/ 3142
1 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
son œuvre, il s’enfonçait toujours plus avant dans sa psychologie des forces , de là dans une métaphysique subtile, plus loin e
e du temple ; le premier maître du spiritualisme, le révélateur de la force libre, le plus grand métaphysicien de notre temps
e grimoire : « Il y a immédiation entre l’aperception immédiate de la force constitutrice du moi et l’idée de la notion de mo
e constitutrice du moi et l’idée de la notion de mon être au titre de force absolue, par la raison que je pense et entends la
onsieur, nous expliquer ce qu’est l’âme ; pourquoi vous la nommez une force libre ; comment une force qui est une qualité peu
qu’est l’âme ; pourquoi vous la nommez une force libre ; comment une force qui est une qualité peut être le moi qui est un ê
n grimoire : « Il y a immédiation entre l’aperception immédiate de la force constitutrice du moi et ridée de la notion de mon
ce constitutrice du moi et ridée de la notion de mon être au titre de force absolue, par la raison que je pense et entends la
l’existence individuelle et actuelle du moi. » La phrase est rude : Force  constitutrice du moi, idée de la notion de mon êt
Force constitutrice du moi, idée de la notion de mon être au titre de force absolue, réalité absolue de mon être, immédiation
Substituons des équivalents et traduisons : « Apercevant la volonté, force efficace qui est moi-même, je sais directement et
t moi-même, je sais directement et sans raisonnement qu’il existe une force , laquelle est moi. » L’idée ne vaut pas grand’cho
par prendre pour des êtres les facultés et les puissances. Platon, à force d’étudier le même, l’un, la différence, et toutes
ini par déclarer que ces qualités sont des substances. M. de Biran, à force d’étudier la volonté, a fini par déclarer qu’elle
identifie de la manière la plus complète et la plus intime avec cette force motrice (sui juris) qui lui appartient18. » Ainsi
es parties composantes, isolées par fiction et par analyse. C’est une force ou faculté, portion du tout, mise à part, élevée
r lui la volonté est un être persistant et distinct. Cet être est une force qui agit sur les idées et sur les mouvements, les
eront ; d’autres prendront leur place. Seul le bâton subsiste avec sa force attractive, et il est la seule chose solide dans
sophie on admet tout. Reste un point : comment connaissons-nous cette force  ? Je veux mouvoir mon bras, et je le meus. Il y a
a là, dit-il, une résolution de l’âme, un mouvement du corps, et une force qui attache le mouvement du corps à la résolution
r. Le cas est unique. Partout ailleurs nous ne faisons que deviner la force  : ici nous apercevons la force ; partout ailleurs
illeurs nous ne faisons que deviner la force : ici nous apercevons la force  ; partout ailleurs, quand deux faits s’accompagne
l n’y a point d’autre vue semblable ; et quand vous concevez d’autres forces , c’est d’après la vôtre et sur ce modèle que vous
s la vôtre et sur ce modèle que vous en formez la notion. Une fois la force constatée et comprise, la nature s’ouvre et les s
ni sur les causes21. Ni le scalpel ni le thermomètre n’atteignent les forces productives, sources inconnues et profondes desqu
es hôtes, et nous savons comment elle est habitée. En observant notre force , nous savons ce que sont les siennes, et notre pr
mière découverte est qu’elles sont spirituelles. « Car nulle cause ou force ne peut se représenter sous une image qui ressemb
atière. » « Toute cause efficiente dans l’ordre physique même est une force immatérielle. » « Les êtres sont des forces, les
rdre physique même est une force immatérielle. » « Les êtres sont des forces , les forces sont des êtres : il n’y a que les êtr
e même est une force immatérielle. » « Les êtres sont des forces, les forces sont des êtres : il n’y a que les êtres simples q
l n’y a que les êtres simples qui existent réellement à leur titre de forces  ; ce sont aussi les véritables substances existan
autre réalité que celle des êtres simples dont toute l’essence est la force active. Dès lors l’étendue n’est qu’un pur phénom
seul pilier. Si le pilier est vermoulu, tout l’édifice croule. Si la force n’est pas un être, le monde n’est plus un système
ule. Si la force n’est pas un être, le monde n’est plus un système de forces . Touchons ce pilier, examinons cette force. J’ai
n’est plus un système de forces. Touchons ce pilier, examinons cette force . J’ai exposé assez longtemps ; à présent je vais
oint la volonté, non plus que la volition. Répondra-t-on enfin que la force efficace par laquelle la résolution contracte le
? Ici l’adversaire se contredit par sa propre réponse. Quand on dit : force efficace de la résolution, on entend que cette fo
. Quand on dit : force efficace de la résolution, on entend que cette force efficace est une qualité ou propriété de la résol
qualité ou propriété de la résolution. Or, la beauté, la grandeur, la force , toutes les qualités, toutes les propriétés péris
and une résolution capable de contracter le muscle s’est évanouie, sa force de contraction ne subsiste plus. Quand elle n’est
a force de contraction ne subsiste plus. Quand elle n’est pas née, sa force n’existe pas encore. Cette force est donc caduque
e plus. Quand elle n’est pas née, sa force n’existe pas encore. Cette force est donc caduque, momentanée, intermittente, comm
é sous-préfet ; voici des factieux, dispersez-les ; je vous donne des forces , trois cents soldats et un capitaine. Pour ne pas
les habits, les gibernes, les fusils et les corps. Il vous reste les forces . Marchez avec elles, et faites triompher la loi.
onc que ni la volonté, ni la résolution, ni son efficacité, ni aucune force ne sont des êtres. Avant de chercher si loin et a
tres. Avant de chercher si loin et avec tant de peine la nature de la force et l’origine de son idée, il fallait analyser le
te est le seul salut en métaphysique. Quand je dis qu’un ressort a la force de soulever un poids de dix livres, je veux dire
e le poids soit soulevé. Quand je dis que la vapeur comprimée est une force , j’entends simplement que le corps qui la comprim
a nécessairement poussé ou brisé. Quand je dis que ma résolution a la force de contracter mes muscles, j’entends simplement q
né, un autre fait devient nécessaire, et l’on dit que le premier a la force de produire l’autre. La seconde phrase n’est qu’u
agination comme M. de Biran et les scolastiques, on suppose que cette force est quelque chose « d’ineffable, d’immatériel, d’
t visionnaire. M. de Biran l’a été jusqu’à soutenir qu’il aperçoit la force , exactement comme on aperçoit le plaisir ou toute
e nécessité dans la résolution, nous disons que la résolution est une force et produit le mouvement. Voilà tout l’artifice. M
i ou subitement paralysé, l’homme qui n’est point prévenu juge que sa force est encore efficace, et s’étonne en éprouvant qu’
une apparence, les sciences d’observation regagnent leur dignité, les forces redeviennent des qualités dérivées de rapports né
dont le groupement fait les substances, dont les rapports fondent les forces  ; et la science, ramenée dans le lit où elle coul
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
onne humaine et sur ses facultés. — Sens du mot faculté ou pouvoir. —  Forces mécaniques. — Force de la volonté. — Ces mots ne
es facultés. — Sens du mot faculté ou pouvoir. — Forces mécaniques. —  Force de la volonté. — Ces mots ne désignent aucun être
suivi constamment par un autre. — Illusion métaphysique qui érige les forces en essences distinctes. II. Illusion métaphysique
. Ruine progressive des entités scolastiques. — Idée scientifique des forces et des êtres. — Application au moi et à la matièr
Une substance réelle n’est qu’une série distincte d’événements. — Une force n’est que la propriété pour un de ces événements
t avec un autre fait qui est le conséquent. Il en est de même pour la force . Tel cheval a la force de traîner un chariot de c
i est le conséquent. Il en est de même pour la force. Tel cheval a la force de traîner un chariot de cinq mille kilogrammes e
a force de traîner un chariot de cinq mille kilogrammes et n’a pas la force de traîner le même chariot plus chargé. Telle chu
force de traîner le même chariot plus chargé. Telle chute d’eau a la force de mouvoir une roue et n’a pas la force de mouvoi
hargé. Telle chute d’eau a la force de mouvoir une roue et n’a pas la force de mouvoir une roue plus lourde ; Cela signifie q
t, l’autre entre la chute de l’eau et la révolution d’une roue. Telle force existe quand telle liaison existe ; elle manque q
ré à d’autres semblables, a telle grandeur ; en ce cas, on dit que la force a telle grandeur. Quand la grandeur du second : é
second : événement est double, la grandeur de la forcé est double. La force de la contraction musculaire est double, si le ch
chariot traîné pèse dix mille kilogrammes au lieu de cinq mille ; la force de la chute d’eau est double, si la roue mise en
édent, l’autre conséquent, joints par une liaison constante, on nomme force dans l’antécédent la particularité qu’il a d’être
qu’il a d’être toujours suivi par le conséquent, et l’on mesure cette force par la grandeur du conséquent. Les noms de pouvoi
cette force par la grandeur du conséquent. Les noms de pouvoir et de force ne désignent donc aucun être mystérieux, aucune e
cun être mystérieux, aucune essence occulte. Quand je dis que j’ai la force ou pouvoir de remuer mon bras, je veux dire seule
ion de l’esprit, une substance ; nous l’appelons d’un nom substantif, force ou pouvoir ; nous lui attribuons des qualités ; n
ne doit pas être considéré comme distinct de l’âme. » Les facultés et forces du moi sont donc le moi lui-même ou tout ou moins
tes admettent même, avec Leibniz, que le moi n’est autre chose qu’une force et qu’en général les notions de force et de subst
le moi n’est autre chose qu’une force et qu’en général les notions de force et de substance s’équivalent. Or on vient de voir
e substance s’équivalent. Or on vient de voir que les pouvoirs et les forces ne sont que des entités verbales et des fantômes
verbales et des fantômes métaphysiques. Donc, en tant que composé de forces et de pouvoirs, le moi n’est lui-même qu’une enti
tions seront constamment suivies par la perception de la table. — Les forces , facultés ou pouvoirs qui appartiennent à la tram
cipe vital, âme végétative, formes substantielles, qualités occultes, forces plastiques, vertus spécifiques, affinités, appéti
au contact de l’expérience. Aujourd’hui, quand les savants parlent de forces physiologiques, chimiques, physiques ou mécanique
tion ; de ces couples, ils déduisent le reste. S’ils emploient le mot force , c’est pour désigner la liaison constante du seco
r la liaison constante du second avec le premier. S’ils admettent des forces différentes, c’est que, dans l’état présent de no
es préliminaires de la physique par la notion de la matière et de ses forces primitives. — Jusqu’ici, cette illusion a tenu la
es événements corporels, une substance primitive, la matière douée de force . Les positivistes eux-mêmes subissent l’illusion 
e à cet endroit. Or l’analyse qui montre dans la substance et dans la force des entités verbales s’applique à la matière auss
n qu’à l’esprit. Dans le monde physique comme dans le monde moral, la force est cette particularité que possède un fait d’êtr
ral, il ne reste rien de ce qu’on entend communément par substance et force  ; tout ce qui subsiste, ce sont les événements, l
’est toujours une série distincte d’événements ; ce qui constitue les forces d’un être, c’est la propriété pour tel ou tel évé
on cherche à le renverser, se relève et reprend son équilibre si l’on force cette résistance, et, en même temps, témoigne, pa
nt pas matérielles ; leurs actes sont nécessairement immatériels. Les forces prennent la matière, la conforment et s’annoncent
3 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »
même, et il a déclaré que l’homme était double, qu’il y avait en lui force pensante et force vitale, esprit et matière, âme
laré que l’homme était double, qu’il y avait en lui force pensante et force vitale, esprit et matière, âme et corps ; il a pr
professé que ce nom d’homme n’appartient légitimement qu’au moi, à la force pensante, à l’esprit ; et que le reste, force vit
imement qu’au moi, à la force pensante, à l’esprit ; et que le reste, force vitale, matière et corps, ne constitue réellement
s fonctions s’accomplissent dans le corps, il les rapporte à d’autres forces qu’à lui, à des forces distinctes qui résident, l
sent dans le corps, il les rapporte à d’autres forces qu’à lui, à des forces distinctes qui résident, l’une dans le rein, l’au
l’estomac ou le poumon, et dont il désigne l’ensemble sous le nom de force vitale. La force vitale et le moi, voilà donc la
poumon, et dont il désigne l’ensemble sous le nom de force vitale. La force vitale et le moi, voilà donc la dualité de l’homm
. Jouffroy, le moi n’y est que pour les sensations qu’il éprouve ; la force vitale y est pour les fonctions qu’elle remplit,
s la conscience ni le secret. Sans doute, si vous entendez par moi la force qui pense, qui veut et qui a la conscience nette,
sations, vous arriverez à l’isoler à peu près complètement des autres forces que vous supposez dans les divers organes ; mais
le moi tel que vous l’entendez dans un sens restreint, et les autres forces des divers organes, est le moi supérieur, le vrai
s le sentons ; qu’elle nous soit révélée par l’intelligence ou par la force , par la pensée ou par l’acte ; qu’elle se rencont
exacte du moi des psychologistes ? Il est associé intérieurement à la force vitale qui lui est étrangère ; il tient extérieur
ils déduisent rigoureusement sa destinée. Le moi étant distinct de la force vitale, l’âme se séparant comme substance du corp
t fait pour aimer. En proie à des appétits dévorants, sa pensée et sa force étaient tout occupées à les assouvir. Il se senta
ve. Le paganisme, avec ses dieux et ses héros tout resplendissants de force et de beauté, avec ses pompes riantes, ses chœurs
e. L’homme continua quelque temps d’étaler dans des jeux sacrés cette force vraiment divine et sainte qu’il avait d’abord gag
à des luttes plus réelles. Mais ces commémorations en l’honneur de la force , à mesure que le passé recula, perdaient de jour
s, Platon naquit. La pensée avait du chemin à faire pour rejoindre la force qui l’avait devancée dans le progrès ; aussi elle
evanche. L’amour, qui s’était développé en l’homme sous l’égide de la force victorieuse du mal, délaissa cette force qui se c
n l’homme sous l’égide de la force victorieuse du mal, délaissa cette force qui se complaisait dans son triomphe incomplet, e
t funestes, et la perfection pour eux consistait à les retrancher. La force fut macérée, la beauté foulée aux pieds. Mais enf
4 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
port entre la question qui nous occupe et celle de la corrélation des forces . On sait en quoi consiste la doctrine appelée per
t en quoi consiste la doctrine appelée persistance ou équivalence des forces , et comment elle s’applique à la chaleur, à la lu
té, au mouvement mécanique, etc. Mais peut-elle s’appliquer aussi aux forces mentales ? L’Ecole anglaise penche en général pou
ormuler de précis sur ce point. Nous savons à n’en pas douter que les forces mentales dépendent de l’activité du cerveau ; nou
du cerveau ; nous savons aussi que l’activité cérébrale dépend de la force nerveuse ; que cette force nerveuse provient immé
ussi que l’activité cérébrale dépend de la force nerveuse ; que cette force nerveuse provient immédiatement des transformatio
tion ou oxydation. Il n’y a donc rien que de naturel à considérer les forces mentales comme convertibles en forces nerveuses e
que de naturel à considérer les forces mentales comme convertibles en forces nerveuses et celles-ci en forces physiques. Si no
orces mentales comme convertibles en forces nerveuses et celles-ci en forces physiques. Si nous prenons un homme de constituti
pensée et l’excitation mentale ne demandent qu’une petite quantité de force , nous trouvons un meilleur état physique, une for
etite quantité de force, nous trouvons un meilleur état physique, une force et une résistance musculaire plus grandes, une di
. — Au contraire, si le travail mental demande une grande quantité de force , alors il doit se faire, chez cet homme, une dépe
rande oxydation totale de l’organisme ; et plus les unes absorbent de force , moins il en reste pour les autres. Telle est la
s. Telle est la formule de la corrélation de l’esprit avec les autres forces de la nature. » On peut se poser encore un autre
encore un autre problème, dit M. Bain. Nous venons d’admettre que les forces mentales sont convertibles avec les forces physiq
venons d’admettre que les forces mentales sont convertibles avec les forces physiques, mais ne peut-on pas admettre aussi que
avec les forces physiques, mais ne peut-on pas admettre aussi que les forces mentales sont convertibles entre elles ? Nous avo
sont des phases extrêmes : chacune consommant une grande quantité de force , il est assez rare qu’elles soient réunies, dans
5 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
rps vivants. L’être vivant, en effet, nous apparaît comme animé d’une force intérieure qui préside à des manifestations vital
te prise, et avec lequel on ne peut lutter qu’au moyen de cette autre force , non moins aveugle et capricieuse, qu’ils appelle
périmental et rigoureusement physiologique. Sans doute introduire une force vitale comme un deus ex machina qui dispenserait
rend les mots pour les choses ; mais en un autre sens l’expression de force vitale est d’une grande utilité. Elle représente
tre les données de l’expérience elle-même. Qu’il y ait d’ailleurs une force vitale ou qu’il n’y en ait pas, M. Claude Bernard
ien dans l’ordre de la vie que dans l’ordre de la matière brute26. La force vitale elle-même, fût-elle distincte des autres f
ère brute26. La force vitale elle-même, fût-elle distincte des autres forces naturelles, devrait se manifester par une série d
tait capricieuse ou arbitraire et dépendait du seul bon plaisir de la force vitale. Les hommes aiment tellement le pouvoir ar
sont toujours tentés de le supposer partout : ils l’imaginent dans la force vitale lorsqu’ils lui attribuent la faculté de tr
ns, à savoir que l’inférieur est la condition du supérieur. Ainsi les forces physico-chimiques sont nécessaires à la vie nutri
l’est à la sensibilité, la sensibilité l’est à l’intelligence, Aucune force nouvelle ne se déploie sans y être sollicitée par
e, Aucune force nouvelle ne se déploie sans y être sollicitée par des forces inférieures. Il faut donc accorder à M. Claude Be
uf, et le physiologiste peut s’arrêter là. Qu’il y ait d’ailleurs une force vitale ou qu’il n’y en ait pas, cela ne modifie e
iquement les mêmes que ceux de la matière inerte. Elle est liée à des forces physiques et chimiques qui agissent dans l’organi
à parlé incidemment : je me contenterai de dire que l’hypothèse d’une force vitale distincte des forces physico-chimiques me
contenterai de dire que l’hypothèse d’une force vitale distincte des forces physico-chimiques me paraît résister assez solide
qu’ici aux objections de ses adversaires. J’avoue que se servir de la force vitale comme d’un moyen pour expliquer tel ou tel
er, c’est faire appel aux qualités occultes, à un deus ex machina. La force vitale ne peut expliquer aucun phénomène en parti
acher un phénomène à un autre ; de là vient que pour le physicien les forces ne sont jamais que des formules, des manières de
eux-mêmes : autant de groupes irréductibles de phénomènes, autant de forces distinctes. — Mais, dira-t-on, de ce que deux gro
ître la distinction des causes jusqu’à démonstration du contraire. La force vitale serait donc, selon moi, cette portion d’in
es, je me contenterai de rappeler que, suivant M. Claude Bernard, les forces physiques et chimiques ne sont que les conditions
s bruts, et il n’hésite pas à employer l’expression si discréditée de force vitale. « Ce qui est essentiellement du domaine d
nt toute sa durée, l’être vivant reste sous l’influence de cette même force vitale créatrice, et la mort arrive lorsqu’elle n
dus pêle-mêle comme les lettres de l’alphabet dans une boîte où cette force va les chercher pour exprimer les pensées ou les
causes finales, prouve qu’il y a dans les êtres vivants au moins une force initiale qui ne se réduit pas aux forces physique
es êtres vivants au moins une force initiale qui ne se réduit pas aux forces physiques et chimiques, et rien jusqu’ici ne port
iel que nous appelons l’âme pensante, car, si la vie se distingue des forces brutes par des caractères différents, l’âme pensa
garantir l’âme pensante des destinées plus ou moins incertaines de la force vitale. Nous parlons de l’homme libre ; mais la l
être identiques, sont absolument contraires. Le fatalisme suppose une force aveugle, capricieuse, indéterminée, agissant au h
logie antique, le fatum était bien quelque chose de semblable à cette force aveugle et capricieuse dont parle M. Claude Berna
rté de chacun avec la liberté de tous. Le devoir et le droit sont des forces , mais non des forces physiques et mécaniques, agi
liberté de tous. Le devoir et le droit sont des forces, mais non des forces physiques et mécaniques, agissant suivant la loi
ux choses, et c’est ce qu’on exprime en opposant le fait au droit, la force à la justice. L’esclavage, quel qu’il soit (civil
est ce que disait Leibniz : « L’opinion des formes substantielles (ou forces  ) a quelque chose de solide ; mais ces formes ne
6 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
, le son, la lumière, au mouvement, principe générateur unique de ces forces  ; faire rentrer par conséquent toutes les branche
i n’est qu’un premier pas dans la voie de l’unité. Il existe d’autres forces , telles que les affinités chimiques, que jusqu’ic
e. Or, la philosophie chimique cherche à démontrer que ces prétendues forces originales ne sont que les résultantes de la comp
elle-même, que toutes les écoles de biologie avaient attribuées à des forces propres, les forces vitales, pourquoi ne seraient
s les écoles de biologie avaient attribuées à des forces propres, les forces vitales, pourquoi ne seraient-elles pas également
é réduite au mouvement dans la vie universelle, tout être ramené à la force élémentaire soumise aux pures lois de la mécaniqu
cipe dans une plus ou moins grande composition ou concentration de la force simple primitive. Il n’y a dans la nature entière
primitive. Il n’y a dans la nature entière que des mouvements et des forces mécaniques à telle ou telle puissance de composit
e entière des êtres n’est que l’échelle des degrés que parcourent ces forces élémentaires du minéral à l’être pensant. La psyc
se de côté, ainsi que l’hypothèse invérifiable des atomes ; le mot de force n’y figure que comme expression d’un fait, le mou
formule d’explication le principe tout mécanique de la résultante des forces composantes, pour synthèse enfin l’unité d’être e
vient l’activité spontanée des êtres de la nature ? Âme, vie, nature, force spontanée, tout cela peut-il être autre chose que
n. Il n’est qu’un effet, puisqu’il ne peut être que la résultante des forces composant son organisme. La nature paraît peuplée
tante des forces composant son organisme. La nature paraît peuplée de forces spontanées qui commandent aux lois de la matière
t aux lois de la matière inorganique. Encore une illusion. Toutes ces forces prétendues ne sont elles-mêmes que des résultante
utes ces forces prétendues ne sont elles-mêmes que des résultantes de forces d’un ordre inférieur. Si l’âme, la vie, la libert
liberté sont au premier plan de la scène, c’est la nécessité, la pure force mécanique qui est au fond et qui en fait tout le
vement, même de l’ordre purement physique, est déjà un effort ; toute force , si simple qu’elle soit, tend à une fin en vertu
scientifique est ici d’accord avec l’expérience intime elle-même. La force d’attraction qui meut toute la matière et fait so
obéit à la loi du bien, proclamée par Aristote et Leibnitz. Or toute force qui tend à une fin déterminée, toute cause qui ob
le monde apparaît comme vivant et libre, c’est-à-dire tout peuplé de forces de divers degrés, mécaniques, physiques, chimique
métrique, l’espace. Cette substance, cet être des choses, est dans la force , ainsi que l’a dit Leibnitz, non dans cette force
choses, est dans la force, ainsi que l’a dit Leibnitz, non dans cette force sans spontanéité qui n’est elle-même qu’une abstr
t elle-même qu’une abstraction de la mécanique, mais dans cette autre force , la seule réelle et naturelle, qui tend d’elle-mê
ses degrés. Elle a pour mesure non la puissance de l’effort, mais la force d’attraction qui emporte vers le bien. Par conséq
te vie dans la nature. Schelling et Hegel restitueront à la nature la force et la vie, mais en l’attribuant à l’Être absolu,
on autonomie propre, semblent s’effacer tantôt sous la pression de la force diabolique, tantôt sous l’irrésistible impulsion
s œuvres, prend la place de la personne humaine. Quelle foi et quelle force ne donne pas une pareille doctrine à l’agent de l
nt et absolument les vérités de la conscience en réduisant toutes les forces dites vitales et morales au jeu des forces physiq
ce en réduisant toutes les forces dites vitales et morales au jeu des forces physiques et mécaniques. La spéculation spiritual
nclusions extrêmes ne reposent sur aucune science positive. Que toute force élémentaire, physique, chimique, même mécanique,
tendance, c’est ce qui nous est révélé par les œuvres mêmes de cette force obéissant à l’irrésistible attraction du bien. Ma
t propre à séduire les esprits qui préfèrent à tout la grandeur et la force . Certes, l’unité de la vie universelle est une vé
personne agissant sur l’âme humaine par la grâce, et l’élevant par la force de son amour jusqu’à une sorte de vie commune où
it propre de la personnalité humaine. L’homme réel est une cause, une force active, douée de facultés diverses qui n’attenden
dent que le contact d’un objet pour entrer en exercice. Dès que cette force subit l’impression de la cause extérieure, elle r
que. Le moi a conscience de la cause dans l’acte ; et, comme pour une force agir c’est être, il s’ensuit que la conscience de
à l’ordre universel. Partout la loi de finalité domine et dirige les forces de toute espèce soumises à la loi de causalité. E
ue toute combinaison des molécules dites intégrantes par l’action des forces mécaniques. Enfin, c’est ainsi que le philosophe
sentiment des choses du dedans, il acquiert les véritables notions de force , de cause, de fin. Alors seulement le fond des ch
ors il fait la distinction capitale des conditions et des causes, des forces aveugles et des raisons, du comment et du pourquo
l’être des choses qui l’entourent. C’est parce qu’il se reconnaît une force , une cause, qu’il retrouve un monde peuplé de for
se reconnaît une force, une cause, qu’il retrouve un monde peuplé de forces et de causes réelles. Alors il lui est impossible
hilosophie trop abstraite de Spinoza en lui infusant le sentiment des forces vives de la nature. Ce n’est pas en effet par sa
oit et le devoir que nous trouvons dans la nature, c’est la loi de la force et l’initiative de l’instinct. Quelque chose de d
Un moment étourdie, humiliée sous les orgueilleux enseignements de la force et d’une science qui s’en est faite la complice,
7 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VI. Des éloges des athlètes, et de quelques autres genres d’éloges chez les Grecs. »
portiques d’Athènes, des vers destinés à célébrer la souplesse ou la force des muscles d’un lutteur. Quelque éloignés que ce
rps n’est plus rien, l’intelligence a trouvé l’art de se passer de la force . Avec la foule des instruments qu’il a créés, l’h
s. Ainsi on est parvenu à vaincre et à s’assujettir la nature par les forces de la nature même. En affaiblissant les résistanc
dire l’application de l’air et du feu aux combats, a rendu de même la force inutile pour attaquer ou pour défendre. Les armée
a mort sans se joindre ; on peut la prévoir, on ne peut l’éviter. Une force unique et terrible, distribuant au hasard les dan
tout guerrier était chargé de sa propre défense ; aujourd’hui, chaque force se mêle et se confond dans la masse générale des
rd’hui, chaque force se mêle et se confond dans la masse générale des forces  ; alors chaque force était isolée, et ne protégea
e mêle et se confond dans la masse générale des forces ; alors chaque force était isolée, et ne protégeait qu’elle-même. On d
apprenaient à mesurer le danger, à le prévoir, à user tour à tour de force ou d’adresse, à terrasser, à se relever, à lancer
armes, il fallait donner les plus grandes preuves d’intrépidité et de force . Ainsi, avant l’invention de la poudre, c’est-à-d
fût parvenue à détruire sans effort et à triompher sans mouvement, la force du corps a été et a dû être en effet dans la plus
8 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
s le drame historique, disparaît de la scène pour faire place à cette force des choses que les uns nomment fatalité, les autr
e particulière et dans l’histoire universelle, combien peu pèsent les forces morales des individus et des peuples eux-mêmes da
ène, sans s’inquiéter ni même se douter du travail qui s’opère par la force des choses ou la force des idées. Alors on a le s
i même se douter du travail qui s’opère par la force des choses ou la force des idées. Alors on a le spectacle de ces héros,
st que là on voit l’homme agir de lui-même et par lui-même, sûr de sa force , comme le héros d’une véritable épopée. On voit q
d’une véritable épopée. On voit qu’il ne sent point le poids de cette force des choses dont la science moderne nous montrera
les temps anciens que dans les temps modernes. Partout et toujours la force des choses est la vraie cause des grands événemen
n, qui ne s’en doute pas, fait mouvoir ses personnages comme si cette force n’existait point. Ils savent parfaitement qu’ils
ur courage, de leur vertu, de leur génie. Chacun a le sentiment de sa force propre, rarement de la force des choses qui le fa
leur génie. Chacun a le sentiment de sa force propre, rarement de la force des choses qui le favorise ou l’entrave réellemen
is le premier anneau jusqu’au dernier. » Nul n’a exprimé avec plus de force que Herder cette fatalité naturelle qui serait la
sent sur la volonté, des idées communes qui dominent leur pensée, des forces générales qui contrarient ou favorisent l’accompl
ou extérieure à laquelle la philosophie de l’histoire donne le nom de force des choses, réelle dans les temps anciens comme d
ts qui se nomment l’Espagne, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, la force des choses, résultante de causes très-diverses, m
sionné, tant qu’on voudra, mais histoire vivante, s’il en fut ! Cette force des choses, ce génie des peuples, cette âme des m
pour rester responsables devant la postérité. Voilà le secret de leur force et de leur faiblesse, de leurs vertus et de leurs
yrans, ni dans l’entraînement qui fait les tribuns : elle est dans la force de la pensée, dans l’énergie du caractère, mises
é chargés de la diriger ou de la déchaîner. Ce n’est pas seulement la force des événements, c’est aussi la force des sentimen
aîner. Ce n’est pas seulement la force des événements, c’est aussi la force des sentiments et des impressions populaires qui
rien organiser de fort et de durable sans le concours de ces grandes forces dont l’action sourde et invisible n’en est pas mo
rouvé des écrivains qui ont tout ramené à la loi de la nécessité, les forces morales aussi bien que les forces naturelles de l
amené à la loi de la nécessité, les forces morales aussi bien que les forces naturelles de la réalité historique, les actes po
thode dont M. Taine nous donne la formule avec cette netteté et cette force d’expression qui lui sont propres. « Que les fait
paradoxe, cette apothéose du succès, cette philosophie du droit de la force tant goûtée de la noble et poétique Allemagne, n’
is pu s’acclimater en France, ce pays des plus grands triomphes de la force . C’est que, tandis que le génie allemand est réal
ence publique, trop longtemps dominée par le spectacle des jeux de la force et des miracles du génie. Quant au beau livre de
me élément qui en fait aussi la beauté et le charme. Le mouvement des forces de la nature ou des idées de la logique a certes
belle qu’autant qu’elle est humaine. A la place des âmes, mettez des forces  ; au lieu des personnes, introduisez des machines
tre la fatalité intérieure des passions ou la fatalité extérieure des forces naturelles, lutte admirable, parfois sublime, qui
tinée des sociétés. L’action de cette fatalité, connue sous le nom de force des choses, est trop considérable, trop visible,
gouvernement des choses d’ici-bas appartient en fait à de tout autres forces qu’à la science et à la raison ; le penseur ne se
, l’homme semble bien petit, bien faible, bien impuissant, devant ces forces de toute espèce, physiques, physiologiques, écono
e et leur continuité même. Et alors pourquoi s’agiter, quand c’est la force des choses qui mène tout ? Pourquoi venir jeter s
end faire une œuvre efficace dans la mesure de ses facultés et de ses forces  ; il lui répugne d’imiter ces moines du désert qu
r aussi le progrès qui tend à substituer de plus en plus l’action des forces vraiment morales, des sentiments et des idées, à
rces vraiment morales, des sentiments et des idées, à l’action de ces forces aveugles qu’on nomme les instincts de la race, le
ie nationale, chaque individu trouve sa place et son rôle. Au lieu de forces brutales qui l’écrasent de leur poids, il rencont
és que de sentiments et de principes. Car c’est en mettant en jeu des forces sans conscience et sans liberté que tous ces maît
que jamais il n’y a eu plus de raisons d’espérer dans le triomphe des forces morales, dans la puissance politique et pratique
ur œuvre suivant leurs lois propres. La première obéit aux lois de la force , la seconde à celles de la conscience et de la ra
avoir une commune mesure. On peut admirer le génie triomphant par la force  ; heureuse ou malheureuse, la vertu au service de
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
Chapitre deuxième La force d’association des idées I. Lois mécaniques de
es préalablement réveillées, comme l’électricité et la foudre ; 2° la force qui avait primitivement produit dans la mémoire u
sophes intellectualistes, comme MM. Ravaisson et Ferri, confondent la force de cohésion, qui amène la consécution de telles i
pose un lien primitivement établi sans elle et auquel elle ajoute une force nouvelle. Seulement, un esprit ordinaire se conte
visuel, l’autre dans le centre auditif, mais qu’elles aient assez de force , de durée et de netteté pour retentir et se renco
malade répétera machinalement ces mots à la suite l’un de l’autre. La force qui, dans le cerveau, soude entre elles les repré
e sur un point, tandis que les autres points cérébraux ont gardé leur force , entraîne le mouvement perpétuel des idées, le co
entre les états faibles (souvenirs, conceptions, etc.). De même, une force d’affinité ou d’exclusion mutuelle peut exister e
un autre air de musique, surtout si les sons de l’orchestre ont de la force . C’est que la région cérébrale occupée à produire
ent sous une excitation, si bien que, la première partie ayant usé sa force , la seconde, déjà éveillée, est toute prête et to
ituel, et, au point de vue organique, il n’y a guère d’acquisition de force qui n’ait été précédée d’un manque de force. Il n
a guère d’acquisition de force qui n’ait été précédée d’un manque de force . Il n’est donc pas étonnant que la douleur et le
t du fond de la coupe enivrante : le plaisir est lié à une dépense de force qui a pour terme la souffrance. Nous avons donc l
oi de sélection sensible », puisqu’elle fait de notre sensibilité une force d’attraction et de répulsion. Les idées ne s’ench
ice et déterminante ; ici encore les idées empruntent leur principale force aux sentiments ou appétitions qui les animent, et
conscience obéit à la loi universelle d’économie, qui veut que toute force s’exerce avec la moindre dépense possible, que to
tions mécaniques. Mais, dès que la conscience s’éveille, une nouvelle force d’organisation se manifeste : l’appétition consci
semblances plus intimes et plus profondes. La conscience est donc une force organisatrice qui réagit sur les représentations
a vie ? Ainsi donc, outre que la conscience, par l’appétition, est la force primitive d’association mentale, c’est encore ell
ui, en réagissant sur les associations arrivées du dehors, devient la force principale de dissociation et d’analyse. Selon Sp
ents tendant à se satisfaire par tels mouvements ; les idées sont des forces parce qu’elles recouvrent des appétits plus ou mo
les idées se renouvellent, c’est le plus souvent en vertu de la même force , en vertu du lien qui unit telles représentations
oin de la lutte des idées, la conscience finit par être la principale force de sélection parmi les idées ; elle tend même à d
10 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
le Corsaire, moins coupable sans doute que ces sombres figures de la Force blessée au cœur et qui continuent de vivre avec l
Force blessée au cœur et qui continuent de vivre avec la fierté de la Force jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les a
ce, la fortune, l’éducation, les relations, tout ce qui s’ajoute à la force individuelle dans un pays où l’ordre social est s
faire la guerre, et qui dépense dans la fureur des steeple-chases une force de corps samsonienne et une force de courage égal
ns la fureur des steeple-chases une force de corps samsonienne et une force de courage égale à la force prodigieuse de son co
ses une force de corps samsonienne et une force de courage égale à la force prodigieuse de son corps. Ce Richard cœur de lion
us le simple refus de pardon d’une femme aimée et offensée ! Et cette force , qui fait trembler, mourant comme meurent ici-bas
ent ; car l’outrance y est sous toutes les formes, aussi bien dans la force violente ou stoïque que dans la délicatesse, puis
gstone. L’auteur ne s’est point épuisé dans le rendu prodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son h
épuisé dans le rendu prodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son héros. À côté de Livingstone, le
ont six pieds de haut et qu’il nous peint, Georges Lawrence nuance la force  ; mais une seule fois, exceptionnellement, il a o
is, exceptionnellement, il a opposé à toutes les riches nuances de la force , à toutes ces exaspérations ou extinctions de l’é
. Mais, excepté le rhapsode tremblant et débile de cette épopée de la force , il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur c
pée de la force, il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur cette force à outrance, et les femmes elles-mêmes s’y raccord
hrétien, c’est l’humilité ! Guy Livingstone, ce Samson, victime de sa force comme l’autre Samson ; Guy Livingstone, ce dandy
11 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
le Corsaire, moins coupable sans doute que ces sombres figures de la Force blessée au cœur et qui continuent de vivre avec l
Force blessée au cœur et qui continuent de vivre avec la fierté de la Force jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les a
ce, la fortune, l’éducation, les relations, tout ce qui s’ajoute à la force individuelle dans un pays où l’ordre social est s
faire la guerre et qui dépense dans la fureur des steeple-chases une force de corps samsonienne et une force de courage égal
ns la fureur des steeple-chases une force de corps samsonienne et une force de courage égale à la force prodigieuse de son co
ses une force de corps samsonienne et une force de courage égale à la force prodigieuse de son corps. Ce Richard cœur de lion
us le simple refus de pardon d’une femme aimée et offensée ! Et cette force , qui fait trembler, mourant comme meurent ici-bas
ment, car l’outrance y est sous toutes les formes, aussi bien dans la force violente ou stoïque que dans la délicatesse, puis
gstone. L’auteur ne s’est point épuisé dans le rendu prodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son h
épuisé dans le rendu prodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son héros. A côté de Livingstone, le
six pieds de haut et qu’il nous peint, M. Georges Lawrence nuance la force , mais une seule fois, exceptionnellement, il a op
is, exceptionnellement, il a opposé à toutes les riches nuances de la force , à toutes ces exaspérations ou extinctions de l’é
. Mais, excepté le rhapsode tremblant et débile de cette épopée de la force , il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur c
pée de la force, il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur cette force à outrance, et les femmes elles-mêmes s’y raccord
hrétien, c’est l’humilité ! Guy Livingstone, ce Samson, victime de sa force comme l’autre Samson, Guy Livingstone, ce dandy h
12 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
ntes qualités poétiques, le don du grandiose, l’amour passionné de la force et de la masse. Les livres de M. Zola sont, en ef
utes, de celle dont les faits d’égarement tiennent tout le volume. La force d’Eugène Rougon, la noble beauté de Mme Grandjean
manifestations masculine et féminine, la sensualité de la femme et la force de l’homme. Tous les héros qu’il exalte sont des
ter, acharnés en besogne, s’acquittant dans le monde de leur tâche de force vive, résumés en ce colossal Eugène Rougon qui, s
nsion d’une machine sous vapeur. Et si les hommes dégagent ainsi leur force musculaire et volitionelle, les femmes exhalent,
de ces deux prédilections, sous un souffle de volupté ou un afflux de force , que M. Zola dénature le réel et le grossit. La v
ie de ses vendeurs sont amplifiés pour venger de cette domination, la force de l’homme, portée à l’énorme dans les spéculatio
frère Archangias. Tous les ensembles dans lesquels les caractères de force humaine, de luxure, de puissance, d’exubérance, p
s. Pour montrer plus intense un acte ou un personnage, il le place de force dans un milieu similaire ; pour amplifier un indi
nature et l’autre sa voluptueuse revanche. Dans Son Excellence, à la force mâle de Rougon, la souple beauté de Clorinde Balb
de Paris met aux prises les affamés et les repus, Son Excellence, la force et la luxure. Sans cesse, par une poussée instinc
humains, les plus simples et les plus abstraites manifestations de la force vitale. Et sans cesse aussi, ayant assimilé les â
nt assimilé les âmes aux éléments, le romancier prête, en retour, aux forces naturelles, de sourdes et inarticulées passions ;
ît l’instinct fondamental de M. Zola, pour qui tout être se réduit en force , et pour qui toute force est similaire. Ayant ain
de M. Zola, pour qui tout être se réduit en force, et pour qui toute force est similaire. Ayant ainsi délaissé le réel pour
t des choses dont il découle ; de celle-ci à l’amour de la vie, de la force , de la sensualité, de la raison et de la santé, s
riences, à éprouver ainsi pour la santé, la raison, la sensualité, la force , un attachement admiratif, à ressentir une sourde
upté conquérante de ses femmes, de n’importe quel grand réceptacle de force délétère ou non, mais agissante et dynamique. Il
enace, son amour-propre lui ont donné l’instinct et l’adoration de la force . Borné par d’autres dons à la carrière littéraire
es effluves qui sourdaient en lui, il rend colossales les âmes et les forces . D’un ministre médiocre, d’un calicot entreprenan
t ; une mine, un assommoir, un magasin sont de formidables centres de forces délétères, bienfaisants, actifs. Et la femme, for
ables centres de forces délétères, bienfaisants, actifs. Et la femme, force elle aussi, doublement magnifiée en sa puissance
ne peut ne pas voir et l’idéal dynamique que sa nature de lutteur le force à créer et à aimer. En ces deux termes dont nous
13 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
nt simplement que si quelque chose est, il est. Mais ce qui fait leur force , fait aussi leur faiblesse : elles laissent indét
ui est autre que la déduction logique. Il consiste à généraliser avec force démonstrative le résultat d’une démonstration par
examinerons dans la prochaine leçon les lois mécaniques et l’idée de force . IV. Les lois mécaniques L’objet que nous
. L’élément essentiel et caractéristique de ces lois est la notion de force . Pour nous expliquer la formation et l’état actue
n de l’âme sur le corps. Donc on posera, au-dessus de la matière, une force distincte, plus ou moins semblable à une âme, et
s de la science. Comment, en effet, mesurer et prévoir l’action d’une force immatérielle sollicitée par des raisons esthétiqu
notion d’inertie on crut d’abord pouvoir conclure à l’abolition de la force . C’est ainsi que Descartes crut pouvoir expliquer
ion de la quantité de mouvement, corollaire du principe d’inertie. La force , comme telle, est proscrite de son système. Cette
te du mouvement des astres, jugea nécessaire de rétablir la notion de force . Il part du principe d’inertie, suivant lequel un
ur expliquer cette modification du mouvement, il faut admettre qu’une force vient du dehors agir sur le mobile. Cette réappar
ient du dehors agir sur le mobile. Cette réapparition de la notion de force n’est pas la restauration de la conception antiqu
st pas la restauration de la conception antique. Pour les anciens, la force réside dans une forme supérieure et métaphysique 
ction, produit le mouvement des astres. Pour Newton, au contraire, la force est attribuée à la matière elle-même : un atome n
tous les détails de son œuvre. Mais admettre l’existence d’une telle force , n’est-ce pas restaurer les qualités occultes ? N
avons par ses déclarations mêmes, n’entend pas, par l’attraction, une force métaphysique analogue à l’action d’une âme. Ce n’
t une relation phénoménale. Il n’en reste pas moins que, pour lui, la force est la cause du mouvement. Or, la cause doit être
les voit-on, aujourd’hui, s’efforcer de transformer le rapport de la force au mouvement en une simple dépendance mutuelle, e
ndance mutuelle, en un rapport de solidarité. C’est en ce sens que la force est définie le produit de la masse par l’accéléra
ue la force est définie le produit de la masse par l’accélération. La force et le mouvement sont ici deux données, qui sont e
l’autre, sans que l’on ait à poser la question de savoir si c’est la force qui est cause du mouvement ou si c’est le mouveme
i est cause du mouvement ou si c’est le mouvement qui est cause de la force  : telle est la relation du diamètre à la circonfé
e la force : telle est la relation du diamètre à la circonférence. La force , ainsi conçue, se réduit-elle à une notion pureme
i connu a priori. Et ainsi, ce qu’il y a de nouveau dans la notion de force , c’est, en définitive, l’idée de la causalité phy
ue, ou, plus précisément, l’idée de loi naturelle proprement dite. La force est une dépendance régulière connue expérimentale
impossible, en effet, de connaître, par l’expérience, l’inertie et la force  ; il faudrait pour cela avoir assisté à la créati
corps qui n’a pas reçu d’impulsion. La dualité de l’inertie et de la force , l’action de forces multiples, la composition de
reçu d’impulsion. La dualité de l’inertie et de la force, l’action de forces multiples, la composition de ces forces sont des
e et de la force, l’action de forces multiples, la composition de ces forces sont des choses qu’on ne saurait constater. On pe
artésien ; il admet, comme condition du mouvement, des corps doués de forces , et par là il pense assurer, beaucoup mieux que n
soi, il faut réaliser, et l’espace, et la causalité mécanique, et la force , et les atomes, et même l’attraction, ou tel autr
, dit Berkeley, si la matière, les atomes, la causalité mécanique, la force , l’attraction et la répulsion sont des réalités o
requisita de la mécanique. Ce sujet des phénomènes mécaniques est la force , c’est-à-dire une essence métaphysique, laquelle,
psychologique ou métaphysique, qu’on ne voit plus de rapport entre la force telle qu’on l’entend en métaphysique, et la force
de rapport entre la force telle qu’on l’entend en métaphysique, et la force telle que la suppose la science. Cette dernière n
mme condition du mouvement. Dès lors, la transition nous manque de la force scientifique à la force métaphysique. La métaphys
nt. Dès lors, la transition nous manque de la force scientifique à la force métaphysique. La métaphysique de Leibnitz, est su
paroles se suivent sans que la pensée les détermine ; l’inertie et la force mécanique se retrouvent dans la persistance de no
e, qui tient difficilement devant la critique. L’âme, dit on, est une force  ; mais on abuse de ce mot. On passe, sans dire de
n abuse de ce mot. On passe, sans dire de quel droit, de la notion de force morale ou métaphysique à la notion de force mécan
el droit, de la notion de force morale ou métaphysique à la notion de force mécanique. Si l’âme est une force, au sens où il
rale ou métaphysique à la notion de force mécanique. Si l’âme est une force , au sens où il faut qu’elle le soit pour imprimer
ut, en vertu du principe d’inertie, qu’elle modifie la quantité de la force là où elle intervient. Mais ceci est étrange en s
xpériences et aux inductions, lesquelles nous montrent la quantité de force comme constante dans la nature. Devra-t-on dire q
ante dans la nature. Devra-t-on dire que l’âme annule une quantité de force précisément égale à celle qu’elle produit ? Cette
emploi de la méthode des limites. Or, si petite que l’on conçoive la force nécessaire à la mise en train d’une machine, cett
conçoive la force nécessaire à la mise en train d’une machine, cette force est toujours requise et ne devient jamais nulle.
