/ 1749
1 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « LES FLEURS, APOLOGUE » pp. 534-537
LES FLEURS , APOLOGUE Un soir d’automne, dans un château où
aucoup écoutées écrivit : Il y avait une fois une belle exposition de fleurs à l’Orangerie du Luxembourg ; c’était la plus bel
es produits où l’art du jardinier s’était surpassé, car c’étaient des fleurs composées et non pas toutes simples, et il avait
ue grossière confusion : ce que je sais bien, c’est que c’étaient des fleurs rares, de qualité ; nobles de port, vives ou tend
nt déjà à s’entr’ouvrir, à cette heure charmante, les plus nobles des fleurs rapprochées et faisant cercle vers le haut de la
de leurs propres parfums, et à causer entre elles dans la langue des fleurs . Quoique je ne sois pas rossignol, je l’ai entend
que entre toutes les créatures, qu’il n’y avait rien de pareil à être fleur , surtout fleur à parfum. Ce parfum surtout les to
s les créatures, qu’il n’y avait rien de pareil à être fleur, surtout fleur à parfum. Ce parfum surtout les touchait beaucoup
parfum nous est venu exprès d’en haut pour embellir et pour animer la fleur . Sans parfum une fleur ne vit pas, ce n’est qu’un
près d’en haut pour embellir et pour animer la fleur. Sans parfum une fleur ne vit pas, ce n’est qu’une herbe plus ou moins b
ère avait, je crois, cette odeur fine qui rappelle plutôt celle de la fleur du thé), comment n’en serait-il pas ainsi ? Je ne
e chez Olivia, j’ornais son boudoir ; j’étais seule, et pas une autre fleur que moi ne partageait cette faveur si enviée. Ell
produirait pas de ces effets-là. — Et moi, dit une autre (une petite fleur coquette qui sentait le musc), que n’aurais-je pa
-ce ? dit-elle, dès qu’elle put parler. Il y a ici quelque chose, une fleur  ; cherchez ! » — C’était moi invisible et cachée,
, et durant bien des printemps antérieurs, — j’ai été tout simplement fleur des champs. Il y avait là bien des fleurs, moins
, — j’ai été tout simplement fleur des champs. Il y avait là bien des fleurs , moins belles que vous, ô mes sœurs ! des fleurs
y avait là bien des fleurs, moins belles que vous, ô mes sœurs ! des fleurs pourtant qui jetaient leurs senteurs aux vents, a
votre belle Cordélia pour un parfum et se rouler avec délices sur ces fleurs naïves qui les enivraient. Pour elles, elles ne r
même. — Or il y avait près de là, non pas dans la serre ni à titre de fleur rare (il n’en était pas digne), mais sur une fenê
une fente de muraille ; il écoutait ces charmants discours des nobles fleurs , et quand la dernière eut parlé, il murmura de ma
vous l’êtes en parfum), oui le parfum est la gloire et l’orgueil des fleurs . Que cet orgueil pourtant n’aille pas jusqu’à le
2 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »
ire Les Fleurs du mal. I S’il n’y avait que du talent dans Les Fleurs du mal de M. Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. À la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du mal) horribles de fauve éclat et de senteur, o
é. À une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les Fleurs du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les Fleurs du mal que le livre de M. Baudelaire. C’est le pl
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces fleurs maudites. Or, la torture que doit produire un tel
adent et nous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique,
’en dissout tout à fait. On a semé la graine amère ; on recueille les fleurs funestes. M. Baudelaire qui les a cueillies et re
M. Baudelaire qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très-lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des Fleurs du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
vant tout. « Fidèle, dit-il, à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du mal, a dû, en parfait comédien, façonner son e
yrique aussi, et qui est, peut-être, son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les Fleurs du mal, — ces monstrueuses, — se sont épanouies p
s plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-t-on l’auteur des Fleurs du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du mal venue dans les serres chaudes d’une décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du mal va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême l
on se souvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des Fleurs du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du mal, mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces Fleurs , qui ulcèrent le sein sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
ire de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des Fleurs du mal le respire d’une narine crispée comme cell
rénité du mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
3 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Baudelaire  »
arles Baudelaire 21 I S’il n’y avait que du talent dans Les Fleurs du mal 22 de Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. A la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du mal !) horribles de fauve éclat et de senteur,
 ! A une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les Fleurs du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas Les Fleurs du mal que le livre de Baudelaire. C’est le plus
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces fleurs maudites. Or, la torture que doit produire un tel
adent et nous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique n
’en dissout tout à fait. On a semé la graine amère ; on recueille les fleurs funestes. Baudelaire, qui les a cueillies et recu
. Baudelaire, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute, non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des Fleurs du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
nt tout. « Fidèle — dit-il — à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du mal a dû, en parfait comédien, façonner son es
e lyrique aussi et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les Fleurs du mal — ces monstrueuses ! — se sont épanouies p
les plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du mal va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême l
és ! on se souvient d’Auguste Barbier… partout ailleurs l’auteur des Fleurs du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du mal ; mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces Fleurs , qui ulcèrent le sein Sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
re de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer ; celle des Fleurs du mal le respire d’une narine crispée comme cell
sérénité du mépris. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
ai dit que Baudelaire était poète. Qui ne le sait, qui n’a pas lu ces Fleurs du mal dont le vrai nom aurait dû être Les Fleurs
qui n’a pas lu ces Fleurs du mal dont le vrai nom aurait dû être Les Fleurs maudites, poésies cruelles, envenimées, d’une vol
e pied d’une croix ! Un jour nous reparlerons mieux, du reste, de ces Fleurs du mal, dont Baudelaire refait en ce moment le bo
mal, dont Baudelaire refait en ce moment le bouquet en y ajoutant des fleurs plus saines. Baudelaire peut-il en être innocenté
rt sans avoir chanté l’horreur ? Il devait être, hélas ! l’auteur des Fleurs du mal, et ne pouvait peut-être guères plus être
tre autre chose. Mais ce n’est pas tout ; l’auteur si particulier des Fleurs du mal, ce poète froid, souple, gracieux et terri
cette ironie naturelle et très cultivée qui fut la Muse du poète des Fleurs du mal. Peintre à froid d’horreurs à froid, mais
e à froid d’horreurs à froid, mais peintre très habile, qui, dans ses Fleurs du mal, se fait poétiquement un Héliogabale artif
lencieux ! Ainsi, un poète comme toujours, mais non plus le poète des Fleurs du mal, qui était tragique, mais un poète comique
inalité ?… C’est cela qui serait original… et même trop ! 21. Les Fleurs du mal ; Les Paradis artificiels ; Opium et Hasch
4 (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33
re empreint d’une spiritualité aussi ardente, aussi éclatante que les Fleurs du mal, dût être l’objet d’une poursuite, ou plut
cle d’Édouard Thierry] …… Mais vous n’êtes pas non plus les seules fleurs de la nature. Il y a aussi les fleurs des lieux m
n’êtes pas non plus les seules fleurs de la nature. Il y a aussi les fleurs des lieux malsains, celles qu’engendrent les cloa
je veux en venir, au volume de poésies du traducteur d’Edgar Poe, aux Fleurs du mal de Ch. Baudelaire. Supposez une fantaisie
son goût bizarre, n’a pas voulu y réunir les plantes précieuses, les fleurs qui réjouissent les sens par l’odorat et l’esprit
ma pensée. Le feuilleton parle pour tout le monde. Un livre comme les Fleurs du mal ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le
nière. Il ne s’est pas menti à lui-même. Il n’a menti à personne. Les fleurs du mal ont un parfum vertigineux. Il les a respir
t par là que je termine, j’ai déjà rapproché de Mirabeau l’auteur des Fleurs du mal, je le rapproche de Dante, et je réponds q
n de Dante. Je n’en dirai pas autant de Denise. On fait une fois les Fleurs du mal, un chef-d’œuvre de réalité sauvage, un li
s. ÉDOUARD THIERRY. (Le Moniteur universel, 14 juillet 1857.) Les Fleurs du mal, par M. Charles Baudelaire [Frédéric Dulam
s la bouteille, promettant au travailleur la force, à sa compagne les fleurs de la santé, et les conviant tous deux à la prièr
les sinistres égarements de la vie. Les amants meurent au milieu des fleurs , le sourire aux lèvres, l’éclair prophétique dans
és à vous juger. « Tout à vous », « Jules BARBEY D’AUREVILLY. » Les Fleurs du mal, par M. Charles Baudelaire 24 juillet 1
ire 24 juillet 1857. I S’il n’y avait que du talent dans les Fleurs du mal de M. Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. À la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du mal) horribles de fauve éclat et de senteur, o
é. À une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, les Fleurs du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les Fleurs du mal que le livre de M. Baudelaire. C’est le pl
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces fleurs maudites. Or, la torture que doit produire un tel
radent et nous dévorent pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique,
’en dissout tout à fait ! On a semé la graine amère, on recueille les fleurs funestes. M. Baudelaire, qui les a cueillies et r
. Baudelaire, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute non seulement sur la manière, de procéder de l’auteur des Fleurs du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
tout. « Fidèle, — dit-il, — à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du mal a dû, en parfait comédien, façonner son es
lyrique aussi, et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie,
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et les Fleurs du mal, — ces monstrueuses, — se sont épanouies p
les plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du mal va dans la sensation jusqu’à l’extrême lim
on se souvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des Fleurs du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du mal, mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces fleurs , qui ulcèrent le sein sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
ire de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des Fleurs du mal le respire d’une narine crispée comme cell
rénité du mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis, à prendre
la cervelle…… ou se faire chrétien ! J. BARBEY D’AUREVILLY. Les Fleurs du mal, par M. Charles Baudelaire [Charles Asseli
n choix fait, elle l’a publié sans commentaire. II Le livre des Fleurs du mal contient tout juste cent pièces, parmi les
point oublié le magnifique extrait que la Revue française a donné des Fleurs du mal il y a trois mois4. Ils m’ont donc déjà co
e serrée où parfois l’image fait explosion avec l’éclat soudain de la fleur d’aloès. M. Baudelaire excelle surtout, je l’ai d
lé du don d’évocation comme d’un des plus particuliers à l’auteur des Fleurs du mal. — Un crime a été commis ; la police pénèt
atisfaction hypocrite ou indolente nous fait peur ou nous irrite. Les Fleurs du mal ? les voici : c’est le spleen, la mélancol
l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé
5 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baudelaire, Charles (1821-1867) »
ibliographie] Salon de 1845 (1845). — Salon de 1846 (1846). — Les Fleurs du mal, poésies (1857). — Étude sur Théophile Gau
). — La Morale du joujou, compte rendu du Salon de 1859 (1859). — Les Fleurs du mal, édition augmentée de beaucoup de poèmes,
es par M. Eugène Crépet et contenant : des fragments des Préfaces des Fleurs du mal ; les scénarios de deux drames ; Le Marqui
n cœur mis à nu (1887). — Œuvres complètes (édition définitive) : Les Fleurs du mal ; Curiosités esthétiques ; L’Art romantiqu
[La Revue française (1857).] Édouard Thierry Un livre comme les Fleurs du mal ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le
ucoup souffrir, mon cher enfant. [Lettre publiée dans l’Appendice aux Fleurs du mal (1857).] Gustave Flaubert Vous avez
s, correspondances, bibliographie (1872).] Leconte de Lisle Les Fleurs du mal ne sont point une œuvre d’art où l’on puis
1861).] Alfred de Vigny J’ai besoin de vous dire combien de ces Fleurs du mal sont pour moi des fleurs du bien, et me ch
ai besoin de vous dire combien de ces Fleurs du mal sont pour moi des fleurs du bien, et me charment ; combien aussi je vous t
nces, bibliographie (1872).] Théodore de Banville L’auteur des Fleurs du mal est non pas un poète de talent, mais un p
esse et de l’impropriété de l’expression… Prenez, une à une, dans ces Fleurs du mal, les pièces les plus vantées, à peine y tr
iode clownique », alors il écrivait ses Petits poèmes en prose et ses Fleurs du mal. [Revue des deux mondes (mai 1887).] Ju
prêmes sur le mal de la vie, ou de parler un autre langage. Après les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
ie l’éloquence, la passion et la vérité calquée trop exactement. [Les Fleurs du mal, préface (éd. définitive 1890).] Ferdin
e ou maudit, l’autel ou l’officine, Autour d’un nom magique éclate en fleurs du Beau. [Le Tombeau de Charles Baudelaire (1896)
Beau. [Le Tombeau de Charles Baudelaire (1896).] Pierre Louÿs Fleurs du mal : La tombe t’environne et le vol des harpi
de Charles Baudelaire (1896).] Armand Silvestre Ô jardinier des fleurs du Mal, ô Baudelaire, Qui, des venins amers aux l
nde âme, ô Poète ! Irai-je sous les plantes Porter avec ton ombre des fleurs merveilleuses Pour le souvenir et le grand cœur d
6 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Jean Lahor (Henri Cazalis). »
différentes formes de la vie — vie végétale, animale et humaine. Les fleurs sont des femmes, puisque femmes et fleurs sont l’
le, animale et humaine. Les fleurs sont des femmes, puisque femmes et fleurs sont l’épanouissement inégalement complet, à la s
nerais volontiers. Mais quel ennui de choisir ! Les soirs d’été, les fleurs ont des langueurs de femmes, Les fleurs semblent
oisir ! Les soirs d’été, les fleurs ont des langueurs de femmes, Les fleurs semblent trembler d’amour, comme des âmes ; Palpi
d’amour, comme des âmes ; Palpitantes aussi d’extase et de désir, Les fleurs ont des regards qui nous font souvenir De grands
grands yeux féminins attendris par les larmes, Et les beaux yeux des fleurs ont d’aussi tendres charmes. Les fleurs rêvent, l
larmes, Et les beaux yeux des fleurs ont d’aussi tendres charmes. Les fleurs rêvent, les fleurs frissonnent sous la nuit ; Et,
x yeux des fleurs ont d’aussi tendres charmes. Les fleurs rêvent, les fleurs frissonnent sous la nuit ; Et, blanches, comme un
s, semblent s’offrir aux baisers des étoiles. Voilà des vers sur les fleurs . En voici sur les mondes. C’est Brahma qui parle 
lisez les Chants de l’Amour et de la Mort : Je voudrais te parer de fleurs rares, de fleurs Souffrantes, qui mourraient pâle
de l’Amour et de la Mort : Je voudrais te parer de fleurs rares, de fleurs Souffrantes, qui mourraient pâles sur ton corps p
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
un peu de suc ou de nectar soit sécrété par la base des pétales d’une fleur  : en pareil cas, les insectes en quête de ce nect
vriront de la poussière pollinique et la transporteront souvent d’une fleur sur le stigmate d’une autre. Deux individus disti
ui, dans la suite des générations, l’emporteront de plus en plus. Les fleurs dans lesquelles les étamines et les pistils seron
anière à favoriser en quelque chose le transport de leur pollen d’une fleur à une autre, seront pareillement avantagées et él
s. Nous aurions pu choisir pour exemple des insectes qui visitent les fleurs en quête de pollen au lieu de nectar. De ce que l
Cependant, la première fois qu’un peu de pollen fut transporté d’une fleur à l’autre par des insectes, agissant d’abord par
roisements s’ensuivirent, bien que les neuf dixièmes du pollen de ces fleurs fussent ainsi perdus, ce fut cependant un avantag
, par suite de cette conservation ou sélection naturelle continue des fleurs les plus riches en pollen, furent de plus en plus
inconsciemment, continuèrent à transporter régulièrement le pollen de fleur en fleur ; et je pourrais aisément prouver, par l
mment, continuèrent à transporter régulièrement le pollen de fleur en fleur  ; et je pourrais aisément prouver, par les plus f
ppants exemples, combien ce rôle des insectes dans la fécondation des fleurs a d’importance. Je n’en citerai qu’un, non qu’il
dont nous allons avoir à parler. Quelques Houx portent seulement des fleurs mâles pourvues d’un pistil rudimentaire et de qua
’une petite quantité de pollen. D’autres individus ne portent que des fleurs femelles ; celles-ci ont un pistil complétement d
d’un arbre mâle, je plaçai sous le microscope les stigmates de vingt fleurs recueillies sur diverses branches. Sur chacun d’e
’avait donc pas été favorable aux Abeilles ; et néanmoins chacune des fleurs femelles que j’examinai avait été effectivement f
re suffisamment les insectes pour que son pollen puisse être porté de fleur en fleur, une autre série de faits peut commencer
amment les insectes pour que son pollen puisse être porté de fleur en fleur , une autre série de faits peut commencer à se pro
espèce végétale que les étamines et les pistils soient portés par des fleurs ou, mieux encore, par des individus distincts. Pa
’état de nature, comme le pollen est déjà régulièrement transporté de fleur en fleur, et qu’en vertu du principe de la divisi
nature, comme le pollen est déjà régulièrement transporté de fleur en fleur , et qu’en vertu du principe de la division du tra
nt les incisions qu’elles ont coutume de faire à la base de certaines fleurs pour en atteindre le nectar, lorsque avec un peu
fle rouge, parce qu’en cette saison elle peut atteindre le nectar des fleurs à travers des trous perfores par les Bourdons à l
ment divisée, de sorte que l’Abeille domestique puisse en visiter les fleurs . On voit ainsi comment une fleur et un insecte pe
le domestique puisse en visiter les fleurs. On voit ainsi comment une fleur et un insecte peuvent simultanément ou l’un après
opéré des croisements savent combien il est difficile de féconder une fleur exposée à l’humidité ; et cependant quelle multit
der une fleur exposée à l’humidité ; et cependant quelle multitude de fleurs ont leurs anthères et leurs stigmates pleinement
n par les autres semble presque inévitable. D’autre part, beaucoup de fleurs ont leurs organes sexuels parfaitement renfermés,
amille des Papilionacées ou Légumineuses. Mais dans la plupart de ces fleurs on remarque aussi une adaptation très curieuse en
cts des Abeilles qui, en suçant leur nectar, poussent le pollen de la fleur sur le stigmate, ou bien déposent sur celui-ci du
sur le stigmate, ou bien déposent sur celui-ci du pollen d’une autre fleur . Les visites des Abeilles sont si nécessaires à b
tre fleur. Les visites des Abeilles sont si nécessaires à beaucoup de fleurs Papilionacées, que de nombreuses expériences ont
t empêchées. Or, il est presque impossible que les Abeilles volent de fleur en fleur sans transporter du pollen de l’une à l’
es. Or, il est presque impossible que les Abeilles volent de fleur en fleur sans transporter du pollen de l’une à l’autre, po
e Chameau avec lequel il suffit de toucher d’abord les anthères d’une fleur et ensuite le stigmate d’une autre pour assurer l
ærtner. Il semble que ce soit pour mieux assurer la fécondation d’une fleur par elle-même que les étamines s’élancent par une
ne-vinette, où tout semble disposé pour garantir la fécondation de la fleur par elle-même ; et cependant, lorsque plusieurs v
lusieurs circonstances, au contraire, empêchent que le stigmate d’une fleur reçoive le pollen de ses propres étamines. Ainsi,
, par un remarquable ensemble de dispositions, les anthères de chaque fleur laissent échapper leurs granules en nombre immens
leurs granules en nombre immense, avant que le stigmate de cette même fleur soit prêt à les recevoir. Comme les Abeilles ne v
ai réussi à en obtenir une grande quantité en plaçant du pollen d’une fleur sur le stigmate d’une autre. Un Lobelia, d’espèce
ent. Lors même que nul obstacle mécanique n’empêche le stigmate d’une fleur de recevoir le pollen de ses propres étamines, ce
puisqu’elles doivent nécessairement se féconder réciproquement entre fleurs , sinon entre sujets distincts. N’est-il pas étonn
tincts. N’est-il pas étonnant que le pollen et le stigmate de la même fleur , bien que placés si près l’un de l’autre, comme p
tre eux étaient-ils légèrement altérés. Cependant le pistil de chaque fleur de Chou est entouré, non seulement de ses six éta
seulement de ses six étamines, mais de toutes les étamines des autres fleurs de la même plante ; et le pollen de chaque anthèr
règle : c’est que le pollen d’un arbre immense couvert d’innombrables fleurs ne peut que bien rarement être transporté sur un
ur un autre. On pourrait tout au plus admettre ce transport entre les fleurs du même arbre, qui ne peuvent être considérées co
samment répondu en donnant aux arbres une forte tendance à porter des fleurs unisexuelles. Or, quand les sexes sont séparés, q
es fleurs unisexuelles. Or, quand les sexes sont séparés, quoique les fleurs mâles et femelles soient portées par un même suje
ujet, il faut bien que le pollen soit habituellement transporté d’une fleur à l’autre, ce qui donne plus de probabilité pour
sion facile de croisements fréquents ; et, parmi eux, comme parmi les fleurs , je n’ai pu trouver une seule espèce chez laquell
s de Bœufs, de Moutons et autres animaux, ou de nouvelles variétés de fleurs , se substituent à des races inférieures plus anci
pétales, des étamines et un pistil pleinement développés dans chaque fleur  ; d’autres au contraire, avec plus de vérité prob
à l’Abeille domestique pour sucer le nectar des innombrables petites fleurs qu’elle butine ? Sommes-nous sûrs encore qu’une l
tirée qu’elle est par une certaine sécrétion qu’elle trouve entre les fleurs , mais sans jamais tenter de sucer les fleurs elle
qu’elle trouve entre les fleurs, mais sans jamais tenter de sucer les fleurs elles-mêmes. » Dans le texte de la troisième édit
car on m’a informé que, lorsque le le Trèfle rouge a été fauché, les fleurs de la seconde coupe sont un peu plus petites ; et
8 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
La métaphore Les bêtes et les fleurs Dans l’état actuel des langues européennes, pre
llemand, la grenouille feuille, laubfrosch. Tournesol. Les noms de fleurs , qui sont parfois si étranges, témoignent particu
impossible que l’idée de soleil n’entre pas dans le nom de la grande fleur jaune appelée tournesol ; elle ressemble exacteme
ournesol et soleil 173, traduisent cette double impression. C’est une fleur relativement nouvelle en Europe ; elle fut apport
res grecs] dont le dernier désigne particulièrement le souci. Car une fleur bien différente, la verrucaire 174, en gréco-fran
gréco-français héliotrope, tourne aussi selon le soleil ses odorantes fleurs violettes, et il semble qu’[mot en caractères gre
pour d’autres motifs, est arrivée, comme on sait, au mot coucou 178, fleur et oiseau, tous les deux de printemps et de la mê
eau, tous les deux de printemps et de la même heure ; on a cru que la fleur naissait pour l’oiseau et pour le nourrir, — c’es
nérale que rien dans la création ne saurait être inutile ; mais cette fleur ou cette herbe, dédaignées des hommes et des bête
langues germaniques se contentent en général de l’expression rose ou fleur des blés qu’elles appliquent, d’ailleurs, avec in
t d’après la forme de sa feuille, les autres d’après la couleur de sa fleur . Les noms qui veulent expliquer sa feuille contie
souvent abrégée en l’idée de grenouille ; ceux qui veulent peindre sa fleur , l’idée d’or ou de jaune. « Pied de poule » se re
de jaune s’exprime en français par bouton d’or, jaunet, bassin d’or, fleur au beurre, idées que l’on retrouve dans le suédoi
, smorblomster (smœr, beurre), dans l’allemand dialectal, botterblum ( fleur de beurre), dans l’anglais, butter-rose, golden c
-rose, golden cup, horse-gold : cette dernière image, qui appelle les fleurs de la renoncule l’or du cheval, est particulièrem
curieuse. Un dialecte suédois et l’islandais appellent le bouton d’or fleur du soleil (solœga et soley) : c’est encore l’idée
llemagne et en France les mêmes vilains noms185. Adonis. Nielle. La fleur d’Adonis n’est plus rougie par le sang du jeune d
es religions unies une fois de plus dans le geste de cueillir la même fleur . L’idée de sang semble inséparable de cette renon
se retrouve-t-elle clairement dans plusieurs des noms donnés à cette fleur  : clochette, en certaines parties de la France ;
) et osterschelle (clochette de Pâques), en Allemagne ; klockenblome ( fleur à la cloche), aux environs de Brême ; Coventry be
populaires. Or, partout, en Europe, l’anémone est l’herbe au vent, la fleur ou la rose du vent192 : erba del vent (Gard), erb
d (herbe au vent) ; en Danemarck, windrose ; en Russie, wetrezina, la fleur du vent. Aubépine. Chèvre-feuille. Rouge-Gorge.
