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1 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
Chapitre V.Les figures de lumière « Lignes de lumière  » et lignes r
gures de lumière « Lignes de lumière  » et lignes rigides. — La «  figure de lumière  » et la figure d’espace : comment ell
es de lumière  » et lignes rigides. — La « figure de lumière  » et la figure d’espace : comment elles coïncident et comment el
es, ou par deux lignes doubles de lumière, rectangulaires encore : la figure de lumière et la figure rigide coïncident. Dès qu
oubles de lumière, rectangulaires encore : la figure de lumière et la figure rigide coïncident. Dès que nous le supposons en m
e rigide coïncident. Dès que nous le supposons en mouvement, les deux figures se dissocient. La figure rigide reste composée de
ue nous le supposons en mouvement, les deux figures se dissocient. La figure rigide reste composée de deux droites rectangulai
figure rigide reste composée de deux droites rectangulaires. Mais la figure de lumière se déforme. La double ligne de lumière
alité sur O₁A₁, mais, pour plus de clarté, nous l’en détachons sur la figure ). Voilà pour la forme. Considérons la grandeur. C
ût été effectivement réalisée, aurait dit : « Je dois supposer que la figure rigide reste ce qu’elle est, non seulement en ce
sonnement a priori selon les anciennes idées, on eût dit : « c’est la figure rigide d’espace qui impose ses conditions à la fi
it : « c’est la figure rigide d’espace qui impose ses conditions à la figure de lumière ». La théorie de la Relativité, telle
lisée, consiste à renverser cette proposition, et à dire : « c’est la figure de lumière qui impose ses conditions à la figure
à dire : « c’est la figure de lumière qui impose ses conditions à la figure rigide ». En d’autres termes, la figure rigide n’
ui impose ses conditions à la figure rigide ». En d’autres termes, la figure rigide n’est pas la réalité même : ce n’est qu’un
t qu’une construction de l’esprit ; et de cette construction c’est la figure de lumière, seule donnée, qui doit fournir les rè
les s’arrangeront. Pour cela, serrons de près la déformation de notre figure de lumière. Mais n’oublions pas que tout se passe
pas. Ne perdant jamais de vue ce point, suivons la variation de notre figure de lumière. Nous allons examiner séparément les t
artir de zéro. Habituons notre pensée à faire sortir, de la primitive figure de lumière OAB, une série de figures où s’accentu
e à faire sortir, de la primitive figure de lumière OAB, une série de figures où s’accentue de plus en plus l’écart entre ligne
qui d’abord coïncidaient. Exerçons-nous aussi à faire rentrer dans la figure originelle toutes celles qui en seront ainsi sort
les soldats se retrouvent en rangs serrés. Répétons-nous bien que nos figures de lumière sont en nombre indéfini et qu’elles n’
rtuelles se télescopent, pour ainsi dire, dans la vision réelle de la figure primitive AOB. Quelle est la conclusion qui s’imp
temps une ligne de lumière, — le second effet de la déformation de la figure . 2° Effet longitudinal ou « dislocation de la
augmente l’écart entre les lignes de lumière qui coïncidaient dans la figure originelle, l’inégalité s’accentue entre deux lig
, pour ainsi dire, allaient de O en A et revenaient de A en O dans la figure primitive. Maintenant l’aller est plus long que l
x instants quand les horloges en O et en A marquent la même heure. Se figure-t -il en mouvement ? Ces deux instants, soulignés pa
ents tous les Temps conventionnels par lui imaginés. Il est devant la figure BOA : il perçoit une certaine durée psychologique
ésenter la ligne double de lumière BOA d’abord, puis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le mouvement du système,
système, enfin à faire rentrer, sortir, rentrer de nouveau toutes ces figures les unes dans les autres, en s’habituant à penser
s autres, en s’habituant à penser qu’elles sont à la fois la première figure et les figures sorties d’elle. Bref, on se donne,
’habituant à penser qu’elles sont à la fois la première figure et les figures sorties d’elle. Bref, on se donne, avec toutes le
ne de lumière. Considérons les trois points 0, B, A de notre première figure . Ordinairement, quand nous les appelons des point
la « contraction » qui va s’ensuivre, nous n’avons qu’à examiner les figures de lumière successives, en tenant compte de ce qu
igures de lumière successives, en tenant compte de ce que ce sont des figures , c’est-à-dire des tracés de lumière que l’on cons
e les lignes d’espace, qui ne s’apercevront généralement plus dans la figure même. Elles ne pourront plus être qu’induites, je
reconstruites par la pensée. Seule fait exception, naturellement, la figure de lumière du système supposé immobile : ainsi, d
e de lumière du système supposé immobile : ainsi, dans notre première figure , OB et OA sont à la fois lignes souples de lumièr
espace, l’appareil BOA étant censé au repos. Mais, dans notre seconde figure de lumière, comment nous représenter l’appareil,
nous abaissons la perpendiculaire B₁O₁″ sur O₁Al, peut-on dire que la figure B₁O₁″A₁, soit celle de l’appareil ? Évidemment no
s’exprimerait ainsi : « Étant donné, au repos, une coïncidence de la figure rigide d’espace avec la figure souple de lumière,
donné, au repos, une coïncidence de la figure rigide d’espace avec la figure souple de lumière, étant donné, d’autre part, une
mière, étant donné, d’autre part, une dissociation idéale de ces deux figures par l’effet d’un mouvement que la pensée attribue
que la pensée attribue au système, les déformations successives de la figure souple de lumière par les diverses vitesses sont
ple de lumière par les diverses vitesses sont tout ce qui compte : la figure rigide d’espace s’arrangera comme elle le pourra.
rement de l’effet global produit par les diverses modifications de la figure souple, c’est-à-dire des lignes de lumière.  
2 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la nécessité »
Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la né
essité Si l’on me demandait de marquer quand doivent s’employer les figures , pour toute règle je répondrais volontiers : Jama
ours assez. Celles qui resteront se seront imposées à vous, non comme figures , mais comme propres expressions de votre pensée e
justifie. Le souci de relever le style par l’éclat ou l’agrément des figures trahit le rhéteur, l’homme qui n’écrit que pour f
l’approchent de son but : celui-là est aussi éloigné de concerter ses figures que l’homme du peuple, qui, en jurant, ne pense g
i, en jurant, ne pense guère à faire une imprécation. Il faut que les figures soient spontanées, qu’elles naissent dans l’espri
gle absolue et souveraine de la propriété des expressions s’étend aux figures comme à toutes les autres parties du style. Où le
ne s’isole pas, qui n’a point d’expression indépendante, ce sont les figures qui la rendent et la mettent en lumière. De là vi
e là vient aussi que plus l’homme est passionné, plus il redouble les figures , moins l’expression propre et nue de l’idée lui s
inent. Mais là est précisément le danger, et il ne suffit pas que les figures jaillissent spontanément de l’esprit, pour avoir
se mettre au même pas que la sensibilité et l’imagination : alors la figure qui traduira le désir ou la passion sera vague et
’âme : toutes les métaphores alors, toutes les hyperboles, toutes les figures naturelles sont bonnes, du moment qu’elles font c
langue déjà vieille par la multitude des phrases toutes faites et des figures ajustées d’avance, on concevra comment tant de mé
e. Il y a plus : on se dupe soi-même par l’abus des métaphores et des figures , qu’on accepte avec trop d’indulgence. On se cach
erdrait l’illusion de son héroïsme au premier choc de la réalité. Les figures sont ainsi bien souvent des consolations que l’im
de parler proprement et justement ; qu’il ne suffit pas même que les figures soient le produit spontané de l’esprit ; qu’il fa
’on écrit un contrôle sévère, et ne recevoir aucune métaphore, aucune figure d’aucune sorte, que lorsqu’on sent qu’elle est da
ablement et rigoureusement nécessaire. Il faut que la réduction de la figure au mot propre soit une véritable amputation qui l
tous nos grands écrivains, dans leurs œuvres les plus parfaites, les figures ont bien ce caractère. Lisez et relisez Bossuet,
priété que dans ces métaphores, ces hyperboles, ces mouvements et ces figures qui se pressent sur ses lèvres. Il n’est point un
este, on sera peut-être moins tenté de rechercher ou d’accueillir les figures sans nécessité ou pour le pur ornement, si l’on r
té ou pour le pur ornement, si l’on remarque d’abord que l’emploi des figures inutiles est un des caractères de la préciosité,
te que le style peut être expressif, éclatant, émouvant, presque sans figures . Pourquoi est-il ridicule d’appeler un fauteuil l
toresque, de Victor Hugo, de Leconte de Lisle, même de Lamartine, les figures sont rares, clairsemées, de loin en loin une méta
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
grands agrémens. Ou le traducteur se donne la liberté de changer les figures et d’en substituer d’autres qui sont en usage dan
celles dont son auteur s’est servi ; ou bien il traduit mot à mot ces figures , et il conserve dans la copie les mêmes images qu
ages qu’elles présentent dans l’original. Si le traducteur change les figures , ce n’est plus l’auteur original, c’est le traduc
qu’on n’exprime l’idée d’autrui. D’ailleurs, il est très-rare que les figures qu’on regarde comme rélatives en deux langues, y
ule , et nous disons en françois, prendre la lune avec les dents : la figure latine est-elle bien renduë par la figure françoi
la lune avec les dents : la figure latine est-elle bien renduë par la figure françoise ? Le déchet est du moins aussi grand po
ns aussi grand pour le poëme, quand son traducteur en veut rendre les figures mot pour mot. En premier lieu le traducteur ne sç
e proprieté qui fait la précision de l’expression, et le mérite de la figure dont le poëte s’est servi. On traduit ordinaireme
étoit dans l’original. Il en est d’une phrase de Virgile comme d’une figure de Raphaël. Alterez tant soit peu le contour de R
econd lieu, supposant que le traducteur soit venu à bout de rendre la figure latine dans toute sa force, il arrivera très-souv
figure latine dans toute sa force, il arrivera très-souvent que cette figure ne fera pas sur nous la même impression qu’elle f
. Nous n’avons qu’une connoissance très-imparfaite des choses dont la figure sera empruntée. Quand même nous en aurions pleine
s, ne peut nous affecter comme elle affectoit les romains. Ainsi les figures empruntées des armes et des machines de guerre de
ent faire sur nous la même impression qu’elles faisoient sur eux. Les figures tirées d’un combat de gladiateurs, peuvent-elles
usquels il assistoit plusieurs fois en un mois ? Croïons-nous que les figures empruntées de l’orchestre, des choeurs et des dan
i qu’elles affectent ceux qui vont à l’opera toutes les semaines ? La figure , manger son pain à l’ombre de son figuier, doit-e
septentrionnaux peuvent-ils être aussi sensibles à toutes les autres figures qui peignent la douceur de l’ombre et de la fraîc
inventées. Virgile et les autres poëtes anciens auroient emploïé des figures d’un goût opposé, s’ils eussent écrit pour les na
France, serions-nous affectez ainsi que nous le sommes par toutes les figures dont un coursier est le sujet. Mais, dira-t-on, i
ser au poëte à qui l’on fait le procès sur une traduction, toutes les figures et toutes les prosopées fondées sur les moeurs et
ce des moeurs et des usages des differens peuples, pour juger quelles figures ces moeurs et ces usages autorisent ou n’autorise
risent ou n’autorisent pas dans un certain poëte. En second lieu, ces figures ne sont pas seulement excusables, elles sont bell
françois. Ils répondront que l’énergie d’une phrase et l’effet d’une figure tiennent si bien, pour ainsi dire, aux mots de la
es usages du peuple qui la parloit, ce qui donne une intelligence des figures et de la poësie du stile d’un auteur, laquelle ce
n joug qui lui plaît vainement mutiné. Et qu’on dise en conservant la figure  : mettre des fers à un prisonnier de guerre qui e
agréable, on ôte à ces vers l’harmonie et la poësie du stile. La même figure ne forme plus la même image. On barboüille, pour
ien ne demeure du tableau original que l’ordonnance et l’attitude des figures . Encore y est-elle alterée. Juger d’un poëme sur
4 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
e pas. à droite, deux pharisiens l’écoutent debout ; on voit toute la figure de l’un, on ne voit que la tête de l’autre entre
minée pour le rendre ancien. Le style en est gothique et pauvre ; les figures courtes, celles du devant rabougries. Il est malp
faibles ; point de plans, point de dégradation, point d’air entre les figures  ; noir, sale et discordant pour être vigoureux. V
mines grotesques ramassées dans l’ éloge de la folie d’érasme et les figures de Holbein. Ce morceau serait le supplice de celu
l’émail éclatant des dents, ces amours nichés en cent endroits d’une figure , on donnera jamais une aussi grande idée de la be
e montre tout ; il ne me laisse rien à faire, il m’impatiente. Si une figure marche, peignez-moi son port et sa légèreté, je m
n voyait sa tête divine et ses beaux bras, et je peins le reste de la figure . Tentez dans le poëme galant, folâtre ou burlesqu
Je suppose qu’en commençant la longue et minutieuse description de sa figure , le poëte en ait l’ensemble dans sa tête ; commen
s précédentes, il me force soit à n’avoir dans mon imagination qu’une figure incorrecte, soit à retoucher ma figure à chaque n
ir dans mon imagination qu’une figure incorrecte, soit à retoucher ma figure à chaque nouveau trait qu’il m’annonce. Un trait
ras ! Quel prodigieux mouvement ! Quelle prodigieuse étendue ! Quelle figure  ! L’imagination qui ne connaît presque point de l
elle de l’élévation du poëte. Homère ne me donne que la hauteur de sa figure  ; il me laisse la liberté de la voir si menue qu’
grosseur de la tête m’avait été donnée, aussi-tôt j’aurais achevé la figure d’après les règles de proportion connue ; mais le
le, mon imagination confondue aurait inutilement cherché à achever la figure , et je me serais écrié : quel épouvantable coloss
mpe du seul mouvement de ses noirs sourcils ? Une action énorme de la figure entière produira le même effet que l’énormité d’u
ête du monstre, dites montrait ; au lieu d’une tête isolée peignez la figure entière, et il n’y aura plus d’effet. C’est cette
xpression, telle plénitude d’harmonie qui me forcerait de donner à la figure d’Homère une grosseur proportionnée à sa hauteur 
llabes emphatiques et lentes lui ont suffi pour étendre la tête de sa figure  ; cette tête est énorme lorsqu’elle touche le cie
quatre ans à l’image d’un colosse épouvantable. Ovide a-t-il fait une figure plus grande de son Amphitrite en lui consacrant t
à nos poëtes et à nos peintres, à nos poëtes : une seule partie de la figure  ; cette partie exagérée par un module qui épuise
t ce que c’est ; rien de fait ; de la couleur gâchée, spongieuse, des figures de bouillie ; cela veut être heurté et cela n’est
tableau d’animaux. mauvais animaux, secs et durs ; mauvaises petites figures  ; mauvaises montagnes froides et monotones ; tabl
5 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
s placés debout derrière le saint. Sur un plan entr’elles et les deux figures qui occupent le devant et qu’on voit par le dos,
r le fond, ceux qui sont à gauche aussi sur le fond, les deux grandes figures de femmes qui sont debout, le vieillard incliné à
emmes qui sont debout, le vieillard incliné à leurs piés, et les deux figures , l’une d’homme et l’autre de femme vues par le do
le nu qu’on ne désireroit, c’est qu’il y a vêtement sur vêtement. La figure entière ramasse sur elle toute la force, tout l’é
ière le saint, sur le devant, est bien dessiné, bien peint. C’est une figure de Raphaël pour la pureté qui est merveilleuse, p
n est belle, et sa vigueur renvoye le saint à une grande distance. La figure d’homme agenouillé derrière cette femme n’est ni
oureuse, ce qui l’amène bien en devant. On dit que ces deux dernières figures sont trop petites pour le saint, et surtout pour
nt. La religion est moins peinte que lui ; il est moins peint que les figures inférieures ; et cette dégradation est si juste q
la tête moins forte. En général les grosses têtes raccourcissent les figures . Ajoutez que vêtu d’une aube lâche qui ne touche
l’ordonnance, ni des incidents, ni de la position et du caractère des figures , ni de la couleur, ni des ombres et de la lumière
les passions, à la nature qu’il a imaginée et choisie. Conservez aux figures de son tableau du démoniaque les caractères qu’il
fant jusqu’au vieillard. Quel que soit le module ou la proportion des figures , le mouvement suit la même raison inverse. Voilà
e, et en raison directe de la foiblesse. Donc une scène où toutes les figures seront aréopagitiques ne scauroit être troublée j
tre troublée jusqu’à un certain point. Or telles sont la pluspart des figures de Raphaël. Telles sont aussi les figures du stat
telles sont la pluspart des figures de Raphaël. Telles sont aussi les figures du statuaire. Le module du statuaire est communém
du ciseau et le dessein en sont d’une pureté merveilleuses ; mais les figures sont sans mouvement, sans action, sans expression
le à croire. Car à juger du progrès de l’art par la perfection de ces figures , il avoit été poussé fort loin, et l’on a de l’ex
demanderai pourquoi cette manière n’étoit pas générale ? Pourquoi la figure qu’on adorait au dedans du temple avait de l’expr
ération, toute la confiance de la populace, si l’on substitue à cette figure gothique un chef-d’œuvre de Pigal ou de Falconnet
ins, que la simplicité, la noblesse, la vérité, la grâce d’une grande figure qui écoute en silence. Peut-être même celle-cy es
son fils et sa mère, parcequ’il y a une action commune qui lie cette figure avec les deux autres, et celles-cy avec elle. Un
arquai que dans la composition de Doyen, où il n’y avoit que quatorze figures principales, il y avoit trois grouppes, et que da
; que dans le tableau de la manne de Poussin, il y avoit plus de cent figures , et à peine quatre grouppes, et chacun de ces gro
t à peine quatre grouppes, et chacun de ces grouppes de deux ou trois figures seulement ; que dans le jugement de Salomon du m
salut, le préférant ou le sacrifiant au salut d’un autre, toutes ces figures , le moment précédant attentives, isolées et tranq
écolier de rhétorique qui met tout son discours en apostrophes et en figures  ; que l’art de groupper étoit de la peinture perf
Il faut des demies-teintes sourdes, fugites, pas noires. Il faut des figures qui contrastent. Il faut dans chaque figure de la
pas noires. Il faut des figures qui contrastent. Il faut dans chaque figure de la cadence dans les membres. Il faut s’aller f
que détruit tout le sublime du moment. Sur le fond, derrière ces deux figures , quelques soldats. Plus encore vers la droite, da
t plus vigoureux que le saint Denis . Après… " n’est-ce pas une jolie figure que Caesar ? " … et oui, bourreau ; et c’est ce d
eur ! Et ils auront raison tous les deux. Le st Grégoire est l’unique figure . Il est assis dans son fauteuil, vêtu des habits
mbe sur le saint, quelques têtes de chérubins. Il est certain que la figure est on ne peut plus naturelle et simple de positi
ui, aussi bien qu’un artiste qui ne connoit pas l’art des glacis. Une figure n’acquiert de la vigueur qu’autant qu’on la repre
a lumière éclaire le st, ne puis-je pas vous demander, que fait cette figure  ? Quel est sur cette tête l’effet de la présence
6 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
ousser. Plus vers la gauche, presqu’au centre de la toile, une grande figure de face, nue depuis la ceinture, couronnée de pam
e profil, droit, sa lyre à la main et la pinçant. Entre Apollon et la figure précédente, plus sur le fond, deux femmes dont l’
anequin nu. Du même côté, plus encore sur le fond, un petit groupe de figures sur un bout de roche, assises et attentives. Tout
e, et celui de la forêt ou du paysage. Sur ces trois grands plans des figures interposées ont aussi leurs places, leurs plans p
e sais bien que cet Apollon est droit et raide ; je sais bien que ces figures droites et raides, isolées, ont un air de jeu de
s, isolées, ont un air de jeu de quilles. Je sais bien que toutes ces figures sont sans expression ; je sais bien que la compos
e n’ignore pas qu’on ne sait quel rôle ni quel nom donner à la grande figure nue, au grand manequin barbu. Je sais bien que ce
on sent que la scène est très-étendue, très-profonde ; que toutes ces figures sont grises et que le paysage est sans vigueur. E
herchée, isolée et tranquille de composer des anciens, manière où les figures restent comme le moment les a placées, et ne sont
re enfant debout qui oublie son péril et qui regarde son père ; trois figures non groupées, trois figures isolées, liées par le
son péril et qui regarde son père ; trois figures non groupées, trois figures isolées, liées par les seules convolutions d’un s
lpture, au théâtre. ô Guyart ! Ton monument était simple, deux seules figures attachaient toute l’attention, tout l’intérêt. Il
it les défauts. La sculpture ne l’aurait guère ordonné autrement. Les figures ne tiennent pas davantage dans le jugement de Sal
’expression ; si, sans rien changer à l’ordonnance, à la position des figures , l’artiste avait su leur donner seulement ce cont
t l’on prétend que Bounieu ordonne sur sa toile. Il place d’abord une figure et la finit ; il en place ensuite une seconde, qu
ise plaisanterie, Bounieu est un artiste sans tête et sans ressource. figures et fruits. on voit sur un piédestal deux petits a
us dans sa poche pour avoir six vessies. Grande tache de blanc sale ; figure comme Gauthier prétend que le sperme rendu chaud
u’on peut donner aux anges, aux amours, aux chérubins, aux génies des figures charmantes et aussi développées qu’on veut, parce
st un très-beau tableau, sage sans être froid ; une grande variété de figures charmantes, toutes aussi vraies, aussi soignées q
e je chercherai si Michel-Ange a pu, avec quelque jugement, mettre la figure de l’homme en contradiction avec ses mœurs, son h
n histoire et sa vie. Est-ce que les proportions, les caractères, les figures des dieux payens n’étaient pas déterminés par leu
lez. Il serait plaisant que cette grosse, matérielle, lourde, ignoble figure , fût de l’un ou de l’autre, devenu, comme par mir
7 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
mière partie, des tropes en général Article 1, idée générale des figures Avant que de parler des tropes en particulier,
vant que de parler des tropes en particulier, je dois dire un mot des figures en général ; puisque les tropes ne sont qu’une es
des figures en général ; puisque les tropes ne sont qu’une espéce de figures . On dit comunément que les figures sont des manié
es tropes ne sont qu’une espéce de figures. On dit comunément que les figures sont des maniéres de parler éloignées de celles q
et simple de parler : ce qui ne veut dire autre chose, sinon que les figures sont des maniéres de parler éloignées de celles q
ler éloignées de celles qui ne sont pas figurées, et qu’en un mot les figures sont des figures, et ne sont pas ce qui n’est pas
celles qui ne sont pas figurées, et qu’en un mot les figures sont des figures , et ne sont pas ce qui n’est pas figures. D’aille
un mot les figures sont des figures, et ne sont pas ce qui n’est pas figures . D’ailleurs, bien loin que les figures soient des
t ne sont pas ce qui n’est pas figures. D’ailleurs, bien loin que les figures soient des maniéres de parler éloignées de celles
il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire, et de si comun que les figures dans le langage des homes. M. de Bretteville apr
dans le langage des homes. M. de Bretteville après avoir dit que les figures ne sont autre chose que etc. En éfet, je suis per
autre chose que etc. En éfet, je suis persuadé qu’il se fait plus de figures un jour de marché à la halle, qu’il ne s’en fait
en plusieurs jours d’assemblées académiques. Ainsi, bien loin que les figures s’éloignent du langage ordinaire des homes, ce se
dinaire des homes, ce seroient au contraire les façons de parler sans figures qui s’en éloigneroient, s’il étoit possible de fa
ns non figurées. Ce sont encore les façons de parler recherchées, les figures déplacées, et tirées de loin, qui s’écartent de l
rien du langage ordinaire ; cependant elles contiènent une fort belle figure qu’on apèle antithèse, c’est-à-dire, oposition :
ai-je avec vous ! Jusques à quand aurai-je à vous soufrir ! c’est une figure très-simple qu’on apèle apostrophe. M. Flêchier
’éloigne du langage militaire le plus simple ; c’est là cependant une figure qu’on apèle congeries, amas, assemblage. M. Flêch
mas, assemblage. M. Flêchier la termine en cet éxemple, par une autre figure qu’on apèle interrogation, qui est encore une faç
endre, sont fort ordinaires dans le langage des homes. On apèle cette figure ellipse, c’est-à-dire, omission. Il y a, à la vér
figure ellipse, c’est-à-dire, omission. Il y a, à la vérité, quelques figures qui ne sont usitées que dans le stile sublime : t
ge qu’il va faire de M. Le Duc De Montausier. Hors un petit nombre de figures semblables, reservées pour le stile élevé, les au
plus simple, et dans le langage le plus comun. Qu’est-ce donc que les figures  ? Ce mot se prend ici dans un sens métaphorique.
donc que les figures ? Ce mot se prend ici dans un sens métaphorique. figure dans le sens propre, c’est la forme extérieure d’
e cette propriété générale d’être étendus, ils ont encore chacun leur figure et leur forme particuliére, qui fait que chaque c
tion particuliére, que l’on fait une espéce à part de chaque sorte de figure . L’antithèse, par exemple, est distinguée des aut
, on les raporte à l’antithèse. L’apostrophe est diférente des autres figures , parce que ce n’est que dans l’apostrophe qu’on a
rts, les absens, ou les êtres inanimés : il en est de même des autres figures , elles ont chacune leur caractére particulier, qu
re qui leur done un caractére propre, celles-là, dis-je, sont apelées figures , parce qu’elles paroissent, pour ainsi dire, sous
a musique, la peinture, et le discours public. » il n’y a point là de figure  ; c’est-à-dire, que toute cette phrase ne fait au
sous la forme particuliére de la surprise de l’admiration, c’est une figure . Imaginez-vous pour un moment une multitude de so
r instruit raporte un tel mot, une telle phrase à une telle espéce de figure , selon qu’il y reconoit la forme, le signe, le ca
ure, selon qu’il y reconoit la forme, le signe, le caractére de cette figure  ; les phrases et les mots, qui n’ont la marque d’
cette figure ; les phrases et les mots, qui n’ont la marque d’aucune figure particuliére, sont come les soldats qui n’ont l’h
pour faire conoitre ce qu’on pense. Il ne faut point s’étoner si les figures , quand elles sont employées à propos, donent de l
rt à réveiller l’atention, à plaire, ou à toucher. Mais, quoique les figures bien placées embélissent le discours, et qu’elles
s ; il ne faut pas croire que le discours ne tire ses beautés que des figures . Nous avons plusieurs exemples en tout genre d’éc
re d’écrire, où toute la beauté consiste dans la pensée exprimée sans figure  : le pére des trois Horaces ne sachant point enco
 : Prusias et que dois-je être ? Nicoméde roi. Il n’y a point là de figure , et il y a cependant beaucoup de sublime dans ce
Je pourois raporter un grand nombre d’exemples pareils, énoncés sans figure , et dont la pensée seule fait le prix. Ainsi, qua
re, et dont la pensée seule fait le prix. Ainsi, quand on dit que les figures embélissent le discours, on veut dire seulement,
ent le discours, on veut dire seulement, que dans les ocasions où les figures ne seroient point déplacées, le même fonds de pen
niére ou plus vive ou plus noble, ou plus agréable par le secours des figures , que si on l’exprimoit sans figure. De tout ce qu
plus agréable par le secours des figures, que si on l’exprimoit sans figure . De tout ce que je viens de dire, on peut former
De tout ce que je viens de dire, on peut former cette définition des figures  : les figures sont des maniéres de parler disting
e je viens de dire, on peut former cette définition des figures : les figures sont des maniéres de parler distinguées des autre
s avoir d’autre modification particuliére. Article 2, division des figures On divise les figures en figures de pensées, (
ion particuliére. Article 2, division des figures On divise les figures en figures de pensées, (…) ; et en figures de mot
liére. Article 2, division des figures On divise les figures en figures de pensées, (…) ; et en figures de mots, (…). Il
s figures On divise les figures en figures de pensées, (…) ; et en figures de mots, (…). Il y a cette diférence, dit Ciceron
figures de mots, (…). Il y a cette diférence, dit Ciceron, entre les figures de pensées et les figures de mots, que les figure
y a cette diférence, dit Ciceron, entre les figures de pensées et les figures de mots, que les figures de pensées dépendent uni
Ciceron, entre les figures de pensées et les figures de mots, que les figures de pensées dépendent uniquement du tour de l’imag
e dans la maniére particuliére de penser ou de sentir, ensorte que la figure demeure toujours la même, quoiqu’on viène à chang
raportée ci-dessus, il auroit fait une prosopopée : au contraire, les figures de mots sont telles que si vous changez les parol
, les figures de mots sont telles que si vous changez les paroles, la figure s’évanouit ; par exemple, lorsque parlant d’une a
rmée navale, je dis qu’elle étoit composée de cent voiles ; c’est une figure de mots dont nous parlerons dans la suite ; voile
elui de voiles, j’exprime également ma pensée ; mais il n’y a plus de figure . Article 3, division des figures de mots Il
ma pensée ; mais il n’y a plus de figure. Article 3, division des figures de mots Il y a quatre diférentes sortes de fig
3, division des figures de mots Il y a quatre diférentes sortes de figures qui regardent les mots. Celles que les grammairi
figures qui regardent les mots. Celles que les grammairiens apèlent figures de diction : elles regardent les changemens qui a
, et non pas dit : on fait alors la construction selon le sens. Cette figure s’apèle syllepse. J’ai traité ailleurs de ces sor
Cette figure s’apèle syllepse. J’ai traité ailleurs de ces sortes de figures , ainsi je n’en parlerai point ici. Il y a quelque
sortes de figures, ainsi je n’en parlerai point ici. Il y a quelques figures de mots, dans lesquelles les mots conservent leur
est la répétition, etc. C’est aux rhéteurs à parler de ces sortes de figures , aussi bien que des figures de pensées. Dans les
st aux rhéteurs à parler de ces sortes de figures, aussi bien que des figures de pensées. Dans les unes et dans les autres, la
bien que des figures de pensées. Dans les unes et dans les autres, la figure ne consiste point dans le changement de significa
on des mots, ainsi elles ne sont point de mon sujet. Enfin il y a des figures de mots qu’on apèle tropes, les mots prènent par
y a des figures de mots qu’on apèle tropes, les mots prènent par ces figures des significations diférentes de leur significati
ignifications diférentes de leur signification propre. Ce sont là les figures dont j’entreprens de parler dans cette partie de
rammaire. Article 4, définition des tropes Les tropes sont des figures par lesquelles on fait prendre à un mot une signi
la signification propre d’un mot ; nous l’expliquerons bien-tôt. Ces figures sont apelées tropes du grec (…), etc. Elles sont
pour vaisseaux, come nous l’avons déja remarqué. Les tropes sont des figures , puisque ce sont des maniéres de parler, qui, out
férence générale qui les rend tropes, et qui les distingue des autres figures  : elle consiste en ce qu’un mot est pris dans une
meau, une flute de berger. On trouve un grand nombre de ces sortes de figures dans le nouveau testament, dans l’imitation de J.
peut bien parler sans jamais avoir apris les noms particuliers de ces figures . Combien de persones se servent d’expressions mét
il paroit alors, pour ainsi dire, sous une forme empruntée, sous une figure qui n’est pas sa figure naturèle, c’est-à-dire, c
insi dire, sous une forme empruntée, sous une figure qui n’est pas sa figure naturèle, c’est-à-dire, celle qu’il a eue d’abord
mes : « tombez, tombez, voiles importuns etc. ? » outre l’apostrophe, figure de pensée, qui se trouve dans ces paroles, les tr
propre pour signifier le bourgeon de la vigne, et ç’a été ensuite par figure que les latins ont doné ce nom aux perles et aux
des perles et des pierres précieuses : mais come on dona ensuite par figure et par imitation ce même nom aux perles et aux pi
hercher dans la vue de plaire. Je ne crois donc pas que ces sortes de figures plaisent extrémement, par l’ingénieuse hardiesse
figurée, le traducteur trouve souvent que sa langue n’adopte point la figure de la langue originale, alors il doit avoir recou
rqué ces diférences ; je veux dire, les divers sens que l’on done par figure à un même mot dans une même langue ; et les difér
’autre signification figurée qu’il n’a jamais tout seul en latin ? La figure n’est que dans notre tour françois, parce que nou
re entendre la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est possible, figure par figure, sans s’atacher à traduire litéralemen
la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est possible, figure par figure , sans s’atacher à traduire litéralement ; mais qu
opre d’avoir ; on lui en done une autre qui ne signifie avoir que par figure , et qui marque en deux mots le même sens que les
arler figurées sont si ordinaires, qu’on ne s’aperçoit pas même de la figure . La signification des mots ne leur a pas été don
it de sa première signification et de son premier usage : ainsi cette figure mérite une atention particulière ; elle regne en
tion particulière ; elle regne en quelque sorte sur toutes les autres figures . Avant que de finir cet article, je crois qu’il
position ou changement de nom, un nom pour un autre. En ce sens cette figure comprend tous les autres tropes ; car dans tous l
). Scarron, dans sa traduction burlesque, se sert d’abord de la même figure  ; mais voyant bien que cette façon de parler ne s
our l’huile, come Bacchus pour le vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de parler où le nom des dieux du pagan
, c’est-à-dire, un de nos meilleurs auteurs. stile signifie aussi par figure la manière d’exprimer les pensées. Les anciens av
la chose qui en est faite, nous parlerons bientot de cette espèce de figure , ensuite la coupe est prise pour le vin. Le ciel,
n fondateur est apelée sorbone : le nom de sorbone se prend aussi par figure pour les docteurs de Sorbone, ou pour les sentime
lepse, je suis absent de Rome, je me tiens à la campagne. Par la même figure (…) signifie encore manquer (…) être tel que les
n que les idées accessoires ont entre elles. On raporte aussi à cette figure ces façons de parler des poètes, par lesquelles i
Mais revenons à la synecdoque. Come il est facile de confondre cette figure avec la métonymie, je crois qu’il ne sera pas inu
ot qui dans le sens propre marque le plus. dans l’une et dans l’autre figure il y a une rélation entre l’objet dont on veut pa
qu’on peut remarquer dans les exemples de l’une et de l’autre de ces figures . L’antonomase L’antonomase est une espèc
mé de Jacob. Comunication, paroles Les rhéteurs parlent d’une figure apelée simplement comunication ; c’est lorsque l’
uriez vous fait en ma place ? etc. En ce sens la comunication est une figure de pensée, et par conséquent elle n’est pas de mo
e figure de pensée, et par conséquent elle n’est pas de mon sujet. La figure dont je veux parler est un trope, par lequel on f
faire retomber la gloire sur sa seule persone. On peut regarder cette figure come une espèce particulière de synecdoque, puisq
est bienfait, ou du moins qu’on le croit ainsi. On apèle aussi cette figure exténuation : elle est oposée à l’hyperbole. L
t extrèmement vite, nous disons qu’il va plus vite que le vent. Cette figure s’apèle hyperbole, mot grec qui signifie excès.
