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1 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
eu d’une immense nature, qu’il se trouve seul en face de ce ciel sans fin , en face de cet horizon qui s’étend au loin et au
econstruction est la découverte de la destinée humaine. Quelle est ma fin  ? Quel but m’est assigné ? Que veut de moi la nat
out être a une destinée, et de là dérive le reste. « Tout être a une fin  ; pareil au principe de causalité, ce principe en
neur de l’observation. « Dès que nous avons conçu que tout être a une fin , nous recueillons de l’expérience cette seconde v
fin, nous recueillons de l’expérience cette seconde vérité, que cette fin varie de l’un à l’autre, et que chacun a la sienn
nous en découvrent une troisième, à savoir que « si chaque être a une fin qui lui est propre, chaque être a dû recevoir une
st propre, chaque être a dû recevoir une organisation adaptée à cette fin , et qui le rendît propre à l’atteindre : il y aur
e rendît propre à l’atteindre : il y aurait contradiction à ce qu’une fin fût imposée à un être, si sa nature ne contenait
de la réaliser. » Puisque la nature des êtres est appropriée à leur fin , on pourra, en étudiant la nature d’un être, conn
à leur fin, on pourra, en étudiant la nature d’un être, connaître sa fin , de même qu’en étudiant la structure d’un édifice
’un édifice on peut conclure sa destination. Puisque chaque être a sa fin , la création, qui n’est que l’ensemble des êtres,
être a sa fin, la création, qui n’est que l’ensemble des êtres, a sa fin  ; « et les fins particulières de tous les êtres q
la création, qui n’est que l’ensemble des êtres, a sa fin ; « et les fins particulières de tous les êtres qui peuplent et c
ont que des moyens divers qui concourent à l’accomplissement de cette fin totale et suprême. » — « Ce concours des fins épa
accomplissement de cette fin totale et suprême. » — « Ce concours des fins éparses aspire à un but unique, celui-là même que
que des œuvres de science, elles deviennent des ressorts d’action. La fin d’un être est son bien ; et le bien d’un être est
d’action. La fin d’un être est son bien ; et le bien d’un être est sa fin . Cette vérité est évidente par elle- même. « Il y
la raison une équation parfaite, absolue, nécessaire, entre l’idée de fin et l’idée de bien, équation qu’elle ne peut pas n
evoir dès que le principe de finalité lui est apparu86. » Puisque la fin est le bien, la fin absolue de la création est le
ncipe de finalité lui est apparu86. » Puisque la fin est le bien, la fin absolue de la création est le bien absolu ; or, c
u ; or, ce bien nous apparaît comme sacré ou obligatoire. Et comme la fin de chaque être particulier est un élément de la f
oire. Et comme la fin de chaque être particulier est un élément de la fin absolue, le bien de chaque être particulier est u
ligatoire. En d’autres termes, il est de notre devoir de respecter la fin ou le bien des autres et le nôtre, et d’y aider.
tude de la science, de l’activité, du bonheur. Donc elle n’a pas pour fin en ce monde cette satisfaction et cette plénitude
cette satisfaction et cette plénitude ; car il serait absurde qu’une fin lui fût proposée et qu’elle ne pût l’atteindre. D
fin lui fût proposée et qu’elle ne pût l’atteindre. Donc elle a pour fin ce qui est uniquement en son pouvoir, et ce que,
unique, absolument dépendante de nous-mêmes, est la vertu. Donc notre fin en ce monde est la pratique de la vertu. Mais d’a
pratique de la vertu. Mais d’autre part, en vertu de l’axiome que la fin absolue d’un être est appropriée à sa nature, et
st appropriée à sa nature, et en vertu de cette observation que notre fin présente n’est pas appropriée à notre nature, il
Cependant qui n’éprouve en la lisant une secrète inquiétude ? Ce mot  fin , destinée, si souvent répété, n’a jamais été écla
ns s’il convient aux raisonnements de M. Jouffroy. « Tout être a une fin ou destinée. » Rien de plus vrai ; il y a toujour
géométrie et ne dépend pas de l’observation. « Si chaque être a une fin qui lui est propre, il a dû recevoir une nature e
pre, il a dû recevoir une nature et une organisation adaptées à cette fin . » Fort bien encore. Étant donné un fait il y a t
ppelé principe de la raison suffisante, et pareil au précédent. « La fin d’un être est son bien. » Nous admettons cette ma
nverse et vous voyez naître un monstre : l’être n’est point allé à sa fin , sa destinée n’a point correspondu à sa nature. —
t, et ils sont pris l’un pour l’autre à chaque instant. Quelle est la fin d’une locomotive ? Traîner des fardeaux ; ici le
uelle est la fin d’une locomotive ? Traîner des fardeaux ; ici le mot fin indique un but préconçu, en vue duquel l’objet a
ut. En effet, reprenez ces premières propositions : « Tout être a une fin . Cela signifie maintenant : En créant un être, Di
onder votre morale. Qu’est-ce donc que votre morale va devenir ? « La fin d’un être est son bien. » Cela signifie maintenan
rien pour elles, et qu’il ne serait pas Dieu, s’il était humain. « La fin d’un être est indiquée par sa nature. » En aucune
nt en bon lieu pour observer sa nature, n’ont pas encore découvert sa fin . Sortons de cette morale théologique ; j’ai honte
ormules générales aux cas particuliers. Dans ces grands mots obscurs, fin , bien, destinée, devoir, obligation, morale, il n
rez ces choses pour elles-mêmes, non comme des moyens, mais comme une fin . À ce titre, vous les nommez des biens, et vous a
nourrir, et que la nutrition n’est point pour elle un moyen, mais une fin . On peut donc dire que pour la plante la nutritio
eur de la science, auteur de descriptions abondantes, scrupuleuses et fines , il a été jeté par l’abstraction dans le chaos de
2 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
soi ; sa marche est simple et rectiligne. C’est pourquoi l’idée de la fin n’est pas nécessaire à la volonté primordiale. La
finalité de l’entendement est un rapport conçu, représenté, entre une fin et un moyen ; mais, à l’origine, la volonté n’a p
ns est la manifestation de cette volonté. Il n’y a point encore là de fin proprement dite, sinon pour un spectateur du deho
dehors, qui traduit le phénomène dans le langage de l’entendement. La fin que veut tout d’abord l’être vivant lui est imméd
t qu’un avec lui, est l’être même ; dès lors, comment serait-ce une «  fin  », au sens intellectuel du mot ? Ce que nous poss
le milieu hostile et que nous devenons nous-mêmes pour nous-mêmes une fin . Mais, à l’origine, il n’y a que la persévérance
é. L’entendement, qui intervient ensuite pour ajuster les moyens à la fin , n’est lui-même qu’un moyen et, pour ainsi dire,
n mot, l’objet conçu par l’entendement ne peut être pris par lui pour fin que s’il est conçu comme un bien, que s’il est pr
perception et qui donne le branle aux réflexes mécaniques : c’est la fin , la soif, le besoin sexuel, maternel, etc. Quand
e sont celles de principe à conséquence, de cause à effet, de moyen à fin . La volonté raisonnable est celle qui, outre qu’e
e étant en même temps une série de moyens pour atteindre une certaine fin . La causalité de l’être vivant devenant ainsi co
étermination par un jugement qui prononce que la réalisation de telle fin dépend de notre causalité propre. Elle n’est pas
ersonnelle à sa propre réalisation. La volonté ne se représente telle fin comme pouvant être atteinte que par le moyen de s
de sa détermination même. De là la conception d’une dépendance de la fin relativement à ce moyen primordial qui est notre
fin relativement à ce moyen primordial qui est notre idée même de la fin et notre désir de l’atteindre. Considérée par un
nception devient celle de l’indépendance du vouloir relativement à la fin et à ses moyens. Donc, en somme, il y a dans l’ac
à réaliser tel effet ; au point de vue de la série des moyens et des fins , nous avons conscience d’avoir en nous-mêmes une
conscience d’avoir en nous-mêmes une idée et un désir constituant la fin dernière de l’action. En effet, même lorsque cett
t. Il y a ainsi, dans la volition, non seulement désir dominant de la fin , mais désir dominant des moyens. On peut même dir
nt des moyens. On peut même dire que c’est l’extension du désir de la fin aux moyens qui caractérise surtout la volition. I
qui caractérise surtout la volition. Il en résulte que le désir de la fin aboutit au désir des moyens, qui le remplace en p
résumé, on pourrait définir la volition : le désir déterminant d’une fin et de ses moyens, conçus comme dépendants d’un pr
dépendants d’un premier moyen qui est ce désir même et d’une dernière fin qui est la satisfaction de ce désir. Il n’y a vol
 : 1° quand le désir est décisif ; 2° quand il porte à la fois sur la fin et les moyens ; 3° quand il se conçoit et se dési
d il se conçoit et se désire lui-même comme premier moyen et dernière fin  ; 4° quand il a, pour toutes ces raisons, conscie
a conception d’un enchaînement de causes et d’effets, de moyens et de fins . Si on considère surtout la part de la pensée dan
e le soutiennent certains fatalistes, que le motif qui l’emporte à la fin ait été, dès le commencement de la délibération,
voir de le produire ; je juge ce mouvement utile comme moyen de telle fin  ; je le désire avec une force et une durée assez
ersants en vue. La force initiale des motifs et mobiles est donc à la fin modifiée par l’idée du pouvoir même de la volonté
3 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — II. (Fin.) » pp. 364-380
II. ( Fin .) Lundi 23 janvier 1854. « Pardon, si je fais
urais pu m’y méprendre et je ne me serais aperçue de rien. Mais, à la fin , ce ton de conversation si excellent, si exquis,
elle ne l’est pas. Les expressions, sous sa plume, continuent d’être fines , fraîches, galantes ou raisonnées ; jamais elles
naler, la peau est découverte et le réseau intérieur apparaît avec sa fine injection : c’est un peu l’effet que produit l’ar
et des choses qui ont rapport à elle. Je voudrais qu’un esprit aussi fin que le sien eût senti qu’il n’y a pas un si grand
ces qui cherchent la distinction, et qui sont destinés aux caractères fins et de bonne compagnie. Les pièces de Marivaux qui
mour et se plaire avec quelque passion. « Ah ! ah ! ah ! s’écrie à la fin la marquise en se mettant à rire, nous avons pris
emporains, Voisenon, Marmontel, Grimm, s’accordent à dire que vers la fin , et sentant que son moment de faveur était passé,
 » Les portraits de Marivaux nous le représentent avec la physionomie fine , spirituelle, bienveillante, mais inquiète et tra
plus forte raison, devait paraître un patron d’où il avait tiré à la fin toutes les broderies et toutes les dentelles. Le
nt ; il l’avait varié en bien des genres ; il avait fait de son fruit fin et musqué les cadeaux de dessert les plus excelle
 : aux yeux des autres, il se répétait. Il se découragea donc vers la fin  ; la paresse le gagna, et il eut le chagrin secre
es goûts recherchés que l’on conçoit de la part d’une organisation si fine et si coquette, parure, propreté curieuse, friand
4 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
II. ( Fin .) Lundi 9 janvier 1854. Après le critique, dan
de se dédommager de son abstinence forcée par des conversations sans fin  ! Il l’accompagnait à Rome et devenait volontiers
s est surtout venu de Suisse et de Rousseau ; mais ce qui est joli et fin littérairement, c’est la remarque qui suit : « La
vif et senti à une phrase ou même à une page à l’avance prévue. À la fin du tome II, le Dauphiné est traité par l’auteur a
diguières, le représentant et le type du caractère dauphinois, brave, fin , et « jamais dupe ». Beyle tient fort à ce dernie
à ce dernier trait qui est, à lui, sa prétention : Lesdiguières, ce fin renard, dit-il, comme l’appelait le duc de Savoie
t galant : le récit y est vif, cru et brusqué. Il y a profusion, à la fin , de balles et de coups de tromblon qui tuent l’in
puis 1796, époque de la première campagne d’Italie, jusqu’en 1813, la fin des beaux jours de la cour du prince Eugène. C’es
iné à ne pas simuler de l’amour quand il n’en a pas ; de même qu’à la fin , quand cet amour lui est venu pour Clélia, la fil
r chaque matin à la recherche de cet amour, et ce n’est que tout à la fin qu’il le lui fait éprouver ; celui-ci alors y sac
ente ; cette espèce de maladie animale, dont Fabrice est l’idéal à la fin de sa carrière, est fort laide et n’a rien d’attr
hartreuse, l’article inséré dans les Lettres parisiennes, Beyle, à la fin de sa réponse datée de Civitavecchia (octobre 184
’encadrait de favoris et de cheveux bruns frisés, artificiels vers la fin  ; le front était beau, le nez retroussé et quelqu
té de sa jambe, ce qu’on remarquait alors. Il avait la main petite et fine , dont il était fier. Il devint lourd et apoplecti
5 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171
bien de ce que, dans le rajeunissement de son être, l’auteur de cette Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau fût positivement
M. Janin « Diderot II ». Et je vais plus loin. En présence de cette Fin du Neveu de Rameau, j’ai relu le Neveu de Rameau
même au-dessus ! Or, c’est de cela qu’il retourne aujourd’hui dans La Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau. M. Jules Janin,
signaler aujourd’hui, cette faculté qui vient de se produire en cette Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau avec un si incro
vec un détail infini, une possession de soi, une fécondité dans cette Fin du Neveu de Rameau, dans cette œuvre singulière,
et elle n’a pas manqué de les produire. Il s’agit d’un homme et de la fin d’un monde dans M. Janin, et ce monde qui fut la
est pas tout que cette supériorité de composition dans ce livre de La Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau ; ce n’est pas t
de M. Janin, si l’Académie française ne donnait pas à l’auteur de La Fin du Neveu de Rameau le fauteuil de Diderot, dont i
onc battue par la grammaire, Diderot par l’abbé d’Olivet ? 16. La Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau.
6 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107
. Cette époque est assez récente, et je ne saurais la dater que de la fin du xviie  siècle. Ce n’est que vers le milieu de
qu’elles de bien savoir ce qu’il faisait et de le dire. Depuis cette fin du xviie  siècle et durant la première moitié du
s elle date en premier lieu de Rousseau. Quoi qu’il en soit, entre la fin de La Bruyère ou de Fénelon et les débuts de Jean
ller et des Rochester, il ne fit que croiser ce qu’il y avait de plus fin dans les deux races. L’Angleterre, qui avait pris
mment sincère. Ce sont de ces traits qui peignent au naturel une race fine , mais fortement trempée. Et ne fut-elle pas digne
r certaines œuvres heureuses. Qu’un esprit doux et poli, pénétrant et fin , répandant sur les choses et sur le prochain une
intéresse si fort la probité. Il est vrai que lorsque Hamilton, à la fin du siècle de Louis XIV, racontait les premiers ex
s un bal de Cour, au milieu de ce raout de beautés anglaises les plus fines et les plus aristocratiques du monde, et dont le
e l’amour et du hasard termine à merveille ce gracieux récit, dont la fin commençait à traîner un peu7. Le style, générale
l’article de la mort. Quelques Réflexions en vers, qu’on trouve à la fin de ses poésies, attestent, en effet, qu’il eut so
’aime pas trop à parler. Avec sa causticité malicieuse et cette lèvre fine qu’on lui connaît, il avait besoin qu’on fît sile
7 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
ou tel type d’institutions. Alors seulement nous pourrons, en vue des fins que nous aurons déterminées, préconiser une certa
l’égalitarisme dépend de la conception que je me suis faite tant des fins les plus dignes de la société, que des moyens les
s réaliser. Mais de quoi dépend à son tour notre conception et de ces fins et de ces moyens ? — Pour les fins, c’est évidemm
on tour notre conception et de ces fins et de ces moyens ? — Pour les fins , c’est évidemment de nos idées générales sur ce q
tre métaphysique qui choisit notre parti politique. Mais, une fois la fin posée, reste à savoir quels moyens sont propres à
celle qui produit bien les résultats demandés par l’idéal défini. La fin une fois posée a priori, il serait possible de dé
ssible de découvrir a posteriori les moyens les mieux adaptés à cette fin . En ce sens, les problèmes techniques de l’égalit
é des résultats qu’on leur demande pour la réalisation d’une certaine fin , les réformes sociales en produisent une infinité
telles ou telles institutions certains effets exigés par une certaine fin , nous avons plus de chances d’oublier ou de négli
8 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493
férence : « C’est une drôle de chose que ce pays-ci : je crois que la fin du monde ne ferait pas une nouvelle au bout de tr
Gendres de M. Étienne. Le moment était des plus favorables ; à cette fin de 1811, la paix de l’Empire était ou semblait pr
ut par un libre et fier aveu : la discrétion intéressée, la réticence fine de M. Étienne amena la situation fausse d’où il n
Conaxa, dont l’auteur était inconnu et qui remontait par sa date à la fin du règne de Louis XIV, la faire imprimer, puis la
rs après (février 1812), il faisait paraître une brochure intitulée : Fin du procès des Deux Gendres, ce qui parut une prét
estion que je pose ainsi : La comédie des Deux Gendres était-elle une fin , le dernier mot d’un talent arrivé à son plus hau
nt à son avantage, élégant, d’une élégance assez commune et monotone, fin , facile, adroit à trouver les prétextes d’opposit
er aucun lieu commun national, toutes les fois que cela servait à ses fins  ; il savait le joint de chaque préjugé pour y ent
, quoique le bonhomme et M. Étienne eussent encore de commun, vers la fin , beaucoup de négligence, même sur leur personne,
ns sa vie d’être reçu deux fois à l’Académie française. Même avant la fin de la Restauration, l’injustice dont il avait été
ies littéraires : c’était sa religion. Une des grandes douleurs de la fin de sa vie, après la perte du Constitutionnel qui
ès. À le voir, la tête haute et si bien conservé, rien n’annonçait sa fin prochaine. Il mourut un an après (13 mars 1845).
