Chapitre V Le
génie
et la folie Quelque obscur que soit par lui-mêm
tre état d’esprit non moins obscur et non moins étonnant, à savoir le
génie
. Ils ont réduit en système cet aphorisme célèbre,
érité, mais où il faut se garder devoir une loi : « Il n’y a point de
génie
sans quelque grain de folie. » Déjà, dans deux ou
e l’hallucination n’est pas incompatible avec la pleine possession du
génie
. Un autre médecin, plus hardi, a poussé plus loin
sé plus loin les mêmes conclusions, et n’a pas hésité à considérer le
génie
comme un phénomène de la même famille que l’alién
et qu’il a résumée et concentrée dans cette formule originale : « Le
génie
est une névrose », c’est-à-dire une maladie nerve
quelques pages plus loin : « La constitution de beaucoup d’hommes de
génie
est bien réellement la même que celle des idiots.
hoses indispensables : 1° S’entendre avec soi-même sur le sens du mot
génie
, que le vulgaire emploie d’une manière confuse et
oi l’on parle ; 2° ouvrir le corps d’un très grand nombre d’hommes de
génie
, disséquer leur cerveau, et montrer à nos sens un
, qui, se rencontrant à la fois chez les idiots et chez les hommes de
génie
, et ne se rencontrant que chez eux, fasse défaut
e part d’abord il ne nous explique précisément ce qu’il entend par le
génie
. Il parle de transcendance, de supériorité, d’exc
des mots sans signification précise. En général, il emploie le mot de
génie
, comme on le fait dans la conversation vulgaire,
pendant en affirmant que l’auteur n’a pas de théorie sur la nature du
génie
. Il en a une, mais qui n’est pas le résultat de l
et les écarts, répandit dans le public sur la nature et l’essence du
génie
, sur ses privilèges, ses attributs, ses condition
scandalisa singulièrement les esprits paisibles et sensés. L’homme de
génie
dut être considéré connue une créature à part, à
yre à la main et les yeux au ciel. Telle est la théorie romantique du
génie
: théorie, qui, depuis longtemps abandonnée dans
onduire naturellement les esprits réfléchis à cette conclusion : « Le
génie
n’est qu’une maladie. » Quels sont, suivant l’aut
ladie. » Quels sont, suivant l’auteur, les caractères indubitables du
génie
? C’est avant tout l’inspiration, c’est-à-dire «
es affections, etc. » Empruntant à un poêle illustre sa définition du
génie
, on nous apprend que c’est « la vigueur de la fib
a supporter sans se rompre », Ajoutez à cela que, parmi les hommes de
génie
, dont l’auteur invoque l’exemple, ceux qu’il cite
espèce. Enfin, quand il peint la manière de travailler des hommes de
génie
, il ne les voit que sur le trépied : tout est pou
soit facilement prouvée ; car, lorsque l’on a commencé par décrire le
génie
comme une sorte de folie, il n’est pas difficile
e sorte de folie, il n’est pas difficile plus tard de conclure que le
génie
et la folie sont identiques en essence. On retrou
is si c’est là une description fantastique, si, au lieu de décrire le
génie
vrai, on n’a décrit que le faux génie, le génie m
ique, si, au lieu de décrire le génie vrai, on n’a décrit que le faux
génie
, le génie malade et égaré, rien n’est fait, rien
au lieu de décrire le génie vrai, on n’a décrit que le faux génie, le
génie
malade et égaré, rien n’est fait, rien n’est prou
ladies les plus déplorables. Or, il me semble que, dans sa théorie du
génie
, M. Moreau (de Tours) a pris l’apparence pour la
u moins variables pour le fond et pour l’essence. Ce qui constitue le
génie
, ce n’est pas l’enthousiasme (car l’enthousiasme
es et les plus vides) ; c’est la supériorité de la raison. L’homme de
génie
est celui qui voit plus clair que les autres, qui
n de l’imagination, l’idée que son entendement a conçue. Le propre du
génie
est de se posséder lui-même, et non d’être entraî
surde, semblable à celle des fakirs de l’Inde. Sans doute, l’homme de
génie
, quand il compose, ne pense plus à lui-même, c’es
e que saint Paul appelle admirablement symbalum sonans. En un mot, le
génie
est pour nous l’esprit humain dans son état le pl
t le plus vigoureux. En second lieu, il est à remarquer que le mot de
génie
exprime des faits d’une nature très différente, e
ature très différente, et tout à fait hétérogènes. Autre chose est le
génie
religieux et le génie militaire, le génie de spéc
et tout à fait hétérogènes. Autre chose est le génie religieux et le
génie
militaire, le génie de spéculation et le génie d’
rogènes. Autre chose est le génie religieux et le génie militaire, le
génie
de spéculation et le génie d’action, le génie sci
génie religieux et le génie militaire, le génie de spéculation et le
génie
d’action, le génie scientifique et le génie poéti
le génie militaire, le génie de spéculation et le génie d’action, le
génie
scientifique et le génie poétique. Confondre tant
énie de spéculation et le génie d’action, le génie scientifique et le
génie
poétique. Confondre tant de faits différents, les
uver incidemment entre l’un de ces états et la folie, conclure que le
génie
pris en soi est essentiellement de même nature qu
posons cependant que l’on soit arrivé à une idée exacte et précise du
génie
, pris psychologiquement, et qu’on ait ramené tout
e faudrait-il pour établir l’identité physiologique de la folie et du
génie
? La seule démonstration rigoureuse, je l’ai dit,
erait la comparaison anatomique du système nerveux chez les hommes de
génie
et chez les aliénés. Mais une telle comparaison e
tains ni vraisemblables, mais même hypothétiques, lorsqu’il s’agit du
génie
, fait infiniment plus rare que la folie, et qui n
ont servi sans doute déjà à mille combinaisons différentes. Tous les
génies
des siècles passés échappent donc au scalpel. Ceu
la question, c’est-à-dire pour démontrer l’identité physiologique du
génie
et de la folie. Privé de cette preuve, à quelle s
on évolution, précisément cette sorte d’état organique d’où dépend le
génie
. Par conséquent, le génie tient à un certain état
cette sorte d’état organique d’où dépend le génie. Par conséquent, le
génie
tient à un certain état pathologique du système n
ue ce n’est pas l’intelligence de l’homme. Rien de tout cela n’est le
génie
. Un homme peut avoir une mémoire prodigieuse, et
l’auteur. Car, s’il n’y a qu’une différence du plus au moins entre le
génie
et la folie, comment n’arrive-t-il pas souvent qu
, mais que cet état en lui-même exclut absolument ce qui constitue le
génie
, la faculté d’invention. En d’autres termes, le g
ui constitue le génie, la faculté d’invention. En d’autres termes, le
génie
et la folie sont les deux pôles extrêmes de l’int
a de très grandes analogies physiques et morales entre les hommes de
génie
, les fous et les idiots. On peut ramener sa démon
sa démonstration aux quatre propositions suivantes : 1° Les hommes de
génie
sont sujets à des bizarreries, des excentricités,
blent beaucoup à la folie et qui peuvent y conduire. 2° Les hommes de
génie
sont généralement de constitution maladive ; ils
blables dans la vie de leurs ascendants ou descendants. La parenté du
génie
et de l’idiotisme se prouve par la loi de l’héréd
ue, reprenons maintenant les assertions de l’auteur. 1° Les hommes de
génie
sont sujets à des bizarreries, des excentricités,
D’ailleurs, M. Moreau (de Tours), fidèle à sa peinture fantastique du
génie
, exagère tout, la distraction comme l’enthousiasm
, c’est la lésion de l’attention. Or, ce qui constitue précisément le
génie
, c’est la puissance d’attention. Il n’y a donc ri
es conséquences et les principes-. C’est le contraire chez l’homme de
génie
. La méditation intellectuelle est donc l’opposé d
ortir l’aliéné du cercle d’idées où il est enchaîné. 2° Les hommes de
génie
sont, en général d’une constitution maladive ; il
ton42. Sans ce menton, Washington n’eût pas été peut-être un homme de
génie
. Voilà un menton qui a sauvé l’Amérique. Si les h
me de génie. Voilà un menton qui a sauvé l’Amérique. Si les hommes de
génie
sont nécessairement maladifs, que l’on explique c
hitiques. C’est une preuve que la difformité physique n’exclut pas le
génie
, mais non pas qu’elle l’accompagne nécessairement
ctuelle, et que, jusqu’à nouvel ordre, il est permis de penser que le
génie
n’est pas une maladie. 3° La folie et la raison o
folie et la raison ont coïncidé chez un très-grand nombre d’hommes de
génie
. Il y aurait ici, si l’on voulait discuter cette
s, c’est que l’hallucination a pu coexister, en certains cas, avec le
génie
; en un mot, que le génie n’exclut pas l’hallucin
on a pu coexister, en certains cas, avec le génie ; en un mot, que le
génie
n’exclut pas l’hallucination. Mais conclure de ce
e le génie n’exclut pas l’hallucination. Mais conclure de cela que le
génie
soit lié à l’hallucination, et que l’un de ces fa
’en cite qu’un assez petit nombre d’exemples, on peut admettre que le
génie
soit une cause favorable de folie, sans reconnaît
oit une cause favorable de folie, sans reconnaître que la folie et le
génie
sont analogues physiologiquement. En effet, le gé
e la folie et le génie sont analogues physiologiquement. En effet, le
génie
peut certainement placer l’homme dans des conditi
n’y a pas de cause concomitante). Mais cela ne prouverait pas que le
génie
, c’est-à-dire l’usage normal des fonctions cérébr
t-ce à dire que le travail intellectuel soit une névralgie ? Ainsi le
génie
pourrait conduire à la folie ceux qui en abusent,
’hérédité. Il y a, suivant l’auteur, une liaison héréditaire entre le
génie
et les différents états nerveux qui touchent de p
’il rencontre un mal nerveux quelconque dans la famille d’un homme de
génie
, aussitôt il y voit une prédisposition héréditair
ve vraisemblablement un certain nombre dans les parents d’un homme de
génie
. Ajoutez que l’auteur ne se borne pas aux ascenda
és de l’une des innombrables affections que l’auteur prétend liées au
génie
par une racine commune. Que reste-t-il donc de l’
ganiques qui contribuent pour une part indéterminée à la formation du
génie
, il y a une part, également indéterminée, qui pro
nous ne savons rien, absolument rien sur les conditions physiques du
génie
. Il est juste de reconnaître que le savant champi
Chapitre deuxième Le
génie
, comme puissance de sociabilité et création d’un
issance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social I. Le
génie
comme puissance de sociabilité. — L’analyse scien
e sociabilité. — L’analyse scientifique et la synthèse artistique. Le
génie
combine les possibles ; son premier caractère est
pathie et de la sociabilité. Insuffisance de la distinction entre les
génies
subjectifs et les génies objectifs. — Comment la
té. Insuffisance de la distinction entre les génies subjectifs et les
génies
objectifs. — Comment la faculté de se dédoubler,
ment la faculté de se dédoubler, de sortir de soi, qui caractérise le
génie
, peut aboutir à la folie. II. Le génie comme créa
tir de soi, qui caractérise le génie, peut aboutir à la folie. II. Le
génie
comme création d’un nouveau milieu social. — Rapp
II. Le génie comme création d’un nouveau milieu social. — Rapports du
génie
au milieu existant. Diverses théories sur ce suje
rie de M. Hennequin. Insuffisance des diverses théories. — Comment le
génie
crée un milieu social nouveau. L’innovation et l’
veau. L’innovation et l’imitation dans la société humaine. I — Le
génie
comme puissance de sociabilité La religion com
une synthèse, créer, c’est toujours de l’art, et, sous ce rapport, le
génie
créateur dans les sciences se rattache lui-même à
hose de matériellement nouveau dans le monde extérieur, tandis que le
génie
du pur artiste crée seulement pour lui et pour no
t c’est là l’un des espoirs les plus hauts, l’une des marques du vrai
génie
, — il peut aboutir à créer des types parfaitement
léments existants dont elle a seulement varié la combinaison. Pour le
génie
proprement créateur, la vie réelle au milieu de l
de deviner les combinaisons indéfinies que peut tenter la nature. Le
génie
s’occupe des possibilités encore plus que des réa
imensions, serait jeté dans notre espace à trois dimensions. Aussi le
génie
cherche-t-il sans cesse à dépasser la réalité, et
’idéalisme alors, loin d’être un mal, est plutôt la condition même du
génie
; seulement, il faut que l’idéal conçu, même s’il
es possibles que nous entrevoyons : tout est là. On reconnaît le vrai
génie
à ce qu’il est assez large pour vivre au-delà du
ns droit et de l’analogie universelle. La première caractéristique du
génie
est donc la puissance de l’imagination. Le poète
étonnante23. » Quel est donc le sentiment dominateur et animateur du
génie
? Selon nous, le génie artistique et poétique est
t donc le sentiment dominateur et animateur du génie ? Selon nous, le
génie
artistique et poétique est une forme extraordinai
sfaire qu’en créant un monde nouveau, et un monde d’êtres vivants. Le
génie
est une puissance d’aimer qui, comme tout amour v
ble, tend énergiquement à la fécondité et à la création de la vie. Le
génie
doit s’éprendre de tout et de tous pour tout comp
ans les conditions extérieures où se trouve autrui. Mais le propre du
génie
poétique et artistique consiste à pouvoir se dépo
doit, dans la mesure du possible, créer 25. La distinction entre les
génies
subjectifs et les génies objectifs, devenue banal
possible, créer 25. La distinction entre les génies subjectifs et les
génies
objectifs, devenue banale dans l’esthétique allem
nde, nous paraît quelque peu superficielle. D’une part, tous les sont
génies
subjectifs : le propre du génie est même de mêler
rficielle. D’une part, tous les sont génies subjectifs : le propre du
génie
est même de mêler son : individualité à la nature
euses : par leur intensité même et leur subjectivité. Mais il est des
génies
qui n’ont pour ainsi dire à leur disposition qu’u
érence de richesse beaucoup plus que de nature. Ce qui caractérise le
génie
de premier ordre, c’est précisément d’être ainsi
qu’il réalise en lui-même et dont il est le lien. La distinction des
génies
objectifs et des génies subjectifs revient à la d
me et dont il est le lien. La distinction des génies objectifs et des
génies
subjectifs revient à la distinction de l’imaginat
ne le nions pas ; mais nous maintenons que la caractéristique du vrai
génie
, c’est précisément la pénétration de l’imaginatio
ent en tris-fesses, des tristesses qui s’achèvent en sourires. Peu de
génies
ont une physionomie plus marquée que Mozart, et c
rmi les subjectifs l’auteur de Don Juan et de la Flûte enchantée ? Le
génie
le plus complexe, parce qu’il est plusieurs, ne c
te en lui comme une société vivante. Ce qui constitue le fond même du
génie
créateur, cette faculté de sortir de soi, de se d
n la plus haute de la sociabilité, est aussi ce qui fait le danger du
génie
. Il est toujours périlleux de vivre plusieurs vie
ne manière trop intense et trop convaincue. On a souvent rapproché le
génie
de la folie. Un des traits communs qui existent e
réalité il le créait de toutes pièces avec sa propre personnalité. Le
génie
, à force de faire sortir l’homme de lui-même pour
ons, par les fantômes qu’elles ont trop longtemps abrités. II — Le
génie
comme création d’un nouveau milieu social. Le
és. II — Le génie comme création d’un nouveau milieu social. Le
génie
est caractérisé, soit par un développement extrao
extraordinairement intense d’une faculté spéciale et c’est ici que le
génie
peut simuler la manie ; — tantôt enfin par une ha
xtraordinaire entre des facultés suffisamment intenses. En un mot, le
génie
complet est puissance et harmonie, le génie parti
t intenses. En un mot, le génie complet est puissance et harmonie, le
génie
partiel est ou puissance ou harmonie. Ceci posé,
l est ou puissance ou harmonie. Ceci posé, quelles sont les causes du
génie
? Peut-on les trouver toutes dans le milieu physi
ieu extérieur ne sont que des conditions préalables ; l’apparition du
génie
est due à la rencontre heureuse d’une multitude d
ses dans la génération même et dans le développement de l’embryon. Le
génie
est vraiment l’accident heureux de Darwin. On sai
enue générale, spécifique : de là l’espèce biologique. Selon nous, le
génie
est une modification accidentelle des facultés et
rieur d’un auteur, tel qu’il s’est déroulé dans la vie ; le propre du
génie
, au contraire, c’est de renfermer comme chiffres
inconnues irréductibles. Nous ne voulons pas dire que la formation du
génie
n’obéisse pas au fond à des lois scientifiques pa
s scientifiques parfaitement fixes ; il n’y a rien sans doute dans le
génie
qui ne puisse s’expliquer par la génération, par
admette l’hypothèse scientifiquement étrange du libre arbitre dans le
génie
. Mais le génie est caractérisé par la dérogation
hèse scientifiquement étrange du libre arbitre dans le génie. Mais le
génie
est caractérisé par la dérogation apparente à ces
entent un esprit à trame régulière, dont on peut compter les fils, le
génie
est un écheveau brouillé, et les efforts du criti
r l’art en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas ; mais vouloir connaître le
génie
propre et personnel de tel sculpteur ou de tel pe
. » Il y avait là quelque exagération. Est-on bien avancé au sujet du
génie
d’un Balzac, par exemple, quand on connaît la lut
ain et les Espagnols, c’est tout simplement que la nature même de son
génie
le porte vers eux. Aujourd’hui, avec les facilité
, avec les facilités de toutes sortes que nous donne l’imprimerie, le
génie
choisit lui-même son milieu, se confirme par ses
ances s’expliquent par les raisons mêmes qui ont produit l’œuvre : le
génie
intimement lié avec le caractère moral. M. Taine
e, de la société de fait, de la société contemporaine d’un auteur. Le
génie
n’est pas seulement un reflet, il est une product
té à venir, et même sur la société idéale, qui caractérise les grands
génies
, les chorèges de la pensée et du sentiment. L’app
ant, elle ne la produit pas ni ne l’impose entièrement ; la marque du
génie
est précisément de trouver une forme nouvelle que
e la matière donnée n’aurait pas fait prévoir. En outre, le propre du
génie
est d’ajouter au fond même, à l’ensemble d’idées,
ux ne servent, encore une fois, qu’à mieux dégager cette inconnue, le
génie
, et il est aussi impossible d’expliquer entièreme
e grande découverte ; on ne se rendra jamais beaucoup mieux compte du
génie
d’un Shakespeare ou d’un Balzac que de celui d’un
ériode de l’histoire, il faudra nécessairement posséder un invincible
génie
pour n’être pas assimilé32. » Mais M. Spencer a m
’influence du milieu social n’existe point pour la plupart des grands
génies
, comme Eschyle, Michel-Ange, Rembrandt, Balzac, B
e par sa littérature, seulement il faut le faire non pas en liant les
génies
aux nations, comme fait M. Taine, mais en subordo
ux nations, comme fait M. Taine, mais en subordonnant les nations aux
génies
, en considérant les peuples par leurs artistes, l
la « bête » dans tel autre. Concluons que la question des rapports du
génie
au milieu est d’une complexité infinie. Toutes le
orie incomplète de M. Taine sur les rapports du milieu social avec le
génie
artistique et sur les déductions possibles de l’u
e principe opposé. M. Taine suppose le milieu antérieur produisant le
génie
individuel ; il faut supposer le génie individuel
milieu antérieur produisant le génie individuel ; il faut supposer le
génie
individuel produisant un milieu nouveau ou un éta
is la doctrine de M. Taine est plus applicable au simple talent qu’au
génie
, et c’est la seconde qui exprime le trait caracté
au génie, et c’est la seconde qui exprime le trait caractéristique du
génie
, à savoir l’initiative et l’invention. Par ces mo
’ondulation, de nouvelles formes générales. Nous avons déjà vu que le
génie
est l’apparition d’une de ces formes nouvelles da
mes à considérer : les novateurs et les répétiteurs, c’est-à-dire les
génies
et le public, qui répète en lui-même par sympathi
r sympathie les états d’esprit, sentiments, émotions, pensées, que le
génie
a le premier inventés ou auxquels il a donné une
t encore dans le public même, dans la masse des hommes comme dans les
génies
, avec cette différenceque l’instinct imitateur do
instinct imitateur domine chez la masse, l’instinct novateur chez les
génies
. Mais, précisément à cause de cette infériorité d
, est, avons-nous dit, un phénomène de sympathie, de sociabilité ; le
génie
artistique lui-même est un instinct sympathique e
e la sympathie et de la sociabilité générale. En dernière analyse, le
génie
et son milieu nous donnent donc le spectacle de t
société réelle préexistante, qui conditionne et en partie suscite le
génie
; 2° la société idéalement modifiée que conçoit l
e suscite le génie ; 2° la société idéalement modifiée que conçoit le
génie
même, le monde de volontés, de passions, d’intell
ormation consécutive d’une société nouvelle, celle des admirateurs du
génie
, qui, plus ou moins, réalisent en eux par imitati
en anneau, forme toute une chaîne soulevée par la même influence. Les
génies
d’action, comme les César et les Napoléon, réalis
iété nouvelle qu’ils suscitent autour d’eux et qu’ils entraînent. Les
génies
de contemplation et d’art font de même, car la co
tade, maintenue dans le domaine de la pensée et de l’imagination. Les
génies
d’art ne meuvent pas les corps, mais les âmes : i
és, ou parfois, au contraire, leurs effets de dissolution sociale. Le
génie
est donc, en définitive, une puissance extraordin
prit germanique a mis au jour Hegel et Gœthe, comme un même moment du
génie
anglais a produit le théâtre brutal de Wycherley,
e psychologie contemporaine.) 30. M. Hennequin a tracé une liste des
génies
par époques, qui, bien qu’approximative et parfoi
nt les diverses périodes littéraires d’une même nation présentent des
génies
» différents et opposables ». Il serait facile, a
ste de ce qui se passe dans la societé, quand je suppose que tous les
génies
remplissent leur vocation. Vous ignorez, ajoûtera
ance. Or la misere de ces conditions doit étouffer un grand nombre de
génies
, qui se seroient distinguez, s’ils fussent nez da
d’apprendre ce qu’il étoit necessaire qu’ils sçussent, afin que leur
génie
pût prendre son essort ? On me dira en stile poët
els. Je suis déja tombé d’accord que les hommes, qui naissent avec le
génie
du commandement des armées, ou bien avec le génie
ui naissent avec le génie du commandement des armées, ou bien avec le
génie
de tous les grands emplois, et même, si l’on veut
c le génie de tous les grands emplois, et même, si l’on veut, avec le
génie
de l’architecture, ne peuvent se manifester qu’il
nt des conditions diverses qui forment la societé, comme une mer. Les
génies
médiocres sont submergez ; mais les génies puissa
ocieté, comme une mer. Les génies médiocres sont submergez ; mais les
génies
puissans trouvent enfin le moïen d’aborder au riv
entissage d’une profession, à laquelle ils seroient appellez par leur
génie
. Le temps que la nature a donné aux enfans destin
, pour faire leur apprentissage, dure jusques à vingt-cinq ans. Or le
génie
qui rend peintre ou poëte, prévient dès l’enfance
e, arrive un peu plus-tôt ou un peu plus tard. Les enfans nez avec du
génie
, et ceux qui cherchent à instruire des enfans de
se rencontrent à la fin. On n’est pas en peine comment les enfans de
génie
, nez dans les villes, tombent entrent les mains d
u devant des secours qu’elles lui présentent. On doit à ces asyles de
génies
déplacez, une infinité d’excellens sujets. M. Bai
tion très-recherchée, étoit tombé dans cette piscine. D’ailleurs, le
génie
qui détermine un enfant aux lettres, ou bien à la
fait encore tant d’autres, pour venir dans une ville voisine. Si son
génie
le détermine à la poësie, et par consequent à l’a
ion convenable à des étudians indigens, qui montrent quelque lueur de
génie
, et cela dans la vûë de procurer de bons sujets à
rs obligez de suivre les vûës pieuses de leurs bienfaicteurs. Si leur
génie
les pousse à la poësie, ils s’y livrent, et ils p
e plus. Quand la malignité des conjonctures auroit asservi l’homme de
génie
à une profession abjecte avant qu’il eut appris à
e, voilà ce qu’on peut supposer de plus odieux contre la fortune, son
génie
ne laisseroit pas de se manifester. Il apprendra
les lettres qu’on enseigne à un homme qui le rendent poëte : c’est le
génie
poëtique, que la nature lui donna en naissant, qu
connoissances propres à perfectionner son talent. L’enfant né avec le
génie
qui fait les peintres, craïonne avec du charbon,
veux bien que cet enfant reste dans sa bourgade : il y cultivera son
génie
naturel, jusques à ce que ses tableaux surprennen
s son art. Si la chose arrive rarement, c’est qu’il naît rarement des
génies
aussi puissans que celui du Correge, et qu’il est
ssans que celui du Correge, et qu’il est encore plus rare que de tels
génies
ne se trouvent point en leur place dès l’âge de v
génies ne se trouvent point en leur place dès l’âge de vingt ans. Les
génies
qui demeurent ensevelis toute leur vie, je l’ai d
es qui demeurent ensevelis toute leur vie, je l’ai déja dit, sont des
génies
foibles ; ce sont de ces hommes qui n’auroient ja
ront pleinement que rien ne sçauroit empêcher les enfans, nez avec du
génie
, de franchir la plus grande distance que la naiss
turels. Ils seront convaincus qu’il est comme impossible, que de cent
génies
, un seul demeure toûjours enseveli, à moins que p
Section 2, du
génie
qui fait les peintres et les poëtes Je conçois
n 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes Je conçois que le
génie
de leurs arts consiste dans un arrangement heureu
n des organes, ce concours favorable forme, à ce que je m’imagine, le
génie
poëtique ou pittoresque ; car je me défie des exp
ravissent hors de soi… etc. . Ce bonheur est celui d’être né avec du
génie
. Le génie est ce feu qui éleve les peintres au-de
hors de soi… etc. . Ce bonheur est celui d’être né avec du génie. Le
génie
est ce feu qui éleve les peintres au-dessus d’eux
me nous l’exposerons plus au long dans le cours de ces refléxions, le
génie
doit se sentir de toutes les alterations ausquell
s. Heureux les peintres et les poëtes, qui ont plus d’empire sur leur
génie
que les autres, qui sortent de leur enthousiasme
ience prouve suffisamment que tous les hommes ne naissent pas avec un
génie
propre à les rendre peintres ou poëtes : nous en
les dessinateurs d’après les figures d’autrui. Les hommes nez avec le
génie
qui forme les grands generaux, ou ces magistrats
eurs talens se soient fait connoître. L’homme dépositaire d’un pareil
génie
, ne le sçauroit mettre en evidence sans être appe
sçauroit mettre en evidence sans être appellé aux emplois ausquels ce
génie
le rend propre, et il meurt souvent avant qu’on l
capable de tenir la route par laquelle on y parvient de son temps. Le
génie
est presque toûjours accompagné de hauteur. Je ne
ar des bassesses et par des vices. Il doit donc arriver que plusieurs
génies
, nez propres aux grands emplois, meurent sans avo
nces à conduire. On n’a pas voulu donner à celui qui étoit né avec le
génie
de l’architecture, la conduite d’un bâtiment où s
pénible, mais elle n’est pas rebutante pour ceux qui sont nez avec le
génie
de l’art. Ils sont soûtenus contre le dégoût par
s hommes ou des ouvriers médiocres, il n’importe, l’éleve qui aura du
génie
, profitera toûjours de leurs enseignemens. Il lui
quand on a professé cet art durant quelques années. Un éleve qui a du
génie
, apprend à bien faire en voïant son maître faire
nie, apprend à bien faire en voïant son maître faire mal. La force du
génie
change en bonne nourriture les préceptes les plus
rriture les préceptes les plus mal digerez. Ce qu’un homme né avec du
génie
fait de mieux, est ce que personne ne lui a montr
Ainsi Raphaël instruit par un peintre médiocre, mais soûtenu par son
génie
, s’éleva fort au-dessus de son maître, après quel
du Poussin, de Le Brun, et des autres peintres dont nous admirons le
génie
. Quant aux poëtes, les principes de la pratique d
besoin d’un maître qui leur montre à les étudier. Un homme né avec du
génie
, peut s’instruire lui-même en deux mois de toutes
Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes Le
génie
est donc une plante, qui, pour ainsi dire, pousse
té de ses fruits, dépendent beaucoup de la culture qu’elle reçoit. Le
génie
le plus heureux, ne peut être perfectionné qu’à l
rages d’esprit, ne veut pas même qu’on agite la question, si c’est le
génie
, ou si c’est l’étude qui forme l’orateur excellen
. Il n’est pas de grand orateur, dit-il, sans le concours de l’art du
génie
. Mais un homme né avec du génie, est bien-tôt cap
dit-il, sans le concours de l’art du génie. Mais un homme né avec du
génie
, est bien-tôt capable d’étudier tout seul, et c’e
asser. Ces observations nous enseignent beaucoup de choses, que notre
génie
ne nous auroit jamais suggerées de lui-même, ou d
rs des années de recherche et de travail. En supposant même que notre
génie
auroit eu la force de nous porter un jour jusques
erté divine qu’il a sçû lui donner. Peut être que Raphaël, né avec un
génie
, moins hardi que Le Florentin, ne seroit jamais p
int par Michel-Ange : frappé par la noblesse de l’idée de ce puissant
génie
, que nous pouvons appeller le Corneille de la pei
e faire comme Le Georgeon avoit fait, et devinant par la force de son
génie
, la façon d’operer du peintre qu’il admiroit, il
s maîtres ont encore un autre attrait pour les jeunes gens qui ont du
génie
: c’est de flatter leur amour propre. Un jeune ho
u génie : c’est de flatter leur amour propre. Un jeune homme qui a du
génie
, découvre dans ces ouvrages des beautez et des gr
la premiere fois. Au contraire, rien ne décele mieux l’homme né sans
génie
, que de le voir examiner avec froideur, et discut
s hommes qui excellerent dans l’art qu’il veut professer. Un homme de
génie
ne sçauroit parler des fautes que les grands maît
le que comme un pere parle des défauts de son fils. Cesar, né avec le
génie
de la guerre, fut touché jusques aux larmes en vo
nds maîtres : il y en a véritablement, car ils étoient des hommes. Le
génie
, loin d’empêcher qu’on ne voïe ces fautes, les fa
la vivacité et la délicatesse de sentiment, qui sont inséparables du
génie
, il seroit tellement saisi par les beautez des ou
font des églogues, loüent dans les poësies bucoliques de Virgile. Le
génie
se fait sentir bien-tôt dans les ouvrages des jeu
jeunes gens qui en sont doüez, ils donnent à connoître qu’ils ont du
génie
, dans un temps où ils ne sçavent point encore la
s qu’on n’a point vûës ailleurs. Par exemple, les versificateurs sans
génie
qui écrivent des opera, ne sçavent autre chose qu
e de les repeter, en manquent. Au contraire, un poëte capable par son
génie
de donner l’être à de nouvelles idées, est capabl
on naissent presque toûjours en même-temps. Le jeune peintre qui a du
génie
, commence donc bien-tôt à s’écarter de son maître
e Sixte au vatican, qu’il avoit appris de Raphaël. Un autre indice de
génie
dans les jeunes gens, c’est de faire des progrès
san excellent. Ses défauts mêmes sont une preuve de l’activité de son
génie
. Le monde n’est pour lui qu’un assemblage d’objet
(le mot dit tout), et en France, personne n’a songé à dessouiller son
génie
de ces porcheries qu’on a osé faire de ses œuvres
e, bête comme tout le monde, le lui a, donné. Ça été le masque de son
génie
. Pour ses contemporains, comme tout à l’heure enc
Staël s’il eût moins haï les Bas-Bleus ! En d’autres termes, c’est un
génie
viril reconnu que de Staël, dans un corps de femm
c’était encore mieux que le contraire de cela, tandis que c’était un
génie
de femme — le génie le plus femme ! — dans un cor
x que le contraire de cela, tandis que c’était un génie de femme — le
génie
le plus femme ! — dans un corps le plus femme aus
elle, en ingénuité, plus que l’égale de son amie, car l’ingénuité du
génie
(le plus grand ingénu que je sache) s’ajoutait à
he) s’ajoutait à l’ingénuité de son âme… Femme d’esprit par-dessus le
génie
, qui manque d’esprit quelquefois, Mme de Staël, q
la femme dans la négligence de tous les jours, que les œuvres de son
génie
, quoique dans les œuvres de son génie, on la voie
es jours, que les œuvres de son génie, quoique dans les œuvres de son
génie
, on la voie cependant toujours, — Sirène au fond
s’y mêle encore, mais la brillante n’y est plus que la triste, et le
génie
, la fortune et la gloire ne peuvent plus réussir
onne la femme faible qu’elle fut en tout, cette femme éblouissante de
génie
, qui fut, au fond, aussi faible que Valmore, et q
en effet, pour ceux qui ne se payent pas de mots et d’apparences, le
génie
le plus femme qui ait jamais peut-être existé. C’
ces, le génie le plus femme qui ait jamais peut-être existé. C’est un
génie
éminemment sensible et expressif. Je crois que je
minemment sensible et expressif. Je crois que je pourrais écrire : le
génie
même de l’Expression. Quant aux facultés de domin
ation absolue, de certitude et de sécurité qui distinguent l’homme de
génie
, elle n’en a pas une seule… et on peut le prouver
r dans la déduction, toutes ces choses de l’homme, quand l’homme a du
génie
, Mme de Staël ne les connaît pas ! Seulement, com
nières de marcher, animalement puissantes, de la phrase des hommes de
génie
. Et de fait, si vous comparez à la sienne la phra
érin, les femmes ne s’agitent pas dans un grand horizon d’idées. Leur
génie
est sédentaire comme leur personne. Et cela est s
aressant. Ce n’est pas Mme Sand qui jamais nous aurait fait croire au
génie
absolu de Gœthe, sur lequel Henri Heine, qui l’ad
, la grâce aérienne qui est partout dans Mme de Staël et qui, dans le
génie
des femmes, est encore le meilleur caractère du g
et qui, dans le génie des femmes, est encore le meilleur caractère du
génie
! Le sien, à Mme Sand, est plus épais, plus bourg
!… Voilà pour l’écrivain en face de l’écrivain ! Mais si, au lieu du
génie
momentané de l’écrivain, nous touchions à son gén
is si, au lieu du génie momentané de l’écrivain, nous touchions à son
génie
de toujours, à ce génie qui doit s’infuser, quand
momentané de l’écrivain, nous touchions à son génie de toujours, à ce
génie
qui doit s’infuser, quand on en a, dans toutes le
h ! la femme dans Mme de Staël, la femme qu’on voulait chasser de son
génie
et que j’y ramène et que je voudrais y faire pour
e celles de Weymar et Coppet, mais en trop petit nombre, éclairent le
génie
par la vie — comme les neiges tombées éclairent l
es fautes, sans nul doute, puisqu’elle avait les passions qui font le
génie
, — c’est cette Mme de Staël qu’il faudrait montre
Section 3, que l’impulsion du
génie
détermine à être peintre ou poëte, ceux qui l’ont
te à mettre la plume à la main d’un jeune poëte, le premier venu, son
génie
seul la lui auroit fait prendre. Le génie ne se b
poëte, le premier venu, son génie seul la lui auroit fait prendre. Le
génie
ne se borne pas à une simple sollicitation, pour
mple sollicitation, pour obliger celui qui l’a reçû à se produire. Le
génie
ne se rebute point, parce que ses premieres impul
trop élevez ou trop bas, une éducation qui semble éloigner l’homme de
génie
de s’appliquer aux choses pour lesquelles il est
Tout devient palettes et pinceaux entre les mains d’un enfant doüé du
génie
de la peinture. Il se fait connoître aux autres p
ane d’un marchand de soïe. Lanfranc étoit un enfant trouvé, à qui son
génie
enseigna la peinture, à peu près comme le génie d
ant trouvé, à qui son génie enseigna la peinture, à peu près comme le
génie
de M. Paschal lui enseigna les mathematiques. Le
Le Sueur, Le Poussin et Le Brun, n’étoient pas des peintres. C’est le
génie
de ces grands hommes qui les a été chercher, pour
e encore plus forte de ce que j’avance sur la force de l’impulsion du
génie
. Il n’y auroit point de poëte, si l’ascendant du
l’impulsion du génie. Il n’y auroit point de poëte, si l’ascendant du
génie
ne déterminoit pas de certains hommes à faire leu
rances pour éteindre la verve de son fils. Mais telle est la force du
génie
que le petit Ovide, dit-on, promettoit en vers, d
un coup-d’oeil sur l’histoire des autres professions qui demandent un
génie
particulier. Nous verrons que la plûpart de ceux
e leurs parens, mais par une inclination naturelle qui venoit de leur
génie
. Les parens de Nanteüil firent les mêmes efforts
livrât avec trop d’affection à ses attraits. Mais il se trouva que le
génie
seul de cet enfant n’avoit pas laissé de le mener
s de M. Tournefort avoient fait leur possible pour éteindre en lui le
génie
qui le portoit à l’étude de la botanique. Il fall
prouvent que rien ne fait un obstacle insurmontable à l’impulsion du
génie
, il les sçait déja. N’est-ce pas malgré ses paren
autres pieces de theatre, auroient-elles été composées jamais, si le
génie
n’avoit fait violence à leurs véritables auteurs,
e. Je m’explique. L’éducation, laquelle ne sçauroit donner un certain
génie
ni de certaines inclinations aux enfans qui ne le
tions aux enfans qui ne les ont point, ne sçauroit aussi priver de ce
génie
, ni dépoüiller de ces inclinations, les enfans qu
Section 10, du temps où les hommes de
génie
parviennent au mérite dont ils sont capables Le
génie parviennent au mérite dont ils sont capables Le temps où les
génies
parviennent au mérite dont ils sont capables, est
au mérite dont ils sont capables, est different. En premier lieu, les
génies
nez pour ces professions qui demandent beaucoup d
tes se trouvent être parvenus au plus haut dégré du parnasse, où leur
génie
leur permette de monter. Ils deviennent bien plus
as ni plus fertiles, ni plus pathétiques, ni plus sublimes. Comme les
génies
sont plus tardifs les uns que les autres (c’est c
il est capable de monter, de meilleure heure que le poëte comique, le
génie
et une connoissance generale du coeur humain, tel
tragédie excellente. Il faut, pour faire une comédie du même genre du
génie
, de l’étude, et de plus avoir vécu long-temps ave
int trop pour apprendre tant de choses. Il est naturel que les grands
génies
atteignent le point de leur perfection un peu plu
énies atteignent le point de leur perfection un peu plus tard que les
génies
moins élevez et moins étendus. Les grands génies
eu plus tard que les génies moins élevez et moins étendus. Les grands
génies
ont plus de choses à faire que les autres, ils so
gure. Je parle des maîtres ordinaires, car si le maître lui-même a du
génie
, il discernera l’éleve de dix-huit ans qui en aur
nd il étoit éleve. C’est ainsi que Scipion L’émilien avoit reconnu le
génie
de Marius, quand il répondit à ceux qui lui deman
et tirer de son propre fonds, la difference qui est entre l’homme de
génie
et celui qui n’en a pas, se manifeste et devient
n a pas, se manifeste et devient sensible à tout le monde. L’homme de
génie
invente beaucoup, quoiqu’il invente encore mal, e
sserrer dans leurs lits les fleuves qui se débordent. Plus l’homme de
génie
et celui qui n’en a point, s’avancent vers l’âge
ens lui ont fait voir qu’il avoit mal conclu. Plus un artisan doüé de
génie
met de temps à se former, plus il lui faut d’expé
agonistes avoient eu le champ libre pour mettre en évidence tout leur
génie
, et ils les avoient executez avec d’autant plus d
des traits qui ne sont pas dans celui de son rival. On y remarque un
génie
qui tendoit à des beautez où le génie doux et pai
de son rival. On y remarque un génie qui tendoit à des beautez où le
génie
doux et paisible du Guide, n’aspiroit point. Plus
rente ans, lorsqu’il fit connoître la noblesse et la sublimité de son
génie
dans le vatican. C’est-là qu’on voit ses premiers
Section 39, qu’il est des professions où le succès dépend plus du
génie
que du secours que l’art peut donner, et d’autres
autres où le succès dépend plus du secours qu’on tire de l’art que du
génie
. On ne doit pas inferer qu’un siecle surpasse un
en ces sortes de professions, dépend plus du talent d’inventer et du
génie
naturel de celui qui les exerce, que de l’état de
qui les exerce fournit sa carriere. Ainsi l’homme qui est né avec le
génie
le plus heureux est celui qui va plus loin que le
urroit lui-même inventer l’art et rediger la méthode. La force de son
génie
, qui lui fait deviner et imaginer un nombre infin
upériorité de lumieres et de vûës naturelles, peut porter un homme de
génie
. Telles sont les professions du peintre, du poëte
and general et grand orateur dès qu’on exerce ces professions avec le
génie
qui leur est propre, en quelque état qu’on puisse
sions dont je viens de parler, dépend principalement de la portion de
génie
qu’ils ont apportée en naissant, au lieu que le m
avancé ici sur toutes les professions qui dépendent principalement du
génie
. Parmi les professions que j’ai citées comme ress
s professions que j’ai citées comme ressortissantes principalement du
génie
, celle du medecin paroît la plus dépendante de l’
cet art, on trouve que ses operations sont encore plus dépendantes du
génie
, à proportion duquel chaque medecin profite des c
hoisir le remede convenable et le moment de l’appliquer, dépendent du
génie
. Hippocrate étoit né avec un génie superieur pour
oment de l’appliquer, dépendent du génie. Hippocrate étoit né avec un
génie
superieur pour la médecine, et ce génie lui donno
. Hippocrate étoit né avec un génie superieur pour la médecine, et ce
génie
lui donnoit plus d’avantage dans la pratique sur
disoit le maréchal de Vauban, qui sentoit d’autant mieux la force du
génie
de Cesar, que lui-même il en avoit beaucoup. Ces
pliquer ainsi, la nature de nos traits et celle de nos boucliers, son
génie
en sçauroit faire des usages dont peut-être nous
ël, nous ne voïons pas cependant que nos peintres égalent cet aimable
génie
. Ainsi, supposé que nous sçachions quelque chose
t pas laissé de nous surpasser, s’il est vrai qu’ils aïent eu plus de
génie
que nous, et cela d’autant plus qu’il est certain
chelle, et s’ils en sont descendus pour entrer, par le hasard de leur
génie
, dans la gloire, ils donneraient leur gloire pour
ompette des Épiques, dont il avait attendri et passionné les sons. Le
génie
de Virgile est, en effet, la femme du mâle génie
ssionné les sons. Le génie de Virgile est, en effet, la femme du mâle
génie
d’Homère ; c’est l’Andromaque de cet Hector. Mais
me du mâle génie d’Homère ; c’est l’Andromaque de cet Hector. Mais le
génie
de Lamartine n’est la femme du génie de personne.
ndromaque de cet Hector. Mais le génie de Lamartine n’est la femme du
génie
de personne. Comme Virgile, il a pu chanter : Je
artine parmi les poètes. Le livre qui donne la mesure complète de son
génie
, ne vous y trompez pas ! ce sont ses Harmonies. S
ne n’aurait ordonné, dans la naïveté heureuse et irresponsable de son
génie
! Il a vécu, à l’époque du monde la plus littérai
ce mouvement furieux et universel de littérature, Lamartine, en plein
génie
, s’isola dans son génie même. Quoique Victor Hugo
universel de littérature, Lamartine, en plein génie, s’isola dans son
génie
même. Quoique Victor Hugo, le grand recruteur qui
naturel de Lamartine que son idéal, ces deux choses qui font tout son
génie
, et ces Mémoires inédits qu’on publie passeront s
douter qu’il en est un. Lamartine n’a pas dit à quelle époque de son
génie
et de sa gloire il a écrit ces souvenirs de sa je
ui y était aussi, ne criait pas… La première impression que reçut son
génie
, cette première impression dont nous restons marq
l se porte, c’est Lamartine tout entier. On ne peut le séparer de son
génie
, et quand il a voulu s’en séparer lui-même, quand
gloire inférieure à la gloire supérieure qu’il avait, son inséparable
génie
le suivit pour le punir de cette ingratitude enve
parable génie le suivit pour le punir de cette ingratitude envers son
génie
, et c’est son génie qui a frappé son génie et qui
vit pour le punir de cette ingratitude envers son génie, et c’est son
génie
qui a frappé son génie et qui l’a vengé. Il n’y a
tte ingratitude envers son génie, et c’est son génie qui a frappé son
génie
et qui l’a vengé. Il n’y a pas eu de Lamartine en
elques jours. D’autres poètes, d’autres écrivains, d’autres hommes de
génie
n’ont eu que leurs heures de génie. Lamartine ava
tres écrivains, d’autres hommes de génie n’ont eu que leurs heures de
génie
. Lamartine avait les siennes pendant tout le tour
aux reins flexibles, redevenue le second Empire, n’y venait plus. Son
génie
n’abdiquait jamais, à ce poète qui était orateur
mme il était poète, et pour les mêmes raisons : parce qu’il avait son
génie
dans son âme et que son âme était son génie. Héro
s : parce qu’il avait son génie dans son âme et que son âme était son
génie
. Héroïque et poétique à la fois, on aurait dit qu
ètement Rabelais et La Fontaine, si antipathiques à l’idéalité de son
génie
? On en doute… Homme de facilité superbe, dans le
stoire qu’il n’avait jamais apprise et qu’il traversa au galop de son
génie
, la divination du poète. Il fit de l’Histoire com
r est tenu d’avoir d’autant plus d’habileté que son auteur a moins de
génie
. Le génie est toujours une clarté ! C’est un mira
d’avoir d’autant plus d’habileté que son auteur a moins de génie. Le
génie
est toujours une clarté ! C’est un miracle de lum
n entend aisément et on peut traduire toujours bien ce qui est de pur
génie
; car le génie, comme le feu, brille malgré tout,
nt et on peut traduire toujours bien ce qui est de pur génie ; car le
génie
, comme le feu, brille malgré tout, et, comme le f
isqu’il l’amène et l’introduit chez nous, puisqu’il présente le grand
génie
anglais à la littérature française, lui faisant h
faisant honneur de notre langue et faisant honneur à notre langue du
génie
de Shakespeare. Chose modeste, mais hardie pourta
ient pas tel qu’il est, dans la plénitude et l’accomplissement de son
génie
. On avait celle de Le Tourneur, un normand qui ai
t qui ne manquait ni de grandeur ni de force. Défié par le formidable
génie
saxon, qui l’attirait et faisait pétiller son vie
arbare ; et quoiqu’on n’y voie plus les lignes de ce beau et puissant
génie
, plus civilisé et plus artiste, comme je le prouv
des crocodiles, on y a cependant conscience des tressaillements de ce
génie
qui vit encore, quoique massacré, et tellement qu
s traductions, quoi qu’elles puissent être, c’est cette survivance du
génie
passionné du grand poète anglais à travers les ef
ant par toute l’Europe, les livres de critique s’accumulaient sur son
génie
, ses procédés, son art, sa science encyclopédique
aire, ni celle de ce pauvre Ducis, qui, avec un talent bien voisin du
génie
, n’avait pu rompre cette toile d’araignée de la v
ière part. Fils de ce poète exagéré, mais grand, qui, espagnol par le
génie
et par la moitié de son sang, et infidèle à l’un
elui des Tyrans, etc., etc., ce qui donne au spontané Shakespeare, le
génie
le plus genuine, comme dit sa nation, le plus jai
our lui que son parterre et lui-même. Lui surtout ! car les hommes de
génie
auscultent les autres sur leur propre cœur, et to
d’égarer l’esprit sur les procédés de composition du grand poète. Le
génie
libre et si prodigieusement spontané de Shakespea
véritable lumière et nous donne les développements successifs de son
génie
. L’ordre chronologique est comme une sorte de bio
ui fut Shakespeare, dont la personnalité ne se démasqua jamais de son
génie
et qui est resté impénétrable pour son propre com
n que ce qui fait en ce triste monde donner tout ce qu’il contient au
génie
, c’est toujours le regret et le désespoir. Erreur
et ce Roméo, ce groupe exquis et très certainement le plus pur que le
Génie
humain ait produit pour exprimer l’Amour partagé,
remueur de choses terribles, qui les pousse pêle-mêle du pied de son
génie
, comme le fossoyeur qu’il a inventé dans Hamlet r
Shakespeare, l’étemelle jeunesse de la pensée, l’éternel printemps du
génie
, ne s’est pas épuisé. Il y a dans son drame des v
teur d’une intelligence très sensible aux beautés de tout genre de ce
génie
si complexe qu’on appelle Shakespeare, lequel a t
décrites, et que, comme il était un être transcendant et idéal par le
génie
, il était forcément, par le cœur et par le caract
mes lecteurs savent aussi si je nie les rapports de la moralité et du
génie
, et si ce n’est pas au contraire presque une poét
’homme dans la réalité de son être, fût-ce même pour faire honneur au
génie
de Shakespeare et plaisir à ceux qui l’aiment, ma
es critiques vengeurs qui se sont insurgés à la fin pour l’honneur du
génie
et de la gloire de Shakespeare, nul n’est allé pl
inconnu de ses œuvres connues, le Shakespeare moral du Shakespeare de
génie
, et réclamé pour tout Shakespeare les bénéfices e
uères eu que des inductions éparses et timides, mais Carlyle, dont le
génie
est encore plus allemand qu’anglais, a posé, avec
tits rapprochements et des petites anecdotes. Parce que cet admirable
génie
de Shakespeare, qui était une intuition et non le
e, à la sienne : faire je ne sais quelle chimérique équation entre le
génie
de Shakespeare et son âme. Idée commune, d’ailleu
soit justifiée cette affirmation : que l’âme de Shakespeare était son
génie
; car, si ce génie a créé des Antonio, des Hermia
e affirmation : que l’âme de Shakespeare était son génie ; car, si ce
génie
a créé des Antonio, des Hermia, des Emilia, des B
e d’un poète et sa volonté, qui est une chose, avec les œuvres de son
génie
, qui en sont une autre, je cherche ici le même qu
u profit d’un grand homme qu’il a trop adoré ; car on n’adore bien le
génie
qu’en le comprenant, et c’est le seul amour, l’am
bien le génie qu’en le comprenant, et c’est le seul amour, l’amour du
génie
, qui ne doive pas porter de bandeau. Shakespeare,
dans des traditions incertaines, mais ce fut à ciel ouvert un être de
génie
qui a déposé non pas le secret, mais la révélatio
re de génie qui a déposé non pas le secret, mais la révélation de son
génie
en des œuvres splendides sur le compte desquelles
dides sur le compte desquelles il n’est pas permis de s’abuser. Et ce
génie
, ce n’est pas plus une seule faculté qui l’a fait
i l’a fait qu’il ne fait à lui seul une moralité ! Pour simplifier le
génie
de Shakespeare, on le mutile dans ses facultés, o
fléchie dans la spontanéité involontaire, et que, par respect pour le
génie
, on supprime la seule chose qui soit plus auguste
speare ? Ah ! sa profondeur n’était pas celle d’une source, mais d’un
génie
. La combinaison était au fond, et encore plus au
es et ont plus de portée. Elles offusquent davantage la réalité de ce
génie
que nous tenons à voir. Ces erreurs d’un très nob
important, il me semble, c’est d’empêcher qu’on ne fasse grimacer le
génie
des plus grands hommes par des analyses infidèles
, de Coleridge et de Hazlitt, Mais eux aussi, les gens d’esprit ou de
génie
, eux comme les autres, comme les pédants et les s
onds, dans ce puits, dans ce magnifique puits de nature humaine et de
génie
. Ce n’était là que la bavarderie de l’admiration
rofondément cet amour dans l’âme de ses enfants pour que jusqu’à leur
génie
, quand ils ont du génie, en garde l’empreinte ! O
ns l’âme de ses enfants pour que jusqu’à leur génie, quand ils ont du
génie
, en garde l’empreinte ! Or, le génie est souvent
u’à leur génie, quand ils ont du génie, en garde l’empreinte ! Or, le
génie
est souvent plus fort que les mœurs. Puisque nous
e ans que Shakespeare avait nommé Hamlet comme l’immortel fils de son
génie
, mais il n’a nul autre détail sur ce fils de Shak
le, comme d’ailleurs tous les autres sentiments humains, a fécondé le
génie
de Shakespeare, et ce génie, qui a demandé à l’am
s autres sentiments humains, a fécondé le génie de Shakespeare, et ce
génie
, qui a demandé à l’amour jeune, libre et fidèle,
ence, et nous la laisserons à Hazlitt. XIII Un des attributs du
génie
, mais du génie absolu comme l’avait Shakespeare,
a laisserons à Hazlitt. XIII Un des attributs du génie, mais du
génie
absolu comme l’avait Shakespeare, est la variété
ras très grand, qui, pour parler comme Hazlitt, est l’impertinence du
génie
. Le Roi Lear, comme Roméo, comme Macbeth, comme H
rer partout dans Shakespeare ; en d’autres termes, l’identité du même
génie
, dans des sujets différents. Mais, qu’on me perme
s croyez que c’est là tout ? Eh bien, non ! Avec la profondeur de son
génie
, Shakespeare n’a pas oublié de mettre à côté de c
ussé plus terrifiant, l’effrayante individualité du bâtard ! Ce grand
génie
de l’ordre humain, Shakespeare, à l’intuition soc
sa gloire à un homme, parce que cette gloire est nouvelle, Balzac, ce
génie
universel d’ailleurs comme Shakespeare, quand on
réface du Roi Lear, n’ait pas vu celle-là. Est-ce la préoccupation du
génie
de son père qui lui aura caché cette gloire shake
d’aucuns même disent trop. Non que Shakespeare ne soit un prodigieux
génie
et peut-être le plus prodigieux, à sa manière, qu
déclarer que Henri VI était une assez mauvaise pièce, très indigne du
génie
de Shakespeare. Il est vrai que, presque au même
on, en soutenant que puisque cette pièce de Henri VI était indigne du
génie
de Shakespeare évidemment elle n’en était pas ! H
re évidemment elle n’en était pas ! Hélas ! que de pièces indignes du
génie
de Corneille en sont, cependant ! Mais François-V
c de l’Histoire, et que cette lâcheté-là était encore plus indigne du
génie
de Shakespeare qu’un mauvais drame ; et de cette
et justifiée, à ce qu’il semble, par la conception que nous avons du
génie
sympathique de Shakespeare, que de prétendre et d
pour cette fille, unique en sa grandeur, qu’un sentiment digne de ce
génie
, unique dans la sienne, qui vibrait si magnifique
nacité de ses préjugés, de ses haines et de sa race, sous la fleur du
génie
cosmopolite de Shakespeare ; si l’Anglais fit fai
eur du génie cosmopolite de Shakespeare ; si l’Anglais fit faire à ce
génie
, contre Jeanne d’Arc, ce que plus tard les plus g
élément du terrible et du pathétique, si familiers l’un et l’autre au
génie
de Shakespeare, qui brille ici de sa flamme sombr
par la conception et la réalisation d’un tel personnage, combien son
génie
savait s’affranchir de ce joug de la race que M.
