e père d’Aristote était son ami autant que son médecin. Il acquit une
fortune
honorable dans cette intimité, comme on peut le c
de Perse, la jeunesse facilement irritable, l’ivresse d’une constante
fortune
, les femmes et le vin, emportèrent dans les derni
soit, il ne mourut pas sans avoir laissé à sa femme et à son fils une
fortune
dérobée à ses ennemis. Cette fortune, venue de so
ssé à sa femme et à son fils une fortune dérobée à ses ennemis. Cette
fortune
, venue de son père, n’était ni trop modique ni tr
gligé par Phaléas et Platon : c’est qu’en fixant ainsi la quotité des
fortunes
, il faut aussi fixer la quantité des enfants. Si
ême, si on la suppose établie, n’empêche pas que la limite légale des
fortunes
ne puisse être ou trop large, ce qui amènerait da
es citoyens. Ainsi, il ne suffit pas au législateur d’avoir rendu les
fortunes
égales, il faut qu’il leur ait donné de justes pr
lui-même : car, à ses yeux, les bases de tout État sont l’égalité de
fortune
et l’égalité d’éducation. Mais cette éducation, q
nt tout aussi bien de l’inégalité des honneurs que de l’inégalité des
fortunes
. Les prétendants seuls seraient ici différents. L
seuls seraient ici différents. La foule se révolte de l’inégalité des
fortunes
, et les hommes supérieurs s’indignent de l’égale
haléas a eu tort aussi d’appeler, d’une manière générale, égalité des
fortunes
, l’égale répartition des terres, à laquelle il se
unes, l’égale répartition des terres, à laquelle il se borne ; car la
fortune
comprend encore les esclaves, les troupeaux, l’ar
s les raisons de ceux qui réclament l’autorité comme un droit de leur
fortune
, aussi bien que de ceux qui la réclament comme un
ons de ceux qui revendiquent l’autorité pour leur mérite ou pour leur
fortune
, la multitude pourrait opposer d’excellentes rais
ous uniquement à combiner les droits des riches et des pauvres, de la
fortune
et de la liberté ; et la richesse semble presque
ait le croire les unes des autres. » XXV « Tout considéré, la
fortune
moyenne est la meilleure base du gouvernement. L’
ue est surtout la meilleure quand elle est formée par des citoyens de
fortune
moyenne ; les États bien administrés sont ceux où
e ne se forme. C’est donc un grand bonheur que les citoyens aient une
fortune
modeste, mais suffisant à tous leurs besoins. Par
e fortune modeste, mais suffisant à tous leurs besoins. Partout où la
fortune
extrême est à côté de l’extrême indigence, ces de
priété, c’est qu’elle est la seule qui ne s’insurge jamais. Là où les
fortunes
aisées sont nombreuses, il y a bien moins de mouv
. Les grandes cités ne doivent leur tranquillité qu’à la présence des
fortunes
moyennes, qui y sont si nombreuses. Dans les peti
e que, le nombre des pauvres venant à s’accroître, sans que celui des
fortunes
moyennes s’accroisse proportionnellement, l’État
ue sur quelques points, parce que, tout en n’étant inégaux que par la
fortune
, ils ont supposé qu’ils devaient l’être en tout e
ien plutôt en demander l’origine à cette opinion des hommes à grandes
fortunes
, qui croient que l’égalité politique n’est pas ju
utre gouvernement, dans lequel les citoyens ne possèdent pas tous des
fortunes
égales, ou ne sont pas tous également vertueux ?
rai, c’est que les chefs de la cité peuvent, quand ils ont perdu leur
fortune
, recourir à une révolution, et que, quand des cit
insurrection et un bouleversement dans la constitution, sans que les
fortunes
des citoyens soient en rien délabrées. La révolut
ngent à faire dépendre de leurs talents ni leur considération ni leur
fortune
. Engagés dans une carrière différente, on n’a poi
x ; je reconnais avec plaisir quelques exceptions, la naissance et la
fortune
n’excluent point les talents comme elles ne les d
t une espèce de jeu de commerce où le hasard fait sans doute quelques
fortunes
, mais où le talent procure des gains bien plus sû
trop à la regarder comme une loterie toute pure, où l’on croit faire
fortune
en fabriquant de faux billets. Quand je considère
t l’avouer, que la nation anglaise est principalement redevable de la
fortune
prodigieuse qu’elle a faite parmi nous. Inférieur
des aspirants, empressé d’entrer et repoussé par la justice ou par la
fortune
, fait retentir les environs du temple de satires
rincipalement les hommes, les talents de l’esprit, la naissance et la
fortune
. On ne doit point être étonné que je commence par
n un mot le plus d’amis apparents, et le moins d’envieux déclarés, la
fortune
devrait avoir la première place. Pourquoi néanmoi
ans l’ordre de l’estime les talents marchent avant la naissance et la
fortune
, en revanche ils ne suivent l’une et l’autre que
putés ni niés ; or c’est ce qu’on trouve dans la naissance et dans la
fortune
. Pour apprécier l’une et l’autre il ne faut que s
r les parties intéressées. On est donc convenu que la naissance et la
fortune
seraient le principe le plus marqué d’inégalité p
constamment par l’avantage qu’ils se flattent d’en retirer pour leur
fortune
; c’est leur faire grâce que de les plaindre : il
acilement se convaincre, par eux-mêmes, que ce moyen de parvenir à la
fortune
est encore plus long qu’il n’est sûr, et considér
à côté de celui d’Apelle sur la calomnie3. « Figurez-vous, dit-il, la
fortune
sur un trône élevé, environné de précipices, et a
par un fréquent exercice. Le sage, en rendant à la naissance et à la
fortune
même les devoirs que la société lui prescrit, est
uet fut abandonné dans sa disgrâce de tous ceux qui lui devaient leur
fortune
; deux hommes de lettres seuls lui restèrent fidè
es arts par leurs bienfaits. Je plains les gens de lettres à qui leur
fortune
rend nécessaire une ressource si triste et si dan
t autrefois en faveur de M. Varignon d’une portion considérable de sa
fortune
, lui disait : Je ne vous donne pas une pension m
térature pour quelques bienfaits très légers, fort au-dessous de leur
fortune
, et qu’ils prennent même le soin de divulguer sec
l en coûte moins ensuite pour les faire servir à l’augmentation de sa
fortune
. On est fait aux dégoûts, et aux rebuts, et on ne
ulte à la misère publique ! Mais si un homme de lettres ambitionne la
fortune
, dit avec raison un de nos plus illustres écrivai
et se remit ensuite à philosopher. S’il n’est pas difficile de faire
fortune
par des voies louables, il l’est encore moins d’y
e des hommes sans mérite et sans nom peuvent arriver à la plus grande
fortune
et aux plus brillants emplois. L’Angleterre seule
as même pour l’ordinaire de plus grands ennemis que ceux qui ont fait
fortune
par les lettres ou par l’apparence des lettres. É
autre principe que de l’impulsion de la nature. C’est elle et non la
fortune
qui force un grand homme à l’être. C’est elle qui
t pour plusieurs siècles. Elle se joue également de l’injustice de la
fortune
et de celle des hommes ; elle produit des génies
que l’amitié retient dans sa patrie, parce qu’elle lui tient lieu de
fortune
, et qui jamais n’a désiré de lui que son estime.
on, ne sert point à faire son salut ; savoir ne sert point à faire sa
fortune
, donc savoir est inutile 186. Le grand malheur de
art de luxe qui ne s’adresse guère qu’aux classes privilégiées de la
fortune
. L’art grec produisait pour la patrie, pour la pe
pourquoi un fabricant de romans-feuilletons peut faire une brillante
fortune
et arriver à ce qu’on appelle une position dans l
té s’évaluent généralement (et avec plus ou moins de justesse) par la
fortune
, de telle sorte, par exemple, que le meilleur cri
nes sont inférieures à la société grecque. En effet, du moment que la
fortune
devient le but principal de la vie humaine, ou du
Un homme sans valeur, sans morale, égoïste, paresseux, fera mieux sa
fortune
, en jouant à la Bourse, que celui qui s’occupe de
insolente de richesse dans les uns, et cette hypocrisie épidémique de
fortune
dans les autres ; maudit soit celui qui condamna
mes, ruinés par l’exemple des pères, allassent réparer chez eux leurs
fortunes
, et se venger par le mépris de leurs filles. Mais
uvres. De là la fausseté du crédit dans tous les états. Confiez votre
fortune
à cet homme qui se fait traîner dans un char doré
it sacrifier à sa dot un équipage, une table somptueuse. On aliène sa
fortune
pour doubler son revenu : on oublie ses proches.
. La richesse engendre la population. L’extrême population divise les
fortunes
. Les fortunes divisées restreignent les sciences
engendre la population. L’extrême population divise les fortunes. Les
fortunes
divisées restreignent les sciences et les arts à
ce fut de penser que j’avais en vous un ami, et c’est la plus grande
fortune
qu’on puisse faire dans ce monde. Enfin, après qu
oi, mon ami. Aidez-moi à regarder sans étonnement ces désordres de la
fortune
qui m’ont mis en prison et qui me promènent maint
re côté, les personnes qui se sont attachées dès le commencement à la
fortune
du candidat sont en si grand nombre, le traitemen
à quoi je m’occupe. Nous verrons ensuite à jeter les fondements de ma
fortune
. Je reconnais notre Docteur à son bon cœur, qui l
e titre de chevalier qui est une frivolité qui ne convient point à ma
fortune
, puisque je n’ai aucun ordre de chevalerie. Mes c
i point oublié les services que vous m’avez rendus et j’espère que la
fortune
me mettra bientôt en état de m’acquitter envers v
P. Je plains les malheureux, quoique coupables. Instruisez-moi de la
fortune
des personnes que j’ai connues. Je ne saurais oub
e qui vous intéresse. Mais quoi ! vous connaissez peu Paris. Quand la
fortune
nous aura réunis, je vous entretiendrai des mœurs
ouve point d’hommes ici. Je ne sais encore quelle tournure prendra ma
fortune
. Mes appointements sont ici de 100 louis, et je v
issances et à M. Torelli. Je ne vous offre rien de ce pays-ci, car ma
fortune
ne me le permet pas encore ; mais à l’année proch
i. Aussi je vis dans une solitude qui convient à la disposition de ma
fortune
et de mon esprit. J’en sors quelquefois pour alle
s en récompenser et de me faire la grâce de les reconnaître ; mais la
fortune
que j’attendais par le crédit des grands m’a touj
bien que Dieu a béni mon ouvrage, puisqu’il en a fait la source de ma
fortune
. J’écris pareillement à M. le prince Dolgorouki q
donc, monsieur et ancien ami, de rejeter entièrement sur ma mauvaise
fortune
le long délai que j’ai apporté à m’acquitter enve
fruits de ma retraite, qu’il s’est fait une révolution totale dans ma
fortune
. Cependant ma santé est toujours, altérée, j’ai d
p, ainsi que le Piémont, et je puis vous assurer, sans vanité, que ma
fortune
serait faite actuellement sans les contrefaçons m
ujours, à l’insu de mon père, du roi, de la Cour, des grands biens et
fortunes
qui m’attendaient. Il n’en faut pas tant pour fai
elle se fut mise, par manière de réparation, à vouloir lui fonder une
fortune
régulière, elle exigea de lui qu’il ne jouerait p
rs étaient ainsi employés par d’Antin à la poursuite laborieuse de sa
fortune
: dans le parfait idéal où il se la peignait touj
t comme naturellement absente, je doute que, parmi ces victimes de la
fortune
, ces déchus du pouvoir, comme nous en voyons si s
oilà la récompense ! Il s’afflige bien moins encore de l’arrêt de sa
fortune
que de cette sorte d’ingratitude qu’il croit renc
il est le plus blessé : Un homme sage, dit-il, peut se passer de la
fortune
, surtout quand il a fait abondamment ce qu’il fau
ille et mille projets, les soins et les peines de vingt années, mille
fortunes
mêlées à cela ; la désolation de la première fami
ons où je peux me convaincre de la légèreté et de la bizarrerie de la
fortune
. » Quand le chancelier, M. de Pontchartrain, se r
rs joui ; je vois le vide de la vie que je mène ; je ne désire aucune
fortune
plus que celle que j’ai ; je n’ai aucune démangea
onnu ; après un tel aveu que pourrait-on ajouter ? La nature comme la
fortune
l’avait destiné à servir et à demeurer bon gré ma
gue. Charles Sternay vient apprendre a Clara Vignot qu’un désastre de
fortune
l’oblige à partir pour l’Amérique. Son absence du
son état civil, grâce au nom d’emprunt sous lequel ou l’a déguisé. La
fortune
est venue doter son berceau, sous la figure d’un
et devint plus tard Perdiccas, roi de Macédoine, on a rarement vu la
fortune
combler de pareilles largesses un enfant sans nom
ur ne parvient pas à rompre cette glace incassable. Au dénouement, la
fortune
le comble, le succès le lance dans un magnifique
e agonie. En récompense, il l’a instituée légataire universelle de sa
fortune
. C’est bien, sans doute, mais c’est aussi singuli
princiers, les convives y ont passé, comme une invasion. Sa splendide
fortune
s’est écroulée par degrés. Il n’en reste plus qu’
elles se retirent aujourd’hui dans les grands ou petits hôtels de la
fortune
faite. Les cantharides font des économies de four
e est ruiné, et le revenu qu’il croit à lui n’est que la moitié de la
fortune
de son fils. Qui ne partagerait pourtant l’indign
it donc fait cette dame ? Oh ! des choses excellentes. Elle avait une
fortune
de cent quatre-vingts millions. Le chiffre a été
nom et celle de l’argent et leurs conjonctions si intéressantes… Une
fortune
de cent quatre-vingts millions, si elle n’a pas é
péterai pas la phrase de Bourdaloue sur les commencements des grandes
fortunes
. Et c’est pourquoi, outre un naturel sentiment de
dans un avoir familial de cent quatre vingt mille francs et dans une
fortune
de cent quatre-vingts millions. Toutefois, je cro
en aient pâti. Au reste ce détail, et aussi le formidable total de sa
fortune
, ont été connus trop tard pour arrêter les premiè
ister aux distractions : mais il est bon encore que le desir de faire
fortune
vienne au secours de l’impulsion de notre génie.
ion dans le monde, de la capacité qu’il acquerera dans cet art. Si la
fortune
d’un jeune homme, loin de le porter à un travail
eux pour la societé, que les jeunes poëtes soient déterminez par leur
fortune
à un travail assidu. Je n’entens point par necess
fortune à un travail assidu. Je n’entens point par necessité de faire
fortune
, la necessité de subsister. Cette extrême indigen
-là pour leurs écuries : la mode l’autorisoit. L’envie d’augmenter sa
fortune
excite un poëte qui se trouve dans cette situatio
’Apollon même, et qu’excite encore le desir de se faire un nom et une
fortune
. Il parviendra, soit un peu plûtôt, soit un peu p
igle qui n’avait pas dans sa prunelle la mesure de son vol. Mettez la
fortune
de Bonaparte dans la destinée de Balzac, il eût é
re temps. Un esprit gigantesque contrarié et taquiné par une mesquine
fortune
, voilà l’exacte définition de ce malheureux grand
s pas avoir la lâcheté d’attribuer à cet homme unique les torts de la
fortune
. Ce n’est pas de l’auteur que je parle ainsi, c’e
é et ne comptant pas se marier, il avait placé une bonne partie de sa
fortune
en viager, moitié sur le grand-livre, moitié sur
acun entretenait, le rendait heureux et le consola dans les revers de
fortune
qui l’atteignirent à la fin de sa vie. « — Lafar
naissance d’Honoré, tout faisait présager pour lui un bel avenir. La
fortune
de notre mère, celle de notre aïeule maternelle q
rojets qu’il avait pour son avenir et qui eussent conduit Honoré à la
fortune
; mais la fortune était alors le moindre de ses s
pour son avenir et qui eussent conduit Honoré à la fortune ; mais la
fortune
était alors le moindre de ses soucis. « Mon père
avait encore donné aucune preuve de talent littéraire, et il avait sa
fortune
à faire ; il était donc rationnel de désirer pour
précieux ; l’état de littérateur pouvait-il, en aucun cas, mener à la
fortune
? Honoré avait-il l’étoffe d’un homme de génie ?
