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1 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228
Si j’avais une fille à marier ! Alexandre Weill, Si j’avais une fil
Si j’avais une fille à marier ! Alexandre Weill, Si j’avais une fille à marier ! [Le Pays, 30 octobre 1860.] I S
fille à marier ! [Le Pays, 30 octobre 1860.] I Si j’avais une fille à marier !21 Voilà un titre qui n’a pas été placé
r avec soi — que Weill l’a écrite, puisqu’il s’agit dans son livre de fille à marier ! Marier sa fille et la marier bien, l’é
écrite, puisqu’il s’agit dans son livre de fille à marier ! Marier sa fille et la marier bien, l’élever, de longue main, en v
sivement à la femme, il est devenu le Chesterfield de mademoiselle sa fille , et il l’a formée pour un mari dans une suite de
sée, qui pense à son tour qu’en disant sans biaiser à mademoiselle sa fille ses idées, à lui, sur les femmes et sur le gendre
e, était un livre très difficile à faire, car c’est le catéchisme des filles à marier, commence, non par Dieu, comme le catéch
r toutes les coutures. « Tu ne sais pas ce que c’est qu’une femme, ma fille , — dit Weill, — et il faut qu’avant de te marier
rri de son sang, sa mère, ou bien qu’un être né de ses entrailles, sa fille , lui soit inférieur. » On pourrait peut-être réto
de son livre à faire reluire la beauté de cette vertu aux yeux de sa fille , comme celle d’un bijou dont il voudrait lui fair
Weill est explicite : « Je ne te parle pas au nom de la religion, ma fille … (on le voyait bien !…) je te parle au nom de la
e, qui donneraient à la jeune fille de Weill, s’il avait vraiment une fille à marier, les notions nécessaires pour résister à
uriosité, qui est déjà une influence, de pénétrer dans l’esprit de sa fille , en y opposant son système concentré de physiolog
e lever de dégoût, dans sa poitrine virginale, ce jeune cœur divin de fille innocente. On y voit, en effet (page 36), que « l
pas ! En sa qualité de bon physiologiste, l’auteur de Si j’avais une fille à marier ! n’oublie aucune des négations et des i
ésidât dans sa fidélité à un seul homme », loi sans texte, mais qu’en fille suffisamment instruite de ses devoirs physiologiq
s qu’en fille suffisamment instruite de ses devoirs physiologiques la fille de Weill admettra. III Tels sont les enseig
de ce catéchisme pour l’instruction présente et le bonheur futur des filles à marier. Cela n’est pas, comme vous voyez, très
de farine, sous ses roses mains potelées, l’auteur de Si j’avais une fille à marier ! ne pouvait ni se couler ni se figer da
e et plus puissant que de la physiologie et de l’idéal pour faire des filles fidèles et heureuses ; car elles seraient résigné
t une lutte, ou du moins une difficulté ?… L’auteur de Si j’avais une fille à marier ! finit par étrangler son esprit avec so
finit par étrangler son esprit avec son sujet. À force de regarder sa fille et d’attendre à l’horizon le gendre qui doit y ap
romans à la Greuze de Weill, faits ou à faire, que de son traité des filles à marier, adressé à mademoiselle sa fille. Pour m
ire, que de son traité des filles à marier, adressé à mademoiselle sa fille . Pour mon compte, à moi, je m’attendais à mieux…
2 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
i aller me promener quelque temps, me promener le long de la mer. « Ô fille , ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais
promener quelque temps, me promener le long de la mer. « Ô fille, ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille ta
e plaignent et disent : voilà ce qu’ont fait les enfants du roi ! — Ô fille , ô ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mai
et disent : voilà ce qu’ont fait les enfants du roi ! — Ô fille, ô ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille to
es oiseaux qu’il trouve sur son chemin. — La mère alla à l’église, la fille se mit en chemin, jusqu’à ce que, au bord de l’ea
re et mère ; souci, jalousie ; logis, famille ; mise, mille ; ville, fille  ; noces, homme ; morte, folle ; gorge, rose ; œuf
iennent avec insistance ; il faut les comprendre : Dans la bouche des filles , mon cœur volage, mon cœur en gage, mon avantage,
t passer pour une des plus charmantes. Elle appartient au cycle de La fille qui fait trois jours la morte pour son honneur ga
st grotesque ou terrible : tromper ses parents, voilà l’affaire de la fille  ; tromper son mari, voilà l’affaire de la femme ;
mais telle autre dit bellement la joie héroïque de l’amour, comme la Fille dans la Tour, dont voici une version mutilée : L
voici une version mutilée : Le roi Louis est sur son pont, Tenant sa fille en son giron. Elle lui demande un timbalier Qui n
ux que tous mes parents, Vous, père et mère, qui m’aimez tant ! — Ma fille , il faut changer d’amour, Ou bien vous irez dans
e venir mes estafiers, Mes geôliers, mes guichetiers ! Qu’on mette ma fille dans la tour, Elle n’y verra jamais le jour. Ell
bout de sa septième année, Son père y vint la visiter. — Eh bien, ma fille , comment vous va ? — Ma foi, mon père, ça va bien
i les pieds pourris dans la terre Et les côtés mangés des vers. — Ma fille , il faut changer d’amour Ou bien vous resterez da
apporte, C’est une triste nouvelle. On veut me marier Avec une autre fille , Ô beau rossignolet. On veut me marier Avec une a
une autre fille, Ô beau rossignolet. On veut me marier Avec une autre fille . La fille que vous prenez, Est-elle bien jolie ?
ille, Ô beau rossignolet. On veut me marier Avec une autre fille. La fille que vous prenez, Est-elle bien jolie ? Ô beau ros
a fille que vous prenez, Est-elle bien jolie ? Ô beau rossignolet. La fille que vous prenez Est-elle bien jolie ? Pas si jol
3 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « La Religieuse de Toulouse, par M. Jules Janin. (2 vol. in-8º.) » pp. 103-120
isser dans la maison de Toulouse qui s’intitulait la congrégation des Filles de l’Enfance, et qui n’offre pas les mêmes caract
te de voir quel parti M. Janin en a su tirer. Mlle Jeanne de Juliard, fille d’un conseiller au parlement de Toulouse, naquit
d’intermédiaire entre la retraite et le monde, un asile en faveur des filles qui n’auraient point de vocation pour le mariage
e vie exempte de clôture et affranchie de la solennité des vœux. Les Filles de l’Enfance, telles que les vierges chrétiennes
cette congrégation d’une nouvelle espèce. Il y avait trois sortes de filles  : les premières, qui devaient être damoiselles de
tes charges du gouvernement intérieur. Les secondes devaient être des filles de condition inférieure, mais honorable encore ;
aire que se réservait d’octroyer la fondatrice. Enfin, il y avait des filles du troisième rang, simples femmes de chambre et s
ure, disait-elle, donnera une fois le mois une audience à chacune des filles qui demandera de lui parler, les accueillera avec
riques, une espèce de parodie des Commandements de Dieu à l’usage des Filles de l’Enfance : Madame seule adoreras, Et l’Insti
s habits, il semblait que, sans être tout à fait des religieuses, les Filles de l’Enfance eussent déjà pour règle le code mign
nt qu’il vécut. En 1682 (M. de Ciron étant mort depuis deux ans), une fille de l’Enfance, Mlle de Prohenques, qui s’échappa d
i se répandaient dans tout le midi de la France. On supposait que les Filles mêmes de l’Enfance avaient été façonnées à ce tra
ré la rigueur dont on l’accusait, s’était fait tellement aimer de ses filles , qu’elle semblait capable de leur imposer le plus
imposer le plus exact secret. Un secret gardé par plus de deux cents filles  ! ce devait être une habile femme que Mme de Mond
s dans la province ; elle renfermait, je l’ai dit, plus de deux cents filles , tant maîtresses que postulantes et pensionnaires
et mourut seulement en 1703 ou 1704. Privées de leur supérieure, ses filles , à Toulouse, se montrèrent dignes d’elle, et sout
profaner la chapelle, on enleva les hosties et les vases sacrés. Les Filles de la congrégation ne continuèrent pas moins de s
décombres. Quand on envoya des soldats pour enlever d’abord quarante filles , puis une trentaine qui restaient, ce fut dans le
oujours une note fâcheuse contre M. d’Aguesseau d’avoir eu une de ses filles à l’Enfance, et on crut que, sans cette circonsta
M. Arnauld bénisse à Utrecht le mariage de Mlle de Prohenques, cette fille de l’Enfance qui s’était enfuie par escalade, qua
ans un écrit d’Arnauld lui-même qu’il ne parle d’elle que comme d’une fille apostate, et de l’homme qu’elle épouse que comme
ons si manifestes, que pour découvrir de plus en plus l’innocence des Filles de l’Enfance, et la malice de leurs adversaires,
pprouvé, dès le principe, l’idée de mettre en corps de communauté les filles destinées à l’éducation de l’enfance. C’est ce sa
. C’est ce saint évêque qui avait d’abord établi dans son diocèse des filles régentes pour l’éducation des personnes du sexe,
4 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
. Grandet, le père d’Eugénie Grandet, qui, après sa femme, fait de sa fille unique sa première victime. Balzac est avant tout
long des murs, ou quelques pièces de drap sur des rayons. Entrez. Une fille propre, pimpante de jeunesse, au blanc fichu, aux
clergé, le tonnelier, alors âgé de quarante ans, venait d’épouser la fille d’un riche marchand de planches. Grandet alla, mu
t avait alors cinquante-sept ans, et sa femme environ trente-six. Une fille unique, fruit de leurs légitimes amours, était âg
s connues étaient le pain bénit, la toilette de sa femme, celle de sa fille , et le payement de leurs chaises à l’église, la l
arice et sur le seul être qui lui fût réellement de quelque chose, sa fille Eugénie, sa seule héritière. Attitude, manières,
ut auprès. Depuis quinze ans, toutes les journées de la mère et de la fille s’étaient paisiblement écoulées à cette place, da
oirées les plus fraîches des mois d’avril et d’octobre. La mère et la fille entretenaient tout le linge de la maison, et empl
de la lumière. Depuis longtemps l’avare distribuait la chandelle à sa fille et à la grande Nanon, de même qu’il distribuait d
par lequel il avait été acquis. À l’âge de vingt-deux ans, la pauvre fille n’avait pu se placer chez personne, tant sa figur
alors à se marier, et voulait déjà monter son ménage. Il avisa cette fille rebutée de porte en porte. Juge de la force corpo
âge où le cœur tressaille. Il vêtit alors, chaussa, nourrit la pauvre fille , lui donna des gages, et l’employa sans trop la r
me un cadeau, tant ils étaient usés. La nécessité rendit cette pauvre fille si avare que Grandet avait fini par l’aimer comme
uits que les fermiers étaient obligés de donner aux cochons. Pour une fille des champs qui dans sa jeunesse n’avait récolté q
pitié, placée au cœur de Grandet et prise tout en gré pour la vieille fille , avait je ne sais quoi d’horrible. Cette atroce p
lle et se reposer en veillant. » V « Le jour de la fête de sa fille Eugénie, les amis de Grandet se réunissaient pour
in de prendre date pour leurs enfants comme candidats à la main de sa fille . » VI À ce moment on sonne à la porte, c’e
eu dans sa chambre. Il revient après cela raconter à sa femme et à sa fille le malheur du jeune cousin. Le lendemain, il l’in
’un marché qui lui assure un énorme bénéfice. Pendant ce temps-là, sa fille Eugénie descend au jardin et rêve à la fois d’amo
usetés. Quand les enfants commencent à voir, ils sourient ; quand une fille entrevoit le sentiment dans la nature, elle souri
choses d’ici-bas était arrivé pour Eugénie. Matinale comme toutes les filles de province, elle se leva de bonne heure, fit sa
pensée d’Eugénie, pensée humble et fertile en souffrances. La pauvre fille ne se rendait pas justice ; mais la modestie, ou
pensa-t-elle en entendant la tousserie matinale de Nanon, et la bonne fille allant, venant, balayant la salle, allumant son f
apercevant enfin du froid dénûment de la maison paternelle, la pauvre fille concevait une sorte de dépit de ne pouvoir la met
par le père Grandet, et dont il faisait de temps en temps cadeau à sa fille pour les lui redemander quand il voulait les cont
épreuve était arrivé ; une angoisse terrible pesait sur la mère et la fille . Elles firent tout pour distraire le père Grandet
t de vos pièces ? cria-t-il en fondant sur elle. « — Monsieur, dit la fille aux genoux de Mme Grandet, ma mère souffre beauco
père. « Elle ne tarda pas à venir, après avoir rassuré sa mère. « Ma fille , lui dit Grandet, vous allez me dire où est votre
et je ne saurai pas qui ! L’or est une chose chère. Les plus honnêtes filles peuvent faire des fautes, donner je ne sais quoi 
né à quelqu’un, hein ? « Eugénie fut impassible. « A-t-on vu pareille fille  ! Est-ce moi qui suis votre père ? Si vous l’avez
— Mais tu es un enfant. « — Majeure. « Abasourdi par la logique de sa fille , Grandet pâlit, trépigna, jura ; puis trouvant en
jura ; puis trouvant enfin des paroles, il cria : “Maudit serpent de fille  ! Ah ! mauvaise graine, tu sais bien que je t’aim
ssible. Quoi ! ce méchant mirliflor m’aurait dévalisé…” Il regarda sa fille qui restait muette et froide. “Elle ne bougera pa
força la porte et lui révéla que ses sévices pouvaient contraindre sa fille , désormais majeure, à demander la licitation de s
i ne me l’avoir pas dit ? C’est une bonne affaire, fifille ! Tu es ma fille , je te reconnais.” Eugénie tremblait de tous ses
le ressaisir ; mais le tonnelier, qui avait tout à la fois l’œil à sa fille et au coffret, la repoussa si violemment en étend
vez déjà rendu ma mère mortellement malade ; vous tuerez encore votre fille . Allez maintenant ; blessure pour blessure ! ” « 
ssure ! ” « Grandet tint son couteau sur le nécessaire, et regarda sa fille en hésitant. « “En serais-tu donc capable, Eugéni
monsieur, une fois dans votre vie.” « Le tonnelier regarda l’or et sa fille alternativement pendant un instant. Mme Grandet s
-vous, mon cher monsieur ? madame se meurt, cria Nanon. « — Tiens, ma fille , ne nous brouillons pas pour un coffre. Prends do
u ne les donneras pas, Eugénie, ceux-là, hein ? ” « Mme Grandet et sa fille se regardèrent étonnées. « “Reprenez-les, mon pèr
mère, dit le tonnelier, tu ne sais pas combien je t’aime. Et toi, ma fille  ! ” Il la serra, l’embrassa. “Oh ! comme c’est bo
lle ! ” Il la serra, l’embrassa. “Oh ! comme c’est bon d’embrasser sa fille après une brouille ! ma fifille ! Tiens, vois-tu,
nt seuls dans la maison. Le père ne songea qu’à se prémunir contre la fille  ; il lui soutira une renonciation de tous les bie
s souffert. En quittant avec joie l’existence, cette mère plaignit sa fille d’avoir à vivre, et lui laissa dans l’âme de lége
5 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »
de sa communauté ; Louis XV et sa famille, par H. Bonhomme ; Les six filles de Louis XV, par J. Soury. [Le Constitutionnel,
odor di femina) dans l’histoire. Après nous avoir donné récemment les Filles du régent, cette Critique historique vient de les
u régent, cette Critique historique vient de les faire suivre des Six Filles de Louis XV, et nécessairement parmi ces dernière
d’histoire n’entendant rien à la pure et surnaturelle grandeur d’une fille de Louis XV, qui faisait, au temps de Voltaire, i
qui faisait, au temps de Voltaire, identiquement ce que faisaient les filles de Clovis au temps de saint Rémi, nous sommes rem
comme un reliquaire pris sur un autel ! II Les faiseurs que les filles de Louis XV ont tentés, sont Honoré Bonhomme et J
aire de la poudre de succession au profit de la libre-pensée. Ses Six filles de Louis XV, à Jules Soury, n’ont pas l’honnête v
t cette portière de la Révolution qui met à la porte de Versailles la fille de Louis XV, laquelle tire son voile de nonne sur
omplaît-il en ces putréfactions ? et jouit-il enfin de voir, dans les filles de Louis XV, tout ce noble et généreux sang de la
te saignée du médecin Marat ! Soury, qui les fait toutes malades, les filles de Louis XV, ne se contente pas de boutons et de
, d’ambition inassouvie ; et, pour finir ce portrait insolent pour la fille de France, qu’il calomnie en la peignant, par une
n et la gloire, l’odieux singe de Michelet ajoute : « La dernière des filles de France à la cour, elle sera dans un monastère
du temps orageux et souillé où elle a vécu… Aucune des sœurs de cette fille de roi ne partagera cet avantage avec elle d’avoi
ils ne les accuseront pas, les Mémoires du temps, — les Mémoires des filles de chambre qui les volèrent, des femmes de la cou
ue fut le xviiie  siècle. On connaît sa moralité. Là, pour ces nobles filles de France, sont les sources troublées de leur his
la carmélite inconnue, qui a de ces traits, — comme on a honte d’être fille des champs. Dans la sainteté de cette fille de ro
— comme on a honte d’être fille des champs. Dans la sainteté de cette fille de roi, ce qui frappe surtout, c’est l’humilité,
6 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
ble, la vertueuse Antoinette, s’éprend d’un adolescent de l’âge de sa fille , qui commence, à son tour, la vie, et c’est cet a
. Dans l’une et l’autre de ces nouvelles, il y a une étude de vieille fille , de ce type toujours très-fécond quand il sera bi
l’observation de M. Deltuf, laquelle ne s’est pas répétée. La vieille fille de La Famille Percier, qui perd un mari qu’elle a
nts mêlés de faiblesse à une famille qui la tyrannise, est la vieille fille , pur et vieux sang, sublime et ridicule tour à to
ridicule tour à tour. Dans Le Mariage de Caroline, c’est la vieille fille encore, mais qui s’est donné la passion maternell
c’est la jalousie maternelle exaspérée dans le cœur de cette vieille fille , restée vieille fille pourtant par tous les autre
ernelle exaspérée dans le cœur de cette vieille fille, restée vieille fille pourtant par tous les autres cotés de son caractè
qui ont vécu et qui savent comme la vie est faite. Les deux vieilles filles de M. Deltuf ne ressemblent pas à La Vieille fill
Les deux vieilles filles de M. Deltuf ne ressemblent pas à La Vieille fille de Balzac, qui est purement et profondément comiq
que, éclairant de son comique un drame sombre. Chez les deux vieilles filles de M. Deltuf, le pathétique et le comique se comb
étique et le comique se combattent, mais il reste toujours la vieille fille idéale à nous donner, l’être fier et pur qui n’a
tant d’empire : or, celui qu’on a jeté sur la position de la vieille fille est si grand et si officiel, qu’ils croiraient pe
voir rejaillir jusqu’à eux, s’ils considéraient seulement la vieille fille par les côtés touchants, élevés, héroïques, et vo
7 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
s des saules prêtaient un peu d’ombre en été aux jolies et diligentes filles du hameau, dont les regards plus tard me faisaien
pressentir à qui j’avais affaire. C’était évidemment une mère et ses filles . La mère se leva et, s’avançant pour prendre la p
comme ceci est semblable à ce que j’avais imaginé. » C’est ma seconde fille , me dit sa mère, elle sait par cœur tout ce qui i
ignant de faire saigner ma douleur, trop rapprochée de la perte ; les filles inclinèrent leurs fronts vers le gazon et nous re
on et nous restâmes un moment en silence. — Enfin, voilà ma troisième fille , Marie, reprit la mère en me présentant la plus j
ntretenir de nous. Nous n’avons rien à demander à personne ; mais mes filles sont jeunes, comme vous voyez, et pendant que vou
un gros arbre à moitié descié près de la porte ; trois jolies petites filles et un tout petit garçon jouaient avec de la sciur
le ne pourrait pas nous donner à coucher. Puis, voyant ma mère et ses filles . « À coucher. Oui, nous dit-elle, mais à souper b
oins à son gras nourrisson, et que le père balançait les deux petites filles sur chacun de ses genoux avec un mouvement d’esca
aperçoit d’ici la rangée de tonneaux le long de ses pressoirs. — Mes filles se levèrent à ces mots, regardant juste ici, mons
a nous touchait plus que tout le reste. Pauvre Milly, disais-je à mes filles tout bas, quel dommage que la France n’ait pas pu
lui rapporterions de la surprise. VIII Le lendemain matin, mes filles avaient dit adieu à la mère et embrassé les enfan
— Si vous n’êtes pas pressées et que vos jeunes jambes, dit-il à mes filles , puissent s’accommoder au pas un peu ralenti d’un
oir plein de belle eau bleue et bordé de cinq ou six jeunes et belles filles de Milly. Nous les saluâmes poliment, et il y en
Lamartine pour suspendre aux branches les berceaux successifs de ses filles et travailler à l’ombre pendant les chaleurs. — E
conserver religieusement les vestiges de madame de Lamartine, de ses filles et de son fils. On entrait par un vestibule au bo
sa visiter seules les pièces du second étage, conduites par sa petite fille , pendant qu’elle allait commander le déjeuner. Pe
ssé qui nous entretenaient de madame de Lamartine, de son mari, de sa fille , et de M. Alphonse. La conversation ne finissait
et délicieux repas. Les femmes nous servaient à qui mieux mieux. Mes filles auraient voulu que leur père eût pu nous voir rec
et nous entendîmes parler d’une voix très-douce. — Eh bien, ma pauvre fille , dirent-elles à quelqu’un que nous ne voyions pas
loups à la maison, il n’a point eu de repos, ainsi que ses charmantes filles , qu’il ne vous ait obtenu ce changement d’état. P
uit à côté servait de couchette au père quand il y était ; quant à la fille , elle avait pour lit une vieille pétrissoire où e
ssi dans la chambre ; ils mangeaient un peu de blé noir que la pauvre fille semait autour de la cabane et qu’ils disputaient
rop haut ; madame de Lamartine qui élevait elle-même les cent petites filles de la paroisse, se sentant mourir, voulut que sa
tions que nous avons lues, que c’était l’endroit où votre mère, votre fille ramenée de Palestine, votre compagne enfin de cet
upèdes. XXIII Les religieuses nous ayant présentées à une brave fille , ancienne gouvernante du château qui connaissait
e ont prodiguées dans les appartements, les portraits chéris de votre fille qui sortent partout des murailles comme pour vous
… Nous ne pouvions penser à enregistrer tout dans nos souvenirs ; mes filles prenaient des notes en silence, moi je priais tou
siter. Les religieuses nous donnèrent pour guide une de leurs petites filles en lui disant de nous mener partout où vous aviez
ccents d’infini. Après une longue station au bord de l’eau, la petite fille nous conduisit sur la rive du bois, et un grand c
ne de Jocelyn, du nom du livre où ce poëme fut écrit. De là la petite fille nous fit tourner la vallée pour remonter du côté
rrice, du nom d’une pauvre femme qui donna son lait à votre charmante fille . Nous passâmes toute la journée entière à marcher
8 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SÉVIGNÉ » pp. 2-21
Sévigné en sortit. Mlle Marie de Rabutin-Chantal, née en 1626, était fille du baron de Chantal, duelliste effréné, qui, un j
un duel en 1651. Mme de Sévigné, libre à cet âge, avec un fils et une fille , ne songea pas à se remarier. Elle aimait à la fo
gea pas à se remarier. Elle aimait à la folie ses enfants, surtout sa fille  ; les autres passions lui restèrent toujours inco
s prétentions, elle s’était mise dans le monde sur le pied d’aimer sa fille , et ne voulait d’autre bonheur que celui de la pr
ergère et de cette nymphe qu’une mère idolâtre appelait la plus jolie fille de France. En 1669, M. de Grignan l’obtint en mar
t général, durant l’absence de M. de Vendôme. Désormais séparée de sa fille , qu’elle ne revit plus qu’inégalement après des i
les lacunes qui tiennent aux réunions passagères de la mère et de la fille . Avant cette séparation de 1671, on n’a de Mme de
e cœur, et Mme de Sévigné les interrompt tous pour citer un mot de sa fille , une espièglerie de son fils, une distraction du
nversations infinies : « Après le dîner, écrit-elle quelque part à sa fille , nous allâmes causer dans les plus agréables bois
on esprit et de toute son âme. Mme de Sévigné loue continuellement sa fille sur ce chapitre des lettres : « Vous avez des pen
res, on ne lui a pas moins contesté la sincérité de son amour pour sa fille  ; et en cela on a encore oublié le temps où elle
que les manies y deviennent souvent des passions. Elle idolâtrait sa fille et s’était de bonne heure établie dans le monde s
dit une personne vraie ; elle aurait inventé cette expression pour sa fille , si M. de La Rochefoucauld ne l’avait déjà trouvé
le, et dont pourtant on se rendait moins compte : c’était penser à sa fille absente en Provence, à son fils qui était en Cand
ressément que la morale soit chrétienne, et raille plus d’une fois sa fille d’être entichée de cartésianisme10. Quant à elle,
ncore à le lui pardonner : c’est lorsqu’elle raconte si gaiement à sa fille la révolte des paysans bas-bretons et les horribl
carrosse tout ouvert, au milieu de M. son fils et de mademoiselle sa fille  : tous trois tels que les poëtes représentent Lat
t comme tenue en réserve pour descendre ensuite et se reporter sur sa fille . Veuve de bonne heure, aux belles années de sa je
n’avoir jamais aimé d’amant. Que d’épargne, quel trésor d’amour ! Sa fille hérita de tout, et des intérêts accumulés. 9. « 
avait la grâce, mais non pas très-raisonnable et solide : l’autre, la fille , avait la raison, mais un peu rêche, ce semble, n
9 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
r la postérité, elles écrivaient l’une pour son mari, l’autre pour sa fille . Les poésies conjugales de Vittoria Colonna ne ch
e madame de Sévigné ne briguaient d’autre prix que la tendresse d’une fille . Elles restaient femmes, elles restaient mères, e
loire on le perd en amour. Racontons : IX Madame de Staël était fille de M. Necker. On peut dire d’elle qu’elle naquit
suppléaient au dessin par le coloris : on croyait voir une vigoureuse fille des neiges de la Suisse, mais étrangère au milieu
ppelée auprès d’elle pour donner un objet aux premières amitiés de sa fille encore enfant, raconte ainsi les premiers épanche
uil de madame Necker était un petit tabouret de bois où s’asseyait sa fille , obligée de se tenir bien droite. À peine eut-ell
e monde. Chacun, en s’approchant de madame Necker, disait un mot à sa fille , lui faisait un compliment ou une plaisanterie… E
ité de monsieur Necker pour les qualités brillantes de l’esprit de sa fille , et la sévérité de madame Necker, qui voyait des
dangers dans la précocité de ce génie, établirent entre le père et la fille une intimité d’esprit qui blessa la mère. Madame
ui ne se réchauffa plus jamais glaça les rapports de la mère et de la fille . Madame Necker avait voulu faire de sa fille un m
orts de la mère et de la fille. Madame Necker avait voulu faire de sa fille un modèle, la nature en avait fait un prodige ; e
les traces de cette tristesse de la mère et de cet éloignement de la fille dans les entretiens de madame Necker et dans les
hâtiment ; cette célébrité attire de loin les regards du monde sur la fille et glace de près ces trois cœurs qui éprouvent la
es à cet exemple : la publicité à laquelle on a témérairement voué la fille devient le fléau du foyer. XIII La conversa
ité, dans la Providence et dans la destinée immortelle de l’âme. Leur fille était née dans une atmosphère plus libre que cell
ait retrempé même son talent politique affadi par l’air des cours. La fille de M. Necker devait bientôt y écrire les plus bea
r faisait déclamer jusqu’aux chiffres. Il n’est pas étonnant que leur fille ait contracté dans cette société le vice du temps
; là les usages, la modestie, l’ombre du foyer domestique imposés aux filles , aux femmes, aux mères, les renfermaient dans le
erve un peu contrainte de la mère affligée de l’éclat prématuré de sa fille , y laissaient la parole à mademoiselle Necker. L’
ent ces prétendants français, anglais ou italiens de la main de cette fille unique, malgré la fortune, le crédit, la populari
e pas apprécier à leur prix de hautes alliances ; en anoblissant leur fille en Suède, ils anoblissaient en France leur propre
la célébrité littéraire précoce de madame de Staël et à sa qualité de fille du ministre le plus influent du conseil du roi. T
e le plus influent du conseil du roi. Trois enfants, deux fils et une fille naquirent de ce mariage. Il ne fut troublé que pl
gers du roi et du peuple, il était rentré à Paris avec sa femme et sa fille , comme un triomphateur, par la dernière brèche de
éjà plus qu’au gré des tempêtes, et il se réfugia avec sa femme et sa fille dans son château de Coppet, à l’abri de la révolu
eau de Coppet, à l’abri de la révolution, sur une terre étrangère. Sa fille , protégée par son titre d’ambassadrice, ne tarda
de nouvelles preuves d’amour à ses enfants. Pendant la maladie de sa fille , il n’est aucun genre de services que sa tendress
grand publiciste. Ils replacèrent très-haut sur la scène politique la fille un moment oubliée de M. Necker. Les grandes voix
nettes d’une armée dont les chefs ne connaissaient pas même de nom la fille de M. Necker, il portait, dès le lendemain du 18
10 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »
ialité nous oblige à dire que tous les conseils de Marie-Thérèse à sa fille n’étaient pas également bons ; nous distinguerons
de son côté, Marie-Thérèse, changeant un moment de rôle auprès de sa fille et passant du ton de mentor à celui de solliciteu
e Louis XVI. Pour qui ne lirait que ces lettres de Marie-Thérèse à sa fille , il semblerait en ressortir clair comme le jour q
est en jeu, on n’est plus sincère, fût-on Marie-Thérèse écrivant à sa fille . Au début, Marie-Thérèse, qui ne s’abusait pas, f
de prime abord, a fait appel avec énergie à tous les sentiments de sa fille  : « Le 1er février 1778. « Madame ma chère fille
es sentiments de sa fille : « Le 1er février 1778. « Madame ma chère fille , la maladie de Mercy (l’ambassadeur) ne pouvait v
ion qui l’a dictée : « Vienne, le 19 février 1778. « Madame ma chère fille , c’est à cinq heures du matin et bien à la hâte,
çon encore, lorsqu’elle écrivait le 14 mars 1778 : « Madame ma chère fille , le courrier nous est revenu hier du 2, et nous a
me, et celle-ci, reconnaissant jusque dans les demi-résistances de sa fille ses propres pensées, sa propre sagesse, se fût éc
propre sagesse, se fût écriée avec orgueil : « Elle est deux fois ma fille et mon sang ! » Mais c’est trop, je l’ai dit ; ne
s. On comprend très bien, en lisant les lettres de Marie-Thérèse à sa fille , comment elle fut amenée à cette démarche pacifiq
Frédéric, et aussi combien de telles avances durent coûter à la noble fille des Habsbourg. Elle détestait Frédéric de tout so
emps d’être très bien avec vos ministres, écrivait Marie-Thérèse à sa fille (17 mai 1778) ; il prétend même leur avoir commun
, n’a fait que grandir en effet. Marie-Thérèse, dans ses lettres à sa fille , a toujours soin de dissimuler le jeune parti aut
ne ; elle a fléchi : « Schœnbrunn le 6 août 1778 « Madame ma chère fille , Mercy est chargé de vous informer de ma cruelle
s que j’ai fait vis-à-vis de ce cruel ennemi m’a bien coûté. Ma chère fille  ! il ne s’agit plus de jalousie entre nos deux mo
embonpoint qui enchaînait son activité. On voit dans une lettre à sa fille , que celle-ci lui ayant demandé la mesure d’un de
année, durent hâter sa fin, La dernière lettre de Marie-Thérèse à sa fille est du 3 novembre 1780 : elle mourait le 29 du mê
11 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
ontrant sans cesse du doigt la femme a séduire, la sœur à enlever, la fille a déshonorer. Le roi dans les mains de Triboulet
t le déshonneur de Diane de Poitiers. Ce père auquel le roi a pris sa fille , Triboulet le raille et l’insulte. Le père lève l
. Sur Triboulet qui est homme, qui est père, qui a un cœur, qui a une fille . Triboulet a une fille, tout est là. Triboulet n’
homme, qui est père, qui a un cœur, qui a une fille. Triboulet a une fille , tout est là. Triboulet n’a que sa fille au monde
a une fille. Triboulet a une fille, tout est là. Triboulet n’a que sa fille au monde, il la cache a tous les yeux, dans un qu
ans la ville la contagion de la débauche et du vice, plus il tient sa fille isolée et murée. Il élève son enfant dans l’innoc
atteindra Triboulet dans la seule chose qu’il aime au monde, dans sa fille . Ce même roi que Triboulet pousse au rapt, ravira
e, dans sa fille. Ce même roi que Triboulet pousse au rapt, ravira sa fille à Triboulet. Le bouffon sera frappé par la provid
ment de la même manière que M. de Saint-Vallier. Et puis, une fois sa fille séduite et perdue, il tendre un piège au roi pour
séduite et perdue, il tendre un piège au roi pour la venger, c’est sa fille qui y tombera. Ainsi Triboulet a deux élèves, le
t sa fille qui y tombera. Ainsi Triboulet a deux élèves, le roi et sa fille , le roi qu’il dresse au vice, sa fille qu’il fait
et a deux élèves, le roi et sa fille, le roi qu’il dresse au vice, sa fille qu’il fait croître pour la vertu. L’un perdra l’a
perdra l’autre. Il veut enlever pour le roi madame de Cossé, c’est sa fille qu’il enlève. Il veut assassiner le roi pour veng
c’est sa fille qu’il enlève. Il veut assassiner le roi pour venger sa fille , c’est sa fille qu’il assassine. Le châtiment ne
u’il enlève. Il veut assassiner le roi pour venger sa fille, c’est sa fille qu’il assassine. Le châtiment ne s’arrête pas à m
12 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
, pour se l’attacher, lui fit même épouser sa propre cousine Chimène, fille de Diego, comte d’Oviedo. De ce mariage devenu si
une auprès de son père et le vengeant. On voit apparaître Chimène, la fille du comte ; mais sous quelles couleurs ! et que to
comte tué, et ses deux fils faits prisonniers par Rodrigue, les trois filles du comte qui sont encore à marier, l’aînée Elvire
eigneur, car nous n’avons nul motif pour vous le cacher ; nous sommes filles du comte don Gormaz, et vous l’avez envoyé tuer.
