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1 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres « Le malheur est com
Chaumière indienne, par Bernardin de Saint-Pierre. L’existence des femmes en société est encore incertaine sous beaucoup de
rs philosophes donneront une attention sérieuse à l’éducation que les femmes doivent recevoir, aux lois civiles qui les protèg
ur destinée. Certainement il vaut beaucoup mieux, en général, que les femmes se consacrent uniquement aux vertus domestiques ;
te singularité. Je commence d’abord par examiner quel est le sort des femmes qui cultivent les lettres dans les monarchies, et
ces deux situations politiques doivent produire dans la destinée des femmes qui aspirent à la célébrité littéraire, et je con
uite d’une manière générale quel bonheur la gloire peut promettre aux femmes qui veulent y prétendre. Dans les monarchies, ell
ou la réalité de passions plus fortes et plus nobles ; mais quand les femmes écrivent, comme on leur suppose en général pour p
besoin de lui, presque toujours il se refroidit pour vous. Quand une femme publie un livre, elle se met tellement dans la dé
es. Ce même esprit devait inspirer plus d’éloignement encore pour les femmes qui s’occupaient trop exclusivement de ce genre d
déplaire de voir les êtres qu’ils étaient chargés de protéger, leurs femmes , leurs sœurs ou leurs filles, courir les hasards
de toutes ces considérations ; mais il était néanmoins difficile aux femmes de porter noblement la réputation d’auteur, de la
ériser leur ton et leurs manières habituelles. On permettait bien aux femmes de sacrifier les occupations de leur intérieur au
ans un tel état, la littérature proprement dite devînt le partage des femmes , et que les hommes se consacrassent uniquement à
assent uniquement à la haute philosophie. On a dirigé l’éducation des femmes , dans tous les pays libres, selon l’esprit de la
res et de la philosophie, il serait très raisonnable d’encourager les femmes à cultiver leur esprit, afin que les hommes pusse
nt pensé qu’il était politiquement et moralement utile de réduire les femmes à la plus absurde médiocrité ; ils ne leur ont ad
claire, plus on s’y attache. Si les Français pouvaient donner à leurs femmes toutes les vertus des Anglaises, leurs mœurs reti
ons d’un esprit éclatant ; mais ce qu’ils pourraient obtenir de leurs femmes , ce serait de ne rien lire, de ne rien savoir, de
heur d’un pays, se trouveraient perdus si l’on parvenait à rendre les femmes tout à fait insipides ou frivoles. Elles auraient
de nobles sentiments l’ont causée. S’il n’existait plus en France de femmes assez éclairées pour que leur jugement pût compte
inion exerçait un si salutaire empire, cet empire était l’ouvrage des femmes distinguées par leur esprit et leur caractère : o
isait au pouvoir. Durant le cours de la révolution, ce sont ces mêmes femmes qui ont encore donné le plus de preuves de dévoue
se passer entièrement de l’indépendance et de la fierté naturelle aux femmes . Elles avaient sans doute, dans l’ancien régime,
exalter. L’état y gagne-t-il ? Le danger très rare de rencontrer une femme dont la supériorité soit en disproportion avec la
t la France par l’art de plaire et de vivre en société ? Or, sans les femmes , la société ne peut être ni agréable ni piquante 
les femmes, la société ne peut être ni agréable ni piquante ; et les femmes privées d’esprit, ou de cette grâce de conversati
llantes de Paris aux jeunes gens qui n’ont rien à faire et aux jeunes femmes qui n’ont rien à dire. On peut découvrir des inco
dans les affaires humaines. Il y en a sans doute à la supériorité des femmes , à celle même des hommes, à l’amour-propre des ge
nt favorisât les autorités de famille ou celle des gouvernements. Les femmes sans esprit de conversation ou de littérature, on
ngent très souvent de maîtres. Éclairer, instruire, perfectionner les femmes comme les hommes, les nations comme les individus
assurer un fondement durable. L’on ne pourrait craindre l’esprit des femmes que par une inquiétude délicate sur leur bonheur.
enre humain, et cette question me paraît décidée. Si la situation des femmes est très imparfaite dans l’ordre civil, c’est à l
ailler. Il est utile aux lumières et au bonheur de la société que les femmes développent avec soin leur esprit et leur raison.
éjudice à la société, et ne serait funeste qu’au très petit nombre de femmes que la nature dévouerait au tourment d’une import
dévouerait au tourment d’une importune supériorité. S’il existait une femme séduite par la célébrité de l’esprit, et qui voul
rait-on, et vous verrez bientôt qu’il est tout entier armé contre une femme qui veut s’élever à la hauteur de la réputation d
ui veut s’élever à la hauteur de la réputation des hommes. Dès qu’une femme est signalée comme une personne distinguée, le pu
e de la médiocrité. Un homme supérieur déjà les effarouche ; mais une femme supérieure, s’éloignant encore plus du chemin fra
t, et sous ce rapport, les envieux et les sots le ménagent ; mais une femme spirituelle n’est appelée à leur offrir que ce qu
’un bruit fatigant pour eux. La gloire même peut être reprochée à une femme , parce qu’il y a contraste entre la gloire et sa
stie. Les hommes d’esprit, étonnés de rencontrer des rivaux parmi les femmes , ne savent les juger, ni avec la générosité d’un
omble de malheur, c’était au milieu des dissensions politiques qu’une femme acquit une célébrité remarquable, on croirait son
te davantage aux suppositions vagues que l’incertaine existence d’une femme dont le nom est célèbre et la carrière obscure. S
iment mieux s’en prendre à cette puissance inconnue qu’on appelle une femme . Les anciens se persuadaient que le sort avait tr
auses secrètes, et non à lui-même ; et ce serait l’empire supposé des femmes célèbres qui pourrait, au besoin, tenir lieu de f
femmes célèbres qui pourrait, au besoin, tenir lieu de fatalité. Les femmes n’ont aucune manière de manifester la vérité ni d
eule juger de la vérité. Quels moyens authentiques pourrait avoir une femme de démontrer la fausseté d’imputations mensongère
moin qu’il faut entendre aussi. Mais ce témoin, quel est-il pour une femme  ? quelques vertus privées, quelques services obsc
ges, réfuter les calomnies dont il est devenu l’objet : mais pour les femmes , se défendre est un désavantage de plus ; se just
ndre est un désavantage de plus ; se justifier, un bruit nouveau. Les femmes sentent qu’il y a dans leur nature quelque chose
e leur véritable asile. L’aspect de la malveillance fait trembler les femmes , quelque distinguées qu’elles soient. Courageuses
exalte, mais leur caractère reste faible et sensible. La plupart des femmes auxquelles des facultés supérieures ont inspiré l
s injustices peuvent altérer entièrement le bonheur et le repos d’une femme  ; mais elles peuvent détacher d’elle jusqu’aux pr
a mort des regrets sensibles qui doivent accompagner la mémoire d’une femme aimée ? Dans ce tableau, je n’ai encore parlé que
ableau, je n’ai encore parlé que de l’injustice des hommes envers les femmes distinguées : celle des femmes aussi n’est-elle p
e de l’injustice des hommes envers les femmes distinguées : celle des femmes aussi n’est-elle point à craindre ? N’excitent-el
cret la malveillance des hommes ? Font-elles jamais alliance avec une femme célèbre pour la soutenir, pour la défendre, pour
 : l’opinion semble dégager les hommes de tous les devoirs envers une femme à laquelle un esprit supérieur serait reconnu : o
s elle, sans que l’opinion se charge de la venger. N’est-elle pas une femme extraordinaire ? Tout est dit alors ; on l’abando
s, on la laisse se débattre avec la douleur. L’intérêt qu’inspire une femme , la puissance qui garantit un homme, tout lui man
2 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Introduction. Du bas-bleuisme contemporain »
ue intitulé : Les Œuvres et les Hommes au xixe  siècle , la série des femmes qui écrivent, car les femmes qui écrivent ne sont
es Hommes au xixe  siècle , la série des femmes qui écrivent, car les femmes qui écrivent ne sont plus des femmes. Ce sont des
des femmes qui écrivent, car les femmes qui écrivent ne sont plus des femmes . Ce sont des hommes, — du moins de prétention, —
né la démission de leur sexe. Même leur vanité n’est plus celle de la femme … Du fond de la vanité, très souvent jolie de la f
lus celle de la femme… Du fond de la vanité, très souvent jolie de la femme , il leur en a poussé une autre qui a dévoré la pr
stockings), ainsi nommés, à Londres, du temps de Pope, pour dire des femmes qui, de préoccupation intellectuelle, en étaient
oir plus le moindre droit aux ménagements respectueux qu’on doit à la femme … Vous entendez, Mesdames ? Quand on a osé se fair
ays de la Légèreté et de la Grâce. Il ne faut pas s’y méprendre : les femmes du salon bleu de l’hôtel de Rambouillet n’étaient
restèrent toujours de soie, blanche ou rose… D’un autre côté, qu’une femme comme Mlle de Sévigné écrivît, si elle le pouvait
n’étaient pas là non plus des Bas-bleus encore. Le Bas-bleu, c’est la femme littéraire. C’est la femme qui fait métier et mar
es Bas-bleus encore. Le Bas-bleu, c’est la femme littéraire. C’est la femme qui fait métier et marchandise de littérature. C’
’est la femme qui fait métier et marchandise de littérature. C’est la femme qui se croit cerveau d’homme et demande sa part d
elles nous sommes passés depuis la Révolution française, pour que des femmes qui n’étaient ni bossues, ni laides, ni bréhaigne
se mettre en équation avec l’homme, et que les hommes, devenus aussi femmes qu’elles, eussent la bassesse de le souffrir. Car
ait pis : ils l’ont accepté. Ils ont cru légitime la prétention de la femme en matière d’égalité cérébrale avec l’homme ; et,
erie. D’ailleurs il n’y a pas que la lâcheté des hommes vis-à-vis des femmes dans l’ambition qu’elles montrent aujourd’hui. Il
ne égalité bien autrement profonde que cette égalité chétive ; et les femmes qui, en Gaule, passaient pour prophétesses, la pr
s, par degrés, à insolemment rayonner. Bien avant ce célèbre club des femmes , organisé en 1848, et si ridiculement fameux ; bi
ui pénètre tout, avait pénétré la perméable substance de l’esprit des femmes , et traversé, sans grande peine, la pulpe de pêch
commence le siècle, Mme de Staël qui avait pour Napoléon une haine de femme dédaignée, et qui, naïvement, se croyait, en femm
oléon une haine de femme dédaignée, et qui, naïvement, se croyait, en femme , ce que l’Empereur était, en homme, Mme de Staël
ives du remue-ménage qui s’est produit dans l’esprit et la vanité des femmes de ce temps, enragé de tous les genres d’émancipa
e feuilletonistes à leur service, évidemment parce que l’auteur était femme et femme en rupture de ban du mariage, un inappré
tonistes à leur service, évidemment parce que l’auteur était femme et femme en rupture de ban du mariage, un inappréciable av
t, du même coup, Mme Sand appelait toutes les autres égalités. Et les femmes ne s’y trompèrent pas. Elles l’en récompensèrent,
; mais Figaro avait pour excuse qu’il était amoureux. Ce jour-là, les femmes prirent, dans le monde de la publicité, une posit
ris. Elles n’avaient jamais été que des êtres charmants, parfaitement femmes et c’était là leur charme, et voilà qu’elles ne v
ant après celle du mari. Elles tendirent à devenir dans la réalité la femme libre, que le saint-simonisme avait révélée ; car
e et elles le firent… comme l’Italie. Dans cette transformation de la femme , la jeune fille, qui est son expression la plus n
s plumes féminines sur l’inégalité des conditions entre l’homme et la femme , et que le bas-bleu apparut, — le véritable bas-b
abit que de sexe, jamais, autant qu’en ce temps-là, on ne vit plus de femmes en habit d’homme, comme l’avait fait Mme George S
’on acquiert la preuve alors qu’on n’était, de toute éternité, qu’une femme et que l’homme qu’on croyait faire n’a jamais dép
aussi mollement que l’opinion. Dernièrement, n’avons-nous pas vu une femme d’un talent secondaire, décorée, comme un homme,
rue ! qu’il n’est réellement aucun obstacle dans l’organisation de la femme à ce qu’il y ait des mesdames Titien, des mesdame
partir du jour où la tyrannique éducation que les hommes imposent aux femmes ne l’empêchera plus !!! Certes ! nous verrons bie
bas-bleu s’y est transformé en blouse bleue. On y a souffert que les femmes y fissent l’homme tant qu’elles ont voulu. Les Am
dédaigneux, grossiers, occupés, acharnés aux affaires, ont laissé les femmes invoquer pour leur sexe le bénéfice de l’égalité
ut muscle et tout calcul, l’influence exagérée ou prépondérante de la femme ne peut avoir la même portée que chez un peuple d
. Nous, depuis que nous existons, nous avons toujours été un peuple à femmes , et nous ne nous arracherons que bien difficileme
s ne nous arracherons que bien difficilement la fibre sur laquelle la femme a tant joué ! Ajoutez à ce tempérament de la race
x galants ; chez les dons Juans les plus superbes, les plus durs à la femme dans leur jeunesse, lorsque l’âge les a suffisamm
ous y touchions, à ce phénomène. En effet le genre d’influence que la femme exerçait en France et en Europe, aux temps cheval
on peut dire de quelque chose « tomber en quenouille » alors que les femmes n’en veulent plus ! Il est, dans l’histoire de l’
oques de véritable hermaphrodisme social, où l’homme s’effémine et la femme s’hommasse, et quand ces fusions contre nature se
prête à cet immense ridicule ! Même l’observation, quand il s’agit de femmes , n’ose plus maintenant être cruelle. L’âpre Chamf
être cruelle. L’âpre Chamfort, s’il revenait, n’écrirait plus que la femme a de moins que l’homme un tiroir dans la tête et
! Enfin, jusqu’en religion, la sphère impénétrable, l’influence de la femme a, par je ne sais quels invisibles pores, pénétré
ar là et on ne peut entendre par là que l’égalité entre l’homme et la femme qui a le droit de s’attester au même titre que l’
étaphysiquement et socialement, trois choses unies et dépendantes, la femme est-elle conformée de manière à faire dans toutes
es mêmes œuvres que l’homme, quand l’homme est supérieur ? Car, si la femme n’est égale à l’homme que quand il est médiocre,
nous ne croyons nullement à l’égalité spirituelle de l’homme et de la femme , telle que le bas-bleuisme la suppose et la pose.
Pour nous, il y a identiquement les mêmes différences de l’homme à la femme , dans son esprit que dans son corps. Or, s’ils so
ce implique hiérarchie. L’ordre n’est qu’à ce prix. Ordinairement les femmes sont enchantées, quand on exprime sur elles des o
avec ce vieux sabre turc qui ne coupe plus : « il faut avoir sur les femmes les opinions de l’Asie », ou encore quand on parl
de ce fameux concile qui n’a jamais existé, où l’on décréta « que les femmes n’avaient pas d’âme ». Elles sont heureuses d’avo
lent comme le poisson dans l’eau. Il ne s’agit nullement de faire aux femmes , qui aiment tant à être victimes, parce qu’elles
omme la Vénus de Milo ?… Et faut-il encore vouloir être Hercule ? Les femmes peuvent être et ont été des poëtes, des écrivains
rtistes, dans toutes les civilisations, mais elles ont été des poëtes femmes , des écrivains femmes, des artistes femmes. Étudi
es civilisations, mais elles ont été des poëtes femmes, des écrivains femmes , des artistes femmes. Étudiez leurs œuvres, ouvre
s elles ont été des poëtes femmes, des écrivains femmes, des artistes femmes . Étudiez leurs œuvres, ouvrez-les au hasard ! À l
et sans savoir de qui elles sont, vous êtes prévenu ; vous sentez la femme  ! Odor di femina. Mais quand elles ont le plus
orce convulsive, passionnée, elles peuvent l’avoir en leur qualité de femmes (preuve, Mlle de l’Espinasse). Elles restent donc
es (preuve, Mlle de l’Espinasse). Elles restent donc incommutablement femmes , quand elles se montrent le plus artistes ; et le
le mieux, sont ces arts d’expression qu’on pourrait appeler des arts femmes . En effet, dans l’ordre des écrivains, vous cherc
s. En effet, dans l’ordre des écrivains, vous chercheriez en vain une femme qui vaille, dans l’ordre des danseuses, Mlle Tagl
allons faire ici devront constater. Nous allons voir si de toutes les femmes littéraires, il en est une seule qui échappe à ce
re nous allumions notre flambeau. Quoique nous pensions qu’en fait de femmes , le Christianisme ait mieux compris que qui que c
Je suis ton égal. Et le grand cercle lui passa la jambe. Eh bien ! la femme , qui est le petit cercle, passera-t-elle la jambe
3 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre premier. Mme de Staël »
premier. Mme de Staël1 I C’est incontestablement la première femme littéraire du xixe  siècle. La première, — par la
a date et par le talent — de ce temps, avant lequel il y eut bien des femmes qui écrivirent, mais où ce qu’on appelle le Bas-B
té rayonnante qui fut Mme de Staël. Pas de doute, pourtant, que cette femme , aux relations immenses, et plus Européenne encor
aujourd’hui, en parlant de de Staël, — de cette adorable et admirable femme , à laquelle la littérature féminine n’a rien à co
’a rien à comparer dans aucun temps, et surtout dans celui-ci, où les femmes qui se mêlent d’écrire se donnent des airs d’homm
s termes, c’est un génie viril reconnu que de Staël, dans un corps de femme par trop mâle… tandis que c’était encore mieux qu
encore mieux que le contraire de cela, tandis que c’était un génie de femme — le génie le plus femme ! — dans un corps le plu
aire de cela, tandis que c’était un génie de femme — le génie le plus femme  ! — dans un corps le plus femme aussi ! Regardez
un génie de femme — le génie le plus femme ! — dans un corps le plus femme aussi ! Regardez plutôt le portrait de Gérard ! L
uste qui rappelle les statues antiques, ce n’est pas là une taille de femme , des épaules de femme, une opulente gorge de femm
statues antiques, ce n’est pas là une taille de femme, des épaules de femme , une opulente gorge de femme, de magnifiques bras
s là une taille de femme, des épaules de femme, une opulente gorge de femme , de magnifiques bras de femme, et des yeux ! et u
épaules de femme, une opulente gorge de femme, de magnifiques bras de femme , et des yeux ! et une bouche ! et tout d’une femm
agnifiques bras de femme, et des yeux ! et une bouche ! et tout d’une femme et de la femme, en rondeur, en expression, en pas
de femme, et des yeux ! et une bouche ! et tout d’une femme et de la femme , en rondeur, en expression, en passion, en promes
beauté, elle ne l’était pas et rien ne pouvait diminuer ou voiler la femme en elle, car la femme déborde de tout l’ensemble
it pas et rien ne pouvait diminuer ou voiler la femme en elle, car la femme déborde de tout l’ensemble vivant et robuste de M
e de Pauline Borghèse ; mais il n’y a pas qu’une seule manière d’être femme , et Mme de Staël, même physiquement, l’était auta
d’être femme, et Mme de Staël, même physiquement, l’était autant que femme puisse l’être… Quant à l’âme, cette vieille civil
eille civilisée de la fin du xviiie  siècle était aussi primitivement femme qu’Ève elle-même ! Elle l’était jusqu’aux ongles…
plus grand ingénu que je sache) s’ajoutait à l’ingénuité de son âme… Femme d’esprit par-dessus le génie, qui manque d’esprit
lesses ! Elle était plus encore… elle était la faiblesse, cette forte femme , la faiblesse contre la souffrance, contre la vie
ntre tout, et elle est même morte de cette faiblesse, tant elle était femme et n’était que femme, cette femme sur laquelle to
t même morte de cette faiblesse, tant elle était femme et n’était que femme , cette femme sur laquelle tout le monde s’est tro
de cette faiblesse, tant elle était femme et n’était que femme, cette femme sur laquelle tout le monde s’est trompé, même Nap
ement avec des lettres de Mme de Staël, ce livre nous montre mieux la femme dans la négligence de tous les jours, que les œuv
est pas que par Napoléon. Elle l’est de Dieu aussi. C’est l’âme d’une femme dépaysée dans la vie. En ces lettres, elle a des
ne résonnent pas que l’exil ! Pour la première fois, on soupçonne la femme faible qu’elle fut en tout, cette femme éblouissa
remière fois, on soupçonne la femme faible qu’elle fut en tout, cette femme éblouissante de génie, qui fut, au fond, aussi fa
ne maturité, de sa faiblesse divine, mourir ! III Écrit par une femme , aveuglée par le talent et la renommée de Mme de
d homme, — et l’un n’est pas plus vrai que l’autre. Elle n’est qu’une femme par là non plus, — une admirable femme si vous vo
que l’autre. Elle n’est qu’une femme par là non plus, — une admirable femme si vous voulez, mais une femme, — et c’est là tou
femme par là non plus, — une admirable femme si vous voulez, mais une femme , — et c’est là tout. Mais ce n’est pas rien. C’es
r ceux qui ne se payent pas de mots et d’apparences, le génie le plus femme qui ait jamais peut-être existé. C’est un génie é
ant, ou Narbonne, ou tout autre, et elle dit même quelque part que la femme , dont elle juge d’ailleurs très bien la destinée,
et profond qui tient à cette finesse dont on peut dire : Ton nom est femme  ! autant que qu’on peut le dire à la fragilité !
, le mot qu’elle recherche et qu’elle aime, la parure de sa phrase de femme , aux mêmes contours qu’elle, mais qui n’a ni les
ns une proportion et une idéalité incomparables, et comme nulle autre femme ne les eut jamais dans la langue qu’elle parla et
es eut jamais dans la langue qu’elle parla et qu’elle écrivit. Quelle femme , en effet, dans la littérature française, pourrai
, dans une sphère plus étendue et plus précise, que Mme de Staël. Les femmes nées presque toutes pour le récit, quand elles so
ettres de Mme de Sévigné jusqu’aux Memoranda d’Eugénie de Guérin, les femmes ne s’agitent pas dans un grand horizon d’idées. L
 Sand n’en a pas plus, d’ailleurs, que Mme de Staël et que toutes les femmes  ; car on fait, pour qu’elles en aient, des idées
outes les femmes ; car on fait, pour qu’elles en aient, des idées aux femmes comme on leur fait des enfants ! Mais Mme Sand n’
aérienne qui est partout dans Mme de Staël et qui, dans le génie des femmes , est encore le meilleur caractère du génie ! Le s
sée par le contraste, ne disparaîtrait pas du coup ? IV Ah ! la femme dans Mme de Staël, la femme qu’on voulait chasser
paraîtrait pas du coup ? IV Ah ! la femme dans Mme de Staël, la femme qu’on voulait chasser de son génie et que j’y ram
voulu imposer cette monstruosité et fait croire, par là, à toute les femmes bas-bleus qui se sont coupé un jupon dans la queu
hommes par le cerveau, aussi bien que nous, Mme de Staël, uniquement femme en ses facultés intellectuelles, le fut encore da
les ouvrirait au hasard, y reconnaîtrait, à toute ligne, l’âme d’une femme , la pensée d’une femme ; et même, dans les plus p
d, y reconnaîtrait, à toute ligne, l’âme d’une femme, la pensée d’une femme  ; et même, dans les plus passionnés, dans ceux-là
ces, de respect pour tous les enthousiasmes, qui révèle bien toute la femme qu’elle fut. Cette femme, qui ne crut jamais à l’
les enthousiasmes, qui révèle bien toute la femme qu’elle fut. Cette femme , qui ne crut jamais à l’orgueilleuse indépendance
. Cette femme, qui ne crut jamais à l’orgueilleuse indépendance de la femme , a fait dans ses livres la plus belle apothéose q
pas une adultère. Sa Delphine non plus. Delphine et Corinne sont des femmes , de faibles femmes, divines de faiblesse, comme l
Sa Delphine non plus. Delphine et Corinne sont des femmes, de faibles femmes , divines de faiblesse, comme leur auteur. Elles s
la leur qu’elles aiment encore davantage. Elles ne titanisent pas. La femme , pour être plus femme chez de Staël est chrétienn
t encore davantage. Elles ne titanisent pas. La femme, pour être plus femme chez de Staël est chrétienne. Protestante de nais
ance, comme on sait, mais catholique d’âme et d’imagination comme les femmes bien faites, comme cet autre talent-femme, Mme de
anité qu’elle n’eut jamais, mais dans sa toute-puissante faiblesse de femme , aux femmes qui se trompent si grossièrement sur
le n’eut jamais, mais dans sa toute-puissante faiblesse de femme, aux femmes qui se trompent si grossièrement sur leurs facult
ait senti fléchir jamais, un seul moment, ses bras lassés ! C’est la femme enfin qu’il faudrait montrer, parce qu’on l’a tro
aël ! Et quel meilleur exemple à donner, du reste, aux insolences des femmes de ce temps, qui se croient des forces et qui, me
4 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXV. Mme Clarisse Bader »
me jaunâtre… L’Académie, cette Compagnie de vieillards qui aiment les femmes et qui les couronnent, ne pouvant faire mieux… ou
les bas-bleus qui se démènent dans toute gloire qu’on peut faire aux femmes , et qui croient, en s’y démenant, combattre pour
autels, Mlle Bader ? qui ose aujourd’hui l’histoire, a consacré à la Femme (genre et espèce), sa puissance de talent et ses
puissance de talent et ses travaux historiques… Elle a déjà écrit la Femme de l’Inde, la Femme de la Bible, la Femme grecque
et ses travaux historiques… Elle a déjà écrit la Femme de l’Inde, la Femme de la Bible, la Femme grecque et la Femme romaine
iques… Elle a déjà écrit la Femme de l’Inde, la Femme de la Bible, la Femme grecque et la Femme romaine, et elle nous promet
crit la Femme de l’Inde, la Femme de la Bible, la Femme grecque et la Femme romaine, et elle nous promet la Femme chrétienne,
a Bible, la Femme grecque et la Femme romaine, et elle nous promet la Femme chrétienne, la Femme du moyen âge et la Femme mod
cque et la Femme romaine, et elle nous promet la Femme chrétienne, la Femme du moyen âge et la Femme moderne. Et que n’y en a
et elle nous promet la Femme chrétienne, la Femme du moyen âge et la Femme moderne. Et que n’y en a-t-il encore ! Toutes app
 ! Toutes appartiennent à Mme Bader. Elle veut épuiser le sujet de la Femme . C’est une glorification encyclopédique de son se
question, Mademoiselle. Je ne suis point de ceux qui pensent que les femmes puissent faire de l’histoire, dans le sens réel e
peu d’hommes, tout hommes qu’ils soient, je ne l’admets pas pour les femmes . Les bornes de leur organisation s’élèvent entre
ées, — le chef de la communauté. Au commencement du xixe  siècle, une femme , il est vrai, certainement supérieure, par le but
homme pour Mme de La Lézardière fut Feudrix de Brequigny. La Muse des femmes est toujours un homme, même en érudition, et je n
un homme, même en érudition, et je n’ai jamais dit, du reste, que les femmes soient inaptes en érudition. Patientes pour filer
une preuve et d’un exemple de plus, pour étayer cette opinion que les femmes trouvent probablement oppressive, je prendrais Mm
, je prendrais Mme Bader elle-même. De notre temps, elle est la seule femme d’un esprit consistant et d’une instruction déter
un Allemand, — l’imagination, qui est la première des facultés de la femme et d’un misérable siècle, chez qui la Raison est
chez qui la Raison est épouvantablement affaiblie, doit entraîner la femme , quand elle veut être littéraire, vers le roman d
es, et qui lutta toute sa vie contre les deux impossibilités pour les femmes , la métaphysique et l’histoire. Mme Stern a l’org
me, quand il beurre cette tartine de miel pour attirer et prendre les femmes , ces mouches ! « L’époux et l’épouse seront dans
de Dieu ; car, au jour de la résurrection, les hommes n’auront pas de femmes , ni les femmes de maris. Ils seront comme les Ang
au jour de la résurrection, les hommes n’auront pas de femmes, ni les femmes de maris. Ils seront comme les Anges dans le ciel
storiques, qui pouvaient être fécondes, mais qui, sous cette plume de femme , n’ont rien donné de neuf ni par le fond ni par l
en le dire, — avorté. III Certainement les quatre livres sur la femme indienne, biblique, grecque et romaine de Mlle Cl
ours de la beauté du diable ; car la beauté du diable existe chez les femmes pour l’esprit autant que pour le visage. Elle me
. Qui sait ? Elle a eu peut-être toujours trente-cinq ans… Il y a des femmes qui naissent avec trente-cinq ans, comme il y en
s ! Malgré une simplicité et une modestie de ton, étonnantes dans une femme si bleue, Mlle Bader est bien plus bas-bleu qu’el
l’air. Elle l’est jusque dans son sujet, qui est la supériorité de la femme , prouvée par le degré de moralité et de civilisat
de civilisation dû à l’influence qu’elle exerce dans une société. La femme est l’égale de l’homme devant Dieu, dit Mme Bader
eté qui n’a pas compris la portée du texte pieux qu’elle invoque. Les femmes moins naïves que Mlle Bader font souvent, de ce t
profit, mais il faut l’entendre. L’égalité, ici, entre l’homme et la femme , n’est ni une égalité de facultés ni une égalité
brièveté et une simplicité sublimes, la formule de cette loi que les femmes méconnaissent. « L’homme, dit-il, est le souverai
ue les femmes méconnaissent. « L’homme, dit-il, est le souverain ; la femme , le ministre ; l’enfant, le sujet » ; ce qui fait
justifié par les faits, cette loi, et par toute l’organisation de la femme que initiative même parmi celles que l’histoire a
qu’elle n’en a pas, elle tremble tant, elle est si peu carrée, cette femme en bonnet carré qui professe la femme comme on pr
, elle est si peu carrée, cette femme en bonnet carré qui professe la femme comme on professe l’astronomie, qu’elle se met to
Politique, quand elle dit que c’est chez les peuples guerriers que la femme a le plus d’influence, parce que plus on est fort
ue plus on est fort, moins on est jaloux de son autorité. Certes, une femme même timide, pouvait se risquer à dire cela sans
t se risquer à dire cela sans citer si majestueusement Aristote ! Une femme , même sans beaucoup d’invention, pouvait inventer
’homme et son longanime oubli dans sa force, que la supériorité de la femme , qui était à démontrer. Dans d’autres endroits de
a soutane du père Duboscq, auteur assez obscur d’un livre intitulé la Femme héroïque, dans la question de savoir si la chaste
e que Lucrèce…, question, du reste, bien digne d’une discussion entre femmes  ! Et garde-toi de rire, on ce grave sujet !
pas, Mlle Clarisse Bader, dans cette histoire de la supériorité de la femme , prise au sérieux par un esprit sérieux, qui parl
, prise au sérieux par un esprit sérieux, qui parle des mérites de la femme comme saint Just portait les mérites de son visag
urire ! Les bas-bleus n’ont pas, en général, la grâce du sourire. Les femmes la perdent, quand elles se font bas-bleus, et ell
Léo l’est dans le sens de la plus piètre philosophie… Le malheur des femmes dont la destinée est de séduire, c’est, quand ell
séduire, c’est, quand elles écrivent, d’endoctriner. Elles sont moins femmes que certains hommes et elles n’en sont pas plus h
a le prouver : c’est que le bas-bleuisme roidit et défigure. Même les femmes qui, d’origine, étaient des esprits aimables, en
rits aimables, en entrant dans la science, entrent dans une gaine… La femme y disparaît pour ne plus montrer que sa tête. Ell
e n’est plus qu’un Hermès. C’était bien la peine d’être une charmante femme  !… Ce n’est plus qu’un Hermès, et qu’on me permet
est plus qu’un Hermès, et qu’on me permette cette légèreté, — car les femmes graves me font léger jusqu’à la dépravation, — un
monter jusque par-dessus la tête… Nous n’y perdrons pas ! 31. La Femme de l’Inde. — La Femme de la Bible. — La Femme gre
sus la tête… Nous n’y perdrons pas ! 31. La Femme de l’Inde. — La Femme de la Bible. — La Femme grecque. — La Femmeromain
rdrons pas ! 31. La Femme de l’Inde. — La Femme de la Bible. — La Femme grecque. — La Femmeromaine. — Chez Didier, Librai
tre écrit pour compléter le volume, 1878.] 32. Mlle Bader a été trop femme ou trop… mouche pour ne pas donner dans ce miel.
que qui la pousse du côté de Constantinople, aidée par Souwaroff. Les femmes ne sont que la vertu décorative du trône. Elles n
ts de l’Europe, il y avait (il y a même encore) des régiments dont la femme du souverain était le colonel ; mais il y avait u
es, avoir mêmel’épée au poing, elles ne commandaient pas. La voix des femmes , cette musette, se perd dans un champ de Mars, tu
e perd dans un champ de Mars, tuée par l’espace. Au Cirque, quand les femmes , dans un quadrille, commandent unemanœuvre, c’est
5 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93
Les Femmes de l’Évangile P. Ventura, Les Femmes de l’Évan
Les Femmes de l’Évangile P. Ventura, Les Femmes de l’Évangile. [Le Pays, 8 juin 1854.] Et, puis
e nommer le P. Ventura, c’est presque au moment où l’on annonçait Les Femmes de la Révolution que paraissaient Les Femmes chré
nt où l’on annonçait Les Femmes de la Révolution que paraissaient Les Femmes chrétiennes 12, du théologien-philosophe. Nous l’
nous faisions de tous les deux une grande et frappante antithèse. Les femmes chrétiennes, les héroïnes historiques du Christia
e ; et il faut choisir ! Mais, encore une fois, nous avions rêvé. Les Femmes chrétiennes du P. Ventura ne sont pas le travail
de cette chaire française qu’il illustre de son talent étranger. Ses Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile : la Ch
u’il illustre de son talent étranger. Ses Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile : la Chananéenne, la femme malade,
Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile : la Chananéenne, la femme malade, la fille de Jaïre, la femme adultère, la
e l’Évangile : la Chananéenne, la femme malade, la fille de Jaïre, la femme adultère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madel
veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les saintes femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de conver
a placés, c’est un enseignement qui fait du bien et qui redresse… Les Femmes de l’Évangile sont plus que de l’histoire ; mais
isme, elles peuvent démontrer, à ceux qui croiraient à l’héroïsme des femmes là où le met Michelet, l’erreur profonde dans laq
mbe toujours, — Michelet se préoccupe beaucoup, dans son histoire des Femmes de la Révolution, de la destinée future de la fem
son histoire des Femmes de la Révolution, de la destinée future de la femme , et nous vous dirons qu’à plus d’une page il n’es
n’est pas médiocrement embarrassé. Que seront et que doivent être les femmes dans la société de l’avenir ? Il y a un chapitre
? Il y a un chapitre du livre intitulé : « Chaque parti périt par les femmes  » ; un autre : « La réaction par les femmes dans
haque parti périt par les femmes » ; un autre : « La réaction par les femmes dans le demi-siècle qui suit la Révolution ». Ne
ande notion de la famille chrétienne, il ne sait plus que faire de la femme qu’il a tirée de la fonction sublime entre le pèr
s infiniment petits qui ont beaucoup parlé des nuances infinies de la femme , et qui nous en ont compté les variétés sans les
s de la Vierge avec de microscopiques instruments, il n’y a que trois femmes en nature humaine et en histoire : La femme de l’
ents, il n’y a que trois femmes en nature humaine et en histoire : La femme de l’Antiquité grecque (car la matrone romaine, q
tranche tant sur les mœurs antiques, n’est qu’une préfiguration de la femme chrétienne), la femme de l’Évangile, et la femme
œurs antiques, n’est qu’une préfiguration de la femme chrétienne), la femme de l’Évangile, et la femme de la Renaissance, — p
préfiguration de la femme chrétienne), la femme de l’Évangile, et la femme de la Renaissance, — pire, selon nous, que la fem
l’Évangile, et la femme de la Renaissance, — pire, selon nous, que la femme de l’Antiquité, pire de toute la liberté chrétien
a si indignement abusé. En trois mots, voilà toute la question de la femme historique, et à ces trois termes nous défions d’
éfions d’en ajouter un de plus ! Les héroïnes de Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne sont pas de vraies chrétiennes, t
ces femmes modernes qui ne sont pas de vraies chrétiennes, toutes ces femmes plus ou moins libres, avec les droits politiques
t madame de Staël, et qui est le deuil aussi de la vertu ; toutes ces femmes , il ne faut pas s’y tromper ! continuent les femm
ertu ; toutes ces femmes, il ne faut pas s’y tromper ! continuent les femmes de la Renaissance. Or, Michelet sait bien, au fon
usions de ce livre, le prouvent avec éloquence), que ce n’est pas aux femmes de la Renaissance qu’une société qui fut chrétien
6 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IV. Mme Émile de Girardin »
pour elle. Mme de Girardin voulut être et elle fut réellement une des femmes de lettres les plus comptées de ce temps, qui cro
ne des femmes de lettres les plus comptées de ce temps, qui croit aux femmes de lettres. Mais ce fut une de ses faiblesses que
gâter la ligne d’un si pur camée. Elle, qui avait tous les dons de la femme , les éclatants et les exquis, s’est horriblement
riblement tourmentée pour accoucher de ces œuvres travaillées que les femmes de lettres prennent pour des preuves de leur équi
eut, sinon pour l’effacer, au moins pour le faire oublier souvent, la femme d’esprit et la femme poëte. Il y eut l’être inspi
acer, au moins pour le faire oublier souvent, la femme d’esprit et la femme poëte. Il y eut l’être inspiré, naturel et charma
second mérite de Mme de Girardin et à examiner les deux volumes où la femme d’esprit apparaît avec un tel mouvement, un tel é
 Et l’animal pendant au bout ! » (l’animal pendant au bout, c’est la femme de lettres), et qu’il n’y a plus là, que le triom
tres), et qu’il n’y a plus là, que le triomphant naturel d’une simple femme , non ! mais d’une femme ! Et triomphant est bien
us là, que le triomphant naturel d’une simple femme, non ! mais d’une femme  ! Et triomphant est bien le mot, puisqu’elle y tr
Launay, a-t-elle cru rendre plus piquante sa pensée, comme certaines femmes croient, en s’habillant en hommes, rendre plus vo
jours est-il qu’elle, la distinction même, après avoir voulu être une femme de lettres, comme tant de femmes de son époque, s
tion même, après avoir voulu être une femme de lettres, comme tant de femmes de son époque, se serait, comme la plupart de ces
omme tant de femmes de son époque, se serait, comme la plupart de ces femmes qui se croient si plaisamment ce qu’elles ne sont
rochant de l’aristocratie et de la délicatesse qui restent encore aux femmes de cette heure, et lui donna-t-elle ce ton comme
lus. C’est justement cela qui devait la trahir et qui l’a trahie. Une femme seule dans ce temps épais, dans cette littérature
térature sans élégance, pouvait être le svelte vicomte de Launay. Une femme seule pouvait nous donner ces feuilletons, qui fe
ui n’est pas, hélas ! immortelle, comme on le croyait, il fallait une femme qui eût l’audace d’être légère dans ce temps alou
ourdi et qui tient à sa lourdeur comme à une conquête. Il fallait une femme qui fût peintre idolâtre de la mode et peintre mo
éussir, signer tant qu’ils voudront leur feuilleton d’un petit nom de femme , reprocher à Mme de Girardin ce qui fait précisém
, misérable pour les feuilletonistes belges, mais qui est l’art de la femme comme la statuaire est l’art de Phidias et la pei
n a peut-être jamais parlé, depuis la feuille de vigne de la première femme jusqu’à la crinoline de la dernière, en ces jours
et de l’histoire. Seulement, nous l’avouons, nous, avec franchise, la femme de cette politique, de cette histoire et de toute
la merveilleuse distinction de son être, par la formidable finesse de femme qui n’est jamais dupe des grosses choses du temps
r toujours sa longue épingle au point juste où il faut la plonger, la femme nous plaît moins alors en ces sujets, et nous par
rdialité ardente, mais ce n’est plus comme en chiffons, cet art de la femme . Ce n’est plus là la fée aux pieds de qui tous ce
rardin d’écrire ses Lettres parisiennes. Elle avait été jusque-là une femme de lettres brillante et enviée, n’ayant été femme
t été jusque-là une femme de lettres brillante et enviée, n’ayant été femme que les jours où elle avait été poëte, et ces jou
oulut respirer de tous ses succès de bel esprit, de Muse de salon, de femme de lettres, et elle prit ce masque de jeune homme
onnaissait pas. Elle entra dans la sphère pure de cette simplicité de femme du monde qui est parfois une simplicité très sava
 de Staël. Mme de Staël, ce Diderot-femme et qui, parce qu’elle était femme , valait mieux que Diderot, a, offert le même spec
me de Girardin avaient oublié. Elles ne s’étaient pas mesurées, et la femme s’était exagérée comme la jeune fille. Disons le
ire-bouchons d’or pût se maintenir, comme en ces Lettres parisiennes, femme du monde spirituelle, moqueuse et adorablement fr
incesses, si des princesses avaient besoin d’être irréprochables ! La femme des Lettres parisiennes (car je ne me déciderai j
ire l’auteur d’une chose où il y a si peu d’auteur) est si exactement femme , dans ses lettres, — comme Mlle Mars l’était en s
jamais en racontant, le soir, l’histoire du matin, avec le ton d’une femme qui ne cherche pas d’effet, on ne mit plus d’imag
cette barrière invisible et dont on sent l’obstacle, — le ton qu’une femme doit avoir et qu’elle doit garder ! Par là, elle
u’elle doit garder ! Par là, elle n’est plus prince de Ligne, mais la femme des Rêves du prince de Ligne ; cette femme qu’apr
s prince de Ligne, mais la femme des Rêves du prince de Ligne ; cette femme qu’après avoir été page et officier à sa première
lle dénonce la fraude perpétuelle avec les chastetés de sa réserve de femme dans ses abandons les plus grands ! Ah ! comme il
il eût partagé, pour les rubans, son goût idolâtre, car jamais nulle femme n’eut l’amour et la science des rubans autant que
bleuisme ! Nous voilà loin de la littérature ! Nous sommes en pleine femme naturelle et mondaine, en pleine femme vraie, en
rature ! Nous sommes en pleine femme naturelle et mondaine, en pleine femme vraie, en plein génie de légèreté, en pleine légè
toujours, pour l’unité de sa grâce et la virginité, de son charme, la femme du monde a des distractions, en ces Lettres paris
actions, en ces Lettres parisiennes, et redevient, pour un moment, la femme de lettres, en attendant une autre distraction qu
7 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »
génie reconnu qui autorise le nom d’homme et fait fondre le nom de la femme dans celui-là… Si nous disons Monsieur Daniel Ste
ume que nous avons là sous nos yeux (édition de 1849), le front de la femme n’a-t-il pas fini par trouer le masque de dentell
de disgrâce, il y a un certain langage qu’on est convenu de tenir aux femmes , alors qu’elles ne méritent plus qu’on l’emploie,
nd et celle pour laquelle il est pris. Un soir, la plus innocente des femmes a la fantaisie de se couvrir d’un domino, et sous
nt ceux qui ne les manquent pas ! Ce sont ceux qui ne croient pas les femmes plus à leur place là qu’ici, — au bal masqué de l
qui souffrent dans la notion pure, élevée, délicate qu’ils ont de la femme , de ses vertus et même de sa gloire, — en la voya
ant se travestir comme Mme Stern, non plus seulement en artiste et en femme de lettres, mais mieux que cela, en philosophe !
ède à sa manière, qui n’a pas abdiqué le trône, mais la royauté de la femme , le trône de sa grâce et de sa faiblesse ; elle a
Daniel Stern n’est pas un bas-bleu, car le bas-bleu, c’est encore une femme  ; c’est mieux que cela ou c’est pis. C’est un pan
’Heidelberg et doit fumer dans une pipe infinie. Or, avec la robe, la femme s’en va toujours ; et ce qui reste pour nous, qui
et, parfois encore, c’est Narsès, Abeilard, Origène ; mais quand une femme cesse d’être femme et que dans l’impiété d’un tra
, c’est Narsès, Abeilard, Origène ; mais quand une femme cesse d’être femme et que dans l’impiété d’un travail terrible et la
acquise. L’originalité n’y est pas, l’originalité si rare chez toute femme , même chez Mme de Staël, mais l’aristocratie, une
tre. Mme Stern a beau s’embourgeoiser dans la raison de Roland, cette femme pot-au-feu de la liberté, elle reste femme comme
la raison de Roland, cette femme pot-au-feu de la liberté, elle reste femme comme il faut, du moins dans le sens que le monde
achèterait. Mme Daniel Stern a publié plusieurs ouvrages. Comme toute femme qui a fait des observations sur son propre cœur,
, des réflexions et des maximes sur la condition humaine, l’homme, la femme , la vie morale, le cœur, l’esprit, l’éducation, l
s ressouvenez du tour de La Bruyère et vous en ornez votre pensée. La femme nous revient dans l’écho ! Et pourquoi n’y a-t-il
tice, il n’y a rien de formel ni de bien audacieux dans Mme Stern. La femme tremble dans la Clorinde. Cette amazone intellect
, et voilà pourquoi à la page 390 de son volume elle dit la cause des femmes compromise par celles qui la prêchent et qui la d
tard, Mme Stern se contente de donner aujourd’hui sa conception de la femme et, telle qu’elle l’entend, il n’y en a plus. La
nception de la femme et, telle qu’elle l’entend, il n’y en a plus. La femme se dissout dans cette conception comme un métal d
rd, elle lui retranche les larmes. « Il me déplaît, dit-elle, que les femmes pleurent. Elles sont victimes, disent-elles. Mais
s’écrie-t-elle avec une voix pleine de rancune, ne veulent pas qu’une femme soit docte. Ils craindraient, disent-ils, d’être
qu’elle exprime dans son livre d’aujourd’hui sur l’amélioration de la femme , et cette amélioration qu’elle indique, sont déjà
Dans les Esquisses morales, Mme Stern ne s’occupe pas seulement de la femme  ; elle jette aussi des vues sur l’homme, sur son
squisses morales et la pensée de leur auteur est l’émancipation de la femme , et c’est sur cette question que la Critique doit
listes, ramassis infect de ribaudes expulsées du vice qui n’ont de la femme que les souvenirs et la jupe, débauchées, fourbue
rte des mairies, une sébile électorale à la main ! Le bon temps de la femme émancipée n’est que le temps bien juste des Mille
ue ces postulations insensées, indiscrétions au premier chef ! Quelle femme d’esprit (n’eût-elle que cela) accepterait sans c
à les porter. On ne les quitte pas impunément, ces jupes qui font la femme plus qu’on ne croit, en la voilant…, et lorsqu’un
t d’affreuses dégaînes et on les garde. C’est la punition ! Quand une femme a donné dans ce carnaval de l’orgueil et de la Li
menée en homme, dans ses livres, elle en reste éternellement gauchie. Femme gauchie et homme gauche, impuissant hermaphrodism
elle s’est oubliée jusqu’à écrire un roman bien froid ! — glissade de femme sur la glace ! — mais tout de suite, elle est ret
est un Empire, et même un Empire d’un certain despotisme, et que des femmes comme Mme Stern, des femmes de cette virilité fiè
mpire d’un certain despotisme, et que des femmes comme Mme Stern, des femmes de cette virilité fière, doivent à la forte décen
ait trop long, c’était là une œuvre trop vaste, que de petits bras de femme ne pouvaient étreindre. Cela demandait une étude
devait naturellement s’appeler : La République des Pays-Bas, mais la femme en domino, sous son nom d’homme, devait avoir peu
lièrement en républiques, lesquelles d’ordinaire commencent en belles femmes , un peu affolées, mais finissent toujours en queu
ais pas le droit, démontré par la puissance, d’écrire l’histoire. Les femmes ont la tête et la main trop petites pour cela. Je
a !), elle montra, par son propre exemple, l’impossibilité pour toute femme de toucher à l’histoire ; et pourtant elle avait
binets particuliers. Il y a aussi toujours un homme à côté, quand une femme prend l’ambition de faire œuvre d’homme, et quell
ire œuvre d’homme, et quelle plus œuvre d’homme que l’histoire ?… Les femmes seules ne peuvent y atteindre que par le petit bo
ent leur sensibilité, leur imagination et leurs nerfs qui rendent les femmes parfaitement incapables de se mesurer avec les di
VII Mais elle ne les a pas. Aucune de ces trois choses qui font la femme tout entière, aucun de ces trois rayons qui compo
rois rayons qui composent cette jolie petite foudre qu’on appelle une femme , et qui peut tomber sur nos cœurs, n’est en Mme S
as-bleuisme frivole n’est qu’une vanité de plus parmi les vanités des femmes  ; une bague de plus, — saphir ou turquoise, — qu’
impante ou négligée, souriante ou touchante, a-t-elle échappé à cette femme , correcte de style comme de visage, mais qui n’a
re avec la légèreté d’un bœuf ! Moins aimable, il est vrai, que cette femme amoureuse, qui pleurait devant un miroir et disai
rge — et je dis bien, car elle doit avoir la pomme d’Adam, cette mâle femme -là ! — et puritaine, elle écrit l’histoire des ré
 ! Il faut devenir, en se travaillant, de nerveuse une musclée, et de femme qui pouvait plaire, un être déplaisant qui n’est
Le livre, en effet, cette histoire, est manifestement un livre de femme , malgré toutes les peines que l’auteur se donne.
e de femme, malgré toutes les peines que l’auteur se donne. Il est de femme , par le manque d’aperçu, de profondeur, d’origina
ndeur, d’originalité, de vigueur enflammée ; qualités viriles que les femmes n’ont pas, parce qu’elles en ont d’autres, la grâ
attendu, la sensation vive que. Stern n’a pas non plus ! Il est d’une femme , ce livre, mais d’une femme maigrie par des étude
ue. Stern n’a pas non plus ! Il est d’une femme, ce livre, mais d’une femme maigrie par des études abstraites qui n’étaient p
maigre, elle a cru peut-être devenir homme, mais elle n’a été qu’une femme maigre, sans fraîcheur d’esprit et sans contours 
sont permis d’appeler une virago, avait dans sa grosse tête, — et de femme , malgré sa grosseur, — plus d’homme cent fois que
même manière, avec la plus fatigante des monotonies ; mais pour cette femme qui veut être homme, c’est là de la gravité magis
ts politiques. Mais une tête de penseur plus énergique qu’une tête de femme l’aurait vu ! Elle, elle ne voit rien, ni ne sent
hilosophie la lui a desséchée. On a dit assez spirituellement que les femmes naissent et vivent femmes, mais qu’elles meurent
hée. On a dit assez spirituellement que les femmes naissent et vivent femmes , mais qu’elles meurent vieilles filles. Mme Stern
sme qui est la Révolution en littérature, car le bas-bleu est pour la femme ce que pour l’homme est le bonnet rouge ; quand l
8 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »
u’on les fait ? Eh bien, l’histoire de cette aimable et pieuse Russe, femme du monde restée femme du monde, heureusement ! et
n, l’histoire de cette aimable et pieuse Russe, femme du monde restée femme du monde, heureusement ! et que je me risquerais
vertu est de n’être jamais auteur en quatre points, à la manière des femmes publiques de lettres, qui se croient des fonction
tachement de toute gloire, elle avait choisie. Il seyait à cette pure femme de n’être vue que dans le jour respectueux du sou
rnaturelle de cette simplicité, d’ordinaire si peu naturelle dans les femmes d’amour-propre et d’esprit, quand elles sont cuit
vitable du talent, comme cette simplicité fit aussi d’elle une sainte femme , sans en faire une religieuse. Elle resta toujour
à tout ce qu’elle fut… En littérature, elle ne voulut jamais être une femme qui aurait pris rang, de par son esprit, parmi le
états de la terre, pourrait être, à ce qu’il semble, la patronne des femmes du monde, lesquelles, j’imagine, n’en ont pas eu
rire, en se rappelant son pays : « Je suis avec le bon Dieu comme les femmes russes sont avec leurs maris. Plus il me bat et p
graves, sans rien diminuer de leur gravité. Toujours, enfin, c’est la femme de bonne compagnie à son aise avec tout, avec ce
acultés qui ne furent jamais, Dieu en soit béni ! que des facultés de femme , rien de plus, mais n’est-ce pas assez ?… Il faut
faire tinter dans le vide : « Homme par l’esprit, elle resta toujours femme par le cœur. » Non, le cœur et l’esprit étaient t
« venus sous la neige », car dans Mme Swetchine c’est encore moins la femme que la vieille femme qu’on doit adorer, eh ! bien
 », car dans Mme Swetchine c’est encore moins la femme que la vieille femme qu’on doit adorer, eh ! bien, dans ces pages que
t appeler des œuvres, mais qui n’en sont pas, il n’y a que pensées de femme , sensations de femme, expérience de femme, mélanc
mais qui n’en sont pas, il n’y a que pensées de femme, sensations de femme , expérience de femme, mélancolie de femme à trave
as, il n’y a que pensées de femme, sensations de femme, expérience de femme , mélancolie de femme à travers ses gaietés… de fe
ées de femme, sensations de femme, expérience de femme, mélancolie de femme à travers ses gaietés… de femme ! et sur toute la
e, expérience de femme, mélancolie de femme à travers ses gaietés… de femme  ! et sur toute la ligne et dans toutes ces lignes
ec quel mouvement languissant ou rapide, toutes ces observations sont femmes . Ce n’est pas très fort, mais que c’est charmant,
j’osais, moi, la caractériser, ne serait guère plus que le type de la femme restée femme malgré les milieux et les éducations
la caractériser, ne serait guère plus que le type de la femme restée femme malgré les milieux et les éducations qui auraient
ducations qui auraient dû la faire grimacer. Oui, c’est le type de la femme et particulièrement de la vieille femme, mais sur
cer. Oui, c’est le type de la femme et particulièrement de la vieille femme , mais sur un double fond idéal, rarement uni, de
fond idéal, rarement uni, de monde et de sainteté ! C’est la vieille femme dans sa magnifique et délicieuse acception d’autr
ieuse acception d’autrefois, car nous n’avons plus maintenant que des femmes vieilles, qui veulent paraître jeunes toujours …
s toujours … Avant d’être vieille tout à fait, elle avait pu être une femme aimable, imposante ou charmante comme beaucoup de
t pu être une femme aimable, imposante ou charmante comme beaucoup de femmes charmantes, imposantes ou aimables, mais sa supér
e ne fut pas non plus la dévotion, la dévotion ordinaire aux vieilles femmes dévotes, dont je n’ai pas, du reste, à dire du ma
ses cheveux blancs et dans ses rides, comme il convient à une vieille femme , heureuse d’être, par la vieillesse, devenue une
crits au crayon, sur son papier à papillotes, par une main de vieille femme , qui, ce soir-là, peut-être encore avait la goutt
uence bien pénétrante. La plus chère vertu de Mme Swetchine, de cette femme si femme, c’est la résignation, cette force de la
n pénétrante. La plus chère vertu de Mme Swetchine, de cette femme si femme , c’est la résignation, cette force de la faibless
berceau sur lequel on puisse sourire, ce qui équivaut pour une âme de femme à une tombe sur laquelle on doit, hélas ! pleurer
e, et il n’est pas étonnant non plus que la charité de cette adorable femme , ait fait de ce parfum, employé longtemps, un bau
t caractéristique de la discrétion sur elle-même de cette sympathique femme du monde), Mme Swetchine, ne peut avoir eu que de
eds tout ce qui rappellerait la littérature, alors que je parle d’une femme qui avait fini par mettre cette littérature aimée
rée de cette sainteté absolue que par l’épaisseur de sa douillette de femme du monde, et encore nous ne savons pas si, derriè
derrière la soie, il n’y avait pas le cilice. Franchement, quand une femme , pendant vingt ans, a été cela, il n’importe guèr
9 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »
Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes 18 ! I Je ne sais si c’est un Appel aux fe
rist. Appel aux femmes 18 ! I Je ne sais si c’est un Appel aux femmes que les femmes entendront, mais je sais bien que
femmes 18 ! I Je ne sais si c’est un Appel aux femmes que les femmes entendront, mais je sais bien que c’est un appel
le Public l’entende mieux, cet appel, l’auteur, qui (dit-on) est une femme , et qui, en fait de sonorité de talent, n’est peu
lui tout seul, comme une Assemblée nationale, a fait de cet Appel aux femmes un véritable appel au Public ; et ce n’est qu’apr
ssent. Le Croyant de Lamennais commençait alors de ne plus croire. La femme qui vient d’écrire ce livre du Retour du Christ n
langage. Il y a trop de fracas dans sa prière. Évidemment, c’est une femme qui cultive la phrase. C’est une femme de lettres
prière. Évidemment, c’est une femme qui cultive la phrase. C’est une femme de lettres, c’est-à-dire, religieusement, une pos
une femme de lettres, c’est-à-dire, religieusement, une poseuse. Les femmes chrétiennes, pieuses à la Sainte Vierge, ne prien
besogne. En grâce, Mesdames, ne vous mêlez pas de convertir. »  Mais femme qui fait des livres n’entend à rien, et tous les
du monde y perdraient leur latin et la sagesse de leurs conseils. La femme de l’Appel aux femmes, inconnue de nom, n’est pas
t leur latin et la sagesse de leurs conseils. La femme de l’Appel aux femmes , inconnue de nom, n’est pas inconnue de métier. C
ravaché les bas-bleus dans une comédie de leur nom, prétendait que sa femme , qui était un bas-bleu, savait les mathématiques…
s mathématiques… Mais de ces temps-là à ces temps-ci, la tendance des femmes vers le bas-bleuisme, ce ridicule transcendant de
précisée d’une façon si effroyable, qu’on ne trouvera bientôt plus de femmes en France, on n’y trouvera que des bacheliers. En
ertissent, même celle de Mme Sand, dans les dernières éditions, et la femme du Retour du Christ, de ce livre au titre insolem
oteau, insulté et flagellé par les Juifs et par les Romains ! — cette femme , au désespoir apocalyptique, est un bas-bleu reli
on païenne, elle est bas-bleu. Elle a tous les signes de la Bête. Les femmes catholiques ne parlent pas de la Vierge Marie ave
ter que la Vierge n’ait pas de prêtresses et qui demande un Clergé de femmes comme d’autres bas-bleus demandent des Académies 
demandent des Académies | Si ledit bas-bleu entend par prêtresses des femmes consacrées au culte de la sainte Vierge, ledit ba
e de la sainte Vierge, ledit bas-bleu dit une ânerie ; car il est des femmes , dans l’Église, qui ont pour fonction d’honorer p
ge et de l’implorer. Mais l’effréné bas-bleu entend peut-être que les femmes soient prêtresses, comme les hommes sont prêtres.
, comme les hommes sont prêtres. Qui sait ? il veut peut-être que les femmes disent la messe, ce trop fervent bas-bleu ! Selon
leu ! Selon les bas-bleus, ces terribles et jalouses égalitaires, les femmes , dans ce monde à refaire, sont capables de faire
Ce sont les anciens bas-bleus qui croyaient, avec modération, que les femmes étaient égales aux hommes ; c’étaient les vieux c
bottes de sept lieues. Il veut à présent non plus d’égalité entre la femme et l’homme, mais la supériorité de la femme sur l
n plus d’égalité entre la femme et l’homme, mais la supériorité de la femme sur l’homme ; et c’est en Amérique, le pays du ba
uire le premier couple, le Serpent s’était adressé de préférence à la femme , comme à la plus intelligente des deux, et qu’il
serait-elle la doctrine du bas-bleu convulsif qui a écrit l’Appel aux femmes  ?… Assurément c’est ce que j’ignore, mais pour le
ant de noms magnifiques dans les Litanies, apparaît surtout comme une femme  ; et cette femme prend, à ces orgueilleuses d’êtr
fiques dans les Litanies, apparaît surtout comme une femme ; et cette femme prend, à ces orgueilleuses d’être femmes, l’imagi
ut comme une femme ; et cette femme prend, à ces orgueilleuses d’être femmes , l’imagination et le cœur plus fort même que le D
livre un air chargé de vapeurs mauvaises, — les vapeurs d’une tête de femme qui joue à la prophétesse et qui ne fera l’effet
pas très bien une affaire, on dit depuis des siècles : « Cherchez la femme  ! » Mais c’est précisément la femme qui fait repo
epuis des siècles : « Cherchez la femme ! » Mais c’est précisément la femme qui fait repousser la Vierge Marie à M. Dumas ; c
ent la femme qui fait repousser la Vierge Marie à M. Dumas ; c’est la femme qui aurait dû également lui faire repousser le ba
d’une seule pièce. Il est, d’habitude, terriblement rude aux pauvres femmes , M. Dumas. Sa physiologie brutale et cruelle s’op
rganisation inférieure de cet être faible et sensuel qu’on appelle la femme  ; mais il est plus tendre pour les bas-bleus. Ord
est plus tendre pour les bas-bleus. Ordinairement, quand il parle des femmes , la science et le mépris qui se combinent dans so
ne vient pas de lui, mais de son sacerdoce, donne si légèrement à une femme , pour le moins sans empire sur l’expression dérég
10 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
résoudre jamais, cette question en effet insoluble : Convient-il aux femmes d’écrire et d’aspirer à la gloire des lettres ? S
presque autant dire : Convient-il à la nature de donner du génie aux femmes  ? Mais, s’il s’agit de la résoudre d’une manière
ère relative et au point de vue de la société et de la famille, où la femme occupe une place si distincte de celle que la nat
ublic appartient essentiellement à l’homme ; le rôle domestique, à la femme . L’action extérieure, la guerre, le gouvernement,
a société et la législation n’ont fait que suivre ses indications. La femme doit être chaste, par conséquent elle doit vivre
femme doit être chaste, par conséquent elle doit vivre à l’ombre ; la femme doit inspirer l’amour à un seul, le respect, la t
es, elle ne doit ni frapper ni verser le sang. Qui pourrait aimer une femme juge, soldat ou bourreau ? La femme doit porter n
r le sang. Qui pourrait aimer une femme juge, soldat ou bourreau ? La femme doit porter neuf mois son fruit dans son sein, l’
voué par son sexe à de si douces et si maternelles fonctions ? Si les femmes combattaient comme l’homme, chaque coup mortel tu
te nécessité du gouvernement politique, n’est pas moins interdite aux femmes que la lutte ou la discussion. Qui dit autorité,
cœur pour commander ; il faut faire taire son orgueil pour obéir. La femme qui fait taire son cœur n’est plus une femme, les
n orgueil pour obéir. La femme qui fait taire son cœur n’est plus une femme , les hommes qui obéissent en murmurant n’aiment p
aignent. Que deviendrait une famille où les hommes verraient dans les femmes des maîtres, au lieu d’y voir des mères, des aman
s, des consolatrices ? Que deviendrait l’amour dans une société où la femme ordonnerait au lieu de persuader, et punirait au
et punirait au lieu de plaindre ? L’amour s’éteindrait le jour où la femme , affectant une égalité de droit impossible, lutte
r par le charme, cette seule tyrannie adorée des yeux et du cœur. Les femmes qui, dans certains temps, ont voulu sortir de la
s la vie extérieure sur les tréteaux de la politique, ne sont pas des femmes  ; ce sont des êtres sans sexe, abdiquant l’un san
oin la démonstration de l’incompatibilité de la vie publique dans les femmes avec la vie domestique qui leur a été dévolue, no
ite en commençant. Dans la vie commune, l’homme est l’être public, la femme est l’être domestique. Ils n’agrandissent pas leu
minuent. Plus l’homme est un être public, plus il est viril ; plus la femme est un être domestique, plus elle est femme ; l’o
us il est viril ; plus la femme est un être domestique, plus elle est femme  ; l’ombre de la maison la sanctifie et la divinis
de la pensée par la parole ou par le livre est une publicité pour la femme . Cette publicité ne livre pas son corps, mais ell
le livre son esprit, son cœur, son âme au grand jour. Elle fait de la femme auteur l’entretien de tous ; elle viole le foyer,
e sur le nom, sur le visage, sur l’intelligence, sur l’âme même de la femme célèbre, le regard, la pensée, l’applaudissement
le regard, la pensée, l’applaudissement ou le sarcasme du monde ; la femme devient une actrice qui ne monte pas sur la scène
stère l’éclat, au lieu de l’estime d’un seul la renommée de tous. Une femme qui écrit, du jour qu’elle écrit, est de moins po
st de plus pour le public. Mais ce n’est pas seulement son nom que la femme célèbre expose à tous les hasards de la renommée,
s ceux qui le portent n’ont-ils pas le droit d’adresser tout bas à la femme téméraire qui les livre ainsi malgré eux à la mer
uit littéraire ! VI D’ailleurs, sur quels sujets convenables la femme ambitieuse de ce bruit écrira-t-elle ? Écrira-t-e
nts, des dangers, des catastrophes de la célébrité littéraire dans la femme . Les hommes sentent ces périls d’instinct. Ils en
e de sa vie, qui ne reculât d’effroi si on lui disait d’avance : « La femme que vous recherchez pour épouse deviendra une fem
t d’avance : « La femme que vous recherchez pour épouse deviendra une femme célèbre ; au lieu de placer son bonheur dans son
exception. On ne peut interdire à la nature de donner du génie à une femme , et, quand ce génie éclate en dépit de toutes les
t illumine de loin : heureux ceux qui sont à distance d’une gloire de femme  ! Il y a eu, il y a, il y aura des femmes illustr
t à distance d’une gloire de femme ! Il y a eu, il y a, il y aura des femmes illustres par le talent littéraire, sans que cett
briguaient d’autre prix que la tendresse d’une fille. Elles restaient femmes , elles restaient mères, elles croyaient rester ob
iscrétion de leurs foyers. La postérité a entendu battre leur cœur de femme et a pénétré malgré elles dans ce secret de leur
é elles dans ce secret de leur génie qui n’était, comme il sied à des femmes , que le génie de leur amour. Ce n’étaient pas des
taient pas des poëtes, ce n’étaient pas des prosateurs, c’étaient des femmes  ; leurs œuvres ne sont que leurs tendresses, seul
seules œuvres qui conviennent au sexe fait pour aimer. VIII La femme dont nous allons raconter la vie et les œuvres so
lité. Voltaire même, tout en le mesurant, affectait de le grandir. Sa femme , madame Necker, plus enivrée encore que lui de ce
temporaine pour faire autour de lui un éblouissement d’opinion. Cette femme était une institutrice génevoise, froide, vertueu
ait dans les yeux, foyer de l’intelligence, qui doivent avoir dans la femme moins d’éclat que de douceur. Ses yeux étaient no
front, des joues, des épaules, et qui déplie un voile naturel sur la femme  ; son front était large, carré, un peu trop haut
lement. Le menton était trop accentué et trop lourd pour un visage de femme . Le cou, gros et court, se rattachait par des mus
ibilité et sans affaissement, avait trop d’aplomb pour le poids d’une femme  ; sa stature courte et virile ne donnait ni éléga
t trop lourd pour une main d’enfant, trop lourd même pour une main de femme . À l’exception de la virile Sapho, dont cinq ou s
ile Sapho, dont cinq ou six vers attestent l’énergie poétique, aucune femme , dans aucune langue antique ou moderne, n’a laiss
de tous les âges, est au moins une présomption contre l’aptitude des femmes à la haute poésie exprimée en vers. De toute la c
s femmes à la haute poésie exprimée en vers. De toute la création, la femme est cependant l’être le plus essentiellement poét
nation, la sensibilité, l’amour, l’enthousiasme. Pourquoi donc aucune femme ne fut-elle jusqu’ici un grand poëte en vers ? C’
onnée à la force et à la délicatesse des organes de la pensée dans la femme  ? Peut-être sa main débile, qui n’a pas été façon
Nous l’ignorons, mais c’est un fait historique et universel qu’aucune femme encore n’a pu chanter comme Homère ni parler comm
aut dans le ciel, l’autre descend trop bas dans le tumulte humain. La femme , même la femme de génie, veut un piédestal plus r
l, l’autre descend trop bas dans le tumulte humain. La femme, même la femme de génie, veut un piédestal plus rapproché des ye
es révélèrent plus qu’un grand style, une grande âme dans cette jeune femme  : J. J. Rousseau y est jugé comme il doit l’être
ne telle virilité romaine d’idées et d’accents sous une main de jeune femme . Un immense applaudissement accueillit ces essais
té, c’est-à-dire un cercle plus ou moins étendu d’hommes oisifs et de femmes désœuvrées qui se réunissent le soir dans un salo
ges, la modestie, l’ombre du foyer domestique imposés aux filles, aux femmes , aux mères, les renfermaient dans le sanctuaire d
n âge ne connaissait pas davantage cette société mixte d’hommes et de femmes se rencontrant à jour et à heure fixes dans un sa
la Russie, les Germains, les Bretons l’ignoraient ; les hommes et les femmes s’y réunissaient et s’y réunissent encore séparém
séparément. La conversation, bornée aux choses domestiques entre les femmes , aux choses publiques entre les hommes, ne confon
urs des orateurs, les causeries des harangues. XVII Beaucoup de femmes éminentes par l’esprit ou les grâces y portèrent
lus retentissant de tout ce bruit. Hommes de lettres, hommes de cour, femmes avides d’adoration ou d’importance, diplomates ét
n auditoire provoquait, au lieu de l’entretien, le discours. La jeune femme , habituée de bonne heure au monologue par l’exerc
l’oublier au charme de son improvisation virile. Ce n’était plus une femme , c’était un poëte et un orateur. Le personnage or
prêtresse d’Apollon qui s’avançait vers le temple du Soleil et d’une femme parfaitement simple dans les rapports habituels d
cker, qui aurait effrayé les hommes supérieurs qui cherchent dans une femme une épouse et non une émule de gloire, éblouissai
ait les hommes médiocres ; ils se flattaient de donner leur nom à une femme qui ajouterait à ce nom le lustre du génie ; ils
ire n’est jamais que l’ombre de cet éclat emprunté, que le mari d’une femme célèbre n’a plus même pour abriter sa vie intérie
 de Staël, de son côté, s’engagea, par contrat, à ne jamais forcer sa femme à le suivre en Suède. À ce prix, il obtint la mai
elle dans le monde, d’un esprit suffisant pour jouir des succès de sa femme sans prétendre à l’égaler, un de ces hommes qui a
l revint, après la révolution française, mourir entre les soins de sa femme et les respects de ses enfants. XIX La révo
ar les messagers du roi et du peuple, il était rentré à Paris avec sa femme et sa fille, comme un triomphateur, par la derniè
gouvernait déjà plus qu’au gré des tempêtes, et il se réfugia avec sa femme et sa fille dans son château de Coppet, à l’abri
gouvernement de la terreur remplaça le gouvernement de l’opinion. Les femmes s’enfuirent, les salons se turent ; madame de Sta
rte à croire néanmoins que, s’il eût fallu devenir le Malesherbes des femmes et offrir sa tête aux juges pour sauver celle de
e main cachée, du sein du nuage, soulageait au moins sa conscience de femme . Les accents en étaient émus et rappelaient l’élo
ont le bruit remplissait alors le monde, retombe tout entier sur deux femmes solitaires et malheureuses, et qui n’étaient sout
t vous retraciez la mémoire ! « Voilà le tableau de l’année que cette femme infortunée vient de parcourir. Et cependant elle
c éprouver les cœurs certains de son innocence ? « Je reviens à vous, femmes immolées toutes dans une mère si tendre, immolées
di et la vanité corrigée par le malheur ne laissent à l’homme et à la femme que la faculté de l’analyser eux-mêmes. L’ambitio
ou un sourire d’encouragement du dictateur : Quelle est à vos yeux la femme supérieure à toutes les femmes ? lui demanda-t-el
du dictateur : Quelle est à vos yeux la femme supérieure à toutes les femmes  ? lui demanda-t-elle avec une évidente intention
ses yeux une créature hors de son rôle, et que la seule gloire de la femme était la gloire domestique de l’obscurité et de l
pour son influence, sous le gouvernement d’un homme qui reléguait la femme la plus illustre de son sexe dans l’ombre, dans l
les écrits de madame de Staël lui en rappelaient les doctrines. Cette femme jeune, éloquente, populaire encore, était à ses y
te de madame de Staël libre dans un pays asservi lui répugnait. Cette femme était à ses yeux une tribune à elle seule. Il ne
11 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Les femmes de France : poètes et prosateurs  »
Les femmes de France : poètes et prosateurs 61 M. Jacquin
lu se délasser des austères compagnies, et il est allé trouver..  Une femme , peut-être   Une femme ? non ; toutes les femmes 
ères compagnies, et il est allé trouver..  Une femme, peut-être   Une femme  ? non ; toutes les femmes ! toutes les femmes de
t allé trouver..  Une femme, peut-être   Une femme ? non ; toutes les femmes  ! toutes les femmes de France qui ont écrit, depu
e femme, peut-être   Une femme ? non ; toutes les femmes ! toutes les femmes de France qui ont écrit, depuis Christine de Pisa
udié62 la plus importante de ces questions : celle de l’influence des femmes sur notre littérature. Cette influence, il nous l
ence, il nous l’a montrée bienfaisante — et restrictive : comment les femmes , par les salons, ont imposé et appris aux écrivai
féminine. I La première impression, c’est que presque toutes ces femmes sont charmantes ou drôles, et de figures extrêmem
elles ont vécu ; et, en outre, comme la vocation littéraire chez les femmes suppose, plus que chez nous, par son caractère d’
rs vers nous nous souvenons un peu trop, malgré nous, que ce sont des femmes  ; et nous inclinons par là à les trouver exquises
ins que ce ne soit tout juste le contraire. Car, lorsqu’il s’agit des femmes , même mortes, même inconnues et très lointaines,
onne, qui raconte si tranquillement la Saint-Barthélémy ; la première femme de son siècle qui écrive avec simplicité ; une in
s mots plus gros que les choses  Je mets ensemble les enamourées, les femmes brûlantes, les Saphos, chacune exhalant sa peine
sa préciosité ou parmi les vigoureuses pétarades de son imagination, femme trop bien portante seulement, d’un équilibre trop
oyez-vous, tout près, la mine circonspecte de Mme de Maintenon, cette femme si sage, si sensée et l’on peut dire, je crois, d
p  Puis, c’est Mme d’Épinay, l’amie de Jean-Jacques et de Grimm, bien femme celle-là, et bien de son temps ; très encline aux
de la vertu ». M. Jacquinet oublie de nous dire ce que cette aimable femme tenait de son mari et transmit à son amant, et qu
e par le peintre  Et voulez-vous quelque chose d’extraordinaire ? Une femme , Mme Ackermann, très studieuse et très savante, d
nt-elles la grâce ? C’est une autre affaire. Avez-vous remarqué ? ces femmes , qui ont une pensée virile, ont aussi un genre de
oyable à penser avec élévation, avec sublimité. Il faut respecter ces femmes à « considérations » ; mais l’avouerai-je ? je fa
ine comme une faute de goût du Créateur. Je les croyais faites, étant femmes , pour plaire et pour être aimées, et, cette desti
! Car vous avez été candide et bonne et, quoi qu’on ait dit, vraiment femme . Si vous avez peu pensé par vous-même, c’est bien
à la pitié et à la charité maternelle, qui est la vraie mission de la femme . Vous n’étiez amante que pour être mieux amie, et
ont prétendu que vos premiers romans avaient perdu beaucoup de jeunes femmes  ; mais nous savons bien que ce n’est pas vrai, qu
vos fautes vous soient pardonnées, car qui pourrait dire à combien de femmes , à combien d’hommes, ô fée bienveillante, la plup
hemin faisant, deux ou trois têtes, je crois, au « blanc troupeau des femmes  » de M. Jacquinet, et j’aurais pu en ajouter d’au
vains de l’autre sexe. Il est vrai aussi que plus de la moitié de ces femmes excellentes n’ont pas été des femmes vertueuses e
ssi que plus de la moitié de ces femmes excellentes n’ont pas été des femmes vertueuses et que les… indépendantes sont plus no
que les… indépendantes sont plus nombreuses, en proportion, parmi les femmes auteurs que parmi celles qui n’écrivent point. Je
ntre la littérature. On n’en pourrait tirer une conclusion que si les femmes dont il s’agit faisaient toutes métier d’écrivain
Mmes de Graffigny, du Bocage et Riccoboni, qui sont négligeables), la femme de lettres proprement dite n’apparaît guère que d
pouvez enlever, par hypothèse, de notre littérature, tout ce que les femmes ont écrit : cela n’en rompra point la suite, n’y
rous appréciables. On peut l’avouer sans manquer à la courtoisie. Les femmes elles-mêmes en conviendront : on général, elles n
néral, elles n’aiment pas à lire les livres féminins. L’influence des femmes sur la marche et le développement de la littératu
e façon : pourquoi, à considérer l’ensemble de notre littérature, les femmes sont-elles restées sensiblement en deçà des homme
hissements successifs de la langue littéraire ne doivent-ils rien aux femmes  ? Et pourquoi tous les progrès du style pittoresq
des organes intellectuels et au naturel mouvement de l’esprit chez la femme , qui pourtant, si l’on songe à tout ce qu’elle se
fond des choses, je n’y vois pas bien clair. Dirons-nous que, si les femmes n’égalent point les hommes dans l’expression harm
faut commencer par « objectiver », comme on dit, la sensation. Or les femmes n’ont presque jamais la maîtrise de soi, le sang-
e passage de Milton où il est dit que l’homme « contemple » et que la femme « aime »… Et puis, au bout du compte, tout cela e
s. Et je ne puis non plus que répéter ce qu’on a dit souvent, que les femmes , en littérature, n’ont rien « inventé » au grand
me dit l’autre, je connais, à ce compte, bon nombre d’hommes qui sont femmes . Sur cent écrivains de notre sexe à nous, il en e
’ont rien inventé non plus. On pourrait dire aussi que, le nombre des femmes auteurs étant relativement très petit, il y avait
que, même en tenant compte de cela et du reste, nous gardons sur les femmes la supériorité littéraire, il n’en faut pas triom
Victor Hugo. Puis, que serait la littérature, je vous prie, sans les femmes  ? Elles ont joué un rôle considérable dans la vie
utant à la beauté de la vie que la littérature et est, chez certaines femmes , un produit aussi voulu et aussi préparé. Et si l
st autrement, M. Jacquinet ni moi ne nous en consolerions. 61. Les Femmes de France poètes et prosateurs, morceaux choisis
12 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66
ur ont tenu principalement à montrer qu’ils n’étaient pas dupes de la femme et qu’ils étaient munis de la plus féroce expérie
e, aux âges différents, l’action physique et morale de l’homme sur la femme , et inversement : « création de l’objet aimé (c’e
il ne les conçoit l’un et l’autre que « pour la vie. » L’homme et la femme , vus dans le beau de leur instinct, sont essentie
econd mari ressemblent au premier mari. Le premier homme qui aime une femme met en elle sa marque pour toujours. — Mais, au s
sa marque pour toujours. — Mais, au surplus, l’avancement moral de la femme et de l’homme étant à la fois le but de la vie et
, Michelet n’est point « féministe ». Pourquoi ? Parce qu’il adore la femme . Cette adoration s’exprime à toutes les pages, ta
e Majesté accepte ses très humbles services. » Et plus tard, quand la femme veut se faire le secrétaire de son mari : « … Il
niaises. Mais elle est profonde et continue. Or, pour mieux adorer la femme , il s’applique à la voir aussi différente que pos
ues qui la distinguent de l’homme ; au besoin il en inventerait. « La femme ne fait rien comme nous. Son sang n’a pas le cour
obsède Michelet : celle du « flux et du reflux de cet autre océan, la femme  ! » Cette idée le ravit, que la vie de la femme s
e cet autre océan, la femme ! » Cette idée le ravit, que la vie de la femme soit rythmée, par les lunaisons, ainsi qu’un beau
n sang parfaitement pur. Il s’excite là-dessus ; il explique toute la femme par ce sang et par la blessure d’où il sort. Et,
inze ou vingt jours sur vingt-huit (on peut dire presque toujours) la femme n’est pas seulement une malade, mais une blessée.