et construction artificielle que nous isolons un monde d’atomes et de forces mécaniques et le considérons comme se suffisant à
ent différent des éléments mécaniques. En mécanique, on considère une force qui conserve toujours la même nature et la même q
ail et de la chaleur, un cas de la loi générale de transformation des forces naturelles. On pensa qu’elle allait établir la co
changer en chaleur, pourquoi la chaleur ne se changerait-elle pas en force vitale, et celle-ci en pensée ? Tout peut se chan
Cependant, qu’est-ce qui se conserve dans la nature, si ce n’est une force capable de revêtir toutes sortes de formes ? Spen
r toutes sortes de formes ? Spencer estime que la réalité d’une telle force n’est pas moins assurée que l’impossibilité d’en
ître l’essence, et il invoque, pour établir ce double caractère de la force universelle, les conditions de notre conscience e
es conditions de notre conscience et notre constitution mentale. The force of which we assert persistence is that Absolute F
we are made indefinitely conscious as the necessary correlate of the Force we know… Affirmer la persistance de la force, c’
essary correlate of the Force we know… Affirmer la persistance de la force , c’est affirmer une réalité inconditionnée, sans
M. Dauriac dans son remarquable ouvrage Des notions de matière et de force dans les sciences de la nature, si ce qui se cons
la persiste ? Ou ce principe transcendant n’a rien de commun avec les forces dont il s’agit dans la science, et sa prétendue p
a prétendue persistance n’explique rien, — ou il est la substance des forces que nous connaissons ; et, en affirmant sa persis
firmant sa persistance, on affirme en réalité cette transmutation des forces que rien dans la science n’autorise à admettre. S
quelque chose variera, selon que ce système sera conçu comme formé de forces mécaniques, ou physiques, ou chimiques. Le concep
e que nos connaissances sont limitées (Mém. sur la conservation de la force , Introd.). Le principe de la conservation de la f
servation de la force, Introd.). Le principe de la conservation de la force est donc, pour la science, une idée directrice. M
e a priori, elle ne s’impose pas à la pensée. Elle a été découverte à force d’expériences et d’analyses, et ainsi elle est es
ifficile de la concevoir comme absolue. En effet, soit un ensemble de forces . Ou ce système, présente des solutions de continu
e loi qui, comme le principe de Clausius, règle la distribution de la force , est bien une loi de déterminisme, mais est et de
être permis et il est possible à l’homme de mettre à son service les forces de la nature. Le moyen, c’est de s’appuyer sur la
espèces des corps la permanence que la mécanique n’attribuait qu’à la force prise en général. De là résulte une différence ca
propriétés physiques ou mécaniques. Dans la gravitation, par exemple, force mécanique, la masse et la distance interviennent
rtains savants estiment que l’atome étendu ne se concilie pas avec la force centrifuge qu’impliquent les rapports des atomes
les uns des autres, et ils réduisent l’atome à n’être qu’un centre de force , inétendu et cependant situé dans l’espace. Telle
leur s’applique aux êtres vivants. Et s’ils semblent dépenser plus de force qu’ils n’en reçoivent, c’est qu’ils ont en réserv
plus de force qu’ils n’en reçoivent, c’est qu’ils ont en réserve des forces de tension qui sont brusquement mises en liberté
’excitant. Ils sont proprement des machines capables d’emmagasiner la force . Il est vrai que chaque genre de tissu paraît avo
ie et mort. Et il juge ces phénomènes inexplicables sans la vie. « La force vitale, dit-il, dirige des phénomènes qu’elle ne
de la science, comme inintelligibles, c’est-à-dire irréductibles aux forces physico-chimiques. Qu’est-ce qui se dérobe ainsi
ion artificielle de l’organique avec de la matière inorganique et des forces physico-chimiques ; mais on est encore bien loin
nées contraires au mécanisme. Car, si la conscience n’atteint pas les forces physico-chimiques, déjà elle saisit la vie. Nous
igence, à modifier les formes animales. La nature accomplit, avec des forces aveugles, ce que l’homme doit à son habileté. La
par l’hérédité, reproduit son individualité. Il a de plus en lui une force évolutive, grâce à laquelle il s’adapte de mieux
-mêmes ; mais, tandis que l’assemblage des atomes se fait au moyen de forces naturelles, l’assemblage des idées est artificiel
liminer plus complètement encore toute trace d’activité. Par la seule force des idées, une association devient inséparable, s
ues de l’homme même, en tant qu’il laisse agir, sans les diriger, les forces qui sont en lui. Et le mécanisme que détermine ce
e monde, comme le mécanicien applique les principes de sa science aux forces réelles que lui offre la nature. Rousseau part du
ntis trop faibles. N’ayant point la capacité d’engendrer de nouvelles forces , mais seulement d’unir et diriger celles qui exis
autre moyen de se conserver que de former par agrégation une somme de forces capable de l’emporter sur la force adverse. Cette
ormer par agrégation une somme de forces capable de l’emporter sur la force adverse. Cette force collective, à son tour, n’a
une somme de forces capable de l’emporter sur la force adverse. Cette force collective, à son tour, n’a pu être constituée qu
tait incompréhensible, soit que l’on supposât que l’esprit crée de la force motrice, soit que l’on admît que ce qui soi-même
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
lection des idées ? La première loi, c’est que l’attention diminue la force des représentations dont elle se détourne. C’est
et effet s’explique par la loi de l’équilibre et de l’équivalence des forces . Si je concentre l’innervation sur un point, je l
est automatique, car, du côté intellectuel, l’attention ajoute de la force aux idées sur lesquelles elle se concentre et don
rvation nécessaire. Mais, même dans ce cas, la conscience suppose une force qui intervient dans le cours des idées : alors mê
de mouvements enchaînés par les lois du choc et de l’équivalence des forces . Le dieu inspirateur des poètes et des artistes,
associations, où toutes les ondes nerveuses, sous l’attraction d’une force commune, se soulèvent et s’entraînent l’une l’aut
conscience a aussi le pouvoir positif d’accroître par la réflexion la force des idées convenables à son dessein ; or, quand u
or, quand une idée, devenue ainsi prédominante, a multiplié sa propre force en se réfléchissant sur elle-même, elle devient u
es dont le lien interne échappe. Dans le mot, l’idée cesse d’être une force , parce qu’elle ne paraît plus contenir en elle-mê
bon à manger, ce qui réchauffe, etc. C’est seulement plus tard, et à force d’expériences, que plusieurs bêtes dont on a été
it que l’esprit, par la comparaison de ces idées, — vraies idées sans force , — les unissait en jugements, et qu’ensuite, par
it l’autre, il y a un moment de conflit ; il y a opposition entre les forces acquises tendant à faire concevoir le rocher immo
es forces acquises tendant à faire concevoir le rocher immobile et la force nouvelle tendant à le faire concevoir comme mouva
se ramène l’évidence. Or, l’actualité de la sensation est celle d’une force subie, d’une passivité actuelle, autrement dit d’
ans le mouvement présent, et c’est en ce sens que nous l’appelons une force . En fait, toute affirmation est un prélude à fact
ire, n’agit pas ou agit aussi peu que possible, elle n’a pas de vraie force motrice et pratique ; c’est cette stérilité qui f
ue du feu, qui aboutit à un mouvement et se manifeste ainsi comme une force , est par la même raison beaucoup plus digne de s’
si à écarter réellement de ma conscience un certain état pénible : la force pratique de la représentation va croissant ; il y
ements, on peut dire de nouveau que c’est le rapport au mouvement, la force plus ou moins intensive et effective, qui fait le
les simples lois du mécanisme, car on démontre que, étant données des forces quelconques productrices de mouvements, il s’étab
i veut que tout mobile persévère dans son mouvement tant qu’une autre force ne l’en détourne pas, et qu’il suive toujours la
ière. Nous avons ainsi, en faveur de la direction flamme-brûlure, une force positive, et, d’autre part, aucune force contrair
irection flamme-brûlure, une force positive, et, d’autre part, aucune force contraire ; donc, quand reparaîtra la représentat
ore confirmer la première : ces expériences ne feront qu’augmenter la force de direction sur la ligne flamme-brûlure, et si n
omme le mouvement d’un mobile est la diagonale du parallélogramme des forces favorables et contraires. La tendance à projeter
que du raisonnement. Le mouvement de transport à l’avenir produit une force de tension mentale qui, psychologiquement, se nom
mentale qui, psychologiquement, se nomme habitude et attente ; cette force est proportionnelle au nombre des expériences, se
que de la pensée a pour contre-partie l’identité ou persistance de la force  ; la raison suffisante répond à la continuation d
e mécanique suivant qui se réalise dans le cerveau : Premier terme : Forces se dirigeant en un sens ; Deuxième terme : Absen
terme : Forces se dirigeant en un sens ; Deuxième terme : Absence de forces capables de détourner vers un autre sens ; Trois
tion faisant effort en un certain sens ; Deuxième terme : Absence de forces capables d’empêcher l’acte de l’appétition. Troi
ù conséquemment les lois des idées se confondraient avec les lois des forces , mais elle n’exprimerait que les rapports nécessa
pas simplement des reflets, mais des abréviations qui conservent une force efficace et s’accompagnent de mouvements commencé
nous permet d’abord de comprendre, puis de modifier à notre usage les forces du monde réel. Au lieu d’associer arbitrairement
omènes réels de l’univers. Elle est alors la science en action, où la force des idées devient manifeste. Dans la géométrie, l
ter la nature, devient vraiment un petit monde, un microcosme, où les forces des idées tendent à s’associer et à se combiner d
dées tendent à s’associer et à se combiner de la même manière que les forces des objets dans le Cosmos. Le psychologue, lui au
s purement significatives. La loi toute pratique de l’économie de la force , qui est la loi même de la volonté poursuivant le
aîner sur les objets mêmes. Les idées sont donc, en définitive, de la force emmagasinée qui se dépense avec la plus grande éc
urs actions les formes les plus hautes de la bonté, du courage, de la force d’âme, de l’empire sur les passions, de la sagess
e : le monde des idées est ainsi, sous tous les rapports, un monde de forces . 99. Voir Volkmann, Lehrbuch der Psychologie,
s que leur intensité est en raison directe. La volonté ressemble à la force d’un courant, la croyance, à sa vitesse. » (La Li
15 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
ction entre la simple image et la perception réelle est fondée sur la force intrinsèque des représentations. La simple image
que des représentations. La simple image n’a généralement pas la même force que la perception ; en vain, les yeux ouverts en
nt la théorie des idées-forces. C’est que précisément, en vertu de la force qui appartient à toute idée, l’image intérieure d
p sur la tête nous paraîtrait un coup réel si elle était seule, si sa force propre et sa tendance à produire des mouvements n
tendance à produire des mouvements n’était pas contrebalancée par la force d’autres idées, ou, selon l’expression de Taine,
dire ; il est profond sans s’en douter. Toute idée, toute image a une force de projection et d’objectivation : cette force te
dée, toute image a une force de projection et d’objectivation : cette force tend à s’imposer et s’impose en effet quand elle
re elles et se classent spontanément selon les divers degrés de leurs forces et selon leurs relations mutuelles, mais encore e
perficie et va vers le centre. Il y a un contraste intérieur entre la force exercée par moi et la force subie par moi, entre
e. Il y a un contraste intérieur entre la force exercée par moi et la force subie par moi, entre le volontaire et l’involonta
ns produites par ses idées, qui finissaient par agir en lui comme des forces indépendantes de son vouloir. L’ordre même des re
ormal, est tantôt senti comme notre œuvre, tantôt comme l’œuvre d’une force étrangère. Dans les fantaisies de la pure imagina
moi un perpétuel contraste entre l’activité et la passivité, entre la force centrifuge ou d’origine volontaire et la force ce
la passivité, entre la force centrifuge ou d’origine volontaire et la force centripète ou d’origine involontaire. Au reste, c
ripète ou d’origine involontaire. Au reste, ces deux directions de la force ne vont jamais l’une sans l’autre : toutes les se
vements insensibles, une réponse du dedans au dehors, une exertion de force motrice ; c’est ce que la physiologie contemporai
essaire pour répondre à une impression ; c’est avoir conscience de la force centrifuge en rapport avec la force centripète, d
on ; c’est avoir conscience de la force centrifuge en rapport avec la force centripète, dans une représentation ou idée quelc
ablit de soi-même entre nos représentations non seulement selon leurs forces ou leurs qualités respectives, mais encore selon
and nous soulevons un fardeau, nous sommes obligés d’accommoder notre force à la résistance et nous avons conscience de cette
s tard que tout contraste implique un certain choc, conséquemment une force exercée et une résistance éprouvée, un mouvement
ce ou appétit contrarié est la conscience d’une opposition entre deux forces . Cet élément dynamique, qui, selon nous, existe j
ont des sensations tendant à des mouvements déterminés, en un mot des forces , qu’elles peuvent être non seulement conservées e
a tendance au mouvement, inhérente à toute image, qui lui donne cette force de projection et d’extériorité, par laquelle sont
’y superposer. C’est donc la tendance et la tension, conséquemment la force de l’idée et du sentiment qui explique à la fois
ents d’utilité, d’activité, d’efficacité, c’est qu’il fait partie des forces qui concourent à produire le développement de la
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
conscience et telles que notre organisation mentale ou cérébrale nous force à les concevoir. Autre est le son hors de nous, p
e pensée ou de nos yeux pour les embrasser. Ces idées sont, sinon des forces , du moins des économies de force. De plus, elles
mbrasser. Ces idées sont, sinon des forces, du moins des économies de force . De plus, elles sont des instruments d’analyse po
’il existe une « vérité a priori », une seule, la « persistance de la force  », et que cette vérité est a priori parce qu’elle
e, parce qu’il lui sert de fondement, c’est donc la persistance de la force . Si c’est la base de l’expérience, ce doit être l
la mécanique, il érige en une sorte de divinité la persistance de la force , qui ne mérite point un tel honneur. Il n’est pas
n tel honneur. Il n’est pas difficile de réduire la persistance de la force , en ce qu’elle a d’intelligible et de scientifiqu
d’ailleurs, ne sait lui-même ce qu’il entend par la persistance de la force  : il interprète ce postulat de diverses manières
s qui sont contradictoires entre elles. Il reconnaît d’abord que la «  force  » dont nous affirmons la persistance n’est pas la
bord que la « force » dont nous affirmons la persistance n’est pas la force dont nous avons directement conscience dans nos e
ns le mot, la plus énorme, sur l’absolu. « Par conséquent, dit-il, la force dont nous affirmons la persistance est la force a
onséquent, dit-il, la force dont nous affirmons la persistance est la force absolue, dont nous avons nécessairement conscienc
ous avons nécessairement conscience comme corrélatif nécessaire de la force que nous connaissons. Par la persistance de la fo
nécessaire de la force que nous connaissons. Par la persistance de la force , nous entendons la persistance d’un pouvoir qui d
ces manifestations. En d’autres termes, affirmer la persistance de la force , ce n’est qu’une autre manière d’affirmer une réa
ilité, mais la réalité, sous le nom scientifique de persistance de la force . Toute cette métaphysique est d’une pitoyable inc
t, inconséquent, outré. On y voit le principe de la persistance de la force pris tantôt dans un sens, tantôt dans un autre. L
t dans un sens, tantôt dans un autre. Là, c’est au sens physique : la force motrice, la somme des forces potentielles et des
un autre. Là, c’est au sens physique : la force motrice, la somme des forces potentielles et des énergies actuelles ; ici, c’e
lles et des énergies actuelles ; ici, c’est au sens métaphysique : la force absolue (ce qui est inintelligible), le noumène i
à un état de conscience plus élevé. C’est pour cela qu’elles sont des forces . La volonté, répandue partout dans l’univers, n’a
17 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
idérés comme un seul événement à double aspect, sur les facultés, les forces et les substances considérées comme des illusions
rès probablement, la nouvelle loi mécanique sur la conservation de la force est une dérivée peu distante de cette loi suprême
e sa chute régénère la quantité de chaleur dépensée. Ainsi, quand une force disparaît, elle est remplacée par une force égale
épensée. Ainsi, quand une force disparaît, elle est remplacée par une force égale. Plus précisément encore, si l’on considère
ée par une force égale. Plus précisément encore, si l’on considère la force en général et dans ses deux états, le premier dan
découvre que toutes les diminutions ou tous les accroissements que la force reçoit sous l’une de ces deux formes sont exactem
e reçoit en même temps sous l’autre forme, partant que la somme de la force disponible et de la force en exercice, en d’autre
s l’autre forme, partant que la somme de la force disponible et de la force en exercice, en d’autres termes, l’énergie, comme
eu, dans les derniers éléments mobiles, il faut qu’il y ait une autre force que celle de la masse multipliée par la vitesse,
re force que celle de la masse multipliée par la vitesse, qui est une force en exercice ; car, autrement, cette force se dépe
par la vitesse, qui est une force en exercice ; car, autrement, cette force se dépenserait plus ou moins complètement dans le
, plus ou moins grande, fût compensée par un accroissement égal de la force disponible. Il y a donc dans les derniers élément
ible. Il y a donc dans les derniers éléments mobiles une ou plusieurs forces capables de devenir disponibles, attraction, répu
pulsion, qui croissent à mesure que leur opposition fait décroître la force en exercice et qui la représentent tout entière s
u’elle a disparu sous forme de dépense. — En second lieu, si toute la force en exercice pouvait à la longue se convertir en f
eu, si toute la force en exercice pouvait à la longue se convertir en force disponible, si la nature ou l’arrangement des der
’ose encore entreprendre par l’œuvre que j’ai essayé d’accomplir, mes forces ne suffiront pas ; tout ce que je me hasarde à so
18 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
e de soi-même. Par là l’être acquiert, dans la lutte pour la vie, une force nouvelle : au lieu de demeurer dispersées, ses te
é. De plus, cette réalisation constituant un avantage, un surcroît de force dans la lutte pour l’existence et pour le progrès
quemment un phénomène de logique sociale. Enfin, le commerce avec les forces de la nature est encore une interprétation analog
nt nécessaire à la vie, soit organique, soit mentale. Le concours des forces organiques augmente l’intensité de la vie ; il pe
gmente l’intensité de la vie ; il permet l’emploi le plus grand de la force avec la moindre dépense possible. Par cela même,
ible. Par cela même, chez un être sensible, la plus parfaite unité de forces vitales produit un sentiment de vie plus intense,
et, comme conséquence, une tendance croissante à la concentration des forces , un accroissement de gravitation intérieure. Cett
rsion ne peut durer. Dès qu’une substance nerveuse reçoit le choc des forces extérieures, quelque désordonnées, multiples et d
térieures, quelque désordonnées, multiples et diverses que soient ces forces , une résultante s’établit bientôt, par le seul je
une forme quelconque qui permet la distribution et l’intégration des forces . En même temps que les mouvements se coordonnent
qu’il y a augmentation d’intensité et d’ordre par la convergence des forces . Dès lors, l’être tend à prolonger et même à augm
prolonger et même à augmenter cette convergence des sensations et des forces  : il est comme une bouche qui, sous un contact sa
Elle aura le sentiment que, quand elle se concentre, elle accroît ses forces , l’intensité et la clarté de sa vision, comme l’œ
s par l’idée, puisque cette affirmation, cette idée est elle-même une force nouvelle de réalisation. La conséquence finale es
era en atome spirituel, insécable et inviolable, plus il accroîtra sa force réelle, plus il se rapprochera en fait de cet idé
s son mouvement et dans la direction de son mouvement, à moins qu’une force extérieure ne l’arrête ou ne le dévie. La tendanc
e, je m’éternise ; et cette illusion, si c’en est une, est encore une force de plus à mon service : c’est un champ en apparen
19 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XII. L’antinomie morale » pp. 253-269
e anti-individualiste de toute éthique s’exprime, avec son maximum de force et de netteté dans la dernière venue des théories
trainte objective. Pour M. Durkheim, les règles morales expriment une force souveraine et toute-puissante devant laquelle l’i
tisocial que le premier, mais qui le devient en fin de compte, par la force des choses. Cet individualisme nie la morale soci
; il la nie comme étant une morale d’envieux, de gens jaloux de toute force et de toute supériorité de force, une morale de c
e d’envieux, de gens jaloux de toute force et de toute supériorité de force , une morale de conformistes à la fois serviles et
e ne peut pas ne pas mépriser une âme forte, ayant le sentiment de sa force et de sa grandeur. — Mais au-dessus de cette mora
e morale misérable, par-delà cette morale misérable, jalouse de toute force , de toute grandeur, de toute beauté individualisé
est, chez tous, individualiste. J’entends par là qu’elle glorifie la force individuelle ; elle s’élève contre les coalitions
les coalitions grégaires qui s’efforcent d’opprimer par le nombre la force individualisée. Chez presque tous ses représentan
tants, elle glorifie la sincérité, la noble franchise, compagne de la force  ; le courage qui aime et recherche la responsabil
ités d’indépendance et d’énergie intelligente ; Nietzsche glorifie la force sauvage et indomptée, la volonté de puissance des
ïques (sauf parfois et en partie, chez Vigny) ; ce sont des vertus de force , des vertus conquérantes, des vertus amorales. L’
de renoncement) ; il la représente plutôt comme une supériorité de la force , de l’intelligence, de l’énergie indépendante, de
s résistances, à des hostilités sourdes et hypocrites ou encore à une force d’inertie, à une indifférence inintelligente qui
20 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
« facteurs » impossibles à négliger dans le calcul philosophique des forces internes et ayant leur efficacité dans l’évolutio
daigneux de l’instruction intellectuelle et fort peu confiant dans la force des idées. Ici commencent, à notre avis, les exag
. Nous accordons que l’idée même doit se faire sentiment pour devenir force efficace, mais ici le sentiment n’est plus un sim
tre pour que la vie subsiste. La réparation nerveuse, qui accumule la force , a toujours pour résultat et pour objet l’exercic
ce, a toujours pour résultat et pour objet l’exercice, qui dépense la force . L’animal ne peut pas se contenter de réparer son
est ainsi, peut-on admettre avec Léon Dumont que l’accumulation de la force , son « emmagasinement dans le nerf » soit ce qui
 ? « Tout fonctionnement nerveux, dit Léon Dumont, est une dépense de force  ; comment la dépense, qui est une perte, pourrait
? Ce dernier doit avoir pour cause, au contraire, une augmentation de force , une réception de mouvement30. » Cette théorie vi
er, écouter, etc., — est sans doute, sur le moment même, une perte de force motrice ; mais d’abord, nous venons de voir que,
les tombantes. Ainsi l’exercice normal, la dépense proportionnée à la force est une condition nécessaire de réparation, de co
de. Ce n’est donc point, pour parler le langage de la mécanique, la «  force potentielle », mais sa transformation en force vi
de la mécanique, la « force potentielle », mais sa transformation en force vive et en mouvement qui cause le plaisir, pourvu
de l’activité ou de la fonction exercée ne dépasse pas la réserve des forces et n’use pas l’organe, le plaisir croit en intens
de la douleur, c’est qu’en ne proportionnant pas notre réaction à la force de nos organes, nous les usons. Le prétendu accro
tion naturelle se fait en faveur des races qui savent accumuler leurs forces par la modération même. Autre problème. Pourquoi
peines et en plaisirs. Ce bien-être est le sentiment d’un surplus de force relativement persistant ; c’est de la rente conso
t son plaisir croît avec l’intensité de la motion en rapport avec les forces emmagasinées. Psychologiquement, c’est l’intensit
éables jusqu’à un certain point d’intensité, qui est déterminé par la force d’adaptation du système nerveux. Pourtant il y a
cessante ; nous ne pouvons agir qu’en harmonie ou en conflit avec les forces extérieures, qui sont nos auxiliaires ou nos enne
nemis. S’il y a concours, « synergie », il y a plaisir, puisque notre force s’augmente alors par le concours même des autres
puisque notre force s’augmente alors par le concours même des autres forces  ; s’il y a conflit, manque d’adaptation aux condi
e à vaincre les résistances, comme une machine imparfaite qui perd sa force dans des frottements. L’ordre et l’harmonie sont
l’harmonie sont donc encore des moyens de conserver et d’augmenter la force . Si nous examinons le sens vers lequel se dirigen
la vie, les autres à la mort. La vie, a-t-on dit, est l’ensemble des forces qui résistent à la mort : la lutte pour vivre est
uvement qui serait capable de leur nuire s’ils n’avaient pas assez de force pour lui résister et que le corps ne fût pas bien
que le corps ne fût pas bien disposé » ; c’est le sentiment de cette force qui produit en nous le plaisir. Au contraire la d
doit précéder toute jouissance ». Ce sont de « faibles obstacles à la force vitale qui constituent l’état de santé » que nous
ement l’un que l’autre, selon le rapport exact qui existe entre notre force musculaire et la résistance extérieure. Ici donc
té de peines rudimentaires ; le plaisir qu’on éprouve à restaurer ses forces est une continuelle victoire sur ces rudiments de
enhauer veulent n’y voir qu’une négation : il est la conscience d’une force acquise et agissante, il vaut par lui-même et a u
tre-partie de la faim et de la nutrition, qui est le dégagement de la force et le mouvement. Comme Darwin, dont il voulait ce
ur objet l’appropriation de matériaux venant du dehors : elle est une force de concentration et d’absorption en soi ; mais, n
rition et la restauration des organes, qui ne font qu’emmagasiner des forces de tension par un travail « négatif », ne sont pa
é capable de jouir et de souffrir, une activité psychique. Toute la «  force  » et l’efficace n’est donc pas dans les lois méca
vrai plaisir est la grâce de la vie. 25. Le calcul algébrique des forces (mV2) n’est alors qu’un symbole abstrait du calcu
(mV2) n’est alors qu’un symbole abstrait du calcul philosophique des forces réelles, des causes. 26. Psychologie, ch. VIII.
