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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
 V. De l’extinction des espèces. — VI. Des changements simultanés des formes organiques dans le monde entier. — VII. Des affin
soit avec les espèces vivantes. — VIII. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. —
. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. — IX. De la succession des mêmes types
ogues aux espèces actuellement vivantes, au milieu d’une multitude de formes éteintes. Un crocodile encore existant, découvert
entre toutes nos formations consécutives considérées deux à deux, les formes vivantes présentent rarement des changements d’ég
ormation plus ancienne, puis cèdent de nouveau la place aux anciennes formes . Mais Lyell me semble avoir donné une explication
t donc en aucune façon surprenant qu’une espèce garde parfois la même forme beaucoup plus longtemps que d’autres, ou que, ven
orts d’organisme à organisme, si nombreux et si importants, que toute forme qui ne se modifie pas de quelque manière ou en qu
cas s’en est sans doute présenté très souvent ; cependant la nouvelle forme ne pourrait jamais être parfaitement identique à
t dû continuer d’exister, afin de pouvoir donner naissance soit à des formes nouvelles et modifiées, soit aux formes anciennes
r donner naissance soit à des formes nouvelles et modifiées, soit aux formes anciennes perpétuées sans modifications. C’est ai
océdé de modification d’où résulte la production d’un grand nombre de formes alliées est lent et graduel. On a vu qu’une espèc
groupes. D’après la théorie de sélection naturelle, l’extinction des formes anciennes et la production des formes nouvelles e
ion naturelle, l’extinction des formes anciennes et la production des formes nouvelles et plus parfaites sont en connexion int
’avoir sans cesse présent à l’esprit, que la multiplication de chaque forme vivante est constamment limitée par des circonsta
que chaque nouvelle variété et, par suite, chaque nouvelle espèce, se forme et se maintient à l’aide de quelque avantage qu’e
u’elle possède sur celles qui lui font concurrence : l’extinction des formes les moins favorisées en résulte inévitablement. I
s contrées. Ainsi l’apparition artificielle ou naturelle de nouvelles formes est en étroite connexion avec la disparition des
se peut qu’en certains groupes très prospères le nombre des nouvelles formes spécifiques qui se produisent en un temps donné s
époques les plus récentes, nous pouvons admettre que la production de formes nouvelles a causé l’extinction d’un nombre à peu
formes nouvelles a causé l’extinction d’un nombre à peu près égal de formes anciennes. Ainsi que nous l’avons déjà établi, la
s causer l’extinction de leur souche mère ; et, si un grand nombre de formes nouvelles sortent successivement d’une espèce que
formes nouvelles sortent successivement d’une espèce quelconque, les formes les plus proche-alliées de cette espèce, c’est-à-
pe distinct, et causé ainsi son extinction ; et si un grand nombre de formes alliées sont sorties de cette même forme conquéra
 ; et si un grand nombre de formes alliées sont sorties de cette même forme conquérante, un nombre égal de formes aura souffe
liées sont sorties de cette même forme conquérante, un nombre égal de formes aura souffert dans le groupe vaincu, parce que gé
ormes aura souffert dans le groupe vaincu, parce que généralement des formes alliées héritent en commun des mêmes infériorités
alement brusque parmi les anciens habitants de cette région ; or, les formes ainsi supplantées seront généralement assez proch
oncours complexe des circonstances accidentelles dont l’existence des formes vivantes dépend. Si nous oublions un moment que c
t plus nombreuse en individus que tel autre, et pourquoi une certaine forme plutôt qu’une autre peut être naturalisée en tell
s espèces ou de certains groupes. VI. Des changements simultanés des formes vivantes dans le monde entier. — L’un des faits l
s les plus étonnants que la paléontologie ait constaté, c’est que les formes de la vie changent presque simultanément dans le
ères superficiels, tels que la ciselure extérieure. De plus, d’autres formes , qui manquent à notre Craie d’Europe, mais qu’on
ntrées. Plusieurs géologues ont observé un semblable parallélisme des formes de la vie dans les différentes formations paléozo
eraient retranchées de l’ensemble, le parallélisme général des autres formes successives de l’organisation, pendant les périod
s eussent coexisté avec des mollusques encore vivants. Mais comme ces formes anormales et gigantesques vivaient avec le Mastod
vécu en Europe pendant les dernières époques tertiaires, qu’avec les formes européennes actuellement vivantes ; or, s’il en e
ris fossiles plus ou moins alliés, et qu’elles n’offriront aucune des formes propres aux dépôts inférieurs plus anciens. Cette
x dépôts inférieurs plus anciens. Cette transformation simultanée des formes de la vie dans les diverses parties du monde, du
MM. de Verneuil et d’Archiac. Après avoir traité du parallélisme des formes organiques de la période paléozoïque en diverses
conditions physiques comme la cause de ces grandes mutations dans les formes de la vie, sur toute la surface du monde et dans
ture de leurs habitants. Ce grand fait de la succession parallèle des formes de la vie à la surface du monde s’explique aiséme
forment de variétés qui naissent douées de quelques avantages sur des formes plus anciennes, et ce sont les formes qui sont dé
s de quelques avantages sur des formes plus anciennes, et ce sont les formes qui sont déjà dominantes, c’est-à-dire qui ont dé
c’est-à-dire qui ont déjà depuis longtemps l’avantage sur les autres formes de la même contrée, qui naturellement produisent
s dans le monde, qui sont proportionnellement beaucoup plus riches en formes subordonnées que les espèces végétales confinées
étendre plus loin encore ; mais, dans le cours prolongé du temps, les formes dominantes ont généralement toutes chances de par
oncurrence déjà soutenue heureusement contre un grand nombre d’autres formes , doivent leur être au moins d’aussi grand avantag
endront à se rencontrer, la bataille sera rude et longue, et quelques formes originaires de chacune de ces deux patries rivale
pourront se partager la victoire. Mais, dans le cours des temps, les formes les mieux douées tendront à prévaloir, quel que s
À mesure qu’elles prévaudront, elles causeront l’extinction d’autres formes inférieures ; et, comme ces formes inférieures se
es causeront l’extinction d’autres formes inférieures ; et, comme ces formes inférieures seront alliées en groupes par leurs c
Il me semble donc que la succession parallèle et simultanée des mêmes formes vivantes dans le monde entier, prise dans un sens
our s’étendre, varier et produire des espèces nouvelles. De même, les formes vaincues, qui ont déjà cédé la place à de nouvell
même, les formes vaincues, qui ont déjà cédé la place à de nouvelles formes victorieuses, étant généralement alliées en group
che ; de sorte que, d’une manière comme de l’autre, la succession des formes organiques doit tendre au parallélisme et à la si
devons trouver en l’une et en l’autre la même succession générale des formes de la vie ; mais les espèces peuvent bien ne pas
arranger dans un même ordre, d’accord avec la succession générale des formes de la vie, et cet ordre semblerait faussement par
ique tout d’abord par le principe de filiation généalogique. Plus une forme est ancienne, plus, en règle générale, elle diffè
lus une forme est ancienne, plus, en règle générale, elle diffère des formes vivantes. Mais, comme Buckland l’a remarqué il y
oupes encore vivants, soit entre eux. On ne saurait donc nier que les formes éteintes de la vie ne nous aident à remplir les l
et les ordres actuels, car, si nous considérons séparément, soit les formes vivantes, soit les formes éteintes, les deux séri
r, si nous considérons séparément, soit les formes vivantes, soit les formes éteintes, les deux séries sont beaucoup moins par
ent les animaux éteints se placent naturellement entre des groupes de formes existantes. Cuvier considérait les Ruminants et l
espèces ou des groupes vivants. Si l’on entend dire par là qu’aucune forme éteinte n’est exactement intermédiaire en tous se
inte n’est exactement intermédiaire en tous ses caractères entre deux formes vivantes, l’objection est valable ; mais je préte
l’autre qu’aujourd’hui. C’est un fait admis maintenant que, plus une forme est ancienne, et plus elle tend à relier les uns
ent représenter des formations géologiques successives, et toutes les formes au-dessous de la ligne supérieure seront supposée
res, dont cette figure a servi à démontrer les conséquences, plus une forme est récente, plus elle doit généralement différer
ourquoi les plus anciens fossiles sont ceux qui diffèrent le plus des formes actuelles. Il ne faudrait cependant pas considére
parfaitement possible, comme nous l’ayons vu dans le cas de quelques formes siluriennes, qu’une espèce puisse se perpétuer av
Au seul examen de la figure, on peut voir que si un certain nombre de formes éteintes, qu’on suppose enfouies dans les formati
et seulement par un circuit long et tortueux, à travers de nombreuses formes toutes différentes. Si beaucoup de formes éteinte
ux, à travers de nombreuses formes toutes différentes. Si beaucoup de formes éteintes venaient à être découvertes au-dessus de
modifiée, les faits principaux concernant les affinités mutuelles des formes éteintes, soit entre elles, soit avec les formes
inités mutuelles des formes éteintes, soit entre elles, soit avec les formes vivantes, me semblent s’expliquer d’une façon sat
uère manquer d’être à peu près intermédiaires en caractères entre les formes organiques des formations inférieures et supérieu
faut aussi faire une part à l’entière extinction de quelques-unes des formes antérieures, et dans chaque région particulière à
ures, et dans chaque région particulière à l’immigration de nouvelles formes venues d’autres régions. Il faut encore songer qu
l’espèce soit juste, nous n’avons aucune raison pour supposer que les formes successivement produites se perpétuent nécessaire
essairement pendant des temps égaux et exactement correspondants. Une forme très ancienne peut, de temps à autre, durer beauc
ancienne peut, de temps à autre, durer beaucoup plus longtemps qu’une forme produite autre part plus récemment, surtout dans
endant de longues époques géologiques. Il ne faut pas oublier que les formes de la vie, au moins celles qui habitent les mers,
prend la période glaciaire tout entière, et remarquer combien peu les formes spécifiques des habitants de la mer paraissent en
nnées, mais relativement assez courts au point de vue géologique, des formes étroitement alliées, ou, comme les ont nommées qu
uvons espérer avecdroit, de la mutation lente et à peine sensible des formes spécifiques. VIII. Du degré de développement des
sensible des formes spécifiques. VIII. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. —
. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. — Nous avons vu dans le quatrième chapi
ues avantages qu’elle possède dans la concurrence vitale sur d’autres formes antérieures. S’il se pouvait que, sous un climat
t de vue de la spécialisation plus ou moins parfaite des organes, les formes modernes, d’après la théorie de sélection naturel
la théorie de sélection naturelle, doivent être plus élevées que les formes anciennes. En est-il ainsi ? La grande majorité d
, les naturalistes ne sont pas d’accord pour décider quelles sont les formes les plus élevées. Ainsi, les uns regardent les Sé
nt du combat. Les difficultés qu’on trouve à décider quelles sont les formes les plus parfaites, sous le rapport de l’organisa
s classes supérieures, qui implique au moins un grand déplacement des formes inférieures ; c’est encore un progrès évident dan
és libres de se multiplier dans la Nouvelle-Zélande, une multitude de formes anglaises s’y naturaliseraient complétement, et d
ement, et dans le cours des temps extermineraient un grand nombre des formes natives. D’autre côté, et bien contrairement à ce
animaux de la même classe ; de sorte que la succession géologique des formes éteintes est en quelque degré parallèle au dévelo
tes est en quelque degré parallèle au développement embryogénique des formes récentes. Je crois, avec MM. Pictet et Huxley, qu
chacun à leur propre classe, bien que quelques-unes de ces anciennes formes soient en quelque chose moins distinctes les unes
tions réciproques, les types les plus faibles céderont la place à des formes dominantes ; de sorte qu’il ne peut y avoir rien
en d’immuable dans les lois de la distribution passée ou actuelle des formes de la vie. On demandera peut-être, par manière de
vivent actuellement dans l’Amérique du Sud ; et quelques-unes de ces formes fossiles peuvent avoir été les ancêtres des espèc
haque formation a peut-être été courte en comparaison de la durée des formes spécifiques ; que les migrations d’espèces ont jo
d’espèces ont joué un rôle important dans la première apparition des formes nouvelles en chaque région et en chaque formation
es aux autres, par des transitions graduelles insensibles, toutes les formes organiques éteintes et vivantes. Quiconque n’adme
; car autrement on pourrait demander en vain où sont les innombrables formes intermédiaires qui doivent avoir autrefois formé
des modifications plus ou moins profondes. L’extinction des anciennes formes est ainsi une conséquence presque inévitable de l
us pouvons comprendre maintenant comment l’extension considérable des formes dominantes de la vie, qui sont celles qui varient
e la théorie nous expliquent encore comment il se fait que toutes les formes de la vie, anciennes et récentes, forment un seul
divergence continuelle des caractères nous explique pourquoi plus une forme est ancienne, plus, en général, elle diffère des
rquoi plus une forme est ancienne, plus, en général, elle diffère des formes vivantes ; et pourquoi encore les formes ancienne
en général, elle diffère des formes vivantes ; et pourquoi encore les formes anciennes et éteintes tendent souvent à remplir d
éteintes tendent souvent à remplir des lacunes qui existent entre les formes actuelles, quelquefois jusqu’à confondre en un se
les rapprochent seulement un peu plus près l’un de l’autre. Plus une forme est ancienne, plus souvent il arrive, au moins en
intermédiaires entre des groupes aujourd’hui distincts ; car plus une forme est ancienne, plus elle doit être en étroite conn
ogéniteur du groupe, depuis devenu successivement très divergent. Les formes éteintes présentent rarement des caractères exact
résentent rarement des caractères exactement intermédiaires entre les formes vivantes ; car elles sont intermédiaires seulemen
ou moins long et plus ou moins tortueux, à travers beaucoup d’autres formes éteintes différentes, et le plus souvent inconnue
re deux autres sont également intermédiaires en caractères, entre les formes fossiles que recèlent les couches supérieures et
ont produites successivement par une génération régulière, et que les formes anciennes ont été supplantées par des formes viva
on régulière, et que les formes anciennes ont été supplantées par des formes vivantes nouvelles et plus parfaites, produites e
ntre la théorie de descendance modifiée. La reproduction exacte d’une forme vivante quelconque n’est absolument impossible qu
orme vivante quelconque n’est absolument impossible que si toutes les formes qui en sont successivement sorties par voie de gé
qu’on observe en Europe, c’est en quelque sorte le rétrécissement des formes , quelque chose comme une démocratisation de la na
t que la faculté de vivre de peu se soit substituée à la richesse des formes et à la luxuriance des proportions. Le caractère
2 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
ne au rythme, et ses lignes abstraites ne peuvent se montrer sous les formes harmonieuses et les couleurs de l’œuvre d’art. La
e, l’art atteint la Vérité à travers la Beauté, l’unité à travers les formes  ; il illumine la soudaine effusion de l’Idée dans
pose la recherche intuitive des divers éléments idéaux épars dans les Formes . Les images du monde extérieur sont comme les mo
mble exprime un sens complet. Une œuvre d’art est une phrase dont les Formes sont les mots4 ; l’idée émane naturellement des F
hrase dont les Formes sont les mots4 ; l’idée émane naturellement des Formes coordonnées. Dans la nature, toute la représentat
omme je voudrais le dire, toutes choses convergent au but unique. Les Formes sont le verbe de l’être qui écrivit avec des mond
ou lui-même. Pour le concevoir, il faudrait saisir l’universalité des Formes , ce qui est impossible ; mais nous reconnaissons
naissons Brahma dans Maya lorsque la concordance parfaite de quelques formes nous présente un reflet de la toute Harmonie futu
cient mensonge. Le Poète est celui qui saisit les rapports idéaux des Formes entre elles, et le symbole est créé par la cohési
e serait, — je répète pour plus de clarté, — la fusion harmonieuse de formes disséminées et, en cet état, incomplètes, dont le
e. Dans l’allégorie, le concept moral ou philosophique préexiste à sa forme plastique ; dans le symbole il est ordinairement
que ; dans le symbole il est ordinairement le résultat de l’étude des formes . Dans l’allégorie, les formes sont artificielleme
rdinairement le résultat de l’étude des formes. Dans l’allégorie, les formes sont artificiellement juxtaposées à l’idée qu’ell
le symbole la pensée, le sentiment, doivent naître naturellement des formes dont ils énoncent ainsi la raison d’être. Quant à
ent : comme la déesse Vénus suscitant l’idée de Beauté par ses seules formes merveilleuses ; mais on objecterait avec raison à
l’allégorie, est conforme à notre loi d’art : car c’est à travers les formes qu’il saisit l’idée, et s’il tend vers la Vérité
n résultat, plus voisine de l’expression directe ; l’union intime des formes à leur contenu n’est plus chez elle indissoluble
ts variés d’opposition et d’analogie, il exprime la signification des formes par ces formes elles-mêmes en présentant celles-c
osition et d’analogie, il exprime la signification des formes par ces formes elles-mêmes en présentant celles-ci sous une cert
le sens caché. Il devient allégoriste s’il se borne à juxtaposer des formes à l’idée d’abord déduite, s’il leur fait exprimer
l leur fait exprimer explicitement cette idée ou s’il a recours à des formes sans lien direct avec les formes primitives d’où
t cette idée ou s’il a recours à des formes sans lien direct avec les formes primitives d’où jaillissait l’idée. Cependant un
tique. Son œuvre ne sera pas une allégorie si, au lieu de choisir des formes isolément expressives il en a recherché d’étroite
s pourtant préconçu. Alors il y a équation constante du fond et de la forme , leur union est parfaite et n’apparaît pas artifi
ensée pour la pensée est, selon le grand Art, un pire mensonge que la forme pour la forme ; que, si celle-ci est un idéal bor
pensée est, selon le grand Art, un pire mensonge que la forme pour la forme  ; que, si celle-ci est un idéal borné pour qui pe
main et l’âme humaine jusqu’au vertige par l’éloquente harmonie de la Forme . Il trouve que cela n’est pas assez. Pour arriver
rature disparaît en phrases incolores ou déclamatoires. Le fond et la forme ne sont plus inséparables comme une rose et son p
c elle. Je disais que l’œuvre symbolique exprime la signification des formes par ces formes elles-mêmes, en les présentant sou
is que l’œuvre symbolique exprime la signification des formes par ces formes elles-mêmes, en les présentant sous une certaine
rant par ce qu’il devine, achève en lui-même les paroles écrites. Les formes diverses dont l’œuvre est composée s’orientent al
si de toutes ces lignes le point de jonction unique, si de toutes ces formes l’unique et radieux symbole s’illumine en lui-mêm
n des espèces du genre allégorie et l’idée y apparaît distincte de sa forme musicale et plastique7. Comme l’allégorie, un tel
idée connue. Ils sont la femme qu’on a possédée, mais n’ont pas mille formes comme elle8. J’ai dit de l’allégorie qu’elle est
manière d’allégoriser n’est jamais sans une gravité noble et sans des formes harmonieuses qui en dissimulent le défaut. D’aill
abstraite, mais elle est compensée chez lui par une telle richesse de formes qu’elle disparaît en leur splendeur9. On pourrait
» J’écrivais tantôt : le symbole existe par la cohésion soudaine des formes , qui les montre désormais nécessairement unies et
drame par exemple, — peut rendre nécessaire l’existence simultanée de formes nullement connexes. Certes ; mais alors l’harmoni
idéale qui en doit jaillir trouvera son centre non pas en chacune des formes ou en l’une d’entre elles, mais dans l’équilibre
re de leur conflit. C’est en ce conflit même qu’il faut chercher la «  forme primitive » et le point de départ de l’œuvre. De
’un et l’autre restent indissolublement unis si, encore une fois, les formes secondaires ont leur raison d’être dans le confli
souvent il faut bien que l’idée soit conçue avant que l’on précise sa forme plastique. C’est le cas ordinaire pour les « trav
et le songe qui l’environne se développent en l’unanime adhésion des formes , — si les formes restent concordantes en leur var
l’environne se développent en l’unanime adhésion des formes, — si les formes restent concordantes en leur variété multipliée e
ncordantes en leur variété multipliée et dérivent naturellement de la forme première par analyse ou par antithèse ? Le poète
symboles sont réunis ensuite pour former une œuvre d’ensemble et les formes diverses en demeurent sans lien. C’est que l’arti
artiste conçut partiellement son œuvre avant d’en saisir à la fois la forme et l’idée générales, d’où toutes les formes aurai
t d’en saisir à la fois la forme et l’idée générales, d’où toutes les formes auraient dû procéder aussi bien que les idées. No
onne pourtant malgré tout l’impression d’une allégorie. Cependant les formes y sont au moins virtuellement réunies par une idé
n étonne d’abord. C’est que M. de Régnier cherche le plus souvent ses formes dans la légende qui, pour le Poète, est aussi la
sément en ses œuvres une seule allégorie, mais il ne répugne pas à la forme didactique, dont il s’efforce de sauver la sécher
commune, je crois, à tous ceux pour qui l’idée ne surgit pas avec sa forme visible, à ceux qui se préoccupent du sentiment h
porte évidemment sur l’artiste, mais il y a une telle multiplicité de formes , de gestes et de paysages dans ses livres, que l’
ème de l’anneau, par exemple. Le thème du glaive est expressif par sa forme  : celle-ci dessine non point l’arme elle-même mai
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
tés d’organisation analogues aux monstruosités qu’on observe dans les formes alliées vivant à l’état domestique. Il s’en prése
oup de plantes qui produisent régulièrement des fleurs de différentes formes , soit sur leurs différentes branches, soit au cen
et si la plante cessait de produire des fleurs de l’une ou de l’autre forme , son caractère spécifique pourrait en être soudai
riétés connues, qui portent régulièrement des fleurs ou des fruits de formes différentes, est due à une modification soudaine.
extraordinaires ; et à peine deux naturalistes sont d’accord sur les formes qu’on doit considérer comme des espèces et sur ce
i que nous l’expliquerons bientôt. IV. Espèces douteuses. — Mais les formes les plus importantes pour nous sont celles qui, p
présentent cependant de profondes ressemblances avec quelques autres formes ou leur sont si étroitement alliées par des grada
distinctes. Nous avons toutes raisons pour croire que beaucoup de ces formes douteuses, ou étroitement alliées, ont gardé avec
ns la pratique, quand un naturaliste peut relier l’une à l’autre deux formes quelconques, par une série continue d’autres form
ne à l’autre deux formes quelconques, par une série continue d’autres formes présentant des caractères intermédiaires, il donn
s énumérer ici, où il devient extrêmement difficile de décider si une forme doit être ou n’être pas rangée comme variété d’un
riété d’une autre, même lorsqu’elles sont étroitement reliées par des formes intermédiaires ; d’autant que les formes interméd
étroitement reliées par des formes intermédiaires ; d’autant que les formes intermédiaires sont communément regardées comme é
ne tranche pas toujours la difficulté. Il arrive même souvent qu’une forme est considérée comme variété d’une autre, non par
conjectures. Il en résulte que lorsqu’il s’agit de déterminer si une forme doit prendre le nom d’espèce ou de variété, l’opi
ressées par différents botanistes, on voit qu’un nombre surprenant de formes ont été rangées par les uns comme de véritables e
51 espèces, et M. Bentham seulement 112 : c’est une différence de 139 formes douteuses. Parmi les animaux qui s’accouplent pou
et qui jouissent au plus haut degré de la faculté de locomotion, les formes douteuses, mises au rang d’espèces par un zoologi
de-Bretagne. Une grande distance entre les stations occupées par deux formes douteuses dispose beaucoup de naturalistes à les
ignée de l’Europe pour justifier une distinction spécifique entre les formes de l’une et de l’autre contrée, en sera-t-il de m
s différences comme ayant une valeur spécifique ; et lors même qu’une forme identique se rencontre en deux contrées éloignées
e vêtement. En fin de compte, on ne saurait contester que beaucoup de formes considérées comme des variétés par des juges haut
telles par d’autres juges d’égal mérite. Mais quant à discuter si des formes qui diffèrent si légèrement sont à juste titre ap
istes à s’accorder, dans la plupart des cas, sur le rang à donner aux formes douteuses. Cependant, il faut reconnaître que c’e
ant un auteur allemand fait plus d’une douzaine d’espèces d’autant de formes presque universellement considérées comme des var
e seule contrée, il parvient assez vite à ranger selon leur ordre les formes douteuses. Il aura une tendance générale à faire
dont j’ai déjà parlé, il sera sous l’impression de la différence des formes qu’il a constamment sous les yeux ; et il n’aura
tés plus nombreuses, car il aura à considérer un plus grand nombre de formes étroitement alliées. S’il multiplie beaucoup ses
espèce ; mais il n’y parviendra qu’à la condition d’admettre dans les formes spécifiques une grande variabilité qui sera souve
ntestée par d’autres naturalistes. De plus, s’il se met à étudier les formes alliées apportées de contrées actuellement discon
ne peut guère s’attendre à trouver les liens intermédiaires entre les formes douteuses, il devra s’en rapporter entièrement à
re été tracée entre les espèces et les sous-espèces, c’est-à-dire les formes qui, dans l’opinion de quelques naturalistes, s’a
ui passe d’un état très peu différent de celui de l’espèce mère à une forme qui en diffère davantage, à la sélection naturell
qu’il ne diffère pas essentiellement du terme de variété donné à des formes moins distinctes et plus variables. De même, le t
édominance des espèces ne s’appliquent, on doit le comprendre, qu’aux formes organiques qui entrent en concurrence les unes av
ranchées, et que, dans les cas où les liens intermédiaires entre deux formes douteuses ne se retrouvent point, les naturaliste
l’un des plus importants critères que nous ayons pour décider si deux formes doivent être considérées comme espèces ou comme v
ues espèces centrales. Et que sont les variétés, sinon des groupes de formes en relations inégales de ressemblance les unes pa
ance les unes par rapport aux autres, et qui se pressent autour d’une forme unique qui est leur souche commune ? Indubitablem
s ont une extension moyenne, égale et même un peu plus élevée que ces formes alliées que M. Watson m’a indiquées comme espèces
distinguer des espèces, excepté : premièrement, par la découverte de formes intermédiaires qui les relient les unes aux autre
unes aux autres, et la découverte de pareils liens n’affecte pas les formes qu’ils réunissent ; secondement, par une certaine
issent ; secondement, par une certaine somme de différences, car deux formes qui ne diffèrent que très peu sont généralement r
a somme de différences considérée comme nécessaire pour donner à deux formes le rang d’espèces est complétement indéfinie. Dan
ne tendance à devenir plus grands encore. Et dans toute la nature les formes vivantes, maintenant dominantes, manifestent une
tendent aussi à se briser en des genres moindres. C’est ainsi que les formes vivantes à travers le monde entier se divisent pa
ifficulté. Il serait difficile de choisir un meilleur exemple de deux formes spécifiquement distinctes ; pourtant elles sont r
ement distinctes ; pourtant elles sont reliées par un grand nombre de formes intermédiaires dont on ne saurait affirmer l’orig
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
dans leurs conditions de vie, c’est, de même, que les descendants de formes ou de variétés légèrement modifiées acquièrent pa
considérables dans les conditions de vie et des croisements entre des formes profondément modifiées diminuent la fertilité, ta
ngements dans les conditions d’existence ou des croisements entre des formes moins différentes l’accroissent. En ce qui concer
de fortes raisons pour croire que quelques espèces ont gardé la même forme spécifique pendant des périodes très longues, éno
Comme, d’après la théorie de sélection naturelle, un nombre infini de formes intermédiaires doivent avoir existé, reliant les
s, on peut se demander pourquoi nous ne voyons pas autour de nous ces formes transitoires, pourquoi encore tous les êtres orga
sont pas confondus ensemble dans un inextricable chaos. À l’égard des formes vivantes, nous devons nous rappeler que nous ne p
les unes aux autres, mais seulement ceux qui les rattachent à quelque forme éteinte et déjà supplantée. Même dans une aire tr
premières dans les zones moyennes, ont dû se voir supplantées par les formes alliées d’un et d’autre côté ; et ces dernières,
aque période successive entre des espèces aujourd’hui éteintes et des formes encore plus anciennes, pourquoi chaque formation
formation géologique ne présente-t-elle pas la série complète de ces formes de passage ? Pourquoi chaque collection de fossil
-t-elle pas avec une entière évidence la gradation et la mobilité des formes de la vie ? Bien que les recherches géologiques a
médiaires, qui relient de plus près les unes aux autres de nombreuses formes vivantes, elles ne nous montrent pas entre les es
es générations d’innombrables espèces qui ont certainement existé. La forme mère de deux ou de plusieurs espèces ne serait pa
moignages géologiques. Deux ou trois, ou même un plus grand nombre de formes transitoires seraient-elles découvertes, qu’elles
s divers, leurs différences fussent-elles même légères. De nombreuses formes douteuses existent, qui ne sont probablement que
istes soient capables de décider, d’après les règles communes, si ces formes douteuses sont ou ne sont pas des variétés ? Une
tés sont d’abord locales, circonstances qui rendent la découverte des formes de passage d’autant moins probable. Les variétés
à croire que leur durée a été plus courte que la durée ordinaire des formes spécifiques. Les formations successives sont le p
de telles périodes, il y a probablement plus de variabilité dans les formes de la vie, durant les périodes d’affaissement, pl
s, elles ne peuvent à mon avis renverser la théorie qui voit dans les formes vivantes actuelles la descendance d’un nombre res
les formes vivantes actuelles la descendance d’un nombre restreint de formes primitives subséquemment modifiées. II. Récapitu
rendu totalement impuissant, du moins ne reproduit plus exactement la forme mère. La variabilité des formes spécifiques est g
moins ne reproduit plus exactement la forme mère. La variabilité des formes spécifiques est gouvernée par un certain nombre d
naturalistes diffèrent quant au rang qu’ils assignent aux nombreuses formes représentatives de l’Europe et l’Amérique du Nord
uissance dont l’effet est d’adapter lentement et admirablement chaque forme aux relations les plus complexes de la vie. Même
es de chaque classe, sont celles qui tendent à donner naissance à des formes dominantes nouvelles ; si bien que chaque groupe
quence d’extinctions fréquentes, explique l’arrangement de toutes les formes de la vie en groupes subordonnées à d’autres grou
liquent par cette théorie. N’est-il pas étrange qu’un oiseau ayant la forme d’un Pic ait été créé pour se nourrir d’insectes
ous pouvons en juger, que les lois qui ont gouverné la production des formes dites spécifiques. Dans l’un et l’autre cas, les
us variable que tout autre, si cette partie est commune à beaucoup de formes subordonnées, c’est-à-dire si elle s’est déjà hér
suite presque inévitable du principe de sélection naturelle ; car les formes anciennes doivent être supplantées par des formes
naturelle ; car les formes anciennes doivent être supplantées par des formes nouvelles plus parfaites. Ni les espèces isolées
ne des générations régulières a été rompue. L’extension graduelle des formes dominantes et les lentes modifications de leurs d
de leurs descendants font qu’après de longs intervalles de temps les formes de la vie semblent avoir changé simultanément dan
des caractères intermédiaires entre des groupes alliés existants. Les formes récentes sont généralement regardées comme étant,
s comme étant, en somme, plus élevées dans la série organique que les formes anciennes et éteintes, et elles sont en effet plu
ées elles ont dû vaincre et supplanter dans la concurrence vitale les formes plus anciennes et moins parfaites ; et elles ont
t pareillement compatible avec la rétrogression organique de quelques formes qui n’en deviennent pas moins, à chaque variation
bitudes de vie, devenues inférieures. Enfin, la loi de permanence des formes alliées sur le même continent, comme on le voit p
s implique, d’après la théorie de descendance modifiée, que les mêmes formes les ont habitées primitivement l’une et l’autre ;
s espèces étroitement alliées, mais cependant distinctes, beaucoup de formes douteuses et de variétés de même espèce se montre
du Marsouin, et dans la jambe du Cheval ; le même nombre de vertèbres forme le cou de la Girafe et celui de l’Éléphant : ces
e poissons, peuvent être si semblables entre eux et si différents des formes adultes. Nous pouvons cesser enfin de nous étonne
si grande de la Divinité, de croire qu’elle a créé seulement quelques formes originales, capables de se développer d’elles-mêm
la vérité des principes exposés dans ce volume, il est vrai sous une forme trop abrégée, je n’espère nullement entraîner la
me semble étrange. Ils rejettent du rang spécifique une multitude de formes que, jusqu’à ces derniers temps, ils avaient eux-
variations ; mais ils refusent d’étendre le même jugement à d’autres formes qui n’en diffèrent que très légèrement. Néanmoins
uent incapables de déterminer ou même de conjecturer quelles sont les formes créées et quelles sont celles que les lois second
tat présent de la science, croient à la création d’un petit nombre de formes primitives ou même d’une forme vivante quelconque
nt à la création d’un petit nombre de formes primitives ou même d’une forme vivante quelconque, ne peut répondre à ces questi
es espèces. La question est difficile à résoudre, parce que, plus les formes que nous avons à considérer sont distinctes, et p
fication chez sa postérité. Dans certaines classes tout entières, des formes très diverses sont cependant construites sur le m
à-dire le règne animal et le règne végétal, nous voyons que certaines formes inférieures sont si parfaitement intermédiaires e
incroyable que les animaux et les plantes se soient formés de quelque forme inférieure intermédiaire. Si nous admettons ce po
tous les êtres organisés qui ont jamais vécu peuvent descendre d’une forme primordiale unique. Mais cette conséquence est pr
par des doutes insolubles sur l’essence spécifique de telle ou telle forme  : et je suis certain que ce ne sera pas un léger
er, et ceci même ne sera pas toujours facile, si quelques-unes de ces formes sont suffisamment constantes et distinctes des au
s de ces formes sont suffisamment constantes et distinctes des autres formes pour être susceptibles de définitions, et si leur
présent ; car des différences, si légères qu’elles soient, entre deux formes quelconques, si elles ne sont pas reliées par des
dération l’existence actuelle de gradations intermédiaires entre deux formes quelconques, nous serons conduits à peser avec pl
es différences qui existent entre elles. Il est très possible que des formes , aujourd’hui généralement considérées comme de si
ssiles vivants, nous aideront à ressusciter le portrait des anciennes formes de la vie. L’embryologie, enfin, nous révélera la
ossible d’évaluer cette durée avec quelque certitude en comparant les formes organiques antérieures et postérieures. Ce n’est
nt peu d’espèces identiques, d’après la seule succession générale des formes organiques qu’elles nous livrent. Comme les espèc
. Durant les périodes primitives de l’histoire de la terre, quand les formes de la vie étaient probablement moins nombreuses e
et lors de la première aube de la vie, lorsqu’un très petit nombre de formes de la structure la plus simple existaient seules,
nneront naissance à de nouvelles espèces dominantes. Comme toutes les formes vivantes actuelles sont la postérité linéaire de
t à travers le sol humide, si l’on songe en même temps que toutes ces formes élaborées avec tant de soin, de patience, d’habil
urelle, d’où suivent la divergence des caractères et l’extinction des formes inférieures. C’est ainsi que de la guerre naturel
sager la vie et ses diverses puissances, animant à l’origine quelques formes ou une forme unique sous un souffle du Créateur.
t ses diverses puissances, animant à l’origine quelques formes ou une forme unique sous un souffle du Créateur. Et tandis que
rès les lois fixes de la gravitation, d’un si petit commencement, des formes sans nombre, de plus en plus belles, de plus en p
ou un seul couple Il serait encore plus incroyable de supposer que la forme primordiale, l’ancêtre commun et archétype absolu
isation organique, rien de plus. Ce serait donc bien d’un type, d’une forme d’une espèce unique, mais non d’un seul individu
us des vertébrés supérieurs, les organes revêtent transitoirement des formes qui sont définitives chez certains représentants
 ; et Darwin, chap. IV), du moins jamais le vertébré ne passe par les formes des autres types zoologiques. L’embryon vertébré
ctérisé et le jeune être ne prend, à aucune de ses phases fœtales, la forme de l’articulé, du mollusque ou du rayonné. Des fa
à travers les âges géologiques, nous devons donc trouver beaucoup de formes sorties de souches individuelles, qui peuvent pré
rmes sorties de souches individuelles, qui peuvent présenter avec nos formes vivantes ces grandes analogies générales qui résu
pendantes bien que parallèles, eût gardé le privilège de produire des formes capables de s’allier entre elles, tandis que tout
r de la grande supériorité physiologique de notre race sur toutes les formes du même embranchement et songer que la petitesse
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
VII. Les documents géologiques prouvent suffisamment la gradation des formes . — VIII. De l’apparition soudaine de groupes enti
n est une dont l’importance est manifeste : comment expliquer que les formes spécifiques, au lieu d’être mélangées. avec une i
du moins parfaitement reliées les unes aux autres par d’innombrables formes de transition, soient au contraire si tranchées e
aire si tranchées et si distinctes ? J’ai dit autre part pourquoi ces formes de transition ne pouvaient exister actuellement,
ue espèce dépend beaucoup moins du climat que de la présence d’autres formes organiques déjà bien définies, et que, par conséq
variétés intermédiaires, existant toujours en moindre nombre que les formes auxquelles elles servent de liens de transition,
on ne rencontre pas partout et toujours dans la nature d’innombrables formes de transition, cela dépend donc principalement du
gique, et même chaque souche stratifiée n’est-elle pas remplie de ces formes de transition ? Assurément la géologie ne nous ré
mbre. — En premier lieu, il faut bien se représenter quelles sont les formes intermédiaires qui, d’après ma théorie, doivent a
mplétement erronée. Ce que nous devons toujours chercher, ce sont des formes intermédiaires entre les espèces actuelles et un
. De même, à l’égard des espèces naturelles, si nous considérons deux formes très distinctes, telles que le Cheval et le Tapir
pir, nous n’avons aucun motif de supposer qu’il ait jamais existé des formes exactement intermédiaires entre l’un et l’autre,
l’autre. En pareil cas, il nous est donc impossible de reconnaître la forme mère de deux ou plusieurs espèces quelconques, mê
diaires. Il est cependant possible, d’après ma théorie, qu’entre deux formes vivantes l’une soit descendue de l’autre, par exe
té entre eux. Mais une pareille supposition implique que l’une de ces formes soit demeurée invariable pendant une très longue
û rendre un pareil cas très rare ; car c’est une loi générale que les formes vivantes nouvelles et progressives tendent à supp
vivantes nouvelles et progressives tendent à supplanter les vieilles formes demeurées fixes. D’après la théorie de sélection
us ne trouvons pas les restes fossiles de ce nombre presque infini de formes transitoires, on peut encore objecter que le temp
tacitement admis par presque tous, qu’un immense dépôt de sédiment se forme à la fois sur presque toute l’étendue du lit de l
s pour son propre pays, d’énormes assises de sédiment, renfermant des formes organiques nouvelles et toutes spéciales, s’accum
e soulever, elle ne peut offrir qu’une collection bien incomplète des formes organiques qui ont vécu pendant sa formation : ou
nt à peu près, la mer reste peu profonde et favorable à de nombreuses formes vivantes ; de sorte qu’une riche formation fossil
devra y avoir de nombreuses extinctions d’espèces et peu de nouvelles formes pourront se produire. Or, c’est justement pendant
vincibles obstacles à ce que nous puissions fréquemment découvrir les formes de transition insensiblement graduées au moyen de
s raisons pour qu’on n’y trouve pas les traces d’une série graduée de formes transitoires entre les espèces qui vivaient alors
te en comparaison de celle qui est nécessaire à la transformation des formes spécifiques. Je sais pourtant que deux paléontolo
ormation est deux ou trois fois aussi longue que la durée moyenne des formes spécifiques. Mais il me semble que d’insurmontabl
s des anciens habitants de l’Europe pendant l’époque glaciaire qui ne forme qu’une fraction de la période géologique actuelle
é d’exister jusqu’aujourd’hui. Pour qu’on puisse trouver une série de formes parfaitement graduées entre deux espèces propres
on ma théorie, elles devraient avoir revêtus, mais des changements de forme quelquefois soudains, bien que peut-être peu cons
VII. Les documents géologiques prouvent suffisamment la gradation des formes . — Il est de toute importance de se rappeler ici
tôt qu’ils rencontrent des différences un peu plus grandes entre deux formes , ils les rangent comme deux espèces distinctes, à
e, à moins qu’il ne puisse être étroitement relié avec l’une des deux formes plus récentes, ou avec toutes les deux par des va
une même formation, et à moins que nous ne rencontrions de nombreuses formes de transition, qui rattachent évidemment les unes
spèces vivantes, nous avons la preuve que de légères modifications de formes , telles que la théorie les requiert, se sont effe
rir dans une seule des formations d’une contrée quelconque toutes les formes de transition entre deux espèces successives : ca
ême formation géologique les états transitoires successifs entre deux formes mieux définies. Il ne faut pas oublier que, même
s, et à l’aide de spécimens vivants et complets, il est rare que deux formes puissent être reliées l’une à l’autre par des var
u des espèces. Leurs conclusions dépendraient uniquement du nombre de formes intermédiaires qu’ils pourraient découvrir, et la
ière improbabilité134. Les auteurs qui soutiennent l’immutabilité des formes spécifiques ont répété à satiété que la géologie
pécifiques ont répété à satiété que la géologie n’avait fourni aucune forme de transition. Cette assertion est entièrement er
mment remarqué M. Lubbock, « chaque espèce est un lien entre d’autres formes alliées. » Si nous considérons la série graduée d
e d’autres formes alliées. » Si nous considérons la série graduée des formes d’un genre représenté par une vingtaine d’espèces
’espèces vivantes ou éteintes, et que nous retranchions quatre de ces formes sur cinq, il sera évident pour tous au premier co
, seront beaucoup plus distinctes les unes des autres. Si ce sont les formes extrêmes du genre qui ont ainsi été détruites, ce
. Le Chameau et le Cochon, le Cheval et le Tapir sont aujourd’hui des formes parfaitement distinctes pour tous et à première v
utres par des liens de transition déjà assez serrés. La chaîne de ces formes transitoires ne forme cependant pas en ces divers
transition déjà assez serrés. La chaîne de ces formes transitoires ne forme cependant pas en ces divers cas, ou en aucun autr
’autre, mais elle dessine un circuit irrégulier passant à travers les formes qui ont vécu antérieurement. Ce que les recherche
. L’Archipel Malais est l’une des régions les plus riches du globe en formes vivantes ; et cependant, si toutes les espèces qu
ulation de sédiment, puisse jamais excéder la durée moyenne des mêmes formes spécifiques ; cependant, un pareil accord des cir
reil accord des circonstances est indispensable à la conservation des formes intermédiaires entre deux ou plusieurs espèces. S
formes intermédiaires entre deux ou plusieurs espèces. Si toutes ces formes intermédiaires n’étaient pas conservées, de simpl
Seulement, si elles acquièrent quelque avantage décisif sur d’autres formes , par suite de nouvelles modifications et de nouve
pérer trouver dans nos formations géologiques un nombre infini de ces formes transitoires qui, d’après ma théorie, ont relié l
plet des métamorphoses des êtres vivants, si l’absence d’innombrables formes intermédiaires entre les espèces qui apparaissent
r sélection naturelle. Car le développement d’un groupe quelconque de formes , toutes descendues de quelque progéniteur unique,
lles, telles que celle du vol aérien, par exemple. Conséquemment, les formes de transition devront souvent rester pendant long
’un temps comparativement très court pour produire un grand nombre de formes divergentes qui peuvent se répandre rapidement da
icle critique sur mon ouvrage136, ne peut concevoir comment, chez les formes de transition, et par exemple chez les premiers o
ille de la vie ; car ils existent en grand nombre et sous beaucoup de formes spécifiques diverses. Je ne suppose pourtant pas
lations et des doigts qu’indiquent les empreintes corresponde avec la forme des pieds des oiseaux vivants, quelques savants d
présentent nullement des caractères intermédiaires entre les diverses formes qui ont depuis représenté ces ordres. De plus, si
s mers très profondes ; et d’après la quantité énorme de sédiment qui forme ces dépôts d’une puissance de plusieurs milles, o
nt vécu antérieurement, cependant nous ne trouvons pas d’innombrables formes de transition, parfaitement reliées et graduées p
s, représentent les changements en apparence soudains et brusques des formes de la vie ensevelies dans nos strates superposées
ssement est supérieure à la vitesse d’accumulation, non seulement les formes organiques doivent changer de nature et diminuer
st plus forte. Il doit donc en ce cas se manifester un changement des formes organiques qui n’a rien de nécessairement commun
ivement diminuer ; mais elle doit aussi progressivement s’enrichir en formes organiques, et les espèces doivent encore changer
diments de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, selon qu’il forme un fond plat et stationnaire entre deux aires de
peu plus générale ? C’est, du reste, un inconvénient inévitable de la forme logique des langues où le signe, moins particulie
’il nous soit jamais possible d’en connaître ou d’en reconstruire les formes perdues. Peut-être même qu’une telle supposition
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
, comment se fait-il que nous ne trouvions pas partout d’innombrables formes transitoires ? Comment se fait-il que les espèces
par la conservation continuelle de modifications avantageuses, chaque forme nouvelle doit tendre en toute contrée suffisammen
ent à supplanter ses propres parents moins parfaits94, ou toute autre forme moins favorisée avec laquelle elle entre en concu
, si nous considérons chaque espèce comme descendant de quelque autre forme inconnue, la forme mère, de même que toutes les v
ns chaque espèce comme descendant de quelque autre forme inconnue, la forme mère, de même que toutes les variétés transitoire
ar suite du procédé même de formation et de perfectionnement de cette forme nouvelle. Mais comme, d’après cette théorie, d’in
tte forme nouvelle. Mais comme, d’après cette théorie, d’innombrables formes transitoires doivent avoir existé, pourquoi ne le
même territoire, ne devrions-nous pas trouver entre elles beaucoup de formes intermédiaires ? Prenons un exemple fort simple.
oi ne trouvons-nous pas des variétés mixtes servant de lien entre les formes extrêmes ? Cette difficulté m’a arrêté longtemps.
, lorsqu’il se présente des variétés intermédiaires entre deux autres formes , elles sont numériquement beaucoup plus rares que
x autres formes, elles sont numériquement beaucoup plus rares que les formes auxquelles elles servent de lien. Si nous pouvons
servations, et en conclure que les variétés intermédiaires entre deux formes quelconques ont toujours existé en moindre nombre
deux formes quelconques ont toujours existé en moindre nombre que les formes qu’elles relient les unes aux autres, il nous dev
érale, elles doivent être exterminées et disparaître plus tôt que les formes auxquelles elles ont originairement servi de pass
auxquelles elles ont originairement servi de passage. En effet, toute forme représentée par un moins grand nombre d’individus
es en représentants ; et particulièrement dans le cas où ces diverses formes alliées habitent une région continue, la variété
ie, converties et perfectionnées en deux espèces distinctes, les deux formes qui existent en plus grand nombre, par suite de l
riété intermédiaire confinée dans une zone moyenne étroite. Car toute forme très nombreuse en individus aura toujours plus de
ions favorables dont la sélection naturelle puisse se saisir, que des formes plus rares qui existent en plus petit nombre. Les
sir, que des formes plus rares qui existent en plus petit nombre. Les formes les plus communes doivent donc toujours tendre à
nt donc toujours tendre à l’emporter dans le combat de la vie sur les formes moins répandues, et conséquemment à les supplante
ions de quelques-unes des anciennes espèces indigènes : les nouvelles formes ainsi produites et les anciennes qui ont persisté
encore récente un certain nombre de stations isolées, où beaucoup de formes organiques peuvent être devenues suffisamment dis
érieurement dans l’une quelconque de ces stations séparées ; mais ces formes de transition ont été exterminées et supplantées
es ont dû presque nécessairement être vaincues et supplantées par les formes qu’elles reliaient les unes aux autres. En effet,
e tend, comme nous l’avons déjà si souvent remarqué, à exterminer les formes mères et les formes intermédiaires. Conséquemment
’avons déjà si souvent remarqué, à exterminer les formes mères et les formes intermédiaires. Conséquemment, on ne peut s’atten
més et ressemble à la Loutre par son pelage, ses jambes courtes et la forme de sa queue. Pendant l’été, il plonge et vit de p
vante ne nous offre actuellement dans la famille des Lémuridés aucune forme qui soit adaptée seulement pour se soutenir dans
le vol par exemple, il faut nous rappeler sans cesse que les diverses formes organiques, qui ont servi de degrés de transition
s pouvons présumer que les variétés ou espèces transitoires entre des formes appropriées à des habitudes très différentes ne s
e sont que rarement développées en grand nombre et sous de nombreuses formes subordonnées. Ainsi, pour en revenir à l’exemple
capables de véritable vol, aient pu se développer sous de nombreuses formes spécifiques, de manière à saisir par divers moyen
vons donc d’autant moins espérer de découvrir les restes fossiles des formes transitoires de l’organisation que ces formes ont
les restes fossiles des formes transitoires de l’organisation que ces formes ont existé en moins grand nombre, relativement au
d’un simple nerf optique revêtu seulement d’une couche de pigment qui forme quelquefois une sorte de pupille, mais qui est to
plan. Dans les yeux composés, outre des différences sans fin dans la forme , les proportions et la position des cônes transpa
les unes des autres, et dont les deux surfaces changent lentement de forme . De plus, il faut admettre qu’il existe un pouvoi
s chacun de ces états successifs de perfection, et que chacune de ces formes s’est perpétuée jusqu’à ce qu’une meilleure étant
travers lesquels cet organe a passé, il nous faudrait rechercher les formes ancestrales les plus anciennes qui se sont éteint
s des seconds eussent existé originairement chez les premiers sous la forme d’organes destinés à empêcher leurs œufs d’être e
cependant, considérant combien la proportion des êtres vivants et des formes fossiles connues est minime en comparaison des fo
vivants et des formes fossiles connues est minime en comparaison des formes éteintes et inconnues, j’ai été surpris de consta
t de peu d’importance qui se présentent fréquemment chez les diverses formes de l’organisation. Pour acquérir la conscience pa
urs des races de plaines, et une contrée montagneuse doit affecter la forme des membres postérieurs en les exerçant davantage
s membres postérieurs en les exerçant davantage, et peut-être même la forme du bassin ; enfin, en vertu de la loi d’homologie
membres antérieurs et la tète se trouveraient par suite modifiés. La forme du bassin peut aussi affecter par pression la têt
l but de plaire aux yeux de l’homme, ou seulement pour multiplier les formes de la vie. Si cette doctrine était vraie, elle se
vivante peut être considéré comme ayant été avantageux à l’une de ses formes antérieures, ou comme étant aujourd’hui d’une uti
mme étant aujourd’hui d’une utilité spéciale aux descendants de cette forme ancienne, soit directement, soit indirectement, e
ction naturelle est toujours très lent et agit seulement sur quelques formes à la fois, en partie parce que ce même procédé im
variétés se forment dans deux districts d’une région continue, il se forme souvent une variété intermédiaire appropriée à la
été intermédiaire doit généralement être moins nombreuse que les deux formes extrêmes auxquelles elle sert de lien : conséquem
assurées encore qu’un organe autrefois de grande importance chez des formes anciennes s’est souvent conservé chez leurs desce
rès étendue, où il a pu vivre un plus grand nombre d’individus et des formes plus diversifiées, la concurrence a dû aussi être
z rapidement et presque à chaque génération. De sorte que chacune des formes transitoires peut n’être représentée que par quel
es, mais plus fixes, toute la théorie serait vaine. L’avantage qu’une forme organique peut tirer du grand nombre de ses repré
idus ou la grande étendue de l’habitat n’est un avantage qu’entre les formes douées d’une variabilité égale, et durant une pér
dans l’ensemble des conditions locales. Mais, d’autre part, comme une forme très variable peut s’accroître très rapidement en
roite qui les sépare ; de sorte que, conformément à la théorie, cette forme mère, déjà en voie de s’éteindre, serait interméd
er qu’une variété intermédiaire en caractère et en station entre deux formes préexistantes ne peut que bien rarement se former
ormes préexistantes ne peut que bien rarement se former, et que toute forme qui se présente en de semblables circonstances pe
r le procédé de descendance modifiée. Il en résulte encore, que toute forme extrême, répandue sur un vaste habitat, aussi en
individus, doit être, selon toute probabilité, plus variable que les formes intermédiaires, moins nombreuses et plus limitées
sont probablement pas les débris dégénérés et en voie d’extinction de formes autrefois beaucoup plus nombreuses, mais ils nous
poissons ont pu s’adapter au vol et peut-être servir de souche à des formes plus élevées, plus parfaites et beaucoup mieux or
de ces trois ordres. Si nous voulons essayer de nous représenter ces formes intermédiaires, n’évoquons pas l’image d’un être
ez d’autres au contraire seulement se modifier, s’élargir, changer de forme , et par suite altérer corrélativement la disposit
 ; car si l’on peut admettre, comme nous le verrons plus loin, qu’une forme erpétoïde peut par des transformations successive
toïde peut par des transformations successives donner naissance à une forme de Mammifère, une autre forme de Mammifère très d
ions successives donner naissance à une forme de Mammifère, une autre forme de Mammifère très différente peut provenir d’une
ne autre forme de Mammifère très différente peut provenir d’une autre forme erpétoïde. Les moyens dont la nature dispose sont
domination du royaume de l’air en causant l’extinction de toutes les formes successives qui étaient devenues sa proie après l
partis rivaux ou espèces ennemies. De sorte que plusieurs d’entre les formes les moins bien adaptées pour le vol, c’est-à-dire
rs de nos palmipèdes et échassiers, marcheurs ou plongeurs. Plusieurs formes , restées encore intermédiaires entre les reptiles
s pas, dans ces considérations, de rappeler que ce ne sont jamais les formes les plus parfaites de chaque groupe qui ont donné
ormes les plus parfaites de chaque groupe qui ont donné naissance aux formes les plus parfaites des groupes supérieurs, mais,
t objecter qu’on n’a pas encore découvert à l’état fossile toutes ces formes transitoires, ou du moins que nous n’avons pas sa
s documents géologiques. D’ailleurs si l’on n’a pas encore trouvé ces formes transitoires à l’état fossile, on les trouvera pe
’élevant peu à peu sur les flots et dans l’air, y donna naissance aux formes de passage qui devinrent les souches des deux ord
et XI.) Il est encore un autre ordre de considérations, c’est que ces formes de transition douées d’habitudes mal fixées, vari
dut pas tarder à s’achever par une sélection rapide. De sorte que ces formes transitoires entre les classes les plus tranchées
nous comme successives ; et le nombre total des représentants de ces formes transitoires, non comme variétés ou espèces, mais
ons, reptiles ou oiseaux, nous n’avons donc entendu parler ici que de formes ayant quelques rapports avec l’organisation de ce
erminer les autres ; tandis que des appareils d’égale force entre des formes rivales ne pouvaient être d’aucun avantage à l’un
beaucoup plus nombreuses qu’aujourd’hui ; et que peut-être, chez les formes primitives de la vie organique, tout muscle, et m
que dans cet état transitoire il dut donner naissance à de nombreuses formes que des formes mieux adaptées à la marche ont dû
at transitoire il dut donner naissance à de nombreuses formes que des formes mieux adaptées à la marche ont dû détruire. C’est
se jusqu’alors dominante des reptiles. Mais on comprend que certaines formes transitoires, encore à demi amphibies, ont pu se
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
olues ; mais, comme quelques poissons d’eau douce appartiennent à des formes très anciennes, elles ont eu le temps et les moye
ion, il ne faut pas oublier que, lorsqu’un étang ou un cours d’eau se forme pour la première fois sur une île récemment émerg
ieurement une extension aussi continue qu’il est possible à de telles formes , adaptées par leurs habitudes à des stations disc
uplées, beaucoup mieux et beaucoup plus abondamment que la nature, de formes provenant de sources très diverses. Bien que les
es espèces d’une même station semble dépendre en partie de ce que les formes qui ont immigré avec facilité et en masse ont eu
qu’un croisement de temps à autre avec la souche mère aura eu sur la forme locale en train de se former des effets beaucoup
profondeur de près de 1, 000 brasses, et nous trouvons encore ici des formes américaines, mais les espèces on même les genres
-dire le petit nombre des espèces, et la richesse proportionnelle des formes autochtones ou des classes et sections de classes
s proportions toutes particulières de certains ordres de plantes, les formes herbacées développées en arbres, etc., chacun de
mplète, et, en admettant la possibilité des modifications, toutes les formes vivantes auraient été plus également modifiées en
ées ont pu atteindre leur patrie actuelle, qu’ils aient gardé la même forme spécifique ou qu’ils se soient modifiés depuis le
les du Cap Vert peuvent de même avoir été aisément colonisées par des formes africaines. De telles colonies doivent avoir subi
e que de l’Amérique, sont cependant en relation très étroite avec les formes américaines, d’après la description qu’en a faite
habitants. On ne saurait contester cependant que la nature des autres formes vivantes auxquelles chacun d’eux doit faire concu
spèces doivent se répandre de même ; mais il faut se souvenir que des formes qui se sont ainsi naturalisées en de nouvelles co
proche-alliées des habitants indigènes, mais sont, au contraire, des formes très distinctes, et qui appartiennent, même en be
; car les espèces alpines, avec cette réserve toutefois que les mêmes formes , principalement parmi les espèces végétales, se s
-mouches, de rongeurs, de plantes, etc., qui appartiennent toutes aux formes américaines, et il est évident qu’une montagne, à
rve que de plus grandes facilités de dispersion ont répandu les mêmes formes générales dans le monde entier. On constate encor
ontre beaucoup d’espèces proche-alliées, on observe aussi beaucoup de formes rangées par quelques naturalistes comme des espèc
turalistes comme des espèces et par d’autres comme des variétés : ces formes douteuses nous montrent les divers degrés success
es espèces très répandues varient et donnent naissance à de nouvelles formes doit considérablement limiter leur extension moye
’en trouvera diminuée de moitié. Encore moins ai-je voulu dire qu’une forme qui possède en apparence la faculté de franchir t
iseaux ont une très grande extension, car il est indispensable que la forme non modifiée soit très répandue, afin que, se mod
érieurs de chaque classe se modifient généralement moins vite que les formes plus parfaites, et, conséquemment, les formes inf
ment moins vite que les formes plus parfaites, et, conséquemment, les formes inférieures auront plus de chance de se répandre
ue166. Ce fait, joint à ce que les graines et les œufs de beaucoup de formes inférieures sont très petits, et conséquemment su
nous tenons compte de notre ignorance, et nous rappelons que quelques formes organiques changent très lentement, un temps cons
expliquer par la théorie des migrations, appliquée principalement aux formes organiques dominantes, et combinée avec les modif
minantes, et combinée avec les modifications et la multiplication des formes nouvelles. Ainsi s’explique aisément la haute imp
rieuses affinités, et soient même plus ou moins en connexion avec les formes éteintes qui ont habité autrefois le même contine
les mêmes conditions physiques peuvent souvent être habitées par des formes très différentes. D’après la longueur du temps éc
la nature et la facilité des communications qui permirent à certaines formes de s’y introduire en plus ou moins grand nombre,
le temps et dans l’espace ; les lois qui gouvernent la succession des formes organiques à travers la série des temps géologiqu
nous n’avons pas encore découvert en quelque dépôt intermédiaire les formes qui paraissent y manquer, bien qu’on les trouve d
eur sont communes : tels sont, par exemple, des détails extérieurs de forme et de couleur. Soit que l’on considère la longue
sont parfaitement intelligibles. En effet, que nous considérions les formes de la vie qui se sont modifiées pendant la succes
uns aux autres par le lien d’une génération régulière ; et plus deux formes quelconques ont entre elles une parenté étroite,
’Amérique par l’Australie à l’Afrique. Car, en effet, dans ce cas les formes glaciaires auront suivi le climat polaire dans sa
ccupe actuellement, l’immigration sera venue du nord, substituant des formes tropicales aux formes tempérées, et des formes te
immigration sera venue du nord, substituant des formes tropicales aux formes tempérées, et des formes tempérées aux formes gla
nord, substituant des formes tropicales aux formes tempérées, et des formes tempérées aux formes glaciaires. De sorte que cet
s formes tropicales aux formes tempérées, et des formes tempérées aux formes glaciaires. De sorte que cette immigration tropic
partiellement la Nouvelle-Zélande et la terre de Kerguelen, dont les formes organiques durent par ce fait demeurer en étroite
érance s’expliquerait de la même manière par l’immigration facile des formes tempérées et tropicales sur ces deux continents,
conséquences du principe, il faut conclure qu’ils dérivent tous d’une forme unique. À l’origine l’extension aurait donc été a
tension aurait donc été absolue, puisqu’il n’y aurait eu qu’une seule forme vivante à la fois espèce, genre, classe, etc. Mai
etc. Mais, d’autre côté, il faut admettre aussi comme probable que la forme d’atavisme ou de réversion aux caractères des aïe
tes et devaient offrir, presque au hasard, toutes les combinaisons de formes possibles à des êtres rudimentaires, dont toute l
s, et peut-être variables au point d’être amorphes, c’est-à-dire sans forme héréditaire déterminée, bien que peut-être ils ai
pparence purement minérale et inorganique. Leur grande variabilité de forme et d’aspect est d’ailleurs une conséquence de la
ent à la fois toutes les fonctions n’a aucune raison pour revêtir une forme déterminée. Entre tous ces individus semblables,
, et dès le principe produit la diversité des types, des plans ou des formes de l’organisation en maintenant l’uniformité de c
l en dut résulter une différenciation infinie mais peu importante des formes extérieures ou plutôt des groupements, avec une g
si mal fixés, si mal spécialisés et si variables, en peu de temps les formes les mieux déterminées durent supplanter les plus
plantes et les autres de vrais animaux ; tandis que d’autre côté les formes libres ou flottantes revêtirent successivement, e
documents géologiques constatent les créations et les extinctions de formes , ils ne peuvent établir leur filiation. Il se peu
ormes, ils ne peuvent établir leur filiation. Il se peut donc que les formes inférieures varient aussi souvent ou même plus so
formes inférieures varient aussi souvent ou même plus souvent que les formes supérieures, c’est-à-dire donnent plus souvent na
formes supérieures, c’est-à-dire donnent plus souvent naissance à des formes nouvelles ; mais en vertu de leur grande extensio
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
sol. — VII. Moyens accidentels de dispersion. — VIII. Dispersion des formes organiques pendant la période glaciaire. — IX. Di
du climat actuel, les libres migrations ont dû être faciles pour les formes adaptées aux régions tempérées du Nord, comme ell
egré de cette dissemblance doit dépendre de ce que les migrations des formes organiques dominantes ont pu s’effectuer d’une ré
ntes. De même que nous avons vu dans le dernier chapitre que quelques formes ont gardé à peu près le même caractère depuis une
de M. Wallace, qu’il attribue cette coïncidence à ce que la nouvelle forme naît de l’ancienne par voie de génération modifié
par les attolls, c’est-à-dire par les îlots ou récifs de coraux d’une forme plus ou moins circulaire qui les surmontent. Lors
t. Or, j’ai trouvé à un examen scrupuleux que, lorsque des pierres de formes irrégulières sont insérées dans les racines d’un
le climat ne lui fût pas absolument contraire. VIII. Dispersion des formes organiques pendant la Période Glaciaire. — L’iden
e zone plus ou moins tempérée deviendra de plus en plus favorable aux formes arctiques, et de moins en moins propice à ses anc
ltat général. Lorsque la chaleur commencera de nouveau à croître, les formes arctiques battront en retraite vers le nord, suiv
rées. Et à mesure que la neige disparaîtra du pied des montagnes, les formes arctiques se saisiront du sol découvert et dégelé
de chaque chaîne de montagnes sont en connexion plus étroite avec les formes qui vivent plus au nord, exactement ou presque ex
ercalaire d’accroissement de chaleur depuis la période glaciaire. Les formes arctiques, durant leur migration vers le sud et l
moins. Or, c’est ce qu’on observe en effet ; car, si l’on compare les formes alpines de plantes et d’animaux qui peuplent les
nt les observations précédentes s’appliquent non seulement à quelques formes exclusivement arctiques, mais aussi à beaucoup d’
arctiques, mais aussi à beaucoup d’espèces subarctiques ou même à des formes septentrionales tempérées, car plusieurs de ces d
se demander comment je rends compte de l’uniformité nécessaire de ces formes septentrionales tempérées et subarctiques, tout a
s parallèles au commencement de la période glaciaire. Aujourd’hui ces formes , tempérées de l’ancien monde et du nouveau, sont
ment démontré Asa Gray ; mais on trouve dans chaque grande classe des formes que certains naturalistes regardent comme de simp
res considèrent comme des espèces distinctes, et de plus une armée de formes proche-alliées ou représentatives que tous les na
te, d’après la théorie de modification, de la présence de beaucoup de formes alliées qui vivent aujourd’hui dans des régions c
’est ainsi, je pense, qu’on peut expliquer l’existence de beaucoup de formes représentatives modernes ou tertiaires sur les cô
es des Cordillères. Sur les montagnes d’Abyssinie croissent plusieurs formes de caractère tout européen et un petit nombre d’e
e croit pas introduites par l’homme, et, sur les montagnes, plusieurs formes représentatives des nôtres, qu’on n’a pas découve
colline d’Europe. Plus frappante encore est la ressemblance entre les formes du sud de l’Australie et les plantes qui croissen
o. D’après ce que j’ai appris du docteur Hooker, quelques-unes de ces formes australiennes s’étendent le long des hauteurs de
côtes de la Nouvelle-Zélande, de la Tasmanie et d’autres contrées, de formes de poissons toutes septentrionales. Enfin cette a
ées dans les mers tropicales intermédiaires. Il faut observer que les formes ou espèces septentrionales découvertes dans les c
ontagne devient réellement de moins en moins arctique. » Beaucoup des formes qui vivent sur les montagnes des plus chaudes rég
nement identiques, et beaucoup, bien qu’en connexion étroite avec des formes septentrionales, sont bien spécifiquement distinc
vies à la remorque par les productions tempérées et celles-ci par les formes arctiques ; mais nous n’avons rien à faire avec c
les envahisseurs, il me semble donc possible qu’un certain nombre des formes tempérées les plus vigoureuses et les plus domina
de leur migrations. Nous pouvons supposer avec quelque droit que des formes tempérées ont traversé certaines contrées des tro
que où le froid était le plus intense, c’est-à-dire à l’époque où les formes arctiques, après avoir émigré sur une étendue d’e
ndo-Po, a commencé à voir apparaître à la hauteur de 5, 000 pieds des formes appartenant à l’Europe tempérée. Sur les montagne
Seeman a trouvé une végétation semblable à celle de Mexico « avec des formes de la zone torride harmonieusement mélangées avec
avec des formes de la zone torride harmonieusement mélangées avec des formes tempérées. » Nous voyons donc ici la preuve que s
rtaines conditions climatériques il est certainement possible que des formes essentiellement tropicales puissent coexister pen
nt coexister pendant une période d’une longueur indéterminée avec des formes tempérées. J’ai espéré quelque temps trouver la p
ge, nous ne pouvons le chercher dans la péninsule Hindoustanique, les formes tempérées y ayant atteint presque toutes les chaî
hipel Malais, car sur les cônes volcaniques de Java nous trouvons des formes européennes, et sur les hauteurs de Bornéo des pr
ie. Si nous considérons l’Afrique, nous voyons que, non seulement des formes de l’Europe tempérée ont traversé l’Abyssinie le
usqu’à son extrémité méridionale, mais nous savons maintenant que des formes tempérées ont également voyagé dans une direction
ériode glaciaire, cette supposition ne nous aiderait en rien, car les formes tropicales qui s’y seraient conservées ne pourrai
à encore nous trouvons sur les montagnes du Brésil un petit nombre de formes tempérées qui doivent avoir traversé le continent
t récent du climat de ces contrées ; car il établit qu’elle abonde en formes toutes spéciales de Lépidoptères autochtones, fai
t auraient même pu traverser l’équateur. Au retour de la chaleur, ces formes tempérées doivent naturellement s’être élevées su
pas, soit au nord, soit au sud, vers leur ancienne patrie ; mais les formes , en majeure partie d’origine septentrionale, qui
et leur retour vers le nord, il peut en avoir été tout autrement des formes qui s’établirent, soit sur les montagnes intertro
, elles ont eu à soutenir la concurrence contre beaucoup de nouvelles formes vivantes ; et il est probable que des modificatio
l’égard de l’Australie, que beaucoup plus de plantes identiques et de formes alliées paraissent avoir émigré du nord au sud, q
u sud, que dans une direction opposée. Nous voyons cependant quelques formes végétales du sud sur les montagnes de Bornéo et d
étendue des terres dans l’hémisphère septentrional, et de ce que les formes continentales du nord, ayant vécu dans leur patri
sation et douée d’un pouvoir de domination prépondérant sur celui des formes australes. De sorte que, lorsqu’elles se trouvère
mélangées les unes avec les autres pendant la période glaciaire, les formes septentrionales durent vaincre les formes méridio
t la période glaciaire, les formes septentrionales durent vaincre les formes méridionales moins puissantes ; juste de la même
utre de ces contrées ; tandis qu’au contraire un très petit nombre de formes méridionales se sont naturalisées en Europe, bien
uelques égards, une exception, car je tiens du docteur Hooker que les formes australiennes sont en train de s’y semer rapideme
ériode glaciaire les montagnes intertropicales ne fussent peuplées de formes alpines indigènes ; mais celles-ci ont dû presque
elles-ci ont dû presque partout céder en grande partie la place à des formes plus dominantes, produites dans les contrées plus
ême surpassées en nombre par les productions naturalisées ; et si les formes indigènes n’ont pas été totalement exterminées, e
roductions d’îles véritables ont récemment cédé presque partout à des formes continentales, naturalisées par l’intermédiaire d
cales. Il est très difficile de comprendre comment un grand nombre de formes spéciales, confinées entre les tropiques, se sera
iode du maximum de froid de la période glaciaire. Le grand nombre des formes australiennes, qui ont des affinités avec les for
grand nombre des formes australiennes, qui ont des affinités avec les formes de l’Europe tempérée, mais qui en diffèrent à tel
n complète de cette flore, à l’époque glaciaire, quelques-unes de ces formes ont été dispersées au loin, jusqu’en des points d
dionales de l’Amérique, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, les formes de la vie végétale ont pu, de cette manière, pren
ut expliquer une multitude de faits dans la distribution actuelle des formes vivantes, alliées ou identiques. On peut dire que
rop absolue, du moins quant à la création séparée et indépendante des formes présentant entre elles des différences de valeur
r le principe de divergence n’a guère une valeur absolue qu’entre des formes en concurrence dans la même région. Au contraire,
fférences purement spécifiques, et celles-ci à de simples variétés ou formes représentatives dont la présence en des contrées
ut être indiqué que d’une manière plus ou moins probable, puisque les formes procédant d’une même souche plus ou moins ancienn
r, aussi bien que toutes les modifications ; au contraire, toutes les formes vivantes auraient été détruites et renouvelées pé
renouvelées périodiquement, pour expliquer l’existence de beaucoup de formes actuelles en certaines contrées, il faudrait mult
ession et la variation lente, de même que le remplacement graduel des formes vivantes à travers toute la série des temps écoul
aciaire, et, d’ailleurs, elle rendrait impossibles ces migrations des formes organiques d’un pôle à l’autre que suppose M. Dar
supposer des créations et des destructions totales et périodiques des formes du monde vivant. Comment, en effet, expliquerait-
ffet, expliquerait-on la persistance pendant la période glaciaire des formes intertropicales ? Puisqu’il est à peu près prouvé
ent détruits sur d’autres. M. Darwin suppose un peu plus loin que ces formes se sont réfugiées sur les terres basses, dans les
s les districts les plus chauds et les plus humides ; mais toutes les formes intertropicales ne se seraient pas prêtées égalem
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
omie naturelle. Cette conclusion s’appuie sur la grande diversité des formes organiques, qui, dans une aire très restreinte, e
. J’ai montré aussi comment il existe une tendance constante chez les formes qui sont en voie de s’accroître rapidement en nom
nombre et de diverger en caractères, à supplanter et à exterminer les formes plus anciennes moins parfaites et moins divergent
science. Quelques propositions, que nous rencontrons souvent sous une forme plus ou moins claire, semblent vouloir dire que n
ositions générales et de placer ensemble sous les mêmes rubriques les formes les plus semblables les unes aux autres. On aurai
ayant une grande valeur ; s’il est commun à un moins grand nombre de formes , ils ne l’emploient que comme ayant une valeur su
res organisés, surtout à l’égard de certains groupes considérables de formes proche-alliées, et parfois peut-être assez mal à
On pourrait trouver parmi les plantes et les insectes des groupes de formes , qui n’ont été considérés d’abord par les natural
s ont subies. C’est ce qu’on exprime en rangeant la série entière des formes connues sous différents genres, familles, section
diffèrent considérablement et à divers degrés les uns des autres. Les formes descendues de A, maintenant divisées en deux ou t
classer les races bovines, parce qu’elles sont moins variables que la forme ou la couleur du corps, etc., tandis que chez les
es modifications subies, que le principe d’hérédité rassemblerait les formes alliées par les plus nombreux points de ressembla
és, non seulement parce qu’elles ont d’étroites ressemblances avec la forme mère, mais aussi parce qu’elles en sont issues. C
ce, et en donne une seule définition. Aussitôt que l’on sut que trois formes d’Orchidées (Monachantus, Myanthus et Catasetum),
r ; car, en pareil cas, on ne peut expliquer sa présence chez tant de formes diverses, ayant des habitudes si opposées, que pa
qu’ils soient, trahit le lien caché de l’unité généalogique. Que deux formes n’aient pas un seul caractère commun, cependant,
e deux formes n’aient pas un seul caractère commun, cependant, si ces formes extrêmes sont reliées les unes aux autres par une
a par Macleay et par quelques autres. Ainsi les ressemblances dans la forme du corps, et dans la disposition des membres anté
istent entre les membres de la même classe ou du même ordre. Ainsi la forme du corps et les membres en nageoires sont des car
d’une même adaptation qui leur permet également la natation ; mais la forme du corps et les membres en forme de nageoires pro
grande importance, qu’on ne saurait douter qu’ils n’aient hérité leur forme générale et la structure de leurs membres d’un co
u de ses modifications successives, il se fait que les plus anciennes formes de la vie présentent souvent des caractères jusqu
bre d’anciennes souches mères, intermédiaires en caractères entre les formes actuelles, ayant de temps à autre transmis, jusqu
nt ce qu’on appelle des groupes aberrants ou osculateurs. Et plus une forme est aberrante, plus le nombre des formes perdues
s ou osculateurs. Et plus une forme est aberrante, plus le nombre des formes perdues qui, d’après ma théorie, doivent la relie
upes, doit être considérable. Nous avons en effet des preuves que les formes aberrantes sont celles qui ont subi de nombreuses
stion m’a fait conclure qu’il est assez rare qu’une telle richesse de formes spécifiques soit l’apanage des genres aberrants.