ils de ma mère. Faites attention au monde, seigneur, par charité. Les filles ne sont point coupables pour ce qu’a fait le père
jour que le comte de Savoie, prisonnier de Rodrigue, lui a offert sa fille en mariage, le victorieux refuse, non pas en disa
Je suis déjà marié », mais comme n’étant pas de ceux à qui appartient fille de comte et si riche héritière. Cette Chronique r
Valence et à sa rentrée en grâce auprès de son roi qui marie ses deux filles . La seconde chanson se rapporte au triste épisode
pour aller de là à Saint-Pierre faire ses adieux à sa femme et à ses filles . Le vol des oiseaux, cette superstition qui avait
i qui était rempli de sable. » Enfin, un poète moderne fait dire à la fille du Cid, pour le justifier à ce sujet des deux cof
se rend à Saint-Pierre de Cardègne pour embrasser dona Chimène et ses filles . Arrivant à l’aube, il la trouva en prière, accom
ge. Et voici, pour doña Chimène je vous donne cent marcs. Elle et ses filles et ses dames, servez-les cette année. Je laisse d
le et ses filles et ses dames, servez-les cette année. Je laisse deux filles bien jeunes, prenez-les sous votre protection. Je
eux qu’il échange avec Chimène, lorsqu’elle vient à lui avec ses deux filles , rappellent les scènes analogues les plus touchan
anciens et pieux héros : « Voici que doña Chimène arrive là avec ses filles . Une dame conduit chacune d’elles, et on les amèn
ci, déjà, Cid, barbe très-accomplie. Me voici devant vous, moi et vos filles qui sont enfants et bien jeunes, ainsi que ces mi
inte Marie. » Il posa les mains sur sa belle barbe ; puis il prit ses filles dans ses bras, et les pressa sur son cœur, car il
et à sainte Marie que je puisse encore de ma main marier ces miennes filles , et qu’il m’accorde du bonheur et quelques jours
son seigneur et a obtenu de lui de laisser venir Chimène et ses deux filles qu’il n’a pas revues depuis cet adieu déchirant,
: « Grâces au Créateur et à sainte Marie mère ! j’ai près de moi mes filles et ma femme… J’entrerai en guerre, je ne pourrai
filles et ma femme… J’entrerai en guerre, je ne pourrai l’éviter. Mes filles et ma femme me verront combattre. En ce pays étra
nde. Vous êtes depuis peu arrivée, on veut vous faire un présent. Vos filles sont à marier, on vous apporte le trousseau. » L
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bornier, Henri de (1825-1901) »
terre, roman (1864). — Agamemnon, tragédie en cinq actes (1868). — La Fille de Roland, drame en quatre actes (1875). — Les No
France par le poète patriotique qui devait faire mieux encore dans sa Fille de Roland et dans son Attila. J’ai parcouru l’œuv
vous et moi, qu’il souffle sur nous. Mais, le jour où il écrivait la Fille de Roland, cet honnête homme a, à force de sincér
peu trop souvent à l’hémistiche ou à la rime, il n’y a rien, dans la Fille de Roland, de ce patriotisme de réunion publique
l’âme même et comme la respiration de l’œuvre… Ce qui manque dans la Fille de Roland, ce ne sont pas précisément les beaux v
notre affaire. L’admirable clarté, netteté et sûreté de marche de la Fille de Roland a des chances de ne plus se retrouver i
[Le Théâtre contemporain (1890).] Émile Faguet La reprise de la Fille de Roland a été une très belle soirée de la Coméd
grande. Nous nous rappelions, nous autres vétérans de l’orchestre, la Fille de Roland comme un beau succès de 1874 et comme u
14 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
la peine de naître, peut se transmettre de père en fils, — et même en fille , — et qu’en littérature, il y a des races, il y a
qui se croit rajeuni ! Présentement, tout père célèbre qui a fils ou fille , — la différence est maintenant si peu de chose !
a différence est maintenant si peu de chose ! — voit ce fils ou cette fille se poser en héritiers plus ou moins présomptifs o
I Et c’est ce qu’a très bien compris Mme Marie-Alexandre Dumas… la fille du grand Dumas, comme on dit. Elle vient de prend
up d’autres n’étaient pas ou n’avaient pas été des célibataires ! Les filles des hommes célèbres qui se contentent de filer de
r en famille, devant le public, depuis Mme de Sévigné qui n’aimait sa fille que par lettres, cela a toujours réussi ; au cont
Mme Marie-Alexandre Dumas ne se contente pas, dans son livre, d’être fille comme Mme de Staël l’était, avec cette bouffissur
s poëtes dramatiques ! dont elle veut qu’on sache qu’elle est bien la fille  ! dont elle veut qu’on sache qu’elle est bien la
physique, impudique et violemment sec, comme lui. Je retrouve ici la fille , le type de la fille qu’il aime tant à peindre. S
et violemment sec, comme lui. Je retrouve ici la fille, le type de la fille qu’il aime tant à peindre. Sur ce point-là, et en
15 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
es de l’Impératrice à la plus illustre et la plus intéressante de ses filles , Marie-Antoinette, et c’est cette Correspondance
la jeune reine déguignonnée, dût-elle n’avoir la première fois qu’une fille , finit cependant par s’insurger ; elle demande à
ui fut point donné de le voir exaucé. Elle mourut avant d’avoir vu sa fille mère de celui qu’on appelait l’héritier du trône.
grande souveraine, s’adressant dans l’intimité à la plus jeune de ses filles qu’elle voit entourée de périls et de pièges, au
1770.) » Une des recommandations continuelles de Marie-Thérèse à sa fille et qui reviennent sans cesse et jusqu’à satiété,
ne, et bientôt la jeune reine de France, comme elle ferait une petite fille à peine sortie de pension : pour moi, je suis fra
ant et mieux que personne, les heureuses et charmantes qualités de sa fille , de « cette gentille Antoinette », comme elle l’a
e que vous avez vu et appris ici. » Elle ne cesse de conseiller à sa fille des lectures fortes, des lectures suivies ; elle
eunes dames ou cavaliers, vous perdriez le reste. Ce défaut, ma chère fille , dans une princesse, n’est pas léger ; il entraîn
n si pauvre rôle, et dont elle craignait la mauvaise influence sur sa fille  : « Ce qui m’a fait de la peine et m’a convaincu
 » On sourit à la seule idée d’une telle comparaison entre Mesdames, filles de Louis XV, et celle dont Frédéric, le glorieux
échappent de temps en temps à la plume de Marie-Thérèse, adjurant sa fille et la pressant de se corriger ; je sais qu’il n’y
ement qui n’ont pas d’exemple ; mais je le suis aussi de l’état de ma fille , qui court à grands pas à sa perte, étant entouré
rte à la contradiction et au doute. Les sermons de Marie-Thérèse à sa fille , comme elle-même les appelle, renferment donc bie
sse la réputation ou seulement le bon goût, le bon esprit de sa chère fille  : elle ne peut croire, par exemple, à l’exagérati
surabondantes, que Marie-Thérèse a parfaitement saisi le faible de sa fille et ce qui a annulé chez elle tant de nobles et ch
onfidentielles d’une mère comme d’une déposition aggravante contre la fille . Les pièces toutefois subsistent, et l’histoire a
ier Pasquier.) 64. Ce reproche paraît s’adresser surtout à Mesdames, filles de Louis XV, et il est même un peu réversible, en
16 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »
non contente de la mort des coupables, exigea qu’un garçon et qu’une fille , le plus beau et la plus belle du pays, fussent i
er sa part du butin. C’est Polixène qu’il lui faut, la plus jeune des filles de Priam ; et Néoptolème verse le sang de la vier
cée se vouer au salut de Thèbes ; Érechtée et Leos sacrifièrent leurs filles aux divinités souterraines, pour les réconcilier
La veille de la bataille de Leuctres, Pélopidas endormi crut voir les filles de Scédasos se lamenter sur leur tombeau, et lanc
nsuite à Pélopidas, et lui commanda d’immoler une vierge rousse à ses filles , s’il voulait vaincre l’armée de Sparte. Ce pacte
le, couronnée de guirlandes, fut aussitôt conduite sur le tombeau des filles de Scédasos, et joyeusement sacrifiée, aux applau
emina vers Pise en Élide, attiré par la beauté renommée d’Hippodamie, fille d’Oenomaos. Mais Oenomaos, sachant, par l’avertis
Oenomaos, sachant, par l’avertissement d’un Oracle, que l’époux de sa fille serait son meurtrier, avait proclamé qu’il ne don
t Oenomaos se brisa la tête dans sa chute. Pélops vainqueur épousa sa fille , et s’embarqua avec elle pour regagner la Phrygie
ur un de ses chemins, il a rencontré, la nuit, dans un bois sacré, sa fille Pélopée. Or, un autre oracle avait annoncé que le
n autre oracle avait annoncé que le vengeur de Thyeste naîtrait de sa fille . Thyeste viole sa fille, à qui les ténèbres cache
oncé que le vengeur de Thyeste naîtrait de sa fille. Thyeste viole sa fille , à qui les ténèbres cachent son visage, pour susc
17 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
nue d’attirer la foule. C’est un père qui vient de payer la dot de sa fille . Le sujet est pathétique, et l’on se sent gagner
. Puis en continuant de suivre la composition de droite à gauche, une fille aînée debout, appuyée sur le dos du fauteuil de s
eds de la mère, une poule qui conduit ses poussins auxquels la petite fille jette du pain ; une terrine pleine d’eau, et sur
e tous les vêtements de cette figure et des autres sont vrais ! Cette fille charmante n’est point droite, mais il y a une lég
ue large, et à merveille. D’une main elle tient le haut du bras de sa fille  ; de l’autre elle serre ce bras au-dessus du poig
serre ce bras au-dessus du poignet. Elle est assise ; elle regarde sa fille de bas en haut ; elle a bien quelque peine à la q
st un brave garçon, honnête et laborieux ; elle ne doute point que sa fille ne soit heureuse avec lui. La gaieté et la tendre
laquelle elle cherche sa vie, a six à sept enfants ; et cette petite fille qui leur jette du pain, et qui les nourrit. Il fa
Paris. La mère est une grosse marchande de fruits ou de poissons ; la fille est une jolie bouquetière. Cette observation est,
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
Lettres sur l’éducation des filles , par Mme de Maintenon16 Lundi 6 novembre 1854
ension à Montmorency ; elle lui envoie des petites pensionnaires, des filles de pauvres gens à élever. Plus tard, la pension d
elon les besoins de chaque jour. D’abord il s’agit surtout de pauvres filles qu’on élève pour servir ; les avis de Mme de Main
À Noisy, Mme de Maintenon recevait des demoiselles, c’est-à-dire des filles nobles, dont le roi payait les pensions. Dans un
er le vrai comme vrai, le faux comme faux. » — « Il faut parler à une fille de sept ans aussi raisonnablement qu’à une de vin
« Il faut leur apprendre à aimer raisonnablement, disait-elle de ses filles adoptives, comme on leur apprend autre chose. » E
en bénéfices, pour fonder l’établissement qu’il fait à Saint-Cyr des filles qui sont encore à Noisy, et pour cela Sa Majesté
é donnera les places de religieuses de chœur dans tout le royaume aux filles de cette maison-là qui voudront se mettre dans de
e mal, et elle prend tout sur son compte : La peine que j’ai sur les filles de Saint-Cyr ne se peut réparer que par le temps
point ce qui seul peut faire un fondement solide, j’ai voulu que les filles eussent de l’esprit, qu’on élevât leur cœur, qu’o
oses fomentent l’orgueil, plusieurs petites choses le détruiront. Nos filles ont été trop considérées, trop caressées, trop mé
r faire garder le règlement de la journée… Il faut encore défaire nos filles de ce tour d’esprit railleur que je leur ai donné
te par un aveu vrai et qui n’a rien d’une fausse humilité : « Que vos filles ne se croient pas mal avec moi, cela ne ferait qu
e-t-elle (octobre 1703), parlant à l’une des maîtresses, pour que vos filles vissent d’aussi près que je le vois combien nos j
19 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
nous ne passions jamais sans quelque étonnement. C’était une vieille fille de quarante-cinq ans, coiffée d’une large capote
lais, et, reprenant vivement : — Ah ! celle-là, mon fils, c’était la fille du broyeur de lin. — Qu’est-ce que le broyeur de
omme auparavant.  » Sa femme mourut, je crois, à Jersey. Il avait une fille qui était née vers l’époque de l’émigration. C’ét
était née vers l’époque de l’émigration. C’était une belle et grande fille (tu ne l’as vue que fanée) ; elle avait de la sèv
s fils. Les principes empêchaient de la marier à un paysan. La pauvre fille restait ainsi suspendue comme une âme en peine :
t et sa condition ne permettait pas de la faire sœur converse. Pauvre fille  ! jetée dans le faux, elle était condamnée à y pé
ci, elle était une demoiselle, ils ne pensaient pas à elle. La pauvre fille vivait ainsi dans une solitude absolue. Il n’y av
sait chez ce dernier. Il faisait l’éducation du jeune neveu ; pour la fille , il avait ces manières réservées qu’ont nos ecclé
resse la vanité féminine en ce qu’elle a de plus intime.  » La pauvre fille se prit ainsi pour le vicaire d’un amour profond,
nconciliable avec l’horreur d’un sacrilège. En tout cas, notre pauvre fille était si timide, que la parole eût expiré sur ses
infranchissable, renonce à son cours direct et se détourne, la pauvre fille , n’ayant aucun moyen de dire son amour à celui qu
glace. Le vicaire ne sortit pas d’une froideur absolue. Elle était la fille de l’homme qu’il respectait le plus, mais elle ét
bout de quelque temps, ce fut cruel. Repoussée, désespérée, la pauvre fille dépérissait, son œil s’égara, mais elle s’observa
u’elle ne sait pas distinguer de la réalité. Je n’oublierai jamais la fille de Marzin, le menuisier de la Grand’Rue, qui, fol
s naturellement la vie du prêtre, c’était la vie du ménage. La pauvre fille était faite pour l’union conjugale. Sa folie étai
lle fut amenée à une incroyable aberration. Que veux-tu ! ces pauvres filles prouvent par leurs égarements les saintes lois de
nvoyer ses hôtes sans collation. Au moment du plus vif embarras, — la fille apparaît : « Ah ! pour cette fois, vous acceptere
on rapportait au presbytère le linge qui avait été volé.  » La pauvre fille , vu son peu de raison, avait espéré que l’escland
ntérieure. Avant cela, il n’était venu à la pensée de personne que la fille de Kermelle fût folle. Extérieurement, elle était
broyeur de lin reprit ses insignes, se retira rapidement, emmenant sa fille , et revint au village de nuit.  » Au milieu de ce
r. On pourrait croire que la première fois qu’il revit Kermelle et sa fille , il éprouva quelque trouble. Il n’en fut rien. Il
ndit au manoir à l’heure où il savait devoir rencontrer le père et la fille . « Vous avez péché gravement, dit-il à celle-ci,
s comme les païens, qui n’ont pas d’espérance. »  » Après sa mort, sa fille se trouva sans ressources. On s’entendit pour qu’
20 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VIII. La Fille. — Iphigénie. »
Chapitre VIII. La Fille . — Iphigénie. Iphigénie et Zaïre offrent, pour
. — Iphigénie. Iphigénie et Zaïre offrent, pour le caractère de la fille , un parallèle intéressant. L’une et l’autre, sous
Agamemnon, en obéissant aux dieux, ne fait, après tout, qu’immoler sa fille à son ambition. Pourquoi la jeune Grecque se dévo
est en ceci que Zaïre nous paraît plus touchante qu’Iphigénie. Que la fille d’Agamemnon meure pour faire partir une flotte, l
e que le Père Brumoy n’a pas vu, c’est que l’Iphigénie moderne est la fille chrétienne. Son père et le Ciel ont parlé, il ne
elle poésie, qui agrandit les objets et aime un peu l’exagération. La fille d’Agamemnon, étouffant sa passion et l’amour de l
de l’amitié fraternelle, mais ce que nous avons dit du fils et de la fille s’applique également à deux frères, ou à un frère
21 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »
resles était ruiné de fond en comble, et il lui a donné en mariage sa fille Antoinette, ornée d’une dot de cinq cent mille fr
éfraye sa table, il solde ses fournisseurs, il paye la toilette de sa fille et les équipages du jeune homme. On n’a jamais vu
i sied bien, à ce vil Poirier, de reprocher à son gendre la dot de sa fille  ! N’était-elle pas le prix du tripotage politique
 ? Gaston lui a vendu son nom ; soit, mais ne lui a-t-il pas vendu sa fille , et, des deux marchés, lequel est donc le plus vi
rquise de tout à l’heure ne serait-elle que la demoiselle Poirier, la fille de son père ? Attendez donc ! A peine le gentilho
l est donc puni et bien puni, le Poirier : son gendre lui échappe, sa fille l’abandonne, il lui reste sa marotte à faire sonn
a pendule, dans son salon, les jours de gala. Cet homme heureux a une fille , une fille à marier, qui se présente à ses préten
dans son salon, les jours de gala. Cet homme heureux a une fille, une fille à marier, qui se présente à ses prétendants avec
le comme de l’éventail. Tant il y a que M. Roussel voudrait marier sa fille et que ses scrupules romanesques le désolent et l
t tout à l’heure. Alors, ma foi ! le bourgeois se risque ; il pose sa fille sur la table, la fait sonner, comme un sac qui vi
enaient ses lèvres : il ne peut épouser Caliste, parce qu’elle est la fille de son père, et que M. Roussel passe pour avoir p
, au milieu du monde soulevé contre lui. Il s’accuse du malheur de sa fille , obligée de renoncer à celui qu’elle aime. Et si
eds le vil métal. Puis il reprend à sa manière le rêve casanier de sa fille  : c’est le gaboulet de Paul de Kock après la flût
comme un bon bourgeois, dans une jolie maison à contrevents verts, sa fille n’en reste pas moins la fille du bourreau… un vil
ne jolie maison à contrevents verts, sa fille n’en reste pas moins la fille du bourreau… un vilain parti. Quant à cette Calis
ouver un peu maniérée dans ses cantiques éternels à la pauvreté ! Une fille de nabab rêvant la chambrette de Jenny l’ouvrière
sques, de la couronne d’épines du Calvaire, pour celle-là, pour cette fille du ciel, l’orgue n’a pas assez d’hymnes, l’encens
moulins son incognito, et ne demande pas mieux que de redevenir bonne fille , comme devant. Ce Montrigaud est, d’ailleurs, trè
e le royaliste, elle se fleurdelise ; elle se présente à lui comme la fille d’un paysan vendéen mort à la Pénissière, en cria
son incarnation de grande dame. On n’est pas préparé à son caprice de fille aspirant à redescendre, quatre à quatre, le faite
n’est pas qu’il ne soit vrai, en lui-même, ce premier mouvement de la fille étendant la main pour prendre et se vendre. C’est
, sa robe montante de grande dame, son masque de femme honnête, et la fille reparaît, la fille parisienne qui regrette son él
de grande dame, son masque de femme honnête, et la fille reparaît, la fille parisienne qui regrette son élément de boue, de C
as du vice à table et en appétit ; c’est la gamelle du cynisme. Cette fille perdue qui médite de se perdre encore, cette mère
l. Il nous a peint, en traits de feu, l’ensorcellement matériel d’une fille , ingénue comme une sauvage, qui, retirée de l’enf
es d’une petite société à demi claustrale, j’aurais compris que cette fille du quartier Bréda sentît son sang de lorette boui
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
t Sparte, le Maroc, l’Égypte, la Moscovie ou la Perse. Isabelle était fille du roi d’Égypte ou veuve spartiate, et Burattino,
r groupes. Ainsi vous avez Pantalone de’ Bisognosi, Vénitien, avec sa fille Isabelle, son fils Oratio, son valet Pedrolino et
e part, Zanobio ou Cassandro ou le docteur Gratiano Forbisone avec sa fille ou sa femme Flaminia, son fils Flavio ou Cinthio,
uelques analyses sommaires. « Dans Lo Specchio (le Miroir), Isabelle, fille illégitime de Pantalon, est amenée à Rome par sa
n et son amour pour Olympia, Olympia abandonnée donnant le jour à une fille , cette fille grandissant, venant à Rome, se dégui
r pour Olympia, Olympia abandonnée donnant le jour à une fille, cette fille grandissant, venant à Rome, se déguisant en page
n quella e Olympia è mia madre !” (Mon père, c’est moi qui suis cette fille et Olympia est ma mère !). » Pantalon, attendri,
ourd’hui), Stefanello, Vénitien, est en correspondance pour marier sa fille Ortensia à un jeune homme de Gênes nommé Flaminio
d à Bologne et de Bologne à Rome, ayant pris le nom de Pantalon et sa fille celui d’Isabelle. Cependant Flaminio, qui n’était
t à Venise, et dans laquelle il a vu le vrai nom de celui-ci et de sa fille . Le capitan a excité la jalousie de Flaminio ; ma
a beauté d’Isabelle, il renonce à son projet et demande la main de sa fille . Isabelle découvre à Flaminio qui elle est et qui
a, bien qu’il soit aimé d’Isabelle, obtient de Pantalon la main de sa fille Flaminia. Flaminia, que le récit de Flavio a plon
23 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « L’Abbé Prévost et Alexandre Dumas fils » pp. 287-303
l’édition Lemerre ; il y a l’édition populaire, — pour apprendre aux filles d’ouvriers à devenir des Manon Lescaut. Il y avai
ris un Ménélas !… Alfred de Musset, qui a osé traiter de Sphinx cette fille , au cœur ouvert comme la rue et dans lequel il es
t inconsciemment malpropre, parce qu’elle obéissait à son instinct de fille , — à cet instinct qui s’est si largement développ
i ne sont pas très nombreuses, allez ! rien n’étant plus bête que ces filles -là. Manon Lescaut, ce roman bon pour des portière
plaît quand l’autre a payé ! Elle a enfin inauguré l’avènement de la fille , qui jusque-là n’avait régné que dans l’histoire
, cette chanson de sauvage bondissant autour de son ennemi : « Va, ma fille  ! continue, fais ton œuvre, paye-toi des muscles
le style de l’abbé Prévost ! Il a beau nous raconter la vie de cette fille , qu’il nous dit si jolie et si voluptueuse, il ne
la passion de son auteur. Toutes les infamies qu’il raconte de cette fille , qui fait de son amant une dupe, puis un fripon,
es. Mais on est si heureux de se régaler de l’amour indécent de cette fille et de son… mettez le mot, si vous l’osez ! qu’on
-d’œuvre de roman n’existerait pas sans des parents qui envoient leur fille au couvent, au lieu de l’y conduire eux-mêmes. Ce
oient leur fille au couvent, au lieu de l’y conduire eux-mêmes. Cette fille de dix-sept ans, qu’il faudrait surveiller, car e
s des romans de la force de ceux de Balzac ! Balzac aussi a peint des filles . Il faut bien les peindre, puisqu’elles sont part
24 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
is de son nourrisson. Elle voit le brahmane, sa femme, son fils et sa fille dans la stupeur ; le père inclinait sa tête vers
ui dont le plus léger duvet ne couvre pas encore les joues ? « “Et ma fille  ? elle que le pur esprit Brahma a formée de ses m
 ? L’homme, pour le salut de son âme, désire une épouse, un fils, une fille  : tu les as. Modère ta douleur, c’est à moi de m’
tout ce que peut donner une femme à un homme : un amour, un fils, une fille  ; ma dette est payée. Tu peux nourrir et protéger
n grand crime. Sauve-toi, sauve tes descendants, sauve ton fils et ta fille  ! » Elle dit, son mari la serre contre son cœur
out entier par cette lutte de dévouement entre le père, la mère et la fille , qui revendiquent tous le droit et le devoir de m
.… Ton fils, c’est toi-même ! Ton épouse, c’est l’âme de ton âme ! Ta fille , seule, est l’occasion de tes peines. Ah ! Permet
i, composition bien inférieure pour l’invention à Sacountala, quoique fille , comme elle, du même père, les autres pièces de c
ce vers l’ermitage de Canoua et l’appelle. L’ermite était absent ; sa fille adoptive, la belle Sacountala, sort à la voix de
la jeune vierge éblouit et enlève le cœur du roi. — « Qui donc es-tu, fille céleste ? s’écrie-t-il. Comment vis-tu cachée dan
désert ? Où es-tu née, toi qui resplendis de toute la divinité d’une fille des dieux ? En t’apercevant seulement, j’ai senti
r était enlevé de ma poitrine par un attrait surnaturel. — Je suis la fille de Canoua, répond Sacountala toute tremblante. — 
rrant qui recevait l’hospitalité dans son ermitage. Elle n’est pas la fille de Canoua, elle est la fille du célèbre anachorèt
ité dans son ermitage. Elle n’est pas la fille de Canoua, elle est la fille du célèbre anachorète Visoumitra, dont la saintet
aime la divinité cachée sous les traits de la danseuse céleste ; une fille est née de cette union ; l’Apsara, en remontant a
r ?) disposer seule de mon cœur, écoute, ô roi, les conditions qu’une fille timide ose apporter à son mariage avec toi. Si un
plus reparu dans les forêts voisines de l’ermitage. Le saint dit à sa fille que le temps est venu de sommer le roi d’accompli
dont la menace le destin ; mais, avant de s’éloigner, il a chargé sa fille de rendre aux hôtes qui pourraient survenir tous
des Alpes : « Chère Sacountala », dit une des jeunes compagnes de la fille de Canoua, qui arrose les plantes du jardin de l’
e Pourou, de Douchmanta, cet ennemi déclaré du vice, ose insulter les filles innocentes des pieux ermites ? (Toutes, à la vue
s à oublier votre lassitude. Douchmanta. Mais vous-mêmes, charmantes filles , vous devez être fatiguées par toutes vos attenti
Douchmanta , les regardant avec le plus tendre intérêt. Charmantes filles , combien cette douce intimité qui règne entre vou
eune fille par les respects de ses compagnons de chasse. « Ô pieuses filles de l’ermitage ! » leur dit-il en langage vulgaire
e son vain amour : « Ô insensé ! » s’écrie-t-il, « n’est-elle pas la fille d’un anachorète ? À quoi nous servirait de la voi
es pas et s’attache aux pans de ma robe ? » L’Ermite. Tu le vois, ma fille  : c’est ton petit faon chéri, ton enfant adoptif,
e sans pouvoir avancer.) Canoua. Essuie, essuie tes larmes, ma chère fille  ; prends courage, et jette un regard ferme sur le
e. Ô mon père ! Quand reverrai-je cette forêt sacrée ? L’Ermite. Ma fille , lorsqu’après avoir été pendant de longues années
25 (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »
toutes ses parties une naïveté charmante. Berte aux grans piés est la fille chérie du roi Floire et de la reine Blanche-fleur
e avec sa suite composée de Margiste, espèce de gouvernante, d’Alice, fille de Margiste, et de leur cousin Tybert. Les noces
qui tue ses femmes, à ce Pépin, vrai Barbe-Bleue ? Or, Margiste a sa fille Aliste, suivante de Berte, Aliste qui ressemble à
accuser Berte, que la vieille Margiste vient saisir aussitôt comme sa fille , et la disant folle, sujette à ces frénésies. On
roi Floire et la reine Blanche-fleur, s’ils savaient que Berte, leur fille , est ici ? » La situation de cette pauvre Berte é
pas. Elle arrive chez Symon, où sont Constance sa femme, et ses deux filles , qui deviennent comme ses sœurs ; car il faut dir
mais la reine Blanchefleur arrive un jour de Hongrie, pour visiter sa fille si chère. La fausse reine a beau faire la malade
26 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
yeux aimable et beau comme le premier rayon du matin ? » Ossian. Ô ma fille , ta voix charme mon oreille : tu as sans doute en
rte de rosée, et que le soleil du midi vient brûler de ses rayons. Ma fille , prête l’oreille aux chants d’Ossian ; il se rapp
sée en proverbe : aussi fut-il chéri des femmes. La belle Nina Thoma, fille de Tor-Thoma, prince voisin de Berrathon, en devi
entends point tes pas légers. Approche, fils d’Alpin, dis : où est la fille de Toscar ? Le fils d’Alpin. Ossian, j’ai passé p
é ; un morne silence régnait dans les bois de la colline. J’ai vu les filles de Lutha qui revenaient un arc à la main. Je leur
ur lumière s’étend dans un humide brouillard. Ossian. Repose en paix, fille du généreux Toscar. Astre charmant, tu n’as pas b
eurs. « Pourquoi, lui dit Fingal, pourquoi viens-tu sitôt parmi nous, fille du généreux Toscar ? Quel deuil dans le palais de
tôt sur nos nuages, astre charmant de Lutha ? Mais tu es triste, ô ma fille  : tu as vu disparaître tous tes amis. Une race dé
s triste ? Est-ce la voix de l’ombre d’un barde ? Mais j’aperçois une fille seule, assise sur un rocher, sa tête penchée sur
ian lève l’épée pour ta défense ? Veux-tu qu’il détruise tes ennemis. Fille de Tor-Thoma, lève-toi, j’ai entendu tes plaintes
ent : toujours ils protégèrent le faible : viens dans notre vaisseau, fille plus belle que cette lune qui brille à son coucha
ardes ; ils toucheront à votre gloire leurs harpes harmonieuses : les filles de Selma les entendront, et votre renommée s’éten
ressentirai-je la joie que j’éprouvai à la première vue de l’aimable fille des étrangers, de la belle Moïna ? » « Raconte-no
s dans le palais de Reuthamir. Mes yeux contemplèrent la beauté de sa fille . On remplit à la ronde la coupe de la paix, et le
de son amant. Sulindona vient et la trouve expirée. Elle reconnut la fille de Cornglas. Ses larmes coulèrent sur elle dans l
elle dans le tombeau. Elle donna des louanges à la belle de Sorna. «  Fille de la beauté, tu n’es plus. Une rive étrangère re
toi dans ta demeure, ô Cornglas ! abandonne la rive orageuse : car ta fille ne t’entend pas ; elle chevauche loin de toi sur
e la lune, elle visitera tes songes, quand le silence habitera Sorna. Fille de la beauté, tu n’es plus ; mais tu sommeilles d
s, et leurs armes se choquent avec un horrible fracas. Près d’eux, la fille de Vinval, Crimora, brillait sous l’armure d’un j
leur ! le trait s’égare, et va percer Connal. Il tombe… Que feras-tu, fille infortunée ? Elle voit couler le sang de son aman
ur te pleurer. Elle est morte, celle qui t’avait donné le jour, et la fille de Morglan n’est plus ! Quel est le vieillard qui
légère. Carmor, tu n’as point perdu ton fils, tu n’as point perdu ta fille . Le vaillant Colgar et la charmante Anyra vivent
rnier de sa race. Que le lit où tu reposes est sombre, ô Daura ! ô ma fille  ! que ton sommeil est profond dans la tombe ! Qua
nts, où le brave Arindal, mon fils, est tombé ; où la belle Daura, ma fille , s’est éteinte… Ô ma fille ! tu étais belle comme
on fils, est tombé ; où la belle Daura, ma fille, s’est éteinte… Ô ma fille  ! tu étais belle comme la lune sur les collines d
l était sérieux et calme. « La plus belle des femmes, dit-il, aimable fille d’Arnim, non loin d’ici s’élève dans la mer un ro
îme et ne reparaît plus. Seule sur le rocher que la mer environne, ma fille faisait retentir les airs de ses plaintes. Son pè
a secourir ! Toute la nuit, je restai sur le rivage. J’entrevoyais ma fille à la faible clarté de la lune ; toute la nuit j’e
perdu le fils qui faisait ta force dans les combats ; tu as perdu la fille qui faisait ton orgueil au milieu de ses compagne
27 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241
sans entrailles pour ne les pas sentir remuer. À sa droite une de ses filles est occupée à relever sa tête et son traversin. D
a va guérir le grand-papa. Plus loin, à la droite du vieillard est sa fille mariée. Elle écoute avec joie ce que son père dit
Elle a suspendu la lecture qu’elle faisait au bonhomme. À côté de la fille est sa mère et l’épouse du paralytique. Elle est
que c’est à lui que le malade adresse ses discours et ses regards. La fille mariée paraît écouter plutôt avec plaisir qu’avec
, il parle, et l’on est prêt à lui relever la tête. Que c’était à sa fille à lui présenter à manger, et à son gendre à relev
droit de l’attendre. Cela justifie le bon choix qu’il a fait pour sa fille  ; c’est la vraie cause de l’attendrissement de so
lacer ce personnage, c’eût été changer le sujet du tableau. Mettre la fille à la place du gendre, c’eût été renverser toute l
u de malades, et que celui-ci a bien encore trois ans à vivre. Que sa fille mariée, qui suspend la lecture, manque d’expressi
28 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Choses d’autrefois »
hechouart que certes « le trait était noir ». Ah ! les braves petites filles , si saines et si gaies ! Elles font bien de rire,
se dépêcher. Car ces privilégiées sont aussi des sacrifiées. Que nos filles de bourgeois et d’ouvriers ne les envient pas tro
nettoie que deux fois par an l’appartement de cette ancienne abbesse, fille du Régent. Un jour, une religieuse y a trouvé des
sans le savoir, elles les préparent à bien mourir. Leur éducation de filles nobles leur servira du moins à bien porter la dét
ers représentants de ce néant ne peuvent même plus faire élever leurs filles en filles nobles. Dans les couvents les plus « ar
entants de ce néant ne peuvent même plus faire élever leurs filles en filles nobles. Dans les couvents les plus « aristocratiq
s ». Le couvent, même au faubourg Saint-Germain, ne fait plus que des filles à diplômes, des institutrices, et tantôt des niai
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
in sont : Liseo, vieillard, chef de famille ; sa femme Maia, ses cinq filles , ses gendres et les amoureux de ses filles, un fr
 ; sa femme Maia, ses cinq filles, ses gendres et les amoureux de ses filles , un frère jumeau Brizio, et des valets. Dans cett
O. Dominus providebit. Liseo le consulte pour l’établissement de ses filles . Ipocrito passe en revue toutes les professions,
qui entend la charité à sa façon, sert les amours d’Annetta, une des filles de Liseo, et du jeune Zephiro. Il se charge de le
iseo Rocchetti, et vous ne l’ignorez pas. ZEPHIRO. Non. IPOCRITO. Ses filles sont donc les miennes, du moins par la charité, e
O. Quelque sot se désespérerait. GUARDABASSO. De quoi ? LISEO. De ces filles fugitives. GUARDABASSO. N’y pensez plus. LISEO. Q
favorable. Les choses tournent mieux qu’on ne pouvait le prévoir. Ses filles trouvent des époux dans leurs amants, et Brizio,
e, faire de sa puissance un emploi formidable. Il aspire à épouser la fille de la maison, il chasse le fils, il cherche à séd
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
vait vu de l’accueil fait par le roi à madame de Montespan : « Ah, ma fille  ! quel triomphe à Versailles ! quel orgueil redou
gus. Junon tonnante et triomphante. » Le 2 juillet, elle apprend à sa fille le retour d’Io à Versailles, où elle fait son ser
s mieux ce haillon loin que près. » Le 4 septembre, elle raconte à sa fille cette anecdote : « Un homme de la cour disait l’a
e madame de Montespan. Le 15 octobre, madame de Sévigné écrivait à sa fille « qu’on nommait la comtesse de Grammont pour une
mieux qu’on ne pensait. Le 20 octobre, elle écrit cette nouvelle à sa fille , en disant : « Il n’y a plus de chagrin présentem
mœurs 124. Dès le 14 septembre 1676, madame de Sévigné écrivait à sa fille  : « On prétend qu’elle n’est plus ce qu’elle étai
de cinq à 6 mois dans la correspondance de madame de Sévigné avec sa fille , madame de Grignan étant arrivée à Paris le 22  d
à portée de recueillir et qu’elle aurait continué à transmettre à sa fille .