9 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
orrespondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. Suite et fin . Lundi 18 novembre 1861. Je n’aime pas les po
fantaisistes, à la fleur de la bohême ou des salons, aux amateurs du fin , aux lecteurs de Musset, aux aristocrates de race
t redoutable, charmant presque toujours. Aux gens qui le croient trop fin , dites qu’il était sérieusement bon, élevé, fier,
prennent sur l’écorce et le croient vulgaire, dites combien il était fin , délicat. Chateaubriand, la première fois qu’il l
la première fois qu’il le vit, disait qu’il lui avait trouvé « l’air fin et rustique » ; c’était cela. Lamartine a parlé q
était gros : Béranger avait là-dessous la main petite, délicate, plus fine que celle de Lamartine. Au reste, qui s’est tromp
il y avait plaisir à entendre et à faire causer : idées justes, idées fines ou hardies, boutades légères et inspirées, lui so
et voudra bien ne pas trop s’appesantir sur le commencement ni sur la fin , paraîtra respirer dans son ensemble la bonté et
conomie et de privations, tenait presque toujours 100 francs pour les fins de mois à la disposition de son maire. — « Cher e
envoyer mes vœux et ma petite cotisation, que vous auriez dû recevoir fin de décembre. Je tâcherai d’être plus exact, fin j
us auriez dû recevoir fin de décembre. Je tâcherai d’être plus exact, fin janvier et fin février. » — J’ai dit ce que c’éta
cevoir fin de décembre. Je tâcherai d’être plus exact, fin janvier et fin février. » — J’ai dit ce que c’était que cette pe
10 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — I. » pp. 342-363
’un tour propre qui était à lui. Marivaux n’a pas seulement un talent fin et une rare fertilité d’idées qu’il rend avec imp
sens et de la droite raison ; ce sont des idées d’après une réflexion fine et délicate, réflexion qui fatigue plus son espri
lui accorde une vivacité toute spirituelle, d’une espèce unique et si fine qu’il est donné à peu de gens de la goûter. En dé
apercevait-il donc pas qu’en plaçant si haut le mérite d’une sagacité fine , il dressait à l’avance un autel à la qualité que
netteté que de hardiesse : à quoi il faut ajouter cette remarque très fine qu’il n’omettait pas, et qu’il aurait pu s’appliq
cusation de style précieux, il tâche de montrer qu’il y a des pensées fines qui ne sauraient se rendre que par une singularit
ni suisse : il pensait, il s’exprimait au gré d’une âme singulière et fine . » Et La Bruyère, n’est-il pas tout plein de sing
avantage : car « cette façon a je ne sais quel caractère ingénieux et fin dont l’imitation littérale ne fera de lui qu’un s
cieux, voilà le Mascarille, le Trissotin et le retour au jargon de la fin de l’hôtel Rambouillet ; voilà pourquoi Marivaux
 de Climal a acheté à Marianne un habit complet avec le linge le plus fin , et celle-ci l’essaye un jour de grande fête en a
ir congédié, est de lui renvoyer cette parure, cette robe et ce linge fin qu’il lui a donnés à si mauvaise intention. Elle
y épuisant : « Un portrait détaillé, selon lui, c’est un ouvrage sans fin . » On voit à quel point il procède à l’inverse de
sur la même pensée, qui a presque toujours commencé par être juste et fine , et qu’il trouve moyen de fausser en la raffinant
11 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Souvenirs et correspondance tirés des papiers de Mme Récamier » pp. 303-319
dans cette nuance qui était le ton particulier de son salon ; qu’une fine critique, toujours convenable, corrige et relève,
n parlant d’eux, à se défendre) ; mais d’autres, que nous voyons à la fin soumis et sous le joug, combien ils ont récalcitr
préparer. Un prédicateur disert n’est pas plus attentif à ménager la fin et la chute heureuse de son sermon, — un grand ly
siens ; il avait des puérilités et des enfances, des bégayements sans fin dans l’entretien habituel, et, tout à côté de cel
ue le règne de l’idée, c’est-à-dire le sien, allait succéder. Vers la fin , et bien que l’Abbaye fût toujours pour lui « le
stérieuse qui anime ces pages, donnent le regret d’en voir si vite la fin . C’est toujours Galatée qui vous jette une seule
ye-au-Bois. Il y avait plus de nuances que d’éclat ; l’esprit y était fin et doux, — couleur gris de perle, si l’on voulait
Si elle intervenait, c’était discrètement, pour glisser une remarque fine , pour placer une anecdote choisie et dont le trai
le probablement dans l’intimité, prit le parti d’aller à Rome, sur la fin de 1823 : dans son système d’amitié constante, ma
et sur le monde qu’elle eut le charme et l’art de grouper jusqu’à la fin autour d’elle, une quantité de pièces intimes, ag
12 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin.) »
u Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin .) Lundi 10 novembre 1862 Ayant pris nos préca
les honneurs de son hôtel à Jésus et à ses apôtres, dîner copieux et fin , où l’on ne s’assoit qu’après avoir dit tout haut
ns bruit ; l’étonnement du maître d’hôtel quand il goûte ce vin de la fin qui se trouve le meilleur, tandis que, selon l’us
eleine Lazare, frère de Madeleine, est un beau jeune homme à la mode, fin du xve  siècle. À son état mondain, il apparaît r
aé le lui apporte avec des burettes d’eau rose et d’aspic et un linge fin  : Voici vos riches oignemens Pour tenir le cuir
les louanges, ordonne à ses suivantes de répandre tous les flacons de fines eaux et de tout arroser à l’entour : Je veux qu’
nce à deux. Cette chanson exprime une doctrine de troubadour des plus fines et des plus distinguées, la doctrine de la polite
? » — « Belles, droites et longues. » — « Quelle robe a-t-il ?- » — «  Fine , rouge, sans une seule couture. » — Que si elle s
première partie de la scène est méthodique et un peu compassée, cette fin est belle, belle de la beauté morale de l’Évangil
mais qui n’a pas été mère, ne pouvoir veiller et assister jusqu’à la fin , jusqu’au dernier soupir, le mortel même le plus
13 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
gie et sociologie, soutient que l’éducation, fonction sociale par ses fins comme par ses moyens, dépend moins de la psycholo
ciété. Nous allons étudier ce problème en examinant successivement la fin et les moyens de l’éducation. D’abord la fin. — C
minant successivement la fin et les moyens de l’éducation. D’abord la fin . — Cette fin, d’après les théories éducationniste
sivement la fin et les moyens de l’éducation. D’abord la fin. — Cette fin , d’après les théories éducationnistes, est propre
me l’être social. Constituer cet être en chacun de nous, telle est la fin de l’éducation60. » Nous n’objecterons pas à M. D
de l’éducation60. » Nous n’objecterons pas à M. Durkheim que les deux fins qu’il assigne à l’éducation : l’homogénéité socia
à faux. Il est évident que dans la pensée de M. Durkheim, la première fin , l’homogénéité sociale, est la plus importante et
choses, en un mot, de refaire son âme. Ce n’est pas seulement par sa fin  : c’est aussi par ses moyens que toute entreprise
rait-il ici bien des choses à dire. Si vous avez affaire à une nature fine , délicate et sensitive, l’enfant ne se laissera t
aitera selon que votre esprit sera plus ou moins fidèle à l’examen de fin d’année, aux concours, au baccalauréat, etc. Les
14 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Errata. » pp. -
un misérable aveugle ; lisez un pauvre aveugle. Pag. 26. mettez à la fin de l’article de Térence, que la traduction de ce
a paru & qu’on en est généralement content. Pag. 68. ajoutez à la fin de l’article de Perse, que ses Satyres ont été tr
t intitulé Hudibras. Pag. 131. lig. 8. M. d’Young ; lisez Young. A la fin du même article Young : L’ame de Milton elle-même
e. Pag. 199. lig. 3. meilleur ; lisez moelleux. Pag. 209. mettez à la fin du chapitre de l’apologue. On a publié en 1771. i
15 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
ément les ficelles qui font ici mouvoir l’automate sont beaucoup trop fines , on nie l’automatisme, on conclut à la responsabi
ges qui gouvernent l’humanité et la contraignent à réaliser certaines fins déterminées avec les moyens mêmes dont elle use p
croit poursuivre un but personnel accomplit le vœu de l’espèce. Cette fin , d’une importance majeure, et qui dépasse infinim
tout ce qui fut accompli au nom du pouvoir précédent a servi d’autres fins que celles de la personne humaine, des fins propr
récédent a servi d’autres fins que celles de la personne humaine, des fins propres à un instinct particulier d’un corps huma
ions d’autres moi, en des millions d’autres corps, en sorte que cette fin particulière et passagère pour tel moi déterminé
ue cette fin particulière et passagère pour tel moi déterminé est une fin générale pour l’humanité. C’est ainsi qu’au temps
du but initial qu’il s’était proposé et a été utilisé pour une autre fin  ; car sa première inquiétude s’est objectivée en
ontaire de l’effort, se paie de l’impossibilité d’atteindre jamais la fin volontairement recherchée. Si pourtant on rencont
c un pareil dessein, le mécanisme de cette secrète substitution d’une fin impersonnelle à un but intéressé. Le souci de con
n peut dire autant de toutes les merveilleuses substances qui mettent fin à nos souffrances et à nos maladies passagères, d
. Ainsi, tout l’effort utilitaire de l’humanité est détourné vers des fins désintéressées. L’homme se conçoit doué du pouvoi
lleurs se concevoir autre qu’il n’est et tandis qu’il tend vers cette fin égoïste toute son énergie, il développe une force
e toute son énergie, il développe une force qui est utilisée pour une fin étrangère.
16 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Caractères de La Bruyère. Par M. Adrien Destailleur. »
ortement écrits. « Comme il y a un beau sens enveloppé sous des tours fins , une seconde lecture en fait mieux sentir toute l
uteur et de dire : « Pensée noble et noblement exprimée… Distinction fine et vraie… Jolie expression, etc… » Il n’y a pas d
e qu’on irait glisser (si l’on en faisait) de ses propres fables à la fin d’une édition de La Fontaine ? À part ces quelque
ince, était un homme d’esprit qui avait, quand il le voulait, bien du fin et du galant avec le génie des fêtes, d’ailleurs
avait le goût de l’esprit, et, avec de la méchanceté, le talent de la fine raillerie. Ce n’était pas seulement un balcon pou
mie, cercle redoutable et sévère, sourcilleux aréopage et qui, sur la fin du grand siècle, devait être tenté de dire à chaq
. L’autel est au centre et au cœur de l’œuvre, un peu plus près de la fin que du commencement et à un endroit élevé d’où il
à peu près complet de philosophie spiritualiste et religieuse. Cette fin est beaucoup plus suivie et d’un plus rigoureux e
artout et qui sortent de tous les coins de son œuvre. Il en a de très fines , et qui sont toujours vraies, sur les femmes. La
éraire, différente même de celle qu’il a préférée. Une anecdote, à la fin du chapitre des Femmes, et qu’a relevée avec rais
de La Bruyère qui semble avoir appartenu à quelque académicien de la fin du xviie  siècle : « La première place qui vaqua
17 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame Geoffrin. » pp. 309-329
cardinal romain n’y aurait pas mis plus de politique, plus d’habileté fine et douce, qu’elle n’en dépensa durant trente ans.
couleur austère, des manches larges, le linge le plus uni et le plus fin , et puis la netteté la plus recherchée de tout cô
à cette école. On cite ce mot de Mme de Tencin, qui, la voyant sur la fin fort assidue à la visiter, disait à ses habitués 
rs et pratiques, dont on avait à profiter dans la vie. Elle savait la fin du jeu en toute chose. Plus d’un grand politique
, et des gens de finances, les Pelletier, les La Popelinière. Vers la fin ce salon voit se former, en émulation et un peu e
trop vives pour les admettre à ses dîners. Le siècle s’ennuyait à la fin d’être contenu par elle et conduit à la lisière,
d’amitié, et par une liberté et une sévérité qui semble être sa seule fin en tirant le monde à elle ; car elle ne cesse de
ffrin, quand on la prenait là-dessus, avait mille bonnes réponses, et fines comme elle : « Ceux, disait-elle, qui obligent ra
onfesseur et mon Directeur, et je commence à croire que je serai à la fin une créature raisonnable, ce à quoi je n’avais ja
l’herbe sur le chemin de l’amitié. » Son esprit était de ces esprits fins dont Pascal a parlé, qui sont accoutumés à juger
la main qui écrit est bien un peu lourde, mais la plume est nette et fine . Il n’est pas jusqu’à Thomas, qu’on donne pour em
lpole nous a si bien rendu l’idée, un esprit non seulement délicat et fin , mais juste et perçant.
18 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
rdre de choses sera éternel. Le paradis et la Géhenne n’auront pas de fin . Un abîme infranchissable les sépare l’un de l’au
t jamais. Peut-être était-ce là une opinion tardive, produite vers la fin du premier siècle par l’âge avancé où Jean semble
. Si la doctrine de Jésus n’avait été que la croyance à une prochaine fin du monde, elle dormirait certainement aujourd’hui
la cité divine conçue par Jésus. Si son unique pensée eût été que la fin des temps était proche et qu’il fallait s’y prépa
er un état nouveau de l’humanité, et non pas seulement de préparer la fin de celui qui existe. Élie ou Jérémie, reparaissan
’un siècle de vaine attente, l’espérance matérialiste d’une prochaine fin du monde s’est épuisée, le vrai royaume de Dieu s
ont nous vivons. Ce fantastique royaume du ciel, cette poursuite sans fin d’une cité de Dieu, qui a toujours préoccupé le c
ts. Suspendue comme une menace permanente au-dessus de l’humanité, la fin du monde, par les effrois périodiques qu’elle cau
2. et suiv. ; XXI, 7 et suiv. Il faut remarquer que la peinture de la fin des temps prêtée ici à Jésus par les synoptiques
19 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »
sez : il faut comprendre quels religieux drames ils sont, et, à cette fin , il faut les entendre, comme il a voulu qu’on les
d’en user sans façons avec celui qu’il ne rêvait d’obliger qu’à cette fin . Aussi regardait-il en camarade son débiteur, leq
ous, par déférence pour cette Mu-sique, ne laisseront éclater qu’à la fin de l’Œuvre, toute la plénitude de leur exaltation
instrumentales les plus puissantes et les plus insignes ; elle est le fin voile, au travers duquel Beethoven regardait dans
ur sa vie et ses travaux. Nous serions heureux de pouvoir, pour cette fin , trouver un renseignement précieux dans la contem
tégeait un univers intime, un univers d’une tendresse si légère et si fine que, si elle n’avait eu ce puissant abri contre l
nte, des Hommes. Wotan, roi des Dieux, maître de Walhall, sait que la Fin viendra ; à l’heure de la Souillure, celle qui co
e l’œuvre par qui le monde sera libéré, — l’Exaltation de l’Homme, la Fin des Dieux : — Siegfried va éveiller Brünnhilde, l
du souci — dans le hardi cœur de Wotan : — la crainte de la honteuse Fin ennemie — lui a été donnée par ta Science, — pour
s — ce que tu te rêves… — La Sagesse de la Première-Mère — va vers-la Fin  : — ta Science s’incline — devant ma Volonté. — S
en l’oreille, — pour que, insoucieuse, éternellement, tu dormes. — La Fin des Dieux — d’angoisse ne me tourmente pas, — dep
n… — Donc, dors, à présent, toi, — ferme ton œil ; — rêvante, vois ma Fin  !… — pour accomplir, aussi, cela, — en l’Eternel
a : Tannhæuser. BUDAPESTH 29 Mars. Concert Philharm. : Prèl. et sc.  fin . de Tristan. CARLSRUHE 22 Mars. Opéra : Lohengr
rin ; chœur des Fileuses. LILLE 12 Avril. Concert Lamoureux : Scène fin . de Lohengrin (Van Dyck) ; Ouv. de Rienzi. ROUBA
rin. COLOGNE 5 Avril. Opéra : Lohengrin. Concert du Gürzenich : Sc. fin . de Parsifal. DANTZIG 7 Avril. Opéra : Tannhæus
n. de Goetterdæmmerung. HAAG 8 Avril. Concert Nicolai. Prél. et sc.  fin . de Tristan ; Sc. fin. de la Walküre ; Prél. et s
. HAAG 8 Avril. Concert Nicolai. Prél. et sc. fin. de Tristan ; Sc. fin . de la Walküre ; Prél. et sc. fin. du 1er acte de
Prél. et sc. fin. de Tristan ; Sc. fin. de la Walküre ; Prél. et sc.  fin . du 1er acte de Parsifal. HAMBOURG 5 Avril. Opé
Cristal. Prél. de Parsifal. 25 Avril. Conc. du Palais de Cristal. Sc. fin . du 1er acte de Parsifal. 22 Avril. Société philh
19 Avril. Opéra : Rienzi. WELS 7 Avril. Concert : Album-Blatt ; Sc. fin . de Tristan (piano) ; air de Walther (1er acte) ;
20 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
ronologique ; et tout cela a valu beaucoup, parce que des impressions fines et originales, de vives intuitions déterminées au
ments, d’intelligences et d’affections sont analysés par lui avec une fine précision. Son influence a été surtout sensible d
à la poésie molle, où flottent de vagues idées, où coule une tiède ou fine émotion : pour tout dire, Lamartine redevient un
rche à rendre le vers plus souple encore, et capable d’harmonies plus fines , plus particulièrement expressives. On essaie de
t M. Mallarmé964, qui est de bien mince valeur, et M. Verlaine965, un fin poète, naïf et compliqué, très savant, très tendr
67 ; et l’on trouve un exquis mélange de philosophie et d’émotion, un fin sentiment des antiquités et des religions, dans l
né la sensation rafraîchissante d’une originalité sincère. Une forte, fine psychologie, vécue et sentie, non livresque et sc
rcissement. Mais est-il sûr que nous voyions un commencement, non une fin  ? que ce ne soient pas les dernières palpitations
eté dans le maniement de la langue, mais créateur de types solides et fins , observateur clairvoyant et féroce des classes ar
le de 1891-1895), où se poursuit avec bonheur le développement de son fin et vigoureux talent.