s. Or, on ne peut rendre compte de ce fait que, si l’on considère les formes aberrantes comme autant de groupes en décadence,
les autres vertébrés. Car il suffit d’admettre qu’un grand nombre de formes anciennes qui rattachaient les premiers progénite
ogéniteurs des autres vertébrés, se soient complétement éteintes. Les formes qui reliaient originairement les poissons aux Bat
lles que celles des crustacés, en ont encore moins souffert ; car les formes les plus diverses et les plus éloignées en appare
ré les groupes, elles ne les ont nullement formés ; car si toutes les formes qui ont vécu un jour sur la terre réapparaissent
groupes nombreux de descendants modifiés. On peut supposer que chaque forme intermédiaire entre ces onze genres et leur ancêt
entre ces onze genres et leur ancêtre primitif, ainsi que toutes les formes intermédiaires entre chacune des ramifications de
ait pas moins juste ; et, en vertu du principe d’hérédité, toutes les formes descendues de A ou de I auraient quelques attribu
groupe d’une manière absolue, mais nous pouvons choisir des types ou formes qui réunissent la plupart des caractères de chacu
traints de faire, si jamais nous réussissions à rassembler toutes les formes de toutes les classes qui ont vécu dans toute la
nièrement insisté dans un savant mémoire sur la grande importance des formes typiques, soit que nous puissions, ou non, défini
es limites du même groupe. Nous voyons clairement pourquoi toutes les formes éteintes et vivantes peuvent être disposées en un
s comme homologues. La connaissance de ces rapports mutuels entre des formes en apparence différentes constitue la Morphologie
ques peuvent varier et changer presque à l’infini de proportion et de forme , et cependant ils demeurent disposés dans le même
s, chaque modification nouvelle étant utile en quelques manières à la forme modifiée, et affectant souvent d’autres parties d
x paires de mâchoires, chacun de ces organes étant probablement d’une forme très simple ; la sélection naturelle suffit ensui
dans une boîte composée d’un si grand nombre de pièces osseuses d’une forme si extraordinaire ? Ainsi que l’a remarqué Owen,
t, d’après les observations d’Owen, le caractère commun de toutes les formes inférieures ou peu modifiées. Il nous est donc pe
, et même les mains et les pieds de l’homme, tout provient de la même forme fondamentale. » Les larves vermiformes des Papill
aucoup, car elles s’accroissent considérablement en taille sous cette forme . Dans leur seconde phase qui répond à l’état de c
de luxe, ne peuvent dire positivement quels seront les mérites ou la forme définitive d’un animal qu’un certain temps après
ainsi que les cornes des Bœufs de race croisée sont affectées par la forme des cornes des deux souches mères. Aussi longtemp
e, présentent des différences si considérables dans la longueur et la forme de leur bec, qu’ils seraient, sans aucun doute, r
’âge adulte : peu leur importe qu’ils aient acquis les qualités ou la forme qu’ils désirent reproduire, à un âge plus ou moin
iteurs moins modifiés, nous pouvons voir clairement pourquoi quelques formes organiques anciennes et éteintes ressemblent aux
ussi se rappeler que la loi supposée de la ressemblance des anciennes formes de la vie avec les diverses phases embryonnaires
anciennes formes de la vie avec les diverses phases embryonnaires des formes actuelles pourrait être vraie, mais cependant n’ê
r chaque embryon comme un portrait plus ou moins effacé de la commune forme mère de chaque grande classe d’animaux. XI. Orga
croissance inconnues, mais afin d’excréter la matière cornée qui les forme , que d’admettre que les ongles rudimentaires des
re d’autres semblables, sont la conséquence de la parenté commune des formes que les naturalistes considèrent comme alliées, e
turel qu’on essaye de reconstruire n’est que l’arbre généalogique des formes vivantes ; et que les degrés divers des différenc
s vrai que les langues s’engendrent les unes les autres. De même, les formes cristallines, qui servent à la classification min
ne sont que des combinaisons d’éléments premiers, et de l’une de ces formes on peut toujours concevoir le passage à une autre
l’une de ces formes on peut toujours concevoir le passage à une autre forme comme dérivée, ainsi que les professeurs de minér
ns à peu près ressemblant, de toutes les variations de la race et des formes qu’elle a successivement revêtues, on conçoit que
ryon d’un mammifère ne passe pas, à proprement parler, par toutes les formes que ses ancêtres directs ont successivement revêt
uccessivement revêtues, mais seulement par toutes les ébauches de ces formes  ; car dans le cours des générations, l’embryon do
énérations, l’embryon doit toujours cesser son développement vers les formes ancestrales, au point où la forme actuelle de la
cesser son développement vers les formes ancestrales, au point où la forme actuelle de la race tend, soit à diverger de chac
la forme actuelle de la race tend, soit à diverger de chacune de ces formes successives, soit à revenir à quelque type ancien
habilement cette règle de classification générale selon laquelle les formes terrestres sont toujours plus élevées dans la mêm
mes terrestres sont toujours plus élevées dans la même classe que les formes aquatiques et les formes d’eau douce supérieures
urs plus élevées dans la même classe que les formes aquatiques et les formes d’eau douce supérieures aux espèces pélagiques. C
10 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
e femme, en un clin d’œil, voit la toilette entière d’une rivale. Les formes faibles de l’attention ne peuvent rien nous appre
st d’établir et de justifier les propositions suivantes : Il y a deux formes bien distinctes d’attention : l’une spontanée, na
cielle. La première, négligée par la plupart des psychologues, est la forme véritable, primitive, fondamentale, de l’attentio
onnement et un produit de la civilisation. L’attention, sous ses deux formes , n’est pas une activité indéterminée, une sorte d
t toujours sur des muscles et par des muscles, principalement sous la forme d’un arrêt ; et l’on pourrait choisir comme épigr
r ses muscles est incapable d’attention. » L’attention, sous ses deux formes , est un état exceptionnel, anormal, qui ne peut d
les cas franchement morbides que nous étudierons plus tard, sous leur forme chronique qui est l’idée fixe, et sous leur forme
lus tard, sous leur forme chronique qui est l’idée fixe, et sous leur forme aiguë qui est l’extase. Dès à présent et sans sor
été très bien étudié de nos jours et que la théorie de l’association forme l’une des pièces les plus solides de la psycholog
ne définition de l’attention que je crois pouvoir proposer sous cette forme  : C’est un monoïdéisme intellectuel avec adaptati
aintenant ces généralités pour étudier dans leur mécanisme toutes les formes de l’attention. Chapitre premier,  l’attention
la plupart des psychologues ne s’étaient obstinés à n’étudier que les formes supérieures de l’attention, c’est-à-dire à commen
re à commencer par la fin2. Il importe au contraire d’insister sur la forme primitive : sans elle, rien ne se comprend, rien
int unique, au bout de quelque temps la vision devient confuse, il se forme comme un nuage entre l’objet et nous, finalement
tat naissant, c’est-à-dire un commencement d’activité musculaire. Les formes sensorielles de l’attention témoignent assez clai
ce principe pour que personne n’en doute : il en est de même de cette forme intérieure et cachée, dont nous parlerons plus ta
 ? Voyons sommairement ce que l’on sait sur l’attention sous ses deux formes  : appliquée aux objets extérieurs (attention prop
culaire supérieur des paupières, abaisse le sourcil. Par suite, il se forme des petits plis verticaux dans l’espace intersour
passant, une objection. Chacun sait que l’attention, au moins sous sa forme réfléchie, s’accompagne quelquefois de mouvements
cer la conscience, d’autre part revient à son point de départ sous la forme d’un nouveau mouvement. Il y a ainsi un va-et-vie
t logique et dialectique et à poser la question autrement. Sous cette forme , elle est tout imprégnée, sans qu’il y paraisse,
chose à en dire. Elle appartient au groupe des émotions, et, sous sa forme forte, c’est une commotion. A proprement parler,
ant que l’origine de l’attention est très humble et que ses premières formes ont été liées aux conditions les plus impérieuses
homme et descendre plus bas, très bas, dans l’animalité. J’écarte les formes tout à fait rudimentaires de la vie psychique qui
, et c’est ce qui instruit le mieux. Il fallait descendre jusqu’à ces formes rudimentaires pour saisir la raison de sa puissan
ne condition de la vie  et elle conservera le même caractère dans les formes supérieures où, cessant d’être un facteur d’adapt
le verrons, un facteur d’adaptation au milieu social. Dans toutes les formes de l’attention, de la plus basse à la plus haute,
s plus intelligents ont une activité superflue qui se dépense sous la forme du jeu, manifestation si importante que plusieurs
jeux15. Chapitre II,  L’attention volontaire Comment elle se forme  : elle est un produit de l’art. — Trois périodes
les degrés possibles, avec un point où, au moins en théorie, les deux formes se rejoignent. Quoique l’attention volontaire soi
de l’entrevoir, nous nous proposons de rechercher d’abord comment se forme l’attention volontaire, d’en retracer la genèse ;
onté. Preyer croit l’avoir notée vers le cinquième mois, mais sous sa forme impulsive ; comme pouvoir d’arrêt, elle se manife
lie la nature à ses desseins, et c’est à ce titre que j’appelle cette forme de l’attention : artificielle. Sans prétendre énu
que sur les sentiments simples : il use de la crainte sous toutes ses formes , des tendances égoïstes, de l’attrait des récompe
des états affectifs, des tendances attractives ou répulsives. Sous la forme spontanée, il n’y a pas d’autres causes. Sous la
sives. Sous la forme spontanée, il n’y a pas d’autres causes. Sous la forme volontaire, de même ; mais les sentiments sont de
volontaire — la seule qui compte pour eux, quoiqu’elle ne soit qu’une forme dérivée et acquise — s’installe d’emblée. « Elle
ar les préjugés, pour ne pas voir que l’attention volontaire, sous sa forme stable, est un état difficile à conserver et que
as. Toutefois, si, comme nous nous sommes efforcé de le démontrer, la forme supérieure de l’attention est l’œuvre de l’éducat
devenue, elle aussi, un facteur de premier ordre dans cette nouvelle forme de la lutte pour la vie. Dès que l’homme a été ca
guerre, le jeu ; pour l’imprévu, l’inconnu, le hasard sous toutes ses formes  ; mais le travail soutenu, il l’ignore ou le mépr
e pair avec la civilisation. Or, qu’on le remarque, le travail est la forme concrète, la plus saisissable, de l’attention. Mê
pression extérieure des motifs et du milieu qui la fait passer d’une forme à une autre. Nous abordons maintenant une questio
ent pour lui. Dans le cas de l’attention volontaire, surtout sous ses formes les plus artificielles, c’est le contraire. Quel
omme toutes les manifestations d’ordre supérieur. La volition sous sa forme positive, impulsive, la volition qui produit quel
hose, est la première dans l’ordre chronologique. La volition sous sa forme négative, qui empêche quelque chose, apparaît plu
, apparaît plus tard ; d’après Preyer25 vers le dixième mois, sous la forme très humble de l’arrêt des évacuations naturelles
ion que par son côté le plus facile. Nous arrivons maintenant à cette forme tout intérieure qu’on appelle la réflexion . Elle
’on monte dans la généralisation. Cette image est un entrait. Elle se forme par un procédé que l’esprit emploie même pour se
la conscience. C’est un extrait de deuxième ou troisième ordre. Il se forme ainsi un noyau commun autour duquel oscillent des
i clic persiste tant soit peu dans la conscience, tend il prendre une forme concrète ; elle devient un blanc ou un nègre, un
it allusion plus haut ont montré que le mot n’existe pas sous la même forme chez tous les individus. Pour les uns, il consist
noncé à haute voix, le signe purement intérieur, s’appuie sur quelque forme de perception primitive et par conséquent renferm
as un pouvoir permanent comme la sensibilité ou la mémoire. C’est une forme (la tendance au monoïdéisme) qui s’impose à une m
u prépondérant, le mécanisme de l’association entre en jeu suivant sa forme multiple. Le travail de direction consiste à choi
e premier (1860) qui ait essayé une localisation précise des diverses formes de l’attention, en les rapportant à des parties d
s sont incapables d’attention, parce qu’elle exige, comme toute autre forme de travail, un capital de réserve qui puisse être
253 σ et avec signal à 76 σ. Ces expériences nous présentent sous la forme la plus simple l’état dit d’attention expectante
états morbides de l’attention La distraction. — Classification des formes pathologiques. — 1° Hypertrophie de l’attention :
ur idée, prisonniers sans désir d’évasion. En fait, leur état est une forme mitigée de ce cas morbide que nous étudierons plu
nom d’idée fixe. Ces manifestations de la vie ordinaire, ces diverses formes de « distraction » sont en définitive des cas fru
ruisent peu, et il y aura plus de profit pour nous à insister sur les formes franchement pathologiques. Sans prétendre à rien
au premier plan ; le reste est accessoire. Il est nécessaire que les formes morbides soient rattachées au tronc commun — l’ét
ans ce flux désordonné, aucun état ne dure ni ne prédomine ; il ne se forme aucun centre d’attraction, même temporaire. Ici l
seul, de toute sa puissance, sans contrepoids. Telles sont certaines formes de délire et surtout la manie aiguë. Tantôt, le m
l’esprit, etc. Cette impuissance coïncide, en somme, avec toutes les formes d’épuisement. Nous désignerons ce groupe, par opp
d’abord qui devient tempête. 3° Le troisième groupe comprend non des formes morbides de l’attention, mais une infirmité congé
quer qu’il y a une transition presque insensible de l’état normal aux formes les plus extravagantes de l’idée fixe. Il est arr
insignifiante qui revient obstinément, sans raison valable. C’est la forme la plus légère de l’idée fixe. L’état de préoccup
l’angoisse (agoraphobie, folie du doute, etc.) ; 3° Les idées fixes à forme impulsive, connues sous le nom de tendances irrés
uivant leur caractère prédominant. Chez les uns l’idée fixe prend une forme mathématique (arithmomanie). Pourquoi les hommes
nts de bifurcation. Il est, par ailleurs, très intelligent. Une autre forme d’idée fixe consiste en questions sans fin sur un
mands l’appellent Grübelsucht, les Anglais « manie métaphysique ». La forme interrogative qui lui est propre l’a fait désigne
les yeux l’image des billets eux-mêmes, avec toutes leurs variétés de forme , de grandeur et de couleur. L’idée, avec ses ince
u même résultat par les deux chemins. Aussi l’idée fixe, même sous la forme la plus simple, celle qui nous occupe, qui paraît
érale, trouver les causes particulières de chaque cas. Pourquoi telle forme a-t-elle prévalu chez tel individu ? Pourquoi la
l pour se guider. Mais appliquer d’emblée l’analyse psychologique aux formes intellectuelles de l’idée fixe, c’est se condamne
e monoïdéisme absolu, s’il y en a, se rencontre tout au plus dans les formes les plus hautes de l’extase, comme nous le dirons
n mode. La langue courante elle-même établit une distinction entre la forme ordinaire et la forme attentive des états de l’es
ante elle-même établit une distinction entre la forme ordinaire et la forme attentive des états de l’esprit. Je suis donc tou
’a pas de prise sur elle. II On pourrait appeler l’idée fixe la forme chronique de l’hypertrophie de l’attention : l’ex
forme chronique de l’hypertrophie de l’attention : l’extase en est la forme aiguë. Nous n’avons pas à étudier en entier cet é
on qui sert de point d’appui ; ce qui prouve une fois de plus que les formes vives et stables de l’attention dépendent de la v
s idées pures et s’y fixe. J’essayerai de montrer plus loin que cette forme supérieure de l’extase réalise parfois le monoïdé
la conscience qui, partant de l’état ordinaire de diffusion, revêt la forme de l’attention, la dépasse et peu à peu, dans que
’avoue, l’interprétation m’embarrasse. Je ne peux guère y voir qu’une forme supérieure du deuxième moment, séparée par une nu
s aimer beaucoup ». En d’autres termes, la conscience va passer de la forme discursive à la forme intuitive, de la pluralité
d’autres termes, la conscience va passer de la forme discursive à la forme intuitive, de la pluralité à l’unité ; elle tend
ns l’un de ses « grands ravissements », la Divinité lui apparaît sans forme , comme une abstraction parfaitement vide. Voici d
aximum de rétrécissement et d’intensité, mais elle conserve encore la forme discursive : elle ne diffère d’une attention très
rt, disparition ou affaiblissement extrême de toute coordination. Les formes les plus hautes, les plus délicates, les plus com
Si le sommeil n’était pas la suspension de l’effort sous l’une de ses formes les plus pénibles, il ne serait pas une réparatio
tensité décroissante. Nous avons l’attention volontaire, d’abord sous forme d’une habitude organisée, puis sous sa forme moye
volontaire, d’abord sous forme d’une habitude organisée, puis sous sa forme moyenne, puis vacillante, enfin une bifurcation r
défaillance temporaire, l’impossibilité de l’attention. Entre chaque forme et ses voisines, il y a des nuances que je néglig
I Nous avons essayé d’établir que l’attention, sous toutes ses formes , a pour condition immédiate et nécessaire l’intér
nature. Il ne s’agit pas de présenter au lecteur, en courant et sous forme d’épisode, une psychologie des sentiments. Je me
travail inconscient. Ces besoins irrésistibles se produisent sous des formes très dissemblables. Les plus frivoles sont aussi
e de l’évolution, en montrant que l’attention volontaire n’est qu’une forme supérieure, extrême, issue de formes inférieures
attention volontaire n’est qu’une forme supérieure, extrême, issue de formes inférieures par des procédés demi-inconscients, d
raisonnement, chap. II   Ballet, le Langage intérieur et les diverses formes de l’aphasie. 27. Lubbock, les Origines de la
serait désirable que le travail fait pour les images et les diverses formes du langage fût tenté pour les idées générales. Il
ctibles. Ainsi Berkeley me paraît penser les idées générales  sous la forme visuelle. Celui qui lira attentivement certains p
té, les nominalistes me paraissent penser les idées générales sous la forme purement auditive. La fameuse théorie qui fait de
eu probable que des penseurs sensés aient soutenu cette thèse sous la forme qu’un leur prèle ordinairement. Voici une autre i
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
appellent cette théorie l’hypothèse intensiviste. 2° L’espace est une forme engendrée par les ressources propres de l’esprit,
te manière d’être et de réagir propre à la conscience n’est point une forme , ni une sorte de cadre intellectuel a priori : c’
Prétendez-vous que nous interprétons les signes locaux au moyen de la forme à priori ? — Impossible. Vous avez d’une part, un
moyen de la forme à priori ? — Impossible. Vous avez d’une part, une forme vide, absolument uniforme, homogène, dépourvue de
u’elles ont déjà quelque chose d’extensif, et alors à quoi sert votre forme à priori ? Est-il besoin d’une forme à priori d’i
nsif, et alors à quoi sert votre forme à priori ? Est-il besoin d’une forme à priori d’intensité pour avoir conscience de la
e de l’étendue et de ses déterminations : longueur, hauteur, largeur, forme , position, direction. Selon eux, si nous mouvons
eur peut, selon elle, s’appliquer à la distance, à la direction, à la forme . Quand on reproche à cette théorie associationnis
la couleur comme tels, et cependant faut-il faire de l’intensité une forme à priori venant du pur intellect ? L’intensité su
tensité aux sensations, comment serait-ce nous qui leur donnerions la forme de l’étendue ? Fixez vos yeux, dans le ciel pur,
st clair que vous saisissez simultanément la lumière de l’astre et sa forme , tandis que l’intensité même demeure beaucoup plu
t nous apparaissent. Pourquoi ne voyons-nous pas les couleurs sous la forme des sons ? pourquoi n’entendons-nous pas les sons
us la forme des sons ? pourquoi n’entendons-nous pas les sons sous la forme d’odeurs ? Questions insolubles, non scientifique
que par le fait d’expérience lui-même. On n’imagine pas pour cela une forme a priori de couleur, de son, d’odeur, ni des sens
es. De même, si on demande pourquoi nous percevons les objets sous la forme étendue, il est clair que ce qui est spécifique e
e cause un mal de dents. Faudra-t-il pour cela faire de l’étendue une forme a priori ? Il faudra au contraire en conclure qu’
ons qu’après expérience. Dire que nous en devons la connaissance à la forme native de notre expérience, c’est ou une tautolog
à la percevoir, ou de la mythologie, si on suppose je ne sais quelle forme venue d’une source supérieure à l’expérience, et
issance que dans son application à l’expérience, etc. En ce sens, les formes sont des vertus occultes comme la vertu dormitive
ltes comme la vertu dormitive de l’opium. On dira : l’étendue est une forme générale de l’expérience, voilà pourquoi nous la
xtrait le cadre infini et homogène de l’espace. Si l’espace était une forme pure, il n’en pourrait provenir que des propriété
sensations devraient, dans la doctrine de Kant, être soumises à cette forme , et conséquemment elles devraient être ordonnées
aliste de Kant, absolument inexplicable : on ne voit pas pourquoi une forme essentielle de la sensibilité ne s’applique pas à
ation du caractère extensif. À quoi sert donc, encore une fois, votre forme a priori, votre moule produit par une pensée dist
produit par une pensée distincte de la sensation ? Il en est pour les formes pures de l’intuition comme pour les catégories. U
objets ou l’extensité effective de deux sensations pour appliquer ma forme a priori de l’espace, cette forme vient trop tard
e deux sensations pour appliquer ma forme a priori de l’espace, cette forme vient trop tard, le problème est résolu, L’applic
ette forme vient trop tard, le problème est résolu, L’application des formes a priori serait donc arbitraire s’il n’y avait pa
admettre que c’est seulement l’ensemble des sensations qui prend une forme spatiale et locale, par l’établissement de relati
de plus. Exner a fait voir à quel point le sens du mouvement est une forme primitive de la sensibilité, en démontrant que ce
e séparation, la ligne géométrique, sans largeur, ayant cependant une forme précise et une grandeur déterminée : vous voyez à
caractéristique ; mais toute couleur est étendue, et, ici, elle a la forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme san
due, et, ici, elle a la forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme sans laquelle la couleur même ne serait pas visib
faudra abstraire et raisonner ; mais pour la voir, et la voir avec sa forme propre, il n’y a qu’à ouvrir les yeux. Si la lign
à un complexus de sensations simultanées ; et elle est sentie sous la forme déterminée de la ligne, qui seule la réalise et l
que l’extension et la juxtaposition se rencontrent, quoique sous des formes moins analytiques et beaucoup plus synthétiques,
ue, de même que l’homme qui a des yeux se représente l’espace sous la forme visuelle et laisse s’oblitérer les représentation
diatement la couleur, et il n’y a pas de couleur sans étendue et sans forme  ; c’est pour cela que les yeux, par eux-mêmes, fo
et indistincte ; ce serait la sensation de taches colorées ayant une forme visuelle ; ce ne serait pas la notion de parties
ort à la lumière, nous pourrions acquérir la notion d’étendue sous la forme d’étendue chaude et d’étendue froide. La supérior
cier la distance, l’éloignement, la profondeur, sans avoir besoin des formes a priori de Kant. — De même pour la vue. On préte
es impressions cutanées de résistance se disposent automatiquement en forme sphérique ; il y a là une impression totale et fi
d’extensivité provenant de la cœnesthésie, et où se résument, sous la forme spécifique de l’étendue, toutes les sensations ve
orel, il est nécessaire à tous les animaux, et il enveloppe, sous une forme confuse, le discernement des trois dimensions de
struire et de dessiner nous-mêmes, par nos mouvements de réaction, la forme des objets, et c’est le rapport entre ces mouveme
e nous représenter le rapport des éléments sensitifs transmis sous la forme passive de pures sensations rétiniennes. Donc, ce
onc en définitive, dans toute perception, réaction de la volonté sous forme  : 1° d’attente, 2° d’attention, 3° de tension ner
if. Selon nous, il y a aussi un fait actif de désir naissant, sous la forme d’impulsion simplement intellectuelle ; l’attenti
priori, presque surnaturelle et divine, quand elle est peut-être une forme de notre imagination et de notre conscience relat
e ; elle doit donc être figurée, dans la conscience sensible, par une forme vide de l’antériorité et do la postériorité ; et
par une forme vide de l’antériorité et do la postériorité ; et cette forme n’est autre que la première dimension de l’étendu
rme l’existence des éléments qui la constituent. » Ainsi naissent les formes à priori. « La première forme de cette pensée est
i la constituent. » Ainsi naissent les formes à priori. « La première forme de cette pensée est la réflexion individuelle par
12 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre III. La poésie : V. Hugo et le Parnasse »
tions verbales pour l’exercice de sa prodigieuse invention, tantôt de formes à vêtir les idées ; et c’est parce que nulle affe
n somme de là que la poésie de Y. Hugo, dans l’égale perfection de la forme , tire sa plus haute valeur ? Et où trouvera-t-on,
par images : l’idée, ramassée en un seul mot, lui apparaît liée à une forme sensible, qui la manifeste ou la représente, qui
que faire d’analyser ; il n’a qu’à utiliser son admirable mémoire des formes , et ce don qu’il a de les agrandir, déformer ou c
si, les propriétés intellectuelles des idées restent intactes, et les formes que déploie le poète sont éminemment réceptives :
iècle de Comte et de Darwin, le répète avec aisance : le mythe est la forme essentielle de son intelligence Sa volonté candid
e pâtre promontoire qui garde les moutons sinistres de la mer 874, la forme d’imagination qui, sur les côtes tourmentées de l
ectif, le galimatias apocalyptique d’un « Jocrisse », donne, dans une forme objective et mythique, un chef-d’œuvre réellement
u l’Énéide : il faudrait les comparer plutôt à la Divine Comédie ; la forme épique enveloppe une âme lyrique. Une idée philos
t du prêtre. Le recueil, complété par deux publications postérieures, forme comme une revue de l’histoire de l’humanité, sais
pées symboliques, non historiques, sont réellement des mythes, où les formes de la réalité, imaginée ou vue, ancienne ou conte
uet de satires. La composition poétique est admirable. Le mélange des formes lyriques et narratives, des apostrophes directes
la vision grandiose du désert878 ! L’antithèse est le principe de la forme de V. Hugo, dans la composition d’un recueil ou d
tement élégante, tantôt robustement sentencieuse et ramassée. Mais sa forme originale, c’est la métaphore continue. Seulement
ssance et la variété des effets que le poète fait rendre à toutes les formes de vers, et particulièrement à l’alexandrin : c’e
il vise à la perfection, et il y atteint plus d’une fois. Il aime les formes sobres, pleines, solides, le vers large, signifia
obres, pleines, solides, le vers large, signifiant, résonnant886 . Sa forme préférée est le poème symbolique, court et concen
e : ses poèmes sont une histoire des religions. Il raconte toutes les formes qu’ont prises dans l’humanité le rêve d’un idéal,
est le mal. De là, ce défilé des dieux et des religions qui sont les formes par où l’humanité tente toujours de tromper son i
ujours de tromper son ignorance et d’éterniser sa brièveté ; mais ces formes elles-mêmes passent, portant témoignage de l’univ
. La personnalité du poète ne s’affirme plus que par l’élection de la forme  : une forme belle et large, impeccable et précise
alité du poète ne s’affirme plus que par l’élection de la forme : une forme belle et large, impeccable et précise, aveuglante
sée : le trait commun de l’école fut le respect de l’art, l’amour des formes pleines, expressives, belles. Tous ont une remarq
râce à la probité du métier, n’aient eu la bonne fortune de donner la forme qui dure à quelque sujet bien rencontré ; et l’on
cience de l’homme. Pour ces hautes conceptions, le poète a choisi une forme étriquée et raffinée : d’un bout à l’autre s’égrè
neuf que ces petites pièces, la Mémoire, l’Habitude, les Chaînes, la Forme  : il faudrait citer presque tout le recueil. M. S
t de l’humaine misère, une déploration sans violence des êtres et des formes qui passent. Quelles sont les expériences intimes
s penseur, il avait débuté par des mièvreries sentimentales, dont les formes travaillées ont je ne sais quel aspect de bijoute
ienne ; il a frôlé la vie populaire ; il s’est constitué le poète des formes humbles de la nature et de l’humanité. La tentati
13 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
nature religieuse et ne saurait expliquer, ni pour le fond ni pour la forme , le Roland, le Pèlerinage et toute la floraison é
politique et social devaient provoquer une nouvelle poésie. De quelle forme et de quelle nature ? Que dans le domaine religie
e, on n’arrive pas à concevoir ce procédé, ni pour le fond ni pour la forme  ; considéré de plus près, il ne répond ni à la ps
nges, légendes), dont nous n’avons pas les textes (du moins sous leur forme primitive) mais qu’on ne saurait mettre en doute.
encore absente ; la première partie du Roman de la Rose où, sous une forme épique, il y a beaucoup de lyrisme, de celui de l
istocratique, est une fin, très gracieuse d’ailleurs. La valeur de la forme , et le fait que ces petites pièces sont utiles po
ses éléments à elle : le réalisme, la satire, la discussion. Sous la forme épique, ce sont les branches nouvelles de Renart,
rmer et grandir, elle contient l’avenir » (Lanson) ; de là, malgré la forme épique (influence de l’époque, comme chez Guillau
iche, sérieux et surtout comique ; répertoire disparu, parce que sans forme littéraire ; il s’agissait sans doute de scénario
une fois les conflits de leur personnalité avec l’esprit et avec les formes de leur époque, j’ose croire qu’ils y gagneraient
signe le plus caractéristique d’une crise morale ou sociale. Sous la forme qui nous est familière, il semble manquer aux xiv
extes antérieurs au xve  siècle ; simple lacune qui s’explique par la forme primitive et grossière ; le Jeu du prince des Sot
ersités, et toujours par le contact avec la foule, par la lumière, la forme plastique, la musique, voilà de quoi est fait le
avoir des amateurs ; elle en a même beaucoup ; elle n’est plus qu’une forme figée où des esprits bourgeois accommodent tant b
e, survit encore, du moins pour les lettrés, par le seul charme de la forme . — François Villon, le seul poète de cette périod
ne de la Salle ; l’esprit dramatique y perce à chaque instant sous la forme épique. Vers 1520 l’ère féodale et théocratique e
e s’affirme dans tous les pays d’Europe (sauf l’Angleterre), sous des formes diverses résultant de la combinaison d’éléments d
r François Rabelais. Ce géant hérite du passé, un peu par hasard, une forme épique, populaire, où il met, dans un désordre qu
ace qu’il mérite ; l’idée de donner au théâtre religieux (mistère) la forme de la tragédie, était intéressante et pouvait êtr
é. Pour les idées, cela lui était impossible, heureusement ; pour les formes , ce fut plus facile. Avec une naïveté qui serait
le rôle du merveilleux, la qualité des personnages, les épisodes, la forme métrique, tout cela fut établi en règles précises
la forme métrique, tout cela fut établi en règles précises12 ; et la forme tua l’esprit. Ronsard avait commencé avec La Fran
e tous pour qui étudie les traditions académiques, les conflits de la forme et de l’esprit. M. Toinet a dressé récemment la l
, s’attachent à une ombre, à un simulacre, et ne voient pas le roman, forme moderne de l’épopée. Parmi tous ces auteurs d’« é
es » au xviie  siècle, plus d’un talent sans doute fut étouffé par la forme  ; mais l’hypothèse est de celles dont la preuve e
s mœurs du temps, la satire, se combinent à des degrés divers, en des formes variées, pour aboutir à La Princesse de Clèves. I
que, ici plus qu’ailleurs, de questions esthétiques ; voici, sous une forme concise, les faits que je soumets à la réflexion 
ers, cinq actes, unités, sujet et personnages nobles, etc.) est une «  forme  » spéciale du drame, forme naturelle et rationnel
jet et personnages nobles, etc.) est une « forme » spéciale du drame, forme naturelle et rationnelle dans l’antiquité13, étro
mas fils en pratique ; de nos jours, Ibsen. Quoi qu’il en soit, cette forme spéciale fut l’idéal de tous les théoriciens du x
er que la tragédie était viable malgré les défauts intrinsèques de sa forme  ; pourtant, à côté de Corneille et Racine (qui so
(au sens strict, le « grand poème » de Du Bellay) est également une «  forme  » spéciale du genre épique, imposée par la tradit
e si chère à l’esprit français. Était-il possible de renouveler cette forme dans un esprit moderne ? Je me garderais bien de
ècle manque de vie dramatique et n’est que du roman comprimé dans une forme académique ; et d’autre part, malgré l’idée fixe
Mairet, par l’Académie ; mais on s’est attaché trop exclusivement aux formes et à la fameuse règle des unités ; quand on compt
nt le conflit d’un génie épique avec une formule dramatique. De cette forme trop étroite pour lui, son obstination a fait un
temporains et la réaction souvent injuste de ceux qui, trompés par la forme , cherchent chez Corneille ce qu’il ne pouvait don
alme apparent si classique, ouvre alors un monde en raccourci ; cette forme étroite ne l’a point gêné ; il était de ces génie
i, par un art merveilleux, entrent en toutes choses, et plient toutes formes à leur pensée ; qui sont forts sans violence, ard
les époques, qu’elle se glisse dans tous les genres, dans toutes les formes  ; c’est elle qui donne un succès passager aux fab
cès passager aux fabliaux, à la farce, sans qu’on puisse tirer de ces formes rudimentaires une conclusion quelconque sur le ge
n quelconque sur le genre épique ou dramatique. Au xvie  siècle, la «  forme  » comédie passe d’Italie en France, comme la trag
e en lui ; il l’aurait créé, lui qui a pris tant de libertés avec les formes et les combinaisons d’éléments, s’il y avait été
cine, dans Pascal et surtout dans La Fontaine. À ne considérer que la forme des Contes et des Fables, on pourrait ramener La 
ouverain, qui crée avec de vieux matériaux, qui renouvelle toutes les formes , qui est bien de son temps et de sa race, mais qu
e la tragédie, de l’épopée, et qui donne les règles précises de ces «  formes  »), l’individualité (qui tend à la liberté) ; de
olue ; par exemple : le moule rigide étouffant l’esprit (épopée) ; la forme nouvelle et vivante (roman) ; la forme vidée (lyr
ouffant l’esprit (épopée) ; la forme nouvelle et vivante (roman) ; la forme vidée (lyrisme) ; la forme en conflit avec le con
la forme nouvelle et vivante (roman) ; la forme vidée (lyrisme) ; la forme en conflit avec le contenu (tragédie romanesque),
c la tradition savante, méconnu du public (Racine) ; ou se créant une forme personnelle (La Fontaine) ; l’individualité du pr
nque d’intentions artistiques, mais la thèse domine tout, envahit les formes nouvelles et celles qu’on emprunte servilement à
ces œuvres disent le conflit intérieur, les confuses aspirations. La forme qui conviendrait, celle du drame moderne, est esq
ocsin de la Révolution. Le succès du genre dramatique sous toutes ses formes , le goût du théâtre, nous sont attestés non seule
ontes de cette période sont nettement philosophiques, à tendance ; la forme littéraire y est le véhicule d’une thèse ; ainsi
ontiennent en germe ses autres ouvrages ; elles sont d’ailleurs une «  forme  » bien intéressante ; c’est du roman satirique, f
tout il abonde et surabonde en idées géniales, sans jamais trouver la forme adéquate. Son inspiration, en ce qu’elle a d’esse
agédies et comédies, les poèmes et poésies de genres divers, sont des formes vieillies ; certes, j’admire l’infatigable et uni
d’un principe. Il y a des transactions : l’esprit nouveau pénètre des formes vieillies et d’anciens préjugés persistent sous d
énètre des formes vieillies et d’anciens préjugés persistent sous des formes nouvelles. La solidarité croissante des nations,
rit peut deviner, par intuition, une loi logique, dans l’absolu ; les formes innombrables de la relativité lui échappent. Par
mer que les plus grands. Ici, l’esprit de l’époque a trouvé, créé, sa forme adéquate ; ce sont des œuvres d’absolue beauté.
d’absolue beauté. Ailleurs, il y a le plus souvent conflit entre la forme et l’esprit. Ainsi dans le roman. Les beautés des
l’expression la plus grandiose de cet esprit, qu’on retrouve dans ses formes et tendances les plus variées chez Sainte-Beuve,
urgeois nous a privés d’autres chefs-d’œuvre ; et c’est ici, sous une forme nouvelle, un exemple à ajouter à ceux de Molière
alité toutefois, le lyrisme se fige, dans son inspiration et dans ses formes , ce qui expliquera la réaction des symbolistes et
parent. Nous marchons à une révolution dont nul ne saurait prévoir la forme  ; à ceux qui sont hantés par la Révolution frança
a réalité donnera sans doute un démenti ; l’histoire a une variété de formes qui dépasse notre pauvre imagination ; nous y voy
avernier (1872) ; toutes ces pièces ne relèvent du théâtre que par la forme dialoguée ; leur esprit est fait d’un mélange de
de l’heure actuelle, aucune raison de désespérer. Au contraire ! Les formes se vident comme les épis battus en grange ; les h
t nous quelques « pourquoi ? », que nous retrouverons, sous une autre forme , à propos de la littérature italienne, et auxquel
ême Dieu ; les Germains avaient donné la force de leur jeunesse ; une forme nouvelle de l’humanité devait en résulter à trave
a appliquées dans la réalité de la nation, et rendues au monde en une forme universelle. La littérature est le livre d’or où
, par les modes les plus divers, cette définition de M. Lanson : « La forme grave et supérieure de notre intelligence, c’est
nsformer cet état ; c’est ainsi que, par la précision des mots et des formes , par le nombre des auteurs et par le goût du publ
e et généreuse parce qu’elle vise à l’universel, inconstante dans les formes et tenace dans le fond, détruisant pour rebâtir,
ntion sur ces mots de M. Lanson. Le roman naturaliste est en effet la forme particulière par laquelle l’épopée passe le plus
14 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
organisés. — XIII. Progrès de l’organisation. — XIV. Persistance des formes inférieures. — XV. Examen des objections. — XVI.
nouveau climat mise à part. Si la contrée était ouverte, de nouvelles formes immigreraient, ce qui troublerait encore plus pro
le ou dans une contrée entourée de barrières naturelles, que d’autres formes mieux adaptées ne pourraient aisément franchir, i
roduits ; enfin, il commence souvent son action sélective par quelque forme à demi monstrueuse ou au moins par quelque modifi
ont si incomplets que nous voyons seulement une chose : c’est que les formes vivantes sont différentes aujourd’hui de ce qu’el
raître chez leurs descendants à la même époque. Il en est ainsi de la forme , de la taille et de la saveur des graines dans le
heures seulement et ne prennent aucune nourriture sous leur dernière forme , il est probable que leur conformation tout entiè
s montagnes de Catskill, il existe deux variétés de Loups : l’une, de forme élancée, assez semblable au Lévrier, poursuit les
donc point douteux qu’une déviation accidentelle dans la taille et la forme du corps d’un insecte quelconque, ou dans la cour
ondant, sous peine d’être bientôt détruites. De plus, chaque nouvelle forme aussitôt modifiée peut se répandre dans toute la
ions continues et, ce qui est plus important, c’est que les nouvelles formes produites en de vastes contrées, ayant déjà triom
eau douce a toujours dû être moins vive qu’autre part ; les nouvelles formes ont dû s’y former plus lentement et les anciennes
C’est également dans l’eau douce que nous trouvons quelques-unes des formes les plus anormales qu’on connaisse dans le monde 
ues aujourd’hui profondément séparés dans l’échelle naturelle. Si ces formes anormales se sont conservées jusqu’aujourd’hui, c
s les plus favorables à la production successive d’un grand nombre de formes vivantes, capables de se perpétuer pendant longte
gion continentale, une ardente concurrence a dû recommencer entre les formes nouvelles et les anciennes ; les variétés les plu
conditions de vie ont pu se multiplier et s’étendre, et beaucoup des formes inférieures ont dû s’éteindre. Le continent renou
nts à se produire, et des obstacles qui s’opposent à l’immigration de formes mieux adaptées. Mais l’action sélective est encor
comme chaque région est toujours occupée par un assez grand nombre de formes diverses, il s’ensuit qu’à mesure qu’une forme él
assez grand nombre de formes diverses, il s’ensuit qu’à mesure qu’une forme élue ou favorisée s’augmente en nombre, généralem
qu’une forme élue ou favorisée s’augmente en nombre, généralement les formes les moins favorisées décroissent et deviennent de
de l’extinction totale. Il est aisé de concevoir, du reste, que toute forme qui n’est plus représentée que par un petit nombr
e entièrement exterminée. Mais on peut aller plus loin : de nouvelles formes étant continuellement en voie de se produire, à m
u’il y en ait de temps à autre qui s’éteignent. Or, que le nombre des formes spécifiques n’ait pas été perpétuellement en augm
autre à souffrir de ses progrès. Nous avons vu encore que ce sont les formes les plus étroitement alliées, les variétés de la
ences d’abord à peine appréciables, et de faire diverger les races de forme , de constitution et d’habitudes, soit entre elles
se faire une idée approximative de la manière dont quelques-unes des formes natives auraient pu se modifier, afin de l’emport
ction que leurs ancêtres. De plus, ces deux variétés, n’étant que des formes légèrement modifiées, auront toutes chances d’hér
te la série continuée jusqu’à la dix-millième génération et, sous une forme simplifiée, jusqu’à la quatorze-millième générati
toujours celles qui prévalent et se multiplient infailliblement. Une forme intermédiaire peut se perpétuer longtemps et peut
est marqué par de petites lettres numérotées, qui. indiquent que les formes successives sont devenues suffisamment distinctes
rations, on peut donc considérer l’espèce A comme ayant produit trois formes , c’est-à-dire a10, /10 et m10. Ces trois formes,
e ayant produit trois formes, c’est-à-dire a10, /10 et m10. Ces trois formes , après avoir divergé de caractères pendant cette
que ligne horizontale de la figure soit extrêmement petite, ces trois formes peuvent n’être encore que des variétés bien marqu
s importants ou plus fréquemment renouvelés, pour convertir ces trois formes ou espèces bien définies : la figure donne donc u
ons, comme on le voit dans la partie supérieure de la figure sous une forme plus simple, nous obtenons huit espèces indiquées
on naturelle agit nécessairement au moyen des avantages acquis par la forme élue sur d’autres formes rivales, il y aura une t
airement au moyen des avantages acquis par la forme élue sur d’autres formes rivales, il y aura une tendance constante chez le
rappeler que la concurrence est en général d’autant plus vive que les formes en lutte sont plus étroitement alliées par leurs
udes, leur constitution ou leur structure. Il s’ensuit que toutes les formes intermédiaires entre l’état primitif et l’état ac
loignée de son type primitif, mais au contraire qu’elle a conservé la forme de F, soit sans aucune altération, soit légèremen
atorze autres espèces seront curieuses et compliquées. Dérivant d’une forme intermédiaire entre les espèces mères A et I, que
que groupe successif de lignes divergentes est très considérable, les formes indiquées par les lettres a14 à p14, b14 et f14,
me que ces deux espèces mères seront elles-mêmes dérivées d’une seule forme d’un genre encore plus ancien et peut-être inconn
r cette loi ; car la sélection naturelle agit toujours à l’aide d’une forme qui possède déjà, dans la concurrence vitale, que
ède déjà, dans la concurrence vitale, quelques avantages sur d’autres formes  ; et l’étendue ou la richesse de formes d’un grou
elques avantages sur d’autres formes ; et l’étendue ou la richesse de formes d’un groupe est une preuve que les espèces qui le
iés ou de variétés nouvelles, aura donc lieu principalement entre des formes dominantes qui s’efforcent constamment de s’accro
quelles il est appliqué à vivre. Elle a pour résultat final que toute forme vivante doit devenir de plus en plus parfaite, re
r la Succession géologique des êtres organisés. XIV. Persistance des formes inférieures. — Mais s’il est vrai que tous les êt
it qu’il existe encore sur toute la surface du globe une multitude de formes inférieures et pourquoi, dans chaque grande class
e formes inférieures et pourquoi, dans chaque grande classe, quelques formes sont beaucoup plus élevées que d’autres. Pourquoi
rmes sont beaucoup plus élevées que d’autres. Pourquoi, en effet, les formes supérieures n’ont-elles pas partout supplanté et
Ver de terre à être doué d’une organisation élevée ? Si ces diverses formes vivantes n’ont aucun avantage à progresser, elles
ous savons, d’après les documents paléontologiques, que plusieurs des formes les moins élevées de la série organique, telles q
ns aujourd’hui. Mais il n’en faudrait pas conclure que la plupart des formes inférieures actuelles n’ont en rien progressé dep
naturelle, par conséquent, n’ait pu agir avant qu’un grand nombre de formes différentes fussent produites77. Des variations s
des individus peut s’en trouver modifiée, ou il peut en résulter deux formes très distinctes. Mais, comme je l’ai déjà dit dan
ransforment en même temps, et demande avec raison pourquoi toutes les formes vivantes n’offrent pas une masse toujours changea
nte d’une inextricable confusion. Mais il nous suffit qu’un nombre de formes seulement varient à la fois, et nul ne contestera
puisque cette variété, pendant sa formation, doit avoir supplanté les formes intermédiaires entre elle et l’espèce mère, on ne
nférieurs du règne animal, soient souvent très répandues à côté de la forme mère ? Laissant de côté les espèces polymorphes,
ergentes, il est possible que parmi celles-ci il s’en trouve dans les formes extrêmes des deux séries qui approchent suffisamm
es se seraient ainsi fondus en convergeant dans un seul plus riche en formes  ; mais, en raison de la force du principe d’héréd
es dans ce genre supposé unique78. XVI. Multiplication indéfinie des formes spécifiques. — M. Watson a objecté aussi que l’ac
vec divergence de caractères tendrait à former un nombre indéfini des formes spécifiques. Pour ce qui concerne les conditions
gnorons si même la contrée la plus féconde est peuplée au maximum des formes spécifiques qu’elle peut nourrir. Ainsi, au cap d
c l’obstacle qui s’oppose à la multiplication indéfinie du nombre des formes spécifiques ? C’est que la somme totale de vies p
ses régions, et d’arrêter ainsi l’accroissement anormal du nombre des formes spécifiques sur le globe. Le docteur Hooker a réc
qu’on doit regarder comme un progrès de l’organisation. Néanmoins des formes simples et inférieures peuvent se perpétuer penda
ute la durée des siècles passés pour modifier et adapter les diverses formes vivantes à leurs diverses conditions de vie et à
onduit à la divergence des caractères et à l’extinction fréquente des formes intermédiaires et moins parfaites. A l’aide de ce
s organisés ; tandis que, selon ma manière de voir, ce groupement des formes vivantes autour de centres dont elles s’éloignent
ains critiques français qui ont confondu la question de l’origine des formes spécifiques par voie de modifications successives
. D’autant plus qu’il s’établirait une concurrence si vive entre ces formes analogues, quoique non parentes, qu’elles ne pour
15 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
il n’y a de réel que l’ordre ; mais, comme l’ordre peut prendre deux formes , et que la présence de l’une consiste, si l’on ve
us l’un et que nous n’apercevons pas encore l’autre : c’est là que se forme l’image du néant. En réalité, nous apercevons alo
ou latente, dans les raisonnements des philosophes, ce n’est pas sous forme d’image, mais d’idée. On nous accordera que nous
tion du tout. — Voilà la thèse, il suffit de la considérer sous cette forme pour apercevoir l’absurdité qu’elle recèle. Une i
ion affective de la pensée. L’idée d’abolition ou de néant partiel se forme donc ici au cours de la substitution d’une chose
ion d’un objet extérieur ou intérieur sans se représenter, — sous une forme indéterminée et confuse, il est vrai, — qu’un aut
t une chose, puis une autre chose, et ainsi de suite indéfiniment, je forme l’idée de Tout : de même, en niant une chose, pui
le jugement négatif exprime ce contraste, mais il l’exprime sous une forme volontairement incomplète, parce qu’il s’adresse
tion s’adresse. Nier consiste donc bien toujours à présenter sous une forme tronquée un système de deux affirmations, l’une d
t par une autre chose, qu’on laisse de côté systématiquement. Mais la forme négative de la négation bénéficie de l’affirmatio
lité positive auquel il est attaché, ce fantôme s’objective. Ainsi se forme l’idée de vide ou de néant partiel, une chose se
tantielle, qui serait la vraie réalité. En vain nous trouvons dans la forme sui generis de la négation quelque chose d’extra-
l’élément affectif, social et, pour tout dire, pratique, qui donne sa forme spécifique à la négation. Les plus grosses diffic
sses difficultés philosophiques naissent, disions-nous, de ce que les formes de l’action humaine s’aventurent hors de leur dom
concentré et plus ramassé sur lui-même, il dure. Le devenir et la forme   Mais pensons-nous jamais la vraie durée ? Ic
seconds notre faculté d’agir. L’organisme nous révèle ainsi, sous une forme visible et tangible, l’accord parfait de la perce
ne période de cette évolution en une vue stable que nous appelons une forme , et, quand le changement est devenu assez considé
use inertie de notre perception, nous disons que le corps a changé de forme . Mais, en réalité, le corps change de forme à tou
que le corps a changé de forme. Mais, en réalité, le corps change de forme à tout instant. Ou plutôt il n’y a pas de forme,
é, le corps change de forme à tout instant. Ou plutôt il n’y a pas de forme , puisque la forme est de l’immobile et que la réa
de forme à tout instant. Ou plutôt il n’y a pas de forme, puisque la forme est de l’immobile et que la réalité est mouvement
lité est mouvement. Ce qui est réel, c’est le changement continuel de forme  : la forme n’est qu’un instantané pris sur une tr
uvement. Ce qui est réel, c’est le changement continuel de forme : la forme n’est qu’un instantané pris sur une transition. D
montrer, à trois espèces de représentations : 1º les qualités, 2º les formes ou essences, 3º les actes. A ces trois manières d
onstituerez jamais du mouvement. Appelez-les, selon le cas, qualités, formes , positions ou intentions ; vous pourrez en multip
mèrent mieux donner tort au cours des choses.   La philosophie des formes et sa conception du devenir. Platon et Aristote.
