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1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple Sommaire. I. Nom
e. I. Noms propres et noms communs. — Importance des noms communs ou généraux . — Ils sont le premier terme d’un couple. — Le se
er terme d’un couple. — Le second terme de ce couple est un caractère général et abstrait. II. Conséquences. — L’expérience de
’image sensible et de l’idée pure. III. Formation actuelle d’une idée générale . — Ce qui se dégage en nous, après que nous avons
e expressif. — Exemples contemporains. — Exemples anciens. — Nos noms généraux sont des résidus de sons expressifs. — Il n’y a e
e sons expressifs. — Il n’y a en nous, quand nous pensons une qualité générale , qu’une tendance à nommer et un nom. — Ce nom est
. — Ce nom est le substitut d’une expérience impossible. IV. Une idée générale n’est qu’un nom pourvu de deux caractères. — Prem
lasse et de cette classe seulement. — Par ces deux propriétés, le nom général correspond exclusivement à la qualité générale et
deux propriétés, le nom général correspond exclusivement à la qualité générale et devient son représentant mental. — Utilité de
entant mental. — Utilité de cette substitution. V. Formation des noms généraux chez les petits enfants. — La faculté du langage
oms abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désignait une qualité générale désigne un groupe de qualités générales. — Exempl
nom qui désignait une qualité générale désigne un groupe de qualités générales . — Exemples. — Le nom devient alors le substitut
usieurs autres noms et le représentant mental d’un groupe de qualités générales . — Ce sont ces substituts que nous appelons idées
isent très bien qu’un nom commun, comme arbre ou polygone, est un nom général ou abstrait. — Il est général parce qu’il convien
un, comme arbre ou polygone, est un nom général ou abstrait. — Il est général parce qu’il convient à un genre ou groupe d’objet
nes, etc. — On voit la liaison de ces deux caractères du nom ; il est général parce qu’il est abstrait ; il convient à toute la
ssible de l’imaginer, même coloré et particulier, à plus forte raison général et abstrait. Si lucide et si compréhensive que so
espondant exact, et qu’y a-t-il en moi lorsque, par le moyen d’un nom général que j’entends, je pense une qualité commune à plu
ntends, je pense une qualité commune à plusieurs individus, une chose générale , bref un caractère abstrait ? III Pour cela
ets semblables, nous en retirons mentalement une qualité ou caractère général que nous notons par un nom abstrait. Le lecteur a
les vêtements, les types, les expressions, les attitudes, le coloris général  ; on trouve quelque trait principal et saillant p
asse en nous lorsque de plusieurs perceptions nous dégageons une idée générale , nous ne trouvons jamais en nous que la formation
IV Le lecteur voit maintenant comment nous pensons une qualité générale  ; quand nous avons vu une série d’objets pourvus
e ou qu’on prononce. Nous n’apercevons pas les qualités ou caractères généraux des choses ; nous éprouvons seulement en leur pré
t, dans notre langage artificiel, à tel nom. Nous n’avons pas d’idées générales à proprement parler ; nous avons des tendances à
utres tout énoncés et figurés. Partant, de que nous appelons une idée générale , une vue d’ensemble, n’est qu’un nom, non pas le
ouvons apercevoir ni maintenir isolées dans notre esprit les qualités générales , sortes de filons précieux qui constituent l’esse
Nous faisons un détour ; nous associons à chaque qualité abstraite et générale un petit événement particulier et complexe, un so
er que nous atteignons. — Pareillement, quand il s’agit d’une qualité générale dont nous ne pouvons avoir ni expérience ni repré
contre en lui par contrecoup. — Par cette équivalence, les caractères généraux des choses arrivent à la portée de notre expérien
onstruit. V On peut assister de près à la naissance de ces noms généraux  ; chez les petits enfants, on la prend sur le fai
souvent de l’appeler aussi papa. Le nom était individuel, il l’a fait général  ; pour vous, il ne s’appliquait qu’à une personne
on, qu’une tendance distincte, correspondante à ces quatre caractères généraux et que nous n’éprouvons point, s’était formée et
pondant à des idées, partant à des classes d’objets, à des caractères généraux , à des tendances distinctes qui chez nous ont dis
ées de la même façon que les nôtres, correspondantes à des caractères généraux comme chez nous, mais à des caractères moins géné
des caractères généraux comme chez nous, mais à des caractères moins généraux que chez nous, bref aboutissant à des noms sembla
x ou trois noms dominants perdre leur prépondérance absolue, les mots généraux limiter leur sens trop vaste, préciser leur sens
qu’il y a de commun dans ces objets, c’est-à-dire à quelque caractère général , à quelque qualité abstraite, à un extrait de ces
onsiste la supériorité de l’intelligence humaine. Des caractères très généraux y éveillent des tendances distinctes. En d’autres
e multiplient, se circonscrivent, se subordonnent, comme les qualités générales qu’ils représentent ; et la hiérarchie des choses
marquons et, partant, nous nommons un plus grand nombre de caractères généraux dans un même objet. Son nom, qui d’abord désignai
é abstraite, mais à un groupe de qualités abstraites ; il n’était que général , il devient collectif. Considérons un animal quel
de de tendances distinctes, lesquelles correspondent à des caractères généraux également distincts, et laissent place à côté d’e
nque, moral ou physique ; l’opération serait pareille ; tous les noms généraux se remplissent de la même façon. — Ordonnés les u
es, tous représentants mentaux de caractères abstraits et de qualités générales , tous évoqués par des tendances distinctes, tous
2 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. Sommaire. Les caract
Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales . Sommaire. Les caractères généraux. — Exempl
ctères généraux et les idées générales. Sommaire. Les caractères généraux . — Exemples. — Ils sont l’objet des idées général
e. Les caractères généraux. — Exemples. — Ils sont l’objet des idées générales . §  I. Idées générales qui sont des copies. I. Rô
raux. — Exemples. — Ils sont l’objet des idées générales. §  I. Idées générales qui sont des copies. I. Rôle des caractères génér
es. §  I. Idées générales qui sont des copies. I. Rôle des caractères généraux dans la nature. — Un groupe de caractères générau
ôle des caractères généraux dans la nature. — Un groupe de caractères généraux communs à tous les moments d’une série d’événemen
ne série d’événements constitue l’individu. — Un groupe de caractères généraux communs à plusieurs individus constitue la classe
x communs à plusieurs individus constitue la classe. — Les caractères généraux sont la portion fixe et uniforme de l’existence.
re esprit. — Leur efficacité dans la nature. — Ils sont plus ou moins généraux . — Plus ils sont généraux, plus ils sont abstrait
té dans la nature. — Ils sont plus ou moins généraux. — Plus ils sont généraux , plus ils sont abstraits. II. À ces extraits géné
— Plus ils sont généraux, plus ils sont abstraits. II. À ces extraits généraux correspondent en nous des idées générales et abst
bstraits. II. À ces extraits généraux correspondent en nous des idées générales et abstraites. — Ces idées sont des noms accompag
est le correspondant mental de leur portion commune et se trouve idée générale . — Mécanisme de cette liaison exclusive. — Observ
it les mots, mais crée leur sens. III. Adaptation graduelle des idées générales aux choses. — La recherche scientifique. — Aux ca
s générales aux choses. — La recherche scientifique. — Aux caractères généraux dont le groupe constitue une classe nous en ajout
Cette addition n’a pas de terme. — Corrections apportées à notre idée générale par nos additions. — Exemples en zoologie et en c
en chimie. — Perfectionnement de nos classifications. IV. Caractères généraux qui appartiennent aux éléments des individus clas
anchement des caractères accessoires et passagers. — Résumé. — L’idée générale s’ajuste à son objet d’abord par addition, puis p
son objet d’abord par addition, puis par soustraction. §  II. — Idées générales qui sont des modèles. I. Idées générales dont les
soustraction. §  II. — Idées générales qui sont des modèles. I. Idées générales dont les objets ne sont que possibles. — Nous les
emples. — Nos nombres sont des cadres préalables. Il Toutes les idées générales que nous construisons sont des cadres préalables.
ne. — Symboles commodes par lesquels nous représentons ces caractères généraux . — Surface de tableau ou du papier, lignes et poi
tuts et des doigts ou des cailloux de l’arithmétique. — Dernière idée générale introduite dans la géométrie, l’idée du mouvement
sections coniques. — Nombre indéfini de ces constructions. — Aux plus générales de ces constructions mentales correspondent des c
ture des surfaces, des lignes et des points en mouvement. — Aux moins générales de ces constructions mentales correspondent appro
és sur les éléments des choses. — Leurs éléments doivent être le plus généraux qu’il se pourra. — Leurs éléments doivent être co
naissance que nous en prenons ; il nous reste à considérer les choses générales et les idées que nous en avons. Car il y a des ch
hoses générales et les idées que nous en avons. Car il y a des choses générales  : j’entends par là des choses communes à plusieur
, de même il y a en nous des pensées qui correspondent aux caractères généraux  ; on les nomme idées générales ; elles forment en
ensées qui correspondent aux caractères généraux ; on les nomme idées générales  ; elles forment en nous des couples, des séries,
ns il correspond à l’édifice réel et naturel des choses. § I. Idées générales qui sont des copies I C’est un grand rôle
ont des copies I C’est un grand rôle que celui des caractères généraux dans la nature. D’abord, et si fort que soit ce p
abord, et si fort que soit ce paradoxe apparent, il faut un caractère général pour constituer un individu, une chose particuliè
é, une raie jaune. — On voit par tous ces exemples que les caractères généraux sont non seulement les habitants les plus répandu
ion. Maintenant il faut remarquer qu’ils ne sont point tous également généraux . Les uns le sont davantage, les autres moins ; ch
le sont davantage, les autres moins ; chacun d’eux est d’autant plus général qu’il est moins complexe et d’autant moins comple
al qu’il est moins complexe et d’autant moins complexe qu’il est plus général . — En effet, considérons d’abord le groupe de car
chaque individu des autres ont été laissés de côté et puisque le type général obtenu par ce retranchement n’est qu’un reste. — 
omprendre tous les corps imaginables et réels. — Ainsi les caractères généraux s’ordonnent par étages, les uns au-dessus des aut
écourté, à un reliquat plus écourté, et, en même temps, d’une donnée générale à une donnée plus générale. À tous les degrés, le
s écourté, et, en même temps, d’une donnée générale à une donnée plus générale . À tous les degrés, le caractère général est un c
générale à une donnée plus générale. À tous les degrés, le caractère général est un caractère abstrait, d’autant plus abstrait
éral est un caractère abstrait, d’autant plus abstrait qu’il est plus général , et d’autant plus général qu’il est plus abstrait
rait, d’autant plus abstrait qu’il est plus général, et d’autant plus général qu’il est plus abstrait. II À ces extraits
en nous des pensées d’une espèce distincte et que nous appelons idées générales et abstraites. — On a déjà dit en quoi consistent
abstraites. — On a déjà dit en quoi consistent ces idées79. Une idée générale et abstraite est un nom, rien qu’un nom, le nom s
inachevées et avortées. — Mais cette représentation n’est pas l’idée générale et abstraite. Elle n’en est que l’accompagnement,
rmation des noms qui sont des substituts. Comment naît en nous un nom général et abstrait, et par quel mécanisme contracte-t-il
aussi par la seconde, et désormais il correspond à un caractère très général et très abstrait. — Tout ce qui distingue l’homme
plus le caractère auquel correspond l’idée, c’est-à-dire le nom, est général et abstrait ; plus ce caractère est général et ab
c’est-à-dire le nom, est général et abstrait ; plus ce caractère est général et abstrait, plus il occupe de place et relie d’i
ts communs entre des choses très dissemblables, former des idées très générales , isoler des qualités très abstraites, toutes ces
; dans un cerveau d’enfant, il s’associe à la présence d’un caractère général , qui désormais n’a qu’à reparaître pour l’évoquer
he scientifique. — Cette fois, il s’agit de faire coïncider nos idées générales non plus avec les idées générales d’autrui, mais
s’agit de faire coïncider nos idées générales non plus avec les idées générales d’autrui, mais avec les caractères généraux de ch
non plus avec les idées générales d’autrui, mais avec les caractères généraux de choses. Sitôt que nous sommes pris de ce désir
ns d’une espèce, d’un genre, bref d’une file quelconque de caractères généraux , ne comprend jamais et ne peut jamais comprendre
ordres et pour les trois embranchements supérieurs de Cuvier, l’idée générale acquise correspond à une chose effectivement géné
Cuvier, l’idée générale acquise correspond à une chose effectivement générale , c’est-à-dire à un groupe de caractères qui s’ent
les l’un d’eux est donné. IV À présent, par-delà ces caractères généraux , il y en a de plus généraux encore, qui appartien
IV À présent, par-delà ces caractères généraux, il y en a de plus généraux encore, qui appartiennent aux éléments des indivi
les régulateurs du reste. — Il suit de là que, entre toutes les idées générales , celles qui leur correspondent sont de beaucoup l
es. — On atteint ces caractères, comme les autres, en prenant un type général déjà connu, duquel on retranche par degrés beauco
survivant. D’autres caractères ou groupes de caractères, encore plus généraux , se rencontrent, sous le nom de propriétés chimiq
chimiques où il peut entrer. Tel est le progrès par lequel nos idées générales se forment et s’ajustent aux choses générales. Ce
ès par lequel nos idées générales se forment et s’ajustent aux choses générales . Ces idées passent par deux états. D’abord l’idée
rt, elle est incomplète et vague ; en d’autres termes, les caractères généraux qu’elle note ne sont ni assez précis ni assez nom
, d’abord par addition, ensuite par soustraction. § II. Les idées générales qui sont des modèles I Une autre classe d
ées générales qui sont des modèles I Une autre classe d’idées générales présente d’autres traits et se forme par un autre
e n’est, comme toute aptitude, propriété et capacité, qu’un caractère général de l’objet, et ce caractère peut être dégagé, ret
orps, caractère isolé par abstraction, considéré à part, et, de plus, général , c’est-à-dire commun à beaucoup de corps, ou, pou
ticulières, mais qui remplacent des limites tout à fait abstraites et générales , de même que tout à l’heure en arithmétique des c
r, nous voyons naître tout le tableau solide. — De cette construction générale , passons aux particulières. Soient deux points ;
D’autres éléments, calqués comme les précédents sur des caractères généraux des objets naturels, se combinent avec les précéd
égagée, isolée par une fiction de l’esprit, devient ainsi tout à fait générale et abstraite. À cet état de pureté, elle n’est dé
se retrouveront dans la nature. — Il faut ensuite qu’ils soient très généraux et, s’il se peut, universels ; car, plus ils sont
oient très généraux et, s’il se peut, universels ; car, plus ils sont généraux , plus le nombre d’individus ou cas où ils se retr
les classes d’objets, nous rencontrons et nous isolons des caractères généraux capables d’être combinés les uns avec les autres.
s qui vivent autour de nous, nous sommes frappés d’une certaine forme générale qui leur est propre ; nous remarquons à un plus h
qu’il aime, c’est-à-dire par sympathie, très rarement en vue du bien général , abstraction faite de son intérêt ou de ses sympa
3 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Appendice aux articles sur Roederer. (Voir page 393.) » pp. 533-543
nt tout le dîner, toutes les personnes qui s’y trouvaient réunies. Le général était à un balcon seul, lorsque je suis entré che
de. Je vais au général Lasalle, et voici notre conversation : moi. —  Général , j’ai l’honneur de vous saluer. lasalle. — Monsi
vous saluer. lasalle. — Monsieur, vous allez à Madrid ? moi. — Oui, général . lasalle. — J’ai laissé, il y a trois jours, le
d j’ai passé à ……, le commandant est venu à ma voiture et m’a dit : «  Général , je ne vous laisserai point partir sans une escor
de votre escorte. » — J’ai passé, n’ai rien vu, et me voilà. moi. —  Général , il faut vous garder pour la campagne qui commenc
he, ensuite le général Thiébault, qui était dans une autre pièce. le général thiébault. — Tu n’emmènes donc pas ta femme avec
oi pas, si elle le veut ? Mais elle est toute changée, ma femme ! le général thiébault. — Elle était en Espagne à la bataille
la dame de charité tout à fait ; elle est actuellement poltronne. le général thiébault. — Comment la laissais-tu aller comme ç
n ; je n’y pensais pas, puisque je n’avais pas peur pour moi. moi. —  Général , c’est pour arriver sain et sauf aux grandes aven
auf aux grandes aventures qu’il faut vous préserver des brigands. le général thiébault. — Je te donnerai sûrement une escorte
ire son chemin, sa fortune ; eh bien ! j’ai trente-trois ans, je suis général de division. (En s’approchant de moi, à voix bass
st assez. Moi, je puis mourir demain. — Un aide de camp vient dire au général qu’on le demande. Il sort. Je passe avec le génér
prend la conversation avec M. Lagarde. M. Lagarde m’a rapporté que le général lui avait dit qu’on traitait les Espagnols avec u
n continua quelques moments sur le même texte et sur le même ton. le général thiébault en riant, à moi. — Il en dit plus qu’il
ous les attendons pour dîner. lasalle. — Il faut dîner sans eux. le général thiébault. — Il faut bien qu’ils dînent. lasalle
lt. — Il faut bien qu’ils dînent. lasalle. — Ils n’ont pas faim. le général thiébault. — Où sont-ils logés ? lasalle. — Ils
iébault. — Où sont-ils logés ? lasalle. — Ils ne sont pas logés. le général thiébault. — Mais tu veux partir après dîner ! l
pour cela qu’il ne faut pas les attendre. Ils dîneront ailleurs. le général thiébault. — Je ne ferai pas servir qu’ils ne soi
général Lasalle, et, au milieu, M. de Vidal, adjudant. SOUPER.   le général thiébault. — Ma foi, messieurs, vous ferez mauvai
e. — Je n’étais pas pressé : j’avais déjeuné avant de me coucher. le général thiébault. — Il est arrivé ici à quatre heures du
es du maréchal Mortier. J’ai cessé un moment d’être à la conversation générale , parce que M. Buot, mon voisin, m’a parlé du sièg
iège, la cloche avait beau sonner, il ne venait plus personne100. le général thiébault. — Mon ami, tu ne partiras pas ce soir.
en retard depuis six semaines. l’aide de camp du coëtlosquet. — Mon général , nous ne gagnerons rien à partir ce soir. lasall
gure la position et le mouvement d’un homme à cheval qui galope.) le général thiébault. — Ne nous parle pas de ce plaisir-là,
ensuite m’en donner le reste de la route, je resterais en chemin. le général thiébault. — Je veux que tu aies quatre dragons.
n montés et te suivront aisément. lasalle. — Je n’en veux point. le général tbiébault. — Ils se trouveront sur la route quand
va trop doucement. Les Espagnols ne sont pas comme les Allemands. le général thiébault. — Tu vas les voir, ces bons Allemands.
e. lasalle. — Oui, dans six mois d’ici, quand nous y reviendrons le général thiébault. — Te souviens-tu de la bonne vie que n
nque ? lasalle. — Pardieu, oui ! c’était à notre premier voyage. le général thiébault, à moi. — Il avait là une belle à qui i
me voir arriver avec de la musique sous ses fenêtres. Je lui dis : «  Général , ce n’est pas pour vous, c’est pour Madame ! » El
it : « Mais, monsieur, il fait jour ! — Madame, raison de plus. » le général thiébault, à moi. — Ils avaient formé une société
nt quand je suis parti. l’aide de camp du coëtlosquet. — Mais aussi, général , comme vous avez été reçu à la poste ! lasalle.
. — Vous ne me chargez de rien pour Madame ? buot. — Si vous voulez, général , l’embrasser pour moi… lasalle. — J’ai déjà cett
l dispose de tant de forces que ce n’est plus la même difficulté. le général thiébault. — Oui ; mais il fait de si grandes cho
tres en une matinée. Je n’aurais pas réussi dans cette carrière. — Le général donne des ordres pour son départ ; je me retire.
ire. fin du récit de roederer. Ainsi partait à toute bride le jeune général , pour arriver à temps au terme glorieux de sa des
4 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
Deuxième leçon Exposition du plan de ce cours, ou considérations générales sur la hiérarchie des sciences positives. I.
nt sous le point de vue que nous avons fixé. Cette seconde discussion générale est indispensable pour achever de faire connaître
ont été proposées successivement depuis deux siècles, pour le système général des connaissances humaines, envisagé dans toute s
qu’ici. Je n’ai pas besoin de faire observer que, depuis le discrédit général dans lequel sont tombés les travaux de cette natu
es parties sont enfin devenues homogènes. D’un autre côté, la théorie générale des classifications établie dans ces derniers tem
que cette classification soit elle-même l’expression du fait le plus général , manifesté par la comparaison approfondie des obj
ains sont, ou de spéculation, ou d’action. Ainsi, la division la plus générale de nos connaissances réelles consiste à les disti
la formule très simple qui exprime, d’une manière exacte, la relation générale de la science et de l’art, en prenant ces deux ex
ce qu’il y a sous ce rapport d’incomplet et d’étroit dans la tendance générale de notre époque, l’intelligence humaine, réduite
ométriques. » Il est donc évident qu’après avoir conçu d’une manière générale l’étude de la nature comme servant de base ration
nceptions spéciales destinées à servir de bases directes aux procédés généraux de la pratique. Au degré de développement déjà at
éométrie descriptive, qui n’est réellement autre chose qu’une théorie générale des arts de construction. J’aurai soin d’indiquer
ribuer à la formation systématique de cette philosophie, les théories générales propres aux différents arts principaux doivent, a
phénomènes, deux genres de sciences naturelles : les unes abstraites, générales , ont pour objet la découverte des lois qui régiss
l’apercevoir très nettement en comparant, d’une part, la physiologie générale , et d’une autre part, la zoologie et la botanique
physique abstraite, mais qu’elle exige même la connaissance des lois générales relatives à tous les ordres de phénomènes. Ainsi,
ilosophie positive, réduire nos considérations à l’étude des sciences générales , sans embrasser en même temps les sciences descri
sez développée pour motiver la manière dont j’ai circonscrit le sujet général de nos considérations. Ainsi, en résultat de tout
théoriques ou les sciences proprement dites, se divisant en sciences générales et sciences particulières, nous devons ne considé
tablir, relativement à l’exposition de nos connaissances, un principe général dont j’aurai plus tard à présenter de fréquentes
ire, que tous ces travaux particuliers ont été refondus en un système général , pour être présentés suivant un ordre logique plu
eul convenir à l’état perfectionné de notre intelligence. Le problème général de l’éducation intellectuelle consiste à faire pa
iproques, et enfin que tous ont été étroitement liés au développement général de la société humaine. Ce vaste enchaînement est
e des découvertes dont elle se compose, qu’en étudiant, d’une manière générale et directe, l’histoire de l’humanité. C’est pourq
lative à l’étude des phénomènes sociaux, en traitant du développement général de l’humanité, dont l’histoire des sciences const
. Ainsi, par exemple, il me semble incontestable que, dans le système général des sciences, l’astronomie doit être placée avant
ielle de l’échelle encyclopédique que je vais proposer, sa conformité générale avec l’ensemble de l’histoire scientifique ; en c
e compliquent le moins des autres, sont nécessairement aussi les plus généraux  ; car ce qui s’observe dans le plus grand nombre
s à chaque cas séparé. C’est donc par l’étude des phénomènes les plus généraux ou les plus simples qu’il faut commencer, en proc
verge exactement avec toutes les précédentes, les phénomènes les plus généraux ou les plus simples, se trouvant nécessairement l
oute, les idées ne sont pas encore suffisamment fixées sur la manière générale de concevoir les phénomènes des corps vivants. Ma
il reste toujours vrai, même dans cette hypothèse, que les phénomènes généraux doivent être étudiés avant de procéder à l’examen
de développer, dans ses diverses parties essentielles, la comparaison générale entre les corps bruts et les corps vivants, qui s
der à l’étude de la physique organique qu’après avoir établi les lois générales de la physique inorganique. (3) Passons maintena
en deux sections distinctes, suivant qu’elle considère les phénomènes généraux de l’univers, ou, en particulier, ceux que présen
à celle de la précédente. Les phénomènes astronomiques étant les plus généraux , les plus simples, les plus abstraits de tous, c’
es phénomènes de la physique terrestre, on observe d’abord les effets généraux de la gravitation universelle, plus quelques autr
insi qu’on peut le concevoir, que des modifications de la gravitation générale produites par la figure et par la disposition mut
nc la distribution rationnelle des principales branches de la science générale des corps bruts. Une division analogue s’établit,
Une division analogue s’établit, de la même manière, dans la science générale des corps organisés. Tous les êtres vivants prése
ue abstraite, la seule dont il s’agisse ici. La connaissance des lois générales de la vie, qui doit être à nos yeux le véritable
in la physique sociale. La première considère les phénomènes les plus généraux , les plus simples, les plus abstraits et les plus
t, ainsi que leur dépendance successives. Telle est l’intime relation générale que la véritable observation philosophique, conve
nt, il faudrait maintenant, après l’avoir envisagée d’un point de vue général , l’examiner relativement à chaque science fondame
ette leçon, où notre esprit doit se maintenir au point de vue le plus général de la philosophie positive. V. Néanmoins, p
ications continuelles, je dois signaler rapidement ici ses propriétés générales les plus essentielles. (1) Il faut d’abord remarq
veloppement des sciences antérieures, relatives à des phénomènes plus généraux , plus abstraits, moins compliqués et indépendants
réellement, sans y avoir égard, l’histoire de l’esprit humain. La loi générale qui domine toute cette histoire, et que j’ai expo
ème encyclopédique, ce qui tend à jeter sur la vérification de la loi générale une obscurité qu’on ne peut dissiper que par la c
intime. Il est aisé de sentir, en effet, que plus des phénomènes sont généraux , simples et abstraits, moins ils dépendent des au
u’on en peut faire, c’est de déterminer directement le véritable plan général d’une éducation scientifique entièrement rationne
nt à faire observer que, s’il est éminemment applicable à l’éducation générale , il l’est aussi particulièrement à l’éducation sp
n’ont pas d’abord étudié l’astronomie, au moins sous un point de vue général  ; les chimistes qui, avant de s’occuper de leur s
ve des phénomènes sociaux, sans avoir d’abord acquis une connaissance générale de l’astronomie, de la physique, de la chimie et
compliquée des phénomènes correspondants. Relativement à l’éducation générale , cette condition est encore bien plus nécessaire.
l’enseignement scientifique comme incapable de réaliser les résultats généraux les plus essentiels qu’il est destiné à produire
trine. Sous ce nouveau point de vue, une exécution convenable du plan général d’études que nous avons déterminé doit avoir pour
térogènes, il doit nécessairement en résulter que la Méthode positive générale sera constamment modifiée d’une manière uniforme
qui constitue le principal moyen d’exploration. De même, tel précepte général , qui fait partie intégrante de la méthode, a été
ipaux sous lesquels j’ai dû m’attacher à faire ressortir l’importance générale de la classification rationnelle et positive, éta
les sciences fondamentales. VI. Afin de compléter l’exposition générale du plan de ce cours, il me reste maintenant à con
rement consacrée à la détermination exacte de son véritable caractère général , et par suite à la fixation précise de son rang e
n, je dois indiquer ici sommairement, par anticipation, les résultats généraux de l’examen que nous entreprendrons dans la leçon
la mathématique concrète, qui se compose, d’une part de la géométrie générale , d’une autre part de la mécanique rationnelle. La
que les phénomènes géométriques et mécaniques sont, de tous, les plus généraux , les plus simples, les plus abstraits, les plus i
ble point de départ de toute éducation scientifique rationnelle, soit générale , soit spéciale ce qui explique l’usage universel
le même principe de classification qui vient de nous fournir la série générale des sciences.
5 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Donec eris felix… »
1889. La mer est grosse ; le bateau est durement secoué. C’est que le général n’a plus son étoile. Il débarque à Jersey par une
e le poète des Châtiments et l’auteur des lettres au duc d’Aumale. Le général murmure : « Des mots ! des mots ! » Mais il reste
tobre. Défection publique et définitive de M. Vergoin. Il reproche au général de manquer d’austérité.   17 octobre. Défection d
térité.   17 octobre. Défection de M. Terrail-Mermeix. Il reproche au général de manquer de sérieux.   18 octobre. Défection de
uer de sérieux.   18 octobre. Défection de M. Turquet. Il reproche au général de manquer de sens artistique.   20 octobre. M. P
m des gens du monde ».   22 octobre. M. Édouard Hervé découvre que le général a fait peu de chose, lorsqu’il était au ministère
exclusivement littéraires et comprises de lui seul.   15 novembre. Le général ne reçoit ce jour-là que trois lettres. Ce sont d
  16 novembre. MM. Rochefort et Dillon sont venus de Londres voir le général . Les trois complices passent leur journée à se di
rès dîner, les exilés jouent au whist, avec un mort. Rochefort dit au général  : « C’est vous le mort. » Et les trois proscrits
Il s’ennuie. Il va à Bruxelles. Il s’ennuie. Alors il va à Monaco. Le général voudrait bien y aller aussi ; mais l’exil à Jerse
25 novembre. L’Intransigeant publie un article de M. Rochefort où le général est traîné dans la boue.   30 novembre. Le généra
M. Rochefort où le général est traîné dans la boue.   30 novembre. Le général parcourt les journaux de Paris. Il constate avec
destin, comme un exemple unique de l’artifice des renommées. Mais le général ne veut pas être consolé et pleure tout seul dans
le Père la Victoire en lui servant son déjeuner. À une observation du général , le vieux domestique marmonne entre ses dents :
donc, panné !   1er avril 1890. Une Compagnie de Londres propose au général une place d’agent d’assurances.   2 avril. Le pro
veautés à Bruxelles lui propose une place d’inspecteur.   3 avril. Le général hésite.   4 avril. Il quitte Jersey.   5 avril. O
marquèrent la fin du parti boulangiste. « On ignore ce que devint le général après son échauffourée. Il est impossible, faute
6 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »
Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph.72 Lundi 8 Juin 1868. M
Moselle et de Sambre-et-Meuse, le firent remarquer de ses chefs, les généraux Debelle et Kléber, qui le proposèrent à l’avancem
’une vocation qui lui était plus spéciale. Apprécié de bonne heure du général de division Soult dans la période républicaine, a
comparable campagne de 1805. Lui aussi, il était nommé cette année-là général de brigade, dans la même promotion que Franceschi
icier de cavalerie légère, nul n’y surpassa Franceschi. Le voilà donc général de brigade au lendemain d’Austerlitz ; tout lui a
ples pour l’Espagne. Il emmena avec lui Franceschi. La jeune femme du général avait résolu d’y suivre son mari et de partager t
risonnier, lui rendait justice en ces propres termes : « Monsieur le général , dans cette retraite, j’ai été plus content de vo
énéral, dans cette retraite, j’ai été plus content de vous que de mon général de cavalerie ; vous n’aviez que 600 chevaux, lui
Il s’agissait d’aller à Madrid expliquer au roi Joseph et à son major général , le maréchal Jourdan, le mouvement qu’il se propo
int-Joseph, aide de camp du maréchal Soult. On avait passé Zamora. Le général n’avait pas voulu d’escorte : il n’avait qu’un gu
ne étions-nous arrivés à nos logements, que plusieurs officiers de ce général vinrent nous prier de sa part d’accepter à dîner
’accepter à dîner avec lui. Le futur lord Wellington fit placer notre général à sa droite, et, en présence du commandant des gu
plus haut ; mais il n’osa faire davantage ni accéder à la demande du général d’être considéré comme prisonnier des Anglais et
roide y conduisait ; nos chevaux y passèrent, non sans danger, et le général , M. Bernard et moi, fûmes embarqués les premiers.
nt que leur proie allait décidément leur échapper. Ils arrachèrent au général une dernière dépouille, sa giberne : il consentit
ortefeuille renfermant papier, crayon, canif. Le crayon fut offert au général qui, revenant à ses premiers goûts, se mit à trac
chambre des aides de camp était transformée en cabinet de lecture. Le général , souvent seul dans la sienne, s’occupait, lorsque
e roi Joseph, par les maréchaux Soult et Suchet, échouèrent. Quand le général eut compris que cette chance unique lui était ref
-il. — « Nous partons ! » m’écriai-je aussitôt en me jetant au cou du général et lui remettant, sans l’ouvrir, une lettre de ma
), dont j’avais reconnu l’écriture. — « Vous partez seul », me dit le général en me la rendant. Ces mots brisèrent mon âme, ma
u’on vint me chercher pour partir, lorsqu’il fallut me séparer de mon général , de mes compagnons d’infortune, leur faire mes ad
e mes adieux, les forces m’abandonnèrent ; je tombai dans les bras du général , je pressais son cœur contre le mien, je le baign
aversai les portes de l’Alhambra, et je me trouvai sous la croisée du général . Ce malheureux ami, mes camarades, tendaient leur
leine insurrection quand ils arrivèrent. On eut peine à soustraire le général à la fureur populaire. La foule criait : Mort à F
ieuse. Les matelots et le capitaine avaient perdu la tête : ce fut le général et son aide de camp qui montèrent sur le pont et
tant point à m’apercevoir que les chagrins minaient insensiblement le général  ; il ne mangeait presque plus, se plaignait sans
e pénétrer dans la prison des consolations, des secours d’argent : le général les partagea avec tous les prisonniers. On recomm
arrivé des côtes d’Afrique apporta les germes de la fièvre jaune. Le général , déjà affaibli, se sentit atteint, du premier jou
être entendu : « Il est perdu : déjà les extrémités sont mortes. » Le général avait saisi les fatales paroles, et, avec le sour
de temps à autre dans notre prison, témoignèrent le désir de voir le général , à ses derniers moments, approcher des sacrements
de venir, et je le conduisis moi-même auprès du lit de notre ami… Le général sourit, accueillit on ne peut mieux le bon ecclés
on, me tira à part et me dit ceci : « Quel homme, monsieur, que votre général  !… Je serais bien garant, d’après l’entretien que
entendre de la bouche de ce bon prêtre. Deux heures avant sa mort, le général m’appela auprès de lui ; il voulut se mettre de n
 Trois volumes sont publiés. 77. Sur Stengel, « le parfait modèle du général d’avant-poste », qui fait la transition de l’anci
chi au Dépôt de la Guerre contient un extrait de l’acte de mariage du général , daté du 15 février 1808 ; mais il s’y remarque u
e : « … Se sont présentés M. Jean-Baptiste-Marie Franceschi de Lonne, général de brigade, etc., âgé de trente-deux ans cinq moi
rancher quelques années : il m’en coûterait de penser que le brillant général ait voulu esquiver toutes les qualifications ouvr
ne s’y tromperont jamais… » — Franceschi, qui n’avait que le grade de général de brigade en France, était général de division a
schi, qui n’avait que le grade de général de brigade en France, était général de division au service du roi Joseph, son premier
de de camp et l’un de ses écuyers, etc. 80. Souvenirs du lieutenant général comte Mathieu Dumas, tome III, page 399. 81. Ce
ire. 82. Palafox était un trop gros morceau pour le lâcher contre un général , même très distingué, de brigade. Napoléon, qui l
7 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
Première leçon Exposition du but de ce cours, ou considérations générales sur la nature et l’importance de la philosophie p
caractérisant dès l’origine le sujet à considérer. La circonscription générale du champ de nos recherches, tracée avec toute la
osophie positive, il est indispensable de jeter d’abord un coup d’œil général sur la marche progressive de l’esprit humain, env
méthode positive. De là, trois sortes de philosophies, ou de systèmes généraux de conceptions sur l’ensemble des phénomènes, qui
ans l’état métaphysique, qui n’est au fond qu’une simple modification générale du premier, les agents surnaturels sont remplacés
on établie entre les divers phénomènes particuliers et quelques faits généraux dont les progrès de la science tendent de plus en
au lieu de différentes entités particulières, une seule grande entité générale , la nature, envisagée comme la source unique de t
vers phénomènes observables comme des cas particuliers d’un seul fait général , tel que celui de la gravitation, par exemple.
due de ce cours, je dois me borner à une indication rapide des motifs généraux les plus sensibles qui peuvent en constater l’exa
par tous ceux qui ont quelque connaissance approfondie de l’histoire générale des sciences. Il n’en est pas une seule, en effet
aces très sensibles de ces deux états primitifs. (3) Cette révolution générale de l’esprit humain peut d’ailleurs être aisément
ommes au niveau de leur siècle. (4) Mais outre l’observation directe, générale ou individuelle, qui prouve l’exactitude de cette
ette dernière considération est indispensable pour compléter l’aperçu général de la grande loi que j’ai indiquée. On conçoit sa
dans une discussion spéciale qui serait déplacée en ce moment, la loi générale du développement de l’esprit humain, tel que je l
en citer l’exemple le plus admirable, nous disons que les phénomènes généraux de l’univers sont expliqués, autant qu’ils puisse
des carrés de leurs distances ; tandis que, d’un autre côté, ce fait général nous est présenté comme une simple extension d’un
chaleur. Elle nous offre la vérification très sensible des remarques générales précédentes. En effet, dans ce travail, dont le c
ctérisé, aussi exactement qu’il m’est permis de faire dans cet aperçu général , l’esprit de la philosophie positive, que ce cour
ut. Ainsi, les phénomènes astronomiques d’abord, comme étant les plus généraux , les plus simples et les plus indépendants de tou
étant ainsi exposé, il est aisé de comprendre son second but, son but général , ce qui en fait un cours de philosophie positive,
rs, je dois faire observer que les deux objets, l’un spécial, l’autre général , que je me propose, quoique distincts en eux-même
us un nouveau point de vue, propre à achever d’en éclaircir la notion générale . Dans l’état primitif de nos connaissances il n’e
nt désormais en elle la véritable base fondamentale de l’organisation générale du monde savant, il est impossible, d’un autre cô
r beaucoup de la relation de ces travaux particuliers avec le système général des connaissances positives. Hâtons-nous de reméd
permanente de lier chaque nouvelle découverte particulière au système général , on n’aura plus à craindre qu’une trop grande att
je conçois la destination de la philosophie positive dans le système général des sciences positives proprement dites. Tel est,
qu’il m’a été possible de le faire, dans ce premier aperçu, l’esprit général d’un cours de philosophie positive, je crois devo
leau tout son caractère, signaler rapidement les principaux avantages généraux que peut avoir un tel travail, si les conditions
exposée par de Blainville dans la belle introduction de ses Principes généraux d’anatomie comparée. Elle consiste en ce que tout
actes qu’il a déjà acquises, ce qui constitue essentiellement l’objet général de la philosophie positive, ainsi que je l’ai déf
sance des lois logiques. Telles sont évidemment les deux seules voies générales , complémentaires l’une et l’autre, par lesquelles
aux aient été absolument sans aucun résultat relativement aux progrès généraux de nos connaissances, indépendamment du service é
ns intellectuelles, et, par suite, la connaissance précise des règles générales convenables pour procéder sûrement à la recherche
hie positive définie dans ce discours, c’est de présider à la refonte générale de notre système d’éducation. En effet, déjà les
indre leur but principal, la régénération fondamentale de l’éducation générale . Car la spécialité exclusive, l’isolement trop pr
es branches de la philosophie naturelle, afin de se former un système général d’idées positives, il sera obligé d’étudier sépar
océder serait donc tout à fait chimérique, relativement à l’éducation générale . Et néanmoins celle-ci exige absolument un ensemb
les combinaisons humaines ; qui doit, en un mot, constituer l’esprit général de nos descendants. Pour que la philosophie natur
s sciences peut devenir, parmi nous, la base d’une nouvelle éducation générale vraiment rationnelle. Qu’ensuite à cette instruct
aux diverses éducations spéciales qui doivent succéder à l’éducation générale , cela ne peut évidemment être mis en doute. Mais
ion, si elles ne reposaient sur la base préalable de cet enseignement général , résultat direct de la philosophie positive défin
e cette immense exception ? Ne tiendrait-elle pas à ce même caractère général , propre à tous les corps organisés, qui fait que,
, et qui doit sans doute lui mériter plus que toute autre l’attention générale , puisqu’elle est aujourd’hui la plus importante p
roposition, en la développant dans toute son étendue. Mais l’esquisse générale du grand tableau que j’ai entrepris d’indiquer da
ont pas adhéré par un assentiment unanime à un certain nombre d’idées générales capables de former une doctrine sociale commune,
t en décadence. Que ce soit à tort ou à raison, peu importe ; le fait général est incontestable, et il suffit. On peut le déplo
ne de ne se livrer qu’à des spéculations illusoires. Cette révolution générale de l’esprit humain est aujourd’hui presque entièr
Descartes et par Galilée, construisons directement le système d’idées générales que cette philosophie est désormais destinée à fa
osophie positive, pour servir de complément essentiel à la définition générale que j’ai essayé d’en exposer VII. (1) Avant
es naturels, il était loin de ma pensée de vouloir procéder à l’étude générale de ces phénomènes en les considérant tous comme d
’en rattachant tous les phénomènes naturels à la loi positive la plus générale que nous connaissions, la loi de la gravitation,
ves. Tout en tendant à diminuer, le plus Possible, le nombre des lois générales nécessaires à l’explication positive des phénomèn
naturelle, je compléterai, dans la leçon prochaine, ces prolégomènes généraux en passant à l’exposition du plan, c’est-à-dire à
8 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
t à la langue, du xiie au xvie  siècle. — Qu’entend-on par les idées générales  ? — § II. Dans quelle mesure l’esprit français, a
ns quelle mesure l’esprit français, au moyen âge, a-t-il eu des idées générales  ? — Des philosophes et des théologiens. — De la s
édit d’un sermon de Gerson. — § IV. Si les clercs ont eu plus d’idées générales que les écrivains en langue vulgaire, pourquoi le
t à la langue, du XIIe au XVIe  siècle. — Qu’entend-on par les idées générales  ? Nous avons épuisé la liste des écrivains qui
, ont laissé des noms durables. Il convient d’apprécier d’une manière générale les progrès de cet esprit et de cette langue dans
’un l’esprit humain, et rendre l’autre universelle. Ce sont les idées générales , c’est-à-dire les vérités de l’ordre philosophiqu
ans une autre forme de société, avec d’autres dieux. Les autres idées générales ne sont que les développements de cette idée prem
e contentieuse. J’entends tous les états de l’âme, et ce qu’il y a de général dans ces états. C’est la matière du beau vers de
nous offre-t-elle donc des époques déshéritées où l’on vit sans idées générales , où celle qui les comprend toutes, l’idée de l’hu
le plus grossier, ne peut pas être un seul jour sans avoir des idées générales , et sans que chacun reconnaisse confusément l’hum
ctions et de pièges ! A quelles conditions un peuple a-t-il des idées générales en assez grand nombre et assez clairement pour en
du xiie au xvie  siècle. Notre nation n’a pas été un jour sans idées générales et sans une certaine notion de l’humanité. Dans q
ns quelle mesure l’esprit français, au moyen âge, a-t-il eu des idées générales  ? — Des philosophes et des théologiens. — De la s
er jusqu’à quel point les écrivains en langue latine ont eu des idées générales . Si l’idée de l’humanité a été conçue et exprimée
gue vulgaire, et les mettait en quelque sorte sur la voie des vérités générales . Après eux et leur successeur immédiat, saint Tho
ique, c’est à peine si l’on rencontre quelques indications de vérités générales . L’homme n’est guère considéré que dans l’état th
es de l’esprit ne peuvent naître que dans une société qui a des idées générales , à l’expression desquelles la langue nationale su
la langue nationale suffit. Quand une société n’a pas encore d’idées générales , faute d’avoir passé par les épreuves qui en sont
chèrent, dans la société ancienne et dans les traditions d’une langue générale , une matière à l’activité de leur esprit ; et la
e, il n’analyse pas. Ainsi, et c’est une preuve de plus que les idées générales font seules faire des progrès aux langues, toutes
et celle de la théologie. § IV. Si les clercs ont eu plus d’idées générales que les écrivains en langue vulgaire, pourquoi le
rcherait donc vainement dans les grands clercs du moyen âge des idées générales nées de la connaissance profonde du passé et de l
aison du passé avec le présent. Les matières dont ils s’occupent sont générales  ; mais une mauvaise méthode n’en tire que des jeu
oins incompétent pour le nier que pour l’assurer. Mais pour les idées générales de l’ordre littéraire, pour celles qui seules dév
ou comme Villon fuyaient l’école. Mais ceux-ci n’ont pas plus d’idées générales que les clercs. Nous en avons toutefois reconnu d
ent à ses charmants récits mais là composition est elle-même une idée générale d’un ordre supérieur. Elles ont dans quelques pag
ges en vers, les seules choses qui paraissent vivantes sont des idées générales . C’est le Faux-Semblant du Roman de la Rose, qui
aimable ou de vive satire dans Villon. La principale source des idées générales a manqué à tous ces écrivains. Ils ne connaissent
emblent comme pris de vertige. Il en a été du premier effet des idées générales au moyen âge, comme du premier effet des pièces d
n, plus le romanesque s’affaiblit, et plus l’esprit satirique devient général . Ce progrès n’a pas été particulier à la France,
pable de concevoir à son tour et d’inspirer à ses écrivains des idées générales . Jusqu’à l’avènement de ces idées, l’esprit franç
e à la prose, en proportion de ce que la poésie a plus besoin d’idées générales de types, d’idéal, que la prose. Si d’ailleurs le
9 (1888) La critique scientifique « Appendice — Plan d’une étude complète d’esthopsychologie »
e ou de la vie. B. Les effets (Synthèse des moyens) 1° Effet général exaltant, par : a) Richesse, éclat du style (l°)
ur des lieux (6° b c) e) Simplicité des personnages (6° d) ; f) Art général des développements ascendants g) Ton (4°) h) Su
t e′) f) Obscurité des lieux (6° b, c) g) Ton (4°) h) Prédilection générale pour les sujets et les situations où l’imaginatio
e) Nullité fréquente des sujets (6° c a′, b′ et c′) f) Prédominance générale de l’expression sur l’exprimé 5° Émotion générale
′) f) Prédominance générale de l’expression sur l’exprimé 5° Émotion générale de suspens et de surprise par : a) Antithétisme
5° Émotion générale de suspens et de surprise par : a) Antithétisme général b) Recherche du bizarre (6° a, 4°, 6° da***) 6°
mot comprend un abstrait d’images absolument tranché : L’antithétisme général (des mots seulement pouvant être opposés). La syn
à-dire par le fait qu’un mot n’exprime qu’un petit nombre d’attributs généraux vagues d’une classe d’objets : L’aperception immé
détaillement. Simplicité des personnages. Humanitarisme et idéalisme général optimiste Époques et lieux connus verbalement Suj
Beauté des lieux et des milieux. Développements ascendants. Caractère général de tension. Insouciance du sujet. 6° Par le fait
public lettré. (Étranger, 1830-1888) Insuccès et inintelligence généraux , sauf en Angleterre, où un disciple, Swinburne, e
chez les lettrés, en tant que les plus admirateurs. Caractère verbal, général de toute la littérature poétique, française, cont
rs : Verbalisme, les caractères absolus et bornés du mot ; irréalisme général du public des théâtres et des auteurs-poètes dram
aires et socialistes verbales encore, et impratiques. Conclusions générales De 1830 à 1888, la plupart et les mieux doués
sse ; les auditeurs théâtrals : une atonie et une infériorité mentale générale , marquée par un irréalisme, une inexpérience et u
ique : le groupe romantique ; le groupe des romantisants ; phénomènes généraux du verbalisme national. 22. Les chiffres entre
10 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils7
vit en deux temps, chef de bataillon d’aborden 93, puis immédiatement général de brigade en 94. Il ne s’agissait plus que de ju
l Gouvion-Saint-Cyr, de bien étonnants détails sur les nominations de généraux , et même de généraux en chef, qui se faisaient al
de bien étonnants détails sur les nominations de généraux, et même de généraux en chef, qui se faisaient alors ; il y a surtout
commander son avant-garde ; et quand peu de temps après Friant passa général , il lui apprit sa nomination en ces termes tout e
du peuple Gillet vient de rendre justice à ton mérite ; il t’a nommé général de brigade. Tu en recevras ta commission demain o
de dire : Friant a fait toujours son devoir étant sous mes ordres. Le général de division, Championnet.   P. S. : Tu seras sous
Tâche de connaître la force de la Chartreuse8. Même avec ce titre de général de brigade, Friant, à l’armée du Rhin, commandait
sont écrites encore du style républicain et sur le pied d’égalité. Ce général qui devait devenir roi fut de ceux qui conservère
lui répondit aussitôt, en lui montrant les retranchements ennemis : «  Général , c’est là-haut qu’il faut aller ; la victoire ou
Haute Égypte, en établissent bien le caractère et donnent le ton des généraux entre eux. Après le départ du général Bonaparte,
ons conseils. Le général Menou avait pourtant nommé Friant lieutenant général de l’armée d’Orient, pour en remplir les fonction
e sera facile à connaître : le général Menou fut nommé par vous notre général en chef9 ; il avait votre estime, il eut votre co
il n’avait pu empêcher. Bonaparte lui répondit : J’ai connu, citoyen général , les efforts que vous avez faits pour empêcher le
aires qui amenèrent l’évacuation de la conquête. Il fait à chacun des généraux la part de critique, et l’une de ses observations
Napoléon. Après avoir rempli quelque temps les fonctions d’inspecteur général de l’infanterie, Friant fut appelé au commandemen
taille de la Moskowa, et quand il venait d’être chargé, comme colonel général , du commandement des régiments à pied de la vieil
ment blessé près de lui à la Moskowa, un voltigeur lui disait : « Mon général , voilà quatorze ans que je suis sous vos ordres ;
le gâtera assez tôt. » L’impératrice entre alors ; même mouvement du général et de l’empereur qui, cette fois, dit au blessé :
, monsieur, disait l’empereur à un officier qui croyait apercevoir ce général dans un groupe et qui s’approchait pour le demand
fut choisi pour le remplacer, non par Bonaparte absent, mais par les généraux d’Égypte réunis en conseil, et à titre d’ancienne
11 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »
s 1793, mit l’Espagne au défi : Charles IV, entraîné par le mouvement général , ne se contenta pas de se défendre, il voulut êtr
nce elle-même, et que le génie de la Révolution possédait. Le premier général français qui commandait à Perpignan en l’absence
périr à Paris sur l’échafaud. Il avait sous lui près de lui, un autre général à physionomie singulière, à caractère original, e
n livre et de le montrer ici. Chacun appelait alors Dagobert le vieux général  : il l’était de services et d’aspect ; il avait d
que chacun y mettait sa tête pour garant des paroles, répondait à ses généraux et à ses représentants : « Vous demandez du lait
naître, le seul service qu’il pût rendre : il profita des lenteurs du général espagnol pour former un camp retranché sous Perpi
rtout par sa bonne position et son tir infatigable, déconcertèrent le général ennemi qui donna le signal de la retraite. C’en é
oit et sensé, contraria peu Dagobert, qu’il se plaisait à appeler mon général , supporta ses humeurs et ses paroles parfois un p
ctions, le peuple appelle à grands cris à la tête des troupes le seul général populaire par ses succès, le vainqueur de la Cerd
n genre, » a dit Napoléon. Dagobert a son genre ; il est un admirable général de guerre distincte et circonscrite, il n’est pas
 ; il ne sautait l’être surtout dans les conditions d’alors, avec des généraux de division indisciplinés et des représentants du
os, le général en chef espagnol, fit, vers cette époque, un mouvement général en arrière ; l’armée victorieuse (chose étrange !