31 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
les portent la mort parmi les nations. Morna ! toi, la plus belle des filles , ton sommeil est paisible dans le creux du rocher
aroles à l’aimable Morna : « Morna, la plus belle des femmes, aimable fille de Cormac, pourquoi te tiens-tu seule dans l’ence
sé trois. Trois autres ont été la proie de mes dogues légers. Aimable fille de Cormac, je t’aime comme mon âme ; j’ai tué pou
-tu rencontré cet aimable guerrier sur la colline des Chevreuils ? La fille de Cormac attend ici le retour du fils de Torman.
l’humble bruyère et déracine les arbres. « Pleure sur tes rochers, ô fille d’Inistore ! Fille plus belle que l’Esprit des co
t déracine les arbres. « Pleure sur tes rochers, ô fille d’Inistore ! Fille plus belle que l’Esprit des collines, lorsque, su
lui le digne rejeton des rois. Trenard, l’aimable Trenard est mort, ô fille d’Inistore ! Ses dogues fidèles hurlent dans son
t de combats ; bannis-la de ma pensée ; car elle m’est trop chère, la fille de Sorglan, au sein d’albâtre, à la noire chevelu
des héros. Une belle fut l’objet de son amour : elle était belle, la fille du puissant Comlo ; elle paraissait au milieu des
s de leurs amis que le brouillard dérobait à leurs yeux, Connal et la fille de Comlo vinrent se reposer dans la grotte de Ron
oi du désert, le plus beau de tous les guerriers, que je lui donne ma fille , ma fille, la plus aimable des belles. Son sein a
rt, le plus beau de tous les guerriers, que je lui donne ma fille, ma fille , la plus aimable des belles. Son sein a la blanch
se. Qu’il vienne, accompagné de ses plus vaillants héros, s’unir à ma fille élevée dans la retraite de mon palais. « Snivan a
a colline de Cona, s’y faisait entendre. Il chanta les louanges de la fille du roi des Neiges et la gloire de l’illustre héro
l est teinte du sang des hôtes féroces du Gormal. Ce fut alors que la fille de Starno vint le trouver, ses beaux yeux pleins
s s’offrit à moi, ce rayon du soleil, cette douce lumière d’amour, la fille du roi de Craca. Je revenais des bruyères de Cona
s cheveux dénoués ; ses joues de rose étaient couvertes de pleurs : «  Fille de la beauté, lui dis-je avec douceur, d’où vienn
où viennent tes soupirs ? Puis-je, jeune encore, puis-je te défendre, fille de la mer ? Mon épée peut trouver mon égal dans l
; il fuira, si le bras de Fingal répond à son cœur. Je pourrais bien, fille de la mer, te cacher dans quelque grotte solitair
na ? C’est cette belle dont la voix inspire l’amour ; c’est l’aimable fille de Toscar : plus d’une fois tu prêtas l’oreille à
e fit palpiter nos cœurs sous l’acier, et nous fîmes des vœux pour la fille de Branno. « Mais au-dessus de nos têtes, au somm
’étend sur Fingal en silence et en détournant les yeux. « Pourquoi la fille de Starno verse-t-elle des pleurs ? lui dit Finga
ici, souviens-toi de cette belle solitaire, objet de mon amour, de la fille de Toscar ; car je la vois penchée sur les bords
des vents, et que je vole sur mes nuages à la rencontre de l’aimable fille de Toscar. « — Élève, Oscar, élève plutôt ma tomb
recommander aux soins de mon fils ; j’ai perdu Evirallina, l’aimable fille de Branno n’est plus. » « Nous parlions ainsi, lo
tes les morts qui signalèrent nos armes dans cette affreuse mêlée ? Ô fille de Toscar, nos mains étaient toutes sanglantes ;
sse. Tu t’assis plus d’une fois près du murmure des eaux du Brannos ô fille de Toscar : là ton sein éblouissant de blancheur
Malvina, l’image de ce combat… Ah ! pourquoi cette larme ? C’est aux filles de Loclin de pleurer. Les guerriers de leur patri
32 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493
docteur ? » Le comte de Maistre, dans une des charmantes lettres à sa fille , Mlle Constance de Maistre, a badiné agréablement
atténuantes, qu’on veuille songer que Mme Dacier, Mlle Anne Le Fèvre, fille d’un savant et d’un érudit, ne faisait, en s’adon
e d’hérédité domestique. Il faut lui passer d’être érudite comme à la fille de Pythagore d’avoir été philosophe, comme à la f
dite comme à la fille de Pythagore d’avoir été philosophe, comme à la fille de l’orateur Hortensius d’avoir été éloquente, co
à la fille de l’orateur Hortensius d’avoir été éloquente, comme à la fille du grand jurisconsulte Accurse d’avoir excellé da
ratique et toute vive dont il élève un de ses fils, et de laquelle sa fille , qui était présente, profita également. Il simpli
délicat ou médiocre. S’agissait-il de Florus qu’il faisait lire à sa fille , il savait très bien remarquer que l’ouvrage de c
le justifiait son père que quelques-uns blâmaient d’avoir appliqué sa fille à ces doctes études de critique, au lieu de l’avo
 : Mais vous, de qui on m’assure que vous êtes une belle et agréable fille , n’avez-vous pas de honte d’être si savante ? En
la connaissance de la vérité, qui ne peut être longtemps cachée à une fille qui peut s’entretenir avec les saints auteurs dan
fut que onze ans après la mort du maître qu’il put contracter avec la fille une union à laquelle il avait toujours songé. Un
on ne s’est plaint dans une plus juste occasion. Il nous restait une fille très aimable, qui était toute notre consolation,
d’une cause si douloureuse ; elle se souvient de Cicéron pleurant sa fille Tullia, de Quintilien déplorant la perte d’un fil
latins adressée à Mme Dacier, lui parle en termes touchants de cette fille qu’elle pleurait : Quelle consolation, hélas ! t
33 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
Chapitre XI,les Suppliantes. I. — Légende des filles de Danaos. — Leur origine aquatique. — La trilogi
rrents du Nil. Après lui, à la cinquième génération, cinquante de tes filles reviendront contre leur gré dans Argos, fuyant l’
dant d’Épaphos, fils d’Io. L’un eut cinquante fils, l’autre cinquante filles . Les fils d’Égyptos voulurent épouser les filles
s, l’autre cinquante filles. Les fils d’Égyptos voulurent épouser les filles de Danaos. Celles-ci repoussèrent, comme un inces
rde éclata entre les deux frères. Alors Danaos embarqua ses cinquante filles sur une galère à cinquante rames, et il aborda à
nuptial de ces mariages exécrés. Il arma d’un poignard chacune de ses filles et leur ordonna d’égorger leurs époux dans la nui
e. Ce sont alors les cinquante fils d’Égyptos s’unissant de force aux filles du pays. L’été vient et dévore ces ruisseaux furi
age de la Mer Rouge transporté dans un golfe grec. Le miracle que les filles d’Israël célèbrent dans le cantique de l’Exode, a
me le plomb, ils se sont enfoncés dans les eaux profondes. » — Et les filles de Danaos leur répondent d’une mer à l’autre : —
ers cet Olympe hospitalier que Danaos pousse l’essaim craintif de ses filles  ; chacune tient à la main un rameau cueilli aux o
répondent et se font connaître ; elles se déclarent de race argienne, filles d’Io, comme il est son fils. Le roi refuse d’abor
e noire d’Égyptiennes qui serait venue camper sous sa ville. Mais les filles d’Io prouvent leur descendance degré par degré, e
r, abritées par le bois sacré. Le père revient bientôt annoncer à ses filles la magnanime adoption d’Argos. Le vote du peuple
naos retourne en hâte vers la ville, pour y chercher du secours : ses filles essayent de le retenir : « Père ! la terreur me s
34 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
ns ce charmant séjour de villégiature. La jeune comtesse Héléna G***, fille du prince G*** des États-Romains, était veuve d’u
et en voyant à côté d’elle grandir au niveau de sa tête une charmante fille unique de quinze ans, qu’on appelait Thérésina :
elle à la campagne pour passer la villegiatura se composait, outre sa fille , d’un vieil oncle de son mari. On l’appelait le c
s’écrièrent en battant des mains la belle comtesse Léna, sa charmante fille , le professeur et moi ; nous pourrons lire, et, s
ent contre la muraille, et le bras blanc de la comtesse Léna ou de sa fille qui écartait doucement le rideau pour laisser ren
repas, on restait ou on sortait, à son caprice. La belle veuve et sa fille s’occupaient dans leur intérieur de quelques déta
le coude posé sur le bras du canapé, la tête appuyée sur sa main ; sa fille Thérésina à côté d’elle, laissant incliner sa cha
se Léna et sa jeune image, répercutée en ébauche dans le visage de sa fille Thérésina, n’eussent posé devant eux, comme elles
d’une lecture qu’à la fin, la comtesse Léna, la candide Thérésina sa fille , le chanoine, le professeur et moi-même, nous nou
e ne l’a conduit plus à propos pour le salut de plus d’infortunes. La fille de notre roi, lui racontent-ils, accusée justemen
emière fleur de mes années enfantines, je fus admise au service de la fille du roi, dont, en grandissant avec elle, je devins
ar complaisance pour le prince, revêtait quelquefois les habits de la fille du roi pendant le sommeil de la princesse, et cau
vu. Le frère d’Ariodant accrédita ces bruits par son témoignage. « Ta fille est seule coupable de la mort de mon frère, dit-i
turne et trompeuse du balcon. Le roi, consterné d’entendre accuser sa fille chérie, ne peut refuser aux lois d’Écosse la sati
pathétique sur la scène qu’il est charmant à lire dans ce jardin. Une fille de roi, aimée d’un paladin de la cour de son père
in dans cette mêlée comme la Providence ; ce vieux roi, qui pleure sa fille et qui la livre à sa condamnation à mort par resp
e lauriers ; la comtesse fit dételer les chevaux et descendit avec sa fille et moi de la terrasse vers une pente d’herbes en
fond d’azur des yeux de Thérésina. « Allons, allons, dit la mère à la fille , tout cela n’est que songe, folie, badinage d’esp
ouvrant le front des tresses blondes qui tombaient sur les yeux de sa fille , elle lui tourna le visage vers le ciel bleu au-d
pu lutter de candeur et de fraîcheur avec Thérésina ; en sorte que la fille , par sa précocité, atteignait la mère, et que la
re, et que la mère, par sa lenteur à prendre les années, attendait la fille pour ne former, pour ainsi dire, à elles deux qu’
é qu’à adorer, sans bien savoir si j’aurais adoré la mère plus que la fille ou la fille plus que la mère, tant ces deux charm
r, sans bien savoir si j’aurais adoré la mère plus que la fille ou la fille plus que la mère, tant ces deux charmes étaient i
bleus en se regardant avec leur jeune amour, l’un de mère, l’autre de fille  ; le groupe enchanteur qu’elles formaient sans y
blait voir en réalité une Ginevra dans la mère, une Angélique dans la fille , et que, si on m’avait demandé : Êtes-vous dans l
35 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304
le comporte. Le jeune duc de Tiercé, ayant épousé pour ses dollars la fille d’un Yankee milliardaire, est puni, et très logiq
onc la femme, la petite femme. Par suite, vous devez la fidélité à ma fille , qui est le mari puisqu’elle a la fortune. Ça n’e
ain. Très vraie encore, la jeune duchesse yankee. Elle reste bien une fille de son pays. Elle approuve son père ; et, quand l
est une scène où la grâce de Paris, tout simplement incarnée dans une fille galante qui n’est pas bête, touche décidément le
heur. Si Catherine refuse, ce n’est pas du tout parce qu’elle est une fille raisonnable, je veux dire une fille à qui l’idée
pas du tout parce qu’elle est une fille raisonnable, je veux dire une fille à qui l’idée ne serait jamais venue d’aimer un du
illesse, d’une gaîté, d’une bravoure et d’une sensibilité si « bonnes filles  ». M. Alfred Capus continue de « s’affirmer » com
s la mémoire tout autant que le visionnaire Brignol, de Brignol et sa fille . Une « comédie de l’argent » est, naturellement,
ses affaires. Je vous prête 500.000 francs, mais à une condition : ma fille Gabrielle, qui a un million de dot et trois milli
soit averti, il retirera son consentement, et votre neveu épousera ma fille . » Marché conclu. Seulement, nos gens ont compté
succès de sa pièce n’eût pas été douteux, — c’est la générosité de la fille séduite, qui, sans le savoir, punit le séducteur
me d’un irrégulier qui les rétablit. Piégois, en effet, se ravise. Sa fille est toujours aussi follement amoureuse du sec Hen
cs ; j’ai arrêté les poursuites, car je connais beaucoup de juges. Ma fille est à vous avec son million, moins ces 250.000 fr
ment, une histoire d’âme. Cette âme est celle de Lia, l’aînée des six filles du pasteur Pétermann. Lia est bonne, pieuse, dévo
ouée ; et elle a habitué les autres à son dévouement. « Ah ! la brave fille  ! » dit un voisin de campagne, mûr, curieux, et u
ne la maison, et qui dispense M. et Mme Pétermann de surveiller leurs filles . Et tout cela avec une grâce presque silencieuse,
reçoit. Sous prétexte de tendresse innocente et de jalousie de petite fille , la jeune effrontée se frotte, en pleurant, contr
che momentanée de la nature contre la grâce. Le lieutenant juge cette fille singulière et amusante. Doucement, il l’entraîne
ne la croit pas. Tout ce qu’il voit en cette affaire, c’est que cette fille de trente ans doit « avoir quelque chose dans son
 et Mme Pétermann, atterrés, ont beaucoup de peine à pardonner à leur fille aînée. Ils cèdent enfin aux évangéliques objurgat
je n’y ai pas songé et que, ayant voulu très expressément montrer une fille chaste et croyante, il m’était vraiment bien diff
soupçonnées d’eux-mêmes, où les entraîne la nécessité de marier leurs filles , M. et Mme Pétermann méritent notre respect et so
rien. Zaza est strictement conforme à ce séduisant programme. Zaza, fille de fille, est chanteuse dans un « beuglant » de S
aza est strictement conforme à ce séduisant programme. Zaza, fille de fille , est chanteuse dans un « beuglant » de Saint-Étie
arade et ancien amant de Zaza, pas jaloux, mais sensé, dit à la bonne fille  : « Ma fille, tu perds ton avenir. Dufresne n’est
en amant de Zaza, pas jaloux, mais sensé, dit à la bonne fille : « Ma fille , tu perds ton avenir. Dufresne n’est pas riche, e
e tombe chez Dufresne et y trouve, en l’absence de madame, une petite fille de huit ans qu’elle fait bavarder. Elle constate,
urd’hui un peu surannée ; et Sapho s’exprimait, en général, comme une fille intelligente qui s’est frottée à des écrivains et
r de Zaza et qui conspire si cordialement avec la mère pour sauver la fille en la livrant au bon gâteux Dubuisson ; tous ces
tient un cabaret « fréquenté de tous les souteneurs et de toutes les filles de la ville » ; bourgeois, le péremptoire docteur
36 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
te ville. Elle perdit son père en bas âge. La mère de Mme de Lambert, fille d’un riche bourgeois de Paris, était une franche
fois la vue d’une mère légère et inconsidérée n’a-t-elle pas jeté une fille judicieuse et sensée dans un ordre de réflexions
que, du temps que Mme de Lambert écrivait ses Avis à son fils et à sa fille , elle y fut aidée par quelqu’un de ses amis qui n
re de Lettre d’une dame à son fils sur la vraie gloire. Les Avis à sa fille allaient aussi paraître sans sa permission, lorsq
euple à la Cour ! » Ce qu’elle dit là à son fils, elle le redira à sa fille . Elle veut qu’elle aussi, pour être heureuse, ell
différence qu’il y a de vous à eux. » Elle redit le même conseil à sa fille  : « Accoutumez-vous à avoir de la bonté et de l’h
rée et toujours tendue. Elle-même nous dit son secret en parlant à sa fille  : « Contez peu ; narrez d’une manière fine et ser
elle. Il semble que l’âme du voluptueux lui soit à charge. » Et à sa fille , sur le même sujet, et dans une recommandation pa
trouvé, mais cela sent la manière. De même ailleurs, conseillant à sa fille une méthode dans le chagrin, et qui consiste à l’
e leur donne des leçons que pour les agréments. » Elle, au contraire, fille d’une mère telle que nous l’avons dite, elle a se
ide pas à les pratiquer ». Les conseils que Mme de Lambert donne à sa fille sont remarquables surtout par une extrême intelli
r. Mais comme elle avait eu une mère fort jolie, et qu’elle avait une fille à qui elle pouvait dire : « Vous n’êtes pas née s
qu’elle a données sur les femmes et qui sont distinctes des Avis à sa fille , elle s’est émancipée un peu. Elle s’en prend har
d’esprit », disait Mme de Lambert. À la vue de la duchesse de Berry, fille du Régent, et de ses débauches grossières, elle s
37 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
ne vieille qui le regarde et semble lui dire : " c’est l’oiseau de ma fille . " au pied du bassin, vers la gauche, cette fille
’est l’oiseau de ma fille. " au pied du bassin, vers la gauche, cette fille est étendue à terre, la tête et la partie supérie
rile, si elle est réelle ; si c’est une allégorie, elle est plate. La fille paraît avoir vingt ans passés, le jeune homme dix
ent qui tiennent à un certain tour de tête qu’on n’a qu’une fois. une fille charge une vieille de remettre une lettre. petit
z que les étoffes et l’ajustement, quittez l’académie, et faites-vous fille de boutique aux traits galants, ou maître tailleu
er quelque indice, et ils n’en révèlent rien. On s’arrête donc sur la fille  ? Que fait-elle ? Qu’a-t-elle fait ? On n’en sait
ntaires qu’indiscrets, reconnaîtraient-ils aux couleurs vives de leur fille , au mouvement de sa gorge, au désordre de sa couc
es couvertures on ne saurait mieux. Mais comment se fait-il que cette fille et son lit soient si fortement éclairés et que le
e et la mère auraient-ils eu quelque suspicion de la conduite de leur fille  ? Seraient-ils venus à dessein de la surprendre a
t… eh bien, ces plis, cet endroit, cette main ? Après ? Est-ce qu’une fille de cet âge-là n’est pas maîtresse d’user dans son
bien on fait imaginer et dire des sotises. J’ai dit que la tête de la fille était maussade, mais cela n’empêche pas qu’elle n
ès l’ancien faire de Chardin. Eh oui, il l’attrapera ! portrait d’une fille qui vient de recevoir une lettre et un bouquet. d
is. Même jugement de l’ oiseau retrouvé, du musicien champêtre, de la fille endormie, de la dame qui brode, du portrait de la
billées, mais la couleur n’y est pas. Même mérite et même défaut à la fille qui remet une lettre à la vieille, et à son penda
38 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Archiloque, et Lycambe. » pp. 7-11
i de la démence & de l’abus de la poësie, refusa de lui donner sa fille en mariage. Archiloque croyoit être en droit de l
ce qu’on la lui avoit promise d’abord. Soit qu’il fût amoureux de la fille de Lycambe, soit qu’on eût accompagné le refus de
nt ; elle se vit diffamée. Les traits, lancés contre Lycambe & sa fille , furent pour eux des coups mortels. On assure qu’
es. On croit, au moins, que c’est la raison pour laquelle deux autres filles de Lycambe suivirent l’exemple de leur père. Les
eut qu’un regret : celui d’avoir causé la mort de Lycambe & de sa fille  ; regret qu’il tâchoit d’étouffer, en chantant &a
39 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
mans, nous arrivons à la faute vulgaire du Père Goriot et de ses deux filles . On ne peint pas en couleurs plus fortes les faib
t de quatre chambres, dont deux étaient louées, l’une par une vieille fille nommée mademoiselle Michonneau ; l’autre, par un
jusqu’au père Goriot qui meurt pour favoriser le désordre de ses deux filles , et qui les étend lui-même, comme des victimes, s
equel elle est montée. À dîner on raille le père Goriot. — C’était ma fille , dit-il, avec orgueil et simplicité. — Quelques j
e des grains employait toute l’intelligence de sa cervelle. Sa femme, fille unique d’un riche fermier de la Brie, fut pour lu
éraison ; il reporta ses affections trompées par la mort sur ses deux filles , qui, d’abord, satisfirent pleinement tous ses se
faites par des négociants ou des fermiers jaloux de lui donner leurs filles , il voulut rester veuf. Son beau-père, le seul ho
ent irréfléchi, l’amour ombrageux et délicat que portait Goriot à ses filles était si connu, qu’un jour un de ses concurrents,
une circonstance critique, à faire faillite. L’éducation de ses deux filles fut naturellement déraisonnable. Riche de plus de
r lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles  : les plus excellents maîtres furent chargés de l
mandait qu’une caresse en retour de ses offrandes. Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de
uvre homme ! il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. Quand ses filles furent en âge d’être mariées, elles purent choisi
ande qui devint baron du Saint-Empire. Goriot resta vermicellier. Ses filles et ses gendres se choquèrent bientôt de lui voir
e pension par suite du désespoir qui l’avait saisi en voyant ses deux filles obligées par leurs maris de refuser non-seulement
ar la tendresse de sa mère, doit aller au bal chez Mme de Restaud, sa fille Anastasie. Il lui confie ses faiblesses paternell
Mme de Restaud vous en ait voulu d’avoir prononcé mon nom ? Mes deux filles m’aiment bien. Je suis un heureux père. Seulement
sances que ne comprennent pas les autres pères qui peuvent voir leurs filles quand ils veulent. Moi, je ne le peux pas, compre
les Champs-Élysées, après avoir demandé aux femmes de chambre si mes filles sortent. Je les attends au passage, le cœur me ba
uis heureux à ma manière. Est-ce contre les lois que j’aille voir mes filles , le soir, au moment où elles sortent de leurs mai
d’aise ! Je vous en prie, ne parlez de moi que pour dire combien mes filles sont bonnes. Elles veulent me combler de toutes s
, que suis-je ? un méchant cadavre dont l’âme est partout où sont mes filles . Quand vous aurez vu Mme de Nucingen, vous me dir
vont ensuite aux Italiens. Il aperçoit dans une loge en face l’autre fille du père Goriot, la baronne de Nucingen, éclatante
ajouta-t-il en se frappant le cœur. Ma vie, à moi, est dans mes deux filles . Si elles s’amusent, si elles sont heureuses, bra
isque la création est sortie de lui. Monsieur, je suis ainsi avec mes filles . Seulement j’aime mieux mes filles que Dieu n’aim
. Monsieur, je suis ainsi avec mes filles. Seulement j’aime mieux mes filles que Dieu n’aime le monde, parce que le monde n’es
e le monde, parce que le monde n’est pas si beau que Dieu, et que mes filles sont plus belles que moi. Elles me tiennent si bi
riot vend jusqu’à ses derniers couverts d’argent pour complaire à ses filles , et il expire pendant qu’elles vont au bal. La sc
maison de Lenoncourt-Givry qui va s’éteindre : madame de Mortsauf est fille unique. Le peu de fortune de cette famille contra
40 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
qui branlaient la tête en souriant aux petits garçons et aux petites filles  ; tout ce monde se penchait avec un air de curios
lle qui vous a vu la première évanoui sur le bord du chemin, c’est la fille du riche métayer Placidio de Buon Visi, qui a une
lles, et parsemés çà et là de nombreux mûriers à tête ronde, dont les filles cueillent les feuilles dans des canestres (sorte
rçons ; celui-ci est notre père, celle-là est notre mère, ces petites filles sont mes sœurs, ces deux femmes endormies sur le
elle fiancée, la sposa de mon frère, ce n’est ni plus ni moins que la fille unique du bargello de Lucques. Nos familles sont
ongtemps, parce qu’elle était la marraine de la fiancée, parce que la fille sera riche pour notre condition, et que les deux
tion, et que les deux mariés s’aiment, dit-elle, depuis le jour où la fille du bargello, petite alors, était venue pour la pr
bargello ; notre aïeule l’avait ainsi voulu, pour que sa filleule, la fille du bargello, et son petit-fils, mon frère, eussen
on est à même d’y rendre bien des services aux femmes, aux mères, aux filles de ces pauvres prisonniers. CLII Un éclair
a zampogne, et qu’on se souvienne à Lucques de l’entrée de noce de la fille du bargello et de Placidio ! CLIV J’obéis e
ainement à prolonger la veillée, pour retenir un peu plus de temps sa fille  ; elle souriait de la bouche et pleurait des yeux
e tour, le lit vide du porte-clefs qui s’en va à Saltochio avec notre fille  ? — C’est vrai, dit le bargello. Monte, mon garço
e je trouve dans ma détresse ; tu me secourras, toi, moi qui suis une fille de la montagne, née et grandie à l’ombre de ton c
anqueraient pas d’éventer qui je suis et de me jeter dehors comme une fille perdue et mal déguisée, qui cherche à se rejoindr
te ? Tu as été le gagne-pain du père, sois le salut de sa malheureuse fille . On eût dit que la zampogne m’entendait, elle se
pogne, bien séparés par un long intervalle sous mes doigts, comme une fille à son balcon jette, une à une, tantôt une fleur b
ompagne, et laisse-moi dépister ceux qui montent à ta poursuite ; une fille n’a pas à craindre d’être prise pour un brigand.
41 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90
ne petite terre qu’il cultive, et qu’il est sur le point d’épouser la fille d’un meunier. Cette mésalliance fait sur la fière
essures, et ses derniers regards, ses dernières caresses sont pour la fille que Dieu lui donne et que Renée prend en antipath
que Dieu lui donne et que Renée prend en antipathie, parce que cette fille n’est pas un garçon. C’est ici, à proprement parl
préparatifs et accessoires. Le vis-à-vis de la mère qui n’aime pas sa fille et de la fille qui ne se sent pas aimée par sa mè
accessoires. Le vis-à-vis de la mère qui n’aime pas sa fille et de la fille qui ne se sent pas aimée par sa mère, voilà tout
t farouche où elle va traîner sa vieillesse. Trois ans se passent. La fille , heureuse par toutes les fortunes du mariage, sen
’elle a le remords de lui avoir désobéi. Elle a un enfant, une petite fille , qui s’appelle Renée, comme sa grand’mère. Par le
ns de ouate et de nid. A la page 81, il y a un meunier qui compare sa fille , non-seulement « à une rose , mais à une hermine.