ue d’amuser l’imagination, et non quand il faut toucher le coeur. Les figures qui plaisent dans un épithalame, déplaisent dans
e en Afrique. « il part baigné de pleurs, etc. » je ne mets ici cette figure au rang des tropes, que parce qu’il y a quelque s
étoit présent ; car d’ailleurs les mots qui sont employés dans cette figure conservent leur signification propre. De plus, el
inutile de la remarquer ici. La metaphore La métaphore est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la s
en colère au lion, et voilà ce qui distingue la métaphore des autres figures . Il y a cette diférence entre la métaphore et la
ur de l’épitaphe a voulu parler de la vue de l’esprit. Au reste cette figure joue trop sur les mots pour ne pas demander bien
e par des images qui toutes ont raport à l’image principale par où la figure a comencé : ce qui est essenciel à l’allégorie. V
t point afecté come on l’est à la lecture d’un ouvrage burlesque. Les figures doivent venir, pour ainsi dire, d’elles mêmes ; e
en écrivant, dit-il ailleurs, etc. » L’ironie l’ironie est une figure par laquelle on veut faire entendre le contraire
dans Voiture. Je ne sai si l’usage que ces auteurs ont fait de cette figure seroit aujourd’hui aussi bien reçu, qu’il l’a été
lheureux, dit Cicéron, etc. » L’euphemisme l’euphémisme est une figure par laquelle on déguise des idées desagréables, o
ême remarque. « ne devrois tu point mourir etc. » c’étoit par la même figure qu’au lieu de dire je vous abandone, je ne me met
’euphémisme et l’ironie ont doné lieu aux grammairiens d’inventer une figure qu’ils apèlent antiphrase, c’est-à-dire, contre-v
us et quelques autres ne veulent point mètre l’antiphrase au rang des figures . Il y a en éfet je ne sai quoi d’oposé à l’ordre
uction qu’on apèle hypallage, mot grec qui signifie changement. Cette figure est bien malheureuse : les rhéteurs disent que c’
la renvoient aux rhéteurs : l’hypallage, à vrai dire, n’est point une figure de grammaire, dit la nouvèle méthode de P. R. c’e
e de grammaire, dit la nouvèle méthode de P. R. c’est un trope ou une figure d’élocution. le changement qui se fait dans la co
on. le changement qui se fait dans la construction des mots par cette figure ne regarde pas leur signification, ainsi en ce se
ette figure ne regarde pas leur signification, ainsi en ce sens cette figure n’est point un trope et doit être mise dans la cl
’on juge à propos de placer l’hypallage, il est certain que c’est une figure très remarquable. Souvent la vivacité de l’imagin
s ; ainsi dans les anciens la transposition dont nous parlons est une figure respectable qu’on apèle hypallage, c’est-à-dire,
le même honeur. Je vais ajouter encore ici quelques exemples de cette figure , pour la faire mieux conoitre. Virgile fait dire
nous. Il y a de la petitesse et une sorte de fanatisme à recourir aux figures pour excuser des expressions qu’ils condâneroient
tre-sens et aux équivoques ; autrement tout seroit confondu, et cette figure deviendroit un azile pour l’erreur et pour l’obsc
l’univers, il se sert de (…). L’onomatopée L’onomatopée est une figure par laquelle un mot imite le son naturel de ce qu
n mot imite le son naturel de ce qu’il signifie. On réduit sous cette figure les mots formés par imitation du son ; come le gl
e leurs cris, surtout dans les langues originales. upupa, etc. Cette figure n’est point un trope, puisque le mot se prend dan
ult est un Virgile . La métonymie et la synecdoque aussi-bien que les figures qui ne sont que des espèces de l’une ou de l’autr
méneront insensiblement aux observations. Des tropes Come les figures ne sont que des manières de parler qui ont un car
particulier auquel on a doné un nom ; que d’ailleurs chaque sorte de figure peut être variée en plusieurs manières diférentes
manières et à leur doner des noms particuliers, on en fera autant de figures . Delà les noms de (…), et autres pareils qu’on ne
e hypallage ce qu’un autre nome métonymie : les noms de ces sortes de figures étant arbitraires et quelques uns aïant beaucoup
(…). Cicéron remarque aussi que les rhéteurs noment hypallage la même figure que les grammairiens apèlent métonymie. Aujourd’h
nit encore un bel exemple de cette variété dans les dénominations des figures , il apèle métaphore ce que Quintilien et les autr
euses, dit que ceux qui sont instruits du bon et du mauvais usage des figures , ne trouveront que trop d’exemples à reprendre. (
de deux mots, fait une espèce de jeu, dont les rhéteurs ont fait une figure qu’ils apèlent paronomase ; par exemple, (…), les
iste indépendament des mots. J’observerai à cette ocasion deux autres figures qui ont du raport à celle dont nous venons de par
ésinance de cas, de tems, ou de persone, come (…). Ces deux dernières figures sont proprement la même ; on en trouve un grand n
leau à la critique du public, un cordonier censura la chaussure d’une figure de ce tableau : Apelles réforma ce que le cordoni
u pascal, le serpent d’airain élevé dans le désert, étoient autant de figures du sacrifice de la croix. Enfin, lorsque ces expl
cette idée. On peut considérer le corps en général sans penser à la figure ni à toutes les autres propriétés particulières d
ra encore mieux par cet exemple. Les noms que l’on done aux tropes ou figures dont nous avons parlé, ne représentent point des
tres de l’art d’inventer le terme de métaphore et les autres noms des figures  : par là ils réduisent à une espèce, à une classe
essemblance qu’elles sont comprises dans chaque sorte particulière de figure , c’est-à-dire, dans la même manière d’exprimer le
ervations sur l’usage, ainsi comencez par faire lire les exemples des figures avant que d’en doner la définition. Il n’y a rien
l y a des mots synonimes. nous avons vu qu’un même mot peut avoir par figure d’autres significations que celle qu’il a dans le
ouvent que dans la pratique on emploie ces mots l’un pour l’autre par figure , en conservant toujours l’idée principale et en a
8 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
rquoi dans telle esquisse qui n’est guère plus grande que ma main les figures prennent-elles six, sept, huit, neuf pieds de hau
eds de hauteur, et dans telle ou telle composition, même estimée, des figures qui ont réellement cette proportion, la perdent-e
moitié ? Il faut chercher l’explication de ce phénomène, ou dans les figures mêmes, ou dans le rapport de ces figures avec les
de ce phénomène, ou dans les figures mêmes, ou dans le rapport de ces figures avec les êtres environnans. Dans tout tableau l’o
llez voir l’ offrande à l’amour de Greuze, et vous me direz ce que sa figure principale devient à côté des arbres énormes qui
e dont un bassin reçoit les eaux. Autour de ce bassin il y a quelques figures d’hommes et d’animaux. Un pont jetté du côté droi
n lac ; au-delà, un lointain, une campagne ; au pied de l’arcade, une figure  ; plus sur le devant au bord des eaux, une autre
l’arcade, une figure ; plus sur le devant au bord des eaux, une autre figure . Je ne caractérise point ces figures si peu soign
evant au bord des eaux, une autre figure. Je ne caractérise point ces figures si peu soignées qu’on ne sait ce que c’est, homme
cette condition qu’on anime les ruines. Monsieur Robert, soignez vos figures , faites-en moins, et faites-les mieux ; surtout é
moins, et faites-les mieux ; surtout étudiez l’esprit de ce genre de figures , car elles en ont un qui leur est propre : une fi
de ce genre de figures, car elles en ont un qui leur est propre : une figure de ruines n’est pas la figure d’un autre site. gr
les en ont un qui leur est propre : une figure de ruines n’est pas la figure d’un autre site. grande galerie éclairée du fond.
vant de la galerie, dans les entre-colonnements, une foule de petites figures , de petits groupes, de petites scènes très-variée
s étudiez Vernet, apprenez de lui à dessiner, à peindre, à rendre vos figures intéressantes ; et puisque vous vous êtes voué à
faire, mais l’idéal vous manque. Ne sentez-vous pas qu’il y a trop de figures ici, qu’il en faut effacer les trois quarts ? Il
n n’apperçoit que les têtes, femme qui ramène un cheval. Le reste des figures de ce côté est masqué par un grand piédestal qui
tour avec celles du fond. à la façade de cette dernière, une mauvaise figure de saint dans sa niche ; au bas de la niche, la g
chevaux n’ébranleraient pas : absurdité palpable. Sur les degrés, une figure d’homme qui monte ; vers le milieu, une figure de
e. Sur les degrés, une figure d’homme qui monte ; vers le milieu, une figure de femme qui descend ; au haut un petit groupe d’
ue est en niches, ces niches sont remplies de statues. Des groupes de figures qu’on a peine à discerner sont répandus dans les
t à lire que moi à les écrire. Souvenez-vous seulement que toutes ces figures , tous ces groupes insignifians prouvent évidemmen
rrassât ? Je n’en crois rien. Et puis on ne sait ce que c’est que vos figures . Au sortir des arcades, les eaux sont reçues dans
d de ces eaux rassemblées, sur une langue de terre à gauche, d’autres figures d’hommes, de femmes, d’enfans, de pêcheurs. Au ha
de la cour du palais que l’artiste a peinte inondée. Il n’y a ici ni figures ni accessoires poétiques, c’est le bâtiment pur e
le faire et pour la couleur ; que n’est-il encore un Vernet pour les figures et le ciel ! Les fabriques sont de la touche la p
’entrée est on ne saurait plus naturelle et plus vraie. C’est une des figures de ces anciens petits tableaux de Chardin. Ce gra
escend de droite à gauche. Vers le milieu de sa hauteur, deux petites figures . Mère assise avec son enfant devant elle. à gauch
Pareils accessoires de l’autre côté. Cela est chaud, mais dur et cru. Figures bien disposées, mais si croquées, qu’on a peine à
r, espèce de cellier où l’on voit des tonneaux, une échelle, quelques figures . Du même côté, un peu vers la gauche, sous la con
. Au-dessus de cet escalier, sur la plate-forme, une foule de petites figures si barbouillées qu’on ne sait ce que c’est, quoiq
fenêtre grillée qui est presque de niveau avec la plate-forme et les figures . Si l’on n’exige dans ces sortes de compositions
ours plus ou moins content de Robert. Mais de bonne foi, que font ces figures -là ? Est-ce là une scène souterraine ? J’aimerais
gradé. Sur cet escalier, et autour de la colonnade, petits groupes de figures qui vont et viennent. Ce n’est rien que cela. L’i
as côtés d’une église. Contre la balustrade et aux environs, quelques figures , parmi lesquelles une qui regarde en bas. Au bas
touche, une fraîcheur délicieuse. C’est bien dommage que les petites figures ne répondent pas à la perfection du reste ; ces m
tre talent est assez rare, pour que vous y ajoutiez la perfection des figures  ; et quand vous les saurez dessiner facilement, s
uggérera une infinité de scènes intéressantes. Vous ne ferez plus des figures pour faire des figures, vous ferez des figures po
e scènes intéressantes. Vous ne ferez plus des figures pour faire des figures , vous ferez des figures pour rendre des actions e
Vous ne ferez plus des figures pour faire des figures, vous ferez des figures pour rendre des actions et des incidens. Vernet
pour rendre des actions et des incidens. Vernet distribue aussi des figures dans ses compositions, mais indépendamment de l’a
entr’ouvertes, chancelantes, vermoulues ! Ah ! Monsieur Robert, ces figures ne sont pas les seules, il y en a d’autres dont i
e bien le lieu, mais il ne trouve pas le sujet de la scène. Comme ses figures ne lui coûtent guère, il n’en est pas économe, il
ut, une femme accroupie. Pauvre de composition, sans effet ; les deux figures mauvaises. Cela n’a pas coûté une matinée à l’art
à deux yeux ; une ovale mal terminée, et voilà une tête, et voilà une figure qui s’agite, qui court, qui regarde, qui crie. Le
autre servante accroupie et récurant aussi. Par derrière ce groupe de figures , un très-grand vaisseau de bois. Sur un plancher
9 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Pajou » pp. 325-330
t un ciseau, des beautés, de la peau, de la chair dans cette insipide figure  ; elle est faite largement ; il y a de la souples
regardez ni ces enfans de M. de Voyer , ni M. de Sanscey , ni cette figure de la magnificence, dont Pajou n’a pas la premièr
ura trouvé que je n’avais pas le sens commun. Caffieri. l’innocence. figure en marbre de 2 pieds 4 pouces de proportion. L’ i
re son prétendu caractère ; l’innocence est simple en tout. Du reste, figure charmante, bien composée, bien drapée ; le linge
évère ; c’est bien la supérieure de ce couvent. J’aime beaucoup cette figure  ; elle imprime le respect ; on lui voit neuf pied
r son bras, l’autre bras tombant mollement sur une de ses cuisses, la figure de l’amitié. Ce modèle de tombeau est simple et b
e et beau, l’ensemble en est pittoresque, et l’on ne désire rien à la figure de l’amitié de tout ce qui tient aux parties de l
de sa grandeur. Hors du bas-relief, à droite, contre un pilastre, une figure de ronde-bosse tenant une balle dans la main, fou
ue l’humilité. à gauche, adossée au pilastre correspondant, une autre figure de ronde-bosse, un calice à la main, ce calice su
ce calice surmonté d’une hostie, l’autre main montrant le vase sacré. Figure hiéroglyphique, paquet de draperies. Entre ces de
e bas-relief sur le fond. Ouvrage commun dans toutes ses parties. Ces figures des côtés en détruiraient le silence, s’il y en a
ouches. Quand l’idée est absurde, j’ai peine à parler du faire. Cette figure est bien modelée, et il y a, certes, de très-bell
t l’ innocence : pourquoi avoir écrit votre intention au bas de votre figure  ? C’est une sottise. Avez-vous craint que nous ig
tête du berger de repos, c’est la copie assez fidelle de la première figure qu’on trouve à gauche, aux tuileries, en entrant
d’oncle, moi. Francine. un Christ à la colonne. il attend la fessée. Figure commune, plate de caractère et d’expression, sans
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
mens interessans à tout ce qu’on fait parler comme à exprimer par des figures , et à présenter sous des images capables de nous
e aussi touchant s’il étoit exprimé en termes magnifiques et avec des figures ambitieuses. Le vieil Horace ne m’interesseroit p
oit ainsi contre la vrai-semblance qu’il se servit dans son recit des figures qu’un homme saisi, et qui ne songe point à être p
ut qu’hors de ces deux occasions le stile de la poësie soit rempli de figures qui peignent si bien les objets décrits dans les
tre éclat : elle paroît bien plus relevée, lorsqu’elle est revêtuë de figures poëtiques, et lorsqu’elle met entre les mains de
nt à voir dans son discours une précision seche qui écarte toutes les figures capables de nous émouvoir et de nous séduire, ni
re les vers et la prose. Bien des métaphores qui passeroient pour des figures trop hardies dans le stile oratoire le plus élevé
tile oratoire le plus élevé, sont reçuës en poësie. Les images et les figures doivent être encore plus frequentes dans la plûpa
. Quintilien explique si bien la nature et l’usage des images et des figures dans les derniers chapitres de son huitiéme livre
iode. Un homme sans genie tombe bientôt dans la froideur qui naît des figures qui manquent de justesse, et qui ne peignent poin
peignent point nettement leur objet, ou dans le ridicule qui naît des figures lesquelles ne sont point convenables au sujet. Te
les ne sont point convenables au sujet. Telles sont, par exemple, les figures que met en oeuvre le carme auteur du poëme de la
erieuses. Le conseil d’un ami peut bien nous faire supprimer quelques figures impropres ou mal imaginées ; mais il ne peut nous
11 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
Chapitre IV. Des figures  : métaphores, métonymies, périphrases Voilà don
igurés : c’est à ces emplois qu’on a donné le nom de tropes. Quelques figures de pensées, ou figures de passions, ne sont aussi
plois qu’on a donné le nom de tropes. Quelques figures de pensées, ou figures de passions, ne sont aussi que des corruptions mo
er la nuance précise que la pensée exige : c’est ce qu’on appelle les figures de construction. Enfin par certaines combinaisons
l’exact degré et la couleur particulière. C’est ce qu’on appelle les figures de pensées, figures de passion, d’imagination ou
couleur particulière. C’est ce qu’on appelle les figures de pensées, figures de passion, d’imagination ou de raisonnement. En
figures de passion, d’imagination ou de raisonnement. En général, les figures servent à rendre ce qui échappe à la prise brutal
ur nous autant que chat ou cheval, où l’étymologie ne découvre pas de figure . Pareillement nous ne croyons pas prendre dans la
pensée, nous ne pensons point nous comparer au sculpteur qui tire une figure d’un bloc de marbre. Quand les lettres de commerc
nctionnaires, soyez sûres que les rédacteurs ne croient pas faire une figure , et que nulle forme légère et mobile ne passe dev
l’ennui de n’être pas payé. Le préfet qui suspend un maire, ne se le figure pas autrement qu’exclu pour un temps de la mairie
le pays qu’il arrose ou pour le peuple qui vit sur ses bords. De ces figures les unes contiennent une comparaison : Devant ce
nt eux. On ne s’inquiète plus guère aujourd’hui de la noblesse de la figure , et on ne lui demande que la justesse et la conve
uer le lecteur à la recherche du terme propre qu’elles cachent. Si la figure n’est qu’un rébus, si ce n’est qu’un mot à devine
e un plus riche cortège d’impressions, que le mot Thétis. Pour que la figure soit bonne, il faut qu’éveillant instantanément l
asser par ce mot propre, s’abandonne tout entier à l’impression de la figure , et l’imagination voit défiler toutes les scènes
canons accroupis à la porte des Invalides peut paraître bizarre : la figure cependant est d’une justesse saisissante dans le
que. Pendant six ans on vit, loin derrière l’Afrique….. Cette grande figure en sa cage accroupie,          Ployée, et les gen
est de bon goût, quand les expressions figurées qui font cortège à la figure initiale naissent d’une création incessante de l’
uand, par un renversement des rôles, l’esprit sacrifie la pensée à la figure , quand celle-ci, devenant tyrannique en cessant d
ir la rigueur du sens, la précision de la pensée et la justesse de la figure , et il faut seulement éviter d’établir entre des
des mots qui jurent une dépendance grammaticale qui surchargerait la figure d’une autre figure14. Enfin il ne faut jamais oub
libre. 11. Ironie ; hyperbole ; litote ; euphémisme. 12. C’est la figure qu’on appelle catachrèse. 13. Métonymie, synecdo
as : il y a là 1° une métonymie, le sabrepour Napoléon ; 2° une autre figure qui personnifie le sabre, l’anime et le dote d’in
12 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
me la partie antérieure et la plus basse du tableau, un groupe de six figures  ; la mère éplorée soutenue par deux de ses femmes
nce, de douleur et de joie qui me confond. Ce malade donc et les deux figures qui groupent avec lui font une belle masse, bien
are expression. Les bras sont dessinés comme les Carraches ; toute la figure dans le style des premiers maîtres d’Italie. La t
 Watelet n’en approchent pas. Cependant la draperie de cette maussade figure est bien jettée, et dessine bien le nu, ce bras g
n empâté, il est seulement un peu équivoque et semble appartenir à la figure verte qui est à côté. Celle-ci qui aide la premiè
et cette mère avec ses suivantes chassées en avant, font paraître les figures d’en bas colossales. Il n’y a qu’une voix sur vot
n’y a qu’une voix sur votre malade qui se déchire le flanc, c’est une figure de l’école du Carrache, et pour la couleur, et po
vois, plus je la trouve belle. ô la belle, la grande, l’intéressante figure  ! Comme elle est simple ! Comme elle est bien dr
mme elle les conserve dans la position la plus défavorable ! Si cette figure vous appartenait, et qu’il n’y eût que ce mérite
un seul et même but, avec une action et un mouvement propre à chaque figure , toutes ont un rapport commun à la sainte : rappo
rmenté, qu’il n’y ait ni naturel ni facilité dans la distribution des figures et des incidens, et qu’on n’y sente partout l’hom
-Christ au jardin des oliviers, que Parocel a exposé cette année. Ses figures sont placées sur trois lignes parallèles, en sort
ent l’enfant, tous ces objets forment un chaos, une masse compacte de figures . Si, sur le fond, derrière le père, vous imaginez
ies ou jaunes ou d’un rouge mêlé de teintes jaunes ; le manteau de la figure principale d’un beau jonquille, les ornements en
d’harmonie, plus de netteté, plus d’effet, plus de magie. De là, des figures poussées trop en devant seront trop grandes, et d
e. Ajoutez que tandis que le défaut d’air et de perspective porte les figures du devant vers le fond et du fond vers le devant,
ongtemps sans être peiné, mais c’est principalement au groupe des six figures placées sur le massif que cette peine se fait sen
pour recevoir toutes les chaînes imperceptibles qui émanent de cette figure , en saisir la mollesse, le naturel, la grâce, la
s, mais point ; rien de décidé ; qu’on ne sait toujours où posent les figures du parvis ; que cette grosse suivante à énorme de
os, que vous y ressentez partout la furia francese ; qu’à juger de la figure qui tient le petit enfant, par le plan qu’on lui
leur en sera toujours chaude, vigoureuse et vraie. Le groupe des deux figures dont l’une se déchire les flancs (quoiqu’il y ait
ait regardé), sera toujours d’un grand maître ; que s’il a pris cette figure , c’est ut conditor et non ut interpres, et que ce
; que ses compositions deviennent plus sages, plus décidées ; que les figures en soient mieux assises ; qu’il n’entasse plus tê
et harmonieux ; Doyen fatigant, papillotant, inégal, vigoureux ; les figures du bas vous y paraîtront beaucoup trop fortes pou
13 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre V. Figures de construction et figures de pensées. — Alliances de mots et antithèses »
Chapitre V. Figures de construction et figures de pensées. — Alliance
Chapitre V. Figures de construction et figures de pensées. — Alliances de mots et antithèses J
 Alliances de mots et antithèses Je n’insisterai pas sur les autres figures , et ne m’arrêterai point à les énumérer : ce sera
e me contenterai là-dessus de faire quelques observations. Il y a des figures qui consistent dans une impropriété voulue d’expr
maladroit qui tue son chien en tirant un lièvre. Ce qu’on appelle les figures de construction sont des incorrections plus ou mo
ignorance, et se remettre à l’école, au lieu de s’insurger. Quant aux figures dépensées, ou figures de passion, d’imagination,
tre à l’école, au lieu de s’insurger. Quant aux figures dépensées, ou figures de passion, d’imagination, de raisonnement, elles
it pas une prolepse ou une concession, il dit ce qu’il a à dire, sans figure , et sans façon, et ne saurait le dire autrement.
n’y a plus de choix : l’idée impose la forme et l’emporte. Le nom de figures convient mieux à certaines constructions, et cert
t qu’on ne parlera pas d’une chose, et l’on en parle. Dans toutes ces figures , on détourne une construction, une forme de phras
titue à celle qui équivaudrait proprement à la pensée. Sous ce nom de figures de pensées, on a rangé les choses les plus dispar
ompréhensible. » (Pascal.) L’antithèse n’est point, à vrai dire, une figure . C’est l’expression vive d’une perception vive. N
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
es passions, les vents et les fleuves. La France répresentée sous une figure de femme, le Tibre répresenté sous une figure d’h
ce répresentée sous une figure de femme, le Tibre répresenté sous une figure d’homme couché, et la calomnie sous une figure de
re répresenté sous une figure d’homme couché, et la calomnie sous une figure de satire, sont des personnages allegoriques. Ces
manteau bleu semé de fleurs de lys d’or : le Tibre répresenté par une figure d’homme couché, aïant à ses pieds une louve qui a
précaution d’écrire le nom de ces personnages allegoriques sous leur figure . Quoique Raphael fut très-capable de les rendre r
Medicis plairoit davantage, si Rubens au lieu du genie et des autres figures allegoriques, qui entrent dans l’action du tablea
ivinitez fait un effet merveilleux dans la composition, parmi tant de figures habillées que l’histoire obligeoit d’y mettre. Je
le vouloit qu’on supposât un lieu théatral. Si Rubens avoit besoin de figures nuës pour faire valoir son dessein et son coloris
euvent être introduites dans ces dernieres compositions que comme des figures allegoriques et des symboles. Or nous avons déja
ositions à peu près au même usage que les égyptiens emploïoient leurs figures hierogliphiques ; c’est-à-dire pour mettre sensib
e. Il ne sçauroit entrer dans cette composition qu’un petit nombre de figures , et les figures ne sçauroient être trop faciles à
t entrer dans cette composition qu’un petit nombre de figures, et les figures ne sçauroient être trop faciles à reconnoître. Si
au peintre d’alterer l’élegance et la simplicité de sa pensée par des figures qui rendent le tableau plus composé, mais qui ne
îné rapidement par des coursiers. Ce char renverse dans sa course les figures étonnées des villes et des fleuves, qui formoient
et des fleuves, qui formoient la frontiere des hollandois, et chaque figure se reconnoît d’abord ou par l’écu de ses armes ou
ue les peintres n’y eussent point introduit un si grand nombre de ces figures qui ne peuvent point nous parler, comme tant d’ac
e enim picturae probari… etc. ce passage m’exemptera de parler de ces figures qu’on appelle communement des grotesques. Les pei
leur action, qui doit toujours imiter la verité historique, quelques figures allegoriques de celles qui sont convenables au su
Dieu nous reveloit par leur bouche. Dieu leur inspiroit lui-même les figures dont ils devoient se servir, et l’application qu’
nature se sert dans l’expression des passions, que pour inventer des figures emblêmatiques. On produit tant qu’on veut de ces
15 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
. Le visage en a pris un air de contrainte et de peine. Couvrez cette figure , n’en montrez que les pieds à la nature ; et la n
émité de ce pied la nature évoquée derechef se chargeait d’achever la figure , vous seriez peut-être surpris de ne voir naître
une chose me surprenait, moi, c’est qu’il en arrivât autrement. Une figure humaine est un système trop composé pour que les
crifice en cent manières diverses. Je n’ai jamais entendu accuser une figure d’être mal dessinée, lorsqu’elle montrait bien [d
s. Ce sont ces fonctions qui déterminent et la grandeur entière de la figure , et la vraie proportion de chaque membre et leur
é ; et le magistrat et le militaire et le portefaix. S’il y avait une figure difficile à trouver, ce serait celle d’un homme d
oit dur et sec, et que je ne retrouve ce maudit écorché même dans ses figures de femmes ? Puisque je n’ai que l’extérieur à mon
ture s’oublie, l’imagination se remplit d’actions, de positions et de figures fausses, apprêtées, ridicules et froides. Elles y
si rare aujourd’hui de voir un tableau composé d’un certain nombre de figures sans y retrouver par-ci par-là quelques-unes de c
nombre de figures sans y retrouver par-ci par-là quelques-unes de ces figures , positions, actions, attitudes académiques qui dé
Voyez Raphael, le Sueur ; ils placent quelquefois trois, quatre, cinq figures debout les unes à côté des autres, et l’effet en
e de l’objet que vous copiez ? Tâchez, mes amis, de supposer toute la figure transparente et de placer votre œil au centre. De
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
notre esprit n’y est pas trompé, nos sens du moins y sont abusez. La figure des objets, leur couleur, les reflais de la lumie
un grand peintre, croïe quelquefois appercevoir du mouvement dans ses figures . Les vers les plus touchans ne sçauroient nous ém
rvi de cette image pour faire le fond d’un tableau dont la principale figure est le portrait d’une princesse sortie du sang de
tous les objets sur lesquels la curiosité peut s’exercer. Il faut des figures pour faire entendre sûrement et distinctement, le
larté dont son sujet est susceptible. Cependant il est arrivé que les figures dont Vitruve avoit accompagné ses explications s’
s tombent tous d’accord que son texte seroit clair si nous avions ses figures . Quatre lignes tracées sur le papier concilieroie
oir le rapport d’une nouvelle découverte, si l’on ne joignoit pas une figure à ce rapport. Un des proverbes italiens dont l’us
fréquent, est qu’on fait tout concevoir à l’aide d’un dessein, d’une figure . Les anciens prétendoient que leurs divinitez eus
r dans les compositions destinées à être vûës de loin, des parties de figures de ronde bosse qui entrent dans l’ordonnance et q
qui entrent dans l’ordonnance et qui sont coloriées comme les autres figures peintes entre lesquelles ils les mettent. On prét
nonciade de Genes et celle du Jesus à Rome, où l’on a fait entrer des figures en relief dans l’ordonnance, ne trouvent point qu
17 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
le résultat, je n’en doute pas, serait assez insignifiant. À voir ces figures , pour la plupart énergiques, avec des traits fort
donner encore de conclusion ferme. Il est trop facile de lire sur les figures  : on y voit tout ce qu’on veut y voir. L’idée que
, dans les cadres d’or, j’aurai vu de tous les côtés m’apparaître ces figures étranges sur lesquelles le regard ne sait comment
e ces galeries, et vous reconnaîtrez qu’il n’y a pas un détail de ces figures peintes ou sculptées qui soit vraiment ce qu’il e
ous semblait que dans ce peuple de statues aux gestes fixes, dans ces figures au relief incertain il y avait quelque chose d’ét
t de de le lancer dans l’air, éprouvera le besoin d’y tracer diverses figures , des comètes, des croissants, des personnages gro
binaisons et des modifications, en couleurs primitives, de toutes les figures mathématiques susceptibles de preuve et de démons
les pincettes prendront des formes animales ; ailleurs ce seront des figures humaines, des paysages, des scènes de chasse ou d
on mentale, les images de la nature, et les reconnaître même dans une figure grossière qui n’en reproduit que quelques traits.
s aient cette esquisse. Ils ne sauraient imaginer à vide, sans aucune figure qui serve de soutien et comme d’armature à l’imag
se où l’un aurait glissé si l’autre ne l’avait retenu par le bras, la figure d’un voisin de table d’hôte. Quand cette faculté
es gris à peine bordés de rouge, comme une braise qui s’éteint. Je me figure encore un paysagiste qui essaierait de rendre d’a
es on se plaira à voir des ébauches de forme humaine. Considérant une figure géométrique qui représente par exemple un cube, o
hypothèse à l’autre on renversera à volonté le relief apparent de la figure . Pour peu que l’on soit imaginatif, on arrive à s
issons de nos représentations ». Sans doute, quand nous regardons une figure représentative, il faut bien que notre imaginatio
effort pour se placer dans le tableau, chercher à se fondre dans les figures en les modifiant au besoin, tant qu’enfin nous no
e n’est pas ainsi qu’elles vous apparaissent. Vous savez bien que ces figures , peintes sur la toile, ne sont que de simples rep
îtrait dans la nature. Alors de véritables suggestions s’opèrent. Les figures , prenant un étrange relief, semblent se détacher
n tableau, si nous le regardions d’un œil froid et positif ? Entre la figure peinte en réalité sur la toile et la chose représ
onde. Dans le décor, l’illusion sera rarement poussée aussi loin. Les figures , suivant la technique du genre, seront plus conve
er. Ainsi quand je regarde, sur ce coffret chinois orné de nacre, les figures variées qui en forment le décor, j’évoque toute u
ramène sur lui mon attention pour en apprécier la forme, ce sont les figures qui s’aplatissent, perdent leur vertu représentat
our rompre l’uniformité des surfaces, le dessinateur y trace quelques figures géométriques, cercles, étoiles, polygones, ou mêm
il d’ornements de ce genre ? La curiosité est d’abord excitée par ces figures . Notre intelligence, faculté ordonnatrice, se pla
nature ! Aucune échappée vers le monde vivant et animé ! Rien que des figures sèches et nues, belles sans doute, mais de la fro
rolonge, a pour effet d’assoupir notre conscience au degré voulu. Ces figures rayonnées et comme scintillantes sur lesquelles s
araître dans le même contour, en le regardant d’un certain biais, des figures diverses ; et ces figures, bien que cernées d’un
ur, en le regardant d’un certain biais, des figures diverses ; et ces figures , bien que cernées d’un trait réel, pour un peu no
uelles auxquelles nous trouvons tant de charme. Parfois ce seront des figures complexes que l’œil prendra plaisir à décomposer
res fois le décor nous invite à combiner quelques éléments simples en figures plus complexes. Ainsi, dans un vitrail fait d’un
losanges, des hexagones, des polygones étoilés, en un mot toutes les figures géométriques qui peuvent être engendrées par le t
able kaléidoscope où l’œil voit les verres polychromes se combiner en figures cristallines d’une inépuisable variété. Mais l’il
expliquer verbalement. Essayons cependant. Lorsque nous regardons des figures qui se détachent en silhouette sur un fond de cou
e colorée, qu’une nappe unie qui est censée se continuer derrière les figures , au second plan. Si pourtant nous voulions y fair
s que les parties du fond, restées visibles entre les intervalles des figures , ont elles aussi des limites définies et par cons
bien, nous les verrons nous apparaître distinctement, tandis que les figures primitives, perdant leur contour, disparaîtront a
ai certaines décorations arabes ou byzantines, où les intervalles des figures sont ménagés de telle sorte qu’ils forment l’exac
propre. Ou bien en ce point où le fond de laque, resserré entre deux figures , aminci et comme laminé, devient lui-même simple
t des images de mouvement. — Mais une ligne n’est-elle pas une simple figure plane ? Où voyez-vous rien qui se meuve ? — Non,
’imagination du musicien. Il en est de même de la ligne. Ce n’est une figure inerte que pour le profane. Pour qui sait la rega
ont les lignes d’allure résolue, de rythme carré, qui se combinent en figures exactement symétriques ; le mineur, ce seront les
lignes alanguies, retombantes, au rythme fluide et moins accusé, les figures impaires où la symétrie est moins nettement perce
outer des détails. Qu’est-ce que cela ? L’artiste a sous les yeux une figure qu’il peut remplir à son aise de ses représentati
ombres, et l’essentiel sera fait. Au lieu d’un dessin, considérez une figure que l’on modèle : les opérations mentales seront
ale au moins équivalent à celui que fait le dessinateur pour voir une figure dans le contour qu’il a tracé ? Devant la statue
résenteront la profondeur sans nous en donner l’impression ; et leurs figures ne pourront se détacher de la toile qu’avec un ef
qu’un spectateur dépourvu d’imagination, et qui ne sait pas voir une figure dans l’espace. Pour un visuel, il n’y a même pas
hera, par une sorte de bravade, les mouvements hardis qui portent les figures droit vers le spectateur. Il est très intéressant
rès intéressant encore de voir comme un artiste imaginatif modèle une figure , la fait tourner, en indique les creux et les sai
’hallucination, sur une vision mentale tellement intense, que dans la figure qu’il trace il aperçoit en présence réelle l’obje
gré surprenant cette faculté de voir dans l’espace et de donner à des figures planes un relief hallucinant. En sculpture, l’œuv
t nous en donnent la vision forcée. Elle a la vertu fascinante de ces figures que le malade voit lui apparaître dans un pli de
l a voulu rendre. Mettre en saillie les traits caractéristiques d’une figure humaine pour en porter l’expression à son maximum
vre d‘art quand nous avons constaté ce qu’elle représente ? Voici une figure humaine, voici un paysage, voici une nature morte
par elle-même (ex. : Corot, Iwill). Dans le paysage faisons entrer la figure humaine. Suggestions nouvelles et surcroît d’expr
e troubler l’harmonie de l’œuvre, il la complète et l’enrichit. Cette figure , sur laquelle nos yeux se portent de préférence,
it faire des analyses analogues sur les harmonies du paysage et de la figure humaine dans mainte composition de Millet, de Caz
omposition de Millet, de Cazin, de Jules Breton. Sans doute, quand la figure humaine prend dans l’œuvre du peintre une telle i
ns ces œuvres où le paysage n’est qu’un fond sur lequel se détache la figure humaine. Sans doute encore l’expression se déplac
te paysage de banlieue comme dans le site le plus enchanteur. III. Figure humaine Enfin nous arrivons aux œuvres dans le
. Figure humaine Enfin nous arrivons aux œuvres dans lesquelles la figure humaine est représentée seule ; et je dis que mal
Je vérifie l’exactitude de la représentation, en m’assurant que cette figure est dessinée correctement, que les colorations en
ages d’ombre, de feuillage, de fontaines, de glaciers, de neige et de figures transies ? Sans doute il ne faut pas regarder de
parle des cas où le son et la musique mêmes, représentés par quelque figure allégorique, sont le sujet principal du tableau.
ouge si flamboyant ? Pourquoi cette ombre étrangement verdâtre sur sa figure  ? Au centre de ce tableau de bataille, voici un c
Vous êtes au pays du symbole. La nature du sujet, l’aspect irréel des figures , la fantaisie des colorations, somptueuses à l’in
nt, et n’y cherchât pas un surcroît d’expression. Chapitre V. Les figures symboliques De ce symbolisme des couleurs, su
crayon la silhouette de l’objet auquel il veut nous faire penser ; la figure la plus sommaire suffira, pourvu que nous puissio
voulu, il aura le sentiment d’une harmonie entre l’aspect irréel des figures et la nature abstraite des idées qu’elles doivent
er. Mais il ne suffit pas, bien entendu, de peindre ou de modeler une figure quelconque, et de la désigner d’un nom général av
dre le moins possible, de la condenser tout entière dans cette simple figure , désespéré de n’avoir pas pour la traduire des mo
tation d’un fait particulier, mais d’une loi, d’une loi terrible. Ces figures deviendront le symbole de notre destinée à tous.
