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1 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 451-455
sques en carosse on voit rouler la danse. L’esprit n’est plus qu’un faux brillant, La beauté qu’un faux étalage, Les cares
la danse. L’esprit n’est plus qu’un faux brillant, La beauté qu’un faux étalage, Les caresses qu’un faux semblant, Les pr
qu’un faux brillant, La beauté qu’un faux étalage, Les caresses qu’un faux semblant, Les promesses qu’un faux langage. Fauss
n faux étalage, Les caresses qu’un faux semblant, Les promesses qu’un faux langage. Fausse gloire, fausse grandeur, Logent p
, Les caresses qu’un faux semblant, Les promesses qu’un faux langage. Fausse gloire, fausse grandeur, Logent par-tout le faux
qu’un faux semblant, Les promesses qu’un faux langage. Fausse gloire, fausse grandeur, Logent par-tout le faux honneur. Par-to
u’un faux langage. Fausse gloire, fausse grandeur, Logent par-tout le faux honneur. Par-tout on voit fausse Noblesse, Fausse
e, fausse grandeur, Logent par-tout le faux honneur. Par-tout on voit fausse Noblesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux air
r, Logent par-tout le faux honneur. Par-tout on voit fausse Noblesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicat
le faux honneur. Par-tout on voit fausse Noblesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruit
eur. Par-tout on voit fausse Noblesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruits, faux avis,
ut on voit fausse Noblesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruits, faux avis, faux rapport
blesse, Fausse apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruits, faux avis, faux rapports. Le cœur est fau
e apparence, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruits, faux avis, faux rapports. Le cœur est faux chez Amaran
, faux dehors, Faux airs, fausse délicatesse, Faux bruits, faux avis, faux rapports. Le cœur est faux chez Amarante, Vesta
ausse délicatesse, Faux bruits, faux avis, faux rapports. Le cœur est faux chez Amarante, Vesta nous montre un faux maintie
faux rapports. Le cœur est faux chez Amarante, Vesta nous montre un faux maintien, Lise est une fausse ignorante, Clindo
aux chez Amarante, Vesta nous montre un faux maintien, Lise est une fausse ignorante, Clindor est faux homme de bien. Ces
montre un faux maintien, Lise est une fausse ignorante, Clindor est faux homme de bien. Ces noms sont ceux des personnag
; langoureux, qui ne savent étaler que des sentimens outrés, & un faux pathétique, incapable de produire aucun effet. Le
2 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
Chapitre V.Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance Cette étude a paru dans la Revue
venue « dépersonnalisation 12 », n’est pas indissolublement liée à la fausse reconnaissance ; elle s’y rattache cependant. Tou
oujours sa physionomie originale. On possède bien des observations de fausse reconnaissance : elles se ressemblent d’une maniè
’étudier lui-même, qui n’avait jamais entendu parler de l’illusion de fausse reconnaissance et qui croyait être seul à l’éprou
llusion aussi nettement stéréotypée. Nous ne comprendrons pas dans la fausse reconnaissance certaines illusions qui ont tel ou
avait éprouvé ou cru éprouver, d’une manière continue, l’illusion de fausse reconnaissance, s’imaginant revivre à nouveau tou
ons fait tout de suite penser à quelque chose d’assez différent de la fausse reconnaissance. Il ne s’agit plus d’une impressio
der de près, on découvre des différences autrement profondes. Dans la fausse reconnaissance, le souvenir illusoire n’est jamai
chasthénie. À l’opposé de la plupart des auteurs, M. Janet fait de la fausse reconnaissance un état nettement pathologique, re
peuvent pousser une foule d’anomalies, personne ne le contestera : la fausse reconnaissance est du nombre. Et nous ne conteste
nous ne contesterons pas davantage le caractère psychasthénique de la fausse reconnaissance en général. Mais rien ne prouve qu
un ensemble de symptômes psychasthéniques. Supposons en effet que la fausse reconnaissance proprement dite — trouble toujours
’a pas chez les psychasthéniques en général, capables de convertir en fausse reconnaissance vague, comme en beaucoup d’autres
été identique. N’oublions pas que beaucoup de ceux qui ont étudié la fausse reconnaissance, Jensen, Kraepelin, Bonatelli, San
à chercher une explication spéciale du phénomène proprement dit de la fausse reconnaissance 21. Où trouver cette explication ?
1. Où trouver cette explication ? On pourrait d’abord soutenir que la fausse reconnaissance naît de l’identification de la per
pplique en effet à un phénomène qui ressemble par certains côtés à la fausse reconnaissance. Il nous est arrivé à tous de nous
te première différence, en signale encore une autre 32. L’illusion de fausse reconnaissance fond sur le sujet instantanément,
ène localisé dans le domaine de l’intelligence pure. Au contraire, la fausse reconnaissance peut ébranler la personnalité enti
lonté ? La première tendance est celle des théories qui expliquent la fausse reconnaissance par une image, née au cours de la
cond arrive en retard, une image double s’ensuit, qui donne lieu à la fausse reconnaissance 37. M. Piéron a émis une idée anal
d’un souvenir vague, non localisable dans le temps, et nous avons la fausse reconnaissance. Myers propose une explication non
s-nous à dire que nous en acceptons le principe . nous croyons que la fausse reconnaissance implique l’existence réelle, dans
donner l’aspect d’un souvenir. Quoi qu’il en soit, une théorie de la fausse reconnaissance doit répondre en même temps aux de
nt de « familiarité » n’est sûrement pas celui qui intervient dans la fausse reconnaissance, et M. Bernard-Leroy a d’ailleurs
ie qui était indiscernable du moment actuel. » À supposer donc que la fausse reconnaissance ait sa racine dans un sentiment, c
eprésentation. Telle est la tendance des plus récentes théories de la fausse reconnaissance. Déjà, il y a bien des années, nou
onc dans un abaissement du ton mental qu’on cherchera l’origine de la fausse reconnaissance. Pour M. Pierre Janet, cet abaisse
bservation, une des plus pénétrantes analyses qu’on ait données de la fausse reconnaissance 52. MM. Dromard et Albès expliquen
l de la vie psychologique qu’il faut chercher la cause initiale de la fausse reconnaissance. Le point délicat est de détermine
iner ce dernier système d’expliction avec le premier, admettre que la fausse reconnaissance tient en même temps à une diminuti
autant de beaucoup d’anomalies et de singularités psychologiques. La fausse reconnaissance est du nombre. Comme nous le verro
ous la croyons applicable dès maintenant. En première ligne figure la fausse reconnaissance. Tel est le mécanisme de la percep
la perception, et tel est, à notre sens, celui de la mémoire, que la fausse reconnaissance résulterait naturellement du jeu d
ission de notre présent. Or, ce sont précisément les caractères de la fausse reconnaissance. On les trouve d’autant plus accen
out ce que fera son entourage 59. Voilà donc un autre caractère de la fausse reconnaissance. Mais le plus général de tous est
bien, en effet, la caractéristique du phénomène. Quand on parle de «  fausse reconnaissance », ou devrait spécifier qu’il s’ag
e perception passée que la perception présente semble répéter. Or, la fausse reconnaissance n’est ni l’une ni l’autre de ces d
rofondément, comme le personnel se distingue de l’impersonnel. Or, la fausse reconnaissance est autre chose que ce sentiment d
et me permet à tout instant de les distinguer. Au contraire, dans la fausse reconnaissance, les cadres sont identiques, comme
hénomène de notre expérience. Et c’est à peine si l’on peut parler de fausse reconnaissance, puisqu’il n’y a pas de reconnaiss
ésent et à prévoir l’avenir : c’est un éclaireur de l’action. On fait fausse route quand on étudie les fonctions de représenta
ion spécifique se traduit par des faits pathologiques ou anormaux. La fausse reconnaissance est une de ces anomalies. Elle tie
la vie » ? Quel est le genre spécial de distraction qui aboutit à la fausse reconnaissance ? Attention et distraction sont de
plupart des sujets, décrivant ce qu’ils éprouvent pendant et après la fausse reconnaissance, parlent d’une impression de rêve.
énérale. Mais il faut remarquer aussi que les personnes sujettes à la fausse reconnaissance sont fréquemment portées à trouver
s conditions, n’est-il pas permis de chercher la cause initiale de la fausse reconnaissance dans un arrêt momentané de notre é
de décrire une impression personnelle. Nous ne sommes pas sujet à la fausse reconnaissance, mais nous avons essayé, bien souv
irmer ; mais il semble bien que nous soyons alors sur le chemin de la fausse reconnaissance, et qu’il y aurait peu de chose à
perception, le présent est reconnu en même temps qu’il est connu. La fausse reconnaissance serait donc enfin la forme la plus
très courts, espacés de loin en loin. Dès que l’arrêt se produit, la fausse reconnaissance arrive sur la conscience, la recou
reste du temps, en contact avec la réalité. Certains cas très nets de fausse reconnaissance confirmeraient cette hypothèse. Le
se sent d’abord détaché de tout, comme dans un rêve : il arrive à la fausse reconnaissance aussitôt après, quand il commence
me 63. Tel serait donc le trouble de la volonté qui occasionnerait la fausse reconnaissance. Il en serait même la cause initia
e ailleurs, dans le jeu combiné de la perception et de la mémoire. La fausse reconnaissance résulte du fonctionnement naturel
ion, Revue philos., vol. XLV, 1898, pp. 500-507). 13. L’illusion de fausse reconnaissance. Paris, 1898, p. 176. 14. Arnaud
166. 21. Il faut remarquer que la plupart des auteurs considèrent la fausse reconnaissance comme une illusion très répandue.
, pp. 485-497. 40. ARNAUD, Un cas d’illusion du « déjà vu » ou de «  fausse mémoire », Annales médico-psychologiques, 8esérie
ives de psychologie, vol. III, 1903, pp. 101-110. 43. DUGAS, Sur la fausse mémoire, Rev. philos., vol. XXXVII, 1894, pp. 34-
maladies de la mémoire, p. 152. 45. E. BERNARD-LEROY, L’illusion de fausse reconnaissance, Paris, 1898. La lecture de ce liv
s, est indispensable à quiconque veut se faire une idée précise de la fausse reconnaissance. — Dans son étude sur les illusion
89-307. 50. LÉON-KINDBERG, Le sentiment du déjà vu et l’illusion de fausse reconnaissance, Revue de psychiatrie, 1903, pp. 1
1-343. 52. DROMARD et ALBÈS, Essai théorique sur l’illusion dite de fausse reconnaissance, Journal de psychologie, vol. II,
3 (1767) Salon de 1767 « De la manière » pp. 336-339
l’élégance, le svelte aux dépens de ce caractère, votre élégance sera fausse , vous serez maniéré. Il y a une manière nationale
ombre ? Comment n’y aurait-il pas un vice de technique, résultant des faux mélanges ; un vice de l’école ou de maître ; un v
n cent façons diverses. Il y a dans l’art, comme dans la société, les fausses grâces, la minauderie, l’afféterie, le précieux,
ausses grâces, la minauderie, l’afféterie, le précieux, l’ignoble, la fausse dignité ou la morgue, la fausse gravité ou la péd
afféterie, le précieux, l’ignoble, la fausse dignité ou la morgue, la fausse gravité ou la pédanterie, la fausse douleur, la f
a fausse dignité ou la morgue, la fausse gravité ou la pédanterie, la fausse douleur, la fausse piété ; on fait grimacer tous
la morgue, la fausse gravité ou la pédanterie, la fausse douleur, la fausse piété ; on fait grimacer tous les vices, toutes l
je pleure bien, comme je me fâche bien, comme je supplie bien ", est faux et maniéré. Tout personnage qui s’écarte des just
cadence ses bras, un homme qui marche et qui fait la belle jambe, est faux et maniéré. J’ai dit quelque part que le célèbre
ion asservie au technique, souvent en dépit de la nature du sujet, de faux contrastes entre les figures, des contrastes tout
ujet, de faux contrastes entre les figures, des contrastes tout aussi faux entre les membres d’une figure, il y a donc de la
rigoureuse de nature rendra l’art pauvre, petit, mesquin, mais jamais faux ou maniéré. C’est de l’imitation de nature, soit
ée, soit embellie, que sortiront le beau et le vrai, le maniéré et le faux  ; parce qu’alors l’artiste est abandonné à sa pro
n : il reste sans aucun modèle précis. Tout ce qui est romanesque est faux et maniéré. Mais toute nature exagérée, agrandie,
4 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388
Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M
ne. Aujourd’hui nous prendrons idée de son procédé dans l’histoire du faux Démétrius. On était à la fin du xvie  siècle ; le
s couvée et échauffée, que naquit un jour et sortit comme de terre le faux Démétrius. Le faux Démétrius, en effet, ne fut qu
ée, que naquit un jour et sortit comme de terre le faux Démétrius. Le faux Démétrius, en effet, ne fut que la personnificati
autrement encore que par ces circonstances générales l’apparition du faux Démétrius, âgé de vingt à vingt-deux ans, et qui
à ce qui est de l’histoire. On ferait une liste curieuse de tous ces faux prétendants dont quelques-uns ont surpris pour un
t celle des nations. Hérodote, le premier, nous a donné l’histoire du faux Smerdis, de ce mage qui, à la mort de Cambyse, se
e Cyrus, et qui régna huit mois. Tacite nous a raconté l’histoire des faux Agrippa, des faux Drusus, des faux Néron ; il y e
gna huit mois. Tacite nous a raconté l’histoire des faux Agrippa, des faux Drusus, des faux Néron ; il y eut de ceux-ci en q
cite nous a raconté l’histoire des faux Agrippa, des faux Drusus, des faux Néron ; il y eut de ceux-ci en quantité surtout.
t pour lui, et aux dupes qui les crurent. À voir par moments tous ces faux personnages sortir çà et là, on dirait quelque ch
eut péri en Afrique à la bataille d’Alcazar-Kebir, il y eut aussi des faux Sébastien en quantité, et qui furent accueillis a
, fait prisonnier et mis à mort en Bulgarie, il s’éleva en Flandre un faux Baudouin qui, sous son habit d’Arménien, réussit
peuples et auprès même de la noblesse. De nos jours, nous avons eu de faux Louis XVII très nombreux, en partie fous, en part
es conditions plus favorables que celles où se produisit en Russie le faux Démétrius : il y avait la distance des lieux, la
nal, à bout de souffrances, se suscite un chef véritable, non plus un faux rejeton du passé, mais un fondateur de dynastie n
iles, ces événements mêlés d’obscurité, et il a traité le problème du faux Démétrius avec une sagacité piquante. La manière
verses où il s’est si heureusement porté, a été en inaction contre le faux goût établi, contre le convenu en tout genre, con
5 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
istorique, on ne voit pas, loin des romans-feuilletons, la place d’un faux naufrage et d’un faux déraillement… »‌ Oui, sans
pas, loin des romans-feuilletons, la place d’un faux naufrage et d’un faux déraillement… »‌ Oui, sans aucun doute, il serait
inventent des sujets, des descriptions, des scènes, des aventures, de faux déraillements, de faux naufrages. Le naufrage fin
es descriptions, des scènes, des aventures, de faux déraillements, de faux naufrages. Le naufrage final de Paul et Virginie
ents, de faux naufrages. Le naufrage final de Paul et Virginie est un faux naufrage, La mort des deux amants culbutés sous u
e tiens que l’on se moque, lorsqu’on prétend qu’on ne doit peindre ni faux déraillement, ni faux naufrage. Ce point acquis,
que, lorsqu’on prétend qu’on ne doit peindre ni faux déraillement, ni faux naufrage. Ce point acquis, comment donc s’y prend
laquelle nous protestons à notre tour et que nous appelons « un genre faux  », parce qu’elle constitue précisément alors ce f
elons « un genre faux », parce qu’elle constitue précisément alors ce faux naufrage » et ce « faux déraillement », que nous
parce qu’elle constitue précisément alors ce faux naufrage » et ce «  faux déraillement », que nous répudions aussi énergiqu
6 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements Ces procédés d’argumentation, et
point de départ qu’on se trompe ; on raisonne juste sur des principes faux . Dans l’induction, on observe mal les faits dont
t qu’on n’étudie pas à fond, on pose une règle générale qui se trouve fausse . Tel ce voyageur anglais, qui, dans je ne sais qu
fin toutes ces causes d’erreur peuvent se mêler et concourir dans une fausse généralisation ; on obéit à des préjugés, à une t
r la conséquence nécessaire des prémisses. Mais si ces prémisses sont fausses , si une seule est fausse, la conséquence sera fau
e des prémisses. Mais si ces prémisses sont fausses, si une seule est fausse , la conséquence sera fausse aussi. Si les jurisco
prémisses sont fausses, si une seule est fausse, la conséquence sera fausse aussi. Si les jurisconsultes n’admettent pas le p
, si simplement belle : cela était évident alors, et pourtant c’était faux  ; et les faits sont venus depuis témoigner en fav
qui satisfait un sentiment légitime est légitime. Maximes évidemment fausses  : car tout le monde peut réclamer le privilège pa
conviennent qu’aux premières données. C’est la source de beaucoup de faux raisonnements : comme lorsque, sous le prétexte d
e égalité-là doit régner dans la société humaine, le raisonnement est faux , et l’on joue sur le mot égalité. On met dans la
7 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
y a des erreurs où la part de la vérité est si minime, et la part du faux si considérable, que le plus équitable des éclect
i les systèmes il y en a un qui est vrai, et que tous les autres sont faux . Par exemple, s’il y a quatre systèmes fondamenta
e, le sensualisme, l’idéalisme, — on exclura les trois premiers comme faux , le quatrième seul étant le vrai ; mais l’idéalis
ssions ne sont pas plus aptes que les mauvaises à juger du vrai et du faux . Cette explication est démentie en outre par la p
l n’y a donc pas là un critérium suffisant pour distinguer le vrai du faux . On dira encore que tels auteurs que nous désappr
dira encore que tels auteurs que nous désapprouvons sont des esprits faux  ; mais il y a encore là bien des difficultés. Nou
ien des difficultés. Nous sommes tentés trop souvent d’appeler esprit faux quiconque ne pense pas comme nous : or c’est là u
t là un cercle vicieux. Sans doute, si un tel a tort, c’est un esprit faux  ; mais la question est de savoir s’il a tort, et
lleurs la distinction établie entre les esprits justes et les esprits faux (quoique cette distinction soit assez difficile à
parmi tous ces systèmes un seul est vrai et que tous les autres sont faux , c’est, nous venons de le voir, une hypothèse rem
hèse remplie de difficultés. Supposer, d’un autre côté, que tous sont faux et ne sont que des conceptions absolument chiméri
e contredisent : ou plutôt on n’a ni tort ni raison, et le vrai et le faux vont se perdre dans l’abîme de l’absolue indiffér
se mentir à soi-même et mentir aux autres que de croire que tout est faux dans un système faux. Que ce soit maintenant une
et mentir aux autres que de croire que tout est faux dans un système faux . Que ce soit maintenant une grande difficulté de
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
courtisans serviles et tressaillir les citoyens. C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ;
essaillir les citoyens. C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ; du faux en morale, en poli
citoyens. C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ; du faux en morale, en politique, en litt
l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ; du faux en morale, en politique, en littérature, en conve
en politique, en littérature, en conversation ; l’ennemi des esprits faux et des cœurs faux. Boileau regardait son suffrage
littérature, en conversation ; l’ennemi des esprits faux et des cœurs faux . Boileau regardait son suffrage comme le plus hon
9 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre deuxième »
bien, selon Bouhours, ce n’est pas assez que la pensée n’ait rien de faux  ; il faut qu’elle frappe et qu’elle surprenne. Si
s l’était à Voiture. Dans ses écrits, comme dans ceux de Bouhours, le faux est de penchant et de source ; le vrai n’est que
uhours, je ne dirai pas amendée, mais empirée, selon la loi des idées fausses qui s’exagèrent en se reproduisant. Bouhours voul
ait aux auteurs le vrai, la raison par laquelle nous le discernons du faux . C’était le bon conseil ; car, malgré l’attrait n
recommandent le nouveau ne sentent pas le vrai et ne haïssent pas le faux . Je ne suis pas surpris que Trublet, plus naïf qu
ris que Trublet, plus naïf que Bouhours, fasse une place d’honneur au faux . « Préférer Virgile à Lucain, dit-il, et Cicéron
i orné et du bon mis en ragoût le mènerait à dire que le goût pour le faux marque plus d’esprit que la préférence pour le vr
Trublet, on en eût facilement tiré que le nouveau, fût-ce au prix du faux , vaut mieux que le vrai sans apprêt. Or, une fois
ne certains façon et non d’une autre, c’en est fait, on appartient au faux , et ce qu’on garde d’estime au vrai n’est que du
10 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »
cience un soulèvement d’idées mystérieuses ; l’ébranlement intime des fausses certitudes leur troublait l’âme ; ils sentaient t
t en effet du droit divin au droit humain. Ils tournaient le dos à la fausse histoire, à la fausse société, à la fausse tradit
vin au droit humain. Ils tournaient le dos à la fausse histoire, à la fausse société, à la fausse tradition, au faux dogme, à
Ils tournaient le dos à la fausse histoire, à la fausse société, à la fausse tradition, au faux dogme, à la fausse philosophie
à la fausse histoire, à la fausse société, à la fausse tradition, au faux dogme, à la fausse philosophie, au faux jour, à l
oire, à la fausse société, à la fausse tradition, au faux dogme, à la fausse philosophie, au faux jour, à la fausse vérité. Le
té, à la fausse tradition, au faux dogme, à la fausse philosophie, au faux jour, à la fausse vérité. Le libre esprit qui s’e
tradition, au faux dogme, à la fausse philosophie, au faux jour, à la fausse vérité. Le libre esprit qui s’envole, oiseau appe
lat de lentilles. Encore un peu, et ce contre-sens fatal ferait faire fausse route à la civilisation. Le porc à l’engrais, ce
11 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
a se classer. Le personnage en effet mettra toujours au service de la fausse conception qu’il se forme de lui-même, au service
cette gaucherie, cette sottise, cette niaiserie, ces grimaces et ces faux pus qui n’excitent que le rire des spectateurs. D
n scène, avec un art singulier, des personnages qui, déformés par une fausse conception d’eux-mêmes, ne relèvent précisément n
uences les plus fréquentes qu’entraîne chez des natures médiocres une fausse conception de leur pouvoir et de leurs aptitudes.