qui avaient sans doute été faits, comme en Angleterre, avec l’idée de fleur qui a goût de miel, honey sukkle, ou celle de lie
ragraphe. Il y a encore un autre nom grec, hélianthe. En somme, trois fleurs  : le souci, la verrucaire, le soleil, pour leur d
’elles puissent porter en français. NdA 176. Et aussi solblomister ( fleur soleil). NdA 177. Venu lui-même du verbe qui di
st contenue dans le nom du mal (ulcère blanc) et non dans celui de la fleur . NdA 187. Graine noire » est le nom de la niell
9 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
ficultés particulières, qu’il est plein d’épines en même temps que de fleurs , et qu’il demande, à le traiter comme il faut, bi
urmille, vole et rôde, De l’arbre aux rocs moussus, et des herbes aux fleurs  : Ceux-ci trempent dans l’eau leur poitrail d’éme
e, Dans l’heureuse beauté de ce monde charmant ; Elle se sent oiseau, fleur , eau vive et lumière. Elle revêt ta robe, ô puret
imes heureuses, Réfléchis les splendeurs du tranquille univers ; A la fleur , à la femme, à ces choses trompeuses, Ne prends q
ur la dernière de ces roses. LES ROSES DE L’OUBLI. Poëte, entre les fleurs de l’âme il en est une Qui croît aux vents aigus
évanoui, Dans le jardin aride où l’âme se recueille, C’est la suprême fleur , hélas ! que l’âme cueille, Et cette fleur a nom
ecueille, C’est la suprême fleur, hélas ! que l’âme cueille, Et cette fleur a nom la rose de l’oubli. Pour nos cœurs dépouil
s vœux moissonnés par les heures fatales, Un jour on voit grandir les fleurs aux noirs pétales, Les roses sans parfums, les ro
ns l’ombre épanoui, Promesses qui des ans nous cachiez les ivraies, Ô fleurs de notre avril, vous étiez donc moins vraies Que
hirondelles, Désertent notre toit par l’hiver envahi ! D’irréparables fleurs gisent sur nos collines ; Tout dort ; seule, une
r ! Pur et suave Enfant, sœur des Grâces décentes, Ne sème point tes fleurs sur un sol dévasté ! Dois-je, débris stérile aux
nd je te vis prête à m’entourer de tes mains comme d’une guirlande de fleurs , il me fallut tout l’orgueil de mes années pour v
s de lui à des caresses d’enfant et à des échappées de folle vigne en fleur , l’auguste et indulgent contemplateur se contenta
la terre Et sur la forme humaine en a moulé les plis De symboliques fleurs autour de toi rappellent Que les hommes parfois a
nts un couple adroit s’isole ; Chacune à son tour plonge et remonte à fleur d’eau, D’une main sur son front retenant, son ban
ne qui habite dans les Vosges, M. l’abbé R…38, un charmant bouquet de fleurs de poésie tout en sonnets : ce n’est pas la forme
, de son tour ; l’homme, de son métier ; Et l’abeille qui trouve une fleur à piller Bourdonne toute une heure au fond de sa
10 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
éatures, tantôt d’admiration pour la nature, et qui ne vécut comme la fleur de l’herbe des champs que pour verser sa douce od
me prît tant de part à l’état de l’air et des saisons, que, comme une fleur , elle s’épanouisse ou se ferme au froid ou au sol
dans ma chambrette. Oh ! je ne dis pas tout ce que j’y fais. J’ai des fleurs dans un gobelet ; j’en ai longtemps regardé deux
tié dans ces deux petites fleurettes. Ce sont des stellaires, petites fleurs blanches à longue tige, des plus gracieuses de no
ri d’un tertre tout parsemé de leurs petites têtes blanches. C’est ma fleur de prédilection. J’en ai mis devant notre image d
drais qu’elles y fussent quand tu viendras, et te faire voir les deux fleurs amies. Douce image, qui des deux côtés est charma
age, qui des deux côtés est charmante, quand je pense qu’une sœur est fleur de dessous ! Je crois, mon ami, que tu ne diras p
ment, gaiement, avec tous les soins qu’on donne à une délicate petite fleur  ! Puis je leur parlerais du bon Dieu avec des mot
donne tout ce que je leur donne, et, de plus, l’air, le soleil et les fleurs  ; qu’il a fait le ciel et tant de belles étoiles.
enfants regardaient là-dedans comme dans un fossé où il y aurait des fleurs , l’air curieux et étonné. Mon Dieu ! mon Dieu ! q
’est pas de danseuse qui ne quittât sa robe de bal et sa guirlande de fleurs , pas de jeune fille qui n’oubliât sa beauté, pers
et ce cahier qui commence au chant du rossignol, devant deux vases de fleurs qui embaument ma chambrette. C’est un charme d’éc
end, qu’il sait que je remplace sa maîtresse. Nous avons rapporté des fleurs blanches, violettes, bleues, qui nous font un bou
autres à d’autres heures, charmantes horloges des champs, horloges de fleurs qui marquent de si belles heures. Qui sait si les
Qui sait si les oiseaux les consultent, s’ils ne règlent pas sur des fleurs leur coucher, leur repas, leurs rendez-vous ? Pou
s je n’ai pas écrit ici ; dans ce temps il est venu des feuilles, des fleurs , des roses. En voilà une sous mon front, qui m’em
fleurit, tout chante, tout l’air est embaumé comme s’il sortait d’une fleur . Oh ! c’est si beau ! allons dehors. Non, je sera
inct de notre immortalité dans ces paroles ! XXII Elle aime les fleurs et voudrait apprendre la botanique pour avoir une
, saint François de Sales) qu’on peut se mettre à botaniser : plus de fleurs alors, et ce sont les fleurs qui m’intéressent pa
’on peut se mettre à botaniser : plus de fleurs alors, et ce sont les fleurs qui m’intéressent parce qu’elles sont si jolies s
sée qu’il leur faut, leurs propriétés pour m’en servir au besoin. Les fleurs servent aux malades. Dieu fait ses dons à tant de
mpagne.” C’est vrai, je le sens, et que mon être s’harmonise avec les fleurs , les oiseaux, les bois, l’air, le ciel, tout ce q
« Je viens de faire mettre Bijou dans la garenne des buis, parmi les fleurs et les oiseaux. Là je planterai un rosier qui s’a
passer des poissons, des flots, des brins d’herbe, des feuilles, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi au fil
ous ces monts pétrifiés aujourd’hui ; et l’île des Cygnes, blanche de fleurs , et de leur duvet, oh ! que je la trouve belle !
11 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — I » pp. 1-17
développer et d’épanouir dans le cercle de l’intimité cette première fleur de sentiment, qui nous est montrée seulement aujo
dans toute sa beauté. Il a développé les boutons des feuilles et des fleurs , et réveillé dans mon sein mille douces pensées.
roid : les petits oiseaux chanteurs nouveaux-venus grelottent, et les fleurs aussi. Les fentes des cloisons et des croisées gé
hiver et prends-moi ta mantille printanière, tissue de feuilles et de fleurs . Quand verrai-je flotter les pans de ta robe au g
n petit fardeau de neige, et pliait la tête sous le poids. Ces jolies fleurs si richement colorées faisaient un effet charmant
des touffes entières recouvertes d’un seul bloc de neige ; toutes ces fleurs riantes, ainsi voilées et se penchant les unes su
ai vu une hirondelle, et j’ai entendu bourdonner les abeilles sur les fleurs . En m’asseyant au soleil pour me pénétrer jusqu’à
ssi tout blancs se dressent en pyramides ou s’étalent en éventails de fleurs . Les oiseaux semblent viser parfois à ses effets
vie, tout l’amour qui fermentent dans la nature ! se sentir à la fois fleur , verdure, oiseau, citant, fraîcheur, élasticité,
moment où le printemps longuement couvé et nourri éclate, non plus en fleurs mais en feuilles, où la verdure déborde, où il y
nt du règne végétal. Et le moment où tout ce qui d’abord n’était que fleur sans feuille n’est plus que germe et feuillage, o
é, et où la nutrition du fruit commence : 22 mai. — Il n’y a plus de fleurs aux arbres. Leur mission d’amour accomplie, elles
même temps que sa conscience moins agitée ; ici il est dans toute sa fleur délicate d’adolescence. Il y eut un moment unique
z-vous a ce qu’a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur avec les fleurs. Nous perdons par notre faute une
a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur avec les fleurs . Nous perdons par notre faute une partie, et la p
12 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »
variétés de prix que l’Académie des Jeux floraux peut décerner : ces fleurs artificielles (souci, églantine, amarante, etc.),
emps près d’elle, Et sans que le monde en dît rien. Entre toutes les fleurs il va choisir l’amarante, la qui, dit-on, se flét
rop passagère ; il lui retire son hommage pour le transporter sur une fleur plus digne ; il dit tout cela en vers bien tourné
Hommage aux fragiles destins ! Mes chants ne vont pas en offrande Aux fleurs qui n’ont pas deux matins. Amarante, fleur éclata
vont pas en offrande Aux fleurs qui n’ont pas deux matins. Amarante, fleur éclatante Comme un panache de guerrier, Rivale, e
ique, Toi dont la pourpre honorifique Proclame aux yeux la royauté, Ô fleur de mémoire durable, Signe de gloire inaltérable,
Tout sentiment vrai qui défie L’effort du malheur ou des ans, Dans ta fleur se personnifie, Pour échapper aux jours présents 
e, L’amour pur et l’amitié sainte Disent par toi : — Fidélité ! De ta fleur , acceptant l’hommage, Ils choisissent pour leur i
olée A son belliqueux mausolée Vit les Thessaliens venir, Parés de ta fleur solennelle : Leur deuil voulut montrer en elle L’
ennelle : Leur deuil voulut montrer en elle L’éternité du souvenir. Ô fleur qui n’es pas fugitive, Qui nais tard et vis longu
s fugitive, Qui nais tard et vis longuement, Quand des beaux jours la fleur hâtive A l’existence d’un moment, Tu nous dis que
GLACE DU VIEUX TEMPS. Glace de l’ancien temps, dans ton vieux cadre à fleurs Couronné de ramiers, au frémissement d’ailes, Que
e roi des lyriques, Pindare : « On se rassasie même du miel, même des fleurs . » 55. Bepred Breizad. — Toujours Breton, Poé
13 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Bellengé » p. 204
Bellengé un tableau de fleurs et de fruits. 11 pieds et demi de haut, sur 3 pie
de haut, sur 3 pieds 8 pouces de large. C’est un grand vase plein de fleurs sur son piédestal ; c’est un ramage de verdure qu
de ce vase et sur son piédestal ; ce sont autour de ce piédestal des fleurs , des fruits, des grenades, des raisins, des pêche
de belle proportion, le ramage de verdure jetté avec élégance, et les fleurs et les fruits bien disposés pour l’effet. Maître
ps que cet artiste ne nuisait plus à personne. Les autres tableaux de fleurs et de fruits de Bellengé étaient au sallon incogn
14 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
t petit enfant ! Si tu pars pour le séjour céleste, ô ma mère ! Cette fleur innocente se fanera sur sa tige ; s’il monte dans
ains gracieuses faisaient à l’envi descendre sur sa tête une pluie de fleurs , tandis que de vertueux brahmanes, les bras tendu
grâce leurs flexibles rameaux courbés sous le poids des fruits et des fleurs , se balancent au souffle du zéphyr qui leur dérob
la laisse endormie à la porte de l’antre, sur un lit de mousse et de fleurs . » Canoua, en allant se baigner dans le fleuve,
ses ; non, ils ne courent pas, ils glissent sur la plaine émaillée de fleurs . » — « J’atteins si vite les objets que je viens
sins creusés à leurs pieds, toi dont la délicatesse égale celle de la fleur de malica nouvellement épanouie ? Sacountala. Qu
oment de fleurir. Arrosons donc aussi celles qui ont déjà donné leurs fleurs  ; nos soins désintéressés ainsi pour elles n’en a
es, ne peut déguiser entièrement les contours de sa taille : telle la fleur à demi voilée par les feuilles jaunissantes déjà
ras, comme deux tendres rameaux, s’arrondissent avec souplesse, et la fleur attrayante de la jeunesse répand sur toute sa per
choisi pour son époux ce bel arbre, qu’elle entoure de ses rameaux en fleurs . Sacountala , s’approchant et regardant avec joi
sous la protection de cet arbre robuste et tout chargé de fruits, ses fleurs si tendres et si délicates ? (Elle s’arrête à le
ma douce amie ? Sacountala. Vois, cette liane est toute couverte de fleurs , depuis la racine jusqu’au sommet des rameaux les
ent son sein ; le nœud charmant qui emprisonne avec tant de grâce les fleurs de siricha dont son oreille est ornée, est humect
destinée cette beauté ravissante, semblable, dans sa fraîcheur, à une fleur dont on n’a point encore respiré le parfum ; à un
ns nos cœurs ? Elle vient de passer dans ces lieux ! Je le vois à ces fleurs jetées çà et là, et dont les frais calices, quoiq
C’est là, sous ce berceau formé des rameaux entrelacés de vitasas en fleurs , que repose Sacountala ! « Oui, je distingue à me
x ! La voilà négligemment assise avec ses compagnes sur une couche de fleurs  ! De mon heureuse retraite je vais jouir de leur
our embrasser avec amour ce bras arrondi ? » Un peu de poussière des fleurs du lotus, chassée par le vent, entre dans les yeu
tites mains charmantes, qui rivalisaient d’éclat avec les plus belles fleurs , se faisant jour à travers le feuillage, répandai
le creux de l’arbre où elle a établi sa demeure, pour venir fêter la fleur du lotus, qui l’attire par son miel parfumé. Can
par pure affection pour eux, aurait craint de leur dérober la moindre fleur , malgré la passion bien naturelle d’une jeune fil
icats ne fouler dans sa marche paisible que la poussière veloutée des fleurs  ! » Sacountala revient sur ses pas, rappelée par
15 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »
juste. Deux scènes, dans ce scénario, portent la marque du poète des Fleurs du mal. Au premier acte, nous avons vu arriver ch
a sincérité d’artiste, dont je doutais d’abord  Enfin, ayant relu les Fleurs du mal, j’y ai pris plus de plaisir que je n’en a
licisme si peu chrétien, son catholicisme impie et sensuel, celui des Fleurs du mal, semble s’épurer et s’attendrir, et lui de
sément un naïf, n’a pas douté un instant de la sincérité du poète des Fleurs du mal. Baudelaire s’épanche avec Sainte-Beuve pl
petit nombre de lettrés, ressemblent déjà par endroits, sinon à des «  fleurs du mal », du moins à des fleurs assez malades. M.
lent déjà par endroits, sinon à des « fleurs du mal », du moins à des fleurs assez malades. M. Crépet a bien raison de dire da
taciturne », la « sorcière », la « nymphe ténébreuse et chaude » des Fleurs du mal. Or, il paraît bien qu’elle n’avait, à par
és d’une certaine rhétorique. Quand j’ai lu pour la première fois les Fleurs du mal, je n’étais déjà plus un adolescent, et ce
a sans dire que le baudelairisme est antérieur à Baudelaire. Mais les Fleurs du mal en offrent l’expression la plus voulue, la
16 (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Michel Van Loo » p. 90
ant de treize ans ; un grand panier en éventail ; une robe de satin à fleurs bien imité, mais d’un mauvais choix. Je n’aime po
é, mais d’un mauvais choix. Je n’aime point en peinture les étoffes à fleurs . Elles n’ont ni simplicité ni noblesse. Il faut q
ffes à fleurs. Elles n’ont ni simplicité ni noblesse. Il faut que les fleurs papillotent avec le fond qui, s’il est blanc surt
amais un beau tableau d’un parterre, ni un beau vêtement d’une robe à fleurs . Ce portrait a sept pieds et demi de hauteur, sur
17 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »
dais, tout à l’heure, sur la fenêtre en face de la mienne, un vase de fleurs qu’une jolie voisine avait exposé là au vent frai
nt frais du matin. La tige, plantée dans le sable humide, différentes fleurs bizarrement assorties composaient ces gerbes aux
dèle de la poésie de M. Gautier. Dans son œuvre, en effet, plus d’une fleur svelte et capricieuse comme le chèvrefeuille s’en
nuphar ; mais sur tout le reste domine incessamment la pivoine, cette fleur monstrueuse et formidable, pour parler la langue
r, dans un sonnet magique de splendeur, Il peignit les contours de la fleur de Hollande, La tulipe superbe, altière, droite e
asonnant, or avec pourpre en bande. Sa poésie était semblable à cette fleur , Mais, tulipe embaumée où se cachait un pleur, El
lles, Embaumant l’Avril et couleur du ciel. Eux, ils répétaient : Ces fleurs sont trop belles, Tout cela doit être artificiel.
le Mendès Jeunes vierges, versez, avec de belles poses, Versez des fleurs  ! Celui qui dort dans ce tombeau Aima d’un noble
es, pour ce chanteur chantez, doux virtuoses ! Mais tous, vierges et fleurs , pâtres, étoile, oiseau. Ne pleurez pas, malgré l
n passant son pied semât des roses, Et que sa main cueillît comme des fleurs écloses Les étoiles au fond du ciel en floraison.
18 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205
êtresse qui brûle de l’encens sur un trépied, la Femme qui arrose ses fleurs , la Proserpine qui en orne le buste de sa mère et
la femme assise l’artiste a placé une table sur laquelle on voit des fleurs dans un vase, quelques autres éparses sur le tapi
ui pend du coussin, est d’or à s’y tromper. Rien n’est comparable aux fleurs pour la vérité de la couleur et des formes, et po
que j’aime entre toutes, est la Jeune Innocente qui arrose son pot de fleurs . On ne la regarde pas longtemps sans devenir sens
n un peu plus légère. Malgré le bas-relief dont on a décoré le pot de fleurs , on dit qu’il ressemble un peu trop pour la forme
19 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
Mme DESBORDES-VALMORE. 1839 (Pauvres Fleurs , poésies.) Il y a quelques années, à propos du
cela cueilli, amassé, noué à peine, compose ce qu’elle nomme Pauvres Fleurs  : c’est là la corbeille de glaneuse, bien riche,
d’offrir que de laisser tomber à nos pieds. Relevons-en vite tant de fleurs charmantes ou gravement sombres. Il y a des souve
x ans qu’être heureuse ; Rien que jeter au ciel ma voix d’oiseau, mes fleurs  ; Rien, durant ma croissance aiguë et douloureuse
ez-les-moi ! » Reprends donc de ta destinée L’encens, la musique, les fleurs  ; Et reviens, d’année en année, Au jour où tout é
ie et son soleil n’auraient valu à la chère famille errante que cette fleur sombre au parfum profond, tant de douleur ne sera
20 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
un front de quinze ans la chevelure est belle, Elle est de l’arbre en fleur la grâce naturelle, Le luxe du printemps et son p
remués, Sont pris aux frais bandeaux décemment renoués ; Y poser une fleur est la gloire suprême : Qui la pose une fois la d
vents frais et source qui s’épanche, Et, tout blanc, s’est couvert de fleurs à chaque branche ; Mais d’un coup furieux l’ourag
dit un jour un ami voyageur, D’un souvenir lointain ressaisissant la fleur , J’étais en Portugal, et la guerre, civile, Tout
colore, La fenêtre entr’ouverte et sans lilas encore Essaye un pot de fleurs au soleil exposé. Il entre en se jouant, innocent
21 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Vien » p. 173
aide, lisse et monotone. J’aime mieux que l’oiseau ce petit massif de fleurs , de verdure et d’arbustes, placé sur le fond, quo
poule, votre mari pourrait bien l’avoir un peu coquetée. bouquets de fleurs . de la même. Celui qui représente des fleurs dans
eu coquetée. bouquets de fleurs. de la même. Celui qui représente des fleurs dans une carafe est à merveille ; les racines fil
tout est bien réfléchi sur la table qui soutient le vase. Les autres fleurs sont moins bien. Les serins sont ingrats par la m
22 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
ses vieux malheurs ; très souvent, ils s’en vont, parallèles, l’un à fleur de terre, l’autre dedans, — portant au même but,
ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, elle cueille toutes les fleurs qu’elle trouve sur le chemin. « Elle cueille tout
es les fleurs qu’elle trouve sur le chemin. « Elle cueille toutes les fleurs , elle laisse les feuilles. Alors, les gens se pla
a belle Hélène (6) Dans la mer est tombée… (5) Il n’a pas vaillant La fleur d’une épine… (5) Tu n’es plus fillette A l’âge de
llette A l’âge de quinze ans… (6) Tambour, joli tambour, Donne-moi ta fleur de rose… (7) Il la mène sous une ente. Oh ! qui g
, soit d’un vers entier : Beau pommier, beau pommier Aussi chargé de fleurs . Que mon cœur l’est d’amour… Ces vers ne sont st
prononciation ; (6) Il ne faut qu’un petit vent (6) Pour envoler les fleurs … (8) Elle fait l’hiver, elle fait l’été (6) Sous
ons-nous, Cette blanche princesse ? Au logis de son père Il y a trois fleurs de lys, Nous prierons Dieu pour elle ; Qu’elle ai
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Goudeau, Émile (1849-1906) »
Goudeau, Émile (1849-1906) [Bibliographie] Fleurs du bitume (1878). — Poèmes ironiques (1884). — La
1881). — Chansons de Paris et d’ailleurs (1896). — Poèmes parisiens : Fleurs du bitume, Ciels de, lit, Vache enragée, Fins der
ieurs journaux, M. Goudeau les a réunies en trois volumes intitulés : Fleurs du bitume, Poèmes ironiques et la Revanche des bê
élicat et frondeur, épris de fantaisie et de rêves bleus. Ce sont les Fleurs du bitume, les Poèmes ironiques, les Chansons de
24 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
te des insectes au temps de la floraison. Il résulte de là que chaque fleur d’un hybride est généralement fécondée par son pr
qu’on prenne par hasard du pollen provenant des anthères d’une autre fleur que de la fleur même qu’on veut féconder ; si bie
r hasard du pollen provenant des anthères d’une autre fleur que de la fleur même qu’on veut féconder ; si bien qu’il en résul
’on veut féconder ; si bien qu’il en résulte un croisement entre deux fleurs , quoique probablement appartenant à la même plant
r ses hybrides ; de sorte qu’un croisement avec le pollen d’une autre fleur appartenant à la même plante ou à une plante dist
ion naturelle. Ainsi, un bulbe d’Hippeastrum aulicum produisit quatre fleurs , dont trois furent fécondées par W. Herbert avec
de trois autres espèces distinctes. « Les ovaires des trois premières fleurs cessèrent bientôt de se développer, et après quel
parussent en parfaite santé, et que les ovules et le pollen de chaque fleur fussent également sains et actifs sous l’action r
mplir ses fonctions dans le cas d’une fécondation naturelle de chaque fleur par elle-même, il faut donc en conclure que ces p
convaincre de l’efficacité de l’action des insectes en examinant les fleurs des Rhododendrons hybrides les plus stériles qui
igmates sont cependant toujours couverts de pollen provenant d’autres fleurs . On a tenté à cet égard beaucoup moins d’expérien
cas se produire une première trace de fécondité : c’est-à-dire que la fleur de l’hybride, ainsi à demi fécondée par l’une des
dée par le pollen de la Mirabilis longiflora (Belle-de-nuit à grandes fleurs ), et les hybrides ainsi obtenus sont médiocrement
sèrent jamais naturellement. Alors il féconda artificiellement treize fleurs de l’une avec le pollen de l’autre, mais un seul
riétés jaunes et blanches d’espèces distinctes, les croisements entre fleurs de même couleur produisent plus de graines qu’ent
entre fleurs de même couleur produisent plus de graines qu’entre des fleurs de couleur différente. Cependant ces variétés de
Verbascum ne présentent d’autres différences que la couleur de leurs fleurs , et quelquefois une variété s’obtient de la grain
25 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »
amoureux et d’un artiste. Ce keepsake est doré sur tranches, brodé de fleurs et d’ornements, paré, soyeux, rempli de délicates
oici la blonde pensive qui songe, ses grands yeux bleus tout ouverts, fleur aérienne et vaporeuse « comme un lis penché sur u
, dans les jardinières des salons comme sur la haie des cottages, les fleurs rares ou champêtres dont le parfum ou l’éclat pou
s les mousses rampent les lierres, —  et dans le courant pleurent les fleurs aux longues feuilles, —  et sur les corniches roc
’automne. —  Selon la longueur des jours qui lui sont accordés, —  la fleur s’épanouit à sa place, —  s’épanouit et se flétri
campagne, principalement dans l’île de Wight, parmi des livres et des fleurs , à l’abri des tracasseries, des rivalités et des
elles, nous ne les comprenons plus ; nous ne voyons plus en elles des fleurs splendides, mais de bons légumes ; la riche forêt
che et entraîne » ; tantôt contemplant au bout de l’horizon « la mer, fleur d’azur liquide, et son silencieux croissant, anne
a gueule grimaçante des mortelles forteresses, on voit flamboyer — la fleur de la guerre, rouge de sang avec un cœur de feu15
es où des hôtels garnis. Ici, comme dans une Université anglaise, les fleurs montent le long des portiques, les vignes entoure
ts, sur des cheveux d’or. Çà et là, —  elles ondoyaient ainsi que des fleurs sous l’orage, les unes rouges, d’autres pâles, —
« le roi irréprochable », a assemblé « cette glorieuse compagnie, la fleur des hommes, pour servir de modèle au vaste monde,
n’y en a point où puissent naître de plus pures et de plus touchantes fleurs . Je n’en montrerai qu’une, Elaine, « le lis d’Ast
« comme une ombre à travers les champs qui brillent dans leur pleine fleur d’été », et la posent sur la barque toute tendue
us élégantes, les mieux ornées, les plus exquises. Il n’a pris que la fleur dans leurs beautés. C’est tout au plus si, par oc
et leurs plaisirs. Essayons de les décrire ; on comprendra mieux les fleurs en voyant le jardin. Vous voilà à Newhaven ou à D
et éblouissant où murmurent des volées d’abeilles ; des guirlandes de fleurs exotiques rampent et tournoient sur l’herbe fine 
rdure est délicieuse ! Comme elle étincelle, et comme elle regorge de fleurs champêtres lustrées par le soleil ! Que de soin,
de d’Elaine ou d’Enide, on a vu des têtes blondes se courber sous les fleurs qui les parent, et des épaules blanches palpiter
ie ressemble à quelqu’une de ces jardinières dorées et peintes où les fleurs nationales et les plantes exotiques emmêlent dans
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
in-folio par Robert et, à la suite de laquelle se trouvent toutes les fleurs dont elle se compose, peintes séparément, chacune
et noteur de la chapelle du roi, un madrigal qui se rapporte à cette fleur . Dix-huit auteurs ont concouru à l’œuvre poétique
. Mais si sur votre front je puis me voir un jour. La plus humble des fleurs sera la plus superbe. » Toutes les fleurs ne s’e
n jour. La plus humble des fleurs sera la plus superbe. » Toutes les fleurs ne s’expriment pas aussi heureusement que la viol
eur. Les dix-huit noms propres qui s’étaient associés aux noms de ces fleurs étaient les plus célèbres du temps ; la peinture
temps ; la peinture et la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les fleurs y les vers, le nom des auteurs, étaient des chefs
27 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »
nservé : une première œuvre antique, pure, délicate, n’offrant que la fleur du sujet, vingt-deux vers en tout ; puis une refo
ui a aimé, qu’il aime encore demain ! « C’est elle qui de l’éclat des fleurs peint l’année purpurine, elle qui, sous l’haleine
s confréries en fête courir dans les bocages, entre des guirlandes de fleurs et des cabanes de myrte. Ni Cérès, ni Bacchus ne
encore demain ! « La déesse a prescrit de tenir séance sur un lit de fleurs d’Hybla. Elle-même prononcera les arrêts ; les Gr
cera les arrêts ; les Grâces l’assisteront. Hybla, épandez toutes les fleurs qu’apporte l’année ; Hybla, brisez les corolles d
toutes les fleurs qu’apporte l’année ; Hybla, brisez les corolles des fleurs dans toute la vallée de l’Etna. Là seront les fil
28 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
ez pas ; l’âme demande l’âme ; L’insecte ardent brille aussi près des fleurs  : Il éblouit, mais il n’a point de flamme ; La ro
us, m’ont dit les Voyages ; Laisse-nous t’emporter vers de lointaines fleurs . » — Mais, tout éprise encor de mes premiers ombr
: Crois-moi Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs , Âme orageuse mais calmée, Dans ce rêve pur et sa
ai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute fleur  ; J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée : M
e Et que vous possédez tout ce que j’ai perdu. Vous ne rejetez pas la fleur qui n’est plus belle ; Ce crime de la terre au ci
oup d’elle-même peureuse, Et, douce, elle s’enferme au linceul de ses fleurs . Ô beauté ! souveraine à travers tous les voiles 
. Pour nous, nous n’avons voulu ici que détacher quelques-unes de ces fleurs encore humides de larmes, qui se nuisent quand el
29 (1896) Le livre des masques
— la densité des feuilles engendre de l’ombre et l’ombre décolore les fleurs et pâlit les fruits. C’est parmi ce verger opulen
n’insinue pas davantage que cette floraison est spontanée ; avant la fleur , il y a la graine, elle-même tombée d’une fleur ;
spontanée ; avant la fleur, il y a la graine, elle-même tombée d’une fleur  ; ces jeunes gens ont des pères et des maîtres :
cinquante vers ainsi finis : oiseaux d’or, cygnes d’or, vasques d’or, fleur d’or, et lac mort, jour mort, rêve mort, automne
forêt dédalienne ; il retrouve son chemin, et sa joie de cueillir des fleurs nouvelles se double de la joie de cueillir des fl
de cueillir des fleurs nouvelles se double de la joie de cueillir des fleurs familières. Le temps triste a fleuri ses heures
eillir des fleurs familières. Le temps triste a fleuri ses heures en fleurs mortes, L’An qui passe a jauni ses jours en feuil
se sa vision. Je sais de tristes eaux en qui meurent les soirs ; Des fleurs que nul n’y cueille y tombent une aune… Encore t
orne de soleil Au jardin mort de gloire en son sommeil Léthargique de fleurs et d’arbres, L’eau était dure à l’œil comme du ma
u jeu des épées, Une abeille vibre aux muguets de la sente Des hautes fleurs vers le ru groupées. La brise en la frise des frê
es. La brise en la frise des frênes chante… Mais il connaît d’autres fleurs que celles dont les clairières sont coutumières ;
on descend le long de la montagne triste jusqu’en la cité dolente des Fleurs du Mal. Toute la littérature actuelle et surtout
es, il se verra le maître d’un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs , Fleurs éternelles, fleurs égales aux dieux !
