i ne peut plus satisfaire, — disent les philosophes, — les besoins de
foi
des peuples actuels. Malheureusement pour ceux qu
our ceux qui auraient été curieux d’un tel résultat, la profession de
foi
de M. Pelletan restera la profession de foi — iso
ésultat, la profession de foi de M. Pelletan restera la profession de
foi
— isolée — de son auteur aux incomparables grande
, qu’y a-t-il là de bien nouveau ? En France, depuis Condorcet, cette
foi
au progrès est connue, quoiqu’on ne la professe t
lui, et en Allemagne, où l’on n’a rien à craindre à cet égard, cette
foi
a été redoublée par des systèmes philosophiques q
cepteront, pour l’explication de leur dogme et le dernier mot de leur
foi
, la profession de M. Pelletan. Elle pourra lui se
pareil, il ne suffit pas d’en avoir l’audace. Écrire la profession de
foi
d’un siècle qui semblait ne plus en avoir ; procl
ui convienne à des Titans intellectuels de notre force ; proclamer la
foi
au progrès, la foi scientifique au progrès, impos
Titans intellectuels de notre force ; proclamer la foi au progrès, la
foi
scientifique au progrès, imposée à tout ce qui pe
ns doute, mais à quel prix ? à la stricte condition d’avoir établi la
foi
au progrès sur une théorie assez forte pour démen
gies, assez peut-être pour, donner le doute, pas assez pour donner la
foi
! Ainsi, — pour ne prendre qu’un détail entre tou
efaire. C’est un coup manqué dans l’ordre de la pensée. Un symbole de
foi
s’arrête dans une forme nette, au travers de laqu
de laquelle on voit l’idée jusque dans ses racines. Une profession de
foi
— de foi scientifique, de foi rationnelle, la seu
le on voit l’idée jusque dans ses racines. Une profession de foi — de
foi
scientifique, de foi rationnelle, la seule foi po
que dans ses racines. Une profession de foi — de foi scientifique, de
foi
rationnelle, la seule foi possible aux facultés m
profession de foi — de foi scientifique, de foi rationnelle, la seule
foi
possible aux facultés mûries du dix-neuvième sièc
d on veut élever ce mot à la hauteur d’une démonstration qui force la
foi
et en moule énergiquement l’expression dans un sy
s pas pour nous, qui n’avons ni dans le cœur ni dans l’esprit la même
foi
que M. Pelletan ; qui ne pensons pas comme lui, q
e plus cruellement indulgent. Telle est pour nous cette Profession de
foi
du xixe siècle. M. Pelletan nous pardonnera la r
s’élève. Mais quoi qu’il en puisse être, l’auteur de la Profession de
foi
du dix-neuvième siècle est un mystique ; c’est un
me. Il veut, comme tous les illuminés de la philosophie, réaliser une
foi
scientifique, et il n’y a pas d’âme mieux créée p
liser une foi scientifique, et il n’y a pas d’âme mieux créée pour la
foi
intuitive que son âme. Il y a en lui des tendress
’esprit, qu’on a méconnu en soi, s’est vengé. 31. La Profession de
foi
du dix-neuvième siècle, par M. Eugène Pelletan.
ntiquité et de l’autorité dans tout ce qui n’est pas du domaine de la
foi
; l’évidence, comme marque unique à laquelle le v
itta-t-il la science pour la morale, et finit-il par s’abîmer dans la
foi
? Serait-il vrai de dire que, jetant à son tour s
e, ajournant, par une sorte de résistance de la nature, l’heure de la
foi
qui devait être pour lui l’heure du martyre, la m
la réputation, et n’ayant pas encore cette curiosité des choses de la
foi
qu’il devait garder jusqu’à la mort. C’est même l
osse s’arrêter sur le bord, hâta ce dégoût du monde et ce retour à la
foi
. Ses sœurs, qui étaient fort pieuses, suivaient a
père, que Dieu lui-même l’avait directement annoncée aux hommes ? La
foi
, dans Pascal, avait été souvent languissante, jam
se inouïe, la méthode de Descartes appliquée à la démonstration de la
foi
, la rigueur de l’esprit géométrique, qui ne march
utenu contre cette crainte, outre la gloire humaine, qui fait qu’on a
foi
même à ce qui est faux, pour peu qu’on y soit eng
t, c’est un homme, ce sont tous les hommes qui ont fait dépendre leur
foi
de son raisonnement, dont il peut mettre les âmes
té et de la contrariété des témoignages humains dans les choses de la
foi
. Il dut lui paraître étrange que la lumière de la
faillances de cet esprit qui, ayant abaissé la raison au profit de la
foi
, ne voulait néanmoins prouver la foi que par la r
baissé la raison au profit de la foi, ne voulait néanmoins prouver la
foi
que par la raison ! Ce sont comme des gouttes de
que des macérations, dans cette laborieuse aspiration au repos de la
foi
, qui ressemble à la montée du Calvaire. De ces di
ignent les divers états de son âme, tantôt calme et sereine, quand la
foi
la possède, tantôt troublée et exaltée par le dou
erses. Ce jugement s’applique surtout aux pensées de Pascal sur la
foi
, et aux pensées de morale chrétienne qui ont pour
ue tenir la plume pour Port-Royal ; dans les pensées qui regardent la
foi
, c’est pour son compte, c’est sur ce qui l’intére
nt la source divine où il aspire à se rafraîchir ; il la voit avec la
foi
, et il pourrait en prendre les ailes pour aller d
e, qui s’acharne à son objet, qui craint de le laisser échapper : une
foi
non d’habitude, mais qu’il faut disputer tous les
quer tous les jours de perdre, si l’objection est la plus forte ; une
foi
, pour ainsi dire, arrachée et convulsive. Pascal
r sa raison plus forte que celle dont Pascal a fait le sacrifice à la
foi
? Cette raison si puissante, à force d’être toujo
quoi ? Valait-il donc mieux que Pascal transigeât, qu’il conciliât la
foi
et la philosophie ? L’exemple en eût-il été meill
été chrétien à la façon de Descartes, plus par le respect que par la
foi
? Bossuet et Fénelon étaient trop engagés dans la
choisir entre les vérités qui leur sont propres et les vérités de la
foi
. Et quant à Leibniz, il était trop engagé dans la
l était trop engagé dans la philosophie pour pousser la science de la
foi
jusqu’au point où elle rend superflues, si même e
i Fénelon, ni Leibniz, n’ont pensé à concilier la philosophie avec la
foi
; mais tandis que, pour les deux premiers, la phi
ignorer, quoiqu’il n’y ait à en tirer aucune preuve auxiliaire de la
foi
; pour le second, la foi n’est peut-être qu’une t
it à en tirer aucune preuve auxiliaire de la foi ; pour le second, la
foi
n’est peut-être qu’une tradition respectable à la
; et je suis surpris qu’on ait vu une conciliation sérieuse entre la
foi
et la philosophie, dans Bossuet, parce qu’il a do
à la philosophie quelques moments d’une vie tout entière dévouée à la
foi
; dans Leibniz, parce qu’il a donné à la foi quel
out entière dévouée à la foi ; dans Leibniz, parce qu’il a donné à la
foi
quelques heures de sa longue vie de savant. Aucun
e ces grands hommes ne fit d’ailleurs son unique affaire d’établir sa
foi
; aucun n’eut à choisir entre ne pas croire et cr
s tout d’abord, et dans toute la vie, jouir pleinement, ceux-ci de la
foi
chrétienne, celui-là de ses croyances philosophiq
eligion, ils l’enseignent. Bossuet a-t-il jamais songé à fortifier sa
foi
de quelque preuve tirée de la philosophie ? Leibn
ie ? Leibniz, sa croyance philosophique de quelque preuve tirée de la
foi
? Il en est tout autrement de Pascal, qui n’était
qui n’était ni théologien ni philosophe. Il n’avait ni le surcroît de
foi
que donne la profession et qu’entretient la polém
soit attaché au dernier ? Comment s’étonner qu’ayant fait choix de la
foi
, il ait eu du dédain pour la philosophie, ne fut-
nt aux habiles gens qui en auraient fait un mélange, se composant une
foi
de la réunion de ces deux ordres de preuves, on n
languissante du mélange d’une certaine philosophie et d’une certaine
foi
, Pascal n’a pu faire mieux que de rester Pascal.
é la raison que le jour où elle connaît qu’elle doit abdiquer pour la
foi
. La violence de ses efforts, ses angoisses, ses d
qui le mène à rechercher si cette lutte de dix-sept siècles, entre la
foi
et la raison, ne vient pas de ce que la raison n’
ison, ne vient pas de ce que la raison n’a pas été assez haute, ou la
foi
assez raisonnée, et si la foi n’est pas la perfec
a raison n’a pas été assez haute, ou la foi assez raisonnée, et si la
foi
n’est pas la perfection même de la raison ; qui d
un habile homme qui mélangerait par doses égales la philosophie et la
foi
, afin de ne pas se rendre suspect, et qui tirerai
ités de la morale commune, pour blâmer Pascal d’avoir cherché dans la
foi
une règle, auprès de laquelle cette morale n’est
que la première ardeur d’une conversion récente pousse à défendre la
foi
, avant même de l’avoir approfondie. Mais, du moin
éunies, sous le gouvernement de sa raison, il veut voir clair dans la
foi
, et recherche si, au lieu d’être la raison qui ab
qu’il eût suivie, ce fut la dernière où il persévéra. Il cherchait sa
foi
après avoir cherché les lois du monde physique ;
rnauld, mais l’ardent solitaire qui sentait, dans son cœur et dans sa
foi
, les blessures faites par ces odieuses maximes à
à un politique une éloquence plus durable qu’à un chrétien, qui a la
foi
et le génie, la défense de ces vérités. Vérités,
nous préparait une dernière surprise : il vient d’écrire une œuvre de
foi
. Telle a été mon impression dès l’abord, et elle
er une pensée analogue à celle du messianisme hébreu, c’est-à-dire la
foi
au triomphe définitif du progrès religieux et mor
ttise et du mal. » Voyons donc sous quel aspect se présente l’acte de
foi
de M. Renan. I Qu’il a bien fait de ressusci
ants, cruels, ce rôle ne pourrait être ce qu’il est : un long acte de
foi
. Antistius finit par reconnaître qu’avec ses bonn
en affirmation. On peut dire qu’en ce sens M. Renan a toujours eu la
foi
; mais cela n’a jamais été si évident que dans le
tout que consiste, à mon avis, le progrès décisif de M. Renan dans la
foi
. Car jusqu’à présent les personnages où l’on étai
involontaire. Mais il y a encore dans son cri de désespoir un acte de
foi
: « Oui, une vérité n’est bonne que pour celui qu
nde s’il est possible, en dehors des religions positives, d’avoir une
foi
plus complète et plus précise. Je serais curieux
Métius et les Liberalis d’aujourd’hui qui sont des hommes de peu de
foi
. Et, tandis qu’ils reprochent à M. Renan son scep
à M. Renan son scepticisme dissolvant, c’est en réalité le manque de
foi
qui les pousse si résolument à l’action IV
se si résolument à l’action IV Maintenant il est certain que la
foi
de M. Renan a sa couleur et son accent, et qu’ell
d’abord une remarque. On s’est habitué à ne donner presque le nom de
foi
qu’aux croyances imposées par les religions. Et,
foi qu’aux croyances imposées par les religions. Et, en effet, cette
foi
est la plus fixe et la plus solide, étant délimit
’éducation et y étant maintenue par la terreur. A côté de celle-là la
foi
volontaire et acquise, mouvement du cœur qui dési
on conçoit comme le bien soit aussi le vrai, n’a plus l’air d’être la
foi
. Et pourtant les deux sentiments sont au fond ide
au fond identiques. La prière d’Antistius n’est pas moins un acte de
foi
que la démarche des Aquicoles venant consulter l’
onsulter l’oracle. Seulement, à mesure que croissent nos lumières, la
foi
, tout en s’épurant, participe moins de la certitu
ur M. Renan. Mais d’autres causes encore ont contribué à obscurcir sa
foi
aux yeux des gens superficiels. Il n’est pas d’éc
n’est en somme qu’une espérance ? C’est qu’il a cru autrefois, d’une
foi
entière et absolue à des dogmes dont il s’est dét
complexité ne permet pas de voir toujours très clairement l’homme de
foi
que j’ai découvert dans le Prêtre de Némi, et qui
u’à recueillir les souvenirs de ma vie politique et les raisons de ma
foi
. Dans le volume que je vous ai envoyé, il n’y a q
à n’est que conception subjective de l’esprit, objet de sentiment, de
foi
personnelle, non de science. Or, une telle théori
de fini. L’école positiviste ne rejette pas ou ne peut pas rejeter la
foi
à ces vérités, car la foi est un état subjectif d
te ne rejette pas ou ne peut pas rejeter la foi à ces vérités, car la
foi
est un état subjectif de l’âme, que l’on éprouve
nce inutile, et à nous rejeter soit dans le positivisme, soit dans la
foi
? M. Guizot affectionne un procédé de discussion
autant que la preuve de la révélation. Ce qui donne à supposer que la
foi
résout des questions que la philosophie ne résout
i résout des questions que la philosophie ne résout pas, c’est que la
foi
, quand elle est acceptée, a un caractère de confi
sophie. Enfin n’oublions pas que cette confiance absolue que donne la
foi
, elle la donne dans toutes les religions du monde
maniste, le bouddhiste, l’israélite, sont aussi tranquilles dans leur
foi
, aussi assurés qu’elle résout tous les problèmes,
l n’y a que deux états d’esprit qui donnent la certitude absolue : la
foi
et la science. D’une part, la certitude de la foi
titude absolue : la foi et la science. D’une part, la certitude de la
foi
n’est pas incompatible avec l’erreur, comme le pr
que de la philosophie44. Or, entre la science (au sens strict) et la
foi
, il n’y a que l’opinion. L’apologétique chrétienn
, et donne à chaque individu le droit absolu de décider en matière de
foi
? On sait de plus qu’indépendamment de cette diff
on puisse s’entendre sur un minimum d’opinions dans une profession de
foi
. Dans le domaine de la vérité relative ou humaine
s ? Là où toute autorité fait défaut, toute déclaration d’articles de
foi
est arbitraire. M. Guizot, par exemple, admet cin
ns les deux églises, tant de grands hommes sont morts martyrs de leur
foi
, le débat sur la présence de Jésus-Christ dans l’
voyer aux théologiens le débat de la grâce et du libre arbitre, de la
foi
et des œuvres. Encore une fois, qu’est-ce que le
ns sa rigueur au pédantisme théologique ? Qu’est-ce donc qu’une telle
foi
, sinon une philosophie ? Pour M. Guizot, tout pro
our cette grande religion de cet amour respectueux que l’on a pour la
foi
de sa famille et la foi de son enfance, résistent
n de cet amour respectueux que l’on a pour la foi de sa famille et la
foi
de son enfance, résistent cependant, et résistent
Dieu mort pour les hommes a attiré à lui toute la pensée et toute la
foi
; l’on a oublié que ce miracle d’amour n’était po
lle est au-dessous. Sur ce point, soyez-en sûrs, nous avons aussi une
foi
, une foi aussi ferme que la vôtre. Ce n’est pas p
u-dessous. Sur ce point, soyez-en sûrs, nous avons aussi une foi, une
foi
aussi ferme que la vôtre. Ce n’est pas pour des r
, et notamment dans l’Avenir de la Science. Car, s’il est un livre de
foi
, c’est bien celui-là. Je ne pense pas que personn
uels il n’y a rien de saint. » L’Avenir de la Science est un livre de
foi
, car je ne connais point de livre où le scepticis
ris plus frémissant de colère. L’Avenir de la Science est un livre de
foi
, si vous pensez que la foi peut être autre chose
re. L’Avenir de la Science est un livre de foi, si vous pensez que la
foi
peut être autre chose que la croyance aux formule
à ce qu’on a pu deviner des fins de l’univers, etc…, ce n’est pas la
foi
du charbonnier, du derviche, ni du nègre fétichis
viche, ni du nègre fétichiste ; mais j’imagine pourtant que c’est une
foi
. Or, je le répète, cet esprit de foi éclate dans
j’imagine pourtant que c’est une foi. Or, je le répète, cet esprit de
foi
éclate dans le premier livre écrit par M. Renan.