: l’intensité dans la passion lui fait défaut. C’est pourtant à cette fausse conception de lui-même qu’il subordonne son activ
rise, on s’en souvient, son mariage avec Mme Dambreuse. Victime d’une fausse conception de sa sensibilité, il l’est aussi d’un
ctime d’une fausse conception de sa sensibilité, il l’est aussi d’une fausse conception de son intelligence. Il s’est enthousi
dans sa vie en vue de cette éventualité qui ne se réalise pas, et ce faux espoir le dissuade de tenter tout effort pour tir
ge imaginaire ne l’engage en des entreprises compromettantes et cette fausse conception de lui-même n’a d’autre conséquence qu
i, avec Mme Bovary, un être pourvu d’une énergie plus forte. Aussi la fausse conception qu’elle prend d’elle-même va-t-elle se
bles, mais elle lui en attribue de fictifs, et c’est à satisfaire ces faux instincts, à assouvir ce moi déguisé, qu’elle emp
d’autres contours, — semblable à quelque tragique voyageur muni d’une fausse carte et qui, dans la nuit, rencontrerait des pré
ait dire laquelle engendré l’autre. Il semble en effet parfois que la fausse conception qu’elle prend d’elle-même et des chose
, quant à la qualité et quant à la portée de son intelligence : cette fausse conception de lui-même où il se fixe et en laquel
frappés. D’une façon essentielle elle se méconnaît, elle se forge une fausse conception de son pouvoir, visant des buts qu’ell
12 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
orie philosophique connue sous le nom de nominalisme ; tout n’est pas faux dans cette théorie ; il faut lui réserver son lég
: même au second échelon, l’énoncé d’un fait ne peut être que vrai ou faux . Il n’en serait pas de même pour une proposition
s qui sont des conventions, un théorème ne peut plus être que vrai ou faux . Mais pour répondre à cette question : ce théorèm
éponse doit être la même. Et si la loi venait un jour à être reconnue fausse  ? Si on s’apercevait que la concordance des deux
, l’un directement observé et qui est vrai, l’autre inféré et qui est faux . On pourra dire à la rigueur que le second, c’est
c’est l’erreur. Mais si nous pouvons dire que le fait en question est faux , n’est-ce pas justement parce qu’il n’est pas une
e esprit, une convention déguisée, auquel cas il ne serait ni vrai ni faux  ? Et en effet il était vérifiable, je n’avais pas
pas fait la vérification, mais j’aurais pu la faire. Si j’ai fait une fausse réponse, c’est parce que j’ai voulu répondre trop
re qu’il fondra à 44°. Sans doute, on pourra découvrir que la loi est fausse . On lira alors dans les traités de chimie : « il
il suffit de remarquer qu’il y a une loi, et que cette loi, vraie ou fausse , ne se réduit pas à une tautologie. Dira-t-on que
arce qu’elle se réduirait à une convention, mais parce qu’elle serait fausse . De même en ce qui concerne la chute des corps. I
re ou à peu près libre. Cela alors est une loi qui peut être vraie ou fausse , mais qui ne se réduit plus à une convention. Je
, n’est plus soumis au contrôle de l’expérience. Il n’est pas vrai ou faux , il est commode. On a trouvé souvent de grands av
13 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
si chacun est juge de la vérité, dit-on, rien n’est plus ni vrai, ni faux  ; l’un juge d’une manière, l’autre juge d’une aut
le Église ? car il y en a plusieurs. De la tradition ? mais il est de fausses traditions. De l’instinct naturel ? du sentiment 
les concevoir en raison de ses impressions. Il n’y a donc ni vrai ni faux d’une manière absolue ; il n’y a que ce qui paraî
ne manière absolue ; il n’y a que ce qui paraît vrai ou ce qui paraît faux à chacun de nous. S’il en est ainsi, de quel droi
qu’elle proclame ? comment l’homme aurait-il le droit de préférer le faux au vrai ? Tous ceux qui croient à une vérité abso
ent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les appellent des esprits faux ou pervers, des ennemis de l’ordre social, et si
qu’il y a une distinction nécessaire et objective entre le vrai et le faux , et d’autre part que l’homme est libre de penser,
ns et de préjugés, il faut une analyse éclairée qui sépare le vrai du faux , et les vérités vraiment naturelles des illusions
-delà de laquelle il est difficile de remonter ; cependant combien de fausses croyances morales se sont présentées, se présente
sions brutales ? Donner au cœur le droit de juger entre le vrai et le faux , le bien et le mal, c’est dire que le cœur est le
i passer par la tête, qu’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai, prendre sa passion pour
par la tête, qu’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai, prendre sa passion pour souverai
l’erreur. Telle est par exemple la situation de ceux qui croient à de fausses religions. Ils prennent pour vérité surnaturelle
14 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
dications que lui donne l’opinion elle-même, un instant attachée à de fausses beautés, mais qui finit toujours par s’en dégager
arriver que la tradition ne soit que la continuation irréfléchie d’un faux goût. La littérature française a ainsi passé à pl
mitation italienne, espagnole, anglaise, allemande, grecque, tous ces faux goûts ont successivement succombé ; mais à côté d
tous ces faux goûts ont successivement succombé ; mais à côté de ces fausses beautés il y en avait d’autres vraies, générales,
faire ce partage que M. Nisard s’est attaché. Il poursuit toutes les fausses beautés partout où il les rencontre, et nous donn
re la discipline au nom de la raison. Ils attaquaient, direz-vous, la fausse discipline, la fausse autorité ; ils y substituai
m de la raison. Ils attaquaient, direz-vous, la fausse discipline, la fausse autorité ; ils y substituaient la vraie. Il y a d
autorité ; ils y substituaient la vraie. Il y a donc une vraie et une fausse discipline, et qui juge entre elles ? C’est la ra
15 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 109-114
e M. de la Rochefoucauld roulent sur un systême qui en rend plusieurs fausses , & quelques autres outrées. Selon lui, l'amou
e pourroit jamais mourir qu'avec chacun de nous ; ce qui est démontré faux par expérience. Nous ne craignons pas de le dire,
soit produite par un orgueil sensible ou déguisé ; & c'est sur ce faux principe qu'il établit ses réflexions chagrines c
se sont même servis de ce témoignage imposant, pour appuyer des idées fausses , absurdes, & quelquefois dangereuses. Il est
16 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »
n’y a que le bon et le mauvais, le beau et le difforme, le vrai et le faux . Or, sans établir ici de comparaisons qui exigera
assique signifie digne d’être étudié) que le beau dans Racine ; et le faux dans Voltaire est tout aussi romantique (si roman
re est tout aussi romantique (si romantique veut dire mauvais) que le faux dans Calderon. Ce sont là de ces vérités naïves q
é bien funeste, puisqu’il a introduit en France je ne sais quel genre faux , qu’on a fort bien nommé le genre scholastique, g
s. On a rassemblé ci-dessus quelques exemples pareils entre eux de ce faux goût, empruntés à la fois aux écrivains les plus
itique, il faut en même temps se garder scrupuleusement d’adopter les fausses couleurs employées quelquefois par le poëte. Et r
17 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »
édé à une raison calme, patiente et vigoureuse, il faut se garder des fausses analogies ; et, puisqu’on a tout loisir d’étudier
ntinuer. Si ce n’était de leur part qu’une erreur rationnelle, qu’une fausse vue historique, il serait encore bon mais peu urg
encore bon mais peu urgent de les combattre. Le malheur est que cette fausse vue, cette erreur d’observation et de jugement, c
s sont tournés en préjugés ; toute leur expérience s’est pétrifiée en fausses analogies ; les intérêts les ont achevés. Malgré
anquent pas ; assez d’esprits logiques les déduiront ; et, malgré les fausses vues, les indécisions et les intérêts qui viendro
18 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
’envie ; nous déclarions, en un mot, la guerre à la Philosophie, à la fausse Littérature, à la vanité, à la prévention, à tous
muler les défauts. A-t-on eu plus de raison de triompher sur quelques fausses dates ou sur de légeres omissions ? Nous le décla
ormes, éclater ouvertement, parler à l’oreille, affecter le ton d’une fausse bénignité ; la haine & la vengeance peuvent t
nce de ces caracteres isolés qui ne prennent part à rien ; malgré les faux jugemens, les fausses critiques, les fausses impu
es isolés qui ne prennent part à rien ; malgré les faux jugemens, les fausses critiques, les fausses imputations ; malgré son i
nt part à rien ; malgré les faux jugemens, les fausses critiques, les fausses imputations ; malgré son imperfection même, nous
d’heureuses révolutions s’opérer dans les esprits ; les Adorateurs du faux goût rendre hommage au véritable, & murmurer
19 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433
ns le genre du Coran. Rien de plus fatigué, de plus monotone, de plus faux comme littérature et comme art. « Quand la puissa
ire entière des peuples est présentée comme un vaste quiproquo et une fausse route prolongée qui ne doit se rectifier que lors
e l’hygiène. Ce qu’il y avait de vrai dans Franklin est poussé ici au faux par la rigueur de la déduction, et ne se tempère
nt que Volney pour que sa manière de voir, qui tend à s’imposer, soit fausse moralement. Quant aux religions, sans aller plus
nesse avec le besoin d’aimer, peuvent se prendre à des idoles et à de faux prophètes : et Rousseau, selon lui, a été un faux
des idoles et à de faux prophètes : et Rousseau, selon lui, a été un faux prophète. Les Grecs et les Romains aussi le préoc
III, Volney était au sommet de la considération et du crédit. Le côté faux de certaines de ses opinions choquait peu alors ;
que ce qui nous a paru vrai dans un temps nous semble ensuite prouvé faux dans un autre, comment pouvons-nous attribuer à n
ey est encore une idée de l’an III, et qui marque une vue exagérée et fausse . Elle est rejetée aujourd’hui par tous les savant
manière de défi : « La France veut les Bourbons ! » parole blessante, fausse en elle-même, car la France, qui voulait en effet
20 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
enfermé dans la psychologie, l’y guida. Le mal, le bien, le vrai, le faux , les découvertes, les erreurs, tout vient chez lu
s précises, les notions incomplètes en notions complètes, les notions fausses en notions exactes. La science de l’âme, comme la
bilité se répand et se porte vers la pêche, c’est faire une métaphore fausse . C’est la connaissance qui, appliquée d’abord à l
ons la pêche qui est sa cause. Troisième erreur. Point d’analyse plus fausse que celle du mouvement attractif. Dire que la sen
éloignée, nous la concevons ensuite comme rapprochée. Encore l’auteur fausse le fait, en l’attribuant à la sensibilité, quand
res ; des fautes de style font ici des fautes de science ; le langage faux produit la pensée fausse ; en comparant des quali
le font ici des fautes de science ; le langage faux produit la pensée fausse  ; en comparant des qualités et des pouvoirs à des
n, une vision, une représentation, est une apparence et une apparence fausse  ; que lorsque nous nous figurons une maison, il n
présentations choisies, vous avez conclu qu’elles sont les apparences fausses d’un fait inconnu que vous constatez et que vous
21 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
bateurs. À peine il parle de ses pièces, et le peu qu’il en dit, sans fausse humilité, est qu’il les trouve excellentes. Excel
ensible : outre qu’ils jugent sa philosophie puérile, son sens social faux et sa littérature grossière, ils sont incapables
fille-mère de bonne volonté qui veuille bien me prêter un instant sa fausse situation ? Grâce ce petit Évangile de poche, nou
Dumas ignore cette difficulté. Pour ce penseur, il y a des solutions fausses , à gauche, à droite des solutions vraies. Ces sol
sujet n’en est pas moins admissible. On objecte : Ces peintures sont fausses et exagérées. — Qu’en savez-vous ? Connaissez-vou
22 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vitu » pp. 103-115
périeurement prouvé dans son beau fragment sur Paul-Louis Courier, ce faux canonnier à cheval, ce faux vigneron, ce faux rép
beau fragment sur Paul-Louis Courier, ce faux canonnier à cheval, ce faux vigneron, ce faux républicain, ce faux bonhomme e
Paul-Louis Courier, ce faux canonnier à cheval, ce faux vigneron, ce faux républicain, ce faux bonhomme et ce faux écrivain
ce faux canonnier à cheval, ce faux vigneron, ce faux républicain, ce faux bonhomme et ce faux écrivain, qui fit de la vieil
cheval, ce faux vigneron, ce faux républicain, ce faux bonhomme et ce faux écrivain, qui fit de la vieille prose française c
23 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
ivain, celui des livres me frappe et m’impatiente davantage. Succès à faux  ! insuccès à faux ! lequel est le plus haïssable 
ivres me frappe et m’impatiente davantage. Succès à faux ! insuccès à faux  ! lequel est le plus haïssable ?… Le succès à fau
faux ! insuccès à faux ! lequel est le plus haïssable ?… Le succès à faux finit par avoir l’air si bête que tôt ou tard l’e
ive, sombrer un sot, — un sot qu’on avait pavoisé ! Mais l’insuccès à faux est une cruauté sans revanche. Qui peut dédommage
plus ! Assurément nous ne comparerons pas à l’auteur de Marianne, des fausses Confidences, des Jeux de l’Amour et du Hasard et
24 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
confiant mari, le docteur se voit obligé de jouer lui-même le rôle du faux amant, et il y a des moments où l’on croirait qu’
beaucoup de finesse et de délié dans l’exécution et aussi un coin de faux par parti pris. La Crise, qui me représente d’au
ils ne peuvent raisonnablement se tirer qu’avec une infraction et un faux pas : et il les en tire moyennant un petit moyen
é qu’elles s’en sont tirées à bon marché, et de leur avoir ouvert une fausse porte pour entrer dans la bonne opinion de leur v
s-homme du monde, qu’une première maladresse a mis en position un peu fausse vis-à-vis d’elle, n’a d’ailleurs que de l’aversio
on d’arranger. Pas tout le vrai, j’en tombe d’accord ; mais jamais le faux  ! Vous avez vu quelquefois un beau jeune homme de
il y a, au milieu d’observations vraies et charmantes, des traces de faux qui se reconnaissent aussitôt à certains reflets
25 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
ncroyable dès qu’il s’agit d’un homme en chair et en os. Rien de plus faux que le raisonnement d’après lequel Claude justifi
us apprend qu’elle s’est fait enlever, dans sa dernière fugue, par un faux comte de Moncabré, lequel n’était autre qu’un de
ous réserve d’autres surprises. Quand un drame glisse sur la pente du faux , avec ce violent parti pris, il roule jusqu’au fo
le. Le fusil a porté, mais l’arme morale a dévié ; ce dénouement fait faux coup. Cette femme immonde méritait dix fois d’êtr
i forcés. Mais le vice organique de la Femme de Claude est surtout le faux système que, depuis quelque temps, M. Dumas appli
laude, consiste à faire d’une pièce une prédication d’idées vraies ou fausses , usurpant la place de l’action, et dressant une c
six fois en onze ans. Encore se masquait-il, pendant ces visites, du faux nom de Monsieur Alphonse. Raymonde, elle, n’a jam
réole mystique de Claude illumine, a ce moment, M. de Montaiglin d’un faux idéal. Heureusement ce n’est qu’une lueur, et l’a
d’un mécanisme exquis, merveilleusement ajustée, garantie contre tout faux pas et tout dérangement. Son intelligence, tirée
26 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Condorcet, nouvelle édition, avec l’éloge de Condorcet, par M. Arago. (12 vol. — 1847-1849.) » pp. 336-359
on se demande si l’on n’aurait point en soi quelque travers, quelque fausse vue ou quelque passion maligne, quelque fanatisme
bert commença son ministère par une banqueroute et le finit par de la fausse monnaie. » Le bon sens de Voltaire se révolte pou
Jean-Baptiste (Colbert)… » Mais on entrevoit déjà un coin de jugement faux chez Condorcet, car ce n’est qu’un esprit en part
ent des institutions et des lois, que personne ne naît avec un esprit faux , qu’il suffit de présenter directement les lumièr
la société moderne en ce sens-là, ce n’est pas cette idée qui est la fausse vue de Condorcet ; son erreur propre, c’est de cr
lyse. Les voilà prises sur le fait les conséquences pratiques de ces fausses théories spéculatives. Ainsi Condorcet imprime sa
et en quel sens Condorcet, malgré ses mérites, a été un grand esprit faux , et n’a pas toujours été un cœur droit. Sa carriè
ire aux essais et aux audaces en tout genre. Sa déviation tout à fait fausse et fatale date de 1791. M. Arago l’a noté ; mais,
feste exemple de ce que peuvent engendrer de funeste un coin d’esprit faux et d’esprit de système opiniâtrement logé au sein
27 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
Ils voient des passions mesquines, des intérêts égoïstes, des droits faux , des idées contradictoires en elles-mêmes, des vo
propre sottise, au point de poursuivre l’impossible, l’absurde et le faux avec une âpre volonté de réussir, puis d’être con
la politique ; c’est le mensonge du Divin. Il immole l’absurde et le faux à la vérité qu’il respecte207. Bon citoyen, bon p
Femmes savantes. C’est ainsi qu’Aristophane avait détruit ce qui est faux en Morale, en Religion, en Politique, en Philosop
rrévérence, que grâce à cette parfaite symétrie du mal et du bien, du faux et du vrai, de l’absurde et du raisonnable dans l
élever sa personne à une hauteur infinie au-dessus du rôle injuste et faux joué par sa scélératesse. C’est ainsi que du plus
avarice avec une naïveté sérieuse, au point de faire d’une passion si fausse et si vide le fond même de son existence, et de s
qu’en détruisant dans les individualités qui se combattent, leur côté faux et exclusif, elle représente dans leur accord pro
ême. … Toute action n’est pas déjà comique parce qu’elle est vaine et fausse . Sous ce rapport, le risible est souvent confondu
senter ce qui est en soi le vrai, la raison absolue, comme ce qui est faux et se détruit de soi-même, mais au contraire comm
e comme ce qui ne laisse en réalité, à la sottise, à la déraison, aux faux rapports et aux contradictions, ni la victoire ni
t pas davantage périr dans la comédie. Si, en effet, l’apparence, une fausse image de ce qui est substantiel et vrai, ou ce qu
réelle du principe substantiel a disparu. Mais, si ce qui est en soi faux se détruit par soi-même, à cause de ce semblant m
on, qui contredit leur nature divine, se laisse représenter comme une fausse exagération. T. V, p. 194. 209. Retranché dam
t du temps maltraités. Ainsi, par exemple, le Tartuffe de Molière, ce faux dévot, véritable scélérat qu’il s’agit de démasqu
aintenant, si le personnage s’absorbe tout entier dans ce but, en soi faux , et cela sérieusement, comme constituant le fond
caractères par un humour profond, au-dessus du but grossier, borné et faux qu’ils poursuivent. Richard III appartient à ce g
28 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
ité des façons universelles, et se prend en voulant prendre. Dans les Fausses Confidences, l’artifice des valets force l’attent
e subtilité, d’une pénétrante sentimentalité qui n’est jamais fade ni fausse , puissante parfois par un pathétique intérieur et
diverses scènes de son théâtre et dans les chaudes caricatures de la Fausse Agnès 481. Malheureusement il s’appliqua surtout
ntaux et pathétiques. Un an après le Glorieux, La Chaussée donnait la Fausse antipathie, et la comédie larmoyante était créée.
