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1 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
Chapitre V. Du gouvernement de la famille , ou économie, dans les âges poétiques § I. De
nt de la famille, ou économie, dans les âges poétiques § I. De la famille composée des parents et des enfants, sans esclave
les rois ou législateurs de leurs familles66. Ils durent être dans la famille des rois absolus, supérieurs à tous les autres me
leur liberté native, et domptés par la sévérité du gouvernement de la famille , se trouvèrent préparés à obéir aux lois du gouve
ureuses que celle qu’imagina Platon, toutes les fois que les pères de famille n’enseigneront à leurs enfants que la religion, e
t des terreurs religieuses, de la dureté du gouvernement des pères de famille , et des ablutions sacrées, les fils perdirent peu
plus de cités ; de sorte qu’en supposant les dernières calamités les familles subsistent, comme origine de nouvelles nations. I
le propriétaire pour seigneur. Ainsi la Providence ordonna l’état de famille , employant non la tyrannie des lois, mais la douc
n âge détruisait partout les cités, le même ordre assura le salut des familles , d’où sortirent les nouvelles nations de l’Europe
ques regardent la communauté des eaux comme l’occasion de l’union des familles . De là les premières associations furent dites pa
emmes qui avaient l’eau et le feu en commun, comme membres de la même famille , et dans l’origine comme frères et sœurs. Le dieu
maison était appelé lar ; d’où focus laris. C’était là que le père de famille sacrifiait aux dieux de la maison, deivei parent
it l’usage à Florence, qu’au commencement de chaque année, le père de famille assis à son foyer près d’un tronc d’arbre auquel
le soir de la vigile de Noël. On dit aussi tant de feux, pour tant de familles .   L’institution des sépultures, qui vint après c
ont pensé communément que dans ce qu’on appelle l’état de nature, les familles n’étaient composées que de fils ; elles le furent
i, qui appartiennent proprement à l’étude de l’économie. § II. Des familles composées de serviteurs, antérieures à l’existenc
uvages à venir chercher un asile dans les lieux habités. Les chefs de famille , plus courageux parce qu’ils avaient déjà formé u
les barbares ; et nous savons que chez les anciens Romains le père de famille avait droit de vie et de mort sur ses fils, et la
fs, comme nous le verrons plus au long.   Sous le nom seul du père de famille étaient compris tous ses fils, tous ses esclaves
r un effet de l’isolement naturel des premiers hommes. Chaque père de famille s’occupait uniquement de ses affaires, sans se mê
cette égalité naturelle où tous les pères étaient souverains de leur famille , on ne peut comprendre comment la fraude ou la fo
2 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
accepté ni le temps, ni le lieu, ni la saison, ni la condition, ni la famille où il surgit à l’existence ; esclave de la mère q
talement a le droit de vie ou de mort sur ses enfants ; esclave de la famille qui s’élargit ou qui se ferme pour lui ; esclave
contre ces lois mêmes ! V Poursuivons. Voici la théorie de la famille  : « Sitôt que le besoin que les enfants ont du p
blasphème qui donne pour toute moralité à cette trinité sainte de la famille , quoi ? la basse gravitation physique qui détache
e parenté humaine confondra les pères, les mères, les enfants dans la famille retrouvée et dans l’éternel embrassement de la re
les lois ? Qu’est-ce que l’administration des lois ? Qu’est-ce que la famille  ? Qu’est-ce que la propriété ? Qu’est-ce que la l
mer avec les auteurs de leurs jours la sublime et douce société de la famille  ? Voilà donc dans cette trinité du père, de la mè
r les groupes plus ou moins nombreux dont les sociétés se composent : familles d’abord, tribus après, peuplades ensuite, confédé
ns l’esprit humain. On a pu proclamer tour à tour le règne du père de famille , le règne du chef de tribu, le règne de la majori
e qui porte le nom de peuple, sont les lois qui concernent la vie, la famille , la propriété, l’hérédité, le gouvernement, la mo
aine que la respiration, l’hérédité, qui n’est que la propriété de la famille continuée après l’individu, n’est pas moins indis
amille continuée après l’individu, n’est pas moins indispensable à la famille . Si donc la famille, comme nous l’avons démontré,
ès l’individu, n’est pas moins indispensable à la famille. Si donc la famille , comme nous l’avons démontré, est nécessaire à la
a continuation de l’espèce, l’hérédité, sans laquelle il n’y a pas de famille , est donc de souveraineté naturelle, de droit div
propriété soit viagère dans le chef de cette société naturelle de la famille  ; le père mort, que devient l’épouse, la veuve, l
trie des âmes, cet asile de Dieu préparé, réchauffé, perpétué pour la famille  ; les mœurs, l’éducation des enfants, la piété fi
la mort du propriétaire, et de se coucher sur le bûcher du chef de la famille pour périr au moins ensemble sur les cendres du m
e dit à la propriété : Tu seras héréditaire, sous peine de mort de la famille  ; enfin, la souveraineté de la nature dit à la so
veuves, les fils, les filles, les enfants, les parents du chef de la famille . On cherche encore avec une certaine hésitation,
plément de l’autorité paternelle, si nécessaire au gouvernement de la famille , doit exister sans contrôle de l’État et de la lo
quand l’état de mariage les fait suivre forcément hors du foyer de la famille un maître ou un époux qui les assujettit à son em
poux qui les assujettit à son empire, elles doivent emporter dans des familles étrangères la propriété héréditaire de leur propr
dans des familles étrangères la propriété héréditaire de leur propre famille . On se demande si les fils nés après l’aîné du li
épartition de l’hérédité entre les porteurs d’un même titre devant la famille , devant l’égalité, devant Dieu. Ici la souveraine
ou défont, selon les lieux, l’hérédité. L’hérédité des biens dans la famille est en général la mesure correspondante de l’héré
de ses enfants sur les puînés, ou les fils sur les filles. Le père de famille veut ainsi conserver, malgré la loi, la souverain
ant encore après lui ; il veut perpétuer, autant qu’il est en lui, sa famille et son nom, en laissant dans les mains d’un chef
e relative de la royauté domestique, qui constate la suprématie de la famille dans la contrée, au lieu de distribuer entre un g
ième partage finissent par réduire au prolétariat ou à l’indigence la famille . Le peuple aime ainsi à concentrer la fortune de
igence la famille. Le peuple aime ainsi à concentrer la fortune de la famille dans une seule branche, plus solide, plus durable
viennent à les réduire à la misère et à la honte. On a beau faire, la famille est aristocratique parce qu’elle aspire, par sa n
que rien ne dure que ce qui est héréditaire. Cet instinct du père de famille , dans la démocratie même, prévaut sur les abstrac
ividu : L’égalité du partage est ton droit ; la nature dit au père de famille  : La conservation de la famille est ton devoir ;
ton droit ; la nature dit au père de famille : La conservation de la famille est ton devoir ; efforce-toi de la perpétuer et d
ce à l’un de ces trois points de vue très différents : L’individu, La famille , L’État. La révolution française, trop irritée co
ire les lois relatives au partage de l’héritage du point de vue de la famille , au lieu de le considérer du point de l’individu,
iers nés, ainsi que la permanence d’une partie des biens dans la même famille sous le nom de majorat, qui n’est qu’un second dr
mit elle-même par des institutions plus ou moins aristocratiques. Les familles deviennent de petites dynasties qu’on ne peut dép
ossesseur viager est dépossédé du revenu, le possesseur perpétuel (la famille ) reste investi à jamais du capital ; une générati
ne génération recouvre ce qu’une génération a momentanément perdu. La famille est éternelle comme l’État. Sans doute ce règleme
énable domaine dynastique ; mais que d’avantages pour l’État, pour la famille , pour l’agriculture, pour les mœurs, pour la poli
politique, dans cette inaliénabilité d’une partie du patrimoine de la famille  ! Une famille ruinée par les fautes ou par les ma
s cette inaliénabilité d’une partie du patrimoine de la famille ! Une famille ruinée par les fautes ou par les malheurs d’une s
née par les fautes ou par les malheurs d’une seule génération est une famille perdue pour l’État ; en perdant sa fortune stable
ottent comme les mœurs ; la rotation sans limite de la fortune et des familles empêche toute autorité morale de s’établir ; la r
à mesure que l’égalité des héritages s’élève dans la législation des familles . La famille en effet est une puissance, l’individ
l’égalité des héritages s’élève dans la législation des familles. La famille en effet est une puissance, l’individu n’est qu’u
ant ; l’État le foule aux pieds sans l’apercevoir ; la dynastie de la famille détruite par l’égalité et par la mobilité des hér
; la conquête même devient plus facile dans un pays où l’esprit de la famille a été anéanti par la dissémination sans bornes de
èce et affaibli démesurément l’État ; des poignées de Tartares, où la famille est organisée en clans, en hordes, en tribus, en
démocratie chinoise a pulvérisé l’esprit de nationalité ; en tuant la famille elle a tué l’énergie morale de la défense. Les Ta
session, tout mobile au travail, toute solidité à l’établissement des familles , des nations, même des individus ? Ne serait-ce p
arriver à son tour à la propriété, à l’aisance, à la fondation d’une famille . De tels hommes sont les Attilas de la Providence
es biens sont les deux providences de la société : l’une procréant la famille , source de l’humanité ; l’autre produisant le tra
3 (1898) La cité antique
croyances et des lois montre qu’une religion primitive a constitué la famille grecque et romaine, a établi le mariage et l’auto
roit d’héritage. Cette même religion, après avoir élargi et étendu la famille , a formé une association plus grande, la cité, et
ne association plus grande, la cité, et a régné en elle comme dans la famille . D’elle sont venues toutes les institutions comme
doute cette âme avait le regret du sol de la patrie, du tombeau de la famille  ; mais attachée aux restes corporels, elle ne pou
s funèbre n’était qu’une sorte de commémoration. La nourriture que la famille apportait était réellement pour le mort, exclusiv
ules consacrées pour convier le mort à manger et à boire ; que, si la famille entière assistait à ce repas, encore ne touchait-
mains plus pures42 . » Ainsi l’Hindou demande aux mânes « que dans sa famille le nombre des hommes de bien s’accroisse, et qu’i
s branchages. Le feu ne cessait de briller sur l’autel que lorsque la famille avait péri tout entière ; foyer éteint, famille é
’autel que lorsque la famille avait péri tout entière ; foyer éteint, famille éteinte, étaient des expressions synonymes chez l
un jour de l’année, qui était chez les Romains le 1er mars, où chaque famille devait éteindre son feu sacré et en rallumer un a
nourrissait de ses dons, un dieu fort qui protégeait la maison et la famille . En présence d’un danger on cherchait un refuge a
remplissent une longue existence57. » C’était lui qui enrichissait la famille . Plaute, dans une de ses comédies, lereprésente m
foyer et l’invoquer62. Le feu du foyer était donc la Providencede la famille . Son culte était fort simple. La première règle é
le protecteur de l’homme… Pour prix de nos louanges, donne au père de famille qui t’implore, la gloire et la richesse… Agni, tu
fenseur prudent et un père ; à toi nous devons la vie, nous sommes ta famille . » Ainsi le feu du foyer est, comme en Grèce, une
ette religion primitive chaque dieu ne pouvait être adoré que par une famille . La religion était purement domestique. Il faut é
i s’est établie entre ces vieilles croyances et la constitution de la famille grecque et romaine. Le culte des morts ne ressemb
ières règles de ce culte était qu’il ne pouvait être rendu par chaque famille qu’aux morts qui lui appartenaient par le sang. L
epas funèbre qui se renouvelait ensuite à des époques déterminées, la famille seule avait le droit d’y assister, et tout étrang
que de ses descendants. La présence d’un homme qui n’était pas de la famille troublait le repos des mânes. Aussi la loi interd
e parricide multiplié autant de fois qu’il y avait d’ancêtres dans la famille . Si, au contraire, les sacrifices étaient toujour
ge perpétuel de bons offices entre les vivants et les morts de chaque famille . L’ancêtre recevait de ses descendants la série d
n lien puissant s’établissait entre toutes les générations d’une même famille et en faisait un corps éternellement inséparable.