eux pourana ». Oui, vous savez lire, vous verrez qu’il l’a gardée, sa
foi
. Seulement… D’abord que voulez-vous ? Son optimis
t, comme si ce qu’il espérait était le vrai. Et c’est cela qui est la
foi
. Il n’y a même que cela. Je voudrais que les bons
ntré sur son chemin quelque théoricien du socialisme, imposant par sa
foi
, ardent de langage, austère de mœurs et sacerdota
qui ont eu une enfance pieuse et qui se sont lentement détachés de la
foi
par l’insensible travail de leur esprit avec qui
ent exprès avait déposés dans leurs cœurs d’enfants. Leur retour à la
foi
peut avoir sa douceur et même son ardeur, mais ce
temps sans soupçonner qu’ils vont à la messe et qu’ils communient. Sa
foi
, pénétrant toute son âme, est une foi de tous les
messe et qu’ils communient. Sa foi, pénétrant toute son âme, est une
foi
de tous les instants, et il ne craint pas d’en do
dredi joue un rôle important dans ses petits récits d’édification. Sa
foi
, si souvent sublime de penser et de propos, est,
z les Lacordaire, les Ravignan, les Dupanloup, ces aristocrates de la
foi
. Veuillot, lui, est bien peuple. Les catholiques
es possible, propager le bienfait qu’il avait reçu, et leur donner la
foi
qui seule assure à tous la vie heureuse ou suppor
l y plonge Voltaire et quelques autres avec une sainte allégresse. Sa
foi
est intrépide, va jusqu’à lui donner l’apparence
pour lui eût été bien réellement « un supplice ». L’intrépidité de sa
foi
et même la hardiesse des jugements qu’elle lui in
. Il y a de la physiologie dans cette peur-là : il y en avait dans la
foi
de Veuillot. Il n’aurait rien compris à ce raison
seul avec lui-même, il fermait les yeux. Mais, s’il se jette dans la
foi
par le même mouvement de recours craintif que les
res Penseurs et de Paris sous les deux sièges : c’est étant donné sa
foi
qui le lie et l’emprisonne la puissance, la soup
elle il interprète tous les événements, grands et petits, selon cette
foi
. Cet homme, qui n’est pas un philosophe, n’a que
ou refuse énergiquement de comprendre le sentiment religieux sans la
foi
, et sans la foi catholique. Et c’est encore une d
iquement de comprendre le sentiment religieux sans la foi, et sans la
foi
catholique. Et c’est encore une des marques de ce
un je ne sais quoi de caché, de secret, de dompté et d’étouffé par la
foi
, mais qui, sous couleur de fiction littéraire, s’
y descendant plus loin encore et jusqu’au tréfonds, il y trouvait la
foi
au Christ et l’amour de la Croix. C’est égal, j’e
les minutes de sa vie et dans toutes ses démarches sans exception. La
foi
n’est pas faite pour nous servir de règle uniquem
c habileté des circonstances, voire de s’y plier dans l’intérêt de sa
foi
, mais à une condition : c’est qu’il ne paraisse j
c’est qu’il ne paraisse jamais réduire ou limiter le domaine où cette
foi
doit s’exercer et qui est, par définition, univer
t, membre de la conférence Molé, d’existence luxueuse, et pour qui la
foi
est si peu le tout de la vie que ses mœurs ne son
ublics, d’autre chose que ce qui le blesse et l’outrage, lui, dans sa
foi
. Ses haines les plus féroces ne sont que l’envers
ont reprises aujourd’hui par des hommes très éloignés de lui par leur
foi
. Contre le régime de centralisation à outrance is
nçois mal, j’ai toujours été tenté d’accorder sur moi, à ceux dont la
foi
est absolue, des droits que je ne me reconnais pa
à ma guise dans mon privé. Heureusement, d’ailleurs, les personnes de
foi
absolue n’ont pas toutes la même. Grâce à cela, n
ne, de l’Angleterre et de l’esprit anglais. Car son patriotisme et sa
foi
ne font qu’un, et souvent sa foi a fait son patri
t anglais. Car son patriotisme et sa foi ne font qu’un, et souvent sa
foi
a fait son patriotisme singulièrement clairvoyant
belais. Il témoigne plus de respect que d’affection à Pascal, dont la
foi
est trop inquiète pour lui. Mais, Gil Blas est «
e trouves-tu pas, comme moi, qu’elle vaut bien ton Isidora, et que la
foi
chrétienne s’entend à relever les âmes encore mie
e XVIe, et même avant. Si, pour les neuf dixièmes des « fidèles », la
foi
n’était chose d’habitude et de convenance, sans n
ils donc en dehors de l’humanité ? Et, parce que vous n’avez pas leur
foi
, vous sont elles plus incompréhensibles et plus é
: il faudrait que tous les hommes, dans l’univers entier, eussent la
foi
; et il faudrait que la foi communiquât forcément
hommes, dans l’univers entier, eussent la foi ; et il faudrait que la
foi
communiquât forcément aux croyants la vertu et la
s, d’illusions « à rebours ». S’il doit à l’intransigeance même de sa
foi
des vues profondes sur l’histoire contemporaine e
on, je vous jure, ce ne sont point « mes passions » qui m’ont ravi la
foi
: je ne leur obéis pas toujours ; et, en tout cas
e l’on pût totalement désespérer et où vous n’étiez retenu dans votre
foi
que par une habitude d’âme ? Dans ces heures-là,
ants, quoi que vous disiez, même dans le temps où votre chimère d’une
foi
unique était le plus près d’être une réalité. Alo
er. Son scepticisme à l’endroit de l’hérédité correspond à un acte de
foi
fanatique dans la vertu de l’éducation. Il y a un
e sources purement intérieures22. » La science multiplie les actes de
foi
nécessaires à la vie sociale. En nous familiarisa
euses de fraternité. La science, dit A. Comte, multiplie les actes de
foi
nécessaires à la vie sociale. Soit ; mais la scie
t ; mais la science n’a-t-elle pas supprimé autant ou plus d’actes de
foi
, qu’elle n’en a fondé ? N’a-t-elle pas été pour b
incertitudes de l’esprit humain en matière de science par un acte de
foi
en l’avenir de la fraternité. M. Brunetière repré
e, fait le vide en elle, qui supprime non seulement tous les actes de
foi
, mais toutes les pensées et se dresse, grimaçant,
ement de l’esprit critique aboutit forcément à supprimer tout acte de
foi
. En fait la critique de beaucoup de penseurs, ne
ée qu’à un nombre limité de questions : en rejetant certains actes de
foi
primés, ils en conservaient ou même en instauraie
instauraient d’autres. Vigny ne croit pas à la Providence ; mais il a
foi
dans la science (La Bouteille à la mer). Renan ne
st que toute activité théorique ou pratique suppose certains actes de
foi
. Ces actes de foi peuvent être très réduits en no
ité théorique ou pratique suppose certains actes de foi. Ces actes de
foi
peuvent être très réduits en nombre ; ils peuvent
rationaliste serait logiquement réduit au silence. Parmi les actes de
foi
qui ont tenu une grande place dans l’histoire des
stoire des idées au cours du xixe siècle, il faut signaler l’acte de
foi
dans la bonté de la nature humaine. Comment enten
foi dans la bonté de la nature humaine. Comment entendre cet acte de
foi
et comment l’expliquer ? Cet acte de foi nous sem
Comment entendre cet acte de foi et comment l’expliquer ? Cet acte de
foi
nous semble intervenir aux époques de transition,
tuations de la pensée. Tous les novateurs sont conduits à cet acte de
foi
par une sorte de fatalité historique. La destruct
me est livré à lui-même et où par conséquent il doit faire un acte de
foi
en lui-même, il ne faut pas d’ailleurs confondre
e de foi en lui-même, il ne faut pas d’ailleurs confondre cet acte de
foi
avec un appel aux instincts primitifs de l’humani
avec un appel aux instincts primitifs de l’humanité. C’est un acte de
foi
en ce que nous sommes aujourd’hui, avec toutes no
ec toutes nos hérédités, avec toutes nos acquisitions. Et cet acte de
foi
est obligatoire, quelles que soient ces hérédités
s plus faibles encore si nous ne croyons pas en nous-mêmes. L’acte de
foi
dans la bonté de la nature humaine répond à un ac
se lancer à la poursuite de l’inconnu. Tel est le rôle de cet acte de
foi
dans l’évolution intellectuelle de l’humanité. C’
milieu pour faire triompher l’idée nouvelle qu’il apporte ; mais il a
foi
dans cette idée et dans son triomphe ; il a foi d
l apporte ; mais il a foi dans cette idée et dans son triomphe ; il a
foi
dans la culture ; il se rattache à une série d’ef
laquelle il collabore. Le penseur individualiste fait ici un acte de
foi
en un idéal qui le dépasse. * * * Mais la questio
l qui le dépasse. * * * Mais la question est de savoir si cet acte de
foi
n’est pas une duperie. Le progrès intellectuel n’
l ; car la sociabilité évoluant a besoin qu’on remplace une source de
foi
épuisée par des sources nouvelles. L’intelligence
mant Dieu lui-même. » Beaucoup de ces chants, première effusion de la
foi
populaire, ont péri sans doute par les précaution
i populaire, ont péri sans doute par les précautions mêmes dont cette
foi
s’enveloppait ; mais la part de la poésie, dans l
a réunion chrétienne, un hymne cité plus tard, en preuve de l’antique
foi
au Saint-Esprit, comme au Verbe divin : « Gracieu
érusalem. Mais la véritable inspiration de telles paroles, c’était la
foi
même de la foule, et ce sentiment qui faisait dir
cette jalouse prohibition ne fil que précipiter dans les canaux de la
foi
nouvelle les flots harmonieux de l’idiome helléni
e d’un vase précieux qu’il dérobât pour y verser le vin nouveau de la
foi
. Ainsi, dit-on, il entreprit de composer, à force
it un faux travail, un sacrilège pour le goût plus encore que pour la
foi
. Mais un meilleur dessein de ce même sophiste gre
e du solitaire penché sur l’abîme, sortait des obscurités mêmes de la
foi
chrétienne ? Nous entendons encore retentir dans
oulait sauver. Nous ne discutons pas ici ces contrastes donnés par la
foi
même, ce chaos de grandeur et de misère. Mais com
mnes sans exemple, rêveurs et dogmatiques, pleins d’imagination et de
foi
, le christianisme était chanté par le solitaire,
igion, l’imagination de saint Grégoire est sévèrement contenue par sa
foi
, il n’en trouve pas moins dans la philosophie mêm
l’orgueil idéal du stoïcien s’égalant à Dieu, mais qui se compose de
foi
, d’amour et d’espérance. Voici ce langage nouveau
tation un accent vrai d’enthousiasme, une ardeur et une souffrance de
foi
qui persuade. Cet effort désespéré, cet élancemen
olontaire du doute ; ici je sens la certitude et la consolation de la
foi
, sous l’obscurité et l’impuissance des paroles. C
iétait peu des fréquentes répétitions, qui n’étaient que l’écho de sa
foi
. Sous cette forme, Grégoire de Nazianze a été poë
e ma chère Anastasie, qui ressuscitas sous un enseignement nouveau la
foi
jadis éteinte par des instructions meurtrières !
s un obscur village. La piété même, le regret du bien à faire ; de la
foi
à défendre, venaient au secours des faiblesses de
ltivé les lettres avant tout ; il les a cultivées d’abord, sans autre
foi
que la science même, sans autre pratique religieu
rie, Synésius n’entretient plus sa lyre que des vérités sévères de la
foi
. Seulement deux choses se mêlent sans cesse à cet
même de l’état des âmes décelé par cette poésie : la ferveur dans une
foi
confuse encore, le jeu de la fantaisie dans l’abs
s n’ait bien vite avancé dans la connaissance et l’adoration de cette
foi
qui devenait un devoir sacré pour lui. Quelques a
ienne ; et le poëte a pu devenir évêque, surtout à cette époque d’une
foi
plus ardente et d’un formulaire moins rigoureux,
u’il avait gardée. Mais, et ses chants l’attestent, il embrasse d’une
foi
vive les plus hauts mystères du christianisme, co
u Dieu fait homme, le culte du Christ ; il est disciple fervent de la
foi
de Nicée, comme de l’Évangile ; il a l’enthousias
Jérôme. Chez l’évêque de Ptolémaïs, cette conception dominante de la
foi
nouvelle, cette adoration fervente du Christ semb
. Sa lyre est l’instrument de son âme, de sa rêverie studieuse, de sa
foi
mystique. Elle ne le distrait pas des devoirs sér
le est la lente extinction des anciennes croyances : lors même qu’une
foi
jeune et pure en consume les restes du souffle de
le droit d’en parler légèrement. A beaucoup d’entre nous il manque la
foi
; il nous manque à tous la science de la religion
teur. S’il en est parmi nous qui veulent connaître l’histoire de leur
foi
, les occupations de la vie commune, l’insuffisanc
du moins nous sommes chrétiens. Ceux qui ne peuvent pas l’être par la
foi
n’osent pas ne pas l’être par la raison, et tel q
pour me corriger. Forcer ma raison à être attentive aux preuves de la
foi
, l’étonner, la troubler par le développement des
mais il raisonne de telle sorte, qu’on sent le fidèle qui confesse sa
foi
dans le logicien qui argumente. Il ne traite pas
ait nous rendre la croyance aimable en nous enseignant qu’elle est de
foi
. Il y emploie mille pensées hardies et chastes to
; car c’est d’après le même modèle, gravé au fond de leur cœur par la
foi
et le génie, que le prédicateur par la beauté de
s les personnages présents par la puissance de l’imagination et de la
foi
. Il semble qu’on reconnaisse un frère, un ouvrier
là notre cœur touché d’une inquiétude qui ne doit pas finir, et si la
foi
nous manque, nous avons du moins ce doute mêlé d’
consacrés. Et pourtant telle est la simplicité et la profondeur de sa
foi
, qu’à la longue on se sent touché de respect. Au
oublie pas les affaires de son esprit, c’est un prêtre qui n’a que la
foi
du troupeau, un docteur qui a conservé la docilit
er trop peu. Si son âme fut jamais troublée par les difficultés de la
foi
, il n’en reste pas de traces. Il n’a pas à se dém
remier des dogmes chrétiens et le mystère des mystères. Il y croit de
foi
; il l’aime d’un amour qui n’ose être tendre, et
jette l’âme la plus rebelle dans un trouble d’où sortira peut-être la
foi
, d’où ne sortira jamais le mépris. § III. Mass
le correctif et comme le charme d’une intention toujours pure, d’une
foi
sincère, de la raison et de la charité. S’il est
devable d’aucune de ces démonstrations imposantes qui affermissent la
foi
ou embarrassent l’incrédulité. La force manquait
ions où Bourdaloue et surtout Bossuet avaient trouvé leur logique. Sa
foi
, plus douce que profonde, était facilement satisf
il parla peu du dogme à ces oreilles superbes. Servit-il du moins la
foi
par la morale ? J’en doute, et la vérité me force
t même les saints. Il n’y a pas de paix possible pour qui l’a lu avec
foi
. Où fuir en effet, où se cacher ? Je ne sache que
llon. Est-ce parce que les sermons y sont plus courts ? Est-ce sur la
foi
de l’estime qu’en faisait Voltaire qui le copia,
ssées de son esprit ou des inspirations de son cœur ; il lui faut une
foi
qui donne à sa morale le caractère d’une croyance
e au-dessus de ce droit capricieux que nous avons sur nos pensées. La
foi
dans la morale chrétienne, comme science de l’hom
ains. Il est vrai qu’ils le sont de génie ; mais leur génie, c’est la
foi
en la morale chrétienne, et cette morale est la s
royance ? Aurait-il fait une fin chrétienne et trouvé la paix dans la
foi
aux sources divines de l’unique morale ? On a de
ources divines de l’unique morale ? On a de lui une méditation sur la
foi
et une prière que Voltaire veut lui faire supprim
affligeant sa philosophie. » Il les maintient. Est-ce comme actes de
foi
, ou seulement parce qu’il ne rougit pas d’avoir e
aissance des travaux modernes et, avec une sincérité qu’expliquait sa
foi
profonde, ne dissimula rien de la largeur de la p
les choses de l’esprit humain et en particulier dans les choses de la
foi
. M. Le Hir était un savant et un saint ; il était
esprit scientifique, dont la première condition est de n’avoir aucune
foi
préalable et de rejeter ce qui n’arrive pas, il r
très juste, mais dans un des plateaux il y avait un poids infini, une
foi
inébranlable. Ce qu’on aurait pu mettre dans l’au
eût préservé des dangers que le concile du Vatican a fait courir à la
foi
de la plupart des ecclésiastiques instruits. Il m
: il avait la critique très exercée en tout ce qui ne tient pas à la
foi
; mais la foi avait pour lui un tel coefficient d
critique très exercée en tout ce qui ne tient pas à la foi ; mais la
foi
avait pour lui un tel coefficient de certitude, q
t exalté vint dire qu’il faut débuter, non par la raison, mais par la
foi
. Et qui reste juge en dernier lieu des titres de
, mais par la foi. Et qui reste juge en dernier lieu des titres de la
foi
, si ce n’est la raison ? La théologie morale se c
ée, aucune contradiction ; même en des choses qui ne concernent ni la
foi
, ni les mœurs. Or mettons que, parmi les mille es
ent tenu en des positions aussi désespérées. Dans ces naufrages d’une
foi
dont on avait fait le centre de sa vie, on s’accr
’étonneront certainement du genre de raisonnements qui m’écarta de la
foi
chrétienne, à laquelle j’avais tant de motifs de
uis jamais prêté à ces mensonges. Je n’ai pas cru respectueux pour la
foi
de tricher avec elle. Ce n’est pas ma faute si me
n’étaient pas changés ; mais, chaque jour, une maille du tissu de ma
foi
se rompait. L’immense travail auquel je me livrai
e disait exactement comme M. Gosselin à Issy : « Tentations contre la
foi
! N’y faites pas attention ; allez droit devant v
le plus souvent, de conseiller à celui qui avoue des doutes contre la
foi
de ne pas y faire attention. Loin de reculer les
que Dieu devrait me rendre, d’après notre arrangement réciproque, ma
foi
! je l’en tiens quitte. Mon lot a été bon, et je
rivis à ce sujet le 29 mars 1844, dans un moment où mes doutes sur la
foi
me laissaient un calme relatif : J’ai été heureu
ma mère n’était pas assez instruite pour comprendre qu’on changeât de
foi
religieuse parce qu’on avait trouvé que les expli
s mon esprit, leur eût paru quelque chose d’inintelligible, tant leur
foi
était simple et absolue. Je partis donc pour Pari
humanité veut la détruire ; elle la combat : à cette époque elle a la
foi
de la destruction. Elle passe alternativement par
classes supérieures. Les masses, elles, ont encore cette haine, cette
foi
de destruction contre l’ancien dogme qui leur tie
tre l’ancien dogme qui leur tient lieu de religion ; mais quand cette
foi
elle-même n’existera plus, alors les plus grands
ilosophie est impuissante pour la faire croire, pour lui donner de la
foi
à ses destinées. Dans le passé, je vois des homme
osophie qui ait pu réunir en société un certain nombre d’hommes ayant
foi
à la solution qu’elle leur présentait, et se diri
tenterons d’exprimer dogmatiquement nos idées. Toute religion a eu sa
foi
pour satisfaire le sentiment, son dogme pour donn
a eu sa foi pour satisfaire le sentiment, son dogme pour donner à sa
foi
la justification du raisonnement, et son culte po
29 juillet à tous ces prophètes du passé, nous concevons leur peu de
foi
en eux-mêmes et dans leurs recherches futures, et
e, âme de génie, il a gardé sous ses cheveux gris tous ses trésors de
foi
et de jeunesse ; il a dépouillé d’un coup ses pré
dépouillé d’un coup ses préjugés politiques, non inhérents à la vraie
foi
. Sincèrement il conçoit l’idée d’une régénération
arler ; la rupture n’était que dans l’ordre humain et secondaire : la
foi
faisait pont sur l’abîme. La ruine était aux pied
mposé, ne me semblent point, dans leur violence, sortir de ce rôle de
foi
, de cette inspiration d’un prêtre, non pas absolu
et en harmonie avec cette nature invincible de prêtre : il y avait la
foi
. Chose singulière et à jamais digne de méditatio
upart de ces hommes est grande encore : elle réside, non plus dans la
foi
, non plus dans l’ascendant de la position ; il es
grâce et en coloris, sans perdre en force, à mesure que sa rigueur de
foi
a été davantage ébranlée. Nous en signalerons bie
du pape, comme il dit, font contraste avec cette simplicité naïve de
foi
que l’auteur s’attribue encore par oubli, ou qui
it-il permis ? Rien n’est pire, sachez-le bien, que de provoquer à la
foi
les âmes et de les laisser là à l’improviste en d
dénonce cet oubli, dût mon cri paraître une plainte ! À défaut de la
foi
, et après un désabusement aussi avoué sur des poi
ependant à y trouver un vrai charme de récit, et, sauf le deuil de la
foi
perdue, auquel peu de lecteurs seront sensibles,
âge, je croirais avoir beaucoup fait pour ce jeune homme, soit que la
foi
et la soumission chrétienne dussent résulter pour
ement) et dans les efforts que fait celui-ci pour amener l’autre à la
foi
. Si l’homme est esclave et la femme patricienne (
de nous montrer, dans tout un groupe de chrétiens, la contagion de la
foi
et de l’héroïsme, la sublime émulation et, propre
s spécialement au troisième acte, c’est l’émulation pour confesser la
foi
et pour se faire arrêter. Æmilia et Attale songen
le de ma Jeanne d’Arc. L’avenir me réserve les mêmes revanches : j’ai
foi
. » Allons, tant mieux. Je crains cependant, si la
tenait. Quelle gloire d’affirmer devant tout un peuple son dire et sa
foi
! Cela devenait une gageure, et très peu cédaient
douleur, mais à la récompense ! N’afflige pas Jésus par ton manque de
foi
! Car il te voit, Jésus !… sans te parler de moi.