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
lio. Flaminio, amant de Virginia. Fabio, amant de Virginia. Lelio, fille en habit d’homme, crue garçon et amante de Fabio.
emme qui était grosse. Ricciardo soutenait qu’elle accoucherait d’une fille . Il soutint qu’il aurait un garçon. Ils firent un
n. Ils firent une gageure de deux mille écus. Sa femme accoucha d’une fille . Par cupidité, il publia qu’il lui était né un ga
ns le secret, mourut peu après ; et jusqu’à présent Lelio, qui est la fille en question, passe pour un garçon. Celle-ci, qui
dolfo se rassure et dit à Ricciardo qu’il veut auparavant parler à sa fille pour savoir d’elle la vérité, et que dans une heu
t. scène iv. Pandolfo, Virginia. Pandolfo, étant convaincu par sa fille que tout ce que Ricciardo lui a dit est une impos
ence. Fabio et Zucca affirment ce qu’ils ont dit. Pandolfo appelle sa fille . scène vi. Virginia, les précédents. Virginia
proposé d’accommoder l’affaire et de faire épouser à Fabio une autre fille que Virginia, qui apportera six mille écus de dot
r de l’histoire du feint Lelio. Il dit qu’il est charmé d’avoir cette fille dans sa maison, parce qu’étant élevée comme un ga
âtre de l’Hôtel de Bourgogne, sous le titre de La Creduta maschio (la Fille crue garçon), avec un nouveau dénouement que son
son mouchoir et de ses mains. Pandolfo, qui connaît les habits de sa fille , est convaincu que c’est Virginia elle-même ; il
vient à son aide et découvre à Ricciardo et à Fabio que Lelio est une fille et que c’est elle, et non Virginia, que ce dernie
tel pouvoir ? — Amour le commande ainsi. » 46. « — La jalousie est fille de l’amour. Ou jaloux, ou non jaloux, Rodrigue se
43 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
n jour, parmi les esclaves qu’on amenait vendre au marché, une petite fille qui paraissait âgée d’environ quatre ans, et dont
nt princes, dit-on, en leur pays. Du moins les souvenirs de la petite fille lui retraçaient un palais où elle était élevée, e
ommes pour disposer de vous à ma volonté, et pour en faire un jour ma fille ou ma maistresse. Le mesme destin veut que vous s
sa volonté, dont elle avait pu douter, se considérant plutôt comme sa fille  : Le même destin veut que vous soyez l’une et l’a
rc, qui avait du bon, et dont l’affection pour celle qu’il nommait sa fille était réelle, bien que mélangée, lui avait laissé
française75. Ses parents eurent neuf enfants et peu de biens ; trois filles entrèrent au couvent, trois cadets suivirent l’ét
lequel était l’amant avoué et le mari secret de la duchesse de Berry, fille du Régent. Rions avait la haute main au Luxembour
ssistée de la fidèle Sophie, sa femme de chambre, donna le jour à une fille , qui fut baptisée sous le nom de Célénie Leblond.
rnait à la fin d’octobre, même année ; quelque temps après, la petite fille reparut pour être placée au couvent de Notre-Dame
titre de nièce de lord Bolingbroke. L’abbesse de ce couvent était une fille même de Mme de Villette, née du premier mariage.
mitié et déjà voilée par les larmes de la religion et du repentir. La fille d’Aïssé et du chevalier avait deux ans ; leur lia
’une des premières familles de Genève, était Française et Parisienne, fille de M. Pellissary, trésorier général de la marine 
a pleinement, elle éclata : « Je vous aime comme ma mère, ma sœur, ma fille , enfin comme tout ce qu’on doit aimer. » De vifs
u’elle fait à Genève ; il y en a un à Sens où elle voit au couvent sa fille chérie. Sa santé décroît, ses scrupules de consci
âge, il la retira du couvent de Sens, il l’adopta ouvertement pour sa fille , la dota et la maria (1740) à un bon gentilhomme
re91, que, lors de l’arrivée en Périgord du chevalier d’Aydie avec sa fille , l’admiration fut générale ; il la présenta à sa
âteau en château ; leur cortége grossissait chaque jour, parce que la fille d’Aïssé emmenait à sa suite et les hôtes de la ma
lités de son âme ! » Cependant, l’âge venant, pour ne plus quitter sa fille , il dit adieu à Paris et se fixa au château de Ma
tre et de se refléter à de jeunes fronts. Mme de Nanthia n’eut qu’une fille unique qui fut mariée au comte de Bonneval, de l’
’avais dit que la race d’Aïssé était éteinte, elle ne l’est pas. Deux filles et un fils issus de Mme de Bonneval, à savoir, la
nthia était très-belle, fort spirituelle et d’un aspect très-fier. Sa fille , la marquise de Bonneval, qui n’était que jolie,
on que sensible, avait pour M. et Mme de Ferriol les sentiments d’une fille tendre et respectueuse ; sa conduite envers eux l
l, que tout le monde estimait, comme une femme capable de donner à sa fille d’adoption des conseils pernicieux, et de la sacr
de Saint-Roch, année 1733. Du 14 mars. « Charlotte-Élisabeth Aïssé, fille , âgée d’environ quarante ans, décédée hier, rue N
est mort en 17.., laissant de dame Célénie le Blond, son épouse, une fille unique, qui suit : Marie-Denise de Jaubert épousa
vacances, un officier de son voisinage au sujet d’un mariage pour sa fille . Il a même eu la sottise de demander une réparati
ment il l’a gardée, mais il l’a épousée, et c’est d’elle que vient la fille à marier qui a fait le sujet de la dispute. » (Jo
44 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183
e et faible tutelle d’un grand-père épris, l’éveil d’âme d’une petite fille , sa vie de dignitaire minuscule dans l’hôtel du m
ride, ses sens près de s’éveiller, surprend de sa fenêtre, entre deux filles de ferme. C’est par une suite d’incidents et de t
ses créatures, l’enfance de Chérie et l’enfance de celle qui sera la fille Elisa, la vie errante des frères Zemganno avant l
is, le débraillé d’un cabotin, la colère d’une atrice ou d’une petite fille  ; et, dans cette profusion de notes, d’anecdotes,
forêt « voir des bêtes », et sous les grands arbres précède la petite fille émerveillée, faisant chut de la main sur la basqu
r les faits caractéristiques de la gaie et jolie enfance d’une petite fille riche, que de la corruption d’une fille entretenu
et jolie enfance d’une petite fille riche, que de la corruption d’une fille entretenue, ou de l’idiotie progressive d’une pro
illante et heureuse folie de son succès ;  aux révoltes cabrées d’une fille à moitié maniaque, à son « hérissement de bête »
. Ce que M. de Goncourt nous montre, ce sont les colères d’une petite fille gâtée, se roulant par terre dans la rage d’une so
forme la première moitié de Chérie, dans le geste mutin d’une petite fille perchée sur sa chaise et éventant sa soupe de son
45 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »
mille, à sa mort, laissa deux orphelins, un fils appelé Daouda et une fille du nom d’Aïssata. Cette dernière était si jolie q
il courut trouver le roi et lui dit : « Kuohi, je sais où il y a une fille d’une beauté sans égale et je puis te l’amener, à
orte : « Entourez cette case, dit-il. C’est là que se trouve la jolie fille que nous devons amener au kuohi. Pour moi, je vai
ets un présent de valeur, dès demain tu auras en ton pouvoir la jolie fille , sœur de celui qui a tué plus de la moitié de tes
jeune fille, déclara le kuohi et ton fils aura pour femme une de mes filles  ». La vieille salua le roi et s’en revint chez e
46 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
ules, si elles ne nous font pas ôter tous les livres des mains de nos filles , elles nous font adorer dans une femme la simplic
rts quelqu’un qui pose. Le Gorgibus de Sganarelle, qui veut marier sa fille à un homme qu’elle n’aime pas, c’était le bourgeo
ile se lève, il est sur le point de l’épouser. Son plan a réussi ; la fille lui paraît mûre pour lui ; il triomphe ; et comme
u’il se tiendra caché pour ne pas ajouter à la confusion de la pauvre fille . Elle entre dans la chambre, et feint des reproch
s l’École des femmes, en voulant faire d’Agnès une sotte, en fait une fille de sens, qui aura plus d’inventions pour lui écha
plus de pièges. Aussi Molière, qui a fait châtier Sganarelle par une fille d’esprit, choisit une ingénue pour duper Arnolphe
systématique vaniteux qui voit tous ses plans tourner contre lui, une fille qui craint d’être mariée malgré elle, n’ont pas l
devenue l’ennemie des petits-enfants ; le père se fait le tyran de sa fille . Voilà bien cette sécheresse impitoyable, fruit d
ison, voilà la pensée de la pièce. Une mère bel esprit veut marier sa fille à un méchant poète dont elle est entichée ; le pè
igue. Ce méchant poète est un cupide, qui convoite la dot plus que la fille  ; il est découvert : voilà le dénoûment. Trissoti
as rare d’ailleurs, il flatte le travers de la mère pour arriver à la fille , et par la fille à la dot. Comme Tartufe, il trou
s, il flatte le travers de la mère pour arriver à la fille, et par la fille à la dot. Comme Tartufe, il trouble toute la mais
et plus d’un pot en avait été trop salé. Molière vint au secours des filles négligées par leurs mères, comme Henriette ; des
à haute voix, pour se persuader qu’il commande. Ses colères contre sa fille Armande, sur le dos de laquelle il battrait volon
eurs à Chrysale pour son excellent naturel ? A la vue d’Henriette, sa fille préférée, et de Clitandre, se tenant tendrement p
parle toujours ainsi   : Des retours importuns évitons le souci58 . Fille respectueuse et attachée à ses parents, elle n’es
is ferme. Je n’ai pas peur de l’honnête liberté de ses discours : une fille qui montre ainsi sa pensée n’a rien à cacher. Si
e des maris, Ariste, homme déjà mûr, qui doit épouser, comme lui, une fille de seize ans, comme lui tendre et indulgent, avec
scrupule d’honnête homme, voulant se montrer avec ses défauts à cette fille à laquelle il avait fait voir ses beaux côtés dan
figurer qu’il va trouver son fils en faute, ou sa femme morte, ou sa fille malade ; et s’il y en a moins qu’il n’en a prévu,
ison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu’il trouve qui ne lui en est p
47 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
château. Sa mère l’a fiancé à une jeune orpheline dont elle a fait sa fille adoptive. Elle voit bien, avec inquiétude, depuis
t pu choisir une petite dame de plus haut étage pour faire débuter la fille moderne au Théâtre-Français. Baronnette s’est pri
flamboyante d’une femme qu’il voit passer dans la rue. C’est à cette fille échevelée qu’il sacrifie sa maîtresse, c’est pour
par lâcher l’une et délaisser l’autre, pour les trois millions de la fille d’un banquier taré, qui veut mettre des armoiries
l’âme tourne subitement à ce vent de mine, et il consent à épouser la fille du faiseur. Aucune donnée ne résisterait aux terg
é tout vif par quelque drôlesse de bon appétit. Tout au contraire, la fille à laquelle il a jeté son mouchoir se prend pour l
d’un gentleman anglais, remariée à M. Caverlet. Son fils Henri et sa fille Fanny ont grandi dans cette illusion. Ils s’étonn
rdiales de son fils ; et l’aveu déguisé que madame Merson a fait à sa fille de sa situation, en la mettant sur le compte d’un
mot décisif, et madame Merson n’a qu’à baisser humblement la tête. Sa fille l’a jugée sans le savoir, et l’a condamnée. Lorsq
aire et il laisse aller. Fourchambault a deux enfants, un fils et une fille dont la conduite lui échappe, aussi bien que le g
sur le fond d’or qu’elle croit encore posséder ; elle a résolu que sa fille épouserait le jeune baron de Ratisboulois, fils d
e le baron s’est retiré d’une famille qui tolère, sous les yeux de sa fille , les amours interlopes du fils de la maison avec
a inspirée. Madame Bernard peut se rassurer, celle qui va devenir sa fille a assez souffert, elle l’aimera comme lui. Tel es
te sphère. Il montre d’abord le séducteur puni par sa rupture avec la fille qu’il a rendue mère. Fourchambault a cru choisir
48 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457
s ses noms. Mlle I.-A.-E. van Tuyll van Serooskerken van Zuylen était fille des nobles barons ainsi au long dénommés. On l’ap
ux mise, a donné un nombre infini de pères à ses enfants ; elle a une fille qui ressemble à mylord…, et qui est belle. Elle n
Juliane de l’aller porter. Mais, en descendant le Neubourg, la pauvre fille dans un embarras trébuche, et la robe tombe : il
t cela, notez-le, de la bonté et une sorte de courage ; car la petite fille , jolie à la vérité, était si mal mise et avait si
lle. Ce gentil monsieur, qui trotte déjà dans le cerveau de la pauvre fille , est un jeune étranger, Henri Meyer, fils d’un ho
amilles-là, on me disait presque toujours : « C’est madame une telle, fille de monsieur un tel » (d’une de ces nombreuses fam
vous un peu, pour donner à cette simple, élégante, naïve et généreuse fille , un baiser de sœur ! Et vous, belle Saint-Yves de
utélaire, surtout si on pouvait l’intéresser. » Mlle de La Prise est fille unique d’un gentilhomme des plus nobles, issu de
femme, qui n’a pas l’air d’être la femme de son mari ni la mère de sa fille , et qui l’est pourtant, a été belle, épousée pour
our cela sans doute, tracassière et un peu commune. Le père chérit sa fille et dévore souvent ses larmes en la regardant ; ca
mestique qui les servait depuis dix ans, et la tristesse de l’aimable fille a débordé. Dans sa première lettre, il n’est enco
jamais ; il me trouve charmante : il dit qu’il n’y a rien d’égal à sa fille , et qu’il ne la troquerait pas contre les meilleu
Prise. — Mais c’est un fort bon parti pour elle, a dit madame, cette fille n’a rien ; que pouvait-elle faire de mieux ? — Me
belle affaire ! — Pas absolument mauvaise, dit le père, puisque cette fille en est née. « Alors Mlle de La Prise, qui depuis
t un tableau impossible à rendre. M. de La Prise, sans rien dire à sa fille , l’a relevée, et l’a assise sur le tabouret devan
oment que nous nous approchions de Mme de La Prise pour la saluer, sa fille est rentrée. Elle avait repris un air serein. Tu
le monde, si on apprend ton propos ? — Eh ! ma chère maman, a dit sa fille , si nous n’en parlons plus, nous pouvons espérer
fil plus serré de son récit, elle dit tout, et la faute, et que cette fille est grosse, et qu’elle ne sait que devenir, et le
 : « Eh bien ! monsieur Meyer, que voulez-vous donc que je dise à la fille  ? — Mademoiselle, lui ai-je répondu, promettez-lu
e dit : Vous aurez donc encore ce soin ? vous me le promettez ? Cette fille ne souffrira pas ? elle n’aura pas besoin de trav
avec bienveillance. Cette histoire finissait bien, disaient-ils ; la fille était à plaindre, mais pas absolument malheureuse
charme : — « Eh bien ! oui. Un joli jeune homme Savoyard, habillé en fille . C’est assez cela. Mais n’oubliez pas, pour vous
t elle garde sa préférence ! La lettre xvi offre, entre la mère et la fille , une de ces scènes comme les Lettres Neuchâtelois
je me repose et je me remonte en faisant un tour de promenade avec ma fille , ou bien comme aujourd’hui en m’asseyant seule vi
49 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494
idée complète, ne fut pas seulement un pensionnat, puis un couvent de filles nobles, une bonne œuvre en même temps qu’un délas
 Brinon, la première directrice de ces écolières, de voir mes petites filles et de me trouver dans leur étable… J’en reviens t
i, y fait souvent faire quelque chose de nouveau à toutes les petites filles qu’on élève dans cette maison, dont on peut dire
dorénavant de dire et de redire sans cesse à ses Dames : « Cachez vos filles et ne les montrez pas. » Du passage de Racine et
isies légères qu’elle avait vues poindre, elle s’occupa à faire à ses filles un rempart de leurs constitutions et de leur règl
etit livre adressé aux Dames et intitulé : L’Esprit de l’institut des Filles de Saint-Louis. La première recommandation qui le
l est l’esprit de l’institut. Mme de Maintenon cherche à prémunir ses filles contre les périls qu’elles ont déjà rencontrés :
iendra : « Rejetez le nom de Dames, prenez plaisir à vous appeler les Filles de Saint-Louis. » Elle insiste particulièrement s
t fuyez tous les autres excès qui sont à présent ordinaires, même aux filles , comme le trop manger, le tabac, les liqueurs cha
c’est là qu’une supérieure se fait goûter et épanouit le cœur de ses filles en leur donnant quelques plaisirs ; c’est là qu’o
endant les guerres, il sait qu’il a à Saint-Cyr dans ces jeunes âmes, filles de Saint-Louis et de la race des preux, « des âme
 : « Faites-vous des saintes, répétait sans cesse la fondatrice à ses filles durant les guerres calamiteuses, faites-vous des
50 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61
ure. L’homme politique n’a pas cru déroger à sa pensée en écrivant La Fille du millionnaire. Est-ce que Machiavel n’a pas écr
onnus et à l’usage de toute main, ces trois actes, qui s’appellent La Fille du millionnaire, ne renferment pas une situation
ourse, comme il dit, moyennant un carnet et un crayon de six sous. La fille de ce Μ. Adam doit, avant que la pièce commence,
centaure au xixe  siècle. Or, pour loger son centaure de gendre et sa fille , Μ. Adam a acheté l’hôtel de Μ. le comte de La Ro
e ces nobles dont il va faire tomber, un à un, tous les préjugés. Une fille à marier, avec une dot de six millions, opère ce
i tournent autour de ceux-là, n’existent que pour mettre en relief la fille du millionnaire, bête comme une dot de six millio
ple ! et si vous saviez quelle simplicité ! VII Telle est cette Fille du millionnaire, qui n’a pas été écrite pour être
ique nous soyons parfaitement tranquille, depuis la publication de La Fille du millionnaire, sur le chemin que fera faire Μ. 
51 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
l Antonio, et nous confondaient tellement dans leur tendresse, que la fille ne savait pas si elle était ma fille ou celle d’A
ment dans leur tendresse, que la fille ne savait pas si elle était ma fille ou celle d’Antonio, et que le garçon ne savait pa
son bonnet de laine brune ! Antonio ne pouvait pas aussi bien voir sa fille à cause du voile qu’il a sur ses pauvres yeux ; m
me dirent-ils, en me saluant poliment, et si vous voulez marier votre fille dans un an ou deux, nous la retenons pour mon fil
que non, seigneur capitaine des sbires, lui répondis-je en riant, ma fille est verte, elle n’est pas mûre de longtemps pour
ur ait battu plus vite d’une pulsation à la vue d’une femme, veuve ou fille , contadine de village ou dame de la ville ; mais
de leurs arrêts sans moi ; le chef de la police du duché a épousé la fille de ma sœur ; tous les sbires de la campagne sont
mon frère. — Et vous, me dit-il, vous êtes bien Magdalena Zampognari, fille de Francesca Bardi et de Domenico Cortaldo, vos p
ce pas ? LXXXVI — Ah ! que tu as raison, dit ma belle-sœur à ma fille  ; si mon pauvre mari avait pensé comme toi, je ne
me disant, à part moi : Ils ne partageront du moins ni ma sœur ni sa fille , ni mon enfant, ni mon pauvre chien. Si tout cela
ec lui-même. — Ne vous attristez pas, disait-il à ma belle-sœur, à sa fille et à Hyeronimo, le capitaine est de bon cœur ; il
u le dard d’un serpent sous le bois mort. — Je ne serai jamais que la fille de ma mère, la sœur ou la femme d’Hyeronimo, dit-
. Ce fut bien là le malheur ; ces enfants s’aimaient trop pour que la fille devînt une grande dame de Lucques, et pour que le
s, et pour que le garçon fît une autre fortune que dans le cœur d’une fille des châtaigniers. XCIV — Notre malheur, s’
retournant pour la regarder encore, nous dirions que ce n’est pas une fille de l’homme, mais une créature de lumière. » J’éta
J’étais tout réjoui quand la mère de Hyeronimo, qui l’aimait comme sa fille , me rapportait ce qu’elle avait entendu ainsi de
ma famille, c’est le père nourricier de ma sœur, de mon neveu, de ma fille et de moi ! Vous savez bien, vous qui avez apport
52 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
petite ville du Perche, arrivèrent, pour s’y établir, une mère et sa fille  ; elles venaient tenir le bureau de poste aux let
mille, et avait suivi partout son mari dans les diverses contrées. Sa fille , née en Suisse, dans le frais Appenzel, avait plu
té pour elle sans pardon. La détresse menaçante, la vue surtout de sa fille , allaient la forcer peut-être à écrire. L’arrivée
i qu’elles arrivaient. Il y avait deux mois environ que la mère et la fille remplissaient l’office qui devenait leur unique r
aux regrets de la vie élevée et choisie pour laquelle elle était née. Fille simple, généreuse, capable de tous les devoirs et
intention était évidente. Mme M… en toucha un soir quelque chose à sa fille  ; dès les premiers mots, celle-ci coupa court, et
ente, inquiète et malade, qu’éclaire encore sur l’avenir secret de sa fille la crainte affreuse de la trop tôt quitter. Lui-m
presque impuissance de se lever. Un mouvement brusque eût éclairé sa fille , l’eût avertie qu’elle s’était trahie, eût, pour
llante : « Oh ! monsieur ! s’écriait-elle elle-même égarée ; ma chère fille  ! ma pauvre fille ! qu’en avez-vous fait ? Quoi ?
nsieur ! s’écriait-elle elle-même égarée ; ma chère fille ! ma pauvre fille  ! qu’en avez-vous fait ? Quoi ? monsieur… vous ne
ne fut demandée ni donnée. La mère ne parla point en particulier à sa fille . Hervé, attentif et discret, vint, revint, et s’y
53 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
e tombeaux ? Quarante-quatre mille ! * * * — Le grand caractère de la fille tombée à la prostitution : c’est l’impersonnalité
cent chez elle, à ce point que dans les maisons aux gros numéros, les filles prennent indistinctement avec les doigts dans l’a
y a dans la maison ? » Et il nous mène dans la salle à manger où ses filles déjeunent, puis en haut, dans un petit atelier d’
our ardent du quinquet, la Mercier se modèle pareillement à la petite fille au poulet, dans La Ronde de nuit de Rembrandt. Pu
l’Arc de Triomphe, nous allons voir l’exposition d’Anna Deslions, la fille que nous avons eue si longtemps en face de nous,
cette fortune, à ce luxe, à ce scandale retentissant. Après tout, ces filles ne me sont point déplaisantes, elles tranchent su
portrait de famille, d’un ressouvenir de basse origine, du père de la fille passant la tête au milieu de sa fortune. Sur l’au
ême. Nous dînons chez Mme Desgranges. Il y a Théophile Gautier et ses filles , Peyrat, sa femme et sa fille, Gaiffe, et un de c
anges. Il y a Théophile Gautier et ses filles, Peyrat, sa femme et sa fille , Gaiffe, et un de ces interlopes quelconques, qui
lconques, qui semble toujours faire le quatorzième de la société. Les filles de Gautier ont un charme singulier, une espèce de
s… Maintenant il rend sa femme très malheureuse… il court les petites filles … mais j’ai eu mes fers. » Et nous montrant un liv
ai. Il existe chez cette femme le véritable et intime caractère de la fille  : la passivité. Elle roule inconsciemment, insouc
timbre de Lariboisière. Rose est morte ce matin à sept heures. Pauvre fille  ! C’est donc fini ! Je savais bien qu’elle était
notre intérieur ! Une habitude, une affection de vingt-cinq ans, une fille qui savait notre vie, ouvrait nos lettres en notr
e soir précisément, douze heures après le dernier soupir de la pauvre fille , il nous faut aller à Saint-Gratien chez la princ
es blonds cheveux bouffants, s’écrie : « Mes amis, tant que la pauvre fille a vécu, j’ai gardé le secret professionnel de mon
œur, de tous les sens, et où se mêlaient les maladies de la misérable fille , la phtisie qui apporte de la fureur à la jouissa
e Longchamps, où nous trouvons 25 ou 30 invités. C’est la chambre des filles de Gautier qui est la salle de spectacle, où il y
ur d’une batte. Là-dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d’Esméralda d
ère ne pouvait croire à la modicité de la somme. Procureur avait une fille mariée. Son gendre vint se plaindre à lui que sa
reur avait une fille mariée. Son gendre vint se plaindre à lui que sa fille se laissait aller à la boisson. Bon sang ne peut
sa fille se laissait aller à la boisson. Bon sang ne peut mentir. Sa fille avait de vingt-cinq à trente ans. Il la fouetta c
ille avait de vingt-cinq à trente ans. Il la fouetta comme une petite fille , et dit à son gendre : « Dà, dà, la voilà corrigé
ire, perdant la tête d’une visite, et qui manque d’écraser une petite fille qui se sauve d’entre ses jambes. Un salon où il y
à une intrigue de vaudeville, et partout des objets d’art à ravir une fille  : une maison triomphante avec jardin, écurie et r
54 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
se de leur génie, la mélancolie des lagunes ! Mlle Eugénie de Guérin, fille de M. Joseph de Guérin, lequel, au commencement d
qui crée : « Lui et moi, c’étaient les deux yeux d’un même front ! » Fille de gentilhomme pauvre qui aimait son Cayla comme
e de Guérin, née au xixe  siècle, n’en savait guère plus long que les filles de son rang au xie . Si elle lisait quelques livr
ir le détail, heure par heure, des jours qu’a passés sur la terre une fille digne d’atteindre à tous les sommets, et voici ce
tait poëte, et l’on peut répondre qu’elle l’était toujours. La simple fille de la terrasse du Cayla n’était point une Corinne
es de jeu. Quoiqu’elle ne ressemblât guère à un sphinx, cette aimable fille au long sourire, elle en avait peut-être, quand o
upériorité du génie, il avait la supériorité du malheur. Il avait ses filles cependant. Mais elle avait son frère, — ce Mauric
e Maurice sur l’épaule duquel elle mit la main de si bonne heure. Les filles de Milton voyaient l’orbe du génie paternel se co
nt à ses pieds. Elle ne lui lisait pas la Bible, en hébreu, comme les filles du poëte anglais la lisaient à ce grand Attentif
atteint, quoiqu’on n’ait jamais tort de douter de la justice de cette fille des hommes, — Mlle Eugénie, sa sœur Eugénie au fr
qu’elle ne fut étonnée de lui. Si j’osais, en parlant d’une pareille fille , me servir d’un mot abaissé par ce qu’il y a de t
du Cayla, à chèvrefeuille et à pariétaires, qui eût révélé dans cette fille calme autre chose qu’une femme du monde, capable
de vanité n’a de sens que quand il exprime le néant de la vie. Cette fille , de naturel inconscient, de piété et de solitude,
55 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348
y avait, près de l’habitation de sa mère, un régisseur qui avait deux filles d’une merveilleuse beauté, et dans ses promenades
trouver très amusantes. Mercredi, 21 mars Aujourd’hui paraît La Fille Élisa. Je suis chez Charpentier à faire mes envoi
à la vitrine de la librairie. Il y a en montre des exemplaires de La Fille Élisa. Je ne suis pas encore saisi… J’entre au pa
avoir des succès pareils, à celui d’Henriette Maréchal, à celui de La Fille Élisa, des succès où toute la joie légitime de la
sur un boulevard neuf, une grande librairie, qui n’a en montre que La Fille Élisa, étalant par toutes ses vitrines, aux gens
e Le Tintamarre est poursuivi pour un article, portant le titre de La Fille Élisabeth, qui est une parodie de La Fille Élisa.
le, portant le titre de La Fille Élisabeth, qui est une parodie de La Fille Élisa. Mardi 17 avril On parlait, ce soir,
éputés, qu’on ne poursuivît pas Le Tintamarre, pour son article de La Fille Élisabeth. Là-dessus le Procureur général de la R
ait parvenir pour sa défense, à ce qu’on m’a dit, un exemplaire de La Fille Élisa, annoté par un de ses légistes. Et voilà qu
d’hui, en faisant un paquet de tous les journaux, qui ont parlé de La Fille Élisa, je les lisotte, en les pliant. C’est vraim
n que moi », et un journal a été jusqu’à demander, que l’auteur de La Fille Élisa soit enfermé dans une maison de fous, ainsi
, comme un large tracé d’une route vicinale, en un pays de landes. Sa fille , la Lancière, n’y est pas. Un petit bonhomme de c
e… Je comptais sur elle pour me fermer les yeux. Est-ce que la pauvre fille , la dernière des personnes qui me soit sérieuseme
toutes noires, en proie à l’angoisse du matin, quand je demande à sa fille des nouvelles de la nuit, en proie à l’angoisse d
56 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre V. Suite du Père. — Lusignan. »
fants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux !
st ton père, c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta foi… Ma fille , tendre objet de mes dernières peines, Songe au m
sang des héros, défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs. — Ô fille encor trop chère ! Connois-tu ton destin ? Sais-t
ment le charme de la tragédie de Zaïre. Si Lusignan ne rappelait à sa fille que des dieux heureux, les banquets et les joies
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
rétablie dans sa félicité. » Enfin, le 2 septembre, elle raconte à sa fille que « la vision de madame de Soubise a passé plus
le garde sa chambre. » Le 30 septembre, madame de Sévigné écrit à sa fille  : « Tout le monde croit que l’ami (le roi) n’a pl
emain, c’est autre chose. Madame de Sévigné écrit, le 2 octobre, à sa fille « que la veille l’ami et l’amie (le roi et madame
à fait sortie du cœur du roi. Le 15 du même mois, elle adressait à sa fille ces réflexions d’une profonde sagesse et d’une pa
es échos en demeurent d’accord et disent : c’est Langlée ! et moi, ma fille , je vous dis pour être à la mode : C’est Langlée.