même famille et en faisait un corps éternellement inséparable. Chaque famille avait son tombeau, où ses morts venaient reposer
ceux du même sang devaient y être enterrés et aucun homme d’une autre famille n’y pouvait être admis89. Là se célébraient les c
s89. Là se célébraient les cérémonies et les anniversaires. Là chaque famille croyait voir ses ancêtres sacrés. Aux tempstrèsan
Aux tempstrèsantiques, le tombeau était dans la propriété même de la famille , au milieu de l’habitation, non loin de la porte,
invisible, mais toujours présent, il continuait à faire partie de la famille et à en être le père. Lui immortel, lui heureux,
avait aussi pour caractère essentiel d’appartenir en propre à chaque famille . Il représentait les ancêtres92 ; il était la pro
amille. Il représentait les ancêtres92 ; il était la providence d’une famille , et n’avait rien de commun avec le feu de la fami
providence d’une famille, et n’avait rien de commun avec le feu de la famille voisine qui était une autre providence. Chaque fo
outes les cérémonies, au contraire, s’accomplissaient au milieu de la famille seule93. Le foyer n’était jamais placé ni hors de
omestique, il n’y avait ni règles uniformes, ni rituel commun. Chaque famille avait l’indépendance la plus complète. Nulle puis
de Rome ou l’archonte d’Athènes pouvait bien s’assurer que le père de famille accomplissait tous ses rites religieux, mais il n
s que ritu sacrificium faciat, telle était la règle absolue97. Chaque famille avait ses cérémonies qui lui étaient propres, ses
igion domestique, étaient un patrimoine, une propriété sacrée, que la famille ne partageait avec personne et qu’il était même i
rt contre mes ennemis, dit le brahmane, des chants que je tiens de ma famille et que mon père m’a transmis99. » Ainsi la relig
la maison ; chacun avait ses dieux ; chaque dieu ne protégeait qu’une famille et n’était dieu que dans une maison. On ne peut p
Elle est née spontanément dans l’esprit humain ; son berceau a été la famille  ; chaque famille s’est fait ses dieux. Cette reli
tanément dans l’esprit humain ; son berceau a été la famille ; chaque famille s’est fait ses dieux. Cette religion ne pouvait s
stérieux entre l’enfant qui naissait à la vie et tous les dieux de la famille . Ces dieux étaient sa famille même, θεοὶ ἐγγενεῖς
issait à la vie et tous les dieux de la famille. Ces dieux étaient sa famille même, θεοὶ ἐγγενεῖς ; c’était son sang, θεοὶ σύνα
nisé lui-même, il devait être compté à son tour parmi ces dieux de la famille . Mais il faut remarquer cette particularité que l
quences très graves dans le droit privé et dans la constitution de la famille  ; nous les verrons plus loin. Livre II. La fa
titution de la famille ; nous les verrons plus loin. Livre II. La famille . Chapitre premier. La religion a été le pri
Chapitre premier. La religion a été le principe constitutif de la famille ancienne. Si nous nous transportons par la pe
, nous trouvons dans chaque maison un autel et autour de cet autel la famille assemblée. Elle se réunit chaque matin pour adres
le champ voisin, il y a un tombeau. C’est la seconde demeure de cette famille . Là reposent en commun plusieurs générations d’an
tent groupés dans cette seconde existence, et continuent à former une famille indissoluble. Entre la partie vivante et la parti
amille indissoluble. Entre la partie vivante et la partie morte de la famille , il n’y a que cette distance de quelques pas qui
mp fertile, la maison prospère, les cœurs vertueux. Le principe de la famille antique n’est pas uniquement la génération. Ce qu
la génération. Ce qui le prouve, c’est que la sœur n’est pas dans la famille ce qu’y est le frère, c’est que le fils émancipé
es que nous aurons l’occasion d’examiner plus loin. Le principe de la famille n’est pas non plus l’affection naturelle. Carle d
ignent le plus fidèlement des idées que les hommes se faisaient de la famille , sont en contradiction flagrante, soit avec l’ord
arqué que ni la naissance ni l’affection n’étaient le fondement de la famille romaine, ont cru que ce fondement devait se trouv
établie par elle : elle n’est donc pas le principe qui a constitué la famille . Ce qui unit les membres de la famille antique, c
le principe qui a constitué la famille. Ce qui unit les membres de la famille antique, c’est quelque chose de plus puissant que
ysique : c’est la religion du foyer et des ancêtres. Elle fait que la famille forme un corps dans cette vie et dans l’autre. La
fait que la famille forme un corps dans cette vie et dans l’autre. La famille antique est une association religieuse plus encor
du culte ; que le légataire qui refusera d’adopter le culte de cette famille n’aura pas la succession ; qu’enfin la parenté et
gion les a établis. Ce n’est sans doute pas la religion qui a créé la famille , mais c’est elle assurément qui lui a donné ses r
elle assurément qui lui a donné ses règles, et de là est venu que la famille antique a reçu une constitution si différente de
ienne langue grecque avait un mot bien significatif pour désigner une famille  ; on disait ὲπίστιον, mot qui signifie littéralem
τιον, mot qui signifie littéralementce qui est auprès d’un foyer. Une famille était un groupe de personnes auxquelles la religi
ul le caractère essentiel de l’union conjugale chez les anciens. Deux familles vivent à côté l’une de l’autre, mais elles ont de
es bienfaits. Ce foyer paternel est son dieu. Qu’un jeune homme de la famille voisine la demande en mariage, il s’agit pour ell
l lui révélera les rites et les formules qui sont le patrimoine de sa famille . Il n’a rien de plus précieux que cet héritage ;
nelle, en présence du prétendant, le père entouré ordinairement de sa famille offre un sacrifice. Le sacrifice terminé, il décl
r par son propre droit, mais seulement par l’intermédiaire du père de famille , il n’y a que l’autorité du père qui puisse l’en
e la divinité domestique ; l’eau, c’est l’eau lustrale, qui sert à la famille pour tous les actes religieux121. Pour que la jeu
itation des prières, en présence et sous les yeux des divinités de la famille , est ce qui fait l’union sainte de l’époux et de
 ; elle n’a plus ce droit. Le mariage l’a détachée complètement de la famille de son père, et a brisé tous ses rapports religie
t aux ancêtres de sonmari qu’elle porte l’offrande ; elle est de leur famille  ; ils sont devenus ses ancêtres. Le mariage lui a
iliæ loco, disent les jurisconsultes. On ne peut appartenir ni à deux familles ni à deux religions domestiques ; la femme est to
s ni à deux religions domestiques ; la femme est tout entière dans la famille et la religion de son mari. On verra les conséque
et le mariage était dissous. Chapitre III. De la continuité de la famille  ; Célibat interdit ; Divorce en cas de stérilité 
es relatives aux morts et le culte qui leur était dû ont constitué la famille ancienne et lui ont donné la plupart de ses règle
ique chez les anciens. Il en a découlé d’abord cette règle que chaque famille dut se perpétuer à jamais. Les morts avaient beso
, le lait et le miel. » L’Hindou disait encore : « L’extinction d’une famille cause la ruine de la religion de cette famille ;
: « L’extinction d’une famille cause la ruine de la religion de cette famille  ; les ancêtres privés de l’offrande des gâteaux t
i chargeait le premier magistrat de la cité de veiller à ce qu’aucune famille ne vint à s’éteindre130. De même la loi romaine é
it mourir, ait assez peu de souci de soi-même pour vouloir laisser sa famille sans descendants ; car il n’y aurait alors person
ncêtres, puisque leur bonheur ne devait durer qu’autant que durait la famille . Aussi les lois de Manou appelaient-elles le fils
. Nous touchons ici à l’un des caractères les plus remarquables de la famille antique. La religion qui l’a formée exige impérie
igion qui l’a formée exige impérieusement qu’elle ne périsse pas. Une famille qui s’éteint, c’est un culte qui meurt. Il faut s
le qui s’éteint, c’est un culte qui meurt. Il faut se représenter ces familles à l’époque où les croyances ne se sont pas encore
parce que le célibataire mettait en péril le bonheur des mânes de sa famille  : un malheur, parce qu’il ne devait recevoir lui-
rme aux croyances ; l’homme ne s’appartenait pas, il appartenait à la famille . Il était un membre dans une série, et il ne fall
t au fils. En effet, le lien du sang ne constituait pas à lui seul la famille et il fallait encore le lien du culte. Or, le fil
au culte137. Il n’avait pas le droit d’offrir le repas funèbre et la famille ne se perpétuait pas par lui. Nous verrons plus l
les Grecs138. Le mariage n’ayant été contracté que pour perpétuer la famille , il semblait juste qu’il pût être rompu, si la fe
es aient mentionné. « Carvilius Ruga, dit Aulu-Gelle, homme de grande famille , se sépara de sa femme par le divorce, parce qu’i
pour épouse afin d’avoir des enfants141. » La religion disait que la famille ne devait pas s’éteindre, toute affection et tout
ge était stérile par le fait du mari il n’en fallait pas moins que la famille fût continuée. Alors un frère ou un parent du mar
e, par la raison que, le jour où elle se mariait, elle renonçait à la famille et au culte de son père, et appartenait à la fami
e renonçait à la famille et au culte de son père, et appartenait à la famille et à la religion de son mari. La famille ne se co
on père, et appartenait à la famille et à la religion de son mari. La famille ne se continuait, comme le culte, que par les mâl
le fils qui était attendu, qui était nécessaire ; c’était lui que la famille , les ancêtres, le foyer, réclamaient. « Par lui,
l appelé le sauveur du foyer paternel144. L’entrée de ce fils dans la famille était signalée par un acte religieux. Il fallait
êtres, devait prononcer si le nouveau venu était ou n’était pas de la famille . La naissance ne formait que le lien physique ; l
’Inde le dixième ou le douzième145. Ce jour-là, le père réunissait la famille , appelait des témoins, et faisait un sacrifice à