ppartenait à une dame chrétienne, qui sans doute l’avait initiée à la
foi
du Christ. Le sentiment de sa bassesse sociale ne
elle parce qu’on sentirait en elle une divine flamme de charité et de
foi
. Elle serait le guide et le réconfort de tous. El
onnée pour femme à l’esclave germain Faustus, la lui enlève contre la
foi
jurée. Et c’est pourquoi Faustus égorge Secundus
, tombée amoureuse de l’héroïque Théomène, est convertie par lui à la
foi
du Christ… Tout cela est habilement développé. Il
te comme le héros et la victime dans la lutte du scepticisme et de la
foi
, celle-ci triomphant provisoirement en lui, de mê
n terrible, mais c’est aussi qu’il a, qu’il croit avoir le remède. Sa
foi
, je le pense, fut antérieure à son doute ; lorsqu
l revint à la charge et se logea toujours plus ou moins au sein de sa
foi
, c’était là une manière, après tout, d’être assez
e, par mille endroits, cherchait à pénétrer dans son esprit ; mais sa
foi
se fortifiait, grandissait imperturbablement parm
lement parmi les orages de sa pensée. On peut le dire, le doute et la
foi
vivante, l’un passager, l’autre immuable, naquire
r de leurs esprits et de la nature des idées. Se prévaloir contre la
foi
de Pascal de certain mode d’argumentation qu’il e
e hardiment et qui impliquerait le scepticisme absolu au défaut de la
foi
, c’est supposer ce qu’il s’agit précisément de dé
ce qu’il s’agit précisément de démontrer, c’est oublier combien cette
foi
faisait peu défaut en lui, combien elle était pou
à l’intelligence, met la raison de sentiment au-dessus des autres. La
foi
parfaite, c’est Dieu sensible au cœur ! « Et c’e
attendant que Dieu la leur donne par sentiment de cœur, sans quoi la
foi
n’est qu’humaine et inutile pour le salut. » Ain
odes. Il y aurait illusion aussi à prendre pour des convulsions de sa
foi
ce qui peut souvent n’avoir été que des brusqueri
en lui, je ne voudrais que sa charité ; car la charité découle de la
foi
, comme la source du rocher. Et quelle charité che
us touchants en cette doctrine rigide ! Je renvoie à sa profession de
foi
66 qui commence par ces mots : « J’aime la pauvre
autres points, restait soumis comme un enfant en ce qui concernait la
foi
, et que cette simplicité a régné en lui toute sa
qui lui sont préférables & préférés. M. l'Abbé Yvon, de meilleure
foi
que son Apologiste, en cessant d'être Philosophe,
Homme & de ses Facultés, prétendent, d'un côté, que le joug de la
foi
contredit & humilie la raison, &, de l'au
en effet le partage de la raison humaine, avant que le flambeau de la
Foi
vînt diriger ses lumieres, lui montrer les bornes
is par cette raison qui entend ses véritables intérêts, le joug de la
Foi
étoit nécessaire à la raison humaine. Que peut-el
appeloit-il cette raison qu’on croit humiliée par sa soumission à la
Foi
religieuse ? Il l’appeloit un principe de destruc
bnitz, de Néedhan, de Buffon, ont aujourd’hui les leurs. C’est sur la
foi
de ceux qu’on suppose plus instruits, plus éclair
que cette humiliation prétendue de la raison devant les Oracles de la
Foi
. Ce qui prouve combien cette Foi est nécessaire,
e la raison devant les Oracles de la Foi. Ce qui prouve combien cette
Foi
est nécessaire, c’est le besoin que nous avons d’
ui agisse sur l’esprit & sur le cœur. Ce qui prouve combien cette
Foi
est supérieure aux idées de l’Homme, c’est le dés
ses actions, & la sublimité du but qu’elle lui propose. Si cette
Foi
étoit de l’invention de l’Homme, l’Homme n’auroit
ses travaux & celui de ses vertus ? Les premiers Apôtres de cette
Foi
si naturelle, n’exigeoient pas la croyance des pe
ls paieront avec usure l'impunité dont ils ont joui sur la terre : la
foi
qu'elle exige contredit & humilie la raison ;
e quand elle est abandonnée à elle seule, ainsi que les ennemis de la
Foi
en sont eux-mêmes convenus*. Que deviendroit donc
it & révolter son cœur ? Le mal du Chrétien n’est, aux yeux de sa
foi
, qu’un mal passager, & toujours propre à lui
de nuances, et puis — ce qui est le grand point — dans la perte de la
foi
, le sens de la foi, le respect de la foi. Puis il
— ce qui est le grand point — dans la perte de la foi, le sens de la
foi
, le respect de la foi. Puis il s’est livré à la s
point — dans la perte de la foi, le sens de la foi, le respect de la
foi
. Puis il s’est livré à la science, il en a tenté
firma : que la morale n’est point affaire de science, mais article de
foi
, que le bien et la vertu tirent leur valeur de ce
jours affirmé que celui-là ne se trompe pas, qui déclare en vivant sa
foi
à l’idéal. Faire de la vérité le but de la pensée
ssière façon d’entendre l’opposition théorique de la science et de la
foi
nous faisait mal juger tous ces fins sentiments,
ntre le déterminisme et la révélation. Et ce choix est une affaire de
foi
. Contre la foi, nulle critique ne vaut : mais dès
nisme et la révélation. Et ce choix est une affaire de foi. Contre la
foi
, nulle critique ne vaut : mais dès qu’on ne croit
cette curieuse conséquence : pour nombre d’esprits, Renan a rendu la
foi
impossible, et il a rendu impossible aussi la gue
endu la foi impossible, et il a rendu impossible aussi la guerre à la
foi
. Il a radicalement détruit ce que Voltaire avait
s et du public pour les restitutions des plus singuliers effets de la
foi
, pour les analyses psychologiques de la sainteté
ands mots vides que M. Henri Lasserre à la gloire de Hello lequel, ma
foi
! pouvait bien s’en passer. Imprudente amitié’, s
Hello, inexprimée mais intelligible, une unité profonde, — l’unité de
foi
et de doctrine, qui lui donne cette vertu d’ensem
on talent ou de son génie ! Eh bien, c’est cette grande unité dans la
foi
et dans la doctrine, qui fait aussi un livre de c
livre écrasant que ce livre. Les chrétiens seuls, et les chrétiens à
foi
profonde et enflammée, accepteront avec ferveur c
rien de plus beau, à quelque point de vue qu’on se mette. Si on a la
foi
de l’écrivain qui a tracé ces pages, il n’est pas
pages, il n’est pas étonnant que ce soit beau, mais si, sans avoir la
foi
, on a seulement le sentiment poétique et l’imagin
VI En cela, il a eu ce qu’il a mérité, Hello. Le surnaturel de sa
foi
a surnaturalisé son talent. Les choses du ciel on
es pieds de Satyre, qu’on y voit encore, l’histoire qui avait ravi la
foi
et l’imagination des populations chrétiennes fut
veté et sans éclat de sainte Élisabeth de Hongrie. Mais nulle part de
foi
féconde et de grande poésie, quand enfin, sur le
ragables canonisations ; mais le laïque Hello est autrement ardent de
foi
et superbe d’enthousiasme que ce moine blanc, qui
t en lui un homme de leur espèce, mais de leur espèce agrandie par la
foi
et armée par la vérité catholique, et qui, s’il e
était un artiste de la même race que Chateaubriand, mais il avait une
foi
et une doctrine plus sévères que le grand seigneu
de trouver la justice. Faut-il aller plus loin, et le mettre, sur la
foi
de Voltaire, dans le Temple du goût ? Je le veux
Le soin même qu’il prend de cacher, sous la forme de conjectures, sa
foi
si ferme dans l’avenir illimité de la science, no
foi si ferme dans l’avenir illimité de la science, nous gagne à cette
foi
, et ajoute au plaisir d’apprendre des découvertes
ploie tout entière à se convaincre de la nécessité d’abdiquer dans la
foi
; tantôt se présente comme un état suspensif de l
e la raison se déclare incapable d’avoir un avis sur les choses de la
foi
, et même sur la religion naturelle. Il est imposs
mé Pascal. Le Vayer professe le doute universel, pour y envelopper la
foi
; le doute de Pascal est un combat au profit de l
envelopper la foi ; le doute de Pascal est un combat au profit de la
foi
contre la raison. Il rejette le secours que la ph
séante chez un chrétien et un évêque. Il n’admet pas les deux termes,
foi
et raison ; la foi seule existe, et la raison ne
tien et un évêque. Il n’admet pas les deux termes, foi et raison ; la
foi
seule existe, et la raison ne s’en distingue qu’a
l’on tombe en abondant trop dans son sens. Tour à tour du côté de la
foi
contre le doute irréligieux, ou du côté de la rai
bles avances de son doute. Témoin Boileau, si en sûreté du côté de la
foi
, qui ne craignait pas d’avoir Bayle en très grand
iques, s’il veut nous prendre notre raison, c’est pour nous donner sa
foi
, et le don est inestimable, à voir à quel degré d
st inestimable, à voir à quel degré de pureté, de grandeur morale, la
foi
a élevé Pascal. Mais il fallait son âme pour ses
ui par son acharnement à prétendre que la raison n’a rien à voir à la
foi
, n’a réussi qu’à faire douter de sa foi et médioc
a raison n’a rien à voir à la foi, n’a réussi qu’à faire douter de sa
foi
et médiocrement estimer sa raison. Les querelles
temps où les hérésies profitaient à la religion, en raffermissant la
foi
par la dispute. Mais il est des époques où elles
fort différent sur les combattants et sur les témoins. Tandis que la
foi
des premiers s’y fortifie de leur opiniâtreté, le
a piété du saint leur avait signalé les pièges où pouvait tomber leur
foi
. Tel doit être le profit pour ceux qui lisent les
volume offert à notre public deux ou trois morceaux. « La crise de la
foi
» est un beau chapitre intérieur, et qui rappelle
s, le touchant monologue de Jouffroy au moment où il s’aperçut que la
foi
première sur laquelle il s’appuyait s’était écrou
l dans les Pensées, avec cette différence qu’au lieu d’acquérir de la
foi
, il va la perdant, ce semble, de plus en plus, ma
à fait. Chrétien sincère, il s’est détaché, à un certain jour, de la
foi
naïve pour s’élever (car il estime que c’est un p
ver (car il estime que c’est un progrès) par un examen rigoureux à la
foi
réfléchie. Il va où la vérité le mène. « Mais, co
nce, l’analyse sévèrement appliquée a-t-elle dissous ou transformé la
foi
en lui ? Il ne nous appartient pas de le fixer. C
La religion est avant tout, pour lui, une théologie, une théorie ; sa
foi
est un système sur la foi, Avec ses grands airs q
, pour lui, une théologie, une théorie ; sa foi est un système sur la
foi
, Avec ses grands airs qui imposent au premier abo
osé se modifier, varier (toute proportion gardée) dans le degré de sa
foi
, et l’avouer sincèrement à son monde. — Et je me
Mais la religion, dans l’acception générale, suppose une inébranlable
foi
, et lorsqu’on a reçu du ciel cette profonde convi
à cet égard ? aucune action sur soi-même n’est possible en matière de
foi
, la pensée est indivisible, l’on ne peut en détac
et des combinaisons qu’il fait naître. Après avoir bien établi que la
foi
est une faculté qu’il ne dépend point de nous d’a
il faut le plus craindre les effets. Je ne sais si l’on a détruit la
foi
religieuse du peuple en France, mais on aura bien
résor pourra-t-on ouvrir à l’espérance, qui se proportionne, comme la
foi
religieuse, aux désirs de tous ceux qui veulent y
est à l’instant où le malheur est sans espoir, que la puissance de la
foi
se développa toute entière dans la conduite de Lo
faire à cet égard sur soi-même, on doive compter l’absorbation de la
foi
au rang des meilleurs moyens de bonheur pour les
e fois retiré à Bâle, à mettre par écrit la confession de sa nouvelle
foi
, arrêtée dans cet esprit avide de clarté : il réd
, parce que ce qu’il veut ne se retrouve guère dans ce qu’il voit, la
foi
lui rend compte de la corruption humaine et du re
rtout la doctrine de la pénitence. Il établit la justification par la
foi
seule, avec le serf-arbitre et la prédestination.
il met toute l’espérance du chrétien anéanti dans la sincérité de sa
foi
qui, l’attachant à Dieu, l’oblige à vouloir toute
a rénovation de l’éloquence sacrée se fera : le sérieux profond de la
foi
, la solide connaissance des Écritures, l’exacte c
ent de la religion, persuadé que la bonne vie procéderait de la forte
foi
? 179. Biographie. Né à Noyon en 1509, Jean C
is. Quelques âmes excellentes furent seules assez larges pour unir la
foi
avec la tolérance : Marguerite de Navarre chez le
, et il part, non sans quelque vague et lâche espoir d’y retrouver sa
foi
perdue, « la foi du petit enfant qui aime et ne d
sans quelque vague et lâche espoir d’y retrouver sa foi perdue, « la
foi
du petit enfant qui aime et ne discute pas. » Les
dont son cœur n’était plus capable. » Mais le courant qui mène de la
foi
à l’incroyance ne peut être remonté, si amers que
tte ville de désastre, où il devait laisser, le dernier lambeau de sa
foi
» n’ayant sauvé du naufrage que sa douloureuse in
en lui l’amour de la vie, du calme et bienfaisant labeur matériel, la
foi
en la vie, éternellement féconde, en la nature, l
ux. Dans le désert intellectuel où il s’épuisait à la poursuite de la
Foi
il eut conscience d’être lentement mangé, dévoré
’affaissait au pied du poteau. Alors, dans son cerveau lamentable, la
Foi
vorace s’installait, comme les oiseaux de proie d
impitoyable vérité se fait jour peu à peu, à travers les ruines de sa
foi
: « Il avait voulu, il avait cru être un homme de
a Nature printanière se fait complice de la raison, pour submerger la
foi
moribonde de Paul Allain : « Le souffle de la Nat
forme première. Pour suppléer à l’absence de pensée, on lui donne la
foi
, c’est-à-dire l’obligation de croire aveuglément
Autant la supériorité du prêtre apparaissait éclatante aux siècles de
foi
, autant son infériorité nous apparaît écrasante à
intellectuelle et croyance dogmatique se nient ; ou bien, il n’a pas
foi
dans le dogme, et dans ce cas, il ne peut être qu
189. Or ce que j’ai voulu inculquer avant tout en ce livre, c’est la
foi
à la raison, la foi à la nature humaine. « Je vou
voulu inculquer avant tout en ce livre, c’est la foi à la raison, la
foi
à la nature humaine. « Je voudrais qu’il servît à
la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de
foi
, qui ne savent où se prendre et vont cherchant pa
le dévouement à la science ». Je sais qu’aux yeux de plusieurs cette
foi
à la science et à l’esprit humain semblera un bie
e peu leste qui, de nos jours, ne se fasse un genre de n’avoir aucune
foi
politique et de ne pas se laisser prendre à la pr
omme et le tient fortement sous la dépendance. Là est le secret de la
foi
de cette jeunesse catholique dorée, profondément
, s’attachent à un des grands systèmes de croyance établis. J’aime la
foi
simple du paysan, la conviction sérieuse du prêtr
. « Qui ne croit rien ne vaut rien », a dit M. de Maistre. La vieille
foi
est impossible : reste donc la foi par la science
», a dit M. de Maistre. La vieille foi est impossible : reste donc la
foi
par la science, la foi critique. La critique n’es
La vieille foi est impossible : reste donc la foi par la science, la
foi
critique. La critique n’est pas le scepticisme, e
erçu les motifs de douter Quand l’esprit, longtemps bercé dans cette
foi
naïve, commence à découvrir qu’il a pu être le jo
l’humanité ? Autant vaudrait espérer que le scepticisme engendrera la
foi
et qu’une religion nouvelle sortira des bureaux d
s grandes choses. Ce qu’il faut à l’humanité, c’est une morale et une
foi
; ce sera des profondeurs de la nature humaine qu
empoisonnant sa femme de ses maladies de débauche, jaloux de Bayard,
foi
mentie à Madrid, qui finit par s’allier avec le T
a l’unité de son ambition et qu’eux sont entre leur ambition et leur
foi
. Ils étaient, en effet, les Guise, des catholique
mes. Il aurait fallu être des saints pour ne pas l’avoir. Malgré leur
foi
indéniable, ces Guise n’étaient pas des saints. A
n règne, à ce roi certainement le plus profondément catholique par la
Foi
qui ait jamais existé, et cette faute-là, il n’y
éniblement acquise ». Cette mère pieuse lui avait, en effet, donné sa
foi
comme elle lui avait donné sa race, et c’est ains
hie chrétienne, et compromis, lui si croyant, jusqu’à la pureté de sa
foi
! Pendant tout son règne, qui fut un combat, une
l’âme de Philippe II, c’est-à-dire à son zèle pour la religion et la
foi
, cette faute immanente, que nous, catholiques, no
tion, la misère et la honte d’un gouvernement et d’un peuple. Mais la
foi
religieuse, la hiérarchie, l’unité de la société
n, fornicateur et adultère. Mais ses vices étaient moins forts que sa
foi
et ne purent arracher jamais de son âme Dieu et l
comprendre les cruautés de son gouvernement contre les ennemis de sa
foi
, contre les blasphémateurs et les négateurs du Di
ole, mais sans le faire trembler dans la moindre des certitudes de sa
foi
. VIII Et, en effet, pour cet historien cath
l’historien politique que voici, le règne de Philippe II, — malgré sa
foi
, qu’admire encore la nôtre, et qui le tenait par
r de l’âme humaine pervertie ! C’est tout ce qui restait de l’antique
foi
chrétienne, de l’enthousiaste amour de Dieu épous
histoire où elles tiennent une si grande place. Certes ! même sans la
foi
religieuse qu’il n’a pas, l’historien n’a point l
nir compte dans la vie des hommes dont il écrit l’histoire. Car cette
foi
religieuse, même inconséquente, même violée et fa
înent hors de Dieu, fût-ce dans les voies les plus scélérates ; cette
foi
religieuse tombée et ravalée jusqu’au fanatisme d
nt chacun son rôle, et où l’auteur est sûr de triompher, sinon par sa
foi
, du moins par son talent. Ce succès un peu banal
rent face à face sous le même style, comme le oui et le non, comme la
foi
et l’apostasie sur la même bouche ; il voulut fai
ropos son œuvre politique devant la multitude, par ses professions de
foi
philosophiques, téméraires et radicales, qui aliè
rix de cette franchise religieuse et tolérante qui laisse à chacun sa
foi
, sans prêter à personne des armes pour opprimer l
se à chacun sa foi, sans prêter à personne des armes pour opprimer la
foi
d’autrui. Mais, si cette respectueuse tolérance e
s suspecte, d’un écrivain qui arrive en France avec une profession de
foi
philosophique déjà imprimée, et qui, trouvant le
anisme, M. de Chateaubriand n’ait pas été un chrétien sincère dans la
foi
qu’il avait adoptée par cette magnifique et éclat
crivain avait plus de part que la conversion et la conscience à cette
foi
; foi de bienséance plus que de sincérité, mais c
n avait plus de part que la conversion et la conscience à cette foi ;
foi
de bienséance plus que de sincérité, mais cependa
e rentrés sous les mêmes cieux. C’est de cette date, en effet, que la
foi
volontaire et imaginaire de M. de Chateaubriand p
s la vie et la mort ne sont pas une bienséance, elles sont un acte de
foi
; on peut honnêtement dire : Je doute, mais je re
t impossible son adhésion au nouveau gouvernement. Ses professions de
foi
et d’amour à la liberté de la presse ne lui perme
dans sa jeunesse ; une mélancolie vraie et découragée le rongeait. Sa
foi
était d’attitude, mais l’attitude ne console que
n à l’autre, écrivant tantôt pour la nouvelle, tantôt pour l’ancienne
foi
de Rome, et mourant héroïquement comme Julien l’A
rares, et même le second se rencontre à peine. Les gens qui ajoutent
foi
à ces lourdes calomnies ignorent ce qu’est l’éduc
temporel, cette médiocrité d’âme n’implique chez eux ni l’absence de
foi
ni le manquement aux devoirs essentiels de leur é
ces études dans un esprit de sympathie respectueuse. Eût-il perdu la
foi
(ce qui, je crois, vaudrait mieux pour son dessei
étonnera, ce sera la profondeur et l’intensité du sentiment, amour ou
foi
, qui le rend facile ; et cela reviendra au même.