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ès bien ce comte de Grignan par les lettres de madame de Sévigné à sa fille . C’était un homme de qualité, un homme d’esprit,
son caractère. Les maris que la marquise de Rambouillet donnait à ses filles , prouvent mieux son bon goût que le contraire n’e
à 1660, nous voyons donc la marquise, âgée de 70 à 80 ans, sa seconde fille mariée au comte de Grignan et de temps à autre ma
trouve que rarement, à l’hôtel Rambouillet, madame de Longueville, sa fille , madame de Nemours ; madame de Sablé, les Scudéry
hôtel de Rambouillet ; la marquise, âgée, isolée par le mariage de sa fille , désolée de la mort de son mari et de celle d’un
a force d’une telle raison. » Madame de Sévigné date des lettres à sa fille , tantôt de chez M. de La Rochefoucauld où était m
mme désignation d’un caractère. En 1671, madame de Sévigné écrit à sa fille qu’elle a la première place dans son cœur, madame
59 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VII. La fausse fiancée »
e (Malinké) Un fama fit demander à un autre fama de lui donner sa fille Dêdé en mariage et celui-ci y consentit. Au momen
ceci : « La femme qui est chez toi comme ta femme n’est pas la vraie fille du roi. C’est sa griote seulement. Si tu tiens à
seulement. Si tu tiens à savoir la vérité, fais venir ici toutes les filles du village et ordonne leur de répéter la chanson
les oiseaux pilleurs de lougans ». Le massa fit convoquer toutes les filles du village, chacune portant l’enfant confié à ses
60 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
llageois, c’est la muse de la veillée qu’il invoque. « Je chante une fille de Provence et les amours de jeune âge à travers
quiète pas, répond le vieux vannier ; quand viendra la Toussaint, les filles des beaux villages de Provence qui se louent pour
, ce qui me paraît encore le plus beau, interrompit Vincent, c’est la fille du mas, celle qui, s’il vous en souvient, mon pèr
range, elle allait, à la rosée du soir, tordre un écheveau de fil. La fille Mireille et les étrangers se saluent dans les ter
soir tombe ; les ouvriers rentrent des champs ; la belle Mireille (la fille du mas) apporte, pour faire souper au frais ses t
hant. La Cueillette des Olives. « Chantez, chantez, magnanarelles ( filles qui cueillent les olives) ! car la cueillette veu
ois ! tout à l’heure je dirai que tu as la main fée ! ” — “Eh ! bonne fille que vous êtes ! les mésanges, quand vient la Sain
race, qui ronge en passant et cades et argousiers ; la Durance, cette fille sémillante qui vient du puits avec sa cruche, et
ste marqué d’une cicatrice au front. Les couronnes qu’il a reçues des filles d’Arles lui donnent la certitude d’honorer Mireil
s des pins. « Ils sont trop loin, vos pins, répond-elle. — Prêtres et filles , réplique le bouvier, ne peuvent savoir jamais la
nait du pays d’Arles à la hutte de son père. « Pauvrette ! c’était la fille de maître Ambroise, Vincenette. Ses oreilles, per
t de paroles ? Vous savez comme elle est ! Si elle était à Arles, les filles de son âge se cacheraient en pleurant, car après
vant les stances de ce septième chant de Mireille ? Raymond refuse sa fille au vannier, à table, dans une scène de caractère
st moi qui l’aime ! — Eh bien ! vas-y, répond l’impitoyable père à sa fille  ; vas-y, avec ton mendiant, courir les champs. Tu
on petit à travers les broussailles épineuses. » « Qui vous tiendra, filles amoureuses ? Dans sa chambrette sombre, où la lun
oublia, par malheur, de s’en couvrir la tête… « Cela fini, l’ardente fille prend à la main sa chaussure ; par l’escalier de
loin, et sur les touffes des panicauts, des camphrées, ce perdreau de fille vole, vole ! Ses pieds ne touchent pas le sol ! »
ent qu’en plein air, ou en plein champ, ou en pleine mer. Vénus était fille de l’onde. La grande poésie est de même race que
r avec des récits enchanteurs, de l’aïeul à l’enfant, de la mère à la fille , du fiancé à l’amante, toutes les bontés de l’âme
61 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »
r le faire rester que d’envoyer chercher le petit garçon ou la petite fille du sieur Magny et par ainsi être quatorze, est-ce
je trouverais détestable, est une création absolument imaginaire… Les filles qui parlent comme cette demoiselle, — qui plaisan
et non étudiée sur le vif comme ils le prétendent, commence comme une fille qui finit comme elle n’aurait jamais commencé. El
se débarrasse de cette gourme odieuse et elle devient une délicieuse fille , mourant sous les voiles d’une virginité qui n’a
tastrophe. Telle est la fin résignée, touchante, expiatrice, de cette fille amazone, nageuse et blagueuse, comme elle dirait
ans le livre de MM. de Goncourt, et qui rentre dans la simplicité des filles qui ont été nos mères, de la jeune fille des soci
e d’aucune autre qui montre, en le développant, le caractère de cette fille singulière et gâtée, qui philosophe en caleçon, a
une passion insensée sur laquelle il compte pour lui faire donner sa fille en mariage ; et l’incestueux mariage s’accomplira
e je n’aurais fait qu’effleurer dans un autre temps. L’écrivain de La Fille Élisa avait pu se repentir de cette bassesse d’in
ue pleuré quand il tomba de ses premiers romans sur le trottoir de La Fille Élisa, est resté meurtri et taché de cette chute.
taché de cette chute. La Faustin, quoique d’un tout autre ton que La Fille Élisa, ce roman de La Faustin, qui aurait pu être
cin du Naturalisme, tend la main et demande l’aumône à toute femme et fille qui a la moindre petite piécette d’un document hu
ce sont les impressions des jeunes filles, et même des toutes petites filles , et « l’éveil simultané de leur intelligence et d
i n’exige pas non plus le nom des jeunes filles et des toutes petites filles qui vont aller à confesse à lui, M. de Goncourt a
aire renseigner sûrement sur les premiers troubles des toutes petites filles , sur les premières rougeurs de ces aurores ?… Dia
emandait de documents ni aux grandes personnes, ni aux toutes petites filles , pour faire un de ces livres de réalité et d’idéa
62 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
our les deux. Le vieux galérien avec lequel il fut accouplé avait une fille à Livourne, blanchisseuse sur le port, une bien b
s au vieux galérien, avait ainsi tous les jours l’occasion de voir la fille de son compagnon de galère et d’admirer, sans rie
r éclata en dehors à la mort du père. Tant qu’il avait vécu, la bonne fille n’avait pas voulu tenter de délivrer son amant po
ta exténués sur la plage de Montenero, trompa leur innocent amour. La fille , punie comme complice d’une évasion des galères,
XXV Je me sentais le cœur presque fendu en écoutant le récit de la fille du vieux galérien, séduite par sa reconnaissance,
Dieu ? Et qui sait si, pendant ce temps, je ne pourrai pas, comme la fille du galérien de Livourne, trouver moyen de le fair
au porte-clefs (car ils savaient le mariage de l’ancien avec la jolie fille du bargello) adoucirait ou aggraverait leur peine
n oncle dans le coffre, afin de ne pas être exposée, comme une pauvre fille , aux poursuites, aux insolences et aux libertinag
nt du Cerchio ; comment cette noce s’était trouvée être la noce de la fille du bargello ; comment leur gendre, en s’en allant
’à sa place j’aurais certainement dit ainsi moi-même. Mais une pauvre fille des montagnes, amoureuse et désolée, mon père et
et qui n’a pour lumière que l’apparence au lieu de la vérité. — Et ma fille  ? ma fille ? ma Fior d’Aliza, s’écriait ma belle-
pour lumière que l’apparence au lieu de la vérité. — Et ma fille ? ma fille  ? ma Fior d’Aliza, s’écriait ma belle-sœur, n’en
des chapelles. Tous et toutes m’ont affirmé que, depuis la noce de la fille du bargello avec un riche contadino des environs,
es. Ces réponses uniformes m’avaient donné d’abord à penser que votre fille n’avait pas osé entrer à Lucques et qu’elle errai
ssant mieux et en me demandant comment la noce d’un contadino avec la fille du bargello avait pu trouver un pifferaro pour en
63 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46
ce « mufle ! » Je dis mufle, car non seulement il abandonna la pauvre fille , mais il paraît l’avoir abandonnée hypocritement.
ors soixante ans ; et il est vrai qu’elle venait de perdre une de ses filles . — Elle lui écrit, le 27 décembre 1852 : « Bon jo
almore sont sur le pavé de Milan, abandonnés, avec leurs deux petites filles , par un impresario en faillite. Marceline écrit à
tite remarque, non tout à fait insignifiante, je crois : — La seconde fille de Marceline, née en 1821, qu’on appelait Ondine
re étaient de pure amitié. Le prénom d’Hyacinthe a pu être donné à la fille aînée de Mme Desbordes-Valmore à cause de ce mons
e M. de Latouche avait été l’amant de Mme Valmore, qu’Ondine était sa fille , et que l’on s’était séparé parce qu’il avait vou
. Il épousa en 1807, à l’âge de vingt-trois ans, Mlle de Comberousse, fille du président du Conseil des Anciens : ce fut un m
de ce rôle ; il était très mauvais artiste. ») Elle perd sa première fille , Junie. Elle perd sa fille Inès, de la phtisie, à
mauvais artiste. ») Elle perd sa première fille, Junie. Elle perd sa fille Inès, de la phtisie, à vingt et un ans ; elle per
le perd son frère, ses sœurs, sa plus chère amie Caroline Branchu, sa fille Ondine. Elle meurt après deux années d’une maladi
ait un peu les yeux. Et enfin Sainte-Beuve faillit épouser Ondine, la fille aînée de Mme Valmore ; et c’est une histoire qui
quotidiennes dans une bohème indigente de comédiens errants, les deux filles de Marceline, Ondine et Inès, furent des malades
e se peut mesurer à la joie qu’éprouve la pauvre femme un jour que sa fille , attendrie par l’absence (elle était alors en Ang
tte. « Mme Valmore avait la parole un peu traînante et larmoyante, sa fille avait plus de décision et de netteté dans la repa
Ondine elle-même, puisque, le premier mai 1843, Marceline écrit à sa fille  : « M. Sainte-Beuve t’attend sur tes gages donnés
64 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223
cer ou l’endormir ; les couples heureux de jeunes hommes et de belles filles , destinés les uns aux autres par leurs parents, c
e de la jeune fille. XIII Le père parla de cette ouverture à sa fille en riant, comme d’un badinage qui ne méritait pas
nage qui ne méritait pas même réflexion, et auquel les garçons et les filles du château avaient sans doute encouragé le pauvre
it épouser un enfant qui piquait encore les bœufs au labour comme une fille , mais que, si sa condition se relevait un peu au
la Jumelle, et que, toute belle et toute recherchée qu’elle était, sa fille pourrait rencontrer pis que le fils de la veuve.
s le ciel, on voulut devancer ce retour de Didier en allant en masse, filles et garçons, au-devant de lui par le sentier d’Arc
uronnent le sommet de la roche du côté du château. Les garçons et les filles de la ferme étaient dérobés aux rayons de la lune
« Le père m’a pris par la main ! « La mère a étendu la nappe ! « La fille a rougi ! « Elle a rougi de bonne grâce, comme le
« Mais à la troisième il m’a dit : — « Je te comprends ; tu auras ma fille . « Et mon verre m’est tombé des doigts ! « Et des
à la lune, aux étoiles, aux bœufs et aux alouettes ? » ajoutaient les filles . Mais ce Te Deum de l’amour continuait et se renf
nous étions cachés pour le surprendre. À ce moment les garçons et les filles , se levant tous à la fois de leur cachette, jetèr
es de bruyère qui portaient le poids de son corps. Les garçons et les filles se montrèrent alors, et, s’avançant en ricanant v
pour rire ses trois bouteilles de vin qui te font chanter, et que la fille , d’accord avec nous pour t’attraper, t’a fait cro
Effrayés de l’imprudence qu’ils avaient commise, les garçons et les filles se précipitèrent par tous les sentiers au bas de
65 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
ée, à un homme qui avait une charge à la Cour, la plaça en qualité de fille d’honneur auprès de Madame lorsque cette sœur de
re Madame et Louis XIV que le roi ferait l’amoureux de quelqu’une des filles d’honneur de la princesse, ce qui lui serait un p
e Mme de La Vallière, qu’on retira, à cet effet, de l’appartement des filles de Madame, pour la loger dans le jardin du Palais
onner davantage, c’est qu’en octobre 1666, lors de la naissance d’une fille qui fut Mlle de Blois, Mme de La Vallière, qui ét
supposait généralement de son apparente froideur : « Voyez-vous cette fille qui a des pendants de diamants ? c’est celle que
de la belle plume de Pellisson ; il avait, par cet édit, reconnu une fille qu’il avait eue de Mme de La Vallière, et conféré
pas : « À l’égard de Mme de La Vallière, écrivait Mme de Sévigné à sa fille (27 février 1671), nous sommes au désespoir de ne
e coûte ; mais parler au roi, oh ! voilà mon supplice. » La vue de sa fille , Mlle de Blois, l’attendrit, mais sans l’ébranler
pas le moindre, Bossuet empruntait la parole d’Isaïe : « J’ai vu les filles de Sion, la tête levée, marchant d’un pas affecté
ort d’un fils dont je n’ai pas encore assez pleuré la naissance. » Sa fille , Mlle de Blois, qui épousa le prince de Conti, ét
érénice en elle que ces deux-là. Comme religieuse, comme carmélite et fille de sainte Thérèse, ce n’est point à nous à nous p
66 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
les mères qui écrivent ne se seraient pas accommodées : elle eut des filles qui l’égalèrent par l’esprit, et dont l’une la su
Girardin présida longtemps aux succès et à la renommée poétique de sa fille  ; elle en reçut des reflets qui la réjouirent, qu
qui ne l’éclipsèrent pas. Quand on voyait Mme Gay en compagnie de ses filles , de Mme de Girardin et de Mme la comtesse O’Donne
se auprès du mausolée de son époux, et s’occuper de l’éducation de sa fille . Elle y trouve, ainsi que dans un château voisin,
ui cache sa tendresse sous des dehors réservés, essaye de prémunir sa fille contre ces exagérations mondaines ; il lui trace
le étourdi. Cependant M. de Montbreuse avait d’autres projets pour sa fille  ; il la destinait au fils de l’un de ses meilleur
t tout d’abord Alfred, à peine arrivé au château, trouve Suzette, une fille de concierge, mais élevée un peu en demoiselle, e
s sur ceux qui en sont innocents. M. de Montbreuse a beau faire à sa fille de petits sermons sur l’ennui, vouloir lui prouve
A] Léonie de Montbreuse était dédiée, dans la pensée de Mme Gay, à sa fille Mme la comtesse de Canclaux, née du premier maria
anclaux, qui venait de se marier au moment où le roman parut : À ma fille Aglaé. Comme un doux souvenir, accepte cet ouvrag
67 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Th. Dostoïewski »
n cage, de louches ivrognes, des sadiques au sourire aigu, une petite fille fuyante et frêle, un vieillard dont les yeux, tou
puis despotique et mortel que cause, en une pauvre cervelle de petite fille , le souvenir d’un passé de cruauté et de souffran
ché de sa famille et renié de lui-même, il trouve auprès d’une humble fille le secret oublié des larmes et la paix du châtime
oles tremblantes, la joie de posséder des frères, est une pâle petite fille à la figure menue, dont les yeux, sous des cheveu
supplice lucratif. C’est avec son chapeau, sa jupe et son ombrelle de fille , qu’elle assiste à l’agonie de son père, dans une
Marmeladoff ayant, dans sa faiblesse, ruiné les siens et prostitué sa fille , a l’horrible et inconscient cynisme de parler, q
navre de la tristesse des violents. Les criminels, les débauchés, les filles séduites et les filles souillées, les petites méc
es violents. Les criminels, les débauchés, les filles séduites et les filles souillées, les petites méchantes gens, toute la s
a scène où une petite enfant raconte à des parents endurcis pour leur fille , l’histoire de l’abandon de sa mère jusqu’à tous
68 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Les femmes de France : poètes et prosateurs  »
ntaigne, son père adoptif, dut aimer pour sa candeur, une respectable fille qui a l’air d’un bon gendarme quand, dans son sty
le et mère un peu trop bavarde et trop extasiée devant sa désagréable fille (à moins que l’étrange emportement de cette affec
e, « ayant eu des malheurs », intrigante, cherchant à placer ses deux filles , suspecte d’un peu de libertinage d’esprit, avec
e et son esprit émancipé, on ne sait quelle candeur étonnée de petite fille  ; bref, une de celles qui ont le plus drôlement e
t beaucoup d’autres omissions, dont nous devons le remercier pour nos filles  Près de Mme d’Épinay, Mme d’Houdetot, si plaisan
es  Et, après cette colombe octogénaire, voici surgir Mme Roland, une fille de Plutarque, une enthousiaste, une envoûtée de l
us-même que vous ayez senti. Vous êtes restée jusqu’au bout la petite fille qui, dans les traînes du Berry, inventait de bell
rce qu’ils vous semblaient plus près de la nature, ô grande faunesse, fille de Jean-Jacques ! Les rêves les plus généreux de
69 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »
eval, le prêtre athée et marié, qui feint de se convertir pour que sa fille ne meure pas ; l’orgueilleux, farouche et impassi
gny empoisonne sa femme, de complicité avec sa maîtresse Hauteclaire, fille d’un prévôt, avec laquelle il fait des armes tout
un gentleman très fort au whist, Mermor de Kéroël. Elle empoisonne sa fille par jalousie. Elle a la manie de mâchonner contin
ces hosties avaient été confiées par des prêtres à une pauvre sainte fille qui les portait « entre ses tétons » — Le major Y
donne à manger à ses chiens. La duchesse, qui est innocente, se fait fille publique pour se venger. « Je veux mourir, dit-el
eux mourir, dit-elle à l’un de ses clients d’une nuit, où meurent les filles comme moi… Avec ma vie ignominieuse de tous les s
ang de Quesnay… Et, en effet, le prêtre athée, après avoir déterré sa fille dont il a causé involontairement la mort, se préc
ement est universel. Il y a dans l’Ensorcelée une pauvresse, ancienne fille de joie, Clotilde Mauduit : elle devient sibyllin
70 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »
on peut douter de tout, quand on pense que Mme de Sévigné n’aimait sa fille que dans l’absence et qu’elle n’était rien de plu
seau et Mme Colet, de Diderot. (Pauvre Diderot ! d’avoir une pareille fille  ; mais les libertins ne savent pas tous les bâtar
et toute mère qu’elle se trahisse encore » fait l’effet d’une vieille fille , à l’imagination de son lecteur. C’est, du reste,
ncre moderne et elle l’a taché de cette encre. Avec cette air vieille fille que le bas-bleuisme endoctrineur lui a donné, Mme
sme endoctrineur lui a donné, Mme André Léo croit, comme les vieilles filles , à l’amour qu’elle confond avec le mariage, dans
n comparaison de Mme André Léo, l’auteur du Mariage scandaleux et des Filles de M. Pichon ? Que sont-elles, toutes ces sèches
n’est pas encore celui-là qui dévirilisera la France !!!! 22. Les Filles de M. Pichon. — Attendre et espérer. — Le Divorce
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
pçons offensants. Le 1er septembre 1673, madame de Sévigné écrit à sa fille  : « J’ai soupé avec l’amie de Quanto (avec madame
t d’esprit qui existaient entre madame Scarron, madame de Sévigné, sa fille , et leur société. Le jour de Noël 1673, la même à
rès du roi. Il est constant, par une lettre de madame de Sévigné à sa fille , du 7 août 1675, qu’à peu près à la même époque d
ran, et par celles que nous avons déjà vues de madame de Sévigné à sa fille . Vers la fin de 1671, non seulement la bigamie du
rnante se rendaient en secret. Madame Scarron avait pris chez elle sa fille (depuis comtesse de Montgon), qui passait tantôt
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
stait de l’ancienne maison de Rambouillet. Un an après avoir perdu sa fille , la marquise de Rambouillet, âgée de quatre-vingt
et en faisaient fleurir de nouvelles ; la duchesse de Montausier, sa fille , était employée à la cour ; des honneurs de cour
ne porte secrète par où le roi se rendait de nuit dans la chambre des filles de la reine. « On eut lieu, dit Saint-Simon, d’êt
fausse au nom du roi d’Espagne, pour informer la reine de France, sa fille , des amours du roi avec madame de La Vallière. L’
73 (1893) Impressions de théâtre. Septième série
é à Diane, comme un jeune moine à la Vierge Marie, et les couvents de filles grecques sous l’invocation de la vierge Cassandre
Or, il n’y a pas à dire, la périphrase impure est comme qui dirait la fille bâtarde, — et ironique, — de la pudeur. Entre les
es de Salabacca commence en ces termes le récit de ses infortunes : «  Fille d’un officier supérieur, etc. », ce n’est autre c
orgueilleuse, qui se vantait « d’être la seule qui eût été jusque-là fille d’un César, sœur, épouse et mère de Césars », se
je présenterai Britannicus aux soldats. Ils entendront, d’un côté, la fille de Germanicus, et, de l’autre, ce manchot de Burr
ersonne s’appelle Sophie Arnould. D’après ce que je sais de l’aimable fille , je me la figurais mal prenant ta chose de cette
le volume que les Goncourt lui ont consacré. Sans doute Sophie était fille d’honnêtes petits bourgeois, et il se peut bien q
rant, volant ; l’esprit de Paris, de la Comédie, d’une femme et d’une fille  », disent très bien les Goncourt. Ses mots ? On c
: « Tu crois que je ne pouvais faire qu’une rousse ! » (allusion à sa fille Alexandrine, qui était « rousse comme une vache »
elle et me dit : « — Entre, je marie le fils de ma cuisinière avec la fille de mon jardinier. Toute la famille et mes gens so
chacun un cheval ! » Et ils s’en allèrent avec les deux chevaux. » Sa fille , Alexandrine, épousa un petit poète, Mur-ville, d
irouettes, de câlinerie, de coquetterie mélancolique d’ancienne jolie fille , de philosophie de bonne catin, et de je ne sais
(qui est, ici, lamer) y est intimement mêlée au drame humain. Ellida, fille d’un inspecteur des phares, est bien, tout au fon
de vingt-cinq ou trente ans plus âgé qu’elle, et père de deux grandes filles . Elle ne l’a pas précisément épousé malgré elle :
irraisonnée et, en un sens, aussi déraisonnable chez lui que chez la fille du peuple. Et, donc, il y cherche des causes ; et
lui montre sur le théâtre un père haï et bafoué par ses enfants, une fille galante qui, épousée par un honnête homme, siffle
se fait entretenir par un amant, ou même un galant homme épousant une fille séduite par un autre que lui, — encore que ce der
nt, quand tu disais : « Je t’aime ! » Quoi ! tu mentais aussi, pauvre fille  !… A quoi bon ! Tu ne me trompais pas, tu te trom
, revenus de voyage, ne peuvent rentrer dans la maison où règne cette fille . André vient trouver son père et le somme de la m
on château du Poitou ; comment elle l’y trouve entre une bonne et une fille de ferme, — tel don Juan entre Charlotte et Mathu
ervers et ingénus de cette petite pièce), est fort ennuyée d’avoir sa fille sur les bras. Comme elle est femme de décision, e
moins douce s’il prend l’habitude de ne plus vous quitter. Quant à ma fille , elle a réfléchi ; elle est déjà moins insupporta
er aux amoureux. Lors donc que le prince Caprice, s’étant épris de la fille du roi de la lune, lui déclare sa flamme, Fantasi
» n’est celle de Mlle Cécile Leguerrouic. Mlle Cécile Leguerrouic est fille d’un relieur du quartier du Jardin-des-Plantes. E
t faite moitié de raison et moitié d’un instinct hérité, car elle est fille de braves gens. Mais, d’autre part, elle est fill
rité, car elle est fille de braves gens. Mais, d’autre part, elle est fille de Paris. Elle a des yeux qui savent voir, peu d’
chapitre du mariage. Et tout d’abord elle se comporte comme l’honnête fille n° 1 (voir plus haut) : « Sortez, Monsieur ! » Ma
mais d’un trait si juste ! C’est Mlle Esther de Nucingen, très riche fille de banquier israélite, qui prépare, elle aussi, s
sther sait bien que l’amour ne lui est pas permis, à elle, et que les filles de la haute banque se marient comme jadis les pri
issant au suicide, dans un milieu de petite bourgeoisie. Thérèse, une fille de tempérament trop chaud, a épousé son cousin Ca
r criminel de Thérèse, il a mis l’amour zézayant et bêta d’une petite fille pour un « prince charmant ». Bref, il a corsé l’O
ui, après nous avoir laissé croire qu’elle pouvait bien n’être qu’une fille , nous détrompera au dénouement et fera alors, par
sse frémissant d’une colère où se trahit un peu de la vulgarité de la fille du marchand de beurre ; le prince, exaspérant la
oïsme des malades : mais il aime sa femme, son vieil ami Bourdier, sa fille Geneviève et son gendre Hector, le droguiste, et
s seulement sa femme : il chasse Geneviève parce qu’elle n’est pas sa fille , et que Mme Ledoux lui en fait l’aveu silencieux.
probablement un notaire de campagne, presque sûrement un sorcier, une fille engrossée, une vache empoisonnée, un viol dans un
à cultiver la terre selon les vieilles coutumes, et, si vous avez une fille , à ne la marier qu’à un gars dont les champs « jo
ieux temps est l’histoire du mariage d’un brave garçon et d’une brave fille , mariage contrarié par un grand-père avare, entêt
je ne suis pas plus mal qu’un autre… Eh bien, c’est drôle, toutes les filles me répondent la même chose… » Or, depuis qu’il a
terre !… Mais je ne voudrais pas mourir avec l’idée que je laisse ma fille malheureuse… Mon père, je vous ai toujours été so
n’est qu’une pastoure, une sans-le-sou. Il est vrai que Jane est une fille parfaitement sage, modeste, douce et travailleuse
ntibel ne veut rien entendre. — Il pèche ensuite en ce qu’il aime une fille trop jeune pour lui, et en ce qu’il l’aime à caus
ause de cela et que c’est fort heureux pour lui que Jane soit honnête fille , car, fût-elle, en effet, « une catin », il l’aim
est doux, patient, sensé ; il est assez désintéressé pour épouser une fille pauvre ; et s’il y a un peu de « folie du sang »,
ent tout seuls et sans l’intervention des sorciers. « — Ça y est, ma fille  ; Barrabas l’affirme, et Barrabas ne se trompe ja
elles trouveront l’apôtre inconvenant. Elles hésiteront à mener leurs filles à ses sermons. Un de ces derniers hivers, dans un
ayant appris, à son arrivée, qu’il soupait dans l’hôtel même avec des filles , elle s’est retirée dans son appartement et n’a s
vous dois bien quelque chose en récompense. Il n’importe guère qu’une fille comme moi soit un peu plus déshonorée devant les
, il n’a point abandonné sa maîtresse. Mme de Réboval lui a donné une fille , Béatrice ; Pauline Loindet lui a donné un fils,
l épouse sa maîtresse, sans prendre garde que ce mariage désespère sa fille Béatrice, qui a vingt ans et qui soupçonne déjà b
stence en serait toute gâtée. Puis, quelle figure ferait-il devant sa fille Béatrice ? Il serait, au surplus, obligé d’avouer
t faire au monde pour tenir éloignés l’un de l’autre son bâtard et sa fille  ? — Mais on ne saurait penser à tout, et j’ai déj
l), est franche, vraie et toute charmante. Là-dessus Réboval dit à sa fille  : « Il est temps de songer à t’établir. J’ai en v
, répète Réboval… tu ne peux pas !… » Il dit cela d’un tel ton que sa fille le regarde dans les yeux et devine tout d’un coup
soulève les foules rien que par la façon dont il embrasse les petites filles qui lui apportent des bouquets. Il promet que sa
e Théâtre-Libre a rouvert ses portes. Et le défilé va recommencer des filles ignobles et cordiales, des Alphonses pleins de fr
aucune peine à reconstituer de nous-mêmes le passé des bourgeois, des filles et des jolis jeunes gens que, neuf fois sur dix,
faible, a épousé sa maîtresse Margot, sachant qu’elle n’était qu’une fille . Il l’a épousée parce qu’il a d’elle un enfant et
enir une bourgeoise « honnête » et rangée, sa nature est restée d’une fille , et cela se sent dans tous ses airs et dans ses m
e de Nini, soit pour le consoler à sa façon, soit par « rosserie » de fille , lui dit qu’il a bien tort de se faire tant de bi
e reprocher ? Quand tu m’as épousée, ne savais-tu pas que j’étais une fille  ? Et, depuis, n’ai-je pas été une honnête femme e
les deux adversaires que cette scène met aux prises. Margot a été une fille , et une fille de l’avant-dernière catégorie, c’es
saires que cette scène met aux prises. Margot a été une fille, et une fille de l’avant-dernière catégorie, c’est entendu ; et
chers Chantemelle. Ils sont quatre, le duc, la duchesse, Claire, leur fille , et Robert, leur fils. Autrefois, tous les Chante
; et elle se résigne à laisser Robert, indignement abusé, épouser une fille qu’elle sait avoir été la maîtresse de son père.
ne jusqu’à la plébéienne Hélène Vatrin. Hélène n’est pas une mauvaise fille . Elle a eu la faiblesse de se donner au vieux duc
pays, à Vienne, en Autriche. Elle laissait derrière elle deux petites filles , trois ans et deux ans, qu’elle adorait, dit-elle
a, simplement. Il a raconté à tout le monde et il a fait croire à ses filles qu’elle était enfermée dans une maison de santé,
en Autriche. Cependant, il n’est point méchant homme, et il aime ses filles . Comment n’a-t-il pas vu le mal que leur ferait,
ion initiale : une femme, non coupable, séparée de son mari et de ses filles , et qui ne les a pas revus et qui ne sait pas ce
-on supposer, par exemple, qu’Anna de Grécourt a cherché à ravoir ses filles et qu’elle y a renoncé plutôt que de se soumettre
lui dire, de la part d’Hubert, qu’il ne tient qu’à elle de revoir ses filles  : « … Le temps ferme les blessures… Hubert pense
en… Cependant, elle ne peut se tenir d’interroger Hector, non sur ses filles (« je ne les connais pas, mes filles… Je leur por
d’interroger Hector, non sur ses filles (« je ne les connais pas, mes filles … Je leur porte l’intérêt qu’on a pour les enfants
 » moral où elle s’est condamnée, comme si l’atmosphère où vivent ses filles commençait de l’amollir à son insu… Puis, lorsqu’
omprend que son mari ne l’a fait venir que pour se débarrasser de ses filles , dont la présence le gêne, avec quelle grâce crue
nerveuse qu’elle ne l’avait prévu, voilà tout. Quant à reprendre ses filles , elle n’y songe pas, au moins ! Cela ferait trop
ésurrection sentimentale de Mme de Grécourt. Elle qui a abandonné ses filles et qui les a retrouvées avec tant de sangfroid, e
e, tant elle est vraie. Et le malheureux Hubert, apprenant ce que ses filles ont souffert par lui, mais ne pouvant rompre son
aternel, une nouvelle étape. Malgré qu’elle en ait, la façon dont ses filles viennent de trailer la vieille maîtresse de son m
 ? Ce qui est sûr, c’est qu’elle se décide soudainement à emmener ses filles . C’est bonté, pitié, sentiment du devoir aussi :
ntimental et romanesque, ce ne sont pas ces deux raisonnables petites filles qui s’en sont avisées : c’est leur père qui le le
le « graphique ». Les deux scènes d’Anna avec son mari, puis avec ses filles , au second acte, semblent se répéter au troisième
on ! il ne faut pas embrouiller les comptes ! » Restée seule avec sa fille , Mme Boisset lui dit : « Tout de même, ça nous ti
ent de l’hôtel où le consul de France, M. de Vesles, habitait avec sa fille . Il a vu Régine reconduire le baron et lui donner
res. Il n’a qu’un moyen de réparer le mal qu’il a fait à la charmante fille qu’il adore : c’est de l’épouser. Il s’en avise a
ait d’avance, que cela ne pouvait pas être bien grave… Hélas ! pauvre fille et pauvre garçon ! Il va parler enfin, il faut qu
74 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
rendre l’instant précédent, celui où un père, une mère, envoient leur fille à son époux. Quelle tendresse, quelle honnêteté,
rer la débauche, ne commence pas à en dérober la vue à sa femme, à sa fille , à son fils ? Quel est celui qui ne pense que ce
un mauvais livre, une estampe malhonnête que le hasard offrirait à ma fille suffirait pour la faire rêver et la perdre. Ceux
aît que de beaux écrans.-même la chaumière ou la mère qui surprend sa fille sur une botte de paille ? — J’en excepte celui-là
le visage allumé de colère, les poings sur les côtés, gourmandant sa fille étendue sur une botte de paille qu’elle partage a
jeune paysan, pauvre lit que je troquerais bien pour le mien, car la fille est jolie ; elle n’y gagnerait pas. Son ajustemen
75 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
ret. Ce secret, que Jane avoue à cet étranger, inconnu la veille, une fille oserait à peine le balbutier à sa mère, entre deu
l’esprit les blessures spéciales des instruments de la chirurgie. La fille de M. Leverdet est amoureuse, dans la pièce, de l
unes conjugales. Sa femme l’a trahi et abandonné, en lui laissant une fille sur les bras. Le désespoir l’a pris ; il y aurait
ute. Sa maison est devenue la sienne ; elle s’est faite la mère de sa fille et la fiancée à son fils. Elle a relevé cet homme
e. Cette histoire est d’une simplicité douloureuse : Jeannine est une fille du peuple ; sortie un instant de la misère par l’
ux clairs et une décence d’ange ; et, en écoutant cette confession de fille entretenue prononcée par une voix de vierge, on s
ique dans cette chute obscure et à moitié consentie. Mais combien les filles séduites du drame ordinaire, avec leur désespoir
t que passer, il n’en agirait pas moins comme un lâche. Mais c’est la fille perdue par lui qu’il veut chasser du monde honnêt
signé, se déclarant prêt à épouser l’ange déchu, dans la chapelle des Filles repenties. C’est le mouton de l’holocauste qui de
nant elle se calomnie. Pour faire reculer celui qui l’aime, la pauvre fille prend le masque d’une courtisane. Elle s’accuse d
76 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79
jouent des quatre sultanes qu’ils ont séduites parmi les plus jolies filles du peuple, comme de quatre instruments de plaisir
or Hugo. Cela prouve que le peuple ne veille pas assez sur ses jolies filles , et la bourgeoisie sur ses fils : car il est évid
qu’on n’irait pas en partie carrée dîner à la barrière, et que votre fille ne serait pas muette ! IV Au second volume,
inée avec amour. Sur le seuil d’une auberge de campagne, deux petites filles , l’une de deux ans, l’autre de dix-huit mois, se
es vers délicieux de douleur, dans lesquels le grand poète pense à sa fille et à son gendre noyés dans la Seine en se baignan
ette femme était un des plus divins êtres qu’on pût voir. C’était une fille de deux à trois ans. Elle eût pu jouter avec les
le ; elle avait l’air très lasse et un peu malade ; elle regardait sa fille endormie dans ses bras avec cet air particulier d
, les rues et les portes des maisons. « Elle emportait son enfant, sa fille , espérant la nourrir, l’élever de ses soins, de s
me actuelle, ne renvoie pas à l’arracheur de dents une jeune et jolie fille qui porte son enfant au seuil d’un hospice, et qu
é. Il avait divisé les ateliers afin de séparer les sexes, et que les filles et les femmes pussent rester sages. Sur ce point
de ; il n’exigeait qu’une chose : Soyez honnête homme ! soyez honnête fille  ! » Véritable Grandisson du commerce et de l’indu
Et la société est responsable de cette catastrophe du forçat et de la fille publique : double matière à indignation présentée
ciété du dix-neuvième siècle ? Et, secondement, où pouvait mourir une fille publique, née sans père ni mère, débauchée de mœu
eillie par la bienfaisance, et dans la couche préparée par de saintes filles sous les ailes de la religion ? XXI Ces deu
ié à la situation où la société pût préparer une meilleure mort à une fille sans asile ? Pourquoi fanatiser le peuple, en sty
à faire dans cette épopée de petites misères d’un forçat et de quatre filles dans le bourbier du bagne ou des mauvais lieux de
77 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racan, et Marie de Jars de Gournai. » pp. 165-171
Racan, et Marie de Jars de Gournai. Cette sçavante fille étoit d’un caractère tout opposé à celui de la be
s, la combla d’éloges. Il la fit héritière de ses études, la nomma sa fille d’alliance. La véritable fille de Montaigne, mada
t héritière de ses études, la nomma sa fille d’alliance. La véritable fille de Montaigne, madame la vicomtesse de Gamaches, d
laide, acariâtre, coureuse, débauchée, pucelle de cinquante-cinq ans, fille de joie. Elle présenta requête au lieutenant crim
78 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
l’auberge, à notre réveil, que deux dames françaises, une mère et sa fille , arrivées aussi la veille, mais plus tard que nou
s voyageuses s’appelaient madame Gay et mademoiselle Delphine Gay, sa fille  ; que ces dames avaient regretté de ne pas me ren
va enfin au bruit de mes pas. Je saluai la mère, qui me présenta à sa fille . Le son de sa voix complétait son charme : c’étai
apparition de Terni avait alors à peu près dix-huit ans ; elle était fille de madame Sophie Gay, femme supérieure très-mécon
es. XIII Madame Gay, aussi étincelante au moins d’esprit que sa fille , bonne, tendre, généreuse, héroïque de passion et
sait par aimer en elle jusqu’à ses défauts. XIV Elle adorait sa fille , en qui elle se voyait renaître. Frappée des disp
ifie la vanité. Madame Gay s’était faite elle-même le piédestal de sa fille  ; on la raillait de son empressement à la produir
u’une mère a trouvé dans le berceau de son propre enfant ? Les autres filles de madame Gay, aussi charmantes et aussi spiritue
enfant : elle pouvait penser que le double talent de la mère et de la fille , et leur double travail, apporteraient un peu plu
uble travail, apporteraient un peu plus d’aisance à la maison, que sa fille se ferait avec ses vers une propre dot de sa gloi
ay, liée d’antécédents et d’opinion avec les royalistes, conduisit sa fille dans les salons de cour de madame la duchesse de
non la personne ; les années l’avaient embellie encore. La mère et la fille logeaient à cette époque dans un petit entresol h
blettes suspendues à côté de la cheminée, une table où les vers de la fille et les romans de la mère, corrigés pour l’impress
e heureuse de Pétrarque ! Je fus reçu avec accueil par la mère et la fille , comme un ami qu’on aurait éprouvé vingt ans. Nou
79 (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série
du théâtre. Donc, Mercure nous raconte que Créuse, reine d’Athènes et fille d’Érechthée, a été séduite par Apollon, dont elle
ous, Madame… » Et un peu plus loin : « … Qu’ai-je à m’inquiéter de la fille d’Érechthée, puisqu’elle ne m’est rien ? Allons p
que ses charités ont réduit à l’indigence. Purifiée par cet amour, la fille de joie résiste aux entreprises du beau-frère du
». Mais je ne puis vous rapporter tous les propos de cette délicieuse fille . Elle dit encore à un endroit : « Celui qui aime
 C’est maintenant que je te posséderai, la belle aux dents blanches ! Fille à grimaces, j’aurai la dernière de tes grimaces !