21 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « De Stendhal »
un Tartuffe en beaucoup de choses, quoiqu’il pût être franc comme la Force , car il l’avait ! Oui ! un Tartuffe. Entendons-no
, toujours le produit du xviiie  siècle, l’athée à tout, excepté à la force humaine, qui voulait être à lui-même son Machiave
tenue de trouver le secret. Eh bien, selon nous, ce secret, c’est la force  ! D’autres ont la grâce, d’autres ont l’ampleur,
ont l’ampleur, d’autres encore ont l’abondance ; Stendhal, lui, a la force , c’est-à-dire, après tout, la chose la plus rare
qu’il y ait, dans ce temps de cerveaux et de cœurs ramollis. Il a la force dans l’invention (voyez les héros de ses romans e
me ses héroïnes, qui sont toutes des femmes à caractère !) et il a la force dans le style, qui, de fort, sous sa plume, devie
interrogeant une par une ses facultés, qu’il a la sagacité qui est la force du regard, comme il a la clarté brève de l’expres
orce du regard, comme il a la clarté brève de l’expression qui est la force du langage. En Italie où il a vécu, où il s’est é
s l’avenir que par les esprits plus ou moins analogues au sien par la force . L’énergie seule aime l’énergie. Lorsque Stendhal
Correspondance, l’imagination de cet amoureux de la Passion et de la Force remontait vers la Féodalité expirante pour y cher
ent par la cime que les sociétés commencent à mourir. Du reste, cette force dans le talent qui distingue Stendhal, il l’avait
le, il s’agit seulement de signaler la fermeté d’un caractère dont la force augmentait encore celle d’un esprit qui, naturell
énie d’un homme ? Stendhal, nous l’avons constaté, avait le don de la force , et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais ce
? Stendhal, nous l’avons constaté, avait le don de la force, et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais cette force a manq
don de la force, et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais cette force a manqué souvent de douceur, de liant, de tendres
22 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Stendhal » pp. 43-59
un Tartuffe en beaucoup de choses, quoiqu’il pût être franc comme la force , car il l’avait ! Oui, un Tartuffe, entendons-nou
, toujours le produit du xviiie  siècle, l’athée à tout, excepté à la force humaine, qui voulait être à lui-même son Machiave
itique est tenue de trouver le secret. Eh bien ! selon nous, c’est la force  ! D’autres ont la grâce, d’autres ont l’ampleur,
ont l’ampleur, d’autres encore ont l’abondance : Stendhal, lui, a la force , c’est-à-dire, après tout, la chose la plus rare
e qu’il y ait dans ce temps de cerveaux et de cœurs ramollis. Il a la force dans l’invention (voyez les héros de ses romans,
e ses héroïnes, qui sont toutes des femmes à caractère !), et il a la force dans le style, qui, de fort sous sa plume, devien
nterrogeant une par une ses facultés, qu’il a la sagacité, qui est la force du regard, comme il a la clarté brève de l’expres
rce du regard, comme il a la clarté brève de l’expression, qui est la force du langage. En Italie, où il a vécu, où il s’est
s l’avenir que par les esprits plus ou moins analogues au sien par la force . L’énergie seule aime l’énergie. Lorsque Stendhal
orrespondance, l’imagination de cette amoureux de la Passion et de la Force remontait vers la Féodalité expirante, pour y che
nt par la cime que les sociétés commencent de mourir. Du reste, cette force dans le talent qui distingue Stendhal, il l’avait
le, il s’agit seulement de signaler la fermeté d’un caractère dont la force augmentait encore celle d’un esprit, qui, naturel
énie d’un homme ? Stendhal, nous l’avons constaté, avait le don de la force , et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais ce
? Stendhal, nous l’avons constaté, avait le don de la force, et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais cette force a manq
don de la force, et d’une force que rien n’a pu énerver ; mais cette force a manqué souvent de douceur, de liant, de tendres
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
, dit encore M. Espinas, « tourne à son profit, dans la mesure de ses forces , les conditions du milieu ». — Sans doute, mais c
le rattache, en dernière analyse, à la loi de « la persistance de la force  ». Nous croyons, au contraire, que c’est le mécan
on » du finalisme immanent de la volonté, et que la persistance de la force se rattache à la persistance de la volonté primor
nt d’une action comme possible par nous et seulement par nous. — « La force du désir, dit-on enfin, est en raison inverse du
ns de notre intelligence et de notre action propre ; au contraire, la force de la volition est en raison directe de ce même s
ion est en raison directe de ce même sentiment. » — Oui, parce que la force de la volition n’est autre chose que le sentiment
t que la conscience pratique ne se pose pas. Quel que soit le mode de force ou d’efficacité des idées, qu’elles agissent par
néreux accomplit une belle action sans hésiter. Dans l’un des cas, la force qui entraîne est en grande partie étrangère au mo
ait été, dès le commencement de la délibération, le plus fort, d’une force encore cachée ; qu’il ait gouverné la délibératio
l’aiguille. Le motif qui prévaut doit sa victoire non seulement à sa force initiale comparée à la force initiale des autres
vaut doit sa victoire non seulement à sa force initiale comparée à la force initiale des autres motifs, mais encore à la forc
iale comparée à la force initiale des autres motifs, mais encore à la force acquise pendant la délibération et par la délibér
e ce mouvement utile comme moyen de telle fin ; je le désire avec une force et une durée assez exclusives des appétitions et
nsporte la volonté sur un sommet d’où elle a deux versants en vue. La force initiale des motifs et mobiles est donc à la fin
er la nature. Faut-il prendre modèle sur la composition mécanique des forces  ? Au point de vue physiologique, on peut accorder
ar la main, et la flèche paraît immobile ; puis, lorsque disparaît la force qui s’oppose à la détente de l’arc, la tension em
cependant que la continuation de l’autre. Il vient un moment où telle force l’emporte, c’est-à-dire où tels mouvements antéri
épondérant un motif qui, théoriquement, n’était pas la résultante des forces qui sollicitaient l’âme164. » Dans ce cas, le cal
était incomplet : il portait seulement sur la valeur intrinsèque des forces sollicitant le cerveau et ne tenait pas compte de
ces sollicitant le cerveau et ne tenait pas compte de la réaction des forces inhérentes au cerveau même : c’est la résultante
n parfaite entre la théorie et la pratique si on calculait toutes les forces , même dans les cas où, selon MM. William James et
a ligne de la moindre résistance, puisqu’il faudrait, pour vaincre la force de projection imprimée par la poudre, une force d
rait, pour vaincre la force de projection imprimée par la poudre, une force de résistance plus grande que n’en oppose la mura
son caractère. Toutefois, ne l’oublions pas, la notion mécanique des forces et de leur composition, avec le parallélogramme o
ue et la part de vérité qu’elle renferme. On y suppose, en effet, des forces indépendantes, dont chacune agit comme si les aut
24 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
ne se présente pas comme une conséquence immédiate de l’hypothèse des forces centrales ; bien mieux, il semble sinon contredir
es initiales étaient renversées, ces atomes toujours soumis aux mêmes forces devraient parcourir leurs trajectoires en sens co
e, non seulement il est une conséquence nécessaire de l’hypothèse des forces centrales, mais il s’impose à notre bon sens d’un
nières petites différences. Et puis il y a encore l’hypothèse sur les forces . Les forces, quelle que soit leur origine, la pes
es différences. Et puis il y a encore l’hypothèse sur les forces. Les forces , quelle que soit leur origine, la pesanteur comme
pour mesurer cette répulsion, nous devons l’équilibrer par une autre force , et que toutes ces autres forces sont réduites da
ous devons l’équilibrer par une autre force, et que toutes ces autres forces sont réduites dans la même proportion, nous ne no
r comme si la lumière qu’il envoie était un projectile. Quelle est la force qui doit produire ce recul ? C’est ce qu’on a app
gatifs, est d’origine exclusivement électro-dynamique. Voilà qui nous force à changer la définition de la masse ; nous ne pou
corps animé d’une vitesse notable n’opposera pas la même inertie aux forces qui tendent à le dévier de sa route, et à celles
pte de ces résultats, Lorentz a été obligé de supposer que toutes les forces , quelle que soit leur origine, étaient réduites d
rme ; ce n’est pas assez, il ne suffit pas que cela ait lieu pour les forces réelles, il faut encore qu’il en soit de même pou
our les forces réelles, il faut encore qu’il en soit de même pour les forces d’inertie ; il faut donc, dit-il, que les masses
25 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
Ils occupaient une certaine place : c’est de là que partait, avec une force de pénétration qu’il n’aurait pas eue s’il avait
même n’y a-t-il pas véritablement ici une composition de parties. La force qu’une obligation tire de toutes les autres est p
utres hommes. Mais la velléité ne s’en est pas plutôt dessinée qu’une force antagoniste survient, faite de toutes les forces
lutôt dessinée qu’une force antagoniste survient, faite de toutes les forces sociales accumulées : à la différence des mobiles
nce des mobiles individuels, qui tireraient chacun de son côté, cette force aboutirait à un ordre qui ne serait pas sans anal
e voudrait pas, parce qu’il sent bien que la plus grande partie de sa force vient d’elle, et qu’il doit aux exigences sans ce
l ne pouvait opposer à des difficultés sans cesse renaissantes qu’une force individuelle dont il sent les limites. Dans la so
sa personne, la meilleure, échapperait ainsi à la peine. Telle est la force qui poussera le criminel à se dénoncer. Parfois,
visagé cette faculté que globalement, et l’ayant d’ailleurs érigée en force opposée à une résistance, nécessairement on fait
a méthode nécessairement rationnelle qu’emploiera, pour lui rendre sa force et pour combattre ce qui s’oppose à elle, un être
tomber, si tout à coup ou se redresse, où donc était le ressort ? Une force s’affirme, que nous avons appelée « le tout de l’
nts, alors que l’instinct, reprenant le dessus, la ramènerait de vive force à sa tâche, l’intelligence que va résorber l’inst
l’homme une habitude. Et l’habitude la plus puissante, celle dont la force est faite de toutes les forces accumulées, de tou
bitude la plus puissante, celle dont la force est faite de toutes les forces accumulées, de toutes les habitudes sociales élém
à la base même des sociétés et conditionnant leur existence, aura une force comparable à celle de l’instinct, et comme intens
nvisibles liens ; et l’instinct social de la fourmi — je veux dire la force en vertu de laquelle l’ouvrière, par exemple, exé
ue par là même il soutient et à laquelle il prête quelque chose de sa force , je veux dire de son caractère impérieux. Mais lu
Constatons seulement que si la première morale avait d’autant plus de force qu’elle se dissociait plus nettement en obligatio
fondre dans l’unité et l’individualité d’un homme. D’où lui vient sa force  ? Quel est le principe d’action qui succède ici à
exemple ont trouvé d’autres hommes pour les suivre ? Et quelle est la force qui fait pendant ici à la pression sociale ? Nous
cessant d’être abstraite, se remplit de signification et acquiert la force d’agir, les autres tendent à en faire autant ; fi
tant plus parfaite qu’elle est plus impersonnelle, plus proche de ces forces naturelles qu’on appelle habitude et même instinc
de la nature elle-même, on s’apercevrait peut-être que c’est la même force qui se manifeste directement, en tournant sur ell
plus à l’état pur. La première a passé à l’autre quelque chose de sa force de contrainte ; la seconde a répandu sur la premi
e principe générateur de l’espèce humaine qu’on s’est senti puiser la force d’aimer l’humanité. Je parle, bien entendu, d’un
nde, il y a encore obligation, si l’on veut, mais l’obligation est la force d’une aspiration ou d’un élan, de l’élan même qui
et les espèces successivement apparues sont les résultantes de cette force et de forces antagonistes : celle-là pousse en av
ces successivement apparues sont les résultantes de cette force et de forces antagonistes : celle-là pousse en avant, celles-c
erminer l’essence même du devoir, nous avons en effet dégagé les deux forces qui agissent sur nous, impulsion d’une part et at
vidualité et leur indépendance, déployant alors l’intégralité de leur force , la pression et l’aspiration qui avaient renoncé
renthèse qu’il faudrait ouvrir si l’on voulait faire la part des deux forces , l’une sociale et l’autre supra-sociale, l’une d’
on courage dans la bataille, et la conscience de cette supériorité de force lui assure à lui-même une force plus grande, avec
la conscience de cette supériorité de force lui assure à lui-même une force plus grande, avec toutes les jouissances de l’org
même, d’apparemment définitif. Il n’est pas douteux, en effet, que la force n’ait été à l’origine de la division des ancienne
tiques inégalités de classe, primitivement imposées sans doute par la force , acceptées ensuite comme des inégalités de valeur
la tension intérieure à laquelle ils avaient demandé une plus grande force d’intelligence et de volonté, et qui avait consol
ormation du goût publie opérée par l’œuvre même ; celle-ci était donc force en même temps que matière ; elle a imprimé un éla
anité soit d’attribuer aux concepts moraux une autorité propre et une force intrinsèque, enfin que l’activité morale, dans un
it-on autrement ce qu’on doit faire dans chaque cas particulier ? Des forces profondes sont là, l’une d’impulsion et l’autre d
tous les autres. Au-dessus ou au-dessous de ce plan nous trouvons des forces dont chacune, prise isolément, ne correspond qu’à
en idées, est plus qu’idée ; elle est supra-intellectuelle. Les deux forces , s’exerçant dans des régions différentes de l’âme
— plus haut qu’une société animale, où l’obligation ne serait que la force de l’instinct, mais moins haut qu’une assemblée d
aisait autre chose que formuler rationnellement l’action de certaines forces qui se tiennent derrière elle, comment lutterait-
démontrer, ne réussit dans sa démonstration que s’il réintroduit ces forces sans le dire : elles sont d’ailleurs rentrées à s
Ainsi font les philosophes qui expliquent l’obligation morale par la force avec laquelle s’imposerait l’idée du Bien. S’ils
ion sociale et à faire progresser l’humanité, et où surtout certaines forces définies produisent cette cohésion et assurent ce
l’une ou l’autre aptitude, et auxquelles on se sent déterminé par les forces d’impulsion et d’attraction que nous avons défini
ligatoire en tant que simplement proposée par la raison. Si certaines forces réellement agissantes et pesant effectivement sur
our en coordonner les effets, mais elle ne saurait rivaliser avec ces forces , puisqu’on peut toujours raisonner avec elle, opp
nsu, comme nous l’avons déjà dit et comme nous allons le répéter, des forces d’un ordre différent. C’est justement pourquoi el
oriciens de la morale postulent la société et par conséquent les deux forces auxquelles la société doit sa stabilité et son mo
sur cet équilibre et sur ce mouvement, semble se doubler de ces deux forces , ils n’ont pas de peine à reconstituer le contenu
omplirait nécessairement ; elle s’accomplirait sous l’influence d’une force bien déterminée, la même qui fait que chaque four
intelligence intervient, avec la faculté de choisir : c’est une autre force , toujours actuelle, qui maintient la précédente à
rer des difficultés de la vie ; elle ne suivra pas la direction d’une force qui travaille au contraire pour l’espèce et qui,
e son premier mouvement. Elle ne pourra pas ne pas tenir compte de la force dont elle subit la pression invisible. Elle se pe
serait bien peu solide, et que l’obligation préexistait dans toute sa force  : l’intelligence a simplement fait obstacle à un
nuée, c’est un plus ou moins irrésistible attrait. Mais cette seconde force , pas plus que la première, n’a besoin d’explicati
vient le prolongement ; mais, dans les deux cas, vous êtes devant des forces qui ne sont pas proprement et exclusivement moral
26 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
e des choses matérielles avait détruit le sentiment de l’idéal, où la force et le travail tenaient enchaînées dans un vulgair
 ? Non, il n’en sera pas ainsi. Tout ce qui ajoute extérieurement aux forces de l’homme, tout ce qui d’abord double pour lui l
he à grands pas, qu’elle est de toutes parts appelée, secondée par la force des armes, du commerce et des arts ? Regardez d’a
nople, si près de Malte et de Marseille, dans la vitesse actuelle des forces civilisées, ne peut longtemps appartenir à un aut
des fruits mûrs qui l’attendent. Disons-le même : à cet emploi de sa force , à cette extension graduelle du christianisme et
ient de l’Europe ; que le droit public chrétien y soit la règle de la force , que la servitude domestique, que la captivité et
l’amour des lois avec l’air natal. Et puis, à cette race fière de sa force , ne pouvant presque supporter d’autre joug que le
al et la contrainte volontaire à la rare et timide intervention d’une force officielle ; il a gouverné religieusement ces hom
vie morale : ce n’est point-là ce progrès du calcul matériel et de la force , qui ne prolongerait la durée d’une nation qu’en
dégénère pas, ne perd aucune des conditions de sa puissance. Quand la force tombe, quand le flambeau se déplace, quand une na
savante, nouvellement née et pleine d’expérience, enorgueillie de sa force comme de la magnifique nature subjuguée par ses a
27 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
biens de la civilisation auxquels nous sommes attachés de toutes les forces de notre âme. Elle est bonne et secourable en mêm
s valeurs, il y a donc entre eux un abîme. Les hommes sont inégaux en force physique comme en talents ; et cependant nous ten
ar les esprits, il faut qu’il soit voulu et, par suite, qu’il ait une force capable de mouvoir nos volontés. Ce sont elles qu
qui, seules, peuvent en faire une réalité vivante. Mais puisque cette force vient finalement se traduire en mouvements muscul
ents musculaires, elle ne saurait différer essentiellement des autres forces de l’univers. Pourquoi donc serait-il impossible
mbre des adultères, des divorces, des séparations de corps exprime la force relative avec laquelle l’idéal conjugal s’impose
ticulières. Sans doute, ces mesures sont grossières ; mais est-il des forces physiques qui puissent être mesurées autrement qu
uels. L’homme qui les éprouve a l’impression qu’il est dominé par des forces qu’il ne reconnaît pas comme siennes, qui le mène
tout le milieu dans lequel il est plongé lui semble sillonné par des forces du même genre. Il se sent comme transporté dans u
de sa conduite est déplacé et reporté hors de lui. En même temps, les forces qui sont ainsi soulevées, précisément parce qu’el
cace. Ils sont essentiellement moteurs ; car derrière eux, il y a des forces réelles et agissantes : ce sont les forces collec
r derrière eux, il y a des forces réelles et agissantes : ce sont les forces collectives, forces naturelles, par conséquent, q
a des forces réelles et agissantes : ce sont les forces collectives, forces naturelles, par conséquent, quoique toutes morale
elles qui jouent dans le reste de l’univers. L’idéal lui-même est une force de ce genre ; la science en peut donc être faite.
matériaux nécessaires pour une telle construction. Livré à ses seules forces , comment aurait-il pu avoir et l’idée et le pouvo
e la nature, tout en la dominant. C’est que, non seulement toutes les forces de l’univers viennent aboutir en elle, mais de pl
28 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
précédée. Pardonnez-moi donc un court historique.   La Physique des forces centrales. — La Physique Mathématique, nous le sa
aison inverse du carré des distances et cette attraction est la seule force qui influe sur leurs mouvements. Mais si nos sens
es joint, ne dépend que de la distance. La loi suivant laquelle cette force varie en fonction de la distance n’est peut-être
es principes. — Néanmoins, il est arrivé un jour où la conception des forces centrales n’a plus paru suffisante, et c’est la p
, à isoler les pièces de ce vaste mécanisme, à analyser une à une les forces qui les mettent en branle et on se contenta de pr
la de pénétrer le mécanisme de cet équilibre et de savoir comment les forces se compenseront à l’intérieur de la machine ; c’e
la seconde phase aurait pu exister sans la première ? L’hypothèse des forces centrales contenait tous les principes ; elle les
i à les regarder comme des vérités expérimentales ; la conception des forces centrales devenait alors un soutien inutile, ou p
29 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
je fais ainsi l’analyse de 27. Pareillement, quand je prononce le mot  force , digestion, volonté, ou tout autre, je dois pouvo
es fonctions et les organes, concluent ordinairement en admettant une  force vitale. Selon eux, il y a une force qui réside da
nt ordinairement en admettant une force vitale. Selon eux, il y a une force qui réside dans le germe, le développe, l’organis
ions se fassent. Il y a nécessité pour que ces opérations se fassent.  Force  est que ces opérations se fassent : toutes traduc
opérations, comme une définition ses conséquences. Cette nécessité ou force amène, entraîne et produit des opérations, comme
stance, pour la commodité du langage : vous direz alors qu’il y a une force dans le corps organisé. Mais dans tous les cas, s
orps organisé. Mais dans tous les cas, souvenez-vous de l’analyse. La force vitale n’est ni une qualité, ni une substance, ma
n’est pas une petite œuvre. On a passé des siècles à raisonner sur la force vitale ; et des gens fort savants, à Montpellier,
s toutes les expressions des sciences physiques. L’air pesant est une force  ; cela veut dire qu’en l’appliquant sur la cuvett
r le baromètre, le mercure montera nécessairement. — La chaleur a une force de dilatation : cela veut dire que la chaleur for
nt chauffée se dilatera nécessairement. — Le fer et l’oxygène ont une force d’affinité réciproque : cela veut dire que le fer
nd devient nécessaire, ce qu’on exprime en disant que le premier a la force de produire le second. La force n’est que la liai
exprime en disant que le premier a la force de produire le second. La force n’est que la liaison ou dépendance du second vis-
nd vous parlez de la destinée d’un peuple, du génie d’une nation, des forces vives de la société, de l’influence d’un climat o
qu’il faut s’en servir peu ou point. Vous trouveriez de même que les forces vives d’une société ne sont que le degré de vigue
30 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
e son contraire. La réalité est donc bien ici un compromis entre deux forces dont l’une tend à convertir en objet — matière in
t cet antagonisme engendre les mêmes conséquences. C’est ainsi que la force d’analyse que nous usons à prendre conscience de
e nous usons à prendre conscience de nos émotions est soustraite à la force au moyen de laquelle nous les éprouvons : notre c
iles à se dépeindre : de fait elles ne se connaissent pas, toute leur force , tendue vers l’acte, est aveugle sur elle-même. A
de la conscience où plus rien n’apparaît, Nietzsche s’est élevé avec force dans son Zarathoustracontre ces purs contemplatif
ue de quelque façon qu’on l’imagine, est bien un compromis entre deux forces dont l’une s’exprime en une tendance à agir et l’
ce de quelque réalité psychologique suppose l’antagonisme de ces deux forces , dont chacune tient les conditions de sa mort pou
31 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
ue tendit insensiblement à un nouveau caractère. Elle s’éloigna de la force et de la hardiesse énergique de l’un, pour prendr
, en ne présentant que ce qui est. Il faut avoir longtemps mesuré ses forces  ; il faut avoir appris à les gouverner avec soupl
s’élançât pour ainsi dire dans le style, avec toute sa vivacité et sa force , comme elle est dans l’âme, et dégagée de tous ce
Sans aucune chaîne apparente, tout se tint, tout fut entraîné par la force des choses même. Le style se débarrassa de ses en
issent les ménagements et les égards. L’orateur républicain use de sa force tout entière ; l’orateur d’une monarchie est touj
néral, plus d’esprit et de délicatesse de goût, que de passions et de force de caractère ; ils doivent tendre sans cesse à at
s intérieures d’un pays : c’est alors que la nature est dans toute sa force , ou qu’elle tend à y parvenir ; alors elle a l’én
tout se heurte et se repousse ; tout prend le poids que lui donne sa force . L’homme qui est né avec de la vigueur n’étant pl
minante et propre à entraîner : alors sa faiblesse même, jointe à une force étrangère, s’élève et devient partie de la force
e même, jointe à une force étrangère, s’élève et devient partie de la force générale. Tel fut l’état de la nation française,
s et s’élève du milieu des ruines, commença à tout calmer, lorsque la force qui était dans les caractères, contenue de toutes
sur une vérité. Il faut que, semblable au mécanicien qui compare les forces et les résistances, elle connaisse l’homme et ses
devient un organe délicat, à qui nulle sensation n’échappe, et qui, à force d’être exercée, prévoit, ressent et démêle tous l
actère imposant, et cet éclat de renommée, qui subjugue autant que la force , qui annonce la puissance, la fait et la multipli
de précision dans ses raisonnements, mais elle ne put acquérir cette force , qui est ridicule quand elle n’est que dans les m
eurs. Dans tous les genres, nous eûmes plutôt de la dignité que de la force  ; et notre éloquence, circonspecte jusque dans sa
avaient donné la richesse et l’harmonie, d’autres la précision et la force . Les grands modèles étaient approfondis ; le goût
32 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
lui-même. C’est au moins très curieux, et comme c’est moitié tour de force , moitié conviction, ou, si l’on veut et c’est mon
moins, ou d’autre. Ils semblaient dire aux hommes : « Le règne de la force brutale est passé. L’homme l’emportera sur l’homm
nfiez-vous à nous comme au professeur de gymnastique : il tire de vos forces physiques tout ce qu’elles contiennent ; il leur
mme plus forte en la rendant aussi habile dispensatrice de toutes ses forces qu’il sera possible, bien au-delà de tout ce que
qu’il ne s’agit que d’être forts et qu’il n’y a dans le monde que la force  ; — ou, ce qui est plus grave, ils sentent assez
lque sorte une censure active et non point seulement prohibitive, qui force le poète et l’artiste à se mettre au service de l
r en gens de cette sorte des ennemis, des adversaires ou au moins des forces hostiles, ou au moins des obstacles. V. Les ha
l sait très bien que les mythes sont des idées très profondes sur les forces , les luttes et les mystères de la nature, idées r
t féconde, la vraie égalité existe quand des citoyens très inégaux en forces , en intelligence, par l’éducation, par la fortune
belle ville est une trière à la dérive. On se relève de tout avec la force morale ; mais ce peuple n’a aucune moralité. À vr
les sujets possibles et notamment ceux qui pourraient mettre quelque force morale et quelque ton dans les âmes. Les vieilles
’elle n’est rien. Si elle n’est pas cela, elle est sans vertu et sans force . Si elle n’est pas cela, elle est une simple reco
es qui sont la mesure du juste tant qu’elles durent ; et enfin que la force est la mesure du droit et que rien n’est plus jus
que rien n’est plus juste que ce qu’on vient à bout d’emporter par la force  ». Voilà ce que les Nietzsche d’Athènes ne cessen
bon, a causé du mal à quelqu’un, nous nous y opposerons de toutes nos forces … Notre première loi et notre première règle touch
ais alors, à se sentir seul être moral au monde, il n’a plus assez de force pour rester tel et, comme confondu de la monstruo
tés à faire, d’une façon ou d’une autre. Adorons-le en lui-même comme force suprême qui a tout organisé et comme bonté qui a
de la pratiquer ; et on peut vouloir la pratiquer sans avoir assez de force pour cela. Rien de plus rationnel que ce que je d
mer à cet égard, tendent au plaisir, instinctivement, de toutes leurs forces , ce qui revient au même, une affirmation de l’ins
t la réalité n’est pas niable. Et s’il faut une morale appropriée aux forces humaines, c’est-à-dire appropriée, degré par degr
ée aux forces humaines, c’est-à-dire appropriée, degré par degré, aux forces de celui-ci, de celui-là ou de tel autre, ne cont
ce qu’il dit, sans doute ; mais il dit sans le savoir que toutes ses forces physiques sont en tel accord qu’il n’y a aucune d
de plus intime et de plus fort. Il y a une concentration extrême des forces et il n’y a aucune déperdition ou dispersion de f
on extrême des forces et il n’y a aucune déperdition ou dispersion de force . Le vertueux se modèle et se pétrit en beauté, no
« le premier bien est la santé, le second la beauté, le troisième la force , le quatrième la richesse, et ils en comptent enc
la proie pour l’ombre et qui en se repaissant de l’ombre augmente les forces de sa proie et lui donne une vie nouvelle. Voilà
re ; mais nous le pouvons et dès lors dire à la douleur : « où est ta force contre l’éternel ? Je ne suis pas éternel, mais j
se livre à des pratiques de dialectique pour la faire comme tendre de force à la vertu, et à l’idéal moral. Ou la mépriser :
ontre la vérité générale des choses. L’union d’une faiblesse et d’une force , comme effet du besoin que la faiblesse a de la f
blesse et d’une force, comme effet du besoin que la faiblesse a de la force , et aussi du besoin que la force a de la faibless
t du besoin que la faiblesse a de la force, et aussi du besoin que la force a de la faiblesse pour remplir son office, qui es
ie avec le corps de telle sorte et avec un tel dessein que toutes les forces de l’âme, intelligence, sensibilité, faculté arti
le corps ainsi purgé, ainsi réduit et ainsi désarmé, n’a que plus de force pour aider l’âme autant qu’il est en lui à la rec
comme un danger ; mais ceux-là seront plus forts ou plus sûrs de leur force qui les auront éprouvés, puis surmontés, et ceux-
ant soi-même. Il faut que le disciple ne s’appuie que sur ses propres forces et doute de ses forces et s’étonne de ce qu’il dé
ue le disciple ne s’appuie que sur ses propres forces et doute de ses forces et s’étonne de ce qu’il découvre et de son infirm
as pour cela moins d’avantages ; mais les leçons qu’on fait entrer de force dans l’âme n’y demeurent pas. N’usez donc pas de
n de la chercher. La vérité n’est due qu’à ceux qui la désirent. Le «  force -les à entrer » n’est point du tout son fait, ni l
t précisément celle de ceux de nos gens que nous aurions instruits de force et sans qu’ils y fussent appelés par vocation nat
précisément, qu’ils auraient acquis, en tant qu’il serait une petite force , une force restreinte, mais réelle pourtant, ils
t, qu’ils auraient acquis, en tant qu’il serait une petite force, une force restreinte, mais réelle pourtant, ils le tournera
par le constat des rapports qu’elle soutient avec la morale, et de la force et de l’efficace avec lesquelles elle y tend. Il
te évidence et se soutiennent les unes les autres avec une invincible force . On pourrait même dire qu’elles ne sont qu’une se
re de beauté, et par conséquent leur attrait, est précisément dans la force morale. Quand la foule demande au tragique de bel
être. En mettant la moralité là où elle est, elle lui donne toute sa force  ; elle ne permet pas qu’en la confondant avec aut
uir soi-même continuellement. Or l’artiste n’a pas trop de toutes ses forces pour ranimer en lui et raviver en lui les réminis
dées, ce que nous avons à retenir, c’est qu’il a essayé de toutes ses forces de faire rentrer l’art dans la morale, comme il e
aiblisse. La royauté se renforce parce que ce qui est un a en soi une force concentrée qui, sauf accident, ne peut que s’accr
t les mettra dans l’impuissance de rien entreprendre en commun. » La force de cohésion des sociétés, la force d’agrégation d
rien entreprendre en commun. » La force de cohésion des sociétés, la force d’agrégation des agrégats, dans leur essence, on
d’équilibre social, un état d’égale ou proportionnée répartition des forces . Ce qui est juste, c’est que chacun ait, en sûret
intient l’équilibre social par un souci scrupuleux de donner à chaque force sociale la mesure d’exercice qu’elle doit avoir p
précisément le contraire de celle-ci. C’est la théorie du droit de la force , ou plutôt c’est la théorie de la force niant le
est la théorie du droit de la force, ou plutôt c’est la théorie de la force niant le droit et s’affirmant comme règle des cho
ts s’attribuassent et pussent acquérir et conquérir en raison de leur force . En conséquence de cette déclaration, ils ont fai
ue celle d’une convention, d’un contrat, d’une manière de trêve de la force ou d’une manière de trêve entre des forces contra
’une manière de trêve de la force ou d’une manière de trêve entre des forces contraires. Il n’y a rien de respectable ni de sa
un bien de commettre l’injustice, c’est-à-dire d’agir selon toute sa force , et un mal de subir l’injustice, c’est-à-dire de
isemblable. En conséquence, les hommes, ayant vécu longtemps selon la force , se sont à peu près entendus, surtout les faibles
est-à-dire qu’on se priverait d’un grand bien, à savoir agir selon sa force et commettre l’injustice, mais qu’on se délivrera
ais, au fond des choses et dans la vérité des choses, il n’y a que la force . Ce serait une espèce de folie à un homme « vraim
e de folie à un homme « vraiment homme » que de pouvoir agir selon sa force , être injuste, pour parler comme la convention, e
de la nature, le plus fort l’emporte et acquiert dans la mesure de sa force . Selon l’ordre de la loi, il y a égalité, convent
ine des mortels et des immortels. Elle mène, poursuit-il, avec soi la force et d’une main puissante la rend légitime 3 . J’en
our la générosité et pour la vengeance. Ils sont de grandes et belles forces . C’est de ces grandes et belles forces et de leur
Ils sont de grandes et belles forces. C’est de ces grandes et belles forces et de leur déchaînement, sans frein de pusillanim
débile aussi, antinaturelle, énervant et paralysant de parti pris les forces naturelles de l’humanité et en particulier du cor
à moi, comme à un poète sicilien, je crois, non pas d’une magnifique force de la nature, comme vous dites, plus en poète, vo
our ainsi parler, sans la sentir. Et c’est là ce que vous appelez une force  ? Ne voyez-vous pas que c’est une faiblesse, une
e, à l’homme peu réfléchi surtout, de prendre ses faiblesses pour des forces , parce qu’il prend les désirs pour des activités.
t tout à fait, du moins un éternel moribond. Il me semble bien que la force se mesure à l’effort, se sent dans l’effort, pren
t du droit, l’instinct de justice et l’instinct de sacrifice sont des forces , comme je dis, et non pas des faiblesses, comme v
us avez raison au fond, mais en vous trompant sur la définition de la force . Pour moi, la force, c’est précisément l’idée de
nd, mais en vous trompant sur la définition de la force. Pour moi, la force , c’est précisément l’idée de justice assez vive p
sez vive pour devenir la passion de la justice. C’est cela qui est la force d’un homme et la force d’un État. J’identifie la
a passion de la justice. C’est cela qui est la force d’un homme et la force d’un État. J’identifie la force et la justice, et
ela qui est la force d’un homme et la force d’un État. J’identifie la force et la justice, et à cette condition on me fera tr
en dire que tous les droits et toutes les autorités doivent être à la force . Si l’on préfère, et pour moi ce sera tout à fait
et pour moi ce sera tout à fait la même chose, je vois séparément la force et la justice ; seulement j’estime que la force,
je vois séparément la force et la justice ; seulement j’estime que la force , tant qu’elle ne s’unit pas à la justice, n’est p
que la force, tant qu’elle ne s’unit pas à la justice, n’est pas une force , et même est une faiblesse et une impuissance ; e
impuissance ; et que, dès qu’elle se joint à la justice, elle est une force vraie ; et par conséquent c’est encore la justice
ne force vraie ; et par conséquent c’est encore la justice qui est la force , puisqu’elle est la vertu d’efficacité de la forc
justice qui est la force, puisqu’elle est la vertu d’efficacité de la force elle-même. Vous justifiez la force et vous dites
le est la vertu d’efficacité de la force elle-même. Vous justifiez la force et vous dites que je voudrais fortifier la justic
cela tout à fait. Ce qu’il faut dire, c’est ceci : Vous justifiez la force et moi je ne songe pas à fortifier la justice ; m
fier la justice ; mais j’affirme que c’est la justice qui fortifie la force . Il en résulte une parfaite identité entre la for
e qui fortifie la force. Il en résulte une parfaite identité entre la force et la justice, puisque la force sans la justice e
ésulte une parfaite identité entre la force et la justice, puisque la force sans la justice est une impuissance. Voilà ce que
n exacte et formelle de la théorie de Calliclès. Si le droit est à la force , il est au nombre. Il n’y a pas de théorie plus p
core à présent la foule, quoique étant le nombre et par conséquent la force , s’est laissée conduire et même opprimer par « le
alliclès, de ce moment même elle en a le droit, parce qu’elle est une force qui se sent force, par conséquent une force vraie
ment même elle en a le droit, parce qu’elle est une force qui se sent force , par conséquent une force vraie. Auparavant elle
it, parce qu’elle est une force qui se sent force, par conséquent une force vraie. Auparavant elle était une force latente, e
sent force, par conséquent une force vraie. Auparavant elle était une force latente, et c’est dire qu’elle n’était pas une fo
t elle était une force latente, et c’est dire qu’elle n’était pas une force . Elle laissait dormir son droit. Ou plutôt elle n
it. Ou plutôt elle n’avait pas de droit, n’étant pas véritablement la force . Dès qu’elle se sent comme force, du même coup el
droit, n’étant pas véritablement la force. Dès qu’elle se sent comme force , du même coup elle a le droit. Elle crée son droi
quait que d’en avoir l’idée pour le posséder. Donc le droit, c’est la force  ; la force, c’est le nombre ; le nombre a raison.
