Chapitre IX,les mythes de Prométhée I. — L’homme avant le
feu
. — Découverte du feu, ses créations et ses œuvres
es mythes de Prométhée I. — L’homme avant le feu. — Découverte du
feu
, ses créations et ses œuvres. Moïse, devant Ph
et des mythes a révélé cette généalogie étonnante. Avant de ravir le
feu
du ciel, le Prométhée d’Hésiode et d’Eschyle, en
d’un trou creusé dans un disque en bois de bouleau. La découverte du
feu
a été l’ère initiale de l’humanité. Il fut un jou
maître de la chaleur et de la lumière. Adam avait arraché son épée de
feu
à l’Ange qui veillait au seuil du l’Éden ; il pou
c la nature, sûr de la vaincre et de l’asservir. Ce qu’était, sans le
feu
, sa farouche et misérable existence, qui pourrait
a main sur lui, — Et tu ne songeras pas à recommencer le combat. » Le
Feu
surgit, et un changement à vue prodigieux s’opère
veau maître. Les bêtes fauves n’osent plus approcher de son antre, le
feu
le garde comme un dragon flamboyant. L’âpre hiver
re un filet de moelle : ce qu’il y a de carnassier dans la viande, le
feu
l’amollit et le purifie ; les miasmes contagieux
la cuisson. En abattant les grands arbres qu’il ronge par la base, le
Feu
jette aux pieds de l’homme les poutres et les sol
e durcie à la chaleur d’un brasier. Le monde des métaux, fondu par le
feu
, lui ouvre un arsenal avec un trésor. Il en tire
ité, il lui révèle les vertus morales. Des religions naissent dans le
feu
adoré lui-même comme une divinité primordiale ; i
rt d’Horeb que Dieu apparut à l’homme à travers un Buisson ardent. Le
Feu
crée la famille en fondant le foyer ; il lui appr
s lointaines, les rappelle à sa lumière et leur promet sa chaleur. Le
feu
initie la femme aux arts et aux industries domest
n fait sa reine. Il y avait autrefois des divinations par la fumée du
feu
des sacrifices : sa direction était un indice pro
l’air était imprégné s’évaporait dans l’espace. Tantale de la mer de
feu
qui baignait le monde, l’homme croupissait ou s’a
l’unique goutte qui l’aurait tiré des horreurs de la vie sauvage. Ce
feu
tombé du ciel avec la foudre, qui s’engloutissait
ens contraires, dans l’ouverture pratiquée au centre du disque, et le
feu
s’allume, cette fois, sans intermittences ; il ré
s. II. — L’Agni du Rig-Véda. — Prométhée se forme dans le disque à
feu
des bergers aryens. L’histoire de la découvert
le disque à feu des bergers aryens. L’histoire de la découverte du
feu
s’est éteinte presque partout dans la nuit des âg
familles de l’espèce humaine. Avec quelle magnificence l’Épiphanie du
feu
s’y révèle ! Le Rig-Véda est sa Bible ardente, so
e encore. Entre les mille Hymnes du Rig-Véda, cinq cents invoquent le
Feu
tout-puissant. — Agni — Ignis, — c’est le nom qu’
ne autre fois, un de ses prêtres reconnaît qu’il porte en lui le même
feu
divin que sa main vient d’allumer sur l’autel, et
su de l’engin rudimentaire à l’aide duquel les Aryens produisaient le
feu
. Cette filiation est indiscutable. L’acte de fair
t Pramâthyus, « Celui qui creuse en frottant », « Celui qui dérobe le
feu
». Les commentateurs des Védas firent, plus tard,
e brahmanisme, l’antique enthousiasme qu’avait inspiré l’avènement du
feu
s’étant dissipé, une idée de larcin et de sacrilè
mé pourtant comme producteur, peut-être aussi signalé comme voleur du
feu
. Les traits saillants de sa grande histoire perce
t le génie grec travailler cette donnée confuse, et tirer du disque à
feu
des bergers aryens la plus grandiose figure, l’in
réapparition dans la mythologie hellénique. — Prométhée ravisseur du
feu
. — Pandore. C’est dans la Théogonie et dans le
aryenne. Chez Hésiode, comme dans le Rig-Véda, le Soleil et l’Air, le
Feu
et l’Eau, la Foudre et les Vents transparaissent
Des cataclysmes s’agitent dans leurs membres et leur bouche vomit le
feu
des cratères. Postérieure ou non aux épopées homé
retirer aux hommes un élément dont il est jaloux, Zeus leur enlève le
feu
inextinguible ; il le souffle sur la surface de l
— « Fils de Japet, subtil entre tous, tu te réjouis d’avoir dérobé le
feu
et trompé mon esprit. Mais ceci te sera un grand
âge. Qui se lie à la femme se fie au voleur. » — Ailleurs il crie au
feu
en signalant « la femme amie des festins, qui brû
rométhée sur la terre. D’après eux, les mortels ne possédaient pas le
feu
avant le Titan ; c’est lui qui le ravit au soleil
le papillon de l’âme sur la tête de ses créatures. Le Titan a tiré le
feu
du ciel, mais il ne peut en faire jaillir l’étinc
ntre les tyrans, inclinés vers les opprimés. L’un dérobant au ciel le
feu
salutaire, l’autre éteignant le feu ravageur dans
pprimés. L’un dérobant au ciel le feu salutaire, l’autre éteignant le
feu
ravageur dans la gueule des monstres qui le vomis
que pour Colone. Le chef de file agitait un flambeau ardent allumé au
feu
d’un sanctuaire. S’il s’éteignait au vent de la c
punit Actéon d’avoir violé la religion des eaux sacrées (qui avec le
feu
constituent la solennité des mariages). Couvert d
fruits spontanés de la terre ne suffisant plus, les hommes mettent le
feu
aux forêts et commencent à cultiver la terre. Ils
xprimés symboliquement par trois nouveaux dieux, savoir : Vulcain, le
feu
qui avait fécondé la terre ; Saturne, ainsi nommé
re fut le premier culte. Ce culte consista originairement à mettre le
feu
aux forêts et à immoler sur les terres cultivées
rmée de la religion farouche des premiers âges, continua de garder le
feu
et le froment. Les noces se célébraient aquâ, ign
remière partie Une loi de constance intellectuelle Prométhée : Le
feu
, ce maître qui leur enseignera tout. >Eschyle.
, et d’abord, toute notre histoire biologique, c’est la découverte du
feu
. Cette découverte est le fait de génie le mieux c
mort, reculer. C’est alors que son intelligence lui fit découvrir le
feu
. On peut imaginer cette découverte de bien des ma
impossible de ne pas la décomposer en deux moments. La découverte du
feu
fut d’abord un phénomène d’attention. Quand ils o
d’attention. Quand ils ont froid, les animaux apprécient vivement le
feu
, mais il n’y a que le froid qui puisse le leur fa
vent derrière un abri. Si l’homme n’avait pas vu autre chose dans le
feu
que ce qu’y voient les autres animaux, il n’aurai
ni le moyen de le reproduire. L’animal qui ne se borne pas à jouir du
feu
allumé par la foudre, mais qui médite sur les moy
ite sur les moyens de le conserver, qui songe déjà aux bienfaits d’un
feu
permanent, qui le voit mourir avec désespoir, qui
, et d’une intelligence incomparable. Dire que l’homme a découvert le
feu
par hasard, c’est ne rien dire. Toutes les espèce
ien dire. Toutes les espèces animales se sont trouvées en présence du
feu
, mais le feu ne leur a pas parié ; le feu n’a par
tes les espèces animales se sont trouvées en présence du feu, mais le
feu
ne leur a pas parié ; le feu n’a parlé qu’à l’hom
ont trouvées en présence du feu, mais le feu ne leur a pas parié ; le
feu
n’a parlé qu’à l’homme seul. Quand l’homme jette
e de durée imprécise que l’on appellerait l’ère de la conservation du
feu
. Cette ère se serait même prolongée jusque dans l
ette ère se serait même prolongée jusque dans l’époque contemporaine,
feu
des vestales, lampe perpétuelle des chrétiens. Ma
ns. Mais il faut compter avec l’accident qui laisse ou fait mourir le
feu
. De plus, le transport du feu, en des temps où l’
l’accident qui laisse ou fait mourir le feu. De plus, le transport du
feu
, en des temps où l’homme est encore nu, ou à peu
temps où l’homme est encore nu, ou à peu près, est fort difficile. Le
feu
permanent attache l’homme à une région : or, l’ho
es pays nouveaux. Maintenant qu’il connaît les multiples bienfaits du
feu
, son imagination va travailler sur ce thème ; pro
aits du feu, son imagination va travailler sur ce thème ; produire le
feu
sans le secours d’un foyer. Cette invention se pr
armes ou les objets les plus rudimentaires, des traces matérielles du
feu
. Traces d’un feu naturel, traces d’un feu provoqu
ts les plus rudimentaires, des traces matérielles du feu. Traces d’un
feu
naturel, traces d’un feu provoqué ? Il est diffic
, des traces matérielles du feu. Traces d’un feu naturel, traces d’un
feu
provoqué ? Il est difficile de se prononcer. Je s
prononcer. Je serais disposé à croire que la découverte mécanique du
feu
, qui n’a exigé que deux morceaux de bois, ou deux
une distance relativement courte, la découverte de la conservation du
feu
, laquelle remonte nécessairement à la période où
anifestation décisive du génie de l’homme, la découverte mécanique de
feu
. Des trois ou quatre procédés encore employés par
ur l’antériorité du fer ou du bois dans cette découverte mécanique du
feu
; ce qui m’intéresse, c’est la qualité de cet act
n prodigieux fait de génie. Bien des civilisés se sont, depuis que le
feu
est portatif, trouvés dans le cas ou de manquer d
depuis que le feu est portatif, trouvés dans le cas ou de manquer de
feu
, ou de le produire par un des procédés anciens. L
. Depuis longtemps, il est hanté par le problème de la fabrication du
feu
, et voici que, Newton préhistorique, il a entrevu
dernier effort, une dernière tentative. Le miracle s’opère : voici le
feu
nouveau ! Voici, dans quelques points rouges, que
rme anatomique, l’animal qui venait de découvrir le moyen de faire du
feu
à volonté s’élevait très au-dessus de tous les au
ore moins essayant d’obtenir mécaniquement l’étincelle productrice du
feu
. Les nombreuses espèces animales venues après l’h
r de la chaleur sous nos climats, le moindre instinct conservateur du
feu
. Le chat et le chien, comme beaucoup de carnassie
s le foyer la bûche qui l’entretiendrait : l’homme seul a le génie du
feu
. II On sait que l’idée transformiste a subi
corporé profondément à l’activité humaine : une fois trouvé, l’art du
feu
ne s’est jamais perdu, mais des pratiques sans ut
primitifs n’étaient pas nécessairement des sauvages. A l’abri, par le
feu
, des bêtes, du froid et de la faim (cuisson et co
tre les derniers fils du primitif dont le génie, par la découverte du
feu
, prépara nos civilisations. Depuis les origines h
ir d’assimilation intellectuelle. La variété humaine qui découvrit le
feu
disparut peut-être sans avoir tiré un grand parti
rôle est fini. Ils avouent qu’ils sont incapables, ayant découvert le
feu
, de tirer de cette découverte ses conséquences lo
domestiqué l’électricité était la même que celle qui a domestiqué le
feu
, il y aurait, non point constance intellectuelle,
nt elles sont possibles, mais qu’elles furent réelles. L’invention du
feu
signale sans conteste une de ces manifestations,
du silex comme couteau et comme arme est postérieure à l’invention du
feu
. Partout, en effet, dans les dépôts les plus anci
mi les spémens de la pierre travaillée de main humaine, des traces de
feu
. D’autre part, c’est le feu qui donna à l’homme s
travaillée de main humaine, des traces de feu. D’autre part, c’est le
feu
qui donna à l’homme ses premiers loisirs. Il est
emiers loisirs. Il est donc logique de subordonner à la découverte du
feu
les autres découvertes primitives. Celle du façon
mâle et travail femelle, division déjà indiquée par la découverte du
feu
, dont l’entretien échéait à la femme, nécessairem
er même quelques carnivores, égale en génie celle qui avait trouvé le
feu
, celle qui avait la première utilisé la pierre et
it asservir. Le froid, qui a contraint l’homme primitif à inventer le
feu
, l’a contraint également à inventer les tissus. M
alement très ancien. La roue du potier était connue des Égyptiens. Le
feu
du foyer a conduit à la torche qui servira quand
à son activité intellectuelle. Merveilleuse occasion pour inventer le
feu
! Cette invention remonte donc, très probablement
é par un autre moyen : il acquit l’intelligence. De là l’invention du
feu
, des vêtements, des maisons, au moins sous leur f
u moins sous leur forme primitive. De ces trois inventions, celles du
feu
, comme je l’ai déjà expliqué, est l’invention cap
rossière, y mêler de l’eau, pétrir une pâte et la faire cuire, non au
feu
, mais, exactement comme aujourd’hui, sur une pier
u feu, mais, exactement comme aujourd’hui, sur une pierre chauffée au
feu
. Un mouvement éternel est inventé ; on le perfect
es arbres à fruits et des plantes à graines équivaut à l’invention du
feu
; ici, nous avons le premier pain, et là nous avi
nnèrent longtemps de cette découverte, presque autant que de celle du
feu
et, de même que les Grecs imaginèrent Prométhée,
elle-même. Au moment où paraît le métal, les hommes possèdent donc le
feu
, les vêtements, les outils, les armes, les ustens
chève pas. Mais à quoi bon ? Nous savons le reste. Léonard dit : « Le
feu
détruit sans cesse l’air qui le nourrit. » De quo
feu détruit sans cesse l’air qui le nourrit. » De quoi se nourrit le
feu
? D’oxygène. Et qu’est-ce que le feu détruit par
nourrit. » De quoi se nourrit le feu ? D’oxygène. Et qu’est-ce que le
feu
détruit par son fait même ? L’oxygène. Alors nous
hrase de Léonard ? Probablement quelque chose de très simple : que le
feu
a besoin d’air pour vivre ; que, privé d’air, le
simple : que le feu a besoin d’air pour vivre ; que, privé d’air, le
feu
s’éteint. C’est une observation juste, mais sans
s’éteint. C’est une observation juste, mais sans arrière-pensée ; le
feu
mange de l’air, proposition qui n’est vraie, d’ai
e l’homme puisse manger un mouton, il lui a fallu d’abord inventer le
feu
, inventer les couteaux ; le loup n’a que ses grif
ace s’y est accoutumée. Une tasse de ce breuvage, « où Moka verse ses
feux
», suffisait à donner au vieux Ducis des idées ga
lait se munir d’un petit morceau de bois ; les bûchettes à allumer le
feu
lui agréaient surtout, il en maintenait une entre