s cette sorte de société sainte et de petite église qu’on appelait la famille . Il en avait la religion, il en pratiquait les ri
e mort prématurée, substituait au mari un parent, offrait encore à la famille une dernière ressource pour échapper au malheur s
mportait156. L’homme devenait si complètement étranger à son ancienne famille que, s’il venait à mourir, son père naturel n’ava
son convoi. Le fils adopté ne pouvait plus rentrer dans son ancienne famille  ; tout au plus la loi le lui permettait-elle, si,
permettait-elle, si, ayant un fils, il le laissait à sa place dans la famille adoptante. On considérait que, la perpétuité de c
dans la famille adoptante. On considérait que, la perpétuité de cette famille étant ainsi assurée, il pouvait en sortir. Mais e
rrélatif l’émancipation. Pour qu’un fils pût entrer dans une nouvelle famille , il fallait nécessairement qu’il eût pu sortir de
principal effet de l’émancipation était le renoncement au culte de la famille où l’on était né. Les Romains désignaient cet act
cipé n’était plus, ni pour la religion ni pour le droit, membre de la famille . Chapitre V. De la parenté. De ce que les Roma
ls tenait tout du père. On ne pouvait pas d’ailleurs appartenirà deux familles , invoquer deux foyers ; le fils n’avait donc d’au
gion ni d’autre familleque celle du père162. Comment aurait-il eu une famille maternelle ? Sa mère elle-même, le jour où les ri
vaient été accomplis, avait renoncé d’une manière absolue à sa propre famille  ; depuis ce temps, elle avait offert le repas fun
eux. Elle n’avait conservé ni lien religieux ni lien de droit avec la famille où elle était née. À plus forte raison, son fils
née. À plus forte raison, son fils n’avait rien de commun avec cette famille . Le principe de la parenté n’était pas l’acte mat
c’était le culte. Cela se voit clairement dans l’Inde. Là, le chef de famille , deux fois par mois, offre le repas funèbre ; il
igine. Pour rendre cette vérité plus claire, traçons le tableau d’une famille romaine. Dans ce tableau, la cinquième générat
e des Scipions ; ni lui ni Cornélie elle-même n’appartiennent à cette famille par la religion. Il n’a pas d’autres ancêtres que
re admis au culte, devenait l’agnat de l’adoptant et même de toute sa famille . Tant il est vrai que c’était la religion qui fix
dans ces sociétés grecques et italiennes : la religion domestique, la famille , le droit de propriété ; trois choses qui ont eu
ables. L’idée de propriété privée était dans la religion même. Chaque famille avait son foyer et ses ancêtres. Ces dieux ne pou
l ; une fois posé, on ne doit plus le changer de place. Le dieu de la famille veut avoir une demeure fixe ; matériellement, il
non pas même pour une vie d’homme, mais pour tout le temps que cette famille durera et qu’il restera quelqu’un pour entretenir
cette part de terre, il la fait sienne ; elle est sa propriété. Et la famille , qui par devoir et par religion reste toujours gr
ol comme l’autel lui-même. L’idée de domicile vient naturellement. La famille est attachée au foyer, le foyer l’est au sol ; un
l’est au sol ; une relation étroite s’établit donc entre le sol et la famille . Là doit être sa demeure permanente, qu’elle ne s
elle est sa propriété, propriété non d’un homme seulement, mais d’une famille dont les différents membres doivent venir l’un ap
e confondent jamais ; cela est si vrai que le mariage même entre deux familles n’établit pas d’alliance entre leurs dieux. Le fo
ρκος et les Latinsherctum, c’est l’enclos assez étendu dans lequel la famille a sa maison, ses troupeaux, le petit champ qu’ell
té du village qui était générale en France au douzième siècle. Chaque famille , ayant ses dieux et son culte, a dû avoir aussi s
olide. La tente convient à l’Arabe, le chariot au Tartare, mais à une famille qui a un foyer domestique il faut une demeure qui
pierre. On n’a pas bâti seulement pour une vie d’homme, mais pour la famille dont les générations devaient se succéder dans la
, que la religion a enseigné à bâtir une maison. Dans cette maison la famille est maîtresse et propriétaire ; c’est sa divinité
ait être accomplie sur le lieu même où les ancêtres reposaient174. La famille avait donc un tombeau commun où ses membres devai
it la même que pour le foyer : il n’était pas plus permis d’unir deux familles dans une même sépulture qu’il ne l’était d’unir d
n. C’était une égale impiété d’enterrer un mort hors du tombeau de sa famille ou de placer dans ce tombeau le corps d’un étrang
gion domestique, soit dans la vie, soit dans la mort, séparait chaque famille de toutes les autres et écartait sévèrement toute
out cela ! Les morts sont des dieux qui appartiennent en propre à une famille et qu’elle a seule le droit d’invoquer. Ces morts
on du sol ; ils vivent sous ce petit tertre, et nul, s’il n’est de la famille , ne peut penser à se mêler à eux. Personne d’aill
de la religion, devient un objet de propriété perpétuelle pour chaque famille . La famille s’est approprié cette terre en y plaç
on, devient un objet de propriété perpétuelle pour chaque famille. La famille s’est approprié cette terre en y plaçant ses mort
s ; elle s’est implantée là pour toujours. Le rejeton vivant de cette famille peut dire légitimement : Cette terre est à moi. E
est inaliénable et imprescriptible. La loi romaine exige que, si une famille vend le champ où est son tombeau, elle reste au m
cimetières ou sur les bords d’une route, mais dans le champ de chaque famille . Cette habitude des temps antiques est attestée p
voit dans un plaidoyer de Démosthène que, de son temps encore, chaque famille enterrait ses morts dans son champ, et lorsqu’on
le leur droit de propriété jusqu’aux limites du domaine. Par elles la famille était maîtresse unique dans ce champ. La sépultur
e dans ce champ. La sépulture avait établi l’union indissoluble de la famille avec la terre, c’est-à-dire la propriété. Chez la
rce qu’elle n’existait pas encore. Les dieux qui conférèrent à chaque famille son droit sur la terre, ce furent les dieux domes
détruit ni déplacé. Supprimez la propriété, le foyer sera errant, les familles se mêleront, les morts seront abandonnés et sans
sans culte. Par le foyer inébranlable et la sépulture permanente, la famille a pris possession du sol ; la terre a été, en que
ison, d’une enceinte qui le séparât nettement des domaines des autres familles . Cette enceinte n’était pas un mur de pierre : c’
religion. À certains jours marqués du mois et de l’année, le père de famille faisait le tour de son champ, en suivant cette li
ans le sol, pour marquer que ce sol était à jamais la propriété de la famille . Plus tard, la poésie aidant, le Terme fut consid
i est mon champ, voilà le tien189. » Pour empiéter sur le champ d’une famille , il fallait renverser ou déplacer une borne : or,
a propriété était tellement inhérente à la religion domestique qu’une famille ne pouvait pas plus renoncer à l’une qu’à l’autre
e Corinthe, législateur du ixe  siècle, prescrivait que le nombre des familles et des propriétés restât immuable195 Or, cette pr
rescription ne pouvait être observée que s’il était interdit à chaque famille de vendre sa terre et même de la partager. La loi
eurs ce champ où est le tombeau, où vivent les ancêtres divins, où la famille doit à jamais accomplir un culte, n’est pas la pr
lir un culte, n’est pas la propriété d’un homme seulement, mais d’une famille . Ce n’est pas l’individu actuellement vivant qui
qui sont morts et à ceux qui sont à naître. Elle fait corpsavec cette famille et ne peut plus s’en séparer. Détacher l’une de l
répond de la dette, non sa terre, car la terre est inséparable de la famille . Il est plus facile de mettre l’homme en servitud
ervitude que de lui enlever un droit de propriété qui appartient à sa famille plus qu’à lui-même ; le débiteur est mis entre le
nt dans les croyances comme dans les lois des anciens, le culte d’une famille et la propriété de cette famille. Aussi était-ce
les lois des anciens, le culte d’une famille et la propriété de cette famille . Aussi était-ce une règle sans exception, dans le
a religion prescrit, dit Cicéron, que les biens et le culte de chaque famille soient inséparables, et que le soin des sacrifice
attachée. C’est l’homme qui passe. C’est l’homme qui, à mesure que la famille déroule ses générations, arrive à son heure marqu
t certainement plus dès que la confarreatio l’avait fait sortir de la famille paternelle pour l’attacher à celle du mari. Il es
10 ; qu’enfin la fille ne pouvait à aucun âge se marier ni changer de famille sans l’autorisation de son tuteur. Ces faits, qui
la fille unique était considérée comme un intermédiaire par lequel la famille pouvait se continuer. Elle n’héritait pas, mais l
lien et n’appartenaient ni à la même religion domestique ni à la même famille . Ces principes réglaient l’ordre de la succession
uline, jusqu’à ce qu’on trouvât une branche qui se fût détachée de la famille par un mâle ; puis on redescendait dans cette bra
sa mère228. Si l’on se reporte au tableau que nous avons tracé de la famille des Scipions, on remarquera que, Scipion Émilien
it du culte paternel, la seconde l’initiait à la religion d’une autre famille . Ici encore le droit ancien se conformait aux règ
age230. Au contraire, l’étranger qui avait été associé au culte d’une famille par l’adoption y devenait un fils, y continuait l
t deux cultes domestiques, il ne pouvait pas non plus hériter de deux familles . Aussi le fils adoptif, qui héritait de la famill
s hériter de deux familles. Aussi le fils adoptif, qui héritait de la famille adoptante, n’héritait-il pas de sa famille nature
doptif, qui héritait de la famille adoptante, n’héritait-il pas de sa famille naturelle. Le droit athénien était très explicite
ttiques nous montrent souvent des hommes qui ont été adoptés dans une famille et qui veulent hériter de celle où ils sont nés.