ontent. Il écrivait à la fin d’un de ses rapports au ministre : « Les généraux sont malades ou absents, les canons me font faux
-il utile de continuer l’expédition de Catalogne ? » un seul officier général sur dix-neuf présents, Dagobert, répondit : « Non
à Paris, il va nous présenter l’exemple, peut-être unique alors, d’un général dénoncé et suspendu, qui se justifie, trouve grâc
mier au feu, je fais plutôt le caporal de grenadiers que le métier de général , les représentants me déclarent une guerre implac
ires aux armées. Elle donna presque une entière satisfaction au vieux général qui, dans une saillie d’orgueil peu ordinaire aux
ieil officier gentilhomme devenu le plus allègre et le plus jeune des généraux républicains ; uniquement voué au drapeau, à la p
son monde et obtenu des prodiges ; : et quand Doppet (un bien triste général ) vint prendre la succession de Dagobert en Cerdag
son récit du siège de Toulon, après avoir parlé des choix ineptes de généraux en chef qui avaient précédé : « Le vœu du soldat
Anglais y entrèrent, il perdit tous ses biens. Il était employé comme général de brigade à l’armée d’Italie, lorsque les Piémon
d’artillerie qui le secondait si bien. Demandant pour lui le grade de général de brigade, il écrivit au Comité de salut public
e de Toulon, et imprimait de lui la plus haute idée dans l’esprit des généraux et officiers qui, depuis, passèrent de l’armée d’
ncore Napoléon qui nous l’apprend. Dugommier le traitait déjà, simple général de brigade, comme on traite un gouvernement. Voil
Napoléon demeuré à jamais reconnaissant envers Dugommier, le premier général digne de ce nom qu’il ait rencontré, et qui ait d
12 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
prendre l’idée et l’exécution d’une action de guerre, on n’est pas un général  : on reste un critique ; l’essentiel est de l’êtr
menaçaient nos frontières. Après avoir essayé sans succès des autres généraux et même de Vendôme, on leur opposa Villars (1709)
evant d’une telle vigueur le choc de ces énormes forces combinées des généraux alliés, et leur mettant plus de trente mille homm
out temps et tel qu’il est encore. Il savait autant et mieux qu’aucun général comment il faut prendre le soldat et toucher en l
ur dissiper une mutinerie commencée, il eut l’idée de faire battre la générale . Les séditieux, en entendant l’appel accoutumé, c
sa ville natale. Il en eut tant de honte qu’il se dénonça lui-même au général , offrant sa tête, en expiation, renvoyant sa croi
e la donner, et d’autant plus haut qu’il se doutait bien que Berwick, général flegmatique et froid, était chargé de tempérer ce
de la campagne de 1710 en ces termes, si avantageux à Villars : « Ce général sauva, pour la deuxième fois, la France ; peut-êt
au hasard d’un événement douteux, n’eût dicté les ordres du roi à son général , et si le général lui-même n’eût été retenu et pa
nement douteux, n’eût dicté les ordres du roi à son général, et si le général lui-même n’eût été retenu et par la crainte des r
taient les troupes. « Ces motifs, peut-être autant que l’habileté des généraux ennemis, contribuèrent à leurs succès. Ils furent
cieux Villars savait donc se comporter, quand il le fallait, comme un général très-prudent. La campagne de 1711 ne fut encore q
détail : l’historien des Mémoires militaires, qui a suivi de près le général dans ses moindres mouvements et dans ses lettres
ur les frontières du royaume, mais aussi les vastes projets que leurs généraux avaient formés pour celle-ci, il est difficile de
nglais, comme on dit, branlaient au manche, devait désirer une action générale prochaine où il les aurait encore pour alliés et
notre affaire. D’autres projets de défense, conçus par des officiers généraux de l’armée de Flandre, s’élaboraient autour du gé
prince Eugène, n’ayant pu déterminer le duc d’Ormond à un engagement général , se résolut à faire un siège ; il assiégea d’abor
erre, dépend de l’occasion et du moment. Personne, dans les officiers généraux de l’armée, ne paraît avoir cru cette attaque pra
Eugène et lui masquerait sa marche pendant un temps suffisant. L’idée générale , suggérée très sensément par Louis XIV et sur laq
chose : lui qui avait recommandé la prudence et d’éviter une affaire générale tant que la négociation se poursuivait avec l’Ang
effet, d’ordinaire si porté à l’offensive, reculait devant une action générale engagée avec le prince Eugène dans ces conditions
près les ordres réitérés de Sa Majesté, les plus fortes réflexions du général doivent être pour bien faire ses dispositions et
ut ; on prit milord d’Albemarle qui commandait, avec quinze officiers généraux et dix-sept bataillons. Il y eut beaucoup de tués
e en arrière. Mais il ne cessa point d’être le général en chef, et un général intrépide, celui qui entrait dans les retrancheme
onne la soumission du duc d’Albemarle et des sept ou huit lieutenants généraux de l’empereur ; il avait le droit d’écrire au min
puis trop me louer des troupes. Je n’ai point donné de ces batailles générales qui mettent le royaume en peine ; mais j’espère,
que Montesquieu a pensé lorsqu’il a dit : « Quand on veut abaisser un général , on dit qu’il est heureux. Mais il est beau que s
oint la plaine d’au-delà de la Sambre aussi défavorable à une affaire générale que le disait Villars. 40. Le récit du maréchal
13 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
age45. « Les vérités universelles et nécessaires ne sont pas des lois générales que notre esprit tire par voie d’abstraction des
ns dont tout triangle pourrait s’accommoder. Analysant ces propriétés générales et ces constructions générales, j’en ai extrait u
s’accommoder. Analysant ces propriétés générales et ces constructions générales , j’en ai extrait une vérité ou rapport universel
ne vérité ou rapport universel et nécessaire. J’ai retiré le triangle général compris dans le triangle particulier ; ce qui est
retiré un rapport universel et nécessaire contenu dans les propriétés générales de la construction générale ; ce qui est encore u
t nécessaire contenu dans les propriétés générales de la construction générale  ; ce qui est encore une abstraction. Pour découvr
s lettres ; nous les transformerons ainsi en quantités indéterminées, générales et abstraites : A ouvriers font H mètres ; combie
science, de deux abstractions ayant pour effet de produire deux idées générales , et d’une analyse ou abstraction pratiquée sur ce
donnée plus complexe substance. Par abstraction, je dégage deux idées générales , l’idée de qualité, et l’idée de substance. J’ana
. Hégel a prouvé que les exceptions apparentes rentrent dans la règle générale . Et il faut bien qu’elles rentrent dans la règle
ns la règle générale. Et il faut bien qu’elles rentrent dans la règle générale , puisque le sens unique et toute la force du verb
gent. De cet objet, substance limitée, on tire par abstraction l’idée générale de substance. Cette idée étant générale convient
n tire par abstraction l’idée générale de substance. Cette idée étant générale convient à toutes les substances ; donc ses propr
éral ; de cette conception je dégage encore par abstraction cette loi générale qu’une seconde unité tout à fait semblable à la p
ition parmi ses conséquences. Ici encore l’abstraction forme une idée générale , en tire une loi générale, et par cette loi produ
es. Ici encore l’abstraction forme une idée générale, en tire une loi générale , et par cette loi produit en nous l’idée d’un inf
bstraction, appliquée sur une opération particulière, a dégagé l’idée générale du dividende et du reste ; puis, de cette idée, e
le du dividende et du reste ; puis, de cette idée, elle a tiré la loi générale qui, au quotient, répète toujours les mêmes chiff
omme infini. Et cette analyse portera comme précédemment sur une idée générale , puisqu’elle portera sur l’idée d’une limite quel
l’idée d’une étendue limitée quelconque. Vous avez maintenant l’idée générale d’étendue, et, par abstraction aussi, vous découv
partie d’être continuée par sa voisine. Vous avez formé ainsi l’idée générale d’une partie quelconque. Analysant cette idée, vo
habitudes court droit aux faits sitôt qu’on lui propose une question générale  ; il en choisit un particulier et contingent ; il
rmes que nous apercevons ; et il ne remarque pas que cette loi, étant générale ou abstraite, peut se tirer par abstraction de la
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses Sommaire.
ividu. — Exemples. — En ce cas, l’intermédiaire est un caractère plus général que l’individu et compris en lui. — Propositions
lui. — Propositions dans lesquelles la première donnée est une chose générale . — Ce cas est celui des lois. — L’intermédiaire e
corps. — Ici encore l’intermédiaire explicatif est un caractère plus général et plus — abstrait inclus dans la première donnée
le cas précédent. — L’intermédiaire est alors une série de caractères généraux successifs. IV. Lois où l’intermédiaire est une s
x successifs. IV. Lois où l’intermédiaire est une somme de caractères généraux simultanés. — De la composition des causes. — Loi
étique et en géométrie. — En ce cas, l’intermédiaire est un caractère général répété dans tous les éléments de la première donn
ructifs. — Résumé. — La raison explicative d’une loi est un caractère général intermédiaire, simple ou multiple, inclus directe
t les propriétés des facteurs ou éléments primitifs qui sont les plus généraux et les plus simples de tous. — L’analyse doit don
ence de construction, — la dernière raison de la loi est un caractère général inclus dans les éléments de la première donnée de
de ces sciences et des sciences mathématiques. — Leurs lois les plus générales correspondent aux axiomes. — Elles énoncent comme
ans les sciences expérimentales moins avancées. — Leurs lois les plus générales énoncent aussi des propriétés de facteurs primiti
facteurs primitifs peuvent être observés. — La zoologie. — Caractères généraux des organes. — Loi de Cuvier. — Loi de Geoffroy S
e Cuvier. — Loi de Geoffroy Saint-Hilaire. — L’histoire. — Caractères généraux des individus d’une époque, d’une nation ou d’une
ne époque, d’une nation ou d’une race. — La psychologie. — Caractères généraux des éléments de la connaissance. — Tous ces carac
tères généraux des éléments de la connaissance. — Tous ces caractères généraux sont des intermédiaires explicatifs. — Ils sont d
t plus explicatifs qu’ils appartiennent à des facteurs primitifs plus généraux et plus simples. — L’explication s’arrête quand n
et des géologues. — Idées de Darwin. — Vues des historiens. — Théorie générale de l’évolution. — Lacunes. — Progrès journalier q
e premier membre est un objet individuel, particulier, déterminé, non général . — De plus ; ces objets sont soumis à des lois co
’objet individuel la propriété énoncée est le premier terme d’une loi générale  : si Pierre est mortel, c’est qu’il est homme et
Mais homme est un caractère inclus dans Pierre, extrait de lui, plus général que lui ; de même, perpendiculaires à une troisiè
e est un caractère inclus dans nos deux lignes, extrait d’elles, plus général qu’elles. — D’où l’on voit que, dans le cas des o
opriété énoncée est un caractère inclus en lui, plus abstrait et plus général que lui, commun à lui et à d’autres analogues, et
riété à un objet individuel, mais de relier une propriété à une chose générale . En d’autres termes, après l’explication des fait
ste. Il avait donc dégagé des deux groupes une propriété abstraite et générale , plus abstraite et plus générale que chacun d’eux
x groupes une propriété abstraite et générale, plus abstraite et plus générale que chacun d’eux, contenue dans chacun d’eux comm
qui le constituent, un caractère inclus en lui, plus abstrait et plus général que lui, bref un extrait à extraire. — Suivons la
gagerait dans le corps qui gravite un caractère plus abstrait et plus général encore que la gravitation, une propriété toute mé
ité où elles sont de se propager, propriété incluse en elles, et plus générale qu’elles, puisqu’elle se rencontre ailleurs, par
elà, jusqu’aux centres cérébraux, propriété incluse en elles, et plus générale qu’elles, puisqu’elle se rencontre ailleurs, nota
l’intermédiaire explicatif, stable ou instable, est un caractère plus général , compris avec d’autres dans l’antécédent, et qu’i
s, trois données intermédiaires qui, chacune, prise à part, sont plus générales que l’antécédent total, et qui, incluses en lui,
ne somme de caractères inclus dans la première donnée du couple, plus généraux qu’elle si on les considère à part, accessibles à
r de la masse centrale, et l’intermédiaire qui les lie est une donnée générale commune non seulement à toutes les planètes, mais
us complexe que lui, et il est plus abstrait qu’elle, par suite, plus général . D’autre part, cet intermédiaire contient la dern
complexe qu’elle, et elle est plus abstraite que lui, par suite, plus générale . — Ainsi la première donnée de la loi contient l’
tre point de vue encore, la seconde donnée est plus abstraite et plus générale que l’intermédiaire, qui lui-même est plus abstra
générale que l’intermédiaire, qui lui-même est plus abstrait et plus général que la première. — Cela posé, associons les trois
on, telles que nous les avons constatées, on peut dresser une méthode générale d’enquête. Examinons cette méthode tour à tour da
ents primitifs, lorsqu’ils sont aussi simples, aussi abstraits, aussi généraux que possible : de leurs lois dérivent les lois de
ue possible : de leurs lois dérivent les lois de leurs composés moins généraux et moins abstraits, et ainsi de suite, d’étage en
lie au parallélogramme ou à la sphère une des siennes, énonce une loi générale . Or, dans ce composé, comme dans le parallélogram
hacune des sciences que nous avons nommées, il y a quelques lois très générales qui correspondent aux axiomes ; comme les axiomes
endant que des découvertes ultérieures leur superposent des lois plus générales et les fassent passer du premier rang au second.
leur explication et leur démonstration dans des lois de plus en plus générales que l’on atteint ensuite, et qui énoncent les pro
qui déterminent tout le détail de ses idées, marquer les inclinations générales qui déterminent le sens de toutes ses actions, br
s éléments, expliquer les propriétés du composé, et, de quelques lois générales , déduire une foule de lois particulières. C’est c
t d’un mammifère119 « dont les membres étaient construits sur le plan général que nous retrouvons aujourd’hui dans toutes les f
nées, la plus ancienne de toutes, primitive, a établi le type le plus général , commun à tous les animaux de tout l’embranchemen
page, et la sagacité des savants démêle quelque portion de la pensée générale . C’est ainsi que depuis quinze ans l’on a retrouv
er l’espèce, il y avait une condition fixe, la transmission d’un type général plus ancien, et des conditions changeantes, les c
iculières, comme pour les lois proprement dites ou couples de données générales  ; il y a une raison pour la chute de cette feuill
masses s’attirent, c’est en vertu d’un caractère plus simple et plus général , inclus dans le groupe des caractères qui constit
e présente tels ou tels caractères, c’est en vertu de caractères plus généraux et plus simples qui appartiennent à ses éléments,
oiqu’il se dérobe à nos prises ; mais encore il est un caractère plus général et plus simple que la première donnée du couple,
essous des autres d’après le degré de leurs équations, des lois moins générales expliquées par des lois plus générales, quantité
eurs équations, des lois moins générales expliquées par des lois plus générales , quantité d’autres traits non moins essentiels et
nd plus compliqué. Nous tenons compte tour à tour de cette adaptation générale et de cette différence subsidiaire. Nous démêlons
posé, droite ou ellipse géométrique ; alors, en vertu de l’adaptation générale , nous les attribuons provisoirement au tracé du b
ue nous connaissons, ce serait folie d’affirmer le règne d’aucune loi générale ou spéciale, et que, si un homme habitué à l’abst
re connaissance correspond aux choses. — Elle se compose de jugements généraux qui sont des couples d’idées générales. Les idées
— Elle se compose de jugements généraux qui sont des couples d’idées générales . Les idées générales elles-mêmes sont des signes
jugements généraux qui sont des couples d’idées générales. Les idées générales elles-mêmes sont des signes présents dans l’espri
Enfin les signes qui les résument et les remplacent forment des idées générales et, par suite, des jugements généraux. — Tels son
s remplacent forment des idées générales et, par suite, des jugements généraux . — Tels sont les matériaux de notre esprit, et te
15 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
s : sa forme idéologique I. Introduction au chapitre. — II. L’idée générale comme moyen du Bovarysme des collectivités. — III
nne et déjà constituée la fascination du modèle étranger. La question générale que l’on traite ici exige que l’on considère sous
se conçoivent à la ressemblance d’une activité différente est l’idée générale et ce fait mis en lumière devra à son tour éclair
faire voir sous quelles conditions et dans quelles proportions l’idée générale doit être acceptée par une société pour y être la
’elle a pour mission d’agir sur la moralité, prend l’aspect de l’idée générale . Sous cette forme l’influence étrangère parvient
faut donc se rendre un compte exact de ce qu’est en réalité une idée générale pour comprendre quel en est le mode d’action, que
e et de l’équivoque que comporte cette dénomination même ; car l’idée générale ne possède le caractère d’universalité auquel ell
à qui ces expériences réussirent, ou pour un groupe pareil. Une idée générale est toujours une idée abstraite, et il n’existe p
sensibilité de quelque collectivité humaine particulière. Toute idée générale a donc été à l’origine façonnée en vue d’un être
éterminé acceptent, sous le couvert et sous le commandement de l’idée générale , un ensemble d’attitudes et de manières d’être di
e pour un groupe social, à adopter par la vertu persuasive d’une idée générale , peu importe qu’elle se réclame du dogme, du lieu
née, se propose, détachée de sa racine, sous le déguisement de l’idée générale , comme une vérité, religieuse d’abord, puis ratio
ut distinguer bien des nuances et jusqu’à des contrastes. D’une façon générale , il apparaît que l’idée qui, dans sa pureté, alla
haque physiologie sociale semble bien vouloir se modeler sur une idée générale , détachée d’une attitude d’utilité autre que la s
e vérité d’ordre général. Or, on va voir que sous le masque de l’idée générale , l’idée humanitaire telle qu’elle est conçue par
fre donc un exemple très typique de ce Bovarysme à rebours, où l’idée générale , aux prises avec un égoïsme puissant, est ravalée
ilité, dénaturée et bafouée. Le cas inverse se réalise lorsque l’idée générale parvient à s’implanter dans un milieu social moin
ire saisir, le danger qu’il y a pour un peuple à être dupe d’une idée générale , il n’est pas même besoin de faire entrer en lign
, social organisé et anciennement constitué, l’acceptation d’une idée générale façonnée par un autre groupe. Ce groupe ancien, p
a-t-il donc se passer si ce groupe ancien adopte, sous couleur d’idée générale , les freins fabriqués par un groupe étranger ? Le
insi la même idée qui nous désarme le laisse armé. Au moyen de l’idée générale , on nous suggère de diriger nos efforts vers des
i se laissent prendre au déguisement d’un intérêt particulier en idée générale . La France actuelle offre encore ici un exemple d
ttitude de défense s’est dissimulée sous le masque de cette même idée générale dont on vient de montrer l’origine dans le princi
récise et plus concrète le groupe particulier pour lequel cette idée, générale est, en tout temps et en tout lieu, une altitude
e race israélite à se rallier en toute circonstance autour d’une idée générale qui est pour eux profitable. C’est ainsi que d’un
ouveau-venus, juifs ou étrangers, usent, sciemment ou non, d’une idée générale comme il en faut user c’est-à-dire en la déforman
éfavorables. Tout ce qu’une collectivité entreprend au nom d’une idée générale qu’elle n’a pas composée elle-même en vue de son
e l’un de ses intérêts, elle l’entreprend contre elle, car cette idée générale ne peut être autre chose que le travestissement d
nçoit différente d’elle-même pour avoir subi la suggestion d’une idée générale inventée par un groupe étranger. Il convient de s
pour l’homme sa réalité la plus immédiate, il apparaît que les formes générales et impératives — dogme religieux, loi écrite, et
16 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
sir, n’osa prendre sur lui l’événement contre l’avis de ses officiers généraux , qui, la plupart, lui firent et pour la seconde f
t à qui il écrivait Mon frère, Louis XIV n’entendait pas que même son général le prît sur un autre ton que celui du respect. Le
ée de ces contributions entre le roi et l’électeur, et aussi entre le général du roi et les officiers de l’électeur, devint une
e vue surtout politique et prudent, se fût bien gardé d’autoriser son général à une entreprise qui dépassait à ce point les hor
al à une entreprise qui dépassait à ce point les horizons connus. Les généraux d’état-major savants et modestes qu’il consultait
r dans le Tyrol se perdaient six semaines après dans une insurrection générale des paysans. Villars, espérant peu désormais de M
, et dans sa propre armée (où il avait des jaloux parmi les officiers généraux ), et à Versailles, en user comme après Friedlinge
ment à Sa Majesté que l’on pouvait lui pardonner d’avoir manqué à son général , puisque le bonheur d’être le premier à annoncer
ccord en tout avec l’électeur, et au gré des troupes et des officiers généraux , et très éloigné de brigandage. » Si Marcin eut d
e s’en sert-on pas, de ce Feuquières ? Je vous le donne pour officier général très entendu et des meilleurs. Je sais qu’il aura
roi que l’on soit méchant ? Vous trouverez les qualités du plus grand général du monde dans un homme cruel, avare, perfide, imp
Qu’est-ce que tout cela fait ? J’aimerais mieux, pour le roi, un bon général qui aurait toutes ces pernicieuses qualités, qu’u
qui devenait une complication fort maligne à cette heure d’une guerre générale extérieure. « On envoie un empirique, disait-il g
ntant à soixante-et-onze mille livres par an, et cela jusqu’à la paix générale , se devant contenter, pour ses dépenses, de son t
emercia Villars et n’accepta point. Chamillart, à titre de contrôleur général , lui répondit avec esprit : Cependant, comme il
serait pas juste que vous eussiez fait voir de l’argent au contrôleur général des finances sans qu’il vous en coûtât quelque ch
nnemis et de Saint-Simon lui-même, une campagne digne des plus grands généraux . L’hiver durait encore, qu’il visita avec grand s
et à Thionville, veille de tous côtés, fortifie au besoin les autres généraux s’ils sont menacés, soit secouru d’eux s’il leur
l attendait l’arrivée du prince de Bade et du corps de troupes que ce général avait détaché de l’armée du Rhin. Plusieurs jours
que l’armée du roi, restait toujours dans l’inaction. Entre les deux généraux en chef rivaux, les procédés d’ailleurs étaient s
e compromettre en rien le succès glorieux qu’il avait obtenu : Leurs généraux , écrivait-il au roi parlant des ennemis, sont per
xemple ; n’étant pas militaire, Louis XIV demandait quelquefois à ses généraux des choses impossibles. Villars, très prudent qua
’une défensive heureuse. Villars en souffrait ; il n’était pas de ces généraux pour qui c’est assez d’être et de subsister. Il r
ndant justice et se retirant, il y eut un mouvement dans le choix des généraux , et Villars fut désigné par Louis XIV pour servir
» Villars répondit avec respect, en homme sensé et ferme, et comme un général qui ne veut pas se placer dans une position fauss
17 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
blir et déterminer en traits précis cette figure sympathique du jeune général , sans lui faire tort et sans la surfaire. Je n’ai
core qu’au rôle militaire et au début des grades supérieurs. Joubert, général de brigade à vingt-six ans, au moment de l’entrée
de Cosseria et à la prise des hauteurs de Biestro ; Lanusse, adjudant général , décidant de la victoire du 15 à Dego ; Lannes fa
reculé de trente pas. Cet assaut n’a pas réussi ; nous y avons eu un général et un adjudant-général tués ; mais l’ennemi, inti
consolé de ma blessure en entendant mes chasseurs crier : Vive notre général  ! Le lendemain de cet assaut, dans une lettre ad
uire deux armées et forcer un roi à la paix. Je me ressens du bonheur général  : j’ai huit chevaux, une collection de sucre et d
on singulière me sera toujours présente à l’esprit. Figurez-vous deux généraux , qui guerroient depuis un mois, qu’on vient prend
nommée du Piémont, qui se trouvent au milieu de tout un état-major de généraux et officiers ennemis, qui faisaient entre eux plu
connu, je craignais qu’on ne nous retînt pour l’échange des officiers généraux pris aux Piémontais. Je communiquai mes craintes
n France. Nous en fûmes quittes pour la peur. Nous dînâmes avec trois généraux , quatre colonels. Rien ne fut plus gai. Nous ne
isais celle du général Augereau, attaquant le centre de l’ennemi. Les généraux divisionnaires ont encore tout eu pour eux : Sic
rectoire (13 novembre 1796) : tous nos officiers supérieurs, tous nos généraux d’élite sont hors de combat ; tout ce qui m’arriv
disait Bonaparte, sans avoir éprouvé, par deux ou trois affaires, le général qui doit la commander. » Joubert avait eu ses tro
ol, et sa retraite a dégénéré un moment en déroute. Joubert est nommé général de division pour le remplacer (22 novembre 1796).
lendemain (le 15), écrit : « Je vous apprends avec plaisir, mon cher général , que le général Augereau a attaqué hier l’ennemi,
arte, dans son rapport du 15 avril au Directoire : « Déjà l’intrépide général de brigade Joubert, grenadier par le courage et b
intrépide général de brigade Joubert, grenadier par le courage et bon général par ses connaissances et ses talents militaires,
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — I » pp. 146-160
t toutes ses campagnes, qu’il gagna tous ses grades, jusqu’à celui de général de division et au commandement en chef d’un corps
t, cette immortelle et quadruple campagne terminée, quel fut le jeune général que Bonaparte choisit entre tous pour envoyer au
ément et lui demandait de se distinguer, d’avancer toujours. Le jeune général , même après ses victoires et son élévation, ne ce
u’en 1792, dans l’armée du Midi, commandée par le général Anselme. Ce général , chargé d’envahir le comté de Nice et de défendre
ai-je me présenter dans l’intérieur avec la note infamante d’officier général réformé ?… Mais, ajoute-t-il avec fierté, mes cam
forme, écrit-il encore, dans un moment où, honoré de la confiance des généraux , je commandais le point essentiel de la première
les qualités civiles. Le plan de Schérer, admirablement servi par les généraux divisionnaires, a réussi ; la victoire de Loano,
uvent dans sa relation de Loano, dut à sa belle conduite d’être nommé général de brigade. Il eut un moment d’hésitation avant d
out est derrière moi. J’avais eu des scrupules d’accepter le grade de général de brigade ; mais mes camarades et les généraux,
d’accepter le grade de général de brigade ; mais mes camarades et les généraux , le représentant Ritter lui-même, m’ont paru si c
ntelligent, si actif et si infatigable, hésite à accepter le grade de général de brigade qu’il vient de mériter et de gagner, a
Et bientôt, quand il sera nommé par Bonaparte, à la veille de Rivoli, général de division, ce sera bien pis ! Son premier mouve
demander s’il doit ou non accepter. « Je ne saurai trop vous répéter, général , écrit-il à Bonaparte lui-même, qu’une division d
nge dans la nuit de perplexité qui précéda la glorieuse mort du jeune général . Joubert se rendait compte mieux que personne de
ai donc sur les faits pour embrasser tout le caractère. Ainsi, simple général de brigade quand il se définissait de la sorte la
nd il se définissait de la sorte la responsabilité, à peine sera-t-il général de division qu’il dira (22 novembre 1796) ; Avec
. Un soldat se bat dans tous les rangs. Dans une république, on n’est général qu’un temps. J’ai sous mes ordres le brave Dumas,
ment, et dans la juste application à notre sujet. Le malheur du jeune général que nous verrons sortir si brillamment victorieux
lendemain de la victoire de Loano, il se trouve dépourvu de tout. Ce général de brigade, qui vient de prendre les chariots et
19 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés Somma
substitution à plusieurs degrés Sommaire. I. Certains caractères généraux ne produisent pas en nous une impression distinct
la série ou quantité infinie par sa formule. IV. Résumé. — Nos idées générales sont des noms substituts d’expériences impossible
ui consiste à distinguer l’idée du nom. — Effets singuliers, et cause générale de cette illusion. — Il est naturel que les signe
signe ; admettons pour ce signe le mot ordinaire, deux. Voilà un nom général  ; nous serons tentés de le prononcer, comme dans
imaginer distinctement trente-six ensemble. La propriété abstraite et générale d’être deux, trois ou quatre, peut éveiller en no
ance et, par suite, un nom correspondant ; au contraire, la propriété générale et abstraite d’être trente-six ou tout autre nomb
s ne remplaçons plus tout d’abord par un mot le caractère abstrait et général du groupe mis en expérience, car le groupe en que
es éléments, se déduisent. Ce que nous apercevons, c’est un caractère général du dividende et du reste. Dès la première divisio
nt semblable à lui-même. Nous posons, comme tout à l’heure, cette loi générale que la grandeur en question se continue hors d’el
infinie en trois sens qu’on nomme l’espace. Car, partant du caractère général seul présent en nous, nous pouvons imaginer aussi
e là des illusions singulières. Nous croyons avoir, par-delà nos mots généraux , des idées générales ; nous distinguons l’idée du
ingulières. Nous croyons avoir, par-delà nos mots généraux, des idées générales  ; nous distinguons l’idée du mot ; elle nous semb
e même office dans un autre domaine et nous rend présentes les choses générales , comme l’image nous rend présents les individus.