suis pourtant dans la saison où elles s’épanouissent ! À quoi bon la
fortune
et les jouissances quand ma jeunesse sera passée
a à Bayeux chez son beau-frère. La misère l’y suit. Il veut tenter la
fortune
par une grande entreprise. Il s’associe à un viei
cie à un vieil ami pour éditer des livres. Il échoue et perd les deux
fortunes
. Sa double dette l’écrase ; il veut persévérer ;
vaux ! » Il tombe dans le découragement, non de lui-même, mais de la
fortune
. Il néglige d’aller voir ses parents. Voici comme
devrais faire assurer ma vie pour laisser, en cas de mort, une petite
fortune
à ma mère ; toutes dettes payées, pourrais-je sup
’est vers ce temps qu’il imagina de prendre son rang, la gloire et la
fortune
d’assaut par un coup de main. Il écrivit deux dra
eu de temps avant cette époque que la beauté, l’amour, l’esprit et la
fortune
parurent d’un seul coup vouloir dépasser par la r
nue qui soit sur la terre. Elle est jeune, elle est libre, elle a une
fortune
indépendante qui ne se calcule que par millions d
nce sur Alphonse : « Ce prince me releva avec la main de mon obscure
fortune
, au grand jour, et à l’estime de sa cour ; il me
amais en lui la démence, mais qui n’est plus la raison. On accuse la
fortune
d’être hostile aux grands génies littéraires, poé
’un grand don de l’esprit soit une hostilité ou une malédiction de la
fortune
; nous conviendrons plutôt que les grandes imagin
e les vicissitudes ordinaires de la vie de leurs semblables : mais la
fortune
ne parut pas s’acharner sur eux de préférence aux
.-J. Rousseau ; et le monde inintelligent aurait accusé leur mauvaise
fortune
: c’est leur imparfaite nature qu’il fallait accu
ses revenus avaient été extrêmement bornés ; mais qu’à présent que sa
fortune
s’était améliorée par l’héritage de sa mère, elle
ressa au duc de Ferrare pour prévenir ce larcin de sa gloire et de sa
fortune
. La lettre qu’Alphonse écrivit en faveur du Tasse
es chaumières. Cette fuite du Tasse, de cette cour qui avait élevé sa
fortune
jusqu’à l’amour d’une princesse, vers ce village
tous les malheureux et comme tous les malades, il espérait changer de
fortune
et de santé en changeant de lieux ; il ne pouvait
zio Sersale, qui l’aimait, à condition qu’il ne réclamerait jamais la
fortune
de sa femme dans la dot de leur sœur Porcia, femm
ne médiocrité presque indigente dans sa maison à Sorrente, sans autre
fortune
que les orangers et les figuiers du petit domaine
ce frère, si chéri d’elle dans son enfance, protégerait un jour de sa
fortune
et de son crédit ses petits enfants. Un bruit vag
à vous, mais c’est pour vous conduire. Plût à Dieu, repris-je, que la
fortune
, qui m’envoie aujourd’hui un si noble guide, me f
e vous apprendrait rien ; je fuis la persécution d’un prince et de la
fortune
, et je vais chercher un refuge en Savoie. Vous vo
is mieux aimé, reprit-il, devoir cette faveur à votre volonté qu’à la
fortune
; mais enfin, quoiqu’il en soit, j’aurai le plais
mblables. Tous deux nés dans une condition moyenne, et tous deux sans
fortune
, ils errèrent longtemps par le monde, et n’écrivi
a toute sa vie l’art de composer avec sa conscience pour arriver à la
fortune
, et celui de s’avilir pour arriver au pouvoir. Te
on précepteur avant de se donner à son époux ; Virginie qui refuse la
fortune
pour se conserver fidèle à Paul, et qui meurt vol
au crime. Il était devenu époux et père de famille, il n’avait aucune
fortune
que son travail et son talent ; il était obligé d
lui, quoique admirateurs, dès le Consulat de Bonaparte, refusèrent la
fortune
et les honneurs qu’il leur offrit, ainsi qu’à l’h
ois ans ; j’ai deux enfants dans le premier âge ; et n’ai, pour toute
fortune
, qu’une célébrité dont je vis médiocrement. Il es
utorisée à la lui faire. La famille de Pelleport avait perdu toute sa
fortune
, et regarderait comme la plus belle des fortunes
avait perdu toute sa fortune, et regarderait comme la plus belle des
fortunes
l’union du plus grand philosophe religieux et du
fidèle des amants, consentit à leur union. Aimé Martin avait quelque
fortune
et mademoiselle de Pelleport quelques pensions li
vre ; je crois que vous êtes destiné à avoir dans votre existence des
fortunes
diverses et des besoins auxquels vous ne vous att
’une pension, mon unique revenu, me fit dire qu’il n’y avait point de
fortune
où je ne pusse prétendre, si je voulais représent
e consternée le combler d’adulations, et qui avait entre ses mains ma
fortune
et ma vie, n’ont pu me faire parler pour manquer
dans l’espérance que je les aiderais à acquérir de la gloire ou de la
fortune
; mais, voyant que je ne voulais leur apprendre q
a propre vie, auxquelles j’ai donné tant de prix: les protections, la
fortune
, la réputation, les voluptés et les opinions qui
le avait sacrifié ses intérêts aux vôtres, et vous avait préféré à la
fortune
, comme la seule récompense digne de sa vertu. Mai
ion ! « Il me fût resté, me direz-vous, le bonheur, indépendant de la
fortune
, de protéger l’objet aimé qui s’attache à nous à
our l’homme, faible, voyageur et passager. Voyez comme un pas vers la
fortune
nous a précipités tous d’abîme en abîme. Vous vou
ns si occupés dans ces plaines, de tant d’autres qui vont chercher la
fortune
aux Indes, ou qui, sans sortir de chez eux, jouis
ne soit destiné à perdre un jour ce qu’il chérit le plus, grandeurs,
fortune
, femme, enfants, amis. La plupart auront à joindr
téressées, et que vous aviez sur Virginie des droits sacrés qu’aucune
fortune
ne pouvait balancer. Vous l’avez perdue ; et ce n
n chèrement: la considération publique, par des maux domestiques ; la
fortune
, par la perte de la santé ; le plaisir si rare d’
rigeaient, les suppliant d’apaiser la Divinité par le sacrifice de sa
fortune
: comme si des biens qu’elle avait refusés aux mal
rifié les sentiments de la nature. Elle eut le chagrin de voir que sa
fortune
passerait après elle à des parents qu’elle haïssa
Cette expression de monstre d’égoïsme , appliquée à Louvois, a fait
fortune
et a trouvé des échos. On l’a jugé capable de tou
’est plus différent que leur mort, mais rien n’est plus égal que leur
fortune
et leurs attachements, et les cent mille millions
it ceci et qu’elle le montrait si ancré et comme rivé au sommet de la
fortune
, que cette mort soudaine n’eût fait que le sauver
dre l’histoire, pour ainsi dire, à l’état natif, quelle plus heureuse
fortune
et quelle plus grande joie ! Je vivais au sein mê
a Bruyère, a mis en maxime : Jeunesse des princes, source des belles
fortunes
. Admirablement bien élevé par un père d’apparenc
ira Vauban d’affaire ; il ne lui sauva pas seulement sa très-médiocre
fortune
, il sauva son honneur de toute tache et de tout s
econquérir sur son grand rival. On assiste à tous les pas que font la
fortune
et la gloire de Vauban, c’est-à-dire à tous les s
er quelque reconnaissance de vous avoir donné occasion de faire votre
fortune
, ce ne sera jamais d’autre chose que d’être infor
je ne crains ni le Roi, ni vous, ni tout le genre humain ensemble. La
fortune
m’a fait naître le plus pauvre gentilhomme de Fra
par m. thiers. — lamartine. — vente de ses œuvres. — influence de la
fortune
sur les mœurs littéraires. — balzac, messer milio
hiffre précis), l’illustre poëte aurait pu rétablir, ajoute-t-on, une
fortune
qu’on disait fort endommagée et retrouver cette n
de ne pas remarquer l’influence que doivent exercer de tels coups de
fortune
sur les œuvres littéraires qui en dépendent. Ceci
ires et le taux des profits qu’on tire des lettres ; les plus grandes
fortunes
correspondent à des époques de décadence. Nous no
in. Notez encore l’action séductrice que les trois ou quatre grandes
fortunes
littéraires d’un temps exercent sur la foule des
rgues avec Saint-Vincens roule sur des difficultés de situation et de
fortune
. Vauvenargues avait pour cet ami une extrême tend
r exemple dans ce portrait de Clazomène qui est tout lui : « Quand la
fortune
a paru se lasser de le poursuivre, quand l’espéra
offerte à sa vue ; elle l’a surpris dans le plus grand désordre de sa
fortune
; il a eu la douleur amère de ne pas laisser asse
mettait presque un grand homme, si à la gêne et si peu favorisé de la
fortune
qu’il ne peut faire un voyage en Angleterre, où l
ter que peu de temps par les mêmes raisons misérables. Cette mauvaise
fortune
, et cette extrême délicatesse morale qu’il y cons
lice, une vanité sans bornes et une hauteur ridicule par rapport à ma
fortune
; mais je ne suis pas assez sot pour la placer au
ibles. Vauvenargues ne saurait mieux marquer par quelle extrémité de
fortune
et, pour ainsi dire, par quelle contrainte du sor
t son heure et son bon plaisir. Elle était l’espérance du poète et la
fortune
de sa poésie ; elle disposait à son gré de la pop
utre, ton nez nous déplaît, la belle ; sors d’ici et t’en va chercher
fortune
ailleurs ! À cet ordre il faut obéir. On la chass
a huit jours de répit au pauvre Joubert ; après quoi tu iras chercher
fortune
ailleurs !… L’arrêt comique fut signifié à ce mal
omique fut signifié à ce malheureux. À ce nouvel arrêt de la mauvaise
fortune
impitoyable, le Prince des Sots opposa un front c
graisse et le sang de Robert Macaire. Fortes fortuna adjuvat ! « La
Fortune
aime les gens de cœur. » Si vous avez aimé Bapti
financier, et elle disparut, emportée, ou plutôt empêtrée dans cette
fortune
. Mademoiselle Mézerai, au contraire, elle resta f
éros de la grosse gaieté et de la farce populaire, ils ont évité, par
fortune
, les deux écueils des comédiens dont le public ne
oi se peuvent-ils étonner ! Ils ont passé, dès l’enfance, par tant de
fortunes
diverses ! « Nihil humani a me alienum puto ! » d
vie à la comédie, notre mère-nourrice. Quand j’ai été riche, toute ma
fortune
a passé à me faire belle et parée ; je rendais ai
leur comparant son abandon, sa pauvreté et sa misère avec le luxe, la
fortune
et les scandales de ces fausses comédiennes dans
e vieille un regard de pitié. — Luxe menteur ! vice impitoyable ! Ces
fortunes
ne sont faites que pour le vice, et celui-là se t
à Dieu ne plaise ! que je veuille déclamer contre la facilité de ces
fortunes
comiques. Au contraire, je trouve que cela est de
n n’est pas gênée, au contraire, par les apparences extérieures de la
fortune
! Je ne veux pas que Jules César, soit obligé de
bien, comme dit madame Jourdain : Moi rire au moment où j’ai perdu ma
fortune
! Nous avons fort envie de rire, fort envie de ri
, lui aussi, gardé tout son esprit, il venait d’entrer dans la grande
fortune
de son père ; il m’avait précédé dans cette œuvre
ouverte, et sans condition, aux gloires condamnées ! — On ferait une
fortune
de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre ; on co
trât, une dernière fois, à son public du Théâtre-Français. Son humble
fortune
y était engagée, et même, ô cruauté ! on pouvait
de très beaux diamants, comme c’était le droit de son talent et de sa
fortune
, avait grand soin de ne pas mettre pour vingt-qua
e Molière !), ne veut pas hasarder, tout à la fois, sa renommée et sa
fortune
, en renonçant aux libertés, disons mieux, aux lic
este, ne rougit pas de mettre aux pieds de cette indigne coquette, sa
fortune
et son nom. Vous le voyez, c’est une différence
plus d’une fois dans la cité athénienne), payer de sa liberté, de sa
fortune
et de sa vie ces horribles bacchanales de l’espri
vous dirai-je ? le docteur Loewe finit par mettre aux pieds d’Anna sa
fortune
et sa main. En véritable malade imaginaire, madam
une fille de tant de rois, partageant l’exil de ce grand soldat de la
fortune
, quelle est la noble femme qui ne se soit prise à
irer ; il veut vivre, il veut obéir à la fantaisie, à la poésie, à la
fortune
, au rire intérieur ; prends garde, il arrive le t
ce beau Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la chance, la
fortune
, le bonheur ! Toutes les chances heureuses de la
Boissy. — L’Homme du jour. — L’Ami de la maison. — Le Mari à bonnes
fortunes
Si nous avions besoin d’un cruel contraste à
montre absente, tout indiquait chez le nouveau venu l’élégance et la
fortune
. — Signes trompeurs ! derniers efforts d’un malhe
jour remettait en lumière une vieillerie intitulée : Le Mari à bonnes
fortunes
, et par un hasard singulier, c’était encore dans
meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes
fortunes
s’appelle Adèle, c’est là un nom bien simple et b
ichelieu. L’auteur n’a pas même fait grâce du duel à ce mari à bonnes
fortunes
. Cet homme a des duels, comme on a des poignées d
on Juan marié poursuit le cours de ses plaisanteries et de ses bonnes
fortunes
. Il ne veut voir aucune des tendresses que fait s
ours de ses voisins. Eh ! mais, j’y songe ! Ce prétendu mari à bonnes
fortunes
n’en n’a pas une seule, excepté la petite comtess
e sujet de cette comédie, il faudrait l’intituler : La Femme à bonnes
fortunes
. Car, à tout prendre, c’est madame Adèle qui les
ridicules. Aujourd’hui, nul ne voudrait de ce métier d’homme à bonnes
fortunes
; et même, ceux qui l’osent encore entreprendre,
ème acte, ce tête-à-tête des deux amants pendant que le mari à bonnes
fortunes
promène, dans le taillis voisin, le cheval du pet
cherchons en vain une dizaine de vers à citer ! L’Homme à bonnes
fortunes
. — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à
à citer ! L’Homme à bonnes fortunes. — Baron Du Mari à bonnes
fortunes
à L’Homme à bonnes fortunes, il y a aussi loin, q
nes fortunes. — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes
fortunes
, il y a aussi loin, que de Baron à M. Casimir Bon
il eut la haine de Le Sage qui ne haïssait personne. Ce sont là trois
fortunes
bien diverses. Molière avait recueilli Baron à l’
eau ! » Et l’indignation de La Bruyère à propos de cet Homme à bonnes
fortunes
, qui oubliait son bonnet de nuit chez les duchess
ne juger Baron que sur son rôle et sur sa comédie de L’Homme à bonnes
fortunes
, nous trouvons que La Bruyère a raison. En effet,
e leur génie, de leur style et de leur nouveauté ? Cet homme à bonnes
fortunes
, ce Moncade, qui est-il ? D’où vient-il ? C’est u
femmes. Son valet Pasquin qui est là présent, et qui n’a pas d’autre
fortune
que la fortune de son maître, ne fait pas un seul
let Pasquin qui est là présent, et qui n’a pas d’autre fortune que la
fortune
de son maître, ne fait pas un seul mouvement pour
moment de transport ! et vous appelez cet imbécile, un homme à bonnes
fortunes
! Mais n’avez-vous donc pas appris qu’il y avait
ui-là qui est resté le type de l’homme amoureux et de l’homme abonnes
fortunes
, et qui s’appelle Don Juan ? Et quand enfin Monca
e Chevalier à la mode. — L’Âge d’or des comédiens. — L’Homme à bonnes
fortunes
. — La Critique de l’Homme à bonnes fortunes D
diens. — L’Homme à bonnes fortunes. — La Critique de l’Homme à bonnes
fortunes
De L’Homme à bonnes fortunes au Chevalier à l
s. — La Critique de l’Homme à bonnes fortunes De L’Homme à bonnes
fortunes
au Chevalier à la mode, il n’y a, comme on dit, q
st qu’en effet chacun d’eux a écrit une comédie dont L’Homme à bonnes
fortunes
est le héros ; et ces trois héros, vous allez voi
out à l’heure qu’ils se ressemblent à s’y méprendre. L’Homme à bonnes
fortunes
, de Baron, et celui de Regnard, et Le Chevalier à
pose de l’enlever, pour peu qu’elle soit plus riche que la baronne. À
fortune
égale, il donnera la préférence à la petite brune
alien, à propos du héros de Baron ou de d’Ancourt. — L’homme à bonnes
fortunes
de Regnard est un escroc plus renforcé que les de
Du reste, il est courbaturé de ces aventures qu’on appelle des bonnes
fortunes
, et son superflu suffirait à vingt financiers, à
t ; le drôle accepte tout, et il s’en va en disant : Voilà des bonnes
fortunes
! N’est-ce pas bien étrange (sans compter ce que
… Regnard, au contraire, a pris si fort au sérieux son Homme à bonnes
fortunes
, qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le dé
Critique de l’École des femmes. Dans sa Critique de l’Homme à bonnes
fortunes
, Regnard raconte tout d’abord le succès de sa com
arrive la comtesse elle-même, elle a vu représenter l’Homme à bonnes
Fortunes
, et elle s’évanouit d’indignation. — « Coupez mon
s comédiens ! » Ce marquis-là, lui aussi, revient de L’Homme à bonnes
fortunes
, et à ce jeu il a perdu son manteau, son chapeau,
sement de la foule, et surtout des femmes, pour voir L’Homme à bonnes
fortunes
, à l’excellence d’un pareil héros qui occupe, cou
s se sont tant amusées du Chevalier à la mode, et de L’Homme à bonnes
fortunes
! La véritable, la seule explication qu’on en peu
! voilà le véritable chevalier à la mode, le véritable homme à bonnes
fortunes
, celui à qui pas une ne résiste, qui les prend, q
e. Ce moyen-là, c’était d’avilir autant que possible l’homme à bonnes
fortunes
; c’était d’en faire le misérable intrigant que v
u’un seul homme dont ce brillant Juan accepterait ou même volerait la
fortune
, et cet homme c’est son propre père ; l’argent de
ugir ! Aussi bien est-ce du côté de l’argent que notre homme à bonnes
fortunes
a été attaqué. Plus on le trouvait grand seigneur
sonnage vénal, odieux, hâbleur, ridicule, intitulé : l’Homme à bonnes
fortunes
, l’Homme du jour, le Chevalier à la mode et autre
e prévaudraient pas contre le Don Juan original, que l’homme à bonnes
fortunes
de 1690 vivrait à peine vingt ans encore, et que,
a vieille Comédie-Française représentait à merveille L’Homme à bonnes
fortunes
et Le Chevalier à la mode. Ces Messieurs et ces d
rennent le cœur bien plus que le succès, les résultats éclatants, les
fortunes
! L’Histoire n’en convient pas, la positive, l’ut
aussi ses folies sur le pavé de Paris, ce bitume d’enfer qui fond les
fortunes
, les caractères et les courages, Gaston de Raouss
r le train d’une vie que ne comporte plus en France la médiocrité des
fortunes
, il ne s’appliqua pas sur le front le pistolet qu
la colonisation et où il se fût créé une haute position et une vaste
fortune
si la révolution de 1848 n’avait renversé tous se
rant. Vus de cette hauteur, de ces cinq années passées à chercher une
fortune
pour la France et pour lui, les autres détails de
s si le ciel t’a maudit, Enfant, rappelle-toi la sorcière espagnole !