refois, brillant et superficiel. Il dit que « la grande mission de la femme ici-bas étant d’enfanter, d’incarner la vie indiv
la justice. Mais il l’adore. Il croit à l’infinie bonté native de la femme . Toutes les fois qu’elle paraît un peu moins bonn
conformant en cela au bon sens, à la tradition, que l’adultère de la femme est plus « coupable » à cause des conséquences, q
e le cruel, l’ingrat, dont l’amour ne fut qu’un outrage. » Tentée, la femme doit se confesser à son mari. C’est ce que les ro
directeur). Il faut dire que, dans les cas supposés par Michelet, la femme ne montre point de perversité, oh ! non, et que c
 » etc… Dans le roman de Mme de La Fayette, M. de Clèves reçoit de sa femme une confidence pareille, suivie des mêmes supplic
pçonneux ni jaloux. Et si ce traitement ne sert à rien, il gardera sa femme , même coupable. « Quoi qu’il advienne, et quand m
l advienne, et quand même elle faiblirait, ne quittez jamais la chère femme de votre jeunesse. Si elle a faibli, d’autant plu
Elle est vôtre, quoi qu’elle ait fait. » Je pressens que, si j’étais femme , tous ces chapitres : la Mouche, Tentation, Médic
ans le fond, un peu injurieux. Ils prêtent par trop de faiblesse à la femme , et à l’homme par trop de sublimité. Et l’on sait
l’homme n’est pas sublime à ce point, mais on soupçonne aussi que la femme n’est pas, à ce degré, blessée, malade, infirme,
, comme j’ai dit, est un naturiste mystique. Plus il exagère, chez la femme , la part de l’inconscient, de l’involontaire, du
— vous croyez peut-être que tout cela, mis ensemble, signifie que la femme est inférieure à l’homme ? Grossière imagination 
e anormales sans le savoir : une grande répugnance à faire de la même femme un objet d’amour (l’amour impliquant ici estime,
pas toujours de la débauche : mais ils ne désiraient pas posséder les femmes qu’ils aimaient, et ils ne tenaient pas du tout à
fille, parce que le geste final est le même avec celle-ci qu’avec la femme publique, et que ce geste leur paraissait odieux.
ons scientifiques et mystiquement voluptueuses. Il montre bien que la femme est d’autant plus notre égale qu’elle est moins n
ère. L’égalité des deux sexes devant le code civil, l’accession de la femme à tous les emplois et professions, sont des chose
qu’on peut souhaiter comme justes ou comme nécessaires (quand tant de femmes vivent seules et tant de filles ne se marient pas
e d’introduire dans la considération des rapports de l’homme et de la femme ces idées de supériorité et d’infériorité, l’homm
et d’infériorité, l’homme n’étant pas moins « complémentaire » de la femme que celle-ci de l’homme. C’est ce qui apparaît de
dans le livre de Michelet, dont la dernière partie est délicieuse. La femme y joue un rôle moins passif. Formée par l’homme d
ions de l’âme féminine aux diverses saisons de l’homme, et comment la femme n’est pas seulement, pour son mari, l’épouse, mai
e : « Le coquin ! » Il pose cet axiome qu’« il n’y a point de vieille femme  », et le développe en un chapitre dont le sommair
rait pas policée par le commerce des dames resterait grossière. — Une femme qui aime et qui est bonne peut, à tout âge, donne
ise d’avoir tellement le même cœur », que s’opère entre l’homme et la femme « l’échange absolu de l’être » et que se consomme
défunt par la veuve « qui est son âme attardée » ; car il sied que la femme survive. « C’est à l’homme de mourir et à la femm
car il sied que la femme survive. « C’est à l’homme de mourir et à la femme de pleurer. » Tout cela est très beau. Aussi est-
ennise et dramatise tout. Il dira, par exemple : « Chaque fois que la femme consent au désir de l’homme, elle accepte de mour
exagéré. La vie est plus simple, plus plate, moins montée de ton. La femme n’est pas toujours femme avec cette intensité. El
simple, plus plate, moins montée de ton. La femme n’est pas toujours femme avec cette intensité. Elle n’est ni si malade, ni
temps, — que la vérité, c’est de se marier jeunes, de n’aimer qu’une femme et de l’aimer toute sa vie. Il est très bon de le
éceptes, qui excluent l’union libre, le divorce, l’émancipation de la femme , toute théorie un peu aventureuse, et qui impliqu
13 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »
de la source ! « Il n’y a de beau que les commencements », a dit une femme qui savait que le génie de son sexe n’est pas plu
est cette beauté des commencements, c’est cette loi qui fait, chez la femme , quand il a le plus l’air d’exister, quelque chos
it châtiée par le coup de fouet de l’éclat de rire, une prétention de femme , surtout lorsque cette femme est belle, est admis
et de l’éclat de rire, une prétention de femme, surtout lorsque cette femme est belle, est admise toujours. Mme Delphine Gay
istence qui ressembla, hélas ! bien plus à un opéra qu’à la vie d’une femme , telle qu’elle doit être et qu’on pourrait la dés
imés avec plus ou moins de puissance, la poésie est si naturelle à la femme , être tout de sentiment, qu’une femme n’est pas n
la poésie est si naturelle à la femme, être tout de sentiment, qu’une femme n’est pas nécessairement ce qu’on appelle un bas-
ce n’est encore qu’un bas lilas, c’est-à-dire qu’il y a en elle de la femme encore, de la grâce de femme, de la nuance légère
as, c’est-à-dire qu’il y a en elle de la femme encore, de la grâce de femme , de la nuance légère ! Mais, quand elle écrit de
un peu trop pour la palpitation du génie, Mme de Girardin devint une femme littéraire, surabondamment littéraire, noircissan
nfatigablement du papier, comme le font tous les hommes et toutes les femmes de ce temps de production facile. Au milieu des l
de littérature, parce qu’il ne fallait pour l’écrire que la première femme d’esprit venue, ce qui ne vient pas, du reste, to
nous, Mme de Girardin, dans ces lettres charmantes, est beaucoup plus femme d’esprit qu’elle n’avait été poète du temps de Ml
t qu’elle n’avait été poète du temps de Mlle Delphine Gay ; mais être femme d’esprit, c’est plus et c’est moins que d’avoir d
ence, — poids fâcheux ! — que Mme de Girardin, imitatrice comme toute femme littéraire, soit qu’elle imite Shakespeare, soit
achel, mascarade d’un type d’homme qui ne peut jamais être un type de femme , car l’hypocrisie, odieuse dans l’homme parce qu’
t qu’il n’a pas besoin d’être hypocrite, l’est beaucoup moins dans la femme , être faible, souvent opprimé. M. Gautier ne dit
-mer où ce teint de blonde assassinait les brunes, ses amies, idée de femme que je trouve très jolie, et que je ne lui reproc
it seulement Delphine Gay, c’était son quart d’heure de poésie, et la femme , encore bien plus que l’homme, n’a que des instan
hiérarchie sociale et dans la famille, à une autre place que nous, la femme est et doit être le plus transitoire, le plus éph
gré sublime. Consultez l’histoire littéraire ! Y vîtes-vous jamais en femmes quelque chose comme le vieil Homère, le vieux Dan
à écrire jamais : la vieille Sapho. C’est que pour l’homme et pour la femme , en raison d’organisations combinées pour des fon
se baguette d’Aaron qui la fait jaillir, même des rocs ; mais pour la femme , la femme normale, que l’esprit monstrueux des dé
e d’Aaron qui la fait jaillir, même des rocs ; mais pour la femme, la femme normale, que l’esprit monstrueux des décadences n
nt de passage. Il s’en va avec la beauté et la jeunesse, laissant aux femmes qui ont vécu par lui les yeux pleins de ces larme
cheveux blancs ! La poésie de l’amour meurt donc avec l’amour chez la femme . Il reste l’amour des enfants qui peut chanter en
nvaincu que le mariage est bien plus fatal encore à la poésie chez la femme , même quand il est heureux, car alors il se subst
t d’être mentionnées que pour prouver l’impuissance radicale de toute femme poète, quand il s’agit de chanter quoi que ce pui
atrie elle-même n’existe qu’à travers l’époux et les enfants pour les femmes . Quand elles se croient des Muses de la patrie et
its, elles veulent sonner dans le clairon d’airain des Renommées, les femmes font une besogne aussi en harmonie avec leur orga
onseil aux jeunes filles et La Nuit, la pièce la plus inspirée, où la femme malheureuse arrache son masque pour ne pas étouff
is d’une vigueur d’invention encore plus étonnante pour un cerveau de femme , dont le destin est d’imiter, et Napoline, poëme
ar la forme et par l’expression. S’il y a du singe dans la plus jolie femme , a dit un moraliste amer, il y en a peut-être aus
lie femme, a dit un moraliste amer, il y en a peut-être aussi dans la femme du talent le plus sincère. Napoline fut le don J
donnait par ce poème, mais qui la compense par la grâce chaste d’une femme se souvenant encore qu’elle est femme, comme aprè
pense par la grâce chaste d’une femme se souvenant encore qu’elle est femme , comme après ce poëme elle a pu l’oublier. M. Thé
u xixe  siècle. Ici, elle est poète, elle n’est pas bas-bleu. Chez la femme comme chez l’homme, la poésie est une vocation, e
14 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
qui mourut bravement, au moins pour l’Irlande qui le laissa tuer, une femme (car c’est une femme que l’auteur de Robert Emmet
au moins pour l’Irlande qui le laissa tuer, une femme (car c’est une femme que l’auteur de Robert Emmet) a eu la fantaisie d
se demande pourquoi, à moins que ce ne soit parce qu’il y a une autre femme dans cette histoire. Si Robert Emmet n’avait pas
e Curran, aurions-nous eu ce. Robert Emmet de 1858 ?… Aujourd’hui, la femme qui l’a écrit, nous donne deux autres ouvrages :
rgette Dandinette ! Qu’il suffise aujourd’hui de savoir que c’est une femme , une chausse bleue comme Mme de Blocqueville, don
r après elle, et qui, elle, s’est nommée à son premier livre, car les femmes ont mis la hardiesse, à la place de la pudeur, da
en critique, depuis quelque temps et de plus en plus, le vent est aux femmes , et peut-être, ici, trouveront-elles qu’il n’est
pour lui baiser la main, signe d’hommage ! Mais quand c’est pour les femmes surtout que les Lettres sont une république, quan
our elles, qui font concurrence à ses prix de vertu… Mais lorsque des femmes du monde, et du plus grand, investies de tous les
et ce qu’elle accepterait très bien, s’il en pleuvait, ce serait des femmes de génie qui vaudraient mieux, à elles seules, qu
ue toute une famille… même la leur ! Et n’y a-t-il pas, du reste, une femme comme cela dans la famille de l’auteur de Robert
des mots qui passent dans ses œuvres à elle, comme des éclairs. Cette femme , qui n’était pas un bas-bleu, quoiqu’elle ait écr
ette femme, qui n’était pas un bas-bleu, quoiqu’elle ait écrit, cette femme qui heureusement pour elle n’était qu’une femme e
elle ait écrit, cette femme qui heureusement pour elle n’était qu’une femme et non pas un homme, comme le disaient les hommes
ttise, croyaient lui faire un compliment, et à eux aussi, cette vraie femme de Mme de Staël, d’un cœur si passionné et si sin
ce monde pour se faire un livre. Aimable surtout pour elle… Comme les femmes révèlent ce qu’elles sont par leurs admirations,
as seulement, sur Byron, mais sur tout, le Sainte-Beuve qui plaît aux femmes , parce qu’il est fin et faux comme elles, fin de
e n’aimerait que Villemain, je ne serais pas bien sûr qu’elle fût une femme , car Villemain a le pédantisme sec que les femmes
sûr qu’elle fût une femme, car Villemain a le pédantisme sec que les femmes doivent détester, — il est vrai que celle-ci est
trinaire, — mais l’amour de Sainte-Beuve m’aurait fait reconnaître la femme si, malgré la faiblesse du livre et ce bariolage
la faiblesse du livre et ce bariolage d’opinions avec lesquelles les femmes font un livre comme elles font des tapis avec des
ouleurs, j’avais pu, une minute, en douter ! III C’est donc une femme , mais, hélas ! littéraire ; mais, hélas ! bleuie
sur ce qu’elle avait naturellement de rose et de frais. Ses doigts de femme , que j’imagine charmants, ont la tache d’encre co
laine petite tache, en écrivant à Almaviva, — une vraie occupation de femme  ! — tandis que l’auteur de Robert Emmet s’est bar
e littéraire et l’orthographe philosophique, cette vertueuse et prude femme en littérature, qui a étudié ses auteurs jusqu’en
t Villemain, en particulier, le grammairien Villemain, comme chez les Femmes savantes on savait le grammairien Vaugelas. Bélis
après ce livre, continuera d’en être un… Il semblait cependant qu’une femme , une nature de femme, ne devait pas être entièrem
nuera d’en être un… Il semblait cependant qu’une femme, une nature de femme , ne devait pas être entièrement incapable de comp
lente et douce, égoïste et magnanime, contradictoire comme toutes les femmes de la terre, et qui avait les deux sexes comme Ti
y comprendre, il fallait le tact, la sensibilité, la divination de la femme  ; mais on n’a plus rien de tout cela, quand on s’
dans un bas-bleu, cette gaine étranglante de toutes les facultés des femmes  ! il fallait deviner Byron, ou du moins étudier l
, aussi mêlé de poussière et de lueurs d’étoiles que Byron, une autre femme aurait mieux valu que celle-là qui sait si bien t
elle-là qui sait si bien toutes les orthographes de la vie. Seule, la femme , forte en orthographe de l’école doctrinaire, pou
une si grande mémoire… et qui finissent par ennuyer. Il n’y a que les femmes pour juger les femmes, et surtout les roses pour
et qui finissent par ennuyer. Il n’y a que les femmes pour juger les femmes , et surtout les roses pour juger les bleues. Je p
quelques jours, des caquetages littéraires de ces deux volumes à une femme qui a des caquets plus aimables. « Ça n’est pas é
15 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame Paul de Molènes »
e, je n’en connais actuellement aucun, ni chez les hommes ni chez les femmes , qui ait cette nuance charmante d’originalité. Et
à la feuille de vigne vertueuse, n’aurait jamais osé s’y risquer. Une femme seule — mais spéciale, mais organisée tout exprès
une danseuse sur un vase étrusque, — à l’extrémité de ce toit ! Et la femme qui signait alors ces choses inouïes de tact et d
ms dont le second est celui de Bossuet, singuliers tous deux pour une femme qui ne se piquait alors d’écrire ni des choses pr
nées, quelle bonne fortune pour un directeur de journal ! Eh bien, la femme de ce talent rare, — plus rare que des talents pl
et que je vous donne comme la plus suave boîte à rouge nuancé que les femmes puissent se mettre sur la joue, et qui ne s’y fon
t se mettre sur la joue, et qui ne s’y fonce jamais trop, c’est cette femme qui prend le parti de nous écrire un roman ! I
ler d’un autre nom, et même de plusieurs autres noms ; car toutes les femmes qui apparaissent et qui vivent dans son roman val
parpille et disperse l’intérêt que l’art aurait été de concentrer… La femme du monde experte qu’est madame de Molènes, cette
ervations de rechange toujours à son service, s’est trop souvenue des femmes qui ont passé devant elle, et elle en a mis trois
st madame sans raison et sans caractère, est, de cette gerbe de trois femmes , la plus vraie, la plus humaine, la plus femme, e
cette gerbe de trois femmes, la plus vraie, la plus humaine, la plus femme , et celle qui plaît davantage : je dirai tout à l
aire, avant tout, un roman sentimental. Elle connaît son temps, cette femme acérée. Son insensible temps est malade d’une sen
bre pour combattre et mieux prouver sa force… Mais la force, chez les femmes , c’est la grâce, et pour avoir toute leur grâce i
ronie quand elle les peint. Elle n’est pas dupe de ses modèles. Cette femme du monde, qui a glissé de son salon dans la Vie P
qu’on est maintenant avec luxe. Madame de Molènes est, d’essence, une femme comme il faut, — un genre de femme qui existe bie
ame de Molènes est, d’essence, une femme comme il faut, — un genre de femme qui existe bien encore quelque part, mais pas dan
encore quelque part, mais pas dans la littérature ! Et c’est même la femme comme il faut qui confisque l’artiste quelquefois
rès intelligents, je leur pardonne très bien leurs confiscations ! La femme comme il faut s’atteste ici de toutes les manière
toutes les manières : par la pensée, le sentiment, la forme. C’est la femme comme il faut, ce n’est pas la femelle moderne et
ort ou un changement dans les rôles qui échoient à chacun ici-bas, la femme devient chef de famille, elle perd de ses qualité
qui lui seraient indispensables. » Et plus loin : « L’influence de la femme chef de famille se sent encore et d’une façon fun
ctions qui sont dans sa nature », Enfin, il n’y a que la fierté d’une femme comme il faut, ayant horreur des livres modernes
ec une énergie et une volonté que n’ont pas d’ordinaire ces brebis de femmes , rentre courageusement au bercail ! III Oui
lène, qui intéresse au moins par ses défauts, — parce qu’elle est une femme très bien observée de ce temps anémique et épuisé
de la séduction qu’il pratique ; car il est beau, spirituel, fort en femmes , expérimenté et épris, sincèrement amoureux, — to
plus en plus, au point de renoncer à ce qu’il aime, avec cette pauvre femme qui, en l’écoutant, se désenchante plus elle l’éc
instrument de plaisir, comme Tertullien, le grave Tertullien, dit des femmes … C’est le fauteuil doux, moelleux, reposant, comm
contradictions ! C’est ce fauteuil-là qui est retrouvé, et c’est une femme d’esprit qui s’est blottie dans le fauteuil inven
tre où Alfred de Musset s’est montré si charmant. Il n’y avait qu’une femme qui, après lui, pût y mettre d’autres grâces et d
pût y mettre d’autres grâces et d’autres élégances. Il n’y a que des femmes qui puissent remplacer des poètes. La monnaie des
s qui puissent remplacer des poètes. La monnaie des poètes, c’est les femmes d’esprit ! VI Et non seulement celle-ci s’e
du coin de l’œil le théâtre, qu’il traitait alors comme on traite les femmes qu’on prend parfois avec du dédain. Si vous relis
ectacle reste dans le fauteuil et n’en peut pas bouger. Pour cela, la femme à qui nous le devons a mêlé aux dialogues piquant
permis de prendre leurs noms pour mieux dire que c’est l’homme et la femme de tous les mariages qui vont lui passer par les
égères. C’est, en effet, pour cette espèce de comédie qu’est faite la femme de ces mains-là, et ce n’est pas non plus d’aujou
xquise dans sa gaîté mélancolique et son comique nuancé et fin. Nulle femme qu’elle, en France, n’était capable d’écrire si j
, de plus détaillé et de plus plein de détails charmants ! Toutes les femmes qui ne sont pas des Bas-bleus voudront lire ce li
les femmes qui ne sont pas des Bas-bleus voudront lire ce livre d’une femme qui n’est pas une bleue, et se plonger dans cette
ond, l’histoire du désenchantement de deux cœurs unis. À son tour, la femme que voici l’a reprise à sa manière, et sa comédie
out, — car elle ne va pas jusqu’au rire, cette délicate, — cette fine femme , assez fine pour être profonde si elle voulait en
16 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87
Les Femmes de la Révolution Michelet, Les Femmes de la Ré
Les Femmes de la Révolution Michelet, Les Femmes de la Révolution. [Le Pays, 8 juin 1854.] C’est
lu et à faire son petit bruit immédiat, que d’écrire un livre sur les femmes … les femmes quelconques. Que ce soient les femmes
e son petit bruit immédiat, que d’écrire un livre sur les femmes… les femmes quelconques. Que ce soient les femmes de telle so
re un livre sur les femmes… les femmes quelconques. Que ce soient les femmes de telle société, de telle époque ou de telle aut
de telle autre, dont on s’occupe et dont on jase ; que ce soient les femmes de l’Antiquité ou du Moyen Âge, de la Renaissance
, de la Régence ou de la Révolution, peu importe ! mais que ce mot de femmes miroite dans le titre du livre qu’on publie, et l
ie que, sur cette vieille terre du Vaudeville et de la Galanterie, la femme continue d’être pour les hommes, malgré l’épaisse
éoccupations. Michelet sait donc à merveille de combien de bonnets de femmes se compose, en France, l’opinion publique. À son
ffligées, veuves de sa parole, qu’il a dédié l’ouvrage intitulé : Les Femmes de la Révolution 9. Mais pourquoi les femmes de l
l’ouvrage intitulé : Les Femmes de la Révolution 9. Mais pourquoi les femmes de la Révolution ? Quand on s’appelle Michelet, e
e révolutionnaire, pourquoi l’inconséquence d’un livre intitulé : Les Femmes de la Révolution ? Pourquoi les femmes, quand on
ence d’un livre intitulé : Les Femmes de la Révolution ? Pourquoi les femmes , quand on ne croit pas même aux hommes de la Révo
’il disait — et avec raison — ne s’incarner dans aucun homme, se fait femme aujourd’hui, et tout aussitôt, avec la piété d’un
de fétiches, le voilà qui se met à nous peindre ce multiple visage de femme sous lequel l’idée révolutionnaire lui apparaît,
vre — dit-il — c’est de ne pas remplir son titre. Il ne donne pas les femmes de la Révolution, mais quelques héroïnes, quelque
nne pas les femmes de la Révolution, mais quelques héroïnes, quelques femmes plus ou moins célèbres… Il dit telles vertus écla
nelle et à la défroque biographique, puisqu’il abordait un sujet (les femmes ) si cher aux imaginations françaises, on pouvait
idées fausses et à l’impénitence finale de certains partis. Mais Les Femmes de la Révolution n’ont pas été destinées seulemen
ébite, en ce moment, avec des airs vertueux et sensibles dignes de la femme de l’apothicaire de Roméo ! Sans doute, il faut l
e sont précisément celles-là que nous voudrions lui voir rejeter. Les femmes qu’il expose… et propose à nos admirations, n’ont
nes contre madame de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée, vraie femme au fond sous ses airs grenadiers de virago, amazo
reste, ce n’est point sur le compte de madame Roland que l’auteur des Femmes de la Révolution augmente la somme des connaissan
des grands lieux communs de la Révolution française. La vie de cette femme est percée à jour. On pourrait peut-être l’éclair
blier la mort philosophique, sans confession, et le petit éloge de la femme de Marat, épousée devant le soleil et la nature,
de la femme de Marat, épousée devant le soleil et la nature, de cette femme dévouée dont l’Histoire n’aurait jamais parlé san
helet. À côté de ces figures d’une gloire officielle, l’historien des Femmes de la Révolution nous en montre d’autres entourée
il est obligé de revenir à l’éloge et à la glorification en masse des Femmes de la Révolution, depuis les femmes du 6 octobre
t à la glorification en masse des Femmes de la Révolution, depuis les femmes du 6 octobre jusqu’aux dames jacobines (dames est
sait l’outrance de la pensée de l’écrivain qui a écrit Le Prêtre, la Femme et la Famille ? Cet homme peut-il foncer d’une nu
ir au niveau de soi-même, et de continuer l’auteur du Prêtre et de La Femme dans Les Femmes de la Révolution ? Michelet n’y a
soi-même, et de continuer l’auteur du Prêtre et de La Femme dans Les Femmes de la Révolution ? Michelet n’y a pas manqué ; pa
a pas manqué ; par ce côté-là, du moins, il n’a pas vieilli. Dans ses Femmes de la Révolution, il a retrouvé tout entière son
etrouvé tout entière son ancienne rage contre le prêtre, à propos des femmes près desquelles il le voit toujours, et qui furen
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
672 (suite de la huitième période). — Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . — 
— Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . — Cette pièce n’a pas de succès. — Des
an braver le scandale, imagina d’infliger un surcroît de ridicule aux femmes dont les mœurs chastes et l’esprit délicat étaien
n conséquence, le 11 mars 1672, il remit sur la scène, sous le nom de Femmes savantes, les prudes bourgeoises et beaux esprits
travestis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La pièce des Femmes savantes, jouée pour la première fois, en 1672, e
portance, la mode avait amené le goût de l’étude et des sciences. Les femmes les plus considérables par l’honnêteté de leurs m
ques, quelques-unes particulièrement à l’astronomie. C’étaient là les femmes dont les mœurs inquiétaient Molière, et offensaie
les mœurs inquiétaient Molière, et offensaient la cour. C’étaient ces femmes -là que le poète voulait attaquer sous le nom de F
C’étaient ces femmes-là que le poète voulait attaquer sous le nom de Femmes savantes. Mais le ridicule d’étaler de la scienc
crité de fortune autorise à blâmer toute occupation qui distrait leur femme du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer sim
ur femme du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer simplement les femmes savantes, c’eut été s’exposer à de dangereuses in
dangereuses inimitiés. Il convint donc à Molière de supposer que des femmes , qui joignaient à quelque instruction la pureté e
ée, Cette union des cœurs où les corps n’entrent pas. Aussi dans Les Femmes savantes reproduit-il, en vers bien frappés, ce q
la dépense avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Les Femmes savantes, ai-je dit, sont Les Précieuses ridicule
e qui était absolument contraire à la réalité. Cette dégradation des femmes savantes sauvait Molière du danger d’essayer le r
rsonnes opulentes ; il n’y avait pas là de quoi assurer le succès des Femmes savantes, aussi n’en eurent-elles point. Le vice
vérité, avait une bonne raison pour ne pas aimer que l’on décriât les femmes savantes (c’était son attachement pour la marquis
ses désordres ; et c’est ce que Molière entreprit dans sa comédie des Femmes savantes, où il représente tout savoir dans les f
sa comédie des Femmes savantes, où il représente tout savoir dans les femmes comme une méprisable pédanterie, et toute critiqu
appliquer des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes savantes. Il est fort probable que les directions
, à bien des méprises, Les commentateurs veulent que le Trissotin des Femmes savantes soit précisément l’abbé Cottin. Mais Tri
d’autres exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les Femmes savantes : Charpentier, directeur perpétuel de l’
let s’était indignée de l’impertinence de Molière, qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les Femmes savant
olière, qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les Femmes savantes, et que Ménage, à qui elle demandait ven
et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes savantes, 1672, était morte aussi depuis deux ans
les plus charmants esprits du siècle, étaient néanmoins du nombre des femmes dont Molière a voulu corriger la folie86 ; et il
et d’opinions politiques qui séparait de tous les Mancini, hommes et femmes , et de leurs affidés, tels que madame Deshoulière
ait-elle justifier Molière d’avoir attaqué madame de Sévigné dans Les Femmes savantes qui sont de 1672, puisque le premier déb
ui une comédie de Molière , comédie qui ne pouvait être autre que Les Femmes savantes, publiée au mois de mai de cette année ;
gé au cardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des Femmes savantes, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux.
18 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »
lou, qu’on y plante, est à un cercueil ? C’est que le talent de cette femme qui a eu sa minute de célébrité ne fut pas assez
e triste et vulgaire condition de bas-bleu, dans laquelle reste toute femme égarée dans les lettres, qui n’a pas nettement du
teste, en affirmant qu’il ne faut rien moins que du génie pour qu’une femme se fonde une réputation durable, en écrivant. Pre
omans, jusqu’à Mme Barbié du Bocage, qui écrivit un poëme épique, les femmes , même avec de l’esprit et du talent, n’arrivent j
à des succès qui durent, et c’est une justice de la destinée, car les femmes n’ont pas été mises dans le monde pour y faire ce
t l’ange, il y fait la bête, dit ce brutal de Pascal, mais lorsque la femme y fait l’homme, cela suffit, à ce qu’il paraît, p
même résultat. Faire l’ange lui siérait beaucoup mieux. Pour qui une femme ne l’a-t-elle pas été au moins une fois dans sa v
s sa vie ?… Or le génie, qui peut presque légitimer ce désordre d’une femme qui se jette dans l’abîme de la littérature, ce g
de la littérature, ce génie au nom seul duquel on peut remettre à la femme son péché, — son péché d’écrire, mortel à sa natu
y, — il faut bien en convenir, — ne Pavait point. Elle n’était qu’une femme d’esprit, très inférieure, — par cela même qu’ell
, très inférieure, — par cela même qu’elle écrivait, — à une foule de femmes d’esprit de son temps qui n’écrivaient pas. En se
nnant beaucoup de courbatures, Mme Sophie Gay, qui pouvait rester une femme du monde spirituelle, était parvenue à faire de s
e les jeunes gens du temps, dans de jeunes journaux, ont appelées des femmes de génie, mais dont les œuvres, quand on les reli
le avait toujours eu, je crois, le tort de n’être pas jolie. Pour une femme , un pareil tort mène à tout. Qui sait ? Peut-être
rature, qui fut pour elle, hélas ! ce qu’elle est pour la plupart des femmes , une occasion de conversation, de commérages et d
ccasion de conversation, de commérages et de coterie ; car jamais les femmes n’ont rien compris à la grande littérature solita
amais qu’à être la Philaminte d’un cercle mieux composé que celui des Femmes savantes, et dont les Vadius et les Trissotin ne
sa loge à l’Opéra les littérateurs qui, à Paris, sont toujours un peu femmes et qui aiment à se montrer à leur public ; un soi
tre… En 1848, on remarquait aux dîners de M. de Lamartine une vieille femme , aux bonnets impossibles, à la voix haute et rude
. Mais c’est là l’essence du bas-bleuisme que de tuer le sexe dans la femme pour sa punition d’avoir voulu singer l’homme, et
passionnés du cœur dans quelques beaux vers et fait un vrai livre de femme par lequel elle vivra, parce que c’est un livre d
rai livre de femme par lequel elle vivra, parce que c’est un livre de femme , pur de tout bleuisme. Elle écrivit ces feuilleto
, Mme Sophie Gay a, comme sa fille, voulu une fois faire son livre de femme , — un livre dans lequel la prétention virile et l
prouve au contraire combien chez Mme Gay, le bas-bleu avait rongé la femme , et combien elle était peu propre à traiter un su
sujet qui demandait plus qu’aucun autre les qualités naturelles à la femme , c’est-à-dire de la grâce sincère et, à force de
la profondeur. Un livre sur le ridicule est, en effet, un ouvrage de femme tout autant qu’une broderie au tambour. Il n’y a
rage de femme tout autant qu’une broderie au tambour. Il n’y a qu’une femme qui ait assez de pointe d’aiguille ou d’épingle d
III Eh bien ! le bas-bleu qu’elle était le manqua, ce sujet de femme  ! Elle ne se préoccupa nullement de la vérité du
le. Moraliste, c’est-à-dire sensualiste, comme le sont la plupart des femmes qui ne voient le but de la vie que dans cette mis
ances d’avenir qu’avait cette réimpression des œuvres complètes d’une femme qui a fait, par la force de sa coterie et le bava
19 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »
Chapitre XXIII. Henry Gréville28 I C’est encore une femme , à ce qu’il paraît, que ce Monsieur-là ! La masca
ur Gustave Haller, voici monsieur Henry Gréville. Caractéristique des femmes de lettres, dans une époque où elles se multiplie
quand il disait cette ineffable bêtise turque, ne songeait guère aux femmes de lettres et, s’il avait pu les prévoir, s’en se
lle est allée… où elle a voulu, et elle s’est mise à écrire comme une femme qui s’est tue longtemps, se met à parler, sous l’
omans avec l’empressement qu’ils ont, en général, pour les œuvres des femmes , et d’ailleurs, disons-le pour les excuser, ces r
, il est vrai, mais allez ! il y a toujours un peu d’actrice dans une femme de lettres, et la Russie fit, en France, sa fortu
s des œuvres très fortes, je le veux bien, mais d’agréables livres de femmes , — des espèces de petits flacons d’opopanax ou de
re ne sont, en effet, que deux nouvelles médiocres — comme toutes les femmes d’un temps, si prodigieusement et si aisément écr
t, à la hauteur de l’idée qui l’a inspirée. Il fallait une bien autre femme que Mme Henry Gréville, ce bas-lilas, ce talent à
s par le malheur des enfants. Et on s’étonne même qu’elle l’ait eue ! Femme très moderne, inclinant au bas-bleu, puisqu’elle
être, on voit — avec regret — ce qu’était primitivement la tête de la femme qui l’a conçue et la santé d’un esprit dans leque
de l’adultère. Au souffle chaste de ses écrits, je lui crois, à cette femme qui s’est risquée sur la lame à rasoir du bas-ble
es choses de la vie et qui, tombant de si haut, va au fond… C’est une femme du monde, qui peint une société dont les surfaces
re de Diderot, mais je me défie un peu d’elle comme observatrice. Les femmes n’observent bien que quand il s’agit de leurs int
de roman qui sont tous des Grandissons russes, je me demande si cette femme aimable, cette peintre de portraits et de tableau
onner des muscles, comme un homme, n’a pas fait tort à son naturel de femme et d’écrivain. Le seul reproche qu’on puisse peut
ue j’ai appelée le Bas-lilas, évite le bas-bleu ! En effet, c’est une femme , demeurée femme malgré tout, malgré la fureur d’é
le Bas-lilas, évite le bas-bleu ! En effet, c’est une femme, demeurée femme malgré tout, malgré la fureur d’écrire, cette mal
malgré tout, malgré la fureur d’écrire, cette maladie, ce choléra des femmes du xixe  siècle ! C’est une femme et une femme, D
ire, cette maladie, ce choléra des femmes du xixe  siècle ! C’est une femme et une femme, Dieu merci, spirituelle, et je l’ai
ladie, ce choléra des femmes du xixe  siècle ! C’est une femme et une femme , Dieu merci, spirituelle, et je l’ai appris tard,
t jusque dans la princesse Oghérof, je n’avais trouvé qu’un talent de femme , tout en récit, sans aperçu jamais, à côté, comme
avais pas trouvé l’esprit, la repartie, le brio, le trait, qu’ont les femmes spirituelles, sans écrire, et qu’elles ont partou
crire avec cette légèreté impétueuse et cette grâce, un livre que les femmes ont appelé un amour de livre, comme ce livre de D
Dieu !!). On doit y applaudir, d’autant plus qu’à présent, les livres femmes deviennent plus rares, — les livres femmes que le
s qu’à présent, les livres femmes deviennent plus rares, — les livres femmes que les femmes manquent toutes, par la prétention
les livres femmes deviennent plus rares, — les livres femmes que les femmes manquent toutes, par la prétention d’être, ma foi
des douzaines, si j’en voulais citer… C’est qu’au xviiie  siècle, les femmes n’aspiraient pas à changer de sexe ; c’est qu’alo
ure, même, nous les hommes, qui nous laissons ôter nos bottes par les femmes , non plus comme Lauzun, mais comme l’Ogre par le
crudités basses. Elle ne tapage pas tant que cela. C’est une honnête femme , dans ses livres, qui a une nuance de rouge — pas
faire maintenant ?… Elle est aussi, comme Mme Gustave Haller, passée femme de lettres. Elle tripote des livres. Pour un qu’o
20 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Le roi Stanislas Poniatowski et Madame Geoffrin »
uères vu que Madame Geoffrin. En France, quand il y a un homme et une femme sur la même ligne, c’est toujours, quelque soit l
une femme sur la même ligne, c’est toujours, quelque soit l’homme, la femme qu’on voit. Tel est le génie de la nation, ou, si
l’époque où Voltaire et le Roi de Prusse se brouillaient, comme deux femmes  ! L’éditeur de ces lettres, qui prend les choses
la hardiesse d’un tel service, il fallait que Madame Geoffrin, cette femme d’un si grand tact et d’une si grande mesure, eût
l’amour, ce fut la séduction de cet homme fait pour être aimé par les femmes et dont c’était la vraie destinée, bien plus que
! Il fallait être un cabestan de séduction ! Madame Geoffrin était la femme la plus équilibrée qui fut jamais, — normalement,
e dit Sterne de son postillon, demander pour leurs fils les bontés de femmes dont on eût à peine parlé sous Louis XIV, mais qu
e Du Deffand, qu’il trouve compliquée, était, dit-il, « seulement une femme de beaucoup d’esprit, une bourgeoise aimant la so
i, d’ailleurs ?… Toutes deux, inégalement nées, étaient cependant des femmes du même monde, et du plus grand. Toutes deux étai
cides, connaisseuses en hommes comme de vieux ministres d’État, et en femmes comme de vieilles douairières, ne s’y trompant po
éal de raison et de sens commun que M. de Mouy a dû se faire de cette femme dont Voltaire aurait dit : Qui n’a pas l’esprit
s l’esprit de son âge, De son âge a tout le malheur ! En vain, cette femme , plus jeune que son âge, parle-t-elle à chaque in
y a une telle peur de trouver sa Madame Geoffrin trop sensible, cette femme qu’il a besoin, comme son éditeur, d’estimer, qu’
que ce sentiment ne compromet pas trop aux yeux de la postérité cette femme raisonnable, dont le cœur peut-être n’avait jamai
sous les respects adressés au Roi et les tendresses maternelles de la femme âgée à l’homme moins âgé qu’elle, et j’estime mêm
é qu’il soit de M. de Mouy, c’est là un sentiment qui l’honore, cette femme , bien loin de la déconsidérer ! Le ridicule que M
i. Être capable d’amour encore à l’âge terrible et sans beauté où les femmes sentent leur cœur impuissant ou détruit, est au c
aimant à l’âge où l’on n’aime plus, ce qui ne l’empêcha pas d’être la femme la plus raisonnable de son siècle. Le monde est a
riand, en son temps, s’est assez plaint de cette sottise, — et qu’une femme raisonnable aussi, parce qu’elle est une femme ra
e sottise, — et qu’une femme raisonnable aussi, parce qu’elle est une femme raisonnable, ne peut pas avoir l’âme vive et tend
 ! au lieu de cacher, il montrait… Ressource, du reste, de toutes les femmes qui aiment trop loin d’elles dans la vie ! Que j’
rencontra pas d’obstacle à sa toute-puissance dans la raison de cette femme dont le mâle esprit, inaccessible aux engouements
donne l’idée de cette beauté qui séduisit Catherine à l’âge où cette femme , quand il s’agissait de choisir ses amants, avait
ffrin s’en apercevait assez pour en souffrir. On n’aime jamais qu’une femme entre toutes les femmes qu’on croit le plus aimer
ssez pour en souffrir. On n’aime jamais qu’une femme entre toutes les femmes qu’on croit le plus aimer, et Catherine fut cette
e toutes les femmes qu’on croit le plus aimer, et Catherine fut cette femme -là pour Poniatowski. La flèche barbelée de cette
ain, à être un grand homme, cet homme pour qui la gloire fut la seule femme qu’il ne pût séduire. Il y a tant de malchance da
Elle lui donna pour dernier conseil de laisser là la couronne qu’une femme lui avait mise sur la tête, et une femme (on sent
aisser là la couronne qu’une femme lui avait mise sur la tête, et une femme (on sent le trait jaloux) qui n’était pas elle !…
l’eût suivi, qu’il n’eût pas effacé la faute de l’avoir acceptée. Les femmes ne doivent nous faire que comme nous font nos mèr
volume, et qui représente ce Roi de beauté créé Roi politique par une femme , nous le montre avec son cou nu de taureau adouci
de promesses viriles et nonobstant d’une grâce tombante d’épaules de femme . Le visage est si correctement beau qu’on en dira
onviendra jamais ; mais Fontenelle, qui à vue d’œil reconnaissait les femmes par lesquelles l’amour avait passé, Fontenelle, c
21 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
Chapitre XII I. L’Ami des Femmes . — II Les Idées de madame Aubray. I. L’Ami de
. L’Ami des Femmes. — II Les Idées de madame Aubray. I. L’Ami des femmes La représentation de l’Ami des femmes a été no
ame Aubray. I. L’Ami des femmes La représentation de l’Ami des femmes a été non pas un triomphe ou une défaite, mais un
, qui s’était marié le matin, donna un grand coup de poing à sa jeune femme , le soir de ses noces. La femme pleurait, en disa
nna un grand coup de poing à sa jeune femme, le soir de ses noces. La femme pleurait, en disant : « Bagasse ! que t’ai-je fai
ue ce serait si tu m’avais fait quelque chose ! » Que dirait donc des femmes M. de Ryons s’il était leur ennemi, au lieu d’êtr
célibataire a, sur elles, les opinions d’un vieux turc. Pour lui, la femme est un enfant gâté et terrible, un être malfaisan
s bouffonne. Il se moque de l’amour, comme d’une maladie ridicule. Ni femme légitime ni maîtresse, tel est l’axiome de ce phi
l’amour et le mariage, il s’est créé une spécialité. Il est l’ami des femmes , leur cavalier servant et leur confident ; il les
e qui pourrait jouer les rôles de sultan. C’est à madame Leverdet, la femme d’un vieux savant endormi, que M. de Ryons débite
ettes est un vieux garçon qui supplée, depuis vingt ans, auprès de sa femme , le savant plongé dans ses alambics. Il a soixant
e de madame Leverdet, madame Jane de Simerose, une jeune et charmante femme , dont M. de Ryons s’institue à brûle-pourpoint l’
madame de Simerose est d’origine étrangère et qu’elle est une honnête femme , quoique séparée de son mari, par un accident qui
les torts. Il faut que ces torts aient été bien graves ; car la jeune femme refuse, d’un ton qui ne permet pas l’insistance,
tenir ; son présent et son passé appartiennent désormais à l’Ami des femmes . « Mieux vaudrait un sage ennemi ! » Le second ac
oi il ne fume point par égard pour sa mère, qui est « essentiellement femme du monde ». Entre l’exorde et la péroraison de sa
t un convulsionnaire amoureux. Il soupire à tue-tête, il darde sur la femme aimée des regards de bête embusquée, convoitant u
u’il braque sur elle, comme un pistolet. Quoi qu’il en soit, la jeune femme lui accorde un rendez-vous, le soir même, et, en
ns sa cachette, comme un tigre à jeun dans sa cage. Certes, l’Ami des femmes rend là un service insigne à sa protégée, il lui
e surprendre, qu’on ne lui sait aucun gré de ses bons offices. Quelle femme , délicate et fière, ne préférerait le naufrage à
ouloureux et résigné qu’il vient prendre. M. de Simerose annonce à sa femme qu’il entreprend un voyage aussi périlleux qu’une
e sortir ; car M. de Ryons, qui est toujours là, le montre à la jeune femme embusqué, comme un satyre aux aguets, derrière un
t admettre qu’à peine revenue de cette scabreuse expérience, la jeune femme recherche si vite une nouvelle épreuve. Comment c
n diable, il voit clair dans cette âme troublée, il sait que la jeune femme n’a pas cessé d’aimer son mari, et, par curiosité
in cette lutte de l’innocence effrayée. Ne pouvant être le mari de sa femme , il a été l’amant de sa camériste. Certes, M. Dum
arabin goguenard. — Adieu, Mademoiselle », dit M. de Ryons à la jeune femme , en lui promettant de la ramener à son mari. De c
t ébloui. Son vice organique est le personnage qui la mène. L’Ami des femmes est l’ennemi de la pièce, il la refroidit et il l
té stoïque pourrait encore expliquer sa misanthropie ; mais l’Ami des femmes est, à l’occasion, leur amant d’un jour. Il comme
eau chercher, je ne trouve pas la moralité de ce moraliste. L’Ami des femmes n’a qu’une excuse, c’est qu’il n’existe pas. L’in
é celle de la salle entière à la première représentation de l’Ami des Femmes . On admirait en protestant ; on se cabrait sous c
champ de combat social. Et d’abord, qu’est-ce que madame Aubray ? Une femme de bien, dans la plus ardente expression du mot.
la religiosité philosophique à l’orthodoxie pratiquante, du club des femmes à la petite chapelle. Madame Aubray n’est pas une
vieil ami, nommé Barantin, éprouvé par des infortunes conjugales. Sa femme l’a trahi et abandonné, en lui laissant une fille
r sur la serinette. C’est le « petit chat » de l’Agnès de l’École des Femmes métamorphosé en oiseau. A ce degré d’enfantillage
ime une autre. Ils avaient joué ensemble au petit mari et à la petite femme  ; la récréation est finie : l’enfant verse une la
vit en famille, ajoutez Valmoreau, un petit jeune homme qui suit les femmes jusqu’en chemin de fer, et dont la vie n’est qu’u
Celle qui va engager l’action ne fait qu’y paraître. C’est une jeune femme inconnue, qui se promène, depuis quelques jours s
voix de vierge, on se rappelle le mot de Henri Heine : « J’ai vu des femmes qui avaient le vice peint en rouge sur leurs joue
rs joues, et, dans leur cœur, habitait la pureté du ciel. J’ai vu des femmes … je voudrais les revoir encore. » Il n’y a rien d
resté seul avec elle, il lui dénonce son ancienne maîtresse comme une femme tarée qui n’est pas à voir. Est-ce possible ? est
caractère le plus énergique suffirait à peine à porter le poids d’une femme déchue aggravé par un enfant, témoin vivant de sa
uir. L’enfant s’est évanoui, Camille est accouru aux cris de la jeune femme . Exalté par son émotion, attendri par le nom de p
onnaissance, elle dit qu’elle fera ce que madame Aubray décidera. Les femmes à ce moment pleuraient avec elle et tous les cœur
est humaine. En agissant autrement, madame Aubray ne serait plus une femme , en chair et en os, ce serait une théorie habillé
ait faire, sur la personne de ce pauvre diable, en l’accouplant à une femme qu’elle juge indigne de son propre fils ? Valmore
res et de fautes qu’elle n’a pas commises. Elle prétend n’être qu’une femme vénale, qui a feint l’amour pour escroquer un mar
murmures. Peut-être, un jour, s’y trouverait-il, face à face, avec sa femme au bras, devant l’homme qui l’a possédée. Cette r
n’en seront pas plus acceptables. Les lois sociales qui pèsent sur la femme déchue et qui la repoussent du mariage sont dures
la foi qui ranime. Qui reconnaîtrait le pessimiste amer de L’Ami des Femmes dans le croyant attendri des Idées de madame Aubr
22 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
t, comme les Allemands, intrépides et bons. L’intérêt vivifié par les femmes va toujours croissant pendant les trois quarts de
rpassât en beauté. Elle était appelée Kriemhilt, et c’était une belle femme  ! À cause d’elle beaucoup de héros devaient perdr
son noble corps. Les qualités de cette jeune fille eussent orné toute femme . « Trois rois la gardaient, nobles et puissants :
rt. Depuis ils périrent lamentablement par la jalousie de deux nobles femmes . « Leur mère, reine puissante, s’appelait dame Uo
de cœur, cela te viendra par l’amour d’un époux. Tu deviens une belle femme , que Dieu t’unisse à un vrai et bon chevalier. « 
à ce discours ; on a pu voir très-souvent et par l’exemple de maintes femmes , que la souffrance est à la fin la suite de l’amo
ait personne qu’elle voulût aimer. Depuis elle devint avec honneur la femme d’un très-bon chevalier. « C’était ce même faucon
achait à son nom, et combien son corps était beau ! Aussi beaucoup de femmes charmantes l’avaient aimé. « On l’éleva avec le s
nt l’âge de chevaucher vers la cour. Chacun aimait à le voir. Maintes femmes et maintes vierges souhaitaient que sa volonté le
ut ce qui lui était nécessaire. Il commença par rechercher les belles femmes qui aimaient, mais en tout honneur, à voir le bea
aient infatigables à l’ouvrage, car elles lui étaient favorables. Ces femmes enchâssaient quantités de nobles pierreries dans
t que du vent ; il était bien digne d’obtenir l’affection d’une belle femme . Depuis, la noble Kriemhilt devint l’épouse du ha
uisqu’il portait son esprit vers un fidèle amour, de s’adresser à une femme qui lui convînt, le noble Sîfrit parla : « Je veu
connu qu’il n’est pas d’empereur si puissant qui, voulant choisir une femme , ne tâchât d’obtenir cette puissante reine. » « S
prétendre à cette superbe vierge. « Cela affligea aussi Sigelint, la femme du très-noble roi ; elle eut grand souci pour la
hardi Sîfrit parla ainsi : « Mon père bien-aimé, sans amour de noble femme je veux toujours vivre, si je ne me tourne là où
Je verrai volontiers ce qui en est de Kriemhilt. » « Alors de belles femmes restèrent assises nuit et jour sans se livrer au
« Le temps de leur voyage vers les Burgondes approchait. Et hommes et femmes commençaient à se demander, soucieux, si jamais i
ouci pour ma vie. » « C’était une douleur pour les guerriers ; mainte femme aussi pleura. Leur cœur leur disait réellement, j
les jeux, le fils de Sigelint paraissait si digne d’amour que mainte femme le désirait par tendresse de cœur. « Il pensait a
nt les suivre et avec eux aussi Sîfrit : c’était une douleur pour les femmes . Souvent aussi à cause de son amour il ressentait
é, — dans le pays de Gunther une année tout entière, sans avoir vu la femme si digne d’amour, par qui lui vint ensuite beauco
omme et quel serait son bonheur, s’il n’y avait ni belles vierges, ni femmes superbes ? Laissez paraître votre sœur en présenc
galons et fermoirs, qui étaient soigneusement enveloppés. Plus d’une femme aux belles couleurs se para courtoisement. « Main
« Maint jeune guerrier pensa en ce jour qu’il était doux de voir des femmes et qu’en échange il n’eût point accepté la terre
eux Uote la très-riche. Elle avait pris avec elle un groupe de jeunes femmes , cent ou même plus ; elles portaient de splendide
lendides vêtements. Et aussi derrière sa fille marchaient quantité de femmes jolies. « On les voyait toutes sortir d’une grand
vie, nul n’eût pu soutenir que jamais en ce monde il avait vu quelque femme plus belle. « Comme la lune éclatante surpasse le
ère sort resplendissante des nuages, ainsi elle surpassait les autres femmes . L’âme de maint héros grandit en cet instant. « O
jamais on n’avait vu un héros si beau. « Ceux qui accompagnaient les femmes demandèrent que chacun se retirât de leur chemin 
cun se retirât de leur chemin ; les guerriers obéirent. La vue de ces femmes au noble cœur réjouit les braves ; car on voyait
uit les braves ; car on voyait s’avancer en costume splendide maintes femmes charmantes. « Le chef Gêrnôt de Burgondie parla :
os très-vaillant. « La voilà qui s’avance vers la cathédrale ; mainte femme la suit. Elle est si richement parée que bien des
ui désirait son amour, devait sans faillir vaincre à trois jeux cette femme de haute naissance ; s’il perdait à un seul, sa t
fort bien et pourtant son âme se tournait sans cesse vers cette belle femme . Bien des guerriers depuis en perdirent la vie. «
ommes étaient assis, réfléchissant et cherchant de toute façon quelle femme leur seigneur pourrait prendre, qui lui convînt p
our je veux exposer ma vie ; je la veux perdre, si elle ne devient ma femme . « — Je dois vous le déconseiller, dit Sîfrit ; c
oncer à ce voyage ! » « Le roi Gunther parla : « Jamais ne naquit une femme si vaillante et si forte que, dans un combat, je
e l’expédition ; tel est mon avis, car il sait ce qui en est de cette femme . » « Gunther dit : « Veux-tu m’aider, noble Sîfri
tte vierge digne d’amour ? Fais ce dont je te prie, et si cette belle femme devient la mienne, j’exposerai pour te complaire
que la belle Brunhilt arrive en ce pays, et je te donne ma sœur pour femme et puisses-tu vivre heureux avec elle. » « Ils ju
possédait la force de douze hommes. Il conquit avec grande adresse la femme superbe. Ce chapeau était ainsi fait que celui q
x dessins et tout bosselés d’or. Ils eurent douce jouissance près des femmes . « Regards d’affection, aspirations d’amour s’éch
pour lui comme sa propre chair. Depuis, la belle Kriemhilt devint la femme du hardi guerrier. « Le roi Gunther parla : « Ô m
unhilt. Il nous faut donc de beaux vêtements pour paraître devant les femmes . » La princesse dit : « Mon frère très-aimé, je v
s vêtements ; que votre blanche main nous aide à les choisir. Que vos femmes les achèvent, afin qu’ils nous aillent bien, car
uantité de pierreries étincelaient dans l’or d’Arabie. Le travail des femmes n’était point petit. En sept semaines, les vêteme
très-aimé, demeurez, il en est temps encore, et recherchez une autre femme (voilà ce que j’appellerais bien faire) qui ne me
tte point votre vie en danger. Vous pouvez trouver non loin d’ici une femme d’une haute naissance. » « J’imagine que leur cœu
ils voulaient partir. Bien des larmes furent versées par mainte belle femme . « Et plus d’une enfant digne d’amour se tenait a
me mon âme et comme mon corps. Je ferai tout pour qu’elle devienne ma femme . » La barque qui portait le chevalier aborda près
portait le chevalier aborda près de la ville. De nombreuses et belles femmes les regardaient par la fenêtre du palais. Quatre-
et quelque beau que soit son corps, il ferait pleurer maintes jolies femmes s’il entrait en fureur. Son corps est si bien for
amour, il y va de sa vie. Je ne le crains pas au point de devenir sa femme . » « Brunhilt la belle fut bientôt revêtue de son
eur costume était magnifique. Les hôtes désiraient voir la courageuse femme . « Avec elles marchaient les héros de l’Islande,
t-il tenter les jeux que je propose ? S’il est vainqueur, je serai sa femme  ; mais si je triomphe une seule fois, il y va de
e plus, pour votre beau corps. J’y laisserai ma vie, ou vous serez ma femme . » « Quand la reine entendit ces paroles, elle or
les enchâssait. Il devait être brave celui qui saurait plaire à cette femme . « Ce bouclier d’acier et d’or que la vierge alla
ge. On nous appelait des héros et nous devrions perdre la vie, et des femmes dans ce pays nous feraient périr ! « Cela me pein
bonnes épées ; nous saurions bien adoucir l’arrogance de cette belle femme . » « La noble vierge comprit très-bien ce que dit
à douze brasses de distance. D’un bond elle avait dépassé le jet, la femme au beau corps ! Sîfrit le rapide alla vers l’endr
servir, je le ferai de cœur et avec fidélité. Où sont maintenant les femmes  ? C’est là que je désire aller. » Gîselhêr, l’hom
n qu’il vous dise les nouvelles véritables de l’Islande. » Les nobles femmes étaient encore vivement affligées. « Elles saisir
trépide chevalier parla : « Accordez-moi le pain du messager. Ô belle femme , vous pleurez, sans motif. Je l’ai laissé hors de
« Elle pria le messager de s’asseoir ; il y était tout disposé, et la femme digne d’amour lui dit : « Ce serait sans regret q
dons de votre main. « — Eh bien ! qu’il en soit fait ainsi », dit la femme pleine de vertus. Et elle ordonna à son camérier
e qu’il n’en voulut rien garder. Il les distribua aussitôt aux belles femmes qu’il trouva là dans les appartements. « Et la mè
ons de fidèles amis. » Et l’on s’inclina de part et d’autre. « Et les femmes s’embrassèrent à plusieurs reprises. Jamais on n’
fille. Plusieurs fois elles baisèrent ses douces lèvres. « Quand les femmes de Brunhilt furent toutes descendues sur le sable
èrent par la main maintes vierges richement vêtues. Ces nobles jeunes femmes entouraient Brunhilt. « Avant que toutes salutati
aient ouï dire que nul ne pouvait voir rien de plus beau que ces deux femmes , et on le disait sans mentir ; car dans la beauté
rien n’était emprunté ni trompeur. « Ceux qui savaient apprécier les femmes et leurs formes gracieuses, ceux-là louaient la b
endant la lutte. Il s’évade sans avoir été reconnu et va rejoindre sa femme Kriemhilt. Le sujet nous oblige à abréger ces dét
’épouse de Gunther, insinuait à son mari l’envie de voir Sîfrit et sa femme Kriemhilt. Gunther résiste, puis il cède, il les
ales, Brunhilt et Kriemhilt, s’embrassent cordialement. Cependant, la femme de Gunther laisse échapper quelques paroles secrè
s se livraient à des jeux chevaleresques. Afin de les voir, hommes et femmes étaient accourus en foule. « Elles étaient assise
où je vis le roi pour la première fois, où sa volonté de m’avoir pour femme s’accomplit et où il conquit mon amour d’une faço
« Comment mes nobles frères auraient-ils consenti à me voir ainsi la femme d’un vassal ? Je t’en prie très-amicalement, Brun
affection pour moi. « — Certes, je ne les cesserai point, répondit la femme du roi. Comment abandonnerai-je le personnel de t
trecuidance et non sans motif. « — Tu t’élèves trop haut, répondit la femme du roi ; maintenant je voudrais voir si on rendra
ur qu’à la mienne. » « La colère s’était emparée de l’âme de ces deux femmes . Ainsi parla alors la dame Kriemhilt : « Eh bien 
décider aujourd’hui si, à la porte de l’église, j’ai passé devant la femme du roi. « Il faudra que tu voies en ce jour que j
onnaissance des hommes. » « Une haine terrible s’éleva entre ces deux femmes . Mais Brunhilt répondit : « Si tu ne veux pas êtr
pas être ma vassale, tu dois alors te séparer de ma suite, toi et tes femmes , quand nous irons à la cathédrale. « — Par ma foi
leur faire agréer ce conseil ; elles cherchèrent leurs riches habits. Femmes et jeunes filles étaient magnifiquement vêtues. E
étaient magnifiquement vêtues. Elle s’avança avec sa suite, la noble femme du prince. Le beau corps de Kriemhilt était aussi
Il en advint depuis lors malheur et souci à plus d’un guerrier. « La femme de Gunther se tenait devant la cathédrale. Les ye
x de sa suite. Elle-même avait tant de richesses sur elle, que trente femmes de roi n’auraient pu montrer ce qu’elle étalait s
e haine : elle ordonna rudement à Kriemhilt de s’arrêter. « Jamais la femme d’un vassal ne doit marcher devant la femme d’un
de s’arrêter. « Jamais la femme d’un vassal ne doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la belle Kriemhilt parla ; el
orps. Comment la concubine d’un homme pourrait-elle jamais devenir la femme d’un roi ? « — Qui donc ici appelles-tu concubine
leurer. Kriemhilt passa outre. Elle entra dans la cathédrale avant la femme du roi, avec toute sa suite. La haine en devint p
uerrier bon et valeureux devait en être la victime. « Brunhilt et ses femmes allèrent se placer devant l’église. Elle pensait 
it me faire savoir pourquoi elle m’a ainsi outragée, tout haut, cette femme aux paroles hardies. S’il s’en est vanté, vraimen
e l’a dérobé méchamment. J’apprends à la fin qui me l’a enlevé. » Ces femmes étaient toutes deux animées d’une terrible colère
le souverain du Rhin. Je veux lui faire entendre comment j’ai été la femme de Sîfrit. » « Le roi vint avec ses guerriers. Il
it là sa bien-aimée pleurant ; il lui parla avec douceur : « Dis-moi, femme chérie, qui donc t’a offensée ? » « Elle répondit
émus (il en ignorait la cause), il s’écria aussitôt : « Pourquoi ces femmes pleurent-elles, je désirerais le savoir ? Et pour
 ? » « Le roi Gunther prit la parole : « Je suis vivement affligé. Ma femme Brunhilt vient de m’apprendre la nouvelle que tu
avoir été son premier époux. Ainsi du moins le soutient Kriemhilt, ta femme . Guerrier, as-tu fait cela ? « — Non, je ne l’ai
u’a prétendu ma sœur. — « Elle payera cher d’avoir ainsi contristé ta femme si belle, répondit Sîfrit. Certes, cela m’afflige
gnanimes se regardaient l’un l’autre. « On devrait bien apprendre aux femmes à laisser là toutes ces paroles insolentes, ajout
s paroles insolentes, ajouta Sîfrit, la bonne épée. Interdis-les à ta femme , j’en ferai autant à la mienne. Une pareille outr
ir semblable à un exilé. » « Le chevalier magnanime chevaucha vers sa femme . Hagene se hâta de dire au roi comment il comptai
e fraîche, il allait perdre la vie : ainsi l’avait voulu Brunhilt, la femme du roi Gunther. « Le vaillant héros alla trouver
peine. « Il baisa la bouche de sa bien-aimée : « Que Dieu m’accorde, femme , de te retrouver en bonne santé, et que tes yeux
le eût jamais reçu l’existence. Elle versa des larmes sans mesure, la femme merveilleusement belle. « Elle dit au guerrier :
era de la peine jusqu’au fond du cœur. » « Il saisit dans ses bras la femme riche en vertus et couvrit son beau corps de tend
s, il porte l’empreinte de la mort, il fut bien pleuré par les belles femmes . « Il tomba parmi les fleurs, l’époux de Kriemhil
ontre vous. Mais je ne regrette rien davantage que dame Kriemhilt, ma femme . « Maintenant, que Dieu ait pitié du fils qu’il m
iers. Car le gibier qu’ils avaient abattu fut pleuré par mainte noble femme et la vie de maint bon chevalier devait payer pou
a cathédrale, suivant la coutume. Kriemhilt la très-belle éveilla ses femmes  ; elle ordonna qu’on lui apportât ses vêtements e
l’affreuse vérité. « Comme elle allait se rendre à l’église avec ses femmes , le camérier lui dit : « Dame, arrêtez-vous. Il y
fidèles du hardi Sîfrit, arrivèrent ensuite là où l’on entendait les femmes se lamenter tristement. Elles s’aperçurent alors
salle et la ville de Worms tout entière. « Nul ne pouvait consoler la femme de Sîfrit. On dépouilla son beau corps de ses vêt
es admonesta avec douceur, comme fait ses amis un ami fidèle. « Cette femme riche en infortunes parla : « Mon seigneur Sigemu
nne ne peut vous dire comme on entendit se lamenter misérablement les femmes et les chevaliers, tellement que toute la ville o
pour quelles offenses Sîfrit, le noble héros, avait perdu la vie. Les femmes des bons habitants du bourg pleurèrent avec celle
ons toujours la mort de Sîfrit. « — Vous le faites sans motif, dit la femme désolée ; si vous aviez dû en avoir du regret, ce
ays de Hongrie, soumis à Attila, perd par la mort la reine Helche, sa femme accomplie. Il cherche une autre épouse. On lui pa
épouse. On lui parle de Kriemhilt, veuve de Sîfrit, la plus belle des femmes . — Comment, dit-il, pourrai-je obtenir cette bell
c cinq cents chevaliers. Il s’arrêta chez lui en Bavière pour voir sa femme et sa fille. Huit jours après il était avec sa va
de dames très-bien vêtues. Elles reçurent avec de grands hommages la femme du roi Etzel. « Tout ce qui était nécessaire étai
sance cette immense troupe chevauchait dans le pays. Et que de belles femmes aussi on allait trouver dans la patrie ! « Ils s’
mes et de chevaux en si grand nombre, qu’il semblait terre ferme. Les femmes fatiguées de la route jouirent là de la douceur d
terre ferme. « Ces nouvelles arrivèrent au burg d’Etzel, et hommes et femmes s’y réjouirent. La suite d’Helche, qui jadis serv
vécu chez les Hiunen du temps de l’autre reine. « Quand le roi et sa femme eurent quitté les bords du fleuve, on dit le nom
çait maintenant de les imiter chaque jour de plus en plus. Herrât, la femme illustre, l’initiait aux usages ; mais secrètemen
bien connue des étrangers et des gens du pays qui disaient que jamais femme meilleure et plus douce ne posséda pays du roi. I
plus à ses volontés, comme le font parfois les guerriers du Roi à la femme de leur souverain. Elle voyait sans cesse devant
e mon ami ! C’est avec peine que j’attends encore. » Ainsi parlait la femme d’Etzel. « Kriemhilt était aimée par tous les hom
dans ses bras, suivant sa coutume, car il aimait tendrement la noble femme , et elle lui était comme sa propre chair. L’illus
i arrive d’heureux à ces guerriers. Car jamais, par l’affection d’une femme , je n’ai acquis d’aussi excellents amis. » « La r
nds les gens m’appeler une exilée. » « Le roi Etzel répondit : « Ô ma femme très-chérie, si cela ne leur paraissait pas trop
nous soient si longtemps demeurés étrangers. « Si cela vous plaît, ma femme bien-aimée, j’enverrai avec plaisir vers vos amis
r une partie de ma félicité dépend de la présence de la parenté de ma femme . » « Le joueur de viole, le hardi Swemel, parla :
eaucoup de richesses et pouvaient vivre grandement. Etzel et sa belle femme leur donnèrent congé et ils partirent revêtus de
et Etzel et votre noble sœur, dont la destinée est si heureuse. « La femme de notre roi vous rappelle que vous avez toujours
r fréquemment ma fille chérie, elle vit, hélas ! trop loin de moi, la femme du noble roi. Qu’elle soit toujours heureuse, ain
pourrez perdre et la vie et l’honneur. Elle a la vengeance tenace, la femme du roi Etzel. » « Le prince Gernôt dit à celui qu
emis. Revêtissez-vous de beaux habits, buvez le meilleur vin et aimez femme gracieuse. « On vous servira de bons mets, les me
en toute loyauté. « Alors les envoyés prirent congé des hommes et des femmes . Très-joyeusement, je puis vous l’assurer, il che
Bechelâren, on ne manqua pas d’avertir Ruedihêr et dame Gœtelint, la femme du margrave. Leur âme était joyeuse en pensant à
e, a promis de les accompagner. « — Je me passerais très-bien, dit la femme du roi, de voir jamais ici Volkêr. Je suis attach
23 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
ces parias de la société qu’il méprise, et son union sainte avec une femme , et ses enfants nouveau-nés ? et ne sentira-t-il
lle a été, comme eux, dépouillée de son droit d’égalité : ce sont les femmes . À ce sexe aussi vous ne pouvez plus promettre le
s où on l’entend communément, que celui-ci : Il faut une religion aux femmes . Eh ! sans doute, mais par la même raison que je
ontiers qu’il faut une religion à tout le monde, aux hommes comme aux femmes , aux aristocrates comme au peuple. Les femmes, de
e, aux hommes comme aux femmes, aux aristocrates comme au peuple. Les femmes , de même que tout ce qui a été asservi jusqu’ici
té l’absence d’une religion. Esprits forts qui consentez à ce que les femmes et les enfants aient une religion, il faut une re
es femmes et les enfants aient une religion, il faut une religion aux femmes signifie, dans votre bouche, que vous aurez le dr
en muselés. Les honnêtes politiques qui veulent une religion pour les femmes et les enfants, mais qui n’en veulent pas pour eu
comme le mors avec lequel on gouverne un cheval fougueux. Souvent les femmes elles-mêmes appellent la religion à leur secours,
times désirs de bonheur et d’égalité qui sont dans l’âme de tous, des femmes comme des hommes ? Mais allez donc aujourd’hui pr
es sept ans, tu me donneras ta fille en mariage. » On conçoit que les femmes aient fait comme Jacob, et qu’espérant Rachel dan
chel dans le ciel, elles aient servi Laban sur la terre. Après que la femme eut été longtemps traitée comme une proie et une
xplique-t-il par l’égalité ? Non. Il l’explique par l’esclavage de la femme . Il est bien vrai qu’il commande aux maris la fid
is la fidélité ; mais il donne au mari l’empire, la domination sur la femme , dominium. « L’homme, dit-il, est le chef de la f
mination sur la femme, dominium. « L’homme, dit-il, est le chef de la femme  : Mulieris caput vir. » Or voyez les conséquences
oyez les conséquences de cette domination : L’homme est le chef de la femme  ; donc la femme dépendra de l’homme ; donc les pè
ences de cette domination : L’homme est le chef de la femme ; donc la femme dépendra de l’homme ; donc les pères disposeront
disposeront de l’amour de leurs filles ; donc les maris auront leurs femmes en propriété. Voilà l’esclavage de la femme sur l
c les maris auront leurs femmes en propriété. Voilà l’esclavage de la femme sur la terre. Aussi parcourez dans votre esprit l
r cet esclavage qu’elle admettait comme la condition nécessaire de la femme sur la terre. S. Augustin termine un sermon sur l
a terre. S. Augustin termine un sermon sur le mariage par montrer aux femmes que le vrai mariage est celui qu’elles doivent co
s les prêtres chrétiens ont fait comme S. Augustin. Tous ont dit à la femme  : Souffre sur la terre, sers ton maître, ton domi
ser Rachel, est ton image. Mais aujourd’hui où est l’époux promis aux femmes par le Christianisme ? J’ai dit plus haut, à prop
e et inique de conserver dans vos codes le serment d’obéissance de la femme , quand vous ne pouvez plus lui montrer le prix de
tableau où l’enfer domine, où les damnés abondent, c’est le groupe de femmes , à la droite du Christ, qui s’élèvent de terre et
ortant des hommes avec elles. Comme si leurs souffrances, en tant que femmes , les avaient affranchies de ce lien de la pesante
et sur leur sein, indiquent bien la merveilleuse propriété qu’ont ces femmes de monter, comme s’élèverait un corps plus léger
ait sauver les objets de leur amour, n’a-t-il donc représenté que des femmes  ? Pourquoi pas d’hommes embrassant ainsi et empor
remplace l’attrait vers la terre, se trouve-t-il ainsi l’apanage des femmes  ? Je ne sais si je me trompe, et si, n’ayant pas
’il n’a pas eues ; mais il me semble que la nature particulière de la femme et sa condition particulière sur la terre pendant
n trône, escorté de ses anges : voilà l’arrêt du Christianisme sur la femme . J’ai cité tout à l’heure le législateur S. Paul.
ents du Christianisme, sans exception, sont unanimes pour abaisser la femme sur la terre, la déclarer inférieure, sujette de
e, non pas sa compagne. « Homme, dit S. Augustin, tu es le maître, la femme est ta servante. Dieu t’a fait pour commander, el
ierre qui le remarque, et saint Paul a souscrit à cette loi. Oui, vos femmes sont vos servantes, vous êtes les maîtres de vos
pas parce que le Christianisme avait consacré l’esclavage réel de la femme , et que nous qui avons rejeté le Christianisme de
remarquer que le Protestantisme fut plus dur, plus intolérant pour la femme que le Catholicisme. Le culte de la Vierge, si fe
e, du dernier poèted chrétien, de Milton, l’infériorité absolue de la femme n’est pas proclamée ? N’est-il pas dit cent fois
Voyez comme Dieu lui-même, dans Milton, élève l’homme au-dessus de la femme . Après la désobéissance, c’est par cette idée de
e, c’est par cette idée de la supériorité naturelle de l’homme sur la femme que le poète trouve moyen d’introduire la damnati
en d’introduire la damnation dans la bouche de Dieu : Adam. « Cette femme m’a présenté de cet arbre, et moi j’ai mangé. » L
as seulement accepté le fait de l’esclavage et de l’humiliation de la femme , il l’avait dogmatisé et sanctionné. Il subaltern
de la femme, il l’avait dogmatisé et sanctionné. Il subalternisait la femme à l’homme, et limitait, d’une façon absolue, la f
balternisait la femme à l’homme, et limitait, d’une façon absolue, la femme à la condition que le hasard ou la force lui fais
s, il rétablissait l’équilibre, la justice, l’égalité, en disant à la femme  : Je te connais, tu es un être de dévouement et d
sublime peintre, traduisait cette pensée, lorsqu’il représentait ces femmes de son Jugement dernier qui s’élèvent naturelleme
ite ? Ou souffrir, Seigneur, ou mourir , était l’aphorisme de cette femme qui porta l’amour divin au plus haut degré dont l
ble objet de son amour : voilà l’effusion de sainte Thérèse, voilà la femme , et voilà aussi, comme je l’ai dit, la condition
voilà la femme, et voilà aussi, comme je l’ai dit, la condition de la femme sous le Christianisme. Elle comprenait bien son a
ianisme. Elle comprenait bien son arrêt, l’arrêt rendu par toi sur la femme , ô Christianisme, cette sainte entre toutes les s
pre compte, comme pure superstition, la religion que vous laissez aux femmes , aux enfants, et au peuple ? Croyez-vous que sain
ituant l’amour de Dieu à l’amour de la terre. Alors pouvait venir une femme aussi pleine d’amour que Thérèse ; le Christianis
r. Le Christianisme donnait l’égalité, sous la forme de l’amour, à la femme dans le paradis promis, comme il donnait l’égalit
xplosion qui détruit et renverse ? De Maistre a dit : « Le cœur de la femme est l’instrument le plus actif et le plus puissan
l pouvait y avoir sur ce point du plus et du moins, je dirais que les femmes sont plus redevables que nous au Christianisme. »
. Le Christianisme, comme je l’ai dit, sanctionnait l’esclavage de la femme , mais il lui donnait une compensation équitable ;
our une base solide l’imperfection du Christianisme relativement à la femme , ont, à l’exemple du Christianisme, condamné la f
lativement à la femme, ont, à l’exemple du Christianisme, condamné la femme , ou du moins l’ont déclarée, sauf le salut par le
émontrent que quand le mal moral se répand sur la terre, c’est par la femme , et que c’est d’elle que vient principalement la
ement la ruine des empires : il ne s’ensuit pas la condamnation de la femme comme ils l’entendent. Mais le fait de la destruc
e ils l’entendent. Mais le fait de la destruction des sociétés par la femme est vrai. Vainement aussi les plus profonds ou le
écraser la tête du serpent. Mais ce qui est vrai encore, c’est que la femme , étant douée en prédominance de sentiment ou d’am
et de la femme4, c’est par l’aspect de cette nature que représente la femme qu’il naîtra, de même que le bien, si le bien doi
ître. De là le double mythe de la Genèse, le péché commençant par une femme , et le salut définitif promis à une femme. Les fe
le péché commençant par une femme, et le salut définitif promis à une femme . Les femmes sont inspiratrices en bien ou en mal.
mmençant par une femme, et le salut définitif promis à une femme. Les femmes sont inspiratrices en bien ou en mal. La femme es
omis à une femme. Les femmes sont inspiratrices en bien ou en mal. La femme est le mal quand le mal existe autour d’elle ; el
elle ; elle est le mal quand la société doit s’abîmer dans le mal. La femme est le centre d’attraction de l’homme. C’est ains
l. La femme est le centre d’attraction de l’homme. C’est ainsi que la femme se trouve la cause du mal, sans en être plus caus
e génésiaque n’a pas d’autre sens. Quand le Christianisme naquit, les femmes furent sublimes ; elles produisirent plus de mart
précipité avec elles. Les Borgia trouvèrent dans leur propre sein une femme qui ferait douter si le mal vint pour eux d’Alexa
égislations ont pris des précautions plus ou moins sévères contre les femmes . De nos jours encore elles sont esclaves sous l’A
, en les rendant meilleures. Lui seul a pu proclamer les droits de la femme après les avoir fait naître, et les faire naître
fait naître, et les faire naître en s’établissant dans le cœur de la femme . » Il est faux que l’Évangile ait proclamé les dr
la femme. » Il est faux que l’Évangile ait proclamé les droits de la femme  ; il a proclamé, au contraire, son asservissement
e, son asservissement : mais il est vrai qu’en ouvrant le paradis aux femmes et en répondant par l’amour à l’amour qui est leu
rd reconnaître. Laissons, dis-je, à De Maistre son anathème contre la femme , qu’il termine par ces paroles : « Aucun législat
blier cette maxime : Avant d’effacer l’Évangile, il faut enfermer les femmes ou les accabler par des lois épouvantables telles
vine, en laissant subsister la liberté qui en était la suite pour les femmes  ; bientôt vous verrez cette noble et touchante li
XI. Or vous avez effacé l’Évangile, et vous n’avez pas enfermé les femmes , comme le veut en ce cas De Maistre, ni vous ne l
vous avez laissé subsister la liberté qui en était la suite pour les femmes . Est-il étrange qu’étant ainsi devenues les instr
J’ai dit et prouvé que sous la loi du Christianisme, qui disait à la femme  : « Asservissement sur la terre, mais rédemption
ur la terre, mais rédemption dans le ciel », l’aphorisme normal de la femme devait être ce vœu, qui sortit en effet de l’âme
vez à la Régence : que deviendra cette sublime formule de l’âme de la femme , et comment se transformera-t-elle ? De Dieu, on
ez-vous pas la ruine de la société sortir de cet élan impétueux de la femme vers le bonheur ! Pour rappeler encore le souveni
bonheur ! Pour rappeler encore le souvenir des mythes antiques, cette femme de la Régence, n’est-ce pas Ève qui touche à l’ar
he à l’arbre de la science avec une ardeur insensée ? L’homme aime la femme , et voici que la femme n’accepte plus la souffran
nce avec une ardeur insensée ? L’homme aime la femme, et voici que la femme n’accepte plus la souffrance : donc l’amour va bo
va bouleverser cette société qui s’oppose au désir de bonheur qu’a la femme . La femme cherchera le bonheur, et l’homme, entra
rser cette société qui s’oppose au désir de bonheur qu’a la femme. La femme cherchera le bonheur, et l’homme, entraîné après
ce, que fut le règne de Louis XV, sinon une bacchanale antique, où la femme , la bacchante, portait le flambeau ? L’homme fut
, la bacchante, portait le flambeau ? L’homme fut bien inférieur à la femme dans cette orgie fameuse. La duchesse de Berry, a
nspiré de la vérité divine, c’est la justification de cette loi de la femme . Le Christianisme, comme je l’ai dit, transportan
ssait d’abord si voisine, maintint et consacra l’asservissement de la femme  ; mais le Christ proclama implicitement le droit
nt de la femme ; mais le Christ proclama implicitement le droit de la femme , en justifiant son besoin d’amour. Pourquoi Jésus
Parce qu’elle a beaucoup aimé 5. Et pourquoi ne condamne-t-il pas la Femme adultère6 ? Parce que la nature de la femme est d
i ne condamne-t-il pas la Femme adultère6 ? Parce que la nature de la femme est d’aimer, et que la Femme adultère avait le dr
me adultère6 ? Parce que la nature de la femme est d’aimer, et que la Femme adultère avait le droit d’adultère devant une soc
vait le droit d’adultère devant une société adultère. La nature de la femme est d’aimer : donc ou la société pourra lui donne
ritable de l’amour, ou elle ne le pourra pas. Dans ce dernier cas, la femme adultère est en droit l’égale de ses juges ; ils
celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » La femme pécheresse, comme la courtisane dans S. Luc, ou c
me qu’elle marie, et qu’elle fait prononcer serment d’obéissance à la femme dans le mariage. Mais les forts, les puissants, s
u’étant dépourvue de religion, elle n’a aucun droit pour imposer à la femme l’esclavage. Quel lien existe entre ces deux aspe
ien existe entre ces deux aspects de la nature humaine, l’homme et la femme  ? L’amour. Donc la seule règle que l’homme puisse
a femme ? L’amour. Donc la seule règle que l’homme puisse donner à la femme doit être tirée de l’amour. Donc, si la société n
it être tirée de l’amour. Donc, si la société ne peut pas donner à la femme l’idéal de l’amour, elle n’a rien à imposer à la
as donner à la femme l’idéal de l’amour, elle n’a rien à imposer à la femme . Voilà le jugement du Christ ; et, comme c’est la
ent du Christ ; et, comme c’est la loi du Christ qui, en donnant à la femme un idéal de l’amour, a établi le mariage, la loi
çu, salué, fêté ; on en rit : le mariage n’existe plus. » Lorsque la femme , qui est le sentiment dans la nature humaine, se
séparant dans la nature humaine ce qui est inséparable, l’homme de la femme , le principe d’un sexe du principe de l’autre, ap
l ? De Maistre, que j’ai cité plus haut, vous l’a dit. Il est dans la femme  ; et moi j’ajoute : il est dans le droit de la fe
. Il est dans la femme ; et moi j’ajoute : il est dans le droit de la femme . Il est dans la femme, ce qui veut dire qu’il est
 ; et moi j’ajoute : il est dans le droit de la femme. Il est dans la femme , ce qui veut dire qu’il est aussi dans l’homme ;
dans la femme, ce qui veut dire qu’il est aussi dans l’homme ; car la femme , c’est le cœur de l’homme. La nature humaine a de
La nature humaine a deux aspects unis et indivisibles, l’homme et la femme . Si l’homme représente plus particulièrement la c
représente plus particulièrement la connaissance dans cette unité, la femme représente plus particulièrement le sentiment. Le
’unité humaine, a dit : « Je ne vois d’autre loi que l’égoïsme » ; la femme , représentant du sentiment dans cette même unité,
règnent, vous êtes d’absurdes tyrans. Car si l’homme dit égoïsme, la femme , à l’instant même, dit indépendance, liberté, pla
ns votre âme (car encore une fois, Homme, tu ne peux te séparer de la femme  ; la femme est en toi, elle fait partie de ta nat
e (car encore une fois, Homme, tu ne peux te séparer de la femme ; la femme est en toi, elle fait partie de ta nature) : vous
r l’autre. Il m’est permis de me faire le représentant du droit de la femme , et de vous dire, en son nom : Puisque vous n’ave
st, cette pensée divine toujours vivante, dit encore aujourd’hui à la femme  : « Parce que tu as beaucoup aimé, tes péchés te
, in natali Martyrum.) 2. « L’homme, dit S. Paul, est le chef de la femme … Car l’homme (Adam) n’a pas été pris de la femme
l, est le chef de la femme… Car l’homme (Adam) n’a pas été pris de la femme (Ève), mais la femme (Ève) a été prise de l’homme
femme… Car l’homme (Adam) n’a pas été pris de la femme (Ève), mais la femme (Ève) a été prise de l’homme (Adam), et l’homme n
e) a été prise de l’homme (Adam), et l’homme n’a pas été créé pour la femme , mais la femme a été créée pour l’homme. » (I. Co
de l’homme (Adam), et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme. » (I. Cor., xi, v. 3, 8
Chant X. 4. « L’homme, dit admirablement S. Paul, n’est pas sans la femme , ni la femme sans l’homme, en notre Seigneur » (I
« L’homme, dit admirablement S. Paul, n’est pas sans la femme, ni la femme sans l’homme, en notre Seigneur » (I. Cor. xi, 11
l’égalité de ces deux aspects, indivis de notre nature, l’homme et la femme . Il ne le fit pas. La Révélation est successive,
i, v. 47. 6. « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme qui avait été surprise en adultère, et, l’ayant m
adultère, et, l’ayant mise au milieu, ils lui dirent : Maître, cette femme a été surprise commettant adultère. Or Moïse nous
uis les plus vieux jusqu’aux derniers ; et Jésus demeura seul avec la femme , qui était là au milieu. Alors Jésus s’étant redr
au milieu. Alors Jésus s’étant redressé, et ne voyant personne que la femme , il lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaien
us s’étant redressé, et ne voyant personne que la femme, il lui dit : Femme , où sont ceux qui t’accusaient ? personne ne t’a-
24 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
ir avec les autres, se développe parfaitement dans les mouvements des femmes  : tout en elles, est amour ou vanité. Dès qu’elle
ux hommes de la gloire et du pouvoir, n’obtiennent presque jamais aux femmes qu’un applaudissement éphémère, un crédit d’intri
leur destinée : c’est donc en elles qu’il faut l’examiner. Il est des femmes qui placent leur vanité dans des avantages qui ne
icile de moins sentir la dignité de son sexe. L’origine de toutes les femmes est céleste, car c’est aux dons de la nature qu’e
pposent, ni estime, ni respect pour l’objet à qui on les accorde. Les femmes animent ainsi contre elles les passions de ceux q
n souffrir ; si elles sont vieilles, le dégoût qu’elles causent comme femmes , nuit à leur prétention comme homme. La figure d’
ent comme femmes, nuit à leur prétention comme homme. La figure d’une femme , quelle que soit la force ou l’étendue de son esp
les hommes l’ont voulu ainsi. Mais plus ils sont décidés à juger une femme selon les avantages ou les défauts de son sexe, p
ons ne sont point destinées, on le croira facilement, à détourner les femmes de toute occupation sérieuse, mais du malheur de
nt de la route que la nature leur a tracée : elles aiment, elles sont femmes  ; mais quand elles se livrent à une active person
issements éphémères dont les triomphes de la vanité se composent. Les femmes ne sont presque jamais honorées par aucun genre d
ne voient aucun genre d’utilité générale à encourager les succès des femmes dans cette carrière, et que tout éloge qui n’est
able malheur qui s’attachera toujours à leur destinée. Le bonheur des femmes perd à toute espèce d’ambition personnelle. Quand
s des noms différents, doit toujours faire le destin de leur vie. Une femme ne peut exister par elle ; la gloire même ne lui
rtel ne pourrait encore la sauver. D’ailleurs, rien n’efface dans les femmes ce qui distingue particulièrement leur caractère.