. — Cette erreur de conscience est très fréquente et dérive d’une loi générale . Dans une impression ou groupe d’impressions qui
s avons en nous-mêmes lorsque nous pensons les qualités et caractères généraux des choses, ce sont des signes, et rien que des s
sauf en ceci qu’elles sont correspondantes aux caractères et qualités générales des choses et qu’elles remplacent la perception a
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils51. L
a prétention ou la gloire des tableaux, des histoires et descriptions générales . Qu’il dise ce qu’il sait, rien que ce qu’il sait
ui en fait le sujet principal, est donc l’histoire d’un régiment ; le général duc de Fezensac avait déjà fait avec succès parei
x familles de guerriers, dont je n’indique que la physionomie la plus générale , il en est une autre bien essentielle et qui, dan
du 21 janvier, il s’attache à constater les sentiments de réprobation générale que cet événement fit éclater dans tout le Midi,
dévouement patriotique ». À la manière dont il parle de la mort de ce général et de sa tombe « pareille à celle du pauvre », on
’ont bien mené dans la carrière. C’est ainsi que parlant plus tard du général de division Legrand sous lequel il a servi et don
d’Empire, est de ceux qui paraissent compter le moins sur le nouveau général , « cet intrigant, disait-il, qui ne s’appuie sur
u’elle a un chef comme elle n’en a jamais eu encore ; les plus braves généraux sentent qu’ils ont aussi le leur. Dans une occasi
oupe. La République cisalpine accorda une gratification aux officiers généraux et chefs de corps. Celle de Fugières, notre chef
même de trop se demander où l’on va et dans quel but. Les paroles du général font une impression profonde sur les imaginations
s, qui, dans ces mêmes lieux, avaient mangé leurs sacs de peau. » — «  Général , ils n’en portaient pas, vos Romains », lui répon
lité pour les manœuvres ; les officiers inférieurs et supérieurs, les généraux eux-mêmes qui venaient de faire la guerre, avec u
les porter sur le terrain qu’ils devaient occuper dans la disposition générale . Par la manière dont il traite en Égypte les vie
au milieu d’une de ces périodes à effet comme il savait les faire, le général lui dit : « Rappelez-vous, Pelleport, et vous ête
on reprit son cours ordinaire, et je me promis bien de désobéir à mon général . » De retour en France, Pelleport continue sa mar
ant une revue du 3e corps, Ney lui propose Pelleport pour le grade de général de brigade ; l’empereur répondit : « Après la cam
agnon d’honneur et d’infortune, M. de Fezensac, alors colonel du 4e. Général de brigade en 1813, Pelleport fait les campagnes
ablies avec la barrière. Quel spectacle ! un maréchal de France, deux généraux luttant avec 300 jeunes conscrits pour la défense
le, que de voir des Français refuser de recevoir chez eux un officier général mourant pour la patrie. Après avoir reçu d’un épi
s divers régimes, la ligne de conduite de Pelleport, nommé lieutenant général et de plus vicomte à la suite de l’expédition d’E
21 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
if secret de cette préférence est l’impossibilité d’obtenir une image générale . Nous faisions tout à l’heure du clic-clac en soi
ra-t-il ? Le son en général n’est pas un son, car il aurait un timbre général , une hauteur générale, une intensité générale : a
énéral n’est pas un son, car il aurait un timbre général, une hauteur générale , une intensité générale : autant de non-sens ; en
car il aurait un timbre général, une hauteur générale, une intensité générale  : autant de non-sens ; en d’autres termes, il aur
ccompagne la conscience du mot son a une hauteur moyenne et non point générale  ; on voudrait pouvoir dire qu’elle a aussi une in
us mal l’ensemble des qualités hétérogènes. Ainsi, l’image soi-disant générale est toujours une image particulière ; ses élément
est celle d’une rose épanouie et de couleur rose ou rouge. Or l’idée générale d’homme comprend les femmes, les vieillards et le
tants inférieurs du même type ; le type idéal est une véritable image générale  ; sans doute, l’idéal n’est pas l’idée, mais il l
ages de l’analogie ceux de la généralité. Il y aurait donc des images générales , et ces images seraient des signes, des signes te
le des images qui correspondent aux différentes sensations ; une idée générale embrasse dans son unité deux sortes de diversités
une idée particulière est aussi difficile à bien exprimer qu’une idée générale . On peut même ajouter que les mots, par cela même
mieux l’élément sonore, soit d’une idée particulière, soit d’une idée générale , que son élément visuel-tactile, qui, d’ordinaire
més. IV. Avantages du signe arbitraire pour l’expression des idées générales . La métaphore a le défaut d’augmenter l’hétéro
défaut d’augmenter l’hétérogénéité ou la diversité interne de l’idée générale  : aux éléments légitimes dont cette idée se compo
est-à-dire dirigée par la notion a priori de l’essence, dégage l’idée générale de ces additions qui l’obscurcissent, et, du même
t, et, du même coup, lui associe un nom conventionnel. Mais si l’idée générale est telle qu’un signe analogique soit possible po
ne arbitraire. La diversité interne et légitime du contenu d’une idée générale est double, avons-nous dit : un genre comprend de
mages différentes et irréductibles ; on peut donc décomposer une idée générale soit en idées concrètes individuelles, soit en gr
é, etc., ait dans la conscience, au moment de la conception de l’idée générale , une intensité débordante, qu’il sorte des rangs,
n pleine lumière sur le groupe total, alors l’idée n’est pas purement générale , elle est à la fois un genre et un exemple. L’ine
d’images, comme les visa ou les sons. De telles idées, imparfaitement générales , trompent l’esprit qui s’en sert : les éléments g
arfaitement générales, trompent l’esprit qui s’en sert : les éléments généraux et particuliers rattachés à un même nom et simult
s forment un tout, et ce tout est entendu par l’esprit comme une idée générale  ; quoi d’étonnant alors si les images particulièr
ne faut pas croire, rappelons-le, que l’onomatopée représente un cri général  ; tout au plus serait-ce le cri moyen ou le plus
res, les sons au détriment des visa-tacta, et donne à tort une valeur générale à une image particulière. C’est que le signe, lui
rit. En même temps et par les mêmes causes, l’idée deviendra vraiment générale  ; oua-oua désignait fort mal un roquet qui jappe
rbitraire est donc nécessaire pour maintenir la généralité d’une idée générale . V. Résumé : double utilité des signes arbitra
ps serait l’instrument. Ensuite, ils peuvent seuls exprimer les idées générales comme telles, sans équivoque entre le tout et la
ns aucune langue ; on le nomme par définition, en accouplant des noms généraux  ; mais il a un signe plus immédiat que sa définit
images, qui, d’ordinaire, est l’image visuelle, tandis qu’une pensée générale , groupe relativement homogène de pensées particul
que, entre les pensées les plus particulières et les pensées les plus générales , il y a continuité ; les degrés inférieurs de la
rbitraire croît avec la généralité des idées. Or, plus une pensée est générale , plus l’activité de l’esprit a eu de part à sa fo
nstitutifs, est un simple datum de l’expérience, tandis qu’une pensée générale est une œuvre de l’esprit. Une pensée donnée a do
impartialité est, en effet, pour l’image qui sert de signe à une idée générale , la condition d’une parfaite indépendance ; dans
, ce privilège ne peut s’étendre à aucune autre ; mais, dans une idée générale , il y a presque toujours un certain nombre d’imag
st imparfaite sans des figures tracées sur un tableau ; d’une manière générale , on n’instruit bien que si l’on parle aux yeux en
ccordons. Enfin, comme les idées que la parole exprime sont des idées générales , et que, la plupart du temps, les mots dont elle
partial, mais alors seulement, pour maintenir la généralité des idées générales , nuisible dans le cas contraire ; il n’existe auc
faits d’expérience ne pourraient, sans les mots, se grouper en idées générales . Ce qui est vrai, c’est que, au sein d’un groupe
ion commencée dès les origines de la pensée. En même temps, les idées générales deviennent plus nombreuses dans chaque esprit, et
iquer l’harmonie naturelle qui relie les signes arbitraires aux idées générales  ; à mesure qu’il prend mieux possession de son en
tenu que le rôle du langage dans la pensée consiste à fixer les idées générales  : les éléments semblables, séparés des groupes co
re leurs anciens associés pour reformer des groupes concrets ; le mot général permettrait à l’esprit de lutter contre cette ten
e, l’attention les dédaigne comme étrangers à la généralité de l’idée générale  ; ils restent donc très faibles, et rien ne saura
ais confondus et indiscernables, ne peuvent plus être séparés. L’idée générale , une fois formée, peut s’accroître par l’adjoncti
seulement, s’il est impartial, il assure la pureté logique de l’idée générale en fixant à ses éléments la hiérarchie qu’ils doi
les caractères individuels ont été affaiblis au profit des caractères généraux , et si, parmi les caractères généraux, ceux qui s
aiblis au profit des caractères généraux, et si, parmi les caractères généraux , ceux qui se trouvaient primitivement plus vifs q
s autres ont été destitués d’un privilège immérité [§ 3 et A], l’idée générale , purifiée par ces trois effets de l’habitude néga
tive ; il faut aussi que l’énergie de l’attention soit, d’une manière générale , toujours suffisante pour raviver au besoin l’idé
ntreprise est d’ordre spéculatif, des idées purifiées et parfaitement générales sont nécessaires ; si elle est d’ordre pratique,
instantanément. Souvent, dans la société, un bon mot éveille un rire général  ; un des assistants reste impassible ; le silence
lapsus memoriæ qui n’ont pas d’autre explication ; voici leur formule générale  : un jour j’éprouve un état A, assez fort ; quelq
ntion qui n’a pas été préparée de longue date et réglée dans sa forme générale par de longs efforts d’assimilation patiente et d
ts sont inégalement distincts. 2° représente une idée particulière ou générale , exprimée par un de ses éléments ou par un signe
l’opinion nominaliste et condillacienne que « les idées abstraites et générales ne sont que des dénominations » et que nous penso
sans toutefois l’anéantir ; nous sommes très familiers avec les idées générales , et « l’habitude dissimule ce qu’elle établit » ;
ales, et « l’habitude dissimule ce qu’elle établit » ; mais les idées générales sont toujours faiblement conscientes sous les mot
22 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
comme on l’a vu, telle est chez lui la source du langage et des idées générales  ; il est parmi eux ce que serait un grand et fin
individuel. L’objet désigné par le son n’est pas encore un caractère général  ; cependant je crois que le pas a été franchi (do
uelles qu’elles soient. Bébé signifie donc pour elle quelque chose de général , ce qu’il y a de commun pour elle entre tous ces
lage intérieur, a dû la frapper singulièrement. Voilà son premier mot général  : la signification qu’elle lui donne n’est pas ce
s avons fourni le mot, nous n’avons pas fourni le sens ; le caractère général que nous voulions faire saisir à l’enfant n’est p
ler de l’aptitude à saisir les analogies ; là est la source des idées générales et du langage. On lui a montré sur les murs d’une
ucation produit un effet sur lequel on ne comptait pas ; le caractère général saisi par l’enfant n’est pas celui que nous vouli
’expression supérieures. Par cette délicatesse il est capable d’idées générales . — Nous ne faisons que l’aider à saisir ces idées
te opération. Comme les peuples primitifs, ils sont enclins aux idées générales et vastes ; les linguistes nous disent que tel es
ent et pour quelques jours. Jusqu’au dix-septième mois, point de mots généraux et compris comme tels. — Ils n’ont apparu que du
nt désigné d’abord un objet individuel et dans cet objet un caractère général  ; Loulou (nom du chien, l’enfant l’a très vite ap
l donne ce nom à des mouches mortes, à des insectes immobiles. L’idée générale s’est restreinte et remplie autrement ; dans ce g
nction est véritablement surprenante ; à cet âge, avec si peu de mots généraux et des notions si restreintes, distinguer l’appar
férence des deux objets, il a dit lune-papier. — L’aptitude aux idées générales est tout à fait développée, et en effet, pendant
mposent évoquent non des représentations sensibles, mais des concepts généraux  ; à ce titre, on l’appelle rationnel, parce que l
ce que la raison est la faculté de « former et de manier ces concepts généraux  ». « Il n’y a pas de langue, même parmi les sauv
e les mots les : plus concrets eux-mêmes sont fondés sur des concepts généraux , et dérivés de racines qui expriment concepts gén
r des concepts généraux, et dérivés de racines qui expriment concepts généraux . Il y a dans toute langue une couche de mots qui
festes, et personne ne peut soutenir qu’ils reposent sur des concepts généraux . Mais, si nous défalquons cette couche inorganiqu
né à des racines, et chacune de ces racines est le signe d’un concept général . Telle est la plus importante découverte de la li
peu près de 500 à 600181. — Toutes ces racines expriment des concepts généraux et manifestent un mode de connaissance propre à l
ctère momentané et concret », pour l’isoler et en former un caractère général . « Comment s’exécute cette œuvre spéciale de l’in
ens spécial, tandis que dans les racines le son est défini et le sens général . Néanmoins les interjections et les imitations so
ciales devinrent les représentations phonétiques définies de concepts généraux . « Par exemple, il dut y avoir beaucoup d’imitati
un mouvement rapide, la racine pat devint apte à signifier le concept général du mouvement rapide, et cette racine, par sa végé
e supériorité, on la trouvera dans une plus grande aptitude aux idées générales . Si l’on en cherche la condition physiologique, o
Nous avons expliqué (p. 44) pourquoi il n’y a pas de concept, ou idée générale , sans un signe. C’est qu’une idée générale n’est
a pas de concept, ou idée générale, sans un signe. C’est qu’une idée générale n’est qu’un signe doué de sens, je veux dire capa
23 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
pays différents, plus il devient difficile de ramener à des principes généraux et à des lois communes tant d’écrits nés dans des
re littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines vérités générales exprimées dans un langage parfait ». Ce qui touch
llement beau. D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de vérités générales  ; les vérités purement abstraites, dans lesquelle
que littéraire, celle-ci ne devant s’attacher qu’à ce qui est humain, général et vrai. En cela, elle n’a qu’à suivre les indica
é ; mais à côté de ces fausses beautés il y en avait d’autres vraies, générales , durables, qui ont subsisté. C’est à faire ce par
s donne les raisons pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du beau littéraire, dont je néglige tous les déve
la diversité des genres. Cette réserve faite, le principe des vérités générales me paraît un excellent critérium pour distinguer
scipline, la tradition, la règle, l’autorité. Le principe des vérités générales cède la place à un nouveau principe : « la prépon
rd, le sens propre au sens commun, la raison individuelle à la raison générale , car d’où vient le sens commun, si ce n’est de la
is cette foule elle-même, je le demande, où a-t-elle pris cette somme générale de vérité et de raison que l’écrivain supérieur v
nt et se concilient comme elles peuvent, se forme peu à peu la raison générale , le sens commun. Ce que vous appelez d’ailleurs l
vaient le droit de se considérer comme les représentants de la raison générale , de la raison commune, contre ce sens propre et i
toujours appliquer le même : c’est d’une part le principe des vérités générales , et de l’autre le principe de la discipline. Quan
24 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales . — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argume
bien le problème, en termes nets et précis. Tantôt on dégagera l’idée générale du fait particulier : quand Bossuet, écoutant les
ire ; mais le fait, que l’on reconnaît, enferme toujours une question générale qu’il faut en extraire ; il n’y a vraiment pas de
minutes. » Il essaye d’échapper, par le fait particulier, à la thèse générale  : « Tout retard est punissable. » Cinq minutes ne
n de moi. » Il crée un conflit de devoirs : ici apparaît une question générale . Jules Favre, en posant le fait, fait tomber la t
On ne saurait trop s’attacher, en tout sujet, à discerner la question générale parmi les circonstances particulières. Ainsi ont
culiers, innombrables, réels et possibles, qui rentreront dans le cas général qu’on aura examiné. Les grands esprits et les esp
es de Mme de Sévigné, les Fables de la Fontaine abondent en questions générales légèrement discutées et délicatement résolues. Po
nt résolues. Pour décider sur un fait particulier ou sur une question générale , vous pouvez chercher des cas dont la solution so
logie à l’égard du fait particulier est exemple relativement à la loi générale . Fontenelle, censurant la légèreté des hommes qui
nt de ce genre, un fait particulier imaginé pour démontrer une vérité générale où il rentre, ou un autre fait particulier auquel
25 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46
. » Ne voulant pourtant rien prendre sur lui sans avoir consulté ses généraux de division, il les assembla, leur fit part des n
c empressement. Avant de quitter Essonne, il eut soin d’expliquer aux généraux à qui il laissait le commandement, Souham le plus
toute hâte d’Essonne, lui apprit que, contrairement à ses ordres, les généraux avaient mis les troupes en mouvement vers les lig
un si fâcheux moment, avait été provoqué par une sorte de panique des généraux Souham et autres. L’Empereur avait envoyé dans la
e à Essonne pour mander Marmont à Fontainebleau, ou en son absence le général commandant à sa place. Craignant que l’Empereur n
mpereur n’eût été informé des négociations précédemment entamées, les généraux avaient pris sur eux de se soustraire à sa colère
ela à Versailles, apprend en chemin cette sédition furieuse. Tous les généraux lui conseillent de rétrograder : il n’en fait rie
l pensa qu’il valait mieux tout couvrir, ne pas laisser peser sur ses généraux une responsabilité accablante ; il voulut absoudr
st une lettre du général Bordesoulle à lui adressée, par laquelle les généraux s’excusent d’avoir exécuté ce mouvement du 4 au 5
e durant les deux Restaurations, et il me suffit de dessiner sa ligne générale de conduite et d’opinion. En mars 1815, à la nouv
gardes (ce qu’il avait été en 1814) et devient l’un des quatre majors généraux de la Garde royale, faisant service chacun par qu
momentanée et une défense de paraître à la Cour. En 1820, comme major général de la Garde royale, il faisait vigoureusement son
1830, il était le matin à Saint-Cloud, où il avait couché comme major général de service ; il se disposait à venir à Paris pour
nsulter l’état moral de l’ensemble, ou de tenir compte de ces données générales qu’on dirige et qu’on modifie ensuite, mais qu’on
es chefs étaient absents. La Garde royale comptait quatre lieutenants généraux , et tous les quatre se trouvaient absents de Pari
t de réponse. À neuf heures, ayant réuni en conseil aux Tuileries les généraux de la Garde, le maréchal leur exposa son plan, et
ans une affaire si mal engagée, était la seule solution possible. Les généraux et les troupes de la Garde (je ne parle pas des a
ore, lui dit : « Monsieur le maréchal, nous venons nous adresser à un général qui a le cœur français, pour lui demander de fair
ard, puis-je agir autrement ? — Non, c’est vrai, répondirent les deux généraux . Passant alors dans la pièce voisine où étaient
ne pouvoir mieux profiter d’un travail qui m’est communiqué par M. le général de La Rue, ancien aide de camp du maréchal, et où
26 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
t des gardes emporta l’épée à la main. Catinat, même plus tard devenu général , se montra toujours d’une rare intrépidité person
i l’épée à la main77. Louis XIV lui donna, en 1676, l’emploi de major général de l’infanterie dans son armée de Flandre. On rap
le roi, lui avait dit pour l’en détourner : « On peut faire de lui un général , un ministre, un ambassadeur, un chancelier, mais
e y voir quelque chose de la même intention d’ironie qu’un inspecteur général employait un jour à l’égard d’un officier disting
e qu’exige de qualités cet emploi de major et, qui plus est, de major général d’une armée, et, interrogé un jour par le duc de
ves de la charge, il répondait avec esprit : « Monseigneur, le major général est un distributeur d’ordres, le porte-voix du gé
neur, le major général est un distributeur d’ordres, le porte-voix du général , sans aucune autorité que celle qu’il emprunte de
propos, et les troupes supposent qu’il en a reçu l’ordre. Si le major général est réduit à sa charge, et que l’estime, l’amitié
tié, l’amour de la patrie et de la gloire ne l’unissent point avec le général , la machine ne se meut que lourdement, et la prés
, on ne peut remédier aux accidents parce qu’on ignore l’intention du général . Les officiers généraux sont les supérieurs du ma
ux accidents parce qu’on ignore l’intention du général. Les officiers généraux sont les supérieurs du major général ; mais il de
ntion du général. Les officiers généraux sont les supérieurs du major général  ; mais il devient en effet leur supérieur lorsqu’
éral ; mais il devient en effet leur supérieur lorsqu’il est l’ami du général . S’ils demandent des détachements, il doit les fo
doit les fournir sans autres ordres, sauf à lui d’en rendre compte au général  ; mais pas un ne lui en demandera s’il possède sa
r d’une manière plus particulière. S’il fallait que le major ou major général , pour avoir action, fût tellement en rapport d’es
a Feuillade. Louis XIV, satisfait des services de Catinat comme major général dans l’armée de Flandre pendant la campagne de 16
toue. De gouverneur de Saint-Ghislain, Catinat redevint en 1678 major général dans l’armée du roi aux sièges de Gand et d’Ypres
cier de guerre, si elles n’en devaient pas faire précisément un grand général . 74. Voir surtout, dans le IIIe et le IVe volum
27 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
Francis Lacombe De l’organisation générale du travail. [Revue du Monde catholique, 15 avril
mment de l’importance actuelle du sujet qu’il traite : l’Organisation générale du travail, Francis Lacombe est catholique, et la
les changements profonds introduits par le Christianisme dans la vie générale des peuples et dans la condition humaine. Maîtris
la raison qui a dicté à l’auteur le titre de son livre : Organisation générale du travail. Elle est générale, en effet, le but d
ur le titre de son livre : Organisation générale du travail. Elle est générale , en effet, le but de l’auteur étant plutôt d’indi
également et fraternellement, en réunions particulières, les besoins généraux de leur industrie… Ces cahiers des ouvriers, ains
yndicat chargé de représenter chaque profession au sein de la société générale  ; de surveiller officiellement l’éducation des ap
de la part du premier envers le dernier soit frappé d’une réprobation générale et flétri par le stigmate du déshonneur ; de veil
dément catholique, préservé par une étude supérieure de l’abaissement général des esprits, l’auteur de l’Organisation générale
eure de l’abaissement général des esprits, l’auteur de l’Organisation générale du travail ne devait-il pas nettement repousser,
réunis dans des ateliers sociaux, où les bénéfices de l’exploitation générale seront également répartis entre les ouvriers, et
28 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355
hicane. Il en fait assez pour que l’on consente à entendre à une paix générale  : « Je fis savoir à la Cour (c’est-à-dire au quar
t, avec la plupart de tout le parti, plutôt que de n’obtenir une paix générale  ; qu’il était dangereux d’ôter tout espoir de sal
t le titre qu’on y donna), obtint en ce qui le concernait l’abolition générale et l’oubli du passé : il obtint de plus qu’on lui
selon qu’on le stipulerait. La politique de Venise convenait à Rohan, général plein de réflexions et de vues, et qui, en fait d
ne aristocratie que de conseils bourgeois ou populaires. Il fut nommé général des troupes de la république, avec pension et tou
isons, le 4 décembre 1631, il y fut fort bien reçu et bientôt déclaré général des trois ligues. Il semblait qu’il n’y eût plus
re on craignait que ce coup d’autorité ne fût le signal d’une rupture générale , et on reculait. Tout cela, est fort soigneusemen
ntraire qu’il faut dire : on y retrouve une manière d’exposition plus générale qu’il n’est habituel à Rohan ; il y a aussi plus
nière soumission en Languedoc, le reçut avec bienveillance. La guerre générale qui se déclara en 1635 permit enfin d’employer au
qu’on lui donnait présentement à conduire avec le titre de lieutenant général était plus considérable ; il n’en devait garder q
situation était celle-ci : en face, du coté du Milanais, Serbelloni, général des Espagnols, était sur la frontière avec une ar
sur la frontière avec une armée ; à dos, du côté du Tyrol, Fernamond, général des impériaux, se disposait à forcer les passages
, insista vivement pour l’attaque. Après un conseil de guerre, Rohan, général très consultatif, s’y résolut, et le 27 juin se l
on ne changeait pas essentiellement, malgré tous ces succès. Un autre général de l’empereur, le comte de Schlick, venant du côt
s à la fois. Au sortir de là, Rohan, bien qu’il eût titre toujours de général de l’armée du roi, se retira à Genève et refusa d
chef-d’œuvre de nerf et d’ironie49. Habile capitaine plutôt que grand général , sa mesure à cet égard est difficile à prendre, e
29 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre premier. De l’invention dans les sujets particuliers »
mène à en concevoir l’unité essentielle et intime, à y dégager l’idée générale , le sentiment universel, c’est-à-dire le lieu com
qu’on lui propose, et cela consiste précisément à en extraire l’idée générale . Si vous avez l’esprit suffisamment meublé, au pr
s avez l’esprit suffisamment meublé, au premier contact de cette idée générale , des idées, des sentiments qui ont de l’affinité
en, ni en rhéteur. Dégageant des circonstances particulières la thèse générale , il n’a pas examiné la question historique et la
question particulière d’histoire romaine a fait place à une question générale , qui de nouveau a reçu une forme particulière des
aux yeux du spectateur, et à faire oublier Octave. Éclairé par l’idée générale , on sait dans quelle catégorie d’idées et de sent
uivre, des limites où se contenir sont fixées à l’imagination. L’idée générale guide la pensée dans l’invention du détail partic
ui le retient toujours sur la véritable trace. De l’étendue de l’idée générale dépend la profondeur du détail particulier qui s’
30 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
’ils extraient de l’examen superficiel d’œuvres littéraires sont trop générales et trop peu précises pour être considérées comme
tés, à certains mots plus vibrants, à la fréquence de certaines idées générales , quelles sont les sympathies et les antipathies d
Il y a donc, entre l’artiste imitateur et son maître, une similitude générale d’organisation intellectuelle. Cette organisation
cette organisation est similaire : il existe des faits psychologiques généraux à la base du romantisme, du réalisme, de la peint
us cohérentes. Tout ce que les exemples précédents ont de vague et de général disparaîtra quand l’analyste pourra baser ses con
peut prendre. III Pratique de l’analyse psychologique ; faits généraux . — Nous venons de voir en vertu de quels principe
esprit, en tant qu’esprit humain, est constitué par le même mécanisme général de sensations, d’images, d’idées, d’émotions, de
mme esprit individuel et surtout comme esprit supérieur, ce mécanisme général est affecté de certaines altérations particulière
artistes en général, en tant que tel artiste. Les exemples d’analyse générale que nous avons donnés, d’autres qui seront publié
à son tour, peut être exprimée en une altération définie du mécanisme général de l’entendement. On sait aujourd’hui, grâce aux
cette intelligence pour réaliser à la fois les lois de la psychologie générale et causer les manifestations particulières du cas
la critique scientifique reçoit de précieux secours de la psychologie générale . Mais cette dernière profitera des travaux auxque
t la psychologie des grands hommes d’action rendront à la psychologie générale les mêmes services que la pratique de la dissecti
t adopter. Le talent serait une surexcitation partielle et morbide ou générale et normale, mais faible, des fonctions psychiques
e, mais faible, des fonctions psychiques ; le génie une surexcitation générale extrême, avec maintien d’un équilibre parfait. La
31 (1842) Discours sur l’esprit positif
éments indispensables d’un nouveau système indivisible de philosophie générale , graduellement préparé par le concours spontané d
samment, pour ceux, du moins, qui en auront bien compris le vrai sens général . Quoique d’abord indispensable, à tous égards, le
alors surgir. Quelque sommaires que dussent être ici ces explications générales sur la nature provisoire et la destination prépar
ation graduelle des diverses entités particulières à une seule entité générale , la nature, destinée à déterminer le faible équiv
ement réductible à la simple énonciation d’un fait, ou particulier ou général , ne peut offrir aucun sens réel et intelligible.
mploie ne sont plus eux-mêmes que de véritables faits, seulement plus généraux et plus abstraits que ceux dont ils doivent forme
cette fixité absolue que les métaphysiciens ont supposée. Or, la loi générale du mouvement fondamental de l’Humanité consiste,
à étudier ce qui est afin d’en conclure ce qui sera, d’après le dogme général de l’invariabilité des lois naturelles2. Ce princ
omme ne pouvant elles-mêmes constituer pour nous que de simples faits généraux , qu’il faut toujours tendre à réduire au moindre
ant besoin qu’aucun autre d’être réglé d’après une saine appréciation générale . Longtemps habitué à une sorte d’unité de doctrin
récier la nature, il faut d’abord recourir à la lumineuse distinction générale ébauchée par Kant entre les deux points de vue ob
ion nous est essentiellement interdite. Telle est donc la disposition générale qui doit finalement prévaloir dans la philosophie
à leur portée effective, si d’avance on n’avait reconnu, en principe général , l’impossibilité de jamais rendre l’art purement
ngtemps permis l’essor partiel de l’esprit positif malgré l’ascendant général de l’esprit théologique, et même, à beaucoup d’ég
, même avant le temps où la nouvelle philosophie serait devenue assez générale pour prendre un caractère vraiment organique, en
ience avec la théologie a dû se manifester aussi sous une autre forme générale , spécialement adaptée à l’état monothéique, en fa
à l’esprit, fondamental de la philosophie positive, dans la relation générale entre la spéculation et l’action. Si, d’une part,
e activité continue. Le concours spontané des diverses considérations générales indiquées dans ce discours suffit maintenant pour
verses significations conviennent également à la nouvelle philosophie générale , dont elles indiquent alternativement différentes
ar sa nature, non à détruire, mais à organiser. Les quatre caractères généraux que nous venons de rappeler la distinguent à la f
a nature fondamentale des connaissances réelles, que sa considération générale ne tardera pas à se lier intimement aux divers as
rdre quelconque de phénomènes. En effet, les seuls principes vraiment généraux que l’on puisse établir à cet égard se réduisent
lus précieuses comme matériaux ultérieurs d’une nouvelle, philosophie générale que par leur valeur directe et spéciale, la plupa
ut philosophique de l’élaboration fondamentale, à la fois spéciale et générale , que j’ai osé entreprendre dans le grand ouvrage
rit métaphysique, seul actif pendant ce long préambule, la présidence générale du mouvement de réorganisation. Quand une expérie
ement que des institutions provisoires, tant qu’une vraie philosophie générale n’aura pas suffisamment rallié les intelligences.
evenir suffisamment philosophique que d’après une exacte appréciation générale de ce qui constitue surtout cette amélioration co
airement la haute efficacité sociale propre à la nouvelle philosophie générale . Sa valeur, à cet égard, dépend surtout de sa ple
établissant, à l’abri des impulsions passagères, des règles vraiment générales pour l’ensemble de notre existence, personnelle,
lle s’est ainsi trouvée directement réduite à la formation des règles générales , dont l’application particulière était dès lors e
devenue nécessairement funeste à la morale, sous un troisième aspect général , en s’opposant à sa solide reconstruction sur des
comme autant d’inévitables corollaires, les règles de conduite, soit générales , soit spéciales, les plus conformes à l’ordre uni
ts, dans notre siècle, à une insurmontable aversion contre toute idée générale , et à l’entière impossibilité d’apprécier réellem
roprement dite, l’école positive ne saurait trouver d’autre ressource générale que d’organiser un appel direct et soutenu au bon
autant que l’exigerait la formation ultérieure de saines conceptions générales . Mais il n’en peut plus être ainsi quand une tell
lui quand il considère ces études dans leur destination abstraite et générale , comme seule base rationnelle de l’ensemble des c
tuation transitoire, l’organisation nécessaire d’un tel point d’appui général pour l’ensemble des travaux philosophiques devien
partie, ces dangereuses conséquences d’un absurde système d’éducation générale . Ce système ayant été, depuis la fin du Moyen Âge
eaucoup d’importance normale, d’après la systématisation des rapports généraux qui doivent exister entre ces deux éléments extrê
t honorablement remplies et raisonnablement acceptées. La philosophie générale qui en résulte représente l’homme ou plutôt l’Hum
condition sociale des prolétaires. On peut les résumer en cet aperçu général  : il n’a pu exister jusqu’ici une politique spéci
spoir, sans doute, d’y obtenir quelques améliorations de sa situation générale , mais non d’après des vues et pour un but qui lui
dont le pouvoir doit être exercé pour mieux atteindre sa destination générale , principalement relative, chez les modernes, à la
féconde et salutaire appréciation des divers devoirs essentiels, soit généraux , soit spéciaux. Tel est le principe spontané de l
que sociale vers la sage amélioration continue de sa propre condition générale . Les chimériques espérances inhérentes à l’ancien
i fondamentale d’évolution qui sert de base à la nouvelle philosophie générale . Un tel ordre doit, par sa nature, remplir deux,
ns le grand ouvrage ci-dessus indiqué, et dont elle détermine le plan général . Elle consiste à classer les différentes sciences
, en outre, sous le rapport actif, y ajoute cette importante relation générale , que les phénomènes deviennent ainsi de plus en p
n ne connaît suffisamment l’agent spécial qui les opère, et le milieu général où ils s’accomplissent. De là résulte donc la div
ble d’une pleine positivité, soit en tant que caractérisant le milieu général de tous nos phénomènes quelconques, et manifestan
, des spéculations purement numériques qui étant, de toutes, les plus générales , les plus simples, les plus abstraites, et les pl
permet enfin à chaque intelligence de renouveler à son gré l’histoire générale de l’esprit positif, en passant, d’une manière pr
es doctrines relatives aux divers phénomènes moins compliqués et plus généraux , de manière à ne pouvoir suffisamment connaître n
stitue nécessairement la base systématique de la nouvelle philosophie générale . La terminaison de ce long Discours, où le vérita
ivent d’abord puiser les vraies notions élémentaires de sa positivité générale , en acquérant les connaissances qui servent de ba
développer d’abord envers les phénomènes les plus simples et les plus généraux , dont la régularité et la grandeur supérieures no
er office fondamental qui doive lui être propre dans le développement général de la raison humaine, qui, une fois parvenue chez
faire subir à tout le régime des entités. 2. Sur cette appréciation générale de l’esprit et de la marche propres à la méthode
32 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
Muséum d’Histoire naturelle Cours de Physiologie générale Leçon d’ouverture1 Sommaire : Inauguration
le Leçon d’ouverture1 Sommaire : Inauguration de la physiologie générale au Muséum — Raisons du transfert de ma chaire de
une science expérimentale. — Définition du domaine de la physiologie générale . — Initiation de la France. — Développement de la
saine critique expérimentale. En commençant le cours de physiologie générale au Muséum d’histoire naturelle, je crois nécessai
les circonstances qui m’y ont amené. L’introduction de la physiologie générale dans l’établissement célèbre qui abrite les scien
is l’année 1854, époque à laquelle fut créée la chaire de physiologie générale dont j’ai été le premier titulaire. En 1867, M. D
me demanda d’exposer, dans un rapport, les progrès de la physiologie générale en France, et d’indiquer les améliorations qui po
prédécesseur ; j’inaugure en réalité l’enseignement de la physiologie générale que je professais depuis seize ans dans la Sorbon
veloppement. Il sera nécessaire de faire bien comprendre le mouvement général qui s’accomplit sous nos yeux et qui tend à l’éma
s déductions de l’anatomie comparée3. Avant la création de l’anatomie générale , on ne connaissait pas les éléments microscopique
ants rentrent dans les lois ordinaires de la physique et de la chimie générales . Ce sont des actions chimiques (combustion, ferme
ais non les expliquer. D’un autre côté, Bichat, en fondant l’anatomie générale et en rapportant les phénomènes des corps vivants
t établir la vraie base solide sur laquelle est assise la physiologie générale  ; non pas que les propriétés vitales des tissus a
qui résiderait dans une partie du corps, mais simplement le consensus général de toutes les propriétés des tissus. Après Lavois
logie la méthode expérimentale, nous devons terminer par une remarque générale . Grâce aux moyens nouveaux d’étude et aux progrès
die. — On peut caractériser la vie, mais non la définir. — Caractères généraux de la vie : organisation, génération, nutrition,
rdination. Il importe aujourd’hui de nettement dégager la physiologie générale des illusions qui l’ont pendant longtemps agitée.
r sont opposées. Ces idées d’antagonisme entre les forces extérieures générales et les forces intérieures ou vitales avaient déjà
l’aide des hypothèses. Examinons maintenant quels sont les caractères généraux des êtres vivants. On peut les ramener à cinq, sa
al et très complexe, mais qui n’en obéit pas moins aux lois chimiques générales du groupement de la matière. Les propriétés vital
lques heures il a satisfait, non seulement à la régularité du travail général sur toutes les parties du cristal, mais au rétabl
s parties, sa constance, qui ne souffre pas d’arrêt, en font un signe général de la vie, que quelques physiologistes ont employ
double mouvement interne de composition et de décomposition à la fois général et continu. » Cuvier s’exprime de la même manièr
tre programme. Nous sommes ainsi arrivé, croyons-nous, aux deux faits généraux les plus caractéristiques des êtres vivants ; mai
me l’expression d’une force spéciale, ou comme le résultat des forces générales de la nature. Nous devons nous hâter de déclarer
e Démocrite et d’Épicure rapporte tout à la matière, qui par ses lois générales constitue à la fois les corps inorganiques et les
e-même, qu’elle ne peut agir qu’en empruntant le ministère des forces générales de la nature et qu’elle est incapable de se manif
é isolément, chaque phénomène de l’économie est tributaire des forces générales de la nature, pris dans ses rapports avec les aut
on matérialiste que la vie ne serait qu’une expression des phénomènes généraux de la nature. Quoi qu’il en soit, ce que nous sav
but de toute science expérimentale et de ses moyens d’action est donc générale  ; elle appartient à la physique et à la chimie et
dées vitalistes qu’elles contiennent. Bichat émet en effet cette idée générale , lumineuse et féconde, qu’en physiologie comme en
 ; il n’est ni en contradiction ni en lutte avec les forces cosmiques générales  ; bien loin de là, il fait partie du concert univ
ent sur sa sensibilité, sur le système nerveux, qui est le régulateur général des fonctions de la vie organique et de la vie an
agents physico-chimiques sur l’organisme. Il est vrai, d’une manière générale , qu’en élevant la température on exalte l’activit
voit la température s’exalter, d’abord localement, puis d’une manière générale  ; c’est l’expérience que j’ai réalisée chez les c
sement de pression compense l’accroissement. C’est là une proposition générale importante qui résulte des travaux de M. Paul Ber
voulu montrer que la formation des réserves est non seulement la loi générale de toutes les formes de la vie, mais qu’elle cons
. Conclusion Nous avons examiné successivement les trois formes générales sous lesquelles la vie apparaît : vie latente, vi
n et création organiques. — Cette division caractérise la physiologie générale et embrasse dans sa généralité toutes les manifes
y, Saussure, Dumas et Boussingault, Huxley, Tyndall. — III Réfutation générale des théories dualistes de la vie entre les animau
a théorie de la dualité vitale. — La dualité vitale et la physiologie générale . — Unité des lois de la vie ; variété des manifes
er cette division et de montrer qu’elle sert de base à la physiologie générale . Nous ne considérons ici les caractères de la vie
semble la meilleure de celles que l’on puisse proposer en physiologie générale . Elle est à la fois la plus vaste et la plus conf
oin de présenter cette généralité. Une classification, en physiologie générale , doit répondre aux phénomènes de la vie, indépend
d’énoncer et qui forme, nous le répétons, l’axiome de la physiologie générale , plusieurs théories célèbres ont affirmé que les
où il y a à la fois synthèse et destruction organique. La physiologie générale doit examiner ces manières de voir dans leurs ori
e division fondamentale que nous avons introduite dans la physiologie générale , il est nécessaire d’exposer d’abord les théories
’absence d’appareil digestif chez les plantes comme un caractère très général qui pouvait servir à les distinguer des animaux.
nclusion est contradictoire au principe fondamental de la physiologie générale , à savoir que les deux phases de l’action vitale,
pliqués de la vitalité sont résumés, a dit M. Tyndall, dans cette loi générale  : le végétal est produit par l’élévation d’un poi
stituerait la dualité dynamique des êtres vivants. III. Réfutation générale des théories dualistes de la vie La physiologi
éfutation générale des théories dualistes de la vie La physiologie générale peut faire à ces théories des objections de princ
nomènes cosmiques qui l’entourent : le règne minéral est le réservoir général  ; les végétaux travaillent pour les animaux, et l
t les conséquences, ainsi que nous le montrerons plus tard, de la loi générale de la lutte pour l’existence, d’après laquelle la
eux ou détruits par eux. Telle est la loi. En résumé, la physiologie générale , qui ne considère la vie que dans ses phénomènes
nérale, qui ne considère la vie que dans ses phénomènes essentiels et généraux , ne nous permet pas d’admettre une dualité des an
seule physiologie pour tous les êtres vivants : c’est la physiologie générale qui conclut à l’unité vitale dans les deux règnes
e toutes les existences, jamais la loi fondamentale de la physiologie générale que nous avons énoncée n’est violée. Jamais la vi
en exhalant de l’acide carbonique. Au point de vue de la physiologie générale , nous ne considérons pas seulement les fonctions
nécessaire à la vie ; nous considérons, au contraire, les phénomènes généraux et communs qui sont indispensables à l’existence
luxe. L’étude des êtres inférieurs est surtout utile à la physiologie générale , parce que chez eux la vie existe à l’état de nud
t que des résultats partiels dont on ne peut pas tirer de conclusions générales . MM. Regnault et Reiset ont fait bien sentir cett
rganisme. Le physiologiste doit s’appuyer sur ces résultats chimiques généraux  ; mais il ne doit pas s’en contenter, il doit hea
s phénomènes de l’organisme vivant. Conclusion De la discussion générale qui précède, nous pouvons conclure que malgré la
t création organique, comme justifiée et comme établie en physiologie générale . Cette division nous servira de cadre dans les le
enberger, etc. Nous avons proposé, discuté et établi en physiologie générale , la division des phénomènes de la vie en deux gra
ons où nous traçons une sorte d’esquisse ou de plan de la physiologie générale , de résoudre les questions ; il importe d’abord d
e nom de fermentation. On a dit, dans ces derniers temps, d’une façon générale , que ce nom s’appliquait à toutes les réactions o
d, quant à leur nature essentielle, différentes des actions chimiques générales  ; toutes, en effet, sont représentées dans le règ
fermentatif sont extrêmement nombreuses ; elles sont en effet le type général des actions vitales de destruction ; beaucoup ne
tose, etc. Il suffit que l’on comprenne qu’il s’agit ici d’un procédé général employé par la nature pour opérer le dédoublement
s chimiques de l’être vivant, bien qu’ils se passent suivant les lois générales de la chimie, ont toujours leurs appareils, leurs
anismes, et la production d’acide carbonique, qui est un phénomène si général dans les manifestations vitales, est le résultat
urités, nous nous bornerons à déduire de cette leçon un seul résultat général  : La putréfaction comme la combustion se rattache
somme à des fermentations. La fermentation serait le procédé chimique général , pour tous les êtres vivants, et même il leur ser
on des membranes de Pinel, que Bichat inaugura ses travaux d’anatomie générale . En face de l’anatomie headriptive, cultivée jusq
ion du tout. Ce sont autant de machines particulières dans la machine générale qui constitue l’individu. Or, ces machines partic
ou dans les mêmes parties de divers animaux. De là, le nom d’Anatomie générale donnée à leur étude. Ces 21 tissus étaient : 1° t
e-là au microscope. En résumé, il est établi maintenant d’une manière générale , grâce aux travaux accumulés des histologistes, q
rouvent de petites masses granuleuses45. Hæckel accepte comme un fait général l’existence de ces plastidules. Il les regarde co
nvertébrés. Plus tard, lorsque nous nous occuperons de la morphologie générale des êtres vivants et de la genèse de leurs tissus
sont point résolus. Nous pouvons néanmoins nous arrêter à ce résultat général que les matériaux de l’édifice vivant représenten
logiques ou naturels, bien qu’ils rentrent dans les lois de la chimie générale , ne ressemblent pas nécessairement à ceux que les
ion des grains de chlorophylle dans le protoplasma qui forme la masse générale du corps, en dehors du tube digestif et de la par
ui se produisent dans les parties vertes. C’est en effet une tendance générale des chimistes d’admettre ce retour inverse, sembl
relativement aux procédés de la synthèse organique indiquent le sens général dans lequel l’esprit actuel conçoit les phénomène
s avons maintes fois insisté sur cette idée que les lois de la chimie générale ne sauraient être violées dans les êtres vivants,
localisé. III. De la synthèse glycogénique Le résultat le plus général des études que nous avons faites à ce sujet est d
leur nutrition respective. Ce résultat est d’accord avec le principe général que nous avons posé au début de nos études, à sav
tre la substance organisée et le milieu ambiant est donc un caractère général de la vie organique aussi bien que de la vie anim
le plus simple dans le protoplasma. C’est l’irritabilité. D’une façon générale , l’irritabilité est la propriété que possède tout
és. Le problème de la sensibilité des êtres vivants et, d’une manière générale , celui des propriétés vitales des êtres organisés
Bordeu (1742) distinguait une propriété vitale unique, la sensibilité générale , qui d’ailleurs les comprenait toutes. Première o
que l’animal n’en avait aucune perception. » Outre cette sensibilité générale , dont le fond est le même pour toutes les parties
pour son contingent à l’ensemble de toutes les fonctions et à la vie générale  ; chacune enfin a sa vie etses fonctions distinct
propriété du muscle appelée contractilité ne sont point des attributs généraux de toute matière vivante, mais plutôt des réactio
vante. Ce sont des propriétés spéciales et non des propriétés vitales générales . Lorsque l’on examine attentivement le fond des c
tés ne sont que des déterminations particulières d’une propriété plus générale , l’irritabilité. C’est ainsi que pensait Broussai
utes ces manifestations particulières sont dominées par une condition générale  ; elles sont les modes divers d’une faculté uniqu
milieu extérieur d’autre part ; la faculté la plus simple et la plus générale de la vie dans les animaux comme dans les plantes
ent cellulaire en particulier. Mais pour nous en tenir aux conditions générales , essentielles, nous dirons qu’elles sont les même
ien d’essentiel à ajouter à ce que nous avons déjà dit, d’une manière générale , à propos des conditions de la vie latente, de la
pression. Or nous avons trouvé que cette action des anesthésiques est générale , qu’elle ne s’adresse pas seulement à ce phénomèn
se. Mais ici nous voulons démontrer que l’anesthésie est un phénomène général dans tous les tissus, et nous devons en donner la
e à tous les éléments ; il atteint, suspend ou détruit l’irritabilité générale de leur protoplasma. Il fait disparaître l’irrita
ve engourdie. Si maintenant nous voulions résumer dans une conclusion générale toutes nos expériences faites sur l’homme, sur le
al à certains, êtres, mais qui se ramènerait cependant à un phénomène général plus simple, l’irritabilité. Broussais, nous l’av
défaut, nous ne pouvons plus rien affirmer. Ainsi, l’élément le plus général , et par conséquent le plus important de la sensib
s que nous pourrions citer. Nous devons nous borner à des indications générales sur un sujet qui demanderait de très grands dével
ie s’exerce. Au fond, tous ces mécanismes sont soumis à une condition générale et commune : l’irritabilité. L’expérimentation co
est distincte de la constitution chimique des êtres. — I. Morphologie générale . — Quatre procédés : 1° multiplication cellulaire
s savons que l’analogie ne s’arrête pas à cette première ressemblance générale  ; les faits de rédintégration cristalline signalé
ultiplication des cellules est ce que nous appellerons la morphologie générale . Le groupement de ces cellules et la configuratio
s êtres vivants constituent la morphologie spéciale. I. Morphologie générale La constitution du protoplasma en un élément a
différenciation des cellules.   Ce procédé de division est le plus général de tous. Le plus grand nombre des éléments végéta
former une cellule nouvelle. Tels sont les procédés de la morphologie générale , par lesquels une cellule sort d’une autre cellul
mais la reproduction sexuée est le procédé génétique par excellence, général , et suffisant à lui seul à assurer la perpétuité
n en tant que masse protoplasmique à noyau, sont des faits absolument généraux applicables à tous les animaux, depuis les protoz
ppement de ces diverses parties. Il nous suffit d’en saisir le dessin général . Chez les vertébrés, le type se marque et se cara
Les particularités distinctives des divers vertébrés, et d’une façon générale des divers groupes, n’apparaissent que graduellem
nts : « Plus deux animaux adultes se ressemblent par leur structure générale , plus leur forme embryonnaire reste longtemps ide
s résumer les résultats précédents et les comprendre dans une formule générale , nous dirons après Baër : « L’être vivant provie
en plus à mesure que le développement avance. C’est la forme la plus générale , celle de l’embranchement, qui se manifeste la pr
s-uns de ces animaux n’est pas un fait primitif, pas plus qu’il n’est général . D’ailleurs, Kölliker lui-même, à une époque déjà
rs de ses phénomènes actuels et liée seulement à l’équilibre cosmique général . Il faudrait changer le système planétaire tout e
l’influence, une action primitive qui est liée à un ensemble cosmique général que nous sommes impuissants à atteindre. Il en ré
soit devenue tout à fait inutile. Nous ferons à ce sujet une remarque générale qui sera développée ultérieurement dans des étude
de la finalité particulière sont rigoureuses, les lois de la finalité générale sont contingentes. La conception de finalités par
n reste pas moins obscure. C’est, nous le répétons, cette morphologie générale de l’être vivant avec les morphologies particuliè
priétés. — III. Conception de la science physiologique. — Physiologie générale et headriptive. — Physiologie comparée. — Problèm
t comme un principe particulier, soit comme une résultante des forces générales de la nature, c’est-à-dire aux deux conceptions,
par lui-même, et, au contraire, emprunterait le ministère des agents généraux , physiques et chimiques. La doctrine matérialiste
a doctrine matérialiste est tout aussi inexacte, en ce que les agents généraux de la nature physique capables de faire apparaîtr
conditions et à donner les caractères du conflit vital d’une manière générale .   Le conflit vital engendre deux ordres de phéno
s avons proposée, doit, suivant nous, servir de base à la physiologie générale . Tout ce qui se passe dans l’être vivant se rappo
de destruction, puis celle des phénomènes de création. En physiologie générale cette division, seule légitime, doit être substit
phénomènes de destruction et d’organisation avec les mêmes caractères généraux . Ces deux ordres de phénomènes peuvent être étudi
t c’est de cette étude que nous avons tracé le plan et les linéaments généraux . Dans la leçon IV, nous nous sommes occupés des p
res ; c’est elle qui constitue le véritable domaine de la physiologie générale . Les rouages de tout organisme vivant nous représ
e qu’elle a d’universel, c’est-à-dire tracé le plan de la physiologie générale . En résumé, le protoplasma est la base organique
’un ancêtre. Nous ne pouvons agir sur les manifestations de cette vie générale , attribut du protoplasma, qu’en réglant les agent
uperficielles, en quelque sorte, de la vie, tandis que la physiologie générale comprend l’étude de ses conditions fondamentales.
lexes, qui sont les espèces animales ou végétales, dépend d’une façon générale des conditions d’être de la matière vivante ou pr
’origine de cette formation cellulaire, en traitant de la morphologie générale , dans la leçon précédente. On la trouve pourvue,
ents anatomiques et de leur subordination à l’ensemble. — D’une façon générale , nous pouvons dire que l’élément est autonome en
urrissent, respirent de la même façon et possèdent les mêmes facultés générales , celles de l’homme. Mais chacun a son métier, ou
ache à la vie proprement dite, ce qui forme l’objet de la physiologie générale , est identique d’un bout à l’autre du règne organ
ation particulières, il est légitime de l’étendre. Jusqu’ici les lois générales de l’organisation n’ont pas été établies claireme
pathologiques ou toxiques ne sont au fond que des actions cellulaires générales ou spéciales. Les anesthésiques, par exemple, inf
lui sont nécessaires et dont nous avons indiqué précédemment les plus générales . Dans cette vie des cellules associées qui consti
st l’image virtuelle d’un organisme élevé. Elle possède une propriété générale , l’irritabilité. Par cette expression abstraite o
manifestations de la vie. C’est le but que se propose la physiologie générale . La vie est véritablement dans les éléments organ
formes simples jusqu’aux plus compliquées, au moyen de deux principes généraux , le principe de la différenciation et le principe
vions en germe dans la cellule et dans son protoplasma les propriétés générales qui s’exaltent ou se spécialisent progressivement
illégitime et erronée. En un mot, ce principe est vrai en physiologie générale  ; sujet à erreur en physiologie comparée. Il supp
oint le même travail. Au contraire, toutes les fois qu’en physiologie générale on a nié le principe de la division du travail, o
science est encore trop vaste et doit être subdivisée en physiologie générale et physiologie headriptive, soit spéciale, soit c
physiologie headriptive, soit spéciale, soit comparée. La physiologie générale nous donne la connaissance des conditions général
ée. La physiologie générale nous donne la connaissance des conditions générales de la vie qui sont communes à l’universalité des
unité de ses conditions ; celle-ci nous est donnée par la physiologie générale , c’est à elle que nous sommes toujours obligés de
s diverses qu’elle anime. L’étude de ces machines comprend une partie générale et une partie spéciale. Il faut connaître les pro
de sa condensation. Cette première étude correspond à la physiologie générale , lorsqu’il s’agit des machines animées. D’autre p
les conclusions de l’une à l’autre s’il n’envisage que les propriétés générales  ; — il ne peut conclure légitimement s’il envisag
ntre eux et même aux plantes pour tout ce qui concerne les propriétés générales de la vie. Il ne peut plus rien dire pour les méc
r et à remplir toutes ses fonctions vitales. Cependant les propriétés générales du nerf facial sont les mêmes chez le cheval que
opriétés qui appartiennent aux éléments et qu’enseigne la physiologie générale , et les fonctions qui appartiennent aux mécanisme
rop souvent cours dans les sciences, mais comme la conclusion la plus générale des découvertes accomplies depuis cinquante ans.
