LES
FLEURS
, APOLOGUE Un soir d’automne, dans un château où
aucoup écoutées écrivit : Il y avait une fois une belle exposition de
fleurs
à l’Orangerie du Luxembourg ; c’était la plus bel
es produits où l’art du jardinier s’était surpassé, car c’étaient des
fleurs
composées et non pas toutes simples, et il avait
ue grossière confusion : ce que je sais bien, c’est que c’étaient des
fleurs
rares, de qualité ; nobles de port, vives ou tend
nt déjà à s’entr’ouvrir, à cette heure charmante, les plus nobles des
fleurs
rapprochées et faisant cercle vers le haut de la
de leurs propres parfums, et à causer entre elles dans la langue des
fleurs
. Quoique je ne sois pas rossignol, je l’ai entend
que entre toutes les créatures, qu’il n’y avait rien de pareil à être
fleur
, surtout fleur à parfum. Ce parfum surtout les to
s les créatures, qu’il n’y avait rien de pareil à être fleur, surtout
fleur
à parfum. Ce parfum surtout les touchait beaucoup
parfum nous est venu exprès d’en haut pour embellir et pour animer la
fleur
. Sans parfum une fleur ne vit pas, ce n’est qu’un
près d’en haut pour embellir et pour animer la fleur. Sans parfum une
fleur
ne vit pas, ce n’est qu’une herbe plus ou moins b
ère avait, je crois, cette odeur fine qui rappelle plutôt celle de la
fleur
du thé), comment n’en serait-il pas ainsi ? Je ne
e chez Olivia, j’ornais son boudoir ; j’étais seule, et pas une autre
fleur
que moi ne partageait cette faveur si enviée. Ell
produirait pas de ces effets-là. — Et moi, dit une autre (une petite
fleur
coquette qui sentait le musc), que n’aurais-je pa
-ce ? dit-elle, dès qu’elle put parler. Il y a ici quelque chose, une
fleur
; cherchez ! » — C’était moi invisible et cachée,
, et durant bien des printemps antérieurs, — j’ai été tout simplement
fleur
des champs. Il y avait là bien des fleurs, moins
, — j’ai été tout simplement fleur des champs. Il y avait là bien des
fleurs
, moins belles que vous, ô mes sœurs ! des fleurs
y avait là bien des fleurs, moins belles que vous, ô mes sœurs ! des
fleurs
pourtant qui jetaient leurs senteurs aux vents, a
votre belle Cordélia pour un parfum et se rouler avec délices sur ces
fleurs
naïves qui les enivraient. Pour elles, elles ne r
même. — Or il y avait près de là, non pas dans la serre ni à titre de
fleur
rare (il n’en était pas digne), mais sur une fenê
une fente de muraille ; il écoutait ces charmants discours des nobles
fleurs
, et quand la dernière eut parlé, il murmura de ma
vous l’êtes en parfum), oui le parfum est la gloire et l’orgueil des
fleurs
. Que cet orgueil pourtant n’aille pas jusqu’à le
ire Les Fleurs du mal. I S’il n’y avait que du talent dans Les
Fleurs
du mal de M. Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. À la première apparition, à la première odeur de ces
Fleurs
du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces
fleurs
(il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les
Fleurs
du mal) horribles de fauve éclat et de senteur, o
é. À une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les
Fleurs
du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les
Fleurs
du mal que le livre de M. Baudelaire. C’est le pl
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces
fleurs
maudites. Or, la torture que doit produire un tel
adent et nous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des
Fleurs
du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des
Fleurs
du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique,
’en dissout tout à fait. On a semé la graine amère ; on recueille les
fleurs
funestes. M. Baudelaire qui les a cueillies et re
M. Baudelaire qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces
Fleurs
du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des
Fleurs
du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des
Fleurs
du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très-lyrique d’expression et d’élan, le poète des
Fleurs
du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des
Fleurs
du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
vant tout. « Fidèle, dit-il, à son douloureux programme, l’auteur des
Fleurs
du mal, a dû, en parfait comédien, façonner son e
yrique aussi, et qui est, peut-être, son chef-d’œuvre, — l’auteur des
Fleurs
du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les
Fleurs
du mal, — ces monstrueuses, — se sont épanouies p
s plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-t-on l’auteur des
Fleurs
du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des
Fleurs
du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une
fleur
du mal venue dans les serres chaudes d’une décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des
Fleurs
du mal va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême l
on se souvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des
Fleurs
du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des
Fleurs
du mal, mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces
Fleurs
, qui ulcèrent le sein sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des
Fleurs
du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
ire de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des
Fleurs
du mal le respire d’une narine crispée comme cell
rénité du mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des
Fleurs
du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les
Fleurs
du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les
Fleurs
du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
arles Baudelaire 21 I S’il n’y avait que du talent dans Les
Fleurs
du mal 22 de Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. A la première apparition, à la première odeur de ces
Fleurs
du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces
fleurs
(il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les
Fleurs
du mal !) horribles de fauve éclat et de senteur,
! A une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les
Fleurs
du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas Les
Fleurs
du mal que le livre de Baudelaire. C’est le plus
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces
fleurs
maudites. Or, la torture que doit produire un tel
adent et nous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des
Fleurs
du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des
Fleurs
du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique n
’en dissout tout à fait. On a semé la graine amère ; on recueille les
fleurs
funestes. Baudelaire, qui les a cueillies et recu
. Baudelaire, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces
Fleurs
du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des
Fleurs
du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des
Fleurs
du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des
Fleurs
du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute, non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des
Fleurs
du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
nt tout. « Fidèle — dit-il — à son douloureux programme, l’auteur des
Fleurs
du mal a dû, en parfait comédien, façonner son es
e lyrique aussi et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des
Fleurs
du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les
Fleurs
du mal — ces monstrueuses ! — se sont épanouies p
les plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des
Fleurs
du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des
Fleurs
du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une
fleur
du mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des
Fleurs
du mal va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême l
és ! on se souvient d’Auguste Barbier… partout ailleurs l’auteur des
Fleurs
du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des
Fleurs
du mal ; mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces
Fleurs
, qui ulcèrent le sein Sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des
Fleurs
du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
re de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer ; celle des
Fleurs
du mal le respire d’une narine crispée comme cell
sérénité du mépris. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des
Fleurs
du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les
Fleurs
du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les
Fleurs
du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
ai dit que Baudelaire était poète. Qui ne le sait, qui n’a pas lu ces
Fleurs
du mal dont le vrai nom aurait dû être Les Fleurs
qui n’a pas lu ces Fleurs du mal dont le vrai nom aurait dû être Les
Fleurs
maudites, poésies cruelles, envenimées, d’une vol
e pied d’une croix ! Un jour nous reparlerons mieux, du reste, de ces
Fleurs
du mal, dont Baudelaire refait en ce moment le bo
mal, dont Baudelaire refait en ce moment le bouquet en y ajoutant des
fleurs
plus saines. Baudelaire peut-il en être innocenté
rt sans avoir chanté l’horreur ? Il devait être, hélas ! l’auteur des
Fleurs
du mal, et ne pouvait peut-être guères plus être
tre autre chose. Mais ce n’est pas tout ; l’auteur si particulier des
Fleurs
du mal, ce poète froid, souple, gracieux et terri
cette ironie naturelle et très cultivée qui fut la Muse du poète des
Fleurs
du mal. Peintre à froid d’horreurs à froid, mais
e à froid d’horreurs à froid, mais peintre très habile, qui, dans ses
Fleurs
du mal, se fait poétiquement un Héliogabale artif
lencieux ! Ainsi, un poète comme toujours, mais non plus le poète des
Fleurs
du mal, qui était tragique, mais un poète comique
inalité ?… C’est cela qui serait original… et même trop ! 21. Les
Fleurs
du mal ; Les Paradis artificiels ; Opium et Hasch
re empreint d’une spiritualité aussi ardente, aussi éclatante que les
Fleurs
du mal, dût être l’objet d’une poursuite, ou plut
cle d’Édouard Thierry] …… Mais vous n’êtes pas non plus les seules
fleurs
de la nature. Il y a aussi les fleurs des lieux m
n’êtes pas non plus les seules fleurs de la nature. Il y a aussi les
fleurs
des lieux malsains, celles qu’engendrent les cloa
je veux en venir, au volume de poésies du traducteur d’Edgar Poe, aux
Fleurs
du mal de Ch. Baudelaire. Supposez une fantaisie
son goût bizarre, n’a pas voulu y réunir les plantes précieuses, les
fleurs
qui réjouissent les sens par l’odorat et l’esprit
ma pensée. Le feuilleton parle pour tout le monde. Un livre comme les
Fleurs
du mal ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le
nière. Il ne s’est pas menti à lui-même. Il n’a menti à personne. Les
fleurs
du mal ont un parfum vertigineux. Il les a respir
t par là que je termine, j’ai déjà rapproché de Mirabeau l’auteur des
Fleurs
du mal, je le rapproche de Dante, et je réponds q
n de Dante. Je n’en dirai pas autant de Denise. On fait une fois les
Fleurs
du mal, un chef-d’œuvre de réalité sauvage, un li
s. ÉDOUARD THIERRY. (Le Moniteur universel, 14 juillet 1857.) Les
Fleurs
du mal, par M. Charles Baudelaire [Frédéric Dulam
s la bouteille, promettant au travailleur la force, à sa compagne les
fleurs
de la santé, et les conviant tous deux à la prièr
les sinistres égarements de la vie. Les amants meurent au milieu des
fleurs
, le sourire aux lèvres, l’éclair prophétique dans
és à vous juger. « Tout à vous », « Jules BARBEY D’AUREVILLY. » Les
Fleurs
du mal, par M. Charles Baudelaire 24 juillet 1
ire 24 juillet 1857. I S’il n’y avait que du talent dans les
Fleurs
du mal de M. Charles Baudelaire, il y en aurait c
duisirent alors. À la première apparition, à la première odeur de ces
Fleurs
du mal, comme il les nomme, de ces fleurs (il fau
à la première odeur de ces Fleurs du mal, comme il les nomme, de ces
fleurs
(il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleu
les nomme, de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les
Fleurs
du mal) horribles de fauve éclat et de senteur, o
é. À une époque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, les
Fleurs
du mal n’en feront pas beaucoup, nous osons l’aff
te de redouter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les
Fleurs
du mal que le livre de M. Baudelaire. C’est le pl
audelaire. C’est le plus violent extrait qu’on ait jamais fait de ces
fleurs
maudites. Or, la torture que doit produire un tel
radent et nous dévorent pour avoir transgressé ses lois. Le poète des
Fleurs
du mal a exprimé, les uns après les autres, tous
u Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des
Fleurs
du mal n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique,
’en dissout tout à fait ! On a semé la graine amère, on recueille les
fleurs
funestes. M. Baudelaire, qui les a cueillies et r
. Baudelaire, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces
Fleurs
du mal étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu
s avoir dit cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des
Fleurs
du mal est de la poésie personnelle. Sans doute,
elque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des
Fleurs
du mal est soumis à cette loi comme chacun de nou
son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des
Fleurs
du mal est, au fond, un poète dramatique. Il en a
aucun doute non seulement sur la manière, de procéder de l’auteur des
Fleurs
du mal, mais encore sur la notion qu’il s’est fai
tout. « Fidèle, — dit-il, — à son douloureux programme, l’auteur des
Fleurs
du mal a dû, en parfait comédien, façonner son es
lyrique aussi, et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des
Fleurs
du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie,
anisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et les
Fleurs
du mal, — ces monstrueuses, — se sont épanouies p
les plus énergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des
Fleurs
du mal, — un grand poète qui ne se croit pas chré
presque un artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des
Fleurs
du mal est un retors en littérature, et son talen
lé, ouvragé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une
fleur
du mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
profond des sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des
Fleurs
du mal va dans la sensation jusqu’à l’extrême lim
on se souvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des
Fleurs
du mal est lui-même et tranche fièrement sur tous
, un si grand souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des
Fleurs
du mal, mais c’est du Dante d’une époque déchue,
aire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le poète de ces
fleurs
, qui ulcèrent le sein sur lequel elles reposent,
ité dans toutes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des
Fleurs
du mal, à l’exception de quelques rares morceaux
ire de Florence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des
Fleurs
du mal le respire d’une narine crispée comme cell
rénité du mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des
Fleurs
du mal un poète satirique, et il l’est pourtant,
e secrète, un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les
Fleurs
du mal ne sont pas à la suite les unes des autres
êmes sur le mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après les
Fleurs
du mal, il n’y a plus que deux partis, à prendre
la cervelle…… ou se faire chrétien ! J. BARBEY D’AUREVILLY. Les
Fleurs
du mal, par M. Charles Baudelaire [Charles Asseli
n choix fait, elle l’a publié sans commentaire. II Le livre des
Fleurs
du mal contient tout juste cent pièces, parmi les
point oublié le magnifique extrait que la Revue française a donné des
Fleurs
du mal il y a trois mois4. Ils m’ont donc déjà co
e serrée où parfois l’image fait explosion avec l’éclat soudain de la
fleur
d’aloès. M. Baudelaire excelle surtout, je l’ai d
lé du don d’évocation comme d’un des plus particuliers à l’auteur des
Fleurs
du mal. — Un crime a été commis ; la police pénèt
atisfaction hypocrite ou indolente nous fait peur ou nous irrite. Les
Fleurs
du mal ? les voici : c’est le spleen, la mélancol
l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les
fleurs
nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé
ibliographie] Salon de 1845 (1845). — Salon de 1846 (1846). — Les
Fleurs
du mal, poésies (1857). — Étude sur Théophile Gau
). — La Morale du joujou, compte rendu du Salon de 1859 (1859). — Les
Fleurs
du mal, édition augmentée de beaucoup de poèmes,
es par M. Eugène Crépet et contenant : des fragments des Préfaces des
Fleurs
du mal ; les scénarios de deux drames ; Le Marqui
n cœur mis à nu (1887). — Œuvres complètes (édition définitive) : Les
Fleurs
du mal ; Curiosités esthétiques ; L’Art romantiqu
[La Revue française (1857).] Édouard Thierry Un livre comme les
Fleurs
du mal ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le
ucoup souffrir, mon cher enfant. [Lettre publiée dans l’Appendice aux
Fleurs
du mal (1857).] Gustave Flaubert Vous avez
s, correspondances, bibliographie (1872).] Leconte de Lisle Les
Fleurs
du mal ne sont point une œuvre d’art où l’on puis
1861).] Alfred de Vigny J’ai besoin de vous dire combien de ces
Fleurs
du mal sont pour moi des fleurs du bien, et me ch
ai besoin de vous dire combien de ces Fleurs du mal sont pour moi des
fleurs
du bien, et me charment ; combien aussi je vous t
nces, bibliographie (1872).] Théodore de Banville L’auteur des
Fleurs
du mal est non pas un poète de talent, mais un p
esse et de l’impropriété de l’expression… Prenez, une à une, dans ces
Fleurs
du mal, les pièces les plus vantées, à peine y tr
iode clownique », alors il écrivait ses Petits poèmes en prose et ses
Fleurs
du mal. [Revue des deux mondes (mai 1887).] Ju
prêmes sur le mal de la vie, ou de parler un autre langage. Après les
Fleurs
du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre p
ie l’éloquence, la passion et la vérité calquée trop exactement. [Les
Fleurs
du mal, préface (éd. définitive 1890).] Ferdin
e ou maudit, l’autel ou l’officine, Autour d’un nom magique éclate en
fleurs
du Beau. [Le Tombeau de Charles Baudelaire (1896)
Beau. [Le Tombeau de Charles Baudelaire (1896).] Pierre Louÿs
Fleurs
du mal : La tombe t’environne et le vol des harpi
de Charles Baudelaire (1896).] Armand Silvestre Ô jardinier des
fleurs
du Mal, ô Baudelaire, Qui, des venins amers aux l
nde âme, ô Poète ! Irai-je sous les plantes Porter avec ton ombre des
fleurs
merveilleuses Pour le souvenir et le grand cœur d
différentes formes de la vie — vie végétale, animale et humaine. Les
fleurs
sont des femmes, puisque femmes et fleurs sont l’
le, animale et humaine. Les fleurs sont des femmes, puisque femmes et
fleurs
sont l’épanouissement inégalement complet, à la s
nerais volontiers. Mais quel ennui de choisir ! Les soirs d’été, les
fleurs
ont des langueurs de femmes, Les fleurs semblent
oisir ! Les soirs d’été, les fleurs ont des langueurs de femmes, Les
fleurs
semblent trembler d’amour, comme des âmes ; Palpi
d’amour, comme des âmes ; Palpitantes aussi d’extase et de désir, Les
fleurs
ont des regards qui nous font souvenir De grands
grands yeux féminins attendris par les larmes, Et les beaux yeux des
fleurs
ont d’aussi tendres charmes. Les fleurs rêvent, l
larmes, Et les beaux yeux des fleurs ont d’aussi tendres charmes. Les
fleurs
rêvent, les fleurs frissonnent sous la nuit ; Et,
x yeux des fleurs ont d’aussi tendres charmes. Les fleurs rêvent, les
fleurs
frissonnent sous la nuit ; Et, blanches, comme un
s, semblent s’offrir aux baisers des étoiles. Voilà des vers sur les
fleurs
. En voici sur les mondes. C’est Brahma qui parle
lisez les Chants de l’Amour et de la Mort : Je voudrais te parer de
fleurs
rares, de fleurs Souffrantes, qui mourraient pâle
de l’Amour et de la Mort : Je voudrais te parer de fleurs rares, de
fleurs
Souffrantes, qui mourraient pâles sur ton corps p
un peu de suc ou de nectar soit sécrété par la base des pétales d’une
fleur
: en pareil cas, les insectes en quête de ce nect
vriront de la poussière pollinique et la transporteront souvent d’une
fleur
sur le stigmate d’une autre. Deux individus disti
ui, dans la suite des générations, l’emporteront de plus en plus. Les
fleurs
dans lesquelles les étamines et les pistils seron
anière à favoriser en quelque chose le transport de leur pollen d’une
fleur
à une autre, seront pareillement avantagées et él
s. Nous aurions pu choisir pour exemple des insectes qui visitent les
fleurs
en quête de pollen au lieu de nectar. De ce que l
Cependant, la première fois qu’un peu de pollen fut transporté d’une
fleur
à l’autre par des insectes, agissant d’abord par
roisements s’ensuivirent, bien que les neuf dixièmes du pollen de ces
fleurs
fussent ainsi perdus, ce fut cependant un avantag
, par suite de cette conservation ou sélection naturelle continue des
fleurs
les plus riches en pollen, furent de plus en plus
inconsciemment, continuèrent à transporter régulièrement le pollen de
fleur
en fleur ; et je pourrais aisément prouver, par l
mment, continuèrent à transporter régulièrement le pollen de fleur en
fleur
; et je pourrais aisément prouver, par les plus f
ppants exemples, combien ce rôle des insectes dans la fécondation des
fleurs
a d’importance. Je n’en citerai qu’un, non qu’il
dont nous allons avoir à parler. Quelques Houx portent seulement des
fleurs
mâles pourvues d’un pistil rudimentaire et de qua
’une petite quantité de pollen. D’autres individus ne portent que des
fleurs
femelles ; celles-ci ont un pistil complétement d
d’un arbre mâle, je plaçai sous le microscope les stigmates de vingt
fleurs
recueillies sur diverses branches. Sur chacun d’e
’avait donc pas été favorable aux Abeilles ; et néanmoins chacune des
fleurs
femelles que j’examinai avait été effectivement f
re suffisamment les insectes pour que son pollen puisse être porté de
fleur
en fleur, une autre série de faits peut commencer
amment les insectes pour que son pollen puisse être porté de fleur en
fleur
, une autre série de faits peut commencer à se pro
espèce végétale que les étamines et les pistils soient portés par des
fleurs
ou, mieux encore, par des individus distincts. Pa
’état de nature, comme le pollen est déjà régulièrement transporté de
fleur
en fleur, et qu’en vertu du principe de la divisi
nature, comme le pollen est déjà régulièrement transporté de fleur en
fleur
, et qu’en vertu du principe de la division du tra
nt les incisions qu’elles ont coutume de faire à la base de certaines
fleurs
pour en atteindre le nectar, lorsque avec un peu
fle rouge, parce qu’en cette saison elle peut atteindre le nectar des
fleurs
à travers des trous perfores par les Bourdons à l
ment divisée, de sorte que l’Abeille domestique puisse en visiter les
fleurs
. On voit ainsi comment une fleur et un insecte pe
le domestique puisse en visiter les fleurs. On voit ainsi comment une
fleur
et un insecte peuvent simultanément ou l’un après
opéré des croisements savent combien il est difficile de féconder une
fleur
exposée à l’humidité ; et cependant quelle multit
der une fleur exposée à l’humidité ; et cependant quelle multitude de
fleurs
ont leurs anthères et leurs stigmates pleinement
n par les autres semble presque inévitable. D’autre part, beaucoup de
fleurs
ont leurs organes sexuels parfaitement renfermés,
amille des Papilionacées ou Légumineuses. Mais dans la plupart de ces
fleurs
on remarque aussi une adaptation très curieuse en
cts des Abeilles qui, en suçant leur nectar, poussent le pollen de la
fleur
sur le stigmate, ou bien déposent sur celui-ci du
sur le stigmate, ou bien déposent sur celui-ci du pollen d’une autre
fleur
. Les visites des Abeilles sont si nécessaires à b
tre fleur. Les visites des Abeilles sont si nécessaires à beaucoup de
fleurs
Papilionacées, que de nombreuses expériences ont
t empêchées. Or, il est presque impossible que les Abeilles volent de
fleur
en fleur sans transporter du pollen de l’une à l’
es. Or, il est presque impossible que les Abeilles volent de fleur en
fleur
sans transporter du pollen de l’une à l’autre, po
e Chameau avec lequel il suffit de toucher d’abord les anthères d’une
fleur
et ensuite le stigmate d’une autre pour assurer l
ærtner. Il semble que ce soit pour mieux assurer la fécondation d’une
fleur
par elle-même que les étamines s’élancent par une
ne-vinette, où tout semble disposé pour garantir la fécondation de la
fleur
par elle-même ; et cependant, lorsque plusieurs v
lusieurs circonstances, au contraire, empêchent que le stigmate d’une
fleur
reçoive le pollen de ses propres étamines. Ainsi,
, par un remarquable ensemble de dispositions, les anthères de chaque
fleur
laissent échapper leurs granules en nombre immens
leurs granules en nombre immense, avant que le stigmate de cette même
fleur
soit prêt à les recevoir. Comme les Abeilles ne v
ai réussi à en obtenir une grande quantité en plaçant du pollen d’une
fleur
sur le stigmate d’une autre. Un Lobelia, d’espèce
ent. Lors même que nul obstacle mécanique n’empêche le stigmate d’une
fleur
de recevoir le pollen de ses propres étamines, ce
puisqu’elles doivent nécessairement se féconder réciproquement entre
fleurs
, sinon entre sujets distincts. N’est-il pas étonn
tincts. N’est-il pas étonnant que le pollen et le stigmate de la même
fleur
, bien que placés si près l’un de l’autre, comme p
tre eux étaient-ils légèrement altérés. Cependant le pistil de chaque
fleur
de Chou est entouré, non seulement de ses six éta
seulement de ses six étamines, mais de toutes les étamines des autres
fleurs
de la même plante ; et le pollen de chaque anthèr
règle : c’est que le pollen d’un arbre immense couvert d’innombrables
fleurs
ne peut que bien rarement être transporté sur un
ur un autre. On pourrait tout au plus admettre ce transport entre les
fleurs
du même arbre, qui ne peuvent être considérées co
samment répondu en donnant aux arbres une forte tendance à porter des
fleurs
unisexuelles. Or, quand les sexes sont séparés, q
es fleurs unisexuelles. Or, quand les sexes sont séparés, quoique les
fleurs
mâles et femelles soient portées par un même suje
ujet, il faut bien que le pollen soit habituellement transporté d’une
fleur
à l’autre, ce qui donne plus de probabilité pour
sion facile de croisements fréquents ; et, parmi eux, comme parmi les
fleurs
, je n’ai pu trouver une seule espèce chez laquell
s de Bœufs, de Moutons et autres animaux, ou de nouvelles variétés de
fleurs
, se substituent à des races inférieures plus anci
pétales, des étamines et un pistil pleinement développés dans chaque
fleur
; d’autres au contraire, avec plus de vérité prob
à l’Abeille domestique pour sucer le nectar des innombrables petites
fleurs
qu’elle butine ? Sommes-nous sûrs encore qu’une l
tirée qu’elle est par une certaine sécrétion qu’elle trouve entre les
fleurs
, mais sans jamais tenter de sucer les fleurs elle
qu’elle trouve entre les fleurs, mais sans jamais tenter de sucer les
fleurs
elles-mêmes. » Dans le texte de la troisième édit
car on m’a informé que, lorsque le le Trèfle rouge a été fauché, les
fleurs
de la seconde coupe sont un peu plus petites ; et
La métaphore Les bêtes et les
fleurs
Dans l’état actuel des langues européennes, pre
llemand, la grenouille feuille, laubfrosch. Tournesol. Les noms de
fleurs
, qui sont parfois si étranges, témoignent particu
impossible que l’idée de soleil n’entre pas dans le nom de la grande
fleur
jaune appelée tournesol ; elle ressemble exacteme
ournesol et soleil 173, traduisent cette double impression. C’est une
fleur
relativement nouvelle en Europe ; elle fut apport
res grecs] dont le dernier désigne particulièrement le souci. Car une
fleur
bien différente, la verrucaire 174, en gréco-fran
gréco-français héliotrope, tourne aussi selon le soleil ses odorantes
fleurs
violettes, et il semble qu’[mot en caractères gre
pour d’autres motifs, est arrivée, comme on sait, au mot coucou 178,
fleur
et oiseau, tous les deux de printemps et de la mê
eau, tous les deux de printemps et de la même heure ; on a cru que la
fleur
naissait pour l’oiseau et pour le nourrir, — c’es
nérale que rien dans la création ne saurait être inutile ; mais cette
fleur
ou cette herbe, dédaignées des hommes et des bête
langues germaniques se contentent en général de l’expression rose ou
fleur
des blés qu’elles appliquent, d’ailleurs, avec in
t d’après la forme de sa feuille, les autres d’après la couleur de sa
fleur
. Les noms qui veulent expliquer sa feuille contie
souvent abrégée en l’idée de grenouille ; ceux qui veulent peindre sa
fleur
, l’idée d’or ou de jaune. « Pied de poule » se re
de jaune s’exprime en français par bouton d’or, jaunet, bassin d’or,
fleur
au beurre, idées que l’on retrouve dans le suédoi
, smorblomster (smœr, beurre), dans l’allemand dialectal, botterblum (
fleur
de beurre), dans l’anglais, butter-rose, golden c
-rose, golden cup, horse-gold : cette dernière image, qui appelle les
fleurs
de la renoncule l’or du cheval, est particulièrem
curieuse. Un dialecte suédois et l’islandais appellent le bouton d’or
fleur
du soleil (solœga et soley) : c’est encore l’idée
llemagne et en France les mêmes vilains noms185. Adonis. Nielle. La
fleur
d’Adonis n’est plus rougie par le sang du jeune d
es religions unies une fois de plus dans le geste de cueillir la même
fleur
. L’idée de sang semble inséparable de cette renon
se retrouve-t-elle clairement dans plusieurs des noms donnés à cette
fleur
: clochette, en certaines parties de la France ;
) et osterschelle (clochette de Pâques), en Allemagne ; klockenblome (
fleur
à la cloche), aux environs de Brême ; Coventry be
populaires. Or, partout, en Europe, l’anémone est l’herbe au vent, la
fleur
ou la rose du vent192 : erba del vent (Gard), erb
d (herbe au vent) ; en Danemarck, windrose ; en Russie, wetrezina, la
fleur
du vent. Aubépine. Chèvre-feuille. Rouge-Gorge.