ffranchir de ce joug de la race que M. Taine veut faire tomber sur le
génie
comme sur le cou d’un bœuf, et prouver enfin que
toyer par le vieux Falstaff, ce courtisan de cabaret et ce bouffon de
génie
chauffé incendiairement au vin d’Espagne ! Eh bie
’Anglais, Henri V dit ces grandes paroles, aussi peu anglaises que le
génie
de Shakespeare qui les lui met sur les lèvres : «
plus humains, les plus aimables dans sa beauté, les plus tempérés, du
génie
tout-puissant de Shakespeare, ce Michel-Ange qui
cts la nature humaine, qui fut toujours le fond et l’unique mobile du
génie
de Shakespeare ? Le jeune Préoccupé politique est
Section 1, du
génie
en general Le sublime de la poësie et de la pei
ue chose de divin. La ressemblance des idées que le poëte tire de son
génie
, avec les idées que peuvent avoir des hommes qui
t son art ne lui enseigne que l’oeconomie. Or il faut être né avec du
génie
pour inventer, et l’on ne parvient même qu’à l’ai
que de loin, et ce n’est qu’avec le secours de l’expérience, que les
génies
les plus heureux, apprennent d’elles comment il f
eurs ni vos auditeurs. Voilà de grandes maximes, mais l’homme né sans
génie
, n’entend rien au précepte qu’elles renferment, e
e né sans génie, n’entend rien au précepte qu’elles renferment, et le
génie
le plus heureux ne devient pas même capable en un
en un jour de les bien appliquer. Il convient donc de traiter ici du
génie
et des études qui forment les peintres et les poë
sont capables d’être des peintres et des poëtes médiocres. On appelle
génie
, l’aptitude qu’un homme a reçû de la nature, pour
eine. Nous apprenons à faire les choses pour lesquelles nous avons du
génie
, avec autant de facilité que nous en avons à parl
ue nous en avons à parler notre langue naturelle. Un homme né avec le
génie
du commandement à la guerre, et capable de deveni
ois pour lesquels ils sont nez ; la medecine, le jeu même, tout a son
génie
. La nature a voulu répartir ses talens entre les
fferentes une facilité qu’elle a refusée aux premiers. Les uns ont un
génie
sublime et étendu en une certaine sphere, d’autre
entierement dépourvû de toute espece de talent, est aussi rare qu’un
génie
universel. Des hommes sans aucun esprit, sont aus
: le desir d’être bien, ou l’envie d’être mieux. De la difference des
génies
, naît la diversité des inclinations des hommes, q
qu’ils suivent tous le même mobile, je veux dire l’impulsion de leur
génie
. D’où vient cette difference ? Demandez-le, dit
D’où vient cette difference ? Demandez-le, dit le même philosophe, au
génie
d’un chacun, qui peut seul vous en rendre compte
que je parle plus au long de la difference qui se rencontre entre le
génie
des hommes, et même entre le génie des siecles et
fference qui se rencontre entre le génie des hommes, et même entre le
génie
des siecles et des nations. Ceux qui voudroient s
tent pas toute la confiance du lecteur : je ne dois parler ici que du
génie
qui fait le peintre et le poëte.
usset. Forcément, il faut qu’elle en parle, sinon par respect de leur
génie
, à ces quatre grands poètes acclamés autrefois, a
orité, qui, après plus de cinquante ans, vibre encore… Avec autant de
génie
qu’il en montra alors, — car, je ne ménage pas le
l’auteur des Iambes, dès son début, apparut complet comme un homme de
génie
, — Auguste Barbier n’aurait, certes ! pas, sans l
ait l’horrible pied de grue du talent devant l’opinion. Mais quand le
génie
, cette intensité immortelle, se joint à la passio
balbutie. De son côté, Victor Hugo, qui avait été appelé l’Enfant du
génie
, on sait par quel parrain et par quelle marraine,
et il eut raison de cette fois encore ; car s’il resta le même par le
génie
, il se diversifia par les œuvres, et il écrivit l
t qui doit emporter la voix et le cygne ; puisque après le Pianto son
génie
devait disparaître d’un coup, brusquement, presqu
ières torsions de la flamme divine, puis ce fut fini… Les ailes de ce
génie
si vrai se fondirent comme des ailes de cire. Il
à l’anéantissement de toute faculté. Amer crève-cœur pour qui aime le
génie
! L’auteur des Iambes publia des Odelettes, dans
r le poète, atteint par cette publication jusque dans le passé de son
génie
, Ce qui avait, en effet, marqué le génie d’August
jusque dans le passé de son génie, Ce qui avait, en effet, marqué le
génie
d’Auguste Barbier de ce grand et exceptionnel car
’autres parmi ceux-là à qui le monde reconnaît ce que l’on appelle du
génie
. Seulement, ne nous y trompons point ! elle n’est
nous y trompons point ! elle n’est pas une conséquence nécessaire du
génie
. Comme l’aigle qui perce dans la profondeur du ci
dans la profondeur du ciel pour y aller boire son coup de soleil, le
génie
humain monté à ce point culminant du sublime, — d
du sublime, — du sublime dont le caractère est de ne pas durer, — le
génie
humain peut très bien redescendre aux hauteurs mo
ux bornes du chemin. Mais, pour cela, il faut tout autre chose que du
génie
… Il faut cette science, cette connaissance, cette
litique, dit de Bonald, c’est le bon sens qui fait les interrègnes du
génie
. Dans les arts et dans la littérature, c’est le m
ait Shakespeare barbare, c’était un reproche que le métier faisait au
génie
. Quoique je n’aie pas à comparer Auguste Barbier
à ces grands hommes, il n’en est pas moins certain qu’il a montré du
génie
, le génie de la Poésie lyrique et de la Satire en
nds hommes, il n’en est pas moins certain qu’il a montré du génie, le
génie
de la Poésie lyrique et de la Satire enflammée. E
ibles chutes que, par exemple, Théophile Gautier, qui n’avait pas son
génie
, ne ferait pas, quand il l’aurait ! Et il y a pis
chose d’un déplorable et d’un lamentable qui prouvent combien peu le
génie
dépend des circonstances dont les théories à la m
elle il fut sembla l’avoir abandonné, et je dis moi-même alors que le
génie
était mort en lui. Mais j’espérais pourtant encor
puisé l’admiration par la force, la hauteur & la fécondité de son
génie
, qui, comme un souffle impétueux, avoit tout fait
tous les degrés d’intérêt que le Poëte veut lui communiquer. Le même
Génie
, si habile à dessiner les caracteres, étoit égale
alloit se prêter au goût de la Nation pour la galanterie ; l’Homme de
génie
ne reçoit des loix que du génie même, ou plutôt i
ation pour la galanterie ; l’Homme de génie ne reçoit des loix que du
génie
même, ou plutôt il se sert des ressources de son
es loix que du génie même, ou plutôt il se sert des ressources de son
génie
, pour tout rappeler aux vrais principes. Celui de
à l’Iliade, sans que Virgile puisse être regardé comme un aussi grand
Génie
qu’Homere. Mithridate, Phédre, Britannicus, ne le
adopté le mot du Duc de Bourgogne, que Corneille étoit plus homme de
génie
, & Racine plus homme d’esprit, « Un Homme de
plus homme de génie, & Racine plus homme d’esprit, « Un Homme de
génie
, ajoute-t-il, ne doit rien aux préceptes, & q
inal, partage la gloire des plus grands Originaux. Il est vrai que le
génie
s’éleve où l’esprit ne sauroit atteindre : mais l
it atteindre : mais l’esprit embrasse au delà de ce qui appartient au
génie
. Avec du génie, on ne sauroit être, s’il faut dir
mais l’esprit embrasse au delà de ce qui appartient au génie. Avec du
génie
, on ne sauroit être, s’il faut dire ainsi, qu’une
édie, l’Ode, l’Epigramme, & dans d’autres genres. Ajoutons que le
génie
, dans la force même de l’âge, n’est pas de toutes
prit subsistoit encore toute entiere dans Racine, quand l’activité du
génie
commençoit à decliner dans Corneille. Mais de tou
i dit, il ne s’ensuit pas que Corneille manque d’esprit, ou Racine de
génie
: ce sont des qualités inséparables dans les gran
n a toujours été la même dans tous les genres. On a vu constamment le
Génie
sublime ouvrir la carriere au Génie attendrissant
es genres. On a vu constamment le Génie sublime ouvrir la carriere au
Génie
attendrissant. Homere fut suivi de Virgile ; Soph
le tendre & le moëlleux, après le vigoureux & le sublime. Le
génie
de Racine a cela de particulier, qu’il savoit se
historiques, tout ce qui est sorti de sa plume porte le caractere du
Génie
. Ses Lettres contre MM. de Port-Royal suffiroient
remier, employé son crédit à lui fournir les moyens de développer son
génie
. Racine, encore jeune & inconnu, avoit fait u
Section 6, des artisans sans
génie
Nous avons dit qu’il n’y avoit pas d’hommes, ge
. La nature les met au monde pour suppléer à la disette des hommes de
génie
, destinez à faire des prodiges dans une sphere ho
a pepiniere des artisans médiocres, n’ont pas les yeux ouverts par le
génie
, notre imitateur ne sçauroit appercevoir dans la
discerner que dans les copies de la nature, faites par des hommes de
génie
. Si cet artisan imitateur a du sens, quoique né p
un certain cours dans le monde. Si leur auteur n’y passe pas pour un
génie
, il y passe du moins pour être bel esprit. Il est
aire : mais comme les regles ne peuvent enseigner qu’aux personnes de
génie
à réussir dans l’ordonnance et dans la compositio
auroit faire dans une pareille école les mêmes progrès qu’un homme de
génie
fait dans l’école d’un maître médiocre. Celui qui
la composition et pour l’expression. Souvent même l’éleve dépourvû du
génie
ne peut atteindre la perfection où son maître est
ux défauts de celui qu’il imite. D’ailleurs si le maître est homme de
génie
, il se dégoûte bien-tôt d’enseigner un pareil suj
On ne trouve rien de nouveau dans les compositions des peintres sans
génie
, on ne voit rien de singulier dans leurs expressi
pas d’un autre que de se fraïer de nouvelles routes, un artisan sans
génie
parvient bien-tôt au dégré de perfection où il es
l fait dans les temps de sa maturité. Nous avons vû des peintres sans
génie
, mais devenus célebres pour un temps, par l’art d
ite solidement de tous les chef-d’oeuvres de Rome, qu’à proportion du
génie
avec lequel on les regarde. Le Sueur, qui n’avoit
la lecture de Virgile et d’Horace qu’à proportion des lumieres de son
génie
, à la clarté desquelles il étudie les anciens, po
es il étudie les anciens, pour ainsi dire. Que les hommes nez sans un
génie
déterminé, que ces hommes propres à tout s’appliq
ns données par la critique de M. Girard n’expliquent pas très bien le
génie
et les mérites de l’historien et de l’Histoire du
— l’art de Thucydide, et enfin, le fond de l’art et de l’artiste, son
génie
et son originalité. Dès les premiers mots de son
t la civilisation des Grecs. Il ouvre son livre par une définition du
génie
grec qui nous avertit suffisamment de ce qui va s
bien de ceux qui le prédisent, mais il n’en est pas moins vrai que le
génie
grec est cette raison avec laquelle les têtes paï
nce, ou plutôt cette identité qu’il signale entre l’esprit grec et le
génie
de Thucydide, qui est, je le veux bien, l’express
temps barbares de la Grèce, — est-ce là réellement le dernier mot du
génie
humain dans une race, et du génie d’un homme qui,
-ce là réellement le dernier mot du génie humain dans une race, et du
génie
d’un homme qui, dans cette race, à un moment donn
uence nécessaire de cette première démonstration. Si Thucydide est le
génie
grec dans son expression la plus pure, la plus ha
écessairement avec toutes les idées et tous les procédés familiers au
génie
grec. Et voilà que nous nous retrouvons une cinqu
e il l’a eue déjà en disant que Thucydide n’était que l’expression du
génie
grec… Partout, en effet, à toutes les objections
c’est cette forme qui apparaît aux yeux de M. Girard comme l’idéal du
génie
même dans Thucydide, puisque le plus beau génie h
rard comme l’idéal du génie même dans Thucydide, puisque le plus beau
génie
humain, c’est le génie grec, et le plus beau géni
énie même dans Thucydide, puisque le plus beau génie humain, c’est le
génie
grec, et le plus beau génie parmi les Grecs, Thuc
isque le plus beau génie humain, c’est le génie grec, et le plus beau
génie
parmi les Grecs, Thucydide. Et, de fait, il doit
il doit avoir raison encore, notre très logique commentateur : si le
génie
grec est le plus beau génie qu’il puisse y avoir
, notre très logique commentateur : si le génie grec est le plus beau
génie
qu’il puisse y avoir parmi les hommes, sa poétiqu
s hommes, sa poétique doit participer de la beauté incomparable de ce
génie
. Seulement, si pour tout ce qui n’est pas grec co
IV Telle est l’explication que vient de publier M. J. Girard du
génie
et de l’histoire de Thucydide. Au fond, une telle
ne telle explication n’est qu’une affirmation redoublée. Expliquer un
génie
grec par le génie grec, est une tautologie qui n’
on n’est qu’une affirmation redoublée. Expliquer un génie grec par le
génie
grec, est une tautologie qui n’explique rien. Com
juge ? Hélas ! la tête de M. Girard est aux pieds de Thucydide et du
génie
grec, et, je le crains bien, n’en bougera pas. C’
ne peut-il pas suppléer au peu d’élevation, et à la stérilité de son
génie
, en transplantant dans ses ouvrages les beautez q
conseils de ses amis ne peuvent-ils pas l’élever où les forces de son
génie
n’auroient pû le porter. Je répons, quant au prem
e vanité. Aussi les auteurs les plus vantez pour la fecondité de leur
génie
, n’ont-ils pas dédaigné d’ajoûter quelquefois cet
tation des statuës antiques. Qu’il seroit à souhaiter que ce puissant
génie
eût toûjours pratiqué dans ses ouvrages les leçon
porter dans son portefeüille une partie de ses figures. Un homme sans
génie
n’est point capable de convertir en sa propre sub
dans le même goût une figure qui seroit de son invention. L’homme de
génie
devine comment l’ouvrier a fait. Il le voit trava
les expressions ni la poësie du stile, ils ne sçauroient suppléer au
génie
. Ils peuvent bien redresser l’arbre, mais non pas
ur refondre un ouvrage déja terminé, et dont il se tient quitte ? Les
génies
les plus heureux ne naissent pas de grands artisa
lle est principalement la destinée des jeunes poëtes. Mais comme leur
génie
ne se connoît pas bien lui-même, comme ils n’ont
n’ont pas encore un stile formé, qui soit propre au caractere de leur
génie
, et convenable pour exprimer les idées de leur im
que les jeunes poëtes, qui, au lieu d’imiter la nature du côté que le
génie
la leur montre, l’imitent du côté par lequel les
par l’émulation, excitez par l’activité de l’âge, et entraînez par un
génie
impatient de s’annoncer au public, d’attendre à s
qu’ils sont devenus de grands artisans. Au lieu que les artisans sans
génie
, qui sont aussi propres à être les éleves du Pous
s la route où le hazard les peut avoir engagez, les artisans doüez de
génie
, s’apperçoivent, quand le hazard les égare, que l
cens ans, peut encore faire des éleves. Notre jeune artisan, doüé de
génie
, se forme donc lui-même une pratique pour imiter
s, sa main tremblante se refuse à l’imagination encore vigoureuse. Le
génie
est dans les hommes, ce qui vieillit le dernier.
i sont du ressort de la profession dont la nature leur avoit donné le
génie
. Faites parler de guerre cet officier décrépit, i
ps en temps à la poësie du stile l’élevation, et même la fertilité du
génie
de Corneille.
s toute la variété de ses inspirations et chaque scintillement de son
génie
. On avait d’abord parlé d’une traduction de Baude
de la hauteur, ni de la profondeur, ni de l’expression inattendue du
génie
, mais qui semble venir plutôt d’une différence sp
partie. Or, il faut bien le reconnaître, rien n’était plus hostile au
génie
natif d’Edgar Poe que sa société et sa race, et l
que devaient naturellement lui imprimer ces deux tortionnaires de son
génie
devaient être si profondes qu’on s’étonne qu’elle
n y trouve l’action fatale et funeste de la société américaine sur un
génie
qui devait naître ailleurs pour s’épanouir dans t
i annoncent et, promettent ce phénomène intellectuel qu’on appelle le
génie
fantastique, plus rare que tout autre genre de gé
qu’on appelle le génie fantastique, plus rare que tout autre genre de
génie
. Nous verrons, en nous arrêtant à cette œuvre sin
st vrai, le coloris italien d’Hoffmann, a comme lui et comme tous les
génies
fantastiques, du reste, le sentiment de ces détai
te hollandais, très inférieur au Scarabée, Poe oublie tout à fait son
génie
fantastique pour le génie propre à sa race : la d
eur au Scarabée, Poe oublie tout à fait son génie fantastique pour le
génie
propre à sa race : la découverte (toujours la déc
oé qui est sorti d’une plume anglaise, mais qui n’en est pas moins le
génie
américain deviné ! Le caractère général de cette
France, le grand inconnu dont quelques personnes parlaient comme d’un
génie
mystérieux et inaccessible à force d’originalité.
lu concilier le gros du public à Edgar Poe, en dévoilant peu à peu ce
génie
insolite et déconcertant. Il a essayé de faire un
III Il y a, en effet, quelque chose de méduséen dans Edgar Poe, —
génie
et destinée ! Sa vie et son talent effraient. Tou
yxia pas moins sa puissante jeunesse. En pleine beauté de corps et de
génie
, il mourut du delirium tremens dans la rue, — ce
héros intellectuel. Il ne lève le rideau que sur les bas-côtés de son
génie
. Ce qu’après une pareille entrée en matière l’ima
e qui a fini par l’étouffer. Baudelaire a beaucoup marqué la lutte du
génie
de Poe contre l’esprit américain, mais le génie,
up marqué la lutte du génie de Poe contre l’esprit américain, mais le
génie
, chez aucun poète, n’est jamais assez vigoureux p
el de Phèdre jusqu’au pieux amour de Pauline, ne vibrent pas dans son
génie
. Quand il intitulait : Contes arabesques ces Cont
s vertus domestiques cette solitude qui a fait pis que de dévorer son
génie
; car elle l’a dépravé. Seulement, pour cela, il
is le silence de sa notice sur l’éducation morale, nécessaire même au
Génie
pour qu’il soit vraiment le Génie, genre d’éducat
ducation morale, nécessaire même au Génie pour qu’il soit vraiment le
Génie
, genre d’éducation qui manqua sans doute à Edgar
ant qu’il l’attire ; car depuis Pascal peut-être il n’y eut jamais de
génie
plus épouvanté, plus livré aux affres de l’effroi
plus livré aux affres de l’effroi et à ses mortelles agonies, que le
génie
panique d’Edgar Poe ! Tel est le double caractère
s pour faire bouillir son public une heure. Machiavélique côté de son
génie
, qui touche ici à la rouerie profonde du jongleur
s à son front sa nationalité ou sa naissance. Edgar Poe, le Bohème de
génie
, n’est, après tout, ni plus ni moins qu’un Améric
ens ; il en avait vécu ! Sa vie tout entière, à ce robuste et malade
génie
, fut, jusqu’à sa dernière heure, un délire et un
it être le frère de charité, l’ensevelisseur des restes d’un homme de
génie
, sans les jeter à la tête de tout un pays qui, en
ouverner le monde, ce n’est pas là une si grande perte qu’un homme de
génie
; mais nul n’est dispensé d’être une créature mor
e le fut pas. Pour lui donner force à l’être pourtant, Dieu, après le
Génie
, qui est aussi une lumière pour le cœur, lui avai
ucoup à la gloire d’Edgar Poe. Certainement ils ne sont pas dignes du
génie
qu’on est en train, pour le moment, de lui reconn
crit de sa plume, ce titre, à la tête de ses Contes, il a méconnu son
génie
; car son génie est encore ici, mais dans quel ét
, ce titre, à la tête de ses Contes, il a méconnu son génie ; car son
génie
est encore ici, mais dans quel état, grand Dieu !
état, grand Dieu ! surmené, fatigué, éteint. C’est le rabâchage de ce
génie
épuisé, les dernières éructations nauséabondes de
e de la tête souillée, morte et ramassée au ruisseau, de ce bohème de
génie
suicidé par ses vices, et coupable même envers so
ce bohème de génie suicidé par ses vices, et coupable même envers son
génie
d’une immoralité qui l’avait atteint et faussé ju
il en joint une autre plus touchante, c’est la Royauté des hommes de
génie
malheureux ! XIII Rien d’étonnant à ce qu’i
Rien d’étonnant à ce qu’il ait été malheureux, puisqu’il avait du
génie
. C’est la coutume et c’est la loi. Mais on peut d
quart d’heure d’ambition heureuse qui dédommage du malheur d’avoir du
génie
. Homme politique universellement respecté dans un
ce sinistre fantastique a été aussi fantastiquement sinistre que son
génie
. Edgar Poe, méconnu et presque inconnu pendant to
, était né dans le pays le plus hideusement utilitaire. Edgar Poe, ce
génie
du rêve, n’était assurément pas fait pour la terr
de ses œuvres : Edgar Poe a trop souvent ployé et abaissé son propre
génie
sous le despotisme du génie américain, lequel n’a
trop souvent ployé et abaissé son propre génie sous le despotisme du
génie
américain, lequel n’a de goût et de passion que p
dans le pays le plus goulu de phénomènes, le spectacle phénoménal du
génie
mathématique de la déduction la plus voulue et de
ce qu’elle est spontanée, qu’on appelle un poète, et il le poussa, ce
génie
de la recherche et de la déduction, jusqu’aux rec
s’inocula cette maladie. Mais ce vigoureux et singulier bicéphale de
génie
ne fut pas, malgré tout cela, un phénomène assez
t bizarrerie de caractère, soit passions prématurées de la part de ce
génie
sombrement passionné, des dissentiments sur la na
il avait reçu une éducation intellectuelle assez forte pour armer son
génie
contre la société qu’il allait trouver devant lui
que d’esprit, ce passionné, mais d’amour chaste, avait réellement le
génie
de l’amour conjugal. Baudelaire, le libertin et f
verres d’eau-de-vie, bus d’enfilée et coup sur coup, pour relever un
génie
qui se sentait mourir, ne sont donc pas un conte.
à ne parler que de lui, — à ne creuser que dans cette âme et dans ce
génie
. On y est tenu, pour l’honneur de l’homme dont on
r que tout le monde la reconnût !… Sans nul doute, Lamartine avec son
génie
, Lamartine, qui mérita autant et peut-être plus q
tout seul, sans personne, dans l’isolement et l’individualité de son
génie
. Sa gloire, c’est son œuvre, l’œuvre spéciale à l
s grand, et, le serait-on, que le monde fasciné ne le verrait pas. Le
génie
a sa destinée ! Ce n’est donc ni les Girondins, q
, immense ! Il n’y avait peut-être, au commencement du siècle, que Le
Génie
du Christianisme qui se fût emparé de l’admiratio
paré de l’admiration publique avec cette puissance, mais le succès du
Génie
du Christianisme avait un autre caractère et une
tère et une autre explication que celui des Méditations. Le succès du
Génie
du Christianisme tenait aux idées religieuses qui
malgré tout ce qu’on avait fait pour la tuer… Les causes du succès du
Génie
du Christianisme, qui fut un triomphe et qu’on po
ine, beaucoup plus personnel, venait, lui, uniquement de son genre de
génie
. Chateaubriand avait eu le génie du Christianisme
ait, lui, uniquement de son genre de génie. Chateaubriand avait eu le
génie
du Christianisme, avec le sien. Lamartine n’avait
génie du Christianisme, avec le sien. Lamartine n’avait que son seul
génie
. Avec une expression incomparable, Lamartine ne s
Harmonies poétiques et religieuses, évidemment le chef-d’œuvre de son
génie
. Ici, le sublime Élégiaque fit monter l’Élégie dé
elle est encore plus un cockney de républicanisme qu’un admirateur du
génie
de Lamartine, et peut-être ne le regarderait-il p
ttes d’eau des avirons soulevés quand la barque touche au rivage ! Le
génie
du poète confisquera ses fautes. Les biographies
a faite seul, car ses fautes, il les a partagées, et il n’y a que son
génie
qui soit tout à lui ! Et son génie, c’est exclusi
s a partagées, et il n’y a que son génie qui soit tout à lui ! Et son
génie
, c’est exclusivement — mais exclusivement ! — le
à lui ! Et son génie, c’est exclusivement — mais exclusivement ! — le
Génie
poétique, lequel dominait tellement dans sa noble
facultés ou en troublait ou en empêchait le jeu. C’est, en effet, son
génie
poétique qui l’abusa sur la valeur des hommes que
rie M. de Lacretelle du haut de son front — conserver ces effluves du
génie
! » Pour un pareil mot, il aurait mérité que Lama
crier sur la tête… Quant à moi, je ne conserverai pas ces effluves du
génie
et de l’encrier de M. de Lacretelle qui font le l
que chose, c’est-à-dire avec les facultés intuitives ou réfléchies du
génie
spécial, avoir aussi ce qui constitue, qu’on me p
aut n’est pas l’enthousiasme, a nommé dernièrement Doré un monstre de
génie
, dans le sens de prodige. Quand on a dit cela, n’
ce rayon de l’Esprit-Saint ne tombe pas aussi souvent du ciel que le
génie
humain, qui lui-même est rare et n’en tombe pas t
us ou moins protestante, et alors il n’y a plus là que la question du
génie
humain à examiner. Mais le génie humain, luttant
il n’y a plus là que la question du génie humain à examiner. Mais le
génie
humain, luttant d’inspiration avec ou contre le S
as tout. Il le serait encore lorsque la Bible aurait été créée par le
génie
de l’homme seul, quand elle ne serait qu’un livre
e puissance, que pour l’interpréter besoin serait, je ne dis pas d’un
génie
égal, mais de plusieurs génies ; car le génie de
réter besoin serait, je ne dis pas d’un génie égal, mais de plusieurs
génies
; car le génie de la Bible est multiple. Elle con
ait, je ne dis pas d’un génie égal, mais de plusieurs génies ; car le
génie
de la Bible est multiple. Elle contient toute une
génie de la Bible est multiple. Elle contient toute une population de
génies
divers, qui n’ont entre eux rien de commun que le
llustrateurs à la douzaine, quoique la puissance de s’incorporer à un
génie
, déjà très rare, n’implique nullement la puissanc
réter Shakespeare, cependant la difficulté de traduire les différents
génies
qui concourent à cette grande œuvre de la Bible,
ur des scènes et des personnages qu’on y trouve qu’à la diversité des
génies
qui les ont exprimés, et ici la question du surna
accablement de la main de Dieu. Enfin, il y a ici la question même du
génie
, c’est-à-dire de l’espèce d’imagination du dessin
conseils qu’il peut recevoir ou demander, mais je ne crois pas que le
génie
, sans une foi complète, puisse se tirer de l’inte
de l’imagination épouvantée, qui met debout tout ce que nous avons de
génie
et nous cabre sans nous renverser ! Or, telle est
etc., etc. ; et surtout, ce qui est plus que tout cela dans le propre
génie
de Doré, les grandes mêlées, les foules écrasées
inédites [Le Constitutionnel, 4 juillet 1870.] I Il est des
génies
avec lesquels il semble qu’on n’en ait jamais fin
fiole sacrée, il en tombe inépuisablement des gouttes encore. Tel le
génie
du comte Joseph de Maistre, et depuis quelques an
u mensonge de l’altération on vît éclater la vérité de l’irréductible
génie
et tomber et passer sur l’imposture comme une rat
, — et qui prouve autant que toutes les autres l’inépuisabilité de ce
génie
qu’on croyait posséder tout entier, et qui repart
t d’autant plus curieux qu’ils remontent à une époque éloignée, où le
génie
de Joseph de Maistre en était encore à ses premiè
n peut donc considérer ces fragments comme les premiers linéaments du
génie
de Joseph de Maistre. Or, il y a une embryologie
Joseph de Maistre. Or, il y a une embryologie littéraire. Étudier le
génie
dans son œuf est une volupté d’observation que ce
qui gouverne ces esprits de premier ordre qu’on appelle des hommes de
génie
, — et cette loi, évidente dans l’œuf du génie de
n appelle des hommes de génie, — et cette loi, évidente dans l’œuf du
génie
de Joseph de Maistre aussi bien que dans l’œuf du
dans l’œuf du génie de Joseph de Maistre aussi bien que dans l’œuf du
génie
de Bossuet, par exemple, n’est peut-être que l’ap
nom qu’on voudra, mais que je me permettrai d’appeler le principe du
génie
. Principe qui fait d’eux bien moins des créatures
tout entier et s’asservir sa vie. Ce qui me frappe, c’est que le mâle
génie
du Pape et des Soirées de Saint-Pétersbourg, plus
e unitaire, on retrouve toujours. Et non seulement en lui, l’homme de
génie
, comme dans tout homme de génie, il n’y eut qu’un
. Et non seulement en lui, l’homme de génie, comme dans tout homme de
génie
, il n’y eut qu’une pensée, mais c’est que cette p
pourquoi il remporte (à mes yeux du moins) sur Bossuet même ; car le
génie
, c’est ce qui ne change pas, mais ce qui se tient
ut le calme des grandes convictions, qui font le fond des plus grands
génies
. Tel vous le voyez dans son livre du Pape, aux ch
ont regardé cet homme, qui fut peut-être le plus calme des hommes de
génie
(il a le calme de l’absolu), comme le plus violen
il a cet avantage, interdit à presque tous les autres hommes, même de
génie
, mais d’un génie inférieur au sien, que les livre
, interdit à presque tous les autres hommes, même de génie, mais d’un
génie
inférieur au sien, que les livres de son âge mûr
de ce vieux fond de tiroir, et on y trouvera du parfum. L’odeur d’un
génie
s’y respire encore, même après qu’on s’en est eni
métaphysique avec de l’histoire, Joseph de Maistre est, en effet, un
génie
historique par excellence. Dans un temps qui, com
publiés, le retentissement auquel ils avaient droit avec le nom et le
génie
de leur auteur. La Critique n’en a point parle. Q
choses qu’il a écrites, mais rétifs et résistants à la douceur de son
génie
, non moins réelle que la tendresse de son âme, co
cet ordre d’idées et de conseils pour lesquels, conseiller d’État de
génie
, le comte de Maistre était plus fait, selon nous,
soin d’être éperdus pour demander l’aumône d’un conseil à un homme de
génie
. Ils n’ont souvent besoin que d’être embarrassés
e rembarras tiennent à la main n’est pas faite pour retenir le don du
génie
. Il passe à travers et tombe par terre. Le comte
rneille, donné par le hasard à un aigle, et que voilà, par le fait du
génie
, presque aussi fier et aussi beau que le nom de l
souvent, ce grand homme, y est apprécié ce qu’il vaut au poids de son
génie
. Malgré des timidités qui sont peut-être encore d
uteur du Cid, de Polyeucte et des Horaces, n’avait pas versé tout son
génie
dans ces chefs-d’œuvre, dont on s’est servi pour
orneille pour mieux faire enfoncer dans l’oubli ce qui lui restait de
génie
, mais M. Levallois a coupé cette corde, et le gén
ui lui restait de génie, mais M. Levallois a coupé cette corde, et le
génie
a été sauvé et il a reparu dans son livre. Toute
t il ne doit pas s’en désoler. Les fonds noirs vont bien aux têtes de
génie
, et leur plus belle atmosphère, c’est le mystère
bres de la nuit allongent les monuments et les statues… Corneille, ce
génie
dans l’obscurité, entrevu, presque caché, — non p
fermée de Corneille, et qui n’a transpiré dans l’Histoire que par le
génie
, la gravité des mœurs et la pauvreté. Corneille e
restait du moins au foyer domestique, au milieu des siens. C’était un
génie
sédentaire. Il n’était pas, de tempérament, un co
esoin de l’émotion de ces voyages qui furent peut-être nécessaires au
génie
du poète de la Lusiade et du chantre de Childe Ha
fut aussi grand dans ces six pieds de terre que s’il avait traîné son
génie
, pour le développer, partout l’univers ! On compr
qui vous prend en regardant cette figure d’une si mâle expression de
génie
qu’il semble qu’on ne l’a jamais vue jeune, quoi
la vie, dont elles sont l’imagé, le sien se marqua du tragique de son
génie
et de sa fierté. Il le prouva, à vingt places de
ant que cet amour insensé d’une âme sublime. Et rien n’y fit ! Ni son
génie
romain, ni son génie gaulois ; car il avait les d
ensé d’une âme sublime. Et rien n’y fit ! Ni son génie romain, ni son
génie
gaulois ; car il avait les deux génies. Il était
t ! Ni son génie romain, ni son génie gaulois ; car il avait les deux
génies
. Il était héroïque et stoïque, cet étonnant Corne
car les grands talents littéraires ne sont pas populaires, et dont le
génie
puisse être fier, parce qu’elle est en équation a
être, et donné à sa popularité un caractère aussi particulier que son
génie
. Les autres grands écrivains — et les plus grands
menu, à part les petits commérages de la biographie, il n’y a, sur le
génie
de La Fontaine, qui est l’important d’un pareil l
arge, plus compréhensive, embrassant une œuvre et une personnalité de
génie
avec plus de force caressante et d’intelligence d
usement étudié dans l’origine, l’essence et toutes les portées de son
génie
. Nous sommes ici bien loin de ce pauvre Walckenae
alysé dans tous ses caractères, ses développements et ses nuances, ce
génie
ondoyant et divers… Il l’a analysé presque dans c
ysé presque dans chacune de ses fables. Il a montré en La Fontaine le
génie
le plus gaulois, le plus étonnamment gaulois que
cachet l’esprit gaulois, a atteint les plus forts et les plus grands
génies
de notre langue, La Fontaine est celui qui y a ré
llé, comme il a gauloisé adorablement Anacréon, mettant par-dessus le
génie
grec le génie si différent de sa propre race ! Il
a gauloisé adorablement Anacréon, mettant par-dessus le génie grec le
génie
si différent de sa propre race ! Il fut plus gaul
n’aurait-il pas dû insister davantage sur la qualité prédominante du
génie
qu’on pourrait appeler nonpareil, comme la nonpar
en n’est qu’un Voltaire d’avant le Christianisme, et Platon, c’est le
génie
grec dans sa calme et majestueuse idéalité. Pour
, de tous les écrivains, celui qui a le mieux exprimé poétiquement le
génie
de cette race que l’Histoire a symbolisée sous le
son service, quand une seule suffît bien souvent au talent ou même au
génie
! Puisque à présent il ne s’agit que de ses Fable
iginalités différentes, qu’on retrouve quand on les y cherche dans le
génie
décomposé de La Fontaine, la meilleure à mes yeux
re, — il portait dans toutes les relations de la vie le charme de son
génie
bonhomme. Il fut recherché, choyé, adoré par les
gens riches ; car, dans ce temps-là, les gens riches faisaient cas du
génie
, et personne ne fut plus peut-être agréé et aimé
Colletet et Villon se ressemblaient bien peu ! L’un était un homme de
génie
que La Fontaine lisait et méditait, l’autre un cu
oquait, car il se moquait très bien, le bon La Fontaine ! Il avait le
génie
acéré de l’épigramme comme Racine, Racine surnomm
utant, ma foi ! que Robin-Hood dans les forêts de l’Angleterre, — son
génie
primesautier va s’énerver dans la convention soci
était un prince de ce temps-là. Il n’aura plus toute la saveur de son
génie
, de ce génie si profondément gaulois qui allait c
ce de ce temps-là. Il n’aura plus toute la saveur de son génie, de ce
génie
si profondément gaulois qui allait commencer cett
s degrés au-dessous ; puis Voltaire, puis Béranger, qui l’aplatit, ce
génie
, et qui l’embourgeoise, mais dans lequel, pourtan
l, pourtant, on peut le reconnaître encore ! Villon, en effet, est le
génie
gaulois par excellence. Il en est l’aurore et l’e
rore et l’excellence. Déjà l’aurore n’est-elle pas le jour ? C’est ce
génie
, plus épris de réalité que d’idéal, de nature hum
éalité que d’idéal, de nature humaine que de l’autre nature. C’est le
génie
de l’observation comique, mais aussi de la plus t
franchise de France : « Je ris en pleurs », et, par cette naïveté de
génie
, il a traduit tout son génie ! M. Antoine Campaux
is en pleurs », et, par cette naïveté de génie, il a traduit tout son
génie
! M. Antoine Campaux, qui sent très bien Villon,
, avec beaucoup de tact, à part de tout, dans l’analyse qu’il fait du
génie
de son poète, cette fusion divinement humaine du
rnels ! — tel est le livre de M. Campaux. Après la caractéristique du
génie
de Villon, si vite aperçue et mise en lumière, ap
es flamands qui n’ont pas fait de paysages, car, particularité de son
génie
, par ce côté frappé de sécheresse, Villon, le rac
e dessinateur de potences à la manière noire de Goya, Villon avait le
génie
manchot. Il n’embrassait pas celle que Shakespear
calus qu’il a à l’esprit et qui l’empêche de sentir la nature que le
génie
gaulois sent dans tous ses poètes, lui seul excep
mme, je pense que la bonté et la vertu sont moins rares encore que le
génie
, et je le prouve. J’aurais bientôt fait la liste
génie, et je le prouve. J’aurais bientôt fait la liste des hommes de
génie
dans les lettres depuis la création du monde, et
i que je ne donne pas facilement à un littérateur le titre d’homme de
génie
; Tite-Live, à mon avis, n’est qu’un bel et majes
avis, n’est qu’un bel et majestueux écrivain ; Tacite est un homme de
génie
. Au moment où j’écris, je ne doute point qu’il ne
e action dont on en puisse dire autant ? Quand le moule d’un homme de
génie
est cassé, il l’est pour jamais ; je ne crois pas
s si bien parler, fait plus souvent encore balbutier, même l’homme de
génie
. Celui qui agit, agit à la face d’un peuple ; sou
dans cette position urgente, il est seul quand il écrit ; l’homme de
génie
n’a d’autre motif que son génie auquel il obéit.
est seul quand il écrit ; l’homme de génie n’a d’autre motif que son
génie
auquel il obéit. Quelle foule d’intérêts, de moti
t l’homme vertueux ! On ne reproche point à l’homme d’avoir manqué de
génie
; on reproche à tous d’avoir manqué de force et d
e, et l’homme le plus faible pour un moment fort. Celui qui manque de
génie
n’a point de moment. Je viens de proposer la ques
Mais Mme de Meaux m’attend pour aller au Grand-Val114 ; si j’avais du
génie
, j’oublierais que je dois être chez elle à neuf h
e par excellence, c’est celui qui réunit la force qui fait agir et le
génie
qui fait dire grandement, celui à qui j’obéissais
nd d’entrailles, cette substance du cœur qui est la meilleure part du
génie
; car le génie, c’est l’opposé de cette affreuse
, cette substance du cœur qui est la meilleure part du génie ; car le
génie
, c’est l’opposé de cette affreuse petite bourgeoi
trait son cœur et qui disait : « il n’y a là que de la cervelle ». Le
Génie
, lui, dit au contraire en montrant sa tête : « Ce
ée ou qui l’ont pénétrée, enfin tout ce qui est le secret même de son
génie
en en faisant l’originalité, tout cela a manqué j
euse machine, l’humanité, Emerson le supprimerait, et il réduirait le
génie
à une production mystérieuse à laquelle beaucoup
autre que celle d’Emerson, qui ose bien écrire cette phrase, impie au
génie
individuel de l’homme : « Toute originalité est r
n’ont pas dit un mot du succès de ses pièces et n’ont pas classé son
génie
, — ce qui prouve qu’ils ne le sentaient pas ; — n
comme lui, fait également bon marché de la prodigieuse originalité du
génie
de Shakespeare et de la vie privée de cet homme p
lui-même posées, sans pouvoir y répondre, sur ce qui met en branle le
génie
puissant de Shakespeare et fut ce que Newton appe
core. Né, lui, Shakespeare, le plus idéal des hommes par la beauté du
génie
et la délicatesse aristocratique de la sensation,
bruit), mourir dans sa bourgade, jeune encore d’âge et inépuisable de
génie
, et même — ce dernier coup de l’ironie ! — sans q
ommes des vices et des vertus de cet homme dont nous ne voyons que le
génie
, Guizot n’en a pas souffert seulement comme histo
ales de la vie. Nous l’avons dit déjà, il y a une partie du secret du
génie
engagée dans les questions de la conscience et du
é les infortunes sociales qui ont été des causes ou des effets sur le
génie
de Shakespeare, mais les influences individuelles
iment et d’une expression tellement androgynes qu’on se demande si le
génie
qui parle ainsi est le génie de l’amour ou le gén
lement androgynes qu’on se demande si le génie qui parle ainsi est le
génie
de l’amour ou le génie de l’amitié… Tel est pourt
se demande si le génie qui parle ainsi est le génie de l’amour ou le
génie
de l’amitié… Tel est pourtant l’incomplet de cett
française, celle-là : — peut-on être ce que l’on appelle un homme de
génie
et être ennuyeux ? et, si l’on est un immense gén
pelle un homme de génie et être ennuyeux ? et, si l’on est un immense
génie
, être immensément ennuyeux ?… Car il l’est, ce so
mense génie, être immensément ennuyeux ?… Car il l’est, ce soi-disant
génie
, et l’ennui qu’il inspire est comme la petite vér
er, d’un œil moins idolâtre que les beaux yeux de madame de Staël, le
génie
de l’Allemagne, ses travaux, sa place, enfin, dan
t nous qui nous sommes dupés nous-mêmes. Si la France met souvent son
génie
à être dupe, — ce qui n’arrive que rarement au gé
met souvent son génie à être dupe, — ce qui n’arrive que rarement au
génie
, — le succès, elle l’obtient toujours ! Pour en r
r à Gœthe et pour être sûr de qui nous parlons, disons d’abord que le
génie
, la première qualité du génie, c’est là spontanéi
qui nous parlons, disons d’abord que le génie, la première qualité du
génie
, c’est là spontanéité, c’est le jaillissement, c’
par la volonté et par le travail ; mais ce ne sont pas des hommes de
génie
s’ils n’ont pas le jaillissement incoercible, la
étail des Œuvres de Gœthe, posons carrément qu’il n’a pas ce signe du
génie
, qui est mieux qu’un signe, car sans cela le géni
’a pas ce signe du génie, qui est mieux qu’un signe, car sans cela le
génie
n’est pas. Gœthe n’eut jamais de spontanéité. Lit
mbinaison et parti pris. Pour moi, c’est bien plus un caractère qu’un
génie
: un caractère veut toujours la même chose, — un
ience du lettré curieux que l’entrain et l’entrainement d’un homme de
génie
. La curiosité, l’infatigable curiosité, tel est d
libre fantaisie, au métier de directeur de théâtre ; mais chez lui le
génie
dévorait l’arrangeur, tandis que Gœthe avait le t
st même là que cet incommensurable Shakespeare trouve la borne de son
génie
. Avec son éparpillement de détails et son tourbil
celle d’un Dieu parce que rien n’y bat… Il les doit encore, non à son
génie
particulier, mais au génie de sa race, et c’est l
ien n’y bat… Il les doit encore, non à son génie particulier, mais au
génie
de sa race, et c’est là, du reste, quand on n’est
ement supérieur par soi-même, ce qui peut arriver de mieux : avoir le
génie
de sa race. Gœthe n’a pas échappé à cette loi. Il
ne la savait point, mais il la devinait par la forte intuition de son
génie
. Aussi les personnages de ses drames sont-ils de
peindre, dans son épouvantable horreur, si Gœthe avait eu vraiment le
génie
tragique), les rapports des nobles de l’Empire et
é. Or, on sait l’importance de la femme dans les œuvres des hommes de
génie
. La femme, c’est la source de la passion humaine,
qu’elle l’inspire. Elle la respire toujours. Les œuvres des hommes de
génie
sont pleines de la femme, mais, ne l’oubliez pas
e dans sa prodigieuse variété, dans la richesse de tous ses types. Le
génie
des hommes de génie est même en proportion du nom
e variété, dans la richesse de tous ses types. Le génie des hommes de
génie
est même en proportion du nombre de femmes et des
perce son lambris. Mais la patience est particulière à l’insecte. Le
génie
est impatient, au contraire ; et d’un coup d’aile
genre de valeur, sans doute, mais ne sont point la grande manière du
génie
. Aussi quel froid ces procédés n’ont-ils pas jeté
se plus impérieusement que jamais et demande une réponse directe : Le
génie
peut-il être ennuyeux ? Son signe, que dis-je ? u
avons-nous pas assez comme cela pour apprécier et faire apprécier le
génie
tragique du grand Gœthe ?… Il y a maintenant à mo
r le génie tragique du grand Gœthe ?… Il y a maintenant à montrer son
génie
comique, car Gœthe se croyait l’enfant de la doub
he se croyait l’enfant de la double colline : il se croyait le double
génie
. Le touche-à-tout ambitieux qui était en lui touc
rsonnage aussi dégoûtamment odieux qu’un fripon ; Regnard est le seul
génie
d’un comique assez franc et assez emportant de ga
sait pas, peu importe ! mais qui domine ses facultés, son talent, son
génie
, ou même sa bêtise. Vague, si vous voulez, incons
s idoles indiennes et l’art indien de tempérament, — je ne dis pas de
génie
, le génie indou, et même tout le génie de l’Orien
ndiennes et l’art indien de tempérament, — je ne dis pas de génie, le
génie
indou, et même tout le génie de l’Orient, étant c
empérament, — je ne dis pas de génie, le génie indou, et même tout le
génie
de l’Orient, étant ce qu’il y a de plus opposé à
posé à ce qu’en Occident ceux qui pensent ont l’habitude d’appeler du
génie
. Il était done Indou par le fond de son être, ce
uel ». A part l’aventure du dénoûment, Werther, pour un accoucheur du
génie
, est tout Gœthe en germe, avec toutes ses faculté
tions. Oh ! il faut être net quand on touche à cette mystification du
génie
de Gœthe, et je le serai. D’honneur, il est impos
e de croire que ceux qui parlent de lui avec le respect qu’on doit au
génie
aient lu, — oui ! aient lu et aient achevé le Wil
r littéraire n’était pas troussé pour l’amour. Il n’avait pas plus le
génie
du cœur que l’autre génie… Il y a dans son Voyage
roussé pour l’amour. Il n’avait pas plus le génie du cœur que l’autre
génie
… Il y a dans son Voyage à Rome une aventure d’amo
i était sous le littérateur et le savant ; car l’homme fait partie du
génie
ou du talent qu’on a, et, je le prouverai à propo
i à propos de Gœthe : les hommes qui ne sont pas plus grands que leur
génie
n’ont pas un génie qui soit vraiment grand. Gœthe
: les hommes qui ne sont pas plus grands que leur génie n’ont pas un
génie
qui soit vraiment grand. Gœthe, qui fut plus peti
ui, lui, la démontra, et qui reconnut, avec la magnanime bonne foi du
génie
, que Gœthe en avait eu la lueur… La métamorphose
sciences naturelles, et il ne donna dans aucune ce coup de pioche du
génie
qui va jusqu’au roc. Il n’était guères propre qu’
plus fort que Voltaire. Arrêtons-nous donc à ce mot d’un Kepler sans
génie
. D’ailleurs, après cet écrasement de Gœthe sous c
and homme ! J’ai dit au commencement de cet article que les hommes de
génie
devaient être plus grands que leur génie pour êtr
et article que les hommes de génie devaient être plus grands que leur
génie
pour être grands, ou que du moins leur génie deva
tre plus grands que leur génie pour être grands, ou que du moins leur
génie
devait faire équation avec leur âme. La preuve de
ée, violente et tremblante. Aussi ne furent-ils tous les deux que des
génies
relatifs, fragmentaires, sans équilibre, sans sol
ur. Gœthe, né froid comme un cétacé, aurait, ce que je lui refuse, du
génie
, qu’il n’eût jamais eu le substract du génie, le
ce que je lui refuse, du génie, qu’il n’eût jamais eu le substract du
génie
, le candélabre d’une âme sur lequel il pût s’allu
ce qui a fait encore plus de tort à la moralité qu’il avait peu qu’au
génie
qu’il n’avait pas, c’est le sérieux avec lequel l
qu’un roi imbécile peut donner à un favori, reçut du monde le don du
génie
, de la passion, et même des larmes, qu’il n’avait
tion 7, que les genies sont limitez Les hommes qui sont nez avec un
génie
déterminé pour un certain art, ou pour une certai
es peintres dont je parle, quoiqu’il fût né en Brabant, parce que son
génie
l’a déterminé à travailler plûtôt dans le goût de
expression. M. de La Fontaine étoit né certainement avec beaucoup de
génie
pour la poësie ; mais son talent étoit pour les c
arrangeur de figures ignobles et estropiées. L’envie d’être reputé un
génie
universel dégrade bien des artisans : quand il s’
tiques de Catulle. Revenons aux bornes que la nature a prescrites aux
génies
les plus étendus, et disons que le génie le moins
la nature a prescrites aux génies les plus étendus, et disons que le
génie
le moins borné, c’est le génie dont les limites s
ies les plus étendus, et disons que le génie le moins borné, c’est le
génie
dont les limites sont moins resserrées que ceux d
s autres. Or rien n’est plus propre à faire appercevoir les bornes du
génie
d’un artisan, que des ouvrages d’un genre, dans l
int né pour réussir. L’émulation et l’étude ne sçauroient donner à un
génie
la force de franchir les limites que la nature a
us d’étenduë qu’il n’en a. L’étenduë que le travail semble donner aux
génies
n’est qu’une étenduë apparente. L’art leur enseig
ouvrages d’un caractere élevé au-dessus de leur portée naturelle. Un
génie
à qui la nature ne donna que des aîles de tourter
’art n’augmente l’étenduë physique de notre voix, il n’augmente notre
génie
qu’autant que l’exercice, dans lequel consiste la
n goût, ces deux nécessités premières et ces deux qualités natives du
génie
français ? C’est ce procès, si souvent débattu de
pensante à Paris. Il n’y a pas de droit d’aubaine pour la pensée : le
génie
est du domaine commun. Il est comme l’air ; il fr
, du Romain, a la supériorité dans le sentiment du beau. C’est là son
génie
, c’est là sa vertu, c’est là son signe entre les
e j’ai séparé, en parlant de lui, l’œuvre ténébreuse du théologien du
génie
incomparable du poète, et parce que je l’ai appel
ette noblesse exagérée des sentiments qui lui a maintenu longtemps le
génie
chevaleresque poussé jusqu’à la folie et jusqu’à
eterre, après l’Allemagne, est en littérature la seule nation dont le
génie
vienne du Nord sans avoir passé par la Grèce et p
re, est né, comme Antée, de lui-même et de la terre. Il a imprégné le
génie
littéraire saxon anglais d’une sève septentrional
bres de cette nation et sa situation forcément navale ont donné à son
génie
incontestable le caractère multiple de ses aptitu
Anglais. L’Amérique n’a encore que la supériorité de la jeunesse. Son
génie
, s’il lui en vient un autre que celui de la vieil
ative et planante sans toucher terre de l’Allemagne ; elle n’a pas le
génie
du grandiose et du chevaleresque de l’Espagne ; e
génie du grandiose et du chevaleresque de l’Espagne ; elle n’a pas le
génie
des aventures épiques des Portugais ; elle n’a pa
nséparables de ces facultés trop dominantes dans certaines races. Son
génie
n’a pas leur puissance, mais aussi il n’a pas leu
ésistance, de la chaleur d’âme et du sang-froid d’esprit, conserve au
génie
français cette qualité des qualités, le jugement,
énie français cette qualité des qualités, le jugement, sans lequel le
génie
devient une maladie mentale. Le jugement lui donn
fet, n’est que le choix sous un autre nom ; c’est une des facultés du
génie
national les plus précieuses, et qu’aucun peuple
ure définition que je puisse trouver. Au-dessus du bon sens il y a le
génie
, apanage exceptionnel d’un très petit nombre ; au
qui est inférieur au nom d’homme dans l’espèce humaine. Mais entre le
génie
et la médiocrité il y a le vaste domaine du bon s
es, qui ne s’élève pas jusqu’aux régions périlleuses et inhabitées du
génie
, qui ne descend pas jusqu’aux régions basses et t
qui est le séjour moral habité par les bons esprits. C’est là que le
génie
français règne par le goût, qu’il maintient sa ro
ar le goût, qu’il maintient sa royauté par l’esprit, cette monnaie du
génie
à l’usage d’un plus grand nombre d’intelligences
naie du génie à l’usage d’un plus grand nombre d’intelligences que le
génie
lui-même. IV Et qu’est-ce encore que l’espr
’esprit français contemporain. Boileau n’était certes pas un homme de
génie
; il n’avait aucune de ces qualités qui composent
nous n’encourageons jamais les poètes à cet exercice haineux de leur
génie
. On y recueille ce qu’on a semé : on y sème des l
it répandre. VII Les modèles de Boileau, ceux qui tentèrent son
génie
essentiellement imitateur, furent évidemment Hora
n mauvais traducteur comme l’abbé Cottin, tristes thèmes pour un vrai
génie
satirique. IX Il y avait loin de là à ce Ju
ittéraires de celui qu’il nomme l’oracle du goût, dans un temps où le
génie
français était né avec Corneille, et où il allait
e la France possédait d’hommes vénérés par la vertu, illustres par le
génie
. On ferait son histoire par ses amitiés ; elles é
e, dont Pradon, Chapelain et d’autres écrivains estimables, mais sans
génie
, étaient les soleils, selon l’expression de Boile
tenace et bien disciplinée plus que par une véritable supériorité de
génie
. Les Pradon et les Chapelain obstruaient la voie
tribut de gloire ou de vanité que ce prince levait avant tout sur les
génies
de son siècle. XV C’est évidemment à cette
ui t’est dû ; Mais je sais peu louer… Je mesure mon vol à mon faible
génie
, Plus sage en mon respect que ces hardis mortels
égitime, s’écriait-il en deux vers pieux, de gagner le salaire de son
génie
par le travail de l’intelligence. » Boileau, dans
e foule de circonstances où, cherchant à trouver le nom d’un homme de
génie
, la rime lui présente au bout du vers le nom d’un
le sur l’avarice, à travers des banalités mesquines, a des accents de
génie
romain dans la bouche de Caton ou de Sénèque. La
évité, la flexibilité assouplie et l’habile négligence, ces grâces du
génie
au repos. La première, au Roi, a des accents dign
uptueux de sa table. Il le regardait, dit-on, comme un enfant gâté du
génie
, mais comme un enfant noué qui ne grandirait pas
e n’était pas là sa sphère : il n’excellait que dans le bon sens ; le
génie
ne se laisse aborder que par un sublime délire. B
verses : l’une, selon nous, très nuisible ; l’autre très salutaire au
génie
spécial de son pays. Par la première il comprima,
Sans cette logique des arts, qui doit gouverner, à son insu, même le
génie
, le génie ne serait qu’une sublime démence. Il fe
e logique des arts, qui doit gouverner, à son insu, même le génie, le
génie
ne serait qu’une sublime démence. Il ferait, dans
ela est dans la chimère. Or, pendant que les hommes de création ou de
génie
produisent, soit dans le domaine de la pensée, so
un esprit critique, et il fut en même temps, non un poète d’âme et de
génie
, mais un écrivain en vers très accompli, ce que l
ter dans les excès de jeunesse et de sève, écarts antipathiques à son
génie
national, génie vrai, sensé, modéré, logique, dél
ès de jeunesse et de sève, écarts antipathiques à son génie national,
génie
vrai, sensé, modéré, logique, délicat, génie qui
es à son génie national, génie vrai, sensé, modéré, logique, délicat,
génie
qui avait besoin, comme la jeunesse, d’un institu
les beaux-arts, on voit partout la médiocrité dictant les lois, et le
génie
s’abaissant à lui obéir. C’est un souverain empri
uses. Nous examinerons d’abord les lois de la traduction, eu égard au
génie
des langues, ensuite relativement au génie des au
la traduction, eu égard au génie des langues, ensuite relativement au
génie
des auteurs, enfin par rapport aux principes qu’o
ire une règle de traduire littéralement, dans les endroits même ou le
génie
des langues ne paraît pas s’y opposer, quand la t
e, qui était bien éloigné de la dicter. Entre les mains d’un homme de
génie
, chaque langue se prête sans doute à tous les sty
exprimer une même idée : c’est en quoi consiste la diversité de leur
génie
. Les langues, en conséquence de cette diversité,
as le pouvoir de nous délivrer des médiocres. Si les langues ont leur
génie
, les écrivains ont aussi le leur. Le caractère de
e étranger, si l’on n’y est pas disposé par la nature ? Les hommes de
génie
ne devraient donc être traduits que par ceux qui
estant la lumière, ils ont, dit le poète, jeté la vie loin d’eux. Le
génie
timide de notre langue ne permettait pas d’employ
ouvent il y en aurait moins à créer qu’à traduire. Dans les hommes de
génie
, les idées naissent sans efforts, et l’expression
essus des écrivains qui ont aussi bien écrit qu’on le peut faire sans
génie
. Mais il y a parmi nous une espèce de fatalité at
-ce dans les occasions ou la difficulté de traduire ne viendra que du
génie
des langues ? chacune a ses lois, qu’il n’est pas
u de juger que l’auteur aura hasardé dans sa langue une expression de
génie
, c’est alors qu’on pourra en chercher de pareille
on pourra en chercher de pareilles. Or qu’est-ce qu’une expression de
génie
? ce n’est pas un mot nouveau, dicté par la singu
doivent la rendre estimable ; l’air facile et naturel, l’empreinte du
génie
de l’original, et en même temps ce goût de terroi
s ont pensé, mais ce qu’ils ont pensé de mieux ; ils connaîtraient le
génie
et le style d’un plus grand nombre d’écrivains ;
pas de dire beaucoup en peu de mots. On ne peut traduire un homme de
génie
, si on ne le traduit pas vivement et d’enthousias
n ne le traduit pas vivement et d’enthousiasme ; mais si cet homme de
génie
est en même temps un écrivain profond, il faut du
honte ; circonstance petite et frivole, qui ne me paraît digne ni du
génie
de l’historien, ni du tableau odieux et touchant
t nombre de gens de lettres, qui, par une connaissance approfondie du
génie
des deux langues, de celui de Tacite et des vrais
ivement intéressante en soi, et se raccordant à merveille au genre de
génie
qui a créé Tristram Shandy, cette bouffonnerie sé
onds. Il y a presque du pensif Molière dans ce regard. Tout le double
génie
de Sterne est dans ce rire fixé aux lèvres et cet
du clergé romain prêchant chez nous dans ce style, pétillerait-il de
génie
, quel coup de crosse de l’évêque diocésain ne rec
rties, ne s’épuisait pas, mais sa vie s’épuisa avant sa gloire et son
génie
. Il mourut à cinquante-quatre ans. Il avait aimé
fossoyeurs de Shakespeare qui jouèrent à la boule avec cette tête de
génie
, ce furent, avec leurs mains sanglantes, des chir
yables attaques de Lord Byron, qui lui ressemblait tant, sinon par le
génie
, au moins par le plus noble des sentiments de son
ur, que M. Stapfer passe ensuite à celles qu’on a dirigées contre son
génie
. Johnson, l’affreux docteur Johnson, l’hippopotam
le sont même en quelque degré, qui ne se doutent pas de la qualité du
génie
de Sterne, quand il a du génie et que les yeux du
qui ne se doutent pas de la qualité du génie de Sterne, quand il a du
génie
et que les yeux du bouffon s’emplissent de ses pl
stram Shandy ; mais il prouve à merveille que ni la valeur ni le vrai
génie
de Sterne et de Rabelais ne sont dans ces pages.