ée à tout ce qui provient d’elle est le caractère intrinsèque le plus général de la vie et la seule chose qui nous paraisse mys
vie d’un être, on a vu que la nutrition en était le caractère le plus général et le plus constant. Mais la nutrition, c’est-à-d
ion. Paris, 1878. 14. Voyez à ce sujet : Problème de la physiologie générale . (Revue des Deux Mondes et la Science expérimenta
érimentale. Paris, 1878). — Rapport sur les progrès de la physiologie générale . Paris, 1867. 15. Voyez Introduction à l’étude
ecine expérimentale, 1865, p. 115. 16. Introduction de son Anatomie générale . 17. Voyez mon article dans la Revue des Deux-M
37. Voyez, à ce sujet, mon Rapport sur les progrès de la physiologie générale , 1867. 38. Robin, Anatomie et physiologie cellu
Phijsiologie, t. X, 1870. 53. Voyez mon Rapport sur la physiologie générale , 1867, p. 222. 54. Voy. le résumé de mes Recher
dicamenteuses. Paris, 1857. 74. Voy. mon Rapport sur la physiologie générale , 1867 ; et Les Problèmes de la Physiologie généra
ur la physiologie générale, 1867 ; et Les Problèmes de la Physiologie générale in La Science expérimentale. Paris, 1878. 75. L
33 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — III » pp. 174-189
drapeau dont la Convention fit présent à l’armée d’Italie, par un des généraux qui ont le plus contribué aux différents succès d
lités qui distinguent les guerriers. Grenadier par le courage, il est général par le sang-froid et les talents militaires. Il s
nsidère le terme fatal et si prochain de sa destinée, que le brillant général n’ait pas été compris dans ce glorieux exil et dé
hé, et par la comparaison des pièces produites dans cette vie même du général , que Joubert, plus ou moins en garde d’abord cont
la main et en approuvait l’esprit. Il était alors le plus en vue des généraux et sur le premier plan politique. Fouché, nommé p
but ! » — « Je lui parlai alors de Joubert, ajoute Fouché, comme d’un général pur et désintéressé, que j’avais été à portée de
l entendait la tête d’un côté, — c’était lui, — l’épée de l’autre, un général quelconque : combinaison abstraite et de cabinet 
nne charmante, sa belle-fille32, avait fait impression sur le cœur du général , et allait devenir sa femme. Comment résister à u
Paris ! il est curieux, de voir ce qu’ils ont bientôt fait d’un jeune général en renom qui leur arrive, comme ils l’enlacent et
otisme de vouloir assister et prendre part à la bataille que le jeune général était pressé de livrer. Saint-Cyr, qui commandait
sistant auprès du général en chef en ce sens de la temporisation, les généraux divisionnaires l’assurèrent de leur zélé concours
tir. Enfin, sur le soir, il parut décidé à la retraite ; il dit à ses généraux qu’ils pouvaient se rendre près de leurs troupes,
taille le moins possible. Ainsi mourut à l’âge de trente ans ce jeune général , aimé, regretté de tous, succombant, on peut le d
dédommager par son intrépidité de grenadier de son irrésolution comme général . Six semaines après, le 30 septembre, Bonaparte,
34 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
elle est encore fort complexe ; elle comprend la recherche de l’effet général que doit produire la représentation et la détermi
minutieux des répétitions, car on se propose d’arriver à une harmonie générale et à un ensemble, qui souvent, à défaut d’acteurs
’Ésthétique théâtrale, c’est-à-dire l’étude des principes et des lois générales ou particulières qui régissent la représentation
ve pour la première représentation. J’ai préféré le second, qui va du général au particulier et qui, des principes généraux, dé
éré le second, qui va du général au particulier et qui, des principes généraux , déduit les lois particulières. Le premier aurait
un certain nombre de chapitres et à relier le tout au moyen des idées générales qui naissent du groupement des faits. Cette métho
tout d’abord la question de la mise en scène dans ses termes les plus généraux , ce qui me permettra de formuler des lois général
es termes les plus généraux, ce qui me permettra de formuler des lois générales d’où il sera ensuite plus facile de déduire les r
t que nous cause sa reprise. Qui ne sait même, à un point de vue plus général encore, combien nous sommes exposés à gâter nos p
, le plaisir que l’on cherche à procurer au spectateur est un plaisir général et total qui se compose de la somme de toutes ses
ssaire à un directeur de théâtre. — Établissement théorique des frais généraux de mise en scène. — L’art dramatique exigerait de
on. Il doit, en outre, interdire aux comédiens de troubler l’harmonie générale de l’œuvre en grossissant trop sensiblement l’eff
’attention du spectateur. Nous nous en tiendrons à ces considérations générales , en évitant d’entrer dans les détails d’une analy
re à l’art de la décoration théâtrale, en se tenant à un point de vue général et en laissant de côté toute explication mathémat
at de l’action. Chapitre XI La décoration doit avoir une valeur générale et non particulière à un moment déterminé. — Modé
dans le mouvement, soit dans le ton des choses inanimées, en relation générale avec l’action et non en relation spéciale avec un
il l’était antérieurement au moment choisi. C’est donc une impression générale que doit s’attacher à produire le décorateur ; et
objets de mise en scène de la première catégorie n’ont qu’un rapport général avec faction, tandis que ceux de la seconde ont a
. Tout ce que son œil juge peint et sans réalité n’a qu’une influence générale et faible sur son esprit ; il ne lui accorde, ave
e chapitre précédent. Puisque le décor ne doit avoir qu’une influence générale sur l’esprit du spectateur, il est nécessaire qu’
téristiques, perd de son importance si elle se rattache à une méthode générale de mise en scène, et si l’amplification porte sur
mise en scène des soins de plus en plus minutieux, et à descendre du général au particulier dans la représentation de la réali
xcès dans la mise en scène ne modifiera pas sensiblement le caractère général qu’elle doit conserver, et nous ne serons pas ten
images remémorées et associées. En se plaçant à un point de vue très général , on peut dire qu’il y a deux sortes d’imagination
. La diction elles gestes doivent, eux aussi, concourir au même effet général , s’écarter de la logique dans les limites du comp
ilieu social. — La mise eu scène se modifie comme la société. — Types généraux de l’ancienne comédie. — Le Tartufe. — Complexité
tuelles. Tandis qu’il n’y avait jadis qu’un petit nombre de divisions générales , il y en a aujourd’hui une infinité, et nous assi
celui-ci ne ressemblera pas à celui d’une femme galante. Dans l’effet général , qui est celui que doivent produire la décoration
gée de suivre en cela l’esthétique, qui ne se contente plus des types généraux de l’humanité. Dans les comédies de Molière, les
utre banquier, celui-ci est militaire, celui-là est avocat, procureur général , magistrat, etc. Nos auteurs modernes partent d’u
cation de la loi au matériel figuratif. Après avoir établi les lois générales de la mise en scène, nous avons, dans les chapitr
e façon, dans la disposition du banquet des fiançailles. La règle est générale et on en trouvera l’application dans toute mise e
e et aux collections de papillons. Mais ce n’est là qu’une impression générale due au premier aspect. Sitôt que l’œil examine la
e tout temps, mais pour la diversité de la toilette. Dans chaque mode générale chaque femme se taille une mode particulière ; et
t du vraisemblable. — De la couleur locale. — Prédominance des traits généraux . — Les romantiques. — Le Ciel et Bajazet. — Le th
, un peu chinois pour nous. Si donc on se demande quelle est la règle générale qui doit présider à la mise en scène d’une pièce
nous dirons que cette règle consiste dans la prédominance des traits généraux sur les traits particuliers, aussi bien dans les
soit la distance ou quel que soit le temps, d’ailleurs, on descend du général au particulier en proportion de la connaissance q
à cette époque, on s’était contenté de marquer le moyen âge de traits généraux , ceux-ci auraient conservé le privilège de nous l
hétique, il devra son éternelle jeunesse à la prédominance des traits généraux sur les traits particuliers, ce qui est remarquab
purement humains, uniquement revêtus, s’ils sont étrangers, de traits généraux suffisants à les faire reconnaître pour tels. Ajo
de de 1830. C’est qu’avec le temps, on ne s’attache qu’aux caractères généraux et qu’on néglige les différences, pourtant consid
idée qui se forme en nous des costumes d’une époque est d’autant plus générale qu’elle repose sur un plus grand nombre d’exempla
e que nous avons du style d’une époque, que nous avons traversée, est générale et non particulière, et que, lorsqu’il s’agit de
ans la décoration, dans l’ameublement et dans les costumes cette idée générale qui est seule intelligible pour notre esprit et q
es des contemporains, se changeant peu à peu en idées de plus en plus générales à mesure que leur point de départ s’enfonce dans
rumes du passé, il arrive un moment où elles se fixent dans des types généraux désormais invariables, au moins dans les prévisio
er telle ou telle époque passée. Ce sont donc, dans ce cas, ces types généraux et invariablement fixés dont le théâtre nous doit
istoire pour laquelle le temps a fait son office, en créant des types généraux qui sont aujourd’hui à peu près fixes, sont plus
soi-même et insensiblement, pour des époques plus anciennes, un type général qui eût le caractère du temps sans être le person
offrir un certain nombre de caractères communs et fournir les traits généraux du type à réaliser. En tout cas, ce dont il falla
p de personnes restreignent la vérité à la particularité. Or une idée générale n’est pas moins vraie qu’une idée particulière ;
otre imagination seule crée la mise en scène tragique. — Du caractère général de la décoration et des costumes. — La mise en sc
ratives : c’est ainsi qu’il y a quelques années on avait une tendance générale à jouer dans des décors de style pompéien les tra
er d’effacer les traits particuliers et s’en tenir aux grandes lignes générales , se contenter d’une architecture simple et grande
antique est en nous le résultat d’une synthèse qui a combiné en types généraux tous les éléments divers qui se sont tour à tour
à que j’eusse choisie. J’en profiterai pour agiter quelques questions générales à mesure qu’elles se présenteront. Pour mettre un
érable et agit alors fatalement sur le jeu des acteurs et sur l’effet général du drame. Les quelques réflexions que nous inspir
surtout si on ne perd pas de vue l’essentiel, c’est-à-dire l’harmonie générale . On peut dire toutefois qu’à notre époque l’art d
tre beaucoup d’autres, qui nous a permis de mettre en lumière une loi générale de la mise en scène, relative au costume. Iphigén
elques-unes des dispositions scéniques, en les rattachant à une étude générale . Chapitre XXVIII Des salles de spectacle. —
ans les profondeurs de la salle. Posons maintenant quelques principes généraux de statique théâtrale. Dans toute péripétie ou da
— Des figurants de tragédie. — Règles à observer. À un point de vue général , la figuration est soumise aux lois qui règlent l
iser en parties harmoniques, de telle sorte qu’elle produise un effet général où s’efface toute individualité. Sur la scène de
ivent se succéder sans interruption pour se fondre dans une sensation générale et totale. L’esprit du spectateur est donc obligé
ols, anglais et allemands, à la condition qu’on respectât la division générale et qu’on n’altérât pas l’intégrité de chaque acte
aux coups d’aile de l’imagination poétique. J’ajouterai une remarque générale pour clore ce chapitre. Les directeurs ont le déf
ont pour y atteindre, ils ne doivent pas être dirigés par une méthode générale et un ensemble de règles suffisamment précises. C
caractères particuliers, mais se ressembleront dans leurs caractères généraux . Par suite, la synthèse de ces diverses représent
ur ont causée volontairement ; tous enfin ont vu les mêmes phénomènes généraux se reproduire dans des conditions extrêmement var
omène suprême, et qui pour chacun de nous est la même dans ses traits généraux et ne peut différer que par un certain nombre de
qu’il évoque devant toute une salle est semblable dans ses caractères généraux à l’idée que chacun se fait de la mort, les quinz
es et toutes les manies ? Non pas ; mais il cherchera dans une visite générale à rassembler dans sa mémoire les traits communs q
cène et l’acteur doivent donc s’attacher à bien déterminer les traits généraux des êtres dont ils doivent exposer aux yeux du pu
si les traits dont il revêt ses imitations ont bien tous le caractère général qui sera pour tous les spectateurs la marque de l
e résume donc en deux points : premièrement, détermination des traits généraux de l’image qui est la synthèse idéale d’un ensemb
ition d’un trait particulier ne l’élève pas à l’importance d’un trait général . Ce deuxième point est extrêmement délicat, car i
ien, dont l’erreur a uniquement consisté à lui attribuer un caractère général qu’il n’avait pas, et par conséquent à évoquer au
e tort de relever un trait particulier ne s’accordant pas avec l’idée générale que se forme le public de deux hommes qui se jett
te a consisté dans la substitution d’une image particulière à l’image générale qui seule répondait à l’idée que se faisaient du
ières de voir n’est autre chose que la possession commune d’une image générale identique. Dans le code du monde, par exemple, un
la main sur lui et il se battra pour venger son honneur. Voilà l’idée générale . Cependant il y aura des hommes qui ne se sentiro
éâtre ne peut en toute sûreté aborder que la représentation de l’idée générale , de telle sorte que, si le cas particulier devait
de conversation criminelle, euphémisme qui n’est en somme qu’une idée générale , très suffisante dans l’espèce, et qui répond par
très suffisante dans l’espèce, et qui répond par conséquent à l’image générale , la seule dont le théâtre nous doive la représent
trait particulier à l’acte simple qui est la représentation de l’idée générale . On pourrait citer un plus grand nombre d’exemple
t à dessiner l’image du chagrin, parce que ces différents traits sont généraux et se retrouvent à peu près dans l’expression de
semblables remarques au sujet de l’expression de la joie, où l’image générale suffit, sans qu’on y ajoute les images disgracieu
ères communs, dériveront toutes d’une même image plus lointaine, plus générale , hiérarchie d’images absolument semblable à la hi
e d’images absolument semblable à la hiérarchie des idées. Ces images générales constituent en quelque sorte des personnalités co
e par conséquent son aspect, son image a quelque rapport avec l’image générale de laquelle se déduisent les images initiales d’u
et au timbre de la voix, à l’expression du regard et à la plasticité générale . Dans la mise en scène, la distribution des rôles
ousse les artistes dans la voie de l’analyse. Les images ou idées, de générales qu’elles étaient, se décomposent en images ou idé
dessiner l’image du financier. Aujourd’hui cette image, beaucoup trop générale pour nous, s’est décomposée et nous fournit les i
c. Ce qui distingue ces personnalités, issues d’une personnalité plus générale , ce sont, non des différences essentielles, mais
a peu à peu l’art descendre des hauteurs morales où règnent les idées générales , s’abaisser de plus en plus à mesure que les imag
ers que le personnage dont il revêt la personnalité est un type moins général . En suivant le développement historique du théâtr
simplifier à mesure qu’on remonte dans le passé. Plus les types sont généraux , et c’est le cas de la tragédie et de l’ancienne
la tragédie et de l’ancienne comédie, plus les images initiales sont générales . Pour traduire sur la scène les personnages class
s et de grandes infortunes dans la tragédie, des vices et des travers généraux dans la comédie, qui demandent à être traitées sy
dépendance de la passion dont ils prennent le langage ou du caractère général aux impulsions duquel se plie l’action dramatique
page dans tout le système nerveux, et qui détermine en nous des états généraux identiques à ceux que nous éprouvons dans la tris
r prêtaient les acteurs, les personnages de théâtre étaient des types généraux que la nature ne nous offre jamais et que l’espri
qualité visible ou tangible, et, ne s’élevant pas aux classifications générales , ne s’intéressent aux êtres et aux objets que par
des personnages, mais à l’acte qu’ils accomplissent ; non à la vérité générale qu’ils représentent, mais aux traits particuliers
éalement humaines et vraies, mais dont les personnages sont des types généraux tout à fait en dehors de notre expérience personn
lus ignorées. L’auteur dramatique ne fait donc qu’obéir à la tendance générale quand il fouille les plis les plus cachés de l’âm
en soi, qui obéit à ses lois propres et relatives, dérivées des lois générales et absolues. Par suite, le problème dramatique se
les visées réalistes, est uniquement une œuvre dont l’idéal est moins général et moins élevé, et que son infériorité seule rapp
, ou que du moins elle ne nous laisse qu’une impression d’autant plus générale que la figure du personnage humain prend plus d’i
tation d’un phénomène. La Comédie-Française a donc dû chercher l’idée générale du décor au-delà des causes formelles de la pensé
se lève dans l’âme purifiée de Valentin. On voit donc combien l’effet général du décor répond mieux à l’idée poétique que les e
ancienne conception décorative qui ne recherche qu’un effet simple et général . Et cela pour deux raisons d’ordre supérieur. La
ature n’agit donc dans la mise en scène que par ses effets simples et généraux , n’engendrant chez les spectateurs que des sensat
endrant chez les spectateurs que des sensations initiales, simples et générales . Nous arrivons ainsi, par un autre chemin, à la m
main. L’art, parti du particulier et du relatif, doit donc aboutir au général et à l’absolu ; et par suite le poète, après avoi
données relatives que celui-ci assurera à ses productions une valeur générale et une portée psychologique universelle, et leur
ent la richesse des premiers tableaux, et peu à peu revêtir un aspect général qui puisse s’harmoniser avec ce qu’a d’absolu et
la succession des phénomènes morbides, par la prédominance des effets généraux et par l’effacement des traits particuliers. Or,
35 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [IV] »
et il est connu et apprécié par l’Empereur ; mais seulement quelques généraux , initiés aux secrets des grandes opérations de l’
nce fait lacune. Ney demandait pour son chef d’état-major le grade de général de division. Il serait curieux de savoir en quels
de tenir les chefs d’état-major des corps dans la dépendance du major général . Une lettre de Jomini, écrite sous le coup de cet
us-lieutenants devenus rois, et des officiers très-ordinaires devenus généraux en six ans !… Ce qu’il y a de plus terrible dans
 ? Il faut un concours inouï de circonstances pour amener un officier général à rendre un service pareil ; et Dieu sait qu’en d
i entièrement levé le masque et a pris les armes contre sa patrie. Le général de brigade Jomini, chef de l’état-major du prince
er auteur, en aucun temps, qui ait tiré des campagnes des plus grands généraux les vrais principes de guerre et qui les ait expr
igible langage. » C’est le témoignage que lui rendent à leur tour les généraux américains de la dernière guerre, les tacticiens
eux dans la position des choses, c’est le peu de confiance qu’ont les généraux en eux-mêmes : les forces de l’ennemi leur parais
tier général « antimilitaire » s’il en fut. L’Autriche avait un grand général , l’archiduc Charles ; elle se gardait bien de l’e
s avec Jomini54, lui exprima son désappointement : « Hélas ! mon cher général , nous avons fait tous les deux une sottise ; si j
x une sottise ; si j’avais pu m’attendre à devenir le conseiller d’un général autrichien, je n’aurais certes pas quitté l’Améri
officiellement à l’état-major de Schwartzenberg, en lui donnant Toll, général russe, pour adjoint ; mais la volonté du puissant
refusa formellement. Ces refus auxquels se heurtait Jomini auprès des généraux autrichiens devenaient journaliers. L’occasion lu
Le mot était vif et toucha l’épiderme. Alexandre fit un mouvement : «  Général , je vous remercie de votre zèle, mais c’est à moi
njecturer, deviner, commencer à se décider de son chef ; que le major général Berthier interprétait lui-même un peu les ordres
les armées campaient réunies sous la tente, il eût été le plus grand général de bataille de son siècle, parce qu’il aurait tou
on propre nom, Jomini a écrit : « Les qualités qui distinguent un bon général d’arrière-garde ne sont pas communes. Le maréchal
rer de plus parfait en ce genre. » C’est qu’en effet, dans ce rôle de général d’arrière-garde, on ne perd pas de vue l’ennemi u
36 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. I. Exemple en An
sans prendre part au gouvernement local, servir dans le gouvernement général . Ainsi fait un lord, un baronnet, un squire, même
représentants de la nation. — Rien de semblable en France. Les États généraux sont tombés en désuétude, et le roi peut avec vér
inq, tous les évêchés106. Sur quatre abbés commendataires et vicaires généraux , ils en fournissent trois. Si, parmi les abbayes
e. De ce genre, sont en province les trente-sept grands gouvernements généraux , les sept petits gouvernements généraux, les soix
nte-sept grands gouvernements généraux, les sept petits gouvernements généraux , les soixante-six lieutenances générales, les qua
les sept petits gouvernements généraux, les soixante-six lieutenances générales , les quatre cent sept gouvernements particuliers,
porte 35 000 livres, outre les accessoires ; une médiocre lieutenance générale , comme celle du Roussillon, 13 000 à 14 000 livre
t également inutiles et pour la montre. De même les trois lieutenants généraux  : chacun d’eux « reçoit, à tour de rôle et tous l
. De toutes parts les curés se confédèrent » pour n’envoyer aux États généraux que des curés, et pour exclure, « non seulement l
ues. En effet, sur trois cents députés du clergé, on compte aux États généraux deux cent huit curés, et, comme la noblesse de pr
i du roi ; car, dans cet état-major de nobles héréditaires, il est le général héréditaire. À la vérité son office n’est pas une
seil du roi, trois fonctionnaires superposés, au centre le contrôleur général , dans chaque généralité l’intendant, dans chaque
our ne la dépenser qu’en œuvres d’utilité publique. Un ancien fermier général , homme d’esprit et sans préjugés, écrit sérieusem
septembre 1753, 17 octobre 1753, 26 octobre 1755. — Prudhomme, Résumé général des cahiers des États généraux. 1789 (Cahiers du
3, 26 octobre 1755. — Prudhomme, Résumé général des cahiers des États généraux . 1789 (Cahiers du clergé). — Histoire des églises
uit ainsi ces diverses places (Waroquier, II, 467) : 18 gouvernements généraux à 60 000 livres, 21 à 30 000, 114 gouvernements p
ulouse. 111. Archives nationales, O1, 738 (Rapports faits au bureau général des dépenses de la maison du roi en mars 1780, pa
reine. — 8 700 000 pour acquisition de l’Isle-Adam. 117. Cf. Compte général des revenus et dépenses fixes au 1er mai 1789. (I
politique et grand ennemi de la cour ». (I, 206). — Cahiers des États généraux de 1789, résumé général par Prudhomme, t. II, pas
de la cour ». (I, 206). — Cahiers des États généraux de 1789, résumé général par Prudhomme, t. II, passim. 120. Éphémérides
ril 1789.) — Archives nationales, Procès-verbaux manuscrits des États généraux , t. 148, 245 et 257, Mémoires des curés de Toulou
37 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
nçue, non comme un résumé de faits acquis ou comme un système d’idées générales au sujet de l’histoire universelle, mais comme un
cience de l’histoire de J. G. Droysen, s’exprimait ainsi : « En thèse générale , les traités de ce genre sont forcément à la fois
nt contentés d’énoncer des remarques, en passant, dans leurs ouvrages généraux ou dans des écrits de circonstance16 ; les autres
sés, si ces inventaires étaient munis de tables ou si des répertoires généraux (alphabétiques, systématiques, etc.) en avaient é
es collections incomplètes ; il n’en existe nulle part de répertoires généraux . Cet état de choses est très fâcheux. En effet, l
de l’histoire dépendent en grande partie des progrès de l’inventaire général des documents historiques, qui est encore aujourd
naires attachés aux dépôts de documents. L’avancement de l’inventaire général des documents historiques en a été, sans doute, r
uter par ses missionnaires, dans diverses bibliothèques, un Catalogue général des documents hagiographiques, et l’Académie impé
n personnel compétent, convenablement dirigé, l’histoire du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de Fra
t l’opportunité de pousser vivement, dans tous les pays, l’inventaire général des documents historiques soient clairement conçu
es ont sans doute, au même degré que celle-là, un caractère d’utilité générale . Mais les érudits et les historiens ont souvent b
les répertoires à l’usage des érudits et des historiens est, en règle générale , vieilli dès le lendemain du jour où il a été ach
us les outils nécessaires… J’en dirai autant des idées philosophiques générales … Un très grand nombre de branches d’études pourra
ématiques ». Et il ajoute : « sur ces objets cependant, l’instruction générale , celle qu’on doit supposer commune à tous les hom
ire qu’ils travaillent49. Il semble donc qu’il n’y ait pas de réponse générale à la question posée au commencement de ce chapitr
* * Livre II. Opérations analytiques Chapitre I. Conditions générales de la connaissance historique Nous avons déjà
rés. — Essayons d’en esquisser d’abord, très sommairement, les lignes générales et les grandes divisions. I. On peut distinguer d
ments par analogie dont les majeures sont empruntées à la psychologie générale , à se représenter les états psychologiques que l’
langue ou en telle autre, de telle date ou de telle autre. La théorie générale de la restitution conjecturale se réduit donc à c
rale se réduit donc à ce qui précède, et il n’y a pas d’apprentissage général de cet art. On apprend à restituer, non pas n’imp
car la restitution conjecturale d’un texte suppose, outre des notions générales sur le processus de la dégénérescence des textes,
ie-Madeleine. — Nous sommes ici en présence d’une des formes les plus générales , et en même temps les plus tenaces, de la créduli
s les cas ne serait pas raisonnable. Mais voici quelques observations générales . II. Distinguons le cas de l’historien qui classe
« voulaient faire une exception pour les textes relatifs à l’histoire générale d’un pays, et sans doute de l’Empire ; en 1845, Z
ce, il rejeta même les exceptions proposées par Egger pour l’histoire générale d’une province, et crut devoir s’en tenir à l’ord
pacité à cet égard ne serait qu’une manifestation de leur imbécillité générale  ; ou s’ils n’avaient jamais subi d’apprentissage
es virtuoses ne s’attachent pas à relier leurs travaux à quelque idée générale , par exemple à critiquer systématiquement tous le
ce qu’on en peut tirer pour l’histoire. Ainsi on arrive à cette règle générale de méthode : l’étude de tout document doit commen
épisode d’un récit ; l’analyse devra indiquer, non seulement le sens général du texte, mais, autant que possible, le but et la
n texte, il faut d’abord en connaître la langue. Mais la connaissance générale de la langue ne suffit pas. Pour interpréter Grég
ne interprétation historique spéciale pour adapter cette connaissance générale au latin de Grégoire de Tours. La tendance nature
e sens habituel. L’interprétation grammaticale, fondée sur les règles générales de la langue, doit être complétée par l’interprét
mot et chaque phrase non pas isolément, mais en tenant compte du sens général du morceau (le contexte). C’est la règle du conte
ls, les chartes et les récits historiques. Dans tous les cas la forme générale du document permet de présumer qu’il est écrit au
lles pour que l’art de les déterminer puisse être ramené à des règles générales . On ne peut guère formuler qu’un principe univers
ptions de l’auteur, les images qu’il avait dans l’esprit, les notions générales au moyen desquelles il se représentait le monde.
que par une analyse. Ainsi la critique interne aboutit à deux règles générales  : 1° Une vérité scientifique ne s’établit pas par
s. 1° On connaît souvent par la critique de provenance les conditions générales où l’auteur a opéré. Il est probable que quelques
ttirée d’avance. Le seul procédé est donc de dresser un questionnaire général des causes d’incorrection. On l’appliquera aux co
ire général des causes d’incorrection. On l’appliquera aux conditions générales de composition du document pour découvrir celles
les conditions de provenance sont bien connues, — que des indications générales insuffisantes pour la critique, car elle doit tou
position des documents. Les renseignements que ne fournit pas l’étude générale de l’auteur, on peut les chercher dans la connais
emplir deux questionnaires, — l’un pour se représenter les conditions générales de composition du document d’où résultent les mot
itions générales de composition du document d’où résultent les motifs généraux de chaque affirmation d’où dérivent les motifs sp
de ses amis, défavorable de ses adversaires. Ce sont des dispositions générales qui agissent sur toutes les affirmations d’un aut
seignements, soit par des comparaisons, qu’un auteur a une propension générale à ces genres d’erreur. Il y a plus de chance de r
ent pas ; — s’il lui a manqué l’expérience spéciale ou l’intelligence générale pour comprendre les faits ; — s’il a mal analysé
incorrections probables d’un auteur on peut avoir des renseignements généraux  ; on peut en examinant son œuvre voir comment il
ement de l’auteur, elles reproduisent les affirmations d’un autre. Le général , même en racontant la bataille qu’il vient de dir
observateur ; l’observation reste anonyme. Alors se pose une question générale . Comment faire la critique d’une affirmation anon
prise. Il ne lui reste d’autre procédé que d’examiner les conditions générales du document. — On peut examiner s’il y a un carac
des Grecs sur les Scythes au temps d’Hérodote. De toutes ces enquêtes générales la plus utile porte sur la transmission des affir
dans ces conditions favorables, on peut donc dresser un questionnaire général  ; on p. 155 l’appliquera à chaque fait particulie
’il n’ait eu aucune tentation de le déformer ? C’est le cas des faits généraux , usages, institutions, objets, personnages, que l
guerre, l’usage de tout un peuple) ? — 3° Est-il exprimé en termes si généraux qu’une observation superficielle ait suffi pour l
océder à l’examen critique. On commence par réunir les renseignements généraux sur le document et sur l’auteur, avec la préoccup
 ; on les rassemble en suivant mentalement son questionnaire critique général  ; mais on doit se les assimiler d’avance, car on
lir sont surtout des faits étendus et durables (appelés parfois faits généraux ), usages, doctrines, institutions, grands événeme
é et le moyen âge la connaissance historique est restreinte aux faits généraux par la pénurie de documents. Dans la période cont
n d’indiquer comment elle se pose pour les historiens180. La croyance générale au merveilleux a rempli de faits miraculeux les d
* Livre III. Opérations synthétiques Chapitre I. Conditions générales de la construction historique La critique des
ent à des degrés de généralité très différents, depuis les faits très généraux communs à tout un peuple et qui ont duré des sièc
s particuliers et travaillent méthodiquement à les condenser en faits généraux . Pour former des groupes il faut ramener les fait
enance). Cette nécessité de localiser est inconnue aussi aux sciences générales  ; elle est limitée aux sciences descriptives qui
enter leurs deux armées, il aura soin de ne rien conclure de l’aspect général sous lequel il se les imagine ; il devra raisonne
habitudes de conduite. On peut donc les prévoir dans un questionnaire général qui servira pour tous les cas. Comme la critique
Mais ces différences sont enfermées entre les limites des conditions générales de la vie humaine ; elles ne sont que des variété
hacun formera une branche spéciale d’histoire. Ce cadre de groupement général fournira l’échafaudage de la construction histori
ut les condenser en formules pour essayer d’en dégager les caractères généraux et les rapports. C’est la quatrième opération ; e
é et de la Renaissance n’en ont pas pratiqué d’autre. — Dans ce cadre général les subdivisions sont taillées suivant le même pr
n étudiant l’ensemble des activités humaines ; c’est le questionnaire général dont il a été parlé au chapitre précédent. Le tab
tre précédent. Le tableau suivant est une tentative de classification générale des faits historiques192, fondée sur la nature de
, de particulier, de passager, ou dans ce qu’ils ont de collectif, de général et de durable. Dans la première conception l’hist
ers des gouvernants où il est très difficile d’apercevoir aucun trait général . — Dans les histoires spéciales, au contraire (sa
sauf celle des littératures), les documents ne montrent que des faits généraux , une forme de langage, un rite religieux, une règ
u d’un groupe donné à un moment donné. Dans un cadre réduit aux faits généraux de la vie politique il n’y aurait pas place pour
ible. Ainsi l’histoire est obligée de combiner avec l’étude des faits généraux l’étude de certains faits particuliers. Elle a un
tion puérile : si l’histoire est un art ou une science. III. Le cadre général donné plus haut peut servir de questionnaire pour
on peut essayer de faire l’histoire. Mais avant d’appliquer ce cadre général à l’étude d’un groupe quelconque d’habitudes hist
’histoire ne peut être une science, car toute science a pour objet le général . — L’histoire est ici dans la même condition que
èces animales ; elle n’est pas la connaissance abstraite des rapports généraux entre les faits, elle est une étude explicative d
itiques), on aura construit une histoire concrète commune, l’histoire générale , qui reliera les différentes histoires spéciales
lution littéraire dépend, non d’événements littéraires, mais de faits généraux . L’histoire générale des faits uniques s’est cons
end, non d’événements littéraires, mais de faits généraux. L’histoire générale des faits uniques s’est constituée avant les hist
ches spéciales se sont créées et s’en sont détachées. Comme les faits généraux sont surtout de nature politique et qu’il est plu
t plus difficile de les organiser en une branche spéciale, l’histoire générale est restée en fait confondue avec l’histoire poli
iens politiques ont été amenés à se faire les champions de l’histoire générale et à conserver dans leurs constructions tous les
toire générale et à conserver dans leurs constructions tous les faits généraux (migrations de peuples, réformes religieuses, inv
) nécessaires pour comprendre l’évolution. Pour construire l’histoire générale il faut chercher tous les faits qui peuvent expli
i ancien que l’histoire. On en a besoin non seulement dans l’histoire générale , mais dans les histoires spéciales, dès qu’on étu
pèce et l’histoire spéciale est obligée de les emprunter à l’histoire générale . Pour l’histoire générale, les périodes doivent ê
e est obligée de les emprunter à l’histoire générale. Pour l’histoire générale , les périodes doivent être découpées d’après l’év
e le raisonnement en forme ; dans un raisonnement faux la proposition générale est d’ordinaire assez monstrueuse pour faire recu
faire l’objet d’un livre205. On se bornera ici à indiquer les règles générales du raisonnement et les précautions à prendre cont
plus ordinaires. Le raisonnement repose sur deux propositions : l’une générale , tirée de la marche des choses humaines ; l’autre
ue : Salamine porte un nom phénicien. Puis on cherche une proposition générale  : La langue d’un nom de ville est la langue du pe
conclusion soit sûre il faut donc deux conditions. 1° La proposition générale doit être exacte ; les deux faits qu’elle suppose
opérer qu’avec une proposition détaillée. 2° Pour que la proposition générale soit détaillée, il faut que le fait historique pa
il ; car c’est après l’avoir établi qu’on cherchera une loi empirique générale nécessaire pour raisonner. On devra donc commence
ble. Ainsi dans le raisonnement historique il faut 1° une proposition générale exacte, 2° une connaissance détaillée d’un fait p
taillée d’un fait passé. — On opérera mal si on admet une proposition générale fausse, si l’on croit, comme Augustin Thierry par
est évidemment fausse, on s’en apercevra aussitôt ; si elle est trop générale on verra quelles conditions nouvelles il faut y a
Phéniciens en Grèce. * * * Chapitre IV. Construction des formules générales I. Si on avait classé dans un cadre méthodiqu
une précision si différente ? — Les faits connus seulement par un mot général et vague, on ne peut les amener à un degré moins
t par un mot général et vague, on ne peut les amener à un degré moins général et plus précis ; comme on ignore les détails, si
nnus en détail, il est toujours facile de les réduire à un degré plus général en mutilant les détails caractéristiques ; c’est
nce quels éléments doivent y entrer. Il faut ici distinguer les faits généraux (habitudes et évolutions) et les faits uniques (é
udes et évolutions) et les faits uniques (événements). III. Les faits généraux consistent dans des actes souvent répétés communs
e. Puis, comparant l’ensemble des variations, on construira la marche générale de l’évolution. La formule d’ensemble indiquera o
l reste à chercher les rapports entre eux ; — ce sont les conclusions générales . L’histoire, à cause de l’infirmité de son mode d
aissées par les documents. Il est facile, en suivant le questionnaire général de groupement, de constater sur quelles espèces d
es faits et l’ensemble de la tradition avant tout essai de conclusion générale . VII. Les formules descriptives donnent le caract
, la quantité ou l’importance. En formant des groupes de plus en plus généraux , on laisse, à chaque degré nouveau de généralité,
’humanité. — Le résultat est de condenser en une formule le caractère général d’un ordre de faits, une langue, une religion, un
avant d’en avoir cherché les causes par analyse, on supposa une cause générale permanente qui devait résider dans la société ell
terminer l’évolution commune qu’on devrait rapporter à une même cause générale . Ainsi se sont fondés la linguistique, la mytholo
les causes des accidents particuliers que celles des transformations générales , car elle trouve le travail déjà fait dans les do
il déjà fait dans les documents. Pour rechercher les causes des faits généraux , la construction historique est réduite à l’analo
ore été bien faite220, nous nous bornerons ici à des indications très générales pour la période antérieure à la seconde moitié du
n peuple ; il n’y eut dans l’antiquité que quelques essais d’histoire générale . Comme l’historien se proposait de plaire ou d’in
odèles. D’ailleurs ces professeurs contribuèrent à débrouiller l’idée générale , confuse, que les philosophes avaient de la « civ
entifiques d’exposition historique, en harmonie avec cette conception générale que le but de l’histoire est, non pas de plaire,
guerons d’abord : 1° les monographies ; 2° les travaux d’un caractère général . 1° On fait une monographie quand on se propose d
t l’auteur n’a jamais lieu d’en rougir. 2° Les travaux d’un caractère général s’adressent soit aux hommes du métier, soit au pu
’adressent soit aux hommes du métier, soit au public. A. Les ouvrages généraux destinés surtout aux hommes du métier se présente
té tout ce qui est du domaine de l’appréciation et les considérations générales . S’agit-il de faits mal datés, ou simultanés, qui
récit des événements qui ne se sont produits qu’une fois et des faits généraux qui dominent l’ensemble des évolutions spéciales,
le, cette macédoine, pour la rendre plus attrayante, avec des « idées générales  » et des grâces extérieures. La tentation est d’a
d’établir des détails, ils s’abandonnent dans l’exposé des questions générales à leurs penchants naturels, comme le commun des h
des conditions où se produisirent les faits passés et l’intelligence générale des conditions où se produisent les faits humains
s faits d’une époque passée, et en leur appliquant des questionnaires généraux fondés sur l’étude du présent. Les opérations qu’
s, afin de les combiner d’une façon scientifique en des constructions générales . — Et si de ces travaux ressortaient avec évidenc
idée claire, ni de sa raison d’être, ni de son rôle dans l’éducation générale , ni des procédés techniques nécessaires pour le d
ils caractéristiques et en les résumant sous les expressions les plus générales et par conséquent les plus vagues. Il ne restait
la rédaction et du résumé. II. Dans ces dernières années le mouvement général de réforme de l’enseignement, parti du Ministère
ertie inconnue dans les Facultés ; — et le baccalauréat, cet obstacle général à toutes les réformes, est particulièrement nuisi
de formuler ces questions dans un tableau méthodique. 1° Organisation générale . —  Quel but peut se proposer l’enseignement de
s spéciales (art, religion, coutumes, vie économique) et à l’histoire générale  ? Aux institutions ou aux usages et aux événement
épisodes dramatiques ou à l’étude des enchaînements et des évolutions générales  ? Quelle place doit-on faire aux noms propres et
dés d’enseignement . —  Faut-il donner d’abord à l’élève des formules générales ou des images particulières ? Le professeur doit-
pas trop d’un traité spécial243. On n’indiquera ici que les principes généraux sur lesquels l’accord semble être à peu près fait
-être n’est-il pas superflu d’indiquer ici, une fois de plus, le sens général et la logique interne du mouvement auquel nous as
nt d’exiger des étudiants qu’ils fassent la preuve ? De connaissances générales  ? De connaissances techniques et d’aptitudes aux
e dans les pays de langue française, depuis l’origine. Un aperçu plus général et plus complet (bien que très sommaire encore) d
ues les plus ingénieuses, les plus topiques ; et de la portée la plus générale sur la méthode des sciences historiques, ont été
t là, du reste, que la manifestation la plus grossière d’une tendance générale contre laquelle il faut toujours être en garde :
es recherches. Le bibliothécaire mit à leur disposition des histoires générales et des brochures… » 39. Ces considérations ont é
caractère commun d’avoir été imprimés. 99. J. P. Waltzing, Recueil général des inscriptions latines (Louvain, 1892, in-8), p
s problèmes d’érudition, se refusa toujours à entreprendre un recueil général des diplômes royaux mérovingiens que ses admirate
e synthèse, par les synthèses incorrectes, par les apparences d’idées générales  », et par les artifices littéraires. 130. Les sc
les cinq premiers siècles de Rome. Ce procédé, malheureusement encore général , contribue à empêcher l’histoire de se constituer
ugement d’approbation ou de réprobation, soit au nom d’un idéal moral général ou particulier (idéal de secte, de parti, de nati
u avec l’indication précise de l’endroit où il a été publié. La règle générale est de mettre le lecteur en état de savoir exacte
titre des documents, de s’y référer par une cote ou par l’indication générale du recueil où ils sont imprimés, qui n’apprennent
a place dans une « Histoire  » scientifique ; c’est l’étude des faits généraux qui ont dominé l’ensemble des évolutions spéciale
38 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108
monarchie. Il paraissait croire que, s’il avait été nommé contrôleur général , il n’y aurait pas eu de révolution, et il en a t
endant qu’il guérit. » — M. de Meilhan avait un frère qui fut fermier général et qui avait les mœurs du jour ; une des paroles
énéral et qui avait les mœurs du jour ; une des paroles de ce fermier général à sa femme est restée comme peignant l’immoralité
c’était le chemin par lequel on était en passe de devenir contrôleur général . Il se destinait à ce dernier rôle avec beaucoup
fut appelé à une place de création extraordinaire, celle d’intendant général de la guerre et des armées du roi. Le prince de M
se posait devant l’opinion comme candidat au ministère et au contrôle général des finances. M. Necker était alors dans tout l’é
nt des finances de François Ier, et l’abbé Terray, dernier contrôleur général sous Louis XV, il s’applique à prouver que Franço
t été ajoutés dans la seconde édition, en 1789, à la veille des États généraux , contiennent des idées d’avenir, notamment sur la
et au déclin. Dès les premières pages, il nous rend bien le caractère général de cette époque, ce qu’il a appelé le « caractère
, les extraits, les dissertations critiques ont formé un dictionnaire général d’idées, de résultats, de jugements où chacun peu
ins M. de Meilhan que son moment de société, c’est que dans ce regret général qu’il exprime de voir les caractères s’effacer de
rité de l’ouvrage de M. de Meilhan consiste surtout dans cette nuance générale , relative à son moment. Nul plus que lui n’a le s
sciences seules pourront servir d’aliment à l’esprit ; mais l’inertie générale ne permettra pas une grande application. Dans cet
té par M. de Meilhan était un mot même de son frère Sénac, le fermier général , parlant à sa femme ; c’était un mot de famille.
39 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207
litique ou les formes politiques dans lesquelles s’incarne la volonté générale (État, gouvernement) ou encore les forces politiq
tique. Les idéologies démocratiques : souveraineté du peuple, volonté générale , solidarisme, etc., sont, par essence et par défi
s et divergents sur certains points, de même en politique, la volonté générale n’est pas autre chose qu’une entité verbale. — La
e n’est pas autre chose qu’une entité verbale. — La prétendue volonté générale est au fond celle de l’oligarchie dirigeante ; to
a une volonté à lui ne se reconnaît jamais dans la prétendue volonté générale . Et peu lui importe au fond que le groupe qui l’o
aux dirigés et aux dirigeants, constitue précisément cette « volonté générale  » dont se réclame l’idéologie démocratique. S’il
qu’il emploie, le but reste le même. La loi, expression de la volonté générale , est tyrannique comme cette volonté elle-même. Mo
mauvaise, injuste et oppressive. Après avoir considéré les principes généraux de l’idéologie politique, disons un mot des forme
ment, corps de l’État, dans lesquelles s’incarne la prétendue volonté générale ). L’antinomie de l’individu et de l’État est une
Mill, la marche évidente et irrésistible vers un état “de similitude générale parmi les hommes ». (R. de Gourmont, Épilogues, t
40 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
t porté sur cette frontière à un degré qu’on a peine à se figurer. Un général comme Catinat qui veut qu’il y ait discipline dan
iat, la victoire de La Marsaille ne parut guère rien changer à l’état général des affaires, l’effet moral fut produit. Cette ba
lui amena le démembrement de la ligue et, par suite, la pacification générale de Ryswick. Il n’est pas moins vrai que Catinat,
retranche despotiquement. Je vous avoue que tout cela ne tente pas un général à hasarder l’honneur des armes du roi, et que, po
avait fait son arrangement ; la ligue était fort malade, mais la paix générale n’était pas conclue encore. Louis XIV jugea à pro
s’agissait pour Catinat de se concerter avec le prince de Vaudemont, général pour le roi d’Espagne notre allié, et de plus d’ê
relle et par le fond de son tempérament, se montre plus que jamais le général embarrassé qu’on a précédemment entrevu ; il tâto
eptions hardies et neuves. Catinat a trouvé son maître ; c’est un bon général qui a affaire à un grand capitaine. La méthode qu
’être peu satisfait ; son armée d’Italie avait perdu confiance en son général et n’était plus conduite : « Je vous avais mandé
es, c’est que j’en connais les grandes conséquences pour les affaires générales de l’État ; la perte de mes biens me laisserait p
crivait encore à son frère le lendemain 23, après avoir vu le nouveau général arrivé de la veille au soir : « Je vous ai déjà
l continuait d’ailleurs de conférer et de s’entendre en tout avec les généraux et vivait sur le meilleur pied avec eux. Le 13 no
tes et n’est occupé qu’à se précautionner en cas d’insuccès. C’est un général résigné. Les stimulants de la Cour n’y font rien.
e Catinat baisse, et il est déjà couché. On s’explique peu de voir un général de cette réputation être témoin, sans rien tenter
aillés, et il se faisait un plaisir de les donner. Ce côté de Catinat général consultant, a été mis en pleine lumière depuis la
lon, en décembre 1708, énumérant toutes les qualités nécessaires à un général qui eût commandé une armée sous le duc de Bourgog
41 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Préface » pp. -
’a pas compris, et nous attribue ce que son esprit fermé à toute idée générale , lui a fait croire ou entendre. En ce qui me conc
n’ai pas lus. Tout cela, mon doux Jésus ! pour la divulgation d’idées générales du penseur, d’idées générales que tout le monde a
oux Jésus ! pour la divulgation d’idées générales du penseur, d’idées générales que tout le monde a entendu développer par lui à
ut le monde a entendu développer par lui à Magny et ailleurs, d’idées générales , toutes transparentes dans ses livres, quand elle
ans ses livres, quand elles n’y sont pas nettement formulées, d’idées générales dont il aurait, j’ai tout lieu de le croire, reme
que des esprits plus humbles, des gens comme moi, manquant « d’idées générales  » vénèrent encore, et nul n’ignore qu’il y a une
tions terrestres, il ne désavouerait pas devant le public « ses idées générales  » de cabinet particulier. Un dernier mot. Je me s
42 (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »
fidèle à la règle de ne nommer les choses que par les termes les plus généraux . Du reste, il annonce des Mémoires inédits de Dum
haute idée de la capacité prodigieuse et de l’infatigable activité du général proscrit. De nombreux écrits de circonstance adre
ance. On lui offrit vingt mille livres de traitement comme lieutenant général en retraite ; et il préféra demeurer dans l’exil.