er ce qui est réfractaire au changement : la qualité définissable, la forme ou essence, la fin. Tel fut le principe fondament
qui se développa à travers l’antiquité classique, la philosophie des Formes ou, pour employer un terme plus voisin du grec, l
ar Idée, a en effet ce triple sens. Il désigne : 1° la qualité, 2° la forme ou essence, 3° le but ou dessein de l’acte s’acco
’instabilité des choses : la qualité qui est un moment du devenir, la forme qui est un moment de l’évolution, l’essence qui e
enir, la forme qui est un moment de l’évolution, l’essence qui est la forme moyenne au-dessus et au-dessous de laquelle les a
i est la forme moyenne au-dessus et au-dessous de laquelle les autres formes s’échelonnent comme des altérations de celle-là,
s successives attribuées au mobile, plus dans un devenir que dans les formes traversées tour à tour, plus dans l’évolution de
e dans les formes traversées tour à tour, plus dans l’évolution de la forme que les formes réalisées l’une après l’autre. La
mes traversées tour à tour, plus dans l’évolution de la forme que les formes réalisées l’une après l’autre. La philosophie pou
vous obtenez, par là même, le flux perpétuel des choses. Les Idées ou Formes sont sans doute le tout de la réalité intelligibl
raît comme la vie même des choses, comme la réalité fondamentale. Les Formes , que l’esprit isole et emmagasine dans des concep
aire, si l’on traite le devenir par la méthode cinématographique, les Formes ne sont plus des vues prises sur le changement, e
Telle est précisément, sur ce point, l’attitude de la philosophie des Formes ou des Idées. Elle établit entre l’éternité et le
en adopte le mouvement. Chaque état successif, chaque qualité, chaque Forme enfin lui apparaîtra comme une simple coupe prati
pratiquée par la pensée dans le devenir universel. Il trouvera que la forme est essentiellement étendue, inséparable qu’elle
venir extensif qui l’a matérialisée au cours de son écoulement. Toute forme occupe ainsi de l’espace comme elle occupe du tem
Mais la philosophie des Idées suit la marche inverse. Elle part de la Forme , elle y voit l’essence même de la réalité. Elle n
orme, elle y voit l’essence même de la réalité. Elle n’obtient pas la forme par une vue prise sur le devenir ; elle se donne
ent pas la forme par une vue prise sur le devenir ; elle se donne des formes dans l’éternel ; de cette éternité immobile la du
té immobile la durée et le devenir ne seraient que la dégradation. La forme ainsi posée, indépendante du temps, n’est plus al
uel n’occupe pas plus d’étendue qu’elle n’a de durée, il faut que les Formes siègent en dehors de l’espace comme elles planent
nsée et la vérité 100. Ainsi pour l’étendue et la durée vis-à-vis des Formes pures ou Idées. Les formes sensibles sont devant
i pour l’étendue et la durée vis-à-vis des Formes pures ou Idées. Les formes sensibles sont devant nous, toujours prêtes à res
unes dans les autres. Ce qui était détendu dans l’espace se retend en forme pure. Et passé, présent, avenir se rétractent en
ée à notre entendement. Si l’immutabilité est plus que le devenir, la forme est plus que le changement, et c’est par une véri
véritablement génératrice des choses. Et en effet, si l’on tenait les Formes pour de simples vues prises par l’esprit sur la c
utres, les ramassa en boule, et plaça au-dessus du monde physique une Forme qui se trouva être ainsi la Forme des Formes, l’I
aça au-dessus du monde physique une Forme qui se trouva être ainsi la Forme des Formes, l’Idée des Idées, ou enfin, pour empl
sus du monde physique une Forme qui se trouva être ainsi la Forme des Formes , l’Idée des Idées, ou enfin, pour employer son ex
est une imitation de Dieu, et que l’imitation est la réception d’une forme . Donc, selon qu’on regarde dans un sens ou dans l
tre perception et notre pensée commencent par substituer une série de formes stables qui seraient tour à tour enfilées au Pass
is. En quoi consistera alors le passage, et sur quoi s’enfileront les formes  ? Comme on a obtenu les formes stables en extraya
passage, et sur quoi s’enfileront les formes ? Comme on a obtenu les formes stables en extrayant du changement tout ce qu’on
ni il ne reste plus, pour caractériser l’instabilité sur laquelle les formes sont posées, qu’un attribut négatif ce sera l’ind
s, l’un stable, définissable pour chaque cas particulier, à savoir la Forme , l’autre indéfinissable et toujours le même, qui
n général. Et telle est aussi l’opération essentielle du langage. Les formes sont tout ce qu’il est capable d’exprimer. Il est
xtrêmes, la réduire en système ? Elle composera donc le réel avec des Formes définies ou éléments immuables, d’une part, et, d
t, d’autre part, un principe de mobilité qui, étant la négation de la forme , échappera par hypothèse à toute définition et se
n et sera l’indéterminé pur. Plus elle dirigera son attention sur ces formes que la pensée délimite et que le langage exprime,
etite quantité possible de négation, celle qu’on trouve déjà dans les formes les plus hautes de la réalité sensible et par con
hautes de la réalité sensible et par conséquent, a fortiori, dans les formes inférieures, sera celle qu’exprimeront les attrib
astreints à la condition générale du signe, qui est de noter sous une forme arrêtée un aspect fixe de la réalité. Pour penser
re influence sur les choses. La science peut être spéculative dans sa forme , désintéressée dans ses fins immédiates : en d’au
ieu que la science moderne le considère à n’importe quel moment. Les formes ou idées d’un Platon ou d’un Aristote corresponde
de étant rempli par le passage, dépourvu d’intérêt en lui-même, d’une forme à une autre forme. S’agit-il d’un corps qui tombe
r le passage, dépourvu d’intérêt en lui-même, d’une forme à une autre forme . S’agit-il d’un corps qui tombe ? On croit avoir
s à celle de la puberté, par le déclanchement apparent d’une nouvelle forme . Pour un Kepler ou un Galilée, au contraire, le t
une attitude caractéristique, essentielle ou plutôt schématique, une forme qui paraît rayonner sur toute une période et remp
indivises de durée ne voit que des phases succédant à des phases, des formes qui remplacent des formes ; elle se contente d’un
que des phases succédant à des phases, des formes qui remplacent des formes  ; elle se contente d’une description qualitative
nir le mouvement des astres. Mais, même avec le concept plus exact de forme elliptique, Kepler n’eût pas cru rendre compte du
ions de la géométrie dans les temps modernes ? A introduire, sous une forme voilée, il est vrai, le temps et le mouvement jus
géométrie cartésienne (bien que Descartes ne lui ait pas donné cette forme ) fut de considérer toute courbe plane comme décri
éthodes que nous employons à les résoudre. C’est pourquoi toute loi à forme statique nous apparaît comme un acompte provisoir
rien qui prend du temps. Néant de matière, il se crée lui-même comme forme . La germination et la floraison de cette forme s’
se crée lui-même comme forme. La germination et la floraison de cette forme s’allongent en une irrétrécissable durée, qui fai
’idée de lire dans un état présent de l’univers matériel l’avenir des formes vivantes, et de déplier tout d’un coup leur histo
étache ces événements du tout qui revêt à chaque instant une nouvelle forme et qui leur communique quelque chose de sa nouvea
ile que la science s’occupe. Le changement n’étant que l’effort d’une Forme vers sa propre réalisation, la réalisation est to
la philosophie antique exprime en disant que nous ne percevons pas de forme sans matière. Mais si nous considérons l’objet ch
tain moment essentiel, à son apogée, nous pouvons dire qu’il frôle sa forme intelligible. De cette forme intelligible, idéale
apogée, nous pouvons dire qu’il frôle sa forme intelligible. De cette forme intelligible, idéale et, pour ainsi dire, limite,
t à faire du temps une dégradation, du changement la diminution d’une Forme donnée de toute éternité, au contraire, en suivan
de l’absolu et dans l’évolution des choses une invention continue de formes nouvelles. Il est vrai que c’eût été rompre avec
elle les supposait tous connus et les ramassait en un concept unique, forme des formes, idée des idées, comme le Dieu d’Arist
upposait tous connus et les ramassait en un concept unique, forme des formes , idée des idées, comme le Dieu d’Aristote. Celle-
allélisme que nous trouvons et chez Leibniz et chez Spinoza, sous des formes différentes, il est vrai, à cause de l’inégale im
de la distinction kantienne entre la matière de la connaissance et sa forme . En voyant dans l’intelligence, avant tout, une f
ur à tour, saisir du dedans et non plus apercevoir du dehors les deux formes de la réalité, corps et esprit ? Ce double effort
. L’accord entre les deux venait de ce que l’intelligence imposait sa forme à la matière. De sorte que non seulement il falla
sa forme à la matière. De sorte que non seulement il fallait poser la forme intellectuelle de la connaissance comme une espèc
Kant n’a pas cru que la matière de notre connaissance en débordât la forme , voici ce qu’on trouve. La critique que Kant a in
rières s’abaissent entre la matière de la connaissance sensible et sa forme , comme aussi entre les « formes pures » de la sen
ière de la connaissance sensible et sa forme, comme aussi entre les «  formes pures » de la sensibilité et les catégories de l’
sibilité et les catégories de l’entendement. On voit la matière et la forme de la connaissance intellectuelle (restreinte à s
ue-t-elle véritablement un rôle ? La durée réelle est celle où chaque forme dérive des formes antérieures, tout en y ajoutant
lement un rôle ? La durée réelle est celle où chaque forme dérive des formes antérieures, tout en y ajoutant quelque chose, et
par elles dans la mesure où elle peut s’expliquer. Mais déduire cette forme , directement, de l’Être global qu’elle est suppos
Telle est pourtant l’illusion de Spencer. Il prend la réalité sous sa forme actuelle il la brise, il l’éparpille en fragments
. Que le premier des deux termes ait atteint plus vite que l’autre sa forme définitive, c’est fort probable ; mais l’un et l’
la recherche de la réalité fluide qui se précipite sous cette double forme et qui, sans doute, participe de l’un et de l’aut
ndré les lois de la pensée, je puis aussi bien prétendre que c’est la forme de la pensée qui a déterminé la configuration des
16 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
e, au-dessous du cerveau et en arrière de la moelle allongée. Il a la forme d’un ellipsoïde aplati de haut en bas, arrondi da
lement le plus considérable formé par l’axe médullo-encéphalique : sa forme est celle d’un ovoïde irrégulier, plus renflé ver
t l’autre blanche. La partie grise en enveloppe la partie blanche, et forme comme l’écorce du cerveau ; de là le nom de subst
hémisphères) est déjà visible, et présente à un degré rudimentaire la forme qu’il conservera dans toute la série des vertébré
eil organique On a dit qu’il fallait moins considérer le poids que la forme et le type. Gratiolet insistait beaucoup sur cett
nouveau critérium présente lui-même de nombreuses difficultés. Si la forme est ce qu’il y a de plus essentiel dans le cervea
conclut, à l’inverse de Gratiolet, « qu’il ne faut pas attribuer à la forme de la substance encéphalique une très grande impo
mammifères, il est très difficile d’attribuer une valeur absolue à la forme cérébrale, car s’il est vrai que le singe a un ty
du cerveau » 12. M. Lélut combat également la doctrine qui fait de la forme cérébrale la mesure et le signe de l’intelligence
e du vieil anatomiste Vésale, que ce n’est point le crâne qui suit la forme du cerveau, mais le cerveau qui suit la forme du
nt le crâne qui suit la forme du cerveau, mais le cerveau qui suit la forme du crâne, et résumant les travaux de MM. Lafargue
. Lafargue14 et Bouvier15, il établit que le crâne lui-même reçoit la forme qu’exigeait le genre de vie de l’animal, et par s
l’équilibre ou celles du mouvement nécessitent elles-mêmes une telle forme . » Ajoutons, d’ailleurs, qu’il est difficile de
uer avec justesse M. Lélut, quelle relation il peut y avoir entre une forme quelconque du cerveau et la puissance intellectue
eau et la puissance intellectuelle. Dans les fonctions mécaniques, la forme a une signification évidente, et on comprend très
seront propres à broyer ou à couper ; on comprend l’importance de la forme pour « le tube digestif, les leviers osseux ou mu
iculaires du coude ou du genou ». Mais quel rapport imaginer entre la forme ronde, carrée, ovale ou pointue du cerveau, et la
le jugement, le raisonnement ? Nous n’avons parlé jusqu’ici que de la forme du cerveau en général. Il y aurait maintenant à e
u’ils ne soient très inférieurs aux autres en intelligence. « Pour la forme générale, pour le nombre et l’étendue des sous-di
rine phrénologique (Archives de médecine, 1838). 15. Mémoire sur la forme du crâne dans son rapport avec le développement d
17 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
nalysant. Mais une intelligence, même surhumaine, n’eût pu prévoir la forme simple, indivisible, qui donne à ces éléments tou
ux est une espèce de création. Et de même que le talent du peintre se forme ou se déforme, en tout cas se modifie, sous l’inf
s, en même temps qu’il sort de nous, modifie notre personne, étant la forme nouvelle que nous venons de nous donner. On a don
t pas. Il n’a pas d’histoire. Ainsi, rien ne s’y crée, pas plus de la forme que de la matière. Ce que le groupe sera est déjà
int du système dans l’espace. Et comme il n’y a rien de plus, dans la forme du tout, que la disposition des parties, les form
n de plus, dans la forme du tout, que la disposition des parties, les formes futures du système sont théoriquement visibles da
mps, plus nous comprendrons que durée signifie invention, création de formes , élaboration continue de l’absolument nouveau. Le
attribuer aux systèmes que la science isole une durée et, par là, une forme d’existence analogue à la nôtre, si on les réintè
organes sensoriels sur le flux du réel pour le faire cristalliser en formes définies et créer ainsi tous les autres corps, le
onnaire. Le développement de l’embryon est un perpétuel changement de forme . Celui qui voudrait en noter tous les aspects suc
est la continuation insensible, infiniment divisée, du changement de forme . Des phénomènes de destruction organique l’accomp
elle est sortie peu à peu d’une certaine métaphysique qui a pris une forme plus précise depuis les découvertes physiques de
vivante présente assez de plasticité pour revêtir successivement des formes aussi différentes que celles d’un Poisson, d’un R
complit ce travail en se divisant. Tous les jours, sous nos yeux, les formes les plus hautes de la vie sortent d’une forme trè
rs, sous nos yeux, les formes les plus hautes de la vie sortent d’une forme très élémentaire. L’expérience établit donc que l
ès lors la biologie pourrait et devrait continuer à établir entre les formes vivantes les mêmes relations que suppose aujourd’
c’est successivement, et non pas simultanément, que sont apparues les formes entre lesquelles une parenté idéale se révèle. Or
à où il y a ce rapport de filiation pour ainsi dire logique entre des formes , il y a aussi un rapport de succession chronologi
aussi un rapport de succession chronologique entre les espèces où ces formes se matérialisent. Cette double thèse subsisterait
peu, où les rapports de filiation logique et chronologique entre les formes pures seraient précisément ceux que le transformi
s propriétés aux éléments sexuels de l’organisme engendré. Sous cette forme extrême, la thèse a paru contestable, car c’est d
nscience, où le passé presse contre le présent et en fait jaillir une forme nouvelle, incommensurable avec ses antécédents. Q
coup le détail de ces causes, on arriverait à expliquer par elles la forme qui s’est produite : de la prévoir il ne saurait
du, et plus généralement de n’importe quel moment de n’importe quelle forme vivante. Car, s’il faut que la variation ait atte
ntre cette idée de l’originalité et de l’imprévisibilité absolues des formes toute notre intelligence s’insurge. Notre intelli
beau évoluer sous nos yeux comme une création continue d’imprévisible forme  : toujours l’idée subsiste que forme, imprévusibi
création continue d’imprévisible forme : toujours l’idée subsiste que forme , imprévusibilité et continuité sont de pures appa
ont chacun est la répétition d’un fait connu. Ce que vous appelez une forme imprévisible n’est qu’un arrangement nouveau d’él
ments et des causes élémentaires eût permis de dessiner par avance la forme vivante qui en est la somme et le résultat. Après
lutôt que rétréci l’énorme lacune qui sépare du monde inorganique les formes , même les plus basses, de la vie 16. » En résumé
eulement de son contenu. Ils trouvent que cette cornue crée sa propre forme le long d’une série unique d’actes constituant un
tion intégrale de la vie depuis ses plus humbles origines jusqu’à ses formes actuelles les plus hautes, en tant que cette évol
chaque atome du monde 19. » Huxley, de son côté, a exprimé, sous une forme plus concrète, la même idée : « Si la proposition
ceptable, et pour la même raison. La doctrine de la finalité, sous sa forme extrême, telle que nous la trouvons chez Leibniz
finales ne sera jamais réfutée définitivement. Si l’on en écarte une forme , elle en prendra une autre. Son principe, qui est
er chaque vivant s’individualiser dans une certaine mesure. Elle n’en forme pas moins un seul tout ; et il faut opter entre l
dée de la causalité efficiente, plus la causalité efficiente prend la forme d’une causalité mécanique. Cette dernière relatio
dination de moyens à une fin et par la représentation de mécanismes à formes de plus en plus géométriques. Qu’on se figure la
plement dans le développement de la vie, une imprévisible création de forme . Le mécanisme n’envisage de la réalité que l’aspe
moins il peut admettre que quelque chose se crée, ne fût-ce que de la forme . En tant que nous sommes géomètres, nous repousso
, sinon la partie du principe évoluant qui ne s’est pas rétrécie à la forme spéciale de notre organisation et qui a passé en
nc là que nous devrons aller chercher des indications pour dilater la forme intellectuelle de notre pensée ; c’est là que nou
ts comme autant d’extraits qui sont ou du moins qui furent, sous leur forme la plus humble, complémentaires les uns des autre
par où elle en diffère. Comme le finalisme radical, quoique sous une forme plus vague, elle nous représentera le monde organ
ne pensent ainsi qu’à eux, — d’où un conflit possible avec les autres formes de la vie. L’harmonie n’existe donc pas en fait ;
quand elle suppose une préexistence de l’avenir dans le présent sous forme d’idée. La seconde thèse, qui pèche par excès, es
eux à cette somme d’accidents avantageux antérieurs que représente la forme actuelle de l’être vivant. Quelle chance y aura-t
pas dupes d’une métaphore. L’endroit où l’on arrive ne dessine pas la forme du chemin qu’on a pris pour y arriver, au lieu qu
ive des conditions extérieures qui auront modelé l’organisme sur leur forme propre. C’est bien par la similitude de la cause
our à tour, de l’eau et du vin, les deux liquides y prendront la même forme , et la similitude de forme tiendra à l’identité d
vin, les deux liquides y prendront la même forme, et la similitude de forme tiendra à l’identité d’adaptation du contenu au c
ant. Adaptation signifie bien alors insertion mécanique. C’est que la forme à laquelle la matière s’adapte était déjà la, tou
’un organisme aux conditions dans lesquelles il doit vivre, où est la forme préexistante qui attend sa matière ? Les conditio
ons ne sont pas un moule où la vie s’insérera et dont elle recevra sa forme  : quand on raisonne ainsi, on est dupe d’une méta
n raisonne ainsi, on est dupe d’une métaphore. Il n’y a pas encore de forme , et c’est à la vie qu’il appartiendra de se créer
rme, et c’est à la vie qu’il appartiendra de se créer à elle-même une forme appropriée aux conditions qui lui sont faites. Il
xplique pourquoi des processus évolutifs différents aboutissent à des formes semblables ; le même problème appelle en effet la
est de la première, on sait qu’elle se présente aujourd’hui sous deux formes assez différentes. Darwin avait parlé de variatio
on. Quand arrive la période de « mutabilité », elles produiraient des formes inattendues 27. Nous ne nous hasarderons pas à pr
œil des Mollusques s’est élevé, comme celui des Vertébrés, jusqu’à sa forme actuelle, j’ai moins de peine à comprendre la sim
e. Chez les végétaux, en effet, la fonction est loin d’être liée à la forme aussi étroitement que chez l’animal. Des différen
différences morphologiques profondes, telles qu’un changement dans la forme des feuilles, sont sans influence appréciable sur
en modifier la structure et l’adapter, en quelque sorte, à sa propre forme . La similitude des deux effets s’expliquerait cet
terme « adaptation ». Autre chose est la complication graduelle d’une forme qui s’insère de mieux en mieux dans le moule des
levana et Vanessa prorsa : une température intermédiaire produit une forme intermédiaire. On pourrait rapprocher de ces fait
ré, que la substance organique qui a évolué vers la première des deux formes n’a pas pu être chimiquement identique à celle qu
rces extérieures et des forces internes. Arrivons donc à la seule des formes actuelles de l’évolutionnisme dont il nous reste
raliste américain Cope 38. Le néo-lamarckisme est donc, de toutes les formes actuelles de l’évolutionnisme, la seule qui soit
effet une simple variation de grandeur, autre chose un changement de forme . Qu’un organe puisse se fortifier et s’accroître
: comment l’étendra-t-on au monde des plantes ? Ici les variations de forme ne paraissent pas impliquer ni entraîner toujours
ères acquis, son évolutionnisme aurait sans doute pris une tout autre forme . Si (comme cela nous paraît probable) une habitud
roubles variés, dont sa progéniture pouvait hériter, parfois sous une forme assez différente : exophtalmie, perte des orteils
père aux enfants, mais elle peut prendre chez chacun des enfants une forme différente, et chez aucun d’eux ne ressembler à c
. Un individu qui acquiert un caractère nouveau s’écarte par là de la forme qu’il avait et qu’auraient reproduite, en se déve
rticulier. C’est dire que le néo-lamarckisme, pas plus que les autres formes de l’évolutionnisme, ne nous paraît capable de ré
aît capable de résoudre le problème. En soumettant ainsi les diverses formes actuelles de l’évolutionnisme à une commune épreu
ation. Indiquons donc, en deux mots, ce que chacune des trois grandes formes actuelles de l’évolutionnisme nous paraît apporte
qu’elles pourraient fort bien apparaître en même temps, sous la même forme , chez tous les représentants d’une même espèce ou
s le monde végétal, la fonction ne dépend pas aussi étroitement de la forme . Quoi qu’il en soit, les néo-darwiniens sont en v
a spontanéité de la vie s’y manifeste par une continuelle création de formes succédant à d’autres formes. Mais cette indétermi
manifeste par une continuelle création de formes succédant à d’autres formes . Mais cette indétermination ne peut pas être comp
us ou indirectement par la sélection des mieux adaptés. Mais, quelque forme que prenne cette thèse, à supposer qu’elle vaille
yons-nous, une différence plus profonde. L’œuvre fabriquée dessine la forme du travail de fabrication. J’entends par là que l
cis, les grains de limaille se seront juxtaposés et coordonnés en une forme déterminée, celle même de la main qui s’arrête et
prime négativement, en quelque sorte, ce mouvement indivisé, étant la forme globale d’une résistance et non pas une synthèse
lée aussi loin, des deux côtés il y aura le même organe visuel car la forme de l’organe ne fait qu’exprimer la mesure dans la
n’est sans doute pas prédéterminé : de là l’imprévisible variété des formes que la vie, en évoluant, sème sur son chemin. Mai
18 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
du rail dont elle veut se détacher. Des phénomènes observés dans les formes les plus élémentaires de la vie on ne peut dire s
entraîner peu à peu sur une autre voie cette matière magnétisée. Les formes animées qui parurent d’abord furent donc d’une si
us, la formidable poussée intérieure qui devait les hausser jusqu’aux formes supérieures de la vie. Qu’en vertu de cette pouss
ement général de la vie, lequel crée, sur des lignes divergentes, des formes toujours nouvelles. Si des sociétés doivent appar
, je veux dire d’une poussée intérieure qui porterait la vie, par des formes de plus en plus complexes, à des destinées de plu
is le parti, beaucoup plus commode pour elle, de s’ankyloser dans ses formes primitives. Certains Foraminifères n’ont pas vari
ans cesse renouvelée, elle crée au fur et à mesure, non seulement les formes de la vie, mais les idées qui permettraient à une
vie, en évoluant, se distrait souvent d’elle-même, hypnotisée sur la forme qu’elle vient de produire. Mais il résulte de là
sur les deux ou trois grandes lignes d’évolution où se dessinent des formes de plus en plus complexes, de plus en plus hautes
t un terme assigné à un travail : il clôt l’avenir dont il dessine la forme . Devant l’évolution de la vie, au contraire, les
la vie, en particulier le carbone et l’azote : il les prend sous leur forme minérale. Au contraire, l’animal ne peut s’empare
e, dans sa direction générale, par la mobilité dans l’espace. Sous sa forme la plus rudimentaire, l’animal se présente comme
plus haut degré d’intensité et de précision en lui donnant la double forme de l’activité réflexe et de l’activité volontaire
organismes unicellulaires dont on peut dire qu’ils hésitent entre la forme végétale et l’animalité. De ce point de vue, et d
e commune, que les premiers organismes vivants aient oscillé entre la forme végétale et la forme animale, participant de l’un
emiers organismes vivants aient oscillé entre la forme végétale et la forme animale, participant de l’une et de l’autre à la
Mais les deux tendances qui s’impliquaient réciproquement sous cette forme rudimentaire se sont dissociées en grandissant. D
’énergie utilisable, qu’il en emmagasinât une certaine quantité, sous forme d’énergie non encore utilisée, dans des réservoir
les Euglènes, symbolisent peut-être encore aujourd’hui, mais sous une forme étriquée et incapable d’évoluer, cette tendance p
iques. Mais, à mesure qu’on s’élève dans la série animale, on voit la forme même du corps dessiner un certain nombre de direc
onistes, et elles le sont en effet. Une chaîne nerveuse, même sous sa forme la plus rudimentaire, arrive cependant à les réco
dans la matière. Indéterminées, je veux dire imprévisibles, sont les formes qu’elle crée au fur et à mesure de son évolution.
si, je veux dire de plus en plus libre, est l’activité à laquelle ces formes doivent servir de véhicule. Un système nerveux, a
tôt distrait de ce qu’il doit faire par ce qu’il fait, absorbé par la forme qu’il est occupé à prendre, hypnotisé sur elle co
nt en froid calcul d’intérêt ou de vanité, l’un adopte si aisément la forme de l’autre, que nous pourrions les confondre ense
plutôt que comme des progrès, oubliant que la permanence même de leur forme n’est que le dessin d’un mouvement. Parfois cepen
ui les porte. Nous avons cette illumination soudaine devant certaines formes de l’amour maternel, si frappant, si touchant aus
uvement qui la transmet. Ce contraste entre la vie en général, et les formes où elle se manifeste, présente partout le même ca
dité. Elle va à ce qui demande le moins de peine. S’absorbant dans la forme qu’elle va prendre, elle entre dans un demi-somme
édiat. Ainsi, l’acte par lequel la vie s’achemine à la création d’une forme nouvelle, et l’acte par lequel cette forme se des
hemine à la création d’une forme nouvelle, et l’acte par lequel cette forme se dessine, sont deux mouvements différents et so
serait obligé d’en détourner les yeux et de se regarder lui-même. Les formes vivantes sont, par définition même, des formes vi
regarder lui-même. Les formes vivantes sont, par définition même, des formes viables. De quelque manière qu’on explique l’adap
ples, mais doués d’une certaine mobilité, et surtout assez indécis de forme pour se prêter à toutes les déterminations future
nts auxquels on les comparera sont les exemplaires vidés et figés des formes infiniment plastiques, grosses d’un avenir indéfi
nt et à cette heureuse circonstance tient l’épanouissement actuel des formes les plus hautes de la vie. Dans deux directions,
végétaux et animaux, qui aiguilla l’animalité sur la souplesse de la forme , et qui, à un certain moment, dans le règne anima
issent des fonctions qui dépendent beaucoup moins étroitement de leur forme  59. L’indépendance devient complète chez l’homme,
et qui, au cours d’un développement où ils se manifestèrent dans les formes les plus imprévues, se dissocièrent par le seul f
ns l’instinct et dans l’intelligence, et si nous voyons dans ces deux formes de l’activité psychique, avant tout, deux méthode
d effort vers la lumière. Il sera toujours aisé de rendre ensuite les formes plus floues, de corriger ce que le dessin aurait
termine tout au moins la limite idéale vers laquelle s’acheminent les formes très nombreuses de l’objet défini. On a bien souv
ais, comme il est fait d’une matière inorganisée, il peut prendre une forme quelconque, servir à n’importe quel usage, tirer
qu’à l’épanouissement de l’intelligence. C’est encore l’instinct qui forme le substrat de leur activité psychique, mais l’in
rs mille difficultés, choisir pour ce travail le Feu et le moment, la forme et la matière. Et elle ne peut se satisfaire enti
, sans s’arrêter à la lumière plus ou moins vive qui éclaire ces deux formes de l’activité intérieure, aller tout droit aux de
philosophes distinguent entre la matière de notre connaissance et sa forme . La matière est ce qui est donné par les facultés
ui est donné par les facultés de perception, prises à l’état brut. La forme est l’ensemble des rapports qui s’établissent ent
entre ces matériaux pour constituer une connaissance systématique. La forme , sans matière, peut-elle être déjà l’objet d’une
e les deux termes, quoiqu’il ne connaisse aucun d’eux ; il connaît la forme sans la matière. Ainsi pour les cadres, antérieur
: l’intelligence, dans ce qu’elle a d’inné, est la connaissance d’une forme , l’instinct implique celle d’une matière. De ce s
tour à tour. Tout se passe comme si la force qui évolue à travers les formes vivantes, étant une force limitée, avait le choix
objet, mais c’est parce qu’elle ne contient plus rien, n’étant qu’une forme sans matière. Les deux tendances, d’abord impliqu
sé de voir, en effet, que la seconde définition n’est qu’une nouvelle forme de la première. Si l’instinct est, par excellence
a connaissance matérielle de l’instinct un incalculable avantage. Une forme , justement parce qu’elle est vide, peut être remp
uctible et d’inexplicable. L’entendement serait tombé du ciel avec sa forme , comme nous naissons chacun avec notre visage. On
forme, comme nous naissons chacun avec notre visage. On définit cette forme , sans doute, mais c’est tout ce qu’on peut faire,
humaine pour relative aux nécessités de l’action. Posez l’action, la forme même de l’intelligence s’en déduit. Cette forme n
n. Posez l’action, la forme même de l’intelligence s’en déduit. Cette forme n’est donc ni irréductible ni inexplicable. Et, p
bilité. Maintenant, fabriquer consiste à tailler dans une matière la forme d’un objet. Ce qui importe avant tout, c’est la f
une matière la forme d’un objet. Ce qui importe avant tout, c’est la forme à obtenir. Quant à la matière, on choisit celle q
ssayé, au moins en imagination, à doter toute espèce de matière de la forme de l’objet conçu. En d’autres termes, une intelli
qui vise à fabriquer est une intelligence qui ne s’arrête jamais à la forme actuelle des choses, qui ne la considère pas comm
e la tendance d’esprit inverse. Elle veut que nous considérions toute forme actuelle des choses, même naturelles, comme artif
ure interne, enfin que nous tenions sa matière pour indifférente à sa forme . L’ensemble de la matière devra donc apparaître à
positions et recompositions possibles derrière l’étendue réelle, sous forme d’un espace homogène, vide et indifférent, qui la
r certaines actions ou fabrications qui sont plus ou moins liées à la forme des organes. Si donc les Fourmis, par exemple, on
ntraire, dans une société humaine, la fabrication et l’action sont de forme variable, et, de plus, chaque individu doit appre
lèmes, nous pouvons le deviner. Originellement, elle est adaptée à la forme de la matière brute. Le langage même, qui lui a p
itudes qu’elle a contractées dans cette opération : elle applique des formes qui sont celles mêmes de la matière inorganisée.
e instant soit un apport, que du nouveau jaillisse sans cesse, qu’une forme naisse dont on dira sans doute, une fois produite
hension naturelle de la vie. Nature de l’instinct C’est sur la forme même de la vie, au contraire, qu’est moulé l’inst
’accorde aussi que la sélection naturelle éliminera toutes celles des formes plus compliquées qui ne seront pas viables. Encor
soutiendra que le hasard puisse accomplir un pareil miracle. Sous une forme ou sous une autre, on fera appel à l’intelligence
tienne une large place. Comparons entre elles, en effet, les diverses formes du même instinct dans diverses espèces d’Hyménopt
e deux organismes, mais comme deux activités. Il exprimerait sous une forme concrète le rapport de l’un à l’autre. Certes, un
ncipales, — que nous trouvons l’intelligence et l’instinct sous leurs formes à peu près pures. Pourquoi l’instinct se résoudra
antipathies irréfléchies, nous expérimentons en nous-mêmes, sous une forme bien plus vague, et trop pénétrée aussi d’intelli
ineux autour duquel l’instinct, même élargi et épuré en intuition, ne forme qu’une nébulosité vague. Mais, à défaut de la con
r au point où elle est. Sans l’intelligence, elle serait restée, sous forme d’instinct, rivée à l’objet spécial qui l’intéres
la vie. Le dédoublement de la conscience tiendrait ainsi à la double forme du réel, et la théorie de la connaissance devrait
fixation et le parasitisme en général, voir l’ouvrage de Houssay, La forme et la vie, Paris, 1900, pp. 721-807. 53. Cope,
19 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre II. Les tempéraments »
tion qui ne consiste pas à créer la matière, mais à lui donner âme et forme . Toutefois Du Bellay n’avait pas l’étoffe d’un ch
ra de m’attarder à la Franciade, qui est une erreur totale. Erreur de forme d’abord, chose grave en art : le choix du décasyl
gnifique et non vulgaire de Pindare, l’ode française s’est chargée de formes lourdes, dures et obscures. Cependant tout, ici,
côté l’antistrophe et l’épode, pour avoir à sa disposition une belle forme lyrique. Mais dans les odes non pindariques, ains
nsée qui ne fût occupée qu’à faire entrer le monde et la vie dans les formes du tempérament, à projeter le tempérament sur l’u
empérament (et alors l’imitation ne lui sert qu’à manifester dans une forme plus belle son sentiment personnel), ou bien chaq
e, la fragilité de la vie, le sentiment de la fuite insaisissable des formes par lesquelles l’être successivement se réalise,
chefs-d’œuvre, les premiers du lyrisme moderne, qui s’épand en toutes formes , et, négligeant les factices distinctions de genr
ion, le frisson particulier que ces notions générales lui donnent, la forme et la couleur par lesquelles se détermine en lui
compris, disons mieux, il a senti dans l’étude des anciens ce que la forme était en poésie. Il a essayé d’attraper cette for
anciens ce que la forme était en poésie. Il a essayé d’attraper cette forme -là, belle et parfaite. Il est loin d’y avoir réus
qu’il dégrossissait le premier la poésie moderne : s’il a ébauché la forme que ses successeurs devaient porter à la perfecti
ersifier en variant la longueur du vers ; il connaissait notamment la forme gracieuse qui consiste à donner trois syllabes au
rois syllabes aux second et cinquième vers, et sept aux autres196, la forme aussi destinée à un si bel avenir, qui consiste à
aintes où la ballade les tenait assujetties199. Il a manié toutes ces formes avec un réel instinct du rythme : s’il n’a pas se
sa voie : il a indiqué le but, qui est d’exprimer la nature dans une forme parfaite. Il a indiqué les moyens, qui sont l’étu
ez Desportes202, sécheresse de sentiment et grâces maniérées. Mais la forme des vers contraste avec la poésie : rien de plus
onnets, une mollesse, une fluidité harmonieuse qui enchantent. Par sa forme , Desportes est encore tout lyrique. Par ses sujet
lice gauloise à la grâce sentimentale, et revêt le simple naturel des formes achevées de la poésie érudite ; dans son très pet
les lecteurs du xviie  siècle à vaincre l’obstacle et le dégoût de sa forme surannée. Puis il fut pris entre les deux ennemis
u’alors dans la langue, dans la poésie, apparaissent une multitude de formes dont quelques-unes survivront, et deviendront les
etits vers et 12 aux grands, on a l’ode III, 17 de Ronsard : c’est la forme de la pièce de Victor Hugo : Lorsque l’enfant par
20 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
êmes nécessités, l’expression littéraire tend plus que d’autres à une forme intelligible, à la réflexion, à une prise de cons
evêtrement des causes, des effets, des précurseurs, des attardés, des formes traditionnelles, des formes neuves et sincères, i
ffets, des précurseurs, des attardés, des formes traditionnelles, des formes neuves et sincères, il est presque aussi malaisé
e actuel un groupe plus vaste, mais encore faut-il qu’il ait vécu les formes précédentes ; il est alors un précurseur et son e
roupes, des temps, de la connaissance et de la puissance humaines. La forme pratique sous laquelle un certain groupe réalise
ncre les instincts de la bête ; puis il conquiert peu à peu, sous des formes très diverses et toujours relatives, la liberté d
plier aux exigences de la réalité, s’adapter aux faits acquis et aux formes de l’histoire ; il se réalisa en théocratie, avec
litique, c’est la royauté absolue, qui donne à la nation française sa forme solide et précise. — Ce travail étant fait, l’aut
e n’apparaît que par intervalles, entre lesquels nous ne trouvons que formes imitées et idées non vécues. Réciproquement : par
ût esthétique, se laissera tromper par la ressemblance extérieure des formes , qui confondra la valeur relative avec la valeur
sation harmonieuse, qui respectera forcément, peu importe sous quelle forme , les vérités essentielles du passé. Pourquoi ne p
i bien que les cas exceptionnels ? chercher, derrière les mots et les formes , l’esprit ; et relier enfin tous ces points de re
genre littéraire donne une harmonie générale à l’infinie variété des formes et tendances personnelles ; les œuvres de valeur
périence et la physiologie, rencontreront toujours un démenti sous la forme d’une personnalité vivante ; cette personnalité s
tiste ! Ce terme s’applique ordinairement à tous ceux qui manient les formes d’art de la littérature, de la peinture, de la sc
la fois plus large et plus étroit. Plus étroit : celui qui manie les formes d’art sans originalité, sans pensée, sans amour,
un plagiaire, un charlatan. Plus large : il y a des artistes dont la forme n’est pas cataloguée, ni facile à cataloguer, et
, qui dispose avec amour et avec un sens très sûr des couleurs et des formes ses fruits et ses légumes, est un artiste. Dans u
artistes chez les diplomates, chez les savants, chez les penseurs. La forme peut être modeste, pourvu qu’elle soit adéquate à
tteur de la rêverie ; il faut exprimer. Il n’y a pas de création sans forme . L’affirmation peut sembler naïve, à force d’évid
ur leur seule « intention » ! Et, réciproquement, parce qu’il y a des formes vides, bêtement copiées, combien de « graves » es
bêtement copiées, combien de « graves » esprits ont osé dédaigner la forme  ! Si notre science contemporaine agit si peu, ou
a pas à l’âme. Il n’est donc pas inutile d’insister : en dehors de la forme , il n’y a que chaos, impuissante velléité. La rêv
sion enfante d’autres expressions, comme l’homme engendre l’homme. La forme idéale d’une œuvre d’art est une, du détail à l’e
tion apparente au centre générateur. Dans la réalité toutefois, toute forme est imparfaite, toute idée incomplète, parce que
onnalité, dans tel cliché du vocabulaire ou de la syntaxe, dans telle forme purement traditionnelle, dans tel préjugé local d
l principe de l’époque aveuglément accepté ; en un mot, partout où la forme , — dans le sens profond du mot, — n’est pas parfa
ns ainsi à un problème essentiel qu’on résume généralement sous cette forme pratique : le créateur doit-il s’isoler, ou au co
n héritage sacré, le cœur inquiet de l’humanité, Mais pour donner une forme à ce monde toujours changeant, il faut qu’il le p
n nous laisse froids, heurte même notre conception du monde ; sous la forme de la Divina Commedia, elle émeut nos âmes aujour
, vers l’immortelle beauté de la vérité. Dans cette élaboration de la forme , il y a toujours un mystère personnel, dont la fo
21 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
nduction historique, la sociologie a livré sa réponse : c’est que les formes sociales, propres à la civilisation occidentale s
uite et surtout dans l’Europe et l’Amérique modernes. Les différentes formes sociales dont nous avons, tour à tour, mesuré les
conclusion. Nous avons désormais le droit d’affirmer l’efficacité des formes sociales. Des conditions proprement sociologiques
ous une sorte de miracle incompréhensible, s’il est vrai qu’entre les formes de ces sociétés et le succès de cette idée il y a
, ne lui avons-nous pas reconnu la capacité de modifier à son gré les formes sociales ? Quoi de plus naturel, dès lors, que de
dirait-on, que les idées égalitaires ont fait naître telles ou telles formes sociales ; c’est parce qu’ils voulaient vivre en
er l’égalitarisme comme l’antécédent, non comme la conséquence de nos formes sociales. Il est vrai que même alors nos déductio
dions à l’égalitarisme la capacité d’appeler à la vie les différentes formes sociales que nous avons énumérées, nous faisions
es, il faut renoncer à analyser son action. Entre le mouvement de ces formes sociales et l’influence qui lui revient, il reste
ne fois accepté, est capable d’agir ou de réagir sur certaines de nos formes sociales, il n’a nullement la puissance de les su
uerait, à la seule force de l’idée de l’égalité, le développement des formes sociales que nous avons énumérées, si l’on embras
ur, lorsqu’il s’est agi d’expliquer l’apparition de quelqu’une de ces formes , c’est par défaut que les sociologues ont péché :
ait modelé déjà et comme pétri pour elles par l’action incessante des formes sociales. Si l’égalitarisme semble bien être aujo
s des conditions de son succès. Et c’est pourquoi la connaissance des formes sociales qui concourent au progrès de l’égalitari
22 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IX »
l existe ; c’est lirlie. Comme il n’a jamais été écrit, je suppose sa forme  : lir ou lire, la première syllabe ne peut être d
les exemples anciens sont assez nombreux, lierre, luette, loriot), la forme première ayant certainement été irlie. Voilà un
glais, les uns, demeurés à la surface de la langue, ont conservé leur forme étrangère ; les autres, en grand nombre, ont été
l’on peut compléter et alors consulter lorsqu’on aura un doute sur la forme française que doit revêtir le mot étranger. Si le
sont anglais. NdA 87. Groume a déjà existé en français, venu d’une forme germanique (grom, garçon). Grom devint groume, pu
pruntés parle français, qui ont pris au cours de ce double voyage une forme bien curieuse. De soie de Padoue, les marchands a
énétique est venu du grec. NdA 90. L’italien a emprunté le mot à la forme écrite : iachetto. Cette forme également usitée e
90. L’italien a emprunté le mot à la forme écrite : iachetto. Cette forme également usitée en français s’écrirait yaque. Nd
trois-quarts a été le premier nom du trocart. NdA 92. All. La vraie forme est bissmuth. NdA 93. All. Italien : zinco. NdA
98. Turc. NdA 99. ?. NdA 100. Italien : ponce. — Ou ponge. Cette forme est en effet française depuis le xviie  siècle. O
t à demi francisés ; les dictionnaires donnent : bifteck et romsteck, formes qui ne sont d’aucune langue. — Romestèque est ent
23 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
de Lohengrin, c’est encore encourager chez nous la haine commune des formes nouvelles. Aussi nous nous adressons à tous les W
nous voulons que nos peintres, nos poètes, aillent à la découverte de formes plus parfaites dans leurs arts, il faut que nous
orer ce vocabulaire des chansons populaires, le faire entrer dans les formes artistiques modernes et construire ainsi une musi
maire, c’est-à-dire le choix des émotions que l’on exprimerait, et la forme générale que l’on donnerait à leur expression. Co
it à leur expression. Comme Wagner, nos compositeurs ont préféré à la forme de la symphonie celle du drame. Plutôt que de tra
nt exprimer la vie de personnages réels, ne pouvait pas conserver les formes convenues des vieux opéras. Les airs, les cavatin
orains. De son temps il n’y avait pas d’art national allemand, pas de formes poétiques qui répondissent à ses idées hautement
ît pourtant que Platen a été comme aucun poète allemand, maître de la forme poétique, de la métrique et de la construction de
les syllabes non accentuées ne comptent pas (arsis et thésis) ; 2° la forme originalement romane, qui exige l’alternance régu
n accentuée ; 3° l’imitation des vers et strophes grecques. Ces trois formes avaient produit une grande confusion dans la métr
t-être à cause de cela) sont les meilleurs vers allemands. La seconde forme était la plus appliquée durant les deux derniers
Sonnets, ses Octaves et Tergines, ses Gloses et Triolets. Mais cette forme étrangère ne pouvait s’acclimater, puisque, pour
iquer, il fallait forcer la langue outre mesure et se priver d’autres formes poétiques plus belles et plus variées. Platen s’e
ées. Platen s’en aperçut, et, délaissant dès lors de plus en plus ces formes romanes, il imite plutôt les formes des vers et s
sant dès lors de plus en plus ces formes romanes, il imite plutôt les formes des vers et strophes grecques ; il s’y montrait g
à la limite de ce que les paroles peuvent exprimer ; et, comme leurs formes poétiques ne s’adaptaient pas bien à la musique,
ue, il ne pouvait créer une lyrique qui, malgré les perfections de sa forme , devînt immédiatement compréhensible et vraiment
poésie allemande ne doit pas attendre son salut de l’acclimatation de formes étrangères. Puis Platen a démontré de quelle expr
est capable la langue allemande ; ayant toutes ces qualités avec une forme étrangère, que ne pourra-t-elle atteindre à l’ave
e pourra-t-elle atteindre à l’avenir lorsqu’elle s’exprimera avec des formes à elle, moulées sur elle ! 2° Bernhard Fœrster :
nt de cette admirable conception de tout ce qui est beau, sous quelle forme que cela se montre. Combien peu sommes-nous donc
n’eût désappris son chant. Laissons donc à ce bien heureux Bellini la forme de ses morceaux de musique, usuelle chez les Ital
antes contre lesquelles nous nous fâchons si violemment ; ce sont des formes fixes que l’Italien ne conçoit pas autrement, et
dernes compositeurs allemands, le désordre sans bornes, le gâchis des formes , par lesquelles si souvent ils nous gâtent la joi
sirerions bien voir ces pelotes enchevêtrées mises en ordre par cette forme italienne fixe ; et en effet, si elle est, avec t
et dans ce verbiage, surtout en certains sujets d’opéra, combien leur forme et leur manière viennent aux Italiens à propos, B
le poème même s’élève à la hauteur tragique des anciens grecs, cette forme que Bellini en même temps aussi relève et anoblit
ndait la « mélodie », il savait déjà bien que la mélodie est la seule forme de la musique, et que les deux sont inséparables 
issent pas assez dans le trésor des sujets mythologiques. Mais quelle forme donner au drame allemand ? Il ne sait résoudre ce
e allemand ; mais le sauveur nous est trouvé ; la complète beauté des formes lyriques et du dialogue dramatique ne pouvait s’a
la prédominance du drame sur la symphonie et la volonté d’éviter les formes canoniques (airs, cavatines, duos) imposées par l
opres réponses aux questions posées par la révolution wagnérienne des formes . [NdE] c. Alexander Séroff (1820-1871) est un co
24 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
lecteur sur un livre dont le fond a été mûri longuement, mais dont la forme est à demi improvisée. Ce volume reproduit quelqu
s dans l’état, dans les arts, jusque dans la vie religieuse. C’est la forme la plus habituelle que prend aujourd’hui le matér
es-mêmes des lois générales de toute manifestation de l’esprit par la forme sensible, c’est-à-dire des lois du beau et de la
aire prédominer l’expression sur la beauté et la signification sur la forme , ils ont tellement répudié, en faveur du symbolis
la musique, on s’inquiétait beaucoup de la couleur, du relief, de la forme plastique à propos des vers et de la prose, on vo
ec la poésie dans le monde de la pure intelligence. Après l’excès des formes abstraites dans le style qui avait signalé la lit
anifestation extérieure ; l’art, c’est l’idée exprimée, revêtue d’une forme , en un mot l’idée incarnée. Manifester ce que nou
cieuses en fait d’art. L’essence de l’art n’est pas de représenter la forme matérielle, les apparences visibles ; c’est l’inv
le avoir pour condition plus particulière l’exacte reproduction d’une forme matérielle et déterminée, au portrait. La ressemb
ssemblance, un véritable portrait de la reproduction mathématique des formes d’une tête dans tous ses détails. Ce qui constitu
andez aux peintres, même vulgaires, si l’imitation la plus exacte des formes suffit pour réaliser cette expression caractérist
La beauté est dans son essence tout invisible, tout immatérielle. Une forme physique, un objet de la nature, ne sont beaux qu
peut s’exercer qu’à travers des moyens matériels et finis ; c’est la forme sensible que l’art emploie pour manifester l’invi
e les arts humains une manifestation de l’idée infinie à l’aide d’une forme finie. Voilà donc le sens dans lequel l’art doit
n et identique à lui-même dans son ensemble, il est multiple dans ses formes et variable dans le temps ; en un mot, il a des m
ividus. En d’autres termes, l’art, en tant qu’astreint à l’emploi des formes sensibles pour manifester l’idéal, dérive dans l’
e sentiment. Il réunit d’abord, dans sa monstrueuse unité, toutes les formes qui devaient plus tard exister par elles-mêmes, e
les règnes variés des êtres, édifice immense qui se découpe en mille formes , et se nuance de mille couleurs, qui s’emplit des
de la terre. Ce que l’homme a vu dès l’abord dans la nature, c’est la forme de l’idée de Dieu. Aux yeux des peuples enfants,
c’est la forme de l’idée de Dieu. Aux yeux des peuples enfants, cette forme était Dieu lui-même. Aussi, en élevant la plus an
térielles et de procédés techniques pour exceller dans les arts de la forme , et ils ont trop peu la faculté d’abstraire pour
fier par la parole, c’est-à-dire la poésie. Chez tous les peuples, la forme de cette poésie primitive, c’est l’hymne. Si le c
ésie primitive, c’est l’hymne. Si le chant religieux, l’hymne, est la forme primordiale de toute poésie, de tout art dans l’h
primordiale de toute poésie, de tout art dans l’humanité, la seconde forme de l’art en général, forme qui n’est elle-même qu
e, de tout art dans l’humanité, la seconde forme de l’art en général, forme qui n’est elle-même que la réalisation extérieure
couleur. Il fallait un certain degré d’abstraction pour concevoir la forme et la couleur séparées. Les premières statues éta
issue dans son indépendance de ce premier triomphe de l’esprit sur la forme matérielle, de l’homme sur la nature, restera le
oppement des arts ; à partir de la synthèse primitive de toutes leurs formes dans le sanctuaire de l’art religieux identique a
a plus primitive qui nous soit connue, dans l’Inde, l’art, né sous sa forme la plus synthétique et la plus complète, avec les
e siècle. L’histoire de ce pays, resté pourtant stationnaire dans ses formes politiques et religieuses, est un abrégé complet
ité. Le Jupiter Olympien et la Minerve du Parthénon avaient certaines formes voulues par l’architecture religieuse, dans laque
es attributs de la divinité aux exploits des héros ; elle remplace la forme primitive de l’hymne, l’exclamation, l’énumératio
la parole et des arts. À l’époque même où l’épopée existait déjà sous forme écrite, le type de la forme poétique primitive se
poque même où l’épopée existait déjà sous forme écrite, le type de la forme poétique primitive se conservait encore dans l’od
s chœurs dansants en même temps qu’elles étaient chantées. C’était la forme exactement conservée des poèmes primitifs, adress
la poésie primitive dont l’ode conservait jusqu’à un certain point la forme et l’esprit, un autre élément de cette poésie qui
subdivisions des trois grands genres lyrique, épique, dramatique, les formes tout individuelles de l’élégie, de la chanson, de
ge théocratique. La poésie, qui lui correspond, est resserrée dans la forme de l’hymne ; elle n’est autre chose que le rituel
à le symbole éternel de la Grèce. La tragédie n’est, en Grèce, qu’une forme particulière de l’épopée appropriée au génie athé
e plus profondément dans ses analogies. La peinture est, en effet, la forme appropriée au génie de l’art moderne. Ce n’est pa
à un bien plus grand nombre d’hommes à la fois que toutes les autres formes de la poésie. Aussi est-il dans les tendances de
religieux et constituant le culte. L’architecture reste le corps, la forme extérieure de cet art, dont l’esprit intime est l
elui de Louis XIV ont tous été grands, sans doute, par les arts de la forme  ; deux surtout, ceux qui sont les aînés des autre
plus dogmatique, l’office religieux de l’avenir m’apparaît sous cette forme  : une symphonie à mille instruments, sans paroles
a peinture de genre l’art de manier le pinceau s’applique à rendre la forme matérielle des objets si exclusivement de toute p
art général ; de mêler dans une œuvre la couleur et le mouvement, la forme et la mélodie, parce que lui seul dispense le don
ce ne peut être l’entraînement des idées, ni même la recherche de la forme  : elle suppose l’amour désintéressé du beau. Tous
à la fois à toute élévation dans les idées, à toute sévérité dans la forme , à tout idéal. Il est, au contraire, des hommes c
s et les sentiments, mais dans un style indécis et vague, et sous une forme qui se cherche encore. IV Quelques mois apr
’œuvre la plus populaire de Fénelon, le Télémaque. Les différences de forme , de couleur, d’intentions même que l’on remarque
lat, qu’autant la plupart de nos utopistes modernes sont rebutants de formes , inexpérimentés de style, fastidieux en un mot, a
e ancienne que ne l’a fait notre époque, tout en s’affranchissant des formes grecques ou romaines. À elle seule, l’Antigone no
is il faut ajouter que la simplicité, la hardiesse et l’ampleur de la forme dans Antigone, nous rappellent vivement les belle
monde du sens social, c’est-à-dire de la parole ; qu’il y a donc une forme de société primitivement révélée à l’homme. Mais
cès de Ballanche auprès du parti qui retrouvait ses sentiments et ses formes de langage dans ces œuvres dont les tendances s’é
sée hésitait et se cherchait encore, mais par un soin minutieux de la forme , par un rare et louable désir d’être aussi comple
ferment les preuves historiques du système et donnent en général sous forme analytique et raisonnée les mêmes idées que le co
s avoir l’intention de les traiter, sont toujours présentées dans une forme qui met sur la voie de la solution. C’est ainsi q
t au fond d’autre méthode que l’induction et l’expérience, et d’autre forme d’exposition des idées que la forme didactique. C
ction et l’expérience, et d’autre forme d’exposition des idées que la forme didactique. Cette école fait un reproche à Ballan
l’auteur de ce reproche est obligé de reconnaître que, nonobstant sa forme , Ballanche est très nourri d’histoire et de psych
c’est par artifice que Ballanche ramène l’expression de ses idées aux formes de la poésie, à une inspiration qui ne semble pas
d philosophe et métaphysicien, et ensuite poète ; sa conception et sa forme se tiennent de plus près, et ont une bien réelle
ne voit de philosophie que dans la logique, et de poésie que dans la forme . Si Ballanche, métaphysicien profond, historien,
s acceptera difficilement. IX Après l’Orphée, et sous la double forme poétique et didactique, en y comprenant les prolé
velle qui pût établir entre les individus un lien social autre que la forme matérielle. Or il ne suffit pas d’assurer l’indép
t à la tradition, de vouloir transporter dans la société actuelle les formes de ce passé, de vouloir asservir trop complètemen
d’une lutte incessante entre le patriciat et les plébéiens, lutte qui forme tout le mouvement de l’histoire. L’initiation est
suivre ses investigations physiques ; artiste et poète soigneux de la forme , autant que philosophe, il ne recula pas même dev
usis. Cependant, s’il tient à la Grèce par la pureté mélodieuse de la forme , par la douce égalité de la lumière et par la pai
ds docteurs et qui encourent aujourd’hui l’anathème. Mais, grâce à sa forme inoffensive, aux profondeurs qui le voilaient, il
ue l’on subissait même sans entendre sa parole. Dans le milieu qui se forme autour de certaines âmes, on entre comme dans les
s capricieuses ; le hasard qui les amena se transforme en une loi qui forme l’âme à subir, l’une après l’autre et dans un enc
tous et nous l’appelons rêverie. Ne soyons pas trop sévère pour cette forme indécise de la pensée. La rêverie est la première
r ainsi dire de lui-même et va s’emparer dans la nature de toutes les formes , de toutes les couleurs, de toutes les figures qu
e d’algèbre que Colomb a trouvé le nouveau monde ? Quelle que soit la forme qu’une vérité doive revêtir, celle d’une figure p
l y a de vérité nécessaire éternelle, absolue dans une idée, dans une forme , dans une passion. Le goût tel que l’avaient fond
e, à l’idéal ; 2º un sens particulier des réalités extérieures, de la forme sensible de la vérité individuelle et relative ;
 ; 3º une énergique perception des rapports qui unissent le monde des formes à celui des idées, un vif sentiment des analogues
te, malgré le sentiment très vif des plus minces particularités de la forme , est un esprit essentiellement généralisateur. La
larités de la forme, est un esprit essentiellement généralisateur. La forme lui apparaît dans ce qu’elle a de plus abstrait,
ée de la même façon par tous les deux, et saisie par le poète sous sa forme philosophique. Voici à ce sujet un important pass
il produit une œuvre précisément opposée à celle de l’art, quant à la forme sous laquelle l’idée nous apparaît. Car le rôle d
, non dans un principe ou dans une conception générale, mais dans une forme concrète et dans une réalité individuelle. Par co
i consiste à façonner et à joindre ensemble l’élément rationnel et la forme sensible, l’artiste doit appeler à son aide, à la
rtiste est un don particulier pour saisir la nature extérieure et ses formes diverses, une attention qui, sans cesse éveillée
ar le côté particulier de chaque chose, par l’individualité de chaque forme . Généralité dans l’idée, individualité dans la fo
ualité de chaque forme. Généralité dans l’idée, individualité dans la forme , telle est la loi de l’art. C’est donc dans les i
de la montagne. Le poète écoute toutes les voix, contemple toutes les formes , suit de l’œil et de la pensée tout ce qui se meu
ce qui a vie et apparence dans la création ; rien dans le monde de la forme et de la couleur ne doit échapper à l’attention d
tituent la vie de l’âme. Il saisit des nuances imperceptibles dans la forme extérieure que prennent les passions ; il entend
re, l’impassibilité est mortelle au poète. On ne peut rendre sous une forme à la fois idéale et vraie qu’une émotion que l’on
r quelque chose à dire pour parler ce noble idiome de l’art. Non, les formes de l’art ne sont pas une monnaie courante qu’un m
ncessante création. Placé entre le monde des idées pures et celui des formes sensibles, l’artiste fréquente ce double domaine 
à ces images devenues des idées. L’artiste reste souverain maître des formes qui se succèdent dans son imagination ; il ne sub
ns le sentiment de l’union nécessaire, éternelle, indissoluble, de la forme et de l’idée, dans la faculté de percevoir et de
mbole. Quelle est cette loi mystérieuse qui en toute chose a pétri la forme avec de l’idée, a donné l’intelligence pour suppo
imagination de l’artiste. Mais la question se présente sous une autre forme  : dans quelles conditions le sujet doit-il s’offr
re des Grecs plane souverainement dans la région sereine du beau. Les formes politiques changeront ; les nations passeront enc
alité. L’univers matériel dans sa totalité confuse, cet assemblage de formes dont l’homme enfant ne pouvait mesurer les propor
Grecs s’adresse à une idole, cette idole n’est plus la matière et la forme animale, c’est l’homme dans sa beauté d’où transp
marbres, avant ceux qu’ont touchés ses statuaires, a-t-on vu dans la forme humaine ce rayonnement de l’idéal ? Oui, c’est à
a travaillé pour le christianisme en intronisant l’humanité comme la forme terrestre de Dieu que l’Orient voyait dans la mas
t la transmettre, il lui reste au moins le travail et le mérite de la forme sous laquelle il la transmet. Qu’est-ce qu’une id
. Qu’est-ce qu’une idée qui existe dans le monde sans avoir trouvé sa forme  ? Celui-là est humainement l’inventeur d’une véri
philosophie, tout s’assujettit aux conditions du beau, tout prend la forme de poésie. Homère est le vrai législateur des Gre
es instincts féroces, apparaîtront dans l’âme du héros grec comme une forme plus énergique et plus ardente du culte de l’idéa
eauté est persistante comme la substance même qu’elle a revêtue de sa forme . La beauté est une clarté sereine, égale, immobil
issant, l’hygiène et la gymnastique qui doivent le développer dans sa forme et sa beauté normale ? Essayez donc de soustraire
chercher la lucidité de sa raison, la détermination de ses idées, les formes de son langage, dans l’éblouissement de la vision
dans le vague et l’indéfini de la fantaisie, dans les caprices d’une forme sans géométrie et sans rythme ! Je ne sais pas si
ar celui de la perfection et du repos. Il n’a pas aspiré à donner une forme et un rythme à ce qui est sans limite et sans nom
s d’investigations, ont alors revêtu sous la main de nos poètes cette forme pure, calme et sévère dont le ciseau grec avait t
juste et difficile mesure cette alliance de l’esprit moderne et de la forme antique, imposée à toute œuvre littéraire qui veu
ée, la noblesse et l’idéale élévation des caractères ; mais, sous ces formes si antiques par la simplicité et la pureté du des
nouveaux, ces sentiments, ces idées du caractère de la beauté et des formes de l’art, c’est aux artistes grecs qu’il faudra d
apides qu’ils s’élancent dans leurs aspirations infinies, il faut une forme visible pour qu’ils se communiquent aux autres ho
l’Évangile ; mais, si vous voulez animer du souffle de cette âme une forme durable, en faire une œuvre d’art, demandez aux m
et le coloris ; il en détermine les variétés, comme dans la nature la forme et la couleur déterminent les variétés des êtres
le fonds de la pensée soit nécessairement conçu comme antérieur à la forme , comme générateur et principe actif du langage, l
térieur à la forme, comme générateur et principe actif du langage, la forme est-elle purement inerte ? Le langage n’a-t-il pa
les rhéteurs, que la poésie et la prose ne se distinguent que par la forme du vers et par les conditions du langage ; écarto
e morale. À n’admettre entre la poésie et la prose qu’une question de forme , qu’une distinction de langage, on doit comprendr
ées. Comme les idées, il a ses crises décisives. L’étude des diverses formes de la parole implique le tableau des révolutions
la psychologie. II Quel fut le langage primitif ? Sous quelles formes , dans quelles conditions de rythme et de mouvemen
it d’un homme ou d’un pouvoir social, quand elle apparaissait dans sa forme la plus haute, la forme religieuse, dans le culte
uvoir social, quand elle apparaissait dans sa forme la plus haute, la forme religieuse, dans le culte, la parole sociale n’ét
aux divisions d’un morceau de poésie lyrique, est un vestige de cette forme ancienne usitée encore longtemps après Pindare et
ement, pour que les mouvements des danses pussent être pareils. Cette forme lyrique, débris de la poésie primitive, avait con
us les arts qui est le plus analogue à l’architecture, que toutes les formes de la connaissance humaine trouvaient leur unité
lui de Muses. Les Muses sont les divinités qui président aux diverses formes de la musique, c’est-à-dire de l’art en général.
