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1 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XV. Commencement de la légende de Jésus  Idée qu’il a lui-même de son rôle surnaturel. »
c’est par des crises et des déchirements qu’il doit s’établir 676. Le Fils de l’homme, après sa mort, viendra avec gloire, a
ndre. Jésus s’envisageait depuis longtemps avec Dieu sur le pied d’un fils avec son père. Ce qui chez d’autres serait un org
pportable, ne doit pas chez lui être traité d’attentat. Le titre de «  fils de David » fut le premier qu’il accepta, probable
toutes les têtes. La croyance universelle était que le Messie serait fils de David et naîtrait comme lui à Bethléhem 678. L
s Juifs, n’avait rien de commun avec son règne céleste. Il se croyait fils de Dieu, et non pas fils de David. Son royaume et
commun avec son règne céleste. Il se croyait fils de Dieu, et non pas fils de David. Son royaume et la délivrance qu’il médi
« Jésus est le Messie », était cette autre proposition : « Jésus est fils de David. » Il se laissa donner un titre sans leq
ion. Peut-être ne se présenta-t-elle pas en Galilée, où l’idée que le fils de David devait être un bethléhémite était moins
moins répandue. Pour le galiléen idéaliste, d’ailleurs, le titre de «  fils de David » était suffisamment justifié, si celui
nnée par Jésus 683. Jamais il ne se désigne de sa propre bouche comme fils de David. Ses disciples, bien moins éclairés que
homme ordinaire, mais séparé de Dieu par une distance infinie. Il est fils de Dieu ; mais tous les hommes le sont ou peuvent
ue jour, doivent appeler Dieu leur père ; tous les ressuscités seront fils de Dieu 698. La filiation divine était attribuée
à des êtres qu’on ne prétendait nullement égaler à Dieu 699. Le mot «  fils  » a, dans les langues sémitiques et dans la langu
rps, qui fait la distinction des personnes, n’est rien. Le titre de «  Fils de Dieu », ou simplement de « Fils 704 », devint
rsonnes, n’est rien. Le titre de « Fils de Dieu », ou simplement de «  Fils  704 », devint ainsi pour Jésus un titre analogue
lement de « Fils 704 », devint ainsi pour Jésus un titre analogue à «  Fils de l’homme » et, comme celui-ci, synonyme de « Me
nyme de « Messie », à la seule différence qu’il s’appelait lui-même «  Fils de l’homme » et qu’il ne semble pas avoir fait le
de l’homme » et qu’il ne semble pas avoir fait le même usage du mot «  Fils de Dieu 705. » Le titre de Fils de l’homme exprim
pas avoir fait le même usage du mot « Fils de Dieu 705. » Le titre de Fils de l’homme exprimait sa qualité de juge ; celui d
» Le titre de Fils de l’homme exprimait sa qualité de juge ; celui de Fils de Dieu sa participation aux desseins suprêmes et
ivine 713, en l’identifiant avec le Verbe, ou « Dieu second 714 », ou fils aîné de Dieu 715, ou Ange métatrône 716, que la t
r, est la très exacte représentation figurée de cette conception du «  Fils de l’homme », dont nous trouvons les premiers tra
ns l’esprit des disciples un système théologique si peu arrêté que le Fils de Dieu, cette espèce de dédoublement de la divin
on Père de lui épargner des épreuves ; il est soumis à Dieu, comme un fils  724. Lui qui doit juger le monde, il ne connaît p
r les lecteurs acharnés des livres de Daniel et d’Hénoch, il était le Fils de l’homme ; pour les juifs de la croyance commun
croyance commune, pour les lecteurs d’Isaïe et de Michée, il était le Fils de David ; pour les affiliés, il était le Fils de
de Michée, il était le Fils de David ; pour les affiliés, il était le Fils de Dieu, ou simplement le Fils. D’autres, sans qu
David ; pour les affiliés, il était le Fils de Dieu, ou simplement le Fils . D’autres, sans que les disciples les en blâmasse
elle, ne saurait être blâmé. César savait fort bien qu’il n’était pas fils de Vénus ; la France ne serait pas ce qu’elle est
I, 1 ; XXVIII, 7 ; Ps. II, 7 ; LXXXII, 6, II Sam., VII, 14. 700. Le fils du diable (Matth., XIII, 38 ; Act., XIII, 10) ; l
4. 700. Le fils du diable (Matth., XIII, 38 ; Act., XIII, 10) ; les fils de ce monde (Marc, III, 17 ; Luc, XVI, 8 ; XX, 34
) ; les fils de ce monde (Marc, III, 17 ; Luc, XVI, 8 ; XX, 34) ; les fils de la lumière (Luc, XVI, 8 ; Jean, XII, 36) ; les
XX, 34) ; les fils de la lumière (Luc, XVI, 8 ; Jean, XII, 36) ; les fils de la résurrection (Luc, XX, 36) ; les fils du ro
8 ; Jean, XII, 36) ; les fils de la résurrection (Luc, XX, 36) ; les fils du royaume (Matth., VIII, 12 ; XIII, 38) ; les fi
uc, XX, 36) ; les fils du royaume (Matth., VIII, 12 ; XIII, 38) ; les fils de l’époux (Matth., IX, 15 ; Marc, II, 19 ; Luc,
es fils de l’époux (Matth., IX, 15 ; Marc, II, 19 ; Luc, V, 34) ; les fils de la Géhenne (Matth., XXIII, 15) ; les fils de l
, 19 ; Luc, V, 34) ; les fils de la Géhenne (Matth., XXIII, 15) ; les fils de la paix (Luc, X, 6), etc. Rappelons que le Jup
lement dans l’évangile de Jean que Jésus se sert de l’expression de «  Fils de Dieu » ou de « Fils » comme synonyme du pronom
de Jean que Jésus se sert de l’expression de « Fils de Dieu » ou de «  Fils  » comme synonyme du pronom je. 706. Matth., XII,
2 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291
Alexandre Dumas fils L’Affaire Clémenceau. [Le Nain jaune, 4 juil
Clémenceau. [Le Nain jaune, 4 juillet 1866.] I Alexandre Dumas fils vient de faire un nouveau roman pour se reposer d
Tel fut le commencement, du reste, de la fortune littéraire de Dumas fils , maintenant parachevée. Alexandre Dumas fils, si
tune littéraire de Dumas fils, maintenant parachevée. Alexandre Dumas fils , si on se le rappelle, n’est enfin sorti, après c
ssous ce nom écrasant, mais qui, drame, un soir, l’en tira. Le Racine fils du romantisme, plus heureux que l’autre, qui n’os
a parut naturel et presque juste… En fait de théâtre, Alexandre Dumas fils est tellement né là-dedans, il est tellement l’en
me tenu de le faire réussir… Il n’y a pas manqué. Car Alexandre Dumas fils n’est, en somme (j’ai presque l’air d’écrire une
ils n’est, en somme (j’ai presque l’air d’écrire une naïveté), que le fils de son père. C’est Dumas père, mais rapetissé, fr
on père y jette, si les facultés se ramassaient comme des écus. Dumas fils est à monsieur son père ce que la recette est à l
i s’imaginent que le génie est une prodigieuse facilité ! L’autre, le fils , est la Réflexion volontaire, le parti pris, la c
vre longtemps cette comparaison et ces contrastes entre le père et le fils , le plus sage ouvrage de son père, qui peuvent di
qui peuvent dire tous deux plaisamment, l’un : « Je vous présente un fils qui est plus vieux que moi », et l’autre : « J’ai
quente donne beaucoup de souci et d’inquiétude à la vieillesse de son fils  ! » Mais, aujourd’hui, moi aussi, j’ai ma présent
Critique indépendante n’intervenait pas au plus vite, Alexandre Dumas fils a un si grand crédit sur la place qu’on le croira
est vrai aussi — et c’est là son excuse — que par cela même que Dumas fils est plus spécialement auteur dramatique, il est f
tre côté, la Critique pourrait admettre encore que si Alexandre Dumas fils n’avait pas cette puissance de détails qu’ont les
et la femme outrageante, et qui meurt sans dire une seule fois à son fils qu’elle adore : « Tu es trahi ! tu es ridicule !
veuille encore ?… La fille et la mère de la fille !! Est-ce que Dumas fils , qui rumine ces drôlesses-là un peu trop à la fin
uchera probablement jusqu’aux larmes l’homme avec qui Alexandre Dumas fils s’est brouillé, pour cause de paternité partagée…
de paternité partagée… et qui le ramènera peut-être à Alexandre Dumas fils , en vertu d’un attendrissement intellectuel et gé
es entendre qui remuent, on sent que la partie de son livre que Dumas fils estime davantage, c’est le remuement de ces quest
, ce côté inattendu et révélé dans le nouveau roman d’Alexandre Dumas fils ne l’a pas empêché cependant de rester parfaiteme
dre Dumas fils ne l’a pas empêché cependant de rester parfaitement le fils de son père, même à propos de cette question du b
ament et d’années qui séparent Alexandre Dumas père d’Alexandre Dumas fils . Où, en effet, Antony poussait un cri de révolte
seul suffirait, il faut bien le dire ! pour donner au roman de Dumas fils quelque chose de vieux, d’arriéré, de déclamatoir
ceau. Comme tous les écrivains qui ne sont que des volontaires, Dumas fils manque de naturel et de vérité. Il a, si vous vou
tion ? disent ses amis… Au xixe  siècle, en l’an de grâce 1866, Dumas fils , qui lave, brosse et vernit ses moindres petits m
3 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
Chapitre XI I. Le Fils naturel. — II. Un Père prodigue. I. Le Fils n
Chapitre XI I. Le Fils naturel. — II. Un Père prodigue. I. Le Fils naturel Quelques lignes suffiront à résumer la
suffiront à résumer la donnée et à retracer les traits essentiels du Fils naturel. Clara Vignot est une jeune ouvrière, ve
t une jeune ouvrière, venue à Paris de sa province, et séduite par un fils de famille nommé Charles Sternay. Il en a eu un f
t séduite par un fils de famille nommé Charles Sternay. Il en a eu un fils âgé de trois ans, lorsque la toile se lève sur un
aux actes suivants, Jacques Vignot, qui se croit Jacques de Boisceny, fils légitime d’une veuve, et qui a vingt-cinq mille l
e sa hauteur, lorsqu’on est venu lui demander sa petite-fille pour le fils de Clara Vignot. Ce mariage est donc impossible,
la faillite paternelle dont son neveu s’est rendu coupable envers le fils de ses œuvres. Sternay, qui se porte à la députat
ls de ses œuvres. Sternay, qui se porte à la députation, voit dans ce fils arrivé un protecteur donné par la nature, et c’es
e entre toutes, encore pleine de catastrophes et de larmes : celle du fils naturel, et de sa position, offensive et défensiv
ure de sa majorité sonnera. Ce n’est pas tout : dans l’intervalle, ce fils du hasard, qui est aussi le filleul des fées, par
marquis et de son nom d’Orgebac. Son père, tout fier maintenant de ce fils qui peut le pousser à la députation par la candid
La pièce de M. Alexandre Dumas est le roman, la légende, la féerie du fils naturel ; ce n’en est ni l’histoire réelle, ni la
bronze, mais pétri de papier mâché. Qu’il n’ait point vis-à-vis de ce fils , retrouvé et revu après vingt années, un élan de
. L’instinct du sang ne saurait être aboli à ce point dans l’âme d’un fils par les plus graves fautes de son père. De violen
e d’un remords sincère, lui demande de lui permettre de l’appeler son fils , quoiqu’il ne veuille pas le nommer son père. — «
fixe. Et, lorsque cette idée est celle du mépris irréconciliable d’un fils , naturel ou non, pour son père, tant pis pour cel
nes employés par Sternay, pour arracher à son oncle et disputer à son fils l’adoption qui le ferait plus tard, marquis d’Org
contraire aux traditions do sa classe, en patronnant si violemment le fils naturel contre la famille dont il est le chef. D’
ot doit ses cinq cent mille francs, et la terre de Boisceny, dont son fils porte le nom, à ce personnage élégiaque. Elle a v
e et de captation qu’un pareil don suggère inévitablement, et que son fils lui-même partage un instant. A l’actif de cette p
milieu différent, le sujet du Père prodigue est le même que celui du Fils naturel : la paternité y est encore jugée et cens
forcé des lois de la famille, et que l’auteur l’ait voulu ou non, le fils qui s’institue accusateur de son père plaide si m
uelle il tient toujours table ouverte. Le comte de la Rivonnière a un fils dont il a fait son ami et son camarade. André n’a
st le dialogue de diplomatie domestique entre le père prodigue et son fils . Il s’agit, pour André, de faire entendre au comt
ver du naufrage, il ne faut rien de moins que lui remettre, à lui son fils , le gouvernement absolu de toutes ses affaires. C
, qui veut rentrer au bercail, songe, un peu tard, à se remarier. Son fils y pensait déjà et lui propose madame Godefroy, un
te, retournant les rôles, l’a aussitôt priée d’accorder sa main à son fils . Rien de charmant comme cette volte-face subite :
et il répète l’air diabolique qu’elle lui a sifflé. A l’en croire, ce fils , serait jaloux de son père. Que, pour le mettre à
retombe accablé de honte, à l’idée qu’elle a souillé l’esprit de son fils . Il lui reste à tenter l’épreuve : il parle à And
age. André l’approuve avec empressement. Ce Tournas avait raison, son fils ne l’aime plus ! La rupture est consommée, à l’ac
le revenu qu’il croit à lui n’est que la moitié de la fortune de son fils . Qui ne partagerait pourtant l’indignation de ce
partagerait pourtant l’indignation de ce gentilhomme, traité par son fils en enfant mutin à qui on coupe les vivres pour le
et d’une force telle, qu’il renverse la moralité de la situation. Ce fils qui vient ramener son père au devoir paraît le co
demander raison de l’offense. Le père prend pour lui la faute de son fils  ; à son insu, il se battra à sa place. Les applau
t ; il s’agit de comptes à rendre, d’affaires à régler. Le père et le fils s’abordent et se parlent comme des étrangers. Pui
4 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75
uveau sur Jean Racine. Les Mémoires sur sa Vie que nous a laissés son fils sont fort agréables, très justes en général par l
M. l’abbé de La Roque, qui est plus en fonds et mieux muni sur Racine fils que sur Racine père, n’a guère fourni de nouveau
ef, d’avantager son aîné ; il y renonça quand il lui naquit un second fils . Il changea d’idée par économie, par équité, par
pressions des passions humaines. II. C’est sur Louis Racine ou Racine fils que l’abbé de La Roque nous apprend le plus de ch
 : Qui donc aujourd’hui se soucie de savoir plus de choses sur Racine fils  ? — Racine, fi ! comme l’appelait l’abbé Gédoin.
nfondent en eux. De loin ils n’ont pas d’existence propre. Les Pitt, fils de Chatham, sont rares en littérature, et même on
térature, et même on n’en cite pas un seul exemple. Être et se sentir fils d’un grand homme est souvent plus accablant qu’in
et empêché qu’il est par nature et par éducation, de s’intéresser au fils du grand Racine, poète lui-même, versificateur él
« Il est un autre Racine que l’on aurait aimé à y joindre, ce Racine fils qui n’a pas été tout à fait sans doute le poète t
té à Port-Royal expiré, mais qui en a eu quelques accents ; ce Racine fils qui offre le modèle de la manière la plus honorab
t fardeau, la gloire d’un père n’en est pas un moins grand, et Racine fils n’a cessé de le sentir en même temps qu’il a suff
tenant à demi dans la gloire, etc., etc. » Voilà l’idéal d’un Racine fils . De beaux passages du poème de la Religion, que l
à cette vue première. Cet esprit arrogant s’est montré tendre pour le fils de Racine, comme l’éminent Montesquieu avait été
s Soirées, le Chevalier ayant cité de mémoire quelques vers de Racine fils , le Comte lui répond : « Avant de vous dire mon
erre de Frênes. Voltaire, de deux ans seulement plus jeune que Racine fils , débutait vers le même temps par les J’ai vu, se
rovence, il y eut à Marseille une grande attente à la nouvelle que le fils de Racine arrivait ; les dames surtout en espérai
, voilà ce que la société demandait alors avant tout et ce que Racine fils avait moins que personne à lui donner. Il eut le
i toujours, malgré moi, présent à l’esprit certain Portrait de Racine fils en quelques lignes, que l’abbé de Voisenon a trac
ur, on sent que cette méchanceté doit ressembler ; le voici : RACINE FILS . « C’est de lui que M. de Voltaire a dit : petit
voici : RACINE FILS. « C’est de lui que M. de Voltaire a dit : petit fils d’un grand père. Il fut le premier à sentir son i
et les regards fixés sur les vers de la tragédie de Phèdre : Et moi, fils inconnu d’un si glorieux père ! « … Il n’est pas
ble d’être plus dénué de toute espèce de grâces que l’était Racine le fils . Il avait l’air d’une grimace, et sa conversation
vez une fois entendus, vous restent attachés comme une flèche. Racine fils ayant quitté les emplois de finance revint habite
et gracieux aux gens d’esprit, mais qui trouvait peut-être que Racine fils n’était pas assez cet homme d’esprit comme il l’e
s : il dut renoncer à l’idée de s’y voir admis. Décidément, si Racine fils savait peu sourire, la fortune non plus ne lui so
as. Il éprouva, dans les années qui suivirent, un chagrin mortel. Son fils unique, qui semblait destiné, si l’on en juge par
race à l’autre ; les dynasties littéraires ne se perpétuent pas. Son fils mort, Louis Racine fut brisé du coup. Son malheur
la date du 31 janvier 1763, on y lit : « M. Racine, dernier du nom, fils du grand Racine, de l’Académie des Inscriptions e
ns ma jeunesse un aimable et vieux professeur de l’Université dont le fils , militaire brillant et déjà colonel, fut tué à Wa
ois trouvé dans son abandon l’infortunée Ariane. III. Assez de Racine fils comme cela. C’est autre part qu’est la vie, c’est
des races renées de grands et petits dauphins littéraires, des Racine fils à perpétuité ; mais c’est dans les terrains toujo
’excellent critique littéraire, qui a dit cela, et à propos de Racine fils . Les choses justes elles-mêmes ont besoin d’être
uites, les grandes routes et les larges voies. Ceux qui, comme Racine fils , se croient dans la continuation directe, ne sont
5 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
lit encore son épitaphe : « Cette terre recouvre le corps d’Hérodote, fils de Tixès, maître en l’art d’écrire. En fuyant la
femmes félicitaient la mère, et l’estimaient heureuse d’avoir de tels fils . Enivrée de joie, et flattée également de l’actio
s lui présagea le sort funeste d’un de ses enfants. Crésus avait deux fils  : l’un, très-maltraité par la nature, était muet 
avoir réfléchi sur son rêve, il se détermine à donner une femme à son fils , et lui ôte le commandement de ses troupes qu’il
armes qui sont ordinairement suspendues aux murailles n’atteignît son fils . « Tandis qu’on faisait les préparatifs du mariag
le femme a péri par vos mains ? — Ô roi, répondit l’étranger, je suis fils de Gordius et petit-fils de Midas. Mon nom est Ad
e détruire. Nous vous supplions donc de laisser venir avec nous votre fils , et d’envoyer des jeunes gens et des chiens pour
’il avait vu en songe, leur répondit : « Il ne faut pas parler de mon fils , je ne puis vous le donner : il vient de se marie
xpliquer comment vous croyez me servir en vous y refusant ? « — Ô mon fils , répondit Crésus, si j’en use ainsi, ce n’est pas
ion de combat entre hommes, laissez-moi aller. « — Tu l’emportes, mon fils , reprit Crésus ; cette explication que tu donnes
vous êtes prêt à m’en rendre. Je vous charge donc de la garde de mon fils , qui va partir pour la chasse, et de sa défense,
e ce que vous attendez de moi : comptez donc que je vous ramènerai le fils dont vous me confiez la garde, et qu’il sera prés
javeline, manque le but, et, au lieu de frapper l’animal, atteint le fils de Crésus, qui, blessé mortellement par une point
Sardes, annonça à Crésus et le succès de la chasse et la mort de son fils . « Crésus, consterné, ressentait une douleur d’au
 Crésus, consterné, ressentait une douleur d’autant plus vive, que ce fils avait lui-même présidé à la purification du meurt
otecteur des foyers, parce qu’il avait permis que le meurtrier de son fils vécût dans sa maison et y jouît des droits de l’h
e les compagnons d’armes, parce que le compagnon et le gardien de son fils était devenu son plus cruel ennemi. « Cependant p
ivra lui-même à Crésus, le conjurant de l’égorger sur le corps de son fils , et s’écriant qu’il ne lui était plus permis de v
avenir, qui seul en est l’auteur. » Il ordonna ensuite de faire à son fils des funérailles dignes de sa naissance. Lorsqu’el
e le tumulte eut cessé autour du monument, le petit-fils de Midas, le fils de Gordius, l’infortuné Adraste, meurtrier de son
ées le grand deuil. « Après ce temps, la chute de l’empire d’Astyage, fils de Cyaxare, renversé par Cyrus, fils de Cambyse,
la chute de l’empire d’Astyage, fils de Cyaxare, renversé par Cyrus, fils de Cambyse, et les progrès des Perses, en occupan
ntrèrent dans Sardes ; un soldat perse s’élança pour tuer le roi. Son fils , jusque-là muet, recouvra la parole pour sauver s
nrent pour attaquer l’Égypte. « Astyage régnait en Perse. « Astyage, fils de Cyaxare, hérita de l’empire. Ce roi eut une fi
ir l’enfant dont elle accoucherait, les mages lui ayant prédit que le fils de sa fille devait un jour régner à sa place. Lor
e doit passer dans les mains de sa fille, dont j’aurai fait mourir le fils , à quels dangers ne suis-je pas exposé ? Cependan
is l’enfant dans mes mains. J’ai su, de cette manière, qu’il était le fils de Mandane, fille d’Astyage, et de Cambyse, fils
ière, qu’il était le fils de Mandane, fille d’Astyage, et de Cambyse, fils de Cyrus, et qu’Astyage avait ordonné qu’on le fî
t est mort ; prends-le, va l’exposer, et à sa place nous élèverons le fils de la fille d’Astyage, comme s’il était le nôtre.
her une mauvaise action. L’enfant mort aura la sépulture destinée aux fils des rois, et l’enfant qui existe ne perdra pas le
remit donc l’enfant qu’il avait apporté. Il plaça ensuite son propre fils mort dans le berceau, et après l’avoir revêtu des
s lui présentèrent effectivement un cadavre, qui n’était que celui du fils du pâtre, et auquel il fit donner la sépulture. C
e lui. Dans leurs jeux, ces enfants, quoiqu’ils ne le crussent que le fils du pâtre, l’avaient choisi pour roi ; et lui, usa
e sa cour à chacun. Parmi les compagnons de ses jeux, il en était un, fils d’Artembarès, homme considéré parmi les Mèdes. Un
le jeune rebelle fut fouetté sévèrement. Irrité de ce traitement, le fils d’Artembarès, dès qu’il put s’échapper, se rendit
dant par ce nom, car il ne le portait pas, mais le désignant comme le fils d’un des pâtres d’Astyage. Artembarès, transporté
récit, se rendit sur-le-champ près d’Astyage, et, menant avec lui son fils , se plaignit au roi de l’affront qu’il avait reçu
il avait reçu. « Ô roi, s’écria-t-il en découvrant les épaules de son fils , c’est par un de vos esclaves, c’est par le fis d
e faite à cet enfant, et ordonna que l’on fît venir le pâtre avec son fils . Lorsqu’ils furent en sa présence, Astyage, regar
présence, Astyage, regardant Cyrus, lui dit : « C’est donc toi, toi, fils de cet homme, qui as osé traiter avec tant d’indi
, toi, fils de cet homme, qui as osé traiter avec tant d’indignité le fils d’un des premiers de ma cour ? — Seigneur, répond
ferme et si libre, son âge parfaitement d’accord avec le temps où le fils de Mandane avait dû périr, tant de rapports frapp
berté d’interroger le pâtre : « Allez, j’aurai soin que vous et votre fils soyez satisfaits. » Artembarès sortit ; et les do
nt ? qui le lui avait donné ? » Le pâtre répondit : « qu’il était son fils , et que sa femme, qui l’avait mis au monde, était
usée à ma fille. Mais, puisque le hasard a tout réparé, envoyez votre fils près de l’enfant qui vient de nous être rendu, et
retourna chez lui le plus vite qu’il put. Harpagus n’avait qu’un seul fils , âgé à peine de treize ans. Il s’empressa en arri
qui était arrivé, et lui fit partager sa joie. Cependant, dès que le fils d’Harpagus fut arrivé au palais, Astyage le fait
ives, du mouton ; mais on ne servit à Harpagus que les membres de son fils , à l’exception de la tête et des extrémités des p
sous. Harpagus obéit, découvre la corbeille et voit les restes de son fils  ; mais, à cette vue, il ne témoigne aucune surpri
it appris seulement en route sa propre histoire ; qu’il se croyait le fils d’un des pâtres d’Astyage, mais que les gens qui
ses qu’il y avait quelque chose de divin dans la conservation de leur fils , ils firent courir le bruit que Cyrus, abandonné
vert lui-même, trouva et lut les tablettes qui portaient ces mots : «  Fils de Cambyse, les dieux ne vous perdent pas de vue 
e repas où il avait été contraint de manger les membres de son propre fils , il demanda à Astyage : « comment il trouvait l’e
vrier qui l’avait construit, voyant approcher sa fin, fit appeler ses fils (il en avait deux), et leur dit qu’ayant voulu le
sposer des richesses du roi. Il mourut après cette confidence, et ses fils ne tardèrent pas à mettre la main à l’ouvrage. Il
. La mère des voleurs, instruite du traitement fait aux restes de son fils , et ne pouvant contenir sa douleur, déclara à cel
ainte que lui inspirait la puissance des Perses ; mais Alexandre, son fils , qui était présent et voyait ce qui se passait, j
ance de Léonidas. Voici comment Hérodote la raconte : « Anaxandride, fils de Léon, n’était plus alors roi de Sparte ; il ve
n’était plus alors roi de Sparte ; il venait de mourir. Cléomène, son fils , lui avait succédé, non pas par supériorité de mé
ène, elle n’eut point d’autre enfant. Elle était fille de Prinétadès, fils de Démarménus. » XIII Les habitants de l’î
cela ils ne sont d’accord avec aucun poëte, que ce ne furent pas les fils d’Aristodémus, mais Aristodémus lui-même, fils d’
e ce ne furent pas les fils d’Aristodémus, mais Aristodémus lui-même, fils d’Aristomachus, petit-fils de Cléodéus, et arrièr
todémus, qui se nommait Argia, fille, à ce qu’ils disent, d’Autésion, fils de Tisamène, petit-fils de Thersandre et arrière-
l’absurdité dans leur conduite. Il appela donc près de lui Démarate, fils d’Ariston, qui suivait, comme je l’ai dit, l’armé
que Xerxès balançait sur le parti à prendre, un Mélien nommé Épialte, fils d’Eurydémus, étant venu le trouver, dans l’espoir
ès ces événements. « Si l’on en croit d’autres récits, ce fut Onétès, fils de Phanagoras, habitant de Caryste, et Corydallus
6 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal I Vers l’année 1762, un phénomèn
uée de sang : le sein de neige du beau Crugal s’enfle et palpite : le fils de Favi a déjà quitté le noir sommet de la collin
avec tes flèches les cerfs bondissants de Lena ; mais toi, Cuchullin, fils de Semo, arbitre de la guerre, disperse les enfan
été gagnée à ma vue, et le brave a triomphé : mais écoute ma voix, ô fils de Semo, et souviens-toi du trône antique de Corm
e la tempête ? Fergus, le premier à partager la joie de nos fêtes ? «  Fils de Rossa, bras de la mort, viens-tu comme le rapi
le rapide chevreuil des collines retentissantes de Malmor7 ? Salut au fils de Rossa ; mais quel nuage obscurcit ton âme bell
e Caïrbar ; et ces mains ont placé dans la terre le vaillant Ducomar. Fils de Torman, tu étais un astre sur la colline ; et
du roc, et ton œil noir m’inspire la terreur. Mais toi, Caïrbar, toi, fils de Torman, tu es l’amour de Morna ; tu as pour mo
a colline des Chevreuils ? La fille de Cormac attend ici le retour du fils de Torman. « — Et Morna l’attendra longtemps ; so
omar ; son bras est fort comme la tempête. « — Il n’est donc plus, le fils de Torman ! dit sa jeune amante, les yeux pleins
ruit de sa course impétueuse. Swaran frappa son bouclier et appela le fils d’Arno. « Quel est, dit-il, ce murmure qui vient
al10, avant que les vagues agitées lèvent leurs têtes blanchissantes. Fils d’Arno, monte la colline et porte tes regards sur
ix est tremblante et n’articule que des mots interrompus. « Lève-toi, fils de l’Océan, lève-toi ! Je vois descendre de la mo
har s’élève le chef des guerriers : le nom du héros est Cuchullin, le fils de Semo. Sa joue basanée a la couleur de mon arc.
, quel que fût le nombre des lances ennemies ? Quand m’as-tu vu fuir, fils d’Arno, guerrier sans courage ? J’ai bravé les te
et les rochers tremblent avec toute leur mousse. Sans doute, c’est le fils de l’Océan et le roi d’Erin. Les yeux inquiets de
ela, de celle que j’ai laissée dans l’île des Brouillards : épouse du fils de Semo, lèves-tu ta belle tête au haut du rocher
eauté ; mais son cœur était l’asile de l’orgueil : elle aima le jeune fils de Daman. « — Caïrbar, dit-elle, donne-moi la moi
je la donnai à Caïrbar. À cette préférence, la Deugala s’alluma. « — Fils de Daman, dit cette belle, Cuchullin afflige mon
une homme à la belle chevelure, comment pourrais-je donner la mort au fils de Semo ? Il est mon ami, le confident de mes plu
ent vainement nos boucliers, Deugala était présente, et souriait. « — Fils de Daman, dit-elle, ton bras est faible ; jeune h
es ne t’ont pas donné la force de manier le fer ; cède la victoire au fils de Semo. Il est pour toi le rocher de Malmor. » «
parla Cuchullin près du torrent murmurant de la montagne, lorsque le fils de Matha, Calmar, montait la colline. Il revenait
affaibli, mais son âme était pleine de force. « Tu es le bienvenu, ô fils de Matha ! lui dit Connal, tu es le bienvenu au m
mme si j’étais soutenu de mille guerriers. Mais, souviens-toi de moi, fils de Semo, souviens-toi du corps inanimé de Calmar.
ar se réjouisse en voyant la pierre qui attestera ma gloire. « — Non, fils de Matha, répondit Cuchullin, non, je ne te quitt
a : elles ont vu tomber leurs chasseurs dans la force de l’âge, et le fils de Semo n’est plus. — Ryno, Fillan, mes enfants,
yeux roulent étincelants des feux de la valeur. « Fingal aperçoit le fils de Starno, et se rappelle Agandecca. Swaran, jeun
premières amours. « Ullin, d’un pas ralenti par l’âge, marche vers le fils de Starno, et lui dit : « Ô toi qui habites loin
ombattrons, nous briserons les boucliers. « — Aujourd’hui ! répond le fils de Starno plein de rage ; c’est aujourd’hui que n
e roi de Morven, et son âme s’agrandissait au récit de ses actions. «  Fils de mon fils, dit le roi, Oscar, l’honneur du jeun
ven, et son âme s’agrandissait au récit de ses actions. « Fils de mon fils , dit le roi, Oscar, l’honneur du jeune âge, j’ai
iens, lorsqu’ils viennent effrayer les malheureux mortels. « Alors le fils de Morni, Gaul, s’avance, et se présente dans une
os exploits. Que les guerriers de Loclin sentent l’épée tranchante du fils de Morni, et que les bardes puissent célébrer ma
nobles ancêtres de Fingal ; telle fut aussi la tienne, ô Fingal ! « — Fils de Morni, répondit Fingal, je chéris ta gloire. C
ui a déjà refusé tant de guerriers d’Erin ; mais sois heureux, ô toi, fils de Fingal : heureuse est la belle qui t’est réser
age, et d’une voix faible : « Ossian, dit-elle, lève-toi et sauve mon fils  ! sauve mon cher Oscar. Près du chêne qui est au
e Loclin entendirent le bruit lointain de ma marche : ils fuient, mon fils les poursuit. « Reviens, mon fils, lui criai-je,
tain de ma marche : ils fuient, mon fils les poursuit. « Reviens, mon fils , lui criai-je, reviens, ne poursuis plus l’ennemi
es ombres ? Sais-tu que, farouches et terribles, ils ont assailli ton fils et Fillan ? qu’ils veillaient attentifs aux alarm
ais puissiez-vous n’avoir jamais besoin de son secours, tandis que le fils de Morni va combattre à ma place !… C’est lui qui
à la lance redoutable, marchez au combat avec intrépidité ; suivez le fils de Morni, contemplez les actions de son bras, et
sourire il dit à Ossian : « Ô chef des combats, mon père, écoute ton fils . Retire-toi aussi, va joindre le roi de Morven, e
ue mon bras soit le plus sanglant, et t’enseigne à vaincre. Mais, mon fils , souviens-toi de placer cette épée, cet arc et ce
grisâtre. Oscar, je n’ai plus d’amante à recommander aux soins de mon fils  ; j’ai perdu Evirallina, l’aimable fille de Brann
uivaient et le coup et la mort. « Mais Swaran assiège et environne le fils de Morni, comme un cercle des flots irrités. Fing
— Que le sombre roi d’Inistore, dit Oscar, soit abandonné à l’épée du fils d’Ossian, — Confiez à la mienne le roi d’Inistore
et c’est de ma main que tu péris ! Élève, ô Ullin, élève la tombe du fils de Mathon, et mêle dans tes chants son nom au nom
, sur le penchant du Cromla, Connal adressa la parole à Cuchullin : «  Fils de Semo, pourquoi cette sombre tristesse ? Nos am
rier si terrible et si impétueux dans sa course ? « Quel autre que le fils de Starno oserait venir à la rencontre du roi de
e, afin que, les yeux trempés de larmes, elle puisse la montrer à son fils et allumer dans son cœur l’amour de la guerre. « 
re… Il se lèvera plein de joie, et ses mains errantes chercheront son fils . « — Il ne le trouvera jamais, Fingal ; je mourra
ait le plus léger à la course, le plus prompt à bander l’arc ?… Ô mon fils  ! à peine ton père a-t-il eu le temps de te conna
u. » « Les larmes coulaient sur les joues de Fingal ; il pleurait son fils , son fils si jeune et déjà si redoutable dans les
larmes coulaient sur les joues de Fingal ; il pleurait son fils, son fils si jeune et déjà si redoutable dans les combats !