de l’espérance éclate, quand on ouvre les yeux, pareille aux premiers
feux
du soleil nouveau : des promesses de bonheur empl
et prononce le dernier mot. Peut-être aussi profita-t-il du système à
feu
central, si singulier, de Philolaos (J. Sageret,
nt, peuple élégant et vif, de les heurter par la violence ; c’eût été
feu
contre feu. Eh bien ! le farouche, le bizarre, le
élégant et vif, de les heurter par la violence ; c’eût été feu contre
feu
. Eh bien ! le farouche, le bizarre, le colérique
l à la vue d’un chacun ; et comme je fus à ma chambre, je demandai du
feu
pour allumer le fagot, et après je pris le sac, e
ac avec la corde, afin que rien n’en sortît, et mis tout cela dans le
feu
; et alors je me trouvai net de toutes choses qui
-il, car d’heure à autre les gens jeunes deviennent grands, et ont le
feu
à la tête, et combattent comme enragés ; et comme
ne noble devise et qui doit être celle de quiconque a senti en soi le
feu
sacré et en est possédé dans toutes les carrières
turer dans ces luttes intestines. Ce fut par toute la France comme un
feu
généreux qui se retourna contre lui-même et qui s
de Médicis) et M. l’amiral (de Coligny) étaient en un cabinet, et que
feu
M. le prince de Condé et M. de Guise y fussent au
es sensations sans en avoir conscience (recevoir une blessure dans le
feu
de la bataille) ; et penser, sans éprouver aucune
qui modifie. La douleur causée par une brûlure est-elle une copie du
feu
? Ressemble-t-elle en rien au feu ? Nullement. El
r une brûlure est-elle une copie du feu ? Ressemble-t-elle en rien au
feu
? Nullement. Elle exprime seulement un rapport en
u feu ? Nullement. Elle exprime seulement un rapport entre nous et le
feu
, un effet que le feu produira sur nous. Nous ente
le exprime seulement un rapport entre nous et le feu, un effet que le
feu
produira sur nous. Nous entendons le tonnerre : n
déraciner. Bien des gens qui accorderont que la douleur causée par le
feu
n’est pas une copie du feu, soutiendront que l’ap
i accorderont que la douleur causée par le feu n’est pas une copie du
feu
, soutiendront que l’apparence produite sur les ye
pie du feu, soutiendront que l’apparence produite sur les yeux par le
feu
, est l’apparence réelle du feu, indépendamment de
apparence produite sur les yeux par le feu, est l’apparence réelle du
feu
, indépendamment de la vision humaine. « Cependant
i l’on enlevait de la surface de la terre tous les êtres sentants, le
feu
n’aurait plus aucun attribut ressemblant à la dou
tres sentants étaient enlevés à la fois de la surface de la terre, le
feu
n’aurait plus d’attributs ressemblant à la lumièr
ertains changements internes, identifier l’apparence que nous nommons
feu
avec certaines sensations que nous voyons se prod
ous au moment où le Titan, condamné par Zeus, va expier son larcin du
Feu
et la révélation qu’il en fit aux hommes. Prométh
ontre le captif : — « Ne t’a-t-il pas volé ta fleur ? La splendeur du
feu
qui crée tout, il l’a transmise aux mortels. » Le
st-il pas d’ailleurs, comme lui, statuaire et maître dans les arts du
feu
? — « Le cœur me manque ! Enchaîner à ce roc batt
; il gronde sourdement, sous la voix stridente qui l’excite, comme le
feu
qu’il recèle en lui, sous le fer aigu qui l’attis
a été dure pour cet honnête dieu, bon sous sa rudesse, incarnation du
Feu
dans son plus noble et plus pur emploi. Ce manœuv
incelle, source de la flamme. J’ai emporté dans une férule creuse, le
Feu
, maître de tous les arts, le plus grand bien dont
de l’atmosphère dans son haleine, de la montagne dans sa stature, du
feu
souterrain dans la chaleur de ses veines. Aussi t
qui le révèle dans toute sa grandeur ; non plus seulement donateur du
Feu
, mais sauveur des hommes, inventeur de toute civi
front d’un esclave. — « Quoi ! les Éphémères possèdent maintenant le
Feu
resplendissant ! » — Elles lui reprochent cette a
l’insecte s’ajoute ce bourdonnement affolant : — « Consume-moi par le
feu
, ô Zeus ! engloutis-moi sous la terre, ou jette-m
e est précise, comme si elle était écrite sur un mur, par le doigt de
feu
d’un prophète. « Je souffrirai » — dit-il à la f
un éclair. C’est la parole du poète ou du philosophe, cette langue de
feu
qui défie sa foudre et qui saura détruire ce qu’e
c’est maintenant le petit Jour restituant au maître de la lumière ses
feux
dérobés. Hermès est tout entier dans ce premier g
! à toi qui as transmis leurs honneurs aux Éphémères, à toi larron du
Feu
! Le père t’ordonne de dire quel est cet hymen do
e mot par mot, comme pour les essayer sur son âme. — Que le glaive du
feu
le déchire, que la terre soulevée l’étouffe, que
ie commandé. Au signal donné, la tempête éclate ; la foudre vomit ses
feux
, l’ouragan ses grêles, le volcan ses laves, la me
Puis ce ciel exaspéré par sa résistance, tombant sur lui pêle-mêle ;
feux
et trombes, aquilons et pluies, et le foudroyant
taché aux deux Testaments par ces analogies mystiques, baptisé par le
feu
du tonnerre païen qui consomma son martyre, passa
tion humaine est faite des glorieuses récidives de ce premier vol. Du
feu
qu’il avait ravi au soleil, il a dégagé l’étincel
bête vient de m’enlever un petit pigeon que je réchauffais au coin du
feu
. Il commençait à revivre, le pauvre animal ; je v
apa quelquefois descend, et je lui lis près du fourneau ou au coin du
feu
quelques morceaux des Antiquités de l’Église angl
ir philosophe. « Avec qui croirais-tu que j’étais ce matin au coin du
feu
de la cuisine ? Avec Platon : je n’osais pas le d
beauté. « Il faut que j’aille voir ce qu’il y a d’aimable au coin du
feu
de la cuisine, des bluettes si je veux. Ceci n’es
e jour, écrit-elle, j’avais les doigts dans les cendres, cherchant du
feu
pour allumer la chandelle. Je n’en trouvais pas e
un petit charbon que j’ai rencontré du bout du doigt m’a fait voir du
feu
: voilà ma lampe allumée. « Vite la toilette, la
lorsque la pluie à petit bruit tombe des cieux, d’être au coin de son
feu
, à tenir des pincettes, à faire des bluettes ! C’
ses, et qu’à moins d’être aveugle, on ne peut pas s’ennuyer auprès du
feu
. Écoute surtout ce petit sifflement qui sort parf
us doux et plus pur, on dirait que c’est quelque tout petit esprit de
feu
qui chante. « Voilà, mon ami, mes soirées et leur
jourd’hui. Aussi je ne sortirai pas et vais me recoquiller au coin du
feu
avec mon ouvrage et mon livre. C’est tantôt l’un,
veillon de lait chaud. Papa et Mimi vinrent se chauffer ici, au grand
feu
de la bûche de Noël. « Depuis il est venu du froi
y a-t-il pas du mal à se plaindre quand on est chaudement près de son
feu
, tandis que tant de pauvres gens sont transis deh
n pensant que ce soir je serais loin d’ici, loin de Mimi, loin de mon
feu
, loin de ma chambrette, loin de mes livres, loin
ellent souper que nous venons de faire, papa, Mimi et moi, au coin du
feu
de la cuisine, avec de la soupe des domestiques,
ent les miettes. Tous nos gens sont à l’église. « Ce repas au coin du
feu
, parmi chiens et chats, ce couvert mis sur les bû
qui l’a privée de ce frère, et introduisons-nous le soir, au coin du
feu
, entre son père et elle. Les confidences de l’esp
e mille pensées et choses diverses dont je me rends compte au coin du
feu
de ma chambre, à la clarté d’une petite lampe, ma
La barbarie gothique ou scandinave venait incessamment le rallumer au
feu
des villes incendiées. C’est aux plus anciens sou
rage dans les forêts de la Saxe et les montagnes du Hartz. Bientôt ce
feu
d’audace et de génie, dont il avait ramassé les c
climats, a réfléchi tant d’horizons divers, s’est colorée de tant de
feux
et nourrie de tant d’instincts profonds du cœur,
siècle des grandes prétentions et des petites choses, dut nourrir de
feu
poétique et de verve originale au cœur du poëte a
on reconnaît une voix digne de la lyre et un front touché du rayon de
feu
. Mais ce n’est encore que l’étude contemplative d
étéore, au souffle de l’air agité ; et, d’une main de maître, avec le
feu
d’un prophète, il éveillait les gémissements prof
peintre moral. Mit ton a gardé, pour la prose de ses controverses, ce
feu
de liberté trop ardent qui tourmenta sa vie, et p
llir du fond de sa conscience indignée. Mais, si quelque étincelle du
feu
divin de l’âme était là, cette poésie de la geôle
cuse point la Nature ; ne te plains point d’avoir reçu en naissant ce
feu
sacré qui te presse, te domine, te rend utile &am
tendez, qui possedez ce sentiment rare, ce tact fin & délicat, ce
feu
subtil inconnu, vous me dispenserez de définir ce
ux coule dans ses veines, l’enthousiasme le saisit ; sur des aîles de
feu
, son esprit s’élance, il franchit les limites du
énie, de suivre ses inspirations secrettes, de nourrir chaque jour ce
feu
sacré des beaux Arts, ce goût épuré qui forme une
e outragée. Le Ciel & l’Enfer se choquent ; l’Enfer a soulevé ses
feux
, le Ciel a fait pleuvoir ses foudres, la victoire
rte en lui un trésor que ne peut lui arracher la Fortune : Animé d’un
feu
céleste, il exerce sa pensée, elle se repose sur
tingués par leurs vertus que par leurs talens ? Je ferois voir que le
feu
du véritable génie n’embrâsa presque jamais que d
épouse mais que jamais elle ne sorte au « soleil ou ne s’approche du
feu
, car elle fondrait « aussitôt comme de la graisse
se « des cabinets. » Takisé, effrayée par cette menace, s’approche du
feu
pour faire griller les graines de sésame dans un
nous pardonner d’avoir contraint « sa préférée à travailler près du «
feu
jusqu’à ce qu’elle soit entièrement « fondue. Et
lle désignait ainsi) ont fait travailler ta favorite, Takisé, près du
feu
. Elle a fondu comme beurre et, ce fleuve nouveau
les unir avec les objets. Aucune comparaison mentale entre l’idée du
feu
et celle de la brûlure ne nous apprendra que le f
e entre l’idée du feu et celle de la brûlure ne nous apprendra que le
feu
brûle si nous n’en faisons pas l’expérience, si l
e nous pourrions établir un rapport dans notre pensée entre l’idée de
feu
et l’idée de brûlure, nous ne pourrions savoir si
ugement : remarquer une sensation nouvelle, une brûlure au contact du
feu
, c’est juger implicitement qu’il y a du nouveau e
on, le fortifiera, augmentera même la cohésion des représentations de
feu
et de brûlure, le passage facile d’un mode de vib
ité104. L’action est l’actualité par excellence. Pour affirmer que le
feu
brûle, l’enfant qui ne sait pas parler écarte sa
r que le feu brûle, l’enfant qui ne sait pas parler écarte sa main du
feu
, s’il en est près, ou accomplit par l’imagination
lure subsiste dans ma mémoire et y subsiste avec la représentation du
feu
qui l’a causée ; voilà un état mental beaucoup mo
he en relations que la simple sensation d’odeur. Quand je reverrai un
feu
semblable au premier, la vue de ce feu, renforçan
d’odeur. Quand je reverrai un feu semblable au premier, la vue de ce
feu
, renforçant le simple souvenir, me fera retirer m
si j’avais éprouvé la brûlure. Cette représentation très pratique du
feu
, qui aboutit à un mouvement et se manifeste ainsi
’appeler un jugement : c’est même l’ébauche de cette induction : « le
feu
m’a brûlé, le feu va me brûler encore. » Supposez
nt : c’est même l’ébauche de cette induction : « le feu m’a brûlé, le
feu
va me brûler encore. » Supposez enfin qu’en écart
feu va me brûler encore. » Supposez enfin qu’en écartant ma jambe du
feu
je réussisse en effet à ne pas me brûler : voilà
t de cette comparaison, j’arriverai à cette proposition générale : le
feu
brûle. Quoique plus compliqué, mon acte se réduir
i est zéro ; 3° à l’association par contiguïté des représentations de
feu
et de brûlure, projetée dans l’avenir comme dans
ir si on ne s’est point trompé de principe, en prenant par exemple le
feu
pour principe de la brûlure : c’est une simple af
la terre et des profondeurs souterraines, guinné de l’air, guinné du
feu
, guinné de l’eau. I° Guinné de la terre et des
d’un endroit à un autre avec la rapidité de la pensée. 3° Guinné du
feu
. — Comme guinné du feu, je ne vois guère à citer
e avec la rapidité de la pensée. 3° Guinné du feu. — Comme guinné du
feu
, je ne vois guère à citer que les taloguina. Dans
ans les contes autres que celui de ce nom on voit des guinné vomir le
feu
(V. Le konkoma) se transformer en torche ardente
koma) se transformer en torche ardente (V. Service de nuit) ; mais le
feu
n’est pas leur essence même et ils ne vivent pas
t une barbe qui tombe jusqu’aux pieds.77 Enfin ils leur font jeter le
feu
par les yeux et par la bouche. Quant aux déguisem
ain du guinnârou), qu’on vienne chercher du bois dans ses futaies (Le
feu
des guina). Il se venge cruellement de toute atte
74. Les blissi-ou se présentent souvent sous l’aspect d’une boule de
feu
mais il y a lieu de ne considérer cet aspect que
t sa gloire, dans la mémoire des hommes, serait mieux que ce trait de
feu
qui l’a traversée, mais qui a passé, et que le bu
upers du baron d’Holbach, sa perruque sur le poing, arrachée, dans le
feu
de l’inspiration, de sa tête fumante, disait que
u Vésuve ! Mais il y avait autre chose. Il y avait autre chose que le
feu
de l’improvisation napolitaine dans ce Napolitain
indiscrétion diplomatique, car ce pétulant intellectuel, cette tête à
feu
et à fusées, ne pouvait pas être la tirelire à se
une autre. Quand, dans ses lettres à Madame d’Épinay qu’il embrase au
feu
de cette verve, il rencontre une idée, il la perc
sement son cher duc jusque sur les champs de bataille. Aussi calme au
feu
que dans le silence de ses études à Weimar, il av
er un sûr et habile alliage. « La cloche que nous formons à l’aide du
feu
dans le sein de la terre attestera notre travail
s, et que Dieu garde l’édifice. Voilà que les vagues, rouges comme du
feu
, courent en fumant dans l’enceinte du moule ! « H
t en fumant dans l’enceinte du moule ! « Heureuse est la puissance du