qui avaient sans doute été faits, comme en Angleterre, avec l’idée de
fleur
qui a goût de miel, honey sukkle, ou celle de lie
ragraphe. Il y a encore un autre nom grec, hélianthe. En somme, trois
fleurs
: le souci, la verrucaire, le soleil, pour leur d
’elles puissent porter en français. NdA 176. Et aussi solblomister (
fleur
soleil). NdA 177. Venu lui-même du verbe qui di
st contenue dans le nom du mal (ulcère blanc) et non dans celui de la
fleur
. NdA 187. Graine noire » est le nom de la niell
ficultés particulières, qu’il est plein d’épines en même temps que de
fleurs
, et qu’il demande, à le traiter comme il faut, bi
urmille, vole et rôde, De l’arbre aux rocs moussus, et des herbes aux
fleurs
: Ceux-ci trempent dans l’eau leur poitrail d’éme
e, Dans l’heureuse beauté de ce monde charmant ; Elle se sent oiseau,
fleur
, eau vive et lumière. Elle revêt ta robe, ô puret
imes heureuses, Réfléchis les splendeurs du tranquille univers ; A la
fleur
, à la femme, à ces choses trompeuses, Ne prends q
ur la dernière de ces roses. LES ROSES DE L’OUBLI. Poëte, entre les
fleurs
de l’âme il en est une Qui croît aux vents aigus
évanoui, Dans le jardin aride où l’âme se recueille, C’est la suprême
fleur
, hélas ! que l’âme cueille, Et cette fleur a nom
ecueille, C’est la suprême fleur, hélas ! que l’âme cueille, Et cette
fleur
a nom la rose de l’oubli. Pour nos cœurs dépouil
s vœux moissonnés par les heures fatales, Un jour on voit grandir les
fleurs
aux noirs pétales, Les roses sans parfums, les ro
ns l’ombre épanoui, Promesses qui des ans nous cachiez les ivraies, Ô
fleurs
de notre avril, vous étiez donc moins vraies Que
hirondelles, Désertent notre toit par l’hiver envahi ! D’irréparables
fleurs
gisent sur nos collines ; Tout dort ; seule, une
r ! Pur et suave Enfant, sœur des Grâces décentes, Ne sème point tes
fleurs
sur un sol dévasté ! Dois-je, débris stérile aux
nd je te vis prête à m’entourer de tes mains comme d’une guirlande de
fleurs
, il me fallut tout l’orgueil de mes années pour v
s de lui à des caresses d’enfant et à des échappées de folle vigne en
fleur
, l’auguste et indulgent contemplateur se contenta
la terre Et sur la forme humaine en a moulé les plis De symboliques
fleurs
autour de toi rappellent Que les hommes parfois a
nts un couple adroit s’isole ; Chacune à son tour plonge et remonte à
fleur
d’eau, D’une main sur son front retenant, son ban
ne qui habite dans les Vosges, M. l’abbé R…38, un charmant bouquet de
fleurs
de poésie tout en sonnets : ce n’est pas la forme
, de son tour ; l’homme, de son métier ; Et l’abeille qui trouve une
fleur
à piller Bourdonne toute une heure au fond de sa
éatures, tantôt d’admiration pour la nature, et qui ne vécut comme la
fleur
de l’herbe des champs que pour verser sa douce od
me prît tant de part à l’état de l’air et des saisons, que, comme une
fleur
, elle s’épanouisse ou se ferme au froid ou au sol
dans ma chambrette. Oh ! je ne dis pas tout ce que j’y fais. J’ai des
fleurs
dans un gobelet ; j’en ai longtemps regardé deux
tié dans ces deux petites fleurettes. Ce sont des stellaires, petites
fleurs
blanches à longue tige, des plus gracieuses de no
ri d’un tertre tout parsemé de leurs petites têtes blanches. C’est ma
fleur
de prédilection. J’en ai mis devant notre image d
drais qu’elles y fussent quand tu viendras, et te faire voir les deux
fleurs
amies. Douce image, qui des deux côtés est charma
age, qui des deux côtés est charmante, quand je pense qu’une sœur est
fleur
de dessous ! Je crois, mon ami, que tu ne diras p
ment, gaiement, avec tous les soins qu’on donne à une délicate petite
fleur
! Puis je leur parlerais du bon Dieu avec des mot
donne tout ce que je leur donne, et, de plus, l’air, le soleil et les
fleurs
; qu’il a fait le ciel et tant de belles étoiles.
enfants regardaient là-dedans comme dans un fossé où il y aurait des
fleurs
, l’air curieux et étonné. Mon Dieu ! mon Dieu ! q
’est pas de danseuse qui ne quittât sa robe de bal et sa guirlande de
fleurs
, pas de jeune fille qui n’oubliât sa beauté, pers
et ce cahier qui commence au chant du rossignol, devant deux vases de
fleurs
qui embaument ma chambrette. C’est un charme d’éc
end, qu’il sait que je remplace sa maîtresse. Nous avons rapporté des
fleurs
blanches, violettes, bleues, qui nous font un bou
autres à d’autres heures, charmantes horloges des champs, horloges de
fleurs
qui marquent de si belles heures. Qui sait si les
Qui sait si les oiseaux les consultent, s’ils ne règlent pas sur des
fleurs
leur coucher, leur repas, leurs rendez-vous ? Pou
s je n’ai pas écrit ici ; dans ce temps il est venu des feuilles, des
fleurs
, des roses. En voilà une sous mon front, qui m’em
fleurit, tout chante, tout l’air est embaumé comme s’il sortait d’une
fleur
. Oh ! c’est si beau ! allons dehors. Non, je sera
inct de notre immortalité dans ces paroles ! XXII Elle aime les
fleurs
et voudrait apprendre la botanique pour avoir une
, saint François de Sales) qu’on peut se mettre à botaniser : plus de
fleurs
alors, et ce sont les fleurs qui m’intéressent pa
’on peut se mettre à botaniser : plus de fleurs alors, et ce sont les
fleurs
qui m’intéressent parce qu’elles sont si jolies s
sée qu’il leur faut, leurs propriétés pour m’en servir au besoin. Les
fleurs
servent aux malades. Dieu fait ses dons à tant de
mpagne.” C’est vrai, je le sens, et que mon être s’harmonise avec les
fleurs
, les oiseaux, les bois, l’air, le ciel, tout ce q
« Je viens de faire mettre Bijou dans la garenne des buis, parmi les
fleurs
et les oiseaux. Là je planterai un rosier qui s’a
passer des poissons, des flots, des brins d’herbe, des feuilles, des
fleurs
tombées, de suivre cela et je ne sais quoi au fil
ous ces monts pétrifiés aujourd’hui ; et l’île des Cygnes, blanche de
fleurs
, et de leur duvet, oh ! que je la trouve belle !
développer et d’épanouir dans le cercle de l’intimité cette première
fleur
de sentiment, qui nous est montrée seulement aujo
dans toute sa beauté. Il a développé les boutons des feuilles et des
fleurs
, et réveillé dans mon sein mille douces pensées.
roid : les petits oiseaux chanteurs nouveaux-venus grelottent, et les
fleurs
aussi. Les fentes des cloisons et des croisées gé
hiver et prends-moi ta mantille printanière, tissue de feuilles et de
fleurs
. Quand verrai-je flotter les pans de ta robe au g
n petit fardeau de neige, et pliait la tête sous le poids. Ces jolies
fleurs
si richement colorées faisaient un effet charmant
des touffes entières recouvertes d’un seul bloc de neige ; toutes ces
fleurs
riantes, ainsi voilées et se penchant les unes su
ai vu une hirondelle, et j’ai entendu bourdonner les abeilles sur les
fleurs
. En m’asseyant au soleil pour me pénétrer jusqu’à
ssi tout blancs se dressent en pyramides ou s’étalent en éventails de
fleurs
. Les oiseaux semblent viser parfois à ses effets
vie, tout l’amour qui fermentent dans la nature ! se sentir à la fois
fleur
, verdure, oiseau, citant, fraîcheur, élasticité,
moment où le printemps longuement couvé et nourri éclate, non plus en
fleurs
mais en feuilles, où la verdure déborde, où il y
nt du règne végétal. Et le moment où tout ce qui d’abord n’était que
fleur
sans feuille n’est plus que germe et feuillage, o
é, et où la nutrition du fruit commence : 22 mai. — Il n’y a plus de
fleurs
aux arbres. Leur mission d’amour accomplie, elles
même temps que sa conscience moins agitée ; ici il est dans toute sa
fleur
délicate d’adolescence. Il y eut un moment unique
z-vous a ce qu’a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous
fleur
avec les fleurs. Nous perdons par notre faute une
a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur avec les
fleurs
. Nous perdons par notre faute une partie, et la p
variétés de prix que l’Académie des Jeux floraux peut décerner : ces
fleurs
artificielles (souci, églantine, amarante, etc.),
emps près d’elle, Et sans que le monde en dît rien. Entre toutes les
fleurs
il va choisir l’amarante, la qui, dit-on, se flét
rop passagère ; il lui retire son hommage pour le transporter sur une
fleur
plus digne ; il dit tout cela en vers bien tourné
Hommage aux fragiles destins ! Mes chants ne vont pas en offrande Aux
fleurs
qui n’ont pas deux matins. Amarante, fleur éclata
vont pas en offrande Aux fleurs qui n’ont pas deux matins. Amarante,
fleur
éclatante Comme un panache de guerrier, Rivale, e
ique, Toi dont la pourpre honorifique Proclame aux yeux la royauté, Ô
fleur
de mémoire durable, Signe de gloire inaltérable,
Tout sentiment vrai qui défie L’effort du malheur ou des ans, Dans ta
fleur
se personnifie, Pour échapper aux jours présents
e, L’amour pur et l’amitié sainte Disent par toi : — Fidélité ! De ta
fleur
, acceptant l’hommage, Ils choisissent pour leur i
olée A son belliqueux mausolée Vit les Thessaliens venir, Parés de ta
fleur
solennelle : Leur deuil voulut montrer en elle L’
ennelle : Leur deuil voulut montrer en elle L’éternité du souvenir. Ô
fleur
qui n’es pas fugitive, Qui nais tard et vis longu
s fugitive, Qui nais tard et vis longuement, Quand des beaux jours la
fleur
hâtive A l’existence d’un moment, Tu nous dis que
GLACE DU VIEUX TEMPS. Glace de l’ancien temps, dans ton vieux cadre à
fleurs
Couronné de ramiers, au frémissement d’ailes, Que
e roi des lyriques, Pindare : « On se rassasie même du miel, même des
fleurs
. » 55. Bepred Breizad. — Toujours Breton, Poé
Bellengé un tableau de
fleurs
et de fruits. 11 pieds et demi de haut, sur 3 pie
de haut, sur 3 pieds 8 pouces de large. C’est un grand vase plein de
fleurs
sur son piédestal ; c’est un ramage de verdure qu
de ce vase et sur son piédestal ; ce sont autour de ce piédestal des
fleurs
, des fruits, des grenades, des raisins, des pêche
de belle proportion, le ramage de verdure jetté avec élégance, et les
fleurs
et les fruits bien disposés pour l’effet. Maître
ps que cet artiste ne nuisait plus à personne. Les autres tableaux de
fleurs
et de fruits de Bellengé étaient au sallon incogn
t petit enfant ! Si tu pars pour le séjour céleste, ô ma mère ! Cette
fleur
innocente se fanera sur sa tige ; s’il monte dans
ains gracieuses faisaient à l’envi descendre sur sa tête une pluie de
fleurs
, tandis que de vertueux brahmanes, les bras tendu
grâce leurs flexibles rameaux courbés sous le poids des fruits et des
fleurs
, se balancent au souffle du zéphyr qui leur dérob
la laisse endormie à la porte de l’antre, sur un lit de mousse et de
fleurs
. » Canoua, en allant se baigner dans le fleuve,
ses ; non, ils ne courent pas, ils glissent sur la plaine émaillée de
fleurs
. » — « J’atteins si vite les objets que je viens
sins creusés à leurs pieds, toi dont la délicatesse égale celle de la
fleur
de malica nouvellement épanouie ? Sacountala. Qu
oment de fleurir. Arrosons donc aussi celles qui ont déjà donné leurs
fleurs
; nos soins désintéressés ainsi pour elles n’en a
es, ne peut déguiser entièrement les contours de sa taille : telle la
fleur
à demi voilée par les feuilles jaunissantes déjà
ras, comme deux tendres rameaux, s’arrondissent avec souplesse, et la
fleur
attrayante de la jeunesse répand sur toute sa per
choisi pour son époux ce bel arbre, qu’elle entoure de ses rameaux en
fleurs
. Sacountala , s’approchant et regardant avec joi
sous la protection de cet arbre robuste et tout chargé de fruits, ses
fleurs
si tendres et si délicates ? (Elle s’arrête à le
ma douce amie ? Sacountala. Vois, cette liane est toute couverte de
fleurs
, depuis la racine jusqu’au sommet des rameaux les
ent son sein ; le nœud charmant qui emprisonne avec tant de grâce les
fleurs
de siricha dont son oreille est ornée, est humect
destinée cette beauté ravissante, semblable, dans sa fraîcheur, à une
fleur
dont on n’a point encore respiré le parfum ; à un
ns nos cœurs ? Elle vient de passer dans ces lieux ! Je le vois à ces
fleurs
jetées çà et là, et dont les frais calices, quoiq
C’est là, sous ce berceau formé des rameaux entrelacés de vitasas en
fleurs
, que repose Sacountala ! « Oui, je distingue à me
x ! La voilà négligemment assise avec ses compagnes sur une couche de
fleurs
! De mon heureuse retraite je vais jouir de leur
our embrasser avec amour ce bras arrondi ? » Un peu de poussière des
fleurs
du lotus, chassée par le vent, entre dans les yeu
tites mains charmantes, qui rivalisaient d’éclat avec les plus belles
fleurs
, se faisant jour à travers le feuillage, répandai
le creux de l’arbre où elle a établi sa demeure, pour venir fêter la
fleur
du lotus, qui l’attire par son miel parfumé. Can
par pure affection pour eux, aurait craint de leur dérober la moindre
fleur
, malgré la passion bien naturelle d’une jeune fil
icats ne fouler dans sa marche paisible que la poussière veloutée des
fleurs
! » Sacountala revient sur ses pas, rappelée par
juste. Deux scènes, dans ce scénario, portent la marque du poète des
Fleurs
du mal. Au premier acte, nous avons vu arriver ch
a sincérité d’artiste, dont je doutais d’abord Enfin, ayant relu les
Fleurs
du mal, j’y ai pris plus de plaisir que je n’en a
licisme si peu chrétien, son catholicisme impie et sensuel, celui des
Fleurs
du mal, semble s’épurer et s’attendrir, et lui de
sément un naïf, n’a pas douté un instant de la sincérité du poète des
Fleurs
du mal. Baudelaire s’épanche avec Sainte-Beuve pl
petit nombre de lettrés, ressemblent déjà par endroits, sinon à des «
fleurs
du mal », du moins à des fleurs assez malades. M.
lent déjà par endroits, sinon à des « fleurs du mal », du moins à des
fleurs
assez malades. M. Crépet a bien raison de dire da
taciturne », la « sorcière », la « nymphe ténébreuse et chaude » des
Fleurs
du mal. Or, il paraît bien qu’elle n’avait, à par
és d’une certaine rhétorique. Quand j’ai lu pour la première fois les
Fleurs
du mal, je n’étais déjà plus un adolescent, et ce
a sans dire que le baudelairisme est antérieur à Baudelaire. Mais les
Fleurs
du mal en offrent l’expression la plus voulue, la
ant de treize ans ; un grand panier en éventail ; une robe de satin à
fleurs
bien imité, mais d’un mauvais choix. Je n’aime po
é, mais d’un mauvais choix. Je n’aime point en peinture les étoffes à
fleurs
. Elles n’ont ni simplicité ni noblesse. Il faut q
ffes à fleurs. Elles n’ont ni simplicité ni noblesse. Il faut que les
fleurs
papillotent avec le fond qui, s’il est blanc surt
amais un beau tableau d’un parterre, ni un beau vêtement d’une robe à
fleurs
. Ce portrait a sept pieds et demi de hauteur, sur
dais, tout à l’heure, sur la fenêtre en face de la mienne, un vase de
fleurs
qu’une jolie voisine avait exposé là au vent frai
nt frais du matin. La tige, plantée dans le sable humide, différentes
fleurs
bizarrement assorties composaient ces gerbes aux
dèle de la poésie de M. Gautier. Dans son œuvre, en effet, plus d’une
fleur
svelte et capricieuse comme le chèvrefeuille s’en
nuphar ; mais sur tout le reste domine incessamment la pivoine, cette
fleur
monstrueuse et formidable, pour parler la langue
r, dans un sonnet magique de splendeur, Il peignit les contours de la
fleur
de Hollande, La tulipe superbe, altière, droite e
asonnant, or avec pourpre en bande. Sa poésie était semblable à cette
fleur
, Mais, tulipe embaumée où se cachait un pleur, El
lles, Embaumant l’Avril et couleur du ciel. Eux, ils répétaient : Ces
fleurs
sont trop belles, Tout cela doit être artificiel.
le Mendès Jeunes vierges, versez, avec de belles poses, Versez des
fleurs
! Celui qui dort dans ce tombeau Aima d’un noble
es, pour ce chanteur chantez, doux virtuoses ! Mais tous, vierges et
fleurs
, pâtres, étoile, oiseau. Ne pleurez pas, malgré l
n passant son pied semât des roses, Et que sa main cueillît comme des
fleurs
écloses Les étoiles au fond du ciel en floraison.