lle volupté ! Voici que ses yeux se révulsent dans un dernier spasme. Fille d’amour, as-tu jamais connu des jouissances parei
e s’y trouve à point pour sauver, sans le connaître, Thyeste, — et sa fille Déodamie, dont il devient instantanément amoureux
e bonne partie du quatrième, on piétine sur place ; et Thyeste, et sa fille , et Plisthène se désolent et ne font rien. Et Atr
possession et n’est même proprement l’amour qu’à ce prix. Carmosine, fille d’un médecin de Palerme, aime le roi don Pèdre po
roi, tout simplement. Et, parce qu’elle n’est pas une de ces petites filles de drame ou de roman, qui geignent, mais qui song
ntre avec aisance dans le platonisme éperdu et naïvement subtil de la fille de maître Bernard et elle conçoit le remède qu’il
ener, que vous restiez près de moi, que vous ayez une place parmi mes filles d’honneur, qui, elles aussi, sont mes bonnes amie
Vous vous rappelez ce distique où il y avait des « longueurs »… Emma, fille du petit peuple, mais quelque peu affinée, aurait
ûte même pour son ingénuité. Au bout de douze ans, il voit revenir sa fille , riche, très riche, reine de théâtre, étalant un
e dur brave homme, cet homme au cœur droit, veut non seulement que sa fille épouse son ancien séducteur (ce que d’ailleurs el
a, à son tour, qui agit « selon l’ordre ». Les rôles du père et de la fille se trouvent finalement intervertis ; et cela embr
ui. Le conflit éclate à propos de l’éducation de la petite Berthe, sa fille . Il veut arracher l’enfant à l’influence dépriman
prêter à la comédienne Marthe Mance. Elle sera bien avancée quand sa fille , qu’elle dit adorer, aura publiquement pour père
ndividualiste sonne sa femme de chambre et lui dit : « Envoyez-moi ma fille . — Que veux-tu faire ? dit Gerhart. — Je te perme
avec ta bonne amie ; mais, auparavant, je veux que tu expliques à ta fille avec qui et pourquoi tu t’en vas. — Mais tu n’as
froyable ! » (Je cite, ici, textuellement, je vous assure.) La petite fille entre, dit à ses parents : « Vous n’êtes donc pas
e-lui. » Mais notre ibsénien n’en a pas le courage. Et il embrasse sa fille en pleurant. Au dernier acte, Gerhart avoue à Hél
l perfectionné. Mais je ne vous ai rien dit encore de Daniel et de sa fille Rébecca. À la vérité, je vois bien que Rébecca es
aimé ; Raymonde, en dépit de ses lâchetés et de sa trahison, aime sa fille , elle aime son vieux mari ; et elle est si malheu
e et une précocité d’intelligence qui n’est pas rare chez les petites filles , et, d’autre part, se concilier avec la plus parf
l’avez-vous pas remarqué ? Souvenez-vous, d’ailleurs, qu’elle est la fille du subtil et glissant M. Alphonse. Elle est insup
seulement et démontrées. Alfred Capus. Vaudeville : Brignol et sa Fille , comédie en trois actes de M. Alfred Capus. M.
s vous avez promis de ne pas toucher ; puis, ayant remarqué que votre fille fait impression sur un jeune homme très riche, ad
nde prétention de ce poète est d’être le plus pratique des hommes. Sa fille Cécile est exquise. Elle a grandi parmi les dette
émouvante… Je me hâte de vous rassurer sur le sort de cette charmante fille  : Maurice l’aime décidément encore plus qu’il ne
. Il l’est, puisqu’il m’a plu. Prenons Lionnette. Elle a pour mère la fille d’une marchande à la toilette, et pour père un hé
ar Godler au premier acte, est d’une rare saveur.) Lionnette est donc fille d’une courtisane et d’un roi. Ces choses-là arriv
lières encore. Dès lors, nous allons voir se battre, en Lionnette, la fille de roi et la fille de fille. Et tantôt ce sera le
lors, nous allons voir se battre, en Lionnette, la fille de roi et la fille de fille. Et tantôt ce sera le sang généreux du r
s allons voir se battre, en Lionnette, la fille de roi et la fille de fille . Et tantôt ce sera le sang généreux du roi de Bag
évoltée, on la soupçonne de le continuer par un réveil d’instincts de fille et par un consentement soudain à une ignominie hé
ait offert ses millions à Lionnette qui ne l’aimait point, c’était la fille de la courtisane qui les avait acceptés, puis man
les avait acceptés, puis mangés ; mais soyez sûrs que ce fut aussi la fille du roi… Donc, Lionnette est bien perdue. Au premi
ifice, née, puis élevée dans des conditions brillantes et équivoques, fille d’une mère qu’elle n’a pu que mépriser, pourvue d
tir. L’homme, impatienté, bouscule l’enfant ; et tout à coup, dans la fille de roi et dans la fille de fille, la mère fait ex
, bouscule l’enfant ; et tout à coup, dans la fille de roi et dans la fille de fille, la mère fait explosion. Et Lionnette sa
e l’enfant ; et tout à coup, dans la fille de roi et dans la fille de fille , la mère fait explosion. Et Lionnette saule à la
n’est pas si banal ! » Comme Harpagon, ou l’avare, est amoureux d’une fille pauvre, et comme Alceste, ou le misanthrope, est
nnête homme dans le même sentiment qu’une courtisane veut faire de sa fille une honnête femme. Et c’est cette passion rédempt
on fils soit spécialement le champion du vrai, comme elle veut que sa fille soit la servante de la pudeur. Et le parallèle se
 — c’est précisément la douleur de la courtisane bonne mère à voir sa fille corrompue par son propre exemple. — Avec cela, gé
terres et d’autres châteaux, et je te marierai à la plus jolie de mes filles d’honneur, qui est riche et qui a du goût pour to
se ou Tiepolo, demoiselles d’honneur costumées par Botticelli, jolies filles déguisées en enfants de chœur, tous couronnés de
avons envie de lui crier avec les tricoteuses : « Mais signe donc, ma fille  ! signe donc ! » D’où nous viennent ces lâches se
eux, vingt-six ans… » Celle-là ferait l’affaire. D’ailleurs c’est une fille galante, une créature. « Une créature de Dieu ! »
, qui, revenant du combat, ramène prisonniers un officier turc et une fille de bohème. Le jeune héros a épargné, malgré la co
honte, combien les âmes de ce public (où il n’y avait certainement ni filles , ni fêtards, ni brasseurs d’affaires, ni politici
hardies. Et dès lors, que reste-t-il ? Ceci : Maud de Vouvres est une fille de vingt-quatre ans, élevée dans un monde très br
ue la pièce nous apprend, Chantel, en somme, aura à pardonner à cette fille de vingt-quatre ans, coupable, sans doute, mais r
ne vaut que par une expiation effective, par une pénitence, et qu’une fille de cette espèce ne saurait être rachetée que si e
et grasse qui se laisse embrasser tant qu’on veut ; Étiennette Deroy, fille de fille, dégoûtée d’avance des hommes pour avoir
qui se laisse embrasser tant qu’on veut ; Étiennette Deroy, fille de fille , dégoûtée d’avance des hommes pour avoir vu les h
et toutes reprennent le refrain en chœur. Et cette douzaine de jolies filles « en peau », qui ne pensent qu’à « ça » et qui se
’une jeune fille mal élevée qui se trouve finalement être une honnête fille  ; et si celle-ci rappelle la Marcelle du Demi-Mon
e. Ils entraînent dans cette danse de Saint-Guy leurs femmes et leurs filles , et ils y coudoient tantôt le monde de la galante
de conversations, — un simple paravent séparant les mondaines et les filles sans empêcher les communications entre ces deux m
ère vient de venger, par une piqûre un peu accentuée, la pudeur de sa fille . Cependant, le petit Octave Lacroix a touché au b
, et au docteur : « Mon petit docteur, il faut que vous donniez votre fille à Octave ; il le faut absolument, je vous en supp
ne sont que des voyous, et qu’elle-même a été plus méprisable que les filles à dix francs. Elle dit le hideux réveil après cet
ian. Il a vite deviné que cette Américaine aux façons hardies est une fille naïve, généreuse et romanesque. Et c’est pourquoi
lleure habileté est ici de ne pas se défendre, dit à cette romanesque fille  : « Je ne veux pas répondre devant vous à une par
hiver les mères de famille. Donnent à des bourgeois pour marier leur fille , En faisant circuler assez souvent, — pas trop, —
dans les bras l’un de l’autre. Moralité de la comédie : épousons des filles de vingt-huit ans, ceux qui peuvent. Car elles on
pas des jeunes filles montées en graine ; ce ne sont pas des vieilles filles  : ce sont des célibataires en jupon. Ce type, ass
rle pas ici de celles, plus rares, qui, ni laides ni pauvres, restent filles parce que ça leur plaît, et qui peuvent en avoir
rcé. C’est, enfin, que, arrivés à l’âge où ils devraient chercher les filles de vingt-huit ans, les hommes commencent à leur p
rer celles de dix-huit, — ou même de quinze. En sorte que les pauvres filles de vingt-huit ans n’auront, de leur côté, le plus
ns. Tout cela est plutôt triste. Il est abominable qu’une quantité de filles agréables et bonnes ne trouvent point à se marier
e marier, faute de dot. D’autre part, ceux qui pourraient épouser ces filles -là sont parfois excusables de ne le point faire,
taires… Si je vous disais : « Il faut se marier à vingt ans, avec une fille de dix-huit ans, à la campagne », vous trouveriez
de franchir le passage de l’« âge difficile ». Et il formera, avec sa fille et son gendre, un joli trio de pourritures… Donc,
itures… Donc, Pierre Martigny se laissera séduire par Yoyo, comme une fille des champs. Lorsque Jeanne en sera informée, Cham
t de langueur, ou se suicident (cela s’est vu) pour avoir marié leurs filles . — Mais, parce qu’ils sont la jeunesse, la nature
ux camarade de Chambray, qui sera l’introducteur et le messager de sa fille . Messager totalement inconscient de ce qu’on lui
i pioche des martingales ; la vieille folle qui les essaye ; les deux filles de la vieille folle, qui passent leur temps à se
amily-Hotel.) Il s’est donc laissé marier par ses parents à une autre fille , de dot et d’innocence garanties, celle-là. Il l’
s ai aperçus d’en bas, vous m’avez paru sinistres… Vous avez l’air de filles de joie. » Et Sacha, assis au fond de la loge, « 
elle, à fort peu de chose près, que le père de son enfant (une petite fille de huit ans), et, d’ailleurs, elle est fermement
faire souffrir atrocement un ami parfait et de ruiner l’avenir de sa fille . Cela, elle ne peut pas le faire, elle ne peut pa
d il dit à Claudine : « Encore une fois, quitte le comte, sacrifie ta fille et je ne partirai pas », il sait fort bien ce qu’
age qui s’ouvre. Reynard mort, qui aura la forte somme ? Son fils, sa fille , son gendre et sa femme lui insinuent qu’il devra
ignore point que, son mari mort, elle n’aurait point à compter sur sa fille ni sur son fils, et qu’elle le dit elle-même sans
ignation, et qu’elle trouve, ma foi, tout simple que ce fils et cette fille s’acharnent à réduire la part de leur mère… Mais
don gratuit des pères, et l’acceptation de ce don par les fils et les filles , cette sorte de communisme familial implique et c
oleurs !… Voleurs !… Voleurs !… Ah ! elle est propre, ta famille. Une fille qui fait la coquette avec un officier, un mari qu
erçant son ministère de charité. Il dit à Louisa : « Prends garde, ma fille . Quand un de ces gentils adolescents a obtenu ce
étacher Louisa de Raphaël en lui contant que ce jeune homme court les filles … Mais peu à peu, cédant aux exhortations de Danie
80 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
trois Jeunes Hommes, le Jardinier et son Seigneur, la Jeune Veuve, la Fille , sont de petites nouvelles presque toujours imité
faire remarquer les défauts en même temps que les qualités. Certaine fille , un peu trop fière, Prétendait trouver un mari Je
anière, Point froid et point jaloux : notez ces deux points-ci. Cette fille voulait aussi Qu’il eût du bien, de la naissance,
u moins quatre actes. Le premier acte, c’est l’exposition : Certaine fille , un peu trop fière, Prétendait trouver un mari…,
rs mesuré ; Ce n’est pas un ruisseau qui s’épande en un pré, C’est la fille d’Amphitrite, C’est elle dont le mérite, Le nom,
bohémiens, sa cousine de Châtellerault et, il faut bien le dire, une fille d’auberge. Le notaire, qu’ils ont rencontré tout
Revenons à sa cousine de Châtellerault. « On me fit voir une grande fille que je considérai volontiers, et à qui la petite
a laissé des grâces et en a enlevé… C’est dommage ! On dit que jamais fille n’a eu de plus belles espérances que celle-là. Q
t pas le nom et qui, cependant, est immortelle. Pour ce qui est de la fille d’auberge, je crois que c’est plutôt une fille d’
Pour ce qui est de la fille d’auberge, je crois que c’est plutôt une fille d’aubergiste, il y a une nuance ; mais, enfin pou
et affreux gîte qu’il vient de peindre], rien ne m’aurait plu sans la fille du logis, jeune personne et assez jolie. Je la ca
mignonnes, et bordée d’un galon d’or large de trois doigts. La pauvre fille , croyant bien faire, alla quérir aussitôt sa cale
nges comme il a coutume de l’être. Si pourtant Morphée m’eût amené la fille de l’hôte, je pense bien que je ne l’aurais pas r
81 (1898) Impressions de théâtre. Dixième série
lante « professionnelle », ils glorifient presque à l’excès la pauvre fille séduite, ne se contentent point de l’absoudre et
onorée, se dépouillera pour obéir aux remontrances d’un fils ou d’une fille en qui tout à coup, malgré l’abrutissement de la
’il avait renié, il se range soudainement aux croyances morales de sa fille  : et c’est ce qu’un homme fort ne ferait point. L
cabaret du Radis couronné, rendez-vous de ruffians, de spadassins, de filles , de poètes bohèmes, d’anciens mercenaires de la g
rai presque des moralités et des sotties. « Il ne faut pas donner aux filles pauvres une instruction qui les déclasse » (Blanc
et comment cette charité-là, préoccupée d’infortunes pittoresques («  filles repenties », « galériens régénérés »), va nécessa
ont voulu vivre familièrement et de plain-pied avec les femmes et les filles des quartiers pauvres. Elles ont un bâtiment, une
allaient chez Bruant ou comme elles iraient au Moulin-Rouge ! Et les filles de Popincourt, dans quel esprit viennent-elles à
: c’est de s’en aller ensemble n’importe où. Louisette abandonnera sa fille , quoiqu’elle soit très bonne mère. Car c’est cela
êtres mystérieux qui ont des têtes d’animaux, et refuse d’épouser la fille de leur roi, parce qu’il lui faudrait pour cela ê
Lucienne est irrémissiblement condamnée au vice, parce qu’elle est la fille d’une femme galante. Notez que Lucienne n’a pas c
pour Jean une fois tombé, elle se souvient à tout moment qu’elle est fille de fille, et ce que cela signifie d’après son nig
n une fois tombé, elle se souvient à tout moment qu’elle est fille de fille , et ce que cela signifie d’après son nigaud d’onc
e du ciel ! je m’en souviens encore, j’aurais pleuré avec la première fille que j’ai séduite si elle ne s’était mise à rire. 
r lui faire apprendre la musique. Pourtant il voudrait bien revoir sa fille avant son départ. « Ta fille est déjà loin, lui d
que. Pourtant il voudrait bien revoir sa fille avant son départ. « Ta fille est déjà loin, lui dit Borkman, elle était dans l
rtée en dot. « Gardez votre argent, s’écrie-t-elle, et laissez-moi ma fille  ! » Cinq ans après, Mme de Raguais, à qui son mar
ses cousins. Arrive en visite M. de Raguais, avec les d’Orcieu et sa fille Isabelle, qu’on lui laisse un mois chaque année.
e de Raguais se cache ; puis, les autres s’étant éloignés, rejoint sa fille . L’enfant (elle a dix-sept ans) lui dit : « Maman
uoi ? » À ce moment, un domestique vient dire que le comte réclame sa fille . « Dites-lui, répond la comtesse, qu’il vienne la
 » Il vient. « J’imagine, dit-elle, que vous n’allez pas marier votre fille , ma fille, au fils de votre maîtresse ? — Pourquo
t. « J’imagine, dit-elle, que vous n’allez pas marier votre fille, ma fille , au fils de votre maîtresse ? — Pourquoi pas, rép
 Mais vous ne voyez donc pas que je ne peux pas donner pour mère à ma fille la femme qui m’a pris mon mari ! » Sur quoi, et p
tant sa vengeance, sa fortune, sa liberté, le droit de disposer de sa fille , le pouvoir d’empêcher un mariage qui lui est une
nette et du chemineau, veut mourir parce qu’il aime sans espérance la fille de maître Pierre, un riche fermier. Le chemineau
it si bien qu’il épouvante maître Pierre et l’amène ainsi à donner sa fille à Toinet. (La scène est, je crois, la meilleure d
st bon, ce François qui, après le départ du poète, a épousé la pauvre fille  ! De ce que Toinet, le « gars malade d’amour », e
ermier avaricieux, aime un peu trop l’argent, il aime encore mieux sa fille . Qu’est-ce à dire ? Le chemineau ressemble aux bo
ile de la beauté des formes : Voici bien, ô Jacob, le geste dont tes filles Savent, en avançant d’un pas jamais trop prompt,
que, où survit pourtant une grâce jeune et ingénue, presque de petite fille , d’étrange petite fille. J’ajoute que je n’ai pas
une grâce jeune et ingénue, presque de petite fille, d’étrange petite fille . J’ajoute que je n’ai pas encore vu Mme Duse dans
Elle a totalement oublié que Marguerite Gautier est, après tout, une fille , et une fille de luxe. Que Mme Duse néglige de se
ment oublié que Marguerite Gautier est, après tout, une fille, et une fille de luxe. Que Mme Duse néglige de se farder, et dé
ut avoir de sévir contre elle l’utile préjugé social auquel la pauvre fille est sacrifiée, puisse sacrifie. Ce n’est plus que
u plutôt, ayant dès le commencement conçu Marguerite comme une petite fille aimante et douloureusement douce, elle est restée
e), Faux départ et Années d’aventures, et une comédie : Brignol et sa fille . Ce ne sont pas, Dieu merci, des études de mœurs
galanterie voulait bien d’elles. Rosine est une de ces malheureuses. Fille d’un petit fonctionnaire, restée à dix-huit ans o
econquis par ses parents paysans, Perrin l’abandonne pour épouser une fille de son village, qui a du bien. Voilà donc de nouv
anque absolument. À cet instant, Georges Desclos entre chez la pauvre fille . Georges Desclos est un jeune docteur à peu près
r s’amuser, ni ce qu’était la femme oisive, la femme de luxe, dame ou fille , aux diverses époques de l’histoire de la civilis
utes très particulières d’allures et de situation : la petite Margot, fille honnête d’une femme galante ; Pepa, cet oiseau de
je veux mettre à part Cécile Leguerrouic (Brevet supérieur), honnête fille , mais de Paris ; très « représentative », celle-l
de désobligeant pour elle ? Qu’y a-t-il même de défendu ? Et Cécile, fille de Paris, avoue son trouble. « Oh ! dit-elle, c’e
se sont épousés, il y a de cela quatre ans, et ils ont eu une petite fille . Ils devraient être heureux, et ils sont très mal
Case a tort, à ce moment-là, de faire intervenir l’enfant. « Et votre fille  ? demande Henri. — Ah ! c’est vrai, dit-elle. Pau
malheureuse entre nous deux. » Et la mère prend la photographie de sa fille , et la baise en larmoyant. Elle s’en va tout de m
soit indocile et ergoteuse ; qu’elle néglige son ménage et sa petite fille  ; qu’elle refuse, dans cette association qu’est l
ontre le mari qui l’étreint mal à son gré, je songe à tant de pauvres filles que personne ne prendra jamais dans ses bras, bie
us, l’imagination de l’auteur se complaît et s’attarde à ce cas d’une fille qui reçoit les baisers sans les voir. Cette parti
ans y prendre garde, inspiré une passion furieuse à Mlle Germaine, la fille de ses hôtes (nous sommes aux bains de mer). Germ
rame en neuf tableaux, de M. Paul Déroulède. — Au Gymnase : Les Trois filles de M. Dupont, comédie en quatre actes, de M. Brie
souvent assez belle dans sa sonorité oratoire. [Brieux — Les Trois filles de M. Dupont] La nouvelle pièce de M. Brieux,
ois filles de M. Dupont] La nouvelle pièce de M. Brieux, les Trois filles de M. Dupont, est une remarquable comédie de mœur
rs et plaies de notre démocratie. Il nous avait montré le malheur des filles que l’instruction déclasse, la corruption des éle
d’un intérêt encore plus vital : c’est à savoir ce qu’il advient des filles pauvres dans la bourgeoisie contemporaine, où un
tit imprimeur de province dont les affaires ne vont pas fort, a trois filles  : Angèle et Caroline (toutes deux d’un premier li
s’agit donc d’amener de Paris Angèle, la sœur égarée, pour que cette fille , avec l’autorité que lui confère une expérience t
vienne signer chez le notaire. La scène où M. Dupont, attendant cette fille pour qui il fut si dur et qu’il n’a pas vue depui
merie et inventeur de son état, un vieux garçon bizarre que la pauvre fille aime en secret ; et voilà qu’elle apprend qu’il a
meilleure part. « Moi ? hélas ! si vous saviez ! » fait à son tour la fille galante ; et elle dit les misères de sa vie, les
s sans grandeur. Enfin Mme Dupont, survenant : « Angèle a raison, mes filles  ! » Et la bonne dame explique à Julie que les neu
élicatesses morales, et cette autre idée que la dévotion des vieilles filles n’est qu’une duperie de leur cœur et de leurs sen
le personnage des trois malheureuses sœurs. Le dernier acte des Trois filles de M. Dupont n’est, décidément, qu’une pessimiste
ture de M. et de Mme Vigneron, qui sont excellents, et de leurs trois filles , qui sont charmantes, chacune à sa façon. Même, i
onsieur. Sa femme a tout de suite loué et meublé une belle maison. Sa fille aînée, qui avait fait des sottises, n’apparaît pl
in « plein d’avenir. » Soudain, par les mains ignorantes d’une petite fille , dans un livre d’images, Denis Roger découvre un
rend l’argent, le jeune médecin reprendra sa parole, et le mari de la fille aînée poursuivra l’instance en divorce. La probit
’instance en divorce. La probité de Denis Roger condamne l’une de ses filles au célibat et l’autre au déshonneur public. Elle
l’emportera s’il se remet au travail. C’est ce que sa femme, ses deux filles , son gendre et son futur gendre lui remontrent da
n morale de Denis Roger répond celle des membres de sa famille. Mère, filles , gendre et fiancé, tout en parlant avec vérité, n
l’émeut particulièrement. Il a fait très bien élever, à ses frais, la fille de l’ouvrier mort dans la mine, Mariette. Elle vi
e, et, si vous pensiez me guérir, vous n’avez pas réussi. » Ainsi, la fille de l’homme qu’il a tué l’adore ; et, puisqu’elle
nt son enfant, mais le petit étranger. — Non moins instantanément, la fille Marianne, voleuse et prostituée, devient une sain
t de police, oncle du jeune gentilhomme qui voulait épouser la pauvre fille . Ce n’est pas tout : elle figure sur la liste des
e. Lorsque la comtesse de Linières, sortant de l’église, rencontre sa fille qu’elle ne connaît pas, interroge la petite aveug
rps d’Henriette étendue sur le plancher, et qu’ainsi les deux pauvres filles se rencontrent et se touchent sans se connaître,
nn et Maria ont un fils, Ervoanik, amoureux d’Aliette Tili, une jolie fille qui n’est pas du village. Et l’on dit que la mère
 : Mon père et ma mère, si vous êtes contents, J’épouserai une jolie fille . MARIA Vous êtes bien jeune et nous pas très vieu
NN Comment nommez-vous vous votre amie ? ERVOANIK C’est la plus jolie fille qui jamais Porta coiffe de lin… Et elle a le nom
te, et en termes fort imprévus. Il demande à sa femme : « Où sont vos filles  ? » Elle le lui dit. Alors Matelinn : Fermez tou
yant son fils féru d’un amour honteux, le vieux fermier a songé à ses filles … Il a eu la vision rapide de l’universelle impure
en a menti, et, les malédictions jetées par le père « aux lépreux et filles de lépreux », le fils n’hésite pas à les lui renv
offre des tartines pour leur donner son mal, et qui a lancé sa jolie fille sur tout le pays comme un émissaire de sa haine i
s compliments, le traite moins en futur gendre qu’en « client » de sa fille  ; mais Ervoanik n’y prend pas garde, parce qu’il
in. La colère de la vieille déborde en propos brûlants. Elle dit à sa fille ce qui l’attend quand Ervoanik saura la vérité :
ède comme une miche, Je t’ai regardée et je t’ai dit : Tu n’es pas ma fille , tu es mon mal. Va dans la vie, va aux chemins. J
quelque chose Qui entretiendra ce sang mieux que sang royal. Ma chère fille , mon cher mal !… Venge-nous parce que je les hais
ntaire. Elle dit à Aliette qu’Ervoanik la trompe ; qu’il a séduit une fille de son village et qu’il est père de deux enfants 
r les volubilis… Une autre de ses souffrances, la pire, c’est que sa fille , si belle, n’ait point d’esprit. Il le dit sans d
’ait point d’esprit. Il le dit sans détour :                      Ma fille est bête comme une oie. Oui, ma Rose, merveille e
l, en même temps que son amour… Et c’est ainsi que l’esprit vient aux filles . Cela nous est développé, sans tant de raisonne m
82 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321
première, la femme de chambre des Mémoires en question fût un brin de fille … de génie, comme par exemple la Suzanne du Mariag
elles s’en était mêlée. Ce qu’a fait dernièrement en Angleterre cette fille de compagnie, cette espèce de gouvernante anglais
l’être littéraire, auteur de ce livre, qui devrait être écrit par une fille d’action, brave sur le mot, mais qui ne le caress
déjection dernière de cette littérature de cabotins, de lorettes, de filles entretenues, dont M. Alexandre Dumas fils peut se
s des écrivains du dix-neuvième siècle, qu’on dirait qu’en dehors des filles , il n’y a plus en France de mœurs à peindre et de
isérables romans, qu’on pourrait encore appeler la Photographie de la fille au dix-neuvième siècle, se continue par les livre
83 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
, la mère criminelle suscita le fils parricide. Ce fut pour venger sa fille , autant que pour faire régner avec elle Égisthe q
uisselait de sang. Et j’entendais la voix lamentable de Cassandre, la fille de Priam, que la perfide Clytemnestre égorgeait a
que réclamait la déesse. Agamemnon, pressé par les chefs, sacrifia sa fille  ; il jeta son sang comme une libation aux vents c
’aide des dieux. » La réponse d’Agamemnon est brève et défiante : — «  Fille de Léda, tu as parlé dans la mesure de mon absenc
, et qu’Agamemnon appelait la « fleur du butin », c’est Cassandre, la fille de Priam et la prêtresse d’Apollon. Cassandre éta
t la prêtresse d’Apollon. Cassandre était la plus belle des cinquante filles du vieux roi troyen, « semblable à Aphrodite », d
l’autel. Agamemnon la choisit ensuite pour captive, entre toutes les filles de Priam ; il l’emmena à Argos où la mort tragiqu
a comparent, succède sur ses lèvres aux cris de l’oiseau sinistre. La fille de Priam se rappelle le Scamandre au bord duquel
récrimine ; et elle évoque devant le père mort le pâle fantôme de sa fille sacrifiée aux vents de la Thrace, « comme une bre
irai et les siens ne le pleureront pas. Mais sans doute Iphigénie, sa fille , viendra, comme il convient, au-devant de son pèr
ractère ne se dément pas ; la triple haine de la mère frappée dans sa fille , de la femme jalouse d’une rivale, de l’adultère
84 (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »
itablement frémir. Elle débuta dans la charité en achetant une petite fille que son père vendait pour boire. Ce misérable lui
t entretient gratuitement deux, quatre, huit et jusqu’à vingt petites filles , de trois ans et au-dessus. Dans la fatale année
place en ville dans des maisons recommandables les plus âgées de ces filles , les aidant de ses conseils et les rappelant à el
t de sa mansarde. Sa maîtresse, à son lit de mort, lui lègue ses deux filles en bas âge : la sollicitude de Paula ne se dément
la maison de la Légion d’honneur de Saint-Denis et pour porter à ses filles d’adoption un vêtement chaud, de petites douceurs
ants abandonnés comme elle. « Tous les enfants élevés par cette bonne fille Albert, nous dit l’inspecteur de l’Assistance pub
is qu’elle savait que la vieille nourrice n’était pas sa mère… Pauvre fille  ! À force de recherches, elle est parvenue à déco
use bonne grâce, écrite par M. le curé de Château-l’Évêque. La pauvre fille a été jetée comme une perle au milieu d’un triste
ents de son choix ; elle préfère à tous les autres la compagnie de la fille de charité et le soin des malades. Un groupe de j
n du catholicisme, aurions-nous pu mettre en repos l’âme de la pauvre fille et l’assurer que son petit ménage, auquel elle te
85 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
oile se relève sur le salon de Claude. Son ami Daniel est là, avec sa fille Rébecca, prêts à partir pour un long voyage. Ce D
une détestable monture pour gravir ces sommets scabreux. Rebecca, la fille du grand prêtre in partibus de la nouvelle Israël
outragée par M. Octave, la surprise étant une des formes du viol. Une fille est née de cette rencontre maudite ; on l’a dépos
se la tente et la révolte à la fois. Quelle joie ce serait d’avoir sa fille à elle et chez elle, de faire rentrer dans sa mai
, en l’arrangeant, son histoire, et lui demande l’hospitalité pour sa fille . Le marin méprise un peu, sans trop le connaître,
Dès qu’il n’est plus là : Maman ! » s’écrie-t-elle ; et la mère et la fille s’épanchent en tendresses. Madame Guichard vient
peuple. L’instinct maternel remue dans ses entrailles. Puisque cette fille est à lui, elle l’adoptera, l’aimera comme la sie
ue. Raymonde est tombée à genoux, le commandant la relève : — « Et ma fille  ? s’écrie-t-elle. — Nous la garderons. » Le coup
in. En trois signatures, l’auteur a dégradé le misérable qui renie sa fille , sauvé l’honneur de la femme et glorifié l’homme
e, quand elle réplique aux questions de madame Guichard. Cette petite fille , élevée chez des villageois, a l’air d’avoir été
86 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193
st-ce que tu as ? — Rien, rien, m’ont répondu à la fois la mère et la fille — Non, elle a quelque chose ? — Eh bien, voilà !