feu
, quand l’homme la dirige, la domine. Ce qu’il fai
ulte à travers les rues ! quelle vapeur dans les airs ! La colonne de
feu
roule en pétillant de distance en distance, et gr
; l’aquilon arrive en mugissant et fouette la flamme pétillante ; le
feu
éclate dans la moisson sèche, dans les parois du
uand le bronze embrasé éclate de lui-même et se répand en torrents de
feu
. Dans son aveugle fureur il s’élance avec le brui
r se tuer par dégoût d’une vie prosaïque en contraste avec une âme de
feu
. Bettina resta seule, et se réfugia d’autant plus
le ne le fléchit pas. Goethe se souvint de son âge, et se contenta du
feu
et de l’encens, sans toucher au vase fragile d’où
es ; cette correspondance étincelle plus qu’elle ne touche ; c’est un
feu
éblouissant, mais c’est un feu d’artifice ; une l
elle plus qu’elle ne touche ; c’est un feu éblouissant, mais c’est un
feu
d’artifice ; une lettre d’Héloïse à Abélard conti
levés vers le ciel, mais le regard en était brisé comme si tout leur
feu
s’était concentré à l’intérieur. Après l’avoir co
du vendredi-saint, dit-il dans ce sonnet, était gravée en lettres de
feu
dans le cœur de Pétrarque ; dans mon cœur à moi c
date d’avril mil huit cent sept qu’on trouvera en traces profondes de
feu
, gravée par le jour où je t’ai connue ! « Ce jour
tales sont pleines. Malheur aux peuples à plusieurs têtes ! Il y a du
feu
, il n’y a point de foyer. Cependant cette décentr
alheur en ce premier moment fut qu’en quittant la place ils mirent le
feu
au bazar où étaient toutes les marchandises et ce
l de cette chose, dit Joinville, comme si quelqu’un demain mettait le
feu
, Dieu nous en garde ! au Petit-Pont de Paris. »
int sans grand effort qu’on y parvient ; car les Sarrasins lancent le
feu
grégeois, et les tours en bois que construisent l
ces tours. Un soir, les Sarrasins lui lancent à plusieurs reprises le
feu
grégeois, qui avait quelque chose de magique et d
Toutes les fois que notre saint roi entendait qu’ils nous jetaient le
feu
grégeois, il se dressait en son lit et tendait le
urs de bataille : mais c’était également une de ces natures en qui le
feu
intérieur reluit et qui se consument d’elles-même
du pays (de vrais vilains et paysansw) qui les viennent assaillir de
feu
grégeois et de coups de pierres : et quand il y a
aux autres chevaliers qui étaient sur la rive, si grande quantité de
feu
grégeois, « qu’il semblait que les étoiles du cie
t en zig-zag tous les points de l’horizon fantastique ; les fleurs en
feu
s’éteignent, se rallument ; des esprits chuchoten
rrachant l’épingle, il la plonge agrandie et transformée en glaive de
feu
dans le sein du bourreau, et dans celui des sages
paillettes d’or comique, mais tous ses flots sont phosphorescents. Le
feu
pathétique d’Hamlet, comme le feu de joie de Fals
ses flots sont phosphorescents. Le feu pathétique d’Hamlet, comme le
feu
de joie de Falstaff, jaillit sans interruption en
2. 132. § 33. 133. § 33. 134. Shakespeare, au milieu même de son
feu
pathétique, fait jaillir ses fleurs humoristiques
l amour ils ont parlé de Racine et de Stendhal ! Pleins de goût et de
feu
, ces jeunes doctrinaires formaient une société d’
ges brillantes sur le prince de Ligne, et souhaitant que ce « cœur de
feu
» fût rattaché de plus près à notre histoire litt
thousiasme monte vos têtes, que l’honneur électrise vos cœurs, que le
feu
sacré de la victoire brille dans vos yeux, qu’en
ses titres antérieurs, fussent-ils des souvenirs de discorde. Le même
feu
qui avait jeté Henri Lagrange dans les batailles
sse a le ton tranchant de la jeune inexpérience. J’aime infiniment ce
feu
et cette dureté. J’aime cette pierre du torrent,
Le 6 octobre, à l’attaque d’Auberive, en portant les ordres sous un
feu
violent d’artillerie « a toujours été volontaire
. Je serai très brave, vous verrez. » Après avoir reçu le baptême du
feu
, le 25 août, à Champenoux, et s’être battu durant
nous sommes restés dans les tranchées à 30 mètres des Boches, sous le
feu
des bombes qu’ils envoient avec des canons à ress
Je les pose à même sur le papier pour qu’ils jettent librement leurs
feux
. Nous repartons en première ligne, écrit le jeu
s généraux disent qu’ils voudraient se mettre à genoux. Quel globe de
feu
, quel buisson ardent de l’univers enflamme ces hé
deux âmes mélancoliques et plaintives ; l’âme, inconnue jusque-là, de
feu
Mérimée, et l’âme de l’inconnue, qui le restera p
ue les mauvais sujets les leur préfèrent souvent, un homme qui, comme
feu
Mérimée, passa toute sa vie à avaler des dictionn
’était un esprit, c’était principalement une âme ! On dira : l’âme de
feu
Mérimée, comme on a dit : l’âme de feu Brassier !
t une âme ! On dira : l’âme de feu Mérimée, comme on a dit : l’âme de
feu
Brassier ! Pendant qu’il vaquait à ses multiples
des vrais connaisseurs sur les puissances cérébrales et pectorales de
feu
Mérimée. Elles sont, je ne dirai pas du même tonn
donc en rabattre. Il faut donc rayer l’amour des mérites nouveaux de
feu
Mérimée. Il reste Gros Jean, ou plutôt Maigre Jea
ne naissance, la naissance de facultés inconnues et battant neuf dans
feu
Mérimée, ces lettres, sans amour sincère, sans él
même que c’est surtout pour la combattre qu’on vit se ranimer quelque
feu
de poésie. Est-ce par hasard, en effet, que l’aut
au Midi, sous les flammèches qui sortaient de toutes les bouches, le
feu
prit au cerveau d’un jeune conscrit ; et, dans un
mêmes passions, soit de plus vives résistances. Sous les effluves de
feu
qui jaillissaient de la tribune et des clubs de P
e rêve du maniaque ! Vous-mêmes, tempêtes qui vous amassez autour des
feux
naissants de l’aurore, le soleil se lève, quoique
si frais bocage : fils du soleil, il aime à reposer sur une couche de
feu
allumé par la nature, un sol sec et brûlant, entr
lliers de regards, en face, à nos côtés, sur nos têtes ; la mouche de
feu
promène sa flamme d’amour, et, dans sa fuite, sa
acrifice, tout est bien changé, bien divers : ce sont les horizons de
feu
, les diamants de Golconde, le luxe de Calcutta, l
Romains célébraient les mariages par l’emploi solennel de l’eau et du
feu
: parce que les premiers mariages furent contract
és naturellement par des hommes et des femmes qui avaient l’eau et le
feu
en commun, comme membres de la même famille, et d
amille assis à son foyer près d’un tronc d’arbre auquel il mettait le
feu
, jetait de l’encens et versait du vin dans la fla
peuple de Naples, le soir de la vigile de Noël. On dit aussi tant de
feux
, pour tant de familles. L’institution des sépul
t l’amour. Ce dieu est tout entier dans mes veines. Il m’embrase d’un
feu
qui ne peut s’éteindre. Les plus hautes pyramides
s fontaines tarissent, les villes & les empires ont un terme ; le
feu
même d’amour, quelque violent qu’il soit dans les
ensuite l’Amour, pour qu’il daigne, au moins, lui faire partager ses
feux
, & qu’il mette dans le cœur de son nouvel ama
d’un carré formé par sa garde, et n’avait laissé allumer que quelques
feux
; mais l’armée prussienne avait allumé tous les s
; mais l’armée prussienne avait allumé tous les siens. On voyait les
feux
du prince de Hohenlohe sur toute l’étendue des pl
de nos soldats, ivres de joie. Les obus des Prussiens avaient mis en
feu
la ville d’Iéna, et, des plateaux où l’on avait c
âme attristée. Ce vieux guerrier, hésitant dans le conseil, jamais au
feu
, veut se mettre lui-même à la tête des grenadiers
omme les derniers des soldats. Le roi a un cheval tué sans quitter le
feu
. » La déroute suprême est peinte comme les deux
saient être des personnes d’un rang élevé, reçurent autour d’un grand
feu
ce groupe d’officiers français que, par crainte a
ochées l’une de l’autre, leur front couvert par trois cents bouches à
feu
, qui avaient été disposées sur les parties sailla
ayée par derrière, une véritable muraille enfin, lançant une pluie de
feu
. Napoléon, à cheval dès la pointe du jour, s’étai
la position des Russes, lesquels, déjà en bataille, avaient ouvert le
feu
par une canonnade qui devenait à chaque instant p
ent sur les baïonnettes russes. Les premières lignes, arrêtées par le
feu
, ne pénètrent pas, et, se repliant à droite et à
il décrit en tacticien, il combat avec une supériorité de lumière, de
feu
, qui ne laisse ni une pensée des généraux, ni un
t des plus commodes, sous la protection de cinq à six cents bouches à
feu
. Napoléon, ayant emprunté le manteau d’un lancier
ifier trois heures, le soleil se leva radieux et vint éclairer de ses
feux
une scène magnifique. On avait lu aux troupes, qu
à droit les masses ; le goût de l’héroïsme, qui anime l’historien du
feu
de la gloire ; l’ordre dans l’esprit, qui fait qu
. L’idéale blancheur de son teint s’était fondue, comme une neige, au
feu
de la fièvre ; les morbides rougeurs de l’épuisem
udens, lequel Saint-Gaudens est un type de vieux viveur rendu avec un
feu
, une couleur, une énergie gouailleuse… il restera
’avions pas assisté à pareille fête. Il faut entendre les saillies en
feu
, les ironies électriques, les moqueries phosphore
e. Il la plaint, il la console, il voudrait l’arracher à ce climat de
feu
qui la tue, il lui dit qu’il l’aime depuis longte
e hardiesse inouïe, mais d’un tact non moins surprenant peut-être. Le
feu
de l’esprit a la vertu du feu terrestre : il puri
tact non moins surprenant peut-être. Le feu de l’esprit a la vertu du
feu
terrestre : il purifie tout ce qu’il touche, il é
nte et qui s’élève. Armand est à Paris. Marguerite, assise au coin du
feu
, compte les heures, en attendant son retour. La p
’élan dans leur chute ; elles vont au scandale comme elles iraient au
feu
, avec une verve et une bravoure d’Amazones. La Di
igramme. Un esprit gai, ardent, subtil, joyeux et périlleux, comme le
feu
, répand sur ces cinq actes sa verve d’enfer : cha
abreux, risqués, demi-nus, ont défilé sains et saufs, protégés par le
feu
de cette mousqueterie scintillante ! Comme on att
— La tragédie d’Agamemnon. — Le veilleur sur la tour. — Le signal de
feu
. — Angoisses du Chœur. — Clytemnestre proclame la
he. C’est le veilleur chargé par Clytemnestre de guetter le signal de
feu
promis par Agamemnon, qui doit annoncer la conquê
Rien de grandiose comme la carte géographique dessinée en traînées de
feu
, qu’étale son récit. C’est la Course des Flambeau
mmense vient de se poser sur Argos, ses ailes de flamme se mêlent aux
feux
de l’aurore ; des hymnes portés sur des nuées d’e
e mal s’est mis quelque part, nous le retrancherons avec le fer et le
feu
. » Clytemnestre se sent atteinte par ce mot sévèr
e subira ni la honte, ni l’exil d’Œdipe. Élie s’envole sur un char de
feu
, tandis qu’Achab est renversé de son chariot de b
lle prononce sa condamnation ; son enthousiasme est une agonie et son
feu
sacré la dévore. Phénomène tragique qui n’a d’ana
e vision subite, chaque vers part comme un trait dardé. Une langue de
feu
envolée du trépied de Delphes, semble frémir sur
s’adressait aux forces matérielles de la nature : Agni, ou le dieu du
feu
; Siva, ou la puissance destructive. Dans la Judé
uit brillera comme le jour, l’obscurité comme la lumière. » Sous ces
feux
d’une incomparable poésie, la pensée se sent éblo
les couleurs affaiblies de versions successives, on y sent encore ce
feu
d’enthousiasme que l’art ne saurait feindre et qu
e la beauté suprême. Il viendra notre Dieu, et il ne se taira pas. Un
feu
dévorant marchera devant lui ; et un tourbillon s
Dieu, que le ciseau de Michel-Ange nous représente avec des cornes de
feu
: d’une autre part, les premières expressions mêm
nouveaux. Quelle ne fut pas, en effet, la puissance de ces paroles de
feu
des anciens prophètes, lorsqu’elles jaillirent da
isant de nouveau ? Bossuet seul et Racine ont retrouvé tout entier ce
feu
, couvert sous la parole des prophètes d’Israël :
lus tard aux orateurs d’Athènes. Ils représentaient, avec le rayon de
feu
sur le front, ce même combat de l’intelligence et
MM. Félix Lajard, Paulin Paris, Émile Littré, M. Le Clerc lui-même et
feu
M. Fauriel, renferme des articles de ces divers a
année 1748, nous dit son biographe, le força de prendre une chambre à
feu
: c’est le seul adoucissement qu’il se permît. »
était obligé, pour s’en servir, de l’aller faire dégeler un moment au
feu
de l’infirmerie ou de la cuisine. Un des heureux
ume offre, je l’ai dit, un article sur le Roman de Renart ; il est de
feu
M. Fauriel et peut nous aider à apprécier une des
fait ni fait pis qu’une nonne ne peut faire. Elle dit tout cela avec
feu
, avec pathétique, et de manière à persuader les b
e sœur malheureuse, qui vous regarde avec grande douleur ? Renart, le
feu
d’enfer te brûle ! tant de fois tu nous as foulée
retraite : La retraite me plaît, elle eut mes premiers vers. Déjà, de
feux
moins vifs éclairant l’univers, Septembre loin de
meurt, la nuit vient ; le couchant, moins vermeil, Voit pâlir de ses
feux
la dernière étincelle. Tout à coup se rallume une
e ton amour : Son trouble est aperçu de l’amant qu’elle adore, Et des
feux
que tu peins, son feu s’accroît encore. Mais que
le est aperçu de l’amant qu’elle adore, Et des feux que tu peins, son
feu
s’accroît encore. Mais que fais-je, imprudent ? q
fait moudre ses grains et mouvoir ses vaisseaux ; avec le secours du
feu
, il fait monter l’eau dans ses pompes, sépare les
. L’invention de la poudre, c’est-à-dire l’application de l’air et du
feu
aux combats, a rendu de même la force inutile pou
et renversées tout à la fois, ou percées, mutilées et divisées par le
feu
. Les hommes s’envoient mutuellement la mort sans
Montcorin, Emmanuel de [Bibliographie] Au coin du
feu
(1894). OPINION. Sully Prudhomme C’est
entre les âmes que vous vous plaisez à célébrer. [Préface Au coin du
feu
(1894).]