pas pour M. Émile Montégut, lequel a fait de Sterne un lilliputien de
génie
, Sterne a les qualités de la sienne, et la littér
, et le passage sur les deux espèces d’imagination chez les hommes de
génie
: celle qui éjacule et celle qui se concentre ; c
e de la pensée, la personnalité de l’auteur ne peut être que dans son
génie
. Nous ne savons pas à quel point l’Angleterre, du
n’y a point touché… On l’y cherche en vain. La flamme mouillée de son
génie
n’est pas plus là que la rosée sur les prairies o
vec ses faiblesses, et on doit avoir la pudeur des avortements de son
génie
! Il fallait donc laisser le livre du Koran dans
ous aurions cru qu’il eût saisi l’occasion de nous donner sur ce rare
génie
que Jean-Paul appelle, je ne sais plus où « la ro
e siècle, ce fut Sterne, cet esprit tout âme, qui n’eut peut-être de
génie
qu’à force d’avoir de cette âme qu’on niait si fo
idée de Dieu qui fait pousser leurs plus belles fleurs aux plus beaux
génies
! « Les vaillants athlètes » dont parle M. Hédoui
répéter, puisqu’on ose des confusions si déplorables : Sterne est un
génie
chrétien par excellence. Sans le Christianisme, o
euse et forte sagesse de ceux que l’Évangile a calmés, et c’est à son
génie
et à ses œuvres bien plus qu’aux meilleurs des vi
ittérature à l’imagination inventive, et il a trop méconnu la part du
génie
personnel des écrivains. Donnons quelques exemple
et trop circonspecte, trop jalouse de maintenir au détriment du libre
génie
, la règle et l’autorité. Il y a deux écrivains au
a défendu et relevé, avec courage et avec le plus ferme bon sens, le
génie
un instant dédaigné de nos grands poètes classiqu
se, on accordait que Racine et surtout Corneille ne manquaient pas de
génie
, mais que ce génie avait été enchaîné et gâté par
e Racine et surtout Corneille ne manquaient pas de génie, mais que ce
génie
avait été enchaîné et gâté par un faux système. L
es sacrées et toutes grecques, mais touchantes et effroyables, que le
génie
d’un Eschyle ou d’un Sophocle développait dans un
t le théâtre grec, forme merveilleuse et sublime, mais non unique, du
génie
dramatique. Le théâtre français n’est ni religieu
onné. En Grèce, les unités avaient leur origine dans la simplicité du
génie
grec. En France, elles ont un rapport étroit avec
n’a pu les imiter, et qu’ils ont emporté avec eux non-seulement leur
génie
, mais la forme même dans laquelle ils l’avaient e
générales que M. Nisard a si bien pénétré le vrai caractère de notre
génie
dramatique : c’est on cherchant dans le drame, no
ien ce théâtre est beau. Vienne maintenant sur la scène un artiste de
génie
, un Talma, une Rachel (que n’a-t-on pu les unir e
es corruptions de notre goût, malgré quelques défauts inséparables du
génie
humain, nous nous reconnaîtrons dans le Cid, dans
lus beau titre de gloire ; mais a-t-il eu la moindre influence sur ce
génie
populaire et hardi, si grand et si simple, si pro
âce au ciel le grand roi n’a pas eu assez d’empire sur ce merveilleux
génie
pour polir et discipliner cette imagination bibli
de qu’il lui a fourni l’occasion de faire des chefs-d’œuvre ; mais le
génie
a-t-il besoin d’occasions ? Ne les trouve-t-il pa
’écrire les Provinciales ou les Pensées. Enfin il est possible que le
génie
impérieux de Louis XIV ait passé jusqu’à un certa
nie impérieux de Louis XIV ait passé jusqu’à un certain point dans le
génie
dominateur de Bossuet ; mais ce n’est pas ce que
e et si droit. Eh quoi ! « tyranniser la nature » serait le comble du
génie
humain ! Abandonner Saint-Germain pour Versailles
re inerte, la haine et l’oubli de la tradition, le contraire enfin du
génie
libre et spontané. Après cela je ne veux point di
Jusqu’au moment où l’Académie s’est trouvée remplie par les hommes de
génie
du siècle, par ceux-là mêmes qui ont fait les che
es vérités morales ; mais enfin le bon sens suffit-il à constituer le
génie
? Au moins le bon sens de Voltaire s’est-il exerc
me sermonnaire, et cette fois il le loue surtout de la liberté de son
génie
. A merveille, voilà le vrai Bossuet supérieuremen
, sur l’esprit moderne lui-même, tel qu’il est sorti du xvie siècle,
génie
momentanément interrompu dans ses destinées par l
règne de la tradition n’avait pas de tradition ! Ce grand triomphe du
génie
français n’a pas pu nous laisser une histoire nat
ragment de traduction, combien il était difficile de traduire ce rude
génie
saxon compliqué de germanisme ; mais il en eut bi
gé ; mais a-t-il compris tout ?… C’est une autre affaire. Les gens de
génie
devraient prendre garde aux mots qu’ils disent ;
te histoire, circonscrite pourtant aux grandes figures, aux hommes de
génie
ou de talent supérieur ; et Odysse Barot, qui ne
ait prouver ce qu’il avance, il dit des mots qu’on prierait encore le
génie
de se donner la peine de justifier… Il a certaine
intégral de principe et d’essence. Lord Byron, cet enfant terrible de
génie
, s’était fait jacobin pour faire pièce à la socié
signe de la bête qu’il avait mis sur son front par-dessus le signe du
génie
! Et ce signe de la bête est peut-être ce qu’il a
rien, n’ajoutent rien à cette entité toute-puissante qui s’appelle le
Génie
et qui est parce qu’il est, comme Dieu. Byron tom
istoire, ou plus tard, quand il touche à cette phase historique où le
génie
, désintéressé de tout ce qui n’est pas l’effet es
beth, par exemple, — car le despotisme des rois n’a jamais empêché le
génie
de croître et il l’a quelquefois fait fleurir, —
ar elles ?… Lisez-le avec attention, et vous verrez que les hommes de
génie
, ou de talent, dont il parle dans son histoire, s
ns son histoire, sont bien moins pour lui par la personnalité de leur
génie
ou de leur talent que par la tendance qu’ils expr
fit de la masse acéphale. Odysse Barot n’a pas osé, lui, décapiter le
génie
quand il l’a rencontré dans son histoire. Mais il
nd il l’a rencontré dans son histoire. Mais il a gratifié de têtes de
génie
ceux qui représentent le mieux cette idée de démo
sse Barot n’a pas le courage de lui accorder, à elle expressément, du
génie
; mais comme on sent qu’elle est bien plus pour l
ratiquement esthétique d’un siècle et d’une nation également voués au
génie
bas de l’utilité, Edgar Poe n’a jamais fait, tout
lusivement littéraires. Edgar Poe, par exemple, s’il avait tourné son
génie
de ce côté, aurait peut-être pu écrire une histoi
etien. Chateaubriand (suite) LX Après Atala, il publia dans le
Génie
du Christianisme le court épisode romanesque, poé
du désir et les ineffables larmes de l’expiation. LXI Quant au
Génie
du Christianisme, nous en avons dit notre pensée
succès ; c’était la gloire moissonnée à vol d’oiseau par un homme de
génie
sur les sites consacrés du monde : les gens de le
is vrai pour les rues de ces villes. Le Tasse, plus tard, mêlait avec
génie
les vérités du catholicisme, religion nouvelle du
en copiant une copie en prose, il crut égaler Homère et consacrer son
génie
à la postérité. On ne peut concevoir comment un e
ort de ce roman d’Eudore et de Cymodocée, épitaphe des prétentions du
génie
humain à ressusciter le poëme épique dans un sièc
ils lurent Virgile, sans croire à ses miracles, mais en croyant à son
génie
; mais, pour cela, il fallait que l’ouvrage fût é
d lui a mis tout à la fin pour avoir droit de le faire entrer dans le
Génie
du Christianisme, revenez au pur René des Natchez
ais, il faut le reconnaître, la France, qui est le pays des armes, du
génie
et de la gloire, n’est pas le pays de la raison.
s victoires au lieu de droit, et des cérémonies au lieu de culte : le
Génie
du Christianisme y joignit le prestige de l’imagi
rs, parmi lesquels M. Lainé, comme hommage, non aux opinions, mais au
génie
. M. Lainé refusa de reprendre l’argent de son bil
ttres, elle est beaucoup plus difficile à analyser ; elle tient à son
génie
. La première question à résoudre est celle-ci : E
à son génie. La première question à résoudre est celle-ci : Eut-il du
génie
? Ce génie fut-il honnête dans l’usage qu’il en f
. La première question à résoudre est celle-ci : Eut-il du génie ? Ce
génie
fut-il honnête dans l’usage qu’il en fit ? Non. C
u génie ? Ce génie fut-il honnête dans l’usage qu’il en fit ? Non. Ce
génie
fut-il vrai ? Non. Ce génie fut-il juste ? Non. C
nnête dans l’usage qu’il en fit ? Non. Ce génie fut-il vrai ? Non. Ce
génie
fut-il juste ? Non. Ce génie fut-il grand ? Oui.
it ? Non. Ce génie fut-il vrai ? Non. Ce génie fut-il juste ? Non. Ce
génie
fut-il grand ? Oui. Moins grand cependant que s’i
dans le sens qu’il fut magnifique dans l’expression ; mais il eut du
génie
; il en eut même plus qu’aucun écrivain de son pa
aucun écrivain de son pays et de son temps. Nous avons répondu que le
génie
ne fut pas toujours honnête. Était-il parfaitemen
t honnête d’écrire l’Essai sur les Révolutions en 1799 et d’écrire le
Génie
du Christianisme en 1800 ? Était-il vrai de vante
il ne fut ni honnête, ni vrai, ni juste, ni moral dans l’usage de son
génie
. Benjamin Constant, le plus inconsistant des homm
nie. Benjamin Constant, le plus inconsistant des hommes, eût-il eu ce
génie
, n’en aurait pas fait un autre usage. Mais il lui
ur se faire illusion à soi-même. Voilà la vérité. LXXV Mais son
génie
était grand, quoiqu’il fût loin d’être irréprocha
ent cette atmosphère amoureuse des terres virginales, il y déposa son
génie
, et Atala, René, le Génie du Christianisme naquir
euse des terres virginales, il y déposa son génie, et Atala, René, le
Génie
du Christianisme naquirent. Un nouveau prophète r
et des augures d’immortalité. Il débarque, il voit, avec le regard du
génie
qui embrasse tout d’un coup d’œil, l’ébauche des
is. Il avait découvert que le fond de la vie est la tristesse, que le
génie
vrai est la mélancolie, fille et sœur de la résig
pourra lui contester beaucoup des qualités qui concourent à former un
génie
accompli et à laisser de lui une idée digne de la
siècle : Il est grand ! Cette exclamation d’un siècle est le sceau du
génie
. Il fut et il restera le plus grand écrivain de l
la. Je n’en ai jamais vu ni voulu si long. Je suis une naïve femme de
génie
, qui donne des romans comme le pêcher donne des f
n pauvre poëte rêveur, une bonne petite femme artiste, aveugle-née de
génie
qui n’a jamais su ce qu’elle faisait, quand elle
rge Sand a la prétention d’être spontanée en tout ! Elle veut être le
génie
inconscient qui ne fait, à proprement parler, ni
gueil et la force des plus nobles esprits, ne sont pas pour elle « du
génie
. » Tout cela est trop déduit, trop travaillé, tro
là ce que veut être Mme Sand ! Elle n’est pas dégoûtée ! En âme et en
génie
, je ne sais pas si elle se croit, mais je sais bi
croie naïve comme de l’eau ! Et cette idée sur la spontanéité de son
génie
m’étonne moins, après tout, que l’idée qu’elle ve
e talent, une Déesse. Elle lui a tant et tant répété qu’elle avait du
génie
, que cette âme modeste a fini par le croire et mê
e modeste a fini par le croire et même qu’elle avait le plus beau des
génies
, le génie qui n’a sa raison d’exister dans aucun
fini par le croire et même qu’elle avait le plus beau des génies, le
génie
qui n’a sa raison d’exister dans aucun effort de
e fois encore, n’admettait pas cette déclaration sur la beauté de son
génie
, faite par Mme George Sand elle-même, l’opinion s
s universels ! En ce temps-là, Balzac, lui, cette plume difficile, ce
génie
qui se déchirait avec tant de peine et s’ensangla
teaubriand n’oublia pas cependant tout à fait qu’il était l’auteur du
Génie
du Christianisme, mais il condescendit jusqu’à fa
t-il les inventions de Mme Sand, — de cette femme qui n’eut pour tout
génie
d’invention que d’être mal mariée, bohème et démo
s mérites de Mme Sand, est-il vraiment, comme on l’a dit, un style de
génie
? Est-il certain qu’il n’a pas pâli, qu’il ne pér
ne périra point et qu’il porte vraiment cette couronne des styles de
génie
, qui fait grincer des dents aux égalitaires de la
ais fausses plutôt… D’ailleurs, Mme Sand, dont on a fait une femme de
génie
, personne n’a jamais pensé à en faire une femme d
faire une femme d’esprit. Mme de Staël en était une, elle ! Outre le
génie
de l’écrivain, elle avait l’idée, l’aperçu, le tr
rçu, le trait, l’étincelle. Mme Émile de Girardin, qui n’avait pas de
génie
, était aussi une femme d’esprit. Mme Sand ne l’es
s les bras, tout cela c’est la vérité de la dernière heure. Elle a le
génie
et elle a l’innocence ! le génie auquel nous avon
rité de la dernière heure. Elle a le génie et elle a l’innocence ! le
génie
auquel nous avons cru si vite ! l’innocence à laq
ostile à toute espèce de dynasties, que la vie à écrire d’un homme de
génie
ou de talent appartienne spécialement à ses hoirs
es lettres, — qui n’a jamais entièrement disparu dans la nuée d’or du
génie
de son frère, et qu’on y voit toujours comme une
une préface, dans laquelle vous auriez caractérisé, vanté, exalté son
génie
, et personne n’aurait réclamé contre vous ! A vos
teurs n’ont pas été créés et mis au monde pour faire les affaires du
génie
. Eux, les éditeurs, voulaient positivement une bi
précaution sur les passions et les fautes de ce délicieux et coupable
génie
qui s’appelait Alfred de Musset, les éditeurs s’e
r les airs !! Les bruits qui ont circulé, de son vivant, sur ce jeune
génie
qui s’est déchiré à tous les plaisirs d’une jeune
é n’est touchée, racontée, creusée au vif, comme si les sentiments du
génie
n’intéressaient pas tous les cœurs saisis par ce
sentiments du génie n’intéressaient pas tous les cœurs saisis par ce
génie
! comme si les passions qui ont tué celui-ci, ava
Vie, comme elles ont fait son bonheur, sa fierté, et, qui sait ? son
génie
. Mais je voudrais une excuse ! Vous n’êtes que le
e excuse ! Vous n’êtes que le frère d’Alfred de Musset. Or, la vie du
génie
, et Alfred en était un, avec ses égarements et se
t un, avec ses égarements et ses fautes, il n’y a probablement que le
génie
lui-même qui puisse nous la raconter ! IV H
eut être quelquefois vulgaire. Mais ce qui ne l’est point, ce fut son
génie
, son génie tout en âme, le plus puissamment humai
elquefois vulgaire. Mais ce qui ne l’est point, ce fut son génie, son
génie
tout en âme, le plus puissamment humain et le plu
s rugissements, mais c’est toujours le lion amoureux… Le caractère du
génie
de Byron, c’est la fierté, — une fierté incoercib
de Byron, c’est la fierté, — une fierté incoercible. Le caractère du
génie
de Musset, c’est, au contraire, la tendresse, — l
aines, dont il avait fait autant de caméléons qui lui reflétaient son
génie
! Eh bien, si peu poète qu’on pût être, c’était b
vait pas ce qui console de tout les grands poètes : l’égoïsme de leur
génie
. Si pour Byron la première douleur de l’existence
n lui la passion qui, à force d’intensité, monte quelquefois jusqu’au
génie
. Nous l’avons dit au commencement de ce chapitre,
porte la langue que l’on parle, quand on sait vraiment la parler ? Le
Génie
en patois est encore du génie, et parce qu’il n’a
, quand on sait vraiment la parler ? Le Génie en patois est encore du
génie
, et parce qu’il n’a pas le soutien d’un idiome ri
le tour de langage populaire et qui en craint le barbarisme, quand le
Génie
, lui, n’en aurait pas peur ! Oui, c’est cela qui
haut dans ses bras puissants, mais il ne fallait pas hésiter avec le
génie
de sa race, puisque l’autre génie, il ne l’avait
s il ne fallait pas hésiter avec le génie de sa race, puisque l’autre
génie
, il ne l’avait pas. Il fallait être hardiment Bre
Brizeux ! La Nationalité, dans ces proportions-là, lui aurait créé un
génie
, et il en aurait eu un ; elle l’aurait décuplé, c
seil à donner à tous ceux qui ont du talent et même à ceux qui ont du
génie
, c’est de le mêler à la sainte poussière du pays,
le mêler à la sainte poussière du pays, c’est de le faire rentrer, ce
génie
, dans cette terre sacrée, afin qu’un jour il en r
moi, assez profondément de son pays ; je ne dis pas de cœur, mais de
génie
. Il y a bien quelque chose de lui en kimri, — deu
difficultés et aux différences d’une autre langue le plus pur de son
génie
, car tout génie est consubstantiel de la langue d
aux différences d’une autre langue le plus pur de son génie, car tout
génie
est consubstantiel de la langue dans laquelle il
s qui ne sont que tendres, rêveuses, venues de l’âme bien plus que du
génie
qui a, lui, plusieurs âmes, s’évaporent vite comm
e blanche ; la consécration n’y est pas. Ce quelque chose, qui est le
génie
, qui fait qu’on n’oublie plus, et que des vers, c
rettons la culture, n’était pas, au fond, plus organisé pour avoir du
génie
en kimri qu’en français. Ce n’était qu’un talent
chos, ce violent coup de l’originalité qui est comme la détonation du
génie
! Il n’y avait dans le poème de Marie qu’un peu d
braies bariolées et ses longs cheveux celtes, ne rappelle pas plus le
génie
d’Homère que ses haillons ! Le croirez-vous ? il
les amusettes du petit pâtre, dans Brizeux ! Demandez-vous où est le
génie
, et le génie du poète encore ?… Le génie du poète
s du petit pâtre, dans Brizeux ! Demandez-vous où est le génie, et le
génie
du poète encore ?… Le génie du poète, c’est de fa
ux ! Demandez-vous où est le génie, et le génie du poète encore ?… Le
génie
du poète, c’est de faire vivre l’imagination dans
i M. Forgues n’a pas traduit plus souvent les choses particulières au
génie
de Southey, c’est que ce Southey trop vanté, n’a
de Southey, c’est que ce Southey trop vanté, n’a ni particularité, ni
génie
. Les Anglais ont fait une renommée à sa Vie de Ne
ent littéraires et se mêlent de juger. Son gouvernement le breveta de
génie
et lui mit le harnachement poétique ; mais, sous
reste ! Le talent compassé de Southey ne s’est jamais oublié jusqu’au
génie
, cette indécence ! et la Médiocrité intellectuell
est toute la fortune qu’il peut espérer ! » Mais la vocation, mais le
génie
, le génie seul, — car il n’est pas comme son enne
la fortune qu’il peut espérer ! » Mais la vocation, mais le génie, le
génie
seul, — car il n’est pas comme son ennemi et son
as comme son ennemi et son vis-à-vis dans la gloire, qui eut, lui, le
génie
et la volonté, la bonne part, et qui s’appelait B
génie et la volonté, la bonne part, et qui s’appelait Bonaparte, — le
génie
seul, qui est d’un jet sans aucune pièce de rappo
ta sur les prédictions de la force, de l’expérience et du métier ! Ce
génie
qui lui fit tout deviner bien plutôt qu’apprendre
athées l’immortalité. Nelson, en effet, est une âme comme il a été un
génie
! C’est la plus étonnante spontanéité qui ait jam
orgues, qui ne sont que des chroniqueurs, l’ont-ils su ?… Spontané de
génie
sur mer, comme le grand Condé le fut sur terre, p
aître ; inspiré, illuminé, rapide, Nelson fut d’âme ce qu’il était de
génie
, tout aussi naïf, tout aussi involontaire, et tou
elson cette double spontanéité ? Ont-ils compris la spontanéité de ce
génie
qui n’eut guère qu’une manœuvre en tout, — couper
, parce qu’il avait le plus brave, le plus pur et le plus puissant du
génie
militaire, qui est d’aller, même contre toute rai
i M. Forgues n’a pas traduit plus souvent les choses particulières au
génie
de Southey, c’est que ce Southey trop vanté n’a n
de Southey, c’est que ce Southey trop vanté n’a ni particularité, ni
génie
. Les Anglais ont fait une renommée à sa Vie de Ne
ent littéraires et se mêlent de juger. Son gouvernement le breveta de
génie
et lui mit le harnachement poétique ; mais, sous
reste ! Le talent compassé de Southey ne s’est jamais oublié jusqu’au
génie
, cette indécence ! et la Médiocrité intellectuell
est toute la fortune qu’il peut espérer ! » Mais la vocation, mais le
génie
, le génie seul, — car il n’est pas comme son enne
la fortune qu’il peut espérer ! » Mais la vocation, mais le génie, le
génie
seul, — car il n’est pas comme son ennemi et son
as comme son ennemi et son vis-à-vis dans la gloire, qui eut, lui, le
génie
et la volonté, la bonne part ! et qui s’appelait
nie et la volonté, la bonne part ! et qui s’appelait Bonaparte, — le
génie
seul, qui est d’un jet, sans aucune pièce de rapp
ta sur les prédictions de la force, de l’expérience et du métier ! Ce
génie
, qui lui fît tout deviner bien plutôt qu’apprendr
athées l’immortalité. Nelson, en effet, est une âme comme il a été un
génie
. C’est la plus étonnante spontanéité qui ait jama
orgues, qui ne sont que des chroniqueurs, l’ont-ils su ?… Spontané de
génie
sur mer comme le grand Condé le fut sur terre, po
naître, inspiré, illuminé, rapide, Nelson fut d’âme ce qu’il était de
génie
, tout aussi naïf, tout aussi involontaire et tout
elson cette double spontanéité ? Ont-ils compris la spontanéité de ce
génie
qui n’eut guère qu’une manœuvre en tout, — couper
, parce qu’il avait le plus brave, le plus pur et le plus puissant du
génie
militaire, qui est d’aller, même contre toute rai
acles, ne signifie pas grand’chose : « Alceste est resté le secret du
génie
de Molière », et cette phrase, lancée par ce vast
connu encore, l’envie de deviner le secret — qui n’existe pas ! — du
génie
de Molière. Et voilà comment les sottises des hom
nt du grand, et qui, s’il les rencontre dans une œuvre ou un homme de
génie
, ne se connaît plus qu’une visée, c’est de travai
on nouvelle à nos cerveaux et à nos organes épuisés… La simplicité du
génie
et de ses procédés nous échappe. Nous voulons, po
u’il y ait un dessous, et même un quatrième dessous, aux créations du
génie
. Molière — c’est l’exemple d’aujourd’hui — écrit
e époque, a été friand de ce qui se trouvait, dans les conceptions du
génie
, d’inférieur et de pauvrement personnel. On se ra
celle de beaucoup d’autres, et même de Gérard du Boulan, des types du
génie
des symboles, pour que partout, dans toutes les s
nt les postillons qui menaient mal qu’on mettait à pied autrefois. Le
génie
est un postillon qui ne mène que trop bien ; mais
l’avant-bras, n’importe ! on fait ce qu’on peut. On se dit : l’œuf du
génie
n’est pas si gros ; ce n’est que l’atome de la ci
génie n’est pas si gros ; ce n’est que l’atome de la circonstance… Le
génie
n’est plus une cause en soi, qui produit, comme D
la vie qui pouvaient n’être pas, et qui, alors, auraient supprimé le
génie
… Pascal, par exemple, le prodigieux Pascal, le di
i, le grand Molière, tout à l’antipode de Pascal, n’aurait pas été le
génie
du comique le plus élevé dans le comique, qui n’e
besoin, pour être, que de la nature humaine surprise par un homme de
génie
dans ses contradictions, ses passions, ses traver
nque quand on publie de telles billevesées sur le chef-d’œuvre de son
génie
. Mais que voulez vous ? Il y a des cirons qui, po
r, dans cette théorie, combien de sots il faut pour faire un homme de
génie
, comme on se l’est déjà demandé pour faire un pub
era donc pas à froid de soi-disant influences qui auraient agi sur le
génie
de Milton. C’est la vie pour la vie de Milton qu’
rieuse et immaculée, indestructible et immortelle. Tous les hommes de
génie
, par cela seul qu’ils ont du génie, ont le don d’
et immortelle. Tous les hommes de génie, par cela seul qu’ils ont du
génie
, ont le don d’originalité. Mais, cette originalit
e cette originalité, le plus profond et le plus frappant caractère du
génie
Mais l’originalité de Milton était de celles-là q
de plus tenace et de plus vivace. L’irrésistibilité de la vocation du
génie
est toujours en raison directe de son originalité
s de milieu pour ces Immodérés ! (Je parle ici dans l’intérêt de leur
génie
.) Les poètes sont faits pour être roulés dans la
lton fut un des premiers boulets de plomb qu’on mît sur l’aile de son
génie
. On en fit un pédant monstrueux. On lui apprit hu
en chantre du Comus et du Penseroso, il ne courbait pas seulement son
génie
poétique, dont il devait être sûr, devant un géni
pas seulement son génie poétique, dont il devait être sûr, devant un
génie
théologique qu’il n’avait pas, mais il alla jusqu
e sa propre main des Pélion et des Ossa de toutes sortes sur son vrai
génie
; il les y entassa ; il les y accumula. Mais le T
, un exemple plus frappant et plus beau de l’impérissable vocation du
génie
. Le génie de Milton résistant à la vie qu’il a me
le plus frappant et plus beau de l’impérissable vocation du génie. Le
génie
de Milton résistant à la vie qu’il a menée soixan
la volonté de Milton ! l’impossibilité, même pour Milton, de tuer son
génie
, d’éteindre en lui cette petite flamme que Dieu s
ôle du critique. L’analyse que nous avons faite des rapports entre le
génie
et le milieu nous permet de déterminer ce que doi
éveloppe. Point de vue incomplet, qui néglige le facteur essentiel du
génie
, la volonté consciente et aimante. Après avoir an
mieux comprendre ce qu’il y a d’individuel et d’irréductible dans le
génie
. L’école de M. Taine n’a pas assez vu qu’une œuvr
s loin encore et servie par des facultés créatrices, constituerait le
génie
même. Pour bien comprendre une œuvre d’art, il fa
atrie. D’après un auteur contemporain42, c’est dans les moments où le
génie
sommeille que l’artiste perd de son inconscience,
des défauts seule est utile et « nous instruit de la vraie nature du
génie
». Selon nous, la formule contraire serait la vra
stérilité de sa propre critique. Quant à espérer mieux comprendre le
génie
d’un auteur dans les moments où ce génie même ne
espérer mieux comprendre le génie d’un auteur dans les moments où ce
génie
même ne se manifeste cela semble un plus, peu étr
s caractéristiques, c’est évidemment être encore de compagnie avec le
génie
qu’il s’agit de comprendre, c’est employer la mét
ante de la biologie, ne saurait la constituer ; si les divagations du
génie
nous font parfois voir ses traits essentiels dans
lic contre certains engouements fâcheux, et peut-être de préserver le
génie
même contre certains écarts. Le dernier point est
ritique la plus probante du mauvais goût ou de l’impuissance a été le
génie
. Il est remarquable combien, depuis les romantiqu
ature étrangère devenir tout à coup intolérants dès qu’il s’agit d’un
génie
français, qui peut ne pas avoir toute la mesure,
ités mêmes et dans leurs bizarreries, s’arrêtera déconcerté devant le
génie
de Victor Hugo, au point de lui préférer les Brow
les qui peuvent exister entre des êtres humains et que toute œuvre de
génie
exprime par anticipation. 37. M. Zola. 38. M.
a poésie lyrique dans l’Iliade. — Archiloque ; quelques débris de son
génie
. En Grèce, comme ailleurs, la conjecture la plus
et les filles de ceux que tu veux honorer, sainte déesse, inépuisable
génie
! Salut, mère des dieux, épouse du ciel étoilé !
n tel langage appartient à ces temps de la Grèce, où le courage et le
génie
du peuple étaient le plus liés aux croyances et a
cela même laissait apparaître bien des différences entre l’impétueux
génie
, la licence effrénée d’Archiloque, et la grâce à
ses concitoyens, et couvrant de son impudence encore plus que de son
génie
sa désertion dans le combat, et la perte de ce bo
loin de vous la plainte efféminée. » On le voit, avec la mobilité du
génie
grec, cet Archiloque, banni de Sparte pour avoir
oute, et par cette complaisance du peuple artiste de la Grèce pour le
génie
qui le charmait, Archiloque, malgré la licence de
nt à la tribune et sur le théâtre eut cessé, lorsque sa langue et son
génie
ne furent plus qu’un luxe de cour et une étude de
nument de l’art antique ne fut plus imité, plus commenté que le hardi
génie
d’Archiloque. Sa licence s’oublia, devant son art
comme Homère lui-même ; et, dans cette riche série de modèles que le
génie
grec, à ses âges divers, offrit au goût laborieux
fut un témoin immortel de la corruption précoce, comme de l’éclat du
génie
grec. « La rage, dit Horace, l’arma de l’ïambe qu
stères, à qui la crédulité des initiés devait prêter si volontiers le
génie
dont manquaient leurs vers. D’Archiloque, au cont
verve et par ses vices, par la pureté de son art et la licence de son
génie
le premier exemple de ce que serait un jour la co
d’Homère ; et la critique souvent réunit ces deux noms : c’est que le
génie
des écrivains, et non le genre des ouvrages, prév
oëte impur et diffamateur. Et entre ces deux blâmes, les monuments de
génie
d’Archiloque, suspects et peu reproduits, se perd
dont, selon nous, le succès fut plus le fils des circonstances que du
génie
). Pour les autres, elles ont démontré — mais pour
miration pour le grand Goethe. Certes ! il est honorable d’admirer le
Génie
, mais est-on en droit de lui faire, à si bon marc
e nature complète doit passer pour devenir un homme. Elle donna à son
génie
le baptême de feu de l’amour. Tout docteur, philo
n jour l’estampille de la Gloire, que le Temps saura bien effacer. Le
génie
de Goethe est incontestable quoiqu’on ne l’ait pa
, qui sont comme les points pourpres de la rose future, la fleur d’un
génie
en bouton encore, Werther est un livre faux et pl
ombat des Trente, et non pas pour désaltérer, mais pour féconder leur
génie
. Seulement, nous disons qu’entre la peine du cœur
, est guéri, radicalement guéri de la passion qui avait inspiré à son
génie
de telles hyperboles. Un an a suffi pour cette gu
là que la Critique, quand elle l’osera, pourra prendre et secouer son
génie
. Selon nous, l’abondance humaine et cordiale de F
ousser le cri de la rhétorique et d’invoquer les dieux immortels, les
génies
, les forces, les tourbillons, et toute cette myth
mains de Goethe tout ce qu’elle doit depuis des siècles aux hommes de
génie
malheureux ? II23 C’est un livre magnifiqu
t j’ai dit ailleurs24 la mesure exacte dans laquelle je reconnais son
génie
et admets sa sincérité… Or, c’est au milieu de ce
, et son livre est plus qu’un jugement littéraire sur le talent ou le
génie
de Goethe. C’est l’extraction même de son génie,
e sur le talent ou le génie de Goethe. C’est l’extraction même de son
génie
, tiré des entrailles ouvertes de ses œuvres. C’es
cette petite profonde, — car Goethe n’a jamais rien creusé : c’est un
génie
de par dehors comme un statuaire, un génie plasti
ais rien creusé : c’est un génie de par dehors comme un statuaire, un
génie
plastique et superficiel, sans jamais rien de pro
touché tous ces visages, pâles et vagues, avec l’ardente précision du
génie
français. Il a fait passer dans ces physionomies
là la puissance de ces hommes et de ces femmes, mais voici aussi leur
génie
! De telles puissances et de tels génies artifici
femmes, mais voici aussi leur génie ! De telles puissances et de tels
génies
artificiels supposent, dans ces acteurs indispens
n peuple parvenu à sa dernière perfection de croissance d’unité et de
génie
. La religion et la monarchie, ces deux principes
ie de donner plus qu’elles n’avaient donné au siècle de Louis XIV, le
génie
discipliné par le despotisme. Voyez comme tout y
nt de roi. Mais ce n’était pas tout encore ; il faut un instrument au
génie
des lettres. Cet instrument, c’est une langue. La
précisément à ce confluent des différents ruisseaux des idiomes où le
génie
des langues, un moment indécis, s’arrête comme em
e, la fluidité, l’harmonie et l’abondance, qui sont les caractères du
génie
italien du moyen âge. La maison de Médicis, si so
XIII, sous Anne d’Autriche, princesse plus espagnole qu’allemande, le
génie
héroïque, chevaleresque, maure, plus grand que na
ridicule par son exagération. Corneille était la contre-épreuve de ce
génie
espagnol en France. Il nous avait fait une langue
re français ce qui convenait le mieux dans ces matériaux étrangers au
génie
sensé, clair, simple et naturel de la nation ? C’
endances poétiques et qui touchent, par quelques exagérations de leur
génie
, à ces vices et à ces excès du grec, du latin, de
moderne s’était faite homme dans Racine. Athalie allait tomber de son
génie
, comme le fruit mûr tombe à son heure de l’arbre
endant n’indiquait encore en lui, par des explosions trop précoces de
génie
, une de ces natures qui font violence au temps et
r à Paris. C’était le moment de la gloire et de la faveur de Molière,
génie
jusque-là inconnu et avili par la mauvaise fortun
l’ouvrage un succès qu’il était loin de mériter par lui-même. Tout le
génie
grec et tragique de Racine n’éclata dans sa pléni
s catastrophes. Dans Britannicus, qu’il donna en 1669, il rivalisa de
génie
historique avec Tacite : il ne rivalisa plus de p
s Phèdre, la plus immortelle de ces œuvres. Nous montrerons ce que ce
génie
éclectique et appropriateur a emprunté à ses émul
urd’hui que nous jugeons de sang-froid et à distance la nature de son
génie
: « qu’il avait un admirable talent de poète épiq
ne inconvenante rivalité. Il n’avait pas assez respecté la majesté du
génie
au repos ni la sainteté de la vieillesse ; il ava
ature entière et l’homme tout entier, n’est pas supérieur, non pas en
génie
, mais en genre et en charme au poète de théâtre ?
de Corneille. Corneille lui assignait en réalité la meilleure part du
génie
. XI Sa conduite avec Molière, son premier p
nir. Il ne parla plus de Racine qu’avec peine, en louant toujours son
génie
, mais en se taisant sur son cœur. La blessure ne
foyer presque paternel, et pour ainsi dire, le berceau de l’âme et du
génie
de Racine. Les vénérables religieux de cette mais
d’histoire comme dans ses lettres, on ne retrouve, selon moi, rien du
génie
de l’auteur de Phèdre et d’Athalie ; quand il n’y
ces représentations de Saint-Cyr par la présence de la cour et par le
génie
emprunté aux plus grands poètes de son siècle. La
uelques-uns de ces chefs-d’œuvre irréprochables où la sévérité de son
génie
n’éclaterait que dans l’expression de passions pu
s par scrupule de conscience, et pour rallumer en lui cette flamme du
génie
qui n’était point morte, mais qui dormait sous le
yr ; enfin la satisfaction de conscience qu’il éprouvait à mettre son
génie
dans sa foi, sa foi dans son génie, et à faire so
ience qu’il éprouvait à mettre son génie dans sa foi, sa foi dans son
génie
, et à faire son salut pour le ciel en faisant sa
ces efforts suprêmes qui produisent les miracles de la volonté et du
génie
. Ce furent là les inspirations de Racine ; le mon
abuleux, olympien, païen, dans lequel il avait jusque-là paganisé son
génie
; il ouvrit les livres sacrés pleins d’un autre c
qui l’avaient fait homme de style ; c’est sa foi qui le fit homme de
génie
. Jusqu’à Esther et Athalie, nous concevons qu’on
là l’immense originalité de Racine à dater d’Esther et d’Athalie ; le
génie
n’est plus un génie, cet art n’est plus un art :
lité de Racine à dater d’Esther et d’Athalie ; le génie n’est plus un
génie
, cet art n’est plus un art : c’est une religion.
mais qui n’innocente pas le cœur. On rougit de voir la religion et le
génie
oublier ainsi jusqu’à la pudeur de la reconnaissa
à l’historien qui amnistierait de telles faiblesses de caractère : le
génie
ne fait qu’illustrer l’ingratitude, il ne l’absou
ne Assuérus. XVIII Racine toutefois, avant de se lancer à plein
génie
dans son œuvre, voulut s’assurer que cette œuvre
foi ; ce n’est plus le poète du roi : c’est le prophète de Dieu. Son
génie
, transformé par sa piété, ne sort plus de son ima
Chateaubriand. Anniversaire du
Génie
du christianisme. Lundi 17 avril 1854. Il y a
’action de grâces, Le Moniteur insérait un article de Fontanes sur le
Génie
du christianisme qui venait de paraître et qui in
de l’Église et de l’État ; et, à ce point de vue plus particulier du
Génie
du christianisme qui nous occupe, n’est-ce donc r
hui payer envers Chateaubriand ma dette et célébrer l’anniversaire du
Génie
du christianisme, en traitant une question assez
, les gens de lettres de Paris, avaient eu connaissance. Ici, dans le
Génie
du christianisme, il reparaissait tout autre ; bi
valeur en ce qui est de la vérité réelle et positive. Au moment où le
Génie
du christianisme parut, Ginguené, qui rendit comp
mois seulement avant sa conversion et avant la conception première du
Génie
du christianisme. Ce document, voici en quoi il c
moment où il fut vivement frappé et touché, et où il conçut l’idée du
Génie
du christianisme. Revenant en souvenir sur cette
grand effort pour revenir du scepticisme de l’Essai à la certitude du
Génie
du christianisme. Sans doute il y avait des cont
sa faute en la confessant, comme il fit, dans la première préface du
Génie
du christianisme, il eût suffi de lui faire repas
pathique et fraternel aux infortunés, modeste même ; il est ce que le
génie
et la gloire, en le couronnant, oublieront trop d
é de l’émotion dans laquelle Chateaubriand conçut la première idée du
Génie
du christianisme est démontrée par la lettre suiv
seraient pas si constamment attachés à mon admiration pour votre beau
génie
. Au reste, c’est une nécessité que je m’attache à
, certain que je suis que là gît la souveraine beauté et le souverain
génie
, là où est un Dieu immense qui fait cingler les é
ieux de comparer cette première version avec le texte imprimé dans le
Génie
du christianisme (4e partie, livre II, au chapitr
urir ! Maintenant nous sommes tranquilles, ce me semble. L’auteur du
Génie
du christianisme nous a dit vrai, suffisamment vr
Fontanes qu’on vient de lire, écrite dans le feu de la composition du
Génie
du christianisme, est évidemment celle d’un homme
ces choses ; sur ce point en particulier qui tient à la production du
Génie
du christianisme, je concluais en des termes qui
haute exaltation sensible et religieuse, au moment où il concevait le
Génie
du christianisme. En y réfléchissant, il était im
s près de retard) célébrer à ma manière ce que j’appelle le jubilé du
Génie
du christianisme 23. 14. [NdA] Je puis ici, da
équitable, et Voltaire a ce qu’il a mérité. Mais la pierre jetée aux
génies
est une loi, et tous y passent. Être insulté, cel
tent, la conversation passe. C’est toujours cela de nié. Cet homme de
génie
n’avait pas d’esprit ; comme cela caresse les inn
; comme cela caresse les innombrables gens d’esprit qui n’ont pas de
génie
! Un peu avant que Scudéry appelât Corneille : Co
er soit mort, circonstance atténuante pour ceux qui sont coupables de
génie
, on se moque de lui en Allemagne, et depuis trent
clipse est une bonne épreuve pour la vérité comme pour la liberté. Le
génie
, étant vérité et étant liberté, a droit à la pers
étant fortement saisi ; les seuls esprits du premier ordre, les seuls
génies
suprêmes, sujets à des absences dans l’infini, do
le temps multitude, et compose la foule suprême, public définitif des
génies
, souverain comme eux. C’est à ce public-là qu’on
il a été dit un mot tout à l’heure. Ceux-là ne sont pas contents. Les
génies
, les esprits, ce nommé Eschyle, ce nommé Isaïe, c
’envole, les bourgeois lui crient : Casse-cou ! V En outre, ces
génies
déconcertent. On ne sait sur quoi compter avec eu
t trop d’esprit. Les sceptiques prêtent main-forte aux jocrisses. Les
génies
, à peu d’exceptions près, sont fiers et sévères ;
force d’être éternel, vous passez. Tant pis, sans nul doute, pour ces
génies
bougons, habitués au grand, et dédaigneux de ce q
vons signalé cette sagesse, prennent de fortes précautions contre les
génies
. Ils sont peu universitaires ; qui plus est, ils
-je ? ils ont tous les vices. Un médecin a récemment découvert que le
génie
est une variété de la folie. Ils sont Michel-Ange
rhétoriques, inquiètes des contagions et des pestes qui sont dans le
génie
, recommandent avec une haute raison, que nous avo
oir habituellement sans en être accablé, il faut être un crétin ou un
génie
. L’aurore elle-même nous semble parfois immodérée
t de tous les rideaux tirés et de tous les abat-jour usités contre le
génie
. Le génie est intolérant sans le savoir à force d
les rideaux tirés et de tous les abat-jour usités contre le génie. Le
génie
est intolérant sans le savoir à force d’être lui-
de ; si le granit avait un cœur, quelle bonté il aurait ! Eh bien, le
génie
est du granit bon. L’extrême puissance a le grand
quelque chose dont ils prennent soin. Il y a de la maternité dans le
génie
. Faites un pas, avancez encore, surprise nouvelle
atent à tout moment les coups de théâtre du sublime. Une montagne, un
génie
, c’est la majesté âpre. Ces masses dégagent une s
r ?… Le goût d’un homme n’est pas toujours d’accord avec son genre de
génie
. Byron plaçait Pope plus haut que Shakespeare. Ét
dont nous sommes incapables ? Quelques rares esprits dans lesquels le
génie
exaspéré du Romantisme vit encore, appelleront pe
analyser aussi le plaisir divin que nous donne le premier des grands
génies
chastes. D’un autre côté, après avoir peint tant
s littéraires était digne de nous dérouler quelque grande toile où le
génie
épique de Virgile se fût dressé dans toute sa sta
n, d’intérêts et de mœurs, répugnent naturellement à la simplicité du
génie
antique, à ce génie statuaire, c’est-à-dire nu, m
mœurs, répugnent naturellement à la simplicité du génie antique, à ce
génie
statuaire, c’est-à-dire nu, même en vers. Enfin,
ait bien que l’on n’étudiait pas assez, que l’on ne pénétrait pas son
génie
. Homère, que nous ne connaîtrions peut-être pas s
mis comme les autres cette différence de sexe, dans la même nature de
génie
, qui pose d’un trait le rapport à établir entre H
s oublier, mais n’allant pas plus loin que ces détails, extérieurs au
génie
, qui le parent, mais qui ne le constituent pas. É
es comparaisons du plus au moins, éternisées entre Virgile et Homère.
Génies
bilatéraux, groupe indivisible, faces d’un même f
de Rome en se transfigurant à son berceau ! Eh bien ! cette unité du
génie
épique de l’antiquité qui s’appelle tour à tour H
l’autre. Lorsqu’après avoir caractérisé plus ou moins heureusement le
génie
de Virgile il met l’Énéide à son tour en face de
qui calomnie Virgile et qu’il a eue déjà en voulant caractériser son
génie
, mais il nous est impossible, à nous, d’admettre
d’Homère en un seul. L’Énéide n’est point une mosaïque et Virgile un
génie
de l’ordre composite. C’est, au contraire, un gén
que et Virgile un génie de l’ordre composite. C’est, au contraire, un
génie
sui generis, — simple, spontané et profond, il a
ruit avec des riens. Pour cet esprit divinateur en tant de choses, le
génie
qu’il a essayé de pénétrer, quoique mollement écl
nsuffisance de l’homme et de la nature lorsqu’il s’agit de marquer le
génie
de son trait le plus solide et le plus beau. On a
toire, c’est-à-dire la patrie, la sainte nationalité ! Le meilleur du
génie
du chantre d’Énée, dont la conception a été du re
reste très bien comprise par Sainte-Beuve, c’est d’être un Latin, le
génie
latin dans une organisation divine. Virgile est a
e génie latin dans une organisation divine. Virgile est avant tout un
génie
historique, comme tous les grands génies, du rest
ne. Virgile est avant tout un génie historique, comme tous les grands
génies
, du reste, car dans les siècles il est peu d’exce
loi. Montez-les, redescendez-les, vous trouverez presque toujours le
génie
des grands poètes plus ou moins imbibé d’histoire
uence de la patrie et de la race paraît de plus en plus défaillir, le
génie
n’est pas encore devenu le prolem sine matre cre
x. Après avoir expliqué l’influence de la race et de la patrie sur le
génie
de Virgile, il nous a fait voir la même influence
l’Histoire ; d’être à Virgile à son tour, par l’interprétation de son
génie
, ce que fut Virgile à Homère, et d’éclairer pieus
e jour-là, il fut poète comme Lamennais fut un jour aussi écrivain de
génie
. Hélas ! après le premier volume de l’Essai sur l
l’accouchement à l’aide des secrétaires ; Sainte-Beuve n’avait pas le
génie
facile de la lettre, cet abandon dans le sentimen
des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans Tous les
génies
se manifestent bien, mais ils ne parviennent poin
pable de mettre sur la toile les beautez que notre esprit produit. Le
génie
a, pour ainsi dire, les bras liez dans un artisan
quelques momens. Je dois encore ajoûter une refléxion ; c’est que le
génie
de la poësie et celui de la peinture n’habitent p
rts d’un jeune poëte tyrannisé par une foiblesse qui lutte contre son
génie
, et qui le distrait malgré lui-même des occupatio
nstant après avoir semé. L’attrait qu’un travail où nous pousse notre
génie
, a pour nous, aide beaucoup à vaincre ces dégoûts
e le desir de faire fortune vienne au secours de l’impulsion de notre
génie
. Il est donc à souhaiter qu’un jeune homme, que s
on de notre génie. Il est donc à souhaiter qu’un jeune homme, que son
génie
détermine à être peintre, se trouve dans une situ
’aurons quitté, que de la durée même de ce travail. Quand la force du
génie
ramenera notre jeune peintre à une étude plus sér
rs capables de remplir leur destinée. La premiere ardeur que donne le
génie
, suffit pour apprendre les regles de la poësie ;
à travailler pour avoir du pain, n’est propre qu’à égarer un homme de
génie
, qui sans consulter ses talens, s’attache, pressé
Eumenide de l’opera d’Isis. L’extrême besoin dégrade l’esprit, et le
génie
, réduit par la misere à composer, perd la moitié
les à composer un poëme de longue haleine, qui malgré le goût que son
génie
devoit lui donner pour ce travail, doit l’avoir f
sans concurrens, Virgile auroit bien été déterminé par l’impulsion du
génie
, et par le desir de se distinguer à cultiver son
ntenant, heureusement encore à deux pouces de terre, qui insultent au
génie
d’Alfred de Musset, le byronien charmant, le poèt
lore le bec, que je veux m’inscrire en rappelant à ceux qui aiment le
génie
et même à ceux qui aiment l’opéra-comique, quel f
iment le génie et même à ceux qui aiment l’opéra-comique, quel fut le
génie
de Byron. Il y a des jours où la Critique, qui, l
qui l’aiment et qui, à force de le regarder et de cohabiter avec son
génie
dans ses œuvres, et dans ses Mémoires avec sa per
n restant Byron, qu’il n’a même la révélation et la conscience de son
génie
que quand il s’est mis en rapport avec la Grèce e
st pas là du Lord Byron encore. Pour qu’il naquît, il fallait que son
génie
rencontrât le génie grec qu’il n’avait pas trouvé
ron encore. Pour qu’il naquît, il fallait que son génie rencontrât le
génie
grec qu’il n’avait pas trouvé à Harrow, où il n’é
t de contradiction et de paresse qui est souvent l’esprit des gens de
génie
. Forcé d’étudier Homère, comme la tourbe vulgaire
ubliée, mais qui n’en sera pas moins la caractéristique suprême de ce
génie
, svelte et idéal au milieu de toutes ses violence
, naturelle à Byron, a empêché de voir ce qui distinguait le plus son
génie
, comme d’autres choses, qui étaient plus ou moins
c’est là aussi un caractère charmant auquel on pense trop peu, de ce
génie
sans égal. Que sont deux ou trois plaisanteries,
ans lesquels triomphe mieux que dans tous les autres la pureté de son
génie
. Par exemple, la petite Leïla, dans Don Juan, et
out dit… Mais ces points singuliers à faire saillir dans la vie et le
génie
de Byron, la Critique les a toujours tenus dans l
vons voulu que soulever un coin de ce masque, sous lequel se cache un
génie
virginal de pureté et de tendresse au milieu des
udace, des complices & du bonheur ? Il faut des lumieres & du
génie
pour éclairer les hommes. Presque chaque peuple e
à la faire, sur-tout, fleurir chez les Grecs ; l’heureux tour de leur
génie
& l’harmonie délicieuse de leur langue. Homer
eurs qu’on lui prodigua ne rappellerent point des bords du tombeau le
génie
poétique. L’inondation des Barbares du Nord achev
nvention du Virelai aux Picards. Du reste, les plus grands efforts du
génie
consistaient alors dans quelques jeux poétiques,
; mais qui ne trouva pas, comme eux, une Langue propre à seconder son
génie
. Ce Poëte eut, comme Ronsard, une imagination viv
ers ; mais né, peut-être, avec plus de fécondité & d’élévation de
génie
que son Maître même. Ces deux hommes sont encore
On y remarque des vues plutôt que de l’exécution. Mais il fallait du
génie
pour voir de la forte. Jodelle a du moins posé la
oui & subjugué par celle de Saint Bernard. C’étaient les élans du
génie
dont l’art ne réglait point la marche, mais qui e
rait pu servir de modele s’il avait eu le tact aussi sûr qu’il eut le
génie
élevé. Ce fut la protection du Cardinal de Richel
l’intervalle qui le sépare du regne de Louis XIV. Il fallait trop de
génie
pour suppléer aux défectuosités de notre Langue.