verra le maître d’un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs, Fleurs éternelles, fleurs égales aux dieux ! A.-Ferd
un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs, Fleurs éternelles, fleurs égales aux dieux ! A.-Ferdinand Herold Le
t d’avoir un jardin, d’y mettre la bêche et d’y semer des graines les fleurs qui pousseront, œillets, violettes ou pivoines, a
e à aucune des journées passées, même les plus riches de soleil et de fleurs . Il y eut des douces promenades matinales dans la
campagne pourvue de tout ce qu’il faut pour faire des vers : herbes, fleurs , fleuves, ruisselets, bois, cavernes et des femme
entre tous à son allure dévergondée et presque sauvage ; il brise les fleurs , s’il ne les cueille, et avec les roseaux il fait
aventure, on apprit que M. Retté, revenu d’un voyage à l’Archipel en fleurs , s’était enrichi d’une nouvelle cueillaison de rê
dualisme, qui nous donne en littérature de si agréables corbeilles de fleurs nouvelles, se trouve assez souvent stérilisé par
non seulement leur œuvre, mais en même temps l’Œuvre, de produire la fleur unique après quoi l’intelligence épuisée devra s’
aux gestes et pour qui l’argent est de la joie qu’on jette, comme des fleurs , sous les pas des femmes, et non de la productive
ie. Il regarde, il écoute, il flaire, il chasse l’oiseau, le vent, la fleur , l’image. Sans hâte, mais anxieux pourtant car el
piège où il nous est agréable de tomber. Qu’il note les nuances d’une fleur , l’attitude d’une fillette, la grâce d’une madone
diaphanéiserait encore un fantôme, un arc-en-ciel, une illusion, une fleur d’azalée ; ceci : « Une main de phtisique en l’an
es masques. Huysmans est un œil. Jules Laforgue Il y a dans les Fleurs de bonne Volonté une petite complainte, comme d’a
-être, à la fin, devenir raisonnables, nous réjouir du présent et des fleurs nouvelles, sans souci, sinon de botaniste, des pr
es, pour venir courtiser la fière poésie française et lui planter une fleur dans les cheveux. Saint-Pol-Roux L’un des p
les —    un vol de corbeaux Romance pour narine. . —    le parfum des fleurs Le ver à soie des cheminées —    ? Apprivoiser la
les Japonais, par des signes idéographiques : Poisson, grue, aigle, fleur , bambou qu’un oiseau ploie Tortue, iris, pivoine,
existe : hortensia bleu, rose verte ou pivoine blanche, il est de ces fleurs qu’on regarde avec curiosité dans un parterre, do
assumèrent en vain la honte d’avoir injurié Verlaine, encore sous les fleurs  ; le coup de pied du sacristain et celui du cuist
5. Dire, par exemple, joue en fruit, parce que l’on dit une joue en fleur , pour vermeille. Cf. Alfred Vallette, Notes d’est
30 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
ion naturelle, c’est la différence si marquée qu’on observe entre les fleurs extérieures et les fleurs centrales de quelques C
fférence si marquée qu’on observe entre les fleurs extérieures et les fleurs centrales de quelques Composées et Ombellifères.
âquerette, par exemple, entre les fleurons de la circonférence et les fleurs du centre. Cette différence est souvent accompagn
llement chez les espèces où les ombelles sont le plus serrées que les fleurs de la circonférence diffèrent le plus fréquemment
ou pétales extérieurs cause l’avortement d’autres parties de la même fleur , en détournant la nourriture qui leur est destiné
rences peuvent provenir de ce que la sève afflue inégalement vers les fleurs centrales et les extérieures : nous savons du moi
rs centrales et les extérieures : nous savons du moins que, parmi les fleurs à corolle irrégulière, celles qui sont le plus pr
, et en même temps un cas frappant de corrélation : c’est que dans la fleur centrale de la cime les pétales supérieurs perden
qu’on observe dans les capitules ou les ombelles entre la corolle des fleurs centrales et celle des fleurs extérieures, C. C.
es ou les ombelles entre la corolle des fleurs centrales et celle des fleurs extérieures, C. C. Sprengel a émis l’opinion que
qui ne semblent pas toujours en rapport direct avec la différence des fleurs , il me paraît impossible qu’elles soient de quelq
 ; les graines étant quelquefois, selon Tausch, orthospermes dans les fleurs extérieures, et cœlospermes dans les fleurs centr
ch, orthospermes dans les fleurs extérieures, et cœlospermes dans les fleurs centrales. Il suit de là que des modifications de
par exemple, les vertèbres chez les Serpents ou les étamines dans les fleurs polyandres, il semble que ce soit une règle, soit
tends par là. Si quelques espèces d’un grand genre de plantes ont des fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, l
rand genre de plantes ont des fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, la couleur des fleurs sera seulement un c
fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, la couleur des fleurs sera seulement un caractère spécifique, et nul ne
tère spécifique, et nul ne serait surpris de voir l’une des espèces à fleurs bleues varier de manière à produire des fleurs ro
ir l’une des espèces à fleurs bleues varier de manière à produire des fleurs rouges ou réciproquement. Mais si toutes ces espè
t. Mais si toutes ces espèces, sans exception, ont, au contraire, des fleurs bleues, la couleur deviendra un caractère génériq
tte entrée fût libre. (Trad.) 83. On peut supposer cependant qu’une fleur qui produit deux sortes de graines de différentes
31 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
front rougissant de Leïla, il respira à longue haleine le bouquet de fleurs de jasmin et de citronniers qui jonchaient le tap
seule réponse. » Prenant alors sur le tapis un des bouquets des mille fleurs diverses dont ses esclaves avaient paré la table
est santé et ce qui est poison dans l’invisible haleine de toutes ces fleurs  ? » L’ami respira et se tut longtemps comme Hafiz
ra et se tut longtemps comme Hafiz, après avoir respiré le bouquet de fleurs . « Je ne sais pas ce qui est sain ; je ne sais pa
uelle salubrité ou quel poison contiennent les coupes colorées de ces fleurs . Nous écrivons pour la chaste jeunesse et pour le
ble ivresse, l’une saine, l’autre malsaine qui sort des coupes et des fleurs de ce charmant poète, et si nous sommes trop sévè
éature ; Sous les cieux les plus doux qui la pouvaient nourrir, Cette fleur avait mis dix-huit ans à s’ouvrir. A-t-elle pu to
— Avait-elle hésité ? — Je ne sais ; — mais bientôt, Comme une tendre fleur que le vent déracine. Faible, et qui lentement su
mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais né pour ces temps où les fleurs de ton front Couronnaient dans les mers l’azur de
i revenait encor voltiger sur sa bouche, Comme un oiseau léger sur la fleur d’un buisson. Nous étions seuls. — J’ai pris ses
sentant fléchir ses ailes embaumées, Sous les baisers ardents de ses fleurs bien-aimées, Il boit sur ses bras nus les perles
n père immortel De ses phalanges d’or en fit l’âge éternel ! Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante en
la croisée. Il brisa sur sa tige un pauvre dahlia. J’aime, lui dit la fleur , et je meurs embrasée Des baisers du zéphyr, qui
r le palais doré des amours enfantines ! Comme ils savent rouvrir les fleurs des temps passés, Et nous ensevelir, eux qui nous
ateur ! La Muse. Poëte, prends ton luth, et me donne un baiser ; La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore. Le prin
ncore Sur la branche où ses œufs sont brisés dans le nid ; Puisque la fleur des champs entr’ouverte à l’aurore, Voyant sur la
r des champs entr’ouverte à l’aurore, Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore, S’incline sans murmure et tombe avec la n
pour symbole une plante brisée, Humide encor de pluie et couverte de fleurs . ………………………………………………………… …………………………………………………………
me rappelais trois longs mois d’hiver passés à Paris dans la première fleur de mes années. J’aimais avec la pure ferveur de l
32 (1899) Esthétique de la langue française « Le cliché  »
n ouvre et l’on voit aussitôt : « l’abeille diligente butiner sur les fleurs — voltiger de fleur en fleur — errer dans la plai
aussitôt : « l’abeille diligente butiner sur les fleurs — voltiger de fleur en fleur — errer dans la plaine fleurie — ravir l
: « l’abeille diligente butiner sur les fleurs — voltiger de fleur en fleur — errer dans la plaine fleurie — ravir le miel qu
fleur — errer dans la plaine fleurie — ravir le miel que renferme la fleur — dormir sur le sein d’une rose — charger son vol
ur — dormir sur le sein d’une rose — charger son vol léger du suc des fleurs — piller le thym et le serpolet — se rouler dans
fleurs — piller le thym et le serpolet — se rouler dans le calice des fleurs  », et cela, comme le dit si bien l’auteur ingénu,
âne allégué encadre volontiers dans un exemple d’écriture chacune des fleurs dont il est l’herbier ; il y en a de délicieux :
, de cette vigne devenue vierge au cours des années ; voici les mille fleurs naissantes qui émaillent toujours les vertes prai
et efféminée, la jeunesse présomptueuse ; voici « le serpent sous les fleurs  ». Oui, latet anguis in herba : tout cela en somm
suit curieusement la trace d’une invasion de chenilles vertes sur les fleurs de son jardin. Cette méthode est difficile à conc
’immortellement jolies. Il y en a peu. Ensuite, de même que certaines fleurs qui se veulent seules pour briller, elles pâlisse
33 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Jules Janin » pp. 137-154
ais va-t’en ! Nous chargeons le cercueil qui l’emporte d’une masse de fleurs qui ne se flétriront pas, car ce sont des fleurs
porte d’une masse de fleurs qui ne se flétriront pas, car ce sont des fleurs de rhétorique, — des fleurs en papier, — et l’hom
qui ne se flétriront pas, car ce sont des fleurs de rhétorique, — des fleurs en papier, — et l’homme est si dupe de ses propre
t pas une prétention si hautaine, et qui ne fut jamais que le Roi des fleurs (mais pas des fleurs de rhétorique comme celles d
si hautaine, et qui ne fut jamais que le Roi des fleurs (mais pas des fleurs de rhétorique comme celles de M. Cuvillier-Fleury
de rhétorique comme celles de M. Cuvillier-Fleury), — oui, le Roi des fleurs comme le papillon ! et qui en fut aussi la guêpe,
t il se plaisait à en rapporter dans les théâtres de Paris la modeste fleur étonnée ! Il avait cette fibre. Il était bucoliqu
t dont la nature est de passer, — de n’être pas plus immortel que les fleurs qui passent, — il me plaît tant que j’arrête ici
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — O — Olivaint, Maurice (1860-1929) »
Olivaint, Maurice (1860-1929) [Bibliographie] Fleurs du Mékong (1891). — Les Fleurs de corail (1899).
ce (1860-1929) [Bibliographie] Fleurs du Mékong (1891). — Les Fleurs de corail (1899). OPINIONS. Antony Valabr
e corail (1899). OPINIONS. Antony Valabrègue Ce livre, les Fleurs du Mékong, est un recueil léger, agréable et qu’o
35 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »
vieux tronc, avant de se dessécher, produisit entre ses racines deux fleurs , et ces deux fleurs fragiles, d’une saison à pein
de se dessécher, produisit entre ses racines deux fleurs, et ces deux fleurs fragiles, d’une saison à peine, moissonnées avant
ps de voir les saisons se succéder, les printemps courir, sa première fleur pâlir et se décolorer déjà, avant qu’un mariage s
lle dira : « Il fait bon courir, dans cette nature enchanteuse, parmi fleurs , oiseaux et verdure, sous ce ciel large et bleu d
t plus forte, nullement soyeuse. « Chaque plante tient du sol, chaque fleur tient de son vase, chaque homme de son pays. » Qu
eil, dans la nature et dans ses œuvres. Mlle Eugénie de Guérin, cette fleur discrète de l’enclos du Cayla, a eu, je le sais,
t aimable ! tandis que tout le monde pleure, deux enfants couvrent de fleurs ce tombeau céleste, et, après un peu de temps, co
ns le monde ne vaut ce qui se passe sous ce drap des morts couvert de fleurs . On dit que tout ce que demande à Dieu la religie
36 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
ant, a reproduit l’homme, la femme, l’oiseau, le poisson, l’arbre, la fleur , le brin d’herbe ; voici le peintre qui aurait ex
usaï illustre deux ouvrages : 1ºKaï-oun Aughino Hanaka, Le parfum des fleurs d’éventail (2 volumes) ; 2ºNozoki Karakouri Yosh
l vêtu sous la pluie ; la route du riche dans des paysages d’arbres à fleurs , tenant sa pensée dans les beautés de la peinture
voit des femmes théâtralement costumées et couronnées de chapeaux de fleurs , exécutant des danses, jouant de petites scènes d
une facture surprenante : un store à moitié relevé sur une branche en fleur dont une partie se voit obombrée à travers le tis
orps nu, et dont le torse est tout étoilé des pétales d’un prunier en fleurs secoué par le vent au-dessus de la laveuse. Une s
ine sur un plateau de laque ; une cage où est un oiseau et un vase de fleurs . Dans les grandes planches : L’arrivée des manzaï
en laque sur son tapis rouge, surmontée d’une branche de cerisier en fleurs . 1804 Une série intitulée : Les Douze Mois de l’a
Un vol de sept grues sur le rouge d’un soleil couchant. Un prunier en fleurs , au pied duquel sont deux faisans, et dont les ra
te planche et, dans le nuage de l’impression, le charme effacé de ces fleurs , où presque un imperceptible gaufrage détache les
ce. 4. Admiration de Japonais et de Japonaises devant les pruniers en fleurs de l’autre côté de la Soumida. 5. Terrasse de Ouy
feuilles, avec le portrait du poète accompagné d’un paysage ou d’une fleur . Imagerie un peu vulgaire. Une représentation d’u
entre deux femmes penchées en dehors d’un balcon sur des arbustes en fleurs , et encore des confidences d’amie à amie où, éten
e portée dans un kago sur le toit duquel est une branche d’arbuste en fleurs  ; puis c’est à Ohji, devant une maison de thé, de
e attaché sur un treillage de bambous tout garnis de feuillages et de fleurs . C’est donc, comme première planche, Osawa, la f
x envolés d’où tombent son peigne et ses épingles, et sa ceinture aux fleurs de glycine se tordant autour d’elle comme la vrai
waka et la belle Nadéshiko dans leurs robes fleuries, pour l’homme de fleurs de cerisier, pour la femme de fleurs d’iris, et l
robes fleuries, pour l’homme de fleurs de cerisier, pour la femme de fleurs d’iris, et la gravure, qui traduit dans ce livre
e qui sourit, et qui a un enfant sous elle, une branche de prunier en fleurs . Ce dignitaire est un Chinois qui, sous la dynast
presque invisible. VII. Une branche de cerisier double au cœur de la fleur jaune ; une espèce où les feuilles viennent en mê
eur jaune ; une espèce où les feuilles viennent en même temps que les fleurs et qui est appelée au Japon Shiogama. VIII. Une t
dans un panier, dessinées avec ce style que les Japonais mettent à la fleur  ; un style parent du style que nos vieilles école
à la représentation de l’humanité. X. Des tiges d’iris violacés, ces fleurs à la découpure héraldique. XI. Un faucon sur une
gères constructions à jour toutes remplies de branches de cerisier en fleurs dans de grandes potiches, et avec ces galeries co
avant l’adoption du ferrage. 37. Vue du Fouji à travers la ville des fleurs (Yoshiwara) du côté de Sénjû. Une marche de porte
d’une chimère, de deux peignes, d’une coupe à saké, d’une pipe, d’une fleur . Le premier volume est publié en 1828, le second
un cultivateur jette la semence, dessinait et peignait à la fois des fleurs des oiseaux, et à la fin, — au milieu des rires b
âtre, — d’abord des motifs élémentaires comme une tige de bambou, une fleur d’iris, des lapins éclairés par la lune, puis des
autre suite de dix grandes planches (H. 20, L. 38), représentant des fleurs signées : Hokousai I-itsou. Des fleurs violettes.