brave. Peut-être gît ici quelque guerrier fameux qui accompagnera mon fils sur les nuages. Ô Ullin ! chante et rappelle à no
. Si jamais ils n’ont fui le danger dans les champs de la valeur, mon fils , loin de ses amis, reposera près de ces héros. »
7 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal (suite) X Le deuxième volume com
nde son arc. Mais quel est ce héros qui les devance ? C’est Oscar, le fils d’Ossian. Son visage brille au milieu des touffes
Fingal s’efforce en vain de cacher ses larmes : il se penche sur mon fils , et prononce ces paroles, vingt fois interrompues
ie revenaient avec lui. Le père ne pleura point la perte de son jeune fils  ; le frère ne donna point des larmes à la mort de
ce fer et dira : Ce fut là l’épée d’Oscar. C’en est donc fait, ô mon fils  ! ô ma gloire ! Oscar, je ne te verrai plus. On r
ulent épouvantées ; elles entendent le bruit de ta marche, ô soleil ! Fils du ciel, que ta beauté est terrible, quand la mor
on globe et l’obscurcir… Mais où s’égarent les paroles de Carril ? Le fils du ciel sent-il la douleur ? Toujours pur et bril
on ombre et la comblent de joie ! XII Malvina, veuve d’Oscar, fils d’Ossian, reste auprès de son beau-père ; elle y
de mon amant : rarement son ombre vient me visiter dans mes songes ! Fils d’Ossian, cher Oscar, tu vis dans le cœur de Malv
mar l’assiégeait dans son palais. Fingal, brûlant de rage, envoya son fils Ossian secourir le compagnon de sa jeunesse et co
se lève avec effort, étend sa main tremblante, me touche et bénit le fils de Fingal. « Ossian, me dit-il, mes forces sont é
ains tremblantes touchèrent mon bras : il soupire ; il pleure : « Mon fils , me dit-il, tu es robuste ; mais non pas autant q
r une larme ; mais ses sanglots interrompent cent fois ses paroles. «  Fils de Fingal, ne remarques-tu pas la tristesse qui r
éclatante. Larmor fut détrôné et mis en prison par Uthal, son propre fils . Fingal envoya aussitôt Ossian et Toscar, père de
e ma demeure ; il n’y entendra plus les sons de ma harpe. « Où est le fils de l’illustre Fingal ? » Les larmes couleront sur
ds point ta voix chérie, je n’entends point tes pas légers. Approche, fils d’Alpin, dis : où est la fille de Toscar ? Le fil
légers. Approche, fils d’Alpin, dis : où est la fille de Toscar ? Le fils d’Alpin. Ossian, j’ai passé près des murs antique
il dans le palais de Lutha ! quelle douleur pour la vieillesse de mon fils  ! J’entends le zéphyr de Cona, qui se plaisait à
ca. Uthal, si fier de sa beauté, l’amour de toutes les belles, Uthal, fils de Larmor, voyant son père accablé de vieillesse,
ses exploits se réveille dans son âme et l’arrête : il ordonne à son fils et à Toscar de partir. Nous étions transportés de
chée sur son bras de neige, les cheveux épars et flottants. Écoutons, fils de Fingal, écoutons ses chants ; ils sont agréabl
u comme le soleil : les cœurs de toutes les jeunes filles sont à toi, fils du généreux Larmor ; mais pourquoi me laisses-tu
distance, et admirent sa démarche altière. Rien n’égalait ta beauté, fils de Larmor ; mais ton âme était sombre comme la fa
s du désert soufflent ; mais l’on n’entend plus frémir ton feuillage. Fils du généreux Larmor, tu es beau, même dans les bra
lui-même les héros de Morven : il ignorait que le superbe Uthal, son fils , avait péri dans le combat : on lui dit qu’il s’é
oiles au souffle favorable du nord. ………. « Tels étaient mes exploits, fils d’Alpin, quand mon bras avait la vigueur de la je
i dans les nuages et les orages rouleront autour de moi. » « Conduis, fils d’Alpin, conduis le vieillard dans les bois. Les
re dépouillé de ses feuilles se pencher sur la colline de Mora ? Oui, fils d’Alpin, il se penche au souffle des vents bruyan
ant ? C’est sans doute l’amant de Malvina… Mais apporte-moi ma harpe, fils d’Alpin. Je veux chanter encore. Je veux que ces
ur le bord de leurs nuages, ils étendront les bras pour recevoir leur fils . » Un chêne antique et revêtu de mousse se penche
palais aérien de Fingal, qu’il puisse entendre encore la voix de son fils , la voix du chantre des héros. Le vent du nord ou
ntissent. La nuit sera longue.… Retirez-vous, vents impétueux ! Mais, fils de Fingal, pourquoi cette tristesse, pourquoi ce
voix murmurer avec le zéphyr dans le gazon des collines. « Quoi ! le fils de Fingal est tombé dans les vertes plaines d’Ull
es nuages sur la paisible vallée de Cona. Quel autre serait-ce que le fils de Comhal, que Fingal, ce roi fameux par ses expl
ce qu’elle soit de retour, et leurs doigts délicats errent parmi les fils de métal. Sulandona regarde si son bien-aimé para
lointains. « Calmora, dira-t-il, est-ce ta voix que j’entends ? » Le fils du rocher lui répondra seul : « Retire-toi dans t
par les bardes ou poëtes primitifs, dont Ossian, son père Fingal, son fils Oscar et beaucoup d’autres plus ou moins célèbres
à chaque pas. C’est ton père, ô Morar ! ton père, qui n’avait d’autre fils que toi ; il a entendu parler de ta renommée dans
appris aussi ta blessure ? Pleure, père infortuné, pleure ! Mais ton fils ne t’entend point ; son sommeil est profond dans
plus éclairée de la splendeur de ton armure : tu n’as point laissé de fils qui rappelle ta mémoire. Mais les chants d’Alpin
mais le soupir le plus profond partit du cœur d’Armin. L’image de son fils , qui périt à la fleur de ses ans, vient se retrac
ause de mes regrets n’est pas légère. Carmor, tu n’as point perdu ton fils , tu n’as point perdu ta fille. Le vaillant Colgar
ette nuit cruelle où j’ai perdu mes enfants, où le brave Arindal, mon fils , est tombé ; où la belle Daura, ma fille, s’est é
de la neige, et ta voix était douce comme l’haleine du zéphyr. Ô mon fils  ! rien n’égalait la force de ton arc et la rapidi
uple aimable concevaient, de leur union, de flatteuses espérances. Le fils d’Odgal, Erath, furieux de la mort de son frère,
il décoche sa flèche ; elle vole, elle s’enfonce dans ton cœur, ô mon fils  ! tu meurs, au lieu du perfide Erath. La rame res
ils ! tu meurs, au lieu du perfide Erath. La rame reste immobile. Mon fils tombe sur le rocher, se débat et meurt. Quelle fu
 ; elle expira… Elle te laissa seul, malheureux Armin. Tu as perdu le fils qui faisait ta force dans les combats ; tu as per
de telles poésies sont la nourriture des héros ! » Lamartine. 14. Fils de Fingal.
8 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IV. Le Père. — Priam. »
υς, qui dévorent les hommes) qui fumèrent tant de fois du sang de ses fils , il redemande le corps de son Hector : Μνῆσαι πα
vivez, il se réjouit dans son cœur ; chaque jour il espère revoir son fils de retour de Troie. Mais moi, le plus infortuné d
de retour de Troie. Mais moi, le plus infortuné des pères, de tant de fils que je comptais dans la grande Ilion, je ne crois
été réduit à cet excès de misère : je baise les mains qui ont tué mes fils  ! » Que de beautés dans cette prière ! quelle sc
iam apparaissant au milieu des ombres, et se précipitant aux pieds du fils de Pélée ! Là sont arrêtés, dans les ténèbres, le
ain dans tout cela. Le souvenir le plus tendre que l’on pût offrir au fils de Pélée, après lui avoir rappelé son père, était
, peut-être accablé par de puissants voisins pendant l’absence de son fils , la peinture de ses chagrins soudainement oubliés
inture de ses chagrins soudainement oubliés, lorsqu’il apprend que ce fils est plein de vie ; enfin, cette comparaison des p
suit : Τὸν σὺ πρώην κτεῖνας ἀμυνόμενον περὶ πάτρης Ἕκτορα. Ainsi le fils de Pélée se souvient de sa vengeance, avant de se
es et les murs de Troie. Enfin Priam, après avoir parlé des hommes au fils de Thétis, lui rappelle les justes dieux, et il l
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 3, que l’impulsion du génie détermine à être peintre ou poëte, ceux qui l’ont apporté en naissant » pp. 25-34
grands peintres ne sont pas nez dans les atteliers. Très-peu sont des fils de peintre, qui, suivant l’usage ordinaire, auroi
derniers siecles, le seul Raphaël, autant qu’il m’en souvient, fut le fils d’un peintre. Le pere du Georgeon et celui du Tit
dire, sans exercer aucune profession lucrative. André Del Sarte étoit fils d’un tailleur, et Le Tintoret d’un tinturier. Le
ne profession où l’on manie le craïon. Michel-Ange De Caravage étoit fils d’un masson, et Le Correge fils d’un laboureur.
raïon. Michel-Ange De Caravage étoit fils d’un masson, et Le Correge fils d’un laboureur. Le Guide étoit fils d’un musicie
fils d’un masson, et Le Correge fils d’un laboureur. Le Guide étoit fils d’un musicien, Le Dominiquin d’un cordonnier, et
mmes à faire leur profession de la poësie. Jamais pere ne destina son fils à faire la profession de poëte. Il y a même quelq
étoit pas même borné à des remontrances pour éteindre la verve de son fils . Mais telle est la force du génie que le petit Ov
et leur éducation les destinoient. Le pere de Moliere avoit élevé son fils pour en faire un bon tapissier. Pierre Corneille
autant de soin, que le pere de M. Pascal en avoit pour dérober à son fils la connoissance de tout ce qui peut faire penser
illier, le pere de Chapelle, eut été le maître des occupations de son fils , il l’auroit appliqué à toute autre chose qu’à la
ësie. Enfin le monde sçait par coeur les vers dans lesquels Despreaux fils , frere, oncle et cousin de greffier, rend compte
e remplir sa destinée en faisant le métier de tisseran à Lisieux. Les fils de sa toile furent pour lui l’occasion de se form
10 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de lord Chesterfield à son fils. Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) » pp. 226-246
Lettres de lord Chesterfield à son fils . Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) Lun
ations précédentes. Les lettres que lord Chesterfield adressait à son fils , et qui contiennent toute une école de savoir-viv
rait d’après un premier coup d’œil superficiel. En s’occupant avec le fils qu’il voulait former de ce qui convient à l’honnê
ut, ce désir qu’il aurait voulu plus tard exciter dans le cœur de son fils , et qui, en bien et en mal, est le principe de to
r longtemps sa fortune. « Prenez avis de ma conduite, disait-il à son fils  ; faites vous-même le choix de vos plaisirs, et n
ra justice plus tard à nos qualités sérieuses. Dans les Lettres à son fils , il s’est montré, le premier jour qu’il fit son e
t bien chaud aujourd’hui ? » Mais lord Chesterfield disait cela à son fils pour ne pas le décourager et pour lui montrer qu’
ame française (Mme du Bouchet) qu’il avait rencontrée en Hollande, un fils naturel auquel il s’était attaché avec une extrêm
uquel il s’était attaché avec une extrême tendresse. Il écrivait à ce fils en toute sincérité : « Du premier jour de votre v
esse de la nature humaine le comporte. » C’est vers l’éducation de ce fils que s’étaient tournés tous ses vœux, toutes ses p
us d’un essai spirituel, mais particulièrement dans ses Lettres à son fils , se montre à nous moraliste aimable autant que co
vait déjà dit plus de vingt-cinq ans auparavant, écrivant à Crébillon fils , singulier correspondant et singulier confident e
ire, d’avoir fait brèche à la morale dans les lettres adressées à son fils . Le sévère Johnson, qui d’ailleurs n’était pas im
age de ces Lettres puisse sembler fort étrange venant d’un père à son fils , l’ensemble est animé d’un véritable esprit de te
d’un véritable esprit de tendresse et de sagesse. Si Horace avait un fils , je me figure qu’il ne lui parlerait guère autrem
t de l’instruction. Chesterfield enseigne et résume en français à son fils les premiers éléments de la mythologie, de l’hist
à semer sur ce sol ingrat les élégances et les grâces. Non pas que ce fils , objet de tant de culture et de zèle, ait été en
 Chesterfield avait tout d’abord pensé à la France pour dégourdir son fils et pour lui donner ce liant qui plus tard ne s’ac
s réparation, et surtout, quoi qu’il en pense, il ne permet pas à son fils d’en trop médire : Vous paraissez croire que, de
t jamais. En général, Chesterfield conseille la circonspection à son fils et une sorte de neutralité prudente, même à l’éga
, en répondant à quelques opinions tranchantes qu’avait exprimées son fils  : « La raison de chaque homme est et doit être so
hez lui, est nettement prédite dès 1750. Il prémunit tout d’abord son fils contre cette idée que les Français sont purement
ient, à cet égard, de son ami Montesquieu. Si, dans les Lettres à son fils , on peut, sans être rigoureux, relever quelques p
retenir quelque observation heureuse. Lord Chesterfield destinait ce fils si cher à la diplomatie ; il trouva d’abord quelq
ité de naissance. Pour couper court aux objections, il fit entrer son fils au Parlement : c’était le moyen le plus sûr de va
11 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
insi procède le pieux Homère : « Chante, ô muse, la colère d’Achille, fils de Pélée ; colère fatale qui entraîna tant de dés
regarde les flots azurés. Thétis, divinité de la mer, dont il est le fils , lui apparaît et lui demande la cause de ses larm
Thétis, agenouillée devant Jupiter, implore le roi des dieux pour son fils Achille. Jupiter, qui craint de mécontenter son é
urmande son épouse Junon et la renvoie s’asseoir en silence. Vulcain, fils de Junon, conseille à sa mère la soumission ; il
’enfuit et se perd dans la foule des Troyens. Son frère Hector, autre fils de Priam, lui reproche durement son crime et sa f
se de cette guerre, les guerriers qui vont tout à l’heure immoler ses fils et l’immoler lui-même et brûler son palais, est u
t de la sagesse d’Ulysse est relevé par le portrait qu’Anténor, autre fils de Priam, fait de son éloquence. « L’éloquence de
tire aussitôt après dans Ilion, pour ne pas assister au combat où son fils Pâris peut perdre la vie sous ses yeux. Le combat
u qui fend le ciel de la nuit. « Tel qu’un astre nouveau que Jupiter, fils de Saturne, fait resplendir tout à coup aux yeux
crite avec le pieux respect qu’inspirait déjà, du temps d’Homère, ces fils d’Esculape, au cœur de femme et à la main divine,
uerre, va encourager les Troyens dans leurs murs. Le vaillant Hector, fils belliqueux de Priam, ramène les siens au combat.
ards, les femmes, les filles des Troyens, qui l’interrogent sur leurs fils , leurs frères, leurs époux, leurs amis. Il monte
glant dans Ilion, au lieu d’aller d’abord embrasser Andromaque et son fils , commence par accomplir son premier devoir de cit
ur la plate-forme de cette tour ; ne laisse pas ton épouse veuve, ton fils orphelin ! Place tes soldats sur la colline des F
vée de ce palais ! » À ces mots le magnanime Hector veut prendre son fils entre ses bras ; mais l’enfant, inquiet à la vue
ncelant qui brille sur sa tête et le dépose à terre ; il embrasse son fils chéri, le berce dans ses bras ; puis, adressant à
 : “Il est encore plus brave que son père ! ” « Il dit, et repose son fils entre les mains de sa chère épouse, qui reçoit l’
capricieuse férocité d’Achille par opposition à toutes les vertus du fils de Priam ; enfin à redoubler le pathétique de la
reçut tout jeune dans son royaume ; il m’aima comme un père aime son fils unique, l’enfant de sa vieillesse, qu’il obtint a
s dieux ne m’avaient pas accordé de famille, je t’adopterais pour mon fils , ô illustre Achille ! espérant qu’un jour tu fera
renie et les repousse d’un cœur sans pardon, elles remontent vers le fils de Saturne et le conjurent d’attacher l’injure au
est épouvanté, recule et se perd dans la foule, n’osant se mesurer au fils de Priam. « Tel un lion affamé que les chiens et
vers, les images sont aussi frappants que les coups de lance. « Ajax, fils d’Oïlée, est toujours auprès d’Ajax, fils de Téla
les coups de lance. « Ajax, fils d’Oïlée, est toujours auprès d’Ajax, fils de Télamon ; il ne le quitte pas d’un moment. Tel
tend Achille pour le combattre. L’infortuné Priam parle en vain à son fils , du haut des murailles, pour le conjurer de s’abr
u terme de ses jours pour le rendre témoin des dernières ruines ! Mes fils égorgés, mes filles captives, mes palais profanés
s, mes petits-enfants écrasés contre la pierre, et les épouses de mes fils entraînées par les mains féroces des Grecs ! Moi-
i touchants, mais plus féminins, adresse en vain la même prière à son fils . XXIX Le poète cependant pénètre, avec la s
ers, et qui veut sortir pour aller implorer d’Achille le corps de son fils , sont comparables aux plus pathétiques hurlements
ue moi, dans un deuil éternel, tu me laisses veuve à notre foyer ! Ce fils encore enfant (Astyanax) auquel, malheureux que n
rend à l’ordre de Jupiter, et va dans la tente d’Achille parler à son fils . Admirez avec quelle connaissance de la nature Ho
étri de plus de larmes et de plus de tendresse que le nôtre. « Ô mon fils , dit Thétis après avoir caressé de sa main divine
fils, dit Thétis après avoir caressé de sa main divine la tête de son fils , jusqu’à quand, triste et chagrin, rongeras-tu to
lle par sa mère Thétis, se rend dans Ilion au palais de Priam. « Les fils de ce roi, assis sur les portiques autour de leur
terre, couvre sa tête et ses épaules. Ses filles et les femmes de ses fils se lamentent dans le palais, au souvenir de ceux
on épouse, sur l’idée qui le possède d’aller racheter le corps de son fils dans le camp d’Achille. Hécube, épouvantée sur le
je l’étreindre et dévorer son cœur pour venger le malheur de mon cher fils  ! » Priam ne cède pas à ces craintes d’Hécube ;
r, trépieds, vases, coupes, dont il compose la rançon du corps de son fils . Puis, importuné par les lâches gémissements des
ls. Puis, importuné par les lâches gémissements des Troyens et de ses fils , il entre en fureur et les chasse du portique ave
s mules dans le fleuve, la conservation miraculeuse du cadavre de son fils . Le dieu déguisé monte sur le char, prend les rên
eurtrier d’Hector, baise ces mains homicides qui lui ont ravi tant de fils . Écoutons le poète lui-même à ce déchirant épisod
dans le fond de son cœur, et tous les jours il se flatte de voir son fils chéri revenir d’Ilion… Et moi, malheureux ! j’ava
on fils chéri revenir d’Ilion… Et moi, malheureux ! j’avais aussi des fils vaillants dans la vaste ville de Troie ; je crois
aucun mortel : j’ai collé mes lèvres sur la main du meurtrier de mon fils  ! ” » À ces éloquentes et plaintives paroles, Ac
in qui dispose de tout malgré les mortels. « Mon père aussi n’a qu’un fils , dit-il, un fils qui périra bientôt ! Je n’assist
tout malgré les mortels. « Mon père aussi n’a qu’un fils, dit-il, un fils qui périra bientôt ! Je n’assisterai point mon pè
r d’un manteau pour éviter à Priam l’horreur de voir le visage de son fils . Il rentre après ces soins rendus au héros ; il a
l rentre après ces soins rendus au héros ; il annonce à Priam que son fils , placé sur un char, lui sera rendu le lendemain.
à la fleur de tes jours, et tu me laisses veuve dans nos demeures. Ce fils (Astyanax), encore dans sa tendre enfance, ce fil
s nos demeures. Ce fils (Astyanax), encore dans sa tendre enfance, ce fils que nous engendrâmes tous les deux, malheureux qu
sommet d’une tour, pour venger la mort d’un frère, d’un père ou d’un fils immolé par la main d’Hector ; car un grand nombre
sous le poids du bras d’Hector, a mordu la terre, et ton père, ô mon fils  ! n’était pas faible dans la chaleur funeste des
près l’épouse, et poursuit le panégyrique touchant et glorieux de son fils . Enfin Hélène elle-même, la cause de tous ces deu
ortune humaine : suivez le vieux Priam aux genoux du meurtrier de son fils ou ramenant dans la nuit à son épouse, la vieille
12 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »
ns de crimes, des lignées de monstres, des postérités d’homicides. Le fils de l’homme qui a tué tuera à son tour, le petit-f
sur la race remonte à Tantale, son ancêtre et son patriarche. Tantale fils de Zeus et de Plouto, — l’Abondance — régnait sur
soulève jusqu’aux nuées sombres. Cette légende de Tanlale tuant son fils pour l’offrir à la faim des dieux est sans doute
que celle de son père ; cependant une malédiction atteignit encore le fils de Tantale, et rejaillit sur sa race. Parvenu à l
s comme les vagues, et il avait pour conducteur de son char Myrtilos, fils d’Hermès et d’une nymphe mortelle, le plus habile
te race ; le trésor des colères divines amassé par elle tomba sur ses fils . Avec Atrée et Thyeste, fils de Pélops, on entre
es divines amassé par elle tomba sur ses fils. Avec Atrée et Thyeste, fils de Pélops, on entre dans un fouillis d’inextricab
s horreurs. Une nuit lugubre pèse sur cette légende où des pères, des fils et des frères se tuent à tâtons, où fume un repas
histoire des Atrides. Atrée et Thyeste commencent par tuer Chrysippe, fils naturel de Pélops. Leur père les bannit, ils se r
résent funeste d’Hermès, poursuivant sur les Pélopides la mort de son fils . Thyeste, aidé par Oerope, la femme d’Atrée, dont
se adultère et proscrit Thyeste qui s’enfuit en lui laissant ses deux fils . Du refuse où il s’est caché, il lance sur son fr
fuse où il s’est caché, il lance sur son frère, pour l’assassiner, un fils perdu par lui et qui ignore aussi sa naissance. A
er avec lui, et l’invite à un banquet où il lui sert les corps de ses fils . Quand le père s’en est repu, il fait apporter su
tache : te tatouage du cannibalisme restait empreint sur le front des fils de Tantale. Cependant des signes effrayants menac
, redoutant la prophétie de l’oracle, épouse Pélopée et il adopte son fils . Longtemps après, Thyeste, retrouvé à Delphes, es
ée envoie Égisthe le tuer dans son cachot. Mais Thyeste reconnaît son fils à l’épée qu’il tourne sur lui. Égisthe, averti, c
13 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
st transformée en paternité. On attend le retour des deux plus jeunes fils du comte de Thommeray, revenant de l’armée, à la
stait à Marie son fidèle amour. La mère se rassure, elle croit en son fils . Une Parisienne survient dans cette vallée close,
ouis venait pour vendre une ferme au comte de Thommeray, et c’est son fils qu’elle va lui prendre. Il est séduit et ensorcel
s’avancent en agitant des rameaux fleuris ; ils font cortège aux deux fils du comte portant leur veste de simples soldats. L
’un acte à l’autre, il s’est furieusement corrompu à la cantonade. Le fils des croisés s’est transformé en manieur d’argent,
aissant par une trappe, quand le bon ange apparaît. La scène entre le fils et la mère est belle et touchante. Madame de Thom
l’épouse divorcée d’un gentleman anglais, remariée à M. Caverlet. Son fils Henri et sa fille Fanny ont grandi dans cette ill
sociale atteint et punit ceux qui la transgressent. Reynold Bargé, le fils d’un juge de paix de Lausanne, a été élevé avec l
e peut être qu’un épouvantail pour les pères en quête de marier leurs fils . Ce premier acte est un peu froid et tourne un pe
rceau de bouc. Quoi qu’il en soit, le père se fait reconnaître de son fils , avoue ses torts en les atténuant, et se déclare
te, elle a fait retentir, avec une mâle émotion, la juste colère d’un fils offensé et la défense sympathique d’un amant loya
eurée. M. Bargé, en refusant tout à l’heure la main de Fanny pour son fils , n’a fait que ce qu’aurait fait, à sa place, tout
sarmé par la camaraderie affectueuse et les saillies cordiales de son fils  ; et l’aveu déguisé que madame Merson a fait à sa
il laisse faire et il laisse aller. Fourchambault a deux enfants, un fils et une fille dont la conduite lui échappe, aussi
elle a résolu que sa fille épouserait le jeune baron de Ratisboulois, fils du préfet, — l’état administratif dirait sous-pré
on mari, l’étourderie légèrement vicieuse, mais non dépravée, de leur fils , l’excentricité décente de mademoiselle Letellier
, grave comme une matrone. C’est la mère de M. Bernard. La mère et le fils vivent seuls dans cette maison presque fermée du
rd est un enfant naturel ; sa mère, toute jeune, a été séduite par le fils d’une maison où elle donnait des leçons de piano.
ême d’imposant comme cette mère en cheveux blancs se confessant à son fils . Elle lui dévoile sa faute, comme elle lui montre
main, ce sera la ruine et le déshonneur, La mère reste seule avec son fils , elle l’invite à secourir M. Fourchambault, à lui
i ce n’est point seulement une aide transitoire qu’elle demande à son fils , mais une assistance permanente. Bernard deviendr
a mère outragée à l’enfant renié ; de l’autre, son acceptation par le fils hostile jusqu’alors à l’inconnu qui l’a délaissé,
mille qui tolère, sous les yeux de sa fille, les amours interlopes du fils de la maison avec une intrigante étrangère. Le sc
l’a mis à la porte de la vie, sans pain et sans nom ; représailles du fils reniant le père qui l’a délaissé, lorsqu’une circ
tombe sur l’homme qui a chassé de son existence madame Bernard et son fils , et, au lieu de prendre comme une revanche cette
devoir à remplir, qu’un pardon à mettre en action. Elle impose à son fils le salut de ce père qu’il ne connaît pas, auquel
il lui est uni ; ce père ne saura jamais que son bienfaiteur est son fils . Bernard s’est révélé à son frère parce qu’il le
14 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
e et toujours les petits seront par eux tenus à l’écart » (Kahué — Le fils du sérigne — Les trois frères en voyage). — « Mie
ux femmes » (Guéhuel et damel, —Mariage ou célibat ? —Le riche et son fils ). — « Il n’est personne au monde qui ne trouve pl
la bouche, c’est elle qui nous trahit ». (V. La tête de mort). — « Un fils adoptif n’a pas pour son père les sentiments d’un
mort). — « Un fils adoptif n’a pas pour son père les sentiments d’un fils  » — (Guéhuel et damel). « La vérité doit parfois
aripoua, dont le premier est une réplique partielle, dans le conte du Fils adoptif du guinnârou, les parents refusent de sac
rou, les parents refusent de sacrifier leur vie pour ressusciter leur fils mort112. De même, le père de Hammadi Bitâra (cont
mmadi Bitâra (conte de Fatouma Siguinné) sacrifie bien légèrement son fils à de faibles soupçons. De même encore le kuohi113
fils à de faibles soupçons. De même encore le kuohi113 dans « Le joli fils de roi ». Cependant on peut opposer à ces exemple
mère du Petit Poucet, une préférence pour le dernier-né. L’exemple de fils ingrats envers leurs parents ne se rencontre que
l’on en croit le conte intitulé « L’épreuve de la paternité », où les fils adultérins, bien qu’ignorant leur origine réelle,
leurs chevaux le corps du mari de leur mère, alors que les véritables fils se refusent à cette épreuve, malgré tous leurs ef
contes (Quels bons camarades ! et Les deux intimes) nous montrent des fils aidant leurs camarades à tromper leur père et cel
bien résistante. Le frère est représenté jaloux de son frère (Le joli fils du roi. — Les perfides conseillers). Souvent la s
de sa propre femme ; souvent il n’est payé que d’ingratitude par son fils adoptif (V. Guéhuel et damel et le conte de B.-F.
lignité (Guéhuel et damel — Le koutôrou porte-veine — Le riche et son fils — Malick-Sy)116. Dans le conte de Diadiâri et Mar
sme que nous ne serions pourtant guère tentés d’imiter. Le cas de ces fils sacrifiant l’honneur de leur père à la passion de
our venger celle de son ami, de Bassirou oubliant qu’Ismaïla a tué le fils d’un ami par rage de voir la mère de celui-ci rés
ir de fait, pour le dévouement de la reine Aoura Pokou sacrifiant son fils au fleuve Comoé dans le conte rapporté par Delafo
e pardonnant à sa marâtre (La marâtre punie), le pauvre pardonnant au fils de roi (D’où vient le soleil). V. encore : Une le
rka. Cependant il semble résulter des contes que, loin de refuser aux fils , nés de captifs et d’hommes libres, l’intelligenc
douteuse mais débrouillards comme MBaye Poullo, NMolo Diâra, Féré (du Fils adoptif du guinnârou). Sans doute le héros princi
i, en haoussa. 114. V. Bérenger-Féraud, op. cit. Amady NGoné et son fils . 115. Voir également B-F., Ballade de Diudi. 11
15 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Émile Augier »
Émile Augier Le Fils de Giboyer. [Le Figaro, 5 février 1863.] Eh bien
de la courageuse comédie d’Émile Augier, et sans Veuillot-Déodat, le Fils de Giboyer ne serait un chef-d’œuvre qu’entre cab
près Tartuffe, — Tartuffe, ce magnifique mensonge, — nous avons eu le Fils de Giboyer. Émile Augier, croyant avoir recommenc
d’Augier ! Ils ont crié à la ciguë, parce que, dans cette comédie du Fils de Giboyer, plutôt scribouillée qu’écrite, l’aima
gnait entre les deux yeux. Il n’y a pas jusqu’à Déodat, le redoutable fils du tonnelier, personnellement insulté là-dedans,
itique a eu tort envers Augier dans toute cette affaire ! L’auteur du Fils de Giboyer avait le droit, sinon la puissance, d’
sion, n’appartiennent pas plus à Émile Augier que ses personnages. Le Fils de Giboyer est un amalgame comme il s’en fait dan
olli et tombé dans le pied plat et dans le marchand d’encre ; Giboyer fils , c’est Julien Sorel, moins l’orgueil tigre, Julie
e plaisanterie est connue, plus elle réussit. Voilà pourquoi, dans le Fils de Giboyer, il n’y a pas une seule plaisanterie q
16 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis du Belloy (suite et fin.) »
é au récit, à la confession. C’en est une. Ménédème est père, il a un fils unique fort jeune : « Ah ! que dis-je, j’ai un fi
est père, il a un fils unique fort jeune : « Ah ! que dis-je, j’ai un fils  ! je l’ai eu, Chrémès ; maintenant l’ai-je ou ne
ant l’ai-je ou ne l’ai-je plus ? » En deux mots voici l’histoire : le fils de Ménédème a fait comme bien des fils : il est d
eux mots voici l’histoire : le fils de Ménédème a fait comme bien des fils  : il est devenu amoureux, et d’une jeune fille qu
s : il a grondé, il a été dur, il a fait chaque matin une scène à son fils sur sa conduite, sur son dérèglement, sur le scan
e ; c’est alors que le malheureux père, en apprenant le départ de son fils et se voyant seul, a tout quitté et vendu de dése
lis cette tâche, Et je n’accepterai ni bon temps ni relâche,. Que mon fils , avec moi, pouvant les partager, Ne soit là, sain
au plus haut degré l’idée de sacrifice. Il se punit en faveur de son fils . Il veut expier. « Plus je me rends malheureux, p
éa, marié et père, qui habite les champs. Cet homme des champs a deux fils dont il a donné l’un à l’oncle de la ville, qui l
e la pièce, est dans une inquiétude mortelle. Eschine, son neveu, son fils d’adoption, n’est pas rentré la nuit dernière ; e
plus chères que lui-même ! Et pourtant, ajoute-t-il, il n’est pas mon fils , il est celui de mon frère… Mais je l’ai adopté e
e de leur père, tout ce qui est péché de jeunesse, j’ai accoutumé mon fils à ne pas m’en faire mystère ; car qui s’accoutume
 ; et celui que vous me jetez sans cesse à la tête (ilium tu tuum, ce fils modèle élevé aux champs), si vous étiez homme, vo
a non plus jusqu’à excuser, mais jusqu’à épouser les désordres de son fils adoptif (et il sentira tout à l’heure, quand il s
frère, ne me rompez plus la tête à ce sujet. Vous m’avez donné votre fils à adopter, il est mien ; s’il fait des sottises,
n entraînement, est devenu, on le voit, le frère et le compère de son fils  ; il n’y a plus de distinction entre eux. Toute c
ur lui un grand honneur. Il serait juste aussi de le montrer un digne fils et un héritier direct de la civilisation et de la
17 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
ui n’a rien à ménager après lui ; ensuite il s’appliqua à consoler le fils de son frère, Salvius Coccéianus, enfant en bas â
ordres, Vespasien, mûri par l’âge et par sa sollicitude pour ses deux fils , délibère avec lui-même s’il cédera au vœu de ses
ait au hasard le fruit de ses combats, ses soixante-deux ans, et deux fils encore si jeunes ! « Il y a un repentir et un re
u sensé, à moi, de ne pas céder l’empire à celui dont j’adopterais le fils pour successeur (Titus), si je régnais moi-même ;
trophe de sa maison, n’ayant gagné elle-même à la souveraineté de son fils que des chagrins et une estime générale. » XV
amille éplorée ; on portait près de lui, dans une petite litière, son fils en bas âge comme dans une pompe funèbre. Les paro
on père, sa femme et l’âge innocent de ses enfants. Puis, élevant son fils dans ses bras tendus vers la foule, et le recomma
rchande pas son adhésion. Il décerne le consulat à Vespasien et à son fils Titus ; il donne, en les attendant, la préture et
les attendant, la préture et le pouvoir consulaire à Domitien, autre fils de Vespasien, présent à Rome à la révolution qui
imidité modeste. » XXX Le sénat, rassuré par la présence d’un fils de Vespasien, se livre devant lui à un de ces écl
la préparer à de nouvelles émotions. Le siège de Jérusalem par Titus, fils de Vespasien, prend, sous la plume de l’historien
oir élevé par l’adoption de Claude. Agrippine, tantôt gourmandant son fils , tantôt le corrompant, pour le dominer, par des c
emple, des autels, et toutes les autres ostentations de la piété d’un fils . « L’invention plut ; elle était même servie par
était rendue à Baïes en litière. Mais là, les tendres caresses de son fils , qui l’avait reçue avec tant d’empressement et qu
e, à demi couchée, l’entretenait avec congratulation du retour de son fils et de sa tendresse qu’elle lui rendait tout entiè
r pas soupçonnée. « Elle envoie son affranchi Agérinus annoncer à son fils que, par la protection des Dieux et par l’heureus
personne, pas même son messager Agérinus, ne venait de la part de son fils . L’aspect tout à coup change autour d’elle ; sa s
itus. — Si tu viens pour me voir, lui dit-elle, retourne et dis à mon fils que je suis rétablie ; si c’est pour accomplir un
pour accomplir un forfait.… Mais non ! jamais je ne le croirai de mon fils  ; non, il n’a pas commandé le parricide ! » X
son genre de mort, car, ayant interrogé les devins de Chaldée sur son fils Néron, alors enfant, les Chaldéens lui avaient ré
, aigrie contre le sénat, l’armée, le peuple, elle avait dissuadé son fils de faire les gratifications et les largesses publ
ns les plus illustres. « Combien n’avait-il pas fallu d’efforts à son fils pour l’empêcher de pénétrer dans le conseil, et d
’entretient de son bonheur, au moment où les assassins soldés par son fils font écrouler la mort sur sa tête, et chavirer la
yez au même instant, dans le palais voisin, la criminelle angoisse du fils qui tremble d’avoir encouru le châtiment sans avo
ent de l’empereur pour aviser à l’extrémité du péril, au moment où le fils se croit menacé par la mère. Voyez ces deux préte
18 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
sur moi ses beaux yeux mouillés de larmes : “Dans combien de temps le fils de mon seigneur daignera-t-il me rappeler près de
ns apercevoir bientôt sur la montagne la demeure habitée par le divin fils de Maritchi. » Le héros. Comment ! L’essieu n’a
s les bois qui entourent l’asile sacré, aperçoit un enfant (c’est son fils , le fils de Sacountala réfugié et élevé dans cet
s qui entourent l’asile sacré, aperçoit un enfant (c’est son fils, le fils de Sacountala réfugié et élevé dans cet asile).