élan représentent par exemple typique le départ pour la frontière, la figure volante qui plane au-dessus d’eux représente en l
le l’impression du merveilleux ; elles nous mettent sous les yeux des figures vivantes, animées, qui par leur mimique expressiv
que Dalou a composé son monument à Delacroix. La valeur d’art de ces figures est grande ; leur groupement fournit une ligne ha
e couronne conduit par degrés le regard et ramène l’attention vers la figure principale. Mais la formule même sur laquelle est
ué jusqu’à la satiété dans l’art. Nous sommes vraiment obsédés de ces figures conventionnelles qui, pour avoir été trop souvent
supportable monotonie ? Ce ne sont même pas des symboles. Ce sont des figures d’homme et de femme, correctes de forme peut-être
pure poésie. Il n’est pas difficile de personnifier le Silence en une figure quelconque qui se met le doigt sur la bouche. Mai
on veut nous faire penser par une image d’ordre tout différent. Toute figure symbolique de ce genre est à double sens. Soit pa
st à double sens. Soit par exemple l’épervier aux ailes déployées qui figure sur les monuments funéraires de l’antique Égypte.
ivrée du poids du corps et planant au-dessus du monde matériel. Cette figure a donc deux significations superposées ; elle rep
et du culte. Dans un panneau décoratif ayant pour sujet principal une figure allégorique, l’artiste introduira presque toujour
corateur cherchera toujours à établir une certaine analogie entre les figures dont il orne un objet et les idées ou les sentime
sera nécessairement quelque chose de fin, de précieux, de coloré, des figures aux teintes nettes et vives, cernées d’un trait p
ie est la phrase. Une composition allégorique qui nous montre quelque figure agissante est vraiment une proposition complète,
te, qui a son sujet, son verbe, et son complément. Le sujet, c’est la figure principale ; le verbe, c’est l’action qu’elle acc
verbe, c’est l’action qu’elle accomplit ; le complément, ce sont les figures accessoires sur lesquelles se porte son action. V
e poétique : ce seront les emblèmes significatifs dont on entoure une figure pour la qualifier. Ce rapprochement vous semble-t
xplique : presque toujours l’artiste, en même temps qu’il compose ses figures symboliques, se les traduit à lui-même par la par
Le vers peut entrer en toutes lettres dans le décor. Il y fera bonne figure . Il nous donnera le plaisir délicat de voir la mê
. C’est parler en profane. Les mots ne sont pas déplacés au milieu de figures emblématiques. Ne sont-ils pas, eux aussi, des im
sens figuré, pourquoi ne pas aller plus loin, et ne pas imaginer des figures qui pourraient recevoir plusieurs interprétations
ition. On s’évertue par exemple à trouver le sens véritable de mainte figure allégorique de la Divine Comédie. Que signifie ce
r donner une sensation d’art. Déconcerté, le spectateur contemple ces figures cabalistiques, étrange grimoire dont il cherche e
quera pas d’émouvoir l’imagination plus que ne le feraient de simples figures calligraphiques. On sent qu’il y a quelque chose
-nous de nous prêter à ces suggestions ? Libre à nous de regarder ces figures au sens littéral, comme un simple décor de conven
te est allé un peu loin. Il ne nous est pas loisible de voir dans ces figures un simple décor de convention : elles forment tro
de la composition. Peu leur importe la façon dont le cadre coupe les figures , ou le grossissement démesuré que prennent certai
océdés d’expression artificiels, certaines poses convenues, certaines figures d’un prétentieux symbolisme : art de mode et de s
de forme que ne l’était le modèle consulté par l’artiste ; certaines figures , imaginées par nos peintres, ont une beauté saisi
nt nous disposons, pour reproduire avec une suffisante exactitude une figure humaine, un paysage, il faut beaucoup de talent.
langue ; il a dans l’esprit un riche répertoire d’expressions, et des figures de style d’un effet infaillible, des tournures, d
ssin achève de nous rendre assez indifférents à leur justesse. Qu’une figure soit dessinée sur papier blanc ou bleu ; qu’une s
mitation stricte, l’art décoratif ne s’élèverait jamais bien haut. Se figure-t -on vraiment que pour composer un décor il suffise
ontiers qu’un autre entrer l’animal dans ses compositions. Mais je me figure que cette tendance à se faire animalier doit être
mesures précises en pieds et pouces, des tableaux de proportion, des figures schématiques, en un mot tout l’appareil de la sci
digieux effort d’invention plastique, a pu concevoir ces innombrables figures dont il a orné la Sixtine, les faisant entrer com
expérimenté qu’il soit, ne se risquerait à peindre de chic une grande figure  ; le sculpteur le plus savant n’oserait se fier à
récolte d’effets, et, brochant sur le tout, évocation en moi-même des figures appelées à compléter la composition. Une fois tou
ressif que celui qui aura été longuement étudié sur nature. IV. La figure humaine Nous ne saurions quitter ce sujet sans
re en particulier quelques mots de la représentation artistique de la figure humaine. Certains artistes ont une aptitude spéci
nt, si l’on y réfléchit, une différence. Dans la représentation de la figure humaine, l’expression prend une importance except
ceptionnelle. Ce problème se pose souvent à l’artiste, de trouver une figure ayant un caractère, une expression, une physionom
pression. Mais il est singulièrement malaisé à résoudre. Imaginer une figure d’homme ou de femme qui soit vivante, parlante, i
’être aperçu. Cette invention toute imaginative fournit peut-être les figures les plus homogènes, parce qu’elles ont été créées
ils ont dans les doigts plutôt encore que dans l’esprit, et voilà une figure qui apparaît. Elle a pris un certain caractère ;
différencier ses types. En revanche, il risquera de n’obtenir que des figures bizarres et incohérentes. On peut enfin combiner
lle doit exister à un degré éminent chez ceux qui savent imaginer des figures douées d’une vie intense et d’une véritable perso
eter, de l’objectiver dans cet homme qui est là, devant moi. Je me le figure si épouvanté que moi-même je m’en effraie par sym
ous aide, peu importe comment ni pourquoi, à imaginer l’expression de figure qu’il doit avoir. On procédera de même pour expri
ous avez une certaine pratique du dessin, vous réussirez à tracer une figure assez régulière. Mais à moins d’aptitudes excepti
perfection, ce n’est pas le goût, c’est l’idée. Vous sentez que cette figure , telle que vous l’avez tracée, n’a qu’un charme m
perfectionnant peu à peu le type traditionnel de beauté. Du type des figures d’Égine, épaules larges, pectoraux saillants, ven
est caractéristique de l’individu, simplifiera, généralisera : et la figure schématique qu’il obtiendra ainsi pourra être reg
endre à la légende chrétienne sa fraîcheur, de rapprocher de nous ces figures un peu lointaines en nous les présentant sous une
possible de rien créer de toutes pièces. Quand elle y réussirait, les figures qu’elle produirait ainsi ne seraient pour nous d’
soin de réduire ou d’amplifier dans les mêmes proportions toutes les figures qu’ils font entrer dans un même groupe, pour leur
ir est bien petite. Mais, comme on le voit, il ne s’agit là que d’une figure très accessoire, qui ne forme pas vraiment groupe
’une figure très accessoire, qui ne forme pas vraiment groupe avec la figure principale, et n’a dans la composition d’autre rô
ts dessinés à une échelle différente. Dans une médaille, à côté de la figure principale, nous verrons disposés divers emblèmes
if central ne soient pas hors d’échelle. Bien plus il arrive que deux figures représentées à une échelle différente ne sont pas
d’imagination, les proportions naturelles sont renversées ; c’est la figure principale qui est représentée en petit. Dans mai
st représentée en petit. Dans mainte composition décorative l’artiste figure en présence réelle, sur quelque objet reproduit d
cette rencontre imprévue de la convention avec la réalité : ainsi une figure de femme semble se pencher sur l’ouverture d’une
rêle d’oiseau de mer un appel dans la rafale. La dimension réelle des figures est médiocre. Quelle sera leur grandeur apparente
représentés dans une même attitude ; et cette répétition rythmique de figures semblables est d’un excellent effet décoratif. Ma
minimum, et a produit ainsi, sans songer à faire œuvre d’artiste, des figures schématiques d’une singulière beauté. On retrouve
e simple ligne tracée par lui se différenciera, à première vue, d’une figure tracée par un peintre. Le coup de crayon n’est pa
eux. On voit bien que l’artiste a coutume de composer mentalement ses figures avant de les exécuter. Alors même qu’il dessine d
ndra plaisir à la marquer fortement, comme dans les vitraux où chaque figure est cernée de plombs bien visibles, dans les tapi
que grecque, cette recherche de la ligne pour la ligne, qui donne aux figures peintes sur les vases antiques un caractère si pa
tiste se plaira à accentuer d’un libre mouvement de pinceau. Dans les figures purement ornementales, cette stylisation est parf
t se dénouent suivant un rythme déterminé et font comme un cadre à la figure (ex. : les compositions décoratives de Mucha). Ap
ramenant les formes à une parfaite symétrie ; et il en résultera des figures d’une sobre élégance, sorte de compromis entre le
aux raccords, aux enlacements, aux lignes hardiment lancées ; et les figures ainsi obtenues auront une sorte de beauté calligr
lification et de stylisation seront employés dans le tracé d’une même figure . On en peut voir un très intéressant exemple dans
r quel subtil artifice le décorateur est-il parvenu à conserver à ces figures , d’exécution si conventionnelle, un accent si vér
ui donne à la tête de l’animal une étrange expression de férocité. La figure est donc naturelle d’attitude, simplifiée comme c
force de rendre aussi différent que possible du monde réel. Certaines figures fantastiques seront obtenues par altération progr
s qu’il voit apparaître sur l’objet, cherchant après coup un sens aux figures ainsi tracées, et en accentuant le contour : tel
loré ; il y fera apparaître, par un jeu d’hallucination visuelle, des figures variées sur lesquelles s’exercera son outil ; et
mble que le vent emporte de ci de là les lambeaux diaprés ? De telles figures sont bien faites, par leur bizarrerie radicale, p
a forme. J’en dirai autant de ces mascarons grotesques, parodie de la figure humaine, que les architectes des siècles précéden
ui gêne l’imagination. Si l’on sculpte, au-dessus de notre porte, une figure humaine, ne vaut-il pas mieux la faire gracieuse
nante que grotesque ou farouche ? On peut faire une classe à part des figures de métamorphose qui nous font assister au passage
u passage progressif d’une forme à une autre. Ce sera par exemple une figure humaine qui se continuera en rinceaux de feuillag
erse, une plante perdra peu à peu la forme végétale et s’épanouira en figure humaine. Dans les grotesques de la Renaissance, v
e, des cornes d’abondance déversant des fruits. Considérées comme des figures composites et perçues d’ensemble, ces composition
ls aux rencontres de l’improvisation, il ne sait pas lui-même quelles figures vont apparaître sous son crayon ; il s’en donne l
e à croire qu’il ne faudrait pas abuser, dans l’art décoratif, de ces figures  : au fond, elles sont plus agréables à dessiner q
ables à dessiner qu’à regarder. V. Monstres composites D’autres figures enfin seront obtenues par assemblage de formes hé
ues artistes y ont réussi. Hokousaï, par exemple, avec ses étonnantes figures de cauchemar ; Gustave Doré, dont l’exubérante im
18 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
sens tout court. Qu’elle soit simple et claire. Par conséquent aucune figure oisive, aucun accessoire superflu. Que le sujet e
et je persiste. Otez à Watteau ses sites, sa couleur, la grâce de ses figures , celle de ses vêtements, ne voyez que la scène, e
qui a le sentiment du vrai : mais ce qu’il sent aussi, c’est que ces figures partagées, ces personnages indécis ne concourant
es compositions de Rubens. Je ne les entends pas. Qu’est-ce que cette figure qui tient un nid d’oiseaux, un Mercure, l’arc-en-
Est-ce que cela ne me touchera pas, ne m’intéressera pas plus que tes figures symboliques ? Tu m’auras montré le monarque prote
rofondément son sujet. Il s’agit vraiment bien de meubler sa toile de figures  ! Il faut que ces figures s’y placent d’elles-mêm
s’agit vraiment bien de meubler sa toile de figures ! Il faut que ces figures s’y placent d’elles-mêmes, comme dans la nature.
simple et claire ; sans quoi je dirai comme Fontenelle à la Sonate : figure , que me veux-tu ? La peinture a cela de commun av
nocente marraine qui est debout à ses côtés. Ne t’y trompe pas, cette figure -là me fera plutôt faire un péché le matin que tou
que et en expressive. Je me soucie bien que l’artiste ait disposé ses figures pour les effets les plus piquants de lumière, si
ue aucune composition moderne qui résistât à cet essai. De six à cinq figures , à peine en resterait-il deux ou trois sur lesque
e la pédanterie et du mauvais goût à s’y assujettir à la rigueur. Des figures nues dans un siècle, chez un peuple, au milieu d’
rement des sauvages prendre des habits et se civiliser. C’est que les figures à demi nues dans une composition, sont comme les
s beaux-arts. Mais si nous avons permis à l’artiste de dépouiller ses figures , n’ayons pas la barbarie de l’asservir à un costu
ldat romain. Je ne connais guère de lois sur la manière de draper les figures . Elle est toute de poésie pour l’invention, toute
point de modèle en nature, et dans les actions et les mouvements des figures , si loin des actions et des mouvements réels. Vou
ieur par état. Je ne saurais m’empêcher de croire qu’en sculpture une figure qui fait bien ce qu’elle fait ne fasse bien ce qu
19 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
au fur et à mesure ils revoient intérieurement les diverses lignes de figures blanches qu’ils viennent de tracer. Les enfants p
, et contre de très habiles joueurs. Il est clair qu’à chaque coup la figure de l’échiquier tout entier, avec l’ordonnance des
nté ». — M. Brierre de Boismont12 s’est appliqué à imprimer en lui la figure d’un de ses amis, ecclésiastique ; à présent, dit
les yeux après avoir regardé avec attention un objet quelconque, une figure dans une estampe, un dos de livre dans une biblio
uleurs plus arrêtées et plus vives. Je regardais de temps en temps la figure imaginaire et je me mettais à peindre ; je suspen
» Il est clair que, pendant plusieurs minutes de suite, il prenait la figure imaginaire pour une figure réelle. En effet, l’er
plusieurs minutes de suite, il prenait la figure imaginaire pour une figure réelle. En effet, l’erreur qui d’abord était pass
able. « Peu à peu, dit-il, je commençai à perdre la distinction de la figure imaginaire et de la figure réelle, et quelquefois
je commençai à perdre la distinction de la figure imaginaire et de la figure réelle, et quelquefois je soutenais aux modèles q
l’apparition d’une roue dentée au milieu de laquelle se trouvait une figure horrible, assurait d’avoir l’empire de commander
ant, il fut surpris d’apercevoir, à l’extrémité de l’appartement, une figure de femme, de grandeur naturelle, avec un enfant d
prise passé, il remonta à la source de l’illusion, et remarqua que la figure correspondait exactement à celle qu’il avait vue
ques minutes, elle est complète. Des architectures, des paysages, des figures agissantes ; défilent lentement, et parfois persi
complète. Puis, en m’éveillant sous la main qui me touche, je sens la figure s’effacer, se décolorer, s’évaporer ; ce qui m’av
réduire. — Quand un halluciné, les yeux ouverts, voit à trois pas une figure absente et qu’il y a devant lui un simple mur tap
a devant lui un simple mur tapissé de papier gris à bandes vertes, la figure en couvre un morceau qu’elle rend invisible ; les
ar souvent dans cet état l’esprit reste sain et le malade sait que la figure n’est pas réelle ; c’est le réducteur spécial, à
lumer une lumière. — Divers malades, qui dans les ténèbres voient des figures effrayantes, des agonisants, des cadavres, sont d
altercation, j’aperçus tout d’un coup, à la distance de dix pas, une figure de mort… L’apparition dura huit minutes. À quatre
la même vision se reproduisit… À six heures, je distinguai plusieurs figures qui n’avaient aucun rapport avec la première… Le
igures qui n’avaient aucun rapport avec la première… Le lendemain, la figure de mort disparut ; elle fut remplacée par d’autre
ndemain, la figure de mort disparut ; elle fut remplacée par d’autres figures représentant parfois des amis, le plus souvent de
ns leurs regards, leurs tailles, leurs habillements ; « seulement ces figures paraissaient un peu plus pâles que d’ordinaire40 
hallucinations involontaires des images volontaires. Quand certaines figures de sa connaissance avaient ainsi passé devant lui
r degrés. « Durant l’opération, dit Nicolaï, ma chambre se remplit de figures humaines de toute espèce. Cette hallucination dur
, qui voient les meubles de leur chambre remuer, grandir, prendre une figure fantastique et effrayante42 Dans ce cas, il arriv
er le mal de mer, et il était sur une couche dans la cabine, quand la figure de la dame apparut devant lui d’une façon si dist
abord une prière. « Je fus aussitôt interrompu par l’apparition d’une figure à grande barbe qui disparut aussitôt que je la mi
ises différentes, je fus interrompu par la même apparition ou par des figures de polichinelle qui disparaissaient quand je voul
e 1869). À la suite d’un songe trop long pour être raconté, ma propre figure m’est apparue, assise dans un fauteuil, près d’un
ables, en gardant, comme Nicolaï, toute sa raison. « Quelquefois les figures se montraient tout d’un coup ; mais le plus souve
traversé un nuage avant de se faire voir dans tout leur éclat. Chaque figure restait visible cinq ou six secondes, puis dispar
e, sombre, au milieu de laquelle se dessinait immédiatement une autre figure . » 41. Dr Moore, The Power of the Soul over th
20 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Hallé » pp. 71-73
un tableau à moitié peint sur lequel on a passé un glacis. Toutes ces figures vaporeuses, vagues, souflées, ressemblent à celle
t pas un nuage, c’est une petite fumée ou vapeur gris de lin ; et les figures qu’elles soutient sont tournées, contournées, mes
ût. Dans ce mauvais tableau il y a pourtant de la perspective, et les figures fuient bien du côté de la porte du fond. Il y a u
oup moins de spectateurs auroient senti ; c’est dans une multitude de figures , toutes debous, toutes vêtues de même, toutes ran
e non étudié, non académique, de ce contraste de nature. Ces vilaines figures ont je ne scais quoi de coulant, de fluant depuis
. Une ligne d’exagération de plus, et vous auriez eu une assemblée de figures à Calot qui vous auroient fait tenir les côtés de
me sauvage ? C’est un gueux. Et ces trois maussades, hydeuses, plates figures emmaillottées dans leurs draperies jusqu’au bout
s appelez cela la femme, les filles de Scilurus ? Et ces trois autres figures nues assises en dehors, à droite, en face de l’ho
21 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Dumont le Romain  » pp. 115-116
diesse et force. C’est certainement l’ouvrage d’un maître. Toutes les figures allégoriques sont d’un côté ; et tous les personn
le monarque pour un Thesée qui revient victorieux du [Minotaure]. La figure symbolique de la ville est simple, bien drapée, b
elle est du siècle de Jules Caesar ou de Julien. Le contraste de ces figures antiques et modernes ferait croire que le tableau
e de la Discorde dont les cuisses sont foulées par les pieds de cette figure . Mais après avoir appuyé un des pieds sur les cui
ttrait les dieux, les échevins et le peuple en désordre. En vérité la figure symbolique de la capitale est une belle figure. V
désordre. En vérité la figure symbolique de la capitale est une belle figure . Voyez-la. J’espère que vous serez aussi satisfai
22 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
ressemble à rien. Or il ne s’agit pas ici, mon ami, d’un buste, d’une figure , mais d’une scène où il y a quelquefois quatre, c
mais d’une scène où il y a quelquefois quatre, cinq, huit, dix, vingt figures  ; et vous croyez que mon ciseau suivra rigoureuse
z que mon ciseau suivra rigoureusement le contour délié de toutes ces figures , à d’autres cela ne se peut. Dans un moment, l’œi
enverse en sens contraire de Mars ; en sorte que les piés de ces deux figures prolongées venant à se rencontrer, elles formeroi
châtier la terre. Rien de plus difficile à imaginer que ces sortes de figures , il faut qu’elles soient de grand caractère ; il
appuié sur le coude, son miroir à la main, considère les deux autres figures avec satisfaction ; et j’y consens, si elle se co
id, plus impertinent, plus obscur encore que les précédents. Ces deux figures rapellent la scène de Panurge et de l’anglois qui
pas assez senti de trois ou quatre ans plus jeune que le reste de la figure  ; derrière cette vérité, un petit génie renversé
etté sur les épaules de l’abondance, l’autre bras tourné vers la même figure , dans la position et l’action d’un protecteur qui
n un mot, en autant de façons qu’il y a de manières de combiner trois figures . Quelle pauvreté ! Quelle misère ! Attendez-vous,
lamation. Du reste, tableau peint à merveilles. L’agriculture est une figure charmante ; mais tout à fait charmante, et par la
que de réflexion, de l’intention du peintre, et de l’indécence de la figure  ; si toutefois il y avoit indécence. Une scène re
éferent et doivent préférer les scènes où ils peuvent transporter les figures d’après lesquelles ils ont fait leurs premières é
oux le bonheur de sa sœur. Les artistes vous diront peut-être que les figures principales sont lourdes de dessein et de couleur
et libertin du dieu. La chaleur point à travers les pores de ces deux figures (oui, messieurs de l’académie, je persiste) ; c’e
nous cracherons sur la toile… " quoi sur cette Pénéloppe ? Sur cette figure , la plus belle peut être qu’il y ait au sallon ?
ces beaux plis, voyez donc… " je vois qu’en effaçant ces deux plates figures qui sont à côté d’elle ; l’asseyant sur un trépié
t, une sublime sybille. Je vois qu’en laissant à côté d’elle ces deux figures , mais leur donnant l’attention et le caractère qu
sse ; et ceux de la philosophie sont d’une servante. Et puis les deux figures , surtout celle-cy, ont un caractère domestique et
ssise. Elle est sortie de l’eau. Elle s’essuye. Comment une semblable figure peut-elle interresser ? Par la beauté des formes,
i vu cette composition, l’artiste n’a rien changé à l’action de cette figure . Caesar est debout sur l’autre barque. Son expre
et son poing fermé répondent fort bien à l’expression du reste de la figure . Il y a derrière Caesar, un beau jeune chevalier
en exagérer davantage les caractères. Point de milieu, ou de grandes figures et peu d’action ; ou beaucoup d’action et des fig
, ou de grandes figures et peu d’action ; ou beaucoup d’action et des figures de proportion commune. Et puis, il fallait penser
St Lambert, homme d’esprit, certes s’il en fut, de la composition des figures qui doivent décorer son poëme des saisons. C’est
nsi d’un art où le moindre intervalle mal ménagé fait un trou, où une figure trop éloignée ou trop raprochée de deux autres al
en regarder les productions ; que j’ai pris l’habitude d’arranger mes figures dans ma tête comme si elles étoient sur la toile 
ence à inspirer la terreur. Que je voye à gauche, un groupe de quatre figures  ; le maréchal mort et prêt à être emporté par ses
m’avourez que cette Susanne est une copie de celle de Van Loo. Cette figure simbolique de l’agriculture est tout à fait inter
bien faire des piés et des mains, une bouche, un nez, un visage, une figure entière, même de faire sortir cette figure de la
he, un nez, un visage, une figure entière, même de faire sortir cette figure de la toile ? Prendrons-nous les connoissances pr
23 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Vassé » pp. 323-324
une Minerve appuyée sur son bouclier, et prête à donner une couronne. figure de 6 pieds de proportion. Elle est assise et de r
profil ; le profil est petit. Plus on s’y arrête, plus on aime cette figure . Il y a de la souplesse dans les membres. Elle es
s, de tous les points du corps et sous tous les aspects ; ainsi d’une figure debout, d’une figure nue, d’une figure occupée de
du corps et sous tous les aspects ; ainsi d’une figure debout, d’une figure nue, d’une figure occupée de quelque manière que
tous les aspects ; ainsi d’une figure debout, d’une figure nue, d’une figure occupée de quelque manière que ce soit. Cette Mi
e est bien coëffée et son casque de bonne forme. la comédie. du même. Figure petite, faite avec peu de soin et d’expression. u
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 31, de la disposition du plan. Qu’il faut diviser l’ordonnance des tableaux en composition poëtique et en composition pittoresque » pp. 266-272
osé. Il faut pour cela que le tableau ne soit point embarassé par les figures , quoiqu’il y en ait assez pour bien remplir la to
l faut que les objets s’y démêlent facilement. Il ne faut pas que les figures s’estropient l’une l’autre en se cachant reciproq
composition poëtique d’un tableau, c’est un arrangement ingenieux des figures inventé pour rendre l’action qu’il répresente plu
re d’Iphigenie, par exemple, ne doit pas être caché derriere d’autres figures au sacrifice où l’on doit immoler cette princesse
able après celle de la victime. Rien n’est plus insupportable que des figures indifferentes placées dans le milieu d’un tableau
soutenir. Sur tout il ne faut pas qu’il se trouve dans le tableau des figures oiseuses, et qui ne prennent point de part à l’ac
e scene un nombre infini de personnages, placer plus heureusement ses figures , en un mot bien remplir une grande toile sans y m
25 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Allegrain » p. 322
Allegrain une baigneuse. figure en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion. Bel
e en marbre de 5 pieds 10 pouces de proportion. Belle, belle, sublime figure , ils disent même la plus belle, la plus parfaite
elle, sublime figure, ils disent même la plus belle, la plus parfaite figure de femme que les modernes aient faite. Il est sûr
la chair. Quelle souplesse de peau ! Il en faut convenir, toute cette figure est parsemée de charmes imperceptibles pour lesqu
dépriser le jugement, les artistes, les seuls vrais juges, mettent la figure d’Allegrain sur la ligne même du Mercure de Pig
ée était pauvre, je me suis trompé. Quand elle a produit une pareille figure elle est riche. Elle est pour le roi. Comme on av
26 (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Cochin » p. 332
sont de très-bons tableaux d’histoire, bien composés, bien dessinés, figures bien groupées, costume bien rigoureusement observ
vêtemens, et dans les caractères. Mais il n’y a point d’air entre les figures  ; point de plans ; sa composition n’a que l’épais
res symboliques ; surtout donne de la profondeur à ta scène ; que tes figures ne soient pas à mes yeux des cartons découpés, et
un nez, une bouche, un œil, mais bien pour saisir dans l’action d’une figure cette loi de sympathie qui dispose de toutes ses
our duquel les élèves travaillent pour le prix de l’expression. Cette figure élevée sur l’estrade, joue bien la dignité ; ces
n maladroit pour ne savoir pas étendre la scène avec une estrade, une figure , des rangs de bancs concentriques et des élèves d
27 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300
e large. Ce tableau, placé très-haut, et composé d’un grand nombre de figures , se voyait difficilement. Je demandai à Boucher c
e ses mains au poitrail si mollement que, si l’on ne voyait que cette figure , on jurerait qu’elle colle une image contre une m
de d’un péristile, et dans les entre-colonnemens une foule de petites figures agitées qu’on ne distingue pas. Le massacre s’exé
te sur une place publique, au centre de laquelle sur un piédestal une figure qui semble ordonner de la main. Et le faire comme
nole. du même. Les têtes du père et de la mère sont d’ivoire. Ici les figures pèchent par le dessin, mais ne sont pas ensemble.
he, il est bien posé ; la lumière dégrade à merveille sur lui ; cette figure est un effort de l’art. Il y a à droite une petit
28 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
u très belle ; c’est la chose comme elle a dû se passer. Il y a douze figures  ; chacune est à sa place, et fait ce qu’elle doit
u-dessus. Sur le devant, à terre, dans l’espace vide que laissent les figures , proche des pieds de la mère, une poule qui condu
nier, comme il convient à un paysan de sa profession. C’est une belle figure . Il écoute ce que le père dit à son gendre. Le pè
en dedans, est blanche : cela est dans la nature. Le fiancé est d’une figure tout à fait agréable. Il est hâlé de visage ; mai
t de tous les autres personnages. Le peintre a donné à la fiancée une figure charmante, décente et réservée. Elle est vêtue à
ançailles. Il faut voir comme les plis de tous les vêtements de cette figure et des autres sont vrais ! Cette fille charmante
point droite, mais il y a une légère et molle inflexion dans toute sa figure et dans tous ses membres, qui la remplit de grâce
gens de campagne ; mais que la mère, la fiancée, et toutes les autres figures sont de la halle de Paris. La mère est une grosse
29 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
saisi et qui le tiennent. Ce sont autant de têtes étonnées. Comme ces figures sont distribuées, caractérisées, drapées ! comme
ille a mis dans la bouche de Polyeucte. Imaginons d’après ces vers la figure du fanatique qui les prononce, et nous verrons le
gtemps sans terreur cette scène d’inhumanité et de fureur. Toutes les figures sont grandes. La couleur vraie. La scène se passe
urs actions ; le caractère du préteur et de ses assistants ; toute la figure du saint ; tout le mouvement de la scène. Ma foi,
e le saint le soutient un peu, et les assistants. La distribution des figures , la couleur, les caractères des têtes, en un mot
n serait rejailli sur le reste. Ce léger changement sur la principale figure aurait influé sur toutes les autres. Le célébrant
force de l’unité. Il faudrait conserver la même ordonnance, les mêmes figures , et proposer d’exécuter le tableau d’après différ
30 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
n arracher les yeux ? Si nous rencontrions dans la rue une seule des figures de femmes de Raphael, elle nous arrêterait tout à
s fût dérobée. Et il y a sur la toile du peintre, deux, trois, quatre figures semblables ; elles y sont environnées d’une foule
re figures semblables ; elles y sont environnées d’une foule d’autres figures d’hommes d’un aussi beau caractère, toutes concou
e, la sculpture et tous les arts enfants du dessin, en soumettant les figures à des hauteurs de têtes, les têtes à des longueur
n me montre sur toute la surface de la terre, je ne dis pas une seule figure entière, mais la plus petite partie d’une figure,
ne dis pas une seule figure entière, mais la plus petite partie d’une figure , un ongle, que l’artiste puisse imiter rigoureuse
e soumettre ensuite à toutes les altérations qui le caractérisent. La figure sera sublime, non pas quand j’y remarquerai l’exa
and Henri, exaltez votre tête ; osez, jetez, tracez, entassez tant de figures allégoriques que votre génie fécond et chaud vous
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498
enu par des soldats, dont le pasquin et le torse de Belveder sont des figures . Pour parler de la sculpture moderne, tels sont l
on cizeau, me paroît d’un plus grand mérite que celle du peintre. Les figures qui sont sur le devant de ce superbe morceau sont
’enfoncent dans le lointain. Enfin la composition finit par plusieurs figures , dessinées sur la superficie du marbre par de sim
bien connu des anciens. Leurs sculpteurs ne sçavoient que couper des figures de ronde bosse par le milieu ou par le tiers de l
rspective aërienne. Avec deux ou trois pouces de relief, ils font des figures qui paroissent de ronde bosse, et d’autres qui se
liefs, aussi parfait que nous l’avons aujourd’hui, quoiqu’on voïe des figures admirables dans des bas-reliefs antiques. Telles
32 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Sixte-Quint et Henri IV »
rs lequel elle est répandue la désolation immobile et saisissante des figures tumulaires, sobres de gestes, et une solennité sa
ntes. » Avec la nouvelle foi de sa mère, et cette grande et populaire figure de Henri de Guise, jetant sur le trône l’ombre de
le terre-à-terre d’une narration, se dressent, peintes, deux à trois figures , auxquelles l’auteur attache l’éclair qu’il a mis
trois figures, auxquelles l’auteur attache l’éclair qu’il a mis à la figure de Henri IV, ce sensé, qui n’eut jamais, en faisa
ou plutôt de boue, redressé enfin sous le mépris ! Mais de toutes les figures que Segretain nous a peintes, celle qui domine, à
s, celle qui domine, à dessein, toutes les autres, est la majestueuse figure de Sixte-Quint, opposée à la figure de Henri IV,
es les autres, est la majestueuse figure de Sixte-Quint, opposée à la figure de Henri IV, dans ce livre qui porte leurs deux n
leurs deux noms, mais non dans un but d’antithèse. C’est autour de la figure de Sixte-Quint que l’allumeur d’éclairs que Segre
s ne pouvons entrer, on le trouvera dans Segretain, qui a peint cette figure de Sixte, impersonnelle comme la Sagesse, la Just
33 (1923) Paul Valéry
out, même lorsqu’ils écrivent en prose. Mais pour Racine la poésie ne figure qu’un cas particulier, une réalisation secondaire
choses soient ; c’est qu’elles soient telles et non telles autres. La figure de ce monde fait partie d’une famille de figures
non telles autres. La figure de ce monde fait partie d’une famille de figures dont nous possédons sans le savoir tous les éléme
t inventer nous-mêmes pour nous-mêmes et qui tire de cette famille de figures la figure que nous sommes. Nous imaginons le rest
nous-mêmes pour nous-mêmes et qui tire de cette famille de figures la figure que nous sommes. Nous imaginons le reste de la fa
nous sommes. Nous imaginons le reste de la famille et nous voyons la figure qui s’est réalisée en abandonnant sur sa route, c
ui permettent de réaliser sa pensée et de conférer à cette pensée une figure apparentée aux figures irréalisées de groupe infi
ser sa pensée et de conférer à cette pensée une figure apparentée aux figures irréalisées de groupe infini. M. Teste dit de la
te dit de la musique : « Elle me donne des sensations abstraites, des figures délicieuses de tout ce que j’aime, — du changemen
it sent et sait que son action ne l’épuise pas, que la technique fait figure d’application née d’une théorie préexistante, que
es dont il se sert, et dont s’était servi Mallarmé, pour esquisser la figure du Poète. « Pour ce héros glacial, le véritable e
repos, et l’art absolument en mouvement s’équilibrent comme les deux figures de l’art absolu : entre eux, du relatif et du mix
on solides, images qui se défont pour devenir des relations entre des figures et des pensées quelconques, et ce quelconque coïn
s’acquitte de sa fonction de rapport, son rôle est fini. De là cette figure de fuite, d’allusion, qu’elle prend, comme celle
onne sans doute, dans la rédaction, à cette difficulté de principe la figure d’une facilité réelle. Salut ! encore endormies
e Parque. Dans la Pythie, ce dualisme hostile et sombre ne trouve une figure d’harmonie qu’au moment où il devient l’accord en
’y parvint. » De sorte que la danse, en laquelle Nietzsche voyait la figure idéale de la sagesse, devient pour Valéry, dans c
différemment dans chaque lecteur. Mais la prose ? La prose de Valéry figure bien sa pensée immédiate, bonne pour parler, non
air, écumant jusqu’aux feux du haut. Mon regard épelait mille petites figures , tombait sur une tête triste, ouvrait sur des bra
nre dans son essai sur Léonard, et voit dans le dessin de Léonard une figure de cette imagination. Une chevelure prend de la r
font passer l’unité de la chose et de l’image en contrebande sous la figure de leur dualité logique. Mais le poète, lui, sait
rs d’exemples que dans ses Vers anciens, — une tête, une oreille, une figure en miroir. Eclose la beauté par la rose et l’épi
é de notre âme de ne rien comprendre à notre corps. » La Jeune Parque figure un effort poétique pour écarter cette raison, cet
diade de Mallarmé. Mais la ressemblance n’est qu’apparente. Hérodiade figure un symbole de la poésie pure, une transposition d
ent pour porter en lumière, comme le vers et les images eux-mêmes, la figure décorative du poème, et aussi pour lui enlever to
te, et dont l’équilibre heureux du corps et de l’âme nous fournit une figure fugitive. Tel est le monde qui existerait de droi
plus un monde parfait, circulaire et exact comme l’horizon. Une autre figure — meilleure ou pire ? — éclot d’elle. Dieux ! da
, Dont la tendre lumière accomplissait le ciel. Se venait assoupir la figure du monde, Puis, dans le dieu brillant, captive va
a donc fait se créer et se peindre mille masques » et la Jeune Parque figure non expressément l’un de ces masques, mais métaph
ives, Non, vous ne tiendrez pas de moi la vie... Elle repousse cette figure du monde traîné vers la répétition, la multitude,
spire et sur qui l’éternité s’écoute, pour elle comme pour Teste, il figure le lieu du contact avec l’être, le vaisseau qui v
ue, avec le Satyre. J’entends un poème dont l’idée, le mouvement, les figures , coïncident avec une genèse du monde, non pas did
e tu fais sur l’onde, inépuisable Moi. Nulle des nymphes en effet ne figure dans sa poésie. Sauf peut-être les onze vers de l
place de l’amour, ce sont deux Dormeuses. La Jeune Parque elle aussi figure dans une partie du poème une Dormeuse. Un beau co
’à toi-même ! Autour d’Ève mère des hommes comme autour de la Parque figure de l’Être, il tisse son réseau d’illusion. Que s
aiguë d’un moment. Mais ce néant comme dans la Jeune Parque prend une figure positive par le désir, et la conscience devient d
Palme, qui les termine, on imagine que la nature végétale (prise pour figure de toute la nature) a été comme filtrée par l’épa
echnique. Pour autant qu’elle se plie A l’abondance de ses biens, Sa figure est accomplie, Ses fruits lourds sont ses biens.
x !… Même thème dans la Pythie, même passage. On pourrait y voir une figure de l’enthousiasme poétique, et ce serait partiell
is elle dépasse le poétique, et l’ode prend comme la Jeune Parque une figure de vie cosmique. Origines heureuses, sacrées, et,
eux-mêmes, en dehors de toute interprétation tendancieuse. Quant à la figure de lui, que le poète voudrait imposer au lecteur,
ourrait commettre sur Valéry, ce serait de prendre la Pythie pour une figure de son inspiration poétique et de voir sa poésie
et comme la permanence d’un état, nous lui donnons exactement la même figure qu’à la mort. Être et non-être sont dès lors des
Perdu ce vin, ivres ces ondes !… J’ai vu bondir dans l’air amer Les figures les plus profondes... *** Je m’arrête. Essayer d
s sont des épreuves diversifiées de la Jeune Parque. Mais lui-même ne figure , répétons-le, que le lieu de passage. Un seul êtr
us. Le feu de la passion ne ressemble pas à un feu, il est du feu, il figure dans le langage humain l’équivalent du mot chaleu
34 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
lucinatoire est enrayé en proportion ; les paysages, les maisons, les figures que l’on rêvait ne sont plus qu’entrevus et à tra
us abstraites comme les plus sensibles. Nous ne pouvons concevoir une figure comme ayant trois côtés et en même temps comme ay
ciné raisonnable, qui, comme Nicolaï ou le malade de Bonnet, voit des figures défiler dans sa chambre. Ce malade a vérifié, par
re. Ce malade a vérifié, par l’expérience de ses autres sens, que ces figures ne correspondent à rien de solide. Il appuie sa r
es vraisemblances naturelles. Il sait que, à l’endroit où il voit une figure humaine, il n’y a qu’un mur tendu de papier vert.