. Mais la loi s’y oppose. L’homme adopté ne peut hériter de sa propre famille qu’en y rentrant ; il n’y peut rentrer qu’en reno
e famille qu’en y rentrant ; il n’y peut rentrer qu’en renonçant à la famille d’adoption ; et il ne peut sortir de celle-ci qu’
qu’à deux conditions : l’une, qu’il abandonne le patrimoine de cette famille  ; l’autre, que le culte domestique, pour la conti
e cesse pas par son abandon ; et pour cela il doit laisser dans cette famille un fils qui le remplace231. Ce fils prend le soin
culte et la possession des biens ; le père alors peut retourner à sa famille de naissance et hériter d’elle. Mais ce père et c
ne peuvent plus hériter l’un de l’autre ; ils ne sont pas de la même famille , ils ne sont pas parents. On voit bien quelle éta
t ? D’ailleurs la propriété n’appartenait pas à l’individu, mais à la famille  ; car l’homme ne l’avait pas acquise par le droit
par le droit du travail, mais par le culte domestique. Attachée à la famille , elle se transmettait du mort au vivant, non d’ap
t des époques anciennes fut que toute propriété devait rester dans la famille à laquelle la religion l’avait attachée. Platon,
es biens, ni de toi-même, toi et tes biens, tout cela appartient à ta famille , c’est-à-dire à tes ancêtres et à ta postérité236
t pas accordé au testateur de son vivant ; l’homme qui déshéritait sa famille et violait la loi que la religion avait établie d
ant pour quelques années d’un être constant et immortel, qui était la famille . Il n’avait qu’en dépôt le culte et la propriété 
éritier des hymnes, le continuateur du culte, le chef religieux de la famille . De cette croyance découlait une règle de droit :
frères. Une ancienne loi de Corinthe voulait aussi que le nombre des familles fût invariable, ce qui ne pouvait être qu’autant
ce qui ne pouvait être qu’autant que le droit d’aînesse empêchait les familles de se démembrer à chaque génération240. Chez les
ue religieux, car la maison paternelle contenait l’ancien foyer de la famille . Tandis que le cadet, au temps de Démosthène, all
urs coutumes des anciens. Tantôt le cadet était adopté dans une autre famille et il en héritait ; tantôt il épousait une fille
ne fille unique ; quelquefois enfin il recevait le lot de terre d’une famille éteinte. Toutes ces ressources faisant défaut, le
la gens romaine et sabine ne s’expliquerait pas sans lui. Comment une famille aurait-elle pu arriver à contenir plusieurs milli
u arriver à contenir plusieurs milliers de personnes libres, comme la famille Claudia, ou plusieurs centaines de combattants, t
dia, ou plusieurs centaines de combattants, tous patriciens, comme la famille Fabia, si le droit d’aînesse n’en eût maintenu l’
. Il représentait l’indivision du patrimoine comme l’indivision de la famille . C’est en ce sens que nous pouvons croire qu’il a
la source de lagens romaine243. Chapitre VIII. L’Autorité dans la famille . 1° Principe et nature de la puissance pater
Principe et nature de la puissance paternelle chez les anciens. La famille n’a pas reçu ses lois de la cité. Si c’était la c
lateur ; il s’est, au contraire, imposé au législateur. C’est dans la famille qu’il a pris naissance. Il est sorti spontanément
ui exerçaient l’empire sur les intelligences et sur les volontés. Une famille se compose d’un père, d’une mère, d’enfants, d’es
torité la moins discutable. C’est elle qui va fixer les rangs dans la famille . Le père est le premier près du foyer ; il l’allu
ère qui doit attirer sur lui et les siens la protection des dieux. La famille et le culte se perpétuent par lui ; il représente
a tutelle du mari ; le mari mort, elle ne retourne pas dans sa propre famille , car elle a renoncé à elle pour toujours par le m
il est vrai que ce n’est pas le droit du plus fort qui a constitué la famille  ! Passons à l’enfant. Ici la nature parle d’elle-
r elle seule, aucun droit au père. Grâce à la religion domestique, la famille était un petit corps organisé, une petite société
ut homme qui ne dépendait d’aucun autre et qui avait autorité sur une famille et sur un domaine, paterfamilias. Les poètes nous
té, de dignité majestueuse. Qu’un tel mot se soit appliqué au père de famille jusqu’à pouvoir devenir peu à peu son nom le plus
nner une idée de la puissance que le père a exercée longtemps dans la famille , et du sentiment de vénération qui s’attachait à
tre rangés en trois catégories, suivant que l’on considère le père de famille comme chef religieux, comme maître de la propriét
il l’entend ou plutôt comme il a vu faire son père. Personne dans la famille ne conteste sa suprématie sacerdotale. La cité el
ponsable de la perpétuité du culte et, par conséquent, de celle de la famille . Tout ce qui touche à cette perpétuité, qui est s
est, il n’est pas en contradiction avec les principes sur lesquels la famille est fondée. La filiation, même incontestée, ne su
ême incontestée, ne suffit pas pour entrer dans le cercle sacré de la famille  : il faut le consentement du chef et l’initiation
er la femme, soit en cas de stérilité, parce qu’il ne faut pas que la famille s’éteigne, soit en cas d’adultère, parce que la f
ut pas que la famille s’éteigne, soit en cas d’adultère, parce que la famille et la descendance doivent être pures de toute alt
de marier le fils : le mariage du fils intéresse la perpétuité de la famille . Droit d’émanciper, c’est-à-dire d’exclure un fil
e la famille. Droit d’émanciper, c’est-à-dire d’exclure un fils de la famille et du culte. Droit d’adopter, c’est-à-dire d’intr
ttribués au père seul, à l’exclusion de tous les autres membres de la famille . La femme n’avait pas le droit de divorcer, du mo
onçue, à l’origine, comme un droit individuel, mais comme un droit de famille . La fortune appartenait, comme dit formellement P
nature même, ne se partageait pas. Il ne pouvait y avoir dans chaque famille qu’un propriétaire, qui était la famille même, et
pouvait y avoir dans chaque famille qu’un propriétaire, qui était la famille même, et qu’un usufruitier, qui était le père. Ce
que le père pouvait disposer de toute la propriété qui était dans la famille , et que le fils lui-même pouvait être envisagé co
s, ni défendeurs, ni accusateurs, ni accusés, ni témoins. De toute la famille , il n’y avait que le père qui pût paraître devant
cité, c’est qu’elle était dans la maison. Leur juge était le chef de famille , siégeant comme sur un tribunal, en vertu de son
ibunal, en vertu de son autorité maritale ou paternelle, au nom de la famille et sous les yeux des divinités domestiques266. Ti
e se présentait : les femmes n’étaient pas justiciables de l’État, la famille seule avait le droit de les juger. Le Sénat respe
les femmes la sentence de mort267. Ce droit de justice que le chef de famille exerçait dans sa maison étaitcomplet et sans appe
ort, ce n’était qu’en vertu de son droit de justice. Comme le père de famille était seul soumis au jugement de la cité, la femm
uvaient trouver d’autre juge que lui. Il était dans l’intérieur de sa famille l’unique magistrat. Il faut d’ailleurs remarquer
es mêmes. Par exemple, le père avait le droit d’exclure le fils de sa famille , mais il savait bien que s’il le faisait, la fami
re le fils de sa famille, mais il savait bien que s’il le faisait, la famille courait risque de s’éteindre et les mânes de ses
obligations qu’elle lui conférait de droits. Telle a été longtemps la famille antique. Les croyances qu’il y avait dans les esp
s ses détails le droit privé. Chapitre IX. L’Antique morale de la famille . L’histoire n’étudie pas seulement les faits m
es religieux de ton foyer ; il ne peut pas approcher du tombeau de ta famille , il a d’autres dieux que toi et il ne peut pas s’
le et de l’affection ne dépassait pas non plus le cercle étroit de la famille . Il est naturel que l’idée morale ait eu son comm
le devoir d’amour envers tous les hommes. Son point de départ fut la famille , et c’est sous l’action des croyances de la relig
moins elle trace à l’homme avec une admirable netteté ses devoirs de famille . Elle rend le mariage obligatoire ; le célibat es
t est uncrime aux yeux d’une religion qui fait de la continuité de la famille le premier et le plus saintdes devoirs. Mais l’un
as prier274. Cette même religion veille avec soin sur la pureté de la famille . À ses yeux, la plus grave faute qui puisse être
Une autre règle est que le tombeau ne contienne que les membres de la famille  ; or le fils de l’adultère est un étranger qui se
Il ya plus : par l’adultère la série des descendants est brisée ; la famille , même à l’insu des hommes vivants, est éteinte, e
ux et sacré de l’union conjugale chez les anciens et la pureté que la famille a conservée longtemps. Cette morale domestique pr
croire que c’est à ce partage du sacerdoce domestique que la mère de famille a dû la vénération dont on n’a jamais cessé de l’
la société grecque et romaine. De là vient que la femme porte dans la famille le même titre que son mari : les Latins disentpat
ces croyances mettaient de respect et d’affection réciproque dans la famille . Les anciens donnaient aux vertus domestiques le
ait encore de ta piété, pietas erga liberos. Tout était divin dans la famille . Sentiment du devoir, affection naturelle, idée r
elle. Ces dieux appartenaient en commun à tous les membres d’une même famille  ; la famille s’est ainsi trouvée unie par un lien
ux appartenaient en commun à tous les membres d’une même famille ; la famille s’est ainsi trouvée unie par un lien puissant, et
is elle enseignait du moins les vertus domestiques. L’isolement de la famille a été, chez cette race, le commencementde la mora
personnel de Cicéron, Claudius, a quitté sagens pour entrer dans une famille plébéienne ; Cicéron lui dit : « Pourquoi exposes
e, son prêtre et son commandant militaire296. On sait que, lorsque la famille sabine des Claudius vint s’établir à Rome, les tr
ivant d’autres, la gens n’est que l’expression d’un rapport entre une famille qui exerce la patronage et d’autres familles qui
on d’un rapport entre une famille qui exerce la patronage et d’autres familles qui sont clientes. Chacune de ces deux opinions c
nté artificielle ; la gens est une association politique de plusieurs familles qui étaient à l’origine étrangères les unes aux a
x constaté de lagens, c’est qu’elle a en elle-même un culte, comme la famille a le sien. Or, si l’on cherche quel est le dieu q
fiction fut possible au temps de César, quand la vieille religion des familles ne touchait plus personne. Mais si l’on se report
s croyances étaient puissantes, on ne peut pas imaginer que plusieurs familles , s’associant dans une même fourberie, se soient d
ompare à tous ces mots ceux que nous avons l’habitude de traduire par famille , le latin familia, le grec οἴκος. Ni l’un ni l’au
cile, Voilà cependant les mots que nous traduisons habituellement par famille . Or, est-il admissible que des termes dont le sen
cile ou de propriété aient pu être employés souvent pour désigner une famille , et que d’autres mots dont le sens interne est fi
ence historique ne peut pas admettre comme vrai. 3° La gens est la famille ayant encore son organisation primitive et son un
qui est fausse. Ils supposent qu’une gens comptait toujours plusieurs familles ayant des noms divers, et ils citent volontiers l
ngtemps. Il serait assurément fort difficile de dire quelles sont les familles qui ont formé la gens Fabia, car tous les Fabius
qu’il y eût des Scipions, et non pas, comme on le dit souvent, que la famille des Scipions s’est associée à d’autres pour forme
de la gens Claudia. Les Claudius restent longtemps unis en une seule famille et portent tous le surnom de Sabinus ou de Regill
suit pendant sept générations sans distinguer de branches dans cette famille d’ailleurs fort nombreuse. C’est seulement à la h
e. Il ressort de tout cela que la gens n’était pas une association de familles , mais qu’elle était la famille elle-même. Elle po
a gens n’était pas une association de familles, mais qu’elle était la famille elle-même. Elle pouvait indifféremment ne compren