’en avoir l’idée pour le posséder. Donc le droit, c’est la force ; la force , c’est le nombre ; le nombre a raison. Que la fou
ts il ne faut pas entendre ceux qui ont à leur disposition le plus de force brutale ; il faut entendre les plus distingués, l
convient : les meilleurs. » Fort bien. L’excellence est en effet une force . Mais de quelle excellence me parlera-t-on bien ?
s à reconnaître une chose, c’est qu’on peut accepter la théorie de la force , pleinement, quand on est partisan de la théorie
’homme juste ; de même nous acceptons que la cité soit dominée par la force , oui ; par les hommes forts, oui ; parce que les
arce que les seuls hommes forts sont les hommes justes ; parce que la force en choses d’organisation, de législation et d’adm
ence en pareille matière, c’est l’esprit de justice. La théorie de la force n’est donc point le contraire de la théorie de la
elle et s’y perd. D’où vient cela ? C’est qu’en soi la doctrine de la force n’est pas l’antipode de la doctrine de la justice
n fait partie. Et c’est précisément pour cela que les partisans de la force semblent avoir raison. Ils ont raison par-delà le
u’où ils les voient, sont la vérité. Ils ont raison en ce sens que la force conçue populairement, grossièrement, c’est l’anar
e conçue populairement, grossièrement, c’est l’anarchie ; mais que la force conçue après réflexion, vous venez de le voir, c’
s bon que le peuple vaincu, et ici nous sommes bien en présence de la force , moins la justice, triomphant et continuant de tr
s ce peuple sujet et mal administré, il aura une faiblesse et non une force , une faiblesse qui lui sera très dommageable pend
t. Il me semble donc que là même où il n’y a, je le reconnais, que la force qui règne, c’est à savoir dans les relations de p
des partis. Celui qui veut gouverner selon l’injustice et d’après la force brutale peut triompher, cela se voit tous les jou
l aurait organisé une république sur les bases de la justice et de la force , la force, c’est-à-dire la compétence, se confond
rganisé une république sur les bases de la justice et de la force, la force , c’est-à-dire la compétence, se confondant pour l
e, c’est chacun absolument libre, ou tous si unanimes — voyez bien la force du mot — qu’ils n’ont absolument pas besoin de li
ssif, consistera à tempérer les uns par les autres et à former de ces forces diverses, de ces éléments divers, si l’on préfère
coup d’œil, de la promptitude, de la souplesse, de la douceur, de la force et une connaissance très exacte des fils qui doiv
rs sujets et ne voient qu’avec peine en eux la vertu, la richesse, la force et le courage ; et surtout ils ne souffrent pas q
ous les citoyens ; il ne veut chez aucun d’eux ni richesse (c’est une force ), ni vertu, ni courage, ni intrépidité guerrière.
rente, je suppose, ou cent : elle ne veut de richesse, de courage, de force et de vertu que chez ces trente ou ces cent qui s
ez ces trente ou ces cent qui sont elle-même, et elle se défie de ces forces et surtout d’une grande vertu guerrière, d’un Thr
grande vertu guerrière, d’un Thrasybule, dans le cas où l’une de ces forces apparaît en dehors des trente ou des cent personn
ratie paraît le remède, soit dans un monde où ne règne partout que la force brutale, et alors ces esprits simples ont relativ
prits simples ont relativement raison ; soit dans un état où règne la force brutale et où les esprits simples, ne sachant voi
ce, mais ne gouverne pas. Le gouvernement de Sparte est équilibré. Sa force est là. Car « on peut dire assez raisonnablement
manière, contraires à la perpétuité de la race et destructeurs de la force de la cité. Cette législation aura pour principe
pas la même chose, la chasteté en pareille affaire étant la véritable force , mais qui, ne le dissimulons pas, n’est pas chose
iquer la pauvreté et mépriser l’argent d’une façon absolue. C’est une force , et c’est ce qui montre leur force, Celui-là est
ent d’une façon absolue. C’est une force, et c’est ce qui montre leur force , Celui-là est un chef et reconnu pour tel, qu’on
sans pareille. Les deux vertus essentielles, et c’est-à-dire les deux forces essentielles d’une aristocratie, d’une élite quel
st servile ou est arrogante, et qui, quand elle est arrogante, est la force principale de la démocratie et pour ainsi dire la
, malgré les différences, veut parfaitement faire vivre les hommes en force et en beauté. Seulement il lui a semblé que c’éta
t, et en un mot que c’était dans la morale qu’étaient la beauté et la force  ; que c’était dans la morale qu’était la force, p
taient la beauté et la force ; que c’était dans la morale qu’était la force , puisqu’il faut beaucoup plus de force pour se va
ait dans la morale qu’était la force, puisqu’il faut beaucoup plus de force pour se vaincre et s’opprimer soi-même que pour v
puisque le beau est le déploiement complet, plein et satisfait d’une force . Cette grande idée était toute nouvelle. Il me se
Platon n’est presque qu’un Aristophane plus pur et d’une plus grande force de pensée abstraite. Aristophane est comme le pèr
ec un profond sentiment démocratique, celui qui consiste à croire que force , richesse et même talents ne sont rien du tout ou
talents ne sont rien du tout ou infiniment peu de chose auprès de la force morale du simple honnête homme ; et cela, c’était
r l’imagination plastique Les « Idées » de Platon, au lieu d’être les forces de la nature personnifiées, sont des concepts per
le génie n’est point si personnel qu’on le croit généralement, mais, force par lui-même, a besoin, cependant, pour s’épanoui
ngue échéance qu’il n’a peut-être pas eu. Comme a dit Bossuet avec sa force ordinaire, « il n’y a point de puissance humaine
fet. Le stoïcisme tout entier dériva de lui avec sa conviction que la force morale est la seule force qui compte et que la ri
ier dériva de lui avec sa conviction que la force morale est la seule force qui compte et que la richesse morale est le seul
et avec son profond mépris des puissances selon la chair et selon la force , et avec son idée, hautaine et vraie, que non seu
e de faire l’humanité meilleure que nous, dans toute la mesure de nos forces . Toute la valeur de l’homme est dans la quantité
l’avait pas. Il ne l’avait pas en sa plénitude et en son éclat et sa force . Non, vraiment, il ne l’avait pas. Et c’est pour
initivement que lorsque tous les hommes en seront à ne croire qu’à la force et à croire qu’elle est féconde et qu’elle peut f
les hommes n’agiront jamais et ne voudront jamais agir que selon leur force ou selon leur faiblesse. Je ne sais pas si ces te
Lucrèce.) 3. « Ne pouvant fortifier la justice, ils ont justifié la force . » (Pascal.) 4. Montesquieu. 5. Avec d’assez cu
33 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
à accomplis ? Théorie de Spencer. Analyse du désir et de la tendance. Force de l’idée. La tendance inhérente à l’appétition e
nt donc pas après coup par-dessus le plaisir ou la douleur, comme une force nouvelle qui interviendrait pour les satisfaire ;
béré par la dépense nerveuse préexistait sous une autre forme dans la force de tension, ainsi l’acte particulier et le sentim
r au dehors par des mouvements. Toute idée peut donc avoir une double force , 1° une force comme acte de représentation, qui f
r des mouvements. Toute idée peut donc avoir une double force, 1° une force comme acte de représentation, qui fait qu’elle te
un exercice d’activité intellectuelle tendant à se maintenir ; 2° une force comme sentiment, comme dépression ou surcroît de
totale, non plus seulement de notre activité intellectuelle. Ces deux forces de ridée peuvent être en opposition : une idée pe
enue comme pensée et à être supprimée comme sentiment. Quand les deux forces de l’idée coïncident, il y a à la fois attention
ontanée dont parle Bain, elle est toute relative : elle désigne de la force emmagasinée, un ensemble de forces de tension, qu
toute relative : elle désigne de la force emmagasinée, un ensemble de forces de tension, qui demandent nécessairement à se déc
tions vagues venues des profondeurs de l’organisme. Cette tension des forces emmagasinées est accompagnée, du côté mental, d’u
ercer pour s’exercer, à se décharger pour se décharger, comme fait la force accumulée, devient un désir conscient de sa direc
titif. Voici alors ce qui se passera. Un animal, sous l’influence des forces de tension accumulées dans son système nerveux, f
34 (1813) Réflexions sur le suicide
sous un grand poids : car s’ils pouvaient marcher en le portant leur force morale serait plus grande1). Les personnes qui d’
es autres. L’inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais les forces morales sont purement individuelles, et la profon
tion convient également à tous. S’il y a dans la nature physique deux forces opposées qui font mouvoir le monde : l’Impulsion
malheurs de l’amour il n’en est qu’un, ce me semble, contre lequel la force de l’âme puisse se briser : c’est la mort de l’ob
e douleur, l’unique peut-être qui dépasse ce que Dieu nous a donné de force contre la souffrance, a pourtant été considérée p
ient au secours de celui qu’elle a frappé d’un coup plus fort que ses forces . Souvent alors les palmes de l’Ange de paix ombra
ividus une action poignante dont il est très difficile de diminuer la force  : ce mot : — je suis déshonoré — trouble entièrem
t tout supporter dans ce monde, nul n’osera se confier assez dans ses forces pour en répondre ; il est bien peu d’êtres doués
ait de la mort même un scandale. Le Martyre apprend aux hommes quelle force il y a dans la conscience, puisqu’elle l’emporte
les épreuves de l’existence nous ont appris la vanité de nos propres forces et la toute-puissance de Dieu, il s’opère quelque
mort naturelle est adoucie presque toujours par l’affaiblissement des forces , et l’exaltation de la vertu nous soutient dans l
ose presque en entier de l’action et de la réaction continuelle de la force intérieure contre les circonstances du dehors, et
irconstances du dehors, et des circonstances extérieures contre cette force . Elle est la vraie mesure de la grandeur de l’hom
là-dedans, toute la dignité de l’être humain est en proportion de sa force , non seulement contre la mort, mais contre les in
ment contre la mort, mais contre les intérêts de l’existence. L’autre force , c’est-à-dire, celle qui renverse les obstacles o
nd acte de désintéressement longtemps avant que la dégradation de ses forces le lui rendît plus facile. Dès que vous avez atte
t ainsi qu’il faut s’armer contre la douleur. C’est ainsi que dans la force de l’âge même, souvent la destinée nous donne le
ent que le christianisme affaiblit l’âme pourraient bien, malgré leur force apparente, se plier sous la tyrannie avec plus de
me les martyrs, peuvent présenter un grand nombre d’exemples de cette force généreuse de l’âme auprès de laquelle l’irritatio
té cruellement altérée n’affaiblit point sa résolution, il trouva des forces dans ce foyer de l’âme qui est inépuisable parce
ultat de quelques sentiments sans harmonie, de quelques facultés sans force et d’un besoin de célébrité auquel les dons de la
es rapports de la vie ; ils ne peuvent se résoudre à vouer toutes les forces de leur âme aux simples vérités déjà reconnues ;
résolutions les plus extravagantes ; mais quand on peut consacrer ses forces à l’indépendance de sa patrie, quand on peut rena
doucement cette main, et me recueillant par la prière j’y trouvai la force de répondre ainsi. — Asham, lui dis-je, vous save
les anciens élevaient leur âme par la contemplation de leurs propres forces , les chrétiens ont un témoin et c’est devant Lui
d’un coup mortel, d’une heure fixée, n’est-elle pas au-dessus de vos forces  ? Si vous terminiez vous-même votre sort, ne sera
il semble le plus malheureux, et ce que nous sentons au-dessus de nos forces ne nous arrive presque jamais. L’on ne connaît d’
la nécessité de repousser une offre si indigne de moi, me rendit les forces que j’avais perdues. Le docteur Feckenham voulut
és dont j’avais été convaincue lorsque mon esprit était dans toute sa force . Il essaya de m’effrayer en me disant qu’il ne me
tianisme, mais lui-même et la plupart des anciens sont trop fiers des forces intellectuelles de l’esprit humain ; ils jouissen
dont vous étiez l’image sur la terre ? Mais que dis-je ? Mon âme sans force ne sait souhaiter par-delà le tombeau que le reto
squ’il me réunit à mon époux Il ne m’a rien demandé qui surpassât mes forces , et je remets sans crainte mon âme entre ses main
35 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
— Réfutation de Stuart Mill. — Tous les nombres, formes, mouvements, forces de la nature physique sont soumis à des lois néce
ble de moteurs : mobiles assujettis à la loi de la conservation de la force . III. Récapitulation des preuves inductives qui n
somme de raisons distinctes, dont l’une est l’impulsion initiale, ou force tangentielle, avec sa quantité dans le cas en que
quantité dans le cas en question, dont l’autre est la gravitation ou force centripète, avec sa quantité dans le cas en quest
il sous ses différentes formes. — Tantôt il est simple ; telle est la force de gravitation qui explique la chute des corps pe
tanés sont d’espèce différente ; tels sont, dans le cas précédent, la force tangentielle, la force centripète et la distance
férente ; tels sont, dans le cas précédent, la force tangentielle, la force centripète et la distance donnée de la terre au s
bre, carré, ligne droite, figure, solide géométrique, vitesse, masse, force , si la définition qu’on en fournit est bien faite
les grandeurs égales, la ligne droite, les parallèles, la vitesse, la force , la masse, et il s’est trouvé que les propriétés
me de molécules espacées et douées les unes par rapport aux autres de forces attractives et répulsives ; que, au fur et à mesu
et à mesure de leur rapprochement mutuel, la proportion mutuelle des forces répulsives et attractives change et se renverse ;
nverse ; que, pendant une première période qui est l’état gazeux, les forces attractives peuvent être considérées comme annulé
ttractives peuvent être considérées comme annulées par l’énormité des forces répulsives, ce qui explique la force de tension d
mme annulées par l’énormité des forces répulsives, ce qui explique la force de tension des vapeurs et des gaz ; qu’au bout de
es sont assez rapprochées, il arrive une époque d’équilibre entre les forces répulsives et les forces attractives, époque diff
, il arrive une époque d’équilibre entre les forces répulsives et les forces attractives, époque différente suivant la constit
se sont encore rapprochées davantage, il se déclare une époque où les forces attractives ont, non plus l’égalité, mais l’ascen
ade, les molécules groupées résistent plus ou moins énergiquement aux forces qui veulent les détacher du système, et, au lieu
arrivent à l’état liquide, c’est que, passé cette limite, l’excès des forces répulsives sur les forces attractives cesse sans
c’est que, passé cette limite, l’excès des forces répulsives sur les forces attractives cesse sans se renverser en sens contr
molécules, équilibre au-delà de tel degré de rapprochement entre les forces attractives et répulsives des molécules, tels son
distances, d’où il suit que, passé un certain degré de proximité, les forces attractives doivent faire équilibre aux forces ré
egré de proximité, les forces attractives doivent faire équilibre aux forces répulsives ; et il a fallu les inductions d’autre
e, ce qu’aujourd’hui nous ne pouvons pas faire encore, et ce qui nous force à les considérer provisoirement comme primitives,
s qui déterminent le sens de toutes ses actions, bref, distinguer les forces primordiales qui, présentes et agissantes à chaqu
, leur poids, leur distance, leur situation mutuelle, la grandeur des forces attractives et répulsives qui les maintiennent en
construction ainsi faite, sans nous embarrasser de savoir par quelles forces ils ont eux-mêmes été assemblés. Il nous suffit q
on présente de nos continents et de nos mers, par le jeu prolongé des forces minérales ou organiques au milieu desquelles main
géologique ; et une loi toute récente, celle de la conservation de la force , dérive par transformation toutes les forces actu
de la conservation de la force, dérive par transformation toutes les forces actuelles des forces primitives que la nébuleuse
e la force, dérive par transformation toutes les forces actuelles des forces primitives que la nébuleuse de Laplace enfermait
’effet précédent, ce qu’on exprime en disant que l’attraction est une force dont l’action n’est pas instantanée mais continue
semble, et que, si autrefois notre nébuleuse est née, c’est grâce aux forces de ses molécules et à l’influence d’un état antér
nombre, la ligne, la surface, le solide, le mouvement, la vitesse, la force existent non seulement dans l’esprit, mais encore
un mouvement, une vitesse, une masse, sitôt qu’ils sont soumis à des forces , c’est-à-dire à des conditions quelconques de mou
tirent pas. Mais, là-bas comme chez nous, si, par l’application d’une force quelconque, un corps prend, pendant un temps auss
z nous, déterminé tout entier par les grandeurs et les directions des forces dont il sera l’effet ; en sorte que, là-bas comme
miques, l’électricité, peut-être la gravitation elle-même, toutes les forces qui provoquent ces changements et provoquent le m
circuit la dépense est couverte exactement par la recette, et que la force finale se retrouve égale à la force initiale. — Q
ctement par la recette, et que la force finale se retrouve égale à la force initiale. — Que si cette admirable réduction étai
y. 120. Voir à ce sujet Helmholtz, Mémoire sur la conservation de la force , traduit par Pérard, p. 31, 34 et suivantes. 121
36 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
d, comme les éclairs visibles révèlent, dans les nuages, une lutte de forces invisibles. En outre, la théorie de Herbart est i
à la douleur physique ; mais celle-ci est entière sans celle-là44. A force de vouloir tout ramener à la relativité, on oubli
et la douleur, en eux-mêmes, peuvent bien présenter divers degrés de force , mais aucune différence de qualité. A intensité é
lui donnent une forme et une direction ; à son tour il leur donne une force de réalisation. Un germe de beauté n’existe pas s
la douleur sont liés, dans le système nerveux, à un dégagement de la force  ; mais ce dégagement même présuppose une force ac
à un dégagement de la force ; mais ce dégagement même présuppose une force accumulée, une force de tension antécédente : c’e
a force ; mais ce dégagement même présuppose une force accumulée, une force de tension antécédente : c’est cette force de ten
e une force accumulée, une force de tension antécédente : c’est cette force de tension que l’on désigne psychologiquement par
ut entière d’une passivité préalable ; la causalité, l’efficacité, la force du sentiment ne se comprennent pas, et on ne sait
uvons-nous nous empêcher de placer dans tous les êtres, même dans les forces les plus aveugles de la nature, une certaine acti
oir pénétré l’énigme de la communication du mouvement, l’énigme de la force motrice et de la résistance, en un mot de l’être
héorie pessimiste : c’est que la peine a, en général, une plus grande force que le plaisir pour mouvoir l’activité, pour lui
le désir nous attire en avant. On peut donc dire que la peine est une force et l’appeler même vis a tergo ; le plaisir est au
st une force et l’appeler même vis a tergo ; le plaisir est aussi une force , mais attractive. Ajoutons que la peine et le pla
, de sang et d’entrailles, se débat, essaie de mordre, témoigne d’une force prodigieuse. Les sauvages supportent des choses q
37 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
ertie en vidant peu à peu cette idée : il conçoit donc sans peine une force libre d’un côté, et de l’autre une matière gouver
que tout corps persévère dans le repos ou le mouvement tant qu’aucune force n’intervient : et, dans les deux cas, c’est à l’i
matière, et en particulier avec le principe de la conservation de la force . De là deux espèces de déterminisme, deux démonst
n moi dont l’activité ne saurait être comparée à celle d’aucune autre force . Le déterminisme physique, sous sa forme la plus
ticulier, découle assez naturellement de la loi de conservation de la force . Certes, la théorie atomique de la matière reste
ints matériels dont l’univers se compose sont uniquement soumis à des forces attractives et répulsives, émanant de ces points
après une application rigoureuse du principe de la conservation de la force est assez restreinte. Car si cette loi n’influe p
der si l’extension que l’on fait du principe de la conservation de la force à tous les corps de la nature n’implique pas elle
e Leibnitz eut substitué à ce principe celui de la conservation de la force vive, on ne pouvait considérer la loi ainsi formu
général, et nerveux en particulier, ne nous révélera pas à côté de la force vive ou énergie cinétique dont parlait Leibnitz,
a conservation d’une même quantité de matière, d’une même quantité de force , tient précisément peut-être à ce que la matière
peut-on pas invoquer des présomptions en faveur de l’hypothèse d’une force consciente ou volonté libre, qui, soumise à l’act
une cause de gain ou de perte, comme une réalité concrète, comme une force à sa manière. Aussi, tandis qu’abstraction faite
jugé métaphysique, on avance que le principe de la conservation de la force s’appliquera à la totalité des phénomènes tant qu
née par une sympathie, une aversion ou une haine, comme par autant de forces qui pèsent sur elle. Ces sentiments, pourvu qu’il
libres.   Mais le déterministe, même lorsqu’il s’abstient d’ériger en forces les émotions graves ou états profonds de l’âme, l
ils se dessinent, et que celle-ci n’a plus occasion d’en éprouver la force en les ressentant. Mais cette indication elle-mêm
titatif : on constatera par exemple qu’un certain sentiment a plus de force qu’un autre sentiment, qu’il faut en tenir plus d
re, et me représenter sous forme d’un conflit ou d’une composition de forces le jeu combiné de ces éléments divers. Mais deman
ns de côté l’histoire. La conscience témoigne que l’idée abstraite de force est celle d’effort indéterminé, celle d’un effort
t pas comme nous, nous invite précisément à faire du moi qui dure une force libre. C’est pourquoi toute conception claire de
œur, et sans raison plausible, d’inextricables difficultés. L’idée de force , qui exclut en réalité celle de détermination néc
incipe de causalité dans la nature. D’un côté, nous ne connaissons la force que par le témoignage de la conscience, et la con
nce, nous dirions que nous nous sentons libres, que nous percevons la force , à tort ou à raison, comme une libre spontanéité.
raison, comme une libre spontanéité. Mais d’autre part, cette idée de force , transportée dans la nature, ayant cheminé côte à
nous lui avons fait jouer dans le monde extérieur, nous apercevons la force comme déterminant d’une manière nécessaire les ef
déteint sur elles. Il s’est opéré comme un compromis entre l’idée de force et celle de détermination nécessaire. La détermin
maintenant à nos yeux la même forme que le rapport dynamique de notre force à l’acte qui en émane ; mais en revanche ce derni
ion humaine sortant mécaniquement, et par suite nécessairement, de la force qui la produit. Que cette fusion de deux idées di
ccompli dans les sciences de la nature. Le physicien pourra parler de forces , et même s’en représenter le mode d’action par an
s atomes étendus par des points dynamiques, traiteront les centres de force et les lignes de force mathématiquement, sans se
s points dynamiques, traiteront les centres de force et les lignes de force mathématiquement, sans se soucier de la force ell
force et les lignes de force mathématiquement, sans se soucier de la force elle-même, considérée comme activité ou effort. I
rement mathématique, et n’a aucune ressemblance avec le rapport de la force psychique à l’acte qui en émane. Le moment est ve
38 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
, quand elle est servile ? Et qui peut nier ainsi que, plus il y a de force raisonnée dans le commandement, et d’assentiment
gerbe ou dévore sa ration de sang des animaux, la lutte incessante de force brutale contre force brutale, force mesurée, non
tion de sang des animaux, la lutte incessante de force brutale contre force brutale, force mesurée, non à la justice divine,
s animaux, la lutte incessante de force brutale contre force brutale, force mesurée, non à la justice divine, mais à l’équili
at chimérique imposé au faible par le fort, ou je ne l’accepte que de force , c’est-à-dire par la plus vile des sujétions. Dan
tous ces instincts épars l’unité de volonté par laquelle chacun a la force de tous, et tous ont le droit de chacun. C’est ce
e qui consacre le commandement et qui moralise l’obéissance. Point de force sans droit, voilà la monarchie de Confucius. L’ar
âme universelle qui n’est qu’âme, c’est-à-dire intelligence, volonté, force et perfection, que le spectacle de populations pl
ans les enfants, même quand ils sont devenus, par le nombre et par la force , plus forts que le père et la mère ; devoir d’aut
piritualiste, d’autant plus vertueux, qu’il est volontaire, et que la force matérielle dans les enfants se soumet plus sainte
e la force matérielle dans les enfants se soumet plus saintement à la force spiritualiste dans le père. Devoir de ce premier
islative incréée, qui invente et qui sanctionne toute société par une force morale mille fois plus forte que la force législa
ionne toute société par une force morale mille fois plus forte que la force législative, la conscience, et dont toute violati
lective, ici dans des pouvoirs héréditaires, ici dans ces différentes forces combinées, mais toutes imposant un même devoir de
nctionne que ce qui est divin. Il n’y a point de souveraineté dans la force , le commandement est tyrannique et l’obéissance e
rps, par le développement des industries matérielles, des moyens, des forces , des découvertes qui ont la vie terrestre pour fi
ous cette législation des devoirs volontaires qu’on nomme avec raison force ou vertu, il n’y a ni Platon, ni J.-J. Rousseau,
multipliante, pour multiplier les adorations par les adorateurs, les forces par les facultés, les vertus par les œuvres, dans
ande étendue que j’ai été obligé de donner à l’Entretien précédent me force à restreindre celui-ci et à m’arrêter là de peur
39 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
pendant immédiatement de la divinité. Droit héroïque, ou droit de la force , mais de la force maîtrisée d’avance par la relig
ent de la divinité. Droit héroïque, ou droit de la force, mais de la force maîtrisée d’avance par la religion qui seule peut
ouvassent dans leur croyance religieuse un motif de se soumettre à la force , et qu’incapables encore de raison, ils jugeassen
la fortune amènerait qu’ils employaient la divination. Ce droit de la force est le droit d’Achille, qui place toute raison à
aire dans lequel la totalité ou la majorité des citoyens constitue la force légitime de la cité, soit qu’un monarque place to
ses sujets sous le niveau des mêmes lois, et qu’ayant seul en main la force militaire, il s’élève au-dessus des citoyens par
40 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345
beau avoir une plume solide et brillante, on a beau chercher dans la force de son mépris le trait qui doit rester comme une
ouis XVI, que Napoléon lui-même admirait, cette femme surnaturelle de force et de douleur, et cependant impopulaire, à qui no
re qu’il ne craignait pas, qui ne troublait pas la bonne humeur de sa force , l’a travesti en je ne sais quel condottiere supe
rand artiste en histoire, et c’est exclusivement comme artiste, d’une force littéraire peut-être supérieure à sa force politi
ement comme artiste, d’une force littéraire peut-être supérieure à sa force politique, que nous avons à le juger. IX Da
rité des hommes et des idées, Granier de Cassagnac en avait mesuré la force  ; car la Vérité seule ne meurt pas de l’indignité
forts, et qui sont moins les coquetteries et les enfantillages de la force que ses ivresses. Ces exagérations, on pouvait le
nement de Juillet dans tout ce qui fît le hasard de sa durée et de sa force . Établi sur une négation, — la haine des Bourbons
raîtrait incompréhensible. L’analyse, que nous donne l’historien, des forces négatives qui ne constituèrent jamais au gouverne
négatives qui ne constituèrent jamais au gouvernement de Juillet une force réelle, est complète. On y voit toutes les classe
s Ambitions et les Intérêts se le partagent et le tirent à eux, de la force de tous leurs chevaux. Et le soir de ces journées
une supériorité indéniable. Méthode, arguments, abondance de notions, force de logique et d’induction, clarté d’exposition re
lui, à faire son cocon de linguiste. Cela lui donne certainement une force que je sens très bien, quand il me tient, comme u
e deux colonnes de verbes ou de substantifs qu’il compare. Mais cette force , que je sens très bien lorsque je lis son livre,
ue les preuves tirées des mâles et simples notions du bon sens, de la force des choses et de l’histoire. L’historien est plus
comme un bloc, quoi qu’il pèse. C’est enfin l’ensemble de toutes les forces dont il était la résultante, que j’ai le dessein
ont il était la résultante, que j’ai le dessein de montrer dans cette Force qui fut Granier de Cassagnac. En effet, il était
dans cette Force qui fut Granier de Cassagnac. En effet, il était une force , — et ce mot abstrait et absolu qui le résume est
st le mot encore qui le caractérise le mieux, tout en le résumant. La force , et la force simple, spontanée, naturelle, belle
ore qui le caractérise le mieux, tout en le résumant. La force, et la force simple, spontanée, naturelle, belle et formidable
u journalisme de ce temps. Voulez-vous compter avec moi de combien de forces différentes était faite la force d’ensemble de ce
vous compter avec moi de combien de forces différentes était faite la force d’ensemble de ce vigoureux ? Jeune, très jeune, e
une, très jeune, et précisément parce qu’il sentait intérieurement sa force , et que jeune on en abuse toujours (c’est une man
les, et le fit entrer dans celle des forts, qui était la sienne. À la force du bon sens qui le distinguait et qu’à partir de
et qu’à partir de ce moment il ne faussa plus, Cassagnac ajoutait la force de caractère qui ne lui manqua jamais dans toutes
qui ne lui manqua jamais dans toutes les crises de la vie, et à cette force de caractère celle encore du sang-froid, que les
comme « style est tout l’homme », il devait avoir et il eut aussi la force du style, qui, comme l’acier, ne brille chez lui
ur et de main, il était organisé pour la bataille. Aussi fût-ce cette force , faite de tant d’autres, qui l’avait jeté tout d’
celui-là, encore plus que journaliste, mais qui justement avait cette force par laquelle il primait Cassagnac. Monarchistes t
ussent rompu avec l’Église, le principe de tous les gouvernements. Sa force , qui n’était pas brutale comme celle de Crétineau
41 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre viii »
rtout les ordres monastiques n’ont eu cette dévotion irraisonnée à la force que l’on voit aux prêtres et aux moines allemands
? Non, vous ne l’êtes plus. Vous n’êtes plus que les adorateurs de la Force , vous n’êtes plus que des pèlerins sans âme, agen
ments dans les classes travailleuses, et qu’il s’est rendu compte des forces nouvelles qui émergeaient. A ces phénomènes, il a
tielles qu’on ne changera pas. Par exemple, il existe un équilibre de force entre les puissances sociales, et le fort domine
e rétablit toujours ainsi. Or les forts sont ceux qui disposent de la force militaire ; ce sont les hobereaux, la classe séle
stice. Et contre la justice ses sarcasmes abondent. Il se soumet à la force , reine de la vie universelle. Seulement, la force
. Il se soumet à la force, reine de la vie universelle. Seulement, la force n’est plus où on la voyait ; elle est passée aux
42 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
ant dans la conscience, y ont été projetés d’un lieu inconnu, par une force inconnue et que la conscience ne gouverne pas. Il
toutes sortes en font foi. Elles font foi également, et avec la même force , soit qu’elles s’appliquent à des coupables, soit
répond un groupe de moralistes. Voici donc les hommes en proie à deux forces contraires qui les attirent l’une et l’autre dans
ement impossible d’imaginer une autre solution ou de prétendre que la force la plus faible l’emporte. Or cette nécessité ne l
la représentation d’excitations futures ou passées, selon le degré de force ou de faiblesse également de cette excitation imm
ne s’agit là que d’un rapport, de la faiblesse de celle-ci que de la force de celle-là, en sorte que parmi ceux que la moral
e : rigoureusement déterminé quant à la qualité, quant au degré de sa force — physique, intellectuelle et morale — par des ca
a créée. Cependant, l’illusion qui fait agir les amants avec tant de force se dissipe ou s’amoindrit lorsque le dessein pour
cts du corps humain ce qu’est, au regard des hommes, la divinité, une force intellectuelle à laquelle il est juste et raisonn
n existence meilleure le conduit à créer les sciences. Il s’empare de forces naturelles qui devront épargner les siennes et il
ubie par l’instinct métaphysique à mesure qu’il s’exerce avec plus de force et de perfection. Il faut reconnaître en effet qu
n savoir. Le Génie de la Connaissance utilise à son profit, comme une force de la nature, le mécontentement humain, de la mêm
humain, de la même façon que l’homme utilise à son profit ces autres forces naturelles, le vent, la vapeur ou le flux de l’ea
d’une fin impersonnelle à un but intéressé. Le souci de conserver sa force et sa santé qui se confond avec celui de prolonge
ée, se cause elle-même à l’infini, se légitime et s’engendre avec une force qui va toujours croissant. Il n’est pas permis de
u’elle guérit, c’est-à-dire qu’elle ralentit l’action destructive des forces naturelles, a pour effet de changer des maladies
qu’il tend vers cette fin égoïste toute son énergie, il développe une force qui est utilisée pour une fin étrangère.