antérieures à l’âge dont nous possédons les poèmes, existait-il deux formes distinctes du langage comme nous les voyons coexi
la vie matérielle, celui du vulgaire, c’est-à-dire de la prose. Cette forme de la parole qu’on appelle le vers est-elle une i
i que par conjectures. S’il s’agissait de l’origine de telle ou telle forme de vers déterminée, dans une langue encore subsis
ù nous trouvons le vers nettement séparé de la prose, quelle était la forme du langage en général ? était-ce la prose, était-
tique par le fond, était-il assujetti à ces règles qui constituent la forme extérieure du vers ? Sans avoir l’allure indéterm
éterminée, volontaire et vulgaire de la prose, sans être soumis à des formes définies, circonscrites comme le vers, un langage
mme pour exprimer l’ordre abstrait et intellectuel des idées sous une forme concrète et animée. Ce langage, vivifié par tout
ses qui l’auraient fait ressembler à une versification. Une semblable forme de langage a-t-elle existé ? est-elle possible ?
outes conditions rythmiques qui caractérise la prose ; il y a dans la forme de ces compositions poétiques une intention évide
une littérature tout entière, et la plus ancienne peut-être, dont la forme est essentiellement différente de la prose et cep
re assimilée à la versification telle que nous la concevons. Si cette forme de la poésie hébraïque n’est pas tout à fait le m
vidente et qui nous donne droit de conclure à la possibilité de cette forme antérieure. L’Inde nous fournit aussi des données
n et des mètres bien caractérisés coexistent dans ces hymnes avec une forme de langage dont les lois sont encore un mystère p
langage des anciens hymnes de l’Inde, la prose pure, le vers et cette forme encore inexpliquée du langage que nous retrouvons
voilà assez pour donner des bases positives à nos conjectures sur la forme primitive du langage. Possédant toutes les qualit
les ne sont pas le résultat d’une convention. La poésie, même dans sa forme , n’a donc point été inventée ; elle est la plus a
ans sa forme, n’a donc point été inventée ; elle est la plus ancienne forme et la plus naturelle du langage ; c’est le langag
inée, comme les hymnes grecs, ils étaient exécutés comme eux sous une forme en quelque sorte dramatique. Il s’en est conservé
tif, comme c’était à travers la nature, à travers les harmonies de la forme , de la couleur et du mouvement, à travers la vie,
our célébrer la nature, cherchait à l’imiter, et ne trouvait point de formes trop riches, trop animées, trop vivantes. Mainten
la prière est un acte purement moral où l’on ne s’inquiète pas de la forme extérieure ; mais la poésie conserve son type éte
extérieure ; mais la poésie conserve son type éternel, dans ce qui a forme , couleur, mouvement, harmonie, dans ce qui est vi
véritable créateur quand il est parvenu à insuffler une idée dans une forme , à contraindre une forme à rester adhérente à son
il est parvenu à insuffler une idée dans une forme, à contraindre une forme à rester adhérente à son idée. C’est par là que t
ui enfantent l’harmonie ; ils reproduisent le type de l’Être sous une forme plus générale que la statuaire et la peinture. Or
transforme en une mesure déterminée que commence la versification. La forme poétique a donc de plus que la prose le rythme ;
et des jugements plus fins que le prosateur. Ces divers mérites de la forme rythmée ne paraîtraient pas sans doute évidents à
contienne exactement un autre, il faut qu’il y ait analogie dans leur forme et qu’ils puissent adhérer par leurs contours. To
re mémoire le conserve mieux que la prose, c’est que par elle-même la forme rythmée est supérieure, c’est qu’elle a des rappo
t qui est au fond de tout, dans les couleurs, dans les sons, dans les formes  ; l’inimitable harmonie qui existe dans l’ensembl
lent qu’à l’intelligence, l’image poétique ajoute des couleurs et des formes qui parlent en même temps à la sensibilité. Pour
c’est la création, qui est elle-même un langage. Tout langage est une forme sensible que prend la pensée pour apparaître au d
rme sensible que prend la pensée pour apparaître au dehors ; et toute forme est un langage, c’est-à-dire que toute chose visi
pre des symboles dans la nature, c’est-à-dire le propre de toutes les formes , de toutes les couleurs, de tous les sons, de tou
des signes dérivant immédiatement d’une pensée ; pas de signe, pas de forme dans la nature qui ne corresponde à une idée. Le
naturel, le plus complet de la pensée, c’est donc la figure. Dans la forme imagée, outre l’énoncé direct de l’idée que prése
nsée exprimée, le langage de Dieu renferme à la fois la substance, la forme et la vie. Chacune de ses créations est plus ou m
selon qu’elle possède une plus ou moins grande somme de substance, de forme et de vie. Depuis l’homme, doué d’une âme, mervei
ne corresponde à une des idées de Dieu, rien qui ne soit revêtu d’une forme sensible et qui n’ait une portion, si minime qu’e
s a parlé sa pensée. Plus donc la pensée humaine s’exprimera sous une forme colorée, harmonieuse et vivante, plus elle s’appr
ais l’action que la nature exerce sur notre âme ne provient pas de la forme physique toute seule. Si l’aspect de la création
n a plus sur l’esprit. Une réunion d’images sans valeur symbolique ne forme pas plus un morceau de poésie que la juxtapositio
orceau de poésie que la juxtaposition des couleurs sur une palette ne forme un tableau. VI Cet emploi des images dans l
le propre de la poésie ; c’est là ce qui distingue essentiellement la forme poétique du langage de la prose. Mais l’expressio
la poésie et la prose ? Peut-il y avoir de vrais poèmes en prose ? La forme nécessaire de la poésie n’est-elle pas la versifi
vice un rythme bien déterminé et sensible pour tous qu’elle adopte la forme du vers. Mais peut-être la forme poétique est-ell
sensible pour tous qu’elle adopte la forme du vers. Mais peut-être la forme poétique est-elle compatible avec des rythmes non
eulement à ces rythmes vagues ; c’est-à-dire qu’elle adopterait cette forme supérieure de la prose, soumise comme le vers à c
tout à fait modernes que l’imagination a envahi la prose et brisé la forme des anciens rythmes. C’est de nos jours seulement
gression s’arrêtera-t-elle ? Il est impossible de le prévoir, s’il se forme des langues nouvelles sur les débris des langues
du vers ; les grandes imaginations seront toujours portées vers cette forme plus harmonieuse et par conséquent plus parfaite.
séquent plus parfaite. VII De tout ce que nous avons dit sur la forme poétique, on peut induire qu’outre le rythme et l
coup que matière et nature soient une même chose. La nature, outre sa forme tangible, possède la vie et représente l’idée. La
La nature est un symbole immense ; chacun de ses phénomènes, outre sa forme et sa vie propre, renferme une idée ; chaque obje
imée. L’esprit n’est perçu par l’homme dans la nature qu’à travers sa forme  ; mais la nature, abstraction faite des idées qu’
se ; ils tiennent à la poésie parce que, outre leur substance et leur forme matérielle qui affecte nos sensations, ils possèd
t, elle fait beaucoup plus d’emprunts que le langage de la prose à la forme sensible, au monde de la nature. La fonction de l
Si l’homme était une créature purement spirituelle, ce mélange de la forme sensible et de l’idée n’existerait pas dans son l
ui n’énonce rien avec des signes abstraits, qui exprime tout avec des formes , avec des couleurs, avec des accords. XII P
tion ? Distinguons parmi les œuvres littéraires, qui rentrent par la forme dans ce qu’on nomme la poésie, deux courants d’id
états de l’âme si différents ne sauraient se traduire sous les mêmes formes littéraires 5 de là dans la poésie elle-même deux
suppose une langue plus ou moins parfaite. Or la langue littéraire se forme essentiellement dans les classes supérieures. Aux
r un sentiment vrai, celui d’une inégalité de noblesse entre les deux formes de la pensée, entre les deux natures de l’homme.
ltée contre la poésie en lui déniant le privilège d’exprimer sous une forme plus complète la véritable vie de l’âme, en conte
ns précisées entre les divers ordres de la pensée, entre les diverses formes du langage, on aurait tort de ne voir rien de plu
ure est l’expression de la société, c’est aussi par les conditions de forme et de langage, et dans les détails de l’art qui s
e en elle-même ; si elle est autre chose qu’une certaine condition de forme et de langage ; si la versification, jointe à cer
n’a pas d’existence essentielle, qu’elle est un simple accident de la forme , qu’elle ne vit que par des conventions, qu’elle
rrespond à un ordre d’idées tout particulier, elle s’exprime dans des formes spéciales. Le sentiment poétique touche de près a
ce qui est visible ou tangible à nos sens. Derrière tout ce qui a une forme , une couleur, une substance corporelle, derrière
hies. Sentir et croire qu’il y a partout un esprit vivant derrière la forme , que nulle forme n’existe indépendamment d’un pri
roire qu’il y a partout un esprit vivant derrière la forme, que nulle forme n’existe indépendamment d’un principe spirituel,
auté d’idées. La poésie est donc un principe positif, indépendant des formes du langage, comme la religion est une chose posit
ion est une chose positive et qui ne consiste pas uniquement dans les formes du culte. Enfin la poésie est inhérente au sentim
is pour se réaliser dans une œuvre d’art elle a besoin d’une certaine forme , elle vit dans une étroite dépendance du style ;
ce si importante, que l’on peut expliquer, par cette importance de la forme , l’erreur de ceux qui n’admettent entre la poésie
elle en arrivant à une époque qui le comprend mieux ou en prenant une forme plus belle sous d’autres mains. Le style est comm
ujours désigner par là ce cachet personnel dont un écrivain marque la forme de sa pensée, quels que soient la nature et la va
égularité, à un air de noblesse, dégénèrent vite, dans les écoles, en formes conventionnelles et banales ; et quelquefois l’or
en lui-même, qui n’aurait pas le sentiment de la logique générale des formes , serait incapable de cette fixité d’idées, de cet
ez dépourvu d’initiative personnelle pour ne faire que reproduire les formes de style consacrées comme les plus nobles prouver
sacrées comme les plus nobles prouverait par là qu’il n’a vu dans ces formes que le côté mort et immobile, qu’il est dépourvu
époque de liberté de penser, où chacun se joue des traditions et des formes consacrées, où chaque opinion semble ne relever q
if éclat sur la langue française, et au moment même où le style et la forme poétique semblaient le plus complètement ruinés p
u que nous garde l’antiquité hellénique ; André Chénier retrouvait la forme du vers, au moment où Chateaubriand allait ressus
é : que le collège, quel que soit son nom, séminaire ou lycée, est de forme et d’origine monacale ? Ce sont des ordres religi
ment a le don d’entraîner les hommes comme une vérité révélée sous la forme du beau ? En comparant les sciences qui démontren
ialectes modernes est une œuvre trop vaste pour être traitée ici sous forme incidente, elle demanderait d’ailleurs des connai
le, moins universel que l’ordre où se renferme la poésie antique. Les formes sont plus abstraites, les expressions moins pitto
rt antique, pour modèle des types qu’il nous a transmis, trouvait des formes corporelles et des caractères nettement définis,
a plus simple et sa plus directe expression ; il se manifeste sous la forme positive, concluante, pratique, pour ainsi dire,
e, par des esclaves et des affranchis. Ésope, créateur de la première forme de la satire, de l’apologue, où la critique encor
il arrive à Satan lui-même qui s’y montre rarement sous sa véritable forme , et qui, sous ses habits empruntés, laisse à pein
on des classes nobles et de l’esprit féodal, l’ironie ne prend pas la forme railleuse ; c’est une guerre franche et ouverte c
de races moins railleuses que la race gauloise, emploieront encore la forme mélangée de sérieux et de moquerie propre à l’iro
nous et dans l’univers. Chacun de ces sentiments correspond à une des formes de la douleur. Dans la poésie du panthéisme, aux
le-même, comme elle circule à travers la nature, mais elle n’a pas de forme particulière ; elle est toujours mêlée à ce qui n
ion de la personnalité qui les juge. Un caractère commun à toutes les formes de l’ironie, c’est qu’elles affirment énergiqueme
émotion sérieuse ; un point, par conséquent, où se mélangent ces deux formes de l’impression produite sur l’âme par le mal. Ai
une autre, enfin, qui éclate par l’anathème et l’horreur. Toutes ces formes peuvent se mélanger entre elles et témoigner, dan
e. Mais la satire de Boileau est un genre qui n’a de la poésie que la forme du vers. Boileau fait d’ailleurs tous ses efforts
les saintes colères et les tristesses augustes de la vertu. Sous les formes de la violence la plus emportée, de la plus âpre
la laideur et le mal se reflètent dans les âmes sous une de ces trois formes , le rire, la colère, la mélancolie. L’art reprodu
l’être, avec gémissement, avec mélancolie. Cette dernière et suprême forme de l’ironie, la tristesse, est d’origine chrétien
ui devient contraire à la vérité historique par son exagération et sa forme absolue. Dans la célèbre préface de Cromwell, M. 
poètes de l’antiquité grecque et romaine. Il y a donc en réalité une forme de l’ironie entièrement chrétienne et moderne. Ma
une forme de l’ironie entièrement chrétienne et moderne. Mais pour la forme comique, quoique les littératures modernes l’aien
de l’homme. C’est à notre siècle qu’il était réservé d’inaugurer la forme tout à fait moderne et chrétienne de l’ironie, qu
l est un poète dans lequel se personnifie avec un immense éclat cette forme transcendante de l’ironie propre à une société mû
sereine de la foi et de l’amour. IX Nous avons distingué trois formes principales de l’ironie : l’ironie railleuse, l’i
grand poète contemporain, nous donnerons le nom de grotesque à cette forme si mélangée, si bizarre et si féconde de l’ironie
sque religieux ? Comment le rire, la raillerie sceptique, comment une forme du blasphème serait-elle d’origine chrétienne ? L
ntures morales, les arts plastiques de la poésie. Dans les arts de la forme , dans tout ce qui représente le corps et l’aspect
la pitié ou la sympathie, par l’admiration ou la terreur. Toutes les formes monstrueuses inventées par le moyen âge, et mêlée
antipathiques et de donner aux produits variables de l’imagination la forme immuable de la raison. Parmi tous les peuples qui
Avant la Grèce, l’homme était courbé sous une fatalité immobile ; les formes religieuses, les mœurs, l’organisation politique
é, l’homme se prend lui-même pour type dans la recherche du beau ; la forme humaine est l’éternel objet de son étude ; c’est
a forme humaine est l’éternel objet de son étude ; c’est à travers la forme humaine qu’il perçoit l’idéal. Dans la philosoph
à le construire et qui, avant d’y recevoir leur place, ont reçu leur forme elle-même de la pensée de l’architecte. Une langu
France, en façonnant sa langue, a complètement changé l’esprit et les formes essentielles, le caractère intime de la langue la
n, dans un beau vers, dans une phrase bien faite, il semble que cette forme soit la seule possible pour la même pensée, elle
prime son génie à l’aide de la parole, toute littérature affecte deux formes différentes : la poésie et la prose. Chacune de c
deux formes différentes : la poésie et la prose. Chacune de ces deux formes correspond à l’une des deux natures de l’homme. P
enres de développements de l’humanité. Il y a dans l’art l’idée et la forme  ; il y a dans la parole la pensée et le langage ;
côté de la matière, le fini à côté de l’infini. En étudiant les deux formes de la littérature par rapport à ce double élément
servir d’interprète à la prose ou à la poésie. À laquelle de ces deux formes la langue française, d’après ses caractères génér
paraît-elle le plus favorable ? Est-ce à la poésie ? La poésie est la forme par excellence de la pensée, parce qu’elle est pl
nom de langue des dieux que l’antiquité lui donna, car c’est sous la forme la plus analogue à la poésie que se manifeste l’i
deux points de vue : dans l’essence même qui la constitue et dans la forme qu’elle revêt, dans l’idée et dans l’expression ;
n, la langue française est moins favorable que beaucoup d’autres à la forme poétique. Si la versification a besoin d’une lang
he le ciel, c’est-à-dire le monde de l’idée pure ; ce voile, c’est la forme sensible elle-même, c’est tout ce qui participe d
lité qui saisit, qui fait paraître une expression vivante, et dont la forme poétique a besoin pour être autre chose qu’une fo
e différence radicale, une différence de fond et non pas seulement de forme entre la poésie et la prose, que nous appelons au
me, produit encore entre ces deux sortes de langage une différence de forme plus essentielle que celle de la phrase métrique
ce dans une formule sans vie à l’état de théorème mathématique. Cette forme , tout en excluant l’incertitude et l’indéterminat
ine, à la création, dans laquelle chaque idée n’apparaît que sous une forme sensible, en qui la pensée n’est jamais abstraite
ui la pensée n’est jamais abstraite de l’expression matérielle, où la forme n’existe qu’avec la vie et le mouvement. La poési
hauteur qui sépare l’esprit vivant de la lettre morte. Chacune de ces formes de la pensée a sa fonction propre ; celle de la p
r et à rêver devant un idéal sans application possible, à caresser la forme pour sa seule perfection ; ils ne poursuivent pas
sans exagération de n’avoir jamais senti ni la nature ni Dieu. Cette forme abstraitement humaine que prend naturellement la
monde sacré du bien et du vrai ? L’art, en effet, ne sera plus qu’une forme de l’universelle industrie ; sa destination la pl
mais on nous accordera que le sentiment de la nature, sous toutes ses formes , a droit de cité dans la poésie, qu’il en est une
re et de la statuaire et s’éloignent de plus en plus de la beauté des formes , c’est ce qu’il serait facile de prouver presque
tout costume, tout genre de travail qui effacent trop l’action et la forme humaines, qui ne laissent pas à la figure de l’ho
’où vient l’incontestable supériorité de la Grèce dans les arts de la forme et de la pensée ? C’est que l’art tout entier, st
aire, l’architecture elle-même, ont pour première loi la beauté de la forme , et il n’y a de beauté dans les arts de la forme
loi la beauté de la forme, et il n’y a de beauté dans les arts de la forme que là où il y a proportion comparable avec les p
avec les proportions humaines. La nature dépasse sans doute, dans ses formes et dans ses perspectives, tout ce que l’homme peu
alité poétique, et surtout une qualité au point de vue des arts de la forme . 5º Les caractères de la solidité, de la durée, s
ux objets, aux situations mêmes que l’art représente. Le beau dans la forme suppose une certaine immobilité ; toute action tr
ssée à un certain degré de véhémence, fait obstacle à la beauté de la forme . À toutes les grandes époques de l’art, la figure
, dans les divers thèmes nouveaux qu’elle peut fournir aux arts de la forme , elle réside sans doute dans le sentiment, dans l
tion, même quand elle s’adresse à un objet tout nouveau, est-elle une forme nouvelle du sentiment poétique ? Ce que le poète
e cette immonde usurpation de la matière qui revêt parmi nous tant de formes diverses, et qui s’est exprimée dans les lettres
s et son insolence de parvenue, a mérité qu’on la lui dise sous cette forme brutale. Comprendrait-elle d’ailleurs, dans son é
de la poésie railleuse, de la tragédie et de la comédie. Ces diverses formes littéraires se rencontrent partout sans doute ; m
avec qui nous avons tant de rapports moraux, l’ironie sous toutes ses formes , satire, comédie, philosophie sceptique, ne tient
âtre de luttes et de contradictions pareilles. Quelles que soient les formes extérieures de cet antagonisme, dans toutes les â
t chez nous à l’âge homérique, l’ironie apparaît déjà sous plus d’une forme dans le cycle breton et jusque dans la branche re
qui tient aux croyances élevées, à l’esprit religieux et libéral, aux formes diverses de la poésie et de la foi, c’est, en un
tat, selon un mot et des vœux justement remarqués ? La société qui se forme sur les débris de tout ce que nous avons aimé et
out différent, mais d’un souffle égal, s’était chargé de rajeunir les formes du vers et de leur imprimer un caractère plus sai
aux Méditations. Certains esprits avaient rêvé d’imposer au style des formes exclusivement propres à frapper les sens. Dans to
25 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
n qui domine ; alors il parle par images figurées ; alors il faut des formes à l’expression de ses idées, de sa raison ; il cr
mûr pour connaître la vérité sans voile ; sa raison peut se passer de formes  ; c’est le règne de la philosophie. « Toute relig
’hui. Ce qui distingue une religion, c’est l’inspiration et certaines formes particulières. Or la raison est émancipée, elle p
particulières. Or la raison est émancipée, elle peut se passer de ces formes . « Les prétentions d’une religion qui aujourd’hui
ses doutes sur sa destination que sous des figures pittoresques, des formes animées. Mais dans un âge mûr, après tous les pro
rès tous les progrès de la civilisation, la raison n’a plus besoin de formes pour comprendre ; elle saisit la vérité dans tout
oy le caractère de la religion, c’est l’inspiration, et non certaines formes qui constituent le culte. Or ce n’est plus le tem
le temps de l’inspiration, dit-il, aujourd’hui on n’a plus besoin de formes religieuses. Il y a bien des erreurs dans toutes
ison ou la réflexion comme le dernier moment, l’art qui représente la forme étant le terme intermédiaire de cette évolution ;
le raisonnement, du domaine de la philosophie, et celle-ci a aussi sa forme particulière ; mais la philosophie représente le
sociaux. Lors donc que M. Jouffroy manifeste de la répugnance pour la forme religieuse, sa raison ne se rend pas bien compte
rend pas bien compte du sentiment qu’il éprouve. Habitué à certaines formes du passé dans lesquelles il reconnaît le caractèr
e comme religion toute pensée qui ne se manifeste pas sous une de ces formes . Il ressemble, sous ce rapport, aux païens, qui o
nt qu’il fût une religion, parce qu’il n’apparaissait sous aucune des formes reconnues. C’est là sans doute ce qui a porté M. 
26 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
à cette question, il suffira à chacun de passer en revue les diverses formes que l’idée de nombre a prises pour lui depuis son
onvaincre, de remarquer que les unités avec lesquelles l’arithmétique forme des nombres sont des unités provisoires, suscepti
st d’ailleurs probable que le nombre 3 se présente d’abord sous cette forme simple à notre esprit, parce que nous songerons p
que nous le disions plus haut, chacune des unités avec lesquelles je forme le nombre trois paraît constituer un indivisible
equel on conçoit l’une quelconque d’entre elles se traduit alors sous forme d’un point mathématique, qu’un intervalle vide d’
il y a deux espèces de multiplicité : celle des objets matériels, qui forme un nombre immédiatement, et celle des faits de co
de tout ce qui n’est point elle, on se borne à énoncer sous une autre forme la distinction que nous établissions plus haut en
ces états eux-mêmes, et leur donner dans la conscience réfléchie une forme nouvelle, que l’aperception immédiate ne leur att
une distinction radicale entre la matière de la représentation et sa forme . Ce qui ressort des idées de Lotze, de Bain et de
ité de l’intelligence, et qu’ils inclinent visiblement à engendrer la forme extensive de notre représentation par une espèce
s combinaisons chimiques, où le tout paraît revêtir, de lui-même, une forme et des qualités qui n’appartenaient à aucun des a
s qualités qui n’appartenaient à aucun des atomes élémentaires. Cette forme , ces qualités naissent précisément de ce que nous
ose ; cet acte sui generis ressemble assez à ce que Kant appelait une forme a priori de la sensibilité. Que si maintenant on
eulement on fera de place à l’activité de l’esprit, qui aperçoit sous forme d’homogénéité étendue ce qui lui est donné comme
rminations de l’espace, ou directions, ne revêtent point pour lui une forme purement géométrique. Chacune d’elles lui apparaî
tant ici dans l’absence de toute qualité, on ne voit pas comment deux formes de l’homogène se distingueraient l’une de l’autre
ace, mais homogène comme lui : l’homogène revêtirait ainsi une double forme , selon qu’une coexistence ou une succession le re
ière. Il y aurait donc lieu de se demander si le temps, conçu sous la forme d’un milieu homogène, ne serait pas un concept bâ
ce pure. De toute manière, on ne saurait admettre définitivement deux formes de l’homogène, temps et espace, sans rechercher d
sidéré comme un milieu homogène. Si donc l’une de ces deux prétendues formes de l’homogène, temps et espace, dérive de l’autre
ce de cette théorie, nous ferons voir comment le temps, conçu sous la forme d’un milieu indéfini et homogène, n’est que le fa
intervient subrepticement l’idée d’espace. La durée toute pure est la forme que prend la succession de nos états de conscienc
us exprimons la durée en étendue, et la succession prend pour nous la forme d’une ligne continue ou d’une chaîne, dont les pa
être employée à le définir. Pour mettre cette argumentation sous une forme plus rigoureuse, imaginons une ligne droite, indé
it une succession ; mais cette succession revêtirait-elle pour lui la forme d’une ligne ? Oui, sans doute, à condition qu’il
ession des états par lesquels il passe ne saurait revêtir pour lui la forme d’une ligne ; mais ses sensations s’ajouteront dy
on symbolique de la durée, tirée de l’espace. La durée prend ainsi la forme illusoire d’un milieu homogène, et le trait d’uni
n s’opère d’elle-même entre l’espace parcouru, qui nous apparaît sous forme d’une ligne de feu, et la sensation absolument in
e, ne présente aucune ressemblance avec la multiplicité distincte qui forme un nombre. Il y aurait là, disions-nous, une mult
du phénomène extérieur, inconnaissable en soi, qui prend pour nous la forme du mouvement. Ici nous avons bien une série de te
t donc par l’intermédiaire du mouvement surtout que la durée prend la forme d’un milieu homogène, et que le temps se projette
e se présente ainsi à la conscience immédiate, et elle conserve cette forme tant qu’elle ne cède pas la place à une représent
mbolique, tirée de l’étendue. — Distinguons donc, pour conclure, deux formes de la multiplicité, deux appréciations bien diffé
age ne saurait le saisir sans en fixer la mobilité, ni l’adapter à sa forme banale sans le faire tomber dans le domaine commu
tomber dans le domaine commun. Si nous aboutissons à distinguer deux formes de la multiplicité, deux formes de la durée, il e
Si nous aboutissons à distinguer deux formes de la multiplicité, deux formes de la durée, il est évident que chacun des faits
elque chose de nous. Aussi ne prennent-elles pas dans notre esprit la forme banale qu’elles revêtiront dès qu’on les en fera
du moi, nos états de conscience tendent de plus en plus à prendre la forme d’une multiplicité numérique et à se déployer dan
états de conscience affectent une nature de plus en plus inerte, une forme de plus en plus impersonnelle. Il ne faut donc pa
ait ni société ni langage, notre conscience saisirait-elle sous cette forme indistincte la série des états internes ? Pas tou
age et à travers le moi qui leur prête sa banale coloration. Ainsi se forme un second moi qui recouvre le premier, un moi don
roche pas ici de dédoubler la personne, d’y introduire sous une autre forme la multiplicité numérique que nous en avions excl
27 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
Elle devient épique ; elle enfante Homère… L’épopée prendra plusieurs formes , mais ne perdra jamais son caractère. Pindare est
genres intermédiaires, des sous-genres, auxquels correspondaient des formes précises (par exemple : l’ode, la chanson, le son
des règles, des recettes de cuisine littéraire. Or, les règles et les formes ont bel et bien fini par remplacer les lois et le
à leurs conditions psychologiques (lois) la critique méritée par les formes et par les règles. Quand je parle de « genre » ly
. On pourrait aller plus loin, et, sans tomber dans le fétichisme des formes et des règles, étudier les rapports intimes du co
contenant. Sans doute le lyrisme n’est pas lié le moins du monde à la forme de l’ode ou du sonnet, ni même au vers ; telle pa
der : l’effet voulu ne serait-il pas beaucoup plus considérable si la forme était adéquate à l’esprit ? Victor Hugo nous a do
gitime ; c’est surtout commode ; mais ne sentons-nous pas que, par la forme et le fond, ils se rattachent intimement au tout 
sprit général) et le cas individuel, et surtout à saisir, derrière la forme souvent trompeuse, l’état d’âme. Nous constateron
… Ces combinaisons variées, dont nul ne saurait fixer le nombre ni la forme , naissent parfois de la fantaisie d’un génie et m
l y a des documents d’une grande valeur psychologique qui sont sans «  forme  » au sens précis du mot, donc sans art ; il faut
sprit, le tempérament, l’intention, sans se laisser dérouter par leur forme  ; et l’on verra quelles se rattachent, ne fût-ce
êtons-nous à la satire pour laquelle on a voulu monopoliser certaines formes , et dont on fait un « genre » bien à tort. L’homm
dans leur inspiration, ou bien s’attacher très arbitrairement à une «  forme  » en négligeant des œuvres importantes. — En d’au
es ; ou plus ou moins, mais il est toujours là ; il prend souvent une forme littéraire, mais en soi il n’est pas de nature li
re au sens vrai du mot, elle n’est qu’un élément ; pour lui donner la forme et la durée, il faut l’art d’un individu, le souf
le, des tableaux de mœurs, des revues, qui n’ont de dramatique que la forme dialoguée, mais qui sont sans action et sans cara
qu’on ne se laisse dérouter ni par les éléments accessoires ni par la forme qui, souvent, n’est pas adéquate, mais simplement
on machinale. Soit qu’on l’applique en subissant encore le joug des «  formes  », soit qu’on s’attache aveuglément à l’esprit do
pêle-mêle, au petit bonheur de la chronologie ou des ressemblances de forme (par exemple : le dialogue). En Italie : le Princ
3. Un problème du même genre se pose à propos de la nouvelle, que sa forme extérieure fait considérer comme un petit roman,
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
hopenhauer : « Deux choses étaient devant moi, deux corps pesants, de formes régulières, beaux à voir. L’un était un vase de j
et de la sélection naturelle, qui entreprend d’expliquer les diverses formes de la vie par le triage séculaire des combinaison
hysiologistes modernes ont montré que l’embryon humain, à travers les formes passagères de son développement, reproduit d’une
veloppement, reproduit d’une manière provisoire et fugitive plusieurs formes arrêtées et permanentes dans les espèces inférieu
es lois de la nature, auxquelles elle n’aurait aucune part : c’est la forme de l’objet qui explique seule celle de l’image da
saires que l’on croit découvrir dans les objets extérieurs : c’est la forme du miroir qui explique celle de l’image, et par c
onçoit ; les idées qui semblent me venir du dehors, c’est moi qui les forme , et, comme le disait Kant, ce n’est pas la pensée
êtres, la vraie origine de nos idées universelles et nécessaires, des formes à la fois cérébrales et mentales à travers lesque
t « inexplicable ». Nous croyons, au contraire, que l’explication des formes de la pensée tient, en grande partie, aux fonctio
essentiel, l’idéalisme et le naturalisme : les idées deviendront des formes supérieures de la vie et de la volonté, par cela
29 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
riphériques, entopériphériques. Chacune de ces trois divisions a deux formes  ; la forme primaire, vive ou réelle ; la forme se
entopériphériques. Chacune de ces trois divisions a deux formes ; la forme primaire, vive ou réelle ; la forme secondaire, f
rois divisions a deux formes ; la forme primaire, vive ou réelle ; la forme secondaire, faible ou idéale. Quant aux rapports,
la même loi de composition continue, sans limites définies, jusqu’aux formes les plus hautes de la conscience, formées de grou
e, en vient à se restreindre à l’étude de l’homme, sans nul souci des formes inférieures de la vie intellectuelle, la psycholo
a nature, comme dans l’histoire, rien n’est isolé, tout s’enchaîne et forme série ; chaque phénomène découle de ceux qui préc
u’il ne peut saisir les objets que quand ils s’offrent à lui sous des formes déterminées, discontinues, quand ils présentent d
r ceux qui persistent, à la manière vulgaire, à ne contempler que les formes extrêmes des deux, cette assertion paraîtra incro
ements produits par une combinaison compliquée de stimulus, prend des formes inférieures dans lesquelles stimulus et mouvement
ui est hors de lui. La vie est donc bien une correspondance, sous ses formes les plus hautes et les plus basses. Aussi le degr
ternes et des rapports externes lointains est absente dans toutes ces formes de la vie. La correspondance va s’étendre mainten
élevés qui habitent un milieu plus raréfié, nous trouverons sous des formes et modifications variées, un appareil visuel plus
même d’une façon vague les nébuleuses, quand leur composition et leur forme de structure ont été reconnues141. » A la corres
’état vague chez les animaux supérieurs, et qui ne se trouve sous une forme précise que dans la race humaine, a fait des prog
hétérogène. L’œil saisit non-seulement la couleur, la grandeur et la forme , mais la distance dans l’espace, le mouvement, so
lque grandes que puissent paraître les oppositions entre ces diverses formes de l’intelligence, elles ne peuvent être rien aut
phénomènes qui sont l’objet de la physiologie, se produisent sous la forme d’un nombre immense de séries différentes liées e
l’objet de la psychologie, au contraire, ne se produisent que sous la forme d’une simple série. Il suffit d’accorder la plus
urs de cette progression par laquelle la vie, en général, atteint ses formes les plus parfaites143. » Ainsi donc, les deux gr
clut nécessairement tout autre, ces états doivent se produire sous la forme d’une simple série. Cette tendance des phénomènes
es se distinguent de toutes les autres par leur tendance à prendre la forme d’une simple série, n’atteignent jamais cette for
ance à prendre la forme d’une simple série, n’atteignent jamais cette forme d’une manière absolue. » Au début, les diverses m
la Mantis religiosa ont été souvent citées. Peu à peu, cependant, la forme simultanée décroît devant la forme successive, am
t citées. Peu à peu, cependant, la forme simultanée décroît devant la forme successive, amenant ainsi de nouveaux progrès de
rdonnent en lui, se centralisent et tendent constamment à l’unité. La forme sérielle est donc le caractère spécial de l’intel
urtant son importance, au point de vue qui nous occupe, en ce qu’elle forme la transition de la vie purement physique à l’ins
e impression est suivie d’une seule contraction ; tandis que dans les formes plus développées de l’action réflexe, une seule i
on d’impressions produit une combinaison de contractions ; et dans la forme la plus élevée, dans l’instinct le plus complexe,
conçus ; et ces impressions internes en suscitant d’autres, ainsi se forme cette succession d’idées régulière ou irrégulière
e suffit aussi à expliquer le progrès des plus basses aux plus hautes formes de la raison. « De ce raisonnement du particulier
rbert Spencer n’est ni pour Locke ni pour la doctrine contraire des «  formes de la pensée. » « S’en tenir à l’assertion inacce
un degré égal et à une même espèce d’intelligence ? Comprise sous sa forme courante, l’hypothèse expérimentale implique que
est tout à fait inexplicable146. » D’un autre côté si la doctrine des formes de la pensée est inacceptable, au sens transcenda
rts dans le milieu environnant, « il y a du vrai dans la doctrine des formes de la pensée, non le vrai que soutiennent ses déf
plaisirs purement personnels. Ainsi, autour du sentiment physique qui forme le noyau du tout, sont rassemblés les sentiments
imparfait. Ce qui donne au raisonnement quantitatif, sous toutes ses formes , un caractère de rigueur incontestable, c’est qu’
é connu par le moyen de ces actions et réactions (comme la figure, la forme , la position), alors la propriété perçue est de l
urant la vie, ces impressions sont continuellement présentes sous une forme ou l’autre, elles constituent nécessairement ce c
utres impressions. » Maintenant, si après avoir analysé les diverses formes de la perception, nous recherchons ce qu’il y a d
clairement dans cette oscillation entre deux états, qui constitue la forme de conscience la plus simple qu’on puisse concevo
parmi les facultés. La raison a servi d’instrument pour réprimer les formes inférieures du gouvernement mental, — le gouverne
t de la société, il semble que ce soit une loi que le progrès vers la forme de gouvernement la plus élevée se fasse en passan
s la forme de gouvernement la plus élevée se fasse en passant par des formes dont chacune établit un pouvoir qui n’est qu’un p
. Car ce culte implique l’hypothèse qu’en donnant à la conscience une forme particulière, on lui donne un pouvoir indépendant
antérieurement coordonnés, que la coupe d’un morceau de bois dans une forme particulière, ne peut donner à ce bois un pouvoir
état subjectif exactement correspondant. VI Telle est, sous une forme très sommaire et réduite à ce qu’elle a de plus e
30 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
Chapitre I.Du comique en général Le comique des formes et le comique des mouvements.Force d’expansion du
à la vie. Nous nous bornerons à la regarder grandir et s’épanouir. De forme en forme, par gradations insensibles, elle accomp
Nous nous bornerons à la regarder grandir et s’épanouir. De forme en forme , par gradations insensibles, elle accomplira sous
aille alors, ce n’est pas le morceau de feutre ou de paille, c’est la forme que des hommes lui ont donnée, c’est le caprice h
., définitions qui, même si elles convenaient réellement à toutes les formes du comique, n’expliqueraient pas le moins du mond
a personne même : c’est la personne qui lui fournira tout, matière et forme , cause et occasion. Est-il étonnant que le distra
les plus subtiles, quelque chose de ce que nous apercevions dans ses formes plus grossières, un effet d’automatisme et de rai
à la continuité de l’assaut. Maintenant, C’est la continuité même des formes comiques que nous allons tâcher de rétablir, ress
t de leur grimace. Il devine, sous les harmonies superficielles de la forme , les révoltes profondes de la matière. Il réalise
nt incapables de mouvement, dans la courbure d’un nez et même dans la forme d’une oreille. C’est que la forme est pour nous l
a courbure d’un nez et même dans la forme d’une oreille. C’est que la forme est pour nous le dessin d’un mouvement. Le carica
rallie, notre imagination a sa philosophie bien arrêtée : dans toute forme humaine elle aperçoit l’effort d’une âme qui faço
tôt raideur que laideur. IV   Nous allons passer du comique des formes à celui des gestes et des mouvements. Énonçons to
autre : l’inflexibilité de la correspondance fait que la mollesse des formes se solidifie elle-même sous nos yeux et que tout
as réussi à consolider leur union : tel est le cas du chapeau à haute forme , par exemple. Mais supposez un original qui s’hab
éguise et, pour ainsi dire, d’une mascarade sociale. Or cette idée se forme dès que nous apercevons de l’inerte, du tout fait
sa matière, comme disent les philosophes, pour ne plus penser qu’à sa forme . Inutile d’insister sur ce point. Chacun sait ave
vec quelle facilité la verve comique s’exerce sur les actes sociaux à forme arrêtée, depuis une simple distribution de récomp
distribution de récompenses jusqu’à une séance de tribunal. Autant de formes et de formules, autant de cadres tout faits où le
à l’idée primitive, celle d’un mécanisme superposé à la vie. Déjà la forme compassée de tout cérémonial nous suggère une ima
pas sur l’âme. Nous allons obtenir quelque chose de plus général : la forme voulant primer le fond, la lettre cherchant chica
el étant qu’il y ait des médecins, des avocats, des juges, et que les formes extérieures de la profession soient respectées sc
respectées scrupuleusement. Ainsi le moyen se substitue à la fin, la forme au fond, et ce n’est plus la profession qui est f
le public, mais le public pour la profession. Le souci constant de la forme , l’application machinale des règles créent ici un
oute sa simplicité : « On n’est obligé qu’à traiter les gens dans les formes  », dit Diaforius dans le Malade imaginaire. Et Ba
une idée un peu différente, n’en est pas moins significatif : « La-a forme , voyez-vous, la-a forme. Tel rit d’un juge en hab
nte, n’en est pas moins significatif : « La-a forme, voyez-vous, la-a forme . Tel rit d’un juge en habit court, qui tremble au
habit court, qui tremble au seul aspect d’un procureur en robe. La-a forme , la-a forme. » Mais ici se présente la première a
, qui tremble au seul aspect d’un procureur en robe. La-a forme, la-a forme . » Mais ici se présente la première application d
ne loi du même genre ? Considérez par exemple cette note comique : la forme voulant primer le fond. Si nos analyses sont exac
rapprochions l’une de l’autre, l’esprit s’immobilisant dans certaines formes , le corps se raidissant selon certains défauts. Q
n certains défauts. Que notre attention soit détournée du fond sur la forme ou du moral sur le physique, c’est la même impres
raient choir et s’entrechoqueraient. Puis la vision se précisait. Les formes paraissaient s’arrondir, les corps se rouler et c
nfuse : puis, de degré en degré, il fera sortir de cette confusion la forme précise de l’objet dont il veut créer l’hallucina
tionnaire. Nous voilà bien loin de la cause originelle du rire. Telle forme comique, inexplicable par elle-même, ne se compre
31 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
a faute de tirer du sujet la matière, au lieu d’en tirer seulement la forme . La distinction fondamentale entre la métaphysiqu
cteurs : la sensation et les lois de la conscience ; la matière et la forme , dirait Kant. Mais que sont ces lois de la consci
ace. Les facultés s’accroissent dans le développement de la race. Les formes de la pensée qui sont des parties essentielles du
entielles du mécanisme de l’expérience, se développent tout comme les formes des autres fonctions vitales. En fait, comme la f
des autres fonctions vitales. En fait, comme la fonction n’est que la forme d’activité d’un organe, il est clair que si l’org
la psychologie. Prenant l’esprit humain adulte, ils ont considéré ses formes constitutives comme des conditions initiales. Ils
formes constitutives comme des conditions initiales. Ils disent : ces formes sont impliquées dans les expériences particulière
en tirer. Ce procédé est parfait pour la logique, qui a à montrer les formes de la pensée, non leur origine. Mais la question
es gens qui raisonnent à priori considèrent le type vertébré comme la forme nécessaire qui rend le vertébré possible. Anatomi
cela est acceptable. Mais que dit la morphologie ? Elle montre que la forme typique sort des phases successives du développem
Kant, l’un ne reconnaissant que la pure sensation, l’autre posant les formes de la pensée comme nécessaires et à priori. Le gr
lative ; mais sur le point qui nous occupe, sur la nature des lois ou formes de la pensée, il s’en sépare. « Les formes de la
sur la nature des lois ou formes de la pensée, il s’en sépare. « Les formes de la pensée, comme les formes de la vie, sont de
es de la pensée, il s’en sépare. « Les formes de la pensée, comme les formes de la vie, sont des évolutions, non des préformat
psychologie la vieille erreur aristotélicienne de la matière et de la forme , considérées comme séparables réellement (tandis
ment (tandis qu’elles ne le sont que par abstraction), il regarda les formes de la pensée comme des facteurs tout faits (ready
nt. Penser, c’est juger ; c’est unir un prédicat à un sujet. Mais ces formes ou conditions de la pensée sont le résultat d’un
d’éléments préexistants. Kant ressemble à un homme qui dirait que la forme du chêne préexiste dans le gland, parce que la fo
ui dirait que la forme du chêne préexiste dans le gland, parce que la forme du chêne sort du gland. Mais une botanique scient
ce qui est le résultat de l’évolution de l’expérience. D’ailleurs les formes énumérées par Kant sont trop peu nombreuses, pour
la sensation de la chaleur. La lumière, la chaleur, le son, sont des formes de la sensibilité qui nous servent à revêtir la c
quelles doivent être considérées comme déterminant nécessairement les formes sous lesquelles il sera affecté par les agents ex
— et de dire : voici le pur élément à priori de toute expérience, la forme que l’esprit imprime sur la matière donnée du deh
de lui et de tout être humain, et exister avec les mêmes attributs de forme , odeur, goût, etc. : sa réponse sera affirmative.
evoir que comme nous les connaissons. La lumière avec ses myriades de formes et de couleurs ; le son avec ses milliers de form
c ses myriades de formes et de couleurs ; le son avec ses milliers de formes sont le vêtement dont nous habillons le monde. La
hydrogène, qui lui est nécessairement inconnu, mais à l’eau, la seule forme sous laquelle l’hydrogène lui est connu. Il trouv
i, le Beau, le Bien » 237. — Le jugement est sévère, au moins dans la forme  ; mais nous nous sommes borné à traduire. Est-ce
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
des sensations est-elle saisie par une opération sensitive ? — II. La forme des sensations et leurs rapports sont-ils saisis
ses ; si nous n’avions que des yeux, tout prendrait nécessairement la forme lumineuse, le monde entier ne serait, comme dit H
circulus vivant dont elle n’est naturellement qu’une partie. II La forme des sensations est-elle saisie par une opération
ablis par la pensée entre les sensations, rapports qu’on appelle la «  forme  » de la connaissance. — Dans la sensation, disent
— L’antithèse de la variété et de l’unité, de la matière et de la forme , chère à Platon et à Kant, paraît de plus en plus
evoir, en effet, que selon une combinaison et un ordre déterminés. La forme de la lune ou celle d’une étoile s’impose à nous
 : Kant ne peut prétendre que l’entendement crée en toute liberté les formes qu’il applique aux choses et les rapports qu’il é
holtz aurait prouvé, selon eux, que la perception de l’objet et de sa forme est l’œuvre d’une activité originale de l’esprit
pendant je ne sens pas carrée. — Sans doute, mais qu’est-ce que cette forme de carré ? Est-ce une idée platonicienne ? Est-ce
omme dit Stuart Mill, et les qualités essentielles qui constituent la forme de cet objet sont des sensations triées parmi les
e produit nécessaire et même mécanique de l’association sous ses deux formes , l’une simultanée, l’autre successive. La premièr
approche sur la peau finissent par se fondre en une seule. La seconde forme d’association est celle des impressions présentes
iguïté et de ressemblance que nous avons précédemment étudiées. Cette forme d’association unit aux sensations présentes des i
ions présentes. Par exemple la vue d’un cube nous en fait imaginer la forme tactile, la résistance, etc. ; et toutes ces imag
ces deux modes de synthèse ne peut se prendre au sens kantien d’une «  forme ordonnant les sensations », s’imposant à elles co
cette interprétation des images n’a pas lieu par l’application d’une forme et d’un moule intellectuel à une matière informe 
té, de fréquence, d’habitude, qui a uni dans notre expérience même la forme visible du disque avec la forme tangible de la sp
i a uni dans notre expérience même la forme visible du disque avec la forme tangible de la sphère. La première sensation devi
tes à des sensations absentes, mais possibles, actuelles même sous la forme affaiblie et la pénombre du souvenir. En général,
ent, c’est avant tout le sensible, le matériel de la connaissance. La forme intellectuelle, au contraire, est en grande parti
anéité interne, nous voyons plutôt la contrainte du dehors : c’est la forme , c’est la nécessité intellectuelle ; où ils voien
ctuelle de l’attention, la réaction motrice de la volonté. C’est sous forme d’émotion que s’est révélé primitivement à nous l
à celle de lumière et résistant même au point de la supprimer sous sa forme vive. C’est donc dans un triple état sensible, au
ans le souvenir, se combinent en un sentiment de changement, en une «  forme  » de différence, et de plus s’alignent sur la lig
ales, et disposés sur la ligne du temps. C’est une perspective qui se forme d’elle-même dans l’imagination. De plus, nous agi
enveloppe déjà une jouissance. Si, de plus, ne pas souffrir prend la forme d’une jouissance précise, les deux états contrair
n état de continuité, d’absence de changement, d’absence d’effort. La forme positive par excellence de cette fusion d’images,
seraient à aucun degré des pensées, des représentations, des idées ou formes  ; ils différent simplement en ce qu’ils sont pens
qui s’impose d’abord à l’esprit de l’animal et de l’enfant sous cette forme impérieuse : Que faire ? Sans doute le sujet déjà
de voir le problème de la causalité se poser au commencement sous la forme rudimentaire et pratique : Que causer ? et non so
sous la forme rudimentaire et pratique : Que causer ? et non sous la forme dérivée : Quelle est la cause de ceci ? Examinons
re, principalement le tact ; et ce processus instinctif aboutira à la forme primitive de tout raisonnement : « J’ai déjà épro
lf et Reimarus, fournit la matière de la pensée, l’identité en est la forme  ; elles se supposent réciproquement. Mais elles n
uitions d’un monde intelligible, à la manière de Platon, ni comme des formes sans contenu, à la manière de Kant, sortes d’ouve
33 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
Chapitre III Forme . — Formes plastiques. Formes et lumière ; coloris
Chapitre III Forme. —  Formes plastiques. Formes et lumière ; coloris, valeurs 
Chapitre III Forme. — Formes plastiques. Formes et lumière ; coloris, valeurs ; leur degré d’obje
it déduire, presque à coup sûr et sans avoir recours à l’exégèse, les formes musicales et plastiques en lesquelles se condense
arquera aussi plus tard, leur technique apporte comme le reflet de la forme et de la philosophie qu’ils ont choisies, et tous
incipaux : la science des milieux lumineux (« couleur ») et celle des formes y contenues (« lignes »). Celles-ci, à ce qu’il m
plastique même un élément plus objectif, un autre plus subjectif Les formes comme les masses lumineuses n’existent jamais que
écouverte ; — le trait implique un geste caché. Si nous examinons les formes en elles-mêmes, en tant que « lignes », indépenda
ous deux subordonnent la couleur à la ligne : chez l’un c’est la pure forme arrêtée à elle-même, chez l’autre c’est le mouvem
e mouvements, comme un accord unanime de directions compensées. Toute forme contient un rythme et tout rythme une forme, je n
ections compensées. Toute forme contient un rythme et tout rythme une forme , je ne l’oublie pas. Mais le geste particulier, l
admit quasi exclusivement et faillit ainsi lier la Poésie à une seule forme de l’art. Le Parnasse immobilisait la strophe ;
ous avoir appris (après Vigny, Gautier et les Orientales) comment les formes évoquées par les vers peuvent se préciser de ferm
tudiant sa rythmique, car le mouvement existe chez lui autant dans la forme devinée du récitant que dans les images présentée
irs évasives. ……………………………………………… Presque toujours aussi, lorsque les formes s’arrêtent comme fixées, elles n’ont point chez M
l’ensemble comme l’élégance à ses détails. M. de Régnier cherche ses formes dans un monde légendaire très propre à évoquer de
s traits significatifs, c’est dans la vivante nature qu’il trouve les formes de ses symboles et les paysages dont elles s’envi
cent voix. Ces décors si différents concordent, on le voit, avec les formes qu’ils contiennent. Le geste se multiplie à l’ais
34 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
’homme est impuissant à réaliser cette conception différente qu’il se forme de lui-même. Mais par-delà la restriction apporté
athologie tels cas extrêmes où la conception différente qu’un être se forme de lui-même est accompagnée d’une impuissance abs
ce pouvoir d’enfermer les résultats de l’effort individuel dans cette forme transmissible, les générations peuvent ajouter bo
fait qu’un avec la loi du devenir dont il est la traduction sous une forme active et subjective. Or le pouvoir de se concevo
evient autre en dehors de tout dessein prémédité. Mais pour que cette forme nouvelle ne demeure pas le privilège d’une seule
n eux-mêmes les conditions de cette culture. Le Bovarysme est donc la forme que prend la loi du devenir durant toute la part
ajouter, se trouve paralysé, si cette réalité a été retenue dans une forme fixe, pendant une longue durée, fût-ce à un état
nc qu’une réalité encore rudimentaire se voie figée à jamais dans une forme fixe, alors que des réalités très anciennes, et q
e, concevons qu’un bloc d’argile demeure propre à recevoir toutes les formes tant qu’un statuaire, le pétrissant sans cesse, l
sant sans cesse, lui conserve son élasticité. Satisfait de l’une clos formes qu’il lui a imposées, l’artiste laisse-t-il au te
ut croire illimitée, un germe que l’on peut croire gros de toutes les formes futures de la vie. Mais sitôt que l’on considère
ance aux leptocardes, aux tunicierset aux vertébrés. Or si tôt que la forme vertébrée est constituée la possibilité est écart
irmation éclatante. On rencontre tout au bas de l’échelle animale des formes d’une extrême simplicité et dont la période d’évo
évolution semble avoir été très brève : l’amibe est de ce nombre. Ces formes manifestent pourtant une invincible obstination à
actaires à toute modification. Au contraire, des organismes, dont les formes ancestrales n’ont jamais été fixées à aucun momen
a race, ne pourra être remplacée par une coutume morale dérivée d’une forme religieuse différente et apprêtée par le tempéram
t d’avoir duré, ait acquis des droits à vivre et à persévérer dans sa forme propre. D’ailleurs, ce moule dont le groupe nouve
à la règle identique à laquelle elles avaient fait appel pour prendre forme sociale. De même, ainsi qu’on l’a déjà noté, la c
société est demeurée très longtemps Sans varier, durcie dans une même forme pendant des siècles, — plus que le fait de s’être
35 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
Quand on sait combien Boileau a été insouciant de l’histoire et des formes accidentelles qui manifestent diversement l’unité
, pour les reconnaître, et elles n’ont d’intérêt que si l’on brise la forme d’art, qui cache la vérité au lieu de la traduire
Horatius Coclès ! La Fable et l’histoire ancienne sont de précieuses formes pour réaliser les types généraux : mais quand ce
ement, pour que rien ne vienne nous distraire du fond, il faut que la forme ne contrarie pas l’idée que nous nous faisons de
eur n’a pas d’esprit. Ainsi, dans toutes ses parties et dans toute sa forme , la tragédie doit être vraisemblable. Ce n’est pa
nature, vraie, vraisemblable, intéressante, doit s’exprimer dans une forme d’art précise et serrée. En autres termes, toutes
ption ne saurait se séparer de l’exécution. L’idée n’est rien sans la forme , et tout n’est pas fait, quand on a le fond. Le n
et quoi que lui fournisse la nature, l’artiste a toujours à créer une forme , la plus vraie, la plus expressive, la plus belle
e de ce nom les romans, Boileau, en général, regarde le vers comme la forme originale et propre de la poésie. On sait combien
quelques-uns sont si minces, ne sauraient se concevoir séparés de la forme poétique. Ôtez-la : ou bien la définition s’évano
des mètres, et dans les dimensions et proportions de l’œuvre. Plus la forme d’un poème est fixe, et plus le poète doit être s
ns la ballade et dans le sonnet, dont Boileau, en artiste curieux des formes raffinées et difficiles, s’arrête un peu complais
l à l’Énéide. Mais il a voulu enseigner aux écrivains qu’en poésie la forme seule peut donner un prix infini aux choses : avi
pes très différents de classification des genres, et que des poèmes à forme fixe tels que la ballade et le sonnet, qu’on est
sonnet, qu’on est obligé de caractériser à la mode antique, par leur forme métrique, et qui peuvent recevoir toutes les idée
ue l’événement lui a donné tort, et que le xviiie  siècle a créé deux formes dramatiques, pour lesquelles le xixe a délaissé
et par là même arbitraire, de Boileau. Nous admettrons que, certaines formes littéraires étant liées à certains états d’âme et
olution, ils semblent périr lorsque leur principe de vie abandonne la forme qui les caractérisait pour en revêtir une autre,
duire par des moyens musicaux des impressions pittoresques ou par les formes de la poésie les effets de la musique, on peut au
lier, qui ne se trouve point ailleurs. Il se trouve en présence d’une forme que nulle autre poésie ni aucun genre d’éloquence
genre d’éloquence ne lui présentent. Aussi définira-t-il l’ode par la forme qui est tout ce qu’il en peut toucher ; il en not
et « d’exactes liaisons de sens », ce serait, si le fond nécessite la forme qui l’exprime, « ôter l’âme à la poésie lyrique »
a « bête humaine » était muselée, sinon détruite. On l’enveloppait de formes , et ce qui nous plaît aujourd’hui comme une vive
un caractère éminemment grave et philosophique, à y respecter une des formes les plus expressives de la civilisation générale,
n’est que les exprimer par les moyens de l’art, et les couler dans la forme propre à chaque genre. C’est le vers, c’est le st
yeux. En somme, l’art orne la nature, parce qu’il l’exprime dans des formes conventionnelles, dont l’objet est la beauté auta
d’un esprit entre l’objet et nous ne nous est plus sensible : tant la forme créée artificiellement par son effort parvient à
36 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
re de la littérature latine des œuvres retouchées et qui doivent leur forme pure et agréable à la collaboration commerciale d
dentifier à l’idée de création. La déformation est, du moins, une des formes de la création. Créer une idée nouvelle, une figu
nous ne connaissons que des déformations ; nous ne connaissons que la forme particulière de nos esprits particuliers . Pour q
est le créer une seconde fois. Les changements de prononciation et de forme ne sont pas moins fréquents, ni moins inévitables
onstrueux à M. Deschanel ; pourtant le mot est excellent de ton et de forme . Parmi les mots récemment obtenus par dérivation,
auvais, mais qui le sont surtout à cause de leur inutilité. Un mot de forme française et qui répond à un besoin est presque t
de cette délicieuse épithète est salope, mais avant de condamner des formes qui, malgré les grammairiens, se permettent de dé
ste, comme ils ont forgé goncourtiste, qu’ils opposent à goncouriste, forme vraie puisqu’elle est la seule qui ne déforme pas
quand on discuta la venue au dictionnaire de ce verbe excellent et de forme élégante. Voilà une parole et un geste que nous n
ticulier, tous les mots de cette sorte venus de l’italien ont pris la forme initiale est, à l’exception de stance, stuc et st
raient donc être : fanfeluche, palefredier et pimpenelle  ; les trois formes correctes sont des corruptions. Quant à sersifis
baquière, peut-être abricotier pour abricoquier et, plus sûrement, la forme populaire parisienne, charturier pour charcutier
de s et ss. Lâcher, de laxare, est dans la Chanson de Roland sous la forme lasquer ; myxa a donné mesche, devenu mèche. Pr
le peuple dit prétèxe, deviendra peut-être prétesque ou prétesse. La forme actuelle est particulièrement hostile. Rien de pl
eu Excussa Escousse Exaurare Essorer Vermichelle   Exemple d’une forme orale qui s’est transmise intacte, concurremment
d’une forme orale qui s’est transmise intacte, concurremment avec une forme écrite. En effet, l’original italien s’écrit verm
plus anormal que gigier, et ne l’est pas moins que gisier et jugier, formes que donne encore l’abrégé de Richelet de 1761. Ch
où aqua était devenu eve. Dunn, dans son Glossaire canadien, cite la forme agglutinée lévier (pour l’évier) comme champenois
re pas admis par les arbitres, ces mots n’en sont pas moins de bonnes formes françaises. Venger appelle revenger. Rancuneux
approché de corrompu, est très logique. Regaillardir. Au lieu de la forme usitée ragaillardir. Il y a rebouter et rabouter 
state que l’on dit du buis et, plus généralement, du bouis ; ces deux formes ont sans doute été aussi en usage pour la finale
é mauvaise. Écale est le mot primitif ; il vient de l’allemand, où la forme ancienne était schalja. Aujourd’hui schale veut d
hale veut dire indifféremment écale et écaille ; en français les deux formes ont des sens tellement voisins qu’on les confond
du latin squama, ce qui est absurde132.   Ecale et écaille sont des formes parallèles à métal et métail, entre lesquels on a
Peigne a d’abord été peine. Maline, qui est dans La Fontaine, est une forme plus ancienne que maligne, refait sur le latin éc
inciaux l’n est devenu l et on dit velimeux ; en italien, il y a deux formes  : veneno et veleno. La répartition des deux mots
éfinitions des dictionnaires. La répartition des mots très voisins de forme se fait lentement et difficilement. Désespérant d
imagination. Métail et métal sont des doublets du latin metallum. La forme populaire se retrouve dans médaille, venu de l’it
manes, ignorant toute la littérature française, ont vulgarisé sous la forme absurde coolie (Cf. le Dictionnaire de Halzfeld).