ême bon d’observer qu’ils vivaient dans un siecle d’ignorance où leur
génie
seul pouvait les guider. Eh ! qui ne fait que la
ournir tous les moyens de déployer ses ressources. Sans l’occasion le
génie
d’un Architecte est une mine qu’on néglige de fou
alculs ne feront jamais un Musicien. La théorie indique la route ; le
génie
seul peut y entrer & s’y soutenir. Tel fut, e
connaissances & de nos progrès dans tout ce qui est du ressort du
génie
& du goût. C’étaient de simples lueurs ; mais
e 15 ; c’est lui, lisez c’est de lui Les Deux Ages du goût et du
génie
français, Sous Louis XIV & sous Louis XV.
lus d’insomnie ; Mais d’un air doux, officieux, Des arts le séduisant
Génie
Soudain se présente à mes yeux. Sors, dit-il, de
tous nos maux sans en guérir aucun. Quoi qu’il en soit, je suivis le
Génie
, & en peu de tems nous arrivâmes au lieu dest
Elle me parut des plus tumultueuses : la présence du Dieu, celle des
Génies
qui l’entouraient, n’en imposait que foiblement à
e malgré tout le respect dû au tribunal ; ils furent approuvés par le
Génie
même. Arrêtez, cria-t-il au vieux rimeur, épargne
fut plus grand que ces murs ne sont hauts. Paix-là, lui dit enfin le
Génie
dont la patience était à bout, attendez maintenan
esmarais voulut parler ; un geste lui imposa silence. En même tems le
Génie
se tourna vers les Modernes, & chercha des ye
dales qu’il célebre. Il plaignit l’Auteur du Clovis d’avoir manqué de
génie
en traitant un sujet si digne par lui-même d’être
génieux badinage où il avait fait preuve de talent, d’esprit & de
génie
. A sa rencontre s’avançait, d’un air timide, un r
Edouard. En parlant ainsi, il lui remit une des deux couronnes que le
Génie
venait de lui donner, & garda l’autre pour lu
ceux du nôtre. On lui reprochait hautement de n’avoir ni chaleur, ni
génie
; d’être plus versificateur que Poëte, plus imita
ails, l’un de l’autre étonnés : D’étendre ou de créer, digne essor du
génie
; D’unir l’esprit au goût, la force à l’harmonie
e Poëte a décoré des couleurs d’une Poésie facile & brillante. Le
Génie
comique récitait avec complaisance le portrait d’
ns, varier sa figure, Rendre l’art naturel & parer la nature. Le
Génie
tragique n’était pas moins affecté de celui-ci ;
e travail & l’apprêt : enfin il les doit plus à son goût qu’à son
génie
. On s’arrêta peu à cette critique. Le Dieu décida
énie. On s’arrêta peu à cette critique. Le Dieu décida même que si le
génie
s’était souvent passé des secours du goût, jamais
ie s’était souvent passé des secours du goût, jamais le goût, sans le
génie
, n’avait produit de beautés réelles. Il ajouta qu
e, cette Philosophie & cette Morale suffiraient : mais, ajouta le
Génie
, Rousseau n’oublia jamais qu’il écrivait en vers.
yrique qu’aucune Académie n’a jamais couronné. Il le fut alors par le
Génie
même, de l’aveu de tout le tribunal, & sans q
t celui de l’Odea-3. Je doutai pour lui d’un égal succès en voyant le
Génie
tragique faire signe à ses favoris d’avancer. S
lait déclamer la prose de l’Abbé de Saint-Réal mise en vers, quand le
Génie
l’arrêta. Votre ouvrage m’est connu, lui dit-il :
sur la scene, & son Alcibiade qui s’y montre de tems à autre. Le
Génie
lui conseilla de ne parler que de Tyridate qui ne
’aller au-delà si les Auteurs ne s’arrêtaient à propos a-4. Alors, le
Génie
qui préside à ce genre éleva la voix. Ce fut pour
aux, & ne soupçonnait pas qu’il pût lui-même y être intéressé. Le
Génie
changea de ton pour ajouter quelques conseils aux
Elle offrit, jeune encore, aux autels de Lampsaque ; Chef-d’œuvre du
Génie
& source de regrets. Bientôt d’un crayon moin
é. Elle n’était qu’aimable ; elle devient touchante. Mais, ajouta le
Génie
, de même qu’il ne faut pas qu’une Belle soit trop
e l’Amour obtenait à-peu-près le même éloge. Vous avez, lui disait le
Génie
comique, étendu les limites de mon Empire. Vos co
teur du Pere de Famille & du Fils naturel. J’espere, disait-il au
Génie
, que vous me saurez gré d’avoir mis à l’écart, po
levé pour nous. C’en est fait. Tout a été pris ; tout est épuisé. Le
Génie
les rassura en leur prouvant que le ridicule étai
ieux. Je prodiguais les fêtes, parce qu’il y prodiguait les traits de
génie
, & que le sien n’osait pas se développer enti
té de Musicien barbare s’il eût toujours fait de la vraie musique. Le
Génie
interrompit ce dialogue. Il approuva beaucoup la
as été mieux reçu d’abord par ses auditeurs. Lorsqu’entraîné par son
génie
, Rameau, joignant l’exemple à ses doctes leçons,
Ce fut aussi le motif que Rameau employa pour se disculper auprès du
Génie
, qui lui reprochait de n’avoir pas fait tout ce q
tie ; mais peut-être auront-ils peine à m’égaler dans les autres. Le
Génie
l’assura qu’il y trouverait peu de rivaux, &
; de fronder tout ce qu’on admirait, osa dans ce moment contredire le
Génie
même. Il soutint qu’il n’y avait jamais eu de mus
petit acte de sa composition qui prouvait assez bien le contraire. Le
Génie
l’exhorta à multiplier ces sortes de preuves, &am
menace de devenir lui-même trop sérieux. Cette musique fut goûtée du
Génie
. Il arrivera, dit il, que ce qui fut d’abord une
. Il était distrait & modeste comme il le fut toujours. Enfin, le
Génie
, lui-même, lui ordonna de s’approcher. Il obéit,
s Brutes. Il n’était pas le seul qui eût mérité ce reproche, & le
Génie
, qui préside à ce genre, eut soin de les bien dés
disputer à son aîné a-9. Est-ce là tout ? demandait, en souriant, le
Génie
à la Fontaine. Quoi ? reprit ce dernier, avec emb
depuis porté le cilice ? Le cilice ne fait rien à la chose, ajouta le
Génie
. J’aime tes contes. La licence y est sauvée par l
tier. Quelques-uns de nos contemporains appellerent de ce jugement au
Génie
même ; il daigna y joindre quelques interprétatio
Le célebre Rousseau s’avança avec la collection de ses Epigrammes. Le
Génie
tomba d’abord sur les plus licencieuses. Il admir
On dirait que ce genre est devenu le langage naturel du Français. Le
Génie
, qui préside à ces productions légeres, préparait
plaire, Au don plus heureux de sentir. Un des plus chers favoris du
Génie
me parut ne l’aborder qu’avec circonspection. Il
s aux fleurs, sans que les fleurs perdent rien de leur éclat. Mais le
Génie
exhorta ces derniers à rester dans ces heureuses
xpression. Notre siecle n’avait presque rien à leur opposer, & le
Génie
en félicita nos Auteurs. Segrais s’avança avec se
notre Poésie. Certains passages de Despréaux firent juger qu’avec du
génie
ces difficultés n’étaient pas insurmontables. Un
animez tout : la nature asservie N’attend, pour obéir, que la voix du
Génie
. Tous les véritables Poëtes applaudirent à ce co
. Je vis s’avancer, de part & d’autre, la troupe des Orateurs. Le
Génie
qui préside à l’Eloquence ne trouva point que sa
d’hommes ordinaires. Tous deux ne se ressemblaient pas. Cependant, le
Génie
les proposait ensemble pour modeles. Il exhortoit
’un & l’autre : tous ces différens personnages annonçaient que le
Génie
de l’Eloquence avait été fructueusement invoqué d
race & Virgile à propos de coutume & de franc-aleu. Je vis le
Génie
rayer lui-même ces citations des discours du fame
rangers : mais les beautés dont elle brillait lui étaient propres. Le
Génie
conseillait à un grand nombre de leurs contempora
e faire trop souvent parler l’esprit, parce qu’alors il fait taire le
Génie
a-16. Je vis s’avancer, de part & d’autre en
eclama cette opinion, qui forme toute la base de ses Pensées. Mais le
Génie
décida que la maniere dont l’Auteur moderne s’éta
t appui dans l’Esprit des Loix ; ouvrage sublime & profond, où le
Génie
remplace la méthode, où l’on trouve plus que l’Au
parmi les Poëtes ; il hésitait même de se joindre aux moralistes. Le
Génie
l’obligea de surmonter ses scrupules. Fénélon éle
l voyait, & on eut peine à lui faire grace sur ses intentions. Le
Génie
regrettait d’avoir armé cet Ecrivain des prestige
nus de Praxitelle que nul autre après lui n’entreprendra de finir. Le
Génie
se plaignait de cette omission. Pour l’appaiser l
pha. Une chaste Muse eût pu chicaner sur le fonds de ces ouvrages. Un
Génie
est moins susceptible ; il fit grace au fonds en
t Angola éprouva la même tolérance, & par la même raison. Mais le
Génie
rejetta une foule d’autres tableaux qui avaient t
nos Héroïnes littéraires s’applaudissaient d’avoir épuré ce genre. Le
Génie
reconnut facilement & celle qui rendit si int
ra pas mon Livre, n’aura jamais mon estime. C’est dommage, lui dit le
Génie
, que le poison qu’il renferme soit si prompt à se
votre Livre serait encore plus dangereux s’il était moins prolixe. Le
Génie
demanda avec empressement & Zadigue & C….
s, & qui se trouvaient épars dans différens recueils, parurent au
Génie
dignes d’être rapprochés, comme on rapproche les
n parterre pour en former un bouquet. Et tes Contes ? me dit alors le
Génie
, qu’en feras-tu ? Ce qu’il vous plaira, lui dis-j
ier siecle & par le nombre, & par le mérite : mais, disait le
Génie
, je crains que vos Romanciers ne deviennent à la
chait à Maimbourg d’avoir mieux connu la marche d’une histoire que le
Génie
de notre Langue. On lui observa que les longues p
le dont ce Prince chercha toujours à s’envelopper. On y retrouvait le
génie
de Tacite, sa maniere de voir & sa maniere d’
fondie & bien écrite, prouvait que rien n’échappe à l’activité du
Génie
Français. Il découvre & célebre la vertu par-
Il découvre & célebre la vertu par-tout où elle se manifeste. Le
Génie
marquait la plus grande prédilection pour les Ess
nse Histoire de l’Académie des Sciences : vaste résumé des efforts du
génie
& de la pénétration de l’homme dans des matie
teur de Cicéron(d) ne lui faisait rien perdre dans une langue dont le
génie
est entiérement opposé à celui de la langue qu’il
ne foule de productions étrangeres, soit anciennes, soit modernes. Le
Génie
exhorta seulement nos Traducteurs à craindre &
e servirent des montagnes pour escalader les Cieux. Ni le Goût, ni le
Génie
n’avaient présidé à ces laborieuses recherches. O
aient par leurs sages lumieres plus d’un Ecrivain dont on admirait le
génie
. Un grand nombre de Modernes leur disputaient cet
illustre par son rang(a) y joignait des connoissances rares & un
génie
plus rare encore que toutes les connoissances. J’
a politique Tu fais briller d’autres talens. Enfant du Pinde & du
Génie
, Partage désormais tes glorieux travaux. Par de
ue, le combattait avec avantage sur divers points de calcul. Mais son
génie
ne se bornait pas à de simples disputes. Il décou
viez ; mais nous n’avons pas, comme vous, le droit de tout écrire. Le
Génie
, qui veille sur ce genre, car ce genre a son géni
de tout écrire. Le Génie, qui veille sur ce genre, car ce genre a son
génie
comme les autres, exhortait les Critiques à se se
ns aigreur : Au succès de Mélite on dut le Grand Corneille. Mais le
Génie
approuvait encore moins la basse adulation, la lo
qu’il n’eût peut-être jamais rien vu de Raphaël. Il devait tout à son
génie
& paraissait avoir été formé par les meilleur
t, par préférence, des sujets convenables à la mâle austérité de leur
génie
. Le gracieux Lafosse, les deux savans Boulogne, t
lement lui en imposer, & ce n’était point une terreur panique. Le
Génie
de la Peinture ne refusa pas à Claude le Lorrain
l’un avec plaisir, on ne quittait qu’avec regret ceux de l’autre. Le
Génie
s’approcha d’un groupe nombreux d’Artistes, nos C
attachait à former une troupe de jeunes Eleves sous les yeux mêmes du
Génie
& par son ordre. Je le vis applaudir aux effo
e jeune Deshayes mettait dans ses compositions tout l’enthousiasme du
génie
& de son âge. Son Emule(a) joignait à ce même
n Emule(a) joignait à ce même enthousiasme tout ce qui caractérise un
génie
orné. D’autres, à qui l’âge n’avait pas encore pe
eux. Latour faisait passer dans le portrait de nos hommes célebres le
génie
qui les animait ; Natier, dans le portrait de nos
C’est l’art, disait-il, qui doit tracer les principes, mais c’est le
génie
qui doit les employer. Que ceux qui en ont se lai
n édifice qui décorent cette Capitale & le séjour de ses Rois. Le
Génie
approuvait en entier le plan d’un nouveau Palais
t de récompenser les services, daigne encore les prévenir. A titre de
Génie
, il appercevait déja le noble & brillant effe
r-tout dans le frontispice d’un de nos Temples(b), une maniere que le
Génie
seul peut donner. Le seul reproche qu’on osât lui
seul reproche qu’on osât lui faire, était d’avoir plutôt consulté ce
Génie
, que les moyens qu’on lui fournissait de le mettr
non effectués, mais qui prouvaient que l’occasion seule & non le
génie
, manquaient à leurs Auteurs. Cet art ne parut don
nt à copier. Il inventait, il créait, il donnait libre carriere à son
génie
. C’était un Peintre auquel il ne manquait que la
oir égard aux incidens. Pour toute réponse on leur imposa silence. Un
Génie
les exhorta à mieux sentir le prix de tout ce qui
oug de Melpomene, Soumit l’ame du spectateur. Peut-être avec moins de
génie
, Mais plus de goût, plus d’harmonie, Plus d’élég
nue, affronte le tonnerre, Et semble commander à ce vaste univers. Du
Génie
, en son cours, telle est la noble audace. Il détr
u termina la séance & tout disparut. Je ne vis plus ni Palais, ni
Génie
; je me retrouvai seul chez moi, écrivant ce que
ue. n-1 L’épopée est la carriere la plus vaste où puisse entrer le
génie
poétique. L’essor qu’il y prend ne connaît pas de
or. Les vers les plus heureux y sont le fruit du travail & non du
génie
. Ce n’est point Minerve qui sort toute armée du c
ter ce sujet sérieusement. On voit dans ce dernier ouvrage l’homme de
génie
qui se joue de sa matiere, & dans l’autre un
L’Auteur du Saint Louis semble, à quelques égards, l’avoir été par le
Génie
même. Avec plus de goût, plus de travail & de
in du monde & quarante ans plus tard. Il eût mieux connu & le
génie
de notre langue & celui de la nation pour laq
en soit, ils ne l’ont pas même entrepris, & le premier devoir du
génie
est d’oser. Le Lutrin de Despréaux fait honneur à
se des versificateurs. Quelles ressources ne trouve-t-il pas dans son
génie
pour donner du corps & de l’étendue à un suje
le Poëme Italien, pussent également l’être dans un Poëme Français. Le
génie
de chaque langue & de chaque nation differe.
des richesses actuelles de l’ancien. La Colombiade est l’ouvrage d’un
génie
mâle & courageux, fait pour les plus grandes
ut est remarquable dans ce tableau charmant. C’est la production d’un
génie
heureux & facile, également favorisé des Muse
; il en donne le ton. Il a même su y joindre quelques épisodes où son
génie
prend encore mieux l’essor. C’est pour le lecteur
s grands objets. Le Poëme de la Religion est un de ces monumens où le
génie
se trouve d’accord avec le zele. Il offre des tra
au reste, pouvaient partir d’un défaut de vocation. La trempe de son
génie
, le portait au genre didactique. Il est plutôt fa
& l’autre partent d’une noble hardiesse qui décele, au moins, le
génie
. On trouve dans ce Poëme de l’élévation dans les
épare sur le même sujet. Il y parle moins à l’Artiste qu’à l’homme de
génie
. Il donne plus à l’exemple qu’au précepte. En un
rage est moins d’éclairer l’art dans ses procédés, que de soutenir le
génie
dans son essor. L’art de bien déclamer les vers é
à tous les hommes de connaître. L’Ode. n-3 L’ode, cet élan du
génie
, cette saillie de l’enthousiasme, emploie tous le
les Horaces, dans Rodogune qu’il faut chercher ces grands efforts de
génie
qui rendent Corneille si supérieur à tout ce qui
s plus tard ; mais, enfin, il n’a pas écrit purement. Né avec plus de
génie
que de goût, il peignait à grands traits & né
aire époque. Toutes sont marquées au coin de l’imitation & non du
génie
créateur. Cette révolution était réservée à notre
route nouvelle entre Corneille & Racine. Tel est le privilege du
génie
. Veut-on lui imposer des entraves ? Il prend les
up d’oser le prendre pour guide. Venu trop tard, s’il n’eût été qu’un
génie
ordinaire, l’Auteur d’Œdipe fit usage des ressour
l’Auteur d’Œdipe fit usage des ressources qui manquent rarement à un
génie
du premier ordre. Il fit naître de nouveaux fruit
agiques. C’est un des plus grands secrets de l’art, & c’est à son
génie
seul que ce grand Poëte en est redevable. Au mili
genre tragique. Ce qu’on peut répondre, c’est qu’il faut beaucoup de
génie
pour exceller soit dans l’un, soit dans l’autre.
mp; le Dépit amoureux. Mais bientôt Moliere se livra totalement à son
génie
. La petite Comédie des Précieuses ridicules en fu
eurs. On voit que depuis Moliere il avait toujours paru des lueurs de
génie
& de talent ; mais l’obscurité semblait proch
que. C’est en même tems, une ressource pour l’art quand l’Auteur a du
génie
. Les mœurs de notre siecle ont fourni à M. de Lac
e & dans ses moyens. J’avoue que le sujet fournissait beaucoup au
génie
du Poëte ; mais il y a bien du génie dans le Poët
le sujet fournissait beaucoup au génie du Poëte ; mais il y a bien du
génie
dans le Poëte d’avoir choisi ce sujet, & de l
n’étaient pour lui que d’un faible secours, & il chercha dans son
génie
les moyens d’y suppléer. Nos Modernes sont amplem
magne le leur dispute aujourd’hui. Ses Musiciens nous prouvent que le
génie
est de tous les pays, & que l’art pour se per
, & que l’art pour se perfectionner n’a besoin que des secours du
génie
. Avant que Lully eût donné des Opéra on chantait
au goût national. Il paraît, sur-tout, avoir singulierement étudié le
génie
& la prosodie de notre Langue. Son récitatif
lternes qui retardent le progrès des Arts ; il ne faut qu’un homme de
génie
pour le hâter & pour donner le mouvement à to
ule qu’on doive suivre. De-là, tous ces dégoûts qu’éprouve l’homme de
génie
qui veut briser de ridicules entraves. Il triomph
ve souvent que l’étude scrupuleuse des regles gêne & réfroidit le
génie
. On sacrifie les grands traits à l’observation de
que tous ses prédécesseurs. Enfin, Rameau parut, & guidé par son
génie
il prit un essor jusques-là ignoré. La prévention
ns ses Opéra pour ne pas sentir combien Rameau lui était supérieur en
génie
. Rameau en avait trop lui même pour s’en tenir à
er encore plus loin notre Musique vocale. Il y était entraîné par son
génie
& ses réflexions ; mais il entrevoyait bien d
mp; dans la Pastorale de Daphnis & Alcimadure, font honneur à son
génie
. Ils n’en font pas moins au tact sûr, au goût exq
cependant, appercevoir que M. Dauvergne contraignait quelquefois son
génie
. Son goût paraît l’entraîner vers le genre Italie
reconnu dans Silvie. Plus on a revu cet Opéra, plus on l’a goûté. Le
génie
, le talent & le goût ont présidé à cet ouvrag
oit pleinement réussir, ou tomber ; alternative qui semble annexée au
génie
. Sa Musique est savante, pleine de force & fe
he, est d’avoir donné plus que n’exigeait la scene Lyri-Comique. Leur
génie
semble leur indiquer un plus vaste théatre. On vi
un genre de Poésie qui n’était pas le sien. Patru, que les plus beaux
génies
du tems consultaient, essaya de le détourner du n
tique. Heureusement la Fontaine & Despréaux n’en crurent que leur
génie
, & il en résulta des chefs-d’œuvres. Ce doubl
e éclairé, l’homme de goût, peut juger, après coup, des opérations du
génie
; mais non juger d’avance de ce qu’il peut opérer
une sorte de naïveté piquante & qui part moins de l’esprit que du
génie
. Il faut qu’un Conte soit ingénu plutôt qu’ingéni
uelque part. C’est, au reste, la seule fois que son nom soit cité. Le
génie
de Chapelle se retrouve le même dans tous ses ouv
pas plus châtié que lui dans ses vers ; mais c’est une autre sorte de
génie
qui les a dictés. Il est plus Moraliste & plu
du Poëte Latin. Un petit nombre de vers, mais tous marqués au coin du
génie
& du talent, assurent à M. de Saint-Lambert u
aux Poëtes le sujet qu’ils devaient traiter était une entrave pour le
génie
. C’est à son choix qu’il veut prendre l’effor. Ma
e Auteur peut traiter celui qui le frappe davantage. Rien ne gêne son
génie
, s’il en a réellement. Cette liberté a déja produ
doit consulter la différence des tems, des lieux, des mœurs & du
génie
de la Langue. Le tems n’est plus où la Bergerie é
même, a perdu pour nous une partie de son intérêt, & que c’est le
génie
seul du Poëte qui peut désormais y suppléer. On a
enre de Poésie qu’il ne traitait que par occasion. Il y prouve que le
génie
, d’accord avec le goût, est bientôt familiarisé a
eu connu des Anciens. Ils imitaient, mais ils ne traduisaient pas. Le
génie
particulier de notre Langue & le méchanisme d
lque sorte, rendre jusqu’à sa maniere ; il faut saisir le tour de son
génie
, & jusqu’à ce je ne sais quoi qui forme son c
traduire, & qu’il en sera de même de tout Ecrivain qui aurait son
génie
. Mais, pour l’encourager, il faudrait que son tra
éaux nous prouvent que notre Langue ne s’y refusait pas ; mais que le
génie
de la Mothe s’y est refusé. On en jugera mieux pa
tion en vers des Géorgiques. C’est une entreprise difficile ; mais le
génie
& le talent sont faits pour surmonter les plu
urait tort. L’Éloquence. n-16 L’éloquence est le despotisme du
génie
. Elle commande, & l’on obéit sans examen. Plu
s onctueux, moins châtié & devant beaucoup moins à l’art qu’à son
génie
. Tous deux rendirent à la Chaire la dignité de so
modèle sur aucun autre. C’est le fameux Bourdalone. Il dut tout à son
génie
, & l’Eloquence chétienne lui dut un ascendant
certain charme touchant que l’art ne peut jamais imiter, & que le
génie
même ne donne pas toujours. On dit que cet Orateu
it s’affranchir du joug des divisions & subdivisions, entraves du
génie
, & qui donnent à ces sortes de discours un ai
eille, &, comme lui, il est inimitable dans ses beautés. C’est un
génie
impétueux qui dans sa course rapide fait quelques
indre. Fléchier, qu’il eut pour émule, marche d’un pas plus égal. Son
génie
est moderé, mais vigoureux. Il mesure & fourn
ut a son terme, & la nature a posé des bornes pour les efforts du
génie
comme pour ceux du conquérant. Il est un point qu
flexibilité inconnues jusqu’alors au Barreau & qu’elle tenait du
génie
de cet Orateur. Il bannit, d’ailleurs, de ses dis
érature exquise pouvait y joindre. C’est la science, le goût & le
génie
qui ont présidé à tous ses discours. Les Lettres
encore plus marqué & infiniment plus essentiel. Il y développe le
génie
de notre Langue, ainsi que le caractere des autre
es grands personnages lui rend ce que son éloquence leur a prêté. Son
génie
mâle eût dédaigné de s’exercer sur des matieres f
que une force de pensée & d’expression qui caractérise l’homme de
génie
. Cette qualité s’annonce jusques dans sa maniere
cette raison plus efficace que toute autre. Mais il faut la touche du
génie
pour la faire valoir. On a lu avec le même empres
foule de productions échappées au Prothée de notre Littérature, à ce
génie
étonnant qui a tout embrassé & tout saisi ; d
e de politesse & de grace qui décelent à la fois le sexe & le
génie
de l’Auteur. L’un & l’autre se font encore mi
is il a précédé le dernier siecle. Il écrivit en Latin, parce que son
génie
était trop au-dessus de la Langue Française de so
ment les mœurs & les usages ; rien qui tende à faire connaître le
génie
& le caractere national. Il décrit fort au lo
euls événemens politiques & militaires. Les mœurs, les usages, le
génie
de la Nation, ses progrès dans les arts & dan
nt les épines de la discussion. Tout est sauvé par le talent & le
génie
de l’Ecrivain. Nous avons vu, sous le simple titr
ux-mêmes tirés de la sphere commune. Ce ne peut être que l’ouvrage du
génie
: les lumieres seules de l’érudition ne suffisent
ux autres productions du même Auteur. Ses remarques sur les mœurs, le
génie
& les loix des Peuples dont il s’agit dans ce
qui a paru se faire dans les esprits, a nécessairement influé sur le
génie
de nos Historiens. Leur maniere actuelle d’écrire
tter même que cet Ecrivain judicieux n’ait pas été livré à son propre
génie
dès les commencemens de cette entreprise. Il n’eû
tter même que cet Ecrivain judicieux n’ait pas été livré à son propre
génie
dès les commencemens de cette entreprise. Il n’eû
ont regretter qu’il n’ait pas traduit ce Poëme en entier. Il avait le
génie
propre à ce genre de travail, & c’est dire qu
travail, & c’est dire que ce travail exige, en effet, beaucoup de
génie
. Le dernier siecle offre encore beaucoup d’autres
p; distinguer à propos ; ce jugement net qui peut régler la marche du
génie
même. C’est par-là que d’Aubignac traça d’excelle
s sur la Tragédie, quoique sa Zénobie ait prouvé qu’il n’avait pas le
génie
tragique. A cela près, cette piece était très-rég
ques non moins utiles. Thomas Corneille, qui eut moins d’élevation de
génie
que son frere, mais qui réunissait des connaissan
Enfin, M. d’Alembert a porté les regards pénétrans & lumineux du
génie
sur différens points du systême général de l’univ
paraître aussi dès le commencement du dix-septieme siecle, plus d’un
génie
heureux à qui cette science dut son plus grand éc
beaucoup les limites. Toutes ses découvertes sont marquées au coin du
génie
. Il créait plutôt qu’il n’imaginait. C’est ainsi
ous a fait part de la même découverte qu’il paraît ne devoir qu’à son
génie
& à ses propres recherches. C’est aussi à M.
t devenu le dépôt. On peut le regarder comme celui des productions du
génie
Français. Tout ne peut pas y être de la même forc
le Sueur pour éleve. Mais le Sueur n’eut de véritable Maître que son
génie
. Il lui dut tous ses succès & ne dut rien à l
l regne dans toutes ses productions un goût austere qui distingue son
génie
. Il faut aussi l’avouer ; ce grand Artiste sacrif
mérita la même distinction de leur part. On connaît la supériorité du
génie
de cet Artiste. Elle était secondée par le goût,
attention louable & digne d’être imitée. Ce n’était pas faute de
génie
que le Brun avait recours à ces conseils ; c’est
que le Brun avait recours à ces conseils ; c’est qu’il avait assez de
génie
pour sentir combien ils pouvaient lui être utiles
Le premier meilleur Coloriste que le second ; celui-ci plus homme de
génie
que le premier. Sa maniere est grande & forte
son éleve, le surpasse lui-même par l’étendue & la profondeur du
génie
. Il imagine en Poëte & exécute en Peintre. M.
ral. Tous ont un caractere qui les distingue & qui rentre dans le
génie
de leur Auteur. Il joint le méchanisme de son Art
confondus, sont exprimés d’une maniere bien supérieure par l’homme de
génie
, l’Artiste consommé qui parcourt aujourd’hui la m
eindre, il joint à cette exacte imitation tous les accessoires que le
génie
peut suggérer. Ici, c’est un beau calme qui laiss
rece, ils l’en dépouillerent pour en enrichir leur Capitale ; mais le
génie
des Artistes Grecs ne put y être transféré. Au su
aïveté que la noblesse, la force que la grace. Il unissait le goût au
génie
, & la correction du dessein à la liberté des
es moyens, du moëlleux dans les contours & dans les draperies, un
génie
élevé, propre à tenter & à effectuer les plus
olée du Maréchal de Saxe. La différence du genre l’exigeait ; mais le
génie
seul peut bien saisir cette différence. La célébr
availla, mais il ne put jamais se satisfaire. Il avait ce tourment du
génie
qui porte sans cesse à chercher le mieux, & à
& se permettait peu de licences : privilege auquel tout homme de
génie
ne doit cependant pas renoncer. Jules-Hardouin Ma
eu, en usa souvent, & toujours avec succès. Il n’eut pas moins de
génie
que son oncle ; mais il y joignit plus de luxe, p
ns, & la superbe Eglise des Invalides. Il paraît cependant que le
génie
austère de François Mansard eût encore mieux réus
s-d’œuvres. Le superbe frontispice du Louvre est un de ces efforts du
génie
& de l’art que rien ne peut éclipser. Il anno
ais connu des Anciens. C’est une de ces innovations heureuses, que le
génie
seul ose se permettre, & qu’il lui est toujou
ir osé sortir de la route commune & battue. C’est le privilege du
génie
. Le plan de la nouvelle Eglise de la Magdelaine f
ouvoient faire en grand. Il ne suffit pas d’avoir les talens & le
génie
, il faut trouver l’occasion d’en faire usage ; &a
e qui s’effectue sous nos yeux, sont seules capables de décourager le
génie
& les talens. Louis XIV estima ceux du Cavali
de l’immortel Vernet. Ce choix opposé prouve que M. le Bas a dans son
génie
de puissantes ressources, & ses productions l
, pour conserver aux grands hommes qu’il nous retrace, l’ame & le
génie
dont ils furent animés. C’est le génie même qui d
l nous retrace, l’ame & le génie dont ils furent animés. C’est le
génie
même qui dirige le crayon du célebre Cochin. Tout
la perfection de certains Arts méchaniques ; mais les Eleves dont le
génie
voudra prendre un essor plus élevé, y trouveront
ui exige qu’on réunisse à la théorie & au méchanisme de l’Art, le
génie
que les regles seules ne peuvent donner. On voit
étonnait par le brillant de son exécution & les ressources de son
génie
; on s’est même accoutumé à le citer comme le plu
ndre sont forcés d’avouer qu’il réunissait la force à la fécondité du
génie
. Il en eut aussi les inégalités ; mais lors même
é depuis des imitateurs, mais sa réputation n’y a rien perdu. Un beau
génie
, un chant toujours agréable, une parfaite égalité
-il quelquefois trop négligé par Mlle Dumesnil. Elle joua toujours de
génie
; & le génie livré à lui-même, est sujet aux
rop négligé par Mlle Dumesnil. Elle joua toujours de génie ; & le
génie
livré à lui-même, est sujet aux inégalités : mais
a donné d’heureux exemples. On rend justice à l’intelligence & au
génie
que M. Laval(**) met dans les Ballets qu’il compo
pour lui la nue qu’Ixion poursuit envain. D’un autre côté l’homme de
génie
n’est tout ce qu’il doit être qu’après sa mort. E
alens de chaque Auteur & de chaque Artiste en particulier, que le
génie
du dernier siecle & du nôtre en général. J’ai
découvert, ni tout perfectionné : je croirai toujours, dis je, que le
génie
poétique ne prit pas chez eux le plus grand essor
epose avec eux des fatigues de ses triomphes, & contribue par son
génie
à les faire triompher. L’illustre Catherine(a) le
recherches. Il n’est point d’obstacle qui ne cede au travail & au
génie
. Le dernier siecle est pour toi le vieillard mour
unique moyen d’obtenir une grande célébrité littéraire est d’avoir du
génie
ou beaucoup de talent, que les places des ouvrage
de du temps. Qu’en règle générale il en soit ainsi, d’accord ; que le
génie
, que le talent pèse infiniment plus que toutes le
e Pascal, qui ont eu le privilège de voir et d’entendre l’« effrayant
génie
», n’ont très probablement pas reçu de la grandeu
rayant génie », n’ont très probablement pas reçu de la grandeur de ce
génie
et de cette âme une impression approchante en for
écompense à toutes les âmes pieuses et celui de la gloire réservée au
génie
sur la terre peuvent se trouver en antagonisme :
rité l’éternelle gratitude des hommes par quelque découverte utile du
génie
; il s’agit ici non de « l’ordre » de l’esprit, m
ité matérielle a au moins l’avantage de ne pas gaspiller les fonds du
génie
et d’être d’une utilité pratique évidente. Pour e
prétention de ne placer la vraie vie éternelle que dans les œuvres du
génie
scientifique, artistique ou littéraire est un péd
’on fait galoper des marmites ». « Il y a, écrit Vinet, une race de
génies
qui vivent moins au milieu des choses que parmi l
dérables il ne reste bientôt que le nom, et du sublime effort de leur
génie
que le résultat, tombé dans le domaine public. Bu
ncer, Max Muller, Renan, nous apparaissent aujourd’hui, non comme des
génies
isolés et capricieux, maïs comme les coopérateurs
d’habiles voleurs de gloire qui ont quelquefois réussi à frustrer le
génie
de ses vues et de ses idées originales, substitua
ment à l’oubli ; la vraie noblesse n’est pas d’avoir un nom à soi, un
génie
à soi, c’est de collaborer à l’œuvre de Dieu. Au
soi, c’est de collaborer à l’œuvre de Dieu. Au bout de cent ans, un
génie
de premier ordre est réduit à deux ou trois pages
e désormais que de la vie intermittente et dispersée qu’il recevra du
génie
individuel des artistes. L’éclat de ceux-ci, comm
n’était pas indispensable qu’il y eût un Shakespeare. Il y a dans le
génie
artistique un élément de liberté et de caprice qu
ent de liberté et de caprice qui tient à ce qu’il a d’individuel ; le
génie
scientifique a quelque chose de l’impersonnalité
y a ici une distinction essentielle à faire. Le mépris d’un auteur de
génie
pour ses contemporains et même pour la première g
rien retrancher sans que la grande idée qu’il convient d’avoir de son
génie
y perde quelque chose de positif. Telle est la la
ité ou la malice s’attarde à critiquer les productions inférieures du
génie
, la paresse humaine n’a en général que trop de pe
On admirerait toujours ce drame comme la manifestation d’un très beau
génie
, et on ne pourrait assez déplorer la fin prématur
ramatique, d’une part, exige un long apprentissage ; d’autre part, le
génie
dramatique étant, de sa nature, impersonnel et ob
ence des noms de famille ou de baptême sur l’esprit, le caractère, le
génie
, la destinée des individus qui les portent. Cette
ne distinction d’un nouveau genre, et qu’il s’en est grisé. Entre les
génies
, comme entre les noms, de Rousseau et de Montesqu
n même qu’elle compte certains hommes dignes d’être placés à côté des
génies
comme penseurs et comme écrivains, nous devons po
ustifiable. Faites aussi belle que vous voudrez la part du talent, du
génie
critique ; montrez en lui l’interprète nécessaire
; montrez en lui l’interprète nécessaire, le collaborateur fécond du
génie
créateur ; mettez dans tout son jour la force et
e, de la fantaisie, de l’imagination, bref, un peu d’art, un grain de
génie
? Ce sont choses en soi belles et bonnes, mais qu
yère, « où il faut plus de santé que d’esprit, plus d’habitude que de
génie
. » Ce n’est pas de la dentelle qu’on lui demande,
beau, et l’hypothèse est inadmissible ; car il serait absurde que le
génie
, qui, par définition, est l’organe de son époque,
que ce grand victorieux dans la concurrence vitale, qui s’appelle le
génie
, sorte de la bataille avec des mains beaucoup plu
s. La moralité n’entre pas comme élément nécessaire dans la notion du
génie
; mais l’intelligence y entre, au moins sous la f
eau, non pas d’exprimer seulement son époque, mais de la devancer. Le
génie
, que je définissais tout à l’heure l’organe du te
onditions. Ce quelque chose, c’est, en deux mots, que l’auteur ait du
génie
, ou du talent au moins, et que son ouvrage soit b
re. Vouloir tout expliquer par la présence ou l’absence du talent, du
génie
, c’est se condamner à ne rien expliquer du tout ;
est se condamner à ne rien expliquer du tout ; car qu’est-ce que le «
génie
» ? Qu’est-ce qu’un « bon ouvrage » ? Ne serait-c
est-elle déjà presque toute oubliée ? Parce que le talent et même le
génie
ne suffisent point, quoi qu’on en dise, pour étab
époque les premiers dans des genres inférieurs, se trouvent, avec un
génie
très secondaire, les égaux des plus grands pour l
œur, aimable et sympathique esprit, mais qui n’était pas un souverain
génie
, doit de briller comme un astre de première grand
n vienne déranger les étiquettes sous lesquelles elle a classé chaque
génie
, et surtout elle déteste si fort l’encombrement q
éfiniment, l’idéal, ici, n’est rien d’autre que ce que chaque nouveau
génie
, en harmonieux accord avec l’âme changeante du si
re, qu’un grand talent, qui n’a fait que suivre, usurpe la place d’un
génie
inventeur impuissant à dégager sa propre idée. La
t probable que Voltaire et Gœthe ont définitivement clos la liste des
génies
universels. Si la nouveauté, une nouveauté origin
onnaissable, ce qui ne se peut ni exprimerai concevoir, le mystère du
génie
, le secret des dieux, le grand x. Nous avons c
manité ! Quel délire qu’une telle espérance ! Aucun effort sublime du
génie
n’est capable, à lui seul, de la réaliser. Mépris
lles-lettres, auxquelles vous devez croire que vous n’avez ni goût ni
génie
, puisque vous ne sentez point ce qu’ont senti tou
peine nous séparent de l’époque où l’on pouvait douter de ces grands
génies
, non seulement sans passer pour un sot, mais avec
. Le juste tempérament qui convient ici est, d’ailleurs, le secret du
génie
. Qui cède trop au goût moyen de son époque risque
nture, et sa réflexion s’applique à tous les arts, qu’« un tableau de
génie
, et par conséquent original, doit avoir moins d’a
r ce point, parce qu’elle avait vu au xviie et ensuite des œuvres de
génie
admirables, et surtout admirées, avec lesquelles
e admirables, et surtout admirées, avec lesquelles l’idée du prétendu
génie
de Voiture était difficile à concilier. Elle avai
« imbéciles », assez « bêtes » pour se flatter que la diminution des
génies
placés entra Dieu et l’homme relève les créatures
roubles et profonds par place que ces deux verres d’eau claire que le
génie
français lance en l’air avec une certaine force,
le moins parce qu’il les comprend, il y a de même dans les œuvres du
génie
une puissance d’étonnement et de fascination dont
redoutent secrètement cette délivrance. Ils se complaisent, devant le
génie
comme devant la nature, dans une demi-terreur sac
stations soulevées de temps en temps, au nom du respect qu’on doit au
génie
, contre les révélations parfois scandaleuses de l
ent servir ; l’inventaire de son mobilier leur fait perdre de vue son
génie
, et pendant qu’ils savent si minutieusement le co
admire dans cette anticipation un des signes les plus authentiques du
génie
: le simple talent, dit-on, se borne à refléter d
orne à refléter d’une façon éclatante un état actuel des esprits ; le
génie
devance et annonce l’avenir, il parle aux hommes
me est sujet à de profondes modifications périodiques. Le triomphe du
génie
, dans ses inventions, est de découvrir un accord
écurent pour l’entretenir et la justifier. Quel ne devait pas être le
génie
de Varius, dont Virgile, à ses débuts, avouait la
ncontre devient ainsi la représentation, seule glorieuse, de tous les
génies
disparus. Nous casons nos rares spécimens dans ce
t de servir un jour à la digestion triomphante de quelque écrivain de
génie
. Ô religion ridicule et niaise ! Faut-il se payer
té de son fameux contemporain, Alexandre Hardy ; mais, eut-il tout le
génie
que lui prêtent ses admirateurs et fût-il un Shak
une de ces antithèses commodes qu’elle aime avec Villon, le grossier
génie
plébéien, a placé, pour la symétrie, son léger ba
on chapitre sublime sur la résignation à l’oubli. 2. — L’heure du
génie
On manque l’occasion, d’abord quand on n’a pas
aitement belle, disons en termes plus généraux toute manifestation du
génie
où sa pleine mesure est donnée, résulte d’une con
ans doute à ce qu’il aurait été dans le cas d’une harmonie entière du
génie
et de l’occasion, peut être assez brillant encore
e certains talents du second ordre cette définition assez juste : des
génies
dont une circonstance adverse a contrarié le plei
i, au contraire, ne ferait-on pas consister le caractère essentiel du
génie
dans une certaine force irrépressible qui le cont
rme unique, ne serait-il pas le signe qui distingue par excellence le
génie
du simple talent ? Le fait est que, l’occasion ex
de l’histoire, réduisent au rôle d’agents à peu près négligeables le
génie
et la volonté des individus : Sans Copernic nous
oyait que dans l’ordre scientifique lui-même la qualité, j’entends le
génie
, venant à faire défaut, il ne tienne qu’au temps
rd ; mais il fallait pour cela qu’il vint au monde un nouvel homme de
génie
, grand comme Copernic et comme Galilée. La chute
reconnaître, c’est que chaque pas important et décisif franchi par le
génie
est le plus souvent conditionné par l’immense eff
tiences se faisant suite, on ne saurait tirer la moindre intuition de
génie
. « Cela est d’un autre ordre », dirait Pascal. L’
it d’abord singulièrement bon marché de l’incalculable service que le
génie
rend au genre humain par l’accélération de certai
ne voir qu’une différence de degré dans l’abîme naturel qui sépare du
génie
non la médiocrité seulement, mais la plus grande
iste, mais qui entendait bien laisser à la volonté individuelle et au
génie
leur inestimable prix comme causes dans l’ordre u
le principal des individus dans l’histoire, la souveraine grandeur du
génie
, la force et la puissance de la volonté libre. L’
tion que le sort l’ait placé. La forme particulière sous laquelle son
génie
se manifeste peut dépendre des circonstances exté
plus haut que leur beauté suprême résulte de l’exacte concordance du
génie
et de l’occasion, est toujours supérieur à ce qu’
, dans son obscure prison : Le cas précédemment supposé par nous d’un
génie
totalement stérilisé par des circonstances ingrat
connus, inhumés dans un cimetière de campagne, n’ont plus d’objet, le
génie
étant, par définition, une force irrépressible qu
onnent seulement, en lui imprimant sa direction et sa forme. Que tout
génie
soit de sa nature un « conquérant » né pour l’act
de personnages historiques. Mais, d’abord, l’activité conquérante du
génie
n’est pas nécessairement de celles qui s’exercent
e, les lubies et les manies étranges qui furent la rançon de son beau
génie
. La réunion de toutes sortes de talents et de ver
outes sortes de talents et de vertus est si peu la caractéristique du
génie
en général, qu’on voit cet honorable cortège acco
exceptionnel et prodigieux : voilà, au contraire, ce qui distingue le
génie
, même celui des héros, beaucoup moins rarement qu
iriger tes premières études du jeune homme, sans incliner son austère
génie
vers la poésie ou vers la peinture. Voici deux ho
te, Bonaparte à celle de Chateaubriand, sans perdre ni Marengo, ni le
Génie
du christianisme ? C’est cette adaptation prédest
n concevrait encore qu’aucune circonstance adverse ne pût empêcher le
génie
de se faire jour ; mais quelle assurance pouvons-
atoire, c’est d’avoir atténué dans une large mesure le danger que les
génies
rustiques courront toujours, de rester inappliqué
ce n’est pas du tout à cause du service militaire obligatoire que les
génies
guerriers me semblent dans des conditions meilleu
occasion unique, à la fois pour son activité conquérante et pour son
génie
organisateur, personne ne doute qu’un tel homme,
, en tout temps, n’eût fait parler de lui. Mais quel éteignoir sur le
génie
de Molière, s’il était venu au monde dans la Genè
upposer dans la capitale du calvinisme la naissance accidentelle d’un
génie
comique du premier ordre annihilé par les circons
it été non pas la moitié d’un fou, c’est-à-dire encore une maniéré de
génie
peut-être, mais un fou complet, à lier et à enfer
eur d’esprit, le fumier amoncelé de plusieurs siècles de culture. Les
génies
ne tombent pas sur nous du ciel à l’improviste pa
lle. Des philosophes ont prétendu séparer nettement deux classes de
génies
: ceux qui doivent à l’occasion tout leur éclat ;
acés par lui dans l’élite de ces hommes absolument supérieurs dont le
génie
aurait toujours et partout éclaté ? M. James n’ai
é sur une tâche vaste et brillante et asm conforme à la nature de son
génie
pour y faire converger toutes ses passions et ses
des héros, que nous venons d’exposer et de critiquer, où un homme de
génie
lui-même considère les génies comme des forces pu
’exposer et de critiquer, où un homme de génie lui-même considère les
génies
comme des forces purement spirituelles et souvera
. On dit : Celui-là est né avant son heure, et celui-ci, après ; quel
génie
c’eût été un siècle plus tôt, ou cinquante ans pl
si l’on aime mieux, d’instinct, fait sans doute partie intégrante du
génie
: or, n’est-ce pas manquer d’intelligence ou d’in
, s’était montré un héros complet, un véritable Hercule ? Ce sont les
génies
fragmentaires et partiels, c’est-à-dire les moiti
e spécialisation de plus en plus étroite semble devoir être la loi du
génie
dans l’avenir, l’universalité des aptitudes et de
Flaubert, Un artiste pur, qui n’est que cela, peut avoir un très beau
génie
, et on ne lui en demande pas davantage ; mais, s’
e ; mais, s’il se montre glorieux et vain de n’être que cela, ce beau
génie
est un petit esprit et le contraire d’un grand ho
ont suivie et la forme qu’ils ont revêtue. Tels sont, par exemple, le
génie
de la métaphysique et celui de la poésie, voire m
n d’enfants, dont nous avons touché du doigt l’absurdité, à propos de
génies
foncièrement hétérogènes, tels que Bonaparte et C
beau aussi qu’un démon exclusif et jaloux pousse irrésistiblement le
génie
dans la voie unique où sa supériorité doit triomp
u sont des exceptions incomparablement plus rares parmi les hommes de
génie
que les génies eux-mêmes parmi les simples talent
eptions incomparablement plus rares parmi les hommes de génie que les
génies
eux-mêmes parmi les simples talents. Bacon, dont
avec l’or pour ne point voir qu’un degré de plus d’imagination et de
génie
proprement poétique aurait très heureusement déba
udhomme de couleur brillante et de grâce légère. Il y a donc certains
génies
grands sans être complets, qu’une malencontreuse
Au-dessus de ces grands incomplets, il convient de mettre d’abord les
génies
qui se sont précipités en droite ligne, impétueus
érente aptitude à plusieurs choses, mais qui sont les plus grands des
génies
par leur aisance souveraine à occuper partout les
ce souveraine à occuper partout les sommets. Ils diffèrent encore des
génies
exclusifs en ce qu’ils né sont point les serviteu
érieur, a dit avec raison M. Paul Bourget, se distingue de l’homme de
génie
, lequel peut être assez inintelligent, et de l’ho
le plus admirable type qu’il nous soit donné de concevoir ; celui du
génie
conscient. C’est, dans l’ordre politique, César ;
es lettres, le grand Gœthe93. De toutes les causes extérieures qu’un
génie
méconnu, ou qui se croit tel, peut rendre respons
Chénedollé, quels que fussent ses talents poétiques, n’était point né
génie
. Au lien de l’esprit d’initiative qui caractérise
s pratique qui, élevé à une certaine puissance, est une des formes du
génie
. Le mépris de l’opinion est, sans doute, une bell
ire à jamais sa place comme poète essentiellement national. Malgré un
génie
poétique étroit et stérile, Malherbe a conquis un
as dû naître du tout. Ils sont exactement le contraire des auteurs de
génie
. Est-ce qu’on s’imagine qu’un poète capable d’écr
a terre les subtils et mystérieux atomes dont le concours a formé son
génie
: est-ce donc Baour-Lormian qui naît alors ou Luc
t leur époque. Si toutefois l’on commence par mettre hors de cause le
génie
, dont les deux caractères essentiels sont figurés
dubitable qu’avec un degré supérieur de talent, avec un grand et vrai
génie
, le poète aurait vaincu la résistance que les pré
nt trois grands écrivains, trois grands hommes, qui n’étaient pas des
génies
purement français : Rousseau le Suisse, Chateaubr
autres sont plus rares, l’occasion était bonne, au contraire, pour un
génie
né différent de son milieu de déployer une origin
pas réduits à se taire douloureusement ou à n’être, malgré tout leur
génie
et toute leur éloquence, que des voix sans écho c
à écarter de prime abord, comme contradictoire avec la notion même du
génie
, l’idée d’un talent en retard sur son époque, en
ombattre et de les confondre, et là où un Bossuet aurait échoué, quel
génie
eût jamais été égal à la tâche ? Cette question c
ur le siècle et pour sa propre gloire, sans que l’essence même de son
génie
et ; de son caractère en fût altérée jusqu’à deve
e et d’une ardeur qui s’éteint », mais toutes les forces vives de son
génie
et de son cœur ? Non, j’aime beaucoup mieux me fi
ombe anticipée, consommant le sacrifice entier de sa gloire et de son
génie
. Le raisonnement dans le vide, l’hypothèse de p
n d’autres circonstances elle reçoit très manifestement de la main du
génie
. Le royaume de France, à l’époque d’Helvétius et
t s’est rencontrée toute du côté de l’orthodoxie, jusqu’au jour où le
génie
et la fortune changèrent de parti et, pour une no
’elle devait revenir, était-il donc impossible qu’un homme d’un grand
génie
en hâtât le retour ? N’y avait-il pas dans le thé
n’aurait pu prévaloir, en a nécessairement déterminé la marche. Si le
génie
façonne le milieu social, à coup sûr il ne le cré
’a pas reçu de la nature les goûts et les talents appropriés. Pour un
génie
exceptionnel qui aurait éclaté en toute circonsta
! Sont-ils vraiment venus avant l’heure, ou auraient-ils manqué de
génie
, ces précurseurs littéraires, moins glorieux que
e ce pouvoir divin d’anticiper l’avenir qui est la définition même du
génie
? Semblable, écrit magnifiquement Schopenhauer,
, se vouant à la mort, lançait son javelot dans les rangs ennemis, le
génie
jette ses oeuvres bien loin en avant sur la route
ouve-t-il dès le premier moment des gens pour l’apprécier. L’œuvre du
génie
dépasse, au contraire, non seulement la faculté d
t le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher ; le
génie
, c’est celui qui atteint un but que les autres ne
gretter, de déplorer pour elles l’apparition précoce des créatures de
génie
. Car il leur arrive d’expier d’une bien cruelle f
é violente, l’injustice des hommes a trop souvent abrégé les jours du
génie
. Des artistes, des poètes, des penseurs, des inve
ivance de l’âme et de la conscience personnelle ! Malheureusement, le
génie
le plus authentique, aux termes de l’excellente d
probablement que ces grands incomplets, doués de l’inestimable don du
génie
, ont manqué de quelque talent secondaire, depuis
pour éclore, on est tenté de croire que l’invention, c’est-à-dire le
génie
, n’est pas, sur le marché de la littérature, une
e de devenir peut-être un grand homme. Jean le Maire de Belges, autre
génie
précoce, fut étudié et admiré par Ronsard, qui l’
randissantes et solides qui commencent au tombeau pour quelques rares
génies
mal appréciés de leur vivant. Est-ce un engouemen
vert avec surprise et admiration une parenté naturelle entre les deux
génies
, Agrippa d’Aubigné fût acclamé soudain comme un t
e, qui, sauf les exceptions, mettent le talent chez lui au-dessous du
génie
et te rangent au nombre des inventeurs plutôt que
pour expliquer un phénomène aussi extraordinaire que l’apparition du
génie
. Il faudrait bien pourtant y ajouter au moins les
Assurément, on doit pouvoir expliquer tout ce qui est naturel, et le
génie
, pour merveilleux qu’il soit, ne sort sans doute
nces dans ces grands faits de l’histoire, qu’on appelle les œuvres du
génie
, continuera toujours à être débattue avec d’autan
rte l’hypothèse « scientifiquement étrange » du libre arbitre dans le
génie
; mais il admet que le génie, sans posséder l’ini
ement étrange » du libre arbitre dans le génie ; mais il admet que le
génie
, sans posséder l’initiative absolue, sans rien cr
e, comme Schopenhauer, précisément par cette faculté : « La marque du
génie
est de trouver une forme nouvelle, que la connais
ure qui lui fit trouver d’emblée le genre original où brille son beau
génie
et où elle est restée la première. Transportez-la
pris la place vacante ? Fromentières ?112. Non, car il n’avait pas de
génie
, et les circonstances les plus favorables, quoi q
u’un défaut de clairvoyance ou de foi en soi-même, simples lacunes du
génie
, où rien évidemment n’est imputable au sort. L’ir
ommes, et que, parfois aussi, au lieu d’être la lampe qui éclaire les
génies
et les caractères, elles remplissent l’office odi
contraires ont élevé je ne sais quel brouillard entre un écrivain de
génie
qui a multiplié les preuves d’un talent supérieur
t ressortir le rôle actif surtout, mais passif aussi, du talent ou du
génie
dans sa propre destinée. À propos des acteurs et
été atteint par quelques auteurs qui, avec un talent ordinaire ou un
génie
non encore prouvé, ont eu la bonne fortune d’avoi
vin pouvoir d’idéalisation qui, d’une manière générale, appartient au
génie
, et qui, métamorphosant hommes et choses, nous mo
e sont rares dans aucun des domaines divers où s’exerce l’activité du
génie
, et l’on peut même dire qu’ils sont la règle, en
e est un personnage fameux ; mais qui donc connaît les noms des trois
génies
qui l’inventèrent ? qui se rappelle les infortuné
nfants, d’une si prodigieuse insouciance qu’il ne se doute pas de son
génie
et qu’en rééditant avec soin ses poèmes et ses so
u à peu composé aussi une physionomie conventionnelle et sacrée. Un
génie
créateur du premier ordre et une lucidité parfait
de leurs talents ou de leurs ouvrages ont été relevées chez d’autres
génies
d’ailleurs lucides, tels que Pétrarque, Le Tasse,
e, Le Tasse, Cervantes, Corneille, Lamartine, etc. Aussi bien que les
génies
instinctifs, qui, sous le souffle divin qui les p
sa pensée ?… Dieu, collaborateur ténébreux et serein ! Qui sait si le
génie
, effrayant souverain, À qui les astres font dans
un puissant attrait sur notre imagination. Non que nous défendions au
génie
d’être orgueilleux ; nous voulons bien qu’il s’ad
t s’ajouter au culte plus ou moins superstitieux des modernes pour le
génie
et l’art inconscients, achève d’expliquer leur pr
ns originales. Sainte-Beuve remarque que les pages de Fontanes sur le
Génie
du christianisme sont encore « admirables », mais
é pour jamais l’ancienne rhétorique exclusive. Notre respect pour les
génies
et pour les chefs-d’œuvre du siècle de Louis XIV
ections nouvelles, une forme ou une vérité à conquérir, c’est pour un
génie
l’heure de paraître… Qui de nous, qui de nous va
, le chef-d’œuvre attendu sera… tout ce que voudra faire un auteur de
génie
. Oh ! sans doute, les critiques de l’avenir excel
atives doivent être tenues pour possibles en fait de roman, et que le
génie
, devenu avec raison individualiste à outrance, n’
les poètes à l’étude de la nature, eut une heureuse influence sur le
génie
de ses amis, Racine et Molière ; puisque Corneill
ée d’une antériorité de la critique littéraire sur les productions du
génie
est particulièrement chère au savant auteur de l’
autionne et dirige le goût, non point à celle d’une Muse inspirant le
génie
et y suscitant de fécondes images. La critique n’
’est peut-être pas ce qu’ils ont fait de mieux. La robuste santé d’un
génie
comme celui de Corneille n’a pas trop profondémen
ception de leurs chefs-d’œuvre. La poétique d’Atala se trouve dans le
Génie
du christianisme, et le roman chrétien a la préte
douter de ce qu’ils faisaient, en suivant bonnement la pente de leur
génie
. Les théories poussent sur les chefs-d’œuvre ; ja
l’espoir qui nous restera toujours dans les heureuses inspirations du
génie
, c’est-à-dire dans le hasard et dans l’inconnu, n
ement donné désormais à la médiocrité. Non pas — pour ce qui est des
génies
scientifiques — qu’ils doivent nécessairement dev
eu plus tardives à l’absence des maîtres divins : la seule utilité du
génie
dans l’ordre scientifique fût-elle l’accélération
s les talents grands et petits que sur les rares miracles de quelques
génies
isolés. De là vient l’étonnement, mêlé d’un grain
scientifique nous apparaît comme l’œuvre exclusive de quelques rares
génies
, que l’Inconscient suscita pour achever l’œuvre q
cultivent et plus l’œuvre devient collective… Le besoin des hommes de
génie
se fera de moins en moins sentir, et l’Inconscien
vivent, comme l’œuvre d’un poète, d’un moraliste ou d’un historien de
génie
? Il faut toujours en revenir au mot de Buffon :
le drainage de plusieurs millions d’hommes pour produire un homme de
génie
. » (Renan.) 34. M. Zola compare « l’effort conti
Thomas Malory, compilateur des Légendes d’Arthur (1485), avait été un
génie
de l’ampleur, du calibre et de la culture de Shak
; mais le talent faisait défaut. » (Dante, son temps, son œuvre, son
génie
, traduction de MlleC. Augis.) 91. De l’assujett
rature aurait pu se passer de leur personne, ne sont jamais parmi les
génies
Suprêmes. 114. Voyez les Annales politiques et l
ème historique ; la Divine Comédie de Dante n’est qu’une fantaisie de
génie
, un poème moitié théologique, moitié populaire ;
poèmes. Il n’y a dans ce fait aucun symptôme de dépérissement de son
génie
ni de stérilité dans sa sève ; il y a, au contrai
qui signalent en ce moment une certaine stérilité momentanée dans le
génie
littéraire de l’Europe moderne, qu’en effet ce gé
mentanée dans le génie littéraire de l’Europe moderne, qu’en effet ce
génie
semble non pas décroître, mais se reposer comme d
itié du siècle ? Est-il vrai qu’il y ait pénurie d’hommes, disette de
génie
, affaissement du ressort, abaissement du niveau ?