s tout mon cœur incliner vers cet enfant, comme s’il était mon propre fils . (Après un moment de réflexion.) Hélas ! Je n’ai
propre fils. (Après un moment de réflexion.) Hélas ! Je n’ai point de fils  !…… pensée cruelle qui ajoute à mon attendrisseme
appelle l’Hercule indien Rustem. Une des femmes lui apprend qu’il est fils d’une nymphe réfugiée dans cet asile. « Quel est
. D’autres signes de reconnaissance lui révèlent que l’enfant est son fils . Sacountala, avertie par les nourrices des interr
nterrogations de l’étranger et des transports du héros qui presse son fils dans ses bras, paraît. Les ténèbres de l’intellig
le roi en proie au plus amer repentir, à part. Si ce n’est pas là le fils de mon seigneur, quel autre pourrait impunément s
le fils de mon seigneur, quel autre pourrait impunément souiller mon fils par son contact, malgré le charme qui le protège 
nt à sa mère. Ma mère, cet étranger me commande comme si j’étais son fils  ! Douchmanta. Chère Sacountala ! J’ai été bien c
tre moi, a enfin pitié de la pauvre Sacountala. Oui, c’est bien là le fils de mon seigneur. Douchmanta. Délivré de ces odie
moment ma joie surpasse tous les maux que j’ai soufferts, puisque le fils de mon seigneur daigne avoir pitié de moi. (Le ro
e précieux, puisque je lui dois d’avoir enfin regagné la confiance du fils de mon seigneur ! Douchmanta. Eh bien ! Qu’il br
ntemps. Sacountala. Non, non, je n’ose plus me fier à lui : c’est au fils de mon seigneur qu’il convient de le garder. Can
’à l’inspection de la trace énorme de ses pas ? Canoua. Cesse, ô mon fils  ! De te reprocher un crime dont tu n’es point cou
à part. Dieux ! il est donc vrai que c’était involontairement que le fils de mon seigneur m’a rejetée de son sein, puisqu’i
pression fidèle de tout ce qui s’est passé dans mon âme. Canoua. Mon fils  ! As-tu embrassé ce charmant enfant que t’a donné
remontes sur le char d’Indra, ton protecteur, avec ton épouse et ton fils , et que tu retournes occuper le siège de ton empi
s efforts pour me rendre digne de semblables bienfaits ? Canoua. Mon fils  ! Est-il quelque autre faveur que je puisse t’acc
Il vient d’accomplir un de ses généreux exploits en sauvant la vie au fils d’un brahmane. Les religieux célèbrent sa gloire.
s. « Ce petit éléphant », dit-elle, « me rappelle le souvenir de mes fils  !… Comment ai-je mérité un si cruel destin ? Quel
isputer aux enfants un cheval échappé, destiné au sacrifice. L’un des fils de Rama protège l’animal, et fait face aux soldat
du monde. » Un héros s’élance pour combattre corps à corps l’enfant, fils de Rama. « Leur fureur va éclater ; tous leurs m
eu, la pierre solaire les renvoie encore plus brûlants. » Son second fils , Cousa, paraît à son tour, revenant des lieux con
d’aspect ; le poète, pour amener le dénouement, la reconnaissance des fils et du père, le second couronnement de Sita, remon
rnée, en action et non en récit, la naissance de ces deux enfants vos fils  ? « Faites taire les instruments de musique et
épouse chaste et fidèle ! » Le père, la mère, l’époux, l’épouse, les fils , se reconnaissent, s’embrassent et s’abîment dans
saint anachorète à qui le héros doit le bonheur d’avoir retrouvé ses fils et son épouse : « Rama », dit-il au héros, « pou
19 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
uées. Voulez-vous retrouver ce papillonnage dans le roman : Crébillon fils et bien d’autres l’y introduisent. Vous plaît-il
ommandent un crime atroce ; l’une parle en mère et ordonne à ses deux fils de tuer celle qu’ils aiment ; l’autre parle en am
n public de petits nez roses ; et j’ai entendu dire à Alexandre Dumas fils qu’en composant un drame ou une comédie il ne s’o
illes88. Cependant regardez d’un peu près ses personnages. Le ton des fils n’est certes pas toujours respectueux ; les Géron
que faire de vos dons. Mais dans leurs emportements les plus vifs les fils gardent encore une certaine humilité ; ils se lai
ces appellations solennelles qui étaient encore d’usage entre père et fils . Il les admet dans la noblesse, mais à condition
t à quelqu’un placé derrière lui, Quand il est bien convaincu que ses fils s’adressent à lui, il faut voir comme il se fâche
servent ; mais chez les personnes aussi distinguées que Messieurs vos fils , on supprime dans le discours toutes ces qualités
0 annonce à sa fille qu’il a fait choix pour elle d’un mari. C’est le fils d’un vieil ami. Il désire naturellement que son c
ends toute complaisance à mon égard. » Même indulgence à l’égard des fils . Il y a peut-être, suivant la coutume et la natur
a nature, une nuance de tendresse de plus envers les filles. Mais les fils auraient mauvaise grâce à se plaindre d’un joug d
n joug despotique. Je rencontre dans une pièce91 un père rival de son fils . Harpagon, dans la même situation, gronde, menace
lement il se retire de bonne grâce, mais il demande lui-même pour son fils la main de la jeune fille. Si le père se fâche qu
omme sur les planches, le père camarade et parfois frère cadet de son fils . C’est, pourrait-on dire, une des conceptions fav
fils. C’est, pourrait-on dire, une des conceptions favorites de Dumas fils et d’Emile Augier. Chez le premier, c’est le fils
favorites de Dumas fils et d’Emile Augier. Chez le premier, c’est le fils naturel qui humilie et repousse le père tardiveme
aturel qui humilie et repousse le père tardivement repenti ; c’est le fils raisonnable qui sermonne, sauve et marie le père
i sermonne, sauve et marie le père prodigue. Chez le second, c’est le fils honnête qui juge, condamne et abandonne à sa soli
uge, condamne et abandonne à sa solitude le père usurier93 ; c’est le fils au cœur délicat qui donne des leçons d’honneur au
nnels sont complètement intervertis. Quand le père veut morigéner son fils , celui-ci l’écoute d’un air narquois et l’interro
illée, bafouée ; et, pour en achever la ruine, c’est au dénouement le fils qui représente la morale et voit le père trembler
20 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
c à la pêche — La lionne et l’hyène, etc. Le voleur émérite. — V. Le fils du maître voleur — Les fourberies de M. Baye Poul
au moyen d’un stratagème, celle du roi Dinah surprise par son second fils (Lanrezac, op. cit.) mais de telles rencontres, s
nnaître et effacées par l’intéressé se rencontrent aussi bien dans Le fils du maître voleur que dans Ali Baba et dans le con
de la même façon dans Le tailleur et le bossu (1001 Nuits) et dans Le fils adoptif du guinnârou. A citer encore : Le mutism
). Le dormeur éveillé. — Cf.(Moussa Travélé) : Le cultivateur et son fils . C’est le thème du conte des 1001 Nuits portant c
s les retirer. Cf. Le brave petit tailleur (Grimm et Bechstein) et Le fils du seigneur Ouinndé. La poursuite retardée par d
de nourriture et les aliments qui se préparent d’eux-mêmes. Cf. Les 4 fils du chasseur — Le sounkala de Marama — La bergère
épreuve malaisée comme condition d’un pardon ou d’une faveur : Cf. Le fils du seigneur Ouinndé (cheveux de tyityirga) La que
taine chanson ou d’un air joué sur un instrument magique. Cf. Le joli fils du roi et Der Jude im Dorn (Grimm). — Das blaue L
neries, notamment par l’enlèvement de quelqu’un qui s’y attend. V. Le fils du maître voleur — Les fourberies de MBaye Poullo
tion est également allemande et Scandinave (Les doeckâlfar). — Cf. Le fils des bâri et L’enfant supposé (Barsaz-Breiz)60. L
grecques. La femme essayant de séduire un proche parent de son mari ( fils , frère) et, faute d’y parvenir, accusant celui-ci
. Op. cit). et Séleucus Nicanor répudiant Stratonice au profit de son fils Antiochus. La révélation d’un forfait qui sembla
oix du sang. — Voir Bala et Kounandi — Lanséni et Maryama (Barot) —Le fils du seigneur Ouindé — L’épreuve de la paternité —
la recherche de sa graisse. — V. Les fourberies de MBaye Poullo et Le fils du maître-voleur. Le faux talisman qui passe pou
et ses frères. — Les jumeaux de la pauvresse. — Le Kitâdo vengé. — Le fils adoptif du guinnârou, etc. Les griots excitant l
akouba et Desplagnes, op. cit.) Mamady le chasseur. — Le riche et son fils . — Le prince qui ne veut pas d’une femme niassée,
oullatôma et celui de Birama NGourôri : Golo, de même que celui des 4 fils Aymon était appelé : Bayard et ceux de Gradlon, r
ort) gourmantié (Trois frères en voyage) et môssi (Enseignements d’un fils à son père ; Froger.) Les thèmes favoris sont :
puits communicants : (Kahué l’omniscient — Adina — Enseignements d’un fils ) Froger, op. cit., — du bœuf gras qui ne mange pa
ire cette opinion, malgré les apparences. Le héros du conte a bien un fils qui abat les oiseaux tout préparés, mais encore f
21 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
l’esprit. On peut voir, dans les Avis qu’on a d’elle d’une mère à son fils , quel haut sentiment elle avait de l’honneur mili
ouement et de sacrifice : Je regrette tous les jours, dit-elle à son fils , de n’avoir pas vu votre grand-père. Au bien que
ncipe d’émulation et de noble zèle, elle est allée jusqu’à dire à son fils  : On ne peut avoir trop d’ardeur de s’élever, ni
de mollesse. Fénelon, jugeant ces mêmes Avis de Mme de Lambert à son fils , disait : L’honneur, la probité la plus pure, la
es fortunes innocentes, que je pardonne à vos pères, écrit-elle à son fils , de ne vous en avoir point laissé. J’ai fait ce q
se souvenir que, du temps que Mme de Lambert écrivait ses Avis à son fils et à sa fille, elle y fut aidée par quelqu’un de
s à des amis qui furent indiscrets, selon l’usage. Les conseils à son fils parurent pour la première fois en 1726 dans les M
ttérature du père Desmolets, sous le titre de Lettre d’une dame à son fils sur la vraie gloire. Les Avis à sa fille allaient
érils, avec tous les honneurs de la guerre. Les Avis d’une mère à son fils , qui s’adressent à un jeune homme déjà lancé dans
Au-dessus de tous ces devoirs (civils et humains), dit la mère à son fils , est le culte que vous devez à l’Être suprême. La
ent la transition à un âge nouveau. Elle recommande constamment à son fils de viser haut en toute chose, et en même temps de
hommes. Qu’on trouve de peuple à la Cour ! » Ce qu’elle dit là à son fils , elle le redira à sa fille. Elle veut qu’elle aus
humanité revient souvent sous sa plume : « L’humanité, dit-elle à son fils , souffre de l’extrême différence que la fortune a
le meilleur juge : « Par le mot conscience, j’entends, dit-elle à son fils , ce sentiment intérieur d’un honneur délicat, qui
t venu qu’après, quand elle dit : « Je vous exhorterai bien plus, mon fils , à travailler sur votre cœur qu’à perfectionner v
il les trouve justes et à son gré. Dès ce premier écrit adressé à son fils , on distingue aisément en elle et on lui reconnaî
itable amitié est opulente. » Elle dira encore, en recommandant à son fils de se méfier des plaisirs : « Se livrer à la volu
et qu’elle place d’une manière charmante : « Faites, écrit-elle à son fils , que vos études coulent dans vos mœurs, et que to
ctures se tourne en vertu… » — « Parmi le tumulte du monde, ayez, mon fils , lui dit-elle encore, quelque ami sûr qui fasse c
22 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IX. Les disciples de Jésus. »
ble et des disciples dévoués. C’était celle de deux frères, tous deux fils d’un certain Jonas, qui probablement était mort à
s barques 426, offrit à Jésus un accueil empressé. Zébédée avait deux fils , Jacques qui était l’aîné, et un jeune fils, Jean
ressé. Zébédée avait deux fils, Jacques qui était l’aîné, et un jeune fils , Jean, qui plus tard fut appelé à jouer un rôle s
aient pour leur maître : un certain Philippe de Bethsaïde, Nathanaël, fils de Tolmaï ou Ptolémée, de Cana, peut-être discipl
uer un si grand rôle dans les mouvements du peuple juif ; enfin Judas fils de Simon, de la ville de Kerioth, qui fit excepti
t des préférences et en quelque sorte un cercle plus étroit. Les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean, paraissent en avoir
pleins de feu et de passion. Jésus les avait surnommés avec esprit «  Fils du tonnerre », à cause de leur zèle excessif, qui
ue, dans les évangiles synoptiques, Simon Barjona ou Pierre, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, forment une sorte
tribus d’Israël 461. On se demandait qui serait alors le plus près du Fils de l’homme, figurant en quelque sorte comme son p
n quelque sorte comme son premier ministre et son assesseur. Les deux fils de Zébédée aspiraient à ce rang. Préoccupés d’une
t Jésus à part et sollicita de lui les deux places d’honneur pour ses fils  462. Jésus écarta la demande par son principe hab
x n’appartenait à une classe sociale élevée. Seul, Matthieu, ou Lévi, fils d’Alphée 465, avait été publicain. Mais ceux à qu
23 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
hmane avait recueillie, était restée seule à la maison avec un de ses fils , nommé Bhima, pendant que les autres enfants étai
ntir sourdement dans l’appartement du brahmane, son hôte. « Quand ses fils furent rentrés : “Mon fils”, dit-elle à Bhima, “n
rtement du brahmane, son hôte. « Quand ses fils furent rentrés : “Mon fils ”, dit-elle à Bhima, “nous habitons en sûreté et e
x de ce que les autres nous ont fait de bien !… Voilà pourquoi, ô mon fils , je voudrais tant connaître la cause de la douleu
rien ne me coûtera pour la soulager.” C’est ainsi que la mère et le fils parlaient, quand les sanglots du brahmane et les
ourt aux cris de son nourrisson. Elle voit le brahmane, sa femme, son fils et sa fille dans la stupeur ; le père inclinait s
té de tous ? L’homme, pour le salut de son âme, désire une épouse, un fils , une fille : tu les as. Modère ta douleur, c’est
’ai donné tout ce que peut donner une femme à un homme : un amour, un fils , une fille ; ma dette est payée. Tu peux nourrir
ommettent un grand crime. Sauve-toi, sauve tes descendants, sauve ton fils et ta fille ! » Elle dit, son mari la serre con
dévouer pour leurs parents. Ici-bas, ou là-haut dans l’autre vie, le fils expie les fautes de son père : n’est-il pas appel
e, et les sacrifices se renouvelleront à jamais dans la famille.… Ton fils , c’est toi-même ! Ton épouse, c’est l’âme de ton
itions qu’une fille timide ose apporter à son mariage avec toi. Si un fils vient à naître de notre union, engage ta parole r
et sans m’avoir consulté, n’est pas contraire à nos saintes lois. Le fils qui doit naître de cette union sera égal à son pè
partie le poème se presse vers l’infortune et vers le dénouement. Le fils né de Sacountala croît dans l’ermitage avec tous
ros, pour éprouver son épouse, feint d’avoir oublié Sacountala et son fils . Il n’a plus reparu dans les forêts voisines de l
Sacountala, ton épouse fidèle qui arrive de la forêt sacrée avec son fils , beau comme les immortels, et demande à présenter
roi. » Le roi fait un signe de consentement. Sacountala, tenant son fils par la main, s’avance avec une timidité pleine de
la femme, cette compagne modeste de l’homme : c’est elle qui, dans le fils qu’elle lui donne, prolonge son existence en le f
existence en le faisant revivre dans cet autre lui-même ; c’est à ce fils qu’il doit la délivrance des âmes de ses ancêtres
ible que tu te détournes avec mépris de ce tendre enfant, qui est ton fils , dans le moment même où ses beaux yeux se dirigen
toucher d’un enfant. « Tous les pères éloignés quelque temps de leurs fils se réjouissent à leur vue, ou plutôt ne cessent u
s paroles que prononce, pour le père, le brahmane à la naissance d’un fils  : « Ô toi qui proviens de toutes les parties de m
ce ; de toi dépend la perpétuité de ma race : vis donc heureux, ô mon fils , l’espace de cent ans ! « Hélas ! un chasseur san
nte qui jadis me vit si heureuse ; mais ce tendre enfant, qui est ton fils , le ciel te défend de l’abandonner. » L’épreuve
tu ne démens pas cette illustre origine. Puisse le ciel t’accorder un fils doué de toutes les vertus, un fils digne de régne
gine. Puisse le ciel t’accorder un fils doué de toutes les vertus, un fils digne de régner un jour sur le monde entier ! Le
un jour sur le monde entier ! Le Disciple. Puisse le sceptre de ton fils s’étendre sur les deux mondes ! Douchmanta, avec
e la vie religieuse pour le salut. Un d’eux reconnut dans le héros le fils du roi, roi lui-même. « Je ne m’étonne pas », lu
épouse, il la fera monter plus tard sur le trône avec lui, et que son fils sera roi. « Tu m’oublieras », lui dit la jeune f
24 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
maritimes de la nature ! Celui-là ne comprendra jamais l’Odyssée. Le fils de prince qui a eu son berceau dans le palais d’u
prince qui a eu son berceau dans le palais d’une capitale moderne, le fils du mercenaire qui est né comme la pariétaire des
is iniquement pour les enfants, la transmission des terres de père en fils . Mon grand-père, chargé de jours, était très rich
mort, son vaste héritage s’était partagé entre ses six enfants, trois fils et trois filles. De cette nombreuse maison, mon p
n, mon père seul, quoique le dernier né, s’était marié. Chacun de ses fils ou de ses filles avait eu pour sa part une terre
mille ; fidélité de l’épouse, dans Pénélope, à son mari ; fidélité du fils , dans Télémaque, à son père ; fidélité des servit
la mer sans pouvoir aborder dans Ithaque. Sa femme, Pénélope, et son fils , Télémaque, dont M. de Fénelon nous a raconté les
e dans son palais par des prétendants à sa main. Ils dédaignaient son fils , Télémaque ; ils dévoraient ses biens ; ils exige
ouleur voilée de Pénélope, sur cette feinte habile et respectueuse du fils . « C’est ainsi que je ferais, dis-je à demi-voix.
 C’est ainsi que j’aurais fait, dit ma mère ; je me serais fiée à mon fils  ; je ne me serais pas offensée d’un manque de res
puya avec accent sur les détails intimes et domestiques du coucher du fils d’Ulysse. « Il se retire enfin dans la vaste cha
cette assemblée. Antinoüs, un des prétendants, raille avec ironie le fils d’Ulysse sur sa jeunesse. Télémaque refuse de vid
 !) tout ce qu’une servante attachée dès l’enfance à la maison dit au fils de ses maîtres pour le détourner d’un départ qui
. » XVII Minerve, sous les traits de Mentor, conduit d’abord le fils d’Ulysse chez Nestor, le plus sage et le plus ver
ux et de belles couvertures. Non, non ! tant que je vivrai, jamais le fils d’Ulysse ne couchera ici sur le pont d’un navire…
pain et le vin, toutes les choses destinées à la nourriture des rois, fils des dieux. Télémaque monte sur le char brillant ;
e des rois, fils des dieux. Télémaque monte sur le char brillant ; le fils de Nestor se place à côté de lui, prend les rênes
u de pourpre, il se couvre le visage. À ce geste Ménélas reconnaît le fils d’Ulysse. » — « N’est-ce pas, nous dit notre mèr
épouse, la plus belle des femmes, ose enfin dire ce qui l’amène. «  Fils d’Atrée, dit-il, chef du peuple, je suis venu dan
enfants, dit notre mère à ce passage, parce que vous pensez comme le fils d’Ulysse : la maison ruinée de votre père et les
avorite, console sa maîtresse. Pénélope se couche enfin et rêve à son fils . » — « Hélas ! quel autre rêve visite les mères q
son fils. » — « Hélas ! quel autre rêve visite les mères quand leurs fils sont absents ou exposés aux dangers de la vie ? »
u d’habits éclatants d’une grande propreté. D’ailleurs vous avez cinq fils dans vos demeures : deux sont mariés, mais les tr
et qui lui est resté secrètement dévoué, ainsi qu’à Pénélope et à son fils . — Tu le trouveras veillant sur les troupeaux ; i
t ce temps j’irai à Lacédémone, féconde en belles femmes, avertir ton fils et l’amener à Ithaque. « À ces mots elle le frapp
u. Ulysse reprend sa forme héroïque ; la reconnaissance du père et du fils se fait au foyer du berger fidèle. « Télémaque,
s enfants, dit notre mère, quand vous voyez deux héros, le père et le fils , crier comme des aigles en s’embrassant et en gém
p plein ? et qui peut le remplir plus délicieusement que l’amour d’un fils pour son père, d’un père pour ses enfants, de l’é
chants qui suivent sont consacrés au complot tramé entre Ulysse, son fils , les bergers, contre les prétendants, et aux comp
es déguisements, toutes ces vicissitudes, tous ces périls du père, du fils , de l’épouse, inspiraient de jour en jour plus d’
les usurpateurs de son palais, les oppresseurs de sa femme et de son fils . Nous fondîmes en larmes quand la chaste Pénélope
la grâce de l’enfance. Écoutez comme il mène Ulysse et Télémaque, le fils et le petit-fils, reporter leur victoire et leur
t hésite encore et veut quelques preuves de plus de l’identité de son fils avec l’étranger. « Eh bien ! je vais vous désigne
ux défaillir ; il jette ses deux bras autour de la tête d’Ulysse, son fils  !… Nous aurions écouté sans fin et sans lassitude
e poème des mères de famille, des époux, des épouses, des aïeuls, des fils , des petits-enfants ! c’est l’évangile de la vie
25 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
le, Sophocle et Euripide. Ces trois grands poètes sont, à leur façon, fils de Salamine. Eschyle y combattit, Sophocle dansa
losses postés aux avenues du palais : — Il est semblable à un dieu, «  Fils de la Pluie d’or » : il a « l’œil sanglant du Dra
se, femme de Darius et mère de Xerxès, Atossa, jusqu’au retour de son fils , représentait aux Grecs, dans le drame d’Eschyle,
s Sultanes-Validés de la Perse antique régnaient absolument sur leurs fils . — « Atossa pouvait tout », dit quelque part Héro
xès Memnon, veut se venger de ceux qui ont pris part à la mort de son fils Cyrus, frère révolté contre son fils régnant, et
i ont pris part à la mort de son fils Cyrus, frère révolté contre son fils régnant, et tué dans la bataille qu’il lui a livr
se vantait d’avoir coupé la tête du jeune prince : elle propose à son fils une partie de dés, perd du premier coup mille dar
atience et me tais. » Plus tard, elle invite Statira, la femme de son fils , à souper. On sert un oiseau appelé Ryndacki, gib
soucieuse que les vieillards qu’elle vient consulter. Le sort de son fils la tourmente, l’attente de son retour la consume.
sse d’Israël, une autre mère de roi qui s’inquiète de ne pas voir son fils revenir, et qui se penche à la croisée du harem,
nnemies. Elles semblaient se quereller et prêtes à se battre, — « Mon fils , voyant cela, s’efforçait de les apaiser. Il les
milieu, arracha les rênes ; le char roula sous ses secousses, et mon fils tomba. Et son père Darius était là, qui s’apitoya
er son Dieu face à face. Atossa se rassure pourtant : après tout, son fils n’est-il pas le maître ? au-dessus des revers com
du despote indiscutable et irresponsable, — « Certes, sachez-le, mon fils , s’il réussit, sera le plus glorieux des héros ;
bres : la pitié s’éteint à peine excitée. Quel est-il ce pays que son fils est allé soumettre ? Atossa ne s’en rend pas dist
ous les derniers feux du Soleil roi. » — « Et c’est la ville dont mon fils a si grand désir de faire la conquête ? » — « L’H
e. Un chant immense part des trirèmes et monte jusqu’aux nues : — « Ô fils Hellènes, allez ! Délivrez la patrie, vos enfants
» — « Non, l’armée a été détruite près d’Athènes. » — « Lequel de mes fils conduisait l’armée ? » — « L’impétueux Xerxès. »
c’est à cette insulte que le vieux roi attribue la catastrophe de son fils . Il y revient avec une insistance indignée : — « 
une insistance indignée : — «  La source ouverte des maux, c’est mon fils qui l’a déchaînée par sa jeunesse insolente : lui
ous les dieux, sur Poséidon ? » — Atossa accuse les courtisans de son fils  ; ce sont eux qui l’ont poussé vers l’Hellade, en
onné le faîte ! Il récapitule cette dynastie mémorable : Médos et son fils , le grand Cyrus et Cambyse. Le fantôme évoque ces
. Et toi, vieille et chère mère, retourne au palais, choisis pour ton fils de heaux vêtements, et va ensuite au-devant de lu
ait pour toi, myriade par myriade, les Perses innombrables, Alpistès, fils de Batanachos, fils de Sésamès ? Et Parthos, et l
e par myriade, les Perses innombrables, Alpistès, fils de Batanachos, fils de Sésamès ? Et Parthos, et le grand Oebarès, où
26 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »
i à toute cette abondance persuasive ajoute une grâce. « Dès que mon fils fut sorti de l’enfance, dit le bon père à Sosie,
le père optimiste, même alors qu’il croit avoir à se plaindre de son fils , va s’étendre le plus longuement qu’il pourra sur
s, va s’étendre le plus longuement qu’il pourra sur ses louanges. Son fils n’annonçait d’abord aucune passion trop vive ; le
s la vie que rien de trop. » — Simon continue l’éloge de ce modèle de fils qui s’accordait si bien avec tous ceux de son âge
e prend un amant, puis un autre, puis plusieurs, et se fait payer. Ce fils si sage se laisse conduire par des amis chez elle
cérate (car ils étaient trois à l’aimer à la fois). Mais Pamphile, le fils même, celui dont le père est si en peine, —  Pamp
 ; rien de plus. Et le père, de jour en jour, d’admirer davantage son fils , et de s’en faire une plus haute idée. Ma foi ! s
un chantait ses louanges et félicitait l’heureux Simon d’avoir un tel fils . Attendons. Mais dans tout ce récit où se complaî
is d’Athènes, un certain Chrêmes, sur la bonne réputation de ce jeune fils de famille, vient offrir au père de lui accorder
e de s’attendrir sur ces marques de bon cœur et de sensibilité de son fils  : « S’il se montre ainsi touché pour une femme qu
it perdu, moi, son père ? » Bref, par égard et considération pour son fils , ce père complaisant veut se joindre lui-même au
Mais elle, lui cédant, tout en pleurant plus fort, Sur le sein de mon fils tombe à demi pâmée, Comme reprenant là sa place a
retiré sa parole, le bon père Simon dissimule encore vis-à-vis de son fils , afin de l’éprouver jusqu’au bout, et bien déterm
uve rebelle à sa volonté. Il y a là un fripon de valet, conseiller du fils , Dave, un Scapin, un Frontin qu’il faut surveille
27 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre IV. Suite du parallèle de la Bible et d’Homère. — Exemples. »
taillons troyens par ses cris100. Le nuage d’or qui ceint le front du fils de Pélée, la flamme qui s’élève sur sa tête, la c
ils l’adorèrent. » Joseph, levant les yeux, vit Benjamin, son frère, fils de Rachel, sa mère, et il leur dit : Est-ce là le
Est-ce là le plus jeune de vos frères, dont vous m’aviez parlé ? Mon fils , ajouta-t-il, je prie Dieu qu’il vous soit toujou
rentre pompeusement vêtu. Θάμϐησε δέ μιν φίλος ὑιός, etc.117. « Son fils bien-aimé l’admire, et se hâte de détourner sa vu
d’or merveilleusement travaillés. » Le divin Ulysse, pardonnant à son fils , répondit : Je ne suis point un Dieu. Pourquoi me
es mille maux et les violences des hommes. Il dit, et il embrasse son fils , et les larmes qui coulent le long de ses joues v
t dit, avant de partir pour l’Égypte : « Vous savez que j’ai eu deux fils de Rachel, ma femme. » L’un d’eux étant allé aux
bien inférieur à l’ego sum Joseph. Ulysse retrouve dans Télémaque un fils soumis et fidèle. Joseph parle à des frères qui l
u’il est son père : Joseph n’a pas besoin de tant de paroles avec les fils de Jacob. Il les appelle auprès de lui : car s’il
stoire de Joseph comme il est marqué dans la Genèse ; admettez que le fils de Jacob soit aussi bon, aussi sensible qu’il l’e
iam est conduit par Mercure, sous la forme d’un jeune homme, comme le fils de Tobie l’est par un ange, sous le même déguisem
oublier le chien qui court annoncer à de vieux parents le retour d’un fils chéri ; et cet autre chien qui, resté fidèle parm
28 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
douze tables appelait un agnat, même au septième degré, à exclure le fils émancipé de la succession de son père. Les pères
res de famille avaient un droit souverain de vie et de mort sur leurs fils , et la propriété absolue de leurs acquêts. Ils le
point de mariages solennels dans les temps héroïques, de peur que les fils ne dégénérassent de la noblesse de leurs aïeux. P
termes ; et si l’on doutait que suus ne désignât pas exclusivement le fils de famille, on en trouverait une preuve invincibl
utes leurs richesses, toute leur puissance dans la multitude de leurs fils , commencèrent à sentir la tendresse paternelle. C
ster inconnu aux plébéiens des cités héroïques qui n’engendraient des fils que pour les voir esclaves des nobles. Autant la
ables s’il est possible. Les démocraties sont bienveillantes pour les fils , les monarchies veulent que les pères soient occu
droit barbare des premiers pères de familles sur la personne de leurs fils , les Empereurs voulurent abolir aussi le droit qu
ts, et introduisirent d’abord le peculium castrense, pour inviter les fils de famille au service militaire ; puis ils en éte
inviter à entrer dans le service du palais ; enfin pour contenter les fils qui n’étaient ni soldats ni lettrés, ils introdui
29 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279
il suscite il redoute de rencontrer un compétiteur à la souveraineté. Fils du prophète, il déteste en secret les prophètes d
lle est patriarcale et sacerdotale à la fois. Les chefs amènent leurs fils , les premiers nés, les plus beaux, les plus forts
eurs, un père de famille, nommé Isaï, de Bethléem, lui amène ses sept fils  ; ils sont rejetés. « Et le prêtre dit à Isaï,
« Et le prêtre dit à Isaï, le père de famille : Sont-ce là tous tes fils  ? « Isaï répondit : Il y a encore un tout petit g
qu’un dit : « J’ai entendu un petit berger des montagnes de Bethléem, fils d’Isaï, qui joue merveilleusement de la harpe en
eureux guerriers de Saül. Le père de David, Isaï, qui avait ses trois fils les plus avancés en âge à l’armée, dit un jour au
d’un héros ! XII Cette fois Saül garde David dans son camp. Le fils du roi, Jonathas, s’attache au jeune berger de l’
avec la popularité, la jalousie du roi. Saül propose à Jonathas, son fils , de le délivrer de David par l’assassinat. Jonath
râce. Mais cette réconciliation, ouvrage de l’amitié désintéressée du fils de Saül, ne dure pas. Une seconde fois Saül, sais
-delà de la pierre, alors sauve-toi, car le roi t’aura disgracié. » «  Fils d’une courtisane », dit Saül à Jonathas son fils,
’aura disgracié. » « Fils d’une courtisane », dit Saül à Jonathas son fils , « pourquoi aimes-tu le fils d’Isaï de Bethléem ?