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310
quelques mots, on sentait que quantité de choses justes, délicates et fines passaient tout près de là ; on les devinait au so
ensé, nourri de conseils, aiguisé d’une douce malice, et qui, vers la fin , présente un portrait si noble et si élevé du sav
. M. Lacretelle était une des plus aimables figures d’écrivain que la fin du dernier siècle ait données à celui-ci. Témoin
. Combien de fois, lorsqu’il m’arrivait d’écrire sur des hommes de la fin du xviiie  siècle qu’il avait connus, ne m’adress
de la payer. Sa mémoire a obtenu aujourd’hui toutes les couronnes. La fin du discours de M. Guizot a un cachet d’élévation
22 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
e date, et en indiquant aussi, en choisissant quelques-uns des traits fins et des observations délicates qui distinguent ses
e que la tendresse ; d’une charmante taille, qu’elle garda jusqu’à la fin , d’une taille et d’une tournure bien françaises.
e et la physionomie des principaux personnages, revivaient jusqu’à la fin sous la plume et dans les récits de Mme Gay. Bayl
sait faire à son imagination, était celle précisément qui répond à la fin du Directoire et au Consulat ; jeune personne sou
ondu, aurait pu prendre sa revanche. Les scènes mélodramatiques de la fin et les airs de mélancolie, répandus çà et là dans
, c’est le style net, courant et généralement pur, quelques remarques fines du premier volume ; par exemple, lorsque Laure di
nquiétude de l’autre n’apprend que son amour. Voilà de ces remarques fines , comme Mme Gay en avait beaucoup, plume en main.
roman gracieux, où il n’entre rien que de choisi et où elle a semé de fines observations de société et de cœur, Mme Gay s’est
d’analyse morale. Les personnes qui, comme Mme Gay, vivent jusqu’à la fin et vieillissent dans le monde, sans se donner de
’ironie ou de satire, ou même un mot d’une douce philosophie. Vers la fin , elle promettait quelquefois à ses amis qu’elle i
emarques sur le monde et sur les sentiments, d’observations à la fois fines , délicates, naturelles et bien dites. 9. [NdA]
23 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »
s de Joigny. Il avait un oncle, frère de sa mère, peintre connu de la fin du XVIIIe siècle, Thiémet. D’ailleurs on ne saisi
a première manière était, me dit-on, d’un soigné naïf. De là, vers la fin de son séjour, il envoyait à Paris, à M. de La Mé
gnobles, comme celles du bal Chicard, pour arriver à quelque chose de fin et de galant (voir le n°10 des Souvenirs du Bal C
uerre et les plus acharnés à la démonétisation des masques royaux, ce fin railleur a l’aversion et la haine de la politique
e trouver la formule générale, mais cependant tout s’y rapporte à une fin , à la fin féminine par excellence : tromper pour
la formule générale, mais cependant tout s’y rapporte à une fin, à la fin féminine par excellence : tromper pour un certain
se faire plaisir à lui-même, on trouverait là, en cherchant bien, le fin mot et le fond de sa pensée sur toutes choses. On
trée plus naïvement. Gavarni, crayon et légende à part, est un esprit fin , silencieux, nourri de solitude et de méditation,
r de son talent. Je lui ai entendu faire sur Balzac cette observation fine et juste : « Il va des gens qui ont peu d’esprit
’illusion et fait devancer l’heure. La même question s’est posée à la fin de chaque siècle. Un ami du savant Tillemont, M. 
siècle. Un ami du savant Tillemont, M. Vuillart, souhaitant une bonne fin d’année à l’un de ses amis le jeudi, dernier jour
Gavarni est à faire ; un premier essai, et très-utile, se trouve à la fin de l’agréable volume intitulé Masques et Visages
24 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
t âge heureux de la langue et du goût qui, chez nous, correspond à la fin du xviie  siècle et au commencement du xviiie , q
raire, en nous arrêtant un instant avec cette personne d’une plume si fine et si légère, nous ne serons en rien distraits du
sœur de son père, prêta la main à cet enlèvement qui était à si bonne fin . Il faut entendre Mme de Caylus raconter cette pr
mi retirée du monde, voyant ses amis et le duc de Villeroi jusqu’à la fin  ; ayant souvent auprès d’elle son fils le comte d
t du matin, soit en habit de cour, ou en habit d’hiver, elle y paraît fine , mince, grande, noble, élégante et jolie ; d’une
, une figure d’ange, et où la douceur s’allie à la malice, une bouche fine où la raillerie se joue aisément, de beaux yeux o
it faire un conte, c’était avec des grâces infinies, un tour noble et fin que je n’ai vu qu’à lui. Voilà comment parlait L
iens pour donner à leurs enfants, dès le sein de la nourrice, ce tact fin et ce sens exquis, on est frappé de la différence
qu’il reste encore chez nous quelque peu du mot et de la chose. À la fin du xviie  siècle, c’est-à-dire au plus beau momen
ement des témoignages de cette familiarité décente, de cette moquerie fine , et de cette aisance à tout dire, qui remplit d’a
vec tant d’éclat dans mon cabinet quand vous n’y êtes pas. » Vers la fin elle est si bien entrée dans l’esprit de sa tante
et n’étant plus amusante sans aucune malice. » Mme de Maintenon, à la fin , s’avoue presque vaincue : « Il est vrai que je m
25 (1874) Premiers lundis. Tome II « Charles de Bernard. Le nœud Gordien. — Gerfaut. »
se mêle à tout instant à ses œuvres les plus distinguées et les plus fines elles-mêmes. Ce filon heureux qu’il a trouvé, on
un vrai talent dramatique s’y marque jusqu’au bout, j’avoue que cette fin me plaît peu, et, sans me gâter le reste, ne l’ac
ologique en ce sens. Et voilà qu’avant le soir un roman nous donne le fin mot de cette péripétie sanglante, N’est-ce pas là
gant jaune, qu’il voudrait le faire croire. M. de Bernard, dans cette fin , a trop cédé à la dramaturgie moderne ; il y avai
à celui du baron. Après tout, M. de Bernard, en se livrant vers cette fin au terrible à la mode, a pu se dire qu’il avait,
autres quarts du roman, payé assez largement sa dette à l’observation fine et franche, à la vérité amusante des mœurs, à cet
26 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
rent toutes également à l’entretien de sa vie et à la poursuite de la fin marquée par la nature à son activité. Au reste, i
était bien le même soleil, et au même instant précis de sa durée sans fin  ; là pourtant il avait une couleur très différent
insi, pour l’écrivain, tandis que l’ouvrage entier s’avancera vers sa fin , chaque partie accomplira son évolution particuli
ute action, toute démonstration ont un commencement, un milieu et une fin  : toute œuvre qui racontera une action, ou dévelo
oppera un raisonnement, devra avoir un commencement, un milieu et une fin . Cela va de soi. Mais où prendre ce commencement 
fin. Cela va de soi. Mais où prendre ce commencement ? Où fixer cette fin  ? Voilà ce qu’il faut savoir résoudre, et cela ne
e, et où elle se termine : on ne trouve pas l’idée et la phrase de la fin , celles qui doivent achever l’impression et concl
27 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »
au-dessus du sarrasin en fleur : beautés légères qu’une race sobre et fine peut seule goûter. Ajoutez que le climat n’est po
egré et ses contrastes produisent les sensations habituelles, et à la fin la sensibilité définitive : c’est là tout l’homme
ine, sans omissions ni écarts. Ils portent partout cet esprit mesuré, fin par excellence. Ils se gardent bien, en un sujet
s grands mots. Souvenez-vous comment Joinville conte en six lignes la fin de « son pauvre prêtre malade, qui voulut achever
turelle, que sans culture et parmi des moeurs brutales ils sont aussi fins dans la raillerie que les plus déliés. Ils effleu
et qui, gravement, se met à « orguenner. » Au bout de l’histoire, le fin sentiment du comique vous a pénétré sans que vous
au contraire, il aiguise l’intelligence et fait découvrir mainte idée fine ou scabreuse ; les fabliaux sont remplis de vérit
plus attique des modernes, moins poétique que l’ancienne, mais aussi fine , d’un esprit exquis plutôt que grand, douée plutô
28 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
housiastes, mélancoliques. L’écrivain lui-même renonce aux exactes et fines analyses : il déborde de sensibilité comme ses pe
on ? » monte aux lèvres à tout propos. Où chercher le remède ? Dès la fin du règne de Louis XIV, quelques fines natures l’o
s. Où chercher le remède ? Dès la fin du règne de Louis XIV, quelques fines natures l’ont entrevu. La vie sensuelle et la vie
fouler les ruines. Il se demande ce qu’il est, où il va, le but et la fin de son agitation. Il voit tous les ravages du tem
’est où l’on tend ; et, si l’on y arrive, ce sera la défaite, même la fin du « monde ». Le goût est fixé par des règles tra
des procédés connus, de renoncer aux moules usés, aux répliques sans fin des mêmes modèles : le monde a adopté les règles
vide de propriétés évocatrices des émotions. Elle est exacte, sèche, fine , agile, incolore. Elle est réfractaire à la poési
éose, et l’on croyait enterrer avec lui la poésie ! Un écrivain, à la fin du xviiie  siècle, nous aide à mesurer de quel po
29 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470
et jeune, de retour dans l’île à l’âge de vingt ans, surtout vers la fin de son séjour, aux heures inquiètes où l’infidéli
toute la vivacité des goûts et des modes d’alors, très-imbu de cette fin de Louis XV et vivant comme vivaient la plupart d
ta puissance Sur un amant trop longtemps abusé !… Ainsi toute cette fin se gradue, se compose ; mais c’est le cri de tout
ns pour lui un malheur irréparable. Avec son organisation délicate et fine , avec ses instincts de simplicité et de mélodie,
emblait déjà embarrassé de sa très-jeune muse d’hier ; il disait à la fin de sa Journée champêtre : Il n’est qu’un temps p
ence le De Sade ; mais une simple liste des ouvrages publiés en cette fin d’orgie est parlante, et déclare assez le progrès
eur, et qu’il y rencontre, dans le genre gracieux, bien des peintures fines et molles, telles qu’on peut les attendre de lui 
es Girondins ni pour les Jacobins, mais entre tous. Ainsi, dans cette fin de discours, il se mit à faire un magnifique élog
au premier aspect, rachetait ces pertes de l’âge par quelque chose de fin , de discret, de noble, que tous ceux qui l’ont ap
me pudeur que l’autre dans ses services ? Parny avait contracté, à la fin de 1802, un mariage qui le rendit, durant ses der
ien entre les voltairiens. Dans l’habitude de la vie, surtout vers la fin , il restait assez volontiers silencieux, et pouva
165. George Sand a célébré et, s’il en était besoin, poétisé, à la fin d’Indiana, le site magnifique du Bernica ; c’est
ans une lettre de 1777 adressée à M. de P. du S. Parti de France à la fin de mai 1773, ces quatre années le conduiraient à
ate du retour ; mais il paraît qu’il était revenu auparavant, vers la fin de 1775 ou au commencement de 1776. Ce qui est ce
. Il est vrai que Parny avait eu un tort d’irrévérence en disant à la fin de son premier recueil : Dans les sentiers d’Ana
donnait un mouvement extraordinaire pour rendre un air de vie à cette fin de Directoire. « Citoyen Ministre, « Vous m’avez
ifficulté que relativement au discours public ; Parny avait la bouche fine et mince, le contraire de l’ore rotundo. 188.
apparente et sa sobriété habituelle de langage, il avait, jusqu’à la fin , de ces courants secrets et rapides de pensée qui
30 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
déclarer la « liberté absolument indéfinissable168 », si bien qu’à la fin de la discussion, on ne sait même plus quel est l
se déterminant, sous l’idée même de cette indépendance, en vue d’une fin dont elle a également l’idée. — Nous trouvons ain
les conditions requises pour causer tel effet et pour atteindre telle fin , plus elle se jugera indépendante et libre ; le m
ndépendante et consciente attribuable au moi dans la poursuite de ses fins constitue donc bien la liberté. Si cette indépend
’idée de sa causalité même, de sa liberté, et avec cette liberté pour fin . On a contesté que la liberté pût être un but. Ma
ents qui entrent dans l’idée de liberté sont pour nous des biens, des fins possibles et même nécessaires. Le premier de ces
lsions finissent par s’ajouter et se fusionner ; ce qui entraîne à la fin une inclination plus forte. Mais, si l’idée nouve
terminée, remuer le bras, non pour elle-même, mais en vue d’une autre fin  ; et cette fin peut être, en certains cas, totale
r le bras, non pour elle-même, mais en vue d’une autre fin ; et cette fin peut être, en certains cas, totalement ou partiel
gauche, etc. Mon action a donc ici, comme éléments déterminés : 1° la fin de vouloir et de manifester mon indépendance ; 2°
ter mon indépendance ; 2° le mouvement du bras, moyen en vue de cette fin . Quant à la direction finale du mouvement, elle d
lonté peut ainsi, dans une certaine mesure, se prendre elle-même pour fin , non arbitrairement, encore une fois, mais en se
est le moi posant son indépendance en face du dehors, se prenant pour fin et agissant sous l’idée même de sa liberté. Aussi
de finalité intellectuelle, qui permettent au moi de se prendre pour fin et, dans l’acte moral, de prendre en même temps p
prendre pour fin et, dans l’acte moral, de prendre en même temps pour fin l’être universel. On n’est pas libre par l’affran
t, d’une part, l’idée de notre liberté et, d’autre part, l’idée de la fin universelle. La liberté, terme du développement v
qu’il est possible, embrassant dans la pleine lumière un ensemble de fins aussi vaste qu’il est possible, pour les ramener
, ayant leur unité dans l’idée même de notre moi comme cause et comme fin . 166. Voir la Liberté et le déterminisme, 3e é
31 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »
M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires (suite et fin .) Lundi 3 mars 1862. En-me permettant de parle
ace, que nos faibles observations passagères, nos remarques d’esprits fins et légers, sans suite, où le fil casse à chaque i
entifique (Histoire de ma jeunesse), nous fait entrevoir que, vers la fin , Biot le laissa un peu en peine et le quitta peut
au sein du Corps savant une prépondérance qui dura entière jusqu’à la fin de sa vie (1853). M. Biot mit dans la suite une c
nature plus curieuse et plus déliée que riche et féconde, au sourire fin , à la lèvre mince, à la dent aiguë et mordante, d
qui, dans ce compte rendu du procès de Galilée, est bien capable à la fin d’irriter les âmes non patelines et grossièrement
ait occupé de ces mêmes études, il a fait dans l’année qui précéda sa fin une œuvre considérable, tout un livre, qui court
très original là pas plus qu’ailleurs, il avait à l’occasion des mots fins et qui ont toute leur valeur et leur agrément dan
e qu’on ne vous doit que cela. » M. Biot était et demeura jusqu’à la fin un liseur infatigable ; on ne se fait pas idée de
32 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272
II. ( Fin .) Lundi 20 juin 1853. « Point de demi-aimables
adeur d’Angleterre), qui n’en rendait sa petite louange que bien plus fine , ayant l’air de ne la laisser échapper qu’à regre
s, car il en changeait souvent. Il aimait ces espiègleries. Mais à la fin de cette année 1787, le prince de Ligne redevient
rd le Cours de La Harpe et qu’il y fera des annotations, souvent très fines et très justes, il reprendra le célèbre professeu
aide efficacement par une suite d’attaques bien ménagées, et vers la fin par une batterie imaginée à la pointe d’une île,
vre pas, mais il y est ardent d’une jolie ardeur, comme on l’est à la fin d’un souper. Voilà le dernier bouquet, si je pui
voir si longtemps obéi à l’esprit venu de Paris. Il fait une remarque fine sur les émigrés et sur l’esprit d’aristocratie qu
le ton et l’usage du monde. On sent tout le prix de telles remarques fines de la part d’un homme qui a si bien vu, et qui n’
sse arrivait pourtant ; le prince de Ligne orna la sienne, jusqu’à la fin , d’agrément et d’élégance. Ceux qui le veulent co
crivain protestant s’est montré sévère jusqu’à l’injustice pour cette fin du prince de Ligne. Celui-ci, au milieu de ses fr
33 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54
II. ( Fin .) Lundi 3 avril 1854. Parmi les lettres de Fén
que vous les écoutassiez, vous écouteriez aussi un raisonnement sans fin , et une curiosité dangereuse qui vous mettrait in
ce fît face à l’orage, qu’il demeurât à la tête de l’armée jusqu’à la fin de la campagne, qu’il cherchât à prendre quelque
putation des armes du roi et la vôtre est que vous fassiez jusqu’à la fin tout ce qu’un vieux et grand capitaine ferait pou
ait vertueux et religieux. Le vice et l’orgie, trop muselés sur cette fin de Louis XIV, craignent de l’être encore plus et
qu’on le craignait, voyant la sagesse qui était en lui. » Jusqu’à la fin il se méfie, et il combat dans son élève ce qui a
fatigué à la longue toutes les conditions et toutes les âmes. Vers la fin , et malgré les louanges obligées, les défauts de
sse, qui a vu de près la Cour et qui en a souffert, qui assiste à une fin de long règne et qui en voit les inconvénients, l
, alors qu’il approchait de la cinquantaine (1700), une peinture bien fine et bien circonstanciée de cet état insipide, arid
u’on avance dans la correspondance et dans les lettres voisines de la fin , il s’y aperçoit comme une lueur, il s’y ressent
34 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234
souffrit longtemps, nous dit Tallemant des Réaux en parlant de cette fin de vie de la marquise, il (Maucroix) souffrait as
enouvellent pas, qui se continuent seulement et qui vivent jusqu’à la fin sur le même fonds, il faut toujours en revenir, p
maux présents. Très bien ! voilà ce qu’il voulait dire, et ce que la fin de la précédente strophe ne rendait qu’imparfaite
précédente strophe ne rendait qu’imparfaitement. Cependant vers leur fin s’envolent ses années, Mais il attend sans peur d
jardin, voilà désormais le cercle habituel de sa vie. Cette fâcheuse fin de son voyage à Rome lui en gâta tout le plaisir
lement rempli la recommandation de La Fontaine, qui lui écrivait à la fin de sa lettre sur les Fêtes de Vaux : « Adieu, cha
out cela… » Ce sont des cérémonies, des harangues et députations sans fin , des compliments en corps qu’on va faire au roi s
se fit bientôt sentir à Maucroix ; il tomba gravement malade avant la fin de la session, et il vit en face la mort. On a le
rité, quelle langue délicieuse que celle de ces lettres, cette langue fine et pure, et du meilleur terroir de la France ! qu
rner aux ouvrages dramatiques. (Voir ce rapport dans l’Appendice à la fin du volume.) 45. [NdA] M. Louis Paris paraît croi
35 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Michaud, de l’Académie française. » pp. 20-40
t dans les ouvrages qu’ils composent, et dont la parole a un agrément fin qui s’évapore. Bien que les écrivains distingués
d’un acte de famille, est à demi hostile et empreint, surtout vers la fin , d’une singulière aigreur. La pièce reste précieu
èce de vers de M. Michaud, avec préface, publiée dans La Décade de la fin de 1794 (t. III, p. 105), et qui a pour titre Erm
it de ces petits récits qui se terminaient par une morale pratique et fine , comme une fable de La Fontaine. Les torts, les v
ns que se faisaient alors les royalistes les plus modérés et les plus fins . En accordant de la réputation à Bonaparte, M. Mi
deur et de reconstruction sociale, avec même tous les désastres de la fin , ne se suppriment pas dans la mémoire et dans la
les choses sous leurs formes les plus attachantes ». Fontenelle, à la fin de sa vie, disait : « Je suis effrayé de l’horrib
çus, et l’on sortait d’auprès de lui plus aiguisé chaque fois et plus fin . Notre illustre confrère M. Berryer lui rendait c