s’élève à l’unité. Ma patrie est partout où rayonne la France, Où son
génie
éclate aux regards éblouis ! Chacun est du climat
ationales de l’Europe, de n’avoir qu’un caractère national ; c’est le
génie
, c’est l’aptitude, c’est la grandeur, c’est la gl
entre les Alpes, les Pyrénées, les deux mers, en effaçant ces divers
génies
, a dû en même temps effacer quelque chose des fac
es. Il pouvait y avoir là quelque naïveté, mais il n’y avait point de
génie
. Le génie ne naît point avant les langues. On dit
vait y avoir là quelque naïveté, mais il n’y avait point de génie. Le
génie
ne naît point avant les langues. On dit qu’il les
aux ; ce sont les peuples qui font les langues, ce sont les hommes de
génie
qui les consacrent en les faisant parler. Quand D
hébraïque que gaulois. Deux siècles ont été perdus à calquer avec un
génie
fourvoyé les littératures grecque et romaine ; no
recs et des Romains qui a guidé, mais qui a enchaîné en même temps le
génie
littéraire français depuis Malherbe. Il y eut un
t ce que nous pensons de cet avortement. Ce fut un malheur pour notre
génie
immédiat, ce fut peut-être un bonheur pour notre
eur pour notre génie immédiat, ce fut peut-être un bonheur pour notre
génie
futur. Nous aurions eu plus tôt de la gloire litt
mme noués d’une certaine puérilité irrémédiable, qui aurait enlevé au
génie
français la maturité, la majesté, la force dont c
it enlevé au génie français la maturité, la majesté, la force dont ce
génie
avait besoin pour parler plus tard à l’univers, s
u dans le temple, mais il y était conclu et senti. Il en est ainsi du
génie
poétique et religieux de Racine ; il n’est pas co
ule, au besoin, rude, âpre, disproportionné, colossal, fruste, sur le
génie
incorrect et démesuré de ce Michel-Ange de notre
la raison humaine. Comme Gilbert, en poésie, il n’a jamais autant de
génie
d’expression que quand il délire ! Mais qui voudr
lui appartiennent par droit de conquête et de naturalisation par son
génie
. Nous ne voulons pas trop contester ce prétendu g
isation par son génie. Nous ne voulons pas trop contester ce prétendu
génie
. C’est le génie de l’incurie, de la puérilité et
génie. Nous ne voulons pas trop contester ce prétendu génie. C’est le
génie
de l’incurie, de la puérilité et de la licence, t
gaulois qui sont les dates de son origine et les familiarités de son
génie
. On l’a appelé le vieil enfant de son siècle. La
é, la majesté, l’autorité de l’accent qui manquaient, jusqu’à eux, au
génie
gaulois de leur patrie. La langue s’est faite dan
uffit aujourd’hui de constater que dans ce siècle de Louis XIV, où le
génie
français flottait encore indécis entre la servile
nation lui sait gré de lui avoir enseigné à oser croire à son propre
génie
. Si ce n’est pas le poète, c’est au moins pour el
l, même quand l’esprit est plagiaire. C’était un écrivain de cœur, un
génie
du foyer, un esprit domestique. Elle était née po
ctère et qui vous donnent de l’âme une impression plus vivante que du
génie
? Trois ou quatre. Le livre masque presque toujou
orales et les privilèges inhérents à cette profession pour l’homme de
génie
et de vertu qui s’y consacre. Et d’abord un préju
de la morale ; la chaire est leur trône. Ce trône, pour le prêtre de
génie
, est plus haut que celui des rois : c’est de là q
où un mortel peut monter sur la terre, la plus haute pour un homme de
génie
est incontestablement une chaire sacrée. Si cet h
tificat qui consacre, la vieillesse qui est la sainteté du visage, le
génie
qui est la divinité de la parole, l’idée réfléchi
i la représentent restent grands ; mais Bossuet, qui les égale par le
génie
, les dépasse par la portée de sa tribune. Ils par
raisons funèbres. Il semble qu’en approchant du tombeau lui-même, son
génie
en contractait la solennité. La mort du prince de
or, cette divinité de la poésie et de l’éloquence, dernier échelon du
génie
humain ? N’y a-t-il pas là aussi de quoi imprimer
On croirait entendre un de ces myriologues où se plaisait le poétique
génie
de la Grèce, mais que la mâle douleur d’un guerri
prince d’Angleterre. Le feu de la poésie éclatait là tout entier ; le
génie
de l’art avait été retrouvé par la passion. Aille
deux fils, Enze et Mainfroy, tous deux faisant des vers, sans que le
génie
politique du dernier fût moins perfide et moins c
même, tout demeurait confus ; et souvent, à côté de l’éclair du vrai
génie
paraissait seulement l’essai maladroit d’un art g
it d’un art grossier, qu’on admirait, par inexpérience, autant que le
génie
même. Je suis tenté, je l’avoue, de ranger à cett
cours, et que bientôt allait concentrer dans le miroir ardent de son
génie
l’Homère du moyen âge. Singulière fatalité de cet
e trop, et le faux goût de la décadence a devancé pour lui l’éveil du
génie
. Voici venir ce génie, cependant ; et, sans avoir
t de la décadence a devancé pour lui l’éveil du génie. Voici venir ce
génie
, cependant ; et, sans avoir secoué tout à fait la
e le peintre Cimabué surpassait Giotto. Pardonnons à cette candeur du
génie
. Sa première forme était celle de son temps. Il a
colastique, et il avait lui-même discuté contre tout venant. Mais son
génie
partait de plus haut. Dante, presqu’au sortir de
s deux grandes écoles égales et contraires ; il y a moins et plus. Le
génie
, sorti par élans de quelques sources qui ne chang
médie nous offrirait souvent des marques de ce progrès du temps et du
génie
, malgré les accessoires barbares qui s’y mêlent.
ante reconnaissons, en effet, la double inspiration qu’il a reçue. Ce
génie
créateur a derrière lui l’Orient et l’ancienne It
recque il ne connaissait guère qu’Homère, le poëte souverain. Mais le
génie
lyrique dans son ardeur, dans sa passion, lui arr
e, un des grands hommes de l’Église, Pierre Damien, ce pur et austère
génie
, parfois en lutte même contre Grégoire VII, et os
, ou du moins comme des initiateurs de la langue qu’allait parler son
génie
, ces poëtes franciscains dont un rare talent de n
a la route, et, par cela même, pourra souvent égarer son mâle et fier
génie
: ce sera la religion même, par les voix les plus
deur de l’aine pouvait-elle ne pas donner l’enthousiasme lyrique ? Le
génie
transporté par une vraie passion ne doit-il pas a
t moins grand qui s’attache au Purgatoire et au Paradis du Dante. Son
génie
a pu tout faire, hormis de varier la perfection m
amène à la terre par ses douleurs, comme il nous élève à Dieu par son
génie
; mais il est théologien, il argumente, il déclam
lle renouvelle cette épode rapide et sanglante, ce sévère anathème du
génie
, que lançait la muse irritée et qui ressemblait à
le patriotisme littéraire, c’est-à-dire la foi dans la supériorité du
génie
français, me semble depuis longues années exposée
er pour notre pays, saluons d’abord ce merveilleux instrument dont le
génie
français dispose selon l’aptitude particulière de
’écrivain la fait, ou plutôt elle est ce qu’il est, s’empreint de son
génie
et de sa passion ; elle est à la fois langue de R
, en même temps, la variété, la largesse de toutes les productions du
génie
français. On peut dire que la Prose, et par là j’
t de Guichardin, que des écrivains diserts bien inférieurs à tous ces
génies
créant chacun une langue dans la langue française
qui, débordant de sagesse et de folie, paraît moins un écrivain qu’un
génie
et moins un génie qu’une force jaillissant du sei
sagesse et de folie, paraît moins un écrivain qu’un génie et moins un
génie
qu’une force jaillissant du sein de la nature. Ce
’en fait de poésie je crois aussi fermement à la supériorité de notre
génie
national ? Ici cependant ma conviction est moins
génie national ? Ici cependant ma conviction est moins exclusive. Le
génie
poétique des autres peuples a rempli des saisons
monie Du vers qui, sans tes accents Frémissants, Serait muet au
génie
! » Il me semble que c’est tenir trop peu de com
de la Poésie et de la Prose, l’impérieux ascendant de la Pensée et du
Génie
, qui ne sont pas au hasard d’une bataille et à la
au hasard d’une bataille et à la merci de la conquête. Quatre fois le
génie
français a régné sur l’Europe, au douzième et au
n contemple le soleil. Et si les étrangers parurent désapprendre leur
génie
national, ils ne firent en réalité que le retremp
première fois, pour la première fois exposée avec quel rayonnement du
génie
et de l’esprit français ! car le dix-huitième siè
si rapide et si puissante ! Les rois eux-mêmes s’inspirèrent de notre
génie
en même temps que les peuples se donnaient à nous
ée devant les peuples éblouis, car il a une fois de plus imposé notre
génie
à l’émulation de l’Europe, et, j’oserai le dire,
ie à l’émulation de l’Europe, et, j’oserai le dire, en imprimant à ce
génie
un caractère plus sympathique et plus humain enco
appris à penser dans les Ecrits d’Athènes & de Rome ; lorsque le
génie
éclairé par ces guides immortels eût pris son ess
nt leur germe au sein de la nature, ils n’attendent que le souffle du
génie
pour éclore. C’est le génie qui distingua particu
nature, ils n’attendent que le souffle du génie pour éclore. C’est le
génie
qui distingua particulièrement les Grecs des autr
uveau étoit encore dans toute sa splendeur. Quel vaste champ, pour ce
génie
sublime & fécond, que ces fables où l’orgueil
ns lesquels il déploya toute la grandeur & toute la beauté de son
génie
. Depuis ce Poëte divin, quelle foule de grands ho
représentoit tout ; en un mot, elle étoit en tout genre le pinceau du
génie
. Il s’en faut bien que la langue Latine ait eu l
sut y répandre ; car les mœurs influent sur la langue, autant que le
génie
, témoin l’Atticisme & le Laconisme : l’un éto
mp; le sel de la satire qu’il sut y répandre, par la fertilité de son
génie
, par la simplicité de ses sujets, par ses saillie
sius, les Quintilien ; si les plus grands Poëtes & les plus beaux
génies
de Rome, Virgile & Horace, embellissoient leu
encore par leur beauté, leur richesse & leur énergie, que par le
génie
, le goût, le naturel & le sublime, qui brille
p; plus utile, celle des Lettres. Telle est la force de l’exemple, le
génie
le saisit en maître. Les Romains profitèrent des
étruisant les monumens qui auroient pu faire revivre le goût & le
génie
. Les Gaulois, accablés sous le joug, ne s’occupèr
n d’en copier les originaux. Les sublimes productions des plus grands
génies
d’Athènes & de Rome, trouvèrent un asile assu
vation des Lettres. On ne la cultive pas sans un peu de goût & de
génie
. Quelque ignorant ou malheureux que soit un peupl
pure & s’adoucit insensiblement, sur-tout quand c’est un homme de
génie
qui l’emploie. Si d’un côté les Romans nuisirent
e leurs Divinités, embellir leurs fables, & donner l’essor à leur
génie
. Tel a toujours été le caractère distinctif du me
rudesse de l’ancien langage ; mais parce qu’on n’y trouve ni sel, ni
génie
, ni beautés, & que le mauvais goût & la g
ralluma, tous les genres de Littérature furent également cultivés. Le
génie
sentit ses forces & les essaya ; l’esprit, au
t donc nécessaire de recourir aux véritables sources du goût & du
génie
. Notre langue devoit à la fin s’épurer, mais c’ét
une longue habitude. Jodelle ne fut point effrayé de l’obstacle : son
génie
& ses talens le servirent également bien. Sa
ouveau. Ce grand homme, rempli d’Aristote & d’Horace, tira de son
génie
créateur, & puisa dans l’élévation de son ame
ouver des défauts, que souvent il n’a pas, & lui disputer même le
génie
de l’invention. Ne diroit-on pas qu’il est au mil
es Sciences ; & comme ils devoient tous concourir à sa gloire, le
génie
commença d’abord par perfectionner la langue dest
ur-tout la fixation de la langue, sont ces Lettres immortelles que le
génie
dicta, & qu’Athènes auroit avouées. On voit p
iplier le nombre des grands hommes, sembloit ne leur dispenser que le
génie
propre à chaque Art dans lequel ils devoient exce
e à nos dépens sans nous en appercevoir, est véritablement l’homme de
génie
, le créateur de l’Art, & Molière le fut. Il a
re & à combattre ? Pourquoi ne l’ont-ils pas tenté ? C’est que le
génie
leur manquoit. Molière, pour réussir, eut plus d’
aucunes personnalités ? Molière en vint à bout, & n’a laissé son
génie
, son talent à personne. Tandis que la Scène Co
alousie, & la plus aveugle prévention du Bel-esprit, ennemi né du
génie
. Ce qu’il y a de plus étonnant ; c’est que des fe
es ; on ne le traite que de versificateur, quoiqu’il soit un Poëte de
génie
& un très-grand Poëte. Ne diroit-on pas que c
lens des uns & des autres ? Si Corneille, par la fécondité de son
génie
sublime, a su égaler les Anciens ; si nous retrou
i dignes de l’être, seroient peut-être demeurés dans l’oubli ; car le
génie
est languissant, s’il n’est pas fortement ébranlé
acher, d’instruire & de plaire. Il faut donc nécessairement au
génie
une première impulsion, qui provoque son feu, lui
ines, ont été les plus favorisés de la nature. Or, quelque étendue de
génie
que nous ayons reçue d’elle, cette faveur est un
rez leurs Ecrits, tout y respire le goût, tout y porte l’empreinte du
génie
, tout y rappelle la savante Antiquité. Tel est en
tinctif des ouvrages du Pline de la France(*), ce Savant illustre, ce
génie
vraiment créateur, l’honneur & la gloire de s
erme les livres, laisse-là l’étude & s’endort ; c’est étouffer le
génie
naissant, l’empêcher d’éclore, & le détourner
péter, on le croit, & le goût se perd. Quoi ! les ouvrages de ces
génies
immortels de l’Antiquité, n’ont plus de beautés p
er avec ceux qui donnent à l’ame de la force & de l’élévation, au
génie
du ressort & de l’étendue, à l’esprit de la j
nous-mêmes, quand nous sommes forcés d’avouer que c’est aux dépens du
génie
, du goût & de l’imagination ! Etrange Philoso
itié, & jamais l’Horreur. Voilà ses deux seuls ressorts, c’est au
génie
à les employer. O Athéniens ! Peuple avide de glo
e avide de gloire, dont les Arts annonçoient le goût, les Sciences le
génie
, & la gaïeté le caractère ! Vous qui suiviez
temps, que le siècle de la fausse Philosophie, ne peut être celui du
génie
. Nous sentons nos pertes, & plus encore l’imp
rébillon ne se le dissimula point : mais, avec une ame forte & un
génie
mâle, il s’empara d’un genre qu’aucun autre avant
confirma par les plus grands applaudissemens. Ainsi les hommes de
génie
ont senti dans tous les temps le prix de l’étude
La stupide opulence paya les Arts, gagea l’Artiste, & commanda au
génie
des Grotesques, pour remplacer les chef-d’œuvres
ames éternels, échafaudés sur des fables triviales, mal conçues, sans
génie
, sans goût, sans vraisemblance, sans chaleur &
ur, les uns, les plus belles & les plus précieuses productions du
génie
; les autres, celles de la nature, sans qu’on pui
s l’heureux sujet de la Métromanie. Cette Comédie admirable, digne du
génie
de Molière, est la seule Comédie, qui existe dans
oit que pour en faire admirer les beautés. C’est ainsi que l’homme de
génie
montre sa supériorité, & associe sa gloire à
marais d’Albion ont engendré cette épidémie philosophique, qui tue le
génie
, fait fermenter les esprits, & produit ce goû
toyablement & mise à la torture sous des sons peu analogues à son
génie
& à sa prosodie. Enfin ce siècle raisonneur a
, oublièrent leur propre langue, & apprirent le Chaldéen, dont le
génie
étoit à-peu-près le même que celui de l’Hébreu. D
colosse et ces longues luttes, si fécondes pour sa gloire et pour son
génie
; et, comme tous ceux qui ont besoin de se faire
eau l’inépuisable variété de ses facultés et le caractère épique d’un
génie
qui s’appropriait tous les sujets. Il a — et c’es
nce et de high life, dans le sens que l’Angleterre donne à ce mot, le
génie
français au génie anglais, une littérature à une
e, dans le sens que l’Angleterre donne à ce mot, le génie français au
génie
anglais, une littérature à une autre, et par la p
Don Juan, la plus belle œuvre que le dandysme, servi par une tête de
génie
, ait créée jamais, la pensée anglaise n’a exprimé
anglaise ne les a fait pressentir, et la cause de cela n’est dans le
génie
individuel de personne. Elle est dans la notion m
mœurs anglaises qui semblent les garder toujours. Il faut donc que le
Génie
de l’Élégance s’en console ! Le dandysme — comme
évéler des facultés puissantes d’observation créatrice et un style de
génie
; car il ne ressemble au style de personne. Sa so
cru pouvoir détacher une des plus ravissantes fleurs que l’audace du
génie
ait sculptées dans une des frises de son splendid
ière. Un ami du grand artiste qui n’est plus, par admiration pour son
génie
, par piété envers sa mémoire, est devenu l’éditeu
te sous les formes les plus admirablement imitées ? À cette heure, le
génie
de Balzac n’est discuté par personne. Sa gloire p
e de Dante, de Milton ou de Goethe, voulut, dans les impatiences d’un
génie
qui jetait son écume, rivaliser d’invention avec
’est pas tout entier dans sa langue prodigieuse ! il est, de plus, un
génie
épique dans le rire, c’est-à-dire là où l’épopée
dis que, malgré elles, elles ont gardé en elles je ne sais quoi de ce
génie
que Chateaubriand appelle maternel, tant il est p
e, Balzac avait dans le sang, et plus que personne puisqu’il était un
génie
français, cette goutte de lait maternel, cette pr
portaient des cuculles. Nous savons que tous ces capuchons étaient le
génie
, la vertu et la civilisation du monde ! D’un autr
nsée. Non ! c’est le don le plus rare et le plus exquis que de grands
génies
, et de très grands, n’ont pas toujours trouvé dan
leux où semblent avoir grandi trois hommes d’un mérite inégal et d’un
génie
différent, mais trois maîtres : Téniers, Callot,
té, ce n’est pas Rabelais qui déformera jamais la tête, éprise de son
génie
, qui aura reposé ou médité sur ses mains inspirée
t qui ont comme du sang luxuriant de Rabelais dans les veines de leur
génie
. Évidemment, il n’a pas la bonhomie pleine de pro
ecevoir dans son giron tout ce qui est noble, chaste et grand, ce bon
génie
aussi chaud et aussi délicat qu’un bon cœur ! Il
eux de ceux pour qui la lutte d’un vigoureux talent avec un vigoureux
génie
est un spectacle digne d’attention, de sympathie
production de sa pensée. Or, l’une de ces choses est le viol même du
génie
de l’homme qu’on publie, et l’autre une sottise,
oduit l’anarchie dans l’ordre et la hiérarchie de Balzac, comme si le
génie
des plus grands écrivains ne leur avait été donné
lles, réunies dans un foyer commun, auraient envoyé un tel jet de son
génie
sur son génie que l’aspect en eût été peut-être c
dans un foyer commun, auraient envoyé un tel jet de son génie sur son
génie
que l’aspect en eût été peut-être changé, sous ce
est vrai. Tout ce qui a plume en a écrit, attendu que le privilège du
génie
est de faire jaser les hommes qui pensent, ou qui
s nos esprits sous des aspects qui achèveraient l’idée qu’on a de son
génie
. Ses œuvres, à mesure qu’on les considérera, doiv
dans la splendeur de la connaissance qu’on aura de lui. L’homme et le
génie
ne sont pas infinis… Mais, tout de même que ce gr
écrivant sur les livres des autres, font des livres où les sommets du
génie
n’ont pas encore été atteints, mais dont il n’y a
end plus ou moins à l’inventaire, et le xixe siècle a été, depuis le
Génie
du Christianisme, le siècle des inventaires. La c
, est de la critique de professeur) et ce principe femelle que fut le
Génie
du Christianisme, et vous avez la critique de Sai
faite, l’atmosphère de la critique est d’autant plus tonique, que des
génies
plus différents et plus opposés ont conquis plus
our et de ses conseils, leur jeter hardiment les mots de gloire et de
génie
dont les assistants se scandalisent, faire honte
a déborde et qui la porte : la curiosité du présent, qui va animer le
génie
de Saint-Simon (et c’est, je crois, le meilleur m
s aux artistes, et qu’il n’est nul endroit où, mieux qu’en matière de
génie
, ce soit précisément ce qui est prévu qui ait le
er ; la suite des œuvres littéraires, c’est une suite d’explosions de
génie
dont chacune est imprévisible du point de vue de
orité en matière d’amour ou en matière de sensualité. Si vous avez du
génie
elle vous permettra d’écrire le Sermon sur l’Impu
ces lignes de Victor Cousin où apparaît en un jour si cru la tare du
génie
oratoire : « Oui, messieurs, donnez-moi la carte
Taine, se confondre orgueilleusement avec l’intelligence créatrice du
génie
que de croire qu’on pourra déterminer et classer
ce siècle de Louis XIV, découpé dans la durée et vraiment créé par le
génie
à la fois abstrait et précis d’un Voltaire ; ce s
e des écrivains il aborde une réalité nouvelle, qui est simplement le
génie
. Un professeur n’a pas à tenir compte du génie, u
qui est simplement le génie. Un professeur n’a pas à tenir compte du
génie
, un critique, lui, doit vivre dans un monde où le
nir compte du génie, un critique, lui, doit vivre dans un monde où le
génie
existe, au même degré que le corps nu existe pour
r ou la lumière pour un peintre. Et il ne s’agit pas seulement ici du
génie
individuel (rare dans le monde littéraire) mais d
ement ici du génie individuel (rare dans le monde littéraire) mais du
génie
profond et vivant d’un genre, d’une époque, d’une
vec ce nom, conscience d’elle-même que dans un livre qui s’appelle le
Génie
du Christianisme. La familiarité avec le génie, l
livre qui s’appelle le Génie du Christianisme. La familiarité avec le
génie
, l’amour et le respect du génie, par conséquent l
Christianisme. La familiarité avec le génie, l’amour et le respect du
génie
, par conséquent l’enthousiasme, voilà les vraies
es qui donne une force infinie à une statue de Michel-Ange. Éclair du
génie
qui l’a elle-même dictée, elle est de plus consub
génie qui l’a elle-même dictée, elle est de plus consubstantielle au
génie
même des maîtres dont elle s’efforce d’exprimer l
entrailles » de la critique, ce sont ces intuitions ou ces images. Le
Génie
du Christianisme ne nous garde aujourd’hui rien d
le ton irrité d’un vieux rival mauvais joueur.) L’idée qui animait le
Génie
du Christianisme, c’était la grande idée de la cr
ntisme européen : sympathiser esthétiquement et intuitivement avec un
génie
, sympathiser de l’intérieur parce qu’on en est sp
our le comprendre. Inclinez un peu cela du premier côté, vous avez le
Génie
du Christianisme ; inclinez-le un peu du second,
Port-Royal. Mais s’il est un livre qui n’aurait pu être écrit sans le
Génie
du Christianisme, sans le génie de ce Génie, c’es
re qui n’aurait pu être écrit sans le Génie du Christianisme, sans le
génie
de ce Génie, c’est bien Port-Royal, et Sainte-Beu
ait pu être écrit sans le Génie du Christianisme, sans le génie de ce
Génie
, c’est bien Port-Royal, et Sainte-Beuve eût pu tr
’a dicté ». Demi est le mot important : la demi-métamorphose donne le
Génie
du Christianisme et Port-Royal, là où la métamorp
it selon l’esprit qui l’a dicté, sinon la puissance d’en trouver le «
génie
» ? Cette critique de demi-métamorphose s’oppose
, expliquer » qui est la critique professionnelle. Coïncidant avec un
Génie
, Génie du christianisme, Génie de Port-Royal, Gén
quer » qui est la critique professionnelle. Coïncidant avec un Génie,
Génie
du christianisme, Génie de Port-Royal, Génie d’un
ue professionnelle. Coïncidant avec un Génie, Génie du christianisme,
Génie
de Port-Royal, Génie d’un peuple (souvenez-vous d
oïncidant avec un Génie, Génie du christianisme, Génie de Port-Royal,
Génie
d’un peuple (souvenez-vous du Tableau de la Franc
e l’on pourrait appeler, en jargon de critique, la théorie des treize
génies
. Treize Égaux marquent « les cent degrés du génie
théorie des treize génies. Treize Égaux marquent « les cent degrés du
génie
», ce sont Homère, Job, Isaïe, Ezéchiel, Lucrèce,
Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son nom ! Mais l’H du premier
génie
, Homère, n’est que l’ombre projetée par l’H monum
e perpétuellement la critique, et qui consiste à juger et à jauger le
génie
selon les mesures dont nous usons pour nous-mêmes
sentées à son esprit. » Artiste il s’est expliqué sur l’art. Homme de
génie
il s’est expliqué sur le génie avec génie. Homme
il s’est expliqué sur l’art. Homme de génie il s’est expliqué sur le
génie
avec génie. Homme partial il s’est expliqué avec
xpliqué sur l’art. Homme de génie il s’est expliqué sur le génie avec
génie
. Homme partial il s’est expliqué avec partialité.
é en la chair et en la conscience passagères de Michel-Ange, c’est le
génie
de l’humanité créatrice. Ainsi ces Prophètes, don
des coupes arbitraires sur l’élan de l’art, sur la force créatrice du
génie
, sur l’être impersonnel ou sur-personnel qui dépo
de la critique et de l’évolution des genres, à Brunetière, — comme le
génie
des Treize aboutissait à la conscience du génie d
runetière, — comme le génie des Treize aboutissait à la conscience du
génie
de Hugo, comme les treize génies fermaient leur c
Treize aboutissait à la conscience du génie de Hugo, comme les treize
génies
fermaient leur cercle en Hugo. L’ironie n’est ici
re, qui aboutit à des clartés nouvelles, chez l’un sur les secrets du
génie
, chez l’autre sur le laboratoire de la critique.
ieux une idée platonicienne de l’art, telle qu’il en éprouve dans son
génie
l’intuition profonde, et telle qu’elle puisse s’e
indifféremment par l’un ou l’autre des treize ou plutôt des quatorze
génies
, comme la substance spinoziste s’exprime toute en
èbre de cette qualité de la qualité, de cette vie de la vie qu’est le
génie
, faire coïncider la critique avec cette algèbre,
ait de chiffrer pour que ce chiffre réalisât tel art particulier, tel
génie
individuel ; mais l’équation pure, l’équation non
lecteur que son Léonard n’est pas Léonard, mais une certaine idée du
génie
pour laquelle il a emprunté seulement certains tr
Valéry, leur ont paru le jeu transcendant de la pensée littéraire. Le
génie
, le genre, le Livre. Le génie, c’est à lui que so
ranscendant de la pensée littéraire. Le génie, le genre, le Livre. Le
génie
, c’est à lui que sont consacrés William Shakespea
l’individu, le superlatif de l’individuel, et cependant le secret du
génie
c’est de faire éclater l’individualité, d’être Id
ourant d’invention. Ce qui, en littérature, figure, au-dessus même du
génie
individuel, cette Idée, et sous lui le courant qu
humain. Pour déshériter l’humanité de tous les grands testaments des
génies
, il suffisait d’une sottise de copiste ou d’un ca
nfouis et défigurés, les frontons d’idées aux trois quart tombés, des
génies
tronqués comme des colonnes, des palais de pensée
un volume de critique géniale (je veux dire de critique faite par le
génie
) qui vaudrait William Shakespeare. Quiconque écri
u présent ? Oui et non. L’article sur Mireille reste le type idéal du
génie
introduit d’un coup dans la lumière par un génie
ste le type idéal du génie introduit d’un coup dans la lumière par un
génie
contemporain. Et cependant la solidarité et les s
c, par l’éloquence orale ou écrite, est obligé de fouler aux pieds ce
génie
critique ; il ne doit pas dire qu’il ne sait rien
hilosophe celui qui ne se pose pas le problème des Idées. Et avoir le
génie
philosophique et le génie critique, ce n’est pas
pose pas le problème des Idées. Et avoir le génie philosophique et le
génie
critique, ce n’est pas se poser ces problèmes une
e de Cicéron. Il n’arrive jamais, absolument jamais, qu’un artiste de
génie
ait devant les yeux, avant d’avoir créé une œuvre
e ajouté à la nature, la création c’est l’artiste ajouté au genre. Le
génie
immanent de l’artiste, au lieu de diriger sa main
théorie de sa poésie et transforme spontanément les habitudes de son
génie
en lois d’un genre. L’impérialiste didactique qui
le autre matière, puisque la littérature ne retient que des œuvres du
génie
créateur, pleinement créateur, les retient d’auta
ui est amorcée dans la réalité, mais qui n’y est pas donnée et que le
génie
à la fois artiste et savant du critique en fait s
t participer à la puissance même de la nature, c’est produire, par un
génie
analogue au sien, des êtres vivants comme les sie
gence, comme un admirable écrivain, et qui eut des parties d’homme de
génie
. Or saisir vraiment le génie de Taine, tout aussi
ivain, et qui eut des parties d’homme de génie. Or saisir vraiment le
génie
de Taine, tout aussi bien que le génie de n’impor
e génie. Or saisir vraiment le génie de Taine, tout aussi bien que le
génie
de n’importe quel artiste ou de n’importe quel pe
ls deviennent dans la complexité profonde et tourmentée d’un homme de
génie
, c’est-à-dire d’un homme qui ne reçoit de la soci
clame qu’il donnera le nom de Léonard à une figure conventionnelle du
génie
humain. Et c’est ce que Hugo fait sans le dire da
William Shakespeare. Cette solution du problème consiste à achever le
génie
en tant que construction, mais non à coïncider av
vraiment adéquate à la création géniale, consisterait à engendrer le
génie
, au sens où l’on dit que la géométrie engendre un
érentes. La critique qui concevrait l’extrême ambition d’engendrer le
génie
, d’engendrer, en épousant le mouvement créateur q
concerne la vie, qui tente de reproduire la vie, — et quelle vie ? le
génie
, c’est-à-dire la réalité la plus rebelle à la déd
tion, à la prévision, à la logique ordinaire. Pour engendrer ainsi le
génie
, l’homme de génie, il faudrait un génie égal (dan
on, à la logique ordinaire. Pour engendrer ainsi le génie, l’homme de
génie
, il faudrait un génie égal (dans la faible mesure
aire. Pour engendrer ainsi le génie, l’homme de génie, il faudrait un
génie
égal (dans la faible mesure où le terme égal comp
faible mesure où le terme égal comporte ici un sens) c’est-à-dire un
génie
capable de couvrir sa carrière propre et qui cert
suffit de le penser. Et puis, si originales que soient les œuvres de
génie
, elles sont faites par des hommes, et pour des ho
conditions soient réalisées : comme auteur, un homme qui ait assez de
génie
pour être un très grand critique et pas assez de
i ait assez de génie pour être un très grand critique et pas assez de
génie
pour sortir du monde de ses lectures : comme suje
e dramatique devenu philosophe et resté poète, par un des plus grands
génies
de tous les temps, qui s’est diverti un jour à fa
critique s’opposait pour les Saints-Simoniens à époque organique, et
génie
critique s’oppose toujours d’une certaine façon à
organique, et génie critique s’oppose toujours d’une certaine façon à
génie
organique. Cela est vrai pour Sainte-Beuve : il n
On ne pourra jamais faire coïncider, même sur le plan le plus haut du
génie
, deux opérations aussi distinctes, aussi opposées
non pas, comme l’a pensé longtemps la critique classique, à créer du
génie
, mais à créer un Génie. C’est la majuscule qui ch
sé longtemps la critique classique, à créer du génie, mais à créer un
Génie
. C’est la majuscule qui change tout. La critique
à-dire le cercle qu’elle ne saurait guère dépasser. Je veux parler du
Génie
du Christianisme. Les Français, que Nietzsche a
et état intermédiaire, crépusculaire qui tient si bien dans le mot de
Génie
. Le Génie du Christianisme, c’est en effet, pour
termédiaire, crépusculaire qui tient si bien dans le mot de Génie. Le
Génie
du Christianisme, c’est en effet, pour Chateaubri
mprendre, et où manque la volonté géniale de le vivre réellement. Le
Génie
du Christianisme a donné au romantisme une partie
souple et vivante critique. J’ai dit comment Port-Royal est sorti du
Génie
du Christianisme, comment le livre de Sainte-Beuv
du Christianisme, comment le livre de Sainte-Beuve est en réalité un
Génie
de Port-Royal. Mais en ce sens large, toute grand
angères à l’apologétique et au parti pris, peuvent recevoir ce nom de
Génie
. Nisard lui-même est éclos à l’ombre de M. de Cha
charpentée par l’idée de l’esprit français, ne peut-elle s’appeler un
Génie
du Classicisme ? Brunetière a repris ce Génie. Ta
peut-elle s’appeler un Génie du Classicisme ? Brunetière a repris ce
Génie
. Taine a écrit un Génie de la Littérature anglais
Génie du Classicisme ? Brunetière a repris ce Génie. Taine a écrit un
Génie
de la Littérature anglaise, Lemaître un Génie de
Génie. Taine a écrit un Génie de la Littérature anglaise, Lemaître un
Génie
de Racine. Comparez la critique du xixe siècle à
une grande œuvre, c’est précisément cette idée ou plutôt cet être des
Génies
. Formuler en critique technique, former en artist
artiste intelligent (les deux opérations sont nécessaires) un de ces
Génies
, un de ces êtres intermédiaires, une de ces brill
i ; médiocrité des idées : puissance d’imaginer et de sentir. — 3. Le
Génie
du christianisme : son opportunité ; faiblesse de
combattre l’irréligion : il fait commencer à Londres l’impression du
Génie
du Christianisme. Cependant la Révolution s’apais
d’Atala (1801) dont le succès était très vif, et publiait en 1802 son
Génie
, qui semblait donner à la fois un chef-d’œuvre à
enir. Il ne voulait rien devoir qu’à l’ascendant de son nom et de son
génie
. Il attendait dans son coin qu’on lui offrît le m
ice des hommes ; il amplifie les effets et les retentissements de son
génie
. Il amplifiera même parfois ses passions, ses dés
intelligence, en somme, distinguée. Il a eu de grandes prétentions au
génie
politique : si l’on doit en rabattre, il me paraî
fs-d’œuvre que nous avons affaire, avant tout, à un artiste. 3. Le
Génie
du christianisme Le Te Deum qui célébrait la c
: le même jour le Moniteur reproduisait l’article de Fontanes sur le
Génie
du Christianisme, qui venait de paraître. Bonapar
crit : « Ce fut au milieu des débris de nos temples que je publiai le
Génie
du Christianisme ». Il n’appartient guère, fût-ce
Génie du Christianisme ». Il n’appartient guère, fût-ce à un livre de
génie
, de créer de pareils courants : et, comme je l’ai
peux que ses dogmes, sa doctrine et son culte ; … qu’elle favorise le
génie
, épure le goût, développe les passions vertueuses
s et Littérature, Culte. Au point de vue philosophique et logique, le
Génie
du Christianisme est singulièrement faible. On y
et les Harmonies de la nature n’étaient que puériles, au lieu que le
Génie
du Christianisme est puissant. Car, du moment qu’
y reviendrons. En second lieu, une poétique nouvelle apparaît dans le
Génie
du Christianisme 655. Ce n’est pas que les idées
l reste assez de vues originales et fécondes dans ces deux parties du
Génie
du Christianisme, pour faire du livre une date da
débris des Natchez ; ces deux récits étaient allés d’abord grossir le
Génie
du Christianisme : Atala s’en détache avant l’imp
beauté et pour l’émotion. Cette conception-là, seule, est un coup de
génie
. On ne peut dire que Chateaubriand ait tout à fai
euillets de ses carnets de voyage sont épars dans tous ses livres. Le
Génie
du Christianisme vaut surtout par là. Il n’y a qu
t chrétien, se retrouvera dans Vigny : sans compter qu’un chapitre du
Génie
du Christianisme me paraît bien lui avoir indiqué
ne devaient paraître qu’après sa mort.Éditions : Atala, 1801, in-12 ;
Génie
du Christianisme, 1802, 5 vol. in-12 ; Atala et R
es, avec cette incomparable description de la Campagne romaine. 663.
Génie
, I, v, 12 ; Martyrs, l. I ; Itinéraire. 664. Gén
ne romaine. 663. Génie, I, v, 12 ; Martyrs, l. I ; Itinéraire. 664.
Génie
, I, v. 7 et 12, Itinéraire, I, éd. Garnier, p. 19
geant, et la pièce de l’Homme, adressée à Byron. Jocelyn s’attache au
Génie
, p. IV, l. I, ch. 7, 8, 9, et 1. III, ch. 2. et à
publication, il y a ici seulement harmonie, et non influence. 666.
Génie
, II, VI, 10. 667. A V. Hugo et à tous les autres
e. 666. Génie, II, VI, 10. 667. A V. Hugo et à tous les autres, le
Génie
a révélé le moyen âge, le gothique. 668. Compare
qu’une âme basse ait quelque talent, il est impossible qu’elle ait du
génie
! Or, Balzac en avait, du génie, et du plus créat
ent, il est impossible qu’elle ait du génie ! Or, Balzac en avait, du
génie
, et du plus créateur. Ce n’est plus ni discutable
question de le mettre à l’Académie, qui oserait présentement nier son
génie
? Qui oserait toucher irrespectueusement à cette
ive enfin ! et elle a jeté sur la tête de tout le monde le poids d’un
génie
écrasant, qui a écrasé ceux qui le niaient ou qui
et irréfragablement certain, la Critique n’a point ici à s’occuper du
génie
de Balzac, incontestable comme la lumière, ni de
e, de sa personne morale, à Balzac, aperçue, soupçonnée à travers son
génie
, mais vue — et pour la première fois — dans le pl
, le droit de sonner, mais qui n’en rend pas moins fou le débiteur de
génie
, qui a besoin de toute sa tête, même pour le paye
al n’était plus pour rien, quelque chose enfin comme une mécanique de
génie
, comme une splendide et énigmatique monstruosité
dévouement et dans son expression. Né avec les manières de sentir du
génie
, Balzac voulut de bonne heure mettre à l’abri des
n, fut la massue d’Hercule. Rapport douloureux avec un autre homme de
génie
, avec un grand romancier comme lui ! Le calme et
alzac par sa Correspondance. Jamais la probité exaltée, l’honneur, le
génie
, toutes les poésies du cœur et de l’esprit, n’ont
la vie d’un homme comme Balzac ! Madame de Hanska est entrée dans le
génie
et dans la gloire de Balzac, comme elle était ent
dues et les plus minutieuses, et tout vous a été favorable. » Ah ! le
génie
qui voit et qui juge se retrouve toujours dans l’
Du
génie
critique et de Bayle La critique s’appliquant à
ortants même, en littérature, n’échappent pas. Quoi qu’il en soit, le
génie
critique, dans tout ce qu’il a de mobile, de libr
ys, la guerre à l’œil, ainsi que s’exprime Bayle lui-même, qui est le
génie
personnifié de cette critique. Bayle, obligé de s
ous ne saisirons et ne relèverons en lui que les traits essentiels du
génie
critique qu’il représente à un degré merveilleux
s sa versatilité perpétuelle et son appropriation à chaque chose : ce
génie
, selon nous, domine même son rôle philosophique e
jamais son équilibre. Première disposition admirable pour exceller au
génie
critique, qui ne souffre pas qu’on soit fanatique
des vipères et sur la pesanteur de l’air, il remarque que c’est là le
génie
du siècle et des philosophes modernes. A l’occasi
ion chez lui instinctive, le fort, ou, si l’on veut, le faible de son
génie
. Ce mot lui revient souvent ; le côté de l’amusem
, facile, aiguisée de plaisir, est une des conditions essentielles du
génie
critique, dont le propre, quand il est complet, c
nstinct, la vocation critique dans le sens où nous la définissons. Ce
génie
, dans son idéal complet (et Bayle réalise cet idé
yle réalise cet idéal plus qu’aucun autre écrivain), est au revers du
génie
créateur et poétique, du génie philosophique avec
ucun autre écrivain), est au revers du génie créateur et poétique, du
génie
philosophique avec système ; il prend tout en con
ers que ce qui est analogue à son point de vue, à sa prédilection. Le
génie
critique n’a rien de trop digne, ni de prude, ni
ntait-il, dans ce château depuis si célèbre, l’influence contraire du
génie
futur du lieu ? Le fait est que Bayle aimait peu
ui-ci avait toujours plus cherché, en lisant un livre, l’esprit et le
génie
de l’auteur que le sujet même qu’on y traitait. B
onc faire la guerre à l’œil et se gouverner selon la portée de chaque
génie
… il faut exercer contre son esprit le personnage
polir ; cela eût bridé et ralenti sa critique. Une des conditions du
génie
critique dans la plénitude où Bayle nous le repré
de l’autre, et quelquefois à ses dépens. Cette distraction limite le
génie
critique. Si Bayle l’avait eue, il aurait fait du
croyons qu’il l’était à un certain degré) cadrait à merveille avec le
génie
critique qu’il avait en partage. Bayle était reli
tinctive, il se montre abondant, prodigue et généreux, comme tous les
génies
. Le moment le plus actif et le plus fécond de cet
dra bien connaître. Comme qualité qui tient encore à l’essence de son
génie
critique, il faut noter sa parfaite indépendance,
il resté ? demandera quelqu’un ; relit-on Bayle ? Oui, à la gloire du
génie
critique, Bayle est resté et restera autant et pl
hèque des nations. Ses mœurs n’étaient pas moins respectables que son
génie
. Le désintéressement et l’amour de la paix comme
t, l’emporte-pièce de la propriété du terme, et de plus il sentait le
génie
grec, ce vigneron au bonnet de laine grise, et le
il sentait le génie grec, ce vigneron au bonnet de laine grise, et le
génie
gaulois, et il aurait voulu les faire tenir tous
e bonnet. C’est qu’en effet ils y pouvaient très bien tenir, ces deux
génies
, et y faire une union charmante, comme cette trad
La langue qu’écrit l’homme d’un temps l’imprègne et le pénètre de son
génie
et lui communique une saveur que rien, quand on n
ngue, ne peut remplacer, Notez-le bien : en matière de traduction, le
génie
de la langue importe bien plus que le génie indiv
matière de traduction, le génie de la langue importe bien plus que le
génie
individuel dont se trouve doué le traducteur. Qu’
mble avoir été creusée et arrondie comme une coupe pour y recevoir le
génie
grec, épanché de l’amphore maternelle, et il y re
maternelle, et il y reçut celui d’Hérodote, qui, lui aussi, était le
génie
grec avec une date, — une date après laquelle il
eine terre, de cette grâce fruste et de cette naïveté ! En effet, le
génie
personnel d’Hérodote a été doublé par la langue q
lissement dans la jeunesse qui s’accordait le mieux avec son genre de
génie
. Venu plus tard, comme Thucydide, par exemple, qu
tendit lire son histoire aux Jeux olympiques, il n’aurait plus été, à
génie
égal, le même Hérodote. Il n’eût plus été un Prim
me épicurienne, indolente et bavarde de Montaigne, nous y trouvons le
génie
religieux et candide, la bonhomie grandiose d’Hér
Homère. M. de Vigny, non plus, ne portera jamais sur le front de son
génie
cette couronne de rides qui, plus tard, ira si bi
devenir le faux si vite ! M. Victor Hugo, qui allait être l’Enfant du
génie
, et M. de Lamartine, qui en était déjà le beau je
l’ordre, et même de l’ordre un peu dur, a commencé par l’indépendant
génie
de Corneille, impérieux et altier dans son indépe
ariété et même du dérèglement dans sa variété, a commencé par le doux
génie
de Racine, si suave dans sa correction, et c’est
upé uniquement que je suis de faire saillir les ressemblances de leur
génie
, ce qui suffira, du reste, encore, pour la gloire
e lui quelques pages de prose, je le sais ; et les admirateurs de son
génie
disent qu’il aurait pu devenir ce grand miroir cl
choisir un de ses ouvrages pour donner une idée des autres et de son
génie
, que ce sont ses Poèmes que nous choisirions. Il
! voilà la poésie de M. Alfred de Vigny, le fond incommutable de son
génie
, l’âme qui a rayonné, — pressentiment ou souvenir
Quelle lassitude de vivre, âme dépareillée, dans l’éternel célibat du
génie
! Quel poids au cœur ! Quelle sublimité accablant
qui l’attirent du fond de la béatitude, et ce Satan, que la fierté du
génie
de Milton n’a pas fait si terrible que la tendres
tiques. Il était classé ; mais ne croyez pas que l’inspiration de son
génie
l’ait abandonné, parce qu’elle ne pouvait pas le
— et depuis dix ans ! — toute la perfection et toute la rondeur d’un
génie
, qui se soutint dans l’outre-mer de son ciel, mai
amais dits. Qui pourrait l’oublier ? Dernièrement encore, un homme de
génie
dont les connaisseurs se sont fait longtemps entr
ison de dire que les faucons n’arrachent pas les yeux aux faucons. Le
Génie
ne décourage pas le Génie. Le génie métaphysique
ns n’arrachent pas les yeux aux faucons. Le Génie ne décourage pas le
Génie
. Le génie métaphysique de Saint-Bonnet (car son t
hent pas les yeux aux faucons. Le Génie ne décourage pas le Génie. Le
génie
métaphysique de Saint-Bonnet (car son talent va j
ique de Saint-Bonnet (car son talent va jusque-là) n’a pas eu peur du
génie
historique et politique de de Maistre sur un suje
ue cette question immense est assez spacieuse pour les deux genres de
génie
: le génie des faits et le génie des idées, et qu
estion immense est assez spacieuse pour les deux genres de génie : le
génie
des faits et le génie des idées, et qu’elle répon
ez spacieuse pour les deux genres de génie : le génie des faits et le
génie
des idées, et qu’elle répond aux deux plus grande
un grand livre après un grand livre, sur une question inépuisable au
génie
lui-même, voilà ce qu’une Critique purement litté
espèce, de rencontres heureuses, de détails charmants et de traits de
génie
, qui, comme des éclairs, vous entrouvrent un mond
était pas pour lui : L’Infaillibilité ! Voilà cet homme, qui avait le
génie
de l’âme, plus rare que le génie de la pensée, qu
lité ! Voilà cet homme, qui avait le génie de l’âme, plus rare que le
génie
de la pensée, quoique le génie de la pensée, il l
it le génie de l’âme, plus rare que le génie de la pensée, quoique le
génie
de la pensée, il l’eût aussi. Dans ce livre métap
nt profonds. Saint-Bonnet ne donne pas dans ces logomachies. C’est un
génie
clair comme le jour et, s’il est profond, c’est c
ne, opérant dans l’immensité de ses triples dimensions. Avec tout son
génie
, indiscutable pour ceux qui l’ont lu et médité, q
ann, seraient d’anéantir ! Un jour, Shakespeare, le plus spontané des
génies
, lança dans un de ses drames cet éclair en passan
sait pas), n’a peut-être pas lu dans Shakespeare, a été redit par son
génie
et à la manière du plus religieux et du plus méta
n génie et à la manière du plus religieux et du plus métaphysique des
génies
. Il a vu aussi, lui, que la douleur était une cul
ns l’indifférence universelle, cette belle Harmonie de Lamartine : Le
Génie
dans l’obscurité. Notre admiration pour ses œuvre
mer le don d’une si auguste couronne ; elle ne doit donc rester qu’au
génie
ou à la vertu. C’est en méditant sur l’ambition q
peut-il que les nations n’y soient jamais restées fidèles, et que le
génie
seul en ait accompli les conditions ? C’est, sans
d sensibles tous les signes de cette grande passion ; ce n’est pas ce
génie
dominateur, qui, dans un instant, sème, recueille
le, et saisit dans le présent, toutes les jouissances de l’avenir. Le
génie
des actions est dispensé d’attendre la tardive ju
pèce de négligence qu’inspirent de certains avantages ; mais quand le
génie
élève celui que les rangs de la monarchie avaient
atiques ; cet esprit de modération ne s’accorde pas avec les élans du
génie
: un grand homme, s’il voulait se montrer tel, pr
xaminer la cause, du grand ascendant que dans Athènes, qu’à Rome, des
génies
supérieurs ont obtenu de l’empire presque aveugle
si que les hommes habiles de l’antiquité ont caché le conseil de leur
génie
sous l’apparence d’une superstition, évitant ce q
se, diminue l’empire individuel de l’homme. Le genre humain hérite du
génie
, et les véritables grands hommes sont ceux qui on
sont cependant placés, par la voix publique, sur la responsabilité du
génie
. L’admiration est une sorte de fanatisme qui veut
le erreur, être modeste et juste, reconnaître à la fois les bornes du
génie
et sa supériorité sur nous ; mais dès qu’il devie
tion, besoin d’être frappé par les objets extérieurs ; et la pompe du
génie
, c’est le succès. Le public se plaît à donner à c
foule. Si les Romains sont insensibles à l’éloquence de Cicéron, son
génie
nous reste ; mais où, pendant sa vie, trouvera-t-
ent ses droits à la porter, quand le peuple retirait ses suffrages au
génie
, il pouvait protester, mais il ne régnait plus. N
n’établit aucun point de comparaison entre le présent et le passé. Le
génie
, qui sut adorer et posséder la gloire, repousse t
e premier objet de ses affections, une sensibilité aussi rare que son
génie
; ce n’est pas à lui que peut convenir aucun des
projet que j’ai embrassé, je ne cherche point à détourner l’homme de
génie
de répandre ses bienfaits sur le genre humain ; m
la chute de l’ancienne civilisation apparut pour la première fois le
génie
septentrional, mais tout inculte et grossier, jet
s de la Saxe et les montagnes du Hartz. Bientôt ce feu d’audace et de
génie
, dont il avait ramassé les charbons éteints, s’él
, c’est de chercher un reflet de l’inspiration septentrionale dans ce
génie
puissant et mixte de l’Angleterre, où la veine du
Angleterre, où la veine du Nord est demeurée si forte. On le sait, ce
génie
, dès qu’il se tourna vers les arts, aima l’Italie
la trace que dans quelques ballades populaires ? Ne plaît-elle pas au
génie
anglais dans son studieux travail, comme dans son
t pas encore la poésie anglaise donnant l’image la plus rapprochée du
génie
lyrique des peuples libres. Dans les temps agités
spire l’orgueil de l’Angleterre et la prophétie de sa grandeur. Là le
génie
de Young a retrouvé cette voix de la patrie, ces
r, et inspiré de si beaux vers à Thompson. Un autre temps et un autre
génie
devaient donner à l’Angleterre l’idée, ou du moin
monde de ses pensées ou de ses passions intimes, dans un temps où le
génie
faisait volontiers de ses petits secrets personne
, sa personnalité mixte de modèle et de peintre, ses aventures et son
génie
, ses velléités d’héroïsme, ses caprices effrénés
s filons natifs, le métal indigène et les types frappés de la main du
génie
. C’est sur ce fonds si riche d’études et de souve
emble avoir été le caractère de Pindare, cette abondance naturelle de
génie
, cette âme ouverte de toutes parts à la poésie et
moment cette création de l’art, qui ressemble à l’action spontanée du
génie
: « Tombe sur toi la ruine, impitoyable roi ! qu
hétique, annonçant que toute sa cruauté n’éteindra jamais l’ardeur du
génie
poétique dans cette île, et qu’il ne manquera pas
poëte allégorique et poëte de cour. Shakespeare, avec son merveilleux
génie
pour tout peindre, ne fut pas le poëte courageux
our, et les démons pour interprètes. « Dryden, par la facilité de son
génie
complaisant et vénal, pouvait encore moins entrer
euse pour nous de ces bardes héroïques aperçus dans les nuages par le
génie
de Gray, rêvant aux pieds des montagnes d’Écosse.
ion oratoire se perfectionnera : elle est, au reste, plus conforme au
génie
de notre langue, qui, elle-même, ainsi que nous l
chez les Romains, chez les Anglais : il y a, dans la contexture et le
génie
de la langue française, une raison invincible, un
nous avons plus de ressources qu’on n’en a eu jamais pour étudier le
génie
des peuples anciens. Nous avons signalé déjà quel
poète. Quoi qu’il en soit, maintenant l’allégorie est épuisée, et le
génie
de l’antiquité cesse de régner dans la poésie. No
s tempêtes, le dieu du vertige au milieu des précipices des Alpes, le
génie
de Rome défendant le passage du Rubicon, sans dou
ination, qui est vacant. Le sceptre de Boileau est brisé à jamais. Le
génie
poétique de la Grèce, dont les préceptes furent a
r Horace à la langue latine, et par Boileau à la langue française, ce
génie
est maintenant épuisé : nous fûmes trop séduits p
re s’appliquent aux arts : les arts aussi sont de la poésie. C’est le
génie
pittoresque qui a succédé au génie statuaire. Le
aussi sont de la poésie. C’est le génie pittoresque qui a succédé au
génie
statuaire. Le nu tout seul, qui ne fut jamais dan
est donc plus approprié à toutes les conditions de l’état social. Le
génie
romantique et le génie pittoresque sont deux frèr
é à toutes les conditions de l’état social. Le génie romantique et le
génie
pittoresque sont deux frères qui viennent succéde
que et le génie pittoresque sont deux frères qui viennent succéder au
génie
statuaire et au génie classique, vieux monarques
esque sont deux frères qui viennent succéder au génie statuaire et au
génie
classique, vieux monarques dont nous devons encor
nant ne pourrait dégénérer qu’en une servile imitation. En un mot, le
génie
classique est usé comme toutes les autres traditi
e l’interruption des traditions avait laissé entre les productions du
génie
statuaire et celles du génie pittoresque. Nous so
ns avait laissé entre les productions du génie statuaire et celles du
génie
pittoresque. Nous sommes arrivés à un temps où la
pour Louis XIV que le grand Corneille, déjà vieux, composa, avec son
génie
qui agrandissait tout, un demi-volume de vers qu’
rsonne ne lisait. Il ne s’agit ici que des hommes qui flattaient avec
génie
. Dans ce nombre, on ne doit pas oublier Quinault
fallut que l’auteur immortel d’Atys, de Thésée et d’Armide, pliât son
génie
à ce refrain éternel de flatteries harmonieuses.
eur de son caractère, il eût joint à sa passion des grandes choses le
génie
qui les juge, et que surtout il eût appris l’art
ds hommes, il eut le mérite de les croire. L’application lui donna le
génie
de l’expérience ; mais il apprit plus en dix ans
de son règne, il confia l’espérance du règne suivant à la vertu et au
génie
. Ce fut un mérite surtout d’avoir apprécié la mor
és par la renommée. Luxembourg, qu’il n’aimait pas, le força, par son
génie
, à l’employer. Vendôme eut beaucoup de peine à pa
tion de l’ouvrage le plus éloquent que la vertu ait jamais inspiré au
génie
: il est difficile, sans doute d’excuser cette er
malheurs ; on voit de grandes vues et de grandes fautes ; on voit le
génie
, mais tel qu’il est chez les hommes, et surtout d
n, ce prince lui donna de la grandeur. Notre esprit naturel devint du
génie
; notre activité inquiète, de la force ; notre im
cienne Rome, on punirait l’honnête homme de ses vertus, et l’homme de
génie
de ses talents, qui voudrait se livrer à des trav
su apprécier ces hommes que leur fortune rend obscurs, mais que leur
génie
rend célèbres ; qui ne sont point destinés par le
toute la vigueur du gouvernement, qui, suppléant par le caractère au
génie
, sut rassembler autour de lui les forces de son s
s forces de son siècle et les diriger, ce qui est une autre espèce de
génie
dans les rois ; qui enfin, donna un grand mouveme
commandait à des hommes qui lui devaient en tribut leur sang et leur
génie
. Tous deux protégèrent les lettres ; mais Auguste
augmentait encore les distances, en rapprochant de lui les hommes de
génie
, fit peut-être plus et pour leur gloire et pour l
orneille. Le siècle qui portait ainsi l’empreinte des créations du
génie
de Descartes devait assister à d’autres créations
d Corneille. Aucun écrivain n’a plus mérité que Corneille le titre de
génie
créateur. Il est unique dans l’histoire de notre
la bassesse des commencements de cet art, la hauteur où l’a porté le
génie
de Corneille, de déterminer le caractère des pièc
’est la farce de Pathelin. Il y eut en ce temps-là, sinon un homme de
génie
, du moins un esprit heureux qui a tracé quelques
de Vega, au temps où Lope de Vega, sourd aux reproches secrets de son
génie
, enseignait, à titre de recette, l’art de faire d
lit par curiosité ; on veut voir ce qu’était Corneille avant que son
génie
se fût éveillé ; mais il faut toute la beauté de
Il aurait dû ajouter : Et à ses devanciers. Pour juger du mérite d’un
génie
créateur, il faut le comparer au chaos d’où sont
circonscrits dans des limites hors desquelles les séductions même du
génie
ne peuvent nous entraîner ; car ces limites ne so
ie dans les mœurs et les caractères, le Menteur l’avait averti de son
génie
; mais il n’avait fait que le mettre sur la voie
es les parties de ce grand art. Tantôt Corneille commente en homme de
génie
les règles de la critique ancienne ; tantôt il en
t le secret des beautés qui lui ont manqué. Jugeant l’art en homme de
génie
, et ses propres œuvres en honnête homme qui ne cr
§ IV. Caractère général des tragédies de Corneille. Quoique le
génie
de Corneille semble avoir grandi dans Horace, Cin
inaire de jeunesse et de passion est répandu dans ce chef-d’œuvre. Le
génie
de Corneille, qui s’était cherché pendant dix ann
es sentiments qu’avait éprouvés l’homme. Cette première révélation du
génie
intéresse singulièrement. Oserai-je la comparer a
rait de l’Andromaque de Racine, le premier épanouissement de ce divin
génie
. Le Cid est d’ailleurs, de toutes les pièces de
ucun esprit sérieux n’a songé à dissimuler la singulière inégalité du
génie
de Corneille. Quatre de ses pièces, sur plus de t
on vicieuse, quelques beautés de bonne fortune. Cette courte durée du
génie
de Corneille, cette décadence dans l’âge viril, c
dans le ridicule ; cette naïveté même, une des séductions de ce beau
génie
, qui lui fait mettre sa Mélite sur le même rang q
i d’ailleurs a le mérite de donner une vive idée de ces inégalités du
génie
de Corneille. Il imagine un lutin qui lui inspira
x endroits et l’abandonnait dans les mauvais. Où Corneille a tout son
génie
, c’est plus qu’un homme, c’est la Muse même de la
st plus qu’un homme, c’est la Muse même de la tragédie ; sitôt que le
génie
l’abandonne, c’est à peine l’habileté incertaine
, et c’est pour en avoir quitté la voie à partir de Polyeucte, que le
génie
de Corneille s’est affaibli tout à coup. Depuis c
lière et Racine. Là est la véritable cause de la précoce décadence du
génie
de Corneille. Les circonstances extérieures y aid
e il l’appréciait de ce premier coup d’œil toujours sûr d’un homme de
génie
rendu à son naturel. Ces remarques s’appliquent e
Quand on y compare les beaux endroits avec le reste, il semble que le
génie
de Corneille, délivré des entraves de sa théorie,
ntiment profond de la réalité ; là est le trait par lequel l’œuvre du
génie
se rapproche le plus des œuvres de Celui qui sond
urs du second ordre. Mais il n’y a pas d’exemple, dans un auteur sans
génie
, d’une pièce où le nœud soit formé des rapports n
s emportés vers le but. Telle fut l’influence du goût espagnol sur le
génie
de Corneille. Le tour d’esprit de son temps lui i
es imperfections de Corneille, sans manquer à sa gloire. Avec plus de
génie
peut-être que Racine, il tira moins de secours de
éon Ier, chez qui le goût, comme toutes les autres qualités, était de
génie
, a dit de cet ouvrage : « Rien n’apprend mieux à
ée par ses lois, Florence a plutôt conservé le goût des arts que leur
génie
; elle honore la mémoire de ses grands hommes, et
hez un peuple qui n’est pas libre, ou ne l’est qu’à moitié, jamais le
génie
de l’éloquence n’a paru qu’avec l’éclat du gouver
plus d’hommage à leurs hommes illustres. Là aussi, comme ailleurs, le
génie
, de son vivant, fut quelquefois puni de sa célébr
; et lui, comme une divinité, leur communiquant, pour ainsi dire, le
génie
des arts. Plusieurs figures animaient par leur mo
Plusieurs figures animaient par leur mouvement cette décoration ; le
Génie
ardent et les ailes déployées ; une Minerve douce
marquée par une des Grâces ; l’âme de Michel-Ange sous l’emblème d’un
génie
céleste, s’élevant et semblant se perdre et se co
, Rome, où il a exécuté la plupart de ses chefs-d’œuvre, jouit de son
génie
. Aujourd’hui, en Italie, la distinction des orais
voir à flatter. Ailleurs, on loue le souverain ; son caractère ou son
génie
fait le sort de sa nation. Là, le souverain, mis
’il connaît, mais il ne peut calculer l’influence de l’activité et du
génie
. Ailleurs, on loue ceux qui gouvernent sous le pr
retiennes avec leurs habitants, soit que, porté sur l’aile rapide des
génies
célestes, tu voles à la suite de ces sphères imme
une seconde vie, lorsque le temps ne sera plus. En attendant, sois le
génie
de ta patrie, tandis que ta poussière sacrée dort
ût daigné écrire, j’eusse préféré son éloquence à celle d’Athènes. Le
génie
du czar Pierre, qui a porté les semences de tous
convient au genre, et encore plus à un peuple à peine civilisé, où le
génie
même doit avoir plus de sensations que d’idées :
l’Archipel. Cette idée digne des anciens Grecs, qui croyaient que le
génie
des grands hommes veillait toujours au milieu d’e
aître pour les particuliers l’idée d’une gloire personnelle, alors le
génie
qu’on y a vu plus d’une fois sur le trône, descen
ntimement mêlée à la peinture des mœurs ou des passions d’une époque.