. 20, L. 38), représentant des fleurs signées : Hokousai I-itsou. Des fleurs violettes. — Des camélias rouges. — Des volubilis
s rouges. — Des volubilis. — Des pivoines. — Des chrysanthèmes. — Des fleurs étoilées. — Des iris. — Des hortensias. — Des dat
ailes retournées : des planches admirables par le style apporté à la fleur par les Japonais seuls ! Il existe encore une sér
Japonais seuls ! Il existe encore une série de dix autres planches de fleurs , d’un format plus petit. Parmi les planches isolé
s de tendresse, un enfant au-dessus de sa tête, lui fait cueillir des fleurs de prunier. Une série : Les Distractions au print
uration de la déesse du Japon, Konohana-Sakouya-himé (princesse de la fleur épanouie), la divinité du Fouzi-yama : dessinée s
cor. Et le goût dépensé sur ces peignes ! Ici, ce semis de pétales de fleurs , là, cette jonchée d’iris, là, cet enguirlandemen
là, cet enguirlandement par un volubilis, là, ce couronnement par une fleur de nénuphar. Et des envolées à tire d’aile de gru
à rattacher la série ayant pour titre : Sétsouguekkwa, Neige, lune et fleurs , composée de trois planches. 1. La neige de la So
da à Yédo. 2. La lune de Yodogawa (nom de rivière) à Ohsaka. 3. Les Fleurs de Yoshino (nom d’une montagne toute rose de ses
Les Fleurs de Yoshino (nom d’une montagne toute rose de ses arbres en fleurs ) aux environs de Kiôto. XLIX Oui, cette ann
n effet, il y a des oiseaux qui ne volent pas très haut, des arbres à fleurs qui ne produisent pas de fruits, et toutes ces co
ur le noir dans la lumière, il faut le refléter de gris. À propos de fleurs , Hokousaï nous révèle un curieux ton de l’aquarel
r donner l’incarnat de la vie, et aussi employé pour le coloriage des fleurs . Pour le fabriquer ce ton, voici le moyen : il fa
et que les peintres ne communiquent pas. Hokousaï ajoute : Pour les fleurs , on mêle généralement de l’alun à cette dissoluti
, c’est dans tout ce que l’oeil de l’homme observe. Ainsi, lorsqu’une fleur commence à s’épanouir, sa forme est, pour ainsi d
s, tenant en main un yutô, une cafetière en laque semée de pétales de fleurs d’oranger, servant au transport de l’eau chaude,
. Sur un fond brunâtre, une grande branche tortillarde de prunier en fleurs , rien qu’à l’encre de Chine avec les fleurs gouac
tortillarde de prunier en fleurs, rien qu’à l’encre de Chine avec les fleurs gouachées de blanc : un kakémono d’un relief extr
à l’imitation d’une queue de paon et sur laquelle neige un prunier en fleurs . Peinture à la gouache, jouant la peinture à l’hu
. Signé : Hokousaï. H. 64. — L. 27. Collection Bing.   Un prunier en fleurs , sous le clair de lune. Encre de Chine qui a l’ad
la neige dans l’air avec, dans un coin du ciel, la fonte lumineuse de fleurs roses de pruniers, sous cette tombée de blancheur
Signé : Hokousaï. H. 105. — L. 27. Collection Gonse.   Un prunier en fleurs . Lavis où l’arbuste est traité à l’encre de Chine
r en fleurs. Lavis où l’arbuste est traité à l’encre de Chine, et les fleurs gouachées de blanc, de la plus parfaite exécution
st d’admirer les vues des quatre saisons, avec la lune, la neige, les fleurs , la montagne verte, le bois à feuilles rouges, do
— L. 32. Collection Haviland.   Au-dessus d’une cascade, au milieu de fleurs de cerisier, un aigle, le corps ramassé, la tête
ers la droite ; elle est dans une robe de dessous jaunâtre étoilée de fleurs rouges, sur laquelle est rabattue une robe de des
nt, et le néant c’est la réalité. Le feuillage offre sa verdure et la fleur sa couleur. La lune se baigne dans le lac, mais c
umon salé, — un narcisse, — des poissons, — un rapide où flottent des fleurs de momiji, — un bol, — une racine de lotus, — un
ormir sous la couverte dernière. Une femme brandissant une branche de fleurs au-dessus d’un guerrier couché à terre, sa hache
e cette pâle lune sur le bleu nocturne d’où se détachent les blanches fleurs du prunier. Un dessin de poète. Non signé. H. 39.
promenade, dans le format en hauteur, et dans les autres formats des fleurs et oiseaux, des paysages, des personnages, et un
un moment son maître, et qu’il lui abandonna. Il est célèbre par ses fleurs , ses oiseaux, ses paysages, dessinés à l’encre de
8 Vues de Liou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les Fleurs , les Fleurs et Oiseaux, les Caricatures, etc. Ces
ou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les Fleurs, les Fleurs et Oiseaux, les Caricatures, etc. Ces dessins n’a
peintre aussi parfaitement distingué de la femme, de l’oiseau, de la fleur et du paysage ! C’est elle qu’avait enfourchée M.
ountchô commença et Hokousaï lui succéda. Tout d’abord il dessina des fleurs , des oiseaux, des paysages, puis, désireux d’amus
Shôkei Sétsou guekkura, Vues distinguées de la neige, de la lune, des fleurs . Série probablement de 9 feuilles en largeur, don
feuilles en largeur, dont 3 pour la Neige, 3 pour la Lune, 3 pour les Fleurs . Jolie coloration. Série, qui aurait été précédée
37 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VII. Suite du précédent. — Paul et Virginie. »
l’ombre des arbres ; les saisons, par le temps où elles donnent leurs fleurs ou leurs fruits, et les années, par le nombre de
onné douze fois leurs fruits, et les orangers vingt-quatre fois leurs fleurs , depuis que je suis au monde. » Leur vie semblait
al ! Pourquoi vas-tu si loin et si haut me chercher des fruits et des fleurs  ? N’en avons-nous pas assez dans le jardin ! Comm
rer à cet éclat uniforme que la lune répand sur une solitude parée de fleurs . Or, quiconque a médité l’Évangile, doit convenir
38 (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »
t il est voilé. Parce qu’on vieillit, a-t-on le droit de dire que les fleurs sont moins belles et les printemps moins radieux 
t pas immortel ici-bas ? Quel non-sens, juste ciel ! Entre toutes les fleurs , et Dieu sait s’il en est de belles (quel monde a
Dieu sait s’il en est de belles (quel monde admirable que celui de la fleur  !), il n’y en a qu’une seule qui soit à peu près
il n’y en a qu’une seule qui soit à peu près sans beauté : c’est une fleur jaune, sèche, raide, étiolée, d’un luisant désagr
able, qu’on appelle bien à tort immortelle. Ce n’est vraiment pas une fleur . J’aime mieux la rose, quoiqu’elle ait un défaut,
39 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Maurice et Eugénie de Guérin. Frère et sœur »
ie. Courant les bois, nous discourions sur les oiseaux, les nids, les fleurs , sur les glands. Nous trouvions tout joli, tout i
ent née pour habiter la campagne, tant son être« s’harmonise avec les fleurs , les oiseaux, les bois, l’air, le ciel, tout ce q
angueur a bien des charmes, et ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux q
t ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux qui chantent et de petits torr
e l’espère au Cayla après cinq années d’absence, elle lui prépare des fleurs dans un gobelet : « J’en ai longtemps regardé de
tié dans ces deux petites fleurettes. Ce sont des stellaires, petites fleurs blanches à longue tige des plus gracieuses de nos
rs blanches à longue tige des plus gracieuses de nos champs… C’est ma fleur de prédilection. J’en ai mis devant notre image d
drais qu’elles y fussent quand tu viendras, et te faire voir les deux fleurs amies. Douce image qui des deux côtés est charman
mage qui des deux côtés est charmante, quand je pense qu’une sœur est fleur … » Aussitôt qu’il est parti, elle rentre dans la
40 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
tit jardin, et ils jettent les hauts cris si quelqu’un, y avisant des fleurs qui lui plaisent pour leurs nuances et leur parfu
rtains jours, à se réunir pour exalter l’un d’entre eux. On vante ses fleurs et ses procédés de culture, on s’enquiert de sa m
les, garde-toi des serres où un horticulteur abusé ou malin élève des fleurs quasi artificielles, établit une Tradition — obti
tu ne trouveras rien. « Enfin voici ceux qui cueillent les vers comme fleurs de nénuphar sur l’étang de leur cœur. Ils sont do
ue l’Ève revenue aura noué autour de ton cou ses bras frais comme des fleurs et sinueux comme des serpents ou bien l’hymne rec
41 (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…
vertu et un nom : Dans les bois vous trouverez la pulmonaire dont la fleur est violette et vin, la feuille vert- de-gris, ta
nt la diversité est vraiment merveilleuse ; c’est le jardin des mille fleurs , des mille parfums et des mille couleurs. Le livr
s. A l’espalier les nuits aux branches invisibles, vois briller ces fleurs d’or, espoir de notre vie, vois scintiller sur no
soupçonner qu’il y a peut-être, derrière les murs, une atmosphère de fleurs , de ciel et d’idées. Ce M. Th… est resté pour moi
définit tel génie : « Les contes que l’on connaît, petits travaux de fleurs et plumes. » ― En somme, juste assez d’écritures
re d’une rive à l’autre par-dessus le ruisseau purifié, et la vie des fleurs sourit encore une fois au-dessus des herbes rever
t à coup, tombent à genoux ; d’autres se renversent, comme de grandes fleurs pleines de larmes ; et les doigts se crispent et
uauté, certaines gaucheries, mais quel charme aussi en cette première fleur , même empoisonnée, de l’esprit de serre chaude, d
et rêveuse qu’il peint les Héroïnes ; chacune est symbolisée par une fleur qui se dresse d’entre ses pieds ; cela est fort j
il jaillit un lys fantasque. Mélusine, Et près d’elle, érigeant ses fleurs en clairs trophées, Jaillit un glaïeul rose à feu
trophées, Jaillit un glaïeul rose à feuillage de houx. Yseulte, Et, fleur de feu comme elle, auprès de son orteil, Flambe e
e fille. C’est une entrée de ballet, et les Jeunes Filles s’avancent, fleurs en robes de mousseline : Fleurs au sol attachées
et, et les Jeunes Filles s’avancent, fleurs en robes de mousseline : Fleurs au sol attachées Dans les gazons et les ruisseaux
leurs au sol attachées Dans les gazons et les ruisseaux natals cachés Fleurs de tiges jamais tâchées, Nulle haleine que du sol
tâchées, Nulle haleine que du soleil n’est sur nous jamais penchée ; Fleurs sur le sein maternel couchées Nous fleurissons da
re quelques-unes ont été tranchées   ; Nous avons des pitiés pour les fleurs que l’aurore a fauchées ; puisse le sol nourricie
l’intervalle, quel qu’il ait pu être, refleurit dans les potiches, en fleurs un peu amères. Avoir désiré beaucoup, n’avoir rie
s extrêmes c’est que sorties du cerveau qui les engendra, comme d’une fleur où elles étaient gracieuses, elles s’en vont, ger
ser dans les terrains les plus revêches à produire de la grâce et des fleurs . Ce danger n’a pas arrêté M. Barrès ; il n’eût ja
de vivre et de penser. Nul plus que lui n’a passionnément cherché la fleur qui ne se cueille pas, celle qu’on regarde, celle
uand son intelligence, moins avide de toutes les idées, de toutes les fleurs , se tiendra plus volontiers dans la forteresse de
allés cueillir, en se donnant la main, sous des oiseaux chantants les fleurs du romarin.. Le jour de joie est arrivé, cœurs
e allusion douce et triste à la plus aimée, qui plonge, ainsi que des fleurs , ses mains aux sources de ses yeux : mais, tentat
offrent la sensation d’un détail unique ; il y a dans la corbeille de fleurs une pivoine que seule on voit parmi les autres ab
ivoine que seule on voit parmi les autres abolies, mais si les autres fleurs n’étaient pas groupées autour d’elle, on ne verra
t était tout, mais n’est plus rien : une femme, les nuits vécues, les fleurs vues ensemble, la vie écoulée comme du sable d’un
s en deuil. Cette vision de l’Adieu : La figure de la Cueilleuse de fleurs qui chante S’efface tellement dans l’épais crépus
u torrent grondant de son verbe une flottille agréable d’herbes et de fleurs . J’ai cité déjà quelques beaux fragments ; il y e
dent en désirs ; leur volupté est de cueillir le plus grand nombre de fleurs et d’images ; la fièvre de l’idée exalte leur act
ssifs ; J’ai heurté, savez-vous ? d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères, aux peaux D’hommes, des ar
la sensation, les images arrachées brutalement par touffes, herbes et fleurs mêlées, l’ivresse d’une ruche que frappe un rayon
Banville l’eût citée parmi les modèles, et elle semble d’ailleurs une fleur destinée à tous les futurs florilèges : Sur le
corail où se tordent des algues Etend à la mer des bras sanglants de fleurs calmes Qui mirent leurs reflets sur le repos des
beau génie dormait encore, parfum inconnu, dans le calice fermé de la fleur , Mikhaël ne devrait pas être jugé, mais seulement
beau vers, son état d’âme : Nous sommes les amants tristes parmi les fleurs . Cependant, vers le même temps, le poète eut des
s, c’est Armentaria, poème très pur, très clairement auréolé d’amour, fleur mystique et candide, flos admirabilis ! Il y a de
parle, on dirait qu’il tombe de ma bouche Des anges, des saphirs, des fleurs et des rubis… Poète, Aurier l’est encore jusqu’
r, et foi dans la fructification aux heures où il se promène sous les fleurs . Les fleurs qu’il désire et les fruits qu’il atte
ns la fructification aux heures où il se promène sous les fleurs. Les fleurs qu’il désire et les fruits qu’il attend diffèrent
qu’il attend diffèrent selon la nature de son âme, mais il croit aux fleurs et aux fruits, et qu’il mangera les fruits, et qu
42 (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire
isolent, glisse et luit, pour vous seul, dirait-on, ce regard long de fleur assombrie, pensive. Dans cette urbanité goûtez un
Baudelaire, un Mallarmé, un Valéry. Même pour un écrivain fécond, la fleur de ce qui « reste » — mot qui serait à préciser —
’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les fleurs , Le poète impuissant qui maudit son génie A trave
désert stérile de douleurs. (L’Azur.) « Belle indolemment comme les fleurs  » relie peut-être l’Azur à ces Fleurs où Mallarmé
« Belle indolemment comme les fleurs » relie peut-être l’Azur à ces Fleurs où Mallarmé, après les premières strophes, est si
é, après les premières strophes, est si vite repris par la stérilité, fleurs dont la beauté s’étale devant lui, ironique et dé
mystère vain de votre être ? Hérodiade. Pour moi. La nourrice Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi Que son
anée, l’abondance du génie opulent. Ainsi Baudelaire avait choisi les Fleurs du Mal pour en faire une province poétique à lui,
du vieux Parnasse, offrent au même buste de Banville l’un la gerbe de fleurs et l’autre la branche de pin. Mais Mallarmé préfé
ré tout éminente. Et la Maison du Berger des Destinées, le Voyage des Fleurs du Mal, marquent des états de ce conflit. C’est l
dinaire chanté le printemps que par imitation classique : la Fête des Fleurs sous le coutumier parapluie. Leur saison c’est l’
ignes à la Puvis, voilà seulement ce qu’il demande à la nature, et la fleur légère qu’il en veut cueillir, ou mieux la page b
a tempête et l’infini sur la mer. Ce désir d’une poésie de la maison, fleur montée de la lampe, nous est indiqué dès ses prem
r sa maison des porcelaines, des tasses de neige ; et, comme dans les Fleurs il s’épuise vite à renouveler sur les merveilles
nature, pour un faune vrai comme Francis Jammes, sont les arbres, les fleurs , les bêtes, la maison aussi dans laquelle entre l
e joie comme une mère, au matin, sous l’éponge qui ruisselle, fait de fleur fraîche les joues de l’enfant qui rit, tout cela
dans l’air Assoupi de sommeils touffus. Une vapeur de chair rose, la fleur la plus ténue, le pollen de la jeunesse et de la
nt les vers d’Hérodiade. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des fleurs A répandre l’oubli des humaines douleurs, Mais de
i ne finira pas sans malheur sur la tour… On évoque l’apostrophe des Fleurs du Mal. Et je chéris, ô bête implacable et cruel
alambiquée. Calices balançant la future fiole, dit-il nommant les Fleurs . Sur le rêve de cette fiole il s’obstine avec la
frère, acheter du pain. Baudelaire aurait donné peut-être plusieurs fleurs du Mal pour avoir trouvé le dernier vers d’Angois
ef gothique. Et Gautier, sur Baudelaire, écrivait dans sa préface des Fleurs du Mal ces lignes qui, de façon exacte, pourraien
ment selon la formule de la comparaison parnassienne, comme le Pot de Fleurs ou le Vase Brisé. Ainsi germa l’amour dans mon â
ppait une ampleur de délivrance, où surnageait sans poids et libre la fleur intacte de la vie idéaliste, j’imagine qu’il les
ur orteil du séraphin, Que rougit la pudeur des aurores foulées. (Les Fleurs .) De fait nous rejoignons ici la grande route de
que l’œuvre poétique et la pensée écrite de Mallarmé. « Je dis : une fleur  ! et hors de l’oubli où ma voix relègue aucun con
te d’un rêveur. Et sur un tel problème l’esprit de Mallarmé, comme la fleur sur l’eau, s’épanouissait voluptueusement. Vivant
t, enveloppant à la même main et dans les mêmes lignes une absence de fleur et une fleur d’absence — le Nénuphar Blanc du poè
t à la même main et dans les mêmes lignes une absence de fleur et une fleur d’absence — le Nénuphar Blanc du poème — abolir s
nt en esprit une caserne à étages, possède un jardin et a le goût des fleurs vivantes, serrera précieusement contre lui ce don
certitude divinatrice,[…] que simplement la beauté des vers paraît la fleur et la […] de leur lumière limpide. Il était néces
et cachées, comme le pistil et les étamines au cœur poudroyant d’une fleur . Ainsi dans le lyrisme romantique était déjà cont
ment de sa splendeur parnassienne, dans Apparition, les Fenêtres, les Fleurs , l’Azur, Hérodiade. La poésie, pour Mallarmé mati
on d’un rêve au cœur qui l’a cueilli. Hâtons-nous de lire dans cette fleur transparente qui se compliquera et s’assombrira.
il n’a que faire. » Il ne la verra pas, il partira, ayant en main la fleur ici cueillie, le nénuphar blanc du rêve pur, qui,
rvenus de personne la ressemblance transparente du rapt de mon idéale fleur . » Le silence pour lui n’est pas un vide, mais u
hronique, même de quinzaine : avoir la durée du tulle illusion ou des fleurs artificielles imitant les roses et les clématites
Des séraphins en pleurs Rêvant l’archet aux doigts dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blanc
trêmes d’une forêt ou d’un arbre. Ainsi l’image, fréquente aussi, des fleurs , surtout du lys. Le vers, droit sur le blanc de l
coup137. » Et n’est-ce point, sur sa tige, exactement une des hautes fleurs toutes vierges et toutes blanches que ceci : Al
r en une écriture de mouvements l’être et le sens d’un objet, étoile, fleur , vase. Voici un sonnet où une chambre blanche et
ns les regards. Mais (le sonnet, il faut s’en souvenir, naît comme sa fleur exacte et logique de toute la Déclaration Foraine
nos papiers de banque, mais cent beaux et vrais louis de 1664, avec à fleur de coin le profil orgueilleux, royal, du prince e
n œil angélique …La fauve agonie Des feuilles (Soupir.) De grandes fleurs avec la balsamique Mort (Les Fleurs.) … Le parf
s feuilles (Soupir.) De grandes fleurs avec la balsamique Mort (Les Fleurs .) … Le parfum désert de ces anciens rois … La l
être suggéré par quelque page analogue de Gautier dans la Préface des Fleurs du Mal. « Un paysage hante intense comme l’opium
IV. Les mots Si Mallarmé écrivit peu, son œuvre rare nous donne la fleur d’un très grand labeur linguistique. Il s’attacha
e doctrine, que la glorification de l’intimité même de la race, en sa fleur , le parler »161. Le mot, pour lui, revêtait une
brèves peu accentuées, les longues ondées de juin sur les prés et les fleurs , coutumières au climat tourangeau ? Ainsi Mallarm
me un bracelet de pierreries autour d’un bras de femme ». Ce sont ces fleurs de pierreries, mots du poète, que Mallarmé dans l
valut Le blanc souci de noire toile. Joignez à ces images celle des fleurs détachées « parmi l’heure et le rayon du jour »,
sse. Lisez un sonnet de Heredia, au hasard. A l’ombre de la voûte en fleurs des catalpas Et des tulipiers noirs qu’étoile un
ans l’azur, Mallarmé, par une rencontre probablement, écrit dans les Fleurs  : Des avalanches d’or du vieil azur, au jour Pre
s ensevelis de Rome. Ainsi « les roues assoupissant l’interjection de fleurs  », « l’effort à proférer un vocable », « une nudi
ées, de cette même faiblesse de facture, qui faussent par moments les Fleurs du Mal. Le soleil, sur le sable, ô lutteuse end
rime à une autre le poète fait du vers un pont souple de lianes et de fleurs , et, le poème écrit, si mêlé aux branches des arb
n diadème. (Id.) 5. Vermeil comme le pur orteil du séraphin. (Les Fleurs .) 6. Chevauchant tristement en geignant du lati
eux. (Brise Marine.) 8. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des fleurs . (Hérodiade.) 9. Des dormeuses parmi leurs seu
. (Les Fenêtres.) Celle qu’un sang farouche et radieux arrose. (Les Fleurs .) Oui roulant sur des mers de soupirs qu’elle e
Des séraphins en pleurs Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme de fleurs Vaporeuses. (Les Fleurs.) Une gloire pour qui j
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme de fleurs Vaporeuses. (Les Fleurs .) Une gloire pour qui jadis j’ai fui l’enfance
e soir, retirée en ma couche, reptile Inviolé. (Id.) Vous mentez, ô fleur nue De mes lèvres (Id.) Mon sein, vierge de pre
médiane annulée en fait par les deux césures latérales. La chute des fleurs symboliques est rendue par les deux membres extrê
e des sonnets. Mais les poèmes du premier Parnasse, les Fenêtres, les Fleurs , l’Azur, nous le montrent assouplissant la stance
dits ». S’il éclot quelque chose au milieu de leur vie, Une petite fleur sur leur pâle gazon, Le sabot du vacher l’aura bi
nfare. XIII Grâce à lui, s’ils s’en vont tenter un sein fané Avec des fleurs par qui l’impureté s’allume, Des limaces naîtront
que l’on repère mieux la poésie de Mallarmé). Voici des fruits, des fleurs , des feuilles et des branches, Et puis voici mon
alexandrin toujours comme le joyau définitif, mais à ne sortir, épée, fleur , que peu et selon quelque motif prémédité » se jo
dinaire, un poème. L’analyse d’une pièce en partie manquée, celle des Fleurs , nous le fera saisir avec précision. I Des avala
de lumière et de matin, est vraiment la création, par le vers, d’une fleur fraîche. Le laurier est posé comme un orteil de s
ir Et, pareille à la chair de la femme, la rose Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair, Celle qu’un sang farouche et rad
e pense en voir la raison. C’est qu’à prendre tour à tour chacune des fleurs pour lui donner dans un quatrain un cadre d’émail
her mallarméen « de vue et non de vision ». Les lys ne sont pas « une fleur  » sur laquelle s’arrête l’imagination. Mais on di
ous leur main cueilleuse de gerbes, ils ont réuni l’âme de toutes les fleurs et stylisé l’espace du jardin le soir. C’est le j
, arrête cette fuite d’âmes, ce dégagement rêveur et mol des lys, des fleurs dans le soir, et met derrière eux le fond d’or by
ton sein juste et fort, Calices balançant la future fiole, De grandes fleurs avec la balsamique Mort Pour le poète las que la
rcle de Baudelaire le poème commencé dans le souvenir de Shelley. Les fleurs ne valent que par la fleur de beau poison qu’elle
commencé dans le souvenir de Shelley. Les fleurs ne valent que par la fleur de beau poison qu’elles méditent et distillent,
mencement l’inspiration s’est ralentie et dispersée, et de l’Ange aux fleurs que peut-être le poète voulait dresser tout entie
ivante, il n’a peint que l’orteil de laurier rougissant. Le chant des fleurs tourne au chant de la mort, les calices vivants à
n couloir de musique, dans le silence. Cette même défaillance que les Fleurs convertissent en un horizon de beauté, on la retr
ion de son souffle intérieur. Le poème en stances de quatre vers (les Fleurs , les Fenêtres), le poème en terze rime (le Guigno
me de ses sonnets est malhabile et lâche, et il n’en est pas dans les Fleurs du Mal deux qui soient sans défaut. D’autre part
s. Allusion et suggestion s’emploient à l’état pur. Le sujet est les Fleurs du Mal. Il s’agit non de les peindre ou de les ex
er, mais de les évoquer chez le lecteur, de « faire » mentalement ces fleurs . Chaque quatrain forme une suite de quatre images
nge, de la précédente. Celles du premier quatrain suscitent, première fleur , de Baudelaire le génie religieux, l’âme que hant
religieuse, dans le premier quatrain. Fleur « récente », passionnée, fleur du feu dans le second. On peut trouver étrange ce
bouquet artificiel. Mais, intérieure, pure, essentielle, la troisième fleur est l’idée même des Fleurs du Mal, — Celle son Om
intérieure, pure, essentielle, la troisième fleur est l’idée même des Fleurs du Mal, — Celle son Ombre même en laquelle passe
et par « ce qui fait penser », l’Idée, celle de l’Automne, celle des Fleurs baudelairiennes. On peut refaire ce travail sur d
scourait Mallarmé, l’alexandrin parfait « à ne sortir, joyau, épée ou fleur  » qu’après des préludes. Lisez Salut, dit à un ba
ot, à le préparer de sorte qu’il ne s’ajoute à la phrase que comme sa fleur impondérable. « Des entrelacs distants où dort u
u négligé, de la pensée toute fraîche, sentant encore la ruche et les fleurs . « Une élégance à paraître en négligé » n’est pas
ue, puissance de suggestion, soit, comme le pollen ou le parfum d’une fleur , incluse aux feuillets du Livre. « Un solitaire t
que l’essai, le balbutiement, elle va vers lui à son achèvement, à sa fleur . Dans le premier numéro de la Dernière Mode il éc
devant l’étonnement. » De ce journal, danseuse enfuie ainsi dans les fleurs , il existe une Idée, en précisant laquelle Mallar
s’était déposée une vie, ruche pleine de miel, avec son labeur et les fleurs fraîches des jours successifs, déposée dans quelq
demain emportera dans les espaces morts, la vie aura-t-elle achevé sa fleur , et son harmonie finira-t-elle sur un accord parf
nt à l’ordre religieux, et dans les cérémonies religieuses se lève sa fleur de beauté vivante. Si un jour ces disponibilités
érienne, l’afflux intérieur du sang et non le fard donne au visage sa fleur . Autour du héros qui chez Wagner forme le centre
sé un bain d’or éternel. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des fleurs A répandre l’oubli des humaines douleurs, Mais de
de la vie, un rideau qu’un moment auguste va écarter. Vous mentez, ô fleur nue De mes lèvres ! J’attends une chose inconnue,
. Oui, dans une île que l’air charge De vue et non de visions, Toute fleur s’étalait plus large Sans que nous en devisions.