ue, pousse jusqu’à leurs dernières conséquences les obligations de sa
foi
est déjà une créature rare et singulière et qui s
éserve, et il ne sacrifie pas les autres. Mais le premier effet de la
foi
et de la profession de l’abbé Courbezon, c’est le
qu’il prend de sa dignité, est entré dans les ordres avec une grande
foi
et un grand courage, mais sans avoir senti toutef
’est contre le pape lui-même qu’il s’est insurgé. Dès lors il sent sa
foi
même crouler et finit par le suicide. Dans l’admi
naturelle opposée à la morale religieuse ; et la raison opposée à la
foi
. Un honnête homme selon le monde est déjà fort él
questions que les fidèles écartent, qu’ils ne se posent même pas : la
foi
d’un grand nombre repose sur des malentendus, ou
u’il s’aperçoit que ces vertus vont contre les fondements mêmes de la
foi
, car elles impliquent toutes la confiance aux lum
onstances mettent en opposition directe ses sentiments naturels et sa
foi
. M. Ferdinand Fabre n’a jamais mieux montré ce qu
oints. La théorie de l’union et de la confusion de la raison et de la
foi
, qui n’est autre qu’une paraphrase des premiers v
homme, leur parlaient encore sans doute, mais ils trouvaient dans ma
foi
un second abîme ouvert à côté de l’autre, et c’ét
de lointains exils le remède de ses douloureuses contemplations ; la
foi
lui était venue de ses larmes, et, purifiant tout
e contre elle-même : il y avait dans sa tête la majesté pensive de la
foi
, les rayons de la gloire et ceux de la solitude,
ntièrement d’accord avec ce que l’auteur ou l’orateur déclare être la
foi
, et qui n’est, philosophiquement parlant, qu’un p
t le déchiffrement graduel des vieux âges ! Toujours, à l’origine, la
foi
qui ne doute de rien, la tradition qui se plaît a
ntaient : toujours, la découverte une fois démontrée et accomplie, la
foi
, la tradition vaincues ont dû s’en accommoder, et
idées pour des faits ; mettre en tout la parfaite bonne foi avant la
foi
; c’est aussi là un programme très-sain et un bon
et même cela a ravi sa pensée ! Assurément, je ne lui conteste pas sa
foi
, à cet écrivain qui la met cependant perpétuellem
estion d’histoire, mais il faut avouer qu’il n’a pas l’ambition de sa
foi
, et qu’il n’en a pas les regrets ! Il n’en a pas
philosophe comme Scapin, qui dit des malheurs qui le frappent : « Ma
foi
! cela pouvait être pis. » Heureux homme ! qui pe
, dans son âme de moderne, contre la rigueur d’un temps qui avait une
foi
ardente et des mœurs séculairement chrétiennes, n
e séculière ne pouvait user de contrainte pour rétablir l’unité de la
foi
. Mais il avait, plus tard, condamné cette opinion
régné sur la France sont incontestablement les Valois. Notre âge sans
foi
, corrompu presque autant qu’eux, en proie à une i
filles, grand Dieu ! mes pièces d’or ont faites !… Eh bien, avec sa
foi
dans les pacifications de la tolérance, pour laqu
ont une conviction lentement conquise sur d’anciens préjugés. — Cette
foi
nouvelle hésitait encore, étonnée de sa propre ha
cuserai d’avoir aussi écouté les voix secrètes de la sympathie… Toute
foi
est faite de poésie ; et toute vie qui ne tend pa
; et toute vie qui ne tend pas au seul pain quotidien est un acte de
foi
. L’optimisme est facile, dira-t-on ; sans doute,
es. Plus beaux, parce que plus conscients. Telle est bien aussi votre
foi
, chers amis. À Berlin comme à Paris, vous êtes mi
u siècle n’est plus celle de l’éternité, cet inconnu consolant que la
foi
dévoilait à nos pères et qui planait au-dessus du
stoire du moyen âge, mais un mysticisme esthétique et sensuel, que la
foi
laisse à l’âme en la quittant, et qui, sans objet
consistance du faire, pour incarner l’idée dans l’acte, il faut avoir
foi
dans l’importance de cet acte. La conscience abso
x, il l’était certes, profondément et sincèrement. Le Journal en fait
foi
. Il s’ouvre par un cri qui a toujours été celui d
liste d’abord33, puis aussi ceux que suscitent les affirmations de la
foi
religieuse34. Nous ne saurions, on le conçoit, su
celle d’un philosophe de la taille du nôtre ! Expression naïve d’une
foi
qui n’a point ici-bas sa raison suffisante, que t
le bien est voulu d’une volonté absolue. » Magnifique triomphe de la
foi
sur la vue, dont l’expression, sans doute, ne ser
vue, dont l’expression, sans doute, ne sera pas sans fortifier notre
foi
, mais qui risque de ne toucher que fort médiocrem
nements. Par une singulière contradiction, l’humanité, qui a perdu la
foi
de l’Évangile, conserve l’idéal qu’elle a reçu de
nfinie des problèmes de la vie morale ? N’est-ce pas faire un acte de
foi
dans cette réalité obscure et douloureuse, adorab
ndes questions de l’existence spirituelle. Leurs titres mêmes en font
foi
: L’Irréparable, Cruelle énigme, Crime d’amour,
uel a raison de lui-même ou de Scherer, et si peut-être, en effet, la
foi
ne serait qu’un préjugé tenace, réfractaire à la
it les entraves de la théopneustie tout en continuant à professer une
foi
positive, un éveil de libéralisme théologique, in
urant une période donnée, l’écart temporaire entre la théologie et la
foi
sans que celle-ci paraisse en souffrir, et combie
nir par énerver cet évangile lui-même. En plaçant à la source de leur
foi
une autorité étrangère par sa nature à l’objet et
ne autorité étrangère par sa nature à l’objet et à l’essence de cette
foi
, ils rentraient d’une façon détournée dans la mét
ligieuse et son document. Telle était, au reste, la pénétration de la
foi
et de la théologie que l’effondrement de l’une en
l’Écriture mieux conçue et replacer devant l’Église le principe d’une
foi
et d’une théologie plus scripturaires. Encore n’y
échir, de ne point laisser s’entrechoquer les éléments adverses d’une
foi
spirituelle et d’une théologie mécanique, et de n
motion mystique et de la rigueur intellectuelle. Il avait mis dans sa
foi
toute son âme ; il devait y mettre bientôt tout l
olution radicale dans la science chrétienne, et, si, ce n’est dans la
foi
, du moins dans la manière de la concevoir et de l
théologique de Scherer à Strasbourg. Il est impossible d’asseoir une
foi
plus ferme sur un scepticisme plus complet à l’ég
me sur un scepticisme plus complet à l’égard des éléments mêmes de la
foi
; il est impossible de proclamer plus âprement la
nt à l’évidence, voyaient douloureusement disparaître des articles de
foi
auxquels ils tenaient plus qu’à leur vie, mais au
ia toutes deux dans une brochure qui a pour titre : La Critique et la
Foi
45. Cette brochure, où se remarquent déjà les qua
le plus de connaître ; c’est une certitude absolue que réclame notre
foi
; et la rédemption est pour nous comme non avenue
ose comme un fait primitif d’expérience intérieure ; il montre que la
foi
chrétienne traverse le document biblique sans s’y
i reste de l’Écriture ? l’histoire de Jésus-Christ. Ce qui reste à la
foi
? la personne de Jésus-Christ. C’est là le commen
sublime façonner notre personnalité, oh ! mon ami, n’est-ce pas là la
foi
et le salut promis à la foi ? Et qu’avons-nous be
nnalité, oh ! mon ami, n’est-ce pas là la foi et le salut promis à la
foi
? Et qu’avons-nous besoin de la théopneustie pour
ique ainsi colle qui revient au document sacré : « C’est parce que la
foi
est essentiellement un commerce et une communion
quel cette Écriture se trouve avec le Seigneur, et partant avec notre
foi
. » Ces paroles assurément sont encore celles d’u
assume relativement au dogme théopneustique, Scherer reste sur de sa
foi
. À l’un de ses amis, qui s’inquiétait pour lui et
vouez néanmoins qu’il y a dans ces craintes plus d’incrédulité que de
foi
. L’Évangile est-il pour vous la vérité divine ? S
ultats certains ?… Bien loin d’être incompatible avec la critique, la
foi
porte une force critique en elle-même. C’est ains
e de l’œuvre qu’il poursuit : elle consiste, après avoir distingué la
foi
d’avec la théologie, à refondre celle-ci et à la
pneustique, et, comme Luther, place dans l’identité persistante de la
foi
les bases d’une nouvelle conception théologique.
e vue trop exclusif ; c’est méconnaître les besoins secondaires de la
foi
, ceux qui réclament l’ordre, l’harmonie, la conti
gme, on concluait à tort et prématurément qu’il avait abandonné toute
foi
positive. Le vide et l’hostilité grandissaient au
ne témérité de logique que ne tempérait plus le contact des hommes de
foi
, l’analyse des éléments de sa croyance. Sur la pe
t rallié au système théopneustique de Gaussen. Il avait puisé dans sa
foi
même les raisons de s’y opposer, et pensait que l
e de la théopneustie, non point avant tout parce qu’il fait tort à la
foi
, mais parce qu’il est théoriquement insoutenable.
ble, non parce qu’elle lui semblait incompatible avec la nature de sa
foi
, mais parce qu’elle était incompatible avec les f
de ces deux problèmes se trouve dans l’Évangile, c’est-à-dire dans la
foi
au Dieu qui est compassion… Au fond, la foi au Di
ile, c’est-à-dire dans la foi au Dieu qui est compassion… Au fond, la
foi
au Dieu qui est amour se trouve être la foi au Di
t compassion… Au fond, la foi au Dieu qui est amour se trouve être la
foi
au Dieu qui est plus fort que le péché, ou, ce qu
au même, la confiance que le péché n’est que relatif… On le voit, la
foi
évangélique a l’intuition immédiate et profonde d
ique le plus complet, et saper par la base les conditions mêmes de la
foi
chrétienne. Prenons-y garde cependant. Le raisonn
ait de la moindre fissure théologique une brèche irrémédiable pour la
foi
; enfin la constitution psychologique d’un esprit
leurs temples, ils eussent continué à lui fournir cette atmosphère de
foi
et de piété qu’il avait respirée si longtemps et
i arrivera-t-il que l’exemple de cet homme, après avoir troublé notre
foi
, contribuera justement à raffermir de nouveau. Sc
générations nouvelles ; l’âme éplorée croit de nouveau ; elle reprend
foi
à la vertu ; elle retrouve le langage de la prièr
lemagne de Frédéric le Grand, l’Allemagne de 1812. C’est ainsi que la
foi
renaît à jamais de ses cendres. Hélas ! l’humanit
chose constitue sa vérité. L’édifice du monde ancien reposait sur la
foi
à l’absolu. Religion, politique, morale, littérat
commencé par rejeter le témoignage de la conscience et n’avait ajouté
foi
qu’à l’Idée seule ; il va maintenant, par une déc
seule ; il va maintenant, par une décadence ininterrompue, perdre la
foi
dans l’Idée même à laquelle pourtant il a tout sa
externe et scientifique ; Vinet y fut poussé par les exigences d’une
foi
très morale et très spirituelle, Scherer par cell
e à l’École normale. Une note de Mitscherlich vous troubla dans votre
foi
chimique. Deux substances identiques par la natur
acceptèrent des moyens termes, des conciliations. Lui, entier dans sa
foi
, ne voulut aucune atténuation à ce qu’il tenait p
oi, ne voulut aucune atténuation à ce qu’il tenait pour la vérité. La
foi
démocratique, comme tous les genres de foi, est e
tenait pour la vérité. La foi démocratique, comme tous les genres de
foi
, est exposée à des tentations ; il y a quelquefoi
on de croyances. Comme vous l’avez parfaitement dit, Monsieur, aucune
foi
n’a de privilège à cet égard ; on peut être un ch
lus fières. Nature essentiellement religieuse, il ne douta que par la
foi
profonde et par respect de la vérité. Littré a vr
apparence révolutionnaire, de sage réserve et de prudente raison. Sa
foi
dans le bien fut absolue ; les mobiles inférieurs
d’Atticus, sachant qu’aucune permission ne me serait donnée !… » Sa
foi
ne fut nullement atteinte par l’affaiblissement d
ofonde, malgré les anarchies contemporaines et les découragements, la
foi
qui soutient, l’ardeur qui vivifie, et l’intime s
sprit, le sens profond de l’histoire. Tout cela n’ébranlera pas votre
foi
en vos expériences ; l’acide droit restera l’acid
échirure subite. La France de Voltaire souffrait d’être amputée de sa
foi
comme la Jeune France républicaine d’être amputée
du trône et de l’autel semblent moins les apôtres convaincus de leur
foi
que les avocats intéressés d’une cause retentissa
à deniers comptants. Ce sont les mêmes qui veulent nous ramener à la
foi
ancestrale, sans prendre garde qu’ils ont perdu l
i eut de la vogue entre 1830 et 1850, et qui mettait au service de la
foi
un bagout faubourien, un brio populacier dont un
stagnation de l’Église contemporaine la parole de Saint Thomas : « La
foi
est le courage de l’esprit qui s’élance en avant,
dit M. Édouard Schuré, au prix d’une abdication. » Et que vaut cette
foi
utilitaire dont s’indigneraient les premiers Apôt
ent des vacances. L’auteur des Déracinés nous a raconté ces heures de
foi
et d’enthousiasme qu’il passait chez son ami, dan
ète des religions qui paraîtra en 1889, tandis que Huysmans abjure la
foi
réaliste et retourne à Dieu où il se délecte, par
bord des métaphysiques et des religions antiques. Malheureusement, la
foi
manquant, tout risque de rester stérile. Art et p
ds, ne chantent pas ; les pensées, niant, ne créent pas. Le manque de
foi
, voilà ce qui fait, à ce trop gai d’antan, une âm
candeur et de sérénité qu’on n’avait fui avant lui : la piété sans la
foi
. [Impressions de théâtre (1892).] Gaston Desch
, plus sûrement, maîtrisera le monde. Nous pouvons nous unir dans une
foi
profonde : Avant que les trésors du temps nous so
se fait reconnaître. Tous — même ceux qui n’ont ni le respect, ni la
foi
que le catholicisme inspire, c’est-à-dire ceux-là
par l’amour, et unir les hommes dans une même pensée de charité et de
foi
. Comme, aux premiers temps de l’Église, il a comp
ignobles concupiscences, les débris de ce qui avait autrefois été une
foi
et une conscience humaines ; mais chez Henri VIII
ormateurs anglais, elle les regarde comme de simples défenseurs de la
foi
; rien de plus. Quant à cette œuvre de perdition
siste toujours se retrempait aussi dans l’obéissance et dans la vraie
foi
. Pourquoi douterions-nous d’une éventualité si he
t des anglicans orthodoxes étaient en flagrante contradiction avec la
foi
catholique, agirent d’une force immense sur l’opi
es anciens amis, trop lents au gré de l’intelligente impatience de sa
foi
, dans leur progrès vers l’unité, remonta seul ver
pleines, pour qui sait les comprendre, de toutes les lucidités de la
foi
. En assistant au spectacle singulier et pourtant
rce de sa stupidité même, car il se compose du respect du passé et de
foi
religieuse, c’est-à-dire, en somme, du meilleur c
s catholiques du continent, les hommes qui font la propagande de leur
foi
, ou par leurs écrits ou par leurs prières, ont re
, — reprendre nécessairement les sentiments de charité qu’engendre la
foi
catholique dans les âmes et leur faire jouer dans
e civilisation que le nôtre, il n’y avait qu’un moyen de retrouver la
foi
perdue : c’était de la refaire par la science. Di
anvier 1851.] De tous les livres que peuvent publier la science et la
foi
réunies, le plus élevé dans tous les temps, mais
uction des Évangiles est la meilleure exposition des vérités de notre
foi
. Ajoutez à cette vue générale et dominatrice que
afin que les simples autant que les doctes pussent y réchauffer leur
foi
ou y désaltérer leur piété. En cela, il a répondu
nous la vérité. Le prêtre, l’homme qui veut convaincre et allumer la
foi
dans les âmes, est toujours en première ligne che
t a quelquefois glissé le sien. Inspiré à son tour par le livre de sa
foi
et par sa cohabitation de cœur et d’esprit avec l
umière et en solidité les assises mêmes de notre religion et de notre
foi
. Nous l’avons dit en commençant et nous le répéto
ord qu’un rameau détaché des chansons de geste. Le respect même et la
foi
sans réserve qu’on prêtait aux anciennes légendes
ntinuèrent d’y prendre plaisir, parce qu’elles continuaient d’y avoir
foi
, et ne lisaient pas les histoires. 1. Villehard
triote Chrétien de Troyes. Ce n’est pas un Roland, ni un Perceval. De
foi
intacte et fraîche encore, mais mondaine, assez e
appuyer la politique de Boniface et du doge, c’est qu’il a engagé sa
foi
aux Vénitiens : ceux-ci, qui s’accommodaient fort
telles, en dépit de l’apparence, souples, et riches, et complexes. La
foi
servant à la politique, les actes égoïstes sortan
e nom orthodoxe, se fait révérer de nos dévots aïeux. Mais surtout la
foi
du moyen âge fit de la Vierge et de son crédit au
s miracles, à force de croire et d’espérer. L’article essentiel de sa
foi
, c’est que Dieu peut prolonger la vie des hommes
minon, de peur que le saint homme ne s’enrhumât en dormant. Voilà une
foi
intacte, pure, naïve, et, qui plus est, une foi q
en dormant. Voilà une foi intacte, pure, naïve, et, qui plus est, une
foi
qui règle les actes. Dans le château de Joinville
ice de Dieu. Au reste, comme saint Louis même, il est assez sûr de sa
foi
pour ne pas être esclave de l’Eglise : le saint r
mmes aussi politiques que religieux, ils redoutaient l’exagération de
foi
et de mœurs des jansénites. Cette exagération de
l’exagération de foi et de mœurs des jansénites. Cette exagération de
foi
et de mœurs aurait fini par révolter la faiblesse
ait valu, à la fin, la confiance absolue d’un roi qui avait besoin de
foi
pour son esprit et de tolérance pour ses faibless
poète d’Athalie fut imbibé dès sa tendre enfance de ces émanations de
foi
et de piété chrétienne qui s’évaporèrent un momen
monarque pour reprendre sur lui le double empire de la cour et de la
foi
. Ce fut l’époque de sa conversion ; elle fut oppo
satisfaction de conscience qu’il éprouvait à mettre son génie dans sa
foi
, sa foi dans son génie, et à faire son salut pour
tion de conscience qu’il éprouvait à mettre son génie dans sa foi, sa
foi
dans son génie, et à faire son salut pour le ciel
ginal. C’est qu’un peuple ne prend jamais son originalité que dans sa