de proscrit et de persécuté était devenu chez lui un goût et, vers la fin , un peu une manie, une idée fixe. Il avait volont
r, et avoir touché Malte au passage, M. Michaud revint en France à la fin de juillet 1831. Une révolution s’était accomplie
rien, fidèle à son passé, mais sans amertume, et accordant jusqu’à la fin aux choses un sourire doucement moqueur et désint
36 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les Zutistes » pp. 19-27
s pages chevelus Qui, sveltes, se levaient après les vidrecomes, À la fin des repas — poètes gentilshommes Dont la couronne
au flanc, coupe en main, fleurs aux fronts, Parmi l’or héraldique et fin des marjolaines, Chantaient le hennin blanc des h
disgrâce, et quand, pour apitoyer les âmes sensibles il présageait sa fin prochaine : Et je ne vivrai pas du reste bien lo
ien à l’auditoire. Il y avait là, le couple Jacquemin : elle, longue, fine , éthérée, l’air d’une princesse de légende ; lui,
eux, Centon, un volume de vers blonds et vaporeux. C’est le « trio de fins poètes » de Lutèce dont les numéros traînent sur
37 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
ffets prévus de la comédie de caractère, le bon rire des bourgeois au fin sourire des gens de cour ? Molière y avait pourvu
u ce charme, devenu plus fort, les étonne, puis les inquiète, et à la fin les domine. Marquer ces progrès et cette marche i
un jour de veine heureuse, non par le Marivaux bel esprit, entêté du fin 54 et ne voyant dans Voltaire que « la perfection
lliances. Mais ce qui au fond la pousse à parler, c’est l’amour. A la fin elle verra clairement dans son cœur, et c’est ell
qui ordonnera son mariage avec Dorante. Rien de plus aimable, de plus fin avec aisance, de plus ingénieux sans subtilité qu
ouces que vraies, ses caractères qui se corrigent invariablement à la fin de la pièce, son dialogue obligeant et qui sent l
lui-même dans des nouveautés qui n’eurent guère moins d’éclat ni une fin plus heureuse que celles dont il avait ri. Elle l
nneurs de son sonnet. Quant à Trissotin, s’il est en scène jusqu’à la fin , est-ce à titre de faiseur de vers, ou de faiseur
n’en est pas amoureux. On ne lui veut ni mal ni bien, et quand, à la fin de la pièce, il s’écrie : Muse, tenez-moi lieu d
iennent ensuite les valets, une Lisette, un Frontin, esprits prompts, fines langues, dont on se souviendrait si Gresset, au l
lle tante. Laquelle veut-il ? La tante au commencement, la nièce à la fin  ; ni l’une ni l’autre, pour peu que la chose soit
ment, l’aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin , Toujours avec un air qui voudrait être fin ; Ces
eux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui voudrait être fin  ; Ces indiscrétions, ces rapports infidèles, Ces
est pas si peu ; car de tels vers ne se trouvent que pour des vérités fines et délicates. C’est la qualité du Méchant, et cet
ubliques ou domestiques ! que de situations à en tirer ! Qui verra la fin d’un genre de comédie dont les conditions seront
tenir l’intendant tout à la fois en échec et en espérance : voilà les fins auxquelles la rusée fait servir les qualités comm
la jalousie, chose triste à dire, inspira la meilleure comédie de la fin du siècle. C’est Fabre d’Églantine. Longtemps sif
53. Les Biens de fortune. 54. C’est son mot favori. Il dit un geste fin , un cœur fin. 55. Destouches avait été ambassad
s de fortune. 54. C’est son mot favori. Il dit un geste fin, un cœur fin . 55. Destouches avait été ambassadeur à Londres
38 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
ments spécialisés, dont l’organisation est orientée vers une certaine fin , — les uns destinés par exemple à servir certains
isfaire, tiennent à plusieurs associations. La réunion de différentes fins dans ma personne ne peut se concilier que d’une f
façon avec la division des moyens par lesquels, dans la société, ces fins se réalisent : il faut que je m’inscrive sur plus
social permet aux hommes de participer, pour la satisfaction de leurs fins diverses, à diverses associations. Dans les socié
briser toutes les associations antérieures. » Et en effet, au nom des fins politiques, militaires ou économiques, prenant co
us les associations partielles, spécialisées, instituées en vue d’une fin déterminée et ne demandant à leurs membres que la
ne demandant à leurs membres que la part d’activité exigée par cette fin , remplacent les associations totales et absorbant
eviennent de plus en plus nombreuses, mais chacune tend à préciser sa fin et à n’exiger que les portions des activités indi
des activités individuelles qui sont directement intéressées à cette fin même. Les modernes sont portés à demander, à tous
nts intersociaux, quelles que soient d’ailleurs leur origine et leurs fins , les intérêts ou les sentiments qu’ils servent, e
C’est qu’elles mêlaient dans une même troupe, orientée vers une même fin , seigneurs, bourgeois, manants, hommes de toutes
evêtrées ; lorsqu’elles diffèrent réellement par leur nature et leurs fins , conséquemment par ce qu’elles demandent à l’indi
39 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393
III. ( Fin .) Lundi 1er août 1853. Benjamin Constant et l
proprement dit, mais homme d’esprit, rempli d’observations et d’idées fines , un peu particulières, se mit aussitôt en devoir
ir de ce jour, devint la plume et l’orateur du Conseil d’État sous la fin du Consulat et durant l’Empire. Comme secrétaire
long détour et par un revers imprévu, en vertu d’une vue ingénieuse, fine , et moyennant tout un enchaînement d’idées ; il y
enu par lui pour son ministre des finances. Il y administra depuis la fin de 1806 jusqu’en juillet 1808. Il avait préparé d
’administration du grand-duché de Berg, avec rang de ministre64. À la fin de 1813, envoyé à Strasbourg comme commissaire im
essité d’y recourir que de les dire, voient pourtant circuler dans la fin de la lettre une verve et presque une gaieté de B
En étudiant l’histoire de France, il a cru découvrir, dit-il, qu’à la fin du xve  siècle et au commencement du xvie , ce qu
ets dont aucun ne lui paraissait ingrat, s’est retrouvée la même à la fin sur d’autres sujets purement agréables et parfait
est à citer et montre qu’au fond, ces deux serviteurs de l’Empire, le fin Champenois et le rude Messin, n’étaient peut-être
ère et des écrivains du xviie  siècle, p. lxxiv. 68. [NdA] Voir à la fin de ce volume l’Appendice où je cite une curieuse
40 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
ui eurent un salon si littéraire, l’une au commencement, l’autre à la fin du xviiie  siècle, et de rapprocher leurs deux pr
raits de ce qui la frappait le plus. C’étaient déjà ou des réflexions fines sur le cœur humain, ou des tours d’expression ing
d’esprit, d’une littérature facile et assez ornée, mais qui, vers la fin , s’était jeté dans une dévotion méticuleuse. Il n
sser)… Elle m’a pourtant conservé son estime et son amitié jusqu’à la fin … Elle venait me voir et m’écrivait de temps en te
ée, même dans ces choses de religion, a trouvé de belles paroles à la fin de ce même Traité de la vieillesse, lorsqu’elle a
ple sentiment décent, mais la plus haute des convenances humaines, la fin et le terme des devoirs. Malgré cette belle parol
c ses égaux on se néglige ; l’esprit s’assoupit. » Voilà une remarque fine et juste. Mais cette supériorité, continue-t-elle
ue aisément en elle et on lui reconnaît des qualités mâles, fières et fines , une manière de voir qui suppose beaucoup de disc
on secret en parlant à sa fille : « Contez peu ; narrez d’une manière fine et serrée : que ce que vous direz soit neuf, ou q
vait pour la fable que le simple et le naïf de M. de La Fontaine ; le fin , le délicat et le pensé de M. de La Motte leur on
un peu arrangé de ses lectures. La voici, telle qu’on la trouve à la fin de la Vie de l’abbé de Rancé, par Marsollier : « 
41 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Les quatre moments religieux au XIXe siècle, (suite et fin.) »
ère Lacordaire. Les quatre moments religieux au XIXe siècle (suite et fin .) Lundi, 30 mars 1863. Les principaux moments
demander s’il n’y avait pas une autre voie, pour arriver à ces mêmes fins , que le Concordat, tel qu’il fut conclu en 1801.
les établissements d’éducation ecclésiastique était flagrante dès la fin de l’Empire, et M. Liautard, cet homme d’activité
énormités elles témérités antisociales, déjà senties et jugées sur la fin par ses hommes d’esprit les plus éclairés. C’est
de des indiscrétions. » Mais ce n’était pas seulement en ce sens trop fin et malin que la France du XIXe siècle entendait b
olitique de son frère. Tous les moyens paraissaient bons en vue de la fin . Les habiles profitèrent du zèle des niais ; ils
l encore composé de MM. de Richelieu, Pasquier, etc., disait d’un air fin  : « Demain, Messieurs, je m’amuse. » Cela voulait
ui, à l’envi du Globe, s’étaient essayés dans le Correspondant sur la fin de la Restauration, se joignirent, sans s’y confo
-delà. Tout cela se retrouve ou devrait se retrouver en nous, vers la fin de la vie, avec un rafraîchissement et un ravivem
dans la même famille. 91. M. de Montalembert. 92. On trouvera à la fin du volume, dans l’Appendice, quelques détails plu
42 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »
outes sortes qui encombrent d’ordinaire les marges ou qui chargent la fin des volumes, et qui produisent de si belles liste
nole, M. Germond de Lavigne, s’est avisé (car toute cause trouve à la fin son avocat) de prendre en main la défense du cont
t se rencontrer dans Don Quichotte quantité d’allusions satiriques et fines que les contemporains saisissaient au passage et
on ne peut pas admettre que Goethe, depuis le commencement jusqu’à la fin , ait côtoyé Cervantes à son insu. « Démontrer que
e le chevaleresque Cervantes, qui s’était précipité dans ce qui, à la fin du xvie  siècle, restait de mouvement héroïque, d
’avenir seul était chargé de trouver la clé. » Et nous adjurant à la fin dans un sentiment de tendre admiration, essayant
s sans doute n’a jamais eues. Je suis frappé, quand je vois Sancho si fin à la fois et si lourd, si rusé et si dupe, si mad
plus belle humeur, dont les heureuses qualités ont jailli jusqu’à la fin , comme par un miracle de nature, du sein de la pa
s dire) de l’ironie de Voltaire dans Candide, ni même de cette ironie fine et diffuse de Le Sage, car l’auteur de Turcaret p
43 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin .) Lundi 23 avril 1866. Il y a croyance et croy
tendrement. Elle l’avait comme engendré en Jésus-Christ. »    . A la fin d’une lettre datée du mercredi soir, 6 mai, M. Vu
t même des choses assez neuves et très à propos à cette date de 1699, fin d’un siècle, sur les heures de perfection et de d
eu. Ce qu’il y a de bien certain, c’est que si chez celui-ci, vers la fin , le poëte était tout à fait fondu dans le chrétie
tout les Psaumes. » Boileau resta donc davantage lui-même jusqu’à la fin  ; il était une nature plus fixe que Racine. On ne
e chrétien étant donné, cette faiblesse de sa part consistait, sur la fin , à rester courtisan un peu malgré lui, à n’oser s
i, se montra aussi longtemps qu’il put à Versailles et qui, même à la fin , et à bout de force, s’y traînait ; il était affe
prétexte aux raisonnements à perte de vue et aux considérations sans fin . Quand on a lu le Lutrin ou Athalie, l’esprit s’e
alie, l’esprit s’est récréé ou s’est élevé, on a goûté un noble ou un fin plaisir ; mais tout est dit, c’est parfait, c’est
44 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
III. (Suite et fin .) Lundi 19 avril 1852. L’adversité va achever
l’idée que nous en avons pu prendre. Il porta son malheur jusqu’à la fin avec un mélange de dignité, de fierté même, de ph
r ces grands événements historiques, la vérité tout entière. Avant la fin de la soirée, le duc de Reichstadt s’approcha une
fortune ; il mena cet ordre de récits, sans discontinuer, jusqu’à la fin de la première campagne d’Italie. Le jeune homme
ite et d’une teneur au jeune prince l’histoire de son père jusqu’à la fin de la première campagne d’Italie, il passa sans t
Ces contrastes se voient souvent dans les organisations vouées à une fin précoce. C’est une des méthodes et, pour ainsi di
nouvelles et des hommes dissemblables ne cesse d’apporter jusqu’à la fin aux esprits restés jeunes et généreux. La puissan
me pages durables et dignes d’un moraliste social aussi judicieux que fin , l’appréciation qu’il fait de la race arabe, des
et de la volonté du pouvoir », contribuèrent pourtant à précipiter sa fin . Par un sentiment précurseur, et comme il arrive
45 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VII. La littérature française et les étrangers »
Chapitre VII La littérature française et les étrangers Fin des influences italienne et espagnole. La littéra
italienne et espagnole. La littérature française et l’Angleterre à la fin du xviie  siècle. — 1. L’imitation française dans
pour reproduire la beauté des modèles antiques, la poésie était, à la fin du siècle, retournée insensiblement à l’imitation
heront pas nos Français amateurs d’élégance et de bonne tenue. Dès la fin du règne de Louis XIV, cette réaction de la litté
sentimentale, du lyrisme romanesque ou pittoresque. Sans doute, à la fin du siècle, les œuvres des Allemands commencent à
ce de nos écrivains français, plus ou moins combattue ou limitée à la fin du siècle par celle des Anglais et des Allemands,
adoxal avec délices, prophète tour à tour lucide et saugrenu : esprit fin , plaisant, bouffon, ayant gardé dans son style un
46 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
quelquefois néglige les dehors, mais qui, au lieu d’être ou un calcul fin d’amour-propre, ou une vanité puérile, ou une fau
llir ce qui ne doit l’être que jusqu’à un certain degré. Un tact très fin , et pour lequel l’esprit ne suffit pas, a pu seul
que dans ses éloges. Il consiste presque toujours dans des allusions fines , ou à des traits d’histoire connus, ou à des préj
toucher, mais qu’il en détache ; il joint presque toujours à un éloge fin une critique déliée ; il a l’air de contredire un
s, il n’existe dans la nature que de grandes masses ; tout ce qui est fin disparaît ; mais lui, toujours tranquille, et à l
on croyait qu’il n’y a dans les éloges de Fontenelle que ces beautés fines et délicates. On en trouve aussi d’un genre plus
empare de l’imagination d’une manière puissante, et laisse l’âme à la fin dans une émotion vive et profonde. Je sais qu’il
47 (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12
dans le Journal des Débats, l’autre dans le Journal du Commerce, à la fin de 1818, marquent très bien, à mon avis, la situa
rer dans la pleine jouissance de l’œuvre du dix-huitième siècle. À la fin de son article, il me définissait le libéral à so
u reste, n’est que le libre arbitre dans une sphère plus élevée. À la fin du volume précédent on a pu voir que j’aspire à s
sous toutes les formes, dans l’Orphée, dans l’Homme sans nom, et à la fin du volume précédent. Page 247. Vico, que je ne co
a confiance dans l’ordre fondé par la Charte, me rappelle, dis-je, la fin du premier volume. Le quatrième entretien roule s
48 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496
ette comédie : ou bien l’on veut, même sur les planches, de la vérité fine , de l’observation fidèle et non outrée des caract
iques dans le rôle du ministre ; il en est partout de délicates et de fines dans le rôle de Cécile, surtout au moment où, for
es quatre actes qui précèdent peuvent sembler un peu longs pour cette fin . Quand M. Scribe, dans sa première manière du Gym
nt admirer au point de vue du métier : il y a une scène surtout, à la fin du second acte, une préparation de musique vocale
49 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
truistes et si l’être ou le bien-être du moi n’étaient pas les seules fins de nos inclinations. La Rochefoucauld, Hobbes, Pa
de s’approprier l’objet agréable uniquement pour le faire servir aux fins propres du moi : en un mot qu’il y a des inclinat
ne peut pas avoir la patience de chercher les moyens d’arriver à ses fins . Certaines gens, par exemple, ont la passion de l
le plus souvent, qui, tandis que la passion principale s’attache à la fin , s’attachent de leur côté aux moyens de les réali
e le vulgaire place tout le moi dans le conscient. On croit avoir une fin , un but, une volonté personnelle, et l’on n’est q
s de phénomènes comme convergeant vers certains points qui en sont la fin , le but commun. D’où le principe rationnel : Tout
rincipe rationnel : Tout phénomène ou toute série de phénomènes a une fin . Quand nous pensons le monde sous la forme de la
s. Ce sont les idées de temps, d’espace, de substance, de cause et de fin . Pour expliquer leur présence dans l’esprit, Kant
ause que nous sommes produit ses effets. D’après la raison, l’idée de fin n’est que celle du point où convergent plusieurs
. Alors, ou bien nous disons que les choses vont d’elles-mêmes à leur fin par une conscience confuse. C’est l’hypothèse de
une intelligence analogue à la nôtre, disposant les choses en vue de fins connues d’elle. La raison nous donne les conditio
a conséquence et vice versa ; 3. L’idée du moyen éveille l’idée de la fin , et réciproquement ; 4. L’idée du genre appelle l
ite : le beau consisterait alors dans une adaptation des moyens de la fin . Or, on peut voir qu’une pareille idée du parfait
blime. On n’y trouve pas l’adaptation harmonieuse qui existe entre la fin et les moyens. Il y a là au contraire un désaccor
s un même but. Elle est parfaite, si aucun d’eux n’est distrait de la fin commune. Un tel système est caractérisé par sa fo
ment, ont bien conscience des mouvements qu’ils effectuent, non de la fin vers laquelle ils tendent. Il faudrait leur prête
a une admirable corrélation des mouvements de l’instinct, et de leur fin . Cette perfection est atteinte du premier coup, s
rs buts à réaliser. Avant de faire quelque chose, nous songeons à une fin à atteindre. Ce premier moment est la conception
u’une chose : que les phénomènes s’enchaînent rigoureusement. Mais la fin de chaque série est uniquement déterminée par le
s. Pour aller au même lieu, il est plus d’un chemin. Supposons que la fin des choses soit l’avènement de la liberté : que d
l’avènement de la liberté : que de moyens il existe de réaliser cette fin  ! Il y a plus : la réalisation même de ce but sup
ans l’autre, c’est de l’homme qu’il s’agit. La logique applique à une fin particulière les conclusions de la psychologie. L
on les phénomènes artificiellement. Du moment où l’observateur a pour fin de vérifier une idée préconçue, elle devient une
la classification, leur procédé essentiel. La classification sert à 2 fins  : 1. Elle soulage la mémoire. Le nombre des phéno
s d’après certains caractères extérieurs. Elles réalisent la première fin de la classification en aidant la mémoire, mais n
s sur un caractère réel, mais qu’elle choisit, pour bien atteindre sa fin , plutôt bien visible que réellement important. Le
La classification cherche donc à retrouver l’ordre des êtres par les fins qui leur sont assignées. Son principe est donc le
l’humanité. De plus, elle ne doit pas être relative à telle ou telle fin , mais être posée comme un absolu. 2. Universelle.
t distingue l’impératif hypothétique, qui s’affirme comme moyen d’une fin donnée « exemple : il faut être sobre, si l’on ve
l’impératif catégorique, qui s’affirme inconditionnellement, qui a sa fin en lui-même. « Il y a, dit-il, un impératif qui o
e une certaine conduite, sans avoir lui-même pour condition une autre fin , relativement à laquelle il ne soit qu’un moyen. 