ce mur tendu de papier vert entre en conflit avec la sensation de la figure humaine qui apparaît au même endroit ; par son si
plus ou moins vagues et incolores ; même dans la rêverie intense, les figures que nous imaginons, les airs que nous fredonnons
s, les airs que nous fredonnons mentalement, n’ont pas la netteté des figures que nous voyons les yeux ouverts et des airs qu’u
yeux sur sa table ou sur son papier, voit à un pied de lui de petites figures grises qui persistent, s’effacent et renaissent e
de ces étranges glissements. Je rencontre par hasard dans la rue une figure de connaissance, et je me dis que j’ai déjà vu ce
ance, et je me dis que j’ai déjà vu cet homme. Au même instant, cette figure recule dans le passé et y flotte vaguement sans s
dimanche des Rameaux ! » — Remarquez le voyage que vient de faire la figure intérieure, ses divers glissements en avant, en a
tion latente d’images indistinctes qui répètent notre vie récente, la figure a reculé d’abord tout d’un coup à une distance in
us ce glissement se répète au contact successif des prévisions que la figure rencontre dans son voyage, plus elle nous semble
nir plein et circonstancié. J’ai vu cent fois cette pendule que je me figure  ; j’ai entendu ou lu mille fois, dix mille fois,
ropre expérience s’accorde avec ces remarques. Lorsque le paysage, la figure agissante, le geste et la voix du personnage comm
lument y trouver un acte de connaissance et un objet connu ; on se la figure comme le regard d’un œil intérieur appliqué sur u
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 6, de la nature des sujets que les peintres et les poëtes traitent. Qu’ils ne sçauroient les choisir trop interressans par eux-mêmes » pp. 51-56
cette verité, que rarement ils ont fait des païsages deserts et sans figures . Ils les ont peuplez, ils ont introduit dans ces
femme qui porte des fruits au marché. Ils y placent ordinairement des figures qui pensent, afin de nous donner lieu de penser ;
nous attacher par cette agitation. En effet on parle plus souvent des figures de ces tableaux que de leurs terrasses et de leur
pelle communément l’ Arcadie , ne seroit pas si vanté s’il étoit sans figures . Qui n’a point entendu parler de cette fameuse co
t contre laquelle les plus heureux climats n’ont point d’azile. On se figure ce qu’elles vont se dire de touchant lorsqu’elles
36 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
incts, sçavoir l’art de composer des vers métriques de toute sorte de figure , et la mélopée ou l’art de composer la mélodie. C
ngue latine, et il donne en même-temps le nom de chaque accent, et la figure dont on se servoit pour le marquer. Leurs noms so
noms sont : acutus, … etc. on peut voir dans le livre que je cite, la figure propre à chaque accent. Isidore De Seville écrit
é même impossible ; on avoit inventé des caracteres ou des especes de figures qui marquoient chaque ton. Ces figures s’appelloi
s caracteres ou des especes de figures qui marquoient chaque ton. Ces figures s’appelloient semeia ou signes. Le mot de semeia
gnes en general, mais on en avoit fait le nom propre des notes ou des figures dont il est ici question. Toutes ces figures étoi
propre des notes ou des figures dont il est ici question. Toutes ces figures étoient composées d’un monogramme formé de la pre
qu’on ne pouvoit pas prendre l’un pour l’autre. Boéce nous a donné la figure de ces monogrammes. Isaac Vossius indique encore
e moïen de donner à ces points une valeur inegale par les differentes figures de rondes, de noires, de croches, de doubles croc
37 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
s, lourd, vêtu d’une étoffe toute bariolée. Derrière lui, debout, une figure plus grosse encore, plus courte, embarrassée par
s. Le reste est du paysage. Tout est bien imaginé, bien ordonné, les figures bien placées, les objets bien distribués, les eff
autre vieille lui vide ou lui coupe ses poches ; et si chacune de ces figures a son expression, vous aurez fait un tableau… non
plus rare, de plus original qu’à la peinture. En effet parmi tant de figures qui font si bien sur la toile, combien s’en rappe
palais-royal ou aux tuileries ; quelque bien ajustées que soient vos figures , si elles l’étaient à la française, on les passer
ave et tranquille ; il a une physionomie sauvage, fière et imposante, figure supérieurement ajustée, draperies bien raides et
l ne manque à cette composition que des têtes qui soient peintes. Les figures plates ressemblent à de belles et riches images c
cet éloge, il n’y a pas un de ses tableaux où il n’y ait une ou deux figures bien habillées ; mais il colorie mal, ses tons so
vient de recevoir une lettre. Le concert est le meilleur ; il y a une figure de femme charmante, bien habillée, bien ajustée e
r il est bien composé, et le faire en est meilleur qu’aux autres. Les figures de la bonne aventure sont bien habillées, mais la
res sont gothiques et plats, son mérite s’évanouirait. Substituez aux figures de Le Prince des français ajustés à la mode de le
tre habile et augmente celui du peintre médiocre. à la place de cette figure de tartare qui est à la droite dans le tableau de
pouvez compter que je n’y reviendrai plus que par occasion. La belle figure que ferait le buste de M. Trudaine, de st Florent
38 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Carle Vanloo  » pp. 117-119
u fond. Ce bras gauche est vrai, je le crois ; mais la position de la figure le fait paraître petit et maigre. J’ai été tenté
té, d’une physionomie douce et fine, se ressemblent trop d’action, de figure et d’âge. Le jeune homme qui lit a l’air un peu b
ême De trois pieds et demi de haut. L’Amour menaçant. C’est une seule figure debout ; vue de faces ; un enfant qui tient un ar
fallu que le milieu de l’arc répondît au milieu de la poitrine de la figure . La corde s’est projetée sur le bois de l’arc ; l
te sa longueur. Alors tout s’aperçoit. Tout prend sa juste mesure. La figure a un air d’activité, de force et de menace ; et l
39 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 32, de l’importance des fautes que les peintres et les poëtes peuvent faire contre leurs regles » pp. 273-274
t avoir. Si cette faute consiste, comme celle du Bandinelli, dans une figure de femme plus haute qu’une figure d’homme d’égale
comme celle du Bandinelli, dans une figure de femme plus haute qu’une figure d’homme d’égale dignité, elle est facilement rema
omme d’égale dignité, elle est facilement remarquée, puisque ces deux figures sont l’une à côté de l’autre. Il n’en est pas de
sir. D’ailleurs les fautes réelles qui sont dans un tableau comme une figure trop courte, un bras estropié, ou un personnage q
40 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Restout » pp. 187-190
ie et d’enthousiasme ! Ah ! mon ami, qui est-ce qui trouvera la vraie figure d’Euridice ? Et celle d’Orphée, promenant ses doi
es pieds et ses mains sont mal dessinés ; mais la couleur de toute la figure fait plaisir. Les pieds et les mains des autres f
ur de toute la figure fait plaisir. Les pieds et les mains des autres figures sont aussi mal dessinés ; mais qui est-ce qui se
orcé la composition, ou bien le peintre a été fort sage de cacher des figures qu’il n’était plus en état de peindre. Esther év
utre l’appuie de côté ; une troisième raffermit ses genoux. Comme ces figures sont agencées ! C’est certainement une des plus b
41 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
auté est étendue sur des nuages qui la dérobent en partie. Toutes ces figures occupent la partie inférieure du tableau et sont
he ardente à la main, et traînant par les cheveux l’innocence sous la figure d’un jeune enfant éploré, qui portait ses regards
lle, bien résignée, beau caractère de tête, belles mains tremblantes, figure qui a du pathétique et de la grâce ; mais point d
es pieds au spectateur, et par conséquent tout en raccourci ; mais la figure entière est si naturelle, si vraie, le raccourci
expression du visage dans toute sa beauté. La partie supérieure de la figure est dans la demi-teinte, le reste est éclairé. à
dis que son confrère administre. Il y a derrière ces deux principales figures , dont la position, les vêtemens, les draperies, l
famille qui choque, surtout dans une composition où il y a si peu de figures , lorsqu’il n’est pas historique. Il fallait suppr
ste vide, espace vide et nu, qui achève par comparaison à réduire vos figures à des marmousets. Et croyez-vous que la scène d’u
our rire. Et puis ces diables sont de mauvais goût, insupportables de figures et de caractère ; ils forment une guirlande ovale
imace hideuse, comme s’il éventait au loin quelque odeur déplaisante. figure académique. du même. Homme nu, à demi-couché sur
42 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
oit faite de ce tableau, la Venus retouchée par Carle Maratte, et une figure de Rome qui tient le palladium. Les connoisseurs
cens cinq, c’est-à-dire, une année avant l’édition de son ouvrage. La figure de femme peinte sur un morceau de stuc qui étoit
in Cripto-Porticus , dont la voute étoit peinte, et representoit des figures qui se joüoient dans differens ornemens. En 1709
ons juger de l’état où la peinture étoit à Rome sous Auguste, par les figures qui sont dans la pyramide de Cestius ; quoiqu’il
nt dans la pyramide de Cestius ; quoiqu’il soit très-probable que ces figures peintes à fresque aïent été faites dans le temps
hommes d’exprimer avec des traits et des couleurs les sentimens d’une figure muette, en un mot, qu’on pouvoit parler aux yeux.
remiers regards du spectateur. On la reconnoissoit sans peine pour la figure principale du tableau. Les amours s’empressoient
vains de l’antiquité. Qui peut douter après avoir vû l’expression des figures du grouppe de Laocoon, que les anciens n’aïent ex
point d’amateur des beaux arts qui n’ait vû des copies du moins de la figure d’un gladiateur expirant, laquelle étoit autrefoi
s son geste et sur son visage. On peut donner les mêmes loüanges à la figure nommée ordinairement le rotateur ou l’aiguiseur,
ce, où l’on peut la voir dans le cabinet de son altesse roïale. Cette figure représente l’esclave, qui suivant le récit de Tit
43 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
Science de l’homme, Logique, Art de communiquer, Gramm.) caractere ou figure de la premiere lettre de l’Alphabet, en latin, en
e de la conformation des organes de la parole ; & le caractere ou figure dont nous nous servons pour représenter ce son, n
sont prises dans leur sens primitif & propre, ne sont ensuite par figure & par extension, que de simples prépositions
de réunion, nous nous sommes formés le concept d’étendue, ou celui de figure , ou celui de divisibilité : mais il n’y a point d
ilité : mais il n’y a point d’être physique qui soit l’étendue, ou la figure , ou la divisibilité, & qui ne soit que cela.
votre puissance : mais êtes-vous ainsi le maître de l’étendue, de la figure , ou de la divisibilité ? L’animal en général est-
i nous en parlons comme nous faisons des objets réels. L’illusion, la figure , le mensonge, ont un langage commun avec la vérit
t épsilon, ἔ ψιλὸν, c’est-à-dire e petit, & ils avoient une autre figure pour l’e long, qu’ils appelloient Eta, ἦτα ; ils
imple ou d’être composé a été appellé par les anciens Grammairiens la figure . Ils disent qu’un mot est de la figure simple ou
ar les anciens Grammairiens la figure. Ils disent qu’un mot est de la figure simple ou qu’il est de la figure composée ; en so
gure. Ils disent qu’un mot est de la figure simple ou qu’il est de la figure composée ; en sorte que figure vient ici de finge
de la figure simple ou qu’il est de la figure composée ; en sorte que figure vient ici de fingere, & se prend pour la form
fs, les imitatifs, & les désidératifs. 3. Les verbes ont aussi la figure , c’est-à-dire qu’ils sont simples, comme venir, t
ent des noms adjectifs juste, sensé, poli, absolu, tel, &c. 2. La figure , c’est d’être simple ou composé. Les adverbes son
2. La figure, c’est d’être simple ou composé. Les adverbes sont de la figure simple, quand aucun autre mot ni aucune prépositi
composition ; ainsi justement, lors, jamais, sont des adverbes de la figure simple. Mais injustement, alors, aujourd’hui, &am
ais injustement, alors, aujourd’hui, & en Latin hodie, sont de la figure composee. 3. La comparaison est le troisieme acci
s phrases ; outre leur signification particuliere, il y a encore leur figure & leur position. 1. Quant à la figure, il y e
culiere, il y a encore leur figure & leur position. 1. Quant à la figure , il y en a de simples, comme &, ou, mais, si,
ecclésiastique. Etoiles fixes. Expression littérale. Fables choisies. Figure ronde. Forme ovale. Ganif aiguisé. Gage touché. G
nissant en dedans ne donnent pas à la main la liberté de faire de ces figures inutiles qu’ils appellent traits ; il faut regard
ue la disjonctive sépare ou divise. (F) AE AE. (Gramm.) Cette figure n’est aujourd’hui qu’une diphthongue aux yeux, pa
l’a & de l’e en une seule syllabe, on ne doit pas dire que cette figure soit une diphthongue. On prononce a-éré, exposé à
on avoit dit, & ce dont on étoit convenu. D’abord les symboles ou figures hiéroglyphiques se présenterent à l’esprit : mais
discours. (F) ANACOLUTHE ANACOLUTHE, s. f. (Gramm.) c’est une figure de mots qui est une espece d’ellipse. Ce mot vien
us disons simplement il est où vous allez. Ainsi l’anacoluthe est une figure par laquelle on sous-entend le corrélatif d’un mo
mm.) ἀναδίπλωσις. R. ἀνὰ, retro, re, & διπλόω, duplico. C’est une figure qui se fait lorsqu’une proposition recommence par
le, Ægle Naïadum pulcherrima. Virg. Ecl. vj. v. 20. Il y a une autre figure qu’on appelle épanadiplose, qui se fait, lorsque
ANAPHORE, s. f. (Gramm.) ἀναφορὰ, de ἀναφέρω, iterùm fero, refero. Figure d’élocution qui se fait lorsqu’on recommence dive
llia prata, Lycori, Hîc nemus, hîc ipso tecum consumerer oevo. Cette figure est aussi appellée répétition. (F) ANASTROPHE
n’est pas toûjours un vice, & qu’elle peut aussi passer pour une figure par laquelle un mot qui régulierement est mis dev
Grammairiens modernes ne veulent pas mettre l’anti-phrase au rang des figures , & rapportent ou à l’ironie ou à l’euphémisme
onner, ni l’ablatif pour ôter. (F) ANTIPTOSE ANTIPTOSE, s. f. figure de Grammaire par laquelle, dit-on, on met un cas
τὶ, pour, & de πτῶσις, cas. On donne encore pour exemple de cette figure , Urbem quam statuo vestra est, Æn. L. l. v. 573,
rand nombre, & même la méthode de P. R. regardent cette prétendue figure comme une chimere & une absurdité qui détruir
a quoereremus quem casum verba regerent. Nous ne connoissons d’autres figures de construction que celles dont nous parlerons au
faute de copiste dans le texte ; ensuite avant que de recourir à une figure aussi déraisonnable, nous devons voir si l’expres
scribi voluit : sed nulli ausi sunt antiquam scripturam mutare. Cette figure de l’anti-sigma nous apprend l’étymologie de ce m
ieres différentes, σ, ς , & ; [non reproduit]c’est cette derniere figure adossée avec une autre tournée du côté opposé, qu
he, une phrase tournée par rapport à la premiere. On rapporte à cette figure ce passage de saint Paul : Hoebroei sunt, & e
Antithese, (Gramm.) Quelques Grammairiens font aussi de ce mot une figure de diction, qui se fait lorsqu’on substitue une l
ne sorte d’opposition : mais il est plus ordinaire de rapporter cette figure au métaplasme, mot fait de μεταπλάσσω, transformo
comme un même ensemble. (F) APHERESE APHERESE, s. f. (Gram.) figure de diction, ἀφαίρεσις, retranchement, d’ἀφαιρέω,
tion, ἀφαίρεσις, retranchement, d’ἀφαιρέω, aufero. L’apherese est une figure par laquelle on retranche une lettre ou une sylla
e divos, Æneid. 6. v. 620. où il a dit temnere pour contemnere. Cette figure est souvent en usage dans les étymologies. C’est
in, on l’appelle apocope. (F) APOCOPE APOCOPE, s. f. (Gramm.) figure de diction qui se fait lorsqu’on retranche quelqu
nnaires quand ils font venir ce mot d’ἀποστροφὴ, qui est le nom d’une figure de Rhétorique. Les dictionnaires Latins sont plus
Isidore, au liv. I. de ses origines, chapitre xviij. où il parle des figures ou signes dont on se sert en écrivant, dit : apos
Apposition (Grammaire) APPOSITION, s. f. terme de Grammaire, figure de construction, qu’on appelle en Latin epexegesi
mortel, l’homme est ignorant ; le cercle est rond ; le quarré est une figure qui a quatre angles droits & quatre côtés éga
xandre, César, &c. Voici quelques remarques à ce sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom
rin, qui se dit au propre des menus jets des herbes, sert souvent par figure à faire une négation comme pas & point ; &
truits que les poëtes employent souvent un singulier pour un pluriel, figure dont ils avoient un exemple devant les yeux en cr
ettre qui entre dans l’assortiment général d’une fonte. Son oeil a la figure qu’on a dit ci-dessus. AVANT Avant (Gr
nir. J’ai aimé, le verbe n’est que ai, habeo ; j’ai est dit alors par figure , par métaphore, par similitude. Quand nous disons
sonne. Les Egyptiens dans leurs hiéroglyphes, exprimoient le b par la figure d’une brebis, à cause de la ressemblance qu’il y
duite] Le C, c, (Gram.) est la troisieme lettre de notre alphabet. La figure de cette lettre nous vient des Latins. Elle a auj
cs, tel qu’il se voit souvent, surtout dans les inscriptions, avec la figure de notre C capital, taic hmepaic (Gruter, tome I.
des mots, & ainsi ς à la fin des mots. A l’égard de la troisieme figure du sigma, elle est précisement comme notre c dans
inférieure du c, comme si on ajoûtoit une virgule au c : en voici la figure Ϛ. Ainsi il paroît que le c doux n’est que le sig
st plus la même lettre que le c doux, quoiqu’il paroisse sous la même figure  ; c’est le cappa des Grecs, K κ, dont on a retran
auteurs ont cru que le c venoit du chaph des Hébreux, à cause que la figure de cette lettre est une espece de quarré ouvert p
ion répond davantage au κάππα & à notre c, c’est le kouph dont la figure n’a aucun rapport au c. Le P. Mabillon a observé
actere.) Ce mot pris dans un sens général, signifie une marque ou une figure tracée sur du papier, sur du métal, sur de la pie
s, & entre les hommes présens. Il y a bien de l’apparence que les figures même de ces êtres, tracées grossierement sur quel
propose le sien. Il prend pour caracteres les chiffres Arabes ou les figures numériques communes : les combinaisons de ces neu
incommodité de former & d’apprendre de nouveaux caracteres ; les figures Arabes ou les chiffres de l’Arithmétique ordinair
tems de Gallien ; on n’y trouve aucune altération dans le tour ou la figure du caractere, quoiqu’il y ait plusieurs changemen
ont on se sert pour exprimer les nombres ; ce sont des lettres ou des figures , que l’on appelle autrement chiffres. Les especes
e signe d’un quarré ; [non reproduit]marque l’égalité des côtés d’une figure . [non reproduit]signifie un rectangle ; < es
t césure. Ce mot n’est en usage parmi nous que par allusion & par figure , quand on parle de la méchanique du vers. La césu
ais, la clé du Catholicon d’Espagne, &c. C’est encore par la même figure que l’on dit que la logique est la clé des Scienc
cerem acti, pars bestiis objecti. On rapporte ces constructions à une figure qu’on appelle syllepse ; d’autres la nomment synt
res la nomment synthese : mais le nom ne fait rien à la chose ; cette figure consiste à faire la construction selon le sens pl
ité & la composition ; c’est ce que les Grammairiens appellent la figure . Ils entendent par ce terme, la propriété d’être
otest alteri dare matrimonium, nisi quem penes sit patrimonium. Cette figure a de la grace, dit Quintilien, accedit & ex i
dem desinant modo. Id. ibid. Les Rhéteurs donnent divers noms à cette figure , selon la différente sorte de consonnance, &
érentes manieres sous le nom général de consonnance. L’usage de cette figure demande du goût & de la finesse. La ressembla
nie qu’une consonnance. O fortunatam natam me consule Romam ! Cette figure mise en oeuvre à-propos a de la grace en latin se
ant qu’il sera possible, à chacune de nos huit voyelles principales. Figure de la Nom de la Exemples de chaque consonne avec
[non reproduit]o u ou Bonet, bule, boule, eu e muet. Beurre, bedeau. Figure de la Nom de la Exemples de chaque consonne avec
uillé fort, & le y qu’on nomme yé qui est un son mouillé foible. Figure . Nom. Exemples. Chapeau, chérit, chicane, Ch, ch,
cane, Ch, ch, che. [non reproduit]chose, chûte, chou, chemin, cheval. Figure . Nom. Exemples : gn, gne. Il ne s’agit pas de ces
n est appellée construction figurée, parce qu’en effet elle prend une figure , une forme, qui n’est pas celle de la constructio
rocéder avec plus de clarté, il faut observer qu’il y a six sortes de figures qui sont d’un grand usage dans l’espece de constr
autres analogistes ont recueilli un grand nombre d’exemples où cette figure est en usage : mais comme les auteurs latins empl
est en usage : mais comme les auteurs latins employent souvent cette figure , & que la langue latine est pour ainsi dire t
que, il n’est pas possible de rapporter toutes les occasions où cette figure peut avoir lieu ; peut-être même n’y a-t-il aucun
on appelle zeugma, mot gree qui signifie connexion, assemblage. Cette figure fera facilement entendue par les exemples. Sallus
ce dans laquelle de bons auteurs sont tombés. II. La seconde sorte de figure est le contraire de l’ellipse ; c’est lorsqu’il y
ou plus de netteté, ou enfin plus de force ou d’énergie, ils font une figure approuvée. Par ex. quand en certaines occasions o
il en est, sont des formules autorisées dont on ne peut rien ôter. La figure dont nous parlons est appellée pléonasme, mot gre
n à l’idée de bornes ; c’est un pléonasme. III. La troisiéme sorte de figure est celle qu’on appelle syllepse ou synthese : c’
rrelatif. C’est encore ici une syllepse ou synthese, c’est-à-dire une figure , selon laquelle les mots sont construits selon la
t que selon la lettre & la forme grammaticale : c’est par la même figure que le mot de personne, qui grammaticalement est
ont on parle qui sont physiquement du genre masculin. C’est par cette figure que l’on peut rendre raison de certaines phrases
te : voilà ce qui fait énoncer la négation. IV. La quatrieme sorte de figure , c’est l’hyperbate, c’est-à-dire confusion, mêlan
est Itali vocant aras illa saxa quoe sunt in fluctibus mediis. Cette figure étoit, pour ainsi dire, naturelle au latin ; comm
e les mots ont entre eux. Ainsi nous ne saurions faire usage de cette figure , que lorsque le rapport des correlatifs n’est pas
on l’ordre de la construction significative. V. La cinquieme sorte de figure , c’est l’imitation de quelque façon de parler d’u
réduire à la construction pleine & à l’analogie ordinaire. Cette figure est aussi usitée dans la même langue, sur-tout qu
e est nécessaire, savoir, &c. VI. On rapporte à l’hellenisme une figure remarquable, qu’on appelle attraction : en effet
sme une figure remarquable, qu’on appelle attraction : en effet cette figure est fort ordinaire aux Grecs, mais parce qu’on en
trouve aussi des exemples dans les autres langues, j’en fais ici une figure particuliere. Pour bien comprendre cette figure,
es, j’en fais ici une figure particuliere. Pour bien comprendre cette figure , il faut obser ver que souvent le méchanisme des
llegarde, de M. de Gamaches, &c. Je remarquerai seulement que les figures dont nous avons parlé, se trouvent souvent dans l
amp; si elle admet des transpositions, des ellipses, ou quelque autre figure , elles sont aisées à ramener à l’ordre de l’analy
être pas élégante. Les ellipses, les transpositions, & les autres figures se trouvent dans les discours vulgaires, comme el
mmaire) CRASE, s. f. terme de Grammaire ; la crase est une de ces figures de diction qui regardent les changemens qui arriv
labes d’un mot, relativement à l’état ordinaire du mot où il est sans figure . La figure qu’on appelle crase se fait lorsque de
mot, relativement à l’état ordinaire du mot où il est sans figure. La figure qu’on appelle crase se fait lorsque deux voyelles
D, (Gramm. &c.) Il nous importe peu de savoir d’où nous vient la figure de cette lettre ; il doit nous suffire d’en bien
ont j’ai parlé soit interrompu par des transpositions ou par d’autres figures , ces pratiques ne sont autorisées dans notre lang
regardés comme autant de dialectes. (F) DIÉRESE Diérese ( Figure ) DIÉRESE, s. f. (Figure de diction.) ce mot e
alectes. (F) DIÉRESE Diérese (Figure) DIÉRESE, s. f. ( Figure de diction.) ce mot est grec, & signifie divi
ision, διαίρεσις, divisio de διαιρέω, divido. La diérese est donc une figure qui se fait lorsque par une liberté autorisée par
le docte Despautere, apprenez bien ce que c’est que la diérese, cette figure , qui d’une seule syllabe, a la vertu d’en faire d
la vertu d’en faire deux : hé, n’est-ce pas par la puissance de cette figure que Horace a fait trois syllabes de silvae, qui r
ae pour dissolvendae. Au reste il semble que la jurisdiction de cette figure ne s’étende que sur l’i & sur l’u, que les po
nous enlevent par le choix & par la vivacité des images & des figures , par la noblesse & l’harmonie de l’élocution,
eux E rapprochés ou tournés l’un vis-à-vis de l’autre qu’est venue la figure H ; ce caractere a été long-tems, en grec & e
Ellipse (Grammaire) ELLIPSE, s. f. terme de Grammaire ; c’est une figure de construction, ainsi appellée du grec ἔλλειψις,
capitaine. En roi. En maison. En ville. En campagne. En province. En figure . En chair & en os. Et autres en grand nombre
ion des anciens, il faudroit prononcer énallague. C’est une prétendue figure de construction, que les grammairiens qui raisonn
soùtiennent qu’il n’y a rien de plus déraisonnable que ces sortes de figures . Qui ne voit que si ces changemens étoient aussi
on ne pût justifier en disant que c’est une énallage, ou quelqu’autre figure pareille ? Que les jeunes écoliers perdent de con
reille ? Que les jeunes écoliers perdent de connoître trop tard cette figure , & de n’avoir pas encore l’art d’en tirer tou
rbe sans prétendre que l’infinitif soit là pour un tems fini, par une figure qui ne peut avoir aucun fondement ». (F) ENC
epuis plusieurs siecles. (F) EPANADIPLOSE EPANADIPLOSE, s. f. figure de diction, ἐπαναδίπλωσις. Ce mot est composé de
NTHESE, s. f. terme de Gram. RR. ἐπὶ, ἐν, in, τίθημι, pono. C’est une figure de diction qui se fait lorsqu’on insere une lettr
ontente pas de dire, que l’orateur, comme le poëte, doit employer des figures , des images, & des traits ; il dit qu’il doit
igures, des images, & des traits ; il dit qu’il doit employer des figures ornées, des images vives, & des traits hardis
lque syllabe à la fin d’un mot, les Grammairiens disent que c’est une figure qu’ils appellent paragoge. Parmi nous, dit M. l’a
tte langue, & sur-tout dans la pratique de l’explication. (F) FIGURE Figure Figure, terme de Rhétorique, d
mp; sur-tout dans la pratique de l’explication. (F) FIGURE Figure Figure, terme de Rhétorique, de Logique &
dans la pratique de l’explication. (F) FIGURE Figure Figure , terme de Rhétorique, de Logique & de Grammai
ormer, disposer, arranger. C’est dans ce sens que Scaliger dit que la figure n’est autre chose qu’une disposition particuliere
mp; les différentes altérations qu’on y apporte, font les différentes figures de mots & de pensées. C’est ainsi qu’en Gramm
rs qui s’éloignent de cette premiere destination, & qu’on appelle figures . Je vais faire entendre ma pensée par des exemple
nt, vous changez l’état original du mot, vous vous en écartez par une figure qu’on appelle syncope : c’est ainsi qu’Horace a d
u lieu de dire amari, être aimé, vous disiez amarier, vous faites une figure qu’on appelle paragoge. Autre exemple : ces deux
e l’esprit considere ces mots sous une nouvelle forme, sous une autre figure , & l’on dit qu’ils sont pris dans un sens fig
ne songe guere à faire l’amour quand or n’a pas dequoi vivre : cette figure s’appelle métonymie. I. Les figures sont distingu
nd or n’a pas dequoi vivre : cette figure s’appelle métonymie. I. Les figures sont distinguées l’une de l’autre par une conform
ttre de l’ordre & de la précision dans nos pensées. II. Le mot de figure est pris ici dans un sens métaphysique & par
ation ; car comme tous les corps, outre leur étendue, ont chacun leur figure ou conformation particuliere, & que lorsqu’il
mp; que lorsqu’ils viennent à en changer, on dit qu’ils ont changé de figure  ; de même tous les mots construits ont d’abord la
nt multiplié leurs observations, & par conséquent les noms de ces figures . Il est, ce me semble, assez inutile de charger l
ns noms ; mais on doit connoître les différentes sortes ou especes de figures , & savoir les noms de celles de chaque espece
e qui sont le plus en usage. Il y a d’abord deux especes générales de figures  ; 1°. figures de mots ; 2°. figures de pensées :
plus en usage. Il y a d’abord deux especes générales de figures ; 1°. figures de mots ; 2°. figures de pensées : la différence
d’abord deux especes générales de figures ; 1°. figures de mots ; 2°. figures de pensées : la différence qui se trouve entre ce
res de pensées : la différence qui se trouve entre ces deux sortes de figures , est bien sensible. « Si vous changez le mot, di
t bien sensible. « Si vous changez le mot, dit Cicéron, vous ôtez la figure du mot, au lieu que la figure de pensée subsiste
angez le mot, dit Cicéron, vous ôtez la figure du mot, au lieu que la figure de pensée subsiste toûjours, quels que soient les
otte, vous dites qu’elle est composée de cent voiles, vous faites une figure de mots ; substituez vaisseaux à voiles, il n’y a
une figure de mots ; substituez vaisseaux à voiles, il n’y a plus de figure . Les figures de mots tiennent donc essentiellemen
de mots ; substituez vaisseaux à voiles, il n’y a plus de figure. Les figures de mots tiennent donc essentiellement au materiel
tiennent donc essentiellement au materiel des mots ; au lieu que les figures de pensées n’ont besoin des mots que pour être én
a forme de la pensée, & dans l’espece du sentiment. A l’égard des figures de mots, il y en a de quatre sortes. I. par rappo
vent aux lettres ou sons dont les mots sont composés : on les appelle figures de diction. II. Ou par rapport à la construction
n. II. Ou par rapport à la construction grammaticale ; on les appelle figures de construction. III. La troisieme classe de figu
; on les appelle figures de construction. III. La troisieme classe de figures de mots, ce sont celles qu’on appelle tropes, par
t établi ; τροπὴ, conversio ; τρέπω, verto. IV. La quatrieme sorte de figure de mots, ce sont celles qu’on ne sauroit ranger d
premiere signification : on ne peut pas dire non plus que ce sont des figures de pensées, puisque ce n’est que par les mots &am
r les mots & les syllabes, & non par la pensée, qu’elles sont figures , c’est-à-dire, qu’elles ont cette conformation pa
e des autres façons de parler. Donnons des exemples de chacune de ces figures de mots, ou du moins des principales de chaque es
s figures de mots, ou du moins des principales de chaque espece. Des figures de diction qui regardent le matériel du mot. Les
730. 2°. Mais lorsqu’il résulte un nouveau son de la contraction, la figure est appellée crase, κρᾶσις, c’est-à-dire mélange,
ὸς, transformatio, de μεταπλάσσω, transformo. II. La seconde sorte de figures qui regardent les mots, ce sont les figures de co
. II. La seconde sorte de figures qui regardent les mots, ce sont les figures de construction ; quoique nous en ayons parlé au
ns interruption après le mot qu’il détermine, alors il n’y a point de figure de construction ; mais lorsque l’on s’écarte de l
on ; mais lorsque l’on s’écarte de la simplicité de cet ordre, il y a figure  : voici les principales. 1°. L’ellipse, ἔλλειψις,
μὸς, abundantia ; πλέος, plenus ; πλεονάζω, plus habeo, abundo. Cette figure est le contraire de l’ellipse ; il y a pléonasme
e, ou plus de netteté, ou plus de force & d’énergie, ils font une figure approuvée comme dans les exemples ci-dessus ; mai
une pluralité, & non le singulier, la plûpart. C’est par la même figure que le mot de personne, qui grammaticalement est
esprit l’homme ou les hommes dont on parle. IV. La quatrieme sorte de figure c’est l’hyperbate, c’est-à-dire confusion, mélang
percevoir l’ordre ; mais dans les langues qui n’ont point de cas, ces figures ne peuvent être admises que lorsque les mots sous
’on voit que mediocribus est attiré par poëtis. On peut joindre à ces figures l’archaïsme, ἀρχαϊσμὸς, façon de parler à l’imita
x mots grecs, νέος, novus, & λόγος, sermo. Il y a quelques autres figures qu’il n’est utile de connoître, que parce qu’on e
is fluctibus. Il n’est que trop aisé de trouver des exemples de cette figure . Au reste, synchysis est purement grec, σύγχυσις,
as lié avec ce qui précede ; c’est plûtôt un vice, dit Erasme, qu’une figure  : vitium orationis quando non redditur quod super
comme nous ajoûtons le t entre dira-on, dira-t-on. Voici deux autres figures qui n’en méritent pas le nom, mais que nous croyo
les Commentateurs disent que cela est un exemple incontestable de la figure qu’ils appellent antiptose, du grec, ἀντὶ, pro, q
disent-ils, a dit urbem pour urbs par antiptose ; c’est une ancienne figure , dit Servius ; c’est ainsi, ajoûte-t-il, que Cato
es gens qui apprennent le latin, ne devroient pas ignorer cette belle figure  ; elle seroit pour eux d’une grande ressource. Qu
s phrases particulieres & tous les membres d’une période. L’autre figure dont les Grammairiens font mention avec aussi peu
forme de la construction commune, au lieu de recourir à de prétendues figures contraires à tous les principes. Au reste, l’inat
ent ; mais la raison ne les voit que telles qu’elles sont. Il y a des figures de mots qu’on appelle tropes, à cause du changeme
, de l’usage & de l’abus des tropes. Il y a une derniere sorte de figures de mots, qu’il ne faut point confondre avec celle
ne faut point confondre avec celles dont nous venons de parler ; les figures dont il s’agit ne sont point des tropes, puisque
les mots y conservent leur signification propre. Ce ne sont point des figures de pensées, puisque ce n’est que des mots qu’elle
tion ordinaire ; mais si vous ne répetez pas le mot, il n’y a plus de figure qu’on puisse appeller répétition. Il y a plusieur
t répété, pour passer comme par degrés d’une idée à une autre : cette figure est regardée comme une figure de mots, à cause de
r degrés d’une idée à une autre : cette figure est regardée comme une figure de mots, à cause de la répétition des mots, &
ots, à cause de la répétition des mots, & on la regarde comme une figure de pensée, lorsqu’on s’éleve d’une pensée à une a
s’est retiré, il s’est évadé, il a disparu  ». Voici quelques autres figures de mots. L’onomatopée, ὀνοματοποιία, c’est la tra
ce de jeu de mots : amantes funt amentes, les amans sont insensés. La figure n’est que dans le latin, comme dans cet autre exe
vous entrez dans votre lit  ». Les jeunes gens aiment ces sortes de figures  ; mais il faut se ressouvenir de ce que Moliere e
pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Voici deux autres figures qui ont du rapport à celles dont nous venons de p
ar des cas ou par des tems dont la terminaison est semblable. L’autre figure qu’on appelle similiter desinens, n’est différent
mp; vivere turpiter. On trouve un grand nombre d’exemples de ces deux figures  : ubi amatur, non laboratur, dit S. Augustin ; «
en ne le fera changer de sentiment. Il est évident qu’il n’y a en ces figures , ni tropes ni figures de pensées. Il nous reste à
de sentiment. Il est évident qu’il n’y a en ces figures, ni tropes ni figures de pensées. Il nous reste à parler des figures de
figures, ni tropes ni figures de pensées. Il nous reste à parler des figures de pensées ou de discours que les maîtres de l’ar
figures de pensées ou de discours que les maîtres de l’art appellent figures de sentences, figuroe sententiarum, schemata ; σχ
ns le sentiment, dans le tour d’esprit ; ensorte que l’on conserve la figure , quelles que soient les paroles dont on se sert p
, quelles que soient les paroles dont on se sert pour l’exprimer. Les figures ou expressions figurées ont chacune une forme par
n les rapporte à l’antithèse. L’apostrophe est différente des autres figures  ; parce que ce n’est que dans l’apostrophe qu’on
orts, les absens, ou les êtres inanimés. Il en est de même des autres figures  ; elles ont chacune leur caractere particulier, q
particulieres de ces différentes manieres, & ont donné le nom de figure de pensées à celles qui énoncent les pensées sous
n. Nous ne pouvons que recueillir ici les noms des principales de ces figures , nous reservant de parler en son lieu de chacune
on, qui consiste à faire attendre une pensée qui surprend. Il y a une figure qu’on appelle congeries, assemblage ; elle consis
r entrer dans quelque mouvement pathétique placé à propos. Il y a une figure qu’on appelle optatio, souhait ; on s’y exprime o
ation, soit en augmentant ou en diminuant. On met aussi au nombre des figures l’admiration & les sentences, & quelques
& les sentences, & quelques autres faciles à remarquer. Les figures rendent le discours plus insinuant, plus agréable
re rares & bien amenées. Il faut laisser aux écoliers à faire des figures de commande. Les figures ne doivent être que l’ef
es. Il faut laisser aux écoliers à faire des figures de commande. Les figures ne doivent être que l’effet du sentiment & de
ndre au bon sens . . dit Boileau. Les honnêtes gens sont blessés des figures affectées. Offenduntur enim quibus est equus &am
s écrits Empruntent d’elle seule & leur lustre & leur prix. Figure est aussi un terme de Logique. Pour bien entendre
ux autres termes de la conclusion, est ce que les Logiciens appellent figure . 1°. Quand le moyen est sujet en la majeure &
t sujet en la majeure & attribut en la mineure, c’est la premiere figure . Tout ce qui est étendu est divisible, Tout atom
 ; Donc tout atome est divisible. Voilà un syllogisme de la premiere figure  ; étendu est le sujet de la majeure & l’attri
oyen est attribut en la majeure & en la mineure, c’est la seconde figure . 3°. Si le moyen est sujet en l’une & en l’a
le moyen est sujet en l’une & en l’autre, cela fait la troisieme figure . 4°. Enfin si le moyen est attribut dans la majeu
ttribut dans la majeure & sujet en la mineure, c’est la quatrieme figure . Il n’y a point d’autre disposition du moyen term
c les deux autres termes de la conclusion : ainsi il n’y a que quatre figures en Logique. Outre les figures il y a encore les m
conclusion : ainsi il n’y a que quatre figures en Logique. Outre les figures il y a encore les modes, qui sont les différens a
ffirmative ou négative. Au reste ces observations méchaniques sur les figures & sur les modes des syllogismes, peuvent avoi
n détail ce qu’on a accordé expressément, quoiqu’en termes généraux. Figure est encore un terme particulier de Grammaire fort
, & qui consiste à être simple, ou à être composé ; res est de la figure simple, publica est aussi de la figure simple, ma
à être composé ; res est de la figure simple, publica est aussi de la figure simple, mais respublica est un mot de la figure c
blica est aussi de la figure simple, mais respublica est un mot de la figure composée. C’est ainsi que Despautere dit, que la
un mot de la figure composée. C’est ainsi que Despautere dit, que la figure est la différence qu’il y a dans les mots entre ê
s simples, & qu’il y en a de composés, & nous laissons au mot figure les autres acceptions dont nous avons parlé. (F)
sortes d’ouvrages, bien fini signifie bien poli ; on le dit aussi par figure des ouvrages d’esprit. Fini, en Grammaire est un
propre d’un vaisseau qui se remplit d’eau & s’enfonce. Or dit par figure d’un homme, dont la fortune est renversée, qu’il
fond d’un tableau, c’est ce qui sert comme de base & de champ aux figures  ; c’est ainsi que l’on dit que le fond du damas e
fort, on dit qu’on l’a placé à fond perdu. 6°. Fond se dit aussi par figure des choses spirituelles, comme on le dit d’étendu
s ; & c’est proprement la terre qui produit des fruits, & par figure tout ce qui rapporte du profit. Mais le docte Mén
il paroît alors, pour ainsi dire, sous une forme empruntée, sous une figure qui n’est pas sa figure naturelle, c’est-à-dire c
insi dire, sous une forme empruntée, sous une figure qui n’est pas sa figure naturelle, c’est-à-dire celle qu’il a eue d’abord
ns figuré, quel que puisse être le nom que l’on donne ensuite à cette figure particuliere : par exemple, le feu de vos yeux, l
figurée, le traducteur trouve souvent que sa langue n’adopte point la figure de la langue originale ; alors il doit avoir reco
qué ces différences, je veux dire, les divers sens que l’on donne par figure à un même mot dans une même langue, & les dif
autre signification figurée, qu’il n’a jamais tout seul en latin ? La figure n’est que dans notre françois, parce que nous nou
re entendre la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est possible, figure par figure, sans s’attacher à traduire littéralem
la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est possible, figure par figure , sans s’attacher à traduire littéralement ; mais
eau à la critique du public, un cordonnier censura la chaussure d’une figure de ce tableau : Apelle réforma ce que le cordonni
u pascal, le serpent d’airain élevé dans le desert, étoient autant de figures du sacrifice de la croix. Enfin lorsque ces expli
uté, ce desir doit naître de ce qu’il sent quelque régularité dans la figure , quelque grace dans la voix, quelque douceur, que
& que selon la situation qu’ils gardent entr’eux, & selon la figure du crystallin & de son éloignement de la réti
ingua de long-tems ni grandeurs, ni distances, ni situations, ni même figures . Un objet d’un pouce mis devant son oeil, & q
chassée à cause de son insolence & de celle de son fils, est une figure de la synagogue qui n’a été qu’une esclave, &
ouvée à cause de son ingratitude & de son insidélité. Sara est la figure de l’Eglise, & Isaac la figure du peuple choi
mp; de son insidélité. Sara est la figure de l’Eglise, & Isaac la figure du peuple choisi. IV. Le sens anagogique ou de co
ante ; selon le moral, l’ame fidele, dont Jerusalem est une espece de figure . Voyez Allégorie, Anagogique, Litteral, Figuré, M
tuaire ? Cette explication est toute simple, & de l’autre part la figure est tirée de bien loin. Lorsqu’un citoyen romain
. Mais venons à la synecdoque. Comme il est facile de confondre cette figure avec la métonymie, je crois qu’il ne sera pas inu
qui dans le sens propre marque le plus. 2°. Dans l’une & l’autre figure il y a une relation entre l’objet dont on veut pa
’on peut remarquer dans les exemples de l’une & de l’autre de ces figures . Voyez Trope . (E. R. M. B.)