uccès éclatants offrent des jouissances d’amour propre, à l’ami de la femme célèbre, qui les obtient ; mais l’enthousiasme qu
éloges, détruisent la sorte d’illusion à travers laquelle toutes les femmes ont besoin d’être vues. L’imagination peut créer,
terne que devant son ouvrage. Enfin, si l’éclat de la célébrité d’une femme attire des hommages sur ses pas, c’est par un sen
la nouvelle sorte de puissance qu’on veut flatter. On approche d’une femme distinguée comme d’un homme en place ; la langue
Quelquefois, enivrés par le concours des hommages qui environnent la femme dont ils s’occupent, les adorateurs s’exaltent mu
. De quels sentiments de jalousie et de haine les grands succès d’une femme ne sont-ils pas l’objet ! que de peines causées p
ens sans nombre que l’envie prend pour la persécuter ! La plupart des femmes sont contre elle, par rivalité, par sottise, ou p
e elle, par rivalité, par sottise, ou par principe. Les talents d’une femme , quels qu’ils soient, les inquiètent toujours dan
s interdites, trouvent mille manières de les attaquer quand c’est une femme qui les possède ; une jolie personne, en déjouant
nt ces distinctions, se flatte de signaler ses propres avantages. Une femme qui se croit remarquable par la prudence et la me
asser pour avoir rejeté tout ce qu’elle n’a jamais compris, une telle femme sort un peu de sa stérilité accoutumée, pour trou
mêmes du véritable esprit ne sont pas conformes à la destination des femmes , voient attaquer avec plaisir celles qui en ont o
voient attaquer avec plaisir celles qui en ont obtenu. D’ailleurs, la femme qui, en atteignant à une véritable supériorité, p
’élèverait par sa pensée au sort des hommes les plus célèbres ; cette femme n’aurait jamais le calme et la force de tête qui
es résultats généraux et trompent sur les relations personnelles. Les femmes sensibles et mobiles, donneront toujours l’exempl
du plus simple conseil pour soi-même. En étudiant le petit nombre de femmes qui ont de vrais titres à la gloire, on verra que
es Césars, ou les couronnes du génie littéraire en soient le but, les femmes doivent penser que, pour la gloire même, il faut
rière bien peu de sorts qui puissent valoir la plus obscure vie d’une femme aimée et d’une mère heureuse. En quittant un mome
ions à de misérables succès littéraires pour lesquels on voit tant de femmes négliger leurs sentiments et leurs devoirs. Absor
dont le but est le plus restreint : l’agitation que fait éprouver aux femmes une prétention plus naturelle, puisqu’elle tient
plus près à l’espoir d’être aimée ; l’agitation que fait éprouver aux femmes le besoin de plaire par les agréments de leur fig
le tableau le plus frappant des tourments de la vanité. Regardez une femme au milieu d’un bal, désirant d’être trouvée la pl
25 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XV. Mme la Mise de Blocqueville »
de, je ne vais pas volontiers, de ma propre impulsion, aux livres des femmes … Je suis si profondément convaincu de l’impossibi
lecture quelque petite fleur d’originalité qui voulait naître. Mais, femme en tout (les femmes le sont, toujours), elle a ét
tite fleur d’originalité qui voulait naître. Mais, femme en tout (les femmes le sont, toujours), elle a été tyrannisée par les
aint-Pétersbourg, du grand comte de Maistre ; mais c’est surtout deux femmes , — deux femmes de ce temps, dont Mme de Blocquevi
g, du grand comte de Maistre ; mais c’est surtout deux femmes, — deux femmes de ce temps, dont Mme de Blocqueville le plus imm
atement relève, Eugénie de Guérin et Mme Swetchine. Les succès de ces femmes ont dû l’empêcher de dormir… même sur ses lecture
ns le monde de de Blocqueville, — dans le monde des salons — ces deux femmes sont devenues populaires. Eugénie de Guérin surto
ez-le : pendant encore bien des années, comme le dirait Stendhal, les femmes tiquées d’écrire se grimeront devant leur glaces
nt à costumer des poupées les petites filles grandies qu’on nomme des femmes , elles ne costument point d’abstraction ; et sous
n, dans cette fatalité des portraits, imposés, de par la nature, à la femme , laquelle ne pense guère que quand elle se souvie
sus de sa robe de prêtre ? Lamennais, dans lequel l’imagination de la femme qui le peignait allumait, sur les débris des croy
ces, si on n’a pas lu ou du moins essayé de lire ce livre inouï d’une femme qu’on peut donner comme la plus sublime Cathos de
n le catholicisme féminisé qui affirme « que l’humanité perdue par la femme se surlèvera par la femme », le dernier mot d’un
qui affirme « que l’humanité perdue par la femme se surlèvera par la femme  », le dernier mot d’un catholicisme bas-bleu, qui
emain ; car le bas-bleuisme, en définitive, n’est que la vanité de la femme en révolte contre l’homme et l’ordre religieux et
gie au jasmin, plus parfumée et plus sentimentale qu’orthodoxe, d’une femme qui ne s’est pas faite dévote de peur de n’être r
pu rester charmante, sans se compromettre, en n’écrivant pas « que la femme pense plus loin que l’homme », par la plaisante r
qui en crève ; mais joindre à cet affreux bagage les frivolités de la femme , qui plaisent dans la femme et qui ne sont que de
à cet affreux bagage les frivolités de la femme, qui plaisent dans la femme et qui ne sont que des puérilités ridicules dans
nd ! Et tous les jours, il s’étend davantage ! Et la race entière des femmes en est menacée ! Et l’auteur des Soirées de la vi
il, la visée au génie et à l’âme ont fait des idées et du style d’une femme , d’esprit probablement, au début ; qui eut bien p
bandon dans toute sa vie ; qui sut sans aucun doute, comme les autres femmes de son monde, tourner joliment un billet, mais qu
n attrister, y aller regarder ce que le bas-bleuisme peut faire d’une femme qui fut spirituelle, et Parisienne et du faubourg
es traînes de la terre. La coquette et la modiste qui sont dans toute femme , c’est-à-dire la femme vraie, qui remonte toujour
La coquette et la modiste qui sont dans toute femme, c’est-à-dire la femme vraie, qui remonte toujours à la surface dans le
, j’ai honte d’être l’homme qu’il veut être, et je me sens devenir la femme qu’il n’est plus. Nous nous transposons. Et penda
me de Blocqueville a mis dans ses livres, comme un petit regain de la femme échappé au bas-bleu. Les hommes qui liront comme
ront-ils cette sensation étrange ?… Auront-ils comme moi envie d’être femme pour ne pas ressembler au monsieur que tout bas-b
pour ne pas ressembler au monsieur que tout bas-bleu veut être ?… Les femmes , en voyant tant de grimaces d’esprit enlaidissant
grâce voulue, tant de recherche et de gaucherie, en seront-elles plus femmes et garderont-elles leur second charmant petit sex
e sais et ce que je puis garantir, c’est l’ennui, pour hommes et pour femmes , qui tombera sur tout le monde comme une avalanch
n’importe dans quels livres ; mais, au moins, dans des livres que des femmes n’auront pas faits ! 16. Les Soirées de la vi
26 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »
Chapitre XX. Mme Gustave Haller21 I La femme qui a écrit ce roman débuta, il y a un ou deux an
us…, mais quand on prend du masque, on n’en saurait trop prendre. Une femme , se déguisant en homme, croit être moins reconnue
Critique qu’il faut séduire, et qui n’étant pas une Lucrèce, mais une femme des plus galantes, avait fait à l’auteur du Bluet
ique féminine des lettres, et dont les moindres billets sont pour les femmes des décorations qu’elles pendent au cou des livre
il ne s’agit plus uniquement d’amour, la seule chose à la portée des femmes , mais d’un bien autre sentiment qui les dépasse t
par un siècle lâche et myope, et qui croyait, en se regardant, que la femme peut tout ce que l’homme peut. Elle n’y a pas pen
vrai. Il faut le rappeler à ces dames, puisqu’elles l’oublient ; les femmes ne font rien toutes seules… et Mme Gustave Haller
ntre gens de différents sexes, exempte même de toute grossièreté. Une femme regarde toujours un homme comme un homme, et réci
omme comme un homme, et réciproquement, un homme regarde toujours une femme comme une femme. Cette liaison n’est ni passion,
mme, et réciproquement, un homme regarde toujours une femme comme une femme . Cette liaison n’est ni passion, ni amitié pure.
cette pauvre phrase qui, après avoir affirmé l’amitié entre homme et femme , la nie et en fait une classe à part ; cette phra
ucide, dans la tête, qui l’est très peu, de Mme Haller. Cet esprit de femme , d’une aimable faiblesse, n’était pas capable d’a
de son drame de cœur, comme dans la plupart des romans écrits par des femmes , n’ont ni physionomies, ni visages. Son héros, mi
ns cette agriculture. C’est là, comme on dit, le nœud de la pièce. La femme aimée par le petit Triptolème de Mme Haller, préf
lle. Choc de goûts, choc de destinées ! L’agriculteur n’épouse pas la femme , qu’il aime moins que sa charrue et se rejette à
ie la thèse absolument fausse, d’ailleurs, de l’amitié entre homme et femme . Pour qui a pratiqué la vie, ou qui l’a seulement
tié est un sentiment trop viril pour subsister jamais dans une âme de femme  ; et quand même, entre hommes, éclate cette chose
Venise sauvée, puisse en montrer toute la beauté et la grandeur. Une femme y périrait, tuée par le sujet même et aussi par s
ne femme y périrait, tuée par le sujet même et aussi par sa nature de femme , qui l’empêchera toujours de peindre ce qu’elle n
pas, je le traitai comme une chose légère et manquée… manquée par une femme , jolie peut-être, et qui, si elle est jolie, n’a
ritique se ruer aux compliments, selon leur usage, dès que la moindre femme écrit la moindre chose ; et elle, je la laissai a
s prétentions que le premier, Mme Gustave Haller n’est plus une jolie femme , qui a voulu changer de succès et qui a jeté, ave
vertu, selon elle, puisqu’il se sacrifie héroïquement à l’amant de sa femme et se tue pour, lui donner son lit. Franchement,
vertu du roman de Mme Gustave Haller est le contrepied du vice de la femme de La Fontaine, qui fait de l’œuf pondu le matin
piquée de la tarentule de la situation ! Se dérober, ce qui est bien femme , quand il faut aller de l’avant, voilà tout l’art
! Et elle n’a nullement honte de cela. Pourquoi se gênerait-elle ? La femme , à qui on permet tout, envoie, en riant, promener
se et qui fait saillir. Ce pouce-là n’est guère attaché à la main des femmes qui, pour la plupart sont, plus ou moins, de Peti
oïne de Vertu, très au-dessus du héros, comme dans tous les romans de femme , est aussi une vertu humaine ; mais si elle est h
ue le récit. Il ne s’y mêle jamais comme dans Mme de Staël, qui était femme et que je cite pour cette raison à Mme Haller, un
spirituellement et sans crainte de se déshonorer que « le style de la femme , c’était l’homme », mais je n’ai pas reconnu l’ho
qui a dû coûter immensément de peine à l’auteur. Hélas ! le sort des femmes qui se vouent au bas-bleuisme, c’est de se donner
Anglaise, avec la facilité et la souplesse alcibiadesques qu’ont les femmes à prendre une individualité et à la mettre à la p
27 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
dit plus tôt, — cette timidité bête qui fait qu’on est muet devant la femme qu’on aime, fait aussi qu’on renferme en soi ses
1800) Hokousaï écrit de nombreux contes et romans pour la lecture des femmes et des enfants : romans dans lesquels il fit lui-
universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l’homme, la femme , l’oiseau, le poisson, l’arbre, la fleur, le brin
e ventre, tandis qu’au milieu de ses complices enchaînés, sa mère, sa femme et ses enfants sont soumis à la torture, — sa mèr
ènes de la vie privée des animaux de Grandville. Une méchante vieille femme , au visage « aigre comme du vinaigre », surprenan
tire-d’aile dans une bousculade de peur. Mais, à côté de la méchante femme , il y a un bon ménage qui aimait ce moineau, et l
e femme, il y a un bon ménage qui aimait ce moineau, et le mari et la femme s’en vont criant dans les champs et les bois : « 
eprésente le lavage de l’enfant pauvre par le père, près du lit de la femme couchée, tandis que la planche, en contre-partie,
lointain, des lignes de paysages formant ainsi que des armoiries des femmes du Yoshiwara, tandis que le pauvre, qui est entré
habite, après avoir laissé une lettre qui met en larmes l’homme et la femme de la maison. En route, elle est attaquée par de
un album, montrant le Carnaval des rues du Yoshiwara où l’on voit des femmes théâtralement costumées et couronnées de chapeaux
e la grandeur de nos cartes à jouer. 1795 En 1795, des sourimonos de femmes mêlés à des sourimonos d’objets intimes, comme ce
us remarquables, deux longues bandes, sont une réunion d’hommes et de femmes sur ces tables-lits aux pieds plongeant dans la r
ms avec une branche fleurie de prunier ; des sourimonos où il y a une femme riant du kami Fokorokou auquel elle a mis une coc
ée sous le signe du serpent, un joli petit sourimono représentant une femme que la vue d’un serpent a fait tomber sur le dos,
. Puis des bandes de grands sourimonos où se voient des promenades de femmes dans la campagne. 1798 En 1798, de nombreux souri
n marchand de thé devant le temple d’Ouyéno à Yédo, avec un groupe de femmes et d’enfants ; des hommes et des femmes se déguis
éno à Yédo, avec un groupe de femmes et d’enfants ; des hommes et des femmes se déguisant en dieux et en déesses de l’Olympe j
e la Soumida, avec de tous petits personnages. Puis des sourimonos de femmes  : la cérémonie du thé Tchanoyu entre femmes ; deu
s. Puis des sourimonos de femmes : la cérémonie du thé Tchanoyu entre femmes  ; deux femmes lisant couchées à terre, l’une la t
urimonos de femmes : la cérémonie du thé Tchanoyu entre femmes ; deux femmes lisant couchées à terre, l’une la tête penchée su
e papier, l’autre lisant avec un joli mouvement de tête de côté, deux femmes roulées l’une sur l’autre sur le plancher, s’arra
e plancher, s’arrachant une lettre. Et, dans ces grands sourimonos de femmes de cette année et des années qui vont suivre, Hok
chaut, étonné de voir les Hollandais faire la traversée du Japon sans femmes , s’était persuadé que les moutons qu’ils avaient
la rouleuse de la soie et sa fabrication à la campagne. Une série de femmes en buste. Une série de petites femmes, à la grâce
ion à la campagne. Une série de femmes en buste. Une série de petites femmes , à la grâce tortillarde : une femme qui balaie la
s en buste. Une série de petites femmes, à la grâce tortillarde : une femme qui balaie la neige ; une femme qui debout plie u
femmes, à la grâce tortillarde : une femme qui balaie la neige ; une femme qui debout plie une étoffe de sa hauteur avec une
ourimonos : Les Sages des bambous, de vieux sages représentés par des femmes modernes. Une série de vingt-quatre sourimonos in
os intitulée : Piété filiale, parmi lesquels un charmant dessin d’une femme lavant, le haut du corps nu, et dont le torse est
la laveuse. Une série des douze mois de l’année, représentés par des femmes , où est un gracieux dessin de fillette japonaise
série intitulée : Huit Chambres, qui sont huit figurations de petites femmes dont l’une, le torse nu, fait sa toilette devant
n miroitier repassant sur une pierre un miroir de métal, à côté d’une femme dont le visage est reflété dans le miroir qu’elle
La récolte du thé dans un jardin. La visite chez un horticulteur. Des femmes regardant du pont Yeitaï, l’île Tsoukouda. Trois
iculteur. Des femmes regardant du pont Yeitaï, l’île Tsoukouda. Trois femmes dont l’une, à l’occasion du Jour de l’An, écrit s
utre peint un éventail, dont une troisième illustre une poésie. Trois femmes en train de plier et de repasser une robe en plum
s en hauteur intitulée : Une Paire de paravents. Une série de petites femmes modernes ayant à leurs pieds des vieillards histo
ards historiques d’autres siècles. Quelques planches représentant des femmes faisant jouer des marionnettes sur un petit théât
nt l’une représente Daïkokou faisant pleuvoir des pièces d’or sur une femme puisant de l’eau. Cette année, commencent à paraî
oises des princesses prises de curiosité mais ne se montrant pas. Des femmes dans un jardin, l’une s’éventant avec un écran, l
t avec un écran, l’autre poursuivant des papillons avec un filet. Des femmes donnant la liberté à des grues, le jour de l’anni
bas : dragon couché, toute fleurie de rose et de blanc. Un chapeau de femme en paille, au fond de crêpe rouge, laissé au mili
y a un juge, un chasseur, un renard et où, dans une des planches, la femme fait le renard avec ses mains rapprochées de sa f
de douze planches donnant un simulacre des scènes des rônins par des femmes et des enfants. Une série en l’honneur de la Lune
et des enfants. Une série en l’honneur de la Lune représentée par des femmes , et dans laquelle rien de plus gracieux que cette
r des femmes, et dans laquelle rien de plus gracieux que cette petite femme , la tête renversée en arrière et d’une main reten
n général sous la forme de jouets entre des mains d’élégantes petites femmes . Parmi les grandes planches : Une promenade de fe
égantes petites femmes. Parmi les grandes planches : Une promenade de femmes près d’un cours d’eau où sont entrés des enfants
nts dans la brume : des hommes porteurs d’instruments de travail, des femmes , des enfants. 1803 Une série de trente-six planc
Une autre série de cinq planches : Les Cinq Forces, figurées par des femmes . Une autre série de dix planches : Les Cinq Cheva
élégants : les cinq chevaliers élégants toujours représentés par des femmes . Une série de sept planches : Les Sept Komati, le
nuit, — c’était par un hiver très froid, — il fut gelé. Au Japon une femme et un homme ont la réputation d’être morts vierge
pon une femme et un homme ont la réputation d’être morts vierges : la femme c’est Komati, l’homme c’est Bénkéi. Parmi les gra
utes que, sous tous ces titres, ce sont toujours de petits dessins de femmes . Une série sans titre, et sans doute de dix, repr
femmes. Une série sans titre, et sans doute de dix, représentant les femmes de différentes classes : la femme de la noblesse,
ans doute de dix, représentant les femmes de différentes classes : la femme de la noblesse, la grande courtisane, la yotaka,
é remplit la tasse de thé d’un voyageur sur un banc ; à la porte, une femme à cheval et un garçonnet se rafraîchissant. La c
e, auquel un peintre peint l’oeil dans un attroupement d’hommes et de femmes . L’année 1804 est l’année où Hokousaï a publié un
nt voir sous la verdure fleurie la perspective de deux bateaux. Trois femmes agenouillées au bord d’une baie, le regard à la m
ant un kakémono, dont l’un regarde la peinture et l’autre regarde les femmes . Un Japonais dans une « Maison Verte » en train d
u du tonnerre se précipitant au milieu des éclairs dans le bain d’une femme à moitié déshabillée ; un lutteur ou un kami, don
in d’une femme à moitié déshabillée ; un lutteur ou un kami, dont une femme remplit de saké la coupe, une coupe grande comme
saké la coupe, une coupe grande comme un plat, tandis que deux autres femmes accroupies à ses pieds rient de sa grosse bedaine
ans une halte de repos et de contemplation. Il y a un groupe de trois femmes dont la tête penchée de l’une en dehors de la bal
euri, est à demi couché sur la barrière tandis qu’au bout du pont une femme cause avec une amie, les deux mains appuyées cont
ur où Hokousaï a représenté une collation dans la campagne, et où des femmes s’amusent à faire flotter sur un cours d’eau des
lié sur son dos par sa ceinture, tandis que dans le fond arrivent des femmes de la ville suivies d’un porteur. Des roses, des
aquarelle, avec le marron comme couleur dominante dans les robes des femmes . La même année Hokousaï publie, sous la signature
faisant, tour à tour, ridicules ou terribles. C’est dans l’effroi de femmes se cachant la figure, d’hommes couchés à terre, u
besicles jouant l’appareil visuel de la libellule ; c’est une tête de femme flottant sur l’eau, dont les épingles de la cheve
ntre devait toucher était déjà escomptée pour payer des dettes, et la femme d’Hokousaï lui reprochant de n’avoir pas cédé un
ient sauvé le ménage de la grande misère, Hokousaï laissant parler sa femme , après un long silence, lui disait qu’il ne se fa
cette impératrice ayant le goût du sang, faisant ouvrir le ventre des femmes enceintes, et que l’on voit à une fenêtre, regard
d’une remarquable douceur de couleur. Deux planches charmantes : une femme se coiffant accroupie à terre et tenant d’une mai
’elle peigne de l’autre, tout en se regardant dans un miroir ; et une femme faisant du filet, qui se retourne dans sa marche
Soirées, série de trois petits paysages animés par des promenades de femmes . Une grande vue panoramique des deux rives de la
sage évite aux enfants les épidémies. 3. Un coup de vent forçant deux femmes à ramener sur elles leurs robes enroulées dans un
le fond d’un bateau qu’il vient de construire. 7. Promenade de trois femmes de la société suivies d’un serviteur au bord de l
Japonais s’amusent à enfermer dans une petite cage de soie. 11. Deux femmes , suivies d’un serviteur porteur d’une plante et d
un petit pont sur lequel sèchent des bottes de paille de riz. 13. Une femme apportant une tasse de thé à un Japonais, jouissa
e de l’entrée d’un théâtre, avec les têtes de la foule d’hommes et de femmes rassemblés pour entendre le boniment des acteurs
es acteurs sur l’estrade. Des teinturières, cette composition de deux femmes coupées par une bande d’étoffe, qui a tenté succe
schamisén, la dernière du kokû (espèce de violon). Une planche d’une femme passant en barque sous un pont. Une planche d’une
planche d’une femme passant en barque sous un pont. Une planche d’une femme se promenant sur un bœuf, dans la province de Yén
un bœuf, dans la province de Yénoshima. Deux planches d’hommes et de femmes , la marée retirée, pêchant avec des paniers le po
iée se voile le visage dans les cérémonies du mariage. A Ohhashi, une femme , à demi couchée sur un grand banc, prend le frais
es de l’escorte d’un daïmio. Plus loin, à Shubino Matzou, d’élégantes femmes en bateau pêchent à la ligne, avec des hameçons e
re ses ailes à un marchand de plumes pour subvenir aux caprices de la femme , enfin tout à fait ruiné devient un vendeur de sa
casque porté par l’aïeul du shôgoun vivant, et une planche montre la femme du daïmio le montrant dans une caisse à Kôzouké,
pour l’inspecter. Dans cette entrevue Kôzouké devenait amoureux de la femme , écrivait une déclaration qu’elle traitait avec l
crivait une déclaration qu’elle traitait avec le mépris d’une honnête femme . De là sans doute la raison qui faisait mettre le
la mode dans ce temps, Hokousaï illustre deux volumes consacrés à la femme japonaise et la montrant saisie sur le vif, dans
cupe. La série commence par une planche vous donnant à voir une jeune femme penchée sur un papier qu’elle déroule et sur lequ
c le pinceau dont elle tient le bout dans sa bouche. Suivent d’autres femmes , l’une arrangeant sa chevelure avec ce gracieux m
s de recueillement amoureux, et des causeries sur l’amour, entre deux femmes penchées en dehors d’un balcon sur des arbustes e
étendues tout de leur long à terre, l’une contre l’autre, deux autres femmes réfléchissent, un moment silencieuses : l’une d’e
de quelqu’un, c’est le ramassement à la fois heureux et accablé de la femme que vient de quitter son amant. La même année par
représente la colline du temple Hatiman d’Ityaga, et l’on y voit deux femmes avec un enfant porteur d’un cerf-volant sur son d
seconde planche est une vue du quartier Horino-outi, que traverse une femme portée dans un kago sur le toit duquel est une br
pagnie d’un camarade, dont la titubation d’ivrognes fait sourire deux femmes  ; puis à Hongo, c’est un balayeur grotesque balay
t c’est sur la colline de Takata, d’où l’on voit le Fouzi-yama, trois femmes de la société, reconnaissables au rouleau de soie
ques. Le second volume nous montre dans une planche des hommes et des femmes que surprend une pluie d’orage à Ohkido, contre l
ou gracieuses pour s’en défendre ; dans une autre planche, des jeunes femmes sur une terrasse d’Atago, en contemplation du ver
iers de couleur à un bambou ; dans une autre planche à Foukagawa, une femme qui achète, à un marchand d’oiseaux et de poisson
à Zôshigaya ; une vue de la terrasse du temple à Akasaka où sont des femmes et des enfants ; une vue d’un paysage où un homme
iption dont une autre épreuve est tenue, séchant devant elle, par une femme . La femme qui peuple les promenades de ces trois
t une autre épreuve est tenue, séchant devant elle, par une femme. La femme qui peuple les promenades de ces trois livres, c’
mme. La femme qui peuple les promenades de ces trois livres, c’est la femme très reconnaissable que dessine l’artiste vers se
able que dessine l’artiste vers ses quarante ans, la gracieuse petite femme longuette, au haut échafaudage de la chevelure tr
étroite, s’évasant et se répandant en vagues à ses pieds : un type de femme élégant, fluet, gentillet, mais un peu mièvre. La
do, dont l’aîné est assassiné et que le cadet venge avec l’aide de sa femme et de la veuve de son frère. Un dessin plein de m
n de l’assassin passant, dans sa fuite précipitée, sur le corps d’une femme couchée qui le reconnaîtra. Une foule de péripét
n de son frère, arrive à une habitation mystérieuse où il retrouve la femme de son aîné, qui n’a pas cédé à l’assassin, toute
r un jugement de Dieu, devant un tribunal où, en champ clos, les deux femmes , soutenues par le cadet, combattent et tuent l’as
e d’Hokousaï offre la vue du village qu’habite Kasané. Kasané est une femme laide et mauvaise, tuée par son mari et dont l’es
aide et mauvaise, tuée par son mari et dont l’esprit hante la seconde femme de l’assassin : tel est le sujet du roman. Et, da
tel est le sujet du roman. Et, dans les images, c’est tout d’abord la femme du passé, la femme jalouse devenue une religieuse
roman. Et, dans les images, c’est tout d’abord la femme du passé, la femme jalouse devenue une religieuse, dont la légende a
s qui se contourne et se termine en un serpent, tandis que sa vilaine femme à la tête pareille à une calebasse brandit un écr
ou six ficelles. Une planche d’un grand effet est l’assassinat où la femme , jetée à l’eau, et se cramponnant des deux mains
on mari à coups de rame. Une autre planche curieuse montre la seconde femme se tuant par la souffrance qu’elle éprouve de la
femme se tuant par la souffrance qu’elle éprouve de la hantise de la femme assassinée : et, au moment où elle meurt, sort d’
la hante, sous la forme d’une fumée surmontée de la tête de la laide femme . Et la dernière planche étale, dans une grisaille
a, le guerrier Tadanobou, parti en campagne, a laissé à la maison une femme et un tout jeune enfant. Pendant la guerre, au mo
st resté reconnaissant au guerrier. Dans ce temps meurt assassinée la femme de Tadanobou. Or, le vieux renard qui a vécu mill
-bas, a le pouvoir de se changer en ce qu’il veut, se métamorphose en femme et va élever l’enfant de Tadanobou. Et une planch
l’enfant de Tadanobou. Et une planche ingénieuse d’Hokousaï montre la femme qu’est devenu le renard se regardant dans la rivi
À côté de ces bêtes sorties d’une réalité imaginative, des dessins de femmes , tantôt d’une délicatesse de rêve, comme cette lo
ssins de femmes, tantôt d’une délicatesse de rêve, comme cette longue femme dans sa robe blanche, avec le flottement autour d
a noire chevelure, tantôt d’une originalité gracieuse, comme ces deux femmes dans un coup de vent qui les courbe presque à ter
les dont quelques-unes passaient pour être habitées seulement par des femmes , et dont l’imagination de l’artiste a peut-être d
n de l’artiste a peut-être donné une habitante dans cette voluptueuse femme montée sur un bœuf, jouant d’une flûte où est pos
n, d’une grâce douloureuse, est une scène de torture représentant une femme suspendue en l’air, les bras attachés derrière le
pées par la montée ou la descente au premier plan d’un homme ou d’une femme dans un de ces escaliers aériens, — et c’est vrai
jours des images différentes ne se répétant pas. C’est la danse d’une femme au moment où, après s’être inclinée, elle se relè
nt huit victorieux, boit une coupe de saké que lui verse une élégante femme , et la légende de la gravure est celle-ci : Roshû
la barre de fer, Rotishin, le tueur de tigre, Boushô, et Itijôsei la femme forte, à côté de Kiumonirô Shishin, l’homme au co
  En 1808, Hokousaï illustre Yûriakou Onna Kiôkoun, L’Éducation d’une femme héroïque , un roman écrit par Ikkou sur une légen
u château du daïmiô Kitabataké, où l’une des planches vous montre une femme s’exerçant au maniement du sabre. La même année 1
ix volumes très chargé d’incidents, où il est question d’une méchante femme représentée dans un beau dessin, un sabre dans le
e dans les dents, des malheurs d’un garçon de marchand de saké, d’une femme possédée par un esprit, d’un papier volé à un sam
d’une fille sauvée par le fils de l’assassin des mains de la méchante femme , de tueries nombreuses, de la retrouvaille du pap
où il gèle , un roman de Tanéhiko en cinq volumes. La jalousie de la femme est un des sujets le plus souvent traités par le
la Conversion de l’esprit de Kasané, de Bakin, — de la jalousie d’une femme contre une rivale et de son assassinat par son ma
uillages et de fleurs. C’est donc, comme première planche, Osawa, la femme jalouse, qui se regarde dans un miroir, en un mou
elle voit d’avance. Puis une autre figuration de la jalousie de cette femme , sous la forme d’un monstre échevelé, un enfant a
mari Itoyé. Alors une autre planche, où le mari a mis à la torture sa femme qu’on voit battre des pieds dans sa souffrance et
obilise là où il y a un cadavre sous l’eau. Et l’esprit vengeur de la femme assassinée pénètre sous la forme d’un serpent dan
la chambre nuptiale où se trouve Itoyé avec sa nouvelle et charmante femme Ohana. Mais bientôt, dans un état de fureur étran
se profile sur le fond une longue galerie au travers de laquelle les femmes de l’intérieur se voient reflétées, sur les châss
’Onna-moji Nouyé Monogatari, L’Histoire de Nouyé écrite en lettres de femmes (en langue vulgaire), roman dont le texte est de
une légende du xie  siècle et où l’empereur Toba prend sur une de ses femmes un petit sabre avec lequel il croit qu’elle va l’
elle va l’assassiner. Alors des scènes de torture et la mort. Mais la femme est innocente et le sabre a été mis dans ses vête
ans leurs robes fleuries, pour l’homme de fleurs de cerisier, pour la femme de fleurs d’iris, et la gravure, qui traduit dans
ombés dans la misère et la détresse, recherche mêlée à l’action d’une femme méchante nommée Karaïto, mêlée à l’organisation d
u ménage Sankatou et Hanshiti, et finissant à Onono Otzou, la célèbre femme de lettres du xvie  siècle, qui a écrit au Japon
amie, n’éprouve plus que des malheurs depuis l’abatage de l’arbre. Sa femme Sankatsou est obligée de se faire chanteuse de la
r les places publiques, et ils tombent dans une telle misère, lui, sa femme et sa fille, la femme de lettres future, déjà gra
, et ils tombent dans une telle misère, lui, sa femme et sa fille, la femme de lettres future, déjà grandelette, que le malhe
icider, quand l’inspiration lui arrive de fabriquer des chignons pour femmes , — les Japonaises portant de faux cheveux tout co
description du camphrier, qui passe à la fabrication des chignons de femmes , se termine par une pièce de vers pour arrêter la
souris. Là, court à quatre pattes un squelette d’enfant, au milieu de femmes qui ont des mufles de bouledogues, deux ou trois
ant hors la bouche, toutes avec les deux petites mouches au front des femmes de la noblesse ; et cela sur des fonds de toile d
, quand apparaît providentiellement, dans le fond, le juge auquel une femme parle et innocente le condamné, qui va avoir sa g
ousie qui la dévore. Oui, la jalousie au Japon est signifiée, chez la femme , par des cornes au front. Térouté, battue dans la
première composition représente un dignitaire japonais tendant à une femme qui pleure, et qui a un enfant sous elle, une tig
qui a un enfant sous elle, une tige de magnolia, tendant à une autre femme qui sourit, et qui a un enfant sous elle, une bra
avortée, s’est sauvé au Japon, laissant en Chine, avec un enfant, la femme qui pleure, puis est devenu, grâce à sa science d
yer comme ambassadeur en Chine où, dans les recherches de sa première femme et de son fils, il a été reconnu comme l’ancien c
oman, qui est l’histoire du fils que l’ambassadeur chinois a eu de la femme japonaise, — roman où il y a, chez Bakin, la tent
sang mêlé de deux races, n’a pas l’énergie du caractère japonais. La femme japonaise est morte à la nouvelle de l’exécution
t une flèche, il ne songe pas à mourir et se met à la recherche de sa femme et de ses deux filles, en cette contrée pour le m
fille. L’officier met ses soldats à sa disposition pour rechercher sa femme et ses filles, recherche inutile et qui lui donne
es recherches infructueuses, il se décide à se remarier à une seconde femme et a une fille qui sera « l’Assiette cassée ». Al
. Et, sur le conseil du ministre, le voilà parti à la recherche de sa femme et de ses enfants, recherche qui dure trois ans.
ec celui-ci, qui lui a donné une lettre pour annoncer son retour à sa femme . Or les trois ans sont expirés, il est au bout du
occulte de la statue qui veut se venger. Et le jour où il arrive, la femme du Chinois a rêvé que son mari a été assassiné pa
l’assassin du mari. Le brigand apporte la lettre. Aucun doute. Et la femme et le serviteur se jettent sur lui et le tuent av
r vient d’être tué, le mari rentre chez lui et s’indigne de ce que sa femme et son serviteur ont égorgé un ami qu’il leur ava
teur ont égorgé un ami qu’il leur avait envoyé, et le serviteur et la femme , reconnaissant qu’ils ont été victimes d’un rêve,
r l’indignation du mari, — le serviteur que de s’ouvrir le ventre, la femme que de s’ouvrir la gorge. Mais ne voilà-t-il pas
ce que c’est lui qui a tué le brigand, après qu’il avait assassiné sa femme et son serviteur. À peine le ministre a-t-il pass
ncidents se précipitent dans le roman japonais, — qu’il rencontre une femme et deux jeunes filles demandant aux allants et ve
t de la main une maison où il y a un grand arbre. Ce sont la première femme et les filles du descendant chinois, renseignées
nage, dans tous les temples bouddhiques, et, de temple en temple, ces femmes ont été amenées au temple de Niô où la fiche dépo
supposé qu’il habitait dans le voisinage. Et la première parole de la femme au mari, est : « Tu es remarié, tu as une fille,
ri, est : « Tu es remarié, tu as une fille, il faut mettre ta seconde femme à la porte. » Il lui montre le cadavre de cette s
seconde femme à la porte. » Il lui montre le cadavre de cette seconde femme . Cette vue la radoucit, et elle consent à ce qu’i
ui « l’Assiette cassée ». Mais presque aussitôt il se fait chez cette femme , jusque-là très bonne, très excellente, une révol
en une très méchante créature, hantée qu’elle est par l’esprit de la femme chinoise du père de son mari, venant se venger de
e. Et cette méchanceté s’exerce à l’endroit de la fille de la seconde femme , qui était jolie, intelligente, et qui s’appelait
 l’Assiette cassée ». Et « l’Assiette cassée » pardonne à la première femme de son père ses mauvais traitements, sa méchancet
ente le couple Takasago, le type du vieux ménage parfait au Japon, la femme portant un balai pour balayer les aiguilles des p
de supplices de l’Enfer bouddhique ; une page entière d’attitudes de femmes en face d’une page d’attitudes d’hommes ; une pag
exprimable. Deux feuilles curieuses sont deux feuilles d’hommes et de femmes barbotant joyeusement, se soutenant dans l’eau av
es poissons à la main. La dernière planche représente un homme et une femme , gras à lard, aux bajoues tombantes, au ventre re
ion avec le ménage Takasago, le ménage de l’homme à la fourche, de la femme au balai. Le cinquième volume paraît, l’été de ce
d’étoffe brodée. En tête, la figuration de Waka-mousoubi-no-Kami, la femme qui a inventé les tissus faits avec les fibres du
faits avec les fibres du bois, et près d’elle la princesse Seiriô, la femme du roi, qui a eu l’idée de l’élevage de vers à so
geuse qui marche rapide à travers la campagne, se dirigeant vers deux femmes à la porte d’une habitation, au loin, au loin, c’
uvent. Plus loin encore, c’est le sensuel Kiyomori, en présence de la femme de Minamoto, une main sous la joue, tristement ré
famille dont il s’est emparé dans sa fuite et qui est composée de sa femme et de ses trois enfants. Mais, au moment d’ordonn
s. Mais, au moment d’ordonner leur mort, il a la curiosité de voir la femme de Minamoto et, soudainement séduit par sa beauté
le premier shôgoun de Kamakoura. Une autre composition : c’est Okané, femme , à la réputation d’une force herculéenne, qu’un m
ation de maître dessinateur des fantômes. Ce sont deux apparitions de femmes mortes. L’une, c’est Kasané, la femme laide, assa
s. Ce sont deux apparitions de femmes mortes. L’une, c’est Kasané, la femme laide, assassinée par son mari, qu’il représente
uettes, en ombres chinoises, d’épouvantables vieilles ; de figures de femmes devenues monstrueuses, à travers une loupe posée
enfance, le rire du bourgeois japonais, l’attention dédaigneuse de la femme , l’ahurissement d’un ami. Enfin la dernière planc
e a pour principal personnage Hidésato, le guerrier qui, trouvant une femme pleurant aux bords du lac Biwa, lui demandait la
rant aux bords du lac Biwa, lui demandait la cause de son chagrin. La femme qui était la reine du lac Biwa lui répondait que,
Hokousaï est intéressante. Dans le dessin de la reine de Biwa, de la femme d’Hidésato, de la fille d’Hidésato, l’amoureuse d
ur, à les varier et à ne plus toujours faire la même longuette petite femme de ses débuts. Dans l’œuvre d’Hokousaï, les femme
me longuette petite femme de ses débuts. Dans l’œuvre d’Hokousaï, les femmes de ces années ont une parenté avec les femmes de
l’œuvre d’Hokousaï, les femmes de ces années ont une parenté avec les femmes de Hokouba. En 1812, il n’illustre aucun livre. E
tre, Hokousaï dessine, près de deux pêcheurs au jupon de roseaux, une femme puisant dans un petit tonnelet, emmanché à un gra
ons en noir, avec de très délicates demi-teintes, comme lavées. Cette femme , la tête renversée, les deux mains s’étreignant a
eignant au bout de ses bras tendus dans un geste de désespoir : cette femme est la maîtresse d’un Japonais marié que vient tr
quitter, en lui exposant qu’elle est la ruine de son ménage : pauvre femme qui bientôt, ayant à subir les scènes de l’homme
scène d’une pièce du xviiie  siècle intitulée Ohana-Hanshiti, où deux femmes , deux apparentes amies, sont sommeillant l’une co
ux apparentes amies, sont sommeillant l’une contre l’autre ; l’une la femme d’un prince, l’autre sa maîtresse ; et il se trou
pièce qui serait, au dire des Japonais, une étude psychologique de la femme très intéressante. Une autre planche est la repré
emme très intéressante. Une autre planche est la représentation d’une femme de la campagne parlant à une courtisane qui pleur
vous montre un prêtre bouddhique devant un kakémono représentant une femme , et sa tête aux cheveux rebroussés et semblable à
igieux, est renvoyé de l’église et rencontre dans sa nouvelle vie une femme ressemblant à la femme du kakémono, qui dédaigne
l’église et rencontre dans sa nouvelle vie une femme ressemblant à la femme du kakémono, qui dédaigne son amour et le rend le
s, les crispations nerveuses, les affaissements, les désespoirs de la femme sont merveilleusement rendus avec toutes les grâc
le, pour voir exécuter le dessin, une foule de nobles, de manants, de femmes de toutes sortes, de vieillards, d’enfants. Dans
à l’état d’axiome ; où l’on n’entend jamais pleurer un enfant ; où la femme est la seule femme de l’Orient qui ait une nature
où l’on n’entend jamais pleurer un enfant ; où la femme est la seule femme de l’Orient qui ait une nature rieuse ; où la bat
lanche où un Japonais, dans un saut périlleux, passant par-dessus une femme lavant du linge, la trousse. Les yeux émerillonné
ù vous avez tout le détail de l’établissement, avec les hommes et les femmes à l’état de nudité dans les deux bains. Cette « M
nnant dans une planche, pour ainsi dire, la gaîté d’une habitation de femme noble, en ces légères constructions à jour toutes
rmat, les six impressions des six poètes qui sont : Onono Komati (une femme de la cour) ; Ariwara-no Narihira (un seigneur) ;
devant un chibatchi et une théière de thé, et entourés d’un cercle de femmes accroupies. Derrière eux, une petite pagode, avec
es marches du petit escalier, un moment déposé, l’argent reçu par les femmes , mais qu’elles reprennent bientôt après. Une gale
bientôt après. Une galerie où, à travers le jardin, on entrevoit des femmes faisant leur toilette. Une pièce où les femmes ne
rdin, on entrevoit des femmes faisant leur toilette. Une pièce où les femmes nettoient des plateaux de laque et enferment dans
n serpent ; une réunion de sept coqs, impression très originale ; une femme apportant une tasse de thé, — le tirage en noir d
s le fond le Fouzi-yama. 5. Un matin de neige à Ko-ishikawa (à Yédo). Femme indiquant, d’un kiosque, le Fouzi-yama. 6. Todo-n
ques rehauts d’encre de Chine. 15. La roue hydraulique de Ondén. Une femme , un baquet sous le bras, une autre en train de la
mps de neige. 22. Yoshida sur le Tôkaïdô. Maison de thé où hommes et femmes prennent du thé, fument, se reposent sur le banc
’air, de ces baisers bouche-à-bouche dévorateurs, de ces pâmoisons de femmes , la tête renversée à terre, la petite mort sur le
anche : sur les rochers verdis par des herbes marines, un corps nu de femme , évanoui dans le plaisir, sicut cadaver , à tel
 : sur les ondulations d’une étoffe de pourpre, le bas d’un ventre de femme , où s’est introduit un doigt de sa main, d’une ma
de Bouddha, voici le diseur de bonne aventure offrant de la rue à des femmes dans leur intérieur son petit faisceau de cinquan
itudes, la vérité des mouvements, l’attentionnement des hommes et des femmes à la chose qu’ils font, et la tranquillité calme
ui sert dans l’image qui la représente de parasol à un homme et à une femme . Et dans les trois volumes, mêlées aux planches r
armantes sont des sortes de culs-de-lampe, représentant celle-ci, une femme vue de dos à sa toilette qui se met une épingle d
iseaux, et à la fin, — au milieu des rires bruyants des hommes et des femmes , des sujets érotiques dignes de la Chambre secrèt
n livre qui est, pour ainsi dire, le manuel de cet art, mais pour les femmes , et sans aucun modèle obscène, paraissait sous ce
ente, à côté de boîtes de sables de différentes couleurs, deux jeunes femmes accroupies par terre devant un plateau : l’une, u
re, se détachant sur le bleu noir de la nuit. Une autre estampe : une femme ogresse, aux cheveux ressemblant à une crinière,
e tête d’enfant qu’elle a commencé à dévorer. Une autre estampe : une femme fantôme soulevant une moustiquaire où dort un som
fantôme soulevant une moustiquaire où dort un sommeil tranquille une femme , moitié à l’état de squelette, moitié à l’état an
arbres toutes remplies d’oiseaux roses. IX. Un bord de rivière où une femme à la clarté de la lune blanchit avec son garçonne
C’est l’illustration d’une poésie de Narihira sur le désespoir d’une femme quittée par son mari, et dont le battement désolé
un autre pays, son mari, lui était apporté comme un cri du cœur de sa femme . X. Un paysage couvert de neige où un poète chino
ncontrées seulement dans la collection Hayashi. Le premier mois. Deux femmes passant devant un temple suivies d’un serviteur p
de Kiôto, représentant la danse de nô où figurent deux hommes et une femme qui joue du tambourin. Signé : Hokousaï, fou de d
quatre hommes vus de dos et de face, et se terminant en bas par deux femmes dont l’une, les deux bras jetés derrière elle, av
e d’un format un peu plus grand que le format ordinaire des séries de femmes , et du faire le plus raffiné. Cette année étant
ésentant, sur le seuil d’une habitation, des objets de toilette à des femmes . La fête des poupées, avec une nombreuse expositi
Pays, pays imaginaires, dont une estampe vous montre : le Royaume des Femmes , où un certain jour de l’année, sous l’influence
ù un certain jour de l’année, sous l’influence d’un vent d’Ouest, les femmes deviennent enceintes, — et toutes sont tournées v
ce vent. Et, comme cette année 1806 est l’année du tigre, il y a des femmes qui portent des robes brodées de tigres. Parmi le
enfants qui luttent. Deux amoureux étendus l’un à côté de l’autre, la femme fumant une pipette. Des natures mortes : deux poi
t la devise est en blanc sur fond bleu, et à laquelle travaillent six femmes , dans de jolies poses : un étendard qui va être o
é lisant une lettre. 1816. Kintoki jouant avec des animaux. 1817. Des femmes habillées d’étoffes à damier le damier étant à la
La princesse Tamamo-no-mahé, le renard à neuf queues métamorphosé en femme et dont les neuf queues sont figurées par le gauf
par le gaufrage de l’impression dans la traîne de sa robe. 1829. Une femme à cheval sur un bœuf. 1835. Un pêcheur au bord de
lumes contiennent des dessins du meilleur temps d’Hokousaï : ainsi la femme chinoise dans le somptueux luxe de ses robes ; ai
haut. Et au milieu de ces paysages, de savantes études d’hommes et de femmes  ; l’étude des bûcherons attachés par le milieu du
. Hokousaï avait marié sa fille Omiyo, qu’il avait eue de sa première femme , avec le peintre Yanagawa Shighénobou. Du mariage
re tenir une boutique de poissons, et nous lui avons aussi trouvé une femme qui va arriver ici dans deux ou trois jours. Mais
nimaux par ses regards ; mais, lorsqu’il badinait, les enfants et les femmes riaient avec lui. » Oui, Hokousaï voulut dessine
le dessin. Et rien, dans les Étriers du soldat, que des hommes et des femmes sous l’armure. C’est l’impératrice Jingô, une têt
ce Yamatodaké qui vient de tuer le chef ennemi sous un déguisement de femme  ; c’est un général japonais blessé par une flèche
lus forte raison les peignes et autres objets de toilette servant aux femmes dont les caprices se plaisent au changement. Si j
ne, un cerf bramant, qui fait songer aux paysans à l’attente de leurs femmes . 6. Yakamoti. Un bateau à la forme de gondole, s
is. 19. Issé (une poétesse). Sur l’avance d’une petite terrasse, deux femmes regardant la campagne. 20. Motoyoshino Shinnô. U
. 50. Foujiwarano Yoshitaka. Établissement de bains où l’on voit des femmes en peignoir sur une terrasse d’où sort un jet de
r d’un temple sinthoïste. 71. Dainagon Tsounénobou. Fontaine où des femmes remplissent des baquets. 97. Gontûnagon Sada-iyé.
illustre le Yéhon Onna Imagawa, le Livre illustré de l’éducation des femmes . Dans les environs de l’année 1840, Hokousaï publ
les douze signes du zodiaque, les deux guerriers Kôméi et Schûsô, une femme sur un éléphant blanc, une cage de grues, une arm
l’artiste, paraît Rétsoujo Hiakouninshû, Cent pensées de cent fidèles femmes , dont les cent figures sont de Toyokouni, mais d
appelé le ton du sourire, Waraï-gouma, est employé sur la figure des femmes pour leur donner l’incarnat de la vie, et aussi e
gieux du sud de Sô)28 ; 2ºSeizen-in Hö-okou Miôju shin-nio, un nom de femme morte en 1828, qui pourrait être sa seconde femme
shin-nio, un nom de femme morte en 1828, qui pourrait être sa seconde femme  ; 3ºJô-oun Miôshin Shin-nio, un autre nom de femm
it être sa seconde femme ; 3ºJô-oun Miôshin Shin-nio, un autre nom de femme morte en 1821, qui serait celui d’une de ses fill
Hokousaï s’est marié deux fois, mais on ignore les noms de ses deux femmes  ; on ne sait pas même si la séparation avec chacu
e que le peintre vivait seul à partir de 52 ou 53 ans. De sa première femme Hokousaï avait eu un fils et deux filles. Le fils
nt mille ennuis à son père. Les filles, ce sont : Omiyo qui devint la femme de Yanagawa Shighénobou, le peintre, morte quelqu
ée d’un vrai talent de peintre, qui mourut toute jeune. De sa seconde femme Hokousaï eut également un fils et deux filles. L
ui fit l’illustration de Onna tchôhôki : un livre d’éducation pour la femme , qui traite de la civilité. Hokousaï avait deux f
ousaï représentant une terrible tempête nous montre Tatiwana-himé, la femme du prince Yamatodaké, se jetant dans la mer pour
e, représenté assis sur une chaise tournante, la tête penchée vers sa femme , et entouré de plus de vingt-quatre enfants. Un k
ux compositions font partie de la collection Hayashi.   « Le Lever. » Femme habillée d’une robe grise semée de fleurettes bla
e à dents en bois. Signé : Hokousaï. H. 114. — L. 44. « Le Coucher. » Femme qui va se coucher, en train de changer le papier
ession de M. Vever, et deux en possession de M. Monnet, paysagiste.   Femme lisant une pièce de théâtre, dans un mouvement de
la liseuse. Signé : Hokousaï. H. 119. — L. 51. Collection Hayashi.   Femme de profil tournée à droite, à la tête de face sur
Apparition de monstres. Une tête énorme, à côté d’une tête de vieille femme , au long cou d’un serpent, sortant d’une boîte. N
ombeaux, décorée de feuilles de nénuphar (un symbole bouddhique), une femme , d’une main appuyée sur un bâton, la tête envelop
heter : les seize autres représentant des cadavres en liquéfaction.   Femme habillée d’une robe à l’imitation d’une queue de
, Le Cahier de l’oreiller. Elle est représentée, ainsi que toutes les femmes de la noblesse dont sont sorties les poétesses, a
1798). H. 91. — L. 25. Shôki, en train de lire, derrière le dos d’une femme , la lettre qu’elle vient de recevoir. Même factur
elle. Signé : Manji à 88 ans. H. 18. — L. 15. Collection Bing.   Une femme versant du saké à un vieillard. Kakémono à la fin
s sa lettre : Fleur de Nakabashi. H. 90. — L. 33. Collection Gonse.   Femmes ramassant des coquillages et les portant dans un
agneux. Signé : Hokousaï Sôri. H. 105. — L. 42. Collection Gonse.   Femme sous une moustiquaire, agenouillée, et d’une main
iginale peinture où, dans la pénombre verdâtre de la moustiquaire, la femme en sa robe à fleurettes apparaît, ainsi que dans
œuf sur lequel est un abri en roseaux et que conduit par la bride une femme fumant sa pipette. Une aquarelle où, sur la massi
n Vever.   La poétesse Ono Komati, avec ses deux mouches au front des femmes de la noblesse et sa belle chevelure noire dépass
. — L. 32. Collection Haviland.   À demi abritée par un paravent, une femme en train de se coiffer, les deux mains élevées au
un kakémono, que le propriétaire considère comme un chef-d’œuvre. Une femme debout s’habillant et se regardant dans un miroir
ge. 5º Un village de la province de Mousashi au bord de l’eau. 6º Des femmes blanchissant du linge. 7º Le cours d’une rivière
ée au fini. Et la dernière aquarelle est une assemblée d’hommes et de femmes dans un salon. Ce makimono est signé : Koukoushin
signé. H. 27. — L. 42.   Dans la collection Bing. Une tête coupée de femme , entourée d’un serpent. Une encre de Chine très d
isant danser un pantin attaché par des fils à un écran. Des têtes de femmes publiées dans le Japon artistique. Pêcheur, un fe
n qui rend, à la fois, et l’élasticité et la rigidité du reptile. Une femme de profil, sur laquelle il y a un peu de bleu et
y a comme l’emportement d’un pinceau. Un groupement de poissons. Une femme surplombant un Téngou auquel elle indique quelque
auquel elle indique quelque chose de la main, dessin où la tête de la femme a une grâce voluptueuse indicible. Une tête de pr
es. Une belette guettant deux oiseaux perchés sur une branche. Quatre femmes couchées à terre, dans des allongements d’une élé
le. Une étude à l’aquarelle d’une tige de soleil. Un cerf couché. Une femme , avec, au bout du bras levé, une raquette. Une pr
Une femme, avec, au bout du bras levé, une raquette. Une promenade de femmes et d’enfants préparée pour la gravure, qui n’a pa
e, qui n’a pas la sécheresse habituelle de ces sortes de dessins. Une femme qui fait sa toilette devant un miroir où se voit
grand dessin librement jeté dans un trait représentant le viol d’une femme , prise entre les jambes d’un homme, le haut du co
riété des tonalités qui doivent dormir sous la couverte dernière. Une femme brandissant une branche de fleurs au-dessus d’un
. 40. — L. 120) représentant des vues de la Soumida. Dans l’une, deux femmes , aux robes soulevées par le vent, font des signes
re, c’est la marche, le long de la rivière, de cinq hommes et de deux femmes avec des enfants en promenade pour une partie de
au. Signé : Tame-ichi autrefois Hokousaï. Chez M. S. M. Samuel. Jeune femme portant une lanterne. Croquis à l’encre de Chine.
s premières pensées d’un peintre. Voici, dans un album, des études de femmes ressemblant à nos griffonnis à la plume et, à côt
emmes ressemblant à nos griffonnis à la plume et, à côté d’une petite femme à peine formulée, sa reprise au carreau en grand,
i de projets de titres de livres faits de kakémonos que déroulent des femmes , des enfants, Foukorokou et Yébisou. A la suite d
ées, un grand diptyque en couleur représentant un défilé d’hommes, de femmes , d’enfants, se promenant devant le temple d’Asako
t spirituels livres d’Hokkei sont : Foujin gwa zo shou, Portraits des femmes poètes du Japon, accompagnées d’un choix de leurs
. Gakoutei, l’admirable artiste des sourimonos, le dessinateur de la femme de l’aristocratie, de la femme à l’aspect sacerdo
e des sourimonos, le dessinateur de la femme de l’aristocratie, de la femme à l’aspect sacerdotal, et qui, dans un petit livr
quelquefois Shushunsaï. Il se reconnaît à la grâce contournée de ses femmes . M. Anderson donne comme son œuvre principale Hos
ivantes : 1º La carpe dans l’eau ; 2º Deux cigognes et deux pins ; 3º Femme en promenade, dans le format en hauteur, et dans
. Ounamoji Nouyé Monogatari, Le Conte sur Nouyé, écrit en lettres de femme . — Texte de Shakouyakoutei et dessins de Hokousaï
semblable historien, d’un peintre aussi parfaitement distingué de la femme , de l’oiseau, de la fleur et du paysage ! C’est e
28 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »
n venue — avec armes et bagages ! Elle a l’honneur (dit-on) d’être la femme d’un officier, et ses Ménages militaires semblent
teur Plon en annonce encore !! Quelle raide facilité ! Ah ! quand les femmes écrivent, c’est comme quand elles parlent ! Elles
qu’elle déborderait. Mes conseils de s’arrêter à temps, de rester la femme d’un ou deux livres, et non pas de devenir le bas
e ce soit une loi de la nature expansive de ces doux êtres : mais les femmes , même les plus contenues, deviennent incontinente
enciées (pour procéder plus tard à d’autres licences !), pourquoi les femmes , avec leur liquide et inépuisable faculté d’écrir
a pourtant, dans ce nain, quelque chose qui ne se trouve pas dans les femmes qui font le plus l’homme dans la littérature. Il
s étage, je le veux bien ! Mais c’était une puissance enfin comme les femmes n’en sauraient avoir — pas plus qu’elles n’ont le
istingué (ce n’est pas difficile), plus spirituel, plus délicat, plus femme  ; mais il ne feraient pas, ils sont incapables de
ce degré de médiocrité cultivée qui le constitue et qu’il faut qu’une femme ait pour être littéraire. Elle a de l’instruction
lit sur leurs titres, qui sont séduisants comme le visage d’une jolie femme qui serait sotte, ne sont ni meilleurs ni plus ma
it sotte, ne sont ni meilleurs ni plus mauvais que tous ces romans de femmes qui se ressemblent, comme les gravures de mode se
que Comédie humaine, et c’est ce vide énorme laissé par Balzac qu’une femme aujourd’hui a cru pouvoir combler ! L’a-t-elle vr
is elle avait le prurit du livre, dont elles sont toutes malades, les femmes du xixe  siècle ! Et comme elle ne se sentait pas
 siècle ! Et comme elle ne se sentait pas d’invention dans sa tête de femme , plus faible que puissante, elle a songé naturell
s romans qui s’appellent pourtant : Le Mariage du trésorier, les Deux Femmes du major, les Filles du colonel, etc… des amours
oint qui soient marqués de ce cachet qu’en attendait de cette main de femme d’officier. Il n’y a là que des amours et des mar
fficier. Il n’y a là que des amours et des mariages, comme toutes les femmes conçoivent le mariage et l’amour, dans tous les r
e Grandeur et Servitude militaires. J’ai trop pesé la petite main des femmes pour supposer qu’elles puissent jamais soulever l
te presque, avec cette incomparable légèreté de conscience qu’ont les femmes (beaucoup plus communistes qu’on ne croit), lorsq
mot de plus. Je me suis tenu à distance des détails de ces livres de femme , écrits comme ils sont pensés, et dans lesquels o
très appuyées, mais enfin !), un bas-bleu qui pourrait bien être une femme aimable après tout ; mais c’est un bas-bleu. Elle
t ; qu’avec de la pisciculture intellectuelle, on ferait des têtes de femme , des têtes d’homme, comme on fait des huîtres ; e
l’infériorité cérébrale que ces malhonnêtes d’hommes attribuent à la femme . Elle n’insiste pas, mais elle est vexée… Et puis
e Mme Claire de Chandeneux, pour jamais parler crûment du « droit des femmes  », cette crudité ! pour faire jamais partie de ce
c de Théophile Gautier, qui devait avoir des opinions turques sur les femmes , reproche à Molière ses Femmes savantes, et lui d
ait avoir des opinions turques sur les femmes, reproche à Molière ses Femmes savantes, et lui dit la plus grosse injure que lu
re à Molière, en l’intitulant : un bourgeois ! Voici que le droit des femmes devient, même pour les hommes d’État, une sérieus
ue les autres et dont le café était plus fort, qui a prétendu que les femmes avaient le droit (toujours des droits !) de dire
ême — par la lâcheté bien plus que par l’enthousiasme du temps. Cette femme absolument sans esprit, malgré son espèce de tale
succès. Elle ne s’est donnée, pour les avoir, que la peine d’être une femme . Le scandale de ses mœurs a ravi les jeunes feuil
le voilà vieux, — ressemble au vieux célibataire, qui souffre qu’une femme soit tout chez lui et s’y permette tout. Eh bien
29 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228
e grand fait du mariage qu’il croit la destinée la plus sublime de la femme , ce notable embarras qui a tant fait gauloiser l’
cations formidables ; et alors, moraliste appliqué exclusivement à la femme , il est devenu le Chesterfield de mademoiselle sa
disant sans biaiser à mademoiselle sa fille ses idées, à lui, sur les femmes et sur le gendre qui doit lui agréer, il trouvera
l s’est fourré de la poudre de riz quand il allait faire la cour à sa femme , mais qui finit toujours par redevenir l’autre me
ume « qu’il ne sera lu avec fruit que par les hommes d’honneur et les femmes honnêtes, mais que les sots ne le liront pas sans
chisme ordinaire de Nos Seigneurs les Évêques, mais par l’homme et la femme , lesquels sont, du reste, les dieux de ce temps h
d’Hegel sur toutes les coutures. « Tu ne sais pas ce que c’est qu’une femme , ma fille, — dit Weill, — et il faut qu’avant de
ier devant nous sa jeune enfant à la connaissance de l’homme et de la femme , — ces deux problèmes qui ont fait blanchir bien
st un moraliste qui ne croit point à la supériorité de l’homme sur la femme  : « Il faut qu’un homme soit bien sottement infat
té de l’homme, ne veut pas davantage de l’égalité de l’homme et de la femme . Ah ! bien oui ! Il veut la supériorité absolue d
et de la femme. Ah ! bien oui ! Il veut la supériorité absolue de la femme  : — sa supériorité morale, entendons-nous ! car W
ll est plus qu’un vert-galant, c’est un vertueux galant. Pour lui, la femme , mais fidèle ! est au-dessus de tout. En vain y a
renvoie à l’auteur la responsabilité de sa lumière : c’est que « une femme n’étant jamais pareille à l’homme, et autre chose
l’homme, et autre chose étant l’égalité, autre chose la disparité, la femme est psychiquement l’égale de l’homme, et physique
ette affirmation, à laquelle il tient bien davantage : c’est que « la femme mariée qui fait son devoir est supérieure à l’hom
ent disparaître et disparaissent devant la grandeur de la vertu de la femme  ». Weill, qui est fin comme M. Josse, passe tout
t dans le pas de la première bottine venue, il faut bien dire d’où la femme le lient et à qui ou à quoi elle doit le demander
les hommes ont violée partout par des lois particulières, malheur des femmes … » Or, c’est cette nature interrogée, cette physi
nnocente. On y voit, en effet (page 36), que « la concupiscence de la femme est illimitée ; (page 49) que les plaisirs de l’a
de l’amour, dès qu’ils ne sont plus légitimes, exposent l’homme et la femme à d’horribles maladies ; (page 36) que la femme i
xposent l’homme et la femme à d’horribles maladies ; (page 36) que la femme infidèle à un homme, par sa nature même n’est plu
moitié du vrai, par parenthèse, car le vrai tout entier c’est que la femme n’est, de nature, fidèle à aucun homme, et ne le
’oublie aucune des négations et des impossibilités de la nature de la femme  ; seulement, il oppose cette nature très positive
père, qu’elle « a voulu (elle, la grande Nature !) que l’idéal de la femme résidât dans sa fidélité à un seul homme », loi s
ce temps ! Le Dieu d’aucune religion n’est invoqué dans son livre. La femme toute seule, y est-il dit, voyant l’illimitation
ieu n’est pas de son ressort paternel, et ne lui semble pas, comme la femme mariée à un être de son espèce, « la véritable pr
u’il la fait naturelle ; — et faux en conception du rôle social de la femme , qui n’est plus qu’un rôle physiologique, car l’i
ous en souvenez : « Un pareil livre ne sera lu avec fruit que par des femmes honnêtes et des hommes d’honneur ! » Mais, fruit
mes honnêtes et des hommes d’honneur ! » Mais, fruit pour fruit, les femmes honnêtes et les hommes d’honneur aimeront mieux c
30 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Marie Desylles » pp. 323-339
d qui ne l’était pas, si les lettres de Réa Delcroix sont un roman de femme , je suis plus à l’aise pour les juger. Elles tomb
s’agit plus que d’un livre, et d’un de ces livres qui sont, chez les femmes , toujours plus ou moins inspirés par une vanité à
d’événements. En général, les romans écrits particulièrement par les femmes sont beaucoup plus faits par la mémoire qui se so
tyle qui est une flamme ! Et si, trop souvent, oui ! trop souvent, la femme d’esprit se mêle à la femme de cœur, en ces lettr
si, trop souvent, oui ! trop souvent, la femme d’esprit se mêle à la femme de cœur, en ces lettres aussi spirituelles — et c
les a écrites est plus brûlante, la tête aussi. Toute la nature de la femme de ces lettres-ci est plus ardemment passionnée.