humanité soit dans ta personne, soit dans celle des autres, comme une fin et non comme un moyen. » Le respect de la personn
mme un moyen. » Le respect de la personnalité humaine, voilà donc une fin à la morale. La nécessité de respecter cette pers
n sera la loi morale. Or, ce pour quoi nous sommes faits, c’est notre fin  ; la loi morale nous commande donc d’aller à notr
s, c’est notre fin ; la loi morale nous commande donc d’aller à notre fin . La fin est le terme idéal du développement de l’
notre fin ; la loi morale nous commande donc d’aller à notre fin. La fin est le terme idéal du développement de l’être. C’
llement. Voici donc la première formule de la loi morale : Aller à sa fin . Mais en quoi consiste cette fin ? Si nous y étio
ormule de la loi morale : Aller à sa fin. Mais en quoi consiste cette fin  ? Si nous y étions arrivé notre être serait activ
essentiellement, bien qu’incomplètement, une personne. Aller à notre fin , c’est donc développer notre personnalité ; d’où
nière à traiter ta personne jamais comme un moyen, toujours comme une fin en soi. Mais cette formule ne nous fait pas sorti
opper leur personnalité, c’est-à-dire traiter leur personne comme une fin et non comme un moyen. Mais porter atteinte à la
aiter la personnalité humaine, partout où tu la rencontres, comme une fin et jamais comme un moyen. Nous voyons par là comm
lle, peut varier d’un individu à l’autre. Tous les hommes vont à leur fin , mais ils ne voient pas tous sous ce mot les même
à l’homme une conduite absurde et impossible. La conception de notre fin entraîne nécessairement la volonté de la réaliser
ident que nous ne pouvons le trouver que dans la réalisation de notre fin , de sorte que sans que nous fassions du bonheur l
ion où nous sommes de respecter la loi, c’est-à-dire, d’aller à notre fin . Le bien n’est autre que la fin. Notre bien c’es
a loi, c’est-à-dire, d’aller à notre fin. Le bien n’est autre que la fin . Notre bien c’est ce pour quoi nous sommes faits,
la fin. Notre bien c’est ce pour quoi nous sommes faits, c’est notre fin . L’idée de bien est donc antérieure à l’idée de d
ée. Il en résulterait que ceux qui se trompent sur la nature de notre fin sont incapables de vertu, et qu’on peut pécher pa
intégralement respectée, que les hommes aillent effectivement à leur fin réelle ; il suffit qu’ils aillent à ce qu’ils cro
éelle ; il suffit qu’ils aillent à ce qu’ils croient sincèrement leur fin  ; il faut donc d’abord qu’ils déterminent cette f
sincèrement leur fin ; il faut donc d’abord qu’ils déterminent cette fin avec une absolue sincérité, c’est-à-dire, en se s
c leur seule raison ce qu’il faut faire, c’est-à-dire quelle est leur fin , et qu’ils le fassent. Voilà dans quel sens on a
qui est nécessaire à accomplir son devoir, c’est-à-dire à réaliser sa fin . » Leçon 62 Morale individuelle C’est là la
le de la loi morale : l’homme devra traiter sa personnalité comme une fin , et jamais comme un moyen. Il devra donc toujours
ne nous a pas été donné comme un moyen de nous faire souffrir. Notre fin est la morale, c’est-à-dire le développement de n
quefois un remède moral, un moyen de nous perfectionner, mais non une fin . Ainsi se trouve réfuté ce préjugé anonyme et si
s son intelligence, sa sensibilité, son activité. 1. Intelligence. La fin de l’intelligence étant la vérité, le premier de
s pour que nous l’employons en nous rapprochant de plus en plus de sa fin qui est la vérité. L’homme peut donc s’adonner en
voulons, nous habituer à ne pas laisser détourner notre volonté de la fin que nous nous sommes tout d’abord assignée. Il fa
é, nous l’avons déjà dit, est utile, mais il faut qu’elle prenne pour fin la liberté. Il faut préparer l’enfant à être un j
trant dans la société, ils n’ont plus rien, et celle-ci est tout. Les fins individuelles n’ont rien de respectable, le gouve
n’ont rien de respectable, le gouvernement doit mener la société à sa fin que les membres qui la composent le veuillent ou
qui la société est une abstraction, l’individu seul une réalité. Les fins individuelles ont seules une valeur : la fonction
s qu’un moyen, un instrument qu’emploie la société pour arriver à ses fins . La compensation offerte par Rousseau est insuffi
ux intérêts de la société. Chaque société a comme chaque individu une fin qui lui est propre. Par cela seul que nous sommes
ntérêts propres, qui ne sont pas ceux des autres pays. Nous avons une fin qui est la nôtre, autre que celle de l’Angleterre
iété délègue à certains individus le pouvoir de la diriger vers cette fin . Savoir quelle est cette fin, quels sont suivant
idus le pouvoir de la diriger vers cette fin. Savoir quelle est cette fin , quels sont suivant les circonstances les moyens
vernement a donc le droit d’agir sur la société pour la conduire à sa fin , et remarquons bien que comme pour nous le gouver
les citoyens les uns contre les autres ; 2. conduire la société à sa fin propre. Telles sont les fonctions du gouvernement
ne jamais traiter sa personne comme un moyen, mais toujours comme une fin . Mais les autres hommes sont faits comme nous d’u
e pas être traitée comme un moyen, mais encore être traitée comme une fin . De là, à côté des devoirs négatifs de justice, l
de charité. Nous ne devons pas nous contenter de ne pas attenter à la fin , c’est-à-dire à la personne d’autrui, mais encore
oire. En effet, pourquoi voulons-nous l’aider ? Pour qu’il réalise sa fin , sa personnalité. Mais en l’aidant malgré lui, no
it de l’homme, c’est-à-dire, d’un être doué de sensibilité, ayant des fins propres. C’est par là que la nature de l’homme im
ais il ne faut pas dissimuler que toutes ces hypothèses relatives aux fins que Dieu a pu nous assigner sont bien incertaines
r la solidarité de tous les êtres, si nous connaissions le système de fins vers lesquelles marche le monde, ce qui nous appa
périence, on établit au nom du principe de finalité l’existence d’une fin suprême, de Dieu ; ou bien on part de certains fa
l’existence d’une intelligence qui ait disposé le monde en vue d’une fin . 1. La raison nous oblige à concevoir les séries
concevoir les séries de causes et d’effets comme convergeant vers une fin chacune. Mais pour que l’unité réclamée par l’esp
té réclamée par l’esprit soit réalisée dans le monde, il faut que ces fins se subordonnent les unes aux autres. Nous concevo
fins se subordonnent les unes aux autres. Nous concevons ainsi chaque fin comme un moyen par rapport à une autre fin. De ré
ous concevons ainsi chaque fin comme un moyen par rapport à une autre fin . De régression en régression nous arrivons à une
port à une autre fin. De régression en régression nous arrivons à une fin unique, Dieu. Il nous apparaît comme le but où va
unique, Dieu. Il nous apparaît comme le but où va le monde, comme la fin absolue des choses. 2. La nature se présente à no
principe de finalité n’exige pas que la régression des moyens et des fins soit indéfinie, comme l’était celle des causes et
forment l’univers ne forment qu’un seul système et n’ont qu’une seule fin  ? Pourquoi ne formeraient-elles pas plusieurs sys
formeraient-elles pas plusieurs systèmes distincts, ayant chacun leur fin spéciale ? S’il en était ainsi, nous serions loin
’absolu et par conséquent de Dieu. En second lieu, quand bien même la fin du monde ne serait pas multiple, rien ne prouve q
lle serait transcendante. Supposons, par exemple, que l’homme soit la fin du monde, que tous les phénomènes, que toutes les
pas démontrée. L’argument tendant à prouver l’existence de Dieu comme fin du monde n’est donc pas valable. Il y a une autre
ettement posé et radicalement résolu. Suivant lui, ce n’est pas à une fin conçue par une intelligence ordonnatrice qu’est d
ésente chaque être, et surtout l’être organisé qui forme un tout à la fin duquel concourt chacune des parties. Ces deux fai
l’existence de Dieu. Jusqu’ici nous avons établi l’existence d’une fin . Mais comment faut-il se représenter cette finali
lle pas immanente, les choses n’iraient-elles pas spontanément à leur fin  ? Nous avons un exemple de pareille finalité dans
ille finalité dans les faits psychologiques de l’instinct qui va à sa fin sûrement et inconsciemment. Il peut fort bien en
nt qu’une apparence : en réalité, il n’y a que des causes finales. La fin purement idéale des choses existe seule à l’origi
à l’origine, puis elle se réalise elle-même : les choses vont à leur fin par un attrait et non par une impulsion mécanique
st d’être irreprésentable. Toute finalité suppose la conception de la fin . Or, cette conception, phénomène psychologique, c
s son Discours, Bossuet nous montre tous les peuples concourant à une fin qu’ils ne soupçonnent même pas, la gloire du peup
e la nature, l’Inconscient, nous a faits uniquement pour réaliser ses fins personnelles. Seulement il a disposé le monde de
ns faire, il nous trompe, il nous fait croire que nous allons à notre fin , alors que nous ne faisons que servir à la sienne
ors que nous ne faisons que servir à la sienne. Croyant aller à notre fin , nous croyons éprouver du plaisir, mais cette app
50 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »
té, on se sent ramené, pour peu qu’on ait le sentiment du juste et du fin , à des sujets qui, en dehors des tumultueux conco
événements politiques de 1814 lui firent quitter le collége avant la fin de l’année. Ce fut un autre brillant élève de la
r son aile, quand la publication du premier recueil de Béranger, à la fin de 1815, vint faire une révolution dans l’art et
es anciens avaient de ces propos charmants qui ne se tenaient qu’à la fin des banquets, entre soi, sub rosa, comme ils dis
maturité prodigieusement précoce, et qui, bien que si multiple et si fin dans ses éléments, se montrait déjà à vingt ans c
ique presque absolue, même avant aucune initiation doctrinaire, cette fine nature était toute seule assez avertie, assez cur
ation en vivant dans la société de M. de Barante. Cet esprit élevé et fin , et qui a droit d’être difficile sur la qualité d
ox et des Russell. Nous ne prétendons pas compter dans cette riche et fine organisation toutes les impressions et les influe
il sera. Chez lui, la chanson, ou, si vous aimez mieux, la raillerie fine s’en va accoster la métaphysique, la prendre sous
s bien le cortége : la plus pénétrante des analyses à droite, la plus fine des railleries à gauche ; et pourtant, il y a une
près de trente ans. Son début fut du côté de la politique. Depuis la fin de 1816, la Restauration marchait dans le sans de
part si brillante aux luttes de la seconde moitié et qui fut, vers la fin , un des chefs de la jeune garde militante, combat
emier ministère de M. de Richelieu, en se dissolvant de lui-même à la fin de 1818, avait fait place au cabinet présidé par
rande puissance de discernement et d’abstraction pour voir ainsi à la fin de 1819. Le fait est que si l’on peut se figurer
a fixité étroite et opiniâtre du comte d’Artois, qui convoitait cette fin de règne, c’étaient là des données matérielles et
qui, en attendant, harcèle avec grâce les retardataires. Quelle plus fine et plus piquante raillerie que celle qu’il fait d
, et il peint l’un dans l’autre, trait pour trait218. Cependant, à la fin de 1821, M. de Rémusat avait perdu sa mère ; un d
tions ineffaçables, qu’il trouve en lui-même, de son origine et de sa fin , si elles ne donnaient à sa destinée les caractèr
l’esprit autrement, et sous bien des formes différentes, et justes et fines  ; mais en prenant le mot comme jet, comme source,
aire pour y démêler le réel. Elle trouvera de bons indices dans cette fin des Essais de M. de Rémusat. L’Essai VIII, qui tr
tage le profil singulier. Ce que M. de Rémusat a si bien fait vers la fin , on aurait pu le faire durant tout le morceau, et
ent la faculté de se faire des illusions. C’est ce qui l’a perdu à la fin . Il a cru sincèrement qu’il allait sauver la mona
51 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »
us présente bien le même homme. I. Montaigne, lorsqu’il apprit sur la fin de son voyage d’Italie, aux bains de Lucques où i
coutés avec intelligence et sourire, avec quelque chose de ce sourire fin qu’eux-mêmes ils ont en nous parlant. Dès son arr
ucoup de zèle, bien de l’habileté et de l’activité, et aussi, vers la fin , quelque faiblesse ou du moins quelque lassitude.
e l’honneur de la mairie de Montaigne) qu’il entra en fonction dès la fin de l’année 1581, ce qui ferait expirer sa seconde
la fin de l’année 1581, ce qui ferait expirer sa seconde mairie à la fin de l’année 1585. Le lieutenant général du roi en
on était au commencement de la quatrième année (1585) : ce fut cette fin de magistrature qui devait accumuler en quelques
de sa charge avec tous les honneurs de la guerre. Mais la suite et la fin sont un peu moins belles, quoique je ne voie pas
, dont la seconde mairie expirait précisément en ces mois-là, à cette fin d’année ou de saison, — où est-il ? — Il est abse
eux ou trois mois au plus, in extremis, pour ainsi dire, et tout à la fin d’une seconde magistrature dont il était quasi dé
llent et aussi libre esprit, témoin des chicanes, des procédures sans fin , des misères et des horreurs, des géhennes et des
52 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »
tiste et un écrivain, on ne dit pas de quelle lignée, mais de la plus fine . Le travers dans lequel l’estimable collectionneu
gais qui ne sont plus, vous le savez bien, que le plus vif et le plus fin de la gaîté ne se transmet pas et s’évapore : com
renonce à définir pour qui n’y a pas goûté cette moquerie en action, fine , pénétrante, légère. Ma morale, que je recommande
en avant ; il abondait dans son sens et dans ses goûts : c’était une fin et un bout du monde qu’une telle manière d’être n
juge. Il est difficile d’intéresser la postérité à des conseils assez fins de tour et de forme, mais fort vulgaires de fond,
avancement. Saisissez, que dis-je ? Faites naître les occasions sans fin de lui écrire. Consultez-le… » C’est juste, mais
it français, à l’imagination française, à bout de voie et tombés à la fin dans l’ornière, et qu’il a dû faire un grand effo
à attendre : belle perspective ! Dieu eût dû mettre la jeunesse à la fin de notre vie » ; lorsqu’il parle ainsi et qu’il r
s son deuil et sa mélancolie extrême, il avait pu lui-même avancer sa fin . Le suicide n’avait rien, d’ailleurs, de contrair
e accomplis ; jusqu’ici je me porte assez bien, je ne désire point ma fin  ; mais si des douleurs aiguës, continues et irrém
53 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
Catinat (suite et fin .) Lundi 18 septembre 1864. I. Fin de la guerre
Catinat (suite et fin.) Lundi 18 septembre 1864. I. Fin de la guerre du Piémont. — Lenteurs. — L’Homme ex
des choses qui mériteraient presque être traitées de minuties… » La fin de l’année 1693 avait été signalée en France par
une disette et une misère extrêmes. Tessé écrivait à Barbezieux, à la fin de janvier 1694 : « L’important, c’est de cacher
’en fut rien. Mais l’histoire de ce qui se passa en Piémont depuis la fin de l’année 1693 jusqu’à la signature du traité, d
nne de lui Tessé, qui n’est pas un jaloux ni un rival de guerre. À la fin , pressé par tous les bouts, après avoir bien marc
s. » Il y a peu de militaires qui, pour tout chant de triomphe, à la fin d’une guerre où ils ont acquis de la gloire, se f
ictime. Il fit demander au roi que, tout en restant à l’armée pour la fin de cette campagne, il lui fût permis de se retire
étails originaux et de renseignements écrits sur ces dix années de sa fin  : la tradition presque seule a parlé. Il est touj
là l’idée vraie et juste de Catinat, qui nous est donnée par les plus fins connaisseurs en mérite et en vertu. Saint-Simon e
54 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
onnes âmes qu’elle a auprès d’elle il en est une qui est bien la plus fine guêpe, la plus perfide et la plus rouée confident
onfidence, lui donne des conseils hardis, positifs, intéressés. Cette fine et rusée matrone s’est aperçue de l’amour de Fran
ce n’est plus la vieille Macette, mais une Macette plus jeune et plus fine d’esprit, plus fraîche de joue, c’est Mlle d’Ette
’était désagréable, je feignis d’avoir envie de dormir, espérant à la fin faire passer cette disposition. Mais point : elle
cher, à rassurer et à enhardir cette jeune âme, à l’incliner vers les fins qu’elle se propose. La grande maxime de Mlle d’Et
critiques les plus distingués, les plus fermes à la fois et les plus fins qu’ait produits la littérature française. Byron,
franc jusqu’à l’abandon, et certainement fidèle et dévoué jusqu’à la fin pour ceux qu’il avait une fois choisis. Laissez u
le trait qui la distinguait particulièrement ; « une droiture de sens fine et profonde ». Mme d’Épinay, si compromise par le
truit et une santé en ruine, elle eut l’art de vivre ainsi jusqu’à la fin , de disputer pied à pied les restes de sa pénible
sions qui est l’exact et le véritable. 17. [NdA] Voir la note à la fin de l’article. 18. On demandait à Diderot quel ho
55 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur Bazin. » pp. 464-485
uges, d’une intelligence rare, élevée, étendue et sérieuse, d’un goût fin , curieux, quelquefois singulier, mais distingué t
chose que donner des esquisses morales, satiriques, ingénieuses, très fines et assez justes, le résultat de ses observations
esque toujours hostiles. » Pourtant, avec tous les mérites solides et fins qu’il allait posséder, et en partie à cause de ce
Restauration, grand, bien fait de taille, d’une physionomie forte et fine , jouissant d’une position aisée et qui sentait l’
prit, très libres de convictions et très désabusés. M. Michaud, homme fin , aimable, de plus en plus spirituel en vieillissa
’un trait immortel. Le style de M. Bazin, dans cet ouvrage, n’est que fin , élégant, railleur, mais non exempt de prétention
éclat du maître, et tout ce qui grave. J’y vois quantité de remarques fines , rangées les unes à côté des autres, un peu trop
ce qu’il dit, et que son ambition n’aille à être compris que des plus fins 34. Un autre défaut chez M. Bazin historien ou bi
ctes amis à la rencontre. Sa conversation littéraire, surtout vers la fin , disent ceux qui en ont joui, était pleine d’inté
ent, c’était un esprit judicieux, étendu, supérieur, ferme surtout et fin , un homme jugeant les hommes. Le Nil admirari d
56 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
tait là qu’un spectateur silencieux et froid : « Hormis quelques mots fins qu’il plaçait çà et là, personnage muet, il laiss
liers que par degrés ; mais il y avait autre chose encore. Son esprit fin , ironique, dédaigneux, plein de nuances, se plais
il exposait un nouveau plan d’administration ; il y faisait, vers la fin , un portrait du véritable négociant, et l’on disa
yait posséder lui-même, et il n’avait garde d’omettre « ce tact aussi fin que rapide ; ce talent de connaître les hommes, e
nt arrêtés en le lisant, et saisiront un léger ridicule là où lui, si fin , n’en soupçonnait pas. Pour expliquer que Colbert
vu pour que j’y insiste ici. M. Necker moraliste est un écrivain très fin , très piquant, et trop oublié. Pour bien connaîtr
ls lisaient ce piquant essai où un homme réputé grave se montre aussi fin persifleur que pouvait l’être Rulhière. Ils appre
à travers tout, le dernier jour comme le premier ; il est jusqu’à la fin dans l’imprévu et dans le bonheur de l’enfance. A
ours une difficulté pour moi : comment concilier chez l’auteur une si fine et, au fond, une si méprisante description de la
nne, et en jetant avec grâce le corps en arrière ; tout cela est plus fin , plus délicat que la parole, mais très expressif
57 (1874) Premiers lundis. Tome I « Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Deuxième édition. »
éon tous les matins, que l’abîme des révolutions était fermé, qu’à la fin il l’avait cru et en avait pris son parti, bien q
h ! mes amis si chers ! etc. Si Joseph Delorme avait vécu jusqu’à la fin de juillet 1830 ; si, au lieu d’être à Paris ces
etit sentier loin de la société et des hommes, avait commencé vers la fin de sa vie à renaître à une sympathie plus bienvei
 ; il s’était trop amolli dans ses propres larmes. Sans doute vers la fin de sa carrière il en était venu à chérir ses amis
ilités, jouent, sans s’en douter, un mauvais jeu. On s’étonnera, à la fin , de cette persévérance à ternir une belle réputat
58 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
de l’activité humaine sous le jour de leur efficacité à procurer les fins où l’on voit que l’activité humaine aboutit. À vr
individus, demeurent à travers la durée sur la scène du monde, à ces fins que réalise le désir humain détourné des objets c
e même réalisée par la distinction de l’être eu objet et en sujet, la fin poursuivie par l’existence phénoménale : or cette
vœu de connaissance où l’on a situé la raison d’être, la cause et la fin de l’existence phénoménale. II Pour l’ordin
el on envisage la vie, combien cette illusion est utile à réaliser la fin de connaissance que l’on attribua à l’existence p
59 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »
morales, mais à des ressorts physiques, voyant devant lui, pour toute fin , le sépulcre et des vers : tel est cet être qui s
bre, c’est qu’il a un rival dans Virgile. 202. Voyez la note G à la fin du volume. 203. Voyez la note H à la fin du vol