gnée ou produire des branches nombreuses ; ce n’était toujours qu’une famille . Il est d’ailleurs facile de serendre compte de l
es générations viennent vivre et par lequel toutes les branches de la famille , quelque nombreuses qu’elles puissent être, reste
privé de ces vieux âges ? En observant ce qu’était l’autorité dans la famille ancienne, nous avons vu que les fils ne se sépara
yer, tombeau, patrimoine, tout cela à l’origine était indivisible. La famille l’était par conséquent. Le temps ne la démembrait
famille l’était par conséquent. Le temps ne la démembrait pas. Cette famille indivisible, qui se développait à travers les âge
lte et son nom, c’était véritablement lagens antique. Lagens était la famille , mais la famille ayant conservé l’unité que sa re
’était véritablement lagens antique. Lagens était la famille, mais la famille ayant conservé l’unité que sa religion lui comman
ne fiction : il leur vient de leurs ancêtres. Comme ils sont une même famille , ils ont une sépulture commune. Pour la même rais
montant au premier ancêtre connu, devait durer aussi longtemps que la famille et que ses dieux. — Il en était de même en Grèce 
lent encore en ce point. Chaque Grec, du moins s’il appartenait à une famille ancienne et régulièrement constituée, avait trois
ifférence des deux religions. Pour la vieille religion domestique, la famille était le vrai corps, le véritable être vivant, do
endance toute personnelle, et ne répugnait nullement à l’isoler de la famille  : aussi le nom de baptême fut-il le premier et lo
ême fut-il le premier et longtemps le seul nom. 4° Extension de la famille  ; l’esclavage et la clientèle. Ce que nous avo
famille ; l’esclavage et la clientèle. Ce que nous avons vu de la famille , sa religion domestique les dieux qu’elle s’était
out cela porte forcément notre pensée vers une époque primitive où la famille était indépendante de tout pouvoir supérieur, et
rde cette religion domestique, ces dieux qui n’appartenaient qu’à une famille et n’exerçaient leur providence que dans l’encein
s être propagée, cette antique morale qui prescrivait l’isolement des familles  : il est manifeste que des croyances de cette nat
qu’aux dieux domestiques est aussi le temps où il n’existait que des familles . Il est bien vrai que ces croyances ont pu subsis
contradictoire que de vivre en société civile et d’avoir dans chaque famille des dieux particuliers ? Mais il est clair que ce
seul état social qui puisse être d’accord avec elles est celui où la famille vit indépendante et isolée. C’est dans cet état q
es institutions domestiques de ces divers peuples, on aperçoit que la famille était constituée d’après les mêmes principes dans
laquelle les hommes n’ont connu aucune autre forme de société que la famille . C’est alors que s’est produite la religion domes
légué leurs croyances et leurs lois aux générations suivantes. Chaque famille a sa religion, ses dieux, son sacerdoce. L’isolem
te est secret. Dans la mort même ou dans l’existence qui la suit, les familles ne se mêlent pas : chacune continue à vivre à par
ue à vivre à part dans son tombeau, d’où l’étranger est exclu. Chaque famille a aussi sa propriété, c’est-à-dire sa part de ter
bande de terre qui soit neutre et qui reste inviolable. Enfin chaque famille a son chef, comme une nation aurait son roi. Elle
igoureusement besoin pour sa vie matérielle ou pour sa vie morale, la famille le possède en soi. Il ne lui faut rien du dehors 
rs ; elle est un État organisé, une société qui se suffit. Mais cette famille des anciens âges n’est pas réduite aux proportion
ette famille des anciens âges n’est pas réduite aux proportions de la famille moderne. Dans les grandes sociétés la famille se
e aux proportions de la famille moderne. Dans les grandes sociétés la famille se démembre et s’amoindrit, mais en l’absence de
au commun. Un autre élément encore entra dans la composition de cette famille antique. Le besoin réciproque que le pauvre a du
gré du serviteur, ne peut guère s’accorder avec un état social où la famille vit isolée. D’ailleurs la religion domestique ne
e. D’ailleurs la religion domestique ne permet pas d’admettre dans le famille un étranger. Il faut, donc que par quelque moyen
yen le serviteur devienne un membre et une partie intégrante de cette famille . C’est à quoi l’on arrive par une sorte d’initiat
es maisons athéniennes, nous montre comment l’esclave entrait dans la famille . On le faisait approcher du foyer ; on le mettait
n lui versait sur la tête de l’eau lustrale, et il partageait avec la famille quelques gâteaux et quelques fruits307. Cette cér
nouvel arrivant, étranger la veille, serait désormais un membre de la famille et en aurait la religion. Aussi l’esclave assista
la que l’esclave devait être enseveli dans le lieu de sépulture de la famille . Mais, par cela même que le serviteur acquérait l
. La religion était une chaîne qui le retenait. Il était attaché à la famille pour toute sa vie et même pour le temps qui suiva
raiter en homme libre. Mais le serviteur ne quittait pas pour cela la famille . Comme il y était lié par le culte, il ne pouvait
ntinuaient à obéir310. Il se formait ainsi, dans le sein de la grande famille , un certain nombre de petites familles clientes e
insi, dans le sein de la grande famille, un certain nombre de petites familles clientes et subordonnées. Les Romains attribuaien
le est une institution du droit domestique, et elle a existé dans les familles avant qu’il y eût des cités. Il ne faut pas juger
qu’il avait part au culte et qu’il était associé à la religion de la famille . Il avait le même foyer, les mêmes fêtes, les mêm
ome, en signe de cette communauté religieuse, il prenait le nom de la famille . Il en était considéré comme un membre par l’adop
r les femmes, n’est pas un parent et n’a pas part à la religion de la famille . Le client, au contraire, a la communauté du cult
la religion a formé et que rien ne peut rompre. Une foisclient d’une famille , on ne peut plus se détacher d’elle. La clientèle
t client par devoir, de père en fils316. On voit par tout cela que la famille des temps les plus anciens, avec sa branche aînée
et ses clients, pouvait former un groupe d’hommes fort nombreux. Une famille , grâce à sa religion qui en maintenait l’unité, g
qu’on appelle historiques, une période de siècles pendant lesquels la famille fut la seule forme de société. Cette famille pouv
cles pendant lesquels la famille fut la seule forme de société. Cette famille pouvait alors contenir dans son large cadre plusi
étroite pour les besoins matériels, car il était difficile que cette famille se suffît en présence de toutes les chances de la
n à la petitesse de l’idée qu’on s’était faite de la divinité. Chaque famille avait ses dieux, et l’homme ne concevait et n’ado
t donc grandir en même temps. La religion domestique défendait à deux familles de se mêler et de se fondre ensemble. Mais il éta
mêler et de se fondre ensemble. Mais il était possible que plusieurs familles , sans rien sacrifier de leur religion particulièr
culte qui leur fût commun. C’est ce qui arriva. Un certain nombre de familles formèrent un groupe, que la langue grecque appela
it une phratrie, la langue latine une curie317. Existait-il entre les familles d’un même groupe un lien de naissance ? Il est im
ement de l’idée religieuse. Au moment même où elles s’unissaient, ces familles conçurent une divinité supérieure à leurs divinit
d’une phratrie, il fallait être né d’un mariage légitime dans une des familles qui la composaient. Carla religion de la phratrie
qui la composaient. Carla religion de la phratrie, comme celle de la famille , ne se transmettait que par le sang. Le jeune Ath
ns, et pouvait porter des décrets325. En elle, aussi bien que dans la famille , il y avait un dieu, un culte, un sacerdoce, une
ement. C’était une petite société qui était modelée exactement sur la famille . L’association continua naturellement à grandir,
t ordinairement de même nature que celui de la phratrie ou celui dela famille . C’était un homme divinisé, unhéros. De lui la tr
es et pour principal symbole le foyer ; c’est elle qui a constitué la famille et établi les premières lois. Mais cette race a e
oyances est d’une époque où les hommes vivaient encore dans l’état de famille , ces dieux nouveaux eurent d’abord, comme les dém
les héros et les lares, le caractère de divinités domestiques. Chaque famille s’était fait ses dieux, et chacune les gardait po
elle a laissé des traces visibles dans leur religion. À mesure qu’une famille avait, en personnifiant un agent physique, créé u
dieux dont le polythéisme est plein et qui représentent des luttes de familles , de cantons ou de villes. De là enfin cette foule
up ont péri, sans laisser même le souvenir de leur nom, parce que les familles qui les adoraient se sont éteintes ou que les vil
l fallut beaucoup de temps avant que ces dieux sortissent du sein des familles qui les avaient conçus et qui les regardaient com
domestique. La Déméter d’Éleusis resta la divinité particulière de la famille des Eumolpides ; l’Athéné de l’acropole d’Athènes
le des Eumolpides ; l’Athéné de l’acropole d’Athènes appartenait à la famille des Butades. Les Potitii de Rome avaient un Hercu
grande apparence que le culte de Vénus fut longtemps renfermé dans la famille des Jules et que cette déesse n’eut pas de culte
culte public dans Rome. Il arriva à la longue que, la divinité d’une famille ayant acquis un grand prestige sur l’imagination
ommes et paraissant puissante en proportion de la prospérité de cette famille , toute une cité voulut l’adopter et lui rendre un
olpides, l’Athéné des Butades, l’Hercule des Potitii. Mais, quand une famille consentit à partager ainsi son dieu, elle se rése
le vestige d’un temps où le dieu lui-même était la propriété de cette famille , ne protégeait qu’elle et ne voulait être servi q
à l’unisson de l’état social des hommes. Elle eut pour berceau chaque famille et resta longtemps enfermée dans cet étroit horiz
aient à perpétuité d’infranchissables lignes de démarcation entre les familles . La religion des dieux de la nature était un cadr
t pas dans la nature intime de ces dieux de n’être adorés que par une famille et de repousser l’étranger. Enfin les hommes deva
s devaient arriver insensiblement à s’apercevoir que le Jupiter d’une famille était, au fond, le même être ou la même conceptio
e morale. Elle ne se bornait pas à enseigner à l’homme les devoirs de famille . Jupiter était le dieu de l’hospitalité ; c’est d
tension très grande. À l’origine, elle s’était comme abritée dans les familles , sous la protection du foyer domestique. Là le di
ont grandi. Chapitre III. La cité se forme. La tribu, comme la famille et la phratrie, était constituée pour être un cor
un culte spécial dont l’étranger était exclu. Une fois formée, aucune famille nouvelle ne pouvait plus y être admise. Deux trib
s longtemps à l’avance, se sont agrégés les uns aux autres. Plusieurs familles ont formé la phratrie, plusieurs phratries la tri
la phratrie, plusieurs phratries la tribu, plusieurs tribus la cité. Famille , phratrie, tribu, cité, sont d’ailleurs des socié
ourtant ni son individualité, ni son indépendance. Bien que plusieurs familles se fussent unies en une phratrie, chacune d’elles
ter l’indépendance religieuse et civile des tribus, des curies et des familles , et qu’elle n’eut pas d’abord le droit d’interven
de ces petits corps. Elle n’avait rien à voir dans l’intérieur d’une famille  ; elle n’était pas juge de ce qui s’y passait ; e
que le droit privé, qui avait été fixé à l’époque de l’isolement des familles , a pu subsister dans les cités et n’a été modifié
partie à la fois de quatre sociétés distinctes ; il est membre d’une famille , d’une phratrie, d’une tribu et d’une cité. Il n’
e Français qui, du moment de sa naissance, appartient à la fois à une famille , à une commune, à un département et à une patrie.