37 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
un idéal plus qu’une réalité. Le « courtisan », c’était sans doute la forme exquise de la langue que le peuple de Paris offra
st une langue symbolique, où les termes ont des valeurs fixes, où les formes sensibles qui servent à l’expression de la pensée
choisit. Dans le magasin trop rempli de la Pléiade, il tire quelques formes , quelques rythmes, strophes de quatre, de six ou
ophes de dix vers, vers de six mêlés diversement aux alexandrins. Ces formes ne sont pas nouvelles. Mais ce qui est nouveau, c
comme après le quatrième, dans les strophes de dix. Il préférait les formes nettes et arrêtées : il n’aimait pas les alexandr
squement la bourre de Desportes. Il voulait un rythme impeccable, une forme pleine et parfaite, et qu’on ne plaignît pas sa p
rsonne avant lui n’avait mieux vu que la poésie est un art, et que la forme d’art ne s’improvise pas. Il enseignait l’importa
rétien, de plus âpres, mais de plus fiers accents. On peut trouver sa forme étriquée, ses rythmes monotones et simples : song
’a su atteindre, avec sa libre humeur, ni l’impérissable beauté de la forme , ni l’universelle vérité des choses. Il eût mieux
nct de la grande poésie, il imposait au rationalisme le respect de la forme d’art, que celui-ci n’aurait eu que trop de pente
oyance sur un point essentiel : il n’a pas su reconnaître ou créer la forme poétique de cet esprit nouveau, qu’il était le pr
esprit nouveau, qu’il était le premier à manifester. Il a retenu les formes lyriques, sans le lyrisme. De là la rareté de son
eignements n’ont prouvé leur efficacité que transportés hors de cette forme de l’ode où Malherbe s’est enfermé. Or, au temps
par Ronsard ; Alexandre Hardy, fournissait à l’esprit classique cette forme nécessaire que Malherbe ne savait pas découvrir,
38 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
r fragile pour la pensée, écrit en lettres de bronze ou de marbre des formes pour le toucher. La sculpture, en effet, est la l
ide, pétrir cette argile sous ses doigts et chercher à lui donner les formes de la figure que l’on admire, quoi de plus nature
divinise ! » V Soit par cet instinct amoureux de la beauté des formes , soit par cet autre instinct d’éterniser ce qui e
, le plus gracieux, le plus virgilien, le plus épris de la beauté des formes de tous les modernes. J’avais vu à Rome, dans l’é
passait de l’un à l’autre de ses blocs ébauchés, donnant ici et là la forme et la vie, comme si son maillet eût été la torche
ntresens sublime de la sculpture, qui n’exprime ordinairement que des formes et de la beauté. Mais Canova avait fait ce miracl
it ce miracle, d’exprimer la beauté morale du repentir dépouillée des formes , et c’était encore de la beauté. C’est là que je
re lourd, savant sans être pédagogique, brillant sans être verni, qui forme le caractère du jeune écrivain. XVII Voilà
isme, parce que la sainteté est le beau dans l’âme ! Le beau dans les formes était l’idéal du paganisme, parce que le paganism
ntemplation de ce qui est éternellement beau dans les lieux, dans les formes , dans la pensée, dans la poésie, sans en tirer ni
ie et les beaux-arts, d’un esprit indépendant et amoureux du beau, la forme humaine devait être et fut en effet l’objet d’un
a forme humaine devait être et fut en effet l’objet d’un culte. Cette forme admirable, chef-d’œuvre de convenance et d’harmon
, où la figure humaine se dégrade en d’étranges associations avec des formes animalesques, elle est l’expression de ce peuple
ages des dieux ne sont le plus souvent que l’assemblage incohérent de formes disparates. Les combinaisons les plus étranges de
hérent de formes disparates. Les combinaisons les plus étranges de la forme humaine avec des figures d’animaux ou de monstres
encore plus mystérieux, ils représentaient cette divinité sans aucune forme et voilée d’une façon singulière. « Ces représent
l’image sur des monnaies et des pierres gravées, contrastent avec les formes élégantes que ces mêmes hommes avaient su donner
yrien est libre dans son inexpérience ; il n’a rien de la roideur des formes imposées par une tradition religieuse : de là le
le. Autant que les idées chrétiennes de pénitence et d’ascétisme, les formes élancées de l’architecture du moyen âge commandai
ain, ce chef-d’œuvre vivant de convenance et d’harmonie. « C’est à la forme humaine que semble empruntée cette symétrie, qui
symétrie froide de notre architecture classique moderne ; c’est à la forme humaine sans doute, bien plutôt qu’à la nature in
les agoras ; les rues et les chemins étaient bordés de ces statues de forme quadrangulaire nommées Hermès, du nom de la divin
qui serpente autour de la montagne de l’Acropolis, dont le Parthénon forme le diadème et porte son défi à l’avenir ! Non, ri
les stigmates du canon des Turcs ou du marteau des iconoclastes ; sa forme est un carré long ; il semble de loin trop bas et
modestie, du jus d’orange glacé dans des vases de terre poreuse, aux formes antiques. Après nous être un moment rafraîchis da
tuer un mot à une inscription, un fragment égaré à une statue, ou une forme et une date à un monument, on est sûr d’avance qu
endait noyé dans une brume violette sur la barre noire et étroite qui forme l’isthme de Corinthe, et frappait de ses derniers
, restés debout sur la ville détruite ; çà et là quelques maisons aux formes vulgaires et modernes, récemment relevées par que
es regards embrassèrent à la fois, avec la magnifique harmonie de ses formes et l’élégance majestueuse de ses colonnes, l’espa
t, répandant son jour mystique et serein sur les corniches et sur les formes saillantes des figures des bas-reliefs : elles se
ste infusait de sa propre individualité, de son propre sang, dans les formes , dans les veines des êtres qu’il créait, et que c
et que c’est encore une partie de sa vie qu’on voit palpiter dans ces formes vivantes, dans ces membres prêts à se mouvoir, su
estal naturel, de ses gradins décorés de statues sans rivales, de ses formes grandioses, de son exécution achevée dans tous se
rre tout le jour, muet, dans ces ruines, et je rentre l’œil ébloui de formes et de couleurs, le cœur plein de mémoire et d’adm
orment, de ce côté du temple, un chaos ruisselant de marbre de toutes formes , de toutes couleurs, jeté, empilé, dans le désord
39 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
rée pure. Mesure du temps. Münsterberg. III. Théorie kantienne sur la forme a priori du temps. — Impossibilité d’une « intuit
appel à la pensée pure, à la raison qui compare, aux catégories, à la forme pure du temps. Trompés par l’artifice de l’analys
le futur d’un passé déjà connu. On peut dire que, si le temps est une forme , il est la forme de l’appétit, bien avant d’être
sé déjà connu. On peut dire que, si le temps est une forme, il est la forme de l’appétit, bien avant d’être celle de la pensé
s à l’origine, comme Guyau l’a montré. Le temps est primitivement une forme de la distance, de l’éloignement, de la séparatio
deux états qui se rangent d’eux-mêmes en dehors l’un de l’autre, sous forme sérielle, non seulement dans l’espace où ils s’ac
l n’y a pas besoin pour cela d’être préalablement en possession de la forme pure du temps ; au contraire, c’est par la succes
t se distingue nécessairement de la série des objets de perception et forme la perspective du passé. Quant à l’ordre dans leq
’être sentant et pensant, c’est bien la loi d’identité ; s’il est une forme de l’expérience — non a priori, mais identique à
me, dont elle est constitutive — c’est celle qui devient plus tard la forme logique des axiomes d’identité et de contradictio
ir la genèse, n’est pas, comme le croient Kant et même Spencer, une «  forme nécessaire de toute représentation », ni a priori
ons spatiales uniquement présentes ; il pourrait se figurer tout sous forme d’étendue tangible ou visible sans mémoire propre
sans avenir127. C’est donc avec raison que nous faisons du temps une forme de l’appétition et non de la représentation. I
t pas déjà en germe dans la conscience primitive ? — Il y est sous la forme de la force, de l’effort et, quand l’être commenc
présentations qui, dès l’origine, offre un caractère d’extensivité et forme une sorte de masse. Pour prendre conscience de la
ne suite de tableaux dans l’espace. L’animal revoit son passé sous la forme d’une série de scènes avec décors, comme dans une
pour l’animal et pour l’enfant, est une succession de coexistences à forme spatiale et d’intensités à forme appétitive et ém
est une succession de coexistences à forme spatiale et d’intensités à forme appétitive et émotionnelle. La ligne pure du temp
Bergson, dans l’absence de toute qualité, on ne voit pas comment deux formes de l’homogène se distingueraient l’une de l’autre
xquelles il faut toujours en revenir. III Théorie kantienne sur la forme a priori du temps Dans l’état actuel, l’indivi
relle et divine. Spencer a tort de croire que Kant ait entendu par la forme pure du temps la notion abstraite du temps telle
enti que par le changement, et le changement n’est senti que sous une forme concrète ; un esprit pur dans le temps pur ne sai
j’ai l’intuition sensible du changement, je n’ai pas besoin de votre forme a priori, aussi oiseuse et oisive que les dieux d
n qui puisse révéler sensiblement l’avant et l’après ; et alors votre forme a priori demeurera plus impuissante que jamais à
culière à l’avenir. Sans doute cet avenir est présent à sa façon sous forme d’une idée actuelle, et cette idée même a ses con
, au contraire, enveloppe une tendance de la volonté dont elle est la forme , et à laquelle elle donne une direction vers l’av
e perpétuel écoulement au temps, on est obligé de le représenter sous forme spatiale. » 131. Guyau lui-même a dit : « Le s
al, qui n’est autre que le temps. L’ouïe, dégagée progressivement des formes spatiales, en est devenue une sorte de numérateur
e la succession des représentations ; enfin cette succession prend la forme du temps en vertu de lois comme celles qui font q
ont que l’impression d’une aiguille enfoncée dans les chairs prend la forme de la douleur, sans qu’on ait cette forme a prior
ée dans les chairs prend la forme de la douleur, sans qu’on ait cette forme a priori dans la conscience, ni aucune notion a p
s a priori, ni des lois a priori, ni des intuitions a priori, ni (les formes a priori, pas plus que la forme de la vague n’est
ni des intuitions a priori, ni (les formes a priori, pas plus que la forme de la vague n’est a priori par rapport à la vague
t, n’est pas un concept discursif ou, comme on dit, général, mais une forme pure de l’intuition sensible. Les temps différent
u croyons arriver à la conception bâtarde du néant. L’intuition d’une forme des sensations prétendue pure n’est elle-même qu’
tion et empruntées à l’espace. En réalité, pour Kant, le temps est la forme de ce qu’il appelle « le sens interne », c’est-à-
e scolastique des intuitions pures, des représentations a priori, des formes pures remplace par des symboles les observations
sans une certaine intensité, que, par conséquent, l’intensité est une forme pure de la sensibilité, un objet d’intuition pure
en n’oblige la matière de l’Univers à se mouler si docilement sui nos formes , ni le soleil à s’éclipser pour faire honneur aux
ment sui nos formes, ni le soleil à s’éclipser pour faire honneur aux formes de notre sensibilité, ni notre corps à mourir et
i l’existence d’une loi expérimentale prouve-t-elle l’existence d’une forme a priori.   C’est une loi que, si je regarde une
c, une teinte verte remplacera le rouge : en faut-il conclure que les formes du blanc, du rouge, du vert et de leurs combinais
oi l’absence même de loi naturelle sous le nom d’intuition pure ou de forme a priori. Ce qui reste d’irréductible dans l’ana
40 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
Chapitre III.De la signification de la vie.L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence.   Rapport du problème de l
il est vrai que les grandes lignes de notre intelligence dessinent la forme générale de notre action sur la matière, et que l
étail, par adaptation réciproque. L’une et l’autre dériveraient d’une forme d’existence plus vaste et plus haute. C’est là qu
’elle a d’essentiel, au lieu qu’il s’agit ici de l’engendrer, dans sa forme et dans sa matière. L’entreprise est en réalité b
s mêmes rapports, de sorte que l’intelligence animale, quoiqu’elle ne forme pas de concepts proprement dits, se meut déjà dan
distinguer des propriétés. L’intelligence, au contraire, même sous sa forme la plus humble, aspire déjà à faire que de la mat
s elle s’occupera de diviser, plus elle déploiera dans l’espace, sous forme d’étendue juxtaposée à de l’étendue, une matière
firmer l’unité de la nature, et à se représenter cette unité sous une forme abstraite et géométrique. Entre l’organisé et l’i
l’objet sans préjuger de sa nature intime et de son organisation. La forme n’est plus tout à fait isolable de la matière, et
aite le vivant comme l’inerte, appliquant à ce nouvel objet les mêmes formes , transportant dans ce nouveau domaine les mêmes h
ivant sans arrière-pensée d’utilisation pratique, en se dégageant des formes et des habitudes proprement intellectuelles. Son
es propriétés des choses et les lois de la nature, ou encore dans une Forme pure qui chercherait à saisir une multiplicité in
à saisir une multiplicité insaisissable et qui sera, comme on voudra, forme de la nature ou forme de la pensée. Toutes ces ph
ité insaisissable et qui sera, comme on voudra, forme de la nature ou forme de la pensée. Toutes ces philosophies diront, dan
s l’irréel. Ainsi, pourvu que l’on ne considère de la physique que sa forme générale, et non pas le détail de sa réalisation,
sion. Mais l’esprit continue, une fois lancé. La représentation qu’il forme de l’espace pur n’est que le schéma du terme où c
éma du terme où ce mouvement aboutirait. Une fois en possession de la forme d’espace, il s’en sert comme d’un filet aux maill
en, puisque nous ne saisissons d’elle que sa réfraction à travers les formes de notre faculté de percevoir. Que si nous préten
e affirme, la solution du problème ? Elle se donne l’espace comme une forme toute faite de notre faculté de percevoir, — véri
e. Elle consisterait ensuite à dire que ni la matière ne détermine la forme de l’intelligence, ni l’intelligence n’impose sa
e détermine la forme de l’intelligence, ni l’intelligence n’impose sa forme à la matière, ni la matière et l’intelligence n’o
a matière se sont adaptées l’une à l’autre pour s’arrêter enfin à une forme commune. Cette adaptation se serait d’ailleurs ef
ours à réviser par conséquent. Notre science, qui aspire à prendre la forme mathématique, accentue plus qu’il ne faut la spat
point de départ 80. Si l’animal ne déduit pas explicitement, s’il ne forme pas explicitement des concepts, il ne se représen
allumé d’aujourd’hui sur celui d’hier, je constate sans doute que la forme est restée la même ; il suffit, pour cela, que le
rs elle est sur le chemin de la géométrie. Il est vrai que des lois à forme mathématique ne s’appliqueront jamais sur elle co
ée. On n’insistera jamais assez sur ce qu’il y a d’artificiel dans la forme mathématique d’une loi physique, et par conséquen
riables que celle-ci aurait choisies ? Mais le succès d’une science à forme mathématique serait non moins incompréhensible, s
: c’est que l’ordre mathématique n’ait rien de positif, qu’il soit la forme où tend, d’elle-même, une certaine interruption,
la connaissance fondée sur l’analyse de l’idée de désordre. Les deux formes opposées de l’ordre : le problème des genres et l
ait sans doute de ma double exclamation que prose et poésie sont deux formes de langage réservées aux livres, et que ces forme
t poésie sont deux formes de langage réservées aux livres, et que ces formes savantes se sont superposées à un langage brut, l
, si M. Jourdain demandait à son professeur de philosophie comment la forme prose et la forme poésie se sont surajoutées à ce
emandait à son professeur de philosophie comment la forme prose et la forme poésie se sont surajoutées à ce qui ne possédait
’on lui fît la théorie, en quelque sorte, de l’imposition de ces deux formes à cette simple matière. Sa question serait absurd
îtrait le problème de savoir comment l’ordre s’impose au désordre, la forme à la matière. En analysant l’idée de désordre ain
t ce n’est pas facile, à cause de la variété et de la variabilité des formes qu’elles prennent. L’ordre du second genre pourra
ir par elle, car tantôt il est au-dessus, tantôt au-dessous. Dans ses formes les plus hautes il est plus que finalité, car d’u
c’est par exception seulement que l’ordre du premier genre revêt une forme aussi distincte. En général, il se présente avec
elles manifestations spéciales de la vie, qui répètent à peu près des formes et des faits déjà connus : même, la similitude de
tion entre des choses ou entre des faits. Plus précisément, une loi à forme mathématique exprime qu’une certaine grandeur est
espèces d’ordre, cette contingence de l’ordre s’explique : l’une des formes est contingente par rapport à l’autre. Où je trou
uveau dans le monde. Ce ne sont là, il est vrai, que des créations de forme . Comment seraient-elles autre chose ? Nous ne som
r organisation. Mais si un simple arrêt de l’action génératrice de la forme pouvait en constituer la matière (les lignes orig
nous saisissons du dedans, nous vivons à tout instant une création de forme , et ce serait précisément là, dans les cas où la
ne création de forme, et ce serait précisément là, dans les cas où la forme est pure et où le courant créateur s’interrompt m
tend à se répartir d’une manière uniforme entre les corps. Sous cette forme moins précise, elle devient indépendante de toute
erminée de ce tout bien lié est de l’action qui se défait, et que les formes imprévues qu’y découpe la vie, formes capables de
ction qui se défait, et que les formes imprévues qu’y découpe la vie, formes capables de se prolonger elles-mêmes en mouvement
n créatrice, en tant que celle-ci se poursuit dans l’organisation des formes vivantes, se simplifient singulièrement quand on
à l’œuvre, comment comprendre l’influence exercée sur la Matière sans forme par cette forme sans matière ? Mais la difficulté
nt comprendre l’influence exercée sur la Matière sans forme par cette forme sans matière ? Mais la difficulté naît de ce qu’o
inverse, et chacun de ces deux mouvements est simple, la matière qui forme un monde étant un flux indivisé, indivisée aussi
Cette organisation prend pour nos sens et pour notre intelligence la forme de parties entièrement extérieures à des parties
me si elle était de caoutchouc et pouvait, à tout instant, changer la forme de toutes ses pièces. Mais, avant l’apparition du
donc grande dans l’évolution. Contingentes, le plus souvent, sont les formes adoptées, ou plutôt inventées. Contingente, relat
é radicalement différente de ce qu’elle est. Il en serait résulté des formes vivantes sans analogie avec celles que nous conna
ur d’autres planètes, dans d’autres systèmes solaires aussi, sous des formes dont nous n’avons aucune idée, dans des condition
la vie eût pu revêtir un tout autre aspect extérieur et dessiner des formes très différentes de celles que nous lui connaisso
tion d’organismes à peine différenciés et élémentaires 92. Sous cette forme extrême, la thèse a soulevé des objections graves
eci même nous révèle, dans la genèse de l’individu, une hantise de la forme sociale, comme s’il ne pouvait se développer qu’à
ité. Nombreux sont les cas où la nature paraît hésiter entre les deux formes , et se demander si elle constituera une société o
u’il suffit ici d’un fil maintenu ou coupé pour que la vie affecte la forme sociale ou la forme individuelle. Ainsi, dans des
fil maintenu ou coupé pour que la vie affecte la forme sociale ou la forme individuelle. Ainsi, dans des organismes rudiment
, l’impulsion a passé librement. C’est cette liberté qu’enregistre la forme humaine. Partout ailleurs que chez l’homme, la co
a matière. Une humanité complète et parfaite serait celle où ces deux formes de l’activité consciente atteindraient leur plein
41 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309
directement à notre problème. M. Croce distingue très nettement deux formes de la connaissance : 1º la connaissance intuitive
té. Quant à la grande discussion sur les rapports du contenu et de la forme  : « Il fatto estetico è forma, e niente altro che
e simili, sono, non già impressioni, ma concetti ; non contenuti, ma forme logico-estetiche. La forma non si può esprimere,
aurions rien à y redire, et pourtant il l’a couvert de ratures, et sa forme dernière nous semble la seule possible. L’idée qu
herchent longuement, en tâtonnant, leur expression, c’est-à-dire leur forme adéquate. C’est un bouillonnement continuel de l’
forme adéquate. C’est un bouillonnement continuel de l’idée et de la forme . J’insiste sur la forme adéquate ; elle nous mène
n bouillonnement continuel de l’idée et de la forme. J’insiste sur la forme adéquate ; elle nous mènera au problème des genre
ises à l’expérience de hier ; mais si, demain, un artiste invente une forme nouvelle et viable, qui contredit à la théorie de
ttéraires, M. Croce demande très plaisamment quelle peut bien être la forme esthétique de la vie domestique, de la chevalerie
nce de raffinement ; il importe de ne pas confondre les sujets et les formes avec les diverses façons de voir ces sujets et de
s formes avec les diverses façons de voir ces sujets et de manier ces formes . Un seul et même sujet (paysage, figure, situatio
ra senti très différemment, selon le tempérament de l’artiste ; et la forme d’expression devrait être adéquate à cette façon
rétendu imposer à ces visions et à ces combinaisons individuelles des formes précises, immuables, en dehors desquelles il n’y
, si enfin on s’est habitué à confondre les sujets, les genres et les formes les uns avec les autres, ce sont là des erreurs q
isième facteur important) n’imposait pas certaines idées et certaines formes à la majorité des esprits. — Malgré cette traditi
aines formes à la majorité des esprits. — Malgré cette tradition, des formes nouvelles naissent sans cesse ; c’est vouloir rem
se ; c’est vouloir remplir le tonneau des Danaïdes que d’enfermer les formes dans le cadre d’une rhétorique. Mais ces formes,
es que d’enfermer les formes dans le cadre d’une rhétorique. Mais ces formes , dont le nombre est infini, sont-elles toujours a
me le droit de dire qu’il y a chez lui un conflit très grave entre la forme et l’inspiration. Certains théoriciens voudraient
uement mais qu’on sent bien dans la pratique. Qu’il s’agisse donc des formes , des sujets ou de l’inspiration lyrique, épique o
ources, comparaison qui porte sur toutes les nuances du fond et de la forme  ; et reste enfin à juger la « combinaison » nouve
elles, mais enfin c’est la jeunesse enivrée de soleil et d’amour ; sa forme , toute vibrante d’énergie contenue, semble une la
traire qui a eu lieu : D’Annunzio s’est enrichi, dans l’apparence des formes  ; au fond, il s’est appauvri. C’est au succès bru
o, donc une surprise, et que tous les autres romans n’en sont que des formes dérivées et exagérées ? Le fait est que toutes ce
unzio a compromis l’intégrité de son lyrisme, dans le fond et dans la forme . Sa vision, jadis si nette et lumineuse, s’est tr
pose à l’artiste comme une idée fixe, qu’il s’insinue sous toutes les formes même là où il n’a rien à faire, c’est que le créa
te qui mène au succès bruyant et éphémère. III. — La tragédie, une forme du genre dramatique En parlant des convention
lent croire que, depuis Eschyle jusqu’à Ponsard, la tragédie soit une forme immuable et douée de certaines vertus (ou défauts
certaines vertus (ou défauts) intrinsèques ; pour les uns elle est la forme suprême, la seule bonne, du théâtre sérieux ; pou
ron et de Crébillon. L’erreur est manifeste. La tragédie n’est qu’une forme dramatique ; cette forme a varié sans cesse, malg
reur est manifeste. La tragédie n’est qu’une forme dramatique ; cette forme a varié sans cesse, malgré le traditionalisme des
et Eschyle. La tragédie grecque n’est donc pas un bloc ; elle est une forme qui évolue et qui mêle le relatif à l’absolu ; fo
c ; elle est une forme qui évolue et qui mêle le relatif à l’absolu ; forme spontanée et adéquate en son temps. Les Latins en
enu, et dans quel sens ! Dès lors il y a rupture entre le fonds et la forme , confusion, traditionalisme. — La Renaissance a a
tions du drame moderne (par exemple chez Ibsen), ne sont qu’une autre forme des songes et présages, forme plus appropriée à n
emple chez Ibsen), ne sont qu’une autre forme des songes et présages, forme plus appropriée à notre goût, et qui souvent déjà
raison ; en tout cas le ton général de la tragédie (considérée comme forme spéciale du drame) ne supporterait pas les plaisa
de la viande, ni des fruits mûrs, mais quelque chose d’autre, par la forme et la couleur ; j’y consens ; tout est là. — Or,
i permettent d’aller tout droit au but essentiel. Sans doute, dans la forme de leur réalisation pratique, ces conventions var
e, ces conventions varient d’âge en âge ; peu importe, pourvu que les formes nouvelles soient simples et d’effet rapide. Je sa
tuition = expression, il veut dire que l’idée ne saurait exister sans forme  ; et il a raison. 39. Estetica, p. 23. 40. Es
dont il s’agit ici est la Tragédie, laquelle, selon moi, n’est qu’une forme du genre dramatique. 46. « Un homme de lettres i
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
choses simultanées en choses successives, faire prendre à l’espace la forme du temps. Ce n’est pas tout : les diverses partie
ituent notre connaissance du monde : faire s’écouler l’espace sous la forme successive du temps, c’est la sensation ; fixer l
rme successive du temps, c’est la sensation ; fixer le temps sous les formes simultanées de l’espace, c’est la mémoire. Double
it ; en d’autres termes, « comment, en dehors de toute conscience, se forme une mémoire » 65. Et pour cela, il est utile de v
s66 ; ces sentiments et ces tendances motrices n’ont pas toujours des formes déterminées, des limites et des contours précis :
s concevoir comme subsistant dans l’esprit même, dans l’âme, sous une forme inconsciente ; mais comment une idée, dont toute
donner pour solution d’un problème la traduction du problème sous une forme nouvelle : ce n’est pas une explication, mais une
te depuis longtemps pourrait nous envoyer encore ses rayons avec leur forme propre et leur spectre spécial : le foyer n’est p
ce que les ondulations du cerveau se propageassent, sous une certaine forme , pendant la vie entière et à ce qu’une sensation
llent les résidus. Mais la trace d’un mouvement et, en général, toute forme n’est-elle pas elle-même une combinaison de mouve
écédentes : persistance des vibrations et persistance des résidus (ou formes et directions constantes de vibrations). Il faudr
les lois psychiques des lois vitales ; il suffit de combiner les deux formes du mécanisme, — mouvements persistants et résidus
émoire tout ce qui est capable de conserver un certain état, une même forme , ou de répéter un même mouvement. En ce sens plus
Tout ce qui est organisé, tout ce qui a une structure naturelle, une forme vivante entraînant tel mouvement déterminé, tout
sation est un système naturel de mouvements ayant pour résultante une forme déterminée qui, dans la conscience, pourra entraî
erminée. Allons plus loin ; dans le monde inorganique lui-même, toute forme durable ou susceptible de répétition peut être, p
me conséquence, du mouvement avec une intensité, une direction et une forme déterminées, la somme des produits restant consta
motrice qui en est inséparable. C’est surtout cette réaction, sous la forme de l’attention, qui sert à distinguer l’image mné
puissante à les provoquer. De plus, elles passent mécaniquement de la forme positive à la forme négative, par l’épuisement ne
oquer. De plus, elles passent mécaniquement de la forme positive à la forme négative, par l’épuisement nerveux. Au contraire,
rtante entre les sensations et les émotions, sous le rapport de leurs formes vives et de leurs formes idéales, pour employer l
ns et les émotions, sous le rapport de leurs formes vives et de leurs formes idéales, pour employer le langage de Spencer. La
s et de leurs formes idéales, pour employer le langage de Spencer. La forme vive des sensations est causée par une excitation
ns est causée par une excitation directe venant de la périphérie ; la forme idéale et faible est causée par une excitation in
et, par rapport à la périphérie, des excitations indirectes. Entre la forme vive et la forme idéale il n’y a plus alors diffé
la périphérie, des excitations indirectes. Entre la forme vive et la forme idéale il n’y a plus alors différence essentielle
déale il n’y a plus alors différence essentielle de nature ; les deux formes sont également des réactions centrales, indirecte
ence, ils sont le fond dont l’intelligence réfléchie ne saisit que la forme . Les amnésies partielles montrent que des séries
43 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
es. Le xviie  siècle français voit se succéder ou coexister plusieurs formes générales de sensibilité : la sensibilité précieu
plier aux idées, façonne plutôt ces dernières et leur impose à propre forme . Les intellectualistes conçoivent tout autrement
son rapport à l’intelligence. Ils regardent la sensibilité comme une forme inférieure de l’intelligence : comme une raison c
uvi. C’est là une loi profonde de notre nature, indépendante de toute forme et de toute combinaison sociale. Et c’est cette l
; il renferme en lui un ferment de critique infinie contre toutes les formes sociales et tous les agencements sociaux. Un autr
quel individualisme s’agit-il ? De même que nous avons distingué deux formes d’individualisme intellectuel : un individualisme
a différenciation individuelle et de la liberté individuelle sous ses formes les plus générales, les plus élémentaires, et par
u’un minimum d’individualisme et ne fait aucune distinction entre les formes les plus simples et les plus grossières et les fo
ction entre les formes les plus simples et les plus grossières et les formes plus raffinées et plus profondes d’individuation
sans nuance et sans critique ; il repousse indistinctement toutes les formes d’altruisme. Il ne fait aucune différence entre l
e la brutalité, de la lâcheté et de la bêtise collective et certaines formes supérieures — possibles et désirables après tout 
se d’âme, à développer notre faculté de jouir et de souffrir sous ses formes les plus complexes et les plus élevées, à nous in
pas, comme celui de Stirner, par répudier indistinctement toutes les formes d’altruisme ; il ne repousse que l’altruisme grég
une attitude d’incroyance et de scepticisme à l’endroit de toutes les formes d’altruisme et de solidarité. C’est dire qu’il ar
44 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »
20) 1. Décadence de la féodalité et de l’Église : dessèchement des formes poétiques du moyen âge. Faiblesse et artifice de
, tout cela n’empêchait pas de croire, mais tout cela détachait de la forme actuelle de l’Église, tout cela rendait la simple
théologie est encore la maîtresse science, et la logique la maîtresse forme de la science. Mais cette armée innombrable et tu
et contribueront à donner aux études une orientation, à la pensée une forme que l’Église n’a pas souhaitées. Si bien qu’en ce
ec douleur, les arrachent à leurs respects, à leurs habitudes, à leur forme d’autrefois, remettent tout violemment dans l’ind
 siècle, tantôt expression de sentiments épuisés ou factices, tantôt forme vide et laborieux assemblage de signes sans signi
aru : mais par une étrange corruption se réalise un type paradoxal de forme poétique sans poésie ; le néant de l’âme féodale
badours avaient donné l’exemple à la poésie du Nord, on substitue des formes fixes, dont les types dérivent des anciennes chan
 », qui résume la poétique du siècle. Le mal n’est pas qu’il aime les formes curieuses et parfaites ; mais il les estime seule
s Souvenirs de Jeunesse. Prose ou vers, galanterie ou doctrine, toute forme et tout sujet s’accommode en allégorie. Un traité
es, les mêmes genres seront cultivés : entre tous, la ballade sera la forme maîtresse de la poésie, chérie des gens du métier
e conclusion réelle : elle se maria ; et Machault, désespéré dans les formes , s’accommoda spirituellement d’une bonne amitié.
l’amour courtois, est-il étonnant qu’il ait détourné du fond vers la forme l’attention de son public, et l’ait occupée toute
uelque chose de fin, de vif, de charmant, une fantaisie discrète, une forme sobre ; mais une ingénuité d’opéra-comique dans l
ent que Machault, donne la sensation du fini, du parfait accord de la forme et du fond. 2. Les chroniques de Froissart.
stache Deschamps passe pour un élève de Machault. Cela est vrai de la forme de ses vers : du reste il lui ressemble aussi peu
e Fortune, c’est l’avant-garde de toute l’antiquité païenne, idées et formes , qui fait son entrée dans les cerveaux des barbar
’ampleur, aux allures soutenues, au juste équilibre des parties : une forme oratoire se crée. Cela, sans doute, est encore bi
’opinion Aristote ; le fils Priamus ». Les adjectifs qui n’ont pas de forme spéciale pour le féminin sont en train d’en acqué
’éloquence en France ne s’était pas encore laïcisée ni dépouillée des formes scolastiques. Le fait caractéristique, et du rest
re et la constitution d’un corps d’avocats, le sermon reste encore la forme type du discours oratoire. Les harangues, les pla
t ces rédactions dans leur diversité peuvent nous donner une idée des formes dans lesquelles l’éloquence latine du bon évêque
réunir les textes latins aux textes français, quelle qu’en ait été la forme première : et c’est ce qui nous dispense d’y insi
rmonnaire, plus subtile et plus sèche au xiiie , et plus asservie aux formes et aux procédés de la dialectique scolastique, l’
Physiologus et tantôt un débat ou une bataille. Mais peu à peu il se forme un art de prêcher ; les recettes mécaniques se su
monna ». Une soixantaine de ses discours nous sont parvenus dans leur forme française, sermons prononcés devant la cour entre
lement sur le texte : Estote miséricordes. Gerson conserve toutes les formes traditionnelles de l’éloquence de la chaire. Cepe
Nature et Grâce, et un débat judiciaire avec plaidoiries et arrêt eu forme . Un sermon sur les Péchés Capitaux tourne en Bata
b AB (Ce sera le triolet.) AB ba.abAB.abbaB. Au xve  siècle paraît la forme  : AB baabA′, abbaA′(A′ étant le premier mot de A)
45 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »
e dans l’autre, l’une l’Humour, c’est la faculté la plus opposée à la forme qu’elle emploie, et l’autre, à son tour, le Sonne
à la forme qu’elle emploie, et l’autre, à son tour, le Sonnet, est la forme la plus résistante à la faculté qu’il embrasse. C
as ! Je sais, comme vous, que dans toute poésie, quelle qu’en soit la forme ou l’étendue, il y a une lutte secrète entre l’in
e seul genre de forçat que nous ne comprenions pas. Le Sonnet est une forme vieillie, et ce n’est rien que de vieillir, — vie
igence, c’est souvent parfum, sagesse et profondeur, — mais c’est une forme bornée, et il nous est impossible d’avoir pour el
 ! Tout au plus était-ce bon pour les Voiture et les Benserade, cette forme presque calligraphique de poésie. Si chez nous on
e, épaules et buste ! Avec art maintenant dessinons sous ces plis La forme bondissante et les contours polis ; Voyez ! la ro
ent qu’elle est entrée ! III Ainsi, de l’aveu même de l’auteur, forme petite et contractée, l’infini dans un point, la
isonnée, nous aimerions mieux la voir jaillir et se répandre dans une forme plus vaste et moins subtilement travaillée ! Ah !
beau de tout, c’est la grandeur dans l’être, c’est l’étendue dans la forme puissante, c’est l’ampleur dans le geste humain !
airement dans de pareils esclavages, qui a renfermé sa pensée dans la forme étroite au lieu de dilater cette forme autour de
i a renfermé sa pensée dans la forme étroite au lieu de dilater cette forme autour de sa pensée, je ne le confondrai pas pour
confondrai pas pourtant avec les Vides de ce temps, les poètes de la forme pure, avec les écorces sculptées, qui ne renferme
46 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
qui se rattachent de plus loin à la philosophie, à la méthode ou à la forme qu’ils ont préférées ; ces notes réunies achèvero
conscient aussi des masses objectives pour douer sa trouvaille d’une forme aux justes proportions. MM. de Régnier et Griffi
pas en chacun d’eux, M. Griffin n’aurait écrit que des songeries sans forme , M. de Régnier n’aurait aligné que de froides sta
e est la conséquence nécessaire de leurs prédilections pour certaines formes musiques et plastiques ; leurs méthodes d’art la
rie objective l’idée qui le traverse : elle n’offre donc ainsi qu’une forme du passé. D’ailleurs, on se le rappelle, la vie p
s savamment et parfaites. Tandis que M. de Régnier, beau magicien des formes , crée en elles et par elles. Il ne laisse jamais
lonté, cela ne va pas toujours jusqu’à l’ininterrompue continuité des formes , jusqu’à leur cohésion décisive en l’unité du liv
as plus que M. Stéphane Mallarmé, M. de Régnier n’a voulu borner à la forme ses désirs ; il est pour penser ainsi, trop poète
hantée ses yeux s’ouvrirent à la Beauté. Pour lui, le sens des belles formes n’a pas dû être, comme chez d’autres, développé p
e, pour tracer ces strophes aux lignes justes28. Pour tout ce qui est forme , M. de Régnier ne doit se défier que de sa facili
élément objectif de son œuvre ; de livre en livre, il en a précisé la forme plutôt que renouvelé l’esprit29.   Au contraire,
la forme plutôt que renouvelé l’esprit29.   Au contraire, c’est en la forme que M. Griffin se trouve inférieur à lui-même. J’
-il d’abord la tendance du lettré goûtant un arôme d’inédit parmi les formes naïves ; pourtant il ne paraît pas être de ceux-l
infusa l’esprit même du peuple, et il en passa quelque chose dans la forme désormais plus aisée qui trouva des grâces nouvel
posées31. Au contraire M. de Régnier, plus artiste, plus soucieux de formes sculpturales. Par les Odelettes dont j’ai parlé à
ée, volontaire, telle qu’on la voit dans les ballades de Hugo ; d’une forme très pure, elle manque de naïveté soit innée, soi
ur l’un, et, pour l’autre, presque indifférente si on la sépare de la forme qui l’exprime. Aussi, je le répète encore, tandis
s l’auraient indiqué davantage si trop souvent la préoccupation de la forme n’atténuait le vif éclair du sentiment et de la p
opulentes et chaudes comme de lumineuses fanfares lui signalèrent les formes et il s’en éblouit au point de les faire régner s
par la plastique même de la strophe qu’avaient pétrie ses doigts. Les formes ne furent plus pour lui les vassales du sentiment
e le langage courant, mais son défaut est d’arrêter un peu trop à des formes extérieures qu’elle disjoint ainsi de leur conten
, la proportion est sa méthode ; son but est la pureté impeccable des formes , — leur objectivité, son aboutissement. Il est de
r il y a dans Ancæus, par exemple, la préoccupation de coordonner les formes et de les assembler, avec le vers lui-même, en un
47 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
l’instrumentation, trente années se sont écoulées. Le poème, dans sa forme primitive, La Mort de Siegfried, date de 1848, ai
; si vous le négligez, guère n’importe que, cherchant ou omettant une forme versifiée, vous vous donniez plu » ou moins de fa
le viennent se retracer dans une énumération haletante, que es moment forme à lui seul un drame dans le grand drame, et par s
ion de l’Enfer. Durant cet intermède qui ne présente aux sens que des formes attrayantes et qui néanmoins soulève toute notre
aison que par le plaisir même d’exercer bien mes muscles ? Allez, vos formes sont trop belles pour vêtir des métaphysiques ! P
: nous le vénérons surtout parce qu’il a compris l’intime parenté des formes artistiques, et parce qu’il a tenté la restituer.
ie : que le Maître, après avoir, à jamais, concilié les trois grandes formes artistiques, nous avait encore laissé un principe
aliste ou de pure fantaisie. L’art est-il seulement dans l’une de ces formes , ou bien ne peut-on les reconnaître toutes légiti
nférieure. Le premier aspect de ta vie est la Sensation : la première forme de l’Art fut la forme plastique, recréant les sen
aspect de ta vie est la Sensation : la première forme de l’Art fut la forme plastique, recréant les sensations. Mais bientôt
re fixe détermine les âmes à concevoir cet ordre comme nécessaire, et forme ainsi à nouveau leur perception des choses. Naît
de l’hétérogénéité croissante. Ils exigèrent, et pour eux seuls, des formes artistiques plus fines que les formes qui suffisa
igèrent, et pour eux seuls, des formes artistiques plus fines que les formes qui suffisaient à la majorité de leurs contempora
ifférentes : elles requièrent exclusivement, pour recréer la vie, une forme très affinée et complexe. Elles recherchent d’int
rent le développement historique de la littérature. Elle leur dut ses formes successives ; elle leur doit aujourd’hui la conse
ormes successives ; elle leur doit aujourd’hui la conservation de ces formes , correspondantes aux degrés divers de l’hétérogén
vie toute de notions pures, bellement enchaînées : ils exigeaient la forme du roman dialectique. Par l’admirable génie de Pl
ge point les sensations, trace d’étonnants paysages où se meuvent des formes qu’il décrit ; mais il n’en donne pas plus que n’
nous demeure aboli. Le récit, le théâtre, le roman, ce fut les trois formes successives de la littérature ancienne. Puis vint
réèrent d’abord des légendes, puis des drames. Le Théâtre fut bien la forme de l’art littéraire pour les dernières époques du
Sent, dans ses tragédies classiques, l’impossibilité prochaine de la forme théâtrale. Pareillement les œuvres, tout estimabl
que, au XVIIe siècle, dans les œuvres de Racine surtout, est née une forme littéraire nouvelle, la forme du roman : et l’his
s œuvres de Racine surtout, est née une forme littéraire nouvelle, la forme du roman : et l’histoire de l’art littéraire, dep
tique et psychologique. En revanche, nos artistes ont perfectionné la forme du roman, l’ont bellement préparé à devenir ce ro
ins, une même destination, la destination reconnue par Wagner à toute forme de l’Art : elle voulut créer, nu dessus de la réa
position entre le conte épique, le drame, le roman : mais c’est trois formes successives d’un même art : chacune a répondu et
et des syllabes. Ainsi entendue, la Poésie fut très postérieure à la forme du vers — qu’elle n’implique pas nécessairement —
seules de vies tout sensuelles. Son art conserva l’insuffisance d’une forme naissante : rythmique, nullement harmonieux. Les
a création et la contemplation de rêves philosophiques. Il chercha la forme idéale d’une poésie purement émotionnelle, mais i
e son noble esprit. M. Mallarmé s’est vu obligé encore à conserver la forme fixe du poème : à d’autres artistes elle apparut
oduire certaines émotions. Un jeune poète, M. Laforgue, maintenant la forme des vers, a osé déjà varier les rythmes suivant d
émotion. Ainsi une littérature nouvelle s’est — par les lois même des formes artistiques — constituée avec les procédés de la
une fine musique verbale : il sera vivant, par l’union de toutes ces formes . Alors, sur le fondement d’une littérature enfin
e race indolente ; ils ont laissé aux Français le soin de parfaire la forme du roman : et voici qu’à nos esprits, coutumiers
re la forme du roman : et voici qu’à nos esprits, coutumiers de cette forme , la vie de leurs œuvres apparaît incomplète. Les
V Chacun de ces artistes emploie des qualités précieuses sous des formes diversesai. Quand donc un artiste viendra-t-il qu
Quand donc un artiste viendra-t-il qui associera ces qualités et ces formes , au profit d’une complète vie littéraire ? Aurons
e de concevoir et de recréer la vie : elle aura besoin, encore, d’une forme parfaite, dont les dernières œuvres de nos romanc
rompent, par places, la série des notions. L’artiste devra mêler à la forme du récit, la forme musicale de la Poésie. Il expr
, la série des notions. L’artiste devra mêler à la forme du récit, la forme musicale de la Poésie. Il exprimera les douleurs
48 (1829) De la poésie de style pp. 324-338
s des comparaisons, et on en trouve à peine quelques-unes d’une autre forme dans tout le recueil. C’est toujours ou une idée
on prise dans la nature physique ; c’est toujours l’abstrait sous des formes matérielles, souvent ravissantes. Et il y a un gr
sances de son âme, et qui leur substitue des rapports identiques sous forme d’images, de même que le géomètre substitue au co
cisément ce qui est arrivé par l’introduction dans notre langue d’une forme de style que nous appellerions volontiers compara
son symbolique, ou, pour être plus bref, symbole. L’artifice de cette forme de langage consiste à ne pas développer l’idée qu
r uniquement cette seconde idée, c’est-à-dire l’image. C’est donc une forme intermédiaire entre la comparaison et l’allégorie
on obscure de l’avenir : c’est l’allégorie même. Et ce morceau, d’une forme inusitée de style, ressort d’autant mieux qu’il e
ier les citations à l’infini ; car pour trouver des exemples de cette forme de style, il suffit presque de jeter au hasard le
classique. Qui ne se rappelle de quelle étrangeté parurent toutes ces formes symboliques que l’auteur de René et d’Atala intro
oncevra quel immense changement a dû résulter de l’introduction d’une forme de style qui, par sa rapidité, permet de multipli
,         Et se lèvent avant la fin. Voilà une même idée sous vingt formes différentes, et presque autant de comparaisons qu
aurait été impossible de les accumuler ainsi : l’habitude même de la forme aurait empêché le poète d’y songer ; car l’ancien
même de la forme aurait empêché le poète d’y songer ; car l’ancienne forme répugnait tellement à cette profusion, que jamais
nt le fruit ; voilà le gouvernement despotique » ; mais, outre que la forme de comparaison est encore conservée ici, ces exem
monde idéal. Herder aussi est un écrivain symboliste, et aucune autre forme ne convenait mieux à son système panthéistique. S
présentent toujours à Byron, comme autrefois à Shakespeare, sous une forme sensible ; les idées ont, pour ainsi dire, pour l
i la statue de Pygmalion prend vie et devient Galatée sans changer de forme . Ce n’est plus Mazeppa, c’est le génie, mais sous
contemple maintenant se produisent, non pas abstraites, mais sous la forme même des parties similaires de l’image, comme aut
, on obtient une suite de rapports, tous identiques, quoique sous des formes différentes, c’est-à-dire une progression, qui pe
49 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
des fonctions et des usages par la topographie des organes, par leur forme , par leurs connexions et leurs rapports, et lorsq
définition, qui rappelle celle d’Hippocrate, a été acceptée, sous une forme plus ou moins modifiée, par un grand nombre de ph
rincipes de psychologie, nous avons lu cette phrase : « Donc, sous sa forme dernière, nous énoncerons comme étant notre défin
à la première, elle avait été exprimée déjà plus simplement sous une forme qui en fait presque une naïveté dans la définitio
s différenciations successives un certain degré de développement ; il forme des organes, les uns passagers et transitoires, l
s vivement de cette tendance de l’être organisé à se rétablir dans sa forme , à réparer ses mutilations, à cicatriser ses bles
la n’est pas exact ; les cristaux, comme les êtres vivants, ont leurs formes , leur plan particulier, et lorsque les actions pe
résultats analogues à celle qui range la substance organisée sous la forme d’un animal ou d’une plante. Ce caractère n’est d
organisme et le renouvelle dans sa substance en le maintenant dans sa forme . L’universalité d’un tel phénomène chez la plante
ection constante, dans lequel la matière est moins essentielle que la forme . » Flourens a paraphrasé cette idée du tourbillo
ourbillon vital ou du circulus matériel, en disant : « La vie est une forme servie par la matière. » Enfin, Tiedemann, en ad
les os, les nerfs apparaissent et prennent leur place en répétant une forme antérieure d’où l’œuf est sorti. La matière ambia
l. L’organe est créé, il l’est au point de vue de sa structure, de sa forme , des propriétés qu’il manifeste. D’autre part, le
ion organique ; et c’est ce que j’ai voulu exprimer lorsque, sous une forme paradoxale, j’ai dit ailleurs : la vie c’est la m
t examiner. II. Toutes les interprétations si variées dans leur forme et toutes les hypothèses qui ont été fournies sur
peuvent rentrer dans deux types ; elles se sont présentées sous deux formes , se sont inspirées de deux tendances : la forme o
présentées sous deux formes, se sont inspirées de deux tendances : la forme ou la tendance spiritualiste, animiste ou vitalis
es : la forme ou la tendance spiritualiste, animiste ou vitaliste, la forme ou la tendance mécanique ou matérialiste. En un m
ère. En voyant l’animal sortir de l’œuf et acquérir successivement la forme et la constitution de l’être qui l’a précédé et d
n expression la plus outrée et tel que Stahl l’a développé ou dans la forme plus adoucie et plus scientifique que Bichat lui
la vie ; 2° Il y a des lois préétablies qui en règlent l’ordre et la forme . Conclusion Le but que nous nous sommes pro
nt l’objet des leçons qui vont suivre. Deuxième leçon : Les trois formes de la vie. SOMMAIRE : La vie ne saurait s’expl
milieu intérieur. — Conclusion relative à l’interprétation des trois formes de la vie. — On ne peut pas trouver une force, un
et les conditions cosmiques ambiantes nous permet de considérer trois formes de la vie, suivant qu’elle est dans une dépendanc
une dépendance moindre, ou dans une indépendance relative. Ces trois formes de la vie sont : 1° La vie latente ; vie non mani
lpodes sont des infusoires ciliés d’une assez grande taille, ayant la forme d’un haricot, armés de cils vibratils sur toute l
neux organe de reproduction. Quand, à la surface des infusions, il se forme une pellicule où se développent des monades, des
ganes, muscles, nerfs, viscères digestifs, se rétablissent dans leurs formes (voy. fig. 6 et 7) ; ils reprennent, en un mot, t
les mêmes conditions d’activité ou d’inactivité que l’ensemble, et il forme un nouveau microcosme dans l’être vivant, microco
ntent les approches, les animaux préparent ces réserves sous diverses formes . Chez la marmotte, les tissus se chargent de grai
Vie constante ou libre La vie constante ou libre est la troisième forme de la vie : elle appartient aux animaux les plus
tutifs sont en contact direct avec le milieu cosmique, mais que cette forme de la vie est, au contraire, l’apanage exclusif d
ît à peu près certaine. C’est le système nerveux, avons-nous dit, qui forme le rouage de compensation entre les acquêts et le
ervention de l’air, ou mieux de sa partie active, l’oxygène, sous une forme soluble et dans l’état convenable pour qu’il puis
ormation des réserves est non seulement la loi générale de toutes les formes de la vie, mais qu’elle constitue encore un mécan
ambiant. Conclusion Nous avons examiné successivement les trois formes générales sous lesquelles la vie apparaît : vie l
des théories dualistes de la vie entre les animaux et les végétaux. —  Forme dernière de la théorie de la dualité vitale. — La
a plus conforme à la réelle nature des choses. Quelles que soient les formes que la vie puisse revêtir, la complexité ou la si
rmes que la vie puisse revêtir, la complexité ou la simplicité de ces formes , la division précédente leur est applicable. Nous
En effet, contrairement au principe que nous venons d’énoncer et qui forme , nous le répétons, l’axiome de la physiologie gén
iner ces manières de voir dans leurs origines et dans les différentes formes qu’elles ont revêtues. C’est en France, MM. Dumas
les manifestations vitales. Mais cette distinction n’est que dans la forme , à la surface et non au fond des phénomènes. Nous
t l’on a établi d’ailleurs des analogies étroites avec la chitine qui forme la carapace des crustacés et des insectes31. Tout
ment au point de vue chimique, elle a revêtu de notre temps une autre forme que nous pouvons appeler dynamique ou mécanique.
eux-mêmes démontrer que la dualité vitale ne pouvait exister sous la forme absolue qu’elle avait revêtue. Pour ce qui est de
ne pouvoir naître que de la mort. Nous l’avons répété sous toutes les formes  : la création organique implique la destruction o
sence d’un ferment identique. L’amidon n’est donc pas utilisé sous sa forme actuelle ; il ne participe à la vie végétale ou a
cumuler à l’état de réserves dans les tissus des végétaux. Sous cette forme , il n’est point utilisable ; il n’est pas directe
pusculum et bacterium termo). La liqueur se trouble. Une pellicule se forme à la surface, empêchant l’accès de l’air ; la fer
e processus formatif, que nous avons appelé la création vitale et qui forme la contre-partie de la destruction vitale. L’acte
ques, destinés à être détruits dans une seconde période ; tantôt elle forme directement les éléments des tissus. Il y a donc
e, de la réunion de ces principes dans un moule particulier, sous une forme ou une figure déterminée, qui sont le plan ou le
léments de tous les tissus ont été ramenés par les histologistes à la forme cellulaire. À côté des cellules bien caractérisée
gétaux, où les éléments nouveaux ont toujours des antécédents de même forme . Virchow39 compléta la démonstration en examinant
u et couche corticale. Le développement peut encore s’arrêter là : la forme transitoire peut devenir forme permanente, et cel
oppement peut encore s’arrêter là : la forme transitoire peut devenir forme permanente, et cela pour les animaux aussi bien q
ont les corps que Hæckel a appelés les cytodes et dont il existe deux formes  : 1° La Gymnocytode, masse de matière albuminoïde
cytode, masse de matière albuminoïde sans structure appréciable, sans forme déterminée, dépourvue de toute organisation, ne l
ations se rencontrent jusqu’à la périphérie. 2° La Lepocytode est une forme un peu plus compliquée présentant déjà un premier
sée que par elle-même, par sa constitution propre ; elle n’a point de forme déterminée, habituelle. C’est cependant un être v
us ou moins régulièrement refoulé avec son noyau, à la périphérie. Il forme alors une couche qui tapisse intérieurement l’env
donné le nom d’utricule primordiale. Le phytoblaste affecte alors la forme d’un sac creux et mérite bien le nom de cellule.