œuvres de La Chaussée, gâtées par le romanesque des intrigues, par la fausse sentimentalité des caractères, par la vague bours
e procédé de composition la tendance d’une poétique sentimentale, qui fausse la destination naturelle du genre dramatique. Sel
urprise de l’amour, 1702 ; le Jeu de l’amour et du hasard, 1734 ; les Fausses Confidences, 1737 ; l’Épreuve, 1740, aux Italiens
éories antipoétiques de La Motte, et aborda le théâtre en 1733 par la Fausse Antipathie. Il donna ensuite le Préjugé à la mode
29 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
 de Sergines, un journaliste célèbre. Une séparation prononcée sur de faux griefs a prévenu le scandale ; mais le marquis es
nce et la largeur d’un drapeau, là est l’injustice et le paradoxe. Ce faux tableau de l’intérieur d’un journal est d’ailleur
vention. Ce sont des masques, ils en ont la grimace contrainte et les fausses couleurs ; et cherchez bien, ces masques-là ne re
die, et se jetant, devant le public, leurs encriers à la tête ! Cette fausse donnée n’a pas porté bonheur à M. Augier ; il a d
ent comme des cierges ; le fauteuil de la maîtresse de la maison a un faux air de confessionnal. Les hommes y sont doucereux
, et on se dit que ce dadais joue trop bien son rôle. Son masque luit faux à cent pas ; les lunettes troubles de la plus ent
er ! » dit au troisième acte Maxime à Giboyer, lorsqu’il découvre ses faux oratoires. On peut lui renvoyer cette exclamation
l’étincellement des détails. Les mots frappent juste, si l’action est fausse  : le plan de la bataille est vicieux, mais le tir
30 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
ans l’écart qui se forme entre la réalité de quelque personnage et la fausse conception de lui-même à laquelle il s’attache. C
n ne va retenir ici, comme exemples de ce Bovarysme tragique, que ces fausses conceptions que, sous l’empire du milieu, mœurs e
qu’il est : il sacrifie alors, de la façon la plus tragique, à cette fausse conception de soi-même sa propre personne et son
œuvre pour sa seule théorie des couleurs qui, depuis, a été reconnue fausse . « Je ne me fais pas illusion, dit-il, sur mes œu
trêve, elle risquerait de le briser. Peut-être faut-il penser que les fausses vocations, où il prend le change sur lui-même, so
igant intéressé à faire prendre aux autres afin de les exploiter, une fausse opinion de lui-même. C’est lui-même qu’il tient à
es reconnaissent comme des leurs, tiennent pour de grands esprits ces faux petits-maîtres et prennent meilleure opinion d’el
31 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
écessaires ; non-seulement nous n’apercevons pas de cas où ils soient faux , mais nous apercevons très-nettement qu’en aucun
is nous apercevons très-nettement qu’en aucun cas ils ne peuvent être faux . Ces objets sont bien réellement infinis ; non-se
leur rapport. Vous dites vrai, si vous parlez du rapport. Vous dites faux , si vous parlez des termes. Vous dites vrai, si v
is les y trouver, je ne puis les en tirer. — Au contraire, vous dites faux , si vous affirmez que de termes contingents on ne
ce qui ne s’applique qu’au rapport, et vous arrivez à une conséquence fausse par un faux raisonnement. Deuxième équivoque. Qua
plique qu’au rapport, et vous arrivez à une conséquence fausse par un faux raisonnement. Deuxième équivoque. Quand vous dite
que pour faire une pétition de principe. Ajoutez que cette conclusion fausse engendre des absurdités. Si « le sujet de la véri
32 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 100-104
charne sur mes mœurs. Hé ! que m'importe à quel bas coin me marque Le faux poinçon de ce faux Aristarque, Dont la censure &a
s. Hé ! que m'importe à quel bas coin me marque Le faux poinçon de ce faux Aristarque, Dont la censure & dont le jugemen
sans discernement ?… Aussi voit-on, dans les portrais qu'il trace Le faux s'unir à l'ignorance crasse. Il n'a rien lu ; des
33 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328
selon lui, trois choses mortelles, une tragédie dont le discours est faux , un tableau dont le coloris est faux, un air d’op
ne tragédie dont le discours est faux, un tableau dont le coloris est faux , un air d’opéra dont la déclamation est fausse :
leau dont le coloris est faux, un air d’opéra dont la déclamation est fausse  : Et celui qui peut y tenir, déclare-t-il, peut
us tourmente à proportion que vous êtes enchanté du beau. Il est donc faux de dire qu’il ne faut point avoir de goût exclusi
répandirent utilement dans la société de son temps : son style et son faux goût littéraire faillirent produire un mal durabl
prétend bientôt ; de là le bon esprit devient rare, et la pointe, le faux bel esprit et la prétention prennent sa place. E
le, il cherche à saisir le point où l’écrivain éloquent et outré fait fausse route, et où sa doctrine devient excessive ; il s
is, ont grande influence. Si vous voulez, d’ailleurs, ne garder aucun faux respect, aucune considération intellectuelle pour
34 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
pporté de vérité positive . l’affirmation vraie se substitue à l’idée fausse en vertu de sa force intrinsèque et se trouve êtr
nous avertit qu’un parent est mort ou mourant, ou c’est vrai ou c’est faux , ou la personne meurt ou elle ne meurt pas. Et pa
u hasard, avoir comparé le nombre des « cas vrais » à celui des « cas faux  ». Il ne voyait pas que son argumentation reposai
sèche et abstraite : « La dame était dans le vrai, et non pas dans le faux . » Ah, si nous acceptons la transposition dans l’
ous comparions in abstracto le nombre des cas vrais au nombre des cas faux  ; et nous trouverons peut-être qu’il y en a plus
mbre des cas faux ; et nous trouverons peut-être qu’il y en a plus de faux que de vrais, et le docteur aura eu raison. Mais
faire de la comparaison du nombre des « cas vrais » à celui des « cas faux  » ; la statistique n’a rien à voir ici ; le cas u
ors, quand même il serait prouvé qu’il y a eu des milliers de visions fausses et quand même il n’y aurait jamais eu d’autre hal
35 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — II »
nale les condamnent à créer sans cesse des perspectives plus ou moins fausses . C’est que ces hommes sont menés par une croyance
us essentiel et rassemblant toutes ses forces pour la réduire à cette fausse conception, s’élance constamment vers l’impossibl
ermis de s’appuyer pour mesurer tout le reste, elle est le prisme qui fausse et modifie à notre vue tous les aspects de l’univ
36 (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919
Pour vous peut-être, qui vous contentez d’un semblant de lutte et de fausses victoires académiques. Nous la simplifions, au co
ières, comme immortelles des réputations usurpées. La fabrication des fausses gloires est une industrie de ce temps morose, et
molle répression des crimes, inculquée aux magistrats débiles par la fausse théorie des impulsions irrésistibles. L’homme qui
i certifie (sans crainte de me tromper) que la ruine de ces principes faux , qui seront mes principaux acteurs et bouffons no
eur et le pire, entre l’excellent et l’exécrable, entre le vrai et le faux , entre le raisonnable et l’absurde ? Le libéral e
 … et voilà l’origine de la propriété, est parfaitement janséniste et faux . L’arbitraire de la propriété n’existe pas. La pr
e avec les pieds dans le sang, il devait s’incliner devant le coup de faux périodique, donné à travers des générations, deva
peut être écoutée à la tribune et rendre des services. Il serait très faux de s’imaginer que tous les parlementaires soient
ni au Sénat, ou bien sont évoquées par le travers, ou dans un porte à faux . Ce qui passionne de telles assemblées, ce n’est
on contemporaine dans les grandes et moyennes villes, où abondent les faux plaisirs dont fait argent, comme de tout, un État
réditer, dans le grand public, les vingt-deux blagues ou propositions fausses , énumérées au début du présent livre. La presse f
sion verbale et syntaxique sur l’une et l’autre. Il institue ainsi un faux Sublime, auquel la foule se laisse prendre, et qu
nnes, est, pour une époque aussi fertile en cabotins du sublime et en faux géants, très caractéristique et regrettable. Le s
réfère l’existence vadrouillarde, mais franche, de Paul Verlaine à la fausse auréole vertueuse de Hugo. Soyez salace, si c’est
le, et la lecture de Thomas Graindorge nous le montre pourvu de cette fausse fantaisie, qui dérive de Sterne et de Xavier de M
ist, de Saint-Paul, de l’Averroës, il y avait cela : cette conception fausse du progrès et de la paix universelle, accompagnée
es qu’aux romanciers ; et les coups qu’il leur porte, du manche de sa faux , ne se contentent pas de les défigurer. Ils les a
, il envoya promener ces principes de construction, ou d’élaboration, faux d’ailleurs et arbitraires, et n’écouta plus que s
gue pour duper et berner, Zola, lui, se servait de sa plume. Une même fausse rondeur appartenait à l’un et à l’autre. Ils fure
flamme, de la cendre, ou du purin. Mais imaginez quelle somme d’idées fausses le malheureux lecteur, qui croit d’avance à ce qu
mistralisme, c’est le sort fait, en France, pendant le Stupide, à de faux bardes écossais, ou à des dramaturges norvégiens,
résente. Opinion dangereuse, qui a répandu dans les esprits des idées fausses sur la manière dont se constituent les sociétés h
’a engendrée, et elle perpétue la haine. » Le destructeur du principe faux , d’après lequel la propriété « c’est le vol », de
ux, d’après lequel la propriété « c’est le vol », de l’autre principe faux , d’après lequel la différence actuelle des classe
ettes dégradantes que l’on sait. A la veille de la guerre de 1914, la fausse fantaisie versificatrice d’Edmond Rostand et le t
la vérité et que la beauté. Par essence, elle est la fabricatrice de fausses gloires, qu’elle brise d’ailleurs, en quelques an
passé au milieu de l’indifférence, ou de la risée des ignorants de la fausse élite : Barbey d’Aurevilly. Car, en dehors de la
collectivité. Il faut préférer un primaire, se donnant pour tel, à un faux amateur, dit « éclairé », et plongeant, dans son
sme. Ainsi en prend aux Muses désorbitées par le cruel vieillard à la faux  ! Mon père avait entrevu Baudelaire, et me disait
la foule des ânonneurs d’opinions toutes faites et des adorateurs de faux chefs-d’œuvre. Barbey d’Aurevilly, que tant de cr
lettres seules. L’avilissant troupeau, dont nous avons parlé  (et qui fausse les perspectives de la notoriété, et de la gloire
dans l’Hérédo et sa suite le Monde des Images, que rien n’était plus faux , ni plus susceptible d’égarer le chercheur, dans
en dernier ressort, à faire de l’âme humaine une équation. Ce qui est faux . Le marasme philosophique de l’époque plate et ve
insi les vœux de notre maître, grand travailleur, cœur ardent, esprit faux et qui sombra dans les abîmes de la politique rép
e hardie et vivante. Mais non, tout était mort, de la mort double des faux chefs-d’œuvre, entourés des cadavres de leurs adm
rs, avaient perdu la confiance dans leur relèvement, au contact de la fausse philosophie de leur jeunesse, qui leur revenait p
res mourir pour la Patrie, sans doute, mais en l’honneur de principes faux , eux-mêmes générateurs de guerres sans fin. Car s
rut des suites d’une balle de revolver, tirée au cours d’une scène de faux ménage, ses prétendus adversaires le pleurèrent,
ré sur le fumier de la démocratie. Dans un autre genre, Paul Bert, le faux savant, est très représentatif de la seconde moit
Gambetta, tout en concevant la nécessité de le commémorer. Le cœur du faux grand homme, à la suite de circonstances bizarres
s et une mauvaise syntaxe. Elle est nocive enfin, et au résumé, comme fausse élite. Car, si le manque d’élite est funeste, et
umiliantes démarches, ou acceptent d’être confondus avec la tourbe de faux lettrés et de faux savants, qui encombre ces prét
s, ou acceptent d’être confondus avec la tourbe de faux lettrés et de faux savants, qui encombre ces prétendus sanctuaires d
t ce qui est vivant et lumineux répugne à ces conservateurs de règles fausses . Le type de ces derniers était, à mes yeux, un tr
urs conventionnel. Un mouvement réel, saisi par un œil exercé, paraît faux au commun public. C’est ainsi qu’un monsieur ou u
rs. Il n’est jamais compris des primaires qui, déviés par des notions fausses , académiques principalement, vont d’emblée au car
Henri de Régnier, au sinistre néant d’un Aicard. Elle veut bien de la fausse fantaisie d’un Rostand, parce qu’elle est antifan
t lui. Hugo y ajouta la bonté ; mais c’est ce que Pascal appelait une fausse fenêtre pour la symétrie ; et d’ailleurs Hugo n’é
yeux, un monstre hurlant et irrésistible auquel il s’agit de jeter de fausses nourritures, afin qu’elle ne mange point les clas
. L’homme de génie est un monsieur qui détient un garde-manger de ces fausses nourritures. De temps en temps, quand la foule de
ls. Avec une tête qui se croit meublée, et qui l’est en effet d’idées fausses , il n’y a plus aucun espoir d’amendement. Seule,
peuple, soit indirectement, en lui substituant le jeu de mots, ou la fausse farce, plus lugubre encore que le pédantisme. D’a
i en fait à la nature, commande à celle-ci et la domine. Même pour un faux modeste tel que Claude Bernard, il est très facil
lure que comprendre c’est surpasser. Lorsque Charcot, ayant étudié la fausse circonvolution du langage humain, imagina son fam
e à conclure qui n’existait point précédemment. Au reste, il est très faux que les savants (tout au moins ceux des sciences
la presse quotidienne à un sou), vers la fin du XIXe siècle, la note fausse de l’hérédité tyrannique. Quelques mois avant la
n ignorant, alors qu’il n’y a rien à apprendre du primaire. La notion fausse de la prison héréditaire en est arrivée, en quara
ion, la « loi » du progrès et de la fatalité héréditaire, quel est le faux dogme qui s’avance ? Celui des localisations céré
ifiant cette attribution tout arbitraire, fondée sur des observations fausses et incomplètes (parce que passionnées) de ces deu
ais, ou, si vous préférez une expression plus polie, des serins. Même fausses , les doctrines scientifiques d’une certaine ample
nstrations, celles de l’erreur, comme celles de la réalité, celles du faux , comme celles du vrai. L’expérience peut être aus
thentiques, ont été préférées, par le siècle, en général, les valeurs fausses . Nous l’avons vu, chemin faisant : Hugo a été pré
37 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107
asser la langue et l’esprit français du pathos et de l’emphase, de la fausse couleur et du faux lyrique qui se mêle à tout, se
esprit français du pathos et de l’emphase, de la fausse couleur et du faux lyrique qui se mêle à tout, serait un vrai servic
 : témoin Philippe de Commynes et Montaigne. Malgré le pédantisme des fausses sciences et les restes de barbarie, la dispositio
ns et pour les peintures, mais la déclamation aussi s’introduira ; la fausse exaltation et la fausse sensibilité auront cours.