Fortune
, amis, jeunesse, amours, feuille qui vole Et que
ent, les vernis s’écaillent, les fausses positions se trahissent, les
fortunes
scandaleuses montrent le vert-de-gris qui les ron
ises, celles qui font les délices des princes de la jeunesse et de la
fortune
, ont souvent traversé des mondes d’amours obscurs
eulement il exige qu’elle renvoie, sur l’heure, à M. de Thonnerins la
fortune
infamante qu’elle doit à son caprice. N’est-ce qu
dans les malpropretés du ménage. Sa femme n’est que la servante de sa
fortune
, servante sans gages ; car elle n’a jamais eu cen
nce, des villas en Italie, mais un vent de désordre souffle sur cette
fortune
princière, que pille effrontément une bande noire
. Bonne d’ailleurs, aimable, facile, prodigue de son cœur comme de sa
fortune
: une de ces créatures de luxe qui sont faites, c
e cette thèse ; alors ce n’est plus une Bourse qu’il faut ériger à la
Fortune
, c’est un temple. Elle passe muse, de tireuse de
faveur du personnage qu’on va condamner. Il ne demande qu’à faire la
fortune
de ceux qui l’entourent, l’aimable banquier. Ses
. Il veut se marier, et que son mariage lui fasse pardonner sa rapide
fortune
. Il serait trop heureux qu’une jeune fille pauvre
mais un gendre de mille écus, elle supplie René de faire bien vite sa
fortune
, en lui promettant d’attendre. Sur quoi, le cousi
t humble, gracieux, modeste, offrant à tous ces gens-là de faire leur
fortune
, et ne recevant, en récompense, que des mépris et
ale publique dominant le génie de l’ambition, de la conquête et de la
fortune
. En un mot, plus bref et plus résumé après réflex
n. Les faits ne sont que des faits, c’est-à-dire des brutalités de la
fortune
, de la force et du hasard. Le sens moral des fait
es ou sur les attentats des heureux. C’est un écrivain complice de la
fortune
; il ne reconnaît le tort que quand le tort est p
ers reproche sévèrement à Napoléon dans les années de décadence de sa
fortune
auraient été prévenus ou modérés par cette seule
’est une inviolabilité, mais un droit, c’est une limite. Il limite la
fortune
, mais aussi il limite la folie. Nous faisons donc
. Le monde ne pouvait échapper à une telle supériorité, servie par la
fortune
et par l’infériorité de tous les hommes avec lesq
ux combinaisons de son héros ce qui fut l’effet de la valeur et de la
fortune
, on voit clairement que Bonaparte fut surpris là
e verra bientôt, confondre dans les mêmes honneurs deux hommes que la
fortune
avait confondus dans une même destinée. » Glisso
ler souple, mais sincère, n’aurait pas empêché Bonaparte d’user de sa
fortune
, mais il l’aurait empêché d’en abuser. La famille
i, en venant s’asseoir un jour à côté de lui, semblait avoir amené la
fortune
avec elle. « Madame Bonaparte était une véritable
t entourée, vivait dans les plus affreux soucis. Chaque progrès de sa
fortune
ajoutait des apparences à son bonheur et des chag
le hasard, et, après de vives agitations, elle revenait à jouir de sa
fortune
. Elle essayait, en attendant, de détourner son ma
’entêtement de M. Pitt et au génie du général Bonaparte. « La vieille
fortune
de M. Pitt allait, comme celle de M. Thugut, fléc
ortune de M. Pitt allait, comme celle de M. Thugut, fléchir devant la
fortune
naissante du général Bonaparte. M. Pitt avait eu
n, et d’une domination à peu près absolue dans un pays libre. Mais sa
fortune
était vieille, et celle du général Bonaparte étai
néral Bonaparte était jeune au contraire ; elle naissait à peine. Les
fortunes
se succèdent dans l’histoire du monde comme les ê
’univers ; elles ont leur jeunesse, leur décrépitude et leur mort. La
fortune
bien autrement prodigieuse du général Bonaparte d
e détroit, et à écouter ce qu’on y disait de lui, de son génie, de sa
fortune
! Tristes vicissitudes de ce monde ! ce que M. Pi
e, qu’on n’a devant soi qu’un monstre de vanité, de forfanterie et de
fortune
, une caricature. Changez la lumière, faites que l
Il manque quelque chose à votre gloire et à celle de l’Académie : la
fortune
devait mettre en ma place Cicéron pour répondre à
s et de Marie de Bellefonds. Son père, qui avait poussé assez loin sa
fortune
, jusqu’à être lieutenant général et ambassadeur,
lars eut depuis de grandes missions et des ambassades. Cette mauvaise
fortune
des parents du maréchal n’était donc que relative
qu’il avait sa fatalité et qu’elle était bonne ; il s’abandonna à la
fortune
et à son bon génie. Plus tard, quand il commanda
contra Villars en cette campagne. Il se complaît à ces prémices de sa
fortune
. La sienne lui paraissait cependant trop lente à
se retira. Réduit à la nécessité de se faire un mérite qui forcât la
Fortune
en sa faveur, et d’être pour ainsi dire lui-même
la parfaite naïveté de sa parole. Il y a l’amant et l’homme à bonnes
fortunes
, il y a le bel esprit et l’académicien, il y a l’
e pour elle, qu’elles ne sont pas toujours des coups du ciel et de la
fortune
. » On s’embarquait de parti pris avec quelqu’un,
’esprit, et je l’ai vu autrefois en état de pouvoir espérer une haute
fortune
, à laquelle sont parvenus beaucoup de gens qui lu
sans aucun sujet raisonnable de rien espérer. Quand on a renoncé à sa
fortune
par sa faute, et quand on a bien voulu faire tout
on et pour avoir eu l’esprit plus satirique qu’il ne convenait ; leur
fortune
militaire fut brisée, et ils en furent l’un et l’
e, était un ambitieux et un courtisan qui avait imprudemment barré sa
fortune
, et qui le sentait et qui en souffrait ; c’était
t collection de ses billets doux, et dressait une liste de ses bonnes
fortunes
, il manque le grand siècle, les guerres de Flandr
furieux, Qui tant de fois, Rome, t’a saccagée ; Ni coup sur coup ta
fortune
changée, Ni le ronger des siècles envieux, Ni le
noncé aux chastes Muses ; mécontent de sa condition et assujetti à la
fortune
, il gémit de ne plus poursuivre, dans une belle a
taient rien la veille, et leur chute profonde le lendemain. Toute une
fortune
dépendait ainsi d’une santé chétive ; toute une a
dénonce sous la pourpre chez ces soudains et insolents mignons de la
fortune
, ce sont les vices païens, les scandales de l’ant
particulièrement odieux et insupportables. Les Caraffe, jaloux de la
fortune
des Farnèse, exploitaient à leur tour le pontific
trouver à Joachim d’autre tort que celui d’avoir été maltraité par la
fortune
, d’avoir été fait intendant et homme d’affaires t
eu a voulu que je portasse ma part de cette perte commune, m’ayant la
fortune
, par le triste et inopiné accident de cette doulo
ait perdre le cœur que je suis délibéré de jamais plus ne retenter la
fortune
de la Cour, m’ayant nescio quo fato été jusques i
cum liceat), encore que jusques ici j’aie enduré des indignités de la
fortune
autant que pauvre gentilhomme en pourroit endurer
er, les Joachim Du Bellay, à ces esprits de plus de générosité que de
fortune
, qui ont eu à leur jour leur part d’originalité,
t de « découverte d’un passage sous le pôle Nord » ; croyant tenir la
fortune
et la gloire, il court le soumettre à M. de Males
irs et épuiser toutes les jouissances. Il réalise ce qu’il peut de la
fortune
de sa femme, la laisse achever en Bretagne toute
et fiers, assoiffés de plaisirs, torturés par l’ambition et rêvant de
fortunes
subites, inactifs et toujours inquiets, toujours
s hommes ardents et agités, qui, la tête enfiévrée par des mirages de
fortune
, de gloire et d’honneurs pataugeaient dans la bou
r situation acquise ; ils tremblaient d’avoir à rendre compte de leur
fortune
et de leur conduite. Les prêtres, qui sortaient d
bles, de reprendre leurs biens, de détruire ces insolentes et iniques
fortunes
, que Rivarol appelait de « terribles objections c
moins au perfectionnement de l’intelligence publique qu’à celui de ma
fortune
… me donne la réputation de n’être pas un sot, quo
imprévus, leur succession si soudaine et leur action sur la vie et la
fortune
des individus si violente et si brusque, que les
pace, les condenser dans sa peau, comme le philosophe grec portait sa
fortune
dans son crâne, afin de présenter au malheur la p
me. Amélie, ainsi que René, expulsée du toit paternel, n’avait pas de
fortune
; les maris étaient extrêmement rares, si les fil
ue nous avons flanqués à la porte ? L’égalité devant les places et la
fortune
, voilà la plus glorieuse conquête de la révolutio
la fortune, voilà la plus glorieuse conquête de la révolution ! » La
fortune
lentement amassée par le travail, c’était le vieu
volution ne les avait pas affranchis pour les asservir au travail. La
fortune
, ils la voulaient soudaine, amenée par un coup de
t quelques-unes de ces faces qui ne peuvent être réalisées que par la
fortune
collective. Les individus ne peuvent se bâtir des
es, qui ne voient dans la science qu’un moyen comme un autre de faire
fortune
; honteux simoniaques qui portent dans les choses
vais usage. En général, l’impôt est la partie la mieux employée de la
fortune
du laïque, et elle sanctifie le reste. C’est l’an
, de la sorte, par sa signification suprasensible, ce qui légitime la
fortune
du paysan et du bourgeois ; c’en est, en tout cas
à une table de jeu pour y gagner la rançon de sa belle maîtresse. La
fortune
aime les nouveaux venus, quelques tours de baccar
salon, à la recherche d’une commandite : Jean lui confie sa nouvelle
fortune
et se fait, d’emblée, l’associé de cet aigrefin.
son nom aux enchères du mariage d’argent ; un coup de baisse abat sa
fortune
de cartes, bâtie sur le terrain mouvant de la Bou
t lui qui la trahit, sans avoir rien à lui reprocher. L’appétit de la
fortune
lui vient en mangeant au banquet de la grande vie
ne ; il monte à la Bourse, et en quelques tours de râteau y rafle une
fortune
. Devenu riche, il veut jouir : le voilà pris du g
ite lui échappe, aussi bien que le gouvernement de sa maison et de sa
fortune
. Blanche est aimée de M. Victor Chauvel, un jeune
de l’île Bourbon, que la mort de ses parents, qui l’ont laissée sans
fortune
, réduit à chercher un emploi d’institutrice en Eu
cent quarante mille francs, cela compte et cela pèse pour toutes les
fortunes
. A quoi bon les jeter, d’ailleurs, dans un panier
vigilante, le conseil prudent et sûr qui aurait accru et préservé sa
fortune
; elle aurait été la chaleur et la lumière de son
place, dans la correspondance d’un auteur qui, comme auteur, a eu sa
fortune
, il ne faut pas exposer cette fortune à ce qu’on
teur qui, comme auteur, a eu sa fortune, il ne faut pas exposer cette
fortune
à ce qu’on revienne de l’homme à l’auteur et de l
ncer une réaction à laquelle personne ne pensait ! Et d’autant que la
fortune
de Tocqueville a été brillante. Aucun des hommes
il ne faisait pas… Marié à une femme qu’il aimait, indépendant par la
fortune
quand son talent ne lui aurait pas constitué une
il ne croyait pas mourir. Mort, enfin, car il est des acharnements de
fortune
comme il y a des acharnements de malheur, il eut
ligion, et de la patrie éplorée. « Turenne meurt, tout se confond, la
fortune
chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloign
éguisement et de faiblesse ; cette probité qui se révoltait contre la
fortune
, quand la fortune devait coûter quelque chose au
aiblesse ; cette probité qui se révoltait contre la fortune, quand la
fortune
devait coûter quelque chose au devoir ; cet attac
lâches ; il allait porter son encens avec peine sur les autels de la
fortune
, et revenait chargé du poids de ses pensées, qu’u
ler ses sentiments, et qu’il n’achèterait jamais ni de faveurs, ni de
fortune
aux dépens de sa probité. » Je pourrais encore c
e, il est arrivé au cardinal Mazarin, après sa mort, plusieurs bonnes
fortunes
, et c’est de nos jours particulièrement que sa ré
l’art d’enchanter les hommes, et de se faire aimer par ceux à qui la
Fortune
le soumettait. » Il est vrai que c’était surtout
achons le voir tel qu’il était dans les temps où il éleva et fonda sa
fortune
. Il était beau, d’une magnifique prestance, d’une
, Mazarin fixa de nouveau et plus solidement que jamais le nœud de sa
fortune
. Ce moment doit répondre aux premiers instants de
de cœur : « Monsieur, dit-il à Beringhen, je remets sans condition ma
fortune
entre les mains de la reine. Tous les avantages q
ement en tout ; « il est mort, comme on l’a dit, entre les bras de la
Fortune
». Respectons jusqu’à un certain point cette fort
e les bras de la Fortune ». Respectons jusqu’à un certain point cette
fortune
, à demi fille de l’habileté, mais ne l’adorons pa
truction et du renouvellement des choses humaines. Ces vestiges de la
fortune
et des siècles semés sous ses pas ne lui paraisse
remarqué ailleurs) qu’un grand homme, surtout dans les lettres, où la
fortune
n’est pour rien dans la gloire, il est rare qu’un
ernardo Tasso, il était né en 1493 ; orphelin de bonne heure, et sans
fortune
, il fut élevé par un de ses oncles, évêque de Ric
ernardo sans appui ; il entra comme tous les gentilshommes sans autre
fortune
que son talent et son épée au service de Guido Ra
u, dont les traits rappelaient la beauté de sa mère, possesseur d’une
fortune
plus que suffisante à ce séjour champêtre, Bernar
i-même, dans la strophe suivante, le déchirement de deux cœurs que la
fortune
séparait pour toujours : « La cruelle fortune m
de deux cœurs que la fortune séparait pour toujours : « La cruelle
fortune
m’arracha, presque encore enfant, du sein de ma m
une lettre de Bernardo Tasso qui semble confirmer ces soupçons. « La
fortune
», dit-il dans cette lettre, « non contente de to
i que son misérable père, pauvre, âgé, loin d’elle et disgracié de la
fortune
. Je prie Dieu de m’accorder la patience, car, si
es malheureux de ne jamais croire aux choses heureuses, même quand la
fortune
souriante revient à eux. » On voit dans une lett
x père n’a plus que nous deux, et, depuis que le sort lui a enlevé sa
fortune
et une femme qu’il aimait plus que son âme, il ne
e espérance d’ailleurs est perdue pour elle ; Raymond n’aimait que sa
fortune
. Aussi, quand le jeune homme, enhardi par Julie,
, a été très vif, très bruyant, presque général. Les pièces ont leurs
fortunes
comme les livres. L’Aventurière n’a eu qu’une vin
ie et renforcée à plaisir. Le héros du livre, séduit un moment par la
fortune
, revenait bien vite demander à la pauvreté ses in
rantz ne met que ses songes creux, ses chimères, ses aspirations à la
fortune
et la fainéantise voluptueuse du grand homme inco
à la margrave quelques misérables milliers de florins de rente, et sa
fortune
entière, — quatre cent mille florins de revenu !