. Il est donc dans les meilleures conditions d’ignorance pour prendre
feu
bêtement et éloquemment (car la bêtise et l’éloqu
à qui n’est pas catholique de foi ou de doctrine ! et il ne prend pas
feu
une seule fois, il ne mugit pas une seule fois, c
drôles que les temps modernes, et l’Église elle-même, ont délivrés du
feu
que dans d’autres temps ils auraient pu craindre.
sur une mémoire et empêchent éternellement de voir clair à travers ce
feu
. Louis XIV n’est-il pas toujours resté victime du
é pour endormir et pour tuer l’âme de Juana. IV Les Marrons du
feu
sont une débauche complète de poésie et de licenc
ait déserte, et les flambeaux funèbres Croisaient en chancelant leurs
feux
dans les ténèbres. Quand le jeune étranger s’arrê
ère où l’aigle perd haleine, Où le vertige prend, où l’air devient le
feu
, Et l’homme doit mourir où commence le Dieu ! ………
e invisible où d’un regard de Dieu Tomba dans l’infini l’hyperbole de
feu
! Tu peux faire accourir ou chasser la tempête Su
univers ? Dites-moi, verts gazons, dites-moi, sombres mers, Quand des
feux
du matin l’horizon se colore, Si vous n’éprouvez
et, la volupté l’oppresse, Et les vents altérés m’ont mis la lèvre en
feu
. Ô paresseux enfant, regarde, je suis belle. Notr
nt un jour douteux plus triste que la nuit, Et, suivant au hasard ces
feux
vagues et ternes, L’homme passait dans l’ombre, a
loin dans la ville insensée, Hurlant un hymne impur sous la résine en
feux
. Cependant des vieillards, des enfants et des fem
mais. La triste expérience Nous apporte la cendre, et n’éteint pas le
feu
. Tu respectes le mal fait par la Providence, Tu l
ucun plafond jaloux n’intercepte mon rêve, Et que j’y vois surgir ses
feux
sur les coteaux, Comme de blanches nefs de l’hori
i est-ce qui en a souffert, si ce n’est ton cœur ? Il a poursuivi des
feux
follets dans la nuit putride des lagunes de Paris
l’autre, l’amour et la piété. Et nous donc, n’avons-nous pas brûlé au
feu
qui purifie tout deux volumes de poésies juvénile
ui fait les combattants, lui écrivait : « Il ne faut pas jeter ainsi
feu
et flamme ; penses-y, toi qui as besoin d’être ai
; son dessein et son projet est à plus longue fin. Ce n’est pas jeter
feu
et flamme qu’il veut, ce n’est pas attaquer et fr
e très-docile, bien qu’instruit, et il m’a donné avec confiance, avec
feu
, la plupart des raisons qu’on allègue de ce côté
t bien compte de ce triple ensemble et, si je puis dire, de ce triple
feu
d’objections opposées et convergentes, d’avoir os
inquième Évangile ; il publia la Vie de Jésus, qui vient de mettre le
feu
aux poudres et de passionner le public. A qui s’a
de Julie : « Que n’ai-je vécu dans un siècle où je dusse les jeter au
feu
! » Rien n’autorise à penser que M. Renan ait for
entière !…” … Quand je fis mes expériences sur l’aimantation, il prit
feu
comme toujours. “Mais c’est du magnétisme” s’écri
e l’entends bien, elle ronfle, ils vont nous faire sauter. On crie au
feu
! voilà que ça flambe. Oh ! ça s’éclaire, ça s’éc
ça flambe. Oh ! ça s’éclaire, ça s’éclaire ! Tout le ciel brûle, des
feux
rouges, des feux verts, des feux jaunes… À moi, a
ça s’éclaire, ça s’éclaire ! Tout le ciel brûle, des feux rouges, des
feux
verts, des feux jaunes… À moi, au secours ! au fe
s’éclaire ! Tout le ciel brûle, des feux rouges, des feux verts, des
feux
jaunes… À moi, au secours ! au feu ! » (p. 557).
feux rouges, des feux verts, des feux jaunes… À moi, au secours ! au
feu
! » (p. 557). Délire professionnel : « Gervaise
es du Gange, telle une large bande entoure les cieux, & brille du
feu
de mille étoiles. Douze signes célestes, disposés
ette Balance dans laquelle il pese la Nature, & qui tempérant les
feux
du soleil, alonge les nuits, & rend leur empi
champs de ses eaux. Un lien étincelant unit les Poissons, & leurs
feux
atteignant les pas du Belier, terminent le cercle
passages qui lui plaisaient, et jetait inquisitorialement le reste au
feu
. Il serait curieux de savoir ce qu’il eût conserv
s de Iule (dans Virgile) ; il n’y a pas touché avec cette ubiquité de
feu
qui semble partout, tant il passe vite, et qui éc
e, et il court boire à cet abreuvoir, comme une bête altérée. Tête de
feu
plus que de lumière, il avait, jointes à ses pass
savait en écrire quand son tempérament de satyre intellectuel était à
feu
… Mais la secousse de cette lecture ne le féconda
s compté. Ce prostitué à toute idée, ce libertin d’esprit qui prenait
feu
à tous les sujets et à qui Fourier aurait reconnu
cothurne, — car ce païen en portait un dans ses écrits, — au coin du
feu
, en souliers plats ou en pantoufles, rabâchant, r
re, qui écrivait à toute l’Europe de cette plume qui courait comme le
feu
sur la poudre, un chef d’opinion reconnu dans le
ce pour le xviiie siècle, dans le jus duquel il a fait cuire, à doux
feu
, sa littérature, Villemain, malgré ses petites en
e qu’il est pour un plus grand poète que Byron. Byron, cette âme d’un
feu
céleste, comme les étoiles et comme la foudre, pa
me la foudre, paraît trop divinement brûlante à la race, difficile en
feu
, de messieurs les pétroleurs actuels, qui ne veul
e en feu, de messieurs les pétroleurs actuels, qui ne veulent plus de
feu
divin… On l’éteint partout dans les œuvres. Tous
cesseurs. La salamandre qui s’appelait Diderot, et qui vivait dans le
feu
de l’esprit, dans le feu du cœur, dans le feu des
ui s’appelait Diderot, et qui vivait dans le feu de l’esprit, dans le
feu
du cœur, dans le feu des sens, dans le feu de l’e
, et qui vivait dans le feu de l’esprit, dans le feu du cœur, dans le
feu
des sens, dans le feu de l’enthousiasme, dans le
e feu de l’esprit, dans le feu du cœur, dans le feu des sens, dans le
feu
de l’enthousiasme, dans le feu de la gaîté et dan
du cœur, dans le feu des sens, dans le feu de l’enthousiasme, dans le
feu
de la gaîté et dans le feu des larmes, dans tous
ns, dans le feu de l’enthousiasme, dans le feu de la gaîté et dans le
feu
des larmes, dans tous les feux que l’homme, d’ess
sme, dans le feu de la gaîté et dans le feu des larmes, dans tous les
feux
que l’homme, d’essence immortelle, puisse allumer
son Werther expriment cette disposition enivrée et enchantée avec un
feu
, une vie, un débordement d’expression que rien n’
vent devant moi, qu’au-dessus de ma tête le soleil lance d’aplomb ses
feux
sur l’impénétrable voûte de l’obscure forêt, et q
e pour rendre l’expression de ses gestes, l’harmonie de sa voix et le
feu
de ses regards. Non, aucun langage ne représenter
stique, pourtant domestique et familière, mêlée de détails du coin du
feu
. Il a beau souffrir, il ne regrette point l’emplo
s leurs sentiments, jusque-là confus, exprimés au vif et en traits de
feu
, s’y prennent, ne s’en détachent plus, passent, s
n roman, cet effet qu’il a comparé à celui d’une allumette qui met le
feu
à une mine ? Il est difficile à un artiste de rés
» — Albert-Kestner, à qui Goethe écrivait cela, prit la nouvelle avec
feu
, et il revint sur son désir d’obtenir les modific
ticle sur Werther, par M. Émile Montégut, ou plutôt un hymne plein de
feu
, d’âme et de tendre intelligence. Le type y est s
e flagellent, comme une toupie qu’elles brûlent, sous les lanières de
feu
de cette question qui renferme un doute. Un jour,
homme d’invention ait peur du surnaturel et n’y touche que comme à du
feu
quand on a peur de se brûler !!! Shakespeare a cr
omme, ni un grand homme, ni un saint, ni un pape. C’est l’Archange de
feu
blanc qui tient à la main le glaive de feu rouge
pape. C’est l’Archange de feu blanc qui tient à la main le glaive de
feu
rouge que tenait l’autre Archange à la porte du P
par un état d’âme d’écrivain. Quelque grande que soit la puissance du
feu
, elle ne devient utile et motrice que par les mac
libre permette de soustraire quelque chose à la chute infructueuse du
feu
. » Comme Léonard, l’idée de la machine, de la con
à soi pareil, qu’il s’accroisse ou se nie, Éprouve, avec l’ennui des
feux
vils pour témoin, Que s’est d’un astre en fête al
sans employer une fois la voyelle i. Les poèmes à formes fixes et les
feux
d’artifice de rimes qui ont fait fureur au xve s
indépendants vivaient sur le monde sombre et clair, écumant jusqu’aux
feux
du haut. Mon regard épelait mille petites figures
e que la nature sociale sépare. Cette puissance de tracer la ligne de
feu
métaphorique entre deux objets est analogue à la
et l’épingle ! Du miroir même issue où trempent ses bijoux. Bizarres
feux
croisés dont le bouquet dur cingle L’oreille aban
e je prédis, Ressente en rougissant de puissants paradis, Cimes qu’un
feu
féconde à peine intimidées, Bois qui bourdonnerez
rps ! Hâte-toi de choisir un jour digne d’éclore, Parmi tant d’autres
feux
tes immortels trésors ! Remonte aux vrais regard
tions à exercer sur le principe de Carnot : c’est un autre genre de «
feu
», celui de la passion. Il suffirait même d’inter
ité un sens double pour le poète, c’est un sens dédoublé par nous. Le
feu
de la passion ne ressemble pas à un feu, il est d
un sens dédoublé par nous. Le feu de la passion ne ressemble pas à un
feu
, il est du feu, il figure dans le langage humain
é par nous. Le feu de la passion ne ressemble pas à un feu, il est du
feu
, il figure dans le langage humain l’équivalent du
faut le prendre dans un sens presque physiologique. Brûlé de plus de
feux
que je n’en allumai est ridicule parce qu’il s’a
en allumai est ridicule parce qu’il s’agit, dans le second terme, de
feux
non intérieurs, mais extérieurs, et très éloignés
avantage, Et qui, me préparant un éternel ennui, M’a fait rougir d’un
feu
qui n’était pas pour lui. Si les Observations de
une tout autre cause que la honte, à savoir du sang pour Thisbé et du
feu
d’amour pour Monime. Pourquoi le goût le plus élé
ité d’un mouvement intérieur, vivant et indivisible. Brûlé de plus de
feux
ou Il en rougit le traître rejoignent artificiell
nt deux états distincts ; et le vers de Monime ne fait que révéler un
feu
réel, senti par Monime elle-même comme une chaleu
avoir un corps féminin, vivant, jeune et beau, exprimé en fonction du
feu
intérieur, de la fixation d’énergie qui le fait ê
soin ici d’une sorte d’idée platonicienne (ou de schème dynamique) du
feu
. Nous revenons à cette préoccupation leibnitzienn
n superbe mépris de leur siècle, vint passer la soirée au coin de mon
feu
. Il avait de l’humeur contre les choses, et il l’
s grands débats dans les petites chambres et les harangues au coin du
feu
. Quand la pendule sonna minuit, chacun s’en alla
maigre, pâle, creusé de joues, serré de lèvres, fiévreux d’accent, un
feu
terne et un peu oblique dans l’œil, cherchant tou
onduits plus avant, Même à ces noms frappés d’un peu de renommée ! Du
feu
qu’elle répand toute âme est consumée ; Notre vie
it dire de ses yeux ce qu’on avait dit de ceux de Chatterton, que “le
feu
roulait au fond de leurs orbites”. Mais c’était s
quiétude chassait d’un point de sa chambre à l’autre, comme un de ces
feux
phosphoriques qui flottent sur l’herbe des cimeti
ne nous dit que des demi-mots, mais il les disait dans une langue de
feu
. C’est là encore que je me sentis attiré par M. V
vraie grandeur. J’étais fier d’entendre dans la confidence du coin du
feu
cette âme qui venait de remplir la tribune et l’E
aud, à la tribune française. Il brûlait parce qu’il était brûlé ; son
feu
était sans mélange d’éléments humains. Il voulait
tre cœur et non pour nos talents. C’était un de ces hommes du coin du
feu
, un génie familier, un confident de toutes les âm
dans ce pied qui lutte et dans ce front qui vibre, Dans ces lèvres de
feu
qu’entr’ouvre un souffle libre, Dans ce cœur qui
rise, ô Phidias, ta dangereuse épreuve ; Jettes-en les débris dans le
feu
, dans le fleuve, De peur qu’un faible cœur, de do
à cette époque, épanchait, en éclats de voix et de grands gestes, un
feu
d’esprit accumulé pendant des semaines de solitud
; Saint-Marc Girardin, un de ces esprits délicats qui se trempent au
feu
des révolutions et qui passent de plain-pied d’un
mies, des cris d’effroi, qui firent cabrer mon cheval déjà effrayé du
feu
qu’il venait de subir. Mais des bras nus et vigou
’en soient écartez par des routes differentes. D’un autre côté, si ce
feu
qui provient d’un sang chaud et rempli d’esprits
ses productions seront régulieres, mais elles seront froides. Si le
feu
poëtique l’anime quelquefois, il s’éteint bien-tô