, mais la déclamation aussi s’introduira ; la fausse exaltation et la fausse sensibilité auront cours. Cette déclamation dont
, à cet égard, changea ; la déclamation prit le dessus, et un certain faux montant devint nécessaire. Des esprits dans la me
38 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
ndirectement par le rapport incomplet dans lequel ils entrent avec la fausse et partielle représentation qu’il se forme de lui
se connaître, se conçoit nécessairement autre qu’il n’est, que cette fausse conception de lui-même entraîne une fausse concep
tre qu’il n’est, que cette fausse conception de lui-même entraîne une fausse conception des choses et frappe la connaissance t
39 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228
mangeaisons qui prennent son auteur d’écrire. Ce livre est un diamant faux à trente-six faces. Faux en métaphysique, si on p
son auteur d’écrire. Ce livre est un diamant faux à trente-six faces. Faux en métaphysique, si on peut dire qu’il y ait de l
de la métaphysique dans ces bigarrures de philosophie sans étoffe ; —  faux en morale, puisqu’il la fait naturelle ; — et fau
ie sans étoffe ; — faux en morale, puisqu’il la fait naturelle ; — et faux en conception du rôle social de la femme, qui n’e
es, pour Weill, doivent comprendre toutes les espèces de lois, il est faux encore, le plus souvent, par le style romanesco-p
40 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
l me semble qu’ils ne peuvent être que très utiles. Ils éliminent les faux amis de la littérature, ceux qui ne liraient que
ici, d’être un peu long. La Bruyère a écrit une ligne qui est la plus fausse du monde comprise comme nous la comprenons infail
u de l’esprit, par lequel nous le rendons apte à comprendre où est le faux , le faible, le médiocre, le mauvais et à être trè
e faux, le faible, le médiocre, le mauvais et à être très sensible au faux , au faible, au médiocre et au mauvais, grâce à qu
ner résolument sa vue de ce qu’il y trouve d’hostile, de choquant, de faux , même de l’oublier, si bien qu’à l’auteur d’un li
e admire ? Donc, que devient le mot de La Bruyère ? Il est absolument faux  ! Ainsi parlera un homme qui prendra le mot « cri
e l’on est tendre, et à marquer quelque faiblesse surtout en un sujet faux et dont il semble que l’on soit là dupe ? » Assur
41 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bayle, et Jurieu. » pp. 349-361
p de bruit parmi eux. Ils ne doutèrent point qu’il ne vint de quelque faux frère. On crut, dans toute la Hollande, que Bayle
ine contre Rome & contre sa patrie. Les noms d’athée, d’impie, de faux frere, d’homme sans foi, sans mœurs, sans probité
ontre d’un point de controverse. Il ne dit pas que telle religion est fausse  ; mais il ne dit pas non plus qu’elle soit vraie.
e, incorrecte & surtout familière & basse. On l’accuse d’être faux dans ses citations ; mais, dans un grand nombre q
42 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96
us y méprenez pas, le fantastique dans l’histoire ne veut pas dire le faux dont tout le monde a la triste puissance ou plutô
de a la triste puissance ou plutôt la triste infirmité, mais c’est le faux qui fait l’effet du vrai, tant le talent lui a co
omprendre, il faut être un peu plus qu’un poète qui se contente d’une fausse image, ou bien qu’un révolutionnaire, dont l’idée
une fausse image, ou bien qu’un révolutionnaire, dont l’idée est plus fausse encore. Il faut savoir se détourner de toute cett
encore. Il faut savoir se détourner de toute cette creuse rhétorique, fausse par le sens et par le ton, vulgaire, indigne pour
ente félicité. Dans la perspective de l’histoire, qui est parfois une fausse optique, Richelieu nous paraît si fort, si impéri
r le plan incliné de l’erreur, boule de neige de toutes les doctrines fausses , niaises ou perverses qu’elle a ramassées en trav
a laissé tomber toutes les roses de sa corbeille dans le sang, en une fausse Théroigne de Méricourt, l’amazone écarlate de l’h
rtiennent. Nous ne voulons pas croire que M. Michelet demeure dans la fausse et horrible voie où il s’est engagé pour s’enseve
, car nous sommes de ceux-là qui croient à l’endurcissement des idées fausses et à l’impénitence finale de certains partis. Mai
dire qu’elle était restée bourgeoise d’esprit et de cœur — ce qui est faux  ! Rien de moins bourgeois que Mme de Staël ; elle
s… Pédante, si l’on veut, quelquefois sans grâce et précieuse, esprit faux en philosophie, bas-bleu, à ravir l’Angleterre de
rdaire à une gloire vraie. Quant à l’historien de saint Dominique, le faux romancier de Marie-Madeleine et l’écrivain, parto
43 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
ble peu généreux de ma part de saisir une occasion de combattre votre faux système en littérature, rappelez-vous le passé, l
j’écarterai cette ironie amère plus déchirante que l’injure, et cette fausse pitié plus insultante que le mépris. Mais avant d
ses de Mme de Staël sur la littérature allemande et les raisonnements faux d’un professeur de Bonn (M. Schlegel), qui s’est
de leur conduite, en sacrifiant avec un dévouement empressé aux idées fausses d’une secte impie en littérature, en accueillant
dez, Monsieur, un genre de talent qui, si vous vouliez abandonner vos fausses idées, pourrait faire oublier bientôt toutes vos
énérosité fait par un vieillard rodomont, jaloux et bavard, faible et fausse imitation du beau don Diègue de Corneille ; d’un
que si vous avez échoué sur la scène, c’est que vous êtes parti d’un faux principe, je crois de même que du moment où vous
rs que je m’étais imposés, en vous éclairant sur les dangers de votre faux système, en vous offrant les moyens de reprendre
jugement. Oui, je vous le répète, si vous continuez à marcher dans la fausse route où vous êtes entré si orgueilleusement, c’e
ble public. Lui seul doit nous juger, lui seul nous fait sortir de la fausse voie qui nous égare, lui seul récompense nos trav
44 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61
uillonne. Accordez-lui de la logique, — mais de la logique d’un point faux à un autre point faux, ce qui charme les sots, du
de la logique, — mais de la logique d’un point faux à un autre point faux , ce qui charme les sots, du reste, toujours pris
a richesse. Thèse égoïste, de mauvais goût, socialement et moralement fausse , qui n’est pas éclose d’hier, sous le soleil de N
, que du talent, que beaucoup de talent au service de l’absurde et du faux . Certes ! Beaumarchais n’était pas dans le vrai s
ien donner la majesté d’un Mage, n’est que le pédant de dignité et de fausse modestie le plus minutieux et le plus froid. Tous
45 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 5482-9849
bien quand on doit traiter de grands intérêts : ce n’est pas alors du faux bel-esprit, mais c’est de l’esprit déplacé ; &
tre chose que de l’esprit déplacé : ce n’est pas seulement une pensée fausse , car elle pourroit être fausse sans être ingénieu
cé : ce n’est pas seulement une pensée fausse, car elle pourroit être fausse sans être ingénieuse ; c’est une pensée fausse &a
car elle pourroit être fausse sans être ingénieuse ; c’est une pensée fausse & recherchée. Il a été remarqué ailleurs qu’u
s jeux de mots dans toutes les langues ; ce qui est la pire espece du faux bel-esprit. Le faux goût est différent du faux be
toutes les langues ; ce qui est la pire espece du faux bel-esprit. Le faux goût est différent du faux bel-esprit ; parce que
est la pire espece du faux bel-esprit. Le faux goût est différent du faux bel-esprit ; parce que celui-ci est toûjours une
’intempérance & l’incohérance des imaginations orientales, est un faux goût ; mais c’est plûtôt un manque d’esprit, qu’u
reculent, le Soleil & la Lune qui se dissolvent, des comparaisons fausses & gigantesques, la nature toûjours outrée, so
en plus aisé d’être empoulé, que d’être juste, fin, & délicat. Le faux esprit est précisément le contraire de ces idées
issent incompatibles, de diviser ce qui doit être réuni, de saisir de faux rapports, de mêler contre les bienséances le badi
s, & encore plus dans les satyriques. Voy. Critique . Les esprits faux sont insupportables, & les coeurs faux sont e
oy. Critique . Les esprits faux sont insupportables, & les coeurs faux sont en horreur. Article de M. de Voltaire .
fin. Le cheval fin est opposé au cheval grossier ; le diamant fin au faux  ; l’or fin ou affiné, à l’or mêlé d’alliage. La f
’Europe embrassent l’univers. Quoiqu’elles soient souvent remplies de fausses nouvelles, elles peuvent cependant fournir de bon
s astrologues, divinations des magiciens, sortiléges de toute espece, faux prodiges, faux merveilleux, usages superstitieux 
divinations des magiciens, sortiléges de toute espece, faux prodiges, faux merveilleux, usages superstitieux ; elle a relegu
elles que la rivalité fait naître, des animosités de parti, & des faux jugemens ; ils sont plus unis entre eux ; ils joü
trop les loüanges, en aimant trop l’appareil de la représentation. La fausse gloire tient souvent à la vaine, mais souvent ell
s. Un prince qui mettra son honneur à se venger, cherchera une gloire fausse plûtôt qu’une gloire vaine. Faire gloire, faire
il se fait honneur de son luxe, de ses excès : alors gloire signifie fausse gloire. Il fait gloire de souffrir pour la bonne
donne un goût de travers. Il y a aussi des ames froides, des esprits faux , qu’on ne peut ni échauffer ni redresser ; c’est
it appeller personne heureux avant sa mort, semble rouler sur de bien faux principes ; on diroit par cette maxime qu’on ne d
ophique tant rebattue, nemo ante obitum felix, paroît donc absolument fausse en tout sens ; & si elle signifie qu’un homme
trivial. Le proverbe du peuple, heureux comme un roi, est encore plus faux  ; quiconque a lû, quiconque a vécu, doit savoir c
is ; au contraire de la fable, qui est le récit des faits donnés pour faux . Il y a l’histoire des opinions, qui n’est guère
nt le style est aussi grossier que les injures, & les faits aussi faux qu’ils sont mal écrits. C’est, dit-on, un mauvais
uoit la divinité. De quel oeil voyoient-ils donc les statues de leurs fausses divinités dans les temples ? du même oeil, s’il é
étoit pas d’adorer un morceau de bois ou de marbre, mais d’adorer une fausse divinité représentée par ce bois & par ce mar
que leurs images figuroient des êtres fantastiques dans une religion fausse , & que les nôtres figurent des êtres réels da
idolâtres. Les femmes en tems de sécheresse portoient les statues des faux dieux après avoir jeûné. Elles marchoient piés nu
opposer ici les coutumes d’une religion vraie à celles d’une religion fausse , n’avons nous pas eu depuis plusieurs siecles, pl
vraie douleur ne s’amuse point à une métaphore si recherchée & si fausse . Il n’y a que trop d’exemples de ce défaut. On le
dans ces vers ; mais elle est grossiere, elle est déréglée, elle est fausse  ; l’image de rempart ne peut s’allier avec celle
. Dans tous les arts la belle imagination est toûjours naturelle ; la fausse est celle qui assemble des objets incompatibles ;
s, mais qui admet très-rarement le bisarre, & rejette toûjours le faux . Si la mémoire nourrie & exercée est la sourc
46 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 28, de la vrai-semblance en poësie » pp. 237-242
pensé cela. D’un autre côté les sentimens trop merveilleux paroissent faux et outrez. Le sentiment que Du Rier prête à Scevo
à tout le monde. Nous avons une tragedie de M. Quinault, intitulée le faux Tiberinus , où le poëte suppose que Tiberinus roi
beaucoup à la vrai-semblance de leurs fictions. Je sçais bien que le faux est quelquefois plus vrai-semblable que le vrai.
47 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
de renversement du parti orléaniste, qui, après avoir inauguré sur un faux principe le trône du duc d’Orléans, voulait l’ass
us ont menti, déçu, trompé tant de fois ! C’est là une ostentation de fausse sagesse qui n’est que la répugnance de l’orgueil
esse, ou bien ce n’est qu’une improbité d’esprit donnant au monde une fausse monnaie de conviction pour acheter à ce prix l’es
a nation jusque sur les victimes. Son mérite était précisément d’être fausse . Il fallait des passions et non des principes à l
mme des lions muselés entre les barreaux d’une ménagerie. De plus, ma fausse situation dans les chambres de 1830 à 1848 ne me
respecter et protéger le malheur d’une dynastie qui s’écroule sur son faux principe, c’est ce que nous avons fait ; mais il
incipe, c’est ce que nous avons fait ; mais il ne faut pas relever un faux principe tombé pour servir de base au trône d’une
ation à bien d’autres. Subir en silence pendant de longues années ces fausses popularités et ces fausses dépopularités pour le
r en silence pendant de longues années ces fausses popularités et ces fausses dépopularités pour le bien de son pays, c’est un
miste se trouva-t-il à la fin de cette campagne de quinze ans, par la fausse stratégie de ses guides politiques ! Certes, si c
pas même fait entendre dans ce moment suprême, ce nom ? C’est que la fausse direction imprimée à ce parti lui avait coupé le
e oratoire en souffraient cruellement, mais j’y étais condamné par la fausse position d’un adversaire de la royauté d’Orléans
ervateur orléaniste. Je ne laissai pas longtemps planer sur moi cette fausse interprétation de ma conduite. Dans des réunions
a parole, avec le geste et le ton d’un homme sincère qui revient sans fausse pudeur sur l’avis qu’il a imprudemment adopté, et
Athènes : vous en êtes la preuve, vous et vos jeunes amis, puisque la fausse apparence seulement d’une raillerie mal comprise
ma haute considération. « Lamartine. « 3 novembre 1861. » Les bruits faux relatifs à ma santé et mon incapacité de continue
48 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Philippe II »
u’à travers le préjugé de sa gloire. Élisabeth, dans Forneron, est la fausse Reine, — la vraie, ce fut Burleigh et Walsingham,
est la fausse Reine, — la vraie, ce fut Burleigh et Walsingham, — la fausse vierge, la fausse savante, le faux génie et l’odi
ne, — la vraie, ce fut Burleigh et Walsingham, — la fausse vierge, la fausse savante, le faux génie et l’odieuse Harpagonne, q
fut Burleigh et Walsingham, — la fausse vierge, la fausse savante, le faux génie et l’odieuse Harpagonne, qui s’assit bassem
49 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
mboyantes, impossibles. Elle s’inquiète et s’émeut de tout ce qui est faux  ; elle rêve probablement des pays et des êtres in
s, dont le jugement a eu les musées pour serre chaude, la réalité est fausse , le conventionnel est vrai ; en effet, les peintu
des contours extérieurs, qu’on a déclarés idéals parce qu’ils étaient faux . C’est alors que des pinceaux, secs et criards, s
a servi à toutes les écoles : le beau, c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais. Ce critéri
quand on aura compris mon jugement sur le disciple. M. Vacquerie est faux , d’un bout à l’autre, d’idées et de style ; mais
faisait des livres qui rarrangeaient la nature, et il travaillait en faux d’une autre manière, mais tout autant que ceux qu
ls font sonner leurs rimes grelots pour endormir les cerveaux à cette fausse musique et faire oublier leurs idées. Ils paraden
L’esprit de critique a enfanté la caricature de genre, et que d’idées fausses et biscornues cette caricature effacée met-elle e
t nulle envie rient bien quand le rôle le commande ; mais le rire est faux , et rien n’est triste, pour des gens qui ne rient
he de la forme. Ces natures-là dégustent et favorisent le baroque, le faux , le maniéré, l’inutile, par conséquent le mauvais
lagueurs. N’est-il pas temps de se débarrasser de cette littérature à faux effet, de cette fantasmagorie théâtrale ?… Tout c
œuvres il y en a bien peu, si peu, qu’il est introuvable. Ce sont de fausses poitrinaires, des femmes sylphides, transparentes
diaprés de la fantaisie. C’est donc l’abstraction, la quintessence du faux . La réalité qu’on dédaigne, n’est-elle pas plus c
n agissant toujours en vertu de cette idée poétique et par conséquent fausse , vide, et vaniteuse (le temps n’est pas loin où p
leurs jouets, ne les supportent que quand ils sont bien raides, bien faux , et que les couleurs en sont impitoyablement crue
ue le miroir de la vie sociale est devenu le type le plus critiqué du faux goût, des fausses mœurs, de la fausse observation
la vie sociale est devenu le type le plus critiqué du faux goût, des fausses mœurs, de la fausse observation, du faux intérêt.