êtresse qui brûle de l’encens sur un trépied, la Femme qui arrose ses
fleurs
, la Proserpine qui en orne le buste de sa mère et
la femme assise l’artiste a placé une table sur laquelle on voit des
fleurs
dans un vase, quelques autres éparses sur le tapi
ui pend du coussin, est d’or à s’y tromper. Rien n’est comparable aux
fleurs
pour la vérité de la couleur et des formes, et po
que j’aime entre toutes, est la Jeune Innocente qui arrose son pot de
fleurs
. On ne la regarde pas longtemps sans devenir sens
n un peu plus légère. Malgré le bas-relief dont on a décoré le pot de
fleurs
, on dit qu’il ressemble un peu trop pour la forme
Mme DESBORDES-VALMORE. 1839 (Pauvres
Fleurs
, poésies.) Il y a quelques années, à propos du
cela cueilli, amassé, noué à peine, compose ce qu’elle nomme Pauvres
Fleurs
: c’est là la corbeille de glaneuse, bien riche,
d’offrir que de laisser tomber à nos pieds. Relevons-en vite tant de
fleurs
charmantes ou gravement sombres. Il y a des souve
x ans qu’être heureuse ; Rien que jeter au ciel ma voix d’oiseau, mes
fleurs
; Rien, durant ma croissance aiguë et douloureuse
ez-les-moi ! » Reprends donc de ta destinée L’encens, la musique, les
fleurs
; Et reviens, d’année en année, Au jour où tout é
ie et son soleil n’auraient valu à la chère famille errante que cette
fleur
sombre au parfum profond, tant de douleur ne sera
un front de quinze ans la chevelure est belle, Elle est de l’arbre en
fleur
la grâce naturelle, Le luxe du printemps et son p
remués, Sont pris aux frais bandeaux décemment renoués ; Y poser une
fleur
est la gloire suprême : Qui la pose une fois la d
vents frais et source qui s’épanche, Et, tout blanc, s’est couvert de
fleurs
à chaque branche ; Mais d’un coup furieux l’ourag
dit un jour un ami voyageur, D’un souvenir lointain ressaisissant la
fleur
, J’étais en Portugal, et la guerre, civile, Tout
colore, La fenêtre entr’ouverte et sans lilas encore Essaye un pot de
fleurs
au soleil exposé. Il entre en se jouant, innocent
aide, lisse et monotone. J’aime mieux que l’oiseau ce petit massif de
fleurs
, de verdure et d’arbustes, placé sur le fond, quo
poule, votre mari pourrait bien l’avoir un peu coquetée. bouquets de
fleurs
. de la même. Celui qui représente des fleurs dans
eu coquetée. bouquets de fleurs. de la même. Celui qui représente des
fleurs
dans une carafe est à merveille ; les racines fil
tout est bien réfléchi sur la table qui soutient le vase. Les autres
fleurs
sont moins bien. Les serins sont ingrats par la m
ses vieux malheurs ; très souvent, ils s’en vont, parallèles, l’un à
fleur
de terre, l’autre dedans, — portant au même but,
ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, elle cueille toutes les
fleurs
qu’elle trouve sur le chemin. « Elle cueille tout
es les fleurs qu’elle trouve sur le chemin. « Elle cueille toutes les
fleurs
, elle laisse les feuilles. Alors, les gens se pla
a belle Hélène (6) Dans la mer est tombée… (5) Il n’a pas vaillant La
fleur
d’une épine… (5) Tu n’es plus fillette A l’âge de
llette A l’âge de quinze ans… (6) Tambour, joli tambour, Donne-moi ta
fleur
de rose… (7) Il la mène sous une ente. Oh ! qui g
, soit d’un vers entier : Beau pommier, beau pommier Aussi chargé de
fleurs
. Que mon cœur l’est d’amour… Ces vers ne sont st
prononciation ; (6) Il ne faut qu’un petit vent (6) Pour envoler les
fleurs
… (8) Elle fait l’hiver, elle fait l’été (6) Sous
ons-nous, Cette blanche princesse ? Au logis de son père Il y a trois
fleurs
de lys, Nous prierons Dieu pour elle ; Qu’elle ai
Goudeau, Émile (1849-1906) [Bibliographie]
Fleurs
du bitume (1878). — Poèmes ironiques (1884). — La
1881). — Chansons de Paris et d’ailleurs (1896). — Poèmes parisiens :
Fleurs
du bitume, Ciels de, lit, Vache enragée, Fins der
ieurs journaux, M. Goudeau les a réunies en trois volumes intitulés :
Fleurs
du bitume, Poèmes ironiques et la Revanche des bê
élicat et frondeur, épris de fantaisie et de rêves bleus. Ce sont les
Fleurs
du bitume, les Poèmes ironiques, les Chansons de
te des insectes au temps de la floraison. Il résulte de là que chaque
fleur
d’un hybride est généralement fécondée par son pr
qu’on prenne par hasard du pollen provenant des anthères d’une autre
fleur
que de la fleur même qu’on veut féconder ; si bie
r hasard du pollen provenant des anthères d’une autre fleur que de la
fleur
même qu’on veut féconder ; si bien qu’il en résul
’on veut féconder ; si bien qu’il en résulte un croisement entre deux
fleurs
, quoique probablement appartenant à la même plant
r ses hybrides ; de sorte qu’un croisement avec le pollen d’une autre
fleur
appartenant à la même plante ou à une plante dist
ion naturelle. Ainsi, un bulbe d’Hippeastrum aulicum produisit quatre
fleurs
, dont trois furent fécondées par W. Herbert avec
de trois autres espèces distinctes. « Les ovaires des trois premières
fleurs
cessèrent bientôt de se développer, et après quel
parussent en parfaite santé, et que les ovules et le pollen de chaque
fleur
fussent également sains et actifs sous l’action r
mplir ses fonctions dans le cas d’une fécondation naturelle de chaque
fleur
par elle-même, il faut donc en conclure que ces p
convaincre de l’efficacité de l’action des insectes en examinant les
fleurs
des Rhododendrons hybrides les plus stériles qui
igmates sont cependant toujours couverts de pollen provenant d’autres
fleurs
. On a tenté à cet égard beaucoup moins d’expérien
cas se produire une première trace de fécondité : c’est-à-dire que la
fleur
de l’hybride, ainsi à demi fécondée par l’une des
dée par le pollen de la Mirabilis longiflora (Belle-de-nuit à grandes
fleurs
), et les hybrides ainsi obtenus sont médiocrement
sèrent jamais naturellement. Alors il féconda artificiellement treize
fleurs
de l’une avec le pollen de l’autre, mais un seul
riétés jaunes et blanches d’espèces distinctes, les croisements entre
fleurs
de même couleur produisent plus de graines qu’ent
entre fleurs de même couleur produisent plus de graines qu’entre des
fleurs
de couleur différente. Cependant ces variétés de
Verbascum ne présentent d’autres différences que la couleur de leurs
fleurs
, et quelquefois une variété s’obtient de la grain
amoureux et d’un artiste. Ce keepsake est doré sur tranches, brodé de
fleurs
et d’ornements, paré, soyeux, rempli de délicates
oici la blonde pensive qui songe, ses grands yeux bleus tout ouverts,
fleur
aérienne et vaporeuse « comme un lis penché sur u
, dans les jardinières des salons comme sur la haie des cottages, les
fleurs
rares ou champêtres dont le parfum ou l’éclat pou
s les mousses rampent les lierres, — et dans le courant pleurent les
fleurs
aux longues feuilles, — et sur les corniches roc
’automne. — Selon la longueur des jours qui lui sont accordés, — la
fleur
s’épanouit à sa place, — s’épanouit et se flétri
campagne, principalement dans l’île de Wight, parmi des livres et des
fleurs
, à l’abri des tracasseries, des rivalités et des
elles, nous ne les comprenons plus ; nous ne voyons plus en elles des
fleurs
splendides, mais de bons légumes ; la riche forêt
che et entraîne » ; tantôt contemplant au bout de l’horizon « la mer,
fleur
d’azur liquide, et son silencieux croissant, anne
a gueule grimaçante des mortelles forteresses, on voit flamboyer — la
fleur
de la guerre, rouge de sang avec un cœur de feu15
es où des hôtels garnis. Ici, comme dans une Université anglaise, les
fleurs
montent le long des portiques, les vignes entoure
ts, sur des cheveux d’or. Çà et là, — elles ondoyaient ainsi que des
fleurs
sous l’orage, les unes rouges, d’autres pâles, —
« le roi irréprochable », a assemblé « cette glorieuse compagnie, la
fleur
des hommes, pour servir de modèle au vaste monde,
n’y en a point où puissent naître de plus pures et de plus touchantes
fleurs
. Je n’en montrerai qu’une, Elaine, « le lis d’Ast
« comme une ombre à travers les champs qui brillent dans leur pleine
fleur
d’été », et la posent sur la barque toute tendue
us élégantes, les mieux ornées, les plus exquises. Il n’a pris que la
fleur
dans leurs beautés. C’est tout au plus si, par oc
et leurs plaisirs. Essayons de les décrire ; on comprendra mieux les
fleurs
en voyant le jardin. Vous voilà à Newhaven ou à D
et éblouissant où murmurent des volées d’abeilles ; des guirlandes de
fleurs
exotiques rampent et tournoient sur l’herbe fine
rdure est délicieuse ! Comme elle étincelle, et comme elle regorge de
fleurs
champêtres lustrées par le soleil ! Que de soin,
de d’Elaine ou d’Enide, on a vu des têtes blondes se courber sous les
fleurs
qui les parent, et des épaules blanches palpiter
ie ressemble à quelqu’une de ces jardinières dorées et peintes où les
fleurs
nationales et les plantes exotiques emmêlent dans
in-folio par Robert et, à la suite de laquelle se trouvent toutes les
fleurs
dont elle se compose, peintes séparément, chacune
et noteur de la chapelle du roi, un madrigal qui se rapporte à cette
fleur
. Dix-huit auteurs ont concouru à l’œuvre poétique
. Mais si sur votre front je puis me voir un jour. La plus humble des
fleurs
sera la plus superbe. » Toutes les fleurs ne s’e
n jour. La plus humble des fleurs sera la plus superbe. » Toutes les
fleurs
ne s’expriment pas aussi heureusement que la viol
eur. Les dix-huit noms propres qui s’étaient associés aux noms de ces
fleurs
étaient les plus célèbres du temps ; la peinture
temps ; la peinture et la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les
fleurs
y les vers, le nom des auteurs, étaient des chefs
nservé : une première œuvre antique, pure, délicate, n’offrant que la
fleur
du sujet, vingt-deux vers en tout ; puis une refo
ui a aimé, qu’il aime encore demain ! « C’est elle qui de l’éclat des
fleurs
peint l’année purpurine, elle qui, sous l’haleine
s confréries en fête courir dans les bocages, entre des guirlandes de
fleurs
et des cabanes de myrte. Ni Cérès, ni Bacchus ne
encore demain ! « La déesse a prescrit de tenir séance sur un lit de
fleurs
d’Hybla. Elle-même prononcera les arrêts ; les Gr
cera les arrêts ; les Grâces l’assisteront. Hybla, épandez toutes les
fleurs
qu’apporte l’année ; Hybla, brisez les corolles d
toutes les fleurs qu’apporte l’année ; Hybla, brisez les corolles des
fleurs
dans toute la vallée de l’Etna. Là seront les fil
ez pas ; l’âme demande l’âme ; L’insecte ardent brille aussi près des
fleurs
: Il éblouit, mais il n’a point de flamme ; La ro
us, m’ont dit les Voyages ; Laisse-nous t’emporter vers de lointaines
fleurs
. » — Mais, tout éprise encor de mes premiers ombr
: Crois-moi Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques
fleurs
, Âme orageuse mais calmée, Dans ce rêve pur et sa
ai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute
fleur
; J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée : M
e Et que vous possédez tout ce que j’ai perdu. Vous ne rejetez pas la
fleur
qui n’est plus belle ; Ce crime de la terre au ci
oup d’elle-même peureuse, Et, douce, elle s’enferme au linceul de ses
fleurs
. Ô beauté ! souveraine à travers tous les voiles
. Pour nous, nous n’avons voulu ici que détacher quelques-unes de ces
fleurs
encore humides de larmes, qui se nuisent quand el
— la densité des feuilles engendre de l’ombre et l’ombre décolore les
fleurs
et pâlit les fruits. C’est parmi ce verger opulen
n’insinue pas davantage que cette floraison est spontanée ; avant la
fleur
, il y a la graine, elle-même tombée d’une fleur ;
spontanée ; avant la fleur, il y a la graine, elle-même tombée d’une
fleur
; ces jeunes gens ont des pères et des maîtres :
cinquante vers ainsi finis : oiseaux d’or, cygnes d’or, vasques d’or,
fleur
d’or, et lac mort, jour mort, rêve mort, automne
forêt dédalienne ; il retrouve son chemin, et sa joie de cueillir des
fleurs
nouvelles se double de la joie de cueillir des fl
de cueillir des fleurs nouvelles se double de la joie de cueillir des
fleurs
familières. Le temps triste a fleuri ses heures
eillir des fleurs familières. Le temps triste a fleuri ses heures en
fleurs
mortes, L’An qui passe a jauni ses jours en feuil
se sa vision. Je sais de tristes eaux en qui meurent les soirs ; Des
fleurs
que nul n’y cueille y tombent une aune… Encore t
orne de soleil Au jardin mort de gloire en son sommeil Léthargique de
fleurs
et d’arbres, L’eau était dure à l’œil comme du ma
u jeu des épées, Une abeille vibre aux muguets de la sente Des hautes
fleurs
vers le ru groupées. La brise en la frise des frê
es. La brise en la frise des frênes chante… Mais il connaît d’autres
fleurs
que celles dont les clairières sont coutumières ;
on descend le long de la montagne triste jusqu’en la cité dolente des
Fleurs
du Mal. Toute la littérature actuelle et surtout
es, il se verra le maître d’un jardin royal et d’un peuple odorant de
fleurs
, Fleurs éternelles, fleurs égales aux dieux !
verra le maître d’un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs,
Fleurs
éternelles, fleurs égales aux dieux ! A.-Ferd
un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs, Fleurs éternelles,
fleurs
égales aux dieux ! A.-Ferdinand Herold Le
t d’avoir un jardin, d’y mettre la bêche et d’y semer des graines les
fleurs
qui pousseront, œillets, violettes ou pivoines, a
e à aucune des journées passées, même les plus riches de soleil et de
fleurs
. Il y eut des douces promenades matinales dans la
campagne pourvue de tout ce qu’il faut pour faire des vers : herbes,
fleurs
, fleuves, ruisselets, bois, cavernes et des femme
entre tous à son allure dévergondée et presque sauvage ; il brise les
fleurs
, s’il ne les cueille, et avec les roseaux il fait
aventure, on apprit que M. Retté, revenu d’un voyage à l’Archipel en
fleurs
, s’était enrichi d’une nouvelle cueillaison de rê
dualisme, qui nous donne en littérature de si agréables corbeilles de
fleurs
nouvelles, se trouve assez souvent stérilisé par
non seulement leur œuvre, mais en même temps l’Œuvre, de produire la
fleur
unique après quoi l’intelligence épuisée devra s’
aux gestes et pour qui l’argent est de la joie qu’on jette, comme des
fleurs
, sous les pas des femmes, et non de la productive
ie. Il regarde, il écoute, il flaire, il chasse l’oiseau, le vent, la
fleur
, l’image. Sans hâte, mais anxieux pourtant car el
piège où il nous est agréable de tomber. Qu’il note les nuances d’une
fleur
, l’attitude d’une fillette, la grâce d’une madone
diaphanéiserait encore un fantôme, un arc-en-ciel, une illusion, une
fleur
d’azalée ; ceci : « Une main de phtisique en l’an
es masques. Huysmans est un œil. Jules Laforgue Il y a dans les
Fleurs
de bonne Volonté une petite complainte, comme d’a
-être, à la fin, devenir raisonnables, nous réjouir du présent et des
fleurs
nouvelles, sans souci, sinon de botaniste, des pr
es, pour venir courtiser la fière poésie française et lui planter une
fleur
dans les cheveux. Saint-Pol-Roux L’un des p
les — un vol de corbeaux Romance pour narine. . — le parfum des
fleurs
Le ver à soie des cheminées — ? Apprivoiser la
les Japonais, par des signes idéographiques : Poisson, grue, aigle,
fleur
, bambou qu’un oiseau ploie Tortue, iris, pivoine,
existe : hortensia bleu, rose verte ou pivoine blanche, il est de ces
fleurs
qu’on regarde avec curiosité dans un parterre, do
assumèrent en vain la honte d’avoir injurié Verlaine, encore sous les
fleurs
; le coup de pied du sacristain et celui du cuist
5. Dire, par exemple, joue en fruit, parce que l’on dit une joue en
fleur
, pour vermeille. Cf. Alfred Vallette, Notes d’est
ion naturelle, c’est la différence si marquée qu’on observe entre les
fleurs
extérieures et les fleurs centrales de quelques C
fférence si marquée qu’on observe entre les fleurs extérieures et les
fleurs
centrales de quelques Composées et Ombellifères.
âquerette, par exemple, entre les fleurons de la circonférence et les
fleurs
du centre. Cette différence est souvent accompagn
llement chez les espèces où les ombelles sont le plus serrées que les
fleurs
de la circonférence diffèrent le plus fréquemment
ou pétales extérieurs cause l’avortement d’autres parties de la même
fleur
, en détournant la nourriture qui leur est destiné
rences peuvent provenir de ce que la sève afflue inégalement vers les
fleurs
centrales et les extérieures : nous savons du moi
rs centrales et les extérieures : nous savons du moins que, parmi les
fleurs
à corolle irrégulière, celles qui sont le plus pr
, et en même temps un cas frappant de corrélation : c’est que dans la
fleur
centrale de la cime les pétales supérieurs perden
qu’on observe dans les capitules ou les ombelles entre la corolle des
fleurs
centrales et celle des fleurs extérieures, C. C.
es ou les ombelles entre la corolle des fleurs centrales et celle des
fleurs
extérieures, C. C. Sprengel a émis l’opinion que
qui ne semblent pas toujours en rapport direct avec la différence des
fleurs
, il me paraît impossible qu’elles soient de quelq
; les graines étant quelquefois, selon Tausch, orthospermes dans les
fleurs
extérieures, et cœlospermes dans les fleurs centr
ch, orthospermes dans les fleurs extérieures, et cœlospermes dans les
fleurs
centrales. Il suit de là que des modifications de
par exemple, les vertèbres chez les Serpents ou les étamines dans les
fleurs
polyandres, il semble que ce soit une règle, soit
tends par là. Si quelques espèces d’un grand genre de plantes ont des
fleurs
bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, l
rand genre de plantes ont des fleurs bleues et que d’autres aient des
fleurs
rouges, la couleur des fleurs sera seulement un c
fleurs bleues et que d’autres aient des fleurs rouges, la couleur des
fleurs
sera seulement un caractère spécifique, et nul ne
tère spécifique, et nul ne serait surpris de voir l’une des espèces à
fleurs
bleues varier de manière à produire des fleurs ro
ir l’une des espèces à fleurs bleues varier de manière à produire des
fleurs
rouges ou réciproquement. Mais si toutes ces espè
t. Mais si toutes ces espèces, sans exception, ont, au contraire, des
fleurs
bleues, la couleur deviendra un caractère génériq
tte entrée fût libre. (Trad.) 83. On peut supposer cependant qu’une
fleur
qui produit deux sortes de graines de différentes
front rougissant de Leïla, il respira à longue haleine le bouquet de
fleurs
de jasmin et de citronniers qui jonchaient le tap
seule réponse. » Prenant alors sur le tapis un des bouquets des mille
fleurs
diverses dont ses esclaves avaient paré la table
est santé et ce qui est poison dans l’invisible haleine de toutes ces
fleurs
? » L’ami respira et se tut longtemps comme Hafiz
ra et se tut longtemps comme Hafiz, après avoir respiré le bouquet de
fleurs
. « Je ne sais pas ce qui est sain ; je ne sais pa
uelle salubrité ou quel poison contiennent les coupes colorées de ces
fleurs
. Nous écrivons pour la chaste jeunesse et pour le
ble ivresse, l’une saine, l’autre malsaine qui sort des coupes et des
fleurs
de ce charmant poète, et si nous sommes trop sévè
éature ; Sous les cieux les plus doux qui la pouvaient nourrir, Cette
fleur
avait mis dix-huit ans à s’ouvrir. A-t-elle pu to
— Avait-elle hésité ? — Je ne sais ; — mais bientôt, Comme une tendre
fleur
que le vent déracine. Faible, et qui lentement su
mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais né pour ces temps où les
fleurs
de ton front Couronnaient dans les mers l’azur de
i revenait encor voltiger sur sa bouche, Comme un oiseau léger sur la
fleur
d’un buisson. Nous étions seuls. — J’ai pris ses
sentant fléchir ses ailes embaumées, Sous les baisers ardents de ses
fleurs
bien-aimées, Il boit sur ses bras nus les perles
n père immortel De ses phalanges d’or en fit l’âge éternel ! Oh ! la
fleur
de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante en
la croisée. Il brisa sur sa tige un pauvre dahlia. J’aime, lui dit la
fleur
, et je meurs embrasée Des baisers du zéphyr, qui
r le palais doré des amours enfantines ! Comme ils savent rouvrir les
fleurs
des temps passés, Et nous ensevelir, eux qui nous
ateur ! La Muse. Poëte, prends ton luth, et me donne un baiser ; La
fleur
de l’églantier sent ses bourgeons éclore. Le prin
ncore Sur la branche où ses œufs sont brisés dans le nid ; Puisque la
fleur
des champs entr’ouverte à l’aurore, Voyant sur la
r des champs entr’ouverte à l’aurore, Voyant sur la pelouse une autre
fleur
éclore, S’incline sans murmure et tombe avec la n
pour symbole une plante brisée, Humide encor de pluie et couverte de
fleurs
. ………………………………………………………… …………………………………………………………
me rappelais trois longs mois d’hiver passés à Paris dans la première
fleur
de mes années. J’aimais avec la pure ferveur de l
n ouvre et l’on voit aussitôt : « l’abeille diligente butiner sur les
fleurs
— voltiger de fleur en fleur — errer dans la plai
aussitôt : « l’abeille diligente butiner sur les fleurs — voltiger de
fleur
en fleur — errer dans la plaine fleurie — ravir l
: « l’abeille diligente butiner sur les fleurs — voltiger de fleur en
fleur
— errer dans la plaine fleurie — ravir le miel qu
fleur — errer dans la plaine fleurie — ravir le miel que renferme la
fleur
— dormir sur le sein d’une rose — charger son vol
ur — dormir sur le sein d’une rose — charger son vol léger du suc des
fleurs
— piller le thym et le serpolet — se rouler dans
fleurs — piller le thym et le serpolet — se rouler dans le calice des
fleurs
», et cela, comme le dit si bien l’auteur ingénu,
âne allégué encadre volontiers dans un exemple d’écriture chacune des
fleurs
dont il est l’herbier ; il y en a de délicieux :
, de cette vigne devenue vierge au cours des années ; voici les mille
fleurs
naissantes qui émaillent toujours les vertes prai
et efféminée, la jeunesse présomptueuse ; voici « le serpent sous les
fleurs
». Oui, latet anguis in herba : tout cela en somm
suit curieusement la trace d’une invasion de chenilles vertes sur les
fleurs
de son jardin. Cette méthode est difficile à conc
’immortellement jolies. Il y en a peu. Ensuite, de même que certaines
fleurs
qui se veulent seules pour briller, elles pâlisse
ais va-t’en ! Nous chargeons le cercueil qui l’emporte d’une masse de
fleurs
qui ne se flétriront pas, car ce sont des fleurs
porte d’une masse de fleurs qui ne se flétriront pas, car ce sont des
fleurs
de rhétorique, — des fleurs en papier, — et l’hom
qui ne se flétriront pas, car ce sont des fleurs de rhétorique, — des
fleurs
en papier, — et l’homme est si dupe de ses propre
t pas une prétention si hautaine, et qui ne fut jamais que le Roi des
fleurs
(mais pas des fleurs de rhétorique comme celles d
si hautaine, et qui ne fut jamais que le Roi des fleurs (mais pas des
fleurs
de rhétorique comme celles de M. Cuvillier-Fleury
de rhétorique comme celles de M. Cuvillier-Fleury), — oui, le Roi des
fleurs
comme le papillon ! et qui en fut aussi la guêpe,
t il se plaisait à en rapporter dans les théâtres de Paris la modeste
fleur
étonnée ! Il avait cette fibre. Il était bucoliqu
t dont la nature est de passer, — de n’être pas plus immortel que les
fleurs
qui passent, — il me plaît tant que j’arrête ici
Olivaint, Maurice (1860-1929) [Bibliographie]
Fleurs
du Mékong (1891). — Les Fleurs de corail (1899).
ce (1860-1929) [Bibliographie] Fleurs du Mékong (1891). — Les
Fleurs
de corail (1899). OPINIONS. Antony Valabr
e corail (1899). OPINIONS. Antony Valabrègue Ce livre, les
Fleurs
du Mékong, est un recueil léger, agréable et qu’o
vieux tronc, avant de se dessécher, produisit entre ses racines deux
fleurs
, et ces deux fleurs fragiles, d’une saison à pein
de se dessécher, produisit entre ses racines deux fleurs, et ces deux
fleurs
fragiles, d’une saison à peine, moissonnées avant
ps de voir les saisons se succéder, les printemps courir, sa première
fleur
pâlir et se décolorer déjà, avant qu’un mariage s
lle dira : « Il fait bon courir, dans cette nature enchanteuse, parmi
fleurs
, oiseaux et verdure, sous ce ciel large et bleu d
t plus forte, nullement soyeuse. « Chaque plante tient du sol, chaque
fleur
tient de son vase, chaque homme de son pays. » Qu
eil, dans la nature et dans ses œuvres. Mlle Eugénie de Guérin, cette
fleur
discrète de l’enclos du Cayla, a eu, je le sais,
t aimable ! tandis que tout le monde pleure, deux enfants couvrent de
fleurs
ce tombeau céleste, et, après un peu de temps, co
ns le monde ne vaut ce qui se passe sous ce drap des morts couvert de
fleurs
. On dit que tout ce que demande à Dieu la religie
ant, a reproduit l’homme, la femme, l’oiseau, le poisson, l’arbre, la
fleur
, le brin d’herbe ; voici le peintre qui aurait ex
usaï illustre deux ouvrages : 1ºKaï-oun Aughino Hanaka, Le parfum des
fleurs
d’éventail (2 volumes) ; 2ºNozoki Karakouri Yosh
l vêtu sous la pluie ; la route du riche dans des paysages d’arbres à
fleurs
, tenant sa pensée dans les beautés de la peinture
voit des femmes théâtralement costumées et couronnées de chapeaux de
fleurs
, exécutant des danses, jouant de petites scènes d
une facture surprenante : un store à moitié relevé sur une branche en
fleur
dont une partie se voit obombrée à travers le tis
orps nu, et dont le torse est tout étoilé des pétales d’un prunier en
fleurs
secoué par le vent au-dessus de la laveuse. Une s
ine sur un plateau de laque ; une cage où est un oiseau et un vase de
fleurs
. Dans les grandes planches : L’arrivée des manzaï
en laque sur son tapis rouge, surmontée d’une branche de cerisier en
fleurs
. 1804 Une série intitulée : Les Douze Mois de l’a
Un vol de sept grues sur le rouge d’un soleil couchant. Un prunier en
fleurs
, au pied duquel sont deux faisans, et dont les ra
te planche et, dans le nuage de l’impression, le charme effacé de ces
fleurs
, où presque un imperceptible gaufrage détache les
ce. 4. Admiration de Japonais et de Japonaises devant les pruniers en
fleurs
de l’autre côté de la Soumida. 5. Terrasse de Ouy
feuilles, avec le portrait du poète accompagné d’un paysage ou d’une
fleur
. Imagerie un peu vulgaire. Une représentation d’u
entre deux femmes penchées en dehors d’un balcon sur des arbustes en
fleurs
, et encore des confidences d’amie à amie où, éten
e portée dans un kago sur le toit duquel est une branche d’arbuste en
fleurs
; puis c’est à Ohji, devant une maison de thé, de
e attaché sur un treillage de bambous tout garnis de feuillages et de
fleurs
. C’est donc, comme première planche, Osawa, la f
x envolés d’où tombent son peigne et ses épingles, et sa ceinture aux
fleurs
de glycine se tordant autour d’elle comme la vrai
waka et la belle Nadéshiko dans leurs robes fleuries, pour l’homme de
fleurs
de cerisier, pour la femme de fleurs d’iris, et l
robes fleuries, pour l’homme de fleurs de cerisier, pour la femme de
fleurs
d’iris, et la gravure, qui traduit dans ce livre
e qui sourit, et qui a un enfant sous elle, une branche de prunier en
fleurs
. Ce dignitaire est un Chinois qui, sous la dynast
presque invisible. VII. Une branche de cerisier double au cœur de la
fleur
jaune ; une espèce où les feuilles viennent en mê
eur jaune ; une espèce où les feuilles viennent en même temps que les
fleurs
et qui est appelée au Japon Shiogama. VIII. Une t
dans un panier, dessinées avec ce style que les Japonais mettent à la
fleur
; un style parent du style que nos vieilles école
à la représentation de l’humanité. X. Des tiges d’iris violacés, ces
fleurs
à la découpure héraldique. XI. Un faucon sur une
gères constructions à jour toutes remplies de branches de cerisier en
fleurs
dans de grandes potiches, et avec ces galeries co
avant l’adoption du ferrage. 37. Vue du Fouji à travers la ville des
fleurs
(Yoshiwara) du côté de Sénjû. Une marche de porte
d’une chimère, de deux peignes, d’une coupe à saké, d’une pipe, d’une
fleur
. Le premier volume est publié en 1828, le second
un cultivateur jette la semence, dessinait et peignait à la fois des
fleurs
des oiseaux, et à la fin, — au milieu des rires b
âtre, — d’abord des motifs élémentaires comme une tige de bambou, une
fleur
d’iris, des lapins éclairés par la lune, puis des
autre suite de dix grandes planches (H. 20, L. 38), représentant des
fleurs
signées : Hokousai I-itsou. Des fleurs violettes.