ne courtisane », dit Saül à Jonathas son fils, « pourquoi aimes-tu le fils d’Isaï de Bethléem ? Tant qu’il vivra sur la terr
reté ni pour toi ni pour le royaume. Amène-le-moi donc, car il est le fils de la mort. » XV Mais tout se passa comme
épouse Michol ; il l’avait donnée à un autre de ses favoris, Phalti, fils de Laïs, qui était de Gallim. XIX Poursuivi
ébron en attendant que la nation et les prêtres se décident entre les fils de Saül et lui. Abner, le général le plus accrédi
tué en trahison pendant sa négociation perfide avec David. Bientôt le fils de Saül lui-même est assassiné pendant son sommei
à leur propre sœur, des révoltes et des compétitions au trône de ses fils entre eux. Il erre, chassé et poursuivi comme un
ses vers. L’Écriture, en effet, nous parle d’abord d’un petit berger, fils d’un nommé Isaï, de Bethléem, que les officiers d
sons-nous, avait eu toutes ces conditions inouïes du génie lyrique du fils d’Isaï, il aurait peut-être donné à la Grèce des
30 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
en face desquels on ne doit conduire ni sa femme, ni sa sœur, ni son fils . On les regarde, on sourit, on rougit, et on pass
ccus avait été autrefois l’esclave. À l’époque où naquit le poète son fils Horatius Flaccus était affranchi, c’est-à-dire li
ce. Ce père du jeune Horace était un homme qui ne vivait que pour son fils  ; il lui servait de mère par sa tendresse et par
percepteur des tributs de Venouse ; il aspirait plus à illustrer son fils qu’à l’enrichir ; il se contentait de son aisance
les Romains la médiocrité dorée. Puisqu’il avait de quoi donner à son fils unique l’éducation des fils des meilleures famill
rée. Puisqu’il avait de quoi donner à son fils unique l’éducation des fils des meilleures familles de Rome, il avait assez ;
ne du soin de veiller sur les pas et sur l’innocence des mœurs de son fils  ; une mère chrétienne n’aurait pas de plus scrupu
ns sa profession, mais le père d’Horace ne se contentait pas pour son fils d’une éducation de Samnite dans une bourgade de C
de ces soins paternels. On voit battre dans chaque vers le cœur d’un fils digne d’avoir un tel père. « Revenons à moi, Méc
oir un tel père. « Revenons à moi, Mécène ! à moi qui ne suis que le fils d’un affranchi, et que tous dénigrent parce que j
Il me conduisit à Rome pour que j’y reçusse l’éducation réservée aux fils des chevaliers et des sénateurs. À mes habits, au
avait pu soutenir par son épée. Le père d’Horace, pour soustraire son fils aux tumultes de Rome, le conduisit, pour achever
re d’Horace ne comptait pas ce que lui coûtait le mérite futur de son fils  ; il voulait à tout prix l’élever par tous les no
n de la supériorité sociale. Le jeune Horace se lia à Athènes avec le fils de Cicéron ; ce jeune homme se contentait de port
randir ; il y contracta aussi amitié avec le jeune Bibulus et avec le fils de Messala, tous les deux partisans de Pompée et
nos opinions ; il ne faut pas s’étonner si Horace, dans la société du fils de Cicéron, de Bibulus et de Messala, s’attacha b
et de Cassius, contre la tyrannie du dictateur de Rome. Une lettre du fils de Cicéron à un nommé Tiron, affranchi de son pèr
ec Cratippus, et qu’il me traite moins comme un disciple que comme un fils . Plus je l’entends parler, plus je suis charmé de
e Gorgias était un corrupteur de la jeunesse, redouté des parents. Le fils de Cicéron, à son école, était devenu un ivrogne
udes à Athènes et qu’il y eut appris par les lettres de Cicéron à son fils le meurtre de César et la renaissance de la liber
été des jeunes Bibulus, Cicéron, Messala, ses amis. Il y distingua ce fils d’affranchi déjà célèbre par son talent poétique,
stoïque. Brutus emmena avec lui le jeune poète en Macédoine avec les fils de Caton, de Cicéron, de Messala et de plusieurs
sur la flotte de Mutius, amiral de Brutus, pour grossir les rangs du fils de Pompée en Espagne. Il alla vraisemblablement r
, amèrement pleuré et toujours honoré comme un dieu tutélaire par son fils . Ce père avait consumé la plus grande partie de s
Rome. Les emprunts forcés des triumvirs, qu’il lui fallut payer comme fils d’affranchi, s’élevèrent au tiers de la valeur de
ntée par ces contrastes mêmes dans leur caractère. Cependant Virgile, fils d’un potier de campagne dans les marais de Mantou
prosodie données en vers boiteux par Horace et par Boileau. Virgile, fils d’un potier de Mantoue et né parmi les pasteurs e
ux pour affranchir ses mœurs dépravées et pour régner à la place d’un fils au nom des prétoriens de la Russie et au mépris d
31 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
e vocation puissante. Dans sa ville natale de Thous, Ferdousi enfant, fils d’un jardinier, assis au bord du canal d’irrigati
je m’attendais à autre chose de la part du maître du monde !… Mais le fils d’un esclave ne peut valoir grand-chose, quand mê
ois qu’il nous montre dans les premières dynasties, Féridoun, a trois fils . Ces trois frères, dont le dernier n’est pas de l
ntre à leur puîné, décident de s’en défaire. C’est la conjuration des fils de Jacob contre leur frère Joseph. Le jeune homme
téresser encore, a pour sujet la rencontre du héros Roustem et de son fils Sohrab. C’est une belle et touchante histoire qui
eu la même idée, celle d’un père, dans un combat, aux prises avec son fils , et le tuant avant de le reconnaître. La pensée d
ruses pourtant et sans détour, ne souhaitant rien tant que d’avoir un fils d’un homme tel que Roustem. Elle n’oublie pas, en
étoile et sous d’heureux auspices ; mais si les astres t’accordent un fils , attache-le à son bras, comme l’a porté son père…
nnées, il n’a plus que de vagues nouvelles de la belle Tehmimeh et du fils qui lui est né ; car c’est un fils et non une fil
uvelles de la belle Tehmimeh et du fils qui lui est né ; car c’est un fils et non une fille. Ce fils est beau et au visage b
eh et du fils qui lui est né ; car c’est un fils et non une fille. Ce fils est beau et au visage brillant ; on l’appelle Soh
ant et si héroïque, il a l’idée d’abord que ce pourrait bien être son fils  ; mais non : ce rejeton de sa race est trop enfan
teau qu’occupe l’ennemi, pour juger de tout par lui-même. Il voit son fils assis à un festin : il l’admire, il le compare, p
Roustem est appelé ; il arrive, il se trouve seul en présence de son fils , et le duel va s’entamer. La pitié, tout à coup,
contre lui ; il finit par plonger un poignard dans la poitrine de son fils , et ne le reconnaît que dans l’instant suprême. L
32 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »
Chapitre VII. Le Fils . — Gusman. Voltaire va nous fournir encore le
urnir encore le modèle d’un autre caractère chrétien, le caractère du fils . Ce n’est ni le docile Télémaque avec Ulysse, ni
ille une vertu générale, la charité, sorte d’humanité céleste, que le Fils de l’Homme a fait descendre sur la terre, et qui
t l’établissement du christianisme24. Enfin Alvarez, commandant à son fils comme père, et lui obéissant comme sujet, est un
nemi, et l’insulte après l’avoir abattu. Gusman est aussi fier que le fils de Pélée : percé de coups par la main de Zamore,
er ; triomphe éclatant de la religion et de l’exemple paternel sur un fils chrétien : (À Alvarez.) Le ciel qui veut ma mort
33 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
comme au Verbe divin : « Gracieuse lumière de la sainte béatitude196, Fils du Père immortel, céleste et bienheureux, ô Chris
oleil, devant la clarté affaiblie du jour, nous célébrons le Père, le Fils et l’Esprit-Saint de Dieu ; car il sied bien de t
bien de te célébrer, à toutes les heures, par le concert des voix, ô Fils de Dieu, toi qui donnes la vie. » Au quatrième s
oupçonne d’impiété ces foules qui s’écrient : Nous louons le Père, le Fils et le Saint-Esprit de Dieu. Vous tous qui connais
r vol, vrai guide des enfants, pasteur des brebis royales, réunis tes fils innocents, pour qu’ils louent dans leur piété et
nu prêtre de l’Évangile après la mort d’une femme qui lui laissait un fils né comme lui pour l’enthousiasme et les arts, emp
r la foi. Mais un meilleur dessein de ce même sophiste grec et de son fils , des deux Apollinaire et de leurs disciples, c’ét
de plus grand que le Père. Du grand Dieu le Père est né le Verbe, le Fils éternel, image archétype, essence égale à son aut
nel, image archétype, essence égale à son auteur ; car la grandeur du Fils est la gloire du Père, et il a brillé d’une gloir
fixé par les conciles et consacré sur les autels. Après le Père et le Fils , Grégoire de Nazianze célèbre l’Esprit-Saint, et
s le Verbe ; et la création a existé. « Le Verbe est Dieu. Il est ton Fils , car il est de la même nature. Il est en honneur
chrétien, devenu plus tard orthodoxe et pontife, et élevant son jeune fils sous l’aile d’une mère honorée comme sainte, à l’
eu. Là, en effet, où réside la profondeur du Père, là est le glorieux Fils , enfantement de ses entrailles et sagesse ouvrièr
re vol, je mène la danse sacrée, parmi les ineffables mystères de ton Fils  ! » Cet hymne doit étonner sans doute par le mél
e emporter le poëte pour atteindre jusqu’au Dieu qu’il adore, père et fils de lui-même, unité antérieure à l’unité même, ori
e dogme, il devient adversaire zélé de la secte arienne : il adore le Fils coéternel au Père, et divin Rédempteur des fautes
fables212, je couronnerai des fleurs spirituelles de la lyre le Dieu, Fils glorieux du Dieu immortel, seul né du Père suprêm
ême. Et, quant à cette puissance de création transmise directement au Fils , pour mieux marquer, sans doute, l’inséparable id
ecueillie, et gravée il jamais dans le poëme immortel où il montre le Fils de Dieu, il la voix du Père, formant l’univers, d
. « Le premier, s’écrie-t-il213, pour toi, ô bienheureux Immortel, ô Fils glorieux de la Vierge, Jésus de Solyme ! j’ai tro
de ces pieux concerts. Nous chanterons l’impérissable Dieu, glorieux Fils du Dieu père de tous les siècles, le Fils créateu
impérissable Dieu, glorieux Fils du Dieu père de tous les siècles, le Fils créateur du monde, essence universelle, sagesse i
, ce semble, que le soudain passage de la sublime définition du Dieu, Fils et créateur, à l’adoration des Mages, et à ce mou
a lyre214, j’élèverai ma voix sonore, pour toi, bienheureux Immortel, Fils glorieux de la Vierge ! Conserve-moi des jours ex
que le Christ. « Ô très glorieux et très aimé ! s’écrie-t-il, divin Fils de la vierge de Solyme215, je te célèbre, toi qui
ait sa chevelure brillante, sous les pas divins : il avait reconnu le Fils de Dieu, l’intelligence qui est la grande ouvrièr
34 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre V. Premiers aphorismes de Jésus. — Ses idées d’un Dieu Père et d’une religion pure  Premiers disciples. »
’une religion pure  Premiers disciples. Joseph mourut avant que son fils fût arrivé à aucun rôle public. Marie resta de la
la sorte le chef de la famille, et c’est ce qui explique pourquoi son fils , quand on voulait le distinguer de ses nombreux h
distinguer de ses nombreux homonymes, était le plus souvent appelé «  fils de Marie 203. » Il semble que, devenue par la mor
divin en eux-mêmes. Au premier rang de cette grande famille des vrais fils de Dieu, il faut placer Jésus. Jésus n’a pas de v
qu’il soit Dieu. Il se croit en rapport direct avec Dieu, il se croit fils de Dieu. La plus haute conscience de Dieu qui ait
dès ses premiers pas, il s’envisagea avec Dieu dans la relation d’un fils avec son père. Là est son grand acte d’originalit
n n’a pu jusqu’ici élever l’espèce humaine. La fraternité des hommes, fils de Dieu, et les conséquences morales qui en résul
pensées de sages plus modernes, surtout d’Antigone de Soco, de Jésus fils de Sirach, et de Hillel, qui étaient arrivées jus
de haute charité était toujours le même : « … Pour que vous soyez les fils de votre Père céleste, qui fait lever son soleil
ns les derniers temps, quelques docteurs, Siméon le Juste 260, Jésus, fils de Sirach 261, Hillel 262, touchèrent presque le
l’immense supériorité morale que son Père lui avait départie. Jésus, fils de Sirach, et Hillel avaient émis des aphorismes
naît pas Joseph ; Jean et Luc, au contraire, préfèrent l’expression «  fils de Joseph. » Luc, III, 23 ; IV, 22 ; Jean, i, 45 
1. 223. Luc, XVII, 20-21. 224. La grande théorie de l’apocalypse du Fils de l’homme est en effet réservée, dans les synopt
35 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
et le damel. Les incongrus. Le lion, le guinné et le ouarhambâné. Le fils du sérigne. Les maîtres de la nuit. Le chat-guinn
s rivaux. Ibrahima et les hafritt. II. Contes soussou (3). Le fils des bâri. L’enfant de Salatouk. L’almamy-caïman.
ièvre et le calao. La lionne et l’hyène. La lionne et le chasseur. Le fils du seigneur Ouinndé. L’organe dénonciateur. Le ma
emmes du sartyi. La fanfaronnade. Les six compagnons. Le riche et son fils . Khadidya l’avisée. IX. Contes Peuhl (ou Toro
laye et Astafroulla. Le bengala d’âne. Ingratitude. Le vieillard, son fils et les sept têtes. Samba et Dioummi. La chèvre gr
Samba et Dioummi. La chèvre grasse. Le choix d’un lanmdo. Les quatre fils du chasseur. Amatelenga. L’origine des pagnes. Ha
s dons merveilleux du guinnârou. Le kitâdo vengé. La femme fatale. Le fils adoptif du guinnârou. La chèvre au mauvais oil. M
agement d’honneur. Le diable jaloux. L’hyène commissionnaire. Le joli fils de roi. Les jumeaux de la pauvresse. En l’année d
de pluie. Le couard devenu brave. Les pleureurs et le cultivateur. Le fils du maître voleur. Ntyi vainqueur du boa. Le chien
de « La fille qui voulait apprendre à chanter », du « Vieillard, son fils et les 7 têtes », de « La moqueuse », de « La cré
— Kahué l’omniscient — La tête de mort — Trois frères en voyage — Le fils du sérigne — Le choix d’un lanmdo, etc. Ces conte
illeuse habileté de voleurs hors de pair : (Les adroits voleurs. — Le fils du maître voleur. — Les deux faux dioulas), à moi
er avec quelques variantes insignifiantes, les mêmes récits. Ainsi Le fils du sérigne (ouolof), Le plus terrible des êtres a
discret. 24. Connaître par soi-même — Enseignements d’un père à son fils . 25. Le cultivateur et son fils. 26. Voir éga
ême — Enseignements d’un père à son fils. 25. Le cultivateur et son fils . 26. Voir également les animaux gardiens du dou
36 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
ges de la naissance et nous avons raison. Nous ne croyons plus que le fils d’un Turenne ou d’un Luxembourg soit nécessaireme
comme l’autre, que la peine de naître, peut se transmettre de père en fils , — et même en fille, — et qu’en littérature, il y
enouvelé qui se croit rajeuni ! Présentement, tout père célèbre qui a fils ou fille, — la différence est maintenant si peu d
ou fille, — la différence est maintenant si peu de chose ! — voit ce fils ou cette fille se poser en héritiers plus ou moin
itiers plus ou moins présomptifs ou… présomptueux de sa célébrité. Le fils de Racine avait beau être un sot, relativement à
it pu même signer : « Marie-Alexandre Dumas père », car M. Dumas a un fils . M. Alexandre Dumas a Dauphin et Dauphine, — plus
ue cela — Mme Marie-Alexandre Dumas père et Mme Marie-Alexandre Dumas fils , procédant également de l’un et de l’autre, — la
ts qu’elle dévore, est bien la main, à peu de chose près, de M. Dumas fils . C’est brutal, physique, impudique et violemment
37 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
gneront à leurs enfants que la religion, et qu’ils seront admirés des fils comme leurs sages, révérés comme leurs prêtres, e
é du gouvernement des pères de famille, et des ablutions sacrées, les fils perdirent peu à peu la taille des géants, et prir
t que les pères, par leur travail et leur industrie, laissent à leurs fils un patrimoine où ils trouvent une subsistance fac
’on appelle l’état de nature, les familles n’étaient composées que de fils  ; elles le furent aussi de serviteurs ou famuli,
remiers serviteurs se nommaient chez les Latins vernæ, tandis que les fils des héros, pour se distinguer, s’appelaient liber
iens Romains le père de famille avait droit de vie et de mort sur ses fils , et la propriété absolue de tout ce qu’ils pouvai
ut ce qu’ils pouvaient acquérir, au point que jusqu’aux Empereurs les fils et les esclaves ne différaient en rien sous le ra
long.   Sous le nom seul du père de famille étaient compris tous ses fils , tous ses esclaves et serviteurs. Ainsi, dans les
38 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
rt avec sa femme, de la femme avec le mari, et enfin du père avec son fils , et du fils avec son père, avec sa mère et avec s
emme, de la femme avec le mari, et enfin du père avec son fils, et du fils avec son père, avec sa mère et avec sa sœur. Vous
en. « C’était au festin royal, pour célébrer la Perse conquise par le fils belliqueux de Philippe. Dans son imposante majest
mais, en réalité, Mozart est un enfant des Alpes italiques plus qu’un fils de l’Allemagne. Il était né à Salzbourg, charmant
t élevant sa chère famille, composée de sa femme, d’une fille et d’un fils . Le chant était toute la providence de ce petit n
ute l’intelligence de la musique ; il en avait de plus la passion. Le fils devait être le génie, le père était l’instinct ;
’amour que ce modèle des époux et des pères portait à sa femme, à son fils et à sa fille, devait être aussi dans son cœur un
sur la terre par la précocité du génie humain, fut la naissance d’un fils . Ce fils, Wolfgang Mozart, dès les premiers mois
erre par la précocité du génie humain, fut la naissance d’un fils. Ce fils , Wolfgang Mozart, dès les premiers mois de son ex
s, tombèrent à genoux pour remercier le Ciel de leur avoir donné pour fils un véritable ange de la musique. Ils s’étudièrent
ordes. « Comment trouves-tu ces sons de mon instrument ? dit-il à son fils  ; valent-ils ceux du violon de ton ami le serruri
ui-même que la dissonance était précisément du demi-ton perçu par son fils , il embrassa l’enfant les larmes aux yeux, appela
ar la curiosité des princes et des villes, fut obligé de conduire son fils dans plusieurs cours, petites ou grandes, de l’Al
beaucoup de peines pour nous, et toutes ces dames sont folles de mon fils . Notre réputation s’est déjà répandue partout. Ai
bassadeurs de toutes les puissances étrangères. Milord Bedford et son fils nous sont très favorables ; le prince Galitzin no
st dommage, car cette dédicace la dépeignait très bien, ainsi que mon fils . Outre d’autres cadeaux elle a donné une montre e
magne par la Suisse, est arrêtée à Olmütz par la petite vérole de son fils . « Te Deum laudamus ! s’écrie le père dans sa vi
une indigence que la gloire n’a pas encore adoucie. Puis le père, le fils et la fille Nanerl reviennent, en 1772, tenter la
re à Munich ; cette fois c’est la mère qui accompagne sa fille et son fils à la cour de Bavière : le pauvre père, fixé par s
nces de la famille. La mère renvoie sa fille à son père et emmène son fils à Paris ; ils y passent deux ans à chercher et à
u talent méconnu attendrit jusqu’aux larmes dans la correspondance du fils et de la mère avec la sœur et le père. Ces quatre
nerl était déjà revenue à la maison auprès de son père. La mère et le fils allaient partir pour Paris. Léopold Mozart à sa
fils allaient partir pour Paris. Léopold Mozart à sa Femme et à son fils , à Munich. « Salzbourg, 25 septembre 1777. « L
ureux, et dans mon trouble j’ai oublié de donner ma bénédiction à mon fils . J’ai couru à la fenêtre et je vous la donnai à t
r de Mozart le père, adressée comme une recommandation de l’âme à son fils pour le préserver contre les dangers de Paris, et
et pour faire en même temps devant Dieu, devant sa femme et devant ce fils , l’examen de sa conscience de père pendant les tr
dans le manuel des vertus de famille. L. Mozart à sa femme et à son fils . « Salzbourg, 16 février 1778. « J’ai reçu votr
e père qui puisse lire une telle lettre sans larmes ; il n’y a pas de fils qui, en la lisant, ne reconnaisse la Providence d
fférents. C’est l’histoire de tous les siècles. Lisez celle-ci : Le fils au père. « Paris, le 1er mai 1778. « Nous avons
39 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
ntiquité. Égyptos et Danaos étaient deux frères descendant d’Épaphos, fils d’Io. L’un eut cinquante fils, l’autre cinquante
aient deux frères descendant d’Épaphos, fils d’Io. L’un eut cinquante fils , l’autre cinquante filles. Les fils d’Égyptos vou
os, fils d’Io. L’un eut cinquante fils, l’autre cinquante filles. Les fils d’Égyptos voulurent épouser les filles de Danaos.
et il aborda à Argos, où le roi du pays lui donna l’hospitalité. Les fils d’Égyptos, poursuivant leurs cousines, les rejoig
raînent ces ondes éparses dans leur crue. Ce sont alors les cinquante fils d’Égyptos s’unissant de force aux filles du pays.
de la querelle, et les Danaïdes qui mettaient en scène le meurtre des fils d’Égyptos, n’ont pas été conservés. L’acte du mil
x dieux des hauteurs, aux dieux souterrains ; imprécations contre les fils d’Égyptos, dont elles voient de loin palpiter les
 ; elles se déclarent de race argienne, filles d’Io, comme il est son fils . Le roi refuse d’abord de les croire : leurs visa
s barbares, et leur fuite à travers la mer pour échapper aux lits des fils d’Égyptos. Leur prière prend toutes les voix de l
 ; c’est l’image que donne ce chant éploré. — « Ne nous livre pas aux fils d’Égyptos ! Protège et sauve une famille argienne
oiseau de proie. Plus loin s’avance une flotte à la voile portant les fils d’Égyptos avec leur armée. Le rapt s’approche fur
ous les brigands mythologiques exterminés par Hercule ou Thésée, sont fils de Poséidon, c’est-à-dire sortis du flot, bâtards
ut-être, par un côté, ces tragédies de la plage. IV. — Arrivée des fils d’Égyptos. — Les pirates de la mer Égée. — Le Hér
Grand Zeus ! — dit un Demi-Chœur, — détourne loin de nous l’hymen des fils d’Égyptos ! » — L’autre répond tristement : « Ce
40 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »
il tue la société sous lui. Créer un Borgia au xixe  siècle, non pas fils de pape comme l’autre Borgia, ce qui serait trop
C’est le père du héros, et si j’en crois la lettre qu’il écrit à son fils avant de se tuer, un tout autre homme que monsieu
rit à son fils avant de se tuer, un tout autre homme que monsieur son fils , et que j’aurais mieux aimé voir à la besogne. Ce
ur qu’il apparaisse, dans cette lettre testamentaire, à ce qu’est son fils dans tout le roman, ce comte de Camors a déjà des
eur, pour un politique de cette ambition, pour un homme qui dit à son fils  : « Aie les femmes et gouverne les hommes », l’ho
chies à la Montesquieu, fondées sur l’honneur. Parler d’honneur à son fils , à cette heure suprême où l’on veut l’armer contr
vont suivre. M. de Camors, qui ne croit qu’à la victoire, écrit à son fils  : « Ne fais rien de bas. » Et pourquoi donc pas,
! En effet, fêlé dans le père, le Borgia va crouler et tomber dans le fils , morceau par morceau, comme une vitre cassée, et
st plus Grandisson. Mettre en charpie deux caractères et en mêler les fils , ce n’est point là tisser, n’est-ce pas ?… Du res
-ce pas ?… Du reste, dans cette lettre où le comte de Camors juge son fils , tout en voulant en faire un homme, un prince de
s sotte sa théorie sur l’honneur : « Vous déferez-vous — dit-il à son fils  — de cette faiblesse de cœur que j’ai remarquée e
lait maternel ? » — Comme vous le voyez, il doute de la force de son fils , et il a raison d’en douter ; car Louis de Camors
mondes, — une vilaine maman, par exemple ! — mais assez joli pour le fils d’une maman pareille (je parle du talent bien ent
de Mirabeau, et le mauvais sujet jusqu’au terrible mauvais sujet son fils . Alors, le vis-à-vis du père et du fils, — du pèr
au terrible mauvais sujet son fils. Alors, le vis-à-vis du père et du fils , — du père qui dit fièrement au fils, en plein xi
lors, le vis-à-vis du père et du fils, — du père qui dit fièrement au fils , en plein xixe  siècle : « Reste dans ta province
’utilité de la  vie ne sont que là pour des gens comme nous ! » et du fils qui dit : « Non ! » et qui se tourne en hennissan
41 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
Arthur, jeune député fashionable, et avec le commandant Louis Guérin, fils légitime, quoique invraisemblable, de maître Guér
devant le maître et l’époux. N’est-il pas, d’ailleurs, le père de son fils , de ce fier soldat si tendre pour elle ? Figure b
par moments, de beauté morale. Justement, il revient aujourd’hui, ce fils adoré ; il revient colonel, commandeur de la Légi
s que la mère se réjouit, le père combine et calcule. Il sait que son fils aime madame Lecoutellier, née de Valtaneuse ; il
riage ; mais le titre de Valtaneuse, apporté dans la corbeille par le fils de maître Guérin, remportera sur les offres du je
elquefois. Le litige y tient trop de place, la chicane y tend trop de fils . Ce défaut, compensé par un talent si éclatant da
s’enterrer toute vive dans une campagne écartée et de n’embrasser son fils qu’en secret. Rien de plus attendrissant que cett
’est le châtiment de maître Guérin, jugé, condamné et exécuté par son fils , qui découvre en lui l’usurier abrité sous le nom
ondamne par la voix sévère du soldat ; cette situation dénaturée d’un fils accablant son père inquiète la conscience. C’est
. Ce n’est pas tout. Madame Guérin elle-même s’insurge et passe à son fils . Cette transition de l’obéissance passive à la ré
des articles de lois, essuie, sans sourciller, le réquisitoire de son fils et les jérémiades de sa femme, les regarde partir
é et de prud’homie, dans le meilleur sens de ce mot antique. Pour son fils Lucien, un gandin à la nouvelle mode, pour sa fil
en vingt-cinq ans, a fait l’œuvre d’un siècle entre les pères et les fils , entre les hommes de 1840 et les jeunes gens de 1
ment où il rangeait de vieux papiers de jeunesse, et ramassée par son fils . Il y a de la ficelle dans cette mèche préparée p
de ce billet doux posthume, tombé des mains du père dans la poche du fils , et qui menace, au dernier acte, d’empêcher le ma
pable, est absoute par une autre lettre que M. Tenancier fait lire au fils rassuré, et qui prouve qu’elle s’est arrêtée au b
millionnaire. Le nouveau dénouement met en action ce que racontait le fils et ce que devinait le père. Nous sommes, non plus
on ; elle réclame le sien en échange : donnant donnant. Le père et le fils vont accepter le marché ; mais l’ingénieur leur f
42 (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »
ébute d’une manière très-originale. Nous sommes au moment où les deux fils de Tarass Boulba, qui sont allés faire leurs étud
e leurs longues robes d’étudiants. La façon dont Tarass accueille ses fils , dont il les houspille et les raille, dont il for
e silencieuse, émue et navrée, qui ose jouir à peine du retour de ses fils , est touchée avec un sentiment profond et délicat
Tarass Boulba qu’ennuie l’inaction et qui veut donner carrière à ses fils , la déposition du kochevoï ou chef supérieur qui
e donc en Pologne, brûlant, saccageant châteaux et abbayes : les deux fils de Tarass Boulba marchent partout en tête, et le
l’espoir du vieux Cosaque se concentrent dès ce moment sur son noble fils Ostap. Le siège continue, mais avec des alternati
tap ? C’est la première pensée de Tarass en revenant à lui. Son noble fils est resté prisonnier aux mains des vainqueurs. Dè
nonce une parole ! « Cela dit, il s’approcha de l’échafaud. « — Bien, fils , bien ! dit Boulba doucement ; et il inclina vers
eux avec fierté, il disait seulement d’un ton approbateur : « — Bien, fils , bien !… « Mais, quand on l’eut approché des dern
43 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »
les vides qui se produisaient dans leur sein 818. C’étaient les deux fils de Jonas, les deux fils de Zébédée, Jacques, fils
saient dans leur sein 818. C’étaient les deux fils de Jonas, les deux fils de Zébédée, Jacques, fils de Cléophas, Philippe,
C’étaient les deux fils de Jonas, les deux fils de Zébédée, Jacques, fils de Cléophas, Philippe, Nathanaël bar-Tolmaï, Thom
ques, fils de Cléophas, Philippe, Nathanaël bar-Tolmaï, Thomas, Lévi, fils d’Alphée ou Matthieu, Simon le zélote, Thaddée ou
e-puissance de leur maître, étaient blessés de cette longanimité. Les fils de Zébédée voulaient qu’il appelât le feu du ciel
héologie non plus, nul symbole. A peine quelques vues sur le Père, le Fils , l’Esprit 845, dont on tirera plus tard la Trinit
on, par ces mots : Je suis le pain de vie ? N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mè
chérissant encore : « Oui, oui, dit-il, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’
solu dévouement et de proclamer une fois de plus : « Tu es le Christ, fils de Dieu. » Il est probable que dès lors, dans les
44 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352
ettina se lia avec elle, et se mit à aimer, à étudier et à deviner le fils dans la personne de cette mère si remarquable, et
nversations mémorables, n’aime rien tant que d’entendre parler de son fils  ; elle a, quand on lui parle de lui, de « grands
sens, a compris tout d’abord que cet amour de la jeune fille pour son fils ne tirait pas à conséquence, que cette flamme, ce
pas de jour où, dans sa solitude, cette mère heureuse ne pense à son fils , « et ces pensées, dit-elle, sont de l’or pour mo
vec des amis : Arrivés au Main, raconte-t-elle, nous y trouvâmes mon fils qui patinait. Il volait comme une flèche à traver
a met, jette la queue sur son bras, et s’élance sur la glace comme un fils des dieux. Ah ! Bettine, si tu l’avais vu ! il n’
la mère de Bettina était sur le rivage et que c’était à elle que son fils , ce jour-là, voulait plaire. Mais n’avez-vous pas
i dans ce simple récit de la mère tout l’orgueil de Latone : C’est un fils des dieux ? Ne croirait-on pas vraiment entendre,
istante. Une mère ne continue pas d’aimer et de révérer à ce point un fils jusqu’à la dernière heure, quand il a envers elle
nvers elle un tort grave. La mère de Goethe n’en trouvait aucun à son fils , et il ne nous appartient pas d’être plus sévère
son fils, et il ne nous appartient pas d’être plus sévère qu’elle. Ce fils aimait sa mère à sa manière, à la manière de tous
noinesse Gunderode, et qui en était devenue toute mélancolique : Mon fils a dit : Il faut user par le travail ce qui nous o
inte fois, écris l’histoire de Gunderode, et envoie-la à Weimar ; mon fils la désire ; il la conservera, et au moins elle ne
a plus de sujet de se plaindre ; car cette bonne mère connaissait son fils et expliquait à la jeune fille comme quoi l’émoti
45 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
ar lui avant l’âge de dix-huit ans peuvent rivaliser avec ceux de son fils . L’évêque de Ricannoti, ayant péri par la main d’
s amours malheureux pour les princesses étaient un exemple de père en fils dans la maison des Tassi. X Attristé de l’i
heureuse et aussi honorable que nous pouvons le désirer ; mon premier fils nous a été enlevé par la mort, il est maintenant
Ma Porcia est enceinte de sept mois ; que ce soit d’une fille ou d’un fils , l’enfant me sera également et souverainement che
dans un monastère et de prendre le voile au couvent de San-Festo. Son fils , arraché de ses bras, obtint seul l’autorisation
t, mon père errant sur la terre. » L’infortuné père, en recevant son fils Torquato à Rome et en achevant son éducation, ne
ésiré d’être vieille et disgraciée de figure ! Elle aimait tant notre fils Torquato et moi que, forcée de vivre loin de nous
rieurs, poètes, philosophes, héros. Les grandes mères font les grands fils  : il n’y a presque pas d’exception à cette vérité
ble d’exprimer ! » Pendant ces touchantes et vaines démarches de son fils pour délivrer sa sœur de la tyrannie de ses oncle
ses ennemis, chassèrent Bernardo de ce dernier asile ; il envoya son fils à Bergame aux soins d’un prêtre de ses parents, p
grande dame de la famille des Tassi, qui traitait l’enfant comme son fils . Elle se refusait par tendresse à le rendre à son
écoce de Torquato, en fit le compagnon d’étude et l’ami de son propre fils Francisco. Un maître illustre, Corrado, présidait
s. Le départ de Bernardo Tasso pour Venise, où il rappela bientôt son fils auprès de lui, interrompit malheureusement, après