Génies
faciles, forts et féconds, leurs principaux trait
d’Homère, qui ouvre glorieusement cette famille et qui nous donne le
génie
primitif de la plus belle portion de l’humanité,
om de Ménandre, qui fut peut-être le plus parfait dans la famille des
génies
dont nous parlons ; car chez Aristophane la fanta
ès l’abord et apprise des Grecs, pour admettre beaucoup de ces libres
génies
. Les plus féconds des grands écrivains de cette l
misère, les passions, les tracas, la gêne des entreprises. Mais leur
génie
surmonte les liens, et, sans se ressentir des étr
périr l’idée de cette noble race humaine, image des Dieux. Ainsi ces
génies
rares, de grande et facile beauté, de beauté nati
ance, parce qu’ils ne sont pas seulement féconds et faciles comme ces
génies
secondaires, les Ovide, les Dryden, les abbé Prév
er à Molière où il trouve la rime. A les bien prendre, les excellents
génies
dont il est question tiennent le milieu entre la
rès eux, autour d’eux, les autres s’évertuent, épient et glanent. Ces
génies
abondants, qui ne sont pourtant plus les divins v
x du vulgaire. En un mot, ces grands individus me paraissent tenir au
génie
même de la poétique humanité, et en être la tradi
aine. Rien ne vaut mieux, pour se donner dès l’abord la mesure de son
génie
, que de voir avec quelle facilité il se rattache
t les hommes de leur temps, du siècle de Louis XIV, que Molière. Leur
génie
(je parle même des plus vastes) est marqué à un c
fort au fond, n’a de chrétien dans ses odes que les dehors ; mais le
génie
de Corneille, du père de Polyeucte et de Pauline,
ici éloge ni blâme moral, et comme simple preuve de la liberté de son
génie
, Molière ne rentre pas dans ce point de vue. Bien
je veux établir, et ce qui le caractérise entre ses contemporains de
génie
, c’est qu’habituellement il a vu la nature humain
t pour dire que, comme Shakspeare et Cervantes, comme trois ou quatre
génies
supérieurs dans la suite des âges, Molière est pe
’on se figure ces matinées rêveuses d’un lendemain de comédie pour le
génie
adolescent devant qui, dans la nouveauté de l’app
e cas de Molière ni celui des grands hommes doués, à cette mesure, du
génie
qui crée. Les hommes distingués, qui passent par
exemple, mais pas de mouvement animateur ni de force de création. Le
génie
dramatique, et celui de Molière en particulier, a
e, il en ressort que cette promesse, mal d’accord avec sa tournure de
génie
, n’est pas sérieuse en effet ; ce serait plutôt d
ans après sa mort. Molière, le plus créateur et le plus inventif des
génies
, est celui peut-être qui a le plus imité, et de p
d’autres y ont ajouté. Riccoboni a eu le bon esprit de sentir que le
génie
de Molière ne souffrait pas de ces nombreux butin
ans, suffit à tous les emplois, qu’à chaque nécessité survenante son
génie
est présent et répond, gardant de plus ses heures
ée, Mais dont la promptitude et les brusques fiertés Veulent un grand
génie
à toucher ses beautés ! De l’autre qu’on connoît
ccommode : La paresse de l’huile, allant avec lenteur, Du plus tardif
génie
attend la pesanteur ; Elle sait secourir, par le
l chœur d’Aristophane ou certaines échappées sans fin de Rabelais. Le
génie
de l’ironique et mordante gaieté a son lyrique au
utre pôle du monde dramatique. Il a bien accordé à Molière d’avoir le
génie
du burlesque, mais en un sens prosaïque, comme il
rosaïque, comme il eût fait à Scarron, et en préférant de beaucoup le
génie
fantastique et poétique du comédien Le Grand. M.
étulants des avocats, des tailleurs, des Turcs, des apothicaires ; le
génie
se fait de chaque nécessité une inspiration. Cett
blâmer, on aime ces faiblesses et ces contradictions dans le poète de
génie
; elles ajoutent au portrait de Molière et donnen
œur cadette de Madeleine10. Malgré sa passion pour elle et malgré son
génie
, il n’échappa point au malheur dont il avait donn
Mais ignorons, repoussons pour Molière ce que dément tout d’abord son
génie
si franc du collier, comme la duchesse palatine d
l’on ne saurait trop la méditer parce qu’elle touche au fond même du
génie
dramatique. Les traits précédents ne portent que
ces grands hommes évidemment, chez Molière plus évidemment encore, le
génie
dramatique n’est pas une extension, un épanouisse
, dans les accès de leur veine dramatique. Ils ne gouvernent pas leur
génie
selon la plénitude et la suite de la liberté huma
réjouissant, se laissait aller à plus de mélancolie et de silence. Le
génie
lyrique, élégiaque, intime, personnel (je voudrai
us les noms plutôt que celui de subjectif, qui sent trop l’école), ce
génie
qui est l’antagoniste-né du dramatique, se chante
se peint en tous lieux. Notre poëte caractérisait, sans y songer, le
génie
lyrique qui, du reste, n’était pas développé et i
faculté dramatique qu’il mit si bien en jeu dans ses fables. Racine,
génie
admirablement heureux et proportionné, capable de
rément dramatique, où il se déploie à ravir. Une marque souveraine du
génie
dramatique fortement caractérisé, c’est, selon mo
es-uns même fabuleux en cela, ont montré cette fertilité primitive de
génie
, une fécondité digne des patriarches. Voilà bien
e !) n’est parvenue qu’à s’égaler au vrai et n’a pu être surfaite. Le
génie
de Molière est désormais un des ornements et des
. Le génie de Molière est désormais un des ornements et des titres du
génie
même de l’humanité. La Rochefoucauld, en son styl
bord au rivage des générations qui recommencent. Les réputations, les
génies
futurs, les livres, peuvent se multiplier, les ci
ourne ensuite sur de petites choses qu’il relève par la beauté de son
génie
et de son style. » — Molière n’a pas du tout fai
revient assez naturellement ici : « C’était, dans le roman, un de ces
génies
qu’on est convenu d’appeler impartiaux et désinté
leur propre impression ni de leur propre personnalité. Ces sortes de
génies
, qui ont le don de s’oublier eux-mêmes et de se t
ni leur vigueur de combinaison, ni leur portée philosophique, ni leur
génie
de style. D’un naturel bienveillant, facile, agré
immédiatement applicable à un éminent poëte de nos jours. Les grands
génies
dramatiques créent toujours leurs personnages ave
roportions qu’ils combinent à dessein. C’est pour cela que les grands
génies
dramatiques doivent unir tous les éléments de l’â
es furent héroïques ; quelques arts même furent cultivés avec un rare
génie
: l’architecture surtout fit des choses admirable
de fixe et changeait rapidement, parce que nul type frappé au coin du
génie
ne restait encore dans la mémoire. Hérodote, au c
raison habituellement égarée. La folie du Tasse n’a point précédé son
génie
; la Jérusalem n’a pas été conçue dans l’hospice
’éclipse de la raison peut devenir le terme, mais non l’intervalle du
génie
. Le poème de Lucrèce, dans la longue erreur de se
it pu s’éteindre sous les froides théories du scepticisme. Ainsi, son
génie
trouva des accents sublimes pour attaquer toutes
trouva des accents sublimes pour attaquer toutes les inspirations du
génie
, la divinité, la providence, l’immortalité de l’â
de la mort ; il triomphe de montrer la destruction de la pensée et du
génie
dans le néant de cet Homère, qui, dit-il, a surp
et semble s’élever par la seule force d’une verve intérieure, et d’un
génie
qui s’inspire lui-même. Le seul endroit de son po
fois le nom de Lucrèce, à qui d’ailleurs il reconnaît de l’art et du
génie
. Virgile le désigne dans ses Géorgiques avec une
reti, Exitio terras quum dabit una dies. Velléius le place parmi les
génies
éminents ; Quintilien le juge avec moins de faveu
e richesse qui tient à la fois aux origines de la langue latine et au
génie
particulier du poète. C’est une abondance d’image
’attendrissant ; c’est là que le poète sceptique est abandonné de son
génie
, seul dieu qui lui restât. On sait l’estime que M
es ont réuni à un plus haut degré ces deux forces, dont se compose le
génie
, la méditation qui pénètre jusqu’au fond des sent
tous les grands hommes, annonça de bonne heure la supériorité de son
génie
, et prit dès l’enfance l’habitude des succès et d
ur. Cicéron, alors âgé de vingt-six ans, fort de ses études et de son
génie
, parut au barreau, qui venait de s’ouvrir après u
tre vengeance exercée contre le crime par la vertueuse indignation du
génie
. À l’issue de ce grand procès, Cicéron commença l
re, et regrettait de ne s’être pas donné la mort, montrant qu’un beau
génie
et même une grande âme ne préservent pas toujours
e perfection, la littérature ne présente rien de plus étonnant que le
génie
de Cicéron. Le meurtre de César, en paraissant d’
re l’homme qui s’est servi de la parole avec le plus de science et de
génie
, et qui, dans la perfection habituelle de son élo
pensées, cette perfection de style, enfin cette continuelle union du
génie
et du goût, qui n’appartient qu’à peu de siècles
cette illustre Romaine périt de faim dans sa prison. Tibère, selon le
génie
des plus vils tyrans, outragea par des calomnies
, libre de honte et de crainte, il n’agissait plus que par son propre
génie
. » Tibère avait écrit, sur sa vie, des Mémoires f
ar le style et l’éloquence. On y sent renaître par intervalle le beau
génie
de la Grèce antique. On l’y sent à toutes ses épo
re, également recueillie par Tacite. Homme des siècles passés par son
génie
et par ses mœurs, naïf observateur des anciennes
promettraient la renommée d’un historien, mais qui n’ôtent rien à son
génie
. Plutarque, qui a tant écrit sur Rome, savait, de
nnu dans Plutarque, a-t-il fait oublier en lui l’éclat du style et le
génie
pittoresque ; mais c’est ce double caractère d’él
aginations vives. En faut-il un autre exemple que Shakspeare, dont le
génie
fier et libre n’a jamais été mieux inspiré que pa
es César ? Montaigne, Montesquieu, Rousseau, sont encore trois grands
génies
sur lesquels on retrouve l’empreinte de Plutarque
concentre, dans un intervalle d’assez courte durée, presque tous les
génies
dont s’honore une nation. Comparant son époque à
qui, chez tous les peuples civilisés, a toujours restreint l’essor du
génie
ou précipité sa décadence. Tous les raisonnements
ies : et, si elle est libre de porter partout ses regards, l’homme de
génie
découvrira toujours la carrière où il doit s’élan
époque de splendeur dans les arts, parce qu’il hérita d’une foule de
génies
nés sous la république, et qu’il leur donna plutô
peuple libre, les appelait le peuple roi. Ainsi, avec les éléments de
génie
qu’avait laissés la république, devait se former
la domination d’Auguste, et que par les séductions de quelques beaux
génies
, gagnés à son pouvoir, l’obéissance eût un air d’
estes encore vivants des anciennes mœurs, et l’admiration accordée au
génie
, tout allégea d’abord le poids de la dictature. L
un peu stoïque d’une secte chrétienne fut pour quelques-uns des beaux
génies
de la France au xve siècle ; elle leur laissa qu
Cependant, combien n’est-il pas à croire que même alors la course du
génie
lut entravée par ces chaînes que les Horace et le
oussé d’ailleurs de la vie publique, sans occasions, sans combats, le
génie
se reportait vers les travaux solitaires et paisi
rophète, une espèce de dieu. Apparaissant comme une vision céleste au
génie
de Dante, il le guida dans le chaos de l’enfer et
seul homme les progrès de cet abaissement que la servitude impose au
génie
, il suffirait de relire les longues élégies d’Ovi
uguste par un despotisme sanguinaire, porta le premier coup mortel au
génie
romain. Après la condamnation de l’historien Crém
ir impérial sur l’esprit des Romains. À cette époque brillait déjà un
génie
rare et facile, né pour l’éloquence, la philosoph
tude se communique à leurs écrits, et souvent égare ou rapetisse leur
génie
. Nul exemple peut-être n’atteste mieux la fatale
Mais la décadence du goût, le faste des paroles altèrent souvent son
génie
. Curieux compilateur de tout ce qu’on savait alor
l’éloquence romaine, qu’à cette époque elle comptait encore d’heureux
génies
; mais cette espèce de trêve que le despotisme ac
n travail de mots, et une recherche d’images capricieuses. Tel fut le
génie
de Stace, qui, lorsqu’il ne s’épuise pas à célébr
diffère de se donner la mort, pour survivre à Domitien, on conçoit le
génie
de Tacite et sa longue impatience. Mais si le pas
t supposer cependant que, même sous Nerva et sous Trajan, le champ du
génie
fût aussi vaste que dans l’ancienne liberté grecq
ombre qui ne sont point parvenus jusqu’à nous ; mais elle n’eut qu’un
génie
original, Tacite. En lui seul étaient la voix du
x dans le ixe siècle, et qui semble appartenir, par la politesse, le
génie
et les vices, à une époque de splendeur sociale.
ient descendre de Roland ou des pairs de Charlemagne. Mais le fond du
génie
grec, malheureusement dégradé par le despotisme d
politique, et parmi les vaines querelles qui consumaient à Byzance le
génie
subtil et fécond des Grecs, on ait vu dans cette
une, pouvait aussi servir de texte à l’autre. Si nous conjecturons le
génie
de Ménandre d’après Térence, son imitateur, la fi
ination. Ce n’est pas le roman tel qu’il est entré dans le domaine du
génie
moderne. L’auteur des Babyloniques, nommé Jambliq
t cet espace avait été marqué, de distance en distance, par de grands
génies
, poètes, philosophes, orateurs, qui avaient enric
lus malheureuse de notre Occident, nous montre aussi dans l’Orient le
génie
grec réduit presque aux misérables productions d’
ne enfin le loisir de cultiver tous les arts où l’appelle son heureux
génie
! Gloire au prince qui accomplira ce grand ouvrag
nglais par le docteur Drake, l’homme qui a le mieux étudié la vie, le
génie
et l’époque littéraire de Shakspeare. Encouragé p
ont successivement préparés à mieux comprendre, à goûter davantage le
génie
extraordinaire de Shakspeare. Et cela soit dit en
es, comme dans le public. Voltaire se trompait, en voulant ravaler le
génie
de Shakspeare ; et toutes les citations moqueuses
t que son encre n’ait été mélangée des larmes de l’amour35. » Mais le
génie
du poète était encore loin à l’époque de son mari
’à l’extrême vieillesse ; Burbage enfin, qui devait bientôt prêter au
génie
du poète la puissance d’un jeu longtemps renommé
otes ouvrirent promptement à Shakspeare la carrière où l’appelait son
génie
. Ses premiers pas y furent assez obscurs, quoique
her l’éducation du poète, la naissance, la culture, les essais de son
génie
: car l’admiration ne doit pas supposer que tout
À la cour l’astrologie, dans les villages les sorciers, les fées, les
génies
, étaient une croyance encore toute vive et toute-
ne verve tragique analogue à la sienne, et comme des effluves du même
génie
. Apparemment, dans les grandeurs historiques de c
à tout prendre, plus accessibles et plus communs que la perfection du
génie
. Je le croirais volontiers, quand je vois, à côté
autres veines précieuses sillonner le même fonds. Le phénomène de son
génie
en paraîtra moins surprenant, mais il sera mieux
ment plus jeune que Shakspeare, ne fût qu’au début de son inépuisable
génie
, plusieurs pièces anglaises de ce temps sont, pou
les théâtres de Londres et de la cour s’était élevé un homme doué de
génie
, celui que Philip a nommé une espèce de second Sh
bres lueurs qui semblent s’être réfléchies sur Hamlet ; et Milton, ce
génie
original, qui a tant imité, n’a peut-être surpass
s de la littérature nationale, que Shakspeare, animé d’un merveilleux
génie
, forma promptement ses expressions et son langage
entir plus vivement le charme de la parole, l’harmonie du langage. Ce
génie
de l’expression, qui fait aujourd’hui le grand ca
ont elle disposait à son gré. On peut croire même que son instinct de
génie
se montra dans ce travail, et qu’il excita bientô
dans lequel elles se succédèrent ; et cet ordre indique un progrès de
génie
, depuis Périclès, où il n’y a guère qu’une belle
ec une ardeur sans relâche pendant un demi-siècle, n’étaient pas sans
génie
, au milieu de leur élégance affectée ou de leur v
ions dramatiques du temps, malgré les rivalités et les critiques, son
génie
dominait au théâtre. On sait qu’Élisabeth s’amusa
quante ans arrivèrent cependant, le poète, dans toute la force de son
génie
, dit adieu à ces beautés qui lui cachaient son âg
pas, la maladie de son beau-père Shakspeare. Mais souvent l’homme de
génie
n’est pas deviné par les siens ; et souvent aussi
ècle présent. C’est pendant ce long période que l’admiration pour son
génie
est devenue, pour ainsi dire, un culte national,
ouanges à te donner. J’ai mon excuse pour ne pas te mêler ainsi à des
génies
grands, il est vrai, mais sans proportion avec to
sation favorisée par la richesse de la langue, plus encore que par le
génie
du poète. Elles sont, la plupart, pompeuses et vi
kspeare, au contraire, réunissent à la fois les accidents soudains du
génie
, les saillies de l’enthousiasme, et les profondeu
l m’est impossible d’y reconnaître ce système prétendu, ces règles de
génie
qu’il se serait faites, qu’il aurait suivies touj
Tartuffe. Tel est Shakspeare60 : il n’a point d’autre système que son
génie
, il met sous les yeux du spectateur, qui n’en dem
i étranger aux grands hommes représentés par le poète qu’à son propre
génie
; si, dans Racine, la politesse et la pompe de Lo
, c’est que dans ce chaos il ait fait briller de si grands éclairs de
génie
. Au reste, il est difficile d’atteindre sur ce po
barbarie même qu’il recevait de son temps comme une invention de son
génie
. Déjà, dans le dernier siècle, Johnson, mistress
santeries et surtout les traductions de Voltaire, qu’il faut juger le
génie
et l’influence de Shakspeare. Mistress Montaigu a
forme nouvelle de tragédie devait sortir de nos mœurs actuelles et du
génie
de quelque grand poète, cette forme ne ressembler
re à part, sans esprit d’imitation et de système, si l’on regarde son
génie
comme un événement extraordinaire, qu’il ne s’agi
aits admirables ! quelle passion ! quelle poésie ! quelle éloquence !
Génie
fécond et nouveau, il n’a pas tout créé, sans dou
il emprunte : un conte populaire, une vieille ballade, touchés par ce
génie
puissant, s’animent, se transforment, et devienne
son pays. Nul poète ne fut jamais plus national. Shakspeare, c’est le
génie
anglais personnifié, dans son allure fière et lib
mes, Richard III, Henri VI, Henri VIII ? Figurons-nous qu’un homme de
génie
, jeté à l’époque du premier débrouillement de not
sion familière du temps, jamais ennoblie, mais toujours animée par le
génie
du peintre ; de pareilles pièces, si elles étaien
are ne perd pas encore sa puissance. C’est le caractère d’un homme de
génie
, que les beautés locales, que les traits individu
celle à peindre ce qu’il y a de plus terrible et de plus gracieux. Ce
génie
rude et sauvage trouve une délicatesse inconnue d
it pas de la licence d’un siècle grossier et de la rudesse de ce mâle
génie
. Le goût dont il est dépourvu trop souvent est al
de l’ignorance ou le jeu d’un insouciant caprice. Louons un homme de
génie
par la vérité, non par les systèmes. Nous trouver
César du poète anglais. César, si simple par l’élévation même de son
génie
, ne parle presque dans cette tragédie qu’un langa
s avec des traits moins profonds et moins distincts. J’imagine que le
génie
de Plutarque avait fortement saisi Shakspeare, et
son trouve même ses plaisanteries et sa gaieté bien préférables à son
génie
tragique. Ce dernier jugement est plus que douteu
ans naturel. C’est un genre faux, agréablement touché par un homme de
génie
. Quoi qu’il en soit, ces productions si diverses,
es, ces efforts d’imagination si variés, témoignent de la richesse du
génie
de Shakspeare. Elle n’éclate pas moins dans cette
ples, ou même une analogie naturelle avec quelqu’un des traits de son
génie
, est visible dans les écrivains les plus célèbres
ondait souvent, doit être rangé dans son école ; il est nourri de son
génie
; il a, par emprunt et par nature, quelque chose
t pour jouir d’une renommée moins universelle ; mais la fortune et le
génie
de ses compatriotes ont étendu la sphère de son i
le jouissance des lettres qu’il a longtemps négligée. À mesure que le
génie
des arts s’éveillera dans ces contrées d’un aspec
et du midi vers l’est, et viendra rejoindre et ranimer au Mexique ce
génie
espagnol, dont les inspirations l’avaient précédé
rpassé par le sérieux et la profondeur. Nous aimons, nous admirons le
génie
dramatique de la France, si fortement expressif s
ses ouvrages, et sur quels théâtres ne sera pas entendu ou imité son
génie
! Milton Milton naquit à Londres, le 9 déce
ortes études et le goût profond de l’antiquité, qui se mêlaient à son
génie
original, et qui semblent quelquefois le ralentir
e trouve pas le contraste que promet l’opposition de leurs titres. Le
génie
de Milton semblait dès lors ami des idées tristes
voit que ses propres pensées, tout ce qui, dans Milton, préparait un
génie
original, le disposait aux plus coupables erreurs
. La réponse de Milton est hérissée d’une sauvage érudition. C’est le
génie
pédantesque du xvie siècle, enflammé d’un implac
paraissait si convaincu, ce Mahomet du Nord et de la scolastique, ce
génie
puissant et inégal, mêlant tous les contrastes de
ait de la vue l’éloignait du monde ; son mérite était peu connu ; son
génie
poétique n’était point soupçonné de Cromwell et d
, il portait doublement la peine des services où il avait abaissé son
génie
. Après la perte de sa première femme, qui lui lai
de l’âme et les souffrances du corps, tout accablait Milton ; mais un
génie
sublime habitait en lui. Dans ses journées rareme
s de la guerre civile, avaient de toutes parts assailli et exercé son
génie
. Les chaires des églises d’Angleterre, les salles
den, qui s’en déclara l’admirateur. Mais, en dépit de ce suffrage, le
génie
de Milton fut méconnu par le public ; et son poèm
atique. C’est une longue déclamation, où brillent quelques éclairs de
génie
. Ce génie ne reparaît plus dans le Paradis reconq
est une longue déclamation, où brillent quelques éclairs de génie. Ce
génie
ne reparaît plus dans le Paradis reconquis, poème
p de gens commençaient à soupçonner, c’est-à-dire que Milton était un
génie
auquel il n’avait manqué que le climat et la lang
aire fut solennellement convaincu ; et l’on admira plus que jamais le
génie
original de Milton. Il est certain que Milton, do
uelquefois sans réserve et sans goût. Mais il n’en reste pas moins un
génie
créateur. Les idées de l’homme sont si peu variée
techniques et un défaut absolu de poésie : voilà ce qui obscurcit le
génie
de Milton, et diminue le ravissement qu’inspire d
antable fiction du Péché et de la Mort renferme plus d’horreur que de
génie
. La Mort, qui lève la tête pour respirer l’odeur
t qu’un seul événement humain, ce poème, soutenu longtemps à force de
génie
, tombe au dixième chant, aussitôt après la désobé
-t-il au poète anglais quelque chose qui n’a été donné qu’aux heureux
génies
de la Grèce et de l’Italie, et qui ressemble à l’
es colorent d’un éclat céleste ! On a souvent admiré qu’un poète d’un
génie
si fier et si sombre ait excellé dans les peintur
anglais. La muse épique n’avait rien inventé de semblable. Malgré le
génie
de Virgile et les pleurs dont saint Augustin s’ac
cène un trait de sa vie, sa réconciliation avec sa première femme. Le
génie
n’est jamais mieux inspiré que par les sentiments
personnages surnaturels, Milton n’ait montré une grande profondeur de
génie
, et surtout qu’il ne prête à leurs discours une a
trait d’une âme infernale, forment un tableau sublime d’horreur et de
génie
. Quel que soit le peu d’intérêt qui s’attache à t
s par la haine : il les avait vues, et l’empreinte en restait sur son
génie
; elle se communiquait involontairement à ses tab
ne faction. Les ressources que le poète a d’ailleurs puisées dans son
génie
, pour peindre le séjour infernal, sont au rang de
lutôt inspiré qu’enrichi par ce qu’il emprunte ; et l’on voit que son
génie
tendait naturellement au grand et au sublime. Sou
traité tel que celui de Longin. Comme le style ne se sépare point du
génie
même de l’écrivain, on conçoit sans peine les dif
ont parfois violées. Notre langue, dit Addison, fléchissait sous son
génie
; et Johnson va jusqu’à dire que du mélange de t
ce de dialecte babylonien . Mais ce dialecte est celui d’un homme de
génie
; il abonde en expressions d’une inimitable énerg
jours ; mais le monument qui a naturalisé parmi nous la gloire et le
génie
du poète anglais, c’est la traduction en vers de
uables par un tour mâle et vigoureux. On conçoit à toute force que le
génie
violent et passionné qui les écrivait, soit deven
créations immortelles de Shakspeare, après avoir étudié le sublime du
génie
anglais, dans ce grand poète né de lui-même, barb
u d’une civilisation plus avancée. On voit dans leurs écrits moins le
génie
personnel d’un homme que le savoir d’une époque ;
ait né pour le théâtre. Rappelé à Windsor, dès l’âge de douze ans, le
génie
naturel de Pope et son penchant pour la poésie ac
minutieux que soient ces détails, ils expliquent peut-être comment le
génie
poétique, ainsi préparé, excité dès l’enfance, pr
ulier dans un enfant, ne semblait-il pas déjà révéler le caractère du
génie
de Pope, et cette manière d’écrire plus savante q
i, et même sans persécution. Dans une respectueuse pitié pour tant de
génie
et d’abaissement, Pope, voulant rendre à cette gr
esprit sage et doux, auteur de plusieurs ouvrages élégants, mais sans
génie
. Il le perdit presque en même temps que sa mère,
te que Shakspeare a créée sans le savoir : mais la sève vigoureuse du
génie
anglais anime et colore la sagesse de son style.
neuve de la poésie à la métaphysique, ne fait pas moins d’honneur au
génie
du poète anglais : mais le grand titre, le monume
ient alors nécessaire, et qu’il vaut mieux ne pas traduire, même avec
génie
, que d’altérer les mœurs et l’expression en garda
angères, et le besoin d’émotions nouvelles en poésie. Mais la part du
génie
fut grande aussi dans ce succès cosmopolite d’un
ès cosmopolite d’un poète anglais, mort à trente-six ans. À ce don du
génie
il faut ajouter une singulière affinité avec les
on peut dire que, s’il est Anglais par le tour de l’expression et le
génie
, il est Européen par les idées. Il représente au
inuer l’admiration curieuse qui s’attache, pour l’ami des lettres, au
génie
de Byron ; elle ajoute au contraire à une questio
nt spirituelle, mais fort dédaigneuse. Byron, irrité, trouva son vrai
génie
. Aux imitations un peu froides, à l’élégance mani
up de la révolution, qui, depuis vingt ans, ébranlait l’Europe. Aucun
génie
puissamment original ne s’était élevé sur son hor
coup éclairée par le rayon d’une vive tendresse, et par une flamme de
génie
, que l’on vit s’éteindre sur la tombe de celle qu
meillait son âme ; homme singulier plutôt que grand poète ; espèce de
génie
valétudinaire, qui prête à de curieuses expérienc
s œuvres qui représentent une époque et l’immortalisent, aucun de ces
génies
puissants et vrais qui ont le double caractère d’
xe siècle n’avait rien produit d’original et de grand comme René, le
Génie
du Christianisme, les Martyrs : elle attendait so
colère d’amour-propre blessé, dans une représaille littéraire, que ce
génie
devait se renfermer. Byron, pendant qu’on s’indig
bre voyageur Bruce, et une personne dont l’esprit original devina son
génie
, lady Esther, qui, dégoûtée de l’Angleterre depui
ge n’offrît un des caractères qui marquent la décadence du goût et du
génie
, le défaut de composition. On peut remarquer qu’i
ctère poétique. Je ne sais si Byron les imitait ou les renouvelait de
génie
; mais ses propres impressions, sa vue passionnée
mber, donnait à l’Europe. C’est au milieu de pensées si graves que le
génie
du poète se fit jour et fixa l’admiration. Lui-mê
u, songea peu à Ferney, dont il devait invoquer un jour le sardonique
génie
, et trouva dans Coppet, près de madame de Staël,
s drames où la conception et les caractères décèlent quelque veine de
génie
tragique. À ses inspirations il mêlait même de sé
ur le généreux témoignage que Walter Scott rendait publiquement à son
génie
. Du reste, au milieu de ses amusements de Venise,
laisirs a inspiré Don Juan, ouvrage qui semble réunir deux époques du
génie
de Voltaire, le coloris de sa plus vive et plus f
aucoup d’âmes pieuses, Byron était en Angleterre une sorte de mauvais
génie
. Cette impression se mêlait à l’enthousiasme même
ande imagination. Elle crée ce qu’elle n’a pas vu ; elle entre par le
génie
dans un ordre de sentiments et d’idées dont elle
as, ne crée pas ; il souffre et rend vivement sa souffrance. C’est le
génie
de quelques élégiaques : c’est le tour d’imaginat
ans les écrits de Byron. Le plus grand charme et la vraie richesse du
génie
, la variété lui manque. C’est un trait de ressemb
que Shelley, le jeune et prétentieux Keats méprisaient Pope, comme un
génie
timidement classique, Byron le reconnaissait pour
N’eût-il fait que Don Juan, la postérité s’en souviendrait comme d’un
génie
original. Esprit indépendant, nourri d’émotions e
. Ce qui survit de Byron, ce qui le représente aujourd’hui, c’est son
génie
de poète si hautement reconnu chez les deux grand
ppa revivent en traits de feu, comme le symbole et l’histoire même du
génie
. L’inspiration tout entière de Byron, sa poésie b
la vieillesse du grand homme, que quelque admirateur empressé de son
génie
, un Brossette, un Monchesnay, s’avisait de penser
homme au moment où, par un concours plus ou moins lent ou facile, son
génie
, son éducation et les circonstances se sont accor
r avec cet ancien : Je l’ai trouvé ! Le poëte trouve la région où son
génie
peut vivre et se déployer désormais ; le critique
se déployer désormais ; le critique trouve l’instinct et la loi de ce
génie
. Si le statuaire, qui est aussi à sa façon un mag
er ce front puissant et sombre. A cette époque unique dans la vie, le
génie
, qui, depuis quelque temps adulte et viril, habit
uteur y débute, l’éducation particulière qu’a reçue cet auteur, et le
génie
propre que lui a départi la nature, voilà trois i
acune sa part, et déterminer nettement ce qui revient de droit au pur
génie
. Or, quand Corneille, né en 1606, parvint à l’âge
mitié. Elle recevait ses vers, lui en demandait quelquefois ; mais le
génie
croissant du poëte se contenait mal dans les madr
lus à y voir ou, si l’on veut, à y rêver tout cela, que j’aperçois le
génie
là-dessous, et qu’il s’agit du grand Corneille15.
dans cette période de sa vie, le trait le plus caractéristique de son
génie
et de son âme, nous dirions que ce fut cette amit
e noble poésie d’Espagne, il s’y sentit à l’aise comme en une patrie.
Génie
loyal, plein d’honneur et de moralité, marchant l
e de son talent et de son esprit. Corneille, avons-nous dit, était un
génie
pur, instinctif, aveugle, de propre et libre mouv
uait pourtant d’y entendre finesse, et de ne pas tout dire. Entre son
génie
et son bon sens, il n’y avait rien ou à peu près,
le efforts, surtout s’il y était provoqué, pour se guinder jusqu’à ce
génie
, pour l’embrasser, le comprendre et le régenter.
hutes alors eussent été uniquement selon la nature et la pente de son
génie
; et quand il se serait relevé, quand il aurait e
pas profiter de tous ses avantages et mal interpréter la voix de son
génie
au moment où elle venait de parler si clairement.
l’imbroglio, le mouvement et la fantaisie ; il rentra encore dans le
génie
castillan par Héraclius, surtout par Nicomède et
a fin, nous nous arrêterons pour résumer les principaux traits de son
génie
et de son œuvre. La forme dramatique de Corneille
spectateur des masses d’une savante structure. Mais il n’avait pas le
génie
assez artiste pour étendre au drame entier cette
les styles de Démosthène, de Pascal et de César. En somme, Corneille,
génie
pur, incomplet, avec ses hautes parties et ses dé
ntes armes pendant ses campagnes : infanterie, cavalerie, artillerie,
génie
, baïonnettes, fusils, canons de campagne, canons
cadres, nomination et hiérarchie des sous-officiers et des officiers,
génie
du général, héroïsme collectif de ses bataillons,
user de ce qui fait un de ses premiers mérites : s’identifier avec le
génie
des batailles ? C’est par là qu’il passionne pour
es mourants. Scènes terribles, dont l’aspect serait intolérable si le
génie
, si l’héroïsme déployés n’en rachetaient l’horreu
ste de cette histoire l’équilibre et même la supériorité fréquente du
génie
des campagnes en faveur de Davout. VI On ma
a seule, hélas ! qui ne lui manque jamais, de prédire les fautes d’un
génie
désormais irrésistible, de prétendre qu’à de tels
son humaine ne pourrait tenir ; et il est malheureusement vrai que le
génie
, après avoir désespéré l’envie par ses succès, se
sacrifie l’Angleterre, on se partage en secret le monde européen ; le
génie
grec dans l’empereur Alexandre et le génie italie
ret le monde européen ; le génie grec dans l’empereur Alexandre et le
génie
italien dans l’empereur Napoléon luttent de soupl
laisser, mécontente et infidèle, couver d’implacables ressentiments.
Génie
audacieux et sûr dans la guerre, génie hésitant e
r d’implacables ressentiments. Génie audacieux et sûr dans la guerre,
génie
hésitant et timide dans les congrès, Napoléon, ic
e justice redoutable sortant des événements eux-mêmes et punissant le
génie
qui n’est pas plus dispensé que la médiocrité ell
ce, car la médiocrité serait plutôt une excuse de la déloyauté que le
génie
; le génie n’est pas une excuse, il est une aggra
médiocrité serait plutôt une excuse de la déloyauté que le génie ; le
génie
n’est pas une excuse, il est une aggravation de t
st pas une excuse, il est une aggravation de tous les crimes ; car le
génie
est une lumière et une force ; il lui est moins p
ement à lui-même ce que le héros mourant ne lui avait pas dit, car le
génie
qui a commis des fautes est son juge le plus sévè
e le destin, prend en pitié l’homme politique et commence à douter du
génie
au spectacle de tant de démence. Mais ce génie en
t commence à douter du génie au spectacle de tant de démence. Mais ce
génie
en démence se révèle tout à coup à de bien plus v
ons à ses vues, il reportait brusquement ses pensées, ses forces, son
génie
, au Nord, pour y fixer la guerre par un de ces gr
où s’entendaient toutes les langues, et qui n’avait pour lien que son
génie
et sa prospérité jusque-là invariable ! Qu’arrive
réalités ; voilà son œuvre : on ne la surpassera pas. XXII Le
génie
à la fois séductible, précis et technique de M. T
ement, des armées nouvelles ? Il fallait pour ce travail surhumain le
génie
administratif, le coup d’œil du géographe ; l’amo
ut, comme le prétend M. Thiers dans sa théorie contre le style, et le
génie
d’écrire est-il donc inutile au génie de raconter
théorie contre le style, et le génie d’écrire est-il donc inutile au
génie
de raconter ? Ici nous pourrions, si nous le voul
représaille de cette théorie de l’intelligence sans l’art et sans le
génie
, théorie exposée par M. Thiers dans son septième
e cette leçon aux peuples, aux rois, aux soldats, aux conquérants, au
génie
qui gouverne les nations, dans l’histoire de Napo
l’historien qu’un léger blâme pour ce héros emporté trop loin par son
génie
, et toujours ce mot de génie appliqué aux plus ru
pour ce héros emporté trop loin par son génie, et toujours ce mot de
génie
appliqué aux plus ruineuses folies du monde, et t
sés à défendre leurs institutions légitimes contre les usurpations du
génie
armé ou contre les séductions de la gloire coupab
blâme de l’excès, un certain petit refrain de prudence recommandé au
génie
qui s’emporte, à la gloire qui s’enivre, mais c’e
e le dit pas. Ce qu’il dit et ce qu’il prouve admirablement, c’est le
génie
gouvernemental, administratif et militaire de son
roit divin dans la supériorité d’esprit et de caractère d’un homme de
génie
, Napoléon, dans cette histoire, apparaît, plus qu
ant nécessaire aux peuples comme aux armées, nous ne nions pas que ce
génie
du commandement, qui fait qu’un homme monte par s
ernement au-dessus de tous les historiens dans son héros ; il fait du
génie
une légitimité ; il l’élève souvent jusqu’au rang
imer très haut lui-même sous ce rapport ; nous comprenons ce culte du
génie
et de la force sous la plume de l’historien de la
u génie et de la force sous la plume de l’historien de la force et du
génie
. Il y a même de beaux côtés dans cette mâle indul
qui remplit d’une seule autorité, d’une seule personnalité, d’un seul
génie
, d’un seul intérêt les seize volumes de cette gig
énements, après tant de bruit, après tant de mouvement, après tant de
génie
, après tant de cadavres et tant de ce que l’écriv
e de madame de Staël. Tout en était nouveau, ardent de jeunesse et de
génie
, enivrant, enivré, audacieux d’une immense audace
oire, Heine trouvé le genre d’inspiration qui convient le mieux à son
génie
, — à son génie qu’il a pris jusqu’ici à contre-se
uvé le genre d’inspiration qui convient le mieux à son génie, — à son
génie
qu’il a pris jusqu’ici à contre-sens de sa nature
ît aux yeux d’Hérode qu’une plus grande danseuse ! Henri Heine est un
génie
éminemment tendre, nuancé des plus ravissantes et
ominé, quoiqu’ils lui fussent très inférieurs. Et cependant ce tendre
génie
, ce rêveur épris jusqu’à l’angoisse de toutes les
haque jour, elle n’est pas pour cela plus compréhensible… Pourquoi le
Génie
ne se juge-t-il pas ? pourquoi ne sait-il pas s’e
i ne sait-il pas s’employer dans toute la largeur de son étoffe ?… Le
Génie
voit tout, excepté lui, et c’est ainsi qu’il préf
des idées, des théories et des passions parfaitement indignes de son
génie
. Elle a le droit de dire au polémiste, au journal
angères auxquelles il a sacrifié la candeur naïve et nationale de son
génie
. Comme Lord Byron, le Byron du Childe-Harold, qui
nri Heine, l’un des plus grands poètes de ce temps, a été infidèle au
génie
de la poésie et des larmes ! Était-ce bien la pei
out ce qu’il a brûlé. Nous voulons croire, même dans l’intérêt de son
génie
, qu’il l’adorera. Nous voulons croire que comme c
nous parlions de Henri Heine18 avec le détail que mérite ce charmant
génie
, — cette rose à mille feuilles de facultés différ
iers et d’oubli !… Comme nous tous, en effet, Henri Heine, malgré son
génie
, avait été obligé d’être journaliste, de traîner
e à qui Dieu n’a mis d’autres stigmates que les stigmates lumineux du
génie
. Éclatante réplique au fameux axiome : Mens sana
donc ! il n’y a ici que de la cervelle ! » Mais Heine, lui, a dans le
génie
autant de cœur que de cerveau, si même il n’en a
r amoureux et blessé, — ce qui est plus beau que le ciel ! L’Aigle du
génie
poétique l’enleva heureusement à la polémique pou
cet horrible mal sous lequel il devait succomber, que « tout homme de
génie
était nécessairement malade et même que le génie
que « tout homme de génie était nécessairement malade et même que le
génie
n’était qu’à ce prix », et les gens qui se portai
lemand, lequel reste supérieur à Voltaire autant par la beauté de son
génie
poétique que par la sincérité tragique de ses dou
d’art, nous aimons à tout subordonner à l’initiative personnelle, au
génie
, à l’inspiration. Le caractère, à nos yeux, le pl
répondérance croissante des opinions et des forces collectives sur le
génie
individuel. Encore quelques progrès de l’éducatio
aisie sans frein, l’innovation sans limites, supposent-elles mieux le
génie
original ? S’il suffisait, pour faire germer dans
se produire que d’original ; le savoir-faire ne passera plus pour du
génie
. Ce qui tue l’originalité dans les arts, c’est to
, cette subtilité, qui, en tenant compte des lois imprescriptibles du
génie
oriental, rappellent les plus fines dépravations
n’ayant rien de sacerdotal, uniquement inspirées qu’elles sont par le
génie
héroïque, les odes de Pindare n’en ont pas moins
louange des dieux, et qu’il a créé des personnalités, en vertu de son
génie
personnel. La statuaire et l’épopée n’existent qu
n’est, en Grèce, qu’une forme particulière de l’épopée appropriée au
génie
athénien. Le génie de Sparte est le génie héroïqu
u’une forme particulière de l’épopée appropriée au génie athénien. Le
génie
de Sparte est le génie héroïque par excellence, t
e de l’épopée appropriée au génie athénien. Le génie de Sparte est le
génie
héroïque par excellence, tel qu’il se constitue p
er contre le prêtre. Athènes devait porter les premières atteintes au
génie
héroïque, en germant dans son sein la démocratie.
able drame. La tragédie grecque, quoique portant déjà une atteinte au
génie
de l’épopée, est encore, au drame moderne, ce que
dans ses analogies. La peinture est, en effet, la forme appropriée au
génie
de l’art moderne. Ce n’est pas, comme le dit mada
c le calcul, avec l’arithmétique et l’algèbre, la musique s’adapte au
génie
de notre temps comme par le matérialisme qu’elle
es sciences exactes, tels sont et tels seront longtemps l’homme et le
génie
de l’ère nouvelle. À de pareils esprits, l’art se
copistes. Suivre la tradition des maîtres, c’est soumettre son propre
génie
aux mêmes lois générales, circonscrire son art da
raison. Nous appelons ces hommes naïfs et clairvoyants des hommes de
génie
, comme s’ils étaient possédés par un être invisib
Par une loi universelle, l’instinct de la foule en face des œuvres du
génie
remonte vers l’auteur, vers le dispensateur suprê
nsée ! Une belle vie nous paraît la condition indispensable d’un beau
génie
; sous le talent nous supposons toujours la vertu
aimer autant que nous les admirons. Si l’on doit honorer de ce nom de
génie
le penseur original qui atteint la vérité par une
re des choses, nous pouvons dire qu’il n’y a pas eu de notre temps un
génie
plus vrai, plus complet, que celui de Ballanche.