. 20, L. 38), représentant des fleurs signées : Hokousai I-itsou. Des
fleurs
violettes. — Des camélias rouges. — Des volubilis
s rouges. — Des volubilis. — Des pivoines. — Des chrysanthèmes. — Des
fleurs
étoilées. — Des iris. — Des hortensias. — Des dat
ailes retournées : des planches admirables par le style apporté à la
fleur
par les Japonais seuls ! Il existe encore une sér
Japonais seuls ! Il existe encore une série de dix autres planches de
fleurs
, d’un format plus petit. Parmi les planches isolé
s de tendresse, un enfant au-dessus de sa tête, lui fait cueillir des
fleurs
de prunier. Une série : Les Distractions au print
uration de la déesse du Japon, Konohana-Sakouya-himé (princesse de la
fleur
épanouie), la divinité du Fouzi-yama : dessinée s
cor. Et le goût dépensé sur ces peignes ! Ici, ce semis de pétales de
fleurs
, là, cette jonchée d’iris, là, cet enguirlandemen
là, cet enguirlandement par un volubilis, là, ce couronnement par une
fleur
de nénuphar. Et des envolées à tire d’aile de gru
à rattacher la série ayant pour titre : Sétsouguekkwa, Neige, lune et
fleurs
, composée de trois planches. 1. La neige de la So
da à Yédo. 2. La lune de Yodogawa (nom de rivière) à Ohsaka. 3. Les
Fleurs
de Yoshino (nom d’une montagne toute rose de ses
Les Fleurs de Yoshino (nom d’une montagne toute rose de ses arbres en
fleurs
) aux environs de Kiôto. XLIX Oui, cette ann
n effet, il y a des oiseaux qui ne volent pas très haut, des arbres à
fleurs
qui ne produisent pas de fruits, et toutes ces co
ur le noir dans la lumière, il faut le refléter de gris. À propos de
fleurs
, Hokousaï nous révèle un curieux ton de l’aquarel
r donner l’incarnat de la vie, et aussi employé pour le coloriage des
fleurs
. Pour le fabriquer ce ton, voici le moyen : il fa
et que les peintres ne communiquent pas. Hokousaï ajoute : Pour les
fleurs
, on mêle généralement de l’alun à cette dissoluti
, c’est dans tout ce que l’oeil de l’homme observe. Ainsi, lorsqu’une
fleur
commence à s’épanouir, sa forme est, pour ainsi d
s, tenant en main un yutô, une cafetière en laque semée de pétales de
fleurs
d’oranger, servant au transport de l’eau chaude,
. Sur un fond brunâtre, une grande branche tortillarde de prunier en
fleurs
, rien qu’à l’encre de Chine avec les fleurs gouac
tortillarde de prunier en fleurs, rien qu’à l’encre de Chine avec les
fleurs
gouachées de blanc : un kakémono d’un relief extr
à l’imitation d’une queue de paon et sur laquelle neige un prunier en
fleurs
. Peinture à la gouache, jouant la peinture à l’hu
. Signé : Hokousaï. H. 64. — L. 27. Collection Bing. Un prunier en
fleurs
, sous le clair de lune. Encre de Chine qui a l’ad
la neige dans l’air avec, dans un coin du ciel, la fonte lumineuse de
fleurs
roses de pruniers, sous cette tombée de blancheur
Signé : Hokousaï. H. 105. — L. 27. Collection Gonse. Un prunier en
fleurs
. Lavis où l’arbuste est traité à l’encre de Chine
r en fleurs. Lavis où l’arbuste est traité à l’encre de Chine, et les
fleurs
gouachées de blanc, de la plus parfaite exécution
st d’admirer les vues des quatre saisons, avec la lune, la neige, les
fleurs
, la montagne verte, le bois à feuilles rouges, do
— L. 32. Collection Haviland. Au-dessus d’une cascade, au milieu de
fleurs
de cerisier, un aigle, le corps ramassé, la tête
ers la droite ; elle est dans une robe de dessous jaunâtre étoilée de
fleurs
rouges, sur laquelle est rabattue une robe de des
nt, et le néant c’est la réalité. Le feuillage offre sa verdure et la
fleur
sa couleur. La lune se baigne dans le lac, mais c
umon salé, — un narcisse, — des poissons, — un rapide où flottent des
fleurs
de momiji, — un bol, — une racine de lotus, — un
ormir sous la couverte dernière. Une femme brandissant une branche de
fleurs
au-dessus d’un guerrier couché à terre, sa hache
e cette pâle lune sur le bleu nocturne d’où se détachent les blanches
fleurs
du prunier. Un dessin de poète. Non signé. H. 39.
promenade, dans le format en hauteur, et dans les autres formats des
fleurs
et oiseaux, des paysages, des personnages, et un
un moment son maître, et qu’il lui abandonna. Il est célèbre par ses
fleurs
, ses oiseaux, ses paysages, dessinés à l’encre de
8 Vues de Liou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les
Fleurs
, les Fleurs et Oiseaux, les Caricatures, etc. Ces
ou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les Fleurs, les
Fleurs
et Oiseaux, les Caricatures, etc. Ces dessins n’a
peintre aussi parfaitement distingué de la femme, de l’oiseau, de la
fleur
et du paysage ! C’est elle qu’avait enfourchée M.
ountchô commença et Hokousaï lui succéda. Tout d’abord il dessina des
fleurs
, des oiseaux, des paysages, puis, désireux d’amus
Shôkei Sétsou guekkura, Vues distinguées de la neige, de la lune, des
fleurs
. Série probablement de 9 feuilles en largeur, don
feuilles en largeur, dont 3 pour la Neige, 3 pour la Lune, 3 pour les
Fleurs
. Jolie coloration. Série, qui aurait été précédée
l’ombre des arbres ; les saisons, par le temps où elles donnent leurs
fleurs
ou leurs fruits, et les années, par le nombre de
onné douze fois leurs fruits, et les orangers vingt-quatre fois leurs
fleurs
, depuis que je suis au monde. » Leur vie semblait
al ! Pourquoi vas-tu si loin et si haut me chercher des fruits et des
fleurs
? N’en avons-nous pas assez dans le jardin ! Comm
rer à cet éclat uniforme que la lune répand sur une solitude parée de
fleurs
. Or, quiconque a médité l’Évangile, doit convenir
t il est voilé. Parce qu’on vieillit, a-t-on le droit de dire que les
fleurs
sont moins belles et les printemps moins radieux
t pas immortel ici-bas ? Quel non-sens, juste ciel ! Entre toutes les
fleurs
, et Dieu sait s’il en est de belles (quel monde a
Dieu sait s’il en est de belles (quel monde admirable que celui de la
fleur
!), il n’y en a qu’une seule qui soit à peu près
il n’y en a qu’une seule qui soit à peu près sans beauté : c’est une
fleur
jaune, sèche, raide, étiolée, d’un luisant désagr
able, qu’on appelle bien à tort immortelle. Ce n’est vraiment pas une
fleur
. J’aime mieux la rose, quoiqu’elle ait un défaut,
ie. Courant les bois, nous discourions sur les oiseaux, les nids, les
fleurs
, sur les glands. Nous trouvions tout joli, tout i
ent née pour habiter la campagne, tant son être« s’harmonise avec les
fleurs
, les oiseaux, les bois, l’air, le ciel, tout ce q
angueur a bien des charmes, et ce mélange de verdure et de débris, de
fleurs
qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux q
t ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des
fleurs
tombées, d’oiseaux qui chantent et de petits torr
e l’espère au Cayla après cinq années d’absence, elle lui prépare des
fleurs
dans un gobelet : « J’en ai longtemps regardé de
tié dans ces deux petites fleurettes. Ce sont des stellaires, petites
fleurs
blanches à longue tige des plus gracieuses de nos
rs blanches à longue tige des plus gracieuses de nos champs… C’est ma
fleur
de prédilection. J’en ai mis devant notre image d
drais qu’elles y fussent quand tu viendras, et te faire voir les deux
fleurs
amies. Douce image qui des deux côtés est charman
mage qui des deux côtés est charmante, quand je pense qu’une sœur est
fleur
… » Aussitôt qu’il est parti, elle rentre dans la
tit jardin, et ils jettent les hauts cris si quelqu’un, y avisant des
fleurs
qui lui plaisent pour leurs nuances et leur parfu
rtains jours, à se réunir pour exalter l’un d’entre eux. On vante ses
fleurs
et ses procédés de culture, on s’enquiert de sa m
les, garde-toi des serres où un horticulteur abusé ou malin élève des
fleurs
quasi artificielles, établit une Tradition — obti
tu ne trouveras rien. « Enfin voici ceux qui cueillent les vers comme
fleurs
de nénuphar sur l’étang de leur cœur. Ils sont do
ue l’Ève revenue aura noué autour de ton cou ses bras frais comme des
fleurs
et sinueux comme des serpents ou bien l’hymne rec
vertu et un nom : Dans les bois vous trouverez la pulmonaire dont la
fleur
est violette et vin, la feuille vert- de-gris, ta
nt la diversité est vraiment merveilleuse ; c’est le jardin des mille
fleurs
, des mille parfums et des mille couleurs. Le livr
s. A l’espalier les nuits aux branches invisibles, vois briller ces
fleurs
d’or, espoir de notre vie, vois scintiller sur no
soupçonner qu’il y a peut-être, derrière les murs, une atmosphère de
fleurs
, de ciel et d’idées. Ce M. Th… est resté pour moi
définit tel génie : « Les contes que l’on connaît, petits travaux de
fleurs
et plumes. » ― En somme, juste assez d’écritures
re d’une rive à l’autre par-dessus le ruisseau purifié, et la vie des
fleurs
sourit encore une fois au-dessus des herbes rever
t à coup, tombent à genoux ; d’autres se renversent, comme de grandes
fleurs
pleines de larmes ; et les doigts se crispent et
uauté, certaines gaucheries, mais quel charme aussi en cette première
fleur
, même empoisonnée, de l’esprit de serre chaude, d
et rêveuse qu’il peint les Héroïnes ; chacune est symbolisée par une
fleur
qui se dresse d’entre ses pieds ; cela est fort j
il jaillit un lys fantasque. Mélusine, Et près d’elle, érigeant ses
fleurs
en clairs trophées, Jaillit un glaïeul rose à feu
trophées, Jaillit un glaïeul rose à feuillage de houx. Yseulte, Et,
fleur
de feu comme elle, auprès de son orteil, Flambe e
e fille. C’est une entrée de ballet, et les Jeunes Filles s’avancent,
fleurs
en robes de mousseline : Fleurs au sol attachées
et, et les Jeunes Filles s’avancent, fleurs en robes de mousseline :
Fleurs
au sol attachées Dans les gazons et les ruisseaux
leurs au sol attachées Dans les gazons et les ruisseaux natals cachés
Fleurs
de tiges jamais tâchées, Nulle haleine que du sol
tâchées, Nulle haleine que du soleil n’est sur nous jamais penchée ;
Fleurs
sur le sein maternel couchées Nous fleurissons da
re quelques-unes ont été tranchées ; Nous avons des pitiés pour les
fleurs
que l’aurore a fauchées ; puisse le sol nourricie
l’intervalle, quel qu’il ait pu être, refleurit dans les potiches, en
fleurs
un peu amères. Avoir désiré beaucoup, n’avoir rie
s extrêmes c’est que sorties du cerveau qui les engendra, comme d’une
fleur
où elles étaient gracieuses, elles s’en vont, ger
ser dans les terrains les plus revêches à produire de la grâce et des
fleurs
. Ce danger n’a pas arrêté M. Barrès ; il n’eût ja
de vivre et de penser. Nul plus que lui n’a passionnément cherché la
fleur
qui ne se cueille pas, celle qu’on regarde, celle
uand son intelligence, moins avide de toutes les idées, de toutes les
fleurs
, se tiendra plus volontiers dans la forteresse de
allés cueillir, en se donnant la main, sous des oiseaux chantants les
fleurs
du romarin.. Le jour de joie est arrivé, cœurs
e allusion douce et triste à la plus aimée, qui plonge, ainsi que des
fleurs
, ses mains aux sources de ses yeux : mais, tentat
offrent la sensation d’un détail unique ; il y a dans la corbeille de
fleurs
une pivoine que seule on voit parmi les autres ab
ivoine que seule on voit parmi les autres abolies, mais si les autres
fleurs
n’étaient pas groupées autour d’elle, on ne verra
t était tout, mais n’est plus rien : une femme, les nuits vécues, les
fleurs
vues ensemble, la vie écoulée comme du sable d’un
s en deuil. Cette vision de l’Adieu : La figure de la Cueilleuse de
fleurs
qui chante S’efface tellement dans l’épais crépus
u torrent grondant de son verbe une flottille agréable d’herbes et de
fleurs
. J’ai cité déjà quelques beaux fragments ; il y e
dent en désirs ; leur volupté est de cueillir le plus grand nombre de
fleurs
et d’images ; la fièvre de l’idée exalte leur act
ssifs ; J’ai heurté, savez-vous ? d’incroyables Florides Mêlant aux
fleurs
des yeux de panthères, aux peaux D’hommes, des ar
la sensation, les images arrachées brutalement par touffes, herbes et
fleurs
mêlées, l’ivresse d’une ruche que frappe un rayon
Banville l’eût citée parmi les modèles, et elle semble d’ailleurs une
fleur
destinée à tous les futurs florilèges : Sur le
corail où se tordent des algues Etend à la mer des bras sanglants de
fleurs
calmes Qui mirent leurs reflets sur le repos des
beau génie dormait encore, parfum inconnu, dans le calice fermé de la
fleur
, Mikhaël ne devrait pas être jugé, mais seulement
beau vers, son état d’âme : Nous sommes les amants tristes parmi les
fleurs
. Cependant, vers le même temps, le poète eut des
s, c’est Armentaria, poème très pur, très clairement auréolé d’amour,
fleur
mystique et candide, flos admirabilis ! Il y a de
parle, on dirait qu’il tombe de ma bouche Des anges, des saphirs, des
fleurs
et des rubis… Poète, Aurier l’est encore jusqu’
r, et foi dans la fructification aux heures où il se promène sous les
fleurs
. Les fleurs qu’il désire et les fruits qu’il atte
ns la fructification aux heures où il se promène sous les fleurs. Les
fleurs
qu’il désire et les fruits qu’il attend diffèrent
qu’il attend diffèrent selon la nature de son âme, mais il croit aux
fleurs
et aux fruits, et qu’il mangera les fruits, et qu
isolent, glisse et luit, pour vous seul, dirait-on, ce regard long de
fleur
assombrie, pensive. Dans cette urbanité goûtez un
Baudelaire, un Mallarmé, un Valéry. Même pour un écrivain fécond, la
fleur
de ce qui « reste » — mot qui serait à préciser —
’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les
fleurs
, Le poète impuissant qui maudit son génie A trave
désert stérile de douleurs. (L’Azur.) « Belle indolemment comme les
fleurs
» relie peut-être l’Azur à ces Fleurs où Mallarmé
« Belle indolemment comme les fleurs » relie peut-être l’Azur à ces
Fleurs
où Mallarmé, après les premières strophes, est si
é, après les premières strophes, est si vite repris par la stérilité,
fleurs
dont la beauté s’étale devant lui, ironique et dé
mystère vain de votre être ? Hérodiade. Pour moi. La nourrice Triste
fleur
qui croît seule et n’a pas d’autre émoi Que son
anée, l’abondance du génie opulent. Ainsi Baudelaire avait choisi les
Fleurs
du Mal pour en faire une province poétique à lui,
du vieux Parnasse, offrent au même buste de Banville l’un la gerbe de
fleurs
et l’autre la branche de pin. Mais Mallarmé préfé
ré tout éminente. Et la Maison du Berger des Destinées, le Voyage des
Fleurs
du Mal, marquent des états de ce conflit. C’est l
dinaire chanté le printemps que par imitation classique : la Fête des
Fleurs
sous le coutumier parapluie. Leur saison c’est l’
ignes à la Puvis, voilà seulement ce qu’il demande à la nature, et la
fleur
légère qu’il en veut cueillir, ou mieux la page b
a tempête et l’infini sur la mer. Ce désir d’une poésie de la maison,
fleur
montée de la lampe, nous est indiqué dès ses prem
r sa maison des porcelaines, des tasses de neige ; et, comme dans les
Fleurs
il s’épuise vite à renouveler sur les merveilles
nature, pour un faune vrai comme Francis Jammes, sont les arbres, les
fleurs
, les bêtes, la maison aussi dans laquelle entre l
e joie comme une mère, au matin, sous l’éponge qui ruisselle, fait de
fleur
fraîche les joues de l’enfant qui rit, tout cela
dans l’air Assoupi de sommeils touffus. Une vapeur de chair rose, la
fleur
la plus ténue, le pollen de la jeunesse et de la
nt les vers d’Hérodiade. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des
fleurs
A répandre l’oubli des humaines douleurs, Mais de
i ne finira pas sans malheur sur la tour… On évoque l’apostrophe des
Fleurs
du Mal. Et je chéris, ô bête implacable et cruel
alambiquée. Calices balançant la future fiole, dit-il nommant les
Fleurs
. Sur le rêve de cette fiole il s’obstine avec la
frère, acheter du pain. Baudelaire aurait donné peut-être plusieurs
fleurs
du Mal pour avoir trouvé le dernier vers d’Angois
ef gothique. Et Gautier, sur Baudelaire, écrivait dans sa préface des
Fleurs
du Mal ces lignes qui, de façon exacte, pourraien
ment selon la formule de la comparaison parnassienne, comme le Pot de
Fleurs
ou le Vase Brisé. Ainsi germa l’amour dans mon â
ppait une ampleur de délivrance, où surnageait sans poids et libre la
fleur
intacte de la vie idéaliste, j’imagine qu’il les
ur orteil du séraphin, Que rougit la pudeur des aurores foulées. (Les
Fleurs
.) De fait nous rejoignons ici la grande route de
que l’œuvre poétique et la pensée écrite de Mallarmé. « Je dis : une
fleur
! et hors de l’oubli où ma voix relègue aucun con
te d’un rêveur. Et sur un tel problème l’esprit de Mallarmé, comme la
fleur
sur l’eau, s’épanouissait voluptueusement. Vivant
t, enveloppant à la même main et dans les mêmes lignes une absence de
fleur
et une fleur d’absence — le Nénuphar Blanc du poè
t à la même main et dans les mêmes lignes une absence de fleur et une
fleur
d’absence — le Nénuphar Blanc du poème — abolir s
nt en esprit une caserne à étages, possède un jardin et a le goût des
fleurs
vivantes, serrera précieusement contre lui ce don
certitude divinatrice,[…] que simplement la beauté des vers paraît la
fleur
et la […] de leur lumière limpide. Il était néces
et cachées, comme le pistil et les étamines au cœur poudroyant d’une
fleur
. Ainsi dans le lyrisme romantique était déjà cont
ment de sa splendeur parnassienne, dans Apparition, les Fenêtres, les
Fleurs
, l’Azur, Hérodiade. La poésie, pour Mallarmé mati
on d’un rêve au cœur qui l’a cueilli. Hâtons-nous de lire dans cette
fleur
transparente qui se compliquera et s’assombrira.
il n’a que faire. » Il ne la verra pas, il partira, ayant en main la
fleur
ici cueillie, le nénuphar blanc du rêve pur, qui,
rvenus de personne la ressemblance transparente du rapt de mon idéale
fleur
. » Le silence pour lui n’est pas un vide, mais u
hronique, même de quinzaine : avoir la durée du tulle illusion ou des
fleurs
artificielles imitant les roses et les clématites
Des séraphins en pleurs Rêvant l’archet aux doigts dans le calme des
fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blanc
trêmes d’une forêt ou d’un arbre. Ainsi l’image, fréquente aussi, des
fleurs
, surtout du lys. Le vers, droit sur le blanc de l
coup137. » Et n’est-ce point, sur sa tige, exactement une des hautes
fleurs
toutes vierges et toutes blanches que ceci : Al
r en une écriture de mouvements l’être et le sens d’un objet, étoile,
fleur
, vase. Voici un sonnet où une chambre blanche et
ns les regards. Mais (le sonnet, il faut s’en souvenir, naît comme sa
fleur
exacte et logique de toute la Déclaration Foraine
nos papiers de banque, mais cent beaux et vrais louis de 1664, avec à
fleur
de coin le profil orgueilleux, royal, du prince e
n œil angélique …La fauve agonie Des feuilles (Soupir.) De grandes
fleurs
avec la balsamique Mort (Les Fleurs.) … Le parf
s feuilles (Soupir.) De grandes fleurs avec la balsamique Mort (Les
Fleurs
.) … Le parfum désert de ces anciens rois … La l
être suggéré par quelque page analogue de Gautier dans la Préface des
Fleurs
du Mal. « Un paysage hante intense comme l’opium
IV. Les mots Si Mallarmé écrivit peu, son œuvre rare nous donne la
fleur
d’un très grand labeur linguistique. Il s’attacha
e doctrine, que la glorification de l’intimité même de la race, en sa
fleur
, le parler »161. Le mot, pour lui, revêtait une
brèves peu accentuées, les longues ondées de juin sur les prés et les
fleurs
, coutumières au climat tourangeau ? Ainsi Mallarm
me un bracelet de pierreries autour d’un bras de femme ». Ce sont ces
fleurs
de pierreries, mots du poète, que Mallarmé dans l
valut Le blanc souci de noire toile. Joignez à ces images celle des
fleurs
détachées « parmi l’heure et le rayon du jour »,
sse. Lisez un sonnet de Heredia, au hasard. A l’ombre de la voûte en
fleurs
des catalpas Et des tulipiers noirs qu’étoile un
ans l’azur, Mallarmé, par une rencontre probablement, écrit dans les
Fleurs
: Des avalanches d’or du vieil azur, au jour Pre
s ensevelis de Rome. Ainsi « les roues assoupissant l’interjection de
fleurs
», « l’effort à proférer un vocable », « une nudi
ées, de cette même faiblesse de facture, qui faussent par moments les
Fleurs
du Mal. Le soleil, sur le sable, ô lutteuse end
rime à une autre le poète fait du vers un pont souple de lianes et de
fleurs
, et, le poème écrit, si mêlé aux branches des arb
n diadème. (Id.) 5. Vermeil comme le pur orteil du séraphin. (Les
Fleurs
.) 6. Chevauchant tristement en geignant du lati
eux. (Brise Marine.) 8. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des
fleurs
. (Hérodiade.) 9. Des dormeuses parmi leurs seu
. (Les Fenêtres.) Celle qu’un sang farouche et radieux arrose. (Les
Fleurs
.) Oui roulant sur des mers de soupirs qu’elle e
Des séraphins en pleurs Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme de
fleurs
Vaporeuses. (Les Fleurs.) Une gloire pour qui j
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme de fleurs Vaporeuses. (Les
Fleurs
.) Une gloire pour qui jadis j’ai fui l’enfance
e soir, retirée en ma couche, reptile Inviolé. (Id.) Vous mentez, ô
fleur
nue De mes lèvres (Id.) Mon sein, vierge de pre
médiane annulée en fait par les deux césures latérales. La chute des
fleurs
symboliques est rendue par les deux membres extrê
e des sonnets. Mais les poèmes du premier Parnasse, les Fenêtres, les
Fleurs
, l’Azur, nous le montrent assouplissant la stance
dits ». S’il éclot quelque chose au milieu de leur vie, Une petite
fleur
sur leur pâle gazon, Le sabot du vacher l’aura bi
nfare. XIII Grâce à lui, s’ils s’en vont tenter un sein fané Avec des
fleurs
par qui l’impureté s’allume, Des limaces naîtront
que l’on repère mieux la poésie de Mallarmé). Voici des fruits, des
fleurs
, des feuilles et des branches, Et puis voici mon
alexandrin toujours comme le joyau définitif, mais à ne sortir, épée,
fleur
, que peu et selon quelque motif prémédité » se jo
dinaire, un poème. L’analyse d’une pièce en partie manquée, celle des
Fleurs
, nous le fera saisir avec précision. I Des avala
de lumière et de matin, est vraiment la création, par le vers, d’une
fleur
fraîche. Le laurier est posé comme un orteil de s
ir Et, pareille à la chair de la femme, la rose Cruelle, Hérodiade en
fleur
du jardin clair, Celle qu’un sang farouche et rad
e pense en voir la raison. C’est qu’à prendre tour à tour chacune des
fleurs
pour lui donner dans un quatrain un cadre d’émail
her mallarméen « de vue et non de vision ». Les lys ne sont pas « une
fleur
» sur laquelle s’arrête l’imagination. Mais on di
ous leur main cueilleuse de gerbes, ils ont réuni l’âme de toutes les
fleurs
et stylisé l’espace du jardin le soir. C’est le j
, arrête cette fuite d’âmes, ce dégagement rêveur et mol des lys, des
fleurs
dans le soir, et met derrière eux le fond d’or by
ton sein juste et fort, Calices balançant la future fiole, De grandes
fleurs
avec la balsamique Mort Pour le poète las que la
rcle de Baudelaire le poème commencé dans le souvenir de Shelley. Les
fleurs
ne valent que par la fleur de beau poison qu’elle
commencé dans le souvenir de Shelley. Les fleurs ne valent que par la
fleur
de beau poison qu’elles méditent et distillent,
mencement l’inspiration s’est ralentie et dispersée, et de l’Ange aux
fleurs
que peut-être le poète voulait dresser tout entie
ivante, il n’a peint que l’orteil de laurier rougissant. Le chant des
fleurs
tourne au chant de la mort, les calices vivants à
n couloir de musique, dans le silence. Cette même défaillance que les
Fleurs
convertissent en un horizon de beauté, on la retr
ion de son souffle intérieur. Le poème en stances de quatre vers (les
Fleurs
, les Fenêtres), le poème en terze rime (le Guigno
me de ses sonnets est malhabile et lâche, et il n’en est pas dans les
Fleurs
du Mal deux qui soient sans défaut. D’autre part
s. Allusion et suggestion s’emploient à l’état pur. Le sujet est les
Fleurs
du Mal. Il s’agit non de les peindre ou de les ex
er, mais de les évoquer chez le lecteur, de « faire » mentalement ces
fleurs
. Chaque quatrain forme une suite de quatre images
nge, de la précédente. Celles du premier quatrain suscitent, première
fleur
, de Baudelaire le génie religieux, l’âme que hant
religieuse, dans le premier quatrain. Fleur « récente », passionnée,
fleur
du feu dans le second. On peut trouver étrange ce
bouquet artificiel. Mais, intérieure, pure, essentielle, la troisième
fleur
est l’idée même des Fleurs du Mal, — Celle son Om
intérieure, pure, essentielle, la troisième fleur est l’idée même des
Fleurs
du Mal, — Celle son Ombre même en laquelle passe
et par « ce qui fait penser », l’Idée, celle de l’Automne, celle des
Fleurs
baudelairiennes. On peut refaire ce travail sur d
scourait Mallarmé, l’alexandrin parfait « à ne sortir, joyau, épée ou
fleur
» qu’après des préludes. Lisez Salut, dit à un ba
ot, à le préparer de sorte qu’il ne s’ajoute à la phrase que comme sa
fleur
impondérable. « Des entrelacs distants où dort u
u négligé, de la pensée toute fraîche, sentant encore la ruche et les
fleurs
. « Une élégance à paraître en négligé » n’est pas
ue, puissance de suggestion, soit, comme le pollen ou le parfum d’une
fleur
, incluse aux feuillets du Livre. « Un solitaire t
que l’essai, le balbutiement, elle va vers lui à son achèvement, à sa
fleur
. Dans le premier numéro de la Dernière Mode il éc
devant l’étonnement. » De ce journal, danseuse enfuie ainsi dans les
fleurs
, il existe une Idée, en précisant laquelle Mallar
s’était déposée une vie, ruche pleine de miel, avec son labeur et les
fleurs
fraîches des jours successifs, déposée dans quelq
demain emportera dans les espaces morts, la vie aura-t-elle achevé sa
fleur
, et son harmonie finira-t-elle sur un accord parf
nt à l’ordre religieux, et dans les cérémonies religieuses se lève sa
fleur
de beauté vivante. Si un jour ces disponibilités
érienne, l’afflux intérieur du sang et non le fard donne au visage sa
fleur
. Autour du héros qui chez Wagner forme le centre
sé un bain d’or éternel. Je veux que mes cheveux qui ne sont pas des
fleurs
A répandre l’oubli des humaines douleurs, Mais de
de la vie, un rideau qu’un moment auguste va écarter. Vous mentez, ô
fleur
nue De mes lèvres ! J’attends une chose inconnue,
. Oui, dans une île que l’air charge De vue et non de visions, Toute
fleur
s’étalait plus large Sans que nous en devisions.