foi
. L’originalité littéraire de l’Europe moderne, c’
. Ce sont ses imitations qui l’avaient fait homme de style ; c’est sa
foi
qui le fit homme de génie. Jusqu’à Esther et Atha
fait poésie, c’est l’œil qui voit, c’est le zèle qui parle, c’est la
foi
qui chante, c’est l’écho des deux temples qui rés
xcuse dans sa piété, excuse sainte, mais mauvaise excuse, qui lave la
foi
, mais qui n’innocente pas le cœur. On rougit de v
tires n’avait pas assez d’âme pour avoir beaucoup de religion. De la
foi
des chrétiens les mystères terribles D’ornements
ouveauté semblait sacrilège à cet esprit timide et étroit qui n’avait
foi
que dans la routine. L’inspiration souveraine de
ue son caractère était corrompu par son zèle pour le trône et pour la
foi
. Terrible leçon pour les hommes qui consultent, d
os ; Retracez-lui d’Esther l’histoire glorieuse, Et sur l’impiété la
foi
victorieuse. Et vous, qui vous plaisez aux folles
e. Ce n’est plus le poète de l’école classique : c’est le poète de la
foi
; ce n’est plus le poète du roi : c’est le prophè
it d’Eugène Pelletan. Où est le temps où il écrivait sa Profession de
foi
du xixe siècle ? Au moins il y avait là une idée
uteurs humiliées de la philosophie qui avait inspiré la Profession de
foi
du xixe siècle, Pelletan n’a pas su aborder ferm
n, l’éclat de son sacerdoce et la grandeur des premières années de sa
foi
et de son génie ? Béranger, dont le Pégase hongre
et pur, dans sa conduite comme dans ses idées. Il n’a forfait ni à sa
foi
religieuse, ni à sa foi politique, qui n’étaient
comme dans ses idées. Il n’a forfait ni à sa foi religieuse, ni à sa
foi
politique, qui n’étaient pour lui qu’une même foi
religieuse, ni à sa foi politique, qui n’étaient pour lui qu’une même
foi
. Il a enfin été absolu, — ce qui estime horrible
e qui, dans les dix premières années de la Restauration, ramenée à la
foi
chrétienne par l’étude des de Maistre, des Bonald
ur la science, l’école dont nous parlons accueillait avec respect une
foi
dont elle sentait la grandeur et les bienfaits, m
alut ! jusqu’aux croisades et à la révocation de l’Édit de Nantes, la
foi
et la science s’entendaient merveilleusement sur
er, que les seules explications qu’il y ait à ces phénomènes c’est la
Foi
qu’on croyait décrépite, l’antique Foi qui doit l
ait à ces phénomènes c’est la Foi qu’on croyait décrépite, l’antique
Foi
qui doit les donner ! Telle est, en bloc, la thès
de sa pensée et dont il construit la justification rationnelle de sa
foi
. Car voilà le côté par lequel, à cette époque de
rédécesseurs de Bossuet Ce serait une erreur de s’imaginer, sur la
foi
d’extraits trop judicieusement choisis, qu’avant
vre un fond solide de théologie, et n’étouffe point les ardeurs de la
foi
et de la charité. Autour de Du Perron et de Franç
ne conversion intéressée : il écrit pour Turenne son Exposition de la
foi
catholique, publiée en 1671 ; devant Mlle de Dura
dans lequel leur âme, unie à Dieu, ne fait plus d’actes distincts de
foi
ou d’amour, ne connaît plus les dogmes définis, n
e. Il fut le plus savant des théologiens, et garda jusqu’à sa mort la
foi
simple, sans nuages et sans doute, d’un petit enf
iberté critique d’un savant de nos jours : sa raison est soumise à la
foi
. Mais, d’abord, cette soumission n’est pas une ab
e son compte. Pour Bossuet, tout est obscur, douteux, fragile sans la
foi
: par la foi, l’univers, la vie, la morale devien
Pour Bossuet, tout est obscur, douteux, fragile sans la foi : par la
foi
, l’univers, la vie, la morale deviennent intellig
la foi, l’univers, la vie, la morale deviennent intelligibles ; de la
foi
sortent la clarté, la certitude. Il faut que la r
intelligibilité. Sous le contrôle et dans les limites tracées par la
foi
, la raison de Bossuet s’exerce librement. Au lieu
force de son discours de l’étude de l’Ecriture, et de l’ardeur de sa
foi
. Ce n’est pas qu’il doive se priver des moyens hu
t à expliquer, interpréter, justifier les mystères et les articles de
foi
, persuadé qu’un chrétien sait ce qu’il doit faire
uet aboutissait à ordonner la conduite en même temps qu’à éclairer la
foi
. Comme l’« utilité des enfants de Dieu » était sa
us les sentiments dont son Dieu est l’objet, toutes les ardeurs de la
foi
, de l’espérance et de l’amour. Par là, plus large
aient bien ainsi. Cet ancien professeur de rhétorique avait une vraie
foi
, une émotion sincère, et de là une forte éloquenc
es ! Un Caton libre encor déchirant ses entrailles Sur la
foi
de Platon ; Un Brutus qui, mourant pour la vertu
plient les angoisses du doute jusque dans le remède même du doute, la
foi
! Devine si tu peux, et choisis si tu l’oses !…
grandes divisions de temps ou que de grandes divisions du globe : la
foi
de Wichnou et de Brama dans l’Orient, celle de Fô
sie, celle d’Osiris dans l’Égypte, celle de Jupiter et de son Olympe,
foi
d’enfants en nourrice, dans la Grèce, celle de Te
té humaine, que, là où l’homme dégoûté de la vie se précipite dans la
foi
d’une autre vie, seule explication de l’énigme de
pales du globe, sans compter des subdivisions à l’infini de culte, de
foi
, de divinités. Pauvre pensée humaine ! dans quel
nsi en lui et en nous, ce n’est pas la raison ; c’est encore moins la
foi
, quand on a eu le bonheur de s’en former une. Job
t abîme, si nous sommes sensés ; oui, comme nous remontons jusqu’à la
foi
, qui est la réverbération du Dieu vivant sur notr
joie dans les larmes, qui est l’anticipation de l’immortalité par la
foi
en Dieu sur la terre. Nous allons voir tous ces p
s, acropoles, N’y chargent pas le sol du poids de leurs coupoles ; La
foi
n’y parle pas les langues de Babel ; L’homme n’y
…………………………………………… « — Ô Mystère ! lui dis-je, eh bien ! sois donc ma
foi
… « Mystère, ô saint rapport du Créateur à moi ! «
’immensité de l’ombre atteste sa grandeur ! « À cette obscurité notre
foi
se mesure, « Plus l’objet est divin, plus l’image
la puissance et l’espace : Trois prophètes muets, silences pleins de
foi
, Qui ne sont pas tes noms, Seigneur ! mais qui so
ton ombre couvert comme de mon linceul, Mourir seul au désert dans la
foi
du Grand Seul ! XXVIII Maintenant, oublion
monde intellectuel le grand poète et le grand philosophe passe de la
foi
au doute, du doute au blasphème, du blasphème à l
. d’Aurevilly, c’est assurément son catholicisme. Je pense qu’il a la
foi
. Du moins il professe hautement tous les dogmes e
se dégage de ses livres est plus forte que toutes les professions de
foi
de l’écrivain. « L’homme, lisons-nous dans l’Imit
un écrivain catholique soit intolérante à l’endroit des ennemis de la
foi
. Mais la critique de M. d’Aurevilly est d’uni inc
; c’est le crime de Satan : Non serviam. Il suppose nécessairement la
foi
. Mais notre siècle a inventé une forme nouvelle d
que chose de bâtard et de contradictoire : le péché de malice sans la
foi
, le plaisir de la révolte par ressouvenir et par
sa troisième illusion. Et voici la quatrième. Elle consiste dans une
foi
absolue, imperturbable, à la suprématie physique
l de ces œuvres redondantes. Parmi des affirmations d’idéalisme et de
foi
catholique ou aristocratique développées avec fur
repoussé le flot des barbaries orientales, subi le martyre pour leur
foi
, conquis le tombeau de leur Dieu, délivré leur pa
alors comme l’on croyait : car l’admiration est une des formes de la
foi
. Mais de nos jours combien d’hommes, tristes fanf
quelques années, c’est-à-dire encore demain. Fondez en vous-mêmes une
foi
inattaquable par la pratique quotidienne de l’adm
es, toute soumission devant les supériorités éternelles, tout acte de
foi
sincère agrandit le cœur en même temps que l’espr
outables escarpements. À d’autres le courage ferait défaut ; mais une
foi
profonde palpite au cœur du pèlerin ; il attache
e, mais sans le faire trembler dans la moindre des incertitudes de sa
foi
. II Et, en effet, pour cet historien cathol
ur de l’âme humaine pervertie. C’est tout ce qui restait de l’antique
foi
chrétienne, de l’enthousiaste amour de Dieu, épou
histoire où elles tiennent une si grande place. Certes ! même sans la
foi
religieuse qu’il n’a pas, l’historien n’a point l
ir compte dans la vie des hommes dont il écrit l’histoire ; car cette
foi
religieuse, même inconséquente, même violée et fa
aînent hors de Dieu, fût-ce dans les voies les plus scélérates, cette
foi
religieuse, tombée et ravalée jusqu’au fanatisme
voulut introduire la logique des mathématiques dans le domaine de la
foi
, et prouver les mystères du christianisme par la
le tâche de retrancher de son esprit tout ce qui y était entré sur la
foi
des siècles, et, par des tours de force de logiqu
ni les douloureux combats de Pascal, et son inquiète possession de la
foi
. Il s’en tint au témoignage des siècles et au bon
nt pouvait-il en être touché ? Le temps lui manqua pour douter. Si la
foi
avait pu s’accroître dans cette intelligence, qui
s sur sa destinée, ou agité d’efforts convulsifs pour se retenir à la
foi
, il se fit répéter quelques-unes des paroles sain
sions, de ses grandeurs, de ses qualités et de ses vices. Bien que la
foi
ne lui laisse aucune incertitude sur le sens de c
euves et trouva la méthode de son fameux traité de l’Exposition de la
foi
catholique, auquel on attribua les conversions de
acrée aux preuves de la religion. Il y en a trop pour ceux qui ont la
foi
; il y en a trop peu pour les incrédules ou pour
pareil de preuves convenait, soit à des croyants curieux de voir leur
foi
prouvée par la science, soit à des dissidents qui
vie, les travaux de polémique ayant cessé, et avec eux le surcroît de
foi
qui tenait le doute si loin de lui, il voulût, po
e résoudre par la logique des problèmes que le chrétien résout par la
foi
, et il répand les couleurs de la vie sur l’austèr
st ce que veut nous apprendre l’ouvrage de Bossuet. Son bon sens, une
foi
qui retranchait d’avance de ses méditations tout
, l’avait accusé d’avoir varié dans la doctrine de l’Exposition de la
foi
catholique. Ce livre était resté longtemps en man
crit. Turenne, qui déclarait lui être obligé de son retour à la vraie
foi
, n’avait cessé d’en demander l’impression. Avant
rs dans les mains la collection complète de toutes les professions de
foi
protestantes, depuis la Confession d’Augsbourg ju
rables contradictions que trahissent non seulement ces professions de
foi
comparées les unes aux autres, mais les différent
l battait les protestants par leurs propres paroles, par des actes de
foi
publique, par des confessions communes. Il écrivi
rreaux dans un moment où la nature exaspérée prenait le dessus sur la
foi
. Dans toute la partie politique de la discussion
les affaires de l’influence temporelle de son oncle que celles de sa
foi
. Ce sont les amis surtout et les proches qu’il fa
x solitaires et aux parfaits. Quoique plus sensible aux vérités de la
foi
populaire et du catéchisme obéi en toute simplici
que vérité universelle ? Est-ce un de ces dogmes d’où dépend toute la
foi
? Nullement : c’est quelque définition du quatriè
oche en proche, à infirmer la tradition jusqu’aux sources mêmes de la
foi
. Et alors où serait la règle ? Les premières lett
ent pas impossibles les décisions inviolables sur les questions de la
foi
. » Quelques controverses sans éclat terminent la
vait-il donc pas trouvé un jour pour se recueillir, et jouir de cette
foi
qu’il avait défendue avec tant d’inquiétude ? Fau
nt d’inquiétude ? Faut-il accorder ce scandale aux incrédules, que la
foi
de Bossuet fut la jalousie de l’autorité dans l’é
en tâchant de contenter la curiosité, il s’en tenait à ce qui est de
foi
, et s’appliquait à animer par des commentaires ex
recherche de ces vérités suppose un besoin ardent d’y croire, et une
foi
vive dans la source suprême d’où elles émanent. V
e a bien voulu protéger certaines d’entre elles, mais y croire par la
foi
et s’y dévouer, il ne l’a pas pu. Aussi ne les re
’était en ce temps-là l’écueil de tout esprit supérieur faisant de sa
foi
son travail : Pascal y avait usé sa tête et sa vi
écrivain supérieur de son obéissance à quelque grand principe, à une
foi
, soit religieuse, soit politique. Voilà quarante
iscuteurs d’anecdotes, de l’invention d’un pauvre moine qui avait, ma
foi
! il faut bien le dire, du génie à la Zurbaran so
jusque dans le fond de son être les brûlantes réverbérations de cette
Foi
espagnole qui avait chauffé son berceau. La natur
conscience du prince qui avait compromis également sa puissance et sa
foi
avec les ennemis de l’une et de l’autre, les faib
e sa raison, l’Espagne ne pouvait, elle, se tromper à la clarté de sa
foi
, et s’il ne se repentit pas sous les désillusions
ramadure, continue de se montrer implacable. Chez cet homme, grand de
foi
comme un croisé du temps de saint Louis, chez ce
introduisant dans ses ouvrages le principe de la justification par la
foi
dans le sauveur Jésus-Christ et en recourant à l’
léros, des fandangos, des basquines et des castagnettes, et c’est, ma
foi
! un avantage, même pour une Sainte, que d’être d
oute, dans l’anxiété, dans la crainte, et Sainte Térèse l’est dans la
foi
, dans l’amour et dans l’espérance, et de même que
’amour et dans l’espérance, et de même que l’espérance, l’amour et la
foi
sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du
es cris d’aigle épouvanté à l’âme de Pascal, sont plus communs que la
foi
, l’amour et l’espérance, et les hommes sont faits
a littérature, lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la
foi
, Sainte Térèse, dont la littérature espagnole a l
nte Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour les Initiés de la
Foi
. En restant dans une appréciation purement humain
bibliques, et il en fait le sommet culminant de sa théologie et de sa
foi
. Ce point donné, tous les autres suivent, pour pe
vait primordialement réglée ?… Vous êtes bien curieux, ô homme ; ayez
foi
et confiance ! c’est l’affaire de Dieu d’arranger
s. M. Guizot procède de même. Il a en lui certainement un principe de
foi
; il a sucé dès l’enfance une croyance, il ne s’e
du ministre où elle ne faisait que passer, et où elle représentait la
foi
, la simplicité, les vertus subsistantes de la per
prudence interviennent à tout instant pour compléter son principe de
foi
, pour l’appuyer et le corroborer par de puissante
sociétés humaines, si la religion y était effectivement abolie, si la
foi
religieuse en disparaissait réellement ? Je ne ve
ement tomberait l’humanité. C’est pourtant là ce qui serait, si toute
foi
au surnaturel s’éteignait dans les âmes, si les h
ues personnes du canton de Vaud, et qu’on citait comme un monument de
foi
et un témoignage de grave jeunesse. Pourquoi ne l
glise, ou au contraire si elle se suffit à elle-même pour se créer sa
foi
et son idéal ; il s’agit de savoir si le vote qui
ntestablement papiste. Si l’on y adhère on fait implicitement acte de
foi
au Christ et au Saint-Siège. Quant à cette allian
ire ». Ce que vous cherchez à revivifier dans sa conscience, c’est la
foi
catholique. (Oui ! Oui !) Vous ne bâtissez pas de
onquérir son autorité et la France son calme, c’est-à-dire sa vieille
foi
chrétienne. Il y a donc trois choses dans cette p
progression, dit M. J.-C. Chaigneau64, et comment d’un simple acte de
foi
le cléricalisme arrive à fabriquer le plus autori
era renouvelé et si la Chambre actuelle sanctionnera la profession de
foi
papiste du 21 juillet 1873. S’il ne fallait consi
ut de la patrie », c’est sa libération spirituelle par le retour à la
foi
chrétienne. On voit dès lors de quelle importance
quence et sans beauté. L’impression de grandeur dont on pense, sur la
foi
des descriptions enthousiastes, être saisi, n’exi
une extraordinaire originalité que le goût de la science, et même la
foi
à la science, de cet esprit catholique. Le fait e
s n’existent même point. Il est injuste de dire qu’une vérité, qu’une
foi
, en un tel esprit, est limitativement restreinte
laisirs que ce très bas monde nous donne, au jour la nuit, et par une
foi
irraisonnée à l’égard des dogmes de la religion c
t des bonheurs fragiles mais renouvelables. Enfin, ménageons-nous une
foi
, soit dans une confession religieuse, soit dans u
t qu’elle est critique jusqu’à la négation, sans aboutir à un acte de
foi
. Pour l’ordinaire, nos bons esprits, et même le b
Minutius Félix au second, un mondain néophyte servant de sa parole la
foi
de ses frères, et célébrant la Rome nouvelle avec
e avait allié les souvenirs récents du martyre. Plusieurs héros de la
foi
sont célébrés dans ses hymnes puissantes sur les
nées après la naissance du poëte de Tarragone, un autre chantre de la
foi
chrétienne s’élevait dans ces provinces méridiona
é de plus avec le poëte Prudence, Paulin, jeune encore, avait reçu la
foi
dans cette province d’Espagne si passionnée pour
rs ne s’arrêtait pas, pour ainsi dire, à la grandeur extérieure de la
foi
pour la célébrer : il s’en faisait l’humble et zé
e, en France comme ailleurs, il se produisit un réveil puissant de la
foi
, mais un réveil aussi de l’ardeur morale du chris
a des disciples dans notre midi : Théophile l’y a connu. Sans ajouter
foi
aux chiffres donnés par le Père Mersenne (une sta
st tout rationaliste : c’est en appliquant la raison aux choses de la
foi
, en refusant de s’incliner devant le mystère, en
gt-deux ans disputa contre toutes les « erreurs » dont il estimait la
foi
menacée, erreurs des jésuites, erreurs des protes
que crise qui froissait son âme maladive met à nu la profondeur de sa
foi
janséniste : de là la Prière pour le bon usage de
rudes campagnes contre l’erreur et l’incrédulité, ce défenseur de la
foi