ération comme sans faiblesse ; qu’il a possédé le premier attribut du
génie
, la sincérité. Chaque œuvre de l’intelligence dev
fidélité aux lois propres de sa nature, qui est le premier devoir du
génie
, la spontanéité naïve, l’oubli de tout ce qui mèn
itudes, cet état constant de maladie influa beaucoup sur la nature du
génie
de Ballanche. C’est d’après sa propre expérience
douce, constituent d’une manière bien prononcée l’élément féminin du
génie
, manière d’être tout à fait analogue à celle qui
é leur père. C’est une circonstance notable dans la vie d’un homme de
génie
, que la tradition au sein de laquelle il a été él
la commencer à sa première page, l’histoire reste un livre fermé. Ce
génie
de Ballanche, si progressif, si clairvoyant, si a
rce et de la grâce, et pour ainsi dire une division de sexe entre les
génies
qu’il a chargés d’illuminer alternativement chacu
ique, établir, à propos de Ballanche, un parallèle semblable entre le
génie
de la grâce et de la tendresse et celui de la vig
l’auteur de la Palingénésie, ce fécond antagonisme des deux sexes du
génie
, du pontife gardien des vieux mystères, et de la
ue et serein qui devait le rattacher à Virgile, à Fénelon, à tous les
génies
progressifs, se manifestent par les prédilections
, alors âgé de vingt-cinq ans, vint pour la première fois à Paris. Le
Génie
du christianisme occupait tous les esprits ; c’ét
up plus élevé qu’une reproduction du pittoresque antique inspirait le
génie
de Fénelon. C’est avant tout le moraliste, le pol
à la fois aux progrès de l’esthétique et au caractère particulier du
génie
de Ballanche, qui semble avoir eu l’intuition des
r la voie de la solution. C’est ainsi que procèdent naturellement les
génies
synthétiques et poétiques. Les esprits analytique
M. de Bonald. Il est d’autant plus permis aux admirateurs de ce beau
génie
d’en manifester quelque étonnement, que lui-même,
ni rancune de ces caprices de la renommée. Il avait conscience de son
génie
, mais cette conscience élevée qui engendre la sim
son idée vivra. Les qualités de l’homme complètent chez Ballanche le
génie
de l’écrivain dans un type rare et digne autant d
poète, la grâce qui fait l’homme de bien. Cependant, de même que son
génie
s’était entouré de tous les secours que donne l’é
râce des religions farouches de l’antiquité, il combattit ce brillant
génie
avec respect, avec l’aimable douceur de sa nature
a pensée. Pour être plus faciles et coûter moins de combats, certains
génies
et certaines vertus n’en sont pas moins admirable
vertus n’en sont pas moins admirables. Qu’est-ce, en effet, que tout
génie
et toute vertu ? Dieu présent au fond de l’homme
ne atmosphère qui calme et fortifie. Comme la lumière, la vertu et le
génie
ont leur rayonnement. Dieu a voulu que la perfect
donnée à tous ; toute conscience humaine est libre d’y concourir. Le
génie
de l’artiste est un privilège ; il est accordé à
compense. Le poète est innocent de la nature et de la quantité de son
génie
. Si ce génie a dévié, s’il a été étouffé par les
poète est innocent de la nature et de la quantité de son génie. Si ce
génie
a dévié, s’il a été étouffé par les passions mauv
olonté pures, c’est par la faute ou par la vertu de l’être moral ; le
génie
en lui-même est irresponsable, car il est imperso
s, plus sagement, pensent que les préceptes sont faits pour servir le
génie
et non pas le génie pour servir les préceptes ; q
nsent que les préceptes sont faits pour servir le génie et non pas le
génie
pour servir les préceptes ; que la règle morale p
eptes, l’étroite observance de la règle, suffisent à faire l’homme de
génie
ou l’homme vertueux. Si tel artiste a été grand,
orie n’est féconde par elle-même, le seul élément productif, c’est le
génie
, c’est l’inspiration. II Le mot de génie s’
nt productif, c’est le génie, c’est l’inspiration. II Le mot de
génie
s’applique à toute activité supérieure, au savant
toute aptitude spéciale dans les ordres les moins relevés : on dit le
génie
de la mécanique, le génie des finances, le génie
ns les ordres les moins relevés : on dit le génie de la mécanique, le
génie
des finances, le génie de tel ou tel métier ; tou
relevés : on dit le génie de la mécanique, le génie des finances, le
génie
de tel ou tel métier ; toujours, néanmoins, à que
oins, à quelque sphère spéciale et bornée qu’on l’applique, le mot de
génie
emporte une idée d’originalité et de création. Le
ue, le mot de génie emporte une idée d’originalité et de création. Le
génie
n’est point une habileté acquise ; il diffère ess
une habileté acquise ; il diffère essentiellement du talent. Entre le
génie
et le talent, il n’y a pas seulement différence d
agère que donne une alimentation généreuse. Le talent s’acquiert ; le
génie
est fatalement donné. Le talent se fortifie et s’
olonté, donnent parfois à l’œuvre du talent l’apparence des œuvres du
génie
. Autant le désir est impuissant à susciter le gén
nce des œuvres du génie. Autant le désir est impuissant à susciter le
génie
, autant sa bonne direction est souveraine pour fo
. Vous rencontrez souvent la facilité, le talent même sans l’ombre de
génie
; et ce qui semble étrange, le génie n’est pas to
, le talent même sans l’ombre de génie ; et ce qui semble étrange, le
génie
n’est pas toujours accompagné de la facilité et d
ours accompagné de la facilité et du talent. Telle œuvre éclatante de
génie
porte partout des traces d’une laborieuse inhabil
qui n’attestent pas même le talent ! C’est un devoir pour l’homme de
génie
de cultiver son talent et de développer sa facili
ts que la facilité et le talent puissent être acquis par l’homme sans
génie
. Le génie ne ment jamais ; tout ce qu’il enfante
facilité et le talent puissent être acquis par l’homme sans génie. Le
génie
ne ment jamais ; tout ce qu’il enfante est une de
and les habiles gens s’y multiplient sans qu’il survienne un homme de
génie
. Tout ce qui n’est qu’incomplètement vrai dans le
ires faussetés ; or le silence vaut mieux que le mensonge. L’œuvre du
génie
est, par excellence, de nous ramener sans cesse à
r sans cesse à la nature, à la vérité, et par la vérité à l’idéal. Le
génie
est évidemment créateur, et qui dit création dit
lité. Il ne sort rien que d’éminemment vrai des mains d’un artiste de
génie
; les types qu’il dessine sont des types réels ;
el. Quelle est l’essence de cette activité sans rivale qu’on nomme le
génie
, mystère aussi impénétrable que l’essence même de
l à celui qu’elle en investit, que la Providence paraît distribuer le
génie
. Ce don glorieux est plus souvent une charge qu’u
énie. Ce don glorieux est plus souvent une charge qu’un privilège. Le
génie
, d’ailleurs, n’est pas toujours un agrandissement
. Dans les ordres inférieurs de la science ou des arts mécaniques, le
génie
ne suppose pas d’autres aptitudes plus élevées. L
caniques, le génie ne suppose pas d’autres aptitudes plus élevées. Le
génie
de telle fonction, de tel art spécial, est souven
’ailleurs, posséder à la fois toutes les aptitudes humaines, tous les
génies
: il n’y a pas d’homme universel. Lorsqu’au lieu
ieu de s’appliquer à un genre inférieur, à des études restreintes, le
génie
s’exerce dans une fonction élevée et dans un ordr
tre moral. On ne dit plus, alors, d’un personnage, qu’il a tel ou tel
génie
, mais qu’il est un homme de génie. Ainsi, quand l
d’un personnage, qu’il a tel ou tel génie, mais qu’il est un homme de
génie
. Ainsi, quand le génie de la science, de la poési
a tel ou tel génie, mais qu’il est un homme de génie. Ainsi, quand le
génie
de la science, de la poésie, de la politique ou d
rits ! juste condamnation de tous ceux qui, doués de cette royauté du
génie
, ne savent pas affranchir de toute souillure une
l pour le bien de tous. Mais, quelque usage que fasse un homme de son
génie
pour son propre perfectionnement moral, il est ra
éfinitive, au profit de l’humanité. Pour celui qui le porte, un grand
génie
n’est guère autre chose qu’un plus douloureux far
n emporte, ici-bas, la nécessité d’un crucifiement. Quelles lèvres de
génie
n’ont pas été touchées par l’éponge imbibée de vi
ts poétiques de tout genre, est subordonnée à l’idée qu’on se fait du
génie
. Depuis la Renaissance toutes les doctrines ont g
usse poésie, entre le vrai beau dans les arts et l’agréable, entre le
génie
et la facilité, la même différence existe que la
pre jamais. La raison est donnée à tout homme en certaine mesure ; le
génie
est une énergie plus intense de la raison, une lu
ce de nature. Il y a au fond identité d’essence entre la raison et le
génie
: confondre la raison avec l’intelligence mène à
e génie : confondre la raison avec l’intelligence mène à confondre le
génie
avec le talent. La même éducation ne convient pas
nie avec le talent. La même éducation ne convient pas au talent et au
génie
. Les préceptes, la scolastique, les formulaires,
rmulaires, tout-puissants sur le talent, sont incapables de former le
génie
et la raison. IV Chaque sorte de génie a so
incapables de former le génie et la raison. IV Chaque sorte de
génie
a son nom et ses lois spéciales. C’est du mot d’i
es. C’est du mot d’imagination qu’on désigne plus particulièrement le
génie
du poète ; mais ce mot, dans la langue usuelle, s
sance qui crée. Ainsi conçu, néanmoins, c’est un élément essentiel du
génie
poétique ; il fait partie du sentiment de l’ordre
lui ôter, mais nous nous souviendrons que subordonner aveuglément le
génie
à ce qu’on appelait les lois du goût, c’est force
alembours que nous lui reprochons. Il ne les a point trouvés dans son
génie
, mais dans le goût de son temps. Nous gémissons d
lui l’esprit de son temps avec plus de défiance encore que son propre
génie
. Les écarts d’imagination d’un homme de génie con
e encore que son propre génie. Les écarts d’imagination d’un homme de
génie
conservent une certaine logique et renferment pre
nt de l’être. Ne multiplions pas les entraves qui peuvent asservir le
génie
au goût de la foule. Dans l’intérêt de la multitu
faculté tout d’une pièce, un principe en soi tout à fait primitif. Le
génie
de l’artiste ne peut être scindé, démembré, analy
e, aussi insaisissable quand elle crée un poème à travers un homme de
génie
que quand elle fait sortir l’univers entier du ch
pas doué du sens de l’artiste. Cherchons à toucher le point vital du
génie
poétique. D’autres pénètrent plus avant que le po
re l’idée sans l’image, et l’image sans l’idée, se cache l’essence du
génie
poétique ; c’est là qu’est aussi le secret du gra
si impuissante à l’éveiller qu’elle est impuissante à faire naître le
génie
. L’inspiration est accordée à l’artiste, comme le
ire naître le génie. L’inspiration est accordée à l’artiste, comme le
génie
, par un don gratuit et imprévu. Tout homme a droi
droit aux secours divins dans sa vie morale ; nul homme n’a droit au
génie
; on ne doit ni le désirer, ni l’espérer, mais le
espérer, mais le recevoir avec soumission et en tremblant. L’homme de
génie
lui-même n’a ni droit, ni pouvoir sur l’inspirati
nsée qui le domine, une passion qui le torture, offrent sans doute au
génie
créateur un plus sûr et plus fécond véhicule qu’u
nu chrétien, l’ancienne critique n’a pu parvenir à nous donner sur le
génie
du poète aucune théorie de quelque valeur. Elle v
ut-être la flamme divine est-elle pour toujours évanouie ! Combien de
génies
n’ont eu que peu d’années, peu de jours dans une
bscures, perdues dans la foule, ont obtenu, pour un jour, l’accent du
génie
! S’il était permis d’appliquer le mot de caprice
nce de l’homme ne concourt à la grâce, mais avec un effet certain, le
génie
de l’artiste peut concourir à l’inspiration. Ce q
rvation et de l’expérience ; qu’il ne refuse, pour aller au-devant du
génie
, aucune fatigue, aucune privation, aucune lutte.
jamais de la quitter. IV. De la croisade contre l’antiquité et du
génie
de la Grèce La Grèce et l’Italie auront toujou
r avec un respect filial l’histoire de ces deux pays. C’est dans leur
génie
que nous trouvons la source de tout ce qui est de
te. Mais des voix saintes ont pris soin d’absoudre les admirateurs du
génie
des anciens, et, sous l’autorité de nos prélats l
ésie grecques sont les sources humaines du spiritualisme chrétien. Le
génie
grec a rempli dans le monde, vis-à-vis de la paro
ère divine de l’Évangile ? N’est-ce pas là une gloire immense pour ce
génie
de la Grèce, qui se rendit ainsi l’auxiliaire du
de cette société, la grandeur intellectuelle du monde païen, c’est le
génie
de la Grèce ; c’est ce Verbe humain précurseur du
il s’abaissera sur cette terre pour y constituer l’Homme-Dieu. Si le
génie
grec a travaillé pour le christianisme en introni
etour sans doute des magnifiques présents qu’ils avaient reçus de son
génie
, imaginèrent, pour payer la statuaire de Phidias,
ain jusque sur le seuil de l’Église. Cette initiation qu’apportait le
génie
grec était si nécessaire, que les peuples seuls q
-même, ne pouvait rien ajouter à la somme de vérité découverte par le
génie
grec ; pour éclairer d’un jour plus complet et pl
la droite raison, nul ne l’a porté plus ferme et plus lumineux que le
génie
antique dans les hautes régions de la morale, de
sociabilité sympathique qui n’apparaissent dans l’histoire qu’avec le
génie
athénien. D’ailleurs, quelque réprobation que mér
esoin d’orgueil, mais par amour de la beauté. La valeur guerrière, le
génie
politique, l’ambition qui partout ailleurs, à Rom
nt dans les guerres médiques, eut conquis la perfection de son propre
génie
; lorsqu’elle eut produit ses poètes, ses artiste
erritoire et jusqu’au bord des fleuves mystérieux de l’Inde. Alors le
génie
grec se personnifia dans un homme. La Grèce, c’es
lan de ses guerres, le conseil de ses dieux, l’âme de ses soldats, le
génie
de la Grèce en un mot, c’est-à-dire l’Iliade et l
nce et non par l’usurpation, imposant sa suprématie à la Grèce par le
génie
et par la clémence ; son ambition, c’est de termi
et de l’Asie commencée sous les murs de Troie, de livrer l’Orient au
génie
des poètes, des artistes et des philosophes, qui
us pratique, plus conforme à la sagesse romaine, dans les ressorts du
génie
de César. Il éprouve cet immense appétit de domin
s de Catilina, la flétrissure des impurs fauteurs de la démagogie. Le
génie
militaire de César, dans ses guerres des Gaules,
elle rapporte, tel fut le mobile du fondateur de l’empire et celui du
génie
romain. Tu regere imperio populos, Romane, memen
Sur le terrain de la poésie et de l’art, discuter la prééminence du
génie
grec, c’est déjà la méconnaître. La beauté comme
touche à la contorsion. La saine jeunesse des Grecs, autant que leur
génie
rationnel, ordonné, géométrique dans l’acception
ntique, vous ferez avec les plus robustes des saints et des hommes de
génie
; mais j’ai grand peur que vous ne fassiez des ha
s d’ordre, de simplicité, de savante précision que nous a transmis le
génie
grec ont été appliqués à l’expression des sentime
ou d’Auguste ; mais, à la suite de nos maîtres français et des grands
génies
de Rome, allons respectueusement demander des leç
millions d’hommes. Cette grande histoire de la parole attend un rare
génie
. Essayons un simple chapitre de l’histoire du lan
nt comme la voix du temple primitif. Quelle que soit la différence du
génie
des peuples, dans l’Inde, en Grèce, chez les Juif
emière du développement d’un grand nombre de sciences qui honorent le
génie
de l’homme. Les sciences physiques, leur applicat
jours se vante d’avoir pris possession de la nature ; mais des grands
génies
qui ont fondé la science moderne à des poètes ins
rent du modèle infaillible qui siège dans la conscience de l’homme de
génie
. Au-dessus de la tradition, au-dessus de la natur
les ; et quelquefois l’originalité, le style individuel des hommes de
génie
poussé à l’excès va jusqu’à la bizarrerie et la m
oue, madame de Sévigné, les Mémoires, les Correspondances : autant de
génies
, autant de styles différents ; et toutes ces mani
pareille dans l’histoire. Mais si on applique aux productions de son
génie
les lois éternelles avec lesquelles on doit juger
étique semblaient le plus complètement ruinés parmi nous, un charmant
génie
, né sous le ciel de la Grèce, allait renouveler l
de la beauté corporelle était inséparable de celle de l’esprit, où le
génie
fut toujours ce qu’il doit être, une vigueur sain
eignement métaphysique ; enfin elle renferme par-dessus tout, avec le
génie
, avec le caractère de la race qui la parle, une t
tend aujourd’hui à la corrompre, en même temps que nos mœurs et notre
génie
national. Il est des langues qui ne peuvent plus
aisir par de jeunes et fraîches imaginations. Tout ce qui provient du
génie
des anciens, langue, art, poésie, est plus sponta
s, comme le lait à tous les nouveau-nés. En même temps, ces œuvres du
génie
grec restent, par cela même qu’elles sont plus na
tions entre toutes les facultés, et c’est là le don par excellence du
génie
ancien. L’ironie y tient peu de place à côté de l
ormer ? Après les écarts du mysticisme et de la politique féodale, le
génie
grec a reparu au milieu de nous comme la raison s
bon sens, le goût, le sentiment de l’ordre et de l’harmonie. Comme ce
génie
a été le recours de l’esprit humain et de la civi
on. Et lorsqu’au milieu des nobles jouissances que nous devons à leur
génie
il nous arrivera de nous sentir fiers, pour notre
littéraires est une combinaison de la raillerie et du scepticisme. Le
génie
railleur fut si puissant chez les Grecs, que la p
forme positive, concluante, pratique, pour ainsi dire, qu’affecte le
génie
romain. La satire condamne et enseigne directemen
uoique écrite envers, appartient au fond à la prose ; elle est née du
génie
éminemment prosaïque et positif du peuple romain.
eau provenant des différences essentielles que le christianisme et le
génie
gaulois ont introduites dans la poésie. L’esprit
la pente de l’ironie, il est difficile de s’arrêter ; la plupart des
génies
ironiques, presque tous ceux qui se complaisent d
nôtre. C’est par cette supériorité dans l’ironie que la filiation du
génie
français avec le génie grec est attestée de la fa
supériorité dans l’ironie que la filiation du génie français avec le
génie
grec est attestée de la façon la plus évidente. A
n qui les a suivis ; nous constatons seulement ce fait, que tout leur
génie
comique a été impuissant à combattre le mal. L’hi
e majestueuse et sacerdotale de ses lèvres. C’est en Grèce qu’avec le
génie
de l’Occident naîtront l’ironie et le rire ; mais
re amusante ; elle n’est point poétique, elle n’émeut point. Selon le
génie
des hommes qui l’exercent, la satire s’arrache pa
e différence du rire à la sérieuse tristesse, de l’esprit railleur au
génie
mélancolique, met entre deux œuvres, comme entre
is le rire, l’esprit moqueur, la comédie enfin est un legs évident du
génie
grec. Confondant le comique avec le grotesque et
comédie est, au contraire, un produit tout à fait caractéristique du
génie
grec ; c’est l’esprit analytique des Grecs qui a
es plus illustres ; et c’est à nos yeux une richesse peu honorable du
génie
national que cet esprit gaulois dont on évoque le
anifeste chez une nation, surtout chez la nôtre, une recrudescence du
génie
railleur, c’est un triste symptôme poétique et mo
arrêtent pas. Après Voltaire cependant la grande veine est tarie ; le
génie
du persiflage n’a plus ni beaucoup de mal à faire
y gagnent une connaissance plus exacte de leurs ressources et de leur
génie
particulier, un sentiment plus vif de la mission
le de l’humanité, c’est là ce qui constitue et ce qui nous révèle son
génie
. Énergie spontanée et persistante, principe créat
Énergie spontanée et persistante, principe créateur par lui-même, le
génie
d’un peuple produit ses mœurs, ses institutions p
stinguent : dans chacune de ces manifestations de la vie nationale le
génie
de la race se retrouvera tout entier. Pour bien d
e génie de la race se retrouvera tout entier. Pour bien déterminer ce
génie
des races, l’étude des littératures est la méthod
a patrie, puisqu’il s’agit pour nous, en pénétrant dans l’intimité du
génie
national, d’apprendre à connaître un but auquel n
haque peuple et à chaque homme une aptitude, une énergie spéciale, ce
génie
dont il les doue n’est pas un instinct aveugle qu
ue les peuples comme les hommes sont libres dans le dévouement à leur
génie
et à leur mission. Or, puisqu’il est un moment où
ssion. Or, puisqu’il est un moment où les peuples doivent suivre leur
génie
avec réflexion et par choix, il faut que dans l’é
surtout à la littérature de notre pays, est donc de bien connaître le
génie
national. Le génie d’un peuple se manifeste dans
ature de notre pays, est donc de bien connaître le génie national. Le
génie
d’un peuple se manifeste dans tous les produits d
race française ne provienne point exclusivement d’une seule race, le
génie
français se rattache néanmoins à une tradition pa
elligence française représente d’une manière abstraite et générale le
génie
même de l’humanité, et l’humanité vit de la tradi
rèce est saluée par eux du nom de mère de la civilisation moderne. Le
génie
français, malgré tout ce qu’il a d’essentiellemen
u’il a d’essentiellement neuf et d’original dans son universalité, le
génie
français est fils d’une tradition, mais cette tra
on de Rome dans tout ce qui n’était pas fondamentalement contraire au
génie
de l’Évangile. L’idée qui dirige les sociétés act
; pour l’accomplir, elle avait hérité de Rome la vertu militaire, le
génie
pratique et le génie du droit, enfin la puissance
elle avait hérité de Rome la vertu militaire, le génie pratique et le
génie
du droit, enfin la puissance assimilatrice. L’esp
t des éléments gallo-romains. Pendant toute la durée du moyen âge, le
génie
germanique et le génie gallo-romain se sont trouv
mains. Pendant toute la durée du moyen âge, le génie germanique et le
génie
gallo-romain se sont trouvés en présence sur le s
éissent, souvent à leur insu, à leurs croyances religieuses. Ainsi le
génie
français, dans ses traditions littéraires, se rat
la fraternité, la sympathie universelle et l’esprit de dévouement. Le
génie
d’un peuple, avons-nous dit, se manifeste dans to
t reste identique à elle-même. Aurons-nous besoin de démontrer que le
génie
de la littérature française et celui de la langue
rature française et celui de la langue française sont un seul et même
génie
? Cette empreinte caractéristique dont la constit
ssentielles, le caractère intime de la langue latine ; si bien que le
génie
du français est devenu contraire en tout point à
s est devenu contraire en tout point à celui du latin, de même que le
génie
de la nation, tout en se rattachant au génie roma
du latin, de même que le génie de la nation, tout en se rattachant au
génie
romain, s’appuie sur des principes tout à fait op
lture. Nulle intelligence ne la façonne à son gré et ne la domine, le
génie
lui-même est souvent dominé par elle. Voilà pour
dire tout ensemble de monuments dans lesquels une société exprime son
génie
à l’aide de la parole, toute littérature affecte
nt à servir une intelligence où domine le sentiment de l’infini ; son
génie
sera souvent rebelle au vrai poète. Mais si la po
civilisation moderne, c’est qu’elle est en harmonie parfaite avec le
génie
de cette civilisation, c’est qu’elle porte dans c
, c’est surtout dans les genres qui tiennent à la prose que brille le
génie
littéraire de la France. La philosophie sera merv
dée à des peuples divers de mœurs, de climats et de religions. Car le
génie
de notre langue comme le génie de la nation, par
rs, de climats et de religions. Car le génie de notre langue comme le
génie
de la nation, par cela même que l’imagination y e
le marchent les égaux des autres grands écrivains, au dix-huitième le
génie
des prosateurs laisse dans l’ombre celui des poèt
ar cette cause n’était rien moins que celle de la société moderne. Le
génie
français avait une autre œuvre à faire qu’une œuv
nconnues. Jamais un peuple n’avait donné l’exemple d’une souplesse de
génie
pareille à celle qui nous a fait passer de la phi
ie lyrique du dix-neuvième siècle. Quelles espérances ne donne pas un
génie
national capable de se renouveler ainsi ? L’espri
go. Osons le dire encore, la poésie française a été renouvelée par le
Génie
du christianisme et René, par les Méditations et
on que surgira la poésie nouvelle devant ces êtres merveilleux que le
génie
de l’homme a créés si supérieurs en force au corp
ou de l’esprit, prévaricateur par lâcheté ou par orgueil, et dont le
génie
révélait et imprimait au vulgaire inerte le seul
n plus souvent peut-être que de leur propre conscience. Nulle part le
génie
national ne domine, j’allais dire ne comprime et
e génie national ne domine, j’allais dire ne comprime et n’étouffe le
génie
individuel, au même degré qu’en France. C’est le
côté des grands monuments du respect et de la foi. Dans les œuvres du
génie
romain, chez les plus brillants poètes du siècle
Sans parler de ses innombrables productions légères et satiriques, le
génie
d’Arioste soutient la comparaison avec Dante et s
espérance que d’autres éprouvent dans les travaux créateurs. C’est le
génie
français qui a trouvé la grande architecture chré
us humaine à la fois qui ait apparu dans l’histoire. Ce noble type du
génie
national réunissait toutes les grandeurs de la po
dans ces annales des miracles et du martyre de Jeanne d’Arc, un autre
génie
, essentiellement français lui aussi, en qui se ré
édemptrice de la France, il est permis à peine de découronner l’impur
génie
qui souillait ainsi à plaisir la plus française,
oseau ; et ce n’est pas une vile multitude, c’est le talent, c’est le
génie
, c’est la poésie elle-même qui viendront soufflet
iration, après l’avoir traduite en actes si énergiques, c’est dans le
génie
français un témoignage de force plus que d’incons
’est écoulé des plus laborieux, des plus féconds pour la langue et le
génie
français, quoiqu’il n’ait laissé aucun monument p
e qu’il faut chercher en France le grand courant des idées et le vrai
génie
national. Au seizième siècle surtout, les prosate
n luttait de farouche intolérance avec la foi la moins éclairée, deux
génies
, comme Rabelais et Montaigne, déposent merveilleu
asme et tout respect, elle éclate au dix-septième siècle avec tant de
génie
et de bonheur qu’elle a donné à la littérature de
et religieuse, tel était l’inépuisable fond que cet heureux et noble
génie
recouvrait de toutes les magnificences du style e
t n’y dérivait pas de cette source élevée, religieuse, qui remonte au
Génie
du christianisme, au livre de l’Allemagne et aux
misères de l’âme qu’elle atteste ? Je ne saurais le croire : avec le
Génie
du christianisme, avec les Méditations, avec René
s et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon
génie
. Quand j’ai connu la vérité, J’ai cru que c’éta
raison sévère, et ces fortes convictions qui fondaient la grandeur du
génie
sur l’énergique droiture de la conscience ? Somme
n mourant Walter Scott n’emporte pas de grande pensée inachevée ; son
génie
s’était épanché à l’aise et abondamment ; il avai
oups mystérieux qui frappent comme à dessein des groupes révérés, des
génies
au faîte, les derniers chefs d’un mouvement accom
rmé encore ; l’infatigable humanité n’a peut-être pas épuisé tous ses
génies
; mais, en laissant à la Providence le soin de su
es génies ; mais, en laissant à la Providence le soin de susciter les
génies
en leur temps, les générations nouvelles, en prés
es vrais bienfaits ont racheté les faiblesses, consiste, au défaut du
génie
que Dieu seul dispense, à ne pas s’endormir dans
t ce qui relève l’homme et l’honore. Parmi de telles générations, les
génies
, quand il s’en présentera, seront naturellement p
ion pour la raviver et la rajeunir. C’était, dans le roman, un de ces
génies
qu’on est convenu d’appeler impartiaux et désinté
leur propre impression ni de leur propre personnalité. Ces sortes de
génies
, qui ont le don de s’oublier eux-mêmes et de se t
ni leur vigueur de combinaison, ni leur portée philosophique, ni leur
génie
de style. D’un naturel bienveillant, facile, agré
tion aux mêmes profondeurs d’où les a tirées pour la première fois le
génie
antique, ils y étaient involontairement conduits
discipline dont nous nous occuperons en son lieu. Peut-être aussi le
génie
a-t-il manqué aux poëtes dans ce siècle si fécond
à moins que la servitude d’une double imitation n’ait fait avorter le
génie
dans des jeux d’esprit. Quoi qu’il en soit, c’est
es au temps même de cette furie d’imitation antique, un traducteur de
génie
, Amyot devinant d’instinct ce qui avait échappé a
Le latin lui était une langue plus familière que le français, et son
génie
de traducteur se révèle par l’habitude où il étai
ressions conformes à l’esprit de notre pays. Amyot eut cette sorte de
génie
, qu’il sentit avec une admirable justesse tout ce
ches en idées de cet ordre, il s’arrêta toujours au point juste où le
génie
de notre langue aurait résisté. Il est à la fois
ement. « Il étoit peu adroit », dit son biographe Roulliard, « en son
génie
poétique. » « Il se mêla de poésie, dit Bayle, et
int notre langue, n’y ayant jamais eu personne qui en ait mieux su le
génie
et le caractère que lui, ni qui ait usé de mots n
signalées dans le cours de cet écrit entre les besoins du temps et le
génie
de l’écrivain appelé à y pourvoir. Que fallait-il
st peut-être que la conséquence du premier : c’est la prédominance du
génie
latin sur le génie grec dans la littérature franç
conséquence du premier : c’est la prédominance du génie latin sur le
génie
grec dans la littérature française. Montaigne est
Celle-ci même n’essaya pas de le soutenir, et elle fut amenée par le
génie
et l’exemple de Calvin à prendre les formes sévèr
t la cause principale de la préférence que nous donnerons toujours au
génie
latin. Nous avons l’esprit pratique de Rome ; nou
n avait été donné pour maternel141, se refusât aucune des libertés du
génie
spéculatif, si naturel aux Grecs ; mais s’il spéc
in de son temps n’a possédée à ce degré où elle est la marque même du
génie
, je veux dire la modération. A la différence de R
ez moi, dit-il, j’en suys toujours bien près148. » Véritable homme de
génie
parce qu’il est modéré. Dans Rabelais, outre l’hu
ose française. Beaucoup même le regardent comme le premier ouvrage de
génie
, dans l’ordre des temps ; ce serait juste, s’il n
ns l’ordre des temps ; ce serait juste, s’il n’y avait d’écrivains de
génie
que ceux qu’on lit. Du moins a-t-on raison de ten
l en est qui ont part à cette nourriture de l’âme, plus les hommes de
génie
ressemblent à Dieu, dont ils sont les créatures p
a plus douté qu’homme de son siècle, c’est qu’il était plus homme de
génie
qu’aucun de ses contemporains. Où le doute domine
agrandissant sans nous faire sortir de nous. Ce que Pascal, homme de
génie
, voit simultanément en Montaigne et en lui, et pr
us, mais comme sa propriété personnelle. Ainsi en usent les hommes de
génie
avec des langues qui ne sont pas encore formées ;
nouveauté, et y admirent tant de tours et d’expressions conformes au
génie
de notre pays, et qui datent de Montaigne. Les ig
enfin elle réunit tout ce que le xvie siècle a mis de science et de
génie
dans la formation de notre langue littéraire, dés
iblement de la grande puissance qui allait ranimer la société, de ces
génies
sublimes nés du vivant de l’empire romain que tua
er, s’aventurer, pour apercevoir, à l’origine, les littératures et le
génie
des principaux peuples de l’Europe. J’ai restrein
u’il y aurait de grand et d’instructif dans les vieux monuments de ce
génie
du Nord, qui florissait dans l’Islande républicai
rées centrales qui ont reçu et gardé le plus longtemps l’influence du
génie
méridional. Ainsi les deux Frances, au-delà et en
rand résultat, né de la civilisation antique, et qui lui survécut. Le
génie
romain, dans tous les lieux qu’il avait conquis,
’on n’écrivait pas, devint capable d’éloquence ? Charlemagne, dont le
génie
s’étendait à tout, s’était occupé même de grammai
vant à la civilisation romaine, qu’arriva-t-il ? Comment se dénoua le
génie
de la nation ? Où parut la première lumière de l’
de son excellente grammaire et de ses lumineuses explications sur le
génie
de cette langue, à la fois savante et simple, on
t qu’à la suite de grands événements, et sous les auspices de quelque
génie
supérieur, que se dénoue, que grandit l’esprit de
régoire VII. Robert Guiscard n’est qu’un bras héroïque conduit par un
génie
aventurier. Guillaume le Conquérant, son nom dit
aventurier. Guillaume le Conquérant, son nom dit sa gloire ; c’est un
génie
vraiment dominateur et politique, un Charles-Quin
e qu’il avait voulu, qu’il fût mort exilé, presque captif, et que son
génie
eût succombé sous son entreprise, du moins en app
t habillés autrement. On dit que saint Thomas d’Aquin avait autant de
génie
que Platon, à la bonne heure ; mais le costume es
ndaleuse du moyen âge. Il nous restera un grand objet d’étude dans le
génie
de cette littérature méridionale, parente de la n
siècle, peuvent occuper curieusement l’érudition. Mais ce n’est qu’au
génie
qu’il est donné d’agir sur les âmes, d’élever ces
et sera relu dans tous les temps. Mais la puissance communicative du
génie
n’est pas encore attachée à de tels écrits ; c’es
ns doute le romancero du Cid est une brillante épopée du hasard et du
génie
populaire. Cette foule de romances inspirées dans
ue nous traduirons ; mais il n’y a point là l’œuvre unique d’un grand
génie
. C’est l’esprit espagnol, et non pas un homme né
ut regarder l’Italie ; c’est là que s’allumera le premier flambeau du
génie
européen ; c’est là que, pour la première fois, l
’ailleurs. Par là on doit expliquer peut-être comment l’apparition du
génie
italien fut plus tardive que celle de l’esprit pr
i qu’il en soit, plus d’une cause avait préparé ce grand avènement du
génie
, au milieu de l’Italie. Cette contrée, qui était
; et, des ruines du latin, se forme cet élégant idiome que bientôt le
génie
du Dante va frapper en bronze pour l’avenir. Cepe
on plus, ces cités de la Grèce qui déployaient tant de grandeur et de
génie
. Avec moins de perfection élégante et quelque cho
aux. Il nous attachera longtemps ; il sera pour nous le premier grand
génie
de l’Europe moderne ; il nous montrera ce qu’il y
. L’Europe entière, soulevée d’elle-même, s’est jetée sur l’Asie ; le
génie
européen a communiqué de toutes parts avec l’Orie
sa mystérieuse vision de la vie à venir ; voilà ce qui, s’unissant au
génie
, donne à son ouvrage cette durée immortelle, et c
inspiration la pensée commune de ses contemporains. Mais il avait le
génie
qui révèle à cette pensée populaire sa propre gra
nspiration du Dante. Pourquoi remonter si haut ? C’est qu’un homme de
génie
ayant prêché une semblable chose, elle dut être r
accessoires, devenir une vaste légende, qu’ensuite un autre homme de
génie
ressaisit, et qu’il élève à toute la hauteur de l
foule effrayée, devaient tôt ou tard déposer dans l’âme d’un homme de
génie
le germe de ce plan extraordinaire et sublime, où
urir toutes les parties de la rapide esquisse que je me proposais. Le
génie
du Dante est distinct et séparé de tout ce qui l’
ssante commotion qu’un homme supérieur donne à ses contemporains, des
génies
secondaires naîtront à sa suite. Ainsi se présent
e siècle aboutissent à l’esprit judicieux et malicieux de Comines. Le
génie
de la nation, sous les influences les plus divers
même qu’il ne faut vouloir être d’aucune école, pas même de celle du
génie
; car, s’il fut original, il n’avait pas lui-même
i des pièces en Italie ; mais il ne paraît pas qu’elles eussent grand
génie
. J’ignore si c’était une pièce de théâtre, que ce
peut regarder cela comme un précédent théâtral. D’une autre part, le
génie
espagnol, qui produisit des choses si grandes dan
Cette libre poésie des troubadours n’avait plus retrouvé son heureux
génie
, depuis la destruction des Albigeois, qu’elle ess
ût ; la critique précédait la hardiesse. Pourquoi cela ? C’est que le
génie
espagnol n’était pas encore dans sa voie ; il n’a
ommuniquant toutes leurs idées et ne se mêlant pas, se ressemblant de
génie
et invinciblement séparés par la religion, voilà
nt que nous sommes, nous tâcherons seulement de chercher le reflet du
génie
arabe dans le génie espagnol, d’où il passa dans
nous tâcherons seulement de chercher le reflet du génie arabe dans le
génie
espagnol, d’où il passa dans le reste de l’Europe
ture et des inventions arabes, sans connaître la source originale. Le
génie
oriental leur apparaissait, à travers l’Espagne e
éen, ardente, ingénieuse, guerrière, comment n’a-t-elle pas encore du
génie
dans les arts ? Pourquoi les Italiens se sont-ils
eure accompli son œuvre, et s’était ouvert la carrière des arts et du
génie
. L’Espagne ne l’avait pas fait encore ; mais si e
e, elle aura le temps d’entreprendre de grandes choses, et d’avoir du
génie
. Et quelle grande chose elle entreprendra ! Une c
ouvrage, c’est lui qui, le premier, montre à l’Espagne la hauteur du
génie
littéraire, si ce mot convient à un homme aussi p
onvient à un homme aussi puissant en œuvres que Christophe Colomb. Ce
génie
épars jusque-là dans quelques chants populaires,
monde, dont ils ne lui savent pas gré. Alors nous verrons comment le
génie
d’éloquence qui vient après l’action est aussi gr
ssai qui nous reste de cet idiome national illustré par tant de rares
génies
dans les deux derniers siècles, de cet idiome, or
ail le plus aride au plus intéressant des spectacles, la naissance du
génie
chez un peuple nouveau. Mais il est plus facile d
eure refroidi par la sécheresse des détails. Mais d’abord cet art, ce
génie
nouveau qui s’élève avec une langue nouvelle, pou
e se trouvent précisément à l’époque où naissait et se développait le
génie
moderne dans une langue vulgaire. Vers les dixièm
et naturelle. Ce phénomène littéraire s’explique aisément. Doué d’un
génie
heureux, cet homme, dans son couvent, avait lu sa
servée comme un instrument savant, tombait sous la main d’un homme de
génie
, alors elle prenait une énergie, une élévation si
esque entièrement ignorée, qui s’était ranimée comme par un effort du
génie
de Charlemagne, et qui, interrompue de nouveau, r
gue actuelle. Mais pour faire apprécier quelques-uns de ces essais de
génie
, il faudrait les encadrer dans un long récit ; il
us d’abord à rêver cet état de la France méridionale, qui favorisa le
génie
de ses poëtes, et qui inspira la mollesse de leur
étaient fort avancés en civilisation, et avaient beaucoup emprunté du
génie
brillant et de la galanterie chevaleresque des Mo
ait dans le monde tout un enthousiasme qui devait plus tard animer le
génie
du Tasse, et produire cette admirable poésie mode
iés ici naturellement à l’histoire des lettres et au développement du
génie
poétique dans l’Europe moderne. Mais vous me dire
égalité de gloire et de talent entre tous ces hommes. Le caractère du
génie
, c’est de primer tout d’abord au milieu de la fou
nt cultivés dans un pays ; c’est la langue commune. Arrive l’homme de
génie
; il a une langue à lui. Quand vous lisez tous ce
Aucun d’eux, je le crois, ne s’élève au-dessus de tous par un éminent
génie
. Mais quelques-uns, dans les aventures de leur vi
ent à leur courage féroce ; on ne conçoit ni leur grossièreté ni leur
génie
. Au contraire, dans ces chevaliers poëtes, dans c
troubadour a été sous le feu de sa passion, il a été poëte ; mais ce
génie
habile, cet art profond, cette science surtout d’
e, brillante, cet éclat de trompette, ce son de lyre, cette verve, ce
génie
musical, appartient à un Limousin. C’était dans l
rieur aux autres, mais célèbre par des circonstances étrangères à son
génie
, célèbre parce que Pétrarque l’a nommé, célèbre p
ité, mais surtout imitation de la poésie arabe. — Double influence du
génie
oriental sur l’Europe, par les deux moyens le plu
hants des troubadours, nous avons entrevu la naissante originalité du
génie
moderne. Il faut revenir sur nos pas, ou du moins
le plus. Jamais la sagesse de Salomon, et le savoir de Platon, et le
génie
de Virgile, d’Homère et de Porphyre, et des autre
ations systématiques ; mais surtout dans les rapports de climat et de
génie
, qui font qu’un peuple est porté naturellement à
là son origine et sa famille. La véritable similitude, la parenté de
génie
n’existe pour elle qu’avec cette littérature de l
e, et que vous jugerez. Remarquons d’abord l’intime analogie entre le
génie
hébraïque proprement dit, et le génie oriental. L
bord l’intime analogie entre le génie hébraïque proprement dit, et le
génie
oriental. La Bible, dans sa partie humaine et poé
eçut deux fois, à cette époque, l’ardente et vivifiante impression du
génie
oriental ; d’abord, en allant à la messe, en écou
ique, comme l’a fait un illustre écrivain, bornons-nous à dire que le
génie
oriental, la poésie hébraïque y coulent à pleines
et les vieilles légendes des premiers siècles, nées de la Bible et du
génie
oriental, agitaient les imaginations grossières e
l’esprit de notre Occident, et lui communiquaient quelque chose de ce
génie
oriental qui a été la source de toute religion et
ême à l’ignorance, de ne pas reconnaître cette primauté singulière du
génie
arabe, pendant une partie du moyen âge. Oui, dans
ie des prodiges de civilisation à venir, des arts, de l’érudition, du
génie
; mais tout cela est brut et enveloppé. Rome ne s
ulez-vous qu’il n’y eût pas complaisance, imitation empressée pour le
génie
des vainqueurs si brillants qui remplirent l’Espa
itecture. Ceux qui s’y connaissent sont frappés de cette puissance de
génie
qui, à une époque où la pensée était encore envel
es épiques avec des cathédrales. Mais bien avant ce glorieux essor du
génie
chrétien, se manifestant par l’architecture, le g
orieux essor du génie chrétien, se manifestant par l’architecture, le
génie
arabe avait élevé de nombreux monuments. Je n’exa
rtains égards, leur apparaissaient comme des maîtres protégés par ces
génies
heureux de l’Orient, qui les aidaient à construir
la Provence. Il n’y a pas de poëmes dramatiques chez les Arabes. Leur
génie
est tout conteur, et ami du merveilleux ; mais le
re l’Asie, disons même de la civilisation contre la barbarie ; car le
génie
des nations d’Europe, bien que grossier encore, r
grands hommes autour d’Agamemnon, se retrouve dans les croisades. Le
génie
du poëte contemporain leur a manqué ; mais les év
en ont été les acteurs et les témoins. Elle n’a pas suscité un grand
génie
qui la célébrât, Lorsque, plus de trois siècles a
eut chercher dans leurs vers quelques traces de ce nouveau contact du
génie
d’Europe avec le génie oriental. Cet orientalisme
vers quelques traces de ce nouveau contact du génie d’Europe avec le
génie
oriental. Cet orientalisme, qui, par l’invasion d
c’est un homme qui réunit à l’audace que montra Charles XII, plus de
génie
politique et de prudence. Au milieu de ses périll
— Causes de la croisade contre les Albigeois. — Son influence sur le
génie
méridional. — Chant de vengeance et de haine cont
« Mange-moi, dit cette tête ; nourris-toi de mon courage. » C’est le
génie
rude et farouche du moyen âge, qui, par une excep
ves, si l’on excepte Bertram de Born et quelques autres peut-être, le
génie
manque aux troubadours. Hors de là, figurez-vous
Mais alors monta sur la chaire de Saint-Pierre un des plus puissants
génies
qui aient jamais existé. On ne peut trouver ces e
se. Nous ne pouvons que retracer ce qui tient à la civilisation et au
génie
du Midi. Ce ne fut pas seulement le meurtre accid
s ce chaos d’événements, qu’était devenue la poésie provençale, et ce
génie
, premier né de l’Europe moderne ? Faisait-on enco
ait un peuple du Midi de plus, avec son nom, sa langue, ses arts, son
génie
propre. Cet accident d’une hérésie, qui devint co
tâcherons de démêler les premiers caractères, les premiers indices du
génie
purement français. Septième leçon Nouveaux
vaincus ; mais ils y mirent quelque empreinte de la leur, et de leur
génie
national. Dès le commencement du neuvième siècle,
te, qui tient à la race teutonique par le fond de sa langue et de son
génie
, mais qui conserve encore plusieurs traits gravés
’allemande par les allures simples et le tour naturel-et libre de son
génie
. Les nuances du caractère intellectuel des peuple
emporains, et qui, dans un siècle plus heureux, auraient été de beaux
génies
durables, ne se servaient de la langue vulgaire n
: Inesse quin etiam fœminis sanctum aliquid et providum putant. Du
génie
chaste et rêveur de ces peuples, d’une sorte de g
la suite des Normands, une foule de fictions et de poëmes, sans autre
génie
qu’une singulière hardiesse d’invention ; c’est t
s perdu. Mais on voit par cette première tentation, cette velléité du
génie
, combien il y avait de charme et de vie poétique
ourquoi cette littérature si féconde n’a pas produit quelque œuvre de
génie
. Les génies supérieurs sont-ils distribués de tel
te littérature si féconde n’a pas produit quelque œuvre de génie. Les
génies
supérieurs sont-ils distribués de telle façon que
règne de saint Louis est une date mémorable dans l’histoire de notre
génie
national. On ne peut mettre en doute l’influence
trer la langue et les productions françaises dans le trésor commun du
génie
de l’Europe. Si, après avoir lu les fabliaux du d
avec tant d’imagination et de grâce. Boccace a jeté son style et son
génie
sur ce vieux conte de nos poëtes. Mais comment ce
en Italie, ils furent des ouvrages d’art, composés par des hommes de
génie
; et l’homme de génie seul fixe une langue, en la
des ouvrages d’art, composés par des hommes de génie ; et l’homme de
génie
seul fixe une langue, en la personnifiant par son
comme les vers du Dante, à fixer une grande époque de la langue et du
génie
moderne. Pour énumérer tous les titres de nos fa
rs de fabliaux, nous pourrions aussi chercher ce que leur emprunta le
génie
de Molière. Molière, comme-La Fontaine, un peu gê
bitudes gracieuses et poétiques du Midi, et il mêla dans ses vers les
génies
des deux nations et des deux langues. À l’époque
oi des formes ingénieuses que, dès le treizième siècle, l’alliance du
génie
méridional et de la langue des trouvères donnait
s l’ordre des temps, le récit de Joinville est le premier monument de
génie
en langue française. J’entends par génie un haut
e est le premier monument de génie en langue française. J’entends par
génie
un haut degré d’originalité dans le langage, une
as du tout. Comme c’est la première fois que nous trouvons un type de
génie
dans cette époque lointaine, arrêtons-nous un peu
circonstances de la vie du Dante. — Ses études ; son caractère ; son
génie
. Messieurs, Nous avions choisi comme dernière
leur exil. Jean-sans-Terre, par ses revers et sa honte, développe le
génie
de sa nation, plus que Guillaume ou Richard n’ava
ique, une tribune enfin, tous ces grands instruments de liberté et de
génie
dont la Grèce et Rome avaient fait tant d’usage.
e cette expression. Ce n’est pas la pensée particulière d’un homme de
génie
qui éclate dans ce travail ; c’est une imaginatio
Nord, à l’Orient, aux fables arabes et aux légendes chrétiennes, ces
génies
, ces enchanteurs, ces fées, ces géants, ces nains
utres poëmes du temps : on en retrouve quelque chose dans le gracieux
génie
de Pétrarque ; elle a passé tout entière dans les
le inspira, dans le temps où elle avait le plus de force, un homme de
génie
qui lui consacra un immortel monument. Les dogmes
t à Paris étudier sous Albert le Grand, et que l’Anglais Roger Bacon,
génie
inventeur, passa dans cette ville plusieurs année
physionomie plus difficile à retracer, où paraissent davantage et le
génie
individuel et le génie du temps. À côté de Huon d
cile à retracer, où paraissent davantage et le génie individuel et le
génie
du temps. À côté de Huon de Villeneuve et du poët
i naguère n’avait pas de langue écrite y a-t-elle tout à coup tant de
génie
? Voilà ce que nous cherchons. Nous aurons pour g
aveugle, instinctive ; il la prend avec science, avec choix. C’est un
génie
studieux, autant que créateur. Il innove et il im
e saurait mieux faire comprendre l’influence des autres hommes sur le
génie
le plus original qui s’élève au milieu d’eux. Nou
l écrivait en langue latine. Ce n’est pas tout. Lorsque le souffle du
génie
moderne commençait à dominer, lorsqu’il fallut bi
préférence pour les Italiens, et ne négligea rien pour éveiller leur
génie
. Dans l’intervalle de ses courses guerrières en A
elait sicilien. La Sicile avait l’honneur de donner son nom à tout le
génie
naissant de l’Italie. À Vérone, à Pise, à Mantoue
cevoir, dans ces premiers rudiments d’une langue qui se forme et d’un
génie
qui se prépare, de précieuses traces du travail q
naissances à la fin du treizième siècle ; mais on y trouverait peu de
génie
, et, ce qui doit étonner davantage, fort peu de n
ltiplier les essais de poésie italienne. Quelque créateur que soit le
génie
du Dante, le prodige de son langage et de son rhy
alors générales, que se trouvent le caractère et la sublimité de son
génie
. Les événements de sa vie furent-ils pour quelque
génie. Les événements de sa vie furent-ils pour quelque chose dans ce
génie
? et la biographie, stérile quand il s’agit d’un
fin du treizième siècle, et dont les sonnets éveillèrent, dit-on, le
génie
d’une jeune Sicilienne, la première femme poëte q
Florence furent vainqueurs des Gibelins. Le crédit de sa famille, son
génie
naissant, tout l’appelait à ces honneurs civiques
ion de cette ville de quoi nous expliquer le développement précoce du
génie
italien ; elle était fondée sur la liberté, les s
épée, servie dans les conseils, et qu’il devait tant illustrer de son
génie
. Mais c’était une âme de feu, généreuse, implacab
e de l’enfer, du purgatoire et du paradis, les possédant par droit de
génie
, il pouvait là donner des places à ses ennemis et
et si le poëte n’avait pas raison. Voilà la terrible puissance que le
génie
de cet homme exerçait sur ses contemporains. Voil
ait plus de foi à ses vers. Ainsi votre pensée se figure cet homme de
génie
mêlé à ses contemporains, et solitaire parmi eux,
le était cette âme d’homme. Il fallait la montrer, avant d’étudier le
génie
du poëte. Le Dante avait d’abord voulu composer s
sublime. » Ainsi, caractère fort et passionné, caractère qui sert au
génie
et lui donne sa forme ; vie agitée, errante, malh
e ce prophète de poésie ait laissé son manteau à personne, et que des
génies
semblables soient nés de son inspiration. Quelle
blables soient nés de son inspiration. Quelle est donc cette forme de
génie
, haute et inaccessible, qui n’a été vue qu’une fo
, c’est l’Iliade et l’Odyssée ; soit qu’on y reconnaisse l’œuvre d’un
génie
unique, selon la croyance d’Aristote et de toute
Tous furent également des œuvres d’imitation, et non des monuments de
génie
. Ce qui, pendant une longue suite de siècles, ne
tout ce qu’ils pensent à la plus haute puissance d’imagination et de
génie
; cet homme, qui avait manqué au monde depuis Hom
tre peintre moins naïf de son temps. Quelle que fût la liberté de son
génie
, la nouveauté de son langage, il n’a pas été libr
venit jam carminis ætas. Cette illusion superstitieuse, attachée au
génie
d’un grand poëte, s’était conservée dans tout le
tte image du dernier jugement devant les yeux des hommes. Un poëte de
génie
connaissant à peu près tout ce qu’on savait de so
ppaient le talent poétique et l’émotion mélancolique du Dante. Car le
génie
de ce grand poëte n’est pas italien, mais rêveur,
s expressions en sont originales et suffisent pour expliquer tout son
génie
! Cela vous semblera-t-il un songe, une vision, u
cher quelquefois au délire. Il faut vous faire connaître cet homme de
génie
, dussiez-vous croire un moment que cet homme de g
re cet homme de génie, dussiez-vous croire un moment que cet homme de
génie
était fou : Peu de jours après, il arriva que j’
écrire ? quelle que soit la native et indomptable originalité de son
génie
, il écrit d’après des règles et des modèles. Il e
inctions une fois marquées, reste l’œuvre elle-même, ce monument d’un
génie
créateur, encore plus original par son âme et sa
’enfer, pour qu’on leur en offrît de si longues descriptions. Mais le
génie
du poëte, a triomphé de cette difficulté. L’écuei
udes diverses sur le moyen âge. Le style du Dante, c’est la langue du
génie
, parmi ces idiomes contemporains que nous avons r
arque seulement deux ou trois morceaux d’un style naïf. Sans doute le
génie
, surtout à la naissance des arts, a ses hauts et
s me reçurent dans leur troupe, et je fus le sixième parmi ces grands
génies
. » C’est dans cette école antique que le théolog
vait appris l’art des vers. C’est du mélange de cette étude et de son
génie
qu’est sorti le prodige de son style, tantôt simp
de sa théologie. — Sublimité et variété de sa poésie. — Résumé sur le
génie
et l’influence du Dante. Messieurs, Je n’essay
s ce combat, la passion avait attaché le Dante à une cause ; mais son
génie
les conçoit toutes deux. Guelfe d’origine, Gibeli
tes deux. Guelfe d’origine, Gibelin par vengeance, il s’élève par son
génie
au-dessus des Guelfes et des Gibelins, et embrass
u’une horrible confusion avait couvert l’Italie, que les monuments du
génie
antique étaient détruits ou dégradée, que les loi
t la plus anarchique de l’Europe. À cette vue, il est à croire que le
génie
du Dante, aidé dans ses systèmes par ses passions
avec une argumentation d’école, que vous n’attendriez guère d’un tel
génie
. Je n’en citerai qu’un échantillon, pour marquer
aux merveilleuses fictions de la Divine Comédie. En même temps que le
génie
du Dante voulait l’affranchissement et l’unité du
indulgences ; c’est Luther anticipé de trois siècles. À cet égard, le
génie
du Dante est un événement historique. Plus ses ve
nouvelles que fit éclore l’avenir. On peut croire à la puissance d’un
génie
, dont les expressions deviennent la langue d’un p
, et pour ainsi dire visibles, ces idées d’indépendance civile que le
génie
des grands papes du onzième siècle avait voulu to
ce qui jette un admirable contraste entre les éléments divers de son
génie
; c’est le trait le plus marqué, peut-être, dans
un homme du treizième siècle, le Dante, et c’est la merveille de son
génie
, a retrouvé, dans une foule de détails, la simpli
e les commentateurs de Dante ; je le trouve partout admirable pour le
génie
de l’expression. Ses fautes, ses inégalités, ne s
l’harmonie : « Pour voguer sur une onde meilleure, la nacelle de mon
génie
maintenant déploie ses voiles, laissant au Loin c
sur le baptistaire de Saint-Jean. C’est ce contraste d’une audace de
génie
qui semble devancer la réforme, et d’une foi resp
cée sur l’Europe et sur la France. Nous nous sommes arrêtés devant le
génie
créateur du Dante. Mais je n’irai pas, plagiaire
he, dans une lettre, d’avoir négligé la source principale où puisa le
génie
du Dante, et gardé le silence sur les poésies de
vaincu que le Dante les avait ignorées comme moi, ou du moins que son
génie
n’avait rien emprunté aux inventions du frère. Ce
tait alors les imaginations vives, et qui pouvait aisément devenir du
génie
poétique. Fra Jacopone, issu d’une famille noble,
pape et les cardinaux en vers mystiques et bouffons. Protégé par son
génie
, et même par son malheur, le Dante acheva impuném
l, que j’ai lu, que j’ai tâché d’entendre, n’a rien de commun avec le
génie
du Dante. Ce sont les bizarreries d’une verve gro
mais nulle trace de cette vivacité d’imagination, de cette hauteur de
génie
, de ces fictions plus poétiques encore que mystiq
tandis que les lettrés cherchaient les vieux manuscrits, vantaient le
génie
des anciens Romains, répétaient les noms de Cicér
tâchaient d’imiter Tite-Live ou Cicéron. La forme était copiée, et le
génie
manquait. Il aurait fallu, au lieu de ressusciter
l’élégance poétique. C’est par là que Pétrarque, avec bien moins de
génie
que le Dante, fut comme lui un des créateurs de l
s, peut-être les trouveriez-vous dans cette analogie heureuse de deux
génies
: l’un fécond, hardi, osant tout, forçant et créa
C’est un poëte admirable ; il n’a qu’un seul défaut, qui tient à son
génie
, c’est de ne pouvoir être tout à fait compris que
a dans les idiomes humains un point de vérité et de perfection que le
génie
peut deviner et hâter. Par la vivacité de l’émoti
nçaise, anglaise. Nous devions marquer avec soin ce réveil matinal du
génie
italien. Mais l’état précoce de l’imagination et
étaient libres, de ressembler aux Romains, ont souvent rabaissé leur
génie
par l’usage qu’ils en faisaient. Habitués à regar
pays d’évêques, où la religion aurait dû, ce semble, avoir autant de
génie
qu’elle exerce de puissance, le modèle de l’éloqu
n faiseur de contes, Boccace. Cependant gardons-nous de croire que le
génie
sérieux de l’Italie se soit borné aux hardiesses
de plus élevé. L’Italie était républicaine, non pas avec audace, avec
génie
, comme l’avait été Rome et la Grèce, non pas avec
encore amusées par de longs romans, et n’avaient fait aucune œuvre de
génie
. L’Italie était plus heureuse. Tandis que la haut
èches et grossières. Joinville est admirable de candeur et presque de
génie
; mais les qualités diverses de l’historien, l’at
diction qui se mêlent à cette fermeté de bon sens, lui donnent, sans
génie
, une sorte d’originalité. Sous ce rapport, il a q
quent, mais il peint au naturel ; il dit ce qui s’est fait : voilà le
génie
du chroniqueur italien. Villani eut pour continua
s. Cependant Florence eut le privilège de produire tous les hommes de
génie
de cette époque ; mais ce n’est pas à Florence qu
re connaître cette cour voluptueuse et sanglante, où s’était formé le
génie
de Boccace. Je ne suivrai pas davantage la vie de
toujours. On semble croire que les anciens retrouvés ont pu nuire au
génie
moderne ; qu’ils nous ont embarrassés de leur pré
, par leur faute. Rien de plus douteux. Je vois dans le moyen âge des
génies
qui se développent sans les anciens, et d’autres
e n’égale Virgile que dans les sonnets italiens. Boccace n’a point de
génie
quand il écrit, même en langue vulgaire, son poëm
admirable peinture sociale. Quand on cherche les hommes qui ont eu du
génie
avant Molière, à la manière de Molière, il faut n
, étaient aux prises avec tous les monuments et tous les souvenirs du
génie
romain, et où dès lors une langue nouvelle avait
tique, qui plus tard imita les Italiens, et qui cependant conserve un
génie
propre et une physionomie puissamment originale.