otisme politique, c’est l’accueil hostile et outrageux qu’elle fît au général éminent qui avait tenté de relever, en y inscriva
spirateur. M. de Metternich fit même arrêter Batiste, aide de camp du général  ; et celui-ci n’eut que le temps de s’enfuir à Be
a majesté très chrétienne, fut chargé de nouer la négociation avec le général . Une correspondance s’engagea, et l’on parut s’en
t il en demanda la raison, en disant qu’il avait été nommé lieutenant général par Louis XVI. Le prince répondit que les nominat
43 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales Sommaire. [Intr
Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales Sommaire. [Introduction.] I. Les caractères
opositions générales Sommaire. [Introduction.] I. Les caractères généraux forment des couples. — Deux caractères généraux a
.] I. Les caractères généraux forment des couples. — Deux caractères généraux accouplés font une loi. — Penser une loi, c’est é
une loi. — Penser une loi, c’est énoncer mentalement une proposition générale . II. Exemples de ces caractères accouplés. — Util
ur que le second soit aussi donné. — Rien d’étrange si les caractères généraux ont, comme les faits particuliers, des antécédent
gnons ou des conséquents. — La difficulté est d’isoler les caractères généraux . — Deux artifices de méthode pour tourner la diff
s. § I. Lois qui concernent les choses réelles. I. Premiers jugements généraux de l’enfant. — Mécanisme de leur formation. — Pas
ion. — Passage du jugement animal au jugement humain. — Les jugements généraux se multiplient. — Ils sont le résumé et la mesure
es de caractères réels. — Nous croyons aujourd’hui que tout caractère général est le second terme d’un couple. — Admission prov
sont que probables au-delà du cercle de notre expérience. — Les plus générales sont découvertes le plus tard. II. Le caractère d
uvons concevoir un cas où ces propositions soient fausses. — Les plus générales sont formées les premières. — Parmi les plus géné
es. — Les plus générales sont formées les premières. — Parmi les plus générales , il en est quelques-unes, nommées axiomes, d’où d
— Il y a une liaison intrinsèque et forcée entre les deux caractères généraux qui correspondent à ces deux idées. — Il reste à
correspondent à ces deux idées. — Il reste à savoir si ces caractères généraux se rencontrent effectivement dans les choses. — I
Introduction] I Jusqu’ici, nous n’avons étudié dans les idées générales que les idées générales elles-mêmes et la manière
Jusqu’ici, nous n’avons étudié dans les idées générales que les idées générales elles-mêmes et la manière dont elles se forment,
oit noter, soit que, ayant dégagé et pensé à part certains caractères généraux très simples, nous combinions entre elles les idé
s reste une seconde recherche à faire. Dans la nature, les caractères généraux ne sont pas détachés les uns des autres ; quel qu
ple s’appelle une loi. Penser une loi, c’est lier ensemble deux idées générales  ; en d’autres termes, c’est former un jugement gé
e deux idées générales ; en d’autres termes, c’est former un jugement général  ; en d’autres termes encore, c’est énoncer mental
en d’autres termes encore, c’est énoncer mentalement une proposition générale . Nous allons chercher comment nous parvenons à li
 Voilà des lois ; chacune d’elles consiste en un couple de caractères généraux et abstraits qui sont liés. D’un côté la propriét
oins deux : il est visible que toutes ces données sont des caractères généraux , c’est-à-dire communs à un nombre indéfini d’indi
ver des compagnons, des précurseurs et des successeurs à un caractère général , que d’en trouver à un individu particulier ou à
ous conduisent au but. Nous avons distingué deux sortes de caractères généraux . Les premiers sont réels, et les idées générales
sortes de caractères généraux. Les premiers sont réels, et les idées générales qui leur correspondent, par exemple celles du fer
s par voie inductive. Les seconds ne sont que possibles, et les idées générales qui leur correspondent, par exemple celles du tri
min, notre point de départ est l’acquisition déjà expliquée des idées générales . En effet, l’enfant de quinze mois, qui répète et
t, l’enfant de quinze mois, qui répète et applique déjà quelques noms généraux , n’a qu’à en associer deux pour faire une proposi
s noms généraux, n’a qu’à en associer deux pour faire une proposition générale , et c’est le cas lorsqu’un objet qui évoque en lu
façon, il énonce mentalement ou tout haut ses premières propositions générales et ses premières propositions abstraites. — Peu à
t d’une certaine classe, il ne portait sur lui qu’un de ces jugements généraux  ; bientôt il en porte deux, trois, quatre, puis d
 ; chacun d’eux finit par évoquer un nombre considérable de jugements généraux , et chacun d’eux peut en évoquer un nombre indéfi
t il en donne la mesure, parce qu’il en est le produit. Des jugements généraux de cette sorte et de cette provenance suffisent p
rselle. — Peu à peu, grâce à des corrections pareilles, nos jugements généraux s’adaptent aux choses. Au couple d’idées abstrait
lusieurs cas. En outre, d’ordinaire, plus la loi ainsi découverte est générale , plus il nous faut de temps pour y arriver, car e
t limitée. II Tels sont les traits distinctifs des propositions générales dans lesquelles les idées composantes, formées pa
ntes, formées par extraction et graduellement ajustées aux caractères généraux des choses réelles, sont tenues de correspondre à
eur objet. — Tout autres sont les traits distinctifs des propositions générales dont les idées composantes, formées par construct
oute séparation. — En outre, parmi ces propositions, ce sont les plus générales qui sont découvertes les premières, car c’est par
découvertes les premières, car c’est par elles qu’on prouve les moins générales . Au point de vue géométrique, l’idée de solide es
ns générales. Au point de vue géométrique, l’idée de solide est moins générale que celle de surface, et celle de surface moins g
de est moins générale que celle de surface, et celle de surface moins générale que celle de ligne, puisque le solide est constru
ord établir celles qui concernent les lignes. — Enfin, parmi les plus générales de ces propositions, il en est quelques-unes, nom
44 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
ires ; peu d’idées, mais fécondes, s’il se peut ; poser les principes généraux ou tirer les grandes conséquences et négliger les
’enseigner qu’à quelques-uns ; nul égard ni à l’utilité plus ou moins générale des connaissances, ni à l’ordre des études qui de
valeur du terme ; mais cet impertinent était considéré. L’admiration, générale qu’il obtint sans la mériter soutint le désir de
capacité moyenne des esprits. Précaution importante. Si le plan général est au-dessus des ressources du moment, attendre
attente qui se remarquent, et entre les mains du propriétaire un plan général auquel, à la reprise du bâtiment, on se conformer
st que la porte des compagnies ou communautés est fermée à la lumière générale qui fait longtemps d’inutiles efforts contre une
ssent. Quelle sera la seconde ? Celle qui, d’une utilité un peu moins générale , conviendra au nombre de ceux qui me resteront. E
ais cette vue qui est vaste et grande, excellente dans une exposition générale de nos travaux, serait insensée si on l’appliquai
dre de l’enseignement prescrit par l’âge, par l’utilité plus ou moins générale des élèves, le seul qui soit praticable dans une
ment, lui désigne une place, et que la raison d’utilité plus ou moins générale lui en fixe une autre. Mais heureusement cette co
seul cas où nous nous soyons permis de nous écarter de notre principe général , la raison d’utilité. Après ces observations théo
Les enfants ne sont pas tous en état de marcher au même âge. Plan général de l’enseignement d’une Université. Première
e. L’anatomie. 6e classe. La logique. La critique. La grammaire générale raisonnée. 7e classe. La langue russe et ce
peinture. de sculpture et d’architecture. Réduction de ce plan général . De ce plan général je supprime le quatrième c
et d’architecture. Réduction de ce plan général. De ce plan général je supprime le quatrième cours des exercices, par
imie. L’anatomie. 6e classe. La logique, la critique. Grammaire générale raisonnée. 7e classe. La langue russe et la
45 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
nt d’en garder plus facilement le souvenir. Tel est le rôle des idées générales , et des relations générales, purs artifices desti
nt le souvenir. Tel est le rôle des idées générales, et des relations générales , purs artifices destinés à soulager la mémoire. L
il ne laissait de côté le détail pour s’en tenir aux aspects les plus généraux . Mais les schèmes qu’il construit ainsi ne corres
Or, ce qui est le plus homogène à l’esprit, c’est l’élément simple et général . L’idée générale, le concept, au lieu d’être rega
e plus homogène à l’esprit, c’est l’élément simple et général. L’idée générale , le concept, au lieu d’être regardé comme une sim
ion, où est donné le concret, l’individuel, et l’idée, qui exprime le général , il y a une solution de continuité. La première n
s ces affirmations optimistes viennent se heurter à un sentiment très général et très fort et dont elles ne peuvent triompher :
. Enfin et surtout il a eu le très grand mérite d’appliquer ces idées générales à un ordre particulier de phénomènes, je veux dir
46 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »
gue analyse ? A dire que la poésie est l’art de transformer les idées générales en petits faits sensibles, et de rassembler les p
sensibles, et de rassembler les petits faits sensibles sous des idées générales  ; de telle sorte que l’esprit puisse sentir ses p
posons-la à une fable philosophique, qui ne sait qu’aligner des idées générales , et à la fable primitive qui ne sait qu’entasser
e ce qu’il a de commun avec les autres, et ainsi le change en un être général  ; elle ne l’observe complexe et particulier que p
ral ; elle ne l’observe complexe et particulier que pour l’apercevoir général et abstrait ; elle n’agit que pour altérer, dénat
elle-même ? Que doit-elle être pour se transformer dès l’abord en loi générale et en règle abstraite ? Aussi abstraite et aussi
bord en loi générale et en règle abstraite ? Aussi abstraite et aussi générale que possible. Elle cessera aisément d’être partic
olorés et sans substance, ils laisseront briller à travers eux l’idée générale qu’ils renferment ; plus ils seront vides, plus i
poétique lui est opposée. Si le poëte reçoit du philosophe des idées générales et abstraites, c’est pour les transformer en être
détails, et, ainsi, le change en chose complexe ; elle rend à l’être général ce qui lui appartient en propre, et ainsi le chan
en propre, et ainsi le change en être particulier. Elle ne l’observe général et abstrait que pour le rendre particulier et com
ur rendre ce qui leur appartient. On ajoutera aux vices et aux vertus générales les traits particuliers qui leur sont propres : l
imagination ou de son âme. Il ne reste plus rien maintenant des idées générales et abstraites ; les voilà dénaturées deux fois. E
47 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ôle de l’appétition et de la motion dans la généralisation. Les idées générales . — IV. Rôle de l’appétition et de la motion dans
on de la pensée n’en est pas moins déterminée ; elle l’est par l’état général de la conscience et de l’appétition à un moment d
es de le lier pour un moment d’une manière déterminée avec le contenu général qui prévaut alors dans la conscience de soi qu’a
son établie non seulement entre telle représentation et la conscience générale , mais encore entre telle représentation et la con
’association cherchée se produit spontanément, par l’effet d’un désir général de trouver dans telle direction ; en s’étendant d
somption par lequel nous rangeons un objet donné sous un concept plus général  : l’or est un métal. — C’est toujours revenir à l
ffirmation est l’affirmation d’une chose qu’on croit (au sens le plus général du mot), l’objectivation d’une croyance intérieur
oyance corrélative. La croyance est la conscience réfléchie de l’état général où se trouve notre intelligence, avec toutes ses
. Mais il ne suffit pas, avec Galton et Huxley, d’expliquer les idées générales par la fusion d’images particulières dans une ima
Des images génériques ne sont pas encore équivalentes à des concepts généraux , car une image confuse est, en elle-même, aussi p
ier. De là la conclusion du système nominaliste, qui réduit les idées générales , en ce qu’elles ont de distinct des images, d’abs
nd à se propager et se propage toujours à quelque degré. Le caractère général dépend de ce fait que l’image est sentie non seul
ns de la sub-conscience. Ce n’est pas tout ; ce qui achève le concept général , c’est le sentiment de la similitude qui relie l’
ensée un moyen de mouvement et non de repos, elle acquiert une valeur générale . En un mot, une image commune et un nom commun so
édiaires tout naturels entre les images particulières et les concepts généraux  : l’espace et le temps, qui sont comme la plurali
temps, nous avons une perspective indéfinie sur le passé. Le concept général , comme celui d’homme, est une image particulière
alité n’est pas dans la matière même de la pensée, dans quelque objet général que la pensée saisirait ou concevrait, car il n’y
t général que la pensée saisirait ou concevrait, car il n’y a rien de général , conséquemment d’indéterminé, ni dans les sens, n
t sentis à l’état naissant et comme dans leur source vive. Le concept général est une image qui sert de point d’intersection à
dans le sujet pensant. Aucun objet de la pensée ne peut être vraiment général  ; mais ce qui est général, c’est le pouvoir d’act
un objet de la pensée ne peut être vraiment général ; mais ce qui est général , c’est le pouvoir d’action et de mouvement dont j
uvement avec telle ou telle représentation particulière105. Les idées générales , comme celles de famille, de patrie, d’humanité,
sprit résultant de cette comparaison, j’arriverai à cette proposition générale  : le feu brûle. Quoique plus compliqué, mon acte
ifférences et de considérer les ressemblances pour obtenir un concept général , qui est un total de ressemblances ; et je n’ai b
on de la non-influence du temps et de la similitude, puis affirmation générale . Le principe de l’induction, que les mêmes donnée
ue par induction, sans pouvoir la déduire d’autre lois physiques plus générales . On savait que ces deux phénomènes s’accompagnent
Nous sommes obligés de poser par induction des faits de plus en plus généraux , pour pouvoir ensuite en déduire logiquement tous
d’expérience. Tantôt enfin nous pensons soit des choses abstraites et générales , soit des choses en apparence toutes spirituelles
ner que les choses. En outre, plus les idées deviennent abstraites et générales , plus elles rendent possible, par opposition à la
t l’instrument et l’esclave docile de mon intelligence, qui seule est générale , c’est-à-dire non bornée dans son exercice à un p
48 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — I. » pp. 325-345
ion financière. — Conseiller au parlement de Metz. — Député aux États généraux . — Ses travaux à la Constituante. — Explication a
a Constituante. — Explication avec Mirabeau. — Il est nommé procureur général syndic. — Moment de l’expérience ; épreuve de la
des intendants que sortait et s’élevait le plus souvent le contrôleur général . Ses études approfondies en économie politique et
de M. Necker, sur les questions relatives à la convocation des États généraux . En novembre 1788, sous le titre : De la députati
énéraux. En novembre 1788, sous le titre : De la députation aux États généraux , il publiait une brochure où il exposait ses prin
était déjà l’homme en Roederer quand il fut envoyé par Metz aux États généraux , non pas dès les premiers jours, mais à une rééle
trop longue pour être rapportée) de se bien rendre compte du courant général , immense, qui entraînait alors la nation. La mépr
en 1793 de mon opinion, par l’expérience que j’acquis comme procureur général syndic du département de Paris. Dans mes rapports
arbitraires et d’une comptabilité compliquée, et d’établir un système général de contributions de manière à en distribuer le po
tuante, Roederer nommé par le collège électoral de la Seine procureur général syndic de ce département se trouva, comme adminis
e la démocratie organisée. Son désabusement commença. Comme procureur général syndic, il était le représentant, l’homme d’actio
sence du gouvernement et la volonté de chacun substituée à la volonté générale  ; en 1792, il y avait une volonté générale, unani
un substituée à la volonté générale ; en 1792, il y avait une volonté générale , unanime ; il y avait une organisation terrible p
Paris avaient leurs orateurs ; la tribune nationale servait de tocsin général du parti. C’était là, assurément, une machine mon
besoin, qui ne pouvait les payer que par du papier avili. La détresse générale aidait puissamment à échauffer la multitude contr
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
fut pas assez apprécié. En même temps, comme il prévoyait une guerre générale prochaine, il observait de près le caractère des
une guerre générale prochaine, il observait de près le caractère des généraux de l’empire, qu’il connaissait déjà depuis son pr
et vous en jugerez sur ce que je leur ai ouï dire de celui des autres généraux  : — Les uns, disent-ils, parvenus aux dignités à
in qu’on l’envoya, à l’armée d’Allemagne, où Catinat commandait comme général . Villars s’était marié dans l’intervalle, pendant
nt-général de Vault et publiés de nos jours avec grand soin par M. le général Pelet9. Là, on trouve non seulement la suite méth
nts pour former un jugement solide sur son caractère et son mérite de général . Les méchants propos de Versailles ne sont plus q
u l’un des beaux exemplaires de la nature humaine. Catinat est de ces généraux si parfaits et si purs dans leur disgrâce, qu’on
e, et qu’on ne voudrait pas la leur ôter. Venant de parler des autres généraux en vogue et en renom, et de Villars même, qui éta
d’armée, erreur en partie volontaire, qui consiste à prétendre que le général a plus de troupes sous le drapeau qu’il n’y en a
stimule autant qu’un roi majestueux comme Louis XIV peut stimuler un général d’armée : … Je vois néanmoins que vous ne vous p
opiniâtre. Cet homme-là était trop philosophe pour être longtemps un général selon le génie de la nation. Villars paraît, et l
es, et, inférieur en nombre, livra et gagna, le 14 octobre, contre le général le plus renommé alors de l’émpire, la bataille de
ille, et qu’on l’a gagnée dans des circonstances difficiles et par un général nouveau qui se déclare, il est fâcheux de ne la p
ns l’attaque. Il redonna aux troupes (et moins aisément aux officiers généraux qu’aux soldats) l’entrain qu’on avait perdu depui
s de Versailles, tant celles des courtisans que de quelques officiers généraux , il crut devoir se justifier auprès du ministre d
non pour augmenter le zèle, il est toujours égal, mais pour que votre général ait l’esprit plus libre, le cœur satisfait, et qu
ici ce post-scriptum, qui n’est plus d’un homme qui badine, mais d’un général  : Sur ce que vous me faites l’honneur de me dire
50 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
sychologie de l’association. La loi dissociation est pour lui la plus générale qui régisse les phénomènes psychologiques. « Ce q
e fait dernier, auquel tout se ramène ; le mode d’explication le plus général , et l’instrument le plus puissant de l’école expé
nécessaires. Remarquons d’abord qu’il y a deux sortes de propositions générales  : les unes qui, de l’avis de tout le monde, naiss
re la déduction comme l’opération fondamentale, parce qu’elle part du général , ne voit dans l’induction qu’une opération qui s’
ous pouvons conclure du particulier au particulier sans passer par le général , mais nous ne faisons presque jamais autrement. »
is des années se passent avant que nous apprenions l’usage des termes généraux . L’enfant qui, ayant brûlé son doigt, se garde de
feu, a raisonné et conclu, bien qu’il n’ait jamais pensé au principe général  : « Le feu brûle » il ne généralise pas ; il infè
particulier au particulier que par l’intermédiaire d’une proposition générale . « On a remarqué avec quelle admirable sûreté les
its aux faits nouveaux, sans se préoccuper d’établir les propositions générales correspondantes. » Les propositions générales son
tablir les propositions générales correspondantes. » Les propositions générales sont de simples registres des inférences déjà eff
induction, en effet, est le mode d’inférence qui va du particulier au général , du connu à l’inconnu. « Elle peut se définir une
ou bien encore « le moyen de découvrir et de prouver des propositions générales . » Son fondement n’est pas, comme l’ont prétendu
arriver, avoir conçu les uniformités particulières dont l’uniformité générale est la résultante et la synthèse. Quel est donc l
le des effets et réciproquement, nous passons ainsi du particulier au général . « Le procédé inductif est essentiellement une re
l’emploi du syllogisme n’est en réalité que l’emploi des propositions générales dans le raisonnement. » Or, une proposition génér
es propositions générales dans le raisonnement. » Or, une proposition générale n’est qu’un mémorandum, une « condensation » d’un
joute Herbert Spencer (et ceci s’expliquera plus tard par sa doctrine générale ), et il y a encore dans la race certaines intuiti
51 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
’aurai prouvé que leur relation constante est un effet d’une loi plus générale , je l’aurai expliquée. En attendant cette « réduc
cessaires, toutefois, tant qu’elles ne sont pas déduites de lois plus générales , ce sont des lois en instance plutôt que des lois
riés, ou même par un cas unique, si j’ai pu la déduire d’une loi plus générale , elle appartient à la science. Que les phénomènes
une idée, il faut à l’organisme humain un certain degré de perfection générale , autre chose prouver que certaines modifications
moins obscures et moins incertaines ? Indépendamment de ces remarques générales , une circonstance vient affaiblir encore, s’il es
ation, une explication véritable. Comment et en vertu de quelles lois générales le fait d’avoir un cerveau brachycéphale entraîne
de molécules tels qu’ils produisent fatalement, en vertu de lois plus générales antérieurement connues, la combinaison d’idées qu
ue chose dans la facilité avec laquelle nous admettons, d’une manière générale , la maîtrise des systèmes sur les faits ? D’aille
ple, comment certaines conditions sociales devaient, suivant les lois générales de la formation des idées, amener les esprits des
uement que nous les imitons. Mais si nous adoptons certaines théories générales ou repoussons certaines autres, cela ne s’expliqu
ins phénomènes déterminés, montre aussi comment, suivant quelles lois générales , ces phénomènes peuvent contribuer au succès de c
rée comme science, p. 326. 39. V. Topinard, Éléments d’anthropologie générale , p. 200-215. 40. Essai sur l’inégalité des race
52 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
une âme sous ses actions et sous ses œuvres ; comment, sous le vieux général , au lieu d’un ambitieux vulgairement hypocrite, o
n peut le suivre depuis sa ferme et ses attelages jusqu’à sa tente de général et à son trône de protecteur, dans sa transformat
ns de l’homme intérieur et invisible ont pour causes certaines façons générales de penser et de sentir. Quand, dans un homme,
nes mélodies, une cause plus large que son effet, je veux dire l’idée générale du vrai culte extérieur que l’homme doit à Dieu ;
ures et de tous les dehors. Elle-même provient d’une autre cause plus générale , l’idée de la conduite humaine tout entière, inté
n morale. Cette seconde idée, à son tour, dépend d’une troisième plus générale encore, celle de la perfection morale, telle qu’e
e du Nord, sa structure de caractère et d’esprit, ses façons les plus générales de penser et de sentir, cette lenteur et cette fr
e et incessante répétition de leur effort ; en sorte que la structure générale des choses et les grands traits des événements so
s idées humaines, et ce système a pour moteur premier certains traits généraux , certains caractères d’esprit et de cœur communs
pratique, selon que ces représentations aboutissent à une conception générale ou à une résolution active. Voilà tout l’homme en
sentation varie, tout le développement humain varie. Si la conception générale à laquelle elle aboutit est une simple notation s
out entier prend un tour positiviste. Si, au contraire, la conception générale à laquelle la représentation aboutit est une créa
ses et les enthousiasmes du genre humain. Si maintenant la conception générale à laquelle la représentation aboutit est poétique
une échelle graduée d’idées régulièrement classées et de plus en plus générales  ; d’autres, par exemple les germaniques, opèrent
de. Certainement, à chacun de ces deux points extrêmes, la conception générale n’a pas changé ; c’est toujours le même type huma
s, nous voulons aujourd’hui nous former quelque idée de nos destinées générales , c’est sur l’examen de ces forces qu’il faut fond
de la loi. Pareillement dans une race, selon que l’aptitude aux idées générales sera différente, la religion, l’art et la philoso
composent un système où tout changement local entraîne un changement général , en sorte qu’un historien expérimenté qui en étud
traits des transformations humaines, et commencer à chercher les lois générales qui régissent non plus des événements, mais des c
ion quelques traits de son développement ultérieur. VIII. Problème général et avenir de l’histoire. Méthode psychologique. V
pour les autres, et, une branche seule a bourgeonné dans la stérilité générale . Ce sont ces règles de la végétation humaine que
53 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre II. Recherche des vérités générales » pp. 113-119
rales37 § 1. ― Comment passer des faits particuliers à des vérités générales  ? Rien de plus simple, en apparence. « Généralise
les à la coupe classique. On est, par suite, amené à cette conclusion générale  : que fia richesse de la rime et la régularité de
sûr et le plus fécond en résultats, soit par une application de lois générales ou universelles déjà découvertes, ce qui exige be
d’un grand nombre de faits particuliers permet d’aboutir à des faits généraux , de même le rapprochement de plusieurs causes ind
hement de plusieurs causes individuelles amène à constater des causes générales . Ainsi l’examen de leur œuvre et de leur vie nous
lors dans l’espace et dans le temps. Il remarque que le mouvement est général , qu’il se produit au Nord comme au Midi de l’Euro
roses ; les hommes n’ont pas été doués d’un sens nouveau. Cette cause générale doit être une cause sociale. L’historien regarde
u’en rapprochant plusieurs effets particuliers on constate des effets généraux . Je crois inutile d’insister sur les applications
54 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
de l’esprit français est la langue française. — § VI. Des différences générales entre ta langue française et les langues littérai
r le sens du mot littérature, et de se mettre d’accord avec l’opinion générale sur l’objet de cette histoire. Les mots les plus
l’acception la plus élémentaire, si ce n’est l’expression de vérités générales dans un langage parfait, c’est-à-dire parfaitemen
ent dans une langue qui change tous les jours. Le peu qu’il a d’idées générales , il les a apprises et les exprime dans la langue
angue savante, la langue des clercs, le latin. Il ne se pense rien de général et d’éternel en français, du moins dans cet ordre
iquer à la foule dans la langue vulgaire ce qu’ils ont appris d’idées générales dans la langue savante, et par cet instinct de l’
ence de ses monuments. L’esprit français conçoit à son tour des idées générales . Dans son ardeur pour les exprimer, il emprunte d
st durable. La France a son art ; elle exprime à son tour des vérités générales dans un langage définitif. Enfin, à une certaine
une définition incomplète que de le borner à l’expression de vérités générales dans un langage définitif. Il y faut comprendre d
nde époque où l’art paraît, et où l’esprit français exprime des idées générales dans un langage définitif. Nos pères ont donné à
langue, de l’instrument qui servira quelque jour à exprimer des idées générales . Ce sont nos origines intellectuelles, qui peuven
ormer l’introduction naturelle. Si l’art est l’expression des vérités générales dans un langage définitif, les vérités de cet ord
a liberté, ce devoir imposé à l’écrivain d’être l’organe de la pensée générale , cette subordination de l’individu à tout le mond
pour l’écrivain, elle cède sa place. La littérature y est donc moins générale qu’individuelle : et dès lors comment l’esprit de
littéraires modernes, la rendent la plus propre à exprimer des idées générales . Il suffit de considérer à quelles conditions, en
l pas à la merci des hommes et, des choses ? § VI. Ces différences générales entre les langues littérales du midi et du nord d
nt de vue de l’écrivain, force l’écrivain à se placer au point de vue général . C’est ainsi que les choses se passent dans notre
privilégiée, dominante, chargée pour ainsi dire de faire les affaires générales de l’esprit humain et d’exprimer les grandes idée
55 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
avec plus d’avantage. Ils se convenaient réciproquement. Auprès d’un général plus tacticien (un Soult, un Davout) Jomini eût m
s les campagnes de 1806-1807 éveilleront surtout la jalousie du major général , qui ne perdra aucune occasion dès lors de rabais
ndre ses ordres, et en même temps raisonner avec lui sur les affaires générales de l’Europe. Il croyait à la guerre prochaine ave
ils sont peu aguerris. » — « Oui ; mais ils ont les souvenirs et des généraux expérimentés du temps du grand roi. Enfin nous ve
ne put prévaloir contre la méconnaissance de ces principes. Les vieux généraux de la guerre de Sept Ans, exhumés après tant d’an
mme celle d’Ulm, « devait servir de modèle un jour pour apprendre aux généraux l’art de réunir à propos leurs forces, et de les
de garder son rang. Les premiers maréchaux nommés en 1804 étaient des généraux de la République : la transition était brusque. E
x officiers de s’appeler Monsieur : et quelques années plus tard, les généraux républicains devenaient eux-mêmes maréchaux, ducs
cution de pareils ordres ! Pour moi en particulier, aide de camp d’un général qui ne s’était pas informé un instant si j’avais
ait qu’à l’Empereur généralissime ? On avait vu pour ce seul fait des généraux traduits devant un conseil d’enquête. » Le colon
pereur de sa marche et de l’attaque qu’il poussait vivement contre le général prussien Lestocq : « C’est la plus importante mi
euse ville à offrir le plus horrible aspect. Je trouvai chez le major général un reste de souper que dévoraient ses aides de ca
à cheval, et l’affaire s’engagea. Au premier coup de canon, le major général m’ordonna de retourner auprès du maréchal Ney, de
1800, en qualité d’adjoint au ministre de la guerre et à l’état-major général . Il fut chargé d’organiser 21 bataillons, et de l
ordres donnés à temps, il concluait que « ce sont de ces choses qu’un général peut ordonner, mais qu’il ne peut pas forcer. » I
56 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
lars. J’en dois l’idée à l’un de mes confrères à l’Académie, au noble général historien M. de Ségur, qui lui-même en avait été
père, qui avait poussé assez loin sa fortune, jusqu’à être lieutenant général et ambassadeur, avait eu à souffrir des reviremen
rmain le maréchal de Bellefonds ; mais, pressentant la disgrâce de ce général et guidé par son étoile, il se détermina « à se t
te guerre légère de harcèlement et d’escarmouches, bien des officiers généraux , quoique braves, se trouvent ensuite fort embarra
f, à un mouvement que faisaient les ennemis, la plupart des officiers généraux qui étaient autour du prince crurent qu’ils fuyai
our le brillant et le hardi comme pour le bonheur. À défaut d’affaire générale et de bataille, il y eut des escarmouches, des pa
é : « Quand une place comme Maastricht est secourue sans bataille, le général doit être content, et, pour satisfaire un jeune c
es astres et de l’univers s’occupe d’eux, — change et incline l’ordre général pour eux. Je passe sur ces quatre occasions consi
cteur de Bavière à le détacher de l’empereur, dont il s’était fait le général , et à le ramener vers la France où sa sœur était
illeurs hommes d’État, de ceux qu’il aura plus tard à combattre comme généraux . Villars joua cette partie diplomatique avec beau
se terminèrent qu’à la paix de Riswick, Villars, d’abord commissaire général de la cavalerie, puis maréchal de camp, puis lieu
r et de mouvements, qui trahit dans le corps des armées une lassitude générale et une diminution dans les talents militaires de
57 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
essentiellement personnel, ne saurait donner, à l’analyse, de formes générales , ou que tout au moins, le génie d’un peintre, par
s matières différentes, mais présentant toujours les mêmes caractères généraux essentiels. Un de ces caractères, celui qui se fa
t en somme, ici, d’une nouvelle satisfaction particulière d’un besoin général , non voulue expressément puisqu’elle était inconn
dont la réalisation pourra donner une satisfaction spéciale au désir général de manger un mets savoureux qui préexistait à ell
t que l’incarnation nouvelle, pour ainsi dire, d’une vieille tendance générale . C’est ce qui se passe aussi chez le créateur d’u
acts, ils seraient tout de même « vrais », d’une vérité symbolique et générale . L’un indique la préparation lente de l’invention
e la tendance intellectuelle spéciale, greffée sur des tendances plus générales à l’observation et à l’interprétation des phénomè
et la contagion2. Parfois — et nous verrons plus tard à quelle vérité générale ceci se rattache — c’est un hasard manifeste qui
ntion va faire prendre une forme spéciale nouvelle sont des tendances générales moins conscientes, des désirs plus vagues, des di
e problème comporte plusieurs solutions très différentes, la tendance générale peut s’incarner, se préciser en des systèmes de f
ciles à distinguer ; ce sont simplement les habitudes et les qualités générales de l’esprit de M. Daudet, son amour de l’observat
ondes ; et en faisant de la botanique, en étudiant un peu la biologie générale , je voyais bien que l’individu vivant jouait le r
rs combinaisons et leurs heurts, leur effort vers une systématisation générale où les systèmes déjà formés ne peuvent entrer ens
C’est un caractère de l’invention, un caractère non pas absolument général , mais très fréquent, et, si l’on y regarde de prè
ditions ordinaires de l’idée créatrice, et les lois de la psychologie générale permettaient de le prévoir. D’une part les tendan
sez fréquemment. L’illusion artistique est un cas particulier du fait général que j’indique. On connaît assez la lettre de Flau
s des œuvres scientifiques ou littéraires, nous étudions un fait très général , mais sous ses formes les plus hautes, les mieux
d nous étudierons comment l’invention se développe. L’idée directrice générale intervient pour choisir, pour accepter ou rejeter
lampe d’or dans la nuit d’un tombeau. « Reste toujours l’opposition générale  : ombre et lumière, vie et mort. » Voici un autr
l’esprit. Au début la tendance intellectuelle reste vague, abstraite, générale , et c’est par la combinaison de cette tendance gé
e, abstraite, générale, et c’est par la combinaison de cette tendance générale avec quelques détails précis que se forment tout
ce primitive. Au fond, elle est toujours une disposition abstraite et générale , une sorte de possibilité permanente de tel ou te
ée abstraite. La tendance mise en jeu se manifeste par une expression générale . C’est ce qui arrive souvent aussi pour les tenda
i l’instinct littéraire se traduit tout d’abord parfois par des idées générales , il s’intéresse à des abstractions réunies et plu
fois, c’est une anecdote qui sert d’excitant ; en ce cas la tendance générale préexistait bien, mais ne se manifestait pas à la
doué, aurait pris pour symbole une impression abstraite, une formule générale , peut être un accord ou un rythme. Il y a déjà un
contrôlés et maintenus par l’orientation de l’esprit suivant une idée générale qui les empêche de trop vagabonder. Ils suscitent
ne produit pas toujours une œuvre d’art ou de science. Elle est plus générale et plus commune. Pourtant qui pourrait dire où co
able à elle-même dans tous les cas, au point de vue de la psychologie générale et abstraite. Si les résultats sont si différents
nt proportionnel à la nouveauté des idées, à leur « non-conformisme » général . La nouveauté est un élément nécessaire de l’idée
s et des adaptations de l’esprit. Elles aussi supposent des tendances générales et des occasions qui les mettent en jeu. L’acte t
e doctrine, en modifient d’autres et parfois en transforment l’esprit général  ; c’est, à un degré moindre, le cas du vulgarisat
long ouvrage où l’imprévu fait souvent défaut si ce n’est dans l’idée générale et dominante qui a systématisé autour d’elle tous
dans cet essai, de la détermination des types, mais de la psychologie générale de l’invention. De ces deux conditions du génie,
lle. C’est là, en effet, la partie la plus originale de la conception générale de Darwin, celle qui peut être regardée comme le
r lesquelles certaines de ses parties et quelquefois sa signification générale se modifient plus ou moins. Sans doute ces différ
vons tirer de l’analyse des faits peuvent suggérer des synthèses très générales , des vues d’ensemble, que j’espère reprendre aill
opres à créer l’effet en question. » Ayant ainsi expliqué le procédé général , Poë en montre une application dans la genèse de
êter définitivement le rythme, le mètre, la longueur et l’arrangement général de la stance, ainsi que graduer les stances qui d
M. Zola imaginant un roman, dit M. Toulouse, part toujours d’une idée générale . Il se propose d’étudier un milieu, un mouvement
hose qu’un soliloque que l’auteur tient avec lui-même. Il pose l’idée générale qui domine l’œuvre, puis, de déduction en déducti
ne corrige… Peu à peu les personnages se dessinent, déduits des idées générales  ; quelques-uns cependant sont observés, mais aucu
t compléter un système ébauché déjà. Elles n’en modifient pas le sens général  ; au contraire, elles contribuent à en fixer, à e
sfaire et amener déjà à un état plus concret la tendance abstraite et générale , cause primordiale et permanente de l’invention,
chimiques, qui se ressemblent les uns aux autres par leurs caractères généraux , et l’on a pu rapprocher aussi, à de certains éga
es personnages, etc., mais nous savons cependant que certaines formes générales , qu’une allure à peu près déterminée lui seront i
guère déterminer celle des œuvres de Mozart qui parle en termes très généraux , elle est appréciable cependant. Chez Lamartine o
it ne ressemblant aux produits précédents que par des caractères très généraux , et où ce qui importe le plus et lui donne le car
bien savoir si mon sujet est complètement mûr. J’en vois bien le sens général , j’ai l’idée principale et quelques-unes des idée
et la lente construction de l’œuvre, toute semblable, dans ses traits généraux , pour l’œuvre littéraire et pour l’œuvre scientif
statations seront les mêmes. Les matériaux différeront, mais la forme générale reste abstraitement identique. L’idée naîtra et s
s compliquées, mais elles y sont plus obscures, et quoique le procédé général paraisse s’y retrouver, nous n’avons plus aucun m
ier ailleurs l’évolution à un point de vue plus philosophique et plus général , je m’en tiens ici à ce qui regarde le développem
ement déterminée et réglée à l’avance, au point de vue de la finalité générale de l’œuvre. Ce germe est semblable à un germe viv
s nombreux, la marche plus indécise. Supposons que le lien du système général se relâche encore, que la vie indépendante, le ca
s un second système qui vient succéder au premier, c’est une anarchie générale qui se produit. Résultat et expression de l’absen
difice. « Mais, continue M. Legouvé, après quelques essais d’ébauche générale où je la trouvais hésitante et incertaine, elle s
r place. C’est cette évolution nouvelle qui alors dirige le mouvement général et devient l’évolution de l’œuvre, où l’élément d
ient encore qu’une place subordonnée. Parfois aussi c’est la tendance générale qui inspira l’invention, parfois encore c’est la
ne porte que sur des détails, elle paraît négligeable, mais la forme générale même de l’œuvre s’altère souvent. On pourrait peu
une certaine corruption (en prenant le mot en son sens psychologique général ). Il y aurait, je crois, quelque chose de fondé d
rait téméraire d’attribuer à des observations personnelles une valeur générale . Je crois pourtant que le procédé de composition
ns le mécanisme de l’invention toujours identique avec ses conditions générales toujours les mêmes. Ce qui s’oppose au développem
tous les exemples que j’ai donnés on retrouve aisément ces caractères généraux . Et pareillement l’arrêt de développement ou l’av
psychologie de l’invention, et nous n’avons à retenir ici que le fait général  : la nécessité de la routine et de l’imitation, e
res raisons encore autorisent à croire. Livre III. Considérations générales Chapitre I. L’invention et la vie Nous a
ment la continuité des choses, le génie est peut-être le fait le plus général de la vie intérieure. » Guyau rapproche aussi l’a
néral, c’est que ces éléments s’opposent et luttent et que l’harmonie générale y résulte de quelques conflits. Ceci nous aide à
ivité peut être une condition favorable à l’invention au sens le plus général du mot, à la nouveauté des phénomènes qui se prod
La maladie peut donner de l’originalité en transformant le caractère général des éléments de l’esprit, en leur imprimant le ca
ssions, des sentiments comme des idées, seulement, ici, d’une manière générale , la part de l’instinct et de l’imitation paraît p
faut pas trop généraliser cette remarque ; le besoin de coordination générale des idées est très variable, et compensera chez t
t. XIV, p. 206). 40. J’ai étudié, au point de vue de la psychologie générale la question des rapports de l’intelligence et des
58 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
us utile que celle-ci dans la pratique. Car, on peut établir des lois générales pour les marées, et fonder sur ces lois des prévi
s métaphysiciens, allemands ou autres, ceux qu’il appelle, d’un terme général , les philosophes à priori. Le débat entre le phil
le pense qu’on peut le résoudre en lois plus simples et en faits plus généraux  ; et qu’on peut découvrir le procédé suivi par l’
arfait, ramène les faits à des lois et celles-ci à d’autres lois plus générales  ; la seconde, dont l’analyse chimique est le type
la vie pratique, qui suppose, comme science première, la connaissance générale des phénomènes de l’esprit. Toute science, dès qu
ve avec vérification79. La psychologie a pour objet les lois les plus générales de la nature humaine : l’éthologie a pour objet l
qui détermine le genre de caractère, produit conformément à ces lois générales par un ensemble quelconque de circonstances physi
’ont que la valeur précaire de lois empiriques : et les lois les plus générales sont trop générales et embrassent trop peu de cir
récaire de lois empiriques : et les lois les plus générales sont trop générales et embrassent trop peu de circonstances, pour exp
omplexes et aussi concrets que ceux de l’éthologie. Ainsi une science générale , abstraite, fondée sur l’observation et l’expérie
59 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
re, que Loutherbourg et Vernet sont grands. Le ciel répand une teinte générale sur les objets. La vapeur de l’atmosphère se disc
bres et des lumières qui ôtera ou donnera à toute la scène son charme général . Qu’il s’élève une vapeur qui attriste le ciel, e
de plus ou de moins ajoutée à votre technique. Ainsi que la couleur générale d’un tableau, la lumière générale a son ton. Plus
re technique. Ainsi que la couleur générale d’un tableau, la lumière générale a son ton. Plus elle est forte et vive, plus les
le site, l’état du ciel, le lieu de la lumière qui en rendent le ton général fort ou faible, triste ou piquant. Celui qui étei
ncipes ! Heureux le temps où ils seront populaires ! C’est la lumière générale de la nation qui empêche le souverain, le ministr
l est un art de faire les fonds, surtout aux portraits. Une loi assez générale , c’est qu’il n’y ait au fond aucune teinte qui co
60 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
Chapitre I Vue générale 1. Caractères généraux du xviie  siècle littér
Chapitre I Vue générale 1. Caractères généraux du xviie  siècle littéraire. — 2. Caractères géné
1. Caractères généraux du xviie  siècle littéraire. — 2. Caractères généraux du xviiie  siècle littéraire. Contraste et contin
nous en rendre compte, il faut nous remettre sous les yeux les traits généraux de l’une et l’autre époque464. 1. Le dix-septiè
n forme d’art. La vérité, scientifique ou philosophique, est toujours générale . La nature, qui est la même dans l’antiquité et d
e se fonde l’imitation des anciens), ne peut être aussi qu’une nature générale . Et ainsi l’exceptionnel, le particulier, est, en
es, les forces, les états de l’âme ; d’autres construisent les formes générales qui contiennent et classent l’infinie diversité d
ester à la tête du mouvement, l’attaque devient plus violente et plus générale . Toutes les forces révolutionnaires — les forces
61 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
la survie des individus qui continuaient à se consacrer à des tâches générales . Il a été ainsi nécessité à changer de direction.
c’est s’il y a correspondance entre le fait considéré et les besoins généraux de l’organisme social et en quoi consiste cette c
rouver la part qui lui revient dans l’établissement de cette harmonie générale . II Ces deux questions distinguées, il nous
es lois sociologiques ne pourront être qu’un corollaire des lois plus générales de la psychologie ; l’explication suprême de la v
n’est pas seulement à la base de ces grandes doctrines de sociologie générale  ; il inspire également un très grand nombre de th
uveautés qui se sont successivement produites au cours de l’évolution générale des choses ? Quelles différences y a-t-il entre l
me et de ses facultés. Il est clair, au contraire, que les caractères généraux de la nature humaine entrent dans le travail d’él
et transforme. Leur contribution consiste exclusivement en états très généraux , en prédispositions vagues et, par suite, plastiq
ue ethnique. S’il en est ainsi, c’est que l’apport psychique est trop général pour prédéterminer le cours des phénomènes sociau
ne peut manquer de sentir fortement combien ces interprétations trop générales sont impuissantes à rejoindre les faits ; et c’es
diaire, en ne demandant à la science de l’individu qu’une préparation générale et, au besoin, d’utiles suggestions77. III
u’il nous a servi à traiter non pas seulement la question encore très générale qui faisait l’objet de cette étude, mais beaucoup
du mot. Pour elle, un fait est primaire simplement quand il est assez général pour expliquer un grand nombre d’autres faits. Or
s ou moins toutes les fonctions. Ce que nous venons de dire du milieu général de la société peut se répéter des milieux spéciau
n de ces milieux particuliers ne saurait avoir l’importance du milieu général  ; car ils sont soumis eux-mêmes à l’influence de
ilosophie de l’histoire s’est uniquement attachée à découvrir le sens général dans lequel s’oriente l’humanité, sans chercher à
61. Nous ne voudrions pas soulever ici des questions de philosophie générale qui ne seraient pas à leur place. Remarquons pour
tre déduite de la nature individuelle. Or, seules les formes les plus générales de l’organisation sociale peuvent, à la rigueur,
62 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
, mais un simple croquis, suffiroit pour nous indiquer la disposition générale , les lumières, les ombres, cette ligne de liaison
vez plus que vous ne dites. Vous avez senti la différence de la chose générale et de la chose individuelle jusques dans les moin
il faut remarquer que ce que notre Platon moderne appelle ici l’ idée générale , le Platon ancien l’appellait la vérité ou le pre
istantes dans l’entendement de Dieu. Ainsi la vérité, le type, l’idée générale de la beauté n’existe pas dans la nature ; le Pla
dans les assemblées, à la promenade, n’est qu’une émanation de l’idée générale , de ce que Platon appelait vérité. Ainsi chaque o
vérité. Ainsi chaque objet existant a son type, sa vérité ou son idée générale . Or notre philosophe prétend que c’est jusqu’à ce
ée générale. Or notre philosophe prétend que c’est jusqu’à cette idée générale , jusqu’à cette vérité qu’il faut que le peintre s
u ne serait qu’une chose du troisième rang, après la vérité ou l’idée générale et la chose individuelle qui en est une émanation
nvenez-vous pas que cette altération n’affecte pas seulement la masse générale  ; mais qu’il est impossible qu’elle affecte la ma
a masse générale ; mais qu’il est impossible qu’elle affecte la masse générale , sans affecter chaque partie prise séparément ? N
orme des parties dures ? Ne convenez-vous pas que cette influence est générale sur tout le système ? Ne convenez-vous pas qu’ind
frances. Voilà le premier pas qui n’a proprement réformé que la masse générale du système animal, ou quelques-unes de ses portio
63 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
ues. Il y a des poèmes lyriques. Il est évident que, sauf ce précepte général de lire avec attention et réflexion continuelles,
aujourd’hui. Ainsi se dessinent dans votre esprit les idées les plus générales de votre penseur, celles qu’il a eues avant toute
on par exemple, vous croyez bien vous apercevoir que la première idée générale qu’il a eue, c’est l’horreur de la démocratie ath
her chez un penseur, qui est le plaisir de penser. J’ai parlé d’idées générales dont l’auteur est parti et qui ont fait naître de
ticulières. Vous remarquerez toujours que, quand il s’agit d’une idée générale d’où l’auteur est parti, cette idée est un sentim
de la démocratie, c’est le culte de Socrate. Mais j’ai parlé d’idées générales où l’auteur est arrivé, peu à peu en ramassant un
r. Vous avez pensé ; il a gagné la partie. Et encore il y a des idées générales qui viennent dans le cerveau du penseur après tou
les sont parties. Nous rencontrons dans Montesquieu cette grande idée générale  : influence des climats sur les tempéraments, et
sans doute, et pour mon compte j’en suis persuadé : les grandes idées générales dérivant toujours des sentiments, il est probable
64 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
en branle et on se contenta de prendre pour guides certains principes généraux qui ont précisément pour objet de nous dispenser
rincipe de moindre action. L’application de ces cinq ou six principes généraux aux différents phénomènes physiques suffit pour n
avons que cette transmission doit se faire conformément aux principes généraux de la Mécanique et cela nous suffit pour établir
r à leur généralité même un degré éminent de certitude. Plus ils sont généraux , en effet, plus on a fréquemment l’occasion de le
énoncé avait en même temps je ne sais quoi de plus précis et de moins général que sous leur forme actuelle. C’est la Physique M
vain ; et nous reconnaissons dans la science d’aujourd’hui les traits généraux de l’esquisse qu’ils avaient tracée.
65 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
aleur d’une formule égalitaire, nous la rapportons à un certain idéal général que nous avons une fois admis, et qui nous sert d
ns diffèrent avec les organisations ; c’est en vertu de ces jugements généraux que nous déclarons juste et bon que les biens soi
rs elle habite dans tous les hommes ; c’est en vertu de ces jugements généraux que nous déclarons juste et bon que les mêmes dev
e justifier ces affirmations mêmes en les déduisant des lois les plus générales de l’univers ; nous voulons établir qu’elles sont
nce, même lorsqu’un système les formule en propositions plus ou moins générales et les enchaîne logiquement, n’impliquent pas le
ins et de ces moyens ? — Pour les fins, c’est évidemment de nos idées générales sur ce qui est essentiellement bon, désirable ou
nt, et d’autre part à prouver, en dérivant ce rapport de vérités plus générales , qu’il est autre chose qu’une coïncidence, alors
e pensée ?) nous séparent de M. Durkheim, il y a, entre les principes généraux de ces deux sociologues et les nôtres, une éviden
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
ouvent dans la loi de Wundt et, à plus forte raison, dans la loi plus générale de l’équivalence des forces. C’est surtout le sys
e replier, mais il se redressait presque aussitôt. Outre l’excitation générale des centres cérébraux, des nerfs ganglionnaires,
lation et de la nutrition, l’émotion produit une excitation également générale des nerfs moteurs et des muscles. Selon Spencer,
le début, se manifestent l’un comme l’autre par un même accroissement général d’activité. Selon Spencer même, la douleur est es
ines tendances à une surexcitation ou à un affaissement de l’activité générale , selon l’approche ou le départ des objets avantag
s. On peut ajouter, avec Schneider, que l’accroissement de l’activité générale , même en l’absence de système musculaire, se mani
espondre, chez les animaux rudimentaires, aux divers modes d’activité générale , accompagnés de mouvements généraux d’expansion e
ires, aux divers modes d’activité générale, accompagnés de mouvements généraux d’expansion et de contraction. Nous aurons alors
d’activité au-delà de l’état normal, plaisir et mouvement d’expansion générale qui en devient le signe ; 2° approche de l’objet
ctivité au-dessous de la normale, douleur et mouvement de contraction générale qui en devient le signe. Faites un pas de plus da
e et le désir. Telles sont les émotions primitives, avec le mouvement général du corps qui les exprime au premier moment. Nous
organes ne font que reproduire et aider, pour leur part, le mouvement général d’expansion : les traits se dilatent, les sourcil
bienveillante. En un mot, l’expression de la joie est une expression générale de liberté et, par cela même, de libéralité. La j
emier moment, l’affaissement d’activité s’exprime par un affaissement général de force motrice. « Les lèvres sont relâchées, di
e banqueroute ». Quant aux larmes, elles semblent rentrer dans la loi générale . Selon Darwin, les pleurs « sont des vestiges rud
irritants ; les impressions pénibles de la vue, puis les impressions générales de tristesse, même morale, se sont liées peu à pe
ées par la psychologie. Tout se ramène, en définitive, à un mouvement général de la volonté vers les objets ou à l’opposé des o
u cerveau, agite bientôt la masse entière et lui imprime un mouvement général de concentration : la terreur est la panique inte
naître tous les éléments du problème ; elle n’en a pas moins ses lois générales bien établies. On ne confondra jamais une physion
sif, mais seulement produit par les effets réflexes liés au mouvement général de concentration. C’est aussi l’opinion de Mosso.