evenu le type le plus critiqué du faux goût, des fausses mœurs, de la fausse observation, du faux intérêt. Voilà pourquoi mon
ritiqué du faux goût, des fausses mœurs, de la fausse observation, du faux intérêt. Voilà pourquoi mon jeune ami trouvait le
i font les antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. « Quand on voit le sty
alyse comme de toute synthèse : le bon et le mauvais. Être vrai, être faux , voilà pour moi dans l’art les deux termes corres
te à cet Allemand les défauts de son pays. J’ai dit que le vrai et le faux étaient pour moi, esthétiquement parlant, les syn
e termes d’opposition le bon et le mauvais, et pourquoi le vrai et le faux , l’utile et l’inutile vous semblent-ils représent
ose bonne ne peut pas être indistinctement utile ou inutile, vraie ou fausse , tandis qu’elle peut être belle ou laide, agréabl
s laides ou désagréables, ni qu’on parvienne à me prouver qu’un chose fausse ou inutile soit bonne, le raisonnement sur lequel
’oublier toutes ces idées conventionnelles et de rejeter les opinions fausses qu’elles ont répandues dans le public ; je crois
ment ne consiste pas tout entière dans la perfection du décor ; et de fausses histoires jouées dans de vrais salons valent beau
a servi à toutes les écoles : le beau c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais. Ce critéri
quand on aura compris mon jugement sur le disciple. M. Vacquerie est faux , d’un bout à l’autre, d’idées et de style ; mais
faisait des livres qui rarrangeaient la nature, et il travaillait en faux d’une autre manière, mais tout autant que ceux qu
le plus vigoureux de nos poètes, est le moins poète de tous. Esprits faux , ce qu’il y a de bon, de simple, de vrai dans leu
ligence ! Ils défendent avec acharnement le vers, parce que les idées fausses , ampoulées, grotesques y ont un droit d’asile con
e ses paysans. M. de Pontmartin a raison de déclarer que Balzac a été faux dans son étude du Monde. Il y a des coins dans Ba
de, sans aucune préparation sincère, s’enthousiasment souvent pour le faux éclat de peintures que ce triomphe immérité ne sa
50 (1899) Le préjugé de la vie de bohème (article de la Revue des Revues) pp. 459-469
r qu’ils viennent de voir des pantins, des caricatures d’artistes, de faux créateurs, le rebut de l’art vrai, toute la troup
st la déconsidération vivante de l’artiste sans fortune, ce qu’est le faux mendiant au pauvre honteux, l’ouvrier ivrogne au
de ces périodes rares où l’on met tout sur table, où l’on bannit tout faux respect des choses convenues, et où l’on étudie i
rang des énergiques, il siérait de saper, d’une hache implacable, le faux idéal et la menteuse générosité de « la bohème »,
de la vie a empêché de se révéler. Le bohème est avant tout un esprit faux  ; il emprunte à l’indépendance d’esprit de l’art
à tous les besoins matériels de l’existence, a mis trop longtemps un faux point d’honneur à confondre la puissance de médit
51 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
s. Son esprit mal employé ne servit qu’à l’engager plus avant dans de fausses voies. Il s’était trompé de vocation ; son honneu
vérité des Maximes. Ne dites pas : C’est beau de langage, mais c’est faux de pensée : ce sont là de vaines paroles ; les gr
manifeste le fond, serait-elle parfaite si la chose manifestée était fausse  ? On cite tel auteur qui excelle, dit-on, dans l’
qui excelle, dit-on, dans l’art d’écrire, quoiqu’il abonde en pensées fausses ou contestables. Ne prend-on pas la fidélité à la
e C’était plus qu’un portrait chargé, où beaucoup de traits portent à faux  ; c’était une sorte d’accusation où se trahissait
bien ; car, ainsi que les traits en sont forcés, les couleurs en sont fausses . § V. Des quatre éditions des Maximes, et dans
52 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
croire qu’ils ont découvert ces veritez physiques, et d’autres assez faux pour assurer qu’ils en ont une connoissance disti
ls n’ont pas compris une seule preuve. C’est ainsi qu’une infinité de fausses opinions sur les influences des astres, sur le fl
e d’un poëme, et pour soutenir qu’il sera toujours admiré. Un systême faux peut, comme je viens de l’exposer, surprendre le
réjugé dès qu’ils seroient capables d’entendre ces deux ouvrages. Les fausses opinions de philosophie que nous avons remportées
tres, le persuade suffisamment que tous ces raisonnemens doivent être faux , et il demeure tranquillement dans sa persuasion
53 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »
e, qui se croient, avant tout, des inventeurs, et qui s’inscrivent en faux contre la Critique au nom de leurs œuvres présent
isitoire en action, il ne doit pas conclure dogmatiquement par ce mot faux , qui ressemble au mot d’un niais d’honnête homme
evalier du Tasse, doit vaincre les charmes : la Bêtise, l’Envie et la Fausse Amitié ; mais ce n’est pas là une raison pour éle
lle infiniment mieux de toutes manières que ce misérable écrivain, de fausse élégance et de faux monde, ce Girondin du vice, «
e toutes manières que ce misérable écrivain, de fausse élégance et de faux monde, ce Girondin du vice, « tout laitage aigri
54 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Le Conte de l’Isle. Poëmes antiques. »
’est composé un costume. Mais au fond, on le voit très bien, c’est un faux indien, un faux mystique, qui ne croit pas du tou
costume. Mais au fond, on le voit très bien, c’est un faux indien, un faux mystique, qui ne croit pas du tout que « toute ac
lle d’imprimer chez Malassis tout un gros volume de poésies. C’est un faux Richi, un faux Brahme, à travers lequel on reconn
chez Malassis tout un gros volume de poésies. C’est un faux Richi, un faux Brahme, à travers lequel on reconnaît un jeune li
55 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
dans le même article les auteurs, les acteurs et le public même : le faux goût du parterre et des loges, les décisions trop
idor an 10, Geoffroy déclara que Gluck avait été souvent égaré par un faux système de mélopée et de déclamation musicale qui
pour son Andromaque, s’il n’eût enflé l’un de vaines subtilités et de faux pathétique, l’autre de lamentations, d’alarmes, e
e sa pièce : et cependant la vérité est que ce vers présente une idée fausse , et mérite bien qu’on s’en moque ; car les rides
e paraît encore plus enragée qu’Émilie ; elle a des idées encore plus fausses de l’honneur et du devoir. Ni l’honneur ni le dev
ange, plus il est brillant et théâtral : tant l’esprit du théâtre est faux , tant il est éloigné de la droite raison et de la
sont redoutables que pour les mauvais ouvrages : quant aux critiques fausses , ineptes et passionnées, elles ne nuisent qu’à ce
and il nous dit : Si la présence de son amant lui fait faire quelque faux pas, c’est une glissade dont elle se relève à l’i
la philosophie qui avait fait leur succès ! Les règles sont donc bien fausses , puisqu’en les violant presque toutes on produit
on produit des chefs-d’œuvre immortels ? Non, les règles ne sont pas fausses  ; elles sont fondées sur la nature : ce sont les
s, je vous connais encore  ! Rien n’est plus injuste, rien n’est plus faux  ; et, sans rien dérober au mérite de Corneille, i
de l’auteur. Corneille n’était point persifleur ; il n’était même ni faux ni flatteur ; en donnant au cardinal de Richelieu
théâtre la préférence sur des romans qui n’offrent que des caractères faux et de brillantes absurdités. Dans le temps où l’o
ie, tous les spectateurs étaient aveuglés par l’anglomanie et par une fausse métaphysique, alors à la mode. On ne remarquait d
mpues ne sont point capables d’élans sublimes ; leur talent est aussi faux que brillant, et leur art n’est qu’un prestige.
l’art dramatique : quelle école que celle où les sentiments les plus faux et les plus dangereux ont tant d’éclat et de pomp
e et l’assassinat ! C’est ainsi que le théâtre ne donne que des idées fausses , et corrompt la saine morale, en nous faisant adm
plaindre ; et cette pitié même est une sorte d’intérêt : il est donc faux que, dans cette pièce, on ne s’intéresse en effet
qui relève quelquefois avec beaucoup de sagesse et de modération les fausses critiques de Voltaire, passe ici condamnation et
t la férocité, quand son imagination est infectée par le poison d’une fausse philosophie et d’une volupté perfide : les princi
ls respectueux, aurait dû couvrir la nudité de ce père du théâtre. La fausse pitié qu’il affecte pour l’homme qui lui faisait
r l’esprit social et conservateur, tous les fantômes d’un patriotisme faux ou barbare disparaissant à l’aspect de la sagesse
st qu’un moyen ingénieux d’insinuer et de glisser impunément un dogme faux et ridicule auquel Voltaire ne croyait pas lui-mê
ef résistât à cette petite passion, qu’il affectât pour Corneille une fausse politique qui pût le dérober à la criaillerie, et
riller, de petites combinaisons, une grandeur mesquine qui n’a que le faux éclat de l’oripeau. Voltaire s’était forgé des pr
même. Loin de flatter son siècle, loin de chercher à l’éblouir par de faux brillants, il se livrait aveuglément aux inspirat
, et qui n’ont pas laissé de ravir ceux qui se laissent abuser par de faux brillants. » D’Aubignac parle en prédicateur, en
auline contre la perfection évangélique : cette scène n’est point un faux brillant , mais un des chefs-d’œuvre de la scène
ns agréable au public ; ce qui prouve combien l’esprit du théâtre est faux , dangereux pour les mœurs, et nuisible à la socié
que d’exalter des vertus romanesques et chimériques. A quel point une fausse politique ne peut-elle pas dégrader le cœur ! L’a
Pauline n’aimait point son mari ; il en paraît si persuadé, que cette fausse supposition est la base de la plupart de ses crit
11. » Longin parle ensuite de quelques auteurs qui ne font jamais de faux pas, et n’ont rien qui ne soit écrit avec beaucou
té de pinceau que ces portraits imaginaires, que ces figures fades et fausses , qui n’ont point de physionomie et ne ressemblent
s à Corneille d’injustes reproches, quelquefois on lui donne aussi de fausses louanges. On vante, par exemple, comme un mérite
r pour Pompée, Corneille n’eût jamais entrepris de nous en tracer une fausse peinture. Il fallait un César pour une Cornélie :
nos auteurs modernes pour les capucinades philosophiques, et de leurs fausses prétentions à la réforme des mœurs. Il ne faut p
de nos meilleures comédies. Le concert et la collation sur l’eau, le faux mariage de Dorante à Poitiers, sont des narration
ucation d’un jeune homme. Deux jeunes demoiselles, dont l’une fait un faux pas en passant auprès de Dorante, fournissent à c
tte tragédie est le plus terrible qui existe au théâtre ; mais il est faux que les quatre autres ne soient qu’un tissu d’abs
lair. Ce qui est évident, c’est que la critique de Voltaire est aussi fausse que dure : il pousse la chicane jusqu’à demander 
fervescence d’une nation égarée ; elles enflammaient tous les esprits faux . À présent l’on n’y voit que ce que l’auteur y a
uvrage. Je ne conçois pas comment Voltaire a voulu défigurer, par une fausse interprétation, l’opinion de Racine, si ce n’est
ui rend toute la partie de la tragédie française si défectueuse et si fausse dans le Cours de littérature, où, d’ailleurs, l’a
beaucoup plus que par l’esprit, s’amuse à des antithèses frivoles et fausses , à des oppositions puériles entre l’attention et
ouvrir de nouvelles sources d’intérêt que lui seul a connues. Il est faux que ce genre soit le moins théâtral de tous  : i
ateurs, ait eu la prétention de les garantir des mauvais effets d’une fausse terreur ou d’une pitié mal entendue. Je n’ai gard
s. On pourrait reprocher à Corneille que la vertu de son Nicomède est fausse , que c’est de l’orgueil et de la témérité plutôt
ort garde pour les vertus. Il serait trop long de relever toutes les fausses critiques dont fourmille ce commentaire, ou plutô
e produisent dans l’imagination ardente des jeunes gens que des idées fausses et un désordre funeste. Rotrou. Venceslas
ole a pour titre : On ne peut être père et roi ; titre énigmatique et faux . En voici l’explication : le peuple se révolte en
orteur de mauvaises nouvelles. Que dire de cette misérable Phèdre, si fausse , si perfide, si lâche, qui écoute l’amant de sa s
n jeune amant fend la vague écumante et laisse emporter aux vents ses fausses promesses. De loin, au milieu des roseaux qui bor
se, et les délivrerait du soin d’apaiser ces malheureux ? Il est donc faux que cette doctrine ne fut pas nuisible ; elle ne
rougirait de manquer à sa parole ; il ne rougit pas de tromper par de faux serments de jeunes innocentes, et même il fait gl
tique infaillible. Je remarque que tous ces séducteurs de profession, faux , menteurs et parjures par état, inhumains envers
eintre du Tartufe ; et qui jeta sans doute l’alarme dans le parti des faux dévots, alors très nombreux et très puissants. Pa
laisse condamner celui qu’elle aime sur des actes et des témoignages faux  ; elle ne s’occupe pas plus du procès que s’il s’
ue le jour ; on n’avait besoin, pour le condamner, ni d’ennemis ni de faux témoins ; la justice et la loi suffisaient. On su
ion : on ne le donnait qu’à des femmes de qualité. Mais il y avait de fausses précieuses comme il y a de faux dévots et de faux
mes de qualité. Mais il y avait de fausses précieuses comme il y a de faux dévots et de faux braves, et Molière a voulu se m
is il y avait de fausses précieuses comme il y a de faux dévots et de faux braves, et Molière a voulu se mettre à l’abri du
compliments ridicules qui régnaient alors dans les petits bureaux du faux bel esprit. On y voit qu’alors, comme aujourd’hui
ce et le mépris qu’on a les uns pour les autres : on regarde comme de faux frais la mise de soins, d’attention et d’égards,
s entrepreneurs, les spéculateurs, les négociants évitent surtout les faux frais : l’égoïsme confond la grossièreté avec la
ècles, puisqu’il a peint le cœur humain. Il n’y a plus aujourd’hui de faux dévots ni d’hypocrites de religion, la mode en es
passée ; mais il y a toujours des perfides qui accablent les gens de fausses caresses, surtout quand ils en attendent quelque
la raison suffisante pour s’arrêter, jusqu’à ce qu’on devienne aussi faux qu’un homme de cour ? Voilà une de ces exagératio
érité qui blesse, il n’y a pas de raison pour qu’il ne devienne aussi faux qu’un courtisan ! Quelle conclusion ! Rousseau ne
esse de Louis XIV, la faveur de madame de Maintenon multiplièrent les faux dévots, en dépit du Tartufe ; et depuis, la jeune
mais grand philosophe et grand homme d’état. « Comme la vraie et la fausse dévotion, dit-il, ont je ne sais combien d’action
tes soupçons de la vraie piété, par de malignes interprétations de la fausse  : voilà ce qu’ils ont prétendu en exposant sur le
x tartufes de liberté, d’égalité et de philosophie : les vrais et les faux patriotes parlant absolument le même langage, exp
e de Molière roule, mais il n’en a point fourni les pensées. » Il est faux que Lucien ait fourni le fait ; c’est la mytholog
est faux que Lucien ait fourni le fait ; c’est la mythologie : il est faux que Lucien n’ait point fourni les pensées ; car i
ar conséquent ne sont que des caricatures. Le courtisan Clitandre est faux , railleur et libertin, froid et peu théâtral ; ma
le critique est habitué à parler très légèrement des anciens. Il est faux que l’amant ne paraisse que dans la scène avec l’
lière ; donc elles m’appartiennent. » Le raisonnement n’est pas aussi faux qu’il le paraît d’abord : deux bonnes scènes sont
s de qualité, de ces aventuriers qui, sous un nom emprunté et sous un faux air de cour, levaient un tribut sur la crédulité
aines sciences, et l’étalage des expressions techniques ? L’érudition fausse et pédantesque, l’abus de la métaphysique, les th
st renfermé dans de justes bornes ; il ne proscrit que l’orgueil d’un faux savoir, il respecte la véritable science : ce gra
dans un moment d’humeur : c’est le ridicule entêtement d’une vaine et fausse littérature, c’est un sot étalage de connaissance
ontre le torrent de la corruption, il a échoué. Après le Tartufe, les faux de vols se sont multipliés ; et, lorsque l’espèce
ne posture. J’appelle Trissotin tout homme qui se fait admirer par un faux bel esprit, ou qui l’admire lui-même dans les aut
les éléments ; un homme dont tout le savoir se compose des principes faux , des systèmes dangereux qu’il a recueillis des cl
Ceux qui s’élèvent contre l’abus des sciences et le charlatanisme des faux savants, ne font point profession de chérir l’ign
e ; mais ils sont persuadés que l’ignorance vaut beaucoup mieux qu’un faux savoir, qu’une demi-instruction, que des systèmes
ritable science, qu’ils ne peuvent souffrir ces triomphes de l’esprit faux , cette forfanterie de doctrine, cet étalage d’un
é. Il n’y a dans cette conception rien de ce qui a rapport à l’esprit faux , maniéré, précieux, à cet esprit qui séduit de fa
apport à l’esprit faux, maniéré, précieux, à cet esprit qui séduit de fausses savantes : il n’y a que de la grosse bêtise. La s
la plus complète de toutes les prétentions et de tous les travers du faux bel esprit. L’éloquent évêque de Nîmes parle avec
s’amusait des ridicules qui se mêlaient quelquefois à ces vertus. Le faux bel esprit et le mauvais goût ne sont pas des vic
qui dégénérait en galimatias, dominaient à l’hôtel de Rambouillet. Ce faux esprit avait été apporté d’Espagne et d’Italie da
perfection de son art : le clinquant domine dans ses productions ; le faux y perce de toutes parts ; il séduit et subjugue l
entre les mains d’un ignorant, plus dangereux encore dans celles d’un faux savant. Si nos médecins actuels sont supérieurs à
rce que vous avez puisé dans mes écrits et dans ma doctrine un esprit faux , un goût romanesque, le mépris de ce qui est natu
s à Corneille d’injustes reproches, quelquefois on lui donne aussi de fausses louanges. On vante par exemple, comme un mérite e
56 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Préface » pp. -
nan me faisait l’honneur de me dire, il y a des années, qu’une lettre fausse avait été publiée par Le Figaro, comme émanant de
vous sais gré de vous indigner pour moi, en ce temps de mensonge, de faux commérages et de faux racontars. Tous ces récits
indigner pour moi, en ce temps de mensonge, de faux commérages et de faux racontars. Tous ces récits de M. de Goncourt sur
57 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Léopold Ranke » pp. 1-14