s, avec les développements d’esprit et de passion de notre siècle. La femme , entraînée par son cœur, tombe ici de la hauteur
e dans l’amour et par l’amour, qui la rapproche de nos faiblesses, la femme de ces autres lettres sera peut-être encore trop
é… Hélas ! ce tableau de la Transfiguration de Raphaël que toutes les femmes refont quand elles aiment, mademoiselle de Condé
midi de son amour. En les ouvrant, on se trouve tout à coup en pleine femme , en pleine passion, et aussi en plein xixe  siècl
qu’avec la dernière âme humaine… Cette Réa Delcroix, c’est bien là la femme amoureuse au xixe  siècle, dans ce siècle où l’am
elle m’a fait trembler !… qu’un moment j’ai craint cette diablesse de femme d’esprit dont un poète a dit : Une femme d’espri
i craint cette diablesse de femme d’esprit dont un poète a dit : Une femme d’esprit est un diable en intrigue. Et pour ces
femme d’esprit est un diable en intrigue. Et pour ces diablesses de femmes -là, c’est une intrigue que l’amour ! J’ai craint
use éloquente rien de diabolique ni de bleu. J’ai bien compris qu’une femme , à une certaine hauteur d’éducation et de société
stence ne supprimait pas d’un seul coup, de sa baguette enchantée, la femme qui vivait intellectuellement avant l’amour. Ce q
e justesse qui est un éclair, allez ! le bas-bleu est bien loin de la femme qui a écrit, par exemple, comme moi je l’écrirais
de la femme qui a écrit, par exemple, comme moi je l’écrirais : « Les femmes doivent tout ignorer pour tout apprendre, et tout
l’écrirais encore : « Le génie et le talent ne sont pas à l’usage des femmes . Il leur faut perdre la faculté féminine, — ce qu
l’homme qu’elle aime — que les hommes ont la poésie de l’idéal et les femmes de la réalité ? Les uns créent et les autres conç
ce génie composé de grâce et de caresses, et elle n’a plus été qu’une femme . Une femme vraie ! revenue à sa nature et à la Na
mposé de grâce et de caresses, et elle n’a plus été qu’une femme. Une femme vraie ! revenue à sa nature et à la Nature ! ayan
— et c’est ainsi qu’elle a prouvé une fois de plus que le génie de la femme n’est que là où elle a mis le sien. III Que
la femme n’est que là où elle a mis le sien. III Quel livre de femme , en effet, — et de femme célèbre, — vaudrait en i
elle a mis le sien. III Quel livre de femme, en effet, — et de femme célèbre, — vaudrait en intérêt humain et palpitan
à côté de ces autres lettres, — clavier immense ! dans lesquelles la femme qui les a écrites semble avoir eu à son service t
aime. C’est madame de Staël qui a dit, je crois, au nom de toutes les femmes , que l’homme aimé d’elles est toujours l’Ange ext
é et ambulatoire ne dura que le temps de bouleverser et de blesser la femme qui lui avait tout donné, et qui ne pouvait plus
oublier, pour mieux comprendre sa sublimité, que Réa Delcroix est une femme de ce malheureux xixe  siècle, où l’on n’a plus q
référer le sien. Cependant ils ne rompirent pas ; mais elle, la noble femme , dut sentir qu’il se rompait quelque chose dans s
dorable, c’est l’enfant ! car elle a de l’enfance dans le cœur, cette femme spirituelle et qui pense. Pour la faire plus femm
ans le cœur, cette femme spirituelle et qui pense. Pour la faire plus femme encore, l’amour l’a faite une enfant… « Mettez vo
31 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96
une Aspasie, en effet. L’âme a son sexe, et M. Michelet n’est qu’une femme . Être juste, être grave, être digne, sont réellem
t qui est amusant, intellectuellement, n’a rien d’un homme. C’est une femme , charmante si l’on veut, même quand elle est perv
charmante si l’on veut, même quand elle est perverse, mais c’est une femme , et ce n’est pas nous qui avons inventé cette com
pas nous qui avons inventé cette comparaison de M. Michelet et de la femme . Ce sont les amants de son talent, car son talent
et de ses égarements aussi, de ses beaux désordres, comme on dit des femmes et des odes, et surtout et toujours de sa fascina
t sa haine au-dessus de la science ; coquet dans cette haine comme la femme que nous avons dit qu’il était ; artiste en bless
l’histoire entre ses mains, costume montré par la doublure. Comme la femme de Loth qui ne voyait que Sodome, M. Michelet ne
ançais ; et il dit à Rome et à l’Espagne le mot de bonne humeur de la femme légitime à la concubine étrangère : « Pour ce que
eindrait un tel résultat ?… Lorsque ce bel esprit de l’histoire, plus femme qu’homme, il est vrai, dans ses facultés, introdu
uze ans, on l’achetait, cette popularité. Le livre du Prêtre et de la Femme , ce placard d’un Orgon plus tartuffe que Tartuffe
es idées comme dans l’autre orgie, il n’y a rien comme ces natures de femmes lancées, pour aller plus loin que les hommes et j
e noble voile de veuve, le plus beau qu’après son voile de vierge une femme puisse jamais porter, il écrit sans rire les mots
onte toujours plus haut que la place d’où l’on était tombé ! Les Femmes de la Révolution [Le Pays, 8 juin 1854.] IX
lu et à faire son petit bruit immédiat, que d’écrire un livre sur les femmes … les femmes quelconques ? Que ce soient les femme
e son petit bruit immédiat, que d’écrire un livre sur les femmes… les femmes quelconques ? Que ce soient les femmes de telle s
e un livre sur les femmes… les femmes quelconques ? Que ce soient les femmes de telle société, de telle époque ou de telle aut
ou de telle autre dont on s’occupe et dont on jase, que ce soient les femmes de l’Antiquité ou du Moyen Âge, de la Renaissance
, de la Régence ou de la Révolution, peu importe ! mais que ce mot de femmes miroite dans le titre du livre qu’on publie, et l
e : que sur cette vieille terre du Vaudeville et de la galanterie, la femme continue d’être pour les hommes, malgré l’épaisse
cupations. M. Michelet sait donc à merveille de combien de bonnets de femmes se compose, en France, l’opinion publique. À son
ffligées, veuves de sa parole, qu’il a dédié l’ouvrage intitulé : les Femmes de la Révolution. Mais pourquoi les femmes de la
é l’ouvrage intitulé : les Femmes de la Révolution. Mais pourquoi les femmes de la Révolution ? Quand on s’appelle M. Michelet
e révolutionnaire, pourquoi l’inconséquence d’un livre intitulé : les Femmes de la Révolution ? Pourquoi les femmes, quand on
ence d’un livre intitulé : les Femmes de la Révolution ? Pourquoi les femmes , quand on ne croit pas même aux hommes de la Révo
l disait, — et avec raison, — ne s’incarner dans aucun homme, se fait femme aujourd’hui, et tout aussitôt, avec la piété d’un
de fétiches, le voilà qui se met à nous peindre ce multiple visage de femme sous lequel l’idée révolutionnaire lui apparaît,
livre, dit-il, c’est de ne pas remplir son titre. Il ne donne pas les femmes de la Révolution, mais quelques héroïnes, quelque
nne pas les femmes de la Révolution, mais quelques héroïnes, quelques femmes plus ou moins célèbres… Il dit telles vertus écla
nelle et à la défroque biographique, puisqu’il abordait un sujet (les femmes ) si cher aux imaginations françaises, on pouvait
idées fausses et à l’impénitence finale de certains partis. Mais les Femmes de la Révolution n’ont pas été destinées seulemen
bite, en ce moment, avec des airs vertueux et sensibles, dignes de la femme de l’apothicaire de Roméo ! Sans doute, il faut l
e sont précisément celles-là que nous voudrions lui voir rejeter. Les femmes qu’il expose… et propose à nos admirations n’ont
ncunes contre Mme de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée, vraie femme au fond sous ses airs grenadiers de virago, Amazo
Du reste, ce n’est point sur le compte de Mme Roland que l’auteur des Femmes de la Révolution augmente la somme des connaissan
des grands lieux communs de la Révolution française. La vie de cette femme est percée à jour. On pourrait peut-être l’éclair
blier la mort philosophique, sans confession, et le petit éloge de la femme de Marat, épousée devant le soleil et la nature,
de la femme de Marat, épousée devant le soleil et la nature, de cette femme dévouée dont l’histoire n’aurait jamais parlé san
helet. À côté de ces figures d’une gloire officielle, l’historien des Femmes de la Révolution nous en montre d’autres entourée
il est obligé de revenir à l’éloge et à la glorification en masse des Femmes de la Révolution, depuis les femmes du 6 octobre
t à la glorification en masse des Femmes de la Révolution, depuis les femmes du 6 octobre jusqu’aux dames jacobines (dames est
sait l’outrance de la pensée de l’écrivain qui a écrit le Prêtre, la Femme et la Famille ? Cet homme peut-il foncer d’une nu
nir au niveau de soi-même et de continuer l’auteur du Prêtre et de la Femme dans les Femmes de la Révolution ? M. Michelet n’
e soi-même et de continuer l’auteur du Prêtre et de la Femme dans les Femmes de la Révolution ? M. Michelet n’y a pas manqué,
a pas manqué, par ce côté-là, du moins, il n’a pas vieilli. Dans ses Femmes de la Révolution, il a retrouvé tout entière son
retrouvé tout entière son ancienne rage contre le prêtre à propos des femmes , près desquelles il le voit toujours, et qui fure
e nommer le P. Ventura, c’est presque au moment où l’on annonçait les Femmes de la Révolution que paraissaient les Femmes chré
nt où l’on annonçait les Femmes de la Révolution que paraissaient les Femmes chrétiennes du théologien-philosophe. Nous l’avou
nous faisions de tous les deux une grande et frappante antithèse. Les Femmes chrétiennes, les Héroïnes historiques du Christia
me, et il faut choisir ! Mais, encore une fois, nous avions rêvé. Les Femmes chrétiennes du P. Ventura ne sont pas le travail
de cette chaire française qu’il illustre de son talent étranger. Ses Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile, la Cha
u’il illustre de son talent étranger. Ses Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile, la Chananéenne, la femme malade, l
Femmes chrétiennes sont les femmes de l’Évangile, la Chananéenne, la femme malade, la fille de Jaïre, la femme adultère, la
de l’Évangile, la Chananéenne, la femme malade, la fille de Jaïre, la femme adultère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madel
veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les saintes femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de conver
a placés, c’est un enseignement qui fait du bien et qui redresse… Les Femmes de l’Évangile sont plus que de l’histoire, mais e
isme, elles peuvent démontrer, à ceux qui croiraient à l’héroïsme des femmes , là où le met M. Michelet, l’erreur profonde dans
toujours, — M. Michelet se préoccupe beaucoup, dans son histoire des Femmes de la Révolution, de la destinée future de la fem
son histoire des Femmes de la Révolution, de la destinée future de la femme , et nous vous dirons qu’à plus d’une page il n’es
n’est pas médiocrement embarrassé. Que seront et que doivent être les femmes dans la société de l’avenir ? Il y a un chapitre
Il y a un chapitre du livre, intitulé : « Chaque parti périt par les femmes  » ; un autre : « La réaction par les femmes dans
haque parti périt par les femmes » ; un autre : « La réaction par les femmes dans le demi-siècle qui suit la Révolution ». Ne
ande notion de la famille chrétienne, il ne sait plus que faire de la femme qu’il a tirée de la fonction sublime entre le pèr
s infiniment petits qui ont beaucoup parlé des nuances infinies de la femme et qui nous en ont compté les variétés sans les é
s de la Vierge avec de microscopiques instruments, il n’y a que trois femmes en nature humaine et en histoire : La femme de l’
ents, il n’y a que trois femmes en nature humaine et en histoire : La femme de l’Antiquité grecque, — car la matrone romaine,
tranche tant sur les mœurs antiques, n’est qu’une préfiguration de la femme chrétienne, — la femme de l’Évangile et la femme
urs antiques, n’est qu’une préfiguration de la femme chrétienne, — la femme de l’Évangile et la femme de la Renaissance, pire
préfiguration de la femme chrétienne, — la femme de l’Évangile et la femme de la Renaissance, pire, selon nous, que la femme
de l’Évangile et la femme de la Renaissance, pire, selon nous, que la femme de l’Antiquité, pire de toute la liberté chrétien
a si indignement abusé. En trois mots, voilà toute la question de la femme historique, et à ces trois termes nous défions d’
ons d’en ajouter un de plus ! Les héroïnes de M. Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne sont pas de vraies chrétiennes, t
ces femmes modernes qui ne sont pas de vraies chrétiennes, toutes ces femmes plus ou moins libres, avec les droits politiques
isait Mme de Staël, et qui est le deuil aussi de la vertu, toutes ces femmes , il ne faut pas s’y tromper, continuent les femme
vertu, toutes ces femmes, il ne faut pas s’y tromper, continuent les femmes de la Renaissance. Or, M. Michelet sait bien, au
usions de ce livre, le prouvent avec éloquence), que ce n’est pas aux femmes de la Renaissance qu’une société, qui fut chrétie
32 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
s devant vous, chastes étoiles, de ce que nous croyons une vertu. Une femme seule a pu écrire ce livre et s’en cacher. C’est
mérites où un homme n’en aurait mis qu’un. Nous aimons, nous, que les femmes aient de la pudeur contre le succès et la gloire,
s, depuis, ont fait tinter comme une clochette : « La gloire pour une femme est un deuil éclatant du bonheur. » Pour nous, c’
uretés dont nous voulons nous débarrasser. On est plus franc avec les femmes , quand on ne les regarde pas. Nous avons dit qu’à
son voile, on reconnaissait l’auteur des Horizons prochains pour une femme . À ses défauts et aux faiblesses de son livre, on
it pour telle encore, car elle y manque de ce qui manque à toutes les femmes , même à celles que le monde, toujours un peu sédu
même à celles que le monde, toujours un peu séduit quand il s’agit de femmes , appelle galamment des génies, je veux dire de fo
’auteur des Horizons prochains n’est pas plus littéraire qu’une autre femme qui écrit. Être original dans le sens profond du
son harmonie, voilà le signe de la virilité en littérature, et nulle femme ne l’a ni ne peut l’avoir. L’Histoire, sur ce poi
ues monstruosités en histoire, mais celle-là nous a été épargnée. Des femmes Homère, des femmes Sophocle, des femmes Shakspear
n histoire, mais celle-là nous a été épargnée. Des femmes Homère, des femmes Sophocle, des femmes Shakspeare, ne s’y rencontre
e-là nous a été épargnée. Des femmes Homère, des femmes Sophocle, des femmes Shakspeare, ne s’y rencontrent pas. Vous y trouve
e sublimes palpitations. Toujours Ève sortant du flanc d’un homme, la femme , cette réceptivité, comme ils disent en allemand,
homme, la femme, cette réceptivité, comme ils disent en allemand, la femme n’est jamais que la réverbération de quelque chos
jamais jusque-là on ne l’avait entendue. C’est la voix de cette autre femme qu’on appelle Michelet. L’auteur des Horizons pro
dorable chasteté de la chrétienne, c’est par l’âme enfin, l’âme de la femme , que l’auteur des Horizons prochains remporte sur
le voulant, elle a subi ou accepté pour son maître. Comme toutes les femmes qui, dans le domaine de l’esprit, autant que dans
e nous éternellement regrettée, elle a comme perdu sa personnalité de femme dans la profondeur de sa foi religieuse, et elle
e. Ils n’ont pas de composition. C’est un album dont la rêverie d’une femme tourne les feuilles ; c’est un appel, sans ordre,
l’effet qui résulte de tout cela va parfois, — malgré les ténuités de femme qui s’y mêlent, — jusqu’à la grandeur. Aussi, l’a
t le reste vous sera donné comme par surcroît. C’est l’histoire de la femme qui a écrit les Horizons prochains. Elle aime Die
ement touchée, nous avons dit le secret de celle qui l’a écrit. Cette femme ne décrit point pour écrire. Elle n’écrit pas pou
nt pour écrire. Elle n’écrit pas pour l’honneur que cela rapporte aux femmes  ; — à ses yeux, peut-être comme aux nôtres, un as
ns y applaudir et même y aider. D’ailleurs, nous l’avons déjà dit, la femme des Horizons prochains est une âme catholique qui
, qui touche et qui sait plaisanter, et qui doit cacher une charmante femme , supérieure de sa personne à son talent, quand il
eure plaisanterie ? Jamais, n’est-il pas vrai ? on ne croirait que la femme qui se moque ainsi du monde élégant avec une légè
e peut-elle rester protestante ? Ardente à Dieu, presque mystique, la femme des Horizons prochains n’en est pas moins de cet
iré, c’eût été de donner une idée, à peu près juste, de cette aimable femme qui quête aux cœurs au nom de sa foi ; de cette s
uis à la manière des livres littéraires, car le charme en vient de la femme et de la nature. L’auteur, nous l’avons vu plus f
que nous parvinrent ces Horizons prochains dont l’auteur, qui est une femme connue par d’autres écrits, a fait le meilleur de
nité éblouissante ! Eh bien ! ce que l’Église nous permet à nous, une femme qui n’est pas de notre communion, — une glaneuse
de pureté que splendide de sa splendeur même. La vision de la simple femme doit, à ce qu’il semble, étancher mieux que la cr
a foudre éteinte — avec son cœur — qu’elle aurait frappé. L’âme d’une femme , inférieure à la sienne par ce qu’on appelle le g
r l’âme du Dante la supériorité de la douleur et de l’amour. Oui, une femme dont nous ne savons pas l’histoire, et qui l’a ga
e à elle, meilleur et plus vrai ! VIII Car elle a osé, l’humble femme , repousser le ciel inventé par le Dante, de toute
ns lequel le Paradis du Dante ne tient pas plus, sous le regard de la femme , qui en veut un taillé à la mesure de son âme, qu
es de Mme de Gasparin, et vous aurez mesuré la distance qui sépare la femme pieuse de la philosophe, même pour le bien qu’ell
esole, le peintre de paradis. Ce n’est plus du naïf de moine, mais de femme  ; et que le sentiment qui anime tout cela, qui fé
vagabondent sur le terrain sans assiette de l’examen individuel, — la femme des Horizons célestes peut aberrer ou aller trop
opre à tout ce qu’il y a de plus grand, rien de plus peut-être que la femme la plus méritante du protestantisme contemporain,
l’ai déjà dit une première, fois, à propos des Horizons prochains, la femme qui écrivait ces choses où l’amour de Dieu s’élev
ture de ces Horizons célestes où l’amour déborde et submerge tout, la femme , la religieuse femme qui a écrit ceci, qu’a-t-ell
célestes où l’amour déborde et submerge tout, la femme, la religieuse femme qui a écrit ceci, qu’a-t-elle qui la sépare de no
33 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Goethe »
montrer le fond d’une âme qu’il a toujours beaucoup drapée, comme les femmes couvrent les épaules qu’elles n’ont pas. Enfin, e
l profond et littéraire, que le livre de Paul de Saint-Victor sur les Femmes de Goethe. Cette publication illustrée n’avait be
es qu’on pourrait appeler les Scholiastes de la médiocrité. Non ! les Femmes de Goethe ne sont pas un commentaire sur les femm
ocrité. Non ! les Femmes de Goethe ne sont pas un commentaire sur les femmes de Goethe, une classe faite, sur les beautés d’un
r est d’une autre race que ces sortes d’esprits et de talents, et ses Femmes de Goethe sont une création. Mais c’est ici que j
sante beauté de son talent, eût fait jamais ou songé même à faire les Femmes de Shakespeare. Il aurait publié le texte dans le
me celles de Balzac, quand l’idée viendra à un éditeur de publier les Femmes de Balzac. Celles-là sont trop bien faites pour q
autre que Shakespeare et que Balzac les fasse comme on peut faire les Femmes de Goethe, que Paul de Saint-Victor a faites… et
fond qu’on ne croit quand on l’appelle simplement par son titre : LES FEMMES DE GOETHE, par Paul de Saint Victor. III C
C’est que (du moins pour moi) il n’y a pas, à proprement parler, de femmes de Goethe ! C’est là une rêverie, une rêverie de
. On le croit plus puissant qu’il n’est réellement. Il n’y a point de femmes au pluriel dans Goethe. Il n’y en a qu’une. Excep
ermain qu’il fût ; — excepté donc Mignon, il n’y a dans Goethe qu’une femme unique, et c’est la femme allemande. Il n’y a que
té donc Mignon, il n’y a dans Goethe qu’une femme unique, et c’est la femme allemande. Il n’y a que celle-là qu’il eut toute
aire, Dorothée ou Ottilie, Lily ou Charlotte, c’est elle toujours, la femme allemande, avec la différence que mettent seuleme
a différence que mettent seulement en elle l’âge et l’embonpoint. Les femmes de Goethe ne varient que du gras au maigre ou du
ain. Bien avant d’être une créature géographique et topographique, la femme cependant est quelque chose ! Elle a déjà son ind
 ; car l’innocence a ses diableries ! Mais dans Goethe, rien de cette femme -là. Qu’elle soit ignorante ou cultivée, passionné
e-là. Qu’elle soit ignorante ou cultivée, passionnée ou vertueuse, la femme , chez lui, ce n’est jamais que l’éternelle candeu
traste avec nos faiseuses d’addition et de soustraction en amour ! La femme allemande, dans sa simplicité, dans son éternelle
lemande, dans sa simplicité, dans son éternelle facilité à croire, la femme allemande, née plus séduite que les autres femmes
acilité à croire, la femme allemande, née plus séduite que les autres femmes , et qui se rencontre aussi bien dans les ridicule
s romans et les drames du grand Goethe, voilà en une seule toutes les femmes de Goethe, dont Paul de Saint-Victor a fait, lui,
utes les femmes de Goethe, dont Paul de Saint-Victor a fait, lui, des femmes différentes, en exécutant sur le motif monotone d
hange aux plus habiles et leur faire croire que Goethe a mis dans ses femmes ce que lui, Saint-Victor, seul, y a vu ! C’est po
e l’auteur des Hommes et Dieux, il a trouvé dans Goethe des motifs de femme , dont il a fait ses femmes. Ce ne sont pas des fe
ieux, il a trouvé dans Goethe des motifs de femme, dont il a fait ses femmes . Ce ne sont pas des femmes apocryphes, eu ce sens
he des motifs de femme, dont il a fait ses femmes. Ce ne sont pas des femmes apocryphes, eu ce sens que c’est bien Goethe qui
oh ! », mais ce que je sais bien, c’est qu’il n’a jamais mis dans ses femmes (qu’il le crût ou non) tout l’esprit, pour parler
Saint-Victor, mais pour une raison meilleure et plus haute ; car les Femmes de Goethe ne sont pas, malgré leur titre, une tra
igines de Werther, par M. Armand Baschet [29 juillet 1855]. 23. Les Femmes de Goethe, par Paul de Saint-Victor [20 décembre
34 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes d’Amérique » pp. 95-110
Les Femmes d’Amérique Bellegarrigue, Les Femmes d’Amériqu
Les Femmes d’Amérique Bellegarrigue, Les Femmes d’Amérique. [Le Pays, 26 janvier 1855.] Si le n
e semble porter la marque de ces trois charmantes individualités. Les femmes dont il y est question, les Femmes d’Amérique 13,
ois charmantes individualités. Les femmes dont il y est question, les Femmes d’Amérique 13, n’y sont guères qu’un exemple à l’
on devait naturellement le croire d’après son titre, ce livre sur les femmes d’Amérique n’avait été que de l’observation consc
iter contre un daguerréotype impassible et cruel, qui nous montre les femmes de New-York ou de Philadelphie dans leur effroyab
ment le peintre, mais le philosophe, et quel philosophe ! À propos de femmes , il y joue pesamment aux axiomes sociaux, cette f
utade d’un poète, d’un hypocondriaque sublime, plus capricieux qu’une femme et qu’une nuée, on n’avait pas vu un esprit série
e exclusivement « la monnaie », et que toute la vie des hommes et des femmes pivote sur ce « tout-puissant écu », le seul axe
Encore une fois, il faut citer, pour qu’on nous croie : « La première femme , — dit dogmatiquement Bellegarrigue, page 88 de s
it dogmatiquement Bellegarrigue, page 88 de son volume, — la première femme qui échangea son célibat contre espèces a bien mé
finition : « Les Américaines — dit Bellegarrigue, page 8, — sont des femmes vivant en contemplation d’elles-mêmes, dédaignant
ne l’ont détournée des objets auxquels l’appliquent ordinairement les femmes d’Europe que pour se l’approprier, ce qui revient
tion dans elles-mêmes et se l’adjugent exclusivement, s’habituant, en femmes bien avisées et rigoureusement justes, à ne voir
si peu Américain que nous soyons, nous ne voudrions pas outrager les femmes d’Amérique d’un pareil éloge. En supposant que Be
serait curieux de savoir comment un tel éloge serait accepté par les femmes auxquelles on l’adresse, et par les hommes qui, d
tiemment qu’on les pose dans le monde et dans les sentiments de leurs femmes comme de simples éléments de rentes, eux si vite
rs en ceci… Vieilles momies qui avons du cœur, et qui voulons que nos femmes en aient, nous n’accepterions pas l’insolent élog
ou du concubinage légalisé, voilà, pour Bellegarrigue, l’honneur des femmes américaines. Voici pour les hommes, à présent ! L
cains, qui ne sont pas l’objet spécial du livre, l’auteur revient aux femmes d’Amérique ; car sans la femme, nous dit-il avec
pécial du livre, l’auteur revient aux femmes d’Amérique ; car sans la femme , nous dit-il avec une galanterie vraiment philoso
couper la queue de son chien dans son petit livre à outrance sur les Femmes d’Amérique. Mais son chien se moque de lui ; sa q
son livre est de 1853. Et qui en a parlé ?… Personne. Le peintre des Femmes d’Amérique est tout simplement un homme qui a lu
ique est un abus, et que l’adoration de l’homme par l’homme, ou de la femme par la femme, et la satisfaction de tous les beso
bus, et que l’adoration de l’homme par l’homme, ou de la femme par la femme , et la satisfaction de tous les besoins, n’import
liqué plus ou moins légèrement des idées faites à l’Amérique et à ses femmes , mais, lui qui parle de l’individualité, de sa gr
pas d’affirmer que si les choses, les hommes, et particulièrement les femmes , sont en Amérique ce que Bellegarrigue les représ
e : « Faire des écus et les employer à en faire d’autres, pour que la femme , cette lorette du concubinage légalisé, les dépen
35 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184
ns peur pour leur audace. Au regard de ceux qui vont au fond de cette femme , peut-être plus profonde qu’on ne croit, Marie-An
ent le portrait définitif, la toile historique irréprochable de cette femme , qui attendra longtemps un peintre digne d’elle.
rie-Antoinette ! Montrez tout ce que vous voudrez des ruines de cette femme , et la poignée de cheveux s’il vous en reste, de
ticulièrement de leur art, à ces historiens de la Vie, il y avait une femme qu’ils ont oubliée, un génie de femme qu’ils aura
riens de la Vie, il y avait une femme qu’ils ont oubliée, un génie de femme qu’ils auraient dû dégager et qu’ils n’ont pas vu
r l’Histoire autant qu’elle avait été calomniée. Eh bien, c’est cette femme et c’est ce génie que nous demanderons la permiss
ourbons resteront en tout Bourbons dans l’Histoire excepté en fait de femmes  ; mais par les femmes ils retournent à leur origi
out Bourbons dans l’Histoire excepté en fait de femmes ; mais par les femmes ils retournent à leur origine, ils ne sont plus q
en Europe ne le prévoyait mieux que la sage et pieuse Marie-Thérèse. Femme d’un grand sens, que la religion éclairait de ses
France, le service, l’amour, le salut de la France. Marie-Thérèse, la femme forte et prudente, qui mettait Dieu au-dessus des
» quand dix mille préjugés entassés ne font pas une preuve contre une femme , et que nous en avons un million pour elle ! Vous
 : « Je me suis dit que Louis XIV serait un peu étonné s’il voyait la femme de son arrière-successeur en habit de paysanne et
t compris que pour être la maîtresse triomphante, comme elle était la femme légitime et la Reine, il fallait d’abord chasser
ser d’être la vertu ; et ce jeu difficile et dangereux, que seule une femme pure et trempée dans le Styx de sa propre innocen
ureusement répulsive, que, Dieu merci ! elles n’atteignirent pas. Les femmes , elles, se connaissent en femmes ; elles ont le f
erci ! elles n’atteignirent pas. Les femmes, elles, se connaissent en femmes  ; elles ont le flair les unes des autres. La race
fut un déchaînement de fureur, d’atrocités et de perfidies, comme des femmes qui perdent le sceptre doivent en inventer. Certe
te de Louis XV, qui osa bien présenter madame Du Barry à la Dauphiné, femme de son fils, et l’insulte des Tricoteuses qui vou
ort l’Autrichienne, ils n’ont raconté que la Reine, mais pas assez la femme du Roi. Ils ont dit aussi, et parfois admirableme
ère de Douleur. Mais il importait encore plus peut-être de montrer la femme dans Marie-Antoinette, et la femme avant que le m
ncore plus peut-être de montrer la femme dans Marie-Antoinette, et la femme avant que le malheur, la prison et toutes les tor
t l’Épouse ! C’est le retour aux mœurs ! Avant d’être Reine, c’est la Femme  ! Et voilà ce que toute l’encre des Lauzun et des
le apparaît dans l’Histoire, Marie-Antoinette y représente toutes les femmes légitimes ; et quand la Révolution la frappe, ce
itimes ; et quand la Révolution la frappe, ce n’est pas seulement une femme , mais c’est le Droit même de la Femme qui tombe f
ppe, ce n’est pas seulement une femme, mais c’est le Droit même de la Femme qui tombe frappé et décapité avec elle ! 18. F
36 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295
ns peur pour leur audace. Au regard de ceux qui vont au fond de cette femme , peut-être plus profonde qu’on ne croit, Marie-An
ent le portrait définitif, la toile historique irréprochable de cette femme , qui attendra longtemps un peintre digne d’elle.
arie-Antoinette. Montrez tout ce que vous voudrez des ruines de cette femme , et la poignée de cheveux s’il vous en reste, de
ticulièrement de leur art, à ces historiens de la Vie, il y avait une femme qu’ils ont oubliée, un génie de femme, qu’ils aur
riens de la Vie, il y avait une femme qu’ils ont oubliée, un génie de femme , qu’ils auraient dû dégager, et qu’ils n’ont pas
’histoire, autant qu’elle avait été calomniée ! Eh bien ! c’est cette femme et c’est ce génie que nous demanderons la permiss
urbons resteront en tout Bourbons dans l’histoire, excepté en fait de femmes , mais par les femmes ils retournent à leur origin
out Bourbons dans l’histoire, excepté en fait de femmes, mais par les femmes ils retournent à leur origine, ils ne sont plus q
en Europe ne le prévoyait mieux que la sage et pieuse Marie-Thérèse. Femme d’un grand sens, que la religion éclairait de ses
rance, le service, l’amour, le salut de la France ! Marie-Thérèse, la femme forte et prudente, qui mettait Dieu au-dessus des
» quand dix mille préjugés entassés ne font pas une preuve contre une femme , et que nous en avons un million pour elle ! Vous
: « Je me suis dit que Louis XIV serait un peu étonné, s’il voyait la femme de son arrière-successeur en habit de paysanne et
compris que, pour être la maîtresse triomphante, comme elle était la femme légitime et la reine, il fallait d’abord chasser
ser d’être la vertu ; et ce jeu difficile et dangereux, que seule une femme pure et trempée dans le Styx de sa propre innocen
eureusement répulsive, que, Dieu merci, elles n’atteignirent pas. Les femmes , elles, se connaissent en femmes ; elles ont le f
merci, elles n’atteignirent pas. Les femmes, elles, se connaissent en femmes  ; elles ont le flair les unes des autres. La race
fut un déchaînement de fureur, d’atrocités et de perfidies, comme des femmes qui perdent le sceptre doivent en inventer ! Cert
sulte de Louis XV, qui osa bien présenter Mme Du Barry à la Dauphine, femme de son fils, et l’insulte des Tricoteuses qui vou
ort l’Autrichienne, ils n’ont raconté que la Reine, mais pas assez la femme du Roi. Ils ont dit aussi, et parfois admirableme
ère de Douleur. Mais il importait encore plus peut-être de montrer la femme dans Marie-Antoinette, et la femme avant que le m
ncore plus peut-être de montrer la femme dans Marie-Antoinette, et la femme avant que le malheur, la prison et toutes les tor
t l’Épouse ! C’est le retour aux mœurs ! Avant d’être Reine, c’est la Femme  ! et voilà ce que toute l’encre des Lauzun et des
le apparaît dans l’histoire, Marie-Antoinette y représente toutes les femmes légitimes ; et quand la Révolution la frappe, ce
itimes ; et quand la Révolution la frappe, ce n’est pas seulement une femme , mais c’est le Droit même de la Femme, qui tombe
ppe, ce n’est pas seulement une femme, mais c’est le Droit même de la Femme , qui tombe frappé et décapité avec elle !
37 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. (suite) »
re de poète et d’artiste, l’autre personne était une grande dame, une femme de qualité, et de ce qu’on appelle le faubourg Sa
êle, c’est assez. La conversation d’abord ne fut pas facile. La jeune femme ne se laissa pas aborder tout uniment et sans se
seuls mots à l’adresse de Michel : « Un des plus doux plaisirs d’une femme est de faire un regret » ; et ne fut-ce que plus
f et rapide qu’ils dérobent à leurs entours. Le piquant, c’est que la femme qui a fait ce premier pas si hasardé est une pers
uniquement du cœur et de l’esprit des personnages, et viendront de la femme en particulier. La femme est bien de sa date et a
l’esprit des personnages, et viendront de la femme en particulier. La femme est bien de sa date et aussi de sa condition : il
ns du carême. C’est une figure d’une grande vérité ; plus d’une jeune femme du faubourg Saint-Germain devait être ainsi vers
t qu’elle se reproche aussitôt et qu’elle voudrait retirer : « pauvre femme qui veut qu’on l’aime et que l’amour offense ! »
ez, dites-vous. — Eh bien ! vous le verrez. — Ce que vous êtes ? — La femme ravissante que j’ai vue ! n’est-ce pas ? que j’ai
upée. — La poupée n’a pas été sage. — Tous ces petits tourments d’une femme sont le bonheur d’un homme. » Il lui prêche l’in
: « Votre instinct, c’est le meilleur de vous. La pensée d’une jolie femme n’a jamais rien de mieux à faire que de s’humilie
loin : « Vous ne pouvez pas m’aimer encore, parce que vous êtes une femme , et que les femmes n’aiment pas ainsi pour un oui
pouvez pas m’aimer encore, parce que vous êtes une femme, et que les femmes n’aiment pas ainsi pour un oui, pour un non. Il f
. » Et, à un autre moment, il poétise sa pensée jusqu’à dire : « La femme qui donne le bonheur n’est qu’une femme, la femme
a pensée jusqu’à dire : « La femme qui donne le bonheur n’est qu’une femme , la femme qui donne le désir est une reine. » To
usqu’à dire : « La femme qui donne le bonheur n’est qu’une femme, la femme qui donne le désir est une reine. » Tout cela es
pour la faire souhaiter dans l’amour. On ne cesse de lui dire : Soyez femme , restez femme : elle vise à l’Ange. Il y a chez e
souhaiter dans l’amour. On ne cesse de lui dire : Soyez femme, restez femme  : elle vise à l’Ange. Il y a chez elle des restes
nsibilité, des curiosités de savoir je ne sais quoi. Ce type de jeune femme , à sa date, est parfaitement observé et dessiné,
leur font peur. » En général, Michel se fait peu d’illusion sur les femmes  ; il sait la vie, il sait ce que valent la plupar
alent la plupart du temps ces grandes défenses : « La parole chez les femmes est toujours un mensonge convenu ; on peut facile
e qu’elle dit et sur ce qu’elle oppose de résistance sincère : « tes femmes ont le semblant d’une chose dont vous avez la réa
II. Le désaccord au fond règne entre eux. Il voudrait transformer la femme du monde, lui ôter de ses préjugés et du factice
ntes en jeu. Michel, aussi, demande un peu trop ; il veut faire d’une femme plus qu’elle ne peut être, si elle n’est philosop
être, si elle n’est philosophe et Ninon ; mais alors ce n’est plus la femme , c’est la camarade et l’amie. Marie frissonnait à
le avec elle, où il entre mieux dans-ce qui peut atteindre un cœur de femme et le toucher. Il est question d’un voyage à deux
refuser à l’orgueil, si vous croyez descendre à mes yeux en devenant femme , simple et bonne : vous vous élevez au contraire 
ez : vous dites respect, vous entendez estime. On ne respecte pas une femme qu’on aime, on l’aime. L’amour est une démangeais
nge pas à vous et qui ne vous regarde pas. Vous êtes de ces reines de femmes dont le baiser honore. « Ne cherchez donc pas d’h
ous me réjouirez. » La maladie de 1834 agit sur cette imagination de femme  ; l’esprit aussi a ses modes. Elle a tout à la fo
rien » ; ou encore : « Tout ce qui est grand, est triste. » Elle est femme à dire : « Je vous aime de toutes les puissances
nos rapports, de cette soudaine et délicieuse intelligence… Mais les femmes ne veulent croire qu’à l’amour parlé ; il faut le
r qu’on a, c’est celui qu’on donne. » III. Le roman ne finit pas. La femme du monde a bien vite senti qu’elle avait affaire
n s’interdisant, selon sa promesse, de soulever le léger masque de la femme , a déposé le sien à un certain jour ; il s’est li
au dernier moment, « c’est qu’il faut toujours qu’un homme domine une femme , — par la force, par l’intelligence, par l’orguei
lui ; — et c’est pour cela, ajoute-t-il, qu’on n’aime jamais bien une femme qu’on ne comprend pas, qu’on craint de blesser en
saisit pas bien… Que voulez-vous qu’un homme fasse de l’orgueil d’une femme  ? » Elle l’a donc amené à douter insensiblement d
et du faux idéal qui flottait dans l’air à cette époque ; une de ces femmes qui, avec toutes leurs délicatesses, ont des séch
vulgaire, nous conduirait à étudier sous sa plume discrète une telle femme , une telle distinction maladive de la sensibilité
38 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XIII »
un cœur gangrené. Depuis quelques années déjà, l’auteur de l’Ami des femmes exerce la morale comme une chirurgie ; il lui prê
e vertu, c’est une vérité littéraire. Le voile ne se sépare pas de la femme  ; l’habillement fait partie de l’homme. Pas plus
est rendue, un peu tardivement, par M. de Cvgneroi, accompagné de sa femme , portant entre ses bras un enfant de trois mois,
ssoufflé qui suit les corvées faites à contre-cœur, et déclare que sa femme ne reverra jamais plus son ancienne maîtresse. Et
une chambre d’auberge, dévorer hâtivement le fruit défendu. Et cette femme , après tout, il ne se souvient point de l’avoir a
lter une ancienne maîtresse. C’est toujours une lâcheté de lapider la femme adultère ; mais que dire de l’homme qui l’a fait
ygneroi s’indigne ; un accès de jalousie posthume le prend pour cette femme qu’il se vantait, tout à l’heure, de n’avoir jama
end à la voir accablée d’humiliation, abîmée de honte ; il trouve une femme relevant, sous un petit front qui ne mugit plus,
a lui apporter, en devenant son mari. N’est-elle pas, après tout, une femme perdue par sa première faute ? Le vertige d’en ba
ait le fond de la pièce, et qui s’y étale dans toute sa hideur. Cette femme qu’il n’aimait pas tant qu’il l’a crue aimante et
d’autres. Subitement, sans vergogne, il propose à Lydie de quitter sa femme , d’abandonner son enfant, de fuir avec elle. Le r
t besoin d’être purifié. A peine Cygneroi a-t-il disparu que la jeune femme arrache son masque et fait explosion. C’est une c
resse est, pour lui, un charme enlevé. Mais, si Lydie est une honnête femme , qu’a-t-il donc besoin de l’enlever ? N’a-t-il pa
vive ; que les taches fassent, pour lui, partie de la séduction de la femme , comme elles font partie de la beauté de la bête,
e excitant. Othello, croyant aux mensonges d’Iago, n’en trouverait sa femme que plus désirable. Il se mettrait au lit avec De
et choquante ; mais Paul Forestier a, du moins, passionnément aimé la femme vers laquelle la jalousie le ramène. Le feu mal é
ure ; on le comprend en le condamnant. Ici, l’amant transi, devant la femme sincère et fidèle, ne dégèle et ne s’enflamme que
règle pour entrer dans l’exception dépravée. Comment admettre qu’une femme , délicate et fière, telle que madame de Morancé n
à débaucher son ancien amant du berceau de son enfant, des bras de sa femme . C’est donc pour soutenir une gageure ? Le jeu ne
poison. II. La Princesse Georges L’égalité de l’homme et de la femme devant l’adultère, le droit de mort donné à l’épo
mon âme ! » comme dit Othello de Shakespeare. Voilà pourquoi la noble femme se désespère et s’indigne. Voilà pourquoi, par un
fille à ses confidences. C’est que la princesse Georges n’est pas une femme ordinaire. Il y a de l’or et de l’acier dans ce c
e entre des malheurs sans issue, la princesse Georges ressemble à une femme qui, attaquée dans sa chambre, dans son lit, se r
maîtresse qu’il doit s’évader, en emportant deux millions volés à sa femme . Le notaire de la famille, auquel il vient de les
oups d’aiguilles, aux pieds de la statue de Minerve, par les honnêtes femmes de la ville d’Athènes. Les commérages des trois r
rimoine de M. de Fondette, un petit jeune homme affolé d’amour. Cette femme insatiable a la froideur du vampire. Absorbante e
a place, le rouage unique et presque fatal qui la fait mouvoir. Cette femme de marbre excite pourtant des passions effrénées 
i les écrase sous les roues de son char. Et, de fait, c’est moins une femme vivante qu’une idole, l’idole splendide et rigide
n’avoue rien, elle ne s’explique pas, elle n’essaye point, comme une femme vulgaire ferait à sa place, de balbutier d’inutil
hargée éclate de nouveau. Voici venir M. de Terremonde qui cherche sa femme . Tout à l’heure, on le comparait à un sanglier ;
cela ; toute à sa colère, elle lui répond qu’elle vient de chasser sa femme . « Et pourquoi ? » — Parce qu’il ne lui convient
sa femme. « Et pourquoi ? » — Parce qu’il ne lui convient pas que sa femme vienne, dans sa maison, chercher son amant. L’hom
végétera sans appui. Voilà tout ce que la société peut faire pour la femme délaissée qui veut rester pure. C’est bien ! elle
nerie ; il réplique par des éclats insultants aux supplications de sa femme  ; il étale devant elle ses grossiers transports,
nt de bonté, pas un mot d’affection ou de compassion pour l’admirable femme qui se traîne et s’humilie à ses pieds ! Et c’est
chambre, en saisissant un fusil. On croit qu’il va tuer l’amant de sa femme  ; il reparaît en secouant triomphalement un renar
sans lendemain et sans avenir. Quelle vie vont mener ce mari et cette femme remis à la chaîne, mais non réunis ? Séverine aur
39 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens II) Henry Fouquier »
de « réceptivité » que Proudhon attribue aux mieux douées d’entre les femmes . Et il a d’ailleurs, dans les moindres mouvements
ressort assez de ce qu’il écrit) en disant qu’il est grand « ami des femmes  », pour parler comme M. Dumas — avec plus d’aband
féminine et la férocité de certaines de ses rancunes (même contre des femmes ) — d’évoquer aussi des idées de stylet caché sous
péré et maître de soi. II M. Fouquier est surtout curieux de la femme . La femme est, en effet, ce qui tient, pour l’hom
ître de soi. II M. Fouquier est surtout curieux de la femme. La femme est, en effet, ce qui tient, pour l’homme, la plu
plus grande place en ce monde. Les chroniques de M. Fouquier sur les femmes , sur le mariage, sur l’amour, sont peut-être la p
de vanité ! Pour vous, don Juan touche au fat, et, dans son amour des femmes , entre la préoccupation des hommes. Mais c’est là
rimesautière de don Juan, quand son regard se croise avec celui d’une femme , qu’il voit désormais seule là où il s’est rencon
ns qui viennent du cœur et qui excusent et consolent les abandons des femmes . Le trait caractéristique de don Juan, c’est l’ém
t l’aimerait-on sans cela ? Le matérialiste brutal ferait horreur aux femmes  ; et c’est à l’idéaliste qu’elles pardonnent leur
ons que, quand il n’aime plus, c’est qu’il aime trop l’amour, dont la femme délaissée n’a pas su lui dire le dernier secret.
re ou Balzac), et la vie de l’homme qui dompte et asservit toutes les femmes qui se trouvent sur son chemin (Richelieu ou don
stinée n’est pas la moins glorieuse ni la moins enviable. Un amour de femme est au fond de presque toutes les vies humaines :
nt même ou le grand poète donnerait tout son génie pour l’amour d’une femme . A ces moments-là celui qui les a toutes ferait e
lle des poètes et des capitaines. Ce qu’il veut, lui, c’est jeter des femmes , le plus de femmes possible, toutes les femmes à
es capitaines. Ce qu’il veut, lui, c’est jeter des femmes, le plus de femmes possible, toutes les femmes à ses pieds. Et il le
, lui, c’est jeter des femmes, le plus de femmes possible, toutes les femmes à ses pieds. Et il les compte, et Leporello en ti
Il se sent le complice élu de la Nature éternelle. Les aime-t-il, ces femmes  ? Il le croit, il le voudrait. Il sent en lui que
propre pouvoir, et une obscure désespérance, de ne pouvoir aimer une femme , une seule, à jamais… Je reviens à M. Fouquier. C
qui donne son cœur pour un bouquet de roses est perdue, tandis qu’une femme mariée qui le donne par caprice — ou pour un brac
infinies. Je n’ai pas à vous dire son indulgence pour les fautes des femmes , à condition qu’il y ait de l’amour dans leur fai
les railleries vulgaires, ce qu’il y a de touchant dans l’amour, des femmes qui ont un peu dépassé l’âge de l’amour, des aman
-mêmes et sans se douter du sacrilège, mêlent à leur suprême amour de femme un sentiment d’équivoque maternité. Cela, c’est l
naît encore dans tout ce qu’il a écrit sur l’éducation et le rôle des femmes et les questions qui s’y rattachent. Il pense que
me que tout soit à sa place. Il raille ces maris qui délaissent leurs femmes pour devenir de vrais maris auprès des courtisane
iaux… » Volontiers il résoudrait tous les problèmes par l’amour de la femme . C’est une obsession charmante. Si ce néo-Grec, q
êtes symboliques de l’éternel amour ; il célébrera l’assomption de la femme , Eve ou Vénus anadyomène, et pleurera avec les be
âces et des jeux ; le courage même y serait un fruit de l’amour ; les femmes y inspireraient l’héroïsme dans la guerre, et ell
ement des affaires publiques. Si les hommes savaient encore aimer les femmes , si les femmes connaissaient leur rôle et s’y ten
res publiques. Si les hommes savaient encore aimer les femmes, si les femmes connaissaient leur rôle et s’y tenaient pour le r
fond, un peu des idées de Saint-Simon et d’Enfantin sur le rôle de la femme , moins le mysticisme et le galimatias. Et justeme
40 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »
ingts lettres retrouvées et publiées il se dégage une tête de vieille femme qui n’est pas celle de la marquise de Créqui des
t le ton aussi, ce costume intime, ce linge de corps de la pensée des femmes  ! La marquise des Mémoires a de l’éclat, de l’ima
dans son ambre pur. Malgré son fond de piété sincère, — la piété des femmes de l’ancien monde qui ne s’étaient pas enversaill
uis de Mirabeau, — elle a les haines et les mépris un peu altiers des femmes comme elle, à qui la Révolution a cassé sur la tê
souverainement raisonnable, de la marquise de Créquy des Lettres, une femme qu’il faut mettre entre Madame de Maintenon et Ma
cette aisance et ce non-appuyé, même quand on est profond, qu’ont les femmes qui ont vieilli dans la bonne compagnie, et qui f
e-Beuve, prenant trop pour un effet de vieillesse le sérieux de cette femme virile. L’auteur de Volupté a-t-il bien vu et pou
pouvait-il bien voir, sous son extérieur de grâce patricienne, cette femme qui répugne au pastel et qui méritait d’être pein
ération qui avait du sang de Faublas dans les veines, ç’avait été une femme pure devenue très franchement une dévote. De gala
ne dévote. De galanterie, elle n’en avait jamais eu, quand toutes les femmes osaient en compter par centaines. Sans beauté, ma
is que deux sentiments, et les plus mâles que pût éprouver un cœur de femme , deux amitiés pour deux hommes avancés dans la vi
uements, ni les dégoûts, ni les besoins mendiants de société de cette femme d’un esprit qui tenait tête à Voltaire et qui pér
le à cette réverbération de l’entourage qui brûle et comme toutes les femmes , sa sagesse haussait un peu l’épaule à l’enthousi
e de Madame de Staël. C’était elle qui disait crânement ce mot si peu femme  : « Il faut accroître, s’il se peut, son mépris p
e de Madame de Maintenon, un reflet adouci et diminué de cette grande femme . On dirait qu’elle a été élevée par elle à Saint-
lante et légère de son métal disparaît dans les eaux-fortes que cette femme manie. Le plus spirituel des sceptiques de ce siè
ptiques de ce siècle énervé, mais enfin sceptique, Sainte-Beuve, plus femme par de certaines sensibilités que la marquise de
par ce qui chassa d’Alembert de chez la marquise, quand cette chaste femme qui n’avait rien à expier se fit dévote ?… À cett
e qui se produisait tout à coup dans les mœurs et les élégances d’une femme . Alors on réformait le train de sa maison, on éte
avons gagné les lettres piquantes publiées par Sainte-Beuve. Si cette femme d’aperçu, et qui savait si nettement styler sa pe
Venise dans laquelle devrait nous apparaître Madame de Créqui, cette femme qui avait mis à tremper un esprit à la La Rochefo
ait cette injustice, que nous nous sommes permis de relever, pour une femme douée le plus des anciennes qualités françaises,
uvait seul l’écrire. En voyant s’éteindre, elles et leur langage, des femmes comme la marquise de Créqui et les sociétés auxqu
des femmes comme la marquise de Créqui et les sociétés auxquelles ces femmes appartenaient, l’auteur, trop attique lui-même po
les, et il s’est répondu que tout le temps « qu’il y aura partout une femme spirituelle douée de charme, à côté de l’aïeule s
aimables filles qui paraîtront presque ses sœurs, un cercle de jeunes femmes amies honnêtement enjouées… partout où il y aura
41 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre II. Mme Le Normand »
s, nous ne trouvâmes que la nièce. La correspondance de la délicieuse femme qui s’était fait pendant trente ans adorer vertue
our la mémoire d’un être charmant qui devait rester comme un idéal de femme dans nos esprits, d’un livre qui rabaissait évide
le fut une amie ! Les licornes sont plus communes qu’une amitié entre femmes , et Mme de Staël et Mme Récamier ajoutèrent ce ph
parlions au chapitre précédent, qui déshonorerait Mme de Staël comme femme d’esprit, si nous n’avions pas ses livres. Ô pare
que la dernière sotte peut écrire tout aussi bien que la première des femmes d’esprit. C’est comme se moucher et éternuer, cel
inne au Capitole pour que, quelque quarante ans après votre mort, une femme , un bas-bleu, dont le bleu n’est que la teinture
nt, Mme de Staël passe pour une des meilleures et des plus généreuses femmes qui aient jamais existé. Elle avait le cœur de ni
trouver cela bon, s’il vous plaît ?… Je sais tout ce qu’on doit à une femme — à une nièce — à une nièce d’amie — et à leurs i
des cœurs ! L’esprit peut y briller, mais il n’y commande pas, et les femmes seules peuvent prendre des amusettes pour des inf
ns ces lettres de Mme de Staël, qui la montrent aujourd’hui seulement femme du monde, et par le fait seul qu’elle n’y est que
e de Mme de Staël, cette flamme dans l’orage perpétuel, cette tête de femme à idées, cet être, qui était la vie, a pu écrire
e qu’un pâle souvenir de sa manière à elle, quand elle n’est plus une femme du monde, mais la femme éloquente que naturelleme
sa manière à elle, quand elle n’est plus une femme du monde, mais la femme éloquente que naturellement elle était ! — « On n
inte bleue littéraire qui est la gangrène, mortelle au sexe, chez les femmes . Seulement, disons-le en finissant, de toutes les
-être la seule dans laquelle le sexe n’ait pas péri ! Elle est restée femme . Elle a gardé tous les défauts ondoyants, inconsé
les défauts ondoyants, inconséquents, charmants et ensorcelants de la femme . Elle est inquiète, elle se décourage, elle crain
our se venger sans doute de ce qu’elle pouvait être sublime et rester femme , l’appelèrent hommasse, croyant ainsi la rapproch
gros traits que Gérard n’a pas craint de peindre, sentant bien que la femme , la femme idéale qui transforme et divinise tout,
s que Gérard n’a pas craint de peindre, sentant bien que la femme, la femme idéale qui transforme et divinise tout, se retrou
seulement pour s’attacher. Je suis sûr qu’elle montait mal à cheval… Femme avant tout, — après tout, — toujours femme, même
elle montait mal à cheval… Femme avant tout, — après tout, — toujours femme , même après sa gloire ! Sa gloire qu’elle eût don
r la beauté et pour le bonheur dans le mariage, la vraie gloire de la femme , les deux seules choses que les femmes doivent pr
mariage, la vraie gloire de la femme, les deux seules choses que les femmes doivent préférer à tout et qu’Ève eut dans son Pa
doivent préférer à tout et qu’Ève eut dans son Paradis ! Est-ce cette femme -là que Mme Le Normand nous a peinte ? Elle est al
évolution française et dans les Dix ans d’exil, Mme Le Normand, cette femme de salon, qui veut du salon, est entrée chez tout
42 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »
t si hardis même, que la Critique, obligée d’être plus pudique que la femme qui s’est faite, sans peur et sans honte, l’histo
dant. Il le faut pour une raison plus haute que la personnalité d’une femme qui dénoue sa ceinture aux confidences, — à des c
va nous servir au moins à quelque chose, en nous montrant ce que les femmes de l’ancienne société française sont en train de
e fait, il y a seulement vingt-cinq ans, ni le livre que voici, ni la femme qui l’a écrit, n’étaient possibles. Mme Sand, qui
!), Mme de Staël, dont pourtant est rudement férue Mme de Saman ! Les femmes de ces temps-là pouvaient avoir, comme les femmes
Mme de Saman ! Les femmes de ces temps-là pouvaient avoir, comme les femmes , du reste, de tous les temps, leurs faiblesses, l
ntenant. Tout est à peu près fini de la société forte qui forçait les femmes à rester chastes d’attitude, quand elles ne l’éta
ris, si elles sont mariées. Il y a, le croira-t-on jamais assez ? des femmes qui se vantent comme des hommes ; qui feraient vo
hommes qu’elles eurent, comme le maréchal de Richelieu, de toutes les femmes qu’il avait !…… Renversement des lois de ce monde
tes les femmes qu’il avait !…… Renversement des lois de ce monde, les femmes nous ont pris… même la fatuité ! Mais voici où le
et, il faut bien le dire, le cynisme que nous avions seuls et que les femmes veulent à présent partager avec nous, n’ont pas u
t une cause morale. Ils viennent surtout, d’une cause littéraire. Les femmes n’ont désappris la pudeur et la rougeur sainte, e
bleuisme, le fléau du temps qui vient de plus en plus sur nous, nulle femme , pas même les bergères, étendues sur l’herbe tend
use de ce désordre intellectuel qui a fait écrire sans horreur, à une femme , un livre comme celui que nous avons là sous les
lle avait le bonheur ou le malheur de les avoir. Si elle était restée femme comme elle était née, ses souvenirs n’auraient ja
de se vanter ! III Oui, se vanter — du fond de sa vieillesse de femme , — cet antre vide, — se vanter plus que d’avoir a
ires, cela ne devait-il pas suffire à l’inflammation de la tête d’une femme qui n’a jamais compris l’amour que comme Aspasie,
c leur père ! Voilà le crime, le vrai crime de cette révélation d’une femme qui peut braver l’ignominie pour son compte perso
de la braver pour le compte d’autrui ! Hélas ! il est évident qu’une femme ne peut pas avoir beaucoup de respect pour un hom
par volupté de ressouvenir et d’orgueil d’avoir été à lui !! Mais une femme de l’ancienne société française qui se vante aprè
se qui se vante après l’amour, comme les lâches après la guerre ! Une femme vantarde dans un pays où le mot de vantard est la
plains sincèrement, mon Dieu ! les maris, les fils ou les filles des femmes (si elles en ont) qui écrivent de ces livres-là !
43 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
 : « Ahmed, une fois marié, il ne faut pas laisser voir ta bague à ta femme . Sinon elle agira de telle façon que tu redeviend
 ». Ahmed s’est marié et un long espace de temps s’écoule sans que sa femme voie la bague. Elle sait seulement qu’il en a une
enlever l’anneau pour le ranger dans le coffre : il se couche avec sa femme et, quand il s’est endormi, la femme aperçoit la
le coffre : il se couche avec sa femme et, quand il s’est endormi, la femme aperçoit la bague. Elle la lui ôte et en fait cad
perçoit la bague. Elle la lui ôte et en fait cadeau à son kélé176. La femme dit au kélé : « J’ai entendu que cette bague fait
asser à cet endroit-là et jamais on n’a osé y risquer une pirogue. La femme a installé son kélé dans la case d’Ahmed. Le lend
a bague, lui reproche-t-elle, je t’ai recommandé de ne pas laisser ta femme s’en emparer : Maintenant il te faut rester ici t
ez porte close, mais cela ne fait rien ! vous entrerez quand même. La femme d’Ahmed va faire cette nuit ce qu’elle n’a pas en
innârou vient les prendre, lui et ses animaux, et les dépose entre la femme et le kélé. Le chat se place près du lit et le ch
hien devant la porte à l’intérieur de la case. Après avoir regardé la femme et le kélé, Ahmed sort doucement et va appeler se
lace où la guinnârou l’avait tout d’abord déposé. Pendant la nuit, la femme d’Ahmed cherche le kélé pour ce que l’on devine ;
e ; c’est Ahmed qu’elle touche et il fait des manières. Il refuse. La femme lui demande alors : « Pourquoi es-tu fâché aujour
 ? — Oh ! répond Ahmed, aujourd’hui je veux rester tranquille ». — La femme a beau lui demander pardon et insister pour qu’il
se prête à son désir. — « Non, dit-il, je ne le veux pas ». Alors la femme se fâche et se retourne de l’autre côté. Ils sont
si jusqu’à quatre heures du matin. A ce moment le kélé veut saisir la femme dans la même intention. Il pose sa main sur la po
ent va-t-on mettre à mort ces deux là ? » demande-t-il. Il appelle sa femme et lui dit : « Mon bengala avait beau être gros,
e tue, il faut que tu t’accouples avec lui devant tout le monde ». La femme et le kélé ont été bien forcés d’en passer par là
uis lors, et maintenant encore, les hommes ne doivent pas se fier aux femmes . Dubréka 1910. Conté par OUSMANN GUISSÉ. Interpré
44 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286
t depuis quelques années. La Messaline blonde appartient au cycle des femmes du second Empire dont Houssaye s’est fait l’histo
ait que le roman individuel. On faisait son roman sur un homme ou une femme , et c’était tout. On fouillait une passion. On me
qu’il aime tant. Mais voilà un roman multiple sur toute une espèce de femmes , et qui, malgré ses détails et son ampleur, vise
, en effet, n’est pas du tout une Messaline. Messaline est un type de femme très simple et très primitif, quoique appartenant
appartenant à une époque très corrompue et très compliquée. C’est la femme aux passions hystériques, au tempérament insatiab
se moquer de la majesté de l’Histoire, il s’est trouvé que ce type de femme bestialement ardent, que cet animal de volupté, —
is , — comme disait Tertullien, dans sa brutalité africaine, même des femmes qui n’étaient pas des Messalines ; il s’est trouv
ourtant dans sa hideuse vulgarité, a été un jour impératrice, et que, femme du maître du monde, elle a souvent quitté son lit
e Houssaye, nous conduit avec elle et ose nous la montrer. Ce type de femme , simple comme la bête, mais la bête malade et aff
orce, que de ce nom de Messaline qu’il a tué, comme nom, — car quelle femme voudrait le porter ? quelle mère voudrait le donn
e épouvantable épithète : la caractéristique immortelle de toutes les femmes aux passions physiques et aux mœurs débordées. Re
lle ne l’est pas. Qui sait ? peut-être voudrait-elle l’être ? car les femmes des époques corrompues (et nous n’avons pas la pr
ranger et bizarre, deux conditions de séduction essentielles pour les femmes françaises. Bizarre surtout. Quand on a, de par l
le droit d’être bizarre sans ridicule, cela est tout-puissant sur les femmes , parce que cela tourmente l’imagination par l’ine
se retire du jeu avant qu’il ait gagné la partie, ce qui est pour les femmes la seule façon de la gagner ; car, pour elles, re
’a doué comme une marraine-fée, lord Sommerson ne peut pas écrire une femme de plus sur sa liste, — s’il en fait une, comme e
ts et ne voit pas la fin dans les passions ou les fantaisies de cette femme . Mais, certainement, ni pour l’auteur, ni pour no
e sens et l’idée du roman. Il y est bien moins question du vice d’une femme que du vice du monde, qui est sa bêtise — sa bêti
ussaye dresse, sur le même plan et avec la même importance, une autre femme , brune celle-là, et qui, elle, va d’un trait au d
se, sans avoir l’air d’y toucher… La marquise de Neers est une de ces femmes qui ont en elles — comme tant de femmes, du reste
quise de Neers est une de ces femmes qui ont en elles — comme tant de femmes , du reste, — le diable de la contradiction. Péche
aline, — mais, au lieu de ce type brutal, il nous donne deux types de femmes , très raffinés et très modernes, mis en oppositio
s Messalines soient impossibles. Houssaye nous a seulement donné deux femmes de notre civilisation et de notre société. Madame
le catéchisme de la vertu à l’usage des bégueules du temps, hommes ou femmes  ; car les hommes parfois sont aussi de vieilles d
ue je signalerai quand je m’occuperai de son œuvre entière… Quant aux femmes qui ne tombent pas, et qui semblent nées tombées,
— comme s’il consacrait une couronne de chêne, comme madame Sand, aux femmes qui ressemblent aux héroïnes de ses livres… Eh bi
45 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
timent qui oppressait le cœur par l’impossibilité de l’exprimer ! Une femme dans ces temps affreux, dont nous avons vécu cont
emme dans ces temps affreux, dont nous avons vécu contemporains ; une femme condamnée à mort avec celui qu’elle aimait, laiss
eterre, un homme du plus rare mérite, uni depuis vingt-cinq ans à une femme digne de lui : un jour, en nous promenant ensembl
e ans, et nous aurions encore été bien heureux ! Ah ! oui, s’écria sa femme , ainsi même encore nous aurions été les plus heur
cruel des malheurs. La plupart des hommes, et même un grand nombre de femmes , n’ont aucune idée du sentiment tel que je viens
l’amour, tant d’attraits d’un tout autre genre prennent, ou chez les femmes par vanité, ou chez les hommes dans leur jeunesse
 ; il me reste à considérer ce qui nous regarde particulièrement. Oh, femmes  ! vous, les victimes du temple où l’on vous dit a
ent forcer d’obéir. Il est vrai, l’amour qu’elles inspirent donne aux femmes un moment de pouvoir absolu, mais c’est dans l’en
rable reprend son inévitable empire. L’amour est la seule passion des femmes  ; l’ambition, l’amour de la gloire même leur vont
uand l’existence est déjà finie. L’amour est l’histoire de la vie des femmes , c’est une épisode dans celle des hommes ; réputa
ation, honneur, estime, tout dépend de la conduite qu’à cet égard les femmes ont tenue, tandis que les lois de la moralité mêm
de injuste, semblent suspendues dans les rapports des hommes avec les femmes  ; ils peuvent passer pour bons, et leur avoir cau
ur vrais, et les avoir trompées : enfin, ils peuvent avoir reçu d’une femme les services, les marques de dévouement qui liera
e montrait capable de les oublier ; ils peuvent les avoir reçus d’une femme , et se dégager de tout, en attribuant tout à l’am
nnoncer dans les liaisons du cœur la délicatesse de principes, qu’une femme se croirait obligée d’affecter si elle ne l’éprou
e ces intervalles passagers, on se séparera pour toujours. Enfin, les femmes sont liées par les relations du cœur, et les homm
magination soit excitée par l’inquiétude, et les hommes sont sûrs des femmes , par des raisons même étrangères, à l’opinion qu’
nature l’a fait pour régner, plus il aime à trouver d’obstacles : les femmes , au contraire, se défiant d’un empire sans fondem
tion ; c’est donc presque une conséquence de cet ordre fatal, que les femmes détachent en se livrant, et perdent par l’excès m
détachent à la longue tout ce qui leur serait inférieur. Et comme les femmes ont besoin d’admirer ce qu’elles aiment, les homm
ur, se fait à peine sentir dans la situation des hommes vis-à-vis des femmes  : celle qui leur serait infidèle, s’avilit en les
ur est guéri par le mépris : la fierté vient encore aggraver dans une femme les malheurs de l’amour ; c’est le sentiment qui
ette des poisons. Le don de soi, ce sacrifice si grand aux yeux d’une femme , doit se changer en remord, en souvenir de honte,
consolés par chaque pensée qui les attire vers un nouvel avenir ; les femmes sont replongées dans le désespoir, par toutes les
isons qui multiplient l’étendue d’un tel malheur. Il peut exister des femmes dont le cœur ait perdu sa délicatesse ; elles son
t étrangère à cette époque, chaque instant y rattache le souvenir des femmes  ; l’imagination des hommes a tout conquis en étan
; l’imagination des hommes a tout conquis en étant aimé ; le cœur des femmes est inépuisable en regrets, les hommes ont un but
un but dans l’amour, la durée de ce sentiment est le seul bonheur des femmes . Les hommes, enfin, sont aimés parce qu’ils aimen
r des femmes. Les hommes, enfin, sont aimés parce qu’ils aiment ; les femmes doivent craindre à chaque mouvement qu’elles épro
Ce n’est pas en renonçant au sort que la société leur a fixé, que les femmes peuvent échapper au malheur ; c’est la nature qui
qui puisse donner à la vertu même des instants de mélancolie, quelle femme , toutefois, quand l’époque des passions est passé
46 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
nveloppant pour l’individu, la situation relative de l’homme et de la femme . Cela revient à rechercher la conception que les
re galant à l’excès, qu’il ait même fait une lourde satire contre les femmes , il écrit : Bientôt l’amour, fertile en tendres
d’hommes se sont modelés sur Saint-Preux ou sur don Juan ! Combien de femmes ont aspiré à être des Elvires ou des Lélias ! L’h
tement par son ordre. C’est une martyre de l’obéissance conjugale. La femme de Guillaume au court nez, dame Guibourg, est un
asin pour mieux leur échapper, se présente aux portes de la ville. Sa femme le regarde du haut d’une tour et elle refuse de f
rt. Il se jette sur les cavaliers, les disperse et alors seulement sa femme daigne le reconnaître et le laisser entrer dans l
r entrer dans la ville avec tous les honneurs qui lui sont dus. Si la femme joue ainsi parfois un rôle brillant ou touchant,
ore humble et secondaire. Dans un autre poème (Garin le Loherain), la femme du roi Pépin voulant se mêler de lui donner un co
a, toute saignante, méditer ce rappel au silence et à la modestie. La femme nous apparaît ainsi soumise à son mari, traitée a
e et dévouée. Tout autre est, vers la même époque, la condition de la femme , et par conséquent, le rôle de l’amour, dans le m
ur, dans le midi de la France. Là le respect, la courtoisie envers la femme sont les premiers devoirs d’un chevalier. — Il do
une autre maxime du temps, qui sert loyalement sa dame est sauvé. La femme noble, au pays des troubadours, est véritablement
idence de l’amour Que coquette trouve un volage. Eh bien ! que toute femme à son gré puisse être la rose et tout homme le pa
rose et tout homme le papillon, voilà, selon beaucoup d’hommes et de femmes de cette époque, le vœu même de la nature. Le mar
uel est ce préjugé, d’ailleurs combattu par l’auteur85 ? C’est qu’une femme ne saurait décemment aimer son mari et qu’un mari
r son mari et qu’un mari ne doit pas avoir le mauvais goût d’aimer sa femme . C’est, en un mot, la théorie (correspondant à la
s qui se rapportent à ce sujet si grave : l’union de l’homme et de la femme . Mais elles ont été si souvent étudiées qu’il ser
être de ces métamorphoses, et la principale, c’est la condition de la femme dans la famille et dans la société. La prépondéra
donnée. Tout cela se reflète dans les œuvres contemporaines : car les femmes exercent toujours une triple action, comme partie
t jalousement. Un bon historien devrait distinguer des époques où les femmes sont viriles, d’autres où les hommes sont féminin
nt toujours côte à côte dans une société. Regardons une époque où les femmes se virilisent, où elles secouent le joug des trad
soit à cet égard aussi remarquable que la minorité de Louis XIV. Les femmes , durant les années troublées de la Fronde86, sont
e manque pas en ce temps-là, comme dit quelque part, Fontenelle, « de femmes qui valent des hommes ». Quels rapports maintenan
précieuses, font profession de ne vivre que pour l’amour. Comment les femmes , à force d’être logées au ciel empyrée et transfo
es héroïnes. Rodogune, sa pièce favorite, n’est qu’un duel entre deux femmes qui toutes deux commandent un crime atroce ; l’un
er que les écrivains ne furent pas innocents de la haute idée que les femmes d’alors se firent de leurs prérogatives et du rôl
assurance et de fermeté mâle ; et l’on comprend, que les Sévigné, les femmes qui avaient été jeunes dans l’époque tumultueuse
ons du théâtre pour entrer chez les précieuses, la souveraineté de la femme est article de foi à l’hôtel de Rambouillet comme
isfaite de mon sexe ! » Or, pourquoi ce mécontentement ? C’est que la femme est toujours esclave, esclave de ses parents, esc
n voulait analyser dans les œuvres du temps la multiple influence des femmes , il faudrait noter d’abord le grand nombre de fem
le influence des femmes, il faudrait noter d’abord le grand nombre de femmes écrivains qui se sont alors révélées et formées,
attachant une attention scrupuleuse aux dates, les types nouveaux de femmes qui surgissent soit au théâtre soit dans le roman
causeries et les discussions du monde. Toutefois ces époques où les femmes se ruent dans les activités d’ordinaire dévolues
ins féminin. Aussi faut-il considérer les moments où la puissance des femmes s’exerce de façon moins bruyante, mais plus profo
toujours courant et gambadant : « C’est que sous les rois ce sont les femmes qui gouvernent, et ce sont les hommes sous les re
r un seul dans la salle de spectacle. Cette action permanente que les femmes exercent ainsi, même sans y tâcher, explique bien
été infiniment moins favorable aux mères. Ce sont le plus souvent des femmes revêches, acariâtres, impérieuses, de vraies bell
ciait guère d’observer et de peindre les petits hommes et les petites femmes . Qui donc prenait la peine d’écrire pour eux ? Le
vaient point passer pour des livres d’agrément. Quand un homme ou une femme écrivait ses Mémoires, il ou elle passait avec un
rs. De siècle en siècle, les valets et les servantes, tout comme les femmes , s’élèvent vers un état de mieux-être ; ils conqu
liée dans la Nouvelle Revue du 1er septembre 1888 sous ce titre : Les femmes de la Fronde. 87. Saint-Simon. Ch ix p. 197. Éd
87. Saint-Simon. Ch ix p. 197. Édition Chéruel. 88. Voir l’École des femmes et l’École des maris. 89. Le paysan parvenu.
an parvenu. 90. Le jeu de l’amour et du hasard. 91. L’École des femmes . 92. La mère confidente. 93. Maître Guérin.
47 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »
é Léo est peu gracieuse. Un tel pseudonyme laisse si bien rayonner la femme , que quand il commença de poindre, il y a quelque
On dit Mme André Léo, et presque avec respect. C’est qu’elle est plus femme que Mme Sand, Mme André Léo ; c’est qu’elle a dav
d, Mme André Léo ; c’est qu’elle a davantage la caractéristique de la femme , la préoccupation maternelle. Je ne la connais pa
l’heure) détrôner Mme Sand dans l’opinion, qui l’a sacrée la première femme de son temps, est un bas-bleu foncé, trop conglut
a bien pu l’être. Je me suis laissé dire qu’avant d’être délibérément femme de lettres, elle et son mari avaient professé que
elle et son mari avaient professé quelque part… Le mari est mort, la femme , — sans école, — dans ses livres, professe toujou
bonhomie. La bonhomie, comme le mot le dit, n’est pas une qualité de femme . Je vous défie de vous figurer Franklin avec un c
perpétuellement la poésie, quoiqu’elle parle beaucoup d’idéal, cette femme pratique. Mme André Léo ne se débarrasse jamais e
ectuel qu’on appelle une institutrice, — supprime les mollesses de la femme , qui feraient son génie, comme les rondeurs font
quelque chose de primitivement comme il faut en Mme Sand, dans cette femme comme il ne faut pas. Elle a fait tout ce qu’elle
t toujours, tache dans son rubis, à cette Rouge23 ! Chez Mme Sand, la femme a beau descendre, on voit bien qu’elle descend, c
e, impie, moraliste sans Dieu rémunérateur, qui veut que la vertu des femmes soit d’être des hommes… Sa prétention d’épurer l’
int, en effet, que Mme André Léo se repente. Elle restera le genre de femme qu’elle est. Elle doit avoir cette espèce de cara
ière ; mais bas-bleu ce jour-là, car, malheureusement, cette adorable femme avait des jours de bas-bleuisme, elle avait montr
se colleter à son tour, avec cette question du Divorce, qui, pour la femme , enferme toute sa destinée ; mais, chose dont il
e constate, soit en vertu de la libre déclaration de l’homme et de la femme , soit par l’acte de naissance de leur premier-né.
st brisée en quatre morceaux ! Mme André Léo n’a pas étouffé toute la femme dans ce bas-bleuisme qui a pour visée de la suppr
théorie, prétentieuse de cerveau, apparaît encore cette mamelle de la femme que les odieuses Amazones du bas-bleuisme contemp
inables, Elle n’a pas la grâce. Elle n’a pas le charme. Mais elle est femme encore… Elle n’a pas, comme Mme Louise Colet, cet
bien élevée. Il faut qu’elle l’ait été, pour avoir gardé son atome de femme , à travers ce pédantisme dont elle est affligée e
, c’est le bonheur du cœur, — la grande idée, hélas ! pour toutes les femmes , même pour Mme de Staël, la plus intelligente de
n et qu’on se rappelle. Chose à noter, dans les romans écrits par des femmes  ! Preuve irréfragable de leur profonde médiocrité
l’ennui d’un Grandisson dépassé… L’avocasserie pour les droits de la femme détermine beaucoup plus les livres des bas-bleus
igence, dans les œuvres, dans l’amour et surtout dans le mariage… Les femmes du temps de Molière ne faisaient que les savantes
n’est pas le sien. Ennuyeux, il le serait davantage. C’est une de ces femmes qui doivent croire que l’ennui, dont elles nous a
48 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »
pas une seule ligne de renseignement et de prose sur le compte de la femme à qui nous les devons. Délicatesse filiale que ce
voir épargné l’honneur vulgaire et retentissant d’une biographie à la femme la plus femme de talent et dont le talent seul do
’honneur vulgaire et retentissant d’une biographie à la femme la plus femme de talent et dont le talent seul doit faire la gl
talent seul doit faire la gloire. Mme Desbordes-Valmore n’est pas une femme de lettres, puisqu’il y a de ces monstres qu’on a
me de lettres, puisqu’il y a de ces monstres qu’on appelle maintenant femmes de lettres. Nos pères, avec leur bon sens profond
s pères, avec leur bon sens profond, appelaient hommes de lettres ces femmes -là, autrefois ! confondant ironiquement les deux
de ses goûts, ni de son loisir, ni de ses prétentions, si dans cette femme , aux grâces dénouées, il y eut jamais de ces laid
t sur ces êtres deux fois mystérieux qui sont en même temps poètes et femmes , on ne les fera donc point parce qu’on n’y répond
é. Ici, je reviens à Mme Desbordes-Valmore, et je me demande si cette femme , d’une passion si grande et si naturelle, a réell
fre-t-elle enfin au xixe  siècle le hasard de ce rare phénomène d’une femme poète, si rare, en effet, que dans l’histoire lit
tent pas d’aise de savoir le grec. « Je ne sais pas ce qui manque aux femmes , — disait le vieux Corneille, dont la bonhomie su
a souvent versé la fièvre, — le terrible génie de l’amour ! Déjà les femmes simplement et solidement littéraires ne pleuvent
et solidement littéraires ne pleuvent pas dans l’histoire ; mais les femmes poètes… dites-moi, pour que je les ramasse, où il
ordes-Valmore est du nombre. Elle n’est pas plus poète que les autres femmes qui ont péri dans leurs luttes avec le Vers ou qu
oercible à leurs pauvres efforts, a dédaignées. Mais comme les autres femmes et plus qu’elles souvent, elle a des qualités poé
a langue s’effilochait comme un tissu usé dans chacun de ses fils, la femme qui, vingt ans plus tard, s’est essayée à se fair
, en son coin solitaire, a participé, dans la mesure de ses forces de femme , à ce grand mouvement rénovateur du style poétiqu
r avoir réellement du talent, montre bien, par ce talent même, que la femme , dont la gloire est de refléter ceux qu’elle aime
dans ses vers, gémissante, pure et sonore ; ôtez l’amour, l’amour des femmes , éternellement victime et qui veut l’être, entête
tice et avec sympathie ce qu’ils sont, et retardons l’oubli auquel la femme qui ne les a pas publiés s’était peut-être résign
l la femme qui ne les a pas publiés s’était peut-être résignée. Cette femme dont ils résument probablement la vie les avait d
our, il sera pardonné. Voyez-vous passer dans sa tristesse amère Une femme seule et lente à son chemin ? Regardez-la bien, e
chansons ! etc. Tout n’y est-il pas des meilleures qualités de cette femme , adorable par moments, qui n’est pas un poète, ma
e cette femme, adorable par moments, qui n’est pas un poète, mais une femme qui, pour le coup, a passé bien près de la poésie
49 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40
Sterne — n’a de salique que sa monarchie. » En ce pays, qui tient les femmes tient le fond même de la société, le secret de la
e organisation de Saint-Cyr, la destinée et l’influence de toutes ces femmes qui allaient devenir la tige en fleurs de la soci
i préoccupe et qui surexcite quand on lit Lavallée. Il nous montre la femme du xviie  siècle, non la femme individuelle, la f
and on lit Lavallée. Il nous montre la femme du xviie  siècle, non la femme individuelle, la femme d’exception, qui déforme t
nous montre la femme du xviie  siècle, non la femme individuelle, la femme d’exception, qui déforme toujours beaucoup plus l
Passion ou gravés sous les acides du Vice ; — mais, au contraire, la femme qui fait les mœurs et dont rien ne reste quand le
s et dont rien ne reste quand les mœurs d’un siècle ne sont plus : la femme générale, le type de toutes les autres femmes à u
siècle ne sont plus : la femme générale, le type de toutes les autres femmes à une certaine hauteur de société. Et ce n’est pa
n que chaque époque pose et reprend à sa manière, et qui, grâce à une femme et à des circonstances inouïes, a été résolu une
tout entière. Il nous met en goût d’impartialité sur le compte d’une femme qui en a peu trouvé dans l’histoire, et qui atten
spects de l’histoire n’a été plus maltraité par elle que cette grande femme , qui fut pendant trente-deux ans reine de France
ltante superficialité, madame de Maintenon est, en réalité, l’une des femmes les plus incontestablement supérieures de son tem
ieures de son temps et de tous les temps. Il y a des gloires pour les femmes qui font d’elles (même quand elles sont charmante
oncer celui qu’on y jette dans la mer ! C’est par ce génie, qu’aucune femme n’eut à un degré plus élevé, qu’elle rendit Louis
i une maîtresse ni une favorite ; mais pour cela elle n’est pas moins femme , et c’est ce qu’on ne saurait trop admirer. Certe
n aurait pu se demander plus tard quelle devait donc être celle d’une femme sur un homme dans toute la maturité de son âme et
q ans ?… D’ordinaire, à cet âge-là, ce sont les hommes qui mènent les femmes au lieu d’être menés par elles, mais madame de Ma
ents et effacements ou entente de situation et habileté, quelle autre femme pourtant que madame de Maintenon, et toute-puissa
ntiment ne devons-nous pas être pénétrés pour cette admirable vieille femme que Louis XIV appelait Sa Solidité et consultait
rte », resta toute sa vie une humble chrétienne, avec des manières de femme du monde à tout relever ! Imposante, originale et
sant ne pas gouverner qu’elle gouverne. Réellement, de la plupart des femmes qui ont touché de leurs mains frêles le terrible
sté d’elle des choses d’une beauté rare, une correspondance qu’aucune femme d’aucun temps ne recommencerait. Eh bien, l’Opini
’ajuste à elle, nous serons tout étonnés de n’avoir pas vu dans cette femme ce que très aisément il nous montrera. 6. Furne
50 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
le plus le droit de récrire, pour être restée dans la sienne… Si les femmes que nous avons aimées deviennent une part de nous
e aimée, il fallait quelque chose de plus… Je m’étais persuadé qu’une femme , au moins d’esprit, qui s’aviserait d’avoir du co
Byron. Et ce n’est rien que cela encore ! Dans ce livre écrit par une femme qui doit tout savoir de l’homme dont elle parle,
e Dieu ! Mais elle était de ce temps d’indifférence religieuse où les femmes préfèrent à l’eau bénite du grand Pascal l’encre
i dirent-ils qu’elle se devait à elle-même de prouver au monde qu’une femme aimée de lord Byron, n’était pas simplement la ro
Byron, n’était pas simplement la rose et la pêche, préférées dans les femmes par le sensuel et insolent Rivarol ?… Toujours es
s femmes par le sensuel et insolent Rivarol ?… Toujours est-il que la femme la moins née pour écrire, écrivit. Toujours est-i
oins née pour écrire, écrivit. Toujours est-il que cette substance de femme grasse et blonde faite pour la sieste et l’amour
ndition de fouler aux pieds toutes les mesquines considérations de la femme et du bas-bleu et il ne les y foulait pas… Le bas
as… Le bas-bleuisme, cette affectation enragée de la personnalité des femmes tue, en elles, plus ou moins l’amour, comme il tu
elle refit les livres des autres, n’y ajoutant que le sentiment d’une femme qui se fait à elle-même de petites chapelles, en
sucre d’un cœur qui ressemble à une canne à sucre, et des vanités de femme flattée de ce qu’autrefois elle inspira ; lesquel
ourquoi ne le dirions-nous pas ? il n’y a que deux positions pour une femme que Byron, en l’aimant, a faite immortelle : c’es
e livre ne serait pas assez et dans le second il serait trop… Mais la femme , la femme, hélas ! plus éternelle en ses instinct
serait pas assez et dans le second il serait trop… Mais la femme, la femme , hélas ! plus éternelle en ses instincts que Byro
es deux situations si nettes et n’a pas voulu de leur lumière. Ici la femme s’ajoute au bas-bleu. Les albinos n’aiment pas le
ute au bas-bleu. Les albinos n’aiment pas le jour. Ce qu’il faut à la femme , ce sont des pénombres. C’est l’anonyme, mais tra
as-bleu…, — le bénéfice du voile, cette invention la plus digne de la femme , qui la révèle, en la cachant. Ce qu’il lui faut,
vre sur Byron, que voilà manqué ! Il n’était pas facile, même pour la femme aimée, quand elle aurait eu l’âme que, d’abord, j
toire, cette grange d’observations accumulées par les siècles, si les femmes aimées des plus grands hommes ont compris quelque
’un seul trait, nous éclairer toute sa vie, n’a pas été saisie par la femme qui nous a donné ce Byron jugé… et qui ne l’est p
ont voulu dans le tas ! Et elle aussi, elle y a pris, dans le tas, la femme du Byron jugé ; et pourtant, de tous, elle était
s la tombe. Or il n’y a ici qu’un bas-bleu sous lequel s’entrevoit la femme du monde, la femme comme il y en a tant, qui ne s
’y a ici qu’un bas-bleu sous lequel s’entrevoit la femme du monde, la femme comme il y en a tant, qui ne se doutent même pas
une tendresse bête, dans leurs doux et faibles bras. C’est une de ces femmes -là, qui, seule, pouvait écrire le livre que voici
Caroline Lamb et lady Blessington. Il a eu contre lui lady Byron, sa femme , qui lui a brisé le cœur, et jusqu’à la comtesse
51 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
la suivra plus loin que son siècle ; elle fut la beauté ! elle fut la femme rayonnante et attrayante ; elle fut la Vénus sans
ussi sans amour ! L’amour est le seul enchantement qui manque à cette femme . Pas assez femme et trop déesse, elle fut Juliett
L’amour est le seul enchantement qui manque à cette femme. Pas assez femme et trop déesse, elle fut Juliette Récamier. Elle
du marbre ; ce mystère ajoutait à la perpétuelle adoration pour cette femme . Aucun homme en la contemplant ne pouvait être ja
obtenir ce miracle. C’est cette pureté inaltérable qui a permis à une femme d’écrire les Souvenirs de cette femme. Dans cette
inaltérable qui a permis à une femme d’écrire les Souvenirs de cette femme . Dans cette statue de la Pudeur il n’y avait pas
certaine heure de la soirée, où elle défaillait entre les bras de ses femmes , où on l’emportait toute vêtue sur son lit antiqu
é par la mère et par le mari de madame Récamier pour dérober la jeune femme à l’empressement insatiable de la foule importune
en sens inverse de Londres à Rome. La duchesse de Devonshire, seconde femme et veuve alors du duc de ce nom, était elle-même
nde femme et veuve alors du duc de ce nom, était elle-même naguère la femme la plus belle et maintenant la plus opulente, la
lisabeth Harvey à la première duchesse de Devonshire ; cette première femme du duc de Devonshire était sans scrupules, femme
ire ; cette première femme du duc de Devonshire était sans scrupules, femme de bruit, de passion, de beauté, de talent, de po
t de ces bruits qui s’élèvent des apparences autour des hommes ou des femmes célèbres ; la tombe même ne dit pas tout après le
esse de Devonshire sans avoir été annoncé : je la croyais seule ; une femme inconnue était debout à côté d’elle, le bras appu
te de l’hôtel. Mon arrivée interrompit la conversation entre ces deux femmes , conversation qui paraissait être animée, quoique
ental, contrastaient tellement avec la vivacité un peu turbulente des femmes de Paris que j’en conclus sur-le-champ que cette
deviner ; l’art n’y peut que confesser son impuissance. Heureuses les femmes qui n’ont point de portraits ; c’est qu’elles son
t au-dessus de l’art ! X Telle m’apparut dans ce coup d’œil la femme qui causait en se retirant avec la duchesse de De
opre à la saison de la vie qui apporte et remporte quelque chose à la femme  ; en sorte qu’on ne voyait pas en elle une date,
e regard. La parfaite harmonie, c’était en tout le caractère de cette femme harmonique. Elle portait ce jour-là, et je l’ai p
its de la Mode tout exprès pour une personne de cet âge ; l’art de la femme alors est de s’effacer de peur que sa parure ne l
t mon impression silencieuse pendant l’entretien à demi voix des deux femmes . Cet entretien aparté se prolongeait un peu plus
ur la boue de Paris. J’ai été souvent plus incendié par une beauté de femme , jamais plus ravi. Heureux les hommes qui sont as
évaporé en vain devant une idole distraite et saturée d’encens. Cette femme est une relique qu’on ne voit qu’à travers le cri
stal du reliquaire. Mais quelle n’a pas dû être l’impression de cette femme idolâtrée sur les yeux de la France et de l’Europ
ation qui s’élevaient à sa vue ; les exclamations mal contenues ; les femmes charmées, mais jalouses ; les hommes attirés, mai
ù l’Europe avait bien autre chose à faire que de s’arrêter devant une femme de dix-huit ans. L’Europe s’arrêtait devant madam
années avaient non pas détruit, mais transformé la célébrité de cette femme . Aimée d’un grand écrivain, ce grand écrivain l’a
de la gloire devant les représentants présumés de la postérité ; les femmes y étaient en plus grand nombre que les hommes, ca
é ; les femmes y étaient en plus grand nombre que les hommes, car les femmes étaient le véritable public de M. de Chateaubrian
avait joui du cœur, de l’imagination, de l’oreille et de la piété des femmes pendant un demi-siècle, les femmes devaient l’en
n, de l’oreille et de la piété des femmes pendant un demi-siècle, les femmes devaient l’en récompenser dans sa vieillesse. Ell
oideur même dans le culte aurait paru un blasphème contre le dieu des femmes . Je me trouvais accidentellement à Paris avec ma
visite à ma mère, qui logeait chez moi dans un hôtel garni. Ces deux femmes se ressemblaient étonnamment par leur âge, par le
irait beaucoup entrevoir au moins ces figures d’hommes nouveaux et de femmes célèbres qui portaient des noms chers à son imagi
en pierres, mais en images pour sa piété. La conversation de ces deux femmes si semblables par la figure, par le son de voix,
tion de M. de Chateaubriand, le jour de la lecture du Moïse. Ces deux femmes se séparèrent avec le besoin réciproque de se rev
madame la duchesse de Broglie, fille de madame de Staël. C’était une femme magnanime comme sa mère, belle comme Corinne, pie
sa foi donnait à sa physionomie une expression grave comme celle des femmes qui sortent des temples où elles ont eu commerce
que une secte au lieu d’une religion : voilà, avec un grand nombre de femmes jeunes, belles, lettrées, et élégantes, ce qui co
s vers encore inédits des Méditations et des Harmonies. Cette aimable femme fut la préface de ma poésie. Elle me protégea viv
sa fille Delphine, qui fut ensuite madame Émile de Girardin. La mère, femme de cœur et d’esprit, jadis belle et rivale en bea
ibran, Vigny, y dominaient de la tête la foule d’élite d’hommes et de femmes qui cherchaient la gloire dans l’amitié. C’était,
ne romanesque de madame de Staël, plus académique que réelle, car une femme aimante et aimée, seule avec la nature et son cœu
cette place dissimulait, derrière les paravents et les fauteuils des femmes , la disgrâce de ses épaules inégales, de sa taill
rrassée qui sollicitait visiblement l’indulgence. Un triple cercle de femmes , presque toutes femmes de cour, femmes de lettres
visiblement l’indulgence. Un triple cercle de femmes, presque toutes femmes de cour, femmes de lettres ou chefs de partis pol
ndulgence. Un triple cercle de femmes, presque toutes femmes de cour, femmes de lettres ou chefs de partis politiques divers,
toute une vie de retraite. XXVII Mais quelle était donc cette femme dont le charme survivait aux charmes, qui enchaîn
et en excellent style, qui pût consacrer cette mémoire fugitive d’une femme de grâce et d’une femme de renom. Ce livre a auss
ui pût consacrer cette mémoire fugitive d’une femme de grâce et d’une femme de renom. Ce livre a aussi un grand mérite aux ye
arquable, son esprit ordinaire. M. Bernard avait épousé Julie Matton, femme d’une figure qui présageait celle de sa fille. Le
fille. Le Lyonnais est une espèce d’Ionie française où la beauté des femmes fleurit en tout temps sous un ciel tempéré, entre
romenades de Lyon un jour de fête. Négligées des hommes affairés, ces femmes vivent généralement à l’ombre comme les odalisque
que les hommes de cette nature recherchent hardiment pour épouses les femmes les plus renommées par leur figure, soit qu’ils r
é des attraits pour les compagnes de leur vie, soit qu’une très belle femme paraisse à leurs yeux un luxe naturel qui attire
XXXII Jusqu’à son mariage elle n’avait été qu’entrevue ; devenue femme quoique encore enfant, maîtresse adorée de la mai
une Lyonnaise luttait involontairement de beauté avec les cinq ou six femmes célèbres survivantes de la Révolution, madame Tal
envi la faveur d’une respectueuse intimité dans la maison de la jeune femme célèbre ; même quand le cœur n’espère pas de se c
la douce chaleur qui émane de ce foyer vivant qu’on appelle une jeune femme . Ne fût-ce que comme la belle image d’un beau rêv
ressés de trouver dans un salon de Paris, autour de la plus belle des femmes de l’époque, un terrain neutre, un Élysée où les
cour de la richesse, seule royauté qui restât à la France ; sa jeune femme était la reine de cette cour : elle restaurait l’
52 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
tiste et de médecin. À ses côtés, le coude sur la table, se tient une femme d’un certain âge, aux beaux traits un peu sauvage
ent, pour accessoires, deux grandes loupes carrées, que le mari et la femme tiennent en main, et qui semblent, par moments, a
, à petits coups, la chose dite. Et cela, il le fait en consultant sa femme qui lui souffle par-ci par-là : un peu de Saturne
! Diable ! diable !… Il s’est rattrapé en me découvrant une nature de femme très nerveuse, sujette à de fréquentes névralgies
et religieux. Il lui faut toujours être à genoux devant un dieu, une femme , un homme, un livre, n’importe quoi enfin. 18
importe quoi enfin. 18 janvier Chez Magny. Gautier célébrant la femme insexuelle, c’est-à-dire la femme si jeune, qu’el
Chez Magny. Gautier célébrant la femme insexuelle, c’est-à-dire la femme si jeune, qu’elle repousse toute idée d’enfanteme
me de sa grosse voix que la beauté n’est pas érotique, que les belles femmes ne sont pas fabriquées à l’effet d’être aimées ma
plaisante. Sur quoi, il s’écrie qu’il n’a jamais possédé vraiment une femme , qu’il est vierge, que toutes les femmes qu’il a
a jamais possédé vraiment une femme, qu’il est vierge, que toutes les femmes qu’il a eues, n’ont jamais été que les matelas d’
les femmes qu’il a eues, n’ont jamais été que les matelas d’une autre femme rêvée. Pendant ce, Nefftzer et Taine discutent su
du succès ? * * * — Ce que l’homme achète cent mille francs, chez la femme qui vend son corps : la beauté, — il ne l’estime
ui vend son corps : la beauté, — il ne l’estime pas dix mille chez la femme qu’il épouse et qui la lui donne par-dessus la do
re. * * * On est dégoûté des choses, par ceux qui les obtiennent, des femmes , par ceux qu’elles ont aimés, des maisons où on e
tuée à les trouver la bouche en cœur, — et de s’entendre dire par les femmes , qu’elle était vieille et laide… Sur la défense q
t vieille et laide… Sur la défense que prend le peintre Hébert, d’une femme vivement maltraitée par quelqu’un de la société,
14 février Il y a de monstrueuses fortunes de la banque, où la femme fait quotidiennement la charité, du déjeuner à l’
illustre sur ses dernières chaussettes. * * * — Souvent les honnêtes femmes parlent des fautes des autres femmes, comme de fa
es. * * * — Souvent les honnêtes femmes parlent des fautes des autres femmes , comme de fautes qu’on leur aurait volées. * * *
issant un peu meilleures. 3 mars À un bal chez Michelet, où les femmes sont déguisées en nations opprimées, Pologne, Hon
tiples du professorat… Edwards, qui me soignait, disait à ma première femme  : « Il se pourrait qu’il devînt fou ou qu’il mour
ait, nécessaire pour nettoyer les dentelles noires. Une autre vieille femme se levant à quatre heures du matin, et allant, pe
’a presque plus de relations de société ! Il ne s’est gardé que trois femmes  : la princesse, la Païva, Mme de Tourbet. Il trav
t Gautier se proclame pourri. Là-dessus Gautier esquisse le type des femmes qu’il a vues, au dernier lundi de l’Impératrice :
type des femmes qu’il a vues, au dernier lundi de l’Impératrice : des femmes maigres, décharnées, plates, osseuses, minces à t
nfiniment petite place sur elles, pour les exercices de l’amour : des femmes au teint de chlorose à l’apparence fantomatique e
entrain trivial, bas, populacier. On pourrait la définir, cette belle femme à l’antique, un peu canaille : une vivandière de
, il ne lui a trouvé qu’un catarrhe. 1er mai Dans le ménage, la femme est presque toujours le dissolvant de l’honneur d
uve pas un homme qui voudrait revivre sa vie. À peine trouve-t-on une femme qui voudrait revivre ses dix-huit ans. Cela juge
oup une ruée de populace. Ce monde va à un jeune efflanqué, que trois femmes en haillons tiennent et battent avec des gifles q
14 mai À une soirée de bienfaisance chez M. de Morny. Croquis de femmes pris par une porte de salon, entre les épaules de
, les épaules, les omoplates, qui, par la pose un peu renversée de la femme , fuient et s’enfoncent dans la robe, avec des rep
ulpture. Un dos antique du Directoire, et un bout de profil long. Une femme qu’on voit dans une fête de Barras et dans un por
edi 20 mai Type de danseuse entrevue au Château des Fleurs. Grande femme échevelée, l’air poitrinaire et fou, valsant la t
s Cormenin : « Vous n’avez pas d’enfants ? » demande-t-il à une jeune femme , et il ajoute : « Pourquoi ? » 28 mai Pour
t. 29 mai Il y a de certains épais maris matériels de délicates femmes , qu’on pourrait comparer à ces grossiers auvergna
ait d’avoir trois sous dans sa commode de palissandre ; lui, il a une femme à équipage. C’est bien les trois époques : Louis-
répugnantes études du peuple, et que ce soit encore nous, chez qui la femme a si peu d’entrée, qui fassions de la femme moder
encore nous, chez qui la femme a si peu d’entrée, qui fassions de la femme moderne, la psychologie la plus sérieuse, la plus
it une noce de Labiche dans un tableau de genre de Courbet. L’une des femmes avait un goitre, de la grosseur de la tête, suspe
sse d’un jeune gentilhomme de province qui fait de la peinture. Cette femme , je l’étudie, parce que pour moi, elle est physiq
ouffants et pommadés qu’on sent gros, et qui lui donnent l’air de ces femmes coloriées dans de petits cadres peints couleur d’
s cadres peints couleur d’or, et qu’on gagne aux macarons. Dans cette femme rien de laid, mais tout, bas de race et de troisi
z elle. Elle a l’amabilité banale, et pour ainsi dire publique, de la femme qui ne s’appartient pas. Elle a voulu, pour boire
ir. L’homme ne lui tient pas compagnie, il lui faut, ainsi qu’à toute femme qui a passé par la communauté féminine, la sociét
ne allusion aux choses d’amour. Rien du manège coquet, excitant de la femme . Il semble qu’en sortant de la chambre de son ama
taches bleues. C’est Mlle D… la fille du peintre… Toutes les têtes de femmes sont à demi masquées par un petit voile de dentel
colliers d’ambre, de grosses boucles d’oreilles, comme en portent les femmes de la Halle, de petits chapeaux d’hommes, des man
nous, les hommes, même quand nous ne voulons, ne désirons rien d’une femme , nous sommes heureux cependant que l’amitié de ce
rien d’une femme, nous sommes heureux cependant que l’amitié de cette femme ressemble parfois à de l’amour. Le soir, elle a é
par la domination espagnole. 22 août Bizarres créatures que ces femmes russes. Tout est caprice et folie en elles, jusqu
ans un roman la blessure que fait à un homme amoureux, la danse de la femme qu’il aime, et plus que la danse et son enlacemen
ansfiguration presque courtisanesque, que la sauterie apporte à cette femme , soudainement sortie de son humeur raisonnable, d
uel le chantre de Rolla payait une fête de 4 000 francs. Et quand les femmes arrivèrent, le poète était si saoul, qu’il ne put
inuit, en passant sur le boulevard, j’attrape ce mot d’un homme à une femme  : « Adieu, mon jus d’ananas ! » — On s’étonne, e
as tué la conscience humaine. 13 septembre Voir des hommes, des femmes , des salons, des rues. Toujours étudier la vie de
qui me tracassait depuis longtemps : le roman d’amour distingué de la femme comme il faut. J’ai pensé, en voyant cet éventail
ion de toutes les élégances matérielles, morales, sentimentales de la femme d’aujourd’hui, et la collection faite, de bâtir m
s à la façade, que n’en pourraient ouvrir et fermer les deux vieilles femmes qui le servent. Donc ç’a été, pendant tout l’été,
e qui a, à la fois, de la bonhomie du paysan et de la câlinerie d’une femme . Arrivé au Montalais, il s’essaye à marcher un pe
* — Ni la vertu, ni l’honneur, ni la pureté, ne peuvent empêcher une femme d’être femme, d’avoir, renfermées en elle, les fa
rtu, ni l’honneur, ni la pureté, ne peuvent empêcher une femme d’être femme , d’avoir, renfermées en elle, les fantaisies et l
t sa cellule, et emmenant avec lui, en plein air, en plein champ, des femmes qu’il fit promener avec lui, une partie de la nui
out rajeuni. Il vient de faire recevoir aujourd’hui Le Supplice d’une femme à la Comédie-Française, et le publiciste a des ye
53 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
ces amours qui brûlent et qui tuent, ces morts romantiques de jeunes femmes inconsolées…, amour, héroïsme, aristocratie, Amad
oïnes sont les plus distingués que puisse concevoir l’imagination des femmes et dos adolescents. Ses romans sont, par excellen
ssion : c’est-à-dire la poésie des enfants, des vierges et des jeunes femmes . Et c’est pourquoi le romanesque ne repoussera po
revenir à notre humble sexe, qui est seul en question, voyez donc les femmes dont on parle à Paris — je dis celles dont on par
assent mes larmes, j’approuve tout à fait ces lignes du Journal d’une femme  : Mais tu me restes, ma fille… J’écris ces derni
berceau… J’espère mettre un jour ces pages dans ta corbeille de jeune femme , mon enfant ; elles te feront peut-être aimer ta
t, par un heureux retour à la manière de ses débuts, le Journal d’une femme  ? Quelles amours ! quelles croyances ! quels enth
billet où elle confesse sa faute, elle lui laisse croire que sa jeune femme est morte digne de lui, morte de n’être pas assez
, circulent, piaffent, caracolent, pleurent, souffrent et meurent des femmes bien vivantes, d’un charme singulier et dangereux
u maniaques comme M. des Rameures ou M. de Courteheuse ; les vieilles femmes aimables et charitables comme Mme de Férias ou Mm
et charitables comme Mme de Férias ou Mme de Louvercy ; les vieilles femmes évaporées comme Mme de Combaleu ou venimeuses com
lait chercher les origines, je crois bien qu’il faudrait remonter aux femmes de Racine et, par-delà, jusqu’à la Phèdre d’Eurip
femmes de Racine et, par-delà, jusqu’à la Phèdre d’Euripide. Mais les femmes de M. Octave Feuillet sont plus singulières ; leu
nguin, ni à celles de Balzac, qui sont plutôt des « cérébrales ». Les femmes de M. Octave Feuillet sont des nerveuses. Étrange
aute si le plus aristocratique des romanciers est aussi un peintre de femmes des plus audacieux, je dirais presque des plus br
litesse et des grâces de sa forme ? Notez, du reste, qu’aucune de ces femmes ne pourrait guère être définie plus longuement qu
ssion que la petite comtesse qui meurt après la souillure est la même femme que Julia de Trécœur qui se tue avant ; que Julia
Julia de Trécœur qui se tue avant ; que Julia est à son tour la même femme que Mme de Campvallon qui demeure triomphante dan
levé de nos romanciers, et surtout de quelques-unes de ses figures de femmes , c’est, qu’il le veuille ou non, une conception p
près les mêmes. Toujours l’histoire de la séduction de l’homme par la femme . Toujours une femme très nerveuse et très énigmat
ours l’histoire de la séduction de l’homme par la femme. Toujours une femme très nerveuse et très énigmatique, et très passio
s les causes qui doivent finir par éloigner l’un de l’autre une jeune femme pour qui le mariage est un commencement et un hom
s progrès du malaise et de la désunion entre un mari incroyant et une femme très pieuse qui a entrepris de le ramener à Dieu.