ment, après deux ans de repos, cette douce intimité. Il employait son fils à copier, à corriger et même quelquefois à acheve
qu’ils faisaient sur les côtes d’Italie. Les angoisses du père et du fils se calmèrent bientôt en apprenant que les Turcs a
dix-sept ans ! Il consentit à l’impression du poème, et autorisa son fils à renoncer à l’étude de la jurisprudence, pour se
e entrait au service du cardinal d’Este son frère, était Alphonse II, fils et successeur d’Hercule II. Alphonse était, selon
errare. L’infortuné Bernardo, consolé au moins par la présence de son fils , n’avait témoigné à sa dernière heure que la joie
it tant aimée, et de laisser sur la terre, pour perpétuer son nom, un fils dont la tendresse et la gloire naissante le récom
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Journal d’Olivier Lefèvre d’Ormesson, publié par M. Chéruel » pp. 35-52
t y avait assez vieilli pour confirmer son bon renom : il avait eu un fils , pareil à lui, mais qui, né tout porté, avait pu
es objets en vue et en estime, à des affaires publiques et d’État. Ce fils probe et déjà poli, qui hérite et qui répand de l
, qui hérite et qui répand de l’éclat sur sa maison, était suivi d’un fils grave et digne encore, ou souvent aussi trop poli
illustre des d’Ormesson, et qui avait comme lui prénom Olivier, était fils d’un commis au greffe du Parlement de Paris, et n
es deux enfants de François Ier. Il aimait plus tard à montrer à son fils ce logis d’où il l’avait vu passer. Il advint que
ait un homme pratique et d’activité ; il n’était pas lettré comme son fils le sera, comme le seront les Lamoignon ; il vit q
avait ressenties durant le siège, en 1590. Dans un récit naïf que le fils de ce premier d’Ormesson a tracé de la vie de son
uiller pour une si mauvaise cause ; mais « de deux maux, nous dit son fils , il choisit le moindre ; autrement on l’eût chass
irmation de la survivance de son office de président en faveur de son fils aîné. Il passa le reste de sa vie fort doucement 
urfaire, cette vie si honorable d’un homme de médiocre condition, son fils André avait bien raison de dire au début : Ceux
la tyrannie ». Il a même le dessein de faire casser le mariage de son fils , le Grand Condé, avec la nièce du cardinal, de le
la nièce du cardinal, de le faire déclarer nul ; et quand il naît un fils de ce mariage (26 juillet 1643), il ne peut conte
47 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
ante. Le père de Beaumarchais, horloger de son état, et qui éleva son fils dans la même profession, paraît avoir été un homm
rien ne peut me laver du juste reproche que vous me faites d’être le fils de mon père… Mais je m’arrête ; car je le sens de
de la bonhomie dans l’effusion des sentiments, écrivait un jour à son fils qui était en Espagne, et qui y était allé pour ve
stement de t’aimer un peu. Cela n’est pas possible, mon cher ami : un fils comme toi n’est pas fait pour n’être qu’un peu ai
e me pénètrent du plus tendre amour. Honneur de mes cheveux gris, mon fils , mon cher fils, par où ai-je mérité de mon Dieu l
du plus tendre amour. Honneur de mes cheveux gris, mon fils, mon cher fils , par où ai-je mérité de mon Dieu les grâces dont
ù ai-je mérité de mon Dieu les grâces dont il me comble dans mon cher fils  ! C’est, selon moi, la plus grande faveur qu’il p
nde faveur qu’il puisse accorder à un père honnête et sensible, qu’un fils comme toi. Mes grandes douleurs sont passées d’hi
de choses n’ai-je pas trouvé un juste rapport entre Grandisson et mon fils  ! Père de tes sœurs, ami et bienfaiteur de ton pè
à Grandisson. Évidemment il était le héros et l’espoir de sa famille, fils unique entre cinq sœurs, dont trois seulement éta
nfant ; je vous aimais bien ; désormais, je vous regarderai comme mon fils  : oui, je remplirai l’engagement que je viens de
ssée et de Diderot. Celui-ci même ne l’avoue point pour élève et pour fils , et Collé, qui se connaît en gaieté, ne devine nu
48 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »
ieu. » Ce royaume allait venir, et c’était lui, Jésus, qui était ce «  Fils de l’homme » que Daniel en sa vision avait aperçu
ment commence et où les livres sont ouverts, un être « semblable à un fils de l’homme » s’avance vers l’Ancien des jours, qu
le pouvoir de juger le monde, et de le gouverner pour l’éternité 370. Fils de l’homme est dans les langues sémitiques, surto
mme. Mais ce passage capital de Daniel frappa les esprits ; le mot de fils de l’homme devint, au moins dans certaines écoles
lui et lui dirent : « Tu es le Messie. » Comme le Messie devait être fils de David, on lui décernait naturellement ce titre
toute populaire. Pour lui, le titre qu’il préférait était celui de «  Fils de l’homme », titre humble en apparence, mais qui
t par ce mot qu’il se désignait 374, si bien que dans sa bouche, « le Fils de l’homme » était synonyme du pronom « je », don
dérable, nuisait trop à son autorité. On ne pouvait regarder comme le fils de David celui dont on voyait tous les jours le f
r bourgade, un des leurs n’eût reconnu son Père et ne se fût proclamé fils de Dieu ? Quatre ou cinq gros villages, situés à
st : Jean, V, 27, rapproché d’Apoc., I, 13 ; XIV, 14. L’expression, «  Fils de la femme » pour le Messie se trouve une fois d
49 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170
Lettres d’une mère à son fils Hyacinthe Corne, Adrien, ou Lettres d’une mère
re à son fils Hyacinthe Corne, Adrien, ou Lettres d’une mère à son fils . [Le Pays, 10 mars 1857.] I Est-ce vraimen
ce vraiment un livre sur l’éducation que ces Lettres d’une mère à son fils 17 d’Hyacinthe Corne ? Ne serait-ce pas plutôt un
tention la plus sérieuse de leur auteur, les Lettres d’une mère à son fils sont évidemment un traité d’éducation mis sous un
pirisme de ses observations personnelles pour faire une sagesse à son fils . C’est une chrétienne comme on ne peut se dispens
qu’il eût intitulé son ouvrage : Lettres d’une mère chrétienne à son fils , toute l’économie en aurait été bouleversée. Le l
drien, madame d’Alonville, de vouloir faire l’éducation morale de son fils sur le seuil du monde, à la veille des passions q
’éducation morale, c’est-à-dire dans l’éducation de la volonté de son fils , ni de la religion dans laquelle il a été élevé p
50 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
age d’un cadet de famille. Il a beaucoup d’enfants ; je suis son seul fils . Ma mère, qui est de Paris et qui a été élevée à
ille, ce lauréat de l’exil ; le duc d’Angoulême, le duc de Berry, ses fils , et la fille de Louis XVI, cette princesse plus t
ennemi de Jéhova, à côté du temple de Jéhova. Joram était mort ; son fils Ochosias lui avait succédé. Athalie, sa mère et s
des prophètes, avait fait immoler à son tour tous les enfants de son fils Ochosias, de peur que ces rejetons de la famille
ts, Se baigne impunément dans le sang de nos rois, Des enfants de son fils détestable homicide, Et même contre Dieu lève son
État, Vous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez nos armées, Qui rassurâtes seul
on déjà dans le cœur. Josabeth, qui a sauvé et nourri de son lait le fils d’Ochosias sous le nom d’Éliacin, paraît à la pla
on soin paternel. Il ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint l’impiété du père. Tout ce qui rest
ice de Joas sauvé, les femmes et les filles des lévites, et Zacharie, fils de Josabeth, élevé avec Joas dans le temple, mais
s sens sont saisis… (Montrant Joas.) Épouse de Joad, est-ce là votre fils  ? Josabeth. Qui, lui, madame ? Athalie. Qui, lui
adame ? Lui ?Je ne suis point sa mère. (Montrant Zacharie.) Voilà mon fils . Athalie , à Joas. Voilà mon fils.Et vous, que
. (Montrant Zacharie.) Voilà mon fils. Athalie , à Joas. Voilà mon fils .Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant,
partout à mes côtés assis, Je prétends vous traiter comme mon propre fils . Joas. Comme votre fils ! Athalie. Comme votre f
s, Je prétends vous traiter comme mon propre fils. Joas. Comme votre fils  ! Athalie. Comme votre fils !Oui… Vous vous tais
comme mon propre fils. Joas. Comme votre fils ! Athalie. Comme votre fils  !Oui… Vous vous taisez ? Joas. Comme votre fils 
thalie. Comme votre fils !Oui… Vous vous taisez ? Joas. Comme votre fils  ! Oui… Vous vous taisez ?Quel père Je quitterais 
n, écrit par lui pour complaire à Mme de Maintenon. Jugez-en ! Ô mon fils , de ce nom j’ose encor vous nommer, Souffrez cett
e le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils , que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pau
ne ? De ton poignard connais du moins ces marques. Voilà ton roi, ton fils , le fils d’Ochosias. Peuples, et vous, Abner, rec
on poignard connais du moins ces marques. Voilà ton roi, ton fils, le fils d’Ochosias. Peuples, et vous, Abner, reconnaissez
maturée de Racine et l’ingratitude de madame de Maintenon. Son propre fils , le second Racine, ne laisse aucun doute à cet ég
ire présente, et il ne savait pas l’attendre. Sa sensibilité, dit son fils , abrégea ses jours. Il était d’ailleurs naturelle
51 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Gisors (1732-1758) : Étude historique, par M. Camille Rousset. »
devint le maréchal de Belle-Isle, ne naissait qu’en 1686. Il était le fils aîné du troisième fils du surintendant. Rejeton p
elle-Isle, ne naissait qu’en 1686. Il était le fils aîné du troisième fils du surintendant. Rejeton prédestiné entre beaucou
tant que délicate, la grâce jointe à de la vertu. Il en avait eu deux fils , dont un mort en bas âge et un seul survivant, le
ance de la Cour et de la favorite. Cette histoire d’un jeune colonel, fils du ministre de la guerre, est devenue sous sa plu
ort à lui en particulier. On l’apaisa, et on dédommagea amplement son fils en le nommant colonel du régiment de Champagne, u
ils du surintendant Fouquet alla chercher une digne compagne pour son fils . Le comte de Gisors épousa la fille de l’aimable
vu. Combien Belle-Isle est malheureux de survivre à son frère, à son fils unique et à sa bonne oreille ! » Le maréchal, à l
à ce qui a énervé, abattu, anéanti tant d’hommes ; soyez toujours ce fils , cet époux, cet ami que vous êtes ; faites voir à
l n’eût point résigné le ministère tout aussitôt après la mort de son fils . Il fit mine d’en vouloir sortir, il est vrai, ma
pelle exactement, dans l’exemple moderne le plus analogue, ce Pallas, fils d’Évandre, tué à son premier combat et qui, après
a galerie de Versailles, à la cantonade : J’ai perdu ma femme et mon fils , Après le chevalier mon frère ; Je suis sans pare
52 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
même soutenir que la catastrophe de l’Iliade est tragique. Car si le fils de Pélée atteint le but de ses désirs, toutefois
bonheur » ; mot chrétien et d’une tendresse sublime. Dieu envoie son Fils pour juger les coupables ; le juge descend ; il a
ue ; l’admiration manque de termes, et l’art rentre dans le néant. Le Fils de Dieu remonte au ciel, après avoir laissé des v
vers celui qui pardonne. Ces accents montent au séjour céleste, et le Fils se charge lui-même de les présenter à son Père. O
tragique, quand on la voit envelopper dans ses conséquences jusqu’au Fils de l’Éternel. Nonobstant ces beautés, qui apparti
qui, seule de toutes les Troyennes, a voulu suivre les destinées d’un fils  ; ces habits devenus inutiles, dont elle occupait
rs d’Ilion. Ce vieux monarque, dont le seul crime est d’aimer trop un fils coupable ; ce généreux Hector, qui connaît la fau
53 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »
d’Abel, la nudité violée de Noé, et la malédiction de ce père sur un fils , se manifestent encore aujourd’hui dans l’enfante
t une des plus belles parties de la terre91 ; enfin, quand on voit le Fils promis à David venir à point nommé rétablir la vr
e nos douleurs. Jean fut encore le seul des apôtres qui accompagna le Fils de l’Homme jusqu’à la croix. Ce fut là que le Sau
ît debout à côté de l’autel des parfums . Il lui prédit qu’il aura un fils , et que ce fils s’appellera Jean, qu’il sera le p
de l’autel des parfums . Il lui prédit qu’il aura un fils, et que ce fils s’appellera Jean, qu’il sera le précurseur du Mes
e de l’homme, nous semble de la plus grande sublimité. La religion du Fils de Marie est comme l’essence des diverses religio
lle considération d’un Dieu qui, pour nous racheter, a daigné devenir fils et frère des hommes. Au reste, plus on lit les Ép
54 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
retentir la terre de bruit sous son pied ; non pas le jeune Dumas son fils , silencieux et méditatif, qui se recueille autant
sait, il intéressait, il émouvait ; on sentait dans sa mâle beauté le fils d’une de ces belles Arlésiennes, statues vivantes
us les riches cultivateurs de campagne qui rêvent follement pour leur fils une condition supérieure, selon leur vanité, à la
ition supérieure, selon leur vanité, à la vie rurale, fit étudier son fils à Aix et à Avignon pour en faire un avocat de vil
e Mistral, me racontait hier Adolphe Dumas, nous servait à table, son fils et moi, debout, comme c’est la coutume des riches
es riches matrones de Provence en présence de leurs maris et de leurs fils . Je vois encore d’ici ses belles longues mains bl
us savons que nous sommes les femmes de nos maris et les mères de nos fils , mais aussi les servantes de la maison. Ne prenez
ans une pauvre cabane rongée par l’eau, un vannier demeurait avec son fils unique ; ils s’en allaient après l’hiver, de ferm
mmoder les corbeilles rompues et les paniers troués. » Le père et le fils , s’en allant ainsi de compagnie au printemps offr
bri contre la pluie et la nuit. « Père, dit Vincent, c’est le nom du fils , apprenti de son père, combien fait-on de charrue
autant de pieds d’arbres qu’il y a d’avenues. — « Par ma foi ! dit le fils , que d’oliveuses il faut avoir dans la saison pou
des bords de la meule de paille, pour passer la nuit. « Et avec son fils , chante le poète, le vannier alla s’asseoir sur u
une manne commencée, et à tordre et à entrecroiser vigoureusement les fils flexibles arrachés de leur faisceau dénoué de for
ait déjà à pleine cuillère de buis les fèves ; et le vieillard et son fils continuaient à tresser l’osier à l’écart ». — « 
autrefois matelot sur le vaisseau de Suffren. Mireille et Vincent, le fils du chanteur, restent seuls, attardés et jaseurs,
e chant. IX Que ne puis-je vous le transcrire tout entier ! Les fils poétiques sont si délicats et si indissolublement
as ainsi de moi, Mademoiselle ! Vous la reine des Micocoules ! moi le fils vagabond du vannier ! » L’aveu n’est pas moins i
nt ; une, entre autres, en supposant par badinage qu’elle a épousé un fils de roi de la contrée, fait, en contemplant son pa
igne en ruminant sa vengeance. Il rencontre malheureusement le pauvre fils du vannier, Vincent. « Droit comme un roseau de l
nche et rude qui lui tombait jusqu’aux hanches, maître Ambroise à son fils répondit : “Écervelé, assurément tu dois l’être,
ant, car après elle on a brisé le moule !… Que répondrez-vous à votre fils quand vous saurez qu’elle m’a dit : Je te veux !
Voyez Reboul, dans son Enfant mort au berceau ! Voyez Jasmin dans son Fils de maçon tué à l’ouvrage ou dans son Aveugle ! Vo
acteurs ruraux, à toutes les portes où il y a une mère de famille, un fils , un vieillard, un enfant capable d’épeler ce caté
55 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VI. La Mère. — Andromaque. »
ec des pleurs et beaucoup de gémissements : c’est Rachel pleurant ses fils , et elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’il
évoyante, oublie quelquefois ses chagrins, en donnant un baiser à son fils . Les anciens n’arrêtaient pas longtemps les yeux
edisent au contraire la voix du cœur. Hector ne conseille point à son fils d’avoir de ses aïeux un souvenir modeste ; en éle
νιόντα, etc.22. « Ô Jupiter, et vous tous, dieux de l’Olympe, que mon fils règne, comme moi, sur Ilion ; faites qu’il obtien
uve d’Hector, dans l’Iliade, se représente la destinée qui attend son fils , la peinture qu’elle fait de la future misère d’A
56 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427
demandait un jour à Fontenelle de lui indiquer un précepteur pour son fils , mais elle exigeait que ce précepteur fût savant,
er d’Aguesseauqui soit capable d’être le précepteur de monsieur votre fils . » Tel d’Aguesseau parut de bonne heure et presqu
à cette école qu’on désignait alors sous le nom de Port-Royal, et son fils en devint sous ses yeux comme un élève extérieur
voir, dans les Instructions qu’à son tour il adressa plus tard à son fils , avec quelle affection et quelle tendresse il abo
utes idées de justice primordiale que l’ancien Portalis léguait à son fils . Le christianisme ajoute et confirme : mais, anté
les Instructions contenant un plan général d’études à l’usage de son fils , et qui sont datées de Fresnes, mais d’une date a
in, non sans une espèce de scandale philosophique. « Évitez, mon cher fils , s’écrie d’Aguesseau, de tomber dans le même inco
oute cette lettre, au fond, ne signifie autre chose, sinon que Racine fils , qui faisait d’assez beaux vers, ne paraissait nu
a par Tacite, mais il se souvient encore plus et avant tout qu’il est fils et chrétien, et c’est ce qui l’inspire. Cette bio
rait donner idée par une sèche analyse. C’est dans les pages mêmes du fils qu’il faut apprendre à aimer l’expression modérée
r de sa première innocence. Il avait reçu de la nature, nous dit son fils , un cœur délicat et sensible, avec un sang vif qu
rois ou vingt-quatre ans. M. d’Aguesseau aurait préféré, nous dit son fils , rester dans la pure et véritable magistrature, e
57 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
roupeaux, leurs meubles, devant l’armée envahissante des Français. Le fils unique de l’aubergiste, Herman lui-même, a attelé
our. Le second chant commence. XI C’est le chariot d’Herman, le fils de l’aubergiste, qui revient à vide de sa course
douter du sentiment né de la pitié et du malheur dans le cœur de son fils , prévient les objections qu’elle pressent dans l’
car ce jour-là m’a donné un mari, et à cette désolation m’est venu un fils  ! Voilà pourquoi, mon Herman, j’aime à te voir ai
appes. » Enfin le père s’explique plus clairement et mentionne à son fils une des filles du riche marchand à la maison vert
re s’irrite à ces paroles contre la gaucherie et l’obstination de son fils  ; Herman, humilié et contristé de ce reproche, se
douce réprimande à son mari, sort à son tour pour aller consoler son fils . XIII Pendant que l’aubergiste, le pharmaci
e vermoulue de la treille sur son front. L’entretien de la mère et du fils est aussi familier et aussi pathétique que celui
s paroles emmiellées d’amour de femme et de tendresse de mère. « Mon fils , si tu désires tant conduire dans ta demeure une
actère pacifique et laborieux d’Herman. La mère, qui entre tenant son fils par la main, parle pour lui à son mari avec une a
; le pasteur prend avec une douce éloquence le parti de la mère et du fils . « Ne méconnaissez pas la jeune fille qui, la pr
z pas la jeune fille qui, la première, a touché l’âme muette de votre fils . Heureux celui qui épouse sa première bien-aimée,
. Retournez auprès de mon père et de ma mère, pour leur dire que leur fils ne s’était pas trompé et que l’étrangère est dign
toutes ses instructions, « dis-moi comment je dois en agir avec toi, fils unique de mes maîtres, qui seras mon maître aussi
égères du père sur la beauté séduisante de l’étrangère amenée par son fils blessent le pudique orgueil de la jeune fille ; n
use ? Non, je ne veux pas te laisser partir ; tu es la fiancée de mon fils .” « Le père, toujours un peu aigri par la décepti
d’Herman et Dorothée ou de Paul et Virginie, au chevet du lit de ses fils et de ses filles. Pendant qu’Heine et autres sème
la duchesse Amélie de Weimar, jeune encore et qui voyageait avec son fils , parut partager dès la première rencontre l’attra
are, l’autre rappela à cette cour le Tasse aimé de la mère, favori du fils . Mais le Tasse était insensé de génie et d’amour,
58 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »
étails dont la plupart ont passé dans la Vie de Racine écrite par son fils  ; mais, si l’on n’y doit rien trouver de tout à f
n ait et, je dirai même, la seule vraiment critique jusqu’ici. Racine fils , en effet, si utile et si abondant, n’a pas appor
notablement par la grande joie que lui donne l’heureux retour de son fils avec M. de Bonrepaux, qui l’avait mené à La Haye
s une lettre que l’on connaît d’ailleurs et que Racine écrivait à son fils , alors à Versailles, il lui parlait de la tumeur
vous faire un vrai plaisir : c’est le mariage de Mlle Racine avec le fils du bonhomme99 M. de Moramber. Voici ce qui donna
marier sa fille. Il m’invita bonnement à y penser. M. de Moramber le fils , qu’on nomme Riberpré, du nom d’un fief qu’a le p
ber ne veut pas qu’on le sache, en donnant plus de quinze mille a son fils qui a de grandes espérances encore de père, de mè
t goûter. » C’est ce que nous lisons dans une lettre de Racine à son fils aîné, alors à Versailles (30 janvier 1699). — Cet
re et sa sœur, Mlle de Moramber, sont sans cesse à le servir avec son fils et son épouse, et tous se surpassent, chacun en s
. 100. Le curé de Saint-Séverin, M. Lizot. 101. Le prince de Condé, fils du grand Condé. 102. Il s’agit du Père Quesnel,
59 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
rié et était mort en cette même année 1804, avant la naissance de son fils . Sa mère, fille d’un marin de Boulogne et d’une A
ier ses études ; il y décida sa mère, toute dévouée à l’avenir de son fils . Venu à Paris en septembre 1818, entré à l’instit
opie sur son extrait de naissance) était né, comme nous l’apprend son fils , au bourg de Moreuil en Picardie (aujourd’hui dép
out seul : il était marchand de vin21. Mme Sainte-Beuve conduisit son fils chez son beau-frère, qui était un brave homme, et
ns de latin et de grec (on était en 1818), et il élevait lui-même son fils , qui avait reçu de lui une très bonne éducation.
e et autoritaire (comme on dirait aujourd’hui) des anciens jours. Son fils ne lui résistait pas : c’était encore un enfant.
désignait même le chant du poème, que j’ai oublié), — et du reste le fils de l’ex-conventionnel était capable des deux lang
onnel était capable des deux langues. Le père était émerveillé de son fils en l’écoutant, mais il ne le montrait pas trop :
ations manuscrites, comme ceux qui composaient la bibliothèque de son fils , aujourd’hui dispersée : on dirait que le père a
son fils, aujourd’hui dispersée : on dirait que le père a transmis au fils , en mourant, tous ses goûts avec sa manière d’étu
gne, Astyanax, bâtant leurs petits pas, De loin lui peignaient-ils ce fils qui n’était pas ?… Il allait, s’oubliant dans les
exemplaire du Vieux Cordelier, conservé avec beaucoup de soin par son fils , qui a écrit dessus Exemplaire de mon père, porta
ité. — On s’est toujours piqué d’exactitude et de véracité de père en fils , et on les trouvait sans les chercher, par nettet
airer de fine galanterie et de malice. — Je ne sais si le souvenir du fils me ferait préjuger du père. — Le costume est celu
’il y a dans ce portrait du père de la ressemblance physique avec son fils (et on peut y en voir), tous ceux qui ont connu M
Soyez persuadée que nous n’oublierons jamais la bonne mère et le bon fils qu’elle nous a confié. Votre enfant n’est pas un
c grand plaisir que vous venez vous établir à Paris auprès de ce cher fils  ; et vous espérez, dites-vous, que l’occasion se
à Paris, dans sa maison de la rue Montparnasse, où est mort aussi son fils , le 17 novembre 1850, à cinq heures de l’après-mi
, à cinq heures de l’après-midi. Elle avait quatre-vingt-six ans. Son fils lui ressemblait beaucoup, dit-on ; quelqu’un qui
roubler un peu : sans cesse préoccupée sur le sort et l’avenir de son fils , en bonne et simple bourgeoise qu’elle était, viv
tes les mères et les pères aussi qui s’intéressent à la carrière d’un fils , lancé dans cette voie épineuse des Lettres, comp
60 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
it, dans le Cresphonte d’Euripide, arrêter Mérope prête à immoler son fils , qu’elle prenait pour l’assassin de ce fils même.
érope prête à immoler son fils, qu’elle prenait pour l’assassin de ce fils même. La double confidence de Jocaste et d’Œdipe,
ient de recevoir un affront ; il ne peut se venger : il rencontre son fils , il le charge de sa vengeance. Le fils demande le
t se venger : il rencontre son fils, il le charge de sa vengeance. Le fils demande le nom de l’offenseur. D. DIÈGUE. C’est…
……………                         Venge-moi, venge-toi ; Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. Dans les Horaces, c’est
te du caractère avec la situation, comme lorsque Brutus ordonne à son fils d’aller combattre pour Rome qu’il vient de trahir
cela se fait entre des amis, qu’un frère tue ou va tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, ou un fils sa mère,
qu’un frère tue ou va tuer son frère, un fils son père, une mère son fils , ou un fils sa mère, ou qu’ils commettent quelque
tue ou va tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, ou un fils sa mère, ou qu’ils commettent quelque chose sembl
me, qu’Euripide a suivie dans son Cresphonte, où Mérope reconnaît son fils comme elle va le tuer ; et dans son Iphigénie, où
pour faire connaître à Mithridate les secrets sentiments de ses deux fils . » On ne peut prendre trop de précautions pour n
deur de Tarquin, et qui par là prépare la séduction et la mort de son fils . Celle de Mahomet est de la plus grande importanc
ts de Monime, arrive dans Nymphée. Après le reproche qu’il fait à ses fils , ses premiers mots sont : Tout vaincu que je sui
……………… Cessez de prétendre à Pharnace : Je ne souffrirai point que ce fils odieux. Que je viens pour jamais de bannir de mes
dans l’éloge de Xipharès : ……………………………… C’est un autre moi-même. Un fils victorieux, qui me chérit, que j’aime, L’ennemi d
chérit, que j’aime, L’ennemi des Romains… Il apprend ensuite que ce fils est aimé de la reine ; il a résolu sa mort, il s’
r, et qu’est-ce que je dis ? Tu vas sacrifier ; qui, malheureux ! ton fils  ? Un fils que Rome craint, qui peut venger son pè
st-ce que je dis ? Tu vas sacrifier ; qui, malheureux ! ton fils ? Un fils que Rome craint, qui peut venger son père ! Et q
edoutable à ses enfants ; et Pharasmane, teint du sang de l’un de ses fils qu’il a immolé sans le connaître, dit à l’autre :
 ; Avec mon amitié je vous rends Zénobie : Je dois ce sacrifice à mon fils malheureux. De ces lieux cependant éloignez-vous
celui qui, même dans le remords que lui cause le meurtre d’un de ses fils , craint d’attenter à la vie de l’autre ! Souvent
amour et sa jalousie, en entendant ces beaux vers ? Ô Monime ! ô mon fils  ! inutile courroux ! Et vous, heureux Romains, qu
à Joas : après le couronnement de ce prince, Joas embrasse Zacharie, fils du grand-prêtre son bienfaiteur, qui s’écrie : E
                S’il n’avait jamais eu d’amour. Mon frère et mes deux fils ont été les victimes                             
un serment solennel que, s’il se trouve un traître, fût-ce son propre fils , il ne fera grâce ni à sa femme ni à ses enfants.
tre, la dispute d’Héraclius et de Martian qui se prétendent tous deux fils de Maurice pour épargner la mort à leur ami, sont
re magnanime ! Mais que si vous voyez, ceint du bandeau mortel, Votre fils Télémaque approcher de l’autel, Nous vous verrion
rois mères sensibles et tendres, toutes alarmées sur le sort de leurs fils  : cependant que de nuances de tendresse et de dou
même passion devient la cause du vœu fatal que fait Thésée contre son fils innocent et qu’il croit coupable, et dont il devi
: tel est pour nous, peut-être, celui d’Atrée, qui donne le sang d’un fils à boire à son père ; tel serait pour des Français
son mari ; dans Héraclius, où deux amis se disputent l’honneur d’être fils de Maurice, pour mourir au lieu de régner. Cornei
s voyez, est une mère qui redoute quelque catastrophe funeste pour un fils unique ; … cette mère est Sara, qui ne voyant pas
un fils unique ; … cette mère est Sara, qui ne voyant pas revenir son fils du sacrifice, se rappelle le mystère avec lequel
en a été écartée ; elle se porte à questionner les compagnons de son fils , conçoit de l’effroi de leur embarras et de leur
us. Non mi dite che’l figlio è morto. Ne me dites point que mon fils est mort. Après avoir ainsi nommé le sujet et
qu’un pas de cette sécurité au moment affreux où elle verra périr son fils  ; mais ces deux moments sont différents, et le de
ation pareille, ne pourra lui faire dire que quatre vers : Rends mon fils … Ah ! mon cœur se fend : Je ne suis plus mère, ô
h ! mon cœur se fend : Je ne suis plus mère, ô ciel ! Je n’ai plus de fils . Mais, avec ces quatre petits vers, la musique f
61 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
mées, ce devait être une rencontre plus étonnante encore que celle du fils de Laïos questionnant le Sphinx. Les Sept Chefs n
es Sept Chefs, qu’avant de partir pour l’exil, il avait lancé sur ses fils ingrats une imprécation. Châtiment surnaturel et
sa colère, et prenait pour siens ses griefs. Elle s’élançait sur les fils maudits et les poussait à leur perte. Souvent mêm
et antérieur à l’Olympe. La malédiction d’OEdipe s’attacha donc à ses fils et elle en fit deux Caïn. Étéocle et Polynice ava
la rage dans le cœur. Aux approches de la ville, il rencontra Tydée, fils d’OEnée et père futur de Diomède, exilé, lui auss
Adraste sépara et réconcilia les deux combattants ; il donna Argis au fils d’OEdipe, Déipyle à Tydée, et jura de les rétabli
ncore que celui d’Argos : Tirésias lui promit la victoire si Mœnécée, fils de Créon, le frère de Jocaste, consentait à s’off
y a loin des infanticides de Carthage, et du roi sémite égorgeant son fils comme un mouton d’holocauste, à ce jeune Grec qui
d’Adraste, qui doit seul rentrer dans Argos, des souvenirs pour leurs fils ou pour leurs parents : boucles de cheveux, agraf
bronze. — La cinquième aura pour assaillant Parthénopéos l’Arcadien, fils d’Atalante, la chasseresse montagnarde : « Un enf
tant les Dieux qu’un sacrifice suppliant fléchira peut-être ; mais le fils maudit se sent condamné, et il accepte désespérém
e, la victoire triomphe sur six portes ; mais à la septième, les deux fils d’Œdipe se sont entre-tués. « Ils ont fait avec l
ans mes demeures, et je ne crois pas qu’il parvienne à la puberté, ce fils que nous avons engendré tous deux, malheureux que
dit au mort : — « Achille aux pieds rapides a vendu tous ceux de mes fils qu’il a pu saisir, par-delà la mer stérile, et il
à Thèbes, sont entendues de tous lorsqu’elles pleurent, l’une sur ses fils , les autres sur leurs frères, « parce qu’ils ne s
62 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453
Dans une Notice récente sur la marquise de Créqui (1855), l’estimable fils de l’exécuteur testamentaire, de l’homme d’affair
ut de courte durée, et la laissa veuve à vingt-six ans (1744) avec un fils unique ; une fille qu’elle avait eue était morte
t s’être concentrée, durant ses belles années, sur deux personnes, ce fils unique et son oncle le bailli de Froullay. Jeune
ne veuve, elle prit un parti courageux : pour assurer l’avenir de son fils et remettre en ordre la fortune que la mort du ma
a vie, et plus tard son amertume profonde et sa plaie secrète, fut ce fils auquel elle sacrifia tout et qui, en devenant un
1738), les inquiétudes que vous donne le dangereux métier de M. votre fils , et tout ce que votre tendresse vous porte à fair
plus que tout, c’était l’indifférence et l’ingratitude de cœur de son fils , qui ne parut jamais s’apercevoir des sacrifices
pis-aller du désespoir, est morne et laisse le cœur bien flétri. Son fils ne lui accordait aucune confiance ; elle apprenai
n était instruite par le bruit public : « On vient de me dire que mon fils était député (l’un des quatre) des États d’Artois
s deux mots : Elle a aimé son digne oncle, et elle a souffert par son fils . Née et vivant dans la haute société, elle s’y fi
êtes mère, madame, et philosophe, quoique dévote ; vous avez élevé un fils , il n’en fallait pas tant pour vous faire penser.