67 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
ppel et ne paraissait-il pas au rendez-vous que lui assignait la voix générale , celle de la curiosité à la fois et de la bienvei
leurs propres soldats, les Mercenaires, qui avaient servi sous leurs généraux en Sicile. C’est cette guerre qui ne dura pas moi
sont comme celles-ci, confuses et ramassées de toutes parts. Giscon, général carthaginois, gouverneur de Lilybée, chargé du co
r le gros de l’affaire, on convint de s’en remettre à Giscon, ce même général qui avait commandé les étrangers en Sicile, qui s
vices et leurs exploits, et qui avait plus de prise sur eux qu’Hannon général de l’intérieur. Giscon était près de réussir dans
et un esclave, fut marquée par toutes sortes de vicissitudes. Hannon, général carthaginois peu capable et qui n’eût été bon qu’
ses premiers succès, Hamilcar s’étant joint avec Hannon, puis avec le général qui succédait à ce dernier, reperdit ses avantage
pour cette orgie soldatesque les jardins même d’Hamilcar leur ancien général , alors absent de Carthage et pour le moment peu e
on délivre les esclaves d’Hamilcar. Spendius, qui sera un des futurs généraux des Mercenaires, est du nombre. A peine introduit
qui sont conservées dans un temple, et qu’on leur refuse. Giscon, le général carthaginois, est obligé de venir en personne, à
68 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
. Dans la seconde partie, on a d’abord décrit le mécanisme et l’effet général de leur assemblage, puis, appliquant la loi trouv
ances, depuis celle des choses individuelles jusqu’à celle des choses générales , depuis les perceptions, prévisions et souvenirs
x aliénistes et aux physiologistes, ont permis d’expliquer le procédé général d’illusion, et de rectification dont les stades s
i. — On a pu alors entrer dans l’examen des idées et des propositions générales qui composent les sciences proprement dites, prof
sans développements ni preuves suffisantes, pose que toutes nos idées générales se réduisent à des signes ; la seconde, sur l’ind
nces considérées comme des illusions métaphysiques2, sur le mécanisme général de la connaissance, sur la perception extérieure
t qui reçoit d’eux les nouvelles locales, leur envoie les injonctions générales , et ne diffère d’eux que par son organisation plu
es, qui, semblables à la formule d’une courbe, concentrent en une loi générale une multitude indéfinie de lois particulières. No
itude indéfinie de lois particulières. Nous traitons de même ces lois générales , jusqu’à ce qu’enfin la nature, considérée dans s
ces psychologies particulières ; j’aborde aujourd’hui la psychologie générale . Pour l’embrasser tout entière, il faudrait à la
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452
éjeuner qui termine la fête, au dessert, il improvise en l’honneur du général des couplets qui jappellent les refrains patrioti
ste est remplissage, tiré par les cheveux, détestable ; mais le vieux général pleurait, et il est venu m’embrasser. C’est payé
différentes, un petit ouvrage de lui, Aperçu sur l’art militaire. Le général se prend de goût et d’amitié pour ce lieutenant d
ssance de la petite princesse venue au jour à Blaye. Il accompagne le général dans le voyage qu’il fait jusqu’à Palerme pour y
i n’est pas encore arrivé au sommet de la hiérarchie. Les conceptions générales , les grandes vues viendront après, s’il y a lieu 
plaindre du peu d’égard qu’on avait à Paris pour les propositions des généraux en chef et gouverneurs, et de ne pas approuver la
généraux en chef et gouverneurs, et de ne pas approuver la politique générale , avant tout conciliante et accommodante, qui prés
assage à Paris chez le général Pajol, dont le fils est son ami : « Le général , dit-il, croit à la guerre, mais pas avant le pri
que, là où il est, on aime peu le gouverneur. Ces dissidences de nos généraux d’Afrique sont à peine indiquées dans la correspo
il fait son apprentissage de commandant en chef : « Si jamais je suis général , j’arriverai tout formé. » Dans les expéditions q
les constellations », c’est-à-dire dans les étoiles de l’épaulette de général . Le maréchal a obtenu pour Saint-Arnaud le grade
ment de la subdivision d’Orléansville, qui est en réalité un poste de général , voilà des occupations nouvelles et brillantes (n
l y est enchaîné » ; c’est une bonne école ; il se fait petit à petit général  : « Je m’aperçois avec plaisir qu’en face des cir
es premières impressions avantageuses sur Saint-Arnaud comme officier général de grand avenir et comme homme de nerf à employer
périeur de Constantine (janvier 1850). Tandis qu’en France les autres généraux illustres de la première génération africaine s’e
e de soumission et d’hommage au général Saint-Arnaud. Les gouverneurs généraux de l’Algérie se succèdent ; le général d’Hautpoul
et décisifs, il couronne sa carrière d’Afrique et mérite d’être nommé général de division comme il convient de le devenir, c’es
s plus belles expéditions qui se pussent faire ». Cette nomination de général de division qui lui arrive en même temps que la n
t s’empêcher d’aimer : Cher enfant, tu es admissible, et moi je suis général de division. Nous avons fait tous deux un pas de
ose, de frapper un grand coup ; mais je sens cela mieux que vous, mes généraux aussi, mes soldats aussi, tout le monde ; mais j’
été maîtres du feu et hors de danger qu’à trois heures du matin. Les généraux Thiry, Bizot, Martimprey, le colonel Lebeuf et bi
70 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370
ou moins efficaces qu’il proposait ; je ne fais qu’indiquer la ligne générale de Roederer en ces années. Dans un écrit : Des fu
e la censure, ce que pourrait être la satire en des temps de calamité générale , et ce qui fait qu’à de pareilles époques l’arme
le général Bonaparte) n’admettait dans sa maison que les savants, les généraux de sa suite, et quelques amis : Regnault de Saint
chez Talleyrand-Périgord. Talleyrand, après dîner, me nomma à lui. Le général me dit : « Je suis charmé de faire votre connaiss
cle que vous avez fait contre moi il y a deux ans. » — « Contre vous, général  ? je ne me rappelle pas… » — « Si fait, c’est au
le grand changement survenu dans les rapports du gouvernement et des généraux . Depuis les victoires de Bonaparte en Italie, il
victoires de Bonaparte en Italie, il était évident, en effet, que les généraux et leurs troupes, au lieu de dépendre du gouverne
e du gouvernement. Le sens de l’article était donc : Prenez garde aux généraux qui maintenant alimentent le Trésor public ; et v
t assez imbu des doctrines philosophiques courantes, rappela alors au général plusieurs points, d’ailleurs incontestables : que
re tête et pour nous donner les moyens de les comparer, etc., etc. Le général en convint, mais il avait dit sur le fond de la q
nnages du gouvernement, de l’armée, de l’Institut, affluaient chez le général et lui déféraient en quelque sorte le pouvoir :
pouvoir : Je joignis, dit Roederer, l’expression de mes vœux au vœu général . Quand Bonaparte me demanda si je ne voyais pas d
n. Dans les quinze jours qui précédèrent le 18 Brumaire, il voyait le général tous les soirs et avait avec lui un entretien par
vous parlez bien ; vous êtes capable de faire face au Tribunat. » — «  Général , je ferai ce que je pourrai pour le succès de la
71 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
ne sont pas le résultat de l’instruction, et par conséquent du désir général . Si l’imagination, justement frappée des crimes d
vers sentiments peuvent rappeler, l’on a recours du moins à des idées générales , à des motifs tirés du bonheur des nations, à des
nts de la science ne sont point fixés. Ce que nous appelons des idées générales , ne sont que des faits particuliers, et ne présen
ues pays, des institutions conformes à la raison ; mais les principes généraux de la politique n’y seront pas fixés, l’applicati
t dans la tête des hommes, dès qu’on leur a donné la forme d’une idée générale . Les contradictions se concilient par une sorte d
simplifier ; ils ne se faisaient nulle idée de la nature des vérités générales . Ces vérités se composent de chaque fait et de ch
vengeance, les victimes qu’on avait immolées sous le prétexte du bien général , renaissent de leurs cendres, se relèvent de leur
jours aux hommes réunis en masse, elle est fondée sur une combinaison générale , et par conséquent abstraite ; mais la morale aya
écessaire pour forcer la politique à respecter, dans ses combinaisons générales , le bonheur des individus. La morale doit diriger
ie, on ne peut affirmer qu’il n’y ait point d’exception à cette règle générale . Or, si vous voulez soumettre ces exceptions aux
fait inattendu a été prévu par ceux qui lui ont présenté des maximes générales sur la conduite qu’il devait tenir ? Les règles d
72 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
lgamés et fondus, c’est d’eux que nous tenons la plupart de nos idées générales . Darwin surtout — plus mal compris à mesure qu’il
pas cherché à élargir leur popularité par la séduction des hypothèses générales et des vastes perspectives systématiques. Des plu
ur le darwinisme925, d’où nous sortons mieux renseignés sur la valeur générale de la doctrine. Il y a un point où l’histoire se
pécial — nous fait voir dans ses expressions artistiques le mouvement général des civilisations anciennes, et saisir la vie mêm
ychologiques de la sainteté ou de la dévotion. Puis, d’une façon plus générale , il nous a encouragés à ne pas nous arrêter dans
culière nature. À tous, littérateurs ou autres, il nous a donné cette générale leçon, d’avoir trouvé la paix de la conscience et
de toute qualité : hommes et femmes, civils et militaires, soldats et généraux , c’est à qui nous rendra, plus ou moins complète
xpérimentale, 1878. 928. Renouvier (né en 1815) : Essais de critique générale , 4 vol. in-8, 1854-64. — Th. Ribot : Psychologie
nn Lévy, 1890, in-8 ; Averroès et l’averroïsme, 1852, in-8 ; Histoire générale et système comparé des langues sémitiques, 1855,
es (1877), l’Eglise chrétienne (1879), Marc Aurèle (1881) et un index général (1883) : 8 vol. in-8 ; Calmann Lévy. Histoire du
 in-8, 1879-1880. Lettres, 1881, in-8, Calmann Lévy, 2. vol. 944. Le général baron de Marbot (1782-1834) : Mémoires, 4 vol. in
73 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »
Essais. Caractère de Montaigne ; sa vie ; son temps. — § V. Caractère général des Essais. Pourquoi Montaigne a-t-il un goût par
rte la date de 1605, on est surpris du peu qu’ils ont exprimé d’idées générales . Sauf dans un petit nombre de pièces qui ont tiré
époque. Non que les poëtes ne sentissent vaguement la vertu des idées générales , témoin la typographie d’alors qui les enfermait
ifficile à fixer, et qui ne peut recevoir sa perfection que des idées générales . Voilà pourquoi les poëtes ne sont pas des penseu
ra demain. Ceux des poëtes de cette période qui ont exprimé des idées générales , satisfaisaient moins leur raison qu’ils ne cares
adressent éternellement à la raison. C’est par cette rareté des idées générales que s’expliquent et la stérilité de la poésie au
out entier, parce que là seulement il exprime un grand nombre d’idées générales . Après Rabelais et Calvin, elles continuent d’ent
remière culture de l’antiquité, pouvait concevoir et exprimer d’idées générales , et qu’en traduisant un des écrivains de l’antiqu
spèce d’adresse que donnait aux auteurs les plus médiocres l’habitude générale au xvie  siècle d’écrire en vers ; outre que, dan
Montaigne, fit perdre au grec la faveur publique, tenait à des causes générales . Le grec avait été la langue de l’hérésie ; or, l
urs la même que celle des écrits de ses devanciers. Ce sont les idées générales , les vérités toujours vraies ; et, à cet égard, i
aïssable, comme Calvin, en lui immolant la liberté. § V. Caractère général des Essais. — D’où vient le gout de Montaigne pou
nt à Dieu, dont ils sont les créatures privilégiées. Toutes les idées générales sont dans le livre des Essais ; toutes les vérité
esprits faibles s’y laisseront prendre. Il y a d’ailleurs des causes générales de ce goût de Montaigne pour les auteurs des époq
amine les définitions et en rapporte les exemples tirés de l’histoire générale ou anecdotique ; si c’est une maxime générale, il
les tirés de l’histoire générale ou anecdotique ; si c’est une maxime générale , il réfute ou approuve, en les faisant valoir tou
74 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
uisse ; premières liaisons avec la Russie. — Raccommodement ; Jomini, général de brigade. — Retraite de Russie. Dans cette bat
de colonel et ne pouvait être chef d’état-major, vu que tous étaient généraux . Cependant la demande directe de Ney à l’Empereur
ue le maréchal a demandé, dès le mois de février dernier, le grade de général de brigade pour le colonel Jomini, son chef d’éta
avoir d’ordre écrit, faillit amener un duel entre lui et le brillant général de cavalerie Colbert à la veille de son glorieux
ph pour lui venir en aide contre Wellesley (Wellington), au cas où ce général , qui avait pris pied en Portugal, se porterait de
ière ligne et en chef, il se voyait rejeté à la suite de l’état-major général , réduit à l’inutilité, ayant à prendre les ordres
commandement lui était spécialement réservé en sa qualité de colonel général des Suisses, — après n’avoir éprouvé de sa part q
nissime le Prince de Neuchâtel et de Wagram, Vice-Connétable, Colonel général des Suisses, etc., etc. Monseigneur, Votre Altess
décret de l’Empereur, qui porte la date du 7 décembre, nommait Jomini général de brigade ; il ne l’apprit que dix jours après :
général Eblé, peu content de l’adjonction qu’on lui avait faite d’un général son cadet, et qui n’était pas de son arme, partit
tée concernant Jomini, avait eu soin pourtant de l’adoucir un peu. Le général n’y était désigné que par une initiale J… Au lieu
assano, écrite de Viazma (29 août 1812) : « J’ai donné ordre au major général de placer le général Jomini ailleurs. — Parlez fo
75 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — I. » pp. 1-22
fit partie du camp de Tournoux, qui fermait la vallée de l’Arche. Les généraux le distinguèrent ; il eut son premier combat à Ma
isation régulière, dit Marmont, Junot attaché comme aide de camp à un général qu’on ne voulait pas reconnaître, et Bonaparte, s
argesses et à la libéralité. Dans le beau portrait qu’il a tracé d’un général qui remplit toutes les conditions du commandement
outes les conditions du commandement, il n’oublie pas celle-ci : « Un général doit être aussi magnifique que sa fortune le lui
assiégés, s’empare du drapeau des chevaliers de l’Ordre. Il est fait général de brigade pour ce fait d’armes à vingt-quatre an
és et porté plutôt à devancer l’avenir qu’à le retarder et à le nier. Général en chef de l’armée de Portugal, c’est lui qui, en
, dit Napoléon à son tour, se firent avec tant d’intelligence par les généraux d’artillerie Gassendi et Marmont, que la marche d
comme le signal à la charge soudaine de Kellermann, nous le montrent général d’artillerie consommé, et aussi résolu qu’ingénie
de ses succès. Il le citera toujours ensuite comme un exemple de ces généraux plus heureux qu’habiles, et qui ont eu pour eux l
t universel, et un désir immodéré de rentrer en France de la part des généraux  ; une artillerie détruite en entier, et point de
dignité : « Spectacle imposant, dit-il, de cette entrée en pompe d’un général d’armée mutilé sur le champ de bataille, porté av
uivre, et, après les questions militaires, il en aborde d’autres plus générales , comme il faisait souvent. Il se plaint de ses al
76 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
ît, et vous n’en avez point pour les pauvres ? Les termes abstraits, généraux , collectifs, ne disent pas grand’chose souvent à
que de la mémoire, ces mêmes esprits pensent avec des mots abstraits, généraux , collectifs : les ayant pensés et exprimés, ils s
s les formes de bâtiments que le vocabulaire lui a fournis : au terme général , flotte, il a substitué les mots particuliers, do
ceptible, elle oscille entre deux limites : la recherche du caractère général , qui remet l’objet dans une série, dans un genre,
ue ou d’Amérique. En un mot, c’est le désert ; Buffon saisit le trait général , il l’appuie, l’enfonce, faisant abstraction de t
. Cette description est aussi particulière que celle de Buffon était générale  ; elle est faite des mêmes éléments, elle n’ajout
re que le morceau me donne, j’isolerai pourtant de quoi former l’idée générale du désert (assez vide, assez désolé, etc. ; solei
umineuse, d’un paysage où se localisent avec précision les caractères généraux du désert. Enfin dans les deux descriptions j’ape
77 (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297
atteindre, dans le domaine des sciences historiques, quelques vérités générales . D’ailleurs, c’est ici le cas de rappeler cette p
les noms suivants : Nansouty. — Fils du major de Château-Trompette. Général de division en 1803 ; colonel général des dragons
du major de Château-Trompette. Général de division en 1803 ; colonel général des dragons en 1813, commandant de la cavalerie d
riale, premier écuyer de l’Empereur, etc. Gudin de La Sablonnière. —  Général de brigade (1799), général de division (1800), co
Empereur, etc. Gudin de La Sablonnière. — Général de brigade (1799), général de division (1800), comte de l’Empire (1808). Tué
celui-ci à Paris, fit presque toutes les campagnes et mourut officier général . » La Colombière. — Émigré en 1793, passe au ser
n au ministère de la guerre (1805). Sous-gouverneur des pages (1806). Général de brigade (1811). Bonnay de Breuille. — Command
Boisgérard. — Chef de bataillon en 1793, employé contre les Vendéens, général de brigade en 1796, tué dans l’expédition de Napl
Spire, demandé par Bonaparte pour servir à l’année d’Italie (1797) ; général de brigade (1800). Tué à Marengo. Napoléon se cha
lshommes » des autres promotions, on retrouve le maréchal Davout, les généraux Desaix, de Tugny, d’Hautpoul, etc. Notons aussi q
« C’est une espèce de Sarrasin, disait Michelet, — C’est un mauvais général , hasardait Lanfrey. — C’est un garnement ! criait
Baptiste Galeazzini, maire de Bastia, fut nommé, en 1803, commissaire général de l’île d’Elbe, et demeura huit années dans ce p
à la victoire, vienne se rappeler à l’honneur de votre souvenir. Oui, général consul, j’ai le même cœur, le même courage, la mê
, plus haut, comme pour joindre l’exemple au précepte, l’épitaphe des généraux morts pour la patrie ou assassinés par les chouan
, était forcée d’obéir au maréchal marquis de Vioménil, au lieutenant général duc de Gramont, au lieutenant-général comte de Bé
le trône ; — Richelieu, évêque de Luçon, prenant la parole aux États généraux de 1614, afin de « présenter le cahier de son ord
tie professionnelle. Son premier soin fut de solliciter la venue d’un général de son arme, « qui pût, ne fût-ce que par son gra
bornes. Hoche, sous lequel il servit quelque temps, le nota ainsi : «  Général sans-culotte ». Brave homme au demeurant, bon com
rras, qui affirme, dans ses Mémoires, qu’elle rédigeait les ordres du général . Barras prétend même qu’un jour elle signa, par m
dans un rapport officiel), remit de l’ordre dans cette confusion. Les généraux surtout causaient du souci à l’artilleur Bonapart
généraux surtout causaient du souci à l’artilleur Bonaparte. Ah ! ces généraux  ! Non seulement ils se disputaient entre eux, mai
militaires de l’armée regardent l’artillerie. Toutes les fois que les généraux voudront… s’en mêler… j’en instruirai le ministre
ppris et ce que l’on n’a jamais fait. » Il priait qu’on empêchât les généraux de s’emparer capricieusement des chevaux de l’art
l’on admire combien la Convention fut sage, en plaçant, auprès de ses généraux , une autorité permanente, qui était chargée, selo
nt se récusa. Puis, on vit arriver au quartier général d’Ollioules le général Dugommier, le papa Dugommier, vieux soldat de la
ime, d’affection et d’amitié que nous a données ce brave et intrépide général . Ensuite, l’exilé, comme si cette vision d’une a
nseil de guerre du 20 mars 1804 avait jugé par ordre. Dans l’Histoire générale de MM. Lavisse et Rambaud, on lit ceci : « Les p
ent, un faux témoin. C’est lui qui, sans succès d’ailleurs, offrit au général de brigade Lenormand cent mille écus et le grade
énéral Dumouriez, un complot contre la sûreté de l’État. Le duc et le général avaient été vus ensemble à Ettenheim… Suivaient d
garanties du droit des gens, dans la nuit du 15 au 16 mars 1804. Les généraux Caulaincourt, Levai, Ordener et Fririon, assistés
ouvernement, affirmant, sans preuves, que l’accusé était coupable. Le général et les colonels ne pouvaient détacher leurs yeux
le dernier. La condamnation fut prononcée à l’unanimité. Aussitôt le général , président du conseil de guerre, chercha un moyen
est chargée d’opprobre. Et pourtant, ils n’étaient pas méchants ! Le général président du conseil de guerre de Vincennes a fai
s… L’ordre d’exécution ne pouvait être régulièrement donné que par le général gouverneur de Paris… Rentré dans Paris, j’aurais
positions il pouvait noter brusquement, dans ce spectacle inouï : les généraux de la Convention, agenouillés devant les dignitai
ques du « signor Chiaramonti », pape, quel chemin parcouru ! Le petit général de vingt-six ans, si étriqué sous sa cape bleue,
é, par les historiens, au rang des plus abominables émeutes. Il était général en second de l’armée de l’intérieur, un sous-Barr
La dame ne paraissait pas trop pressée de rentrer chez elle. Le jeune général se plut à écouter son bavardage et à regarder sa
lle parlait avec une sympathie convenable, avait été député aux États généraux , président de la Constituante, général en chef de
it, dans tous les sens, la douceur d’une griserie inconnue. « Citoyen général , dit-elle en se retirant, j’espère avoir le plais
faut) la réputation actuelle du quartier Notre-Dame-de-Lorette. Le «  général en second de l’armée de l’intérieur », soutenant
il allait, chaque jour, inspecter les troupes de la Convention, le «  général en second de l’armée de l’intérieur » respirait a
nt des Carmes, avaient procuré à Joséphine le plaisir de connaître un général héroïque et charmant, Lazare Hoche, ancien sergen
maigre, portant, sur ses épaules étriquées, une paire d’épaulettes de général , qui semblaient mal affermies et qui ne tenaient
arrivé en Italie, culbute, par des manœuvres foudroyantes, les vieux généraux autrichiens, podagres, méthodiques et fourbus. Il
man, que je ne crois pas cela, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que le général est très affecté. Cependant, il redouble d’amabil
e l’autre11… Cette admiratrice enthousiaste essayait de détourner le général des devoirs sacrés de la fidélité conjugale. Elle
génie à une petite insignifiante créole, indigne de l’apprécier… Le général montrait ces lettres, en haussant les épaules, à
Fille de ce M. Jacques Necker, banquier genevois, qui fut contrôleur général des finances sous Louis XVI, elle avait sincèreme
ces effusions. Mme de Staël saluait, elle aussi, dans la gloire d’un général républicain, l’aurore d’une ère nouvelle. On croy
assistait à cette fête, ayant mission de présenter au Directoire les généraux Joubert et Andréossy, porteurs d’une oriflamme où
inistre de la Guerre qui nous présentera Bonaparte. Ce n’est point le général , c’est le négociateur de la paix, c’est surtout l
». Il se présenta, sans faste, dans l’uniforme sévère et puritain des généraux de la Convention (l’habit bleu, presque bourgeois
e précoce le nom de Bonaparte. Il insista sur les goûts champêtres du général . Il s’espaça sur les charmes de la poésie. Il par
andi aux yeux des multitudes. Un des témoins de cette scène, le futur général (alors commandant) Paul Thiébault, a noté, fort e
a noté, fort exactement, l’effet produit par l’entrevue solennelle du général victorieux et du Directoire déconsidéré : Le gén
par son armée durant ses campagnes d’Italie. Ambassadeurs, ministres, généraux et officiers supérieurs de terre et de mer, tout
t des chevaux pour apporter, à franc étrier, au ministre de la Police générale , des billets comme celui-ci : Ne laissez pas app
que leur compatriote l’amiral comte Ver Huell était nommé inspecteur général des côtes de la mer du Nord. Le conquérant s’ingé
d’État ? — Sire, je préférerais autre chose. — Eh bien ! je vous fais général de brigade. » Les diplomates sont habitués à port
l épingla, sans se faire prier, la cocarde tricolore à son chapeau de général . Ses compatriotes lui donnaient l’exemple d’une a
foyer se concentrait à Paris. Le baron de Gelder devint naturellement général français, comme les ducats et les rixdales devena
f devant les tentes impériales ; je m’approchai du groupe d’officiers généraux de la maison de Napoléon. Un morne silence régnai
n ton machinal : « Il faut voir ce qu’il sera à vingt-cinq ans. » Les généraux lui obéissaient à peine. Quelques-uns le trompaie
ns l’adversité. On voit tout cela, tragiquement, dans les Mémoires du général baron de Gelder. X Le genre littéraire que
lmy. La garde impériale, dont les régiments étaient commandés par des généraux , montrait avec orgueil les grenadiers du baron Pe
alerie légère de Lefebvre-Desnouettes. Le duc de Dalmatie était major général . Le bon Radet, terreur des traînards en maraude,
s de 20 000 sabres. Enfin, il crut pouvoir compter sur la fidélité du général comte de Bourmont, ancien chouan, parvenu au comm
it-il advenu si l’Empereur, au lieu de Soult, avait choisi pour major général le comte Belliard ou Bailly de Monthione ? Je n’e
al Bazaine, après avoir réuni les maréchaux Canrobert et Le Bœuf, les généraux Ladmirault, Frossard, Coffinières et Soleille, co
oupier brave, déjà vieilli (comme le furent, hélas ! trop souvent nos généraux d’armée), égoïste, esclave de ses habitudes et de
érial ou d’un de ces représentants de la Convention, qui menaient les généraux , de gré ou de force, à la victoire. Son malheur f
atifs, la faiblesse des effectifs, le vide des magasins. L’état-major général ne connaissait pas les mouvements de l’ennemi. On
, un incroyable laisser-aller, du « flottement » partout. Ces pauvres généraux , sauf de rares exceptions, étaient décidément tro
et de vastes pensées. Jamais la victoire n’a fait bon ménage avec les généraux âgés. Napoléon est mort à cinquante et un ans, et
mposer l’obéissance, invitant au lieu d’ordonner, se plaignant de ses généraux en leur absence, n’osant les réprimander ou les p
vant d’être paralysée, énervée, anéantie par la mauvaise volonté d’un général qui, après sa honteuse capitulation, s’enfuit tou
vre, M. André Chevrillon, qui est aussi enclin à la liaison des idées générales qu’à la notation des faits particuliers, résolut
n sait que, dans ces pays, les premiers rôles semblent appartenir aux généraux et aux avocats. Les présidents, les ministres, le
fourreau de sabre qui traîne sur le pavé. Parfois, il arrive que deux généraux se battent entre eux, car là-bas les armées serve
caravaniers de Cook, aux convoyeurs de Lubin, aux pilotes de la Revue générale des sciences ! Leurs exodes, leurs tournées, leur
géographie sans effaroucher ni dépayser nos manies casanières. Règle générale  : il y a toujours, après chaque Exposition, une r
ou shintoïstes. Nous voulons conformer notre religion aux directions générales de la civilisation moderne. Nous ne voulons pas ê
l Gautier. 1 vol. in-8, v-422 p. Paris, Plon, 1903. 12. Mémoires du général baron de Dedem de Gelder (1774-1825), avec un por
78 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
es, c’est-à-dire les genres ou les familles, suivent les mêmes règles générales que les espèces elles-mêmes dans leur apparition
ions de groupes organiques sont tout à fait exceptionnelles. La règle générale est au contraire que, par un accroissement gradue
ls que MM. Élie de Beaumont, Murchison, Barrande, etc., dont les vues générales aboutissent pourtant logiquement à de semblables
nde et au nouveau seraient retranchées de l’ensemble, le parallélisme général des autres formes successives de l’organisation,
lus ou moins locales et temporaires, mais qu’elles dépendent des lois générales qui gouvernent le règne animal tout entier. » On
ée des mêmes formes vivantes dans le monde entier, prise dans un sens général , s’accorde parfaitement avec le principe selon le
ent que nous devons trouver en l’une et en l’autre la même succession générale des formes de la vie ; mais les espèces peuvent b
plus récentes. Barrande a montré de même qu’il existe un parallélisme général très frappant dans les dépôts siluriens successif
pourraient s’arranger dans un même ordre, d’accord avec la succession générale des formes de la vie, et cet ordre semblerait fau
e filiation généalogique. Plus une forme est ancienne, plus, en règle générale , elle diffère des formes vivantes. Mais, comme Bu
ins parfaites que si nous les combinons ensemble dans un seul système général . En ce qui concerne les vertébrés, on pourrait re
et il serait difficile de prouver que cette proposition est de vérité générale  ; car, çà et là, on trouve un animal vivant, tel
formes actuelles. Il ne faudrait cependant pas considérer le principe général de la divergence des caractères comme une loi néc
de l’histoire de la terre doit être intermédiaire dans ses caractères généraux entre celle qui l’a précédée et celle qui l’a sui
térieures, ce n’est pas une objection réelle à la vérité de cette loi générale que de lui opposer quelques genres qui semblent f
arées. M. Pictet en donne un exemple bien connu, dans la ressemblance générale des restes organiques des divers étages de la Cra
éologiques fourniront des preuves plus décisives de la loi de progrès général . Le problème est de toute façon extrêmement compl
ion plus spécialisée. C’est ce qui peut rendre compte de ce sentiment général et mal défini qui porte beaucoup de paléontologis
n certainement une décadence pour les individus. N’est-ce pas une loi générale dans la nature organique que la vigueur, la force
79 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
arrive fréquemment que l’esprit comprenne par avance, sous un concept général , une intuition particulière qui n’en dépend que d
ublic sous ce double jour : chacun de ceux-ci subsume sous un concept général , représentatif de la qualité et de la quantité d’
t autre, il se pare, aux yeux de la dupe qu’il a choisie, de qualités générales dont la représentation existe par avance, sous fo
dont on s’est fait une méthode, de n’indiquer ici que les directions générales vers lesquelles la vue peut se porter, on se born
ier à composer le squelette, les tissus et les nerfs, et, d’une façon générale , l’être physiologique, soit impuissant alors à op
nsforme le plus souvent en grande personne et il devient à son gré un général , un médecin ou un empereur ; mais il peut être au
rté du fait d’être rattachés à la loi dont on expose ici le caractère général . L’un constitue un Bovarysme par excès d’énergie,
ions. Il va donc tenir pour suspectes les manières de penser les plus générales . Cela est bien raisonné de sa part : outre qu’à s
e nos jours sur ceux de Tolstoï, d’Ibsen ou de Nietzsche. D’une façon générale ce qui détermine le suffrage des snobs lorsqu’ils
en quoi consiste le Bovarysme. Il a semblé qu’en rattachant à ce cas général cette forme ancienne de la présomption à laquelle
80 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
térieures. Incapable sans doute de penser l’universel, puisque l’idée générale suppose la représentation au moins virtuelle d’un
tion des ressemblances au confluent des deux courants apparaît l’idée générale . Il ne s’agit pas ici de trancher en bloc la ques
érale. Il ne s’agit pas ici de trancher en bloc la question des idées générales . Parmi ces idées il en est qui n’ont pas pour ori
atériels. Nous les laisserons de côté, pour n’envisager que les idées générales fondées sur ce que nous appelons la perception de
ficultés d’ordre psychologique soulevées autour du problème des idées générales , on arrivera, croyons-nous, à les enfermer dans c
fisance de l’autre. Les nominalistes, en effet, ne retenant de l’idée générale que son extension, voient simplement en elle une
s’étendre à un nombre indéfini d’autres choses, s’érige alors en idée générale . Mais pour que le mot s’étende et néanmoins se li
et, de degré en degré, le nominalisme va être amené à définir l’idée générale par sa compréhension, et non plus seulement par s
luxe de la perception, de même que la représentation claire des idées générales est un raffinement de l’intelligence. La concepti
l’autre par voie de dissociation. L’analyse réfléchie l’épure en idée générale  ; la mémoire discriminative le solidifie en perce
différentes est le germe que la conscience humaine développe en idées générales . Qu’on réfléchisse, en effet, à la destination de
ps la même attitude, quelque chose de commun s’en dégagera, et l’idée générale aura ainsi été sentie, subie, avant d’être représ
ar un effort de réflexion accompli sur cette opération même, à l’idée générale du genre ; et une fois cette idée constituée, nou
s construit, cette fois volontairement, un nombre illimité de notions générales . Il n’est pas nécessaire ici de suivre l’intellig
s ici à un phénomène essentiel de la vie mentale. L’essence de l’idée générale , en effet, est de se mouvoir sans cesse entre la
es souvenirs dans leur totalité. Dans le cône ainsi déterminé, l’idée générale oscillera continuellement entre le sommet S et la
s extrémités entre lesquelles il oseille ; elle fera coïncider l’idée générale tantôt avec l’action qui la joue ou le mot qui l’
i en sont l’équivalent dans la mémoire. Mais la vérité est que l’idée générale nous échappe dès que nous prétendons la figer à l
l’associationnisme n’en peut fournir aucune explication. La tendance générale à s’associer demeure aussi obscure, dans cette do
ail intellectuel, d’une conception à former, d’une idée plus ou moins générale à extraire de la multiplicité des souvenirs ? Une
ière ou d’une autre. Or, à côté des lésions qui affectent la vitalité générale des fonctions sensori-motrices, affaiblissant ou
81 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — II. (Suite.) » pp. 434-453
on de Vienne qui précéda et suivit Austerlitz, il fut nommé intendant général de la province d’Autriche en même temps que le gé
Armée en octobre de cette même année. Il était depuis 1805 intendant général de la maison de l’Empereur, ce qui, de la part du
remarquer qu’il cumulait une triple administration : 1º l’intendance générale de la maison de l’Empereur et des domaines privés
de l’Empereur et des domaines privés de la Couronne ; 2º l’intendance générale de ses armées qui prirent à dater de 1805 un déve
secrétaire d’État, ce qui fit trêve quelque temps dans son intendance générale des armées ; mais il en reprit de fait les foncti
sans cesse : je voulais ensuite rendre à mes lecteurs, dans une page générale et pourtant précise, l’impression que j’aurais re
ne l’avait peut-être apprécié qu’à demi, M. Cuvier disait : Après le général , c’est sur l’administrateur de l’armée que pèse l
s : il ne s’agit pour le moment que de bien définir, par un caractère général qui l’honore, ce groupe littéraire de Collin d’Ha
éternels et de bon sens, mais qui étaient peut-être d’une vérité trop générale et qui ne s’appropriaient pas assez au cas partic
tenait en quelque sorte la voie du milieu. 97. [NdA] Ou commissaire général  ; peu importe le titre. Une légère inadvertance c
n procédé fâcheux et désobligeant que j’ai eu à essuyer de la part du général de brigade baron Petiet. Ceux de mes lecteurs qui
82 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
çoivent une éducation militaire conforme aux différents usages que le général se propose de faire de leurs armes distinctes dan
omination et hiérarchie des sous-officiers et des officiers, génie du général , héroïsme collectif de ses bataillons, où chaque
dividuelles, mais collectives, du champ de bataille. Il pense avec le général , il discute avec le conseil de guerre, il vole di
it poussé sur les champs de bataille, l’Europe aurait compté un grand général de plus dans ses fastes. L’esprit universel peut
ées à tous les princes et à toutes les princesses de sa famille ; ses généraux reçoivent des titres, des dotations, des souverai
euse renommée de la tactique et de l’invincibilité des troupes et des généraux du grand Frédéric. Divisée en sept corps d’armée
r diviser l’armée en deux corps pour satisfaire aux exigences de deux généraux . Pendant ces hésitations Napoléon s’avance, avec
eux ces deux armées n’est plus historien ; il est combattant, soldat, général , peintre de bataille. « Des soixante-dix mille P
à Napoléon, la victoire est à Davout ; l’historien ici est juste. Ce général égale et souvent surpasse son maître ; il ne lui
française, couché maintenant dans son cercueil, recevait la visite du général de cette Révolution, devenu empereur, conquérant
c une supériorité de lumière, de feu, qui ne laisse ni une pensée des généraux , ni un général, ni un soldat, ni une goutte de sa
é de lumière, de feu, qui ne laisse ni une pensée des généraux, ni un général , ni un soldat, ni une goutte de sang, ni un accid
ar la crue des eaux du Danube et par la rupture des ponts. Tout autre général que celui qui n’avait pas de juge y aurait laissé
n ce qu’ils auraient appelé désastre dans ses rivaux. Ses plus braves généraux restent sur le champ de carnage ; la nuit seule c
la garde d’Aspern à ses lieutenants. Le maréchal Bessières, le major général Berthier, quelques chefs de corps, le maréchal Da
général Haxo, et, les ayant trouvés aussi favorables que le disait ce général , ordonna l’établissement des ponts pour la nuit m
r au-delà du Niémen ! » XIX La gloire pour les soldats et les généraux , oui ! Mais la gloire pour le chef qui conçoit et
deur réelle de ses proportions colossales comme administrateur, comme général et comme despote. M. Thiers a reconstruit Napoléo
aphysique de ce grand mot ? Le gouvernement est la force des intérêts généraux de la société reliés ensemble pour le salut des s
onale était-elle sans gouvernement la veille du 18 brumaire, quand un général heureux et populaire vint renverser violemment le
gnes d’Allemagne, de Suisse, d’Italie, d’Égypte, dont les noms de ces généraux rapportaient la gloire, mais dont le gouvernement
allait se donner sous d’autres formes n’avaient pas été sabrés par le général revenu du Caire à Paris ; mais, s’il est douteux
et en histoire que la nécessité et que le bienfait du coup d’État du général Bonaparte au 18 brumaire. Dans tous les cas ce co
83 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »
mpagne ; et, pour la seconde, on s’attendait de nouveau à une affaire générale , mais elle dépendait des mouvements du duc de Cum
niâtreté et solidité habituelles. Les Autrichiens, que ménageait leur général , le comte de Batthyany, ne donnèrent pas et firen
il y avait un mot à l’adresse de la dauphine : « Dites-lui que notre général n’a jamais été plus grand qu’en ce jour, mais de
urtant que sa présence avait nui bien plutôt qu’aidé aux démarches du général et contribué aux fautes commises. Après cet avant
es de Journaux anecdotiques ou de Mémoires, accorder des éloges à son général , mais il les gâte d’un mot, qui de la part d’un a
uel droit vient-il interpréter d’une manière si grave un geste de son général , qui ne juge pas à propos de risquer une seconde
ans une armée, parce que leurs opinions font des prosélytes, et si le général n’est un personnage opiniâtre et entêté de son op
e de nos armes et celle du roi. Les esprits s’échauffent, on blâme le général de sa lenteur ; il ne saurait partir trop tôt pou
que d’être ce qu’on appelle un gentil garçon, de se dire dévoué à son général et de répéter de pareils propos en l’air, de tell
urait voulu, à cette fin d’année, être nommé non-seulement commandant général , mais gouverneur général, mais lieutenant pour le
urs de l’un sur les retards de l’autre. 25. Il ne fut que commandant général et non gouverneur général ; il y avait plus que d
lutter contre tous les ennemis alors existants dans ces contrées. Ce général , instruit, spirituel, vaillant, était un des plus
84 (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — II »
ayer son récit par une critique littéraire des proclamations du jeune général , et d’y relever l’enflure et les sesquipedalia ve
qué, ou aurait cru qu’on lui avait donné un comédien extravagant pour général . Mais c’est là un trait des Français, qu’ils pren
hés à l’expédition, et portaient leurs  instruments scientifiques. Le général avait donné  l’ordre qu’on veillât à leur sûreté,
de tous les rangs, lorsque, se préparant à recevoir les mameluks, les généraux de division criaient avec le laconisme militaire 
ion : c’est l’imputation étrange et grave lancée par lui contre M. le général Gourgaud. Toute réflexion nous est interdite à ce
. Toute réflexion nous est interdite à ce sujet. Nous espérons que le général ne tardera pas à répondre lui-même, et nous souha
85 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Revue encyclopédique. Publiée par MM. H. Carnot et P. Leroux »
la chute de la Restauration, c’est assurément la quantité de systèmes généraux et de plans de réforme universelle qui apparaisse
bon sens, que qui prouve trop ne prouve rien. La quantité de systèmes généraux et de théories sociales qui s’élèvent est pourtan
té, égalité, association, telle est leur devise ; tel est le problème général qu’ils se proposent. Lancés fort avant par leurs
t, le symbolisme le plus vaste : tels nous apparaissent les principes généraux , flottants sans doute, mais pourtant saisissables
leur recueil une attention qui tournera elle-même au profit des idées générales dont ils sont les promoteurs. Avec la capacité ph
merait seul une lecture essentielle, indépendamment des articles plus généraux qui précèdent.