ment, donc, la difficulté est ailleurs. Elle est toute dans la notion fausse que nous avons de l’Histoire, — et Macaulay lui-m
jouée par les sournois, ne nous a paru briller plus clairement de sa fausse lumière que dans l’Histoire de France publiée par
pression abstraite, à cette généralisation vague quand elle n’est pas fausse et fausse dès qu’elle s’avise de préciser, on ajo
bstraite, à cette généralisation vague quand elle n’est pas fausse et fausse dès qu’elle s’avise de préciser, on ajoute la gra
58 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Banville. Les Odes funambulesques. »
Odes funambulesques. Il n’est pas que dans la chimère, il est dans le faux . Lorsque Nodier, ce caméléon de génie de tous les
imérique et même dans l’incompréhensible, mais il n’était pas dans le faux . L’auteur des Odes funambulesques, au contraire (
’auteur des Odes funambulesques, poète saltimbanque, se jette dans le faux , le faux compréhensible et vulgaire, avec une cla
es Odes funambulesques, poète saltimbanque, se jette dans le faux, le faux compréhensible et vulgaire, avec une clarté, une
59 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »
in, bien senti, le bruit qu’elle fait est, selon nous, singulièrement faux et criard. D’une fleur repliée qui s’entr’ouvre i
ntortillage, et, pour ma part, je le répète, je trouve discordante et fausse au possible la scène où cet esprit, en retard, co
ans sa turpitude ; mais on ne sait par quel bout prendre ce caractère faux , lâche et mou, qui se décompose à vue d’œil, pour
renonçât à son nom, à son amitié, à son amour même : mais ce qui est faux , humainement faux, foncièrement faux, aussi faux
m, à son amitié, à son amour même : mais ce qui est faux, humainement faux , foncièrement faux, aussi faux qu’il soit possibl
son amour même : mais ce qui est faux, humainement faux, foncièrement faux , aussi faux qu’il soit possible de l’être, c’est
me : mais ce qui est faux, humainement faux, foncièrement faux, aussi faux qu’il soit possible de l’être, c’est qu’il renonc
60 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
petit sens, qu’on adore aussi sous le nom de sens commun, est souvent faux , quand il s’agit de juger les phénomènes de provi
it jaillir une figure qu’il appelle la vraie, et qui est peut-être la fausse , car où est la réalité ? Est-ce dans l’individual
it les peindre, il aurait peut-être fait raison d’une idée commune et fausse , comme le sont presque toujours les idées commune
e, bonne caboche, du reste (comme disait le maréchal de Villars d’une fausse forte tête qu’il méprisait), et dont le front con
saints imprimait au langage des prêtres de ce temps ». Cela n’est pas faux , mais c’est chétif. Il y avait bien un peu plus q
Thierry, dans la préface de ce dernier livre d’histoire, s’inscrit en faux , de précaution, contre la ressemblance que l’imag
uffisants pour les imaginations exigeantes, au moins il ne fut jamais faux et même il fut souvent vrai, mais ce fut toujours
61 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
rtout la lumière. Les superstitions et les préjugés, les abstractions fausses et les principes inapplicables, finiront par s’an
une fois adoptés, on en défend tout alors, même l’idée que l’on croit fausse  ; et par un singulier effet de la dispute, ce que
x amas de prétextes informes, derrière lesquels se retranche l’esprit faux , ou l’homme vil ou l’homme coupable, comme si la
s fois que le calcul n’est pas d’accord avec la morale, le calcul est faux , quelque incontestable que paraisse au premier co
Si vous laissez échapper une seule circonstance, votre résultat sera faux , comme la plus légère erreur de chiffre rend impo
ver, par le simple raisonnement, que la solution de ces problèmes est fausse comme calcul, si elle s’écarte en rien des lois d
62 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478
positives, qui ont fondé les sociétés et institué les peuples : « Le faux esprit philosophique est une lime sourde qui use
de sages lois peuvent remédier, d’avec cette corruption subtile qu’un faux esprit philosophique a naturalisée dans la morale
politique : Il n’y a point à balancer, ose-t-il leur dire, entre de faux systèmes de philosophie et de faux systèmes de re
ncer, ose-t-il leur dire, entre de faux systèmes de philosophie et de faux systèmes de religion. Les faux systèmes de philos
de faux systèmes de philosophie et de faux systèmes de religion. Les faux systèmes de philosophie rendent l’esprit contenti
losophie rendent l’esprit contentieux et laissent le cœur froid : les faux systèmes de religion ont au moins l’avantage de r
63 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
Phidias et son Jupiter n’ont jamais existé. Selon cette théorie d’un faux bon sens ennemi du grand goût, il suffirait de tr
Séville. Laissons une bonne fois ce Beaumarchais-Grandisson qui fait fausse route, et arrivons, à travers les divers incident
ine de nier la dette des quinze mille livres et d’arguer le compte de faux . De là, procès, d’abord gagné en première instanc
é de la confiance de tous ceux qu’il a approchés. On fait circuler de fausses lettres de lui ou contre lui ; on insinue qu’il s
ais dans le ton d’apologie de l’abbé Prévost, sans mauvais goût, sans fausse veine, avant l’ivresse et la fumée à la tête, ava
le ennemis, privé de ta liberté, de tes biens ; accusé de rapines, de faux … Et lui, se prosternant devant l’Être des êtres,
64 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
des banales admirations qui se retranchaient sous la protection d’une fausse tradition. Ce sera l’un des mérites de cet ouvrag
tte tradition et d’avoir fait avec précision le partage du vrai et du faux classique. Il y a eu en effet en France un faux c
partage du vrai et du faux classique. Il y a eu en effet en France un faux classique, non sans honneur et sans gloire, mais
en imitant et en discréditant les formes extérieures de celui-ci. Ce faux classique commence avec Jean-Baptiste Rousseau, e
e de la tradition et de la discipline. Ajoutez que, dans Rousseau, le faux est presque toujours mêlé avec le vrai, et qu’il
ontraire. M. Nisard est si peu dupe de cette sorte de tradition et de fausse discipline, qu’il ne mentionne même pas l’espèce
65 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
quelques vérités évidentes, répandues dans un corps de doctrines jugé faux . C’est ce qui est arrivé à toutes les philosophie
juger l’évidence, voilà la raison établie juge suprême du vrai et du faux . Et quelle raison ? Ce n’est ni la sienne, ni la
é de la philosophie cartésienne ; ce privilège de juger le vrai et le faux , Descartes en dépossédait l’autorité pour le rest
plus sûrement que par la vie physique ; la raison juge du vrai et du faux  ; l’évidence, signe infaillible du vrai ; l’âme v
r se faire préférer au mensonge. Ne calomnions pas même les écrivains faux , jusqu’à dire que, pouvant prétendre à la gloire
s où ils essayent de nous donner leurs défauts pour des beautés et le faux pour le vrai. § VI. En quoi Descartes est plus
ous les jugements qui nous viennent du dehors, et qui substituent une fausse nature à la véritable ; il faut arracher cette fo
ue Descartes, qui avait institué la raison juge suprême du vrai et du faux . La même conduite de l’esprit, dans les écrits de
éfinir la logique ; cette recherche des causes qui font les jugements faux  ; l’autorité de la raison proclamée dans les chos
toutes les opérations de l’esprit, dans l’appréciation du vrai et du faux , dans la conduite de la vie. Fénelon, avec moins
66 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
s’élever à travers tant de mots absurdes, insignifiants, exagérés ou faux , ampoulés ou grossiers ? Comment arriver à l’âme
çaise était condamnée à parcourir sans cesse tout le cercle des idées fausses , parce que des hommes ont soutenu violemment et s
dire que dans un plaidoyer en faveur d’une mauvaise cause, ce qui est faux , c’est le raisonnement ; mais que l’éloquence pro
ire à l’être bienfaisant, protecteur de cet univers ; mais ce qui est faux , c’est le raisonnement qui vous persuade qu’il es
pour tous les hommes, comme la Providence éternelle ; mais ce qui est faux , c’est le raisonnement qui justifie tous les crim
67 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18
le, de Montépin, sur qui il est trop facile de dauber, et de dauber à faux , car il sied que votre concierge soit amusée, et
en de renoncer à toute critique son goût est mauvais, ou son jugement faux , et sa critique vide. Ce qui fait la vie d’une cr
rtes, le premier, n’ayant de sa vie rien senti, ne pouvait juger qu’à faux et ne s’en privait pas. Mais l’autre avait tort a
ra du respect qu’on a pour son talent ! Si un homme politique fait un faux pas, immédiatement c’est un sot ou un malfaiteur.
le grand nombre, — et pourtant il y a la race de ceux qui, voyant ce faux et ce convenu hypocrite, n’ont pas de cesse que,
68 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
euvent être justes ou erronés, mais elles-mêmes ne sont ni vraies, ni fausses , elles existent. Tel est le caractère de la formu
prendre de lui-même, des ressources et de l’emploi de son énergie une fausse conception. II On vient de voir que le moye
qu’elle exigea de celui qui l’inventa. C’est aussi son inconvénient : fausse ou mal formée, elle échappe au contrôle, car rend
tre humain se conçoit autre qu’il n’est. On voit d’ailleurs que cette fausse conception de soi-même comporte une infinité de n
69 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Mm. Jules et Edmond de Goncourt. » pp. 189-201
s en ont ! Ils ont de la sensibilité qu’ils corrompent avec leur goût faux pour un siècle faux, mais qui résiste encore, mal
e la sensibilité qu’ils corrompent avec leur goût faux pour un siècle faux , mais qui résiste encore, malgré toutes les mauva
que distinctive du livre présent de MM. de Goncourt, — la tension qui fausse et casse tout ; la violence qui n’est que la forc
carreaux de la Conciergerie en s’y pendant, confessé par Vautrin, le faux prêtre, qui se convertit du vol à l’espionnage so
70 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
barbares, dans les âmes incultes et enfantines, beaucoup de souvenirs faux prennent ainsi naissance. Des hommes ont vu un fa
jetée au même endroit ne surgit pour leur faire obstacle, le souvenir faux est tenu pour vrai. Toutes ces conditions se renc
ourquoi nous avons en songe non seulement des perceptions extérieures fausses , mais encore des souvenirs faux68. J’en ai noté p
ouvait affirmé. Pareillement, rien de plus fréquent que les souvenirs faux , chez les fous, surtout chez les monomanes. Ils s
lui a enlevé ses papiers et ses parchemins, et on a mis à la place un faux extrait de naissance qui la fait roturière et pau
nistre, par testament, lui avait laissé 200 000 francs. Ses souvenirs faux étaient si nets, que son fiancé était parti et qu
conception simple devient conception affirmative, et il se souvient à faux de meurtres qu’il n’a point faits. D’autres cas p
les jambes. » — Si, par hypnotisme ou maladie, le patient éprouve de fausses sensations, il peut arriver à se faire les idées
ar la vanité, par l’amour, par le scrupule religieux, soutenue par de fausses sensations mal interprétées, confirmée par un gro
sensation antécédente ; de sorte que, si notre jugement est toujours faux en soi, il est presque toujours vrai par contreco
et Perrot.) 68. 28 septembre 1868. M. Maury cite plusieurs souvenirs faux qu’il a eus en rêve. Le Sommeil et les Rêves, p. 
71 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re par
s, par sa nature au rôle de tribun des sentiments justes et des idées fausses qui allaient se livrer dans le monde la lutte rév
ur ; ils allument parce qu’ils sont allumés. Leurs idées peuvent être fausses , leur style peut être inculte, mais leur sentimen
sprit délicat, et de son père un esprit cultivé. Elle descendait sans fausse honte aux plus humbles fonctions du ménage, elle
séparait du jardin, et le mur de la cour à gauche, conduisant par une fausse porte à l’église. Prête à entrer dans l’église pa
ée par les sordides exemples de débauche dont il est témoin parmi les faux convertis de l’hospice des faux catéchumènes de T
débauche dont il est témoin parmi les faux convertis de l’hospice des faux catéchumènes de Turin ; il troque sa religion con
n véritable histrionage en quêtant de ville en ville, à la suite d’un faux archimandrite de Jérusalem. L’ambassadeur de Fran
lité digne d’un Tartufe d’humanité, des malédictions systématiques et fausses sur le crime des mères qui n’allaitent pas elles-
ui-même, qui, en qualité d’esprit juste, abhorrait Rousseau, l’esprit faux , s’arrête et s’étonne, dans son dénigrement bien
’on me reprochait d’être, j’avais un puissant sentiment du vrai ou du faux dans la politique ; quoique très dévoué aux progr
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 198
ins se garantir de l’influence du Siecle, & éviter les écueils du faux Bel-Esprit & de la fausse Philosophie. Ses au
ce du Siecle, & éviter les écueils du faux Bel-Esprit & de la fausse Philosophie. Ses autres Ouvrages littéraires, san
73 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Vauvenargues. (Collection Lefèvre.) » pp. 123-143
uriez rien à gagner par cet usage du côté de la réflexion, ce qui est faux manifestement, que n’acquerriez-vous pas du côté
rspective de l’action humaine, et qui lui paraît en elle-même la plus fausse des règles pour juger d’une vie, cette façon d’en
pourra faire dans la vérité n’empêcheront pas les hommes de raisonner faux  » ; et c’est ainsi, selon lui, que « les grands h
al intérieur : rien n’eût été plus antipathique à Vauvenargues que le faux Condorcet. Ce n’est pas à dire que Vauvenargues f
il n’y a que le mérite réel pour aller directement à la gloire ! Sans faux enthousiasme, sans ressentiment, il a jugé l’huma
que j’ai donné avant les découvertes dernières, n’est pas encore trop faux , et les aperçus qu’on vient de lire sur le caract
74 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 16-17
is on y trouve aussi moins d’inexactitudes, moins d’erreurs, moins de fausses citations, moins de faux jugemens, moins de faute
’inexactitudes, moins d’erreurs, moins de fausses citations, moins de faux jugemens, moins de fautes de style & de typog
75 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
il n’est point déclamatoire ; il n’est point ridicule ; il n’a ni la fausse poésie, ni le faux enthousiasme, ni la fausse pro
matoire ; il n’est point ridicule ; il n’a ni la fausse poésie, ni le faux enthousiasme, ni la fausse profondeur. Non, il es
ridicule ; il n’a ni la fausse poésie, ni le faux enthousiasme, ni la fausse profondeur. Non, il est faible tout simplement. I
ur tout, le Sainte-Beuve qui plaît aux femmes, parce qu’il est fin et faux comme elles, fin de la finesse de leurs aiguilles
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87
; car nous sommes de ceux-là qui croient à l’endurcissement des idées fausses et à l’impénitence finale de certains partis. Mai
ire qu’elle était restée bourgeoise d’esprit et de cœur, — ce qui est faux  ! Rien de moins bourgeois que madame de Staël ! E
ns… Pédante si l’on veut, quelquefois sans grâce et précieuse, esprit faux en philosophie, bas-bleu à ravir l’Angleterre de
rdaire à une gloire vraie. Quant à l’historien de saint Dominique, le faux romancier de Marie-Madeleine, et l’écrivain, — pa
77 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304
la Mort, dans l’Enfer de Milton, et la laideur de la Mort rachète les fausses beautés du Péché. L’historien de La Révolution de
tion, et même l’Europe, ne furent point de l’avis de Michelet dans sa fausse histoire. Elles ne s’y trompèrent point. Elles pr
lle appela notre sublime Empereur : « Robespierre à cheval ». C’était faux , dérisoire et petit comme la haine d’une femme, u
e d’arracher du cœur et de l’esprit l’idolâtrie de Robespierre, de ce faux homme d’État, bête comme une guillotine qui aurai
78 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
iges, qui ne comprennent rien à la divinité, qui en donnent des idées fausses et méprisables et qui n’inspirent pas aux hommes
e de tous les artifices dont on se sert à l’ordinaire pour prouver le faux . Il prouve le vrai par des arguments captieux, de
ans les choses mauvaises et l’âme de vérité qu’il y a dans les choses fausses , comme a dit Spencer, il ne voudrait pas qu’elles
alité qui remplissent les États de séditions » ; et du reste elle est fausse , et si l’amitié entre inégaux est à peu près impo
ernité. La « vraie » égalité, et je ne veux pas dire que l’autre soit fausse , mais j’entends que celle-ci est bonne et qu’elle
thènes aucun plan suivi de gouvernement, aucune idée directrice, même fausse . Cette belle ville est une trière à la dérive. On
losophes grecs étaient tous convaincus de cette idée qui n’est pas si fausse , du reste, que tant qu’on ne comprend pas l’ensem
successives auxquelles l’un et l’autre sont appelés. Il est donc très faux ou très hasardé et c’est une impiété, c’est un qu
qui sait la vertu. La doctrine doit être combattue, parce qu’elle est fausse  ; mais il faut bien la comprendre et aussi les ra
et aussi les raisons pourquoi Platon la conçoit ou l’adopte. Elle est fausse et je ne le démontrerai point longuement. Elle es
fié par des observations de tous les jours. La théorie est donc aussi fausse que le serait une définition juste de la volonté
répondrait Platon, j’irai plus loin d’un pas et je dirai que, fût-il faux que l’intérêt bien entendu se confonde avec la ve
indissolublement unies et inséparables. Voilà, ce me semble, quelque fausse , sinon en soi, du moins pratiquement, quelle puis
avoir trop cru aux raisonnements et pour avoir fait des raisonnements faux . Le parallèle est intéressant et éclaire assez bi
ir toujours cru sincère, honnête et fidèle, on trouve enfin qu’il est faux et méchant ; et après plusieurs épreuves semblabl
vrai sans avoir l’art de raisonner, il arrive plus tard qu’il paraît faux — qu’il le soit du reste ou qu’il ne le soit pas 
ur avoir entendu de ces raisonnements où tout est tantôt vrai, tantôt faux , au lieu de s’accuser soi-même de ces doutes, au
ice que de la subir. C’est le plus dangereux des sophismes et le plus faux et qui du reste, pour ce qui est de la morale, co
t la justesse de la conscience. Une âme injuste est une âme qui sonne faux . Le même mot désigne, et à très bon droit, ce qui