sont là que des dégoûts, se dit-elle en songeant aux procédés de son fils  ; le détachement suit, et alors l’éternité paraît
63 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
se dans un pays romanesque, étranger aux lois du code commercial. Les fils de famille dans l’embarras ont à leur service des
as été montrée au théâtre : celle de la mère corrompant naïvement son fils et jouant auprès de lui le rôle de la malesuada f
rgile. Il y a, en Chine, un proverbe que les mères apprennent à leurs fils dès le berceau, et qui est le fond de la langue c
Siao sin ! siao sin ! C’est le conseil que madame Huguet donne à son fils Philippe, dans la comédie de M. Augier. Que de ta
elle raille ce gendre rustique, qui le lui rend bien. Il lui reste un fils  : Philippe a vingt-huit ans, et, dans l’âme, tous
clientèle. La mère intervient tremblante, éperdue ; elle supplie son fils de fermer les yeux, d’ignorer l’outrage, et le je
mère, prévenue par lui, vient livrer à la conscience ébranlée de son fils un suprême assaut. La scène est neuve, hardie, d’
mystères du corps ; elle révèle, — et c’est une mère qui parle à son fils  ! — des secrets qui devaient rester enfouis dans
he une plaie vive brutalement touchée. Donc, madame Huguet fait à son fils une noire peinture de la pauvreté dans le mariage
au mariage d’argent et revient à cet amour pur que les Grecs disaient fils de la pauvreté. Hubert lui prêtera la somme qu’il
t malade ; et, là, entre sa fille adoptive et celui qu’il appelle son fils , ouvre son cœur gonflé et en laisse sortir tout c
sa poitrine, puis il tend les bras à Léon, en l’appelant son ami, son fils . Mais la jeune femme pousse le cri de la pudeur m
64 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. — Termes de comparaison. »
ours d’une vie longue et traversée. 2º Antiquité des mœurs. Les fils des pasteurs d’Orient gardent les troupeaux comme
urs. Les fils des pasteurs d’Orient gardent les troupeaux comme le fils des rois d’Ilion ; mais lorsque Pâris retourne à
our aller au-devant de son hôte, il le salue, et puis adore Dieu. Les fils du lieu emmènent les chameaux, et les filles leur
un mariage au bord de la fontaine. Le domestique amène l’accordée au fils de son maître, ou le fils du maître s’engage à ga
fontaine. Le domestique amène l’accordée au fils de son maître, ou le fils du maître s’engage à garder pendant sept ans les
son beau-père, pour obtenir sa fille. Un patriarche est porté par ses fils , après sa mort, à la cave de ses pères, dans le c
65 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
lles sur leur passage, les pères mourants de joie en embrassant leurs fils vainqueurs, et leur patrie à jamais distinguée da
ans ces anciens temps et chez ce peuple singulier, voulant animer son fils , et le promenant à travers les rues d’Athènes : «
ément. Une larme s’échappait et coulait le long de ses joues. — « Mon fils , ce Grec que tu vois, c’est Thémistocle. Bientôt
les noms de tous ceux qui ont vaincu et péri dans cette journée. Mon fils  ! lis tous ces noms, honore-les, et adore la patr
mmes se sont dévoués contre trois cent mille. Le père fait lire à son fils cette inscription sur le rocher : Passant, va di
utel au dieu de la liberté. — « Cette ville est Platée. C’est là, mon fils , c’est là que les Grecs viennent de remporter une
mme. Je m’imagine que dans ce moment, le père devait approcher de son fils , et lui dire : « Tu vois dans quel pays tu es né,
66 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
longtemps conçue, mais qu’il avait fallu ajourner jusqu’à ce que son fils eût atteint l’âge d’homme. Un autre motif qui l’a
es nous faillent : il résigna ses moyens, grandeur et puissance à son fils , lorsqu’il sentit défaillir en soi la fermeté et
pied dans le cloître, et cependant il n’a aucun scrupule de voir son fils guerroyer contre un pontife belliqueux (Paul IV),
e forcément de politique, de n’empiéter en rien sur l’autorité de son fils . Ce fils, le sombre et jaloux Philippe II, était
nt de politique, de n’empiéter en rien sur l’autorité de son fils. Ce fils , le sombre et jaloux Philippe II, était alors dan
écontentement. En retour de cette touchante déférence du père pour le fils devenu roi, il ne serait pas exact de dire que ce
que celui-ci se montra ingrat ; mais, si Philippe II paraît toujours fils respectueux, il n’est jamais tendre. Voilà la vra
-Quint avait eu en 1545, d’une jeune et belle fille de Ratisbonne, un fils naturel, celui qui devint si célèbre sous le nom
t cette triste demeure. Ah ! si Napoléon à Sainte-Hélène avait eu son fils …, un fils… Saltem si quis mihi parvulus aula lud
iste demeure. Ah ! si Napoléon à Sainte-Hélène avait eu son fils…, un fils … Saltem si quis mihi parvulus aula luderet Æneas
eu de sourire. Il n’avait qu’un désir étroit et timide au sujet de ce fils , c’est qu’arrivé à l’âge d’homme il prît le froc
67 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
Chapitre V I. Les Effrontés. — II. Le Fils de Giboyer. I. Les Effrontés Ce n’est pas
élias fleurissent. Une jolie scène est celle où M. Henri Charrier, le fils du banquier, vient tenter ce cœur en détresse. He
il s’éloigne, et le banquier, survenant un instant après, trouve son fils , la honte au front et les yeux en larmes ; il pre
vre pas l’indécision du plan et la faiblesse de l’intrigue. II. Le Fils de Giboyer Nous suivrons pas à pas, nous discu
boyer Nous suivrons pas à pas, nous discuterons scène par scène le fils de Giboyer. Son succès semble le bruit et l’émoti
quelque chose là, dans cette âme souillée. Giboyer est père ; il a un fils naturel qu’il n’a pas voulu marquer de son nom. M
tre cette prostitution du père livrant sa conscience pour nourrir son fils  ; le cœur s’attendrit et ne discute pas. Giboyer,
ses faux oratoires. On peut lui renvoyer cette exclamation ; Giboyer fils , à ce moment-là, ne se distingue pas bien netteme
la perspective d’un nouveau succès. Ce n’est pas tout : Maxime est le fils de Giboyer le pamphlétaire véreux et tari ; il n’
e n’observe pas, elle fustige ; elle ne juge pas, elle exécute, et le Fils de Giboyer est, avant tout, une satire. Son grand
contraire qui se présenterait pour relever le cartel de M. Augier. Le Fils de Giboyer, provoque de loin, dans l’arène ouvert
68 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498
lan de Gondrin, marquis et plus tard duc d’Antin, né vers 1665, était fils de Mme de Montespan, et, ce qui fit longtemps son
de Mme de Montespan, et, ce qui fit longtemps son désespoir, il était fils de son père, c’est-à-dire de M. de Montespan, et
’est-à-dire de M. de Montespan, et non pas de Louis XIV ; il était le fils unique né dans le mariage, et avant que Mme de Mo
t qui étaient traités comme de la pure race de l’Olympe. C’était lui, fils légitime, dont sa mère rougissait, tandis que les
i, fils légitime, dont sa mère rougissait, tandis que les autres, les fils adultérins, s’étalaient par elle avec gloire. D’A
ntespan, tombée en disgrâce et dans une entière retraite, eut pris ce fils légitime comme une partie de sa pénitence et qu’e
le de France. Sa mère le fit nommer menin de Monseigneur, du Dauphin, fils de Louis XIV. Une gravure du temps nous représent
représente dans cet âge de première jeunesse « M. le marquis d’Antin, fils unique de M. le marquis de Montespan, et l’un des
oins d’un an après (1712), le duc et la duchesse de Bourgogne et leur fils aîné sont enlevés en quelques jours : il se fait
ible moisson de personnes royales » ; et d’Antin lui-même a perdu son fils aîné, âgé de vingt-deux ans. Voilà, certes, de qu
tableau : j’ai ressenti les mouvements de la nature, j’ai pleuré mon fils amèrement, j’ai regretté très sincèrement Mme la
69 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Don Carlos et Philippe II par M. Gachard Don Carlos et Philippe II par M. Charles de Mouy »
nt démenti donné par celle-ci à l’autre que l’histoire de don Carlos, fils de Philippe II. Je ne sais pas d’exemple plus pro
tures, visant à réaliser au plus tôt le bonheur de l’espèce ou par le fils , le royal héritier de tant de sceptres, ou direct
i du meilleur guide, de l’historien qui tient de longue main tous les fils de cette histoire, et qui a su en faire le tissu
mme eut la loyauté d’avertir le roi du peu de progrès que faisait son fils et du peu de fruit qu’il tirait des leçons les pl
in d’inquiétude et manifesta le plus grand intérêt pour l’état de son fils . Il ordonna des prières publiques et des processi
et de grande compassion, mais que voir le roi servir incessamment son fils , les yeux remplis de larmes, avait été un spectac
s, convoqués à Monzon, le roi avait dessein d’y faire reconnaître son fils pour héritier de la monarchie, de même qu’il l’av
Carlos est un prince infirme et faible ; mais, en revanche, il est le fils d’un puissant monarque. » Les envoyés vénitiens,
le dire, s’il cessa bientôt d’être père dans sa manière de juger son fils , ne cessa pas un instant d’être roi. L’idée, en p
ut rien conclure de ces demi-mots mystérieux, sinon que le père et le fils étaient mal ensemble. Don Carlos espérait que son
au fond dans le jugement définitif et péremptoire qu’il porta de son fils , est très peu intéressant, et le fils, de son côt
péremptoire qu’il porta de son fils, est très peu intéressant, et le fils , de son côté, on doit l’avouer, ne l’est pas dava
70 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
ais il faut songer que Musset est d’une famille littéraire, qu’il est fils de Musset-Pathay. Les jeunes gens qui sont élevés
dût être si tôt. Cette gloire, il la partage, sans doute, avec Dumas fils , son grand rival et son pair à la cour suprême de
le n’est qu’en partie un drame réaliste. Le théâtre réaliste de Dumas fils commence décidément avec le Demi-Monde en 1855, e
pas du tout, et la vérité, la grande vérité, c’est qu’Augier et Dumas fils sont les fondateurs du théâtre réaliste, tous les
ée que la Question d’argent, les Lionnes pauvres la même année que le Fils naturel, Maître Guérin la même année que l’Ami de
e courtisane et d’un Alphonse, sauvé violemment et cruellement par un fils qui l’opère avec la dextérité et la bonté brutale
ouvrier de théâtre qui n’est plus. Octobre 1889. Alexandre Dumas fils La mort d’Alexandre Dumas fils a été la perte
. Octobre 1889. Alexandre Dumas fils La mort d’Alexandre Dumas fils a été la perte la plus sensible que la littératur
ture française ait faite depuis celle d’Ernest Renan. Alexandre Dumas fils fut un créateur d’hommes et un excitateur d’idées
, pour Renan. Je crois pouvoir affirmer que cela aura lieu pour Dumas fils . En attendant et l’enterrement et la résurrection
comme la postérité en parlera. Il y avait plusieurs hommes dans Dumas fils , et il n’est pas, Dieu merci, de ceux qu’on peut
ux yeux d’Émile Augier et ce qui devait y sauter. Le romantique Dumas fils était déjà accompagné du réaliste qui ne devait j
un romantique très romanesque. Il le fut toujours. Voyez-vous dans Le Fils naturel la romance de la fille séduite, l’histoir
Vignot, et les souvenirs d’enfance, et plus tard la fortune rapide du fils naturel, et l’épisode du jeune millionnaire tuber
nges. Et la femme donc ! C’est de ce romantisme inapaisé, dans Dumas fils , qu’est né ce singulier mysticisme qui a tant éto
te de conquistador. Buffon avait l’air d’un maréchal de France, Dumas fils d’un colonel du premier Empire. La première fois
ntenir le fossé profond et ne pas jeter de passerelle). Thèse dans Le Fils naturel (comme quoi l’on est le père des enfants
sacré. Il serait beau de lui imposer comme personnage sympathique un fils qui renie son père. Tentons l’aventure : Fils nat
rsonnage sympathique un fils qui renie son père. Tentons l’aventure : Fils naturel. — Quoi encore ? Si nous faisions épouser
s : Denise. C’est là vraiment qu’était la vaillance hautaine de Dumas fils . Généralement le poète dramatique prend son publi
ment dangereux. Mais le danger était précisément où se plaisait Dumas fils et l’atmosphère où se dilataient avec allégresse
a peu de monuments littéraires où éclate plus que dans celui de Dumas fils la marque d’une volonté.   Et enfin nous arrivons
s de ce beau talent. Dès le premier jour jusqu’aux derniers, en Dumas fils , sous l’homme d’imagination, de fantaisie et de v
Mais en général femmes et fémineux, voilà ce que nous a décrit Dumas fils , parce que c’était là l’objet qu’il avait beaucou
s grand peintre d’amoureux et d’amoureuses depuis Racine, c’est Dumas fils . « Je cherchai, a-t-il dit, dans la préface de La
sans l’épuiser, tant se prolongent dans d’insondables profondeurs les fils croisés et entrelacés, les ressorts déliés et frê
. Ensuite, elle est là pour que le père Fauveau songe à elle pour son fils , et puis ensuite rougisse un peu d’avoir été si c
mable, touchant et élégant ouvrage. Tenez ! C’est pour cela que Dumas fils a refait Claudie. Il a refait Claudie deux fois,
déjà un peu vieux en 1884 s’en sont très facilement aperçus, — Dumas fils , dans Denise, a très bien vu que le personnage pr
l’indique et que je marque les deux points principaux, celui où Dumas fils a été évidemment plus avisé dramatiste que George
travail à faire, aussi, sur les relations de George Sand et de Dumas fils et sur l’influence, assez considérable à mon avis
mais du reste ne sait plus du tout au juste s’il est son frère ou son fils . Il est très doux, très bon et presque très obéis
rôle ; une bécasse de fille qui ne rêve qu’avancement et, de plus, un fils qui ne cherche constamment qu’à lui être désagréa
e constamment qu’à lui être désagréable. Tout ce que dit Perraud, son fils le tourne cruellement en dérision. M. Perraud ne
rraud ne peut pas remuer un bras, s’asseoir ou se lever, sans que son fils le traite de vieil imbécile. Il nous agace prodig
n fils le traite de vieil imbécile. Il nous agace prodigieusement, ce fils . Il ne fait rien, il vit aux crochets de son père
! ah ! la voilà l’évolution de caractère ! — Mais pas du tout ! Si le fils était poli et que le père fût dur, oui, nous verr
ui, nous verrions un commencement de changement de caractère. Mais le fils est à gifler. Que son père le rembarre solidement
y fait pas un pas. Elle en ferait un, assez marqué, précisément si le fils Perraud était tout le contraire de ce qu’il est,
acte, Perraud décidément paraît avec un caractère un peu nouveau. Son fils , — toujours ; car comme me le disait très judicie
mène à être un drame de famille ; mais après tout il n’importe, — son fils , donc, que nous avons vu dès le premier acte flir
ent un monstre naissant. Nous sommes contre lui. Seulement Perraud le fils nous a tellement horripilés pendant tout un acte,
pas être tout à fait de son côté. Nous avons une dent contre Perraud fils . Nous nous donnons des raisons pour excuser son p
arrivée à l’état aigu. Eh bien, tant mieux ! Exaspérez Monsieur votre fils pour qu’il s’en aille, et pour que nous ne le voy
lièrement atténué par suite de ces raisons-là. Toujours est-il que le fils Perraud disparaît, ce qu’il aurait dû faire depui
e les torts sont trop partagés. Qui l’a tuée ? Le père, oui ; mais le fils aussi. Peut-être le fils plus que le père, et, pa
tagés. Qui l’a tuée ? Le père, oui ; mais le fils aussi. Peut-être le fils plus que le père, et, par conséquent, le : « Voye
vant qu’il coule, le père Barrai survient et annonce à Perraud que le fils Perraud et la fille Barrai se sont conjoints en u
ce que Barrai vient solliciter de Perraud. Je n’y ai rien compris. Le fils Perraud a vingt-six ans, au moins, d’après le tex
illeur de l’ouvrage et qui est délicieux. Marèze est marié et il a un fils de vingt-trois ans. Sa femme est jalouse. Elle a
r. Et comme elle aimait le père filialement, elle commence à aimer le fils , en quelque sorte sans déplacer son cœur ; mais,
lque sorte sans déplacer son cœur ; mais, naturellement, elle aime le fils d’une amitié un peu plus amoureuse, puisqu’il a t
« Très bien, disons-nous, cette pauvre Mme Marèze vient de rendre son fils amoureux de Juliette. Elle a fait un beau coup. E
s pourquoi, l’une d’elles lui dit sans penser à mal : « J’ai vu votre fils , hier. Il était au Louvre, dans la salle des Prim
ous dire que le mot a eu du succès. Marèze est désolé et furieux. Son fils arrive, en retard comme toujours, quand il vient.
e détacher Marèze père de Juliette, c’est de donner Juliette à Marèze fils , et qui a rêvé pour son fils un mariage fastueux 
iette, c’est de donner Juliette à Marèze fils, et qui a rêvé pour son fils un mariage fastueux ; car vous avez assez vu qu’e
on. Elle dit toutes les banalités en usage dans ces occasions, et son fils lui répond le plus sensément du monde. — Je répèt
i était sorti, un peu suffoqué, rentre et d’abord refait un peu à son fils la scène que vient de lui faire sa mère — mais le
ès court — puis, sur une réflexion respectueuse, mais incisive de son fils  : « On dirait que je te la prends ! », éclate enf
roisième, malheureux ! Il y avait la scène à faire suivante : père et fils  ; le père plaide pour lui ; le fils plaide pour l
scène à faire suivante : père et fils ; le père plaide pour lui ; le fils plaide pour lui ; le fils dit : « Elle m’aime ! »
père et fils ; le père plaide pour lui ; le fils plaide pour lui ; le fils dit : « Elle m’aime ! » ; le père dit : « Elle m’
faire sentir à son père, qui est très bon et qui ne veut pas que son fils souffre et qui finit par convenir que c’est aux v
leurer et en se sentant aimé, lui aussi, et d’une autre façon que son fils , mais tendrement encore, ce qui est toujours une
verra son petit-fils au bout de l’année prochaine et il appellera son fils et il criera un peu trop fort — vous saisissez la
de la mesure juste. Enfin M. Maury, dans le personnage de Marèze, le fils (car j’ai un correspondant qui regarde comme crim
ls (car j’ai un correspondant qui regarde comme criminel de dire : le fils Marèze) a été admirable. On ne peut pas être plus
que la petite Isabelle, qui va sur ses dix-huit ans, s’est éprise du fils des d’Orcieu, l’aimable sous-lieutenant André. Au
s de donner ses raisons : « Quoi ? Pourquoi ? Suis-je honorable ? Mon fils est-il acceptable ? Mme d’Orcieu… Vous n’êtes pas
être assommé ; — puis furieux voulant tout tuer ; — puis : « Mais mon fils  ! » et c’est alors qu’il se rend compte de la sit
pos un peu énigmatiques dans trois actes, il écrit la langue de Dumas fils . Vive le théâtre ! La Loi de l’homme est faiblem
gme et du Dédale. Ses ressemblances tant de fois signalées avec Dumas fils s’accusent, puisque son évolution semble devoir ê
, supposons, je ne crois pas que ce soit déterminé dans le texte. Son fils , le prince Jean, a été élevé à Paris et y reste e
it je ne sais où, à Vienne, je crois, tombe à Paris. Il veut voir son fils , il a quelque chose de très important à lui dire.
s parents du jeune Formont, un peu puritains, résistent à marier leur fils à Rose, parce que Mme de Mégée a l’air d’être la
milieu de tout cela que tombe le vieux prince Grégoire. Il dit à son fils  : « Voici. On nous rappelle là-bas. Nos partisans
ors les plus occidentaux, un quart de sauvagerie. Le père explique le fils , le fils contribue à expliquer le père et ce sont
lus occidentaux, un quart de sauvagerie. Le père explique le fils, le fils contribue à expliquer le père et ce sont des viol
r elle et de l’empêcher de faire une sottise ; puis il entreprend son fils . (On a simplement saisi, bâillonné et garrotté le
commencent à se refroidir relativement à ce mariage de Rose avec leur fils , il faut absolument y aller ce soir. » Autant en
t pas moyen. Il a pris sa revanche dans sa préface. C’est comme Dumas fils . Il est vrai que les personnages de Dumas fils n’
ace. C’est comme Dumas fils. Il est vrai que les personnages de Dumas fils n’étaient jamais les mêmes dans ses comédies et d
ui se dégourdit, M. de Lorcey, c’est-à-dire, m’assure-t-on, le propre fils de M. Guitry, a montré beaucoup de tact, de goût
if, dit le baron, sans qu’on sache pourquoi, et la belle-mère de leur fils , Mme Deguingois ou de Guingois, selon les circons
eguingois ou de Guingois, selon les circonstances. Ils ont marié leur fils , comme vous venez devoir, leur fils Paul Margès,
circonstances. Ils ont marié leur fils, comme vous venez devoir, leur fils Paul Margès, avocat et député socialiste, en pass
ve et ayant son plan, Christiane Margès, Christiane, épouse de Margès fils , que je vous ai présentée plus haut. Jalouse de s
des amours d’une quadragénaire avec un petit jeune homme, ami de ses fils , plus jeune que son fils aîné, et qu’elle a fait
énaire avec un petit jeune homme, ami de ses fils, plus jeune que son fils aîné, et qu’elle a fait sauter sur ses genoux qua
uoi qu’il en soit, Mme de Rysbergue, surnommée Maman Colibri, par ses fils mêmes, s’éprend, au premier acte, du petit vicomt
ion par campagne semestrielle, ne se doute encore de rien ; mais leur fils Richard, très mûr déjà, très sérieux, malgré ses
des soupçons. Il se contient ; et il est un peu fébrile. Il prend son fils à part : «  Écoute ! J’ai mon idée. Tu es mon ass
y connais. Et déjà ami de la maison, dévoué à la maison. Un troisième fils , presque, que j’aurais là. — C’est insensé et c’e
t pas intéressantes. Retour de Mme de Rysbergue à Paris. Richard, son fils aîné, est marié depuis dix-huit mois et a un fils
Paris. Richard, son fils aîné, est marié depuis dix-huit mois et a un fils de trente semaines. Elle se présente chez lui. No
eur mélancolique le retour de sa femme. « Tu la reverras ? » dit son fils . — Non, mon enfant, il vaut mieux pas. Je n’y me
bien l’homme qui n’aime pas et qui aime à se laisser aimer. M. Baron fils est toujours amusant dans les rôles de « bon garç
e vivre avec le pianiste et devant être torturée par l’existence d’un fils du pianiste, au lieu d’être consolée par la naiss
s sous les yeux. J’aurais voulu qu’il fût toujours en scène. M. Baron fils a beaucoup amusé dans un petit rôle de garçon d’h
sisté, à cet acte II. En y songeant, je me dis (Salut, ombre de Dumas fils  !) qu’il aurait suffi peut-être d’une légère prép
vons à Lyon, chez la mère de Landry, où s’est réfugié Landry avec son fils . Ce bon Landry nous paraît bien changé ; autant,
t se diriger vaguement vers trois résolutions contraires. Il aime son fils  ; — il aime encore sa femme ; car, comme elle est
fin, par amour pour sa mère et sa sœur, et pour donner une mère à son fils , il songe à.épouser Mlle Geneviève d’Aix-en-Prove
chette, avec la complicité d’une vieille bonne, et elle a eu avec son fils une conversation assez attendrissante. Il la surp
ctuelle, la douleur permanente qu’elle a sentie à être séparée de son fils , et elle promet à son mari que désormais elle ser
e permettra sans doute de lui dire ce que je disais à Alexandre Dumas fils . On ne voit pas du tout pour quelle raison Landry
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
ênaient pas ; et, à sa mort, dans les guerres qui suivirent entre ses fils , il se déclare pour l’aîné, Moutamin, qui avait o
l revint donc au service du roi de Saragosse, Moutamin, et ensuite du fils de ce dernier, Mostaïn. Cela le mena à se mêler d
à la tête de cent chevaliers gentilshommes et se met à défier Diègue, fils de Laïn Calvo : « Laissez mes lavandières, fils d
met à défier Diègue, fils de Laïn Calvo : « Laissez mes lavandières, fils de l’alcade citadin… » Il paraît que Diègue était
en empêcher62. » Cela n’est pas plus long. Le comte tué, et ses deux fils faits prisonniers par Rodrigue, les trois filles
vez mal fait, seigneur, de vous récuser ; car je serai toujours votre fils , et le fils de ma mère. Faites attention au monde
, seigneur, de vous récuser ; car je serai toujours votre fils, et le fils de ma mère. Faites attention au monde, seigneur,
moi ! Petite encore, je demeurai orpheline de la comtesse ma mère. Un fils de Diègue Laynez m’a fait beaucoup de mal ; il m’
r les Castillans et de les soulever en sévissant contre Diègue et son fils . C’est sur cette simple objection qu’avec une spo
e le roi veut le punir et le faire tuer : « Écoutez-moi, dit-il, mon fils , mettez ici toute votre attention. Je redoute ces
sans nul artifice ; mais gardez-vous de lui comme d’un ennemi mortel. Fils , passez devers Faro, où se tient votre oncle Ruy
pour en tirer vengeance par lui-même, et se demandant si l’un de ses fils est de force et de cœur à le suppléer. Pour s’en
de poignard ou de dague. » « Le vieillard, pleurant de joie, dit : «  Fils de mon âme, ta colère me calme, et ton indignatio
72 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
e d’imagination-active, sans cesse occupée à emmêler et à démêler les fils d’une action romanesque. La qualité des matériaux
atrocité qui résiste à ce moyen. Prenez un inceste : si la mère et le fils sont inconnus l’un à l’autre, vous avez ôté la su
e : vous doserez l’horreur à volonté, selon que la mère connaîtra son fils , ou non, et selon que le fils se connaîtra lui-mê
olonté, selon que la mère connaîtra son fils, ou non, et selon que le fils se connaîtra lui-même, ou non475. Autre avantage
èbre et caractéristique tragédie de Crébillon. Pharasmane et ses deux fils , Arsame et Rhadamiste, sont amoureux de Zénobie ;
e. Pharasmane ne saura rien : il est chargé du dénouement. Il tue son fils  : atrocité, — sans le connaître : excuse. Éclairé
hyeste ou la formule est donnée. 474. Sémiramis, Sémiramis aime son fils Ninias. 475. Sémiramis : « Ninias élevé sous le
73 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »
iens rebelles, une victoire à la course des chars, et la naissance du fils que lui donnait Olympias. Enfin, sur les monnaies
le sanctuaire, et comment alors, sur le cri de la prêtresse, « ô mon fils , on ne peut te résister », il ne voulut pas atten
r, que la noblesse du sang et que le charme du sommeil ! Pour toi, le fils de Jupiter, Hercule, et les fils de Léda ont gran
le charme du sommeil ! Pour toi, le fils de Jupiter, Hercule, et les fils de Léda ont grandement souffert, et témoigné de t
de l’Asie. Tous ces hommes ne furent pas des tyrans féroces, comme le fils d’Antipater, Cassandre, meurtrier d’Olympias ; ma
méter ou Cérès, elle associe par un jeu de mots puéril l’apothéose du fils d’Antigone, dont elle subit avec joie la protecti
eu, comme si les amis étaient les astres, et lui le soleil ! « Salut, fils du puissant dieu Neptune et de la déesse Aphrodit
74 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »
s et les Louis se fondaient en deux personnages, l’un père et l’autre fils de l’empereur Charles : cette triade légendaire r
lorieux ou douloureux, elles eurent leur épopée. On chanta les quatre fils Aymon en Ardenne, Raoul de Cambrai en Vermandois.
a traduction d’un morceau d’une chanson du cycle de Guillaume : trois fils et un petit-fils d’Aimeri de Narbonne y paraissen
nant lui remémore qu’« il est carême » ; ce Bernier, écuyer de Raoul, fils d’un des quatre fils de Herbert, qui, fidèle à la
« il est carême » ; ce Bernier, écuyer de Raoul, fils d’un des quatre fils de Herbert, qui, fidèle à la loi féodale, suit so
cadavre sur cadavre : depuis le vieil Hardré, depuis Bègue et Garin, fils de Hervis, jusqu’aux petits-enfants de Hervis et
ers d’une sensibilité délicate, faisant parler une mère qui donne son fils à l’empereur Charles pour la guerre saxonne : Il
èvent. Dans un poème du xiiie  siècle, une mère, forcée de donner son fils , pour sauver son mari, prononce une plainte d’un
re aura plus de consistance, plus d’être, si en elle nous apparaît le fils ou le père d’un héros, qui nous est connu. Les jo
rt de ses émotions antérieures, que de lui présenter les pères ou les fils des héros qu’il aimait ? Les pères surtout : car,
t, parce que, si l’on n’est pas toujours le père, on est forcément le fils de quelqu’un, la curiosité des auditeurs remontai
nts généalogiques qui vont en sens inverse de la nature : car ici les fils engendrent les pères, et les aïeux naissent après
délaissés Renaud et Guillaume : mais surtout Auberon le petit homme, fils de Jules César, neveu d’Arthur et frère jumeau de
t le grand machiniste de l’épopée : il empêche Ogier de tuer Charlot, fils de l’empereur, parce que le poète qui l’a fait tr
a lourde massue, monté sur sa jument à tous crins, qui, avec ses sept fils chevauchant des chevaux de charrue, s’en va défen
M. P. Kajna prend le mot en un sens plus étroit, comme signifiant le fils de Clovis, probablement Clotaire. 15. La victoir
75 (1898) La cité antique
le miel, le vin, car c’est avec cela qu’on réjouit les morts18. » — «  Fils de Pélée, dit Néoptolème, reçois ce breuvage qui
nt volontiers aux morts le nom de dieux souterrains. Dans Eschyle, un fils invoque ainsi son père mort : « Ô toi qui es un d
morts. Veille sur mes enfants qui n’auront plus de mère ; donne à mon fils une tendre épouse, à ma fille un noble époux. Fai
les explique nettement quand il dit : « Le mort qui n’a pas laissé de fils ne reçoit pas d’offrandes, et il est exposé à une
vent ce vœu : « Puisse-t-il naître successivement de notre lignée des fils qui nous offrent dans toute la suite des temps le
87 ! » Il suivait de là qu’en Grèce et à Rome, comme dans l’Inde, le fils avait le devoir de faire les libations et les sac
de l’habitation, non loin de la porte, « afin, dit un ancien, que les fils , en entrant ou en sortant de leur demeure, rencon
it seul le pouvoir de l’enseigner, et ne pouvait l’enseigner qu’à son fils . Les rites, les termes de la prière, les chants,
t se propager que par la génération. Le père, en donnant la vie à son fils , lui donnait en même temps sa croyance, son culte
la sœur n’est pas dans la famille ce qu’y est le frère, c’est que le fils émancipé ou la fille mariée cesse complètement d’
t que la cérémonie sacrée du mariage l’aura initiée au culte ; que le fils n’y comptera plus, s’il a renoncé au culte ou s’i
s’il a été émancipé ; que l’adopté y sera, au contraire, un véritable fils , parce que, s’il n’a pas le lien du sang, il aura
; Célibat interdit ; Divorce en cas de stérilité ; Inégalité entre le fils et la fille. Les croyances relatives aux morts
ient sans cesse : « Puisse-t-il naître toujours dans notre lignée des fils qui nous apportent le riz, le lait et le miel. »
dû aux morts132. » Chacun avait donc un intérêt puissant à laisser un fils après soi, convaincu qu’il y allait de son immort
nt que durait la famille. Aussi les lois de Manou appelaient-elles le fils aîné « celui qui est engendré pour l’accomplissem
te serait continué après lui. Mais il ne suffisait pas d’engendrer un fils . Le fils qui devait perpétuer la religion domesti
continué après lui. Mais il ne suffisait pas d’engendrer un fils. Le fils qui devait perpétuer la religion domestique devai
spurius, ne pouvait pas remplir le rôle que la religion assignait au fils . En effet, le lien du sang ne constituait pas à l
s à lui seul la famille et il fallait encore le lien du culte. Or, le fils né d’une femme qui n’avait pas été associée au cu
livrer à cet homme. L’enfant qui naissait de là était considéré comme fils du mari, et continuait son culte. Telles étaient
n’avait pas eu d’enfants, avec le plus proche parent de son mari. Le fils qui naissait était réputé fils du défunt143. La n
le plus proche parent de son mari. Le fils qui naissait était réputé fils du défunt143. La naissance de la fille ne remplis
it capital, dont on verra plus loin les conséquences. C’était donc le fils qui était attendu, qui était nécessaire ; c’était
les mânes de ses ancêtres et s’assure à lui-même l’immortalité. » Ce fils n’était pas moins précieux aux yeux des Grecs, ca
ar son culte la religion domestique. Aussi, dans le vieil Eschyle, le fils est-il appelé le sauveur du foyer paternel144. L’
le fils est-il appelé le sauveur du foyer paternel144. L’entrée de ce fils dans la famille était signalée par un acte religi
ligatoire à Rome, en Grèce et dans l’Inde. Il fallait de plus pour le fils , comme nous l’avons vu pour la femme, une sorte d
e était le droit d’adopter. « Celui à qui la nature n’a pas donné de fils peut en adopter un, pour que les cérémonies funèb
laidoyer d’un orateur athénien dans un procès où l’on contestait à un fils adoptif la légitimité de son adoption. Le défende
tion. Le défendeur nous montre d’abord pour quel motif on adoptait un fils  : « Ménéclès, dit-il, ne voulait pas mourir sans
nulez mon adoption, vous ferez que Ménéclès sera mort sans laisser de fils après lui, qu’en conséquence personne ne fera les
les repas funèbres, et qu’enfin il sera sans culte149. » Adopter un fils , c’était donc veiller à la perpétuité de la relig
l suivait de là qu’elle n’était permise qu’à celui qui n’avait pas de fils . La loi des Hindous est formelle à cet égard150.
, et nous savons qu’au temps de Gaïus un même homme pouvait avoir des fils par la nature et des fils par l’adoption. Il para
ps de Gaïus un même homme pouvait avoir des fils par la nature et des fils par l’adoption. Il paraît pourtant que ce point n
de Clodius en se fondant sur ce que l’homme qui l’a adopté a déjà un fils , et il s’écrie que cette adoption est contraire a
cette adoption est contraire au droit religieux. Quand on adoptait un fils , il fallait avant tout l’initier à son culte, « l
paraît avoir été assez semblable à celle qui marquait la naissance du fils . Par là le nouveau venu était admis au foyer et a
droit de se charger de ses funérailles et de conduire son convoi. Le fils adopté ne pouvait plus rentrer dans son ancienne
ne famille ; tout au plus la loi le lui permettait-elle, si, ayant un fils , il le laissait à sa place dans la famille adopta
l’adoption correspondait comme corrélatif l’émancipation. Pour qu’un fils pût entrer dans une nouvelle famille, il fallait
t cet acte par le nom bien significatif de sacrorum detestatio159. Le fils émancipé n’était plus, ni pour la religion ni pou
ns anciennes, la femme ne transmettait ni l’existence ni le culte. Le fils tenait tout du père. On ne pouvait pas d’ailleurs
t pas d’ailleurs appartenirà deux familles, invoquer deux foyers ; le fils n’avait donc d’autre religion ni d’autre familleq
de droit avec la famille où elle était née. À plus forte raison, son fils n’avait rien de commun avec cette famille. Le pri
egré le plus éloigné. Peu importe, en effet, pour Tiberius qu’il soit fils de Cornélie, la fille des Scipions ; ni lui ni Co
ait au culte que l’on reconnaissait vraiment les agnats. En effet, le fils que l’émancipation avait détaché du culte n’était
s vu, héréditaire de mâle en mâle, la propriété l’est aussi. Comme le fils est le continuateur naturel et obligé du culte, i
, de ce qu’il y a de plus puissant sur leurs âmes. Ce qui fait que le fils hérite, ce n’est pas la volonté personnelle du pè
ersonnelle du père. Le père n’a pas besoin de faire un testament ; le fils hérite de sonplein droit, ipso jure heres exsisti
ce d’inventaire et le bénéfice d’abstention ne sont pas admis pour le fils dans le droit grec et ne sesont introduits que fo
ation, morte parentis continuatur dominium. Déjà du vivant du père le fils était copropriétaire du champ et de la maison, vi
marquée pour continuer le culte et prendre soin du domaine. 2° Le fils hérite, non la fille. C’est ici que les lois a
e fût aussi complètement propriétaire de sa part de patrimoine que le fils l’était de la sienne. Nous n’avons pas la preuve
erdit aux femmes d’hériter. Au temps de Cicéron, si un père laisse un fils et une fille, il ne peut léguer à sa fille qu’un
grecque, donnait à la fille une situation fort inférieure à celle du fils , et c’était la conséquence naturelle et inévitabl
ousât du moins l’héritier. Si, par exemple, le défunt avait laissé un fils et une fille, la loi autorisait le mariage entre
oula doter215. Si un père n’avait qu’une fille, il pouvait adopter un fils et lui donner sa fille en mariage. Il pouvait enc
elui qui n’a pas d’enfant mâle peut charger sa fille de lui donner un fils qui devienne le sien et qui accomplisse en son ho
« Je te donne, parée de bijoux, cette fille qui n’a pas de frère ; le fils qui en naîtra sera mon fils et célébrera mes obsè
ux, cette fille qui n’a pas de frère ; le fils qui en naîtra sera mon fils et célébrera mes obsèques222 ». L’usage était le
r sa fille, en la donnant à un mari avec cette condition spéciale. Le fils qui naissait d’un tel mariage était réputé fils d
ondition spéciale. Le fils qui naissait d’un tel mariage était réputé fils du père de la femme ; il suivait son culte, assis
t hindou cet enfant héritait de son grand-père comme s’il eût été son fils  ; il en était exactement de même à Athènes. Lorsq
s de dire, son héritier n’était ni sa fille ni son gendre, c’était le fils de la fille224. Dès que celui-ci avait atteint sa
cipes réglaient l’ordre de la succession. Si un homme ayant perdu son fils et sa fille ne laissait que des petits-fils après
du son fils et sa fille ne laissait que des petits-fils après lui, le fils de son fils héritait, mais non pas le fils de sa
et sa fille ne laissait que des petits-fils après lui, le fils de son fils héritait, mais non pas le fils de sa fille. À déf
petits-fils après lui, le fils de son fils héritait, mais non pas le fils de sa fille. À défaut de descendants, il avait po
e descendants, il avait pour héritier son frère, non pas sa sœur ; le fils de son frère, non pas le fils de sa sœur. À défau
éritier son frère, non pas sa sœur ; le fils de son frère, non pas le fils de sa sœur. À défaut de frères et de neveux, il f
e du défunt, pourvu qu’il soit frère consanguin ; à défaut de lui, le fils du frère : car la succession passe toujours aux m
. Ici encore le droit ancien se conformait aux règles religieuses. Le fils qui avait été exclu du culte paternel par l’émanc
avait été associé au culte d’une famille par l’adoption y devenait un fils , y continuait le culte et héritait des biens. Dan
tiques, il ne pouvait pas non plus hériter de deux familles. Aussi le fils adoptif, qui héritait de la famille adoptante, n’
par son abandon ; et pour cela il doit laisser dans cette famille un fils qui le remplace231. Ce fils prend le soin du cult
ela il doit laisser dans cette famille un fils qui le remplace231. Ce fils prend le soin du culte et la possession des biens
urner à sa famille de naissance et hériter d’elle. Mais ce père et ce fils ne peuvent plus hériter l’un de l’autre ; ils ne
ion de leur temps, venait sans nul doute d’une époque lointaine où le fils ne pouvait ni être déshérité ni refuser l’héritag
it d’aînesse. La vieille religion établissait une différence entre le fils aîné et le cadet : « L’aîné, disaient les anciens
ière : « car le droit de prononcer les prières appartient à celui des fils qui est venu au monde le premier ». L’aîné était
vent sous son autorité comme ils vivaient sous celle de leur père. Le fils aîné acquitte la dette envers les ancêtres, il do
 Que l’aîné ait pour ses jeunes frères l’affection d’un père pour ses fils , et que ceux-ci à leur tour le respectent comme u
indivisible. La loi qui permet au père de vendre et même de tuer son fils , loi que nous trouvons en Grèce comme à Rome, n’a
e son père ; pendant sa jeunesse, de son mari ; son mari mort, de ses fils  ; si elle n’a pas de fils, des proches parents de
unesse, de son mari ; son mari mort, de ses fils ; si elle n’a pas de fils , des proches parents de son mari ; car une femme
umise à la tutelle des agnats de son mari c’est-à-dire de ses propres fils , s’il y en a249, ou, à défaut de fils, des plus p
ari c’est-à-dire de ses propres fils, s’il y en a249, ou, à défaut de fils , des plus proches parents250. Son mari a une tell
avec la nature ; elle dit que le père sera le chef du culte et que le fils devra seulement l’aider dans ses fonctions sainte
tain nombre d’années ; la religion exige davantage. La nature fait au fils une majorité ; la religion ne lui en accorde pas.