clusion de Candide : cultiver son jardin, un jardin étrange encore de fleurs rares. Stance III. — (Nous fûmes deux, je le main
’iris est ici choisi c’est que l’image se tient sur les confins de la fleur , de la pierre précieuse et de la prunelle vivante
ttante et comme délacée, faite de matière subtile et radiante, Toute fleur s’étalait plus large. Les mots exhalaient leur h
libéré du poème. Selon leur motif même, se lève par elles une grande fleur , sœur de « l’absente d’aucuns bouquets » et de ce
onnet de Mallarmé, ne porte point Le pur vase d’aucun breuvage. Ces fleurs qui figurent les mots, nous les reconnaissons : c
ice clair, Que, pluie et diamant, le regard diaphane Resté là sur ces fleurs dont nulle ne se fane, Isolé parmi l’heure et le
e, dans un génie sans ombre, le jardin des mots éternels, De grandes fleurs avec la balsamique Mort, Pour le poêle las que la
le poêle las que la vie étiole. On devine l’ébauche de ce poème des Fleurs , à la Shelley, que dut rêver Mallarmé. En cet éta
stance Gloire du long désir, Idées, est, comme un pétale extrême de fleur , le sommet du poème. Le sens se dégage très clair
, intensifient, dans le même contour et le même son, les Idées et les fleurs qui les figurent. Tel est le rêve de poésie nue,
des ballerines 1 Ballet et musique figureraient — livre, île, jardin, fleurs , sourire, mer, amour — une logique intérieure, un
e l’écrit, Comme le lustre est le personnage principal du théâtre, la fleur de narcisse, sœur du Nénuphar blanc, apposait une
ue, une santé qui s’ajoute à de la belle prose comme à la jeunesse sa fleur , Mallarmé plus qu’aucun s’éloigne de cette route
ais un peu comme des vers latins, — et Franciscæ meæ laudes, dans les Fleurs du Mal, est bien placé pour nous suggérer une mis
C’est à propos de Baudelaire que Gautier, dans sa préface de 1868 aux Fleurs du Mal, essayait de définir le style dit de décad
x ans plus tôt, Barbey d’Aurevilly avait écrit, toujours à propos des Fleurs du Mal, des lignes aussi significatives. « Pour M
Son talent… compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du Mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
e résumant un des aspects élémentaires de notre forme, glaive, coupe, fleur , etc… » le dernier vers ne figure pas le lys, ne
rima l’Idée pure cette vie ? Dans le miraculeux clair-obscur, dans la fleur de nouvelle lumière où se fondent, comme la beaut
oir cheminé par d’interminables landes philosophiques, éclate dans la fleur formidable du drame wagnérien. La Rêverie d’un po
ysmans d’ignorance historique et de cliché vague. Dans la préface des Fleurs du Mal, Gautier écrivait déjà de Baudelaire : « O
43 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. BRIZEUX (Les Ternaires, livre lyrique.) » pp. 256-275
elles s’appellent Marie, il leur revient de droit avec un bouquet de fleurs blanches. J’en ai vu un exemplaire aux mains de d
ns ce lit embaumé d’herbes hautes à forte senteur : il y a le genêt à fleurs d’or. Sous un air de gentillesse parfois adolesce
leur pèlerinage. Les plus tendres de cœur à Rome apporteront Quelques fleurs des landiers pour réjouir ton front ; Mais là-bas
bon Saint, et souris-leur Quand sur ton humble autel ils mettront une fleur De la Ville éternelle. La Lettre à un Chanteur d
t qui y retourne. Il a même le Nord en aversion ; il en écraserait la fleur sous ses pieds ; dans deux jolis couplets à M. Ma
mps pas. Ta jeunesse aima les plus belles choses : L’art, la liberté, fleurs au ciel écloses ! Épargne ces fleurs tombant sous
lles choses : L’art, la liberté, fleurs au ciel écloses ! Épargne ces fleurs tombant sous les pas. Obscurci longtemps par une
44 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français et de la question des Anciens et des Modernes »
Anthologie grecque n’est autre chose qu’un assortiment, un bouquet de fleurs poétiques. Dès que vint l’âge des grammairiens, d
désigné du nom de Couronne, et qu’il avait tressée en effet de mille fleurs . Méléagre vivait cent ans environ avant Jésus-Chr
ttanti de l’Antiquité, et si je ne savais pas bien en reconnaître les fleurs , je sentais au moins quelque chose de leur parfum
arfum. Maintenant ce sera un jardin public, et peut-être, au lieu des fleurs , n’y trouvera-t-on plus que de la jonchée… Et pou
rappeler que le plaisir est rapide et qu’il faut le cueillir dans sa fleur , tandis qu’il en est temps encore. J’en citerai u
e vole pas plus vite que la jeunesse. Et maintenant, vois, toutes tes fleurs sont par terre, éparses et répandues. » Presque
éesse Rhéa pour obtenir d’arriver au seuil de l’hyménée dans toute sa fleur et sa fraîcheur : « Ô toi qui règnes sur le mont
e : toujours et partout l’homme de bien est homme de bien. » Mais la fleur des épigrammes de Léonidas en faveur du pauvre mo
qu’aux premiers jours du printemps, le villageois, ayant cueilli des fleurs de la prairie, en couronne ma tombe, et que, pres
45 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75
ur, naturel, adolescent, non irrité, point irréligieux, dans toute sa fleur de sensibilité et de bonté, animé de tous les ins
fermant les yeux je revois     L’enclos plein de lumière, La haie en fleur , le petit bois,     La ferme et la fermière ! Si
garé),     Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon les fleurs     La joie à la chaumière, Et garde des vents et
ant l’entrée du Tasse à Rome au milieu d’une pluie de couronnes et de fleurs , il dira : Le pauvre fou sentit, dans la ville p
il dira : Le pauvre fou sentit, dans la ville papale, Une douche de fleurs inonder son front pâle. Épousseter, sabler, dou
che de fleurs inonder son front pâle. Épousseter, sabler, douche de fleurs , voilà le détestable style moderne, le style maté
Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
qui voltige plutôt qu’elle ne marche sur la pointe des gazons et des fleurs  ? Elle avait adopté cette allure, de peur, disai
mone, sa goutte d’eau : Pour toi que ne suis-je, ô Poète, Ou l’humble fleur ou l’humble oiseau ! Tous ceux qui connaissent M
46 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »
le plus grand de tous ses plaisirs dans cette saison qui entremêle de fleurs vos flexibles rameaux ! Chœur des Nymphes de
brises légères disperser, pour ses délices, la poussière odorante des fleurs  ! puissent les lacs d’une eau claire et verdoyant
ange et si difficile, cherchez du moins des termes polis, couvrez des fleurs de la rhétorique cette face hideuse de votre Évan
n jeune garçon qui tient une boîte d’encens, et qui a une couronne de fleurs sur la tête. Un Coureur armé, courant dans la lic
de Sicyone. L’Hémérésios, ou l’enfant. Glycère assise et couronnée de fleurs . Une Hécatombe. Euphranor. Un Combat équestre. L
e de guirlandes, appuyée sur un panier rempli d’épis, de fruits et de fleurs . Hercule est vu par le dos, debout devant elle, e
et conséquemment ne font point fuir les objets. Les fruits même, les fleurs et les vases manquent de perspective, et le conto
nages. Quelques empereurs iconoclastes avaient permis de dessiner des fleurs et des oiseaux sur les murs des églises de Consta
droite, et de la gauche une torche allumée. Au dedans du temple, des fleurs de toutes couleurs, des instruments de différents
47 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Éphémérides poétiques, 1891-1900 » pp. 179-187
. Jean Ajalbert : Femmes et paysages. Émile Blémont : Les Pommiers en fleurs . Tristan Corbière : Les Amours jaunes (réédition
ensive. Max Elskamp : Salutations dont d’angéliques. Charles Guérin : Fleurs de neige. Valère Gille : Le château des Merveille
1887-1898). Ernest Raynaud : Le Bocage. Adolphe Retté : L’Archipel en fleurs . Fernand Séverin : Un Chant dans l’ombre. Raymond
rt : Ballades. Ferdinand Hérold : Intermède pastoral. André Lemoyne : Fleurs du soir. Jean Moréas : Poésies (1886-1896). Robe
48 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400
ui naissent, qui se succèdent et qui amènent chacune avec elles leurs fleurs , leurs amours et leurs chants. La difficulté, c’e
éparatrice, c’est son droit comme son devoir ; mais l’imagination, la fleur , l’inspiration de la passion et du sentiment, lui
or ; Un jardin clos d’un mur où rampe la raquette ; Une ruche, et des fleurs dont l’oiseau vert becquette La poudreuse étamine
s muguets de France ; Une verte tonnelle à l’ombre des lilas, Dont la fleur m’est si douce et meurt si vite, hélas ! Des livr
ouverts, riantes et nouvelles, Par les soleils de mai, Dieu ! que les fleurs sont belles ! Moi, comme un papillon, léger dès l
, Car elles ont souvent consolé mes tristesses, Et, qui le sait ? les Fleurs sont peut-être déesses. Mais, ce jour-là, j’all
au bord des cieux, Ni, tout humide encor de son bain de rosée, Chaque fleur relever sa tête reposée. Je pensais à ma sœur, et
ous l’aile maternelle, Avant de m’éloigner du jardin, je cueillis Les fleurs de mes amours, — une pervenche, un lis ; Du rosie
49 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286
Il sut conserver au milieu des écueils de cette vie universitaire sa fleur de pureté et de chasteté, se livrant dès ce temps
assortit à chacun, avec l’art qu’employait à faire ses guirlandes de fleurs la bouquetière Glycera. Il s’attache aux mondains
que toute voie humaine a ses épines et ses ronces encore plus que ses fleurs , et que, lorsque Dieu se manifeste et parle, c’es
emières : « Je ne me ressouviens pas qu’il ait jamais parlé parmi les fleurs , oui bien parmi les déserts et halliers plusieurs
t, François de Sales sème involontairement devant lui et prodigue les fleurs  ; il répand le lait et le miel, et les fruits sav
es de mauvais goût et quelques abus d’esprit, de sucre, de miel et de fleurs , on pourrait croire qu’il amollit et qu’il effémi
ville du temps de saint Louis. Dégageons donc les gentillesses et les fleurs pour arriver jusqu’à cette âme si doucement arden
rille et qui serait fausse, mais celle qui échauffe en rayonnant, une fleur d’éclat qui ne vient pas de la surface, mais du f
50 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fontainas, André (1865-1948) »
Fontainas, André (1865-1948) [Bibliographie] Le Sang des fleurs (1889). — Les Vergers illusoires (1892). — Nuits
u revers, pour allégoriser d’emblèmes décoratifs le poète du Sang des fleurs et des Vergers illusoires, on figurerait, dans u
voir suivi (après la publication de son premier recueil : Le Sang des fleurs , 1889) les subtils contours de Mallarmé, ce poète
51 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
ons, l’Imitation, était en permanence sur la table de nuit, comme une fleur séchée et effeuillée dont on a respiré mille fois
l’heure ; je l’aime fort : les bluettes sont si jolies ! ce sont les fleurs de cheminée. « Vraiment il se passe de charmantes
buissons blancs comme s’ils étaient fleuris. Le givre fait de belles fleurs . Nous en vîmes un brin si joli que nous en voulio
un bouquet au saint Sacrement, mais il fondit dans nos mains : toute fleur dure peu. Je regrettai fort mon bouquet : c’était
e reprends vie et m’épanouis comme la pimprenelle, cette jolie petite fleur qui ne s’ouvre qu’au soleil. « Voilà donc mes der
upeau toute la journée : c’est de bon augure, nous aurons bientôt des fleurs . On croit aussi que ces oiseaux portent bonheur a
eurs de printemps qui sont bien douces, c’est le premier qui voit des fleurs , quelques pimprenelles qui s’ouvrent un peu au so
des gelées blanches. Les petits enfants s’en amusent et les appellent fleurs de mars. « Ce nom est très bien donné. On en fait
est très bien donné. On en fait sécher pour faire de la tisane. Cette fleur est bonne et douce pour les rhumes, et, comme la
pire de parfums ! » Le 26 avril. « Je ne sais quoi m’ôta de sur les fleurs hier matin ; depuis j’en ai vu d’autres dans le c
angueur a bien des charmes, et ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux q
t ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux qui chantent et de petits torr
t que son âme (si âme il y a) reposera doucement dans ce nid sous les fleurs . « Je crois assez à l’âme des bêtes, et je voudra
peut guère l’en détourner. Crois-tu que, si je courais vers toi, une fleur sur mon chemin ou une épine au pied m’arrêtassent
douce candeur de la douleur confiante, comme dans la naïve joie de la fleur qui vient d’éclore pour jouir, aimer, souffrir, e
52 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
Voici les mois et les saisons évoqués par la robe ou le parfum d’une fleur dans l’intimité du chez-soi : Mars qui sent La v
s regardiez s’ouvrir au ciel, belles créoles,                    Des fleurs de feu. C’est en elle que leur cœur revit, ce cœ
afrané flotte dans la nuit verte, Y laissant le parfum nocturne d’une fleur . Elle passe sans bruit dans la maison de songe,
ns la Revue des Deux Mondes de décembre 1900, je détache cette petite fleur au parfum sensuel. La poétesse chante la fragilit
s’y roulent en se pâmant, appuyant leur chair nue contre la chair des fleurs , humant avec sensualité l’excitation des parfums.
m’y cacher ; Ma bouche que j’entr’ouvre au vent est toute pleine Des fleurs et des moissons qui chargent ton haleine ; Je met
ème de Mme Delarue-Mardrus, Fontaine : Penche-toi… Et vois monter la fleur de ta bouche lointaine Du fond de l’eau tremblant
ends. L’homme orgueilleusement ramène tout à lui. Mais le parfum des fleurs ne jaillit pas pour lui des corolles et des calic
ependant dans ces parfums une excitation à la volupté : c’est que les fleurs sont vraiment des bouches voluptueuses, qui atten
…… Le foyer s’est éteint, la lampe s’est éteinte Dans la chambre sans fleurs où je t’ouvre les bras, Toi qui ne viendras pas !
el sauvage, Et des glaives trempaient dans l’eau trouble du soir. Des fleurs s’ouvraient en moi, flexibles et flagrantes, Des
du soir. Des fleurs s’ouvraient en moi, flexibles et flagrantes, Des fleurs … tes gestes et ta blancheur nonchalante : Ton cor
ne oraison. C’est en elle que le paysage contemplé se prolonge : les fleurs évoquent, deviennent les gestes de l’amour. La Gu
Dans ton âme jolie comme un miroir sans tain On verrait se faner des fleurs crépusculaires… C’est une transposition de l’abs
J’aime aller avec toi, le long des prés mouillés, Cueillir de tendres fleurs , afin de t’en orner. Je souris, à te voir te drap
s amoureux mouiller toute son âme, Et goûter une lèvre en sentant une fleur , Et se sentir mourir du frisson d’être femme !…
branches des forêts !… Quel sentiment d’avoir, éternelle passante, De fleurs , de fleurs, toujours mes gestes désemplis… Hélas 
s forêts !… Quel sentiment d’avoir, éternelle passante, De fleurs, de fleurs , toujours mes gestes désemplis… Hélas ! Quel sent
e se dessinent et se détachent nettement dans les paysages, comme des fleurs au bout des tiges et des branches. La vie de cett
lés de rosée, elle a su noter une matinée de son enfance : toutes les fleurs du jardin penchent sous les pollens du désir, et
larté du jour », et les emporte dans ses bras : Autour d’elle et des fleurs s’épaissit la buée Et la grosse chaleur des parfu
s’approche des rives, on peut cueillir des vers d’un beau jet, et des fleurs pleines de clarté : Tout dort, les doux oiseaux
nt toutes fraîchement cueillies et ont encore l’humidité parfumée des fleurs coupées au buisson. Sa philosophie est une sorte
ulevas vers ta bouche encore un peu, Et, prenant notre amour pour une fleur vivante, L’abeille, interrompant sa course bourdo
e, L’abeille, interrompant sa course bourdonnante, Lourde du miel des fleurs , tomba sur mes cheveux. Un autre été est revenu 
forme et dans le parfum d’une autre chair, Fruit d’avril au verger en fleurs , églantier vert Au seuil de ma jeunesse à peine é
abstraire l’amant, cultiver les caresses et les sentiments, comme des fleurs toujours pareilles, et pourtant chaque matin reno
53 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
’astre des nuits se contente de faire épanouir de sa douce lumière la fleur odorante du conmonda, sans toucher de ses rayons
Dans la scène suivante, des jeunes filles du palais cueillent des fleurs pour la fête du printemps qu’on doit célébrer ; e
cieux sourire, la blancheur éblouissante de ses dents pures comme les fleurs , et prêtent une oreille complaisante à son petit
Vois l’aveugle rejeter, plein de terreur, loin de lui la couronne de fleurs dont une main amie vient de parer sa tête, et que
hmanta. Eh bien ! Qu’il brille donc de nouveau à ton doigt, comme une fleur éclatante dont se pare une jeune plante au retour
s bontés, vous avez même prévenu tous mes souhaits. D’abord paraît la fleur , et ensuite vient le fruit ; ce n’est qu’après la
seuse soulèvera le rideau et se montrera ; puis, après avoir semé des fleurs dans l’assemblée, elle déploiera son talent et le
abdiqué l’empire en faveur de leurs enfants, nous l’avons adopté à la fleur de notre âge, nous avons été heureux de languir d
ns toutes les fortunes, et qui, au déclin même de son âge, comme à la fleur de sa vie, jouit des douceurs d’une consolante un
es consacrées au culte des dieux. L’une d’elles apporte son tribut de fleurs au saint supérieur du monastère. « Simplicité de
de manier le fer homicide, la délicatesse de palper le velouté d’une fleur  ?… Le vieillard. Mais éloignons-nous ? Je vais v
pagne, comme il aspire avec sa trompe l’onde embaumée par la pluie de fleurs des lotus du rivage ! Comme il en rafraîchit d’un
la lune teinte de taches jaunâtres, ou bien au lotus, lorsque sur sa fleur flétrie l’abeille noire étend ses ailes frémissan
54 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
tions diverses : Chateaubriand n’avait à sa boutonnière que la petite fleur qu’il avait l’habitude d’y porter. Mais, agacé pa
ien à voir avec la nicotine. Vous voici entourés par les marchands de fleurs . Quelle avalanche ! et vous n’avez que le choix.
sont noires ou inondées de lumière, elles sentent la moisissure et la fleur . Quelques-unes de ces ruelles s’en vont closes, n
tal d’un boucher, vous pouvez faire emplette d’un odorant chapelet de fleurs d’oranger orné au bout d’un œillet ou d’une rose.
larges bleuets en papier ornent leurs cheveux. Quelquefois c’est une fleur naturelle qui pend vers l’oreille. Comme j’errais
lées, baignant les arbres et les arbrisseaux et l’herbe pâle semée de fleurs jaunes. Une haie luxuriante de figuiers de Barbar
re fort piquantes et d’un arôme très irritant. J’ai beaucoup aimé les Fleurs du Mal, pendant mon adolescence et ma toute premi
gre, comme rempli d’une espérance inconsidérée, et à l’instant, mille fleurs s’ouvrent, odorantes ou distillant le miel. Des b
exible et il se remet à souffler. Le paysage change à vue d’œil : les fleurs languissent et leur parfum s’évapore ; les corymb
z tous ces renseignements dans les guides. Je dirai deux mots sur les fleurs que l’on vend dans les rues d’Athènes. Elles sont
nt belles, avec d’étranges pâleurs hivernales, en ce moment. Dans ces fleurs , une âme antique semble subir la Parque. Les viol
de rares roses font voir cette amère beauté de l’être seul. Après les fleurs , les femmes. On a soutenu, je crois, que sous Pér
nte à la fois… Sur la table, dans un vase grossier, — un bouquet. Ces fleurs parfumaient naguère encore la brise orientale ! C
es fleurs parfumaient naguère encore la brise orientale ! Ce sont des fleurs de Smyrne qu’une main amie offrit, au départ, à c
belle image ancienne aux couleurs presque effacées. * Les kiosques de fleurs qui bordent le Cours Saint-Louis sont presque des
aimables. Il est pour le poète une douce saison, celle où la dernière fleur s’effeuille et le premier fruit commence à se nou
salles vermoulues, un soir d’autrefois, au milieu des lumières et des fleurs de la fête joyeuse, la vue d’un jeune cavalier a
illi des violettes. — Hélas ! répondis-je, c’était peut-être d’autres fleurs . — Proserpine, reprit-il, n’a jamais cueilli ni v
pine, reprit-il, n’a jamais cueilli ni violettes, ni aucune espèce de fleurs  ; vous avez confondu avec Koré. Tu ne l’ignores
ai : — Cher maître, il est vrai que Proserpine n’a jamais cueilli des fleurs  ; mais Koré non plus, puisque c’est Pherréphatta.
j’admire là, entre deux rangs de solides poiriers, un beau remous de fleurs multicolores. À la grille d’un jardin une vigne g
e pétunias et de géraniums : violets, blancs, rouges, piolés. Ô choux fleurs  ! qu’elles sont réconfortantes à contempler, vos
lus jeunes et en nombre suffisant, certes. Il y a des arbustes et des fleurs . Quittons, quittons les cimetières ! Je suis dégo
ment dans la poussière et dans mon amour avec les Destinées, avec les Fleurs du Mal, avec les Poèmes barbares, avec tout Verla
noies, le ciel était couvert, et maintenant le soleil brille sur les fleurs . Ô ciel couvert ! tu es clair pour mon âme, flamm
dans ma chambre. En face, là-bas, chez mon voisin l’horticulteur, les fleurs se couvrent de paille. Ô chères fleurs ! la Niort
mon voisin l’horticulteur, les fleurs se couvrent de paille. Ô chères fleurs  ! la Niort nous épie, vous et moi. Pauvre Mort !