quelque sorte, de l’une à l’autre. L’enfant est d’abord admis dans la famille par la cérémonie religieuse qui a lieu dix jours
tarque, l’Attique était divisée par familles342. Quelques-unes de ces familles de l’époque primitive, comme les Eumolpides, les
âges suivants. Alors la cité athénienne n’existait pas ; mais chaque famille , entourée de ses branches cadettes et de ses clie
s Dioscures à Céphale, et ainsi de tous les autres cantons343. Chaque famille , comme elle avait son dieu et son autel, avait au
344. N’était-ce pas le souvenir d’une époque lointaine où ces grandes familles patriarcales, semblables aux clans celtiques, ava
changement, par lequel la population de l’Attique passa de l’état de famille patriarcale à une société un peu plus étendue, ét
ait à l’homme d’honorer l’ancêtre ; le culte de l’ancêtre a groupé la famille autour d’un autel. De là la première religion, le
groupes plus étendus. Les mêmes règles, trouvées et établies dans la famille , s’appliquent successivement à la phratrie, à la
sons du regard le chemin que les hommes ont parcouru. À l’origine, la famille vit isolée et l’homme ne connaît que des dieux do
ue des dieux domestiques, θεοἰ πατρὤοι, dii gentiles. Au-dessus de la famille se forme la phratrie avec son dieu, θεὸς φράτριος
les anciens. La cité était l’association religieuse et politique des familles et des tribus ; la ville était le lieu de réunion
e la plus difficile et ordinairement la plus longue. Une fois que les familles , les phratries et les tribus, étaient convenues d
erra patrum, patria ; ici est ma patrie, car ici sont les mânes de ma famille . La fosse où chacun avait ainsi jeté un peu de te
aient ; il était pour la cité ce que le premier ancêtre était pour la famille , un Lare familier. Son souvenir se perpétuait com
qu’un autel domestique tenait groupés autour de lui les membres d’une famille , de même la cité était la réunion de ceux qui ava
vait. De même que le culte du foyer domestique était secret et que la famille seule avait droit d’y prendre part, de même le cu
entordinairement de même nature que ceux de la religion primitive des familles . Comme eux, on les appelait Lares, Pénates, Génie
in tout entier ; on crut que chacun d’eux appartenait en propre à une famille ou à une cité. Ainsi il était d’usage que chaque
acun de leurs innombrables dieux avait son petit domaine : à l’un une famille , à l’autre une tribu, à celui-ci une cité : c’éta
gtemps sans concevoir la Divinité comme une puissance suprême. Chaque famille eut sa religion domestique, chaque cité sa religi
festins sacrés après l’immolation des victimes ; là tous les chefs de famille s’asseyent ensemble à de longues tables ». Plus l
es sociétés primitives rassemblée tout entière, du moins les chefs de famille , à une même table, chacun vêtu de blanc et portan
eubles, étaient, en quelque façon, purifiés en la personne du chef de famille . C’est pour cela qu’avant le sacrifice chacun dev
le fils les répéta. Dès qu’on sut écrire, on les mit en écrit. Chaque famille , du moins chaque famille religieuse, eut un livre
u’on sut écrire, on les mit en écrit. Chaque famille, du moins chaque famille religieuse, eut un livre où étaient contenues les
irs, tout cela était réglé pour chaque dieu par la religion de chaque famille oude chaque cité. En vain le cœur le plus fervent
agée. Le foyer domestique avait un grand-prêtre, qui était le père de famille  ; le foyer de la curie avait son curion ou phratr
héance503. » 2° Autorité politique du roi. De même que dans la famille l’autorité était inhérente au sacerdoce, et que l
gine, pour la transmission de ce culte ; que le foyer fût celui d’une famille ou qu’il fût celui d’une cité, la religion prescr
es foyers des cités nouvelles furent tous posés par des membres de la famille religieuse de Codrus. Il en résulta que ces colon
té leur fut donc déférée sans conteste et resta héréditaire dans leur famille . Battos avait fondé Cyrène en Afrique : les Batti
La religion fit le roi dans la cité comme elle avait fait le chef de famille dans la maison. La croyance, l’indiscutable et im
iété s’est formée lentement, longuement, par degrés, en passant de la famille à la tribu et de la tribu à la cité, mais sans se
et sans luttes. La royauté s’est établie tout naturellement, dans la famille d’abord, dans la cité plus tard. Elle ne fut pas
n’est pastrèscommune dans l’histoire, c’est que dans les villes où la famille royale ne s’éteignit pas, non seulement elle ne f
pouvoir continuèrent à l’honorer. À Ephèse, à Marseille, à Cyrène, la famille royale, privée de sa puissance, resta entourée du
ique533, s’il faisait partie d’une phratrie, s’il avait un tombeau de famille et s’il remplissait tous ses devoirs envers les m
Pourquoi ces questions ? c’est que celui qui n’avait pas de culte de famille ne devait pas avoir part au culte national et n’é
t que le nouveau magistrat fût, suivant l’expression de Platon, d’une famille pure535. C’est que, si l’un de ses ancêtres avait
ait commis un de ces actes qui blessaient la religion, le foyer de la famille était à jamais souillé et les descendants étaient
ussi le premier jugeait-il tous les débats qui touchaient au droit de famille , et le second, tous les délits qui atteignaient l
able auteur ? Quand nous avons parlé plus haut del’organisation de la famille et des lois grecques ou romaines qui réglaient la
ort et lieu des sacrifices, est devenu la propriété inaliénable d’une famille . La religion disait : Le fils continue le culte,
étaient une tradition sacrée qui se perpétuait autour du foyer de la famille ou du foyer de la cité. Le jour où l’on a commenc
cités, comme nous avons vu qu’il y en avait une à être membre de deux familles . On ne pouvait pas être de deux religions à la fo
tains égards, était mieuxtraité que lui ; car l’esclave, membre d’une famille dont il partageait le culte, était rattaché à la
s et que leurs âmes occupaient. La petite patrie était l’enclos de la famille , avec son tombeau et son foyer. La grande patrie
des dieux ou de l’État586. N’ayant plus de culte, il n’avait plus de famille  ; il cessait d’être époux et père. Ses fils n’éta
la religion et les droits de la cité, la religion etles droits de la famille  ; il n’avait plus ni foyer, ni femmes, ni enfants
bliés603. La religion de la cité étant abattue, la religion de chaque famille disparaissait en même temps. Les foyers s’éteigna
s s’éteignaient. Avec le culte tombaient les lois, le droit civil, la famille , la propriété, tout ce qui s’étayait sur la relig
menaient en même temps un fondateur qui devait appartenir à l’une des familles saintes de la cité640. Celui-ci pratiquait la fon
de la cité, pour le culte des tribus et des dèmes, pour le culte des familles . Chaque maison est elle-même un temple et presque
La déesse ainsi l’ordonne677. Nicias appartient à une grande et riche famille . Tout jeune, il conduit au sanctuaire de Délos un
On ne pouvait rien imaginer de plus solidement constitué que cette famille des anciens âges qui contenait en elle ses dieux,
des familleset des tribus. Or, avant le jour où la cité se forma, la famille contenait déjà en elle-même cette distinction de
contenait déjà en elle-même cette distinction de classes. En effet la famille ne se démembrait pas ; elle était indivisible com
on en génération, d’aîné en aîné, il n’y avait toujours qu’un chef de famille  ; il présidait au sacrifice, disait la prière, ju
ce et non pas la paternité, n’a pu s’appliquer alors qu’au chef de la famille . Ses fils, ses frères, ses serviteurs, tous l’app
tous l’appelaient ainsi. Voilà donc dans la constitution intime de la famille un premier principe d’inégalité. L’aîné est privi
rs générations il se forme naturellement, dans chacune de ces grandes familles , des branches cadettes qui sont, par la religion
qui, vivant sous sa protection, obéissent à son autorité. Puis cette famille a des serviteurs, qui ne la quittent pas, qui son
rieure. Le client est au-dessous, non seulement du chef suprême de la famille , mais encore des branches cadettes. Entre elles e
e ses ancêtres, arrive toujours à un pater, c’est-à-dire à un chef de famille , à un de ces aïeux divins que la famille invoque
r, c’est-à-dire à un chef de famille, à un de ces aïeux divins que la famille invoque dans ses prières. Comme il descend d’un p
nifeste en ce qui concerne les intérêts matériels. La propriété de la famille appartient tout entière au chef, qui d’ailleurs e
scendant d’un pater peut seul accomplir les cérémonies du culte de la famille . Le client y assiste ; on fait pour lui le sacrif
ue il y a toujours un intermédiaire. Il ne peut pas même remplacer la famille absente. Que cette famille vienne à s’éteindre, l
médiaire. Il ne peut pas même remplacer la famille absente. Que cette famille vienne à s’éteindre, les clients ne continuent pa
le sang. Il était donc bien naturel que, dans chacune de ces antiques familles , la partie libre et ingénue qui descendait réelle
ppartint en propre699. Ainsi, avant même qu’on fût sorti de l’état de famille , il existait déjà une distinction de classes ; la
cité se forma, rien ne fut changé à la constitution intérieure de la famille . Nous avons même montré que la cité, à l’origine,
iation d’individus, mais une confédération de tribus, de curies et de familles , et que, dans cette sorte d’alliance, chacun de c
ustice à l’égard des clients. La distinction des classes, née dans la famille , se continua donc dans la cité. La cité, dans son
té. La cité, dans son premier âge, ne fut que la réunion des chefs de famille . On ades témoignages d’un temps où il n’y avait q
ité, n’était aussi composée, dans ces temps anciens, que des chefs de famille , des patres. Il est permis de ne pas croire Cicér
de cette assemblée ; seulement, chaque pater s’y montre entouré de sa famille  ; ses parents, ses clients même lui font cortège
s, ses clients même lui font cortège et marquent sa puissance. Chaque famille n’a d’ailleurs dans ces comices qu’un seul suffra
énérations encore, les hommes continuent à vivre hors de la ville, en familles isolées qui se partagent la campagne. Chacune de
lle, en familles isolées qui se partagent la campagne. Chacune de ces familles occupe son canton, où elle a son sanctuaire domes
érêts de la cité ou des obligations du culte commun, les chefs de ces familles se rendent à la ville et s’assemblent autour du r
fice. S’agit-il d’une guerre, chacun de ces chefs arrive, suivi de sa famille et de ses serviteurs (sua manus) ; ils se groupen
comprendre le rôle qu’elle a joué dans l’histoire de la cité et de la famille chez les anciens. Les plébéiens n’étaient pas les
issus de populations vaincues, mais de manquer de religion et même de famille . Or, ce reproche, qui était déjà immérité au temp
nférieure. La religion domestique ne se propageait pas : née dans une famille , elle y restait enfermée ; il fallait que chaque