connaît à fond les philosophes, et n’a pas lu les
-propre ardent, qui put bien s’épurer, mais non pas s’éteindre par la
foi
, d’une personnalité impérieuse, qui le fit intrai
out le dogme, et poseront la question entre la raison elle-même et la
foi
. Pascal énumère les sottises des casuistes, et le
es « apparences du milieu des choses » (les deux infinis, art. 1). La
foi
est un moyen supérieur de connaissance : elle s’e
conséquent contient la conclusion, et que le seul moyen de sauver la
foi
est de la mettre hors de la raison, sans contact
quand il a saisi ensuite le fondement naturel et psychologique de la
foi
, ce désir du bonheur que l’homme ne peut retranch
ité totale et certaine ; il l’a trouvée, et il est allé demander à la
foi
une connaissance supérieure à celle que procure l
demi-science douteuse et relative. Pascal ne serait pas Pascal, si sa
foi
n’avait satisfait sa raison, et le dévot en lui n
mitive Église. La conscience allait renaître des ruines de l’ancienne
foi
. La réponse de l’orthodoxie méprisée ne se fit gu
rs, ils se suivirent à de très courts intervalles. Calvin parut et la
foi
nouvelle s’affermit et se propagea. Mais l’Église
nt et combattirent, décidés, s’il le fallait, à périr en défendant la
foi
nouvelle. De son côté, l’épiscopat mit les armes
bsister en France et contre les « religionnaires » obstinés dans leur
foi
, de nouvelles rigueurs allaient être exercées jus
hérésie ». De voix retentissante, d’attitude fière et autoritaire, de
foi
intransigeante, ce prélat ne tarda pas à occuper,
s de deux très jeunes filles de Meaux, absolument héroïques dans leur
foi
, que Bossuet poursuivit de ses basses persécution
ent autrefois dans le concile de Chalcédoine ; « Vous avez affermi la
foi
, vous avez exterminé les hérétiques : c’est le di
nt la révocation du fameux édit de Nantes, qu’après ce triomphe de la
foi
et un si beau monument de la piété du roi, il ne
is facultés, dont la pratique aurait amené la ruine fatale de cette «
foi
» qui lui commandait de torturer les meilleurs ci
ges, les plus déserts, pour prier en commun et se retremper dans leur
foi
. Souvent les dragons du roi, lancés à leur poursu
avoir pour ceux qui souffrent pour l’Évangile et pour la pureté de la
foi
que nous confessons avec eux, par le présent édit
, hors de France, la fortune de ces proscrits chassés pour leur libre
foi
, vous constaterez qu’une fraction d’entre eux all
-chrétiennes et spiritualistes, elle parvenait un jour à se créer une
foi
vraiment moderne, uniquement basée sur la nature
i vraiment moderne, uniquement basée sur la nature et sur la vie, une
foi
dont tout homme serait le prêtre, le fidèle et le
s glorieux ne pourrait être rempli sous le soleil. Pour formuler une
foi
, il faut la force. La France énervée et malmenée
ls avaient le droit et, le devoir de défendre, en même temps que leur
foi
religieuse, leur foi politique, et que cette défe
t, le devoir de défendre, en même temps que leur foi religieuse, leur
foi
politique, et que cette défense entraînait la lut
haire, que n’envahisse l’esprit de raillerie brutale ou bouffonne. La
foi
ne manquait pas aux Maillard, aux Menot, à ces fo
it sa pureté, sa fière et divine idéalité. Ainsi, de l’honneur, de la
foi
féodale, il ne faut plus parler, et voici que la
l’honneur, de la foi féodale, il ne faut plus parler, et voici que la
foi
religieuse elle-même n’est plus de force à enleve
reuse des pauvres gens. L’autre, le plus vivant rameau du tronc de la
foi
chrétienne, où toute la sève se porte quand le re
iale des clients de la cour d’assises ? Il a des accents délicieux de
foi
ingénue : c’est plus rare aujourd’hui chez nous,
aujourd’hui chez nous, mais là où le peuple n’a pas encore rejeté la
foi
, en Espagne, en Russie, j’imagine dans des âmes d
ntan ? » Ce mystère est plus douloureux au cœur que la sécurité de la
foi
: mais quelle douce et exquise douleur ! Et dans
marché à la main. Il se décide donc, s’affranchit délibérément de la
foi
féodale et le voilà Français. Louis XI lui rend b
me. Ce qu’il eut de supérieur, ce fut l’esprit : ses Mémoires en font
foi
. Je devrais dire son Histoire, car Commynes n’écr
traiter des intérêts des États. Commynes est le premier exemple de la
foi
du diplomate en sa spécialité : c’est quelque cho
vec un peu de précaution, on peut la mettre de son côté. Le manque de
foi
excessif, habituel, notoire, est une sottise et u
t lui-même une fois le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Sa
foi
donc est sincère : mais, comme il arrive toujours
léros, des fandangos, des basquines et des castagnettes, et c’est, ma
foi
! un avantage, même pour une sainte, que d’être d
oute, dans l’anxiété, dans la crainte, et sainte Térèse l’est dans la
foi
, dans l’amour et dans l’espérance ; et de même qu
amour et dans l’espérance ; et de même que l’espérance, l’amour et la
foi
, sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du
es cris d’aigle épouvanté à l’âme de Pascal, sont plus communs que la
foi
, l’amour et l’espérance, et les hommes sont faits
la littérature lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la
foi
, sainte Térèse, dont la littérature espagnole a l
nte Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour les Initiés de la
Foi
. En restant dans une appréciation purement humain
tionnaires eux-mêmes. En somme, cette armée ne semble pas avoir eu la
foi
. Chateaubriand raconte tout cela fort gaiement. «
Peltier son plan d’un Essai sur les Révolutions. Peltier a subitement
foi
dans ce garçon, qui, évidemment, ne ressemble pas
uvre esclave… » Je repris avec ardeur : « Qu’un baiser l’assure de ta
foi
! » Atala écouta ma prière. Comme un faon semble
prononce des paroles d’où sont totalement absentes l’espérance et la
foi
, mais si belles que Mila lui dit : « Parle encore
et qui ne voudrait enlever à personne l’aide ou la consolation d’une
foi
religieuse) : mais c’est un esprit vigoureux et v
les plus touchés de l’esprit du dix-huitième siècle, revinssent à la
foi
chrétienne, ou pour le moins au respect de la foi
le, revinssent à la foi chrétienne, ou pour le moins au respect de la
foi
, par horreur soit de la philosophie, soit de l’im
e voyais rien autour de moi. Je sais parfaitement ce que c’est que la
foi
, par ce que je sentis alors. La présence réelle d
» Ainsi cette amoureuse aidait, selon ses forces, le défenseur de la
foi
. Apparemment c’est à elle que furent lues d’abord
it des parties à la fois attendues et neuves. — Était-il une œuvre de
foi
? C’est ce que je voudrais examiner d’abord. Je m
monde attendait. Que valait sa conversion ? De quelle espèce était sa
foi
? Il y a une vingtaine d’années, au temps des mys
t même au théâtre, un sentiment que j’avais appelé « la piété sans la
foi
». — La piété sans la foi, disais-je, consiste à
iment que j’avais appelé « la piété sans la foi ». — La piété sans la
foi
, disais-je, consiste à bien comprendre, à respect
, ni une hypocrisie… On aime les vertus et les rêves qu’a suscités la
foi
dans des millions et des millions de têtes et de
pourtant qu’il y ait eu dans son cas un peu plus que la piété sans la
foi
, alors que la foi venait d’avoir ses martyrs, que
it eu dans son cas un peu plus que la piété sans la foi, alors que la
foi
venait d’avoir ses martyrs, que l’Église était te
faut tenir grand compte de cette déclaration. Chateaubriand a donc la
foi
. Quelle foi ? L’affirmation du dogme par persuasi
rand compte de cette déclaration. Chateaubriand a donc la foi. Quelle
foi
? L’affirmation du dogme par persuasion de sa néc
Oui, quelque chose comme cela. Mais il est clair que ce n’est pas la
foi
d’un chrétien sérieux, celle qui tient tout l’hom
que instant ses sentiments et sa conduite. Il y a visiblement plus de
foi
dans n’importe quelle page des Pensées de Pascal
age des Pensées de Pascal que dans tout le Génie du christianisme. La
foi
de Chateaubriand, affirmation de politique, émoti
vie et dans le temps même de ses plus beaux gestes de chevalier de la
foi
, Chateaubriand ait toujours eu des phrases qui su
nfin, chez les hommes comme Chateaubriand, le signe le plus sûr de la
foi
totale, c’est encore la pratique. Une curiosité,
vivant. » Cela me semble parfaitement juste. Mais, avec tout cela, la
foi
de Chateaubriand ne me satisfaisait pas. Elle me
homme et sa très sagace indulgence. Le théologien m’a répondu : « La
foi
proprement dite ou « foi divine » (au sens de foi
ndulgence. Le théologien m’a répondu : « La foi proprement dite ou «
foi
divine » (au sens de foi à Dieu) consiste en ce q
m’a répondu : « La foi proprement dite ou « foi divine » (au sens de
foi
à Dieu) consiste en ce que l’on croit une vérité
use de l’autorité de Dieu qui la révèle. « Ainsi donc l’objet de la
foi
est une vérité révélée, — non évidente de soi, et
ait qu’elle est une vérité révélée par Dieu… « Préalablement à la «
foi
divine » ainsi conçue doit se placer une enquête
re (ainsi qu’il arrive en géométrie) : l’assentiment de l’esprit à la
foi
qui lui est proposée demeure un acte libre, donc
t, pour nous, du plus vif intérêt : « Les théologiens distinguent la
foi
explicite et la foi implicite. « La foi explici
s vif intérêt : « Les théologiens distinguent la foi explicite et la
foi
implicite. « La foi explicite est celle qui a l
théologiens distinguent la foi explicite et la foi implicite. « La
foi
explicite est celle qui a la notion de ce qu’elle
« La foi explicite est celle qui a la notion de ce qu’elle croit. La
foi
implicite est celle qui ne conçoit ni ne connaît
elle accepte en pleine connaissance. « Ainsi le fidèle fait acte de
foi
implicite quand il dit : Je crois tout ce que cro
st extrêmement important, car par là les théologiens admettent que la
foi
explicite, adéquate au révélé, est pratiquement i
elle est dans les livres, et là seulement… « Donc un homme aura la
foi
, qui enferme cette foi dans une seule vue de foi,
es, et là seulement… « Donc un homme aura la foi, qui enferme cette
foi
dans une seule vue de foi, comme serait la patern
onc un homme aura la foi, qui enferme cette foi dans une seule vue de
foi
, comme serait la paternité de Dieu, le royaume de
e distinction à Chateaubriand et si nous nous demandons : Avait-il la
foi
?… nous répondrons : « La foi explicite d’un Bo
si nous nous demandons : Avait-il la foi ?… nous répondrons : « La
foi
explicite d’un Bossuet ? Certes non ! Mais une fo
épondrons : « La foi explicite d’un Bossuet ? Certes non ! Mais une
foi
implicite, qui s’attachait à telles ou telles vue
! Mais une foi implicite, qui s’attachait à telles ou telles vues de
foi
, s’y complaisait, s’y tranquillisait, — et laissa
Bertrin a raison, M. Victor Giraud a raison : Chateaubriand avait la
foi
. Et maintenant que je suis plus tranquille, m’éta
foi. Et maintenant que je suis plus tranquille, m’étant assuré que la
foi
« implicite » de Chateaubriand vaut aux yeux de l
livre lui-même précisera pour nous l’allure et le caractère de cette
foi
. Au deuxième chapitre du livre II, il a tout just
i. Au deuxième chapitre du livre II, il a tout justement à définir la
foi
, c’est-à-dire la première des vertus théologales.
la première des vertus théologales. Or, tout de suite, il confond la
foi
avec la conviction et la confiance. Il nous dit :
el univers. » « L’amitié, le patriotisme, l’amour… sont une espèce de
foi
. » « C’est parce qu’ils ont cru que les Codrus, l
existence peut être vérifiée, avaient quelque chose de commun avec la
foi
aux mystères de la Trinité, de la Chute, de l’Inc
n petit esprit. Et il avait raison, et cela même servait l’Église. La
foi
de Chateaubriand cherche partout des arguments, e
ière partie, je vous ai donné quelque idée en recherchant le degré de
foi
du brillant apologiste. Les chapitres les plus ag
nt et bonhomme. Il doute de la vérité du précepte de Boileau : De la
foi
d’un chrétien les mystères terribles D’ornements
ement sympathique. C’est beaucoup… Il donna la formule d’une sorte de
foi
sentimentale, esthétique et sociale, oh ! mon Die
de foi sentimentale, esthétique et sociale, oh ! mon Dieu, qui est la
foi
tout de même, nous l’avons vu, et qui, répandue,
livre lui imposa, pour toute sa vie, une attitude de défenseur de la
foi
et de restaurateur des autels, qui convenait auss
a seconde donnée, sans doute parce que la lutte de la nature et de la
foi
, la lutte des dieux et de Dieu devait avoir plus
l’âme humaine fut redevable au christianisme. J’écrivais jadis : … La
foi
chrétienne, en se mêlant à toutes les passions hu
ons nouvelles : la haine paradoxale de la nature, l’amour de Dieu, la
foi
, la contrition. À côté de la débauche exaspérée p
ateaubriand nous a dit qu’il l’entreprenait avec les sentiments et la
foi
d’un pèlerin du moyen âge. Mais c’est ici la même
nt dans l’opposition de droite. De même qu’il est catholique avec une
foi
intermittente (c’est lui qui nous l’a dit) et un
12 : « Ainsi fut couronnée la tyrannie par la couardise, le manque de
foi
par le parjure… » « Le monarque abandonna, comme
et un dernier glas sonné sur la France et l’Europe, c’est un acte de
foi
glacé dans une sorte de christianisme social, — e
étracter tout ce qu’il peut y avoir dans mes écrits de contraire à la
foi
, aux mœurs, et généralement aux principes conserv
ller. » Néanmoins, il semble bien que, dans ses dernières années, sa
foi
devint plus continue et plus paisible. Dans une l
croyant et homme plus incrédule que moi. » Oui, telle devait être sa
foi
, fondée sur son nihilisme même. Mais assurément,
oi, fondée sur son nihilisme même. Mais assurément, il mourut dans la
foi
. La foi est, au fond, acte de volonté. Et, outre
ée sur son nihilisme même. Mais assurément, il mourut dans la foi. La
foi
est, au fond, acte de volonté. Et, outre la volon
Atala est ridicule, René odieux ; le Génie du christianisme manque de
foi
; les écrits politiques manquent de sincérité ; l
ter d’innocence et de crime, Connaître mes devoirs sans te manquer de
foi
, Apercevoir l’abîme et m’y jeter pour toi ! Et e
ui certains sentiments allégeants, tels que la piété sans beaucoup de
foi
, la fantaisie de juger les choses vraies dans la
vait cessé, les différents clergés professaient librement chacun leur
foi
, et, se faisant une libre concurrence par la pers
on de l’État dans le domaine de la conscience. L’État est humain, la
foi
est divine ; ils ne peuvent se toucher sans s’alt
ur, se jouer de la religion véritable, inséparable de sincérité et de
foi
, en rendant au peuple une religion d’État avec se
pareilles théories religieuses ne sont pas exigeants en profession de
foi
ni même en politesses de paroles envers la divini
i le dirigeaient, de chercher s’il agissait par une inspiration de la
foi
religieuse, ou bien par politique ou par ambition
our les hommes d’un pareil commerce, où un souverain vend et livre la
foi
de son peuple en échange d’un droit divin de gouv
eu et la loi de police des cultes à la conscience, siège unique de la
foi
. Qu’est-ce enfin que cette ambition qu’il faut pa
st plus volontaire, une religion d’État garantie à un souverain de la
foi
par un souverain des armes, investie de privilège
étaient-ils de remettre Dieu dans la loi, le prêtre, magistrat de la
foi
, dans la dépendance du magistrat civil, le magist
mais à l’usage et au profit de la souveraineté civile, cette Babel de
foi
et de loi, de Dieu et de l’homme, de servitude et
concordat ? Nous le laissons à dire à ceux qui ont la religion de la
foi
, et non la religion d’État, dans le cœur. Cette p
de restauration catholique sous un second Charlemagne, ligué, non de
foi
, mais de politique, avec la papauté. M. Thiers ap
ispensait toutes les gloires. Si elle ne décelait pas le goût pur, la
foi
simple et solide des écrivains du siècle de Louis
par ses habitudes plus que par sa raison. La conséquence d’une telle
foi
dans la monarchie était donc de louer franchement
eprise, sous forme poétique, des idées exposées dans la profession de
foi
du vicaire savoyard ? Est-ce, au contraire, une p
phie naissante tout le charme, au contraire, de l’admiration et de la
foi
, toute l’ivresse d’un premier ravissement : Ce f
ternité, soumission dans les traverses de cette courte vie, espoir et
foi
dans une vie meilleure. La nuit paraît bien longu
n et commenter sous forme dramatique cette parole de la profession de
foi
du vicaire : « Oui, si la vie et la mort de Socra
ur, et il n’a rien voulu ajouter qui démentît ou affirmât cet acte de
foi
et d’effusionz. — Telle est du moins mon impressi
à ceux qu’il avait soupçonnés. Plusieurs lettres, publiées ici, font
foi
de ce scrupule délicat : « M. d’Alembert m’a fait
d.] et il n’a rien voulu ajouter qui démentît ou infirmât cet acte de
foi
et d’effusion. aa. [1re éd.] il fallait quelqu’u
philosophie cartésienne, dont l’esprit est foncièrement hostile à la
foi
, se développe dans une forme conciliable avec les
s. Mais nulle voix ne met directement en question les principes de la
foi
: nulle voix surtout n’attaque la puissance de l’
n mettant leurs cadets frivoles, ignorants, sans zèle et souvent sans
foi
, dans les évêchés et les archevêchés, à la place
t juge souverain, elle devient juge universel : plus de domaine de la
foi
, réservé, intangible. La foi même sera de son res
t juge universel : plus de domaine de la foi, réservé, intangible. La
foi
même sera de son ressort. Elle n’a pas la patienc
rné, où s’était passée mon enfance, j’aurais conservé toute ma vie la
foi
qui m’était apparue d’abord comme l’expression ab
ce. Lamartine les troublait encore plus ; ils devinaient chez lui une
foi
peu solide ; ils voyaient ses fugues ultérieures.