etc. . Ce bonheur est celui d’être né avec du génie. Le génie est ce
feu
qui éleve les peintres au-dessus d’eux-mêmes, qui
rze armées, mais La Marseillaise n’avait été que la voix de fer et de
feu
du patriotisme retentissant dans des vers mal fai
e, après coup, ses scories ! Nous avons la pluie de cendres, sans les
feux
… De gaieté de cœur, le poète s’est rapetissé lui-
. Mais, ô Lycas, heureux celui qui de jeunesse A placé dignement les
feux
de sa tendresse, Et trouvé par le monde un cœur é
s cœurs dont aucun mur fâcheux N’arrête les soupirs et n’entrave les
feux
! ………………………………………………………… Car en ce brillant monde
ni ; tantôt la lune les éclairait de ses lueurs bleuâtres, tantôt les
feux
de l’aurore boréale semblaient les couvrir des re
ne le fit asseoir, et, nouvelle Baucis, elle s’empressa de ranimer le
feu
et de couvrir sa table d’un linge blanc, mais un
a commence sans préambule aucun. Une conversation du soir, au coin du
feu
en automne ; le ton est un peu triste et semble p
es, et Paul n’avait pas même un couteau. L’idée lui vint de mettre le
feu
au pied de ce palmiste. Autre embarras: il n’avai
nt été dues aux hommes les plus misérables. Paul résolut d’allumer du
feu
à la manière des noirs. Avec l’angle d’une pierre
Il ramassa des herbes sèches et d’autres branches d’arbres, et mit le
feu
au pied du palmiste, qui, bientôt après, tomba av
pied du palmiste, qui, bientôt après, tomba avec un grand fracas. Le
feu
lui servit encore à dépouiller le chou de l’envel
quitterai pas. Si la nuit nous surprend dans ces bois, j’allumerai du
feu
, j’abattrai un palmiste ; tu en mangeras le chou,
ne, ni palmiste, ni même de branches de bois sec propres à allumer du
feu
. Il sentit alors, par son expérience, toute la fa
t sur le bord d’une source, auprès d’un palmiste abattu, et près d’un
feu
qui fumait encore ; enfin, il m’a conduit ici. No
! » Pendant que Paul et elle se rafraîchissaient, Domingue alluma du
feu
; et ayant cherché dans les rochers un bois tortu
ied de leur montagne, dont les croupes étaient éclairées de plusieurs
feux
. À peine ils la montaient, qu’ils entendirent des
le ramage est si doux, les cardinaux, dont le plumage est couleur de
feu
, quittaient leurs buissons ; des perruches, verte
bréger: À quelque distance de là, nous vîmes, à l’entrée du bois, un
feu
autour duquel plusieurs habitants s’étaient rasse
oser en attendant le jour. Pendant que nous étions assis auprès de ce
feu
, un des habitants nous raconta que, dans l’après-
e noirs. Il plaça les soldats sur le rivage, et leur ordonna de faire
feu
de leurs armes tous à la fois. À peine leur décha
minutes en trois minutes. M. de la Bourdonnais fit allumer de grands
feux
de distance en distance sur la grève, et envoya c
ne sont utiles qu’aux Prêtres Recueil philos. probl. imp. attribué à
feu
M. de Mirabeau.. Elle va plus loin, elle nous ass
es aveux ne tendent nullement à me convaincre de partialité. Crier au
feu
, quand on voit une troupe de Foux incendier les d
ne serviroient que ceux qui les ont mises au jour à ce dessein. Que
feu
M. de Voltaire m’ait cru digne de sa colere, il m
ma réponse. On avoit dit auparavant que j’avois eu pour Coopérateurs
feu
M. Fréron, feu M. de la Beaumelle, ainsi que MM.
avoit dit auparavant que j’avois eu pour Coopérateurs feu M. Fréron,
feu
M. de la Beaumelle, ainsi que MM. Linguet, Clémen
proie aux persécutions & le martyr de sa fermeté. Les ennemis de
feu
M. Fréron, ces mêmes hommes qui prêchent la tolér
4. Système social, l’art. I. Recueil philos. probl. imp. attribué à
feu
M. de Mirabeau. J. J. R. Emile, tom. 3. Syst. d
polis. Il voit, par les progrès de l’industrie et l’usage immodéré du
feu
, le globe lui-même altéré dans son essence chimiq
’amour doit gouverner la terre que l’ambition fatigue. L’amour est ce
feu
paisible et fécond, cette chaleur des cieux qui a
du matin vient éveiller les êtres et colorer les cieux ; pour lui les
feux
de midi font fermenter la terre humide sous la mo
. L’activité d’une passion profonde est pour lui l’ardeur du bien, le
feu
du génie : il trouve dans l’amour l’énergie volup
oir point aimé ? Tout sentiment généreux vous était naturel ; tout le
feu
des passions était dans votre mâle intelligence ;
re d’élus sur un pont étroit et dévoue le reste du monde à l’abîme du
feu
, il commet lui-même quelque chose d’analogue, san
ête de ses mameluks se brisait contre les carrés français, mais où un
feu
de quatre pièces tiré des hauteurs emportait bien
ne diligence infatigable ; les gens du pays l’appelaient le sultan de
feu
. Il eut en grande partie la charge de poursuivre,
t 15e, en avant ! » disait-il à la journée d’Austerlitz, en menant au
feu
le 15e léger dont les deux tiers étaient détachés
boulets, leur rendre de cet entrain qu’on perd aisément à demeurer au
feu
l’arme au bras, n’est point un talent à mépriser.
s propre à inspirer le vice, qu’à le corriger. L’auteur a beaucoup de
feu
& d’esprit ; il connoît le cœur humain ; il s
és & tant de défauts. Ce roman épistolaire est plein d’esprit, de
feu
, d’éloquence, d’ame, de sentiment & de raison
oboni. Les Romans de celle-ci sont recommandables par la légéreté, le
feu
, le style de sentiment, & par l’invention qui
er les éloges que nous aurions pu donner à cet ouvrage. Les Contes de
feu
Guillaume Vadé vinrent à la suite de ceux de M. M
che l’âme comme la mort tranche la vie. Elle en avait senti le fil de
feu
s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture
la pensée, la diaphanéité du sublime. Dans ses ardeurs vers Dieu, le
feu
qui la consume, ce feu mystique, est blanc comme
ité du sublime. Dans ses ardeurs vers Dieu, le feu qui la consume, ce
feu
mystique, est blanc comme la neige à force d’être
des Fondations. La Sainte Térèse des Fondations a été dévorée par le
feu
de l’autre Térèse, aux yeux éblouis de ces pauvre
son poème, non à la nage, dans les mers furieuses, mais à travers le
feu
des guerres et des partis, s’étaient finalement e
la foudre. Mais y en a-t-il assez pour être plus que des zig-zags de
feu
qui passent, et pour former l’étoffe de ce tonner
ue bambin répondit que « l’horreur de la messe lui ôtait l’horreur du
feu
». Son père l’avait, en effet, trempé dans le Sty
Que di-je, je ne pouvoy’ mieux Pour monstrer ensemble à tes yeux, Mon
feu
, ta beauté merveilleuse. C’est nouveauté ! tu n’
it lu ; mais si l’auteur obscur de J’aime les Morts, de l’Histoire du
feu
par une bûche, et des Dévotes 37, n’avait pas été
! Tenez ! je ne mets pas au niveau du J’aime les Morts l’Histoire du
feu
. Je n’aime pas beaucoup l’idée de cette histoire,
maniéré et qui ne vous trompe pas. Mais là même, dans ce livre où le
feu
est regardé sous tous les aspects, comme l’auteur
que les autres. 36. Les Dévotes ; J’aime tes morts ; Histoire du
feu
, écrite par une bûche (Pays, 10 mai 1862). 37. L
s vaches, des moutons, des chiens, des bottes de paille, de l’eau, du
feu
, une lanterne, des réchauds, des cruches, des cha
jouent et qui dorment sont-ce les siens ? et cet homme qui porte [du]
feu
qu’il va renverser sur sa tête, est-ce son époux
encore. Quelques-uns de ceux-là et d’autres encore ressemblent à des
feux
d’artifice trop longs et avec des lacunes d’obscu
d’obscurité. Dans les Pensées de M. de Meilhan, il y a des traits de
feu
qui éclairent toujours, et des fusées qui vont pl
uis XV, il semble s’être dit : « Mon père était le premier médecin du
feu
roi, je serai le premier médecin de la France. »
pour cette place de M. Sénac de Meilhan, fils d’un premier médecin du
feu
roi, maître des requêtes et intendant du Hainaut,
ortrait ; mais on y reconnaît avant tout ce bel œil perçant, plein de
feu
, ces « yeux d’aigle pénétrants » dont le prince d
r sur la terre ? Non, mes astres sont deux beaux yeux Qu’anime un
feu
sincère, etc. Bailly, à quarante ans, s’amusait
efroidi par degrés, me faisait peu d’impression. Je n’ai jamais lu Le
Feu
central de M. de Mairan, et, depuis qu’on ne croi
qu’on ne croit plus au Tartare et au Phlégéton, il me semblait que le
feu
central n’avait pas grand crédit. Bailly entrai
mettez-moi de vous observer que le Tartare n’a rien de commun avec le
feu
central. Le Tartare est l’image de la conscience
s, aux âmes pures et tranquilles. Le vertueux Mairan, qui a aperçu le
feu
central, était né pour les champs Élysées, où sa
èrent, et ce fut une ardeur d’action folle et continuelle. La joue en
feu
, les yeux irrités, la voix rauque, il se promenai
s’approche, elle s’éveille à la clarté trop vive d’une gaze qui prend
feu
et s’éteint au même instant ; elle croit d’abord
s le brouillard, et, fermant ses paupières, il croyait apercevoir les
feux
des longues cabanes, couvertes de paille, tremble
ennant un troupeau de porcs enduits de bitume et auxquels il a mis le
feu
, il a effrayé et culbuté les éléphants du vainque
a queue après avoir attaché à chaque queue un flambeau, et qui met le
feu
à tout cela pour brûler les Philistins. Mieux vau
cependant sa peinture est large. Son portrait peint par lui-même a du
feu
, de l’action, de la vie ; mais il me plaît moins
r les débris incendiés de leur chaumière ? J’aurais vu les ravages du
feu
; des murs renversés ; des poutres à demi consumé
ard ou le calcul qui réglait ce mélange, c’étaient là les semences de
feu
que, dans cette fournaise où il forgeait sa pensé
n’en exprime pas toute la grandeur et la grâce parfois naïve. Sous le
feu
de la forge, sous la rayonnante ciselure, que d’é
ion des talents que cette fortune avait d’abord éblouis. Le sillon de
feu
partait de la France, réveillait jusqu’à l’Espagn
’une constitution délibérée entre l’admiration aveugle de 1789 et les
feux
des batteries françaises, il se dit des choses ad
ntre le roi Joseph, s’achevait contre le roi Ferdinand. Un souffle de
feu
, sous le nom de liberté, parcourait ces vastes ré
description des phénomènes de la Sicile. Devant l’Etna et ses jets de
feu
nocturnes enflammant au loin la mer de Sicile, Pi
de martyr que du laurier de poète, et, pour peindre ces sentiments de
feu
, un style de feu, étincelant d’images, bondissant
laurier de poète, et, pour peindre ces sentiments de feu, un style de
feu
, étincelant d’images, bondissant d’harmonie ; du
ire, L’aiglon suspend son vol à peine déployé ; Souvent d’un trait de
feu
, cherchant en vain la terre, L’éclair remonte au
l foyer d’opposition, le Parlement et, autour de lui, pour attiser le
feu
, le vieil esprit gallican ou janséniste. « La bon
cendres chaudes, des tisons enfouis, parfois des pétillements et des
feux
de paille ; par lui-même et à lui seul, il n’est
n’ont été que des illuminations de soirée, des pétards de salon, des
feux
de Bengale amusants ; on a joué avec elles, on le
s, des tas de bois accumulés depuis longtemps, et voici que de grands
feux
s’allument. Il semble même qu’il y ait un commenc
— « Non, disent les gens d’en haut, ils n’auraient garde de mettre le
feu
à la maison, ils y habitent comme nous. Ce sont l
mettre le feu à la maison, ils y habitent comme nous. Ce sont là des
feux
de paille, tout au plus des feux de cheminée : ma
habitent comme nous. Ce sont là des feux de paille, tout au plus des
feux
de cheminée : mais, avec un seau d’eau froide, on
était prête à l’incendie ; la première étincelle devait y allumer le
feu
des passions, et ces passions devaient y laisser
surgissant derrière le volcan éclairé par la lune. Là ils virent des
feux
qui glissaient çà et là, à des distances incertai
nt le rivage, et cela conduisit Humboldt à se rappeler la légende des
feux
mobiles qui apparurent aux anciens Espagnols et a
e qui précéda la découverte de l’Amérique. Mais cette fois encore ces
feux
mobiles furent un présage pour Humboldt, ce Colom
ont-elles jailli des profondeurs de la terre ? Est-ce la puissance du
feu
ou celle de l’eau qui a fait élever les montagnes
apprit ainsi à faire d’un fait isolé la mesure des faits généraux. Le
feu
du volcan qu’il gravit à Ténériffe était depuis l
avers les vignes crépitantes et les arbres incendiés par l’haleine de
feu
; nous passâmes la nuit et la matinée du jour sui
son affection aux fils et aux filles de son frère et à la mémoire de
feu
les parents de ceux-ci. Le 14 septembre, annivers
s aller et venir sur le sol ; il écoute les dialogues de l’onde et du
feu
intérieur. Il promulgue les oracles de la terre.