43 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
ères d’être pour se soumettre à celles d’un groupe étranger, c’est la force armée. À la suite d’une invasion le vaincu subit
nérale pour comprendre quel en est le mode d’action, quelle en est la force persuasive. Il faut se rendre compte du mensonge
dement qui se répète, puis de conserver ou d’augmenter sa santé et sa force . Et c’est pourquoi afin d’accroître l’autorité de
un pouvoir de déformation, c’est-à-dire d’un pouvoir de réduction des forces extérieures à la loi de son propre mécanisme, ou
-même, car ce troupeau de faibles, réuni en un organisme, devient une force avec laquelle bientôt il faudra compter. De même
devenir les forts d’aujourd’hui et déjà l’on peut redouter que cette force nouvelle, devenue tyrannique, ne détermine une fo
chies, à un labeur inouï de l’humanité occidentale pour s’emparer des forces de la nature, à un accroissement des besoins, à u
ie, a collaboré pour fonder cette société moderne avec un faisceau de forces beaucoup plus puissantes et qui le contredisaient
es beaucoup plus puissantes et qui le contredisaient, avec toutes les forces de la vie : l’égoïsme individuel, l’amour des bie
anières d’être, de conceptions, de préjugés où se marque avec plus de force encore que dans la religion elle-même le caractèr
axons, leur a permis de s’unir et de se concerter pour la plus grande force de la nation. Elle ne va pas au-delà de ce but pr
e et le plus florissant, le frein humanitaire a été proportionné à la force d’impulsion de l’énergie du groupe. Ayant rempli
principe de modération imposé par la vérité étrangère va accroître la force d’inhibition qui contraignait l’énergie du groupe
iles qui ont le pouvoir de nous exalter et qui, suscitant toute notre force nous permettraient de soutenir la concurrence ave
alités diverses, des faits d’une importance secondaire ou périmée. La force des choses et la logique de l’instinct contraigne
semble même que le danger qu’il présenté ait été dénoncé avec trop de force , que l’on se soit mis en garde contre lui avec un
souffrance, d’affaiblissement et de trouble : car il userait toute sa force à accomplir des gestes auxquels son anatomie ne s
conçues en vue de satisfaire une réalité qui n’est plus la sienne. La force de la coutume et de la loi l’oblige à se concevoi
44 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344
t toujours entraîné par la chaîne des événemens, soit qu'il manque de force ou d'adresse pour manier son sujet, soit parce qu
orts… On y verra éternellement revenir ces expressions merveilleuses, forces de l'ame, forces du génie, forces humaines, force
éternellement revenir ces expressions merveilleuses, forces de l'ame, forces du génie, forces humaines, forces réunies ; vaste
enir ces expressions merveilleuses, forces de l'ame, forces du génie, forces humaines, forces réunies ; vastes édifices, vaste
ons merveilleuses, forces de l'ame, forces du génie, forces humaines, forces réunies ; vastes édifices, vastes fondemens, vast
cule les vîtesses & commande aux élémens dont il s'assujettit les forces ,….. l'art de faire mouvoir tous ces vastes corps,
s ressorts qui doivent concourir ensemble, de calculer l'activité des forces & le temps de l'exécution *. Lisez la Note d
de toutes ces machines immenses, observe celles qui, avec le moins de force , produisent les plus grands mouvemens…… Il fran
ersévéramment tenu renfermé dans les formes intellectuelles & les forces combinées de son style, & s'est élevé même au
45 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
en fait, l’art semble un simple jeu d’adresse, où c’est une preuve de force que de tricher quelquefois, de savoir leurrer les
ar cela même qu’ils sont les plus habituels, offrent au trop-plein de force nerveuse une pente facile et des voies d’écouleme
, une sorte de dérivatif ; c’est un emploi non nuisible du surplus de forces devenues libres par la pacification générale, et
u nous cause du plaisir, en employant le superflu de notre capital de force . Passons, avec les partisans de l’évolution, à l’
nisme, en se perfectionnant, en viendra à économiser toujours plus de force , comme le font nos machines ; de cette manière il
rve ; or, nous le savons, c’est l’art qui doit employer le surplus de force non utilisé dans la vie courante. L’art ira ainsi
. Même quand il est purement physique, il est une mise en œuvre de la force et de l’adresse, deux qualités essentiellement es
Au fond, ce n’est pas sans raison que la supériorité dans les jeux de force ou d’adresse a été de tout temps considérée comme
ontact de l’air et tout le système distributeur reprendre activité et force , c’est là une jouissance presque enivrante à laqu
nos occupations actuelles, et qui décharge pourtant le trop-plein de force nerveuse accumulée par l’émotion. C’est ainsi que
oids énorme qui pèse sur elles, ou bien il leur aurait donné assez de force pour porter ce poids en souriant. Dès maintenant,
timents. Le premier caractère de la beauté dans les mouvements est la force  : nous éprouvons un plaisir esthétique à sentir n
l’ordre n’est donc pas, à vrai dire, quelque chose de distinct de la force même : il est simplement un moyen pour la force d
ose de distinct de la force même : il est simplement un moyen pour la force de se conserver aussi grande que possible en face
de que possible en face des résistances ; l’ordre est une économie de force . La troisième qualité du mouvement. la grâce, a é
s l’autre, est comme le schema d’un mouvement dans lequel très peu de force se perd, où aucun effort inutile n’est demandé à
dain de direction, quelque chose d’anguleux, une perte trop grande de force , l’excès dans l’effort musculaire. En somme, à ce
auté dans les mouvements paraît pouvoir se ramener à l’économie de la force . Si telles sont les qualités esthétiques du mouve
ue lui-même que par la recherche du but et la tension de toutes leurs forces vers ce but unique. Par là le caractère esthétiqu
elle se ramène à la facilité, et la facilité à la moindre dépense de force . — Nous répondrons que, pour juger si la force n’
la moindre dépense de force. — Nous répondrons que, pour juger si la force n’est pas dépensée en excès, il faut toujours sup
ui leur donne un sens pour l’intelligence en ajoutant l’harmonie à la force déployée. Or, qu’est-ce que la coordination des m
nt de se figurer un colosse enfilant une aiguille ; c’est qu’alors la force déployée dépasse trop le mince résultat, elle s’u
uté des mouvements ne peut pas se définir simplement l’économie de la force . Parmi les buts que le mouvement se propose, il e
opose, il en est d’assez élevés pour qu’auprès d’eux toute dépense de force devienne peu de chose ; il serait même mesquin de
nsiste alors non plus dans l’économie, mais dans la prodigalité de la force . Lorsque nous voyons sous nos yeux s’exécuter un
mouvement n’apparaît plus seulement comme le signe et la mesure de la force dépensée, mais comme l’expression de la volonté e
à. On ne peut considérer les membres mus indépendamment du moteur, la force dépensée indépendamment de la volonté qui la dépe
ctuelle et plus morale. Le mouvement qui ne ferait que manifester une force brute nous laisserait froids : il pourrait nous p
laisserait presque indifférents. La première qualité du mouvement, la force , est en somme invisible et cachée ; quand ce mot
ctivité ou de volonté qui ne nous est connu que par la conscience. La force , cette première beauté, se ramène donc à un simpl
la confiance en soi, l’assurance et le courage. Il y a un point où la force et le courage grossier se confondent : à peine le
ou chez le sauvage, courageux dans la mesure même où il est fort. La force physique est de l’énergie morale en germe ; si vo
xcité à vouloir beaucoup ? Aussi l’homme a-t-il fait en général de la force physique le symbole expressif de la volonté puiss
en saillie. Les Samson et les Hercule sont tout ensemble des types de force , de courage et de bonté. La force, adorée par l’h
ule sont tout ensemble des types de force, de courage et de bonté. La force , adorée par l’humanité primitive, a été, non sans
la conséquence de la continuité du mouvement et de la persistance des forces , il est encore le signe de la persévérance du vou
nt à la grâce, elle est bien autre chose que la simple économie de la force , seule définition que M. Spencer en ait donnée ;
ne, conséquemment de la plus grande beauté. En général, tandis que la force représente dans l’expression de la vie le côté vi
t la vie la plus riche, on peut dire qu’elle consisterait à ailier la force et la grâce, en leur faisant exprimer tout, ensem
a beauté des sentiments eux-mêmes ? — Elle sera faite, elle aussi, de force , d’harmonie et de grâce, c’est-à-dire qu’elle rév
t qui aiment parfois à se réveiller un instant sans acquérir assez de force pour nous pousser à l’action, ces sentiments devr
ande partie constituée par un déploiement intense et harmonieux de la force nerveuse, où se réalise, comme dit M. Spencer, « 
: ce sont là autant de moyens d’épargner, tout en la dépensant, notre force musculaire et nerveuse. Au sein du désordre appar
piano, pendant lesquelles l’oreille s’est reposée et a recueilli ses forces . Le chant diffère de la parole en ce qu’il emploi
uditives. Sous tous ces rapports, le rythme constitue une économie de force , et de là vient son caractère esthétique. Nous av
s dissonances s’explique lui-même par le principe de l’économie de la force . Ce qui rend les dissonances si désagréables, c’e
où ils rentrent dans le repos et sont en train de réunir de nouvelles forces pour la sensation prochaine, une onde sonore ou l
agréable de la sensation vient de ce qu’elle est une dépense vaine de force , un labeur sans but. En somme, la perception n’es
que des mouvements exécutés. Dans la perception nous déployons notre force , en harmonie ou en conflit avec les forces extéri
eption nous déployons notre force, en harmonie ou en conflit avec les forces extérieures : s’il y a harmonie, il y a moins de
flit avec les forces extérieures : s’il y a harmonie, il y a moins de force perdue : il y a par cela même sentiment d’une vie
ination et toute trace de volonté… Chez leurs dieux il n’est point de force luttant contre des forces, nul côté faible qui li
volonté… Chez leurs dieux il n’est point de force luttant contre des forces , nul côté faible qui livre passage à la vie du te
tout entiers, celles qui, en nous faisant battre le cœur avec plus de force , peuvent précipiter ou ralentir le cours du sang
es moyens aux fins, d’une activité cherchant à dépenser le minimum de force pour atteindre un but. De là résulte la beauté de
fois aux mathématiques, dans lesquelles il a déjà autrefois montré sa force  ? si un Shakespeare, ce grand psychologue, cet es
plaisir ces générations d’artistes21. De nos jours, au contraire, la force et la beauté du corps ne sont plus notre idéal. T
me montre une grande coquetterie ; il cherche à plaire surtout par sa force et sa beauté physiques, par ses vêtements et sa p
é sur sa table, les salons où la femme du monde va dépenser le peu de force que lui laisse son sang appauvri, toutes ces serv
aîtrait ; la lutte pour la vie est, en effet, la loi des peuples ; la force la plus puissante dans cette lutte est l’intellig
’intérieur de nos machines. Peut-être même viendra-t-il un jour où la force de la vapeur sera bien plus despotiquement gouver
gination, ce n’est guère la façon dont elle représente telle ou telle force de la nature. Nous songeons beaucoup moins qu’on
as de grâce : pourquoi ? est-ce parce qu’il représente à nos yeux une force de la nature, l’élasticité ? non, mais parce que
et un commencement de vie. Moins une machine est représentative de la force extérieure la fait mouvoir, plus elle a de valeur
ter toujours davantage les frottements et les dépenses inutiles de la force , cherche par cela même à produire la continuité e
la facilité. En somme l’idéal de l’industrie, étant l’économie de la force , est bien la vie ; car c’est dans la vie que la f
’économie de la force, est bien la vie ; car c’est dans la vie que la force est le plus épargnée, c’est là le foyer qui produ
en leur sein, et se révèlent tout à coup par un apparent miracle. Les forces mécaniques de la nature sont si bien transformées
u’on assistait à chacun de ses efforts et à chaque transmission de la force . L’imperfection mécanique d’une machine est par e
une personnification, sous une forme étrange, non plus seulement des forces de la nature, mais des forces sociales unifiées,
e forme étrange, non plus seulement des forces de la nature, mais des forces sociales unifiées, disciplinées, dirigées par un
sent pour ainsi dire en chaque phénomène. Tandis que toute mythologie force l’esprit à s’arrêter dans sa recherche des causes
eau : comme elle change aux yeux du savant lorsqu’il pense que, si la force qui réunit ses éléments était tout à coup mise en
 ; si la raison peut satisfaire ce besoin avec une moindre dépense de force nerveuse et de volonté, elle se substituera néces
nt au-dessus de lui-même. Un jour, après de longues réflexions sur la force et la matière, il aperçut tout d’un coup, dans un
ans une vision poétique, le monde entier « traversé par des lignes de forces  » dont le tremblement sans fin produit la lumière
nstinctive fut la première origine de sa théorie sur l’identité de la force et de la matière. La science, en face de l’inconn
de confession morale (Autobiography), reconnaît que l’analyse a une «  force dissolvante » qui produisit en lui une crise bien
plus rationnels ou plus philosophiques, sans pour cela perdre de leur force et de leur poésie. Le sentiment de la nature, qui
sentiment de l’amour, trop souvent factice, n’atteint aussi toute sa force qu’à condition de prendre, pour ainsi dire, une t
Le problème métaphysique du mal n’a été posé nulle part avec plus de force que dans le Caïn de Byron, — son chef-d’œuvre peu
ts qu’il veut traduire dans le langage de l’imagination, il se trouve force par là même de devenir froid et sans poésie. Ains
sentiel : la parole, par suite de l’excitation nerveuse, acquiert une force et un rythme appréciables ; un orateur, en s’écha
e, il est aussi un moyen de concentrer sur elle, sans aucune perte de force vive, l’intelligence de l’auditeur. En effet, un
motions, et que le rythme, au contraire, nous permet d’économiser nos forces « en prévoyant la dose d’attention requise pour s
fait, dans lequel on a supprimé des frottements qui dépensaient de la force vive. Le vers, avec la régularité de ses sons, l’
e correspondance et une dépendance mutuelle de parties ; une sorte de force attractive rapproche les vers les uns des autres
. Gautier, conseillait-il tout à l’heure à son apprenti poète de lire force catalogues de ventes, de musées, etc., et d’avoir
ndamnable parce que c’est, au point de vue scientifique, une perte de force pour les organes vocaux et une fatigue pour l’ore
eurs assemblages, n’y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d’éternel comme un principe
mes d’une décourageante difficulté résolus en se jouant, des tours de force ou d’adresse dignes de ce temps où l’on faisait t
he, quoique imaginée d’après les principes immuables du vers ; par la force des choses, cette forme naquit : c’était comme le
ntiments, y accumuler pour ainsi dire plus d’émotion latente, plus de force nerveuse. Lorsque l’alexandrin de Boileau, avec s
Gautier, doublement fier de son habileté dans l’art des mots et de sa force en gymnastique, aimait à s’écrier : « Moi, je sui
ce langage, sont le plus souvent vieux comme le monde ; le poète les force à recevoir et à rendre nos idées modernes, et mal
regarder une danseuse, et au dedans de moi je condamnais ses tours de force comme autant de dislocations barbares qu’on aurai
d’autant plus de grâce qu’elle s’exécute avec une moindre dépense de force . » (Essai sur la grâce, traduction Bardeau.) 11.
qui vit et lutte, elle exige des membres un plus grand déploiement de force , puisqu’il faut alors lutter contre la pesanteur.
s antique marque un équilibre essentiellement instable entre ces deux forces qui tiraient à elles le langage ; avant la fin de
: Les dieux dressés — voyaient grandir — l’être effrayant, toute la force du mot grandir, mise en relief par le contre-temp
syllabe, est par elle-même choquante pour l’oreille. D’autres fois, à force d’art, le grand poète est parvenu presque à sauve
46 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
l’autre fit bientôt de même. Les membres antérieurs ayant perdu toute force , le paresseux se coucha lentement et mit sa tête
es se sont préalablement combinées et groupées sous l’influence de la force vitale, pour constituer les particules les plus t
eux flamboyants. Quand on lui présentait un bâton, il le mordait avec force et avec une rage silencieuse. Cette rage ne s’éte
spontanéité, nous apparaissent comme s’ils étaient tous pourvus d’une force intérieure qui rend les manifestations de la vie
de l’organisation. Chez l’homme et chez les animaux supérieurs, cette force vitale semble avoir pour résultat de soustraire l
loi de l’expérimentation chez les êtres vivants. Ils ont admis que la force vitale était en opposition avec les forces physic
vants. Ils ont admis que la force vitale était en opposition avec les forces physico-chimiques, qu’elle dominait tous les phén
ent la physiologie expérimentale, ou bien il faudrait admettre que la force vitale doit être étudiée suivant une méthode part
i que nous pouvons croire faussement qu’il y a dans l’être vivant une force vitale qui viole les lois physico-chimiques du mi
s et si multiples de l’organisme, que l’expression indéterminée d’une force vitale quelconque. Elles dépendent toutes au cont
mpruntées au monde minéral. On a pu croire de même à l’activité d’une force spéciale pour la manifestation des phénomènes de
ation d’individus semblables à lui. La vie a donc son essence dans la force ou plutôt dans l’idée directrice du développement
u plutôt dans l’idée directrice du développement organique ; c’est la force vitale ainsi comprise qui constituait la force mé
t organique ; c’est la force vitale ainsi comprise qui constituait la force médicatrice d’Hippocrate, la force séminale et l’
ainsi comprise qui constituait la force médicatrice d’Hippocrate, la force séminale et l’archeus faber de Van Helmont. Si je
ne sait, et, quelle que soit la manière dont son esprit conçoive les forces de la nature, vitales ou minérales, son problème
es conditions phénoménales nouvelles ; mais il ne crée rien, ni comme force ni comme matière. À la fin du siècle dernier, la
en quelque sorte le complément de la première, à savoir qu’en fait de forces rien ne se perd, ni rien ne se crée dans la natur
, variées à l’infini, ne sont que des transformations équivalentes de forces les unes dans les autres : Sans vouloir aborder i
ns les autres : Sans vouloir aborder ici la question de la nature des forces minérales et des forces vitales, qu’il me suffise
loir aborder ici la question de la nature des forces minérales et des forces vitales, qu’il me suffise de dire que les deux vé
, et que dans tout ce qui arriverait il n’y aurait rien de créé ni en force ni en matière, qu’il y aurait seulement productio
e membrane est très-colorée et gonflée par le sang, qui y afflue avec force . Ces deux phases circulatoires, à l’état de repos
tarder d’adopter une façon de voir analogue qui attribuait au jeu des forces brutes toutes les manifestations saisissables de
alinités, acidités, effervescences. Il soutient que non-seulement les forces chimiques sont différentes des forces qui régisse
soutient que non-seulement les forces chimiques sont différentes des forces qui régissent les phénomènes de la vie, mais qu’e
orps vivant au lieu de le conserver. Il faut donc, suivant Stahl, une force vitale qui conserve le corps contre l’action des
ant Stahl, une force vitale qui conserve le corps contre l’action des forces chimiques extérieures qui tendent sans cesse à l’
n premier pas dans la voie qui devait le conduire à l’animisme. Cette force vitale, dit-il, qui sans cesse lutte contre les f
animisme. Cette force vitale, dit-il, qui sans cesse lutte contre les forces physiques, agit avec intelligence, dans un dessei
ns un dessein calculé, pour la conservation de l’organisme. Or, si la force vitale est intelligente, pourquoi la distinguer d
fonctionnement de l’âme, c’est son acte vivifique. L’âme immortelle, force intelligente et raisonnable, gouverne directement
pe de la vie soit distinct de l’âme ; mais avec lui ils admettent une force vitale, un principe vital recteur dont l’unité do
me, d’archée, de psyché, de médiateur plastique, d’esprit recteur, de force vitale ou de propriétés vitales. Cette lutte, déj
étruire. Cuvier lui-même développe la même pensée, que la vie est une force qui résiste aux lois qui régissent la matière bru
cédé également, si elles n’avaient pas été retenues ensemble par une force supérieure à ces affinités, qui n’a cessé d’agir
stant de la mort. » Ces idées de contraste et d’opposition entre les forces vitales et les forces extérieures physico-chimiqu
es idées de contraste et d’opposition entre les forces vitales et les forces extérieures physico-chimiques, que nous retrouvon
es mouvements des corps célestes, avaient imaginé des puissances, des forces sidérales, comme les physiologistes reconnaissaie
s, des forces sidérales, comme les physiologistes reconnaissaient des forces et des puissances vitales. Kepler lui-même admett
ais il n’est pas nécessaire d’invoquer, pour expliquer ces faits, une force , une propriété vitale en contradiction avec la ph
ceptibles d’éprouver les actions perturbatrices du milieu ambiant. La force physique qui range les particules cristallines su
ive, n’est pas fondée. Quant à la lutte qu’ils ont supposée entre les forces ou les propriétés physiques et les forces ou les
’ils ont supposée entre les forces ou les propriétés physiques et les forces ou les propriétés vitales, elle est l’expression
arrêtés pendant trente années. L’eau n’a apporté rien autre chose, ni force ni principe. Comment pourrions-nous comprendre un
dée que la vie a pour essence de résister à la mort, c’est-à-dire aux forces physiques et chimiques, devaient croire naturelle
mettre que ce mouvement de rénovation moléculaire fût produit par les forces générales de la nature, et ils l’ont attribué à u
it par les forces générales de la nature, et ils l’ont attribué à une force vitale. Ni les uns ni les autres n’ont vu que c’é
ait précisément la destruction organique, opérée sous l’influence des forces physiques et chimiques générales, qui provoque le
fonctionnelle ne nous manifeste donc pas l’énergie plus grande d’une force vitale mystérieuse ; il nous offre simplement dan
ps d’une jeune femme, il a tort de croire avec les vitalistes que les forces ou les propriétés physiques et chimiques sont alo
iétés physiques et chimiques sont alors domptées ou maintenues par la force vitale. Au contraire, toutes les forces physiques
domptées ou maintenues par la force vitale. Au contraire, toutes les forces physiques sont déchaînées, l’organisme brûle et s
début même de la science : la vie est-elle due à une puissance, à une force particulière, ou n’est-elle qu’une modalité des f
uissance, à une force particulière, ou n’est-elle qu’une modalité des forces générales de la nature ? en d’autres termes, exis
a nature ? en d’autres termes, existe-t-il dans les êtres vivants une force spéciale qui soit distincte des forces physiques,
t-il dans les êtres vivants une force spéciale qui soit distincte des forces physiques, chimiques ou mécaniques ? Les vitalist
vec soin tous les phénomènes vitaux dont l’explication appartient aux forces physiques et chimiques, nous refoulerons le vital
s synthétiques, il est évident que ces phénomènes ne relèvent que des forces chimiques générales ; en les examinant successive
nsidéré isolément, chaque phénomène de l’organisme est tributaire des forces générales de la nature, pris dans leur succession
e la nutrition se manifestent comme si elles étaient dominées par une force impulsive gouvernant la matière, faisant une chim
peuvent plus aujourd’hui planer sur l’ensemble de la physiologie. La force évolutive de l’œuf et des cellules est donc le de
ience physiologique. En disant que la vie est l’idée directrice ou la force évolutive de l’être, nous exprimons simplement l’
ité comme une conception qui s’impose à lui, et il l’explique par une force  ; mais l’erreur serait de croire que cette force
l l’explique par une force ; mais l’erreur serait de croire que cette force métaphysique est active à la façon d’une force ph
it de croire que cette force métaphysique est active à la façon d’une force physique. Cette conception ne sort pas du domaine
onde physique, elle n’a pas d’effet rétroactif sur lui. En un mot, la force métaphysique évolutive par laquelle nous pouvons
tériser la vie est inutile à la science, parce qu’étant en dehors des forces physiques elle ne peut exercer aucune influence s
onception métaphysique spéciale, il n’en reste pas moins vrai que les forces mécaniques, physiques et chimiques sont seules le
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323
éder, faussement persuadé alors que les passions sont la mesure de la force et de l’énergie. Ceux qui ne l’ont connu que dans
tard, il finira par les résoudre dans le sens favorable à l’âme, à sa force active, et encore en supposant cette force aidée
ns favorable à l’âme, à sa force active, et encore en supposant cette force aidée et soutenue par une puissance supérieure et
, de la circonférence au centre, à tout rendre (et même au-delà) à la force intime et à la volonté : L’art de vivre, écrivai
ineffables ; maintenant je n’ai plus rien à attendre de ce côté ; la force vitale n’éprouve plus que des résistances : il fa
ns une autre sphère : Le stoïcien est seul, ou avec sa conscience de force propre le trompe ; le chrétien ne marche qu’en pr
it avoir trouvé ce point d’appui (arx animi), ce moi permanent, cette force et cette cause, il ne s’y tient pas, il le laisse
st qu’un stoïcien manqué, ou un chrétien tardif. Savant, il n’a ni la force d’un Fichte, ni l’audace et la trempe d’un Emerso
consiste dans le libre exercice des facultés, dans le sentiment de la force et de l’aisance avec lesquelles on les met en act
moi plus ou moins pénible, et je n’ai presque jamais le sentiment de force et d’aisance dans leur exercice. » Tout le journa
, fût-il le plus abstrait possible… Je suis toujours à l’essai de mes forces  ; je n’y compte pas, je commence et recommence sa
arrivé à la conviction du point d’appui intérieur, de l’âme et de la force vive, de la cause efficace qui domine tout l’être
i, se méfiant de lui-même au plus haut degré, ne s’appuie pas sur une force supérieure et ne se livre à aucune inspiration ;
es expressions de pensée qui se gravent, mais il a et il rend bien, à force d’y revenir et d’y abonder, la plénitude de son o
48 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
n. » Fort bien encore. Étant donné un fait il y a toujours une cause, force ou nécessité, qui le produit ; sans cela, il ne s
e faits principaux qui composent la vie d’un être sont l’effet de ses forces ou tendances principales. Ils sont donc le terme
i composent sa vie. Or, un fait est toujours périssable. S’il y a une force qui le produit, d’autres forces peuvent le détrui
est toujours périssable. S’il y a une force qui le produit, d’autres forces peuvent le détruire. S’il vient du dedans, il dép
S’il vient du dedans, il dépend du dehors. — Par exemple, il y a une force qui développe le poulet et l’organise. Trempez le
pe le poulet et l’organise. Trempez le bout de l’œuf dans l’huile, la force est vaincue, le développement s’arrête, l’organis
inée n’a point correspondu à sa nature. — Il y avait dans le bœuf une force vitale et une force reproductive ; le couteau du
spondu à sa nature. — Il y avait dans le bœuf une force vitale et une force reproductive ; le couteau du vétérinaire et la ma
infini de science, de sympathie et de puissance ; la supériorité des forces voisines, l’infinité de l’univers, l’imperfection
composent la vie d’un être sont sa destinée ; donc il y a en lui des forces capables de les produire : donc il y tend et ils
comme un but et un décret de Dieu. Il y voyait d’abord une œuvre des forces naturelles ; il y voyait ensuite l’accomplissemen
violente qui l’emprisonnait en lui-même, et habitué à considérer les forces comme des lois et des qualités des choses, il ne
me des lois et des qualités des choses, il ne prétendit point que les forces fussent des êtres, ni que l’âme fût une force. Il
rétendit point que les forces fussent des êtres, ni que l’âme fût une force . Il laissa les monades fleurir en Allemagne, et n
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
es, et définitivement infructueux ! J’ai tenté de montrer avec quelle force la raison philosophique, malgré tous les obstacle
t le tourmenter sans cesse ; car tendant toujours à y échapper par la force même de la nature, pour arrêter cette tendance, i
humanité, et rassembler dans un même foyer tout ce que la nature a de forces utiles, de bons sentiments, de facultés efficaces
érité est une puissance de gouvernement, et la générosité un moyen de force . Tels on nous peint les grands hommes de l’antiqu
s progrès, et par conséquent engager les bons esprits à diriger cette force irrésistible, dont la cause existe dans la nature
e, en avouant sa puissance sur mon bonheur, je n’affecterai point une force d’âme que démentirait chacun de mes jours. Je ne
qui n’est pas contristé par la haine, longtemps avant de retrouver la force qu’il faut pour la mépriser. Néanmoins cette faib
Plus l’esprit est naturel, plus il est incapable de conserver aucune force , quand l’appui de la conviction lui manque. L’on
dix années, lorsque entrant dans le monde plein de confiance dans ses forces , dans les amis qui s’offraient à vous, dans la vi
50 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
e dans une philosophie naturelle qui explique tout par un concours de forces physiques, dans une science historique qui expliq
ce historique qui explique tout par l’action irrésistible des grandes forces naturelles et sociales, dans une spéculation méta
comme dans la vie physique, tout se fait et s’explique par le jeu des forces naturelles. Pourquoi le nier ? Dans ce débat entr
es idées, des actes instinctifs ou volontaires ? D’où lui vient cette force créatrice ? Comment est-il ce puissant et ardent
l’organisme entier, mais elle prouve également la corrélation de ces forces diverses, corrélation en vertu de laquelle la dép
grande oxydation totale de l’organisme, et plus les unes absorbent de force , moins il en reste pour les autres. Telle est la
s. Telle est la formule de la corrélation de l’esprit avec les autres forces de la nature. Nous ne traitons point de l’esprit
; et le côté physique est lui-même pleinement en corrélation avec les forces physiques que l’on reconnaît dans le monde11. » E
stant tout ce qu’amène de fatigue et d’épuisement dans l’économie des forces organiques l’effort prolongé de la force volontai
isement dans l’économie des forces organiques l’effort prolongé de la force volontaire, soit pour résister à l’assaut des pas
le rétablir. Cette loi de corrélation des facultés psychiques et des forces organiques ne détruit point la spontanéité des pr
odiges de l’énergie psychique dans le délabrement et l’épuisement des forces organiques. Mais le spiritualisme le plus décidé
in dans la ruine de l’être physique, et que la loi de corrélation des forces finit toujours par triompher. Si de toutes ses ob
it à la correspondance, soit même à la corrélation des deux ordres de forces psychiques et organiques, il n’y aurait pas lieu
l par le physique en vertu de l’axione dynamique de la résultante des forces . En disant que certains physiologistes confondent
urs qui manifestent sa volonté, il est certain qu’il obéit, soit à la force des penchants, soit à l’entraînement des passions
la conscience ; on fait des mobiles et des motifs de nos actions des forces qui entraînent, des lois qui déterminent fataleme
organique, par la composition des molécules et par la résultante des forces . Ces principes élémentaires, s’agrégeant tantôt p
pour le savant. Tout n’est pas composition d’atomes ou résultante de forces dans l’organisation universelle. Il y a de la spo
e Bernard ne parle qu’à propos de la nature organique, que tout y est force , non pas volontaire et libre, mais spontanée, c’e
e une spéculation qui a pour objet de remonter aux vraies causes, aux forces réelles qui meuvent, animent, dirigent cette gran
1869. 11. Cours de M. Alexandre Bain : leçon sur la corrélation des forces considérée dans son application à la pensée, dans
51 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
ier et par chacun de leurs groupes, proportionnellement à chacune des forces qui y sont emmagasinées ; je subis l’action de la
t si certains effets ne se neutralisaient pas dans la composition des forces , je finirais par retrouver en moi-même l’action d
des sens. De là ce problème : — Quelle est, en définitive, la grande force qui a déterminé la formation de tels ou tels sens
de tels ou tels sens, organes de condensation et de précision ? Cette force , selon nous, fut l’intérêt même des êtres. Comme
nsible, y a rencontré et surmonté certaines résistances ; par là, les forces qui unissaient entre elles les molécules de cette
nd exactement au besoin fonctionnel, c’est-à-dire à l’utilité et à la force qu’en retirait l’individu dans la lutte pour la v
ent pas été faites quelques observations fortuites, comme celle de la force attractive ou répulsive développée par le frottem
e, nous n’aurions eu aucun pressentiment de l’électricité, « de cette force qui, dit Nægeli, joue un si grand rôle dans la na
es organisés, a probablement une action plus décisive qu’aucune autre force , de laquelle enfin nous attendons les plus import
istence, où elle assure la supériorité à certaines races et, avec une force supérieure, développe une jouissance supérieure.
le mouvement qu’elles supposent, les rapprochent de ce que l’on nomme forces . Toute sensation donne la conscience d’une intens
par la réaction qu’elle produit, le sentiment confus d’un conflit de forces et de mouvements ; une saveur douce, celui d’un c
de forces et de mouvements ; une saveur douce, celui d’un concours de forces . L’odorat révèle une action plus délicate, mais a
ifférence que j’aperçois entre l’état antérieur et l’état présent. La force effective attribuée à l’objet est celle dont le s
immédiatement voir une sphère. L’intensité, caractère essentiel de la force considérée au point de vue philosophique, est don
nce de la résistance. La résistance, ce conflit des mouvements ou des forces , serait donc, selon l’école anglaise, le fait qui
mouvement cérébral ; et comme, dans tout mouvement, il y a conflit de forces ou, si l’on veut, de mouvements antérieurs, confl
l’élément sensoriel répondant au choc, au conflit, à l’opposition de forces . Allons plus loin : il y a sous toutes les sensat
sensation, ils étaient dans celui de la quantité, du mouvement, de la force et de l’appétit, de la volonté ; ils mettaient en
e vue, nous pouvons conclure que la sensation est la révélation d’une force qui agit en conflit ou en concours avec les force
la révélation d’une force qui agit en conflit ou en concours avec les forces extérieures. La sensation n’est pas un reflet pas
sensation est un facteur efficace dans la lutte pour la vie, une des forces en action, au sens le plus général des forces, co
te pour la vie, une des forces en action, au sens le plus général des forces , considérées comme causes de changement et de mou
52 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Mignet : Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 1814. 3e édition. »
même de Josèphe et d’Eusèbe, et comment, si l’on voulait de gré ou de force tout faire rentrer en Dieu, il ne coûtait pas plu
s déclarée, dans les passions une fois émues du grand nombre, dans la force des choses qui a ses effets en dépit de tous les
a été suffisamment parlé ailleurs. Un pas de plus encore ; que cette force soit supposée émanée d’en haut, qu’elle ne soit q
ite et que brise incessamment une invisible main. Encore une fois, la force des choses de l’historien philosophique, laquelle
ue ces causes et ces passions avaient leurs effets et leur cours, les forces naturelles, physiques, physiologiques, n’étaient
amené la Révolution ni avec les passions qu’elle a soulevées, seules forces dont vous semblez tenir compte, il ne me serait p
hangée. » Gardons-nous toutefois d’exagérer : en n’appréciant que les forces morales et les circonstances historiques, M. Mign
53 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
à ceux que produit l’exertion plus ou moins facile et efficace de la force . Nous jouissons de notre succès intellectuel, sig
comme tous les instincts naturels, parce qu’il est, en définitive, la force accumulée par les succès antérieurs de l’intellig
et voulant. L’idée de l’universel, la plus haute de toutes, puise sa force dans notre amour même de notre individualité en t
le minimum de dépense intellectuelle : elle est donc une économie de force et un déploiement de puissance. Aussi ne pouvons-
proprement dit, l’autre qui est le désintéressement. L’intérêt est la force prédominante de l’idée du moi ; le désintéresseme
t la force prédominante de l’idée du moi ; le désintéressement est la force prédominante de l’idée d’autrui. Les émotions vra
54 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
esclave, un bourreau et une victime, jusqu’à ce que par les années la force du plus âgé devienne faiblesse, et la faiblesse d
u plus âgé devienne faiblesse, et la faiblesse du plus jeune devienne force et oppression, que les rôles changent, et que l’e
angent, et que l’esclavage alternatif passe de l’un à l’autre avec la force brutale. Voilà l’homme libre de J.-J. Rousseau da
, esclave dans son esprit, esclave dans son âme par la supériorité de force de tous contre un seul, par l’éducation qui lui i
es semblables par la moralité de ses lois et par la collection de ses forces sociales contre les violences individuelles. Mais
et de toute moralité dans l’obéissance, n’est que la contrainte et la force brutale, sans autorité morale, et alors l’autorit
’autorité d’une souveraineté sociale qui ne puise pas son droit et sa force dans la source de tout droit et de toute force, l
se pas son droit et sa force dans la source de tout droit et de toute force , la nature et la divinité ? « Le droit, dit-il,
e, la nature et la divinité ? « Le droit, dit-il, n’ajoute rien à la force  », et quelques lignes plus loin il conteste le dr
à la force », et quelques lignes plus loin il conteste le droit à la force . Reste le hasard ; il lui répugne. Il imagine une
ment, selon moi ; cette société politique, qui multiplie en effet les forces de l’individu par la force collective de l’associ
été politique, qui multiplie en effet les forces de l’individu par la force collective de l’association de tous, a certaineme
ilité des éléments et des âmes. Il l’aurait fait naître dans toute sa force , dans le développement accompli de ses facultés p
vention délibérée sans langue et sans raisonnement, ni un droit de la force toujours contrebalancée par cent autres forces, n
ment, ni un droit de la force toujours contrebalancée par cent autres forces , ni une aristocratie sans corporations, sans héré
peuple dans les démocraties, le règne des soldats dans les régimes de force , le règne même des démagogues dans les démagogies
st égal à l’homme devant le champ ; l’enfant plus avancé en âge et en force est égal à l’enfant nouveau venu, dénué d’années,
âge et en force est égal à l’enfant nouveau venu, dénué d’années, de force , d’éducation, d’expérience de la vie ; l’enfant d
isqu’elle lui impose, proportionnellement à son intelligence et à ses forces , la même part de ses charges, de ses sacrifices,
ovidence par l’appel à Dieu, ou à la société sociale par l’appel à la force de la légalité de l’État. C’est ce qu’on a appelé
55 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
cydide nous a conservé un de ses discours, qui est remarquable par la force des pensées & l’énergie des expressions. Lys
ué. Il s’appliqua à réunir deux choses qui vont rarement ensemble, la force & les graces. En un mot Ciceron fut à Rome ce
u ; mais avec quelle grandeur, quelle noblesse, quelle fierté, quelle force , quel sens, Salluste & Tite-Live tracent-ils
de la Chaire, comme Massillon en a été depuis le Racine. Il porta la force du raisonnement dans l’art de prêcher, comme Corn
nement ; mais il a peu d’onction & même de pathétique. Il a cette force qui vient de la raison, du vrai mis dans tout son
pécheur au silence ; il ne lui laisse ni excuse, ni prétexte ; il le force à se condamner, à se mépriser lui-même, à rougir
rdaloue, ni de ceux de Massillon. On n’y trouve ni la solidité, ni la force du premier, ni l’onction, ni l’élégance continue
orma ses rivaux ; il leur donna l’exemple de cette solidité, de cette force de raison qui caractérisent ses discours. Mais si
Anselme ; mais on y souhaiteroit plus de cette chaleur & de cette force qui est nécessaire pour porter la vérité & la
sement saisis que remplis, une marche noble & simple, beaucoup de force alliée à beaucoup d’onction ; enfin cette éloquen
“J’avoue, ajoute-t’il, que mes discours ne sont pas tous d’une égale force , quoiqu’ils traitent tous de la même matiere ; ma
un ministre protestant retiré en Hollande. Il prêcha avec beaucoup de force , de génie & d’éloquence ; on ne trouve point
Né pour le sublime, il en a exprimé toute la majesté, & toute la force dans plusieurs endroits de ses Oraisons funèbres,
les ornemens & la pureté du style. Il y a des graces & de la force dans plusieurs de ses discours, mais il faut conv
ue, que ces graces ont quelquefois un air d’affectation, & que sa force n’est souvent qu’un ton déclamateur. L’onction &a
pendant convenir que les premiers qu’il a composés, ne sont pas de la force des autres ; ils annoncent à la vérité un grand t
envie qu’ont tous nos Orateurs de donner à leur style cette espêce de force qui trop souvent tient à la dureté. Ils affectent
, & l’union aussi rare qu’estimable de la délicatesse & de la force du brillant & de la solidité. Ses plaidoyers
ution, son moyen victorieux communiquant par-tout sa vigueur & sa force , tous les endroits de son discours paroissoient é
Cochin parlant sans avoir écrit, portoit les mouvemens à un degré de force & de chaleur, où peut-être n’auroit-il pu les
tres qui pensent avec la même noblesse & s’expriment avec la même force . §. VI. Des discours et des éloges Académiq
56 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »
st ni le talent ni le génie de l’homme, et qu’il faut bien appeler la force de Dieu pour y comprendre quelque chose ! Publié
, — l’insuffisance de sa propre action sur la terre d’Australie et la force très suffisante de quelques prêtres, qui n’ont po
penseurs qui ont interrogé ardemment et longtemps un tel mystère, la force de Rome n’est point-là. Elle n’est pas sortie de
e mot qu’on lui prête est vrai. On ne saurait trop le répéter : cette force immense de fondation sociale que l’Angleterre rec
romaine ». Mais il s’est trompé : l’Église romaine ne s’imite pas. Sa force est incommunicable à ceux qui ne croient pas en e
force est incommunicable à ceux qui ne croient pas en elle. Or, cette force , il faut bien le dire aux esprits superficiels qu
faut bien le dire aux esprits superficiels qui s’y méprennent, cette force est dans l’institution même de ses sacrements. El
Rome envoie dans tous les coins de l’univers ! Voilà le secret de la force de cohésion de ce ciment romain qui relie si subi
57 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
ntérêts particuliers, et que, pour atteindre ce but, ils tournent les forces nationales à la ruine de leur patrie, alors il s’
l homme, comme Auguste chez les Romains, qui se rendant maître par la force des armes, prend pour lui tous les soins publics,
sortir d’un tel état de famille. Deux moyens se présentent seuls, la force et la ruse. La force ? Comment un père de famille
de famille. Deux moyens se présentent seuls, la force et la ruse. La force  ? Comment un père de famille pouvait-il soumettre
ette hypothèse, qu’on explique l’établissement de la monarchie par la force ou par la ruse, les fils auraient été les instrum
at populaire gouverné par une aristocratie ; plus loin, vaincu par la force de la vérité, il avoue, sans chercher à pallier s
58 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
l ; une portion quelconque de bonheur est un élément nécessaire de la force nationale, et l’adversité n’inspire du courage au
un culte ; ils pouvaient éprouver quelque sensibilité par l’amour. La force , la loyauté guerrière, la vérité, comme attributs
our. La force, la loyauté guerrière, la vérité, comme attributs de la force , étaient les seules idées qu’ils eussent jamais c
ssances de la volupté, celle de l’homme du Nord dans l’exercice de la force . Si quelque goût inné pour les lettres, les arts
L’intrépidité destructive fut changée en résolution inébranlable ; la force qui n’avait d’autre but que l’empire de la force,
on inébranlable ; la force qui n’avait d’autre but que l’empire de la force , fut dirigée par des principes de morale. Les err
travers toutes les folies du martyre, il resta dans quelques âmes la force des sacrifices, l’abnégation de l’intérêt personn
, et la distingue de celle du christianisme ; l’une est fondée sur la force , et l’autre sur la sympathie. L’esprit militaire,
à la connaissance de la vérité ? C’est que l’art du raisonnement, la force de méditation qui permet de saisir les rapports l
it à croire que, même en faisant fausse route, l’esprit acquérait des forces qui ont hâté ses pas dans la véritable carrière d