qui n’était guère, jusqu’à présent, que le soupirant élégiaque de la
Fortune
— quelque chose comme une Perrette de ballade rêv
veur, un mélancolique, un grand artiste, et, du jour au lendemain, la
fortune
va le transformer en idiot féroce et grotesque !
re Frantz, tel que vous nous l’avez montré, abruti et perverti par la
fortune
? Il aurait pu mettre sa maîtresse à la porte et
puyer par tout le monde, mais n’appuyant elle-même personne contre la
fortune
; Enfin, simple et franche en Turquie, jouissance
cet interrègne de la violence et de la conquête, le droit se tait, la
fortune
seule juge, le monde légal cesse d’exister pendan
ns sur le même trône, ni toutes les médiocrités, enfin, que la longue
fortune
et la supériorité exaspère contre tout nom histor
ue ses situations ; ses vérités n’étaient que les points de vue de sa
fortune
. Indifférent au fond, comme sa vie entière l’a pr
stinée. Il ne se dévouait pas à ces expédients un jour de plus que la
fortune
. Il se préparait, dans sa pensée, le rôle de serv
pour affecter et pour soutenir ce rôle d’impartialité avec toutes les
fortunes
, il faut que l’homme écarte les deux choses qui f
re une de ces marées au-delà de l’Atlantique. Il n’y emportait aucune
fortune
, à peine le nécessaire pour quelques années d’exi
ution à ne rien laisser échapper des moindres avances de la meilleure
fortune
. Cela seul était une fortune ; il se confia à sa
per des moindres avances de la meilleure fortune. Cela seul était une
fortune
; il se confia à sa nature, comme César à son gén
spensable à payer sa place sur la planche qui portait en lui toute sa
fortune
. En arrivant à Paris, il trouva dans le cœur et d
dans la bourse de ses amis les premiers vingt-cinq louis, base d’une
fortune
princière. Cette opulence fut plusieurs fois renv
r avec les événements, il les fit entrer toujours comme enjeu dans sa
fortune
. De malversations, jamais : il savait trop combie
t avec la brutalité des triomphes. Bonaparte aspirait à l’empire ; la
fortune
l’autorisait à tout espérer, l’audace à tout prét
un gladiateur bien lutter et bien mourir ; mais elle avait séparé sa
fortune
de la sienne. Le ressort même du patriotisme s’ét
rincipe supérieur, la paix. À l’âge de quatre-vingts ans, rassasié de
fortune
, de dignité, de renommée, ce n’était certes pas u
son service ; mais telle est l’instabilité de mon caractère et de ma
fortune
, que rien, dans ces engagements, ne peut paraître
jours le poème tout entier. La publication du poème, stérile pour la
fortune
du poète, fut au moins propice à l’adoucissement
de l’ambassadeur des Médicis Serassi, pour s’occuper de recueillir sa
fortune
et ses manuscrits, partit le 15 juillet 1586 de F
e cœur oppressé, la mémoire perdue, les amis devenus indifférents, la
fortune
obstinément adverse, au milieu de tant de causes
qu’il reçut dans sa patrie fut le premier et le dernier sourire de sa
fortune
. Naples, alors à demi espagnole, contrée de poési
vint plus tard l’ami de Milton, attachant ainsi, par la plus rare des
fortunes
, son souvenir par des liens de cœur aux deux plus
détermine à s’arrêter dans cette solitude, au moins jusqu’à ce que la
fortune
favorise son retour. « Ô mortel trop heureux d’av
ue de mes tristes aventures ; il dira sans doute : Ah ! l’amour et la
fortune
payèrent trop mal tant de constance et de fidélit
au mois d’octobre 1589, « j’irai bientôt épuiser ailleurs ma mauvaise
fortune
, quand je serai devenu aussi importun à ces bons
eu de considération pour ma personne, et un tel mépris de ma mauvaise
fortune
obstinée, qu’il ne m’admet point à sa table, qu’i
rements de l’Académie de la Crusca. On ne sait par quel revirement de
fortune
ou d’humeur on le retrouve deux mois après, dans
ent comptant, pour le désintéresser dans le procès. Mais, comme si la
fortune
n’avait voulu lui sourire, comme la gloire, que d
s. Il ne me convient plus, dans un tel état, de parler de ma mauvaise
fortune
obstinée, ou de me plaindre de l’ingratitude du m
omphe où le triomphateur n’assistait que mort à sa victoire, et où la
fortune
, qui avait tenu si longtemps la couronne suspendu
ouverain de la chrétienté, fanatique de son génie et providence de sa
fortune
; mourant dans ses bras avec la couronne du poète
il faut recourir, quand on a fait l’imprudence de la quitter pour la
fortune
? V. 58. Le follet en rit avec eux. La Fontaine
a médiocrité dans les désirs. Voyez cette apostrophe : Et ton empire,
Fortune
! Et puis cette longue période qui semble se prol
e période qui semble se prolonger comme les fausses espérances que la
fortune
nous donne, et l’adresse avec laquelle il garde p
a bourse de ce marchand, a voulu exprimer avec force qu’il avait fait
fortune
, sans qu’il l’eût mérité par ses soins et par sa
ces deux vers admirables : Le bien nous le faisons : le mal c’est la
Fortune
. On a toujours raison, le Destin toujours tort.
amais en ma race, et partant que je n’en ferai rien. » Sully régit la
fortune
de l’État comme on ferait une grande fortune terr
i rien. » Sully régit la fortune de l’État comme on ferait une grande
fortune
territoriale, en supposant toujours le cas de gue
je ne puis espérer de l’embrasser tout entier dans son importance. La
fortune
de Sully a mis vingt-cinq ans à croître. Cette fo
importance. La fortune de Sully a mis vingt-cinq ans à croître. Cette
fortune
ressemble à ces grands arbres qu’il a plantés, ap
it jamais rendu preuve de son courage, et qui désirerait commencer sa
fortune
; mais, la vôtre étant déjà si avancée que vous p
t de l’exigence. C’est au retour de cette expédition de Savoie que la
fortune
de Rosny prend toute son assiette et son développ
ns et de ses actions, et méprise celles d’autrui ; qui veut élever sa
fortune
et avoir des biens et des honneurs. Or, combien q
i écrit de là qu’il faut agir, mais que ce ne peut être du côté de la
fortune
, ce qui veut dire, dans sa bouche, du côté de la
a situation ; je ne fais pas d’inutiles efforts pour le régler sur ma
fortune
, je veux former ma fortune sur lui. Cela, sans do
s d’inutiles efforts pour le régler sur ma fortune, je veux former ma
fortune
sur lui. Cela, sans doute, ne comble pas mes vœux
ovoquant par la rime à l’image. Quant à se faire des sectateurs de la
fortune
dans la même route et côte à côte avec tant de ba
rdinaire, qu’on se figure plus voisin du stoïcien que d’un coureur de
fortune
et d’un hasardeur d’entreprises. Au risque de dém
grandeur se trouve dans ce travail. La pompe et les prospérités d’une
fortune
éclatante n’ont jamais élevé personne aux yeux de
re et son cœur !), la perdit, quitta la France, et s’en alla chercher
fortune
en Allemagne à la petite cour de Baireuth, où il
rversités dont l’histoire est pleine, s’il donne toujours raison à la
fortune
, s’il exalte le vainqueur coupable et qu’il écras
rien n’est plus un juge ; c’est un complice abject ou intéressé de la
fortune
, qui montre sans cesse le droit violé par la forc
sang-froid, le meurtre de la conscience publique, seul refuge que la
fortune
triomphante laisse ici-bas à la justice et à la v
égal en noblesse, ton supérieur par l’âge, digne en tout de la haute
fortune
où je t’appelle, si tu n’en étais plus digne enco
indulgence à demander pour ton passé. Tu n’as encore supporté que des
fortunes
adverses : les prospérités sont des tentations tr
remble ici pour moi-même (pour moi, qui, éprouvé déjà par la mauvaise
fortune
, sais qu’il y a autant à craindre de la prospérit
ourtisans, la plèbe, qui avaient déjà fui le palais, refluent avec la
fortune
autour de Galba. XXII Tacite peint en satir
arence tranquille : « Qu’importe à un homme ambitieux qui a manqué sa
fortune
sans retour, de mourir plus pauvre ? » Il ne se r
tir quelques-unes de ces misères : Dans les conditions éminentes, la
fortune
, au moins, nous dispense de fléchir devant ses id
orber dans les riens… Enfin, de même qu’on ne peut jouir d’une grande
fortune
avec une âme basse et un petit génie, on ne saura
ie, on ne saurait jouir d’un grand génie ni d’une grande âme dans une
fortune
médiocre. Il revient en maint endroit, d’une man
onçu de si grandes choses n’aurait pas été incapable de les faire. La
fortune
qui l’a réduit à les écrire me paraît injuste. Je
elles qu’il n’a pu surmonter par son courage. Mais lorsque, malgré la
fortune
et malgré ses propres défauts, j’apprends que son
souffert et si peu réussi, il croit que le plus sûr moyen de faire sa
fortune
, c’est encore de la mériter ; qu’il n’y a que le
nt, jamais dupe, trompant le moins possible, constant dans toutes les
fortunes
, dominant ses affections particulières et ses pas
re à force d’écoles, c’est surtout de réparer ses torts ou ceux de la
fortune
par le sang-froid, la ténacité et une égalité d’â
. En racontant l’histoire de ce souverain habile et brave, qui « à la
fortune
médiocre d’un électeur sut unir le cœur et les mé
ments », et il est soigneux de faire en toute rencontre la part de la
fortune
: Ce qui contribua le plus à cette conquête, dit
regarder comme habile autant qu’heureux. Réellement, ce n’est que la
fortune
qui décide de la réputation : celui qu’elle favor
ans la voie des grandes âmes, qu’il fasse à la fin rougir de honte la
Fortune
. Au sortir de cette guerre où coula tant de sang,
ce soit si souvent la dupe d’événements inattendus ou des coups de la
fortune
? et ne paraît-il pas qu’il y a un certain je ne
onarchie, son costume, ses ordres, ses privilèges, le plus souvent sa
fortune
; il est, comme le dernier paysan de la seigneuri
u baleinier financier qui pousse droit aux monstres d’or massif de la
fortune
; et, à voir le vieux Poirier, vous diriez qu’il
on beau-père. Mais que faire ? Son contrat lui défend de toucher à la
fortune
de sa femme. C’est alors qu’Antoinette intervient
qui vient d’épouser un fils de roi, et qui ne revient pas de sa haute
fortune
. Elle se révèle à ce trait charmant, et vous reco
peine regardé sa femme ; il la considérait comme un accessoire de la
fortune
de son père, la poire du poirier. Bien plus, à pe
traîne partout après elle ; il lui fait prendre l’amour en doute, la
fortune
en haine. C’est pour lui que ses soupirants soupi
s, par excès de délicatesse, un testament imprévu qui lui léguait une
fortune
. Il est jeune, beau, fier, de fine race et de gra
u’il a coûtés à son père, il maudit la richesse, il dit son fait à la
fortune
, il jette à terre de gros sacs d’écus qui lui arr
cé. Mais à peine entachée qu’elle est par des médisances anodines, la
fortune
de ce Roussel ne justifie ni les outrages de M. d
é ; mais croyez-vous que, si un poète s’avisait de faire une ode à la
Fortune
, comme Marc-Aurèle, le philosophe couronné, lui d
up d’argent. Le marquis offre cinq cent mille francs, la moitié de sa
fortune
; ce n’est pas assez : dans cinq ans, elle aura g
Ce n’est pas cela ; c’était un simple gentilhomme savoyard de peu de
fortune
et sans illustration jusqu’à lui. C’est une exist
e. Trois enfants qui vivent encore, portés tous les trois à de hautes
fortunes
en France par la renommée paternelle dans l’arist
le dans l’aristocratie européenne, furent le fruit de ce mariage. Ces
fortunes
attestent la vigueur des opinions aristocratiques
cinq ans. Il laissa sa femme à Chambéry, pour y préserver leur petite
fortune
, et il émigra à Lausanne. Ses biens paternels, tr
s modiques, furent séquestrés, mais il portait avec lui une meilleure
fortune
; ce fut à Lausanne qu’il écrivit, comme un pamph
e son représentant. Son existence, un peu amère sous le rapport de la
fortune
, était très douce sous le rapport de la société.