ns l’éther glacé… Des comètes vibrent en nous frôlant… Des gouttes de
feu
claquent sur mon front… Mais nous tombons ! Nous
ignées de soleil et les éparpille sur l’eau. Les flots se teignent de
feu
, de pourpre et d’argent. De grandes moires violet
te dans le ruisseau. — La tête s’engloutit parmi de grands cercles de
feu
vert et rose. — L’Ermite se dresse ; il élève ses
, force errante de la terre, moi, le fils du souffle, du fluide et du
feu
, tant que je suis libre, je ne m’adresse qu’aux s
our. MAÎTRE PHANTASM. Mais que suis-je alors ? GRYMALKIN”. Un phare à
feu
tournant qui reflète tour à tour la mer décevante
harmonica rythme leur va-et-vient. MAÎTRE PHANTASM. Qu’est-ce que ces
feux
? GRYMALKIN. Pas grand-chose ; des mânes errants
le, éternue et se redresse en riant plus fort. GRYMALKIN, crachant du
feu
. L’Autre s’est fâché… Toutefois, il n’y a pas de
s femmes en gésine avortent. De sa baguette, il décrit, dans l’air en
feu
, des signes vers les quatre horizons. Les nuées s
t des gouttes de sang scintillantes. Grymalkin dresse sa baguette. Un
feu
follet danse à la pointe. GRYMALKIN. Voyez-vous m
ne pouvant rien obtenir, ayant usé de la faim, de la soif, du fer, du
feu
et de la religion pour nous arracher un mensonge,
strophe. Maintenant, regarde ces capucines. Les unes sont couleur de
feu
, les autres, d’or pâle avec cinq taches de sang,
chantent accompagnés par des violons aigrelets. TRANQUILLE. C’est le
feu
de la Saint-Jean. — Ceux de la terre célèbrent le
e rôle de ton patron et je puis t’affirmer qu’ils n’y ont vu que — du
feu
. Mais contrefaire son écriture, cela est au-desso
s glissent, elles gravitent les unes autour des autres, irradiant des
feux
violets, rouges et bleus… Ah ! monter vers elles,
Sirius. — Abordons-y Ils prennent pied sur Sirius. — Des rivières de
feu
multicolores serpentent à trave rs une campagne a
les mains dans les poches, adossé à la cheminée où brûle gaiement un
feu
de bois. Pour Maître Phantasm, il semble de mauva
de velours noir à crevés de satin ponceau, se tient debout devant le
feu
. Sous sa houppelande, il porte un justaucorps et
toussotante d’un centenaire, des maximes glacées, tandis que l’âme du
feu
flambe et pétille en moi, selon l’éternelle jeune
, entrez, soyez les bienvenus. Il les embrasse et les amène auprès du
feu
. TRANQUILLE. À coup sûr, je ne te reconnais qu’à
rasure d’une fenêtre. Protée, Jacques et Tranquille restent devant le
feu
. GRYMALKIN, à Maître Phantasm. C’est la dernière
d et Protée, à droite du Baron. Des laquais, vêtus de livrées couleur
feu
, servent, desservent, versent à boire. Il y a d’a
t d’un jeu des doigts, ralliées Aux paillettes des dents, des yeux en
feu
, des pierreries… Éclair. « Voltes de brume et de
Désir qui guide l’homme vers la Beauté, au Désir qui mêle les âmes du
feu
, du fluide, de l’effluve, du souffle et du flot e
us est finie. Je retourne chez les salamandres. Mais, même au sein du
feu
originel, je ne vous oublierai pas ; ma pensée vo
la libre et inviolable opinion des âmes, la foi ? Est-ce que, sous le
feu
même de l’événement du 24 février, à côté du chef
jeter sur sa route ; cette goutte d’huile a servi à attiser encore le
feu
des rancunes. Que le lecteur juge de ce grand cri
oif d’un maître, Du défilé terrible à passer sans clarté, Pont sur le
feu
qui mène au ciel de Liberté ! Tu regardais la peu
Fulvie, à nous, c’est quelque amer Fréron Dont la haine terrestre au
feu
du ciel s’allume Et qui nous percera la langue av
che l’âme comme la mort tranche la vie. Elle en avait senti le fil de
feu
s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture
la pensée, la diaphanéité du sublime. Dans ses ardeurs vers Dieu, le
feu
qui la consume, ce feu mystique, est blanc comme
ité du sublime. Dans ses ardeurs vers Dieu, le feu qui la consume, ce
feu
mystique, est blanc comme la neige, à force d’êtr
des Fondations. La sainte Térèse des Fondations a été dévorée par le
feu
de l’autre Térèse, aux yeux éblouis de ces pauvre
aux nuits des climats trop chauds pour amollir la dureté d’un ciel de
feu
. Elles sont l’égouttement de la pitié par l’épong
s sont les poètes de l’aride et monotone Judée, ce rocher calciné des
feux
du soleil, où l’ombre du figuier et la goutte d’e
éments immuables de la création : la terre, l’océan, l’air, l’eau, le
feu
, les planètes mêmes, ces écrins éclatants de Dieu
le droit d’y prendre la parole, Et le lion, peut-être, aux narines de
feu
, Et Job, lion humain, quand il rugit à Dieu !…..
min ! ………………………………………………………… ………………………………………………………… IV D’une bande de
feu
l’horizon se colore, L’obscurité renvoie un refle
e, Rougissait comme un fer de la forge tiré ; Le sol lui renvoyait ce
feu
réverbéré ; D’une pourpre de sang l’atmosphère é
, « Que mon œil oublierait aux confins de l’éther « Si, des sables de
feu
dont je sème ma nue, « Un seul grain de poussière
happait à ma vue ? « Est-ce dans mes soleils ? ou dans quelque autre
feu
« De ces foyers du ciel, dont le grand doigt de D
ougissant de cet ignoble jeu « Avec plus de respect m’incarna dans le
feu
; « Pontife du soleil, le pieux Zoroastre « Pour
si répandue, que la chevalerie de cette époque dédaignait les armes à
feu
; et c’est avec peine que nous avons vu, dans le
rases de Montluc citées comme preuve de son aversion pour les armes à
feu
, tandis qu’au contraire, aucun capitaine avant lu
r qu’un grand capitaine meure de la main d’un vilain avec son bâton à
feu
! » Parlant des piques, hallebardes, épées à deux
se joindre ; ce que le soldat ne veut faire lorsqu’il y a des armes à
feu
, car il veut toujours porter de loin. » — À y bie
lle change de forme, non de nature ; on est calme et immobile sous le
feu
, soit qu’on l’emploie et qu’on le dirige soi-même
ns leurs cercles immenses ; Comme eux, astre, soudain je m’entoure de
feux
. Dans l’éternel concert je me place avec eux ; En
ue, et que la terre aperçue par le poète sacré, de dessus son char de
feu
, toute confuse qu’elle paraît, est déjà une terre
Or moy qui suis tout flame et de nuict et de jour, Qui n’haleine que
feu
, ne respire qu’amour, Je me laisse emporter à mes
ait ingénument les Jeannetons aux Climènes. Regnier pense que le même
feu
qui anime le grand poëte échauffe aussi l’ardeur
ière extrémité. Si c’était en hiver du moins, en décembre, au coin du
feu
, que ce maudit génie vînt le lutiner ! on n’a rie
est une colonne de ténèbres, et son épée est dans sa main un rayon de
feu
. La plaine gémit comme le fer, rouge enfant de la
ns guerrières signalèrent ta première jeunesse. Loclin fut consumé du
feu
de ta colère dans cet âge où ta beauté le disputa
ssent devant eux les nuages menaçants, l’éclair vole sur ses ailes de
feu
. Calmar trembla et revint au rivage, mais bientôt
ts de la mer13 montent le coteau. Calmar les attend de pied ferme, le
feu
du courage s’allume dans son âme irritée, mais le
t sa lance brillante : terrible était l’éclat de son acier, comme les
feux
sombres du météore de la mort, lorsque le voyageu
. La rage allume son noir visage, et ses yeux roulent étincelants des
feux
de la valeur. « Fingal aperçoit le fils de Starno
, il dévaste le champ de bataille. Ryno s’avance comme une colonne de
feu
. Le front de Gaul est menaçant, Fergus et Fillan
scar ; car je la vois penchée sur les bords du ruisseau, les joues en
feu
et les cheveux épars sur son sein, jetant ses reg
ête penche sur le fleuve et dont les rameaux furent jadis noircis des
feux
du tonnerre. Il marche et se retire à pas lents s
et la foudre rase les rochers. Les esprits montent sur des rayons de
feu
: d’irrésistibles et vastes torrents se versent à
: sa main se porte sur l’épée de ses pères ; ses yeux roulent dans le
feu
et s’attachent sur l’ennemi. Trois fois il voulut
dement expliqué ces pages vivantes où court la chaleur d’un invisible
feu
, et vous croyez en avoir fait votre conquête et l
r filial que de respectueuse fidélité. Celui qui admire trahit par le
feu
de ses regards, par l’intelligente curiosité de s
autrefois. Une explication d’Horace au célèbre Port-Royal mettait en
feu
toute une classe, poursuivait les écoliers jusque
là où il avait pour habitude de la placer. Il alluma ensuite un grand
feu
qui dégagea une fumée épaisse. Cette fumée incomm
où il l’avait prise. Le bois manquant tout à coup pour entretenir le
feu
, il sortit de nouveau pour aller en ramasser. Ava
se des trois petites poules, que j’ai dans une cage, contre mon petit
feu
de bois vert. Ces trois volatiles sont la dernièr
bordée qui a fait sauter une poudrière. En dépit de cet épouvantable
feu
, ils n’ont encore que trois blessés : un amputé d
quels était M. X***. Ces messieurs ne se contentèrent pas de faire du
feu
au milieu des chambres, ils emportèrent, en parta
es de la ville de Strasbourg, une compagnie campe, noircissant de ses
feux
, les murs du jardin des Tuileries, et de ses lour
montrant le Maroc comme dans une vision des Mille et Une Nuits. … Le
feu
a cessé. Je vais faire un tour aux environs d’Aut
Ange, je monte sur le viaduc. Cent maisons brûlent à Saint-Cloud : le
feu
de joie que se payent les Prussiens pour leur tri
and ils voudront entrer à Paris. » Mon ami s’attendait à l’annonce de
feu
grégeois ou de quelque chose semblable. Non, il s
de terre. Au milieu de ces restes croulants, et qui sentent encore le
feu
, en ces trous de portes et de fenêtres, étayés pa
es, les lits du dortoir, déjetés, disloqués, et recroquevillés par le
feu
, ressemblent à une broussaille de fer. Tout en ha
passent : « Vous pouvez dire, que c’est les Prussiens qui ont mis le
feu
avec de l’huile de pétrole et des torches… Ah ! c
gue, comme l’étagement d’une ville d’ardoise, d’où s’élanceraient des
feux
et des détonations de cratères… Au milieu de cett
leure ? Toute la matinée, canonnade autour d’Issy, autour de Neuilly.
Feu
foudroyant de canons, de mitrailleuses, de mousqu
illy. Feu foudroyant de canons, de mitrailleuses, de mousqueterie, un
feu
comme je n’en ai jamais entendu du temps des Prus
fettes galopantes, des bataillons de gardes nationaux se succédant au
feu
. La canonnade est incessante, et couvre d’obus Ne
de l’avenue des Champs-Élysées, assistant à la canonnade, comme à un
feu
d’artifice. Du reste, la guerre civile fait grand
ction des Ternes, se déroule un grand nuage rouge, que colorent, d’un
feu
renaissant, trois incendies dévorant des maisons.
de guerre, il faut continuer à tirer, quand même l’ennemi a cessé le
feu
… Et en même temps une affiche du citoyen Rossel,
des barbouillages de papier, des fantasmagories de ciel et d’eau, le
feu
d’artifice des colorations de l’éther. Il nous mo
C’est un grondement de cratère, un craquement crépitant de bouquet de
feu
d’artifice, qui jaillit dans l’air. Je me retourn
out des altercations entre les bourgeois et les gardes nationaux. Du
feu
, revient un petit peloton de gardes nationaux, pa
ricade Drouot. La fusillade n’y décesse pas. Peu à peu, cependant, le
feu
baisse d’intensité. Ce ne sont bientôt plus que d
Les Versaillais se répandent en ligne sur la chaussée, et ouvrent un
feu
terrible dans la direction du boulevard Montmartr
ue, tout le temps, elle a couché habillée, ayant pour le moment où le
feu
prendrait à la maison, un paquet de ses hardes le
veau sultan partageait entre ses femmes. » Pendant que je regarde, le
feu
reprend à une maison d’Auteuil, sans que personne
à la ruine d’un palais magique, illuminé, dans un opéra, de lueurs de
feux
de Bengale. Avec ses niches vides, ses statuettes
ns les lamentations de Ramelli, il y a de la colère sanguine avec des
feux
au visage, qui forcent l’actrice à se tenir dans
e fumée ; son visage a paru comme la flamme, et son courroux comme un
feu
ardent. Il a abaissé les cieux, il est descendu,
de ténèbres : l’éclat de son visage les a dissipées, et une pluie de
feu
est tombée de leur sein. Le Seigneur a tonné du h
s la vie, ayant contemplé ces beaux spectacles : le soleil, l’eau, le
feu
, les nuages, s’en est retourné bien vite d’où il
aine héroï-comique de ces capitans de Callot qui vont si bravement au
feu
des rôtisseries et à l’assaut des basses-cours. L
au goût du maroufle : il comptait y prendre ses invalides, le dos au
feu
et le ventre à table. Tout au moins entend-il se
de ce mot un cri sublime. Il faut la voir, l’œil ardent, les joues en
feu
, le geste homicide, penchée sur la réponse, atten
primés sous la froide réserve de son rôle, éclatent à la fois avec un
feu
et un bruit d’explosion. — « A quelle heure ? » —
la pièce, une fois par acte tout au moins, et cet holocauste à petit
feu
finit par s’attiédir et s’éteindre. Le vrai mérit
de Bourdaloue s’annonça dès l’enfance : « Il était naturel, plein de
feu
et de bonté, dit Mme de Pringy ; il suça la vertu
t lui coûter, du tempérament dont il était ». Ce tempérament plein de
feu
s’était, par un heureux accord et dès sa pente pr
e d’enseignement sacré auquel il s’était voué : il avait l’action, le
feu
, la rapidité, et, en déroulant ce fleuve de la pa
e que, sous la rigueur du raisonnement chez Bourdaloue, il se sent un
feu
, une ferveur et une passion comme chez Rousseau (
, plus d’élan à sa sensibilité, plus d’ardeur à son génie, plus de ce
feu
sacré qui embrasait l’âme de Bossuet, surtout plu
cation téléphonique a assuré lui-même le service des liaisons sous un
feu
très violent. S’est porté ensuite au secours des
lessés qui venaient de tomber sans aucun souci du danger et malgré le
feu
violent de l’artillerie ennemie. » (J. O., 9 févr
es circonstances les plus difficiles, recueillant les blessés sous un
feu
meurtrier, les soignant et les encourageant. A ap
ux qui l’approchent. En particulier, les 2 et 3 janvier 1916, sous un
feu
intense, a donné à tous le réconfort de sa bravou
voure à l’assaut des retranchements ennemis, le 9 mai 1915, malgré un
feu
violent de mitrailleuses. Est tombé frappé mortel
t plein de ce qu’il avait entendu, et il le jetait sur le papier avec
feu
et avec netteté dans un travail de soirée et de n
acer un tableau littéraire de son temps : il se borne à traduire avec
feu
et à nous livrer avec candeur une image de ses go
un Rollin plus jeune, aussi sincère, mais plus transporté et tout de
feu
en présence des modèles. Il faut l’entendre, au s
elui du mardi 25 octobre 1853, sur le Catalogue de la bibliothèque de
feu
J.-J. De Bure. Parler d’un catalogue, c’est peu i
, qui commandait d’abord à l’arrière-garde, était chargé de mettre le
feu
partout, « et jamais ordre ne fut exécuté avec pl
boiteux, qui était en retard de fuir, fut pris pour guide. De grands
feux
allumés firent croire à l’ennemi qu’on allait cam
si diverses, que nous ne pouvions plus reconnaître notre chemin ; les
feux
que l’on voyait allumés de différents côtés serva
bles ! on les voit étendus sur la neige, inhumainement délaissés. Des
feux
allumés sur la glace éclairent leurs derniers mom
t avec leurs propres armes, créées de toutes pièces. Ils ouvrirent le
feu
. Tant pis pour qui se trouvait devant ! Leurs aîn
et s’argente en silence, L’Hippogriffe attendait dans le couchant de
feu
; Et la Reine, égarant son regard noir et bleu, M
i qu’une eau trop lente, Et, sous le dur brocart, sentant sa gorge en
feu
, Mord son exsangue main de sa bouche sanglante !