e nature grossière qui ne comprend point les délicatesses de sa jeune femme . Rebuté par cet ange, il finit par « se retirer s
igné que de coutume aux scrupules qu’on lui opposait ; mais la pauvre femme se jette à ses genoux, le suppliant d’être honnêt
sache pas monter à cheval ! Vraiment ? tous les hommes et toutes les femmes sont comme cela au faubourg Saint-Germain ? Nous
, l’humanité infiniment variée, et il y a sur terre des hommes et des femmes autrement vivants et dignes d’attention que ceux
st très vrai que la foi religieuse peut être un frein, que plus d’une femme qui allait à confesse avant d’avoir un amant n’y
amais été nécessaire de nier l’existence de Dieu pour pécher avec une femme du monde ; et, si Gandrax s’empoisonne pour une r
de lui-même le type accompli d’un civilisé de son temps, charmer les femmes et dominer les hommes, se donner toutes les joies
ange discours, puis le baiser qu’il met au bas de la robe de la jeune femme , et ses remords, et la scène bizarre du chiffonni
oisin de campagne M. de Vaudricourt, et pour l’épouser, empoisonne sa femme . Au bout de six mois, elle déclare posément à son
purement scientifique et laïque, et qu’avec son intrépide logique de femme elle pousse à leurs dernières conséquences les th
sance ne semble un droit qu’aux âmes nées méchantes et perverses. Une femme qui peut faire de sa philosophie négative l’appli
e si belle orthodoxie dans les romans qui exhalent une telle odeur de femme . M. Feuillet est chrétien, je n’en doute pas ; ma
l’empoisonneuse, et du désespoir de Vaudricourt quand il sait que sa femme l’a cru capable d’un crime et qu’il se dit qu’ell
Camors ; Julia de Trécœur ; les Amours de Philippe ; le Journal d’une femme  ; Un mariage dans le Monde ; Histoire d’une Paris
54 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
ait bien autre chose encore qu’une personne qui écrivait, c’était une femme qui vivait, qui causait, qui prenait part à toute
mère. C’est de ce caractère original, de cette vitalité puissante de femme du monde et de femme d’esprit que je voudrais tou
ractère original, de cette vitalité puissante de femme du monde et de femme d’esprit que je voudrais toucher ici quelque chos
n du Directoire et au Consulat ; jeune personne sous le Directoire et femme sous l’Empire, voilà son vrai moment, et qui lui
en tout ; ne l’oublions pas. Au milieu des mille choses qu’une jeune femme , lancée dans le monde comme elle l’était, avait d
bon roman, mais il y a déjà des parties assez distinguées. Une jeune femme , orpheline et veuve à vingt ans, se retire dans u
s’y félicite de partager l’antipathie de Mme de Gercourt « avec deux femmes d’un grand mérite, dont les opinions, dit-elle, o
opinions, dit-elle, ont quelque rapport avec les miennes ». Ces deux femmes sont, la première, Mme de Staël, et la seconde, j
là ses premiers contemporains littéraires. Elle a son originalité de femme parmi eux. Le second roman de Mme Sophie Gay, qui
, jointe à celle d’une plus longue expérience, m’a convaincue que les femmes sont souvent plus compromises par la froide famil
ne pensent : Alfred me plaisait, je crus l’aimer, dit Léonie. Que de femmes sont tombées dans la même erreur ! Ne connaissant
l’objet de son amour ; mais l’expérience m’a prouvé, depuis, que les femmes seules étaient susceptibles d’un sentiment exclus
îtresse, n’en est pas moins sensible aux charmes de toutes les jolies femmes , tandis que celle qui aime ne voit que son amant.
nner l’idée, et j’avoue à ma honte que j’en éprouvai de l’humeur. Les femmes , habituées aux éloges, aux protestations de tendr
t il me semble qu’on ne lui doit pas plus de respect qu’à une honnête femme qu’on rencontrerait dans un mauvais lieu. — Soit 
années d’orgueil et d’espérance : « Nous étions jeunes alors ! » Les femmes , pour peu qu’elles écrivent et qu’elles marquent,
quelques aperçus de mœurs qui ne tromperaient pas. Sous Louis XVI, la femme , la jeune femme qui écrit ou qui rêve, est sentim
de mœurs qui ne tromperaient pas. Sous Louis XVI, la femme, la jeune femme qui écrit ou qui rêve, est sentimentale, d’un sen
emins, sont en train de disparaître. Avec le Consulat et l’Empire, la femme militaire paraît, celle qui aime franchement la g
ivains, par le chant, de quelques poètes, vous avez une génération de femmes toutes différentes. À celles-ci il faut des idées
 ; elles s’éprennent et se passionnent pour des orateurs ; elles sont femmes à se trouver mal si elles ont rencontré, sans êtr
quelque vapeur de poésie, voilà ce qui distingue assez bien la jeune femme de la Restauration. Un observateur physiologiste
tion. Un observateur physiologiste l’a dit : C’est, l’avènement de la femme frêle, à qui un ton de langueur et de pâleur donn
ton de langueur et de pâleur donne plus de prix : elle a remplacé la femme opulente. Les variations du goût s’expriment dans
le caractère si moral de la famille régnante, le dirai-je ? la jeune femme avait fort dégénéré, ou du moins elle s’était éma
t cela, déjà, est un peu vieux, c’est de l’Ancien Régime ; les jeunes femmes du régime nouveau s’essaient encore, et je ne les
e tour natif, datait de bien avant la Restauration ; elle est une des femmes qui avaient le plus d’esprit sous l’Empire ; mais
l’Empire ; mais, comme il arrive, l’auteur chez elle retardait sur la femme du monde ; ce n’est que dans les premières années
’inimitié éclatante qui a toujours régné depuis entre le ministre, sa femme et Mme de La Tournelle. » Mais laissons ces déta
s les choses mêmes et qui rend à chacun ce qui lui est dû. Elle était femme en ce point, et des plus femmes. Elle aimait ses
à chacun ce qui lui est dû. Elle était femme en ce point, et des plus femmes . Elle aimait ses amis et les défendait, et brisai
ue quand elle écrivait, rappelait parfois le tempérament de certaines femmes de Molière, bien qu’il s’y mêlât plus d’un trait
des aperçus, des idées, et cela sans jamais prétendre, comme tant de femmes , refaire le monde ; elle n’aurait voulu refaire q
55 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »
comptait bien. On l’avait calculé. Il n’a été écrit que pour cela. La femme qui l’a écrit… ou qui l’a inspiré est, — dit-on, 
es regarderont plus le temps où de pareils livres se publient, que la femme ou les femmes qui osent les publier… Je ne suis p
t plus le temps où de pareils livres se publient, que la femme ou les femmes qui osent les publier… Je ne suis pas assez niais
cheval, — par-dessus toutes les barrières, sous lesquelles les autres femmes , qui ne sont pas Cosaques, coulent parfois subtil
nure qu’elle prend, en le publiant. C’est qu’après l’avoir lue, cette femme indisciplinée qui ne relève que d’elle-même, — qu
it pas, mais à qui elle fait croire, ait jamais départi à une aimable femme , on n’a plus sous les yeux qu’une personne ou ass
voudra… C’est elle qui m’y fait faux bond et qui m’y manque, car une femme qui raconte publiquement ses amours n’est pas plu
veille cosaque que française. En France, nous avons maintenant de ces femmes -là, qui les racontent très bien avec tous les dét
e qu’elle a aimé avec tant de furie, dit-elle, avait été aimé par des femmes non moins furieuses, qui n’étaient pas Cosaques,
la réserve et de la pudeur comme d’un vieux jeton, et qui fait de la femme , si charmante autrefois, le plus désagréable inco
avec ses attitudes, de n’envoyer de cartel à personne, tandis que la femme la plus joliment blonde et ronde du bas-bleuisme
cé se réveilla ; — le tuer, cet homme endormi qui avait été à tant de femmes , pour qu’il ne fût plus à personne, n’est pas une
l la dame est montée et avec des nerfs auxquels je reconnais la vraie femme , je n’aurais pas, littérairement, le moindre déta
mal cosaque. Il est très commun en France, — plus commun même que les femmes qui y racontent impudiquement leurs amours, quoiq
is ménage qui n’est plus, et dont, si je m’en rapporte au récit d’une femme qui n’est pas plus dans la vérité humaine que dan
, qui, à lui seul, vaut un orchestre et qui joue de la réputation des femmes , comme de ses pianos qu’il éreinte ! Elle a voulu
u’il jouât sur la sienne un de ses plus retentissants morceaux. Cette femme , dont le cœur est dans les oreilles, qui adore le
brant ! L’effet y est cherché et cela devait être, du reste, avec une femme de cette nature, amoureuse de tout ce qui résonne
, la belle affaire ! crie à nous briser le tympan ! Certes ! pour une femme qui joue à l’Alfieri, dans la première partie de
r de cette Cosaque par trop décosaquée… Une âme d’actrice plus que de femme , ce qui n’est pas monstrueux du tout, quoique j’e
n fer, et même en fer rouge ; mais c’est pour l’effet qui, avec cette femme de bruit, est du bruit encore, car l’effet c’est
travasements et ces extravagances, odieux dans d’autres livres où des femmes déshonorent elles et leurs amants pour le seul pl
— l’abandon dans une société qui a exaspéré toutes les vanités de la femme jusqu’au délire de vouloir devenir des hommes con
56 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
La femme au XVIIIe siècle par MM. Edmond et Jules de Gonco
leur commerce prolongé avec le xviiie  siècle, dans un volume où les femmes de ce temps sont montrées dans tous les rangs et
orté à son lieu et serré dans une trame. On comprend en effet que les femmes du xviiie  siècle, tout en ayant quelques traits
ée et se distinguent entre elles par des nuances infinies. Les jeunes femmes de la fin du règne de Louis XIV, et qui entraient
u un peu auparavant (comme Mme de Caylus), ne sont pas exactement les femmes de la Régence ; celles-ci, écloses en pleine lice
 XVI, bien marquée et tranchée, Marie-Antoinette donnant le ton ; aux femmes de cette nouvelle génération, à celles qui règnen
s, et dont la duchesse de Lauzun est le parfait modèle, succèdent les femmes de la Révolution, Mme de Staël, Mme Roland, Mme d
Condorcet, tant d’autres ; puis, l’on a les beautés du Directoire. La femme , bien plus que l’homme, date et dépend de son pre
mœurs, ou tout au moins de son ton, de son genre. On arrive ainsi aux femmes du Consulat, celle qui sera la gracieuse reine Ho
effet, c’est à 89 que s’arrêtait naturellement leur sujet ; c’est la femme de l’ancien régime qu’ils ont tenu à nous montrer
80 : mais combien d’autres révolutions qui influent sur la nature des femmes , qui l’agitent et la renouvellent ! Les dates lit
du siècle, fut comme un météore qui mit en feu la tête et le cœur des femmes et qui alluma leur imagination ; il y eut, non pa
s avons vu et observé de nos yeux, et tous ces cortèges successifs de femmes de Lamartine, de femmes de Musset, de femmes de B
nos yeux, et tous ces cortèges successifs de femmes de Lamartine, de femmes de Musset, de femmes de Balzac. A la suite des Œu
s cortèges successifs de femmes de Lamartine, de femmes de Musset, de femmes de Balzac. A la suite des Œuvres complètes de cha
bum, un recueil d’estampes représentant quelques-uns des types de ces femmes -là, à la fois celles que l’auteur a peintes dans
r saint ou à leur dieu. Le premier auteur sensible, passionné, qu’une femme lit à quinze ans et pour lequel elle s’affole ou
la cocarde à l’oreille autant et plus que son premier bal. Après les femmes de Jean-Jacques et à côté, il y eut donc sous Lou
y eut donc sous Louis XVI comme une seconde série, un sous-genre, les femmes de Florian, les pastorales, laitières et bergères
antes, depuis Mlle Le Couvreur jusqu’à Mlle Contat. N’oublions pas la femme du peuple, la femme des halles alors si caractéri
e Couvreur jusqu’à Mlle Contat. N’oublions pas la femme du peuple, la femme des halles alors si caractérisée, le genre poissa
nstant les portraits et les images. Et comment se mêler de peindre la femme , si l’on ne s’entend un peu aux paniers, aux ruba
ècle qui y sacrifia décidément le beau ? Lisez ce portrait-type de la femme telle que le siècle la dégagea après ses première
beauté toute différente des beautés du Palais-Royal dans cette petite femme peinte en buste par la Rosalba et exposée au Louv
its chiffonnés dont va raffoler le siècle. Peu à peu, la beauté de la femme s’anime et se raffine. Elle n’est plus physique,
es de délicatesses, l’esprit du xviiie  siècle modèle la figure de la femme sur le masque de la comédie de Marivaux, si mobil
y mêle, cela est de mise et presque de rigueur dans le portrait de la femme selon Marivaux. Mais parmi la centaine de portrai
plus sérieux, plus digne, et qu’ils ont très-bien senti, celui de la femme qui peut-être résume le plus complètement en elle
r gauche et mes lourdes phrases, je ne lui déplaisais pas. Toutes les femmes de la Cour savent vous persuader cela quand elles
plus d’une injustice également, plus d’une méchanceté même, comme les femmes du monde s’en permettent en langage envers des am
dée de voir Mme de Luxembourg sur un si bon pied à Chanteloup ; cette femme distinguée, cette grande dame, même par rapport à
flers, duchesse de Lauzun, la plus accomplie, la plus pure des jeunes femmes d’alors ; en se dévouant à elle, elle s’était ell
ir même celui du Paradis. Sa dévotion était, comme celle des vieilles femmes de son siècle qui prenaient ce parti, froide et s
s, dans ces cercles où tout l’homme ne saurait penser et vivre, où la femme elle-même n’était pas nécessairement plus aimable
une nuances de tradition et de plus en plus élevée hors de serre, la femme décente, spirituelle et aimable n’est point perdu
rre, la femme décente, spirituelle et aimable n’est point perdue ; la femme intelligente a plutôt gagné et gagne chaque jour.
57 (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265
oir plus le moindre droit aux ménagements respectueux qu’on doit à la femme . Vous entendez, Mesdames ? Quand on a osé se fair
ins, — je rencontrerai, perdue dans l’armée des amazones, telle douce femme qui ne méritera point la mort littéraire ; je la
de son temps. C’est une besogne d’assainissement que la vanité de la femme , son psittacisme naturel et le nombre inondant de
s. *** Comment Barbey d’Aurevilly définit-il le bas-bleu ? « C’est la femme qui fait métier et marchandise de littérature. C’
’est la femme qui fait métier et marchandise de littérature. C’est la femme qui se croit cerveau d’homme et demande sa part d
u d’homme et demande sa part dans la publicité et dans la gloire… Les femmes peuvent être et ont été des poètes, des écrivains
artistes dans toutes les civilisations, mais elles ont été des poètes femmes , des écrivains femmes, des artistes femmes… Quand
es civilisations, mais elles ont été des poètes femmes, des écrivains femmes , des artistes femmes… Quand elles ont le plus de
s elles ont été des poètes femmes, des écrivains femmes, des artistes femmes … Quand elles ont le plus de talent, les facultés
une tentative de définition : « Ce que nous appelons le bas-bleu, la femme se servant d’un art comme d’une originalité très
det prétend qu’il n’y a pas de bas-bleus en Angleterre, parce que les femmes écrivains y sont travailleuses et pratiques. Elle
s y sont travailleuses et pratiques. Elle ajoute qu’elles y « restent femmes et très femmes ». Interrogeons un dictionnaire. L
lleuses et pratiques. Elle ajoute qu’elles y « restent femmes et très femmes  ». Interrogeons un dictionnaire. Littré dit : « B
aire. Littré dit : « Bas-bleu, nom que l’on donne par dénigrement aux femmes qui, s’occupant de littérature, y portent quelque
y a des bas-bleus amateurs et des bas-bleus professionnels. Hommes ou femmes , ceux qui « font métier et marchandise de littéra
u vend des apparences et des déceptions. Il n’écrit pas des livres de femme . Amante ou catin, il s’y refuse. Il est l’orgueil
 qui, pour s’attirer une clientèle de lectrices, essaient d’écrire en femmes . Ces déguisés no sont pas moins grotesques que le
oète, voulu intelligent et séduisant, pousse dans un fiacre une jeune femme très bien douée, elle aussi, et, pour faire sa co
t finit par s’excuser d’avoir été un peu « pédagogue. » Mais la jeune femme se récrie, sincère, et l’accuse de coquetterie. A
iène, voilà le critérium du mariage. » Un mari s’excuse, auprès de sa femme , d’une infidélité passagère : « Cette prétendue t
rait : « Si le bas-bleu est un homme, c’est un homme impuissant. » La femme n’est guère capable que de petites choses et de j
ore aujourd’hui du nom de politique pourraient être comprises par une femme . Mais Paul Georges est une fillette. Ses hommes p
re incomplet et intéressant. *** Qu’on ne m’accuse pas de mépriser la femme , parce que j’ai dit à telle déguisée : « Beau mas
’ai dit à telle déguisée : « Beau masque, ta barbe est postiche. » La femme a peut-être d’autres mérites que celui de porter
erçoit que Marcel Prévost, qui singe les hommes par le costume et les femmes par l’écriture, est plus à sa portée. Le demi-pen
Cœur. Écoutez la dernière satanique. Ça s’appelle la Mystérieuse. Une femme est aimée d’un homme. Des années passent sans alt
’il le faut absolument, je vous dévoilerai l’affreux satanisme. Cette femme , frémissez d’horreur ! cette femme n’était pas un
oilerai l’affreux satanisme. Cette femme, frémissez d’horreur ! cette femme n’était pas une femme : c’était… l’Illusion. Sero
nisme. Cette femme, frémissez d’horreur ! cette femme n’était pas une femme  : c’était… l’Illusion. Seront-ils assez volés, le
uite, qui est le fond de beaucoup de talents féminins. Le génie de la femme semble surtout lyrique ; je veux dire puissant, m
surtout lyrique ; je veux dire puissant, mais court et désordonné. La femme , même supérieure, s’ignore presque toujours elle
tulle Mendès et ses inepties diffuses. Certes, Mme Rachilde est moins femme que Mendès : elle a beaucoup moins de souplesse,
elaire. J’espère mieux pour leur prochaine existence : je rêve Mendès femme de Rachilde. *** L’expression, chez Rachilde, est
t et « sombrer jusqu’au spasme en pleine illusion ». On y méprise des femmes , mais on y couche avec leur chevelure coupée. Un
tu l’architecte ? Ah ! la mode est au roman, et essayez d’écarter une femme de la mode ! L’œuvre énorme de Rachilde s’effrite
un héros, dans le héros un dieu. Leur âme noblement inquiète fait les femmes curieuses ; la futilité de leur esprit rend leur
oire, à lutter pour la vie mentale. Il s’effare devant le mystère. La femme ne sent pas ce qu’il a de terrible pour l’esprit
au monstre, nous fait croire avant l’heure que nous avons compris. La femme est l’ennemie du doute provisoire, et sa rapide i
ma l’Allemagne et la fit aimer. L’humeur paresseusement voyageuse des femmes se réjouit aujourd’hui à l’exotisme de Loti et en
s. Il convient de regarder dans leurs jolis portraits d’autrefois les femmes vieillies et de lire dans leurs premiers livres l
ous ce titre : Comment ils l’aiment. Cécile admire haineusement cette femme fatale et incompréhensible, « toujours sur la brè
lle ou l’Italien romantique, et les romanciers de tous sexes, hommes, femmes ou suisses, Barbey d’Aurevilly, Henry Gréville ou
lut dessiner élégants ; gentils parfois dans Henry Gréville comme des femmes presque spirituelles qui papottent presque ivres.
hommes. Mais il est commode à notre paresse de déclarer mystérieux la femme et le Slave. Et je ne m’étonne pas qu’une femme s
éclarer mystérieux la femme et le Slave. Et je ne m’étonne pas qu’une femme soit flattée d’être un mystère « greffé » sur un
e, ma tentative de déterminer un peu l’âme et l’esprit d’une certaine femme slave, l’âme et l’esprit de Mme Tola Dorian. ***
uelle. Les livres de Tola Dorian donnent tout à l’effet : ce sont des femmes pauvres qui se couvrent de fausses bijouteries et
i ne soignent pas leurs dessous. V Anglomanie Je rencontre deux femmes dont les livres sincères nous offrent noblement d
xquises. Parfois je m’inquiète d’un problème. D’où vient que ces deux femmes d’élite manifestent un goût commun pour l’Anglete
ant au snobisme de Paul Bourget doit-il attirer décidément toutes les femmes de valeur ? Mme Alphonse Daudet publiait l’an der
oman anglais dont les défauts de composition ne sauraient choquer les femmes , même de race latine, intéressées facilement au d
’abord l’éclat de telles comparaisons, trouveront que je dis de cette femme qui se cache juste le contraire de ce qu’il en fa
par la raison sévère d’un pasteur protestant. *** Mme Daudet est une femme et une mère qui s’abaisse quelquefois à être une
Daudet est une femme et une mère qui s’abaisse quelquefois à être une femme du monde. Elle reste encore presque naturelle dan
pas, ne le fait pas à la pensée virile, n’affecte pas de mépriser la femme et d’être autre chose que ce qu’elle est. Elle av
connue. Ceux de plus tard sont d’une beauté autrement originale. Les femmes , même d’un très grand talent, semblent privées de
itante et balbutiante, de confidences plus directes sur le cœur de la femme . J’imagine que les livres soigneusement cachés fo
eus la gloire d’aider Alphonse Daudet à faire un livre français — les femmes ont mieux que les hommes murmuré, souriantes d’au
en un cœur virginal. Elle nous dira aussi plus complètement la vraie femme de trente ans, apparue en une fuite dans la Fée d
lités : un madrigal à je ne sais quelle dame ; une diatribe contre la Femme , « l’Inconsciente » qui … Cherche un dominateur
ecteurs : Daniel Lesueur fait mettre devant ses poèmes son sourire de femme et son accoudement de penseuse. Daniel Lesueur es
Mendès, notable fabricant de drogues aphrodisiaques, et à toutes les femmes qui, depuis Zo’har, ont rèvé des Hors nature et d
er d’en déterminer les causes. Cette endormante philosopheuse est une femme  : elle a publié des vers d’amour auxquels, malgré
les mêmes liqueurs insipides et parnassiennes. Les premières sont des femmes enlaidies de fard, raidies en une mode qui fut to
jours ridicule et qui nous semble déjà vieille. Les secondes sont des femmes laides et négligées, vêtues d’oripeaux quelconque
 » ; guère moins négligeables, les vers où elle chante banalement les Femmes antiques. *** Pourtant ce sont là des amazones re
ier, « l’amoureux par excellence, l’amoureux altruiste ; avec lui une femme ne peut manquer de parvenir au septième ciel de l
ie les accessoires de la Passion et fait la quête au nom de Jésus. La femme est naturellement l’amante de la paix. Lorsqu’ell
 ; elle les exagère et les ankylose encore ; puis elle les habille en femmes . Mademoiselle du Vigean, quelques jours avant la
l’a jetée au nez tout rouge de l’hiver. Cette bergère est une brave femme , et qui adore publiquement son époux, et qui lui
les sentiments humains qui s’élèvent du profond de son âme, la pauvre femme s’agite sans « sortir de ce cruel dilemme », et,
crivain. Elle est secrétaire de cette Ligue de l’Affranchissement des Femmes qui pétitionna pour la « liberté du costume ». Le
ibie embouché comme un matelot », ordonner à sa maîtresse, — une sale femme complice du prussien, — de « rengainer sa langue 
si elle n’obéit pas assez vite : « Je pourrais oublier que vous êtes femme et vous écraser comme le reptile immonde que vous
lent du régiment. J’ai l’honneur de vous présenter deux de ces braves femmes  : Marguerite Belin, dite Jean Rolland, cantinière
a débuté par des romans villageois. Un paysan n’y peut rencontrer une femme seule sans se précipiter sur elle pour la violer
eu des plus jolis récits champêtres, le patriotisme exigeant de cette femme d’officier jette toujours quelque mélodramatique
rtant, après réflexion, j’ai préféré ne parler que de celles qui sont femmes par devant. *** Georges de Peyrebrune écrivit jad
out à sa blonde maîtresse : la merveilleuse brune qui passait pour sa femme et dont la beauté attisa de si atroces jalousies,
lheur, ses innombrables romans me confirment dans cette pensée que la femme est également incapable d’ordonner un livre et de
. Dès que l’œuvre exige une vue d’ensemble, un effort de synthèse, la femme y est inégale. Pour employer des mots allemands,
a femme y est inégale. Pour employer des mots allemands, peut-être la femme est-elle destinée à dépasser l’homme dans l’art s
era, si le bien-aimé l’exige, sa maîtresse ; mais elle ne sera pas sa femme . « Je n’ajouterai pas l’hypocrisie au péché, ne l
, est un long duo d’amour en prose poétique. Les seuls livres que les femmes aient réussi, — œuvres épistolaires, mémoires, co
héâtre les travestis sont des emplois féminins. Si Mme Adam était une femme de talent, elle pouvait faire de Païenne un petit
ages masculins sont bien étranges. Un jeune médecin, repoussé par une femme , se venge comme une cuisinière renvoyée. Le mari
t de la vérité moyenne. Ce mari adresse, en effet, à sa pauvre petite femme , des reproches bien risibles : il a fait un maria
tunes, mais un don Juan bourgeois et prudent qui ne prendra jamais la femme d’un ami, « car il n’y a pas de sensation d’amour
omme d’ennuis qui pourrait résulter » d’un meurtre, tue l’amant d’une femme qu’il n’aime point et dont il ne voulut point. L’
repris un peu courage et j’ai lu quelques feuilletons écrits par des femmes . Voici la recette la plus communément suivie pour
ressées à le connaître et de cinq personnes intéressées à le cacher : femme de la victime, femme du meurtrier ; les trois fil
e et de cinq personnes intéressées à le cacher : femme de la victime, femme du meurtrier ; les trois filles de la victime et
ussen que Vadius a relevé cette phrase admirable : « La mort de votre femme , c’est-à-dire un fait semblable, a provoqué des c
ne injure d’élégance parlementaire. Jamais elle n’appellera vache une femme , fût-elle d’un pays d’élevage. Elle est trop poli
es. Ceci, c’est le roman populaire à thèse. Il ne faut pas tuer votre femme , même si vous êtes sûr qu’elle vous trompe ; parc
n bien stylé de restaurant chic. *** On me signale encore beaucoup de femmes employées dans le feuilleton. Un cas me semble in
donyme pédant et bachique désigne un monstre étrange, composé de cinq femmes secrétaires et d’un prêtre directeur. Je n’ai exa
continuant la maman. De même, lorsqu’elles écrivent pour enfants, les femmes se montrent parfois un peu moins ineptes et un pe
onnaire aussi plate qu’un homme, et Mme Lydie Martial qui critique en femme de bon sens. Oserai-je pourtant reprocher à l’une
es plus courtes et les plus simples de Mme Lydie Martial. X Fille, femme ou veuve Le bas-bleu, singe de l’homme, tradui
révolte. Le fameux esprit de contradiction ne fut jamais reproché aux femmes que par des autoritaires qui ne surent point se f
isine sur qui on s’appuie d’ordinaire. Mais les profondes joies de la femme sont des joies de disciple : elles consistent à s
ntes. Dans ses livres, elle manque seulement, comme beaucoup d’autres femmes , à ce que j’appellerais volontiers la ponctuation
d’une grande imprimerie me dit à ce sujet : « Mais presque toutes les femmes en sont là. Beaucoup même écrivent un livre tout
alent gentiment chuchoteur à clamer sur les planches. Et ses mains de femme , propres aux petits travaux délicats, se sont sou
leur parfum discret et leur aimable coloris. *** Marie-Louise Néron, femme d’un certain Jean-Bernard, demanda à quelques hom
e d’un certain Jean-Bernard, demanda à quelques hommes connus, quelle femme des temps passés doit servir de modèle aux femmes
ommes connus, quelle femme des temps passés doit servir de modèle aux femmes d’aujourd’hui. Plusieurs lui conseillèrent sans r
du Catulle Mendès. A la Fronde, feuille uniquement « rédigée par des femmes  », c’est de Mme Catulle Mendès. *** Le dernier li
éminin par atavisme ». Et ni lui ni elle ne s’avise un instant que la femme est un peu fille de l’homme, l’homme un peu fils
t que la femme est un peu fille de l’homme, l’homme un peu fils de la femme et qu’il est enfantin d’attribuer à une hérédité
a Fronde du 27 décembre 1897, elle vante le sens du commerce chez les femmes . Elles « font admirablement le boniment ». Les ma
« Celles qu’ils ont épousées honnêtes filles et sont restées honnêtes femmes  », et par des incohérences où nous voyons un fil
pas gardé sa saveur naturelle. Pourtant je n’ose guère reprocher à la femme de Michelet de n’avoir point su résister à l’imit
d’esprits parasites qui avouent : les cabotins et les professeurs. La femme est plus intelligente que l’homme, plus apte à co
mites ; la création refaite par la synthèse est déjà œuvre virile. La femme n’a guère l’esprit critique ; elle a, merveilleus
t, l’Aveu. Si j’ai bien compris, le neveu du brave général a violé la femme du brave général. Un fils est né de cette brutali
phrase. Le général, quand il sait tout, s’écrie en voyant pleurer sa femme , victime bien innocente pourtant, et qu’il devrai
mon cœur arraché. Pleurez et priez pour celui qui va mourir. » Et la femme — sotte comme on doit l’être au théâtre pour amen
ux portes et entende des paroles décisives au moment où en réalité sa femme ne dit rien ; mais où l’auteur nous parle, dans u
en arrière et de raconter en quelques mots l’enfance faussée de cette femme dont l’éducation première, contrairement à la thé
t montré dénué d’enjolivements et d’excuses ? » Les subjonctifs de sa femme ne lui semblent-ils point s’avancer aussi importa
crocher une ambassade, « la pernicieuse intervention » d’une mauvaise femme . Les mamans bourgeoises permettront ce livre mora
oquente et émouvante, elle imitait les vers de Mlle Couësdon ; « Une femme , une épouse, mère, — est, en ce moment, conspuée,
éditrices. La première a publié un « choix de mémoires et écrits des femmes françaises aux xviie , xviiie et xixe  siècles,
gence d’homme de troisième ordre ; la née Bouvet, une intelligence de femme de douzième ordre. Cet homme est un professeur do
re. Cet homme est un professeur documenté, pédant et ennuyeux ; cette femme est la plus ignorante et la plus sotte des instit
ance : du roman à proprement parler ». Elle confond tout, cette brave femme , semble ignorer l’existence des homonymes, prend
Pour le jour où triompheront les revendications féministes et où les femmes auront obtenu les mêmes jouets grotesques que les
La voix d’Arvède Barine n’a pas plus la grâce musicale d’une voix de femme que celle de Larroumet la sonorité ferme d’une vo
a la prochaine apparition de la Fronde, j’affirmai à mes amis que les femmes ne parviendraient pas à se montrer inférieures au
gral. Certes, je ne crois pas qu’au point de vue social l’œuvre de la femme puisse être considérée comme moins importante que
sauf les rares occasions où un effort de synthèse est nécessaire — la femme dont on n’a pas tué l’initiative se montre souven
repousser uniquement l’inégalité dont elles sont frappées en tant que femmes . Il m’est indifférent, absolument, d’avoir pour p
la Ledru-Rollin sera doublé par le suffrage à la Maria Pognon, et la femme , dernière puissance révolutionnaire, sera annihil
a politique envahira la moitié du pays qui jusqu’ici lui échappa. Les femmes se vantent — et avec raison depuis que nous voton
t, je ne reste pas sans crainte : il se pourrait que les salaires des femmes ne fussent point relevés, mais ceux des hommes ab
sés. Je redoute cette égalité par en bas. Il est incontestable que la femme doit être l’égale de l’homme ; il ne l’est pas mo
l’est pas moins qu’un homme doit être l’égal d’un autre homme et une femme l’égale d’une autre femme. Quand la couturière et
me doit être l’égal d’un autre homme et une femme l’égale d’une autre femme . Quand la couturière et le pauvre bougre de mineu
uste, proclame-t-elle, de faire dans la vie une place plus large à la femme et de mieux « employer ce don naturel d’inertie e
bles. Si, après dix ans de cet exercice, elle évite le cabanon, cette femme est une forte tête3. *** Toutes les frondeuses ne
Euripide, La Fontaine et l’Alfred de Vigny de la Colère de Samson. La femme n’est guère moins portée à ce genre de généralisa
sogynie n’a guère inspiré de chef-d’œuvre. Les vers pour lesquels les femmes d’Aristophane fouettent Euripide ne sont point le
e une âme, une flamme frêle et vivante. Mais j’attends, impatient, la femme au grand cœur qui, ayant souffert par l’amour, le
e des grands-pères délicieux. Sous les résignations émouvantes de ses femmes trahies on sent un long passé de larmes et, parce
amours factices et ces amitiés exaltées, au moyen desquelles tant de femmes oisives trompent le néant de leur cœur et l’inuti
Mme de Poulquipon » et ses six enfants, « Mme de de la Gardemeur, la femme du général », des héritières comme « Gisèle de Gr
I Primées L’Académie, cette Compagnie de vieillards qui aiment les femmes et qui les couronnent, ne pouvant faire mieux… ou
lit, grincheux et chicanier, avec Voltaire. Le siècle suivant est une femme  : capricieuse et sensible avec Rousseau, cynique
és ne frémiront nulle part plus poétiques que dans quelques livres de femmes sincères. Nous les avons déjà rencontrées singuli
te de toutes les révoltes et criant avec amertume « le malheur d’être femme  ». Pourtant, après des sursauts plus violents, el
y a de viril et de donjuanesque dans ces pensées signées d’un nom de femme . « Dans le royaume de l’amour, la mendicité est i
ces platitudes. Mais, — ne l’oublions pas, — c’est surtout quand une femme met bas un livre que la recherche de la paternité
éminisme. Écoutez cette plainte poignante : « Quand, par exemple, une femme veut parvenir en littérature, il lui faut une pro
i-mondaine surmenée : « Si l’homme, au lieu d’entraîner à sa perte la femme qui s’éprend de lui, la respectait en s’en tenant
volumes : A quoi bon ? et Ilse. C’est, chaque fois, l’histoire d’une femme qui aime profondément et pour toujours, d’un homm
fille a tort de prendre un amant et qu’un mari ne saurait tromper sa femme sans être « un misérable. » *** Les premières pag
re quelques boutons de guêtre. *** Exilée dans sa jeunesse, plus tard femme d’un ministre italien qui fut un homme d’état rem
ces récits d’une imagination bizarre et amusante, je signalerai « la femme pieuvre. » Regardez et frémissez : « Victor Hugo
« Victor Hugo a vu et nous a décrit l’animal. — Nous avons connu la femme et nous essaierons de la dépeindre… « … L’appétit
ns de la dépeindre… « … L’appétit de la bête diffère de l’œuvre de la femme en cela que la bête tue pour avoir une nourriture
la femme en cela que la bête tue pour avoir une nourriture, et que la femme dont nous parlons veut quelque chose de plus : l’
m’amuse. Je dois pourtant avertir les jeunes gens : les dégâts de la femme pieuvre sont particulièrement terribles quand c’e
t fière surtout de ses deux recueils de vers. Elle donne « aux autres femmes ces morceaux de son cœur, ces gouttes de son sang
femmes ces morceaux de son cœur, ces gouttes de son sang… Aux autres femmes … à tous, à l’humanité. Tant de lèvres lui ont men
ai. » Elle s’écrie encore : « J’ouvre aux yeux de tous ce Livre d’une femme , que plusieurs d’entre elles ont pensé, qu’une se
e du ciel ; C’était de l’absinthe et du miel ; En un mot, c’était une femme . Veinard de Ledrain, va ! Pour aimer tant le bou
Mais voici deux livres qui mériteraient de longs éloges. Journées de Femme m’a donné les joies exquises qu’on attend de tout
erai le sacrilège de toucher à une nonne, et j’épargnerai une vieille femme vénérable. Celle-ci a cent ans accomplis, est le
vaillante et incorrecte. Et j’aperçois Mme Henri de Régnier, fille et femme d’habiles et vides versificateurs, presque aussi
s’irritent de voir « la partie » trop encombrée, et ils détestent la femme qui écrit comme on déteste un concurrent. Ils me
in. Je leur répète cette phrase de mon premier chapitre : « Hommes ou femmes , ceux qui font métier et marchandise de littératu
d’armes avec les anti-féministes pour qui le bas-bleu se définit : la femme qui écrit. Pourquoi écrire serait-il un geste d’h
rit. Pourquoi écrire serait-il un geste d’homme plutôt qu’un geste de femme  ? Le premier, en face du bas-bleu, femme qui essa
’homme plutôt qu’un geste de femme ? Le premier, en face du bas-bleu, femme qui essaie d’écrire en homme, j’ai signalé, plus
s méprisable encore, la chaussette-rose, homme qui essaie d’écrire en femme . L’artiste a pour premier devoir d’être lui. Il e
ment sera d’entendre un homme sincère leur dire : Tu n’es pas. *** La femme marche vers un affranchissement qu’elle comprend
dont le tyran paraît jouir. On ne fait pas deux étapes à la fois : la femme deviendra citoyenne, pour apprendre combien la ci
cité est méprisable. L’affranchissement économique et politique de la femme sera-t-il accompagné de son affranchissement esth
quelques chaussettes-roses et beaucoup de bas-bleus. La nature de la femme est plus imitatrice, et l’exemple des succès masc
t féminin ne dépassera pas. Toutes mes lectures me l’ont prouvé : une femme ne peut concevoir et composer qu’en imitatrice un
qui ne soit pas son roman, ni surtout une doctrine philosophique. Les femmes philosophes, de celles que Descartes admirait jus
ai consacrées ne sont point des pages perdues : elles montrent que la femme essayant de rassembler les éléments d’un système
ts d’un système original se disperse elle-même dans la folie. Mais la femme dira mieux que nous les émotions de l’enfant, et
meux : Ah ! frappe-toi le cœur : c’est là qu’est le génie. *** Car la femme est la sensibilité, l’homme la pensée et le mouve
ar la femme est la sensibilité, l’homme la pensée et le mouvement. La femme est le centre, l’homme la circonférence. Et l’êtr
le observations de détail. J’essaie donc encore cette conclusion : La femme est l’élément passif de l’humanité. Mais je suppl
masse ne semblera point émue les exaspérera. La vie extérieure de la femme est moindre que celle de l’homme, sa vie intérieu
ais la critique littéraire, j’étudiai, sous le titre Bas-Bleus, trois femmes qui venaient de publier en même temps. Mon articl
58 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358
» Puis l’on vague dans des corridors, où l’on cause avec des têtes de femmes , qui, pendant qu’on les habille par derrière, se
et, lui demandant ce qu’il voulait, avait répondu : « Un gigot et une femme  ! » * * * — Nous passons la soirée chez Flaubert
Je n’aime pas les choses que je ne comprends pas ! » Nous causons des femmes qu’il a vues danser, et nous lui demandons s’il e
le reste ; ce sont des ajustements au caprice et à la fantaisie de la femme . » Là-dessus, il nous met sur les genoux un album
chambre de sa mère. Il tombe dans un petit hôtel à Marseille, où des femmes de Lima étaient descendues avec un mobilier d’ébè
incrusté de nacre, qui faisait l’émerveillement des voyageurs. Trois femmes en peignoir de soie, filant du dos au talons, fla
revenant d’une pleine eau dans la Méditerranée, à l’une de ces trois femmes rencontrée sur le seuil de sa chambre, une femme
l’une de ces trois femmes rencontrée sur le seuil de sa chambre, une femme de trente-cinq ans, une magnifique créature, il j
e, s’informa et ne put jamais savoir ce qu’étaient devenues ces trois femmes . La dernière fois qu’il y passa, se rendant à Tun
le avec un mépris colère de Feuillet, de la cour basse qu’il fait aux femmes dans ses œuvres, disant : « Ça prouve qu’il n’aim
aux femmes dans ses œuvres, disant : « Ça prouve qu’il n’aime pas la femme . Les gens qui l’aiment, font des livres où ils ra
fin de toute chevalerie et de toute haute poésie en toutes choses. La femme , l’amour, toutes les folies nobles, galantes, y s
ités, rémunérés, réimprimés. Dimanche 11 mars On sort de table… Femme au délicat profil, au joli petit nez droit, à la
nte donnant aujourd’hui à sa physionomie une grâce mutine et affolée, femme aux yeux étranges qui semblent rire, quand sa par
étranges qui semblent rire, quand sa parole est sérieuse. Toutes les femmes sont des énigmes, mais celle-ci est la plus indéc
ns lequel passent, brouillés en une seconde, les regards divers de la femme . Tout est incompréhensible chez cette créature qu
semble la crécelle de l’ironie. Et l’on ne sait vraiment si c’est une femme qui a plus envie d’être à vous que de se moquer d
l Nous parlions aujourd’hui de l’amoureux à la mode, de l’homme à femmes de l’heure présente, et du renouvellement qui se
’imitations. Et ce changement vient de l’influence du théâtre sur les femmes . En 1830, c’étaient les Antony qui faisaient prim
use. * * * — Certains mots d’une méchanceté sublime sont donnés à des femmes sans intelligence : la vipère a la tête plate.
le visage en as de pique. * * * À côté de ces hommes, deux genres de femmes  : la vieille teneuse de gargot et de basse table
ui fait, comme un homme, le tour de la place, puis un autre… Ah ! une femme en chapeau ! Il y a, au milieu de la place, une p
de ses amours réalisées et de ses amours ébauchées, de cent cinquante femmes environ, allant des créatures les plus quintessen
rès l’autre moitié. Parmi ces amantes, revient dans ses souvenirs une femme prise d’un vrai sentiment pour lui, et qu’il a to
y avait un lit et des pantoufles dans les cabinets, et que la pauvre femme , à la vue de ces choses, qui n’étaient pas faites
e, se mettait à pleurer. Nous lui demandons s’il a jamais compris une femme  ? « Une femme, mais c’est impénétrable, non pas p
à pleurer. Nous lui demandons s’il a jamais compris une femme ? « Une femme , mais c’est impénétrable, non pas parce que c’est
une malheureuse enfant : Elle gagnait quatre francs par mois chez une femme qui l’accuse de vols de liqueurs et de sirops. La
pu dire : elle est de d’Alembert. * * * — Un songe qui vous donne une femme , une femme indifférente, vous laisse quelques heu
lle est de d’Alembert. * * * — Un songe qui vous donne une femme, une femme indifférente, vous laisse quelques heures, au rév
un sentiment de reconnaissance et comme une ombre d’amour pour cette femme . * * * — La séduction d’une œuvre d’art est presq
le verre, l’instant, le lieu, la table où on le boit. La beauté de la femme , c’est l’amour qui la regarde. 24 août Aubr
e de la pièce. * * * — Une main humaine, presque toujours une main de femme , les doigts autour d’une aumônière tendue, — c’es
iche. J’entre dans une grande salle rayonnante de gaz. Une dizaine de femmes , auprès des tables, sont sur des divans, dans des
ernellement sur un piano. De temps en temps, la voix de soprano d’une femme se lève avec la musique et bruit avec elle. La po
musique et bruit avec elle. La porte du fond parfois s’ouvre, et des femmes entrent, marchent avec des pas de revenants, et s
dentelle noire, dont les pois semblent faire danser sur la figure des femmes des grains de beauté… Nous nous attablons avec el
onneries comme un vieux burg, et servis par un garçon considérant ces femmes avec l’air à la fois niais, cocasse et sensuel de
rot, regardant, par une fente, l’intérieur d’une école de natation de femmes … Chez la jeune fille au type de Memling, les yeux
ettes qui marchent sans bruit, et dans les lanternes des maisons, des femmes qui regardent distraitement et laissent tomber su
sujet non gravé dans le temps (Les Aliments de la convalescence), une femme cassant un œuf qu’elle se prépare à faire cuire d
e cassant un œuf qu’elle se prépare à faire cuire dans une poêle : la femme dans des tons doucement roses, violacés, blanchât
t, où il y a dans les rues un monde riant et gai à poignée, et où les femmes ne sont plus les Allemandes de Berlin, mais des f
née, et où les femmes ne sont plus les Allemandes de Berlin, mais des femmes au sang mêlé, des métis de Hongroises, de Croates
ce, sont des images de volupté… Paris me paraît gris et morne, et ses femmes inexpressives, et les roues de ses voitures avoir
La vie sociale y fait une grande évolution qui commence. Je vois des femmes , des enfants, des ménages, des familles dans ce c
29 novembre À propos d’un croquis de Mme Hercule, le modèle de femme , célèbre par ses histoires extravagantes, Gavarni
se trouvait avec Mlle Aimée et toute une bande de jeunes et honnêtes femmes au bois de Boulogne, dans le faubourg du Roule, à
it la nuit à causer : les deux hommes assis sur des chaises, les deux femmes couchées sur le lit. Les rafraîchissements étaien
ant monté sur un cheval de bois. * * * — Parler pour parler, c’est la femme . Les hommes chantent, quand ils sont entre eux. L
er, c’est la femme. Les hommes chantent, quand ils sont entre eux. La femme chante, quand elle est seule, pour parler. * * *
ine appréhension dans les nerfs. Quand nous entrons dans la salle des femmes , devant cette table, sur laquelle sont posés un p
sque voluptueux et de mystérieusement irritant ; il nous reste de ces femmes entrevues sur ces oreillers bleuâtres, et transfi
lumière éclairait. Ce qui venait a ouvert la porte du cintre, et deux femmes , dont l’une, une chandelle à la main, se sont tro
la voix de la malade. Non, c’était la sœur qui parlait à une vieille femme avec une voix de caresse, une voix calmement impé
euple. C’est vraiment un triomphe pour une religion d’avoir amené une femme , cette faiblesse, ce délicat appareil nerveux, à
auront de la peine à créer de tels dévouements. Et devant cette jeune femme , tendrement penchée sur cette horrible et breneus
manqué aux ennemis du catholicisme, un certain sens respectueux de la femme propre, manque qui est la marque et le caractère
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
’instruire un indigne espionnage, fatigua le roi de ses emportements. Femme d’un esprit médiocre, la reine excusait ces empor
procha sa mort même ; ce furent en effet son malheureux amour pour la femme de son neveu, la persécution du jeune époux, et l
alliée des trois derniers Valois5, alliée aussi de Marie de Médicis, femme de Henri IV. Charles d’Angennes, marquis de Rambo
u cabinet, devenu si fameux par la réunion des hommes célèbres et des femmes illustres du temps, était au rez-de-chaussée. Il
mblèrent les coteries, bourgeoises pour la plupart, qui singèrent les femmes de distinction8. Dans ce que nous avons vu de la
ne jalousie trop bien fondée. Il était d’ailleurs naturel à une jeune femme élevée dans une famille de mœurs pures et décente
ui était indignement persécuté par le roi, follement l’amoureux de la femme qu’il lui avait donnée avec l’intention de la lui
culières, depuis que Louis XII et Anne de Bretagne avaient relevé les femmes de cette infériorité qui subsiste encore en Angle
cynisme laconique. Dans ces sociétés animées par la conversation des femmes , tous les intérêts se placent par la parole entre
e. Tout cela est nécessaire chez un peuple où les mœurs ont admis les femmes dans la société en parfaite parité avec les homme
et les savants ; et dans les occasions où ceux-ci n’ont pu avoir les femmes pour interlocuteurs, ils ont voulu les avoir pour
urs, ils ont voulu les avoir pour témoins de leurs discussions12. Les femmes vivant séparées des hommes ont leurs conversation
de commérage. Les hommes formant des sociétés séparées de celles des femmes ont leurs conversations aussi : ce sont généralem
une aux deux moitiés de la société, excitée, modérée, mesurée par les femmes , est seule une conversation nationale, sociale ;
rits cultivés de toutes les classes ; c’était par cet intérêt que les femmes les plus distinguées y étaient amenées et reçues
lus belles, des plus jeunes, des plus riches et des plus respectables femmes de la cour. Je n’ai pu découvrir quelles femmes e
des plus respectables femmes de la cour. Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent les premières dans la société de la jeu
fection dont la marquise devait être le modèle. Cependant, toutes les femmes célèbres du même temps étaient connues et célébré
temps n’est pas le seul où les poètes aient donné un nom poétique aux femmes qu’ils ont chantées ; depuis Horace jusqu’à nos j
u, Racine, Molière, Voltaire ont aussi donné des noms du Parnasse aux femmes qu’ils ont chantées. Peu de gens ignorent le mér
uffonnant : « N’êtes-vous pas bien méchant de vouloir coucher avec la femme de votre fils ? » Ces citations ne sont-elles pas
, nous faisions cause commune. » (Ibid.) Le prince de Condé emmena sa femme à Bruxelles. Le roi entra en fureur ; il voulait
mation de rentrer en France. Le prince s’en alla à Milan, laissant sa femme à Bruxelles. C’est trois mois après cette sommati
a vu les plus brillants orateurs jaloux de l’attention d’un essaim de femmes célèbres par l’esprit, la beauté et le patriotism
60 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
ableau, un peu sur le fond, agenouillées, assises, accroupies, quatre femmes dont l’une pleure, la seconde écoute. La troisièm
t devant elle son enfant qu’elle embrasse du bras droit. Derrière ces femmes , debout, tout à fait sur le fond, trois vieillard
Continuant de tourner dans le même sens une foule d’auditeurs hommes, femmes , enfants, assis, debout, prosternés, accroupis, a
au, imaginez vue par le dos, accroupie sur les dernières marches, une femme en admiration les deux bras tendus vers le saint.
, des bras, des épaules et du dos. Tout à fait à gauche, deux grandes femmes debout. Celle qui est sur le devant est attentive
é par un enfant vu par le dos et appartenant à l’une des deux grandes femmes qui sont debout. Derrière ces femmes, le reste de
rtenant à l’une des deux grandes femmes qui sont debout. Derrière ces femmes , le reste des auditeurs dont on n’aperçoit que le
brique de pierre, fort élevée, avec différents personnages, hommes et femmes , appuiés sur le parapet et regardant ce qui se pa
nc le chemin de cette composition, la religion, l’ange, le saint, les femmes qui sont à ses piés, les auditeurs qui sont sur l
ceux qui sont à gauche aussi sur le fond, les deux grandes figures de femmes qui sont debout, le vieillard incliné à leurs pié
ncliné à leurs piés, et les deux figures, l’une d’homme et l’autre de femme vues par le dos et placées tout à fait sur le dev
distance, autour du saint une espèce d’enceinte qui s’interrompt à la femme placée sur le devant, les bras dirigés vers le sa
nent très bien à côté de lui et pour la forme et pour la couleur. Les femmes accroupies aux piés du saint sont livides et déco
e caractère, pauvres de draperie ; du reste, assez bien ensemble. Les femmes de la gauche, qui sont debout et qui font masse,
eur tête. Leur vêtement voltige à merveille sur le nu ui efleure. La femme assise sur les marches, avec ses bras tendus vers
nt à une grande distance. La figure d’homme agenouillé derrière cette femme n’est ni moins belle, ni moins vigoureuse, ce qui
r celles qui sont debout à côté d’elles ; cela se peut. On dit que la femme aux bras tendus a le bras droit trop court, qu’el
. Il tient tout à la fois du Dominiquin et de Le Sueur. Le grouppe de femmes qui est à gauche est très beau. Tous les caractèr
ariété dans ses carnations, et que les chairs de ses hommes et de ses femmes sont presque du même ton. Remarquez, à travers la
ée ni magistrats, ni prêtres, ni citoyens instruits ? Que vois-je des femmes et des enfants ? Et quoi encore des femmes et des
nstruits ? Que vois-je des femmes et des enfants ? Et quoi encore des femmes et des enfants. C’est comme à saint-Roch un jour
uvelle se mêler à celles de la superstition ancienne. Vous verrez des femmes retenir leurs maris qui s’élanceront sur l’apôtre
prison quelques néophites tout fier de soufrir. Vous verrez d’autres femmes embrasser les piés du saint, l’entourer et lui fa
lui faire un rempart de leurs corps ; car dans ces circonstances les femmes ont bien une autre violence que les hommes. Saint
mes. Saint Jérôme disoit aux sectaires de son tems, adressez-vous aux femmes , si vous voulez que votre doctrine prospère. Voil
r leurs têtes chauves, l’annonce de l’âge et de l’expérience ; si les femmes sont composées, grandes de forme, et de caractère
commune. Exemple. Dans le tableau de la manne du Poussin ; ces trois femmes qu’on voit à gauche dont l’une ramasse la manne,
qu’une proximité locale ne groupent point pour moi. Mais cette jeune femme assise à terre qui donne sa mamelle à têter à sa
filiale plus forte que la tendresse maternelle détourne, cette jeune femme groupe avec son fils et sa mère, parcequ’il y a u
ranquilles s’agiteront, se précipiteront les unes sur les autres, les femmes s’évanouiront entre les bras de leurs amants ou d
e la mer, au diable, le vaisseau. à gauche, au pié de la statue, deux femmes accroupies. La plus avancée sur le devant, vue pa
ent une rose. La première paroit lui imposer silence. Que font là ces femmes  ? Que signifie cet épisode du petit enfant à la r
ompe fort, ou la main droite de Caesar est trop petite ; le pié de la femme accroupie sur le devant informe, surtout aux orte
he, ce pié d’estal, de bonne forme ? Cette architecture, grande ? Ces femmes sur le devant bien coloriées ? " … bien coloriées
int. Par hazard, compteroit-on parmi les ouvrages du mari, ceux de sa femme .
61 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Récamier »
le, qui exprimèrent avec le plus d’éloquence les sentiments que cette femme délicieuse et vertueuse sut, à ce qu’il paraît, t
éressant que ces deux volumes ! Songez donc ! Madame Récamier ! cette femme d’un nom sans pareil parmi les femmes qui furent
z donc ! Madame Récamier ! cette femme d’un nom sans pareil parmi les femmes qui furent célèbres ! Un miracle de beauté, de ve
elle courait chez Madame Récamier, dans le temps que cette attirante femme vivait, mais elle en reviendra… moins contente !
ur peut-être que parce qu’ils sont personnels, cet autre — fût-ce une femme , plus flexible qu’un homme pour cette interprétat
le dé pour elle dans ce livre de Souvenirs n’a pas plus pénétré cette femme et ne l’a pas plus reproduite que ne l’aurait fai
e langage qu’on appelle la bonne compagnie ; parce qu’enfin sur cette femme , dont la supériorité fait l’originalité la plus r
vermeille et les cheveux châtains, nous donne certainement une jolie femme , abstraite aussi ; mais en quoi cela fait-il Mada
alité, et, quoique ce mot-là puisse paraître singulier appliqué à une femme d’une telle harmonie et de nuances si délicatemen
immaculés une gouttelette de boue. Or, cet être inouï n’était pas une femme préservée par l’amour ardent d’un mari ou par ces
nt bien plus tigre encore. Elle faisait bien plus, elle désarmait les femmes , ces amies armées dont on a dit : qu’elles s’aime
sse avec respect votre charmant visage », mais elle le fut jusque des femmes dont les maris l’adoraient (malgré elle, à la vér
ble cœur à verser surtout comme Madame de Staël. Vraie supériorité de femme que chacun sentit et que personne ne jugea, parce
e n’était peut-être pas plus belle qu’elle n’était spirituelle, cette femme à qui Canova n’avait qu’à poser une couronne sur
istoire. Elle n’était probablement que ce que doit être l’idéal de la femme , simplement quelque chose de blanc et de mystérie
, comme la robe et les perles qu’elle aimait à porter ! L’idéal de la femme n’est peut-être ni la beauté splendide, ni le feu
elle que ce mot d’ange a été insupportablement appliqué à toutes les femmes et est devenu un lieu commun dans la langue de l’
fixe pas. Quand il est fixé, il n’est plus ! Telle elle était, cette femme de grâce immortelle, charmante en cheveux blancs
lui ; car elle a régné à sa manière comme l’Empereur lui-même. Comme femme , elle a régné, de même qu’il a régné comme homme,
en suis sûr ! Excepté le mot du duc de Doudeauville, en parlant d’une femme dont le nez était exorbitant : « Je vous conseill
t qu’il n’ajoute rien à la gloire de personne, pas même à celle de la femme pour laquelle il a été écrit, et qui pouvait très
tomber en poussière au souffle de ces lettres, papotage de toutes les femmes du monde qui disent : « C’est charmant ! » à prop
-être, mais le pied n’est plus ; la grâce, la beauté, la figure de la femme qui faisait croire qu’elle était spirituelle à to
débris de l’Abbaye-au-Bois. » Il y a certainement du bas-bleu dans la femme qui écrit comme cela, qui a la tyrannie de ces im
mais elle a du bas-bleu en taille-douce, en nuances lilas, comme une femme de professeur qui a toujours vécu avec des profes
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
omenade publique, pour se regarder au visage les uns les autres ; les femmes se rassemblent pour montrer une belle étoffe et p
uyère, est le singe de la Cour. Pour imiter les dames de la cour, les femmes de la ville se ruinent en meubles et en dentelles
aient, comme leurs pères n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femme
Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femmes de la cour. — Dans cet affreux pays, les femmes p
t guère mieux que les femmes de la cour. — Dans cet affreux pays, les femmes précipitent le déclin de leur beauté par toutes s
! Si maintenant nous passons au chapitre inépuisable, au chapitre des femmes , nous trouverons des différences énormes, et que
erons des différences énormes, et que rien ne ressemble moins à cette femme -ci que cette femme-là. Mesurez-les, tant que vous
es énormes, et que rien ne ressemble moins à cette femme-ci que cette femme -là. Mesurez-les, tant que vous voudrez, de la coi
e, qui veut tromper Dieu et qui se trompe elle-même ? Où remplacer la femme savante « que l’on regarde comme on fait d’une be
s ; d’autres sont venus à la suite de ceux-ci ; nous n’avons plus Les Femmes savantes de 1666, nous avons les bas-bleus de 183
es plus furieux ; nous avons eu les Mirabeau déguenillées du Club des Femmes  ; la femme libre, amie et enfant de chœur de l’ab
eux ; nous avons eu les Mirabeau déguenillées du Club des Femmes ; la femme libre, amie et enfant de chœur de l’abbé Chatel ;
ne race à part de Saint-Simoniennes qui réclamaient la pluralité des, femmes dans la petite église d’où sont sortis, à la plus
tant d’apôtres réservés aux plus hautes destinées ; nous avons eu la femme découverte par M. de Balzac, La Femme de trente a
es destinées ; nous avons eu la femme découverte par M. de Balzac, La Femme de trente ans, un saule-pleureur tout chargé des
arées à ces Vésuviennes, à ces subtilités en chair et en os ! Pauvres femmes , dont nos pères se moquaient, leurs petits enfant
udrait faire aujourd’hui la comédie : des Précieuses ridicules et des Femmes savantes, irait chercher ses modèles dans un mili
e graisse le museau de blancs d’œufs et de lait virginal », mais à la femme faite, en casquette, en blouse, la pipe à la bouc
e des passions du cœur, il n’a pas moins changé que le chapitre de La femme savante. On n’a entendu parler, de nos jours, en
ait, disions-nous, elle a parlé de sa retraite, et comme elle est une femme sérieuse, à tout jamais (elle le veut) elle aband
nne ce Théâtre-Français dont elle était la gloire et l’orgueil, cette femme de tant de grâce, d’élégance et d’esprit, qui éta
it un peu maniéré, à la grâce, à la recherche de Marivaux, dont cette femme était l’appui ! De nos jours, elle était la seule
al ; on a tiré le canon, le jour de sa naissance39. Elle est la seule femme de ce siècle (après les reines) à qui il n’ait pa
à qui il n’ait pas été permis de profiter du bénéfice que toutes les femmes apportent, en ce monde, et dont elles usent large
ce de la démarche, et toutes les jeunesses extérieures, à l’usage des femmes qui n’ont plus que celles-là. Nos Parisiennes sur
mensonge. Pour exemple, imaginez que dans un salon une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, soit originalité, soit caprice
’est pas dans le calendrier ! — Vingt-sept ans ! s’écrient les autres femmes  ; mais nous sommes vos aînées, et nous n’en avons
gt-quatre. — Vingt-sept ans, c’est comme cela, répond l’entêtée jeune femme . — Eh bien soit ! vingt-sept ans, répondent ses b
qui porte des roses blanches sur la tête et qu’on entoure, c’est une femme de quarante ans, qui le dirait ? — Et la preuve ?
fice a manqué, cet heureux mensonge a été impossible. Elle, comme une femme d’esprit, s’en est consolée bien vite en redoubla
et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeune femme , qu’elle se moquait bien fort du calendrier auque
Molière. Ô les cruels ! les cruels, qui comptent les années de cette femme , et qui ne lui tiennent compte ni de sa grâce, ni
quand chacun lui bat des mains, qu’il faut mettre à la retraite cette femme  ; qu’elle n’a pas le droit de rester plus longtem
t avant moi ! Que me reprochez-vous, enfin ? de n’être plus une jeune femme  ! Eh qu’importe, barbares, si mon talent est jeun
pouvait parler mademoiselle Mars ! Mais mademoiselle Mars n’était pas femme à se plaindre, longtemps ! Elle n’avait pas, tant
funèbre de mademoiselle Mars. Je ne crois pas, en effet, que même une femme du plus grand monde, et même parmi les femmes du
, en effet, que même une femme du plus grand monde, et même parmi les femmes du monde qui aient eu le plus d’esprit, il y en a
age, Marivaux l’a possédé, à ce point qu’il pourrait en remontrer aux femmes les plus habiles. Il sait donner à l’amour un si
assion quelque chose de si facile à avouer tout haut, que bien peu de femmes pourraient dire, avec cette effronterie naïve, le
sse par la bouche de Frontin ou de Lisette, qu’il est impossible, aux femmes les plus sévères, de ne pas écouter, malgré elles
ète, il n’y avait au monde, pour aimer, pour copier Marivaux, que des femmes choisies, et dignes de comprendre un si parfait m
mmes choisies, et dignes de comprendre un si parfait modèle. Mais les femmes elles-mêmes ont manqué à Marivaux ; les femmes, d
rfait modèle. Mais les femmes elles-mêmes ont manqué à Marivaux ; les femmes , de nos jours, ont imité les hommes du jour ; ell
une causerie fine, agaçante, spirituelle, est surtout le partage des femmes , que le ciel les a faites pour parler aux hommes,
étrangères à rien de ce que font les hommes ! Et c’est ainsi que nos femmes d’esprit ont perdu toute influence et tout empire
, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme élégante, et quand une révolution nouvelle eut en
e réunion intitulée — eh ! qu’en dites-vous, Marivaux ? — le club des femmes  ! Le club des femmes ! heureusement pour elle que
 eh ! qu’en dites-vous, Marivaux ? — le club des femmes ! Le club des femmes  ! heureusement pour elle que mademoiselle Mars ét
ureusement pour elle que mademoiselle Mars était morte ! Le club des femmes  ! Passez, à mademoiselle Mars, son flacon d’éther
f et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune, la main d’une femme comme-il-faut. — Me voilà ! nous disait son rega
ces regards, semblaient dire à leur tour : — C’est impossible, cette femme ne joue pas pour la dernière fois ! Hélas ! il y
istoire et c’est le conte des amoureux qui se séparent, l’homme et la femme bien décidés à ne pas se revoir, mais chacun d’eu
ouriant, les heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune, belle, intelligente, s’il en fut, et g
ut, et grande et bien taillée pour le drame ; l’homme est digne de sa femme , il est plein de verve et de passion, mais il res
ut, occupés à la contempler. Et enfin, tout d’un coup, voilà la jeune femme qui se prosterne vivement, qui s’empare de la mai
ait contente ; la comédie de M. Scribe allait son train, et voilà une femme ravie : — « Ah ! disait-elle, homme heureux, qui
regard, perçant comme l’esprit, et tendre comme l’amour. Cette noble femme restera, pour les comédiennes à venir, un encoura
ui ne l’a pas quittée ; elle était une vraiment grande artiste et une femme comme il faut, sans exagération, sans excès ; pru
ne de ces longues agonies qui font de votre cœur un lambeau, et de la femme la plus charmante un lugubre objet de pitié et de
jour de deuil le Feuilleton jetait ses dernières couronnes sur cette femme à jamais célèbre. La critique a beaucoup perdu en
atesse et de réserve, quel parallèle on pourrait faire entre ces deux femmes , venues au monde ensemble, et sous deux astres si
r Napoléon, dans tout l’éclat de sa grandeur, qui appelle cette jeune femme en aide à ses victoires, cet entassement de tout
tunée, splendide, radieuse… Eh bien ! s’il faut plaindre l’une de ces femmes , ne plaignez pas celle qui n’a perdu que le trône
solitude de ses regrets et de ses douleurs, que nous importe ? Cette femme nous a amusés pendant cinquante ans, nous n’avons
63 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »
e coquetterie du dévouement et du danger dans laquelle se retrouve la femme de race, mais que les anges de saint Vincent de P
cas, sans cris de vaincu, sans mauvais goût d’aucune sorte, comme une femme qui s’enveloppe dans son voile et sort du spectac
r nous et pour le livre que ce sentiment y soit seul ! Les livres des femmes tirent leur distinction, quand ils en ont, bien p
ent sur le cœur, qu’il est plus pur et plus splendide ? L’Asie, où la femme errante a cru oublier tant de choses et, sinon co
eloppe bientôt tout entier… Mme de Belgiojoso a-t-elle jamais été une femme littéraire ? Nous croyons l’avoir entendu dire, m
s Mme de Belgiojoso, dont le bronze était plus solide et plus pur. La femme de race qui fait souvent de ces miracles, la femm
de et plus pur. La femme de race qui fait souvent de ces miracles, la femme dont les pères ont héroïquement agi, ne pouvait p
-unes de ces affectations d’une fonction qui grimace toujours dans la femme , parce qu’elle ne lui convient pas, elle les a pe
armant et une modestie qui pourrait être l’orgueil bien entendu de la femme , sa compétence à les traiter. Elle ne soulève pas
t. Je l’ai appelée une amazone, mais l’amazone s’est évanouie avec la femme littéraire, et il n’y a pas de pistolets aux font
le ferait de sa tapisserie dans son boudoir, ou la beauté de quelques femmes dont elle dit successivement, avec une négligence
oi, ou une mauvaise, mais qu’on aime : « Celle-là était la plus belle femme que j’aie jamais vue en Asie », ou enfin les atou
de ces grandes coquettes Barbares. Ainsi son livre est un ouvrage de femme , rien de plus ! Il ne professe pas, il ne dogmati
que cette question est tout l’Orient et qu’elle intéresse toutes les femmes , même d’ailleurs. En effet, cette question, c’est
outes les femmes, même d’ailleurs. En effet, cette question, c’est la femme . Depuis lady Montaigu, toutes les Européennes qui
ns la loi et faisant sa place dans les mœurs, le divorce qui livre la femme au plus offrant et dernier enchérisseur, tout le
t autre être déjà moins laid, mais qui n’est pas encore très beau, la femme littéraire ! Seulement, ce que nous avons perdu,
nt, ce que nous avons perdu, nous l’avons gagné. Il n’y a plus qu’une femme d’un ton parfait et d’une mesure presque artiste,
ne plus intéressante et plus chère. On se dit que dans l’âme de cette femme qui traverse indolemment l’étincelante Asie les y
64 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
lques-uns des jugements extrêmes portés sur ce produit singulier : La Femme de Lettres ? Ils tiennent presque tous dans l’aph
e des Misogynes contemporains : « Que peut-on attendre de la part des femmes , si l’on réfléchit que, dans le monde entier, ce
mière flèche ce trait suprême de son mépris : « Il est évident que la Femme , par nature, est destinée à obéir. Et la preuve e
uffisante excuse ! Mon Dieu, oui, il est vrai, il est exact qu’aucune Femme n’a fait la Sixtine, ni le Tombeau des Médicis, n
ents. Par définition, et, si j’ose dire, par constitution mentale, la femme incline à s’adapter, à se plier aux influences :
rouverait, dans l’histoire de la pensée contemporaine, tel exemple de femme , quand ce ne serait que Mme Ackermann, pour donne
riale élève Élisabeth d’Autriche, notre plus vive surprise fut qu’une femme eût pu penser par elle-même avec cette énergie ;
l lui semblait que dût s’astreindre l’activité féminine : « Moins les femmes apprennent, plus elles ont de prix. Ce qu’elles a
, prétendre le maintenir dans les emplois subalternes. Pourtant nulle femme n’a plus pensé par elle-même. C’est que les leçon
que nul acteur social ne devrait accepter, celui de mari effacé d’une femme dont les journaux habituellement impriment le nom
ls rapports des deux sexes dans l’attitude de l’homme à l’égard de la femme , et qui risque de fausser, ou du moins d’atténuer
voir plus encore : un jalon pour l’avenir. Flatterie et caresse de la femme qui reparaît sous l’auteur, qui sait comme avec c
livre sous le patronage des confrères de sa génération, quand on est femme et de naissance étrangère, c’est s’assurer un dou
la plasticité de notre auteur. Singulière faculté, commune à tant de femmes , chez celle-ci poussée à un point que l’on rencon
ette en arrière, tel un cheval qui veut se débarrasser du fardeau. La femme sourit de cette sujétion : c’est une caresse nouv
’elle jugeait définitif, étant tombé de ses lèvres à lui. Eh bien, la femme écrivain, c’est trop souvent la sœur de ce poète…
int de formuler cette loi primordiale de psychologie amoureuse : « La Femme veut être prise, acceptée comme propriété. Elle v
nrichir son moi par une adjonction de force, de bonheur et de foi. La Femme se donne, l’Homme prend. » Nietzsche restreignait
e se donne, l’Homme prend. » Nietzsche restreignait son jugement à la femme amoureuse. Mais ne faut-il pas admettre l’unité d
mettre l’unité de constitution mentale ? Possédée par son amant comme femme , comme écrivain la voici qui veut être prise enco
féminine. Est-elle pas saisissante et transparente — car toute âme de femme littéraire est transparente — cette préconception
as disposer assez de mystère autour de ses emprunts. Mais serait-elle femme , s’il en était autrement ? Mme de Noailles ignore
tout d’abord, à laquelle il faudra bien nous accoutumer, de voir une femme , de riche et intense culture, faire tenir l’amour
de l’instinct et n’hésite pas à généraliser avec cette rigueur. « Les femmes , toutes les femmes n’ont-elles point de tendres c
hésite pas à généraliser avec cette rigueur. « Les femmes, toutes les femmes n’ont-elles point de tendres corps qui se penchen
ent : tout un être attire l’autre être, et dans la saison chaude, les femmes tristes ou légères ne tombent-elles point, comme
hommes les plus exigeants ont quelque répugnance à constater chez la femme des servitudes correspondantes. On conçoit qu’Ant
r encore si frais dans l’âme, Du temps où je n’étais qu’un embryon de femme , Qu’il me semble donner la main à quelque enfant.