ze cents ans, l’état actuel des sciences et de la philosophie. Quelle force l’esprit humain n’a-t-il pas montrée tout à coup
59 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
itions et de demi-vérités, en quoi les poètes anciens montraient leur force . Rien que la réalité, mais nullement toute la réa
ssez conquérants de l’avenir par la grandeur de leur pensée et par la force impérissable de leur expression, pour rester, pou
… le pessimisme philosophique du xixe  siècle comme le symptôme d’une force supérieure de la pensée, d’une bravoure plus témé
e la vie intense, l’amour de la beauté, l’amour de la beauté faite de force , et dire éperdument, car c’est sa manière et il e
il faut du courage et, comme condition de ce courage, un excédent de force  ; car dans la même mesure où le courage ose se po
ce ; car dans la même mesure où le courage ose se porter en avant, la force s’approche de la vérité. La connaissance et l’aff
end, il est amoureux de beauté et de libre vie, de beauté et de libre force , et il est arrivé à ce sentiment général de l’exi
é à ce sentiment général de l’existence : il faut vivre de toutes ses forces et créer de la beauté vivante, en soi et hors de
soi et hors de soi, par l’emploi courageux et héroïque de toutes ses forces . Voilà qui est bien ; mais ici il rencontre, car
sait l’optimisme, empêchait l’homme de vivre en liberté, en gaîté, en force , en héroïsme et en beauté. Ces obstacles, bien en
ion du vrai qui est une singulière timidité. Cet obstacle à la vie en force est le premier à briser, le premier dont il faut
e d’une part à la vérité, à la connaissance, d’autre part à la vie en force , en liberté et en beauté. Cet obstacle c’est l’ha
pensée de mes aïeux ; puisque, ce faisant, en dernière analyse il me force à prendre la pensée de Descartes pour dire la mie
nt aucunement à faire vivre ou à aider l’homme à vivre en liberté, en force et en beauté ; si elles visent à quelque chose (d
ut-être cinq. » — Il est difficile de vivre en liberté, en beauté, en force , et en surabondance dans ce système et dans cette
d’êtres possible dans la vie, que pour les faire vivre en beauté, en force et en danger ; et, du reste, le seul fait d’appel
mortalité de l’âme, les métaphysiques et les religions sont-elles des forces ou des faiblesses de l’humanité, des santés ou de
eligions sont nées de la terreur des hommes ignorants en présence des forces de la nature. C’est donc premièrement d’une faibl
et favorables ; d’autre part, qu’ils se sont avisés d’apprivoiser les forces hostiles par des paroles et des actes respectueux
ut au moins de se reposer sur quelque chose : « On mesure le degré de force de notre foi — ou plus exactement le degré de sa
nt en un certain état de faiblesse, il s’ensuit que même ses états de force , ses moments de santé et d’énergie lui inspirent
me pénétré de sa faiblesse recourt à Dieu ; mais l’homme étonné de sa force , quand il lui arrive d’en avoir, l’attribue à Die
. » Tout, donc, a poussé l’homme à la religion, et sa faiblesse et sa force , et sa force accidentelle en raison même de sa fa
c, a poussé l’homme à la religion, et sa faiblesse et sa force, et sa force accidentelle en raison même de sa faiblesse ordin
faiblesse ordinaire, et aussi sa faiblesse ordinaire, en raison de sa force accidentelle ; car, s’il était toujours faible, i
était toujours faible, il ne sentirait pas sa faiblesse, et c’est sa force accidentelle qui lui fait sentir et mesurer sa fa
très réel qu’elle suscite ; et comme, ainsi, de la faiblesse naît la force ou semble naître la force, la religion finit par
 ; et comme, ainsi, de la faiblesse naît la force ou semble naître la force , la religion finit par avoir sur les imaginations
finit par avoir sur les imaginations l’influence et le prestige de la force morale. Mais avons-nous besoin de dire que le mar
sont eux-mêmes qui se répriment, s’asservissent et, en consacrant la force au service des faibles, détruisent la force. — Re
sent et, en consacrant la force au service des faibles, détruisent la force . — Religions et métaphysiques, tous les rêves de
era des théories. Tout cela est très vain. La science peut remplir sa force  ; mais elle est radicalement et ridiculement impu
e preuve de pauvreté personnelle, d’un manque d’individualité ; et ta force morale pourrait avoir sa source dans ton entêteme
nommer par des noms nos instincts les plus grossiers ; quant à « leur force , leur flux et leur reflux, leur jeu réciproque, e
Elles peuvent l’être ; elles « peuvent détourner notre regard, notre force de jugement critique, nous détourner de la précau
insatiable dans la vengeance ». La communauté prend conscience de sa force et se réconforte ou croit se réconforter aux spec
En étant faibles pour vous. Commencez par détruire en vous toutes vos forces et puis soyez forts à mon service. N’ayez pas de
re que je persévère dans le mien. Annihilez-vous pour me procurer une force . Soyez un rien pour que de tous ces riens que vou
oyez un rien pour que de tous ces riens que vous serez se compose une force immense qui sera moi. » — Voilà l’impasse. L’altr
comprises, qui sont les formes mêmes de la vie, et n’affirme plus les forces mêmes de la vie, souffrances comprises, qui sont
s le ciel, doit être. Oui, voilà bien encore une ennemie de la vie en force et en beauté ; voilà bien encore un obstacle à la
vie en force et en beauté ; voilà bien encore un obstacle à la vie en force et en beauté ; voilà bien encore quelque chose qu
uvent immoralistes. Ils ont raison. La morale est organisée contre la force et contre la beauté de l’homme. Elle est une forc
rganisée contre la force et contre la beauté de l’homme. Elle est une force elle-même, sans doute ; mais elle est une force a
l’homme. Elle est une force elle-même, sans doute ; mais elle est une force affaiblissante et enlaidissante. Il faut combattr
morale de tout l’amour que l’on sent et que l’on doit sentir pour la force et la beauté. VIII. La théorie Arrivé à ce
maine. C’est croire que l’homme peut réaliser un idéal de liberté, de force libre, de beauté, de grâce, de noblesse et d’eury
bstinent à le prétendre ; mais fort et beau, et fait pour créer de la force et de la beauté, et de la beauté sous quoi l’on s
et de la beauté sous quoi l’on sente toujours une manifestation de la force , et de la force toujours soumise aux lois mystéri
sous quoi l’on sente toujours une manifestation de la force, et de la force toujours soumise aux lois mystérieuses, mais sent
étichisme, et il en restera toujours. La religion, devenant peu à peu force sociologique et bien social, est devenue chose co
itionnels, « qui enlèvent à l’homme son plus noble amour de soi et la force de se protéger soi-même ». Il faut à tout prix se
es. Mais les passions profondes, les passions vraies, sont toutes des forces excellentes et pour l’individu et pour la société
un présent nous est même, de ce fait, tombé du ciel, par exemple une force nouvelle, ne fût-ce même qu’une nouvelle occasion
xemple une force nouvelle, ne fût-ce même qu’une nouvelle occasion de force . » Ces prédicateurs de morale, s’ils sont sincère
uvrir des facultés de grande dispensatrice des douleurs. Et alors, sa force contraire serait peut-être découverte en même tem
l étoilé ! » Ce qu’il y a de certain, c’est que les passions sont des forces que l’on peut réprimer, mais non pas sans réprime
traver et paralyser les forts et les beaux, ceux qui veulent vivre en force et en beauté ; et que le peuple, patient et rusé,
éussi. Le peuple, aux instincts bas, ne peut vivre ni en beauté ni en force  ; il veut vivre platement, pacifiquement, sûremen
e sentant le nombre et sachant que, s’il y a union, le nombre est une force , la plèbe a pesé sur l’élite par son poids même e
que l’on est méprisable si on ne les a pas. Cela, ç’a été un tour de force et un tour d’adresse incroyables, miraculeux, vér
ir que celui de se maintenir, elle, elle qui est l’État, en santé, en force , en grandeur, en beauté et en capacité d’agrandis
eptions. — Dès que l’un seulement de ces instincts prend une certaine force dans une race d’hommes, il renverse l’ordre des v
une race d’hommes, il renverse l’ordre des valeurs. Ce n’est plus la force de corps et de cœur qui est estimée, c’est la tim
et étouffé de conscience, hésitant sur son droit et rougissant de sa force même. Ainsi armé, le Christianisme a vaincu le vi
artistes ; mais ils étaient courageux et forts, et organisés selon la force , et sans aucun esprit de faiblesse dans leur inst
u souvenir de ses dieux, attaché au paganisme comme à ce qui avait la force de son ancienne institution et de son ancienne ci
s reposait l’antiquité et qui avaient fait toute sa vertu et toute sa force . Et enfin la Révolution française, qui n’est qu’u
tingués et tout à fait exceptionnels, et dont rien ne peut arrêter la force d’ascension. De plus, le plébéianisme diminue enc
pratique la discipline ascétique pour rester maître. Le siècle de la force de volonté est aussi celui des passions violentes
jamais considéré la vertu autrement que comme moyen pour arriver à la force , à la puissance, à l’ordre. » Mais quel est le mé
souverain », et c’est cela qui « maintient la fierté, la sévérité, la force , la haine, la vengeance, bref tous ces traits typ
rtus privées et qui n’a aucune vertu d’État, une transformation de la force générale en faiblesse générale. La plèbe, en son
ianisme est la marée montante de la nullité, et la morale, qui fut sa force ascensionnelle, est une vertu négative et nihilis
arriver à leur but, puisque vous leur en donnez un, c’est à savoir la force , la grandeur et la beauté du genre humain. Et vou
ux, de temples, de musées ; cherchant toujours un but de grandeur, de force en expansion, de beauté en réalisation qui dépass
l y a quelque chose d’autre qui importe avant tout, l’éducation de la force de volonté. On institue des examens pour tout, sa
in de la tyrannie des excitations qui nous condamne à ne dépenser nos forces qu’en réactions et qui ne permet plus à celles-ci
chaque époque, à chaque siècle. Ce qu’il faut combattre de toutes ses forces , c’est l’importation de la contagion dans les par
r possible à la vie normale de l’humanité, à la vie rude, à la vie de force , à la vie guidée et menée par la volonté de puiss
nt autant qu’en aucun autre, s’est affirmé et déchaîné le droit de la force . Cela peut être mauvais sans doute ; car, sans l’
doute ; car, sans l’instinct de grandeur et de beauté, l’instinct de force lui-même est mauvais en ce qu’il est incomplet, e
noble, et l’amoindrissement progressif de l’homme est précisément la force active [mot impropre ; mettez le mouvement, l’évo
er ; mais une race ayant sa propre sphère vitale, avec un excédent de force pour la beauté, la bravoure, la culture, les mani
ecs encore plus que des Romains. De là tout son goût, qui est pour la force très simple, très nette et très claire, pour l’un
ette et très claire, pour l’union constante de la simplicité et de la force . L’artiste à la vérité, est pour Nietzsche un « m
ntion, quitte ensuite à la ramener au point ; mais un malade plein de force active et de surabondance, et qui, sans critique,
t de la méfiance que leurs auteurs ont eue à l’égard de leurs propres forces . Ils ont cherché des puissances alliées, des inte
s deux espèces « souhaitent que l’on prenne leur faiblesse pour de la force et qu’on les confonde avec les espèces véritables
que la sensiblerie), le romantisme français a été une affectation de force , d’audace, de mouvement, d’agitation et de fracas
té impériale. L’Empire laissait dans la littérature française, non sa force , mais la trépidation qui suit un arrêt brusque. L
l’avenir ; mais la première catégorie fait jaillir cette vision de la force de son temps et la seconde de sa faiblesse. » Cet
ement naturel d’un être qui ne donne pas à l’acte qu’il fait toute la force dont il dispose : « Une œuvre qui doit produire u
de santé doit être exécutée tout au plus avec les trois quarts de la force de son auteur. Si l’auteur a donné sa mesure extr
t, d’être compréhensible pour vous, mes amis, bien que ma vivacité me force , pour pouvoir m’approcher d’une chose, de m’en ap
— fine, enjouée, ironique, humoristique et, malgré sa passion pour la force , ennemi juré de la brutalité, qui n’est pas du to
on de l’envie, se présentent chez les hommes qui possèdent une grande force centrifuge, chez les hommes qui sont pris d’une s
1° si on les gouverne, si on les dirige, comme sont bonnes toutes les forces naturelles ou mécaniques ; 2° qu’elles sont bonne
squement ouvert entre les uns et les autres, elle paralyse les bonnes forces qui pourraient exister à un certain degré chez le
pourraient exister à un certain degré chez les petits et ne permet la force utile que chez des grands dont elle n’est pas sûr
que c’est la morale et ce n’est que la morale » ; c’est paralyser des forces humaines qui ont le droit d’être et qui ont leur
comprendre à la vie dangereuse, mais qu’on associe à cette vie par la force . Des sociétés ont vécu ainsi et ont été les plus
mieux sa volonté. S’il ne le voulait pas très précisément, par simple force d’inertie, par simple force de nonchalance, il fe
voulait pas très précisément, par simple force d’inertie, par simple force de nonchalance, il ferait que rien de tout cela n
neurs, gloire, orgueil satisfait. Qu’a à gagner le plébéien ? Rien. «  Force coups, peu de gré, la mort à tout propos. » Pour
t la foule ne se soucie point et que la foule ne crée que quand on la force à la produire : ce n’est plus mon avis. Si l’élit
r une guerre de défense et même de conquêtes, en profitant soit de la force qu’elle a su concentrer en elle, soit de la confi
en définitive, au prix de malheurs transitoires, fera la grandeur, la force , la sécurité et, somme toute, le bonheur du peupl
de vérité. L’humanité doit produire de la beauté ; elle doit vivre en force saine et en beauté, autant qu’elle peut. Mais se
que l’éducation est très bonne, à la condition qu’elle nous donne la force de nous débarrasser d’elle pour nous en faire une
60 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
nt les opinions, et que toute opinion, dans un peuple assemblé, a une force terrible, parce que la force de chacun s’y multip
opinion, dans un peuple assemblé, a une force terrible, parce que la force de chacun s’y multiplie par la force de tous. Ce
une force terrible, parce que la force de chacun s’y multiplie par la force de tous. Ce droit, sous Constantin, passa aux min
les rangs par les vertus, devaient donner à l’éloquence un mélange de force et de douceur ; enfin, l’étude et la méditation d
nce dans le style et de grandeur dans les idées, quelquefois toute la force et toute l’impétuosité du zèle religieux, quelque
ébut il entre en matière. Il est étonné que son héros, avec si peu de forces , ait tenté une guerre si importante : « Assurémen
récompense ; mais on suppose que le génie, qui a le sentiment de ses forces , se suffit à lui-même. J’aime encore mieux pourta
61 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ch.-V. de Bonstetten : L’homme du midi et l’homme du nord, ou l’influence du climat »
luence générale des climats. Le climat n’est pas un agent simple, une force unique : il n’est pas seulement déterminé par le
alités, en sont autant d’éléments nouveaux, et le climat n’est que la force résultante de toutes ces forces. Continuellement
ts nouveaux, et le climat n’est que la force résultante de toutes ces forces . Continuellement en rapport et souvent en lutte a
ort et souvent en lutte avec elle, l’homme, qui n’est lui-même qu’une force volontaire et perfectible, peut tour à tour ou s’
termes et l’indétermination de la plupart des données surpassent les forces de toute analyse ; et, d’ailleurs, avoir ainsi po
62 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — III — Toujours Vauvenargues et Mirabeau — De l’ambition. — De la rigidité » pp. 38-55
e retourner et se rejeter, quand on a de la vertu (c’est-à-dire de la force et de la générosité), dans une voie qui soit nobl
core, en général, qu’il n’y a ni proportion, ni convenance, entre mes forces et mes désirs, entre ma raison et mon cœur, entre
rien savourer de tout ce qu’on lui présente, et qui n’a pas en lui la force de changer la disposition de ses organes et de se
mal décidé, de l’épouvanter, et enfin de m’éloigner de ce qui n’a la force d’être ni l’un ni l’autre. » Ce système à outranc
l ne veut en reconnaître d’estimables ; ce mélange de faiblesse et de force , de grandeur et de petitesse, si naturel aux homm
onseils. Mirabeau craint que Vauvenargues ne combatte en son frère la force et la fermeté ; Vauvenargues s’attache à distingu
tout ; j’y joins, par réflexion, un esprit souple et flexible, et la force de se vaincre quand cela est nécessaire : car il
ilosophe, simple, aimable parmi ses amis, et jouissant avec eux de la force de son âme et des vues de son esprit, mais César
Grèce, et même de celle de Rome. L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que d
jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, la force de la nature brille au sein de la corruption ; là
asse (la terrasse du château de Vauvenargues), en courant de toute ma force , jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convuls
jet à tous les esprits ; moi, je voudrais que chacun se mesurât à ses forces , que l’on consultât son génie, qu’on s’étudiât à
63 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
esprit à se séparer de l’âme, au lieu de puiser en elle sa principale force , cet art ne place point un auteur au premier rang
u style, l’enchaînement des idées, la profondeur des sentiments et la force des images. On trouve, dans ce dialogue, ce que l
nie à l’imagination, loin de rien détruire, donne à tout une nouvelle force , et, semblable à la nature, concentre dans un mêm
illent en vous tout ce qui a vie, les tableaux animés vous donnent la force de suivre la chaîne des pensées et des raisonneme
ltat des sentiments honnêtes, mais il les inspire encore avec plus de force . La beauté noble et simple de certaines expressio
ait les motifs des actions du gouvernement, et faisait connaître avec force les sentiments des magistrats. Tels sont les prin
le temps, tandis que les nouveaux ont toute la fraîcheur et toute la force de la jeunesse. » Ce serait nuire au style franç
s à un mot nouveau, il faut qu’il ait été conduit à l’employer par la force même du sens ; et que loin d’avoir cherché ce gen
et des pensées élevées, éprouve une sorte de fièvre qui lui donne des forces nouvelles pour le talent et la vertu. L’harmonie
64 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »
on gré, mal gré, dans dix volumes, — ni plus ni moins, — par la seule force du poignet. Certes ! nous ne contestons pas son p
orien, mais nous ne croyons pas qu’il parvienne à exécuter le tour de force qu’il se propose, et le volume que nous avons sou
, en sa qualité d’écrivain d’imagination, Hippolyte Castille adore la force et voudrait bien en avoir ! Il fait donc ce qu’il
et quelquefois il en attrape. Ce n’est pas tout à fait l’amour de la force qui le fait révolutionnaire, c’est même un amour
blesse, puisque c’est l’amour de l’égalité ; mais c’est l’amour de la force qui le range toujours, ce révolutionnaire absolu,
ançaise à la fois, ce qui, sans les passions du temps, aurait fait la force de son double pays et de sa double maison. Dans l
sépare, selon nous, un peu trop de la foule, toujours par amour de la force (c’était la foule qui était la force alors), il n
foule, toujours par amour de la force (c’était la foule qui était la force alors), il ne biaise pas sur le sentiment qu’ils
65 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
nts à la fois commencés et empêchés, d’où un état de tension dans les forces cérébrales. Il est clair que le sentiment de tend
résolution, enfin, ne peut pas ne point nous donner une impression de force personnelle portée au plus haut degré d’intensité
celle de notre moi tout entier. Du côté physique, il y a passage des forces de tension à un déploiement d’énergie et à un mou
ion nous offre un intérêt médiocre, ou que nous ne concevons pas avec force les motifs pour et les motifs contre, ou que les
elles les plus fortes, mais ajoutent qu’elle contribue elle-même à la force de ces impulsions par l’attention qu’elle leur ac
de plus, pour le physicien, que le mouvement du vent du nord avec sa force supérieure à celle du vent du sud. Le maintien ne
aie, à la « durée concrète », en la considérant elle-même « comme une force  », non sans doute dans les êtres matériels et ine
mme en a toujours fait une des conditions de sa liberté. L’idée de la force des idées est donc, non pas la définition adéquat
n le voit, de définir l’idée de liberté : « le concept abstrait de la force des concepts172. » Au reste, même en réduisant l’
n appelle le retour sur soi, la concentration et la possession de ses forces  : on « rentre en soi-même », au lieu de se laisse
r un idéal que je conçois, j’acquiers du même coup un commencement de force pour le réaliser. L’idée et le désir de la puissa
que subordonnée à des conditions tout extérieures. Même en ce cas, la force dynamométrique est augmentée par l’idée, le désir
condition de ma puissance sur moi. Du même coup, elle enlève de leur force à toutes les idées adverses, elle produit un effe
mment propre à développer l’instinct de résistance à l’égard de toute force conçue comme étrangère à notre moi. Par cela même
défini le libre arbitre « un pouvoir réel et présent, une quantité de force actuellement disponible, suffisante pour faire éq
a des cas où nous avons en effet conscience d’un pouvoir réel, d’une force disponible qui peut faire équilibre à tous les mo
llectuellement conçus, mais, d’après ce qui précède, quelle est cette force  ? Elle est double : c’est d’abord la partie sensi
Elle est double : c’est d’abord la partie sensitive de notre être, la force de nos inclinations subconscientes ou inconscient
tre, la force de nos inclinations subconscientes ou inconscientes, la force de notre caractère. On peut se déterminer contre
notre indépendance, de notre moi autonome. Nous avons toujours cette force disponible, cette idée à opposer aux autres idées
66 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
’autrefois, et celui d’aujourd’hui. D’où vient ce changement ? Quelle force l’a poussé dans la première voie ? Quelle force s
e changement ? Quelle force l’a poussé dans la première voie ? Quelle force supérieure l’en a détourné, et l’a engagé dans la
e et la nature ; on touche à tout, on ne doute de rien, on croit à sa force , on n’est point inquiété par la réflexion, on n’e
se porte et on s’élance tout entier, de tout son cœur et de toute sa force , à la conquête de la vérité. Quelle séduction ! C
isir que de se battre ? Combattre, c’est se donner le sentiment de sa force , s’animer par la résistance, jouir du danger, rou
ividus passent. On peut donc dire qu’il est leur substance. Il est la force qui les produit : on peut donc dire qu’il est leu
ait de Dieu non un roi et une personne, mais une loi abstraite et une force fatale, et qui remplace l’immortalité de l’indivi
énie moderne, qui a été au dix-septième siècle une des gloires et des forces de la patrie, qui a péri avec la grandeur nationa
yle touchant ou en phrases imposantes la grandeur de cette idée et la force de cette démonstration. Pour que Dieu distribue d
ouveraine, qui essaye d’anéantir tout ce que sa rivale a produit. Les forces qui gouvernent l’homme sont semblables à celles q
67 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »
a dit, jusqu’à supprimer toute réalité ; mais il est limité par cette force incoercible du mouvement, animée d’un désir non m
réalité objective se voit donc engendrée par la lutte entre ces deux forces opposées : elle dure tout le temps qu’elles se dr
le se manifeste en des formes matérielles, est un compromis entre des forces de dissociation et d’association. Cette remarque
nc conclure que la réalité consiste en un état d’équilibre entre deux forces , dont l’une tend à disjoindre et à diviser sans c
’une division nouvelle les états fragmentaires déterminés déjà par la force adverse parmi la trame du continu. La réalité mat
68 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »
conscience, de la vie et de leur rapport, avait dû s’imposer avec une force particulière à la réflexion d’un naturaliste qui
ose : il prétendra alors avoir anticipé sur l’expérience par la seule force du raisonnement, avoir embrassé par avance dans u
son action, semblable à une flèche, se décoche avec d’autant plus de force en avant que sa représentation était plus tendue
i le prépare, dans les deux cas la conscience nous apparaît comme une force qui s’insérerait dans la matière pour s’emparer d
de la matière par la conscience créatrice, un effort pour libérer, à force d’ingéniosité et d’invention, quelque chose qui r
, l’intelligence humaine. /Nous sommes donc autorisés à croire que la force qui évolue portait d’abord en elle, mais confondu
automatisme et inconscience sont la règle ; la liberté immanente à la force évolutive se manifeste encore, il est vrai, par l
tière vivante, c’est probable : la vie procède par insinuation, et la force qui entraîna la matière hors du pur mécanisme n’a
oteurs de l’activité humaine : l’amour et l’ambition. Visiblement une force travaille devant nous, qui cherche à se libérer d
Plus qu’elle n’a : comment définir autrement l’esprit ? et par où la force spirituelle, si elle existe, se distinguerait-ell
ent ? Mais il faut tenir compte des obstacles de tout genre que cette force rencontre sur son chemin. L’évolution de la vie,
la fois l’obstacle, l’instrument et le stimulant ; elle éprouve notre force , en garde l’empreinte et en appelle l’intensifica
pparaît comme une immense efflorescence d’imprévisible nouveauté ; la force qui l’anime semble créer avec amour, pour rien, p
évolution créatrice : chacun de nous y viendrait, par le seul jeu des forces naturelles, prendre place sur celui des plans mor
69 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Dante »
dée folle une érudition épouvantable ; car la science est toujours de force à dévorer l’absurde, et tout savant est un père H
t plus faite pour tourmenter que pour éclairer nos esprits ; elle les force plus à s’occuper du génie qui l’a méritée qu’à le
e tour et dans l’expression, ce dont je le loue, qui a des besoins de force , mais qui n’a pas la force venue, la force qu’il
, ce dont je le loue, qui a des besoins de force, mais qui n’a pas la force venue, la force qu’il aura plus tard, son mérite
loue, qui a des besoins de force, mais qui n’a pas la force venue, la force qu’il aura plus tard, son mérite n’est pas actuel
e et presque universel, et un double grand homme aussi auguste par la force du caractère que par la force de la pensée, le cr
double grand homme aussi auguste par la force du caractère que par la force de la pensée, le critique à ses premières armes a
70 (1903) Le problème de l’avenir latin
s. Ce problème, il faut qu’elles en trouvent la solution de gré ou de force , car un jour, proche ou lointain, il se manifeste
assius. On l’a maintes fois constaté — jamais cependant avec assez de force  : la romanisation de la Gaule fut rapide, univers
ine », il s’y laisse ensevelir avec son individualité, sa volonté, sa force . Voilà pourquoi le résultat général de la romanis
it aristocratique, et, par un rare malheur, l’aristocratie était sans force … Il se produira alors des faits qui semblent aujo
rgies avec une incoercible rapidité. Et à mesure qu’elle croissait en force , elle envahissait le monde romain, « se coulait p
’Eglise douée déjà de la prudence et de la perspicacité qui feront sa force à travers les siècles, bien loin de se montrer br
avaient apporté de sève barbare, de primitive énergie, d’assurance de force pour le futur les nouveaux conquérants, se dissou
le, ni souplesse, ni délicatesse, ni élégance. C’est le domaine de la force sauvage, illimitée. La vigueur physique, la toute
ré son sommeil apparent, forte et originale… Le sang germain garde sa force et sa pureté. » L’Allemand, l’Anglais, le Néerlan
fs, ces liens qui constituent la ressource d’énergie d’une nation, la force intime d’un peuple, sa possibilité de subsister e
-même, à secouer le joug fatal… Mais l’entreprise était au-dessus des forces humaines. Le passé était trop lourd, la tradition
amenée dans les voies anciennes de servitude, c’est qu’en réalité les forces lui manquent pour incarner son rêve passager, pou
culaire sentiment germanique. Il est le porte-parole du Nord. La même force qui s’agite en lui, traduite en paroles retentiss
qui est directement sortie de la « barbarie » possède une garantie de force et d’individualité, indispensable pour son existe
meurés beaucoup plus près de la nature : et c’est là ce qui fait leur force aujourd’hui. Nous sentons que ce qui fleurit là s
lus permis maintenant d’affirmer parmi nous l’importance vitale de la force , cette vertu cardinale. Cette idée nous importune
portune ; nous qui, dans les moments où nous possédions nous-mêmes la force , loin de la déprécier, l’exaltions… Ce qui marque
n tant que nation et de s’épanouir, qui sera l’invisible réservoir de force où puiseront les générations futures au fur et à
e vie se dissout, où ce corps se décompose, comment subsisteraient la force ethnique et la pureté d’énergie que l’on doit à l
ttes et la discussion éteinte, le moment d’agir est passé. Toutes nos forces se sont dépensées en mots, en idées, en projets,
es, mais par des actes. Ce qui s’incarne dans la réalité a seul de la force . De l’abus de parole au sophisme la distance est
rs et pauvres agisseurs ! A quelle distance de la nature, où tout est force , action, instinct vital, tendance à s’accroître,
e preuve de leur infériorité en fait de vigueur, d’énergie vitale, de force organique. Leur complexité mentale — quoique en r
ffinement cérébral, c’est l’épuisement des énergies naturelles, de la force vitale instinctive et des ressources de vigueur.
cerveau était presque vierge encore. Cependant où étaient la vie, la force et l’avenir ? De quelle côté la supériorité : du
, en caractères et en consciences, incapable de résistance, à bout de forces organiques, désormais impuissant. D’autre part, l
, fruste, grossier Romain, qui s’avance méthodiquement avec sa simple force brutale et neuve, sa pure énergie animale de peup
ût et de sa culture, peut mépriser l’homme jeune, pourvu de sa simple force naturelle et de son instinct de vie, sans qu’il m
rfs hypertrophiés, c’est qu’on ignore communément ce qui constitue la force réelle d’un peuple, sur quoi reposent ses assuran
degré d’affinement spirituel d’un peuple ne donne pas la mesure de sa force . Ce ne sont pas en effet les intellectuels qui co
’est la stupidité, bien plus que l’intellectualisme, qui constitue la force d’une nation : à condition d’entendre par ce mot
e et en est modifié. Il vit au sein de réalités et conserve par là sa force de création et d’action. Aussi qu’arrive-t-il ? D
inante, lorsque le principe d’où découle sa vie morale avait toute sa force dans le monde, et annihilée aujourd’hui que d’aut
la dernière incarnation formidable du romanisme condensant toutes ses forces pour étonner et renverser une dernière fois le mo
i-occidental, d’anti-moderne. Alors ce sentiment vous saisit, avec la force et la clarté des choses indubitables, que ce coin
, mais soutenue. Il n’y faudrait que l’intervention, au besoin, de la force , mais silencieusement et vigoureusement — la forc
, au besoin, de la force, mais silencieusement et vigoureusement — la force qui presque toujours est employée à contre-sens.
ssaire d’entretenir, dans la nation même, l’idée de la santé et de la force comme base nécessaire de l’existence de chacun. I
atalement à constituer un peuple nouveau, sur une base de santé et de force qui permettrait à la nation de fournir une nouvel
e : la reconstitution physique de la race sur une base de santé et de force , la création méthodique et scientifique d’un anim
réforme n’aura de fondement assuré. La conquête de la santé et de la force , c’est la condition primordiale de l’avenir latin
on d’après les textes latins ou français. Qu’on songe un instant à la force et à la fécondité d’un enseignement — à condition
nconditionnelle, à l’abri du moindre soupçon, une vérité possédant la force d’un axiome, c’est que si les nations du Midi ne
rruptrice, en admettant même que cette mesure affaiblit en nombre les forces romaines ; le péril subsisterait donc redoutable.
à l’initiative et aux ressources privées pût communiquer à l’œuvre la force et la vie que le seul concours de l’Etat serait i
développés pour qu’un livre existe. C’est là le cadre dans lequel la force réformatrice devrait se manifester. Sur cette bas
e génération silencieuse. Ceux qui parlent démesurément n’ont plus de forces pour l’action ou pour l’étude. Toute grande vie c
dominante de silence. Le silence, qui favorise la concentration de la force , c’est là une des vertus positives dont les socié
« tyran » ne fût pas jeté à bas. Je suis parfaitement conscient de la force de ces diverses objections. Je suis loin de pense
individus et supérieure à eux, exercée d’autorité, avec l’appui de la force , par un pouvoir intelligent. Et cela au bénéfice
hez nous le respect, parfois même exagéré jusqu’au servilisme — de la force et de la maîtrise. Alors ce vice se transformerai
e que ce sentiment de béate tolérance partout exalté. N’avoir plus la force de la haine — non contre les individus, mais cont
déchéance définitive. Si cette tentative de rendre au monde latin la force et la vie n’était vraiment qu’un rêve, c’est que
alement dépourvus, n’ayant plus pour continuer de vivre que la simple force mécanique d’impulsion que créent quinze siècles d
ouveront un jour en face d’une loi infrangible. C’est qu’en effet une force entre alors en jeu, qui est, dans le monde des or
pulation ne cessera de décroître. Nous sommes loin d’avoir en nous la force suffisante pour procréer des organismes nouveaux,
création, d’expansion des races jeunes ou en pleine virilité, par la force perpétuellement en travail sur le monde, entreron
tence de chacun de nous n’est-elle pas fondée sur le pur emploi de la force  ? N’assassinons-nous pas, pour notre subsistance
ntres apparaissent comme les foyers où s’est finalement concentrée la force de deux organismes décadents. Je ne parle pas de
, fuyant le sentimentalisme, recherchant surtout l’intelligence et la force . De ce contact elle est sortie transformée, pourv
es et conscients pourra venir à bout de la résistance, de la terrible force d’inertie des masses. C’est là le point capital.‌
retomber à la même place ou en arrière. Il semble qu’il y ait là une force de tradition, un poids de siècles, impossible à v
oir est absolument sans base, et qu’on doit se heurter toujours à une force surhumaine, qui est peut-être celle du destin ? P
ent qui n’est d’ailleurs qu’à son aube, et qui ne fera que croître en force , à mesure que l’écart entre la collectivité et l’
ue nous venons d’indiquer, par voie pacifique d’abord, ensuite par la force . Quand les colons étrangers établis en nombre sur
sque. Tournons nos regards vers la vie, là où elle a resurgi avec une force nouvelle. Je ne puis m’empêcher de rappeler ici u
d’espoir quand même, l’orgueil.‌ Tous les biens qu’ils ont perdus, la force , la santé, la beauté, l’appétit, l’amour, jusqu’à
a certitude qu’il enfantera des sociétés qui exprimeront avec plus de force encore les qualités dont nous sommes pourvus et q
71 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
elle doit se retrouver partout, mais souvent contrariée par d’autres forces . Chaque littérature présente ainsi ses problèmes
l’historien de les discerner nettement et d’établir la résultante des forces contraires. Pour les littératures grecque, espagn
certaine mesure l’impression du bloc, la concision s’impose ; mais à force d’être concis, on risque d’être obscur. Je présen
mode de réalisation, quelques éléments essentiels de la vie, quelques forces dont l’action se combine en d’infinies variations
onte à changer d’opinion, à se rendre à l’évidence, à céder devant la force d’une date, devant la logique d’un raisonnement ;
ficultés inhérentes à la réalité (par exemple la contiguïté) sont une force normale, à comprendre dans les données du problèm
e force normale, à comprendre dans les données du problème ; si cette force n’existait pas, nous serions dans la pensée pure,
ersonnelle. Pourquoi le nier ? Cherchons l’objectivité, de toutes nos forces , mais sachons bien aussi qu’on n’y atteint jamais
dans l’évolution d’un principe. La jeunesse, par l’exubérance de ses forces et la naïveté de ses espoirs, est lyrique ; la vi
sont pas la tempête. Tant que le principe subsiste, il a pour lui la force de son développement logique, et, de plus, la for
il a pour lui la force de son développement logique, et, de plus, la force acquise, c’est-à-dire les habitudes et le consent
lles que soient les lois générales qui dominent avec plus ou moins de force les évolutions individuelles, il y a d’homme à ho
»). Ne voit-on pas dès lors que ce désir du mieux est précisément la force qui crée, qui réalise et qui épuise les principes
, qui réalise et qui épuise les principes, l’un après l’autre ? et la force aussi qui élargit les groupes, de la famille à l’
n’y a pas de création sans forme. L’affirmation peut sembler naïve, à force d’évidence ; et pourtant combien de gens qui se c
72 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
rer de là l’existence d’une liaison nécessaire, d’un pouvoir et d’une force , d’une cause enfin, c’est mal raisonner, c’est tr
t l’un détermine fatalement l’autre, absolument comme dans le jeu des forces naturelles. L’école expérimentale fait du problèm
ommun conçoit toujours nécessairement l’existence de quelque cause ou force productrice qui fait commencer les phénomènes, s’
elle. Vainement donc on se flatte d’éliminer cette inconnue, cause ou force , qui subsiste toujours dans l’intimité de la pens
ui a donné de précieux résultats ; mais ce sera toujours l’invincible force et l’immortel honneur de l’école dont il est le p
e elle-même à titre de personne ou de moi par l’exercice actuel de sa force propre et constitutive, et seulement autant que c
iens de la nécessité ou du fatum, et indépendant de toutes les autres forces de la nature extérieure. C’est ainsi que, sans so
ence, que Maine de Biran, sans renouveler l’hypothèse scolastique des forces occultes, parle constamment, dans ses belles anal
des forces occultes, parle constamment, dans ses belles analyses, de force , de cause, d’effort, de tendance, tous mots vides
icieusement un philosophe : « Dans ce que nous appelons, par exemple, force d’attraction, d’affinité, ou même d’impulsion, la
rits conçoivent comme ajouté à la représentation phénoménale27. » La force qui tend au mouvement, voilà, en effet, ce que ni
ent que des lois ; et quand elles emploient les termes de cause et de force , c’est uniquement pour exprimer des abstractions,
finition de l’être par Leibniz : tout être, esprit ou nature, est une force qui aspire au mouvement. Alors on entend la défin
i aspire au mouvement. Alors on entend la définition de l’homme : une force qui tend au mouvement libre. C’est donc à cette p
définir en tout et partout l’être des choses, en rendant aux mots de force et de cause, de spontanéité, de liberté, le sens
ainsi éclairées, le sentiment des attributs qui nous distinguent des forces de la nature. Psychologie de la conscience, psych
73 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
la nature de l’homme que la méditation ; et pour consacrer toutes les forces de sa pensée à la recherche des vérités philosoph
r aux facultés naturelles l’usage et le développement de toutes leurs forces  : il en est ainsi, sans doute, dans les commencem
épublicaine, lorsqu’elle prendrait enfin son véritable caractère ? La force de l’esprit ne se développe tout entière qu’en at
pable du moindre emploi qui exige des connaissances positives, ou qui force à rendre les idées applicables. Une vanité démesu
ues ; il s’associerait quelques vils talents, chargés de commenter la force , quelques hommes qui se diraient penseurs pour s’
chefs n’offrent pas la double garantie du courage et des lumières, la force ignorante ou l’adresse perfide précipitent tôt ou
, seule récompense, seule illusion dont la vertu même n’ait jamais la force de se détacher. Et César, et Cromwell, pensez-vou
n à craindre de la raison, et les esprits philosophiques fondent leur force sur leurs pareils. Après avoir examiné les divers
74 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »
nalité. Cette conséquence, que nous tâcherons de faire ressortir avec force , n’a point échappé à Lerminier, esprit sagace, qu
ofond dans l’être des peuples, ce sont nos instincts et nos mœurs. La force parvenant à produire l’harmonie et les effets de
de tout moderne chez lequel le sentiment moral n’aura pas été tué. La force  ! oui, voilà la Grèce ! La force y fait tout : l’
ntiment moral n’aura pas été tué. La force ! oui, voilà la Grèce ! La force y fait tout : l’État et la famille ; une force de
i, voilà la Grèce ! La force y fait tout : l’État et la famille ; une force de brigands, qui se changent peu à peu et se drap
législateurs et en sages, mais qui, même alors, n’en est pas moins la force des brigands de caverne, lesquels ont laissé leur
llé qui la captive, explique la seule supériorité qu’ils eurent, leur force incomparable dans les arts, et surtout dans les a
ntrairement à la mer qui se gonfle pour atteindre tout son niveau, la force , en montant dans l’homme, l’apaise et détend sa p
75 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
laissent le plus dans l’esprit le sentiment de son élévation et de sa force . Tous les objets dont on s’y occupe sont grands,
s’éclipsant ; la manœuvre, qui, par le calcul des résistances et des forces , apprend à marcher sur les mers ; la science des
; le génie qui sert dans les combats ; la mécanique qui multiplie les forces par le mouvement, et les arts par l’industrie, et
rit de discussion et d’une sage lenteur ; celui-ci a le secret de ses forces , et marche avec audace ; celui-là, pour affermir
que tous un régime pour la pensée, ménager avec économie toutes leurs forces , et quelques pas même, par la vie la plus austère
e, la finesse et la grâce y dominent, comme on sait, bien plus que la force  ; il n’est point éloquent, ne doit et ne veut poi
d pas, dont la clarté fait le développement, et dont la parure est la force  ; et quelquefois l’art de saisir le ridicule et d
rai. Ce mélange d’imagination et de philosophie, de sensibilité et de force , ces expressions, tantôt si énergiques et tantôt
76 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »
ers se rattache à une autre question de haute importance, celle de la force des choses en temps de révolution. Sans doute, en
oment faire intervenir dans les événements auxquels il prend part une force nouvelle, imprévue, variable, qui dans beaucoup d
ne de ses récits, et les pénétrer, les vivifier tout entiers de cette force des choses, qui n’est après tout que la force des
r tout entiers de cette force des choses, qui n’est après tout que la force des hommes ? N’est-il pas vrai qu’il lui sera pos
berté morale presque annulée. Dès lors, qu’on ne s’en étonne pas, les forces humaines, égarées de leur sphère, se manifestent
manifestent sous des formes inaccoutumées, et semblent emprunter aux forces physiques quelques-uns de leurs caractères : comm
77 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Léon Bloy »
in du talent le plus élevé, résolut d’arracher, dans la mesure de ses forces , Christophe Colomb à la destinée de silence et d’
urs que la Critique a pour devoir de pousser aux astres, s’ils ont la force d’y monter. Admirateur et serviteur de Christophe
ns, s’attendait et s’impatientait, accumulant et ramassant en lui des forces à faire le plus formidable des journalistes, fut
orces à faire le plus formidable des journalistes, fut étouffé par la force lâche du silence des journaux, et des journaux su
oublié par Bossuet, cette aperception suraiguë dans le regard, cette force dans la conception d’un ensemble, cette profondeu
epuis longtemps de toute la longueur de sa pensée, la placidité de la force et la tempérance de la sagesse. Et le style de ce
78 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
té alors légalement établie par l’Assemblée dans son droit et dans sa force , aurait été tout autre que la république qui fut
mai. Les Girondins, arrivés purs au pouvoir, auraient eu bien plus de force pour combattre la démagogie. La république, insti
ouloir, pour leur demander des nouvelles du château, des Suisses, des forces qui leur restaient, de la situation des personnes
brilla sur son front comme un autre diadème. Elle recueillit toute sa force pour s’élever, par le mépris des coups, au-dessus
s dans le jugement à mort du roi ! Ils auraient laissé la plus grande force d’un parti républicain à la postérité, une mémoir
debout avant le jour ; il donna le commandement général de toutes les forces que nous avons énumérées au général ministre de l
istre de la guerre, pour qu’un déploiement imposant et soudain de ces forces décourageât alors tout ce petit groupe de factieu
ce petit groupe de factieux sans chefs. Il ne s’en fia pas même à ces forces  : il sonna le tocsin du salut public, et il appel
pel dans les départements. Il y eut lenteur dans les déploiements des forces défensives militaires. À peine une vingtaine de m
et la vérité, c’est que le gouvernement était armé jusqu’à l’excès de forces  ; qu’il était debout avant l’heure de la sédition
ppé de son sang-froid et de sa lucidité dans l’action, pressentit une force dans cette jeunesse, et résolut de se l’attacher.