détacher de lui de son vivant. Dans la rigueur du droit primitif, les fils restent liés au foyer du père et, par conséquent,
ligion domestique était en pleine vigueur. Cette sujétion sans fin du fils au père disparut de bonne heure à Athènes. À Rome
Athènes. À Rome, la vieille règle fut scrupuleusement conservée : le fils ne put jamais entretenir un foyer particulier du
 ; elle avait pour principe et pour condition le culte domestique. Le fils né du concubinat n’était pas placé sous l’autorit
de céder à un autre la puissance qu’on a sur elle. Droit de marier le fils  : le mariage du fils intéresse la perpétuité de l
a puissance qu’on a sur elle. Droit de marier le fils : le mariage du fils intéresse la perpétuité de la famille. Droit d’ém
erpétuité de la famille. Droit d’émanciper, c’est-à-dire d’exclure un fils de la famille et du culte. Droit d’adopter, c’est
tager et reposant tout entière sur la tête du père, ni la femme ni le fils n’avaient rien en propre. Le régime dotal était a
s du mari. Elle ne reprenait même pas sa dot en devenant veuve258. Le fils était dans les mêmes conditions que la femme : il
u droit romain qui interdit tout contrat de vente entre le père et le fils . Si le père eût vendu au fils, il se fût vendu à
ut contrat de vente entre le père et le fils. Si le père eût vendu au fils , il se fût vendu à lui-même, puisque le fils n’ac
Si le père eût vendu au fils, il se fût vendu à lui-même, puisque le fils n’acquérait que pour le père259. On voit dans le
t disposer de toute la propriété qui était dans la famille, et que le fils lui-même pouvait être envisagé comme une propriét
ou le céder à un autre. Le céder, c’était ce qu’on appelait vendre le fils . Les textes que nous avons du droit romain ne nou
les réserves qui pouvaient y être contenues. Il paraît certain que le fils ainsi vendu ne devenait pas tout à fait l’esclave
sclave de l’acheteur. Le père pouvait stipuler dans le contrat que le fils lui serait revendu. Il gardait alors sa puissance
ation jusqu’à trois fois, mais déclara qu’après cette triple vente le fils serait enfin affranchi de la puissance paternelle
tice aux personnes qui sont en puissance, c’est-à-dire à la femme, au fils , à l’esclave. Car de ce que ces personnes ne pouv
qu’elles ne pouvaient non plus rien revendiquer en justice. Si votre fils , soumis à votre puissance, a commis un délit, l’a
t, l’action en justice est donnée contre vous. Le délit commis par un fils contre son père ne donne lieu à aucune action en
n justice265. » De tout cela il résulte clairement que la femme et le fils ne pouvaient être ni demandeurs, ni défendeurs, n
l responsable des délits commis par les siens. Si la justice, pour le fils et la femme, n’était pas dans la cité, c’est qu’e
ble d’impudicité, et tout le monde connaît ce père qui mit à mort son fils , complice de Catilina268. Les faits de cette natu
e de famille était seul soumis au jugement de la cité, la femme et le fils ne pouvaient trouver d’autre juge que lui. Il éta
ces croyances mêmes. Par exemple, le père avait le droit d’exclure le fils de sa famille, mais il savait bien que s’il le fa
l’étranger, mais la religion lui défendait de le faire, s’il avait un fils . Il était propriétaire unique des biens, mais il
religion le lui défend, et s’il ose le faire, elle l’en punit. Car le fils qui vient à naître d’une telle union est considér
la première règle du culte est que le foyer se transmette du père au fils  ; or l’adultère trouble l’ordre de la naissance.
est que le tombeau ne contienne que les membres de la famille ; or le fils de l’adultère est un étranger qui sera enseveli d
plus de bonheur divin pour les ancêtres. Aussi l’Hindou dit-il : « Le fils de l’adultère anéantit dans cette vie et dans l’a
n’y a pas égale autorité, il y a au moins dignité égale280. Quant au fils , nous l’avons vu soumis à l’autorité d’un père qu
autorité d’un père qui peut le vendre et le condamner à mort. Mais ce fils a son rôle aussi dans le culte ; il remplit une f
certains jours, est tellement nécessaire que le Romain qui n’a pas de fils est forcé d’en adopter un fictivement pour ces jo
. Et voyez quel lien puissant la religion établit entre le père et le fils  ! On croit à une seconde vie dans le tombeau, vie
st convaincu que sa destinée après cette vie dépendra du soin que son fils aura de son tombeau, et le fils, de son côté, est
ès cette vie dépendra du soin que son fils aura de son tombeau, et le fils , de son côté, est convaincu que son père mort dev
ns donnaient aux vertus domestiques le nom de piété : l’obéissance du fils envers le père, l’amour qu’il portait à sa mère,
tué de génération en génération ; et c’était un devoir de laisser des fils après soi pour le continuer. Un ennemi personnel
iter les uns des autres. Les Douze Tables prononcent que, à défaut de fils et d’agnats, legentilis est héritier naturel. Dan
dans les deux langues pour les noms patronymiques. Claudius signifie fils de Clausus, et Butadès fils de Butès. Ceux qui cr
les noms patronymiques. Claudius signifie fils de Clausus, et Butadès fils de Butès. Ceux qui croient voir dans la gens une
e qu’était l’autorité dans la famille ancienne, nous avons vu que les fils ne se séparaient pas du père ; en étudiant les rè
om était celui de la gens tout entière. Ainsi l’on disait : Miltiade, fils de Cimon, Lakiade, et à la génération suivante, C
Miltiade, fils de Cimon, Lakiade, et à la génération suivante, Cimon, fils de Miltiade, Lakiade, Κιμῶν Μιλτιάδου Λακιάδης. L
était présenté à la phratrie par son père, qui jurait qu’il était son fils . L’admission avait lieu sous une forme religieuse
 ; elle laissait au père le droit et le devoir de juger sa femme, son fils , son client. C’est pour cette raison que le droit
e Xerxès393. Hippolyte était vénéré comme dieu à Trézène394. Pyrrhus, fils d’Achille, était un dieu à Delphes, uniquement pa
nc les termes mystérieux et sacrés de cette prière. Après le père, le fils les répéta. Dès qu’on sut écrire, on les mit en é
de, Oreste, meurtrier de sa mère, dit à Ménélas : « Il est juste que, fils d’Agamemnon, je règne dans Argos » ; et Ménélas l
on prescrivait que le soin de l’entretenir passât toujours du père au fils . Le sacerdoce fut donc héréditaire, et le pouvoir
nité royale. Protis avait fondé Marseille : les Protiades, de père en fils , y exercèrent le sacerdoce et y jouirent de grand
par la naissance en vertu de la loi religieuse qui prescrivait que le fils succédât au père dans tout sacerdoce ; la naissan
que le foyer sacré, en vertu de la loi religieuse, passait du père au fils  ; il en est résulté que la maison a été un bien h
evenu la propriété inaliénable d’une famille. La religion disait : Le fils continue le culte, non la fille ; et la loi a dit
ntinue le culte, non la fille ; et la loi a dit avec la religion : Le fils hérite, la fille n’hérite pas ; le neveu par les
, les lois n’étaient pas écrites ; elles se transmettaient de père en fils , avec la croyance et la formule de prière. Elles
pe que, si un étranger obtenait le droit de cité romaine sans que son fils , né avant cette époque, eût la même faveur, le fi
aine sans que son fils, né avant cette époque, eût la même faveur, le fils devenait à l’égard du père un étranger et ne pouv
oyen et étranger était plus forte que le lien de nature entre père et fils . Il semblerait à première vue qu’on eût pris à tâ
aut l’aimer, comme Abraham aimait son Dieu, jusqu’à lui sacrifier son fils . Il faut surtout savoir mourir pour elle. Le Grec
te, il n’avait plus de famille ; il cessait d’être époux et père. Ses fils n’étaient plus en sa puissance587, sa femme n’éta
t se montrer en public avec un visage gai. La mère qui savait que son fils avait échappé au désastre et qu’elle allait le re
ffliction et pleurait. Celle qui savait qu’elle ne reverrait plus son fils , témoignait de la joie et parcourait les temples
pas ; elle était indivisible comme la religion primitive du foyer. Le fils aîné, succédant seulau père, prenait en main le s
la paternité, n’a pu s’appliquer alors qu’au chef de la famille. Ses fils , ses frères, ses serviteurs, tous l’appelaient ai
res. Comme il descend d’un pater, on l’appelle en latin patricius. Le fils d’un client, au contraire, si haut qu’il remonte
rque « qu’anciennement, dans quelquesvilles, il était de règle que le fils ne fût pas citoyen du vivant du père, et que, le
e fils ne fût pas citoyen du vivant du père, et que, le père mort, le fils aîné seul jouit des droits politiques701 ». La lo
lontairement. C’était renoncer à une religion. Ajoutons encore que le fils né d’un mariage sans rites, était réputé bâtard,
entièrement vrai. Les descendants de Codrus se succédèrent de père en fils pendant treize générations. Ils avaient le titre
me Romulus ; les dieux des patriciens le frappent de la foudre et ses fils avec lui. Ce coup rend l’autorité au sénat, qui n
isent que cette femme s’est tuéeelle-même, se punissant du crime d’un fils du roi. Le peuple de Collatie se soulève ; on se
s, qui n’étaient pas écrites et dont ils se transmettaient de père en fils les formules sacrées. Ces familles gardaient auta
du patrimoine, laissa le père libre d’en donner quelque portion à ses fils cadets, puis, après avoir exigé que l’aîné eût au
rer du patron ni en choisir un autre, et qu’il est attaché de père en fils à une famille754. Ne saurions-nous que cela, ce s
quel il est soumis en toute chose. Toute sa vie il est client, et ses fils le sont après lui. Il y a quelque analogie entre
glèbe. Le client, comme le serf, reste soumis à un maître de père en fils . Un passage de Tite-Live fait supposer qu’il lui
uerre domestique dans chaque bourgade, dans chaque maison, de père en fils . Ces luttes paraissent avoir eu une fortune diver
eux il n’y a qu’une différence : on était client autrefois de père en fils  ; maintenant la condition d’affranchi cesse à la
l obtient le droit, en mourant, de transmettre ce qu’il possède à son fils  ; il est vrai qu’à défaut de fils son bien retour
transmettre ce qu’il possède à son fils ; il est vrai qu’à défaut de fils son bien retourne encore au patron. Mais voici un
atron. Mais voici un progrès nouveau : le client qui ne laisse pas de fils obtient le droit de faire un testament. Ici la co
À ses yeux, la révolution qui s’est faite est un mal moral, un crime. Fils de l’aristocratie, il lui semble que cette révolu
doit la perpétuer. Mais en vain la tradition même va se flétrir, les fils des nobles vont oublier leur noblesse ; bientôt o
venir de Crête le pieux Epiménide, personnage mystérieux qu’on disait fils d’une déesse ; on lui fit accomplir une série de
es riches renversa Pisistrate, deux fois il reprit le pouvoir, et son fils aîné régna dans Athènesaprès lui. Il fallut l’int
ique : Elle maintient la puissance du père ; elle le laisse juger son fils , le condamner à mort, le vendre. Du vivant du pèr
juger son fils, le condamner à mort, le vendre. Du vivant du père, le fils n’est jamais majeur. Pour ce qui est des successi
pas encore ; ils n’héritent pasentre eux ; la mère ne succède pas au fils , ni le fils à la mère832. Elle conserve à l’émanc
; ils n’héritent pasentre eux ; la mère ne succède pas au fils, ni le fils à la mère832. Elle conserve à l’émancipation et à
re et les effets que ces deux actes avaient dans le droit antique. Le fils émancipé n’a plus part au culte de la famille, et
père ne pourra pas disposer plus de trois fois de la personne de son fils , et qu’après trois ventes le fils sera libre834.
de trois fois de la personne de son fils, et qu’après trois ventes le fils sera libre834. C’est ici la première atteinte que
ve fut celui qui donna à l’homme le pouvoir de tester. Auparavant, le fils était héritiersien et nécessaire ; à défaut de fi
r. Auparavant, le fils était héritiersien et nécessaire ; à défaut de fils , le plus proche agnat héritait ; à défaut d’agnat
il s’en éloigne davantage. Le droittrèsantique avait prescrit que le fils aîné fût seul héritier. La loi de Solon s’enécart
ain ou consanguin, non pas son frère utérin. À défaut de frères ou de fils de frères, la succession passe à la sœur. S’il n’
ses membres, il ne supprima pas le droit de la famille naturelle ; le fils resta héritier nécessaire ; si le mourant ne lais
faute grave ; il est vraisemblable que la même défense protégeait le fils . L’autorité paternelle allait s’affaiblissant, à
nta-t-il pas de dire comme les Douze Tables : « Après triple vente le fils sera libre. » Il permit au fils arrivé à un certa
ouze Tables : « Après triple vente le fils sera libre. » Il permit au fils arrivé à un certain âge d’échapper au pouvoir pat
s, sinon les lois, en vinrent insensiblement à établir la majorité du fils , du vivant même du père. Nous connaissons une loi
ivant même du père. Nous connaissons une loi d’Athènes qui enjoint au fils de nourrir son père devenu vieux ou infirme ; une
evenu vieux ou infirme ; une telle loi implique nécessairement que le fils peut posséder, et par conséquent qu’il est affran
a puissance paternelle. Cette loi n’existait pas à Rome, parce que le fils ne possédait jamais rien et restait toujours en p
l doit voter, sachant bien qu’il aura à donner son sang ou celui d’un fils . Les intérêts individuels sont unis inséparableme
ond, suivant la tradition, fut un Sabin ; le cinquième était, dit-on, fils d’un Grec ; le sixième fut un Étrusque. Sa langue
i se recrutait à peu près lui-même, et où l’on peut remarquer que les fils succédaient ordinairement aux pères. Il était vér
u. » D’autres passages du même orateur montrent que c’est toujours le fils qui doit porter les breuvages sur la tombe ; De P
e d’Astyphilos, c. 7, montre un homme qui avant de mourir a adopté un fils afin que celui-ci ἐπὶ τοὺς βωμοὺς τοὺς πατρῷους β
ἐναντίον ἁπάείπεῖν υἱόν κατὰ νόμον μηκέτι εἶναι. Cf. Lucien, XXIX, Le fils déshérité. Pollux, IV, 93. Hésychius, v° Ἀποκηρυκ
. 208. Dans Isée, In Xenœnetum, 4, nous voyons un père qui laisse un fils , deux filles et un autre fils émancipé ; le premi
m, 4, nous voyons un père qui laisse un fils, deux filles et un autre fils émancipé ; le premier fils hérite seul. Dans Lysi
ui laisse un fils, deux filles et un autre fils émancipé ; le premier fils hérite seul. Dans Lysias, Pro Mantitheo, 10, nous
ilius a patre liber esto (apud Ulpian., Fragm., X, 1). 263. Quand le fils avait commis un délit, le père pouvait se dégager
reculés l’Attique s’appelait Ionia et Ias. Mais on a tort de faire du fils de Xuthos, du héros légendaire d’Euripide, la tig
76 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Conteurs ayant collaboré au présent recueil »
Cuisinier à Dubréka. YARÉDIA, — jeune Gourmantié — de Fada. YÉRIFIMA, fils d’Onouânou, — Gourmantié de Fada. YAMBA, fils d’O
ié — de Fada. YÉRIFIMA, fils d’Onouânou, — Gourmantié de Fada. YAMBA, fils d’Oyempâgo. — Elève gourmantié de l’école de Fada
cole de Fada. TALATA. — Elève gourmantié de l’école de Fada. SANKAGO, fils d’Abdou. — Elève gourmantié de l’école de Fada. I
’école de Fada. MOPO. — Elève gourmantié de l’école de Fada. TANKOUA, fils de Papandia. — Elève gourmantié de l’école de Fad
77 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
nnées de mariage, madame Aubray s’est consacrée, a l’éducation de son fils Camille, qu’elle a fait à son image et façonné d’
pathique, moitié excentrique, qui vous attire en vous inquiétant. Son fils Camille, médecin de vingt-quatre ans, reflète tou
la sienne ; elle s’est faite la mère de sa fille et la fiancée à son fils . Elle a relevé cet homme abattu, en l’initiant à
e, qui attendait d’elle le bien-être, elle s’est trouvée connaître le fils du propriétaire de la maison dont elles occupaien
ncongrue : ce n’est pas assez, il devrait ruer. Vous imaginez-vous un fils de famille épousant une fille-mère, et reconnaiss
-vous un fils de famille épousant une fille-mère, et reconnaissant un fils anonyme, pour faire pénitence des fredaines de sa
sa maîtresse. Jeannine refuse ; alors il lui offre de reconnaître son fils . Mais son premier acte sera de l’enlever à sa mèr
sa main avec une tendresse passionnée. Jeannine, agenouillée sur son fils , la tête cachée dans ses vêtements, sanglote douc
incline devant leur puissance. Périssent ses principes plutôt que son fils  ! Son honneur vaut bien une apostasie ! L’inconsé
iable, en l’accouplant à une femme qu’elle juge indigne de son propre fils  ? Valmoreau l’a échappé belle, et la pitié vous p
et qui fait éclater la salle en applaudissements : « Elle ment ! mon fils  ; épouse la ! » — « C’est égal, c’est raide ! » d
78 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »
violé par eux du fait même de leur naissance. De ces bâtards, de ces fils charmants de l’amour, comme disent les romanciers
plus sur le front des héros, depuis l’Antony, de Dumas père, jusqu’au Fils naturel, de Dumas fils, ont troublé si bien les t
éros, depuis l’Antony, de Dumas père, jusqu’au Fils naturel, de Dumas fils , ont troublé si bien les têtes qu’ils les ont tou
bons gentilshommes de par la faiblesse de leurs mères. Pires que les fils de Noé, qui ne découvrirent que la honte paternel
s ont parlé de ce qu’ils auraient dû voiler de silence par respect de fils , — si des bâtards peuvent être des fils ! Ils ont
ler de silence par respect de fils, — si des bâtards peuvent être des fils  ! Ils ont pris au pied de la lettre brute cette c
parlerons des maladies héréditaires qui transmettent à de malheureux fils la peine physiologique due à l’excès et à la faut
79 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »
XV. Le fils du sérigne (Ouolof) Samba Atta Dâbo, l’exorci
’a raconté ceci : Il y avait un sérigne165 très savant qui envoya son fils voyager : « Pars demain matin de bonne heure, lui
t’appelles-tu ? » — Et l’autre lui répond : « Mon nom est Adina ». Le fils du marabout est revenu chez son père pour lui rac
chiffre de leurs dettes. » C’est ainsi que le sérigne expliqua à son fils ce que ce dernier avait vu. Yang-Yang 1904. Conté
80 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
sage : Madame, dites-moi seulement que j’espère, Je vous rends votre fils , et je lui sers de père ; Je l’instruirai moi-mêm
sont pas des tyrans ; Et de quelque façon qu’un esclave le nomme, Le fils de Jupiter passe ici pour un homme. Nous n’allons
se et de son malheur, qui se donne en frémissant au protecteur de son fils . Était-ce donc là de la tragédie rabaissée ? Pers
ce de sa beauté. Elle s’en sert pour se défendre et pour protéger son fils  ; c’est de sa vertu même qu’elle apprend l’influe
. Il est prêt à réparer tous les coups qu’il a portés : il sauvera le fils d’Andromaque : Coûtât-il tout le sang qu’Hélène
noms irritants de Troie et d’Hector. Pyrrhus éclate, il menace : Le fils me répondra des mépris de sa mère. Andromaque n’
ennuis. Ce peut-être suffit pour ramener Pyrrhus : Allez voir votre fils … Dans une autre scène, Pyrrhus paraît devant And
r ; Pyrrhus l’arrête par ce mot cruel : … Allons aux Grecs livrer le fils d’Hector. Alors la mère oublie l’épouse. Elle se
gne du caractère d’Andromaque. Si elle hésite à se sacrifier pour son fils , c’est que l’épouse doute que la mère en ait le d
a famille ; c’est la veuve d’Hector qui résiste à immoler au salut du fils la fidélité qu’elle doit à la mémoire du père. He
vec Pyrrhus. L’une ne veut pas désespérer celui qui peut lui ôter son fils  ; l’autre, celui qui pourra l’aider à se venger d
ège innocent d’une mère qui fait servir sa beauté à la défense de son fils  ; dans l’autre une ruse inspirée par une passion
ns l’autre une ruse inspirée par une passion furieuse. C’est pour son fils qu’Andromaque ne décourage pas Pyrrhus ; c’est po
ntes d’Hermione, Phèdre et Roxane se ressemblent ; mais l’une aime le fils , et l’autre le frère de son mari. L’amour de Phèd
n modifient l’expression. Dans le cœur d’Andromaque, l’amour pour son fils se confond avec l’amour encore vivant qu’elle gar
availle Agrippine et Athalie, l’une près du trône où elle a élevé son fils par le crime, l’autre sur le trône où elle est mo
au premier, c’est Abner. Qu’y a-t-il de plus aimable que Xipharès, ce fils d’un grand homme, qui ne sait rien de plus beau q
férer pour son enfant adoptif la sécurité à la gloire ; Zacharie, son fils , par l’âge, qui le rapproche de Joas, et par la c
mme on les appelle, qui veulent rester maîtresses dans la maison d’un fils devenu chef de famille, et qui continuent à gouve
ifférences, adoucissant les traits de ces Agrippines, substituant des fils simplement faibles à des fila capables de faire a
ent. Vous avez fort contrarié Agrippine, qui a fait la fortune de son fils et qui veut continuer à la gérer ; mais, en revan
ais, en revanche, vous avez fait plaisir à Néron ; c’est un excellent fils  : il n’est pas homme à secouer le joug, mais il l
même un Burrhus : c’est un honnête commis placé par la mère auprès du fils , et qui prend l’intérêt de Néron plus que ne veut
81 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
n, ont par bonheur rencontré de jeunes princes petits-fils d’Éétès et fils d’une de ses filles, lesquels, de leur côté, étai
à l’idée d’aller trouver Vénus et de lui demander qu’elle engage son fils à blesser Médée d’une flèche au cœur pour Jason.
t besoin, lui dit-on ; qu’elle veuille bien seulement commander à son fils d’enflammer la fille d’Éétès pour Jason. Elle rép
ion va se retrouver dans les effets. Vénus part à la recherche de son fils , et elle le trouve dans un des vergers de l’Olymp
imaginer quelque artifice du même genre ; mais Jason n’avait point de fils . C’est donc dans une forme plus simple que les ch
gnons, amenant en outre les quatre jeunes gens, petits-fils du roi et fils de sa fille Chalciope, que les Argonautes ont rec
oüs dans l’Odyssée ; on se sent, à première vue, dans la demeure d’un fils du Soleil. Médée, qui, d’habitude, se rend dès le
; elle pousse un cri de surprise ; Chalciope accourt et reconnaît ses fils , qui se jettent dans ses bras. De là grande rumeu
la jeune fille, pareil à une flamme ; elle ne cessait de fixer sur le fils d’Éson des yeux étincelants, et son cœur à coups
quer au roi le sujet de son voyage. Argus (c’est le nom de l’aîné des fils de Chalciope) commence en médiateur ; il essaye d
t signe à ses frères de rester ; ils se dirigèrent hors du palais. Le fils d’Éson resplendissait divinement entre tous les a
nt de la colère d’Éétès, eut hâte de rentrer dans sa chambre avec ses fils  ; et Médée aussi, de son côté, se retira : elle a
il n’y avait ni repos ni douceur du sommeil. Dans son ardeur pour le fils d’Éson, mille soins la tenaient éveillée ; elle c
mêmes en étaient éblouis à le considérer si éclatant de grâces, et le fils d’Ampicus (Mopsus) se réjouissait grandement de c
ste : tel, dans la beauté de son aspect, survint aux yeux de Médée le fils d’Éson, et son apparition excita en elle une lass
en assez de sons charmants sous le souffle de l’Amour. Le premier, le fils d’Éson reconnut qu’elle était tombée dans le mal
l’amour en ce moment lançait d’aimables éclairs de la blonde tête du fils d’Éson ! Elle en avait les yeux tout ravis113 ; e
ns la ive pythique de Pindare (vers 388), lorsque Vénus y apprend au fils d’Éson l’art des enchantements, « pour qu’il fass
82 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
CXLIVe entretien. Mélanges M. de Genoude et ses fils I C’est vers 1820 que je connus très-intim
r M. de Genoude à chacun de mes retours en France. Il avait eu quatre fils de son mariage ; l’aîné mourut en bas âge pendant
la noblesse de convention. XV Après la naissance de ses quatre fils , il perdit sa jeune femme. Cette mort prématurée
Que de pleurs sans motif vos yeux déborderont ; Quand vous verrez des fils sur le sein de leur mère, Qu’un père entre ses m
protégeaient pas ses affaires. Il avait cependant marié richement ses fils , mais les revenus de la Gazette ne suffisant pas
ôt le même terme, il mourut en 1849, aux îles d’Hyères, et laissa ses fils sans fortune. Avant peu de mois, tout fut vendu e
ui pouvait en subsister encore. Rien. Les biens étaient évanouis, les fils étaient morts dans le dénûment. Un brave homme, M
payée et on en a vendu les pierres pour en solder les murs. — Et ses fils , si richement mariés ? — Tous morts ruinés, monsi
pondit-il en pleurant, excepté un pauvre jeune homme, le cadet de ses fils , à qui ma femme et moi nous donnons la soupe tous
néreux ami à Paris dont je puis emprunter la main pour recommander le fils de M. de Genoude, si dévoué à la légitimité, à so
mpassion de ce vieux serviteur partageant son morceau de pain avec le fils déshérité de son maître. Il sortit, et j’allai ch
j’allai chez M. de Marcellus. Au premier mot d’un service à rendre au fils de M. de Genoude, il fut à ma disposition ; il éc
jeune homme à M. de Lévis, ministre des bienfaits du prince. Le jeune fils de M. de Genoude vint la prendre. « Allez, lui di
83 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
e firent qu’accroître le mal. Laurent fit approcher alors Pierre, son fils et son héritier, et lui parla longtemps des intér
aurait pas osé concevoir pendant qu’il vivait ! » VI Son second fils , Jean de Médicis, écrivit de Rome à Pierre de Méd
amnistia tous ses ennemis, et rappela Soderini à Rome ; il plaça les fils et les filles de Laurent dans toutes les grandes
 ; il se fit une clientèle morale partout. Julien de Médicis, dernier fils de Laurent, fut nommé duc de Nemours par François
ants de Philiberte de Savoie, qu’il avait épousée. Il ne laissa qu’un fils illégitime, qui fut le célèbre cardinal Hippolyte
n philosophe, sa mort fut celle d’un chrétien. Ses enfants furent des fils de la république ; il partagea entre eux son âme
le sang du Seigneur. Il donna des consolations à Pierre, l’un de ses fils , car ses autres frères n’étaient pas là ; il l’ex
au père dans la bonne et la mauvaise fortune, ne manquerait pas à son fils  ; qu’il s’évertuât seulement à être un homme de b
elque temps comme dans la contemplation. Bientôt, il appela encore ce fils seul, lui donna des avertissements sur bien des c
utorité telles, qu’il fait croire à une vie nouvelle du père dans son fils . Jean, son second frère, à dix-huit ans, est déjà
n côté ne voulait pas, par sa tristesse, aggraver la tristesse de son fils , se faisait un autre visage, contenait ses larmes
yeux, et ne laissait aucunement paraître son âme brisée, tant que son fils était sous son regard : ainsi, tous deux faisaien
84 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
ont fait deux fois l’enfant de ma mère obstinée ; Ange, qui sur trois fils attachés à ses pas Épandait son amour et ne mesur
tillerie de lord Byron. En 1807, Mme Hugo repartit en Italie avec ses fils pour rejoindre son mari, gouverneur de la provinc
tines, faubourg Saint-Jacques, pour mieux vaquer à l’éducation de ses fils . Une tendresse austère et réservée, une disciplin
si dévoué, si vigilant, et de l’éducation qu’il lui dicta envers ses fils , envers le jeune Victor en  particulier. Un incid
l’Empire craquaient de toutes parts, Mme Hugo ramena à Paris ses deux fils cadets, Eugène et Victor ; l’aîné, déjà sous-lieu
le était, elle ne s’inquiéta pas d’y substituer une croyance pour ses fils . Tous deux, le jeune Victor surtout, avaient rapp
evenu influent, usa des droits de père, et reprit d’autorité ses deux fils , ce qui augmenta encore la haine des enfants cont
madame Hugo était malade d’une fluxion de poitrine, et chacun de ses fils la veillait à son tour. La nuit du 5 au 6 février
ui tenait beaucoup (car elle y croait déjà) à la gloire future de son fils , regretta qu’il eût laissé passer un concours san
; vite il écrit à la mère de Delon, lui offrant un asile sûr pour son fils . « Je suis trop royaliste, madame, lui disait-il,
pour jouir avec larmes de ce trophée tout militaire, que dédiait son fils aux vétérans de l’Empire. En août 1829, Victor Hu
85 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »
. La toile se lève sur l’atelier de Paul Forestier, un jeune peintre, fils d’un vieux sculpteur. Le père a un maître, l’art 
e peintre, fils d’un vieux sculpteur. Le père a un maître, l’art ; le fils a une maîtresse, madame Léa de Clère, une jeune f
mante ; la bonté tempère son austérité. Son cœur se partage entre son fils Paul et sa pupille Camille, une jeune fille qu’il
; il a fait voeu de célibat entre les petites mains fiévreuses de son fils . Ce vétéran de l’art en est presque aujourd’hui l
être. Une scène gravement touchante est celle où le père sermonne son fils , sans le confesser. Il ignore le nom de sa maître
ici. Tandis que le père, resté seul, retouche un grand tableau de son Fils , une petite porte s’ouvre furtivement : il se fai
que forme la toile. Le père se trouve en face de la maîtresse de son fils  ! C’est une surprise émouvante que cette rencontr
our ; mais le père, en lui racontant l’immolation qu’il a faite à son fils , exalte en elle l’enthousiasme du sacrifice. Sa c
lamme mortelle qui le brûle. Aux reproches accablants de son père, le fils répond par des récriminations injurieuses ; il l’
ne sainte Vierge, le voilà qui, d’un jour à l’autre, se transforme en fils dénaturé, en mari sans cœur ! Pas une trace ne lu
ri, lissant, d’un air machiavélique, des toiles d’araignée cousues de fils blancs. Nous le retrouverons tout à l’heure à l’œ
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337
se les associant il les a adoptés, l’un comme frère et l’autre comme fils , dans sa famille spirituelle ; jamais la question
uve et qui est toute à l’honneur de Buffon, ce sont ses lettres à son fils  : il s’y montre père, et le plus tendre père, le
ère, le plus cordialement attentif, le plus rempli de sollicitude. Ce fils , jeune officier aux Gardes, qui paraît avoir été
tour va « lui ôter le sommeil et la force de penser ». Puis, quand ce fils est marié à une jeune femme, qui paraît d’abord d
e jeune mari était alors capitaine, quelle noble lettre du père à son fils , au premier éclat qui lui en arrive, quelle suite
2 juin 1787. M. de Faujas, par amitié pour moi et pour vous, mon cher fils , a bien voulu vous porter mes ordres, auxquels il
rancs dans ce même temps à feu votre femme. Ce sont là, mon très cher fils , les volontés absolues de votre bon et tendre pèr
votre bon et tendre père. En suivant à la lettre de tels ordres, le fils de Buffon ne courut risque ni d’avoir à rougir de
oduit avec un prince du sang, la conduite que Buffon prescrivit à son fils est un modèle de dignité.