tion, apparaît Villedeuil tenant amoureusement par la main, sa petite fille , et dont la barbe devenue blanche lui donne un ai
rmots : conversation entre le petit garçon d’un comédien et la petite fille d’une comédienne. Le petit garçon : « Si tu veux
exion.) Mais tu sais, mon papa, gagne beaucoup d’argent ! » La petite fille  : « Ma maman aussi ! » Un silence. Le petit garç
ation des sens des jeunes mariés ; et dans un volume, illustré par la fille d’Hokousaï, racontant le mariage et ses épisodes,
Aujourd’hui, j’ai donné à Ajalbert l’idée de faire une pièce de La Fille Élisa, dans ces conditions. Pas la plus petite sc
metière abandonné du Bois de Boulogne, l’assassinat du lignard par la fille . Et le lignard doit être un Dumanet ingénu et mys
es aux murs quelques esquisses de Chéret, de Forain. Une jolie petite fille , et une charmante belle-sœur, qui a la voix et le
partitions éclairées par des bougies, tenues par les jeunes et jolies filles de Risler, et c’est un plaisir de l’entendre parl
ner chez le père La Thuile qu’a choisi Antoine, pour la lecture de La Fille Élisa, pièce faite entièrement par Ajalbert, d’ap
égiature pour quelques jours, nous lit des fragments de lettres de sa fille , mariée au consul français en Birmanie : fragment
« Oh ! madame, ce serait encore plus cher, si au lieu de marier votre fille , vous la faisiez enterrer ! » Dimanche 9 novem
isparues, des humanités mortes. Il nous a fait revivre Carthage et la fille d’Hamilcar, la Thébaïde et son ermite, l’Europe m
roise tombée à Paris, et qui n’a joué que du Shakespeare, qui fait la fille Élisa. Vendredi 5 décembre Pélagie me parla
lle bourgeoise d’ici, de la famille d’un inspecteur des eaux, dont la fille aînée mourante, après avoir vu mourir de la poitr
e seule fois dans le décor, la répétition de l’acte du Tribunal de La Fille Élisa, et encore avec un tas de choses qui manque
âtrales, ainsi improvisées. Vendredi 26 décembre Première de La Fille Élisa. L’enfant donné aux cochons, du Conte de No
acte, comme j’ai vu applaudir la Cour d’Assises. Incontestablement La Fille Élisa est un des gros-succès du Théâtre-Libre.
, que jamais au spectacle, il n’a été touché, comme il l’a été par La Fille Élisa, que jamais il n’a perçu un sentiment de pi
87 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Contes de Noël »
lle ne se souvient pas de son enfance, de sa première communion ? Les filles les plus souillées ont de ces minutes singulières
arton sous laquelle on passe… Il remarque, parmi les promeneuses, une fille d’allure effarouchée, l’air minable, vêtue d’une
plus une bouteille de Champagne à trois francs. Il monte, derrière la fille , au cinquième d’un petit hôtel garni de la rue Cu
uette, une jolie personne de vingt ans, mi-paysanne et mi-bourgeoise, fille de M. Pigassou, maire de Lignières. Il voit souve
La Guezitte a un enfant de son premier mariage, Athénaïs, une petite fille de huit ans, que Buteau, naturellement, déteste e
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »
ôme avoir tout un cortège de femmes, de dames illustres, ses sœurs ou filles spirituelles. Le temps des poètes était éloigné e
t ses souillures, c’est bien différent : lui, il mérita de trouver sa fille d’alliance, une personne de mérite, une intellige
s qui l’amitié devient un culte. Descartes avait eu, depuis, bien des filles posthumes, et Mme de Grignan méritait qu’on lui d
à Thomas Mooro (5 juillet), une singulière lettre d’Angleterre, d’une fille que je n’ai jamais vue ; elle me dit qu’elle se m
nts sont devenus bien rares et que le dévouement d’une femme ou d’une fille vous fait défaut, ce jour-là, souvenez-vous de mo
eter une maison de campagne à Soisy, près de Montmorency. Mlle d’Ars, fille du comte d’Ars, homme de condition, mais pauvre,
elle résista à son penchant par devoir de mère et dévouement pour ses filles , et refusa de se remarier. M. Quiret de Margency,
la nommait) l’effrayait autant que celui de la galanterie. Une de ses filles marquait une intelligence avancée : « Elle serai
plus égoïste encore, l’obligation où elle était de se séparer de ses filles qu’elle mettait au couvent, et surtout le procédé
l l’a vue libre, et qui lui offre un nouvel établissement. Elle a ses filles auxquelles elle se doit, l’une d’elles entre autr
lle se retrancha dans un sentiment plus vif de ses devoirs envers ses filles , et s’arma contre elle-même des promesses qu’elle
prendre un appartement à l’abbaye de Pentemont et y demeura avec ses filles plusieurs années, ne laissant pas de voir de temp
remise sur le tapis pour l’époque qui suivrait l’établissement de ses filles , elle se prémunissait à l’avance et ne se refusai
voyage aux eaux de Bourbonne où elle était allée conduire une de ses filles , pour pousser de là par Besançon et Pontarlier ju
rand plaisir fut une visite que vint me faire Mme de Verdelin avec sa fille , qu’elle avait menée aux bains de Bourbonne, d’où
grande fortune territoriale, et, suivant la coutume de Saintonge, les filles étaient admises à partager même les terres nobles
rmettraient de joindre au portrait une Notice biographique. Des trois filles de Mme de Verdelin, l’aînée mourut infirme et san
89 (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série
e que Clytemnestre tue son mari. Elle dit qu’elle venge la mort de sa fille Iphigénie. Mais ce n’est qu’un prétexte. Si elle
était une bonne mère, elle ne maltraiterait point Électre, son autre fille , et elle ne se serait pas débarrassée de son fils
… Et plus loin : … Écoute ce serment solennel. Par la vengeance de ma fille , par Até, par Erinnys, à qui j’ai sacrifié cet ho
effet, on peut se passer de la femme. Voyez plutôt devant nous cette fille de l’Olympien Zeus. Elle n’a jamais vécu aux ténè
le est vouée au malheur ; Cassandre était, à Athènes, la patronne des filles qui ne voulaient pas se marier, et elle était hon
Arnophe ? Oui, on peut le dire, à condition d’ajouter que les petites filles , d’à présent, tout en suivant la « nature », suiv
je refuse cette innocente friandise, je ferai de la peine à de bonnes filles et au plus courtois des directeurs. Au reste, j’a
sa personne…. Ferez-vous possesseur, sans quelque peu d’ennui, D’une fille comme elle, un homme comme lui ? Il est bien diff
en fait de sa personne ; Et enfin, à Marianne : Non, il faut qu’une fille obéisse à son père, Voulût-il lui donner un singe
. Ce marmiteux n’aurait jamais amené Orgon à lui offrir la main de sa fille (car ce n’est pas un effet très ordinaire de la d
des rats d’église. Il n’a pas fait attention que telle pauvre vieille fille , de vie vraiment sainte et héroïque, a pourtant l
jours à la sainte messe, toi qui pleurais de joie aux vêtures de tes filles et qui adoras ton roi jusqu’à en mourir… qu’as-tu
crée l’égalité entre ceux qui aiment. Je ne suis qu’une humble petite fille  ; mais si vous m’aimiez bien, jamais vous ne m’au
laisser les deux couples se voir et le naturel agir. D’abord les deux filles se rencontrent, et elles se détestent immédiateme
eux garçons font connaissance, et ils deviennent aussitôt amis Chaque fille , alors, rencontre le compagnon de l’autre… et tou
gnon de l’autre… et tout finit par une quadruple incons tance, où les filles mettent du temps et de l’hypocrisie et les garçon
confrères m’a rendu la tâche assez aisée. « Mon Dieu ! faites que ma fille ne soit pas comme mon péché qui se renouvelle et
amour à un homme de son monde, a eu secrètement, voilà vingt ans, une fille qui n’était pas de son mari : Hélène. Elle l’a fa
fat et assez spirituel. Or, depuis que Mme de Voves voit librement sa fille , qu’elle comprend ce que cette enfant a souffert,
ur la sauver que, devenue dévote au tournant de l’âge, la chute de sa fille lui apparaît comme son propre châtiment. Le bon A
la jeune femme et finit par dire à Mme de Voves : « Tenez, c’est une fille  ! Comme sa mère apparemment ! » Puis il l’interro
 ! Il n’en faut qu’un. — Et à qui doit-il être fait ? Au fils ou à la fille  ? — Au fils. Et la mère doit faire cet aveu carré
à l’infirmité de mon œuvre serait de supprimer l’aveu de la mère à la fille . Un autre moyen serait de supprimer, au contraire
u amoureux, nous ne le sommes pas à volonté. Menus-Plaisirs : les Filles de marbre, drame en cinq actes, de Théodore Barri
ctes, de Théodore Barrière et Lambert Thiboust. 4 mars 1889. Les Filles de marbre parurent admirables, voilà trente-six a
pour elle qu’une pitié fort détachée et toute théorique… L’effet des Filles de marbre est donc singulier. C’est ahurissant et
tiennent ce jeannot de Raphaël et ce cabotin de Desgenais. C’est une fille galante, ni pire ni meilleure que les autres. On
inet de toilette. » C’est une observation banale et courante, que les filles aiment la campagne, — de temps en temps, pas loin
nt le ton à ce poème de jocrisserie. Marco est, du moins, assez bonne fille , — ou assez intelligente, — pour entendre ces cou
e maison du bois de Boulogne. Six semaines, c’est beaucoup pour une «  fille de marbre » ; ce serait déjà quelque chose pour u
elle sait qu’il y a, dans l’atelier de Raphaël, une honnête et jolie fille qui l’attend, elle veut le reprendre ; elle a un
t même beaucoup plus. Un joli caprice d’un mois, c’est déjà, avec une fille comme celle-là, une aubaine extravagante. Attendr
e ! Et, se tournant vers Marco, il « agonit » tout le temps la pauvre fille , par la bouche de Desgenais, de sottises mal écri
tout le besoin de protester contre le chef-d’œuvre de Dumas fils, les Filles de marbre nous désorientent un peu. Marco étant c
e, et qu’elles ont leurs journaux et leurs chroniqueurs. Et, pour les filles obligeantes des catégories intermédiaires, j’aper
. * * * Voyez-le entrer à Madrid, devant le groupe des viveurs et des filles , de l’allure d’un comédien qui entre en scène, le
forcément à écrire souvent sans probité ; qu’en dévoilant ainsi à des filles la façon dont tu gagnes ton pain, tu te ravales,
, que nous voyons, d’un bout à l’autre du drame de Barrière, mêlé aux filles , qui vit avec elles et un peu comme elles, et qui
rtus qu’il n’a pas. Il veut que le peintre qui fait le portrait de sa fille Eugénie n’oublie pas de mettre dans son tableau l
é de la toile pendant quarante ans. Il veut marier richement ses deux filles  : c’est qu’il ne conçoit pas le bonheur sans arge
il est tout surpris que Péponet lui accorde subitement la main de sa fille , et il attribue ce revirement à la bonté d’âme du
arce qu’il croit qu’il est convenable qu’il le soit. Péponet offre sa fille à Octave parce qu’Octave est neveu d’un agent de
ait, c’est par sympathie pour ce jeune homme et par tendresse pour sa fille  ; il sait quels sont les devoirs d’un bon père, e
Mais il se trouve qu’en fin de compte ce fils trop vertueux épouse la fille du vieux fou, que la riche veuve épouse un Arthur
même sachant ce qu’il est, lui refuserait la main ? Et s’il avait une fille , — jolie et bien élevée dans quelque Sacré-Cœur,
égal. Mais tout à coup, ce vieux toqué inoffensif devient féroce. Sa fille lui ayant refusé l’argent qu’il lui demande pour
nte de lui-même, il implore son pardon : mais tout de suite après, sa fille lui ayant dit, pour le consoler, qu’elle croit à
ie, sa foi orgueilleuse, aveugle et entêtée lui revient « a Alors, ma fille , prête-moi ces cent mille francs. » Certes, on pe
e… À moins qu’on ne trouve, au contraire, que son véritable devoir de fille , et le plus évident, était de lutter de toutes se
vais père ? C’est vrai. Pourtant, il est allé voir six fois sa petite fille en onze ans : il pouvait s’en dispenser. Il a con
çante ; tu sais, celles-là sont bon teint ; je ne t’épouse qu’avec ta fille dans ma maison. Et, si la mère vit, qu’elle s’adr
as non plus dénuée de prudence. Elle a fort bien su laisser sa petite fille grandir à la campagne, à seule fin de pouvoir gar
raffinements de ruse presque superflus, — j’ai clairement reconnu la fille du subtil et glissant M. Alphonse. « Ah ! le joli
aimé ; Raymonde, en dépit de ses lâchetés et de sa trahison, aime sa fille , et elle aime aussi son vieux mari. M.Alphonse n’
Il y alignait un nombre prodigieux de détails superflus. Ces pauvres filles , qui n’ont été que d’aimables comédiennes et de g
et lui apprend qu’elle est enceinte. 5e tableau. — Dînette de petites filles chez Mlle de Varandeuil. Jupillon vient emprunter
ment ou il vient de tomber au sort et reprend possession de la pauvre fille  ; ou encore la première rencontre de Germinie et
re, héroïque et mélancolique : Blanche de Valjuzon ; c’est la vieille fille noble, entêtée des préjugés de sa race, intraitab
trices et des apitoiements liberticides… Mais tu ne sais donc pas, ma fille , que le premier devoir d’une républicaine est de
tres de la Montagne et le Contrat social, et l’âme de Robespierre est fille de l’âme de Rousseau ; mais, tout de même, on a d
qui ? — A Porphyre, évidemment. — Point : il se confesse à une pauvre fille , Sonia, une espèce de prostituée mystique, de sai
n ennemi ? Voici celle devant qui Rodion soulagera son cœur. Elle est fille publique, elle s’appelle Sonia, « … Un jour qu’il
son corps étaient agités d’un frisson… Depuis ce temps, Monsieur, ma fille a été inscrite à la police, ce qui l’a obligée à
voue que je reste un peu « baba » devant cet assassin et devant cette fille . J’ai quelquefois envie de leur dire : Je soupço
rave. « Ah ! dit-il avec ingénuité, c’est dommage qu’il n’ait que des filles mineures. S’il en avait une bonne à marier, je lu
ier, je lui ferais son affaire. C’est que je suis très porté pour les filles  ! » Le terrible Dikoï paraît à son tour avec son
naturel que sa belle-sœur ait aussi un amant. Même elle est si bonne fille qu’elle lui propose de lui ménager un rendez-vous
umes compacts… La scène où le comte Oscar reconnaît dans Fleurette la fille du roi Bobèche, — jadis livrée au courant du fleu
ement furieuse. Pepa et Chambreuil unissent leurs rancunes. La petite fille offre rageusement sa main à Chambreuil, qui l’acc
tte franchise, de cette crânerie dans l’innocence. « Ah ! ces petites filles  ! ces petites filles ! » répète-t-il de plus en p
te crânerie dans l’innocence. « Ah ! ces petites filles ! ces petites filles  ! » répète-t-il de plus en plus attendri… et tout
que c’était pour moi… hercule (la tenant embrassée). — Ces petites filles  !… Elle est exquise, en effet, cette jeune Adèle,
e bonne Henriette n’en a pas pour un sou. Elle n’en a pas plus qu’une fille de ferme élevée parmi les bêtes ou qu’une étudian
z qui il a passé la nuit. La mourante le sait. Elle fait approcher sa fille Rolande, lui confie la triste vérité, et que déjà
maison. « Savez-vous que vous êtes gentille ? » lui dit Montmorin. La fille sourit, « On a dû déjà vous le dire, que vous éti
e et la met à la porte. Ici, une fort belle scène entre le père et la fille . Le digne érotomane, soulevé par une colère de vi
e (elle a quatorze ans) des étonnements et des gentillesses de petite fille . « C’est rien chouette, ici ! » Telle est sa prem
des mois, quand Putois apporte à Rolande le billet à payer. La pauvre fille n’a plus le sou… Elle apprend alors que son père
ue le vrai sujet de ce drame est évidemment la lutte du père et de la fille  ; que M. de Gramont a fort heureusement renouvelé
ment. J’aurais voulu, dans l’intervalle, d’autres rencontres entre la fille et le père. De les motiver et d’en graduer les ef
ès le second acte, qu’il pût avoir encore, dans quelque scène avec sa fille , un suprême réveil de tendresse humble et repenta
90 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
rce et les mêmes procédés. Puis Heredia me lit des vers de sa seconde fille , qu’il me peint avec une petite tête ; aux longs
vient pas d’un certain mécanisme du cerveau qui se lègue, et dont sa fille a hérité, car elle a toutes ses qualités de fabri
à Antoine, et à Janvier et à Mlle Nau, les deux premiers rôles de La Fille Élisa. Antoine arrive tout heureux. La réclamatio
ensure, quand on m’apporte une dépêche d’Ajalbert, m’annonçant que La Fille Élisa était interdite : « Vraiment dans la vie, j
a première répétition, et à laquelle on annonçait dans le décor de La Fille Élisa, que c’était la Mort du duc d’Enghien qu’on
age du livre sur la prostitution de Yves Guyot, faisant l’éloge de La Fille Élisa, — et cet Yves Guyot, est ministre de quelq
rcey tout entier : après avoir fait un assez bénin compte rendu de La Fille Élisa, le voilà rédigeant l’article le plus érein
à une basse prostituée. Et je le dis en dépit de l’interdiction de La Fille Élisa, et du mauvais vouloir du chef du gouvernem
and interpelle le ministre Bourgeois à propos de l’interdiction de La Fille Élisa, moi je travaille à ma préface à l’encontre
y était entrée, en faisant passer une carte à Millerand portant : La Fille Élisa. Cela s’est passé, comme ça devait se passe
, alors seulement l’interdiction formelle. Samedi 31 janvier La Fille Élisa, le drame interdit par la censure, a obtenu
je suis rentrée dans ma loge, j’avais les yeux tout brillants, et ma fille m’a dit : « Ah ! tu sais, maman, il ne faut pas t
elle s’écriait : « Ça y est… ça y est ! » absolument comme une petite fille expédie son catéchisme. C’était pour lui une dési
e me porterait un jour un volume d’histoires, racontées par sa petite fille à l’âge de cinq ans, pendant qu’elle était à sa t
il s’élève un peu, toujours fait avec des mots livresques. De petites filles passent sur le boulevard, de petites filles de se
ts livresques. De petites filles passent sur le boulevard, de petites filles de sept à huit ans, qui déjà, inconsciemment, fon
eloppées, aux cuisses charnues, à la chevelure pareille à celle de la fille de Seti II, dont le noir des cheveux était le no
d’Apollonius, prêtre d’Alexandre et des deux frères, étant Démétria, fille de Dyonissos, canéphore devant Arsinoé Philadelph
Pana fils de Pchelcons, dont la mère est Tahet, dit à femme Taketem, fille de Relon, dont la mère est Tanetem : Je t’ai acce
à ce que je les accomplisse. Les écrits que m’a faits la femme Tahet, fille de Théos, ma mère, sur moitié de la totalité des
appartiennent à Pchelcons, fils de Pana, t’appartiennent ainsi. Fils, fille , provenant de moi qui voudrait t’inquiéter, te do
e fusil, après avoir pris un bol de bouillon, que lui avait donné une fille du quartier, ayant une réputation dans le genre d
du grand monde parisien déclarait devant moi, qu’il n’aimait que les filles , et il les exaltait en disant, que ces créatures
t il fait la remarque que, tous les ans, il se fait à peu près 80 000  filles , et que sur ces 80 000, il en surnage à peu près
91 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »
aux agréments de cette société très-distinguée, mais sa femme et ses filles attiraient chez lui la cour et la ville. La marqu
tionnaire pour y mourir avec plusieurs dames de la cour et avec leurs filles , elle demanda à mourir la dernière, et elle parta
r de famille qui avait fait grand bruit dans le monde. L’aînée de ses filles , jeune personne très-jolie et très-intéressante,
hâteau du comte de ***. La nuit suivante, elle s’était évadée avec sa fille par des sentiers secrets du parc. Elle l’avait ra
sit sur moi ce jour-là ; depuis cette époque, il a marié sa charmante fille avec le fils de Raigecourt. IV La Restaurat
ser la beauté et la bonté le plus accomplies du royaume de Naples, la fille de M. Lefèvre, que j’avais connue et admirée dans
ouvert la porte à beaucoup de mal. Il était lié avec madame de Staël, fille de M. Necker. Il trouva en Suisse, dans la maison
lante devint la plus honorable amitié. Il me mena quelquefois chez sa fille , devenue la femme du fils du duc de Doudeauville,
92 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
ontée par eux-mêmes encore plus que par Mme Craven, leur sœur et leur fille , qui n’a guère fait, elle, que de mettre en ordre
mie ? Car voilà ce qu’est devenue Mme Augustus Craven, l’inconsolable fille et sœur des Laferronnais ! Ce n’était pas assez p
fut aussi couronnée par l’Académie, mais elle était morte, la pauvre fille  ! et elle eut la chance de ne pas sentir son bonh
ange ou cet ange-fleur a dû plaire aux académiciens comme les petites filles plaisent aux vieillards. Ce livre est d’une ingén
qui est la même sous la plume d’une duchesse que sous la plume d’une fille de comptoir qui fait les additions au restaurant.