202. Voyez la note G à la fin du volume. 203. Voyez la note H à la fin du volume. 204. Voyez la note L à la fin du vol
203. Voyez la note H à la fin du volume. 204. Voyez la note L à la fin du volume. 205. Voyez la note K à la fin du vol
204. Voyez la note L à la fin du volume. 205. Voyez la note K à la fin du volume.
60 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
un des hommes les plus compétents en matière de langue comme en toute fine et curieuse érudition, M. Mérimée, prépare une éd
erriers et intrépides serviteurs de l’Empire, mais serviteurs vers la fin moroses et grondeurs envers leur grand chef trop
-folio qui commence à la naissance de Henri IV et qui se termine à la fin du siècle et à l’édit de Nantes, se compose de tr
ou trêve qui y ressemble : il tient à couronner régulièrement chaque fin de livre par ce chapiteau. En même temps les chap
, tout cousus en leurs cuirasses de fer, et qui retiennent jusqu’à la fin de l’ancienne austérité, a trouvé en lui son hist
r vu votre mari traîné et exposé à l’ignominie du vulgaire ; et, pour fin , vos enfants, infâmes valets de vos ennemis accru
était toujours pour le parti le plus juste ; dans les souvenirs de la fin de sa vie, il confond involontairement ce temps i
es pieds nos victoires et non pas nos étonnements. Et reprenant à la fin et retournant à contrepied le raisonnement du vic
romprons la tête à ses ennemis. » Il échappa au roi de Navarre sur la fin de ce discours de s’écrier : « Je suis à lui ! »
61 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
n Italie. Cadre et fond, caractères et milieux, tout est d’une vérité fine dans ces œuvres sans précédent et sans postérité.
c sa belle énergie et son infatigable activité, son bon sens ferme et fin , ses instincts généreux, humains, bienfaisants. M
es ou provinciales, un style substantiel et savoureux, plus chaud que fin , plus coloré que pur, brusque en son allure et as
on style au goût du grand monde : il avait d’autres raisons. Le style fin et discret ne passe guère la rampe. Le style inte
scientifique et philosophique qui ne se développe visiblement qu’à la fin du siècle et s’épanouit au siècle suivant. Et pou
de la comédie est dans l’ajustement des deux rôles, dans le jeu de la fine et sèche coquette contre l’ardent et loyal amant,
pprimer : un philosophe dirait, de traiter comme moyen ce qui est une fin en soi. Là est la faute d’Arnolphe, qui par une v
y supplée : c’est celle par où la nature conduit les individus à ses fins . Où l’amour existe, la raison existe, et rien n’a
t à Quinault, pour sa Mère coquette : il y a une observation vraie et fine dans cette idée d’une mère jalouse de sa fille qu
jour397. Une tentative plus originale qu’intéressante se produit à la fin du siècle pour rendre à la comédie la valeur d’un
nt que le prétexte398. Rien n’est plus significatif que de voir, à la fin du xviie  siècle et pendant le xviiie , tous ceux
es mœurs : s’il est le témoin, malgré tout, des mauvaises mœurs de la fin du grand siècle et du commencement de cette joyeu
t et quelques amis l’Illustre Théâtre, qui tombe en déconfiture. A la fin de 1646, la troupe quitte Paris. Elle est signalé
enas, devant les Etats ; en 1656, à Narbonne, devant le Prince ; à la fin de 1656, à Béziers, devant les États : là, il don
r, d’entendre, ou de lire la pièce sous peine d’excommunication. A la fin de 1667, Molière est très abattu ; sa troupe rest
us comique que tragique. Il eût été un peintre délicat des sentiments fins et modérés. Ses tragédies abondent en traits et e
62 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »
uel bonheur dans le rapprochement de ces deux idées ! et quelle grâce fine à la fois et naïve, pour justifier Circé qui parl
et Philippe IV, et surtout la généalogie des deux chèvres, rendent la fin de cette fable un des plus jolis morceaux de La F
ela est plaisant : mais il ne fallait pas revenir sur cette idée à la fin de la fable. Cette maxime, que la vieillesse est
st un malheur de notre poésie, que, dès qu’on voit le mot hommes à la fin d’un vers, on puisse être sûr de voir arriver à l
ot hommes à la fin d’un vers, on puisse être sûr de voir arriver à la fin de l’autre vers, où nous sommes, ou bien tous tan
es bois ; était-ce un si grand mal ? Fable XIII. V. 2. Renard fin , subtil et matois. La note de Coste indique une
uste de cet Apologue. Mais alors, pourquoi prendre le renard, le plus fin des animaux ? Il me semble que c’est mal choisir
e sens ; mais ni Boileau, ni Racine ne se le sont permis. Toute cette fin me paraît dénuée de grâces, et le mot de Charles 
63 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357
le et de sa présence en ce monastère que dépendit uniquement, vers la fin , l’observation de la paix de l’Église ; c’est sa
res156. » Ses plus tendres pensées pourtant furent à la dévotion ; sa fin ne fit que réaliser et ressaisir les rêves mystiq
ur écrivait à chaque assaut, à chaque douleur ; elle leur revint à la fin , et se partagea entre elles et Port-Royal. Elle é
, de volonté propre. Et son esprit, notons-le bien, si brillant et si fin qu’il fût, n’avait rien qui s’opposât trop direct
rit de Mme de Longueville n’est pas, avant tout, raisonnable ; il est fin , prompt, subtil, ingénieux, tout en replis ; il s
lement, dit-il, bien du fonds d’esprit, mais elle en a encore plus le fin et le tour. Sa capacité, qui n’a pas été aidée pa
veuglent ; et s’il étoit de la volonté de Dieu qu’elles causassent la fin de ma vie, elles me paroîtroient plutôt les instr
e que j’ai vu en peu de temps de cette princesse m’a semblé tout d’or fin . » M. Singlin, déjà obligé à cette époque de se c
surtout d’incroyables témoignages de cet esprit, avant tout délié et fin , qui n’a plus à creuser que son propre labyrinthe
a seule Fronde permise, et lui en rendaient quelques émotions à bonne fin et en toute sûreté de conscience. En apprenant un
r troublé. Ses austérités, jointes à ses peines d’esprit, hâtèrent sa fin  : un changement s’opéra dans sa dernière maladie,
tirer d’elle un avis compétent. Elle était proprement de ces esprits fins que Pascal oppose aux esprits géométriques, de ce
its fins que Pascal oppose aux esprits géométriques, de ces « esprits fins qui ne sont que fins, qui, étant accoutumés à jug
ppose aux esprits géométriques, de ces « esprits fins qui ne sont que fins , qui, étant accoutumés à juger les choses d’une s
des jugements favorables qu’on attire par ces belles qualités. » La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous au
64 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
ister sans servir à rien, soit qu’il n’ait jamais été ajusté à aucune fin vitale, soit que, après avoir été utile, il ait p
tion, c’est-à-dire que, tout en restant le même, il peut servir à des fins différentes. C’est donc que les causes qui le fon
es. C’est donc que les causes qui le font être sont indépendantes des fins auxquelles il sert. Nous n’entendons pas dire, d’
règne aussi une plus ou moins large contingence ; car il n’est pas de fins , et moins encore de moyens, qui s’imposent nécess
i donc il était vrai que le développement historique se fit en vue de fins clairement ou obscurément senties, les faits soci
emplit. Nous nous servons du mot de fonction de préférence à celui de fin ou de but, précisément parce que les phénomènes s
qu’un système de moyens institués par les hommes en vue de certaines fins , ces fins ne peuvent être qu’individuelles ; car,
tème de moyens institués par les hommes en vue de certaines fins, ces fins ne peuvent être qu’individuelles ; car, avant la
exerce sur ses membres ne peut rien avoir de spécifique, puisque les fins politiques ne sont rien en elles-mêmes, mais une
s ne sont rien en elles-mêmes, mais une simple expression résumée des fins individuelles73. Elle ne peut donc être qu’une so
as expliqués par cela seul qu’on a fait voir qu’ils servent à quelque fin . Quand on a bien prouvé que les organisations soc
toujours être recherchée dans le rapport qu’il soutient avec quelque fin sociale. C’est parce que les sociologues ont souv
réfractaire à la vie commune, il ne peut s’y résigner que forcé. Les fins sociales ne sont pas simplement le point de renco
é. Les fins sociales ne sont pas simplement le point de rencontre des fins individuelles ; elles leur sont plutôt contraires
65 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »
e. M. Boissonade, dont la supériorité consistait dans la connaissance fine et profonde qu’il avait de la langue et de la lit
avec son savoir déjà étendu et tout d’abord précis, son esprit net et fin , sa plume élégamment correcte, donna de bonnes in
un volume à l’usage des bons esprits qui savent goûter le sobre et le fin . Tant que vécut M. Boissonade, il résista à cette
tait pas seulement un savant des plus distingués, un esprit sagace et fin  : c’était un caractère original. J’insisterai sur
nçais d’alors, les Larcher, les Villoison, n’avaient pas le nez assez fin . Il s’agissait de s’attaquer à quelque portion de
Ancien l’a dit du métier de la marine, doit être et rester jusqu’à la fin un exercice de tous les jours, de toutes les heur
ournal des Débats ou de l’Empire sur la littérature grecque. Ils sont fins , exacts, instructifs ; le genre admis, ils sont a
lait craindre d’en user. Avant d’être à Passy, où il se montra sur la fin peut-être un peu plus accessible, il habita plus
is et d’ensemble, où tout se tient, où il y a commencement, milieu et fin . Aussi faisait-il le plus grand cas de ceux qui a
ma chère, c’est donner seulement le regret mortel d’un baiser. » Ces fins érudits sont volontiers égrillards en paroles qua
, mais qui a mieux aimé faire des élèves ; un esprit philosophique et fin , qui sait l’Antiquité sans superstition, et qui s
66 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres de Virgile »
s de Virgile, dans les temps modernes, une grande différence. Vers la fin du siècle dernier, à la suite et à l’occasion de
en mémoire une phrase charmante d’une de ses lettres, écrite vers la fin de 1848 où au commencement de 1849, dans un temps
ont l’abondance des vues ; un développement naturel, et judicieux ou fin , ne les effraye pas : j’y mettrais en tête le bon
la sorte, Mélibée à qui l’on doit le récit déclare que Thyrsis, à la fin , essayait vainement de prolonger un débat où il a
ré toutes les autorités critiques, je me refuse à adhérer. C’est à la fin de la troisième Églogue, de celle où Damœtas et M
éprouvé dans ses amertumes. Je ne vois pas que ce sens, qui est assez fin , soit mal placé dans la bouche d’un vieillard un
ssant de cette peinture. La répétition, la reprise de domus alta à la fin d’un vers et au commencement du vers suivant a pa
l, ne mettra pas à effet toutes ses paroles. S’il en mène Pune abonne fin , il laissera l’autre à moitié boiteuse ; pour moi
et la reprise : dussent ses mains être comme la flamme, qui est à la fin d’un vers et au commencement du vers suivant. — E
ector, se faisant fort de braver Achille, répétait coup sur coup à la fin et au commencement du vers les mêmes mots : « Dus
t et la famille des Virgile, et à méconnaître une des formes les plus fines , une des sources les plus secrètes de l’invention
67 (1913) La Fontaine « IV. Les contes »
taine conteur ? C’est d’abord parce que je réserve ses fables pour la fin , mais une raison un peu plus sérieuse, un peu plu
hé ; mais comme les Contes ont comme poursuivi La Fontaine jusqu’à la fin de sa vie, je les garde pour plus tard. Psyché e
quelque chose comme un de ces contes dont Renan nous régalait vers la fin de sa vie) : « — Apprenez-moi, du moins, dit Psy
des souvenirs de l’Astrée, un grand éloge encore de l’Astrée, etc. La fin de ce poème est absolument délicieuse. Vous savez
elques incidents et même quelques catastrophes (c’est-à-dire quelques fins de récit), ce qui préparait ces catastrophes, et
a cru, dans ces sortes de contes, que chacun devait être content à la fin  ; cela plaît toujours au lecteur, à moins qu’on n
nt ce que je dis est probable, sinon absolument certain. Il y a telle fin de conte qui est exactement semblable à une fin d
certain. Il y a telle fin de conte qui est exactement semblable à une fin de fable. La fin d’une des fables de La Fontaine
elle fin de conte qui est exactement semblable à une fin de fable. La fin d’une des fables de La Fontaine est celle-ci : « 
es saillies qui échappent à l’auteur, soit au commencement, soit à la fin , soit, comme je vous l’ai indiqué, même au milieu
érature de la réhabilitation de la courtisane. Nous verrons cela à la fin du dix-huitième siècle, nous le verrons au dix-ne
68 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXI » pp. 237-241
les jeunes chefs de file d’opinions sous la Restauration (ainsi à la fin de la page 435 : Élevés loin de Paris, etc. Espri
produisent : « si l’on s’attend à les trouver pesants, on les trouve fins  ; et si l’on est très-averti que c’est fin, on le
er pesants, on les trouve fins ; et si l’on est très-averti que c’est fin , on les trouve un peu ternes ou même pesants. » E
la musique du 65e régiment. Tout cela se passait il y a juste un an ( fin de juillet 1843). Il avait récité la veille cette
69 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
n chef-d’œuvre. Monsieur du corbeau, pour entrer en matière ; et à la fin , vous êtes le phénix, etc. V. 14. Il est plaisant
ieurs gens de goût blâment La Fontaine d’avoir mis la morale, ou à la fin , ou au commencement de chaque fable ; chaque fabl
essein. Cela diminue la curiosité, d’autant plus qu’il y revient à la fin de la fable, et même d’une manière trop longue et
s le commentaire plaît autant que le texte. V. 3. Le beau premier, le fin premier, mots reçus dans l’ancien style pour dire
orts. Remarquez que La Fontaine ne s’amuse pas plus à moraliser à la fin de sa fable qu’au commencement. La morale est tou
70 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — II. (Fin.) » pp. 281-300
II. ( Fin .) Lundi 26 décembre 1853. Lu aujourd’hui, Bour
Sacy. Le propre et le faible de cet esprit éminent était d’être rare, fin , recherché, dédaigneux, et de ne vouloir que la d
x, à la moderne, qui lui ressemblent ; de ceux qui veulent en tout la fine fleur, et qui ne quittent celle du monde que pour
rche et un épicuréisme tout spirituel, ce qui se peut nommer aussi la fine fleur de l’austérité. Admirable portrait plus gén
celui-ci était connu pour avoir l’esprit caustique, ironique et d’un fin railleur, il s’y trouvait encore des choses que l
d’accent qui en eussent fait des peintures trop agréables et de trop fines satires : il restait lui-même, c’est-à-dire grave
orité dont nos idées françaises seraient elles-mêmes étonnées71. À la fin des Œuvres de Bourdaloue, on a réuni sous le titr
lière, plus sainte. Je sens que mon corps s’affaiblit et tend vers sa fin . J’ai achevé ma course, et plût à Dieu que je pus
s, le nez assez aquilin, la figure maigre et un peu longue, la bouche fine , la physionomie animée, spirituelle et pénétrante
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
La reine Marie Leckzinska (suite et fin .) Étude historique par madame la Comtesse d’Arm
honnête, charitable, et assez spirituelle reine. Ce côté spirituel et fin , ils l’ont surtout marqué, et il n’est pas permis
les tons. Mais la figure surtout est parfaitement étudiée ; la lèvre fine , un peu mince, retroussée à l’angle, l’œil petit
in à la Vierge, et de là elle est allée à Sainte-Geneviève, à la même fin . Elle a fait ce voyage en quelque façon incognito
age ; son arrière-petit-neveu a bien été forcé de nous le livrer à la fin , tel qu’il était, dans sa peau rugueuse et avec t
retraites pour les Savoyards et pour les ouvriers. Je garde, pour la fin , un dernier portrait de la reine, un pastel de so
de Gresset), dans toute son allure féminine et avec sa griffe la plus fine , nous a été conservée dans ce passage. C’est une
me la plume reprend ses avantages en regard du pinceau, et comment la fine analyse morale, la propriété, la concision et le
c’est, je crois, le plus intime, et la physionomie de cette reine, si fine et si douce, y a une teinte de résignation qui fa
72 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427
upules de timidité dans le goût comme dans tout le reste. Venu sur la fin de Louis XIV, il essuya en plein la chaleur et le
cer dans les affaires ecclésiastiques qui n’occupèrent que trop cette fin du règne de Louis XIV. Dans un très beau mémoire
ury, dans la crainte de Dieu et des parlements. Une autre raison très fine , très judicieuse, et qui va au fond du caractère,
de pour occuper leurs loisirs, et qu’ils jetaient souvent au feu à la fin de la semaine, quand ils ne trouvaient pas à en f
s. On ne saurait mieux penser ni plus modérément ; c’est spirituel et fin , avec une légère réminiscence socratique. Voilà d
ts de son noble et beau visage, dans ce sourire discret, dans cet œil fin , bienveillant et doux, et jusque dans ces contour
appliquer ce qu’il a dit de son père, qu’il avait conservé jusqu’à la fin cette précieuse timidité d’une conscience vertueu
leveland que sous la condition que le héros se ferait catholique à la fin . Et ce même chancelier pourtant, séduit par le pl
tôt qu’enlevé de cet éclat et de cette fleur de renommée que, vers la fin , tous les contemporains ne lui reconnaissaient pl
73 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340
était à l’âge de quarante-trois ans, tel au fond il resta jusqu’à la fin  ; mais les dix années finales (1815-1825) où il d
encore à la boutade. Dans cette même lettre à sa mère, il y a, sur la fin , un mot de sensibilité ; il regrette la vie tranq
alerie), s’attardait en chemin à Rome, et n’arrivait à Vérone qu’à la fin de janvier (1808). On l’y attendait depuis près d
s contre les Romains. Les opinions, les sentiments de Courier à cette fin de la République et sous l’Empire, nous les savon
et de l’élargir. Lisant en 1812, à Frascati, les articles du docte et fin Boissonade dans le Journal de l’Empire, il lui éc
e l’Empire, ni, je le crains bien, de celle qui vint depuis ? Vers la fin , engagé dans le parti libéral, il a fait quelques
son, mais je tiens à bien noter les deux moments dans sa vie. Vers la fin de l’Empire, il me semble voir en Courier un misa
espèce de Gray plus robuste et plus hardi, mais également distingué, fin et difficile43. Il a lui-même résumé sa dispositi
mé sa disposition à la fois de découragement et de dilettantisme à la fin de l’Empire, quand il écrivait à Bosquillon (nove
74 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
out au plus troisième dans les compositions hebdomadaires. J’eus à la fin de l’année le premier prix d’histoire au concours
vait cela mieux que personne, et il m’en a toujours su gré jusqu’à la fin . En cette même année 1831, un biographe veut bien
es d’art, incomplètes sans doute, mais neuves et sincères. C’est à la fin de cette année 1837 que, méditant depuis bien du
dis, que j’y continuai sans interruption pendant trois ans jusqu’à la fin de 1852. C’est alors seulement que je passai au M
peinte en 1791 nous le représente avec des yeux bleus, le nez fort et fin qui, vu de profil, doit être recourbé, la narine
rées et plutôt souriantes, relevées dans les coins, forment une ligne fine et longue sur laquelle la lèvre supérieure seule
avec ce que ces qualités comportent naturellement de spirituel et de fin chez celui qui les possède et les montre à ciel o
ersation de l’artiste (qui avait nom Mme Favart) peut les éclairer de fine galanterie et de malice. — Je ne sais si le souve
claire tirant sur le jaune, à pointes et à revers larges, la cravate fine et blanche en mousseline, entourant doublement le
ni avec le père de M. Sainte-Beuve, et je me réserve d’y revenir à la fin même des deux Fragments biographiques que je donn
ns le tome XI des Causeries du Lundi. Il en est le couronnement et la fin . — Je rappellerai ici un autre article de lui (n°
ernité et de paix, de persuasion et de douceur, mais à sa physionomie fine et rasée, dont le type, accentué de plus en plus
se redisait à lui-même le chant funèbre de plus d’une illusion, à la fin de sa vie. 16. Il vient d’être réimprimé en 186
pas incurable. 18. La Table générale analytique qui se trouvait à la fin du xie volume a été supprimée comme ne remplissa
n cousin. Ce sont onze feuillets posthumes, qui trouveront place à la fin des Nouveaux Lundis. Un Journal (la Cloche, du 15