86 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »
de la bourgeoisie et l’épousa. Il en eut dix-sept enfants, dont deux généraux  : — l’un l’aîné, William d’Alton, mortellement bl
uerres de l’empire, se distingua notamment à Smolensk et qui est mort général de division en mars 1859169 ; — d’autres fils enc
commandements du duc d’Orléans (Égalité), puis militaire derechef et général de brigade, préfet, sénateur et pair de France (i
is à la condition qu’il quitterait le service : on en fit un receveur général . M. Shée, qui avait perdu son fils tué dans la gu
tre main : « Il est mort de ses blessures. » Le décret qui le nommait général de brigade était rédigé. Peut-on dire que William
était rédigé. Peut-on dire que William d’Alton est mort virtuellement général de brigade ? Il est mort le 23 nivôse, la proposi
nt le titre de comte, titre que son fils, Alfred d’Alton, mort depuis général de brigade, a dû faire régulariser, et qu’il a ob
87 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
(Voyez ces deux mots), & que les anciens comprenoient sous le nom général & unique de déclinaison. Mais il est encore d
sition avec la declinaison & la conjugaison, sous le point de vûe général de formations ; car c’est à la Grammaire, peut-on
e leur diversité : mais ce qu’on trouve de commun dans leurs procédés généraux , prouve l’unité de leur premiere origine. J’en di
n soit, il résulte de ce qui vient d’être dit, qu’il y a deux especes générales de formations qui embrassent tout le système de l
art des terminaisons de cette seconde espece sont soûmises à des lois générales , & ont d’ailleurs, dans la même langue ou dan
disons en premier lieu, que ces terminaisons sont soûmises à des lois générales , parce que telle terminaison indique invariableme
a même conjugaison, d’où viennent territare, latitare, selon la regle générale . Au reste, il n’est pas rare de trouver des verbe
même route ; il n’est question que de bien saisir les points de vûes généraux  ; par exemple, à l’égard du futur, il ne faut que
diotisme françois, c’est-à-dire une façon de parler éloignée des lois générales du langage, & exclusivement propre à la langu
opédie. On ne doit y trouver, en fait de Grammaire, que les principes généraux & raisonnés des langues, ou tout au plus les
oique propres à une langue, sont pourtant du district de la Grammaire générale  ; parce qu’ils tiennent plus à la nature de la pa
ureuses & souvent pittoresques, qui ne paroissent violer les lois générales du langage que pour en atteindre plus sûrement le
GÉNÉRIQUE, adj. Les noms établis pour présenter à l’esprit des idées générales , pour exprimer des attributs qui conviennent à pl
des génériques, & l’autre des inviduels ; c’est la même division générale que nous venons de présenter sous d’autres expres
aut faire successivement, pour s’élever par dégrés aux idées les plus générales . N’en demeurez pas là ; faites retourner vos élev
e l’esprit se forme ainsi, deviennent plus simples, & par-là plus générales , plus vagues & applicables à un plus grand no
ignification du génitif, & qui d’ailleurs est accidentel. L’effet général de ce cas est de servir à déterminer la significa
curatio est rem ? Nous avons vû jusqu’ici la nature, la destination générale , & les usages particuliers du génitif ; n’en
upplément aux ch. ij. iij. & jv. de la II. partie de la Grammaire générale , décide nettement contre M. l’abbé Girard, que fa
tifs. Voyez Adjectif . Nous allons seulement faire quelques remarques générales sur les genres des noms & des pronoms. Parmi
marque de M. Duclos, sur le chap. v. de la ij. partie de la Grammaire générale , n’exigeoit encore de nous quelques réflexions.
es verbes relatifs, ont essentiellement une signification vague & générale , qui doit etre déterminee tantôt d’une façon, tan
ouvent le besoin les obligera d’employer des termes appellatifs & généraux , même pour exprimer des individus ; & conséqu
s modifier ou de les proscrire. Les premiers constituent la Grammaire générale , les autres sont l’objet des diverses Grammaires
tres sont l’objet des diverses Grammaires particulieres. La Grammaire générale est donc la science raisonnée des principes immua
générale est donc la science raisonnée des principes immuables & généraux de la parole prononcée ou écrite dans toutes les
aire particuliere est l’art d’appliquer aux principes immuables & généraux de la parole prononcée ou écrite, les institution
ns arbitraires & usuelles d’une langue particuliere. La Grammaire générale est une science, parce qu’elle n’a pour objet que
pour objet que la spéculation raisonnée des principes immuables & généraux de la parole : une Grammaire particuliere est un
ns arbitraires & usuelles d’une langue particuliere aux principes généraux de la parole (voyez Art). La science grammaticale
ivent exister avant qu’on les rapporte artificiellement aux principes généraux . Malgré cette distinction de la science grammatic
e a toûjours un rapport nécessaire aux lois immuables de la Grammaire générale , & le P. Buffier en convient lui-même dans un
nt universelles & immuables ? Or c’est à ces lois de la Grammaire générale , que les usages particuliers des langues peuvent
il se faire que l’usage des langues s’accordât toûjours avec les vûes générales & simples de la nature ? Cet usage est le pro
Voici donc comment nous croyons devoir distribuer la Grammaire, soit générale , soit particuliere. La Grammaire considere la par
mmaticales ; & toute la Grammaire se divise ainsi en deux parties générales , dont la premiere qui traite de la parole, peut ê
l commence ainsi ses re- marques sur le dernier chap. de la Grammaire générale  : « La Grammaire de quelque langue que ce soit,
regles, dans quelque langue que ce soit, se rapportent à trois chefs généraux , qui sont la Concordance, le Régime, & la Con
ques est peut-être plus conforme que l’autre aux lois de la Grammaire générale  ; mais entreprendre sur ce principe de réformer c
ce seroit pécher contre la plus essentielle des lois de la Grammaire générale même, qui doit abandonner sans reserve le choix d
un autre. Le mot qui est en régime sert à rendre moins vague le sens général de l’autre mot auquel il est subordonné ; & c
l’esprit dans l’analyse de la pensée. Elle appartient à la Grammaire générale , & elle est la regle invariable & univers
analytique, qui est vraiment l’ordre fondamental : mais la Grammaire générale approuve tout ce qui mene à son but, à l’expressi
que nécessaires que soient les principes fondamentaux de la Grammaire générale sur l’énonciation de la pensée ; quelque conformi
sition ; ainsi la Lexicologie & la Syntaxe sont les deux branches générales du traité de la parole. Celui de l’écriture peut
ition. Mais il n’en est pas moins nécessaire de rapporter à des chefs généraux toutes les matieres grammaticales, & de trace
ofondir cette question, & cherchons-en la solution dans les idées générales . Les lettres sont les signes des élémens de la vo
rocurer l’explosion aux sons par leur mouvement : de-là trois classes générales de consonnes, les labiales, les linguales, &
lsive. Aussi l’explosion gutturale produit sur les sons le même effet général que toutes les autres, une distinction qui empêch
au système d’épellation proposé dès 1660 par l’auteur de la Grammaire générale , mis dans tout son jour par M. Dumas, & intro
de M. Duclos (Remarq. sur le v. chap. de la I. part. de la Grammaire générale .), l’orthographe ait été parfaite. Les Grecs eux-
, &c. Il seroit du-moins à souhaiter que l’on eût quelques regles générales pour distinguer les mots où l’on aspire h, de ceu
ler exclusivement propre à la langue grecque, & éloignée des lois générales du langage. Voyez Idiotisme . C’est le seul artic
êler les rapports de convenance entre ces principes, & les points généraux où ils se réunissent. Il n’y a que le coup d’oeil
ent susceptibles de quelques remarques. 1°. Il est certain que la loi générale qui condamne l’hiatus comme vicieux entre deux mo
uses, les relations, les degrés de subordination à d’autres lois plus générales ou plus essentielles. Eh, sans sortir des matiere
iens ont admis trois différentes figures fondées également sur l’idée générale de changement, savoir l’énallage, l’hypallage &am
muable. Or je remarque, en effet, par rapport aux mots, trois especes générales de changemens, que les Grammairiens paroissent av
ngue a adopté des mots particuliers pour plusieurs de ces idées moins générales  ; vacua vagina, fourreau vuide ; vacuus gladius,
que, dans tous ces cas, nous exprimons par le même mot, & l’idée générale de l’adjectif vacuus, & quelque chose de l’id
un véritable renversement d’ordre ; & à partir de ce point de vûe général , on a pu aisément s’y méprendre : mais il falloit
rsement d’ordre ; & si c’est en cela que doit consister la nature générale de l’hyperbate, les Grammairiens n’ont pas dû reg
s premiers dans l’impression. Conformément au système de la Grammaire générale de P. R. adoptée par l’auteur du Bureau typograph
c’est une façon de parler éloignée des usages ordinaires, ou des lois générales du langage, adaptée au génie propre d’une langue
rticuliere. R. ἴδιος, peculiaris, propre, particulier. C’est un terme général dont on peut faire usage à l’égard de toutes les
ches ; & bien des gens croient encore qu’on ne désigne par ce nom général , ou par quelqu’un des noms spécifiques qui y sont
ue ce sont des manieres de parler contraires aux lois de la Grammaire générale . Il y a en effet des idiotismes qui sont dans ce
inaires, mais qui ont avec les principes fondamentaux de la Grammaire générale toute la conformité exigible. On peut donner à ce
le nom hommes ; ainsi les Allemans observent en cela, & les lois générales & les usages communs. Mais ils disent, diese
p; ses décisions se rapportent dans toutes les langues à trois points généraux . qui sont la concordance, le régime & la cons
e . Voyez ce mot. Si l’usage autorise une locution contraire aux lois générales de la Syntaxe, c’est alors une figure que l’on no
mais que j’aimerois mieux que l’on désignât par la dénomination plus générale de figure de Syntaxe, en réservant le nom de figu
, & faire rentrer tout dans le système invariable de la Grammaire générale . « Je sais bien, dit M. du Marsais, Meth. pour a
ues à cet égard, conduit naturellement à les partager en deux classes générales , caractérisées par des différences purement matér
indéterminé ou indéfini, celui qui marque une idée vague, une pensée générale , qu’on ne fait point tomber sur un objet particul
françois, à la tête desquels il faut mettre l’auteur de la Grammaire générale , Part. II. ch. vij, ont distingué deux sortes d’a
dans un sens indéfini, c’est-à-dire dans sa signification vague & générale  ; mais loin qu’il y ait un article pour la marque
comme tout autre nom appellatif, il ne presente à l’esprit que l’idée générale d’une nature commune à plusieurs individus, ou à
enu. D’autres au contraire, qui ont pour eux l’auteur de la Grammaire générale & M. du Marsais, appellent indéfini celui qui
rect. L’impératif est aussi direct, mais il ajoûte à la signification générale du verbe l’idée accessoire de la volonté de celui
angues modernes, est direct aussi ; mais il ajoûte à la signification générale du verbe l’idée accessoire d’hypothese & de s
à l’infinitif par les différences caractéristiques des trois especes générales de tems, qui sont le présent, le prétérit & l
s & déterminé, & de conserver invariablement la signification générale & originelle du verbe. Il n’y a plus qu’à sui
une autre, qui soit conforme aux principes immuables de la Grammaire générale , & qui ne contredise point l’analogie de la l
lle choque les yeux. Outre que cette pratique est contraire à l’usage général de la nation, elle tend à nous priver de l’avanta
ue que ce soit, parce que toutes tiennent immédiatement à la fabrique générale de la machine organique, & au sentiment de la
ssions. Voilà le fondement de la division des langues en deux especes générales , que M. l’abbé Girard (Princ. disc. j. tom. I. pa
st plus ingénieuse que solide. L’auteur s’attache uniquement à l’idée générale & vague de liaison ; & il est vrai qu’à p
te, si elle se contente d’en crayonner simplement les traits les plus généraux  ? Il faut dans votre portrait deux yeux, un nez,
maîtres qui enseignent la langue latine, de jamais toucher à l’ordre général de la phrase latine. « Car toutes les langues, d
sur des raisons particulieres, plus urgentes sans doute que la raison générale du système abandonné ; & par conséquent, ces
tituteurs ne sont pas astez en garde. Anciennement, lorsque le pronom général & indéfini on se plaçoit après le verbe, comm
s que sont aujourd’hui les Italiens & les Allemans ; avec l’usage général des mêmes mots & de la même syntaxe, chaque p
à tous les hommes ; le nom de langue exprime parfaitement cette idée générale . Mais si l’on prétend encore envisager les vues p
alors celui qui convient le mieux à l’expression de cette idée moins générale & plus restrainte. La différence que l’on vie
p; de la comparaison des langues envisagées sous les aspects les plus généraux , les seuls qui conviennent à la philosophie, &
les hommes de ce tems-là n’en pouvoient avoir. D’ailleurs, les idées générales ne peuvent s’introduire dans l’esprit qu’à l’aide
nge va sans hésiter d’une noix à l’autre ; penset-on qu’il ait l’idée générale de cette sorte de fruit, & qu’il compare son
e, annoncent à son goût la modification qu’il va recevoir. Toute idée générale est purement intellectuelle ; pour peu que l’imag
c énoncer des propositions ; il faut donc parler pour avoir des idées générales  ; car si tôt que l’imagination s’arrête, l’esprit
mier aspect ? Quant aux classes primitives & aux notions les plus générales , il est superflu d’ajouter qu’elles durent leur é
les objets de nos pensées, & des mots pour désigner les relations générales des êtres dont on parle. Les mots du premier genr
& les conjonctions : les prépositions, pour désigner les rapports généraux avec abstraction des termes ; les adverbes, pour
est des relations qui naissent entre les idées partielles, du rapport général qu’elles ont toutes à une même pensée indivisible
s les mêmes aspects. Mais elles admettent toutes, sur ces deux objets généraux , des différences qui tiennent au génie des peuple
le. De-là la division la plus universelle des langues en deux especes générales , que M. l’abbé Girard (Princ. disc. I. tom. j. pa
d’abord a pû paroître un hors-d’oeuvre, donne lieu à une conséquence générale  ; c’est que, par rapport à la construction des mo
e ? L’ordre analytique étant le prototype invariable des deux especes générales de langues, & le fondement unique de leur com
dée spécifique de la signification des mots, j’entens le point de vue général qui caracterise chaque espece de mots, qui fait q
mots de cette seule espece. C’est la différence de ces points de vue généraux , de ces idées spécifiques, qui fonde la différenc
ots les synonymes françois de M. l’Abbé Girard ; & sur la théorie générale des synonymes, l’article Synonymes . On sent bie
nous nous servons pour rendre le vacuus des latins, ajoutent à l’idée générale , qui en constitue le sens individuel, quelques id
les suggere ; & la preuve en est, que le mouvement naturel & général dans tous les enfans, est de désigner d’eux-mêmes
verselle suppose en ce cas que les objets nommés sont d’une nécessité générale  : le mot sac que l’on trouve dans toutes les lang
oit être de cette espece. 2°. Nonobstant la réunion de tant de causes générales , dont la nature semble avoir préparé le concours
ut encore fournir des réflexions d’autant plus utiles qu’elles seront générales  ; la premiere concerne la génération successive d
; dont il seroit à souhaiter peut-être que l’usage devint encore plus général & plus étendu, afin de faciliter davantage la
littérature, qu’à l’influence de notre gouvernement sur la politique générale de l’Europe. (B. E. R. M.) LETTRES Le
nciation, donneront ailleurs d’autres permutations éloignées des lois générales . Pour ce qui concerne l’histoire des lettres &
LEXICOGRAPHIE, s. f. (Gramm.) la Grammaire se divise en deux parties générales , dont la premiere traite de la parole, c’est l’Or
le système adopté dans l’Encyclopédie, se soudivise en deux branches générales , qui sont la Lexicologie & la Syntaxe. La Lex
gual, qui appartient à la langue, qui en dépend. Il y a trois classes générales d’articulations, les labiales, les linguales &
aison de ces différences. Ainsi le changement de z en s est une regle générale dans la formation du tems, que je nommerois prése
paix, afin qu’ils ne sentissent point le besoin qu’ils avoient de ce général  : hortari so- lebat Thebanos ut pacem bello antef
stitution des organes du goût : il y à cependant sur ce point un goût général auquel il faut avoir égard, c’est-à-dire qu’il y
d’attirer à lui tous les suffrages, mais il doit se conformer au goût général des personnes éclairées qui sont au fait. Le goût
ασμὸς, trans formatio, du verbe μεταπλάσσω, transformo ; c’est le nom général que l’on donne en Grammaire aux figures de dictio
ui arrivent dans le matériel des mots ; de même que l’on donne le nom général de tropes aux divers changemens qui arrivent au s
s maîtres nationnaux : qu’ils nous instruisent des principes les plus généraux du méchanisme & de l’analogie de leur langue 
e méthode que pour les langues vivantes ? Après l’étude des principes généraux du méchanisme & de l’analogie d’une langue mo
échouer. Il faut que ces élémens soient réduits aux notions les plus générales , & au nécessaire le plus étroit, parce que, c
les figures de construction, & à plus forte raison sur les regles générales & communes de la syntaxe. Cette provision va
r la memoire des enfans, il vaut encore mieux la meubler de principes généraux & féconds par eux-memes, qui ne manquent pas
vres élémentaires dons nous avons besoin. 1°. Elémens de la grammaire générale appliquée à la langue françoise. Il ne s’agit pas
l faut choisir & réduire ; il ne faut ici que les games des idées générales , & tout ce premier traité ne doit occuper que
a proposition : la construction inverse en a de deux sortes, les unes générales , qui découlent de l’analyse de la proposition, le
ses, & même quelque chose de plus, si l’on saisit bien les points généraux , qui sont suffisans pour les vûes que j’indique,
ction, Inversion , &c. Si je dis que ces élémens de la grammaire générale doivent être appliqués à la langue françoise ; c’
arti. Je conviens qu’il faut beaucoup d’exemples pour affermir l’idée générale , & que notre livre élémentaire n’en comprendr
ns de la langue latine. Ce second volume supposera toutes les notions générales comprises dans le premier, & se bornera à ce
te avec des paradigmes bien nets pour servir d’exemples aux principes généraux des déclinaisons ; & ajouter ensuite des mots
possible, seront également précédés des regles de formation les plus générales , & suivis des verbes latins traduits pour êtr
ront rapportés. Les conjugaisons seront suivies de quelques remarques générales sur les usages propres de l’infinitif, des gérond
uoi il est bon, pendant ces exercices préliminaires sur les principes généraux , de faire apprendre au jeune éleve les fondemens
es du premier ; & il appartient, comme le premier, à la grammaire générale  : mais on en prendra les exemples dans les deux l
y réduire la matiere au moindre nombre de cas, & aux cas les plus généraux qu’il sera possible. Les définitions doivent en ê
latins ; & que j’aimerois beaucoup mieux qu’on exposât des regles générales pour reconnoître & l’ellipse, & le supplé
t à-peu près l’ordre des parties de l’oraison avec attention aux lois générales de la syntaxe. Voyez Tropes & les articles d
uction, pour être le sujet des premieres applications de la Grammaire générale à la langue françoise : cette traduction n’en ser
’adoptant que des principes de Grammaire lumineux & véritablement généraux & raisonnés, on menera les enfans au but par
negotium ou hoc negotium unum ; & cela même combiné avec le sens général de ce qui précede, nous conduit au supplément dec
ur saisir exactement le sens de l’auteur, non-seulement d’une maniere générale & vague, mais dans le détail le plus grand &a
ines & stériles. Or, I. On remarque dans les langues deux especes générales de modes, les uns personnels & les autres imp
es personnes, en Grammaire, considérées d’une maniere abstraite & générale , sont les diverses relations que peut avoir à la
pe. L’infinitif est un mode qui exprime d’une maniere abstraite & générale l’existence d’un sujet totalement indéterminé sou
clusion n’est pas conforme, je l’avoue, aux principes de la Grammaire générale , partie II. chap. j. ni à ceux de M. du Marsais,
lqus-unes, & cela suffit pour en faire le fondement d’une théorie générale . La premiere observation qu’elle fournit, c’est q
té à l’esprit par l’adjectif seul, nous indique une seconde propriété générale de cette idée caractéristique ; c’est qu’elle peu
es parties de la conjugaison du verbe, lesquelles, selon une remarque générale que j’ai déja faite plus haut, doivent dans l’ord
st tout ce que nous pouvons conclure de l’opposition des deux classes générales de mots : & pour parvenir à des notions plus
dire, l’exposant d’un rapport considéré d’une maniere abstraite & générale , & indépendamment de tout terme antécédent &a
vations que les prépositions sont des mots qui désignent des rapports généraux avec abstraction de tout terme antécédent & c
nt à un adjectif, ou à un verbe, ou à un nom appellatif, dont le sens général se trouve modifié & restraint par l’idée acce
u rapport. Les adverbes sont donc des mots qui expriment des rapports généraux , déterminés par la désignation du terme conséquen
par un nom appellatif ou par un adjectif, dont la signification, trop générale dans l’occurrence ou essentiellement relative, ex
des adverbes ubi & tunc, puisqu’ils déterminent en effet les noms généraux renfermés dans la signification de ces adverbes ;
commun entre ces deux especes : l’une & l’autre énonce un rapport général , c’est l’idée générique fondamentale des deux ; l
quasi ad verbum, quia verbis velut adjectivum adhoeret. La grammaire générale , part. Il. ch. xij. & tous ceux qui l’ont ado
nification objective renferme la même idée totale, celle du sentiment général de bienveillance que nous avons déja vû apparteni
u mot la plus exacte qu’il me sera possible. L’auteur de la Grammaire générale (part. II. ch. j.) dit que « l’on peut définir l
sans l’assurer, que [caractère non reproduit]=900000, selon la regle générale . (B. E. R. M) NASAL Nasal (Grammaire)
dividualise l’idée particuliere de la négation grammaticale. Les noms généraux nemo, nihil ; les adjectifs neuter, nullus ; les
s gens de lettres quelques imitateurs. « Si l’on établit pour maxime générale , dit l’abbé Desfontaines, observ. sur les écrits
unanime, qui ne peut jamais se reconnoître : que par l’usage le plus général de la plus nombreuse partie des gens de lettres.
lez, plusieurs articles de cette convention qui auroient pu être plus généraux , plus conséquens, plus faciles à saisir, mais enf
même les noms des animaux, quand on les auroit employés dans un sens général & avec abstraction des sexes, comme les Allem
e. II. On distingue les verbes adjectifs ou concrets en trois especes générales , caractérisées par les différences de l’attribut
& de passion ; car il ne peut y avoir que ce sens abstrait & général qui rende possible l’application du verbe à un su
ui n’expriment aucun mouvement, ni actif, ni passif, & que l’idée générale du verbe doit comprendre sans exception, les idée
oît que le grammairien espagnol n’avoit pas même pensé à cette notion générale , puisqu’il parle ainsi du verbe (Min. 1. 12.) : v
, & qu’il falloit envisager les verbes concrets sous deux aspects généraux qui en auroient fourni deux divisions différentes
eux divisions différentes. La premiere division, fondée sur la nature générale de l’attribut auroit donné les verbes actifs, les
l me semble qu’il suffiroit de réduire les verbes à deux conjugaisons générales , l’une où les prétérits se formeroient par l’auxi
amp; individuelles, elles supposent pourtant essentiellement des vûes générales . Qu’est-ce que généraliser une idée C’est la sépa
r la voie de la synthèse, à composer en quelque sorte les idées moins générales ou même individuelles qui sont l’objet de nos con
connoissances, & à les transmettre aux autres au moyen des signes généraux & appellatifs combinés entre eux comme les id
juge à propos ou que l’on a besoin d’employer. Or il y a deux moyens généraux de déterminer ainsi l’étendue de la signification
grande & la plus complexe. Il consiste donc à joindre avec l’idée générale du nom appellatif, une ou plusieurs autres idées,
e. Ainsi excellens ouvrages, cette expression présente une idée moins générale qu’ouvrages, puisque les médiocres & les mauv
 ; cette idée totale est encore plus déterminée, mais elle est encore générale , malgré la précision numérique, qui ne fixe que l
r de pareilles déterminations que les noms appellatifs devenant moins généraux par degrés, se soudivisent en génériques & en
e signification individuelle ; car on peut regarder comme un principe général , que le sens étymologique de ces mots est constam
ue ce soit, que l’on n’y retrouve une signification appellative & générale . Tout le monde sait qu’en hébreu tous les noms pr
idiomes connus, où il est constant qu’ils sont tous tirés de notions générales adaptées par accident à des individus, paroît con
dées complexes pour parvenir aux plus simples qui sont & les plus générales & les plus faciles à saisir ; c’est la méthod
atre especes de mots, m’a conduit aussi à les diviser en deux classes générales  ; les mots déterminatifs, savoir les noms & l
oivent également avoir tous les nombres, parce que leur signification générale a une étendue susceptible de différens degrés de
linables, & non à l’Encyclopédie qui doit se borner aux principes généraux & raisonnés. Je n’ai donc plus rien à ajouter
délicates de ces exceptions : mais la plus universelle & la plus générale , c’est que les constructions figurées sont toujou
ajoutant la dénomination vague de numéral, ou une dénomination moins générale , qui auroit indiqué le sens particulier déterminé
ue par les mathématiciens, mais qui passeront sans doute dans l’usage général . Multiple est aussi un adjectif multiplicatif, ma
decies, vicies ou vigesies, trecies ou trigesies ; &c. L’adverbe général itératif qui n’est pas numéral, c’est pluries ou
) en fait la réfutation. 2. On distingue dans les verbes deux especes générales de modes, les uns personnels, & les autres im
mais il est du moins certain qu’il rencontre juste dans la reflexion générale qui suit : Nomina verbaque non positu fortuito, s
à Dieu que j’aimasse ! &c. Mais puisque, comme le dit la grmmaire générale , part. II. ch. xvj. & comme le démontre la sa
peut être des articles de cette convention qui auroient pû être plus généraux , plus analogues à d’autres articles antécédens, p
on orthologique ; c’est pourquoi l’on en a fait usage dans le tableau général que l’on a donné de la Grammaire en son lieu. La
mot est l’un de ceux que l’on a cru devoir risquer dans le prospectus général que l’on a donné de la Grammaire, sous le mot Gra
ot. Les paradigmes étant principalement destinés à inculquer la regle générale , par l’image sensible d’une application particuli
parti de mettre sur la page verso qui est à gauche, les dénominations générales des tems, disposées comme on le voit ici ; &
paradigme de novi, coepi, odi. Je n’ajouterai plus qu’un mot qui est général . C’est 1°. qu’au-dessous de chaque paradigme il e
t a presque approuvé cette doctrine dans sa méthode latine. La raison générale qu’ils alleguent tous en faveur de cette opinion,
ion bien exacte. Il faut considérer deux choses dans la signification générale des tems ; 1°. un rapport d’existence à une époqu
précede, ou qu’elle le suit : ce qui divise chacune des trois especes générales de tems indéfinis en actuel, antérieur & post
a langue françoise, & les remarques de M. Duclos sur la Grammaire générale . On a coutume de distinguer dans nos verbes deux
stinctifs. « Nos deux participes Aimant & Aimé, dit la Grammaire générale (part. II. ch. xxij.), en tant qu’ils ont le même
Exemple : les courtisans préférant leur avantage particulier au bien général , ne donnent que des conseils intéressés. Préféran
taphysiques, & qui ne tiennent en rien au système de la Grammaire générale  : 2°. qu’il me semble que le gérondif peut quelqu
rieux. Au contraire notre participe actif admet les trois différences générales de tems, mais toujours dans le sens indéfini &
que comme on distinguoit alors, sous une forme simple, les trois tems généraux de l’infinitif, le présent amare, le prétérit ama
ur amassere, voyez Infinitif  ; de même distinguoit-on ces trois tems généraux dans le participe actif, le présent amans (aimant
ime composé. Après ces préliminaires, on peut établir comme une regle générale , que tous les verbes dont il s’agit ici forment l
pre qu’à confirmer la regle, & qu’à lui assurer le titre de regle générale  ». Opusc. page 375. §. IV. Des verbes pronomin
amp; qui avoit en même tems l’avantage de n’établir que des principes généraux  : car, selon la judicieuse remarque de M. l’abbé
le aura d’épines ; & rien ne me paroit si capable, que des regles générales , de faire honneur à une langue savante & poli
r supposé, dit-il ailleurs, pag. 380, que l’observation de ces regles générales nous fasse tomber dans quelque équivoque ou dans
peut-être. On emploie quelquefois le mot de phrase dans un sens plus général qu’on n’a vu jusqu’ici, pour désigner le génie pa
ées, extraites des auteurs latins, & rapportées à certains titres généraux du système grammatical qu’avoient adopté les comp
minaison pluriele en aux : on dit au singulier travail, cheval, égal, général , &c. & au pluriel on dit travaux, chevaux
al, général, &c. & au pluriel on dit travaux, chevaux, égaux, généraux . Je dis que ceci regarde plusieurs mots terminés
nt point de pluriel, ou qui suivent la regle suivante qui est la plus générale . 4°. Les noms & les adjectifs qui ne sont poi
qu’à toute autre langue. C’est une partie de l’objet de la Grammaire générale  ; & cette partie essentielle de l’Orthographe
sans aucune soudivision subalterne. La raison de cette premiere regle générale est que la division dont il s’agit se faisan pour
eu l’unité de l’expression & de la pensée. Appliquons cette regle générale aux cas particuliers. 1°. Les parties similaires
moins : dans ce cas la regle de M. Restaut est fausse, pour être trop générale . 3°. Ce qui vient d’être dit de deux parties simi
t altérés de sang. Télémaque, liv. XVI. On débute par une proposition générale  : les voilà comme deux bêtes cruelles qui cherche
uliers. Mais je crois qu’il suffit d’avoir exposé les regles les plus générales & qui sont d’une nécessité plus commune ; par
cordances nous blesseront. Théor. des sent. ch. iij. C’est ici l’idée générale de discordance présentée sous trois aspects diffé
ition détachée qui l’annonce, ou qui en montre l’objet sous un aspect général  ; cette proposition doit être distinguée du détai
on avec la suite que par la convenance de la matiere & l’analogie générale des pensées dirigées vers une même fin. Je voudro
gue, que j’ai cru devoir essayer de poser du-moins quelques principes généraux qui pussent servir de fondement à un art qui n’es
f. (Gram.) les prépositions sont des mots qui désignent des rapports généraux , avec abstraction de tout terme antécédent &
en fait le caractere ; ce n’est qu’un moyen d’en rendre l’usage plus général , par la liberté d’appliquer l’idée de chaque rapp
iquée actuellement à un terme antécédent, dont elle restraint le sens général par l’idée nécessaire du rapport dont elle est le
ion. Le terme antécédent est donc nécessairement un mot dont le sens, général par lui-même, est susceptible de différens degrés
rbe. L’une désigne, comme je l’ai dit dès le commencement, un rapport général , avec abstraction de tout terme antécédent &
lle, hors de saison, ce n’est point une préposition, c’est un adverbe général de tems ou de lieu, que l’on détermine ensuite pa
ple, proche le palais. Quand proche est suivi de de, c’est un adverbe général de lieu, dont le sens est déterminé par la prépos
t pas trop s’attacher à réduire toutes les prépositions à des classes générales  ; une même préposition a reçu trop de significati
droit-il pas mieux penser à réduire sous un point de vue unique & général tous les usages d’une même prêposition ? Quelque
s synonymes, & de les grouper en autant d’articles dans le traité général . Le P. Bouhours a comparé sous cet aspect à &
de façon qu’il se trouve alors un rapport particulier compris dans le général  : celui-ci est énoncé par la préposition, qui est
pas assez nettement fait sentir. Ce sont des suites d’une même regle générale fondée sur une raison très-plausible. La voici :
isément pour cette raison que j’ai cru devoir établir ici cette regle générale de Grammaire. Mais les conjonctions de comparaiso
. sont encore dans le même cas, parce qu’elles désignent des rapports généraux . Notre on doit suivre la même regle, parce qu’il
présent antérieur, & le présent postérieur. Telles sont les vues générales qu’indique la Métaphysique des tems : mais je ne
érieurement en d’autres êtres : en sorte que l’on peut regarder comme générale la maxime de Varron (L. L. lib. VII.), ut in omni
, toi, vous, pour la premiere & la seconde personne. C’est le cri général de toutes les grammaires. . . Tous ces mots sont
’acte de la parole. Cette différence est le juste fondement de ce cri général de toutes les grammaires qui distinguent les pron
un peu considérables ; on a rempli sa tâche, qu nd on a suivi le sens général , & que ce que l’on a introduit n’y est point
position à : en & y sont donc des mots qui expriment des rapports généraux déterminés par la désignation du terme conséquent
Ce n’est pas nom avis. En effet, ce dans tous ces cas exprime un être général  ; & la signification vague en est restrainte
ée d’ailleurs ; & voilà pourquoi on doit le regarder comme un nom général qui peut designer toutes les natures, par la rais
nature du pronom. Ceci, cela . Ces deux mots sont encore deux noms généraux qui peuvent désigner toutes les natures, par la r
mployé sans article, afin qu’il soit pris dans un sens indéterminé ou général , nul individu de l’espece des hommes ne l’a dit.
uniquement pour objet notre grammaire ; j’y ai envisagé la grammaire générale & toutes les langues. La plûpart des grammair
découvert ; si l’étude en est inutile ou nuisible, c’est la grammaire générale qu’il faut proscrire, c’est la logique qu’il faut
vient de la vertu, un sujet déterminé par l’idée unique de la nature générale de la gloire restrainte par l’idée de la vertu en
est accompagné de ces mots, à leurs procédés, qui restraignent l’idée générale d’attention par l’idée spéciale d’un objet déterm
i on ne doutoit point qu’elle ne fût fausse ; & le rapport du nom général ce à cette double addition est marqué par la doub
Ferte citi ferrum, date tela, scandite muros, est donc dans la regle générale , ainsi que l’usage ordinaire des Grecs à cet égar
; en ramener les lois, autant qu’il est possible, à des points de vue généraux  : cette étude nous est absolument nécessaire pour
terminée par des complémens : 1°. tous ceux qui ont une signification générale susceptible de différens degrés ; 2°. ceux qui on
cation relative à un terme quelconque. Les mots dont la signification générale est susceptible de différens degrés, exigent nece
s. Voici des exemples. Livre est un nom appellatif ; la signification générale en est restrainte quand on dit, un livre nouveau,
de complémens du nom livre. Savant est un adjectif ; la signification générale en est restrainte quand on dit, par exemple, qu’u
tive, exigent de même un complément, dès qu’il faut déterminer l’idée générale de la relation par celle d’un terme conséquent :
es dénominations : mais on peut les réduire à-peu-près tous aux chefs généraux que je viens d’indiquer ; & peut-être n’en ai
garder entre eux les différens complémens d’un même mot, la Grammaire générale établit une regle, dont l’usage ne s’écarte que p
que dans l’ordre analytique, qui est le seul qu’envisage la Grammaire générale , & qui est à-peu-près la boussolle des usages
éloignement où se trouve le complément objectif. Tel est le principe général par lequel il faut juger de la construction de ta
t jésuite, comme l’une des bonnes sources où il a puisé ses principes généraux & raisonnés, n’y ait pas apperçu un principe,
es, n’ont de lois à observer que celle de la place dans l’arrangement général . Ce qui fait que quoique tous les mots de la phra
énoncés ne suffisent pas pour rendre raison des cas d’après ces vues générales , l’ellipse doit fournir ceux qui manquent. Penite
un terme conséquent déterminé, c’est pour présenter à l’esprit l’idée générale de la relation, indépendamment de toute applicati
mp; ce sont ceux qui désignent par l’idée précise de quelque relation générale , comme utile, nécessaire, onéreux, égal, inégal,
us ; la Logique peut également se contenter de quelques points de vue généraux qui suffiront pour embrasser tous les objets soum
nanimement, un pronom relatif. « Ce pronom relatif, dit la Grammaire générale , (Part. II. ch. ix.) a quelque chose de commun av
scours. Ceci mérite d’autant plus d’être approfondi, que la Grammaire générale , (édit. de 1746, suite du chap. ix. de la part. I
vient de la vertu. On peut y joindre l’exemple cité par la grammaire générale , tiré de Tite Live, qui parle de Junius Brutus :
consul ? &c. » Remarquez cependant que l’auteur de la Grammaire générale conserve lui-même la conjonction dans sa traducti
st déplacée : la premiere proposition est un principe de fait qui est général , & la seconde semble être une conclusion que
’abord, parce que c’est de cette vertu conjonctive & de la nature générale des adjectifs, que découlent les regles de syntax
n’avoit pas apperçu toute la généralité de cette regle ; la Grammaire générale (part. II. ch. x.) l’a discutée avec beaucoup de
détail d’un principe, que je ne dois montrer ici que sous des termes généraux  ; & afin de savoir quels autres mots peuvent
x vues de l’Encyclopédie, où il s’agit plutôt d’exposer des principes généraux , que de s’appesantir sur des détails particuliers
cceptions dont on vient de parler, les mots qui ont une signification générale , comme les noms appellatifs, les adjectifs &
s sources différentes. Phrase amphibologique, est une expression plus générale , qui comprend sous soi les deux premieres, comme
Le nom de solécisme, dans son origine, fut donc employé dans un sens général , pour désigner toute espece de faute contre l’usa
nces & des arts, guidé par le même esprit que celui de la société générale , ne souffre pas plus les mots purement synonymes 
amais le rendre en latin par le futur du subjonctif, quoique la regle générale exige ce mode : il faut se servir….. Eh ! messieu
onner à ce mode le nom de conjonctif, n’ont abandonné l’usage le plus général , que pour n’avoir pas bien compris la force du mo
du sens impératif de la phrase, & le sujet de ce verbe est le nom général res. Ce seroit le même supplément, si le verbe ét
, s’il raisonne juste & conséquemment. S’il connoît les principes généraux de la grammaire, & qu’il sache que notre que
ce grammairien philosophe : je conviens au contraire qu’avec des vues générales très bonnes en soi, il s’est souvent mépris dans
oise, fasse le ciel que nous ayons bientôt la paix ! C’est une regle générale dans la langue françoise, & qui peut-être n’a
culiere, quand on ne connoît pas à fond les principes de la Grammaire générale . (E. R. M. B.) SUBSTANTIVEMENT SUBSTANTIV
dans la signification des mots qui en sont susceptibles, deux especes générales de sens graduels, que je nomme le sens absolu &am
me qu’il y avoit faites, & ramener le tout à une énonciation plus générale , plus claire, & plus précise. Voici comme je
t ou qui lisent un discours, des entraves sans fin. Delà la nécessité générale de ne mettre dans chaque phrase que les mots qui
tériser le style de la satyre, nous pouvons donc en faire un principe général de l’élocution ; & ce principe est d’une néce
exemples autorisés par l’usage d’une langue puissent y fonder une loi générale d’analogie : l’ellipse est elle même une exceptio
rale d’analogie : l’ellipse est elle même une exception à un principe général , qui ne doit & qui ne peut être anéanti ; &am
tre anéanti ; & il le seroit par le fait, si l’exception devenoit générale . L’usage, par exemple, de la langue latine, perme
; dans d’autres circonstances, l’usage veut que l’on suive l’analogie générale , ou n’en permet que des écarts d’une autre espece
pas en douter, qu’une ellipse usitée ne peut pas fonder une analogie générale  ; c’est une conséquence nécessaire aussi, que de
générale ; c’est une conséquence nécessaire aussi, que de l’analogie générale on ne peut pas conclure contre la réalité de l’el
Athenarum ». Il est évident que cet auteur prend acte de l’analogie générale qui ne permet pas de dire à la faveur de l’ellips
elle suppose qu’une exception une fois constatée, peut fonder une loi générale & destructive de l’analogie dont elle n’est q
rice des particuliers, parce que ce sont des transgressions d’une loi générale à laquelle il ne peut être dérogé que sous l’auto
remplacer comme on peut, quoiqu’il faille toujours suivre l’analogie générale  : dans ce cas, plus les supplémens paroissent lâc
s, dans ses remarques sur le ch. iij. de la I. partie de la grammaire générale , distingue la syllabe physique de la syllabe usue
ses ; une couche de la derniere, fait disparoître la premiere. L’idée générale , & le seul terme d’élision, me semblent suffi
iculiere, à un mot qui, dans le sens propre, a une signification plus générale  ; ou au contraire, on donne une signification gén
ification plus générale ; ou au contraire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le sens propre, n’a qu’une sig
iers qui frequentent nos colleges, & que l’on connoit sous le nom général de synonymes, ou sous les noms particuliers de Re
caractere propre & singulier. La ressemblance que produit l’idée générale , fait donc les mots synonymes ; & la différen
amp; la différence qui vient de l’idée particuliere qui accompagne la générale , fait qu’ils ne le sont pas parfaitement, & q
ette remarque de l’orateur romain n’est que l’application du principe général qu’il n’y a point de mots tout-à-fait synonymes d
e je viens de citer de l’article Grammaire , qui en comprend un plan général  ; & en suivant les renvois qui y sont marqués
les usages connus des langues, soit en les considérant d’une maniere générale , soit en les examinant dans les différens modes d
t en les examinant dans les différens modes du verbe. Art. I. Notion générale des tems. Selon M. de Gamaches (dissert. I. de so
p; l’époque qui est le terme de comparaison. §. I. Premiere division générale des Tems . L’existence peut avoir, en général, tr
ériorité, lorsque l’existence succede à l’époque. De-là trois especes générales de tems, les présens, les prétérits & les fut
vient d’exposer : il ne peut donc en effet y avoir que trois especes générales de tems, & chacune doit être différenciée par
, & chacune doit être différenciée par l’un de ces trois rapports généraux . Je dis trois especes générales de Tems , parce q
renciée par l’un de ces trois rapports généraux. Je dis trois especes générales de Tems , parce que chaque espece peut se soudivi
vers points de vue accessoires qui peuvent se combiner avec les idées générales & fondamentales de ces trois especes primitiv
fondamentales de ces trois especes primitives. §. 2. Seconde division générale des Tems . La soudivision la plus générale des te
es. §. 2. Seconde division générale des Tems . La soudivision la plus générale des tems doit se prendre dans la maniere d’envisa
maniere d’envisager l’époque de comparaison, ou sous un point de vue général & indéterminé, ou sous un point de vue spécia
& qu’ils n’expriment en quelque sorte que l’un des trois rapports généraux d’existence, avec abstraction de toute époque de
à quelque époque précise & déterminée. Chacune des trois especes générales de tems est susceptible de cette distinction, par
égard d’une époque précise & déterminée. §. 3. Troisieme division générale des Tems . Il n’y a qu’une maniere de faire abstr
atiere, ne nous occupons d’abord que de la premiere des trois especes générales de tems, des presens. I. Il en est un qui est una
écider la question. Il faut considérer dans les tems 1°. une relation générale d’existence à un terme de comparaison, 2°. le ter
ison, 2°. le terme même de comparaison. C’est en vertu de la relation générale d’existence qu’un tems est présent, prétérit ou f
e, c’est par la maniere d’envisager le terme, ou sous un point de vue général & indéfini, ou sous un point de vue spécial &
du tems dont il s’agit ici. Ecoutons encore l’auteur de la grammaire générale . « On auroit pu de même, dit-il (loc. cit.), ajo
é). « Le troisieme tems composé, dit encore l’auteur de la grammaire générale (loc. cit.) est celui qui marque l’avenir avec ra
pport au passé : au-lieu qu’il suit de l’exemple même de la grammaire générale , qu’il marque le passé avec rapport à l’avenir. Q
r en quelques sorte sur mes pas, pour confirmer, par des observations générales , l’économie du systême des tems, dont je viens de
tingue ici bien nettement les trois tems que je comprends sous le nom général de présens, des trois que je désigne par la dénom
be caractérisent les différentes conjugaisons, mais que les analogies générales se retrouvent par-tout. Ainsi o ajouté simplement
e les anciens appelloient futur du subjonctif, & que la Grammaire générale nomme futur parfait : or le plusqueparfait &
eces de tems. Si au-contraire on distingue avec moi les trois especes générales de tems en indéfinis & définis, & ceux-ci
quand il convient de rendre en quelque sorte plus sensible le rapport général d’existence, que le terme de comparaison ; distin
gue françoise autorise une faute contre les principes de la Grammaire générale , en admettant un présent au lieu d’un futur. Mais
e par une distance, que l’on peut envisager d’une maniere vague & générale , ou d’une maniere spéciale & précise ; ce qui
t donc être déterminée dans les tems du verbe, que par les caracteres généraux d’éloignement ou de proximité relativement à l’ép
es verbes auxiliaires avoir & devoir, pour désigner d’une maniere générale l’antériorité & la postériorité d’existence.