olutionnaire, quand la victoire révolutionnaire donne une chance à la
fortune
de son parti. Il est toujours honnête homme, sans
e retourner quand la roue tourne. Il sait très bien aussi donner à la
fortune
le nom majestueux et divin de Providence. Quand l
nastie, l’avenir paraît s’aplanir et s’étendre sans limites devant la
fortune
d’un soldat heureux. Les royalistes sont constern
ne à Pétersbourg flottait entre la résistance et l’acquiescement à la
fortune
de Napoléon, et qu’il commençait à prendre au sér
a fortune de Napoléon, et qu’il commençait à prendre au sérieux cette
fortune
qu’il avait d’abord prise en moquerie ou en haine
? C’était là une de ces manœuvres équivoques qui perdent plus que la
fortune
d’une cour, qui perdent son caractère. Le comte d
putation d’infaillibilité, corrigeait après coup ses oracles quand la
fortune
démentait ses prévisions, et qui savait être touj
er la fille d’un riche marchand de planches. Grandet alla, muni de sa
fortune
liquide et de la dot, muni de deux mille louis d’
n dans laquelle il demeurait était la sienne. Ainsi établissait-on sa
fortune
visible. Quant à ses capitaux, deux seules person
cette profonde discrétion qui engendre en province la confiance et la
fortune
, ils témoignaient publiquement à M. Grandet un si
irées dans les conversations de la ville. Pour quelques personnes, la
fortune
du vieux vigneron était l’objet d’un orgueil patr
llionnaires ; mais, quant à M. Grandet, il ne connaît pas lui-même sa
fortune
! ” En 1816, les plus habiles calculateurs de Sau
regardaient en hochant la tête d’un air d’incrédulité. Une si grande
fortune
couvrait d’un manteau d’or toutes les actions de
’oncle délivré du fardeau des convenances. IX L’oncle révisa sa
fortune
. Il obtint aisément le désistement des créanciers
et tu en abuses. Elle égorge son père ! Pardieu, tu auras jeté notre
fortune
aux pieds de ce va-nu-pieds qui a des bottes de m
pas à moi. Ce meuble est un dépôt sacré. « — Ta, ta, ta, il a pris ta
fortune
, faut te rétablir ton petit trésor. « — Mon père
, il souffre et dépérit. Eugénie commençait à souffrir. Pour elle, la
fortune
n’était ni un pouvoir ni une consolation ; elle n
faisait observer que, depuis sept ans, il avait beaucoup augmenté sa
fortune
; que Bonfons valait au moins dix mille francs de
destinée. Eugénie reçoit une lettre de son cousin qui lui annonce sa
fortune
faite et son retour prochain. Elle se dispose à l
en ne résonne mieux que l’opposition, affamé de bruit, nécessiteux de
fortune
, sceptique d’idées, homme à tout comprendre, à to
sionnée d’une telle femme était pour Benjamin Constant une trop haute
fortune
pour qu’il n’en décorât pas sa vie. Cette amitié
rait de lui le retour d’un frère ou d’un ami, ou la restitution de sa
fortune
, on accablait du nom de Jacobin quiconque osait l
u vide d’idées qu’il avait reconnu sous l’emphase de ce caractère. La
fortune
et la popularité avaient évidemment porté M. Neck
populaire ou un trône ; il n’avait cherché dans la révolution qu’une
fortune
, également prêt à la saisir dans une contre-révol
circonstances particulières m’offraient un asile et des ressources de
fortune
dans la patrie de mes parents, la Suisse ; j’étai
ourg dans sa correspondance, aujourd’hui publiée, des adorations à la
fortune
de Napoléon. Si on la compare à ces hommes, madam
de la France où sa résidence eût été un crime, puni peut-être dans la
fortune
de ses enfants. Elle chercha un asile à Stokholm
prince royal de Suède. Tout fait présumer qu’elle augurait alors une
fortune
plus haute encore pour cet ancien ami, transfuge
ance. Ce fut là qu’elle vécut pendant ces deux dernières années où la
fortune
de Napoléon, s’écroulant pièce à pièce aussi rapi
e par la brèche de Paris dans Paris ; elle y retrouvait la patrie, la
fortune
, la liberté, l’exercice de son génie, l’écho tout
eulement pour madame de Staël la liberté et la patrie, ils étaient la
fortune
; elle les accueillait par réminiscence, mais ell
esquieu. Manque de méthode. — § V. De la pensée de l’Esprit des lois.
Fortune
de ce livre au dix-huitième siècle. Montaigne et
la France en particulier, soit propre à préparer ses générations aux
fortunes
diverses que les sociétés humaines ont à traverse
uement. Il met les Romains au-dessus de leurs dieux, et il fait de la
fortune
de leur ville le juste prix dont il a plu à Dieu
cachent souvent nos torts ou diminuent notre part de devoirs dans les
fortunes
de notre patrie : elles nous disposent à juger, d
ieu le savait pour l’avoir voulu lui-même, et cette inquiétude sur la
fortune
de l’Esprit des lois était peut-être méritée, pou
dre sa part de son miel. § V. De la pensée de l’Esprit des lois. —
Fortune
de ce livre au dix-huitième siècle. — Montaigne e
le caractère de la raison dans l’Esprit des lois et l’histoire de la
fortune
de ce livre. L’ordre établi l’attaque, et ceux qu
du, gagné, ou reperdu quelque chose ; ces retours n’ont rien ôté à la
fortune
des moralistes, et peut-être l’ont-ils accrue. Un
i que dans celle du roi, et il n’avait pu rien obtenir encore pour sa
fortune
. Ce fut l’Académie française qui la commença. Il
it qu’à réunir, moyennant quelques petits bénéfices particuliers, une
fortune
de six mille livres de rente : cela l’eût rendu à
e s’en point prévaloir, et de confesser son faible, même à Boyer ; sa
fortune
n’avançait pas. C’est alors que Louis XV, de guer
marque de Duclos, voyant qu’il avait tant de peine à faire une petite
fortune
, il résolut d’en tenter une grande : cela lui fut
rs à vouloir procurer le plus grand bien possible. On veut trop faire
fortune
aujourd’hui, et on craint trop de la perdre quand
suite, mais en vain, de modérer : Tant qu’il s’agissait d’établir sa
fortune
, écrit l’historien-roi, toutes les voies lui fure
it pourvu et qui formait la base de son caractère : « Je n’ai plus de
fortune
à faire : je n’ai qu’à remplir honnêtement la car
er à qui j’aie avoué mon ambition, et qui m’ayez pardonné ma mauvaise
fortune
. » C’est dans un dialogue des morts qu’il fait di
ne vous permet pas de courir ce que quelqu’un comme vous doit appeler
fortune
; mais quelle carrière d’agréments ne vous ouvren
tres ne m’a jamais conduit : si je m’en suis mal trouvé du côté de la
fortune
, j’ai toujours pensé qu’un homme de qualité était
es mêmes plaisirs avec plus de variété, sans quitter le soin de votre
fortune
, ni celui de cultiver votre esprit, et sans sépar
rs, être heureux, jouir de même, et faire servir vos plaisirs à votre
fortune
. Ce n’est pas là, dira-t-on, le discours d’un mo
ensevelir à Verdun, comme si cela justifiait Bordeaux et comme si nos
fortunes
étaient égales en tout, ou que je fusse responsab
situation. Mirabeau qui va et vient à sa guise, qui est maître d’une
fortune
considérable dont il use et abuse déjà, qui n’est
et, chose plus triste, elle a souci de sa pauvreté. De tout temps, la
fortune
a fait mauvais ménage avec les jeunes gens. On di
prienne sa cousine, mais elle est pauvre, elle aussi, et il attend la
fortune
pour se déclarer. Son amour serait peut-être plus
e lui céder sa charge, de lui léguer son étude. Cette offre, c’est la
fortune
, c’est le bonheur, c’est Cyprienne épousée la têt
héâtre. Avant de dépenser cent mille écus, Philippe a voulu tenter la
fortune
; il a joué, à Bade, les cinquante mille francs d
ans une de ces positions que côtoient naturellement les centres de la
fortune
et de l’élégance, MM. Augier et Foussier auraient
d’être grand clerc pour calculer de l’œil l’écart qui existe entre la
fortune
de la maison et son mobilier. Mais M. Pommeau est
a trahie par son luxe postiche, qui ne tient ni à sa position ni à sa
fortune
. Les femmes s’entendent à faire la police d’un sa
mps, me feraient bien des neveux, et que les uns et les autres, si la
fortune
m’était favorable, prétendraient que je leur en d
l en loue Dieu et ne paraît pas douter que les moyens par lesquels sa
fortune
s’accrut n’aient été suffisamment légitimes. Maza
Catalogue, adressée au duc de La Rochefoucauld, le premier auteur de
fortune
de Gourville ; elle est datée du camp de Saint-Jo
rien de considérable dans le monde qu’il ne s’y trouve ; et toute la
fortune
du royaume et de M. le cardinal n’est pas assez g
fut généralement à tous ceux avec qui il s’embarquait pour courir la
fortune
. Quand Mme Fouquet, dans les premiers moments de
ffectivement, nous dit-il, je me représentais ce que j’étais avant ma
fortune
, et l’état où je me voyais encore. Je trouvais de
igne et ne s’étonne trop de rien, il ne se plaint non plus jamais. La
fortune
pourtant lui ménageait de plus grands revers : on
mplets qui nous le montrent à ses origines et à tous les degrés de sa
fortune
. Richelieu, né le 5 septembre 1585, cadet d’une a
st grande pitié que de pauvre noblesse, mais il n’y a remède ; contre
fortune
bon cœur. Dans ces premières lettres, où je n’ai
réchal d’Ancre vint tout rompre et tout remettre en suspens. La haute
fortune
de Richelieu dut s’y prendre à deux fois avant de
is avant de réussir : « Il y a des temps, dit-il énergiquement, où la
fortune
commence et ne peut achever son ouvrage. » La Fr
t ce que Sa Majesté avait fait ; beaucoup même témoignaient envier la
fortune
du sieur de Thémines, qui avait eu le bonheur d’ê
qui ne me firent point connaître de changer pour le changement de la
fortune
. » Il fut le seul de ce ministère que Luynes par
al d’Ancre, parce qu’il l’était moins encore de sa personne que de sa
fortune
, et « qu’il lui portait une haine d’envie, qui es
pure intelligence l’agitation de ses émotions et les accidents de sa
fortune
. Le tempérament domine dans Estienne207, le savan
es Commentaires de Monluc211 se détachent. C’est un Gascon, soldat de
fortune
, de cette petite noblesse provinciale, qui s’atta
Brantôme213. D’assez bonne maison pour ne pas s’inquiéter trop de sa
fortune
, aventureux et aventurier, il n’a l’âme ni féodal
valeresque, et sans patriotique affection, il court le monde, pour sa
fortune
, mais surtout pour voir, curieux admirateur de to
rsel, notant avec une égale sympathie, une égale chaleur de style les
fortunes
amoureuses des dames, et les hautaines entreprise
te ; ce sont les petites combinaisons, les petits procédés pour faire
fortune
. En vérité, je crois qu’il vaudrait mieux laisser
oi ! un homme qui résume toute sa vie en ces mots : faire honnêtement
fortune
(et encore on pourrait croire qu’honnêtement n’es
ue industriel, capable de suivre pendant vingt ans une même pensée de
fortune
. Héros de la vie désintéressée, saints, apôtres,
rs. Il semble au premier coup d’œil qu’elle n’aurait aucune chance de
fortune
. L’égoïsme est dominant, le sens du grand dévouem
phique a-t-il pu écrire des chapitres intitulés : Conseils pour faire
fortune
Avis nécessaire à ceux qui veulent être riches
I Un jour terrible et inattendu précipita M. Récamier de la haute
fortune
dont il éblouissait Paris et dont il faisait joui
èce. On y sent la fièvre de ces vicissitudes domestiques qui sont aux
fortunes
privées ce que les révolutions sont aux empires.
ance, de bien-être, de luxe ; mariée encore enfant à un homme dont la
fortune
était considérable, on ne lui avait jamais non-se
, sans ostentation, avec une sereine fermeté, le bouleversement de sa
fortune
, et montra, dans cette cruelle circonstance, une
son père et de son mari, ajouta son deuil de cœur à tant de deuils de
fortune
. Elle supporta la perte de cette splendide existe
entiments et sa liberté ; elle le revit vieux, dépouillé de la grande
fortune
dont il avait pris plaisir à la faire jouir, et l
cuse que l’indifférence à un époux vieilli et accablé des coups de la
fortune
, cette humiliation d’un délaissement volontaire a
pereur Napoléon, son frère, s’écroulait jour à jour sous l’amas de sa
fortune
et de ses conquêtes. Murat ne voulait pas s’écrou
ler sur bien des fronts ! » XXII Une seconde catastrophe de la
fortune
de son mari, qui s’était un peu relevée par le cr
ouvernement, qui ne s’usait pas en passant de mains en mains comme la
fortune
; M. Sainte-Beuve, poète sensible et original alo
dévouement volontaire. Ils furent, Ballanche et lui, les deux bonnes
fortunes
de madame Récamier ; M. de Chateaubriand n’en fut
re beaucoup plûtôt. Un bon livre fait à la faveur de cet interêt, une
fortune
et plus prompte et plus grande. D’ailleurs il est
ui jamais ait écrit, a, pour ainsi dire, des moïens de reste de faire
fortune
. Quoique ce poëme ne nous touche plus que parce q
ous attacher : mais un poëte ne sçauroit promettre à ses ouvrages une
fortune
pareille à celle de l’éneïde, qui est celle de to
jeune homme, aussi heureusement doué des dons de la famille et de la
fortune
que des dons de la nature, s’appelait Alexandre.
ait dit : Allez vite, il ne faut pas retarder la joie et peut-être la
fortune
de ce jeune homme. » Et deux billets séparés, et
es concierges, institution du hasard qui tenait toujours ouverte à la
fortune
la loge du portier. C’est peut-être dommage de le
un solliciteur inconnu sous un toit de Paris. Je me confiai donc à la
fortune
; elle s’appelait pour moi du nom du prince de Ta
mment ce même homme d’État, quinze ans plus tard, me prédit une autre
fortune
plus difficile à discerner dans mon avenir d’orat
e autre fortune plus difficile à discerner dans mon avenir d’orateur,
fortune
alors très lointaine et très voilée pour tout le
mmes d’État ; j’avais du Mirabeau dans l’arrière-pensée de ma vie. La
fortune
et la France en ont décidé autrement. Mais la nat
ance en ont décidé autrement. Mais la nature en sait plus long que la
fortune
et la France : l’une est aveugle, l’autre est jal
en honnête, trompé dans son ambition désintéressée pour son pays, une
fortune
en ruines, une vieillesse onéreuse, une âme sans
s distingués et d’écrivains de renom qui, ayant eu une partie de leur
fortune
viagère, en ont une autre partie durable et immor
mais personne ne fut si haut que moi, et que je ne croyais pas que la
Fortune
me dût jamais tant élever. À tous coups ils me pe
egré dans le parti de Monsieur et en s’attachant coûte que coûte à sa
fortune
, ne se fait aucune illusion, et en face de Richel
ui n’en est pas. Je vois des choses en vous plus éclatantes que votre
fortune
, et des qualités avec lesquelles vous ne sauriez
s. Je fus étonné qu’un homme nourri toute sa vie entre les bras de la
Fortune
sût tous les secrets de la philosophie, et que vo
é Voltaire. Il m’est arrivé autrefois de rapprocher la destinée et la
fortune
de l’abbé Delille (dans sa première moitié) de ce
la victoire en donnait le droit, et de mesurer ses prétentions sur sa
fortune
? Était-ce d’une bonne politique, d’une politique
on ambition ne faisait, pour ainsi dire, qu’exécuter les arrêts de sa
fortune
. » Et dans le récit où il a résumé les prélimin
l jour nous fussions vaincus ou à demi vaincus, qu’un seul instant la
fortune
des armes hésitât, et tous nos ennemis cachés ou
umettra à sa suprématie. Tel est le plan gigantesque que l’implacable
fortune
, et non pas, comme on l’a dit, un misérable orgue
soumise en 1812, mais rongeant son frein et ne désespérant pas de la
fortune
. C’est ainsi qu’à Dresde, en mai 1812, tous les s
onfédération du Rhin. Il me paraît inconcevable que l’homme qui a une
fortune
aisée et un beau nom sacrifie tous ses avantages,
chitecture, ne peuvent se manifester qu’ils ne soient secondez par la
fortune
, et servis par les conjonctures. Ainsi j’avouë qu
posterité qu’ils ont été. Leurs talens restent enfoüis, parce que la
fortune
ne les déterre pas. Mais il n’en est pas de même
appris à lire, voilà ce qu’on peut supposer de plus odieux contre la
fortune
, son génie ne laisseroit pas de se manifester. Il
s, et qui expiait par une gêne continuelle un désir immodéré de faire
fortune
, ne secourut qu’imparfaitement sa belle-sœur et s
pousé une de ses parentes ; elle engagea Swift à tenter de ce côté la
fortune
. Il s’y décida et parut bientôt devant le spiritu
ur discret du bien public, gardien vigilant de sa réputation et de sa
fortune
, et paraissant dédaigner un pouvoir dont il redou
qui influaient tour à tour sur les destinées de la nation, et sur la
fortune
des ambitieux. Swift pouvait choisir entre eux et
la nature l’avait jeté tout armé. Mais elle avait d’avance limité sa
fortune
, par l’excès même de sa force. Cette ironie puiss
parti ; la postérité l’écoute encore, et ce qui fut un obstacle à sa
fortune
est le fondement de sa gloire. À l’Université, et
s que j’ai attachés aux moindres transgressions et négligences. Votre
fortune
à venir en dépend. Je vous ai aussi ordonné, dans
Irlande, aigri contre ses amis politiques et très disposé à tenter la
fortune
du côté de leurs adversaires. Les mêmes déception
hit amèrement sur sa destinée et comprit que son génie avait nui à sa
fortune
. On ne peut lire sans émotion ce court Essai sur
à être respecté, et vous le pouvez toujours par votre esprit et votre
fortune
. La meilleure méthode que je connaisse en cette v
nt qu’elle avait fait en faveur de Swift, et léguant une partie de sa
fortune
au docteur Berkeley. Swift alla errer deux mois d
s de toute corruption par son intégrité, et de toute tentation par sa
fortune
. » Exclu de la Chambre des communes le 17 juin 17
jusqu’au 19 octobre 1745. Il consacrait, par son testament, toute sa
fortune
à la fondation d’un hôpital pour les aliénés et l
traductions françaises de Walter Scott qui commencèrent sa brillante
fortune
. M. Gosselin lui remit pour moi la modique somme
endant plusieurs années l’auteur qu’il avait créé. Je contribuai à sa
fortune
et on voit qu’il l’avait mérité. Le deuxième volu
esse. Nous en avons été récompensés l’un et l’autre par une honorable
fortune
et une honorable amitié. Sa femme très-distinguée
érances. Genoude, pourtant, n’avait trompé personne ; mais, cherchant
fortune
sur la route du monde, il avait d’abord été lié a
encontré des groupes de royalistes qui lui offraient la naissance, la
fortune
et l’amour dans l’union d’une jeune personne ines
e de Genou possédée par un gentilhomme de bonne maison et de médiocre
fortune
qui serait peut-être heureux de la vendre à l’ami
e voie, et je crains que cette Étoile ne soit jamais l’astre de votre
fortune
et de votre bonheur. » Elle ne le fut pas, en eff
terme, il mourut en 1849, aux îles d’Hyères, et laissa ses fils sans
fortune
. Avant peu de mois, tout fut vendu en justice. Ce
ns l’excès du malheur, plus grande que César au plus haut degré de la
fortune
, sont donc de vains fantômes, des illusions, des
de mépriser la famille d’Achille, comme peu favorisée des dons de la
fortune
. Il paraît aussi que Pyrrhus est fatigué des haut
nna, comme on fait encore aujourd’hui aux jeunes gens qui ont quelque
fortune
. Il apprit un peu à peindre, à jouer de quelques
ente d’Atalide le nom de Zaïre, il était loin de prévoir la brillante
fortune
que ferait un jour cette humble suivante : il ne
es ? Puisque nos militaires, nos hommes du bon ton, nos gens à bonnes
fortunes
, séduisent aujourd’hui les femmes avec la tête d’
Oubliez une gloire importune ; Ce triste abaissement convient à ma
fortune
. Heureuse si mes pleurs vous peuvent attendrir !