clusion de Candide : cultiver son jardin, un jardin étrange encore de
fleurs
rares. Stance III. — (Nous fûmes deux, je le main
’iris est ici choisi c’est que l’image se tient sur les confins de la
fleur
, de la pierre précieuse et de la prunelle vivante
ttante et comme délacée, faite de matière subtile et radiante, Toute
fleur
s’étalait plus large. Les mots exhalaient leur h
libéré du poème. Selon leur motif même, se lève par elles une grande
fleur
, sœur de « l’absente d’aucuns bouquets » et de ce
onnet de Mallarmé, ne porte point Le pur vase d’aucun breuvage. Ces
fleurs
qui figurent les mots, nous les reconnaissons : c
ice clair, Que, pluie et diamant, le regard diaphane Resté là sur ces
fleurs
dont nulle ne se fane, Isolé parmi l’heure et le
e, dans un génie sans ombre, le jardin des mots éternels, De grandes
fleurs
avec la balsamique Mort, Pour le poêle las que la
le poêle las que la vie étiole. On devine l’ébauche de ce poème des
Fleurs
, à la Shelley, que dut rêver Mallarmé. En cet éta
stance Gloire du long désir, Idées, est, comme un pétale extrême de
fleur
, le sommet du poème. Le sens se dégage très clair
, intensifient, dans le même contour et le même son, les Idées et les
fleurs
qui les figurent. Tel est le rêve de poésie nue,
des ballerines 1 Ballet et musique figureraient — livre, île, jardin,
fleurs
, sourire, mer, amour — une logique intérieure, un
e l’écrit, Comme le lustre est le personnage principal du théâtre, la
fleur
de narcisse, sœur du Nénuphar blanc, apposait une
ue, une santé qui s’ajoute à de la belle prose comme à la jeunesse sa
fleur
, Mallarmé plus qu’aucun s’éloigne de cette route
ais un peu comme des vers latins, — et Franciscæ meæ laudes, dans les
Fleurs
du Mal, est bien placé pour nous suggérer une mis
C’est à propos de Baudelaire que Gautier, dans sa préface de 1868 aux
Fleurs
du Mal, essayait de définir le style dit de décad
x ans plus tôt, Barbey d’Aurevilly avait écrit, toujours à propos des
Fleurs
du Mal, des lignes aussi significatives. « Pour M
Son talent… compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une
fleur
du Mal venue dans les serres chaudes d’une Décade
e résumant un des aspects élémentaires de notre forme, glaive, coupe,
fleur
, etc… » le dernier vers ne figure pas le lys, ne
rima l’Idée pure cette vie ? Dans le miraculeux clair-obscur, dans la
fleur
de nouvelle lumière où se fondent, comme la beaut
oir cheminé par d’interminables landes philosophiques, éclate dans la
fleur
formidable du drame wagnérien. La Rêverie d’un po
ysmans d’ignorance historique et de cliché vague. Dans la préface des
Fleurs
du Mal, Gautier écrivait déjà de Baudelaire : « O
elles s’appellent Marie, il leur revient de droit avec un bouquet de
fleurs
blanches. J’en ai vu un exemplaire aux mains de d
ns ce lit embaumé d’herbes hautes à forte senteur : il y a le genêt à
fleurs
d’or. Sous un air de gentillesse parfois adolesce
leur pèlerinage. Les plus tendres de cœur à Rome apporteront Quelques
fleurs
des landiers pour réjouir ton front ; Mais là-bas
bon Saint, et souris-leur Quand sur ton humble autel ils mettront une
fleur
De la Ville éternelle. La Lettre à un Chanteur d
t qui y retourne. Il a même le Nord en aversion ; il en écraserait la
fleur
sous ses pieds ; dans deux jolis couplets à M. Ma
mps pas. Ta jeunesse aima les plus belles choses : L’art, la liberté,
fleurs
au ciel écloses ! Épargne ces fleurs tombant sous
lles choses : L’art, la liberté, fleurs au ciel écloses ! Épargne ces
fleurs
tombant sous les pas. Obscurci longtemps par une
Anthologie grecque n’est autre chose qu’un assortiment, un bouquet de
fleurs
poétiques. Dès que vint l’âge des grammairiens, d
désigné du nom de Couronne, et qu’il avait tressée en effet de mille
fleurs
. Méléagre vivait cent ans environ avant Jésus-Chr
ttanti de l’Antiquité, et si je ne savais pas bien en reconnaître les
fleurs
, je sentais au moins quelque chose de leur parfum
arfum. Maintenant ce sera un jardin public, et peut-être, au lieu des
fleurs
, n’y trouvera-t-on plus que de la jonchée… Et pou
rappeler que le plaisir est rapide et qu’il faut le cueillir dans sa
fleur
, tandis qu’il en est temps encore. J’en citerai u
e vole pas plus vite que la jeunesse. Et maintenant, vois, toutes tes
fleurs
sont par terre, éparses et répandues. » Presque
éesse Rhéa pour obtenir d’arriver au seuil de l’hyménée dans toute sa
fleur
et sa fraîcheur : « Ô toi qui règnes sur le mont
e : toujours et partout l’homme de bien est homme de bien. » Mais la
fleur
des épigrammes de Léonidas en faveur du pauvre mo
qu’aux premiers jours du printemps, le villageois, ayant cueilli des
fleurs
de la prairie, en couronne ma tombe, et que, pres
ur, naturel, adolescent, non irrité, point irréligieux, dans toute sa
fleur
de sensibilité et de bonté, animé de tous les ins
fermant les yeux je revois L’enclos plein de lumière, La haie en
fleur
, le petit bois, La ferme et la fermière ! Si
garé), Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon les
fleurs
La joie à la chaumière, Et garde des vents et
ant l’entrée du Tasse à Rome au milieu d’une pluie de couronnes et de
fleurs
, il dira : Le pauvre fou sentit, dans la ville p
il dira : Le pauvre fou sentit, dans la ville papale, Une douche de
fleurs
inonder son front pâle. Épousseter, sabler, dou
che de fleurs inonder son front pâle. Épousseter, sabler, douche de
fleurs
, voilà le détestable style moderne, le style maté
Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de
fleurs
ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
qui voltige plutôt qu’elle ne marche sur la pointe des gazons et des
fleurs
? Elle avait adopté cette allure, de peur, disai
mone, sa goutte d’eau : Pour toi que ne suis-je, ô Poète, Ou l’humble
fleur
ou l’humble oiseau ! Tous ceux qui connaissent M
le plus grand de tous ses plaisirs dans cette saison qui entremêle de
fleurs
vos flexibles rameaux ! Chœur des Nymphes de
brises légères disperser, pour ses délices, la poussière odorante des
fleurs
! puissent les lacs d’une eau claire et verdoyant
ange et si difficile, cherchez du moins des termes polis, couvrez des
fleurs
de la rhétorique cette face hideuse de votre Évan
n jeune garçon qui tient une boîte d’encens, et qui a une couronne de
fleurs
sur la tête. Un Coureur armé, courant dans la lic
de Sicyone. L’Hémérésios, ou l’enfant. Glycère assise et couronnée de
fleurs
. Une Hécatombe. Euphranor. Un Combat équestre. L
e de guirlandes, appuyée sur un panier rempli d’épis, de fruits et de
fleurs
. Hercule est vu par le dos, debout devant elle, e
et conséquemment ne font point fuir les objets. Les fruits même, les
fleurs
et les vases manquent de perspective, et le conto
nages. Quelques empereurs iconoclastes avaient permis de dessiner des
fleurs
et des oiseaux sur les murs des églises de Consta
droite, et de la gauche une torche allumée. Au dedans du temple, des
fleurs
de toutes couleurs, des instruments de différents
. Jean Ajalbert : Femmes et paysages. Émile Blémont : Les Pommiers en
fleurs
. Tristan Corbière : Les Amours jaunes (réédition
ensive. Max Elskamp : Salutations dont d’angéliques. Charles Guérin :
Fleurs
de neige. Valère Gille : Le château des Merveille
1887-1898). Ernest Raynaud : Le Bocage. Adolphe Retté : L’Archipel en
fleurs
. Fernand Séverin : Un Chant dans l’ombre. Raymond
rt : Ballades. Ferdinand Hérold : Intermède pastoral. André Lemoyne :
Fleurs
du soir. Jean Moréas : Poésies (1886-1896). Robe
ui naissent, qui se succèdent et qui amènent chacune avec elles leurs
fleurs
, leurs amours et leurs chants. La difficulté, c’e
éparatrice, c’est son droit comme son devoir ; mais l’imagination, la
fleur
, l’inspiration de la passion et du sentiment, lui
or ; Un jardin clos d’un mur où rampe la raquette ; Une ruche, et des
fleurs
dont l’oiseau vert becquette La poudreuse étamine
s muguets de France ; Une verte tonnelle à l’ombre des lilas, Dont la
fleur
m’est si douce et meurt si vite, hélas ! Des livr
ouverts, riantes et nouvelles, Par les soleils de mai, Dieu ! que les
fleurs
sont belles ! Moi, comme un papillon, léger dès l
, Car elles ont souvent consolé mes tristesses, Et, qui le sait ? les
Fleurs
sont peut-être déesses. Mais, ce jour-là, j’all
au bord des cieux, Ni, tout humide encor de son bain de rosée, Chaque
fleur
relever sa tête reposée. Je pensais à ma sœur, et
ous l’aile maternelle, Avant de m’éloigner du jardin, je cueillis Les
fleurs
de mes amours, — une pervenche, un lis ; Du rosie
Il sut conserver au milieu des écueils de cette vie universitaire sa
fleur
de pureté et de chasteté, se livrant dès ce temps
assortit à chacun, avec l’art qu’employait à faire ses guirlandes de
fleurs
la bouquetière Glycera. Il s’attache aux mondains
que toute voie humaine a ses épines et ses ronces encore plus que ses
fleurs
, et que, lorsque Dieu se manifeste et parle, c’es
emières : « Je ne me ressouviens pas qu’il ait jamais parlé parmi les
fleurs
, oui bien parmi les déserts et halliers plusieurs
t, François de Sales sème involontairement devant lui et prodigue les
fleurs
; il répand le lait et le miel, et les fruits sav
es de mauvais goût et quelques abus d’esprit, de sucre, de miel et de
fleurs
, on pourrait croire qu’il amollit et qu’il effémi
ville du temps de saint Louis. Dégageons donc les gentillesses et les
fleurs
pour arriver jusqu’à cette âme si doucement arden
rille et qui serait fausse, mais celle qui échauffe en rayonnant, une
fleur
d’éclat qui ne vient pas de la surface, mais du f
Fontainas, André (1865-1948) [Bibliographie] Le Sang des
fleurs
(1889). — Les Vergers illusoires (1892). — Nuits
u revers, pour allégoriser d’emblèmes décoratifs le poète du Sang des
fleurs
et des Vergers illusoires, on figurerait, dans u
voir suivi (après la publication de son premier recueil : Le Sang des
fleurs
, 1889) les subtils contours de Mallarmé, ce poète
ons, l’Imitation, était en permanence sur la table de nuit, comme une
fleur
séchée et effeuillée dont on a respiré mille fois
l’heure ; je l’aime fort : les bluettes sont si jolies ! ce sont les
fleurs
de cheminée. « Vraiment il se passe de charmantes
buissons blancs comme s’ils étaient fleuris. Le givre fait de belles
fleurs
. Nous en vîmes un brin si joli que nous en voulio
un bouquet au saint Sacrement, mais il fondit dans nos mains : toute
fleur
dure peu. Je regrettai fort mon bouquet : c’était
e reprends vie et m’épanouis comme la pimprenelle, cette jolie petite
fleur
qui ne s’ouvre qu’au soleil. « Voilà donc mes der
upeau toute la journée : c’est de bon augure, nous aurons bientôt des
fleurs
. On croit aussi que ces oiseaux portent bonheur a
eurs de printemps qui sont bien douces, c’est le premier qui voit des
fleurs
, quelques pimprenelles qui s’ouvrent un peu au so
des gelées blanches. Les petits enfants s’en amusent et les appellent
fleurs
de mars. « Ce nom est très bien donné. On en fait
est très bien donné. On en fait sécher pour faire de la tisane. Cette
fleur
est bonne et douce pour les rhumes, et, comme la
pire de parfums ! » Le 26 avril. « Je ne sais quoi m’ôta de sur les
fleurs
hier matin ; depuis j’en ai vu d’autres dans le c
angueur a bien des charmes, et ce mélange de verdure et de débris, de
fleurs
qui s’ouvrent sur des fleurs tombées, d’oiseaux q
t ce mélange de verdure et de débris, de fleurs qui s’ouvrent sur des
fleurs
tombées, d’oiseaux qui chantent et de petits torr
t que son âme (si âme il y a) reposera doucement dans ce nid sous les
fleurs
. « Je crois assez à l’âme des bêtes, et je voudra
peut guère l’en détourner. Crois-tu que, si je courais vers toi, une
fleur
sur mon chemin ou une épine au pied m’arrêtassent
douce candeur de la douleur confiante, comme dans la naïve joie de la
fleur
qui vient d’éclore pour jouir, aimer, souffrir, e
Voici les mois et les saisons évoqués par la robe ou le parfum d’une
fleur
dans l’intimité du chez-soi : Mars qui sent La v
s regardiez s’ouvrir au ciel, belles créoles, Des
fleurs
de feu. C’est en elle que leur cœur revit, ce cœ
afrané flotte dans la nuit verte, Y laissant le parfum nocturne d’une
fleur
. Elle passe sans bruit dans la maison de songe,
ns la Revue des Deux Mondes de décembre 1900, je détache cette petite
fleur
au parfum sensuel. La poétesse chante la fragilit
s’y roulent en se pâmant, appuyant leur chair nue contre la chair des
fleurs
, humant avec sensualité l’excitation des parfums.
m’y cacher ; Ma bouche que j’entr’ouvre au vent est toute pleine Des
fleurs
et des moissons qui chargent ton haleine ; Je met
ème de Mme Delarue-Mardrus, Fontaine : Penche-toi… Et vois monter la
fleur
de ta bouche lointaine Du fond de l’eau tremblant
ends. L’homme orgueilleusement ramène tout à lui. Mais le parfum des
fleurs
ne jaillit pas pour lui des corolles et des calic
ependant dans ces parfums une excitation à la volupté : c’est que les
fleurs
sont vraiment des bouches voluptueuses, qui atten
…… Le foyer s’est éteint, la lampe s’est éteinte Dans la chambre sans
fleurs
où je t’ouvre les bras, Toi qui ne viendras pas !
el sauvage, Et des glaives trempaient dans l’eau trouble du soir. Des
fleurs
s’ouvraient en moi, flexibles et flagrantes, Des
du soir. Des fleurs s’ouvraient en moi, flexibles et flagrantes, Des
fleurs
… tes gestes et ta blancheur nonchalante : Ton cor
ne oraison. C’est en elle que le paysage contemplé se prolonge : les
fleurs
évoquent, deviennent les gestes de l’amour. La Gu
Dans ton âme jolie comme un miroir sans tain On verrait se faner des
fleurs
crépusculaires… C’est une transposition de l’abs
J’aime aller avec toi, le long des prés mouillés, Cueillir de tendres
fleurs
, afin de t’en orner. Je souris, à te voir te drap
s amoureux mouiller toute son âme, Et goûter une lèvre en sentant une
fleur
, Et se sentir mourir du frisson d’être femme !…
branches des forêts !… Quel sentiment d’avoir, éternelle passante, De
fleurs
, de fleurs, toujours mes gestes désemplis… Hélas
s forêts !… Quel sentiment d’avoir, éternelle passante, De fleurs, de
fleurs
, toujours mes gestes désemplis… Hélas ! Quel sent
e se dessinent et se détachent nettement dans les paysages, comme des
fleurs
au bout des tiges et des branches. La vie de cett
lés de rosée, elle a su noter une matinée de son enfance : toutes les
fleurs
du jardin penchent sous les pollens du désir, et
larté du jour », et les emporte dans ses bras : Autour d’elle et des
fleurs
s’épaissit la buée Et la grosse chaleur des parfu
s’approche des rives, on peut cueillir des vers d’un beau jet, et des
fleurs
pleines de clarté : Tout dort, les doux oiseaux
nt toutes fraîchement cueillies et ont encore l’humidité parfumée des
fleurs
coupées au buisson. Sa philosophie est une sorte
ulevas vers ta bouche encore un peu, Et, prenant notre amour pour une
fleur
vivante, L’abeille, interrompant sa course bourdo
e, L’abeille, interrompant sa course bourdonnante, Lourde du miel des
fleurs
, tomba sur mes cheveux. Un autre été est revenu
forme et dans le parfum d’une autre chair, Fruit d’avril au verger en
fleurs
, églantier vert Au seuil de ma jeunesse à peine é
abstraire l’amant, cultiver les caresses et les sentiments, comme des
fleurs
toujours pareilles, et pourtant chaque matin reno
’astre des nuits se contente de faire épanouir de sa douce lumière la
fleur
odorante du conmonda, sans toucher de ses rayons
Dans la scène suivante, des jeunes filles du palais cueillent des
fleurs
pour la fête du printemps qu’on doit célébrer ; e
cieux sourire, la blancheur éblouissante de ses dents pures comme les
fleurs
, et prêtent une oreille complaisante à son petit
Vois l’aveugle rejeter, plein de terreur, loin de lui la couronne de
fleurs
dont une main amie vient de parer sa tête, et que
hmanta. Eh bien ! Qu’il brille donc de nouveau à ton doigt, comme une
fleur
éclatante dont se pare une jeune plante au retour
s bontés, vous avez même prévenu tous mes souhaits. D’abord paraît la
fleur
, et ensuite vient le fruit ; ce n’est qu’après la
seuse soulèvera le rideau et se montrera ; puis, après avoir semé des
fleurs
dans l’assemblée, elle déploiera son talent et le
abdiqué l’empire en faveur de leurs enfants, nous l’avons adopté à la
fleur
de notre âge, nous avons été heureux de languir d
ns toutes les fortunes, et qui, au déclin même de son âge, comme à la
fleur
de sa vie, jouit des douceurs d’une consolante un
es consacrées au culte des dieux. L’une d’elles apporte son tribut de
fleurs
au saint supérieur du monastère. « Simplicité de
de manier le fer homicide, la délicatesse de palper le velouté d’une
fleur
?… Le vieillard. Mais éloignons-nous ? Je vais v
pagne, comme il aspire avec sa trompe l’onde embaumée par la pluie de
fleurs
des lotus du rivage ! Comme il en rafraîchit d’un
la lune teinte de taches jaunâtres, ou bien au lotus, lorsque sur sa
fleur
flétrie l’abeille noire étend ses ailes frémissan
tions diverses : Chateaubriand n’avait à sa boutonnière que la petite
fleur
qu’il avait l’habitude d’y porter. Mais, agacé pa
ien à voir avec la nicotine. Vous voici entourés par les marchands de
fleurs
. Quelle avalanche ! et vous n’avez que le choix.
sont noires ou inondées de lumière, elles sentent la moisissure et la
fleur
. Quelques-unes de ces ruelles s’en vont closes, n
tal d’un boucher, vous pouvez faire emplette d’un odorant chapelet de
fleurs
d’oranger orné au bout d’un œillet ou d’une rose.
larges bleuets en papier ornent leurs cheveux. Quelquefois c’est une
fleur
naturelle qui pend vers l’oreille. Comme j’errais
lées, baignant les arbres et les arbrisseaux et l’herbe pâle semée de
fleurs
jaunes. Une haie luxuriante de figuiers de Barbar
re fort piquantes et d’un arôme très irritant. J’ai beaucoup aimé les
Fleurs
du Mal, pendant mon adolescence et ma toute premi
gre, comme rempli d’une espérance inconsidérée, et à l’instant, mille
fleurs
s’ouvrent, odorantes ou distillant le miel. Des b
exible et il se remet à souffler. Le paysage change à vue d’œil : les
fleurs
languissent et leur parfum s’évapore ; les corymb
z tous ces renseignements dans les guides. Je dirai deux mots sur les
fleurs
que l’on vend dans les rues d’Athènes. Elles sont
nt belles, avec d’étranges pâleurs hivernales, en ce moment. Dans ces
fleurs
, une âme antique semble subir la Parque. Les viol
de rares roses font voir cette amère beauté de l’être seul. Après les
fleurs
, les femmes. On a soutenu, je crois, que sous Pér
nte à la fois… Sur la table, dans un vase grossier, — un bouquet. Ces
fleurs
parfumaient naguère encore la brise orientale ! C
es fleurs parfumaient naguère encore la brise orientale ! Ce sont des
fleurs
de Smyrne qu’une main amie offrit, au départ, à c
belle image ancienne aux couleurs presque effacées. * Les kiosques de
fleurs
qui bordent le Cours Saint-Louis sont presque des
aimables. Il est pour le poète une douce saison, celle où la dernière
fleur
s’effeuille et le premier fruit commence à se nou
salles vermoulues, un soir d’autrefois, au milieu des lumières et des
fleurs
de la fête joyeuse, la vue d’un jeune cavalier a
illi des violettes. — Hélas ! répondis-je, c’était peut-être d’autres
fleurs
. — Proserpine, reprit-il, n’a jamais cueilli ni v
pine, reprit-il, n’a jamais cueilli ni violettes, ni aucune espèce de
fleurs
; vous avez confondu avec Koré. Tu ne l’ignores
ai : — Cher maître, il est vrai que Proserpine n’a jamais cueilli des
fleurs
; mais Koré non plus, puisque c’est Pherréphatta.
j’admire là, entre deux rangs de solides poiriers, un beau remous de
fleurs
multicolores. À la grille d’un jardin une vigne g
e pétunias et de géraniums : violets, blancs, rouges, piolés. Ô choux
fleurs
! qu’elles sont réconfortantes à contempler, vos
lus jeunes et en nombre suffisant, certes. Il y a des arbustes et des
fleurs
. Quittons, quittons les cimetières ! Je suis dégo
ment dans la poussière et dans mon amour avec les Destinées, avec les
Fleurs
du Mal, avec les Poèmes barbares, avec tout Verla
noies, le ciel était couvert, et maintenant le soleil brille sur les
fleurs
. Ô ciel couvert ! tu es clair pour mon âme, flamm
dans ma chambre. En face, là-bas, chez mon voisin l’horticulteur, les
fleurs
se couvrent de paille. Ô chères fleurs ! la Niort
mon voisin l’horticulteur, les fleurs se couvrent de paille. Ô chères
fleurs
! la Niort nous épie, vous et moi. Pauvre Mort !