née dans une famille, elle y restait enfermée ; il fallait que chaque famille se fît sa croyance, ses dieux, son culte. Or il a
se fît sa croyance, ses dieux, son culte. Or il a pu arriver que des familles n’aient pas eu dans l’esprit la puissance de se c
nstituer un culte, d’inventer l’hymne et le rhythme de la prière. Ces familles furent par cela seul dans un état d’infériorité v
nt entrer en société avec elles. Il arriva certainement aussi que des familles qui avaient eu un culte domestique, le perdirent,
u maître et n’en connaissaient point d’autre, aient été chassés de la famille ou l’aient quittée volontairement. C’était renonc
ligion domestique n’existait pas pour eux. Tous ces hommes exclus des familles et mis en dehors du culte, tombaient dans la clas
série de leurs ascendants, ils n’y rencontreraient jamais un chef de famille religieuse, un pater. « Ils n’ont pas de famille,
nt jamais un chef de famille religieuse, un pater. « Ils n’ont pas de famille , gentem non habent », c’est-à-dire qu’ils n’ont q
pas de famille, gentem non habent », c’est-à-dire qu’ils n’ont que la famille naturelle ; quant à celle que forme et constitue
arlant des plébéiens : Connubia promiscua habent more ferarum. Pas de famille pour eux, pas d’autorité paternelle. Ils peuvent
, hors de la religion, hors de la loi, hors de la société, hors de la famille . Le patricien ne peut comparercette existence qu’
uperposées l’une à l’autre. En tête était l’aristocratie des chefs de famille , ceux que la langue officielle de Rome appelait p
mme βασιλεῖς ou ἄνακτες. Au-dessous étaient les branches cadettes des familles  ; au-dessous encore, les clients ; puis plus bas,
prééminence de l’aîné en toutes choses ; la branche aînée dans chaque famille avait été la branche sacerdotale et maîtresse. La
dans l’État avait été réuni dans les mains du roi. Mais les chefs des familles , lespatres, et au-dessus d’eux les chefs des phra
’exerçait pas son pouvoir sur la population entière ; l’intérieur des familles et toute la clientèle échappaient à son action. C
acerdotales continua, la plupart du temps, à être héréditaire dans la famille sainte qui avait jadis posé le foyer et commencé
révolution, il y avait encore à Ephèse, à Marseille, à Thespies, des familles qui conservaient le titre et les insignes de l’an
présidence des cérémonies religieuses716. Dans les autres villes les familles sacrées s’étaient éteintes, et la royauté était d
la royauté ; il s’en garda bien, jugeant la royauté nécessaire et la famille régnante inviolable. Mais il fit en sorte que les
é l’état primitif de la population de l’Attique. Un certain nombre de familles , indépendantes et sans lien entre elles, se parta
rmait une petite société que gouvernait un chef héréditaire. Puis ces familles se groupèrent et de leur association naquit la ci
e protection. Ceux qui souffrirent du changement furent les chefs des familles , les chefs des bourgades et des tribus, les βασιλ
. Depuis que ces eupatrides, dont l’autorité restait intacte dans les familles , étaient réunis en une même cité, ils constituaie
oyauté, mais ils firent un roi de leur choix, Ménesthée. Après lui la famille de Thésée ressaisit le pouvoir et le garda pendan
arda pendant trois générations. Puis elle fut remplacée par une autre famille , celle des Mélanthides. Toute cette époque a dû ê
e que pendant dix ans. Du reste, on continua de croire que l’ancienne famille royale était seule apte à remplir les fonctions d
archonte729. Quarante ans environ se passèrent ainsi. Mais un jour la famille royale se souilla d’un crime. On allégua qu’elle
ancienne royauté religieuse. La charge de veiller à la perpétuité des familles , d’autoriser ou d’interdire l’adoption, de recevo
Corinthe la royauté s’était d’abord transmise héréditairement dans la famille des Bacchiades ; la révolution eut pour effet de
il commandait les citoyens armés. À côté de lui étaient les chefs de famille , patres, qui formaient un Sénat. Il n’y avait qu’
ue ce roi devait sur toute affaire importante consulter les chefs des familles confédérées734. Les historiens mentionnent, dès c
lte et, par conséquent, fort attaché à la constitution religieuse des familles et de la cité, il fut un roi selon le cœur des pa
e convaincre de la science des augures. Il est l’ennemi des anciennes familles  ; il crée des patriciens ; il altère autant qu’il
oyait peut-être attaquée par ses clients, dans l’intérieur même de la famille , dont la constitution, le droit, la religion, se
nter leur pouvoir, visaient à bouleverser l’organisation sainte de la famille et de la cité. À Servius succède le second Tarqui
la fois. Elle avait son principe dans la constitution religieuse des familles . La source d’où elle dérivait, c’étaient ces même
le citoyen ; celui-là seul pouvait être prêtre, qui descendait d’une famille ayant un culte ; celui-là seul pouvait être magis
dont ils se transmettaient de père en fils les formules sacrées. Ces familles gardaient autant qu’il leur était possible les an
pendant quatre siècles que la confédération de ces puissants chefs de famille qui s’assemblaient à certains jours pour la céléb
titre d’eupatride ou à titre de serviteur. À Rome aussi, chacune des familles patriciennes vivait sur son domaine, entourée de
ui que nous avons remarqué dans l’Attique. Quelques grandes et riches familles se partagent le pays ; de nombreux serviteurs cul
Rome gardèrent l’usage d’appeler rex le chef de la gens. Ces chefs de famille ont un caractère sacré ; le poète les appelle les
lus tôt. Car ce que le poète vante le plus dans ses héros, c’est leur famille , et nous devons supposer que cette sorte d’éloge
ance semblait encore le bien suprême. Pindare nous montre les grandes familles qui brillaient alors dans chaque cité ; dans la s
les Blepsiades, les Chariades, les Balychides. À Syracuse il vante la famille sacerdotale des Iamides, à Agrigente celle des Em
s étaient moins nombreux encore à Héraclée, où les cadets des grandes familles n’avaient pas de droits politiques743. Il en fut
os, à Marseille. À Théra, tout le pouvoir était aux mains de quelques familles qui étaient réputées sacrées. Il en était ainsi à
e les Géomores, c’est-à-dire les propriétaires. Elle se composait des familles qui, le jour de la fondation, s’étaient distribué
pitre V. Deuxième révolution ; Changements dans la constitution de la famille  ; le droit d’aînesse disparaît ; la gens se démem
n’avait donc pas été faite pour changer l’organisation antique de la famille , mais bien pour la conserver. Les rois avaient eu
ves changements allaient s’introduire dans la constitution intime des familles . Le vieux régime de la gens, fondé par la religio
des familles. Le vieux régime de la gens, fondé par la religion de la famille , n’avait pas été détruit le jour où les hommes ét
ur toujours et qui devaient un jour ou l’autre se faire la guerre. La famille , indivisible et nombreuse, était trop forte et tr
Ou la cité ne devait pas durer, ou elle devait à la longue briser la famille . L’anciennegens avec son foyer unique, son chef s
urtant pour quelque chose, ne serait-ce qu’à cause de leur nombre. La famille qui comprend plusieurs branches et qui se rend au
naturellement plus d’autorité dans les délibérations communes que la famille peu nombreuse et qui compte peu de bras et peu de
t meilleur naissent en eux. Ajoutez à cela les rivalités des chefs de famille luttant d’influence et cherchant mutuellement à s
is et plus forts. La règle d’indivision qui avait fait la force de la famille antique fut peu à peu abandonnée. Le droit d’aîne
as accompli en une année. Il s’est fait à la longue, d’abord dans une famille , puis dans une autre, et peu à peu dans toutes. I
tiques en put compter jusqu’à cinq ou six cents. Tous les membres des familles aristocratiques furent citoyens, et l’accès des m
rva plus qu’une sorte d’autorité religieuse à l’égard des différentes familles qui s’étaient détachées d’elle. Son culte eut la
tes. Ce démembrement de la gens eut de graves conséquences. L’antique famille sacerdotale, qui avait formé un groupe si bien un
r la date, mais qui a très certainement modifié la constitution de la famille et de la société elle-même. La famille antique co
modifié la constitution de la famille et de la société elle-même. La famille antique comprenait, sous l’autorité d’un chef uni
ensa disparu de bonne heure et où les vaincus sont attachés, non à la famille d’un maître, mais à un lot de terre. Nous le trou
tocratique, ce thète ne fait pas partie de la cité ; enfermé dans une famille dont il ne peut sortir, il est sous la main d’un
le client. On se figure sans peine ce qu’était l’existence dans cette famille où l’un avait tout pouvoir et l’autre n’avait auc
viteurs personne ne lui demande compte. Dans l’état d’isolement où la famille avait longtemps vécu, la clientèle avait pu se fo
entation de s’affranchir ? Il ne voyait pas d’autre horizon que cette famille à laquelle tout l’attachait. En elle seule il tro
pprocher, et des dieux qu’il lui fût permis d’invoquer. Quitter cette famille , c’était se placer en dehors de toute organisatio
roit de prier. Mais la cité étant fondée, les clients des différentes familles pouvaient se voir, se parler, se communiquer leur
. Puis leur regard commençait à s’étendre au-delà de l’enceinte de la famille . Ils voyaient qu’en dehors d’elle il existait une
es règles, des lois, des autels, des temples, des dieux. Sortir de la famille n’était donc plus pour eux un malheur sans remède
n armée, elles furent renfermées et cachées dans l’enceinte de chaque famille . C’est là que l’on vit, pendant plus d’une généra
t en portant les armes faisaient sa force au milieu des rivalités des familles , qu’il était donc sage de la satisfaire et que l’
ense et sa vie fut à la fois plus libre et plus fière. « Les chefs de famille , dit un ancien, assignaient des portions de terre
il occupait continuait à porter la borne sainte, le dieu Terme que la famille du maître avait autrefois posé. Cette borne invio
trefois posé. Cette borne inviolable attestait que le champ, uni à la famille du maître par un lien sacré, ne pourrait jamais a
de la royauté avait eu pour effet de raviver le régime du γένος ; les familles avaientrepris leur vie d’isolement et chacune ava
e sorte de servage, qui était aussi vieille que la constitution de la famille , on la faisait dater de l’époque où les hommes en
l’appelle. L’affranchi, comme autrefois le client, reste attaché à la famille  ; il en porte le nom, aussi bien que l’ancien cli
de fixer l’époque où les clients se sont définitivement détachés des familles patriciennes. Il y a plusieurs textes de Tite-Liv
angements qui s’étaient opérés à la longue dans la constitution de la famille en amenèrent d’autres dans la constitution de la
lle en amenèrent d’autres dans la constitution de la cité. L’ancienne famille aristocratique et sacerdotale se trouvait affaibl