44 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206
nd ont la finesse de touche ordinaire à ce peintre ? Au maréchal, ses figures sont aussi spirituellement dessinées qu’aux Bergh
effet, l’harmonie, le ragoût, tout s’y trouve. Ses deux paysages avec figures sont de vrais Berghem pour le choix des sites, l’
es opulens. Dans le cavalier espagnol de Casanove, et le cheval et la figure , tout est beau. Le cavalier est bien ajusté, bien
de belle couleur, et quoiqu’il n’y ait dans tout le morceau que deux figures , il est d’un effet grand et sévère. Je fais cas d
45 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
a été le premier des arts inventés par l’espèce humaine. Regarder une figure qui charme, prendre dans sa main une poignée d’ar
ette argile sous ses doigts et chercher à lui donner les formes de la figure que l’on admire, quoi de plus naturel d’instinct 
s ce salon, à Canova. Ces deux hommes se ressemblaient étonnamment de figure et de caractère ; tous les deux portaient sur une
vez les yeux vers ces morts vivants ! XV Dante, excepté dans la figure de Françoise de Rimini, n’a pas de telles physion
’œuvre de convenance et d’harmonie, apparaissait à ce peuple comme la figure de l’esprit, dont elle rendait pour ainsi dire le
, parmi les beaux-arts, celui qui a pour but spécial de reproduire la figure de l’homme dans sa perfection idéale, abstraction
la mort. Condamnée à reproduire sans fin des types invariables, où la figure humaine se dégrade en d’étranges associations ave
ates. Les combinaisons les plus étranges de la forme humaine avec des figures d’animaux ou de monstres imaginaires semblent avo
stre, assise sur son char, commandant le respect et l’obéissance. Les figures symboliques des dieux revêtent une majesté calme
, les formes élancées de l’architecture du moyen âge commandaient aux figures qu’on y associait l’allongement et la maigreur. L
et joyeuses, tout éclatantes de beauté et de lumière, de ses dieux à figure humaine, comme elle oppose son génie philosophiqu
r dans la statuaire française de nos jours, qu’on aille contempler la figure de Thésée par Phidias, celle de Moïse par Michel-
aison à l’assemblée du peuple rencontrait partout sur son passage les figures des divinités protectrices de la cité, celles des
tangles de l’édifice ; on aurait compté les colonnes et recomposé les figures et les groupes des frontons. XLII Jamais ri
mystique et serein sur les corniches et sur les formes saillantes des figures des bas-reliefs : elles semblaient alors vivre et
as ! à leurs dépens ! LI Au Parthénon il ne reste plus que deux figures , Mars et Vénus, à demi écrasées par deux énormes
fragments de corniche qui ont glissé sur leurs têtes ; mais ces deux figures valent pour moi à elles seules plus que tout ce q
ciseau de Phidias tremblait, brûlait dans sa main, quand ces sublimes figures naissaient sous ses doigts. On sent (ce n’est poi
46 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
rtrait de cette idole vivante. Mon imagination s’était idéalisé cette figure . Cette parente me disait qu’elle ressemblait beau
lé un peu longuement à propos de madame Récamier, son amie ; ces deux figures se confondent, bien qu’elles ne se ressemblent pa
un attrait. L’attrait était le caractère dominant et magique de cette figure  ; le regard s’y collait comme le fer à l’aimant ;
e chien et loup du jour mourant. XI Je restais en face de cette figure , immobile, étonné, ravi, attiré plus qu’enflammé.
r de chez vous ? Ce doit être une étrangère, car comment une pareille figure existerait-elle en France sans que son nom la dev
m’écriai-je. Ah ! maintenant je comprends l’émotion que cette céleste figure a donnée au monde dans sa fleur, et tout ce qui m
de leur éblouissement ; les yeux de tout un monde ont passé sur cette figure , cent hommes célèbres lui ont porté leur encens.
ds de la foule eussent été autant de miroirs qui lui répercutaient sa figure et qui la faisaient rougir de sa miraculeuse beau
. Ces deux femmes se ressemblaient étonnamment par leur âge, par leur figure , par leur société commune dans leur adolescence,
les visitant avec moi ; elle désirait beaucoup entrevoir au moins ces figures d’hommes nouveaux et de femmes célèbres qui porta
our sa piété. La conversation de ces deux femmes si semblables par la figure , par le son de voix, par l’élégance des manières,
cœurs pour que ce salon fût agréable à fréquenter ; l’ironie était la figure habituelle de ses discoureurs ; la littérature n’
é comme le caractère de la maîtresse de maison ; la fine et gracieuse figure de madame de Montcalm, retenue, quoique jeune enc
lle. Ma mère et ma sœur, exclusivement occupées de regarder la grande figure de l’auteur du Génie du Christianisme, sortirent
n esprit ordinaire. M. Bernard avait épousé Julie Matton, femme d’une figure qui présageait celle de sa fille. Le Lyonnais est
admirer de plus près. Marie-Antoinette s’extasia sur cette ravissante figure  ; elle la compara à celle de sa propre fille (dep
oulême, captive du Temple), du même âge que Juliette Bernard et d’une figure trop tôt flétrie par des deuils éternels. XXXI
se relèvent pour s’élancer plus haut dans les affaires. Séduisant de figure , aimant, aimable, léger, ami du luxe et de tous l
erchent hardiment pour épouses les femmes les plus renommées par leur figure , soit qu’ils redoutent moins que d’autres la célé
47 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
es, au palais Barberini de Rome, à contempler cette naïve et opulente figure de la belle Fornarina, dont l’attrait consuma Rap
imiter, les attitudes les plus naturelles et les plus articulées des figures de Phidias, dans les bas-reliefs du Parthénon. Le
l’homme sont sortis du même jet de son imagination pittoresque ; ses figures naissent toutes vêtues ; il a l’inspiration du ha
, le choix et l’ajustement de ses costumes sont tellement adaptés aux figures qu’on ne s’aperçoit pas si ces vestes, ces chemis
ns un petit enfant de trois mois, emmailloté comme une chrysalide. La figure de cette sposa, toute majestueuse et maternelle,
xpression profonde, variée, naïve, et pourtant auguste, de toutes ces figures  ; mais les attitudes, ces physionomies du corps ;
u sommet du char en concentrant le regard et l’intérêt sur toutes les figures en particulier, puis en reportant cet intérêt de
ue se déroule tout le drame muet du tableau. XXXIII La première figure qui attire le regard, au sommet du groupe, est ce
is d’un visage plus réfléchi, tourne et élève son joli visage vers la figure de son grand-père ; il semble lire dans les yeux
fait contraster la mort et l’enfance, est digne, par l’expression des figures et par la naïveté des poses, de Corrége, ce poète
ts qui ruissellent en mailles et en cordages sur ses pieds. Ces trois figures sont d’une mâle beauté qui rappelle aussi l’antiq
ces visages, à l’exception du jeune adolescent ; celui-là n’a sur la figure que la mâle fierté de son métier et la présomptio
-Ferato ; mais la divinité ici n’est que dans la tristesse : c’est la figure du pressentiment ; on voit, dans la mère malade,
lui servait d’atelier, il retouchait et modifiait infatigablement ses figures . Il finit par leur donner à toutes cette impressi
ait dans son horizon, sa tristesse était dans les physionomies de ses figures  ; le navire sur lequel cette famille va s’embarqu
e des Pêcheurs ; quand on parcourt la distance morale qu’il y a de la figure de la fiancée couronnée d’épis et de pavots, dans
ts, dansant devant les bœufs du tableau de la Madonna dell’Arco, à la figure de la jeune épouse transie des frissons du départ
es frissons du départ, pressant son nourrisson dans ses bras, ou à la figure de la femme âgée et mourante, voyant partir pour
; elle ne colorie pas assez la nature ; elle ne sculpte pas assez les figures sur la toile, par le jeu savant et puissant des j
és lancés à la mer avant l’âge. — Et que dit l’ensemble de toutes ces figures et de toutes ces physionomies répercutées les une
48 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38
Examen du clair-obscur Si une figure est dans l’ombre, elle est trop ou trop peu ombré
t dans l’ombre, elle est trop ou trop peu ombrée, si la comparant aux figures plus éclairées et la faisant par la pensée avance
toutes deux également éclairées. Moyen technique de s’assurer si les figures sont ombrées sur le tableau comme elles le seraie
homme de son temps. Mieux un habit collerait sur les membres, plus la figure aurait la figure d’un homme de bois. Outre ce que
s. Mieux un habit collerait sur les membres, plus la figure aurait la figure d’un homme de bois. Outre ce que le peintre perdr
49 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
gence des caractères, combinés avec la loi de sélection naturelle. La figure ci-contre nous aidera à comprendre ce problème un
l arrive généralement dans l’ordre naturel, et comme le représente la figure sur laquelle les lettres sont placées à inégales
cumulées par sélection naturelle, ainsi que les lignes pointées de la figure le représentent. Chacune de ces lignes pointées,
ces lignes pointées, qui atteint l’une des lignes horizontales de la figure et s’y trouve marquée par une petite lettre, supp
systématique. Chaque intervalle entre deux lignes horizontales de la figure peut ainsi représenter un millier de générations 
t pendant les mille générations suivantes. Après ce laps de temps, la figure suppose que la variété a1 a produit la variété a2
ront toujours s’accroissant en nombre et divergeant de caractères. La figure représente la série continuée jusqu’à la dix-mill
de transformation continue toujours d’agir aussi régulièrement que la figure le représente, bien que la figure elle-même soit
s d’agir aussi régulièrement que la figure le représente, bien que la figure elle-même soit à dessein irrégulière. Je suis loi
nts, et plus leur postérité modifiée a chance de s’accroître. Dans la figure , la ligne non interrompue de succession est brisé
tre en nombre aussi bien qu’à diverger en caractère : c’est ce que la figure représente par les diverses branches divergentes
s, et par conséquent les exterminer : c’est ce qui est indiqué sur la figure par celle des branches inférieures qui n’atteigne
s les générations successives. Ce cas se trouverait représenté sur la figure , si toutes les lignes qui procèdent de A étaient
omme des modifications survenues entre chaque ligne horizontale de la figure soit extrêmement petite, ces trois formes peuvent
uvelés, pour convertir ces trois formes ou espèces bien définies : la figure donne donc un exemple des degrés par lesquels les
mbre de générations, comme on le voit dans la partie supérieure de la figure sous une forme plus simple, nous obtenons huit es
s un grand genre, il est probable que plus d’une espèce varie. Sur la figure , j’ai supposé qu’une seconde espèce I a produit d
es plus divers dans l’économie de la nature ; c’est pourquoi, dans la figure , ce sont les deux espèces A et I, dont l’une occu
longue période à produire des descendants inaltérés : c’est ce que la figure indique par les lignes pointées droites qui parte
ie de ces lentes modifications, telle qu’elle est représentée dans la figure , la loi d’extinction aura joué aussi un rôle impo
rrence, les uns et les autres peuvent continuer d’exister. Si donc la figure qui précède est censée représenter une somme cons
s jusqu’à cette lointaine époque. Les nouvelles espèces qui, selon la figure , descendent des onze espèces originelles, seraien
térieur. Cette ramification généalogique se trouve représentée sur la figure , où des lignes brisées partent de chacune des let
ra sur-le-champ trouver quelques exemples d’un cas semblable. Dans la figure , nous avons considéré jusqu’ici chaque ligne hori
oit nécessairement limité à la seule formation des genres. Si dans la figure nous supposons que la somme des changements repré
ns divergentes que l’on suppose représentée par les intervalles de la figure . Or, ces deux nouvelles familles, ou ordres, sero
quelquefois représenté les affinités des êtres de même classe sous la figure d’un grand arbre : cette comparaison est très exa
e l’extension des lignées généalogiques ramifiées, comme le montre la figure  ; car de deux choses l’une : ou ces espèces ont u
50 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Casanove » pp. 192-197
lle. C’est un choc de cavalerie très-vif d’action, savamment composé, figures d’hommes et de chevaux bien dessinées et pleines
écier ! Il n’y a ici ni éclat, ni tumulte, ni fracas de couleur et de figures , rien de ce qui impose à la multitude, mais du re
our arrêter, pour intéresser avec si peu de chose. deux paysages avec figures . du même. On voit au premier de ces paysages à ga
on cheval. à droite, des eaux, d’autres passagers et un lointain. Les figures de la gauche, quoique très-agréables, sont un peu
orme et pratiquant à cette surface des enfoncemens, des saillies, les figures seraient venues plus en devant ; en laissant à ce
plane, il eût fallu varier le ton, et faire passer de l’air entre les figures et le rocher. Le second paysage dont je vais vous
51 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
J’ai eu en moi, toute la nuit, le sombre et concentré désespoir de sa figure , de sa voix, de son attitude. Le pauvre enfant !
veines de son front, et le laisse brisé de fatigue. * * * Dans cette figure aimée, où il y avait l’intelligence, l’ironie, ce
, sa manie ; il m’en persécute, du matin au soir, — et il faut que ma figure ait l’air d’écouter. * * * Peu à peu il se dépoui
ndée, au nom de cette raison. Il s’enferme dans un silence entêté, sa figure se couvre d’un nuage méchant, et apparaît en lui,
ions de son abaissement, de son humiliation… Depuis bien longtemps sa figure a désappris le rire, le sourire. 18 avril T
essemblaient à des envolées d’oiseau blessé, en même temps que sur sa figure apaisée, aux yeux congestionnés de sang, au front
alme relatif de la journée d’hier, je la sens à ce qu’elle met sur sa figure . Sur le blanc de l’oreiller, sa pauvre tête est r
ence, c’est bien horrible ! * * * Le jour arrive à cette heure sur sa figure , dessine les creux et les ombres des yeux et de l
s en plus l’expression d’une tête du Vinci ; et dans les traits de sa figure , je retrouve le mystère des yeux et l’énigme de l
un instant de reconnaissance des siens, ne doivent pas rencontrer une figure étrangère. Ma mère, sur votre lit de mort, vous m
 ? Lundi 20 juin, 5 heures du matin Le petit jour glisse sur sa figure qui a pris le jaune briqué et terreux de la mort.
lus je le regarde, plus j’étudie ses traits, plus je trouve sur cette figure un air de souffrance morale, que je n’ai vu persi
igre cadavre, à peine entrevu, un long paquet au linge rabattu sur la figure  : « Doucement, ai-je dit, je sais bien qu’il est
52 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Ce que tout le monde sait sur l’expression, et quelque chose que tout le monde ne sait pas » pp. 39-53
; nous aimons la réflexion et la sagesse. Je laisse là le reste de la figure , et je vais m’occuper seulement de la tête. Cons
le poète dit, vero incessu patuit dea, il faut chercher en soi cette figure -là. Lorsqu’il dit, summa placidum caput extulit u
llez fondre. Allons, nigaud, tendez-moi ce jarret, déployez-moi cette figure  ; ce nez un peu au vent. Et quand il en aurait fa
dans le feu. Vous académiserez, vous redresserez, vous guinderez vos figures . Voulez-vous sentir, mon ami, cette différence ?
s étiez son homme ; vous ne l’êtes plus. Quand on considère certaines figures , certains caractères de tête de Raphael, des Carr
é ; et celui qui aveuglé par sa passion s’avisait de comparer quelque figure commune avec la Vénus de Gnide ou de Paphos, étai
age. Nous avons cependant quelques caractères traditionnels, quelques figures données par la peinture et par la sculpture. Pers
éprouve pas un léger sentiment de respect ? Que serait-ce donc si ces figures ne se présentaient jamais à la vue sans réveiller
53 (1761) Salon de 1761 « Peinture — Vien » pp. 131-133
4 pouces de haut. Zephire et Flore, morceau de plafond. Ce sont deux figures liées par des guirlandes sur un fond bleu. Le Zep
ond bleu. Le Zephire me paraît avoir de la légèreté. La Flore est une figure muette qui ne me dit rien. Ce morceau ne m’a appr
qui vient avec sa lampe surprendre et voir l’Amour endormi. Les deux figures sont de chair ; mais elles n’ont ni l’élégance, n
une grande simplicité de draperie, une élégance infinie dans toute la figure  ? je demande si cela y est ; de l’ingénuité, de l
54 (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire
entourant de lignes flottantes, amenant successivement en lumière les figures de sensibilité, de pensée, de croyance, qui, donn
tête du florilège Vers et Prose, évoque, comme le poète l’a voulu, sa figure en quelques traits sobres et choisis, de crayon.
ieur5. Mais je ne sais si l’on n’y trouve pas un peu les traits de la figure la plus générale, la plus extérieurement envelopp
le silence qu’à demi elle maintient, qu’elle écarte à demi. Ainsi la figure de courtoisie sous laquelle dès l’abord nous avon
ne respire que dans le rythme et ne parle que selon la rime. Il leur figure un paradis du poète, comme le paradis de l’Indien
isole dans ses objets familiers, indiquant, dès le Parnasse, sous une figure d’exotisme, la matière de ses derniers sonnets. C
et le mystère d’un Carrière. Je ne sais si le morceau saisissant des Figures dans la Nuit, dans l’Eve Future, n’aurait pas été
e sonnet, Tout orgueil fume-t-il d’un soir.., la concentration des Figures dans la Nuit. Le poète, le soir, à son feu qui s’
isément prête à la visite sublime, à l’inspiration, rare hélas ! à la figure survenue du Poète changé en lui-même par l’éterni
ant allume au métal du meuble, pris d’en bas en d’inflexibles serres, figure un Tombeau. De sorte que le motif familier du meu
la fois et sans se contredire, une précision nouvelle en l’animant de figures , une restriction ironique’ en alléguant que peut-
s intérieures du symbole mallarméen pourrait se rattacher à celui qui figure plus haut sur l’Intelligence de la Rareté. A Mada
au compte de celles-là, — la naissance poétique de formes, denuées à figure de Junon, qui bientôt, par le phénomène même de l
struments, le papier et l’encre, ses marges et son pliage. Singulière figure de pensée, immobilisée, comme la femme de Loth en
rs à ces chroniques de la Dernière Mode où, sans recherche et sous sa figure la plus transparente, se clarifie le génie de Mal
rveillez-vous de cet entrefilet de réclame, qui lance, en lui donnant figure d’Idée, l’article de M. Marliani, tapissier décor
— Et je rappelle que dans l’esthétique de Schopenhauer la musique ne figure plus une image des Idées, mais les Idées elles-mê
e notre négligence : y éveillant, pour décor, l’ambiguïté de quelques figures belles, aux intersections. La totale arabesque, q
e et les rinceaux d’une arabesque » et qui représentent, par-là, « la figure que demeure l’idée. » Le hasard « ne doit et pour
symbole naît d’une métaphore invétérée. Cette « ambiguïté de quelques figures belles » forme les images glorieuses de la poésie
ervir exactement à une autre, mais que chacune selon son moment ou la figure de son hasard en requiert une nouvelle. Descartes
mallarméen, le même décor atteint sa beauté de second degré lorsqu’il figure , lui aussi, une absence. Dans l’Orient désert q
s sous lequel le fait m’apparut en ce moment »97. Ce terme d’à propos figure un lien logique et nécessaire avec un ensemble, c
mé, que l’acte de donner un recul indéfini, des causes anciennes, une figure immémoriale, au moment soudain d’une amitié nouve
au passé, sous une apparence fausse de présent 98 ». Les actions que figure le mime sont tantôt des souvenirs et tantôt des p
e volonté patiente à conquérir, dans la misérable mesure humaine, une figure éternelle. De là naît pareillement son esthétique
Chateaubriand, et qui peut-être, selon une image qu’aimait Mallarmé, figure « en maint rameau subtil demeuré les vrais bois m
lin. L’expression des choses implique un ordre différent de celui que figure la succession brute des choses ; elle exige, par-
même trame reconnue notre intelligence du Poète. Chapitre XVI. La figure de la mort Lorsqu’en septembre 1898 mourut Mal
du par son beau sacrement de l’incorporation. Le Tombeau frêle de Poe figure une variante réduite du sarcophage sévère et mass
x sens du mot achèvement au fond ne diffèrent pas, et la mort, ou ses figures avant-courrières, donnent à toute perfection le s
nt de la mort parfaite qui chez d’autres plus favorisés arrête en une figure éternelle l’œuvre accomplie. Le grand metteur en
e s’est levé, en face du Napoléon de l’action, avec Chateaubriand, sa figure symétrique, le Napoléon du rêve. Le triple orguei
là son tombeau restait hanté par la Sainte-Hélène du Rival. Ce fut la figure réelle du Parnasse. Car alors, comme Philoxène au
ier honneur » du malheur et de l’isolement. Il exalte en Verlaine une figure d’héroïsme : « Seul, ô plusieurs qui trouverions
ilège126. » Seulement, cette Académie réelle n’est qu’un symbole, une figure qui mime une Académie idéale, et qui aurait tort
la Gloire ». La véritable Académie c’est l’assemblée de spectres où figure Milton, non l’assemblée des vivants où figura Scr
admirable demain. Au fait, jadis et demain n’étaient pour lui que des figures négligeables de ce qui demeure, non de ce qui doi
ue par rapport à ce temps Mallarmé assigne au Poète, n’est-il pas une figure momentanée de cette absence, de cette inutilité,
l’image écrite sous sa forme de métaphore, l’image construite en une figure d’art complexe et complète. Trois chapitres qui d
us une aile, s’apprêtent à vibrer, de sorte que la syllabe faible nul figure une corde tendue, dont la forte finale tième tire
par cette vision de soi et par cette ligne extérieure du geste qui la figure , cette voix se reconnaît et se retrouve, dans l’e
our le peintre, leur absence. Sans doute il goûte dans le blanc cette figure de l’Absence qui plane sur toute sa poésie, ce sy
re une image, franche celle-là et « nature » qui me paraît offrir une figure aussi de mouvement arrêté, et dont l’effet provie
ce et son poids, il donnerait ses cent derniers louis pour aplatir la figure de ce M. Loyal à qui les barons d’Auvergne, avant
s’enfonce aussi à un Occident de désirs pour le tout déployer. Il ne figure dans le vers que si Orgon le garde dans sa main.
tredise ce nom, que le « transport » n’y soit pas apparent, et que la figure paraisse née spontanément, par une nécessité et u
issociées. Entre le signe et ce qu’il signifie, l’image et ce qu’elle figure , existe une harmonie préétablie, l’accord d’une l
d’artiste. En dix lignes dix images qui se tiennent, se dérobent. La figure verbale, d’une fidèle harmonie, est déterminée pa
isseur des conventions accumulées, l’eau fluide. Chapitre III. Les figures J’entendrai par figure, faute d’autre mot, en
mulées, l’eau fluide. Chapitre III. Les figures J’entendrai par figure , faute d’autre mot, en un sens plastique, en un s
un spectacle mental. Peut-être trouvera-t-on artificiel de séparer la figure du Poème qui la réalise, mais je tiens, entre les
s deux chapitres précédents — qu’il existe chez lui deux types de ces figures , l’un qui se relie à son imagination visuelle et
ux154 ». Voilà le groupe d’images au moment où, se disposant dans une figure , il passe du mouvement au repos. La rêverie, dans
pressentiment du Balzac de Rodin. Il est curieux de retrouver la même figure dans une page de Schopenhauer que sans doute Mall
is à un ordre différent du nôtre156. » C’est aussi pour Mallarmé une figure , que, dans un espace, la rareté rendue plus préci
a publié là-dessus, dans une lettre aux Marges, une page admirable.) Figure encore du salon ou de la page que, dans la glace
rbe sans tiges des sept étoiles apparues. Mais généralement la grande figure , où les images autour d’une dominante s’enlacent
aire, mouvant. On en aura une idée nette en rapprochant en une idéale figure composite les trois qui suivent. Celle de Londres
e ta pâle clarté, Nuit blanche de glaçons et de neige cruelle ! Ces figures , dans leurs synthèses, ne disposent pas des table
rrière, leur centre dans un regard, dans une méditation. Et, sous une figure pareille, il esquisse de lui-même le portrait qu’
arceaux d’âge en âge, qu’illumine l’instant fugitif d’élus160. » Des figures arrêtées, comme telles visions plastiques d’Hérod
es figures arrêtées, comme telles visions plastiques d’Hérodiade, aux figures intérieures, flottantes et qui vivent, il y a pou
ve, vers la lumière. Comme point d’intersection de ces deux sortes de figures , qui nous rend très sensible leur rapport, voyez
déchéance. Rappelons-nous aussi, dans le Cygne de Baudelaire, la même figure d’exil. Un Cygne qui s’était évadé de sa cage E
s montrer juxtaposés, un peu hostiles, les deux ordres d’images et de figures qui en se distinguant se mettent l’un l’autre en
vont-ils s’épanouir au-dessus d’un envieux décor déserté ? Mais, des figures calmes et sculpturales aux figures de la flexion
envieux décor déserté ? Mais, des figures calmes et sculpturales aux figures de la flexion et du vol, des racines de la forêt
tes que je n’ai pas essayé de dissimuler, ordonnent d’elles-mêmes une figure que, symbolisée par ces quatre vers, nous pouvons
es qu’elle suggère, et en dehors desquelles elle n’est rien. Et cette figure , donnée aux mots, de pierres précieuses, revient
uste des ressorts de la langue que Victor Hugo écrit : Tout avait la figure intègre du bonheur… C’est trop peu d’être blanc,
tempête, (Victorieusement fui.) Voilà un vers à six accents, qui figure un coucher de soleil emblématique Cette surabonda
ésure entre les deux premiers accents (troisième et neuvième encore), figure rythmique qui reproduit le longtemps ; dans le tr
précie mieux. Le premier a été substitué par Mallarmé à cet autre qui figure dans la première version du Guignon La plupart
rt, sur la cinquième au lieu de la sixième, part une mesure en avant, figure exacte de prompt, et contraste avec le vers égal
pe seule que le vers reproduit ici dans sa substance et son dessin la figure qu’il évoque. Par la coupe plus que par l’accent 
el, ou plutôt elle est la face plastique et visuelle de ce qui a pour figure auditive l’accent rythmique : d’abord elle évoque
ouple nageur. (Le Guignon.) Les poils blancs et les os de la maigre figure . (Les Fenêtres.) Non loin de trois grands cils
o est le surjet le plus saisissant que je connaisse. Le mot en surjet figure littéralement, tendue d’un geste véhément et sûr,
oleil sur les pierres, coller Les poils blancs et les os de sa maigre figure Aux fenêtres… (Les Fenêtres.) L’azur Séraphique
premier, laissant place à un vocable expressif qui a sa place dans la figure pittoresque du poème et nous évoque Saint-Amand.