on et d’organisme bien fait. Or qui voudrait avoir une âme qui sonnât faux comme une lyre mal accordée ? Et qui ne reconnaît
qui ne reconnaîtra qu’il vaut mieux souffrir d’un instrument qui joue faux que d’en jouer, celui qui en joue étant ridicule 
ssait encore ils répondraient, s’ils mettaient de côté toute dernière fausse honte : « Plutôt pour l’injuste que pour le juste
r par ses objets ordinaires, il est incontestable que rien n’est plus faux . Mais il faut bien remarquer que l’amour, que que
héorie qui ne soit vraie par quelque endroit, mais celle-ci me paraît fausse de tout point, ce qui donne suffisamment raison d
peint ». Présentée ainsi, elle a sa beauté et n’est point tout à fait fausse . Elle voudrait dire peut-être, en langage positiv
est donc très belle et a un certain fond de vérité ; mais elle reste fausse , même sous cette forme-ci, en ce que l’amour de l
en distrait, du moins trop, est mauvais, est condamnable et même est faux . Il est faux en ce qu’il est une illusion. Une il
du moins trop, est mauvais, est condamnable et même est faux. Il est faux en ce qu’il est une illusion. Une illusion par ra
ur sujet, vient toute de là. Il y a des arts vrais et il y a des arts faux . Considérez tous les arts à la lumière que je vie
me à leur dernière fin et même à leur fin prochaine ; et que les arts faux sont ceux qui n’y tendent pas ; et que toute la c
’ils n’en ont pas. D’un côté les arts vrais, de l’autre côté les arts faux . Différence et pierre de touche de la différence 
ce : la morale. Par exemple, nous venons de voir qu’à la cuisine, art faux , s’oppose l’hygiène, art vrai. De même, à la gymn
rai. De même, à la gymnastique, art vrai, s’oppose la cosmétique, art faux . La gymnastique fait des corps qui sont beaux ; l
que fait des corps qui sont beaux ; la cosmétique donne aux corps une fausse beauté. Or la beauté vraie importe à la morale qu
justice. Son art est un art funeste ou plus précisément c’est un art faux . Ce n’est pas un art. C’est un procédé ou un ense
politique, mais la rhétorique. Politique, art vrai ; rhétorique, art faux . L’architecture est un art vrai. Il importe à la
ût du beau que nous avons dit qui conduit au bien. Mais il existe une fausse architecture qui n’a pas de nom à soi dans la lan
tir le Parthénon qu’en prononçant ses discours. Il existe de même une fausse musique et une vraie musique, une musique qui enn
abandonne et se dissout en ses faiblesses. Il existe une vraie et une fausse peinture ; une vraie peinture, qui a le goût préc
a le goût précisément du vrai concilié avec le goût du noble, et une fausse peinture, qui a le goût du fantasque ou du maniér
us le répétons toujours, au goût du bien ; et il existe une sculpture fausse qui peut séduire, soit par la mollesse des lignes
ours, soit par l’effort et le mouvement violent, et dans un cas cette fausse sculpture énerve l’âme et dans l’autre cas elle l
utilement et détruit sa sérénité. Inutile de dire qu’il y a toute une fausse littérature qui, ne se souciant aucunement de mor
arts sont vrais en ceci qu’ils ressortissent à la morale, et ils sont faux en ceci qu’ils sont indépendants de la morale, mê
e et que la morale est l’art suprême, ou encore l’art total. Ces arts faux , nous avons tendance à les appeler des « routines
ls, puis par méditation ; et cela lui est nécessaire et suffisant. Le faux artiste imite toujours, emprunte toujours. Il s’a
e forme et pour ainsi dire d’accommodement. Oui, c’est un signe. Les faux arts se reconnaissent d’abord et surtout à ce qu’
moins doit mettre sur la voie. Les arts vrais sont des arts, les arts faux sont des métiers. Si nous insistons un peu sur ce
endre son art dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais et arts faux . Les arts faux ne sont que des routines méprisabl
ans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais et arts faux. Les arts faux ne sont que des routines méprisables. Les arts vr
. Nous honorerons donc les arts pourvu qu’ils soient vrais et non pas faux , pourvu qu’ils soient, pour ainsi parler, des cré
i il s’agit de plaire peut très bien ne pas aimer le beau et aimer de fausses beautés. Donc l’artiste ne doit chercher, ni par
qu’on ne soit pas comme à Athènes, on n’est point absolument dans le faux . » À côté de ce sentiment dominant, Platon a auss
isent : « Soyez justes, et tout vous sera donné par surcroît. » C’est faux , et peut-être même ils savent que c’est faux, et
né par surcroît. » C’est faux, et peut-être même ils savent que c’est faux , et dans le premier cas ils sont bornés, et dans
e il s’ensuive de grandes et belles choses. Et enfin, de cette morale fausse et de cette morale débile, faire le fondement d’u
aire le fondement d’une politique, c’est concevoir déjà une politique fausse aussi, débile aussi, antinaturelle, énervant et p
; et cela, c’était, d’un seul trait, la vraie démocratie opposée à la fausse et la bonne à la mauvaise. Il a combattu la mytho
79 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21
s le concours des prix-Montyon pour ses Poèmes évangéliques, une idée fausse d’ailleurs, et qui consiste à paraphraser l’Évang
telle est dans sa généralité le but de l’art. » Est-ce vrai ? est-ce faux  ? je n’en sais rien : à cette hauteur, on n’a que
comprenne qui pourra ! Partout chez lui domine la préoccupation d’une fausse noblesse de l’homme, qui le stérilise, le mutile,
qu’il y a un idéal ; mais, admettez aussi qu’il y en a un vrai et un faux  ; et si jamais vous rencontrez un idéal, ou soi-d
lement autour de lui. Mais, à tout instant M. de Laprade pose un fait faux , et il édifie là-dessus toute une théorie histori
80 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357
t honnête et il l’était ; mais il avait un sens qui le détournait des fausses espérances et des excessifs désespoirs ; mais, pa
d rang, dans ce premier âge où il est si difficile de ne pas faire de fausse pointe, en avait pourtant fait une petite fausse,
e de ne pas faire de fausse pointe, en avait pourtant fait une petite fausse , à ce qu’il lui semblait, en louant d’abord, plus
l lui donne au préjudice de toute audace, je crois son idée en partie fausse , et, par conséquent, je n’en suis pas du tout. Ce
uvert les marges de son exemplaire de petites notes pareilles sur les faux sens, les traductions infidèles et onéreuses au p
d le mieux en profitant de l’expérience, c’est le mélange en tout, le faux et le vrai, le bon et le mauvais, se rencontrant,
l’idée. Lui qui s’élève contre le vernis poétique, il en a plus d’une fausse veine colorée dans ses descriptions. Chez lui, no
81 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
nt chacun n’est vrai que dans l’ensemble. Une page est nécessairement fausse  ; car elle ne dit qu’une chose, et la vérité n’es
assister. Mais la plaisanterie, en matière scientifique, est toujours fausse  ; car elle est l’exclusion de la haute critique.
léchie et délibérée de viser à quelque chose de grand et de beau. Les faux René et les faux Werther ne doivent pas faire con
ée de viser à quelque chose de grand et de beau. Les faux René et les faux Werther ne doivent pas faire condamner les Werthe
cher au-delà de la raison ce qui est en deçà et de se placer dans une fausse hypo-thèse, pour le plaisir de se torturer ? Le s
. Si une doctrine est vraie, il ne faut pas la craindre ; si elle est fausse , encore moins, car elle tombera d’elle-même. Ceux
parcourt tous les systèmes, non comme le sceptique, pour les trouver faux , mais pour les trouver vrais à quelques égards. E
82 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
tion est parfaite et d’une justesse pénétrante. Il n’y a pas une note fausse dans tout le rôle ; le personnage est complet. Le
acte accélère l’action retardée. Je voudrais en retrancher la scène, fausse et choquante, où d’Estrigaud, qui a décidément je
tel croulait sur sa tête. Navarette, qui a son projet, lui a donné un faux renseignement ; il perd huit cent mille francs, i
effrayant pour elle. Une veuve de vingt-cinq ans ne fait pas même une fausse démarche, en visitant, au grand jour, une galerie
ne fera qu’aggraver l’infamie de sa déchéance. En se couchant dans le faux cercueil du Scapin de Molière, il s’est enterré s
decin affidé, aidés de deux domestiques, apportent dans leurs bras le faux moribond. M. Tenancier et André Lagarde, qui se t
pin de Regnard, avant de recevoir le tabellion à qui il va dicter son faux testament, se coiffe-t-il, jusqu’aux yeux, du bon
alomnie, avec des yeux résolus, on lui fait toujours baisser ses yeux faux et ravaler ses mensonges. Donc, point de pacte av
83 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
res paraissent, les dissonances éclatent, les vernis s’écaillent, les fausses positions se trahissent, les fortunes scandaleuse
flamme vive et le climat violent de l’enfer que la tiédeur et le jour faux de ces limbes ! Mais entrons bien vite, avec M. A
jà dans quel sépulcre blanchi vous êtes descendu. Ce salon, plâtré de faux luxe, crie la misère par toutes ses fissures. Le
en matrones ? Cornélies équivoques qui montrent leurs filles avec le faux sourire de l’entremetteuse et semblent dire, en p
mble à l’évasion d’une conscience en peine, par la porte dérobée d’un faux subterfuge. Cependant Suzanne arrive, calme, rian
son dernier mot, « le plus honnête homme qui soit ». Je m’inscris en faux contre un tel éloge. Cet honnête homme est un vil
lettre, et la seconde épreuve met en plein relief le fond, mauvais et faux , de cette ressemblance. M. de Jalin a un complice
ses débuts et non celui d’un homme six fois millionnaire ; mais cette fausse sortie, exécutée sur le théâtre sérieux des affai
84 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVIII. Lacordaire »
dessus de tous les sentiments de l’homme. Ce qui, par parenthèse, est faux . Le sentiment de l’amour religieux de Dieu est un
u temps, sa sentimentalité malade, son individualisme, son mysticisme faux , son rationalisme involontaire. Même après l’avoi
ole, est beaucoup moins écrivain qu’orateur. Écrivain, il est souvent faux et froid, guindé, prétentieux, rhétoricien, oh !
esse. Elle vient de la déclamation foncière de l’auteur dans ce livre faux de Sainte Marie-Madeleine. Elle vient, enfin, de
85 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
ve une philosophie antérieure, qui abuse de cette philosophie, qui en fausse le principe, les idées, le langage, et cela est v
philosophie est elle-même une vérité. Mais quand une philosophie est fausse , le philosophe de cette philosophie n’est-il pas
descendants. Zénon, qui descend de Parménide, n’est pas plus dans le faux que Parménide lui-même, si cruellement bafoué par
. Funck Brentano, mais toutes les contradictions, les confusions, les fausses règles, les non-sens des deux sophistes anglais,
86 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Edgar Quinet. L’Enchanteur Merlin »
). Pernicieux grands artistes qui ont parfois fait croire, avec leurs faux poèmes et leur talent sincère, qu’il pouvait y av
mis douze ans à faire un livre, mortellement ennuyeux, dans un genre faux , avec un talent faux et une poésie fausse ! Reven
e un livre, mortellement ennuyeux, dans un genre faux, avec un talent faux et une poésie fausse ! Revenant d’Ahasverus, qui
ement ennuyeux, dans un genre faux, avec un talent faux et une poésie fausse  ! Revenant d’Ahasverus, qui revient trop tard ! N
87 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41
ute la ligne, lorsque des paysans et des ouvriers de fantaisie, aussi faux que ceux de Watteau et moins jolis, ont, grâce à
plis de sa forte étoffe, ample et sincère, — parlant français et non faux patois ! Or, voilà ce qu’avaient tenté de faire e
t reposé longtemps sur le cœur qu’ils voulaient scruter. Bourgeois de fausses lumières et d’éducation intellectuelle, peuple pa
isons, nous autres chrétiens, s’empara de cet esprit rebelle, las des fausses théories et des menteuses lumières sous lesquelle
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « [Addenda] »
nous aurions simplement attendus, ces documents sont presque toujours faux . C’est ainsi que récemment un fabricateur sarde,
r sarde aussi anciennement connu, ferait les frais d’une partie de ce faux . C’est la même règle de critique qui fait que des
écis pour mesurer le degré de l’artifice. Les preuves intrinsèques du faux ont été recherchées et administrées par M. de Syb
89 (1898) Inutilité de la calomnie (La Plume) pp. 625-627
rvis pour me détruire. Je méprise trop la calomnie. Je sais que toute fausse opinion se trouve condamnée à l’avance, qu’elle p
ge me fut pénible. Une conception fantastique, des sensations souvent fausses , de dangereuses maximes répandues, me causèrent d
te, chez qui la nature se manifestait sous des traits si vagues et si faux . L’unique prévision de son influence m’apparut co
90 (1910) Rousseau contre Molière
e de toute considération personnelle. Pourquoi cela ? Rien n’est plus faux ou, tout au moins, c’est au nombre des choses par
plus faux ou, tout au moins, c’est au nombre des choses parfaitement fausses . Outre que, comme l’a dit très profondément Moliè
tère âpre et dur », tous les traits par où il se montre ridicule sont faux . Par exemple, il a des colères qui sont puériles
fallait faire rire le parterre. » Ceci est fort spirituel, mais bien faux , même en ne tenant point compte de cet orgueil d’
énué le caractère d’Alceste, de manière à le mettre dans une position fausse qui fait qu’on rit de lui. « Tandis que dans tout
era la raison suffisante de s’arrêter jusqu’à ce qu’on devienne aussi faux qu’un homme de cour ? »   Je dirai tout franc que
t chaussé de son idée qui d’ailleurs et ailleurs n’est pas absolument fausse .   Rousseau reproche encore à Molière d’avoir don
nchise, elle serait une étourderie et non pas une vertu. Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshonorent,
personnage de Molière est vrai et le personnage que rêve Rousseau est faux  ; et que si le personnage de Molière est vrai, l’
s pas assez misanthrope moi-même pour prétendre qu’il fût tout à fait faux  ; mais il sortirait, non seulement de cette moyen
e, intérêt, trahison, fourberie », et il éclatera ; mais qu’une femme fausse le trahisse, il restera très calme, parce que c’e
e antipathique au public ; les deux parties de la thèse me paraissent fausses . Un mot encore sur ce point. De toutes les injust
ouve singulier que Rousseau ait estimé que le caractère d’Alceste est faux .   Rousseau ne s’est pas moins trompé sur le pers
pour parler franchise, poltrons pour parler bravoure et qu’il est de faux stoïciens comme il est de faux braves. » D’accord
s pour parler bravoure et qu’il est de faux stoïciens comme il est de faux braves. » D’accord ; mais c’est ici que je revien
vrai, les travers qui sont tels que, s’il ne les avait pas, il serait faux . Et ces travers eux-mêmes, Molière a tenu essenti
r un seigneur très connu. Ce billet, l’avocat en a la conviction, est faux , en ce sens que la signature est authentique, mai
epuis très longtemps que le riche honnête homme, sur qui est lancé le faux billet qui doit le dépouiller, est Philinte lui-m
ste alors s’adressant au commissaire : « On a commis, lui dis-je, un faux abominable. Dès longtemps la justice a frappé le
able. Dès longtemps la justice a frappé le coupable. Nous avons de ce faux trente preuves en main. Il y va de la vie et voic
nthrope, dit Molière ; au fond de sa misanthropie, il y a la haine du faux et la haine de la complaisance aux méchants. Est
lents. Fabre voit gros ; mais ce n’est pas une raison pour qu’il voie faux , et même c’en est une pour qu’il voie juste. Il p
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
u croyait être, et c’est précisément pour cela que Rousseau le trouve faux . Mais Alceste est précisément, quoique en moins n
Et, s’identifiant à Alceste, il déclare superbement : « Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshonorent,
les hommes intelligents et cultivés, soit par ce qu’il contiendra de faux , soit parce qu’il aura d’ennuyeux, et l’on convie
e avis, je rends mon dupeur absolument méprisable ; le dupé en paraît faux , et voilà la faute où je serais toujours tombé si
ant marier à un médecin stupide, comme Orgon la sienne à un coquin de faux dévot. Et c’est toujours la même histoire, et je
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
rs », il dit : « ou sa morale porte au mal, ou… », mais il dit que le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
x bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même. Quel est ce faux bien ? C’est précisément la bienséance. Molière «
du déchet, on peut penser ce qu’il en reste. Et si j’ai dit que « le faux bien que prêche la morale de Molière est plus dan
e », on le voit maintenant, c’est que ce bien, si réduit qu’il en est faux , séduit par une apparence de raison. Il paraît as
yeuse et souvent excellente, on ne peut pas s’inscrire tout à fait en faux contre ce jugement sévère ; ni, non plus, contre
r avec un enjouement qui fait passer tout cela pour des gentillesses. Faux acte, supposition, vol, fourberie, mensonge, inhu
e Arnolphe qui dit à Agnès : Si votre âme à l’honneur fait jamais un faux bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon 
e sont les gens de Molière. Sur quoi Brunetière dit très bien : « Les faux dévots sont pour lui tous ceux qui « étalent », c
nagère de petit bourgeois ; voilà qui est honorable ; mais elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour science
le cas échéant, religions successives] . Quand cette religion serait fausse , la docilité qui soumet la mère et la fille à l’o
er le faire.   Mais alors, c’est tout le système de Rousseau qui est faux , même en partant de son principe, surtout en part
qui, sans être de cet avis, sont très loin de le trouver entièrement faux ), et voyons l’éducation que Rousseau donne à Soph
irs qu’elles quittent avant de les y laisser renoncer, de peur que la fausse image de ces plaisirs qui leur sont inconnus ne v
oilà ce qui est et l’on a vu pourquoi cela doit être. Les femmes sont fausses , nous dit-on. Elles le deviennent. Le don qui leu
es vrais penchants de leur sexe, même en mentant, elles ne sont point fausses . Pourquoi consultez-vous leur bouche quand ce n’e
la nature ? — Je dirai de cette théorie, avec regret, que je la crois fausse , estimant que Rousseau est essentiellement partis