par leur solidité, par leur pouvoir d’imbition pour l’eau et par leur forme particulière. » C’est qu’en effet le protoplasma
est qu’en effet le protoplasma est le corps vivant de la cellule ; il forme toutes les autres parties et toutes les substance
, dépouillée des accessoires qui la compliquent, n’est pas liée à une forme fixe, car la cytode n’en a point, mais à une comp
offrir un organisme isolé est donc celui d’une masse granuleuse, sans forme dominante. C’est un corps défini, non plus morpho
un petit nombre d’êtres exceptionnels qui se présenteraient sous une forme tellement simplifiée ; tous les êtres, tous les o
on animale ou végétale, la cellule, n’est autre chose que la première forme déterminée de la vie, une sorte de moule où se tr
ts transitoires (le seul qui d’abord ait été connu) qu’il présente la forme de sac rappelée par le nom de cellule. On substit
s vont se diviser pour former l’embryon. Le noyau est allongé : il se forme , aux deux extrémités, des amas de matière reliés
milieu de ces filaments apparaissent des granulations dont l’ensemble forme un disque (disque nucléaire) ; bientôt les granul
. De nouveau apparaît, au milieu du filament, un granule : l’ensemble forme une plaque cellulaire ou disque qui bientôt se di
u récemment sur ces matières délicates, nous avons vu les différentes formes sous lesquelles peut se présenter la matière esse
al que les matériaux de l’édifice vivant représentent les différentes formes d’une substance unique, dépositaire de la vie, id
us avons vu précédemment qu’il faut séparer l’essence de la vie de la forme de son substratum : elle peut se manifester dans
incessamment : il est actif en tant que substance et non en tant que forme ou figure. Le phénomène fondamental de la créatio
ns cette série indéfinie de différenciations qui conduisent jusqu’aux formes les plus complexes ; en un mot, une complication
qu’emploie la nature ; si la synthèse chimique, qui, dans l’économie, forme les corps organiques, est pareille à celle de nos
les mêmes procédés. Ils ne pensent pas, en un mot, que la graisse se forme dans les animaux ou les végétaux par l’union néce
écisé la situation des grains de chlorophylle dans le protoplasma qui forme la masse générale du corps, en dehors du tube dig
isation et de désorganisation. Il y aurait dans le protoplasma qui se forme une albumine vivante dans laquelle l’azote est en
détruit, une albumine morte dans laquelle l’azote est engagé sous la forme ammoniaque. Le passage de la vie à la mort, c’est
emann en avait tiré cette conclusion, alors nouvelle, que le sucre se forme normalement dans l’intestin par le travail de la
tion du sucre est identique dans les deux règnes54. Ainsi le sucre se forme dans les animaux comme dans les végétaux aux dépe
mnios chez les ruminants ; mais il est vraisemblable que partout elle forme la matière amylacée par le même procède. La subst
Les plaques glycogéniques de l’amnios des ruminants se montrent sous forme d’amas de cellules (fig. 15) dès les premiers tem
n, aussi bien que la sensibilité et le mouvement, traduisent sous des formes plus ou moins compliquées cette faculté de la mat
re, de sentir et de se mouvoir ; chacune a son goût, sa structure, sa forme intérieure et extérieure, son poids, sa manière d
oplasma jouit de la faculté remarquable de se déplacer, de changer de forme sous l’influence des excitants : il est contracti
irritabilité. Nous professons qu’il faut voir dans l’irritabilité une forme élémentaire de la sensibilité ; dans la sensibili
orphologie SOMMAIRE : Le protoplasma ne représente que la vie sans forme spécifique, — Il faut nécessairement la forme pou
résente que la vie sans forme spécifique, — Il faut nécessairement la forme pour caractériser l’être vivant. — La morphologie
s l’avons déjà dit, de distinguer chez l’être vivant la matière et la forme . La matière vivante, le protoplasma, n’a point de
ve, ainsi que nous l’avons montré, l’irritabilité, point de départ et forme particulière de la sensibilité. Ainsi le protopla
re vivante ; il n’est pas réellement un être vivant. Il lui manque la forme qui caractérise la vie définie. En étudiant le pr
se mouvoir, etc. L’être vivant est un protoplasma façonné ; il a une forme spécifique et caractéristique. Il constitue une m
onstitue une machine vivante dont le protoplasma est l’agent réel. La forme de la vie est indépendante de l’agent essentiel d
rsiste semblable à travers les changements morphologiques infinis. La forme ne serait donc pas une conséquence de la nature d
. C’est pourquoi nous séparons la synthèse morphologique qui crée les formes , de la synthèse organique qui crée les substances
tre l’être vivant, réel, façonné, apparaissant avec un mécanisme, une forme spécifique. Il importe de faire immédiatement deu
lative à la morphologie minérale et animale, l’autre au rapport de la forme avec la substance. La morphologie n’est point par
ière aux êtres vivants, ils ne sont pas seuls à se présenter sous des formes spécifiques, constantes. Les substances minérales
es, macles, trémies, etc. ; d’autres fois les substances prennent des formes qui ne sont point véritablement cristallines, gly
et les autres cette influence morphologique qui donne aux parties une forme déterminée. Nous savons que l’analogie ne s’arrêt
, se complète et reconstitue le type morphologique individuel. Or les formes minérales, cristallines, ne sont pas plus que les
duel. Or les formes minérales, cristallines, ne sont pas plus que les formes vivantes une conséquence rigoureuse, absolue de l
en sont un exemple bien clair : le soufre peut se présenter avec deux formes cristallines incompatibles et à l’état amorphe ;
tres termes, il y a en chimie minérale et organique des corps de même forme qui ont une composition chimique différente et de
ifférente et des corps différents en composition chimique qui ont une forme identique. L’étude des formes n’appartient plus à
ents en composition chimique qui ont une forme identique. L’étude des formes n’appartient plus à la chimie et ne s’explique po
position des corps ; là où la morphologie, c’est-à-dire l’étude de la forme commence, la chimie proprement dite cesse. Les ma
une figure plus ou moins caractéristique. Il peut même arriver que la forme paraisse plus essentielle que la matière. Ainsi e
isomorphes dans la formation cristalline. Ces comparaisons entre les formes minérales et les formes vivantes ne constituent c
ation cristalline. Ces comparaisons entre les formes minérales et les formes vivantes ne constituent certainement que des anal
ord dans ses résultats, ensuite dans ses causes. L’indépendance de la forme et de la matière est poussée plus loin encore dan
suivant des conditions qui n’y sont pas nécessairement contenues. Les formes variées qui résultent de ces lois morphologiques
ieurement62, peut au début constituer des êtres en quelque sorte sans forme fixe, ou tout au moins sans mécanismes vitaux, mo
ont les êtres les plus simples, ne possédant que la vie nue, sans les formes variées et diversifiées à l’infini sous lesquelle
tamœba primitiva (voy. fig. 24), et des amibes avec leurs différentes formes changeantes (voy. fig. 25). Nous ferons observer
re divisée en deux moitiés par un sillon médian.   FIG. 25. — Deux formes différentes d’amibes de la vase : n, noyau. — v,
asse de l’organisme, puis elles se modifient, donnant naissance à des formes spécifiques qui caractérisent dès le début les, ê
a synthèse morphologique, commun à tous les êtres vivants. Comment se forme cet élément anatomique primordial, la cellule ? N
rouvée. Leur génération spontanée n’est pas plus exacte que celle des formes organiques individuelles. » — C’est l’avis des bo
règnes, ainsi que l’on devait s’y attendre. On peut distinguer quatre formes principales de genèse cellulaire, présentant quel
ion libre de cellules dans l’endosperme du Phaseolus multiflorus, 1re forme . (Strasburger, p. 501.)   FIG. 30. — Genèse de
e cellulaire ; celle-ci se clive en deux : entre les deux clivages se forme une cloison de cellulose, et, le travail se conti
llule préexistante : la masse entière du protoplasma de cette cellule forme une cellule nouvelle, par une sorte de renouvelle
sortie du protoplasma tout entier d’un jeune plant à’ Œdogonium sous forme d’une zoospore ; — D, zoospore libre en mouvement
, les deux cellules qui interviennent sont sensiblement identiques en forme et en taille. C’est ainsi que se forment les zygo
maintenant, la morphologie spéciale, qui préside à la production des formes complexes et spécifiques des animaux et des plant
fférenciations successives dans les produits de sa prolifération, aux formes spécifiques les plus complexes. L’œuf, en effet,
aurait pour ainsi dire qu’à se déployer et à s’amplifier. L’animal se forme non par l’ampliation de parties existantes déjà,
iner que l’œuf renferme non pas seulement en puissance, mais sous une forme figurée et substantielle, quelque élément des gén
signalons le point de départ commun de toute organisation dans cette forme partout identique, qui est l’ovule primordial, si
e rejeton préexistait tout formé, avec ses organes, ses appareils, sa forme , dans le germe, et la fécondation ne faisait que
l’œuf, ni dans les spermatozoaires, il n’existe la moindre trace des formes définitives de l’organisme65. » C.-F. Wolff mont
additions et différenciations successives. Rien ne préexiste dans sa forme et son dessin définitif. Le germe de l’homme n’es
e ; c’est une masse cellulaire qui, par un travail lent, acquiert des formes successivement compliquées. Les premiers phénomèn
tre du règne animal. Chez les mammifères, la masse protoplasmique qui forme l’œuf fécondé se segmente en deux moitiés par div
imitif du corps du mammifère. La partie de cet amas cellulaire qui en forme la limite vers le centre se développe bientôt act
nstitution d’une poche à deux feuillets, munie d’une ouverture. Cette forme constitue le gastrula avec son entoderme et son e
lier. Le feuillet corné on sensitivo-cutané, encore appelé épiblaste, forme l’épiderme avec ses annexes (cheveux, ongles, gla
moelle épinière. La lame musculo-cutanée du mésoblaste, ou mésoderme, forme le derme, les muscles, le squelette interne, os,
et les systèmes conjonctifs. La lame fibro-intestinale du mésoblaste forme le cœur, les gros vaisseaux, les vaisseaux lympha
change dans le même temps, et, s’étranglant vers son milieu, prend la forme d’un corps de violon (voy. fig. 38). Pendant ce t
un sillon primitif au-dessous duquel le feuillet moyen resté indivis forme un cordon axial, et les choses sont symétriques d
animaux adultes se ressemblent par leur structure générale, plus leur forme embryonnaire reste longtemps identique, plus long
IGENÈSE, par suite de la prolifération de cette cellule primitive qui forme des cellules nouvelles, qui se différencient de p
Cette structure va se compliquant successivement, de manière que les formes se particularisent de plus en plus à mesure que l
risent de plus en plus à mesure que le développement avance. C’est la forme la plus générale, celle de l’embranchement, qui s
utes d’abord communes, puis divergentes, lorsqu’il doit aboutir à des formes différentes. La seule question en litige est de s
s une époque fort reculée du développement et qui conduisaient à leur forme parfaite les germes des animaux des quatre embran
un mot, qu’il existe virtuellement dans la nature un nombre infini de formes vivantes que nous ne connaissons pas. Ces formes
un nombre infini de formes vivantes que nous ne connaissons pas. Ces formes vivantes seraient en quelque sorte dormantes ou e
raît bien naturel de penser que le système vasculaire périphérique se forme parce que le cœur de l’embryon le commande : il n
qui apparaîtra comme un résultat serait un but toujours présent sous forme d’anticipation idéale dans la série des phénomène
organisme vivant a sa fin dans l’enceinte de cet organisme. Celui-ci forme en effet un microcosme, un petit monde où les cho
’être vivant, ce qu’il y a de plus essentiel, c’est précisément cette forme qui lui est si profondément imprimée par une sort
I. Conception des organismes vivants. — La vie est indépendante d’une forme organique déterminée. — Loi de construction des o
e. — Démonstrations diverses. — Rédintégration, cicatrisation, etc. —  Formes diverses des manifestations vitales. — Phénomènes
ion ; mais il faudrait aussi admettre que ces facultés deviennent les formes ou les principes de direction et de manifestation
à sa manifestation ne sauraient lui imprimer aucune direction, aucune forme déterminée. Aucun de ces deux facteurs, pas plus
a collaboration de ces deux ordres d’éléments, en examinant les trois formes que présente la vie69. Suivant la liaison plus ou
logique, qui réunit ces principes dans un moule particulier, sous une forme ou une figure déterminée, qui sont la figure ou l
s êtres, animaux et végétaux. Mais cette dernière synthèse répond aux formes en quelque sorte accessoires des phénomènes de la
aire à ses manifestations essentielles. La vie n’est point liée à une forme fixe, déterminée ; elle peut exister réduite à la
vie, contrairement à la pensée d’Aristote, est indépendante de toute forme spécifique. Elle réside dans une substance défini
u problème de sa création ou synthèse formative. C’est cette vie sans formes caractéristiques proprement dites, dont les mécan
vivants Nous avons distingué, dans l’être vivant, la matière et la forme . L’étude des êtres complexes nous montre que le c
dentique, aussi la physiologie comparée est en définitive l’étude des formes superficielles, en quelque sorte, de la vie, tand
s conditions fondamentales. La matière vivante, indépendante de toute forme , amorphe, ou plutôt monomorphe, c’est le protopla
ident les propriétés essentielles, l’irritabilité, point de départ et forme rudimentaire de la sensibilité, et la faculté de
is, le protoplasma n’est pas encore un être vivant : il lui manque la forme qui caractérise l’être défini ; il est la matière
s ce qu’elle a d’universel et de persistant à travers ses variétés de formes . La forme, qui caractérise l’être, n’est pas une
e a d’universel et de persistant à travers ses variétés de formes. La forme , qui caractérise l’être, n’est pas une conséquenc
i que peut s’expliquer la morphologie de l’animal ou de la plante. La forme et la matière sont indépendantes, distinctes ; et
, à ce point de vue, une relation nécessaire entre la substance et la forme des êtres vivants, et cette relation est exprimée
cette vie : humidité, chaleur, oxygène, réserves. La plus simple des formes sous lesquelles la matière vivante se puisse prés
ou un élément anatomique des êtres supérieurs, la cellule est donc la forme vivante la plus simple ; elle nous offre le premi
lasma, à savoir : mouvement, sensibilité, nutrition, reproduction. La forme lui constitue un caractère nouveau. La forme trad
rition, reproduction. La forme lui constitue un caractère nouveau. La forme traduit une influence héréditaire ou atavique, do
esure que nous envisagerons des animaux plus compliqués. En effet, la forme est moins fixée dans la headendance d’une cellule
et, la forme est moins fixée dans la headendance d’une cellule que la forme de l’être complexe dans la headendance de cet êtr
offre plus d’un exemple de ces transformations ou de ces passages des formes cellulaires les unes dans les autres. Les observa
le est distincte. Ce qui se rattache à la vie proprement dite, ce qui forme l’objet de la physiologie générale, est identique
issante régie par une loi. L’anatomie s’en tenant à l’observation des formes n’avait pas réussi à la dégager. C’est la physiol
périoste transplanté a disparu. On peut donner à cette expérience une forme plus saisissante encore. Chez un jeune lapin, on
elle. On peut sectionner un de ces animaux en quatre, en huit ; il se forme autant d’individus nouveaux qu’il y a de segments
et leur solidarité nous en font comprendre le concert et l’harmonie. Formes diverses des manifestations vitales. Phénomènes v
arler autrement qu’en faisant des abstractions. Dans le cas actuel la forme de langage ne masque pas la réalité d’une manière
rcevons ce fait que la matière protoplasmique modifie sa figure et sa forme sous l’influence d’un excitant extérieur. Et comm
ditions de la complication croissante des êtres organisés, depuis les formes simples jusqu’aux plus compliquées, au moyen de d
nts. Nous y étudions le conflit vital en lui-même, indépendamment des formes et des mécanismes à l’aide desquels il se manifes
physiologie headriptive nous donne au contraire la connaissance de la forme et des mécanismes spéciaux que la vie emploie pou
ter dans un être vivant déterminé. Si maintenant on veut comparer les formes de ces divers mécanismes, variés à l’infini chez
par deux facteurs : les lois prédéterminées qui les fixent dans leur forme , les conditions physico-chimiques qui les font ap
font apparaître. En un mot, le phénomène vital est préétabli dans sa forme , non dans son apparition. Nous devons donc compre
ivisible, mais une pluralité : même alors qu’il nous apparaît sous la forme d’un individu, il est une réunion d’êtres vivants
croît, s’élève et retombe ; elle décrit une trajectoire fixée dans sa forme . Lorsque l’on a cherché à pénétrer ce qu’il y a d
s-nous parmi les vitalistes ? Non encore, car nous n’admettons aucune forme exécutive en dehors des forces physicochimiques.
50 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
e. Il n’est pas aussi facile qu’on le pense de se rendre compte de la forme réelle et de la véritable couleur des choses. Ceu
par un regard sûr, perçant et ferme. Les reliefs et les contours, les formes et les couleurs, les jeux francs ou délicats de l
de l’objet représenté, comme dans cette Vénus aux chairs blondes, aux formes pures, dont un si charmant reflet d’eau mouvante
regarder comme le don essentiel de l’artiste : il n’admettra que les formes d’art dans lesquelles cette aptitude spéciale tro
un certain caractère de bizarrerie. Que de monstres, de chimères, de formes fantastiques ! Alors même que le décorateur se pi
inutilité parfaite de ces ornements, appliqués sur des objets dont la forme est déterminée pourtant par des raisons pratiques
coloration ; mais de simples taches colorées, qui n’auraient même pas forme de fleurs, produiraient le même effet décoratif.
rès sobre et très sincère, qui laisserait en évidence la pureté de la forme , la solidité de la structure, la qualité des maté
: « Des faits, des faits, des faits !… Vous ne devez rien avoir, sous forme d’objets d’ornement ou d’utilité, qui soit en con
u contraire prend plaisir à multiplier les ornements, à dénaturer les formes . On dirait qu’il ne peut trouver une surface disp
eds de la table, les chenets, la pelle et les pincettes prendront des formes animales ; ailleurs ce seront des figures humaine
paysages, des scènes de chasse ou de pêche : partout des mensonges de forme et de couleur, une figuration à outrance, des emb
raits. Ils ont assez d’imagination inventive pour pouvoir repétrir la forme des choses en la faisant entrer dans des moules n
Au fond je crois que la sensibilité de l’artiste n’est encore qu’une forme de l’imagination : c’est ce que l’on pourrait app
it aussi difficile de trouver un peintre qui n’ait pas la mémoire des formes et des couleurs, qu’un musicien qui n’ait pas la
nes ; le détail caractéristique vous échappera ; vous substituerez la forme banale et conventionnelle à la forme vraie. Il fa
échappera ; vous substituerez la forme banale et conventionnelle à la forme vraie. Il faut donc que lorsque vous dessinez vou
le tronc noueux des vieux arbres on se plaira à voir des ébauches de forme humaine. Considérant une figure géométrique qui r
e simple coup d’œil que nous jetons sur un objet pour en percevoir la forme est un acte fort complexe où toutes nos facultés
s, ni souplesse : il n’y a qu’un bloc de marbre blanc, dur, taillé en forme féminine sans doute, mais si différent de la femm
t des effets obligés de perspective qui tromperaient le regard sur la forme réelle de l’objet décoré. Le vrai décorateur se c
ue nous les avons réellement devant les yeux. Mais c’est peut-être la forme la plus charmante de l’illusion, car elle est con
à mes yeux ; si je ramène sur lui mon attention pour en apprécier la forme , ce sont les figures qui s’aplatissent, perdent l
res sèches et nues, belles sans doute, mais de la froide beauté de la forme abstraite. On tourne quelques pages. C’est toujou
un fond de couleur différente, il nous semble qu’elles seules ont une forme . Quant au fond lui-même, ce n’est pour nous qu’un
s figures, ont elles aussi des limites définies et par conséquent une forme . Semblables aux déchets qui tombent sous le cisea
us l’avons devant les yeux avec ses lignes précises qui délimitent la forme de l’objet représenté ; il ne nous reste donc plu
nous reste donc plus qu’à compléter ces indications, à remplir cette forme vide en nous figurant l’objet. Cela n’est pas bie
mentales seront à peu près les mêmes. Comme une statue reproduit les formes du corps humain plus littéralement, plus complète
nveloppantes, puisqu’il est reconnu que c’est ainsi qu’on indique les formes , et pourtant nous ne les voyons pas ressortir. Pe
l’autre, pas même, comme on le dit quelquefois, « dans le sens de la forme  ». La main est libre ; elle se laisse aller à son
les-mêmes vos touches prendront le sens voulu pour faire ressortir la forme en toute vigueur. On pourrait faire des remarques
ec cette tension du regard qui sonde les ténèbres pour y discerner la forme des objets. Et la vision voulue apparaît enfin. A
touches visibles, tant ces zébrures de rouge et de vert soulignent la forme et nous en donnent la vision forcée. Elle a la ve
qui lui échappe toujours par un perpétuel et gracieux mouvement. Ces formes variées vous apparaissent comme une puissante vég
légères pour être fixées sur la toile, trop idéales pour prendre une forme concrète et matérielle : il emploie un symbole. D
ésenter avec la couleur, j’entends la couleur indépendamment de toute forme et de tout dessin, la couleur réduite à sa plus s
e sous le marteau. Par intervalle vous voyez passer des sons de toute forme qui viennent de la triple volée de Saint-Germain-
guère, ô jour pensif qui pour mes yeux d’enfance Apparaissait sous la forme d’une nuance ; Je le voyais d’un pâle et triste v
site donné, un centaure ou un griffon ; ce sont là des choses qui ont forme et couleur, et dont par conséquent un artiste n’a
il ; il n’est pas symboliste par le fond seulement, mais aussi par la forme . Nous nous expliquons ce besoin de pousser la con
urra-t-il nous donner, avec son crayon, l’idée de choses qui n’ont ni forme ni couleur, qui ne sont ni visibles ni même imagi
ans un effort d’horrible clameur. Très souvent il arrive que les deux formes de symbolisme sont réunies dans une même composit
s des symboles. Ce sont des figures d’homme et de femme, correctes de forme peut-être, mais tellement impersonnelles, telleme
ythien. Il est beau, il est vainqueur. Vous admirez l’élégance de ses formes , la sérénité de son triomphe. Mais que vous repré
es impurs, nés de la fange et des ténèbres. Il nous apparaît avec une forme humaine, mais dans un éclat lumineux qui le trans
a longue les symboles peuvent devenir absolument conventionnels, leur forme primitive finissant par se dénaturer au point de
bjet et les idées ou les sentiments que cet objet nous suggère par sa forme , par son usage et sa destination. Cherchez par ex
a le plaisir délicat de voir la même idée figurée à la fois sous deux formes , l’une poétique, l’autre pittoresque, avec de mys
énigmatiques, constate que ce sont là des séries de mots comme on en forme en rêve : « Vous avez dû le remarquer. Quelquefoi
ique, l’Adam est admirable. Jamais le génie plastique n’a conçu de la forme humaine une plus grande et plus belle image, jama
ou modeler dénote une aptitude innée à se représenter idéalement les formes  ; et cette faculté, étant mise à chaque instant e
art le plus fécond. Ornemanistes, vous vous tourmentez à combiner des formes décoratives ? N’est-ce pas folie, quand la nature
cette flore réduite, dans ce coin de nature vous trouverez autant de formes ornementales que vous en pouvez désirer. L’iris v
commencez par reproduire les êtres animés dans la perfection de leurs formes et l’harmonie de leurs attitudes. — Peintres, vou
, ou suivez d’un œil halluciné, dans la fumée de votre cigarette, des formes vagues et mobiles dont vous composez des tableaux
es ne nous sont pas absolument nouvelles. Nous avons vu des objets de forme analogue, pareils effets de couleur ou de lumière
plaisent ; c’est pour la justesse avec laquelle l’œuvre nous rend ces formes ou ces effets que nous l’admirons. C’est donc dan
transformations que l’imagination d’un artiste peut faire subir à la forme des objets réels sont des profanations. Je ne par
les mêmes types. Revenez à la nature, elle vous rendra la variété de formes , l’accent individuel que l’imagination était impu
la tâche de fixer sur la toile l’image des objets, d’en reproduire la forme dans l’argile ? Sans doute nous le faisons parce
sur les pétales des fleurs ; certaines statues sont plus parfaites de forme que ne l’était le modèle consulté par l’artiste ;
imaginatifs prennent plaisir à repétrir puissamment et largement les formes , il se croira tenu de les reproduire servilement.
ni dans le marbre on ne saurait rendre avec une exactitude absolue la forme des objets, leur coloration, leur luminosité, leu
ar des traits enveloppants ; mais si ces traits sont expressifs de la forme et à ce titre peuvent être employés, ils sont plu
rs branches disposées de même, deux feuilles qui soient identiques de forme et de couleur. À chaque instant ce sont de nouvea
irrationnels encore ; donner à tous les objets qui nous entourent des formes à la fois plus élégantes et mieux adaptées à leur
nous présenter des œuvres homogènes qui soient conçues tout entières, forme et décor, dans le même esprit. Il faut qu’il se r
térature. Des deux côtés c’était la même erreur : souci exagéré de la forme et du procédé. Après avoir montré quelle place ti
le croquis sommaire de l’objet qu’il veut décorer, pour en établir la forme et donner l’orientation voulue à sa rêverie. Et d
e. Le décor ainsi conçu, par l’aisance avec laquelle il s’adapte à la forme , par sa richesse, par son imprévu, par ses capric
e sorte de poème merveilleux auquel il ne se lasse pas de rêver : ces formes singulières, ces splendides colorations, cette va
hez l’artiste doué d’imagination plastique. Quelle joie de pétrir ces formes dans leur infinie variété, de faire jouer ces mus
es croquis, oblige sa main à faire le geste précis correspondant à la forme vraie de l’objet ; et puis, quand il se met à l’œ
l a figuré, ce n’est pas elle, c’est une image qui lui était apparue, forme inédite, pure création de son esprit. Il a choisi
recherche de la pose. Enfin les grands cartons, où l’image a pris sa forme définitive. L’ordre dans lequel se présentent ces
tion. Dans tous les cas, nous le voyons, il y a eu modification de la forme . L’artiste a inventé encore en un autre sens. Tro
es naturelles et neuves, qui nous présentent sous un aspect inédit la forme humaine, qui en développent harmonieusement les p
ues, parce que l’imagination ne peut se représenter nettement que des formes très caractérisées. L’inconvénient est qu’il faut
it au hasard, le continuent avec ce sens acquis de la corrélation des formes qu’ils ont dans les doigts plutôt encore que dans
nté. Ils rechercheront les attitudes élégantes, les lignes pures, les formes nobles et parfaites, les beaux visages, et s’ils
conque. Mais elle se manifestera surtout dans la représentation de la forme humaine. De tout temps l’art idéaliste s’y est co
pas en nous quelque chose, une prédilection naturelle pour certaines formes , un sens inné de la perfection corporelle. Plus p
? Etant donné que nous avons une préférence bien nette pour certaines formes déterminées, il lui suffira de reproduire ces for
e pour certaines formes déterminées, il lui suffira de reproduire ces formes . Que lui en coûte-t-il ? D’un coup de crayon il t
elle notre idéal de beauté est donc simplement un goût pour certaines formes , qui nous fait aimer ces formes, mais ne nous les
onc simplement un goût pour certaines formes, qui nous fait aimer ces formes , mais ne nous les fait pas imaginer. Ici encore v
iori aucune idée. Les artistes le font pourtant, nous dira-t-on. Ces formes parfaites que nous essayons vainement de nous fig
né du beau qui le transportera d’enthousiasme au spectacle des belles formes , et lui inspirera le désir d’en créer de plus bel
Tantôt, obéissant aux lois de la rêverie sensuelle, on exagérera ses formes caractéristiques, on la fera trop femme pour la m
r la Diane au bain de Rembrandt, nous aurions trop à tailler dans ces formes flasques pour en dégager le corps svelte de la ch
n dégager le corps svelte de la chasseresse. Le but étant d’amener la forme humaine à la plus haute perfection concevable, il
intres feront leurs études de nu. C’est leur enlever le respect de la forme humaine. C’est les induire à penser que la beauté
rmonie. Il acquerra ce sens infiniment précieux de la corrélation des formes , sans lequel il n’y a pas d’invention plastique p
ulement ce qu’ils ont vu, mais ce qu’ils ont rêvé. Nous y trouvons la forme humaine châtiée, élaborée, amenée au plus haut de
musculaires plutôt que pour les mouvements harmonieux, il passe à des formes aussi puissantes mais plus souples et mieux liées
et vulgaire ; les lignes sous sa main deviendront plus élégantes, les formes plus nobles ; d’elle-même la réalité se rapproche
il revienne aux mêmes types. L’essentiel a été trouvé. Le canon de la forme humaine a été fixé dans son ensemble. À peine y p
ue qu’il obtiendra ainsi pourra être regardée comme l’archétype de la forme humaine, comme l’idéal de toute beauté, comme l’é
Ces canons ne sont utilisables que comme première approximation de la forme , pour éviter les grosses incorrections. On n’a pa
’homme moyen, de celui qui plaît aux yeux par la seule régularité des formes sans attirer l’attention par aucune particularité
avec méthode, on peut tirer des variantes à l’infini, qui vont de la forme la plus svelte à la plus compacte en passant par
. Leur goût personnel les porterait de préférence vers les objets aux formes définies dont ils peuvent d’un coup d’œil appréci
ges poétiques. L’artiste n’a pas cru que le Dieu eût réellement cette forme , ni même un corps quelconque ; il ne veut que don
urdeur : l’imagination ne peut plus les accepter. C’est toujours à la forme humaine qu’il faudra revenir, comme à la plus nob
gieux est voué à l’anthropomorphisme. Sa tâche sera de donner à cette forme quelque chose de sublime qui la transfigure et la
e peut produire un effet grandiose. Ces blocs gigantesques taillés en forme humaine, ces « géants enchaînés et muets sous des
de nous ces figures un peu lointaines en nous les présentant sous une forme humaine et vivante, dans un milieu familier qui f
Supposons un esprit doué à un degré éminent du pouvoir de créer des formes , et par conséquent prenant plaisir à l’exercer. I
nces étrangères, entrer dans des cadres inattendus, se mouler sur des formes pour lesquelles il ne semblait pas fait : cela ex
doit être capable de résoudre comme en se jouant. Le don de créer des formes est bien la caractéristique du décorateur. Avec d
nue, ou bien un animal tellement fantaisiste qu’il n’aurait même plus forme d’animal ? C’est donc sur les images de la nature
nières. Il les réduit ou les agrandit, les simplifie, les stylise, en forme des composés nouveaux, les métamorphose, les comb
on le voit, il ne s’agit là que d’une figure très accessoire, qui ne forme pas vraiment groupe avec la figure principale, et
ations Voici des conventions plus audacieuses : on va toucher à la forme . On commencera par la simplifier, éliminant tous
pour n’insister que sur les essentiels. Tout artiste fait subir à la forme une opération de ce genre. Mais le décorateur y m
C’est lui, non le sculpteur ou le peintre, qui de la complication des formes individuelles sait dégager le type simple, le sch
naie, d’un cachet, d’un timbre postal. — Pour montrer à quel point la forme peut être simplifiée sans cesser d’être reconnais
e simple, clair et cursif qui pût être indéfiniment reproduit dans sa forme traditionnelle, l’artiste a réduit les indication
les contours de l’objet. Il l’enveloppe d’un coup d’œil, décide de sa forme , et résolument l’exprime d’un trait. N’y a-t-il p
vre s’affirme comme franchement décorative. Après avoir simplifié les formes , le décorateur, entrant plus avant dans la conven
vidence ce linéament essentiel, qui est comme l’armature solide de la forme , la silhouette caractéristique de l’objet. S’il c
lequel elle avait brodé ses variations. Ici, au contraire, on plie la forme à des convenances étrangères, en la composant pou
vre de l’art décoratif ? Elle peut être définie d’un mot. Styliser la forme , c’est lui donner la beauté linéaire. La ligne, n
nettement la silhouette des objets. Dans la peinture réaliste, où les formes sont suffisamment indiquées par le jeu des lumièr
gulière, rectifiant les droites, accentuant les courbes, ramenant les formes à une parfaite symétrie ; et il en résultera des
lignes accessoires. Ce qu’il y a de vraiment caractéristique dans la forme de l’animal, le trait qui en marque la silhouette
figures fantastiques seront obtenues par altération progressive d’une forme donnée. C’est en poussant la convention à l’extrê
visionnaire, c’était dans la couleur même qu’il cherchait parfois la forme , c’était de nuances étranges, obtenues dans une s
es décoratives étant d’ordinaire projetées après coup sur un objet de forme et de couleur données. Ce sera par exemple un pie
tre bizarre. De même dans un vase on pourra facilement se figurer une forme humaine ou animale plus ou moins monstrueuse : de
éliquescence de la pensée qui aboutit à la complète dégradation de la forme . J’en dirai autant de ces mascarons grotesques, p
difices. Sans doute la caricature, cette déformation méthodique de la forme humaine qui appuie sur ses imperfections réelles
es de métamorphose qui nous font assister au passage progressif d’une forme à une autre. Ce sera par exemple une figure humai
 ; ou bien, suivant la marche inverse, une plante perdra peu à peu la forme végétale et s’épanouira en figure humaine. Dans l
urgir d’un même ornement et se continuer par d’ingénieux raccords les formes les plus hétérogènes, des fleurs chimériques, des
les au moment où nous allons nous étonner de leur invraisemblance. La forme décevante et mobile se dérobe à notre regard chaq
omposites D’autres figures enfin seront obtenues par assemblage de formes hétérogènes : tels sont les centaures, satyres, s
it semble avoir voulu épuiser toutes les combinaisons possibles de la forme humaine avec la forme animale, et des formes anim
épuiser toutes les combinaisons possibles de la forme humaine avec la forme animale, et des formes animales entre elles. On e
binaisons possibles de la forme humaine avec la forme animale, et des formes animales entre elles. On en trouvera le répertoir
e. Nous retrouvons dans l’art chrétien des métaphores de ce genre. La forme horrible qu’il a donnée aux démons n’est-elle pas
s facilement que les êtres de fantaisie aux exigences du décor : leur forme étant arbitraire peut s’allonger, se ramasser, se
olonté ! Quelle joie pour un artiste, de pétrir l’une sur l’autre ces formes diverses, et de les relier par de beaux raccords 
ucoup à dire sur les monstres traditionnels. Dans cet accouplement de formes hétérogènes, l’imagination a fait des erreurs. C’
issibles. Mais le dieu Thoth à tête d’ibis ne se tient pas ; les deux formes ne peuvent se greffer l’une sur l’autre ; cette p
grâce bizarre et voluptueuse. Les satyres encore sont bien conçus, la forme humaine se raccordant très heureusement à la form
nt bien conçus, la forme humaine se raccordant très heureusement à la forme animale. Mais le centaure est déplaisant ; le pas
l n’était pas accoutumé à le voir, il ne saurait l’accepter : de deux formes très nobles on a fait un assemblage mal réussi. U
une impression de fantastique ; mais dans ces assemblages baroques de formes hétérogènes, au fond il y a peu d’invention plast
n beau monstre, qui dans sa complexité garde une certaine harmonie de formes , une certaine vraisemblance de structure, c’est u
ville dans ses bons moments, quand il ne se contente pas de souder la forme humaine et la forme animale, mais en fait la synt
moments, quand il ne se contente pas de souder la forme humaine et la forme animale, mais en fait la synthèse ; Carriès dans
us les efforts ! Faisons-nous un goût assez large pour comprendre les formes d’art les plus opposées : chacune d’elles représe
fait le progrès. En résumé, admiration pour le génie humain dans les formes multiples de son activité artistique ; sympathie
51 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »
de raison pratique, mais desséché, démoralisé par le spectacle de la forme qu’avaient donnée au monde ces grandes puissances
une littérature pauvre d’idées, de sentiment vulgaire et cynique, de forme aisée et légère sans grandeur, à laquelle les éru
ours féodales n’étaient arrivés qu’à opposer une littérature vide, de forme compliquée, capable seulement de donner le sentim
isait voir la puissance de la raison. Elle révéla aussi le prix de la forme et l’intime parenté de la littérature et des beau
travaillait à réaliser en latin, mais déjà aussi dans sa langue, les formes charmantes ou splendides qui la ravissaient dans
souple, robuste, gracieux, amené à la perfection de sa force et de sa forme , non plus instrument vil et méprisé, mais valant
nt, se complaisait dans la grâce de son libre jeu, ou se réalisait en formes d’une absolue beauté. Deux choses couraient grand
leterre, en Flandre, en Allemagne surtout, où la Renaissance prend la forme de l’érudition philologique et de la réforme reli
le moyen âge n’avait ni pénétré le sens profond ni senti l’admirable forme  : ils reçoivent la révélation de ce qu’avaient ca
de la virtù ou, si l’on veut, de la notion de l’art pur appliqué à la forme de nos actes. L’art s’élimine aussi, par la tenda
mme et que la vie. Cependant un grand effort se fait pour élever à la forme de l’art, sinon toute la littérature, du moins ce
e s’élever au grand art. Lui-même et son école remettent en usage les formes littéraires des anciens, les genres, ode, épopée,
e. Vers le même temps Hardy, si peu artiste, organisait la plus haute forme d’art qu’ait possédée notre littérature classique
52 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique I. Introduction au chapitre. — II.
Avec Les Déracinés, avec Le Voyage dans la vallée de la Moselle, qui forme un des chapitres les plus importants de L’Appel a
c son dernier livre10, M. Barrès, comme il l’avait fait déjà sous une forme symbolique avec Le Jardin de Bérénice, a traité d
d’agir sur la moralité, prend l’aspect de l’idée générale. Sous cette forme l’influence étrangère parvient à s’imposer à une
être ― c’est ici d’un groupe social qu’il s’agit — pour cet être aux formes duquel l’idée fut adaptée, ce résumé de l’expérie
douter que cette force nouvelle, devenue tyrannique, ne détermine une forme nouvelle de l’oppression et ne supprime la libert
t la recherche scientifique, condamnait l’attachement à la beauté des formes , des mots et des sons, a donné naissance, avec le
scientifique, dont le monde antique n’a pas approché, ainsi qu’à des formes d’art nouvelles et d’une égale beauté. Selon un B
e distinguer dans quelle mesure le poison chrétien lui est utile. Les formes catholique, arienne, nestorienne, grecque et prot
moyen. À vrai dire elle participe au triomphe de son contraire. Cette forme de Bovarysme cache donc une utilité essentielleme
iques. Plus qu’aucune autre race, la nation anglaise a emprunté, à la forme religieuse qu’elle s’est choisie, le frein qui lu
eil démesuré et tutélaire par lequel il se persuade que la plus haute forme de civilisation, la plus humaine et la plus moral
itaire, dont il s’est pourtant arrogé le monopole. L’idée, sous cette forme humanitaire, est réellement pour le peuple anglai
ative fut atténuée déjà par une civilisation antérieure, adopte telle forme de la morale chrétienne élaborée par un groupe pl
besoins. De fait il semble que, sous couleur d’anticléricalisme, une forme nouvelle de la moralité, cette religion humanitai
trouve en réalité son point d’appui que sur cette morale et sur cette forme religieuse. Empruntée directement à l’idée chréti
ncurrence avec les autres nations en même temps que de développer des formes de civilisation personnelles. *** Après avoir mon
us fervents adeptes que les universitaires juifs. C’est ainsi que les formes politiques qui sont le plus voisines de la doctri
s seuls renards, des amphores profondes, au col étroit, adaptées à la forme de leur cou et qui garderont pour elles quelques
es conceptions nouvelles. Le lien qui rattache le passé au présent et forme avec ces deux fragments de la durée une même réal
ntique, nous montre avec des documents précis comment et sous quelles formes ce Bovarysme s’est produit dans l’histoire. Consi
ce est pour l’homme sa réalité la plus immédiate, il apparaît que les formes générales et impératives — dogme religieux, loi é
réglé suivant des rites. C’est cette religion qui à son tour fixa la forme des institutions sociales et voici les premiers a
dont la généalogie utilitaire peu à peu fut perdue. C’est sous cette forme détachée de la mentalité qui les avait produites
53 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
Chapitre IV.Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la paro
étant dans un incessant devenir, la continuité semble régner dans la forme même de la science comme dans l’objet qu’elle étu
ve et la parole intérieure calme ; comparaison. Intérêt spécial de la forme calme Avant de rattacher la parole intérieure
Il n’existe, en définitive, que deux sortes de parole intérieure, la forme calme et la forme vive. Sans doute celle-ci admet
éfinitive, que deux sortes de parole intérieure, la forme calme et la forme vive. Sans doute celle-ci admet différents degrés
met différents degrés d’intensité ; sans doute aussi entre elle et la forme calme il y a continuité : il est impossible de di
elques cas bien nets pour apercevoir les caractères distinctifs de la forme vive ; d’autre part, la parole intérieure calme p
ence intérieur il n’existe pas d’intermédiaire. L’opposition des deux formes n’est donc pas arbitraire ; elle repose sur un fo
Si ces expressions peuvent convenir dans un grand nombre de cas à la forme vive, elles ne sauraient, la plupart du temps, s’
nous l’avons montré, que la pensée revêt l’une ou l’autre de ces deux formes  ; si l’imagination est pour quelque chose dans la
d’un ami qui l’écoute, cela est d’un âge où la raison s’essaye et se forme  ; et, de même, la voix de la conscience ne se fai
nnée à l’homme pour déguiser sa pensée, on pourrait dire aussi que la forme vive de la parole intérieure est souvent le langa
ême temps qu’elle s’attache à des objets plus variés. Ainsi, les deux formes de la parole intérieure diffèrent non seulement p
a pensée ; mieux vaut donc continuer à l’appeler une parole. Des deux formes de la parole intérieure, l’une justifie mieux son
re ; l’illusion qui l’accompagne, et qui la distingue à la fois de la forme calme et de la parole physique, serait ainsi clai
nte de l’âme a simplifié cette image et l’a adaptée, sous sa nouvelle forme , à un rôle nouveau. L’âme a, pour ainsi dire, sur
l’entraîne l’habitude négative, elle résiste à l’anéantissement et se forme en habitude positive. La parole intérieure propre
proprement dite ou calme, considérant la parole imaginaire comme une forme imparfaite et d’importance secondaire du même phé
iste comme faculté, comme principe matériel de certains faits dont la forme est toujours originale et nouvelle ; mais il n’y
ette matière indifférente à l’unité, nous appliquons à notre guise la forme de l’unité ; quelle que soit l’étendue phénoménal
ière de ces produits nouveaux, l’association des idées en explique la forme imprévue. La psychologie classique n’a guère étud
sée est trop rapide et trop mobile pour pouvoir attendre longtemps la forme sensible dont elle aime à s’accompagner. Or l’inv
uart Mill, serait une habitude générale ; elle passe à l’acte sous la forme de lois particulières. 240. Durant le sommeil, c
ations illusoires qui se succèdent. Mais à la différence de Egger, la forme littéraire du monologue intérieur remettra toujou
54 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
hiser complètement avec le lyrisme anglais à la fois si harmonieux de forme et si mystique d’inspiration. Il ignora longtemps
ès ma mort, je ferai mon ascension dans les mondes, où et sous quelle forme , il n’importe : je monterai dans la lumière. Ce q
Enfin, son enfant naît, mais le rêve de toute la race a pris corps et forme , lady Hastings donne le jour à un centaure. Il fa
fut une idée vraiment grande que d’avoir représenté le génie sous la forme de cet être légendaire, aux passions démesurées,
critiques si intelligentes et si suggestives, il a créé lui aussi des formes , des âmes et de la beauté, ajoutant ainsi quelque
considère comme la conscience progressive que l’oreille a prise d’une forme de langage dont elle est apte à jouir. Or il adme
e de l’œuvre d’art. L’artiste, en créant le fond, doit aussi créer la forme . Or, le fond évolue perpétuellement ; la forme po
d, doit aussi créer la forme. Or, le fond évolue perpétuellement ; la forme pourra-t-elle rester stationnaire ? Le fond évolu
ion des hommes, mouvante comme la mer ? Qui peut dire d’avance quelle forme prendront les enthousiasmes, les colères, les joi
entre deux infinis, comment pourra-t-on sérieusement affirmer qu’une forme fixe s’offrira à ses pensées ? Songeons surtout q
tre thèse. Ce poète et ce penseur, parce qu’il a voulu s’en tenir aux formes du passé, parce qu’il a cru que la poésie françai
formule définitive, n’a pas eu la force ni le courage de recréer des formes nouvelles ; il n’a réussi qu’à produire une œuvre
e en poésie neuve, ingénieuse ou profonde, on s’attriste de ce que la forme qui enveloppe cette pensée soit si souvent timide
s, puisque dans les poèmes de M. Sully Prudhomme, on sent déjà que la forme ancienne ne suffit plus, que sera-ce demain si, d
illimitée. Lui seul peut être juge, au moment de l’inspiration, de la forme qu’il emploiera. Et s’il est vraiment poète, il n
lus intuitifs et les plus probes parmi ceux qui ont préparé certaines formes du mouvement présent, J.-M. Guyau, a écrit, dans
ous répondre à nous-même dans le silence énorme de la Nature. Sous sa forme abstraite cette représentation est la métaphysiqu
sa forme abstraite cette représentation est la métaphysique ; sous sa forme imaginative cette représentation est la poésie, q
me à boire une seule pensée, la poésie n’aura plus d’elle-même que la forme et que l’ombre, le corps sans l’âme, elle sera mo
nchériront les uns sur les autres, et inventeront les théories et les formes les plus étranges pour faire flamboyer leur génie
xpressive ; peut-être depuis quelque temps appelez-vous un vers telle forme de langage qui charme l’oreille et que pourtant j
ns dans le domaine de la poésie est donc illimité, aussi bien dans la forme que dans le fond. Par conséquent, ce qui distingu
i distinguera toujours la poésie vraie de la prose, ce ne sera pas la forme extérieure, superficielle et souvent factice, — a
là que le sentiment individuel a toute sa part), j’admets toutes les formes possibles, pourvu qu’elles me charment, Or, moi s
et je ne fais aucune difficulté pour reconnaître en passant que telle forme de versification qu’on a beaucoup critiquée, comm
le prétendu « vers libre ? ») me semble, parmi beaucoup d’autres, une forme très souple dans son infinie complexité possible.
e l’avoue, en obtiennent des cacophonies épouvantables, car une telle forme ne supporte pas aussi facilement la médiocrité qu
e La Fontaine, par exemple, est aussi classique que toutes les autres formes de vers. Mais, je le répète, ce n’est là qu’une f
tes les autres formes de vers. Mais, je le répète, ce n’est là qu’une forme parmi d’autres, et j’admets toutes les cadences,
ssé entendre il y a quelques années à M. Adolphe Boschot qui, sous la forme légère d’une lettre fort spirituelle, avait, lui
e conclusion implique-t-elle que nous devons nous désintéresser de la forme et de la technique ? Pas le moins du monde. Comme
s’associent par ressemblance ou par contiguïté ; l’œuvre peu à peu se forme , elle prend corps ; le travail de gestation de to
rde à jamais vivant le mouvement même de l’âme. Toute la beauté de la forme n’est et ne reste belle que par ce souffle de vie
je veux étudier aujourd’hui : le souci plus ou moins conscient de la forme dans laquelle l’œuvre demande à se réaliser. Mais
est à la suite de nombreuses et décisives expériences qu’il a pris la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Si on suit
ement intérieur de l’âme peut et doit, le cas échéant, commander à la forme même ; trouvant, d’autre part, dans la tradition
la poésie française. Ces vers obéissent à leur loi propre. Leur suite forme pour ainsi dire des séries de phrases musicales,
ce prépondérante dans le théâtre de l’avenir. Je veux parler de cette forme intermédiaire, mais non bâtarde, entre la prose e
vu plus consciemment peut-être le parti qu’on pouvait tirer de cette forme . Des œuvres littéraires entières sont comme une é
Gabriel Sarrazin qui sont des poèmes volontairement écrits dans cette forme  ; les Illuminations, de Rimbaude ; les Moralités
s disputes littéraires qui n’ont pour objet que de pures questions de forme . Les analyses que j’ai tentées doivent avoir étab
isir au gré de son inspiration, parmi les ressources de la langue, la forme qui s’adapte le mieux à son tempérament et à la n
détriment des autres, prétendre même choisir arbitrairement certaines formes et nier les autres, ne serait qu’aveugle parti-pr
s et profondes, ou des vérités nouvelles. Peu importe la nature de la forme dans laquelle elles sont énoncées, pourvu que cet
ature de la forme dans laquelle elles sont énoncées, pourvu que cette forme ne soit ni bizarre ni médiocre. Ce qui doit sembl
la suite du texte indique assez que, d’après lui, au contraire cette forme nouvelle serait bien celle qui traduirait exactem
55 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
urs de ses tours et détours, cherchant comment il s’infiltre dans une forme , une attitude, un geste, une situation, une actio
disent, pour lui assouplir le caractère. Toute petite société qui se forme au sein de la grande est portée ainsi, par un vag
our en dégager le tragique à l’état pur. Au contraire, c’est dans ses formes intérieures seulement, c’est dans le vaudeville e
dira que ce n’est pas l’honnêteté d’Alceste qui est comique, mais la forme particulière que l’honnêteté prend chez lui et, e
médie, et qu’elle s’oppose par là à la tragédie, au drame, aux autres formes de l’art, il faudrait commencer par définir l’art
tte classification que j’aperçois, beaucoup plus que la couleur et la forme des choses. Sans doute l’homme est déjà très supé
l saisit, c’est-à-dire une certaine harmonie tout à fait originale de formes et de couleurs, mais seulement un ou deux traits
t son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà
nue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui o
apercevrait toutes choses dans leur pureté originelle, aussi bien les formes , les couleurs et les sons du monde matériel que l
cialité des prédispositions. Celui-là s’attachera aux couleurs et aux formes , et comme il aime la couleur pour la couleur, la
uleurs et aux formes, et comme il aime la couleur pour la couleur, la forme pour la forme, comme il les perçoit pour elles et
formes, et comme il aime la couleur pour la couleur, la forme pour la forme , comme il les perçoit pour elles et non pour lui,
a vie intérieure des choses qu’il verra transparaître à travers leurs formes et leurs couleurs. Il la fera entrer peu à peu da
concertée. Pour un moment au moins, il nous détachera des préjugés de forme et de couleur qui s’interposaient entre notre œil
e à la société, capable enfin, pour prendre la plus grande variété de formes imaginable, de s’additionner à tous les vices et
llement risible est la vanité. Quand nous avons traité du comique des formes et du mouvement, nous avons montré comment telle
mplexes et leur infuser quelque chose de sa vertu comique : ainsi les formes les plus hautes du comique s’expliquent parfois p
nt dus à la descente d’un comique très subtil. Ainsi la vanité, cette forme supérieure du comique, est un élément que nous so
et la nature elle-même comme une dépendance de la médecine. Une autre forme de cette raideur comique est ce que j’appellerai
que côté. Ce qui nous fait rire, ce serait l’absurde réalisé sous une forme concrète, une « absurdité visible », — ou encore
se matérialiser, et dès lors le premier objet venu, n’eût-il avec la forme d’un géant qu’une ressemblance lointaine, recevra
la forme d’un géant qu’une ressemblance lointaine, recevra de lui la forme d’un géant. Don Quichotte verra donc des géants l
nom ? On la rencontre, sans doute, aiguë ou chronique, dans certaines formes de la folie. Elle ressemble par bien des côtés à
êve. Ici encore va se vérifier la loi que nous connaissons bien : une forme du risible étant donnée, d’autres formes, qui ne
e nous connaissons bien : une forme du risible étant donnée, d’autres formes , qui ne contiennent pas le même fond comique, dev
point commun ? Les effets de répétition présentent quelquefois cette forme spéciale au théâtre et dans le roman : certains d
agé de ce dernier point de vue, le comique nous apparaîtrait sous une forme un peu différente de celle que nous lui prêtions.
a repose de la fatigue de penser. Mais on en dirait autant des autres formes du risible. Il y a toujours au fond du comique, d
sse, et que le rire accomplissait une fonction utile en soulignant la forme de ces ondulations. C’est ainsi que des vagues lu
ie sociale, les révoltes superficielles. Il dessine instantanément la forme mobile de ces ébranlements. Il est, lui aussi, un
56 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
Chapitre IV Forme . Formes musiques. Technique. — Rythme et harmonie
Chapitre IV Forme. Formes musiques. Technique. — Rythme et harmonie. Le ryt
accord de l’Harmonie et du Rythme. Je n’ai parlé jusqu’ici que des formes plastiques. Les formes musiques ont une importanc
t du Rythme. Je n’ai parlé jusqu’ici que des formes plastiques. Les formes musiques ont une importance égale, mais M. de Rég
es et leurs combinaisons peuvent être variés comme on le veut, aucune forme ne les régit, sinon leur classement par familles,
ltat de l’inertie. Chaque groupe d’harmonies délimité par la tonalité forme , virtuellement au moins, dans notre système music
e même les harmonies sont l’élément le plus objectif de l’Harmonie. —  Forme virile de notre pur instinct, le rythme, léger te
çue, désigne une attitude avec assez de force ; la périodicité de ses formes éveille l’idée d’une forme constante et de ce qu’
ec assez de force ; la périodicité de ses formes éveille l’idée d’une forme constante et de ce qu’il est soumis à un nombre i
’une attitude en des harmonies, que l’orchestre peut exprimer par des formes sensibles les mouvements humains et les statures
n ce bel hymne, œuvre la plus parfaite je crois au point de vue de la forme , se trouvent des passages mélodieux comme celui-c
eurythmie l’analyse logique de la phrase, les plans des images et les formes musicales qui en sont le naturel support. Ces tro
iatement suivie, en Belgique et en France, de poèmes conçus selon des formes voisines. M. Vielé-Griffin, après avoir hésité se
che variété de rythmes internes en lui laissant sa force roide et ses formes sculpturales, mais en usant fréquemment, à la cés
force n’a d’égale que la noblesse donne à ses poèmes une rectitude de forme , une certitude de trait qui apportent en chaque s
e développe et se précise le moi. Il ne pouvait tolérer longtemps une forme littéraire restrictive de l’action et du fol inst
écessaires à l’épanouissement de sa personnalité et en contiennent la forme naturelle. M. Vielé-Griffin s’épanche entièrement
t et presque au physique. Nous l’avons vu, il use assez souvent de la forme didactique ; il s’adresse au lecteur et l’interpe
titudes plutôt que des gestes, et la musique le tentait moins que les formes dans l’espace. Le drame Ancæus est une étude d’ha
, s’il avait voulu le tenter : l’équilibre momentané des idées et des formes ne s’était pas encore arrêté sur ce point. Il fau
dommage, il faudrait que le sentiment de la consistance parfaite des formes , de l’Eurythmie, de l’élément objectif de l’art,
res, indépendamment de tout accompagnement ou contrepoint, la mélodie forme elle-même, par ses intervalles, un accord ou une
e le dis encore, le défaut de ces vers c’est qu’ils négligent dans la forme l’élément objectif de l’Art, et telle est malheur
s, comme M. de Régnier, et plus encore M. Verhaeren, en accordant aux formes plastiques une importance décisive qui galvanise
u’il désigne. L’Harmonie, plus lente en ses variations, se modèle aux formes des objets pensés, s’amoncelle en masse vigoureus
n du rythme et de la mesure. Et cependant la mesure est un nombre qui forme une division (relativement) constante de la durée
signé « Moi », dont l’auteur réclamait pour les vers toute liberté de forme . Mais il s’en faut que les poèmes fussent pour ce
57 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La doctrine symboliste » pp. 115-119
ngeaient pas outre mesure l’alexandrin et qu’ils usaient des poèmes à forme fixe. Ils mettaient aussi moins de gravité étudié
la matière. Le changement de direction dans le mouvement constitue la forme … « Le poète délaissant la copie du monde extérie
forme… « Le poète délaissant la copie du monde extérieur créera ses formes esthétiques par le dégagement de l’essentiel dans
gement de l’essentiel dans les éléments que fournit la nature. « Les formes esthétiques seront évoquées par des sons (les mot
ition, toujours moral, transparaîtra nécessairement sous les diverses formes esthétiques évoquées. « Elles exprimeront le suj
e a sa correspondance dans un aspect réalisé ou possible du ciel. Les Formes esthétiques du poème sont des symboles. Le symbol
olique. « Le poème symbolique est celui qui, évoquant par le vers des formes esthétiques logiquement reliées entre elles dans
58 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
ord concevoir quelque chose de noir en général, puis ce noir prend la forme d’un cheval ; vous n’avez donc point dépensé d’at
imple au style figuré. Pourtant le style sublime n’est souvent qu’une forme du style simple : rien de plus simple que le « qu
reigne, soit qu’il le complète ou le confirme en le répétant sous une forme plus vive ; chaque membre de phrase a son individ
’est pas la même chose que le beau ; la beauté réside surtout dans la forme , dans ses proportions et son harmonie, le poétiqu
roportions et son harmonie, le poétique réside surtout dans ce que la forme exprime ou suggère, plutôt qu’elle ne le montre.
fait le charme poétique de la beauté même, c’est ce qui en dépasse la forme finie et éveille plus ou moins vaguement le senti
entie ou pressentie255. » Cette théorie de l’infinité évoquée par les formes mêmes du beau nous semble un correctif nécessaire
soimême n’est pas vraiment poétique. S’il y a une sorte d’égoïsme des formes qui fait qu’elles vous disent seulement moi, sans
êmes, il y a aussi une sorte de désintéressement et de libéralité des formes qui fait qu’elles vous parlent d’autre chose qu’e
rets, mais abstraits. La métaphore, au lieu de doter les objets d’une forme plus brillante, leur enlève alors, au contraire,
lus brillante, leur enlève alors, au contraire, quelque chose de leur forme pour leur donner le caractère profond du pur sent
qui précisent les contours extérieurs de l’objet, qui en dessinent la forme et la couleur, et qui ainsi produisent des percep
oi273. » Beaucoup d’actions sont une condensation de pensées sous une forme concrète et elles peuvent donner lieu à des médit
à sa maîtresse pourquoi il l’aime : il le lui répète sous toutes les formes , avec toutes les inflexions de la voix et de la p
t à la fréquence de la reprise de l’idée, ramenée sans cesse sous une forme nouvelle et plus frappante, au moment où on la cr
thmé ; l’image est en effet la reprise de la même idée sous une autre forme et dans un milieu différent : c’est comme une réf
hme, qui est déjà de la musique, qui est aussi un moyen de donner une forme et une architecture aux idées, aux phrases, aux m
a tête énorme. Peut-être, de tout ce bouleversement, sortira-t-il une forme de vers un peu plus libre encore que celle d’Hugo
é en multipliant les césures du vers, de manière à le ramener à cette forme régulière : 4-4-3, ou à cette autre, meilleure, 3
re, meilleure, 3-3-3-2. Cependant ce vers retrouverait, sous ces deux formes , un certain équilibre. Voici un échantillon quelc
r une aurore. Nous découvrons un excellent échantillon de la seconde forme dans Richepin, qui, après des vers comme ceux-ci 
galop ! En avant ! Dans cette strophe le vers de onze pieds, sous la forme 3-3-3-2, reproduit le rythme de la marche de Guil
t simplement suffisantes, selon qu’il veut attirer l’attention sur la forme ou sur l’idée ? La richesse constante de la rime
and effet, que l’effet est manqué. Au fond, la rime est elle-même une forme du rythme, puisqu’elle est une répétition, une ha
i les entraîne ; cependant, quand on a lu des pages entières de cette forme , où les rimes amènent successivement les visions
o : C’est naturellement que les monts sont fidèles Et purs, ayant la forme âpre des citadelles, Ayant reçu de Dieu des créne
e ces merveilles. » La phrase ainsi ordonnée tend à prendre encore la forme d’une strophe ; le troisième vers seul serait tro
n versets ; c’est un Jérémie orgueilleux et un Isaïe fanfaron. 1. Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et qui
romantiques venaient à leur heure, ils conquéraient la liberté de la forme , ils forgeaient l’outil dont le siècle devait se
ffet significatif ou suggestif produit par l’entière adaptation de la forme au fond. La transformation dont nous parlons a se
n de communication sociale, elle est l’âme même d’une société sous sa forme la plus immédiate et la plus sincère ; elle doit
pensée, mais dans la pensée émue elle-même, puisqu’elle traverse les formes et les temps alors que le vers change avec les pa
avec les pays et les époques, pourquoi vouloir la renfermer dans une forme à l’exclusion de toute autre ? C’est bien parce q
ée est obligée d’adopter une fois pour toutes le vers et ses diverses formes , pour s’y imprimer. Selon le caractère du moment,
me ; mais en prose, c’est à chaque instant que la pensée se taille sa forme et sa mesure, chacun de ses mouvements se traduit
s’effacer et qu’elle seule apparaisse. La pensée ondule et vibre, la forme a pour but de rendre sensible toute cette vie, no
ie de la nature, et il y en a aussi dans toute émotion humaine. Cette forme -là est bonne qui s’est trouvée la plus sonore aux
aissances et des idées. Il n’est pas vrai de dire avec Cartyle : « La forme métrique est un anachronisme, le vers est une cho
a rime. » C’est dire que la poésie est la sympathie même trouvant une forme qui lui répond, une harmonie des âmes s’exprimant
multipliés. Dans la prose, supprimons la rime, qui lui donnerait une forme trop fixe et trop purement musicale, les autres c
orme trop fixe et trop purement musicale, les autres caractères de la forme poétique resteront à la disposition du prosateur,
59 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
nécessité universelle. Nous allons montrer que la seconde de ces deux formes se ramène à la première, et que tout déterminisme
parée à celle d’aucune autre force. Le déterminisme physique, sous sa forme la plus récente, est intimement lié aux théories
ation de l’énergie dans l’histoire des sciences de la nature. Sous sa forme actuelle, il marque une certaine phase de l’évolu
nc fort longtemps passé d’un principe conservateur universel. Sous sa forme actuelle, et depuis la constitution de la théorie
r directement nous-mêmes, mais que nous nous apercevons à travers des formes empruntées au monde extérieur, nous finissons par
bord, qu’il s’agit d’examiner. Le déterminisme psychologique, sous sa forme la plus précise et la plus récente, implique une
éométriquement identiques s’offrent à la conscience du sujet sous des formes différentes, selon le but représenté. Le tort de
mprise, celle qui s’adresse à la mémoire plutôt qu’au jugement. Il se forme ici, au sein même du moi fondamental, un moi para
e pas percer cette croûte et à admettre qu’elle dessine exactement la forme de l’objet qu’elle recouvre. Nous dirons maintena
ie aussi, par conséquent, les deux sentiments qui l’agitent. Ainsi se forme une série dynamique d’états qui se pénètrent, se
insu ; vous verrez que l’argumentation des déterministes revêt cette forme puérile : « L’acte, une fois accompli, est accomp
de ce que les uns et les autres se représentent la délibération sous forme d’oscillation dans l’espace, alors qu’elle consis
ne se tiendra pas pour battu, et posant la question sous une nouvelle forme  : « Laissons de côté, dira-t-il, les actions acco
ner à tous les antécédents leur valeur propre, et me représenter sous forme d’un conflit ou d’une composition de forces le je
dans l’âme de Pierre, et vous apercevez la vie de ce personnage sous forme d’une trajectoire MOXY dessinée par un mobile M d
aspect d’un changement de quantité ; mais elle constaterait, sous une forme ou sous une autre, une baisse dans l’enrichisseme
comme il nous arrive à nous-mêmes quand nous voyons se dessiner, sous forme d’une ligne de feu, les positions successives d’u
s extrémités. Certes, la conscience pure n’aperçoit pas le temps sous forme d’une somme d’unités de durée ; laissée à elle-mê
e de causalité souffre une incompréhensible exception. Cette dernière forme de l’argumentation déterministe diffère moins qu’
ois, il ne nous paraît pas inutile de nous arrêter sur cette dernière forme de l’argumentation déterministe, quand ce ne sera
ns les conditions données. En vain nous ajoutons que, même sous cette forme « les mêmes causes produisent les mêmes effets »,
mment perçus sont susceptibles de se produire de nouveau sous la même forme  ; 2° Qu’un certain phénomène P, qui avait paru à
faut que le second phénomène lui-même existe objectivement, sous une forme ou sous une autre, au sein du premier phénomène.
tité pure, et que, les propriétés géométriques pouvant se mettre sous forme d’égalités, on conçoit très bien qu’une première
ormulées, et à expliquer les qualités apparentes de la matière par la forme , la position et le mouvement de ces figures géomé
re par une relation constante entre des grandeurs variables ; mais la forme est une image, et quelque ténue, quelque transpar
le mécanisme n’a été poussé plus loin que dans ce système, puisque la forme même des éléments ultimes de la matière y est ram
rique entre des grandeurs variables, mais non pas se représenter sous forme concrète d’images. Et l’on prouverait sans peine
té, en tant qu’il lierait l’avenir au présent, ne prendrait jamais la forme d’un principe nécessaire ; car les moments succes
t Spinoza voulait que la série des phénomènes, qui prend pour nous la forme d’une succession dans le temps, fût équivalente,
des phénomènes successifs doit provenir de ce qu’on aperçoit sous une forme confuse, derrière ces phénomènes hétérogènes, un
ar les autres se consolide à mesure que nous tenons la durée pour une forme plus subjective de notre conscience. En d’autres
a préformation de l’avenir dans le présent se conçoit sans peine sous forme mathématique, grâce à une certaine conception de
termédiaires à peine sensibles, dont l’ensemble prend pour nous cette forme sui generis qu’on appelle sentiment de l’effort.