l’évêque d’Angers, de l’évêque de Périgueux, du cardinal de Bonald ;
Feu
! Feu ! Oui et non ; Refus de sépulture ; La Légo
que d’Angers, de l’évêque de Périgueux, du cardinal de Bonald ; Feu !
Feu
! Oui et non ; Refus de sépulture ; La Légomanie,
de sépulture ; La Légomanie, etc., etc. ; tous ces traits chauffés au
feu
du moment, aiguisés sur la circonstance, firent d
use, toujours désirée, jamais possédée, absolue comme la vie, dont le
feu
central réside dans son sein ; invincible comme l
ble qu’elle porte dans le sein des hommes n’agite point son cœur ; le
feu
qui dévora Phèdre et Médée respecte ce soin tranq
passer dans les poèmes de Méléagre, mais elle y trace des sillons de
feu
. Ce fut sans doute un de ces caprices qui ont l’a
Ce cadavre, que les autres peuples livrent à la terre qui souille, au
feu
qui dévore, elle le satura d’incorruptibles parfu
a serre d’un empan. » Mais enfin la terre finit par purifier comme le
feu
; comme lui, à la longue, elle réduit en cendres.
ba dans les quatorze quartiers de Rome, comme pour la purifier par le
feu
. Go monde moral à la renverse était fait pour ébr
stinés au même autel ; l’un tombe plus tôt, l’autre plus tard dans le
feu
; mais la différence n’est rien. » — « Il faut pa
nt qu’une peur, celle que les toits ne tombassent sur eux. L’usage du
feu
leur était presque aussi inconnu qu’aux bêtes. Il
des morceaux d’armures ramassés sur un champ de bataille et fondus au
feu
d’un bivouac. Décomposez cette organisation excen
vaincre, des trahisons qu’il eut à châtier. Mais, cette part faite au
feu
de son temps, il reste un roi qui partageait, sur
omme les amants de leurs maîtresses. Jamais l’ambition n’a brûlé d’un
feu
si acerbe. Quelle âcre allégresse respire cette l
plus noirs venins. La cantarella, cette poudre sucrée qui recélait un
feu
corrosif, entama pourtant ses entrailles. On dit
ui, chevauchaient, l’escopette au poing, ses vieux reîtres noircis au
feu
de toutes les guerres civiles d’Italie. Satan, ex
ement pour que tu te souviennes que ce lézard que tu aperçois dans le
feu
est une salamandre, animal que n’a vu aucun homme
e sa vie : lui aussi fut un animal vivant dans la flamme, un homme de
feu
, de fiel et de bile, qui s’agita pendant soixante
un des pieds d’Hercule est en terre et que l’autre semble posé sur du
feu
… » Et il poursuit ainsi, raillant, outrageant, vo
it à forger des projets de vengeance. « Je pensai d’abord à mettre le
feu
à la maison, puis à égorger quatre chevaux que l’
et divines, Diane, comme sa patronne, avait une phase infernale. Les
feux
qui l’entourent, dans les fresques de Fontaineble
taient qu’embûches, complots, trahisons. Il était pris entre les deux
feux
des guerres religieuses : d’un côté, la féodalité
tères sur tous les points de l’Espagne. Torquemada mit la Castille en
feu
. En dix-huit ans, dix mille condamnés brûlés vifs
trêve avec Israël. Des quatre éléments, elle ne lui accordait que le
feu
. Le Juif persistait à faire souche sur cette terr
ce d’hébraïsme, le Marane, saisi comme relaps, était replongé dans le
feu
. L’Inquisition ne tyrannisa pas seulement l’héroï
du Cirque antique, des auto-da-fé allumés aux grands jours comme des
feux
d’artifice humains, des processions moitié galant
Mediana, amoureux de la reine Élisabeth, femme de Philippe IV, mit le
feu
à un théâtre pour l’emporter dans ses bras. — Lor
l qui, à l’avènement et au mariage des rois d’Espagne, remplaçait les
feux
d’artifice. Ce fut sans doute la plus cruelle ini
au trône, ils devaient passer par ses flammes : c’était le baptême de
feu
de leur royauté. Un vaste échafaud, dominé par la
ctimes ; elle les habillait en mannequins avant de les jeter dans ses
feux
de joie. Cinquante autres suivaient, couverts du
parurent les morituri de la fête, vingt Juifs et Juives condamnés au
feu
. Ils marchaient enveloppés de leur damnation et d
ar les cris et les supplications des patients. Parmi les condamnés au
feu
était une jeune fille de dix-sept ans, « d’une be
al, où se dressait le bûcher. Cette vieille Espagne était bronzée aux
feux
de l’Inquisition. Un hidalgo de bonne race ne s’é
me d’Aunoy. Il y en eut plusieurs qui se jetèrent d’eux-mêmes dans le
feu
, et d’autres qui faisoient brûler leurs mains, et
i avait un instant ranimé sa morne personne, ne dura guère plus qu’un
feu
follet courant sur une ruine. Le comte de Rebenac
enterre deux, trois, et quelquefois quatre. L’ennui les tuait à petit
feu
. L’air opaque et raréfié de cette cour presque af
uettées, piloriées ou enterrées dans les in-pace. C’est cet exécrable
feu
sacré qui dessèche l’Espagne, étouffe son génie,
és au point du jour ; la flamme de leur bûcher se mêlait aux premiers
feux
de l’aurore. Ménandre, dans le plus beau morceau
yant contemplé ces beaux spectacles, le soleil, l’eau, les nuages, le
feu
, s’en retourne promptement là d’où il est venu. C
de l’éternité. A travers le grillage de ses os arides flamboient les
feux
de l’Enfer. Le Moyen-Age s’éprit de ce spectre. I
ient prendre l’Enfant ; elle l’arrache du coin de l’âtre où brille un
feu
clair, et l’emmène par la porte ouverte sur l’obs
fants coiffés de marmites. C’est toujours le même peuple errant, sans
feu
ni lieu, sans culte ni code, épars et identique à
es mystères de la Bohème que la chasteté de ses femmes, au milieu des
feux
et des épices d’une coquetterie infernale. Don Ju
nt au fond d’un brasier. Elles s’enfuient après avoir allumé ce grand
feu
, et, qui les suivrait à la sortie de ces bals, le
spercés, cœurs pris comme des papillons au vol de la danse, brûlés au
feu
de ces yeux arides et splendides, et piqués sur l
ne pays — qui a vu tomber mon cousin ? « — Qu’il soit assailli par le
feu
, — et que personne ne l’habite plus ! » — C’est a
e larme versée par un Ange éteindrait, dit-on, si elle y tombait, les
feux
de l’Enfer. Arrêtons-nous à ce lit candide où dor
échoppe, convaincus que le maître du logis soufflait nuit et jour le
feu
du grand œuvre. — Plus tard, un grand homme, Jacq
son héroïsme. Il rappelle tantôt saint Michel secouant son glaive de
feu
sur les Mauvais Anges, et tantôt le Moyne de Rabe
furieux anathèmes, et qui lui fait jeter des papes dans les fosses de
feu
de l’Enfer, n’inspire au conteur que des fabliaux
’épouse et que j’aime ; mais, si vous le désiriez, je me jetterais au
feu
avec joie ! Quant à l’offre que vous me faites d’
e chantée sur le ton inouï d’Ézéchiel, la cour des Valois éclairée au
feu
de Gomorrhe, et les Mignons de Henri III, et les
oule, il la voit de tels yeux Que Néron voyait Rome en l’éclat de ses
feux
. Quand le tyran s’égaye en la ville où il entre,
vers la lune, et les voûtes célestes N’ont-elles plus de foudre et de
feux
et de pestes ? Ne partiront jamais du trône où tu
i de Ninive, criant « Malheur ! Malheur ! » prophétisant le fer et le
feu
. Pour lui, point de milieu, point de purgatoire,
’élève à la sublimité de la haine et de l’enthousiasme. Son livre des
Feux
est le bien nommé ; il brûle et il rayonne. On y
image que celle de ce martyr anglais levant au ciel ses bras, dont le
feu
a déjà fait des os de squelette ! Tu as ici ton
ux ! Qui, pour avoir promis de tenir les bras hauts Dans le milieu du
feu
, si du feu la puissance Faisait place à ton zèle
our avoir promis de tenir les bras hauts Dans le milieu du feu, si du
feu
la puissance Faisait place à ton zèle et à ta sou
ues dans ce tableau final. Le poète y montre les arbres, les eaux, le
feu
, les montagnes déposant au tribunal de Dieu contr
t au tribunal de Dieu contre les persécuteurs. « Pourquoi, — dira le
feu
, — avez-vous de mes feux Qui n’étaient ordonnés q
ntre les persécuteurs. « Pourquoi, — dira le feu, — avez-vous de mes
feux
Qui n’étaient ordonnés qu’à l’usage de vie, Fait
groupes frénétiques de la fresque de Michel-Ange. Que si vos yeux de
feu
jettent l’ardente vue A l’espoir du poignard, le
n cet artifice. Vous vous précipitez, en vain le précipice. Courez au
feu
brûler, le feu vous gèlera ; Noyez-vous, l’eau es
Vous vous précipitez, en vain le précipice. Courez au feu brûler, le
feu
vous gèlera ; Noyez-vous, l’eau est feu, l’eau vo
ice. Courez au feu brûler, le feu vous gèlera ; Noyez-vous, l’eau est
feu
, l’eau vous embrasera. La peste n’aura plus de vo
on aurait défini sa vie. Elle la passa et la consuma à entretenir le
feu
mourant de l’amour. Son histoire commence comme u
ces hommes bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J'arrivais, plein des
feux
de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil, de le
pre en mes veines abonde ; Mes cheveux sont de jais et mes regards de
feu
, Et, sans gravier ni toux, ma poitrine profonde A
vie à fuir d’un lieu en un autre, jusqu’à ce qu’enfin il expia par le
feu
sa réputation d’athée public. Voilà l’ennemi que
cette liste le célèbre Vanini, qui, pressé, avant qu’on le jettât au
feu
, de demander pardon à dieu, au roi & à la jus
, de sorte que le corbeau m’a suivi. Furieux, nous avons combattu, le
feu
planait sur la demeure des hommes, et nous avons
Cette espèce de brute nue qui gît tout le long du jour auprès de son
feu
, inerte et sale, occupée à manger et à dormir38,
Les ombres frémissent sur les routes de l’Enfer, — jusqu’à ce que le
feu
de Surtr — ait dévoré l’arbre. — Le nocher Hrymr
ciel, — les étoiles brillantes. — La fumée tourbillonne — autour du
feu
destructeur du monde. — La flamme gigantesque jo
sans défiance. » La nuit venue, elle égorge Atli dans son lit, met le
feu
au palais, brûle tous les serviteurs et toutes le
mbre au-dessus de l’eau. La nuit, on y pouvait voir une merveille, du
feu
sur les vagues » ; le cerf, lassé par les chiens
t vint brûler les hommes et les maisons de l’île « avec des vagues de
feu
. » Alors le refuge des comtes — commanda qu’on lu
être le gardien de son peuple. » Il cria, et le dragon vint jetant du
feu
; la lame ne mordit point sur son corps, et le ro
furieux, — l’ignoble étranger perfide, — tout bigarré de vagues de
feu
… — Brûlant et féroce dans la guerre, — il accro
it un flamboiement de glaives, — comme si tout Finsburg — eût été en
feu
. — Jamais je n’ai entendu conter — bataille dans
hiver, lorsque tu es assis à table avec tes comtes et tes thanes. Ton
feu
est allumé et ta salle chauffée, et il y a de la
et au-dessous ; — je n’ai jamais vu — de campagne plus hideuse. — Ce
feu
ne languit jamais ; — sa chaleur monte par-dessus
Préface. VOICI une nouvelle édition des Œuvres de
feu
Monsieur de Molière, augmentée de sept Comédies e
manités au Collège de Clermont ; et comme il eut l’avantage de suivre
feu
Monsieur le Prince de Conti dans toutes ces Class
rouvé quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à
feu
Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette
tout l’air d’un portrait de fantaisie : Auriez-vous par hasard connu
feu
monsieur d’Aube Qu’une ardeur de dispute éveillai
tort, et il a mérité sa disgrâce ; l’exilé de Bourges, avec son grand
feu
et son activité, avait la politique trop magnifiq
isputât toujours. — Un soir que Fontenelle s’était endormi au coin du
feu
, une étincelle vola sur sa robe de chambre ; il n
robe de chambre ; il ne s’en aperçut pas, et, quand il fut couché, le
feu
prit par la robe de chambre à toute la garde-robe
enté, lui répond : « Je vous promets que si je mets une autre fois le
feu
à la maison, ce sera autrement. »
ses projets et à ses entreprises. Marmont, qui avait, gardé tout son
feu
, et qui ne perdait pas un commandement en chef, d
ère, où il ne commande pas en chef, est une valeur intelligente et un
feu
que le coup d’œil dirige. Dans l’expédition d’Égy
. Le coup d’œil de Marmont à Marengo, au moment le plus critique, le
feu
qu’il dirigea à propos sur la colonne autrichienn