lle de Jupiter, se plaignait sur la lyre. … Hier encore, sur moi, les
fleurs
fanées des guirlandes, c’était une grâce de plus,
point… À Saint-Rémy-lez-Chevreuse, je déjeunai sous des berceaux en
fleurs
, au son des cloches d’alentour. La nuit, je couch
. Mais je suis certain qu’elles me tendirent de pauvres bras avec des
fleurs
de jacinthe au bout. Ai-je douté un moment que ce
pins-parasols, hérisse les cactus et fait frissonner les violiers en
fleurs
et les clochettes de fuchsias. Le ciel est net, a
nchâtre d’herbes marines… Un Café : Aux murs, sur un papier rouge à
fleurs
, des réclames pendues : Rhum Fox-Land, Fenouillet
ges et d’avirons. En face, un grand amandier branchu se couvre de ses
fleurs
éclatantes ; une douce colline avec sa couronne d
ur extrémité. Il y a aussi des euphorbes, aux sombres feuilles, çà la
fleur
jaune piquée de brique. Le vent les caresse en pa
s ; les ombres des promontoires ; les coteaux avec leurs buissons aux
fleurs
jaunes et mystérieuses ; le soleil et ses gradati
ccord dans la diversité. Un étalage d’huîtres avoisine un marchand de
fleurs
et ne choque point. Il va aussi le Mont Chevalier
rs costumés ou en habit, des dames belles ou laides, assises dans les
fleurs
et les branches. Sur la promenade du Midi, au bor
illets, puis on distribue quelques bannières. C’était une bataille de
fleurs
. Ce serait une pauvre fête à Paris, mais là-bas i
e-mêle avec quelques aulx. Il y a au marché de Nice les plus fraîches
fleurs
: la sombre violette, l’œillet vif qui sied au co
rguerite, la rose et l’anémone qui tremble au vent. Mais laissons les
fleurs
et venez regarder plutôt ces pommes et ces poires
lus parfait ovale, la bouche de carmin, et les yeux plus doux que les
fleurs
et les étoiles, m’avait donné rendez-vous à San R
enclos de l’horticulteur mon ami est vide en ce moment de ses pots de
fleurs
. Il est tout désert et la terre, sous le ciel cou
ssage avec mesure et décence ; du haut des maisons, les plus fraîches
fleurs
s’effeuillent sur eux. * — Certes, certes, fait T
t le bras à propos et nous allâmes respirer le parfum des orangers en
fleurs
dans le petit square qui borde la place. — C’est
eur et dont le tronc tacheté s’enguirlande de roses grimpantes. Mille
fleurs
émaillent le parterre. A côté de la ménagerie, qu
bien loin, là-bas sur les rochers où la mer me parle et m’entend. Des
fleurs
frissonnent sous la bise ; nous en cueillons. Mai
ns le sable montra sa tête délicate, nous rejetâmes toutes les autres
fleurs
. Tiberge se mit à réciter : Tu sei savio e’nte
chapelle dédiée à Saint-Georges. Elle est proprette et toute semée de
fleurs
; devant le huis, une table grossière supporte un
nnaître la raison. Un cantonnier m’avait permis de cueillir une belle
fleur
qui s’épanouissait sur sa tige… C’est assez pour
J’ai vu le ciel sans nuages Perdre sa couleur, J’ai vu la plus belle
fleur
Humiliée par l’orage. J’ai vu l’eau des rochers
souffle pour animer la flute taillée dans le fin roseau. Les petites
fleurs
d’avril se balancent tout émerillonnées sur leurs
Li Margarideto. Ces pâquerettes, comme il les appelle, c’étaient des
fleurs
du jardin de Saint-Remy, fleurs toutes simples, m
, comme il les appelle, c’étaient des fleurs du jardin de Saint-Remy,
fleurs
toutes simples, mais toutes fraîches, fleurs de s
du jardin de Saint-Remy, fleurs toutes simples, mais toutes fraîches,
fleurs
de saine pensée comme de gai savoir, offrande et
ce, sa nation, sa race. Une œuvre littéraire peut être comparée à une
fleur
; la fleur dépend du rameau ; le rameau se rattac
on, sa race. Une œuvre littéraire peut être comparée à une fleur ; la
fleur
dépend du rameau ; le rameau se rattache à une br
se relie à un tronc ; nous sommes contraints, pour nous expliquer la
fleur
, de considérer l’arbre tout entier et le sol même
ges sillons de culture et d’arbres fruitiers, amandiers, pêchers, aux
fleurs
précoces, aux feuilles sans ombre, ou sur de vert
demi voilées de saules et de frênes ; au printemps, les senteurs des
fleurs
de pêchers, de vignes, d’amandiers, y montaient p
mal ses pleurs, De ses yeux mêle une goutte À l’eau qui pleut sur ses
fleurs
; Et si ma sœur la plus chère, En regardant le r
e des autels, la magnificence des costumes, les chants, l’encens, les
fleurs
, la musique, exerçaient sur des imaginations d’en
romenades. Je marchais à quelque distance derrière lui, cueillant les
fleurs
, découvrant les nids, écoutant les merles, regard
toutes formées, comme d’autant de grains de chapelet, des plus jolies
fleurs
champêtres cueillies çà et là sur ma route, et en
cré vieillard qui me guide à tes rives S’assoirait pour prier sur les
fleurs
de ton lit, Et de ses saisons passée
ier ; je m’y plongeais par tous mes sens, ciel sur ma tête, herbes et
fleurs
sous mes pieds, Alpes lointaines, Rhône rapide, c
ur et d’esprit : il y avait un peu d’effémination dans son goût et de
fleurs
dans son style. Il y a un genre d’ornementation g
nta le monde avec son livre, il fut le génie des Ruines, tout paré de
fleurs
sépulcrales, de souvenirs, de traditions, de myst
e d’étoiles et une nuit couverte de nuages, des prairies émaillées de
fleurs
, des forêts dépouillées par les frimas, des champ
voyance à l’insouciant. « Aussitôt que les arbres ont développé leurs
fleurs
, mille ouvriers commencent leurs travaux : ceux-c
Le bouvreuil mâle se tenait immobile sur un arbuste voisin comme une
fleur
de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
ie, Et d’une gouttelette avec elle sortie Teindre d’un peu de sang la
fleur
d’or du lotus ? Jeune fille aux longs yeux, sais-
uronne (on l’appelait de ce nom), un bouquet de l’élite de toutes les
fleurs
qui couvraient alors le champ si vaste de la poés
des anciens ; de sorte que chaque fois il tombait plus ou moins de la
fleur
du panier. On se figurera les pertes qu’on a fait
Stésichore ; page savoureuse de Simonide ; Ibycus qui as moissonné la
fleur
séduisante de la Persuasion près des adolescents
ne lui suggéraient pas une idée pareille. Filles de Tyr et de Sidon,
fleurs
de Cos et d’Ionie, toutes celles qu’il aima et qu
is fleurissent sur les montagnes ; mais la plus aimable de toutes, la
fleur
la plus éclose entre les fleurs, Zénophila, est c
s ; mais la plus aimable de toutes, la fleur la plus éclose entre les
fleurs
, Zénophila, est comme la rose qui exhale le charm
s tempes d’Héliodora aux grappes odorantes, la couronne frappe de ses
fleurs
les belles boucles de sa chevelure. » — J’aime à
luton me l’a enlevée, il me l’a enlevée, et la poussière a souillé la
fleur
dans son éclat. Mais je te supplie à genoux, ô Te
ant allé du ciel, la saison rougissante du printemps a souri avec ses
fleurs
. La terre bleuâtre s’est couronnée d’herbe verte,
vohé en l’honneur du Père des raisins, la tête ceinte des corymbes en
fleur
du lierre. Les belles œuvres industrieuses occupe
mot : boive mieux mes larmes. 132. Mot à mot, qui es au régime des
fleurs
. 133. Tryphéra, en effet, veut dire tendre. 13
raits et ces dons, pour prendre hommes et Dieux. Ce poète, mort à la
fleur
de l’âge, était plein de mérite. Il joignait la g
s apprend qu’elle fut portée en terre, découverte avec le chapeau de
fleurs
en la tête, témoin de sa pudicité virginale , et
pale, Laure se montrait recherchée dans sa parure : les perles et les
fleurs
rehaussaient l’éclat de ses cheveux, sa robe étai
dans ses Recherches sur la France, que Mellin produisait des petites
fleurs
, et non des fruits d’aucune durée . Ces mignardis
t, Périssant Fut veu presque en mesme espace, Et comme
fleur
du printemps, En un temps Perdit l
ranche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première
fleur
, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand
s mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de
fleurs
, Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que ros
peu se peuvent-ils bien dire, Puisque compter il les a peu. De mille
fleurs
la belle Flore Les verdes rives ne colore, Cérès
sins et mille, Bacchus n’emplit pas ses tonneaux. Autant donc que de
fleurs
fleurissent, D’espicz et de raisins meurissent, A
ampagnes, Ont tous ensemble résonné : Io, le Delien est né ! Dès la
fleur
de tes jeunes ans, De nos Poètes les mieux disans
ournirai la peine, Afin que son honneur soit commun à nous deux. Les
fleurs
dont ce parterre esjouira nos yeux Seront verds f
et pensée, et pourrez y choisir Fruictz succrez de durée, après des
fleurs
d’attente, Et puis nous partirons à vostre choix
oches Pernette du Guillet naquit à Lyon en 1520. Elle mourut à la
fleur
de l’âge et l’auteur du Microcosme, le subtil Mau
Guillet n’est qu’une onde limpide qui coule sur le gazon et parmi les
fleurs
, traversée doucement d’un rayon à peine mélancoli
notre sorte… Les plus beaux jours de nos vertes années Semblent des
fleurs
d’un printemps gracieux, Pressé d’orage et de ven
istrature se réunissaient chez les Dames des Roches mère et fille, la
fleur
et l’ornement du pays poitevin, toutes deux recom
le grand poète. Je voudrais aujourd’hui vous faire respirer d’autres
fleurs
de la même prairie héliconienne du xvie siècle,
irer d’autres fleurs de la même prairie héliconienne du xvie siècle,
fleurs
plus modestes, mais également odorantes. Ce sont
ne tressée avec des vers grecs, désigne chaque poète par le nom d’une
fleur
, d’un fruit ou d’un arbre. Eh ! bien, que dans mo
arbre. Eh ! bien, que dans mon bouquet léger, Passerat figure donc la
fleur
de vigne, puisqu’on dit qu’il aimait à boire, et
eur de vigne, puisqu’on dit qu’il aimait à boire, et Gilles Durant la
fleur
de souci, qu’il a chantée excellemment, comme nou
ce pleur A la vieillesse ; Jeunes, il faut cueillir la
fleur
De la jeunesse. Or’ que le ciel es
e diverses élégies et odes. De tout temps les poètes célébrèrent leur
fleur
de prédilection. Nous avons l’agréable Ballade de
si, J’aime la rose vermeillette, Mais surtout j’aime le Souci. Belle
fleur
, jadis amoureuse Du Dieu qui nous donne le jour,
e nommer malheureuse Ou trop constante en ton amour ? Ce Dieu qui en
fleur
t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor,
u qui en fleur t’a changée N’a point changé ta volonté ; Encor, belle
fleur
orangée. Sens-tu l’effort de sa beauté. Toujour
beauté se fanit. Je t’aime, Souci misérable, Je t’aime, malheureuse
fleur
, D’autant plus que tu m’es semblable Et en consta
z-moi Quelque secours, je vous prie. Ainsi de votre beauté Puisse la
fleur
se garder Contre l’outrage des ans. Donnez-mo
enveloppe : Orpheline maison, de ton heur dévêtue, Tu es un pré sans
fleur
qui fanit langoureux, Et je suis un anneau dont l
ge que peut la fraîcheur de sa grâce… Et s’elle vient à voir quelque
fleur
fanissante Sous les rayons brûlants du soleil cha
on tombeau les violettes vespérales, les myrtes humides de rosée, les
fleurs
pourpres de la prairie, le calice de la rose. Ant
le cœur épanouir ? Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase : Ces belles
fleurs
qui dans ce vase Parent le haut de ce buffet Fera
en Limousin, est parsemée de strophes : il y en a qui sont comme ces
fleurs
épanies que Ronsard triait pour le bouquet de sa
u que nous ne nous y arrêterons pas longtemps : il n’y a que de rares
fleurs
à cueillir. En 1679, Louis XIV acheta d’un Anglai
de la grande poésie les Dieux de l’Olympe. Ce genre a donné quelques
fleurs
éphémères, mais aucun fruit. La Fontaine avait c
nue, La tête sur son bras, et son bras sur la nue. Laisse tomber des
fleurs
, et ne les répand pas ; Fleurs que les seuls zéph
on bras sur la nue. Laisse tomber des fleurs, et ne les répand pas ;
Fleurs
que les seuls zéphyrs font voler sur leurs pas. C
ants des oiseaux y animaient un feuillage ombreux et des parterres de
fleurs
. Colletet aimait à se promener à travers les doub
volupté, Le sourire ingénu, la pudeur rougissante, Les diamants, les
fleurs
, l’hermine éblouissante, Et la pourpre et l’azur,
; Daigne encor l’embellir, doux objet de mes vœux ! De pampres et de
fleurs
viens orner mes cheveux ; De pampres et de fleurs
! De pampres et de fleurs viens orner mes cheveux ; De pampres et de
fleurs
je t’ornerai moi-même. ………………………………………………………… Mai
reçoit le narcisse fécond et Simonide de Céos une branche de vigne en
fleurs
. L’iris aux parfums enivrants est à l’amoureuse N
ns, au pied du roc sauvage, Les larmes du matin qui tremblent sur les
fleurs
. Enfin ce Baour-Lormian, cet enfant de Toulouse,
s longues journées de Plombières. La jeune fille est plus occupée des
fleurs
, des rochers, des oiseaux et de toutes les beauté
s bandes de tapisserie ; elle dit qu’il n’y a plus à présent d’autres
fleurs
pour elle dans le monde que celles quelle fait à
l’aiguille, mais que le monde est tout plein devant moi de véritables
fleurs
. » Cependant la différence des sensations est con
onnément la nature ; elle la sent dans toutes ses créations, dans les
fleurs
, dans les arbres, dans les oiseaux. Pour ceux-ci
ort. Nous sommes rentrées enchantées, et apportant un énorme fagot de
fleurs
, de quoi nourrir trois vaches si j’en avais. — En
es autres. Seule, elle s’occupe de sa musique, de ses oiseaux, de ses
fleurs
; il lui est impossible de ne pas mettre de la pa
sortes de discours sur la vieillesse : il dit que c’est à présent sa
fleur
. » Je trouve dans un livre d’hier, et sur ce même
ectée ; mais les sentiments qu’elle cultivait de façon à en faire des
fleurs
doubles avaient des racines franches et profondes
e, son unité, son attitude, sa couronne et son luxe de feuillage, ses
fleurs
éblouissantes, d’un pourpre ou d’un blanc de neig
-on pas qu’à midi la rosée De ses perles d’argent n’enrichit plus les
fleurs
; Que l’anémone frêle, au vent froid exposée, Ava
utres tout pareils et où il y a également une haie, une source et des
fleurs
, parce qu’il conduit directement à la petite gril
esse au dedans, soleil sur le gazon, sourire sur les lèvres, neige de
fleurs
à tous les buissons, blanches illusions épanouies
nement de la lumière blonde ; Ils resteront des mois assis devant des
fleurs
, Tâchant de s’imprégner de leurs vives couleurs ;
iment nu une enveloppe transparente et figurée ; il dira : LE POT DE
FLEURS
Parfois un enfant trouve une petite graine, Et to
r, il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de bizarres
fleurs
. Il s’en va. La racine en couleuvres s’allonge,
insi germa l’amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’une
fleur
de printemps : C’est un grand aloès dont la racin
ide du cœur de l’homme et la besace de sa vanité ! Le bel œil bleu, à
fleur
de tête, de cet honnête Topffer, est un œil de my
enivrée de lumière, qui ne penserait pas à enfoncer sa trompe dans la
fleur
… C’est pour cela, sans doute, qu’il est superfici
nt de leurs promenades, à leurs vieux parents restés à la maison, des
fleurs
cueillies pieusement pour parer et parfumer leur
de montagnes, qui lui en a rapporté des pages aussi fraîches que des
fleurs
. Sans ce genre de talent exquis et naturel, et ju
— La Marchande de sourires (1888). — La Conquête du Paradis (1890). —
Fleurs
d’Orient (1893). — Mémoires d’un éléphant blanc (
Derrière les treillages de sa fenêtre, une jeune femme qui brode des
fleurs
brillantes sur une étoffe de soie, écoute les ois
es écrivains de son pays. [L’Événement (30 juin 1900).] E. J «
Fleurs
de luxe, de charme et de beauté, que l’on cultive
a vie et nous montrent à nu la racine de cette plante amère, dont les
fleurs
ne nous paraissent jamais plus belles que quand u
lumière qui tremble sur des larmes, des larmes qui tremblent sur des
fleurs
, et des arcs-en-ciel qui tremblent à leur tour su
sur des fleurs, et des arcs-en-ciel qui tremblent à leur tour sur ces
fleurs
, sur ces larmes et sur cette lumière, Dargaud est
re qui offrirent, sur l’autel idyllique de la Réveillère-Lépeaux, des
fleurs
au Dieu de la nature. Lorsque les bêtises de la R
ves ont si bien secoué l’âme humaine, que tout ce qui n’était qu’à la
fleur
de sa surface est tombé. Après Shakespeare, dont
vie a deux parts, amis, dans mes œuvres : Son printemps, doux nids de
fleurs
et d’oiseaux, Odorant jardin exempt de couleuvres
brisée, la cape est brûlée et le Naturel commence, le Naturel, cette
fleur
tardive de nos automnes intellectuels ! On dirait
et Ariel de la poésie, de cet Hégésippe mort dans le premier duvet de
fleur
de son génie, dureront davantage, chastes beautés
Puis être revenus, Ô brunes courtisanes, En rapportant chez nous les
fleurs
de vos balcons, La tristesse nous prend comme fa
qui joint à cette émotion une fraîcheur près de laquelle parfois les
fleurs
de l’hortensia paraîtraient glauques, et les blan
ourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes
fleurs
; Et, lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent t
quoi donc sur les routes Tant de pierres dans l’herbe et d’épines aux
fleurs
; Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons tou
pargnez rien ; mettez à toute branche Et l’ombre de la feuille, et la
fleur
, et le fruit, Et l’ivresse à la coupe où leur lèv
s’effrayer d’abord si cette onde bouillonne En frôlant au passage une
fleur
qui frissonne, Si le buisson au vent dispute un f
turage il aborde vainqueur, Il s’y roule en bêlant dans les herbes en
fleur
, Tandis que seul au bord le berger le rappelle, E
esse, sur le Printemps : Le voilà ! c’est bien lui ; de ses ailes de
fleurs
Tombent sur le gazon de joyeuses couleurs… ; apr
nature un cœur plein d’espérance, Aimant, aimé tous, ouvert comme une
fleur
; Si candide et si frais que l’Ange d’innocence B
s), surtout ce ravissant sommeil de la fille de quinze ans : Oh ! la
fleur
de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante en
u’auparavant aux innombrables beautés de l’univers, à la verdure, aux
fleurs
, aux rayons du matin, aux chants des oiseaux, et
jusqu’au moment juste où l’on peut montrer le fruit déjà et encore la
fleur
. Béranger a eu l’esprit (lui ou sa fée) de laisse
nouille et prie au tombeau d’un ami. Tout respire en ces lieux ; les
fleurs
des cimetières Ne poussent point ic
leurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos
fleurs
fanées Vous ne marchez jamais. Tou
rche d’art, avait mis des années à extraire de tout sujet et de toute
fleur
un suc vénéneux, et même, il faut le dire, assez
t très capable d’affection. Lorsqu’il eut publié ce recueil, intitulé
Fleurs
du mal, il n’eut pas seulement affaire à la criti
vous avez voulu. Vous dire que vous n’avez reculé, en rassemblant vos
Fleurs
, devant aucune sorte d’image et de couleur, si ef
t décrite d’une exactitude et d’une vigueur incomparables : « Chaque
fleur
, chaque ton et chaque nuance de fleur, nous dit l
gueur incomparables : « Chaque fleur, chaque ton et chaque nuance de
fleur
, nous dit le peintre véridique, a son règne dans
le de toutes les teintes, qu’il brille de tous les éclats, que chaque
fleur
s’ouvre, s’étale et parfume pour son compte. « Il
, je retrouvais fleuris les arbres qui, dans le vallon, avaient passé
fleur
. » Voilà des expressions charmantes et neuves, n
ote, les porte-montre brodés de perles, les coques d’œufs remplies de
fleurs
microscopiques, les coquilles d’escargots avec de
comme pour se faire admirer. C’était vraiment le bijou du désert, une
fleur
volante, s’offrant à tous les regards comme pour
a Revue des Deux Mondes du 15 décembre 1864. 49. L’expression passer
fleur
n’est pas, je dois le dire, de la façon de l’écri
qui respirait en lui, à ce souffle qu’on a pu dire maternel, à cette
fleur
de gâteau sacré et de miel dont son style est com
pas si répréhensibles qu’il paraît croire : ainsi De la jeunesse en
fleur
la première étamine me semble très-bien rendre l
pliquer à toutes choses, je veux dire la jeunesse, la fraîcheur et la
fleur
, le èáëåñüí, si l’on me permet de l’appeler par s
laisir les divers poëtes de son choix en les désignant chacun par une
fleur
appropriée. Que de regrets ! que de noms, alors b
désormais, et aussi vagues à définir pour nous que les nuances de ces
fleurs
dont ils empruntaient l’emblème ! « Muse chérie
es roses. Le narcisse fécond des hymnes de Mélanippide s’y marie à la
fleur
de vigne du sarment naissant de Simonide. Tout au
e…, et la pomme mûre des rameaux de Diotime, et la grenade à peine en
fleur
de Ménécrate… La ronce d’Archiloque aux dards san
hristophe. Christophe avait été l’ami de Baudelaire, et une pièce des
Fleurs
du Mal lui était dédiée. Ménard était un compagno
J’ai revu depuis Degas, à un dîner chez Forain, ou il fit enlever les
fleurs
qui ornaient la table, exigea du pain de ménage e
tecôte étaient propices à cette escapade, et je verrais les genêts en
fleurs
! J’acceptai ; au jour dit j’étais à Valvins, et
s son Frisson d’hiver, « qui retarde et sonne treize heures parmi ses
fleurs
et ses dieux » ; mais, le repas pris, nous nous h
r de multiples petits boutons. Il tenait à la main un gros bouquet de
fleurs
pour « ces dames ». Ces « dames », c’étaient la f
égorie de sa piteuse nudité ? 16 avril 1913 Baudelaire et « les
Fleurs
du Mal » Dans son numéro du 11 juillet 1857, l
les éditeurs Poulet-Malassis et de Broise, d’un volume intitulé : les
Fleurs
du Mal. L’ouvrage, tiré à 1300 exemplaires, était
té de l’œuvre et justifié par sa haute valeur poétique, le succès des
Fleurs
du Mal fut vif parmi les artistes et les lettrés
re sa condamnation. Lorsque, en 1861, il fit paraître une édition des
Fleurs
du Mal, augmentées de nombreux poèmes nouveaux, i
bservation intérieure, des éléments de beauté. Lorsque parurent les
Fleurs
du Mal, Charles Baudelaire avait trente-six ans.