lle de Jupiter, se plaignait sur la lyre. … Hier encore, sur moi, les fleurs fanées des guirlandes, c’était une grâce de plus,
point… À Saint-Rémy-lez-Chevreuse, je déjeunai sous des berceaux en fleurs , au son des cloches d’alentour. La nuit, je couch
. Mais je suis certain qu’elles me tendirent de pauvres bras avec des fleurs de jacinthe au bout. Ai-je douté un moment que ce
pins-parasols, hérisse les cactus et fait frissonner les violiers en fleurs et les clochettes de fuchsias. Le ciel est net, a
nchâtre d’herbes marines…   Un Café : Aux murs, sur un papier rouge à fleurs , des réclames pendues : Rhum Fox-Land, Fenouillet
ges et d’avirons. En face, un grand amandier branchu se couvre de ses fleurs éclatantes ; une douce colline avec sa couronne d
ur extrémité. Il y a aussi des euphorbes, aux sombres feuilles, çà la fleur jaune piquée de brique. Le vent les caresse en pa
s ; les ombres des promontoires ; les coteaux avec leurs buissons aux fleurs jaunes et mystérieuses ; le soleil et ses gradati
ccord dans la diversité. Un étalage d’huîtres avoisine un marchand de fleurs et ne choque point. Il va aussi le Mont Chevalier
rs costumés ou en habit, des dames belles ou laides, assises dans les fleurs et les branches. Sur la promenade du Midi, au bor
illets, puis on distribue quelques bannières. C’était une bataille de fleurs . Ce serait une pauvre fête à Paris, mais là-bas i
e-mêle avec quelques aulx. Il y a au marché de Nice les plus fraîches fleurs  : la sombre violette, l’œillet vif qui sied au co
rguerite, la rose et l’anémone qui tremble au vent. Mais laissons les fleurs et venez regarder plutôt ces pommes et ces poires
lus parfait ovale, la bouche de carmin, et les yeux plus doux que les fleurs et les étoiles, m’avait donné rendez-vous à San R
enclos de l’horticulteur mon ami est vide en ce moment de ses pots de fleurs . Il est tout désert et la terre, sous le ciel cou
ssage avec mesure et décence ; du haut des maisons, les plus fraîches fleurs s’effeuillent sur eux. * — Certes, certes, fait T
t le bras à propos et nous allâmes respirer le parfum des orangers en fleurs dans le petit square qui borde la place. — C’est
eur et dont le tronc tacheté s’enguirlande de roses grimpantes. Mille fleurs émaillent le parterre. A côté de la ménagerie, qu
bien loin, là-bas sur les rochers où la mer me parle et m’entend. Des fleurs frissonnent sous la bise ; nous en cueillons. Mai
ns le sable montra sa tête délicate, nous rejetâmes toutes les autres fleurs .   Tiberge se mit à réciter : Tu sei savio e’nte
chapelle dédiée à Saint-Georges. Elle est proprette et toute semée de fleurs  ; devant le huis, une table grossière supporte un
nnaître la raison. Un cantonnier m’avait permis de cueillir une belle fleur qui s’épanouissait sur sa tige… C’est assez pour
J’ai vu le ciel sans nuages Perdre sa couleur, J’ai vu la plus belle fleur Humiliée par l’orage. J’ai vu l’eau des rochers
souffle pour animer la flute taillée dans le fin roseau. Les petites fleurs d’avril se balancent tout émerillonnées sur leurs
55 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Roumanille, Joseph (1818-1891) »
Li Margarideto. Ces pâquerettes, comme il les appelle, c’étaient des fleurs du jardin de Saint-Remy, fleurs toutes simples, m
, comme il les appelle, c’étaient des fleurs du jardin de Saint-Remy, fleurs toutes simples, mais toutes fraîches, fleurs de s
du jardin de Saint-Remy, fleurs toutes simples, mais toutes fraîches, fleurs de saine pensée comme de gai savoir, offrande et
56 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre premier. Nécessité d’une histoire d’ensemble » pp. 9-11
ce, sa nation, sa race. Une œuvre littéraire peut être comparée à une fleur  ; la fleur dépend du rameau ; le rameau se rattac
on, sa race. Une œuvre littéraire peut être comparée à une fleur ; la fleur dépend du rameau ; le rameau se rattache à une br
se relie à un tronc ; nous sommes contraints, pour nous expliquer la fleur , de considérer l’arbre tout entier et le sol même
57 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
ges sillons de culture et d’arbres fruitiers, amandiers, pêchers, aux fleurs précoces, aux feuilles sans ombre, ou sur de vert
demi voilées de saules et de frênes ; au printemps, les senteurs des fleurs de pêchers, de vignes, d’amandiers, y montaient p
mal ses pleurs, De ses yeux mêle une goutte À l’eau qui pleut sur ses fleurs  ; Et si ma sœur la plus chère, En regardant le r
e des autels, la magnificence des costumes, les chants, l’encens, les fleurs , la musique, exerçaient sur des imaginations d’en
romenades. Je marchais à quelque distance derrière lui, cueillant les fleurs , découvrant les nids, écoutant les merles, regard
toutes formées, comme d’autant de grains de chapelet, des plus jolies fleurs champêtres cueillies çà et là sur ma route, et en
cré vieillard qui me guide à tes rives S’assoirait pour prier sur les fleurs de ton lit,              Et de ses saisons passée
ier ; je m’y plongeais par tous mes sens, ciel sur ma tête, herbes et fleurs sous mes pieds, Alpes lointaines, Rhône rapide, c
ur et d’esprit : il y avait un peu d’effémination dans son goût et de fleurs dans son style. Il y a un genre d’ornementation g
nta le monde avec son livre, il fut le génie des Ruines, tout paré de fleurs sépulcrales, de souvenirs, de traditions, de myst
e d’étoiles et une nuit couverte de nuages, des prairies émaillées de fleurs , des forêts dépouillées par les frimas, des champ
voyance à l’insouciant. « Aussitôt que les arbres ont développé leurs fleurs , mille ouvriers commencent leurs travaux : ceux-c
Le bouvreuil mâle se tenait immobile sur un arbuste voisin comme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
ie, Et d’une gouttelette avec elle sortie Teindre d’un peu de sang la fleur d’or du lotus ? Jeune fille aux longs yeux, sais-
58 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444
uronne (on l’appelait de ce nom), un bouquet de l’élite de toutes les fleurs qui couvraient alors le champ si vaste de la poés
des anciens ; de sorte que chaque fois il tombait plus ou moins de la fleur du panier. On se figurera les pertes qu’on a fait
Stésichore ; page savoureuse de Simonide ; Ibycus qui as moissonné la fleur séduisante de la Persuasion près des adolescents 
ne lui suggéraient pas une idée pareille. Filles de Tyr et de Sidon, fleurs de Cos et d’Ionie, toutes celles qu’il aima et qu
is fleurissent sur les montagnes ; mais la plus aimable de toutes, la fleur la plus éclose entre les fleurs, Zénophila, est c
s ; mais la plus aimable de toutes, la fleur la plus éclose entre les fleurs , Zénophila, est comme la rose qui exhale le charm
s tempes d’Héliodora aux grappes odorantes, la couronne frappe de ses fleurs les belles boucles de sa chevelure. » — J’aime à
luton me l’a enlevée, il me l’a enlevée, et la poussière a souillé la fleur dans son éclat. Mais je te supplie à genoux, ô Te
ant allé du ciel, la saison rougissante du printemps a souri avec ses fleurs . La terre bleuâtre s’est couronnée d’herbe verte,
vohé en l’honneur du Père des raisins, la tête ceinte des corymbes en fleur du lierre. Les belles œuvres industrieuses occupe
mot : boive mieux mes larmes. 132. Mot à mot, qui es au régime des fleurs . 133. Tryphéra, en effet, veut dire tendre. 13
59 (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302
raits et ces dons, pour prendre hommes et Dieux. Ce poète, mort à la fleur de l’âge, était plein de mérite. Il joignait la g
s apprend qu’elle fut portée en terre, découverte avec le chapeau de fleurs en la tête, témoin de sa pudicité virginale , et
pale, Laure se montrait recherchée dans sa parure : les perles et les fleurs rehaussaient l’éclat de ses cheveux, sa robe étai
dans ses Recherches sur la France, que Mellin produisait des petites fleurs , et non des fruits d’aucune durée . Ces mignardis
t,                Périssant Fut veu presque en mesme espace, Et comme fleur du printemps,                En un temps Perdit l
ranche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur , Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand
s mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs , Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que ros
peu se peuvent-ils bien dire, Puisque compter il les a peu. De mille fleurs la belle Flore Les verdes rives ne colore, Cérès
sins et mille, Bacchus n’emplit pas ses tonneaux. Autant donc que de fleurs fleurissent, D’espicz et de raisins meurissent, A
ampagnes, Ont tous ensemble résonné : Io, le Delien est né ! Dès la fleur de tes jeunes ans, De nos Poètes les mieux disans
ournirai la peine, Afin que son honneur soit commun à nous deux. Les fleurs dont ce parterre esjouira nos yeux Seront verds f
et pensée, et pourrez y choisir Fruictz succrez de durée, après des fleurs d’attente, Et puis nous partirons à vostre choix
oches Pernette du Guillet naquit à Lyon en 1520. Elle mourut à la fleur de l’âge et l’auteur du Microcosme, le subtil Mau
Guillet n’est qu’une onde limpide qui coule sur le gazon et parmi les fleurs , traversée doucement d’un rayon à peine mélancoli
notre sorte… Les plus beaux jours de nos vertes années Semblent des fleurs d’un printemps gracieux, Pressé d’orage et de ven
istrature se réunissaient chez les Dames des Roches mère et fille, la fleur et l’ornement du pays poitevin, toutes deux recom
le grand poète. Je voudrais aujourd’hui vous faire respirer d’autres fleurs de la même prairie héliconienne du xvie  siècle,
irer d’autres fleurs de la même prairie héliconienne du xvie  siècle, fleurs plus modestes, mais également odorantes. Ce sont
ne tressée avec des vers grecs, désigne chaque poète par le nom d’une fleur , d’un fruit ou d’un arbre. Eh ! bien, que dans mo
arbre. Eh ! bien, que dans mon bouquet léger, Passerat figure donc la fleur de vigne, puisqu’on dit qu’il aimait à boire, et
eur de vigne, puisqu’on dit qu’il aimait à boire, et Gilles Durant la fleur de souci, qu’il a chantée excellemment, comme nou
ce pleur                A la vieillesse ; Jeunes, il faut cueillir la fleur                De la jeunesse. Or’ que le ciel es
e diverses élégies et odes. De tout temps les poètes célébrèrent leur fleur de prédilection. Nous avons l’agréable Ballade de
si, J’aime la rose vermeillette, Mais surtout j’aime le Souci. Belle fleur , jadis amoureuse Du Dieu qui nous donne le jour,
e nommer malheureuse Ou trop constante en ton amour ? Ce Dieu qui en fleur t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor,
u qui en fleur t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor, belle fleur orangée. Sens-tu l’effort de sa beauté. Toujour
beauté se fanit. Je t’aime, Souci misérable, Je t’aime, malheureuse fleur , D’autant plus que tu m’es semblable Et en consta
z-moi Quelque secours, je vous prie. Ainsi de votre beauté Puisse la fleur se garder Contre l’outrage des ans.     Donnez-mo
enveloppe : Orpheline maison, de ton heur dévêtue, Tu es un pré sans fleur qui fanit langoureux, Et je suis un anneau dont l
ge que peut la fraîcheur de sa grâce… Et s’elle vient à voir quelque fleur fanissante Sous les rayons brûlants du soleil cha
on tombeau les violettes vespérales, les myrtes humides de rosée, les fleurs pourpres de la prairie, le calice de la rose. Ant
le cœur épanouir ? Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase : Ces belles fleurs qui dans ce vase Parent le haut de ce buffet Fera
en Limousin, est parsemée de strophes : il y en a qui sont comme ces fleurs épanies que Ronsard triait pour le bouquet de sa
u que nous ne nous y arrêterons pas longtemps : il n’y a que de rares fleurs à cueillir. En 1679, Louis XIV acheta d’un Anglai
de la grande poésie les Dieux de l’Olympe. Ce genre a donné quelques fleurs éphémères, mais aucun fruit. La Fontaine avait c
nue, La tête sur son bras, et son bras sur la nue. Laisse tomber des fleurs , et ne les répand pas ; Fleurs que les seuls zéph
on bras sur la nue. Laisse tomber des fleurs, et ne les répand pas ; Fleurs que les seuls zéphyrs font voler sur leurs pas. C
ants des oiseaux y animaient un feuillage ombreux et des parterres de fleurs . Colletet aimait à se promener à travers les doub
volupté, Le sourire ingénu, la pudeur rougissante, Les diamants, les fleurs , l’hermine éblouissante, Et la pourpre et l’azur,
 ; Daigne encor l’embellir, doux objet de mes vœux ! De pampres et de fleurs viens orner mes cheveux ; De pampres et de fleurs
 ! De pampres et de fleurs viens orner mes cheveux ; De pampres et de fleurs je t’ornerai moi-même. ………………………………………………………… Mai
reçoit le narcisse fécond et Simonide de Céos une branche de vigne en fleurs . L’iris aux parfums enivrants est à l’amoureuse N
ns, au pied du roc sauvage, Les larmes du matin qui tremblent sur les fleurs . Enfin ce Baour-Lormian, cet enfant de Toulouse,
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209
s longues journées de Plombières. La jeune fille est plus occupée des fleurs , des rochers, des oiseaux et de toutes les beauté
s bandes de tapisserie ; elle dit qu’il n’y a plus à présent d’autres fleurs pour elle dans le monde que celles quelle fait à
l’aiguille, mais que le monde est tout plein devant moi de véritables fleurs . » Cependant la différence des sensations est con
onnément la nature ; elle la sent dans toutes ses créations, dans les fleurs , dans les arbres, dans les oiseaux. Pour ceux-ci
ort. Nous sommes rentrées enchantées, et apportant un énorme fagot de fleurs , de quoi nourrir trois vaches si j’en avais. — En
es autres. Seule, elle s’occupe de sa musique, de ses oiseaux, de ses fleurs  ; il lui est impossible de ne pas mettre de la pa
sortes de discours sur la vieillesse : il dit que c’est à présent sa fleur . » Je trouve dans un livre d’hier, et sur ce même
ectée ; mais les sentiments qu’elle cultivait de façon à en faire des fleurs doubles avaient des racines franches et profondes
61 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier. »
e, son unité, son attitude, sa couronne et son luxe de feuillage, ses fleurs éblouissantes, d’un pourpre ou d’un blanc de neig
-on pas qu’à midi la rosée De ses perles d’argent n’enrichit plus les fleurs  ; Que l’anémone frêle, au vent froid exposée, Ava
utres tout pareils et où il y a également une haie, une source et des fleurs , parce qu’il conduit directement à la petite gril
esse au dedans, soleil sur le gazon, sourire sur les lèvres, neige de fleurs à tous les buissons, blanches illusions épanouies
nement de la lumière blonde ; Ils resteront des mois assis devant des fleurs , Tâchant de s’imprégner de leurs vives couleurs ;
iment nu une enveloppe transparente et figurée ; il dira : LE POT DE FLEURS Parfois un enfant trouve une petite graine, Et to
r, il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de bizarres fleurs . Il s’en va. La racine en couleuvres s’allonge,
insi germa l’amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’une fleur de printemps : C’est un grand aloès dont la racin
62 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »
ide du cœur de l’homme et la besace de sa vanité ! Le bel œil bleu, à fleur de tête, de cet honnête Topffer, est un œil de my
enivrée de lumière, qui ne penserait pas à enfoncer sa trompe dans la fleur … C’est pour cela, sans doute, qu’il est superfici
nt de leurs promenades, à leurs vieux parents restés à la maison, des fleurs cueillies pieusement pour parer et parfumer leur
de montagnes, qui lui en a rapporté des pages aussi fraîches que des fleurs . Sans ce genre de talent exquis et naturel, et ju
63 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Judith (1845-1917) »
— La Marchande de sourires (1888). — La Conquête du Paradis (1890). —  Fleurs d’Orient (1893). — Mémoires d’un éléphant blanc (
Derrière les treillages de sa fenêtre, une jeune femme qui brode des fleurs brillantes sur une étoffe de soie, écoute les ois
es écrivains de son pays. [L’Événement (30 juin 1900).] E. J «  Fleurs de luxe, de charme et de beauté, que l’on cultive
64 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
a vie et nous montrent à nu la racine de cette plante amère, dont les fleurs ne nous paraissent jamais plus belles que quand u
lumière qui tremble sur des larmes, des larmes qui tremblent sur des fleurs , et des arcs-en-ciel qui tremblent à leur tour su
sur des fleurs, et des arcs-en-ciel qui tremblent à leur tour sur ces fleurs , sur ces larmes et sur cette lumière, Dargaud est
re qui offrirent, sur l’autel idyllique de la Réveillère-Lépeaux, des fleurs au Dieu de la nature. Lorsque les bêtises de la R
ves ont si bien secoué l’âme humaine, que tout ce qui n’était qu’à la fleur de sa surface est tombé. Après Shakespeare, dont
65 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Roger de Beauvoir. Colombes et Couleuvres. »
vie a deux parts, amis, dans mes œuvres : Son printemps, doux nids de fleurs et d’oiseaux, Odorant jardin exempt de couleuvres
brisée, la cape est brûlée et le Naturel commence, le Naturel, cette fleur tardive de nos automnes intellectuels ! On dirait
et Ariel de la poésie, de cet Hégésippe mort dans le premier duvet de fleur de son génie, dureront davantage, chastes beautés
Puis être revenus, Ô brunes courtisanes, En rapportant chez nous les fleurs de vos balcons, La tristesse nous prend comme fa
qui joint à cette émotion une fraîcheur près de laquelle parfois les fleurs de l’hortensia paraîtraient glauques, et les blan
66 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327
ourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs  ; Et, lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent t
quoi donc sur les routes Tant de pierres dans l’herbe et d’épines aux fleurs  ; Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons tou
pargnez rien ; mettez à toute branche Et l’ombre de la feuille, et la fleur , et le fruit, Et l’ivresse à la coupe où leur lèv
s’effrayer d’abord si cette onde bouillonne En frôlant au passage une fleur qui frissonne, Si le buisson au vent dispute un f
turage il aborde vainqueur, Il s’y roule en bêlant dans les herbes en fleur , Tandis que seul au bord le berger le rappelle, E
esse, sur le Printemps : Le voilà ! c’est bien lui ; de ses ailes de fleurs Tombent sur le gazon de joyeuses couleurs… ; apr
67 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310
nature un cœur plein d’espérance, Aimant, aimé tous, ouvert comme une fleur  ; Si candide et si frais que l’Ange d’innocence B
s), surtout ce ravissant sommeil de la fille de quinze ans : Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante en
u’auparavant aux innombrables beautés de l’univers, à la verdure, aux fleurs , aux rayons du matin, aux chants des oiseaux, et
jusqu’au moment juste où l’on peut montrer le fruit déjà et encore la fleur . Béranger a eu l’esprit (lui ou sa fée) de laisse
nouille et prie au tombeau d’un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières               Ne poussent point ic
leurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées               Vous ne marchez jamais. Tou
68 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Baudelaire.] » pp. 528-529
rche d’art, avait mis des années à extraire de tout sujet et de toute fleur un suc vénéneux, et même, il faut le dire, assez
t très capable d’affection. Lorsqu’il eut publié ce recueil, intitulé Fleurs du mal, il n’eut pas seulement affaire à la criti
vous avez voulu. Vous dire que vous n’avez reculé, en rassemblant vos Fleurs , devant aucune sorte d’image et de couleur, si ef
69 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Mlle Eugénie de Guérin et madame de Gasparin, (Suite et fin.) »
t décrite d’une exactitude et d’une vigueur incomparables : « Chaque fleur , chaque ton et chaque nuance de fleur, nous dit l
gueur incomparables : « Chaque fleur, chaque ton et chaque nuance de fleur , nous dit le peintre véridique, a son règne dans
le de toutes les teintes, qu’il brille de tous les éclats, que chaque fleur s’ouvre, s’étale et parfume pour son compte. « Il
, je retrouvais fleuris les arbres qui, dans le vallon, avaient passé fleur . » Voilà des expressions charmantes et neuves, n
ote, les porte-montre brodés de perles, les coques d’œufs remplies de fleurs microscopiques, les coquilles d’escargots avec de
comme pour se faire admirer. C’était vraiment le bijou du désert, une fleur volante, s’offrant à tous les regards comme pour
a Revue des Deux Mondes du 15 décembre 1864. 49. L’expression passer fleur n’est pas, je dois le dire, de la façon de l’écri
70 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN FACTUM contre ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 301-324
qui respirait en lui, à ce souffle qu’on a pu dire maternel, à cette fleur de gâteau sacré et de miel dont son style est com
pas si répréhensibles qu’il paraît croire : ainsi De la jeunesse en fleur la première étamine me semble très-bien rendre l
pliquer à toutes choses, je veux dire la jeunesse, la fraîcheur et la fleur , le èáëåñüí, si l’on me permet de l’appeler par s
laisir les divers poëtes de son choix en les désignant chacun par une fleur appropriée. Que de regrets ! que de noms, alors b
désormais, et aussi vagues à définir pour nous que les nuances de ces fleurs dont ils empruntaient l’emblème ! « Muse chérie
es roses. Le narcisse fécond des hymnes de Mélanippide s’y marie à la fleur de vigne du sarment naissant de Simonide. Tout au
e…, et la pomme mûre des rameaux de Diotime, et la grenade à peine en fleur de Ménécrate… La ronce d’Archiloque aux dards san
71 (1925) Proses datées
hristophe. Christophe avait été l’ami de Baudelaire, et une pièce des Fleurs du Mal lui était dédiée. Ménard était un compagno
J’ai revu depuis Degas, à un dîner chez Forain, ou il fit enlever les fleurs qui ornaient la table, exigea du pain de ménage e
tecôte étaient propices à cette escapade, et je verrais les genêts en fleurs  ! J’acceptai ; au jour dit j’étais à Valvins, et
s son Frisson d’hiver, « qui retarde et sonne treize heures parmi ses fleurs et ses dieux » ; mais, le repas pris, nous nous h
r de multiples petits boutons. Il tenait à la main un gros bouquet de fleurs pour « ces dames ». Ces « dames », c’étaient la f
égorie de sa piteuse nudité ?   16 avril 1913 Baudelaire et « les Fleurs du Mal » Dans son numéro du 11 juillet 1857, l
les éditeurs Poulet-Malassis et de Broise, d’un volume intitulé : les Fleurs du Mal. L’ouvrage, tiré à 1300 exemplaires, était
té de l’œuvre et justifié par sa haute valeur poétique, le succès des Fleurs du Mal fut vif parmi les artistes et les lettrés
re sa condamnation. Lorsque, en 1861, il fit paraître une édition des Fleurs du Mal, augmentées de nombreux poèmes nouveaux, i
bservation intérieure, des éléments de beauté.   Lorsque parurent les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire avait trente-six ans.