touché M. Sainte-Beuve quand il la reçut, et dont il parla jusqu’à la fin de sa vie avec reconnaissance : c’est celle que l
75 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — II. (Suite.) » pp. 149-166
nklin avait près de soixante et onze ans quand il vint en France à la fin de 1776. Il en avait cinquante et un quand ses co
n ; ses travaux en ce genre ont un caractère de simplicité, d’analyse fine et curieuse, d’expérience facile et décisive, de
ale et à ses découvertes croissantes ; il regrettait souvent, vers la fin de sa vie, de n’être pas né un siècle plus tard,
it venu plaider au nom de ses compatriotes, Franklin s’embarqua, à la fin d’août 1762, pour l’Amérique. Au moment de mettre
s, fils de Penn, représentés par le gouverneur. Il est nommé, vers la fin , président de l’Assemblée. En même temps, il s’oc
tie et de la forme de gouvernement qui en découle ; il le redira à la fin de sa vie et quand l’Amérique se sera donné sa Co
le Angleterre, était un peu comme le Paysan du Danube, un paysan très fin , à la fois et très digne d’être docteur en droit
a baie de Quiberon, d’où il se rend par terre à Nantes, puis à Paris ( fin de décembre). C’est ici que pour nous le patriarc
76 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248
t les nécessaires, sur les personnes dénigrantes. Voici un trait bien fin sur les évasions qu’on se fait à soi-même dans le
e nuit si plaisamment qu’il va en épouser quatre, devient tendre à la fin , quand il éclate en pleurs aux pieds d’Henriette9
met en chaque chose à la Providence, a un grain de raillerie douce et fine qui ne saurait choquer personne, mais qui n’est p
ient pratiquement fidèles à leurs habitudes d’esprit et à leurs goûts fins d’autrefois, ne se trouvaient pas réellement repr
nore son cœur, de même que ces conseils honoraient la raison digne et fine de Mlle de Meulan. Atala était appréciée dans un
s les articles non recueillis de Mme Guizot la quantité de droites et fines observations dont elle a marqué chaque auteur. Qu
plus inviolables, des voix plus incorruptibles…, etc… ; » et toute la fin de la lettre. Ainsi le combat allait bien à cette
rir ses années de sérieux bonheur. Ce n’est plus à un moraliste de la fin du dix-huitième siècle que nous aurons affaire, c
déjà marqués du feu, La troupe, de plaisir, s’écrie Sans regarder la fin du jeu. Courant à si longue baleinée, Ils n’ont p
e toujours pour elle une source inaltérable ; et, en avançant vers la fin , ne devint-elle pas, elle, raison si forte et si
le désaccord enfin prononcé des âges ; ses vœux secrets (une fois sa fin entrevue) pour le bonheur du fils et de l’époux a
n, ou même de mensonge, inhérent à l’art, ne l’empêchait pas, vers la fin , d’être extraordinairement émue, et au-delà du de
oix sympathique et de quelque prédilection, qu’elle se donna, vers la fin , à traiter ce sujet d’Héloïse et d’Abeilard, où l
il s’est déployé en mille sens avec cette universalité supérieure et fine qui est la sienne. 93. Mme Guizot aimait à racon
77 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
mieux les gentillesses, — un moderne opéra, Papagena ou Manon, — les fines émotions d’une vie légère, légèrement créée, — et
fut du désir, de l’aspiration, des joies et du malheur d’amour aucune fin  ; monde, puissance, gloire, splendeur, honneur, c
ssion ; elle se précipite à terre effrayée et sanglottante, lorsqu’en fin elle entend qu’elle doit aussi porter le vœu de c
si tu te lamentes, et nous, avec toi, nous vivons le grand Désir sans fin des vies multiples. Edouard Dujardin. Document
ne des plus délicieuses appropriations du premier. On le voit dans la fine scène où Eva veut tout savoir de Sachs sans rien
ui-ci plus loin dit à Eva qu’il voit bien où le soulier la blesse. La fin du motif, surtout la partie ascendante, caractéri
— Dans certains cas, ce motif au lieu de se relever fièrement vers la fin , et de se rattacher ainsi au motif 12, prend une
ièrement vers la fin, et de se rattacher ainsi au motif 12, prend une fin analogue à celle du motif 13, descendante, indéfi
ances hardies devant sa timidité, et alors sous la forme du désir, la fin de la phrase se redresse comme aux motifs 12 et 2
er une faible idée de sa circulation, il suffira de le retrouver à la fin de l’acte deux, où il se dégage de la sérénade de
îtres et contre Sachs à la fois, ce motif prend une forme malicieuse, fine et gaie ; puis, le motif de Sachs dans son intégr
nd : « Das dacht ich wohl ! » Il y a là en quelques mesures toute une fine psychologie musicale. Motif 37 (p. 52, 53, 54, 55
de s’habiller splendidement pour la solennité, et dit au peuple, à la fin  : « Ehrt eure deutschen Meister ! » le motif cara
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
mis. Les années 1677 et 1678 ne présentent que la continuation, à la fin très monotone, des mêmes alternatives de refroidi
ssel. On annonce le retour du roi triomphant à Saint-Germain, pour la fin du mois de mai, après trois mois d’absence. Madam
que trop paraître sa furie ». Madame de Maintenon était revenue, à la fin de septembre ou au commencement d’octobre, de Bar
qui se laissait entrevoir dans les nuages. Au reste, nous avons vu la fin de 1677, nous allons voir 1679 ; par le point d’a
de Grignan étant venue passer 22 mois avec sa mère à Paris, depuis la fin d’octobre 1677 jusqu’en septembre 1679, nous nous
79 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »
, des séances de l’Académie, on était sûr d’avoir de lui une critique fine , non pédante, bien informée, ou le blâme et l’élo
gement de M. Magnin reste, somme toute, le vrai jugement, la juste et fine vérité sur lui et sur le meilleur de son œuvre !
sister au coucher de sa grand-mère, à laquelle il consacra jusqu’à la fin les soins les plus respectueux et les plus tendre
es à son compte avec une lucidité attrayante. Des parties d’érudition fine , tirées des livres dont M. Magnin savait si bien
x : sa myopie était extrême ; mais il avait lu, il avait écouté de sa fine oreille, il avait compris, il savait rendre ; il
n coup culbuté et en déroute comme un tambour-major sans armée ; à la fin , esprit déchu qui n’était plus qu’un tempérament,
chaque branche les différences tranchées, les points de départ et les fins  : ce qui lui manquait, c’était le coup d’archet,
de marquer la limite. Peu importe ; ses remarques n’en sont pas moins fines et justes en tout ce qui est du goût. Il nous fai
lui était continuellement présente. Un jour, dix ans environ avant sa fin , lui, l’esprit de tout temps le plus net et le mo
s, si l’on n’était averti. Je n’ai point à entrer dans le récit de sa fin , dans les particularités de son testament, par le
du public ; son dîner fait, le plus souvent chez lui, dîner frugal et fin , qu’il faisait suivre d’un petit tour de promenad
ux Mondes du 15 mai 1863. Je. ne me suis pas interdit de glisser à la fin de ces volumes de Nouveaux Lundis des morceaux no
80 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
toutes les formes, toutes les qualités, de la plus vulgaire à la plus fine . Elle s’est complu parfois aux combinaisons mélod
t son œil retient fidèlement l’impression des choses. Intelligente et fine , elle saisit les dessous des actes, les mobiles,
t leur développement, jusqu’à ce tournant qui va les rabattre vers la fin souhaitée, sont souvent d’une fine exactitude. Ai
ournant qui va les rabattre vers la fin souhaitée, sont souvent d’une fine exactitude. Ainsi, dans Jean de la Roche, cette f
nture d’un amour réciproque qui naît insensiblement, se révèle par de fines nuances jusqu’à devenir une ardente passion : voi
ise comme un cheval qu’on dresse, cent fois cabré et ruant, doux à la fin et soumis. Étant femme, elle a évité l’ordinaire
rend impossible les notations délicates de sentiments poétiques, les fines analyses de passions tendres, d’exaltations idéal
t que relations de procès, de faillites, de spéculations ; mais, à la fin , on croit que c’est arrivé. Balzac est incompara
instant diffuse ou entortillée finit par donner le sentiment des plus fines nuances. La psychologie de Sainte-Beuve s’exerçai
e : il a tort, je crois. Car cette apparente confusion repose sur une fine observation : ces passions brutales ou forcenées
t incrédules et étourdis. Cependant il y a dans ce roman une peinture fine et serrée de l’Italie après 1815, de ces petites
même des choses. Le style de Mérimée, propre, précis, objectif, plus fin et moins abstrait que celui de Stendhal, concourt
81 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
t très décisif, et même il souligne son refus par l’accent aigu d’une fine ironie. Sur ce, la dame se lève, lui fait part de
aigu d’une fine ironie. Sur ce, la dame se lève, lui fait part de la fin de leur amour, qui vient de mourir, à la fleur de
un homme du monde à un militaire, avec une courtoisie si ferme et si fine . Pas un mot de trop, pas une parole qui passe la
rser la boue d’un pied de déesse marchant sur les nues. Elle est bien fine , la baronne d’Ange, elle est « d’une jolie force 
celle de cet élégant stoïcien, qui vergète les jupons fripés avec une fine et sifflante cravache de dandy. Il a le calme, l’
tuer et tomber avec grâce, comme au Colisée. C’est encore un type de fine race que celui de Raymond de Nanjac, ce soldat, c
fus d’un léger accent d’ironie. Sur quoi, Suzanne lui fait part de la fin de leur amour, qui vient d’expirer à la fleur de
st irréprochable, et, dans son genre, un type accompli. Séduisante et fine , armée d’esprit jusqu’aux dents, de tact jusqu’au
oie sur sa feuille. Sa vie est une règle de division, qui arrive à la fin de l’an sans erreur. Il a de l’esprit et de la fi
ui confie quarante mille francs qui doivent en rapporter vingt mille, fin courant. Le bourgeois, placé entre le profit et l
épond, en renfonçant son chapeau sur sa tête : « Vous m’ennuyez, à la fin  ! » Et il rappelle comme quoi, depuis trois actes
qui, jusque-là, n’avait pas semblé déplaisant. « Vous m’ennuyez à la fin  ! » C’est un beau cri et qui a rencontré de l’éch
82 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre premier. Caractères naturels »
me, d’où il vient, où il va, quels sont ses penchants, ses vices, ses fins dans cette vie, ses fins dans l’autre. Dans le ch
va, quels sont ses penchants, ses vices, ses fins dans cette vie, ses fins dans l’autre. Dans le christianisme, au contraire
, pour faire briller les sujets chrétiens. 8. Voyez la note B à la fin du volume.
83 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
ivain moraliste et dramatique, d’avoir rattaché son observation et sa fine moquerie à une époque distincte et à un moment de
La riche bourgeoisie parisienne a, de tout temps, produit des esprits fins , des railleurs distingués et libres, ayant le ton
jusque dans la passion, ferme jusque dans les versatilités, romancier fin , spirituel et presque délicat, publiciste clairvo
impertinents, qui n’étaient point pour lui des importuns : son esprit fin les pénétrait et les perçait de toutes parts sans
onsieur, pour les si bien connaître ? Le dialogue fourmille de choses fines , de traits qui entrent comme des aiguilles. Pour
acun de ses proverbes un autre titre, en en rejetant le mot tout à la fin du volume, pour que le lecteur puisse le deviner
trouve régulièrement au bout de chaque petite pièce, et en marque la fin  ; quand le mot est dit et que le proverbe est pla
quelque sorte que souliers plats, souliers de prunelle ou pantoufles fines . Elle n’en est que plus agréable et plus chère au
’ennui et du désœuvrement. M. Théodore Leclercq est plein de ces mots fins . De même, dans la scène entre les deux sœurs, et
84 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »
sultats. La fécondité du moyen âge semblait tout à fait épuisée à la fin du xve  siècle : le dogme limitait l’essor des es
risé, mais valant par soi, ayant droit à l’entière réalisation de ses fins propres et particulières, droit d’être et de joui
soin s’enveloppait d’art, et l’activité humaine, s’affranchissant des fins particulières qu’elle poursuivait, les dépassant,
te, Quintilien, une grande philosophie, une profonde psychologie, une fine rhétorique. Déjà hommes, ils s’enferment dans un
ns Montaigne, rétablissement d’un idéal de la vie pratique devient la fin principale que poursuit la raison. C’est l’élimin
sculpture, qui étaient loin d’être réduites à la même stérilité à la fin du xve s., et dans lesquelles l’élégance italien
85 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
protégé et défendu, obstinément, cette illustre artiste ; tant sur la fin de sa vie elle avait peine à se défendre contre l
Nous voulons parler des couronnes et des bouquets qui se jettent à la fin d’un opéra, d’un ballet ou d’une comédie, aux pie
nous rapportera des fleurs, la Taglioni danse ce soir !” « Donc, à la fin de la petite comédie, plusieurs couronnes ont été
e histoire ! Et puis l’on s’étonne que la critique protège jusqu’à la fin une pareille femme ! On nous reproche notre admir
Baron comme le dernier confident des pensées du maître, et jusqu’à la fin de sa vie il l’entoura d’attentions et de respect
’à la passion dans la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin , le rôle des beaux jeunes gens amoureux que Moliè
86 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »
ment froid, lourd et rebelle à la culture retient l’homme, jusqu’à la fin du dernier siècle, dans les habitudes germaniques
auser. Car ce qu’il lui faut, c’est un bonheur d’espèce particulière, fin , léger, rapide, incessamment renouvelé et varié,
it faire un conte, c’était avec des grâces infinies, un tour noble et fin que je n’ai vu qu’à lui. » — « Jamais homme si na
très naturel. » — Voilà le modèle, et, de près ou de loin, jusqu’à la fin de l’ancien régime, il est suivi. S’il change un
ne reine, la cour sérieuse et disciplinée de Louis XVI se trouve à la fin du siècle le plus engageant et le plus gai des sa
is Madame Royale âgée de deux ans, coûte par an 5 201 livres. Vers la fin du règne précédent231, les femmes de chambre comp
de fournir et « se cachent ». Même le retard est si régulier, qu’à la fin on est obligé de leur payer à 5 pour 100 l’intérê
pel, et l’on est perdu à tout jamais dans le beau monde. Sur un trait fin , sur un silence, sur un « oh ! » dit à propos au
nne et en jetant avec grâce tout le corps en arrière : tout cela plus fin , plus délicat que la parole, mais très expressif
is l’honneur que vous m’avez fait. » Se peut-il un plus juste et plus fin sentiment des rangs, des positions, des circonsta
ement on revoit les figures, on entend les voix. Quelles physionomies fines , engageantes et gaies, toutes brillantes de plais
uverts. « C’étaient, dans toute la ville, des fêtes et des repas sans fin  ; les présidents tenaient table ouverte » ; la co
x, on joue un rôle ; la scène et le salon sont de plain-pied  Vers la fin du siècle, tout le monde devient acteur ; c’est q
s de profession jouassent mieux et avec plus d’intelligence. » — À la fin l’entraînement gagne encore plus haut et jusqu’à
inanciers ; M. de Miromesnil, garde des sceaux, est le Scapin le plus fin et le plus délié ; M. de Vaudreuil semble un riva
iété pour son Ode à Priape, le président Bouhier, « homme de haute et fine érudition et le moins gourmé des doctes », fit ve
87 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
ère le marquis de Cœuvres, depuis maréchal d’Estrées, esprit des plus fins , des plus déliés, et des plus habilement intrigan
Liancourt. On assure qu’il avait promis de la venir délivrer avant la fin de la journée des noces, et il ne vint pas. Les p
au cœur du royaume, dans les provinces même voisines de Paris. Dès la fin de la première année (1594), la tentative d’assas
Elle était blanche et blonde ; elle avait les cheveux blonds et d’or fin , relevés en masse ou mi-crêpés par les bords, le
s quelque temps, voulait s’en ouvrir à Sully sans l’oser, s’arma à la fin de courage, et, emmenant son serviteur dans un ja
deviner ; il n’a pas assez d’esprit pour cela, assure-t-il. — « Ô la fine bête que vous êtes ! dit le roi. Mais je vois bie
nèbres en musique au petit Saint-Antoine. Elle s’y trouva mal vers la fin de l’office, revint chez Zamet ; son mal augmenta
était repris d’un autre amour pour Henriette d’Entragues, et avant la fin de l’année il lui avait fait une promesse de mari
88 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
Histoire générale des langues sémitiques. — Averroës , etc. Suite et fin .   J’applique à M. Renan sa méthode, et, sans lo
ence, sans prétendre conclure (me souvenant que la marque d’un esprit fin est peut-être « de ne pas conclure »), j’établis
er. M. Renan le sait aussi bien que nous, et lui, si sérieux, mais si fin , il connaît la grâce, celle qui est la compagne d
au sérieux, a-t-il dit, et emploie son activité à la poursuite d’une fin généreuse, voilà l’homme religieux ; l’homme friv
ans bornes, une existence indéfinissable, inconnue, mais réelle. À la fin de l’article sur M. Vacherot, il a adressé au Pèr
ui-même en l’une de ses effusions poétiques les plus touchantes. À la fin de la préface d’un de ses recueils à propos d’un
esprit. L’épiderme de cet esprit, si l’on peut dire, est extrêmement fin et répugne à de certains contacts. L’impression p
ées. M. Renan, dans ses diversions vers l’Art, n’a rien écrit de plus fin , de plus pénétrant, de plus touchant, que ce qu’i
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Connaissait-on mieux la nature humaine au XVIIe siècle après la Fronde qu’au XVIIIe avant et après 89 ? »
éâtre et d’agréables romans. Elle nous répéta plusieurs fois d’un air fin un mot dont nous ne sentîmes pas dans le moment t
génération qui était encore jeune ou déjà mûre alors, qui avait vu la fin de Richelieu et la Fronde, « une supériorité de l
forte, et en quelque sorte privilégiée : c’est celle qui ayant vu la fin du régime de Richelieu, de ce despotisme patrioti
tant que la nature humaine, et contre lesquelles elle aura jusqu’à la fin à se débattre, Pascal a, certes, grandement profi
nt sous toutes ; les surfaces, et fixant son expérience concentrée, à fines doses, dans des pages ou des formules d’une vérit
Franklin, le patriarche souriant, le sage de l’avenir, aux remarques fines et utiles, aux vérités ingénieuses et fructueuses
peu importe, la Fronde, — de l’avoir eue au commencement et non à la fin . Il en est résulté pour quelques-uns de ses écriv
t la Révolution, suivi des Portraits des personnages distingués de la fin du xviiie  siècle, avec une Introduction par M. d
90 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
ait ses leçons le plus gravement du monde. Telle elle sera jusqu’à la fin de ses jours, ayant sans cesse le besoin d’avoir
, qu’elle fasse acte d’enseignement ? Elle tire parti de tout à cette fin . Ainsi plus tard, en écrivant, elle ne perdra auc
époques, car elle vécut quatre-vingt-quatre ans, et ne mourut qu’à la fin d’octobre 1830, assez tard pour avoir vu son élèv
784), etc., etc. Ces ouvrages, remarquables par un intérêt facile, de fines observations et des portraits de société, un styl
forme n’y dérobe plus l’insipidité du fond, et quelques observations fines y surnagent à peine dans des flots de paroles. Aj
ontpensier avait plus de distinction naturelle, quelque chose de plus fin , et qu’il trouvait que son frère aîné prenait un
tiraient naturellement ni la musique, ni la poésie, ni les beaux-arts fins , ni la fine littérature ; ce qui n’empêchera pas
urellement ni la musique, ni la poésie, ni les beaux-arts fins, ni la fine littérature ; ce qui n’empêchera pas qu’il n’en a
91 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
n. L’Histoire de la Restauration commence par être une histoire de la fin de l’Empire. Le Napoléon des dernières années y e
t à chaque instant des expressions heureuses, larges, élevées et même fines (car il y a du fin et du spirituel proprement dit
s expressions heureuses, larges, élevées et même fines (car il y a du fin et du spirituel proprement dit chez lui bien plus
ortraits il y a des parties supérieurement traitées, même des détails fins et charmants. Pourtant il s’y glisse de l’à-peu-p
s suivi, et rabaisser, autant qu’il est en lui, les miracles de cette fin glorieuse. En paraissant marchander, chicaner ave
entre les mains cet exemplaire avec ces passages indiqués, et le mot fin ou finir là écrit de la main du rapide historien.