ture en qui j’épancherais, Comme en l’asile offert de quelque sein de femme , Câlinement, les yeux fermés, toute mon âme, Si l
mauvais secrets. C’est quelque chose de plus encore : hommage de la femme faite et qui maintenant connaît la vie, au petit
de sincérité et d’artifice qui existe chez tant d’écrivains, chez la femme qui tient une plume, plus encore que chez l’homme
lume, plus encore que chez l’homme ! Pourquoi plus d’artifice chez la femme  ? objectera-t-on. C’est qu’il fait partie essenti
st une autre, nous l’avons vu, qu’elle croit tenir par la main, quand femme elle revit ces premières heures, et pourtant ne s
ctement par les objets qu’il s’est appliqué à fixer : Trop souvent la femme qui tente de faire œuvre d’art, particulièrement
rfois je cherche à me représenter les sources vives d’émotion chez la Femme ayant cette ambition de la fixer, je la vois très
vie : Toujours par quelque endroit, si fervent que soit un amour, la femme échappe à l’homme. Que ne peut-on les suivre ces
s effets et local dans ses causes. Là véritablement peut triompher la Femme , puisque, se penchant sur elle-même, c’est elle a
ncéder aux merveilleuses puissances de l’intuition, pour refuser à la femme , si peu douée fût-elle d’expression verbale, ce d
lus intimes de sa physiologie. Faut-il nommer l’auteur illustre de la Femme et de l’Amour ? Je ne sache pas que sous une autr
ire, cette profondeur d’accent, dans la série des pièces intitulées : Femmes . Complexe chair offerte à la virilité, Femme, a
s pièces intitulées : Femmes. Complexe chair offerte à la virilité, Femme , amphore profonde et douce où dort la joie,  Toi
et meurtrit, blanche proie,  Œuf douloureux où gît notre pérennité, Femme qui perds la vie au soir où ta jeunesse Trépasse,
force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même,  Femme , Femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur
endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même,  Femme, Femme , qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros
me Lucie Delarue donne-t-elle une note si puissante ? Ah ! toutes les femmes la comprendront, toutes les femmes se retrouveron
ote si puissante ? Ah ! toutes les femmes la comprendront, toutes les femmes se retrouveront dans ses poèmes, qui douées du po
d’autre raison de vivre ! Je les vois qui se penchent sur ces pages : Femmes , les Adorées, miroir grossissant où vient se réfr
t-il cette puissance d’évocation ? C’est que vraisemblablement, étant femme , elle se représente ces sentiments avec plus de v
ans le soir, Qu’avec l’automne vient la douleur de déchoir, Et que la Femme est brève entre toutes les choses ! Belles, belle
l’action de ces bienfaisants effluves, le poète s’efface et laisse la femme passer au premier plan : « Cette âme qui, dans la
y mettrait quelque réserve, quelque atténuation. Mais le propre de la Femme est de toujours pousser jusqu’à l’extrême : nous
e franchise son âme réellement mise à nu ? Car la jeune fille devenue femme ne nous l’envoie pas dire. Elle n’a pas craint de
is-je pas raison de dire que nous trouverions dans les origines de la Femme tous les éléments de sincérité qui s’affirment ch
lle ressenti des ardeurs aussi fortes, plus fortes, qui sait ? car la femme bretonne brûle en dedans, si l’on en croit ceux q
années. Emma épouse celui à qui l’unissait un si fidèle attachement : femme heureuse et mère comblée, elle voit, à l’automne
n plein jour, et, faut-il le dire ? quelque peu indiscret. Combien de femmes , et même d’hommes, seront choqués de cette intimi
ur ne marchande pas les termes où vient s’affirmer le sentiment de la femme . Elle déclare l’Empreinte. Si, comme poète, elle
ans doute plus chatouilleuse que de raison sur son originalité, comme femme , je la vois qui s’abandonne. Elle vérifie, en l’i
livrant avec délice dans le fait, la parole saisissante : « Ce que la femme entend par amour est assez clair : complet abando
end par amour est assez clair : complet abandon de corps et d’âme. La Femme veut être prise, acceptée comme propriété. Elle v
tée comme propriété. Elle veut se fondre dans l’idée de propriété. La Femme se donne, l’homme prend. » Qu’entendait donc nous
en Mme Lucie Delarue-Mardrus ? Que l’empreinte venait d’elle… Mais la femme n’a-t-elle pas fait son aveu ? Car, si le poète a
C’est elle qui revendique l’empreinte, mais pour être mieux absorbée. Femme , doublement femme, elle aboutit aux conclusions d
endique l’empreinte, mais pour être mieux absorbée. Femme, doublement femme , elle aboutit aux conclusions de Nietzsche, bien
Il serait vraiment trop beau, il serait incompréhensible que chez une femme , si douée fût-elle, dès l’instant qu’elle tient u
tion des réalités. Processus facile à reconstituer, celui qui chez la femme conduit au désir d’étonner ; c’est simplement cel
Je note, comme tout à fait expressive à cet égard, dans la série des Femmes , cette pièce intitulée : Esclaves, qui serait un
,  Dans mes flancs, malgré moi, l’horreur d’une âme humaine. Ici la Femme de lettres l’emporte sur la Femme, pour l’absorbe
horreur d’une âme humaine. Ici la Femme de lettres l’emporte sur la Femme , pour l’absorber toute. N’est-ce pas qu’elle trou
exte à un beau cri, à un anathème littéraire ? Prétendre enlever à la femme toute raison de vivre, quand l’heure fatale a mar
pourtant providentielles ! Mais faut-il pas qu’en dernier ressort la Femme fasse retour à sa nature ? Imprimer un accent poé
es distinguer. Quand ils furent mariés l’un et l’autre, pour que leur femme ne s’y pût tromper — ce qui aurait eu plus de con
abile à les faire passer dans ses phrases. Que sera-ce chez une jeune femme qui possède un véritable don ? A moins d’être un
observerait pas une seconde dans la vie littéraire : Fille de poète, femme de poète, sœur par alliance de romanciers4, comme
in il faudrait s’entendre, sous peine d’être inique. Entre toutes nos femmes littéraires, c’est une des plus personnelles, cel
’étage inférieur. Tout d’un coup mes yeux tombèrent sur une figure de femme qui força mon attention pour l’absorber dans une
servée. On connaît cette fin d’un petit Poème en prose : « Il y a des femmes qui inspirent l’envie de les vaincre et de jouir
ait que nous restituer la figure illustre du Dominateur, de l’Homme à femmes , du maître de l’esclave amoureuse, esclave lui-mê
omme pour eux la vie se réduit toute à l’amour, sur la conquête de la Femme . Pourtant, avons-nous dit, on y peut rattacher qu
ps à longues dentelles : « Antoine m’avait reconnue, s’écrie la jeune femme , il me parlait malgré moi, sa bouche sur ma bouch
s, et — rapprochement qui prend toute sa valeur quand il s’agit d’une femme — de la plume de Mme de La Fayette. Condensation d
où Antoine la revoit, découvre en elle une beauté nouvelle, donc une femme nouvelle : « Le nez fin, très peu busqué, respira
souri à sa carrière. Aussi n’existait-il alors qu’une George Sand. La Femme venant s’offrir au jugement public une plume à la
rrence est organisée, les mesures de protection interviennent. Qu’une femme bénéficiât de la renommée littéraire, on l’avait
i parut le moins acceptable, ce fut que, sur le marché littéraire, la femme pût devenir la concurrente de l’homme, et cette h
ne le cache pas, à la première lecture de la Maison du Péché, qu’une femme eût pu concevoir avec cette force, réaliser avec
d’abord une sorte de démenti apporté à l’habituelle psychologie de la femme . D’un tel point de vue, je ne pouvais me défendre
évidente réalité. Mme Marcelle Tinayre n’est pas de celles qui, étant femmes et pourvues du don littéraire, entendent se limit
t se limiter à un domaine spécial, plus particulièrement réservé à la femme , de celles qui, penchées sur elles-mêmes et metta
n n’imagine : « Un jeune homme, fervent chrétien, rencontre une jeune femme belle et désirable, il ne voit pas sa beauté, il
fice, c’est l’amour ! » En face d’Augustin, la voici donc cette jeune femme qui, par une rude expérience et dès le premier âg
ns alors la suite rigoureuse, déduite avec une force étrange chez une femme , force intellectuelle, non plus seulement sensibl
ntervertit l’habituelle fonction des sexes en amour, pour donner à la Femme rôle et fonction d’Initiatrice. Avec elle il faut
c elle il faut retourner le mot de Nietzsche : « L’Homme se donne, la Femme prend. » Par les expériences de sa vie antérieure
ssi — car tout ce qui lutte a sa beauté propre — voici donc une jeune femme qui se refuse à rien connaître, parce que délibér
leur ancêtre, dans ce puissant raccourci : La Colère de Samson ! Les femmes de Mme de Noailles cèdent avec délice au joug du
r unique croyance à l’invincible pouvoir du Dieu qui les étreint. Les Femmes de Mme Henri de Régnier y font plus de façons peu
s propre à dégager leur intimité. Grouper des documents précis sur la femme littéraire, tel fut l’objet de notre analyse, et
spèce d’hommes n’a plus de représentants, la seule devant laquelle la Femme soit obligée de s’incliner sans lui pouvoir rien
s faits, pour aboutir au jugement motivé : « Que peut-on attendre des femmes , si l’on réfléchit que dans le monde entier ce se
inée… puis rencontrer soudain dans l’œuvre rapprochée de cinq auteurs femmes qui n’eurent guère entre elle que ce point commun
fit son indépendance. Le groupe aimable et sympathique de ces jeunes femmes qui spontanément lui viennent rendre hommage et s
voici, brièvement résumées, avant même que nous les développions : La Femme littéraire est un monstre, au sens latin du mot.
représente une société, quel est le rôle, quelle est la mission de la femme  ? Notre seul instinct suffit à les préciser : ils
Shakespeare caractérise le charme de Cléopâtre, et partant, de toute femme qui obéit à son instinct : « Je l’ai vue une fois
par où elles s’imposeront. Ces premiers traits marquent bien chez la femme la prédominance affective et son corollaire, la p
r une vérité. Corrigeons ce qu’il y a d’excessif dans la formule : La femme est l’ennemie née de l’abstrait. Quand elle pense
n qui n’est pas près de disparaître ni même de diminuer, tant que les femmes composeront une moitié de ce monde. Il n’y faut v
ête de celui qui assurera la durée du foyer. Tous les instincts de la Femme vont donc spontanément à cette forme de conservat
chées. N’a-t-on pas toujours observé que les plus faibles et les plus femmes inclinaient à l’amour des plus robustes et des pl
Certains y verront une suite de la tendance ancestrale à laquelle la Femme fut redevable de subsister, elle et ses enfants,
mour préludant à la fusion des êtres, qui d’entre nous voudrait d’une femme en qui il ne retrouvât pas quelques-unes des vert
cial… avons-nous dit. Il est au confluent de tous les instincts de la Femme , envisagée comme type normal et continuatrice de
aintenant qu’au type normal nous opposions son contraire ? Ce sera la Femme de lettres, telle que nous la propose, en groupem
s, et sans remonter aux ouvrages que consacra le recul des années, la Femme de trente ans par exemple ne garde son prestige l
rale. C’est amorale qu’il faut substituer. Si la prédestination de la Femme , envisagée comme elle l’est par nos auteurs, à la
eux qui veillaient, courbés sur des livres, à ceux qui pressaient des femmes pâmées dans leurs bras. Il se trouvait si gauche,
65 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Sévigné » pp. 243-257
e Sévigné Hippolyte Babou, Les Amoureux de madame de Sévigné ; Les Femmes vertueuses du grand siècle. [Le Pays, 26 septemb
e, entre Madame de Sévigné, qui fut vertueuse comme… Célimène, et les femmes réellement, robustement vertueuses du xviie  sièc
reuve de sa vertu, à elle ?… Mais sans être madame de Sévigné, quelle femme n’a dans sa vie deux ou trois amoureux ridicules,
petites faveurs innocemment perverses, n’a donc rien à faire avec les femmes vertueuses pour de bon du xviie  siècle, avec ces
là ce que Babou a voulu faire en plaçant sous la même couverture Les Femmes vertueuses du grand siècle et Les Amoureux de mad
a lui plaît, rigole avec l’Histoire, — qui la ferait sauter comme une femme ou comme un bouchon de champagne rose versé dans
conduite et de tout, qu’il n’a pas osé mettre, il est vrai, dans ses Femmes vertueuses du grand siècle, mais dont il a parlé
ette plume de goût, qui devrait peindre ressemblant, en parlant d’une femme aussi connue que cette blonde espiègle : « À quin
à sa pureté du tout. Elle fut sage, mais elle ne fut pas pure, cette femme qui jouait aux amoureux et qui, dans le livre mêm
vigné résume en elle deux figures de Molière qui, dédoublées, font la femme française : Elmire et Célimène. Elle est Elmire p
le, tant il est français ! Madame de Sévigné est certainement une des femmes les plus typiquement françaises qui aient jamais
les esprits très français, comme Babou, sont un peu chauvins de cette femme . Ils se prennent à la magie de cette espièglerie
Sévigné, en effet, ce type exquis de la Française, est de toutes les femmes du monde la plus détestable à aimer. Son amant, à
e vous ! Excepté son mari, Sévigné, qui la traita comme ces sortes de femmes — tout vanité, mutinerie, gaîté et caprices, — do
adame de Sévigné, il passe à l’ennemi, si on peut dire l’ennemi d’une femme qui, pour avoir la raison la plus haute qu’une tê
cherché les portraits ressemblants de madame de Maintenon, — de cette femme si difficile à peindre, parce qu’on ne peut s’emp
nfinie , — ce qui ne veut pas dire la plate ambition de n’être que la femme de Louis XIV ! Aucun des côtés, déformés par la C
dire, surpassé par rien de ce qu’on écrira désormais sur cette grande femme vertueuse, parce qu’il est un point au-dessus duq
histoire surnaturelle ! Madame de Maintenon n’est que la première des femmes qui ne furent que vertueuses dans le grand siècle
mmes qui ne furent que vertueuses dans le grand siècle. Or, parmi ces femmes vertueuses dont Babou nous a donné les images, il
le le rayonnement intérieur. La comtesse de Dalet fut une malheureuse femme battue par son mari, mais autrement qu’avec la cr
66 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »
téressantes si elle n’eût pas été une sotte, puisqu’elle avait été la femme du dernier des Stuarts, le Prétendant, et qu’elle
traite (la religion, par exemple, la patrie ou la royauté), hommes et femmes s’échappèrent et se ruèrent en correspondances, d
le comme le mulet dans l’herbe et peut se vautrer tout son saoul. Les femmes surtout, ces Narcisses de leurs sentiments, se mi
a tête du volume, et avant de l’avoir lu vous aurez déjà l’idée d’une femme qui ne ressemble aux femmes de son siècle ni par
de l’avoir lu vous aurez déjà l’idée d’une femme qui ne ressemble aux femmes de son siècle ni par les passions, ni par les mœu
viiie  siècle. C’est le déshabillé zinzolin qui lui donne l’air d’une femme de Watteau sans bonheur ; car les femmes de Watte
lin qui lui donne l’air d’une femme de Watteau sans bonheur ; car les femmes de Watteau sont heureuses… Elle ne le fut point,
mes de Watteau sont heureuses… Elle ne le fut point, elle. Toutes les femmes l’étaient pourtant, à ce moment-là ! Ce fut leur
aima pas impudemment deux hommes comme Mademoiselle de Lespinasse, la femme qui aima le mieux d’un temps où chaque femme en a
iselle de Lespinasse, la femme qui aima le mieux d’un temps où chaque femme en aimait trente-six ! Elle n’en aima qu’un, avec
qu’un, avec une fidélité dévorante. Toute sa vie, à cette ravissante femme , ce fut un pastel qui brûlait… Et de tous les hom
’aimais inconstant, qu’eussé-je fait fidèle ?… Elle l’aima comme une femme aime un homme aimé des autres femmes ; car pour ê
fidèle ?… Elle l’aima comme une femme aime un homme aimé des autres femmes  ; car pour être aimé d’une, il faut être aimé de
Sa légèreté première le reprit-elle pour faire souffrir à nouveau la femme que les grâces sorcières de son esprit avaient co
désespoir, mais on n’en a pas vu de ce genre d’accent. L’âme de cette femme brûle sans flamber, elle se déchire sans faire de
core d’humilité divine et de tremblement… L’amour d’une pauvre petite femme qui aime dans l’obscurité a rencontré mieux que l
s la perle ne brille pas non plus !). Ils y tombent de la plume d’une femme qui ne se doute même pas de leur beauté, tant ell
e leur beauté, tant elle est vraie, et spontanée, et naturelle, cette femme qui n’écrit que pour apaiser son âme, dans ce siè
ire. Mais ce fut peut-être par amour. Boufflers était un écrivain. La femme amoureuse est toujours un peu le caméléon de l’ho
lle l’apprit, et qu’elle faillit ainsi devenir un bas-bleu, la tendre femme  ! Seulement, elle ne put jamais parvenir à faire
e ! Seulement, elle ne put jamais parvenir à faire entrer sa jambe de femme comme il faut dans l’infâme chaussette du bas-ble
67 (1910) Rousseau contre Molière
it très profondément Molière lui-même dans la Critique de l’École des femmes , « il n’est pas incompatible qu’une personne soit
sa franchise, elle serait une étourderie et non pas une vertu. Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
justice, intérêt, trahison, fourberie », et il éclatera ; mais qu’une femme fausse le trahisse, il restera très calme, parce
héroïne. Mais Racine sait parfaitement que le public n’y verra qu’une femme qui veut se faire épouser et qui y réussit et cat
aucun homme dans la pièce, sauf Philinte, n’aime Alceste, toutes les femmes l’aiment, ce qui est même excessif à mon avis ; c
mais, enfin, si vous le voyiez, lui, le malheureux dépouillé, lui, sa femme et ses enfants en larmes, que leur diriez-vous, q
u’il faut, pour vivre heureux, se replier sur soi. Et il refuse à sa femme comme il a refusé à Alceste. Or, vous pensez bien
ura le crédit et qui sera quelque chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’e
ar ses amis ; il a été le jouet, sinon d’une coquette, du moins d’une femme qui avait deux visages et deux cœurs ; des calomn
pas ! Et, s’identifiant à Alceste, il déclare superbement : « Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce ; mais il y a une honnête femme  ; c’est Mme Jourdain. Pourquoi, puisque vous pren
stion est posée, en somme dans les pièces à thèse (Clitandre dans les Femmes savantes, Cléante dans Tartuffe). Dans les pièces
crie-t-il, d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d
et qu’à faire admirer l’adresse et l’esprit d’invention d’une aimable femme adultère ; et par conséquent George Dandin est un
te très amusante première édition du fameux : « Je veux vivre ! » des femmes du théâtre de 1880-1900 n’est sans doute point po
qu’il n’y a rien à dire : « Tu l’as voulu, George Dandin Ah ! qu’une femme demoiselle est une étrange affaire et que mon mar
s voulu, George Dandin !… Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante femme , le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de
r le fils insolent ». Comme pour ce qui est de George Dandin et de sa femme , faut-il nécessairement, parce que le public mépr
int à Tartuffe, à Don Juan, à Amphitryon, au Malade imaginaire ni aux Femmes savantes, il faut cependant que cela ait une rais
ntureuse, Amphitryon, Don Juan, Tartuffe, le Malade imaginaire et les Femmes savantes. Il est bien étrange que Rousseau n’ait
ièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari, mais trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même
ment le mari, mais trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la femme , l’amour même de la femme pour son mari. Le Seign
aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son mari. Le Seigneur Jupiter est le dernier
puissent, et il ne peut y avoir dans la salle homme qui ne l’envie et femme qui n’en soit éprise. Amphitryon est très littéra
parce que le mal est amusant, l’homme qui jouit moins de posséder une femme que de désespérer un mari et aussi la femme, l’ho
uit moins de posséder une femme que de désespérer un mari et aussi la femme , l’homme qui voyant deux fiancés très épris l’un
accaparer toute la fortune ; mais non pas à séduire en même temps la femme d’Orgon, et il réservera cette opération secondai
stupéfait de sa scélératesse : Vous épousez ma fille et convoitez ma femme  ! Et il est ridicule et un peu bête parmi tout c
iscipline », insuffisamment adroit et habile (« il ne cajole point sa femme  ; il ne lui fait du moins ni avance ni déclaratio
itoyens, à sa famille (« et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme … » ; devient enfin méchant, maudit son fils, forc
disloquée par le vice de son chef, à savoir par l’avarice, comme les Femmes savantes sont une famille disloquée par le traver
re, ceci demeurerait, comme pour l’Avare, qu’en livrant au mépris des femmes et des enfants les maris et pères qui ont des ard
dont encore sera juge l’esprit critique et l’esprit de raillerie des femmes et des enfants ; et voilà évidemment une mauvaise
’y aura que demi-mal ; mais que, pour avoir vu ou lu le Tartuffe, des femmes , des fils et des filles perdent le respect à l’ég
teau de la religion les pires scélératesses, qui cherche à séduire la femme de son hôte et à épouser par force sa fille et qu
re en goût d’attaquer Molière relativement à cette pièce.   Quant aux Femmes savantes, d’abord il eût été assez difficile à Ro
t tout à fait invraisemblables. Il y a quelque chose de cela dans mes Femmes savantes où, comme si je m’étais conformé à votre
ire le vrai, qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incriminé les Femmes savantes, et cette raison est très bonne : c’est
ntes, et cette raison est très bonne : c’est que, sur la question des Femmes savantes, Rousseau est exactement de la même opin
savantes, Rousseau est exactement de la même opinion que l’auteur des Femmes savantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus qu
emmes savantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus que l’auteur des Femmes savantes, et ce qu’il lui aurait peut-être reproc
ens nullement Philinte pour un raisonneur) ; il n’y en a pas dans les Femmes savantes ; car Clitandre est partout dirigé et in
onnage de raisonneur qu’en un très court passage (« Je consens qu’une femme … » et presque dans un seul vers. Il n’y en a que
ans un seul vers. Il n’y en a que dans l’Ecole des maris, l’Ecole des femmes , le Tartuffe et le Malade imaginaire où encore il
ureux ; vous serez seul ; vous n’aurez aucun ami ; vous perdrez votre femme de bonne heure, assassinée sans doute par vos abs
z avec votre servante en est la preuve, et vous seriez fidèle à votre femme s’il ne s’agissait pas de faire la cour à une mar
un peu lourdement, par Molière (même passage, Critique de l’Ecole des femmes ) — et la comédie qui ne doit que faire rire et qu
ses grands échecs ? Tout simplement Don Juan, le Misanthrope et les Femmes savantes ; seul Tartuffe, à cause de l’irréligion
respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes , des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire,
olière les enfants sont irrespectueux à l’égard de leurs parents, les femmes insolentes à l’égard de leur mari, et que les val
on contre son père, pour la fille d’Harpagon contre son père, pour la femme de Dandin contre Dandin, pour Scapin contre Géron
rites ? La piété filiale ? Le dévouement domestique ? La fidélité des femmes  ? Le dévouement à son pays ? Le dévouement à l’hu
à tout prix], en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. Ce sont eux qui les premiers ont intr
, plus réservés dans leurs saillies, laissant les premiers amuser les femmes perdues, se chargèrent d’encourager les filous. R
an ; un pur et simple courtisan, qui fait l’éloge de la cour dans les Femmes savantes, où l’on ne voit pas très précisément qu
ois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde
est aux enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes. C’est le ridicule Arnolphe qui dit
ans qu’il y parût… Mais l’Elmire, dans Tartuffe, n’est qu’une aimable femme , à qui l’on peut bien dire que toute idée religie
de sa pensée, pour porte-parole de l’auteur, en matière si grave, une femme , Dorine, ou même Mme Orgon, je vous répondrai qu’
ueux, c’est un généreux ; il ne peut souffrir que Sganarelle batte sa femme  : « Holà ! Holà ! Fi ! Qu’est ceci ? Quelle infam
u’est ceci ? Quelle infamie ! Peste soit le coquin de battre ainsi sa femme  ! » Aussi reçoit-il des soufflets de Martine et d
une dissertation de licence où il était dit qu’« Andromaque était la femme la plus ridicule, et jusqu’à en approcher du burl
mariage, pourvu du reste qu’il soit honnête. Il est en présence d’une femme qui refuse d’être reine de Bavière et de faire so
point est des plus importants qui se puissent : c’est l’éducation des femmes . A la vérité, il faut, relativement à Molière, fa
varié sur cette question ; et c’est pourquoi nous n’en viendrons aux Femmes savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris
mmes savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris et l’École des Femmes . Dans l’École des Maris et dans l’Ecole des Femme
ris et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et dans l’Ecole des Femmes , Molière est très sensiblement ce que nous appelo
erté de conduite et d’allures laissée aux jeunes filles et aux jeunes femmes  ; 2° qu’il se montre très partisan d’une éducatio
s soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir
sons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur to
Instruit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre. Dans l’École des Femmes , on entend ces discours dits par le personnage do
z-vous qu’une sotte, en un mot… (puisse faire de bon en ménage) Une femme stupide est donc votre marotte ?… Mais comment vo
que sur votre idée La sûreté d’un front puisse être bien fondée ? Une femme d’esprit peut trahir son devoir ; Mais il faut po
ctrine des hommes raisonnables de l’École des Maris et de l’École des Femmes . Inversement, la doctrine des hommes donnés évide
évidemment pour imbéciles dans l’École des Maris et dans l’École des Femmes est celle-ci : Sganarelle :  . . . . . . J’enten
à tricoter quelque bas par plaisir. Il serait même bon que l’honnête femme vécût loin de la ville, dans une sorte de solitud
ndons Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons. Arnolphe : la femme doit être ignorante : Dans ses meubles, dût-elle
ui, Et pourvu que l’honneur soit……..   Il est bon même que l’honnête femme , outre l’ignorance, soit stupide : Je la fis éle
int sot. Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage ; Mais une femme habile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’
réclame ? Non, non ; je ne veux point d’un esprit qui soit haut ; Et femme qui compose en sait plus qu’il ne faut. Je préten
y a que voilà quelle est, dans l’Ecole des Maris et dans l’Ecole des Femmes , la doctrine des personnages qui y sont donnés co
es.   Or, cette doctrine, précisément la même, sera répétée dans les Femmes savantes : mais mise dans la bouche du personnage
mais mise dans la bouche du personnage sympathique, de sorte que les Femmes savantes sont très symétriquement la contrepartie
le contraire, comme doctrine, de l’Ecole des Maris et de l’Ecole des Femmes . Chrysale, personnage sympathique — et si l’on m
essous, Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disaient qu’une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son e
aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Elles v
commun. Si l’École des Maris est en contradiction flagrante avec les Femmes savantes sur la question de l’éducation des femme
flagrante avec les Femmes savantes sur la question de l’éducation des femmes , elle est en contradiction avec tout le théâtre d
rer ; mais sachez que mon âme Ne répondrait de rien, si j’étais votre femme . De ce vieillard « presque sexagénaire », Léonor
y retomber que, de même qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les Femmes savantes, de même il réfute, un p
de même qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les Femmes savantes, de même il réfute, un peu, l’anecdote C
ise d’apprendre qu’elle est de cette humeur. En effet, si j’avais été femme , ie n’aurais point aimé les jeunes hommes. FROSIN
moi, je n’y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. FROSINE Il faut être folle f
 ; son aversion et sa peur de bourgeoisie peu instruite à l’égard des femmes qui s’instruisent et qui instruites pourraient la
riser, — et il était bien loin de l’École des Maris et de l’École des Femmes . Notez qu’il est possible, je ne dis rien de plu
et déjà c’est me hasarder, mais enfin il est possible que l’École des Femmes ait été reçue, partiellement du moins, à contre-s
s tout à fait. Avez-vous remarqué que dans la Critique de l’École des Femmes , que l’on ne saurait étudier d’assez près, « M. d
une « Climène ». Il est l’homme qui, dans la Critique de l’Ecole des Femmes , fait les observations sérieuses, les critiques p
mal connaître les hommes. » Adversaires et défenseurs de l’École des Femmes sont donc d’accord à reconnaître Arnolphe partiel
du premier acte, où Arnolphe expose ses théories sur l’éducation des femmes et sur « les vertus d’ignorance que les femmes do
es sur l’éducation des femmes et sur « les vertus d’ignorance que les femmes doivent avoir et doivent garder. Je suis donc aut
applaudiront aux partisans de l’ignorance féminine, et ils riront des femmes savantes tant qu’ils voudront. » Du reste, qu’on
féminine, parce que postrema homines meminere, c’est comme auteur des Femmes savantes que Molière se présente à nous, c’est co
savantes que Molière se présente à nous, c’est comme contempteur des femmes instruites, c’est comme panégyriste des femmes ex
comme contempteur des femmes instruites, c’est comme panégyriste des femmes exclusivement ménagères, c’est comme ayant pour i
encontre, par la célèbre apostrophe de La Bruyère sur l’ignorance des femmes  : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que le
norance des femmes : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par quelles lois, par quel
es dans cet usage de ne rien savoir… » De même Rousseau écrit : « Les femmes ne cessent de croire que nous les élevons pour êt
Seulement La Bruyère dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs défauts naturels : « Paresse de leur esprit
u’elles ont bien raison de rester ignorantes. Pourquoi ? Parce que la femme « vaut mieux comme femme » [en restant femme] « e
e rester ignorantes. Pourquoi ? Parce que la femme « vaut mieux comme femme  » [en restant femme] « et moins comme homme. Part
Pourquoi ? Parce que la femme « vaut mieux comme femme » [en restant femme ] « et moins comme homme. Partout où elle fait val
elle reste au-dessous de nous ». Par conséquent « cultiver dans les femmes les qualités de l’homme et négliger celles qui le
Pour répondre à cette question, il n’y a qu’à se demander pourquoi la femme est faite. Tout dépend de là. Or pour quoi la fem
ander pourquoi la femme est faite. Tout dépend de là. Or pour quoi la femme est-elle faite ? C’est bien simple ; la réponse e
t-elle faite ? C’est bien simple ; la réponse est dans Molière : « La femme est le potage de l’homme. » Voilà le principe de
il dériveront, presque toujours, avec une très rigoureuse logique. La femme est le potage de l’homme ; « la femme est faite s
une très rigoureuse logique. La femme est le potage de l’homme ; « la femme est faite spécialement pour plaire à l’homme. Si
ais c’est celle de la nature, antérieure à l’amour même ». Or « si la femme est faite pour plaire et pour être subjuguée, ell
e ». Se rendre agréable à l’homme, ce doit être tout le dessein de la femme  ; rendre une femme agréable à l’homme, ce doit êt
able à l’homme, ce doit être tout le dessein de la femme ; rendre une femme agréable à l’homme, ce doit être tout le but de l
femme agréable à l’homme, ce doit être tout le but de l’éducation des femmes . Par conséquent, il y a ceci de bien remarquable
t, il y a ceci de bien remarquable à considérer que l’éducation de la femme ne doit pas être relative à la femme. Elle doit ê
considérer que l’éducation de la femme ne doit pas être relative à la femme . Elle doit être relative à l’homme exclusivement.
être relative à l’homme exclusivement. « Ainsi toute l’éducation des femmes doit être relative aux hommes. » Leur plaire, leu
onsoler, leur rendre la vie agréable et douce ; voilà les devoirs des femmes dans tous les temps et ce qu’on doit leur apprend
ur le nôtre. »   Remarquez maintenant que, parce que l’éducation des femmes doit être tout entière relative à l’homme, elle d
, c’est plus difficile à entendre tout d’abord ; mais suivez bien. La femme doit être quelque chose qui plaise à l’homme. Si
e leurs charmes et de leurs vertus. Par la loi même de la nature, les femmes , tant pour elles que pour leurs enfants, sont à l
rompe peut-être en l’expliquant) ; or, en état de civilisation, si la femme dépend de notre jugement sur elle, nous dépendons
ne dépend que de lui-même et peut braver le jugement public ; mais la femme , en bien faisant, n’a fait que la moitié de sa tâ
c’est que l’homme pouvant et devant mépriser l’opinion publique et la femme ne pouvant pas la mépriser et devant la respecter
ne pouvant pas la mépriser et devant la respecter, l’éducation de la femme doit être, relativement aux jugements humains et
[à craindre l’opinion, l’homme perd sa vertu] et son trône parmi les femmes . »   Nous voici donc en possession de nos deux p
oici donc en possession de nos deux principes : toute l’éducation des femmes doit être relative à l’homme ; toute l’éducation
ation des femmes doit être relative à l’homme ; toute l’éducation des femmes doit être le contraire de celle des hommes. Je pr
s de lui dans l’argumentation. Poursuivons. Or qu’est-ce qui, dans la femme , est utile à l’homme ? Le savoir ? Non, pour troi
oir ? Non, pour trois raisons. La première, c’est que ce qui, dans la femme , est utile à l’homme, c’est, sans doute, ce que l
qui, dans la femme, est utile à l’homme, c’est, sans doute, ce que la femme peut normalement, facilement, aisément, sans effo
velopper et mettre en exercice. Or les facultés intellectuelles de la femme ne supportent pas le savoir : « La recherche des
es, tout ce qui tend à généraliser les idées n’est pas du ressort des femmes  ; leurs études doivent se rapporter toutes à la p
nt l’homme à l’établissement des principes. Toutes les réflexions des femmes doivent tendre à l’étude des hommes… Car, quant a
et des lois de la nature… » La seconde raison pourquoi le savoir des femmes n’est pas utile à l’homme, n’est pas relatif à l’
son un tribunal de littérature dont elle se ferait la présidente. Une femme bel esprit est le fléau de son mari, de ses enfan
la sublime élévation de son esprit, elle dédaigne tous ses devoirs de femme et commence toujours par se faire homme à la mani
mple de ceux qui, éblouis d’abord par les mérites intellectuels d’une femme , réfléchissent à ce qu’elle deviendra plus tard,
développant en elle, et battent en retraite prudemment du côté d’une femme de bon sens. Et la troisième raison pourquoi le s
’une femme de bon sens. Et la troisième raison pourquoi le savoir des femmes non seulement est inutile aux hommes et non seule
tions font que, donnant dans les excès contraires, les uns bornent la femme à coudre et à filer dans son ménage avec ses serv
égale dans tout le reste, qu’est-ce autre chose que transporter à la femme la primauté que la nature donne au mari ? » Voilà
? » Voilà les trois raisons principales pour lesquelles le savoir des femmes n’est nullement relatif aux hommes. Or, la femme
elles le savoir des femmes n’est nullement relatif aux hommes. Or, la femme n’ayant d’autre raison d’être que de plaire à l’h
on devant être relative à l’homme, il n’y a aucune raison pour que la femme soit instruite et il y en a de nombreuses pour qu
uence, pour commencer, si l’on veut, par l’instruction religieuse, la femme devra être munie d’une religion tout impersonnell
x uns et présentée aux autres : « Par cela même que la conduite de la femme est asservie à l’opinion publique [souvenir du se
nion publique [souvenir du second principe : pourquoi l’éducation des femmes doit être le contraire de celle des hommes] , sa
à l’autorité. Toute fille doit avoir la religion de sa mère et toute femme celle de son mari [et par conséquent en changer s
 ? — Probablement oui, puisque le principe, c’est que la religion des femmes doit être impersonnelle et dépendre de ceux à qui
es et des maris comme celle de l’Église.  » Le mari catéchiste de sa femme , je n’ai pas besoin de faire remarquer que c’est
onviction de Rousseau, non seulement sur l’infériorité radicale de la femme , mais sur ceci qu’elle appartient à une autre esp
uges ; et c’est lui qui de cette loi générale excepte formellement la femme , comme incapable de se constituer à elle-même une
il aura le plaisir de lui tout enseigner. » Toute l’éducation de la femme devant être relative à l’homme, le mieux est qu’o
bord ne soit pas, ou blessé par une supériorité d’instruction chez sa femme , ou désobligé par un tour d’esprit contraire au s
tour d’esprit contraire au sien que son instruction aurait donné à la femme  ; ensuite ait le plaisir et le grand avantage d’e
femme ; ensuite ait le plaisir et le grand avantage d’enseigner à sa femme exclusivement ce qu’il veut qu’elle sache.   Qu’e
te avec une certaine restriction. En effet, il faut prendre garde. La femme doit être un objet de plaisir pour son mari ; ell
s être admirée par les autres. Car, d’une part, il faut éviter que la femme soit agréable en société, et, d’autre part, il fa
pourrait le rendre agréable aux hommes ». La difficulté est terrible. Femme à talents, la jeune femme se servira de ces talen
e aux hommes ». La difficulté est terrible. Femme à talents, la jeune femme se servira de ces talents comme « d’amorce pour a
ce pour attirer chez elle de jeunes impudents qui la déshonoreront », femme sans talents, elle sera sans agrément, « maussade
a civilisation, à laquelle il est difficile de dérober entièrement la femme , entoure la jeune femme et l’obsède et que ; pour
le il est difficile de dérober entièrement la femme, entoure la jeune femme et l’obsède et que ; pour se défendre contre les
une fille la connaisse ; « Je ne blâmerai pas sans distinction qu’une femme fût bornée aux seuls travaux de son sexe et qu’on
retirée. Dans de grandes villes et parmi des hommes corrompus, cette femme serait trop facile à séduire ; souvent sa vertu n
qu’une bête Puisse jamais savoir ce que c’est qu’être honnête ?… Une femme d’esprit peut trahir son devoir, Mais il faut, po
e, surtout en partant de son principe ; et si toute l’éducation de la femme doit être relative au futur mari, c’est, pour que
onner aux jeunes filles ! Il n’y manquerait que les sciences, dont la femme n’a pas besoin pour se garantir des séducteurs ;
égale à celle du séducteur possible, cela devient indispensable à la femme . Pour se défendre il faut être égal à l’adversair
s grand soin pour l’encourager ; car c’est une grande qualité : « Les femmes ont la langue flexible ; elles parlent plus tôt,
a même activité et pour la même raison. L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de c
re, de deviner les hommes, leur est donc absolument nécessaire : « La femme qui est faible et qui ne voit rien au dehors appr
main ; mais elle lira mieux qu’eux dans le cœur des hommes. C’est aux femmes à connaître, pour ainsi dire, la morale expérimen
nsi dire, la morale expérimentale, à nous à la réduire en système. La femme a plus d’esprit et l’homme, plus de génie ; la fe
e en système. La femme a plus d’esprit et l’homme, plus de génie ; la femme observe et l’homme raisonne ; de ce concours résu
onnaisse ; 2° pour se dégoûter du monde : « Le monde est le livre des femmes . Quand elles y lisent mal, c’est leur faute, ou q
les aveugle. Cependant la véritable mère de famille, loin d’être une femme du monde, n’est guère moins recluse dans sa maiso
er leurs cœurs. En France, les filles vivent dans des couvents et les femmes courent le monde. Chez les anciens, c’était tout
ient, comme je l’ai dit, beaucoup de jeux et de fêtes publiques ; les femmes vivaient retirées. Cet usage était plus raisonnab
t permise aux filles à marier ; s’amuser est leur grande affaire. Les femmes ont d’autres soins chez elles et n’ont plus de ma
t son avis, il ajoute : « Le même tour d’esprit qui fait exceller une femme du monde dans l’art de tenir maison fait exceller
rnement encore plus fin que celui de la politesse ; car pourvu qu’une femme polie le soit envers tout le monde, elle a toujou
C’est que tout l’univers est bien reçu de vous. Il faut donc qu’une femme qui veut conserver plusieurs amants persuade à ch
oulez-vous voir un personnage embarrassé ? Placez un homme entre deux femmes avec chacune desquelles il aura des liaisons secr
, puis observez quelle sotte figure il y fera. Placez en même cas une femme entre deux hommes, et sûrement l’exemple ne sera
hange à tous deux et fera que chacun se rira de l’autre. Or, si cette femme leur témoignait la même confiance et prenait avec
dre ou l’accélérer ? Or cet art s’apprend-il ? Non ; il naît avec les femmes  ; elles l’ont toutes et jamais les hommes ne l’on
d’esprit, la pénétration, les observations fines sont la science des femmes  ; l’habileté de s’en prévaloir est leur talent. V
ur talent. Voilà ce qui est et l’on a vu pourquoi cela doit être. Les femmes sont fausses, nous dit-on. Elles le deviennent. L
u’ainsi ne doit pas être Sophie ; qu’ainsi ne doit pas être l’honnête femme  ? Point du tout ; car il conclut de cette sorte :
te femme ? Point du tout ; car il conclut de cette sorte : « Plus une femme a de réserve, plus elle doit avoir d’art, même av
nnête dont j’ai parlé, mais de celle qui produit tous les travers des femmes et fait les plus extravagantes petites-maîtresses
rs des femmes et fait les plus extravagantes petites-maîtresses. » La femme , selon Rousseau, sera donc, non seulement mondain
ique que Rousseau a fait de la coquetterie un élément essentiel de la femme telle qu’il désire qu’elle soit. Enfin nous savon
’il désire qu’elle soit. Enfin nous savons tout ce que doit être « la femme  » (titre complet de l’épisode : Sophie ou la femm
que doit être « la femme » (titre complet de l’épisode : Sophie ou la femme ). Elle doit être radicalement ignorante ; elle ne
e doit suivre sans s’en rendre compte la religion, fille, de sa mère, femme , de son mari ; elle doit être causeuse, non pour
n, par le même principe. Ce principe, quel est-il ? L’éducation de la femme doit être tout entière relative à l’homme. Les pè
quand il rencontre l’objection : il faut bien cependant que la jeune femme ne soit pas idiote ; il répond : « d’accord », en
qu’ils en ont l’air. Que peut désirer un mari de moyen état ? Que sa femme ne sache rien, pour qu’il ne lui apprenne que ce
qui est sa terreur, pour qu’elle n’en sache pas plus que lui ; que sa femme soit habile aux travaux d’intérieur, et qu’elle l
ette son orgueil, ce qui la détournera de le mettre ailleurs ; que sa femme n’ait pas de personnalité et par conséquent point
et ce qui borne redoutablement l’empire qu’il prétend garder ; que sa femme ait quelques petits talents d’agrément, mais avec
nds pour charmer les réunions de famille, assez médiocres pour que la femme ne songe pas à briller devant un cercle de gens q
un peu de musique. Rousseau, en dernière analyse, sur la question des femmes , pense exactement comme le Molière de 1672. Pourq
rt des hommes, n’a plus sa pleine liberté d’esprit quand il parle des femmes , et, quand il parle des femmes, inconsciemment, n
ne liberté d’esprit quand il parle des femmes, et, quand il parle des femmes , inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’est la femm
uand il parle des femmes, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’est la femme qu’il aurait voulu avoir qu’il a appelée Sophie.
ne paysanne un peu dégrossie ou une grisette un peu nettoyée, surtout femme d’intérieur et bonne ménagère, mais qui cependant
aïf et ingénu. On se dira peut-être que Rousseau a peint deux fois la femme de ses rêves. On se demandera peut-être pourquoi
remplir tout l’office. Tout compte fait, elle ressemble assez à « la femme  » tracée dans la Sophie de Rousseau. Je ne vois q
Mme d’Houdetot n’ont jamais été, du moins de dame, de châtelaine, de femme à conversation brillante et à lettres où il y a,
st un travers, c’est une obsession, c’est une manie. Dans l’École des Femmes  ? L’égoïsme féroce n’est pas un préjugé ni une co
l, qu’il est la nature, elle-même. Or c’est lui qui, dans l’École des Femmes , est le vaincu. On ne peut donc guère parler ici
si est la nature elle-même. Certes ! Dites alors que dans l’École des Femmes il y a, non la nature se battant contre un préjug
si naturelle que celle qui consiste à vouloir être propriétaire de sa femme , vous ne le pouvez qu’en qualifiant préjugés tout
s du préjugé qu’on se moque et le préjugé que l’on flagelle. Dans les Femmes savantes ? Où est le préjugé ? Où est la conventi
préjugé, est-ce ce préjugé qui est raillé et qui est vaincu dans les Femmes savantes ? Point ; c’est la passion elle-même, c’
grand plaidoyer, un des deux grands plaidoyers, au moins, contre les femmes savantes, soit mis dans la bouche de Martine qui,
uste] — la Nicole du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les Femmes savantes, vraies filles de la nature s’il en fut,
ante, puisque cette même thèse, exactement la même, il la met, en ses Femmes savantes, dans la bouche d’Henriette. Il croit qu
ine, puisqu’on nous dit, ce qui est assez vrai, que c’est surtout une femme d’esprit, et venons à Martine et à Nicole. Plaide
mari dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le mari comme chez la femme . Or je demande si c’est là la moralité que Molièr
e demande si c’est là la moralité que Molière veut qui soit celle des Femmes savantes, et si l’on peut le soutenir sérieusemen
i « ne doit savoir A ni B ». Après avoir fait dire à Clitandre qu’une femme doit avoir des clartés de tout, et il ferait dire
dire à Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa femme conteste avec lui, rabaisser son ton avec quelque
ille d’élection Henriette, laquelle ne vous paraît pas sans doute une femme à être en ménage une aplatie et un chien battu !
qu’exagération bouffonne jusqu’au burlesque de la pensée générale des Femmes savantes, que Molière s’amusant à se moquer un in
os de Martine et qui, une seconde après, obéira aux suggestions de sa femme relativement à un mariage entre Clitandre et Arma
 : il sera toujours vrai, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asse
jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes , si l’on ne veut pas qu’elles se révoltent ; que
arice rend ridicule ; qu’il ne faut pas sortir de sa sphère ; que les femmes doivent être des ménagères et qu’il ne faut pas t
frondeur des marquis, le fléau des sacristains et le contempteur des femmes qui savent lire, ce qui fait qu’il est tenu pour
r l’effroi jusqu’à — « sommes-nous chez les Turcs ? — emprisonner les femmes . » Toute la comédie de Molière, en reflétant le s
son : « Quand on nomme encore à ce propos le Chrysalde de l’École des Femmes , on ne fait pas attention, si ce bonhomme parlait
68 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
quivoque existence, les êtres dont la destinée d’honneur est perdue : femmes sans mari, grandes dames déchues, aventurières tr
ore, et l’auteur a bien fait de ne pas nous le dire. L’origine de ces femmes se perd dans la nuit des Mille et une Nuits. Les
e loyauté, qu’il l’oblige bientôt à se déclarer. M. de Nanjac aime la femme qu’il vient de surprendre en tête à tête avec lui
deux figures des marquises de louage, des vicomtesses d’occasion, des femmes séparées, chassées, déclassées, des maris qui bri
ge sale de ce lazaret, il pétrifie dans le sel de sa plaisanterie ces femmes de Loth — moins Loth, pourtant ! — qui veulent fu
t. Il aime Suzanne, il va l’épouser ; dans quinze jours, elle sera sa femme . Que faire ? Trahir l’aventurière dont il a été l
ami, vous jouez là une partie d’échecs trop forte pour vous ! Ce que femme veut, Dieu le veut. Et le diable donc ! Ainsi, lo
liés demain… Elle touche au but, elle va l’atteindre… Oui, mais cette femme si forte commet la très grande faute de rappeler
z elle, par je ne sais quelle machination mesquine où l’honneur d’une femme est mêlé. Cette fois, M. de Nanjac ne se contient
ne renonce pas, d’elle-même, à cette intrigue scandaleuse. Voilà une femme qui se trouble, qui s’agite, et qui se précipite
’il a paru, et, chose étrange ! le génie du mensonge qui est en cette femme se retire d’elle subitement, comme à l’évocation
u’elle sait pleurer ; l’eau des larmes est un philtre avec lequel les femmes opèrent des magies. Elle se traîne donc à genoux
le ne pleure pas, elle ne récrimine pas, elle n’essaye pas, comme une femme vulgaire, de recommencer des grimaces et des sima
raît. Je vous assure que c’est une terrible sortie que celle de cette femme à jamais perdue qui reprend, d’un pas si leste et
esce qu’à demi à cette acerbe et violente intrusion dans la vie d’une femme qui doit lui avoir laissé au moins la reconnaissa
Suzanne est un chef-d’œuvre de mécanique féminine : l’autopsie de la femme sans cœur n’avait jamais été plus brillamment pra
que l’horreur fait place à je ne sais quel étonnement artistique. La femme se pétrifie sous vos yeux et se change en une sta
e me déclare aujourd’hui votre amant Et votre époux, et ne sais nulle femme Qui vous valût pour maîtresse et pour femme… Voil
e époux, et ne sais nulle femme Qui vous valût pour maîtresse et pour femme … Voilà comment Constance réussit. Suzanne a, da
as, il n’enfle pas sa voix pour imiter le tonnerre ; il a, envers les femmes , ce terrible don de familiarité auquel nulle ne r
esprit, les amères déboires qu’il fait avaler, que ce duel d’homme à femme , cruel au fond, reste léger et presque gai à la s
e le drapeau de son régiment… tout cela pour le jeter aux pieds d’une femme perdue qui se joue et trafique, comme d’une pacot
pée peinte qui n’est que fanfreluches, babillage et vide ! une de ces femmes d’une moralité si frivole, qu’elles vous font cro
d par les ailes cet ange en péril, comme on prend par les cheveux une femme qui se noie. Il la sauve d’abord, puis il l’épous
ortir de la pièce, si on rencontrait M. de Jalin dans la vie, pas une femme ne le prendrait pour amant, et pas un spectateur
epté lui, avaient le droit de la déclarer. Imagine-t-on l’amant de la femme adultère lui jetant la première et la dernière pi
é ? Vous ne m’aimez pas, soit ; mais on en veut toujours un peu à une femme dont on se croyait aimé, quand elle vous dit qu’e
ne arme contre eux. L’homme qui a été aimé, si peu que ce soit, d’une femme , du moment que cet amour n’avait ni le calcul ni
e calcul ni l’intérêt pour bases, est éternellement l’obligé de cette femme , et, quoi qu’il fasse pour elle, il ne fera jamai
en n’autorise, de sa part, cette violente intrusion dans la vie d’une femme qui doit, au moins, lui avoir laissé la reconnais
ès, Olivier apprend que M. de Nanjac est passionnément amoureux de la femme qui vient de lui donner son congé, et c’est alors
pect différent. Cet ami des hommes, nous le retrouvons dans l’Ami des femmes . Qu’est-ce que M. de Ryons, sinon Olivier de Jali
voir jamais rien compris à l’épisode de madame de Lornan. Comment une femme du vrai monde peut-elle se rendre à une entrevue
, en prouvant, devant lui, et malgré son dire, à M. de Nanjac, qu’une femme honnête peut venir la voir, elle s’expose à un éc
t il n’en a pas envie. Il recevra la leçon et il se taira. » Mais une femme d’esprit n’a pas été la maîtresse d’un homme sans
point que l’amant. Rien de contraint dans la façon dont elle joue la femme du monde ; elle en a le ton, le naturel, l’élégan
e cet être sordide, pétri d’avarice et de convoitise ? Il a épousé sa femme sans dot, ce M. Durieu ; c’est le remords de sa v
dant sa jeunesse, en la reléguant dans les malpropretés du ménage. Sa femme n’est que la servante de sa fortune, servante san
il à un jeune homme qui a vécu, après tout, de confesser un secret de femme  ? Il me semble voir un chirurgien militaire soign
ut au plus à l’oreille de quelque adepte taré, il le dit crûment à la femme dont il doit, par-dessus tout, désirer l’estime !
s ; M. Durieu lui-même, subitement corrigé par les remontrances de sa femme , que, depuis vingt-cinq ans, il traite en servant
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
suite de ses mémoires, le marquis de Montespan se déchaîner contre sa femme et contre le roi. « Monsieur de Montespan, dit-
an, dit-elle, qui est un homme fort extravagant, et peu content de sa femme , se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on
i, qu’au jugement de Dieu, il lui serait reproché de lui avoir ôté sa femme . Le lendemain, étant sur la terrasse avec la rein
t qu’elle louait Dieu de ce qu’il ne s’était trouvé chez elle que ses femmes , parce que s’il y avait eu des hommes, elle l’aur
monde, parce que l’outrage était extraordinaire à supporter pour une femme qui jusque-là avait eu bonne réputation. Monsieur
ontre son mari, Il y pénétra pourtant un jour, et voulant arracher sa femme des bras de madame de Montausier, qui cria au sec
dames. Saint-Simon dit ensuite que le marquis de Montespan trouva sa femme chez madame de Montausier, quand il vint faire av
mme récentes les premières plaintes du marquis de Montespan contre sa femme et en même temps contre madame de Montausier, est
nt pas plus pénétrants que ceux du marquis de Montespan depuis que sa femme , enivrée de la passion du roi, était devenue déda
Montausier, comme complice de la séduction exercée par le roi sur sa femme . Il est fâcheux, ce me semble, que l’ordre chrono
l’on met ordinairement un flambeau en plein jour, elle vit une grande femme qui venait droit à elle, et qui, lorsqu’elle en f
un petit degré pour aller de chez elle chez la reine, elle trouva une femme assez mal mise qui l’arrêta, lui fit des reproche
n prétendit que sa tête se troublait souvent, et l’on ne sut si cette femme qui lui avait parlé en était une ou un fantôme. »
Montpensier a l’air de croire à la simple apparition d’un fantôme de femme qui s’évanouit sans rien dire à madame de Montaus
uer la personne déguisée. Il semble assez simple d’imaginer que cette femme mal mise , qui ressemblait à un fantôme, qui att
madame de Montausier. La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable furent dessillés sur les relations du
osé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irréprochable : il est du moins certain, par le t
ever en se rangeant du côté des rieurs, lui à qui les désordres de sa femme avaient couté tant de larmes amères. C’est dans l
pes qu’il faut chercher l’esprit qui, deux ans après, lui a dicté Les Femmes savantes, ouvrage dont il sera question dans la p
70 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
ion toute résultante du cœur, deux graves et douloureuses figures, la femme dans la société, la femme hors de la société ; c’
ur, deux graves et douloureuses figures, la femme dans la société, la femme hors de la société ; c’est-à-dire, en deux types
hors de la société ; c’est-à-dire, en deux types vivants, toutes les femmes , toute la femme. Montrer ces deux femmes, qui rés
té ; c’est-à-dire, en deux types vivants, toutes les femmes, toute la femme . Montrer ces deux femmes, qui résument tout en el
ux types vivants, toutes les femmes, toute la femme. Montrer ces deux femmes , qui résument tout en elles, généreuses souvent,
de. Faire vaincre dans ces deux âmes choisies les ressentiments de la femme par la piété de la fille, l’amour d’un amant par
ne par le dévouement, la passion par le devoir. En regard de ces deux femmes ainsi faites poser deux hommes, le mari et l’aman
s relations régulières et irrégulières que l’homme peut avoir avec la femme d’une part, et la société de l’autre. Et puis, au
trouve ouvertes. Enfin, au-dessus de ces trois hommes, entre ces deux femmes poser comme un lien, comme un symbole, comme un i
emin faisant, à l’occasion de cette idée, non seulement l’homme et la femme , non seulement ces deux femmes et ces trois homme
cette idée, non seulement l’homme et la femme, non seulement ces deux femmes et ces trois hommes, mais tout un siècle, tout un
e, il doit toujours y avoir une idée sévère, comme dans la plus belle femme il y a un squelette. L’auteur ne se dissimule, co
71 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
umes de la richesse, sans avoir les appointements de l’emploi. Pauvre femme  ! elle a passé sa vie à deux pas de la pauvreté,
e ornière. Ainsi M. Joulin, un avoué qui lui promet des causes, à une femme dont le mariage n’a pu replâtrer la réputation :
leau désolant, Philippe oppose l’exemple de son père. Alors la pauvre femme se recueille et se décide à rouvrir la blessure i
la vie à l’homme peut offrir. Par exemple, une mère est chez eux une femme Dont la maternité ne fait qu’étendre l’Ame : El
: tu vieillis. » Il venait d’entrevoir riche, heureuse et soignée, La femme qu’autrefois il avait dédaignée ! Que répondre à
urifie tout. La lionne pauvre est la courtisane du mariage ; c’est la femme qui spécule sur sa chute et vend l’adultère : ven
de cette compagnie anonyme qui s’appelle le ménage à trois. Une telle femme est cent fois plus coupable et plus dangereuse qu
it mal ; elle le compliqua d’indignes simagrées. La vénalité, chez la femme galante, peut ne pas exclure une certaine fierté 
le savoir, logé, défrayé, à demi nourri peut-être, par l’amant de sa femme  ! C’est épouvantable ; il n’y a rien après cela :
uvre du Vaudeville s’appelle Séraphine, de son petit nom. Elle est la femme de M. Pommeau, un clerc de notaire blanchi dans l
’emploi. Peut-être est-il trop vieux pour les besoins de la cause. La femme a vingt-quatre ans, le mari descend le revers de
sse, il faut encore avoir un théâtre où les étaler. Or le monde d’une femme de clerc de notaire est trop étroit pour les crin
ner les douze mille francs de revenu du ménage ; de l’autre, la jeune femme qui se dissipe au dehors en bals, en spectacles,
eau est un clerc de l’âge d’or ; il ne voit rien et rêve le reste. Sa femme lui a persuadé qu elle a le génie de la trouvaill
a foi qui perd. Seule Thérèse, sa pupille, une sage et sérieuse jeune femme qu’il a élevée, qu’il a mariée, et qui l’aime com
il a beaucoup vu, beaucoup voyagé, beaucoup retenu. Il se connaît en femmes , il sait le prix des choses ; aussi le ménage Pom
veille sous ses yeux. Cela pourrait s’appeler : les Égarements d’une femme et d’une Serviette d’avocat. La scène est sur le
La scène est sur le boulevard : au coin d’une rue, une silhouette de femme voilée s’échappant d’un fiacre aux stores baissés
l empruntait de l’argent à M. Bordognon, maintenant il marchande à sa femme , d’un ton aigre-doux, le budget du mois. Voici l’
lus de doute, son mari la trompe, il a une maîtresse ! Alors la jeune femme pleure et s’indigne ; il y a de l’amertume dans s
t de la terrible facture. Ainsi, celle qui détruit son bonheur est la femme de l’homme qui a été son bienfaiteur et son père,
Je ne sais pas de coup de théâtre plus frappant que l’entrée de cette femme en grande tenue d’adultère, et que sa mise dénonc
a scène est vraie, elle est instructive. Dans un certain monde, toute femme est responsable de sa toilette ; les ceintures tr
son luxe postiche, qui ne tient ni à sa position ni à sa fortune. Les femmes s’entendent à faire la police d’un salon ; leurs
thènes. Cependant le mari, atteint et convaincu de ne pas habiller sa femme , la promène triomphalement à son bras, pareil à u
ire dans son effronterie que ce pillage de la maison conjugale par la femme et la servante, pareilles à des voleurs dévalisan
i, d’après son mobilier, le train de sa maison et les toilettes de sa femme , il dépense, lui, Pommeau, premier clerc à six mi
re Hullin, trente mille livres au moins par année. Eh bien, soit ! sa femme a fait des dettes sans doute ; il les payera. Mai
tend les bras à Léon, en l’appelant son ami, son fils. Mais la jeune femme pousse le cri de la pudeur morale révoltée ; elle
a cervelle ressemble à un tiroir à chiffons. La toilette fait sur ces femmes les ravages de la robe de Nessus sur la nymphe an
72 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Madame Ackermann »
, — résolument athées, — navrantes, navrées et superbes, et c’est une femme , une faible femme, qui a eu le triste cœur d’écri
ées, — navrantes, navrées et superbes, et c’est une femme, une faible femme , qui a eu le triste cœur d’écrire, avec une prémé
compare ! C’est l’homme, ici, qui a chanté comme aurait pu chanter la femme , et la femme, comme l’homme n’a pas chanté· II
st l’homme, ici, qui a chanté comme aurait pu chanter la femme, et la femme , comme l’homme n’a pas chanté· II Je ne cro
n ! Et Dieu, qui se moque cruellement de nous, a voulu que ce fût une femme … Madame Ackermann, dont je ne sais guères que cec
sa jeunesse, qui n’est plus, je les ignore. On m’a dit qu’elle fut la femme d’un professeur, et elle-même semble, au premier
un professeur, et elle-même semble, au premier coup d’œil, une de ces femmes qu’on croirait nées avec une écharpe noire autour
ouloir être immortel. Il n’y a, enfin, dans cette poésie signée d’une femme , que des muscles de gladiateur tendus jusqu’à se
ma foi religieuse outragée, une telle poésie est une monstruosité. La femme qui a écrit ces terribles choses : L’Amour et la
embarras du terme. Je n’ai pas besoin de me gêner beaucoup avec cette femme . Est-ce qu’elle s’est gênée avec Dieu ?… Ainsi do
monstre et un prodige, voilà le double fulminate qui a fait sauter la femme dans madame Ackermann ; car, de la femme, chez el
lminate qui a fait sauter la femme dans madame Ackermann ; car, de la femme , chez elle, intellectuellement et moralement, il
ue je vous en aurais parlé ? Est-ce que je vous aurais parlé de cette femme qui n’est plus une femme et qui a consommé sur el
é ? Est-ce que je vous aurais parlé de cette femme qui n’est plus une femme et qui a consommé sur elle le suicide de son sexe
c sa plaquette des premiers jours et ses cent exemplaires. Mais cette femme , devenue… de lettres, a un talent… du diable, san
alent… du diable, sans aucune plaisanterie. Il s’est trouvé que cette femme mûre, calme et grave, cette Matrone, cette bonne
et honnête homme, comme disait Ninon pour se dispenser d’être honnête femme , et cette honnête femme tout de même par-dessus l
disait Ninon pour se dispenser d’être honnête femme, et cette honnête femme tout de même par-dessus l’honnête homme de Ninon,
tte terrible cécité, qui renverse quand elle tâtonne ! Elle aussi, la femme aveuglément athée, renverse tout dans sa douleur
eil. Elle est intitulée Le Cri, et c’en est un comme jamais bouche de femme n’en a poussé ! Ce n’est pas le cri de Sapho tomb
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
nuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’École des femmes . — Observations sur cette pièce.   En 1663, Moli
tions sur cette pièce.   En 1663, Molière mit au théâtre L’École des femmes . Il n’entre pas dans mon sujet d’examiner si le f
la monde, en ce qu’elle semble autoriser toutes les ruses d’une jeune femme pour se soustraire aux honnêtes désirs d’un vieil
et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’École des femmes , Qui fit rire leurs majestés Jusqu’à s’en tenir l
e, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’École des femmes , c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule l
avait au plus haut degré leur confiance. La Critique de l’École des femmes , qui avait été plus justement intitulée Apologie
emmes, qui avait été plus justement intitulée Apologie de l’École des femmes contre la critique, porte sur une étrange doctrin
oyez-moi : celles qui font tant de façons n’en sont pas estimées plus femmes de bien. Au contraire, leur sévérité mystérieuse
redire ; et, pour tomber dans l’exemple, il y avait l’autre jours des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous éti
issables, les indécences sont blâmables. Dans le temps de L’École des femmes , la bonne compagnie n’avait d’autre tort que celu
part, une des plus comiques du théâtre de Molière. Que plusieurs des femmes scandalisées eussent les oreilles plus chastes qu
cela ne justifierait pas la scène dont il s’agit. D’abord toutes les femmes qui assistent à un spectacle, ne sont pas du même
e, ne sont pas du même genre et de la même conduite. Il se trouve des femmes honnêtes parmi celles qui ne le sont pas ; il y a
avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du 14 octobre
né quelque temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’École des Femmes , scène iii.
74 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
et jugé depuis tous les grands hommes ? * * * — J’ai gardé pour cette femme , à peine entrevue, je ne sais quel désir vague, e
r vague, et qui parfois me revient sur une note douce, et tendre. Des femmes vous laissent, on ne sait pourquoi, comme une pet
, seuls au monde, un moment… Et ce jeu est surtout charmant, quand la femme est obligée de vous regarder, sans en avoir l’air
, et vous jette un regard, gai, triste et doux. Il y a des regards de femme , n’est-il pas vrai, qu’on ne changerait pas contr
de femme, n’est-il pas vrai, qu’on ne changerait pas contre toute la femme  ? 12 janvier Je pense que la meilleure éduc
un café noir de chapeaux d’hommes, entremêlés de quelques bonnets de femmes de la barrière et de quelques képis d’enfants, et
, que d’heures aux Uffizi, à regarder les Primitifs, à contempler ces femmes , ces longs cous, ces fronts bombés d’innocence, c
enfoncent pas en vous un si parfait souvenir de figures : seules, ces femmes peintes des Primitifs s’attachent à vous comme la
n grand éloge à faire de la princesse, c’est que la causerie avec les femmes bêtes, avec les sots, enfin que l’ennui l’ennuie
u’elle était obligée de répondre à deux diseuses de rien. Et les deux femmes parties, elle s’écrie : « Vraiment, ce serait ass
e réponse : « Ce ne sont pas des gens comme il faut. Non seulement la femme , mais même le mari me parle à table ! » Et c’est
son valet de chambre, de son cocher, de son groom. Il s’adresse à la femme de charge, qui lui dit : « S’il n’y avait pas un
nous, nous mangeons notre bœuf chaud froidement. » * * * — D’homme à femme , peut-être n’y a-t-il de bien vrai et de bien sin
tes, mais sans aucune préoccupation ou recherche d’idéal. * * * — Une femme qui reconnaît avoir tort et qui n’est pas de mauv
erez-vous ? Dimanche 26 février On parle chez Flaubert de cette femme mêlée à tout ce qu’il y a eu de caché, de honteux
politiques de Guizot jusqu’au maquerellage de la Deslions ; de cette femme à tête de criminelle qui ressemble à la veuve de
sse. * * * — Voir, sentir, exprimer — tout l’art est là ! * * * — Les femmes du monde, à la fin du carnaval, ont un peu de l’h
12 mars Un trait de mœurs de l’année présente. On m’a nommé une femme qui se trouve être à la fois anglaise, protestant
ies, d’esquisses peintes, de dessins, de faïences ; un jardinet ; des femmes  ; une petite fille ; un petit chien, et des heure
er, trois hommes se sont présentés à la porte du salon, et voyant des femmes , ont reculé gauchement avec des saluts gênés. Je
hui le feuilletage de mon carnet de notes sur l’Italie. * * * — … Ces femmes enfarinées de poudre de riz, blanches comme un ma
nches comme un mal blanc, les lèvres peintes en rouge au pinceau, ces femmes maquillées d’un teint de morte, le sourire saigna
akan, frisottant et laineux, leur mangeant le front et la pensée, ces femmes avec leurs figures de folles et de malades, sembl
e nature parlant à des appétits d’amour viciés. Je les regardais, ces femmes , au Casino Cadet, à côté de leurs danseurs, des e
de velours noir avec un crêpe à leur chapeau : pantins sinistres. Une femme en robe havane dansait, la tignasse en désordre,
et tous les cynismes qui le salissent, — ces jambes, ce corps, cette femme , cette robe, avaient l’air de vous les dire et de
nt le plaisir, diminuait beaucoup la jouissance et l’occupation de la femme . * * * — … Banville fait aujourd’hui le croquis d
Beuve exposant sa théorie, qui est de ne point demander l’amour d’une femme jeune, mais la charité de cet amour, et de faire
e jeune, mais la charité de cet amour, et de faire en sorte que cette femme vous tolère, ne vous prenne point en haine… « C’e
de ne pas trembler sur la perte de l’un d’eux. — Oh ! alors, quelles femmes  ? — Mais des femmes possibles, princesse ! — Prin
sur la perte de l’un d’eux. — Oh ! alors, quelles femmes ? — Mais des femmes possibles, princesse ! — Princesse, interrompt Sa
it au xviiie  siècle des sociétés particulières qui fournissaient ces femmes -là, des sociétés du moment. — Oui, reprend Giraud
* * — C’est une curieuse chose que la spécialité d’aptitudes chez les femmes , dans le travail du goût. Sur trois jeunes filles
s : l’une fera d’instinct et toujours la mode fille ; l’autre la mode femme honnête ; l’autre la mode province. 4 mai U
teux, un peu inquiétant. Enfin plus loin, accompagnée de son fils, la femme d’un dieu, la veuve d’un mapa : Mme Ganneau. Tout
atoient des soies aux couleurs délicieuses, des vestes, des gilets de femmes turques montrant leurs rangées de boutons d’or où
notre futur roman (Manette Salomon), les lettres qu’il a écrites à sa femme  ; et voici celle-ci, qui apporte un paquet de ces
que lui dessina Hubert Robert. Toutes les fins de repas où il y a des femmes , vont à des causeries sur le sentiment, sur l’amo
a princesse a demandé à chacun ce qu’il aimerait le mieux avoir d’une femme comme souvenir. Chacun a dit sa préférence : l’un
d’amour, a dit que tout ce qu’il avait toujours aimé et désiré d’une femme , c’était le gant, l’empreinte et le moule de sa m
as, ajoutait-il, ce que c’est, de demander, en dansant, un gant à une femme qui vous le refuse… Puis une heure après, vous la
e… et puis une paire de gants n’est pas un gant… On va s’en aller… la femme revient et n’en prend qu’un de ses gants… Alors à
Ces torses-là ne se fatiguent jamais ! » * * * — Ces jours-ci, notre femme de ménage se laisse aller à nous dire, ainsi qu’u
e par tout le vague que cela me semble remuer dans les idées de cette femme sur nos occupations. 6 juin Il nous vient u
ésus. » * * * — L’homme demande quelquefois à un livre la vérité ; la femme lui demande toujours ses illusions. * * * — Paul
oir de sa lecture (Le Lion amoureux), avait assisté au Supplice d’une femme , et qu’à la fin, il s’était mis à dire : « Il y a
ues jours. Autour de la table du déjeuner sont le comte Primoli et sa femme , Nieuwerkerke, le vieux Giraudet son fils à la tê
s campagnardes étrusques, où reste comme la marque d’un grand passé : femmes qui, tout peuple qu’elles sont, restent des reine
oulisses, honnête noctambule du boulevard, faisant lit commun avec sa femme , dans une coucherie patriarcale, qui a le grand f
endre. La princesse, qui a la voix nerveuse et le rire strident d’une femme qui a éprouvé quelque contrariété, la princesse s
nement une envie de manger du cocomero. Et voilà les figures des deux femmes entrant dans ces tranches roses bordées de vert,
née qu’un peintre, de la valeur d’Hébert, travaille pour une pareille femme , et lui dit : — « Une drôlesse comme ça, protéger
nt qu’un artiste comme Raphaël aurait travaillé pour n’importe quelle femme de son temps, et finit par s’écrier : « Moi je n’
i je revenais au monde, vous me feriez désirer, Messieurs, d’être une femme à tempérament, une gueuse ! » Nous remontons avec
invite, et les distinguant plus délicatement, que presque toutes les femmes du monde que nous avons vues jusqu’ici. Nous pens
otre temps, et tout nouveaux dans une Altesse, — et qui font de cette femme le type d’une princesse du xixe  siècle : une sor
ibe. Au milieu de ces peintures est un buste en marbre d’une élégante femme , portant des armoiries à la ceinture… Bressant en
s parmi lesquelles un portrait de Delaunay en regard d’un portrait de femme . Entre les rideaux on aperçoit un jardinet à tonn
e ménage, vers le rêve bourgeois d’une communion d’existence avec une femme sentimentale. Lui est un passionné tendre et méla
ies de communautés, avec une grande vanité de jouer des hommes et des femmes pour le spectacle de l’ironie. Est-ce qu’il y aur
ncé par moi, il nous fait d’elle un portrait de forte mangeuse, d’une femme qui dévorerait un dindon. « Oui, dit-il, après de
lus jeune gourmandant le plus vieux : « Elle se fichait de toi, cette femme  ! — Je l’aimais. — Mais elle couchait dans le gar
uchait dans le garni avec un sergent de ville ! — Je le savais… cette femme -là, vois-tu, je lui aurais mangé le délivre ! » E
ionnés. J’ai rarement vu la vie se dégager aussi électriquement d’une femme . Elle nous a dit ce joli mot : « C’est le premier
fils était en pension… Dans mes rêves creux, je demandais à Dieu une femme pour la protéger, pour être un intérêt dans ma vi
re, ne rien savoir… Tous les quinze jours, j’arrivais le premier… Les femmes , vous savez, ça se fait toujours attendre… On me
être là, il n’a pas voulu le recevoir. C’est le prêtre qui a marié la femme qu’il aimait. Est-ce curieux, et ça ressemble-t-i
r novembre À la porte du petit salon de la princesse, une forme de femme blanche, en camisole et en jupon court. Un cri. D
qui jappent. C’est la princesse en déshabillé, qui se sauve avec deux femmes en noir. Ces deux femmes en noir étaient la princ
ncesse en déshabillé, qui se sauve avec deux femmes en noir. Ces deux femmes en noir étaient la princesse Murat et sa fille An
cette sèche et méchante ironie, travaillée pour étonner et dominer la femme et les faibles. C’est ainsi qu’il conte, en épais
* * * — La province dépasse le Roman. Jamais le Roman n’inventera la femme d’un commandant de gendarmerie mettant en vers le
envoie du cochon et du boudin, et a reçu en échange son portrait. Sa femme , un jour de Fête-Dieu, pour orner son reposoir, a
ne voiture avec un coupé et des volets fermés. On y a fait monter des femmes qui pleuraient dans des mouchoirs de cotonnade bl
Toutes les modes actuelles, avec leur tapage, me semblent habiller la femme de scandale : le cachemire me paraît envelopper l
ale : le cachemire me paraît envelopper le mystère et le secret de la femme du monde qui sort de chez son mari, — pour aller
18 novembre Quelque chose d’austère au fond dans le théâtre. Les femmes y sont peu femmes. Elles y viennent un peu en ten
uelque chose d’austère au fond dans le théâtre. Les femmes y sont peu femmes . Elles y viennent un peu en tenue d’ouvrage, en b
tinguées et les goûts les plus populaciers peuvent s’accorder chez la femme  ; — chez l’homme, non. 29 novembre Gavarni
omme public il y avait un curieux public, et tout d’abord Worth et sa femme , sans l’inspection desquels Mme Plessy ne joue ja
, avec sa goutte, critique de théâtre en chambre. Il m’apprend que sa femme s’habille pour aller voir notre pièce. Malgré tou
s ; de cette pièce tirée à quatre-vingt mille, et que des hommes, des femmes , des enfants s’arrachaient à six heures ; de tout
75 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »
gère Ce n’est point un pendant au Demi-Monde, c’est une suite à la Femme de Claude que M. Alexandre Dumas vient de donner
belles griffes. Mistress Clarkson, c’est l’Étrangère, l’Inconnue, la femme de l’Apocalypse sur le front de laquelle est écri
du Far West. De temps en temps, il apparaît, décharge aux pieds de sa femme des cargaisons d’or, et repart. Le charme qu’elle
’avance, et la stupeur n’est pas moindre. Les hommes se récusent, les femmes chuchotent sous leurs éventails. Ce que voyant, l
are que, nul ne s’offrant, c’est lui qui présentera à la duchesse une femme calomniée qu’il respecte, et à laquelle son devoi
— s’écrie-t-elle — et que tout le monde entre chez moi, puisque cette femme y est entrée. » La scène est d’un grand éclat thé
e visite est encore aggravée par l’assistance que son mari prête à la femme qu’on dit sa maîtresse. D’une autre part, est-il
tion saute aux yeux. Au second acte, le duc de Septmonts exige que sa femme rende à mistress Clarkson la visite qu’elle en a
, c’est de la démence. Une démarche semblable risque de déclasser une femme de ce rang ; sa réputation peut en rester à jamai
de son devoir et de son honneur. Les rôles sont retournés ; c’est la femme qui attaque et c’est l’homme qui se défend. La sc
Quel intérêt peut-on prendre à ce mors aux dents ? La pudeur, chez la femme , n’est pas seulement morale, elle est dramatique 
ue ; elle seule peut poétiser ses chutes et relever ses écarts. Si la femme est scandaleuse, l’amant est légèrement ridicule,
ne homme se débattant, comme un beau diable, contre les avances d’une femme éprise, fait, au théâtre, une piteuse figure. C’e
Clarkson qui débarque du paquebot de New-York. Mari in partibus de sa femme , il vient parler affaires avec elle, régler des c
stress Clarkson, quoique plus blanche que la blanche hermine, est une femme de couleur, fille d’une esclave qu’a remarquée so
Septmonts écoutant jusqu’au bout cette confession délirante que toute femme bien née aurait coupée net à la première phrase.
et ; l’Étrangère met le feu à sa jalousie. Le petit duc n’aime pas sa femme et vit en complet divorce avec elle, mais il n’en
çons : elle crie l’amour coupable, sinon l’adultère. Il entre chez sa femme , et il y trouve l’ingénieur. Pour le moment, il s
le, et qui ne résiste pas à la réflexion. M. de Septmonts montre à sa femme la lettre qu’il vient de saisir ; il pourrait s’e
érer l’amour du coeur qu’il a jusqu’à présent méconnu. Il sait que sa femme est restée pure ; il excuse, par sa propre condui
spects et des ménagements infinis. En réponse à ces avances que toute femme honnête accueillerait, M. de Septmonts n’obtient
atroce scène, du mari qui s’amende et qui revient au devoir, ou de la femme qui le repousse, implacable et inexorable, parce
e, les millions de mines avec ceux des prostitutions virginales de sa femme . Et c’est ce corsaire à tout faire qui tranche du
e d’argent, le cas est indélicat, mais non criminel ; il a négligé sa femme , la faute est plus grave ; rappelons pourtant qu’
de ne point se servir de paroles plus grandes que les choses ». Cette femme est vaincue par Dieu parce qu’elle n’a pu devenir
ntôt épuisé par l’abus qu’il en fait. Le public l’avait averti sur la femme de Claude, la victoire de l’Étrangère reste discu
oit ce surnom à sa naissance mystérieuse, est fille d’un roi et d’une femme galante. Cette favorite, bientôt disgraciée par l
d’esprit borné. Un seul trait le marque, l’adoration servile pour sa femme . Elle est son idole et il n’a pas marchandé les f
près son départ, le comte apprend qu’il a fait payer les dettes de sa femme . Plus de doute, il est son amant, elle s’est vend
ences crient contre elle : dix-sept cent mille francs soldés pour une femme , cela se paye d’ordinaire en valeur reçue sur le
re, en effet, ce Nourvady, avec sa sombre idée fixe de posséder cette femme , à tout prix. Il ne nie rien, ne s’excuse de rien
ion capable d’exciter de pareilles fureurs ? Il se croit trahi par sa femme , sur des apparences, spécieuses comme des preuves
par sa femme, sur des apparences, spécieuses comme des preuves. Cette femme qu’il adore en la maudissant, il la suit, il la v
par la force de la situation qui la fait si violemment éclater. Cette femme s’est laissée follement prendre dans une lugubre
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323
La Femme au XVIIIe siècle Edmond et Jules de Goncourt,
La Femme au XVIIIe siècle Edmond et Jules de Goncourt, La Femme au xviiie  siècle. [Le Constitutionnel, 23 mai 1
resses de Louis XV, — Portraits intimes du xviiie  siècle, — et cette Femme au xviiie  siècle 29. Quand le xviiie  siècle fut
’à présent on chante. Je crois même que si on remontait jusqu’à cette Femme au xviiie  siècle, leur meilleur livre pourtant,
érature, on pourrait, en cherchant bien, trouver tout cela dans cette Femme au xviiie  siècle, qui, quand elle fut publiée po
! ce sont ces deux laideurs du réalisme qui le rendent si affreux. La Femme au xviiie  siècle ne nous parut, quand on la publ
morte et qu’on n’a pas observée soi-même sur le vif. L’histoire de la Femme au xviiie  siècle, qui est très complexe, — qui,
iiie  siècle, qui est très complexe, — qui, socialement, n’est pas la femme égalitaire simplifiée du xixe , mais qui se scind
urs estampilles : titrée et à la cour, bourgeoise et à Paris, — cette femme différait de société, de salon, de langage, de mœ
t d’un train si rapide qu’on pourrait regarder les deux auteurs de La Femme au xviiie  siècle comme les deux plus brillants p
nfernale réalité, ces historiens, sensibles et non impassibles, de la Femme au xviiie  siècle, ont une indignation et un acce
é de l’homme au xviiie  siècle, MM. de Goncourt passent à celui de la femme , objet de leur livre : « La femme — disent-ils —
. de Goncourt passent à celui de la femme, objet de leur livre : « La femme — disent-ils — égala l’homme, si elle ne le dépas
té réfléchie qui donne l’épouvante. La rouerie s’éleva, dans quelques femmes rares et abominables, à un degré presque sataniqu
ir, c’étaient à des facultés et à des qualités si redoutables que ces femmes avaient dû, dès leur jeunesse, des talents et une
, mêlé d’une hautaine élégance, une sorte de légèreté implacable. Ces femmes perdent un homme pour le perdre. Elles sèment la
la candeur, la débauche dans l’innocence. Elles martyrisent l’honnête femme dont la vertu leur déplaît ; et, font-elles touch
les touchée à mort, elles poussent ce cri de vipère : “Ah ! quand une femme frappe dans le cœur d’une autre, la blessure est
s-là, ni l’un ni l’autre de ces Goncourt qui ont écrit le livre de La Femme au xviiie  siècle n’eût voulu descendre de cette
77 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249
e de chambre, les fenêtres toutes grandes ouvertes », dit-elle. Cette femme est bâtie d’une manière toute spéciale. Par ce te
u’il en resta, un temps, presque idiot, la Païva cite l’exemple d’une femme qui, pour accomplir une chose qu’elle ne dévoile
a combinaison de son plan. Et après un silence, elle ajoute : « Cette femme , c’était moi ! » 21 janvier … La princesse
e cette semaine, enfoncés dans cette vie de Gavarni. Quel chasseur de femmes  ! Quel passionné de l’inconnu féminin ! Quel suiv
urieuse d’expériences cruelles, un jeu amer avec les faiblesses de la femme … * * * — Une des joies d’orgueil de l’homme de le
Gautier dans ce logis inhospitalier de tous les côtés, près de cette femme s’en reculant bourgeoisement, de crainte que son
, malade, poitrinaire, et qui a les caprices d’estomac de la mort, ma femme de ménage disait : « Il mange ses idées ! » Ah !