s les avoir attaqués, car, s’il les avait attaqués, la théorie serait fausse , et il ne se peut qu’elle le soit. De même, ce qu
ec les autres, et c’est ce commerce lui-même qui vous donne des idées fausses , et c’est l’instinct social lui-même qu’il faut d
91 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
rs pour annoncer à Corasmin qu’il a été, lui Corasmin, trompé par une fausse nouvelle ; que Louis ne tourne point ses armes co
fait ronfler, dans un pompeux galimatias, quelque sentence obscure et fausse , ils se croient aussitôt des Voltaires. C’est che
la peinture de l’amour ! À cet aveu sincère succèdent des idées bien fausses  : Tant que l’on continuera en France de protéger
l, un ton de politesse et d’urbanité ; mais la plupart des idées sont fausses  ; on n’y reconnaît aucune vue philosophique, aucu
les temps le goût des lecteurs frivoles : par malheur cela est aussi faux que joli, et il n’y a presque pas un mot qui soit
s sentiments vrais, dégoûte des hémistiches lâches et prosaïques, des faux brillants et du pathétique romanesque. Corneille
Gusman, appelé Garnement dans la parodie. Le caractère de Zamore est faux d’un bout à l’autre : c’est un gascon qui veut to
r jugement du public est toujours le meilleur ; ce qui est évidemment faux  : la manière dont il accueille aujourd’hui plusie
ouche d’Idamé, mais la construction n’en est pas nette, mais ils sont faux  ; car de l’égalité naturelle entre les hommes il
le personnage est extrêmement difficile, parce qu’il est équivoque et faux , et parce que l’auteur lui-même savait mieux ce q
chef de la vraie religion cet ouvrage contre le fondateur d’une secte fausse et barbare. À qui pourrais-je dédier plus convena
édier plus convenablement la satire de la cruauté et des erreurs d’un faux prophète, qu’au vicaire et à l’imitateur d’un die
philosophe Jean-Jacques n’était point littérateur ; il avait l’esprit faux , parce qu’il avait fait ses études dans des roman
comment peut-on siffler quand on bâille ? » L’anecdote est évidemment fausse  : Voltaire n’eût jamais fait une pareille questio
des romans et des comédies est de gâter l’esprit, de donner des idées fausses , d’inspirer le mépris des bienséances, d’enflamme
i nouvelles, ni brillantes, ni hardies ; elles ne paraissent plus que fausses , chimériques et funestes. Dans la première scène
nants Pour mes habits., non pour mes sentiments. Le premier vers est faux  ; c’est ce qui arrive presque toujours aux auteur
on n’est ni joli ni sensé, parce qu’il porte sur une idée triviale ou fausse . S’il faut adopter l’interprétation qu’en donnent
qu’il n’y avait de mauvais en littérature que ce qui ennuie : maxime fausse et pernicieuse ; car il y a de chétifs romans, de
u fruit nouveau ; une parabole de l’Évangile mise au théâtre avait un faux air de philosophie qu’on trouvait alors très piqu
et qu’il parle du cœur : dans tout le reste, son allure est gênée et fausse  ; c’est un hypocrite qui se compose, parce qu’on
on père, tout l’univers : dans un transport de joie que lui cause une fausse nouvelle, elle devient insolente au point d’oser
ordinaire, qu’il faudrait un volume pour relever tout ce qu’il y a de faux et d’erroné dans un si petit nombre de lignes : e
ne sont les premiers tragiques de la France ; et non seulement il est faux , il est même absurde dans les termes, d’avancer q
, votre fils ? Tu l’es……… On a blâmé avec raison, comme une sentence fausse et dangereuse, les vers qui terminent le second a
blâmer, pour ne pas contredire trop ouvertement l’enthousiasme d’une fausse liberté, qui dominait alors dans les écrits philo
César, Si méchamment mis à mort par Brutus. Souvent le dialogue est faux  ; souvent une vaine enflure prend la place de l’é
cieux, si profond, emploie aussi le mot liberté dans le sens vague et faux qu’on lui donnait encore, même de son temps. Rom
espotisme : voilà pourquoi on le trouve si faible, si superficiel, si faux , lorsque, dans son immortel ouvrage de la Grandeu
mène à l’art de plaire : que tout cela est lourd, guindé, et surtout faux  ! car il y a peu d’auteurs que les sifflets mènen
a mieux su garder les convenances théâtrales : il s’est garanti de ce faux pathétique des conversions romanesques et de remo
qui en sont indignes ? Je n’appelle corruption que ce qui est d’un faux goût : je n’en vois point dans les bonnes pièces
dernière, il règne un goût romanesque qui assurément est un goût très faux , un goût diamétralement opposé à celui du théâtre
e du cœur humain et de la société ; le roman n’en donne que des idées fausses  ; il n’est propre qu’à égarer l’esprit, qu’à corr
tent plus que comme des témoins qui déposent contre les dangers d’une fausse philosophie. C’est donc aujourd’hui un sot person
t amené que par la jalousie la moins fondée. Le caractère du mari est faux et outré d’un bout à l’autre : celui de la femme
en juste. La raison même a tort quand elle ne plaît pas. Évidemment faux . Quand tout le monde a tort, tout le monde a rai
e, La rend à ses parents et la reprend ensuite. Marivaux Les Fausses Confidences 11 octobre 1808 Je regarde Les F
vaux Les Fausses Confidences 11 octobre 1808 Je regarde Les Fausses Confidences comme le chef-d’œuvre du théâtre de M
ssi des romans dans leurs moments de loisir ; ils y prennent les plus fausses idées de la société. Cette lecture les dispose à
que leur âme est flétrie et glacée. Ce qui m’avait enchanté dans Les Fausses Confidences est précisément ce qu’il y a de moins
igner une extrême passion. C’est sur ce principe que sont fondées les fausses confidences du valet ; mais ce principe, vrai en
pièces qui se disputent le premier rang : La Surprise de l’amour, Les Fausses Confidences, Les Jeux de l’amour et du hasard. Je
ient : un tas de fous, de méchants et de sots, ligués pour établir de fausses bienséances, tandis qu’ils abolissent les véritab
u’un traître ; c’est la règle : à fille dénaturée et dévergondée, ami faux , amant ingrat. L’intérêt de la société et même de
imposteur, de nous peindre aussi des couleurs les plus vives la femme fausse et rusée qui se joue de ce qu’il y a de plus sacr
est fâcheux qu’il se soit cru obligé trop souvent d’être l’organe du faux esprit du jour. L’époque de cette comédie, jouée
igueur de la critique ; il faut faire une guerre éternelle à ce genre faux et romanesque, qui éblouit par une vaine apparenc
e même inconvénient que les romans ; elles donnent aux jeunes gens de fausses idées du monde, gâtent leur jugement, remplissent
uels excès la manie des nouveautés, la fureur des effets et un esprit faux entraînaient alors des hommes qui n’étaient pas s
Voltaire : ces vices sont des déclamations hypocrites, un pathétique faux et outré, une morale corrompue. Gabrielle de Verg
e tragédie une sentence qui a fait fortune, et qui n’en est pas moins fausse  ; Hélas ! qu’aux cœurs heureux les vertus sont f
vrai que le désespoir amoureux conduit souvent au crime ; mais il est faux , en général, que les succès en amour inspirent le
ve que celle du drame lui-même, écrit en vers pénibles, plein d’idées fausses et de sentiments alambiqués. Il est à remarquer q
raison, le devoir, la vertu sont au-dessus d’un vain préjugé et d’un faux honneur ; enfin, combien il y a plus de gloire à
ers, pour tous les hommes. M. de La Harpe s’épuise en arguments aussi faux que subtils pour prouver que cette querelle est s
laquelle il sait maîtriser les mouvements de son cœur. Rien de plus faux et rien de plus froid, dit M. de La Harpe : une p
alors la passion qui est forte, c’est le héros qui est faible. Cette fausse doctrine ôte à l’homme sa liberté ; à la vertu, s
n offrir seulement l’image ?             Est-ce un courtisan toujours faux ,             Qui ne trouve son avantage        Qu
rames, on peut cependant juger par celui-là même combien ce genre est faux et vicieux, et de quels petits moyens on est obli
ccuse lui-même avec encore plus de chaleur, et séduit Orgon par cette fausse humilité. Molière n’en a pas moins de mérite pour
loréal an X [8 mai 1802] En parlant du Tartuffe, j’observais que les faux philosophes avaient succédé aux faux dévots : à c
du Tartuffe, j’observais que les faux philosophes avaient succédé aux faux dévots : à ces deux espèces d’hypocrites, j’aurai
s prétendues fautes de style ; mais ses critiques me paraissent aussi fausses que ses hyperboles. « Proscrits, dit-il, n’est pa
La Harpe, nous assure les droits de la jeunesse est une expression fausse  ; nous rend est ce qu’il fallait dire. Je ne suis
Barthe. La Mère jalouse 23 nivôse an XIII [13 janvier 1805] Les Fausses Infidélités font aujourd’hui toute la réputation
tions, aux prestiges et au charlatanisme de la scène, à un pathétique faux et outré ; celle où le poète est un jongleur, où
e Corioles. Voilà comment le théâtre donne presque toujours des idées fausses , surtout dans les tragédies modernes ; voilà comm
pour la multitude il faut retourner le vers : Rien n’est beau que le faux , le faux seul est aimable. L’expérience journali
ultitude il faut retourner le vers : Rien n’est beau que le faux, le faux seul est aimable. L’expérience journalière le pr
ire les tartuffes : où il n’y a point de religion, il n’y a jamais de faux dévots. Molière aurait composé tous les mois une
ent de la véritable piété, qu’il est trop facile de confondre avec la fausse . Dans le cours de ses galanteries et de ses victo
inutile. Ce qui doit rassurer les philosophes, c’est que le métier de faux dévot ne vaut plus rien. Si la dévotion conduisai
ir l’apparence. On aurait beau donner tous les jours Le Tartuffe, les faux dévots laisseraient les comédiens faire leur méti
 ; cependant le roi, quand il permit la représentation, exigea que le faux dévot, qui s’appelait alors Panulphe, aurait l’ha
couverte d’un large feutre, sous lequel il tourne son œil louche et faux , soit admis chez Molière, fasse la cour à des co
la comtesse, qui connaît la jalousie de son mari, qui sait que sur un faux avis qu’il a reçu, il va revenir au château, choi
uelles de madame Almaviva, ne sont pour moi que le vain étalage d’une fausse piété : puisqu’elle garde précieusement les lettr
d’honneur et de probité. L’auteur sans doute emprunte ce caractère du Faux honnête homme et du Faux Sincère, à deux comédies
L’auteur sans doute emprunte ce caractère du Faux honnête homme et du Faux Sincère, à deux comédies de Dufresny fort peu con
ée dans le roman de Zaïde ; elle n’en était ni moins bizarre ni moins fausse  : elle fit tomber la pièce. Je n’ai point parlé d
emblent vouloir écouter d’autres sentiments, elles sont hypocrites et fausses . La pire espèce de jaloux est celle du jaloux san
i l’on veut, mais pas le sens commun. Ce ne sont que des conceptions fausses , bizarres et ennuyeuses ; pas une seule invention
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 207-209
taire. Soit que l'anecdote qu'on y raconte à son sujet, soit vraie ou fausse , il est certain que celui-ci se déchaîna contre l
s termes ». &c. Nous devons remarquer encore que rien n'est plus faux que ce qu'on a débité sur la naissance de cet Ecr
93 (1739) Vie de Molière
oujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu’insipides. On y ajoute souvent des critiques i
ciples. Il leur enseigna sa philosophie d’Épicure, qui, quoique aussi fausse que les autres, avait au moins plus de méthode et
e qui mérite d’être rapportée, et la seule qui ne soit pas dans cette fausse et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au de
suis obligé de dire, que ces contes adoptés par Grimarest, sont très faux . Le feu duc de Sully, le dernier prince de Vendôm
n. Ses ouvrages, où il se trouve quelques vraies beautés avec trop de faux brillants, étaient les seuls modèles ; et presque
pect pour les véritables Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les fausses . Cette petite pièce, faite d’abord pour la provin
nt la nature. Ils peignaient au hasard des caractères chimériques. Le faux , le bas, le gigantesque, dominaient partout. Moli
vaux se réveillèrent ; les dévots commencèrent à faire du bruit ; les faux zélés, (l’espèce d’hommes la plus dangereuse) cri
e peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur : Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves, etc. Presque t
parle, et le ciel voit mon cœur : Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves, etc. Presque tous les caractères de cett
94 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
t ; que le roman tel qu’ils le conçoivent et l’imposent est une œuvre fausse et néfaste ; que le roman pour les jeunes filles
ne manière chaste de dire les choses qui ne le sont pas, et cela sans fausse pudeur et sans fausse précaution. Je crois que c’
ire les choses qui ne le sont pas, et cela sans fausse pudeur et sans fausse précaution. Je crois que c’est là un droit absolu
is tout à l’heure que le roman « pour toutes les mains » est un genre faux . Il écarte de la vie un élément qui appartient à
t nous voulons le secret. La longue description est donc généralement fausse en littérature, parce qu’elle est incompatible av
95 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406
rçon !) ; enfin, aussi naturelle dans le factice, aussi vraie dans le faux qu’on le peut être. C’est alors qu’on la vit, qu’
uver la réponse à ces problèmes, il était nécessaire de remonter à ce faux idéal primitif dont elle s’est éprise une fois. A
ragédie sacrée, s’est ressentie, à vingt ans de distance, de ce genre faux du poème de la Madeleine et de ces premiers sérap
urrier de Paris, était piquant, léger, gai, paradoxal et pas toujours faux . En général, il ne faut pas appuyer en la lisant.
ystification de la nature humaine. Le blanc et le noir, le vrai et le faux , elle vous retourne tout cela, et ce serait du vr
armes, colonels, que sais-je ? Elle continue de s’amuser, et pas si à faux , ce me semble. Et les hommes, il y en a qui sont
96 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177
on ne lui demandait pas. Mais pour lui, bah ! avec la fatuité dans le faux qui ne doute de rien, il n’a pas hésité un instan
veut être du Machiavel… très fin, et qui rate dans du Marivaux… très faux . L’ouvrage qui lui fait pendant sous la vitrine d
téraire, ce que Philarète Chasles a vu. % VII Eh bien, il a vu faux ou il n’a pas vu du tout, et le critique est rest
sorcier « évoquant par une sorcellerie intérieure des réalités qu’il fausse  »… Il représente « non pas des hommes, mais des f
sles qui a inventé le voyant, le sorcier dans Balzac, l’évocateur qui fausse les réalités ; tout cela était connu depuis des é
, l’auteur de ce livre est jeune de couleur et d’accent. Le livre est faux dans son inspiration centrale, mais il y a de jol
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
tesquieu, de n’avoir su qu’aiguiser des Epigrammes & accumuler de fausses citations ; s’efforcer enfin de dépouiller tous n
& de faussetés ; ses Mélanges littéraires offrent une infinité de faux principes, de faux jugemens, de critiques injuste
; ses Mélanges littéraires offrent une infinité de faux principes, de faux jugemens, de critiques injustes ; ses Productions
ductions polémiques sont odieuses, comme nous l’avons indiqué, par de fausses imputations, des mensonges, des calomnies. Et cep
r-propre, de son esprit, de son imagination, de son cœur, & de sa fausse raison !   Entraîné par l'amour de la gloire à to
souvent le masque, se travestir en mille manieres, emprunter tant de faux noms ? Pourquoi le Professeur en vérités, par exc
e en attaquant la Religion par des sarcasmes, en la défigurant par de fausses imputations, en la noircissant par des calomnies,
98 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »
pardonnent tout au talent, soit parmi ceux qui, dans des pages où le faux tient compagnie au vrai, savent passer de l’un à
tient compagnie au vrai, savent passer de l’un à l’autre sans que le faux leur gâte le vrai. Je chercherai sincèrement les
n devoir ; l’utopiste l’adore. Une certaine bassesse de cœur avec une fausse élévation d’esprit forme le plus souvent son cara
é et l’amour. Ce sont en effet deux idoles ; mais les idoles sont des faux dieux. Rousseau n’avait pas connu l’amitié ; il n
y fait au rebours du bon sens. Les collèges sont des ateliers où l’on fausse ce qui était naturellement droit : il n’y a pas u
n commençant, pour mieux s’assurer contre toutes les tentations de la fausse honte, il se met en sa présence à chaque aveu ; i
avec des dehors pacifiques pour mieux le tromper. Il y a là, sous ces faux semblants, quelque piège caché. Hélas ! le piège,
dans le langage de l’expérience et de la pratique commune. A côté des fausses vues, des illusions, des subtilités de l’esprit d
e l’autre, quelques grains du plus pur froment dans l’ivraie de cette fausse philosophie. En cherchant des raisons de polémiqu
ession attristante de ce mélange de lumière et d’ombre, de vrai et de faux , de hauteurs et de chutes, dans des ouvrages où l
99 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — II » pp. 254-269
II Mardi 2 janvier 1855. L’exagération ou, pour parler franc, le faux du livre de Charron est de même nature que dans M
reurs récentes exercées des deux parts au nom de la religion et d’une fausse piété, et l’on concevra tout le sens et l’applica
it tous les caractères qui séparent la raison et la sagesse d’avec la fausse science. Il ne s’agit pas de faire de son élève u
avants44. Le tout est de distinguer entre la bonne instruction et la fausse . La véritable est celle qui ne s’applique point e
’il écrit presque aussi bien que Balzac. » Ce dernier éloge portait à faux  ; Chanet n’écrit point pour faire de belles phras
100 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. »
 Ronald fit bien dans la question du divorce, il frappait à côté et à faux sur les autres points ; M. de Villèle pouvait man
Cette vue, on peut l’affirmer hardiment et d’après l’expérience, est fausse  : il n’est pas exact de dire que l’état de mécont
nte agitation s’empara de l’Assemblée ; les cris : A l’ordre ! C’est faux  ! se firent entendre de toutes parts. M. d’Argens
sprits aillent se rattacher de préférence en vertu de je ne sais quel faux idéal rétrospectif ? Sera-t-il donc vrai qu’en Fr
serait comme non avenu ! C’est, nous dit-on, chez plusieurs, tout un faux train d’enthousiasme qui recommence. Mais d’où so
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