enir sur ses trois pieds, appuyé sur ses deux voisins, paraît bien la figure mutilée et malchanceuse de la classique stance qu
nt plus désormais, les deux sonnets concordent dans le dessin de leur figure . Le deuxième vers, comme le premier, dont il port
curieusement mallarméen. L’assonance de oui et d’évanoui est comme la figure rythmique de l’affirmation. C’est le « je le main
gination du mouvement, il a demandé aux ressources propres du vers la figure de ce mouvement. J’ai cité plus haut, sur la rime
ent et des pages qui portent sa traîne. Mallarmé retrouvait en eux la figure de ce qui, chez lui, autour du vers concentré et
déchaussé à l’entour, isolé sur un piédestal, et qui tendrait à faire figure de ténor d’opéra. Conception opposée à celle du v
ui pèse davantage que celle de l’énumération. Il répugne à toutes les figures du développement régulier, mais plus encore à sa
ade plus difficile à composer, en poésie comme en peinture, c’est une figure seule. Beaucoup d’auteurs oublient cette loi de l
ier quatrain : le vieux décor, le vieux théâtre, sur qui la poussière figure la banalité, le déjà vu. Second quatrain : la vie
r, la page blanche. Qu’un écrivain avide d’encre trace péniblement la figure à gros traits : trois points, trois clous de diam
nèbre.) Larme ainsi rejeté détache cette forme pendante d’argent qui figure sur les tentures funèbres. Mais chez qui du rêve
r les mêmes raisons, soustraits à leur fonction de liaison pour faire figure de mots indépendants. « Les imaginations furent i
mprendre que l’anacoluthe et la syllepse sont, pour Mallarmé, non des figures de rhétorique, mais la condition même de son styl
un étrange absolu logique cette recherche de Mallarmé. Du tiret, qui figure un espace moindre que le blanc, l’emploi pst très
-nous la prépondérance, chez lui, des images motrices. La ponctuation figure un mouvement et les mots des arrêts. La pensée, p
icales qu’il a justifié ces conceptions de typographie. Une troisième figure de cette convergence de la musique et de la poési
rée », nous la voyons, et une beauté fille du temps s’enclôt dans une figure de l’espace. Non sans résistance, sans la conscie
me le symbole équivalent de tout. Ou plutôt ce n’est pas le livre qui figure le symbole de tout, c’est le reste qui de plus ou
de Somme ? ne groupait-elle pas, sous l’inspiration des docteurs, une figure des « relations entre tout » ? Et si, pour Mallar
s, si l’on craint quelque confusion avec certaine étiquette ridicule, figure cette artério-sclérose de l’esprit, qui achemine
résager la reprise, sur la musique, par le poète, de son bien « Je me figure par un indéracinable sans doute préjugé d’écrivai
vre moyen. Il a pensé le livre existant en lui-même, fixe, définitif, figure idéale d’éternité, —  et pensé aussi le livre sou
usique et du ballet faisait à Mallarmé voir en l’un et en l’autre des figures de la synthèse poétique : suggestion avec la musi
ecture du livre qu’il exploite, fixer la souplesse de son rêve sur la figure nette et vulgaire d’interprètes, le réaliser dans
ts et lumière triomphale de Patrie, ou d’Honneur, de Paix339. » Cette figure du théâtre idéal il faut la confronter à celle de
aurait-on voir pressenti le drame de Maeterlinck ? Ce mystère sous la figure de la musique, dans lequel baigne le mélodrame, M
lence). Ainsi que le reploiement du livre, en l’épaisseur de coffret, figure une défense contre le « brutal espace déployé » d
espace pour le plonger dans le flot d’une idéale durée. Un tel ballet figure une vision plus précise que la nôtre, une imagina
rien352. » Cette synthèse de la poésie, de la musique et de la danse figure très bien, et logiquement, la fin idéale de la po
rappelons-nous le Phénomène Futur et la Déclaration Foraine — quelque figure muette de beauté pure. Et cette Rêverie d’un Poèt
tre véritable, où ne serait mis en lumière qu’un individu, les autres figures tenant un rôle de comparses et de symboles. Il ju
toujours la peine de les percer, dans la tapisserie359. » Polonius «  figure comme découpée dans l’usure d’une tapisserie pare
ture élémentaire, un peu l’adolescent de Praxitèle qui, de l’ancienne figure mythologique, ne garde que les petites cornes dan
n’est plus rien qu’émoi d’amour. Il s’est levé dans l’extase des deux figures qui dédoublent la passion : simplement, comme dan
par lui quand il se met à l’œuvre ; elle vient former les flottantes figures animant les livres… Secret, ô mes aimables lectri
la forêt à laquelle ils tiennent pour la lumière où ils flottent, lui figure une conscience triste et déchue qui ne peut, pour
mble que, mise à sa place dans l’œuvre de Mallarmé, rapprochée de ses figures habituelles, comprise en harmonie avec son sentim
usique et les mêmes mots mêlent la femme et le poème, le rêve d’amour figure le rêve d’art et le rêve d’art symbolise le rêve
vient cet instinct de créer, comme Eve avec une côte de l’homme, une figure idéale avec une réalité, une figure vivante avec
Eve avec une côte de l’homme, une figure idéale avec une réalité, une figure vivante avec un rêve. Stance IV. — Aussi, après c
ur typographique de la Bouteille rabelaisienne retrouver un peu de sa figure dans Un Coup de Dés, dont le sujet est en somme c
de la mer : les deux imagés se répondent et l’une ramène l’autre. Des figures qui le déployaient dans l’espace (voile), le dram
re le personnage principal lui parut le lustre, il vit, dirait-on, la figure essentielle, l’Idée d’Hamlet, non dans le héros l
ère sur l’extrémité des bois. Et nous comprendrons mieux encore cette figure , point nouvelle en somme, en évoquant le panache
rise ce qui sous l’apparence de la plénitude est hâte, ce qui sous la figure de la pensée est bavardage : toutes les puérilité
M. Léon Dierx fut l’honorable lieutenant-colonel dans le salon de qui figure , entre deux combats, un héroïque drapeau. Et il a
ier pour attirer un lecteur. Il lui plut que le symbolisme gardât une figure hermétique. L’obscurité d’autrui était précieuse
e Mallarmé fut l’halluciné de l’art pour lui-même et pour lui seul il figure en effet l’accomplissement du Parnasse. Mais une
déployer, non sous la forme native et lyrique du chant, mais sous la figure littéraire ou livresque du paysage emblématique o
re. Dans ce mythe de Narcisse, on a vu — André Gide par exemple — une figure de l’idéalisme, et par-là son emploi se relie bie
mencera à se fausser ou à s’épuiser, reparaîtra, ombre et fantôme, la figure de l’art classique, du vieux roi dépossédé. Cette
 besoin qu’en 1820 satisfirent plus glorieusement les Méditations. Il figure dans notre langue la tentative extrême pour libér
regarder comme son objet la construction et les relations de quelque figure , si « remarquable » qu’elle s’offre, mais s’élève
e et de prolongement formels ; nous concevons, dans un autre monde de figures verbales, — où leurs recherches théoriques ne fur
is négliger, en idée, aucune des possibilités qui volent autour d’une figure , elles appartiennent à l’original, même contre la
aires de notre forme, glaive, coupe, fleur, etc… » le dernier vers ne figure pas le lys, ne figure pas le faune, mais une méta
glaive, coupe, fleur, etc… » le dernier vers ne figure pas le lys, ne figure pas le faune, mais une métaphore qui résume dans
sonnet, presque sans mots, et d’une ligne, comme une fine statuette, figure l’Effort. Le dernier sonnet met à la fin du livre
met, schème de cet effort devenu patent, un signe double : la double figure de l’art mallarméen, perfection d’abord de fruit
peu probable et ce sont là des joies réservées aux seuls initiés. » ( Figures contemporaines, p. 248). L’auteur à d’ailleurs so
55 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »
ne inexplicable et pourtant bien réel, s’il est vrai que les diverses figures peintes d’un même comédien ne se ressemblent jama
). Peut-être de « l’air de théâtre » également répandu sur toutes ces figures . Peut-être aussi de l’uniformité des mentons rasé
que toutes les autres sont coiffées et habillées à peu près comme les figures allégoriques de la place de la Concorde. Je crois
s vrais Bouddhas ! Comme Bouddha, ils se résignent à revêtir diverses figures  ; ils font le sacrifice de celle qu’ils auraient
trop de couronnes, ni trop multiplier ce que nous prenons pour leurs figures , ni trop les décorer, ni trop les gorger de louan
56 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Doyen  » pp. 153-155
nt. Ce peintre sait ordonner, et imaginer. Sa machine est grande. Ses figures se remuent. Il ne craint pas le travail. On repro
s. Les premiers ne sont que des génies tutélaires. Il a voulu que ces figures fussent aériennes ; et cette imagination me paraî
tagne en montagne. Si le peintre eût gardé cette proportion entre ses figures , les hommes auraient été des pygmées, et l’ouvrag
l fallait racheter la légèreté, la transparence et la fluidité de ces figures , par une énergie, une étrangeté, et une vie toute
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
xemple, ne convient qu’à un tableau où le peintre puisse donner à ses figures une certaine grandeur. Un pareil sujet ne veut pa
grandeur. Un pareil sujet ne veut pas être répresenté avec de petites figures destinées à l’embellissement d’un païsage. Un suj
ent d’un païsage. Un sujet grotesque ne veut pas être traité avec des figures aussi grandes que le naturel. Des figures plus gr
ut pas être traité avec des figures aussi grandes que le naturel. Des figures plus grandes que nature ne seroient point propres
58 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Carle Vanloo » pp. 183-186
brune et de la blonde : voilà les éléments de l’art. C’est une longue figure , soutenue sur deux longues jambes fluettes. La bl
e le peintre eût senti qu’elle manquait son but, si je le devine. Une figure toute nue n’est point indécente. Placez un linge
Venus lascive, à moins que ce linge ne descende jusqu’aux pieds de la figure . Que vous dirai-je de la couleur générale de ce m
d de couleurs. Point d’air. Point de repos. Un amas confus de petites figures pressées, toutes pareilles d’ajustements, de posi
59 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230
d’en parler, il faut les voir. Quelle immense variété de scènes et de figures  ! Quelles eaux ! Quels ciels ! Quelle vérité ! Qu
ont autant de petits tableaux vrais et caractéristiques du local. Les figures en sont du dessin le plus correct. Comme la touch
l. Je ne trouve ni le conte, ni le tableau bien merveilleux. Les deux figures du peintre n’arrêtent, ni n’intéressent. On se ré
s vues de loin. Cela se peut, mais c’est une absurdité ; car pour les figures et pour moi qui m’assieds à côté d’elles, elles n
60 (1922) Gustave Flaubert
les Flaubert (le fils du vétérinaire de Nogent fait un peu, à Rouen, figure d’homme nouveau). Et surtout Le Poittevin est poè
llait fournir après tout les bourgeois pratiques du second Empire) la figure de son monde intérieur quand il écrit, l’année du
tologique de Flaubert. « Homais, dit Jules de Goncourt, me semble la figure réduite, pour les besoins du roman, du Garçon. »
r le Garçon Ernest Chevalier, Morin représente aux côtés de Jarry une figure analogue à celle de Chevalier près de Flaubert. C
ers et de mouches vertes. Il est curieux de signaler dans Agonies des figures de prêtres à la Courbet, et l’idée première de la
trice et de mère, et Flaubert verra toujours au sommet de l’amour une figure de maternité. Et enfin viennent les amours des fi
n dise ? » écrit-il à sa sœur. « C’est un homme comme un autre, d’une figure assez laide et d’un extérieur assez commun. Il a
partement dans la Cité, sur l’emplacement de l’Hôtel-Dieu actuel, qui figure dans l’Éducation sentimentale. Une nuit de 1843,
enveloppé par les provocations d’une femme, il avait d’abord la même figure de pâte molle que Léon. La nécessité de gagner sa
et dans l’horizon des montagnes. » Il n’est pas impossible que cette figure fine, lumineuse, orientale et mystique de celle q
; — sur ce fond lumineux où de chers fantômes me tendent les bras, la figure qui se détache le plus splendidement, c’est la vô
pour son compte, et fort bien. Son voyage en Orient ayant eu quelque figure de mission officielle et ayant été suivi d’un vag
che douleur de notre désir, au murmure des torrents de l’esprit et la figure tournée vers le soleil. » Mais si Madame Bovary
vary avec ses œuvres antérieures tirées de lui-même et qui avaient la figure d’autobiographies et de confessions. Mais Madame
tout un exercice de description, et la première Tentation porte bien figure d’œuvre objective. La vérité est que Flaubert sen
premier clerc Léon, dans cette liquidation du lyrisme, il y a, comme figure limite de l’artiste, le percepteur Binet, qui tou
ce de Flaubert comme les armes parlantes de son travail. L’une de ses figures est avec Binet à une extrémité du roman, mais à l
c Binet à une extrémité du roman, mais à l’autre extrémité il y a une figure totalement lyrique, il y a l’amour d’Emma qui, à
création, dit Flaubert, que Figaro, à côté de Sancho ! Comme on se le figure sur son âne, mangeant des oignons crus et talonna
in point de vue, la biographie individuelle qui donne au roman non sa figure principale, mais sa dimension extérieure dans la
c’est le désir d’être ailleurs, c’est du bovarysme, et le perruquier figure cette valeur et l’élément artiste. « Il se lament
anséniste que la Phèdre de Racine, et il a donné à la mort d’Emma une figure de damnation. Il a voulu que le démon y fût prése
e figure de damnation. Il a voulu que le démon y fût présent, sous la figure de l’aveugle, du monstre grimaçant entrevu dans c
vraiment sa seule raison d’être et arrive seule à lui donner quelque figure . Avant la promenade à cheval qui va consommer son
és, il a de quoi être bien accueilli dans le ménage. La vie d’artiste figure sur son horizon lointain comme sur celui d’Homais
r un soupirail resté présent dans son existence, elle prend une autre figure dans un corps d’amant qui n’est en effet qu’une o
r sensuel. « Il faut que jeunesse se passe » est une idée reçue. Léon figure cette jeunesse qui se passe, avec l’apparence qu’
e science certaine qu’elle va à une sorte de trappe noire qui prendra figure avec ce fiacre aux stores fermés où l’engouffre L
re page du Dictionnaire, mais une page consciente. Non seulement il y figure , comme tout le monde (« Il faudrait qu’après l’av
Allons plus loin. Valmont est un amant méchant et faux, mais il fait figure d’amant ; c’est, comme Néron, un artiste du mal.
notaire. Mais il semble que Flaubert veuille lui garder une certaine figure correcte. Que d’hommes aux nerfs délicats et trop
 » Et en effet tous les hommes de Madame Bovary ont, sous différentes figures , ce trait commun, la lâcheté : Charles, Homais, L
e à faire rêver. Cela ne l’empêche pas de se voir à ses jours sous la figure de Binet. Et Binet, qui est après tout heureux, d
e. Ni lui, ni son gendre, ni sa fille ne savent se défendre. Ils font figure de victimes, et par usure passive disparaissent n
fortune des Bovary s’en va, celle de Lheureux s’édifie. S’il y a deux figures centrales dans Madame Bovary, comme dans Don Quic
édecins, n’a pas trop ridiculisé les médecins ; le docteur Larivière, figure de son père, est le seul personnage de Madame Bov
icier de santé, c’est-à-dire zéro pour une famille de docteurs, et la figure de Canivet est beaucoup plus dure pour les Norman
e aplomb. C’est par-là qu’il tient une place énorme, devient immense, figure vivante de la prospérité. Il s’occupe de tout, s’
tte d’Angleterre dans l’oraison funèbre. Ce génie oratoire met sur la figure d’Yonville une sorte de santé et un reflet de bon
contraire, Homais dépasse le pharmacien. Intellectuel d’Yonville, il figure le Voltaire local. Sa campagne de presse pour se
lique la politique sera la province. Homais fera au Sénat aussi bonne figure que beaucoup d’autres. Il ne sera pas plus à l’ét
que ce que Flaubert demandera à l’évocation historique, ce seront des figures comme celles de ses prétendues individualités dis
nications de Carthage avec nous sont à peu près coupées, que Carthage figure dans l’antiquité classique comme un bloc isolé, u
t sur Emma, dont il trouvait l’expiation trop dure. La Rome de Faguet figure d’ailleurs dans Madame Bovary. C’est Homais. Nous
t » qu’il rêvait depuis la Tentation, Flaubert voulait lui donner une figure réaliste : un Orient où l’on sentît que l’auteur
 ». Mais, en Égypte, la vision binoculaire implique pour lui une même figure dans deux milieux, dans une Flandre balzacienne e
és en nature féminine, il a créé jusqu’à un certain point en elle une figure de son vide intérieur, de ses désirs, de ses rêve
elle les bienfaits de la lune, et cela exprimé par l’artiste sous une figure de femme comme les mythologies l’exprimaient par
sous une figure de femme comme les mythologies l’exprimaient par une figure de déesse. Salammbô, Tanit, le zaïmph, ce sont tr
dans le plan d’extension de notre patrie littéraire, comme l’Algérie figure dans l’extension et dans le corps de la France. P
ble que l’artiste lui ait enlevé une côte pour en faire Salammbô, une figure de la femme prise dans les traditions de l’Orient
saye à desserrer, par les moyens qu’il connaît, cette fatalité. Et il figure le soldat mordu par le désir, ce désir de la bête
. C’est lui qui déclenche tout, à la fois Ulysse et Alcibiade sous la figure d’un Græculus, lui qui anime et pousse par ses ru
ne vit pas à la manière d’un personnage de roman, mais à celle d’une figure d’histoire dans Tite-Live ou Plutarque. Les pages
. C’est elle qui a imposé à tout un horizon littéraire une séductrice figure de la stérilité parmi les joyaux et les rêves. C’
n lui d’une façon extraordinaire le sens du grotesque. Tout un lot de figures bourgeoises, synthèse de l’espèce humaine, est pr
iversifient sur des registres différents la lignée de la vie manquée, figure qui a halluciné toute l’existence de Flaubert et
is tout disparut. » Tout le premier livre gardera ce rythme et cette figure de l’eau qui coule, de ce bateau sur une rivière
, sur les boulevards, « il se sentait tout écœuré par la bassesse des figures , la niaiserie des propos, la satisfaction imbécil
ai rêve, qui continue le faux rêve, sur l’oreiller de Frédéric. Cette figure de vie passivement rêvée que prend l’existence de
ins du jeune Parisien des romans. Louise est la seule jeune fille qui figure dans Flaubert (la vie de jeune fille d’Emma n’est
loir que celui de la Sanseverina. Emma et Salammbô, ce sont, sous des figures différentes, l’Ève éternelle, mais Mme Arnoux por
Flaubert l’a bien vue à la façon d’une madone en laquelle tout prend figure de calme, où la maternité tempère, achève, pacifi
de l’humanité. Frédéric et Mme Arnoux sont, par un certain côté, des figures analogues qui s’appellent et, par un autre, des f
ain côté, des figures analogues qui s’appellent et, par un autre, des figures contrastées qui se répondent. On peut appeler leu
t à elle seule ce qu’est le monde confus et romanesque pour Emma : la figure du bonheur. Aussi loin de la bonté indiscrète et
amour de ce genre, on peut se figurer cet amour d’une femme comme une figure jumelle de son amour de la beauté esthétique, lit
t « l’entrée au forum » et autres lieux à colonnades et à coupole. La figure de Mme Dambreuse est aussi parfaite en son genre
les-ci leur partie dans son éducation, sentimentale et autre, dans sa figure ou sa « tranche » de vie. La place de l’ami d’enf
ons, l’un est riche et l’autre pauvre. Dans les deux Éducations, l’un figure le sentiment et l’autre la volonté. Mais dans l’u
à Mme Arnoux paraît une charge ; en tout cas, elle exagère à peine la figure habituelle aux gens de sa sorte. Il a d’ailleurs
pe de vulgarité solide, épaisse, savoureuse. C’est, comme Homais, une figure aussi puissamment française que les personnages a
ntre du tableau, les valeurs claires. Les bords, les valeurs sombres, figures plus secondaires, c’est d’un côté le groupe des r
is et Bournisien, les deux masques alternés de la bêtise humaine. Ces figures tiennent les unes aux autres, en ce sens qu’elles
citations du hasard. S’il n’y a pas de Lheureux ni d’Homais parmi les figures principales, il y en a des traces dans ces figure
d’Homais parmi les figures principales, il y en a des traces dans ces figures secondaires. Et naturellement les gens qui réussi
tionnaire de 1848, c’est Dussardier. Il nous donne peut-être la seule figure fraîche et franche, belle et sympathique, qu’on r
Dickens et dans Alphonse Daudet, traverse le roman à peu près avec la figure dont Flaubert lui a vu traverser la vie. « Sénéca
prement et plus sarcastiquement ; on n’y trouve pas de Dussardier. La figure du grand bourgeois parlementaire, M. Dambreuse, e
urs mobilières considérables. » Dambreuse, comme Homais et Lheureux, figure l’existence réussie de prudence et d’astuce dans
e épreuve de ces grandes explosions volcaniques. Plus bas, l’affreuse figure du père Roques fait pendant chez les bourgeois à
aurait fait l’Éducation sentimentale en partie pour Sainte-Beuve. La figure de Mme Arnoux répondait en effet aux conseils que
tableau ; il eût aimé dans l’Éducation certaines scènes et certaines figures , mais le dessin général du roman ne l’eût pas séd
is de grands ennuis, de grands vides, des doutes qui me ricanent à la figure au milieu de mes satisfactions les plus naïves ;
tique. Sa vie déserte est pleine de tentations, matières à rêves et à figures d’art. « Peu à peu cependant une langueur a surgi
ion, qui date du moment où Baudelaire écrivait ses premières poésies, figure à peu près une rencontre de l’esprit des Fleurs d
n’est que la première allégée des longs discours. Le Cochon garde sa figure symbolique, mais tient moins de place. Flaubert p
ouverture musicale où tous les thèmes du livre s’expriment à nu, sans figure miraculeuse, et simplement comme les sentiments n
’état de grâce de l’artiste romantique. Il est naturel que la matière figure le point final et la tentation suprême dans cette
spect d’automatisme que prennent dans le passé comme dans le rêve les figures anciennes après avoir joué la pauvre comédie de l
notes. N’est-ce pas sur un rythme analogue à sa propre durée qu’il se figure et représente la vie de Félicité, qui perd l’une
de cette puissance des ténèbres que Flaubert a tenu à placer, sous la figure de l’Aveugle, près d’Emma Bovary comme un symbole
de l’antiquité judéo-romaine et du christianisme. Elle comportait les figures de femmes singulières et couvertes de joyaux qui
là-dedans, c’est la mine officielle d’Hérode (un vrai préfet), et la figure farouche d’Hérodias, une sorte de Cléopâtre et de
n’y a pas encore et où il n’y a plus d’histoire, et où, pourtant, la figure de l’histoire rôde, ici comme un pressentiment et
n authentique de Flaubert, et dont M. Céard, qui en était, a donné la figure dans Terrains à vendre, aurait pour homme représe
t un visage démocratique. Dans Madame Bovary, elle présentait la même figure dualiste, avec Homais et Bournisien. Mais c’étaie
eur à son être passager. La destinée d’un écrivain prend, elle aussi, figure de muse. Et l’œuvre de cette Muse consiste moins
it de la parodie, esprit à la fois puéril et vieux, lui fournît comme figures de la vie ces vieillards qui ont manqué leur vie,
re ce style reproduit l’évolution générique du roman, en allant de la figure épique à celle du roman proprement dit. Les image
sèrent. Zola écrira assez ridiculement : « Il avait toujours sa jolie figure inquiétante de gueuse ; mais un certain arrangeme
uccéder à ce mouvement une valeur de repos ; la diminution d’être que figure ce repos se traduit par une détente, une décroiss
faillante, tout en pleurs, avec un long frémissement et se cachant la figure , elle s’abandonna200. » « Des feux clairs brûlaie
adier, des épis ou des bluets. Pacifiques à leurs places, des mères à figures renfrognées portaient des turbans rouges213. » Tr
élargit autour de lui, et cette auréole qu’il avait, s’écartant de sa figure , s’étala plus loin pour illuminer d’autres rêves2
uand l’adverbe suit le verbe, la virgule peut suffire pour lui donner figure et valeur de rejet. « Par terre, aux coins de l’e
d il faut, le faisant servir, comme par piété filiale, à idéaliser en figure épique l’image de son père dans le docteur Larivi
e s’étonna d’entendre le physionomiste Zopyre déclarer qu’il avait la figure d’un homme fort vieux. « C’est vrai, dit Socrate,
s’est pas complu en lui-même et montre comme l’une de ses principales figures le désir de fuite qui le jette hors de lui. Flaub
« Il se tenait les bras croisés sur ses genoux, et, ainsi, levant la figure vers Emma, il la regardait de près, fixement. Ell
ts, elle essuya ses mains ; puis avec son mouchoir elle s’éventait la figure , tandis qu’à travers le battement de ses tempes e
61 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
II Le beau est donc l’objet poursuivi par le peintre, soit dans la figure , soit dans le paysage. Or qu’est-ce que le beau ?
éboire et l’amertume de la coupe d’ivresse, comme dans Joconde, cette figure tant de fois répétée par lui du plaisir cuisant ;
écrire aux enfants quand ils seraient d’âge. La mère était une belle figure des montagnes, usée par ces précoces maternités ;
ard sur la vie dans la naïve enfance. La fille aînée était une de ces figures qu’on ne voit pas deux fois dans le cours d’une v
upeaux. » La nature, le ciel, les eaux, les arbres, les animaux, les figures simples, graves et d’une gracieuse sévérité de tr
rt y prit le goût de la rectitude et de la sobriété des lignes de ses figures  ; il ne pouvait y prendre ni l’expression des phy
lui seul par des méditations solitaires et par des essais assidus. La figure humaine, dont la Suisse et dont sa propre famille
chercha plus que l’idéal. Quant à l’expression de la passion sur les figures , il n’eut point à la chercher : il la portait dan
amis qui lui survivaient. Ce tableau était le vrai piédestal de cette figure de madame de Staël, une conversation éloquente da
upes secondaires de son tableau ; mais il laissa toujours en blanc la figure de l’improvisatrice, ne trouvant rien, dans son i
nthousiasme de convention qu’il fallait nécessairement donner à cette figure de jeune fille du Nord, psalmodiant et pleurant d
ue Léopold Robert à un des confidents de son âme, de la beauté de ces figures italiennes, des mœurs antiques, des costumes pitt
i, qui n’ai jamais fait que des contadines (des paysannes). » « Cette figure de Corinne est ingrate à faire, poursuit-il quelq
ie le mâle visage de la sœur aînée de Thérésina, Maria Grazia : cette figure n’a que des passions vraies dans ses traits ; ell
e pain, l’huile et le fromage nécessaires au souper de sa famille. Sa figure est triste et résignée au fond, mais à la surface
ons terribles ou tendres des situations des poèmes qu’il récite. Les figures de jeunes matelots, de pasteurs, de femmes ou de
! voilà le tableau que Léopold substitue à l’instant sur la toile aux figures fausses et fardées de Corinne ! XXXII Regar
62 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  De Machy  » p. 151
des masses qui en imposent par leur grandeur ; et le petit nombre de figures que l’artiste y a répandues m’ont paru de bon goû
iste y a répandues m’ont paru de bon goût. En général il faut peu de figures dans les temples, dans les ruines et les paysages
nt il ne faut presque point rompre le silence ; mais on exige que ces figures soient exquises. Ce sont communément des gens ou
63 (1938) Réflexions sur le roman pp. 9-257
de romans que ceux où « le cordon ombilical était coupé » et où « les figures tournaient ». Il jeta alors dans un tiroir son ro
’une seule et frêle ligne, ainsi qu’à la paroi d’un vase, tracé cette figure sacrée ; et elle fait la seule des figures antiqu
aroi d’un vase, tracé cette figure sacrée ; et elle fait la seule des figures antiques qu’une délicatesse secrète défendit à l’
ans le Discours de la Méthode, nous révèle ce collégien de La Flèche, figure olivâtre et maigre, aux cheveux noirs et aux yeux
la vie. Tandis que le roman de l’enfance épanouit l’ample et multiple figure d’un âge, le roman de l’adolescence, dans ce désa
gravité puissantes dont la musique nous soutiendrait encore : quelque figure visible, sous une forme ou sous une autre, — cabi
uperbes méditations dans une forêt, et comme finale quelque colossale figure de la science inhumaine, pareille à celle qui ter
iquant, commentant. Le vrai roman était, pour Taine, celui dont « les figures tournent » où « les choses et les gens existent c
les commentaires filandreux ne remontent embarrasser et assombrir les figures . Au contraire il arrive souvent que l’humour angl
Yonville (j’ai encore la phrase et le bruit dans l’oreille), c’est la figure du romancier ; la patache du Lion d’Or, la patach
Nicaise reste une servante peinte avec le même souci de vérité qu’une figure hollandaise. Mais Flaubert veut qu’elle dépasse l
ses qui dissolvaient toute l’action en idées, tous les personnages en figures , toute l’aventure en symbole. Il prétendait que s
l perspicace, ne tient pas. Si je cherchais dans Léopold Baillard une figure qui dût se lever dans une parfaite unité vivante,
massifs que l’on sait, La Colline correspond dans le second à ce que figure dans le premier Le Jardin de Bérénice. Léopold Ba
Bérénice. Léopold Baillard est construit comme la jeune Bérénice ; il figure une partie, qui s’anime, de la sensibilité du poè
lie, qui est la terre nationale du cinéma. Et le futurisme, en effet, figure bien le principe du cinéma, appliqué de façon ina
jour, une veuve de trente ans… » Ce Touriri, qui avait vers 1889 la figure d’Ernest Renan, voici que, pareil à ce portrait d
in de La Vieillesse d’Hélène, nous y laisse cette fois reconnaître sa figure à lui. Il paraît d’abord au lecteur que l’auteur
des trois séries de Marges, dans sa fantaisie apparente, dessiner une figure qui n’appartient qu’à elle, et qui marque, dans l
e subtilités et mère des hérésies. Le Renégat ne vise qu’à évoquer la figure de Saint-Louis. Panurge marié et Dulcinée mènent
ue dans le sac de sa ville persiste à tracer sur un sable fragile les figures d’une géométrie éternelle. Nous avons vu, ces cin
ier, et Le Justicier est né. Au milieu du Justicier se pose, comme sa figure principale, son personnage le plus vrai, de la fa
t il est aujourd’hui, je crois, directeur général des Téléphones ; il figure dans ces deux ou trois cents chefs techniques de
itude animée, bruissante de choses et d’êtres, peut-être sur terre la figure la plus juste du bonheur égal et constant. Cette
fait corps avec l’organisation, la respiration même du récit, il nous figure exactement le tas de bois qui s’échauffe et brûle
us qu’au monde des hommes. Nous reconnaissons en elles de somptueuses figures romantiques et symbolistes, sous les bijoux de qu
lle M. Benoit sait animer de vrais feuillages dans l’air autour de la figure d’Aurore. Et comme M. Benoit est un artiste adroi
gar Poe. Lui, qui a dessiné quelques-unes des plus pures et musicales figures de femmes qui soient, se fût gardé de les placer
ie, mais descendu par un vol inattendu de la destinée, et prenant une figure extraordinaire et lyrique. L’Amadis de Gaule et l
inattendu des événements analogue à celui qui est requis au théâtre, figure comme élément secondaire et utile dans le roman n
qu’un motif idéologique, et dont le symbolisme a donné autrefois deux figures presque jumelles, avec Le Voyage d’Urien d’André
, créent des amitiés, deviennent peu à peu les murs, les arceaux, les figures , les saints d’une chapelle. Je suppose que M. Pie
heur. Notre vie littéraire, fatiguée et sensuelle, tend à prendre une figure de ce genre : laissons-lui donner les fleurs de s
ion j’accorde volontiers, je transporte encore au monde intérieur les figures de l’Église militante et de l’Église triomphante
le des Goncourt s’est arrêtée vers 1890, et c’est sous une tout autre figure que le symbolisme a repris et développé cet art d
bolisme, dont les Moralités légendaires nous permettent d’imaginer la figure . Faute de Laforgue ce roman est resté en puissanc
ltueusement Rimbaud, et nous le voyons qui porte à ses deux côtés les figures exactes d’une peinture et d’une musique, celle de
s cesse recommençante et neuve, sans cesse ramassée pour embrasser la figure tendre de l’instant ; — et enfin une intelligence
re son premier lecteur, c’est s’ouvrir à une page-neuve, acquérir une figure d’abord contenue en lui de façon indistincte, com
drales, nymphes ou peupliers. Plus justement il semble que toutes ces figures soient créées comme Ève d’une de ses côtes, et no
de M. Barrès. J’ai essayé ailleurs de montrer comment les principales figures de roman chez celui-ci, Philippe, Simon, Bérénice
ann et Baillard représentent des variantes d’un type élémentaire, des figures de l’auteur, les uns comme Philippe et Sturel aut
n même temps que celui de Spencer, peut nous aider à reconnaître deux figures tout à fait contrastées de l’Angleterre, comme El
out au moins à ramasser la durée, à contracter le personnage dans une figure plastique, dans un caractère fixe, et son action
ué comment ils l’étaient devenus, elle a toujours refusé d’animer une figure qui fût destinée par sa naissance au mal, à la so
ermettent de rêver à une littérature musulmane de demain, à une belle figure méditerranéenne. Enfin, ils nous apportent des id
lie, apparaît dans le passé comme une œuvre d’art curieuse, comme une figure plastique du bonheur ou du malheur humain, mais q
ob s’avance, la cigarette, la lèvre, le menton, le regard et toute la figure pendant abandonnés et gouailleurs, sous le barda
ls ont levé sur des nations écroulées et sur des idées en ruines, des figures de marbre qui se dévoilent à peine et nous éclair
nt ces deux romans d’Islam nous apportent, à cette heure précise, une figure d’Orient. Entre les figures d’Occident, nous n’av
nous apportent, à cette heure précise, une figure d’Orient. Entre les figures d’Occident, nous n’avons que l’embarras du choix 
uccès — d’une sensibilité très fine et toute féminisée, est devenu la figure centrale d’une sorte de féminisme planétaire. (Le
à La Nouvelle Héloïse « les sources de la morale romanesque » et les figures du féminisme au moment où il se dédouble en un my
e hiatus entre la France du moyen âge et la France de la Renaissance, figure , dans l’ordre littéraire, un trait français origi
rs les héroïnes de Shakespeare) une des plus attachantes et curieuses figures de tout le roman français. M. Saintsbury insiste
l’élite protestante prenait dans le monde de la bourgeoisie française figure de Mentor et d’éducatrice. Peut-être cette classi
veut, ou par et, car Adolphe présente selon les cas chacune des trois figures . Promis par ses talents au plus éclatant avenir,
actère de nihilisme sec qu’on y voit quelquefois, à travers certaines figures de la vie de Constant. Il est plus près de Rousse
’Adolphe — la mémoire et l’habitude qu’il a déposées en retiennent la figure , suffisent à en maintenir l’image, à enchaîner bo
. Un aveugle-né dans une famille, dans une histoire, y fait un peu la figure de l’Ingénu ou de Micromégas dans un roman de Vol
i par le dévouement de sa femme, et cette guérison prend elle-même la figure d’une maladie puisque Michel y perd la pitié, l’a
, mais, sur on autre registre, dans la même mesure. Comme Gertrude il figure un aveugle au milieu de clairvoyants, et le princ
airvoyante elle voit que cette parole et cette âme correspondent à la figure de Jacques. Son monde ancien et son monde nouveau
qu’il pouvait bâtir un roman avec sa vie et celle de ses voisins, la figure de son adjudant ou de son chef de bureau. Et cett
e. Paul Alexis, que MM. Deffoux et Zavie nomment l’ombre de Zola, n’y figure que pour mémoire, et, sans parler de son fameux t
me temps le roman anglais avec George Eliot. Et Eliot lui donnait une figure bienfaisante, constructrice, fortifiante qui cont
une volonté aussi infinie que celle de son génie : telles les grandes figures d’Homère ou de Milton, de Shakespeare ou de Corne
us grands écrivains du xixe  siècle ont essayé de mettre sur pied une figure de Napoléon : ni Hugo, ni Vigny, ni Tolstoï n’ont
re son personnage de chic, de représenter non un vrai savant, mais la figure conventionnelle que prend le savant dans l’imagin
s, ni par lui ni par un autre, sous leur forme pure et totale, en une figure artistique, en une image du génie. « Le paradis,
mancier aura infiniment plus de chances de réaliser comme vivante une figure de raté comme le Maurice de Cordouan de Fumées da
e raté comme le Maurice de Cordouan de Fumées dans la Campagne qu’une figure de génie achevé et sublime comme Joachim Prémery.
us la forme d’un cygne, la Terre n’apparaît-elle pas à Newton sous la figure d’une pomme ? (à Ève aussi). Suzanne, île de Suza
u point en transportant ce monde dans une île, en symbolisant sur une figure de jeune fille l’imagination de M. Giraudoux. Il
anglais écrite par un Français ferait, de l’autre côté de l’eau, une figure symétrique à l’History of the French Novel. Certe
la troisième étant celle de la France du xviie  siècle, le roman fait figure de parent pauvre. Quand il s’enrichit, c’est, com
onde, il a tracé le premier, pour une action et pour une époque, leur figure extérieure, leur schème. * * * Cette conversion i
uveler le roman. La littérature française a pris depuis quelque temps figure d’un champ de bataille politique. Dans cinquante
plus large) il n’y a littérature que là où il y a style, et le style figure pour nous un plaisir qui en évoque lointainement
urd’hui pour cueillir et placer dans son roman, exquisément écrit, la figure d’une petite femme toute charmante et bonne, qui
le est libre et spontanée chez son héroïne, suffisent pour donner une figure nouvelle au plus traditionnel thème du roman fran
n) ne sera guère admis par le public littéraire. Ce sera toujours une figure plus ou moins ridicule ou odieuse. Il n’en est pa
joie et de sourire qu’est la Touraine, de jeunes époux réalisent une figure de bonheur aussi agréable à regarder qu’un beau t
faut plonger ses racines dans un sol propice ; et les taupes, sous la figure de l’avarice et de l’envie, sont à l’œuvre, les t
porte d’un mystère, et qui imposent à notre vision la présence d’une figure anxieuse, de même que le style de certitude lui i
anxieuse, de même que le style de certitude lui imposait celle d’une figure impérieuse et satisfaite, et le style de découver
igure impérieuse et satisfaite, et le style de découverte celle d’une figure chercheuse : le type saisissant de ce style d’inq
point Morand, on ne reconnaîtra pas davantage en eux une école ou une figure d’énergie. Giraudoux, parti de bon matin dans la
ts, de soleil. L’argent, la machine, le corps humain, voilà les trois figures d’énergie ; les trois sections d’une énergétique
es lignes de la nouvelle, bien bâtie à la française (et dont le thème figure d’ailleurs dans un chapitre de la première partie
dont Les Thibault de Roger Martin du Gard, représentent peut-être la figure la plus importante. Qu’est-ce que Les Thibault ?
côté de la critique catholique, des réclamations fort vives contre la figure caricaturale, un peu proche des Caves du Vatican,
s et de nos petites villes. Je ne prétends pas épuiser ici toutes les figures du roman urbain. J’en indiquerai quelques-unes, e
e Flaubert dans Salammbô, les écrivains symbolisent volontiers en une figure de femme, ou de jeune fille, la ville dont ils on
t en Mireille une journée provençale, et la vieille terre fournit ses figures en mouvement au courrier de cabinet comme elle fo
igures en mouvement au courrier de cabinet comme elle fournissait ses figures en repos au paysan bachelier. L’agrément poétique
riant. François posa un gros baiser sur les joues de Mahaut, dont la figure prit une expression méchante. Elle en voulait à s
ut court conviendrait si bien à une collection chrétienne ! Celui qui figure comme sceptre dans les instruments de la Passion
oilà un traitement romanesque ou romancé du problème religieux, de sa figure sociale, et qui appartient avec évidence, et par
lumière qui tue les mauvais microbes. Et je lui ai toujours vu cette figure chez les philosophes. Sa vie est organisée de man
iscutable. Mais, quelle que soit la fidélité historique du miroir, la figure de ses prêtres, les premiers qui paraissent dans
emmes, c’est, entre les Grecs et les Troyens, un butin de guerre, qui figure parmi les trésors que Pâris a enlevés à Ménélas.