est disproportionné : le second volume contient des biographies sans fin de tous les membres de la famille royale, à comme
arité et un hors-d’œuvre de composition, M. de Lamartine a placé à la fin de son second volume, c’est-à-dire sous la date d
92 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
Patelin : expression comique de types observés et vivants. Entre la fin de la guerre de Cent Ans et le commencement des g
ion du pauvre peuple » : en 1407, à Chalon-sur-Saône, pour obtenir la fin d’une peste ; en 1500, à Amiens, pour remercier D
nir du beau temps. Et pendant tout le temps des représentations, à la fin de chaque journée, ils se rendent à la même églis
aient les frais ; il se formait des associations temporaires, à seule fin de jouer un mystère, comme celle qui entreprit à
it dans son Art poétique : « Si le français s’était rangé à ce que la fin de la moralité fût toujours triste et douloureuse
ifiante : telle est la moralité qu’André de la Vigne mit en 1496 à la fin de son Mystère de saint Martin. Un boiteux et un
, malgré eux, ils sont guéris, à leur grand dépit. Mais, par une bien fine distinction, tandis que le boiteux, à qui l’on n’
bition de l’Église romaine, sous les habits de qui se découvrait à la fin Mère Sotte. Ce fut là le meilleur jour de la sott
’on n’y sentait moins la haine intense que l’incapacité de sensations fines  : on a affaire à des gens pour qui les bourrades
ge. Donc il la craint, il la méprise, il s’en méfie : il la sent plus fine , mais il se sent plus fort. Aussi, pour la mater,
93 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Docquois, Georges (1863-1927) »
grès des poètes (1894). — Bêtes et gens de lettres (1895). — Avant la fin du jour, un acte (1895). — La Demande, un acte, e
ard, Docquois a écrit la Demande, œuvre en nuances sobres, en teintes fines , que nous fera savourer bientôt, je l’espère, une
s ne pourrait que s’honorer et s’applaudir d’un tel choix. — Avant la fin du jour, un acte en vers, lumineux, souple, entra
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171
oïques, les vivacités galantes, les saillies satiriques, les naïvetés fines  ? A-t-elle mal servi, à ces differents égards, Co
, pas si gros qu’aujourd’hui, point massifs, mais assez solides, très fins , et où il y a toujours de la pensée. L’abbé de Po
son sur presque tous les points, excepté un seul que nous dirons à la fin . Mme Dacier, d’après Aristote fortifié et corrobo
font pas pour cela honneur à Racine de ne s’être proposé aucune autre fin que l’instruction. La fin générale que s’est prop
à Racine de ne s’être proposé aucune autre fin que l’instruction. La fin générale que s’est proposée Racine dans ses tragé
ques, soit dramatiques, indistinctement, les poètes se proposent pour fin générale le dessein de tirer l’homme de l’ennui q
s au poème épique, que l’abbé de Pons avec ses explications nettes et fines . Pons, remarquons-le, nous mène à Condillac. C’es
ommes. Dans cette même Dissertation, l’abbé de Pons soulevait vers la fin une autre matière à procès : il plaidait pour la
bjet ». Ce n’est donc que quand le cours complet d’études tire sur sa fin , et que l’élève a appris ou passé en revue l’hist
95 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »
la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin ) Lundi 16 février 1863. Trois personnages donc
ton et Royer Collard enchaînés, et leurs deux faces tournées vers des fins toutes contraires, — deux antagonistes éternels !
s souvenirs tant directs qu’indirects sur lui. M. Molé, avec son tact fin , en parlait à merveille. C’était, disait-il, un o
spécieuse des arguments développés par M. de Villèle, devenu vers la fin de la session le meneur et le tacticien habile du
une idée et surtout un regret de ce noble orateur qui s’égara vers la fin et se dévora. Il avait en effet ce qui anime et c
Il n’oserait ! Ce noble cœur, ce grand talent, un peu dévoyé vers la fin et rejeté hors de l’arène, alla mourir, comme on
t pas exempts à de certains jours. Aussi, malgré les politesses de la fin , les doctrinaires ne l’ont-ils jamais apprécié pl
te, sauf ce léger défaut de ne pas graver assez, est sage, judicieux, fin , net, excellent, comme tout ce qui sort de cette
erai que le mot est injuste. 48. M. Molé, par exemple, de fibre plus fine , mais aussi plus susceptible. 49. M. de Broglie.
96 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »
nature expressive et bienveillante, avec son esprit net, judicieux et fin , son tour affectueux et léger, sa morale perpétue
à Paris. Ce gracieux bagage de famille et de société172 offrait à la fin son étiquette et comme son cachet dans une spirit
e ruinera. Voulons que le précis du présent privilège Soit écrit à la fin du livre qu’il protège ; Que l’on y fasse foi com
nt de Sémiramis apparut tout chargé de nuages et silencieux ; vers la fin , s’adressant au jeune ambassadeur, elle lui fit e
nnée précédente, avait publié son ouvrage de l’État de la France à la fin de l’an VIII. Au sein de cette régénération unive
tracée par sa main… » Cette Histoire universelle qui aboutissait à la fin du Bas-Empire avait pour suite naturelle une Hist
ion. M. de Ségur prend là sa place au rang de nos moralistes les plus fins et les plus aimables ; on a comme la monnaie, la
t inexprimable pour qui l’a pu surprendre, que cet entretien prudent, fin et doux, que ces vieillesses amies dont l’une all
jour au milieu des souffrances souvent très-vives qui précédèrent sa fin . Un jour qu’il dictait selon sa coutume, son secr
97 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
s un temps où nul ne songeait à diriger l’œuvre dramatique vers cette fin  : il a poussé sa fantaisie dans tous les sens : v
à l’espagnole, dont il a gardé des traces, ont toujours pour dernière fin la manifestation des caractères. J’en dirai autan
e fermeté et de fierté : type formé dans les écoles des rhéteurs à la fin de la république, développé dans Tite-Live, dans
édie de Corneille tend à la vérité humaine des caractères, comme à sa fin essentielle. Cette vérité a parfois été méconnue.
ange de maximes, la volonté suit, et toute l’âme ; ainsi Émilie, à la fin de Cinna : Ma haine va mourir, que j’ai crue imm
sions, et les objets même de leur passion sont transformés par eux en fins de leur raison. Ils sont donc toujours conscients
an sont souvent d’une observation curieuse, d’une vérité originale et fine . On n’a jamais assez remarqué ce qu’il y a mis de
tie. Cette vérité, si simple, si peu accidentée, toute dans l’analyse fine des caractères et l’exacte répartition des forces
rut en 1650, d’une maladie épidémique qui ravageait la ville. Dans sa fin , comme dans sa vie, presque tout ce qu’on raconte
98 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84
lui donnent au plus que quarante-huit ans à la date de sa mort. Cette fin prématurée doit disposer à quelque indulgence pou
te assuré, soutenu d’une facilité rare d’élocution, d’une originalité fine et d’une urbanité piquante, lui valurent la faveu
int le prix, a de l’éclat, de l’élévation, nombre d’aperçus justes et fins exprimés en images heureuses. C’est un esprit fai
ou au travail, il ne s’estimait que comme un métal plus rare et plus fin . » C’était sa manière de modestie. Semblable en c
et sympathique ne l’avertissait pas. Sur tout le reste son goût était fin , vif, pénétrant, et, bien qu’il ne résistât point
classer Rivarol au premier rang des juges littéraires éminents de la fin du dernier siècle. Il avait des parties bien autr
ait qu’aux idées et aux croyances religieuses : il était réservé à la fin du xviiie  siècle de montrer qu’il ne s’appliquai
ersation notée par Chênedollé10. Mais le côté social du Rivarol de la fin est trop resté dans l’ombre : il m’était très bie
Sa pensée, en maint cas, était plus saine que son expression. Vers la fin , il valait mieux que ses mœurs. Si l’on perce le
99 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — P.-S. » pp. 38-40
Le second, d’environ trente-deux ans, a une belle physionomie, l’air fin , le son de la voix plus beau et plus soutenu, l’a
, et qu’il est le plus à portée d’entendre. Toutefois on sent qu’à la fin la balance l’emporte pour le plus grand des deux
la chaire assez longtemps les bras croisés et les yeux au ciel. Cette fin fut un vrai chef-d’œuvre. Ce fut un torrent de la
il y avait trempé malgré lui ; les dames s’en étaient mêlées. Vers la fin , sous sa forme sacrée, ce n’était plus guère qu’u
100 (1911) Études pp. 9-261
pouvions-nous discerner de quels sentiments extrêmes nous ferait à la fin complices l’audience que nous leur prêtions ? Mai
 ; mais elle recouvre la toile de sa minceur mate, elle répand en une fine couche sa nette et violente richesse. Elle est im
elle pas simplement de surface et, dans l’aspect unique qui naît à la fin sur leur visage, c’est leur profondeur qui abouti
ns est le sens du monde, c’est-à-dire sa direction, son intention, sa fin . Et il pénètre en nous, enveloppé dans les images
quand elle implore la justice de l’Univers93. Laine le comprend à la fin  : et voici qu’il court, hagard, cherchant la plac
ention dans les choses ; sous prétexte de science, ils excluent toute fin extérieure à la Nature : Aussi devant eux : « Voi
r. Car il est quelque chose qui se fait dans une intention, qui a une fin extérieure. Cette fin, qui est aussi son origine,
chose qui se fait dans une intention, qui a une fin extérieure. Cette fin , qui est aussi son origine, c’est Dieu. Dieu
finiment dans la même direction : « Tout mouvement est limité par une fin , qui est la production, la naissance d’un être, q
mouvements particuliers, qui sont l’essence des choses, tend vers une fin , qui est son complément, ce qui lui manque pour ê
mplément, ce qui lui manque pour être total. Et l’ensemble a aussi sa fin , qui est l’Unité. L’univers (« version à l’unité1
sa fin, qui est l’Unité. L’univers (« version à l’unité110 ») a pour fin l’Un, c’est-à-dire Dieu, en qui il doit finalemen
l a en lui son principe et en lui sa consommation ; son origine et sa fin sont Dieu. Dieu l’a créé pour qu’il « représente
l’œuvre que de la créature libre, libre de se prendre elle-même pour fin , au lieu de Dieu qui n’a pas de fin. Différence,
ibre de se prendre elle-même pour fin, au lieu de Dieu qui n’a pas de fin . Différence, préférence. Cette préférence vicieus
est proprement le refus de l’aveu, le refus de reconnaître Dieu pour fin . Créé par Dieu à son image, l’homme s’est saisi d
’est saisi de l’être qui lui était remis, et il a fait de lui-même sa fin  ; il a renié le Seigneur du Ciel ; il a dénié l’h
u premier homme. L’homme, « séduit par le serpent, se complut dans sa fin comme si elle lui était propre et non point celle
la volonté de Dieu, dont il était l’instrument. Et c’est pourquoi une fin lui fut en effet donnée et la mort de ce corps qu
La conséquence du péché originel, par qui l’être fini se choisit pour fin est la Fin, ou mort, ou séparation128. »   C’est
nce du péché originel, par qui l’être fini se choisit pour fin est la Fin , ou mort, ou séparation128. »   C’est une fin qu
hoisit pour fin est la Fin, ou mort, ou séparation128. »   C’est une fin qui est imposée à Tête d’Or et à la Ville et au p
Milieu, car tous, victimes du péché originel, méconnaissent la vraie fin  : Dieu. Tête d’Or représente le plus grand effort
uver sans cesse cette force en lui empêche Tête d’Or d’en chercher la fin  ; il méconnaît son origine, il méconnaît Dieu. No
joint celui d’usurper la place de Dieu ; il prétend se faire la seule fin du peuple ; il lui demande exactement ce qu’exige
traîne. Comme Besme a usurpé la place de Dieu, comme il s’est fait la fin de la Ville, les hommes n’ont pas voulu offrir gr
vre ses fleurs vers le Ciel. Et quand la mort descend sur lui avec la fin du jour, Au lieu de fleurs, il n’y a plus que de
ne faut que donner à ce corps une tête, que proposer à sa fonction la fin véritable : Dieu. Il suffit de rendre Dieu présen
adéquate, si elle est simple comme il est simple, elle a du moins une fin spéciale, elle a été créée dans une intention par
Pentecôte.) La Jeune Fille Violaine s’achevait dans la joie. À la fin de Partage de Midi, c’était avec un débordant esp
des la phrase ne se déroule pas régulière, uniforme. En son début, la fin n’est pas impliquée. Au lieu de se développer sui
tement virginal du cœur, comme la passagère lueur des yeux ; elle est fine , inquiète et mouvante, aussi attentive aux ondula
its les plus coutumiers ; elle gravit le calvaire avec modestie. À la fin des récits seulement elle se permet parfois quelq
sa ressource pour ménager une éclosion ; sa richesse, ayant une autre fin qu’elle-même, parfois s’oublie et consent à montr
êlent et lentement hors de leur étreinte remontent en s’égouttant, la fine justesse des contours n’est pas troublée. Limpide
coup, occupée par l’importance d’une question qu’elle brûle de poser. Fins de mélodies étonnées et interrogatrices. Cette dé
précision que dans un mystérieux premier plan ; elles ne sont justes, fines , originales qu’aussi longtemps qu’on ne les touch
Ils arrangent les mots, ils les inclinent, ils les adressent à telle fin , ils donnent aux propositions un sens, ils orient
fuit, d’une pente insensible et irréparable, comme la journée vers sa fin . Pourtant on sent encore l’essor qu’il refrène. C
plement une masse d’idées et d’émotions qui n’a de commencement ni de fin . La matière de chaque œuvre, c’est un monde invis
séparation ; comme un musicien qui savoure écartement intérieur et la fine discrétion d’un accord, il se délecte aux interva
, si bien qu’elle finit par devenir à elle-même contraire. Jusqu’à la fin elle reste intérieure, elle habite cruellement l’
uyaux de lorgnettes ; l’avant-dernière semblait toujours déjà la plus fine  ; et puis il en sortait toujours une plus fine en
toujours déjà la plus fine ; et puis il en sortait toujours une plus fine encore. — Je me souviens d’un jour où elles deven
qu’on ose lui faire, parce qu’on ne sait pas ce qu’il possède, — à la fin avec plus d’inquiétude. Ce sont ces variations de
l découvre soudain la vie. Il en est si distinct qu’il faut bien à la fin qu’il l’aperçoive ; il la méconnaît si bien qu’el
ue des variations pures ; les heures lentement modifient le vide sans fin , le teignent de couleurs imperceptiblement différ
t de se lancer dans une entreprise nouvelle dont on n’aperçoit pas la fin . Œuvre à la fois trop bien faite, parce que s’y e
e tous ses membres bien à leur place et le jeu secret de chacun et sa fine articulation ; la joie de l’homme qui tient son â
mme Dieu a aimé ses créatures au commencement, il les aime jusqu’à la fin . Il ne retire point l’être qu’il leur a communiqu
ire du sacrifice de soi. » C’est ce que nous apprend Henri Ghéon à la fin d’un très intéressant article, intitulé : La Port
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