avait-elle besoin d’y ajouter ?… Et d’ailleurs, puisque de sœur et de fille , enterrant pieusement les siens comme Antigone — 
93 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VI. »
é un second témoignage de son cœur de mère et de sa tendresse pour sa fille . Avant ces nouveaux détails, il n’y avait sur sa
ans ses voyages, le jeune Lesbien se serait épris de passion pour une fille de Thrace, Rhodope, alors esclave dans la colonie
ique et la poésie, c’était la piété maternelle, la tendresse pour une fille , cette Cléis que le philosophe Maxime de Tyr avai
un sens douteux, pourront faire croire que Sapho vit le mariage de sa fille chérie, et chanta pour elle : « Heureux gendre, l
tristesse, ferait supposer que Sapho eut la douleur de survivre à sa fille  ; et on voudrait qu’il n’y eût pas eu plus grand
Apollon ; lui le premier des jeunes gens ; elle privilégiée parmi les filles . » Enfin Sapho, dans des paroles perdues dont s’e
avorite. « Déesse au trône à mille couleurs73, immortelle Aphrodite, fille insidieuse de Jupiter, je t’en supplie, sainte dé
94 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
illage grouille dans la Faute entre deux ecclésiastiques opposés, une fille idiote et pubère ; et la charmante ensorceleuse d
et une séance du Corps Législatif, le baptême d’un prince, un bal de filles , une fête de bienfaisance, un Compiègne, circule
nt en des pages connues tout le monde des ouvriers, tout le monde des filles et des petits théâtres. Pot-Bouille, le Bonheur d
a raison vertueuse ; et l’héroïne de la Joie de vivre est de même une fille sensée, forte et savante. Que cet amour de l’équ
aute célèbre la beauté de l’accouplement. Les larges flux de sang des filles bien pubères ne sont point dissimulés. Rien de pl
de Nana sertit dans sa splendeur le corps radieux de cette invincible fille , comme sont grossies pour la rehausser les turbul
ractères de toute une classe. L’abbé Faujas est le prêtre, et Nana la fille . Le Ventre de Paris met aux prises les affamés et
arrêté et envoyé à Cayenne pour s’être épouvanté sur le cadavre d’une fille tuée par la troupe, passe, à son départ, près d’u
ion de Martineau mourant, sont racontés avec complaisance. Parmi les filles qui passent par l’église de l’abbé Mouret, pas un
95 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Legkzinska »
nska, et l’on comprend qu’une jeune femme de mérite s’y soit arrêtée. Fille et petite-fille des Ségur historiens, Mme d’Armai
tueuse épouse de Louis XV n’a eu de romanesque que les commencements. Fille d’un roi électif et détrôné, ayant connu de bonne
it. L’on raconte qu’entrant dans la chambre où étaient sa femme et sa fille , il leur dit pour premier mot à toutes deux : « M
incesse Marie, vous êtes donc rappelé au trône de Pologne ? — Non, ma fille , reprit Stanislas : le Ciel nous est bien plus fa
’élever les mains au Ciel, implorer les bénédictions d’en haut sur sa fille et pleurer. Que s’était-il passé cependant à la C
enait qu’au n° 18 et dernier ; on y lisait : « 18. Marie Leckzinska, fille de Stanislas Leckzinski. — Il a plusieurs parents
evoirs pieux et domestiques, cette princesse qui, aussi simple que la fille d’Alcinoüs, ne connaît de fard que l’eau et la ne
garçons seulement, dont un seul vécut ; tout le reste n’était que des filles , et Louis XV avait fini par ne plus compter sur a
96 (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série
ents, et c’est tout. Voici quelque chose de plus rare. Un père et une fille , une mère et un fils, qui ne se sont jamais vus,
nner pour mari à Électre, et Clytemnestre en fait la proposition à sa fille . Voilà qui est à la corsé, bonne heure ! — Vous n
les figures si franchement dessinées de la servante Toinon, la grande fille massive, lourdaude, jalouse et pleurarde, et de M
t. Vraiment elle ne ferait point mauvaise figure près de la « vieille fille  » de Balzac. Ses scrupules de dévote, ses pudeurs
che de Mlle Habert, et bientôt on n’entend plus parler de l’estimable fille sans se figurer aussitôt cette rondeur de visage
gne d’enfance d’Humbert ; ensemble ils ont couru les champs, elle, la fille du château, et lui, le petit voisin, fils d’un br
mbert d’être sa femme. Mais voilà que le marquis d’Ars arrive chez sa fille . Elle lui confesse tout, mais le vieux seigneur e
lle lui confesse tout, mais le vieux seigneur est intraitable : si sa fille épouse cet homme, il ira lui-même se dénoncer au
inspire le plus profond respect, comme tous les vieux fanatiques. Sa fille a toutes nos sympathies ; elle est fière, elle es
l’élégance et la politesse des manières. Et ils nous donneront leurs filles de temps en temps. Un immense baiser Lamourette v
n homme très fort ; il tripote avec lui ; il lui promet la main de sa fille . Charrier, c’est tout simplement un Vernouillet p
foule ? Dans la réalité, Charrier donnerait bel et bien la main de sa fille à Vernouillet ; Henri se laisserait séduire comme
Reichemberg en tombant sur un canapé circulaire, je suis une méchante fille  ! » Ouf ! un entr’acte, le premier. Le public est
zette que je lui donne une heure pour venir me demander la main de ma fille . Ce temps passé, où que tu sois, je te tue ! » Le
te intrépidement, avec sa ténacité et sa terrible innocence de petite fille . Elle apprend le mariage prochain de Denise et de
ale qu’on sent venir : 1 º un honnête homme doit toujours épouser une fille qu’il a rendue mère ; 2 º un honnête homme peut,
º un honnête homme peut, dans de certaines circonstances, épouser une fille séduite par un autre, et quelquefois même il le d
Bardannes, lui avoue-t-elle son amour ? On nous l’a donnée comme une fille héroïque ; elle devrait donc faire entendre à Bar
’intrigue de Marthe et de Fernand, qui nous montre comment une pauvre fille peut tomber sans être une coquine. Nous sommes pr
mplement : Hélas ! oui, cela est ainsi, Denise est une très charmante fille qui a été très faible un jour. Si elle est si sag
nise, j’estime qu’il ne reste rien du péché. — On dira encore : Cette fille si intelligente, comment a-t-elle pu aimer ce vul
et, si on le laissait faire, sacrifiant à une convention la vie de sa fille . — J’aime aussi beaucoup le rôle de Marthe. C’est
appelle un rôle « ingrat » : mais comme elle est vraie, cette petite fille sans mère, que personne n’a élevée, que la solitu
bohème cosmopolite et polyglotte. C’est la comtesse Dobronowska et sa fille Iza. Pierre est très ému de leur entrée théâtrale
lle n’a pas dîné, conte son histoire à qui veut l’entendre, montre sa fille comme on fait une pouliche, étale sa pauvreté, ma
tale sa pauvreté, mais ajoute que, si elle voulait, elle marierait sa fille au prince Serge Woïnoff, qui l’aime éperdument ;
indignée : elle a appris du concierge qu’un jeune homme était avec sa fille  ! Mais, en voyant Pierre, elle s’apaise, recommen
finit même par lui tenir les propos les plus désobligeants. « Ah ! ma fille  ! s’écrie-t-elle, il insulte ta mère ! » Et Iza,
ez mal élevée, mais brave et franche, et bonne, au fond, cette petite fille  ! » Quatrième tableau. La toile se relève, et au
relève, et au bout de cinq minutes, j’apprends que cette bonne petite fille est la dernière des coquines. Une coquine très bi
vivre avec toi, tu n’es pas assez riche (encore une fois, je suis une fille ). Mais, appelle-moi quand tu voudras : je viendra
et sans qu’on me l’ait fait assez pressentir, elle n’est plus qu’une fille  : mais elle n’est point perverse, elle est impure
oint la même. La courtisane s’y laisse vite pressentir chez la petite fille . Elle a été la maîtresse de Serge avant d’épouser
us facile alors de tirer notre impression au clair. Georgette Coural, fille d’un menuisier de Toulouse, a fui à seize ans la
, elle a connu un bel officier, Paul de Cardillac, dont elle a eu une fille , Paula. Cardillac a été tué à Gravelotte. Georget
ir d’Angleterre ruiné, lord Carlington. Tout cela, paraît-il, pour sa fille , qu’elle a parfaitement élevée. Elle l’a pourvue
Carlington est une ancienne femme galante, et Paula, qui est bien la fille de Cardillac, n’a pas été reconnue. Au reste, il
tte aussi, après avoir couru les toits, est une bonne mère. — Mais sa fille est un ange ; la punirez-vous de fautes quelle n’
’a pas craint, en l’élevant comme elle a fait, de se préparer dans sa fille un juge terrible… Et, comme lady Carlington rentr
a à Londres, que Georgette vivra en Angleterre et qu’elle ne verra sa fille que pendant deux mois de l’année. Paula refuse. «
accepté les conditions de la comtesse ; elle croit d’ailleurs que sa fille ne sait rien. Pour qu’elle puisse garder cette il
et nous ne sortons pas trop inquiets, en somme, du sort de l’héroïque fille . Georgette, a-t-on dit, rappelle je ne sais comb
entre la société régulière et les femmes galantes. Ici, c’est par sa fille qu’une vieille courtisane veut s’introduire dans
discussion. Au contraire, ce préjugé, « qu’une jeune fille, enfant de fille , ne peut, même si elle est parfaitement pure, ent
que la comtesse, qui accorde à Georgette deux mois de séjour avec sa fille , en accorderait trois, et quatre et six, si on lu
té plus malheureuse que coupable, qu’elle est bonne, qu’elle adore sa fille , qu’elle a mis dans son enfant toute son honnêtet
comtesse si renchérie au monde qui refuse longtemps pour son fils la fille d’une duchesse riche à sept millions et d’une si
personne joliment distinguée. Vraiment M. Sardou ne la fait pas assez fille pour son dessein. C’est une Coralie qu’il fallait
dette, avec cette différence que dans Odette la mère se sacrifie à sa fille et qu’ici la fille se sacrifie à sa mère. C’est b
ifférence que dans Odette la mère se sacrifie à sa fille et qu’ici la fille se sacrifie à sa mère. C’est bien quelque chose,
o, et tout le monde voudra voir le cercle sanglant de ses tempes. Les filles iront, et tous les vieux blasés qui cherchent des
t le piquant et l’imprévu ne vous échapperont point. Le colonel a une fille , Madeleine, et le général a une nièce, Blanche de
on reconnaissait en lui le descendant des grandes races. Je suis une fille de bohémiens, moi !… La grande dame trouva que je
e de bohémiens, moi !… La grande dame trouva que je ressemblais à une fille adorée qu’elle avait perdue… Ne subissant d’autre
e ce violoniste brun et hongrois, aux yeux magnétiques, qui enlève la fille blonde d’un lord et qui meurt en jouant le « Chan
va, tout fond dans la lâcheté de cette servitude charnelle ; et de la fille qui s’attache, qui s’accroche désespérément et qu
t pas plus Marguerite Gautier qu’elle n’est Olympe Taverny. C’est une fille , qui est une bonne fille, qui a de grands désirs
tier qu’elle n’est Olympe Taverny. C’est une fille, qui est une bonne fille , qui a de grands désirs d’amour et des soifs de d
grands désirs d’amour et des soifs de dévouement, et c’est aussi une fille folle de son corps, avec un fond de fange qui rem
t assoupli, avec lequel il travaille naïvement depuis des années, une fille de Montmartre ou des Batignolles, gentille, hysté
nt : « Je ne dormirai plus ; j’ai tué le sommeil ! » Alors une grande fille brune se présente. Elle nous déclare que, avec la
dans son bain, et qu’elle en est heureuse : pourquoi avait-il tué sa fille  ? Mais, pour se venger complètement et pour être
isérables drames de l’humanité présente, les histoires d’adultère, de filles séduites et d’enfants naturels, et toutes les pet
le saule de Musset, le tombeau de Lamartine à Saint-Point, près de sa fille  : « Mais, ajoute-t-il, l’auteur de l’Art d’être g
l ne voit pas qu’il ne peut rien dire de plus désagréable à la pauvre fille . Les autres, elle s’en moque bien ! C’est celui q
dames et messieurs, je me place au point de vue du théâtre. Voilà une fille qui, etc. Voilà un fils qui, etc. Et il faut qu’i
’autre jour une romance absolument niaise, les adieux d’une mère à sa fille qui va se marier. Je me rappelle tant bien que ma
re, comme je l’ai dit, est peu varié. Il s’agit le plus souvent d’une fille qui perd son innocence ou d’une belle-mère qui en
hanté par une grosse brune, et qui laisse entrevoir, chez cette bonne fille , un trésor d’illusions et la candeur d’une âme to
e thème ; an dernier couplet, une concierge conte à sa voisine que sa fille a treize ans et qu’elle promet : Ell’ s’ra prêt’
Willette, avec plus de vérité ni avec une grâce plus inquiétante, la fille de Paris près Montmartre, pâle, nerveuse et cambr
pour s’en débarrasser, un nouveau-né dans son maillot. Et des petites filles de douze ans, des premières communiantes, toutes
des agaceries. À la fin, son imperturbable fidélité irrite ces bonnes filles qui, un beau soir, innocemment lui coupent la têt
nser en l’air un essaim de phalènes, tout un ballet aérien d’aimables filles munies d’ailes légères ? Non seulement les figure
vaste châssis tendu de papier, — un enfant qui ressemble à une petite fille , tête un peu grosse, jambes un peu grêles, les ye
Mlle Laus, et la danse bondissante et chaude de Mlle Carmen dans Une fille mal gardée, une paysannerie qui date d’Auber, mai
ir d’être en sucre. Je regrette qu’on n’ait pas mêlé à l’escadron des filles de brasserie quelques garçons de café, qu’on eût
t une distribution des prix dans une école de garçons et une école de filles , avec pompiers, mères émues, orphéons, allocution
me reproduit le tour de la femme escamotée de M. de Kolta. Une petite fille imite avec une prodigieuse exactitude la danse et
 La belle Léda ou la femme transparente ». J’entre et vois une pauvre fille qui paraît s’être passé une longue-vue dans le ve
n’est pas moins la science des sciences… » J’en étais là. Une petite fille , m’ayant vu écrire, est allée prévenir la somnamb
olescents en casquette et moi. La « Vénus à l’œil nu » est une pauvre fille avec un gros ventre, de vagues velours, des paill
ils trouvent les paroles « distinguées ». Il y a là des ouvriers, des filles du peuple en cheveux (et aussi, j’en ai peur, des
97 (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265
sées, muses de ce pauvre Mendès. Balzac définirait le bas-bleu : « la fille aux yeux d’or de la littérature ». *** Il y a des
es de l’écœurante espèce. Paul Georges est le bas-bleu naïf et petite fille . Les premières minutes, on éprouve je ne sais que
t tout, latin, droit, philosophie, médecine surtout, un peu comme les filles du quartier des Écoles, pour des raisons qui peuv
de polissonne et qui montera au salon entendra des naïvetés de petite fille  : banales histoires de revenants ou allégories co
tique Camée ? Deux mots suffisent : vous êtes restée une toute petite fille , et vous avez étudié la vie dans les livraisons q
iliennes. Et pourtant le point d’interrogation inspire toujours cette fille d’Eve : « Il ne cessait de retourner en tous sens
ien. » J’ai noté ces quelques traits, avec beaucoup d’autres, dans la Fille d’un assassin, livre émouvant et profond où tout
le comte avait en elle à la fois un camarade, un ami, un bouffon, une fille et une compagne ». Madame Cassot, qui dut être, j
conclut le portrait par cette ligne infiniment instructive : « Cette fille , c’était l’inconnu. » *** Hélas ! il y a le Slave
ne place d’enfant. soit qu’il évoque, souriant, la vie de la petite fille ou celle de la jeune fille : Sur la pelouse en f
! Elle s’attendrit aux humbles affections et aux manies de la vieille fille qui n’a trouvé parmi les hommes « nul aliment pou
encore enlaidie et rapetissée ; ils font plaindre l’infortunée petite fille sans la faire aimer. Mais, si la grâce est absent
mâle, aime une perfection de sexe différent, Mlle Odette de Ribeyran, fille du colonel de Jean. Hélas ! cet admirable garçon
. Non, Jean n’est pas le frère d’Odette. Mais, cette Française, cette fille du plus brave des colonels, du plus intransigeant
m français. » Malgré cet énorme mais, M. de Ribeyran refuse encore sa fille . Jean remplit tout son devoir : il court à Madaga
je préfère encore les bonnes écolières de tout à l’heure aux petites filles que j’entends maintenant bégayer de vieilles hist
iscrète qui soit comme une douce lampe à ton foyer. C’est une petite fille qui manque de couleurs, cette poésie, mais on reg
« le pur Éther où brille notre amour ». Et cette bonne épouse est une fille tendre ; elle constate en rimes riches que sa mam
officielles, inutiles et lucratives. En 1897, veuve, en retraite, sa fille mariée, elle a donné un second volume, l’Ame Fran
ées à le cacher : femme de la victime, femme du meurtrier ; les trois filles de la victime et les trois garçons du meurtrier (
nt beaucoup, naturellement) ; les deux fils de la victime et les deux filles du meurtrier (ces jeunes gens ne s’aiment pas moi
n « docteur Mathéus » qui est « bon » au lieu d’être « illustre », et Fille de Lorraine, de Mme Améro, est une puérilisation
Œuf-à-la-coque. » 3º Il y a deux histoires : l’histoire de la petite fille méchante que le malheur convertit ; l’histoire de
r en trois cents pages les aventures et les mésaventures de la petite fille méchante dont l’infortune fait une perfection et
eurs. Malheureusement le bas-bleu a déguisé en petit garçon la petite fille qu’elle fut : grâce à cet absurde démarquage, les
un peu bien pédantes et difficiles. J’ai donné ses livres à la petite fille d’amis peu patients que j’aime à taquiner. A chaq
e de courts récits innombrables, elle a écrit deux bouquins énormes : Fille d’Alsace, qui obtint de l’Académie une mention ho
es : Fille d’Alsace, qui obtint de l’Académie une mention honorable ; Fille de Lorraine, qui ne la méritait ni plus ni moins
stinés à amuser notre futilité ressemblent aux histoires pour petites filles ou aux romans pour jeunes filles. Le mariage est
ec une émotion contenue les chagrins et les aspirations de la vieille fille  : le désespoir devant la fuite des jours vides, l
rases les plus courtes et les plus simples de Mme Lydie Martial. X Fille , femme ou veuve Le bas-bleu, singe de l’homme,
ient de dire : « A père avare, fils prodigue » et : « Tel père, telle fille . » Vérifions sur des exemples. Le père Dumas est
Les lettres féminines ne nous offriront point de tels spectacles : la fille à Guizot est un Guizot beaucoup plus petit, mais
t un Guizot beaucoup plus petit, mais non pas même plus souriant ; la fille à Gautier colorie de nuances trop tendres du Gaut
l qui me paraît intéressant. En 1839, elle n’est encore qu’une petite fille , et une curieuse lettre paternelle lui reproche d
vous êtes exquise, digne de lui, noble, pieuse, grave, généreuse, ma fille de choix, mais vous perdez Louis et vous jetez sa
d’une jeune fille noble retranche du monde « l’enfant d’Érin », « la fille d’Israël » et « la descendante des preux ». Mme D
me ». Et ni lui ni elle ne s’avise un instant que la femme est un peu fille de l’homme, l’homme un peu fils de la femme et qu
r de nombreuses incorrections : « Celles qu’ils ont épousées honnêtes filles et sont restées honnêtes femmes », et par des inc
ques connus, je préfère une courte brochure : Ce que doivent être nos filles . Après une préface où Edouard Petit, universitair
nt, mêlées assez gauchement, deux histoires. Les bons instincts d’une fille de courtisane luttent contre la contagion du mili
s. Vous me demandiez, chère madame, de vous confier l’éducation de ma fille  ; j’ai tenu à constater d’abord que vous pensez a
s que ses délaissées, plus que ses jeunes filles, j’adore ses petites filles et l’intelligence émue de leurs caresses. Oh ! le
le n’a que deux personnages. D’abord elle, sous des noms divers : une fille garçonnière, paradoxalement cynique, et qui espèr
bles fleurs. La première partie du roman chante une enfance de petite fille . Elle est toute parfumée et souriante « de ces ch
uvelle d’un romantisme désolé. J’aime la première partie : une petite fille découvre lentement les tristesses de la vie et le
es gestes mélancoliques d’une beauté frêle. Malheureusement la petite fille grandit, et son « immortel ennui » entre dans une
catelle une page de comédie un peu trop longuement bavarde. *** Leur Fille , le livre de Jean de Ferrières, est triste, gris,
éministe vaillante et incorrecte. Et j’aperçois Mme Henri de Régnier, fille et femme d’habiles et vides versificateurs, presq
98 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
héroïques. Le principal personnage n’est pas Œdipe ; c’est une Dircé, fille de Laïus et de Jocaste, et peut-être la plus fièr
u’elle déshonore en épousant Orosmane, elle aurait pu observer que la fille d’un roi de Jérusalem peut, sans se mésallier, ép
pris pourquoi le superbe Orosmane fait tant de façons pour une petite fille qu’il peut avoir quand il voudra, et qui assuréme
que moi, quoique je ne la flatte pas ; c’est assurément la meilleure fille du monde ! Une heure avant son mariage, au lieu d
, se sert ici d’un terme malhonnête, et nous présente Zaïre comme une fille sans frein. Le grand mérite d’un écrivain est de
e à la porte de la salle ? Je demande à tout homme de bon sens si une fille , je ne dis pas mariée à un gouverneur espagnol tr
, crût faire beaucoup que de céder à son chef ses prétentions sur une fille de dix-huit ans, et fit valoir ce sacrifice. Le r
Le rôle d’Adélaïde déplut généralement ; on trouva mauvais que cette fille ne s’expliquât pas plus clairement avec Vendôme ;
ux jeune homme, la religion et l’amour, qui lui promet le ciel et une fille  : Le prix était tout prêt ; Palmyre était à vous
ndrai tes enfants qui sont prisonniers dans mon camp ; j’épouserai ta fille , et tu seras un de mes lieutenants. » À cela Zopi
, François (de Neufchâteau), sans compter l’opéra bouffon de La Bonne Fille . Voltaire est le seul qui ait fait du moins un ou
du cœur, il y a toujours mille à parier qu’elle se trouvera dans une fille bien née, élevée au sein d’une famille honnête, p
st si commun, dit-il, qu’une maison dans laquelle un père gronde, une fille occupée de sa passion pleure, le fils se moque de
chale de Noailles, étant au chevet de madame de Gondrin, l’une de ses filles qui était en danger de mort, s’écria dans un tran
mes autres enfants ! Le duc de La Vallière, époux d’une autre de ses filles , très scandalisé d’une telle prière, tira sa bell
r expier et punir l’injustice et la barbarie de son père envers cette fille vertueuse, c’est un dévouement admirable, un sacr
omber en enfance, qui se passionne pour des farces, comme les petites filles pour leur poupée qu’elles font coucher avec elles
ayer sur le même théâtre une chambre tendue de noir, où se trouve une fille seule avec le cadavre de son amant qu’elle contem
aux particuliers ni au public. Il n’y a peut-être pas au théâtre une fille aussi folle qu’Aménaïde : il est vrai qu’elle a v
, et l’on sait que la cour et les voyages forment bien l’esprit d’une fille . Non seulement elle est pédante et raisonneuse co
petite et ridicule ! qu’on s’intéresse peu pour une furie ! pour une fille enragée de vanité, irritée qu’on la soupçonne, qu
dait comme son assassin, est aussi empruntée en partie de celle où la fille de Stenon reconnaît Gustave son amant dans celui-
Ninus. Éryphile est donc une pièce moins mauvaise que Sémiramis ; la fille ne vaut pas sa défunte mère, quoiqu’elle soit par
érêt de la société de celui du théâtre. Cette Mélanide a donc été une fille pressée, tranchons le mot, une fille libertine, p
e. Cette Mélanide a donc été une fille pressée, tranchons le mot, une fille libertine, puisqu’elle a sacrifié à l’amour la pu
amoureux, mais ce n’est plus de Mélanide ; il aime une jeune et jolie fille du même âge, à peu près, qu’avait Mélanide quand
de mieux à faire que de supposer un prêtre qui a fait un enfant à une fille  : un prêtre sage et de bonnes mœurs n’eût été qu’
rs n’eût été qu’un cafard ; mais un prêtre qui a fait un enfant à une fille , c’était là l’homme de Dieu, le digne organe de l
très bourgeoises. On assure cependant que les enfants et les petites filles qui commencent à avoir une amourette pleurent enc
qui se trouve, dans une maison étrangère, la gouvernante de sa propre fille , sans en être connue ; cette fille, amoureuse du
ngère, la gouvernante de sa propre fille, sans en être connue ; cette fille , amoureuse du fils de ce même magistrat, qui a fa
e idolâtre un fils libertin, qu’elle lui sacrifie la plus aimable des filles , et qu’elle soit punie de son aveuglement par son
aime un marquis ; elle sacrifie sa fortune pour lui faire épouser une fille de qualité ; elle veut le faire entrer à la cour,
et tout est renversé par la folie du jeune marquis, lequel enlève une fille à l’heure même où on l’attend pour dresser les ar
ce père faible et timide, qui, n’osant faire venir chez lui sa propre fille , reléguée au couvent depuis dix-sept ans, l’intro
de sa nièce. Peut-être eût-il été plus intéressant que la mère eût sa fille auprès d’elle : sa prédilection pour son fils n’e
ait vu de l’autre côté son indifférence et même son aversion pour une fille douée des plus rares qualités. Au lieu de ce tabl
on nous présente un père dégradé de ses droits, fort embarrassé de sa fille , qu’il fait passer pour sa nièce ; l’ami du père
re, sous le nom et l’habit de son valet, qui passe pour le maître. La fille , de son côté, qui n’est pas moins défiante, met s
prendre aux mères qu’une excessive sévérité dans l’éducation de leurs filles est encore plus nuisible qu’une excessive indulge
plus nuisible qu’une excessive indulgence. Madame Argante a élevé sa fille avec une extrême rigueur, et dans une ignorance p
rgante. Les mères ne sont plus des mères ; ce sont des amies de leurs filles , qui se tutoient et vivent ensemble dans la plus
mble dans la plus grande familiarité : ce sont même ordinairement les filles qui gouvernent leurs mères et font leur éducation
s. Depuis Molière, tous les poètes comiques ont prêché la liberté des filles . La morale de la comédie est essentiellement relâ
ariages disproportionnés ; mais parce qu’une mère élève sévèrement sa fille , il ne s’ensuit pas nécessairement qu’elle veuill
s faiseurs de comédies ; c’est Fénelon : son livre de L’Éducation des filles est véritablement l’école des mères. Cependant ce
nsible qu’à la fin du siècle. Le livre de Fénelon sur l’éducation des filles , est un monument de ce que pensaient alors les ge
ion était toujours mâle et sévère : beaucoup de mères élevaient leurs filles dans la retraite, loin de tout amusement profane,
leurs devoirs bien plus que de leurs plaisirs. Marivaux croit que les filles qui se sont ennuyées à périr pendant leur éducati
ple enfin que sont faits les parents. Vous avez de l’esprit, et votre fille est sotte ; Vous avez pour surcroît un frère qui
quelle commence à proposer des doutes beaucoup trop modestes pour une fille aussi philosophe : Je ne sais ; mais le sang do
digne ; mais aussi elle n’éprouve que les maux qu’elle a mérités. Une fille sans pudeur qui sacrifie la nature à l’amour, qui
après un inconnu, ne doit trouver qu’un traître ; c’est la règle : à fille dénaturée et dévergondée, ami faux, amant ingrat.
sultat d’un mauvais cœur et d’une âme corrompue. Il est bon que toute fille qui déshonore sa famille et se dévoue à l’infamie
élité de son amant, qu’un père justement vengé de l’ingratitude de sa fille . Didon est bien plus intéressante, elle a bien pl
ue l’aventure d’une coureuse, qu’un débauché plante là pour une autre fille qui lui plaît davantage. Virgile avait frappé de
’on juge du galimatias sophistique qu’il a fallu employer pour qu’une fille qui a perdu l’honneur parût encore avoir quelque
de toutes ces tragédies, de tous ces drames où l’on nous présente des filles ou des femmes subjuguées par leur passion, a touj
imprudence. Il est souverainement ridicule que la confidente de cette fille abusée lui parle de sa vertu sublime. L’audace a
t rien à l’auteur, que la femme la plus galante, disons mieux, qu’une fille de joie devient la plus vertueuse des héroïnes. O
t donc s’y abandonner impunément. Quelle leçon pour les femmes et les filles  ! Elle meurt au dénouement ; mais sa mort est un
ère. Avogare, qui tour à tour veut assassiner Gaston et poignarder sa fille , joue le personnage du fou : ce jeu de théâtre n’
! Voilà, certes, un reproche bien extraordinaire. Quoi ! parce qu’une fille aime, parce qu’elle adore un homme qui ne peut lu
ien là l’occasion de dire : Voilà une morale bien étrange ! Et si les filles vont au théâtre apprendre à se livrer à leurs fol
étonné que les pères et mères soient si empressés d’y conduire leurs filles , et si l’on vante le théâtre comme l’école des bo
récision et de nerf. Un lord, prisonnier à Bordeaux, est logé avec sa fille Clarice chez un riche négociant : cet Anglais, pa
avantage, et s’afflige même d’être forcé de l’estimer ; il destine sa fille à ce Sudmer, son ancien ami, et qu’il croit être
ève la conversion commencée par la frivolité de la sœur ; il donne sa fille à Darmant, et lui-même épouse la coquette. Cet ar
d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer : une jolie fille fait aisément la folle et l’impertinente ; elle e
ient tête au père, pleureur éternel ; au fils, amoureux enragé ; à la fille , sans cesse gémissante ; à l’honnête Germeuil, to
ridicule que d’amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dé
Non, non ; je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi. » Molière a envisagé ce caractère du c
é dans sa vieillesse. Quel prix de tant de soins qu’il a pris pour sa fille unique ! Ne l’aura-t-il élevée, chérie, ornée de
esse inquiète et jalouse ne peut se résoudre à partager le cœur de sa fille avec un époux ; sa fille est nécessaire à son bon
ne peut se résoudre à partager le cœur de sa fille avec un époux ; sa fille est nécessaire à son bonheur ; il veut en jouir s
st d’après ces sentiments qu’il traverse l’amour de Desronais pour sa fille , avec tout l’acharnement d’un rival jaloux. Desro
on bien. Il épuise son esprit en expédients pour le brouiller avec sa fille , pour rendre suspecte la passion de l’amant le pl
s bien avec l’humeur mélancolique et le flegme railleur de Dupuis. La fille , partagée entre son père et son amant, oppose san
s des amants, se laisse enfin persuader et fléchir par la vertu de sa fille  ; et lorsqu’il voit que la nature triomphe dans s
ans son cœur du plus violent amour, il consent enfin au bonheur d’une fille assez généreuse pour lui sacrifier le sien. Tel e
aux qu’il a exposés dans ce roman : il prétendait montrer comment une fille peut réparer une perte qu’on croit irréparable ;
qu’aux femmes coquettes et galantes ; les seconds n’en veulent qu’aux filles innocentes, aux femmes vertueuses et sensibles. L
anquées, L’Homme personnel et La Mère jalouse. Une mère jalouse de sa fille est un monstre dans la nature ; c’est un caractèr
n. Tout roule sur la fantaisie bizarre de la mère, qui veut marier sa fille à un original de Bayonne, nommé Jersac, afin d’él
otif secondaire est de se conserver le jeune Terville, amoureux de la fille , mais que la mère, sur quelques propos flatteurs,
s prodigieux de sa nièce aux Tuileries, la situation du tableau où la fille se trouve peinte auprès de la mère, tout cela est
che pour engager une femme à tuer son mari ; dans Orphanis, c’est une fille ambitieuse qui emploie tous les enchantements de
tain Brisès, qui a élevé son enfance, vient lui apprendre qu’elle est fille de Priam, et qu’elle avait été exposée dès sa nai
u cinquante enfants, et qui doit avoir perdu le souvenir d’une petite fille qu’il n’a jamais vue, se montre aussi sensible à
, se montre aussi sensible à cette découverte que s’il retrouvait une fille unique. Cependant la reconnaissance du père et de
ouvait une fille unique. Cependant la reconnaissance du père et de la fille , qui se fait avec un grand cri, a paru plus comiq
eut plus épouser Achille parce qu’elle est Troyenne, et, qui pis est, fille du roi des Troyens. Achille, comme s’il avait for
excusable dans une jeune femme que dans une matrone qui a une grande fille à marier. Souvent ce délire n’est qu’une explosio
le de dix-huit ans, très jolie, surtout lorsqu’elle observe que cette fille ressemble beaucoup au portrait que son mari conse
iniment rare ; cependant il était impossible de forcer réellement une fille à prononcer les vœux monastiques : elle avait tou
ourage pour s’ôter la vie que pour résister aux ordres d’un père. Une fille capable de se tuer doit être capable de désobéir,
lle : le sujet en est à peu près le même. Agamemnon veut sacrifier sa fille à Diane ; M. de Faublas veut immoler la sienne à
ette du vinaigrier : un riche négociant est sur le point de marier sa fille , lorsqu’il est ruiné par une banqueroute. Le gend
ns commis chez la veuve d’un négociant, dont il est près d’épouser la fille  : le jour même fixé pour son mariage, les Françai
a plus grossière et la plus ridicule, la maîtresse de la maison et sa fille , et son gendre futur. Je doute que jamais officie
ncidents misérables. Il est inconcevable qu’une femme sensée donne sa fille a un aventurier sans fortune, dont elle ne connaî
Molière, fasse la cour à des comédiennes, telles que la Béjart et sa fille , obtienne leur confiance ; que ces femmes élégant
ricatures. La jalousie de la Béjart, et l’intrigue de Molière avec sa fille Isabelle, sont d’un meilleur comique. La scène de
même dans Eugénie cet intérêt touchant, seul avantage des drames. Une fille prise dans les filets d’un homme, une fille deven
avantage des drames. Une fille prise dans les filets d’un homme, une fille devenue enceinte par suite d’une faiblesse, intér
on n’en pleure pas au théâtre. Pourquoi ? Parce que le malheur de la fille est son ouvrage, parce qu’elle en est avilie, et,
a défense occupent l’âme par des tableaux variés. On sait bien que la fille doit être vaincue, mais on sait aussi qu’elle peu
se encore plus d’ennui que de pitié. Quel triste rôle que celui d’une fille réduite à prier un homme de lui sauver, par compa
s mœurs que la perfidie des femmes, et l’on n’a pas plus de pitié des filles abusées que des maris trompés. L’espèce de guet-a
n petit libertin en herbe, brillant de désirs, amoureux de toutes les filles , et se livrant à tout le délire de la première ef
enter la famille de son maître. Mais monsieur a aussi de son côté une fille absolument étrangère à madame, et dont lui seul c
Il n’est question dans la maison que des amours de monsieur avec une fille libertine, et cela est contraire aux convenances.
ère bourru ne fait autre chose que radoter, et donner la chasse à une fille de joie. On peut être étonné que le lieu de la sc
r : et le résultat de l’entretien est que Contarini promet Blanche sa fille en mariage à Capello, parce qu’il trouve le parti
tre qui lui coûtera cher, comme nous verrons. Contarini signifie à sa fille qu’il va la marier, et, comme il dit que c’est à
lication entre Blanche et son père : Contarini veut absolument que sa fille épouse Capello. En vain Blanche pleure et crie, e
s, le père arrive avec Capello, qu’il veut marier secrètement avec sa fille , pour qu’il ne puisse plus s’en dédire. Montcassi
es deux tragédies, qu’entre une reine aimée du maître du monde, et la fille d’un inquisiteur vénitien, maîtresse d’un aventur
                                       Eh ! comment ne pas croire, Ma fille , a tant d’amour prouvé par tant de gloire ! Ce t
ul m’acquitter De tout ce qu’un héros fit pour le mériter. Voilà une fille bien patriote ! Pourrait-elle refuser l’abandon d
’est la réponse de Montcassin à Contarini, qui prétend que blanche sa fille a promis sa foi à un autre : Eh ! ne savez-vous
tc. Confirmez ce lien qui, dans vos jours vieillis, Vous conserve une fille et vous acquiert un fils. Un homme du parterre a
99 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169
nitaires et philosophiques, il est vite descendu à causer des petites filles du peuple, qu’il a fort étudiées, nous dit-il, et
le cynisme des paroles, ainsi qu’une femme honnête dans un souper de filles . Puis revient le chapitre de Dieu. — C’est étonna
écrire. * * * — Aubryet me contait, que dans la rue, hier, une petite fille de sept ou huit ans, lui avait proposé sa sœur, u
regard, une sorte de carnaval dans le clair-obscur, — et des petites filles , en blouses de pension, filant entre vos jambes,
d’une galerie d’Apollon. J’entre au Bal de l’Ermitage. Plus une jolie fille . Tout est pris maintenant par l’argent, qui cueil
ns égorgements… Et pendant ce, j’entends, dans mon dos, trois petites filles blaguer la façon dont les sœurs leur font faire l
des enfants, que lorsqu’on est sûr de leur assurer une existence… Des filles qui partent pour être institutrices en Russie, c’
t demie. Nous le trouvons à table, entouré de son fils et de ses deux filles , croquant en manches courtes, avec toutes sortes
e prince Soltikoff. Oui, par moments, ces deux fillettes semblent les filles de la nostalgie des pays de soleil de leur père.
ui s’entoure d’un tas de canailles, de gens tarés, de croquemorts, de filles de mauvaise vie, qui conspire contre le gouvernem
fasse, quand il pleut et que je m’ennuie ! » — Aux bains de mer, les filles ressemblent à des honnêtes femmes. Elles ont une
s jeunes gens en habit noir, qui se trouvent être les fils de petites filles avec lesquelles vous avez joué. 14 septembre
, et nous déroule l’étrange existence de cette femme3. Elle serait la fille naturelle du prince Constantin et d’une juive. Sa
ouvrir de crêpe tous les miroirs de la maison, en sorte que la petite fille grandit sans se voir, et tourmentée par l’idée qu
ous moments, traversé par des vols d’enfants. Oh ! les jolies petites filles qu’il y avait là, et quelle douceur à se promener
de peintre pour rendre cela. … La mère qui regardait sa toute petite fille , sa fille de huit ans, se renversant sur moi, et
e pour rendre cela. … La mère qui regardait sa toute petite fille, sa fille de huit ans, se renversant sur moi, et me jetant
t à dire avec un sourire, le sourire de la Joconde : « Oh ! ma pauvre fille , tu es le sentiment… lui, il est l’esprit : il t’
vouement jaillissait, comme à travers ceux d’un chien battu. La brave fille , un soir, en déshabillant sa maîtresse, se mit à
se trouvant grosse, et disant que ça lui était bien égal d’avoir une fille ou un garçon, sa belle-mère lui jeta cette phrase
ature artiste. 30 octobre … Flaubert vit ici avec une nièce, la fille de la femme, dont le buste a été sculpté par Prad
ine de détails intimes et furibonds de passion. C’est la lettre d’une fille d’une maison de prostitution, offrant toutes les
a plus de courtisanes, et que tout ce qui porte ce nom, n’est que des filles . Lundi 9 novembre Dîner Magny. Théophile Ga
ns ce regard doux, triste, enfantin, attrapé comme celui d’une petite fille , à laquelle on aurait abîmé sa poupée. Puis il me
100 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »
e à son caractère comme une guirlande à son front. « S’il te naît une fille , — disent les livres sacrés de l’Inde, — donne-lu
ir, le conseil des brahmes ; Shakespeare surtout, qui, pour parer ses filles de prédilection, va cueillir on ne sait où, dans
agne, comme vous pourriez le croire tout a l’heure. Philiberte est la fille du premier mariage de la marquise de céans. Elle
line. « Pourquoi non ? — s’écrie le page ; — elle est femme, elle est fille  ; une femme ! une fille ! ah ! que ces noms sont
s’écrie le page ; — elle est femme, elle est fille ; une femme ! une fille  ! ah ! que ces noms sont doux, qu’ils sont intére
ct avec des organisations plus exquises ! Qu’il y a loin de la grande fille déniaisée du château de Grandchamp aux deux sensi
Philiberte en aura peut-être soixante. Et pourtant celle-là était la fille légitime, celle-ci n’est que la bâtarde de Molièr
sit par elle-même. Au baron de Berghausen succèdent la margrave et sa fille Dorothée, une petite niaise éperdument amoureuse
frustrés de leur héritage. La margrave médite de lui faire épouser sa fille  ; le baron entreprend de lui vendre, un million o
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