conséquent avec moi-même. L’idée sérieuse que je m’étais faite de la
foi
et du devoir fut cause que, la foi étant perdue,
érieuse que je m’étais faite de la foi et du devoir fut cause que, la
foi
étant perdue, il ne m’était pas possible de garde
moi un démocrate à la façon de Lamennais. Mais Lamennais échangea une
foi
pour une autre ; il n’arriva que dans sa vieilles
théologiques de ces hommes distingués avaient été très faibles. Leur
foi
était vive et sincère, mais c’était une foi impli
nt été très faibles. Leur foi était vive et sincère, mais c’était une
foi
implicite, ne s’occupant guère des dogmes qu’il f
s gens sans fortune qui étaient signalés par des succès constants. La
foi
absolue de M. Dupanloup dans les études classique
re et de travailler. Il croyait au talent et en faisait la base de la
foi
. Il répétait souvent que l’homme vaut en proporti
est pas la doctrine enseignée, c’est l’éveil. Autant le sérieux de ma
foi
religieuse avait été atteint en trouvant sous les
raisonnement en même temps qu’il détruisait la naïveté première de ma
foi
. Mon christianisme subit de grandes diminutions ;
entreprise dans l’esprit le plus sérieux, ne me laissa plus assez de
foi
pour être un prêtre sincère, et m’inspira, d’un a
’allais enfin étudier à fond analyser dans ses derniers détails cette
foi
chrétienne qui, plus que jamais, me paraissait le
andages par lesquels je me dissimulais à moi-même les blessures d’une
foi
déjà profondément atteinte. M. Pinault ressemblai
saillies inattendues. On sentait une puissante individualité, que la
foi
s’était assujettie, mais que la règle ecclésiasti
rsité. Comment associa-t-il à des études qui, selon nous, excluent la
foi
au surnaturel, un catholicisme fervent ? De la mê
entaire avec les sciences historiques lui aurait appris à éviter ? La
foi
vive de M. Pinault le porta vers le sacerdoce. Il
oyait le creux d’une foule de conventions qui étaient des articles de
foi
pour mon excellent directeur. Mais il ne m’ébranl
s. La contradiction des travaux philosophiques ainsi entendus avec la
foi
chrétienne ne m’apparaissait point encore avec le
me M. Manier, j’étais chrétien. Je ne peux pas dire, en effet, que ma
foi
chrétienne fût réellement diminuée. Ma foi a été
pas dire, en effet, que ma foi chrétienne fût réellement diminuée. Ma
foi
a été détruite par la critique historique, non pa
la confiance en la raison, de l’injure que le rationalisme fait à la
foi
. Il s’anima singulièrement, me reprocha mon goût
mme beaucoup de directeurs, M. Gosselin croyait que les doutes sur la
foi
n’ont de gravité pour les jeunes gens que si l’on
ssi avec M. Manier, qui m’engagea vivement à ne pas faire dépendre ma
foi
chrétienne d’objections de détail. Sur la questio
rd’hui qu’une volonté au sein d’une intelligence, une conviction, une
foi
. Ce sont des combinaisons infinies, des impartial
ité, compose l’amour, et avec l’intelligence n’est autre chose que la
foi
, dépérit, s’épuise, et un matin, après la trop lo
ielle et sacrée de la volonté avec l’intelligence sous le sceau de la
foi
, de celui dont l’esprit et la pratique, toute la
teint de ce mal, par la forme soumise et régulière de son retour à la
foi
, par tout ce qui constitue enfin les mœurs, l’hab
nion en fut retardée, et il ne la fit qu’après son entier retour à la
foi
, c’est-à-dire à vingt-deux ans environ. Pourtant,
ussi haut que possible, au point de vue unique de l’autorité et de la
foi
: c’était en effet par où il fallait ouvrir la re
philosophie française contemporaine : « Voilà des personnes dignes de
foi
, croyez-les ; cependant n’oubliez pas que ni vous
vec la tradition dont vous êtes nourri ; vous voulez éluder l’acte de
foi
qui se retrouve invinciblement à l’origine de la
déployer dans l’ordre de science et à le remettre en harmonie avec la
foi
. Pendant les intervalles de la controverse vigour
. Il lui suggéra de prêcher ouvertement la justification par la seule
foi
au Christ. C’était la grande nouveauté de Luther.
constitution politique de Genève ; la religion, par sa confession de
foi
et son enseignement ; la famille, les mœurs, par
les œuvres. Son cri de ralliement fut cette parole de saint Paul : La
foi
justifie sans les œwres. C’est par ce cri que Lut
dans le principe, fut une simple substitution du christianisme de la
foi
au christianisme des pratiques. Tout ce qui suivi
par la déclaration souvent répétée, et du plus profond de l’âme : La
foi
justifie saris les œuvres. Toutefois Luther, quo
cation. Selon lui, si le chrétien était immédiatement justifié par la
foi
, il ne l’était pas irrévocablement, et il pouvait
ge, et que la raison et la science rendaient compte des vérités de la
foi
. Chose inouïe pour toutes ces âmes qui n’avaient
it, dans des écrits pleins d’onction, attirer aux enseignements de la
foi
l’imagination et le cœur, et rendre Dieu aimable
65. Video magnam pestem oriri in Ecclesia contra Ecclesiam. 66. La
foi
, c’est la croyance à la rédemption par Jésus-Chri
rfectibilité, que l’individu de 1830, le chrétien indifférent et sans
foi
, ne croyant qu’à sa raison personnelle, porte en
ogiques de l’individu de nos jours, tel que le christianisme moins la
foi
, tel que le christianisme devenu philosophie l’a
orte d’influence électrique, irrésistible, indéfinissable, un acte de
foi
de nous à Dieu, une volonté de Dieu en nous. Seul
ristes et solitaires, sortis d’un christianisme philosophique d’où la
foi
et la vie ont disparu, ayant besoin d’espérer, s’
coutaient avec une sorte d’anxiété. Il a professé d’abord que, sur la
foi
de l’observation du passé, il croyait fermement a
fficultés du même genre à la naissance et à l’adoption possible d’une
foi
nouvelle. Les objections de M. Jouffroy sont vagu
ète avait consacré les beaux pieds de Thétis, et ces pieds étaient de
foi
; la gorge ravissante de Vénus, et cette gorge ét
taient de foi ; la gorge ravissante de Vénus, et cette gorge était de
foi
; les épaules charmantes d’Apollon, et ces épaule
de foi ; les épaules charmantes d’Apollon, et ces épaules étaient de
foi
; les fesses rebondies de Ganymede, et ces fesses
t de foi ; les fesses rebondies de Ganymede, et ces fesses étaient de
foi
. Le peuple s’attendait à retrouver sur les autels
attachées aux héros et aux dieux ? C’étaient autant d’articles de la
foi
, autant de versets du symbole païen consacré par
qui va suivre. Qui sait où l’enchaînement des idées me conduira ? Ma
foi
, ce n’est pas moi.
parmi les plus grands ! Nous avons, nous, une lumière allumée par la
foi
pour voir en cet homme providentielles grâces d’é
ds, et pour lui qui n’est pas un historien ecclésiastique, qui n’a de
foi
religieuse que son respect politique pour l’Églis
toire, où l’historien, qui, nous l’avons dit, n’est pas catholique de
foi
, est catholique de vue à force d’avoir la tête po
l’esprit : c’est par là qu’il nous saisit et qu’il nous entraîne. Une
foi
ardente et profonde se mêlait en lui à l’instinct
t absolu que Grégoire avait dans le génie, dans le caractère, dans la
foi
, et que ceux qui ne l’ont pas dans la pensée ne p
n, du reste, l’écrivain du Sixte-Quint et Henri IV 24 appartient à la
foi
catholique. Disons-le d’abord, pour qu’on sache b
« Je vais faire, ma mie, le saut périlleux ! » et : « Paris vaut, ma
foi
! bien une messe ! » Henri IV n’était pas l’hypoc
it toujours été vrai catholique et qu’il voulait mourir dans la vraie
foi
, mais que les trames des ligueurs l’avaient contr
sa vie) l’abjuration de ses erreurs protestantes. » Avec la nouvelle
foi
de sa mère, et cette grande et populaire figure d
France, qui aime à rire, a passé ses duplicités et ses manquements de
foi
et de sincérité, comme si c’étaient des plaisante
les cœurs. C’était l’époque même de l’enthousiasme en action et de la
foi
portée jusqu’à l’héroïsme. N’essayez donc pas de
l, un frein salutaire est apporté par la religion, par l’ardeur de la
foi
et la discipline du culte. Ce puritanisme qui ava
temples et les congrégations de fidèles. L’œuvre avance, au nom de la
foi
et de l’humanité : on s’engage à poursuivre l’abo
ie. Telle fut la grandeur, le caractère original de ces hymnes que la
foi
chrétienne, que la pitié, que l’espérance prodigu
iduelle ? Nous ne saurions le dire. Mais, dans le génie comme dans la
foi
, il y a toujours des élus de Dieu : et tant que l
ame de la philosophie qui veut imposer ses formules aux vérités de la
foi
, et de la religion qui veut prouver les vérités d
rités de la foi, et de la religion qui veut prouver les vérités de la
foi
par l’unique procédé du raisonnement philosophiqu
es appétits. La seule autorité morale de cette époque de ténèbres, la
foi
, malgré les sourdes résistances de la raison, fin
enu et réglé. C’est une sorte de synthèse de l’homme, acceptée par la
foi
et l’humanité n’est qu’une formule de la théologi
onnaissance infinie de l’homme et de compassion pour ses misères ? La
foi
du théologien transporte saint Bernard si loin et
omme racheté, mais toujours corrompu. Il n’est pas étonnant que cette
foi
mystique du théologien, placé entre l’homme et Di
, il veut s’élever et approfondir mais le premier effort le mène à la
foi
, au sein de laquelle il abdique. Dans le plus exp
f sont payées les réclames insérées au Figaro, ne peuvent guère avoir
foi
, ce me semble, en des jugements qu’ils savent sol
je ne ressentais, en mon âme, la lumière et l’amour vivants de cette
foi
chrétienne dont vous parlez, mes œuvres, qui, tou
ou d’argent, — essaie de grimacer, en un prétendu ouvrage d’Art, une
foi
fictive, se trahit lui-même et ne produit qu’une
qui reconnaissent, en son mensonge, celui qu’ils sont eux-mêmes. Une
foi
brûlante, sacrée, précise, inaltérable, est le si
est la dualité mêlée du corps et de l’âme. L’œuvre d’un individu sans
foi
ne sera jamais l’œuvre d’un Artiste, puisqu’elle
é de ces esprits, n’apparaissent plus qu’éteintes, — d’autre part, la
foi
, seule, ne peut produire et proférer que des cris
, unit et transfigure, ces deux indissolubles dons : la Science et la
Foi
. — Pour moi, puisque vous m’interrogez, sachez qu
ner, les choses que je raconte étaient connues de personnes « faisant
foi
».[NdA] 38. Qu’on voie, par exemple, les deux nu
ges affectent évidemment la forme du commencement de la profession de
foi
du vicaire savoyard de J.-J. Rousseau. On sent l’
iption générale. Le Panthéon seul fut préservé. Un grand ennemi de la
foi
, en rapportant ces faits, déclare qu’il ignore pa
es les forces de l’idolâtrie, devait réunir toutes les lumières de la
foi
. Tous les saints à la place de tous les dieux ! Q
la prière et dans l’espérance. Sa vie n’avait été qu’un long acte de
foi
. Son nom fut pour sa famille son plus bel héritag
il ne bravera pas à chaque phrase la raison humaine par des défis de
foi
ou de servilité d’esprit qui révoltent l’homme, q
e et qui le repoussent par l’excès de superstition dans l’impiété. Sa
foi
sera raisonnable et sa raison pieuse. Il rapproch
Sa foi sera raisonnable et sa raison pieuse. Il rapprochera ainsi la
foi
du siècle et le siècle de la foi. Voilà évidemmen
ison pieuse. Il rapprochera ainsi la foi du siècle et le siècle de la
foi
. Voilà évidemment l’œuvre d’un écrivain religieux
pouvait que nuire par son talent à la cause qu’adorait sincèrement sa
foi
. Cette violence qu’il employait à servir les inté
ntifes, Pie VII, arraché de son palais, déporté et emprisonné pour sa
foi
, quand ce pape, aussi sacré par ses malheurs que
oursuit sur la mer. Ce Napoléon, qui avait fait fléchir un jour votre
foi
dans la légitimité devant sa fortune, est mort à
Dieu, se sont précipités eux-mêmes de ce trône pour avoir eu trop de
foi
dans des théories semblables aux vôtres, et leur
système comme en politique il ne sut pas assez douter : l’excès de la
foi
mène au fanatisme ; mais, tel qu’il fut, on ne po
ut ou rien ; supernaturalisme absolu ou rationalisme sans réserve. La
foi
simple a ses charmes ; mais la demi-critique ne s
s d’autre ressource que l’ignorance et les calamités publiques 37. La
foi
sera toujours en raison inverse de la vigueur de
crupules respectables pourtant, car ils sont honnêtes et supposent la
foi
à la vérité ! Répondre à ces belles et bonnes âme
es propositions, elle n’arrête pas à un chiffre donné ses articles de
foi
. Ses vérités acquises ne sont pas de lourds théor
rte de carapace qui la protège, mais la rend lourde et sans grâce. La
foi
du philosophe au contraire est toujours à nu, dan
prêchant le pape. On parle beaucoup de l’accord de la raison et de la
foi
, de la science et de la révélation, et quelques p
? Et qu’on réponde oui ou non, le problème prétendu de l’accord de la
foi
et de la raison, supposant deux puissances égales
pas de sens ; car, dans le premier cas, la raison disparaît devant la
foi
, comme le fini devant l’infini, et les orthodoxes
ut-être nos affirmations à cet égard ont-elles un peu du mérite de la
foi
, qui croit sans avoir vu, et, à vrai dire, quand
s le monde moral une conviction égale à celle que produisait jadis la
foi
religieuse. Tous les arguments tirés du passé pou
ait ; c’est-à-dire vers l’avenir. Et cet appel n’est pas l’acte d’une
foi
aveugle, qui se rejette vers l’inconnu. C’est le
histoire de l’esprit humain. « L’espérance, dit George Sand, c’est la
foi
de ce siècle. » À côté d’un dogmatisme théologiqu
nesse ne les a prises au sérieux, et je plaindrais fort celui dont la
foi
religieuse ne serait étayée que sur ce scolastiqu
i rachètent, par l’acceptation et la résignation qui méritent, par la
foi
qui sanctifie. Oh ! oui, cette foi lui était reve
a résignation qui méritent, par la foi qui sanctifie. Oh ! oui, cette
foi
lui était revenue vive et profonde ; cela s’est v
rt, et que c’est triste à notre vue ! Que ce serait désolant, sans la
foi
qui nous dit que nous devons renaître, sortir de
r sa mort, quand votre douleur se tourne vers l’autre monde ? Oh ! la
foi
ne vous manque pas, sans doute : mais avez-vous u
nde ? Oh ! la foi ne vous manque pas, sans doute : mais avez-vous une
foi
consolante, la foi pieuse ? Pensant que trop que
e vous manque pas, sans doute : mais avez-vous une foi consolante, la
foi
pieuse ? Pensant que trop que vous ne l’avez pas,
xagération, mais bien pris dans toute la raison et le sentiment de la
foi
. — Érembert, Marie qui arrivent ! » Le 28 novemb
es, tout est dégoût. On voudrait mourir. Dans cette lutte, l’âme sans
foi
serait perdue, oh ! perdue, si Dieu ne se montre
ue l’on croie ou que l’on ne croie pas à la lettre les symboles de sa
foi
, on doit reconnaître qu’ils impriment à tout ce q
dulités du couvent ; mais, à mesure qu’elle avance dans la vie, cette
foi
, au lieu de s’isoler et de s’aigrir, s’adoucit vi
un peu d’hérésie, et il n’a qu’à moitié tort. Car Joachim, malgré sa
foi
aveugle, en arrive au Dieu des bonnes gens, de la
isme, si j’ose déjà m’exprimer ainsi. Ce n’est pas assez de mettre la
foi
hors de discussion quand on ne l’applique pas à v
ne un jugement de saint Augustin : « Il met dans tout ce qu’il dit la
foi
à part ; ainsi nous, qui avons la foi, devons de
l met dans tout ce qu’il dit la foi à part ; ainsi nous, qui avons la
foi
, devons de même mettre part tout ce qu’il dit. »
e. Il n’a ni la vanité que donne le savoir, ni l’orgueil que donne la
foi
. Et il a la malice nécessaire pour n’être pas, au
r qu’elle sut inspirer, créa l’objet et posa le point de départ de la
foi
future de l’humanité. L’homme, dès qu’il se disti
sens est perdu. Ce n’est pas de l’Égypte, d’ailleurs, qu’est venue la
foi
de l’humanité. Les éléments qui, dans la religion
sque tout exercice à la liberté des individus. La poésie de l’âme, la
foi
, la liberté, l’honnêteté, le dévouement, apparais
st-à-dire la condition essentielle de la morale et de la religion. La
foi
de l’humanité cependant ne pouvait venir de là, p
ésordres d’un monde déjà corrompu, le patriarche bédouin préparait la
foi
du monde. Une forte antipathie contre les cultes
hysique, posait au xie siècle, dans l’innocence et la sécurité de sa
foi
, les problèmes que la métaphysique agite, depuis
it son génie. S’il n’ébranla pas en lui les robustes certitudes de sa
foi
, c’est que le Saint préservait l’homme des doutes
opre pensée, lorsqu’il s’agit d’obéir. Ainsi, le Saint, l’homme de la
foi
et de l’obéissance, voilà le grand côté de saint
ance qui, à partir de Grégoire VII et des croisades, fit triompher la
foi
dogmatique et on peut le dire, organisa politique
t on peut le dire, organisa politiquement la religion. L’action de la
foi
par l’obéissance est humainement, si on peut risq
s nous-mêmes notre histoire et ne permettons pas que des laïques sans
foi
la travestissent au gré de leurs systèmes ou de l
stèmes ou de leurs passions. » Il a, certes ! raison, s’ils sont sans
foi
et s’ils la travestissent ; mais, s’ils sont cath
e l’Église, il y a des régals inouïs, je ne dis pas seulement pour la
foi
, mais pour la pensée. L’histoire d’un seul siècle
ellement excédées, ne fait pas illusion à son bon sens éclairé par la
foi
; mais, au moment où il écrit, j’aurais voulu qu’
doute, mais qui, du moins, resta chrétien et chevaleresque, si pur de
foi
, si fier de mœurs ! Certes ! du Moyen Âge au xve
ès l’émeute de Saint-Merry (1832), ce désenchantement fut visible. La
foi
aux partis s’en allait de son âme, cette dernière