Et Rops est vraiment éloquent, en peignant la cruauté d’aspect de la femme contemporaine, son regard d’acier, et son mauvais
l’héroïne ! » Le mot donne parfaitement le criterium littéraire de la femme en fait de romans. 7 mars Ce matin, terreur
je l’ai trouvé quelque part, la pièce finit sur le mot de la vieille femme montant dans la charrette de la guillotine : « On
r la mort du bruit, une montagne ou une pyramide. 5 avril « Une femme qui n’a pas été jolie, n’a pas été jeune. » Je li
e. » Je lis cela dans un livre de cabinet de lecture, où un crayon de femme a écrit en marge : « C’est tristement vrai ! » *
on où nous ne dînons jamais. Mon frère était à côté de Mme ***, cette femme aux yeux d’aigue-marine, cette femme si rare, si
e était à côté de Mme ***, cette femme aux yeux d’aigue-marine, cette femme si rare, si distinguée, si étrangement attirante
causaient en haut, et nous nous en allions, quand nous rencontrons la femme sur l’escalier : « Venez un peu ; non pas vous, m
le sachiez. » Et mon frère la quitte, persuadé, comme moi, que cette femme qui vient presque de lui avouer la tendresse de s
en devenait vraiment amoureux, le sacrifice de son orgueil d’honnête femme . 4 mai M. de Marcellus, le grand seigneur c
Voici l’intérieur dans lequel, cette semaine, Maria a accouché une femme . En haut du boulevard Magenta, en un campement de
mme marchand des quatre saisons, ivre-mort pendant les douleurs de la femme , saoule comme son mari, sur une paillasse de pail
nt mitoyen, imitant et parodiant les cris et les jurons colères de la femme en mal d’enfant, et pissant par cette fente, sur
ses amis qu’il avait emmené dîner chez lui, le soir de la mort de sa femme , une femme qu’il adorait. — Il lui avait servi un
u’il avait emmené dîner chez lui, le soir de la mort de sa femme, une femme qu’il adorait. — Il lui avait servi un morceau de
eu de quelques objets de Dunkerque, le moulage d’une délicate main de femme . Par une porte on entrevoit la bibliothèque, les
était de la bêtise… Hase m’a dit qu’il n’y avait pour arriver que les femmes … Voyez Longpérier, s’il n’allait pas dans les sal
comme lui, pût jamais devenir capable de dire des cochonneries à des femmes , ainsi qu’en disent les Français, qu’il essayait
8 juin Comme nous parlions à Michelet de son livre Le Prêtre et la Femme , il nous interrompt vivement : « Ah ! ce livre, j
ses grands cheveux blancs, ne finissant pas sa phrase, tourne vers sa femme des yeux jeunes d’un remerciement d’amour. Mme Mi
trop intéressant, il a fait de la confession un roman, et beaucoup de femmes , après avoir lu un passage du livre qu’elle cite,
Mais quels livres, mes sœurs ! — Eh bien ! nous avons Le Prêtre et la Femme , de M. Michelet. — De M. Michelet ? — Oui, c’est
sculait, est là, avec son fils à l’air d’un Jeannot de village, et sa femme tout en noir, de ce noir roux des vieilles tentur
ntre ses cuisses, dans un sac de cuir. L’argent sort tout chaud de la femme , qui le suit d’un regret fauve, et pendant que le
evenus amoureux, pris par le grand je ne sais quoi, qui attache à une femme plus qu’à toutes les autres, et vous la fait para
sous, a voulu qu’à mesure qu’on démolissait, on fît tout voir à cette femme , espérant par elle retrouver des trésors, surtout
ien entendu, la somnambule n’a rien découvert. — Entre le tabac et la femme , il y a un antagonisme. L’un diminue l’autre : ce
isme. L’un diminue l’autre : cela est si vrai, que les amoureux de la femme quittent, un jour, le tabac, parce qu’ils sentent
sis au hasard, sur les marches de l’autel ou sur des chaises, hommes, femmes et enfants, toute la maisonnée du moment. À côté
r les hommes qui ne comprennent rien aux délicatesses de l’amitié des femmes . Et à la voir ainsi souffrir et s’encolérer, on s
propos de ses visites à la ***….. Dans un sentiment de hauteur et de femme du monde, elle se plaignait spirituellement, ce m
gnait spirituellement, ce matin, d’avoir à partager avec de pareilles femmes , la société, la pensée de ses amis, d’hommes comm
le. Elle s’est élevée contre les grands exemples de domination de ces femmes , honorées de la fréquentation des philosophes, de
l’imitation et les plagiats de leurs modes, et on a cité les noms des femmes de la société qui rivalisent avec elles. * * * — 
habille en un quart d’heure, et elle est presque toujours la première femme descendue, en toilette, au salon. Nous avons pass
des injustices. * * * — Quelquefois une dernière innocence reste à la femme perdue : le rire. 16 août Étretat. Des cham
n du tout… Et puis, c’est impossible, votre déclaration d’amour de la femme dans la prison, ça éclate comme un coup de foudre
s, pendant lequel temps il s’engageait sur l’honneur à ne voir aucune femme , parce que, lui avouait-elle naïvement, elle avai
ud : un bouffon sentimental, galant et un peu poitrinaire, disant aux femmes d’une voix soupirante, avec un sourire de jeune f
oureux, celui-là seul qui se ruine pour la passion de ce qu’il aime : femme ou chose, objets d’art animés ou inanimés. 16
ble, ancien graveur sur bois, échoué là, par la misère. * * * — Toute femme est, de nature, secrète et ténébreuse. * * * — L’
t nous avions une vieille tante de province qui l’adorait, une grosse femme aux os légers, légers, qui faisaient, que tout én
ait rien. Et savez-vous la seule querelle qu’il y eut entre la grosse femme et mon frère. Pour notre tante, les Chinois n’éta
, mon cher Gautier, faites comme si elle n’en avait pas. » * * * — La femme , quand elle est un chef-d’œuvre, est le premier d
à la façon des vivants de ses livres, de ces êtres complexes, un peu femmes parfois en leur masculinité. Puis un côté frappan
t été révisé : c’est celui de Jésus-Christ. * * * — Les hommes et les femmes pensaient plus vivement au xviiie  siècle que mai
78 (1900) Molière pp. -283
t qu’elles sont admirablement peintes, et du plus vivant coloris) les femmes de Molière4. Elles ont le tort, à ses yeux, le gr
t réfléchir et prévoir, point désirables5. Voilà, sans doute, sur les femmes de Molière, un arrêt bien sévère et morose. Mais
l ne retombe pas une bonne part sur la célèbre ingénue de L’École des femmes , sur celle Agnès, dont l’ingénuité cache des abîm
peu le personnage. Il avoue n’avoir qu’une admiration froide pour une femme aussi forte ; il avoue même n’avoir qu’une foi li
fins mérites et de solides vertus ; mais, en songeant à son avenir de femme (comme à celui des filles que vous voulez former
l faut avouer que je suis le plus malheureux homme du monde. J’ai une femme qui me fait enrager ; au lieu de me donner du sou
se traduit par des images également sinistres. Au début, une méchante femme tourmente un pauvre diable à tel point qu’il faud
encore, si toutefois il en est de pires pour un homme qu’une méchante femme telle que la conçoit et la peint Molière ; et, au
avez tous présente à l’esprit la fameuse tirade de Gros-René sur les femmes  : … Voyez-vous la femme est, comme on dit, mon m
prit la fameuse tirade de Gros-René sur les femmes : … Voyez-vous la femme est, comme on dit, mon maître, un certain animal
cela présent à l’esprit : eh bien, cette tirade de Gros-René sur les femmes , vrai tourbillon de fureur comique, qui, si elle
qu’il donne sa première œuvre vraiment faite à sa taille, L’École des femmes  ; c’est seulement en décembre 1662 qu’il brise, e
ante et un ans, dix ans après, après avoir composé, entre L’École des femmes et le moment de sa mort, vingt comédies ou improm
onnages de convention, comme le Lysidas de La Critique de l’École des femmes , et même contre des personnages réels, tels que M
pour traîner sur la scène et livrer à la risée du parterre, dans Les Femmes savantes, presque sous son nom, avec un sonnet de
 ; et puis son mariage, les troubles de son ménage, le scandale de sa femme et le scandale de sa propre vie… Cette histoire d
et le dénouement du Dépit ? Est-ce vraisemblable ? Prenez L’École des femmes  : c’est admirable ; et cependant, malgré tout l’e
our L’Étourdi, pour Le Dépit amoureux, pour L’Avare, pour L’École des femmes , pour Les Fourberies de Scapin. C’est à ce dédain
ous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu’il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu’en un besoin, il se fe
olière, dans la peinture des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les femmes de son théâtre : au reste, si la conception du ca
de qualité comme le grand défaut de Molière traçant des caractères de femmes , c’est qu’il a pris, non pas autant qu’on pourrai
mmes, c’est qu’il a pris, non pas autant qu’on pourrait le croire, la femme telle que la société l’a faite, non pas telle que
le que les bons instincts mêlés aux mauvais peuvent la créer, mais la femme la plus rapprochée de l’état de nature, de l’état
ut de quoi il nous les montre pétries. Ce n’est pas qu’il déteste les femmes  ; au contraire, ce peintre, dont je ferai tout à
iblesses, il les a eues de ce côté ; il pardonne, il concède tout aux femmes , il leur permet tout dans son théâtre, pourvu qu’
plus naturelle et plus forte. Il y a dans le théâtre de Molière deux femmes qui sont terribles, et qui sont peintes, comme je
t à l’heure, tout à fait à fresque ; ce sont Angélique de Sotenville, femme de George Dandin, et Dorimène, du Mariage forcé.
hées de la nature instinctive ; elles ne sont qu’instinct. Il y a une femme polie, sortie toute polie de la main de Molière ;
olie, sortie toute polie de la main de Molière ; je ne connais qu’une femme qui le soit à ce degré dans son théâtre, c’est Cé
contenter, d’agir à sa guise ; je dis besoin, bien entendu, chez les femmes que ni l’éducation, ni les bonnes maximes, ni l’e
ilence du cabinet, quand nous lisons Molière, nous la voyons chez ces femmes qui, à peine entrées dans la vie, savent être abs
a un type et un idéal supérieur de vertu qui a tout à fait manqué aux femmes de Molière ; j’en excepte deux : Dona Elvire, qui
ceptées, je suis un faux frère pour ceux qui ont fait de ces types de femmes de Molière des femmes sensées et parfaites, des f
ux frère pour ceux qui ont fait de ces types de femmes de Molière des femmes sensées et parfaites, des femmes à épouser ; je n
e ces types de femmes de Molière des femmes sensées et parfaites, des femmes à épouser ; je ne puis partager en aucune façon l
nes, plus rusées elles se montrent, justement parce qu’elles sont les femmes les plus voisines de l’instinct, les plus abandon
On nous a célébré, comme un type de vertu et d’honnêteté, Elmire, la femme d’Orgon ; presque tous les commentateurs se prost
mire. Il y a une chose que je ne peux pas absolument leur passer, aux femmes de Molière, et vous me pardonnerez, parce que not
est, de tous les théâtres, celui qui contient le plus grand nombre de femmes charmantes et parfaites (et, je pense, notre nati
i ; vous me pardonnerez donc d’être sévère, à cause de cela, pour les femmes de Molière ; à force d’être voisines de l’instinc
qu’on célèbre aussi comme tout à fait charmante ; c’est Henriette des Femmes savantes, femme sensée tant que vous voudrez, fem
si comme tout à fait charmante ; c’est Henriette des Femmes savantes, femme sensée tant que vous voudrez, femme d’un commerce
st Henriette des Femmes savantes, femme sensée tant que vous voudrez, femme d’un commerce sûr, je n’y contredis pas, mais du
par un exemple frappant, ce que je veux dire, lorsque je dis que les femmes de Molière ne sont pas dégrossies ? Je vais vous
sont pas dégrossies ? Je vais vous montrer dans la même situation une femme , une jeune fille de Molière, et une femme telle q
dans la même situation une femme, une jeune fille de Molière, et une femme telle que savait en créer le théâtre vraiment bou
horrible27. Comme cela est naturel, comme cela est charmant ; quelle femme achevée, quelle vraie femme, et en même temps que
naturel, comme cela est charmant ; quelle femme achevée, quelle vraie femme , et en même temps quelle femme ayant le degré d’i
t ; quelle femme achevée, quelle vraie femme, et en même temps quelle femme ayant le degré d’innocence que comporte la situat
mieux : ils avaient bien raison. Voilà la condition particulière des femmes dans le théâtre de Molière, condition puissante e
plète. Vous voyez ici un des défauts de Molière, dans ce fait que ses femmes ne sont pas façonnées. Il y a certainement de la
a fait élever au village, et comme il est engoué de ce système qu’une femme doit être sotte, comme il veut la garder pour lui
ble. Vous la trouvez exprimée dans le rôle de Chrysale de L’École des femmes . Ce rôle est très bien supporté maintenant ; depu
mais je me rappelle très bien vers 1847, quand on jouait L’École des femmes au Théâtre-Français, ou à l’Odéon, le public ne s
situation de mari trompé, telle qu’elle est exposée dans L’École des femmes . Il la trouvait très difficile à accepter, et not
er en guerre contre ce galant de la noblesse qui vient lui enlever sa femme  ; mais, en dépit de sa cuirasse, de sa pertuisane
omme c’est de règle, sur le plus faible. Voyez Chrysale dominé par sa femme  : il tombe sur sa sœur ; voyez George Dandin, qua
sserai ; j’y ai déjà touché par avance en vous parlant de L’École des femmes  ; mais, à côté du mauvais mariage de Molière, il
, ce que Molière a mis de lui-même dans son théâtre, dans L’École des femmes , dans Le Malade imaginaire et toutes les inventio
ie privée et particulière, mais encore dans sa vie de poète ; il prit femme , et dans les conditions les plus inattendues de s
seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’École des femmes , poussée dans les bras de cet homme par la conniv
lle en avait un ; pouvait-elle deviner qu’à vingt ans, pour une jeune femme , il y a des choses dont toute la gloire et tout l
re où il déploie vraiment une grande partie de son génie, L’École des femmes , l’œuvre où il brise tout à fait sa coque ; Arnol
isément ainsi qu’Arnolphe forme, pétrit, élève Agnès pour en faire sa femme . Mais voici la merveille : à peine livre-t-il ses
t Armande, c’est évidemment Armande qui lui inspire, dans L’École des femmes , cette peinture de l’amour absolument ridicule en
il ne peut s’empêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa femme , et ces défauts il les fait charmants. Mais si Mo
e province, contre les tuteurs jaloux, contre les maris despotes, les femmes dominatrices et les filles arrogantes, il n’y a q
en autre sujet de mécontentement en 1662, quand fut jouée L’École des femmes , dans une scène de laquelle Arnolphe, pour deveni
est aux enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal-vivantes. Ce que je vous dis là ne sont pas d
te « blancheur de lys », qu’Arnolphe prédisait à Agnès, si elle était femme fidèle, ce « charbon noir » que deviendra son âme
it Molière des « chaudières bouillantes » où l’on plonge à jamais les femmes mal-vivantes, tout cela, c’étaient les métaphores
évotion ; il l’appelle : Les Maximes du mariage, ou les Devoirs de la femme mariée avec son exercice journalier. Le titre est
, ils le croient du moins et l’entendent ainsi, de s’occuper de leurs femmes , de les amuser et de les surveiller. Voilà pourqu
à l’heure. Tartuffe fut joué moins d’un an et demi après L’École des femmes , du moins les trois premiers actes. Je tiens enco
aration à Orgon ; Orgon a chassé Damis de sa maison et a déclaré à sa femme qu’il voulait qu’elle reçût Tartuffe autant qu’il
avec ses maximes tristes, et son engouement trivial pour Tartuffe, sa femme bâillant et ennuyée et sa maison sens dessus dess
ux plaisirs de la cour, où les héros sont Lauzun, Guiche, Vardes, les femmes , les nièces de Mazarin ; on n’y voit plus les fro
à ce bon monsieur Tartuffe son bien, son fils, sa fille et jusqu’à sa femme . Transportons-nous vingt ans plus tard, à l’époqu
’est avisé qu’à côté du père, du mari, il y avait peut-être aussi une femme et des enfants. Je tiens, messieurs, à bien marqu
maine ont les premiers introduit dans la jurisprudence, en faveur des femmes et des enfants, des garanties inconnues au législ
Je ne prétends pas non plus qu’au temps de Molière il n’y eût que des femmes opprimées, des enfants écrasés et des pères de fa
’il n’y a maintenant nulle part, dans aucune classe de la société, de femmes malheureuses, ni sur qui pèse aucun joug trop dur
lois pour fonder l’autorité paternelle excessive, ou pour protéger la femme et les enfants, toutes les lois du monde ne saura
ur tous les membres de la famille. Il arrivait à un Romain de tuer sa femme , parce qu’elle avait bu quelques gouttes de vin p
qui au premier abord semble très propre à assouplir le caractère des femmes et à les maintenir dans le bon chemin. Eh bien, q
ui-même, dont vous savez toutes les aventures, qui conquit toutes les femmes de Rome et qui ne put pas garder la sienne ; quan
e droit d’obtenir de l’autorité royale une lettre de cachet contre sa femme ou son fils, je vois bien que tous ces droits ter
précautions que le Code civil de la Révolution a prises en faveur des femmes et des enfants, que, dans les familles, étant don
n dépit des règles du Code civil, sur les droits et les biens de leur femme et de leurs enfants. Mais ce ne sont pas les exce
st qu’on étudie le xviie  siècle dans Saint-Simon ; on y voit que les femmes et les jeunes gens de la Cour y prenaient suffisa
ère de la bourgeoisie parisienne et provinciale. À mon avis, plus les femmes de la Cour prenaient de liberté, plus cette licen
in, qui obtenait du roi la permission de lancer contre la duchesse sa femme toute la cavalerie du royaume, je crois que c’est
cavalerie du royaume, je crois que c’est pour cela qu’il y avait des femmes comme Hortense Mancini, qui, dans le couvent où e
une manière plus explicite que lorsqu’il s’agit des rapports entre la femme et le mari : c’est l’amour fraternel. Vous le con
quand il était choqué, était si naturelle. Il a peint, au besoin, des femmes résignées dans leur lutte contre l’autorité pater
’il ait envisagé souvent le mariage et les rapports matrimoniaux. Les femmes ne sont pas toujours peintes par Molière sous des
s lui doivent cependant beaucoup, soit qu’on envisage leur état comme femmes , soit que l’on considère leur éducation comme fil
soins défiants, les verrous et les grilles, Ne font pas la vertu des femmes et des filles. Vers qui ne paraissent rien aujou
qui, rapprochés des documents que nous possédons sur l’éducation des femmes et sur le gouvernement conjugal des femmes antéri
sédons sur l’éducation des femmes et sur le gouvernement conjugal des femmes antérieurement à 1660, étaient bien hardis dans c
ière. Il voulut la liberté dans toutes les directions de l’esprit des femmes  ; il les voulut instruites et éclairées bien plus
a fait très souvent de Molière un partisan décidé de l’ignorance des femmes  ; on a mis sous l’égide de son nom des mœurs qui
quée, c’est le discours, prodigieux d’éloquence, de Chrysale dans Les Femmes savantes : « C’est à vous que je parle, ma sœur »
 C’est à vous que je parle, ma sœur », où il oppose au portrait de la femme savante celui d’une femme d’autrefois, qui savait
, ma sœur », où il oppose au portrait de la femme savante celui d’une femme d’autrefois, qui savait quoi ? Bien tenir son mén
’idéal de Molière. Il l’a encore exprimé dans ce vers très précis des Femmes savantes : Il est bon qu’une femme ait des clart
imé dans ce vers très précis des Femmes savantes : Il est bon qu’une femme ait des clartés de tout. Et, en effet, il faudra
lartés de tout. Et, en effet, il faudrait plaindre la société si les femmes étaient condamnées à l’ignorance, tandis que les
s’établirait ainsi entre les deux sexes une séparation absolue ; les femmes resteraient des ménagères utiles et rien de plus.
théorie juste et très bien exprimée dans le vers : Il est bon qu’une femme ait des clartés de tout. Mais rien que cela ! Il
de l’intelligence, du savoir. Il y a des vocations spéciales pour les femmes , comme pour les hommes ; à Dieu ne plaise qu’il f
ise qu’il faille les en exclure. Un homme ne peut pas interdire à une femme d’écrire des romans, pourvu que ce soit La Prince
e, et sache le grec comme madame Dacier. On ne peut pas interdire aux femmes de se piquer de critique philosophique, incidemme
d’être lettrés, érudits, savants, géomètres, jurisconsultes ; et aux femmes , suivant l’heureuse et juste expression de Molièr
e tout le prix des idées et des maximes de Molière sur la culture des femmes , sur le degré de liberté qu’il convient qu’elles
très juste sur bien des points, mais qui, en tout ce qui regarde les femmes , est souvent d’un ridicule achevé. C’est Jean-Jac
vez le voir à la façon dont il traite de l’éducation et de la vie des femmes , dans cette Lettre à d’Alembert. Toute femme, sel
cation et de la vie des femmes, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute femme , selon lui, qui prend quelque soin de ne pas para
, qui prend quelque soin de ne pas paraître absolument laide, est une femme perdue ; toute femme qui va au spectacle et qui s
oin de ne pas paraître absolument laide, est une femme perdue ; toute femme qui va au spectacle et qui se montre en public, —
énorme contradiction, dans cette même lettre où Rousseau interdit aux femmes les spectacles par la raison que les femmes ne vo
où Rousseau interdit aux femmes les spectacles par la raison que les femmes ne vont au spectacle que pour s’y montrer, il leu
pporter aucun dessein de coquetterie : le bal ; car il paraît que les femmes , qui ne vont au spectacle que pour s’y montrer, v
très pieux, La Bruyère, dans le chapitre iii de ses Caractères, « Des femmes  ». Vous pouvez voir aussi ce qu’en dit Boileau da
, grâce aux dévotes âmes, Nul n’est si bien soigné qu’un directeur de femmes . Quelque léger dégoût vient-il le travailler ? Un
r l’occasion d’écrire, en les transformant, Le Malade imaginaire, Les Femmes savantes, George Dandin, Tartuffe même ; non pas
intrigue, qui se glisse dans la maison d’un homme pour y capter père, femme et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à personn
tes élevé par votre travail, vous en êtes fier ; mais vous voulez une femme qui ait le relief d’une bonne éducation, et vous
, vous aussi ; établir, de votre volonté, une démarcation entre votre femme et vous ; si votre femme est honnête, souffre et
e votre volonté, une démarcation entre votre femme et vous ; si votre femme est honnête, souffre et remplit ses devoirs, elle
la félicité ; vous n’aviez pas besoin d’aller chercher si loin votre femme , au lieu de la prendre dans la boutique ou l’usin
s de pureté avec moins de rigueur ; dans notre conduite à l’égard des femmes , plus de respect et moins de galanterie frivole ;
e, des intendants et des officiers d’intendance… un certain nombre de femmes … Tout cela formait un auditoire attentif et redou
s de pureté avec moins de rigueur ; dans notre conduite à l’égard des femmes , plus de respect, en compensation de moins de gal
décousues, paradoxes et concetti sur toute espèce de sujets D’une femme tout est croyable, même la vertu. ——— Il ne manqu
D’une femme tout est croyable, même la vertu. ——— Il ne manque pas de femmes fidèles à leur devoir et à l’honneur ; y en a-t-i
l’honneur ; y en a-t-il qui le soient à l’amour ? ——— La fidélité des femmes est une question comme la science des médecins, e
ais, depuis trois mille ans, ni prêtre des faux dieux, ni médecin, ni femme n’a laissé échapper un mot qui trahît le secret c
un mot qui trahît le secret commun de la caste. ——— Il semble que les femmes soient plus bavardes et les hommes plus indiscret
mour, se livre tout entier. Passé l’âge de la première candeur aucune femme n’a aimé jusqu’à avouer tout d’elle-même. ——— La
auprès d’elle aucune de ses pareilles de qui elle pût médire. ——— Une femme qui aime cesse d’être curieuse. ——— Timaule, né
rtu qu’il n’aura jamais occasion de déployer, rencontre cependant une femme d’assez grand cœur pour deviner tout ce qu’il aur
ivent de lui des compliments épais. Dès qu’il a parlé deux fois à une femme dans un bal, il l’appelle par son prénom : « la b
ce n’est pas un impertinent. ——— Rien n’est propre à nous guérir des femmes comme de voir qui réussit auprès d’elles. ——— Le
d’elles. ——— Les hommes ne se consolent pas du premier amour, ni les femmes du dernier. ——— Il n’y a de riche que la jeunesse
, du souvenir de cela seulement que l’on a espéré ! ——— Parce que la femme a des ailes pour s’envoler, on l’a appelée un ang
On ne devrait jamais dire « l’homme », mais « les hommes » ; ni « les femmes  », mais « la femme » ; car le monde renferme des
dire « l’homme », mais « les hommes » ; ni « les femmes », mais « la femme  » ; car le monde renferme des millions d’hommes e
la femme » ; car le monde renferme des millions d’hommes et une seule femme . ——— Dès l’instant que la femme, comme le veulent
me des millions d’hommes et une seule femme. ——— Dès l’instant que la femme , comme le veulent certains réformateurs, sera pro
. ——— Les hommes sont généralement plus sensibles à la poésie et les femmes à la musique ; par où l’on voit combien celles-ci
elquefois assez marquis pour une duchesse de trente. ——— De certaines femmes romanesques et vaines savent calculer leurs roman
le bassesse de la part d’un homme de se résigner à être l’amant d’une femme qui par orgueil de rang eût rougi de l’accepter p
e ; ils restent partout ce que la première éducation les a faits. Les femmes , au contraire, ont une facilité merveilleuse à ch
’actrices passables. ——— Outre ce don précieux de transformation, les femmes savent cacher avec tant d’art leurs plus vifs sen
s quitté les Charmettes, gardez-vous d’y revenir. ——— On se venge des femmes en les oubliant. ——— La gloire nous fait vivre po
e plus grand des maux, et l’oubli le plus triste des remèdes. ——— Une femme meurt deux fois : le jour où elle quitte la vie e
ir qu’elle l’était autrefois du village au château. ——— Le jour où la femme d’un sous-lieutenant qui touche de l’État quinze
x médecins » (troisième conférence), etc. 4. C’est-à-dire les jeunes femmes et les jeunes filles de son théâtre. 5. Voir la
Dom Juan, Acte II, sc. iii. 24. Tartuffe, Acte I, sc. i. 25. Les Femmes savantes, Acte I, sc. i. 26. Le Malade imaginai
Acte III, sc. iv. 28. L’Avare, Acte IV, sc. vii. 29. L’École des femmes , Acte V, sc. iv. 30. L’École des femmes, Acte V
sc. vii. 29. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 30. L’École des femmes , Acte V, sc. iv. 31. L’École des femmes, Acte V
, sc. iv. 30. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 31. L’École des femmes , Acte V, sc. iv. 32. Amphitryon, Acte I, sc. ii
e, Acte III, sc. iv. 34. Tartuffe, Acte I, sc. v. 35. L’École des femmes , Acte III, sc. ii. 36. Lettre aux deux apologis
79 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »
faire admirer, à nous qui n’avons l’honneur ni le bonheur, d’être la femme de M. Qui net et de partager son nom et sa gloire
rand revenu ; le grand homme et le grand mari dont elle est la grande femme , car on doit communiquer de sa grandeur à sa moit
Armée… de Paris ! Un jour, avec l’emphase propre aux Quinet, mari et femme , ce bon ménage en tout, même en amphigouri, elle
s’est abattue sur lui comme les autres fléaux sur Paris, et voilà la femme qui a mal à la gorge de son mari comme Mme de Sév
ombardement ! Enfin elle se fond tellement en son mari, ce modèle des femmes qui aiment le leur, qu’elle finit par dire notre
ant son effroyable siège, une palombe de ce roucoulement éternel, une femme que l’amour pour son mari rend tour à tour soucie
ccuper. Je ne rends compte que de son livre. J’y ai trouvé d’abord la femme infusée dans l’époux, une Madame Denis de la démo
personnels extrêmement flatteurs pour Monsieur Denis, et cette petite femme , je l’ai tout d’abord dégustée ; mais à présent j
. En digne époux, il a voulu se mettre sous la même couverture que sa femme  ; il a écrit, pour la présenter et la patronner,
dans M. Vacquerie. Ce diable de M. Quinet qui se laisse aimer par sa femme avec la certitude impassible d’un vétéran de la f
e comme le grand Dauphin à ses officiers : « Mes chers amis, voici ma femme  ! » Mais la bonne humeur, la bonne grâce, l’amabi
pas rendu dans sa préface à la pauvre Mme Quinet ce que cette tendre femme a fait pour lui, tout le long de son livre ! Ah !
ng de son livre ! Ah ! bien oui ! Il l’a oubliée comme Énée oublia sa femme Créuse dans le désastre de Troie. Mais Énée avait
ie. Mais Énée avait une excuse et M. Quinet n’en a pas. Énée avait sa femme derrière lui, mais M. Quinet l’a devant, puisqu’i
ce ! Et comment ? l’oublier !… Mais il l’a méconnaît ! Ce livre de sa femme , ce siège de Paris, ces impressions dans lesquell
es Communes, et l’avenir chargé qui doit les ramener, — et jusqu’à sa femme elle-même, sa touchante et incomparable femme qui
amener, — et jusqu’à sa femme elle-même, sa touchante et incomparable femme qui serait la rosière des femmes mariées, si elle
le-même, sa touchante et incomparable femme qui serait la rosière des femmes mariées, si elles avaient des rosières comme les
80 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »
an-Jacques, me réserver et m’assigner en quelque sorte un portrait de femme , celui de la marquise de Verdelin, une des amies
eux sur ces amitiés dévouées et tendres qu’excitent aisément chez les femmes , depuis deux siècles environ, la plupart des aute
le chose ; la constitution de la société n’y prêtait pas. Si quelques femmes s’éprenaient hautement pour le talent, pour le gé
ement pour le talent, pour le génie, pour la sagesse, c’est parmi les femmes libres qu’il les faut chercher, parmi les hétaïre
se à d’autres : la passion littéraire et le goût de l’esprit chez les femmes dans l’Antiquité. La femme de Mantinée, Diotime,
ittéraire et le goût de l’esprit chez les femmes dans l’Antiquité. La femme de Mantinée, Diotime, qui est invoquée dans le Ba
r la bouche de Socrate, est une initiée, une sorte de prêtresse ou de femme docteur ès sciences amoureuses et sacrées, et ell
s et sacrées, et elle sort des conditions ordinaires. En général, les femmes honnêtes, renfermées dans le gynécée, pouvaient o
oux. Chez les Romains, en ceci assez pareils aux Grecs, Calpurnie, la femme de Pline le Jeune, était assurément une femme let
ux Grecs, Calpurnie, la femme de Pline le Jeune, était assurément une femme lettrée et des plus cultivées par l’étude, mais à
s applaudissements donnés à son cher époux. Ce n’est pas là encore la femme à intelligence multiple, et libre dans ses choix
ent dans les jours d’affaiblissement et de langueur. « Il y a dans la femme une gaieté légère qui dissipe la tristesse de l’h
la fit s’évanouir était, par tout un côté de sa nature, le poète des femmes . Au lieu de cela et faute de trouver à qui parler
cœur. Une révolution s’ensuivit avec le temps dans la destinée de la femme . Dans l’ordre religieux, ce fut tout un réveil ou
su faire, on vit de grands saints, un Jérôme avoir tout un cortège de femmes , de dames illustres, ses sœurs ou filles spiritue
reux, n’était pas fait pour inspirer des tendresses ou des amitiés de femme . Il a ce que les femmes, même les moins prudes, n
pour inspirer des tendresses ou des amitiés de femme. Il a ce que les femmes , même les moins prudes, ne pardonnent pas ; il es
uitement dans l’ordure. Aussi (je crois l’avoir dit ailleurs), aucune femme , pas même Ninon, ne peut se plaire à le lire ou à
térature, — un grotesque, une antique. Malherbe dit peu au cœur de la femme  : Racan parlerait davantage. Corneille était fait
tendresses avouées et déclarées, de ces éternelles reconnaissances de femmes pour le poète supérieur qui les a une fois deviné
uré toutes jeunes filles à Bérénice n’étaient pas encore devenues des femmes de plus de trente ans et qui peuvent tout dire, q
, Mme de Grammont (Mlle Hamilton) eût été, on l’entrevoit, une de ces femmes qui auraient pris plaisir à mener le chœur et le
t guère de nature par son talent à faire vibrer une corde au cœur des femmes . Il ne leur disait rien ; même avant qu’il les eû
soulevait autour de lui, on ne sait trop pourquoi, les dévouements de femmes  ; il s’y prêtait et se laissait faire, répondant
ts d’esprit dans le plus grand monde, — mais d’esprit seulement : les femmes qui l’aimèrent à ses débuts et qui ne craignirent
able, il l’était à ses heures ; aimé, il le fut de tout temps. Que de femmes , dont les noms resteront attachés au sien, il ému
seur austère) ait augmenté et redoublé chez les auteurs, soit que les femmes , de plus en plus appelées à l’initiation littérai
n plus vivement, chaque écrivain célèbre a eu son cortège nombreux de femmes  ; et si l’on retranche même ce qui est de la mode
mode, de l’engouement, ce qui ne signifie rien en soi, puisque telle femme qui se jetait à la tête de lord Byron, de Chateau
e Drontheim en Norvège, sur le même sujet, mais qui n’était pas d’une femme mourante. Ce sont là de ces choses qui font que l
rop près de nous, que ne dirait-on pas de ces délicates affections de femme , de ces grâces ingénieuses et souriantes qui cons
les bons instants sont devenus bien rares et que le dévouement d’une femme ou d’une fille vous fait défaut, ce jour-là, souv
. Ce mignon jurant, criant, grondant, tempêtant et faisant pleurer sa femme toute la journée, finissait toujours par faire ce
a société de M. de Foncemagne, devenu très-pieux depuis la mort de sa femme , avait réveillé chez lui des idées de religion et
, l’esprit toujours en éveil, qui se sent d’autant mieux servi par sa femme qu’il en est moins aimé, et qui s’en inquiète ; p
d’avoir été injustes : votre existence les humilie. » Cette aimable femme n’était nullement protestante toutefois ; elle di
nc pas une insurgée du sexe ni une émancipée ; elle était bien restée femme , au sens habituel du mot ; elle n’allait qu’à mi-
ait une intelligence avancée : « Elle serait fort propre à faire une femme savante : beaucoup de facilité et de pénétration
le, et c’est quelque chose. Pensez-vous ainsi, mon voisin ? » Il y a femme et femme, et il ne faut pas prendre d’ailleurs au
est quelque chose. Pensez-vous ainsi, mon voisin ? » Il y a femme et femme , et il ne faut pas prendre d’ailleurs au pied de
rocédé d’un homme qu’elle avait tant aimé, pour lequel elle avait été femme , comme Julie, à s’oublier un moment, et qui se re
s besoin d’être soutenue et consolée : « Le plus grand malheur d’une femme n’est pas d’avoir été trompée dans son choix, c’e
e ici. Nous voyons dans cette suite de lettres Mme de Verdelin, toute femme de qualité qu’elle est, se séparer fort nettement
erté, à la vérité, n’est pas fait pour vivre à Berlin. Je connais une femme , amie intime de M. de Maupertuis, qui me disait q
sous-entendu d’amour qui ne sort jamais ; où il se mêle du moins, de femme à auteur, une affection plus tendre que d’homme à
ses mains un livre à couverture bleue usée (comme dans ce portrait de femme attribué à Chardin), je suis bien sûr que c’est u
upérieur ni une âme brûlante, est et reste pour nous une très aimable femme , une agréable connaissance, et il nous semble à n
ètement oublié, et il ne perce pas le plus petit bout d’oreille de la femme auteur dans tout le cours de sa Correspondance av
— en 1630 et en 1669. La trisaïeule de Mlle d’Ars, Marie de Verdelin, femme de Jean-Louis de Bremond d’Ars, marquis d’Ars, ma
et avait perdu un œil d’un coup d’épée. Il était veuf d’une première femme , Mme la comtesse de Charité, née de la Doubard-Be
e son oreille. Je suis sûre qu’il ne pardonnerait pas à la plus belle femme d’être coiffée de travers. Aussi a-t-il en aversi
c. J’ai connu une personne qui avait beaucoup fréquenté cette aimable femme . Il est possible que l’amie de Rousseau repose au
81 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95
de ces visages de carton, mais d’un dessus d’homme et d’un devant de femme , semblables à ces peaux de bêtes dont on fait des
s : elles sont, comme les saintes et les religieuses, au-dessus de la femme . Une mère est tombée chez moi, un matin, me deman
e un être humain, méprise celui qui le regarde ainsi. — En France, la femme se perd bien plus par le romanesque que par l’obs
les ongles en colère, sur la robe de chaque saison. Pour ce monde de femmes pâles aux paupières fardées, le monstre est l’ima
ournée ; causer avec des personnes sympathiques, avec des hommes, des femmes souriant à ce que vous dites ; se livrer et se dé
rité avec le sabre de Bobèche. * * * — Les plus luxueux trousseaux de femmes , les chemises de noces des jeunes filles qui appo
sant, un homme qui lisait ; il avait dans la main la main d’une jeune femme assise à côté de lui. J’ai repassé deux heures ap
ès. L’homme lisait toujours, et il avait toujours la main de la jeune femme dans la main. C’était un ménage allemand. Non, c’
rnées où il fait beau trop matin. * * * — Dernièrement, le fils d’une femme du peuple a quitté la maison de commerce où il ét
e vin, de cafés. Un théâtre d’où sortent des hommes en blouse, et des femmes qui remettent à la porte leurs sabots sur leurs c
Chambre ardente, où, quand la Brinvilliers empoisonne, j’entends des femmes derrière moi lâcher : La garce ! Un enfant est fo
qu’ils font penser à ces huîtres qui attestent un déluge. * * * — La femme a été constituée par Dieu la garde-malade de l’ho
la fortune, la carrière, étaient tournés autrefois vers ou contre la femme . Toute vanité, toute ambition, toute intelligence
incesse Mathilde. Ce que j’aime surtout dans la musique : ce sont les femmes qui l’écoutent. Elles sont là, comme devant une p
ucement entr’ouvertes, semblent aspirer une volupté qui vole. Pas une femme n’ose presque regarder la musique en face. Beauco
ts. La messe de l’amour ! — on dirait que la musique est cela pour la femme . * * * — Le courage et la gloire d’un civil est d
l’amour sain, presque hygiénique du bon temps. Nous avons bâti sur la femme comme un idéal de toutes nos aspirations. Elle es
Nous ne savons plus tout bêtement et simplement être heureux avec une femme . * * * — Il y a un Beau, un beau ennuyeux, qui re
le à un pensum du Beau. 14 février … Dans un coin du salon, une femme , encore étonnée de la chose et n’en revenant pas,
t la vie commune, où au bout de quelque temps il dit tout à coup à sa femme  : « Mais ne trouvez-vous pas qu’un intérieur où i
te. L’auteur dramatique ayant éludé cette bonne fortune, il charge sa femme de chercher de son côté, et elle trouve un père,
age et de la famille. * * * — La musique est ce qui enlève le plus la femme au-dessus de la vie, ce qui lui donne le plus de
manteaux, les robes, l’hermine, les bonnets carrés des hommes et des femmes , la pourpre universitaire, le personnage du praes
agny. … Cette nature si féminine de Sainte-Beuve a cela surtout de la femme , qu’il se met en colère, quand il sent avoir tort
eur ou bien le truc d’une féerie enlèverait tout à coup la robe d’une femme , qu’il continuerait à servir la femme, comme si e
erait tout à coup la robe d’une femme, qu’il continuerait à servir la femme , comme si elle était habillée, où le dîneur comme
de l’entraînement de cette causerie confidentielle avec elle-même. La femme a comme une pudeur de se voir toute et de regarde
e, plus tard, il est attiré par l’expression de la bonté chez la même femme , comme s’il cherchait à mettre la figure du maria
tes de choses lui sortent de la bouche comme des crapaud : « Ah ! les femmes … je les aime-t’y, moi !… les femmes… quand je ser
he comme des crapaud : « Ah ! les femmes… je les aime-t’y, moi !… les femmes … quand je serai grand, il m’en faudra cinq à chaq
neuf ans, une de ses ouvrières, une bamboche aux yeux déjà ardents de femme et de voleuse, se glisse dans la boutique. — Comb
eux, mystérieux. Peu ou point de lune. Un petit pavillon ; dedans une femme que je n’aurais jamais vue et qui ressemblerait à
où on a été mené, les yeux bandés, et ne pas même chercher après, la femme , la maison, la porte, parce qu’il faut être discr
pas vécu de la vie humaine, ne s’étant point mêlée à l’homme et à la femme , et ayant cherché à tout deviner par les livres,
er qui jette : « Tout cela est une théorie du renoncement stupide… La femme , prise comme purgation physique ne vous débarrass
ril Je suis toujours un peu choqué de voir Ricord dans un salon de femme , comme je serais choqué de voir un flacon d’un vi
erais choqué de voir un flacon d’un vilain remède sur une toilette de femme . Il me dessine ce qu’il soigne. * * * — Michelet 
ait des cheveux de soie, soufflés et bouffants, comme ces cheveux des femmes de Véronèse, dans la Venise triomphante au Palais
cynisme des expressions, la dépravation des mots, déprave toujours la femme . * * * — Les banquiers amateurs de ce temps-ci fo
ur service, manquent de grâce. * * * — La pire débauche est celle des femmes froides, les apathiques sont des louves. * * * —
le rire aux lèvres, se balançant d’un pied sur une outre. * * * — Une femme , suprêmement maigre, les yeux profonds, le bleu d
leuâtres, la bouche non sensuelle, la bouche sentimentale… Il y a des femmes qui ressemblent à une âme. * * * — Je dîne chez P
ient été renvoyés de Clamart, pour avoir livré de la peau de seins de femmes à un relieur du faubourg Saint-Germain, dont la s
issable… Se sentant regardée, elle a pris, ainsi que c’est commun aux femmes qui sont l’objet de l’attention, une fausse pose
l tournoiement ressemblant au manège de la c… p… * * * — L’étonnante femme , à la métaphore d’un pittoresque, d’une fantaisie
éclatant : — un grand’croix de la Légion d’honneur sur un divan. Les femmes , les femmes ! trop des robes, trop des mannequins
— un grand’croix de la Légion d’honneur sur un divan. Les femmes, les femmes  ! trop des robes, trop des mannequins de couturiè
ciels avec lesquels on remplace les outils naturels de l’amour. Cette femme avait été assassinée dans son bureau, et Tardieu
é assassinée dans son bureau, et Tardieu fut chargé de l’autopsie. La femme s’était furieusement défendue, et, dans sa lutte
t servi dans le moment par une bonne auvergnate, une de ces horribles femmes qui sont, à Paris, les bonnes malheureuses de la
filles, qui semblent avoir oublié depuis longtemps qu’elles sont des femmes , les cheveux dépeignés, le corps perdu dans une b
comme une volupté qui s’étire et se pâme, dans ces bouts de doigts de femme , farfouillant près de la fine cheville, dans une
hoses, elle vient surtout de leur corruption. On aimera follement une femme , pour sa putinerie, pour la méchanceté de son esp
d’un livre, mais pour le contact social, le choc avec les hommes, les femmes , les événements ? Oui, il nous faudrait de temps
rant tout son pauvre argent au plaisir du spectacle, se privant d’une femme de ménage, se salissant les doigts aux plus gros
et le grand parti du Siècle l’écraserait. * * * — Tout être, homme ou femme , qui aime le poisson, a des goûts délicats. 29
e nous confiait que Gavarni s’était abstenu de tout commerce avec une femme depuis 1848, année où il s’était séparé de la sie
aré de la sienne. L’homme qui jusque-là avait partagé sa vie entre la femme et le travail, avait brusquement coupé cette habi
es d’une observation très fine. Elle a remarqué qu’un grand nombre de femmes ont des voix, selon leur toilette : leur voix de
ien. Un original ménage d’artiste que ce ménage du peintre Giraud. La femme se couche à huit heures, et se réveille, quand le
ent dans la même chambre. Le père sur un fauteuil à côté du lit de sa femme , et le fils dans un lit de sangle, en travers du
re heures du matin. Et les hommes se lèvent assez tard, tandis que la femme sort de son lit de très bonne heure, pour faire e
ar avait été de donner à son fils la main d’une Napoléon. Ainsi cette femme qui nous parlait, a manqué deux couronnes impéria
ière habitude d’embrasser sur le cou, sur l’épaule, toutes les jolies femmes qu’il voyait… Oui, très amoureux d’actrices… Aprè
les revanches qui peuvent nous arriver. * * * — Le chic actuel d’une femme est le mauvais genre distingué. * * * — Les pensé
, une Parisienne très élégante, et qui a la réputation d’être une des femmes de la capitale qui se mettent le mieux, puis, un
ement presque fantastique de la Parisienne, qui lui apparut comme une femme d’une autre planète. Il nous parle longuement du
ux princesses Primoli et Gabrielli et leurs maris, du Sommerard et sa femme , M. et Mme Reiset, Mme de Lespinasse, les peintre
82 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »
avec elle que commencent véritablement le genre et le ton propres aux femmes du xviiie  siècle. Un maître éloquent, M. Cousin,
éloquent, M. Cousin, dans l’esquisse pleine de feu qu’il a tracée dès femmes du xviie , leur a décerné hautement la préférence
, l’éclat des circonstances, il n’y a pas à hésiter. Qu’opposer à des femmes dont les unes ont porté jusque dans le cloître de
aurais pour ma part pousser la préférence jusqu’à l’exclusion. Ni les femmes du xvie  siècle elles-mêmes, bien qu’elles aient
t qui survit et qui se distingue à travers les âges) ? Or l’élite des femmes , à ces trois époques, en était abondamment et div
même la licence jusqu’à ne pas exclure du concours tout d’emblée les femmes du xixe  siècle, si le moment de les juger était
s-nous à Mme de Staal-Delaunay et à notre sujet. Puisque, à propos de femmes , j’ai prononcé ce mot de siècle (terme bien injur
ur le classement, autre vilain terme, mais que je ne puis éviter. Les femmes du xvie  siècle, ai-je dit, ont été trop mises de
ui était l’hôtel Rambouillet. On reviendra, si je ne me trompe, à ces femmes du xvie  siècle, à ces contemporaines des trois M
ffaires, la conversation et les plaisirs : « J’ai souvent entendu des femmes du premier rang parler, disserter avec aisance, a
politique, de physique. » C’est là le témoignage que déjà rendait aux femmes françaises un Allemand tout émerveillé, qui a écr
ce qui n’était guère auparavant qu’une audace et une usurpation. Les femmes du xviiie siècle proprement dit, dont le type pr
les d’avant Jean-Jacques et celles d’après. Toutes les dernières, les femmes d’après Jean-Jacques, c’est-à-dire qui ont essuyé
ue les précédentes n’avaient point cherchée ni connue. Celles-ci, les femmes du xviiie  siècle antérieures à Rousseau (et Mme
expatrier pour quelque cause qu’on ne dit pas, il laissa en France sa femme jeune et belle qui reprit son nom de famille ( De
moires, la date précise de sa naissance (les dates, sous la plume des femmes , c’est toujours peu élégant) ; mais elle mentionn
’assez vraisemblable, et raisonnablement on ne saurait demander à une femme , sur ce chapitre, d’être plus sincère, sans la fo
e d’aveu que je fais porter le plus ou moins de sincérité d’un auteur femme dans les Mémoires qu’elle, écrit. Cette sincérité
sévère ; il a cru voir jusqu’à travers les peintures railleuses de la femme d’esprit ce qu’il appelle le pli de sa condition
le de pensées neuves, vraies, irrécusables, à ajouter au chapitre des Femmes , de même qu’elle a passé plus de trente ans de sa
nheur. Elle y fît un petit voyage, mais s’en revint au plus vite. Les femmes du xviie  siècle, après les orages du monde, reto
orages du monde, retournent volontiers au couvent et y meurent ; les femmes du xviiie ne le peuvent plus. Après les lettres
t guère la peine d’être écrit. » Trublet lui répondait que toutes les femmes étaient de cet avis, mais que tous les hommes n’e
83 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
Michelet La Femme [Le Pays, 15 décembre 1859.] I Michelet
rs moments de sa carrière littéraire l’ont constaté. Son livre sur la Femme , un de ses avant-derniers, n’a pas recommencé le
un scandale, de son autre livre sur l’Amour. Tautologie du sujet ! La Femme , c’est encore l’Amour, comme l’Amour, c’était déj
ujet ! La Femme, c’est encore l’Amour, comme l’Amour, c’était déjà la Femme , et c’est précisément pour cela, c’est à cause de
iblesse, — quoiqu’il ait voulu opposer « la dame cultivée (sic) de La Femme à la simple femme de L’Amour », et que par là il
il ait voulu opposer « la dame cultivée (sic) de La Femme à la simple femme de L’Amour », et que par là il se soit placé dans
t et béant, érotique d’accent comme un cerf qui brame, ce livre de la Femme , c’est l’Amour, moins, cependant, la première ivr
vait ajouté un scandale au premier, si, dans ce livre, écrit pour les femmes , il était descendu un peu plus avant en ces détai
 206 (nous l’avons notée), qu’il faut couvrir avec tous les voiles de femmes que Michelet fait rougir et qui rappelle… l’Amour
et fait rougir et qui rappelle… l’Amour, on pourrait tout citer de la Femme et le dégoût serait assez heureux pour avoir sa p
e livre, qui a trahi Michelet. Le livre, au contraire, ce livre de la Femme , ne cesse pas une minute de rabâcher le livre de
ysiologie en laquelle il noie son génie vrai ! À dater du livre de la Femme , la Critique a dû constater en lui un affaiblisse
nt. L’événement n’est pas que Michelet ait continué, en l’honneur des femmes (est-ce honneur qu’il faut dire ?), la malheureus
réfléchie en cet étrange livre, où Michelet a fait de l’amour dans la femme quelque chose d’inférieur à ce que Cabanis faisai
, c’est lui qu’on cherche presque en vain, dans son autre livre de la Femme , à travers ces idées connues, si fausses et si vi
rès, de cinq à six belles pages peut-être, où l’écrivain, quittant la Femme , se retourne vers un point d’histoire (voir le pa
déjà le vide et qui font de Michelet quelque chose comme une tête de femme hallucinée, — comme la madame de Krudner, par exe
t à la fois très mélancolique et très burlesque. Dans ce livre de la Femme , qui en est l’autopsie, Michelet, cette personnal
de-jatte, sont les meilleures garanties de la vertu et du bonheur des femmes . Libre à lui de penser cela ! Comme Proudhon, qu’
met-il des faussetés qui ressemblent fort à des impostures ? « Si les femmes croyaient au péché originel, — affirme-t-il sciem
l plaisir physiologique on y change la destination hiérarchique de la femme et on y bouleverse l’organisme de la famille, fai
ue de l’erreur. Il s’échappe et ne se change pas. Dans ce livre de la Femme , suite au livre de l’Amour, il commence de voir c
de voir ce qu’il a méconnu si profondément dans l’Amour, c’est que la femme n’est épouse que pour être mère. Mais, outre que
t Dieu, sur le mystère humain du virginal Archange dont le sang de la femme n’a jamais, dit-on, terni la splendeur. Qui ne fu
ureté ? Qui pouvait rien prévoir avec un pareil homme, — une pareille femme plutôt, avec une imagination si sensible et si vi
s, ces livres d’enfant faits par un vieillard : L’Amour, L’Oiseau, La Femme et autres bucoliques chenues ; c’est ce Michelet-
lques années et depuis certains livres, une influence sur le cœur des femmes et des hommes qui sont aussi des femmes, et acqui
une influence sur le cœur des femmes et des hommes qui sont aussi des femmes , et acquis ainsi une espéciale popularité. Il a e
’il est, il a de jolis côtés paternels. Dans ses livres derniers : La Femme , L’Oiseau, L’Insecte, L’Amour, — l’amour des gran
refois) voulaient qu’on prit de bonne heure les enfants aux mains des femmes , pour les remettre aux mains des hommes. Mais lui
nouvelle. L’homme monte sur l’autel. Et quand la Révolution y mit la femme , c’était modestie et galanterie d’un peuple qui a
euple qui avait été galant, mais c’était l’homme, sous cette forme de femme , qui s’y mettait ! Au lieu de Jésus-Christ, le cr
battait dans sa force pour trouver la grâce : « Quand je commence une femme , — disait-il, — cela finit toujours par un lion !
pour Michelet. Quand il commence un lion, cela finit toujours par une femme … Allez ! c’est bien le lion qui manque dans ce Co
Allez ! c’est bien le lion qui manque dans ce Cours de 1847, mais la femme y est, et dans toute sa détestable séduction !
84 (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
i complètement que possible. Molière fut même absolument séparé de sa femme pendant quatre ans. Il ne reprit la vie commune a
du maître ». Ce sont choses qui compensent souvent dans l’esprit des femmes la différence de l’âge. Il le savait et il sa ind
a Fontaine, plus que Racine, à peu près autant que Boileau, avec qui, femmes à part, il a beaucoup de rapports et qui ne s’est
e Babylone, car chacun y babille, et tout le long de l’aune ») et les Femmes savantes (« … offenser la grammaire. — Qui parle
ienne de Villejuif ou d’Aubervilliers ») que l’on retrouvera dans les Femmes savantes (« Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot
n province parce qu’il y avait cette grande différence qu’à Paris les femmes allaient au théâtre et qu’en province elles n’y a
ître, témoin l’Étourdi et l’Alceste du Misanthrope et le Chrysale des Femmes savantes. Le style de l’Étourdi ne plaisait pas d
du bel esprit et du beau parler était le défaut et le ridicule de ces femmes dites précieuses qui paradaient dans les ruelles
la tragédie, telle qu’elle se marque dans la Critique de l’École des femmes , est un ressentiment de Molière contre l’échec de
inspiration habituelle, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, p
r par la condescendance et par le respect des libertés honnêtes de la femme que la jeune fille va dans ce cas-là jusqu’à vous
iens Ne sont que de chevaux, d’équipage et de chiens… L’École des femmes Dans l’École des femmes, Molière a repris la
d’équipage et de chiens… L’École des femmes Dans l’École des femmes , Molière a repris la question et la thèse dont il
l était question surtout de l’éducation des filles ; dans l’École des femmes , il est question surtout de l’instruction des fil
illes. Un homme a fait élever une toute petite fille pour en faire sa femme et a défendu qu’on lui donnât aucune instruction
mber dans le béat optimisme pédagogique avons plus de confiance en la femme cultivée et intellectuellement développée qu’en l
fiance en la femme cultivée et intellectuellement développée qu’en la femme restée à l’état sauvage. C’est pour cela que Moli
rsaire, Rousseau : Fénelon, persuadé qu’on ne saurait trop élever les femmes , Rousseau, toujours rêvant de l’excellence de l’é
de nature, convaincu qu’il ne faut rien leur apprendre. L’École des femmes , ouvrage très hardi, fut extrêmement discuté en s
depuis, comme on le voit suffisamment par la Critique de l’École des femmes , de Molière lui-même et par quelques facturas du
udeurs. Certain éloge de la complaisance chez les maris à l’égard des femmes infidèles paraît avoir désobligé et fut plus tard
sur ce point. On voit Voltaire hésiter singulièrement sur l’École des femmes que tantôt, dans la même page, il déclare « une p
et surtout dans le dénouement qui est aussi postiche dans l’École des femmes  : qu’il est bien amené dans l’École des maris » ;
u’il est bien amené dans l’École des maris » ; Pour nous, l’École des femmes est Sa première des grandes comédies de Molière t
e par l’extrême habileté de l’intrigue. La Critique de L’École des femmes et L’Impromptu de Versailles La Critique de l
es femmes et L’Impromptu de Versailles La Critique de l’École des femmes et l’Impromptu de Versailles sont de petites pièc
tations », comme Molière les appelle lui-même (Préface de L’École des femmes ), sont bien de petites pièces de théâtre, très bi
éâtre que l’Impromptu de Versailles et que la Critique de L’École des femmes . Pour ce qui est de cette dernière pièce il faut
sa méchanceté existant peut-être mais n’apparaissant pas parce que la femme antique, beaucoup moins sensible, n’avait guère d
types, les caractères. Un « caractère » nouveau c’est un homme ou une femme qui a inventé un nouveau moyen de souffrir soi-mê
t, à cet égard, mettre en parallèle avec elle que L’Amphitryon et les Femmes savantes. Le titre n’est pas très bon, puisqu’il
mais qu’ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie sur les Femmes savantes, elle ait supprimé cette dissertation. L
e paraît une légende. Comme il y a quatre ans entre Amphitryon et les Femmes savantes, il est peu probable que Molière préparâ
et les Femmes savantes, il est peu probable que Molière préparât les Femmes savantes ou même songeât à les faire en 1668. Il
riorité de celui de Plaute ! — Non ; elle aurait été effrayée par les Femmes savantes qui étaient en préparation. » Et, comme
mpher de la tristesse du sujet. Le sujet, c’est un mari trompé par sa femme et par surcroît tellement ridiculisé par elle que
que ces personnes « pouvaient considérer que la coquetterie de cette femme n’est que la punition de la sottise qu’a faite Ge
ans la Comtesse d’Escarbagnas même, il raille la vanité sotte d’une «  femme de qualité provinciale » ; dans Monsieur de Pourc
er les violons pour faire danser les autres ; qui n’entend pas que la femme qu’il honore de ses faveurs, si titrée qu’elle pu
’elle l’ignorait, Mais Molière la connaissait. Quel dommage ! Les Femmes savantes Les Femmes savantes, comme l’Avare,
lière la connaissait. Quel dommage ! Les Femmes savantes Les Femmes savantes, comme l’Avare, comme le Tartuffe, comme
r le travers de son chef. Seulement, ici, le chef de famille c’est la femme et non plus le mari. Parce que Philaminte est fér
de différentes façons, ne sont bien élevées ni l’une ni l’autre. Les Femmes savantes sont une comédie très complexe et c’est
et c’est même la comédie la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femmes savantes une comédie, une farce et une thèse. La
thèse c’est la partie du rôle de Chrysale où il récrimine contre les Femmes savantes et même contre celles qui s’instruisent.
qui en ses commencements a fait soutenir la thèse de l’ignorance des femmes par son personnage antipathique et qui maintenant
ipathique et qui maintenant fait soutenir la thèse de l’ignorance des femmes par son personnage sympathique. On peut soutenir
arrière il a combattu l’excès de la thèse favorable à l’ignorance des femmes et qu’à la fin de sa carrière il a combattu l’exc
rière il a combattu l’excès de la thèse favorable à l’instruction des femmes et les excès de l’intellectualisme féminin lui-mê
éfaveur relative une raison qui me paraît juste, qui est que dans les Femmes savantes Molière « attaquait un ridicule qui ne s
e paraissait être également étranger. » Il est certain qu’il n’y a de femmes savantes ni dans le peuple ni dans les classes su
er cela aussi pour la même raison ou une raison très analogue, et les Femmes savantes plairont toujours à ceux qui n’ont point
ont assez nombreux pour former un très bon public. J’observe dans les Femmes savantes des traces de l’état pathologique de Mol
roché de chercher à s’enrichir par de beaux mariages. Il y a dans les Femmes savantes une âpreté qui touche très souvent à l’i
bien nous n’y songeons jamais, mais il a raison quand il dit : « Les Femmes savantes conduisirent Cotin au tombeau comme les
aire une observation analogue à une de celles que j’ai faites sur les Femmes savantes, c’est que le Malade imaginaire est un m
féministe ; il a soutenu les droits de la jeune fille et de la jeune femme . Il a soutenu que la jeune fille, d’une part deva
le des maris qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’École des femmes qu’il a soutenu cette seconde et voilà, certainem
1661 et 1662, il a soutenu précisément le contraire en 1672 dans les Femmes savantes, de telle sorte que les arguments de Sga
sonnablement et avec plaisir épouser un sexagénaire. Dans L’École des femmes , Molière soutient encore qu’il faut donner une éd
ut-être comme l’Ariste de l’École des maris et que, donc, l’École des femmes ne contredit pas la thèse de L’École des maris, m
crois donc pouvoir maintenir que, de L’École des maris à L’École des femmes , il y a une modification de la pensée de Molière
r ralliement à l’ornière, si l’on me permet le mot. Et de l’École des femmes aux Femmes savantes il y a revirement complet. Da
t à l’ornière, si l’on me permet le mot. Et de l’École des femmes aux Femmes savantes il y a revirement complet. Dans les Femm
le des femmes aux Femmes savantes il y a revirement complet. Dans les Femmes savantes, c’est l’instruction des femmes que Moli
revirement complet. Dans les Femmes savantes, c’est l’instruction des femmes que Molière fait violemment attaquer par son pers
son attitude d’autrefois quand il faisait attaquer l’instruction des femmes par ses personnages ridicules ; et Chrysale dit m
disait Arnolphe présenté comme grotesque. Arnolphe disait : Mais une femme habile est un mauvais présage, Et je sais ce qu’i
e dit : Il n’est pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Molière s’est co
phobie qui est naturelle et que Molière ridiculise. Dans l’École des femmes  ? L’égoïsme féroce n’est pas un préjugé social, n
c’est même la nature en soi. Or c’est l’égoïsme qui dans l’École des femmes est vaincu. On me dira que d’autre part Agnès aus
torieuse. Sans doute ; mais concluez qu’il n’y a pas dans l’École des femmes de préjugé du tout, mais deux forces de la nature
iculisée ? La plus sotte, celle du mari qui se croit possesseur de sa femme , parce que, contre son gré à elle, il l’a racheté
le langage d’Angélique, il y a la revendication d’indépendance d’une femme qui a été épousée contre sa volonté et qui, par c
e la convention sociale et « la nature » dans George Dandin. Dans les Femmes savantes ? Où est le préjugé, où est la conventio
sa vanité que Philaminte est punie. — Mais il y a un préjugé dans les Femmes savantes. Ce préjugé, dont Chrysale est saturé, c
sale est saturé, c’est l’horreur des bourgeois pour l’instruction des femmes et particulièrement des maris pour l’instruction
ction des femmes et particulièrement des maris pour l’instruction des femmes . — Oui bien, mais c’est précisément ce préjugé qu
s femmes. — Oui bien, mais c’est précisément ce préjugé qui, dans les Femmes savantes, n’est pas ridiculisé, mais est épousé,
il le hait, a accumulé les vices et les appétits) et qui convoite la femme de son bienfaiteur et de son hôte ; et qu’est-ce
ne jolie fille qui a de la fortune et obtenir les faveurs d’une jolie femme mariée est aussi très naturel, et Trissotin n’est
rvantes — la Nicole du Bourgeois gentilhommeou Martine encore dansles Femmes savantes, vraies filles de la nature s’il en fut,
ffe soit confié par lui à Dorine et que le grand plaidoyer contre les Femmes savantes soit mis par lui dans la bouche de Marti
la bouche d’une servante, puisque cette même thèse il la met, en ses Femmes savantes, dans la bouche d’Henriette. Mais Dorin
ans la bouche d’Henriette. Mais Dorine est surtout, nous dit-on, une femme d’esprit ; j’en suis bien d’avis ; occupons-nous
de Molière qui sont véritablement des « filles de la nature » et des femmes « de bon sens naïf » ; occupons-nous de Nicole et
é du mari dans le ménage, pour l’ignorance chez le mari comme chez la femme . Peut-on soutenir sérieusement, et même avec quel
ari ne doit savoir ni A ni B après avoir fait dire à Clitandre qu’une femme doit avoir des clartés de tout ? Il ferait dire p
ire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa femme dispute avec lui, rabaisser son ton avec quelques
athie, ce me semble, Henriette, laquelle ne paraît pas sans doute une femme à souffrir qu’on la traite jamais de la sorte ? L
raite jamais de la sorte ? Les tirades de Martine au dernier acte des Femmes savantes ne sont pas du tout une thèse ; elles ne
de Martine et qui, l’instant d’après, va obéir une fois de plus à sa femme . Et dès lors que devient Martine représentant la
ra toujours vrai, dans les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asse
jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes si l’on ne veut pas qu’elles se révoltent ; que l
e est très ridicule ; qu’il ne faut pas sortir de sa sphère ; que les femmes doivent être des ménagères et qu’il ne faut pas t
chez les bons bourgeois la terreur maladive d’être trompés par leurs femmes , c’est qu’il n’y aurait plus de société possible
usqu’à la phobie ; et la fameuse tirade de Chrysalde dans l’École des femmes , le célèbre éloge de l’état de cocu, n’est assuré
e société occidentale d’en avoir la terreur jusqu’à « emprisonner les femmes  ». — « Sommes-nous des Turcs ? » Le sens social
e doit pas la ridiculiser sans réserves. Il ne faut pas, quand on est femme , être savante : pourquoi ? Parce que les femmes q
faut pas, quand on est femme, être savante : pourquoi ? Parce que les femmes qui s’instruisent courent le risque du ridicule ?
u vrai le mot de Mme de Lambert : « Depuis qu’on a fait une honte aux femmes d’être instruites, honte pour honte elles ont cho
fait évidemment allusion à la scène viii de l’acte IV de l’École des femmes , au discours de Chrysalde que je suis forcé de re
qu’on ne peut empêcher ? Pourquoi voulez-vous, dis-je, en prenant une femme , Qu’on soit digne, à son choix, de louange ou de
trop débonnaires Qui tirent vanité de ces sortes d’affaires, De leurs femmes toujours vont citant les galants, En font partout
 ; Et quand on le sait prendre, on n’a point à rougir Du pis dont une femme avec nous puisse agir. Ici un sursaut d’Arnolphe
c’est ce que je blâme ; Mais, comme c’est le sort qui nous donne une femme , Je dis que l’on doit faire ainsi qu’au jeu de dé
’aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir mari de ces femmes de bien, Dont la mauvaise humeur fait un procès s
s criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin
« singulier » ; d’autre part enfin, en le montrant aimé de toutes les femmes qui sont dans la pièce, Molière a pris ses précau
ient auprès de Tartuffe ; il agit autant qu’il peut agir, et dans les Femmes savantes l’honnête homme de la pièce, le raisonne
ute passion égoïste rend méchant et vous verriez mourir mère, enfant, femme , fille, que vous vous en soucieriez autant que de
eureux, vous serez seul ; vous n’aurez aucun ami ; vous perdrez votre femme de bonne heure, assassinée sans doute par les pri
ité, avec votre servante et certainement ; vous seriez fidèle à votre femme s’il ne s’agissait pas de vous pousser auprès d’u
rs : Ne trouvait-il rien mieux pour émouvoir sa bile Qu’une méchante femme et qu’un méchant sonnet, Il avait autre chose à
s dans l’Impromptu de Versailles mais dans la Critique de l’École des femmes , dix ans d’avance, de la comédie des Femmes savan
a Critique de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la comédie des Femmes savantes, ou d’une partie très considérable des F
la comédie des Femmes savantes, ou d’une partie très considérable des Femmes savantes : « La Cour a quelques ridicules, j’en d
l’amant ne trompe pas seulement le mari ? mais où il trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même
mari ? mais où il trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la femme , l’amour même de la femme pour son mari. Le Seign
aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son mari. Le Seigneur Jupiter est le dernier
aît pas. Le dévouement domestique ? Je ne vois guère. La fidélité des femmes  ? Peu, ce me semble. Le dévouement à son pays ? I
premiers chefs d’œuvre : l’École des maris, les Fâcheux, l’École des femmes , Don Juan, le Misanthrope, Tartuffe, dans les sal
ute nouvelle. Les plaintes de Lysidas dans la Critique de l’École des femmes , trouvant « honteux pour la France que l’on voie
bien ainsi, très nettement. Dès 1603, dans la Critique de l’École des femmes , il dit son fait à la tragédie et sans douceur :
leur ridicule et les Turlupins le leur, la toile tombe. L’École des femmes manque d’action ; Lysidas n’oublie pas de le fair
as n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes . L’École des maris, pièce à thèse presque sans s
vare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, la Coquette, la Femme savante. Ajoutons, si l’on veut, la Jeune fille ;
iété, le propriétisme furieux. Il est le bourgeois qui prétend que sa femme soit son bien comme sa maison est son bien, il a
questrée. C’est un Turc en cela ou un Arabe ou un Persan, Il veut une femme qui lui appartienne comme un animal domestique. E
r de la civilisation : il sait bien que c’est elle qui a affranchi la femme qui, d’une part, s’est aperçue que la femme est l
t elle qui a affranchi la femme qui, d’une part, s’est aperçue que la femme est l’égale de l’homme et qui a répandu dans le m
l’homme primitif, et qui, d’autre part, par l’instruction, a rendu la femme l’égale de l’homme et, à ce double ou triple titr
rger d’une spirituelle » qui recevrait de beaux esprits ; il veut une femme qui ne sache pas ce que c’est qu’une rime et qui
e bête la vie conjugale est peu agréable. S’agit-il de causer avec sa femme  ? Il s’agit de posséder une femme. Ne lui dites p
réable. S’agit-il de causer avec sa femme ? Il s’agit de posséder une femme . Ne lui dites pas que si une femme intelligente p
femme ? Il s’agit de posséder une femme. Ne lui dites pas que si une femme intelligente peut tromper son mari parce qu’elle
e femme intelligente peut tromper son mari parce qu’elle le veut, une femme bête peut le tromper sans le vouloir, c’est-à-dir
elle de Chrysale, comme celle de tous les bourgeois ignorants, que sa femme , instruite et affinée, ne s’aperçoive que lui est
est aux Enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes et que si elle fait la moindre fau
ilisation parce que la civilisation est hostile à la possession de la femme par l’homme à titre de propriété, et qui chérit,
ouvoir terrible, naturel ou surnaturel, qui assure la propriété de la femme par l’homme à titre de propriété et qui contraign
été de la femme par l’homme à titre de propriété et qui contraigne la femme par la force ou par la peur à se considérer comme
sance et aussi de cet ancestral orgueil viril qui lui persuade que la femme n’est pas une personne et qu’il ne doit y avoir q
part il rencontre la civilisation qui ne lui permet pas de dompter la femme comme dans les temps primitifs, qui ne lui permet
prévoir. Car il fait dire à Lysidas, dans la Critique de l’École des femmes  : « Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu’on nou
’abord que Don Juan, le grand seigneur méchant homme qui débauche les femmes , est, on sait pourquoi et rapprochez les dates, l
jamais, Monsieur le Prince ? dit-elle. — Si, Madame, quelquefois… aux femmes . » Les Don Juan mentent toujours aux femmes. Or l
Madame, quelquefois… aux femmes. » Les Don Juan mentent toujours aux femmes . Or l’habitude de mentir aux femmes peut amener à
Les Don Juan mentent toujours aux femmes. Or l’habitude de mentir aux femmes peut amener à mentir aux hommes et faire descendr
écisément le contraire de celui de Molière), qui ne séduit jamais les femmes , mais qui, ayant en lui je je ne sais quoi qui le
es mieux connaître ni s’en faire des amis, semblable en ce sens à une femme qui est en visite chez une autre femme. » En d’a
is, semblable en ce sens à une femme qui est en visite chez une autre femme . » En d’autres termes, le misanthrope est distan
aigu des deux était détesté de tous les hommes et aimé de toutes les femmes et que le plus aimable était aimé de tous les hom
s hommes et n’était aimé, et encore en seconde ligne, que d’une seule femme qui elle-même est une désabusée. Oui, il y a un p
lle-même est une désabusée. Oui, il y a un peu d’ironie à l’égard des femmes , mais il y a assez de vérité. Les femmes, Éliante
n peu d’ironie à l’égard des femmes, mais il y a assez de vérité. Les femmes , Éliante, Arsinoé, Célimène elle-même, ne réfléch
ais qu’elles aiment toutes Alceste cela veut dire précisément que les femmes n’ont pas accoutumé de réfléchir et ensuite cela
 ; cela n’est pas pour leur déplaire ni sans les attirer un peu ; les femmes sont des oiseaux d’orage. « Celui-là, au moins, i
iés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme , Que je m’en soucierais autant que de cela. C’es
la main de sa fille, ce qui ressortit à son ambition, il convoite sa femme ce qui ne concerne que sa luxure. Cela du reste e
rasite et dont il peut tirer de grands secours, il ne cajole point sa femme , il ne lui fait du moins ni avance, ni déclaratio
Don Juan qui n’est pas un imbécile ne les fait jamais. Il regarde la femme qu’il désire, il a des attentions pour elle, il l
« vivre noblement », mais aux moindres frais possibles. Il a perdu sa femme et songe à se remarier, peut-être, et nous revien
jette For à qui lui donne des titres qui sonnent bien ; il trompe sa femme . Qui est-ce qui disait donc qu’il n’est pas homme
leur valeur. C’est, dans le même ouvrage (La Critique de l’École des femmes ), les auteurs du temps, en général, avec « leurs
pas besoin d’être expliqué. C’est enfin Trissotin et Vadius dans les Femmes savantes, à savoir L’auteur dans le monde bourgeo
tige que lui donne l’approbation princière, et disant aux bourgeoises femmes de lettres : « Ce sonnet a été loué chez une pri
se lancer dans la politique, variété inconnue au xviie  siècle. La Femme savante est aussi un type que Molière a prése
econdaires. Il faut remarquer qu’il n’a pas voulu peindre, jamais, la femme de lettres proprement dite, la femme qui écrit ;
’a pas voulu peindre, jamais, la femme de lettres proprement dite, la femme qui écrit ; il a toujours visé la femme qui est f
e lettres proprement dite, la femme qui écrit ; il a toujours visé la femme qui est friande de belle instruction, de haute ou
ambigus de « spirituelle » et de mondaine. Elles sont ce que sont les femmes de nos jours qui n’admettent pas qu’il y ait une
aluer sans qu’elles croient qu’on les demande en mariage ; toutes les femmes à qui l’on ne peut dire que le temps est à l’orag
, aux Magdelon et aux Bélise. Elle s’est persuadé que la gloire de la femme est de s’élever au-dessus des sens, au-dessus de
ons de la nature. Elle a quelque chose d’Hypatie et quelque chose des femmes de Corneille. Elle ne veut goûter que les pures d
l s’est tourné vers une autre, et, dans l’un ou l’autre cas, elle est femme , très vulgairement ou très communément femme, et
ou l’autre cas, elle est femme, très vulgairement ou très communément femme , et souffre à reconnaître qu’elle l’est et que le
ère lui répond, peut-être sérieusement, peut-être avec l’ironie d’une femme , qui vient d’être désabusée, dans les deux cas av
n jour et presque du lendemain. En 1671, époque où forent écrites les Femmes savantes, Mme de la Sablière n’a que trente-cinq
es Bernier et tous les autres « scientifiques » dont s’engouèrent les femmes et que l’on trouvera dans les Éloges des Savants
daine : ce n’est que vingt-deux ans plus tard que Boileau raillera la femme de sciences, et presque nommément Mme de la Sabli
nces, et presque nommément Mme de la Sablière, dans sa Satire sur les Femmes . La femme amateur de sciences existe à peine en 1
esque nommément Mme de la Sablière, dans sa Satire sur les Femmes. La femme amateur de sciences existe à peine en 1671, et Ph
mme amateur de sciences existe à peine en 1671, et Philaminte est une femme de sciences. Elle a une grande lunette à faire pe
lectuelle à peu près complet, est surtout scientifique et annonce les femmes de la fin du xviie  siècle et du xviiie  siècle.