le Retour (distingué de la Télémakhie et des Erreurs) autour de deux figures mélancoliques de femmes pour lesquelles des homme
r se soumet en quelque sorte à ses lecteurs en faisant imiter par les figures de son roman les conditions de ses lecteurs, et i
e valent et ne sont nommés que les grands pics. J’ai crayonné ici une figure du roman vu non pas du côté de sa vie objective,
poque où presque toute la littérature de guerre était modelée par des figures , des habitudes et des procédés d’avant-guerre. Le
yait dans Suzanne et le Pacifique, M. Giraudoux lui a donné une autre figure encore dans Siegfried et le Limousin. Évidemment
64 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
nc ces tableaux de murailles pour les gens qui ne savent pas faire la figure . » La figure humaine, cette figure d’un être que
ux de murailles pour les gens qui ne savent pas faire la figure. » La figure humaine, cette figure d’un être que l’Écriture no
es gens qui ne savent pas faire la figure. » La figure humaine, cette figure d’un être que l’Écriture nous apprend avoir été f
aël, même en les ayant vues ainsi réunies, eût cherché à exprimer les figures juives avec ce caractère marqué et absolu que leu
e des brigands et des paysannes… C’est un sujet trop difficile. Cette figure de Corinne est ingrate à faire, car on ne sait qu
mmençait à se lasser de ne faire que de petits tableaux à une ou deux figures et de les répéter. La nécessité le lui commandait
e l’île de Procida : « Comme le costume était assez pittoresque et la figure jolie, elle a plu au roi, et il me l’a prise. » M
Ingres, vont chercher dans le cœur les expressions qui animent leurs figures , mettent plus de lenteur ; ils cherchent ce qu’il
65 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
du polygone pur, c’est-à-dire abstrait ; car le polygone pur est une figure à plusieurs côtés, sans que ces côtés fassent un
peupliers, je prononce le mot arbre, je ne trouve pas en moi-même une figure colorée qui soit l’arbre en général ; car l’arbre
et tâchent de circonscrire un espace, sans que je sache encore si la figure qui est en train de naître sera quadrilatère ou p
presque rigoureusement ce qui constitue l’animal. Le triangle est une figure fermée par trois lignes qui se coupent deux à deu
est donc autre que ce que j’imagine, et ma conception n’est point la figure vacillante qui l’accompagne. — Mais d’autre part
d’abord des souvenirs ; on revoit intérieurement telle rose et blonde figure demi-penchée, tel grand vieillard majestueusement
e et générale un petit événement particulier et complexe, un son, une figure facile à imaginer et à reproduire ; nous rendons
ein midi au jardin, et enfin le soleil forment une de ces classes. La figure de la bonne ou de la mère disparaissant derrière
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
e ; il la saisit, et il se rend capable en un jour de mettre dans les figures qu’il fait pour représenter le pere éternel le ca
vre de la création, lorsque l’avanture dont je vais parler arriva. La figure qui représente Dieu le pere dans ces trois tablea
’étoit imaginé qu’il falloit que l’artisan, qui faisoit une si grande figure dans le monde, fût d’un mérite bien superieur au
’être à de nouvelles idées, est capable en même-temps de produire des figures nouvelles, et de créer des tours nouveaux pour le
oit pour varier les airs de tête, qu’il vouloit donner de l’ame à ses figures , qu’il dessinoit le nud sous les drapperies, enfi
67 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
e. Comme il n’y a point de mérite à dérober une tête à Raphaël ou une figure au Dominiquin : comme le larcin se fait sans gran
ais comme il faut du talent et du travail pour animer le marbre d’une figure antique, et pour faire d’une statuë un personnage
vient d’admirer, et remporter dans son portefeüille une partie de ses figures . Un homme sans génie n’est point capable de conve
ente de copier ce qu’il a dessous les yeux. Il emportera donc une des figures , mais il n’apprendra point à traiter dans le même
es figures, mais il n’apprendra point à traiter dans le même goût une figure qui seroit de son invention. L’homme de génie dev
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
ce, que de leurs pinceaux. Ils faisoient sortir de la bouche de leurs figures par une précaution bizarre, des rouleaux sur lesq
x sur lesquels ils écrivoient ce qu’ils prétendoient faire dire à ces figures indolentes ; c’étoit-là veritablement faire parle
à ces figures indolentes ; c’étoit-là veritablement faire parler ces figures . Les rouleaux dont je parle se sont anéantis avec
r tournure naturelle, de l’habitude du corps, de la contenance, de la figure de la tête, de la physionomie, du feu, du mouveme
acterisée par ses principaux bâtimens et par ses tours, n’est pas une figure connuë en France generalement comme elle l’est en
ulpteurs le répresentent ordinairement, n’est pas d’un autre côté une figure aussi connuë en Italie qu’elle l’est en France. L
’air du visage et des habillemens de ceux qui ont fait la plus grande figure dans ces tems-là. Mais une tête de Henri IV ne fe
69 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni (suite et fin.) »
tier pauvre. En s’y promenant, il prit goût tout d’abord aux types de figures qui l’environnaient, et il y élut en quelque sort
voleurs, si différents de ceux de France, les filous (pick pockets) à figures si aiguës, si tranchées, les boxeurs au type anim
varni ne s’en tint pas à Londres et à ses spectacles journaliers, aux figures de marins, aux nourrices de Saint-Giles, aux buve
bourg (l’élégance même, nu-pieds et en lambeaux), et toutes sortes de figures rustiques et campagnardes (Rustic groups of figur
toutes sortes de figures rustiques et campagnardes (Rustic groups of figures ), très beaux dessins publiés par Day à Londres. M
ncolie et le spleen final de Childe-Harold et d’Oswald, à ces longues figures aristocratiques plus allongées que de coutume, on
nêteté de la chose. IV. Pour voir et pour rendre tant de scènes et de figures , comment s’y prend Gavarni ? A-t-il eu besoin pré
urir son crayon à l’aventure, sauf à corriger. Jamais il n’a fait une figure sans en avoir ridée nette dans son imagination ;
70 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »
r Bouddha et sa religion, devait aller — de son chef — à cette grande figure de Mahomet, qui nous apparaît, en ce moment, comm
grande figure de Mahomet, qui nous apparaît, en ce moment, comme une figure neuve en histoire, tant jusqu’ici elle avait été
us lourd et plus chargé de l’électricité divine… IV C’est cette figure de Mahomet si longtemps déguisée par l’ignorance,
i d’épileptique. À la place de ces caricatures historiques, il y a la figure du grand homme, doux et inspiré, qui apprit aux A
tien ne peut comparer à personne, Mahomet est une des trois ou quatre figures qui dominent l’humanité et son histoire. Barthéle
71 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
IV. Propriétés géométriques et mécaniques des corps. — L’étendue, la figure , la situation, la mobilité. — Ces notions jointes
ns analogues. Prenez la plus simple de toutes, celle que provoque une figure reflétée dans une glace ; si la glace est bien pu
r est bien ménagé et si vous n’êtes pas prévenu, vous croirez voir la figure devant vos yeux à un endroit où il n’y a que des
faiblement sonore, d’un brun rougeâtre, de telle grandeur et de telle figure , bref d’un être ou substance, doué des qualités o
endue, la résistance, la gravité, la dureté, le poli, la sonorité, la figure , et enfin la plus générale de toutes, l’existence
pas seulement relatives à des sensations ; telles sont l’étendue, la figure , la mobilité, la situation, toutes propriétés géo
Or, limite signifie cessation ; la surface, la ligne, le point et les figures qui en dérivent ne sont donc que des points de vu
ance. Sa limite est le moment où cesse la sensation de résistance. Sa figure est l’ensemble de ses limites. Nous le concevons
elles, dans la relation d’une cause à ses effets, ou d’une étoffe aux figures qui sont peintes dessus, ou d’une racine à sa tig
sibilité permanente de sensation. Mais la majorité des philosophes se figure qu’elle est quelque chose de plus ; et les autres
as à nous, mais au corps ; nous disons qu’il a changé de position, de figure , d’étendue, de température, de couleur, de saveur
précis sous telles conditions précises ; il peut changer de lieu, de figure , de grandeur, de consistance, de couleur, d’odeur
elles sensations musculaires et tactiles de résistance, d’étendue, de figure et d’emplacement, telles sensations de températur
ions, il doit éprouver tels changements de consistance, d’étendue, de figure , de position, de température, de saveur, de coule
ns tel autre corps tel changement de consistance, ou d’étendue, ou de figure , ou de position, ou de température, ou de saveur,
72 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
d’un couple étrange. C’est un homme à longs cheveux gris, d’une jolie figure fatiguée, l’œil vif, souriant et pénétrant et car
t vêtue de loques de modèle, arrangées par Eugène Giraud, et avait la figure couverte d’un affreux masque en fil de fer, qui l
e physionomie de Sainte-Beuve, de ses trois têtes, qu’il appelle : sa figure Balzac, sa figure Hugo, sa figure Michelet, lorsq
ainte-Beuve, de ses trois têtes, qu’il appelle : sa figure Balzac, sa figure Hugo, sa figure Michelet, lorsqu’on parlait de ce
ses trois têtes, qu’il appelle : sa figure Balzac, sa figure Hugo, sa figure Michelet, lorsqu’on parlait de ces trois individu
parence fantomatique et malsaine, — avec seulement de l’esprit sur la figure . * * * — Je suis couché avec la migraine, et les
lles qu’elles ont comme du blanc de champignon, comme du moisi sur la figure . Puis tout à coup au milieu de cela, un homme ath
nnant, de toute la volée de ses poings terribles, des coups en pleine figure , sans que l’autre riposte, et jusqu’à ce qu’il to
de Hugo, c’est Henri Heine qui est sur le tapis. On le voit bien à la figure de Sainte-Beuve. Gautier chante l’éloge physique
s de chimères chinoises dans de l’ébène. 21 août Une singulière figure que cet abbé Migne, ce manufacturier de bouquins
me de Solms. C’était le soir. La lune le frappa tout à coup en pleine figure , et cette lumière décomposant toute la chimie des
, des cartes militaires. Balzac arrivait avec la taille massive et la figure monacale de ses portraits. Il portait le costume
cesse pas, la souffrance qui traverse visiblement l’expression de sa figure , l’absorption qui la fait muette, enfin tout cet
on pose sur les matelas : c’était la naine… Ah ! l’affreuse créature… Figure -toi une vilaine tête d’homme brun sur un énorme c
a les lui casser, pour la faire boire. » * * * — Mon Dieu, que cette figure de Mme Récamier m’ennuie ! Elle m’apparaît comme
73 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
norint, agricolas , et ne distingueraient pas l’avoine de l’orge. Les figures de ses romans se détachent ordinairement sur des
it peut-être pas une description plus serrée et plus travaillée   les figures vont bien au paysage ; ce sont le plus souvent de
nesques, qui pleurent comme Werther et rient comme Figaro ; de douces figures de femmes dans toute leur blonde simplicité allem
aux Camelias. Son salon était toujours aussi brillant : de nouvelles figures s’y étaient glissées parmi les anciennes : Victor
à la tête ; il a la chaussure et la coiffure, le linge et l’habit, la figure et les yeux, la voix et l’accent du type qu’il ve
s ces silhouettes découpées sur le vif, se détache majestueusement la figure monumentale de Joseph Prud-homme, élève de Brard
e de granit recouverte de chênes. Il personnifia la Bretagne dans la figure de Marie, doux symbole de la patrie absente et re
t présenter de trivial ou d’irrégulier. L’expression habituelle de la figure était une sorte d’hilarité puissante, de joie rab
les mémoires : celles des lieux, des noms, des mots, des choses, des figures  ; non-seulement il se rappelait les objets à volo
dans le Code : le Contrat de mariage, où il met aux prises, sous les figures de Matthias et de Solonnet, l’ancien et le nouvea
pensée avait gauchi à l’exécution, qu’un épisode prédominait, qu’une figure qu’il voulait secondaire pour l’effet général sai
parfait bien-être, une jubilation profonde se peignaient alors sur sa figure , quoique souvent il fût à jeun, et qu’il trottât
elle que la déesse avait la taille bien lourde et ne ferait pas bonne figure chez mesdames de Beauséant, de Listomère ou d’Esp
ut s’y conformer qu’à rendre des idées générales, et qu’à peindre des figures conventionnelles dans un milieu vague. Pour expri
ces de l’art. Il prépare des fonds sombres et frottés de bitume à ses figures lumineuses, il met des fonds blancs derrière ses
bitume à ses figures lumineuses, il met des fonds blancs derrière ses figures brunes. Comme Rembrandt, il pique à propos la pai
un écrivain de moindre génie eût fait un portrait, Balzac a fait une figure . Les hommes n’ont pas tant de muscles que Michel-
immoralité que lui adresseront des esprits mal faits, il dénombre les figures irréprochables comme vertu qui se trouvent dans l
ron, le juge Popinot, Bourgeat, les Sauviat, les Tascherons, etc. Les figures de coquins ne manquent pas, il est vrai, dans la
comme il tourne à la dérobée son œil attendri vers cette muraille où figure près d’un Clodion le profil de Mimi ou de Musette
c’est la couleur des lettres, car le reflet du papier s’attache à nos figures  mais jamais nous n’aurions imaginé que c’était n
; ce sont des fantaisies étranges, des paysages de l’autre monde, des figures inconnues qu’il vous semble avoir vues ailleurs,
ent tomber des serpents sur les toits, et qui fait une si pittoresque figure sur son plateau de rocher au bord du gouffre que
voudrions faire ici ; mais notre désir serait de dégager cette grande figure de la pénombre dont elle se voilait depuis quelqu
ui la campagne ; il la peignait en passant, pour servir de fond à ses figures , avec la touche sèche et maigre d’un Demarne ; ma
u littérateur, et nous n’en avons guère la force. Toujours cette pâle figure du frère  qui semblait reflétée par une lueur de
premier plus grand que l’autre ; ils ne se ressemblaient pas même de figure  ; mais l’on sentait qu’une âme unique habitait ce
reux parmi le chœur verdâtre, élégiaque et byronien des romantiques ; figure originale et réjouie, vraiment française. Romanti
é en 1839 — Mort en 1873 Albert Glatigny est une des plus étranges figures de ce temps, qui ne manque pourtant pas d’origina
lorsqu’il voit l’admiration pour sa chère forêt se peindre sur votre figure  ; confiez-vous à lui et n’ayez aucune crainte, il
s de Tempé et les bords du Sperchius ornés d’arbres historiques et de figures fabuleuses. Une diligence arrêtée à l’entrée d’un
ux, et qui fit sur moi l’impression la plus vive. Il avait une de ces figures qu’on n’oublie pas. Son teint naturel disparaissa
e que c’est ? On entre dans un navire, on est fort gai. Peu à peu les figures changent, l’une s’allonge, l’autre s’élargit, une
voir et à dessiner dans les bazars et les places publiques toutes ces figures si noblement déguenillées. Quelle différence avec
sont la chose la plus extraordinaire que j’aie jamais vue. Il y a des figures parmi eux qui sont absolument semblables à celles
s, et notre tournure… c’est à décrire ! Représente-toi quatre ou cinq figures de différentes couleurs, selon l’effet du soleil
x ; l’autre avait sur le nez une immense vessie ou ampoule, et sur la figure autant d’autres, petites comme les enfants de la
et plus livide à mesure qu’on approche davantage du désert. Qu’on se figure au milieu de cette désolation trois ou quatre mil
o dans l’atelier de Cimabué. On n’a pas encore oublié cette charmante figure du jeune pâtre à demi vêtu d’un bout de haillon e
ls d’or s’embrouillaient avec les rayons de l’auréole. Cette adorable figure , phosphorescente de lumière, ayant pour ombres de
che et sanglante sur une crête de collines sombres, sert de fond à la figure de Judith, qui d’une main tient le glaive, et de
s cette atmosphère de feux de Bengale se déroule toute une théorie de figures angéliques montant et descendant l’échelle mystér
oureur, les grappes de la vigne, les fruits des jardins précèdent les figures qui tiennent les symboles de la musique, de l’arc
élève. Ceux qui accusent Ingres de froideur n’ont certes pas vu cette figure si vivace, si âpre, si robuste, qui semble vous s
t souvent en une journée Ingres peint de la tête aux pieds une grande figure , où nul autre que lui ne saurait reprendre un déf
es anges soulevant les rideaux, les enfants portant les tablettes, la figure du roi, vu de dos et ne montrant qu’un profil per
es plis, miroité de lumières nacrées et rehaussé d’ombres blondes  La figure de la suivante qui s’évanouit et s’appuie à une c
uie à une colonne rappelle, par le costume et l’ajustement, certaines figures d’Holbein ; quoiqu’elle manque d’épaisseur et s’a
igts, ne sont que jolis ; ils n’ont pas cette idéalité séraphique des figures de Fiesole, du Pérugin et de Gian-Bellini. Mais,
de la jupe un mouchoir blanc semblable à un flocon d’écume. Parmi les figures à demi voilées d’ombres qui moutonnent dans l’étr
u l’homme personnellement, et nous le regrettons, car c’était une des figures les plus remarquables de ce siècle, que la postér
t la première Marguerite, car Scheffer en fit plusieurs : c’était une figure à mi-corps, assise ou plutôt affaissée avec une a
ixe Burger à l’histoire fantastique racontée dans sa ballade, mais la figure de Lénore respirait la plus vive douleur, et le t
sage et de voyage de Wilhelm Meister ; on a peine à reconnaître cette figure mélancolique, langoureuse, spiritualisée outre me
uses dont l’art se contentait aux époques où l’importance donnée à la figure humaine faisait négliger l’exactitude des accesso
précise dont l’art a toujours habillé ces respectables et lointaines figures . Cette bizarrerie bédouine n’a pas d’ailleurs gra
nes pour la beauté du style, le rhythme des groupes, l’agencement des figures , c’est, en effet, de l’art grec baptisé et dont s
manière de comprendre  Croyez qu’il ne s’est pas beaucoup soucié des figures du Parthénon, ni de la Vénus de Milo, ni de la Di
badiner sur la pierre, sans sujet, sans dessin arrêté ; peu à peu les figures se détachaient, prenaient une existence, une phys
up sûr. C’est à ce titre que nous lui consacrons ces lignes. On ne se figure pas la quantité énorme de travail qu’exigent cett
s que celui du plus habile décorateur reste souvent obscur, quoiqu’il figure à présent sur l’affiche. On pense à l’auteur, à l
irecte. La représentation les frappe plus que l’objet, et pour qu’une figure leur arrive il faut qu’elle ait déjà été exprimée
Napoléon Ier et l’autre Napoléon III. Ce dernier tableau renferme une figure de femme personnifiant l’Italie délivrée, et se r
arité en Crimée, la Fileuse, Sedaine tailleur de pierres ; une grande figure allégorique de Venise, rappelant les apothéoses d
ait pas gauche à plaisir et ne cassait pas par piété les pieds de ses figures . Personne n’eut un dessin plus fin, plus pur, plu
produit par ses œuvres résulte principalement de la composit on de la figure arrangée et balancée d’après ces mathématiques de
main, les poses favorites, les façons de faire piéter ou trancher une figure , le style et le jet de draperie des anciens : sel
thénon, la Femme dénouant sa sandale, le torse du Thésée, les divines figures décapitées par les bombes vénitiennes, et les gue
debout au centre de la composition. Il y a là de belles et charmantes figures , dont l’élévation ne permet pas d’apprécier toute
e renaissance, pour se conformer au style de l’édifice  On dirait les figures qui supportent l’entablement du petit temple de P
de Phidias le regardait travailler par-dessus l’épaule. Lorsque cette figure , le seul essai de statuaire chryséléphantine qu’a
La Néréide portant le casque d’Achille, bas-relief en marbre, est une figure d’une grâce purement grecque. Dans cet envoi de R
jusqu’à l’orteil, est d’une élégance charmante. Comme pendant à celle figure , David esquissa une Néréide portant le bouclier d
e sur le flanc de sa monture. Le Berger (envoi de Rome 1817) est une figure très-simple, très-naïve, d’une gracilité juvénile
us pleines qu’un statuaire athénien lui eût sans doute données. Cette figure excellente fait le plus grand honneur à David, et
n poëte tragique d’Athènes. Le général Foy n’a qu’un manteau, dans la figure qui couronne son monument, mais il est habillé da
son génie. Dans son remarquable fronton du Panthéon, David a mêlé les figures allégoriques aux figures réelles. Les premières s
quable fronton du Panthéon, David a mêlé les figures allégoriques aux figures réelles. Les premières sont nues ou drapées ; les
es tympans de l’Arc de triomphe de Marseille ; il y taille de grandes figures allégoriques, d’une tournure robuste et magistral
Allemande par le sourire, par la blancheur de la peau, la coupe de la figure , la placidité du front ; Espagnole par sa chevelu
oir les gencives. Dans certaines attitudes penchées, les lignes de la figure se présentent mal, les sourcils s’effilent, les c
e la scène, dans le demi-jour de la vie privée, une blanche et svelte figure dont les rares apparitions ont laissé un vif souv
s et si peu de paroles elle a trouvé le moyen de créer une ravissante figure , une vraie princesse italienne au sourire gracieu
arbre blanc d’un temple grec, couronne lumineusement cette délicieuse figure  ; des cheveux noirs abondants, d’un reflet admira
e Colon-Leplus. Madame Leplus, qui au premier coup d’œil rappelle les figures des nymphes allégoriques de la vie de Catherine d
sque royal, tempère heureusement la gaîté un peu folle du reste de la figure . Singularité charmante, une prunelle brune scinti
grâce, même sourire. Vous diriez du Cortège des Heures, où toutes les figures de Guido Reni sont belles, où chaque déesse sème
ème l’air de son parfum. Nous nous sommes complu à décrire toutes ces figures . Chez les unes, c’était la sévère pureté d’un pro
e tons fauves aux endroits ombrés par les cheveux. Le défaut de cette figure si noble et si régulière consiste dans le peu de
égèrement courte ; plus d’ampleur dans ce contour achèverait mieux la figure et lui donnerait plus d’harmonie. Le rôle où la b
les perles laiteuses au blond reflet ne s’accommodent aussi bien à sa figure  ; elle ressemble tout à fait à une des compagnes
s commençons par la main, ce n’est pas que mademoiselle Ida n’ait une figure très-charmante et tout à fait à l’avenant du rest
arquées de la foule : les regards d’une salle vont tout de suite à la figure et à la taille d’une actrice ; mais c’est dans ce
est fraîche et bien formée, à dire les choses du cœur ; le tour de la figure , d’un ovale plein et oriental, se rehausse encore
onde ! Des mains ? adorables ! Des pieds ? minces et délicats ! De la figure  ? ravissante ! Du cou ? blanc et renflé comme cel
feu humide de la prunelle. La voix de madame Anna Thillon a comme sa figure un léger accent anglais, qui plairait fort dans u
s légers, hardis et primitifs comme les peintres des vases grecs, une figure aux longues draperies, aux sobres ornements, d’un
t de notre temps ; mais, en revanche, elle n’en a pas subi. C’est une figure à part, isolée sur son socle au milieu du thymélé
ns selon le rhythme ancien. On peut l’y laisser, ce sera la meilleure figure funèbre sur le tombeau de la tragédie. Nous disio
ventail comme des mains de reine. De près, les détails délicats de sa figure charmante se révélaient, sous son profil de camée
e, il l’illustre, et fait de chaque scène un tableau. On sait quelles figures saisissantes de réalité historique il a faites de
ctère, et il ne pouvait trouver de meilleur fond à mettre derrière sa figure paternelle et magistrale. Sans avoir eu dans sa c
s hautaine, la plus observée à ne pas ouvrir ses rangs à quiconque ne figure pas depuis des siècles dans l’Almanach de Gotha ;
74 (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel
la critique la voie et la pense parfois sous cette forme, sous cette figure de société. Les trois portraits d’un Baudelaire,
est une grande ville civilisée. C’est elle qui s’est traduite sous la figure latine. Juvénal est plus proche de Théocrite qu’i
t amour : ou plutôt amour et crainte sont des coupes momentanées, des figures passagères de cette réalité surhumaine qui occupe
, une forme invétérée de la vie, une mémoire. Ne lui demandez pas des figures de fraîcheur, une jeunesse, et cette aurore toute
’une époque. Mais l’aspect particulier de ce « tableau parisien » que figure la vie sentimentale de Baudelaire, c’est un Sacré
Baudelaire, c’est un Sacré-Cœur au-dessus de ce Montmartre, c’est la figure de Mme Sabatier au-dessus de celle de Jeanne Duva
ux réalités, lorsque chacune est prise du point de vue de l’autre, la figure de deux nostalgies. Il est certain que les vers d
jamais sa vie intérieure. Son beau-père, le général Aupick, était une figure militaire parfaitement noble, un homme de loyauté
t la forme supérieure et pure de l’amour devra prendre pour lui cette figure maternelle. La sensualité cérébrale de Baudelaire
res impuissantes, et malheureuses. Son miroir d’abord, et ensuite les figures croisées sur le boulevard, lui révèlent ces Calig
u ciel. Mais ce génie du catholicisme prend chez Baudelaire une autre figure plus importante, et qui le lie plus étroitement à
. Mais il ne l’a évitée qu’au bénéfice d’une autre pente, d’une autre figure de l’orgueil, qui est la mystification. Ceux qui
ues qu’on trouve chez Gautier et surtout chez Flaubert. Il y a là une figure de l’ironie qui n’est ni celle de Socrate, ni cel
e gaspillée, rongée d’ennui et de remords, tiennent dans ces vers. La figure d’étrangeté et de mystification, le ton de cathol
s son cabinet de Croisset, ne feraient-ils pas avec Baudelaire quatre figures de moines, pareils aux quatre moines qui portent
ient à cette époque le poncif bourgeois de l’art ? S’il s’établit une figure populaire de l’artiste, ce sera une raison pour q
’est précisément cet instinct de la mystification qui se ramène à une figure du péché. La mystification baudelairienne n’a rie
de Rastignac, au-dessus du peuple de quatre millions d’âmes, comme la figure de la poésie contraire, la Geneviève de la montag
ntes vers les Fenêtres du poème mallarméen, et, par ces fenêtres, des figures d’Orient, de leur Orient futur, leur apparaissent
réalité, son pittoresque et sa séduction, sont complexes. C’est cette figure de la nature, dont l’Europe ne nous offre pas d’e
récis, déjà médités. Nous emploierons la saison des pluies à faire la figure . » Fromentin demeure très fidèle à ce programme,
x, et en plein soleil, se tenait un cercle de gens accroupis, grandes figures d’un blanc sale, sans plis, sans voix, sans geste
ne contredit pas cette idée, mais tout de même elle la tempère. Elle figure une impression picturale plutôt qu’elle n’indique
pourrait appartenir aux jeux de scène et à la partie décorative, aux figures locales dont Flaubert, dans sa dernière version d
il de plain-pied, beaucoup plus que Fromentin, avec les choses et les figures d’Orient. Il n’est pas de page de Fromentin où l’
tableau plus développé et plus complexe nous apparaîtra sous la même figure  : « Ce premier aspect d’un pays désert m’avait pl
acquise, donnent une compétence hors pair. Mais le métier de peintre figure ici une matière tandis que le métier d’écrivain f
ier de peintre figure ici une matière tandis que le métier d’écrivain figure une forme. La comparaison entre la peinture de Fr
de une sortie de vrais gardes dans une lumière neutre, expulsez cette figure au coq qui vous choque, si vague en dehors de son
quables de peinture. Auront-ils conservé leur poésie ? En face de ces figures de médecins si profondément construites et si rée
, puissante et triste passion a imprimé sa trace et imposé sa durable figure . À l’âge où se faisaient sa sensibilité, son idée
d’ordinaire que des souvenirs intellectuels, il aimait. Cet amour ne figure dans Dominique que transposé par le souvenir et p
le de s’examiner, de maintenir en face de lui un miroir qui donne une figure à son existence intérieure, et celle d’éprouver d
une petite aventure de plaisir. Le dégoût que lui inspire cette basse figure de l’amour déprécie à ses yeux (ce qui est d’une
résolu dont la vie doit être plus ou moins manquée : elle prend cette figure maternelle dont a besoin l’amour des nerveux. Une
prend cette figure maternelle dont a besoin l’amour des nerveux. Une figure maternelle, de pitié et de dévouement. Dominique
autour de Madeleine pour déchirer ou éprouver les cœurs. De là cette figure de sa sœur Julie, imaginée par Fromentin ; Julie
De même Fromentin a varié dans une composition de peintre ses trois figures de l’amour brisé, dont l’une, Julie, a la valeur
s humaines. Le brillant Olivier d’Orsel a paru d’abord à Dominique la figure même de toutes les promesses et de toutes les réu
nous doutons bien que cela doit donner une littérature ennuyeuse. Il figure évidemment un de ces écrivains d’arrière-plan, qu
lle appartient à un passé étendu en tableau pour une intelligence. Il figure une cristallisation d’art qui a investi comme ell
inique, sur les murs, les boiseries, les vitres duquel des dates, des figures mnémoniques, des maximes, des vers sont écrits ou
Amiel intérieur et secret dont se nourrirait, pour s’en composer une figure changeante, l’Amiel public. M. Bernard Bouvier, à
cle ». Mais, d’autre part, il fallait qu’Amiel vît dans le Journal la figure même de sa destinée, et, qu’il le considérât non
à Genève ; il chaussait l’autre pour s’en aller à Paris, où il fit la figure du Genevois francisé, arrivé, académicien, « remp
e haine de vieux Genevois contre Rome, contre une Rome dont la France figure aux yeux d’Amiel la conquête et la victime, avec
75 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
e détail de l’autre. Les coloristes dessinent comme la nature ; leurs figures sont naturellement délimitées par la lutte harmon
tion du dessin, et qui est tout autre que la précédente. Il jette ses figures , les groupe et les plie à volonté avec la hardies
nt plusieurs fois, et dans le principe il contenait beaucoup moins de figures . Pour E. Delacroix, la nature est un vaste dictio
ux personnages qui soutient et modère sa douleur est éploré comme les figures les plus lamentables de l’Hamlet, avec laquelle œ
e. La lumière, économiquement dispensée, circule à travers toutes ces figures , sans intriguer l’œil d’une manière tyrannique. L
ur avoir si bien vaincu la concavité de sa toile et y avoir placé des figures droites. Son talent est au-dessus de ces choses-l
et qui s’exprime et par le choix des sujets, et par l’expression des figures , et par le geste et par le style de la couleur. D
s. Dans plusieurs on trouve, par je ne sais quel constant hasard, une figure plus désolée, plus affaissée que les autres, en q
envoyé le Martyre de sainte Irène. Le tableau est composé d’une seule figure et d’une pique qui est d’un effet assez désagréab
e l’amour, fût-ce un portrait14. Dans cette immense exposition, je me figure la beauté et l’amour de tous les climats exprimés
à sa manière et d’une façon particulière. Personne n’a vu de grandes figures dessinées par lui ; mais certainement le dessin,
cole flamande ; mais il avait plus de style qu’eux et il groupait ses figures avec plus d’harmonie ; tantôt la pompe et la triv
giste aussi, et paysagiste du plus grand mérite : ses paysages et ses figures ne faisaient qu’un et se servaient réciproquement
l plein de fatuité, pauvres petites jambes dans de grands sabots. Une figure ridicule, grand nez, grandes lunettes, grandes mo
ui commande pas la singerie de Watteau. Malgré la finesse étudiée des figures de M. Wattier, M. Perèse lui est supérieur par l’
istes, — il n’en est pas question ; les membres de toutes ces petites figures se tiennent à peu près comme des paquets de chiff
èle. La circonférence, idéal de la ligne courbe, est comparable à une figure analogue composée d’une infinité de lignes droite
c’est qu’en faisant tout d’une venue les bras et les jambes de leurs figures , ce n’étaient pas eux qui fuyaient les détails, m
habitant de la lune. Quant à leur tournure et à leur esprit, ces deux figures me rappellent l’emphase des acteurs de l’ancien B
surtout à l’harmonie combinée des lignes, doit éviter de donner à une figure des mouvements de cou et de bras improbables. Si
res qui savaient si bien décorer ces nobles salles à manger, qu’on se figure pleines de chasseurs affamés et glorieux. La pein
tre à un point de vue unique ; le spectateur, qui tourne autour de la figure , peut choisir cent points de vue différents, exce
art complémentaire. Il ne s’agit plus de tailler industrieusement des figures portatives, mais de s’associer humblement à la pe
omme M. Feuchère qui possède le don d’une universalité désespérante : figures colossales, porte-allumettes, motifs d’orfèvrerie
dier, et, vue de dos, l’aspect en est affreux. Il a de plus fait deux figures de bronze, — Anacréon et la Sagesse, — qui sont d
impossible de donner un caractère plus vrai et plus authentique à une figure humaine. Ce petit buste, ramassé, sérieux et fron
en outre, dans le buste de M. Lenglet un autre signe particulier aux figures antiques, qui est une attention profonde. XVII
76 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »
vie, et finalement dans l’oubli des hommes, si (nous le répétons) la figure du dernier des Kœnigsmark n’avait appelé réelleme
e, comme elle appelle un historien. Pathétique, fatale et mystérieuse figure  ! Dès qu’elle apparaît, spectre vague, dans son c
hagarde Mélancolie que nous a peinte Albert Durer. D’ailleurs, cette figure est le centre d’un groupe, et, comme toutes les f
illeurs, cette figure est le centre d’un groupe, et, comme toutes les figures centrales dans l’histoire, autour d’elle vivent e
Quelle objection contre les systèmes de température et de race que la figure de cette femme du Nord (madame de Platen) qui, so
77 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »
dinand Fabre et lui a donné l’idée de faire, de face, lui, une grande figure de prêtre, comme il l’a faite dans son Abbé Tigra
sa force, Fabre manque du trait précis qui achève un mouvement ou une figure commencée ; il n’a pas le coup d’ongle définitif
ulait faire, et, d’ailleurs, perte immense ! nous n’aurions pas eu la figure de l’abbé Mical, — la plus profonde figure du liv
! nous n’aurions pas eu la figure de l’abbé Mical, — la plus profonde figure du livre et la plus belle sans en avoir l’air ; —
Joseph, ne le battait pas. Assez ! Si l’homme qui a trouvé une telle figure , qui comprend ainsi l’amitié du prêtre et son dév
78 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Nisard »
e 1852.] Quand on descend de la Papauté au xive  siècle, de l’altière figure de Boniface VIII et des grandes contentions du sc
les grands noms, était-ce bien la peine de faire poser devant nous la figure , ou plutôt la momie, de trois scholiastes comme e
n écrivain moraliste et d’une certaine vigueur de pinceau, serait une figure et un caractère. Seulement, pour détacher cette é
79 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
bservations les plus authentiques, de plans & de perspectives, de figures d’animaux, de végétaux, habits, antiquités, &
lles & des monumens antiques, enrichie des descriptions & des figures d’un grand nombre de plantes rares, de divers ani
ienne & moderne & une vaste érudition. Son voyage est orné de figures . Les Mémoires de l’Empire du grand Mogol, par Fra
’Afrique & même des Indes orientales, 1762. deux vol. in-12. avec figures . L’auteur est un Négociant, qui, n’ayant voyagé q
que, traduite du Flamand d’Olfert, Dappers, avec des cartes & des figures , in-fol. Amsterdam 1686. Cette description est tr
de Maroc par M. Pidou de St. Aulon, Ambassadeur du Roi à Maroc, avec figures in-12. Paris 1694. Cette rélation est courte, mai
80 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
couverture à 30 centimètres de ses yeux, c’est-à-dire tout près de sa figure et à portée des investigations les plus minutieus
sous le drap celui de ses bras qui se trouvait le plus éloigné de la figure imaginaire, il l’allongea avec précaution dans la
nt parfaitement la tête du radius et cherche le pouls ; mais alors la figure à laquelle appartient cette main chimérique lui d
81 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
s, les fabriques déceler une imagination pittoresque et féconde ; les figures intéresser, les animaux être vrais ; et que chacu
un très-mauvais tableau ; qu’un paysage où les animaux et les autres figures sont maltraités, est un très-mauvais tableau, si
rayons du soleil ; des philosophes assis traceraient sur le sable des figures astronomiques ; des femmes, des enfans seraient é
82 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
usin. Depuis, un renversement s’est produit. Le culte de Sainte-Beuve figure un des principes de la religion universitaire, al
al et d’un hyper-critique. Le libéral intégral, le critique pur, fait figure non d’un homme (ceux qui pensent avec virilité et
es, croyez-vous que votre république lacédémonienne en aura meilleure figure  ? Évidemment il ne faut pas chercher à plaire par
e pages trouvait autrefois sa fortune (il est vrai que si le civet ne figure plus sur leur carte, c’est que le lièvre manque,
ce, à suivre le genre au cours d’une évolution qui a beaucoup plus la figure de méandres indécis que celle de ce Grand Canal a
cet esprit de finesse qui ne s’apprend pas. Brunetière, qui fait ici figure d’un admirable chef de file, déclare que la criti
vraiment nouveau d’une part, et de l’autre vraiment de l’art. » Cela figure dans l’article Critique de la Grande Encyclopédie
e, au journaliste occupé à jouir du moment actuel et à en dessiner la figure originale, cette sympathie désintéressée avec tou
té est un défaut et une pauvreté de la nature. » Et surtout la grande figure critique qui se dégage et qui s’impose, à ces ori
est bien plus utile, parce qu’il est un véritable collaborateur. Cela figure au quatrième volume de ses Propos Littéraires, et
ristique, la plus exclusive, la plus intransigeante, — de même que la figure exclusive et intransigeante de la critique profes
t aussi bien que ses douze prédécesseurs, ils sont constitués par les figures mêmes de la création artistique telle qu’il l’exp
es portraits que le Jonas et l’Isaïe de la Sixtine ne nous rendent la figure des personnages bibliques. Dans ses Prophètes et
s appelons en un langage de myope l’orgueil démesuré de Hugo, cela ne figure que des coupes arbitraires sur l’élan de l’art, s
consacrés William Shakespeare et l’Introduction. Il est la plus haute figure de l’individu, le superlatif de l’individuel, et
par-delà l’invention, le courant d’invention. Ce qui, en littérature, figure , au-dessus même du génie individuel, cette Idée,
i vite le critique insupportable et sot : la manie d’avoir raison, la figure stéréotypée et suffisante de l’homme qui a raison
um atque hospitem in agendo esse debere. Il faut que l’orateur fasse figure d’homme habile, expérimenté, et qu’il ne se montr
: géométrie et physique, causalité et finalité, existent sous la même figure pour tous les esprits. Les lois morales sont comm
ù des partis et des générations adverses continuent de lutter sous la figure des vivants, impliquent cette pluralité, cette di
er, de la défiance même du plaisir. Défiance qui prend une insidieuse figure morale et qui est une tentation du diable. Voyez
croyez que c’est généralement une façon de se conférer à lui-même une figure d’éternité. Où la loge-t-il, en effet, cette auto
iction. Il s’agit simplement de saisir, dans son mouvement et sur ses figures complexes, une réalité psychologique et littérair
tour il ne l’a jamais fini, cette idée il ne l’a jamais épuisée. Les figures de Plutarque, les livres de sa bibliothèque, lui
ntaigne, celle du Panthéon littéraire, un document inestimable qui ne figure dans aucune autre. Il s’agit du relevé, par le bo
nçaise s’ouvre, que le libre esprit du xvie  siècle reparaît sous une figure nouvelle, et que le groupe des amis de Montaigne
rdres, je veux dire quatre systèmes d’idées générales qui donnent des figures critiques réelles et vivantes, et dont chacun cor
e qui s’incorpore à cette construction. Le chapitre sur Montaigne n’y figure pas inutilement. L’Entretien avec M. de Saci et P
ne continuité, combien la vie multiforme d’une génération échappe aux figures auxquelles on est tenté de la limiter, aux formul
ture d’un écrivain à la nature du pays qui l’a produit, de dégager la figure d’un pays littéraire, En réalité cette attitude e
ation progressive de lui-même par lui-même, en reliant par un fil les figures dissemblables qu’il a réalisées aux divers moment
lorsqu’il a donné, par sa vie, par ses œuvres, par son influence, une figure extérieure de lui-même, cette figure dont Auguste
s œuvres, par son influence, une figure extérieure de lui-même, cette figure dont Auguste Comte fait, sous le nom d’existence
écide Valéry lorsqu’il proclame qu’il donnera le nom de Léonard à une figure conventionnelle du génie humain. Et c’est ce que
engendrer le génie, au sens où l’on dit que la géométrie engendre une figure lorsqu’elle la définit par le mouvement qui la do
rique, hors de toute proportion avec la mesure humaine. Engendrer une figure géométrique, c’est établir une identité entre cet
endrer une figure géométrique, c’est établir une identité entre cette figure et le mouvement qui l’a décrite, et ce rapport d’
a décrite, et ce rapport d’identité n’est réel que parce que ni cette figure , ni ce mouvement ne sont réels. Le terme engendre
si elle l’a combattu, si elle a montré souvent au foyer paternel une figure injuste et renfrognée de fille montée en graine,
cle en un point, celui-ci. Même sous son aspect constructeur, sous sa figure créatrice, l’esprit critique correspond à quelque
83 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
ent s’étonner alors que pour un observateur extérieur, elle prenne la figure du scepticisme ? C’est là le point faible de cett
ous envisageons trois relations distinctes : celle du corps A avec la figure A′ de l’espace, celle du corps B avec la figure B
le du corps A avec la figure A′ de l’espace, celle du corps B avec la figure B′ de l’espace, celle des deux figures A′ et B′ e
space, celle du corps B avec la figure B′ de l’espace, celle des deux figures A′ et B′ entre elles. Pourquoi ce détour est-il a
s qui se déplacent en se déformant légèrement, nous envisagerons deux figures invariables mobiles A′ et B′. Les lois des déplac
variables mobiles A′ et B′. Les lois des déplacements relatifs de ces figures A′ et B′ seront très simples ; ce seront celles d
eux corps A et B que nous avons remplacée par une relation entre deux figures A′ et B′ ; mais cette même relation entre les deu
deux figures A′ et B′ ; mais cette même relation entre les deux mêmes figures A′ et B′ aurait pu tout aussi bien remplacer avan
84 (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419
mesure qu’elles sont plus démodées. Ainsi le roide, le dégingandé des figures de ce temps-là nous surprend et nous blesse étran
d homme, et sa popularité ne le dispensait pas encore de dessiner ses figures correctement et de les poser d’aplomb. Il a toujo
même une série de croquis dont le premier représentait exactement la figure royale, et dont chacun, s’éloignant de plus en pl
fronce les sourcils. Tout cet homme est musclé et charpenté comme les figures des grands maîtres. Dans le fond, l’éternel Phili
redresseur de torts, est assis extatiquement entre deux forçats d’une figure épouvantable, stupides comme des crétins, féroces
merveilleuse et quasi divine qui lui tient lieu de modèle. Toutes ses figures sont bien d’aplomb, toujours dans un mouvement vr
rler. Au lieu de saisir entièrement et d’emblée tout l’ensemble d’une figure ou d’un sujet, Henri Monnier procédait par un len
s d’expression, et entre deux bougies il illuminait successivement sa figure de toutes les passions. C’était le cahier des Car
85 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
, c’est-à-dire le passé, dans l’ombre ; — que d’esprit ! Excepté deux figures dans la demi-teinte, tous les personnages ont leu
it un résultat des plus curieux. — Par exemple, on trouvera à côté de figures qui affectent, heureusement du reste, une allure
premier plan — le regarde faire. — Quoi de plus complet que ces deux figures et cette meule ? Quoi de plus intéressant ? Il n’
lairant l’Europe, et de représenter chaque peuple de l’Europe par une figure qui occupe dans le tableau sa place géographique 
semble de la composition, au charme des groupes, et ait éparpillé les figures comme un tableau de Claude Lorrain, dont les bons
ar exemple, dans le Martyre de saint Sébastien, que fait cette grosse figure de vieille avec son urne, qui occupe le bas du ta
ours quelque chose. Janmot Nous n’avons pu trouver qu’une seule figure de M. Janmot, c’est une femme assise avec des fle
c’est une femme assise avec des fleurs sur les genoux. — Cette simple figure , sérieuse et mélancolique, et dont le dessin fin
de peinture sérieuse ; ce n’est pas là le caractère si connu de cette figure fine, mordante, ironique. — C’est lourd et terne.