figure, vue de loin et éclairée d’en haut, avait de l’éclat et de la force , mais du désordre. Tous les traits divergeaient c
refusent à pallier ce crime sur le nom de Danton pour se ménager une force « Non, s’écrie l’intrépide Guadet en se retirant
pas un vain mot parmi les hommes. Elle est un instinct qui avertit la force d’amollir sa main à la proportion de la faiblesse
s qui oseraient le prétendre, car ils voudraient les déshonorer. Leur force même leur commande plus de générosité qu’à leurs
vengeance des trônes, et donnait ainsi cruellement à la république la force convulsive des nations : la force du désespoir. L
insi cruellement à la république la force convulsive des nations : la force du désespoir. L’Europe l’entendit ; la France rép
79 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
ial ils apportent satisfaction. C’est ainsi que Comte ramène toute la force progressive de l’espèce humaine à cette tendance
si, du moins, on les trouve utiles. Mais puisque chacun d’eux est une force et qui domine la nôtre, puisqu’il a une nature qu
ner l’être, d’en avoir le désir ni la volonté. Encore faut-il que des forces capables de produire cette force déterminée, que
la volonté. Encore faut-il que des forces capables de produire cette force déterminée, que des natures capables de produire
tile, il ait perdu toute utilité en continuant à exister par la seule force de l’habitude. Il y a, en effet encore plus de su
uer ni se modifier par cela seul que nous le jugeons utile. C’est une force qui a sa nature propre ; pour que cette nature so
De la religion ? On y voit un produit des impressions que les grandes forces de la nature ou certaines personnalités éminentes
nature différente de la nôtre puisqu’ils ne pénètrent en nous que de force ou, tout au moins, en pesant sur nous d’un poids
se socialement, le domine à ce point, c’est qu’elle est un produit de forces qui le dépassent et dont il ne saurait, par consé
îme, par exemple, entre les sentiments que l’homme éprouve en face de forces supérieures à la sienne et l’institution religieu
la mettre en branle. Ils sont la matière à laquelle s’appliquent les forces vives de la société, mais ils ne dégagent par eux
forces vives de la société, mais ils ne dégagent par eux-mêmes aucune force vive. Reste donc, comme facteur actif, le milieu
circonstances sont anormales. En principe, il n’y a qu’à laisser les forces individuelles se développer en liberté pour qu’el
le est simplement due à ce que l’individu se trouve en présence d’une force qui le domine et devant laquelle il s’incline ; m
’une force qui le domine et devant laquelle il s’incline ; mais cette force est naturelle. Elle ne dérive pas d’un arrangemen
s de certains faits socio-psychiques. Ainsi, un fonctionnaire est une force sociale, mais c’est en même temps un individu. Il
llectifs dont ils sont l’objet, une autorité qui est, elle aussi, une force sociale, et qu’ils peuvent mettre, dans une certa
80 (1908) Après le naturalisme
malement et nous verrons bientôt la Littérature régénérée prendre une force et une ampleur nouvelles — qu’elle n’a peut-être
ù beaucoup succombent des coups reçus ou de la trop grande dépense de forces . Lutter pour vivre n’est pas vivre. Pour cette ra
a bonté doivent être recherchées et appliquées ici-bas, de toutes nos forces , alors qu’autrefois les récompenses célestes deva
issait du matériel. Avec cette foi religieuse nouvelle — accordée par force , mais accordée tout de même — la vie présente dev
l’univers la totalité des choses s’exerce continuellement. Toutes les forces y sont en activité. Tout se touche. La vie attire
de, lequel du moins vit pour vivre et réagit suffisamment de la seule force de ses mollécules. Il est vrai que la société s’e
ls. La même vie est en chacun de nous, qui nous commande avec la même force de la vivre. Le faible le veut autant que le fort
oint à la vie organique, elle ne doit point se cristalliser selon les forces de la nature incluses dans tout corps, car son mo
du poids de sa banqueroute chacun de ses participants. Pour elles les forces matérielles ne valent rien, sont l’ennemi. Le sys
té s’est agrégée sans doute, dans laquelle tous les hommes entrent de force du seul fait de leur naissance, sans consentement
le corps, cet univers gravite. Où l’esprit n’a pas apparu règnent les forces passionnelles : dans les individus, au sein de le
es en société forment des sortes de monstrueux êtres anonymes que des forces aveugles régissent avec fatalité. Ces forces anth
x êtres anonymes que des forces aveugles régissent avec fatalité. Ces forces anthropiques, comme les forces de l’inanimé, n’on
aveugles régissent avec fatalité. Ces forces anthropiques, comme les forces de l’inanimé, n’ont point de figure. On n’en conn
de s’y sacrifier à l’occasion, c’est le résultat plus vaste des deux forces précédentes mises au service de l’égoïsme d’un se
fait la nation, a créé la nationalité à son profit : émanation de la force d’identité. L’instinct, la possession : force de
rofit : émanation de la force d’identité. L’instinct, la possession : force de la force ; la jouissance physique : exagératio
ation de la force d’identité. L’instinct, la possession : force de la force  ; la jouissance physique : exagération de la forc
sion : force de la force ; la jouissance physique : exagération de la force de vivre incluse en nous et débordant de son cadr
de son cadre. Dans l’humanité, comme dans le chaos du monde, c’est la Force qui règne et qui précisément fait que tout y est
l’esprit et combien ils ressemblent peu aux causes spirituelles. Les forces ne doivent plus nous régir. Tout, dans l’univers,
me intelligent, maître par l’Idée, par sa science, son invention, des forces de la nature, cet homme dont la suprématie sur le
ssé, d’être transitoires, engendrés par le hasard et conduits par les forces aveugles de la barbarie originelle, nous apparais
communisme où versera Condorcet et que Babeuf exprimera avec plus de force et de clarté dans Le Tribun du peuple. Le rationa
n leurs instincts originels, qu’à abuser de leur pouvoir nouveau. Les forces matérielles enfermées en eux, trouvant le champ l
autre. L’argent, la carrière publique se substituaient au blason. Les forces , on les écouta plutôt que la raison — et des mali
n’en découle-t-il pas qu’elle impose encore et toujours, avec plus de force , sa même obligation, et que les écrivains de l’he
reproche de monstruosité, et la différencie de la méthode amorale des forces . Cette antinomie circonstancielle ne peut durer.
crets, mais ceux-là ne peuvent pas être comparés aux enfantements des forces . Tandis que ces derniers composent l’ordre premie
que ; ces dogmes, ces croyances, dont la formule apparaît au net : la force prime le droit, sont définitivement abolis. L’agr
qu’ils ont constitué subsiste encore, malgré leur écroulement, par la force de l’habitude et parce que tant d’hommes ne peuve
e pas, dont l’histoire ne nous a rien transmis, et pour cause, où les forces seules régnaient d’homme à homme et dans lequel i
le peuple et la différence est considérable. C’est la Révolution des forces qui continue et qui l’emporte encore sur celle de
que soi y a péri avec eux. Qu’un autre art, s’élève jeune et plein de force , radieux et puissant. Qu’une Littérature le parle
s-le joyeusement. Janvier-Février  1908. 1. J. Antoine Nau, La Force ennemie. 2. Adolphe Retté, Mercure de France du
81 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
d’autres libertés, s’organise en une petite collection, en une petite force sociale indépendante, et, dès lors, n’est plus se
ndépendante, et, dès lors, n’est plus seulement une liberté, mais une force , une supériorité par conséquent, ce dont la démoc
putent le terrain, très forts tous les deux, puisqu’ils puisent leurs forces aux mêmes sources profondes et lointaines ; et ce
itesse la démocratie qui s’avance, et, pour le jour où elle aura pris force , lui avoir opposé d’autres obstacles que la simpl
ratie, nous pouvons profiter. — La religion n’existe plus à l’état de force sociale ; l’instinct religieux individuel, ici et
artie. Acquérir de très bonne heure le savoir traditionnel qui est la force de cette caste, s’inculquer les rites, les formul
lle. Un État est un organisme, et, comme tout organisme, il vit d’une force puisée dans un passé lointain qu’il ne connaît pa
nt, du fond du cœur, on n’obéit activement qu’au mystérieux, qu’à des forces obscures et puissantes, mœurs, coutumes, préjugés
t à sa puissance d’exercer son droit ; il était affaiblissement de la force intérieure et centrale, abolition ou exténuation
e mystérieux, mais rien de complexe, la réduisant à une collection de forces simples (trente millions d’hommes sans ancêtres,
te société un élément générateur, un peu chaotique, qui n’a en lui ni force organisée, ni science, ni traditions : c’est tout
apables de transmettre ce mouvement dans un certain sens. Ce sont des forces sociales. Sans elles rien ne marcherait. Elles pr
leur donner des droits, — elles les ont, et un droit, n’étant qu’une force qui s’exerce régulièrement, ne se donne point ; —
ïsmes collectifs. Et ce ne sont pas des éléments sociaux, ce sont des forces séparatistes. Ce sont, non des manières de partic
es grands sont les interprètes de cette pensée ; la monarchie est une force intérieure qui va du centre aux extrémités par le
n vue d’un bien universel, dont le bénéfice leur revient en nouvelles forces , qu’elles reversent dans la circulation générale,
ées non comme des propriétés, ce qui ne signifie rien, mais comme des forces sociales en acte, ne peuvent donc pas être limité
ec eux il règle, selon les personnes et selon les temps, et selon les forces de chacun et selon le besoin de tous, ce que celu
lorsqu’ils demandaient une contre-révolution faite brusquement par la force  ? Ils demandaient la conquête de la France ; ils
ce sur la terre ; mais en sociétés, c’est-à-dire en agglomérations de forces dont chacune est une machine admirable pour porte
stement un autre groupe humain ; celui-ci repousse l’injustice par la force  ; s’il succombe, l’injustice est accomplie ; s’il
st accomplie ; s’il triomphe, il devient assez puissant pour avoir la force et le désir d’être oppresseur à son tour, et l’in
l’échafaud la réprimant, et, lui-même, soit qu’il n’ait pas assez de force pour tout réprimer, soit qu’il en ait assez pour
es résoudre. De Maistre commence par donner l’objection dans toute sa force , et par la caresser avec complaisance. Dieu est i
 ! Et quelle vérité ! Comme il est bien certain que, l’homme ayant la force et faisant la loi, la femme n’est qu’une chose, s
roit personnel qui fait sa dignité, qu’elle tient pour supérieur à la force matérielle et à la force sociale, et auquel elle
a dignité, qu’elle tient pour supérieur à la force matérielle et à la force sociale, et auquel elle s’attache énergiquement :
déologie, s’empare d’un principe, d’un axiome, y adhère de toutes les forces de son esprit, lui attribue la certitude, lui don
e la monarchie est le vrai. C’est le but évident de tous les tours de force dialectiques de Bonald. L’univers est monarchique
ment social, et il a dit, de celui-ci et de celui-là, quelle était la force intime, le vice caché aussi, et les ressources po
essources possibles contre ce vice, et les limites probables de cette force , et les maladies à craindre, et le régime à suivr
une constitution sociale un peu durable est un prodige d’équilibre de forces contraires toujours sur le point de se rompre ; d
les uns par les autres, et réciproquement se demander et se rendre la force apparente que le second ne tient que du premier e
toute faculté de l’homme, voilà ce que Bonald poursuit de toutes les forces de sa logique — Il ne s’en tient pas là. Il repla
t un système tout personnel et qui y fait rentrer l’univers de gré ou force , et c’est comme son côté affirmatif ; il y a, de
u çà et là. — Les matérialistes voient une matière éternelle douée de forces inhérentes et intimes qui l’agitent et la transfo
er acte réduit à son minimum. Dieu a créé la matière et l’a douée des forces qui la meuvent ; et ensuite ces forces ont indéfi
éé la matière et l’a douée des forces qui la meuvent ; et ensuite ces forces ont indéfiniment suffi à l’évolution de l’univers
vers. De là à supprimer Dieu et à dire que cette matière douée de ces forces n’a pas eu de commencement, il n’y a qu’un pas ;
iment compte de la doctrine évolutionniste, qui lui laissera toute sa force et qui saura montrer que, fût-elle vraie, la créa
e. Il a fait rentrer, comme violemment, l’univers dans Dieu éternelle force , unique force. Il a rapproché Dieu de nous, en su
entrer, comme violemment, l’univers dans Dieu éternelle force, unique force . Il a rapproché Dieu de nous, en supprimant tout
n gouvernement libéral, et une autre partie à repousser de toutes ses forces le gouvernement libéral, de sorte que, si on lui
iété, comme une barrière impénétrable placée entre la faiblesse et la force , formait autour du monarque une enceinte qu’il ne
ssource suprême dans les grands périls, l’État rassemblant toutes ses forces , forces en plein développement, forces en formati
suprême dans les grands périls, l’État rassemblant toutes ses forces, forces en plein développement, forces en formation, pour
l’État rassemblant toutes ses forces, forces en plein développement, forces en formation, pour se rendre compte de ses puissa
roit, non pas constamment, ce qui serait un gaspillage de temps et de forces , mais d’une manière périodique, et qui vote l’imp
elle et criante que je ne la donne ici pour la faire entendre, car je force un peu les choses, mais réelle, et qui fut celle
ple, à mesure que le peuple lui-même contient un plus grand nombre de forces diverses ayant droit et de vivre et de participer
ion dans le maniement des idées. Mais sur quel fond travaillaient ces forces extérieures et accidentelles ? Sur un cœur nature
s’applique bien exactement qu’à la littérature philosophique. Cela la force bien encore à faire des Romains, qui, décidément,
issance, après avoir animé deux siècles, a perdu, pour ainsi dire, sa force , s’éteint et s’épuise de 1715 à 1820, n’inspire p
n goût, le goût des salons au xviiie  siècle, « finissait par user la force  », et que ce bon goût disparaît, n’est déjà plus,
ies, ne voyait dans le monde que des faits et des états de faits, des forces et des calculs de forces : elle était idéologue ;
nde que des faits et des états de faits, des forces et des calculs de forces  : elle était idéologue ; elle le sera davantage.
en elle des instincts qui n’étaient point sans avoir déjà une grande force , mais auxquels jusqu’alors elle n’avait cédé qu’à
t dans l’Allemagne poussée par un vif désir d’échapper au monde de la force brutale, du calcul froid, et aussi de la légèreté
admet le libre arbitre, la spiritualité de l’âme, la vertu comme une force particulière à l’homme, et l’immortalité de l’âme
n, la conscience, l’effusion en Dieu, croit que ce sont là de grandes forces , et ne veut pas renoncer à cette belle part du pa
t des hommes médiocres sont au service de l’événement et n’ont pas la force de penser plus haut qu’un fait. » En vrais élève
ne fait pas de roman psychologique, on en subit un ; et on a assez de force de réaction sur ses sentiments pour le peindre. C
l’œuvre directe et immédiate de l’esprit pur. Et il demande, avec la force d’esprit, la finesse et la sûreté infaillibles du
s du non-moi. L’instinct social sous toutes ses formes, en toutes ses forces et, partant, en toutes ses gênes, voilà ce que Co
t celles de son droit et celles de sa prise, et en deçà desquelles sa force doit être grande, et au-delà desquelles sa force
n deçà desquelles sa force doit être grande, et au-delà desquelles sa force doit être nulle. — « Il ne faut point de gouverne
demande que le gouvernement soit une activité libre dont la mesure de force soit déterminée par les services mêmes qu’il peut
l n’y voit qu’oppression, privilège, réserve faite d’une partie de la force sociale au profit d’une classe, aux dépens de l’i
lasse, aux dépens de l’individu, et tout ce qui est emmagasinement de force sociale quelque part, et où que ce soit, est exce
s croyances, sa personne morale, mais seulement qui empiètent sur ses forces personnelles, activité, santé, propriété, plus qu
ntime, me laisser juge de la manière dont je dois employer toutes mes forces , et ne me prendre rien de celles que je croirai d
autre, il revient toujours : j’ai la propriété légitime de toutes les forces qui sont en moi, moins celles dont l’État a besoi
cte les faits, c’est à savoir quand ils sont considérables. Soyez une force nouvelle très importante dans le corps social, re
ppement, ne fût-ce que parce que je perdrais beaucoup plus à user mes forces pour vous détruire qu’à vous laisser vivre. Je su
er mes forces pour vous détruire qu’à vous laisser vivre. Je suis une force commune qui transige avec des forces particulière
à vous laisser vivre. Je suis une force commune qui transige avec des forces particulières, non avec des fantaisies isolées. M
empiétements du pouvoir ni aux escalades de la foule, et qui donnent force à votre charte en la faisant leur chose. Et encor
ais surtout donnant vingt fois l’idée d’un beau livre, qui, manque de force et manque d’élévation d’esprit, n’a pu être écrit
ter qu’il l’ait conçue assez pleinement pour l’exprimer dans toute sa force , non assez pour en tirer tout ce qu’elle contient
eux, voisin de nous, qui nous protège, si nous l’honorons, contre les forces monstrueuses et capricieuses de la nature. — 2° P
cieuses de la nature. — 2° Puis c’est le polythéisme, l’adoration des forces de la nature elles-mêmes vite personnifiées, et s
Et ils sont capables désormais de se réunir facilement en un seul, et forces devenues personnes, personnes devenues vertus, ve
l y a du fétichisme sous le polythéisme établi, et de l’adoration des forces naturelles sous l’anthropomorphisme officiel, en
alisme jaloux et inquiet. Il n’aime pas l’Etat, il s’en défie ; toute force séparatiste lui paraît une garantie possible de l
la liberté individuelle ; or il s’est aperçu que la religion est une force séparatiste, qu’elle est un des sanctuaires où l’
idu isolé dans sa faiblesse et finissent par l’individu isolé dans sa force et dans son orgueil ; — et entre les deux extrême
e, dans un dessein, dans une tradition ; elle devient une cohésion de forces , puis un aménagement bien ordonné de forces, c’es
e devient une cohésion de forces, puis un aménagement bien ordonné de forces , c’est-à-dire un organisme ; elle prend une fonct
fini et nous néant, besoin encore de nous associer humblement à cette force immense, en y adhérant par le soin de la reconnaî
t manquer de virilité, du moins dans ses livres. » Il manque de cette force oratoire, entraînante et impérieuse, maîtrisante
berté, il s’y est attaché, il l’a analysée et scrutée avec une grande force et une grande pénétration de regard ; il l’a épui
aire ou périlleuse, cette idée était bien celle du siècle. Déclin des forces de cohésion, mise en liberté des forces individue
n celle du siècle. Déclin des forces de cohésion, mise en liberté des forces individuelles, allègement du joug de l’État, relâ
érent. Il disait au peuple : Vous n’êtes pas souverain ; vous êtes la force , ce qui est autre chose. Il disait aux membres du
s et même esprit. L’une et l’autre sont pour que là où il y aurait la force , ou une aventure, il y ait un droit. Légitimité,
ègne une circonstance. Charte, pour que la loi ne soit pas un coup de force , une pesée du plus grand nombre sur le plus petit
utes les deux ingénieuses et salutaires substitutions d’un droit à la force , de quelque chose de spirituel à quelque chose de
e seul concours, ou le seul jeu, pour faire l’histoire humaine, de la force et des circonstances, c’est la définition même de
s cette France égalisée et centralisée, des choses de droit et non de force , qui étaient si nombreuses autrefois, c’est la se
ient unique et n’est plus limité par aucun autre, devenant une simple force oppressive. Mais encore c’est un droit, en ce sen
able et peut-être de bon exemple ; et à ce titre il vaut mieux qu’une force pure et simple, qui n’aurait pas même ceci d’un d
qu’il ne soit pas seul, c’est qu’il n’absorbe pas la somme totale des forces sociales. La presse est un des pouvoirs limitateu
st exceptionnelle à cet égard. C’est un pouvoir limitateur qui n’a de force qu’en tant que limite, et, pour en parler mieux,
elle lu serait non plus une limite, mais un surcroît d’autorité et de force  ; elle serait l’État religieux renforçant l’Etat
urs désirs, leurs penchants, c’est-à-dire qu’ils représenteraient des forces . Mais la force ne se délègue pas. Elle est où ell
s penchants, c’est-à-dire qu’ils représenteraient des forces. Mais la force ne se délègue pas. Elle est où elle est. Dès qu’i
ouverner qu’en se concentrant, qu’en se sublimant, qu’en ramassant sa force active dans un comité, qui lui-même condense la s
d’autre souveraineté. Le peuple n’est par la souveraineté, il est la force . Se gouverner autrement que par le pur emploi et
force. Se gouverner autrement que par le pur emploi et exercice de la force , il est probable que c’est le désir, l’effort et
’invention de la civilisation tout entière. Substituer la raison à la force , c’est le travail de l’humanité se dégageant de l
ut, selon son caprice, comme fait une insurrection, qui, elle, est la force pure et simple. Il vote quand la constitution lui
econnaisse comme un droit de l’homme, ou qu’elle le subisse comme une force . Donc, nier la souveraineté du peuple et mainteni
tre intelligent ; ce n’est pas un droit, c’est un pouvoir ; c’est une force , tout simplement, qui se trouve là, à la place de
pairie, magistrature, sinon autonome, du moins inamovible ; je donne force de pouvoirs à de nouvelles institutions qui se so
précis, une oeuvre bien conduite. Dans ces conditions on devient une force sociale qui acquiert un droit à durer, par simple
e sociale qui acquiert un droit à durer, par simple prescription. Ces forces sociales munies d’un droit, Royer-Collard l’a vu,
celle à laquelle il s’est appliqué, il l’a menée avec une singulière force de volonté, et une belle netteté d’intelligence.