, je le répète, pas plus que sur celle qui succède à l’apparition des Fleurs du Mal je n’aurais rien à dire de neuf. Les docum
ienne, devenus plus tard le Don Juan aux enfers et la Malabaraise des Fleurs du Mal. En 1847, Baudelaire signe la Fanfarlo. Tr
ermé, poussé leurs racines secrètes, dressé leurs tiges fécondes, les Fleurs du Mal allaient jaillir et épanouir magnifiquemen
x parfums d’amour, de douleur et de mort.   Quand on a lu et relu les Fleurs du Mal, d’abord en leur édition originale de 1857
dont s’enorgueillisse la poésie française, une question se pose. Les Fleurs du Mal sont-elles un livre de stricte ordonnance,
a réponse à cette question nous paraît intéressante. En effet, si les Fleurs du Mal sont un livre « composé », il nous fournit
s. Par conséquent, nous pouvons en conclure que la part objective des Fleurs du Mal le cède de beaucoup à la part subjective q
ignificatives. Dans la première, Baudelaire affirme nettement que les Fleurs du Mal ne sont qu’un « jeu », qu’il les a écrites
e mentirai comme un arracheur de dents. » Nous voici donc fixés : les Fleurs du Mal ne sont pas plus un livre de sentiments fi
la profonde sincérité du poète. Car, répétons-le encore une fois, les Fleurs du Mal ne sont pas un « jeu » et Baudelaire ne s’
l’instrument puissant et délicat de son génie. Je dirai même que les Fleurs du Mal sont un livre réaliste, peinture exacte, s
et en particulier avec ses prédécesseurs immédiats. Sur ce point, les Fleurs du Mal nous renseignent. Ouvrons-les à la premièr
unesse que Sainte-Beuve lui rendra avec sympathie. Dans le procès des Fleurs du Mal, comme lors de la candidature à l’Académie
a poésie de l’avenir quelques-uns de ses traits essentiels et que les Fleurs du Mal répandraient autour d’elles, non pas un pa
mère lamentation et de sa plainte, immortelle. Après l’apparition des Fleurs du Mal et le procès qui s’ensuivit, et avec la pu
le harcela quotidiennement jusqu’à sa mort. Une nouvelle édition des Fleurs du Mal, une éloquente brochure sur Tannhäuser et
celui que devina le subtil Sainte-Beuve lorsque, après la lecture des Fleurs du Mal, il l’accueillit par ces mots : « Ah ! mon
aciturne se prolongea durant une année. Le 31 août 1867, le poète des Fleurs du Mal expira et son œuvre entra avec lui dans la
nche est encore épanouie. Le préau est divisé en parterres plantés de fleurs diverses et ourlés de buis. Des myrtes luisants e
s s’enroulent des bignonias et, à l’un d’eux, une clématite à grandes fleurs bleues. C’est charmant, désordonné, familier et t
s de roseaux, la potiche chinoise de la cheminée, où l’on plaçait dès fleurs de magnolias. Par la bibliothèque, je vais au jar
re de ma chambre, on apercevra toujours, à la cime du magnolia, cette fleur que, d’en bas, l’on ne voit pas. Les feuilles tom
personnages de la comédie italienne. Un autre est tout peinturluré de fleurs naïves. Celui-ci imite le marbre ; celui-là imite
us leurs gros turbans gonflés. En voici un qui se prélasse entre deux fleurs d’or plus hautes que lui. En voilà un autre qui f
d’étroites fioles de verre, des essences qui semblent l’âme même des fleurs dont elles éternisent les parfums ; où ils déploi
érisoire ?   J’ai toujours aimé les coffrets, qu’ils soient peints de fleurs ou de fruits, ornés d’arabesques et de figures, m
t cas, pour offrir aux yeux un ample tapis de gazon, des parterres de fleurs , une roseraie, des allées couvertes et une sorte
sans ajouter à son bâtiment la dépendance d’un espace d’arbres et de fleurs . Notons, d’ailleurs, qu’il faut se garder de pren
res moyens de se satisfaire. A la verdure naturelle d’un gazon et aux fleurs vraies d’un parterre, les gens riches préfèrent l
A ses fenêtres se tendent des stores déchirés, et de pauvres pots de fleur se montrent à ses balcons. Il se meurt dans la dé
faïence à turqueries en dorures et qui oppose à son plafond peint de fleurs , d’oiseaux et d’insectes son pavé de mosaïque où
72 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « M. Denne-Baron. » pp. 380-388
ne ou Panard, qui n’ont point souci d’eux-mêmes, et qui jettent leurs fleurs ou leurs fruits sans les compter. Né à Paris le 6
, ne saurait vous vaincre ou vous égaler. Ainsi plus charmante est la fleur après qu’elle a déployé ses pétales odorants, et
lant ses couleurs ! Les boutons sont charmants, mais j’aime mieux les fleurs  ; Le soleil à midi plus qu’au matin rayonne. Den
i naît sans peine et comme une grâce ; une strophe bien venue sur une fleur , sur un coquillage, sur un zéphyr, s’en va vivre
73 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « J.-K. Huysmans »
èque, dont les reliures doivent traduire l’esprit ! Rappelez-vous ses fleurs de papier qui doivent tuer les fleurs de la natur
re l’esprit ! Rappelez-vous ses fleurs de papier qui doivent tuer les fleurs de la nature ! Rappelez-vous l’alchimie de ses pa
en, un jour, je défiai l’originalité de Baudelaire de recommencer les Fleurs du mal et de faire un pas de plus dans le sens ép
n capable de porter à l’auteur d’À Rebours le même défi : « Après les Fleurs du mal, dis-je à Baudelaire, — il ne vous reste p
74 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
roportion, le monstrueux luxuriant après le monstrueux terrible ; des fleurs énormes et touffues, des orchidées gigantesques e
et touffues, des orchidées gigantesques et bizarres sort un essaim de fleurs plus frêles, plus animées, vivantes, constamment
horétique si voluptueuse se dissipe et, autour de Kundry apparue, les fleurs végétales reprennent leur noble cadence et leur b
er et envelopper Parsifal de sa chaude étreinte ; les divers plans de fleurs et de feuillages colorés, déjà transparents, semb
n d’horreur et de trouble. Nous avons parlé plus haut de la scène des Fleurs , où se meut une sorte de chœur de jeunes filles d
r groupe se dérobe derrière les saillies et revient, comme composé de fleurs , et tourne autour du jeune homme sur un rythme le
son tour, la tête de Parsifal est comme perdue au milieu d’une mer de fleurs mouvantes. C’est alors que Kundry paraît, comme u
ît, comme une incarnation splendide de la forêt magique sur un lit de fleurs . Les autres fleurs disparaissent, comme balayées
nation splendide de la forêt magique sur un lit de fleurs. Les autres fleurs disparaissent, comme balayées par une volonté plu
sédée active, dans le jardin enchanté. Quand elle apparaît, comme une fleur plus resplendissante que les autres fleurs, revêt
nd elle apparaît, comme une fleur plus resplendissante que les autres fleurs , revêtue d’un costume étrange qui n’appartient à
75 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
el, l’art du songe, la recherche du frisson nouveau. Ils ont aimé les fleurs vénéneuses, les ténèbres et les fantômes et ils f
de ses plaines. Mais l’homme rencontrait ici une faune asservie, des fleurs comme attentives, proportionnées à ses désirs, qu
s pour l’éclat de son feuillage, ni pour la frimousse en flamme de sa fleur , mais comme une pure et exacte métaphore de la gl
ella la nudité et il y eut des imprécations contre la blanche peau en fleur . « Ce sac perfide qui enveloppe de sa fragilité l
’inconscientes lyres. Cette formidable tourmente a brisé, emporté les fleurs flétries des rhétoriques dépérissantes. Le plaisi
’y vient boire, car aucunes des bêtes domestiques, qui, mieux que les fleurs et les fruits, égayent l’existence paysanne, n’on
e crient les spectres. » « Il assiste au concert des archanges et des fleurs . La Nature par sa bouche s’exprime. » Mais avec
’influence des milieux. N’est-ce pas dans la préface de l’Archipel en Fleurs qu’il nous a confié son idéal de Poète ? « Je vo
rrosée, dorée d’épis, sous un tiède soleil. Il marche, il chante, des fleurs se dressent, des haies frémissent, scintillent de
blimité de la nature détermine l’infériorité de l’œuvre d’art, qu’une fleur surpasse une idylle et la moisson une églogue — o
ettes mugissantes, les bruissements doux de l’eau, des printemps, des fleurs . Mais le poète est lui-même cette pompeuse trompe
cette pompeuse trompette qu’embouchent, tour à tour, les eaux et les fleurs . Toute chose est balancée et sonne selon un rythm
e. Sa grâce est l’effet de son eurythmie. Il lui est docile comme une fleur et non moins qu’une étoile, les rocs. — Ah ! qui
sa tombe les panégyriques ont retenti les oraisons et les adieux (les fleurs de deuil là-bas, gisent — maintenant — effeuillée
é des crises sentimentales que se caractérise le second. L’auteur des Fleurs du Mal se créera donc une sensibilité autonome et
dans sa Vie Héroïque qu’il a commenté, en une langue de flammes et de fleurs , les labeurs si différents des êtres, qu’ils acco
de chaux, comme s’il avait une science complète de l’hydraulique, des fleurs , des polarisations des lois qui commandent le cie
détermine les rythmes de son harmonie. Les feuilles, les brises, les fleurs ordonnent les gestes que font les bûcherons, les
76 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247
Il passe même pour avoir inventé une forme nouvelle de poésie. Cette fleur idéale qui décora l’antique maison dans sa splend
ise permet, qu’elle bénit, qui naissent aux pieds de la foi comme les fleurs aux pieds du chêne. Elle aussi était poète ; ell
ril (à Nevers)… Il fait beau ; on sent partout le soleil et un air de fleurs qui te feront du bien. Le printemps, la chaleur v
là dedans. L’oiseau qui cherche sa branche, l’abeille qui cherche sa fleur , le fleuve qui cherche sa mer, volent, courent ju
ainsi mon intelligence, ô mon Dieu ! jusqu’à ce qu’elle ait trouvé sa fleur , sa branche… Tout cela est au ciel. C’est à ce d
idées qui ne ressemblent à rien du monde, inconnues, jolies comme des fleurs ou des mousses. Mais ces grâces vont cesser ; la
77 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Ducis. » pp. 456-473
homérique. On inaugure, au milieu de la verdure, des ruisseaux et des fleurs , les bustes d’Homère et de Jean-Jacques Rousseau 
plus qu’une ruine couverte d’un peu de mousse et de quelques petites fleurs qui me consolent et me déguisent les outrages du
s trop quand je reviendrai à Paris. Je dois me tenir comme une petite fleur timide sous une cloche de verre que je suis toujo
z-vous, mon ami ? il n’y a point de fruit qui n’ait son ver, point de fleur qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs , et qui chantent. Pourquoi ne sommes-nous pas ens
dont l’expression m’est encore présente, les anciens couronnaient de fleurs les sources où ils avaient puisé. » Cette anecdo
78 (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire
enouvellement continuel, de multiplier sur la vieille tige les jeunes fleurs . L’esprit national n’est pas plus contrarié par c
istallisation sentimentale. Ne possédant pas de jardin, il achète des fleurs et rêve qu’il les a cueillies. Inutilisée à créer
lingre est attaché à son tuteur par un brin d’osier pourri ! Vilaines fleurs de rhétorique dans un triste jardin ! Il n’est pa
, ils n’ont retenu que la partie fragile et légère ; ils ont coupé la fleur en négligeant la tige et ses racines qui plongent
s. C’est, appliqué au style, ce que le forçage est aux légumes et aux fleurs . Venus hors de saison et à l’ombre, ils n’ont ni
moulin qui a besoin de blé pour donner de la farine. La finesse de la fleur dépend des meules et du blutoir, mais non sa tene
bsurde, mais visuelle, des espaces interplanétaires. Que le nom d’une fleur , d’un mets, d’une étoffe se traduise dans la sens
s vos âmes, Dieu le glorieux, — Au paradis qu’il les mette en saintes fleurs  », peut-être voyaient-ils leurs âmes épanouies, t
rique ou ossianesque (elles sont de même ordre), guirlande de fausses fleurs , est la ressource ornementale des poètes qui, pri
s curieux, l’« œdipe » le plus patient. Le célèbre « gazon émaillé de fleurs  » était un cliché au temps de Fénelon, quoique mo
s prés (Godeau) ; l’aurore émaille la terre de rosée (Sarrasin) ; les fleurs de toutes parts émaillent les vallons (Godeau) ;
toutes parts émaillent les vallons (Godeau) ; la terre s’émaillait de fleurs (La Suze)  ; et je trouve exactement dans la Vie
tement dans la Vie de M. de Renty par Saint-Jure, « gazon esmaillé de fleurs  ». Mais cela remonte bien plus haut. On lit dans
onnages ; le style en est calme et uni, d’un vert de pré que de rares fleurs « émaillent » fort discrètement. A défaut de méta
n livre, un grand honneur. Comme Télémaque, l’Astrée a dû être, en sa fleur , un délicieux et peut-être un admirable roman. C’
s vifs ; l’impatience paraît être leur âme : s’ils s’approchent d’une fleur et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent to
que leur dépit. On voit, dit-on, sur la fin de l’été, des milliers de fleurs ainsi dépouillées par la rage des oiseaux mouches
sans action ; on le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une fleur et partir comme un trait pour aller à une autre ;
’à ce que, tête basse, il plonge du poignard de son bec au fond d’une fleur , puis d’une autre, en tirant les sucs et, pêle mê
i ? contre un gros oiseau qu’il poursuit et chasse à mort, contre une fleur déjà dévastée à qui il ne pardonne pas de ne poin
ar dévastée ; car c’est précisément, comme le dit Bexon, parce que la fleur est fanée que l’oiseau la dévaste. Dévastée d’ava
aut plus qu’une belle phrase. Une belle phrase est belle et une belle fleur est belle ; mais leur durée est à peu près pareil
squelette corporel a quelque chose d’émouvant, comme un cimetière en fleurs . Tant vaut la pensée, tant vaut le style, voilà l
. Prenez, dit d’Olivet, un aveugle-né et soumettez-lui les finales de fleur vermeille, jour vermeil . Aujourd’hui que l’on en
gement de son à la syllabe initiale suivante. Ces deux demi-vers : la fleur que j’aimais et : la femme  que j’aimais se range
les mêmes conditions de ton, à ce demi-vers ainsi modifié : la douce fleur que j’aimais — la douce femme que j’aimais. Entre
re (ceci est, je pense, incontestable) à tel cadre où fleurissent les fleurs les plus fraîches ; ne mettez pas à même de chois
nte pour figurer le rêve d’une chimère accroupie : car on mettait les fleurs les plus belles ou les plus douces dans des pots
ouvelle ; il s’est annexé la nature entière. Provisoirement, animaux, fleurs , feuillages, figures humaines, il nous les offre
t bien moins de ressources que l’églantine ou la pâquerette. D’autres fleurs semblent rebelles à cause de l’extrême richesse d
ion est gauche. Pour la violette, il a fallu agrandir démesurément la fleur naturelle, et cela est louche ; pour le fuchsia,
du bulbe, s’épandent collés à la coupe des boutons fermés et, non des fleurs , de longues anthères chargées de pollen. Le morce
symétriser les exubérances de la vie. C’est la feuille, plutôt que la fleur trop violente (la fleur n’est qu’une feuille foll
es de la vie. C’est la feuille, plutôt que la fleur trop violente (la fleur n’est qu’une feuille folle d’amour), qui enrichir
e fronton sourit de tubéreuses, ou de marguerites, ou d’un bouquet de fleurs de cerisier. Cet orfèvre, même sur un champ aussi
èrement, comme un retour au paganisme, de mêler & l’ingénuité des fleurs et des feuillages la nudité idéale de l’homme et
couvrent la nature, un beau matin, et ils veulent cueillir toutes les fleurs , casser des rameaux à tous les arbres. Ils s’habi
bre, harmonieux et hardi. Les mêmes bourgeons se finissent les uns en fleurs , les autres en feuilles ; les fleurs durent quelq
ourgeons se finissent les uns en fleurs, les autres en feuilles ; les fleurs durent quelques matinées ; les feuilles, toute un
79 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
feu que dans les grandes occasions, est ornée de deux vases pleins de fleurs artificielles, vieillies et encagées, qui accompa
en Goriot. Se marier, vendre sa pension, donner le bras à cette fine fleur de bourgeoisie, devenir une dame notable dans le
tures tenir à chaque goutte de votre sang, dont elles ont été la fine fleur , car c’est ça ! vous vous croirez attaché à leur
premières floraisons sont déchirées par des mains haineuses, dont les fleurs sont atteintes par la gelée au moment où elles s’
es landes ou la fatigue du chemin avait préparé. — Si cette femme, la fleur de son sexe, habite un lieu dans le monde, ce lie
lant composé de poutrelles pourries, dont les piles sont couvertes de fleurs , dont les garde-fous, plantés d’herbes vivaces et
aillé à facettes, serti par l’Indre, monté sur des pilotis masqués de fleurs . Puis je vis dans un fond les masses romantiques
ix de sable alezée potencée et contre-potencée, chargée en cœur d’une fleur de lys d’or au pied nourri, avec : Dieu saulve le
itions donnent une élégante physionomie à ce castel ouvragé comme une fleur , et qui semble ne pas peser sur le sol. Vu de la
ée sablée donnant sur un boulingrin animé par plusieurs corbeilles de fleur . À droite et à gauche, les clos de vignes, les ve
nde, paraissait plein d’idées inexprimées, de sentiments contenus, de fleurs noyées dans des eaux amères. Ses yeux verdâtres,
ruyère que nous avons cueillie en revenant de la villa Diodati, cette fleur dont vous avez tant loué le noir et le rose ; vou
science ou en politique, sont nées là, comme les parfums émanent des fleurs  ; mais là verdoyait la plante inconnue qui jeta s
ever la pomme délicieuse où j’avais déjà mordu. M’eût-elle demandé la fleur qui chante ou les richesses enfouies par les comp
es lui aurais apportées, afin d’obtenir les richesses certaines et la fleur muette que je souhaitais ! Quand cessa le rêve où
80 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maryllis, Paul »
Maryllis, Paul [Bibliographie] Fleurs gasconnes (1895). OPINION. Edmond Pilon
ie] Fleurs gasconnes (1895). OPINION. Edmond Pilon Les Fleurs gasconnes de M. Paul Maryllis sont fraîches comme
81 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Lorrain, Jacques (1856-1904) »
Le Lorrain, Jacques (1856-1904) [Bibliographie] Fleurs pâles (1896). OPINION. Antony Valabrègue
e] Fleurs pâles (1896). OPINION. Antony Valabrègue Les Fleurs pâles de M. Jacques Le Lorrain, un poète savetier
82 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Préface »
littérature de ce siècle, montre, aujourd’hui, en fait de femmes, la fleur du panier, en supposant qu’un pareil panier ait u
femmes, la fleur du panier, en supposant qu’un pareil panier ait une fleur … Aujourd’hui, ce n’est que quelques-unes. Mais pl
83 (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184
pitié sentimentale sui generis, qui s’étonne d’être là autant qu’une fleur épanouie dans la roche ; celui de Flaubert attris
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces fleurs au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
, le symbolique enfant de Faust et d’Hélène, il voltige au-dessus des fleurs de la prairie, enlevé par des souffles qui gonfle
rait des paroles lumineuses, de l’or, des perles, des diamants et des fleurs . » La nouvelle école avait été fort sobre de myt
r des plus graves sujets, de gracieuses bordures où s’entremêlent des fleurs et des chimères, où des masques d’ægipans vous ti
en porcelaine de Saxe un berger et une bergère rococo enguirlandés de fleurs , certes, il ne se gêne pas. Mais, le groupe posé
sène Houssaye, avec le chatoyement soyeux de ses verdures étoilées de fleurs qui laissent à travers leurs trouées apercevoir d
ou de métal précieux finement ciselé, une perle sertie dans l’or, une fleur à mettre parmi les plus fraîches au cœur d’un bou
marchant le long de ses pièces de blés ou de ses haies d’aubépine en fleur , le Poëme des champs, qui a sur tous les ouvrages
ces spectacles inspirent, et çà et là, dans une juste proportion, des fleurs de poésie mêlées aux préceptes d’agriculture comm
çais très net, très moqueur et très clair ; il sait mettre une petite fleur bleue cueillie au bord du Rhin dans le limpide ve
confie, et l’auteur ne lui permet guère de courir en chemin après les fleurs et les papillons, à moins que cela ne rentre dans
nnerait volontiers ses plus beaux bouquets composés avec d’éclatantes fleurs de serre, pour une de ces poignées d’herbes des c
ui crie à la rêveuse : “Que cherches-tu ici ? laisse donc briller les fleurs , murmurer les arbres, et cesse de semer çà et là
dez affranchir la vie et vous n’accordez pas à l’art la liberté ! Les fleurs n’ont jamais fait de mensonge ; bien plus sûremen
s fanfaronnades discréditées. Si cela me plaît, je cueillerai ici des fleurs  ; si cela me plaît, je vouerai à la liberté un ch
le ; il est né sous ce climat incandescent où le soleil brûle, où les fleurs enivrent conseillant les vagues rêveries, la pare
ndor expriment avec un éclat incomparable ce monde étincelant, où les fleurs s’épanouissent au milieu d’une fraîcheur embrasée
u plus pur orient, tous les diamants de la plus belle eau, toutes les fleurs des nuances les plus riches et des parfums les pl
peu après 1848, un poëte singulier, Charles Baudelaire, l’auteur des Fleurs du mal, un recueil qui fit à son apparition un br
t pas ordinairement accompagnée la naissance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges fleurs, ne ressem
sance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges fleurs , ne ressemblant pas à celles qui composent habitu
uque, les calices bizarrement striés, et le parfum vertigineux de ces fleurs exotiques qu’on ne respire pas sans danger. Elles
. Elles ont poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces fleurs qui semblent avoir été rapportées de l’Inde ou de
artifices de la coquetterie parisienne plaisent au poëte raffiné des Fleurs du mal, il ressent une vraie passion pour la sing
si tristement. Nous rendions l’effet qu’avaient produit sur nous les Fleurs du mal par une analogie tirée d’un auteur américa
ience d’un pouvoir immense ou d’une séduction irrésistible ; de leurs fleurs férocement bariolées et tigrées, d’un pourpre sem
son père boirait une mort certaine. Elle se fait des bouquets de ces fleurs  ; elle en pare ses cheveux ; elle en parfume son
faible et languissante, elle est morte en respirant un bouquet de ces fleurs fatales. On peut mettre après Baudelaire, par une
écrire sur cette tombe de Mürger, où la Jeunesse jette ses dernières fleurs  : « Il fit la chanson de Musette. » Nous venons d
sait la république de Platon, sans toutefois la renvoyer couronnée de fleurs . Les esprits qu’on est convenu d’appeler pratique
ntemporain, et qui est comme une anthologie où chaque talent a mis sa fleur . Dans ce bouquet printanier, quelques roses d’ant
ain en un mot. Le calme est à la mode aujourd’hui. Quelques nouvelles Fleurs du mal, de Baudelaire, s’épanouissent bizarrement
’étend et se prolonge. L’eau s’en va par cette fissure inaperçue, les fleurs altérées se dessèchent, penchent la tête et meure
udhomme : un vase de cristal bien taillé et transparent où baigne une fleur et d’où l’eau s’échappe comme une larme. Les stan
. Elle porte un titre bizarre et charmant : les Roses de l’oubli, une fleur hybride que ne mentionnent pas les nomenclatures
isons ; la nature, l’enchanteresse qui préside à l’épanouissement des fleurs , à la naissance involontaire des instincts amoure
t de Comme il vous plaira, faisant des réflexions sur les arbres, les fleurs , les herbes, les oiseaux, les daims qui passent,
Levavasseur, d’une saveur toute normande et qui fourniraient bien des fleurs à une anthologie ; celles de son ami Ernest Praro
a qualité de voix, son trille et sa roulade ; vous nommez chacune des fleurs de votre bouquet, déjà énorme. Mais il y a dans l
expédition, les plus illustres de ses barons et de ses chevaliers, la fleur de cet arbre héraldique et généalogique que le so
onduit au pré vert de l’idylle, pour y brouter l’herbe fraîche et les fleurs , ce cheval farouche près duquel le Pégase classiq
r poëme dramatique vient s’épanouir aux lumières de l’Odéon comme une fleur de pourpre, née de quelque fibre vivace, poussée
84 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
leuri. Que de tristesses, de craintes, de souvenirs épanouis avec ces fleurs , renfermés dans ce vase donné par Marie, emporté
is plus sur la terre ? « En allant au Posadou, j’ai voulu prendre une fleur très jolie. Je l’ai laissée pour le retour, et j’
i laissée pour le retour, et j’ai passé par un autre chemin. Adieu ma fleur . Quand j’y reviendrais, où serait-elle ? Une autr
reviendrais, où serait-elle ? Une autre fois je ne laisserai pas mes fleurs en chemin. Que de fois cependant cela n’arrive-t-
ne revient de ces choses perdues. Ce n’est pas un malheur d’être une fleur sans date. Tout ce qui prend mystère a du charme.
h ! que je fus glacée au sortir de leur chambre, en toilette avec des fleurs pour le bal, que cela me vînt ! J’en fermai les y
é. Je note cela tous les ans, la venue du rossignol et de la première fleur . Ce sont des époques à la campagne et dans ma vie
me un brin d’herbe, même moralement. La pensée reparaît et toutes ses fleurs . » Puis le chagrin revient accumulé sur lui-même
eille trouve son parfum dans les bouquets du printemps sur l’océan de fleurs de la prairie : voilà ce style ! Ce n’est pas une
85 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Montoya, Gabriel (1868-1914) »
Comme Loïsa Puget, M. Montoya ne met guère dans ses chansons que des fleurs , des parfums, des brises, du bleu, des soupirs et
es parfums, des brises, du bleu, des soupirs et des baisers… Mais ses fleurs sont entêtantes, et ses baisers sont ardents et m
86 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403
elles, brodées de figures d’oiseaux, d’animaux, de constellations, de fleurs en argent, en or, en pierres précieuses, chemises
rs graveurs, qui, dans leurs frontispices, prodiguent les fruits, les fleurs , les figures agissantes, les animaux, les dieux,
ngt ou quarante paires de bœufs, chaque bœuf ayant un beau bouquet de fleurs attaché à la pointe de ses cornes… Ils plantent c
ornes… Ils plantent ce mai, ou plutôt cette puante idole, jonchent de fleurs le gazon d’alentour, établissent à l’entour des s
ns et les jouissances de l’esprit comme l’ornement et la plus exquise fleur de la vie262. Ce ne sont pas seulement les dehors
ie lui apporte la peine. « La douce saison qui fait sortir boutons et fleurs — a vêtu de vert la colline et aussi la vallée. —
présent compose son miel. —  L’hiver est fini, qui était la mort des fleurs  ; — Et je vois que parmi toutes ces douces choses
ont jaillir coup sur coup l’un sur l’autre et à l’infini. Ils jettent fleur sur fleur, clinquant sur clinquant ; tout ce qui
r coup sur coup l’un sur l’autre et à l’infini. Ils jettent fleur sur fleur , clinquant sur clinquant ; tout ce qui brille leu
tour du printemps, quand Mai étale sur les champs sa robe bigarrée de fleurs nouvelles, Astrophel et Stella vont s’asseoir sou
étale son inépuisable fraîcheur. Ces prairies, rouges et blanches de fleurs toujours humectées et toujours jeunes, laissent s
ssent tout d’un coup timidement, comme de belles vierges. Là est la «  fleur du coucou, qui pousse avant la venue de l’hironde
irondelle, la jacinthe des prés azurée comme des veines de femmes, la fleur du souci qui se couche avec le soleil et se lève
i ses riches cultures, blés, seigles, avoines, orges, vesces, pois en fleur , parmi ses montagnes herbeuses où vivent les breb
ux chastes nymphes306 — Iris dont les ailes de safran versent sur les fleurs des gouttes parfumées et des ondées rafraîchissan
ante et parée, assise superbement au milieu de la pompe de toutes ses fleurs , et qui déploie le vert éblouissant de son mantea
prit, s’ébranle, s’organise, et tout d’un coup se développe comme une fleur . Il en est ravi, il ne peut s’empêcher de regarde
ses toutes trempées dans la rosée,  — ou pareilles à la pourpre de la fleur du narcisse. —  Ses yeux, ces beaux yeux, ressemb
aîche haleine d’un vent matinal qui vient de passer sur des champs en fleur . Ils le sentaient et s’en enchantaient, les caval
arges clairières coupées d’ombre, parmi les feuilles luisantes et les fleurs humides qui frissonnent au bord des sources solit
sons. Le berger, pour gagner sa maîtresse, lui promet « un chapeau de fleurs , une jupe toute brodée de feuilles de myrte, une
rencontrent, et où l’homme, cueillant des deux mains les plus belles fleurs des deux versants, se trouve à la fois païen et c
lancs comme la neige, qui glissent, aux chants des nymphes, parmi les fleurs vermeilles, tandis que l’eau transparente baise l
ent les nymphes gémissantes. Il est changé, avec sa maîtresse, en une fleur « rouge et bleue, qui est d’abord rouge, puis qui
l’azur du ciel resplendit comme un dôme de diamants, des buissons de fleurs couvrent les prairies, un peuple d’oiseaux voltig
fleurie elle courait impétueuse,  — dans ses cheveux épars les douces fleurs se posaient d’elles-mêmes,  — et les fraîches feu
sa vie elle gardait la rose délicate,  — fille de son matin, dont la fleur — ornait la couronne de sa renommée. —  Elle ne s
elle, vous dis-je, comme un enfant le jour de la Fête-Dieu parmi les fleurs et les parfums, ravi d’adoration pour elle, jusqu
’autres étaient couchées à l’ombre ; le reste, comme une guirlande de fleurs , entourait la déesse, qui dénouant ses tresses bl
e, folâtre avec les Grâces, où Adonis, couché parmi les myrtes et les fleurs riantes, revit au souffle de l’Amour immortel. El
ine de mai, accourt aussi toute rieuse et couronnée de lauriers et de fleurs . Le bois retentit du son de leurs flûtes. Leurs p
côté du souterrain maudit : Le portail de branches entrelacées et de fleurs penchées — était embrassé par une vigne courbée e
dans la rosée d’argent,  — trempaient craintivement dans l’eau leurs fleurs laineuses ; — et leurs gouttes de cristal semblai
es traînées de lierre qui serpente chargé de feuilles luisantes et de fleurs laineuses. Tout à l’heure, dans les profondeurs i
frères A. Bry ? de voir un herbier gravé, les herbes, les arbres, les fleurs , les plantes, tous les végétaux représentés, avec
87 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pécontal. Volberg, poème. — Légendes et Ballades. »
it don de sa plus belle gerbe. La richesse embauma mon berceau de ses fleurs , Et plus tard, quand j’entrai dans les jeux de la
ntremêle au pathétique de son sujet des vers charmants : Ce sont les fleurs les plus étranges Et des fruits d’un goût sans pa
couleurs, Des oiseaux qui se laissent prendre Avec la main comme des fleurs  ! Ce sont là des vers pris aussi avec la main, c
des fleurs ! Ce sont là des vers pris aussi avec la main, comme les fleurs auxquelles ils ressemblent, tant ils sont faciles
88 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
efois, dès l’aube, égaré la beauté : L’oiseau chantait à peine, et la fleur reposée Assemblait un parfum chargé de volupté. A
On sent une nature très-délicate et très-vite dégoûtée, qui a pris la fleur de mille choses et n’a pas appuyé. Il y a toutes
buissons, sur laquelle je rêve déjà des pommiers et des cerisiers en fleur , une herbe fraîche et ces tranquilles marguerites
rs les plus riants de la belle saison, tout splendides qu’ils sont de fleurs ou de fruits, n’ont pas ce charme des jours de la
’y cherchent ici-bas, Chère Amour, on t’y pleure encore ! De quelques fleurs qu’il soit paré, Si riantes que soient ses voies,
avenues, Dont je n’ai respiré les odeurs inconnues Que par la haie en fleur  ; Au bord desquels poussant mon alezan rapide, J’
pâle rayon dont elle est caressée L’âme s’épanouit, Comme ces tendres fleurs que le soleil dévore, Que le soir attiédit, et qu
89 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Féraudy, Maurice de (1859-1932) »
mand Silvestre Je me ferai un reproche de dénouer ici la gerbe des Fleurs d’amour qui composent la première moisson des fle
ici la gerbe des Fleurs d’amour qui composent la première moisson des fleurs de ce bouquet. Que de jolis vers, et vraiment ému
90 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lesueur, Daniel (1860-1920) »
Lesueur, Daniel (1860-1920) [Bibliographie] Fleurs d’avril (1882). — Un mystérieux amour (1886).