ustifier sa posture suppliante : Ce triste abaissement convient à ma
fortune
; Une mère à vos pieds peut tomber sans rougir.
u’un iroquois tel que l’Hippolyte d’Euripide n’est pas homme à bonnes
fortunes
, et ne doit pas recevoir galamment une déclaratio
vaient, à l’ombre de l’autel, des filles nobles, peu favorisées de la
fortune
; ses acteurs et ses actrices furent ces jeunes v
u poète, que l’orgueil extravagant et féroce d’un favori enivré de sa
fortune
, qui veut exterminer une nation parce qu’un homme
dat judæus Apella. Ce fut là, dit-on, le commencement d’une meilleure
fortune
pour Athalie : on ouvrit les yeux, mais lentement
e ce genre-là, ni à Florence ni dans toute l’Italie. Ce qui a fait la
fortune
de la pièce, qui n’eut que treize représentations
e est pathétique : une mère méprisée, rebutée par sa fille qui a fait
fortune
à la cour, est un personnage très intéressant. Le
clôture les réduit à faire les avances. Baron. L’Homme à bonnes
fortunes
I 10 thermidor an 11 (29 juillet 1803) La
t 1803) La même année que Baron donna sa comédie de l’Homme à bonnes
fortunes
, la veuve d’un cul-de-jatte épousa Louis XIV : c’
IV : c’était bien cette veuve qu’on pouvait appeler la Femme à bonnes
fortunes
: elle en fit une alors bien brillante et bien ex
te et bien extraordinaire ; et ce qui n’est pas moins étonnant, cette
fortune
fut constante, même à la cour : un mariage si dis
oint captivé le roi par ses charmes, mais par ses vertus ; les bonnes
fortunes
des La Vallière, des Montespan, des Fontanges ava
s de Paris des comédies très peu morales, telles que l’Homme à bonnes
fortunes
: on croyait devoir sacrifier un peu l’austérité
fraîcheur de la nouveauté. L’année suivante, un autre homme à bonnes
fortunes
parut sous le titre du Chevalier à la mode. Cette
, tel était le charme et le brillant de ce caractère d’homme à bonnes
fortunes
, qu’en 1690, trois ans après le Chevalier à la mo
Chevalier à la mode, les Italiens donnèrent un nouvel Homme à bonnes
fortunes
, qui fut plus couru que tous les autres ; c’était
t Boileau appelait ce théâtre un grenier à sel. Dans l’Homme à bonnes
fortunes
de Regnard, le vieux M. Brocantin, qui veut se ma
visage. Dans cette même pièce de Regnard, Arlequin, l’homme à bonnes
fortunes
, est un laquais, un filou, un escroc, qui ne fait
its. Dans une petite pièce, intitulée la Critique de l’Homme à bonnes
fortunes
, il fait dire à une précieuse de province : « C’e
rie profonde : ceux-là pouvaient être dangereux ; les hommes à bonnes
fortunes
de Baron, de Dancourt, de Regnard, sont des fous,
is XIV. II 15 thermidor an 11 (3 août 1803) Les hommes à bonnes
fortunes
sont en amour ce que les philosophes sont en poli
es inepties élégantes et sonores. Sous Louis XIV, les hommes à bonnes
fortunes
subjuguaient les bourgeoises de la ville par l’as
ays du monde où l’on pouvait présenter sur la scène un homme à bonnes
fortunes
, caractère humiliant pour les femmes, affligeant
sses, et un homme entretenu est la plus vile espèce d’hommes à bonnes
fortunes
. Les trois premiers actes sont assez froids ; on
er. Les aventures merveilleuses sont de l’essence d’un homme à bonnes
fortunes
; être conduit les yeux bandés à un rendez-vous m
e de son maître, sont une excellente leçon, qui prouve que les bonnes
fortunes
ne sont pas toujours heureuses. La Bruyère faisai
ourt fit jouer le Chevalier à la mode : c’est aussi un homme à bonnes
fortunes
, avec cette différence que le chevalier veut fair
à bonnes fortunes, avec cette différence que le chevalier veut faire
fortune
et met des vieilles à contribution ; Moncade, au
vues : il ne veut que tromper des femmes, et ne cherche point d’autre
fortune
. Son valet Pasquin a plus de sens : il n’y a pour
on valet Pasquin a plus de sens : il n’y a pour lui d’hommes à bonnes
fortunes
que ceux qui s’enrichissent. On pense aujourd’hui
. On pense aujourd’hui comme Pasquin : pour nous, les hommes à bonnes
fortunes
sont ceux qui ont fait fortune ; les hommes à la
quin : pour nous, les hommes à bonnes fortunes sont ceux qui ont fait
fortune
; les hommes à la mode sont ceux qui éblouissent
parmi les petitesses et les vieilles niaiseries. 0 L’Homme à bonnes
fortunes
et le Chevalier à la mode ont produit une foule d
Festin de Pierre est la tige des petits-maîtres, des hommes à bonnes
fortunes
, des séducteurs et des roués qui brillent dans no
on Juan de Molière est un scélérat qui fait frémir ; l’homme à bonnes
fortunes
de Baron n’est qu’un petit sot, un petit étourdi,
e même du Chevalier à la mode, qui parut un an après l’Homme à bonnes
fortunes
: il est peint comme un petit fourbe, un petit fa
du temps de Louis XIV ; c’est un riche prudent, économe, qui cache sa
fortune
sous un extérieur modeste, qui craint le faste et
ssion tacite accordée aux roturiers. Aujourd’hui, au contraire, faire
fortune
est le devoir universel, se ruiner un accident co
a tête, homme honnête, paisible, modéré, attaché aux intérêts et à la
fortune
de sa famille ? Quelle excellente scène que celle
abac : ce mérite assurément n’est plus à la mode. Nos hommes à bonnes
fortunes
ne s’amusent point à ces bagatelles ; ce sont de
ioteurs, qui ne donnent aux femmes que les moments inutiles pour leur
fortune
. S’ils font des dettes, s’ils se ruinent, ce n’es
ère, une marchande de laine, qui, à l’envi l’une de l’autre, font des
fortunes
singulières ; l’une devient baronne, l’autre comt
ruines du préjugé de la noblesse ; les mésalliances rétablissaient la
fortune
des grands seigneurs ; les roturiers riches achet
t à régler les distinctions extérieures, non sur le rang, mais sur la
fortune
. La scène de M. Blandineau avec sa femme est du m
e par le nouveau système social, qui n’admet plus que l’inégalité des
fortunes
. La comédie des Bourgeoises à la mode est aussi l
uguraient bien du voyage ; ils lui assuraient tous qu’il allait faire
fortune
: c’est ce qui donna occasion à Palaprat de compo
as mieux. Dès ce moment la réputation de la pièce fut faite ; mais la
fortune
des auteurs ne profita pas beaucoup de cette heur
es contre les nouveaux systèmes. Telle est l’explication des diverses
fortunes
que Voltaire a éprouvées dans sa longue et brilla
une tante de livrer à un nigaud très déplaisant sa personne, avec une
fortune
considérable : la veuve, il est vrai, est supposé
ages. Longtemps la révolution a été le théâtre du plus gros jeu de la
fortune
: c’était un vaste tapis vert, autour duquel on v
ons violentes, est mort quand il ne palpite plus entre sa ruine et sa
fortune
, et par là même l’amour du jeu est le plus incura
sulter à la ruine de son maître, offre de partager avec lui sa petite
fortune
; et cette scène fit la fortune de la pièce. On c
offre de partager avec lui sa petite fortune ; et cette scène fit la
fortune
de la pièce. On commençait à préférer au comique
restées au théâtre ? Démocrite a fait rire, et c’est, selon moi, une
fortune
pour une comédie ; mais combien de temps fera-t-i
le monde. N’est pas gourmand qui veut, mais qui peut. La nature et la
fortune
aiment à se contrarier : la fortune donne-t-elle
t, mais qui peut. La nature et la fortune aiment à se contrarier : la
fortune
donne-t-elle à quelqu’un de quoi faire grande chè
pétit ; et à qui donne-t-elle cet appétit si précieux ? à ceux que la
fortune
condamne à la frugalité. Du reste, Strabon se con
ues. Démocrite est un amoureux de roman ; ils étaient hommes à bonnes
fortunes
. Il soupire naïvement pour une simple bergère ; n
re : cette dernière qualité suffisait seule pour le brouiller avec la
fortune
, et il fut toujours assez mal avec cette déesse :
e Sophie, après s’être assuré qu’il en est aimé : ainsi la gloire, la
fortune
et l’amour couronnent la sagesse. La pièce est éc
une vieille folle amoureuse d’un jeune homme dont elle veut faire la
fortune
en l’épousant ; il y a beaucoup de femmes qui ne
lus en lui, c’est qu’il est mauvais frère ? et que, pour augmenter sa
fortune
, il voudrait que sa sœur mourût ; mais il ne faut
, joint à quarante mille qu’il avait de son patrimoine, composait une
fortune
fort honnête ; mais la fureur du jeu et des voyag
ie parce qu’il est aussi pauvre quelle, part dans le dessein de faire
fortune
: la meilleure de ses aventures est son mariage a
pèche contre le bon sens, parce que sa maîtresse s’empare de toute sa
fortune
en un jour, parce qu’il perd en un jour, et même
tresse des dons immenses ; donc sa maîtresse n’engloutit pas toute sa
fortune
en un jour. L’ouvrage de sa ruine est déjà fort a
méraires : s’ils tombent dans la pauvreté, c’est en essayant de faire
fortune
; et ce qu’il y a de pis, c’est qu’ils dissipent
teurs sont les meilleures gens du inonde. La personne de l’auteur, sa
fortune
, ses alentours, influent sur le succès plus que s
as vers sa décadence : la friponne honnête, le valet héros, firent la
fortune
de la pièce. Les succès du théâtre sont très subo
resse de mettre en récit les dissipations qui déjà ont fort entamé sa
fortune
: il nous le présente sur le bord de l’abîme. Des
t d’hériter. Les gens d’esprit ne se ruinent point en prodiguant leur
fortune
, mais en la risquant ; ils ne s’épuisent point pa
ravaillant en même temps à exécuter le plan de Destouches, lorsque la
fortune
, qui ne favorise pas toujours les honnêtes gens,
rend rien, puisqu’elle n’a rien volé ; mais elle offre sa main et sa
fortune
à Timon : Timon s’en croit indigne et les refuse.