’origine, d’abord pour que jamais l’une ne pût, en l’absence de toute force égale à elle, concentrer tout pouvoir social, se
pour tous. Dans l’Etat constitué, il n’est permis qu’au défaut de la force publique, et en l’attendant, c’est-à-dire dans un
vie barbare), de défendre soi-même sa propriété, parce qu’il y a une force d’Etat constituée pour la défendre. Ainsi de suit
r absence qui fait qu’un pays manque d’équilibre, une constitution de force , une histoire de suite, et qu’une nation, à trave
pper encore, et de ce développement recevoir un surcroît de vie et de force . Et enfin, si cette classe, déjà existante, déjà
de l’ouvrage, cette classe est formée, elle est dans toute la pleine force de sa maturité : — et l’histoire moderne est acco
r, tous les groupes sociaux d’une certaine cohésion et d’une certaine force eussent leur action proportionnée à leur importan
nature, ensuite s’appliquer à son emploi. Ainsi, dans les limites des forces humaines, sera réalisée la vérité politique, c’es
ste milieu historique, à savoir ce qui, dans la nation, a eu assez de force , c’est-à-dire de bon organisme, c’est-à-dire d’or
citoyen : « Aidez-moi. La machine est trop compliquée. Elle passe mes forces . D’autre part, elle vous écrase, dites-vous. Entr
rt et de lumières, et d’examen, et de contrôle, et d’invention, et de force , et d’autorité. Vous y gagnez d’être gouvernés, e
r échapper et comme languir, parmi beaucoup de non-valeurs, certaines forces , inconnues hier, se révélant aujourd’hui, qui eus
que l’enseignement reste chose d’État. L’initiative privée ne trouve force , cohésion et ressources qu’en se subordonnant aux
ais destiné surtout à pénétrer jusqu’où elle n’a pas le courage ou la force d’aller ; — cet enseignement, quoique donné par l
rême de la résistance. La révolution d’où il sort, pèse sur lui et le force soit à suivre le mouvement, soit à montrer une ex
s. C’est ce suffrage universel-là que Guizot a repoussé de toutes ses forces . S’il a vu plus loin, ce que je ne crois pas, mai
qu’il fallait marcher pas à pas, et que l’intervention brusque d’une force inconnue comme celle du suffrage universel ne pou
duit souvent. Le caractère impérieux donne à l’intelligence, avec une force immense, une rectitude qu’on peut dire exagérée e
ditations philosophiques et religieuses volontairement très timides à force d’être prudentes, et qui ne captivent point les e
positive, très réaliste, très attentive aux faits, très instruite des forces de l’homme et très ménagère des forces du pays, e
aux faits, très instruite des forces de l’homme et très ménagère des forces du pays, et qui, si elle ne se privait pas d’être
82 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
e allongée, la moelle épinière et les nerfs spinaux, et cérébraux. La force nerveuse agit sur les diverses parties du corps à
a manière d’un courant. « C’est une doctrine maintenant admise que la force nerveuse est engendrée par l’action de la nourrit
riture fournie au corps, et que, par suite, elle est de la classe des forces qui ont une commune origine, et sont convertibles
rces qui ont une commune origine, et sont convertibles entre elles, —  force , mécanique, chaleur, électricité, magnétisme, déc
nique, chaleur, électricité, magnétisme, décomposition chimique. — La force qui anime l’organisme humain et entretient les co
courants du cerveau, a son origine dans la grande source première de force vivifiante, le soleil159. » Si nos moyens d’obser
es viscères, une autre à l’activité du cerveau, et ainsi de suite. La force nerveuse, résultant ainsi de la dépense d’une qua
tes, et d’où plusieurs autres dérivent. Ainsi le degré d’effort ou de force dépensée mesure non-seulement la résistance, mais
c parce qu’il peut les mouvoir. Que l’on remarque, d’ailleurs, que la force nerveuse ne peut être répandue également partout,
83 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
. I Humboldt vécut ainsi, plein de vie, jusqu’en 1858, où ses forces commencent à défaillir. Un de ses disciples de Be
ait assister. « Nous remarquions, dit-il, cependant, en 1858, que la force et la résistance physique diminuaient visiblement
ant être la dernière de sa vie. Trois signes indiquaient déjà que ses forces physiques avaient rapidement décliné, peut-être p
gardait le lit, avant la publication de ces bulletins médicaux ; ses forces physiques avaient visiblement décliné, mais sa vi
peu calmée, le catarrhe avait diminué, mais l’état d’affaissement des forces était toujours alarmant. Pendant que son esprit é
onnaissait son entourage, la somnolence se joignit à l’abattement des forces , la respiration devint courte et irrégulière ; le
se, et sa grandeur ou sa petitesse relative à nous n’atteint que deux forces  : une force incréée qui donne, une force créée qu
ndeur ou sa petitesse relative à nous n’atteint que deux forces : une force incréée qui donne, une force créée qui reçoit. Vo
e à nous n’atteint que deux forces : une force incréée qui donne, une force créée qui reçoit. Voilà tout. Mais l’âme ou la pe
que du monde, avec la timidité que m’inspire la juste défiance de mes forces . J’ai tâché d’oublier que les ouvrages longtemps
un but plus élevé. Je désirais saisir le monde des phénomènes et des forces physiques dans leur connexité et leur influence m
s puissant ; mais ce qui doit captiver, dans l’étude de la vie et des forces qui animent l’univers, c’est bien moins la connai
erait plutôt croire volcaniques : matière élevée dans les airs par la force démesurée de projection, et retombant du haut de
température du globe entier de la terre se déterminent facilement. La force magnétique, dont M. de Humboldt s’est spécialemen
ses types contemporains, dans l’influence que lui ont fait subir les forces terrestres, et qu’à son tour elle a exercée, quoi
unique, marchant vers un seul et même but, le libre développement des forces morales. Ce but est le but final, le but suprême
leur autant que je le puis, mais la lutte est encore au-dessus de mes forces . » Plusieurs critiques ont cru retrouver par avan
ait une lande marécageuse ; accablé par une disgrâce au-dessus de ses forces , il était plus disposé à se reporter en souvenir
ailleurs, Ovide montre le sol se soulevant en forme de colline par la force des vapeurs intérieurement comprimées, comme une
84 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
nombreuse, à force de mariages consanguins et de vie en commun, cette force finirait par établir entre les divers membres du
lui notamment de M. Ribotde, sont là pour montrer à la fois que cette force existe et opère pour les signes de race et de var
acile à indiquer. Comme toute créature, l’homme tend, par économie de forces , à persister dans son être, à le modifier le moin
destruction sa conformation particulière, de résister à l’action des forces naturelles, d’être un agrégat spécial de molécule
des forces naturelles, d’être un agrégat spécial de molécules qu’une force propre soustrait à l’action des autres forces nat
cial de molécules qu’une force propre soustrait à l’action des autres forces naturelles. Tandis que, soumise à l’action du sol
de toutes deux. Mais loin d’être simple et ductile sous l’action des forces brutes, la matière organique est au contraire cel
ce, où la lutte encore ardue contre tout l’ambiant absorbait toute la force vitale de l’homme, le formait et le pétrissait, p
clinations et de pensées qui n’étaient qu’à lui, cet individu, par la force même des choses, par l’oppression de ses compatri
d’art donnée et un groupe d’hommes autres que son auteur. Chacune des forces dont M. Taine a voulu mesurer l’effet existe sans
mporel et social est évidente aussi ; mais elle varie en raison de la force de l’âme qui lui est soumise et de l’organisation
es anatomiquesdr ; l’esprit humain se tient en toute son étendue ; la force d’une de ses facultés détermine celle des autres,
relatif par rapport au reste de ses aptitudes, ne peuvent posséder la force qu’elles ont dans l’esprit de l’auteur, puisque,
nditions d’une société à un moment, mais au sens dynamique, comme une force assimilant certains êtres à ces conditions. Car,
s, détache de la masse vague du public et attire à lui, comme par une force magnétiquedx, une foule d’hommes. Cette foule l’e
parce qu’il l’exprime ; elle existe parce qu’il a paru ; le centre de force est dans l’artiste et non dans la masse, ou plutô
force est dans l’artiste et non dans la masse, ou plutôt le centre de force est dans le caractère abstrait de ressemblance qu
de Taine. Voir note 1, p. 112. (NdE) dx. La formule « comme par une force magnétique » trouvera de plus longs développement
nc situer cette définition de l’artiste caractérisé comme « centre de force  ». (NdE) dy. Hennequin apporte sa contribution p
85 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
ons (capere manu) se firent d’abord verâ manu, c’est-à-dire, avec une force réelle. La force est un mot abstrait, la main est
se firent d’abord verâ manu, c’est-à-dire, avec une force réelle. La force est un mot abstrait, la main est chose sensible,
ticuliers , nous avons vu que les revendications s’exerçaient par une force , par une violence véritable. Ce furent là les pre
nçant à être réprimées par les lois judiciaires, enfin la réunion des forces particulières ayant formé la force publique, les
judiciaires, enfin la réunion des forces particulières ayant formé la force publique, les premiers peuples, par un effet de l
instinct poétique que leur avait donné la nature, durent imiter cette force réelle par laquelle ils avaient auparavant défend
e intention. En même temps on porta la même fiction de l’emploi de la force dans les revendications, et les représailles héro
86 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
n est dans le caractère réfléchi et concentré de la nation. Une autre force le poussait dans cette voie. Logicien sévère, par
tions, une rigueur de raisonnement, un entraînement de passion et une force de conviction, qui renversèrent toute résistance
u’il est produit par la sympathie, qu’il a pour cause la notion d’une force invisible70, qu’en cette force nous nous reconnai
ie, qu’il a pour cause la notion d’une force invisible70, qu’en cette force nous nous reconnaissons nous-mêmes ; que la matiè
Jouffroy ne dit rien d’utile ; il embrassait le vague avec une grande force  ; et le nuage en vain pressé laissait à peine une
ts observables. Le lecteur voit que le pouvoir personnel n’est que la force prédominante d’une idée ; que bien loin d’être un
savons qu’il en est partout de même, et que l’univers est composé de forces ou causes individuelles dont les phénomènes visib
s truchements qui leur servent à faire mutuellement connaissance. Les forces prennent la matière, la conforment et s’annoncent
ces facultés des faits, et vous les avez changées en choses réelles, forces actives attachées autour de la substance, invisib
au sur les plans inclinés, le physicien ne les explique point par une force d’ascension, par une horreur du vide, par une for
que point par une force d’ascension, par une horreur du vide, par une force d’inclinaison, mais par un fait observable, la ch
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
produit et le tire de son sein, parce qu’il y a en lui un passage des forces de tension à des forces motrices. C’est cette con
n sein, parce qu’il y a en lui un passage des forces de tension à des forces motrices. C’est cette continuité du désir, de l’a
et fondus ensemble, aboutissent, selon la loi du parallélogramme des forces , aux muscles de mon doigt. De même, le mouvement
ue deviennent même le plaisir et la peine ? Il faudra faire entrer de force l’appétition dans la sensation, ou dans les idées
mme il y a une différence entre deux heures et une seconde, entre une force de mille kilogrammes et une d’un gramme, entre un
ux « sources de la volonté151 » ; et il s’empresse de conclure que la force qui produit « les contractions musculaires » n’es
force qui produit « les contractions musculaires » n’est autre que la force développée par les centres sensitifs, visuels ou
que je puis ouvrir la porte B qui est ouverte, en résulte-t-il que ma force provienne tout entière de la porte A ? Les source
sans recourir finalement, soit à des entités, soit à des miracles. La force motrice de Biran, qui viendrait s’ajouter aux idé
nce et le mouvement musculaire, est une pure entité. Il n’y a d’autre force que celle qui est inhérente à l’appétition d’une
une création de mouvement. On dira peut-être que la volonté, avec la force qu’elle confère aux idées, est seulement le refle
utre. 149. M. Danville, lui aussi, dans son article sur l’Idée et la Force (Revue philosophique, octobre 1801, p. 399), nous
88 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
ttrista la vieillesse de Corneille. Il s’en plaint avec amertume : A force de vieillir, un auteur perd son rang ; On croit s
ues passages écrits de ce ton, dans des pièces sans invention et sans force , mais non sans facilité ; du naturel dans l’expre
soit remué. Ce qui remue le cœur, ce sont les passions, et non cette force d’âme qui les sacrifie au devoir. L’homme dans Co
ique, qu’emprunte à Corneille le jeune Racine. Mais, au lieu de cette force d’invention de Corneille, qui éclate jusque dans
rtout les armes à la main16 Je suis très sensible à ce qu’il y a de force et d’élévation dans ces idées, de variété, de nom
Pyrrhus ? Je n’ose le dire. Serait-ce que nous ne nous sentons pas de force à faire autrement ? Son manque de foi est d’aille
les siècles, ont donné de profondeur à la sensibilité des femmes, de force et de grâce à leur raison. S’il se trouvait dans
lus vigoureux que délicat, plus subtil que pénétrant, plus porté à la force qu’à l’analyse, il n’avait pas la curiosité tendr
our. Ce n’était pas assez, pour le surhumain de ces situations, de la force fébrile et passagère que tirent les femmes de leu
rme de douceur qu’Iphigénie et Junie, elles ont plus de volonté et de force  ; elles se sentent reines, et elles semblent tire
lles se sentent reines, et elles semblent tirer de cette situation la force , Monime de résister à Mithridate, Bérénice de s’i
éissance, le seul sentiment héroïque de cette jeune fille, qui n’a de force que pour se dévouer. Junie aime, comme Iphigénie,
ssurée par Titus, elle trouve dans la confiance qu’il lui a rendue la force de se sacrifier. Elle part malheureuse, mais aimé
loi de l’État leur donne la souveraine puissance sans leur donner la force d’en user. Rien dans ces créations de femmes, les
ne œuvre froide. Trois rôles d’homme seulement dans Racine sont de la force de ses plus beaux rôles de femme. C’est Néron, qu
l vive comme le portrait, et qu’il n’en soit pas la copie. Ce tour de force , Racine l’a exécuté en créant le caractère de Nér
vie antérieure, leurs intérêts, leurs passions, ont amenés, comme de force , dans le même lieu et dans le même temps, autour
seulement on connaît le génie de Racine, et l’on s’étonne plus de la force de ses plans que de la beauté de ses vers. Dirai-
che de l’idéal de l’art dramatique, la simplicité d’action. Par cette force de méditation qu’il sait si bien cacher sous la f
e ce qui se prépare au dehors. Nul ne se retire sans que l’action l’y force , ou ne revient sans qu’on l’attende ; au lieu d’é
La variété de ce style, qui en est la qualité la plus éminente, cette force où la force sied, cet éclat tempéré, ces grâces,
e ce style, qui en est la qualité la plus éminente, cette force où la force sied, cet éclat tempéré, ces grâces, cette souple
trop prévenu pour certaines qualités particulières du style, pour la force , par exemple, ou pour l’éclat des figures. J’ai v
admiration pour Corneille, qui est hors de pair dans les endroits de force , rendait injustes pour Racine. Je les compare à c
Racine. Mais, si c’est faire du tort à Racine que de lui préférer la force de Corneille, on lui en fait plus encore en admir
89 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
que artus vient du mot ars, qui chez les anciens Latins signifiait la force du corps ; d’où artitus, robuste ; ensuite on don
rmer quelques facultés de l’âme] ; aux nerfs, qu’ils prirent pour les forces , lorsque, usant encore du langage muet, ils parla
sens, puisque les nerfs tendent les muscles, dont la tension fait la force de l’homme] ; enfin à la moelle, c’est dans la mo
rité ; et dans les poèmes d’Homère ils ont appelé l’âme (animus), une force sacrée, une puissance mystérieuse, un dieu inconn
donné ses habitudes d’abstraction continuelle, il occupait toutes ses forces dans l’exercice de ces trois belles facultés qu’i
q sens du corps, mais considérés dans toute la finesse, dans toute la force et la vivacité qu’ils avaient alors. Les mots par
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
intérêt à la recherche de la vérité. Tant d’événements décidés par la force , tant de crimes absous par le succès, tant de ver
u’au vrai principe des institutions, elle donnera un nouveau degré de force aux vérités qu’elle aura conservées ; mais cette
actions guerrières. Si vous laissez tout s’effacer, tout s’avilir, la force pourra dominer ; mais aucun éclat véritable ne l’
pouvez-vous sur la volonté libre des hommes, si vous n’avez pas cette force , cette vérité de langage qui pénètre les âmes, et
ecret de sa pensée, un asile de liberté impénétrable à l’action de la force  ; les conquérants ont souvent pris les mœurs des
i ne peut être soumis à la logique du calcul. Ils évaluent d’abord la force du gouvernement, quel qu’il soit ; et comme ils n
les découvertes des sciences doivent à la longue donner une nouvelle force à cette haute philosophie11 qui juge les peuples
de lettres, c’est que leurs talents ne sont pas toujours réunis à la force et à la vérité du caractère. Mais l’art d’écrire
s’éteint en eux lorsqu’ils ont vu pendant longtemps le triomphe de la force . L’esprit militaire est le même dans tous les siè
bite les mêmes goûts, les mêmes habitudes et les mêmes sentiments. La force se passe du temps, et brise la volonté ; mais par
change rien à la vérité des choses. Les institutions établies par la force , imiteraient tout de la liberté, excepté son mouv
artiennent au climat, le degré de civilisation le plus favorable à la force ou à la perfection de la littérature, les différe
utiles, l’amour de la morale, l’ambition de la gloire, inspirent une force nouvelle ; des impressions vagues, des sentiments
91 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
line vers ses limites naturelles, et le poème s’érige par ses propres forces . Avec des qualités spéciales et beaucoup plus de
nt et plus que d’autres, qui remuèrent toute la langue française ? la force des secrètes mélodies qu’il écoute est ainsi avér
même subtile mais toujours naturelle et franche d’aspect, et naïve à force d’art ; je voudrais qu’elle parût jaillie d’elle-
nous sentons pourtant, oui, on commence je crois à le sentir, quelle force inconnue naîtrait de ce magique baiser, quel cour
aspect et mille manières d’être, mais qui s’apaise en une tranquille force aux courbes des campagnes douces et claires, déco
posa des vers. Mais au retour d’un long voyage il la trouva mariée de force à Théobald, fils du duc Ferry. Alors il se lament
laive, car il aime tout ce qui montre en action la magnificence de la force . Il y a en M. de Régnier la noblesse d’une attitu
arce qu’elle avertit l’homme de lui-même et s’appuie sur notre propre force . Les champs où parmi la folle avoine M. Griffin f
et agissant, voué à la douleur et à la joie et tenant en ses mains la force qui fait créer. Mais, bien qu’elle commande irrés
nt celui de MM. Giraud et Gilkin, desquels il s’écarte bientôt par sa force et par une sorte d’élan malgré tout juvénile. Si
vainement glorieuses ; au moins s’est-il dégagé avec plus d’évidente force en quelques pièces récentes où le songeur a mis l
de ses musicales architectures, le jet tout puissant de sa pensée, la force et la grâce de son tour ont signé toutes ses œuvr
dus, par d’inouïes légèretés qui se volatilisent ou par le choc d’une force tout à coup surgie. Il porte la marque durement s
92 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
Seulement, sous le ciel de l’Inde, cet hymne antique s’adressait aux forces matérielles de la nature : Agni, ou le dieu du fe
u bout du monde » ; j’y sentais une grandeur morale qui dépasse toute force matérielle. Mais combien au-dessus de Platon et d
egré l’empreinte d’une race particulière et séparée, elle est, par la force et la vérité des mouvements, par l’abondance de l
sa gloire. Cheval et cavalier, il les a précipités dans la mer. « Ma force , la gloire de mon chant, c’est le Seigneur. C’est
bîme comme la pierre. « Ta droite, ô Seigneur ! est glorifiée dans sa force  ; ta droite, ô Seigneur ! a broyé tes ennemis. Pa
nduis par ta justice ce peuple que lu as délivré ; tu le mènes par ta force vers ton saint asile. « Les nations l’ont appris,
ngue hébraïque, n’aient pas entendu ce texte que rendait avec tant de force une nouvelle diction grecque ou romaine. Faisons
, le mécanisme enfin et l’ensemble de la mélodie. Mais telle était la force de beauté répandue dans l’original qu’elle se con
que à tous ses degrés : la naïve allégresse, la douceur gracieuse, la force tempérée, la dignité pure et sévère, le sublime d
ce nom d’Olympien réservé pour un de ses orateurs : le calme dans la force , la majesté imposante avec grâce. Ce caractère, c
le monde ; et la terre tremblante s’est émue. » Ce degré suprême de force dans le calme de l’expression, ces passages de la
intelligence dévouée et passionnée ait exercée contre le nombre et la force . Ils furent l’âme du peuple hébreu, sa cymbale de
délaissée de cette flamme, de cette vie croyante qui donnait tant de force à ces chants, dans leur origine inspirée, et lors
93 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
d’un regard sérieux et d’un clair jugement, car ils sont synonymes de force et de vie. L’insulte ne me satisfait pas plus que
et du monde. Zola est tout entier dans le matérialisme comme toute la force du matérialisme est en lui. Voilà ce qu’il import
vention, d’hypocrisie et d’ignorance, il fait renaître un univers aux forces libres et farouches. L’homme, sanctifié par le sp
ans son esprit qu’un décor gracieux planté par le divin régisseur des forces cosmiques. Le corps n’avait déraison d’être que d
originelle ; ce qui semblait banal réapparaît dans tout l’éclat de la force . Il reprend par le bas cette immense investigatio
’est-à-dire sur la base organique de l’être vivant. Il en pénètre les forces latentes et les fauves énergies, aliment et sève
se retrouvent en une communion frémissante ; ce lien, voilà sa grande force . L’animal humain n’apparaît pas pour lui l’acteur
nfantin joueur de flûte… »11. Ce sont là évidemment les paroles de la force , des mots irréfutables et sans réponse. La généra
de la vie des organismes et de la chair, des tragiques conflits de la force , elle s’est détournée avec hauteur, pour s’enseve
ralisme dans d’autres systèmes anti-monistes) — sépare l’esprit et la force de la matière, comme deux substances essentiellem
t de l’autre grand romancier de notre époque, qui a été lui aussi une force volcanique d’une signification large comme le mon
vait que saluer en lui l’apôtre âpre et fervent de la nature et de la force , nous serions quand même en droit de formuler nos
la loyauté contre l’hypocrisie, de la vie contre la convention, de la force contre l’artifice, de l’instinct naturel contre l
r l’étroitesse d’une doctrine et peut-être aussi par la faiblesse des forces humaines (votre rôle de lutteur ayant absorbé vot
94 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
se met de niveau avec le trône. La noblesse se sent vaincue par cette force sortie de son sein. Le clergé, qui est peuple, et
euple, et qui veut remettre la démocratie dans l’Église, lui prête sa force pour faire écrouler la double aristocratie de la
L’assentiment que trouve la vérité dans les âmes est sa puissance. Sa force lui revient par le contrecoup. Il s’élève entre t
nteux de son caractère l’incorruptibilité de son génie. De toutes les forces d’un grand homme sur son siècle, il ne lui manque
 ; le froid matérialisme de son siècle enlève à son âme le mobile, la force et le but des choses impérissables. Il meurt en d
la reine ne l’avait pas. Rien n’avait pu la préparer au maniement des forces désordonnées qui s’agitaient autour d’elle ; le m
qu’il s’oubliait aisément lui-même, sûr de se retrouver avec toute sa force au moment où il aurait besoin de se recueillir. S
er et non dérober. Elle voulut se répandre par le droit et non par la force . Essentiellement spiritualiste, elle n’affecta d’
sans roi, sans chef militaire, sans dictateur, sans armée, sans autre force que la conviction. Seule au milieu d’un peuple ét
il à une de ces époques où il faut agir dans toute l’intensité de ses forces pour opérer en lui ou en dehors de lui une de ces
ant est nécessaire aux fleuves, ou que l’explosion est nécessaire aux forces comprimées, la république est la forme obligée et
olontés. Ce levier, la nation seule le possède. Elle est elle-même la force motrice, le point d’appui et le levier. « On ne p
à l’ordre établi d’agir contre l’ordre établi. Ce serait demander la force à la faiblesse et le suicide à la vie. Et d’aille
’empire. Les vices mêmes de la constitution font souvent partie de sa force . Les menacer, c’est se perdre. Il peut les haïr,
e monde à l’œuvre, elle essaye, elle emploie, elle rejette toutes les forces , tous les dévouements, tous les héroïsmes. C’est
95 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
ents jusqu’au faite ; celle que convoitent les hommes s’enlève par la force , sans égard au droit. Attirée par d’injustes manœ
suffit, n’abaissant et n’élevant trop personne. À ceux qui avaient la force et primaient par la richesse, j’avais prescrit d’
é ma patrie, et n’ai pas voulu m’en rendre maître, ni m’élever par la force , en déshonorant la gloire que j’avais obtenue d’a
é à la course ou sa vigueur à la lutte, ni s’il avait la taille et la force des Cyclopes, ni s’il devançait la vitesse de l’a
ngue mélodieuse d’Adraste, ni quand il aurait toute gloire, hormis la force guerrière. « Il n’y a pas d’homme, en effet, redo
hommes, la plus belle gloire à remporter pour le jeune guerrier. Une force publique pour la cité, pour le peuple entier, c’e
ple derrière eux. Mais des guerriers qui se troublent ont perdu toute force . Nul ne saurait exprimer par la parole que de mau
yrique, dont, un siècle après Horace, Quintilien disait encore : « La force de son génie se montre dans le choix même de ses
96 (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364
ès l’origine et se trouve-t-il à priori chez les nations ? Est-ce une force simple, une monade active qui, féconde par elle-m
ment vraies, car le caractère des nations se présente à la fois comme force créatrice et comme forme ou revêtement des actes
pas James Watt et Arkwright. Le peuple anglais est doué d’une grande force de volonté, c’est là un fait généralement reconnu
éoccupé de se conformer aux opinions reçues remarque bien vite que la force d’imagination est pour le moins aussi grande chez
ce d’imagination est pour le moins aussi grande chez ce peuple que la force de la volonté. Les Anglais ont le goût pratique d
corrompus. Ce sont de substantiels fermiers que la rigueur des temps force à défendre leurs propriétés. Ils ont des armes do
anarchie et confisqua au profit de ses compagnons cette exubérance de forces viriles, la barbarie régna sans contrôle, son niv
s. Elle se modifiait cependant, non sous l’influence, il est vrai, de forces civilisatrices, mais en s’épuisant elle-même, en
ment de la civilisation ne fait que donner à cette énergie native une force de plus ; le charme des manières rend la victoire
mmes marchent avec un empressement frénétique. Aussitôt qu’ils ont la force de tenir un fusil, la chasse est l’art d’agrément
que et populaire se rencontre du haut en bas de l’échelle sociale. La force musculaire des Anglais, leur vigoureux profil, l’
ses avec une âpreté qui quelquefois frise l’injustice et l’abus de la force . C’est surtout dans leurs relations avec l’étrang
ouve au fond de toute leur histoire, qu’un homme ne connaît jamais sa force véritable que lorsqu’il l’a essayée. Ils n’ont au
avec la conscience de son devoir, il se trouvera fort embarrassé ; à force d’être général, ce devoir n’aura rien de direct n
nter chaque fait particulier à son tour avec toute son importance. La force poétique anglaise consiste, non dans une rêverie
é aux Anglais, en même temps que le respect des faits extérieurs, une force qui réagit incessamment contre eux, c’est-à-dire
’hommes qui ont toujours lutté non contre des hommes, mais contre des forces naturelles. On raconte que les Gaulois, dans leur
s qui ne se sont jamais mesuré qu’avec des hommes et qui traitent les forces de la nature comme un ennemi humain. J’imagine au
olontiers. Les Anglais traitent les hommes comme ils traiteraient des forces naturelles dont ils ne connaîtraient pas la puiss
ête fauve, jusqu’à ce qu’il ait reconnu son adversaire, rassemblé ses forces et surtout pris son parti. Ce n’est pas par calcu
s la lutte avec ce qu’il y a de plus tyrannique et de plus fatal, les forces naturelles. L’héroïsme, très réel pourtant, de l’
te garrottée qu’elle fût, s’est montrée plusieurs fois capable, et la force de précision de cette main qui crayonna, selon le
s au lecteur le temps de respirer et qu’il agit sur lui plutôt par la force que par la persuasion. M. Taine ne vous permet pa
’à prolonger la rêverie, il vous tire par le bras avec une incroyable force de muscles et vous entraîne vers un autre spectac
ntraîne vers un autre spectacle tout différent du premier, qu’il vous force d’admirer séance tenante, tandis que vous êtes en
l’excès de l’esprit systématique, la violence du trait, l’abus de la force et la monotonie du procédé. Une certaine dureté b
nt l’esprit en s’y enfonçant. M. Taine a une inclination marquée à la force  ; quel que soit le sujet qu’il traite, son talent
e construction psychologique elle-même. Selon M. Taine, trois grandes forces primordiales concourent à la création de l’homme
ation de l’homme intérieur : la race, le milieu, le moment. Ces mêmes forces concourent à la création des littératures qui ne
ses proportions, il est toujours extrêmement complexe, car des trois forces que nous venons de nommer : la race, le milieu, l
i la rongent de la même manière que la rouille ronge le fer. Ainsi la force du milieu se déplace et se modifie sans cesse, et
a force du milieu se déplace et se modifie sans cesse, et, quant à la force du moment, c’est une force d’accumulation, pour a
e et se modifie sans cesse, et, quant à la force du moment, c’est une force d’accumulation, pour ainsi dire, qui s’accroît de
ritain est l’homme de la minute présente du temps : ainsi, dans cette force du moment qui a suscité Milton, nous voyons très
u moment qui a suscité Milton, nous voyons très distinctement agir la force d’impulsion de l’âge immédiatement antérieur. Enf
l’âge immédiatement antérieur. Enfin, il est très rare que les trois forces agissent toutes ensemble, simultanément et de con
d à la fin du xviiie et au commencement du xixe  siècle. Souvent ces forces se divisent, plus souvent encore elles se combatt
se combattent ; tantôt l’une d’entre elles agit sur les autres comme force de contrainte et de résistance, ainsi qu’on pourr
ment le cas de lord Byron. Dans lord Byron, que voyons-nous, sinon la force de la race alliée à la force du moment contre la
ns lord Byron, que voyons-nous, sinon la force de la race alliée à la force du moment contre la force du milieu, qui agit com
nous, sinon la force de la race alliée à la force du moment contre la force du milieu, qui agit comme résistance et contraint
e elle-même, elle a encore tout le bon d’autrui. Voilà donc les trois forces qui sont perpétuellement agissantes sur l’homme m
sitions de leur âme jalouse de liberté. Changez les noms de ces trois forces , et appliquez leur action, non plus à une civilis
aient, la rendaient active ou paresseuse ? Or qu’est-ce que ces trois forces qui agissent sur l’individu, sinon les mêmes qui
les sociétés ? Il n’y a de changé que les noms. L’hérédité, c’est la force de la race ; l’éducation, c’est la force du milie
s noms. L’hérédité, c’est la force de la race ; l’éducation, c’est la force du milieu ; l’expérience, c’est la force du momen
race ; l’éducation, c’est la force du milieu ; l’expérience, c’est la force du moment. Maintenant disons nettement en quoi no
tons : 1º que l’homme intérieur ou moral préexiste à toute action des forces de temps, de milieu et de race ; 2º qu’il n’y a q
d’un même original unique. L’homme moral préexiste à toute action des forces intérieures ou extérieures auxquelles il est soum
rannisée par les circonstances extérieures du milieu et du temps. Ces forces , dont nous avons constaté l’action, c’est cette â
fond, identique dans toutes les races et préexiste à toute action des forces auxquelles il est soumis. Bien plus, c’est cet ho
elles il est soumis. Bien plus, c’est cet homme universel qui met ces forces en activité ; mais, comme le premier mouvement de
n’est donc pas créé, mais seulement dégagé et traduit par toutes ces forces de race, de milieu et de moment qui lui sont des
disposée pour recevoir un tel poète. Pourquoi n’est-il pas venu ? La force du moment, la force du milieu et la force de la r
oir un tel poète. Pourquoi n’est-il pas venu ? La force du moment, la force du milieu et la force de la race le réclamaient é
quoi n’est-il pas venu ? La force du moment, la force du milieu et la force de la race le réclamaient également. Oui, même la
milieu et la force de la race le réclamaient également. Oui, même la force de la race, car, en dépit de l’opinion consacrée,
onner. Je vais prendre encore un tout petit exemple. Si le jeu de ces forces suffisait pour produire le génie, Butler, le Butl
-être pas fait assez remarquer les différences qui séparent les trois forces par l’influence desquelles il explique toute l’hi
ute l’histoire littéraire. Peu s’en faut qu’il ne considère ces trois forces comme fatales et qu’il ne les assimile à des lois
s assimile à des lois naturelles et physiques. Cependant de ces trois forces il n’y en a qu’une seule, celle de la race, qui s
ilieu et celle du moment ou des circonstances environnantes, sont des forces morales qui ont leur origine dans l’homme, de sor
traints, dominés et tyrannisés que par nous-mêmes. C’est notre propre force qui réagit sur nous, notre ancienne liberté qui r
i réagit sur notre liberté plus récente. Qu’est-ce en effet que cette force du moment ou des circonstances, sinon l’agrégatio
millions de faits moraux tous émanés de l’homme ? Qu’est-ce que cette force du milieu ou de la société, sinon la création mêm
ême de l’homme des temps passés ? À la vérité, on peut dire que cette force du milieu est hybride, faite de deux substances,
se serve d’autres images en face de cette nature renouvelée. Reste la force de la race. Elle est fatale, il est vrai ; mais c
e. III Quoi qu’on puisse penser des opinions de M. Taine sur la force de la race, il faut reconnaître qu’elles sont par
mpeur qu’on ne pourrait le supposer : il consiste à attribuer à cette force de la race exactement la même importance que lui
e histoire est un démenti perpétuel donné à la théorie qui affirme la force du sang et la persistance des instincts physiques
uer à lord Herbert. Voyez un peu cependant le respect qu’inspirent la force morale et la noblesse de caractère ! On peut comp
siblement dans son lit, cela peut compter comme un des miracles de la force morale. Il eut une demi-douzaine d’affaires rien
i refusé ? — Soit, monsieur, répliquai-je, je vous le ferai rendre de force ”, et alors remettant mon chapeau sur ma tête, je
is ses jambes avec mes deux bras et je l’attirai vers moi d’une telle force qu’il tomba à la renverse sur la tête. Un de mes
coude droit sa main et la poignée de sa dague contre moi avec tant de force , que je lui fis lâcher prise, laissant son arme e
l’affaiblir, chaque lecture n’a fait que donner à notre hypothèse une force nouvelle, nous avons conclu de cette persistance
ontispice vous résumait en emblèmes sensibles les traits divers de la force organisée : buffles farouches domptés pour le tra
pour ne plus revenir. Cette préoccupation de faire retraite en pleine force d’inspiration, avant que l’âge ait glacé le génie
rations magiques comme un homme qui, engagé dans une tâche, sonde ses forces pour savoir s’il ira jusqu’au bout et s’il donner
l donnera quelque marque de faiblesse. Il reconnaît avec joie que ses forces sont encore tout entières et qu’elles mèneront l’
enant tous mes charmes sont détruits, et j’en suis réduit à ma propre force , qui est bien faible. Vous pouvez à votre volonté
inables ! Abominables, mais non stériles et vulgaires, car il y a une force réelle dans ces fantaisies monstrueuses, et cette
ne, ils ne s’appartiennent plus, et ils vont en avant, poussés par la force du sentiment qui les maîtrise jusqu’à ce qu’ils t
physicien, le véritable amour en soi. Voulant montrer à quel degré de force peut atteindre l’amour et quel peu de compte il t
rement et de poésie, il a choisi l’âge de la vie où tout est lumière, force et beauté, où la volupté apparaît comme un droit
oute la rivalité d’aucune autre passion et qu’il peut user toutes ses forces à ses propres luttes. Q. Quels sont les peuples
oulent en eux autant qu’ils peuvent, mais la violence de ces passions force la résistance de la volonté, leur ouvre un passag
humour a la saveur substantielle des solides roastbeefs anglais et la force âpre et lourde du porter aux flots épais. Il igno
et même un peu fanatique ; d’un esprit étroit et borné, mais non sans force et sans finesse ; d’une âme dure, sèche, sans onc
, la révolte et l’anarchie. Il hait le pape et Louis XIV avec la même force de haine que le plus ignorant des squires de son
ervi de modèle, car elles ont ce puissant mauvais goût semblable à la force des rêves malfaisants qui caractérise l’imaginati
les deux autres, par une pièce de vers où il exprime avec une grande force l’importante vérité de ce lieu commun, toujours s
ces révoltes pendant le temps de son séjour, lesquelles étaient d’une force respectable et pouvaient aisément compter pour di
ultitudes de diables sans repos employaient incessamment toutes leurs forces pour les faire souffrir. Oui, ils étaient là pêle
ue encore par certains traits qui révèlent l’origine et trahissent la force du sang, est tout anglais par les idées, les sent
ions depuis longtemps éteintes dont ils firent les délices. Plus leur force littéraire est grande, plus violemment ils vous r
que au livre d’Elis Wyn ; écrit avec un talent vrai et une singulière force descriptive, il n’est cependant qu’un livre de se
imentalité font jaillir des yeux du vulgaire. Il n’a pas davantage la force de frapper de grands coups : il se contente de vo
et immédiats, par une de ces secousses d’hilarité, où se reconnaît la force des grands auteurs comiques ; non, il se contente
classe si nombreuse de la gentry qui a formé de tout temps la grande force de résistance, le lest politique de la solide Ang
ans un carton d’entomologiste, le lieutenant Sterne conserva assez de force et de présence d’esprit pour prier poliment son a
rgent, firent de sa correspondance en 1775, et cependant telle est la force du mensonge une fois répandu, que ladite calomnie
d ! Avec les hommes qui possèdent le véritable humour ou la véritable force comique, nous savons toujours exactement pourquoi
en que la nature, cette tyrannie des circonstances parasites et cette force d’attraction et d’agrégation des molécules infini
et, si je me rétablis, il me faudra bien longtemps pour regagner mes forces . J’ai eu besoin de reposer ma tête une douzaine d
97 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIX. Cause et loi essentielles des variations du gout littéraire » pp. 484-497
ains dont est formé cet ensemble sont exposés et soumis à l’action de forces inégales et différentes. Les uns habitent au bord
que la sensation est plus vive et plus durable. Un centre nerveux, à force d’être sollicité à l’exclusion des autres, se fat
une circulation perpétuelle ; la Vie elle-même est dès lors la grande force motrice qui fait varier les choses, les individus
, institutions, tendances, peut être considéré comme le produit d’une force unique qui agit sur les hommes durant une longue
sur les hommes durant une longue période, et l’on peut dire que cette force va d’abord croissant, s’assimilant ce qui l’entou
loignées du tronc, s’est enfin, sous l’action hostile de l’âge et des forces extérieures, ralenti et réduit à rien. De même l’
es vastes périodes dessinées ainsi par la vie et la mort d’une de ces forces contiennent non seulement des alternatives de hau
ent des alternatives de hausse et de baisse dans l’intensité de cette force , une série de pas en avant et de pas en arrière,
re une quantité d’alternances semblables qui portent, non plus sur la force essentielle, mais sur des tendances moins durable
98 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
la mécanique. — Notions du repos, du mouvement, de la vitesse, de la force , de la masse. — Leur origine et leur formation. —
raies du spectre. — Enfin, d’après les lois de la conservation de la force , aucun savant ne doute que le mouvement n’ait tou
ctrique, et notre idée déterminée, épurée, étendue, coïncide avec une force qui opère ou peut opérer dans tous les corps. — P
ésider dans le corps mû ou dans un autre, il n’importe ; on l’appelle force , sans préjuger quoi que ce soit de sa nature, et
ue ce caractère est la vitesse. À ce point de vue, nous parlons d’une force double, triple, etc., d’une autre ; et nous n’ent
mbre de particules toutes exactement semblables. Maintenant, soit une force qui imprime une certaine vitesse au bloc formé pa
ent être substituées sans inconvénient l’une à l’autre, il faudra une force absolument semblable et capable d’être substituée
d’être substituée sans inconvénient à l’autre, c’est-à-dire enfin une force égale pour imprimer la même vitesse au bloc formé
la même vitesse au bloc formé par l’autre moitié, par conséquent deux forces égales, chacune à la première, c’est-à-dire une f
onséquent deux forces égales, chacune à la première, c’est-à-dire une force double pour imprimer la même vitesse au bloc form
uve être une quantité comme la vitesse, et désormais nous mesurons la force de deux façons, soit par la grandeur de la masse
nts, concevoir d’abord un mobile en repos auquel ne s’applique aucune force , puis un mobile en repos auquel s’applique une fo
’applique aucune force, puis un mobile en repos auquel s’applique une force , ensuite, par une complication plus grande, imagi
plus grande, imaginer un mobile auquel s’appliquent deux ou plusieurs forces égales ou inégales, qui le dirigent sur la même l
la nature, si différents qu’ils soient, si différentes que soient les forces réelles par lesquelles ils sont mis en mouvement
ent. Pour qu’un corps en repos se meuve, il faut l’intervention d’une force  ; si cette intervention manque, il demeure indéfi
ses particules, que, selon sa masse plus ou moins grande, il faut une force plus ou moins grande pour lui imprimer la même vi
esse, ou dévie de la ligne droite, il faut aussi l’intervention d’une force . Cette pierre que je lance en l’air, ce boulet ch
condition nouvelle, la plus simple qu’il se pourra ; supposons que la force initiale, au lieu d’agir seulement au premier ins
99 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
mise en scène de son drame ou à la poignante expression qui double la force de la pensée. Son procédé est bien plutôt quelque
r du Scarabée d’or montre un talent très particulier ; il déploie une force d’intelligence qui briserait tous les casse-têtes
e, de celui de Cyrano de Bergerac, ce Rodomont de l’hyperbole, qui, à force d’audace, rencontra heureusement parfois. Ivre de
x. Les combinaisons de l’esprit y sont, et nous avons dit avec quelle force  ; mais l’auteur n’y descend jamais de son âpre sp
t diminuer. Présenté au public français par un traducteur de première force , Charles Baudelaire, Edgar Poe cessa tout à coup
ues personnes parlaient comme d’un génie mystérieux et inaccessible à force d’originalité. Grâce à cette traduction supérieur
es publiés là qui pût être considéré autrement que comme les tours de force d’un jongleur. Paroles sévères, que nous aurions
s rebat incessamment l’imagination contemporaine ? Edgar Poe, avec la force d’un esprit qu’aux attitudes on croirait indompta
des éclairs de bon sens et de mépris, mais l’industrialisme américain force le don Juan intellectuel à souper, et il obéit, —
du besoin. En présence d’une société grossière, qui aime les tours de force , les difficultés vaincues, qui ferait plus de cas
s extraordinaires nous apparaîtra-t-il alors dans toute sa pureté, sa force et son originalité, et l’admiration succédera-t-e
sent dans ces premières Histoires, c’est encore plus l’effort que la force , l’acharnement de la volonté que le souffle facil
ls sont, violemment manqués, mais portant la trace à toute page d’une force inouïe, les livres que la traduction de Baudelair
t ce qu’il en flibuste ne méritait guères d’être flibusté. Doué de la force de cette race de puritains qui se sont abattus d’
amés, ce qu’il prend aux préoccupations contemporaines ne vaut pas la force qu’il déploie pour se servir de ce qu’il a pris ;
revient de toutes parts dans ses livres. Revanche de la pensée, cette force spirituelle contre l’immoralité fangeuse de la vi
qu’on ne rachète point ! Or, Edgar Poe ne le fut pas. Pour lui donner force à l’être pourtant, Dieu, après le Génie, qui est
iginalité si sombrement étrange et si cruelle, a mordu avec une telle force sur l’imagination contemporaine, blasée de tout e
éfère à tous les sentiments de l’âme, dans les choses de l’esprit, la force presque musculaire de la difficulté vaincue et de
100 (1903) La renaissance classique pp. -
la période la plus brillante de notre histoire, avec le moment où les forces vives de notre pays ont atteint leur maximum d’in
nité, réservant pour les nôtres tout notre zèle et le meilleur de nos forces . Nous tiendrons pour suspectes toute logique tran
t anéanti sous l’omnipotence de la nature ! Elle, triomphante dans sa force brutale, ignorante de tout, passe avec sérénité a
lus parfaits de la vie, puisqu’ils épuisent en quelque façon toute la force de notre principe. Notre domaine propre, ce sera
ter, l’individu se détruit lui-même, comme le mystique déréglé qui, à force d’exalter son intelligence au détriment de son co
lles, sous peine de perdre, en nous isolant, la meilleure part de nos forces . Croire que nous sommes libres de nous créer un a
in. Le fond étant stérile et insignifiant, il a fallu y introduire de force des développements d’emprunt et tromper le lecteu
rencontre d’un sujet véritablement approprié, non pas seulement à vos forces , comme le prescrivait déjà le vieil Horace, mais
e autour du fait révélateur. Le poète sent qu’il est enfin maître des forces tumultueuses qui se soulevaient en lui. Une grand
u, ce n’est pas le sol nourricier qui façonne l’individu, le lieu des forces primordiales et permanentes qui lui imposent son
qu’ils produisent, avec l’équilibre de la santé, une augmentation des forces , ou qu’ils amènent la dégénérescence, la maladie
quérante et triomphante grâce aux vertus égoïstes qui ont préservé la force et l’intégrité de son type, — il trouvera sans y
oix inspiratrice des aïeux, et il s’abandonnera sans peur à la grande force paternelle qu’il sent agir en lui. Au contraire,
n dirait qu’avec notre endurance nous avons perdu jusqu’au minimum de forces combatives nécessaires pour nous défendre. Si ces
ent à ces tentatives de nivellement systématique qui tuent toutes les forces vives du pays ; ils veulent résister à la coaliti
pères, ils ne reconnaîtront d’autres divinités pour la Patrie que la Force qui fonde les empires et la Raison qui la conduit
înement juvénile et irréfléchi, il a instauré le règne exclusif de la force brutale alliée à la ruse et à la perfidie. À caus
s apportez le trésor intact de votre jeunesse et l’immensité de votre force , — serrez vos rangs, unissez-vous ! Préparons ens
il énorme de bâtisse ; ainsi la solidité se cache sous l’agrément, la force se déguise sous la pompe souriante ! Vous redesce
ur les peuples. Jadis tu apprenais à nos pères à ne pas mésuser de la force , à faire de la vie une fête généreuse où chacun e
/ 3142