, je le répète, pas plus que sur celle qui succède à l’apparition des
Fleurs
du Mal je n’aurais rien à dire de neuf. Les docum
ienne, devenus plus tard le Don Juan aux enfers et la Malabaraise des
Fleurs
du Mal. En 1847, Baudelaire signe la Fanfarlo. Tr
ermé, poussé leurs racines secrètes, dressé leurs tiges fécondes, les
Fleurs
du Mal allaient jaillir et épanouir magnifiquemen
x parfums d’amour, de douleur et de mort. Quand on a lu et relu les
Fleurs
du Mal, d’abord en leur édition originale de 1857
dont s’enorgueillisse la poésie française, une question se pose. Les
Fleurs
du Mal sont-elles un livre de stricte ordonnance,
a réponse à cette question nous paraît intéressante. En effet, si les
Fleurs
du Mal sont un livre « composé », il nous fournit
s. Par conséquent, nous pouvons en conclure que la part objective des
Fleurs
du Mal le cède de beaucoup à la part subjective q
ignificatives. Dans la première, Baudelaire affirme nettement que les
Fleurs
du Mal ne sont qu’un « jeu », qu’il les a écrites
e mentirai comme un arracheur de dents. » Nous voici donc fixés : les
Fleurs
du Mal ne sont pas plus un livre de sentiments fi
la profonde sincérité du poète. Car, répétons-le encore une fois, les
Fleurs
du Mal ne sont pas un « jeu » et Baudelaire ne s’
l’instrument puissant et délicat de son génie. Je dirai même que les
Fleurs
du Mal sont un livre réaliste, peinture exacte, s
et en particulier avec ses prédécesseurs immédiats. Sur ce point, les
Fleurs
du Mal nous renseignent. Ouvrons-les à la premièr
unesse que Sainte-Beuve lui rendra avec sympathie. Dans le procès des
Fleurs
du Mal, comme lors de la candidature à l’Académie
a poésie de l’avenir quelques-uns de ses traits essentiels et que les
Fleurs
du Mal répandraient autour d’elles, non pas un pa
mère lamentation et de sa plainte, immortelle. Après l’apparition des
Fleurs
du Mal et le procès qui s’ensuivit, et avec la pu
le harcela quotidiennement jusqu’à sa mort. Une nouvelle édition des
Fleurs
du Mal, une éloquente brochure sur Tannhäuser et
celui que devina le subtil Sainte-Beuve lorsque, après la lecture des
Fleurs
du Mal, il l’accueillit par ces mots : « Ah ! mon
aciturne se prolongea durant une année. Le 31 août 1867, le poète des
Fleurs
du Mal expira et son œuvre entra avec lui dans la
nche est encore épanouie. Le préau est divisé en parterres plantés de
fleurs
diverses et ourlés de buis. Des myrtes luisants e
s s’enroulent des bignonias et, à l’un d’eux, une clématite à grandes
fleurs
bleues. C’est charmant, désordonné, familier et t
s de roseaux, la potiche chinoise de la cheminée, où l’on plaçait dès
fleurs
de magnolias. Par la bibliothèque, je vais au jar
re de ma chambre, on apercevra toujours, à la cime du magnolia, cette
fleur
que, d’en bas, l’on ne voit pas. Les feuilles tom
personnages de la comédie italienne. Un autre est tout peinturluré de
fleurs
naïves. Celui-ci imite le marbre ; celui-là imite
us leurs gros turbans gonflés. En voici un qui se prélasse entre deux
fleurs
d’or plus hautes que lui. En voilà un autre qui f
d’étroites fioles de verre, des essences qui semblent l’âme même des
fleurs
dont elles éternisent les parfums ; où ils déploi
érisoire ? J’ai toujours aimé les coffrets, qu’ils soient peints de
fleurs
ou de fruits, ornés d’arabesques et de figures, m
t cas, pour offrir aux yeux un ample tapis de gazon, des parterres de
fleurs
, une roseraie, des allées couvertes et une sorte
sans ajouter à son bâtiment la dépendance d’un espace d’arbres et de
fleurs
. Notons, d’ailleurs, qu’il faut se garder de pren
res moyens de se satisfaire. A la verdure naturelle d’un gazon et aux
fleurs
vraies d’un parterre, les gens riches préfèrent l
A ses fenêtres se tendent des stores déchirés, et de pauvres pots de
fleur
se montrent à ses balcons. Il se meurt dans la dé
faïence à turqueries en dorures et qui oppose à son plafond peint de
fleurs
, d’oiseaux et d’insectes son pavé de mosaïque où
ne ou Panard, qui n’ont point souci d’eux-mêmes, et qui jettent leurs
fleurs
ou leurs fruits sans les compter. Né à Paris le 6
, ne saurait vous vaincre ou vous égaler. Ainsi plus charmante est la
fleur
après qu’elle a déployé ses pétales odorants, et
lant ses couleurs ! Les boutons sont charmants, mais j’aime mieux les
fleurs
; Le soleil à midi plus qu’au matin rayonne. Den
i naît sans peine et comme une grâce ; une strophe bien venue sur une
fleur
, sur un coquillage, sur un zéphyr, s’en va vivre
èque, dont les reliures doivent traduire l’esprit ! Rappelez-vous ses
fleurs
de papier qui doivent tuer les fleurs de la natur
re l’esprit ! Rappelez-vous ses fleurs de papier qui doivent tuer les
fleurs
de la nature ! Rappelez-vous l’alchimie de ses pa
en, un jour, je défiai l’originalité de Baudelaire de recommencer les
Fleurs
du mal et de faire un pas de plus dans le sens ép
n capable de porter à l’auteur d’À Rebours le même défi : « Après les
Fleurs
du mal, dis-je à Baudelaire, — il ne vous reste p
roportion, le monstrueux luxuriant après le monstrueux terrible ; des
fleurs
énormes et touffues, des orchidées gigantesques e
et touffues, des orchidées gigantesques et bizarres sort un essaim de
fleurs
plus frêles, plus animées, vivantes, constamment
horétique si voluptueuse se dissipe et, autour de Kundry apparue, les
fleurs
végétales reprennent leur noble cadence et leur b
er et envelopper Parsifal de sa chaude étreinte ; les divers plans de
fleurs
et de feuillages colorés, déjà transparents, semb
n d’horreur et de trouble. Nous avons parlé plus haut de la scène des
Fleurs
, où se meut une sorte de chœur de jeunes filles d
r groupe se dérobe derrière les saillies et revient, comme composé de
fleurs
, et tourne autour du jeune homme sur un rythme le
son tour, la tête de Parsifal est comme perdue au milieu d’une mer de
fleurs
mouvantes. C’est alors que Kundry paraît, comme u
ît, comme une incarnation splendide de la forêt magique sur un lit de
fleurs
. Les autres fleurs disparaissent, comme balayées
nation splendide de la forêt magique sur un lit de fleurs. Les autres
fleurs
disparaissent, comme balayées par une volonté plu
sédée active, dans le jardin enchanté. Quand elle apparaît, comme une
fleur
plus resplendissante que les autres fleurs, revêt
nd elle apparaît, comme une fleur plus resplendissante que les autres
fleurs
, revêtue d’un costume étrange qui n’appartient à
el, l’art du songe, la recherche du frisson nouveau. Ils ont aimé les
fleurs
vénéneuses, les ténèbres et les fantômes et ils f
de ses plaines. Mais l’homme rencontrait ici une faune asservie, des
fleurs
comme attentives, proportionnées à ses désirs, qu
s pour l’éclat de son feuillage, ni pour la frimousse en flamme de sa
fleur
, mais comme une pure et exacte métaphore de la gl
ella la nudité et il y eut des imprécations contre la blanche peau en
fleur
. « Ce sac perfide qui enveloppe de sa fragilité l
’inconscientes lyres. Cette formidable tourmente a brisé, emporté les
fleurs
flétries des rhétoriques dépérissantes. Le plaisi
’y vient boire, car aucunes des bêtes domestiques, qui, mieux que les
fleurs
et les fruits, égayent l’existence paysanne, n’on
e crient les spectres. » « Il assiste au concert des archanges et des
fleurs
. La Nature par sa bouche s’exprime. » Mais avec
’influence des milieux. N’est-ce pas dans la préface de l’Archipel en
Fleurs
qu’il nous a confié son idéal de Poète ? « Je vo
rrosée, dorée d’épis, sous un tiède soleil. Il marche, il chante, des
fleurs
se dressent, des haies frémissent, scintillent de
blimité de la nature détermine l’infériorité de l’œuvre d’art, qu’une
fleur
surpasse une idylle et la moisson une églogue — o
ettes mugissantes, les bruissements doux de l’eau, des printemps, des
fleurs
. Mais le poète est lui-même cette pompeuse trompe
cette pompeuse trompette qu’embouchent, tour à tour, les eaux et les
fleurs
. Toute chose est balancée et sonne selon un rythm
e. Sa grâce est l’effet de son eurythmie. Il lui est docile comme une
fleur
et non moins qu’une étoile, les rocs. — Ah ! qui
sa tombe les panégyriques ont retenti les oraisons et les adieux (les
fleurs
de deuil là-bas, gisent — maintenant — effeuillée
é des crises sentimentales que se caractérise le second. L’auteur des
Fleurs
du Mal se créera donc une sensibilité autonome et
dans sa Vie Héroïque qu’il a commenté, en une langue de flammes et de
fleurs
, les labeurs si différents des êtres, qu’ils acco
de chaux, comme s’il avait une science complète de l’hydraulique, des
fleurs
, des polarisations des lois qui commandent le cie
détermine les rythmes de son harmonie. Les feuilles, les brises, les
fleurs
ordonnent les gestes que font les bûcherons, les
Il passe même pour avoir inventé une forme nouvelle de poésie. Cette
fleur
idéale qui décora l’antique maison dans sa splend
ise permet, qu’elle bénit, qui naissent aux pieds de la foi comme les
fleurs
aux pieds du chêne. Elle aussi était poète ; ell
ril (à Nevers)… Il fait beau ; on sent partout le soleil et un air de
fleurs
qui te feront du bien. Le printemps, la chaleur v
là dedans. L’oiseau qui cherche sa branche, l’abeille qui cherche sa
fleur
, le fleuve qui cherche sa mer, volent, courent ju
ainsi mon intelligence, ô mon Dieu ! jusqu’à ce qu’elle ait trouvé sa
fleur
, sa branche… Tout cela est au ciel. C’est à ce d
idées qui ne ressemblent à rien du monde, inconnues, jolies comme des
fleurs
ou des mousses. Mais ces grâces vont cesser ; la
homérique. On inaugure, au milieu de la verdure, des ruisseaux et des
fleurs
, les bustes d’Homère et de Jean-Jacques Rousseau
plus qu’une ruine couverte d’un peu de mousse et de quelques petites
fleurs
qui me consolent et me déguisent les outrages du
s trop quand je reviendrai à Paris. Je dois me tenir comme une petite
fleur
timide sous une cloche de verre que je suis toujo
z-vous, mon ami ? il n’y a point de fruit qui n’ait son ver, point de
fleur
qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de
fleurs
, et qui chantent. Pourquoi ne sommes-nous pas ens
dont l’expression m’est encore présente, les anciens couronnaient de
fleurs
les sources où ils avaient puisé. » Cette anecdo
enouvellement continuel, de multiplier sur la vieille tige les jeunes
fleurs
. L’esprit national n’est pas plus contrarié par c
istallisation sentimentale. Ne possédant pas de jardin, il achète des
fleurs
et rêve qu’il les a cueillies. Inutilisée à créer
lingre est attaché à son tuteur par un brin d’osier pourri ! Vilaines
fleurs
de rhétorique dans un triste jardin ! Il n’est pa
, ils n’ont retenu que la partie fragile et légère ; ils ont coupé la
fleur
en négligeant la tige et ses racines qui plongent
s. C’est, appliqué au style, ce que le forçage est aux légumes et aux
fleurs
. Venus hors de saison et à l’ombre, ils n’ont ni
moulin qui a besoin de blé pour donner de la farine. La finesse de la
fleur
dépend des meules et du blutoir, mais non sa tene
bsurde, mais visuelle, des espaces interplanétaires. Que le nom d’une
fleur
, d’un mets, d’une étoffe se traduise dans la sens
s vos âmes, Dieu le glorieux, — Au paradis qu’il les mette en saintes
fleurs
», peut-être voyaient-ils leurs âmes épanouies, t
rique ou ossianesque (elles sont de même ordre), guirlande de fausses
fleurs
, est la ressource ornementale des poètes qui, pri
s curieux, l’« œdipe » le plus patient. Le célèbre « gazon émaillé de
fleurs
» était un cliché au temps de Fénelon, quoique mo
s prés (Godeau) ; l’aurore émaille la terre de rosée (Sarrasin) ; les
fleurs
de toutes parts émaillent les vallons (Godeau) ;
toutes parts émaillent les vallons (Godeau) ; la terre s’émaillait de
fleurs
(La Suze) ; et je trouve exactement dans la Vie
tement dans la Vie de M. de Renty par Saint-Jure, « gazon esmaillé de
fleurs
». Mais cela remonte bien plus haut. On lit dans
onnages ; le style en est calme et uni, d’un vert de pré que de rares
fleurs
« émaillent » fort discrètement. A défaut de méta
n livre, un grand honneur. Comme Télémaque, l’Astrée a dû être, en sa
fleur
, un délicieux et peut-être un admirable roman. C’
s vifs ; l’impatience paraît être leur âme : s’ils s’approchent d’une
fleur
et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent to
que leur dépit. On voit, dit-on, sur la fin de l’été, des milliers de
fleurs
ainsi dépouillées par la rage des oiseaux mouches
sans action ; on le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une
fleur
et partir comme un trait pour aller à une autre ;
’à ce que, tête basse, il plonge du poignard de son bec au fond d’une
fleur
, puis d’une autre, en tirant les sucs et, pêle mê
i ? contre un gros oiseau qu’il poursuit et chasse à mort, contre une
fleur
déjà dévastée à qui il ne pardonne pas de ne poin
ar dévastée ; car c’est précisément, comme le dit Bexon, parce que la
fleur
est fanée que l’oiseau la dévaste. Dévastée d’ava
aut plus qu’une belle phrase. Une belle phrase est belle et une belle
fleur
est belle ; mais leur durée est à peu près pareil
squelette corporel a quelque chose d’émouvant, comme un cimetière en
fleurs
. Tant vaut la pensée, tant vaut le style, voilà l
. Prenez, dit d’Olivet, un aveugle-né et soumettez-lui les finales de
fleur
vermeille, jour vermeil . Aujourd’hui que l’on en
gement de son à la syllabe initiale suivante. Ces deux demi-vers : la
fleur
que j’aimais et : la femme que j’aimais se range
les mêmes conditions de ton, à ce demi-vers ainsi modifié : la douce
fleur
que j’aimais — la douce femme que j’aimais. Entre
re (ceci est, je pense, incontestable) à tel cadre où fleurissent les
fleurs
les plus fraîches ; ne mettez pas à même de chois
nte pour figurer le rêve d’une chimère accroupie : car on mettait les
fleurs
les plus belles ou les plus douces dans des pots
ouvelle ; il s’est annexé la nature entière. Provisoirement, animaux,
fleurs
, feuillages, figures humaines, il nous les offre
t bien moins de ressources que l’églantine ou la pâquerette. D’autres
fleurs
semblent rebelles à cause de l’extrême richesse d
ion est gauche. Pour la violette, il a fallu agrandir démesurément la
fleur
naturelle, et cela est louche ; pour le fuchsia,
du bulbe, s’épandent collés à la coupe des boutons fermés et, non des
fleurs
, de longues anthères chargées de pollen. Le morce
symétriser les exubérances de la vie. C’est la feuille, plutôt que la
fleur
trop violente (la fleur n’est qu’une feuille foll
es de la vie. C’est la feuille, plutôt que la fleur trop violente (la
fleur
n’est qu’une feuille folle d’amour), qui enrichir
e fronton sourit de tubéreuses, ou de marguerites, ou d’un bouquet de
fleurs
de cerisier. Cet orfèvre, même sur un champ aussi
èrement, comme un retour au paganisme, de mêler & l’ingénuité des
fleurs
et des feuillages la nudité idéale de l’homme et
couvrent la nature, un beau matin, et ils veulent cueillir toutes les
fleurs
, casser des rameaux à tous les arbres. Ils s’habi
bre, harmonieux et hardi. Les mêmes bourgeons se finissent les uns en
fleurs
, les autres en feuilles ; les fleurs durent quelq
ourgeons se finissent les uns en fleurs, les autres en feuilles ; les
fleurs
durent quelques matinées ; les feuilles, toute un
feu que dans les grandes occasions, est ornée de deux vases pleins de
fleurs
artificielles, vieillies et encagées, qui accompa
en Goriot. Se marier, vendre sa pension, donner le bras à cette fine
fleur
de bourgeoisie, devenir une dame notable dans le
tures tenir à chaque goutte de votre sang, dont elles ont été la fine
fleur
, car c’est ça ! vous vous croirez attaché à leur
premières floraisons sont déchirées par des mains haineuses, dont les
fleurs
sont atteintes par la gelée au moment où elles s’
es landes ou la fatigue du chemin avait préparé. — Si cette femme, la
fleur
de son sexe, habite un lieu dans le monde, ce lie
lant composé de poutrelles pourries, dont les piles sont couvertes de
fleurs
, dont les garde-fous, plantés d’herbes vivaces et
aillé à facettes, serti par l’Indre, monté sur des pilotis masqués de
fleurs
. Puis je vis dans un fond les masses romantiques
ix de sable alezée potencée et contre-potencée, chargée en cœur d’une
fleur
de lys d’or au pied nourri, avec : Dieu saulve le
itions donnent une élégante physionomie à ce castel ouvragé comme une
fleur
, et qui semble ne pas peser sur le sol. Vu de la
ée sablée donnant sur un boulingrin animé par plusieurs corbeilles de
fleur
. À droite et à gauche, les clos de vignes, les ve
nde, paraissait plein d’idées inexprimées, de sentiments contenus, de
fleurs
noyées dans des eaux amères. Ses yeux verdâtres,
ruyère que nous avons cueillie en revenant de la villa Diodati, cette
fleur
dont vous avez tant loué le noir et le rose ; vou
science ou en politique, sont nées là, comme les parfums émanent des
fleurs
; mais là verdoyait la plante inconnue qui jeta s
ever la pomme délicieuse où j’avais déjà mordu. M’eût-elle demandé la
fleur
qui chante ou les richesses enfouies par les comp
es lui aurais apportées, afin d’obtenir les richesses certaines et la
fleur
muette que je souhaitais ! Quand cessa le rêve où
Maryllis, Paul [Bibliographie]
Fleurs
gasconnes (1895). OPINION. Edmond Pilon
ie] Fleurs gasconnes (1895). OPINION. Edmond Pilon Les
Fleurs
gasconnes de M. Paul Maryllis sont fraîches comme
Le Lorrain, Jacques (1856-1904) [Bibliographie]
Fleurs
pâles (1896). OPINION. Antony Valabrègue
e] Fleurs pâles (1896). OPINION. Antony Valabrègue Les
Fleurs
pâles de M. Jacques Le Lorrain, un poète savetier
littérature de ce siècle, montre, aujourd’hui, en fait de femmes, la
fleur
du panier, en supposant qu’un pareil panier ait u
femmes, la fleur du panier, en supposant qu’un pareil panier ait une
fleur
… Aujourd’hui, ce n’est que quelques-unes. Mais pl
pitié sentimentale sui generis, qui s’étonne d’être là autant qu’une
fleur
épanouie dans la roche ; celui de Flaubert attris
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces
fleurs
au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
, le symbolique enfant de Faust et d’Hélène, il voltige au-dessus des
fleurs
de la prairie, enlevé par des souffles qui gonfle
rait des paroles lumineuses, de l’or, des perles, des diamants et des
fleurs
. » La nouvelle école avait été fort sobre de myt
r des plus graves sujets, de gracieuses bordures où s’entremêlent des
fleurs
et des chimères, où des masques d’ægipans vous ti
en porcelaine de Saxe un berger et une bergère rococo enguirlandés de
fleurs
, certes, il ne se gêne pas. Mais, le groupe posé
sène Houssaye, avec le chatoyement soyeux de ses verdures étoilées de
fleurs
qui laissent à travers leurs trouées apercevoir d
ou de métal précieux finement ciselé, une perle sertie dans l’or, une
fleur
à mettre parmi les plus fraîches au cœur d’un bou
marchant le long de ses pièces de blés ou de ses haies d’aubépine en
fleur
, le Poëme des champs, qui a sur tous les ouvrages
ces spectacles inspirent, et çà et là, dans une juste proportion, des
fleurs
de poésie mêlées aux préceptes d’agriculture comm
çais très net, très moqueur et très clair ; il sait mettre une petite
fleur
bleue cueillie au bord du Rhin dans le limpide ve
confie, et l’auteur ne lui permet guère de courir en chemin après les
fleurs
et les papillons, à moins que cela ne rentre dans
nnerait volontiers ses plus beaux bouquets composés avec d’éclatantes
fleurs
de serre, pour une de ces poignées d’herbes des c
ui crie à la rêveuse : “Que cherches-tu ici ? laisse donc briller les
fleurs
, murmurer les arbres, et cesse de semer çà et là
dez affranchir la vie et vous n’accordez pas à l’art la liberté ! Les
fleurs
n’ont jamais fait de mensonge ; bien plus sûremen
s fanfaronnades discréditées. Si cela me plaît, je cueillerai ici des
fleurs
; si cela me plaît, je vouerai à la liberté un ch
le ; il est né sous ce climat incandescent où le soleil brûle, où les
fleurs
enivrent conseillant les vagues rêveries, la pare
ndor expriment avec un éclat incomparable ce monde étincelant, où les
fleurs
s’épanouissent au milieu d’une fraîcheur embrasée
u plus pur orient, tous les diamants de la plus belle eau, toutes les
fleurs
des nuances les plus riches et des parfums les pl
peu après 1848, un poëte singulier, Charles Baudelaire, l’auteur des
Fleurs
du mal, un recueil qui fit à son apparition un br
t pas ordinairement accompagnée la naissance des volumes de vers. Les
Fleurs
du mal sont en effet d’étranges fleurs, ne ressem
sance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges
fleurs
, ne ressemblant pas à celles qui composent habitu
uque, les calices bizarrement striés, et le parfum vertigineux de ces
fleurs
exotiques qu’on ne respire pas sans danger. Elles
. Elles ont poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces
fleurs
qui semblent avoir été rapportées de l’Inde ou de
artifices de la coquetterie parisienne plaisent au poëte raffiné des
Fleurs
du mal, il ressent une vraie passion pour la sing
si tristement. Nous rendions l’effet qu’avaient produit sur nous les
Fleurs
du mal par une analogie tirée d’un auteur américa
ience d’un pouvoir immense ou d’une séduction irrésistible ; de leurs
fleurs
férocement bariolées et tigrées, d’un pourpre sem
son père boirait une mort certaine. Elle se fait des bouquets de ces
fleurs
; elle en pare ses cheveux ; elle en parfume son
faible et languissante, elle est morte en respirant un bouquet de ces
fleurs
fatales. On peut mettre après Baudelaire, par une
écrire sur cette tombe de Mürger, où la Jeunesse jette ses dernières
fleurs
: « Il fit la chanson de Musette. » Nous venons d
sait la république de Platon, sans toutefois la renvoyer couronnée de
fleurs
. Les esprits qu’on est convenu d’appeler pratique
ntemporain, et qui est comme une anthologie où chaque talent a mis sa
fleur
. Dans ce bouquet printanier, quelques roses d’ant
ain en un mot. Le calme est à la mode aujourd’hui. Quelques nouvelles
Fleurs
du mal, de Baudelaire, s’épanouissent bizarrement
’étend et se prolonge. L’eau s’en va par cette fissure inaperçue, les
fleurs
altérées se dessèchent, penchent la tête et meure
udhomme : un vase de cristal bien taillé et transparent où baigne une
fleur
et d’où l’eau s’échappe comme une larme. Les stan
. Elle porte un titre bizarre et charmant : les Roses de l’oubli, une
fleur
hybride que ne mentionnent pas les nomenclatures
isons ; la nature, l’enchanteresse qui préside à l’épanouissement des
fleurs
, à la naissance involontaire des instincts amoure
t de Comme il vous plaira, faisant des réflexions sur les arbres, les
fleurs
, les herbes, les oiseaux, les daims qui passent,
Levavasseur, d’une saveur toute normande et qui fourniraient bien des
fleurs
à une anthologie ; celles de son ami Ernest Praro
a qualité de voix, son trille et sa roulade ; vous nommez chacune des
fleurs
de votre bouquet, déjà énorme. Mais il y a dans l
expédition, les plus illustres de ses barons et de ses chevaliers, la
fleur
de cet arbre héraldique et généalogique que le so
onduit au pré vert de l’idylle, pour y brouter l’herbe fraîche et les
fleurs
, ce cheval farouche près duquel le Pégase classiq
r poëme dramatique vient s’épanouir aux lumières de l’Odéon comme une
fleur
de pourpre, née de quelque fibre vivace, poussée
leuri. Que de tristesses, de craintes, de souvenirs épanouis avec ces
fleurs
, renfermés dans ce vase donné par Marie, emporté
is plus sur la terre ? « En allant au Posadou, j’ai voulu prendre une
fleur
très jolie. Je l’ai laissée pour le retour, et j’
i laissée pour le retour, et j’ai passé par un autre chemin. Adieu ma
fleur
. Quand j’y reviendrais, où serait-elle ? Une autr
reviendrais, où serait-elle ? Une autre fois je ne laisserai pas mes
fleurs
en chemin. Que de fois cependant cela n’arrive-t-
ne revient de ces choses perdues. Ce n’est pas un malheur d’être une
fleur
sans date. Tout ce qui prend mystère a du charme.
h ! que je fus glacée au sortir de leur chambre, en toilette avec des
fleurs
pour le bal, que cela me vînt ! J’en fermai les y
é. Je note cela tous les ans, la venue du rossignol et de la première
fleur
. Ce sont des époques à la campagne et dans ma vie
me un brin d’herbe, même moralement. La pensée reparaît et toutes ses
fleurs
. » Puis le chagrin revient accumulé sur lui-même
eille trouve son parfum dans les bouquets du printemps sur l’océan de
fleurs
de la prairie : voilà ce style ! Ce n’est pas une
Comme Loïsa Puget, M. Montoya ne met guère dans ses chansons que des
fleurs
, des parfums, des brises, du bleu, des soupirs et
es parfums, des brises, du bleu, des soupirs et des baisers… Mais ses
fleurs
sont entêtantes, et ses baisers sont ardents et m
elles, brodées de figures d’oiseaux, d’animaux, de constellations, de
fleurs
en argent, en or, en pierres précieuses, chemises
rs graveurs, qui, dans leurs frontispices, prodiguent les fruits, les
fleurs
, les figures agissantes, les animaux, les dieux,
ngt ou quarante paires de bœufs, chaque bœuf ayant un beau bouquet de
fleurs
attaché à la pointe de ses cornes… Ils plantent c
ornes… Ils plantent ce mai, ou plutôt cette puante idole, jonchent de
fleurs
le gazon d’alentour, établissent à l’entour des s
ns et les jouissances de l’esprit comme l’ornement et la plus exquise
fleur
de la vie262. Ce ne sont pas seulement les dehors
ie lui apporte la peine. « La douce saison qui fait sortir boutons et
fleurs
— a vêtu de vert la colline et aussi la vallée. —
présent compose son miel. — L’hiver est fini, qui était la mort des
fleurs
; — Et je vois que parmi toutes ces douces choses
ont jaillir coup sur coup l’un sur l’autre et à l’infini. Ils jettent
fleur
sur fleur, clinquant sur clinquant ; tout ce qui
r coup sur coup l’un sur l’autre et à l’infini. Ils jettent fleur sur
fleur
, clinquant sur clinquant ; tout ce qui brille leu
tour du printemps, quand Mai étale sur les champs sa robe bigarrée de
fleurs
nouvelles, Astrophel et Stella vont s’asseoir sou
étale son inépuisable fraîcheur. Ces prairies, rouges et blanches de
fleurs
toujours humectées et toujours jeunes, laissent s
ssent tout d’un coup timidement, comme de belles vierges. Là est la «
fleur
du coucou, qui pousse avant la venue de l’hironde
irondelle, la jacinthe des prés azurée comme des veines de femmes, la
fleur
du souci qui se couche avec le soleil et se lève
i ses riches cultures, blés, seigles, avoines, orges, vesces, pois en
fleur
, parmi ses montagnes herbeuses où vivent les breb
ux chastes nymphes306 — Iris dont les ailes de safran versent sur les
fleurs
des gouttes parfumées et des ondées rafraîchissan
ante et parée, assise superbement au milieu de la pompe de toutes ses
fleurs
, et qui déploie le vert éblouissant de son mantea
prit, s’ébranle, s’organise, et tout d’un coup se développe comme une
fleur
. Il en est ravi, il ne peut s’empêcher de regarde
ses toutes trempées dans la rosée, — ou pareilles à la pourpre de la
fleur
du narcisse. — Ses yeux, ces beaux yeux, ressemb
aîche haleine d’un vent matinal qui vient de passer sur des champs en
fleur
. Ils le sentaient et s’en enchantaient, les caval
arges clairières coupées d’ombre, parmi les feuilles luisantes et les
fleurs
humides qui frissonnent au bord des sources solit
sons. Le berger, pour gagner sa maîtresse, lui promet « un chapeau de
fleurs
, une jupe toute brodée de feuilles de myrte, une
rencontrent, et où l’homme, cueillant des deux mains les plus belles
fleurs
des deux versants, se trouve à la fois païen et c
lancs comme la neige, qui glissent, aux chants des nymphes, parmi les
fleurs
vermeilles, tandis que l’eau transparente baise l
ent les nymphes gémissantes. Il est changé, avec sa maîtresse, en une
fleur
« rouge et bleue, qui est d’abord rouge, puis qui
l’azur du ciel resplendit comme un dôme de diamants, des buissons de
fleurs
couvrent les prairies, un peuple d’oiseaux voltig
fleurie elle courait impétueuse, — dans ses cheveux épars les douces
fleurs
se posaient d’elles-mêmes, — et les fraîches feu
sa vie elle gardait la rose délicate, — fille de son matin, dont la
fleur
— ornait la couronne de sa renommée. — Elle ne s
elle, vous dis-je, comme un enfant le jour de la Fête-Dieu parmi les
fleurs
et les parfums, ravi d’adoration pour elle, jusqu
’autres étaient couchées à l’ombre ; le reste, comme une guirlande de
fleurs
, entourait la déesse, qui dénouant ses tresses bl
e, folâtre avec les Grâces, où Adonis, couché parmi les myrtes et les
fleurs
riantes, revit au souffle de l’Amour immortel. El
ine de mai, accourt aussi toute rieuse et couronnée de lauriers et de
fleurs
. Le bois retentit du son de leurs flûtes. Leurs p
côté du souterrain maudit : Le portail de branches entrelacées et de
fleurs
penchées — était embrassé par une vigne courbée e
dans la rosée d’argent, — trempaient craintivement dans l’eau leurs
fleurs
laineuses ; — et leurs gouttes de cristal semblai
es traînées de lierre qui serpente chargé de feuilles luisantes et de
fleurs
laineuses. Tout à l’heure, dans les profondeurs i
frères A. Bry ? de voir un herbier gravé, les herbes, les arbres, les
fleurs
, les plantes, tous les végétaux représentés, avec
it don de sa plus belle gerbe. La richesse embauma mon berceau de ses
fleurs
, Et plus tard, quand j’entrai dans les jeux de la
ntremêle au pathétique de son sujet des vers charmants : Ce sont les
fleurs
les plus étranges Et des fruits d’un goût sans pa
couleurs, Des oiseaux qui se laissent prendre Avec la main comme des
fleurs
! Ce sont là des vers pris aussi avec la main, c
des fleurs ! Ce sont là des vers pris aussi avec la main, comme les
fleurs
auxquelles ils ressemblent, tant ils sont faciles
efois, dès l’aube, égaré la beauté : L’oiseau chantait à peine, et la
fleur
reposée Assemblait un parfum chargé de volupté. A
On sent une nature très-délicate et très-vite dégoûtée, qui a pris la
fleur
de mille choses et n’a pas appuyé. Il y a toutes
buissons, sur laquelle je rêve déjà des pommiers et des cerisiers en
fleur
, une herbe fraîche et ces tranquilles marguerites
rs les plus riants de la belle saison, tout splendides qu’ils sont de
fleurs
ou de fruits, n’ont pas ce charme des jours de la
’y cherchent ici-bas, Chère Amour, on t’y pleure encore ! De quelques
fleurs
qu’il soit paré, Si riantes que soient ses voies,
avenues, Dont je n’ai respiré les odeurs inconnues Que par la haie en
fleur
; Au bord desquels poussant mon alezan rapide, J’
pâle rayon dont elle est caressée L’âme s’épanouit, Comme ces tendres
fleurs
que le soleil dévore, Que le soir attiédit, et qu
mand Silvestre Je me ferai un reproche de dénouer ici la gerbe des
Fleurs
d’amour qui composent la première moisson des fle
ici la gerbe des Fleurs d’amour qui composent la première moisson des
fleurs
de ce bouquet. Que de jolis vers, et vraiment ému
Lesueur, Daniel (1860-1920) [Bibliographie]
Fleurs
d’avril (1882). — Un mystérieux amour (1886).