à redouter de son oncle que l’exhérédation ; et puisqu’il dédaigne la
fortune
, il pouvait sourire de l’emportement du financier
li homme ? cela ne l’empêche pas d’être heureux en amour, et de faire
fortune
: excellente instruction ! Le Glorieux pousse l’o
était encore peu nombreuse : on cherchait alors à mériter des bonnes
fortunes
; depuis, les hommes ont trouvé plus commode de l
ême en réussissant : ce sont des séducteurs qui ont obtenu des bonnes
fortunes
par la ruse. Les esprits droits, justes et solide
in d’impôts : les hommes auxquels on en confia la perception y firent
fortune
; mais ils endossèrent l’exécration publique. La
nt pour eux que des trésors de mépris et de haine ; on regardait leur
fortune
comme le sang de la patrie, comme les dépouilles
ècle ; leurs enfants, cultivés par une éducation proportionnée à leur
fortune
, ont fini par être des gens aimables, des gens de
qu’il n’y a pas de meilleur ton dans le monde que celui qui mène à la
fortune
. Ainsi changent les mœurs, les goûts et les idées
vais plaisants, sur le voisinage du Parnasse et de l’hôpital. Né sans
fortune
, Boissy vint fort jeune à Paris, comme tant d’aut
e gain, se perdent pour toujours, se ferment toutes les avenues de la
fortune
, et se font de tous les gens de lettres autant d’
ent un évangile si agréable et si commode, tirent alors une si grande
fortune
dans la bonne compagnie. Il y a des mœurs vicieus
nt la solitude et la nudité d’une personne exposée aux outrages de la
fortune
, accablée sous les ruines d’un parti détruit, aba
, parce qu’elle avait racine en eux et n’était pas appliquée sur leur
fortune
. Pas un de leurs gestes, pas un de leurs mouvemen
ent ridicules, sans doute, dans la société d’une bourgeoise de petite
fortune
qui aurait à soigner elle-même son ménage et ses
ubliques étaient gouvernées par un pouvoir héréditaire, où une grande
fortune
donnait de longs loisirs, où des études suivies é
irs personnels. Dans cette situation, toutefois, si l’on dépend de la
fortune
, on n’attend rien de l’opinion, de la volonté, de
ent, sans penser à ce qui succède à cette agitation. Ils hasardent la
fortune
qui les fait vivre, ils se précipitent dans les b
bjet ; mais il est une espèce d’hommes qui, considérant en général la
fortune
comme une manière d’acquérir des jouissances, ne
t de son caractère. Ce n’est pas à dire qu’il négligeât absolument sa
fortune
en cour et le soin d’avancer ; il y aspirait à sa
amitié ; il voulait lui servir comme de père, disait-il, et faire sa
fortune
politique. S’il appréciait ses qualités de travai
est curieux de suivre pas à pas l’attente et les lents progrès de la
fortune
politique de d’Argenson. Un jour, le roi lui a pa
sprits, ils vont jusqu’à s’ennuyer de tout ce qui n’est pas chemin de
fortune
. Les moyens qu’il en embrassait étaient de se ren
charge était une magistrature ; si ce n’était pas tourner le nez à la
fortune
que ses inclinations lui promettaient, c’était to
Calot… Et il continue sur ce ton, en passant aux commencements de la
fortune
et de l’élévation de son père, due tout entière à
ocroy et Denain, un début si brillant et si glorieux, et un retour de
fortune
si tardif, si désiré et si nécessaire. Denain mér
er le sort, vaincre ou périr. C’est à ce moment extrême et décisif (ô
fortune
aléatoire de la guerre !) que tout à coup les aff
i influa sur la conclusion de la paix, fut marquée par des éclairs de
fortune
glorieux et des sourires consolateurs. Il reste d
homme heureux, trop heureux pour ne pas être digne des faveurs de la
fortune
. Il semble que c’est à lui et pas à un autre que
baisser un général, on dit qu’il est heureux. Mais il est beau que sa
fortune
fasse la fortune publique. » Et songeant moi-même
l, on dit qu’il est heureux. Mais il est beau que sa fortune fasse la
fortune
publique. » Et songeant moi-même à Villars, à Mas
ard. C’est ainsi qu’au moment où elle semblait tout à fait ruinée, la
fortune
de Richelieu se répare et qu’elle va insensibleme
ins ». Même quand il nous expose ces longs contretemps qui barrent sa
fortune
, le style de Richelieu n’est point irrité et ne m
’opposer une prudence suivie et la patience. En voyant l’extravagante
fortune
et le peu de conduite de l’adversaire, il sentait
’on doit avoir pour les armes de son maître. Si Luynes avait vécu, la
fortune
de Richelieu s’ajournait pourtant et pouvait manq
nérosité ; trop faible pour demeurer ferme à l’assaut d’une si grande
fortune
… Il voulut être prince d’Orange, comte d’Avignon,
, et au temps que la jouissance en est plus agréable ; et, quant à sa
fortune
, elle ne faisait encore que de le saluer, et n’av
e et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle
fortune
… Les femmes de qualité ont poli mes mœurs et cult
vé mon esprit ; et comme je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma
fortune
, je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servit
’elle emploie à l’éducation de ses enfants et à l’arrangement de leur
fortune
, sachant le latin, l’espagnol, l’italien et la li
es ; elle avait des amis d’un rang et d’un mérite très distingués. Sa
fortune
ne lui permettait pas de tenir une maison, mais e
ncues, amnistié par Octave, dépense largement son loisir et le peu de
fortune
que les confiscations lui ont laissée du patrimoi
yre ! » Plus loin le ton change ; c’est une invocation martiale à la
Fortune
en faveur d’Auguste et des Romains qui vont comba
asse, dans la poésie grecque, l’énergie descriptive de ces jeux de la
Fortune
qui joue avec les trônes, qui élève et abaisse à
es heureux. « Puis le vulgaire, dit-il, et la parjure courtisane (la
Fortune
) se retirent en arrière de celui qu’elle a abando
à ne pas s’associer au joug du malheur pour en partager le poids !… Ô
Fortune
! reforge sur une nouvelle enclume le tranchant d
s, les parfums, les roses, hélas ! trop courtes de vie, tandis que ta
fortune
, ta jeunesse et les fils noirs sur le fuseau des
es et pittoresques, une moquerie douce contre ceux qui aspirent à une
fortune
disproportionnée à leurs désirs. C’est un de ces
coin du feu dans le mois d’août. « Pendant que tu le peux, et que la
Fortune
conserve un visage souriant, reviens à Rome… Quel
d’auditeurs, vous direz, ô mon livre ! que moi, simple affranchi sans
fortune
, j’ai osé déployer hors de mon petit nid des aile
iver, tapissée de bons vieux livres ( nunc veterum libri ) ; si votre
fortune
est suffisante pour votre bien-être borné ; si vo
roscrit, Napoléon vaincu à Sainte-Hélène, aux prises avec la mauvaise
fortune
, et résumant sa vie soit en une résignation muett
ême sans qu’on lui en sache le moindre gré ; et puisque absolument la
fortune
veut diriger toutes nos actions, il faut la laiss
atisfaction âpre et secrète de me sentir foulé ainsi aux pieds par la
fortune
, pour voir si à la fin elle n’en aura pas honte e
plus vastes intelligences de l’antiquité ! Comme on y sent contre la
fortune
ce juste et muet mépris qui est la vengeance éter
de chair, un grand exemplaire de l’humanité, un grand ludibrium de la
fortune
, un homme plus italien que toute l’Italie de son
te, plus ils ont pu s’affermir dans leur élévation ; mais que sans la
fortune
, qui n’est que la prédisposition du peuple, et sa
l’accomplir. Ce chapitre atteste combien Machiavel avait dévisagé la
fortune
à force de réfléchir sur ce que le vulgaire appel
n sans l’homme, l’homme rien sans l’occasion ; c’est du mariage de la
fortune
avec le génie que naît la puissance ; sans cela,
ale comme Paris sa terreur populaire. Ce retour est précaire comme sa
fortune
. Napoléon donne le trône de Naples à son frère Jo
; il y trouve le peuple aliéné contre lui, et la mort ; il accepte sa
fortune
en vaincu et le supplice en héros. La reine Carol
l que vous ferez et qui vous reviendra en ressource, en revenus et en
fortune
. Le Charretier embourbé. Un charretier implore Ju
cellente, comme un état divin. La médiocrité de condition, d’état, de
fortune
, etc., c’est le bonheur. C’est Horace qui l’a dit
t surtout il ne faut pas être, comme le mulet de finances, fier de sa
fortune
, fier des dons de la destinée, car ils ont quelqu
tout le monde aurait fait, ou à peu près, commencent par demander la
fortune
, cela va de soi. La fortune les entraîne dans de
ou à peu près, commencent par demander la fortune, cela va de soi. La
fortune
les entraîne dans de tels ennuis, dans de telles
s grands seigneurs qui leur empruntent, enfin les inconvénients de la
fortune
sont si visiblement perçus par eux, si nettement
des rois ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la
fortune
vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il
, ni père ni mère, ni oncle, ni amis : Napoléon et son extraordinaire
fortune
emplissaient sa tête ; « son image sans cesse ébr
e put jamais sentir. Est-ce la faute à ce pauvre homme, si pour faire
fortune
, le but sérieux de la vie bourgeoise, il dut mett
les riches sans enrichir les pauvres, anéantira le crédit qui est la
fortune
de tous et le travail qui est le pain de chacun,
au change. Il trouva que l’Empire avait du bon : « Napoléon a fait ma
fortune
», avouait-il dans un de ces rares moments, où il
ean, le galérien qui se réhabilite en amassant en quelques années une
fortune
sur le dos de ses ouvriers. La fortune lave toute
massant en quelques années une fortune sur le dos de ses ouvriers. La
fortune
lave toutes les taches et tient lieu de toutes le
rt pour l’art ; mais, ainsi que tous bourgeois ne songeant qu’à faire
fortune
, il consacrait son talent à flatter les goûts du
r M. le comte de Latour-Landry. C’était à un poète peu favorisé de la
fortune
et non à une œuvre patriotique que le don devait
de génie, qui ne savent jamais se retourner et ne laissent jamais de
fortune
. Le Temps du 4 septembre 1885 fournit les renseig
Temps du 4 septembre 1885 fournit les renseignements suivants sur la
fortune
de Hugo : « La succession liquidée de Victor Hug
ourra se faire une idée de la rapidité avec laquelle s’accroissait la
fortune
du maître quand on saura que celui-ci réalisa, en
, au temps de Cervantes. — Ce xixe siècle, aujourd’hui si fier de sa
fortune
, de sa naissance et de ses victoires, il vivra pa
ujourd’hui comme autrefois, nous ne manquons pas de ces gens à qui la
fortune
tient lieu de politesse et de mérite, qui n’ont p
es de profondeur, à qui la faveur arrive par accident ; seulement ces
fortunes
subites qui sont le déshonneur de la Fortune elle
ccident ; seulement ces fortunes subites qui sont le déshonneur de la
Fortune
elle-même, arrivent, aujourd’hui, par d’autres mo
er, de quoi se mêlent ces gens-là ? Est-ce que le jeu, l’ambition, la
fortune
, la renommée et la gourmandise, ne seraient pas s
iffe est la même ; aujourd’hui cependant, comme autrefois, « faire sa
fortune
» est une belle phrase, éloquente et splendide ;
, exposés à ces changements, à ces variations, à ces insolences de la
fortune
, on en peut dire autant de ces royaumes en miniat
au courant de toutes choses, car elle s’occupait tout à la fois de sa
fortune
et du drame nouveau. — Où en sont mes terrains de
tail, elle protégeait et défendait sa gloire avec le même zèle que sa
fortune
. Elle aimait à être riche et célèbre ; à compter
ment heureuse de mademoiselle Mars. Ces louanges, ces splendeurs, ces
fortunes
, cette beauté adorée à genoux, ces poètes qui s’e
consolation, véritablement, pour la gloire consolée, et merveilleuse
fortune
pour la critique exposée, elle aussi, aux oublis
esse royale, et cette pension de douze cents livres, qui avait été la
fortune
de son enfance et de sa jeunesse, mademoiselle Ma
de Maistre sur la papauté ont, à l’heure même où j’écris, l’éclatante
fortune
de faire réfléchir bien des esprits et de remuer
leçons éloquentes sur la part de chacun dans la bonne et la mauvaise
fortune
des sociétés ; plus de penchant pour le principe
eurs peines, le style qui seul préserve les ouvrages d’histoire de la
fortune
passagère des romans. Même dans les parties de so
ore le grand air. Peut-être eût-on désiré pour une si belle plume une
fortune
plus haute que l’histoire ou la critique des syst
les pièces de théâtre ou les romans. Je m’effraye des vicissitudes de
fortune
que subissent les pièces de théâtre. Le nombre de
i qu’une chose : c’est que je voudrais ne pas craindre pour Scribe la
fortune
de Sedaine. Les pièces en prose sont plus fragile
e qu’une mode y fait lire avec délices, une autre mode en dégoûte. La
fortune
la plus semblable à celle des costumes, c’est la
dégoûte. La fortune la plus semblable à celle des costumes, c’est la
fortune
des romans. Cependant quelques noms destinés à du
er des miracles, et, comme on dit, de mettre le marché à la main à la
Fortune
. Dès le début de Napoléon, j’aperçois en lui ce c
miracles d’Austerlitz et d’Iéna, ne le voit-on pas pousser à bout la
Fortune
, et vouloir absolument lui faire rendre plus qu’e
en rase campagne, du général Dupont à Baylen. À dater de ce jour, la
Fortune
commence à tourner ; elle aura de brillants retou
ible aux peines physiques de deux blessures douloureuses. Ainsi va la
Fortune
à la guerre comme dans la politique, comme partou
n avait le temps d’accourir à leur aide et de les sauver ! Et puis la
Fortune
souriait encore, et réparait tout : personne n’ar
si on les compare à lui, ont su se pousser, eux et leur patrie, à des
fortunes
plus stables et se maintenir dans leur succès. C’
circonspections inaccoutumées ; ils avaient éprouvé les revers de la
fortune
et s’en souvenaient. Le soldat ne se sentait plus
s braves que jamais dans l’action, mais peu confiants désormais en la
fortune
, et qui, entre deux suppositions possibles, incli
plus se fier aveuglément à Napoléon et à son étoile, à César et à sa
fortune
. Ses soldats, eux, qui y croyaient toujours, se v
n du grand capitaine se pouvait réparer et continuer à souhait, si la
fortune
ne nous réservait pas, à un second et plus formid
enfaiteur. Comblé de grâces et de faveurs, M. Laujon avait acquis une
fortune
assez considérable. La révolution le jeta dans un
lettres étaient en crédit, car le faux savoir même était un moyen de
fortune
; Les Femmes savantes en sont la preuve. La noble
s doute de grands malheurs ont nécessité de grands sacrifices, car la
fortune
publique est livrée à des parvenus grossiers ; de
; voyez ce marquis de Moncade, qui oublie sa dignité pour réparer sa
fortune
. De toute part éclatent des symptômes de décadenc
, et qui les reprit. Jeté, à quelque temps de là, dans le monde, sans
fortune
et sans appui, Chamfort se trouva bientôt réduit
le monde, et accueilli par les grands que je méprise ; ils feront ma
fortune
sans que je m’en mêle, et je vivrai ensuite en ph
il avait espéré y retrouver. Cet homme qui avait supporté la mauvaise
fortune
avec tant de courage, devint la proie d’une mélan
udissait au décret qui supprimait les pensions ; et pourtant toute sa
fortune
était en pensions, il les remplaça par le travail
le agréable & correct. Avec tant de talens, le Sage ne fit jamais
fortune
, parce que son ame, naturellement fiere & éle
attu Par le ciseau de la Parque importune : S’il ne fut pas ami de la
Fortune
, Il fut toujours ami de la Vertu. Le Sage étoit
dit-il, avoir converti un Ministre, & qui ne fit que servir à la
fortune
d'un Philosophe. Que pensera-t-on de la Philosoph
masque, à le reprendre, dès que les métamorphoses peuvent servir à sa
fortune
? Quand le trait seroit vrai, ce dont on peut do
-même dans une de ses Préfaces, où il s’exprime ainsi. « Forcé par la
fortune
à être avare de mon temps, je suis souvent réduit
suis souvent réduit à le consacrer à ces hommes qui, nés avec plus de
fortune
que de talent, aspirent à la gloire littéraire, q
et naturel de la nation ? C’est cette heureuse coïncidence de bonnes
fortunes
littéraires qui vit et qui fit naître Racine, c’e
a faveur de Molière, génie jusque-là inconnu et avili par la mauvaise
fortune
. Racine se fit recommander à lui. Molière, incapa
avait le droit d’espérer que la gloire de son protégé deviendrait la
fortune
de sa scène. Cependant Racine n’ayant pas été sat
ète à oublier les amitiés et les services quand sa gloire ou quand sa
fortune
étaient en jeu n’éclata pas moins envers Mme de M
iens, s’appelait Catherine de Romanet ; elle avait apporté en dot une
fortune
modeste à peu près égale à celle de son mari. Les
mort. Une suprême occasion de consolider cette faveur et de river sa
fortune
dans le cœur même de la nouvelle favorite ne tard
e pour les filles de la haute noblesse militaire et déshéritées de la
fortune
. Saint-Cyr était un splendide noviciat de futures
aintenon, dont il estimait l’esprit et dont il vénérait la piété ; sa
fortune
à consolider à la cour par des triomphes poétique
me de Montespan, l’altière Vasthi. Elle avait goûté, aimé, protégé la
fortune
du poète, il n’était pas beau à lui de célébrer,
Et goûter le plaisir de me faire oublier. Mme de Maintenon, sa haute
fortune
, sa modestie apparente, ses soins pour les jeunes
anglaise à Sainte-Hélène, Napoléon qui, de ses derniers compagnons de
fortune
, n’avait pu garder avec lui que le grand maréchal
ommode des mécontents, il se montrait reprenant bientôt le vent de la
fortune
, consulté, mis à sa place et à même enfin de se p
Mais la gloire des hommes célèbres est, comme leur vie, exposée à des
fortunes
diverses. Il viendra un jour où le seul amour de
Hélène il ait parlé des traîtres et mis à leur charge les torts de sa
fortune
. Oui, en débarquant de l’île d’Elbe et quand cela
masse des hommes est faible, mobile parce qu’elle est faible, cherche
fortune
où elle peut, fait son bien sans vouloir faire le
nchant du roi à la dévotion, et fait jouer ce ressort pour assurer sa
fortune
. Quoiqu’il n’entre pas dans mon sujet de faire co
r conclure, avec une pleine assurance, de tout ce qui précède, que la
fortune
de madame de Maintenon fut exclusivement le triom
les paroles de madame de Sévigné, qui dévoilent tout le mystère de la
fortune
de son amie ? « Nul autre ami, dit-elle, n’a auta
t ou faisait naître dans l’esprit du roi, furent les fondements de sa
fortune
. Qui pouvait mieux les accroître, les conserver,
de madame de Maintenon. Puisque les conséquences ultérieures de cette
fortune
ne sont plus de notre sujet, et que nous nous arr
courtisan est dévot. De quoi n’est-il point capable dans la vue de sa
fortune
? Au fond, à quoi est engagé un courtisan dévot ?