des rivaux. En somme, M. Meissonier exécute admirablement ses petites figures . C’est un Flamand moins la fantaisie, le charme,
en n’est inutile, rien n’est à retrancher ; pas même les deux petites figures qui s’en vont causant dans le sentier. — Les troi
s choses les plus distinguées du Salon. — L’arrangement de toutes ces figures est très-heureusement conçu ; le vieillard au bou
encore sous cette peau nouvelle, pour donner un charme exquis à cette figure  ; — c’est là certainement un noble tour de force 
86 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
ous dépeint est esquissé rapidement, mais le fantasque personnage qui figure dans la seconde est étudié avec beaucoup de soin.
de tirer vos bottes, vous sentez que si, au lieu de sa pâle et maigre figure , apparaissaient tout à coup à vos yeux les larges
se versa un verre de vin rouge et l’approcha de ses lèvres ; mais sa figure se rembrunit presque aussitôt. — Pourquoi le vin
vous le rencontrez un beau jour et remarquez avec stupéfaction que sa figure est entourée d’une véritable auréole ; d’où lui v
à Pétrova ; il exhalait une odeur d’eau-de-vie assez prononcée, et sa figure était passablement avinée. — Ah ! vous qui êtes n
isselait d’eau. Une barbe épaisse et noire couvrait tout le bas de sa figure mâle et sévère ; ses yeux bruns et peu ouverts, m
éclairait en plein, et je l’observai plus attentivement ; il avait la figure have et couverte de rides, des sourcils fauves, l
Sorokooumoff, toi qui fus le meilleur des hommes ! Je vois encore ta figure de poitrinaire, sèche et verdâtre, tes cheveux bl
robe de chambre boukhare 25 : une cravate de soie verte donnait à sa figure , qui était d’une maigreur effrayante, une teinte
foire aux chevaux dans un village de la grande Russie, où toutes les figures et toutes les ruses de maquignon sont prises sur
ur venait de changer de ton éveilla un sourire de satisfaction sur la figure de Diki-Barine, et Obaldouï ne put retenir un cri
sourire inquiet agitait ses lèvres. Diki-Barine était le seul dont la figure restât impassible ; il se tenait toujours immobil
e force de ses longs bras osseux qu’il faillit l’étouffer ; la grosse figure de Nikolaï Ivanovitch se couvrit d’une rougeur ju
ndant quelques instants, Iakof regarda autour de lui et se couvrit la figure avec la main. Tous les assistants arrêtèrent les
, mais il ne balançait plus les jambes. Lorsque Iakof se découvrit la figure , il était pâle comme un mort, et ses yeux étaient
onchalance. Ses cheveux trempés de sueur tombaient en désordre, et sa figure était d’une pâleur effrayante. Au milieu de la ch
e couvrir de vapeurs. Vous avez un peu froid, et vous vous couvrez la figure avec le collet de votre manteau ; le sommeil vous
le en pleine croissance ! Des épis viennent vous frapper doucement la figure , les bluets s’accrochent à vos pieds, les cailles
87 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »
vie que menait l’auteur dans ces lieux peuplés de souvenirs, on se la figure sans peine. Il vivait là, il doit en convenir, be
ici entrevue, hélas ! que par les songeurs et les poètes ; donner une figure à cette leçon des sages ; faire de cette abstract
ies des jeunes gens et les sombres rêveries des vieillards, la grande figure de la servitude ; qu’il fallait que cette figure
ieillards, la grande figure de la servitude ; qu’il fallait que cette figure fut une femme, car la femme seule, flétrie dans s
ermèrent dans son esprit, et il pensa qu’en disposant de la sorte les figures par lesquelles se traduirait sa pensée, il pourra
88 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
es vers en chant : que ces vers ont déja leur mesure en vertu de leur figure  ; c’est-à-dire en vertu de la combinaison des sil
nombre des temps de chaque mesure se trouvoit être déja reglé par la figure du vers. Chaque pied du vers faisoit une mesure.
, traitent fort au long de la quantité des sillabes, des pieds et des figures du vers ; ainsi que de l’usage qu’on en peut fair
be étoit breve ou si la sillabe étoit longue, et dont chacun a sçu la figure dès les premieres classes. Nous parlerons fort au
nt des pieds et des mains, chaque attitude et chaque démarche par une figure particuliere qui désignât distinctement chacun de
89 (1890) L’avenir de la science « XII »
l’erreur qu’ils ont combattue. Quand un résultat est acquis, on ne se figure pas ce qu’il a coûté de peine. Il a fallu un géni
Le dessin général des formes de l’humanité ressemble à ces colossales figures destinées à être vues de loin, et où chaque ligne
mysticisme, toutes ces formes étaient nécessaires pour que la grande figure fût complète ; or, pour qu’elles fussent dignemen
rodigalité de l’individu, dédaigneuses agglomérations d’hommes (je me figure le mouleur gâchant largement sa matière et s’inqu
ancien appelait le chœur. Sont-ils inutiles ? Non ; car ils ont fait figure  ; sans eux les lignes auraient été maigres et mes
mes, séparées, eussent été vulgaires et n’eussent fait presque aucune figure dans l’humanité ; réunies, elles représentent ave
90 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
ée de tous les français entre les mains. Sa taille était médiocre, sa figure pâle, son expression sèche et grave. À cette céré
és avec ordre et une symétrie élégante dans ce lieu, il consistait en figures , en fragments de figures ou d’ornements antiques
trie élégante dans ce lieu, il consistait en figures, en fragments de figures ou d’ornements antiques moulés en plâtre. Ces piè
pt pieds, sur laquelle on avait reporté, au moyen d’un carrelage, les figures d’une grande composition. Tel était encore cepend
s jeunes peintres de l’école nouvelle. Mais quelles pouvaient être la figure et les allures d’une dame de la haute société, qu
e de même qu’au premier étage. Sur la droite, en entrant, au-delà des figures de plâtre et des élèves qui dessinaient d’après e
nt au moins jugés dignes. Fabre avait été couronné et avait exposé sa figure de Caïn, dont Mme de Noailles même avait fait l’a
t alors du tableau des Sabines déjà ébauché, et dont il repeignait la figure de Tatius. Pendant les heures qu’il consacrait au
e la vérité, de la naïveté même dans le mouvement et la couleur de ta figure . Mais, ajouta-t-il en ayant l’air de parler à tou
t de grandes bottes de cavalerie, cet homme avait une des plus nobles figures qui se puissent rencontrer. Ses cheveux noirs et
de Glück ? » demanda David, en souriant, à un gros garçon d’une jolie figure qui avait entrepris une étude de grandeur naturel
e mieux la musique italienne. Prends garde au bras et à la tête de ta figure , qui sont trop gros et mal dessinés… tu as le sen
e tente de faire en ce moment. J’étonnerai bien des gens ; toutes les figures de mon tableau sont nues, et il y aura des chevau
ux auxquels je ne mettrai ni mors ni bride. Je crois avoir terminé la figure de mon Tatius… » À ces derniers mots, la physiono
: « Il y a vraiment un grand caractère, observa David en regardant la figure que l’élève avait tracée ; il a une manière de vo
bon ! courage ! Langlois, dit-il à l’élève qui (p. 62) suivait, votre figure est bonne, il faut peindre ; c’est dit. » Et l’él
e la nature et comprend bien l’antique. » La joie éclata aussi sur la figure de Maurice. Il était maigre, portait sa barbe, ce
blait inspirer à ceux à qui il s’adressait. Grandin était boiteux, sa figure était laide, il n’avait ni disposition comme pein
e qui distingue les hommes appelés à commander à leurs semblables. Sa figure était belle, et sa barbe, qu’il portait alors con
es, et vantait particulièrement le naturel et l’élégance du trait des figures peintes sur les vases dits étrusques. On sait ce
le ne leur parût pas beau ; il leur conseillait de ne peindre que des figures de six pieds de proportion ; et, toujours dans l’
vu sur les coupes des Grecs et sur les bas-reliefs d’Herculanum, ces figures sveltes et légères, où tant de noblesse est allié
vers Maurice, Richard Fleury et Révoil, les deux amis lyonnais. Leurs figures paraissaient émues, et d’un air timide, mais où p
ul chatouillait agréablement l’oreille. Il était joli cavalier, d’une figure prévenante et aimable, et quoiqu’il fut tout auss
es jours ; et dès ce temps où, jeune encore, son teint peu coloré, sa figure calme, son maintien modeste et discret et son cos
a plupart de ses condisciples. Étienne fut très-frappé de la première figure que Ingres peignit à l’atelier. Tout ce qui carac
ur mon déjeuner. » L’étonnement et l’indignation se peignirent sur la figure d’Étienne d’une manière si forte et si sincère, q
cole étaient combinées et dirigées par eux ; Poussin, qui à une belle figure joignait une âme si belle et si noble, qui dessin
a nature semblait avoir épuisé ses dons sur lui. On a rarement vu une figure plus belle et plus noble que la sienne, et sur la
active et studieuse de cette époque. Étienne, après avoir terminé une figure nue peinte d’après nature chez David, était allé
mérite Lullin, qui s’était chargé de montrer et de faire corriger la figure peinte qu’avait laissée Étienne en partant pour l
i suit à sa lettre : « 3 vendémiaire. « P. S. Je viens de montrer ta figure  ; David a insisté sur le plaisir que fait la natu
tique, porte ce caractère de calme que les anciens imprimaient sur la figure des personnages dont ils voulaient relever la dig
ux qui intercède auprès d’elle en faveur des pestiférés. Cependant la figure la plus remarquable est celle d’un homme attaqué
n défaveur, de commander des tableaux aux peintres d’histoire, et des figures en marbre aux statuaires. Le prix, les dimensions
mme dans l’autre, on crut s’apercevoir du manque d’unité d’action. La figure de Brutus, qui s’est retiré dans l’ombre et près
rente pieds de large sur vingt de hauteur, et sur le premier plan les figures avaient six pieds et quelques pouces de proportio
e David, qui a tracé de sa main les têtes et les extrémités de chaque figure  ; mais la nature de ce sujet et le nombre des per
été parlé, qu’il règne tant soit peu de roideur dans le mouvement des figures , défaut que David aurait certainement fait dispar
’on peut reprocher quelque chose de trop théâtral dans l’attitude des figures de Mirabeau, de Robespierre et de quelques autres
lat. Ils taillaient des pierres sur les montagnes ; ils gravaient des figures humaines, dessinaient des paysages, et avaient ét
faire élever un monument en marbre, qui transmette à la postérité la figure de Lepelletier, comme tous l’avez vue hier, lorsq
Vérité ; sur ses bras, Force, Courage. Que sur l’une de ses mains les figures de la Liberté et de l’Égalité, serrées l’une cont
ut, et placé sur un piédestal fort élevé lui-même. Mais cette étrange figure occupa le centre de l’esplanade des Invalides. De
cour de ce Cromwell n’est pas encore anéantie. Ses ministres, sur la figure desquels on lit le crime, seront bientôt démasqué
le maître et l’émotion profonde qu’éprouva Étienne à la vue de cette figure de Tatius, dont l’imitation lui parut parfaite, f
mement pauvre, ce jeune artiste, fort de son mérite, doué d’une belle figure et d’un esprit remarquable, était l’objet de cett
enne et, se penchant près de lui pour voir son ouvrage, inondèrent sa figure des longs cheveux qui s’échappaient de leurs coif
e du grand artiste au moment où cette difficulté l’arrêtait. La belle figure et les grands cheveux noirs de Mme de Bellegarde
pour peindre la tête de la femme à genoux qui montre ses enfants, la figure de Mme de Bellegarde. Cette observation flatteuse
uelle, se confondant avec le noir de sa cravate, faisait ressortir sa figure jaunâtre et maigre, mais qui paraissait alors d’a
es deux écuyers des principaux personnages. C’était cependant sur ces figures et sur l’Hersilie que l’artiste avait cherché à d
é de l’autorité des anciens pour dégager, isoler même, chacune de ses figures principales, au lieu de les entasser, selon l’usa
possible de faire la moindre indication, le plus simple croquis d’une figure , sans modèle. Constamment il en faisait l’aveu à
ment. Faites vos efforts pour trouver quelques bons groupes, quelques figures heureuses d’intention, et je promets d’avance à c
e plus, bien dans le caractère du sujet… Oh ! oh ! il y a là quelques figures , un groupe même, dont je m’arrangerai bien. Voule
on. Je ne veux ni mouvement ni expression passionnés, excepté sur les figures qui accompagneront le personnage inscrivant sur l
nteté. Votre Léonidas n’est pas le mien, ajouta-t-il en désignant les figures sur l’esquisse, vous l’avez fait animé et décidé
Il y a vraiment de très-bonnes idées, reprit-il en désignant quelques figures  ; mais, mon cher Étienne, il faut que je vous dis
de de Léonidas, qu’il n’arrêta définitivement qu’en s’inspirant d’une figure à peu près posée de la même manière, gravée sur u
isites qu’il rendait à Pie VII. « Ce bon vieillard, disait-il, quelle figure vénérable ! Comme il est simple… et quelle belle
éclat. Couronné à l’Académie de Paris, il peignit bientôt à Rome une figure d’Abel mort, qui fut reçue avec beaucoup d’applau
e ans après (1792), il faisait courir tout Paris, empressé de voir sa figure d’Endymion endormi. L’année suivante (1793), si f
que des tableaux, tels que deux paysages, deux Danaé inférieures à sa figure d’Endymion, et l’étrange scène où il a introduit
t peu amusant de décrire minutieusement cette prodigieuse quantité de figures de bardes écossais et de généraux français présen
haient mal son émotion. Arrivé dans la cour du Louvre, David, dont la figure n’avait pu se débarrasser encore de l’étonnement
alent de l’homme qui, dix-sept ans auparavant, s’était annoncé par la figure d’Endymion et par l’Hippocrate. L’imagination de
r de modèle, pour lui fournir l’occasion de peindre quelqu’un dont la figure était bien connue. Ce petit artifice préparé par
rop recherchée, trop métaphysique, et l’expression gracieuse des deux figures parut dégénérer en afféterie. Quelques-uns, envis
conseil d’État, était accompagnée dans cette salle de quatre grandes figures allégoriques déroulant et soutenant le tableau ;
des figures allégoriques déroulant et soutenant le tableau ; dans ces figures , Gérard a peut-être exprimé mieux que dans tous s
ité devinrent pour lui une cause de succès, et le jeune Gros, dont la figure était belle et prévenante, dont l’esprit, quoique
lèbre par ses Lettres sur l’Italie. Dupaty achevait alors la première figure de ronde bosse qu’il ait exposée au Louvre, un Am
ujours les mêmes têtes, les mêmes bras et les mêmes mains. Toutes ses figures ont la même expression, et cette expression est t
Salon un petit tableau qui fit sensation. Il y avait introduit trois figures  ; un ouvrier ressentant les premières atteintes d
e l’immensité du champ du tableau comparé à la petitesse relative des figures , disparate qui semblait détruire l’importance qu’
que sévère peut découvrir dans cet ouvrage, la plus grande partie des figures placées sur les marches et près de l’autel peuven
terme trahissait l’apprenti qui se forme à son métier, qui brosse sa figure et va livrer son ouvrage. Pour l’étude de la comp
ux soldats nus qui vont prendre leurs armes à un arbre, ainsi que les figures du fond, ont été dessinés et entièrement peints l
e qu’il y a entre les attitudes élégantes et la fermeté du dessin des figures peintes vers 1802, et le laisser-aller de celles
pas ainsi des préparatifs du combat des Spartiates, ni surtout de la figure de Léonidas. L’expression méditative de ce person
en rien à celles qui brillent dans le tableau des Sabines. Quant aux figures accessoires, telles que le compagnon de Léonidas,
s, le soldat étendu mort, le chef de la cavalerie et plusieurs autres figures du fond, où le peintre cette fois avait rendu et
groupe du pape et du clergé, du Couronnement de Napoléon. Quant à la figure de Léonidas, elle semble tenir précisément le mil
des marchands d’oiseaux qui y étaient établis. Arrivés au cabinet des figures de cire de Curtius, et après avoir considéré pend
e quand il fut complet, on en saisit les symptômes dans les dernières figures qu’il a peintes dans le tableau des Thermopyles e
certaines convenances que semble exiger le sujet, il a imprimé à ses figures un accent de vérité dans les formes, au coloris m
on ancien camarade, et le trouva en effet ayant à peu près terminé la figure de la Vierge, mais éprouvant des incertitudes et
ple, si sévère, brille par la pureté et la correction du dessin ; les figures , et particulièrement celles de la Vierge et des a
tableaux authentiques qui restent de Léonard de Vinci, il y a peu de figures nues. La composition du Cénacle à Milan et celle
ls firent tailler leurs habits sur le patron de ceux qui couvrent les figures représentées sur les vases siciliens, réputés les
es empereurs, parodièrent Caton l’ancien et Régulus, se teignaient la figure de cumin, afin d’être bien jaunes, et portaient l
91 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
n pouvait dire, ex ungue leonem ; le portrait de l’oculiste Demours , figure hideuse, beau morceau de peinture ; et la figure
l’oculiste Demours , figure hideuse, beau morceau de peinture ; et la figure crapuleuse et basse de ce vilain abbé De Lattaign
le pédant, il a raison pour l’homme de goût. Tort ou raison, c’est la figure qu’il a peinte qui restera dans la mémoire des ho
92 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
alement possible. Et, même si l’on ne construit pas sur le papier une figure géométrique, on y pense involontairement, presque
autres ? Pourquoi ne pas lui assigner sa place, à lui aussi, dans la figure symbolique que nous venons de construire ? Mais s
ectent d’ignorer une des données avec lesquelles ils ont construit la figure , et après avoir tracé les lignes OX et OY qui dev
iller jusqu’à nouvel ordre. Il ne faut pas oublier en effet que cette figure , véritable dédoublement de notre activité psychiq
vé au terme, et assistant par imagination à l’acte final. Bref, cette figure ne me montre pas l’action s’accomplissant, mais l
’espace, et une succession par une simultanéité. C’est attribuer à la figure qu’on a tracée la valeur d’une image, et non plus
lement d’un symbole ; c’est croire que l’on pourrait suivre sur cette figure le processus de l’activité psychique, comme la ma
s l’espace, et on raisonne, consciemment ou inconsciemment, sur cette figure géométrique. Mais cette figure représente une cho
sciemment ou inconsciemment, sur cette figure géométrique. Mais cette figure représente une chose, et non pas un progrès ; ell
ar lequel la délibération aboutit à l’acte ? Et pourtant, une fois la figure construite, on remonte par imagination dans le pa
notre activité psychique ait suivi précisément le chemin tracé par la figure . On retombe ainsi dans l’illusion que nous avons
ne circonférence dans un plan engendre toutes les propriétés de cette figure  : en ce sens, un nombre indéfini de théorèmes pré
n qu’une première équation, exprimant la propriété fondamentale de la figure , se transforme en une multitude indéfinie d’équat
ne restera plus guère alors d’autre parti à prendre qu’à découper des figures dans l’espace, à les faire mouvoir selon des lois
rentes de la matière par la forme, la position et le mouvement de ces figures géométriques. Or la position est donnée par un sy
e et lui substituer la formule abstraite du mouvement qui engendre la figure . Représentez-vous donc des relations algébriques
93 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
e de critiques littéraires qu’un essai en vue de dégager l’accent des figures qui nous présentent le plus vif relief. On y trou
de spectacle, ou tel autre lieu public, que nos yeux s’arrêtent à une figure expressive, d’autant plus expressive qu’elle est
er que Mme de Noailles, en dépit de son nom français, fait à nos yeux figure d’étrangère : elle est encore une cosmopolite, pu
ant nous examinons de près la biographie des personnages qui ont fait figure dans l’histoire littéraire, et par l’élan de leur
l’être. Qu’on veuille bien s’arrêter un instant aux plus expressives figures  : un Chateaubriand, un Byron, à celui qui le plus
scendu à l’étage inférieur. Tout d’un coup mes yeux tombèrent sur une figure de femme qui força mon attention pour l’absorber
et que, suivant l’esthétique d’une mise en scène bien composée, nulle figure ne s’avance au-delà du plan qui tout d’abord lui
lie, qui livre toute son âme, et se trouve broyé entre les deux ! Les figures d’arrière-plan ne valent que comme touches complé
e à celui qui confrontait notre rencontre vénitienne aux traits de la figure venant s’ordonner sous la plume de notre auteur,
illumine d’un vif éclat, ce qui donne sa pleine signification à cette figure féminine : la prédominance, l’absorption de la se
crée une expérience personnelle subordonnée à l’observation, quelque figure s’apparentant à l’héroïne de Mme Henri de Régnier
e Grâce Mirbel, Mme Henri de Régnier ne pouvait que nous restituer la figure illustre du Dominateur, de l’Homme à femmes, du m
de son amour nul risque ne saurait compter ; Charlie, qui serait une figure unique, s’il ne descendait en ligne directe de tr
influences et de culture, mais par la concentration d’un art où trois figures en contraste suffisent à créer l’intérêt8 Combie
nt invinciblement. Sans doute trouve-t-on dans ce vigoureux roman des figures centrales sur qui se concentre l’intérêt : quel e
e aime à sortir d’elle-même, que d’ailleurs elle y excelle, voici des figures accessoires qui ne sont guère moins attirantes. E
lique, après l’esquisse d’ensemble, à réaliser séparément chacune des figures qui doivent collaborer à la totalité de l’impress
nces que chacun comprendra ! C’est ainsi que, dans Madame Bovary, les figures de second ordre : Homais, Bournisien, le père Rou
ée en pleine lumière : lorsque le peintre d’expression a rencontré la figure qui le plus énergiquement parle à son âme, et sus
romper, il attend pour la fixer que les mouvements spontanés de cette figure atteignent à leur plus intense qualité expressive
ayre sont arrivés, par des moyens si différents, à dresser debout des figures vivantes, agissantes, laissant dans notre pensée
attention, de la plus sûre façon qui chez nous réussisse : en faisant figure littéraire. Qui ne reconnaîtrait à cette attitude
ivertissant pour le goût. Ce n’est plus là simple parti pris de faire figure dans le monde littéraire, mais ambition justifiée
se, et l’étreinte dont elle presse sur son cœur le hochet de bois qui figure sa maternité à venir. C’est bien le rôle qu’elle
ù il fixait ses rêveries et ses pensées sur l’art. 3. Voir dans nos Figures de Rêve, les pages sur Venise et Vérone, sous ce
est pas qu’on ne rencontre, dans notre littérature contemporaine, des figures féminines issues d’une même veine poétique. Chez
’analogie. 11. Formule heureuse de M. Maurice Barrès. 12. Voir nos Figures de Rêve : Les Jeunes-Hommes de Luini. 13. Sainte
94 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
sse ? Supprimez la selle, l’ébauchoir et le buste et vous prendrez la figure simbolique d’un art pour une impératrice. " mais
roide et le plus froid. Notre ami Cochin. Il est vu de profil. Si la figure étoit achevée, les jambes s’en iraient sur le fon
n et du mauvais ? Le talent seroit-il si journalier ? Y auroit-il des figures ingrates ? Je l’ignore. Ce que je scais, ce que j
ntend la grande machine ; témoins quelques tableaux de famille où les figures sont grandes comme nature et louables par toutes
95 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Avellaneda »
e sais quoi du Job de la Bible sous l’armet du chevalier de la Triste Figure . Ah ! triste figure, en effet, mais pour tous ceu
e la Bible sous l’armet du chevalier de la Triste Figure. Ah ! triste figure , en effet, mais pour tous ceux qui ont gardé un p
Figaro, Pangloss, et même Méphistophélès ? Et voyez ! cette admirable figure de Don Quichotte, d’où sort tant de mélancolie qu
re et pénètre jusqu’aux endroits où il semble être le plus gai, cette figure et ce sentiment, supérieurs dans l’œuvre de Cerva
96 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
ivre de la roue, l’autre tenant un de ses montants ; — cet homme à la figure tannée, boucanée par le vent salin, sa toque de m
e, c’est la forme et la délicatesse des joues, le masque osseux de la figure devait être singulièrement resserré, amenuisé aux
plutôt qu’on ne perçoit dans leur cernure d’ombre. Dans le bas de la figure , autour de la bouche, comme un tourment apaisé et
e la petite nature d’Egypte et le suave enveloppement des formes. Des figures qui ont l’air de sortir d’un suaire de basalte, q
avec ses doigts aux ongles dorés. Une dernière bande, arrachée de la figure , découvre soudainement un œil d’émail, où la prun
la bouche sans inflexion, une ligne droite, couleur de fard, dans la figure toute blanche de poudre de riz. Là-dedans des rid
rejoint sous le menton qu’il coupe d’un grand pli de vieillesse. Une figure qui, sous le dessous d’une figure de courtisane e
e d’un grand pli de vieillesse. Une figure qui, sous le dessous d’une figure de courtisane encore en âge de son métier, a cent
ques de casse-noisette, le soprano du gazouillement, et sa femme, une figure qui fait penser à la Reine des Merlans dans une f
modore joué par Odry, avec ses cheveux et ses favoris lui mangeant la figure à la façon de deux perruques, avec ses yeux de ta
r un jupon noir, et la bretelle de sa guitare sur l’épaule. Elle a la figure grise des pauvres. Et une voix, sortant de cette
les cuisses, dans une pose d’idole, avec un sourire extatique sur la figure . Il nous parle de Rousseau qu’il nous dit n’avoir
Ce soir nous avons vu, pour la première fois, « l’homme masqué », une figure du paladin du biceps, qui nous est restée, ainsi
es cigares devient intense, qu’une pâleur nerveuse est sur toutes les figures , que les teints de Paris se plombent d’émotion, u
e serpe, avait enlevé le nez, les yeux, la bouche, tout ce qui est la figure d’un homme. Le canonnier porte le Suédois à l’amb
ules qui fit peur, porter enfin les mains à sa tête, à la place de sa figure , au bandage qui la recouvrait et l’arracher… On l
e la toquade d’aller en Grèce, pour mettre au bas d’un buste ou d’une figure  : Αθηνη, suivi de Εποιει. Il vient de recevoir de
97 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
tes heures nocturnes où je tirai un à un ces souvenirs, ces noms, ces figures de ma mémoire avec toutes les circonstances qui m
eau, mais sombre, peiné, découragé, prostré comme son âme. C’était la figure d’une passion ; grand, maigre, pâle, creusé de jo
Lyon, compagnon égaré, puis retrouvé, d’étude, nommé Auguste Bernard. Figure rêveuse, physionomie plus que belle, car elle éta
heureux hasard nous fournît enfin l’occasion d’entrevoir cette grande figure vivante de notre siècle, soit quand il sortirait
aile dans la lame, l’autre dans le nuage. Un beau jeune homme, d’une figure étrangère et d’un costume un peu bizarre, était a
était l’air serein de la puissance et du génie. » XX Ces trois figures de Chateaubriand, de madame de Staël, de lord Byr
cesse, il parlait avec une volubilité intarissable. L’ironie était sa figure favorite de conversation. On sortait aigri contre
même dans ses propres sophismes. Je fus frappé et attiré par sa noble figure de gentilhomme de campagne qui me rappelait celle
XXIV Je cherchais à entrevoir ainsi une à une toutes les grandes figures de mon temps. Bientôt ma propre célébrité, quoiqu
s à l’histoire : M. Molé, qui portait l’élégance et l’atticisme de sa figure dans la politique ; M. Pasquier, esprit le plus f
elle aurait accueilli non un poète, mais la poésie elle-même sous la figure d’un jeune inconnu. Son salon ne s’ouvrait qu’à d
udieuse, les opinions libérales se réunissaient pour faire une grande figure de sénat ou de gouvernement sous un régime représ
quelques-unes de ses harangues sont des monuments : c’est une de ces figures qu’on est fier d’avoir rencontrées pendant sa vie
e salle d’étude. Une femme d’un âge indécis, d’un costume brun, d’une figure pétrie par les soucis du veuvage et les tendresse
charmant d’Orsay, dont les grâces d’esprit surpassaient celles de la figure , et qui employait toute une vie à demander grâce
retrace. Son extérieur était aussi inculte que son génie. C’était la figure d’un élément : grosse tête, cheveux épars, sur so
levard au bruit du canon. Cette foule avait en général l’œil doux, la figure souffrante, le visage pâle, les lèvres tremblante
98 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Taraval » pp. 282-283
rendu n’est point celui de la condamnation du père. Aussi, fatras de figures , d’effets et de sensations contradictoires. Exemp
est composé, il ne peut guère y avoir que le mérite du technique ; la figure principale tourne le dos, et un dos n’a pas beauc
ez pourtant ce dos, car il en vaut la peine, et la manière dont cette figure est assise sur son coussin, la vérité des chairs
99 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 22, quelques remarques sur la poësie pastorale et sur les bergers des églogues » pp. 171-178
parent nos campagnes, les métaphores, les comparaisons et les autres figures dont le stile de ces poëmes est specialement form
on sur les objets qui se présentent à la campagne pour en tirer leurs figures . Un general qui donne une bataille fait-il reflex
pas les seuls qui puissent emprunter des agrémens de la campagne les figures de leurs discours. Un jeune prince qui s’égare à
100 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
tout à coup le regard pâle et froid d’une personne immobile, dont la figure à demi monastique dépasse l’appui de la croisée a
sons sans admirer les énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres, et qui couronnent d’un bas-relief noir
née, que le vulgaire disait, non sans raison, pleine de malice. Cette figure annonçait une finesse dangereuse, une probité san
g bas-relief de pierre dure sculptée représentant les quatre saisons, figures déjà rongées et toutes noires. Ce bas-relief étai
vec attention, un antiquaire y aurait retrouvé quelques indices de la figure essentiellement bouffonne qu’il représentait jadi
voir pour en reconnaître les sujets, tant les couleurs passées et les figures criblées de reprises se voyaient difficilement. A
deux ans, la pauvre fille n’avait pu se placer chez personne, tant sa figure semblait repoussante ; et certes ce sentiment éta
semblait repoussante ; et certes ce sentiment était bien injuste : sa figure eût été fort admirée sur les épaules d’un grenadi
un col rond, de manière à encadrer agréablement sa blanche et rieuse figure . Une redingote de voyage à demi boutonnée lui pin
avec le rôle qu’il voulait jouer. Malgré ses quarante ans, malgré sa figure brune et rébarbative, flétrie comme le sont presq
personnages, en remplaçant le loto par le whist et en supprimant les figures de M. et de Mme Grandet, la scène par laquelle co
persistait à tourmenter les Cruchot. Mais alors, comme autrefois, la figure d’Eugénie eût dominé le tableau ; comme autrefois
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