87 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre. »
vers pays de l’Europe ont lu le crayon à la main, et qui restera. Son fils , M. Edouard Lefebvre de Behaine, premier secrétai
dans le sérail, j’en connais les détours. Ils étaient là, de père en fils , laborieux, instruits, secrets, sachant l’échiqui
emier Empire, un excellent secrétaire d’ambassade, et qui légua à son fils , avec son exemple et ses enseignements, une parti
e, que nous trouvons mentionné plus d’une fois dans les écrits de son fils , occupa successivement divers postes où il eut oc
e qui a été reine des Français et l’épouse de Louis-Philippe) avec le fils de l’impératrice Joséphine, Eugène de Beauharnais
autorisait à traiter d’un mariage entre une princesse de Naples et le fils de l’Impératrice : « Il ne pouvait donc soumettre
haine l’empêchèrent d’exécuter ce beau dessein ; mais il laissa à son fils des notes nombreuses, des souvenirs vivants, l’es
eillies dès ce temps dans la mine inépuisable des Archives, son digne fils (car on est dans cette famille à la troisième gén
i, composent une Histoire à peu près complète : la tâche de son digne fils , nous le dirons, devra être de la parfaire entièr
88 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
paraissent désigner une même personne 114), et fut mère de plusieurs fils , qui jouèrent un rôle considérable parmi les prem
zareth l’énumération des frères selon la nature, ce sont les noms des fils de Cléophas qui se présentent à lui tout d’abord.
re personnages qui sont donnés (Matth., XIII, 55 ; Marc, VI, 3) comme fils de Marie, mère de Jésus : Jacob, Joseph ou José,
cob, Joseph ou José, Simon et Jude, se retrouvent ou à peu près comme fils de Marie et de Cléophas (Matth., XXVII, 56 ; Marc
é que l’on trouve à supposer deux sœurs ayant chacune trois ou quatre fils portant les mêmes noms, et à admettre que Jacques
is se seraient convertis. L’évangéliste, entendant appeler ces quatre fils de Cléophas « frères du Seigneur », aura mis, par
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
VIII. Les Fedeli Nous avons dit qu’Isabelle Andreini laissait un fils né en 1579, ayant vingt-cinq ans, par conséquent,
1579, ayant vingt-cinq ans, par conséquent, à la mort de sa mère. Ce fils , Giovanni-Battista Andreini était marié depuis 16
icace donna à la reine le désir de connaître la troupe dirigée par le fils de ses anciens protégés. Les Fedeli se rendirent
de Luynes, lorsque, sous le ministère du chancelier Sillery et de son fils Puysieux, Marie de Médicis eut ressaisi une parti
le, le croirait-on ? sont toute une famille de Centaures, père, mère, fils et fille. La mise en scène, comme on voit, devait
90 (1908) Jean Racine pp. 1-325
hrysostome et de les défendre contre les rats, et où il l’appelle son fils et lui dit : « Aimez toujours votre papa comme il
au collège de Clermont, auditeur de Gassendi en compagnie de quelques fils de famille, puis étudiant en droit à Orléans), lo
inze ans. Peu après, il avait oublié qu’il avait une femme et même un fils . C’était le bohème-né, celui qui ne s’applique pa
rouvait original et rafraîchissant. Non, je ne pense pas qu’entre les fils des hommes aucun ait été plus parfaitement nature
ande scène proprement dramatique : la scène entre Jocaste et ses deux fils . Le reste est, presque autant que chez Eschyle, l
à toute l’histoire du malheureux Œdipe. La haine mutuelle de ses deux fils , et leur duel fratricide, et le désespoir de Joca
t le drame, le vieil aveugle est dans un souterrain du palais, où ses fils l’ont séquestré ; et, après la mort d’Étéocle, de
e acte la grande scène, la scène capitale, entre, Jocaste et ses deux fils (comme, plus tard, dans Bérénice, il retardera ju
sateur. Et il le sait, et il le veut. Et c’est pour cela qu’il se dit fils de Jupiter. Et il le croit, en ce sens qu’il se c
permet le sourire. Une fois qu’il est blessé : On m’appelle, dit-il, fils de Jupiter : mais cela n’empêche pas ma jambe de
aître aussi des réponses des dieux ? Jupiter m’a honoré du nom de son fils  ; en l’acceptant, je n’ai pas nui, ce me semble,
sont pas des tyrans ; Et, de quelque façon qu’un esclave le nomme, Le fils de Jupiter passe ici pour un homme. Nous n’allons
e Lemaître, de ce M. Lemaître qui l’avait appelé autrefois « son cher fils  ». Deux amis de Port-Royal, Du Bois et Barbier d’
mer, il nous fallut, enfantant dans l’esclavage, subir l’insolence du fils d’Achille… Bientôt il s’attache à Hermione, race
nax, ni à l’Andromaque du même poète, où la veuve d’Hector défend son fils , mais un fils qui est celui d’Hélénus, ni enfin a
dromaque du même poète, où la veuve d’Hector défend son fils, mais un fils qui est celui d’Hélénus, ni enfin aux Troyennes d
. Il a eu dans sa part de butin Andromaque, la veuve d’Hector, et son fils , l’enfant Astyanax. Et Pyrrhus aime la belle capt
’acquitte de son ambassade. Pyrrhus refuse fièrement de lui livrer le fils de sa captive. Il espère, par là, toucher le cœur
ts de la captive troyenne. Or, Andromaque, sur le point de perdre son fils , supplie Pyrrhus à genoux et met cette fois dans
, propose à Andromaque de l’épouser, de la couronner et d’adopter son fils . Mais, si elle refuse, l’enfant mourra. Et Androm
 Andromaque, ici, ne connaît point d’autre mari qu’Hector, ni d’autre fils qu’Astyanax. » Ainsi parle Racine dans sa préface
x. On ne croit point qu’elle doive aimer ni un autre mari ni un autre fils . Ainsi christianisée par une longue tradition (
pas qu’Andromaque fût coquette : « Y songez-vous ? Ce Pyrrhus est le fils du meurtrier d’Hector ; il a massacré les parents
ma famille entière Et mon époux sanglant traîné sur la poussière, Son fils , seul avec moi, réservé pour les fers. Mais que n
, Son fils, seul avec moi, réservé pour les fers. Mais que ne peut un fils  ! Je respire, je sers. J’ai fait plus : je me sui
ôt qu’ailleurs le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son malheur, le fils de tant de rois Puisqu’il devait servir, fût tomb
sile. Jadis Priam soumis fut respecté d’Achille : J’attendais de son fils encor plus de bonté. Pardonne, cher Hector, à ma
néreux en somme. Il s’expose aux plus grands dangers pour défendre le fils d’Andromaque. Andromaque peut haïr le fils d’Achi
s dangers pour défendre le fils d’Andromaque. Andromaque peut haïr le fils d’Achille et celui qui a tué tant de Troyens : ma
 : … Je ne m’attendais pas que le Ciel en colère Pût sans perdre mon fils accroître ma misère Et gardât à mes yeux quelque
le souvenir de Troie. Plus barbare aujourd’hui qu’Achille et que son fils , Vous me faites pleurer mes plus grands ennemis ;
ux Grecs les ménagements de Pyrrhus pour Astyanax : J’ai déjà sur le fils attiré leur colère : Je veux qu’on vienne encor l
à Andromaque, c’est : « Je vous aime, épousez-moi, ou je livre votre fils pour être égorgé. » C’est un jeune chef de clan d
e, Tandis qu’un autre enfant, arraché de ses bras, Sous le nom de son fils fut conduit au trépas. Ainsi Andromaque a fait t
s les couloirs du palais pour tâcher de surprendre au saut du lit son fils qui se cache d’elle… Cela n’est-il pas dans la co
nfession générale par où elle essaye d’épouvanter et de reprendre son fils , puis la dernière hésitation de Néron entre les d
germanique. Peut-être en s’effaçant eût-elle continué à gouverner son fils . Mais sa rage de présider et de paraître l’emport
ous y sont, excepté les complaisances de la mère pour les plaisirs du fils — et l’abominable geste d’Agrippine « prête à l’i
matin, le réveil de l’empereur, et aussi la confession de la mère au fils .   Et sur Néron aussi, il a su ou osé tout dire o
encore leur rencontre au quatrième acte, la confession de la mère au fils . Car, cette confession d’une audace étrange, Agri
la hardiesse plus grande des sous-entendus, Agrippine confesse à son fils — à son fils ! — toutes ses prostitutions et tous
plus grande des sous-entendus, Agrippine confesse à son fils — à son fils  ! — toutes ses prostitutions et tous ses divers c
. Jusqu’aux moindres secrets est d’abord descendue. Il s’épanchait en fils qui vient en liberté Dans le sein d’une mère oubl
es crimes de la mère expliquent, appellent, nécessitent les crimes du fils , et qu’ils auront dans ceux-ci leur fructificatio
nfants de sa dilection éternelle, que ces membres inséparables de son Fils bien-aimé, rien ne lui coûte, pourvu qu’il les sa
e Bourgeois gentilhomme, joué l’année précédente, Cléante, déguisé en fils du Grand Turc, disait à M. Jourdain : « Que votre
and Turc, et que la favorite n’est sultane qu’après la naissance d’un fils , etc. Il n’oublie ni la position et les dangers h
bien disants. Et donc il conçoit et réalise Mithridate, rival de ses fils à cinquante-sept ans, et du premier coup ramasse
la disposer à ce qu’il veut, c’est précisément Xipharès, celui de ses fils qui est aimé de Monime. — Tout y est : la torture
. Tout cela, compliqué par ce fait, que le rival de Mithridate est un fils pour qui il a de l’estime et de l’affection ; et
ur ! et qu’est-ce que je dis ? Tu vas sacrifier qui, malheureux ? Ton fils  ! Un fils que Rome craint, qui peut venger son pè
’est-ce que je dis ? Tu vas sacrifier qui, malheureux ? Ton fils ! Un fils que Rome craint, qui peut venger son père Pourqu
uoi ! ne vaut-il pas mieux, puisqu’il faut m’en priver, La céder à ce fils que je veux conserver ? Cédons-la. Vains efforts
mides ? N’en ai-je pas déjà puni de moins perfides ? Ô Monime ! ô mon fils  ! inutile courroux ! Et vous, heureux Romains, qu
de célébrer et de consommer le mariage ; aimée en même temps des deux fils du vieux roi et aimant secrètement l’un d’eux ; e
mmes, ou l’inverse (Bajazet, Andromaque), la lutte d’une mère et d’un fils (Britannicus), deux amants qui se séparent (Bérén
nnicus), deux amants qui se séparent (Bérénice), un père rival de son fils (Mithridate), même une femme amoureuse de son bea
ment, Hippolyte vierge et martyr, c’est, comme l’indique le titre, le fils de Thésée qui est le principal personnage. Hippol
imer ; même ce que Phèdre sent, dans les bras du père, en songeant au fils  : Mes yeux le retrouvaient dans les traits de so
er et l’élargir. Vous savez ce qu’elles disent : « Nous élèverons mon fils ensemble. Je me figurerai que vous êtes son père.
figurerai que vous êtes son père. » Ainsi Phèdre : Il instruira mon fils dans l’art de commander ; Peut-être il voudra bie
l voudra bien lui tenir lieu de père ; Je mets sous son pouvoir et le fils et la mère. Tout le roman de la femme de trente
nes de bon sens) — qui n’avait pas lu une seule de ses tragédies. Son fils Louis nous dit ce mot admirable : « L’amour ni l’
oment-là, de dire la vérité ; mais elle conjure Thésée d’épargner son fils , et, prise de remords, elle délivre Aricie et veu
son temps, Racine en était l’homme le plus sensible. Il disait à son fils  : « La moindre critique, quelque mauvaise qu’elle
d’un vieillard pour une jeune fille, et d’un vieillard jaloux de son fils  ; l’amour d’une fille pour l’homme couvert de san
fondes. « Il y a, dit madame de Sévigné qui savait les choses par son fils Charles, une petite comédienne, et les Despréaux
t ». On oubliait, entre autres choses, que Racine écrivait cela à son fils aîné, alors âgé de dix-neuf ans. En somme, les dé
e père de famille et de chrétien.   Il aime sa bonne femme. Il a deux fils et cinq filles, qu’il élève pieusement. — Nommé,
ther. Aman pendu ne lui suffit pas. Elle exige que l’on pende les dix fils d’Aman. Puis elle obtient du roi des lettres qui
puisque, ayant entrevu, dans son accès prophétique, le meurtre de son fils Zacharie par ce Joas qu’il est en train de faire
et trop injuste. « Dégoûté plus que jamais de la poésie, nous dit son fils Louis, par le malheureux succès d’Athalie, Racine
de lui une correspondance assez abondante et suivie, surtout avec son fils Jean-Baptiste et avec Boileau. Et cela est fort h
ar les épreuves et le repentir. Sa correspondance avec Boileau et son fils Jean-Baptiste est délicieuse de candeur, de bonho
x de comparer ses lettres de direction paternelle et chrétienne à son fils aîné avec les lettres élégamment cyniques de Lord
fois (5 octobre 1692), il veut offrir les Fables de La Fontaine à son fils aîné qui est encore au collège : On ne trouve, é
au commencement de ses Mémoires : Ne croyez pas, disait Racine à son fils aîné, que ce soient mes pièces qui m’attirent les
i avait toujours envie de me fermer la porte au nez », écrit-il à son fils Jean-Baptiste (25 avril 1691). — Saint-Simon nous
lle de nos jours, qu’une tragédie de Corneille d’une comédie de Dumas fils si vous voulez. Cette exiguïté de la scène envahi
ré deux frères de lits différents, ou entre une mère impérieuse et un fils émancipé (Britannicus) ; un père rival de ses deu
érieuse et un fils émancipé (Britannicus) ; un père rival de ses deux fils (Mithridate) ; un père sacrifiant sa fille à un g
nnaître l’amour et ses folles douleurs ? Reste du sang d’un roi noble fils de la Terre, Je suis seule échappée aux fureurs d
91 (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série
es et fille d’Érechthée, a été séduite par Apollon, dont elle a eu un fils . Elle a exposé l’enfant, que le dieu a pris soin
son temple. Après quoi elle a épousé Xuthus, un étranger, d’ailleurs fils de Jupiter. Or, Xuthus vient tout justement consu
uand Xuthus sera entré dans ce temple, Apollon lui donnera son propre fils et dira qu’il est né de ce prince ; l’enfant, ren
même un adolescent. Les esclaves de Créuse disent quelque part : « Le fils qu’Apollon a donné à Xuthus est un jeune homme da
ui a répondu : « Le premier que tu verras, en sortant d’ici, sera ton fils . » Il sort, aperçoit Ion : « Dans mes bras !… Je
ement chez Sophocle, qui est aussi « un homme de théâtre ». Ici, le «  fils naturel » ne bronche pas ; et voici le dialogue é
homme de l’emmener à Athènes, de le reconnaître publiquement pour son fils , et de lui faire part de sa puissance et de ses r
angement ingénieux. Lorsque Créuse apprend que son mari a retrouvé un fils né hors du mariage, elle gémit de douleur, de jal
pose à malmener Créuse, la Pythie survient et s’écrie : « Arrête, mon fils . Apollon t’ordonne d’épargner cette femme. Il m’a
me autant ne pas la connaître. Je n’aurais qu’à découvrir que je suis fils d’une esclave ou d’une gourgandine ! Et je ne veu
t. » Mais cette corbeille, Créuse l’a reconnue : « Dans mes bras, mon fils  !… je suis ta mère ! — Elle est folle ! » dit Ion
, que d’aventures en une journée ! J’étais sans père ; puis j’ai été fils de Xuthus, et me voilà fils d’Apollon. Ma mère a
urnée ! J’étais sans père ; puis j’ai été fils de Xuthus, et me voilà fils d’Apollon. Ma mère a voulu me tuer, j’ai voulu tu
ai à vous dire est un peu délicat… Êtes-vous bien sûre que je sois le fils d’Apollon ?… Car enfin on a souvent vu des jeunes
voulant éviter les scènes… Il m’envoie vous dire que Ion est bien son fils et celui de Créuse… Apollon a tout conduit avec b
maintenant, écoute un bon conseil : ne dis à personne que Ion est ton fils . Laisse à Xuthus sa douce illusion… » Je ne vous
turge Euripide, du Voltaire, du Heine, du Racine, du Musset, du Dumas fils , — et du d’Ennery. Son œuvre est un étonnant para
ouriante est venue dans la maison de son amant. » Elle y rencontre le fils du saint homme, le petit Rohasena. L’enfant n’a q
rd, dans les ténèbres, pour sa servante et lui dit : « Va voir si mon fils Rohasena, qui dort dans la chambre haute, n’a pas
e Madanika, pour l’amour de qui je me suis fait voleur, moi brahmane, fils de brahmane, versé dans l’étude des quatre Védas 
ontre d’abord un bel enfant qui joue avec un lionceau, et qui est son fils et celui de Çakountala. Puis Çakountala paraît, e
de Thyeste. Elle écrit donc au roi de Mycènes : « Je viens d’avoir un fils , Plisthène, qui est de vous. Je vous aime, je meu
ils, Plisthène, qui est de vous. Je vous aime, je meurs pour vous. Ce fils me vengera. » Mais Atrée surprend ce billet. Il e
avec un rire sarcastique : « Ah ! ah ! ah ! ah ! ce Plisthène est le fils de mon frère ? C’est bien. Je le ferai passer pou
ne est le fils de mon frère ? C’est bien. Je le ferai passer pour mon fils , et, quand il aura vingt ans, je lui dirai : “J’a
as me le tuer.” Et ainsi j’aurai la joie de faire tuer le père par le fils . » Puis, Atrée empoisonne Érope. Tout cela (et en
néreux, accompli, un jeune premier de l’Ambigu. Atrée lui dit : « Mon fils , jure-moi de faire ce que je t’ordonnerai. » L’au
avisant : « Ah ! mais non ! mais non ! j’oubliais mon plan. C’est son fils qui doit le tuer. Autrement je rate ma vengeance.
tout vous avouer. Voici un billet qui prouve que Plisthène est votre fils . » Et il lui montre la lettre écrite par Erope il
e de la réconciliation. Plisthène manque donc au festin. « Où est mon fils  ? dit Thyeste. — Ne te mets point en peine : j’ai
goût : « Mais c’est du sang ! — Oui, mon ami, tu as bu le sang de ton fils . Et maintenant je te permets de vivre, car je vie
« Prends l’enfant de cette femme, et porte-le dans le berceau de mon fils  »,, etc. Nous serions intéressés. Répandus dans l
roman, qui geignent, mais qui songent très positivement à épouser le fils du seigneur ou à être distinguées par lui ; parce
st une créature passionnée, épouse-amante, nullement mère. Ils ont un fils de neuf ans, Eyolf, infirme, et qui se traîne sur
ce, assez compliqué, comme vous l’allez voir. Ludovic de Hochstetten, fils et petit-fils de fous, se sait guetté lui-même pa
iste soir d’hiver, dans la villa solitaire où s’est réfugié le pauvre fils de fou. Simplement et gravement, en présence de s
ne le crains plus… C’est mon bon père… Il est souvent inquiet de son fils … Il n’en dort plus de m’avoir fait un pareil legs
morose. Et je suis heureux de finir sur cet éloge. Alexandre Dumas fils . Reprise de la Question d’Argent Les propos d
oi ressemble à je ne sais quel maladroit mâtinage d’Ibsen et de Dumas fils , car le dénouement fait songer à celui de la Prin
omnibus, une ménagère, pleine d’une assurance candide, prodigue à son fils , assis près du conducteur, les conseils de l’expé
e de leurs âmes, celle qu’ils parlent devant Dieu… Alexandre Dumas fils . Renaissance : La Femme de Claude, pièce en trois
nce : La Femme de Claude, pièce en trois actes, de M. Alexandre Damas fils (reprise). Je crois qu’on a tout dit sur la Fe
s anges d’Ormuzd et les anges d’Ahriman, le poète a donné à Claude un fils spirituel, Antonin, qui a vingt ans et qui peut ê
Demi-Monde et Francillon. Il ne voit pas plus haut que ça. L’idée du fils naturel qui se fait un nom au lieu de pleurnicher
r, et la dernière le faisait se sauver. Il a fallu trente-cinq ans au Fils naturel pour vaincre toutes les résistances bourg
ordaunt. Pourquoi ? Est-ce parce que je lui sais gré d’être un si bon fils  ? On lui dit : « Votre mère a poignardé celui-ci.
que de se mettre quatre pour l’assommer. Quand ils pénètrent chez le fils de milady et lui proposent quatre duels successif
c un plaisir extrême et un profond émerveillement. Alexandre Dumas fils . Odéon : Monsieur Alphonse. La reprise de Mons
n : Monsieur Alphonse. La reprise de Monsieur Alphonse et celle du Fils de Giboyer nous permettraient, si nous étions att
plus, et que sa conduite rappelait d’assez près celle de Sternay (le Fils naturel) ou de Fernand de Thauzette (Denise). Tou
est presque leur égal. C’est gentil pour un début. Alexandre Dumas fils . Comédie française : l’Ami des femmes, comédie en
aise : l’Ami des femmes, comédie en cinq actes, de M. Alexandre Dumas fils (reprise). La comédie de l’Ami des femmes, tel
se. Je ne vous ai pas présenté Ryons tout entier. Dumas père et Dumas fils semblent avoir collaboré à sa formation. Par lui,
re. » (Texte primitif, acte III, scène 8.) L’auteur est bien, ici, le fils de son père, et cela fait plaisir. — Et Ryons ne
it, il sait qu’elle est femme. Et c’est ici que nous retrouvons Dumas fils , à travers les réminiscences du merveilleux enfan
manières : par ses pièces, — et par ses préfaces. Alexandre Dumas fils . Gymnase : la Princesse de Bagdad, pièce en trois
: la Princesse de Bagdad, pièce en trois actes, de M. Alexandre Dumas fils (reprise). J’ai eu bien tort de lire quelques-
ù l’âme charmante du « père Dumas » a le plus évidemment habité Dumas fils . Mais ce fils énergique n’a point été dépossédé p
nte du « père Dumas » a le plus évidemment habité Dumas fils. Mais ce fils énergique n’a point été dépossédé pour cela de so
rie que la critique ! Émile Augier. Comédie française : Reprise du Fils de Giboyer, comédie en cinq actes, d’Émile Augier
Monsieur Alphonse. Voyons ce qu’est devenu, au bout de trente ans, le Fils de Giboyer. Il y a, dans la pièce d’Augier, une c
la Révolution avait d’abord été faite. Bref, ce qu’on trouve dans le Fils de Giboyer, comme dans l’Éducation sentimentale,
elopper des conséquences qu’elle n’avait point prévues. Et, donc, les fils des acquéreurs de biens nationaux estimèrent qu’i
réconcilions ces morts. Donc, l’aventure historique esquissée dans le Fils de Giboyer est encore chose d’aujourd’hui. Elle e
isé, chez Giboyer, par sa passion paternelle. Il a voulu faire de son fils un honnête homme dans le même sentiment qu’une co
, qui réveille et qui empêche de périr ce qu’il y a de bon en lui. Ce fils , ce sera la revanche et le rachat de son déshonne
rcée d’être impure, met d’autant plus haut la pureté. Il veut que son fils soit spécialement le champion du vrai, comme elle
 ». Ce Zaccharia a de vagues droits au duché d’Athènes comme étant le fils d’un ancien duc dépossédé. C’est un homme sans pr
Dieu que ma personne et mon duché seront à l’homme qui aura sauvé mon fils  ! » L’enfant est sauvé, non par l’un des quatre p
st encore invaincu ; mais, tout de même, ce beau gars lui a rendu son fils et vient de délivrer sa terre ; ce manant est plu
s. « Ce misérable, dit-elle, soudoyé par Zaccharia, a voulu jeter mon fils au tigre. Et Zaccharia eût assassiné Almério pend
Croix, et tient les Turcs en échec au bas de son rocher. Michel a un fils de vingt ans, Constantin, au cœur de héros et à l
re. Que viens-tu faire ici ?Qu’y faites-vous vous-même ? répond le fils . Michel reprend : Que viens-tu faire ici ? Et C
e torche ! Place ! Je veux saisir cette torche !— Jamais ! Alors le fils  : « — Je le vois bien, je devais vous dénoncer. J
u s’est moqué de moi… Je veux être roi, et je le serai. » Sur quoi le fils  :                                             …
et si net ! Il tire son épée ; Michel tire la sienne ; Je père et le fils ferraillent un moment ; puis le père tombe, frapp
pressant et beaucoup plus douloureux. Jésus dit : « Jacques et Jean, fils de Zébédée, suivez-moi et laissez votre père », e
créature beaucoup plus souillée qu’une fille-mère. Un honnête homme, fils de bonne race, qui a une sœur innocente et une mè
s épaules d’un héritier sans défense, né repu et las, en sorte que le fils de l’homme de proie devient proie à son tour. Suj
ourchassée. Sujet philosophique même, si le châtiment du riche, ou du fils du mauvais riche, par ses millions, l’aventure d’
e faire entendre est sans doute de vous raconter d’abord la pièce. Le fils de l’homme trop riche s’appelle Claude Rennequin.
és à l’amiable. « Je sais ton projet de mariage, dit le marquis à son fils . Pour qu’il réussisse, nous devons d’abord nous r
u de mots, la fable imaginée par M. Léon Hennique : François Garnier, fils d’un instituteur, est parti, en 1792, avec les vo
faute, la patrie est devenue pour moi ce qu’elle est souvent pour les fils et les parents de rois : un objet de troc et d’éc
hangent tranquillement de religion pour faire de beaux mariages. Moi, fils de la Révolution, je suis descendu au niveau de c
nt leur temps à se frotter aux hommes (cela s’appelle flirter), et le fils de la patronne de la maison, un Chérubin de table
is dix ans, se rapprocher insensiblement du pur largongi. Et comme le fils de la patronne, qui justement était dans la chamb
e dire. Et, tandis que Mentor préparait Télémaque au trône, Cercleux, fils d’un siècle où la condition royale est fort en ba
 couper la poire en deux » ; et la scène est tout simplement exquise. Fils d’un maréchal ferrant et d’une cantinière, enfant
un héritage qui s’ouvre. Reynard mort, qui aura la forte somme ? Son fils , sa fille, son gendre et sa femme lui insinuent q
son mari mort, elle n’aurait point à compter sur sa fille ni sur son fils , et qu’elle le dit elle-même sans nulle indignati
sans nulle indignation, et qu’elle trouve, ma foi, tout simple que ce fils et cette fille s’acharnent à réduire la part de l
 ». Mais ce don gratuit des pères, et l’acceptation de ce don par les fils et les filles, cette sorte de communisme familial
i qui ferme les yeux, parce que ça lui facilite une affaire… Enfin un fils qui, etc. Allez, allez, on saura bientôt ce que v
92 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
entre des mers limitées. Prométhée, dans la Théogonie, est un Titan, fils de Japet engendré lui-même par Ouranos et Ghéa, l
. Par des révolutions dynastiques et des usurpations triomphantes, le fils de Cronos s’était emparé royalement du monde. Zeu
aient solennellement devant lui. — « Devant les portes du Tartare, le fils de Japet supporte le Ciel vaste, de ses mains inf
fraude, mais laisse faire le fraudeur, méditant déjà sa vengeance — «  Fils de Japet » — dit-il au Titan, — « le plus illustr
va la graisse des deux mains, découvrit les os, et dit au Titan : — «  Fils de Japet, subtil entre tous les êtres, ô cher ! t
assouvie. Avant de l’envoyer au supplice, Zeus dit à Prométhée : — «  Fils de Japet, subtil entre tous, tu te réjouis d’avoi
Phocide, on lui montra près d’une chapelle en brique crue, dédiée au fils de Japet, des rochers terreux qui exhalaient l’od
yeux, — « Ce ne fut pas contre sa volonté », — dit Hésiode — « que le fils robuste d’Alcmène aux beaux pieds délivra le fils
Hésiode — « que le fils robuste d’Alcmène aux beaux pieds délivra le fils de Japet, mais afin que la gloire d’Hercule, né d
re plus grande sur la terre nourricière. Voulant honorer son illustre fils , il renonça à la colère qu’il avait conçue autref
93 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388
odieux, et ce qui était de sa race leur était cher. Il laissait deux fils  ; l’aîné qui lui succéda, Fédor, débile de corps
of, homme ambitieux, habile, et né pour commander. Démétrius, l’autre fils d’Ivan, beaucoup plus jeune que Fédor, et tout en
halie, mais un peu moins harmonieusement, on peut le croire : Ce roi fils de David, où le chercherons-nous ? Le ciel même p
en des cœurs et des imaginations étaient disposés à accueillir ce roi fils de Rurik s’il reparaissait, lorsque tout à coup,
n du faux Démétrius, âgé de vingt à vingt-deux ans, et qui prétendait fils d’Ivan le Terrible et le populaire. Pour ne pas c
is, de ce mage qui, à la mort de Cambyse, se fit passer pour Smerdis, fils de Cyrus, et qui régna huit mois. Tacite nous a r
éels de la haine que lui vouèrent ses contemporains. Boris mort, son fils détrôné et Démétrius installé au Kremlin, tout ch
et les Démétrius ont fait leur temps. Les Polonais imposent un tsar, fils de leur roi Sigismond ; on dirait que la Pologne,
ologie et de géographie sur la bataille de Munda livrée par César aux fils de Pompée, lorsqu’il fait la connaissance du band
94 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »
(Dyerma) Un père de famille, à sa mort, laissa deux orphelins, un fils appelé Daouda et une fille du nom d’Aïssata. Cett
ve le moyen de me procurer cette jeune fille, déclara le kuohi et ton fils aura pour femme une de mes filles ». La vieille
Il prit l’enfant et chanta cette chanson : « Ô mon neveu amuse-toi ! Fils de celle que j’ai nourrie avec le lait des vaches
u as fait de mon frère ton captif et tu me l’as donné pour garder mon fils  ! » Le roi demanda à Daouda si Aïssata disait la
95 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
Saül, devant qui et pour qui il chante. « Jéhovah m’a dit : Tu es mon fils , je t’ai conçu aujourd’hui dans mes desseins ! «
qui assaisonnent du sel sacré des maximes les livres de Salomon, son fils , ou des poètes persans d’une autre époque. Ce n’e
transition tacite et naturelle, à l’extase. « Qu’est-ce que l’homme, fils de la mort, pour que tu penses à lui ? Qu’est-ce
l’homme, fils de la mort, pour que tu penses à lui ? Qu’est-ce que le fils de l’homme, pour que tu t’en souviennes ? » Mais
ut à coup le poète et le fait passer de l’humilité de sa condition de fils de la mort à l’orgueil de sa destinée morale. « 
le comme la fange des chemins ! « Tu me fais chef des peuples ; « Les fils de l’étranger me servent et m’exaltent. « Vive Jé
humaine. Le voilà, dans sa vieillesse, proscrit de son palais par ses fils ingrats, errant dans son royaume sans y trouver u
’huile, mais c’étaient des glaives hors du fourreau ! « Les dents des fils de l’homme sont des dards et des flèches, et leur
la ville ! « Mais moi je ferai résonner ma harpe à ta gloire ! « Les fils de l’homme ne sont que néant ; s’ils étaient tous
montagnes. « Je suis devenu inconnu à mes frères ; oui, étranger aux fils de ma mère ! « Je fais un sac de mes habits, et j
nattendue ! Écoutez-le prêcher la réconciliation et la concorde à ses fils . « Qu’il est doux et qu’il est agréable que les
Jérusalem ! sous ma tête, que ma langue reste collée à mon palais ! «  Fils de Babylone, la rosée du sol ! tremblez, etc., et
dans les mains, sur un bloc de maçonnerie éboulé autour du tombeau du fils d’Isaïe. Le jour s’éteignait lentement : il décol
de ce roseau percé. Je me reportai d’un bond de l’âme aux nuits où le fils d’Isaïe s’asseyait dans la solitude, écouté seule
96 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
de la grotte sacrée, sa volonté s’y manifestait par la parole de son fils . La Pythie entre dans le temple, après une prière
éleste, avec une tendre insistance : — « Et toi, mon frère, comme moi fils de Zeus, prends-le sous ta garde, sois le bien no
ui l’a délivré ; les « chiennes d’Enfer » aboient au soleil. — « Ah ! fils de Zeus ! c’est toi le voleur ! tu nous as arrach
damné la femme qui a égorgé son mari, et il l’a fait exécuter par son fils . C’était la volonté de Zeus, puisque Zeus inspire
enfantée pour le châtiment des vivants et des morts, entends-moi ! Le fils de Latone me prive de mes honneurs, en m’arrachan
le, comme sur l’herbe serrée d’une prairie brillante, d’y dessiner en fils de pourpre les exploits des héros et la gloire de
ieux avaient, disait-on, siégé pour juger Arès accusé du meurtre d’un fils de Poséidon. En apparence, aucune juridiction plu
trefois esclave du foyer, encore sujette de son époux, pupille de ses fils lorsqu’elle était veuve, exclue de l’héritage, mi
che, emblème de justice et de vérité, est placée dans l’autre. Horus, fils d’Osiris, procède au pesage redoutable ; mais le
timent abolie, la chaîne brisée entre le destin du père et le sort du fils  ; la responsabilité qui enveloppait aveuglément t
l. — Certes, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils . L’âme pécheresse, c’est elle seule qui meurt. —
n juste, il vivra, dit le Seigneur Dieu. — Mais cet homme engendre un fils violent qui fait tout le contraire de son père :
meure et que son sang vienne sur lui ! — Mais voici qu’il engendre un fils qui voit tous les péchés que son père commet ; il
e péché de son père, il vivra. — Et pourtant vous dites ; Pourquoi le fils ne porte-t-il pas le péché du père ? La justice d
97 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
st appelé à corser Shakespeare : Montaigu en prison dévore ses quatre fils  ! Juliette et son Roméo sont un couple quelconque
gradions à Timocrate : Roméo, en sa vraie qualité de Montaigu, tue le fils de Capulet, et Capulet, pour venger son fils, s’a
lité de Montaigu, tue le fils de Capulet, et Capulet, pour venger son fils , s’adresse à Roméo, son fils adoptif sous le nom
de Capulet, et Capulet, pour venger son fils, s’adresse à Roméo, son fils adoptif sous le nom de Dolvedo. Voltaire ici est
elle Frédegonde. Selon la poétique établie depuis Crébillon, Malcolm, fils de Duncan, est cru fils d’un simple montagnard. P
a poétique établie depuis Crébillon, Malcolm, fils de Duncan, est cru fils d’un simple montagnard. Pas de sorcières, sauf da
placer des spectateurs sur la scène. 605. A consulter : A. Guillemot fils . Costumes de la Comédie française, album in-fol.,
98 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »
nier, ces affaires où il est si fort intéressé sont mal conduites. Un fils de famille qui mènerait les siennes de la même fa
avaient raison de gronder. Le marquis de Mirabeau, apprenant que son fils veut être son propre avocat, ne se console qu’en
ciété que chez un grand seigneur, les mêmes idées, le même ton. Leurs fils , MM. de Villemur, de Francueil, d’Épinay, jettent
Avec de l’argent et de l’esprit, un parvenu se dégourdit vite, et son fils , sinon lui, sera initié : quelques années d’exerc
onversation et même dans la considération publique est pour Voltaire, fils d’un notaire, pour Diderot, fils d’un coutelier,
dération publique est pour Voltaire, fils d’un notaire, pour Diderot, fils d’un coutelier, pour Rousseau, fils d’un horloger
fils d’un notaire, pour Diderot, fils d’un coutelier, pour Rousseau, fils d’un horloger, pour d’Alembert, enfant-trouvé rec
avoir à leur table Chamfort, autre enfant-trouvé, Beaumarchais, autre fils d’horloger, Laharpe, nourri et élevé par charité,
tre fils d’horloger, Laharpe, nourri et élevé par charité, Marmontel, fils d’un tailleur de village, quantité d’autres moins
peu en colère, je la jouerais. » Et, de fait, « le vicomte de Ségur, fils du ministre de la guerre, joue le rôle d’amant da
grands et des rois   Et j’omets les traits par lesquels il agrée aux fils d’une bourgeoisie laborieuse et sévère, aux homme
qu’il est dans toutes les mains comme un catéchisme. En 1784583, des fils de magistrats allant prendre leur première leçon
99 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
a sagesse devait être de tout attendre et de ne rien espérer. Nos Fils [Le Constitutionnel, 13 décembre 1869.] V
’aurait cru ? La seule chose que nous apprend le livre intitulé : Nos fils , c’est que Michelet n’y a plus de talent, plus de
is effacés et des restes de palette épuisée et qu’il a intitulé : Nos fils , avec un rengorgement paternel… des plus comiques
tout le monde, qu’il n’a pas faits, cet humanitaire tout à tous ! Nos fils  !… Ah ! ils seront de bien jolis garçons, s’ils r
venu là !… Je viens de relire avec le plus grand soin ce livré de Nos Fils , car il faut un soin extrême pour en dégager quel
e de cette embarrassante affirmation que la nécessité de faire de nos fils des ouvriers, — et non pas comme le menuisier Émi
es derniers livres, s’est mâtiné de Proudhon, a, dans ce livre de Nos Fils , montré contre le péché originel les colères vexé
et le balai, c’est l’éducation ! Voilà pourquoi Michelet a écrit Nos Fils . Seulement, le Christianisme peut bien rire, s’il
de mots que vous voudrez ! Excepté cette comique idée de faire de nos fils des ouvriers sur toute la ligne, — pas tous Auver
et acquis ainsi une espéciale popularité. Il a enduit le livre de Nos Fils de ce beurre frais du sentiment, qui le fera aval
cela, lui, le moraliste aux petites entrailles ? Dans ce livre de Nos Fils , comme il a bien vu là une occasion de s’attendri
autres muqueuses nasales des gens sensibles. Là sera le succès de Nos Fils , de ce livre sans consistance et sans valeur pour
100 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
u. « Avant que vous ayez épuisé, ajoutait-il, les villes d’Israël, le Fils de l’homme apparaîtra. » Une ardeur étrange anime
synagogues, traînés en prison. Le frère sera livré par son frère, le fils par son père. Quand on les persécute dans un pays
e et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.
de la terre, on brisait la vie. Le chrétien sera loué d’être mauvais fils , mauvais patriote, si c’est pour le Christ qu’il
deux, et deux contre trois. Je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la b
révoltait au contact de la terre. L’obstacle l’irritait. Sa notion de Fils de Dieu se troublait et s’exagérait. La loi fatal
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