i Paul qu’il va voyager aux pays lointains, pour y trouver les bonnes
fortunes
que son ingrate patrie lui refuse. Beaubourg insp
: elles le déclarent « trop commun. » Il a la jeunesse, la gaieté, la
fortune
; mais il lui manque la ligne, la race, le contou
de sa jeunesse, obscure et dédaignée, comme une Cendrillon. Mais une
fortune
imprévue, léguée par un oncle, l’a transformée, d
iéné à jamais, par une basse insulte, l’héritière dont il convoite la
fortune
; l’antipathie qu’elle avait pour lui s’est chang
réels et valables lorsque la dame, devenue dévote, les lègue, avec sa
fortune
, à la Compagnie. Cela tient du salmigondis et du
à quoi bon ce siège gratuit, ces mines inutiles, pour s’emparer d’une
fortune
qui mettra son assaillant à la porte aussitôt qu’
tout son bien personnel, qui était considérable, à l’avancement de la
fortune
de son mari et à une honorable représentation. Lu
eut à soutenir contre sa propre famille : « Il y a si peu de grandes
fortunes
innocentes, que je pardonne à vos pères, écrit-el
de l’estime et un respect de sentiment au mérite. Quand de concert la
fortune
et la vertu ont mis un homme en place, c’est un d
sion. » Mais que cette rencontre est rare ! De loin les favoris de la
fortune
en imposent : « La renommée exagère leur mérite,
humanité, dit-elle à son fils, souffre de l’extrême différence que la
fortune
a mise d’un homme à un autre. C’est le mérite qui
te à la fois et si bien-pensante, et qui fit de ses qualités et de sa
fortune
un si noble usage, a été donnée dès longtemps par
e je vous donnerai les exemples suivants : l’Homme qui court après la
fortune
et l’Homme qui l’attend dans son lit. Cette fable
La Fontaine, qui s’est soucié comme vous le savez des avantages de la
fortune
et de ses préférences, et qui a été celui qui a t
e et de ses préférences, et qui a été celui qui a toujours attendu la
fortune
dans son lit. La différence, entre sa vie et la f
. La différence, entre sa vie et la fable qu’il faisait, c’est que la
fortune
n’est jamais venue le chercher. Mais cela ne fait
ermédiaire entre l’épicurisme et le stoïcisme. Qui ne court après la
fortune
? Je voudrais être en lieu d’où je pusse aisément
» — Vous valez cent fois mieux ; Mais que vous sert votre mérite ? La
Fortune
a-t-elle des yeux ? Et puis la Papauté vaut-elle
si précieux Qu’on en faisait jadis le partage des Dieux ! Rarement la
Fortune
à ses hôtes le laisse. Ne cherchez point cette dé
nt de science : S’il en était, on aurait tort De l’appeler hasard, ni
fortune
, ni sort, Toutes choses très incertaines. Et s’i
e, ni sa tyrannie bourrue et tracassière, ni son orgueil durci par la
fortune
, ni les bornes sourdes de son esprit, ni ses proc
hilibert, devenu le docteur Véron vers le tard. Comme Buloz a fait sa
fortune
dans la direction de sa Revue, Véron a fait la si
ra de Robert le Diable, ce chef-d’œuvre qui fut depuis la cause de sa
fortune
. Mais ce serait une calomnie, si l’on en croit le
l y a d’autres différences qu’il faut noter en ces deux favoris de la
fortune
. Ils n’ont pas dans l’humeur la même tonalité. Le
A quoi bon les honneurs ? à quoi bon de l’esprit ? Des biens de la
Fortune
& ceux de la naissance ? Ces prétendus trésor
vaste Univers, Tout y est inconstant, & rien qui soit solide ; La
Fortune
, suivant ses caprices divers, Fait, défait ici-ba
ltipliés qu’on y remarque. Telles sont les vraies causes de la grande
fortune
des Essais. Si l’on veut cependant les apprécier
lois qu’un Auteur a exercés, le nombre de ses domestiques, ses bonnes
fortunes
, ses* vertus, ses défauts, ses goûts, ses dégoûts
aient libérer ainsi, pour l’âge où l’on doit liquider sa vie comme sa
fortune
, mon patrimoine obéré par des causes tout à fait
posaient la mémoire de quelques dévouements. Ces calamités privées de
fortune
, auxquelles ils croyaient pouvoir intéresser le p
e raison de me haïr que mon nom. Les uns ont attribué ces embarras de
fortune
à des dissipations de main fabuleuses ou à des pr
autre luxe que quelques habitations héréditaires, trop vastes pour ma
fortune
, à la campagne, habitations qu’il ne dépendait pa
urais pas eu les celliers et les pressoirs d’Horace ou de Cicéron. Ma
fortune
, plus apparente que réelle, n’a jamais été très g
pour moi, ou parmi des capitalistes hostiles et avides, à l’affût des
fortunes
qui croulent pour en accaparer à rien les débris.
e désespère pas de moi-même : la patience active use la plus mauvaise
fortune
et les plus tristes jours ont des lendemains. L
rincipal ornement dans le cabinet de ces lettrés enthousiastes qu’une
fortune
au-dessous de la médiocre met hors d’état de le d
prince, dont ils attendent leur élévation ou l’accroissement de leur
fortune
, le pervertissent à coup sûr s’il a les inclinati
ever ou abaisser, récompenser ou punir ; sur tout ce qui concerne les
fortunes
des particuliers, la division des terres, les imp
rechercher les charges publiques et sans venir à Rome, contente d’une
fortune
modique et d’une considération locale dans sa pro
ur de ses yeux. Il épousa Térentia, femme d’illustre extraction et de
fortune
modique. Il acheta une maison plus rapprochée du
r ses héritages personnels et par la dot de Térentia, sa femme, d’une
fortune
qui ne fut jamais splendide (car il ne plaida jam
ant épuisé promptement dans la prodigalité des nouveaux enrichis leur
fortune
, demandaient à s’en faire une autre en prêtant le
odigalités, signalés de scandales, indifférents d’opinions, avides de
fortune
, trahissant leur sang, leur caste, leurs traditio
cipaux citoyens ? que ce ne fut ni le repentir ni la crainte, mais la
fortune
du peuple romain, qui arrêta ton bras et suspendi
oupable suppliant, indignes de moi ? Pourquoi n’ai-je pas affronté ma
fortune
? Si je l’avais fait, ou je serais mort glorieuse
peur que si, par hasard, il arrivait quelque changement inespéré à ma
fortune
du côté de Rome, je ne fusse trop longtemps à l’i
phe ; il ne croit pas le monde conquis, si Cicéron n’a pas ratifié la
fortune
. Cicéron cède à demi à tant de caresses ; il revi
jeter un voile d’indulgence. Mais, s’il y eut complaisance envers la
fortune
dans cette conduite du grand orateur romain, il n
, la variété des événements que suscite sa passion pour la guerre, sa
fortune
, qui n’est que le bon et le mauvais dé dans la ma
r altière et froide de Charles XII devient presque touchante. Avec la
fortune
extraordinaire a disparu le héros singulier ; le
cité de l’historien ; on ne les trouve pas vraisemblables. Ils ont la
fortune
et les disgrâces des événements romanesques ; tro
gnorants au service de la science. N’y avait-il dans tout cela que la
fortune
éphémère d’un écrivain coloriste faisant de l’his
gager Lesage à toujours dans le théâtre, où ses débuts avaient eu des
fortunes
très diverses. Mais sa vraie vocation était un gé
la méchanceté que de la bonté, et, pour dernier trait moyen, ayant sa
fortune
à faire. Tel est Gil Blas. Il a sa fortune à fair
nier trait moyen, ayant sa fortune à faire. Tel est Gil Blas. Il a sa
fortune
à faire ; dirai-je que c’est là le premier de ses
faire ; dirai-je que c’est là le premier de ses défauts ? On fait sa
fortune
de deux façons : ou par un état, ou par la domest
sse ; il rend service à ses bienfaiteurs. Les premières faveurs de la
fortune
l’avaient gâté ; les dernières l’améliorent, parc
t n’a pas pour entremetteur un ministre qui prépare de cette façon sa
fortune
auprès de l’héritier du trône, ni un Gil Blas qui
vers un compliment ou une épigramme qui circulait aussitôt et faisait
fortune
, et parfois aussi la fortune de son auteur, tout
gramme qui circulait aussitôt et faisait fortune, et parfois aussi la
fortune
de son auteur, tout cela existe-t-il encore ? En
ême en 1682, et celle surtout de la reine en 1683, vinrent arrêter la
fortune
et intercepter en quelque sorte la vocation de Sé
ne anecdote sur Racine ; donnons-la : Racine, dit-il, ayant fait une
fortune
considérable à la Cour pour un homme de lettres,
al d’Aurillac, est un digne représentant des poètes disgraciés par la
fortune
, et dont le mérite n’a pu triompher d’une mauvais
des choses. Les plaisirs, la société, les tentatives d’ambition et de
fortune
y furent pour beaucoup. Les lettres publiées par
te idée d’une reine française, simple fille de qualité, cette brusque
fortune
avait mis les imaginations en éveil. Chaulieu cru
faire manquée ; c’est la troisième depuis six mois. Il n’importe ! la
fortune
et mes amis feront mieux quand il leur plaira. Je
rères cessa ; le duc se sépara du grand prieur, et Chaulieu suivit la
fortune
de ce dernier. Sans essayer d’entrer dans un écla
âce, de vive estime pour un mérite personnel si rare qu’outrageait la
fortune
, font honneur au cœur autant qu’à l’imagination d
rnières pages surtout, sont écrites comme un valet qui, voulant faire
fortune
, écrirait l’histoire de son maître, à qui il vien
nt sa faveur par des éloges. D’abord il querelle très sérieusement la
fortune
de ce qu’elle a osé attaquer un grand homme tel q
siècle ; et pour nos derniers neveux25 ! » Et ensuite une prière à la
fortune
, pour qu’elle veuille bien permettre « qu’un si g
laisse ordinairement dans la mémoire et dans le cœur de l’enfant. La
fortune
avait suffisamment secondé les travaux du banquie
lation d’un vice qu’il n’avait pas ; il sacrifiait son caractère à sa
fortune
. La vérité c’est qu’il avait héroïquement command
u contre César, et qu’il ne voulait plus combattre contre Auguste. La
fortune
avait décidé, il était devenu épicurien, il ne vo
idé, il était devenu épicurien, il ne voulait pas se roidir contre la
fortune
. Ces vers d’Horace sur sa prétendue fuite et sur
laire par son fils. Ce père avait consumé la plus grande partie de sa
fortune
dans l’éducation, dans les voyages, dans l’avance
ètes, qu’il recherchait, le groupe éclatant d’hommes de génie dont la
fortune
avait doté son époque, éblouissaient et charmaien
t à ceux qui en sont dignes. Dira-t-on que je la dois au hasard de la
fortune
? Non. Ce ne fut point le hasard qui m’offrit à v
dre, s’excusa sur sa mauvaise santé, préférant son indépendance à une
fortune
tardive et inutile à son bonheur. Auguste insista
sé dans ses cajoleries à Frédéric et à Catherine qu’Horace. Il fit sa
fortune
par les produits de son talent, par les souscript
e, de générosité angélique au milieu des plus pressantes angoisses de
fortune
. La présentation de la lettre de recommandation d
ui reste, la maison et le cœur de madame de Warens. Il s’attache à la
fortune
et à la personne de cette charmante protectrice ;
g, l’orgueil, la parure des jeunes personnes de haut rang et de haute
fortune
. Ce démocrate ne sent la beauté que vêtue de luxe
l’amante à son profanateur même. Elle suivait sa bonne et sa mauvaise
fortune
, elle lui gardait avec soumission et tendresse so
ort après quelques jours de noviciat ; il renonce à toute ambition de
fortune
par un travail régulier ; il trouve qu’il est plu
é des rois et des ministres qui jouaient au jeu des batailles avec la
fortune
. Montesquieu avait mené une vie grave, studieuse,
échauffa dans son sein sa misère ! Voilà un homme fait qui, voyant la
fortune
de cette femme baisser, épuise sa pauvre bourse p
er, épuise sa pauvre bourse pour aller à Paris chercher quelque autre
fortune
de hasard, sans se retourner seulement d’une pens
rcément, par suite de ce soulèvement contre lui, à l’ambition et à la
fortune
, désormais impossibles, et qui, pour être quelque
rgeoisie de Paris. Des fonctions honorables, l’élégance des mœurs, la
fortune
et les lumières rapprochaient cette classe de l’a
ficultés de l’étude, son père, riche et facile, sans préoccupation de
fortune
pour son fils, le rappela dans sa maison pour lui
e situation. En homme d’un sens pratique prématuré, il s’occupa de sa
fortune
. Son poëme de la Henriade, imprimé par souscripti
aire par les frères Pâris, ses bienfaiteurs et ses amis, élevèrent sa
fortune
au niveau de ses pensées les plus ambitieuses d’i
tune au niveau de ses pensées les plus ambitieuses d’indépendance. La
fortune
assez considérable, héritée en même temps de son
trente-sept ans, s’élevaient à deux cent mille livres de rente. Cette
fortune
n’était point pour Voltaire une ostentation de lu
ociété nomade d’aventuriers d’esprit, fuyant leur patrie et cherchant
fortune
. Voltaire, en arrivant, effaçait de son nom toute
e chercher un asile hors de la portée de ces arbitraires des rois. Sa
fortune
considérable, indépendante des caprices et des co
ais moi qui n’ai aucun système et qui à cause de cela ne ferai aucune
fortune
, (je dis même intellectuelle), je suis forcé d’av
s ou quatre grandes philosophies du monde. Or qu’est-ce qui a fait la
fortune
de la philosophie cartésienne ? Je ne dis pas que
it la fortune de la philosophie cartésienne ? Je ne dis pas que cette
fortune
est illégitime. Je dis : qu’est-ce qui a fait cet
que cette fortune est illégitime. Je dis : qu’est-ce qui a fait cette
fortune
. Laissons de côté les pharisaïsmes de l’école, le
rgsonisme. Qu’est-ce qui a fait la si haute et si grande et si juste
fortune
de la philosophie cartésienne. Ceux qui ont lu le
rtes ailleurs que dans les limpidités des manuels savent que toute la
fortune
de Descartes et de la philosophie cartésienne a é
ce que la méthode de Descartes est bonne qu’elle a eu une aussi haute
fortune
, mais parce qu’elle est une méthode. C’est pour c
plus désastreuses. Dans le désordre même il peut y avoir des coups de
fortune
et même des coups d’ordre. Dans ce qui est fatigu
ajoutent au tragique de la catastrophe et à la leçon que va donner la
fortune
. Un peu de patience, en effet, de la part des Fra
e, qu’on poursuivait, et qui sur le point d’être pris, par un coup de
fortune
et d’adresse, firent prisonnier chacun son poursu
ne réflexion assez piquante : « Ainsi adviennent souvent, dit-il, les
fortunes
en armes et en amours, plus heureuses et plus mer
Jean est bien contée. C’est à un Français transfuge (nouveau coup de
fortune
!) qu’il rend son épée ou du moins son gant. Cett
eur dans l’avenir s’il pouvoit longuement durer et vivre, et en cette
fortune
persévérerc. À cette admirable scène, les réflex
eur dans l’avenir s’il pouvoit longuement durer et vivre, et en cette
fortune
persévérer
ui, pour ne pas diminuer sa liberté, a renoncé à tous les biens, à la
fortune
, aux emplois, même à la famille ; car une femme,
atterie, bassesse, intrigue. Mais il en veut aux grands, de mettre la
fortune
à ce prix. Il souffre de voir son mérite sans emp
tu moyenne et constante, allant aux belles actions par vanité, ou par
fortune
, soumis à la mode dans ses mœurs, dans ses idées
ctère se découvre dans l’affaire du quiétisme, qui fut l’écueil de sa
fortune
et de son ambition. Il se perdit faute de se réso
s Maximes. Il avait d’autant plus sur le cœur son humiliation, que sa
fortune
avait sombré dans cette affaire de quiétisme. Tou
455. De la Société et de la Conversation, fin. 456. Des biens de
fortune
: « Arfure cheminait seule », etc. : le trait fin
venu, depuis, un ingénieur distingué ; sa réputation est lancée et sa
fortune
est à moitié faite. La jeune fille, se croyant dé
hommes affluent dans le sien. Cent amants prêtés, pas un déclaré. Une
fortune
immense, dont on connaît quelques affluents, mais
us célèbres impures ne font payer leurs faveurs. Elle fait sauter les
fortunes
et tourner les têtes. Ils sont bossus, les cimet
mais il mourut subitement, sans avoir eu le temps de lui assurer une
fortune
. Le comte Jean de Hun s’éprit de Lionnette, et l’
Lionnette est le gouffre, charmant et terrible, qui a englouti cette
fortune
. Elle l’a gaspillée par son luxe et par son désor
te millions et il s’appelle Nourvady. Je ne me récrie point sur cette
fortune
: on en voit de pareilles dans la finance féeriqu
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