s elle n’en a pas davantage et son essence est d’être la mondaine, la femme qui veut avoir un salon, qui en a un, qui veut le
même et qui sacrifierait à peu près tout à cela. La coquette est une femme qui a de l’attrait, qui n’a pas de sens, qui n’a
vanité et par beaucoup plus de méchanceté, est exactement Don Juan en femme  ; elle désunit les bons ménages et prend plaisir
ommes étant ainsi faits., qu’ils ont besoin, pour rester auprès d’une femme , de se croire chacun le préféré. En conséquence e
 ». Elle est spirituelle, en effet, et terriblement et tout à fait en femme du monde, c’est-à-dire en ayant de l’esprit et en
on et la justesse prompte de la repartie qui sont ; nécessaires à une femme tenant un salon. Elle n’est pas insensible et ell
mporté pour s’en apercevoir — ce qui est un sacrifice, le salon d’une femme mariée qui est honnête étant moins fréquenté que
’elle n’est pas complètement dénuée de sensibilité, parce qu’elle est femme encore et parce qu’elle est intelligente. Comme i
mme de mérite et homme de valeur de tous ceux qui l’entourent ; comme femme , elle cède à l’attrait de contraires, qui est pré
s, qui est précisément la raison pourquoi Alceste l’aime lui-même, et femme du monde, elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce
elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce sauvage d’Alceste aime cette femme du monde qui est Célimène. Même en disant du mal
étaient si multipliés, la vie de salon si active et où presque toute femme avait pour idéal être la divinité d’un salon fréq
brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on parle. L’Honnête femme . On a pris Elmire (du Tartuffe) pour une coque
fureur de beaucoup de nos critiques de prendre pour des coquettes des femmes qui ne le sont point du tout. Passe encore pour C
excuser ; mais Elmire n’est point coquette du tout. C’est une honnête femme amenée par les circonstances à jouer une scène de
èse, du consentement de Molière, la joue mal), mais c’est une honnête femme , douce, impassionnelle et nonchalante ; c’est l’h
honnête femme, douce, impassionnelle et nonchalante ; c’est l’honnête femme élégante, telle que la comprenait Molière. Elle d
ntreprend sa conquête, elle n’est point étonnée, d’abord parce qu’une femme n’est jamais étonnée de ces choses-là et l’est pl
renonce à son projet de mariage avec Mariane. C’est une très honnête femme qui n’a aucun mérite du reste à résister aux sédu
iscrète froideur N’en est pas moins puissante à rebuter un cœur. Une femme se rit de sottises pareilles (une femme qui n’est
sante à rebuter un cœur. Une femme se rit de sottises pareilles (une femme qui n’est ni méchante, ni criarde, ni indiscrète,
urer sa sécurité relativement à celle-ci ; en un mot une très honnête femme de nerfs tranquilles). Quand il s’agit de démasqu
’oppose toujours à un aveu trop prompt ; mais il n’en faut croire les femmes qu’à moitié quand elles disent non sans colère, e
presque maladroitement. C’est ce qu’il fallait ; elle est une honnête femme contrainte un jour de jouer le rôle d’une allumeu
is on m’a mise au point de vous traiter ainsi. Elle est très honnête femme et rougit un peu du rôle qu’elle a joué ; et elle
ble, Et son ingratitude est ici trop visible. C’est la plus honnête femme du monde. Elle est élégante, gracieuse, un peu no
ple forme de l’estime. Dans certains romans modernes, à mesure qu’une femme s’aperçoit que celui qu’elle aime devient davanta
este, qui est un peu fou, mais qui est « un généreux ». Est-ce qu’une femme intelligente ne serait pas capable de comprendre
père, ou à peine, mais elle discute avec Thomas Diafoirus et avec la femme de son père, nettement, précisément, spirituellem
d’une volonté parfaitement inébranlable. Cléante aura là la meilleure femme que l’on puisse lui souhaiter ou se souhaiter à s
l’on puisse lui souhaiter ou se souhaiter à soi-même. L’Henriette des Femmes savantes est toute semblable avec un peu plus de
térature et le bel esprit lui déplaisent parce qu’elle est avant tout femme d’intérieur et femme qui veut avoir des enfants.
prit lui déplaisent parce qu’elle est avant tout femme d’intérieur et femme qui veut avoir des enfants. Molière a insisté sur
Il y a peut-être là quelque chose de trop. On peut remarquer dans les Femmes savantes l’absence de servante gaillarde et remar
me de mauvaises mœurs, ce rouleur, ce cabotin, qui a vécu entouré des femmes que vous savez, ait eu l’esprit traversé par de s
, plus que tel autre très grand. Les jeunes filles de Racine sont des femmes , ce sont des femmes charmantes, mais ce sont des
très grand. Les jeunes filles de Racine sont des femmes, ce sont des femmes charmantes, mais ce sont des femmes ; les jeunes
cine sont des femmes, ce sont des femmes charmantes, mais ce sont des femmes  ; les jeunes filles de Shakespeare sont des fille
onnais pas. Les jeunes filles de Molière sont des jeunes filles, déjà femmes , point femmes encore, des femmes en fleur, en âge
s jeunes filles de Molière sont des jeunes filles, déjà femmes, point femmes encore, des femmes en fleur, en âge flottant, quo
Molière sont des jeunes filles, déjà femmes, point femmes encore, des femmes en fleur, en âge flottant, quoique en soi très pr
honneur, à preuve qu’il se marie avec le ferme propos d’abandonner sa femme et qu’il, promet le mariage à toutes les filles,
te. Il est sensuel et s’il épouse la fille pour sa dot il convoite la femme pour sa beauté. Ce sont des fautes ; mais ce ne s
onnaître dans sa maison, à son foyer, il est soumis et obéissait à sa femme jusqu’à une espèce d’asservissement et d’anéantis
hommes prennent ici leur revanche delà. Celui qui est dominé par une femme impérieuse ou chez qui la tendresse paternelle de
à l’attaquer t’oblige : Vous le haïssez tous ; et je vois aujourd’hui Femme , enfants et valets déchaînés contre lui ; On met
ait dans l’État plus d’accord, nous exciterions moins de haine et les femmes seraient plus contenues par la crainte du châtime
par la crainte du châtiment et nous mettraient moins en dépense… Une femme ne viendrait pas vous dire : « Ma dot a pi us que
is, toutes les folies dépenses qui accompagnent les grandes dots. Une femme qui n’apporte rien est soumise à son mari ; mais
perpétuels, ni les autres délicatesses qu’il faudrait pour une autre femme  ; et cela ne va pas à si peu de chose qu’il ne mo
elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n’est pas commun aux femmes d’aujourd’hui ; et j’en sais une de nos quartiers
tains moments le baron Hulot se sentir idéaliste, s’éprendre pour une femme d’un amour, chaste, d’une passion où il y aurait
n du réel les classiques de 1660 l’ont admis. Boileau (Satire sur les femmes ), La Fontaine (quelques fables, beaucoup de conte
s du domaine de la comédie. Si Lysidas, de la Critique de l’École des femmes , écho évident de certains détracteurs de Molière,
rire tout le monde » ; L’auteur inconnu du Panégyrique de l’École des femmes dit : « La pièce tient au tragique le héros y mon
maison, de toute une famille. Dans le Malade imaginaire, un père, une femme , une grande fille, une petite fille ; dans l’Avar
e petite fille ; dans l’Avare, un père, un fils, une fille ; dans les Femmes savantes, un père, son frère, sa sœur, sa femme,
une fille ; dans les Femmes savantes, un père, son frère, sa sœur, sa femme , ses deux filles ; dans le Misanthrope, point de
,, une ‘maison où l’on vient tous les jours et où il y a trois jeunes femmes et cinq jeunes gens qui vivent en commerce contin
dans Tartuffe, trois générations, la grand’mère, le père, sa seconde femme , son beau-frère, son fils, sa fille. Don Juan est
fille. Don Juan est moins apparenté ; son père paraît cependant et sa femme délaissée et les frères de la femme qu’il a trahi
; son père paraît cependant et sa femme délaissée et les frères de la femme qu’il a trahie. Ajoutez les servantes qui ne font
, comme on sa dit, partie intégrante de la famille, et la Martine des Femmes savantes me semble être depuis peu dans la maison
t au suicide. Une famille désorganisée par la spiritualité, c’est les Femmes savantes. Parce que le chef de la famille, qui, i
s Femmes savantes. Parce que le chef de la famille, qui, ici, est une femme , est féru de la passion du bel esprit et de la sc
quefois. Devant la Jungfrau j’ai entendu un excellent homme, entre sa femme et sa fille, s’écrier : « Oh ! Quel bonheur ce s
mitiés il détache mon âme, et je verrais mourir mère, enfants, frère, femme , que je m’en soucierais autant que de cela. » — «
ot que j’ai saisi au vol moi-même : « À quoi vous sert-il d’avoir des femmes , puisque vous n’en parlez jamais » ; sans doute (
à, il resterait sur sa première conquête de peur de faire souffrir la femme conquise et ne serait pas Don Juan du tout, tandi
ermeté, mais du reste sans l’ombre de déclamation ; elle le réfute en femme d’expérience : L’amour, dans son transport, parl
rien que tu puisses appréhender, appréhende au moins la colère d’une femme offensée. » Voilà le langage naturel remplaçant
 : George Dandin constate qu’il n’aura jamais raison de sa carogne de femme et il a envie de se jeter à Peau et les choses vo
isait recherché par la police pour certains méfaits anciens. Dans les Femmes savantes il aurait suffi qu’Ariste se fût annoncé
ires et qui ne doivent pas tromper. Philaminte est déçue à la fin des Femmes savantes et paraît désabusée de la spiritualité s
our nous déplaire. Quoi qu’on en puisse dire La grande ambition des femmes Est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour, Tous les
la possession d’un cœur […] Je ne vous dis rien là-dessus. Mais les femmes enfin n’aiment pas qu’on les gêne. […] Mais tout
mphitryon ne m’a-t-il pas commis A venir en ces lieux vers Alcmène sa femme  ? Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa fla
ur du mien » serait peut-être un peu trop du langage soutenu pour une femme en colère. 13. Du moins dans le supplément d’Urc
85 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
romans couronnés par l’Académie… Il n’était pas, dans l’origine, une femme de lettres… Mme Augustus Craven avait le bonheur
siste sur cette différence, parce qu’elle seule peut expliquer que la femme qui a écrit le Récit à une sœur puisse écrire des
un seul bas-bleu dans ce monde — et ce ne sera pas demain ! — qu’une femme peut avoir du talent, quand elle obéit à ses sent
rapluie ! Depuis le succès de son Récit d’une sœur, Mme Craven, — une femme du faubourg Saint-Germain, — avait, dans son mond
le, racontant les gloires domestiques de sa maison. Elle était restée femme comme il faut, en cette attitude charmante de fem
Elle était restée femme comme il faut, en cette attitude charmante de femme comme il faut, qui se joue d’écrire et qui est ch
Et il en est de même pour le Mot de l’énigme, un autre livre de cette femme vouée à ces romans qu’on pourrait tout aussi bien
s fenêtres, à de beaux cavaliers, — des bals masqués, — la poésie des femmes qui n’y vont pas et des dramaturges qui y vont tr
découvre ainsi la catastrophe ! Sous le coup de cette découverte, la femme trompée revient à Dieu, mais, tout en y revenant,
ope (un conférencier de ces derniers temps ; quelle élégance pour une femme du monde !!). Seulement elle ne cède pas à l’amou
près tout, la vertu, pour moi, n’est pas une platitude, et, comme les femmes , elle doit avoir des rondes-bosses, et je ne suis
couleur est ce qui lui manque le plus. Son style, qui est celui d’une femme d’esprit, usagée aux livres, et qui, par conséque
ven est une dentelière de métaphysique sentimentale, à la manière des femmes qui s’analysent sans cesse et, moralement, se reg
ge dont elle n’a pas besoin pour augmenter sa célébrité, si, en vraie femme qu’elle est donc demeurée, elle tient vaniteuseme
’était-ce pas assez ? Mme de Staël a dit que la gloire était pour les femmes « un deuil éclatant du bonheur ». Mme Craven avai
grande que l’autre, puisqu’elle est chrétienne — elle a voulu passer femme de lettres, elle a voulu se ravaler à la vie du b
es ongles, plus qu’il n’en peut tenir dans toute la petite main d’une femme . Qu’est-ce donc s’il s’agit de plusieurs ?… Mme S
rd, de petits Livres d’or, disait Sainte-Beuve, ce critique-femme des femmes  ; de Mme Desbordes-Valmore, qu’on reconnaissait p
86 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169
est anxieux. On se demande : La vivrai-je jusqu’au bout ? * * * — Une femme du monde disait d’un amoureux ridicule : « Je ne
ison au bout de sa propriété, et de temps en temps, il allait voir sa femme par-dessus le mur, monté sur une échelle. Mard
nels. « J’ai comme le bout des doigts aimantés ! » dit tout à coup la femme , dont l’émotion se traduit par cette originale se
sait lui poser. Enfin on retrouve la mère, et derrière un paravent de femmes , on refait le regard velouté d’Ida de Barancy, da
mbée ! » Jeudi 3 février À Paris, dans ce moment, il existe des femmes du monde, jouant à la Bourse, et qui, tous les ma
, qu’il gagnait 100 000 francs par an, et qu’il n’était ni coureur de femmes , ni buveur, ni joueur, et qu’il dépensait à peine
ais monté prendre une pièce de cinq francs, pour que la bonne vieille femme fit un joyeux mardi-gras, puis j’ai réfléchi, que
ens… » * * * — Voltaire n’a que l’esprit, tout l’esprit d’une vieille femme du xviiie  siècle ; mais jamais de son esprit ne
rande cervelle philosophique. Samedi 26 mars Chez Mme ***, deux femmes , une brune et une blonde, se surplombant, appuyée
e Brainne. Après dîner, on cause de l’amour, et du goût singulier des femmes en amour. À propos de ce goût, Tourguéneff racont
propos de ce goût, Tourguéneff raconte ceci. Il y avait en Russie une femme charmante, une femme dont le teint, sous des chev
urguéneff raconte ceci. Il y avait en Russie une femme charmante, une femme dont le teint, sous des cheveux bouffants du blon
grains non fondus faisaient un tas de petits grains de beauté. Cette femme avait été très courtisée par les plus illustres,
ses soupirants, elle avait fait un choix tout à fait inexplicable, la femme lui répondit : Oui, c’est peut-être vrai… mais vo
l’Empereur portât un suspensoir ? * * * — Je trouve que les honnêtes femmes de la société, qui sont vraiment vos amies, au li
terminée, le sultan dit au général Sébastiani : — As-tu remarqué une femme qui t’ait plu ? — Oui, répondit le général, et il
al Sébastiani recevait sur un plat d’orfèvrerie, la tête coupée de la femme , avec un message conçu à peu près en ces termes.
« En qualité de musulman, je ne pouvais t’offrir à toi, chrétien, une femme de ma religion, mais comme cela, cette femme sur
rir à toi, chrétien, une femme de ma religion, mais comme cela, cette femme sur laquelle tu as jeté le regard, tu es sûr qu’e
de vivre ! ». Mercredi 4 mai C’est bien restreint le nombre des femmes , qui ne méritent pas d’être enfermées dans une ma
s. * * * — Un joli détail sur la baronne de K… Une nocturne que cette femme , une lampe, ainsi qu’on disait, au xviiie  siècle
tinataires. Parmi ces noms, il y avait un homme de la société, que sa femme pendant ses absences, astreignait à porter cette
st la loge de Madeleine Brohan, rappelant la chambre bourgeoise d’une femme de 1840, avec son élégance vieillotte, sa perse p
glisse dans vos yeux quelque chose, qui enlève de la vie vivante aux femmes et aux hommes, sur lesquels vont vos regards, et
els qu’ils étaient, mais ainsi qu’on verrait passer des hommes et des femmes à travers les rideaux de tulle d’une croisée.
de la rue va porter à l’illustre médecin. Mercredi 17 août Une femme de ma connaissance disait à un de mes amis, que l
rce que c’est un pauvre diable. » * * * — Visite de noces d’une jeune femme rieuse, chez une vieille tante de son mari, affli
ettait à me crier, dans la belle nuit amoureuse, son amour pour cette femme  : un débordement de passion magnifique, que j’ai
de d’une main, ayant l’air de jouer amoureusement autour d’un sein de femme . Et le gymnaste en caoutchouc, qui faisait ce jol
87 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
les tentes et les huttes à l’endroit où l’on voulait camper. La belle femme du Roi le pria de demeurer près d’elle. Cette nui
ent du départ. L’ami embrassa encore tendrement ceux qu’il aimait. La femme du roi Etzel les sépara bientôt d’une façon si cr
onfié et aussi mon petit enfant, répondit le Roi, et protège bien les femmes : telle est ma volonté. Console le cœur de celui q
le est ma volonté. Console le cœur de celui que tu verras pleurer. La femme du roi Etzel ne nous fit jamais de mal. » Les che
ie honorable, se séparèrent, avec de tendres baisers, de leurs belles femmes , qui devaient, bientôt, les pleurer amèrement. Qu
. Quand les guerriers rapides partirent sur leurs chevaux, on vit les femmes demeurer là tout affligées. Leur cœur leur prédis
de désolation traversa le pays ; des deux côtés des monts, hommes et femmes pleuraient. Mais, quoi que fissent leurs gens, eu
aubert, les suivaient: ils laissaient dans leur patrie maintes belles femmes qu’ils ne revirent plus. La blessure de Sîfrit fa
coup il entendit bruire les eaux ; il se mit à écouter: c’étaient des femmes blanches qui faisaient ce bruit dans une source l
héros prit leurs vêtements et ne leur fit nul autre mal. L’une de ces femmes des eaux, son nom était Habdurc, parla: « Noble c
nt au vrai ce que devait être le voyage dans le pays d’Etzel. L’autre femme des eaux prit la parole, elle s’appelait Siglint:
nt indique-nous un moyen pour traverser le fleuve, ô la plus sage des femmes  ! » Elle dit: « Puisque tu ne veux pas renoncer à
utonier viendra vers toi. » L’orgueilleux Hagene s’inclina devant les femmes  ; il n’en dit pas davantage et demeura silencieux
bonne épée, à l’étrange prédiction que lui avaient faite les sauvages femmes des eaux. Peu s’en fallut qu’il n’en coûtât la vi
a qu’il n’y avait pas à éviter le sort qu’avaient prédit les sauvages femmes des eaux. Il se dit: « Tous ces guerriers doivent
contreuse nouvelle, nous ne retournerons pas au pays burgonde. « Deux femmes des eaux m’ont annoncé ce matin de bonne heure qu
se sa fille à Gîselher, fils de Gunther. Le détail de la toilette des femmes et des fêtes qui signalent ces noces est de l’épi
acieux. Volkêr, le brave ménestrel, ami de Hagene, chante son lai aux femmes . Ruedigêr les accompagne avec cinq cents chevalie
selher, comme le lui conseillait sa vertu. Ils baisaient leurs belles femmes , les tenant dans leurs bras. Depuis lors les yeux
monter à cheval. Leur cœur leur prédisait d’affreux malheurs. Maintes femmes pleuraient et aussi maintes vierges. Elles avaien
n se rendaient chez les Hiunen. « Tu les recevras bien, Kriemhilt, ma femme , dit Etzel ; ils viennent à ton grand honneur, te
neur de Vérone parla: « Que vous dirai-je ? J’entends chaque matin la femme d’Etzel pleurer, les sens perdus, et se plaindre
et nobles princes et l’audacieux Hagene, le guerrier burgonde. Mais, femme de l’enfer, vous ne m’en ferez pas porter la pein
Mais, femme de l’enfer, vous ne m’en ferez pas porter la peine. » La femme d’Etzel fut saisie de confusion. Elle craignait t
éfaction les audacieux héros, comme on considère des bêtes fauves. La femme d’Etzel les regarda par la fenêtre. L’âme de la b
accorder tout ce qu’il désirera. Je vous en prie à genoux, ajouta la femme du Roi, vengez-moi de Hagene, et qu’il perde la v
e qui nous a invités traîtreusement en ce pays. Jamais je ne vis avec femme de roi marcher tant d’hommes portant l’épée à la
est reine. Si elle passe devant nous, rendons-lui honneur, c’est une femme noble. Et ainsi on prisera davantage nos personne
a vie me restera. Et d’ailleurs je m’inquiète peu de l’inimitié de la femme du roi Etzel. » L’arrogant Hagene pose sur ses ge
use de tous vos maux. Maintenant en tire vengeance qui veut, homme ou femme . Je ne veux pas le nier, je vous ait fait grand d
beau des guerriers de Kriemhilt ; que de pleurs coulent des yeux des femmes  ! Kriemhilt s’adresse successivement à tous les c
te dame lui plaisant à cause de sa beauté, il se prépara à obtenir la femme charmante en combattant. Mais le guerrier devait
us, s’écria Blœde. Nous irons trouver nos ennemis dans leur logis. La femme d’Etzel l’exige de moi. C’est pourquoi, ô héros,
me — fit porter à table le fils d’Etzel. Comment, pour se venger, une femme pourrait-elle agir plus cruellement ? Voici venir
Quand le Roi vit son fils, il parla affectueusement aux parents de sa femme : « Voyez, mes amis, c’est mon fils unique, celui
aidera à vous venger, quand ses forces seront venues. » Kriemhilt, la femme du roi Etzel, entendit ce discours. « — Oui, ces
it enfant quand Sîfrit perdit la vie ; j’ignore ce que me reproche la femme du roi Etzel. « — Je ne puis t’en dire davantage
l’ennemi. » Les coups d’épée tombaient pressés sur son corps. Mainte femme de héros pleura ce moment: levant son bouclier il
rend qu’un guerrier a perdu la vie par la main d’un héros. Les belles femmes auront d’autant moins à le plaindre. « — Mais, di
arla ainsi devant ses parents: « Cessez vos plaintes, ô très-illustre femme  ; à quoi peuvent servir vos pleurs ? Je dois perd
. Le Roi se lamentait désespéré et ainsi faisait la Reine. Vierges et femmes avaient l’âme déchirée. Je crois vraiment que la
oubli, ni composition, il faut que vous me le payiez tous, s’écria la femme d’Etzel. « Voulez-vous me livrer le seul Hagene c
enoncer à la fidélité qu’ils se devaient les uns aux autres. Alors la femme d’Etzel fit mettre le feu à la salle. On tortura
. Cette boisson accrut la force de leurs bras. Bientôt maintes belles femmes en perdirent leurs amis bien-aimés. Les brandons
pensons à défendre notre vie. Bientôt nous verrons venir vers nous la femme du roi Etzel. » Le souverain du pays croyait que
à des héros de s’adresser ainsi des injures, comme font les vieilles femmes . Je vous défends, maître Hildebrant, d’en dire da
i que de très-funestes saluts. » Le héros de Vérone prit la parole: «  Femme du très-noble roi, jamais prisonniers ne furent s
s’éloigna de ces glorieux héros. Elle se vengea épouvantablement, la femme d’Etzel. Elle enleva la vie à ces deux guerriers
n frère en son pays. « Je pousserai les choses à bout », dit la noble femme , et elle ordonna de tuer son frère. On lui coupa
une et Gêrnôt. Nul ne sait, hors Dieu et moi, où se trouve le trésor. Femme de l’Enfer, il te sera caché à jamais ! » Elle di
é. « Malheur ! s’écria le roi, comment a été tué, par les mains d’une femme , le plus vaillant héros qui jamais s’élança dans
ables ? De toutes parts des cadavres couvraient la terre, et la noble femme gisait là presque coupée en deux. Dietrîch et Etz
s raconter ce qui arriva depuis, si ce n’est qu’on voyait chevaliers, femmes et nobles varlets pleurer la mort de ceux qu’ils
ut être atteint par la mort, à l’exception encore de l’apparition des femmes blanches ou des ondines, vieilles superstitions a
nèbres d’Homère dans le palais de Pénélope ; la vengeance d’une seule femme , Kriemhilt, égale la pudeur vengeresse de l’épous
88 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
pirituellement animée, à la discussion littéraire passionnante, de la femme , aux rébellionnements à voix basse, aux flots de
e sa mort par l’empoisonnement de la pièce. Oui, j’aurais voulu cette femme couchée dans son lit, ainsi que dans la nouvelle,
dicule, une agonie trop compliquée, la phrase finale : « Ça… c’est ma femme  ! » mal dite. Toutefois, pour moi la cause de l’i
d’un être. Dimanche 7 février Dîner chez Charpentier avec deux femmes , que j’étais curieux de voir de près : Séverine e
vec deux femmes, que j’étais curieux de voir de près : Séverine et la femme de Forain. Séverine, un ovale court, ramassé, dan
ouche aux belles dents, et de la bonté. J’ai à table, près de moi, la femme de Forain, un tout autre type, un nez pointu, des
ouvenir du pastel de la Rosalba représentant cette svelte et mignonne femme de la Régence, un singe sur le bras. Et dans le j
s. Et dans le joli de ce visage, cependant quelque chose de fatal. La femme d’un de nos auteurs en vedette, un peu dépitée de
lsent, le corps tout droit, tandis que les Hollandaises et les autres femmes des pays du patinage, valsent avec ce penchement,
masques, je suis pris d’une tristesse, d’une tristesse… tandis que ma femme , qui est une Italienne, toute seule dans sa chamb
, à l’entrée de Mme Munkacsy, s’est mis à danser, autour de la grosse femme , une étourdissante czarda, en donnant le branle l
arle avec enthousiasme de Millet, me dit avoir de lui une peinture de femme , faite avant d’aller à Barbizon, un des plus merv
un rêve qui tenait du cauchemar, ma tante de Courmont, l’intelligente femme , dont j’ai fait Madame Gervaisais, celle qui, tou
On causait aujourd’hui des périls, auxquels est exposé le bonheur des femmes , mariées à des peintres portraitistes. Là-dessus,
s un peu la police ! » Et elle racontait, que, tout dernièrement, une femme de la meilleure société, ayant deux enfants, au m
z qu’à mettre votre chapeau, et à vous en aller. — Bon ! répondait la femme du monde à la femme du peintre, vous croyez peut-
chapeau, et à vous en aller. — Bon ! répondait la femme du monde à la femme du peintre, vous croyez peut-être que je suis amo
est presque, tout le temps, soutenu par de la vie vécue. Ce soir, une femme du monde, m’attaque gentiment sur l’horreur, prof
équemment… N’est-ce pas, dit-elle, en riant, c’est singulier pour une femme , dans son lit, de causer avec un monsieur, qui es
— Et quand vous causiez vous étiez en chemise… dans ce cas, pour une femme qui a un fonds de catholicité comme vous, madame,
c’est grave, ça touche un peu au péché. — Tiens, c’est vrai, fait la femme au téléphone, en riant, il faut que j’interroge m
itude, un mouvement, un geste, — et rien que cela de l’homme ou de la femme , qui lui sert de modèle. Et Forain me cause de so
it voulu exprimer, à propos de l’adultère, l’espèce de remords qu’une femme de la société éprouve devant le dégoût inspiré, d
ot à l’eau, pour le bidet… Et en effet, il me montre un dessin, où la femme est douloureusement hypnotisée par ce pot à l’eau
aches avec du charbon. On était venu le chercher, dare dare, pour une femme qui avait une pneumonie. Pendant sa consultation,
l’autre, cette société, ou même les belles et classiques formes de la femme grecque ou romaine, semblent devenues des formes
les voyons retracées par le pinceau de Cranach, dans des académies de femmes du temps. Mardi 7 juillet Je pose, la derni
oire. Dans sa débine, il s’était imaginé de faire quelques dessins de femmes et d’amours — des réminiscences de l’École des Be
temps-ci… un Panthéon que je ferai avec mes contemporains, hommes et femmes . N’est-ce pas, ce serait gentil de donner ainsi u
Jeudi 30 juillet Il y a quelque chose de caractéristique chez la femme qui vous aime, et qui n’est ni votre épouse, ni v
’un petit paquet de ces impressions, qu’il a vendu 30 000 francs à la femme d’un des plus riches Yankee, et qui a dans son pe
parer ? » Et il arrive à temps, poussant devant lui les hommes et les femmes de sa troupe. Ajalbert me conte un petit voyage d
chanceux, les heureux, les gens ayant l’argent et la gloire. C’est la femme , dont Mme Halévy dit : « Je ne la vois plus, mais
on de pouvoir parler, des essais qu’il fait de sa parole, jetant à sa femme , comme avec un coup de boutoir : « Des romans, de
on beau-père, mais après, quand il s’était trouvé tête à tête avec sa femme , il avait été pris d’une crise de nerfs, et, ma f
juillet Comme nous félicitions de notre jugeotte des hommes et des femmes , à première vue — faculté que nous trouvons n’app
e à moi, et de dire l’influence, que Mme Nepthalie de Courmont, cette femme d’élite, eut sur les goûts et les aptitudes de ma
e Berthelot. Toutefois, je dois le dire, l’aspect un peu sévère de la femme , le sérieux de sa physionomie, le milieu de gravi
coudes, dans de la pâte d’amande : le lavage des mains à la mode, des femmes distinguées de la génération de Louis-Philippe. À
r, où il n’y avait qu’Andral, le médecin de ma tante, son frère et sa femme , ma mère et moi, d’un dîner, où le talent de la g
uaient dans mon cerveau. En ce ci-devant logis princier, ma tante, la femme de son frère, mère de l’ambassadeur actuel près l
ère elle, comme pris d’un sentiment d’adoration religieuse pour cette femme , qui me paraissait d’une essence autre, que celle
our cette femme, qui me paraissait d’une essence autre, que celle des femmes de ma famille, et qui, dans l’accueil, le port, l
ne véritable honte d’une peccadille. Du reste pour mieux connaître la femme , et, je le répète, l’influence qu’elle a exercée
…………………………………………………………………………………………… « Vers les deux heures, les trois femmes , habillées de jolies robes de mousseline claire,
e dirigeant vers Paris. Un charmant trio, que la réunion de ces trois femmes  : ma tante avec sa figure brune, pleine d’une bea
mi-nuit de ce chaos vague et poussiéreux, un farfouillement des trois femmes lumineuses, un farfouillement hâtif et chercheur,
ansif bonheur de l’acquisition, faisant tout heureux le dos des trois femmes , avec, de temps en temps, le retournement de la t
e goût de la littérature. Elle était, ma tante, un esprit réfléchi de femme , nourri, comme je l’ai dit, de hautes lectures, e
, devenait l’amour de la chose bien écrite. Avec la séduction, qu’une femme supérieure met dans de l’éducation élevée, on ne
Jeudi 1er septembre Aujourd’hui, à l’Exposition des Arts de la femme , je suis resté en faction devant la vitrine des b
ntournée, plus serpentante, plus amoureuse des parties secrètes de la femme . Dimanche 4 septembre Jean Lorrain vient dé
casse. Était-ce la greffe d’un peu de sa peau prêtée par un mari à sa femme , à la suite de la brûlure de ses mains qui me l’i
jours étant accordée là, pour l’arrachement des pommes de terre, les femmes ont toutes les peines à décider leurs hommes, pou
ntention de chercher par des atténuations imbéciles, à faire de cette femme sans cœur et sans esprit, un rôle sympathique.
es, apparaissait soudainement, comme une vision, un bataillon noir de femmes d’ébène, aux sveltes formes ; les fillettes, les
tes, les cheveux coupés ; les jeunes filles, les cheveux nattés ; les femmes , les cheveux sous un madras aux couleurs voyantes
vrant peu à peu, et d’où se détache et jaillit de temps en temps, une femme devant son fiancé, devant l’homme aimé, et qui se
Le docteur Blanche disait ce matin à Mlle Zeller : « Vous voyez cette femme qui sort, et qui a l’air d’être parfaitement rais
di 10 novembre Aujourd’hui, répétition de Sapho, avec Daudet et sa femme , au nouveau théâtre de Porel. Une salle, où l’on
c’est encore aujourd’hui, rue de Berri, l’ambassadeur de Suède et sa femme , qui me demandent à voir ladite maison, et qui m’
cinquante représentations… ce mot, voyez-vous, c’est le « Ça c’est ma femme  ! » le mot qui a tué La Menteuse. » Mardi 6 dé
 : « Pour très longtemps », Heine fit : « Alors, ne le dites pas à ma femme  ! » Avant de s’en aller, Gruby, pour se rendre co
te, après le grand brouhaha du concert, le passage sur la scène de la femme Demailly, venant jeter devant son mari, son cri d
i donne le dénouement. Demailly tombe mort ou mourant, pendant que sa femme continue à danser. Ma foi, vraiment on ne peut ri
, à la scène précédant le mouvement de colère de Demailly, prenant sa femme dans ses bras pour la jeter par la fenêtre, et à
et cependant il faut un rien adoucir la transformation coquine de la femme , au quatrième acte, et surtout modifier la fin du
rendre : rentrée qui empêche toute explication, et qui ne fait pas la femme si complice de la vilaine action de Nachette. Il
ails sur l’influence de la critique. — Je vais voir, me dit-elle, une femme très intelligente, qui me reçoit avec cette phras
et j’ai passé hier une très amusante soirée au Gymnase ! » Une autre femme plus timide en ses jugements, que je rencontre, m
89 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
en honneur. Un point y est très-bien observé : la crise des honnêtes femmes , passé trente ans et aux approches de quarante. À
volages et libertins, l’idée et l’envie d’un amant vient souvent aux femmes sages après la trentaine. La pudeur, la rougeur,
ace va naître tout d’un coup, même chez les plus timides ; elles sont femmes désormais à faire les avances. C’est aux maris al
çoit depuis quelque temps qu’il donne terriblement sur les nerfs à sa femme , et que, jusque dans les moindres choses, elle en
l’habile docteur, quand il exprime l’idée qu’on pourrait donner à la femme le dégoût du mal avant l’entière expérience, lui
ires de la trahison, avant qu’elle soit irréparable ; bref, mettre la femme en goût d’un amant et l’en déprendre avant qu’il
r tous deux, et le lecteur aussi. On est sur des charbons ardents. La femme mord au fruit défendu en toute franchise et toute
fait, bien mené ; M. O. Feuillet excelle à écrire de ces Journaux de femme , de jeune fille. On dirait qu’il l’a été. Le dial
llait se prendre et sortir de son rôle en y entrant trop bien ; où la femme surtout, la tête en feu, se croyait déjà perdue s
t ce jour-là et au moment, cela ne tiendra pas le lendemain. Mais les femmes qui ont succombé peut-être à pareille épreuve lui
eveu blanc qui se découvre, un matin, sur une tête blonde ou brune de femme  ? Point du tout, vous y êtes attrapé : c’est du p
du premier cheveu blanc d’un homme, d’un mari, qu’il est question. Sa femme attendait avec impatience ce premier signe de l’â
toutefois) de je ne sais quel danger prochain, imminent. Il fait à sa femme une leçon de morale ; elle a l’air de s’en moquer
chambre ! Quoi de plus ravissant au monde que la chambre d’une jeune femme distinguée, honnête et un peu coquette ? Partout
n serrurier à trois heures du matin ! » On devine le reste ; c’est la femme qui tout à l’heure est allée brouiller la serrure
nne odeur, de le rafraîchir et de le raviver. Jugez si cela plaît aux femmes , bourgeoises ou non, à tout ce qui est légitime e
s contraire, et que quelqu’un ait dit : « Il y a un double courant de femmes , les femmes de Fanny et les femmes de Feuillet. »
et que quelqu’un ait dit : « Il y a un double courant de femmes, les femmes de Fanny et les femmes de Feuillet. » Et celles-c
it : « Il y a un double courant de femmes, les femmes de Fanny et les femmes de Feuillet. » Et celles-ci, plus contenues, ne s
ns le mariage ? Ainsi, chez leur cher auteur, il y a de toutes jeunes femmes qui exilent un mari de leur lit dès le premier so
us paraissent sentir le rance), deux vieilles gens donc, Mme d’Ermel, femme de soixante-deux ans, et le docteur Jacobus, Holl
. Mais pendant le bal et dans cette scène si bien amenée, où la jeune femme , qui n’a rien de grave, après tout, à se reproche
90 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
, jusque-là inédite, de Jean-Jacques Rousseau avec une dame du temps, femme d’esprit et de ses grandes admiratrices, Mme de L
. On y peut étudier en même temps le public, et, si je puis dire, les femmes de Rousseau, dans la personne de l’une des plus d
oète, tout grand romancier a son cortège d’admirateurs, et surtout de femmes , qui l’exaltent, qui l’entourent, qui le chérisse
ent de M. de Chateaubriand, c’est en général la nature distinguée des femmes qui s’y sont prises, qui se sont éprises de lui p
e Balzac, le célèbre romancier, a eu plus que personne son cortège de femmes , celles de trente ans en masse et d’au-delà, dont
olution en France, et qui, en fait de littérature, mit décidément les femmes de la partie. Il souleva en sa faveur cette moiti
pas bientôt en première ligne dans le cortège de ce que j’appelle les femmes de Jean-Jacques ? Plus modeste ou moins en vue, n
oque où parut La Nouvelle Héloïse : c’est l’âge où les plus sages des femmes commencent à oser. Mme de La Tour avait une amie
Mme de La Tour avait une amie intime dont on ignore le nom ; ces deux femmes , en lisant le roman nouveau, crurent se reconnaît
dans la réalité plus qu’il ne faudrait, en étalant à ces deux jeunes femmes , qu’il ne connaît pas, le détail de ses maux phys
dis qu’ici Rousseau en parle dans une lettre particulière à de jeunes femmes à qui il écrit pour la première fois : c’est là u
ement. Au reste, il aurait bien tort de se contraindre ; car ces deux femmes , dans les lettres qui suivent, vont entrer à leur
trouveriez de ces fautes régulières et méthodiques sous la plume des femmes de la fin du xviie  siècle ou de la première moit
Comme je suis modeste et frileuse, on voit moins de moi que d’aucune femme de mon âge. Rien dans mon habillement ne mérite l
de satin gris, parsemée de mouches couleur de rose… Placez une telle femme à son clavecin, chantant un air du Devin du villa
ire le droit de se consoler. Elle a un tort pourtant comme toutes les femmes de cette école de Rousseau : elle ne parle pas se
ne en tirer quelque réponse, qu’il n’est guère séant après tout à une femme de se jeter ainsi à la tête d’un homme bourru (fû
it sincèrement, avec chaleur, avec déraison, avec ce dévouement d’une femme qui n’avait point eu jusque-là d’objet sur qui pl
ture. Elle attache à cet envoi une importance bien naturelle chez une femme , chez une femme qui aime, qui voudrait être aimée
he à cet envoi une importance bien naturelle chez une femme, chez une femme qui aime, qui voudrait être aimée sans qu’on l’ai
n’est pas flatté ; que tout le monde la trouve mieux. Enfin elle est femme . Hélas ! tout cela repose sur une illusion, sur c
prétendre faire entendre raison sur une situation si différente à une femme de Paris, oisive par état, et qui, n’ayant pour t
me une page même de Jean-Jacques. Mais elle reprend sa supériorité de femme si elle ajoute : Vous êtes le plus sensible des
s sensible des hommes ; moi, sans être peut-être la plus sensible des femmes , je suis plus sensible que vous ; vous avez reçu
était pour Jean-Jacques quand même ; c’est l’honneur et le droit des femmes d’agir à l’aveugle en pareil cas. Elle publia, sa
qu’a remarqué si bien Byron : l’amour de Rousseau n’était pour aucune femme vivante, ni pour une de ces beautés d’autrefois,
emblant, ses rares souvenirs de bonheur ; et quand il se présenta une femme réelle qui eut l’orgueil de lui montrer l’objet t
91 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
oint d’amertume, point de ressentiment du reste chez lui contre cette femme , qui semble l’avoir enivré avec son amour de foll
use. Il y a une truculence de nature dans Flaubert, se plaisant à ces femmes terribles de sens et d’emportements d’âme, qui no
’écrie Flaubert. Il avoue toutefois qu’il l’a aimée avec fureur cette femme  ! si bien qu’un jour il a été tout près de la tue
a cour d’assises ! » Il ajoute qu’un de ses grands-pères a épousé une femme au Canada. Il y a effectivement parfois chez Flau
mons en causant : « Voilà comme j’aime le théâtre… dehors. J’ai trois femmes dans ma loge qui me raconteront le spectacle… Fou
e ne peux pas raconter ce qui est quelquefois dessiné dessus. Puis la femme s’en va. Elle n’est, à l’heure qu’il est, qu’une
issais à peu près deux cents hommes, mais je ne connaissais pas trois femmes . Et je ne suis pas le seul ! » * * * — Lorsque l’
Saint-Jean, une Macbeth de Delacroix ; enfin, deux petits tableaux de femmes nues, dont le faire va de Devosge à Devéria, — de
eux et poussiéreux, des silhouettes fantasques, des têtes de vieilles femmes aux chapeaux cabossés, le bas du visage dans une
ez Mme Desgranges. Il y a Théophile Gautier et ses filles, Peyrat, sa femme et sa fille, Gaiffe, et un de ces interlopes quel
qu’elles tiennent de leur père, mais élégantifiées par la grâce de la femme  : un charme qui n’est pas tout à fait français, m
ent dans le monde la liberté de parole et la crânerie d’allures d’une femme qui a le visage caché par un loup, et des jeunes
etits romans non incidentés et tout simples, qui seraient le mari, la femme , l’amant. Le soir, après dîner, nous poussons jus
t à contre-jour, se tient une ombre grise sur cette lumière pâle, une femme qui ne se lève pas, reste immobile à notre salut
jeter une petite flamme, et une cigarette s’allumer aux lèvres de la femme . Mme Sand a été fort aimable, fort élogieuse pour
l’amour, et dont le libertinage ne jouit que par la souffrance de la femme . Au bal de l’Opéra, il avait été présenté à Saint
ir une assassine qui devait être pendue, et nous avions avec nous des femmes pour leur faire des choses — il a l’expression to
e relieur… Alors je lui ai prêté de mes livres… Maintenant il rend sa femme très malheureuse… il court les petites filles… ma
sociétés, les civilisations retravaillent la statue de sa nudité. La femme qu’a peinte l’anthropographe Cranach, la femme du
tatue de sa nudité. La femme qu’a peinte l’anthropographe Cranach, la femme du Parmesan et de Goujon, la femme de Boucher et
einte l’anthropographe Cranach, la femme du Parmesan et de Goujon, la femme de Boucher et de Coustou sont trois âges et trois
la femme de Boucher et de Coustou sont trois âges et trois natures de femme . La première ébauchée, lignée dans le carré d’un
contour embryonnaire, mal équarrie dans la maigreur gothique, est la femme du moyen âge. La seconde dégagée, allongée, fluet
ements d’arabesques, des extrémités arborescentes à la Daphné, est la femme de la Renaissance. La dernière, petite, grassouil
petite, grassouillette, caillette, toute cardée de fossettes, est la femme du xviiie  siècle. * * * 22 avril Nous somm
, j’en ai profité, voilà tout ! » Elle dit vrai. Il existe chez cette femme le véritable et intime caractère de la fille : la
e me dit quelque chose à l’âme. Non, ça ne me touche pas, comme cette femme qui, tout à l’heure me montrait, à table, le haut
r, la causerie alerte et cruelle du fils B… sur Mirès. Physionomie de femme et parole d’homme : là seulement est mon plaisir,
l’agonie du chansonnier du grand Empereur. * * * — Bar-sur-Seine. Une femme meurt sur la place. Une fenêtre éclairée et comme
onnes… Puis une hâte nous prend de fuir l’appartement et cette pauvre femme . Nous sortons, nous allons au hasard dans Paris ;
Enfin, c’est fini, je l’embrasse… Un garçon la prend sous un bras, la femme de ménage sous l’autre… Alors je n’ai plus rien v
nous raconte une furieuse scène d’amour, qui a eu lieu hier entre une femme couchée à côté d’elle et un frère des écoles chré
mort tout occupée de la vie. Voisine de son lit, se trouve une jeune femme qu’est venu voir son mari, un ouvrier, et auquel
in, à dix heures, on sonne. J’entends un colloque à la porte entre la femme de ménage et le portier. La porte s’ouvre. Le por
d il allait, en cachette de ma mère, au bal de l’Opéra… Elle était la femme , la garde-malade admirable, dont ma mère, en mour
hôpital, Dieu et le cadavre voisinent… À la messe dite pour la pauvre femme , à côté de sa bière, on en range deux ou trois au
ris de fièvre, dans les maladies de l’un ou de l’autre. Et chez cette femme une énergie de caractère, une force de volonté, u
e, le fils de la crémière qui l’avait chassée, pour savoir par quelle femme il l’avait remplacée : toute une nuit passée cont
r toute la vie, il est entré en nous la défiance du sexe entier de la femme , et de la femme de bas en haut aussi bien que de
il est entré en nous la défiance du sexe entier de la femme, et de la femme de bas en haut aussi bien que de la femme de haut
ntier de la femme, et de la femme de bas en haut aussi bien que de la femme de haut en bas. Une épouvante nous a pris du doub
orte, au-dessus de laquelle se détire, en une pose anacréontique, une femme nue, est collée l’affiche : Théâtre de Neuilly.
Septembre C’est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il
n rouleau, n’y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d’un casaquin et d’
que l’avortement a amené un dérangement curieux dans la matrice de la femme . C’est un cas qui amuse l’ancien médecin dans l’h
Mardi 28 octobre Édouard me mène à Clermont voir la prison des femmes . … Elles sont généralement bien portantes, le vis
l’on se sent dans le dos, jusqu’à la porte, les regards de toutes ces femmes dardés sur vous, en une curiosité méchante. … Le
une curiosité méchante. … Le directeur m’entretenait des ruses de ces femmes , murées dans le silence, des ruses pour correspon
me illustré pour le Jour de l’an ; dans un coin, un piano qui dit une femme , une famille : un salon qui ressemble un peu à la
e de l’article qu’il a fait ce matin, dans Le Constitutionnel, sur la Femme au xviiie  siècle. Sainte-Beuve demeure rue Montp
rte, une toute petite porte, nous est ouverte par la gouvernante, une femme de quarante ans, à tenue d’institutrice de bonne
e  siècle, avec une maîtresse de maison qui est le type parfait de la femme moderne. Une femme à l’amabilité comme son sourir
maîtresse de maison qui est le type parfait de la femme moderne. Une femme à l’amabilité comme son sourire, le plus doux sou
e du monde, — le sourire gras des jolies bouches italiennes, — et une femme ayant ce charme : le naturel, et vous mettant à l
et spirituelles plaintes sur le niveau singulièrement descendu de la femme , depuis le temps que nous avons peint, sur son en
s le temps que nous avons peint, sur son ennui de ne point trouver de femmes s’intéressant aux choses d’art, aux nouveautés de
osités, sinon viriles, au moins élevées ou rares. Mais la plupart des femmes qu’on voit, qu’on reçoit, dit-elle, il en est si
en est si peu avec qui l’on puisse causer : « Tenez, qu’il entre une femme ici, je serais obligée immédiatement de changer l
nger la conversation. Vous allez voir tout à l’heure… Oui, toutes les femmes intelligentes de ce temps-ci, je suis prête à les
92 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
ublicité ! 16 janvier On causait amour, caprice, sentiment. Une femme un peu grasse, d’un certain âge, mais encore des
mpes. Au bas de la planche de Lawreince : Le Roman dangereux, sous la femme étendue sur le lit de repos, je vois écrit par un
e absence complète des autres. Des mémoires remplis uniquement par la femme qui semble avoir pris absolument possession de so
sme et de « petite fleur bleue ». Plus tard la mathématique chasse la femme , mais sans laisser plus reparaître dans le journa
public des premières ; il en est le poète, et sert aux hommes et aux femmes de ce monde, dans une langue à leur portée, l’idé
d’Auxerre, sur le pavé des basses lettres à Paris, en compagnie de sa femme , une jeune femme de dix-sept ans, et réduit, pour
pavé des basses lettres à Paris, en compagnie de sa femme, une jeune femme de dix-sept ans, et réduit, pour vivre, à copier
léon n’est dans l’histoire que le ventre qui l’a porté. Pareille à la femme de la Fable, elle fit le rêve d’être accouchée de
sur le front, la honte que devrait avoir le brigand. 9 avril La femme du Midi ne parle qu’aux sens ; son impression ne
s la vie. Le plaisir physique que vous a donné, à telle minute, telle femme , le plat réussi que vous avez mangé, tel jour, vo
uche, la ligne d’un geste, la lumière d’un certain regard, fassent de femme à homme, des attractions comme de sphère à sphère
vril Une chose est en train de défaire le style de la rue et de la femme à Rome : la cotonnade, cette affreuse chose neutr
rties du monde qu’une même robe du même ton, pour habiller toutes les femmes de tous les peuples. 20 avril Ce voyage que
ction du pape flottaient encore dans l’écho de l’air, alors que trois femmes — c’est le premier spectacle qui m’est donné — tr
que trois femmes — c’est le premier spectacle qui m’est donné — trois femmes cherchent à s’arracher des morceaux de visage, au
* * * 23 avril Je dînais hier à l’ambassade, à côté d’une jeune femme , la femme de l’envoyé des États-Unis à Bruxelles,
3 avril Je dînais hier à l’ambassade, à côté d’une jeune femme, la femme de l’envoyé des États-Unis à Bruxelles, une Améri
e de certains Américains de Paris, je me disais que ces hommes et ces femmes semblaient destinés à devenir les futurs conquéra
ure, un vieux Français, échoué à Rome depuis 1826, marié à une grosse femme qui nous a ouvert, et qui me semble avoir eu sa c
arrière d’artiste, sa patrie, sa langue, enfin tout, dévoré par cette femme . Nous allons, nous marchons, nous cognant à des m
ce ; il ne s’y noie jamais. * * * Tout ce qui est beau en Italie : la femme , le ciel, le pays, est crûment, brutalement, maté
pays, est crûment, brutalement, matériellement beau. La beauté de la femme est la beauté d’un bel animal. L’horizon est soli
e, le paganisme y passe partout, y éclate au premier plan, dans cette femme , un morceau de statue antique, en cet agenouillem
ncendie des lustres, le froid spécial aux maisons de filles jouant la femme du monde, ce froid composé d’ennui et de malaise,
sa raie au milieu de la tête, et d’un sourire diplomatique, et que la femme , au milieu de son effort de grâce, a je ne sais q
u milieu de son effort de grâce, a je ne sais quoi d’inquiétant d’une femme d’affaire en sa personne, avec des absorptions et
de pensée et de sagesse, noblement socratique, et à côté, une tête de femme toute décharnée, et qu’on rêve avoir été belle, c
nable déroulement de la toile emmaillotant le paquet raide. C’est une femme qui a vécu, — il y a deux mille quatre cents ans,
st emparé de la petite plaque d’or, dit que c’est une prière de cette femme , pour la réunion de son cœur et de ses entrailles
avoir encore la mouillure et la suée de l’agonie. Elle était là cette femme ayant vécu, il y a deux mille quatre cents ans, e
uceur du charme, sans la caresse de la politesse, sans le liant de la femme , sans même l’excitant de la fille, et sotte tout
sa bizarre campagne, d’un avant-poste à un avant-poste, tandis que sa femme nous fait voir ses mouchoirs de parlementaire ave
les enfermerait. * * * — Oh ! l’inconnu de Paris. On nous citait une femme gagnant une très grosse somme par jour, avec le t
les yeux du coin de leur tablier. * * * — Avez-vous remarqué que les femmes qui ressemblent physiquement à vos maîtresses, on
, au milieu desquels reluisent les dorures de la table. La dedans une femme , Mme A…, me dit-il, une espèce de paysanne ; deux
d’origine mexicaine, d’insulaires venus d’une Canarie quelconque : la femme , une vraie femelle avec une tête de bonne singess
notes comiques de casse-noisette, le soprano du gazouillement, et sa femme , une figure qui fait penser à la Reine des Merlan
ns les escaliers de l’hôtel, le cylindre d’un clysopompe ; la vieille femme , à laquelle on ne sait quel passé donner de march
ert, depuis le bronze vert jusqu’à la jaunisse nègre, et des têtes de femmes , où la maladie de foie semble avoir développé une
s des boîtes de pastilles, un monde de six cents manœuvres, hommes et femmes . Les paysans l’appellent Napoléon IV. L’homme, un
ivoire, ses sourcils d’astrakan, ses yeux et son rire de poussah ; la femme , une très gracieuse et aimable femme. Là, passent
yeux et son rire de poussah ; la femme, une très gracieuse et aimable femme . Là, passent des femmes déclassées, des femmes du
ssah ; la femme, une très gracieuse et aimable femme. Là, passent des femmes déclassées, des femmes du monde qui n’y ont plus
ès gracieuse et aimable femme. Là, passent des femmes déclassées, des femmes du monde qui n’y ont plus guère qu’une jambe, des
du papier brûlé, regardent avec la philosophie de la vieillesse de la femme laide, l’amour qui se fait dans les coins ; et en
t rapetissé par les ragots, les âneries, les rabâchages imbéciles des femmes . 5 août La princesse fait ordinairement, ap
, dont la langue revient en musique, sur les lèvres des hommes et des femmes . * * * — Des hommes sont tentés par la mort comme
oup tombent dans l’intimité, en présence de tiers, ces absences de la femme qui chantonne en se livrant à un battement nerveu
nnaissances, le père de son enfant. Au milieu de la conversation, une femme de dire : « J’ai une bien jolie histoire là dessu
ant, brunit les duretés d’une eau-forte, représentant le profil de sa femme , qui, dans la berceuse, paressant, et inoccupée,
ce maître du réalisme, rien de l’étude de la nature. Le corps de sa «  Femme au perroquet » est aussi loin du vrai du nu, que
ici, un tableau, un dessin, une boîte de laque, un bonnet de linge de femme , le suprême et l’exquis de toute chose raffinée e
la Méditerranée, l’encolure d’un placeur de gros vins et d’un homme à femmes de la Cannebière, enfin le brun poilu qu’on voit
rts conjugaux avec son épouse. 3 octobre La maladie effraye la femme du peuple, comme l’orage les bestiaux. L’inconnu
inconnu du mal qui vient à elle, l’hébète. Ainsi que les enfants, les femmes du peuple disent au médecin, qu’elles souffrent d
nce, qu’on fume une cigarette, Charles Giraud raconte qu’à Taïti, les femmes ont l’habitude de s’oindre le corps d’une certain
rangement douces à l’œil, presque diaphanes. Et la description de ces femmes est remplacée, je ne sais par quelle transition,
tares pendues sur des châssis, représentant des têtes d’expression de femmes grecques en turban de Mme de Staël, peintes aux a
et à bijoux de Marie-Antoinette. * * * — Il y a des hommes, il y a la femme . 21 octobre Aux buffets anglais de l’Exposi
a la femme. 21 octobre Aux buffets anglais de l’Exposition. Les femmes tirent un aspect fantastique de leur éclat, de le
te maison dans les bois. Un jardin plein d’enfants, un salon plein de femmes . Mme Berthelot, une beauté singulière, inoubliabl
d’éphèbe, et un certain dédain dans la politesse et l’amabilité d’une femme supérieure. Un enfant, son aîné, est venu s’asseo
eu toujours besoin de monde, qu’il a voulu dans sa salle à manger des femmes , des chats. Et il cite l’exemple de Saint-Évremon
udit ! » 25 décembre Jour de Noël. Délicatement aimable et bien femme , la princesse ! Elle a pensé à mettre, pour notre
93 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74
pier révolutionnaire et, la nuit, nous écrivons notre livre. Point de femmes , point de monde, point de plaisirs, point d’amuse
ndormant, d’avoir la cervelle secouée dans un panier à salade par une femme , dont je n’aperçois que le bras et la main — et c
saule pleureur répandu sur une tombe comme les cheveux dénoués d’une femme en larmes. Soudain, dans le paysage, par une peti
donne guère plus, vous pensez quel métier ils font tous… Souvent une femme m’attrape pour me dire qu’elle ne peut vivre avec
rixe entre hommes pendant trois ou quatre ans que cela dura. Pour les femmes , on recevait tout ce qui se présentait ; aussi el
t dans les cabinets où l’on prenait du champagne. Une seule fois, une femme nue sortit d’un gigantesque pâté, sauta sur la ta
ison d’Or, causant d’Hugo au point de vue de la vente. Il vit avec sa femme dans une petite tourelle, se repaissant des Chron
nt. J’avais été frappé, comme d’un coup de fouet, d’un désir de cette femme qui était là-haut. Elle riait et grondait à demi.
Cela dura quelques secondes, où quelqu’un fut en moi qui aimait cette femme , la voulait, y aspirait comme à cueillir une étoi
ans toute ma vie que de telles bouffées… Je passai la nuit avec cette femme qui me disait en voyant mes regards sur elle : « 
ue j’avais acheté au Havre, dans la journée. Il me semblait que cette femme devait adorer les singes… Cette nuit, ce fut comm
avoir mon ami pour rédacteur, sans le payer, avait fait nouer par sa femme une intrigue épistolaire avec lui, et se laissait
ntrée la vision de personne, je mettais ma bouche sur la bouche d’une femme , mariai ma langue à sa langue… Alors de ce seul c
toute mon âme me montait aux lèvres et était aspirée et bue par cette femme … une femme effacée et vague comme serait la vapeu
me me montait aux lèvres et était aspirée et bue par cette femme… une femme effacée et vague comme serait la vapeur d’une fem
cette femme… une femme effacée et vague comme serait la vapeur d’une femme de Prud’hon. * * * — Henri Monnier, employé au mi
d’homme. * * * — J’ai un jeune ami chaste, dont la famille, hommes et femmes , est dans le désespoir qu’il n’ait pas de maîtres
ès navrés de la mauvaise bonne conduite de leur neveu : deux hommes à femmes  ; l’un, un amoureux sentimental et langoureux et
94 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
rency. [Le Pays, 24 juin 1858.] Amédée Renée continue ses études de femmes au xviie  siècle. Après Les Nièces de Mazarin, do
ue tombe, bien de hautes vertus, de fières et chastes physionomies de femmes , de destinées sublimes de grandeur et de simplici
ières. Le titre du livre de Renée ne dit pas assez de laquelle de ces femmes , couchées et perdues sous la gloire de leur maiso
trop oubliée ! Pour le savoir, il faut ouvrir le livre même. C’est la femme de ce Henry de Montmorency, maréchal de France, q
ne que Renée a préférée pour nous en raconter l’histoire à toutes les femmes du xviie  siècle, de ce temps complet qui commenç
es du xviie  siècle, de ce temps complet qui commença par les grandes femmes et qui finit par les grands hommes. Née des Ursin
ée des Ursins, de race pontificale, et Montmorency par mariage, cette femme , qui ne fut jamais qu’une épouse et une veuve chr
son délicat biographe que les gloires tapageuses d’une époque où les femmes se dessinaient, avec plus ou moins de prétentions
féminine ; et la Fronde, cette bataille de dames, cette guerre où les femmes tiraient le canon comme on l’a vu tirer à des ser
quoique, par la hauteur de son rang, elle pût partager le vertige des femmes élevées de cette époque de belles spirituelles et
our et sans les vanités françaises, elle se contenta d’être une vraie femme d’abord, et ensuite une sainte femme, et à aucune
lle se contenta d’être une vraie femme d’abord, et ensuite une sainte femme , et à aucune époque de sa noble vie elle n’eut le
uence d’une leçon. Et il n’y a pas que cette touchante histoire d’une femme qui aima, dans la Madame de Montmorency de Renée.
dévoré par la jalousie, elle sentait un involontaire attrait pour les femmes qui le rendaient infidèle, et qu’il lui fallait t
tmorency a vu Richelieu à travers les larmes de la plus touchante des femmes affligées, mais qu’y a-t-il de plus décomposant q
elieu ailleurs qu’entre l’échafaud de Montmorency et la cellule de sa femme . Après la mort de son héros, cette noble infortun
té se détache et ressort mieux sur l’orage de ses passions. Entre les femmes célèbres par le dévouement et l’amour, il n’y en
’âme de madame de Montmorency, et il la respire comme ces haleines de femme qui gardent l’odeur de la fleur qu’elles ont resp
95 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
CHAPITRE XIV I. La Femme de Claude. — II. Monsieur Alphonse. I. La Femm
APITRE XIV I. La Femme de Claude. — II. Monsieur Alphonse. I. La Femme de Claude L’échec de la femme de Claude, nous
e. — II. Monsieur Alphonse. I. La Femme de Claude L’échec de la femme de Claude, nous regrettons de le dire, est mérité
rtainement en état de faire. Cela dit, entrons dans l’action, avec la femme de Claude, qui vaut celle de l’empereur romain. C
iculise un peu plus, mais le salit un peu moins. Il tolère donc cette femme dans sa maison ; mais elle est morte pour lui. Ab
Antonin ; il lui fait avouer tranquillement qu’il est amoureux de sa femme , reçoit l’aveu du jeune homme, lui donne l’absolu
ce vertueux chimiste, restant le nez dans ses cornues, tandis que sa femme plante : sur son front tout ce que peut porter le
e son oeuvre, et il laisse Cantagnac discuter, en tête-à-tête avec sa femme , la vente de cette maison qui représente l’apport
ais Claude reste inexorable, il ne croit pas à son repentir. Alors la femme repoussée éclate en menaces. Claude l’écoute du h
répond : « Tue-la ! » Il fait bénir son fusil par Celui qui releva la Femme adultère. C’est l’extase fatale et sinistre du fa
rté, mais l’arme morale a dévié ; ce dénouement fait faux coup. Cette femme immonde méritait dix fois d’être exécutée, aux ap
alpite encore ! Viens perfectionner la batterie du fusil qui a tué la femme de ton cœur, l’idole de tes sens. Ce stoïcisme ba
es caractères et des ressorts si forcés. Mais le vice organique de la Femme de Claude est surtout le faux système que, depuis
firmé par ses brochures et par ses préfaces, poussé à l’excès dans la Femme de Claude, consiste à faire d’une pièce une prédi
fait maintenant de ses pièces des conférences morales et sociales. La Femme de Claude est tout encombrée de dissertations qui
pes. Un talent pareil ne peut s’éclipser tout à fait. Il y a, dans la Femme de Claude, des réveils lumineux, des mots pénétra
tant d’idées dans Monsieur Alphonse qu’il y avait de chimères dans la Femme de Claude. Mais ces idées sont vraies et salubres
plein mouvement qu’il s’expose. Nous sommes chez madame Raymonde, la femme d’un officier de marine, le commandant Jean-Marc
de lui, cette adoption lui sourira comme une distraction laissée à sa femme , pendant son absence : il ne doute pas de son con
ur ses coiffes. C’est un curieux contraste que celui du choc des deux femmes  : la lutte d’un pot de terre contre une lasse de
ommandant n’y fait aucune objection, et il se charge d’apprendre à sa femme que l’enfant a retrouvé une famille. C’est ici qu
e livrer une enfant si tendre, si aimante, à ce père indigne, à cette femme , bonne peut-être au fond, mais emportée et brutal
oureuse. Elle le regarde à son tour, et l’on voit passer l’aveu de la femme à l’homme, pareil à un éclair qui foudroierait en
ant encore que les paroles d’absolution prononcées par l’époux sur la femme en pleurs. C’est à la fois solennel et tendre. El
il s’attendait, M. de Montaiglin inscrit son nom sur l’acte, prie sa femme de le sanctionner par son consentement, la remerc
teur a dégradé le misérable qui renie sa fille, sauvé l’honneur de la femme et glorifié l’homme généreux qui revendique et co
t pas de reconnaître les enfants des autres. Ce que sachant, la digne femme est allée droit à sa mairie, se déclarer mère d’A
figure plus attendrissante que celle de Raymonde, plus amoureusement femme et mère, mieux relevée par le repentir. Son trait
96 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462
a génération des systèmes dans ces vigoureux esprits. Il s’agit d’une femme , et, entre toutes les femmes, de celle-là qui, pa
ns ces vigoureux esprits. Il s’agit d’une femme, et, entre toutes les femmes , de celle-là qui, par sa naissance, ses mœurs, sa
re connaître ce qu’il est utile d’en savoir. Si donc on veut de cette femme un ensemble, si on la tire du demi-jour des mémoi
bandonné la philosophie. La philosophie est-elle comme le monde ? Une femme d’esprit disait : « Il faut quitter le monde avan
vant qu’il ne nous quitte. » M. Cousin a-t-il eu la prudence de cette femme d’esprit ? Quand il ressentit pour Mme de Longuev
stoire ! Du reste, il est juste de le remarquer, en ces histoires des femmes du xviie  siècle que M. Cousin a entrepris de nou
s faits sont chétifs, équivoques et obscurs comme la chronique de ces femmes qui ne furent quelque chose que par leur rang soc
st le chef, le spectacle de l’homme de l’avenir, devenu le galant des femmes du passé. Il n’aurait pas écrit l’histoire des ma
pas elle-même. C’était un autre qui choisissait pour elle. Elleétait femme au plus haut degré. Son premier ressort, c’était
chelieu et contre Mazarin ! Tous les rôles immondes et affreux qu’une femme peut jouer, dans un but faux de politique, elle l
arelle et la Nourrice ! — eh bien ! elle perdait la partie ! Pour une femme comme elle, n’était-ce pas honteux ? Et d’où vena
s perversités de l’intention ! IV Voilà pourtant quelle est la femme que M. Cousin trouve si grande et qu’il veut nous
e voir à quel prix ! Par quel charme inconnu, nous l’avons dit, cette femme mesquine, corrompue, à moitié folle, a-t-elle agi
t, Mme de Chevreuse n’a rien qui puisse la faire placer au-dessus des femmes de notre temps et de tous les temps, qui se disti
ouverait chez Mabille (qu’on nous passe le mot et l’endroit !) trente femmes qui, essentiellement, valent cette duchesse aux a
à la sienne. M. Cousin n’est pas tenté d’écrire la biographie de ces femmes . Pourquoi a-t-il été tenté d’écrire celle de Mme 
essible et éternel ! Et ce n’est pas tout encore ! Détraqué par cette femme , dont il nous donne l’apologie bien plus que l’hi
e Pays, 13 décembre 1857.] V Après la grande dame corrompue, la femme vertueuse ! Après Mme de Chevreuse Mme de Hautefo
nuyeux que le peintre de Grandisson, en nous racontant la vertu d’une femme qui pour tout Lovelace eut… Louis XIII ! Ce que
r ce fin connaisseur en psychologie dépaysé, Mme de Hautefort est une femme héroïque, — presque une sainte, parce qu’elle a r
point cédé à la passion d’un homme qui embarrassa beaucoup moins les femmes de ses empressements qu’il ne fut embarrassé, par
son père, le Vert-Galant, n’a jamais essayé de soulever cette robe de femme , si légère à l’œil, mais qui pèse tant encore à l
ne Mélancolique, aussi farouche que le faon malade dans les bois, les femmes , longtemps blessées du sans-gêne qu’après les gue
vait en effet que M. Cousin avec sa jocrisserie d’admiration pour les femmes quelconques de la haute société du xviie  siècle,
de l’homme pour le calmer, toutes ces choses qui atteignent même les femmes , M. Cousin ne songe pas une minute à les admirer.
ures décolorées qu’il aime à repeindre, après Mme de Hautefort, cette femme d’un effacement si complet ?… D’un autre côté, in
et mettons fin à ces peintures d’une société à jamais évanouie et de femmes que l’œil des hommes ne reverra plus. Nous l’avou
merce. » (Généreux, pour qui ? est-ce pour lui qui a tant donné à ces femmes , ou pour elles qui lui ont si peu rendu en inspir
énissant les Muses et fermant le cycle de ses travaux sur les saintes femmes profanes du xviie  siècle par une canonisation my
unc dimittis de l’espérance, c’est le nunc dimittis du regret sur des femmes comme l’œil des hommes n’en reverra plus. Les tri
sistibles, plus forts que la volonté et que la pensée ?… Les hommes à femmes ne se corrigent jamais, et M. Cousin est le Hulot
hommes à femmes ne se corrigent jamais, et M. Cousin est le Hulot des femmes du xviie  siècle. Si après l’insignifiante Mme de
sin trouvera toujours bien, à ce niveau d’intérêt et de moralité, des femmes plus ou moins charmantes, dont il continuera de n
97 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
es romanciers écrivent aussi, ne puisse jamais les regarder comme une femme amoureuse, pour s’en éprendre et y rêver ! C’est
une âme faible et qui finissent par la putréfier, c’est du cœur d’une femme qu’il y est question, et l’imagination s’attend à
elief qu’à Paris, où il existe aussi, mais moins complet, un genre de femmes oublié par Balzac, qu’il s’est mis à peindre avec
un détail infini, dans une étude consommée. C’est tout simplement la femme médiocre des vieilles civilisations, cette femme
t tout simplement la femme médiocre des vieilles civilisations, cette femme qui est, hélas ! (cela fait trembler) la moyenne
ons, cette femme qui est, hélas ! (cela fait trembler) la moyenne des femmes dans les sociétés sans croyances, cette espèce d’
maladroit et tâtonnant. Bovary est un de ces hommes pour lesquels les femmes les meilleures seraient impitoyables : à plus for
isse sobre et boutonné avec une sentimentalité qui rentre. Il aime sa femme de cette affection des imbéciles du genre tendre,
té d’une élégance équivoque, qui devait triompher naturellement d’une femme comme elle, car dans l’éloignement de la société
u parvenu. Cet homme de tempérament et de tournure, qui a l’usage des femmes perdues, et qui n’est qu’un vrai drôle au fond, a
es femmes perdues, et qui n’est qu’un vrai drôle au fond, a trouvé la femme du médecin jolie, et à la première vue, à une séa
t assez que ces tête-à-tête provoqués par le mari, heureux de voir sa femme en amazone ; madame Bovary va voir son amant en c
ns, fatigant l’homme rassasié après quelques ivresses, et exaltant la femme davantage. Toujours littéraire, toujours préoccup
de cette folle. Il refuse d’empêtrer sa vie dans cet enlèvement d’une femme mariée qui parle d’emporter sa fille avec elle, e
ne s’en relèvera plus, parce qu’il faut que le roman finisse, car les femmes comme madame Bovary ne s’arrêtent pas à un second
de réaliser le mot terrible de Diderot : « Il y a plus loin pour une femme de son mari à son premier amant que de son premie
e pour vivre secrètement avec Léon. Plus audacieuse parce qu’elle est femme , et qu’à égalité de corruption la femme est toujo
audacieuse parce qu’elle est femme, et qu’à égalité de corruption la femme est toujours la plus avancée et la plus endurcie,
les que M. Flaubert a groupées autour de l’officier de santé et de sa femme , nous disons que ce n’est pas peindre au point de
98 (1875) Premiers lundis. Tome III « M. de Latena : Étude de l’homme »
M. de Latena : Étude de l’homme7 4 février 1851. Les femmes , leur société, la connaissance des sentiments et
onnu : « Il n’est pas adroit de se montrer très-clairvoyant avec les femmes , à moins que ce ne soit pour deviner ce qui leur
t pour deviner ce qui leur plaît. » « Il n’est pas rare de voir une femme , miraculeusement échappée aux dangers de la jeune
ssé les assauts, et que la famine force enfin de se rendre. » « Une femme nous semble un peu moins jolie quand nous avons e
ontester sa beauté. » Je ne sais si l’auteur a raison de refuser aux femmes la faculté d’être amies entre elles ; il ne la le
vraie et durable, ajoute-t-il, ne peut guère s’établir qu’entre deux femmes dont le cœur est calme et bon, dont les sentiment
là-dessus des paroles d’une douce justesse : « Entre un homme et une femme dont le cœur n’est plus accessible à l’amour, l’a
bituel, des moments de froideur et de vide. Celle d’un homme et d’une femme ne cesse guère d’être attentive et empressée ; le
vieillesse douloureuse. » — « Un vieillard sans dignité est comme une femme sans pudeur. » Lorsqu’il en est particulièrement
’abbé Goussault, conseiller au Parlement, écrivait son Portrait d’une femme honnête et celui d’un Honnête homme. L’ouvrage de
99 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
e et toute souriante, ne pensait guère, que lorsque les yeux de cette femme regardaient dans sa jumelle, ils ne voyaient pas
heures ? » voulant que le lendemain ressemblât à ses autres jours de femme à la mode. Hier, l’opérée avait un érysipèle sur
et lui ai demandé 16 francs pour un cercueil. Balzac m’a dit : “Cette femme ment, je n’ai pas de sœur à l’hôpital.” Ma foi, c
 : “Cette femme ment, je n’ai pas de sœur à l’hôpital.” Ma foi, cette femme m’intéressait, j’ai de ma poche acheté le cercuei
t : “Monsieur, s’est-il écrié, en me voyant, je vous ai dit que cette femme pour laquelle vous êtes venu me demander un cercu
ces deux professions, comme fournissant les plus picturaux modèles de femmes de ce temps, pour un artiste moderne. En effet, c
enfant jouir, comme lui, du parfum d’une fleur, de la vue d’une jolie femme bien habillée, du confort d’un bon fauteuil du to
ingite. Le spectacle de cette mort est horrible. La mère, cette frêle femme , s’est donné pour tâche d’être forte pour elle et
Vendredi 5 juin Hier, Alphonse Daudet est venu déjeuner avec sa femme chez moi. Un ménage qui ressemble à celui que je
oi. Un ménage qui ressemble à celui que je faisais avec mon frère. La femme écrit, et j’ai lieu de la soupçonner d’être un ar
Mardi 30 juin Quand on vit quelque temps en communion avec les femmes de Prud’hon, ces portraits ne vous restent pas da
teinte, ainsi que des types poétiques, des incarnations idéales de la femme du Directoire, de l’Empire, de la Restauration.
bout de dix-huit mois. La chose racontée à Paris, devant un cercle de femmes , avait fait faire d’abord secrètement, puis ouver
ce du père et de la mère. Il y a encore là, le charme de la mère, une femme lettrée, toute effacée dans une ombre de discréti
essus, Daudet se laisse aller à me parler de la prose, des vers de sa femme . Mme Daudet veut bien me lire une pièce de vers,
d, fait par les oiseaux du jardin. Cela est tout à fait charmant. Une femme seule pouvait le faire, et je l’engage à écrire u
un volume, où sa préoccupation soit de faire avant tout, une œuvre de femme . Elle est vraiment très extraordinaire, Mme Daude
xtraordinaire, Mme Daudet. Je n’ai jamais rencontré un être, homme ou femme , qui ait si bien lu qu’elle, un lecteur qui conna
empoisonnées ! » s’écrie tout haut, l’une d’elles en français. Et ces femmes étaient des femmes de la société. Cette brutalité
écrie tout haut, l’une d’elles en français. Et ces femmes étaient des femmes de la société. Cette brutalité, peut mieux que to
e le galop. * * * — Il est des maris de ce temps, qui traitent leurs femmes comme des filles. Ils combattent leur répulsion p
architectures de bois, le pied dans l’eau, portant des fleurs et des femmes , me semblaient dérouler devant moi, les images d’
euses, les bras croisés sur la poitrine. Elles formaient un cercle de femmes , se regardant avec des regards vagues, et un peu
t comme pour se faire plaisir à elles-mêmes, toutes à leur chant, ces femmes ont continué à vous remuer douloureusement l’âme,
e l’œil, une telle appétence suceuse des lèvres. Le sensualisme de la femme allemande a quelque chose, en style noble, du rut
ité discrète. Le voyant, le coup de pistolet dans l’habillement de la femme , est une victoire du goût étranger, du goût améri
e Lindau pour Paris, par Constance, Schaffhouse, Bâle. J’ai vu peu de femmes si studieusement occupées du bonheur de leurs mar
de femmes si studieusement occupées du bonheur de leurs maris, que la femme de mon ami. La préoccupation de faire à son pauvr
y a là, certes, une qualité délicate de dévouement particulière à la femme , et que l’homme ne possède jamais d’une manière s
pensais, en vivant au milieu de ce ménage, que l’amour d’une honnête femme pour son mari, est encore ce qu’il y a de meilleu
ses journées à rêvasser. * * * — Un mot de curé d’ici, parlant d’une femme qui accouche tous les ans : « Cette femme est com
e curé d’ici, parlant d’une femme qui accouche tous les ans : « Cette femme est comme un confessionnal, il y a toujours du mo
e, à la mauvaise humeur d’un homme, il y a toujours un motif. Chez la femme rien de pareil. Elle est subitement traversée par
sont, la plupart du temps, que les machinistes de l’ambition de leurs femmes  : la carrière d’un mari, son élection au conseil
énéral, étant à peu près toute la distraction, que peut se donner une femme intelligente. Lundi 5 octobre Hier, pendant
au noir de la physionomie auréolé du blanc de ses cheveux. Parmi les femmes c’est Mme Guyon, l’actrice à moustaches, l’excell
armi les femmes c’est Mme Guyon, l’actrice à moustaches, l’excellente femme , qui a l’air d’une garde-malade rébarbative. D
i lesquels la princesse choisit une tulipe. C’est vraiment chez cette femme une activité merveilleuse. La lampe a été apporté
pour les rues de Paris, le pittoresque ajustement de l’homme et de la femme , semant l’émail sur la fonte rouge : l’homme avec
uge : l’homme avec son mouchoir lui couvrant le bas de la figure : la femme avec ce cache-bouche, terminé par ce long serpent
la faute de l’Empire. Zola n’avait pas le sou. Il avait une mère, une femme à nourrir. Il n’avait pas d’abord d’opinion polit
un fazzoletto rouge, rayé d’or. Ce coin est le coin du travail de la femme chez la princesse, et le coin de son repos. Là, e
qu’on dirait la palette inventée pour jouer autour du corps nu d’une femme , je me sens pris d’une passion d’amateur de table
gné, ce brutal de Charles Blanc s’emporte à froid, et proclame que la femme contemporaine de Vauban, et qui a médit des paysa
de ses lettres, ne peut pas avoir de talent. Il ajoute que toutes les femmes écrivent aussi bien qu’elle, et qu’il apportera,
lle, et qu’il apportera, la prochaine fois, cent cinquante lettres de femmes qui valent les lettres de la très célèbre épistol
enter. » Et il ajoute : « Il y a cinq robes dans ma pièce, et là, les femmes peuvent en acheter. » Il y a cinq robes dans ma p
100 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »
timents et de sa vie de cœur, pour les petits jeunes gens et pour les femmes . Après le libre dialecticien du Moyen Âge, on nou
se passionner d’enthousiasme pour un homme comme Abailard et pour une femme comme Héloïse. Il n’y a que la Philosophie, la vi
Héloïse, elle, qui n’a pas besoin qu’on la mutile pour cesser d’être femme , Héloïse qui ne le fut jamais, tant elle est, de
monde idolâtre et imbécile à leurs pieds. Les dernières pudeurs de la femme et de la chrétienne, le mystère et la honte de sa
senti en elle que l’amour des courtisanes lettrées de la Grèce, cette femme qui pressentait, dès le xiie  siècle, les liberté
dans ses lettres cette déclaration de principes : « Quoique le nom de femme soit jugé plus fort et plus saint, — (quel préjug
ait-elle être la sainte Thérèse d’une passion humaine et coupable, la femme qui, à vingt lignes de là, écrit les phrases suiv
où s’étalent avec naïveté les pauvretés d’une âme chétive : « Quelle femme , quelle reine et quelle princesse n’ont pas envié
joies et mon lit ? Votre nom volait de bouche en bouche ! Le cœur des femmes soupirait pour vous. Comme vos vers chantaient no
ours, mon nom commençait de devenir célèbre et la jalousie des autres femmes fut enflammée. » Être célèbre ! voilà le fond de
on appelait Héloïse. Inspirer les angoisses de la jalousie aux autres femmes , voilà les paradis de sa pensée quand elle se sou
; elle a cette fêlure à la vitre claire et lumineuse de son bon sens. Femme de lettres, ayant cette considération de la pensé
emme de lettres, ayant cette considération de la pensée qui donne aux femmes moins d’aptitude à vivre de la vie des sentiments
pour cette Héloïse, l’amoureuse littéraire de sa gloire. Cependant la femme , la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur,
se, l’amoureuse littéraire de sa gloire. Cependant la femme, la vraie femme , le cœur qui se connaît en cœur, ne manque point
», que la déclamation l’emporte, et peu s’en faut que le mépris de la femme ne se mêle, chez cette historienne du xixe  siècl
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