encerai par observer que la dénomination de tems surcomposés est trop générale , pour exciter dans l’esprit aucune idée précise,
lir par des exemples détaillés, ce qui n’est encore qu’une conclusion générale de l’analogie ; & reconnoissons, par l’analys
e le prouver en détail de chacun en particulier : en voici une preuve générale . Les tems en eux-mêmes sont susceptibles partout
V. Des tems du subjonctif. Nous avons au subjonctif les mêmes classes générales de tems qu’à l’indicatif ; des présens, des prété
à la fois les trois rapports élémentaires, l’indétermination devient générale , & tous les tems sont indéfinis. Par exemple,
ndéfinie, & en conséquence elle y est envisagée, ou d’une maniere générale , ou d’une maniere particuliere, quelquefois comme
r. devant arriver. devant me révolter. Art. VII. Observations générales . Après une exposition si détaillée & des disc
de la traduction, qu’il me soit permis d’en donner seulement une idée générale , & de commencer par un exemple de traduction,
rincip. disc. I. tom. I. pag. 23.) divise les langues en deux especes générales , qu’il nomme analogues & transpositives. Il a
Voyez Figure . Il y a dans les tropes une modification ou différence générale qui les rend tropes, & qui les distingue des
munes, & à rapprocher ces groupes en les liant par des idées plus générales  : témoignage involontaire, mais certain, que l’es
n ensemble, un tout… » [Je crois que voilà les principaux caracteres généraux auxquels on peut rapporter les tropes. Les uns so
qui est véritablement trope est compris sous l’une de ces trois idées générales  ; ce qui ne peut pas y entrer n’est point trope,
syllepse. La métaphore, la métonymie, la synecdoque, gardent ces noms généraux , quand elles ne sont dans le discours que par orn
pour le genre] pour tous les sentimens de desir qui sont encore plus généraux  : car le regret n’est que le souhait de ce que l’
f. vif, m. vive, f. veuf, m. veuve, f. Déjà avertis par la Grammaire générale de P. R. de nommer les consonnes par l’e muet, no
présente à l’esprit un être indéterminé, désigné seulement par l’idée générale de l’existence sous une relation à une modificati
ence sous une relation à une modification. L’idée de mot est la plus générale qui puisse entrer dans la notion du verbe ; c’est
n fait aussi, quand on dit que le verbe désigne seulement par l’idée générale de l’existence sous une relation à une modificati
vois qu’un cercle quarré est impossible : les idées abstraites & générales ne sont & ne peuvent être réalisées dans la n
de l’existence intellectuelle, qu’entrevoit l’auteur de la grammaire générale dans la signification commune à tous les verbe, &
est un acte propre à celui qui parle ; & l’auteur de la grammaire générale en convient lui-même. (Part. Il. c. xiij. édit. 1
son d’identité, parce qu’il désigne un sujet quelconque sous une idée générale applicable à tout sujet déterminé qui en est susc
mp; bien fondée ; le besoin d’y recourir pour justifier la définition générale du verbe, est une preuve que cette définition est
: parce que les tems tiennent à la nature immuable du verbe, à l’idée générale de l’existence. Jules-César Scaliger les croyoit
ans tous les idiomes ; que dans tous ils sont caractérisés par l’idée générale de l’existence intellectuelle d’un sujet indéterm
II. Le verbe substantif ou abstrait est celui qui désigne par l’idée générale de l’existence intellectuelle, sous une relation
ortels. Le verbe adjectif ou concret est celui qui désigne par l’idée générale de l’existence intellectuelle sous une relation à
mp; fondée sur ce que les deux especes désignent également par l’idée générale de l’existence intellectuelle ; mais que le verbe
le & essentielle, ainsi que l’a remarqué l’auteur de la grammaire générale . (Part. II. chap. xiij. édit 1756.) Quelle est do
me fonde sur ce que j’ai déja allégué, que les êtres abstraits & généraux , qui n’ont & ne peuvent avoir aucune existenc
neutres. Cette division s’accommode d’autant mieux avec la definition générale du verbe, qu’elle porte immédiatement sur l’idée
amp; par conséquent elles sont toutes conciliables avec la définition générale , qui suppose toujours l’idée de cette modificatio
ur l’ensemble de toutes les idées que j’ai réunies dans la définition générale du verbe. La grammaire générale dit que c’est un
s que j’ai réunies dans la définition générale du verbe. La grammaire générale dit que c’est un mot dont le principal usage est
est un mot déclinable indéterminatif qui désigne seulement par l’idée générale de l’existence intellectuelle, sous une relation
déterminé auquel on l’applique. 3°. J’ajoute qu’il désigne par l’idée générale de l’existence, & voila bien nettement l’orig
peuvent point admettre le vocatif. Ces adjectifs désignent par l’idée générale d’une dépendance relative à la seconde personne :
modifie. J’ai déja remarqué (Lettres) que l’on a compris sous le nom général de lettres, les signes & les choses signifiée
(Lib. I. de litterâ.) Les choses signifiées auroient dû garder le nom général d’élémens, & les noms particuliers de sons &a
ations ; & il auroit fallu donner exclusivement aux signes le nom général de lettres, & les noms spécifiques de voyelle
ieres dénominations sont en françois du genre féminin, à cause du hom général lettres, comme si l’on avoit voulu dire lettres v
ue du pays . . . . . Mais cette opinion choque tellement l’expérience générale , qu’elle se réfute d’elle-même . . . . Il y a san
gelas sont très-solides & très-sages, mais elles sont encore trop générales pour servir de fondement à la définition du bon u
plutôt que d’écrire tems, du-moins jusqu’à ce que l’usage soit devenu général sur ce dernier article. Ceux qui ont entrepris de
tasse, prudente ; ainsi tant que l’usage contraire ne sera pas devenu général , les écrivains sages garderont garants, éléments,
deront garants, éléments, savants, prudents. Il. L’usage déclaré est général ou partagé : général, lorsque tous ceux dont l’au
nts, savants, prudents. Il. L’usage déclaré est général ou partagé : général , lorsque tous ceux dont l’autorité fait poids, pa
mp; par des auteurs distingués dans le tems. 1°. A l’égard de l’usage général , il ne faut pas s’imaginer qu’il le soit au point
.) panche pour je vas, par une autre raison analogique. « L’analogie générale de la conjugaison, veut, dit-il, que la premiere
et contre le fondement de toutes les langues, que d’opposer à l’usage général les raisonnemens même les plus vraissemblables &a
ce martir, sillabe, simbole, sintaxe, hipocrite. Si cet usage devient général , notre orthographe en sera plus simple de beaucou
88 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
ts, de les classer et de les comparer, de façon à en déduire les lois générales suivant lesquels ils se produisent et leurs cause
infimes. La conscience est le mot qui exprime, de la manière la plus générale , les diverses manifestations de la vie psychologi
du degré d’effort de nos muscles. Ces sensations, d’un caractère très général et les premières dans l’ordre chronologique, form
nsations de l’ouïe, elles ont un caractère esthétique. La loi la plus générale qui régisse les phénomènes psychologiques est la
l’accumulation des vérités particulières se forment les propositions générales  : le raisonnement s’appelle alors induction. La p
générales : le raisonnement s’appelle alors induction. La proposition générale est une simplification, un memorandum, un registr
lité, part du particulier et aboutit au particulier, en traversant le général qui est un amas de particuliers. Le syllogisme es
octrine kantienne des formes de la pensée. Les deux rapports les plus généraux que conçoive l’intelligence humaine sont ceux de
89 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
éalité propre. Il n’y a de réel que l’humanité et c’est des attributs généraux de la nature humaine que découle toute l’évolutio
énements n’ont de valeur et d’intérêt que comme illustration des lois générales qui sont inscrites dans la constitution de l’homm
par le décrire tout entier ? N’est-ce pas une règle de ne s’élever au général qu’après avoir observé le particulier et tout le
la classification établie sur ce principe, pour savoir si un fait est général dans une espèce, il ne sera pas nécessaire d’avoi
rra, en effet, dans la suite, que c’est d’eux que dépendent les faits généraux de la vie sociale. D’autre part, comme ils sont d
artiels garde sa vie locale ou qu’ils sont tous entraînés dans la vie générale , c’est-à-dire suivant qu’ils sont plus ou moins é
n, nous ne croyons guère possible de dépasser utilement les divisions générales qui viennent d’être indiquées. Au surplus, nous n
Il en résulte que le type spécifique, au-delà des caractères les plus généraux et les plus simples, ne présente pas de contours
90 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
r de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps, ce qui ne sig
ujours à la volonté de tous. Et cela est excellent ; car « la volonté générale est toujours droite. » III Voltaire n’est n
dans son sein des gens qui font vœu d’obéir dans certains cas à leur général plutôt qu’à leur prince  On conclut de ces raison
tué, tout ce qui a une organisation à soi en dehors de l’organisation générale , tout ce qui est en soi un organisme viable, viva
, elles, s’imposent toujours assez. S’ils maintiennent les traditions générales , c’est qu’ils vivent de leurs traditions particul
du livre XX, qu’il intitule Réflexion particulière et qui est la plus générale peut-être de ses réflexions : « En France cet éta
est donnée comme législateur. Il peut ravager l’Etat par ses volontés générales , et, comme il a encore la puissance de juger, il
lui, et par conséquent réunis à lui. Il suffirait donc que les Etats généraux fussent investis d’une autorité législative conti
né particulièrement ce point. Mais il a prévu l’objection d’une façon générale . Il a dit que la vertu était le ressort suffisant
lui, « peut avoir une volonté contraire ou dissemblable à la volonté générale . » En ce cas la contrainte est de droit de la par
tacitement cet engagement que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps ; ce qui ne si
le sont à la claire manifestation de la volonté populaire. La volonté générale ne peut pas errer ; mais « les délibérations popu
a même rectitude ». Il y a une distinction à faire entre la « volonté générale  » et la « volonté de tous ». La volonté générale
e entre la « volonté générale » et la « volonté de tous ». La volonté générale « regarde à l’intérêt commun », la volonté de tou
omme de volontés particulières. » Si vous voulez connaître la volonté générale , « ôtez des volontés particulières les plus et le
s qui s’entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale . » Or, ce qui groupe les intérêts particuliers et
u grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale , et la délibération serait toujours bonne. » Il e
épens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres et particulière par rap
différences deviennent moins nombreuses et donnent un résultat moins général . Enfin, quand une de ces associations est si gran
férences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale , et l’avis qui l’emporte est un intérêt particuli
particulier. Il importe donc, pour avoir bien l’énoncé de la volonté générale , qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’Et
es. Ne me dites pas que, supprimés ces organismes sociaux, la volonté générale sera encore plus une somme de volontés particuliè
’individualisme des opinions, dont, en totalisant, je fais la volonté générale  ; c’est le particularisme général, pour ainsi par
en totalisant, je fais la volonté générale ; c’est le particularisme général , pour ainsi parler, c’est le particularisme colle
ont pas moins bel et bien des associations. La pureté « de la volonté générale  » en est altérée. Et cette horreur pour le groupe
on d’intelligences et de volontés, il ne la tient pas pour la volonté générale , elle est pour lui non avenue : « Quand une de ce
’elle l’emporte sur toutes les autres… Alors il n’y a plus de volonté générale , et l’avis qui l’emporte est un intérêt particuli
supposez, l’avis de la majorité des citoyens, il est bien la volonté générale . — Point du tout ! Etant l’avis de la majorité de
qu’elle pense et ce qu’elle veut, il est particulier encore, quoique général , quoique quasi unanime ; et, à ce titre, il est n
re retranché, et c’est l’avis de la minorité qui devient « la volonté générale  » et qui doit prévaloir ; car il ne faut pas conf
e » et qui doit prévaloir ; car il ne faut pas confondre « la volonté générale  » avec « la volonté de tous ». Nous sommes ici d
ts qu’elles forment aussitôt qu’elles existent, altèrent la « volonté générale  » et rendent impossible l’exercice de cette volon
on ni scrupule de conscience, parce qu’ils savaient être « la volonté générale  », commençant par retrancher de la volonté généra
être « la volonté générale », commençant par retrancher de la volonté générale tout ce qui leur paraissait inspiré par un esprit
ivant facilement par cette opération arithmétique à être « la volonté générale  » encore qu’ils eussent contre eux à très peu prè
ouvoirs, des mêmes principes Rousseau a tiré la théorie de la volonté générale et celle de la concentration des puissances. L’id
s’aliéner : «  La souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale , ne peut jamais s’aliéner, et le souverain, qui n
e raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point ; e
t être aliénée ; elle consiste dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point ; elle est la même ou elle
e démocratie ; mais en général tout gouvernement guidé par la volonté générale qui est la Loi…  » (II, 6) ; et à cet autre passa
t considéré comme élément aristocratique et comme altérant la volonté générale  ; proscrivant toute liberté, par une conséquence
onné le gouvernement de la, Grèce à M. de Lentulus ou à quelque autre général qui aurait empêché les nouveaux Grecs de faire au
n de gouverner est de gouverner avec l’opinion publique en ses lignes générales et sans tenir compte de ses caprices ; que par co
eut considérer comme un bien, mais la misère, ne tarderait pas à être générale et la dépopulation en serait la conséquence imméd
ent en Montesquieu un partisan et un défenseur. Telles sont les idées générales de Montesquieu sur l’individualisme et le sociali
La théorie de l’Etat omni-possesseur résulte tellement de la doctrine générale du Contrat social qu’on l’en tirerait légitimemen
ces deux droits est si exacte, que, comme l’Etat impose sa « volonté générale  » au citoyen pour « le forcer à être libre », de
, les politiques et publicistes s’étaient occupés plutôt de politique générale que de tout autre objet, et d’autre part la centr
e de s’entendre et même de délibérer ensemble. C’est un peu des Etats généraux où se rencontrent Noblesse, Clergé et Tiers. Ils
ns à l’administration de leurs provinces, Etats provinciaux, conseils généraux , conseil municipaux, Voltaire ne s’est jamais occ
sociale : le pouvoir judiciaire. La liberté politique, la liberté générale d’un pays dépend essentiellement de deux choses :
te considération, et nous n’avons pas à y insister ici. A ces raisons générales Montesquieu en ajoute quelques-unes de particuliè
belle uniformité. C’est précisément ce que le partisan de la volonté générale cherche sans doute, et que cette volonté générale
tisan de la volonté générale cherche sans doute, et que cette volonté générale s’impose par les jugements comme par les lois et
s longtemps pas de suite. C’est depuis l’établissement de la vénalité générale des charges de judicature que le Parlement « remo
esoin d’argent… » Dans ce cas le Parlement renvoyait le roi aux Etats généraux et répondait comme le Premier Président Jean de l
arre, et ordonné de reconnaître pour roi Charles X et pour lieutenant général du royaume le duc de Mayenne ; et surtout ce fant
e sommes ni princes, ni pairs, ni grands officiers de la couronne, ni généraux d’armée, ni ministres… » Dans cette pièce, destin
-être le meilleur. Il est le plus libéral et le plus conforme au bien général . Ceci est encore une confirmation du mot excessif
c le duc de Mayenne, protesta contre la décision des soi-disant Etats généraux de nommer reine l’Infante d’Espagne et déclara la
édent en sa faveur et de se laisser mettre en lieu et place des Etats généraux . Aux Etats généraux de 1515, le Tiers ayant propo
t de se laisser mettre en lieu et place des Etats généraux. Aux Etats généraux de 1515, le Tiers ayant proposé de recevoir comme
feu le Père Malagrida ; et tout cela eut en France, dans l’excitation générale des esprits, un retentissement très considérable.
e l’ancien Régime il réclama avec insistance la convocation des Etats généraux qui devaient mettre fin à son rôle politique et à
litique pour contrepeser et limiter le pouvoir royal. — Ses principes généraux étaient qu’il y avait en France une constitution
chanson de grenadiers. Ils n’auraient point traîné à Tyburn un brave général d’armée, quoique très brutal, avec un bâillon dan
blons à ce conquérant de la Chine qui poussa ses sujets à une révolte générale pour les avoir voulu obliger à se rogner les chev
re ; car si elle est excessive elle est misère particulière et misère générale  : misère particulière, cela va de soi, misère gén
ière et misère générale : misère particulière, cela va de soi, misère générale parce que les surproduits qui ne trouvent pas l’e
e Montesquieu n’est pas rationnel ; il n’est pas conforme à ses idées générales  ; il n’est pas facilement applicable : il est arb
é sur ce point ; mais c’est évidemment très contraire à ses principes généraux . En formant association sur une chose dont l’Etat
ile qu’il veut établir. Ils sont en parfait accord avec les principes généraux qu’il professe sur l’unité et l’indivisibilité de
eurs et pour l’Empire ; mais c’est que nous savons que la dissolution générale qui menace l’Univers et la consommation des siècl
militaires », c’est-à-dire si l’officier ne doit être qu’officier, le général que général, ou si l’officier peut être homme pol
, c’est-à-dire si l’officier ne doit être qu’officier, le général que général , ou si l’officier peut être homme politique, le g
e général que général, ou si l’officier peut être homme politique, le général magistrat civil ; et il répond, ce qui est très s
s il y faut des conditions multiples, très difficiles à réunir. Aucun général ne tenant à ce qu’un autre général arrive au pouv
s, très difficiles à réunir. Aucun général ne tenant à ce qu’un autre général arrive au pouvoir suprême, tout général qui préte
al ne tenant à ce qu’un autre général arrive au pouvoir suprême, tout général qui prétendrait à ce pouvoir aurait pour ennemis
ationale toujours en contact et en commerce avec la nation ; et qu’un général fût reconnu unanimement comme leur supérieur et c
nnu unanimement comme leur supérieur et comme leur chef, par tous les généraux de l’armée. Pour cela il faudrait qu’il y eût eu
, et une guerre glorieuse. Mais dans cette guerre glorieuse plusieurs généraux se seraient distingués et seraient en rivalité, e
toutes les conditions précédentes et une guerre glorieuse où un seul général se serait distingué, et de telle sorte qu’il fût
que et à les transformer en républiques. Il va sans dire que ceci est général et non absolu ; qu’il peut exister un peuple où l
autorité militaire, et qui, au milieu des compétitions probables des généraux , n’auraient pas de peine à maintenir leur puissan
perdu la plupart de ses agréments chez un autre… C’est donc une règle générale que dans tous les pays où la loi accorde aux homm
le vin et pour la bière, un auguste sénat pour juger si les fermiers généraux doivent fouiller dans la poche des passants, séna
dmis dans la Cour des Pairs ? Le Parlement est-il substitué aux Etats généraux  ? Le Conseil d’Etat est-il en droit de faire des
t tant s’en faut ; les Cahiers de 1789, plus royalistes que les Etats généraux de 1614, n’ont pas demandé une Révolution. Ils on
qu’à un roi : «  Tu n’es pas souverain » ; et ils disent, d’une façon générale , le mot de Royer-Collard, que nous avons vu qui e
i la souveraineté du peuple : « La loi est l’expression de la volonté générale  ; tous les citoyens ont droit de concourir person
taine mesure, de Babeuf. Souveraineté du peuple, c’est-à-dire volonté générale , ce qui ne veut pas dire volonté de tous, mais vo
nt un caractère aristocratique ; — despotisme absolu de cette volonté générale , l’individu n’étant libre que par et dans la libe
et dans la liberté du peuple, c’est-à-dire que par et dans la volonté générale dont il est un des éléments, et les libertés indi
amenée à être un Etat administré par des Jésuites qui obéiraient à un général des Jésuites. Ce serait exactement cela, sans le
gouvernement. C’est un trait et c’est une conséquence de la décadence générale . Dans un pays où il n’y a presque plus d’industri
91 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
e pas dans le siècle. Il ne participe en rien aux lumières, aux idées générales du temps : il n’en est que par une certaine bonho
n Westphalie, et il y avait porté la prudence et les précautions d’un général expérimenté. Mais on ne fut pas content de lui à
i clair. On se disait qu’il aurait d’excellents et fermes lieutenants généraux , il avait demandé Chevert, Saint-Germain Contades
u à Paris par une maladie grave. M. de Crémille devait être son major général  : par malheur, on le lui retira pendant la campag
oupes et d’empêcher toute vexation. » Arrivé à l’armée, ses fautes de général commencèrent dès le premier jour. Il avait pour a
Les épigrammes et les refrains satiriques avaient pris le dessus. Le général des Bénédictins, comme on l’avait surnommé dans l
caractère lui a manqué : il est resté en deçà de tout. Il n’a pas été général , quoique ayant assez bien fait la guerre au début
nt engagé à la gauche, envoie demander du soutien) : « L’envoyé de ce général avait trouvé à pied dans la plaine M. le comte de
plus naturellement sous la plume toutes les fois qu’on a à citer des généraux pitoyables de l’ancien régime, « les Villeroy et
92 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
l’histoire. Elle ne doit point se borner à des conclusions rapides et générales sur les principaux systèmes. Elle est une science
ur quelle raison ? C’est que l’accident prend ici la valeur d’un fait général . En effet, tout événement n’est pas historique, t
de généralité. Un roi n’est pas seulement un individu, c’est un homme général qui résume toute une société. Une bataille n’est
eut se plier à cette loi d’Aristote : « la science ne s’occupe que du général . » Il est arrivé pour l’histoire ce qui est arri
mais qui sous une forme particulière expriment quelques-unes des lois générales de la pensée. L’histoire de la philosophie est un
systèmes philosophiques ont en grande partie leurs causes dans l’état général de la civilisation et des mœurs. Quelquefois ils
a discrédité à jamais les travaux de seconde main. Dans son Histoire générale de la Philosophie, il a donné les grandes lignes,
re incomplètes, ce qui manque surtout à la France, c’est une histoire générale de la philosophie comme il y en a plusieurs en Al
ut-être d’entreprendre une vaste synthèse qui embrasserait l’histoire générale des systèmes non-seulement en eux-mêmes, mais dan
93 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »
onte les sauve au moins de la bassesse. D’ailleurs, un goût de vérité général s’est répandu ; moins il y en a dans nos mœurs, p
En quel endroit puis-je aller pleurer sur la tombe de L’Hôpital ? Le général qui sauva la France, à Denain, déposé depuis près
le laisse la même tranquillité à tout ce qui l’entoure : c’est la loi générale . Imaginez la nature sans mouvement : tout est mor
s livres et dans votre propre pensée, quelles sont les fonctions d’un général , d’un législateur, d’un ministre, d’un prince ; q
me universel de la société. Mais ces connaissances ne sont encore que générales , il vous en faut de plus particulières. Le peintr
rts, imitent la marche de la nature, et se font un principe unique et général dont toutes leurs idées ne sont que le développem
rer les principes, les idées se fondre avec les faits, les réflexions générales sortir ou des succès, ou des obstacles, ou des mo
’est elle seule qui en a le tact ; elle est produite par un sentiment général qui circule d’une idée à l’autre, qui les unit, q
ux des nations ; que, dans l’ordre moral, il s’enflamme sur les liens généraux de bienfaisance qui doivent unir tous les hommes,
94 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
prenait une physionomie et un sens. Il aimait passionnément les idées générales , mais il les dissimulait si bien, qu’un Anglais,
traitant un si grand sujet, vous ayez si complètement évité les idées générales . » Il ne les évitait pas, loin de là ; mais il ch
n en me réveillant, dit-il, qu’on vient de découvrir une certaine loi générale et éternelle dont je n’avais jamais ouï parler ju
ils défendent ou condamnent la démocratie d’après certains principes généraux  ; mais pas un n’a étudié la démocratie comme un f
cheuse sur le gouvernement de la démocratie. Et cependant la tendance générale et constante de ce gouvernement est le bien-être
ant ainsi par faiblesse et par scrupule, il en résulte une diminution générale , qui, en se perpétuant et en s’aggravant de génér
on. Malheureusement la majorité est toujours la médiocrité. Un niveau général de médiocrité s’impose ainsi aux choses de l’espr
ie et à l’abâtardissement en devenant démocratiques, telle est l’idée générale dans laquelle peut se résumer mon livre… Travaill
qui lui paraissent nécessaires, se contente des indications les plus générales et n’entre pas dans les détails particuliers. Je
ntesquieu ! Les grands publicistes se bornent à donner des directions générales , c’est au législateur de faire le reste. Il faut
95 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
nt que dans l’ensemble de son développement historique176, l’histoire générale de la tragédie forme, avec la théorie sommaire de
ire, qui ne serait elle-même qu’un effet par rapport à une cause plus générale , mais dans l’histoire même de l’Absolu. L’Esprit
intérêts de la cité. Là, le salut public refoule au fond du cœur d’un général d’armée la tendresse paternelle. Dans cette jeune
héros possédaient en eux-mêmes le principe divin de leurs entreprises générales . Leurs actions, partant de leur personnalité comm
quise par la personne humaine est le trait le plus profond et le plus général du changement survenu alors dans la conscience du
-même du drame divin développé par elle dans l’histoire. Les intérêts généraux de la Société, les droits de la Famille, toutes c
e, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des sentiments à la fois généraux et généreux de l’âme humaine., dans le for intéri
ui d’une manière plus pure et plus vraie dans ses créations hautement générales , qu’elle ne peut l’être par la Nature et par l’Hi
e. Ils voient cette mascarade irréligieuse se terminer par la déroute générale du mensonge et de la perversité, et leur majesté
principe, en Grèce, l’incarnation d’un petit nombre d’idées hautement générales , que le poète n’avait pas tirées de son propre fo
nt de supposer que l’homme put dès lors cesser de participer à la vie générale de la Société, pour s’enfermer, d’une façon exclu
les individus ne cessèrent point de se mouvoir dans un cercle d’idées générales et de sentiments généraux. L’amour de Roméo et de
point de se mouvoir dans un cercle d’idées générales et de sentiments généraux . L’amour de Roméo et de Juliette me touche, sans
ut que cet ambitieux et que ces amants se brisent contre la puissance générale et solide, malgré laquelle ils veulent parvenir à
loppent dans leur rapport avec une idée morale, avec quelque grand et général intérêt de la Société, de la Famille ou de la Rel
que j’ai admirée dans Shakespeare, mais d’une vérité plus pure, plus générale et plus philosophique, qui supprime dans les repr
réer, en Angleterre, des caractères individuels, en France, des types généraux , est devenu pour le poète la grande chose, et si
e, enchaîné à un texte, ne peut juger selon sa propre inspiration. Le général d’armée, impatient de couvrir sa personne de gloi
197. Dans Roméo et Juliette, la division des familles est la base générale de l’action. De même dans Hamlet, on voit par l’a
irer le plus de conséquences logiques que nous avons pu des prémisses générales posées par Hegel. Car voici à quoi se réduit sa c
droits par lesquels la liberté est fixée et régularisée d’une manière générale et abstraite sont indépendants de la volonté indi
ui échappent à leur direction et à leur pouvoir personnel. De même un général d’armée, dans nos temps modernes, est bien revêtu
96 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
és directeurs de conscience. Ce troisième volume constate la faillite générale des penseurs qui ont figuré dans le second. J’y r
aucunement ses conclusions. Ce qu’il est rationnel de tirer des idées générales de Taine, c’est que l’humanité est mauvaise, et q
rès brièvement. L’idée de Justice est une idée fausse en tant qu’idée générale . Dire qu’il est juste de payer ce qu’on a promis
il écrit, il imprime franchement : « Ceci contredit assez ma théorie générale sur… » Voilà qui est méritoire, et qui le rend sy
trouve son obstacle dans les passions de notre homme. Quand une idée générale est chez lui la synthèse d’un grand nombre d’obse
ne supprime pour cela les faits contradicteurs ; mais quand une idée générale est chez lui, comme chez la plupart d’entre nous,
soit dans ses livres de pur observateur, soit dans ses romans, il est général et superficiel, et je ne dirai pas conventionnel,
peu de chose. Il était très peu philosophe, presque incapable d’idées générales . Celles qu’il a eues font souvent qu’on souhaiter
es à cet état, il faut bien savoir et il faut oser dire que les idées générales ne sont que des aperçus presque accidentels de l’
vivacité et éveil alerte de l’esprit. Stendhal avait, en fait d’idées générales , quelques bonheurs de conversation. Il ne faut pa
sprit tantôt servi, plus souvent gâté par ce caractère, quelles idées générales sont sorties, c’est, je crois, ce qu’il est assez
ugit tout simplement de n’être pas à la mode. La mode c’est l’opinion générale , et l’opinion générale c’est la mode, ni plus ni
n’être pas à la mode. La mode c’est l’opinion générale, et l’opinion générale c’est la mode, ni plus ni moins, un peu plus exig
bilité devenue un culte, que le souci d’agir conformément à l’opinion générale , que la conviction presque religieuse, superstiti
Stendhal a omises et qui méritaient d’entrer dans une classification générale à meilleur titre que l’amour-vanité, qui, en véri
énible divagation d’un esprit à peu près incapable d’exposer une idée générale , même en critique littéraire, et peut-être d’en a
Français, ensuite parce que Racine est en possession de l’admiration générale , deux choses que Stendhal pardonne difficilement 
er d’abord. Le Rouge et le Noir est une très grande œuvre comme idée générale et comme portée. Il a un titre très clair : Rouge
itaine qui a servi sous Napoléon. Le regret de ce temps où l’on était général à trente ans, et où l’on passait empereur eu Fran
tous les obstacles. Le détail est encore plus beau que la conception générale . Certaines scènes en leur sobriété, en leur dessi
e de Parme est une manière de contrefaçon de Rouge et Noir. Même idée générale , mêmes personnages, entours et décors différents 
nérale, mêmes personnages, entours et décors différents ; mais l’idée générale est présentée avec moins de force, les personnage
z naïf, et ensuite comme prodigieusement étroit et borné en ses idées générales . Mais il est original, il est bien lui-même. Il a
tiquer les hommes, je ne saurais le faire d’une manière habituelle et générale , parce que je n’en connais jamais qu’un très peti
vail facile, c’est à savoir les ouvrages de seconde main et les idées générales . Du document de seconde main il avait non seuleme
des moyens d’éviter qu’un livre ne soit un monologue. Pour les idées générales , elles sont si inévitables et si dangereuses, si
dit quelque part dans ses Mémoires que le système exagéré des causes générales procurait de merveilleuses consolations aux homme
omme nous le verrons, les considérations sur le climat, sur la marche générale de la civilisation, sur la race. Sur la race surt
. J’ai toujours remarqué que les premiers voyaient partout des causes générales , tandis que les autres, vivant au milieu du décou
et ne veut pas avoir de philosophie de l’histoire. Il voit des causes générales , il en voit de particulières, il voit des acciden
ce que la démocratie fait d’un peuple, des chapitres sur « les idées générales et pourquoi les Américains y montrent plus d’apti
ce qui est nécessaire ; que la concentration, par suite du mouvement général , atteigne des choses où il n’est pas nécessaire,
et à l’abâtardissement, en demeurant démocratiques, telle est l’idée générale dans laquelle peut se résumer mon livre (la Démoc
t à leurs besoins. L’État seul est l’État, et peut songer aux besoins généraux , aux périls futurs, aux complications internation
ement, mais politiquement, c’est-à-dire en considération des intérêts généraux de la nation ; mais, comme l’a très bien reconnu
habitudes, des mœurs spéciales, un esprit de corps, un certain esprit général qui ne change jamais ; des vertus professionnelle
ie, pouvoir intermédiaire, et au fond pouvoir réel, qui permet que le général change sans que les cadres de l’armée soient ébra
’un travers. Il aimait à être directeur de conscience, tendance assez générale chez les hommes vertueux qui ont conscience de le
me que ce qu’il a voulu nous donner. III La première impression générale que l’on garde des livres de Proudhon est extrême
charlatan, il avait une horreur instinctive de ce qui était croyance générale . Beaucoup d’hommes, même distingués d’esprit sont
aisonnements coordonnant toutes ces observations et en tirant une loi générale  ; et qui fait ces observations ? et qui tire cett
t. Ils n’ont fait ce qu’ils voulaient que quand la foule, d’une façon générale , le voulait aussi ; ils n’ont fait que ce qu’elle
ulement cette volonté populaire s’exerçait autrefois d’une façon très générale , très lente, très lointaine et très indirecte, d’
lente, très lointaine et très indirecte, d’une façon, à vrai dire, si générale , si lente, si lointaine et si indirecte qu’il éta
ar sa simplicité les intelligences d’alors, toutes enchantées d’idées générales  ; et que la France n’eût rien à y gagner, ce n’ét
s, ma pensée, mon âme, ma personne doivent se conformer aux tendances générales , à l’âme générale, si je puis ainsi dire, de mes
me, ma personne doivent se conformer aux tendances générales, à l’âme générale , si je puis ainsi dire, de mes concitoyens ; et c
toutes ses considérations sur ce sujet amènent seulement à cette vue générale que la propriété la meilleure, la plus salutaire
n avoir une. Il faudrait tout connaître pour arriver à une conclusion générale  ; mais tout connaître, pour un homme qui n’est qu
été sans influence sur la santé de son esprit, tel fut en ses traits généraux , le grand critique du xixe  siècle. — Voyons quel
aut de juger par simple impression, ou dans celui de juger par règles générales , théories, et a priori ; et c’est précisément ent
Un critique, à l’ordinaire, est soutenu par un certain nombre d’idées générales et guidé par une méthode. Sainte-Beuve n’a pas eu
s générales et guidé par une méthode. Sainte-Beuve n’a pas eu d’idées générales et n’a presque pas eu de méthode. J’ai dit qu’il
te. Il se défie des croyances jusqu’à se défier extrêmement des idées générales . Les idées générales de son temps étaient l’idée
royances jusqu’à se défier extrêmement des idées générales. Les idées générales de son temps étaient l’idée du progrès, l’idée de
est incroyable. IV Il n’a guère eu plus de méthode que d’idées générales . On peut dire que tout l’effort de la critique au
nd place de lui-même dans cette physionomie… Au type vague, abstrait, général , se mêle et s’incorpore par degrés une réalité in
c’est précisément ce qui fait que Sainte-Beuve aime si peu les idées générales et une méthode de critique qui comporte des idées
les idées générales et une méthode de critique qui comporte des idées générales et qui en est faite. Ce qu’il aime, c’est l’indiv
upe dans un monde, ce monde dans un siècle et ce siècle dans les lois générales de l’histoire, c’est-à-dire dans une pensée. De c
ance et de développement ce qu’il disait en 1829 : « Entre un fait si général et si commun à tous que le sol et le climat et un
its, il y avait comme une revue des principales croyances et opinions générales de l’humanité. Nous ne la ferons pas à nouveau à
’est-ce que le goût, pourra-t-on dire, chez un homme qui n’a ni idées générales auxquelles il tienne, ni méthode à laquelle il s’
ir quelque chose, sans qu’il soit besoin qu’ils rentrent dans une loi générale , sans qu’il soit besoin de leur attribuer un sens
semble l’être ; un grand fait est un fait, mais il a l’air d’une idée générale . Instinctivement, Taine aimait mieux les autres.
hue, il faut bien classer les faits. Tout classement suppose une idée générale . Si l’on distribue les faits que l’on connaît de
a façon de classer les faits, mais sur la façon de les voir. Une idée générale , c’est Taine qui l’a dit lui-même, est un pal qui
ue l’esprit systématique impose aux faits est très souvent une pensée générale que les faits ne lui ont pas donnée, qui lui est
esprit probe c’est d’étudier ; d’arriver par l’étude à quelques idées générales , ce qui est inévitable, quoi qu’on prétende faire
et de les tenir pour justes après contrôle, et de les dire. Ces idées générales , à la vérité, il faudra les surveiller très atten
ncore est de la probité intellectuelle. Ainsi se formera, non une vue générale des choses, mais une vue claire des choses visibl
ses qu’il croyait pouvoir comprendre, est à peu près, dans ses traits généraux , celui-ci. L’homme ne connaît que par les sens. L
bien, ramener les lois particulières de ce mécanisme à des lois plus générales , ces lois générales à des lois plus générales enc
ois particulières de ce mécanisme à des lois plus générales, ces lois générales à des lois plus générales encore et moins nombreu
canisme à des lois plus générales, ces lois générales à des lois plus générales encore et moins nombreuses, et enfin ces dernière
érieure et même relativement de la nation tout entière. Mais son idée générale de l’humanité n’en fut pas sensiblement modifiée.
lés, qu’on appelle observations ou idées de détail, compose des idées générales . Ces idées générales élaborées très difficilement
servations ou idées de détail, compose des idées générales. Ces idées générales élaborées très difficilement, que nous ne sommes
pidémies de crédulité et de soupçon… » Tel est l’homme en ses traits généraux  ; tel il ne paraît pas être, parce que bridé, san
une application de la méthode de Comte, qui consiste à aller du plus général et du plus simple au plus particulier et au plus
la réciproque est vraie. L’histoire s’attache à ce qui a un caractère général , la grande œuvre littéraire est surtout un docume
ie des peuples est légitime. Il y a certains traits de caractère très généraux qui sont communs à presque tous les individus d’u
de plus utile. Mais peindre un homme, quel qu’il soit, par les traits généraux de sa race, c’est précisément ne pas le peindre.
parler vague ; mais race, milieu et même moment sont des termes très généraux sous lesquels il faut entendre cent mille et cent
aire comprendre un seul écrivain, on est étonné de ces considérations générales , disproportionnées et qui semblent comme intruses
auteur que dans l’étude consacrée à celui-ci ; on sent que les idées générales de M. Taine, sur le caractère français, pourraien
de Taine en tant que critique. Ici est-il encore fidèle à son système général  ? Il l’est plutôt à ses tendances essentielles d’
core fort intéressante. A vrai dire, il n’a pas fait assez d’histoire générale et il s’est mis trop tard aux études historiques
s que jamais, n’admet volontiers en dehors d’elle aucun pouvoir, soit général , soit local, intermédiaire, ni aucune indépendanc
cience devrait intervenir et dire : « Ce sont des faits, et des faits généraux  ; on peut mépriser un fait particulier, accidente
des faits qui sont une conséquence transitoire et éphémère des faits généraux et qui sont négligeables) ; quant aux faits génér
hémère des faits généraux et qui sont négligeables) ; quant aux faits généraux , ils n’ont pas à se soumettre à la raison ; mais
e est « une sorte de raison qui s’ignore. » Une tradition est un fait général qui n’est général que parce qu’il a répondu à une
de raison qui s’ignore. » Une tradition est un fait général qui n’est général que parce qu’il a répondu à une nécessité ou à un
eur art dans l’exposition large, lumineuse et bien ordonnée des idées générales . Il les voyait ainsi ; et puis on lui avait appri
tout entière à enseigner l’art d’exposer le mieux du monde des idées générales , et par suite elle ne cherchait dans les grands é
siècle cet esprit idéologique et idéolâtrique est très loin d’être si général que Taine l’a fait. Voltaire ne l’a pas, et Taine
même Bossuet, quoique ce soit de tous le plus grand artiste en idées générales , comme les précurseurs de la Révolution française
; elle est légitimée comme l’est un fait qui rentre dans un fait plus général  ; elle perd son caractère d’accident pour prendre
; il devient la cause finale de l’antiquité et le centre du mouvement général de l’humanité tout entière. De même, si on consid
en a jamais connu d’autre. Il y aurait à remarquer que même nos idées générales sur la civilisation, sur le progrès, sur les cond
as fâché de reconnaître et de montrer à quel point ses premières vues générales sur l’homme étaient justes et bien fondées. De là
mêmes de notre existence, qui sont comme la racine de nos sentiments généraux . Le philosophe qui ne croit pas à la liberté huma
ent d’être systématiques pour être vivantes. VI Les conclusions générales de Taine sur l’homme et la vie humaine, la sociét
l’homme, que dans tout le reste de la nature. L’animalité a pour lois générales , d’une part, la surproduction, et, d’autre part,
art, la survivance des plus forts, en d’autres termes elle a pour loi générale la guerre. La nature, en chaque espèce animale, a
l’homme a de l’univers. Elles lui donnent pour un temps une hypothèse générale , explicative de tout ce qu’il voit, et à laquelle
e qu’on le lui explique ; non seulement elles ramassent ses instincts généraux en un seul instinct très élevé, mais encore elles
autres, dont le tempérament propre est plus conforme aux indications générales de la nature, plus conforme à la nature générale
rme aux indications générales de la nature, plus conforme à la nature générale de l’humanité. Être exceptionnel en cela est dang
plus encore après 1870 ; Taine fut en conformité avec l’état d’esprit général . Aussi son influence s’insinua-t-elle jusque dans
cisif, tranchant et obstiné. Mais les hommes qui donnent à une pensée générale la forme d’une doctrine, et à cette doctrine la d
er franc, l’athéisme lui-même. Elle n’est pas prouvée ; elle est trop générale pour l’être. Que jamais aucun de nous n’ait vu un
n’en est pas moins une simple affirmation, comme toutes les idées si générales qu’elles dépassent les bornes du contrôle humain.
e et qui explique la passion toute moderne des hommes pour l’histoire générale . L’histoire chez les anciens est nationale et n’a
e souvenir des gestes des ancêtres ; l’histoire chez les modernes est générale , et, autant qu’elle peut l’être, universelle, dep
heures de méditation de temps en temps : spéculations de philosophie générale . Ainsi Renan régla sa vie vers 1850 ; et il n’a p
ude des petits faits contre-balancée par le goût persistant des idées générales , l’élaboration des idées générales accompagnée de
e par le goût persistant des idées générales, l’élaboration des idées générales accompagnée des travaux minutieux de l’érudition,
, exercée et aérée constamment, un ensemble, sinon un système d’idées générales se forma où entraient toutes les anciennes concep
était pour Renan l’essence de la religion, rentre dans la conception générale qu’il se fait des choses. C’est avec plaisir sans
s sinueuse et finement capricieuse qui fut peut-être jamais, l’esprit général de la philosophie de Renan depuis 1860 environ ju
nt de s’arrêter à cette période pour voir l’influence de cette pensée générale sur les travaux historiques et politiques d’Ernes
t fortifiante, avec sa poésie adorable, et aussi avec la civilisation générale qu’elle avait répandue, avec la paix relative, ma
accomplit. Et de tout cela se démêle enfin et s’élève une grande idée générale qui est que le christianisme, depuis ses origines
a cru être ; elle nous livre ses premiers rêves, ses premières idées générales , ses premières conceptions, populaires, spontanée
, de plus attachante, de plus émouvante ni de plus vivante. Les idées générales qui en découlent fussent-elles controuvées, il re
es droits des religions : dans ses grandes lignes, dans ses tendances générales et permanentes, l’humanité ne se trompe pas, et l
, l’humanité ne se trompe pas, et la religion est un de ces instincts généraux et universels. Comme grand fait, donc, elle porte
igieux est un sentiment ; mais une religion est un patrimoine d’idées générales . De ce patrimoine le dépôt doit être quelque part
ui-même et commence à devenir Dieu ; mais, en sortant des définitions générales , à combien d’hommes s’appliquent ces qualificatio
ut-être, mais surtout par l’intelligence et le savoir, ont cette idée générale de l’univers et sont capables de l’embrasser. Au
idées scientifiques, religieuses et philosophiques, toutes ses idées générales  ; elle offensait aussi, un peu, la très légitime
gurations plus récentes qu’il avait imaginées de l’univers. Les idées générales s’accumulaient ainsi dans son esprit, puis s’y or
rther, « quand il croit avoir avancé quelque chose d’exagéré, de trop général ou de douteux, ne cesse de limiter, de modifier,
phiste lorsqu’on a jeté dans le monde, en y insistant, quelques idées générales très nettes, qui font centre, auxquelles les disc
97 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. » pp. 184-196
Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. Jean-Louis Guez, appellé Balzac,
euillans, en particulier, se crurent offensés de la comparaison. Leur général , le P. Goulu, homme violent & despotique dans
ge digne d’entrer en lice avec le héros de la littérature. D’abord le général des Feuillans détacha trois ou quatre écrivains d
s . Avec quelque zèle dont le moine feuillant dom André eût servi son général , celui-ci ne se crut point satisfait. L’apologie
rut point satisfait. L’apologie de Balzac étoit un coup de massue. Le général remercia dom André de ses bons offices, & pri
e Phyllarque ou prince des feuilles, faisant allusion à sa qualité de général des feuillans, il publia deux volumes de lettres
98 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
s. — Éléments moteurs dans les perceptions, émotions, images et idées générales . — Qu’est-ce que diriger volontairement son atten
rocure du plaisir à l’homme civilise, il n’est ni si persistant ni si général … Au contraire, le pouvoir d’appliquer d’une maniè
e supprimer, interrompre et diminuer un mouvement. Ces considérations générales nous conduisent du moins à un résultat positif :
l’existence d’éléments moteurs dans les images, la question des idées générales ou concepts est plus difficile. Il faut reconnaît
n. Je propose seulement, à titre d’orientation, de répartir les idées générales en trois grandes catégories : Celles qui résulten
l’attention puisse agir. a) La première catégorie comprend les idées générales de l’espèce la plus grossière, celles qui se renc
des images génériques, terme qui serait plus exact que celui d’idées générales . Elle paraît très analogue au procédé connu par l
re, comme on l’a fait, que ce procédé explique la formation des idées générales , est une thèse insoutenable ; il n’en explique qu
n volontaire. b) La deuxième catégorie comprend la plupart des idées générales qui servent à l’usage courant de la pensée. Dans
lieu d’établir une hiérarchie ascendante de groupes, allant du moins général au plus général, c’est-à-dire marquant le pouvoir
une hiérarchie ascendante de groupes, allant du moins général au plus général , c’est-à-dire marquant le pouvoir de saisir des r
hêne blanc et le chêne noir ; ils n’en ont pas pour désigner le chêne général . Les Tasmaniens ont un terme pour chaque espèce d
tes phases, qu’avons-nous dans l’esprit, quand nous pensons ces idées générales  ? D’abord un mot qui est l’élément fixe : avec lu
jet à qui prévaudra dans la conscience. Dans la conception d’une idée générale , il y a une lutte entre diverses images générique
autour duquel oscillent des éléments vagues et obscurs. Ma conception générale d’homme ou de chien, si clic persiste tant soit p
Dans la catégorie précédente, à mesure que les idées deviennent plus générales , le rôle des images s’efface peu à peu, le mot de
des éléments moteurs. Que les éléments moteurs inclus dans les idées générales de toute catégorie soient souvent très faibles, o
s, il reste encore un point équivoque. Si l’on admet que le mécanisme général de l’attention est moteur et, pour le cas particu
ts d’une manière bien plus satisfaisante, bien plus conforme aux lois générales de la physiologie que l’hypothèse qui lie ce sent
igue et de somnolence 183 σ. Chez un malade, au début de la paralysie générale , le temps moyen était de 166 σ ; à la deuxième pé
conscience des sensations insolites : ce qui est un cas de cette loi générale que tout état de conscience vif tend à s’actualis
ologue une tâche bien plus difficile. Il lui faudrait, outre la cause générale , trouver les causes particulières de chaque cas.
 dans la manie, qui consiste, comme on le sait, en une surexcitation générale et permanente de la vie psychique. La diffusion n
es causes dépend l’attention spontanée. Nous comprendrons sous le nom général d’épuisement un groupe d’états assez nombreux où
on motrice à un degré quelconque. — Sur la condition physique la plus générale de l’attention. I Nous avons essayé d’étab
intenant à faire quelques remarques sur la condition physique la plus générale de l’attention. Si l’on veut bien observer les ho
s et probablement d’autres encore, le reste peut s’inscrire au compte général de l’attention. Dans ce compte général, les cas d
este peut s’inscrire au compte général de l’attention. Dans ce compte général , les cas d’attention spontanée sont le grand nomb
les images et les diverses formes du langage fût tenté pour les idées générales . Il est probable qu’on trouverait là aussi des ty
si des types irréductibles. Ainsi Berkeley me paraît penser les idées générales  sous la forme visuelle. Celui qui lira attentive
e la nature humaine, qui les étudiera non comme une théorie des idées générales , mais comme un document, une confession psycholog
mme un document, une confession psychologique, en conclura que l’idée générale était pour lui une vision. « L’idée d’homme que-j
 . — D’un autre côté, les nominalistes me paraissent penser les idées générales sous la forme purement auditive. La fameuse théor
 » (Ouv. cité, p. 80, 81.) — Cette conception des idées abstraites et générales pourrait s’appeler l’antipode du nominalistne.  O
y a pas de maladies, mais des malades ; de même, il n’y a pas d’idées générales , mais des esprits qui les pensent différemment. A
99 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
ractères analogiques et caractères d’adaptation. — VII. Des affinités générales , complexes et divergentes. — VIII. Les extinction
iel pour énoncer aussi brièvement que possible certaines propositions générales . En ce cas, il aurait pour but de nous permettre
ue que comme un plan imaginaire qui permet d’énoncer des propositions générales et de placer ensemble sous les mêmes rubriques le
és d’organisation qui déterminent les habitudes de vie, et la station générale de chaque être dans l’économie de la nature, deva
s reviendrons plus loin sur ce sujet. On pourrait même poser en règle générale que, moins une particularité d’organisation est e
ctères. Car cet axiome scientifique semble fondé sur une appréciation générale de beaucoup de ressemblances superficielles trop
que mystérieux plan de création, d’énoncer seulement des propositions générales , ou de rassembler des choses semblables et de sép
importance, qu’on ne saurait douter qu’ils n’aient hérité leur forme générale et la structure de leurs membres d’un commun ancê
nombre encore moindre de classes, et enfin dans un seul grand système général . Une preuve du petit nombre des groupes supérieur
tal que de deux ou trois familles peu nombreuses. VII. Des affinités générales , complexes et divergentes. — Dans le chapitre sur
un groupe très distinct, cette affinité, dans la plupart des cas, est générale et non pas spéciale. Ainsi, d’après M. Waterhouse
rame de Candolle a fait des observations très analogues sur la nature générale des affinités de plusieurs familles de plantes di
, quelle qu’en soit du reste l’étendue, afin de donner aussi une idée générale de la valeur des différences qui les distinguent.
x descendants d’une espèce mère dominante, explique les grands traits généraux qu’on découvre dans les affinités de tous les êtr
indépendamment de leurs habitudes de vie, se ressemblent par le plan général de leur organisation. Cette ressemblance s’exprim
appeler leur archétype, ait eu les membres construits d’après le plan général actuel, quel qu’ait été alors l’usage auquel ils
présentants de cette classe. Néanmoins, on peut concevoir que le plan général d’un organe ait pu s’altérer au point de se perdr
gigantesques et dans la bouche de quelques crustacés suceurs, le plan général semble ainsi jusqu’à certain point avoir été alté
es divers faits de l’embryologie ? Comment expliquer la différence si générale , mais non pas universelle, qu’on observe entre la
escendants, nos espèces actuelles. M. Agassiz pense que c’est une loi générale de la nature ; mais j’avoue que j’espère seulemen
nes, et surtout, selon Youatt, chez les jeunes animaux : c’est l’état général de toutes les fleurs dans le Chou-Fleur. Nous voy
lative qu’ils accordent aux caractères les plus constants et les plus généraux , qu’ils soient du reste d’une importance vitale p
arines. M. Agassiz a soutenu habilement cette règle de classification générale selon laquelle les formes terrestres sont toujour
100 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
re raison se réduit souvent à une règle de trois. Point d’objets plus généraux que le nombre et l’espace. Savoir de la géométrie
L’algèbre, dont le nom n’effraye plus, n’est qu’une arithmétique plus générale que celle des nombres, aussi claire et plus facil
e pourrais bien avoir oublié ici la raison de l’utilité plus ou moins générale , pour céder à la liaison des connaissances. Les é
n a aussi un Traité des probabilités de la vie humaine) où la formule générale et les tables sont de moi, comme l’auteur a eu l’
es pièces d’histoire naturelle, par M. Turgot, le frère du contrôleur général actuel41. L’Abrégé de l’Histoire naturelle fait p
L’optique, la dioptrique, la catoptrique ne sont que trois problèmes généraux à résoudre. Combien l’algèbre abrège de discours
pas. Sixième classe. La logique et la critique, la grammaire générale et raisonnée. La logique est l’art de penser j
isent à l’étude de l’histoire et des belles-lettres ; et la grammaire générale raisonnée est l’introduction à l’étude de toutes
n s’apercevra bientôt que c’est une même machine soumise à des règles générales , à quelques différences près, de pure convention,
langue par gestes trouverait les équivalents. Le traité de ces règles générales s’appelle grammaire générale raisonnée ; celui qu
es équivalents. Le traité de ces règles générales s’appelle grammaire générale raisonnée ; celui qui la possède a la clef des au
’ordre de la proposition dans le raisonnement, parce que la grammaire générale raisonnée n’est qu’une application trèssubtile de
’ouvrage de Le Clerc52, je n’en connais point d’autres. (La grammaire générale raisonnée.) C’est un ouvrage à faire. Elle suppos
goût et de morale. Si l’on jugeait à propos de reléguer la grammaire générale raisonnée après l’étude des grammaires et des lan
sse et la langue slavonne par principes. A l’étude de la grammaire générale raisonnée je fais succéder celle de la langue de
Thucydide l’avait laissée. Historien, philosophe, homme de lettres et général d’armée, il nous a laissé la Retraite des dix mil
mande s’il est indifférent d’en aplanir la difficulté par des notions générales sur les mœurs, les usages, les faits ; en un mot,
grammaire universelle. 54. Édition avec remarques sur la Grammaire générale de Port-Royal. 1754, in-12. 55. Traité de la fo
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