l’avantage, ce me semble, d’exprimer sensiblement aux yeux de tous le
feu
, l’éclat, la verve militaire de Marmont. Cette ve
rince de Schwarzenberg et un autre de l’empereur Alexandre, et que le
feu
qui durait depuis douze heures cessa. Il fut conv
ndu sa douleur, à la mort prématurée du jeune prince d’Angleterre. Le
feu
de la poésie éclatait là tout entier ; le génie d
s germes de poésie nouvelle déjà semés dans l’Europe, couvés sous les
feux
du Midi, recueillis dans les cours, et que bientô
s avez répandues dans les cieux ! Que Notre-Seigneur soit loué par le
feu
, dont les rayons illuminent la nuit, par le feu b
neur soit loué par le feu, dont les rayons illuminent la nuit, par le
feu
brillant, rapide, magnifique, inépuisable ! « Que
gne. Les joues vermeilles de la blanche Aurore brunissaient, sous les
feux
d’un été trop ardent. « Nous étions encore près d
qui supporte en méprisant et qui se contente de ne plus condamner au
feu
, mais celle qui se rend compte véritablement, qui
On dit qu’il a eu un grand succès de lecture : moi qui sais avec quel
feu
il parle en improvisant, je regrettais d’abord qu
es déserts entre la mer Rouge et le Nil ; un grand nombre de pompes à
feu
, de moulins à vent, élèveraient les eaux dans des
mort, croient qu’il avait en lui cet esprit du sacrifice moderne, ce
feu
sacré qui se passait d’autel. Saint-Simon, August
ans d’impiétés ? Mais ce n’est encore là qu’un des moindres crimes de
feu
M. Freron. Pour achever de nous convaincre de sa
née Littéraire, il s’efforce de marcher constamment sur les traces de
feu
M. son pere. *. Voyez l’Année Littéraire, 175
que la génisse, plus fraîche que la grappe non encore amollie par les
feux
du jours ? Tu te glisses sur ces rivages, lorsque
trine hérissée blesse ta vue, j’ai du bois de chêne, et des restes de
feux
épandus sous la cendre ; brûle même (tout me sera
ur qu’il épousait, qu’il poussait de son mieux et faisait valoir avec
feu
, avec science. C’était une ruche active où il n’y
sa volonté aveugle et enflammé sa colère ; il a commandé qu’on mit le
feu
, et il a été trop bien obéi : Brûlent les cellul
jambons brûlent et tombent les lardiers ; Le sain-doux fait le grand
feu
redoubler ; Il (le feu) s’attache aux tours et au
bent les lardiers ; Le sain-doux fait le grand feu redoubler ; Il (le
feu
) s’attache aux tours et au maître-clocher : Force
ner. De tant que peut un homme un dard lancer, Pas un ne peut vers le
feu
approcher. Bernier regarde tout près d’un pilier
s pures grâces d’Aristophane, pour cette poésie domestique de coin du
feu
et de cuisine, poésie de ménage et digne du voisi
u bout, de ces retours et de ses assauts de verve qu’il a rendus avec
feu
. Le dernier mot sur Ronsard a été dit, et par ceu
huit ans. Il donne sa trilogie des Prométhées : Prométhée allumeur du
feu
, Prométhée enchaîné, Prométhée délivré, terminée
charlatan, un machiniste. Tout pour les yeux, rien pour la pensée. Au
feu
toutes ces pièces, et qu’on se contente de récite
nt conservé son ordre : « Si ces livres contiennent des mensonges, au
feu
. S’ils contiennent des vérités, elles sont dans l
, au feu. S’ils contiennent des vérités, elles sont dans le Koran, au
feu
. » Au lieu de Koran, mettez Bible, Véda, Edda, Ze
ée aujourd’hui. Il savait le lieu précis où Prométhée avait dérobé le
feu
, et il désignait sans hésiter le mont Mosychle, v
il dit : « Sœur altérée de la boue », et à l’autre : « Sœur noire du
feu
». Il insulte la baie redoutée de Salmydessus, «
le Pesage des Âmes 5. Aussi l’avait-on choisi pour la conservation du
feu
sacré. Dans toutes les colonies grecques on jouai
possible de supprimer tant de copies publiées partout, pour ce que le
feu
roy (que Dieu absolve !) qui en avoit lu la plus
de lui adressée à un ami (le même Morel probablement), sur la mort du
feu
roi et le département de Madame de Savoie. Cette
on de pouvoir faire la révérence à Madame de Savoie depuis la mort du
feu
roi, que Dieu absolve ! j’ai pensé que, pour répa
r, s’il vous plaît, de ma part. C’est le Tombeau latin et françois du
feu
roi son frère… Je l’eusse bien pu enrichir, si j’
ce de recevoir un jour quelque bien et avancement de la libéralité du
feu
roi, plus par la faveur de Madame que pour aucun
uvé si grand ennui que celui que j’ai dernièrement reçu de la mort du
feu
roi et du prochain département de Madame, qui éto
es de sang. L’article, qui commence en ces mots : « Jette ta plume au
feu
, généreux Brutus, et va cultiver des laitues ! »
e éloquent de Brissot aux Jacobins, elle s’écrie : « Enfin j’ai vu le
feu
de la liberté s’allumer dans mon pays, il ne saur
urieux de les retrouver saisis par elle dans l’action même et sous le
feu
de la mêlée, confidentiellement et non plus offic
cipes raisonnés, et d’y ranger sa conduite. On ne la voit pas prendre
feu
par la tête, à quinze ans, pour un M. de Guibert,
tranchée à temps et immortelle, à quelque obscure félicité du coin du
feu
. Et, avec cela, elle ressentait la vie domestique
tte autre lettre écrite à Bosc, de Villefranche : « Assise au coin du
feu
, mais à onze heures du matin, après une nuit pais
peut ses propres songes. L’homme est de glace aux vérités, Il est de
feu
pour les mensonges. Le mouvement : il sera Dieu,
cierge la fantaisie de devenir immortel, et pour cela de se jeter au
feu
. V. 13. Et nouvel Empédocle…. Que La Fontaine a
t comme présent à la scène. La peinture du chat tirant les marrons du
feu
, est digne de Téniers. Il y a, dans la pièce, plu
le ajoute à ces pauvres lettres que Mme de Staël a oublié de jeter au
feu
, une biographie de Mme de Staël que nous y jetter
e. Elle est inquiète, elle se décourage, elle craint l’ennui comme le
feu
, elle souffre des tortures aux plus légères piqûr
es yeux astres, dans lesquels on ne savait ce qui brillait le plus du
feu
ou des larmes, et dans cette bouche si éloquemmen
e impertinence affligée ! Ah ! ce n’est pas l’impertinence doublée au
feu
de la gaîté. Ce serait trop français pour Rémusat
tails qui attendent celui qui voudra peindre et qui saura y mettre le
feu
, le feu sacré. Or, ce que je dis là n’est pas par
i attendent celui qui voudra peindre et qui saura y mettre le feu, le
feu
sacré. Or, ce que je dis là n’est pas particulier
qu’il eut renoncé à cette ambition poétique de sa jeunesse et jeté au
feu
ses premiers vers, il en retint cette inspiration
ever un Ménandre, pour porter sur la scène, à défaut des peintures de
feu
et des fantaisies d’Aristophane, l’observation d’
invincibles, tu tiens asservi le tonnerre à deux tranchants, tout de
feu
, toujours vivant. À son atteinte, toutes les chos
e laisse. Il ne me chaut de soleil ne d’ombrage : Je n’ay qu’Amour et
feu
en mon courage… Ainsi se confesse la Belle Cordi
ur mélodieuses, des souvenirs encore cuisants mais toujours chers, un
feu
doux mal éteint sous la cendre. Car c’est le pass
n d’elle il ne pense, N’ayant que d’elle souvenance. Et tout brûlé du
feu
d’amours Passe ainsi les nuits et les jours… Ah
jours… Ah ! certes, le cœur du pauvre Olivier de Magny brûlera d’un
feu
non secourable, si les yeux qui allumèrent la fla
de la musique, et eut l’esprit accompagné de tant de beautés, que le
feu
sieur Du Peyrat, gentilhomme doué de toutes les b
e pierre de tombeau et sur icelle fait les escripteaux et armes de la
feu
dame Loyse Charly 3 pour icelle ériger sur son v
e témoignage. Ici le traytre Amour me veut surprendre : Ah ! de quel
feu
brûle un cœur jà en cendre ? Comme en deus pars s
sorte d’ode satirique, pleine de verve et de couleur : Ce n’est que
feu
de leurs froides chaleurs, Ce n’est qu’horreur de
re des mains de Saint-Gelais, et récita le même passage, avec tant de
feu
et un si bel emportement, que le roi, qui avait l
dit plus tard dans sa pièce Contre les Pétrarquistes : Ce n’est que
feu
de leurs froides chaleurs, Ce n’est qu’horreur de
nce du vide Qui mesures au compas ; C’est toi qui brunis et voiles Le
feu
brillant des estoiles Qui rayonne contre bas. C’
hilosophes qui ont soutenu que celles qui peuvent se dissoudre par le
feu
et être rendues liquides : se font d’une vapeur
au, Qui n’affaiblit et ne s’offense De l’ombre ny de la puissance Des
feux
du céleste flambeau. Couleur vrayment opiniastre
un jour d’esté, claire tu fais ta monstre, Semant parmy le ciel mille
feux
est oilez. Et toy, sœur d’Apollon, vagabonde cou
ne vous estonnez que sans âme je vive, Amour me fait mouvoir par son
feu
véhément. Je ne vous laisse point à ce départeme
comme tu as chanté, Mais je veux comparer à beauté la beauté, Et mes
feux
à tes feux, et ma cendre à ta cendre… Les Salvia
s chanté, Mais je veux comparer à beauté la beauté, Et mes feux à tes
feux
, et ma cendre à ta cendre… Les Salviati étaient
s dans les Tragiques. Je citerai cette tirade : Je n’escris plus les
feux
d’un amour inconnu, Mais par l’affliction plus sa
evenu, J’entreprens bien plus haut, car j’apprens à ma plume Un autre
feu
, auquel la France se consume. Ces ruisselets d’ar
à et là : Je ne sçay rien moins que cela Qui dira que j’ay révélé Le
feu
longtemps en moy cÉlé Pour en toy veoir si force
s rayons du jour égarés Parmi les ombres incertaines, Éparpillent les
feux
dorés Dessus l’azur de ces fontaines. Son or deda
connaître qu’il a pris dans le ciel plus subtilement que Prométhée ce
feu
divin qui brille dans ses ouvrages… » Voilà comm
i me pourrait-il en refuser l’aveu, Si vous en avouez l’audace de mon
feu
? Pourrait-il s’opposer à cette illustre envie D’
, Sûtes-vous faire choix d’un ministre fidèle ? JOCASTE Aucun pour le
feu
roi n’a montré plus de zèle, Et quand par des vol
l daigne nous parler l’orageux Cruthloda, Lorsque, resplendissant des
feux
du météore, Sa voix vient réjouir les vallons du
mme n’a pas le sentiment du rythme : il se balance à contre-temps !
Feu
Paul Arène aimait à conter ceci : Démodés et mis
int de ces privilégiés pour qui tout devient matière de leur art ?…
Feu
Renouvier a laissé deux volumes sur Victor Hugo.
t qu’il buvait pour exciter son génie, que le vin était l’huile de ce
feu
sacré. Ces ivresses d’Eschyle ne nous offensent p
Le génie du poète est d’une ardeur si puissante qu’il pénètre de son
feu
et de son éclat les lourdes enveloppes qui pèsent
e », ou « messager muet de l’armée » ; la fumée, « sœur chatoyante du
feu
». L’aigle qui dévore Prométhée est le « chien ai
de s’est évanoui sous la fumée de quelques manuscrits détruits par le
feu
. Au second livre de son poème, Virgile fait voir
pide, les Égyptiens, Memnon, le Rachat d’Hector, Prométhée porteur de
feu
et Prométhée délivré. — Des fantômes comiques s’y
en cite deux exemples : « B… rêve que le théâtre d’Alexandrie est en
feu
; la flamme éclaire tout un quartier. Tout à coup
transporté au milieu du bassin de la place des Consuls ; une rampe de
feu
court le long des chaînes qui relient les grosses
tour du bassin. Puis il se retrouve à Paris à l’Exposition qui est en
feu
…. il assiste à des scènes déchirantes, etc. Il se
tend le tonnerre… il assiste enfin à un combat dans lequel il voit le
feu
sortir des bouches de canon. Il se réveille en su
, à entendre certains bruits du dehors. Le craquement d’un meuble, le
feu
qui pétille, la pluie qui fouette la fenêtre, le
r. N. B. Cet article, tel qu’on vient de le lire, a servi de texte à
feu
M. de Voltaire, pour nous accuser d’ingratitude à
avec la même vérité, qu’ayant été tiré de la plus extrême misere par
feu
M. Helvétius, la premiere chose que je fais après
ls ciels ! Quelle vérité ! Quelle magie ! Quel effet ! S’il allume du
feu
, c’est à l’endroit où son éclat semblerait devoir
c’est l’astre de la nuit qui éclaire et qui colore ; là, ce sont des
feux
allumés ; ailleurs c’est l’effet mélangé de ces d
▲