gues de l’Europe méridionale ; et mille rapprochements de mœurs et de
génie
se mêlent à cette première affinité, d’autant plu
ivil et par l’Église. Or, vous le savez, quand on cherche pourquoi le
génie
romain pénétra si profondément toutes les nations
ns et des poëtes avant cette Espagne, où le climat devait éveiller le
génie
. On peut croire que l’influence arabe, dominant à
que ces chants populaires sont un des monuments les plus originaux du
génie
moderne, dans le moyen âge. Difficilement, on tro
t historique ; tant le chroniqueur paraît peu capable d’inventer avec
génie
; mais peut-être n’a-t-il fait que copier une tra
l’épopée homérique. On a beau dire, le hasard ne peut pas simuler le
génie
. Mais, si quelques-unes de ces romances sont froi
ît en avoir connu que deux, et même sous une forme très inexacte. Son
génie
a deviné et remplacé le reste. Cependant, ne nous
blera que l’Espagne était, au moyen âge, un pays d’enthousiasme et de
génie
. Mais il n’en va pas ainsi. La Castille est moins
dmiration, cherchez-vous ce que la longue lutte de deux religions, le
génie
des Mores et celui des chrétiens ont dû produire
omans de chevalerie, et surtout quelques poëmes mystiques naturels au
génie
espagnol, mais qui, sans doute, inspirés dans la
’en rendrait grâces !” » La monarchie des Goths est tombée. Voilà le
génie
espagnol qui commence sous la servitude et qui va
ces esquissent rapidement ce que le poëte français développe selon le
génie
de notre théâtre. Tout y est plus simple et plus
gracieux, dès la fin du treizième siècle. La sévérité mélancolique du
génie
espagnol est déjà tout empreinte dans les poésies
partage du même territoire, ce commerce habituel, cette richesse, ce
génie
industrieux des Mores, tout cela avait adouci l’â
e malheur. » Voilà toute la morale de cette terrible histoire, et le
génie
du moyen âge. Dix-septième leçon Situation
t fidèlement conservés, offriraient sans doute un curieux monument au
génie
français ; on y verrait combien le tiers état s’é
et Charlemagne, tout enfin. C’était le caractère du temps. L’homme de
génie
savait tirer de cette confusion un effet sublime
e nuance au récit et pique l’attention du lecteur. Conter est tout le
génie
de Froissart ; mais il conte admirablement. Nous
tout conter ; cet esprit s’appelait Orton. Quand on sait le nom d’un
génie
, on est bien sûr de son existence. Mais d’où vena
nom d’un génie, on est bien sûr de son existence. Mais d’où venait ce
génie
? — Le sire de Corasse disputait quelques dîmes d
tyrannie de Pierre le Cruel, la hardiesse de Henri de Transtamare, le
génie
du prince Noir, sont devant vous. Rentrez-vous en
quête de Guillaume, c’est-à-dire l’invasion guerrière et politique du
génie
français, avait laissés en Angleterre, et quelle
s, il en est où l’on trouve un caractère de liberté qui appartient au
génie
particulier de cette nation. Le roi Alfred avait
poésie scolastique, comme toute la poésie savante du moyen âge, et le
génie
du Dante n’est pas là. Gower a fait d’autres poés
oire, la mythologie, la scolastique et l’alchimie, n’a du reste aucun
génie
. On voit que la littérature anglaise, hormis les
ions latines. La science était si nouvelle alors, qu’elle semblait du
génie
, et qu’on vous savait gré d’un souvenir, comme d’
niques ; je cherche, je compulse ; et, je l’avoue, je ne trouve aucun
génie
dans les restes de cette vieille poésie anglaise.
belles poésies, cet enfant de quinze ans les avait faites. C’était un
génie
singulier, d’une dissimulation étonnante à cet âg
nt Chatterton ; on le comblait d’éloges ; on admirait sa science, son
génie
, son courage ; et on ne savait pas s’il avait dîn
ne revue générale et comparée des littératures. Le grand mouvement du
génie
anglais n’a daté que de la réforme. Dans les rech
il faut tenir grand compte de l’apparition accidentelle des hommes de
génie
. On répète que tout homme est l’ouvrage de son te
, et le pousse ailleurs et plus loin. Ce grand accident d’un homme de
génie
, venu à propos dans les arts, l’Italie l’éprouva
qu’une date littéraire, se lie pour nous au souvenir du plus heureux
génie
qui soit né en France, au quinzième siècle, d’un
uisse mieux découvrir ce que l’idiome français, manié par un homme de
génie
, offrait déjà de créations heureuses. Ce n’est pa
ce qui porte la date véritable du moyen âge. Quel que soit l’heureux
génie
d’un écrivain de ce vieux temps, il reste toujour
, où la langue avait été subitement perfectionnée par trois hommes de
génie
. Quand je lis Clotilde de Surville, tout me montr
de touchants souvenirs ; comme l’ouvrage le plus célèbre du temps, le
Génie
du Christianisme, elles réveillaient la pitié, fl
dans le palais des Césars, le théâtre, dès longtemps déchu, faute de
génie
, était chaque jour avili par ses excès et par la
même elles allaient à cet art sublime par un détour qu’avait suivi le
génie
grec. En effet, les érudits en conviennent, c’est
x faite, et qu’il ne se soit pas trouvé, par hasard, quelque homme de
génie
, parmi les confrères de la Passion. Au fond, la m
t de se fixer. Mais, me dira-t-on, est-il possible que nul éclair de
génie
ne brille dans ce chaos ? Ces sujets, qui vous pa
dis de Boccace fut représentée sur le théâtre. Mais ce même défaut de
génie
, cette grossièreté que rien ne rachète, cette fro
si elle doit être sérieuse : mais les ouvrages dont la malice fait le
génie
, qui vivent de saillies et de gaieté, ils devancè
iée, surtout en France. Le quinzième siècle ne nous offre aucun grand
génie
, mais beaucoup de travail et beaucoup d’esprit. C
, leur grâce s’est altérée, s’est effacée. On innove, non pas dans le
génie
de notre langue, mais contre son génie toujours c
ée. On innove, non pas dans le génie de notre langue, mais contre son
génie
toujours clair et précis. S’il est un préservatif
s inspirations qui égalent ce que, dans une civilisation éclairée, un
génie
délicat et pur peut exprimer de plus touchant. Ce
nombre et de leurs productions variées : il n’y avait pas d’homme de
génie
, il n’y avait pas de vraie poésie ; mais un goût
Même doute sur lord Byron. Ce n’est pas dans la simplicité ardente du
génie
que Byron a fait ses ouvrages ; c’est avec une co
u nous donner cet avantage ; mais comme il n’a pas produit d’homme de
génie
, il n’a pas eu d’influence décisive. Il n’a pas a
recommencent plus ingénieuses et plus élégantes que jamais. Tous les
génies
de l’air et des eaux sont aux ordres de l’enchant
ou devina beaucoup de choses ; tantôt c’était le secret d’évoquer les
génies
et de s’en faire obéir, tantôt l’art de traverser
bre de romans de chevalerie. C’était la lecture favorite du temps. Le
génie
des romans chevaleresques était partout ; il pass
sse, qui démêle si bien la vérité, il est incomparable : c’est là son
génie
: « Il a autorité et gravité, comme dit Montaigne
Grecs de Constantinople. — Côme de Médicis, et Florence. — Rareté du
génie
; progrès du savoir. — Politien. — Savonarole.
ur, nous étudions laborieusement, l’Italie a son siècle de goût et de
génie
perfectionné, son immortel seizième siècle. Les r
la littérature profane, ces papes, qui avaient interdit le goût et le
génie
presque comme une hérésie, devinrent les promoteu
vile, un peuple ingénieux et dégradé, un reste de goût des arts sans
génie
, des inventions de tactique sans vertu guerrière,
vait s’élever aux grandes vues du chef libre des prêtres italiens. Le
génie
même de Photius divisa la chrétienté sans affranc
généreux s’étaient empressés eux-mêmes de proclamer le vainqueur, le
génie
de Ghiberti avait ciselé ces admirables portes du
re leurs beautés. Usages antiques, principes du goût, inspirations du
génie
, artifices du langage, tout s’éclaircit et se dév
curieuse par elle-même, illustrée au seizième siècle par un homme de
génie
, et qui, même dans la stérilité de nos jours, a p
. Si les destinées politiques d’un peuple agissent puissamment sur le
génie
de ses écrivains, on ne doit pas s’étonner que le
. Ce recueil atteste l’intimité de la vieille poésie portugaise et du
génie
provençal. Vous croiriez lire de ces vieilles poé
ir recherché dans ces poésies assez fades un indice de l’entreprenant
génie
des Portugais. C’est ce génie, marqué dès le douz
assez fades un indice de l’entreprenant génie des Portugais. C’est ce
génie
, marqué dès le douzième siècle, qui a porté si ha
oître le territoire de son peuple ; il lui a donné l’Océan. Doué d’un
génie
pénétrant et studieux, ayant fait dans sa jeuness
igateurs des instructions et des cartes. Il leur disait, avec un vrai
génie
: « Allez vers le cap Bojador, cette barrière inf
x îles du cap Vert : la route de Vasco de Gama fut préparée. Voilà le
génie
, cette sagacité pleine de prévoyance et d’audace
cette habitude de la hardiesse et du succès, animaient sans cesse le
génie
portugais, et lui communiquaient une ardeur utile
zième siècle, avec plus d’héroïsme et de grandeur, avaient déployé ce
génie
habile et dominateur, qui soumet à l’île Britanni
c’est dans le recueillement qui suit l’activité des conquêtes, que le
génie
, éveillé par elles, s’exerce et se développe. Que
te, ils ne diront rien. Tout peuple abaissé par le despotisme perd le
génie
des lettres. On a eu grand tort de dire que, sous
l y a plutôt un mouvement général d’imagination qu’une prééminence de
génie
; il n’y a rien surtout que l’on puisse comparer
après le développement de la grandeur portugaise dans l’Inde, que le
génie
de la nation paraît : on le trouverait dans les l
vertes des Portugais fussent entièrement accomplies, il semble que le
génie
de la nation demeurait absorbé par l’effort qu’el
poëte, fatigué de plaisirs, ayant le spleen de la satiété et celui du
génie
, quitta tristement sa nébuleuse patrie, pour se d
ales, qui furent inspirées aux Portugais par leur beau climat et leur
génie
mélancolique. Que Fontenelle, dans les rues peu p
rit qu’au visage. » La même chose se retrouve dans les nations : leur
génie
s’attriste, en vieillissant. Quelquefois cependan
? Vingt-quatrième leçon Retour à l’Espagne. — Des mœurs et du
génie
aragonais. — Influence que dut avoir la constitut
ite qu’inspirée. — Chroniqueurs espagnols. — Développement nouveau du
génie
espagnol. — Quelques mots sur les écrits de Chris
n’était pas né cependant d’une imitation savante, étrangère au libre
génie
de l’Aragon. C’était originairement un magistrat
n cruelle, cette résistance indomptable fait pressentir de combien de
génie
eut besoin Charles-Quint pour assouplir insensibl
ait, d’avoir perdu l’esprit moderne, cette érudition qui a soutenu le
génie
là où elle l’a trouvé, mais qui ne le faisait pas
s de leur temps, qui n’intéressent guère la postérité, parce que leur
génie
n’est pas resté sur le papier. Quelques poésies é
c les chefs-d’œuvre des grands maîtres d’Italie. L’Europe ignorait ce
génie
de l’Espagne. Il avait commencé dès le quinzième
ir en imitant, et à s’emboîter dans les formes créées par un homme de
génie
, et qu’il aurait fallu renouveler après lui. Un p
tre les images diverses de la vie humaine. La forme est copiée, et le
génie
manque. Mais, me direz-vous, n’y avait-il pas, à
s de grâce et d’originalité, où l’on trouve une agréable confusion du
génie
more et du génie castillan. La frivolité s’y mêle
riginalité, où l’on trouve une agréable confusion du génie more et du
génie
castillan. La frivolité s’y mêle à la grandeur. E
omances, alors fort nombreuses, furent plus galantes qu’héroïques. Le
génie
des vainqueurs parut s’amollir, et se modeler sur
tte gravité de termes, ces phrases longues et emphatiques tiennent au
génie
même de la nation. La réponse est dans la vive si
Espagne aucun de ces monuments originaux et durables qui marquent le
génie
d’un peuple. La littérature fut studieuse, sans g
qui marquent le génie d’un peuple. La littérature fut studieuse, sans
génie
; elle produisit, sans inventer. Si, pour nous r
ses vives réponses aux esprits légers ou envieux qui doutaient de son
génie
. Je voudrais qu’on nous eût fait connaître, ce qu
es découvertes, et croyant lire dans la Bible ce qu’avait inventé son
génie
. Je ne sais pourquoi Washington Irving ne nous a
ving ne nous a pas conservé tout ce débat, tout ce travail d’un grand
génie
pour faire entrer sa pensée dans des esprits si i
a première impression qu’il a reçue des beaux rivages trouvés par son
génie
, de cette douce température, qu’il compare à cell
. Bientôt après, ses défenses montrent une grandeur d’âme égale à son
génie
. Le plus haut degré d’éloquence ne peut se produi
nd, ne doit pas cependant se comparer à ces hommes. La portion de son
génie
qui est tombée sur le papier, et n’est plus que d
e le quinzième siècle par cette vision sublime, où rien ne manque, le
génie
, l’enthousiasme, et le malheur d’un grand homme.
Shakspeare et Milton n’ont prouvé que la force et la hauteur de leur
génie
individuel ; leur langue et leurs conceptions son
penser, d’agir, des races anciennes appelle l’attention générale. Le
génie
et la tâche de ce siècle sont de retrouver et de
té des traditeurs officiels. Des idées et des sentiments étrangers au
génie
homérique, empruntés aux poètes postérieurs, à Eu
s de l’exil, de la folie et de la faim, la légitime influence de leur
génie
était du moins incontestée et incontestable. Voic
’ordre, la clarté et, l’harmonie, ces trois qualités incomparables du
génie
hellénique. Les figures idéales, typiques, que ce
qui se déroulaient à travers la vie d’un peuple, qui exprimaient son
génie
, sa destinée humaine et son idéal religieux, n’on
odernes en richesse, en clarté et en précision. Je crois, enfin, qu’à
génie
égal, les œuvres qui nous retracent les origines
e par cela. N’en parlons plus. La vertu d’un grand artiste, c’est son
génie
. La pensée surabonde nécessairement dans l’œuvre
créatrices, vastes esprits venus pour s’assimiler les germes épars du
génie
commun, en font sortir des théogonies, des épopée
ouvenir de vieilles et puériles polémiques étrangères à la poésie. Le
génie
de Béranger est à coup sûr la plus complète des i
-mêmes, sont impuissants à créer un poète, impuissants à enseigner le
génie
de l’Art, qui ne se communique ni ne s’acquiert.
n noble, élevée, flottante, marquée de quelques traits saisissants de
génie
et touchant à la superficie des choses avec éclat
lles se reprenaient à la vie et s’épanouissaient au soleil factice du
Génie
du Christianisme. Le grand Byron, mille fois plus
i viennent de s’écouler offrent en effet le complet épanouissement du
génie
littéraire de notre nation. Ne suffit-il pas, pou
beau, porté par Shakspeare et par Dante, mais l’ambition légitime du
génie
doit y renoncer quand on le décerne à des rimeurs
ne volonté puissante conforme à une destinée, ce qui est la marque du
génie
. Dans le monde de l’art, en effet, la recherche l
ne leur manque guère, pour être équitables, que de bien connaître le
génie
de la langue qu’elles entendent parler. Il faut r
ndes pensées viennent du cœur, la vraie poésie est un cri du cœur, le
génie
réside tout entier dans l’émotion cordiale ressen
que Victor Hugo nous a données de cette richesse particulière de son
génie
. Ceux qui l’ignorent et ceux qui la méconnaissent
à travers les houles effondrées. Il y a quelque chose de cela dans le
génie
et dans l’œuvre de Victor Hugo. IV. Alfred de
institutions de petites filles. Je suis entré, par l’hommage rendu au
génie
de Victor Hugo, dans le monde des vrais poètes, e
les grands aspects de mouvement et de couleur qui sont la marque des
génies
profonds et virils par excellence, ni même la cer
t la générosité aux âmes viles, non plus que l’esprit aux niais et le
génie
aux imbéciles. Il serait aussi facile aux chimpan
imable que de vouloir obstinément transformer les libres créations du
génie
individuel en une plate série de lieux communs, d
leur ambition est d’un ordre infiniment plus élevé. Ils puisent leur
génie
dans leur cœur, et s’ils daignent sacrifier au rh
sieurs, En m’appelant à succéder parmi vous au Poète immortel dont le
génie
doit illustrer à jamais la France et le dix-neuvi
, à la faiblesse de mes paroles. Messieurs, l’avènement d’un homme de
génie
, d’un grand poète surtout, n’est jamais un fait s
’imagination de tout un peuple, vastes esprits où les germes épars du
génie
commun se réunissent et se condensent en théogoni
e, inaugurent bientôt, à l’éternel honneur de la Hellas, le règne des
génies
individuels ; Aristophane écrit ses comédies où l
tre langue et leurs idées émancipatrices ; ils nous avaient révélé le
génie
des peuples voisins, bien qu’ils n’en eussent com
ugo se crut donc royaliste et catholique ; mais la nature même de son
génie
ne devait point tarder à dissiper ces illusions d
sion souveraine. Il est de la race, désormais éteinte sans doute, des
génies
universels, de ceux qui n’ont point de mesure, pa
on même de leur banalité, tels que : la poésie est un cri du cœur, le
génie
réside tout entier dans le cœur ; nous oublions p
nse la pudeur des sentiments les plus sacrés. Mais Victor Hugo est un
génie
mâle qui n’a jamais sacrifié la dignité de l’art
que Victor Hugo, nous a données de cette richesse particulière de son
génie
? Le vers plein de force et d’éclat du plus grand
nsacra pour toujours, à l’applaudissement unanime et enthousiaste, le
génie
et la gloire incontestée du grand Poète. Ce sont,
ent vers la lumière ». Certes, c’était là une entreprise digne de son
génie
, quelque colossale qu’elle fût. Pour qu’un seul h
r ici comme il conviendrait, ces œuvres multipliées où l’intarissable
génie
du Poète se déploie avec la même force démesurée.
légendaire dans laquelle le sublime poète de l’Orestie eût reconnu un
génie
de sa famille. « On ne surpassera pas Eschyle, a
esprit, si ce n’est une des plus pondérées. Mais, qui ne le sait ? Le
génie
de Victor Hugo brise invinciblement tous les moul
s son aveugle engouement. Les épidémies de cette nature passent et le
génie
demeure. Victor Hugo ne nous a pas seulement lai
l veut nous donner la preuve de l’immortalité toujours féconde de son
génie
au-delà de ce monde, comme il aimait à l’affirmer
naître qu’il ne doit sa magnifique conception du beau qu’à son propre
génie
, comme ses élans de bonté et de vaste indulgence
e et souriante, Victor Hugo a reçu la récompense due au plus éclatant
génie
lyrique qu’il ait été donné aux hommes d’applaudi
Maurice de Guérin avait une sœur, non pas seulement de sang, mais de
génie
. Cette sœur, qui lui a survécu pour mourir quelqu
e ceux qui l’avaient aimé pussent en juger. Ils devaient retrouver le
génie
du frère passant à travers l’âme de la sœur, et s
passant à travers l’âme de la sœur, et s’attendrissant au passage. Le
génie
de Guérin, ce grand poëte naturaliste, embrasse l
naturaliste, embrasse le monde avec ses horizons et ses paysages. Le
génie
de Mlle de Guérin n’embrasse que son frère ; mais
Pour qui croit à la forte influence de la race sur le caractère, le
génie
et la beauté des hommes (et je suis de ceux qui o
rs ancêtres, et qui semblaient avoir gardé, dans la tristesse de leur
génie
, la mélancolie des lagunes ! Mlle Eugénie de Guér
nelle, et cette confiance en Dieu qui en sait encore plus long que le
Génie
, et qui, en regardant la terre, voit le ciel. Si
e sa vie et qui aurait sauvé Mme de Staël, qu’on appelle une laide de
génie
, de ses tristesses sans grandeur ! Mlle Eugénie d
on rang au xie . Si elle lisait quelques livres de plus que les moult
génies
et nobles damoyselles de sa famille à l’époque de
mœurs des femmes à qui la clameur des badauds octroie présentement du
génie
. Nous avons l’impertinence de parler d’une Sainte
lason et dit la même chose. Dans cette famille, ceux qui n’ont pas le
génie
, peuvent s’en passer à force d’âme… Que ce soient
terrasse du Cayla n’était point une Corinne. Elle n’avait rien de ce
génie
inventé par une femme, qui avait un peu gâté le s
nd la fleur du Cayla n’était qu’ignorée, et qu’avec la supériorité du
génie
, il avait la supériorité du malheur. Il avait ses
it la main de si bonne heure. Les filles de Milton voyaient l’orbe du
génie
paternel se coucher sur leurs têtes, dans un hori
alheureux comme tout ce qui vaut quelque chose. « Quand les hommes de
génie
, a dit un poëte allemand contemporain, ne souffre
resque troublé la fête, la meilleure occasion de cultiver en paix son
génie
, paya, en une fois, ses longues souffrances et lu
dans les quelques salons où elle alla. Les femmes chuchotaient de son
génie
d’expression et de sentiment révélé par ses lettr
le fantôme d’elle-même autour de la tombe de son frère. Seulement son
génie
d’expression sembla hériter et doubler de cette v
re enivrée à cette coupe, que les âmes, émues par elle, appellent son
génie
, et l’auteur, la femme littéraire qu’elle ne fut
s des talents les plus naturels et les plus sains. Mme de Staël, tout
génie
qu’elle fût, avait, ici et là, sur ses bras puiss
purs ! Eugénie de Guérin n’eut jamais l’ombre de cette tache dont le
génie
même, chez les femmes, peut mourir. Et c’est pour
a est bien loin de la littérature ! C’est vrai, — mais cela flambe de
génie
. Et d’où qu’il vienne, — le génie dans la femme e
! C’est vrai, — mais cela flambe de génie. Et d’où qu’il vienne, — le
génie
dans la femme est toujours ici la question. On a
e le sexe de la femme soit autant dans sa tête qu’ailleurs, et que le
génie
, quand elle en a, soit en elle, comme tout le res
e raison, ne puisse, en force première et naturelle, lutter contre le
génie
de l’homme, qui est et qui doit, en définitive, r
uer le talent, dans la femme, qui en a le plus ; et ils gâteraient le
génie
lui-même, — comme hélas ! ils l’ont gâté, à plus
diffère, puisque de toutes les femmes qui furent quelque chose par le
génie
, elle est certainement celle qui se douta le moin
qu’elle est de l’eau ! Pour nous autres catholiques, il est vrai, son
génie
est spécial et, théologiquement parlant, surnatur
nt, surnaturel ; mais pour ceux-mêmes qui ne sont pas catholiques, le
génie
, dans un autre sens, est surnaturel encore… Celui
voie extraordinaire et par grâce surnaturelle, pour qu’une femme, en
génie
, vaille un homme… Dans l’ordre humain, cela ne s’
r ce qu’on est bien obligé d’appeler du talent, et du talent jusqu’au
génie
… ? Et parce que la cause de ce résultat est surna
s voulons vous parler ! Abîme d’ignorances, l‘un sur l’autre, avec le
génie
et la sainteté, tout au fond !! Ah ! la sainte !
l’expliqua longtemps contre Emmerich, dont les visions seules font le
génie
, en insinuant que ce génie n’était pas uniquement
Emmerich, dont les visions seules font le génie, en insinuant que ce
génie
n’était pas uniquement le sien. Mais la meilleure
, n’a pas la vision surnaturelle de la vérité, elle a certainement le
génie
de la vraisemblance qui, — le mot le dit, — passe
raducteurs sont les très humbles et très petits serviteurs des grands
génies
ou des grands talents qu’ils traduisent ; ils son
t un croissant à son décours et souvent encore dans le brouillard. Le
génie
bouffe de l’Italie a fait un quolibet sur les tra
eure, broyé par la Misère, cette divine marâtre qui pétrit si bien le
génie
et l’imbibe de ses meilleurs parfums, au moins so
tressaillirent. Mais le revers de la médaille de tout succès pour le
génie
, c’est l’imitation qu’il fait naître, et on n’att
et de ces imitations. Ainsi, Don Quichotte n’appartenait déjà plus au
génie
d’un homme. Il appartenait à l’Espagne. Ce peuple
traduisit Cervantes comme La Fontaine aurait pu le traduire. Homme de
génie
par l’expression autant que Cervantes lui-même, F
, Charles Nodier a délivré à Filleau de Saint-Martin un certificat de
génie
que l’avenir trouvera très bon avec une pareille
oient tenir des divinités dans leurs bras, il a cru tenir un homme de
génie
sous les caresses de sa plume. Il n’y avait qu’un
rve, comme le Don Quichotte en a inspiré à beaucoup d’esprits (car le
génie
, comme Dieu, fanatise), qui nous fait repousser l
manqué ; car où en serions-nous, bon Dieu ! si les types créés par le
génie
pouvaient s’animer et se mouvoir sous la main du
Eh bien ! la cause de ce déchet d’un livre médiocre, sur un homme de
génie
, par l’être qui devait trouver, pour en parler, d
génie, par l’être qui devait trouver, pour en parler, des accents de
génie
dans le fond de son propre cœur, — oui, la cause
s tue, en elles, plus ou moins l’amour, comme il tue plus ou moins le
génie
. Mme de Staël, qui, même sans amour, aurait mieux
ux parlé de Byron que Mme Guiccioli, n’arracha jamais entièrement son
génie
au bas-bleuisme quelle tenait de la race pédante
ppartenait… Mais le cœur de Mme Guiccioli était moins vaillant que le
génie
de Mme de Staël… C’était un genre de cœur qui res
éternelle en ses instincts que Byron, avec tout son amour et tout son
génie
, ne pouvait la faire immortelle, s’est épouvantée
le précise, nette et profondément fouillée, qui donne profondément le
génie
d’un homme, je ne la vois dans aucune main. Byron
ompris Byron l’ont traité de bizarre. Manière ordinaire de juger ! Ce
génie
qui vous échappe déjà par en haut, de cela seul q
Ce génie qui vous échappe déjà par en haut, de cela seul qu’il est un
génie
, vous échappe encore par tous les autres côtés, e
able kaléidoscope qui tournait toujours. Le caractère de ce singulier
génie
, c’est d’être profond et mobile tout à la fois, —
le enfance ! Or qui sait si ce sombre et moqueur Byron, avec tout son
génie
, ne fut pas toujours, au fond, un enfant ?… Et, s
l, et de la première aurore de la création… Eh bien ! Byron, dans son
génie
, est un enfant de cette beauté-là. V Tous l
contrastes, et il n’y eut jamais d’autre explication à donner de son
génie
et de ses œuvres que cette vérité. Oui, l’être vr
u les immensités. III. — La nature de l’art nous éclaire sur celle du
génie
. Selon Guyau, le génie artistique et poétique est
— La nature de l’art nous éclaire sur celle du génie. Selon Guyau, le
génie
artistique et poétique est « une forme extraordin
sfaire qu’en créant un monde nouveau, et un monde d’êtres vivants. Le
génie
est une puissance d’aimer qui, comme tout amour v
le problème que doit résoudre tout créateur5. » La caractéristique du
génie
est donc, pour Guyau, « une sorte de vision intér
es sujets vivants avec lesquels nous pouvons entrer en société6. » Le
génie
et son milieu social, dont les rapports ont tant
société réelle préexistante, qui conditionne et en partie suscite le
génie
; 2° la société idéalement modifiée que conçoit l
e suscite le génie ; 2° la société idéalement modifiée que conçoit le
génie
même, le monde de volontés, de passions, d’intell
ormation consécutive d’une société nouvelle, celle des admirateurs du
génie
, qui, plus ou moins, réalisent en eux par imitati
en anneau, forme toute une chaîne soulevée par la même influence. Les
génies
d’action, comme les César et les Napoléon, réalis
iété nouvelle qu’ils suscitent autour d’eux et qu’ils entraînent. Les
génies
de contemplation et d’art font de même, car la co
tade, maintenue dans le domaine de la pensée et de l’imagination. Les
génies
d’art ne meuvent pas les corps, mais les âmes : i
leurs effets de dissolution sociale. « Sorti de tel ou tel milieu, le
génie
est un créateur de milieux nouveaux ou un modific
n modificateur des milieux anciens. » L’analyse des rapports entre le
génie
et le milieu permet de déterminer ce que doit êtr
s loin encore et servie par des facultés créatrices, constituerait le
génie
. Pour bien comprendre un artiste, dit Guyau, il f
a spontanéité du sentiment individuel qui fournit ses inspirations au
génie
. « Le grand artiste, simple jusqu’en ses profonde
pour transparaître en elle ; il en doit être de même dans l’œuvre du
génie
. Le formalisme dans l’art, au contraire, finit pa
« ce genre de songe profond est la caractéristique de la plupart des
génies
, qui sont emportés par leur pensée plutôt qu’ils
grande partie à la contagion nerveuse, on comprend que les puissants
génies
littéraires ou dramatiques préfèrent ordinairemen
rt ? Tout grand homme se sent providence, parce qu’il sent son propre
génie
. » On retrouvera dans ce livre les qualités maîtr
osée, des parfums d’autel, et surtout cette petite flamme de lampe du
génie
qui y trembla toujours et qu’on craignait toujour
se brisât tout à fait à la chaleur continue de cette petite flamme de
génie
, laquelle était sa vie aussi, et menaçait à chaqu
ns se douter que l’humble vase, impropre au choc, renfermait un autre
génie
que celui qui bouillait dans son cratère à lui, —
était tout aussi sûr que le sien d’avoir son immortalité ! C’était un
génie
sans exemplaire. Deux à trois lueurs blanchissant
ût en lui, ce Joubert, je ne dirai point tout le Platon grec, dont le
génie
spacieux ne pourrait tenir dans cette bonbonnière
parlé de Platonisme et de Platon. Joubert a parlé de Platon comme un
génie
parent, exilé dans une langue éloignée. Au nom se
oignée. Au nom seul, à l’idée seule de Platon, les miettes de ce beau
génie
grec qu’il avait dans l’esprit s’agitent, se rejo
Il l’est pour Corneille, par exemple, quand Corneille, avec tout son
génie
, outre la nature humaine et échoue dans le déclam
sa faiblesse, voilà par où il défaillait, ce Joubert-Platon, dont le
génie
discret et silencieux passa, dans l’air retentiss
e ces constructions qu’on appelle des livres, et Joubert n’a point ce
génie
des castors. Il ne bâtissait pas d’ouvrages. Il n
s vapeur, et qui a jusque dans la rêverie la clarté du jour. C’est ce
génie
de la clarté qui l’enleva, sur ses ailes de flamm
rs laquelle ses molécules platoniciennes allaient d’attrait. C’est ce
génie
trompé d’abord, puis rassasié, qui lui fit écrire
ction assez servile et dégoûtante ; mais quand il s’agit d’un immense
génie
, à expectorations surhumaines, qui a toujours cra
s’était donné. Gœthe, en effet, cet habile, qui aurait le plus grand
génie
si le génie était jamais une résultante d’habilet
né. Gœthe, en effet, cet habile, qui aurait le plus grand génie si le
génie
était jamais une résultante d’habileté ; Gœthe, c
ndeur humaine. La grandeur humaine, c’est toujours du caractère ou du
génie
. Or, le caractère de Gœthe a une clef dans le dos
the a une clef dans le dos ; c’est un caractère de chambellan. Et son
génie
, c’est le génie de Buffon : c’est de la patience.
ans le dos ; c’est un caractère de chambellan. Et son génie, c’est le
génie
de Buffon : c’est de la patience. C’est le génie
son génie, c’est le génie de Buffon : c’est de la patience. C’est le
génie
du comédien à froid de Diderot dans son Paradoxe
à quatre-vingts ans, l’eût été, rien d’étonnant, avec la fougue de ce
génie
qui devait tarir la force humaine, comme le solei
e qui peut nous donner une idée vraie de la spontanéité d’un homme de
génie
, si on tient à le voir dans le négligé pour surpr
mbre de ses compatriotes sont bien loin derrière lui et « que par son
génie
il est cosmopolite… » II crut, à la force qu’il v
t, la chose utile, immédiatement utile, on a dit qu’il était un grand
génie
positif, qu’il avait la science de la vie, et tou
aveugle déposition contre Gœthe, et qu’on interprète en faveur de son
génie
et de sa gloire… Je me demande toujours pourquoi…
cruelle même, nous l’aurions acceptée. Nous aimons les Aristarques du
génie
. Nous n’en craignons pas même les Archiloques, s’
oile, c’est la même chose. Le tout est de voir. Par l’évidence de son
génie
, Balzac, dont il est question, est précisément un
is de la plus envieuse duplicité, a écrit pendant vingt ans contre un
génie
en train de faire sa voie, est reproduit par M. P
peindrait Balzac tendant le chapeau à toutes les idées de son temps.
Génie
mendiant qui vivait d’aumônes. Mme Sand et M. Sue
t uomo di sasso, aurait-il épouvanté de son marbre et du poids de son
génie
un homme qui a mesuré assez de cerveaux pour savo
tous les desiderata que le bon sens pouvait formuler aux pieds de son
génie
, Balzac reste tellement colossal encore, que la C
ogues, une parenté, une filiation intellectuelle ; et, comme tous les
génies
qui ne tombent pas du ciel, il en a une, mais il
préface de La Comédie humaine, qui ne fut pas le dernier mot que son
génie
prononça, n’étaient dans ses travaux et dans ses
doute-t-il ? Où en a-t-il parlé ?… Selon nous, ce qui range à part le
génie
de Balzac parmi les autres génies contemporains e
… Selon nous, ce qui range à part le génie de Balzac parmi les autres
génies
contemporains et européens, c’est l’esprit, cette
nés et les plus touchants. M. Poitou n’en dit pas un mot. De ce grand
génie
multiface qu’on appelle Balzac, il n’a vu presque
e la Revue des Deux-Mondes a choisi pour faire son 3 Nivôse contre le
génie
impérial de Balzac ! Voilà le critique, exécuteur
her et familier à tous ; on se montra presque facile à reconnaître le
génie
de celui qui était absent et qu’on ne voyait plus
at dérobe encore la victoire. Or, il arrive souvent que les hommes de
génie
qui commencent les révolutions dans l’art se lass
t pas tirées, s’il reste encore des applications possibles au gré des
génies
inventeurs, si, parmi les idées en jeu dans la so
, il a pris dans l’Académie, avec une noble aisance, la place que son
génie
lui assure partout. Si par malheur vous comprenez
rations véritables, sans acception de système, et de ne laisser aucun
génie
sur le seuil. M. de Lamartine s’est assis au mili
l’Académie n’avait jamais fait autre chose que d’accueillir tous les
génies
, toutes les illustrations, et il a énuméré à l’ap
nommant M. de Lamartine, c’était précisément l’alliance du goût et du
génie
, la juste mesure de la nouveautés de la correctio
ala ; espérons qu’elle se modifiera encore. M. Cuvier est un homme de
génie
lui-même ; arrivé à ces hauteurs de la science où
eux et politiques, seraient à la veille de laisser encore une fois le
génie
sur le seuil, pour s’attacher à je ne sais quel c
nes observés. Et d’abord nous voyons clairement que, quel que soit le
génie
d’un musicien, s’il n’a aucun instrument à sa dis
ême la voix humaine, il ne pourra nous donner aucun témoignage de son
génie
; ce génie même n’aurait jamais pu naître ou se d
humaine, il ne pourra nous donner aucun témoignage de son génie ; ce
génie
même n’aurait jamais pu naître ou se développer.
de l’instrument au musicien, comme du cerveau à la pensée, mesurer le
génie
musical par la valeur de l’instrument, comme les
al par la valeur de l’instrument, comme les matérialistes mesurent le
génie
intellectuel par le poids, la forme, la qualité d
icien produire un admirable effet avec un instrument médiocre. Ici le
génie
ne se mesure plus à l’instrument matériel. Nous v
t matériel. Nous voyons les lésions de l’instrument compensées par le
génie
de l’exécutant, tel instrument malade et blessé d
âme tous ses successeurs. Dans tous ces faits, il est constant que le
génie
ne se mesure pas, comme tout à l’heure, par la va
ure, par la valeur et l’intégrité de l’instrument dont il se sert. Le
génie
sera la quantité inconnue qui troublera tous les
vertus domestiques, cette solitude qui a fait pis que de dévorer son
génie
, car elle l’a dépravé. Seulement, pour cela, il l
is le silence de sa notice sur l’éducation morale, nécessaire même au
génie
pour qu’il soit vraiment le génie, genre d’éducat
ducation morale, nécessaire même au génie pour qu’il soit vraiment le
génie
, genre d’éducation qui manqua sans doute à Edgar
ant qu’il attire ; car, depuis Pascal peut-être, il n’y eut jamais de
génie
plus épouvanté, plus livré aux affres de l’effroi
plus livré aux affres de l’effroi et à ses mortelles agonies, que le
génie
panique d’Edgar Poe ! Tel est le double caractère
s pour faire bouillir son public une heure. Machiavélique côté de son
génie
, qui touche ici à la rouerie profonde du jongleur
s à son front sa nationalité ou sa naissance. Edgar Poe, le Bohême de
génie
, n’est après tout ni plus ni moins qu’un Américai
emens, il en avait vécu ! Sa vie tout entière, à ce robuste et malade
génie
, fut, jusqu’à sa dernière heure, un délire et un
it être le frère de charité, l’ensevelisseur des restes d’un homme de
génie
, sans les jeter à la tête de tout un pays qui, en
ouverner le monde, ce n’est pas là une si grande perte qu’un homme de
génie
; mais nul n’est dispensé d’être une créature mor
e le fut pas. Pour lui donner force à l’être pourtant, Dieu, après le
génie
qui est aussi une lumière pour le cœur, lui avait
en font qu’une, tellement qu’il est impossible d’écrire l’histoire du
génie
de l’un sans toucher au génie de l’autre. Cette f
l est impossible d’écrire l’histoire du génie de l’un sans toucher au
génie
de l’autre. Cette fraternité complète, entre deux
La vie de Schiller, homme plus sympathique au cœur que Goethe, mais
génie
, selon moi, très inférieur, est devenu, pour ains
et rêveuse de cette mère le germe de la sensibilité poétique dans le
génie
de Schiller. Les mères sont la prédestination des
éclatait déjà sur tous les théâtres. Scandale pour les uns, augure de
génie
pour les autres, bruit immense pour tous. IV
udiant en médecine, dépaysé dans une cour, n’avait rien de l’homme de
génie
que la souffrance. Goethe, véritable Apollon dans
3 août 1794, est absorbé dans la contemplation de l’ensemble de votre
génie
. Votre regard observateur, qui repose si calme et
sant à vos intuitions, moi je flotte timidement entre le métier et le
génie
. Mais, hélas ! la maladie énerve mes forces physi
ébordant pour la scène ; c’est une épopée du moyen âge dialoguée avec
génie
par un poète moderne. La patience allemande, qui
nce, court plus vite que le temps ; il n’attend personne, pas même le
génie
. Schiller envoyait acte par acte son drame de Wal
1795, ils dérogèrent tous deux à la noblesse et à la dignité de leur
génie
en publiant des livres d’épigrammes anonymes, mai
atteignit et ne le dépassa jamais. Pour un observateur expérimenté du
génie
humain, il fut toujours le disciple, jamais le ma
n œuvre sur l’œuvre de Goethe, sans pouvoir calquer l’incommensurable
génie
de son modèle. On sent dans sa vie l’imitation pu
pparition du premier grand poète qui naîtra en Allemagne. L’un fut le
génie
, l’autre ne fut que le talent ; je n’ai jamais pu
on beau corps ! ô Jésus ! Marie !!! « Toi, mon seigneur vivant ! toi,
génie
flamboyant qui es au-dessus de moi, j’ai pleuré,
est décrit par son amie Bettina en pages de Werther ; on sent que le
génie
de Goethe a déteint sur ces jeunes amies. Goethe
respondance avec Bettina et avec d’autres jeunes enthousiastes de son
génie
que Goethe laissait décliner son heureuse vie. La
e en est que la plus simple des femmes sent, aime et pleure ; mais le
génie
seul pense et plane au-dessus de ses propres impr
riand, d’Hugo, dans les premières splendeurs matinales de leurs beaux
génies
. La théorie du laid est la parodie de la nature ;
e, dans cette philosophie de calme et de lucidité qui caractérise son
génie
. XX S’il est permis de comparer la littérat
le temps avant de produire de nouvelles moissons de grands hommes. Le
génie
a ses saisons comme la nature ; après la récolte,
ueurs restent ; la littérature du sarcasme remplace la littérature du
génie
. C’est un mauvais signe quand l’esprit humain se
ar une série de facéties en vers et en prose qui sont les libelles du
génie
contre le génie ; c’est le charmant fantaisiste d
facéties en vers et en prose qui sont les libelles du génie contre le
génie
; c’est le charmant fantaisiste de la poésie en F
res, ni égaux dans le monde de l’esprit. Cette impertinence envers le
génie
des siècles passés leur a porté malheur, la natur
mps, comment y aurait-il un été ? XXII Cette lacune actuelle de
génie
en Allemagne est-elle définitive ? Cette grande é
raire fait lentement le tour du monde comme la primauté politique. Le
génie
des lettres a ses vicissitudes comme l’épée. Cett
me, rend l’Allemagne impropre à conquérir une primauté littéraire. Le
génie
allemand est individuel et non national. Il n’y a
s une Allemagne, il y en a dix. La gloire littéraire, ce stimulant du
génie
, y est démembrée comme le territoire ; chaque cap
fatale jusqu’ici à l’Italie, nuisible à l’Allemagne, n’empêche pas le
génie
germanique d’influer puissamment depuis quelques
omantisme, c’est-à-dire dans cette tendance heureusement novatrice du
génie
français, italien, britannique, à sortir de la se
s nous rapprochons de l’Allemagne, fille de l’Inde ; on dirait que le
génie
littéraire veut aussi faire le tour du monde comm
rnées entières à le voir travailler et à respirer la poussière de son
génie
à chaque coup de ciseau. À ces trois titres, j’os
ste pour préparer une palette ; un morceau de marbre, un ciseau et un
génie
, voilà tout l’attirail d’un statuaire. D’ailleurs
tombeau du pape ; les deux lions au repos, symbole de la force, et le
Génie
de la Mort, le plus bel adolescent qui soit sorti
étudier les différents effets des heures du jour sur cette statue du
Génie
de la Mort. Je ne pouvais croire qu’un homme viva
uvais croire qu’un homme vivant eût fait cela ; je me figurais que ce
Génie
, ce lion, ce groupe, étaient tombés de la voûte d
pas me faire présenter à Canova ; j’adorais en silence et de loin son
génie
. Ce ne fut que dix ans plus tard que j’approchai
, ou son silence à toutes les rêveries de la distraction : c’était le
génie
à l’ouvrage ; le pied alerte, le jarret tendu, le
strielle ; il était né peu à peu de lui-même, comme naît le véritable
génie
, qui ne sort pas de l’école, mais de la nature.
icieuses au pied du mausolée de Clément XIV, à Saint-Pierre, entre le
Génie
de la Mort et les lions de la force au repos, que
Canova à Rome, que le suprême artiste, arrivé alors au sommet de son
génie
, de sa renommée et de sa fortune, me permettait d
me, sent que la force et la grâce sont sœurs dans l’âme des puissants
génies
. C’est là enfin que j’étais saisi à la fois d’adm
accusés que de l’ivresse inspirée par le charme, cette sorcellerie du
génie
! Tel était Canova. Cela puisse-t-il nous arriver
egarder cette statue qu’à genoux. Mais ce n’était là que la moitié du
génie
de Michel-Ange, la grandeur ; l’autre moitié de c
la moitié du génie de Michel-Ange, la grandeur ; l’autre moitié de ce
génie
, la beauté, est à Florence. Recueillez-vous, comm
st l’idiome connu de tous les arts de l’esprit ; langue sacrée que le
génie
parle en naissant, et que la vraie critique, à fo
où le peuple languit sous un despotisme sacerdotal ou monarchique, le
génie
national suffit souvent et parfois excelle à prod
la grandeur de la masse, de même que chez les peuples de l’Orient le
génie
individuel est absorbé par le génie social. X
e chez les peuples de l’Orient le génie individuel est absorbé par le
génie
social. XXVIII « En Égypte, où la traditi
é et de lumière, de ses dieux à figure humaine, comme elle oppose son
génie
philosophique et moral au génie symbolique et rel
figure humaine, comme elle oppose son génie philosophique et moral au
génie
symbolique et religieux de l’antique Orient et au
igure de Thésée par Phidias, celle de Moïse par Michel-Ange, celle du
Génie
de la Mort par Canova ; puis qu’on aille regarder
ligieuse des villes grecques, au rapport de Pausanias, la ville où le
génie
ionien s’épanouit dans toute sa beauté, l’œil de
d’hommes qui aient remué le glaive ou la parole. Quels temps pour le
génie
! et que de génie, de grandeur, de sagesse, de lu
t remué le glaive ou la parole. Quels temps pour le génie ! et que de
génie
, de grandeur, de sagesse, de lumière, de vertu mê
vait voulu en faire autant un assemblage de tous les chefs-d’œuvre du
génie
et de la main de l’homme, qu’un hommage aux dieux
de la main de l’homme, qu’un hommage aux dieux ; ou plutôt c’était le
génie
grec tout entier, s’offrant sous cet emblème, com
sculpteur du Parthénon. Dans chaque coup de ciseau il a ressuscité le
génie
de la beauté grecque ; il nous a rendus contempor
èle et de Phidias. LXIX Vous qui ne pouvez pas aller admirer ce
génie
sur place, lisez et relisez ces pages, et que le
à la littérature et à la langue de la France une des qualités de leur
génie
divers ; comment enfin, de toutes ces alluvions d
tés de leur génie divers ; comment enfin, de toutes ces alluvions des
génies
particuliers de chacun de ces écrivains, la Franc
toutes les choses humaines, un moment d’intermittence et de repos du
génie
français ; puis ce caractère de bon sens, de bon
rits lourds qui ne peuvent se débarrasser de la lourdeur des mots. Le
génie
ne pèse pas, il soulève. Voltaire serait un grand
de l’horloger des Alpes. V La France commençait à s’épuiser de
génie
et d’esprit français après les siècles de Louis X
ère au point de vue de l’émulation qu’elle était destinée à donner au
génie
national, ou au point de vue de l’ascendant et de
st-à-dire comme corps destiné à faire naître et à élever le niveau du
génie
dans la nation, c’est à nos yeux une institution
ment contraire à son but. Ce ne sont pas les corps qui font naître le
génie
, c’est la nature ; ce ne sont pas même les corps
pas même les corps qui reconnaissent, qui constatent, qui honorent le
génie
, c’est la postérité. Si vous voulez rabaisser, ét
ous voulez rabaisser, étouffer, absorber, persécuter même un homme de
génie
, faites-le membre d’un corps littéraire ou politi
ale, il s’abaisse au niveau de la médiocrité commune ; il abdique son
génie
, il lui substitue l’esprit de corps : ce n’est qu
onté dans le corps, et cette moyenne est toujours à égale distance du
génie
et de l’imbécillité ; c’est ce qu’on appelle médi
e avec la même certitude que la médiocrité gouverne les académies. Le
génie
, qui est la supériorité naturelle et transcendant
ns asservis à la routine des corps et des préceptes de leur temps. Le
génie
n’est génie que parce qu’il est seul, et il est s
à la routine des corps et des préceptes de leur temps. Le génie n’est
génie
que parce qu’il est seul, et il est seul parce qu
n’est génie que parce qu’il est seul, et il est seul parce qu’il est
génie
. Son indépendance fait partie de sa supériorité,
orité, il ne peut perdre l’une sans diminuer l’autre. Ce n’est pas le
génie
qui a créé l’Académie française, c’est Richelieu,
permanent de la littérature nationale ; ils ont donné du caractère au
génie
français. L’homme de lettres est devenu homme pub
. Les fondateurs de l’Académie ont de plus, en formant ce faisceau de
génie
, de talent, d’illustration, condensés dans un mêm
, non pour la France, répétons-le bien, mais pour l’esprit humain. Le
génie
littéraire et oratoire de la France répondit à l’
tait la France. XVII Après de telles explosions de raison et de
génie
, les esprits s’affaissent. Un peuple ne vit pas p
l homme d’État de la Convention s’il n’avait pas à jamais souillé son
génie
en le laissant tremper dans les massacres de sept
obespierre, les Danton ne sont au fond que des dupes qui ont mis leur
génie
à la torture pour chercher dans le crime ce que D
x sortes et comme deux races de Césars ; les Césars par nature et par
génie
, et les Césars par volonté. Les premiers, si l’on
emiers, si l’on considère le grand Jules, qui en est le type, sont le
génie
même dans toute son étendue et sa diversité, l’hu
s les soupers, futur roi du genre humain ou roi des convives, il a le
génie
d’Alcibiade, mais il y joint une ambition constan
du sang héréditaire dans leurs veines, sans un seul trait primitif du
génie
fondateur de la race, en devenir, à force d’appli
présence d’esprit que rien n’émeut et qui a pu ressembler parfois au
génie
de l’à-propos, une conscience de leur supériorité
fait accepter. Ne leur demandez, cependant, aucune des diversités de
génie
qui distinguent le premier et divin César. Dans l
à bout de voie. Dans la paix en face des problèmes, là où il faut du
génie
, ils hésitent, tâtonnent, ils vont et viennent. I
ut-puissant, magnifique, cruel et gracieux, que ce nom exprime, et le
génie
du poète à qui le Hasard l’a donné, le Hasard, ce
e lèpre et de fumier ! Quand chez ces derniers un homme a vraiment du
génie
il pousse, à sa façon, le cri du génie, et c’est
erniers un homme a vraiment du génie il pousse, à sa façon, le cri du
génie
, et c’est le Dante quand le génie est mâle, et c’
ie il pousse, à sa façon, le cri du génie, et c’est le Dante quand le
génie
est mâle, et c’est Lamartine quand le génie est f
t c’est le Dante quand le génie est mâle, et c’est Lamartine quand le
génie
est femelle. Mais dans le Dante comme dans Lamart
es ailes d’archange exterminateur que le catholicisme a données à son
génie
; dans Lamartine, malgré sa grâce molle et racini
s, tandis que dans Leopardi il n’y a que le triste-à-pattes. C’est le
génie
qui a manqué. Tenez ! cherchez ! — Voilà le volum
nférieure à ce qu’elle est, pour juger de Leopardi et de son prétendu
génie
. Comme invention, pensée et expression, il faut s
ie. Comme invention, pensée et expression, il faut savoir le dire, ce
génie
est nul. En Italie, une coterie d’amis, dont M. V
solences que la médiocrité, qui se permet tout, se permette envers le
génie
, lorsqu’elle croit pouvoir se mesurer avec des su
tuellement de son siècle et n’a plus habité que celui de cet imposant
génie
, Floquet, a entrepris de nous donner un livre nou
eux-mêmes, reçut de Bossuet cet éclatant démenti d’un bonheur égal au
génie
. Pour une fois, Dieu voulut qu’on pût être grand
s enseignait dans le temple, il jaillit docteur par la force seule du
génie
, à l’âge où les autres jeunes gens ne sont que de
ier dans lequel Condé semblait reconnaître quelque chose de son jeune
génie
à Rocroy, fut, dès les premiers pas, le lion de s
Fénelon adossés, appuyés l’un à l’autre, formeraient, ajoute-t-on, le
génie
complet, l’idéal du génie chrétien dans sa douceu
’un à l’autre, formeraient, ajoute-t-on, le génie complet, l’idéal du
génie
chrétien dans sa douceur et dans sa puissance. Ni
Floquet a très bien vu l’influence de la vie intime et cachée sur le
génie
de Bossuet et sur son âme. Il ne s’est pas conten
ines, s’accomplissait alors jusque dans le fond le plus intime de son
génie
. En psalmodiant David ou en méditant Jérémie, sou
encore qu’un grand sermonnaire, un grand controversiste, un prêtre de
génie
, mais un prêtre. Ce sont les œuvres et les travau
poque de son histoire, Bossuet réalise le jugement dit sur lui par un
génie
fastueux : « Il voyait tout, mais sans franchir l
s, lesquelles disent mieux ce qu’il fut qu’aucune plume d’homme ou de
génie
, ce n’était pas pour le saint qu’il fallait regre
âme, mais qui était aussi, il faut bien qu’on le sache ! un homme de
génie
dans le sens que les hommes respectent le plus. O
ur cette raison, j’ose appeler la première histoire qu’il ait eue. Le
génie
de Vincent de Paul faisant équation avec ses vert
donné l’impression profonde, la notion claire, la mesure exacte de ce
génie
qu’on dédoublait et qu’on croyait déshonorer peut
’on dédoublait et qu’on croyait déshonorer peut-être en l’appelant le
génie
du cœur, mais que voici aussi lumineusement prouv
énie du cœur, mais que voici aussi lumineusement prouvé que celui des
génies
de tête les plus incontestables, grâce au livre d
ns la tête, à la même place précisément que Richelieu ou Napoléon, un
génie
égal ou supérieur au génie des plus fiers, des pl
précisément que Richelieu ou Napoléon, un génie égal ou supérieur au
génie
des plus fiers, des plus impérieux, ou même des p
ées ! Le cœur qui palpitait en lui ne lui ôtait pas la fermeté de son
génie
, de ce génie que Richelieu sentit, à travers les
qui palpitait en lui ne lui ôtait pas la fermeté de son génie, de ce
génie
que Richelieu sentit, à travers les vertus qu’il
plus bas une tête illuminée de pensées angéliques, de prévoyances, de
génie
et de plans célestes, aux pieds des pauvres, qui,
e de son premier recueil, devait sentir s’agiter en lui sourdement le
génie
qui écrivit plus tard Childe Harold et Don Juan,
lstaff. On a de lui des vers adorablement touchants, où il dit de son
génie
« mon pauvre génie ! » Gustave Rousselot, dans le
des vers adorablement touchants, où il dit de son génie « mon pauvre
génie
! » Gustave Rousselot, dans les siens, se dit bea
e tels langages, voilà Rousselot tenu, impérieusement tenu d’avoir du
génie
. Seulement, en supposant qu’il en eût, ce serait
d’avoir du génie. Seulement, en supposant qu’il en eût, ce serait du
génie
de bien mauvais ton ; et il a raison, je pense co
rait décourager les jeunes gens d’en avoir comme cela. Mais a-t-il du
génie
? A-t-il cette splendeur dans laquelle les ridicu
ridicules disparaissent ?… C’est terriblement auguste et complet, le
génie
! Je sais trop de quoi il est fait pour annoncer
p de quoi il est fait pour annoncer qu’il vient de naître un homme de
génie
de plus à la littérature française, et pourtant i
ai tout à l’heure, a plusieurs des qualités fortes qui constituent le
génie
poétique, et je suis d’autant moins suspect lorsq
main et il l’a cherchée dans sa tête. Ovide n’avait qu’à orner de son
génie
les traditions fabuleuses et les légendes du mond
faucon décapuchonné, écrit par cette femme étrange, par ce sphinx de
génie
terrible qui a proposé l’énigme de son sexe à la
de l’autre ; et ils auraient pu se rencontrer rivaux d’héroïsme et de
génie
sur le champ de bataille et au théâtre, s’il n’y
s dramatique un événement des fastes nationaux, cette illustration du
génie
poétique sous la forme la plus vivante, était ren
assortie à son âge politique et guerrier ; école d’héroïsme comme de
génie
, où les vainqueurs, en se célébrant eux-mêmes, s’
naire, elle appelait, à quelques grands jours seulement, un effort de
génie
toujours nouveau, et, dans le peuple, une ardeur
plaudir, après lui, pour des comédies de la même école, sinon du même
génie
. Cette prédominance exclusive du théâtre d’Athène
ormis Suidas, ne confirment-ils pas l’opinion si vraisemblable que le
génie
dorien de Pindare ne fut pas appelé à cette gloir
à Olympie, la seule inspiration qui, sur des tons variés, domina son
génie
? Si on songe, d’ailleurs, à cette orchestique, o
uée de témoignages, serait peu vraisemblable. Dans ces beaux jours du
génie
des Hellènes, à ce second âge, c’est-à-dire à cet
nom par leur courage, comme son courage à lui-même était digne de son
génie
, le pressaient un jour d’écrire un hymne à l’honn
t de versifier de nouveau ces grands sujets que s’était appropriés le
génie
aux jours de sa jeunesse créatrice, les Pélopides
es ornées de franges. Comment le renom du poëte Hésiode, cet éveil du
génie
grec, dans le pauvre et froid village d’Ascra, no
travers une autre langue, passer dans les vers d’Horace si charmé du
génie
de Pindare. « Bœotum in crasso jurares aere natu
de ce poëte ; mais ailleurs il maudit, il abhorre les exemples de ce
génie
plus habile à diffamer les hommes qu’à chanter le
cette poésie funeste à ses auteurs, bien d’autres formes restaient au
génie
de Pindare et se liaient à la pompe des rites rel
itième siècle, époque où les lettres grecques, cette grande source du
génie
, de la philosophie sublime et de la belle poésie,
Pindare n’était pas compris dans cet anathème de sa ville natale. Son
génie
avait combattu pour la Grèce ; et ses chants n’av
de leurs palais tremblants. Ce jour-là, dans les fêtes d’Athènes, le
génie
de la liberté et de la poésie jetait, un siècle d
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