utre, en Mlle Loiseau, qui, après avoir débuté par des vers gracieux,
Fleurs
d’avril, a trouvé sa voie dans Un mystérieux amou
point de remords ou de retour sur les tristesses de la vie encore en
fleur
; très vieux, on a ce rire un peu amer des dernie
euilles sur la terre, et, quand le vent de mer les secouait, tapis de
fleurs
blanches sous les pieds. Deux grands bassins enca
de marbre régnaient tout autour de la grotte ; elle était tapissée de
fleurs
grimpantes renouvelées, à mesure qu’elles se fana
présente, et ce mot est étrange à force de vérité : c’était une âme à
fleur
de peau ! Sa beauté était une transparence ; on v
e reposer un moment ; elle descend de son coursier sur cette herbe en
fleurs
et laisse le palefroi débridé aller à son gré paî
t auprès, elle aperçoit une belle touffe de broussailles, d’épines en
fleurs
et de vermeils églantiers, qui se mire comme dans
t si souvent reproduites et imitées depuis, même par le Tasse, sur la
fleur
de jeunesse et d’innocence qui donne seule son pr
tion, beauté, tout elle perd à la fois ; la jeune fille, qui de cette
fleur
d’innocence doit avoir plus de soin que de ses ye
de ces assassins. « Apprends d’abord, lui dit-elle, qu’à la première
fleur
de mes années enfantines, je fus admise au servic
cendit avec sa fille et moi de la terrasse vers une pente d’herbes en
fleurs
d’où l’on voyait plus librement la mer Adriatique
charme et en maturité de physionomie. Léna, qui était encore dans la
fleur
de la seconde jeunesse, quoique ayant porté déjà
adhérent à ces vieilles pages jaunies, où je vous retrouve comme une
fleur
entre deux feuillets ? Hélas ! je vous retrouve p
sation. Je n’ai jamais vu un enfant jouir, comme lui, du parfum d’une
fleur
, de la vue d’une jolie femme bien habillée, du co
agréable et loquace causeur. Elle ne durera guère plus que le JJ. en
fleurs
, calligraphié au milieu du gazon de son jardin.
savonneuse, et la terre est l’amie des essences rares, des arbustes à
fleurs
, des arbres au feuillage pourpre, au feuillage pa
es ces légères architectures de bois, le pied dans l’eau, portant des
fleurs
et des femmes, me semblaient dérouler devant moi,
ue au milieu de mes livres, sans les ouvrir, de mes dessins et de mes
fleurs
, sans les regarder. Les attaches qui existaient e
es pays de l’Europe, tant de robes noires, tant de couronnes, tant de
fleurs
. En sortant du cimetière, je me suis croisé à la
une fouille dans les armoires, et retrouve ses cartons de dessins de
fleurs
, parmi lesquels la princesse choisit une tulipe.
e-chaussée, et met aux plafonds et aux murs son vert d’eau, fleuri de
fleurs
roses et bleues. Un grand tapis de Perse, tout ga
grêle de la fougère, un bouquet de chrysanthèmes, aux tons foncés de
fleurs
de velours. Tournant autour des deux vases, se dé
de poche, où Popelin, sur une toile écrue, a peint des oiseaux et des
fleurs
, se déroule un porte-photographies en maroquin ro
ler passer quinze jours à Nice, de voir en famille d’amis, ce pays de
fleurs
et ce ciel bleu pendant l’hiver. Nous rentrons. U
isait-il pas : « Moi je me saigne, tous les jours, et j’en arrose mes
fleurs
. » Il est intéressant à entendre et agréable à re
t couleur de rose, recouvert de dentelle de point parsemée de petites
fleurs
artificielles de toutes couleurs ; il ne me venai
me la figure et le paysage ; je commençai à dessiner et à peindre des
fleurs
. J’écrivais beaucoup de lettres : tous les jours
inez qu’à cette époque, et par une sorte d’attrait qui rapprochait la
fleur
des pédants de la fleur des pédantes, La Harpe de
et par une sorte d’attrait qui rapprochait la fleur des pédants de la
fleur
des pédantes, La Harpe devint amoureux d’elle : c
rône. M. de Valois (comme on l’appelait alors) n’annonçait en rien la
fleur
des anciens Valois, cette distinction suprême dan
développer en liberté, pour donner jour à une idée originale ou à une
fleur
naturelle qui voudrait naître. Ajoutez un dernier
, tout éclatait à la fois. Des parfums vertigineux se dégageaient des
fleurs
; l’air grisait, on était fou de lyrisme et d’art
gle. Quel temps merveilleux ! Walter Scott était alors dans toute sa
fleur
de succès ; on s’initiait aux mystères du Faust d
rniture la cheminée avait deux cornets en faïence de Rouen remplis de
fleurs
. Une tête de mort qu’on eût pu croire prise sous
: exotique ou nostalgique. La bouche d’un rouge vif luisait comme une
fleur
sous la moustache et jetait une étincelle de vie
id, des portes de laque du Japon, et un grand meuble de satin blanc à
fleurs
, forment la décoration de cette pièce, la plus va
res de l’étudiant Anselme dansent sur le bout de leurs queues, et les
fleurs
qui tapissent le revers du fossé tiennent des con
rayon, un sillage d’argent sur un miroir limpide, un soupir parmi des
fleurs
d’eau et des feuillages pâles. On peut encore le
n Mallefille (né en 1813 — mort en 1868) À ceux-ci les chemins de
fleurs
, à ceux-là les chemins de ronces. Celui de Mallef
ndres détails. Chacun a dit les anecdotes qu’il savait, et toutes les
fleurs
obligées ont été répandues sur cette tombe fermée
pour cela, et il s’amusait des sots, cultivant avec soin ces grosses
fleurs
de bêtise et les arrosant, pour les faire épanoui
belles filles ! Ici la façon est toute différente : l’huile prend une
fleur
de pastel. Nous arrivons à une époque décisive de
lle transparence d’ombre il peignit les Femmes d’Alger, ce bouquet de
fleurs
vivantes, la Noce juive, l’Empereur Muley-Abder-R
ns, au lieu de scènes puisées directement dans la nature. Il donne la
fleur
, l’essence de l’idée même du sujet, sans s’astrei
Triomphe de Pétrarque, — et l’artiste méritait bien quelques-unes des
fleurs
que les jeunes filles effeuillaient devant le cha
tre enterré là, près de cette chaumière de Barbizon, enfouie dans les
fleurs
et les plantes grimpantes, où il se plaisait, et
siècle une couronne aux brillantes feuilles d’or, aux impérissables
fleurs
de diamants. V. Hugo, dans une odelette charmante
ndélabres, en pieds de coupe, les entourant de rinceaux d’émail et de
fleurs
, de pierreries ; faisant tenir à la Vérité un dia
fantasques du monde de l’ornement où la femme jaillit du calice de la
fleur
, où la chimère se termine en feuillage, où la sal
mathématiquement semblables à leurs modèles, l’enveloppe suprême, la
fleur
d’épiderme, la palpitation de vie, chose moins im
nté par madame Stoltz, le beau chant des ciseleurs : Les métaux, ces
fleurs
souterraines Qui ne s’ouvrent qu’au front des rei
courir la province. Nous avons au moins une consolation : ces éloges,
fleurs
funèbres que nous jetons sur la tombe de la grand
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces
fleurs
au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
, le symbolique enfant de Faust et d’Hélène, il voltige au-dessus des
fleurs
de la prairie, enlevé par des souffles qui gonfle
rait des paroles lumineuses, de l’or, des perles, des diamants et des
fleurs
. » La nouvelle école avait été fort sobre de myt
r des plus graves sujets, de gracieuses bordures où s’entremêlent des
fleurs
et des chimères, où des masques d’ægipans vous ti
en porcelaine de Saxe un berger et une bergère rococo enguirlandés de
fleurs
, certes, il ne se gêne pas. Mais, le groupe posé
sène Houssaye, avec le chatoiement soyeux de ses verdures étoilées de
fleurs
qui laissent à travers leurs trouées apercevoir d
ou de métal précieux finement ciselé, une perle sertie dans l’or, une
fleur
à mettre parmi les plus fraîches au cœur d’un bou
marchant le long de ses pièces de blés ou de ses haies d’aubépine en
fleur
, le Poëme des champs, qui a sur tous les ouvrages
ces spectacles inspirent, et çà et là, dans une juste proportion, des
fleurs
de poésie mêlées aux préceptes d’agriculture comm
çais très net, très moqueur et très clair ; il sait mettre une petite
fleur
bleue cueillie au bord du Rhin dans le limpide ve
confie, et l’auteur ne lui permet guère de courir en chemin après les
fleurs
et les papillons, à moins que cela ne rentre dans
nnerait volontiers ses plus beaux bouquets composés avec d’éclatantes
fleurs
de serre, pour une de ces poignées d’herbes des c
ui crie à la rêveuse : “Que cherches-tu ici ? laisse donc briller les
fleurs
, murmurer les arbres, et cesse de semer çà et là
dez affranchir la vie et vous n’accordez pas à l’art la liberté ! Les
fleurs
n’ont jamais fait de mensonge ; bien plus sûremen
s fanfaronnades discréditées. Si cela me plaît, je cueillerai ici des
fleurs
: si cela me plaît, à la liberté un chant, mais j
le ; il est né sous ce climat incandescent où le soleil brûle, où les
fleurs
enivrent, conseillant les vagues rêveries, la par
ndor expriment avec un éclat incomparable ce monde étincelant, où les
fleurs
s’épanouissent au milieu d’une fraîcheur embrasée
u plus pur orient, tous les diamants de la plus belle eau, toutes les
fleurs
des nuances les plus riches et des parfums les pl
peu après 1848, un poète singulier, Charles Baudelaire, l’auteur des
Fleurs
du mal, un recueil qui fit à son apparition un br
t pas ordinairement accompagnée la naissance des volumes de vers. Les
Fleurs
du mal sont en effet d’étranges fleurs, ne ressem
sance des volumes de vers. Les Fleurs du mal sont en effet d’étranges
fleurs
, ne ressemblant pas à celles qui composent habitu
uque, les calices bizarrement striés, et le parfum vertigineux de ces
fleurs
exotiques qu’on ne respire pas sans danger. Elles
. Elles ont poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces
fleurs
qui semblent avoir été rapportées de l’Inde ou de
artifices de la coquetterie parisienne plaisent au poète raffiné des
Fleurs
du mal, il ressent une vraie passion pour la sing
si tristement. Nous rendions l’effet qu’avaient produit sur nous les
Fleurs
du mal par une analogie tirée d’un auteur américa
ience d’un pouvoir immense ou d’une séduction irrésistible ; de leurs
fleurs
férocement bariolées et tigrées, d’un pourpre sem
son père boirait une mort certaine. Elle se fait des bouquets de ces
fleurs
; elle en pare ses cheveux ; elle en parfume son
faible et languissante, elle est morte en respirant un bouquet de ces
fleurs
fatales. On peut mettre après Baudelaire, par une
écrire sur cette tombe de Murger, où la jeunesse jette ses dernières
fleurs
: « Il fit la chanson de Musette. » Nous venons d
sait la république de Platon, sans toutefois la renvoyer couronnée de
fleurs
. Les esprits qu’on est convenu d’appeler pratique
ntemporain, et qui est comme une anthologie où chaque talent a mis sa
fleur
. Dans ce bouquet printanier, quelques roses d’ant
ain en un mot. Le calme est à la mode aujourd’hui. Quelques nouvelles
Fleurs
du mal, de Baudelaire, s’épanouissent bizarrement
’étend et se prolonge. L’eau s’en va par cette fissure inaperçue, les
fleurs
altérées se dessèchent, penchent la tête et meure
udhomme : un vase de cristal bien taillé et transparent où baigne une
fleur
et d’où l’eau s’échappe comme une larme. Les stan
. Elle porte un titre bizarre et charmant : les Roses de l’oubli, une
fleur
hybride que ne mentionnent pas les nomenclatures
isons ; la nature, l’enchanteresse qui préside à l’épanouissement des
fleurs
, à la naissance involontaire des instincts amoure
t de Comme il vous plaira, faisant des réflexions sur les arbres, les
fleurs
, les herbes, les oiseaux, les daims qui passent,
Levavasseur, d’une saveur toute normande et qui fourniraient bien des
fleurs
à une anthologie ; celles de son ami Ernest Praro
a qualité de voix, son trille et sa roulade ; vous nommez chacune des
fleurs
de votre bouquet, déjà énorme. Mais il y a dans l
expédition, les plus illustres de ses barons et de ses chevaliers, la
fleur
de cet arbre héraldique et généalogique que le so
onduit au pré vert de l’idylle, pour y brouter l’herbe fraîche et les
fleurs
, ce cheval farouche près duquel le Pégase classiq
ce s’essaya, et l’on en eut, sous cette race des Valois, une première
fleur
. Voilà de quoi excuser d’avance bien des mauvais
mais qui est de Marot : May bien vestu d’habit reverdissant, Semé de
fleurs
, ung jour se mist en place, Et quant m’amye il vi
a verte face, En me disant : Tu cuydes qu’elle efface A mon advis les
fleurs
qui de moy yssent ? Je lui respond : Toutes tes f
mon advis les fleurs qui de moy yssent ? Je lui respond : Toutes tes
fleurs
périssent Incontinant que yver les vient toucher
oit aux roses tant pareille Qu’eussiez doublé si la belle prenoit Des
fleurs
le tainet, ou si elle donnoit Le sien aux fleurs,
la belle prenoit Des fleurs le tainet, ou si elle donnoit Le sien aux
fleurs
, plus beau que nulles choses : Un mesme tainat av
its par celui de Jean de Meun, c’est ce qu’on peut appeler greffer la
fleur
antique sur la tige gauloise. La Fontaine usait h
l des Marguerites poétiques, espèce d’Anthologie finale qui résume la
fleur
du xvie siècle20, je ne vois point qu’à l’articl
s’abritant derrière Beccaria pour refuser quatre têtes à la loi, les
fleurs
de lis raturées sur la voiture du roi, la croix a
au, rocaille au dedans, perruque au dehors, muré d’une triple haie de
fleurs
, avait quelque chose de discret, de coquet et de
ron croulant du pavillon et jusque sur le pavé de la rue déserte, les
fleurs
en étoiles, la rosée en perles, la fécondité, la
tante, et laissait un peu voir la maison. « On apercevait, au lieu de
fleurs
dans les rameaux et de rosée dans les fleurs, les
n apercevait, au lieu de fleurs dans les rameaux et de rosée dans les
fleurs
, les longs rubans d’argent des limaces sur le fro
elle en fait ; la nuit fait des distributions d’essence stellaire aux
fleurs
endormies. Tous les oiseaux qui volent ont à la p
la vue plus grande ? Choisissez. « Une moisissure est une pléiade de
fleurs
; une nébuleuse est une fourmilière d’étoiles. Mê
arole. Son âme tremblait à ses lèvres comme une goutte de rosée à une
fleur
. « Peu à peu ils se parlèrent. L’épanchement suc
tiers sous les saules. Comme les bergers de Virgile, il aime avec des
fleurs
. [Anthologie des poètes français du xixe siècle
Tant du plus chaste amour on craint de la meurtrir, Et qui semble une
fleur
exotique et suave Qu’on n’ose point toucher, de p
sa main caresse l’animal mystérieux et familier. Elle est une de ces
fleurs
qui surnagent sur les eaux, imagination flottante
risienne dont la grâce me parut d’abord indéfinissable : … Comme ces
fleurs
errantes dans la rue Tiennent par leur racine à q
le contour incertain. Rarement, la plante nous est offerte complète,
fleur
, tige et racine, souvenir encore suspendu à la pe
ouillis et de ces lueurs dont l’origine nous reste inconnue. C’est la
fleur
de poésie, sans la terre de réalité sur laquelle
ie de la petite fille ou celle de la jeune fille : Sur la pelouse en
fleurs
j’eus la taille des herbes, Et, plus tard, j’atte
ittoresques se dressait en plein ciel, comme une gigantesque gerbe de
fleurs
. Des draperies de lierre et de vigne vierge empou
s mousses richement nuancées, tout le monde charmant des parasites en
fleurs
jaillissait des moindres interstices, se mouvait
ssent tout souriants « de visions de vols d’oiseaux et de prairies en
fleurs
», tout sonores de conseils vaillants : « C’est b
es… » Ah ! les pauvres qui n’ont pas même au trésor de la mémoire une
fleur
fanée et un beau jour éteint, comme Max Lyan les
. Chiens infortunés en les cœurs de qui, paraît-il, « germent » des «
fleurs
de mal », tout comme en le cerveau de quelque Bau
ire Mes pleurs ? Il paraît que ce vilain veut mettre « un masque aux
fleurs
», et je l’ai entendu leur tenir de bien sévères
x fleurs », et je l’ai entendu leur tenir de bien sévères discours :
Fleurs
, il faut être philosophe, Votre âme est de bien m
faut être philosophe, Votre âme est de bien mince étoffe. La pauvre
fleur
obéit, admiratrice, et s’efforce d’être « philoso
ui se rêve cornue et qui bavarde combinaisons et mélanges. Dès que la
fleur
a ânonné sa leçon, elle est condamnée à entendre
x vertes nuits, D’avoir reflété les pâles Et mystérieux pétales De la
fleur
qui sur tes bords A des parfums lourds et forts D
ts, Madame. Antoinette Renaud s’efforce de s’attrister en maniant des
fleurs
sèches et en leur demandant ce qui dort en leur «
gaucheries. Ses vers auraient paru vieillots en 1825. On n’y voit que
fleurs
et papillons. Elle fait des quatrains qui valent
s les yeux, car, bien sûr, tes baisers me rendront plus jolie, et les
fleurs
du jardin pareront mes cheveux. VII Les canti
ante la guerre, son accent est faux, ou sa bravoure apparente est une
fleur
ignoble nourrie du fumier de bas sentiments : dép
ps. On discerne l’été à ce que « le papillon volage… va vers d’autres
fleurs
pour leur baiser la main. » A l’automne, le papil
rche avec peine en son chemin pierreux De voir qu’il pousse encor des
fleurs
sur notre terre Pour embellir les fronts heureux.
les futures anthologies pourront cueillir dans Caritas deux ou trois
fleurs
simples et parfumées. Il convient d’aimer Ernesti
étonnante anthologie de gongorismes qu’on puisse rêver. Deux ou trois
fleurs
pour boutonnières d’esthètes, voulez-vous ? Ne di
ndès, tient de son père une imagination riche, facile, amoureuse, des
Fleurs
d’Orient. Heureusement elle n’avait point hérité
nt souvent efforcées à nouer ces grosses gerbes difficiles, faites de
fleurs
et d’épines, qu’on appelle des romans historiques
parpiller à chaque mouvement corolles et branches méchantes. Quelques
fleurs
sont à ramasser pour leur parfum discret et leur
vérité profonde. J’aime beaucoup, par exemple, cette naïve Raphaëla,
fleur
de jeunesse triomphante et éphémère, qui, dès vin
dans les cris de volupté, puis dans les apaisements où la joie et les
fleurs
« n’exhalaient plus qu’une senteur si atténuée qu
il faut vivre sa vie : « L’âge de la jeunesse est comme la saison des
fleurs
. Heureux qui sait à temps recueillir les corolles
mauvaises s’agitent sous un grand vent de passion, parmi d’admirables
fleurs
. La première partie du roman chante une enfance d
en cinq grands chapitres : « Dans le premier : l’Enfer au milieu des
Fleurs
, l’enfant qui vient de naître est comparé au viei
un épilogue de vie triviale ne venait écraser la joliesse fleurie, —
fleur
de papier, certes, sans parfum, mais adroitement
ques : immenses jardins aux parterres un peu nus malgré de nombreuses
fleurs
noires, mais où les sentiers s’encombrent d’herbe
corce, ses branches se nourrissent de votre jeune ardeur ; toutes vos
fleurs
ne servent plus qu’à l’orner elle-même, tandis qu
le lecture des manuscrits ! Il nous garantit que nous trouverons dans
Fleurs
des brumes non seulement « ce qu’il peut y avoir
de Monseigneur Turinaz. *** Impunément aussi, Jeanne Amen, peintre de
fleurs
et directrice d’un cours de peinture, m’aura, par
comme les bouquets dans un jardin classique de Le Nôtre, ou comme les
fleurs
du langage dans un traité de rhétorique. Il ne fa
ses sauvages harmonies, ses grands fleuves qui charrient des îles de
fleurs
, ses immenses cataractes qui balancent des arcs-e
ons, qu’importe ? Il existe certaines eaux qui, si vous y plongez une
fleur
, un fruit, un oiseau, ne vous les rendent, au bou
z quelques Algues, de la seule pubescence sur certaines parties de la
fleur
chez les plantes herbacées, et de la nature du vê
finies. Certaines plantes de la famille des Malpighiacées portent des
fleurs
parfaites et des fleurs dégénérées. À l’égard de
s de la famille des Malpighiacées portent des fleurs parfaites et des
fleurs
dégénérées. À l’égard de ces dernières, disait A.
e produisit en France, pendant plusieurs années consécutives, que des
fleurs
dégénérées, s’éloignant ainsi étonnamment d’un gr
ouche et des membres des crustacés. Il en est encore de même dans les
fleurs
des végétaux. Il n’est pas de tentative plus vain
rustacés d’une complication si merveilleuse. Chacun sait que dans une
fleur
on rend compte de la position relative des sépale
de crustacés et chez beaucoup d’autres animaux, de même que parmi les
fleurs
, que des organes, qui, à l’âge adulte, deviendron
up de pattes ont-ils des bouches plus simples ? Pourquoi, dans chaque
fleur
, les sépales, pétales, étamines et pistils sont-i
rphose d’un nombre égal de pattes, et les étamines et les pistils des
fleurs
, de la métamorphose d’un même nombre de feuilles.
ent leur développement complet. Chez les plantes à sexes séparés, les
fleurs
mâles contiennent souvent un rudiment de pistil,
uvent un rudiment de pistil, et Kœlreuter a trouvé qu’en croisant ces
fleurs
mâles avec une espèce hermaphrodite, le rudiment
un stigmate supporté par le style ; mais, en quelques composées, les
fleurs
mâles, qui naturellement ne sauraient être fécond
es presque microscopiques qui représentent souvent le pistil dans les
fleurs
mâles, et qui ne sont formées que de tissu cellul
Youatt, chez les jeunes animaux : c’est l’état général de toutes les
fleurs
dans le Chou-Fleur. Nous voyons souvent chez les
▲