mps de s’arrêter. Si donc on se décide à concevoir sous cette seconde forme la relation causale, on peut affirmer a priori qu
e par conséquent ; l’avenir n’existera alors dans le présent que sous forme d’idée, et le passage du présent à l’avenir prend
lisation de l’idée conçue. Tantôt au contraire on fait de la durée la forme propre des états de conscience ; les choses ne du
ts de la science. Mais appliquer le principe de causalité, sous cette forme équivoque, à la succession des faits de conscienc
non pas directement, mais par une espèce de réfraction à travers les formes qu’elle a prêtées à la perception extérieure, et
mènes extérieurs l’un par l’autre revêt maintenant à nos yeux la même forme que le rapport dynamique de notre force à l’acte
er le temps comme un milieu homogène, et à admettre sous une nouvelle forme l’équivalence absolue de la durée et de son symbo
60 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VI »
se. J’ose à peine dire que kilo, kyste deviendraient français sous la forme quiste, quilot ; cela est trop évident et trop si
us, doit avoir les caractères du signe, la diversité et la fixité des formes . Sans doute on peut écrire poto, rato, gato, mors
in libella ; il a été nivel, et, comme tel, a donné niveler ; mais sa forme niveau l’aurait donné tout aussi bien, comme taur
me permettent pas de les accepter. Je considère comme intangibles la forme et la beauté de la langue française, et si je liv
rance a défendu le droit à la « faute d’orthographe » sous toutes ses formes et avec toutes ses fantaisies : c’est une questio
a connaissance du contre-point ou de l’anatomie comparée. L’étude des formes verbales n’en est pas moins légitime, ainsi que l
ant en grec par u, non par respect pour le grec, mais pour varier les formes . NdA 61. Ch italien équivaut à notre qu (dans q
L’y n’est pas inutile dans ces mots très courts dont il consolide la forme un peu frêle. Il était indispensable à lys, qu’il
61 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre IV. Poésie lyrique »
rondets, ballettes, virelis 68, d’où sortiront à la fin les poèmes à forme fixe du xive  siècle, rondeaux, ballades et virel
rondeaux, ballades et virelais. Il se forma d’autres genres selon la forme choisie, et selon la nature des accessoires emplo
t l’amour courtois. Don libre et gratuit, irréductible comme tel à la forme d’un devoir, l’amour est le bien souverain, princ
s en faire le motif de sa dévotion. Si on analyse le contenu de cette forme originale de l’amour dont les Provençaux ont enri
es, et ne subsisteront-elles chez la plupart des poètes que comme une forme vide de sens, un organe inutile et atrophié. Quel
rent la poésie provençale, furent étonnés, éblouis, charmés : fond et forme , tout était pour eux une révélation. La communica
de ces esprits en qui elle se fût transformée, de façon à devenir une forme nécessaire du génie national. Elle ne fut chez no
tis 72 qui sont les genres qu’ils empruntent aux Provençaux, sont des formes compliquées qu’il faut analyser pour les admirer 
amour de la nature : point de vision ni d’expression pittoresque des formes sensibles. Au début, des variations souvent banal
ls font de leurs concepts des réalités, et leur attribuent toutes les formes , qualités et propriétés des choses concrètes. Ils
istes. La nécessité à laquelle la poésie ne peut se soustraire d’être forme et mouvement, projette dans le désert de cette po
pénètrent, tout un peuple d’abstractions qui ont charge d’imiter les formes de la nature et le mouvement de la vie : Prix, So
Dans le lyrisme savant, en résumé, rien n’est populaire, ni fond, ni forme  ; par le raffinement des pensées, par l’artifice
aaabB, aaabAB ; etc. — Chansons à danser : aaabCB, aaabAB, etc. « La forme la plus habituelle était un couplet monorime suiv
remiers se font pendants. — Le Salut d’amour est « une épître dont la forme est variable et qui se présente même souvent en v
62 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
ux prédominent dans la poésie primitive, M. Gunmere s’appuie sur deux formes de poésie qui ont dominé primitivement en Europe 
l’inspiration. Il est difficile de trouver du nouveau. Les nouvelles formes d’art sont vite usées et confessent bientôt leur
45. C’est en vain que beaucoup s’ingénient à renouveler les anciennes formes d’art, à secouer les routines ; ils font rarement
ciales et morales. En ce sens, la théorie de l’art pour l’art est une forme de l’individualisme esthétique. En effet, pour l’
é47. La beauté est la différence humaine, l’exception humaine sous sa forme la plus voyante, la plus glorieuse, la plus envié
plus enviée, presque la plus agressive. Car la beauté sous toutes ses formes , beauté sexuelle, beauté artistique, beauté comme
onté de puissance, il prononce la condamnation d’un certain nombre de formes d’art qui correspondent selon lui à une vitalité
pés, dans le même anathème. — Soyons moins exclusifs. Il y a bien des formes de vie et bien des degrés de vitalité. Il y a aus
s formes de vie et bien des degrés de vitalité. Il y a aussi bien des formes et des degrés de beauté. Sunt multae mansiones i
art réaliste, l’art impassible à la Flaubert, l’art décadent sont des formes d’art peut-être moins puissantes que l’art classi
e-même esthétique : mais elle peut s’exprimer au moyen d’images et de formes esthétiques. Au moment où Leconte de Lisle chante
chante le néant, il ne le sent plus en tant que néant ; il jouit des formes que son imagination évoque et dont elle revêt l’i
ure personnelle ; l’art subjectif, symboliste ou décadent, toutes ces formes d’art ont leur intérêt, leur beauté et leur droit
importante s’impose en ce qui louche les rapports de ces différentes formes d’art avec la sociologie et la morale. — C’est qu
63 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
e temps de mouvement et d’inhibition, au moyen desquels la réalité se forme et se meut et sans lesquels il n’y aurait pas de
la fortifier et à la développer si l’on se propose de favoriser cette forme du réel, — à la dissocier, si au contraire on a p
er, si au contraire on a pour objet de détruire, comme hostile, cette forme régnante. Du point de vue intellectuel, comme du
n du culte, sur ce fait que la religion catholique, comme toute autre forme religieuse, est fausse et constitue une superstit
l’unique tissu du réel, se préoccupe uniquement de rechercher quelle forme du préjugé est utile à la réalité française dont
ce, qui nous semble aujourd’hui singulière, retarda l’avènement d’une forme sociale conforme à cette vérité. Mais cette vérit
individuelle, attachement aux biens immédiats et à la vie présente, —  formes de l’égoïsme élémentaire, représentants d’une réa
nte que leur imposa la croyance. Cette croyance n’en est pas moins la forme rigide qui, en torturant durant une longue périod
e qui la pétrit, va se dissoudre et périr sitôt que le principe d’une forme idéologique différente, l’idée chrétienne, marque
rs points d’équilibre les contours du réel ; mais pour que le réel se forme et devienne perceptible une condition est nécessa
64 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
ste encore. Tandis que la métaphysique, tandis que la religion, cette forme figurée et imaginative de la métaphysique, s’effo
elle du génie. Selon Guyau, le génie artistique et poétique est « une forme extraordinairement intense de la sympathie et de
e du génie est donc, pour Guyau, « une sorte de vision intérieure des formes possibles de la vie », vision qui fera reculer au
n système. » Le grand artiste est évocateur de la vie sous toutes ses formes , évocateur « des objets d’affection, des sujets v
t son inspiration à l’aimant qui, se communiquant d’anneau en anneau, forme toute une chaîne soulevée par la même influence.
le et sociale par excellence : la sincérité ; si donc il attache à la forme une très grande importance, il ne veut point qu’o
la forme une très grande importance, il ne veut point qu’on sépare la forme du fond. Dans l’être vivant, c’est le fond qui pr
e la forme du fond. Dans l’être vivant, c’est le fond qui projette sa forme , pour transparaître en elle ; il en doit être de
celui qui vit trop exclusivement pour l’art et s’attache au culte des formes , c’est de ne plus voir et sentir avec force dans
l’art le plus de vie. » L’art pour l’art, la contemplation de la pure forme des choses finit toujours par aboutir au sentimen
ocial, car la société humaine ne saurait s’intéresser à un pur jeu de formes . Selon Guyau, le moyen de renouveler et de rajeun
dissonances mêmes et aux laideurs dans l’art, c’est qu’elles sont la forme extérieure des misères et limitations inhérentes
n’est plus l’extermination, mais c’est la concurrence sous toutes ses formes . En outre, on n’est jamais sûr de trouver chez le
répondre à nous-mêmes dans le silence morne de la nature : « Sous sa forme abstraite, cette représentation est la métaphysiq
a forme abstraite, cette représentation est la métaphysique ; sous sa forme imaginative, cette représentation est la poésie,
as à boire une seule pensée, la poésie n’aura plus d’elle-même que la forme et l’ombre, le corps sans l’âme : elle sera morte
ificatif et surtout suggestif » produit, par l’entière adoption de la forme au fond, du rythme et des images à la pensée émue
ntagieux dans une certaine mesure, car la sympathie même n’est qu’une forme raffinée de la contagion. » La misère morale peut
’art, et il a montré l’application de cette idée sous ses principales formes . Guyau attachait d’autant plus d’importance au ca
65 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
ue le progrès se fait du simple au composé ; mais si nous passons des formes individuelles de la vie à la vie en général, nous
-t-elle pas donné naissance à la variété anglo-américaine, et il s’en forme même une autre en Australie. Si nous passons à l’
trie, de même ; la subdivision du travail est une vérité évidente. La forme la plus rudimentaire du langage est l’exclamation
nts religieux, militaires, épiques, lyriques, dramatiques ; tout cela forme plus tard autant de genres. Il en est de même dan
terprétation complète du phénomène de l’évolution, présentée sous une forme systématique et dans un ordre synthétique se rédu
ait autrefois existé, en puissance, à l’état de matière diffuse, sans forme , et qu’il soit lentement arrivé à son organisatio
ous deux sont soumis à la même loi d’évolution, aux mêmes variétés de forme  ; il y a des sociétés rudimentaires tout comme de
sociétés et les organismes individuels. 1° Les sociétés n’ont pas de formes extérieures déterminées ; encore faut-il remarque
ègne végétal, comme dans les classes inférieures du règne animal, les formes sont souvent très vagues. 2° L’organisme social n
animal, les formes sont souvent très vagues. 2° L’organisme social ne forme pas une masse continue, comme le fait le corps vi
nsidère surtout dans leur développement, si l’on remarque combien les formes inférieures de la vie ressemblent aux formes infé
’on remarque combien les formes inférieures de la vie ressemblent aux formes inférieures de l’organisation sociale. N’y a-t-il
me que plus tard, entre la couche muqueuse et la couche séreuse, s’en forme une troisième dite vasculaire, d’où sortent les v
vaisseaux sanguins ; de même aussi, quand une société grandit, il se forme une classe intermédiaire, adonnée à l’industrie e
193), c’est-à-dire son évolution. Si l’on oppose à la science sous sa forme la plus précise, celle des mathématiques, nos mod
’étude des religions, depuis le fétichisme le plus grossier jusqu’aux formes les plus épurées du monothéisme. Mais ce qu’il im
choses, il se permet de supposer que toute matière exista jadis sous forme diffuse, il trouve impossible de concevoir commen
e intérieurement, il voit que les deux extrémités de cette chaîne qui forme la conscience sont hors de sa portée ; il ne peut
66 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
it rétablir une statue antique d’après le moule où se dessinèrent ses formes . Sans doute les langues primitives ont disparu po
ues moins tourmentées par les révolutions, moins variables dans leurs formes , parlées par des peuples voués à l’immobilité, ch
. La botanique nous démontre que tous les arbres seraient, quant à la forme et à la disposition de leurs feuilles et de leurs
nts et les suppressions qui, détruisant la symétrie, leur donnent des formes si capricieuses. Un fleuve irait tout droit à la
e, mais qui est l’histoire même de l’esprit humain. L’histoire est la forme nécessaire de la science de tout ce qui est dans
leurs variétés individuelles, elle se borne à l’analyse générale des formes communes à toutes, à ce qu’on appelle grammaire g
une idée beaucoup plus large de la nature humaine que celle qu’on se forme d’ordinaire. Sans doute il y a de l’universel et
i j’ose le dire, les casiers naturels, remplis successivement par ces formes diverses et variables : religion, poésie, morale,
essentielle à la nature humaine ; et, pourtant, la religion dans les formes anciennes est destinée à disparaître. Ce qui rest
complète et quasi évangélique que nous lui donnons, a-t-elle été une forme de tous les temps ? Une analyse peu délicate, peu
logues, ne peut pas s’y décider. Le mot morale est-il applicable à la forme que revêtait l’idée du bien dans les vieilles civ
re humaine, dans ses compartiments, si j’ose le dire, et non dans les formes qui s’y ajustent et peuvent se remplacer par des
rale. Toutes les autres règles sont fautives et mensongères dans leur forme absolue. Les règles générales ne sont que des exp
it la langue comme une chose pétrifiée, arrêtée, stéréotypée dans ses formes , comme quelque chose de fait et que l’on supposai
mouvement, le devenir, l’histoire en un mot. L’histoire est la vraie forme de la science des langues 98. Prendre un idiome à
e fausse notion d’un substratum fixe qui a donné à la psychologie ses formes raides et arrêtées. L’âme est prise pour un être
Ce n’est pas la Bible qui est belle ; ce sont les mœurs bibliques, la forme de vie décrite dans la Bible. Ce n’est pas tel po
u’admirons-nous dans le Télémaque ? Est-ce l’imitation parfaite de la forme antique ? Est-ce telle description, telle compara
t faite au XIXe siècle n’est pas belle ; car elle applique à faux des formes vraies jadis ; elle n’est pas l’expression de l’h
es œuvres de Voltaire, celles-là sont bien oubliées où il a copié les formes du passé. Qui est-ce qui lit la Henriade ou les t
infinie variété : temples, statues, poèmes, philosophies, religions, formes sociales, passions, vertus, souffrances, amour, e
-là seul peut saisir la grande beauté des choses qui voit en tout une forme de l’esprit, un pas vers Dieu. Car, il faut le di
la grande matière ; l’homme de génie l’exprime, et en lui donnant la forme la fait être : alors la foule, qui sent, mais ne
la tradition par mille voies secrètes et auxquelles chacun donne une forme à sa guise. On serait tenté de croire, au premier
as les mêmes choses. Le vulgaire ne voit que de vives couleurs et des formes élégantes. Le savant remarque à peine ces superfi
ie, c’est la force universelle qui s’épanouit en elle sous une de ses formes . La critique a admiré jusqu’ici les chefs-d’œuvre
ci les chefs-d’œuvre des littératures, comme nous admirons les belles formes du corps humain. La critique de l’avenir les admi
toute prétention classique. Il faut laisser chaque siècle se créer sa forme et son expression originales. La littérature va d
sa forme et son expression originales. La littérature va dévorant ses formes à mesure qu’elle les épuise ; elle doit toujours
67 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
t latin, mais surtout les forçant à se combiner, à s’organiser en une forme nouvelle : en leur présence, et à leur contact, s
s : sans imagination que celle qui convient à ce caractère, celle qui forme des enchaînements possibles ou nécessaires, l’ima
idées générales et par le désir de plaire l’âpreté du dogmatisme. La forme dégradée du type français, c’est l’esprit gaulois
plus jouisseur que sensuel, et plus attaché au gain qu’au plaisir. Sa forme frivole, c’est l’esprit mondain, creux et brillan
eux et brillant, mousse légère d’idées qui ne nourrit ni ne grise. Sa forme exquise, c’est cet esprit sans épithète, fine exp
où l’idée ensuite entretient la fraîcheur de l’expression. Enfin, la forme grave et supérieure de notre intelligence, c’est
ses façons, plus ou moins distincts ou engagés dans la complexité des formes individuelles. 5. Renan, Essai sur la Poésie de
68 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
où la force des choses devait finir par les amener eux-mêmes. 1. La forme des « Essais » Michel de Montaigne229 conseill
vons mieux faire pour mettre en lumière les charmantes qualités de sa forme que de les lui demander à lui-même. « Je prends d
i dire il n’y manque pas une cadence, mais, dans la force du mot, une forme 237. À cet égard il marque un véritable recul de
ntillé, un amas de petits traits, qui s’harmonisent à distance en une forme souple, palpitante de vie. Nous apprenons ainsi (
s’ajoute donc à la physionomie de notre philosophe : la vanité, en sa forme la plus puérile, la vanité nobiliaire du bourgeoi
érité constante, ni l’ondoyant et divers instincts n’a pu établir une forme universelle de vie. C’est un chaos de systèmes et
acine les affirmations métaphysiques dont notre vie sociale reçoit sa forme , et pour lesquelles nous nous coupons la gorge. E
ions de l’ordre pratique, Montaigne travaille à nous faire douter des formes multiples où nous réalisons nos instincts, à nous
s multiples où nous réalisons nos instincts, à nous persuader que ces formes , toutes relatives à nous, ne sont pas ces instinc
n d’assuré qu’à des maux. Soyons libres aussi à l’égard de toutes les formes de la vie sociale : ne croyons pas le bien et la
e la vie sociale : ne croyons pas le bien et la vérité attachés à ces formes politiques ou religieuses, d’une croyance trop pa
le mieux la guerre civile. Il posera en principe qu’il faut aimer la forme de gouvernement dans laquelle on est né ; et ains
en lui. Et comme au reste, sous la diversité infinie des actes et des formes , il trouve que ces idées-là sont les idées commun
n sceptique. Il a borné sa vue à la vie présente, dont il a dressé la forme pour satisfaire à toutes les aspirations de sa na
iser Montaigne, à approprier sinon son livre, du moins ses idées à la forme religieuse de l’esprit classique. Charron mettra
s mêmes corrections avec une sévérité hostile. Mais eux-mêmes dans la forme de leur âme auront, à leur insu, reçu l’empreinte
orale, dans la recherche d’une règle de la vie, et la description des formes de la vie. Il lui propose l’homme comme l’univers
droit, il nous offre l’homme en sa personne : « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition241 ». Rois ou pays
la langue et sur le style : il propose à la littérature de prendre la forme des pensées, tantôt dans le langage des Halles, t
el la littérature classique apparaît surtout comme une des plus pures formes de l’esprit français : c’est cet ensemble de qual
69 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »
ny : un penseur. Pessimisme ; solitude ; honneur et pitié ; amour. La forme de Vigny. — 4. V. Hugo avant 1850. Caractères par
re de philosophique, pittoresque, d’académique, artistique, de signe, forme , de l’organiser à nouveau pour la transmission du
s sont devenus un des moyens les plus puissants de représentation des formes de la vie737 : on s’en est servi pour des effets
Les romantiques d’arrière-saison et les parnassiens sont revenus aux formes fixes, unitaires, ou variées selon une loi consta
.) Ce type, rare chez les classiques, déformation accidentelle de la forme pure du vers, fut l’alexandrin romantique : il es
ont pu faire sans grande difficulté, en conservant dans sa pureté la forme rythmique qu’ils en avaient reçue. Dans la double
e et brillante, qui noie tout. Tout ce qui est circonstance, réalité, forme visible de l’être s’efface : chaque Méditation n’
mon impression reste indécise, et si j’essaie de fixer en visions ces formes , ces teintes, cette lumière, ces mouvements, ces
cas : il compte comme un génie lyrique, et il a toujours employé les formes impersonnelles de la littérature. Il a écrit des
is volontiers le chef-d’œuvre du théâtre romantique. Comme toutes ces formes narratives et dramatiques lui servaient à enferme
l’exprimer, il créa (à peu près en même temps qu’Émile Deschamps) la forme du Poème ; et, classant ses Poèmes, il fit un liv
caractère du romantisme français : c’était de faire de la poésie une forme , et la peinture des formes. Il emplit ses vers de
rançais : c’était de faire de la poésie une forme, et la peinture des formes . Il emplit ses vers de sensations, et ses vers mê
source suffisante de poésie ; et son débit ne suffit pas à emplir les formes que prépare incessamment l’imagination. Le poète
impassibilité de la nature, presque consolée par le déploiement des formes magnifiques Que la nature prend dans les champs p
andes facultés de l’artiste trouvaient leur exact emploi : toutes les formes du monde extérieur, nature et histoire, se laissa
genres ou thèmes objectifs convenaient à ce tempérament plus riche de formes que de fond ; ces romans, drames, voyages, mettai
s pleurnicheries lamartiniennes775. Affectant un certain mépris de la forme et de l’art, il posa que toute l’œuvre littéraire
rine ; et si l’émotion est sincère, communicative, peu importe quelle forme l’exprime et la convoie. « Vive le mélodrame où M
ysionomie d’homme, une scène de la vie, un aspect de la nature, mille formes apparaissent ainsi, en pleine lumière, sobrement
us verrons aussi qu’il a su faire un usage original et charmant de la forme dramatique. Il y aurait trouvé même ses chefs-d’œ
e l’amour. Voilant dans un lointain délicieusement embrumé toutes les formes de la réalité qui l’a blessé, il prend pour matiè
ffranchit l’art de la morale, elle l’affranchit même de la pensée. La forme seule importe : il n’y a pas besoin d’idées. C’es
osyllabes, répété autant de fois que le sujet l’exigeait : dans cette forme étroite et précise, il est maître. Il en avait to
fantaisie n’est pas d’un penseur, mais d’un artiste : il associe aux formes présentes des formes éloignées, à l’obélisque de
d’un penseur, mais d’un artiste : il associe aux formes présentes des formes éloignées, à l’obélisque de Paris, les obélisques
er le chansonnier : au fond, le peuple est très bourgeois. Et puis la forme de Béranger est admirablement populaire. Pas d’im
ns ou sizains. Pour les vers de 7, des sizains, et des huitains et la forme  : 7, 3, 7, 7, 3, 7 (l’Avril de Belleau). 743. La
70 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »
es artistes, il ne rendait ainsi que parce qu’il sentait d’abord : sa forme d’esprit était un délicat épicurisme, de plaisir
nce, les facultés techniques du poète : les mots étaient pour lui des formes vivantes, souples, colorées, et le vers était le
suffisantes traductions, il a tiré son goût délicat, et ce sens de la forme , ce besoin d’une perfection difficile, qui ont ré
rfection. On possède le Renard, les mouches et le hérisson, sous deux formes  : il n’a passé dans la seconde rédaction que deux
n du genre, les hommes ne sont pas à l’ordinaire présentés dans leurs formes et leurs actes d’hommes : toute la nature fournit
isme, ni même de dynamisme dans son amour de la nature : il jouit des formes qu’elle offre, des sensations qu’elle procure, sa
es, son héron : il dessine avec une précision, une vie étonnantes, la forme extérieure de l’animal, silhouette, attitudes, dé
on langage : rien de vague, rien d’abstrait ; le type est général, la forme qui l’exprime est concrète ; tout est précis, ind
l’honneur facile de créer des sujets. L’apologue est de sa nature une forme très primitive et très naïve : la réflexion indiv
uère plus créer des sujets de fables que des sujets d’épopée ; et ces formes symboliques ne sauraient être compréhensives et v
lle est là, dans ces Fables, qui offrent précisément et la dose et la forme du lyrisme que l’esprit d’alors était capable de
tes les images de ses sensations. Il a créé pour son œuvre unique une forme unique aussi : précise et imprécise à la fois, ne
iforme, et il est rare qu’elles soient parmi les chefs-d’œuvre. Cette forme expressive et souple, qui se défait et se refait
s qu’on trouve parfois chez eux, si amers sous la grâce souriante des formes . 420. Biographie : Né à Château-Thierry, le 8
71 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
on est au même prix. * ** Ces principes rappelés, comment l’étude des formes sociales peut-elle contribuer à l’explication du
ffèrent de ceux de l’Occident par bien d’autres caractères que par la forme des corps ; ils en diffèrent, par exemple, par la
es que par la forme des corps ; ils en diffèrent, par exemple, par la forme des sociétés : dès lors, qui nous dit que, encadr
ésolvant par avance. Déjà il lui est difficile de montrer entre telle forme anatomique et le mouvement égalitaire, une relati
le dit Spencer, avant que le grand homme réforme la société, elle le forme . Ce ne sont pas seulement les idées sociales anté
res que le pur instinct d’imitation : il est possible que l’étude des formes de la société même où nous vivons nous les révèle
raversé indifféremment toutes les sociétés, quelles que fussent leurs formes , pourvu seulement qu’un homme de génie s’y fût re
le : cette propagation même a pour condition l’existence de certaines formes sociales qui, modelant les esprits en un certain
urement idéologique. Du moment d’ailleurs où l’on reconnaîtra que des formes sociales existent, qui ne varient pas comme varie
’elles encadrent, il faudra bien reconnaître que la permanence de ces formes impose aux actions des individus, même de génie,
onc que nous ayons montré comment, lorsque les sociétés affectent une forme centralisée, les esprits qui les composent se tro
p évident. D’abord, serait-il facile de prouver que, partout où telle forme sociale est donnée, l’égalitarisme apparaît, et s
as encore, par là même, définitivement condamnée. En disant que telle forme sociale contribue au succès de l’égalitarisme, no
« constater » avec assez de précision les rapports qui unissent telle forme sociale au succès de l’égalitarisme, il nous faud
72 (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »
en sont allés… Palais nomades. Gustave Kahn. Allitératif —  Forme adjective d’allitération. … Où des assonances al
Palais nomades. Gustave Kahn. Amorphe Adj. — Qui n’a pas de forme déterminée (formé de deux mots grecs). … Où de l
geste d’androïde. Demoiselles Goubert. Angéluser v. n. —  Forme verbale d’angélus. Le long d’un ciel crépusculât
moiselles Goubert. Jean Moréas et Paul Adam. Apeurer v. a. —  Forme verbale du mot peur. Le silence est monté lentem
is croule. Demoiselles Goubert. Cérulé Adj. — De ceruleus, forme abréviative de céruléen. Les Atlantides, les Thu
me). Le Thé chez Miranda. Paul Adam. Clapissement s. m. —  Forme substantive du verbe clapir. Le grand clapisseme
s averses toute la nuit. La Vogue. J. Laforgue. Clarteux —  Forme adjective du mot clarté. Ô terrible frisson des
la hanche. Les Impressionnistes. Félix Fénéon. Convivial —  Forme adjective de Convive. Ce mot n’obsède pas d’un r
, Rev. Wagnérienne, Nº vii.) Stéphane Mallarmé. Convolutant —  Forme adjective de volute, la préfixe (cum) indiquant l
La Belle au Château rêvant. Gustave Kahn. Élixirer v. a. —  Forme verbale du mot élixir. — Prendre l’essence. Me l
nes errabundes. Complaintes. J. Laforgue. Errance s. f. —  Forme substantive du participe errant ; (errement et er
ustave Kahn. Francisquesarceyse Adj. — De Francisque Sarcey ; forme adjective du mot F. Sarcey, analogue spécialisé d
de grèbes. Thé chez Miranda. Jean Moréas. Habitueux Adj. —  Forme dédaigneuse de habituel. On sort du mariage habi
nsparences hyalines. Songes. Francis Poictevin. Hymnaire —  Forme adjective passive du mot hymne. Les harpes sont
néon. Insexué Adj. — Que la nature n’a pas doué de sexe. Des formes graciles, insexuées. Thé chez Miranda. Paul Ad
ique du « Symboliste ». Jean Moréas. Mastoïde Adj. — Qui a la forme d’un mamelon. Mastoïdes paysages de banlieue par
ymboliste. Jules Laforgue. Mémorer(se) v. p. — Traduction en forme verbale de l’adjectif. l. memor. Je me mémore en
uccombe. Art moderne. Félix Fénéon. Mobiler (se) v. p. —  Forme verbe de l’adjectif mobile, le mot de la langue s
rt. Monitoire s. m. — l. moneo, avertir. Substantif selon la forme adjective. À moi ciboire et monitoire Le simulac
blitèrent. Revue indépendante. Félix Fénéon. Ocellé Adj. —  Forme épithétique d’ocellure ; moucheté. Les paons ont
Les Palais nomades. Gustave Kahn, Oculé Adj. — Éclairé en forme d’œil, l. oculatus, participe de oculo, as, are,
rine de la jeune femme. Soi. Paul Adam. Ondoyance s. f. —  Forme substantive de l’adjectif ondoyant. Vers l’ondoy
Papelonner Adj. — Terme de blason. Se dit d’une représentation en forme d’écaille ou de demi-cercle sur un écu. Sa bross
Fénéon. Plastique Adj. — Susceptible de recevoir différentes formes . g. plastikos, de plassein former. Ni la rancune
elles Goubert. Jean Moréas et Paul Adam. Soëve Adj. — Vieille forme de suave. Ô la pure, ô la soëve, ô l’alme ! C
Félix Fénéon. Turricule Adj. — l. Turris, tour. Qui offre la forme crénelée d’une tour. De ton char plaqué d’ivoire
73 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
comique de mots [ I ]   Nous avons étudié le comique dans les formes , les attitudes, les mouvements en général. Nous d
autre part le gentilhomme qui ne peut désapprendre tout d’un coup les formes de la politesse, ou même peut-être simplement l’h
t que cette oscillation devienne franchement mécanique en adoptant la forme connue d’un dispositif usuel, simple, enfantin :
our enfants : nous allons voir ce dispositif s’acheminer déjà vers la forme d’une scène comique. Voici par exemple (j’ai pris
nfin au vaudeville contemporain. Est-il besoin de rappeler toutes les formes sous lesquelles cette même combinaison se présent
comique ? À cette question, qui s’est déjà posée à nous sous bien des formes , nous ferons toujours la même réponse. Le mécanis
s, combine les événements de manière à insinuer un mécanisme dans les formes extérieures de la vie. Déterminons donc les carac
ncilier. Le vaudeville contemporain use de ce procédé sous toutes ses formes . Une des plus connues consiste à promener un cert
ficile de dégager la formule, à cause de l’extraordinaire variété des formes sous lesquelles il se présente au théâtre. Voici
e s’inspire de la même idée. Labiche a usé du procédé sous toutes ses formes . Tantôt il commence par constituer les séries ind
après auscultation du père ou de la mère. Mais nous savons qu’une des formes essentielles de la fantaisie comique consiste à n
ive indication d’une scène à faire. Autant le comique peut prendre de formes , autant l’esprit aura de variétés correspondantes
de variétés correspondantes. C’est donc le comique, sous ses diverses formes , qu’il faut définir d’abord, en retrouvant (ce qu
retrouvant (ce qui est déjà assez difficile) le fil qui conduit d’une forme à l’autre. Par là même on aura analysé l’esprit,
hoix des mots et à la construction des phrases. Nous aurons ainsi les formes diverses du comique de mots et les variétés possi
é réveille. Ces exemples suffiront à faire comprendre comment une des formes les plus importantes du comique se projette et se
que se projette et se simplifie sur le plan du langage. Passons à une forme moins générale. II. — « Nous rions toutes les foi
n idée pure. Si donc notre loi se conserve ici, elle devra prendre la forme suivante : On obtient un effet comique quand on a
ster l’accord intime du langage et de la nature, envisagés comme deux formes parallèles de la vie, le jeu de mots nous fait pl
i grand nombre de degrés, depuis la plus plate bouffonnerie jusqu’aux formes les plus hautes de l’humour et de l’ironie, que n
 ». Mais si notre analyse est exacte, la dégradation n’est qu’une des formes de la transposition, et la transposition elle-mêm
ouvent que l’autre. Et l’on pourrait, semble-t-il, en distinguer deux formes principales, selon qu’elle porte sur la grandeur
n réalité, l’exagération, comme la dégradation, n’est qu’une certaine forme d’une certaine espèce de comique. Mais c’en est u
ne certaine forme d’une certaine espèce de comique. Mais c’en est une forme très frappante. Elle a donné naissance au poème h
définie, est l’inverse de l’ironie. Elles sont, l’une et l’autre, des formes de la satire, mais l’ironie est de nature oratoir
est une œuvre humaine, modelée aussi exactement que possible sur les formes de l’esprit humain. Nous sentons en lui quelque c
74 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
es circonstances, les temps et les lieux, la civilisation affecte des formes très différentes. La distinction la plus saillant
t quelque temps même après la conquête, ils ont une civilisation, une forme de gouvernement, une religion, une poésie qui leu
nt beau s’agiter dans le monde extérieur, ils le revêtent toujours de formes empruntées à la vie intime. Cette époque a aussi
oque, le Nord est païen, guerrier, libre et poétique ; cette première forme de la civilisation germanique commence à s’altére
s qui les séparaient des Gaules et de l’Italie, tout en détruisant la forme romaine, ils furent bien forcés d’en retenir quel
and est celui d’Albert. Ne dédaignez pas cette philosophie, malgré sa forme quelque peu barbare ; car la foi des docteurs et
rands écrivains invoquent encore le souvenir avec enthousiasme. Cette forme passa comme l’autre, comme passent toutes les for
thousiasme. Cette forme passa comme l’autre, comme passent toutes les formes . Ce qui contribua à l’énerver d’abord et à la dég
gne. Mais, je dois le dire, ces deux grands hommes, en détruisant une forme qui ne convenait plus à l’esprit général, ne la r
i ne convenait plus à l’esprit général, ne la remplacèrent par aucune forme nouvelle ferme et durable. De là l’anarchie qui d
calvinisme ses bûchers, et ce qui restait de foi ne sut plus à quelle forme se prendre et s’arrêter. La poésie, consacrée à c
acrée à chanter les croyances, les sentimens, les évènemens nés d’une forme religieuse et politique qui n’était plus, cessa d
comme une révolution n’est pas une situation, et que la poésie vit de formes déterminées, cette absence de formes ne fit pas é
tuation, et que la poésie vit de formes déterminées, cette absence de formes ne fit pas éclore de poètes, et c’en fut fait de
les réduire en un système régulier ; mais Wolf reproduisit plutôt les formes que l’esprit de la philosophie leibnitzienne. Ceu
à retracer, avait abattu les courages. Le sensualisme était devenu la forme philosophique de l’Angleterre et celle de la Fran
dire ce caractère démesurément synthétique de la phrase allemande qui forme un contraste si frappant avec lecaractère analyti
ntels, la matière (materie) de la connaissance, et il donne le nom de forme (forme) à l’élément général et logique. Ainsi il
la matière (materie) de la connaissance, et il donne le nom de forme ( forme ) à l’élément général et logique. Ainsi il y a dan
ance nous est fournie par le dehors et par les objets extérieurs ; la forme vient de l’intérieur, du sujet même capable de co
. D’où il suit que la connaissance, qui se distingue en matière et en forme , peut se distinguer aussi en subjective (subject,
) ; connaissance subjective, c’est-à-dire qui vient du sujet et de la forme qu’il imprime à la connaissance, par le seul fait
use à l’univers ; — il faut une cause, voilà la partie subjective, la forme de la connaissance ; — l’univers, voilà la partie
ère de la connaissance n’entre dans la connaissance réelle que par la forme , de même l’objectif ne nous est connu que dans et
it que, pour procéder logiquement, il faut partir de la pensée, de la forme , du subjectif, et non de l’objectif et de l’être.
ne peuvent se soutenir, car l’une et l’autre vont de la matière à la forme , de l’objet au sujet, de l’être à la pensée, de l
u’il ne peut pas ne pas avoir une cause. L’idée de la nécessité ne se  forme pas par morceaux et en détail, elle s’introduit p
aissances différentes, mais vous présentez deux points de vue ou deux formes de la même connaissance. Quand vous dites : tous
ints de vue de la même connaissance ou la même connaissance sous deux formes distinctes, mais nous exprimons une nouvelle conn
75 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
éoccupée d’établir que nous apercevons les choses à travers certaines formes , empruntées à notre constitution propre. Cette te
nt, ne seraient pas, la plupart du temps, aperçus à travers certaines formes empruntées au monde extérieur, lequel nous rendra
vraisemblable que les choses se passent ainsi. Car à supposer que les formes dont on parle, et auxquelles nous adaptons la mat
ans que ceux-ci déteignent bientôt sur elles : en utilisant alors ces formes pour la connaissance de notre propre personne, no
du monde extérieur. Mais on peut aller plus loin, et affirmer que des formes applicables aux choses ne sauraient être tout à f
eté originelle, la psychologie devrait éliminer ou corriger certaines formes qui portent la marque visible du monde extérieur.
qui portent la marque visible du monde extérieur. — Quelles sont ces formes  ? Isolés les uns des autres, et considérés comme
re en longueur la tension dynamique et indivisée du ressort. Ainsi se forme , par un véritable phénomène d’endosmose, l’idée m
mot causalité, et qu’on prête ainsi à la durée, tout à la fois, deux formes qui s’excluent. Ou bien enfin on invoquera le pri
de moments intérieurs les uns aux autres, et que lorsqu’elle revêt la forme d’un tout homogène, c’est qu’elle s’exprime en es
t la distinction très nette entre la matière de la connaissance et sa forme , entre l’homogène et l’hétérogène, et cette disti
le remplit. Avec lui nous avons admis que l’espace homogènes est une forme de notre sensibilité ; et nous entendons simpleme
76 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
 statique » ; elle les traite comme des espèces de tableaux ayant une forme propre dans un cadre propre et, de plus, répondan
i dire le monde mental avec le seul sens de la vue, comme un monde de formes , de dessins et de couleurs, le tout lumineux, mai
s doit substituer l’action ; elle doit considérer les idées comme des formes non pas seulement de la pensée, mais du vouloir ;
ulement de la pensée, mais du vouloir ; ou plutôt ce ne sont plus des formes , mais des actes conscients de leur exertion, de l
et appétitif, arrive à se réfléchir sur lui-même et à constituer une forme distincte de la conscience, nous l’appelons, au s
st celle même de la conscience tout entière, dont ils ne sont que les formes et manifestations actuelles, en raison composée d
psychologique. Le problème de la psychologie peut alors prendre cette forme  : — Comment les phénomènes sont-ils donnés à une
hèse et, comme la biologie, montrer les conditions, les degrés et les formes typiques de l’évolution mentale, ainsi que son rô
eut saisir directement, chez les animaux inférieurs, les plus simples formes de la vie consciente et noter le passage progress
ples formes de la vie consciente et noter le passage progressif à des formes plus hautes, comme le biologiste analyse les dive
es vivants, les animaux ; le psychologue cherche comment, sous quelle forme , selon quelles lois a lieu cette élévation des ch
stion fondamentale : — Qu’est-ce que le sujet conscient et comment se forme-t -il ? — nous devons passer à un autre aspect du mê
L’identité de la causalité et de la finalité est la volonté, dont les formes diverses, modes particuliers de discernement et d
ène à des modifications du contenu aperçu. La conscience n’est qu’une forme  ; elle est le moi-sujet, simple spectateur des ph
l importe d’exprimer correctement. La relation de la conscience comme forme à un contenu tout objectif et sensoriel est-elle
rimordial auquel vient aboutir l’analyse intérieure ? Non. Contenu et forme sont des images empruntées au monde de l’espace,
e, que l’on transporte indûment dans la vie interne. Qu’est-ce qu’une forme qui n’est rien de plus que ce qu’elle contient ?
s de cadre, de fond, de surface, etc. Il n’est pas étonnant que cette forme ou ce sujet soit sans action. On ne peut ni voulo
ehors de la représentation des objets il n’y ait dans le sujet qu’une forme impersonnelle. C’est oublier le plaisir, la doule
e — un fond subjectif impossible à éliminer ou à représenter sous les formes de mouvements dans l’espace. En second lieu, nos
e ; et cette action n’est pas, comme Münsterberg le prétend, une pure forme où il n’y a de discernable que les sensations qui
ître joint à un souvenir qui, sous l’influence de ce désir, prend une forme plus nette ; en un mot, c’est l’attention interne
nt qu’éprouvés. Et le fait conscient n’est véritablement tel que sous forme spontanée et subjective : la forme réfléchie et o
t n’est véritablement tel que sous forme spontanée et subjective : la forme réfléchie et objective se réduit à une nouvelle c
la température de 20 degrés ; chacun de ces deux états de conscience forme une espèce distincte ; ils se ressemblent, ils ap
ce, il y a une volonté contrariée ou favorisée, non pas seulement une forme de représentation passive. Non seulement nous ne
métaphysiciens pourront sans doute induire qu’il est aussi, sous une forme sourde, le facteur principal de l’évolution dans
77 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »
ans le Cymbalum, et d’autres choses encore, toute sorte de lueurs, de formes inachevées, dont le soudain éclair et les vagues
tous ses sens et toute son âme, non une idée de la vie, non certaines formes de la vie, mais la vie concrète et sensible, la v
vie des vivants, la vie de la chair et la vie de l’esprit, toutes les formes , belles ou laides, tous les actes, nobles ou vulg
oral s’est refusé à supprimer, même en désir et en pensée, aucune des formes de la vie. Il n’a vu le mal que dans la contraint
ème : comme il sent en lui la bonne volonté, la chaude sympathie, des formes affectueuses d’égoïsme, il érige son instinct en
t dans la sensation fondamentale d’être et d’agir ; et du respect des formes de la vie hors de soi comme en soi découlera la d
nt dans aucune borne. Et c’est toujours le même principe qui donne sa forme originale à la curiosité rabelaisienne. Elle a po
ication de « tous les faits de nature », il retient soigneusement les formes de toutes choses et tous les accidents joyeux de
nt prendre. C’est qu’il traite les livres comme la nature : il met sa forme à tout ce qu’il en tire. Souvenirs ou expériences
t partout ; à quoi bon chiffres et mesures ? il suffit qu’il crée des formes d’intenses volontés, qu’on les sente se déployer
relativiste ni rien de tel. Il croit au réel, à la substance sous les formes , à la solidité de l’individu, à l’unité du moi. L
l. Il n’a pas le sens de l’art, si l’on entend par là l’adoration des formes harmonieuses et fines : la grâce souveraine de l’
un moment : d’un bout à l’autre de ses quatre livres, grouillent des formes vivantes, agissantes, gesticulantes, parlantes, c
s que j’ai déjà signalés, ces timides esquisses de la vie morale, des formes et du jeu des âmes. Avec une prodigieuse puissanc
tend à faire l’auteur à la ressemblance de son œuvre, ou plutôt de la forme extérieure de cette œuvre. 177. Biographie : Né
78 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre quatrième. L’aperception et son influence sur la liaison des idées »
nité au contenu des sensations, l’aperception transcendantale est une forme pure : c’est la conscience que toutes nos représe
on nous, la volonté ne peut, par elle-même, donner naissance à aucune forme d’activité intellectuelle ; l’aperception intelle
raite et ultérieure. L’aperception prétendue transcendantale, avec la forme pure du cogita, est un extrait et un abstrait de
tendent, en vertu même de la constitution des organes, à prendre une forme rythmée comme le balancement de notre jambe. Au r
selon l’intérêt pris par nous à la chose, peut affecter lui-même deux formes diverses. Est-il besoin d’imaginer ici un mode de
ïté ? Pareillement, on peut voir par l’imagination un grand nombre de formes dans les nuages, dans les roches, dans les simple
finit par voir se dessiner, au milieu des lignes confuses, certaines formes d’animaux, des têtes humaines, des groupes pittor
tend un moment, l’image claire de quelque objet : cet objet change de formes pendant aussi longtemps qu’il le regarde avec att
temps qu’il le regarde avec attention ; mais, en étudiant la série de formes qui se succèdent, on reconnaît que le passage de
79 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
a plus générale de l’existence des sociétés : et la première de leurs formes à prendre en considération sera leur grandeur ou
, si l’influence du nombre des individus associés sur les différentes formes de l’activité sociale n’a pas souvent été systéma
n sentiment une fois créé, vivant et agissant, ne modifie-t-il pas la forme sociale qui a participé à sa création ? — Ce que
oissement de la quantité sociale a pris dans les sociétés modernes la forme de la concentration urbaine il les prédisposait,
es, ne paraît guère possible dans une société volumineuse. Mais cette forme de gouvernement n’est qu’un des nombreux moyens p
exigences des consciences, et rien n’empêche a priori que, parmi les formes gouvernementales, il en soit qui s’accordent tant
on croyait que les grandes proportions des sociétés modernes, par les formes de gouvernement qu’elles leur imposent, doivent l
ment au contraire les petites proportions des cités antiques, par les formes de gouvernement qu’elles leur permettaient, les o
de ses affaires personnelles, appelait l’individualisme. L’action des formes sociales est souvent aidée, ainsi, par d’autres f
titution de l’individualisme que ces idées supposent. D’ailleurs, les formes sociales n’agissent pas seulement ni même princip
tiques par les modes qu’elles imposent à l’action collective, par les formes gouvernementales qu’elles rendent nécessaires : l
difier les idées. — Pourquoi n’admettrions-nous pas, dès lors, que la forme seule des sociétés dans lesquelles nous vivons no
 ? N’est-il pas vraisemblable, dès lors, que l’élargissement réel des formes sociales favorise cet élargissement idéal des con
d’elle-même. Estime-t-on trop haut, les mille actions incessantes des formes sociales si l’on conclut que cette « universalité
, que la vapeur favorise la démocratie. Mais, par l’intermédiaire des formes nouvelles qu’elle donne à la vie sociale, elle co
avail social, 1893. 53. Cité par Laveleye, De la propriété et de ses formes primitives, 4e éd., 1891, p. 290 (F. Alcan). 54.
, trad. Morel, III, 236, 293. 79. C’est la thèse de M. H. Passy, Des formes du gouvernement. Cf. Lacombe, De L’Histoire consi
80 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ajoutée. Cette matière, du moins, s’accorde-t-elle exactement avec la forme logique constituée par les trois principes fondam
rme logique constituée par les trois principes fondamentaux ? La pure forme logique s’y applique-t-elle sans altération aucun
dans les notions métaphysiques et obscures de puissance et d’acte, de forme et de matière. Dira-t-on que l’attribut est extra
ec des matériaux empruntés à l’expérience, mais c’est l’esprit qui le forme . Or il est incontestable que nos raisonnements so
, dans la numération, on prend l’unité pour point de départ ; puis on forme les définitions suivantes : 2 = 1 + 1, 3 = 2 + 1,
aire et intelligente de la pensée aux choses ; elles représentent les formes qui permettront de surmonter la diversité qualita
aire quelque violence. D’ailleurs, nos mathématiques représentent une forme particulière de la mathématique ; d’autres sont p
s choses nous échappe, mais les lois mathématiques en représentent la forme , les relations ; elles sont ce qu’il y a de commu
ère. Cette conception est simple et claire, mais artificielle. Car la forme et le fond des choses ne se laissent pas séparer
ssent pas séparer ainsi radicalement. Si l’on connaît parfaitement la forme des choses, on n’en ignore pas absolument la natu
ignore pas absolument la nature. La séparation de la matière et de la forme n’est que logique, elle ne saurait être réelle. D
ni au sens idéaliste ; mais elles n’expriment pas même exactement une forme des choses réellement séparable de leur matière.
de la conception antique. Pour les anciens, la force réside dans une forme supérieure et métaphysique ; elle agit d’en haut,
u dehors. Toutefois si les lois mécaniques ne sont connues, sous leur forme propre, ni a priori ni a posteriori, il ne s’ensu
lyse, présentent des éléments réfractaires à la pensée. Une troisième forme du dogmatisme est celle qui a été professée par L
paraissent quand on les entend dans un sens réaliste. Ainsi l’espace, forme de la sensibilité, n’est plus contradictoire comm
nouvelles. Si de telles actions existent, les lois mécaniques sont la forme que nous leur attribuons pour pouvoir les soumett
mènes extérieurs, de rompre le lien qui rattache à ces phénomènes les formes supérieures de l’existence. Une relation nous est
de pouvoir agir. La liaison mécanique, il faut le reconnaître, est la forme la plus parfaite du déterminisme, parce qu’elle r
s l’établissement des lois mécaniques. D’autre part, ces lois ont une forme rigoureusement mathématique. Si elles pouvaient r
octrine dont il s’agit, implique une destruction et une production de formes substantielles qui est en contradiction avec l’ho
notent une certaine défiance à l’égard de cette théorie prise sous sa forme précise. On lui reproche de trop porter le savant
la nature, si ce n’est une force capable de revêtir toutes sortes de formes  ? Spencer estime que la réalité d’une telle force
t, telle quelle, inhérente à la nature des choses. Cette loi, sous sa forme utile, n’est pas connue a priori, elle ne s’impos
, ni ne suffisent à déterminer avec précision les phénomènes. Déjà la forme négative du principe de Clausius empêche que ce p
s l’influence du reste ? Tous ces éléments de la réalité, qualités et formes de l’être, qu’il a fallu éliminer pour constituer
Pour eux, le simple, c’est le donné, et le composé, c’est ce que l’on forme avec ce donné. Ainsi un oxyde métallique est pour
nsi un oxyde métallique est pour eux le simple ; le métal que l’on en forme est le composé. Cette identification du donné ave
on la théorie atomique, des atomes, différant simplement en poids, en forme et en valence, suffisent, parleurs arrangements d
nd, avec quelques philosophes qui l’embrassent, atteindre, quant à sa forme générale, à la véritable constitution de la matiè
mais, quand on veut déterminer l’atome par sa place dans l’espace, sa forme , son étendue ou son poids, la pensée se trouve en
s est une propriété spéciale, propre aux êtres vivants ; elle est une forme inférieure des facultés mêmes qui constituent  l’
son, n’est ni de la physique ni de la chimie. » M. Beaunis dit : « La forme extérieure des êtres vivants offre toujours une c
uve placée. Enfin elle assure par la reproduction la perpétuité de la forme qu’elle représente. La vie, on l’a dit, est essen
s les lois de la nature, et qu’ainsi, s’il existe une science dont la forme est parfaite, cette science doit être grosse de t
utes les autres. La mécanique, ou science du mouvement, possède cette forme relativement parfaite. C’est donc elle, espère-t-
vivants entre eux, c’est-à-dire les lois qui relient entre elles les formes organiques. Nous nous bornerons aujourd’hui à fai
es principes sont des entités métaphysiques, des types immuables, des formes parfaites agissant sur la matière comme causes fi
re continue dont elle dispose, multiplie les intermédiaires entre ces formes , et va des unes aux autres par des transitions à
capricieuse de la matière. Jamais celle-ci ne réalise entièrement la forme . Parfois elle s’en écarte d’une façon considérabl
pe des organes analogues : à travers des changements considérables de forme et de fonction, des organes peuvent demeurer anal
a physiologie. Il faisait résulter la différence des fonctions et des formes des conditions dans lesquelles l’animal se trouva
solidarité et de rapports. Tel est son principe de la corrélation des formes , en vertu duquel : 1° aucune partie ne peut chang
e peut changer sans que les autres changent aussi ; 2° étant donné la forme d’un organe, il est possible de calculer celle de
inférieurs. Là se trouve l’origine de sa philosophie. Il conçoit les formes supérieures comme nées de ces formes inférieures,
e sa philosophie. Il conçoit les formes supérieures comme nées de ces formes inférieures, et il cherche l’explication de ces t
s, on cherche à trouver la loi même de la succession ou évolution des formes . C’est en ce sens que Haeckel a mis en avant le p
ce système que nous avons à examiner. Nous avons vu qu’il revêt deux formes principales : le darwinisme et l’évolutionnisme.
levage, l’homme parvient, par l’art et l’intelligence, à modifier les formes animales. La nature accomplit, avec des forces av
aturelle analogue à la sélection artificielle. Le darwinisme, sous sa forme précise, restreint certes dans une forte mesure l
ué d’irritabilité. Il se modifie sous l’influence des excitations. Il forme des colonies et des organismes. 2° Les conditions
st historiquement trouvée la matière vivante ont déterminé toutes les formes qu’elle a prises. 3° Les êtres descendent tous, p
il, à se débarrasser de la finalité externe. Mais il existe une autre forme de finalité, la finalité immanente, laquelle, che
ravers les changements. Et ce fond des choses, c’était, selon eux, la forme parfaite et la cause finale. Rechercher la scienc
re ? Qui sait si la matière n’est pas précisément et exclusivement la forme que l’esprit donne aux choses quand il essaie de
et de la sensation. Sa loi est rigoureusement scientifique quant à la forme , mais il est difficile de la mettre exactement d’
t simple, nécessité immanente aux choses, mais finalité, c’est-à-dire forme parfaite, type accompli, vers lequel tend le mouv
 ; la nature artiste tend à réaliser un idéal qui est la cité, et les formes que revêt effectivement la société humaine sont l
iété conserve, aux yeux de Comte, une nature propre, irréductible aux formes inférieures de l’être. Pour H. Spencer, au contra
Admettons que la sociologie doive être une science. Quelle en sera la forme  ? Au temps où les sciences mathématiques étaient
nces mathématiques étaient les plus développées, on voulait que cette forme fût mathématique. Aujourd’hui que les sciences na
e Comte ? Il ne suffit pas de dire : la sociologie doit revêtir telle forme , elle ne sera science qu’à ce prix. La science es
ls. S’ils recèlent des lois, c’est dans leurs éléments, non dans leur forme concrète, qu’il les faut chercher. De là un secon
et le phénomène, matière instable, incapable de se fixer dans aucune forme . Cette dualité de l’être assure la possibilité de
d’induire, en ajournant l’emploi de l’analyse mathématique. Ainsi la forme mathématique imprime aux sciences un caractère d’
ipe et un point de départ. Que si maintenant nous confrontons avec la forme actuelle de la science le témoignage de la consci
81 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
nature et la source des émotions. La qualité seule, l’intensité, les formes accidentelles et causes occasionnelles sont à lui
des tristesses et des désirs de l’individu, il aperçoit à travers les formes multiples de la nature, il pose et poursuit parto
lutôt un déplacement du domaine littéraire ; ensuite, une refonte des formes littéraires, chaos d’abord, mais chaos d’où sorti
ue, une littérature pittoresque, une histoire vivante. Il brisera les formes trop arrêtées, trop fixes, qui ne se laissent plu
le xviiie  siècle français, croître l’individualisme, sous la double forme d’expansion sentimentale et d’amour de la nature.
é son premier Faust, si complexe d’inspiration et si peu classique de forme  : puis avaient poussé les fantaisies romantiques,
ntiquité classique et du xviie  siècle, à renouveler les idées et les formes de la littérature. C’étaient des traductions d’ou
écrivains le sens de l’art, leur rappellent qu’ils sont créateurs de formes et producteurs de beauté. Or la peinture quitte l
es esprits à s’affranchir des règles classiques, à briser surtout les formes de la langue et de la versification. Ce n’est pas
ateurs, Rousseau, Chateaubriand. Le romantisme, dans son invasion des formes littéraires, a été du moins déterminé au plus fix
it, l’expression exacte du climat et des mœurs. L’école romantique se forme vers 1823, autour de Ch. Nodier720, dans le fameu
iens qui savaient manier l’épée et la guitare 725. Il dépouillait les formes classiques de l’ode ; il essayait des rythmes plu
ualité qu’il y poursuit ; et s’il sent la perfection artistique de la forme chez les écrivains du xviie  siècle, il réduit la
82 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »
ose toujours à la société, nous allons essayer de démêler, d’après la forme de celle-ci, quel a dû être le caractère de l’aut
isse aller. Sa pensée, comme sa vie, ressemble au nuage qui change de forme et de route, selon le vent qui le pousse. Voilà l
ncore pasteurs, mais pasteurs de peuples ; leur bâton pastoral a déjà forme de sceptre. Tout s’arrête et se fixe. La religion
éjà forme de sceptre. Tout s’arrête et se fixe. La religion prend une forme  ; les rites règlent la prière ; le dogme vient en
civilisation ne peut être que l’épopée. L’épopée y prendra plusieurs formes , mais ne perdra jamais son caractère. Pindare est
temps, c’est que par les sujets qu’elle traite, non moins que par les formes qu’elle adopte, la tragédie ne fait que répéter l
ongé, comme le christianisme, à diviser l’esprit du corps, elle donne forme et visage à tout, même aux essences, même aux int
. C’était le nord se ruant sur le midi, l’univers romain changeant de forme , les dernières convulsions de tout un monde à l’a
e condition de plus dans l’être modifie l’être tout entier, voilà une forme nouvelle qui se développe dans l’art. Ce type, c’
velle qui se développe dans l’art. Ce type, c’est le grotesque. Cette forme , c’est la comédie. Et ici, qu’il nous soit permis
amentale qui sépare, à notre avis, l’art moderne de l’art antique, la forme actuelle de la forme morte, ou, pour nous servir
à notre avis, l’art moderne de l’art antique, la forme actuelle de la forme morte, ou, pour nous servir de mots plus vagues,
ype sublime que naît le génie moderne, si complexe, si varié dans ses formes , si inépuisable dans ses créations, et bien oppos
est encore dans l’enfance. L’épopée, qui, à cette époque, imprime sa forme à tout, l’épopée pèse sur elle, et l’étouffe. Le
’évoquera l’âpre génie de Dante et de Milton, tantôt le peuple de ces formes ridicules au milieu desquelles se jouera Callot,
et franc dans son allure ! comme il fait hardiment saillir toutes ces formes bizarres que l’âge précédent avait si timidement
de Troyes, la drée de Montlhéry, la tarasque de Tarascon, monstres de formes si variées et dont les noms baroques sont un cara
, les brucolaques, les aspioles, qu’elle peut donner à ses fées cette forme incorporelle, cette pureté d’essence dont approch
aid en a mille. C’est que le beau, à parler humainement, n’est que la forme considérée dans son rapport le plus simple, dans
le long des frises, au bord des toits. Il s’étale sous d’innombrables formes sur la façade de bois des maisons, sur la façade
le gêne jamais, se plie à tous ses caprices, se joue sous toutes ses formes , tantôt sublime dans Ariel, tantôt grotesque dans
e avant d’être une épopée. C’est, on le sait, sous la première de ces formes qu’il s’était présenté d’abord à l’imagination du
u être grands, même en imitant, c’est que, tout en se modelant sur la forme antique, ils ont souvent encore écouté la nature
elas et Richelet. Il a, pour ses créations les plus capricieuses, des formes , des moyens d’exécution, tout un matériel à remue
de la providence sous les marionnettes humaines, revêt le tout d’une forme poétique et naturelle à la fois, et lui donne cet
t s’en prendre, mais aux versificateurs. Il fallait condamner, non la forme employée, mais ceux qui avaient employé cette for
condamner, non la forme employée, mais ceux qui avaient employé cette forme  ; les ouvriers, et non l’outil. Pour se convaincr
complète, et nous la donne en quelque sorte en élixir. Le vers est la forme optique de la pensée. Voilà pourquoi il convient
s ses secrets d’élégance et de facture ; prenant, comme Protée, mille formes sans changer de type et de caractère, fuyant la t
t amour-propre, toute exigence, toute coquetterie. Il n’est là qu’une forme , et une forme qui doit tout admettre, qui n’a rie
, toute exigence, toute coquetterie. Il n’est là qu’une forme, et une forme qui doit tout admettre, qui n’a rien à imposer au
ésie. Malheur au poëte si son vers fait la petite bouche ! Mais cette forme est une forme de bronze qui encadre la pensée dan
au poëte si son vers fait la petite bouche ! Mais cette forme est une forme de bronze qui encadre la pensée dans son mètre, s
s. Il pourrait cependant y avoir disparate dans les transitions d’une forme à l’autre, et quand un tissu est homogène, il est
uestion secondaire. Le rang d’un ouvrage doit se fixer non d’après sa forme , mais d’après sa valeur intrinsèque. Dans des que
’on voudrait pétrifier la mobile physionomie de notre idiome sous une forme donnée. C’est en vain que nos Josués littéraires
ouvrages dans leur système, qui se condamnent à n’avoir jamais qu’une forme dans l’esprit, à toujours prouver quelque chose,
ue dans sa vie où ce caractère singulier se développe sous toutes ses formes . Ce n’est pas, comme on le croirait au premier co
83 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
ons mondaines, à noter que les femmes sont coquettes, et les diverses formes de fatuité qui se rencontrent dans le monde. Il n
chiré par la guerre civile menace la liberté des autres ; et qu’il se forme toujours de grands hommes dans les guerres civile
sition de son livre. Les chapitres y sont des cadres artificiels, des formes , où il réunit autour d’une idée centrale une coll
des institutions et des constitutions, donnent les directions et les formes principales de l’évolution historique. Les Consid
commun de l’éloquence et de la tragédie du siècle précédent : mais la forme est loin d’être oratoire ou dramatique. C’est le
ctères, des actions, de l’histoire par conséquent, qu’il s’éprend. La forme antique, qui lui plaît et qu’il essaie d’imiter ;
La forme antique, qui lui plaît et qu’il essaie d’imiter ; c’est une forme révélatrice d’un caractère antique, de la gravité
er de juge, et s’intéressa à la science du droit. La procédure et les formes , les procès particuliers l’ennuyèrent : les princ
echerches qui occupèrent une bonne partie de sa vie vint de là, et la forme définitive de son esprit en resta déterminée : Mo
s, ses vues politiques, ses conceptions philosophiques revêtiront des formes juridiques. L’Esprit des Lois se terminera par ci
ge. Embrassant d’une vue l’histoire universelle, il réduit toutes les formes de gouvernement à trois : république, monarchie,
e ou inefficace. Pour Montesquieu, la loi n’est pas par elle-même une forme vide : c’est un ressort, qui, dès qu’il est placé
e du monde a tué la république à Rome : Montesquieu prononcera que la forme républicaine est incompatible avec la vaste étend
our pour principe, et même plus logiquement, si le despotisme est une forme de gouvernement essentiellement patronale, patria
a force oppressive, la royauté s’attachait désespérément à toutes les formes agaçantes, inquiétantes, d’une autorité qui ne po
les Nouvelles ecclésiastiques et le Journal de Trévoux. Cependant la forme de l’ouvrage était assez modérée pour ne pas soul
84 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
t raison. Mais de là devrait résulter aussi que notre pensée, sous sa forme purement logique, est incapable de se représenter
orber en lui sa cause, ou que le galet laissé sur la plage dessine la forme de la vague qui l’apporta. De fait, nous sentons
oup d’orgueil pour l’intelligence humaine, un excès d’humilité. Si la forme intellectuelle de l’être vivant s’est modelée peu
ifficultés, ces contradictions naissent de ce que nous appliquons les formes habituelles de notre pensée à des objets sur lesq
et symbolique, puisqu’elle rétrécit l’activité totale de la vie à la forme d’une certaine activité humaine, laquelle n’est q
seule. Sur d’autres voies, divergentes, se sont développées d’autres formes de la conscience, qui n’ont pas su se libérer des
e, à travers notre intelligence, que nous regardons encore les autres formes de la conscience. Et l’on aurait raison de le dir
l’un des deux pourrait être recoupé, recousu, et, sous cette nouvelle forme , aller moins mal que l’autre. Pour dépasser le po
85 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
oi spéciale, afin d’empêcher le mélange et la confusion de toutes les formes vivantes. Au premier abord, cette opinion semble,
. La fécondité des croisements entre variétés, c’est-à-dire entre des formes que l’on sait ou que l’on croit descendues de com
férents, où il a trouvé à l’expérience que les croisements entre deux formes , considérées par le plus grand nombre des auteurs
itement féconds, il a, en conséquence et sans hésitation, déclaré ces formes des variétés. Gærtner admet aussi l’universalité
rer les assertions de nos meilleurs botanistes, au sujet de certaines formes douteuses, que les uns rangent comme espèces et l
t frappés d’infécondité, pour empêcher le mélange et la confusion des formes spécifiques. Les règles et conclusions qui vont s
ques est très commune à un moindre degré. Il l’a remarquée entre deux formes aussi étroitement alliées que les Matthiola annua
es premiers croisements et des hybrides, nous voyons que, lorsque des formes , considérées comme autant d’espèces bien distinct
s entre espèces ont été frappés de stérilité, afin d’empêcher que les formes organiques se confondent par leur mélange ? Mais
utant d’importance, par rapport à la permanence et à la stabilité des formes spécifiques, que l’aptitude à être greffées les u
ce qui concerne les variétés produites à l’état sauvage, dès que deux formes , jusque-là réputées pour de simples variétés, se
jamais arriver à comprendre pourquoi les croisements entre certaines formes organiques sont féconds, tandis que d’autres sont
s considèrent la fécondité ou la stérilité d’un croisement entre deux formes quelconques, comme le critère absolu des différen
peut-on se fier à ces expériences ? Je ne sais trop ; mais ces mêmes formes sur lesquelles elles ont été tentées, sont aussi
de croisement avec une espèce très distincte. Il expérimenta sur cinq formes , communément réputées pour des variétés, et vérif
ntes et cachées qui ont affecté peu à peu le système reproducteur des formes croisées. VIII. Comparaison des hybrides et des
ons d’une manière normale et de produire une postérité identique à la forme mère. Or, les hybrides de la première génération
s derniers sont plus que les autres sujets à revenir à l’une des deux formes mères. Mais, si le fait est vrai, je puis affirme
t les hybrides, soit les métis, peuvent être ramenés à l’une des deux formes mères par des croisements répétés pendant plusieu
Résumé. — Nous venons de voir que les premiers croisements entre des formes suffisamment distinctes pour être rangées comme d
connaisse sont arrivés à des conclusions opposées en classifiant les formes organiques d’après le critère qu’elle leur a four
tre série d’analogies parallèles : de même qu’un croisement entre des formes peu différentes donne une vigueur et une fécondit
corrélation directe, et parallèlement aux affinités systématiques des formes soumises à ces expériences : les affinités systém
séparent les espèces entre elles. Les premiers croisements entre des formes bien connues pour variétés, ou assez ressemblante
86 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »
rtance de ces deux faisceaux de volonté et d’action, si différents de forme et si profondément unis dans l’âme, me frappe sin
lus saisissantes. Écoutons d’abord le premier, Shelley Tout ce qu’une forme humaine peut contenir de tendresse, de sagesse et
me imprégnée d’une saveur nouvelle, tout en poursuivant, par-delà les formes actuelles, le désir le plus forcené d’une plus ri
nt. Que nous apprit l’historien-philosophe Michelet ? Sous toutes les formes , tout le long de sa vie, il affirme et réaffirme
e main les ombres d’un passé néfaste, Michelet découvre à nos yeux la forme vivante et frémissante de l’humanité que nous som
et de sentiments auxquels il a participé ? Figurez-vous un homme aux formes athlétiques, au visage splendide, rempli de séduc
s en plus riche d’une claire possession de la vie, de ses millions de formes , de sa liberté et de sa mobilité infinies, j’aura
sion saine et claire Que je puisse voir quelle beauté s’attache ‌ Aux formes communes et trouver l’âme Des choses non regardée
hanson dans la rue ; les nouvelles du bateau ; l’éclair de l’œil ; la forme et la démarche du corps — montrez-moi l’ultime ra
temps un mélange grossier et une chambre de débarras, mais possède la forme et l’ordre ; il n’y a pas de bagatelle ; il n’y a
rgit démesurément ? La noblesse et la splendeur enfin accordées aux «  formes communes » et aux « choses non regardées » ! La j
ieures, confinée aux sommets, mais brillant au travers des plus rudes formes et des plus simples êtres ! Feuilles et fleurs, t
eur du tout vivant par le sentiment de l’entière beauté de toutes ses formes . En définitive le tout est beauté ; il ne manque
re vous fait juger comme étant de valeur nulle, et des choses dont la forme ne correspond pas en tous points à la formule de
in une parfaite unité, un contrôle central. Il est donc clair que les formes extérieures de gouvernement qui appartiennent à l
cation de l’autorité. La première conception, qui se présente sous la forme de l’impératif catégorique privé de son âme vivan
arpenter nous parler de l’« autorité intérieure » et déclarer que les formes extérieures du gouvernement actuel n’étaient que
ur s’éveille ; pas plus que le monde n’est un théâtre où évoluent des formes solitaires, mais un enlacement d’organes vivants.