fut visible. La foi aux partis s’en allait de son âme, cette dernière
foi
que le dix-huitième siècle et la ruine de l’Empir
le rayon divin lui en dora les sommets. M. Raymond Brucker vint à la
Foi
catholique comme l’enfant vient à l’existence, la
à la conclusion du sacrifice et construisit ainsi le syllogisme de sa
foi
: mais contentons-nous des faits seuls. Si la rel
pardon pour la hardiesse du mot), il se servit, dans l’intérêt de sa
foi
nouvelle, de ce merveilleux don de parole improvi
sement intellectuel assez grand pour rester dans le doute : il eut la
foi
. II — Dieu. Renan a dit de V. Hugo : « Est-
beauté est appelée sainte, et elle est rapprochée de l’Idéal et de la
Foi
. Enfin, comme Aristote, Hugo identifie la beauté,
hement de tête des vieux sages ; …………………………………………………… Soit. Mais j’ai
foi
. La foi, c’est la lumière haute. Ma conscience e
e tête des vieux sages ; …………………………………………………… Soit. Mais j’ai foi. La
foi
, c’est la lumière haute. Ma conscience en moi, c
… Quand la tempête gronde, Mes amis je me sens une
foi
plus profonde ; Je sens dans l’ouragan le devoir
te de paternité, de bonté épandue, et s’écrierait volontiers, avec la
foi
absolue et naïve de l’évêque Myriel parlant à cel
ndes ailes, Dont l’une est la pensée et dont l’autre est l’amour. La
foi
même provient de l’amour, et c’est pour cela que
oi même provient de l’amour, et c’est pour cela que la vraie et fibre
foi
est nécessaire à l’homme. « L’homme vit d’affirma
homme. « L’homme vit d’affirmation plus encore que de pain. » Mais la
foi
n’en reste pas moins toujours au second rang, apr
uissance ; vouloir est la première. Les montagnes proverbiales que la
foi
transporte ne sont rien à côté de ce que fait la
e, Amour, Raison. Qui vous levez comme l’aurore Sur l’horizon,
Foi
ceinte d’un cercle d’étoiles, Droit, bien de
soi ensemble, et que les hommes ont opposé quelquefois la raison à la
foi
, le droit à l’idéal, la beauté à la raison et la
souffre le poète relève nos yeux vers le ciel, et il nous y montre la
Foi
, ceinte d’un cercle d’étoiles. Puis, c’est le Dro
litique de Beyle, pas plus que de son indépendance à l’égard de toute
foi
religieuse. Il n’a pas non plus le sentiment aris
nt moins que les autres. Celui qui affirme un peu trop est sûr que sa
foi
sera trouvée naïve par ceux qui viendront après l
il le paiera en devenant incapable de prendre les cœurs. Hugo eut une
foi
profonde dans la réalité du progrès social : Quo
ut en occupant les bras209 ». Mais, pour réaliser cet idéal, Hugo n’a
foi
ni dans le communisme, ni dans le nihilisme conte
s cités durs, éclos sur ces sillons ingrats ; la charité, la paix, la
foi
, sœurs vénérables L’orgueil chez les puissants et
ables, tome VII. 212. Ibid., tome VII, p. 420. 213. Si l’on ajoute
foi
à des statistiques faites simultanément dans plus
assion à elle seule est plus ardente ; elle est du fanatisme et de la
foi
, à quelque objet qu’elle s’applique. Eh ! qu’y a-
s sont moins enthousiastes ; mais les disciples se font un article de
foi
de la route autant que du but. Il faut que les mo
crimes par cela même, que celui qui l’éprouve est enivré de meilleure
foi
; et que le but de cette passion n’étant pas pers
dans la certitude avec laquelle ils débitaient des nouvelles, que la
foi
la plus superstitieuse aurait à peine adoptées. I
e nouveaux principes. L’esprit de parti des premiers est de meilleure
foi
, celui des novateurs est plus habile ; la haine d
us les désirs, comme toutes les craintes, vouent à la servitude de la
foi
les têtes formées pour concevoir, découvrir et ju
nt fait qu’effleurer de leurs tourbillons. Le formidable organisme de
foi
et de prière lui est apparu sous son aspect saisi
combien profondément diffèrent leur vision. Ici, la forteresse de la
foi
médiévale surgit isolée de l’univers, surnaturell
re qualification ; que ce qui anime la pierre est pour le premier, la
foi
, pour le second, la vie universelle. Au fond, et
, plus elle apparaissait différente de ce qu’on s’était figuré sur la
foi
des affirmations dogmatiques ; d’où la nécessité
itution de la Science au Dogme. L’Écriture Sainte, base de l’ancienne
foi
, ne fut plus qu’un document d’exégèse ; l’immense
st bien réellement une âme morte. Le magnétisme de la prière et de la
foi
s’est à jamais dissipé : les regrets, les mélanco
terre cuite de Michelet ! Le P. Ventura, homme d’immense doctrine, de
foi
profonde, de vigueur de parole, un vrai lion évan
té doux de démontrer la différence qu’il y a entre les héroïnes de la
foi
en Dieu et les héroïnes de la foi en soi-même ; c
qu’il y a entre les héroïnes de la foi en Dieu et les héroïnes de la
foi
en soi-même ; car, malgré l’éternelle mêlée des s
ait pas dans ses vers la flamme durable du génie plus que celle de la
foi
. Assez haï d’abord pour paraître calomnié, trop v
mourant à l’hôpital, Gilbert, ne fallait-il pas la consolation de la
foi
, dans l’agonie de l’extrême malheur, pour lui ins
inspirés par ses études, sa vocation simple, ses contemplations de la
foi
, avaient précédé son séjour dans l’Inde. Il y con
ar le martyre : la fleur s’épanouira dans les cieux. « Prémices de la
foi
, le couteau du meurtrier a perdu sur vous sa plus
presque tous les pieux souvenirs du christianisme, les mystères de la
foi
, les fêtes du culte, les noms des saints consacré
tous les maux dont il faudrait les guérir pour les élever jusqu’à la
foi
. Le spectacle et le désespoir d’une telle mission
Voilà les honneurs rendus à ce noble et gracieux génie, qui, dans la
foi
romaine, aurait mérité d’être un saint, et qui a
verses attitudes adoptées par les hommes et où ils témoignent de leur
foi
en une vérité objective, celles des anciens Grecs
ns ferventes en lesquelles éclate, avec quelle ardeur religieuse ! la
foi
abstraite en l’existence même de la vérité. Voici
e regard de la conscience, comme le seul état parfait ; il emporte la
foi
absolue en lui-même et fait tenir le nombre illim
truire les vérités présentes se confondent dans l’identité d’une même
foi
. Leur fanatisme est de même ordre ; car ils croie
ration des deux pouvoirs, des droits respectifs de la raison et de la
foi
. Il devait résulter de là que la religion, étant
rieux et croyant à la sainteté des choses ; les hommes frivoles, sans
foi
, sans sérieux, sans morale. Tous ceux qui adorent
ue je reconnais devoir au christianisme la plupart des éléments de ma
foi
, à peu près comme M. Cousin a pu se dire platonic
i, ce qu’il faut croire, et je crois comme lui. » On s’imagine que la
foi
est comme un talisman qui sauve par sa vertu prop
tement l’esprit moderne. S’il fallait faire en particulier un acte de
foi
sur chaque verset de l’Écriture ou sur chaque déc
villes devenues modernes, au pied de ces gigantesques monuments de la
foi
des vieux âges ? Tout s’est renouvelé alentour ;
on de l’idéal qui pénètre jusque sous ce toit de chaume. J’aime cette
foi
simple, comme j’aime la foi du Moyen Âge, comme j
sque sous ce toit de chaume. J’aime cette foi simple, comme j’aime la
foi
du Moyen Âge, comme j’aime l’Indien prosterné dev
, un damné, le doivent, remarquez bien, par la nécessité même de leur
foi
. 489] Fatale orthodoxie, toi qui autrefois faisai
à sa recherche, au milieu d’un siècle frivole, parce qu’il était sans
foi
, et superstitieux parce qu’il était frivole. J’ai
onotonie plutôt que la grandeur : et, dans l’immobilité même de cette
foi
antique des peuples de l’Inde, l’enthousiasme sem
alheureusement, il glaçait lui-même de ses analyses ce qu’admirait sa
foi
. L’ardeur de la passion ne s’explique pas plus qu
n trop courte d’une de ces âmes élevées, délicates, brûlantes, que la
foi
divine a saisies et qu’elle consume. Vous l’avez
t ensemble la marque et la borne de sa grandeur ici-bas, que, dans la
foi
, dans la passion, dans le génie, elle ne puisse e
e de l’imagination et de l’art. Quelle place y doit prendre encore la
foi
surnaturelle ? Ce n’est pas seulement dans les ch
gue natale, lui étaient arrachés, et qu’il ne lui restait plus que sa
foi
dans le passé et dans l’avenir. Pour l’observateu
romesses divines, la certitude de la délivrance, l’immutabilité de la
foi
primordiale et l’extension future de ses rameaux
elques fragments épars d’Isaïe, l’accent divin que lui aura révélé sa
foi
. Pour nous, tâchons seulement ici de ne pas détru
e) « le sincère sentiment démocratique, la générosité d’instincts, la
foi
aux idées, le patriotisme idéaliste qui étaient e
œuvre ébauchée par la Convention nationale. Il était lui-même, par sa
foi
philosophique et sa conception de la cité, un Fra
ligieuse. Il n’y a pas, dans ses livres, un mot qui puisse alarmer la
foi
d’un écolier. Jamais il ne troubla par une taquin
boy, qui était, d’ailleurs, un homme doux et triste et, dit-on, d’une
foi
très peu agressive. Mais il a été dit aux prêtres
ns, réclamait une place dans la garde nationale. Tels ces citoyens de
foi
opiniâtre qui après Cannes, refusèrent de désespé
ctor Duruy crayonna pour lui-même, sur un carnet, cette profession de
foi
, admirable en cet excès de détresse : « À cette h
ble en cet excès de détresse : « À cette heure funèbre, quelle est ma
foi
et mon espérance ?… La France peut succomber mome
elle a comme perdu sa personnalité de femme dans la profondeur de sa
foi
religieuse, et elle y a trouvé plus qu’elle ne po
a nature et de l’âme humaine. Or l’activité du cœur et l’ardeur de la
foi
poussent au prosélytisme ; et c’est ce prosélytis
u près juste, de cette aimable femme qui quête aux cœurs au nom de sa
foi
; de cette sirène religieuse pour le compte de Di
e même des promesses divines. Or qui dit promesses divines, entend la
foi
. Nous sommes donc en plein mysticisme, diraient l
hant et sublime que l’imagination aurait composé avec les idées de la
foi
! D’autant plus grande, cette poëte qui s’ignore,
e poëte qui s’ignore, abîmée dans l’humilité et le flamboiement de sa
foi
, qu’elle ne veut pas l’être, — qu’elle ne pense p
de ces idées du ciel, tombées d’en haut, montées d’en bas ; c’est la
foi
, c’est la volonté, c’est l’esprit, c’est tout l’ê
que. À ce propos, vous savez qu’on s’est demandé si Tartuffe avait la
foi
. La question eût semblé étrange à Molière. Si Tar
de se connaître lui-même, on peut admettre à la rigueur qu’il ait la
foi
, — la foi d’un abominable charbonnier. Mais il me
naître lui-même, on peut admettre à la rigueur qu’il ait la foi, — la
foi
d’un abominable charbonnier. Mais il me paraît de
e cet idiot. Les finesses y eussent été fort inutiles. D’ailleurs, la
foi
fait des miracles de plus d’un genre, et l’on a v
le. (Sur cette question, d’ailleurs accessoire : « Tartuffe a-t-il la
foi
? » j’en tiens pour ce que j’ai dit l’autre jour.
r. L’hypocrisie dévote peut être de deux degrés : ou l’hypocrite a la
foi
et singe seulement les vertus qui lui manquent ;
te reprise sans fausse honte, sans embarras, dans la simplicité d’une
foi
profonde, voilà ce qui devra faire autour du livr
Tombeau. Sans la rédemption, le Saint-Sépulcre, le prosélytisme de la
foi
et de l’amour qui brûlait dans ce vieux pilote, a
es plans même, si l’on veut, mais il n’aurait eu ni le courage, ni la
foi
, ni l’espérance, ni la patience, ni l’importunité
nous ne serions pas catholique de cœur et de tête, de réflexion et de
foi
, que nous applaudirions encore à l’inspiration ré
il faut rappeler qu’elle était femme et qu’elle aimait son époux. La
foi
et l’amour ne se dédoublent pas chez les femmes.
out sa parole de vie… Alors pour lui, comme aujourd’hui pour nous, la
foi
ne donnait pas de quoi vivre. Ce fut longtemps ap
n’employons pas le produit de nos tentes, d’une part à protéger notre
foi
qui n’est pas salariée, comme le sont plusieurs e
tte pompe, nous lui demanderons quel est le nombre des adhérents à la
foi
saint-simonienne qui soient prêts à la confesser
imonienne est une réalité, si effectivement M. Enfantin représente la
foi
, la volonté, le consentement de plusieurs, en fai
stumes, déjà connus, de la pensée, et à se les ajuster assez bien, ma
foi
! pour que les badauds y trouvent de l’illusion o
i qui tu es. » M. le Conte de L’Isle (du moins tout son livre en fait
foi
) appartient aux sceptiques du xixe siècle. C’est
t pas plus comme philosophe. Il a traversé des doctrines, mais il n’a
foi
en rien, pas même dans l’erreur. Également mythol
ide même, ce nihiliste naturel ! Et d’amour il n’en a pas plus que de
foi
! Le sentiment qui a inspiré tant de poésies à ta
Fénelon est bien dépouillé de tout ce qui constitue, — non la vieille
foi
, — mais les vieilles formes de la foi de nos père
qui constitue, — non la vieille foi, — mais les vieilles formes de la
foi
de nos pères. On y parle assez peu de la Vierge e
tant aux gens du monde et aux philosophes. Mais, à part le ton de sa
foi
, littérairement Fénelon montre dans ses Lettres s
i de l’honneur, et en fait la base même de l’organisation sociale. La
foi
« complète, absolue, sans restriction et sans dou
caractère. Ainsi les ressorts qui meuvent tout, c’est l’honneur et la
foi
, deux principes de désintéressement et de dévouem
’énergie de son individualisme par ses châteaux, et la vivacité de sa
foi
par ses églises. Dès le xe siècle, les masses fo
quatre d’entre eux ne pourraient soulever. A chaque instant éclate la
foi
ardente des auteurs et des auditeurs. Les relique
endus tout exprès du ciel pour chercher leurs âmes. Même caractère de
foi
robuste et naïve dans les autres œuvres du temps.
e à la religion, la philosophie, elle aussi, se pose en ennemie de la
foi
. Le nom de philosophe est alors synonyme d’esprit
imposées à la pensée par le catholicisme et le protestantisme, que la
foi
peut disparaître sans que le caractère national o
es littéraires. On est souvent étonné que le xviie siècle, siècle de
foi
, surtout si on le compare au nôtre, n’ait pas ins
elle. Je crois peu utile de démontrer qu’elle a souvent opéré sur la
foi
comme un acide dissolvant. On prête à Voltaire ce
j’entends l’espace compris entre les points extrêmes atteints par la
foi
et par l’incrédulité. Ces limites se déplacent in
assions. Il se trouve encore des esprits qui, même dans l’ordre de la
foi
, voudraient que l’État intervînt pour fixer ce qu
core pour ses adversaires, de même dans l’ordre de la pensée et de la
foi
on ne peut être assuré de posséder la vérité qu’à
tés naturelles, instinctives, qui sont plus sûrement garanties par la
foi
que par l’examen, que la discussion au contraire
vérité que dans telle société particulière, où règne l’autorité d’une
foi
non discutée, il y a une sorte d’unité de croyanc
ons. Ils prennent pour vérité surnaturelle ce qui n’en est pas ; leur
foi
n’est que superstition, leurs espérances ne sont
. La liberté de penser, prise en soi, n’a donc rien de contraire à la
foi
, et les croyants eux-mêmes sont forcés d’y avoir
er autrement que la foule ; quand la société nouvelle se sera fait sa
foi
, ses préjugés, ses traditions, ses lieux communs,
2). — Fleurs à Marie (1845). — Poésies religieuses (1858). — Amour et
foi
(1861). — Acte de foi, poésies (1868). OPINION
1845). — Poésies religieuses (1858). — Amour et foi (1861). — Acte de
foi
, poésies (1868). OPINION. Auguste Desplac
écret du Parlement pour la publication de l’Émile et la Profession de
foi
du Vicaire savoyard qui s’y trouvait ; il dut s’e
le plaide pour son saint ? Qu’est-ce donc si ce saint, aux yeux de la
foi
et de la conscience, est le saint des saints, si
ttaque va avoir pour premier résultat de fortifier et de redoubler la
foi
chez les croyants. Si c’est là en effet le dernie
e dernier mot de l’incrédulité, il faudra désormais autant et plus de
foi
pour croire à ces conséquences dites philosophiqu
iré trop librement l’esprit moderne pour retourner jamais à l’antique
foi
, a besoin pourtant d’être édifiée à sa manière et
ar l’esprit ; l’esprit en tout au-dessus de la lettre ; le cœur et la
foi
donnant à tout le sens et la vie ; la source du c
re. « Né de parents pieux, dit-il quelque part, et dans un pays où la
foi
catholique était encore pleine de vie au commence
opinions sont des sentiments, leurs croyances sont des passions, leur
foi
est leur vie ; et quand le raisonnement intérieur
ses religieux souvenirs, la majesté, l’antiquité, l’autorité de cette
foi
qu’on m’avait enseignée, toute ma mémoire, toute
ces passées des étincelles qui semblaient par intervalles rallumer sa
foi
. Mais des convictions renversées par la raison ne
cole, il se mit au travail, « dévoré de l’ardeur de la science, de la
foi
en lui-même », jetant les livres, trouvant la psy
is véritablement que ce que j’avais trouvé moi-même ; je perdis toute
foi
à l’instruction transmise ; et dès lors je n’ai p
se que les croyants se disaient entre eux pour se fortifier dans leur
foi
et leurs espérances. L’Apocalypse, écrite l’an 68
fin de réaliser la parole de Jésus. Quoi qu’il en soit, à sa mort, la
foi
de plusieurs fut ébranlée, et ses disciples donnè
gens ne la connaissaient pas, ou n’y croyaient pas 802. Elle était de
foi
pour les pharisiens et pour les adeptes fervents
la faisait crouler. Un âge d’homme tout au plus lui était réservé. La
foi
de la première génération chrétienne s’explique ;
rvé. La foi de la première génération chrétienne s’explique ; mais la
foi
de la seconde génération ne s’explique plus. Aprè
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