utre, en Mlle Loiseau, qui, après avoir débuté par des vers gracieux, Fleurs d’avril, a trouvé sa voie dans Un mystérieux amou
91 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
point de remords ou de retour sur les tristesses de la vie encore en fleur  ; très vieux, on a ce rire un peu amer des dernie
euilles sur la terre, et, quand le vent de mer les secouait, tapis de fleurs blanches sous les pieds. Deux grands bassins enca
de marbre régnaient tout autour de la grotte ; elle était tapissée de fleurs grimpantes renouvelées, à mesure qu’elles se fana
présente, et ce mot est étrange à force de vérité : c’était une âme à fleur de peau ! Sa beauté était une transparence ; on v
e reposer un moment ; elle descend de son coursier sur cette herbe en fleurs et laisse le palefroi débridé aller à son gré paî
t auprès, elle aperçoit une belle touffe de broussailles, d’épines en fleurs et de vermeils églantiers, qui se mire comme dans
t si souvent reproduites et imitées depuis, même par le Tasse, sur la fleur de jeunesse et d’innocence qui donne seule son pr
tion, beauté, tout elle perd à la fois ; la jeune fille, qui de cette fleur d’innocence doit avoir plus de soin que de ses ye
de ces assassins. « Apprends d’abord, lui dit-elle, qu’à la première fleur de mes années enfantines, je fus admise au servic
cendit avec sa fille et moi de la terrasse vers une pente d’herbes en fleurs d’où l’on voyait plus librement la mer Adriatique
charme et en maturité de physionomie. Léna, qui était encore dans la fleur de la seconde jeunesse, quoique ayant porté déjà
adhérent à ces vieilles pages jaunies, où je vous retrouve comme une fleur entre deux feuillets ? Hélas ! je vous retrouve p
92 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
sation. Je n’ai jamais vu un enfant jouir, comme lui, du parfum d’une fleur , de la vue d’une jolie femme bien habillée, du co
agréable et loquace causeur. Elle ne durera guère plus que le JJ. en fleurs , calligraphié au milieu du gazon de son jardin.
savonneuse, et la terre est l’amie des essences rares, des arbustes à fleurs , des arbres au feuillage pourpre, au feuillage pa
es ces légères architectures de bois, le pied dans l’eau, portant des fleurs et des femmes, me semblaient dérouler devant moi,
ue au milieu de mes livres, sans les ouvrir, de mes dessins et de mes fleurs , sans les regarder. Les attaches qui existaient e
es pays de l’Europe, tant de robes noires, tant de couronnes, tant de fleurs . En sortant du cimetière, je me suis croisé à la
une fouille dans les armoires, et retrouve ses cartons de dessins de fleurs , parmi lesquels la princesse choisit une tulipe.
e-chaussée, et met aux plafonds et aux murs son vert d’eau, fleuri de fleurs roses et bleues. Un grand tapis de Perse, tout ga
grêle de la fougère, un bouquet de chrysanthèmes, aux tons foncés de fleurs de velours. Tournant autour des deux vases, se dé
de poche, où Popelin, sur une toile écrue, a peint des oiseaux et des fleurs , se déroule un porte-photographies en maroquin ro
ler passer quinze jours à Nice, de voir en famille d’amis, ce pays de fleurs et ce ciel bleu pendant l’hiver. Nous rentrons. U
isait-il pas : « Moi je me saigne, tous les jours, et j’en arrose mes fleurs . » Il est intéressant à entendre et agréable à re
93 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
t couleur de rose, recouvert de dentelle de point parsemée de petites fleurs artificielles de toutes couleurs ; il ne me venai
me la figure et le paysage ; je commençai à dessiner et à peindre des fleurs . J’écrivais beaucoup de lettres : tous les jours
inez qu’à cette époque, et par une sorte d’attrait qui rapprochait la fleur des pédants de la fleur des pédantes, La Harpe de
et par une sorte d’attrait qui rapprochait la fleur des pédants de la fleur des pédantes, La Harpe devint amoureux d’elle : c
rône. M. de Valois (comme on l’appelait alors) n’annonçait en rien la fleur des anciens Valois, cette distinction suprême dan
développer en liberté, pour donner jour à une idée originale ou à une fleur naturelle qui voudrait naître. Ajoutez un dernier
94 (1874) Histoire du romantisme pp. -399
, tout éclatait à la fois. Des parfums vertigineux se dégageaient des fleurs  ; l’air grisait, on était fou de lyrisme et d’art
gle. Quel temps merveilleux ! Walter Scott était alors dans toute sa fleur de succès ; on s’initiait aux mystères du Faust d
rniture la cheminée avait deux cornets en faïence de Rouen remplis de fleurs . Une tête de mort qu’on eût pu croire prise sous
: exotique ou nostalgique. La bouche d’un rouge vif luisait comme une fleur sous la moustache et jetait une étincelle de vie
id, des portes de laque du Japon, et un grand meuble de satin blanc à fleurs , forment la décoration de cette pièce, la plus va
res de l’étudiant Anselme dansent sur le bout de leurs queues, et les fleurs qui tapissent le revers du fossé tiennent des con
rayon, un sillage d’argent sur un miroir limpide, un soupir parmi des fleurs d’eau et des feuillages pâles. On peut encore le
n Mallefille (né en 1813 — mort en 1868) À ceux-ci les chemins de fleurs , à ceux-là les chemins de ronces. Celui de Mallef
ndres détails. Chacun a dit les anecdotes qu’il savait, et toutes les fleurs obligées ont été répandues sur cette tombe fermée
pour cela, et il s’amusait des sots, cultivant avec soin ces grosses fleurs de bêtise et les arrosant, pour les faire épanoui
belles filles ! Ici la façon est toute différente : l’huile prend une fleur de pastel. Nous arrivons à une époque décisive de
lle transparence d’ombre il peignit les Femmes d’Alger, ce bouquet de fleurs vivantes, la Noce juive, l’Empereur Muley-Abder-R
ns, au lieu de scènes puisées directement dans la nature. Il donne la fleur , l’essence de l’idée même du sujet, sans s’astrei
Triomphe de Pétrarque, — et l’artiste méritait bien quelques-unes des fleurs que les jeunes filles effeuillaient devant le cha
tre enterré là, près de cette chaumière de Barbizon, enfouie dans les fleurs et les plantes grimpantes, où il se plaisait, et
 siècle une couronne aux brillantes feuilles d’or, aux impérissables fleurs de diamants. V. Hugo, dans une odelette charmante
ndélabres, en pieds de coupe, les entourant de rinceaux d’émail et de fleurs , de pierreries ; faisant tenir à la Vérité un dia
fantasques du monde de l’ornement où la femme jaillit du calice de la fleur , où la chimère se termine en feuillage, où la sal
mathématiquement semblables à leurs modèles, l’enveloppe suprême, la fleur d’épiderme, la palpitation de vie, chose moins im
nté par madame Stoltz, le beau chant des ciseleurs : Les métaux, ces fleurs souterraines Qui ne s’ouvrent qu’au front des rei
courir la province. Nous avons au moins une consolation : ces éloges, fleurs funèbres que nous jetons sur la tombe de la grand
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces fleurs au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
, le symbolique enfant de Faust et d’Hélène, il voltige au-dessus des fleurs de la prairie, enlevé par des souffles qui gonfle
rait des paroles lumineuses, de l’or, des perles, des diamants et des fleurs . » La nouvelle école avait été fort sobre de myt
r des plus graves sujets, de gracieuses bordures où s’entremêlent des fleurs et des chimères, où des masques d’ægipans vous ti
en porcelaine de Saxe un berger et une bergère rococo enguirlandés de fleurs , certes, il ne se gêne pas. Mais, le groupe posé
sène Houssaye, avec le chatoiement soyeux de ses verdures étoilées de fleurs qui laissent à travers leurs trouées apercevoir d
ou de métal précieux finement ciselé, une perle sertie dans l’or, une fleur à mettre parmi les plus fraîches au cœur d’un bou
marchant le long de ses pièces de blés ou de ses haies d’aubépine en fleur , le Poëme des champs, qui a sur tous les ouvrages
ces spectacles inspirent, et çà et là, dans une juste proportion, des fleurs de poésie mêlées aux préceptes d’agriculture comm
çais très net, très moqueur et très clair ; il sait mettre une petite fleur bleue cueillie au bord du Rhin dans le limpide ve
confie, et l’auteur ne lui permet guère de courir en chemin après les fleurs et les papillons, à moins que cela ne rentre dans
nnerait volontiers ses plus beaux bouquets composés avec d’éclatantes fleurs de serre, pour une de ces poignées d’herbes des c
ui crie à la rêveuse : “Que cherches-tu ici ? laisse donc briller les fleurs , murmurer les arbres, et cesse de semer çà et là
dez affranchir la vie et vous n’accordez pas à l’art la liberté ! Les fleurs n’ont jamais fait de mensonge ; bien plus sûremen
s fanfaronnades discréditées. Si cela me plaît, je cueillerai ici des fleurs  : si cela me plaît, à la liberté un chant, mais j
le ; il est né sous ce climat incandescent où le soleil brûle, où les fleurs enivrent, conseillant les vagues rêveries, la par
ndor expriment avec un éclat incomparable ce monde étincelant, où les fleurs s’épanouissent au milieu d’une fraîcheur embrasée
u plus pur orient, tous les diamants de la plus belle eau, toutes les fleurs des nuances les plus riches et des parfums les pl
peu après 1848, un poète singulier, Charles Baudelaire, l’auteur des Fleurs du mal, un recueil qui fit à son apparition un br
t pas ordinairement accompagnée la naissance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges fleurs, ne ressem
sance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges fleurs , ne ressemblant pas à celles qui composent habitu
uque, les calices bizarrement striés, et le parfum vertigineux de ces fleurs exotiques qu’on ne respire pas sans danger. Elles
. Elles ont poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces fleurs qui semblent avoir été rapportées de l’Inde ou de
artifices de la coquetterie parisienne plaisent au poète raffiné des Fleurs du mal, il ressent une vraie passion pour la sing
si tristement. Nous rendions l’effet qu’avaient produit sur nous les Fleurs du mal par une analogie tirée d’un auteur américa
ience d’un pouvoir immense ou d’une séduction irrésistible ; de leurs fleurs férocement bariolées et tigrées, d’un pourpre sem
son père boirait une mort certaine. Elle se fait des bouquets de ces fleurs  ; elle en pare ses cheveux ; elle en parfume son
faible et languissante, elle est morte en respirant un bouquet de ces fleurs fatales. On peut mettre après Baudelaire, par une
écrire sur cette tombe de Murger, où la jeunesse jette ses dernières fleurs  : « Il fit la chanson de Musette. » Nous venons d
sait la république de Platon, sans toutefois la renvoyer couronnée de fleurs . Les esprits qu’on est convenu d’appeler pratique
ntemporain, et qui est comme une anthologie où chaque talent a mis sa fleur . Dans ce bouquet printanier, quelques roses d’ant
ain en un mot. Le calme est à la mode aujourd’hui. Quelques nouvelles Fleurs du mal, de Baudelaire, s’épanouissent bizarrement
’étend et se prolonge. L’eau s’en va par cette fissure inaperçue, les fleurs altérées se dessèchent, penchent la tête et meure
udhomme : un vase de cristal bien taillé et transparent où baigne une fleur et d’où l’eau s’échappe comme une larme. Les stan
. Elle porte un titre bizarre et charmant : les Roses de l’oubli, une fleur hybride que ne mentionnent pas les nomenclatures
isons ; la nature, l’enchanteresse qui préside à l’épanouissement des fleurs , à la naissance involontaire des instincts amoure
t de Comme il vous plaira, faisant des réflexions sur les arbres, les fleurs , les herbes, les oiseaux, les daims qui passent,
Levavasseur, d’une saveur toute normande et qui fourniraient bien des fleurs à une anthologie ; celles de son ami Ernest Praro
a qualité de voix, son trille et sa roulade ; vous nommez chacune des fleurs de votre bouquet, déjà énorme. Mais il y a dans l
expédition, les plus illustres de ses barons et de ses chevaliers, la fleur de cet arbre héraldique et généalogique que le so
onduit au pré vert de l’idylle, pour y brouter l’herbe fraîche et les fleurs , ce cheval farouche près duquel le Pégase classiq
95 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »
ce s’essaya, et l’on en eut, sous cette race des Valois, une première fleur . Voilà de quoi excuser d’avance bien des mauvais
mais qui est de Marot : May bien vestu d’habit reverdissant, Semé de fleurs , ung jour se mist en place, Et quant m’amye il vi
a verte face, En me disant : Tu cuydes qu’elle efface A mon advis les fleurs qui de moy yssent ? Je lui respond : Toutes tes f
mon advis les fleurs qui de moy yssent ? Je lui respond : Toutes tes fleurs périssent Incontinant que yver les vient toucher 
oit aux roses tant pareille Qu’eussiez doublé si la belle prenoit Des fleurs le tainet, ou si elle donnoit Le sien aux fleurs,
la belle prenoit Des fleurs le tainet, ou si elle donnoit Le sien aux fleurs , plus beau que nulles choses : Un mesme tainat av
its par celui de Jean de Meun, c’est ce qu’on peut appeler greffer la fleur antique sur la tige gauloise. La Fontaine usait h
l des Marguerites poétiques, espèce d’Anthologie finale qui résume la fleur du xvie  siècle20, je ne vois point qu’à l’articl
96 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143
s’abritant derrière Beccaria pour refuser quatre têtes à la loi, les fleurs de lis raturées sur la voiture du roi, la croix a
au, rocaille au dedans, perruque au dehors, muré d’une triple haie de fleurs , avait quelque chose de discret, de coquet et de
ron croulant du pavillon et jusque sur le pavé de la rue déserte, les fleurs en étoiles, la rosée en perles, la fécondité, la
tante, et laissait un peu voir la maison. « On apercevait, au lieu de fleurs dans les rameaux et de rosée dans les fleurs, les
n apercevait, au lieu de fleurs dans les rameaux et de rosée dans les fleurs , les longs rubans d’argent des limaces sur le fro
elle en fait ; la nuit fait des distributions d’essence stellaire aux fleurs endormies. Tous les oiseaux qui volent ont à la p
la vue plus grande ? Choisissez. « Une moisissure est une pléiade de fleurs  ; une nébuleuse est une fourmilière d’étoiles. Mê
arole. Son âme tremblait à ses lèvres comme une goutte de rosée à une fleur . « Peu à peu ils se parlèrent. L’épanchement suc
97 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gayda, Joseph »
tiers sous les saules. Comme les bergers de Virgile, il aime avec des fleurs . [Anthologie des poètes français du xixe  siècle
Tant du plus chaste amour on craint de la meurtrir, Et qui semble une fleur exotique et suave Qu’on n’ose point toucher, de p
98 (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265
sa main caresse l’animal mystérieux et familier. Elle est une de ces fleurs qui surnagent sur les eaux, imagination flottante
risienne dont la grâce me parut d’abord indéfinissable : … Comme ces fleurs errantes dans la rue Tiennent par leur racine à q
le contour incertain. Rarement, la plante nous est offerte complète, fleur , tige et racine, souvenir encore suspendu à la pe
ouillis et de ces lueurs dont l’origine nous reste inconnue. C’est la fleur de poésie, sans la terre de réalité sur laquelle
ie de la petite fille ou celle de la jeune fille : Sur la pelouse en fleurs j’eus la taille des herbes, Et, plus tard, j’atte
ittoresques se dressait en plein ciel, comme une gigantesque gerbe de fleurs . Des draperies de lierre et de vigne vierge empou
s mousses richement nuancées, tout le monde charmant des parasites en fleurs jaillissait des moindres interstices, se mouvait
ssent tout souriants « de visions de vols d’oiseaux et de prairies en fleurs  », tout sonores de conseils vaillants : « C’est b
es… » Ah ! les pauvres qui n’ont pas même au trésor de la mémoire une fleur fanée et un beau jour éteint, comme Max Lyan les
. Chiens infortunés en les cœurs de qui, paraît-il, « germent » des «  fleurs de mal », tout comme en le cerveau de quelque Bau
ire Mes pleurs ? Il paraît que ce vilain veut mettre « un masque aux fleurs  », et je l’ai entendu leur tenir de bien sévères
x fleurs », et je l’ai entendu leur tenir de bien sévères discours : Fleurs , il faut être philosophe, Votre âme est de bien m
faut être philosophe, Votre âme est de bien mince étoffe. La pauvre fleur obéit, admiratrice, et s’efforce d’être « philoso
ui se rêve cornue et qui bavarde combinaisons et mélanges. Dès que la fleur a ânonné sa leçon, elle est condamnée à entendre
x vertes nuits, D’avoir reflété les pâles Et mystérieux pétales De la fleur qui sur tes bords A des parfums lourds et forts D
ts, Madame. Antoinette Renaud s’efforce de s’attrister en maniant des fleurs sèches et en leur demandant ce qui dort en leur «
gaucheries. Ses vers auraient paru vieillots en 1825. On n’y voit que fleurs et papillons. Elle fait des quatrains qui valent
s les yeux, car, bien sûr, tes baisers me rendront plus jolie, et les fleurs du jardin pareront mes cheveux. VII Les canti
ante la guerre, son accent est faux, ou sa bravoure apparente est une fleur ignoble nourrie du fumier de bas sentiments : dép
ps. On discerne l’été à ce que « le papillon volage… va vers d’autres fleurs pour leur baiser la main. » A l’automne, le papil
rche avec peine en son chemin pierreux De voir qu’il pousse encor des fleurs sur notre terre Pour embellir les fronts heureux.
les futures anthologies pourront cueillir dans Caritas deux ou trois fleurs simples et parfumées. Il convient d’aimer Ernesti
étonnante anthologie de gongorismes qu’on puisse rêver. Deux ou trois fleurs pour boutonnières d’esthètes, voulez-vous ? Ne di
ndès, tient de son père une imagination riche, facile, amoureuse, des Fleurs d’Orient. Heureusement elle n’avait point hérité
nt souvent efforcées à nouer ces grosses gerbes difficiles, faites de fleurs et d’épines, qu’on appelle des romans historiques
parpiller à chaque mouvement corolles et branches méchantes. Quelques fleurs sont à ramasser pour leur parfum discret et leur
vérité profonde. J’aime beaucoup, par exemple, cette naïve Raphaëla, fleur de jeunesse triomphante et éphémère, qui, dès vin
dans les cris de volupté, puis dans les apaisements où la joie et les fleurs « n’exhalaient plus qu’une senteur si atténuée qu
il faut vivre sa vie : « L’âge de la jeunesse est comme la saison des fleurs . Heureux qui sait à temps recueillir les corolles
mauvaises s’agitent sous un grand vent de passion, parmi d’admirables fleurs . La première partie du roman chante une enfance d
en cinq grands chapitres : « Dans le premier : l’Enfer au milieu des Fleurs , l’enfant qui vient de naître est comparé au viei
un épilogue de vie triviale ne venait écraser la joliesse fleurie, —  fleur de papier, certes, sans parfum, mais adroitement
ques : immenses jardins aux parterres un peu nus malgré de nombreuses fleurs noires, mais où les sentiers s’encombrent d’herbe
corce, ses branches se nourrissent de votre jeune ardeur ; toutes vos fleurs ne servent plus qu’à l’orner elle-même, tandis qu
le lecture des manuscrits ! Il nous garantit que nous trouverons dans Fleurs des brumes non seulement « ce qu’il peut y avoir
de Monseigneur Turinaz. *** Impunément aussi, Jeanne Amen, peintre de fleurs et directrice d’un cours de peinture, m’aura, par
99 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1826 »
comme les bouquets dans un jardin classique de Le Nôtre, ou comme les fleurs du langage dans un traité de rhétorique. Il ne fa
ses sauvages harmonies, ses grands fleuves qui charrient des îles de fleurs , ses immenses cataractes qui balancent des arcs-e
ons, qu’importe ? Il existe certaines eaux qui, si vous y plongez une fleur , un fruit, un oiseau, ne vous les rendent, au bou
100 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
z quelques Algues, de la seule pubescence sur certaines parties de la fleur chez les plantes herbacées, et de la nature du vê
finies. Certaines plantes de la famille des Malpighiacées portent des fleurs parfaites et des fleurs dégénérées. À l’égard de
s de la famille des Malpighiacées portent des fleurs parfaites et des fleurs dégénérées. À l’égard de ces dernières, disait A.
e produisit en France, pendant plusieurs années consécutives, que des fleurs dégénérées, s’éloignant ainsi étonnamment d’un gr
ouche et des membres des crustacés. Il en est encore de même dans les fleurs des végétaux. Il n’est pas de tentative plus vain
rustacés d’une complication si merveilleuse. Chacun sait que dans une fleur on rend compte de la position relative des sépale
de crustacés et chez beaucoup d’autres animaux, de même que parmi les fleurs , que des organes, qui, à l’âge adulte, deviendron
up de pattes ont-ils des bouches plus simples ? Pourquoi, dans chaque fleur , les sépales, pétales, étamines et pistils sont-i
rphose d’un nombre égal de pattes, et les étamines et les pistils des fleurs , de la métamorphose d’un même nombre de feuilles.
ent leur développement complet. Chez les plantes à sexes séparés, les fleurs mâles contiennent souvent un rudiment de pistil,
uvent un rudiment de pistil, et Kœlreuter a trouvé qu’en croisant ces fleurs mâles avec une espèce hermaphrodite, le rudiment
un stigmate supporté par le style ; mais, en quelques composées, les fleurs mâles, qui naturellement ne sauraient être fécond
es presque microscopiques qui représentent souvent le pistil dans les fleurs mâles, et qui ne sont formées que de tissu cellul
Youatt, chez les jeunes animaux : c’est l’état général de toutes les fleurs dans le Chou-Fleur. Nous voyons souvent chez les
/ 1749