87 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
a philosophie de l’art, la philosophie de l’histoire. En examinant la forme de la philosophie, le genre de réflexion qui lui
procédé de deux manières différentes. En d’autres termes, il y a deux formes d’esprit philosophique. Tantôt il procède par ana
C’est en cela, par exemple, que consiste l’esprit cartésien. L’autre forme de l’esprit philosophique est synthétique, et lai
est par exemple, l’esprit platonicien. Nous connaissons maintenant la forme , l’extérieur de la philosophie. Reste à la défini
, Schelling, Hegel. Mais ces divers philosophes n’ont plus employé la forme mathématique de Spinoza. Cette méthode a un grave
n peut dire : l’objet de la science est d’expliquer. Mais il y a deux formes de sciences et deux manières d’expliquer. Les mat
tinctes : « Toute l’activité humaine, dit-il, se manifeste sous trois formes différentes, savoir, agir, faire. De là trois sci
ode particulier et naturel de l’activité consciente. Autant il y a de formes différentes sous lesquelles apparaît la vie intér
s, les pouvoirs d’un seul et même être, le moi. Elles ne sont que les formes distinctes que revêt notre activité. Le moi est u
ent libre, mais variée ; il faut pour être agréable qu’elle change de forme . Cela seul explique le vif plaisir reconnu de tou
e au repos, dans l’inaction : l’activité alors n’a pas encore pris de forme . Aussi dans l’imagination, elle semble pouvoir en
vons dit, ont pour objet le moi. Elles peuvent se présenter sous deux formes  : tantôt elles ont pour objet de maintenir l’être
ue nous avons déjà : ces inclinations sont l’ambition sous toutes ses formes , l’amour, des grandeurs, des richesses, etc. Les
unissent, et alors se forment la cité, la société. Avec cette seconde forme de groupement se développe l’inclination patrioti
oint de vue. Par rapport au plaisir et à la douleur : elle en est une forme , mais s’en distingue en ce qu’elle est expansive
oi tout entier est dans une seule passion. L’activité n’a plus qu’une forme . Le désir d’atteindre l’objet de cette passion es
e représente un objet. Voilà donc un moyen de classer les différentes formes de l’acte intellectuel. Autant il y aura d’espèce
oncevoir les corps indépendants d’elles. Enfin, elles ne sont que des formes d’autres propriétés de la matière. On appelle ces
qu’il n’est pas. Les qualités secondes ne sont que des apparences des formes des qualités premières, différentes uniquement pa
conscience. Condillac, pour montrer comment la perception extérieure forme toute la connaissance, imagine une statue dont il
e genre ; nous l’appelons raison. Quelquefois, les jugements de cette forme ont été dits universels au lieu de nécessaires. C
l’esprit ne peut pas concevoir, qu’il y a antagonisme entre eux et la forme de notre esprit, tandis que certains autres, cont
ubstance. Voilà donc un second classement déjà plus complet. L’esprit forme alors, parmi les divers phénomènes des groupes au
te série de phénomènes a une fin. Quand nous pensons le monde sous la forme de la finalité, nous nous le représentons comme f
r expliquer leur présence dans l’esprit, Kant les conçoit comme des «  formes déterminées », des moules dont les phénomènes pre
s « formes déterminées », des moules dont les phénomènes prennent les formes en étant perçus par nous. L’esprit constate donc
constatée un certain nombre de fois, il en tire un jugement de cette forme  : Tous les phénomènes extérieurs sont subsumés so
space. Il faut remarquer que Kant réserve plus spécialement le nom de formes au temps et à l’espace, qu’il nomme formes a prio
lus spécialement le nom de formes au temps et à l’espace, qu’il nomme formes a priori de la sensibilité. Il nomme les autres i
ées par l’expérience et abstrayant la seule étendue. Ainsi comment se forme l’idée de triangle ? Nous observons dans la natur
simple généralisation, elles n’auront que les caractères communs des formes réelles des choses. Or elles ont un caractère de
ieure et la conscience. Suivant les temps, suivant aussi les diverses formes qu’elle a revêtues, elle a porté divers noms. Tan
lèbre de table rase. De nos jours, en Angleterre, s’est construite la forme la plus parfaite de l’empirisme. Comme elle donne
hilosophie de Hamilton et la Logique de Stuart Mill. C’est sous cette forme que nous allons l’examiner.   Ainsi que nous l’av
ce des jugements rationnels. Mais l’empirisme de nos jours a pris une forme nouvelle, qui lui permet d’échapper aux objection
este. Ce que nous nommons la raison n’est, d’après ce système, qu’une forme développée de l’instinct. L’instinct lui-même n’e
évolutionnistes effacent les différences qui distinguent les diverses formes de notre activité psychologique. Ils ne diffèrent
ou d’intégrer, qui est la raison, Spencer nous montre comment elle se forme par transformisme et par hérédité. Pour cela, il
r de résoudre. Il est nécessaire que l’esprit voie les choses sous la forme des jugements rationnels, mais les choses sont-el
incipes rationnels n’ont qu’une valeur subjective. Il y distingue les formes a priori de la sensibilité, et les catégories de
es choses, nous devons nécessairement les concevoir sous ces diverses formes  ; pour y arriver nous les dénaturons. La multipli
ître en eux-mêmes, car pour les connaître, il faut leur appliquer les formes de l’esprit, ce qui les défigure. Tout ce que nou
’est de concevoir ces objets comme existant. L’ensemble de ces objets forme un monde qui sert de substratum à celui des phéno
on admet avec Kant que l’esprit est quelque chose de défini, dont les formes sont arrêtées, et qu’il existe en même temps des
st composée d’éléments discontinus, on peut se la représenter sous la forme d’un ensemble de points discontinus qui représent
cherché les moyens d’augmenter la mémoire : l’ensemble de ces moyens forme la mnémotechnie. Il y a dans cette science, bien
artes. De nos jours M. Taine a donné à cette explication sa meilleure forme . Quoi qu’on pense de la question de l’immatériali
l’imagination est la faculté qui nous fait voir les objets avec leur forme concrète, si bien que l’esprit se demande quelque
elief nouveau. Ce que nous venons de dire peut se rapporter aux trois formes de l’imagination. Tantôt l’imagination reproduit,
combine, tantôt elle crée. Nous allons étudier tour à tour ces trois formes et noter leurs différences.   1. Mémoire imaginat
inative nous représente au contraire les objets déjà perçus, sous des formes aussi concrètes que celles d’une perception. Cett
n comme faculté de combinaison. C’est un intermédiaire entre les deux formes extrêmes de l’imagination. Dans ce cas, l’imagina
deux formes extrêmes de l’imagination. Dans ce cas, l’imagination ne forme rien comme matière, mais agit sur la disposition
l’observation. Celle-ci lui fournit la matière de son œuvre. Mais la forme est tirée de lui-même, et cette forme est l’unité
a matière de son œuvre. Mais la forme est tirée de lui-même, et cette forme est l’unité. Tous les éléments fournis par l’obse
lles s’associent comme elles veulent. La folie se manifeste sous deux formes différentes ; tantôt elle est locale ; une partie
à cause de son démon ; chez Pascal, à cause de son amulette. Une des formes de la folie est l’hallucination. C’est un état ma
t l’hallucination est telle que M. Taine a fait de l’hallucination la forme normale de la connaissance. Parmi ces hallucinati
’elle est l’œuvre de notre volonté. Voyons maintenant les différentes formes de ce phénomène. Il y en a deux essentielles : ou
ntion. Comme l’attention est peu ou point volontaire sous sa première forme l’esprit peut sur elle peu de chose. Il est tel s
ue l’esprit ne peut que très difficilement s’en débarrasser. Ces deux formes de l’attention sont si différentes qu’on peut se
ette notion et celle d’existence. On voit qu’elles se conviennent. On forme alors le jugement : Je suis. Voyons maintenant co
deux jugements anciens pour en tirer un jugement nouveau. Il y a deux formes de raisonnement : l’induction et la déduction. No
des différentes façons dont le beau se révèle à nous, des différentes formes par lesquelles il s’exprime, c’est-à-dire en un m
bien l’office qu’on attend d’elle. Remarquons d’ailleurs que bien des formes de la beauté ne peuvent se ramener à la perfectio
entre la fin et les moyens. Il y a là au contraire un désaccord de la forme et du fond. Le sublime est un beau qui ne trouve
ion du beau, le beau serait l’absolue perfection s’incarnant dans une forme matérielle. Malheureusement, cette idée implique
bord, comment le beau se révèle-t-il à nous ? C’est toujours sous une forme sensible. Est-il quelque chose de distinct de cet
rs sous une forme sensible. Est-il quelque chose de distinct de cette forme , ou n’est-il rien autre que cette forme même, peu
ue chose de distinct de cette forme, ou n’est-il rien autre que cette forme même, peu importe. Le fait est que pour arriver à
mporte. Le fait est que pour arriver à nous, le beau doit prendre une forme sensible. Que cette forme soit perçue par les sen
ur arriver à nous, le beau doit prendre une forme sensible. Que cette forme soit perçue par les sens ou conçue par l’imaginat
ncore. L’imagination, comme les sens, nous montre les choses sous des formes concrètes. Nous savons donc déjà que le beau devr
ous savons donc déjà que le beau devra toujours être exprimé sous une forme sensible. Mais qu’est-il en lui-même ? Nous ne po
’est pas réel. C’est un simple concept de l’esprit, un idéal qu’il se forme . En second lieu, nous avons constaté que l’émotio
vec une forte unité et avec une pauvreté relative. Mais sous ces deux formes elle a pour un esprit impartial la même valeur es
seulement définir le beau au point de vue du beau idéal. Prendre une forme concrète n’est pas pour le beau une déchéance ; i
on existence. Le beau réel c’est la force et la richesse revêtant une forme concrète, et se rapprochant autant que possible d
Comme le sublime, comme le beau, le joli n’existe qu’en revêtant une forme sensible. Donner une forme à l’idéal esthétique,
beau, le joli n’existe qu’en revêtant une forme sensible. Donner une forme à l’idéal esthétique, c’est l’œuvre de l’art.   P
t s’occupe uniquement de réaliser le beau, il prend un nom nouveau et forme les beaux-arts. C’est de ces derniers que nous al
pourra exprimer le beau. Il va chercher dans la réalité sensible les formes avec lesquelles il exprimera l’idée esthétique. L
le exprime. De même que les mots n’ont pas de sens par eux-mêmes, les formes que l’artiste emploie ne servent qu’à rendre sens
classification des beaux-arts. Ils expriment le beau sous différentes formes  : ce sera la base de nos distinctions. Il y a, po
distinctions. Il y a, pour exprimer le beau, deux grandes espèces de forme  : les formes plastiques, pour la vue ; les sons,
s. Il y a, pour exprimer le beau, deux grandes espèces de forme : les formes plastiques, pour la vue ; les sons, pour l’ouïe.
hacune de ces catégories par la plus ou moins grande aptitude de leur forme à exprimer le beau. Ainsi, pour les sons, la poés
uelle nous produisons nos actions. Elle se présente à nous sous trois formes différentes : Elle est volontaire, ne l’a jamais
ne détermination précise de l’activité. L’instinct est spécial, a une forme déterminée ; il produit toujours la même action.
a mémoire dépend de l’habitude : l’habitude, faculté de conservation, forme une grande partie de la première ; aussi l’exerci
ême les mouvements ; l’habitude ne serait dans cette hypothèse qu’une forme de la faculté générale qui consiste en une tendan
phénomènes physiques nous échappe toujours, la volonté, au contraire, forme le premier terme d’une série. À ce qu’il semble,
exemples frappants. C’est qu’en effet le désir et la volonté sont des formes bien différentes de notre activité. La volonté es
sont absolument guidées et déterminées. Jouffroy a donné une nouvelle forme à cette doctrine. Il distingue deux sortes de cau
selon cette doctrine, si nous pensons les choses extérieures sous la forme de la causalité, elles se montrent à nous comme c
ité : Le moi un et réel ne peut se connaître qu’en se pensant sous la forme des principes rationnels, condition de toute conn
Il est obligé pour prendre conscience de lui-même, de s’appliquer les formes a priori de la sensibilité et les catégories de l
umis aux principes rationnels. Mais le moi conscient se pense sous la forme du temps, sous le concept de cause. Voilà donc le
nt les deux thèses que Kant oppose l’une à l’autre : c’est sous cette forme même qu’il conçoit le problème de la philosophie.
t liés en chaînes. Si donc nous pensons les choses uniquement sous la forme de la causalité, nulle contingence, point de libe
s l’avènement du théisme, le fatalisme se montre généralement sous la forme théologique. Il cherche à montrer une contradicti
rais ou comme faux suivant les esprits. Nous avons donc au moins deux formes de certitude à examiner, et à chercher ensuite co
aisonnement déductif. Tout raisonnement déductif peut se ramener à la forme A->B ; B->C ; A->C. Le raisonnement cons
orité qui s’impose à l’esprit. C’est cette certitude particulière qui forme l’évidence physique ou du fait.   On pourrait obj
particulière affirmative. En effet l’attribut étant dans la première forme plus vaste que le sujet, il faut qu’il le soit mo
re considérée au point de vue de l’extension, en énumérant toutes ses formes . Ainsi pour définir les sciences mathématiques, o
n 45 Du syllogisme Nous avons vu en psychologie qu’il y avait deux formes de raisonnement : la déduction et l’induction. No
nt : la déduction et l’induction. Nous allons étudier la première. La forme la plus parfaite du raisonnement déductif est le
oposition intermédiaire Paul est un homme. Le syllogisme complet a la forme suivante : Tous les hommes (M) sont mortels (T) 
aul est mortel). Si le syllogisme au contraire était présenté sous la forme  : Nul homme n’est immortel ; Or, Paul est un hom
e syllogisme suivant serait inexact : Certains ouvrages d’art ont la forme cubique ; Or, un tableau est un ouvrage d’art ; D
cubique ; Or, un tableau est un ouvrage d’art ; Donc, un tableau a la forme cubique. En outre, la mineure doit être affirmat
st par cela qu’on ne saurait employer sans erreur un syllogisme de la forme de celui-ci : Tout homme est un animal ; Or, nul
tible de changements qui l’abrègent ou le complètent. Les différentes formes qu’il peut revêtir ainsi sont ce qu’on nomme les
nd on a omis un terme.   Le raisonnement peut encore revêtir d’autres formes , mais qui toutes peuvent se ramener au syllogisme
héorie empirique de la connaissance. La raison pour cette théorie, se forme à la suite d’une induction : mais nous venons de
viennent obscurcir et troubler l’entendement : il en distingue quatre formes  : 1. Idola tribus, erreurs communes à l’espèce en
e, un phénomène astronomique qui coïncidait avec elle. 2. Une seconde forme de sophisme d’induction consiste à passer de l’ac
découverte à une vérification rigoureuse. Démonstration. L’invention forme la partie synthétique des sciences mathématiques.
’avons déjà étudiée en détail, ainsi que le syllogisme, qui en est la forme la plus importante. Leçon 50 De la méthode dan
n’être pas précise, on peut expérimenter pour voir, pour chercher une forme nette à cette hypothèse ; peu importe. Du moment
e la société. Elle a pour objet de rechercher quelle est la meilleure forme que puissent prendre les sociétés humaines. Quell
est fournie à l’histoire par trois sources, qui sont toutes trois des formes du témoignage : ce sont les traditions, les monum
faits qui forment la matière de l’histoire. Voyons maintenant quelle forme cette science leur donnera. L’historien ne doit p
nt oui. En effet, pour me rappeler, il suffit que je me souvienne des formes de l’objet ; pour cela je n’ai pas besoin de le n
ons d’un objet, nous étions obligés de le penser tout entier avec ses formes et ses qualités, nous ne viendrions jamais à bout
nécessaires pour la pensée. Au lieu de reproduire en nous toutes les formes de l’objet, nous nous contentons de quelques lamb
és. C’est l’École cyrénaïque qui offre, nous semble-t-il, la première forme de la morale utilitaire. Aristippe recommande de
er ne fait que reprendre la théorie de Stuart Mill en lui donnant une forme plus scientifique, la même objection portera cont
ont Hutcheson, Rousseau, Jacobi, et surtout Adam Smith qui a donné sa forme la plus parfaite à la morale du sentiment. Sans d
. Tel est le principe de la morale du sentiment ; voici maintenant la forme spéciale que lui a donnée Adam Smith. Le sentimen
la matière de notre connaissance, avant elle il n’y a en nous que des formes , qui sont loin de l’esprit. La loi morale, dit Ka
étrangère à la morale. Que savons-nous de cette loi ? Qu’elle est une forme de l’esprit et qu’à ce titre elle doit être dans
c plus dans cette formule de déterminer les caractères extérieurs, la forme de l’action morale, mais il nous dit ce que doit
mêmes idées ; de là vient que l’universalité de la loi reçoit tant de formes diverses, et quelquefois contradictoires. Leço
gens pour leurs bons sentiments. Le sentiment moral sous ses diverses formes — contentement, remords, sympathie ou antipathie
ra le devoir de véracité. Le mensonge est ainsi proscrit sous quelque forme qu’il se présente, qu’on trompe les autres ou soi
Or exercer son activité, c’est travailler. Le travail sous toutes ses formes est donc un devoir. Autrefois on distinguait les
s tard ; il deviendra une affection plus raisonnée. Mais sous quelque forme qu’il se présente, il sera toujours le lien le pl
enfants doivent être unis entre eux par l’amour fraternel qui est la forme la plus parfaite de l’amitié. Ce qui définit l’am
détermine les devoirs qu’ont entre eux les individus dont la réunion forme une nation. La morale civique suppose donc l’exis
moyens les plus propres à la réaliser, préparer ces moyens, tout cela forme une science, un ensemble d’occupations qui doiven
iété telle qu’elle existe aujourd’hui ? Le temps et l’espace sont des formes purement subjectives de la sensibilité, ils n’exi
enter notre être et pour cela il faut que nous le prolongions sous la forme de choses extérieures. Les biens extérieurs emmag
a été renouvelée. On objectera que le corps n’en a pas moins gardé sa forme , et que cela fait son identité. Mais nous pourron
nous pourrons répondre que cette sorte d’identité physiologique de la forme ne peut justement s’expliquer que par l’existence
la pensée variait avec le volume du cerveau, avec son poids, avec sa forme et aussi avec sa qualité, c’est-à-dire surtout av
nt continuel il y a quelque chose en nous qui ne change pas, c’est la forme du corps. Il y a donc un principe, une loi, une i
St. Anselme, Descartes, Leibniz ? Voici cette preuve sous sa première forme  : Dieu est tel qu’on ne peut concevoir d’être plu
changeants : ce sera Dieu. Tous ces arguments peuvent se ramener à la forme suivante : Les causes que nous montre l’expérienc
Nous arrivons aux preuves reposant sur le principe de causalité. Leur forme générale est l’[en grec dans le texte] d’Aristote
les sciences, c’est le hasard. Les atomes sont doués de liberté : la forme des corps qu’ils composent est donc nécessairemen
u monde de se tenir. Si les atomes sont indifférents à telle ou telle forme , pourquoi en changeraient-ils ? Pourquoi ne subsi
, plus savante, qui porte le nom général de mécanisme et qui, sous sa forme la plus récente et la plus parfaite, s’est appelé
coordination que présente chaque être, et surtout l’être organisé qui forme un tout à la fin duquel concourt chacune des part
en qu’il y a un architecte de l’univers mais non un créateur ; que la forme du monde est contingente, mais il ne prouve pas q
que nous comprenons Dieu ; l’infinité divine n’est alors qu’une autre forme de son caractère d’absolu. De même pour ce qui es
nant au rapport d’une substance et de ses phénomènes. Il a revêtu des formes très différentes. Tantôt le Dieu-monde nous est r
88 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »
s les religions est vrai, humain, nécessaire à l’humanité, et que les formes en sont toutes plus ou moins arbitraires, fragile
ont je parle, le problème se pose ainsi : Le fond périra-t-il avec la forme  ? la forme sera-t-elle sauvée par la vérité étern
e, le problème se pose ainsi : Le fond périra-t-il avec la forme ? la forme sera-t-elle sauvée par la vérité éternelle du fon
entales prouve avec quelle ténacité l’esprit humain reste attaché aux formes religieuses qu’il a une fois adoptées. Le problèm
récisément le fond des religions, mais qui ne peuvent en accepter les formes  ; ceux-là ont aussi leurs dogmes fondamentaux, le
fonde, une secousse admirable vers les choses d’en haut. Même dans sa forme naïve et populaire, elle est le seul chemin par l
ne mérite pas un tel nom. Par cela seul que je reste attaché à cette forme religieuse, c’est que j’y trouve quelque chose qu
tre chose que le déisme même, à savoir le panthéisme et jusqu’à cette forme d’athéisme poétique et sentimental qui est propre
ntisme. Qui sait s’il n’est pas appelé encore à prendre une troisième forme , et à résoudre le problème religieux de l’avenir
naturel ne l’est pas. Malheureusement, il faut le reconnaître, cette forme de christianisme qu’ont admise et rêvée les plus
89 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
de ces causes sont incomplets et ne sauraient expliquer la genèse des formes cérébrales et mentales. C’est dans la « fréquence
sensations et des expériences » que Spencer cherche l’explication des formes structurales du cerveau et de la pensée : il attr
des formes structurales du cerveau et de la pensée : il attribue ces formes à « l’enregistrement d’expériences continuées pen
tion qu’elles entraînent. En second lieu, elle ne rend compte que des formes superficielles de la structure mentale et cérébra
sens où la prend Spencer, n’est pas la seule origine possible de nos formes cérébrales et mentales. Le nom d’expérience indiv
et de l’association. On ne peut traiter avec succès de la genèse des formes cérébrales et mentales, des facteurs de l’évoluti
ience » n’a vu qu’un des côtés de la question : elle a représenté nos formes cérébrales comme de simples empreintes laissées p
fixées par une répétition séculaire ; or nous venons de voir que ces formes peuvent être aussi les résultats de variations he
de l’innéité prend ainsi, dans le darwinisme, un aspect curieux : les formes natives du cerveau, les conceptions nécessaires d
tuelle. C’est ce qu’oublient également les idéalistes, préoccupés des formes préétablies dans l’intelligence, et que l’intelli
on suffisante », identique à celui d’intelligibilité universelle, une forme inhérente à la constitution de l’esprit sans qu’o
encore, et, s’il est permis de dire, avec Kant, que la pensée a une «  forme  » constitutionnelle, cette forme est l’absence de
re, avec Kant, que la pensée a une « forme » constitutionnelle, cette forme est l’absence de contradiction. Seulement, selon
absence de contradiction. Seulement, selon nous, c’est là plus qu’une forme de la pensée et de la conscience : c’est un mode
e universel. Or le déterminisme n’a pu manquer de s’imposer comme une forme essentielle et vraiment structurale à notre activ
ppétits. Aussi le problème des raisons s’est-il posé d’abord sous une forme émotionnelle, plutôt qu’intellectuelle. « J’éprou
’est-à-dire lorsqu’elle raisonne. Cette induction prit à l’origine la forme mythique et ne fut ramenée que plus tard à la for
it à l’origine la forme mythique et ne fut ramenée que plus tard à la forme métaphysique, puis scientifique. Au sens métaphys
ssent apparaître par endroits le fond métaphysique de l’être, sous la forme de contingence, de commencement absolu, de libre
ment appétitif et réflexe. Nous savons que tout mouvement de ce genre forme un arc dont les deux branches, action du dehors e
mouvement reçu, ne pouvant être anéanti, doit être restitué sous une forme ou l’autre ; l’irritabilité entraîne donc la cont
comme celle de tel phénomène particulier avec tel autre ; elle est la forme générale de toute conscience vivante, forme qui n
c tel autre ; elle est la forme générale de toute conscience vivante, forme qui ne s’évanouit qu’avec la conscience même et a
avec soi, sa persistance dans l’affirmation est, nous l’avons vu, une forme intellectuelle de ce vouloir radical. La projecti
remier se prolonge dans celle du second et s’y exprime sous une autre forme . Il y a du degré dans la conscience, et c’est cet
ns philosophes, la notion même de réalité prendrait nécessairement la forme de la finalité : la finalité serait ainsi un prin
aite et vide, et après s’être mise hors d’elle, pour se voir, sous la forme de l’espace et du mécanisme, elle a besoin de ren
e, elle a besoin de rentrer en elle-même et d’être elle-même, sous la forme du « temps » et de la « conscience » ; mais est-i
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
Le seul motif que l’on allègue pour changer entièrement le ton et les formes qui maintiennent les égards et servent à la consi
nécessaires à l’administration civile, font un devoir d’employer des formes et des expressions qui calment celui qui s’en ser
us souvent, en société, des affaires politiques que de l’agrément des formes et du charme de la plaisanterie. Dans un pays où
e déguiser une censure hardie, de voiler une opinion nouvelle sous la forme des préjugés reçus ; et le goût qu’il fallait app
nfermer toujours dans le cercle des mêmes opinions, et la variété des formes n’est point nécessaire pour cacher la monotonie d
l faut, pour réussir dans ce genre dangereux, qui réunit la grâce des formes à la dépravation des sentiments, une finesse d’es
littérature aux objets qui appartiennent exclusivement à la grâce des formes . Ce que notre destinée a eu de terrible, force à
t la force et l’élévation du caractère. Si l’on appelle politesse les formes de galanterie du siècle de Louis XIV, certes, les
nd nombre de sentiments et de pensées se rallient à la politesse. Les formes varient sans doute suivant les caractères, et la
jet des travaux de toute la vie. Examinons maintenant sous combien de formes diverses doivent se présenter les funestes effets
éprouvent d’abord une sorte de prévention contre la puissance. Si les formes grossières de celui qui commande aigrissent cette
les hommes ignorants : l’arrogance de leur ton, la vulgarité de leurs formes , révoltaient plus encore que les bornes de leur e
c’était l’audace, la cruauté, l’insolence, qui se montraient sous les formes les plus odieuses. Les convenances sont l’image d
e héroïque ; mais il est impossible que les paroles, les accents, les formes qu’on emploie envers ceux qui nous environnent, n
91 (1911) Nos directions
rs de la NRF, « la question de l’équilibre, — de l’équilibre entre la forme et la matière, entre l’art et la vie, entre la tr
qui admire fortement Vielé-Griffin et rêvait de faire triompher cette forme nouvelle en réussissant à monter Le Pain 7. Reste
e importe ici : la question de l’équilibre, — de l’équilibre entre la forme et la matière, entre l’art et la vie, entre la tr
l à nouveau qui les détermine. Et l’on ne saurait alors distinguer la forme de l’esprit qui semble l’animer ; la forme, c’est
aurait alors distinguer la forme de l’esprit qui semble l’animer ; la forme , c’est l’esprit lui-même. Mais le temps vient où
s considère objectivement, sans en saisir la raison d’art cachée ; la forme à ce moment quitte l’esprit, s’isole, et désormai
isole, et désormais le poète déchu se borne à la remplir ainsi qu’une forme étrangère. Que si pèse trop cette forme, à force
rne à la remplir ainsi qu’une forme étrangère. Que si pèse trop cette forme , à force de persuasive beauté, sur des contempora
; ou bien ils eussent abouti dans leur libre effort individuel, à une forme toute voisine encore, mais légitime, obtenue légi
formisme et création. Ainsi naissent, ainsi vivent, se survivent des formes qu’il faut périodiquement anéantir. Qu’était, apr
nte crise qui mit comme en présence, toutes les tendances, toutes les formes , toutes les forces de nos lettres modernes, et ce
n à sa limite extrême. Là, réalisme ; ici, Parnasse. Ici, rien que la forme  ; là, toute la matière. On vit l’art humain, l’ar
me. Ils dirent au Parnasse : « Il n’est plus d’arbitraires règles. La forme en soi n’est rien. La forme est la pensée. Quicon
« Il n’est plus d’arbitraires règles. La forme en soi n’est rien. La forme est la pensée. Quiconque pensera formulera. » Et
le et si large tradition ? Elle laisse à leur inspiration sa date, sa forme , elle lui assure au surplus la durée. Ressusciter
ctères, ceux-ci développés, non plus seulement présentés. Union de la forme scénique traditionnelle à la conception novatrice
satisfaire l’esprit infiniment délicat de nos spectateurs. Car, de la forme périmée de notre tragédie classique, il subsiste
le Verhaeren aborder le théâtre, si nous n’avions le sentiment que la forme lyrique suffisait à son expansion et que le ton p
xposée à la scène. Beaucoup de bons esprits, induits en erreur par la forme , ont été injustes pour elle. Le Cloître est bien
ctive de chacun d’eux est absente non de ce qu’ils disent, mais de la forme dans laquelle ils le disent. Les douceurs illumin
rame. Non romantique, mais « classique », dans l’esprit sinon dans la forme . Nous saurons désormais quelle souveraine raison,
nflexion de leur voix véritable ? Ne les avez-vous jamais vus prendre forme , se détacher du livre et de l’auteur ? Devant l’œ
moindre de Francis Vielé-Griffin, que ce goût tout classique pour une forme d’art objective, dans un temps, dans un groupe où
important, oui ! de première importance, d’attirer l’attention sur la forme , sur la miraculeuse souplesse de la forme qu’on n
’attirer l’attention sur la forme, sur la miraculeuse souplesse de la forme qu’on ne peut pleinement goûter qu’à la lecture à
ction, drame. La principale vertu dramatique de Phocas, c’est bien sa forme . Si on en doute encore, qu’attend-on pour tenter
l’homme s’use Quand il est pauvre à désirer… … Risquer, c’est l’autre forme du bonheur, Celle des riches… Qu’on n’y voie poi
ents et de caractères qui emplit d’horreur et de joie les plus hautes formes tragiques rêvées, le drame de Shakespeare, la tra
us refusons à croire que Paul Claudel ait élu sans raison profonde la forme du drame, quelque extension lyrique qu’il n’ait p
dans le cricket, dans le tennis, dans tous les sports qui mettent les formes viriles en action : il importe que nous n’y demeu
s d’œuvre et des acrobaties vocales, par une obéissance absolue de la forme au fond. Les Russes donc, en auront eu l’honneur,
saurait préciser idée ni sentiment, ni à plus forte raison couleur ou forme . Rien que des mouvements. Les mouvements sont jus
oème symphonique, en dépit d’une absurdité incorrigible, demeure leur forme d’élection ; ils ne se refuseront pas à désormais
xquis que nous ayons jamais rêvé, entre les sons, les mouvements, les formes . La vermiculure vieil or d’une toile de fond fant
r. Pépiement des timbres, vivace caresse de la mélodie, cauchemar des formes , délire des danses, naïveté charmante du prince I
ose à dire ? Je crois hélas ! que toute recherche trop acharnée d’une forme nouvelle enlève au service de l’Idée les forces l
e humaine que le poète y savait enfermer, mais en soi, et en tant que forme  : forme originale, absolue, nécessaire d’une insp
e que le poète y savait enfermer, mais en soi, et en tant que forme : forme originale, absolue, nécessaire d’une inspiration
XVIIe siècle. Il y a coïncidence absolue entre son inspiration et la forme archaïque dont il la revêt. Il vivifie, il rénove
cents ans, avant de connaître seulement Shakespeare, et dans la même forme , suivant les mêmes coupes, dans une langue qui n’
ns notre classicisme. Ce classicisme n’acceptera pas, M. Clouard, vos formes toutes faites, aujourd’hui périmées : Racine, rev
voudrait plus. Jamais, en aucun temps, quoi que vous prétendiez, une forme devenue formule n’a pu servir l’idée. Elle l’amol
té enfantine de l’alexandrin !) et la liberté d’esprit que cette même forme prévue et mécanique laisse au poète pour « penser
t, exactement à la pensée nue. Quoi, en êtes-vous encore à séparer la forme du fond ? Leur union irrésistible et absolue nous
de son intention première ; il ne veut plus de sacrifice ! Dans cette forme barbare et naïve, tranchant sur elle, voici tout
e ; le mystère est chrétien d’esprit, malgré les contradictions de la forme . — Examinons l’esprit du Martyre de Saint-Sébasti
tien est beau, et non de cette beauté spirituelle, qui transfigure la forme , qui en éloigne toute velléité impure de désir. S
xcès du verbe ne manquent pas. Nous admettrions donc son luxe dans la forme , si ce luxe ne l’entraînait à ne plus même choisi
re d’un martyr ; à replonger celui-ci dans la fable ; à lui prêter la forme adorable d’un dieu païen : il devait alors l’isol
aît d’Adonaï, Hadrien de Dioclétien, et d’Hadrien, Antinoüs ! Dans la forme d’Antinoüs, voici donc l’extase de Sainte-Thérèse
le création ; de la découverte renouvelée d’un rapport juste entre la forme et la pensée. Supprimez ce juste rapport, n’eussi
ait pu figer l’irrésistible montée de la sève, le flux des mots, des formes , des idées, (tel un Shakespeare, tel un Beethoven
chaque acte et s’élève en spirale vers le dénouement… Au dedans de la forme tragique héritée, Racine s’évertue ; il en combin
sa sensibilité aux inductions de son intelligence ; et le héros prend forme hors de lui-même ; il faut que le poète puisse to
plus haut degré de la raison créante et non à fleur de peau, dans la forme ou dans le métier. Racine, n’ayant plus rien à di
e talent suprême de mise en œuvre objective que l’on retrouve dans la forme encore : ah ! comme il prolonge, sans l’altérer,
uivra celle-là. En attendant règne le prosaïsme : ballades, triolets, formes à refrains, — celles qui donnent le plus tôt, et
ent toute une esthétique : Quand on a longuement forgé Quelque belle forme vibrante, On a trop souvent égorgé L’Idée en son
ient d’insister volontairement sur les petits côtés d’un génie qui se forme , je citerai tout au long cette curieuse page qui
faut donc faire notre deuil d’une œuvre fine et modeste où prendrait forme l’exquisité alambiquée que nous prêtons à l’âme d
as cette question. Que peut valoir le fond, quand vaut si rarement la forme  ? Puisse la lecture de Chantecler infirmer bientô
e Hugo passera la mesure, j’entends les limites d’extensibilité de la forme qu’il veut à tout prix revêtir. Il ne va pas se c
dront pour l’assouplir. L’influence de leur lyrisme se soumettra à la forme classique pure, qu’à défaut d’une autre ils ont d
il faut aller plus loin, ce ne sera que par le moyen neuf d’une autre forme . Je sais bien que, parallèlement, romantiques, pu
us ancienne des petites strophes chères à la Pléiade, et des vieilles formes populaires qu’immortalisa un Villon. Grâce à ces
ans les strophes fixes de ses Complaintes ! Le dogme de la fixité des formes le tiendrait-il captif, même lui ? Le lyrisme qui
tané, jailli à la fois de l’âme de toute une génération de poètes, la forme lyrique attendue se montre ; ce qu’on appelle « l
ne pouvons pas échapper. Nous accordons que le retour du même nombre forme un élément du plaisir que nous procure le vers ré
, des erreurs. Ce n’est pas en dix ans, pas même en vingt ans, qu’une forme nouvelle s’organise. J’ai invoqué le précédent de
ux lois de l’accentuation et de l’euphonie, les membres dispersés des formes fixes révolues… Personne ne distingue encore avec
uste titre de ne pas rencontrer le nom ici) crée de toutes pièces une forme intermédiaire entre les laisses de Whitman et les
ermédiaire entre les laisses de Whitman et les versets des prophètes, forme dont on ne peut dire que c’est de la prose, même
Après quinze ans d’essais, voici le rythme nécessaire, insoucieux des formes préconçues, du mètre impair ou de l’alexandrin. I
par définition même, capable de tout exprimer sans avoir recours aux formes traditionnelles qu’elle a brisées et refondues, c
ble fléchissement dans leur pensée. Celle-ci n’a-t-elle pas trouvé sa forme  ? Est-ce paresse ? lassitude ? reviviscence du pa
sser… Le trait commun à ceux-ci, à ceux-là, c’est l’insouciance de la forme , partant, de la nécessité rythmique dont je vous
et, de fait, son enthousiasme transfigure le mélange peu conscient de formes traditionnelles et de rythmes neufs dont il use.
poème aussi long et aussi construit que la Vie unanime 89, de quelle forme croyez-vous qu’il se sert ? D’un alexandrin compa
fs raisonnables, soucieux de continuer le passé et de n’user d’aucune forme qui ne soit défendable logiquement : étudions-les
gue de France. Sans les discerner sous le masque de telle ou de telle forme extérieure que la mode leur imposait, ils les gro
e que la mode leur imposait, ils les groupaient d’instinct sous cette forme , autant que celle-ci le permettait, ramenant les
— et j’entends rythmiquement. Ainsi le poème nous apparaîtra comme la forme nécessaire d’un système clos de pensées, à l’excl
iée par l’instinct, quels admirables poèmes nous doit permettre notre forme  ! 12 mai 1906. II. Une discipline du vers libr
exclusif du vers régulier traditionnel, 2° la légitimité d’une autre forme , non peut-être encore définitive, mais consacrée
sonance… Et vraiment nous pourrions croire qu’un insouci absolu de la forme règne, je ne dis pas chez tous, mais chez la plup
ttitude consciente de la jeune génération vers-libriste en face de la forme dont elle se sert. MM. Georges Duhamel et Charles
eux dans le rapport d’unité à unité. On constate fréquemment dans la forme moderne que la cadence d’une strophe ou paragraph
u’il rêvait d’y échapper, par un assouplissement, une extension de la forme , qui est dans le caractère même du « roman » et d
Croué qui ont réussi ce miracle de recréer après Dostoïevski sous la forme dramatique, le plus complexe, le plus trouble de
ion. (NdA) 26. Vous lui reprochez sa « difficulté » bien à tort. Une forme neuve est d’abord difficile, pour devenir facile
lui de Heredia, dont il devient le gendre en 1896 ; classique dans la forme , sa poésie se situe entre le symbolisme et le par
elé-Griffin, poète proche du symbolisme et soucieux de renouveler les formes et les rythmes, est notamment l’auteur de Une Voi
92 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre III. Retour à l’art antique »
nt des Horaces, 1784). L’architecture avec Soufflot revient aussi aux formes antiques. Cette révolution n’est pas sans conséqu
gnes plus simples, plus sévères commencent à rappeler la noblesse des formes antiques. Un savant617 peut alors concevoir le pr
un peu molle et sensible, vraie pourtant et surtout réalisée dans des formes plastiques qui en représentent bien le caractère
élégants, spirituels, auxquels il s’est allié d’abord, il créera des formes pures et froides ; il réalisera l’harmonie sans l
e italienne, Sannazar et autres : ces reproductions artistiques de la forme antique le ravirent. Son hymne à David sur le Ser
c’est une poésie légère, limpide, plastique, baignée de lumière, aux formes harmonieuses et faciles, qui semblent spontanémen
, des beaux corps gracieux et fermes. Les ïambes sont aussi, par leur forme , d’inspiration antique : Archiloque et Horace ont
, de douloureux désespoirs, tout le contenu de ces poèmes, comme leur forme , nous mène bien loin de la satire didactique de B
inspiré quand il a importé l’ïambe : à vrai dire, ce n’était pas une forme tout à fait nouvelle ; à ne compter que le nombre
bres qui en déterminent ordinairement la composition ; et dans chaque forme sont ménagés des repos fixes, où le sens s’arrête
Il évite les distiques, quatrains, sizains ; quand le distique est la forme métrique, il a soin que les arrêts du sens ne cor
93 (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260
l à nouveau qui les détermine. Et l’on ne saurait alors distinguer la forme de l’esprit qui semble l’animer ; la forme, c’est
aurait alors distinguer la forme de l’esprit qui semble l’animer ; la forme , c’est l’esprit lui-même. Mais le temps vient où
s considère objectivement, sans en saisir la raison d’art cachée ; la forme à ce moment quitte l’esprit, s’isole, et désormai
isole, et désormais le poète déchu se borne à la remplir ainsi qu’une forme étrangère. Que si pèse trop cette forme, à force
rne à la remplir ainsi qu’une forme étrangère. Que si pèse trop cette forme , à force de persuasive beauté, sur des contempora
ssent abouti, par le seul fait de leur libre effort individuel, à une forme — qui sait ? — toute voisine encore, mais légitim
formisme et création. Ainsi naissent, ainsi vivent, se survivent des formes qu’il faut périodiquement anéantir. Qu’était, apr
ente crise qui mit comme en présence, toutes les tendances toutes les formes , toutes les forces de nos lettres modernes, et ce
un à sa limite extrême. Là, réalisme ; ici, Parnasse. Ici rien que la forme  ; là, toute la matière. On vit l’art humain, l’ar
  Ils dirent au Parnasse : « Il n’est plus d’arbitraires règles. La forme en soi n’est rien. La forme et la pensée. Quiconq
« Il n’est plus d’arbitraires règles. La forme en soi n’est rien. La forme et la pensée. Quiconque pensera formulera. » Et
94 (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87
rable de discussions qui ont été provoquées par des questions de pure forme , et même, la plupart du temps, exclusivement pros
de la littérature, et même des vers, mais que les vers constituant la forme de langage qui tend à la plus haute expression du
tant la condition essentielle de toute poésie, il s’ensuit que ladite forme est la plus apte à réaliser celle-ci. Elle y tend
es, et la rime. Le vers, quel qu’il soit, en tant qu’élément de cette forme de langage, ne se peut définir que par les règles
que tout, dans l’univers, est vibration, combinaisons de vibrations, formes de mouvement, nombre et séries, associations de r
elui-ci. Facteur émotif, loi des unissons, des correspondances et des formes , principe et fin de toute harmonie, il saura l’id
à soi-même. C’est d’ailleurs toujours à ses risques et périls. Si la forme convenue est trop étroite pour sa pensée, celle-c
inscrivons notre premier principe : I. — La Poésie réalisée est la forme transcendante du Savoir. Elle fut telle à l’or
ance. Et par Connaissance, nous entendons celle-ci sous toutes ses formes , notion ou prénotion, aspiration, imagination ou
qui trompe-t-on, grands dieux ? La vieille question du fond et de la forme n’est même pas à poser en poésie. Que celle-ci so
Il faut qu’il y ait identification, c’est-à-dire que la pensée et sa forme soient tellement confondues dans le rythme que le
95 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
s ; c’est quand l’objet nommé ou surnommé est très caractéristique de forme ou de couleur : ainsi l’able ou ablette (albula)
r ; cela, devient peu probable si l’on rapproche le mot anglais de la forme normande carpleuse (on trouve aussi les variantes
ues ou dialectes et si le français du xvie  siècle ne nous donnait la forme inattendue closeporte, déformation à laquelle cor
 : tree (truie) . Le Glossaire du Centre donne : cochon, cloporte. La forme porcelet est assez répandue dans une partie de la
notre souci, diminutif ou ébauche de la grande solanée américaine. La forme italienne de tournesol est girasole et l’espagnol
sonnenwende et zonnewende ; ces deux langues possèdent, en effet, les formes sonnenblume et zonnebloem qui s’appliquent bien a
esol. Coquelicot. Au latin papaver qui a fourni en français tant de formes singulières, pavot, pavon, papon, paveux, pavoir
lance. Il ne faut pas s’attendre à retrouver coquelicot, ou l’une des formes diverses de cette onomatopée, en dehors du domain
tes d’Europe179 deux séries de noms ; les uns la désignent d’après la forme de sa feuille, les autres d’après la couleur de s
, hanefod. Le latin pulli pedem a donné à nos dialectes de nombreuses formes dont les types sont piépou et poupié ; ce dernier
évidente dans nigella ; pour la retrouver, il faut aller chercher les formes verbales où la nielle est appelée l’herbe au poiv
rnisé sur le terrain phonétique : on trouve dans le domaine d’oc, les formes niella, gniella, niello, aniello, aniella et, en
aprifolium. Quand le mot latin est très explicite et quand toutes les formes linguistiques sont identiques, l’hypothèse de la
ne mauvaise lecture du mot latin. Formica-leo est, en effet, soit une forme bâtarde calquée sur notre fourmi-lion, soit une d
atin de la bergeronnette, motacilla. Cette idée se retrouve, sous les formes les plus amusantes, dans les dialectes italiens o
ncien français bele, cloche, mot venu lui-même du bas-allemand par la forme latine bella. NdA 166. Ou l’ont nommée jadis, c
n trouve dans les dialectes (Centre, Canada), sourci, pour souci. Les formes les plus anciennes sont la solcie, la soucie. Sou
s similitudes de couleur, à de grossières ressemblances de port ou de forme , à de prétendues propriétés identiques, s’appliqu
t passé en français, en italien, en espagnol, en portugais. Il y a la forme ranouncles, en provencal, mais la renoncule d’eau
96 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
lle au milieu de laquelle il se trouve n’est qu’un accident parmi les formes de vie possible, qu’il saisit dans une sorte de v
mateur du génie ? Selon nous, le génie artistique et poétique est une forme extraordinairement intense de la sympathie et de
tout ce qu’il observait, aimer la plante, aimer l’insecte, depuis la forme de ses pattes jusqu’à celle de ses ailes, grandir
et une systématisation de la parole, de la pensée et de l’action. La forme de cette systématisation change avec les individu
féconde ; les talents de pure imagination sont faux, la couleur ou la forme sans le sentiment est une chimère. Gœthe est unan
milieu, se confirme par ses études de prédilection ; tout cela ne le forme pas, mais peut servir plutôt à le constater. Le p
rouvent d’une manière générale dans les poètes bibliques et dans leur forme d’imagination ; la nature orientale se peint dans
on époque. C’est là sa matière, et la matière conditionne toujours la forme . Pourtant, elle ne la produit pas ni ne l’impose
mpose entièrement ; la marque du génie est précisément de trouver une forme nouvelle que la connaissance de la matière donnée
le à une combinaison d’images dans le kaléidoscope qui révélerait des formes inattendues. En un mot, c’est toujours la réussit
tion n’est encore qu’une ondulation qui se propage et se répète en sa forme  ; enfin, dans le monde social, la répétition devi
lle n’explique pas l’innovation, l’invention, qui fait apparaître des formes jusque-là inconnues. M. Tarde n’essaie pas de dir
ste le principe du nouveau ; il montre seulement qu’il faut, sous une forme ou l’autre, admettre un tel principe. Et en effet
mes, par la répétition, par l’imitation et l’ondulation, de nouvelles formes générales. Nous avons déjà vu que le génie est l’
érales. Nous avons déjà vu que le génie est l’apparition d’une de ces formes nouvelles dans un cerveau extraordinaire, lieu de
ensées, que le génie a le premier inventés ou auxquels il a donné une forme nouvelle. D’ailleurs, selon nous, l’instinct imit
it son goût du nouveau. L’imitation, avec l’admiration qui en est une forme (car l’admiration est une imitation intérieure),
t son inspiration à l’aimant qui, se communiquant d’anneau en anneau, forme toute une chaîne soulevée par la même influence.
enant deux types ethnologiques différenciés par de la chevelure et la forme du crâne ; des colons romains en nombre inconnu,
97 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
susceptible, tout en restant essentiellement lui-même, de revêtir des formes différentes suivant les cas. Or, parmi ces formes
ême, de revêtir des formes différentes suivant les cas. Or, parmi ces formes , il en est de deux sortes. Les unes sont générale
mes différents. Nous appellerons normaux les faits qui présentent les formes les plus générales et nous donnerons aux autres l
abstraite, les caractères les plus fréquents dans l’espèce avec leurs formes les plus fréquentes, on pourra dire que le type n
loin la question — il est toujours possible de trouver quelle est la forme la plus générale que présente un phénomène dans u
a droit à cette dénomination, il ne suffit pas d’observer sous quelle forme il se présente dans la généralité des sociétés qu
enue dans la précédente. Si, en effet, les caractères dont la réunion forme le type normal ont pu se généraliser dans une esp
qui, pour cela, réclame une cause. Or elle serait inexplicable si les formes d’organisation les plus répandues n’étaient aussi
en train d’évoluer, sans s’être encore définitivement fixée sous une forme nouvelle. Dans ce cas, le seul type normal qui so
, bien rare que les espèces animales soient nécessitées à prendre des formes imprévues. Les seules modifications normales par
types. Il n’en est pas ou il n’existe une criminalité. Elle change de forme , les actes qui sont ainsi qualifiés ne sont pas p
hologique. Sans doute, il peut se faire que le crime lui-même ait des formes anormales ; c’est ce qui arrive quand, par exempl
, le crime ne disparaîtrait pas pour cela, il changerait seulement de forme  ; car la cause même qui tarirait ainsi les source
forcés du même coup ; car les seconds ne sont que le prolongement, la forme atténuée des premiers. Ainsi, le vol et la simple
oserait y porter la main et elle se figerait trop facilement sous une forme immuable. Pour qu’elle puisse évoluer, il faut qu
llectifs sont dans l’état de malléabilité nécessaire pour prendre une forme nouvelle, mais encore il contribue parfois à préd
e forme nouvelle, mais encore il contribue parfois à prédéterminer la forme qu’ils prendront. Que de fois, en effet, il n’est
arbarie, à quoi bon s’attacher à les connaître pour en déterminer les formes normales ? C’est ainsi que l’esprit est amené à s
tefois, il pourrait se faire qu’un certain accroissement de certaines formes de la criminalité fût normal, car chaque état de
98 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
clat singulier. Ces taches se dilatent et se contractent, changent de forme et de nuance, empiètent les unes sur les autres.
d’Hervey de Saint-Denis avaient remarqué que ces taches colorées aux formes mouvantes peuvent se consolider au moment où l’on
ples. Mais il s’en faut que les sons tiennent autant de place que les formes et les couleurs dans la plupart des songes. Les s
ce moment le champ visuel, la sensation tactile pourra en modifier la forme et la signification. Supposons que se fasse tout
ant de la poussière lumineuse qui l’occupe, peuvent s’y transposer en formes et en couleurs. Max Simon rêva un jour qu’il étai
t le sommeil, une tendance à se visualiser, et à s’insérer sous cette forme dans le rêve. Plus importantes encore sont les se
iture, une foule d’autres choses encore. Qui choisira ? Quelle est la forme qui imprimera sa décision à l’indécision de la ma
orme qui imprimera sa décision à l’indécision de la matière ? — Cette forme est le souvenir. Remarquons d’abord que le rêve n
sse çà et là, et qu’elle présente à la conscience du dormeur sous une forme incohérente. Devant cet assemblage dépourvu de se
ion présente, avec mes perceptions actuelles. Maintenant, ce sont des formes plus vagues qui se dessinent à mes yeux, ce sont
ce. Mais parmi les corps, il en est qui répondent davantage, par leur forme , aux aspirations de telles ou telles âmes. Et par
is sans intérieur et sans vie. La sensation voudrait bien trouver une forme sur laquelle fixer l’indécision de ses contours.
commencement de réalisation, a projeté ce souvenir au dehors sous une forme hallucinatoire. C’est ce souvenir que l’observate
tivement redevenu conscient que la perception actuelle d’une certaine forme de mot commençait à actualiser. Tel est le mécani
mme qui veille. Telle est la différence. Elle s’exprime sous bien des formes . Je n’entrerai pas dans le détail ; je me bornera
es des sciences physiques et naturelles. C’est du moins le vœu que je forme pour elle ; c’est le souhait que je lui adresse e
99 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ltérieur, quoique constant. Selon M. Ribot, l’attention sous ses deux formes , spontanée et volontaire, « est un état exception
est l’intérieur véritable du processus, dont le mécanisme exprime la forme et les rapports extérieurs. II Quel est le
au lieu de les étudier dans le processus vivant et dynamique qui les forme . Le langage, si utile aujourd’hui pour l’expressi
leur intensité, soit de leurs relations avec d’autres sensations. La forme la plus simple du jugement n’est autre que l’aper
er : on juge tout de suite qu’on est mordu et on se sauve, sans autre forme de procès logique. L’ancienne théorie du jugement
similés. Le sujet et l’attribut prennent alors dans la conscience des formes nettes, ainsi que le rapport qui les unit. Tout c
un mot, une image commune et un nom commun sont des représentations à forme dynamique et motrice au lieu d’être des représent
ns la nature. On a aussi raison de dire que la généralité est dans la forme de la pensée ; mais c’est à la condition qu’on se
e ; mais c’est à la condition qu’on se fasse une idée exacte de cette forme . Il ne s’agit ici ni d’une forme pure, ni d’une c
on se fasse une idée exacte de cette forme. Il ne s’agit ici ni d’une forme pure, ni d’une catégorie, ni de rien d’a priori.
ni d’une forme pure, ni d’une catégorie, ni de rien d’a priori. Cette forme est une manière de sentir et de réagir, un certai
ion de similitude avec toutes les autres images prêtes à renaître. La forme de la pensée, ici, n’est pas une catégorie, mais
ions d’abord réfléchies finissent, avec l’habitude, par prendre cette forme de l’induction instinctive. Je vois sur ma chemin
s des chambres en congelant notre haleine ; elles ont beau offrir les formes les plus variées, elles ne sont que la mise en œu
ions assurés de voir se reproduire dans la nature le retour des mêmes formes , des mêmes espèces minérales, végétales, animales
les, conséquemment des mêmes antécédents108. Mais ce retour des mêmes formes dans la nature n’a pas besoin d’être expliqué par
te et du principe de contradiction. On peut en effet lui donner cette forme abstraite : Si on a pour principe A = B et B = C,
a disposition des points est fortuite ; si elle est très régulière et forme un cercle, j’en conclurai qu’elle résulte d’une l
induction exacte. Comme tout autre raisonnement, elle peut prendre la forme d’une proportion ; l’étincelle électrique et ses
tifie l’analogie. III La déduction peut, elle aussi, prendre la forme d’une proportion : les attributs de l’homme sont
lequel d’ailleurs est dérivé de l’expérience. Sa vertu réside dans sa forme , qui est absolument nécessaire, étant réductible
perpétuel par lequel le raisonnement scientifique tend à prendre une forme de plus en plus déductive, il faut signaler encor
itatif. Une science est d’autant plus avancée qu’elle a elle-même une forme plus quantitative et plus mathématique. Nous reve
éral, ni isocèle, et l’image a nécessairement l’une ou l’autre de ces formes . De plus, les lignes de l’image ne sont pas vraim
semblable encore à l’objet et ne fait que figurer non une analogie de formes , mais une analogie de lois, de règles, de rapport
mbole d’un état despotique : quoiqu’il n’y ait aucune ressemblance de forme entre les deux objets, il y a une analogie de loi
bolisme sont celles qui ont pour but de représenter un idéal sous des formes sensibles. L’idéal étant la perfection à laquelle
ctible désir du mieux. L’imagination peut représenter l’idéal par des formes , par des sentiments, par des actions : de là nais
le sont ceux qui ont pu trouver et représenter dans leurs actions les formes les plus hautes de la bonté, du courage, de la fo
n vu, des symboles dans lesquels la partie est substituée au tout, la forme au fond, les rapports plus ou moins extrinsèques
100 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
sie Mineure ; branches ayant chacune son territoire, ses flottes, ses formes de gouvernement diverses, aristocratique ici, pop
ur le gouvernement intérieur, amphictyonique pour la défense commune, forme élastique qui s’étend ou se resserre selon les be
iez-vous qu’une grande puissance germanique elle-même, la Prusse, qui forme à elle seule un quart des forces militaires de l’
une ombre. L’Italie ne sera ressuscitée que par elle-même et sous la forme vraie que deux mille ans, la nature, les mœurs lu
eux mille ans, la nature, les mœurs lui donnent, c’est-à-dire sous la forme de confédération italique. Un roi du sabre ne réu
et de la décadence, l’Italie renaquit partout de ses cendres sous la forme républicaine : république en Sicile, en Calabre,
ont point hors la loi de ce droit des peuples en ce qui concerne leur forme de gouvernement intérieur. Si donc il convenait a
u d’abolir chez eux la souveraineté des papes, pour adopter une autre forme de gouvernement civil, aucune autre puissance ne
t à propos, se constituer dans l’intérieur de leur limite, sous telle forme de gouvernement qui réunira l’assentiment de la m
es révolutions chez lui et d’y changer, selon ses volontés libres, la forme de son gouvernement intérieur : c’est ce qu’on ap
ains. Une monarchie piémontaise ne peut donc être la condition et la forme d’une Italie libre, indépendante et inviolable au
ées qui la constituent. Là est sa nature, là est son droit, là est sa forme , là seulement sera son durable avenir. Une conféd
de pontifes, de nations, voilà la nature, voilà l’histoire, voilà la forme de la Péninsule. La comprimer sous un seul sceptr
itales, leur gloire dans la famille italique. L’Italie reviendra à sa forme italienne, la confédération. Elle n’aura pour maî
Et qui empêchera désormais une confédération italienne de devenir la forme d’une renaissance de la terre qui fut Rome ? Les
Encore une fois, réfléchissez, peuples de l’Italie ! N’adoptez pas la forme d’une monarchie unitaire chimérique, qui vous com
me d’une monarchie unitaire chimérique, qui vous compromet, contre la forme d’une confédération d’États libres, qui vous sauv
a résurrection ! Vous ressuscitez sous tous vos noms, sous toutes vos formes , sous toutes vos souverainetés nationales ; vous
ationales ; vous ressuscitez dans la liberté, et non dans l’annexion, forme de la discipline militaire. De Turin à Reggio ou
Cette confédération, qui a déjà existé chez vous deux fois, sous la forme de ligue lombarde ou italique, n’est qu’une tradi
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