n assemblage faiblement lié d’autant de petits États qu’il y avait de familles , l’union se fit, d’une part entre les membres pat
t plus, comme dans l’époque précédente, une lutte obscure dans chaque famille  ; ce fut dans chaque ville une guerre ouverte. De
et que le gouvernement, comme le sacerdoce, restât dans les mains des familles sacrées. L’autre voulait briser les vieilles barr
trouvé d’autre principe d’association que la religion héréditaire des familles , et qu’ils n’avaient pas l’idée d’une autorité qu
l’idée de fonctions religieuses et ne pouvait être porté que par des familles sacerdotales, il les appela tyrans775. Quel que s
s s’établirent, comme il en faut dans toute société humaine. Quelques familles furent en vue ; quelques noms grandirent peu à pe
ar l’antique principe qui prescrivait que chaque dieu appartint à une famille et que le droit de prier ne se transmît qu’avec l
lligence ; nous n’en pouvons apercevoir que les résultats. Tantôt une famille plébéienne se fit un foyer, soit qu’elle eût osé
n sanctuaire, sa divinité protectrice, son sacerdoce, à l’image de la famille patricienne. Tantôt le plébéien, sans avoir de cu
ux repas religieux ; ils n’avaient pas le droit de se marier dans les familles desbons. Mais que tout cela est changé ! les rang
lébéien et « le mariage confond les races ». Théognis, qui sort d’une famille aristocratique, a vainement essayé de résister au
r leur noblesse ; bientôt on les verra tous s’unir par le mariage aux familles plébéiennes, « ils boiront à leurs fêtes et mange
, après Théognis, la noblesse ne fut plus qu’un souvenir. Les grandes familles continuèrent à garder pieusement le culte domesti
à jamais tombé. Isocrate dit avec vérité que de son temps les grandes familles d’Athènes n’existaient plus que dans leurs tombea
rés. À l’origine, elle était l’association d’une centaine de chefs de famille . Plus tard le nombre des citoyens s’accrut, parce
par affranchir la terre de la vieille domination que la religion des familles eupatrides avait exercée sur elle. Il brisa les c
encore été porté. Clisthènes, qui était issu cette classe, mais d’une famille que cette classe couvrait d’opprobre et semblait
naient à leur tour la religion, c’est-à-dire la puissance des grandes familles . Il y avait dans chacun de ces cadres deux classe
membre d’une phratrie, tu as encore un eupatride pour chef ; dans la famille même, dans la gens où tes ancêtres sont nés et do
dème se réunissait, n’était plus le culte héréditaire d’une ancienne famille  ; on ne s’assemblait plus autour du foyer d’un eu
es tribus et de nouvelles phratries ; aux sacrifices héréditaires des familles on substituera des sacrifices où tous les hommes
es hommes ainsi amenés avec le butin ? S’il se trouvait parmi eux des familles sacerdotales et patriciennes, le patriciat s’empr
la classe inférieure. Tout bâtard était repoussé par la religion des familles pures, et relégué dans la plèbe. Pour toutes ces
uvelle dans la cité. Sans détruire les trois anciennes tribus, où les familles patriciennes et les clients étaient répartis d’ap
d’opprimer et d’écraser le plèbe. Le patricien, qui descendait d’une famille sacrée et se sentait l’héritier d’un culte, ne co
société régulière. On voyait ainsi au milieu de Rome des milliers de familles pour lesquelles il n’existait pas de lois fixes,
plébéien n’était pas toujours un pauvre. Souvent il appartenait à une famille qui était originaire d’une autre ville, qui y ava
ion : « Notre sang va être souillé, et le culte héréditaire de chaque famille en sera flétri ; nul ne saura plus de quel sang i
a, vous resterez aussi libres qu’auparavant de ne pas vous allier aux familles plébéiennes. » La loi fut retirée. Aussitôt les m
pouvait avoir part, le culte de la cité appartenait exclusivement aux familles qui avaient formé la cité primitive. Assurément,
patrides et les patriciens étaient attachés à la vieille religion des familles et par conséquent au vieux droit, autant la class
pieux respect, que les prêtres seuls écrivaient et que les hommes des familles religieuses pouvaient seuls connaître. Le droit e
une partie de la religion et était, par conséquent, le patrimoine des familles sacrées, fut dorénavant la propriété commune de t
dans le droit antique. Le fils émancipé n’a plus part au culte de la famille , et il suit de là qu’il n’a plus droit à la succe
n’avaient pu et ne pouvaient encore convenablement s’appliquer qu’aux familles religieuses ; mais on imaginait de nouvelles règl
la partie du droit qui se rapportait au mariage. Il est clair que les familles plébéiennes ne pratiquaient pas le mariage sacré,
béien n’avait pas cette puissance. La loi ne lui reconnaissait pas de famille , et le droit privé n’existait pas pour lui. C’éta
ée dans la main de son mari était séparée d’une manière absolue de sa famille paternelle, n’en héritait pas, et ne conservait a
aritale ne s’établisse pas. Dès lors la femme conserve avec sa propre famille un lien de droit, et elle peut en hériter. Sans q
ses affaires, fût-ce pour la venger. L’homme appartenait encore à la famille plus qu’à la cité. Dans tout ce qui nous est parv
ns n’étaient pas considérés comme appartenant à l’individu, mais à la famille . Mais au temps de Solon on commençait à concevoir
les biens de chacun de ses membres, il ne supprima pas le droit de la famille naturelle ; le fils resta héritier nécessaire ; s
s voir par elle combien on se faisait alors de nouvelles idées sur la famille et combien on commençait à la distinguer de l’anc
ui n’avait accordé le droit de poursuivre un crime en justice qu’à la famille de la victime, Solon l’accorda à tout citoyen850.
l’archonte, s’ils avalent un culte domestique et s’ils étaient d’une famille pure ; il suffit qu’ils eussent rempli toujours l
olutions. La guerre a détruit d’abord son patriciat ; des trois cents familles que cette caste comptait sous les rois, il en res
ent ; mais on faisait une enquête sur la probité de l’homme et sur sa famille  ; on exigeait aussi que tout magistrat eût un pat
un culte et avait été réputé inséparable des dieux domestiques d’une famille , nul n’avait pensé qu’on eût le droit de dépouill
oir, commença par prononcer la confiscation des biens contre quelques familles riches. Mais une fois dans cette voie, il ne lui
sparu. On ne distingue plus chez lui cette antique organisation de la famille  ; on ne trouve plus de traces du régime patriarca
rs, ὑπομείονες895, et qui étaient peut-être les cadets déshérités des familles . Enfin au-dessus de tout cela s’élevait la classe
le voulut en avoir ; on en nomma un, et on le choisit en dehors de la famille royale, ce qui ne s’était jamais vu à Sparte. Ce
ué chez les anciens. Une religion très antique avait fondé d’abord la famille , puis la cité ; elle avait établi d’abord le droi
du foyer et le tombeau des ancêtres, religion qui avait constitué la famille antique et organisé ensuite la cité, s’altéra ave
le nombre. On comprit que les dieux n’appartenaient plus chacun à une famille ou à une ville, mais qu’ils appartenaient tous au
et discutèrent hardiment les lois qui régissaient encore l’État et la famille . Ils allaient de ville en ville, prêchant des pri
onnement de l’homme que la sûreté et la grandeur de l’association. La famille même est presque étouffée, pour qu’elle ne fasse
oire latin, mais quelques anciens le croyaient étrusque. Les noms des familles romaines attestent aussi une grande diversité d’o
d’origine. Au temps d’Auguste, il y avait encore une cinquantaine de familles qui, en remontant la série de leurs ancêtres, arr
Arcadiens d’Évandre, et depuis un temps immémorial, les hommes de ces familles portaient sur leur chaussure, comme signe distinc
haussure, comme signe distinctif, un petit croissant d’argent917. Les familles Potitia et Pinaria descendaient de ceux qu’on app
us étaient venus d’Albe après la conquête de cette ville. Beaucoup de familles joignaient à leur nom un surnom qui rappelait leu
Sicinius Sabinus, les Claudius Regillensis, les Aquillius Tuscus. La famille Nautia était troyenne ; les Aurélius étaient Sabi
omulus aurait manqué son but. Mais la présence des Sabins et de leurs familles à la cérémonie religieuse et leur participation a
laisaient mieux que celles de son pays. À la même époque, beaucoup de familles latines émigrèrent à Rome, parce qu’elles n’aimai
l’armée étaient en grande partie réservés aux jeunes gens des grandes familles  ; Scipion n’avait pas seize ans qu’il commandait
de la perception des impôts et de l’administration des provinces. Ces familles , s’enrichissant ainsi à chaque génération, devinr
’ombre des riches. Cette classe eut la sagesse d’admettre en elle les familles les plus considérables des villes sujettes ou des
’agrandissait pas par la conquête ; il ne comprenait toujours que les familles qui figuraient dans la cérémonie religieuse du ce
ons plus modestes ; grâce à lui on pouvait s’allier par mariage à une famille romaine ; on pouvait s’établir à Rome et y être p
au droit latin. Quand une ville en était arrivée là, ses principales familles devenaient romaines l’une après l’autre. La Grèce
le principal dogme était que chaque dieu protégeait exclusivement une famille ou une cité, et n’existait que pour elle. C’était
i avait établi un gouvernement parmi les hommes celui du père dans la famille , celui du roi ou du magistrat dans la cité. Tout
que homme s’était fait son dieu, et qu’il y en avait eu autant que de familles et de cités, Dieu apparut alors comme un être uni
ncore d’autres nouveautés. Il n’était la religion domestique d’aucune famille , la religion nationale d’aucune cité ni d’aucune
vait pas de peuple choisi, et qui ne distinguait ni les races, ni les familles , ni les États. Pour ce Dieu il n’y avait plus d’é
es. En abaissant celles-ci, il a relevé celles-là ; il a mis Dieu, la famille , la personne humaine au-dessus de la patrie, le p
ant été renversés et les foyers éteints, l’antique constitution de la famille disparut pour toujours, et avec elle les règles q
eux droit furent définitivement écartées. Ainsi, par cela seul que la famille n’avait plus sa religion domestique, sa constitut
étrie. Dinarq., In Aristog., 18. 89. L’antique usage des tombeaux de famille est attesté de la manière la plus formelle. Les m
ένους. La loi de Solon interdisait d’y ensevelir un homme d’une autre famille  ; ne alienum inferat (Cic. De leg., II, 28). Démo
jugeait nécessaire que chaque mort fût enterré dans le tombeau de sa famille  ; on racontait que les Lacédémoniens, sur le poin
t contre Thèbes, v. 914). — Les Romains avaient aussi des tombeaux de famille . Cicéron, De offic., I, 17 : Sanguinis conjunctio
Comme en Grèce, il était interdit d’y ensevelir un homme d’une autre famille  ; Cicéron, De legib., II, 22 : Mortuum extra gent
8. 91. Chez les Étrusques et les Romains il était d’usage que chaque famille religieuse gardât les images de ses ancêtres rang
autour de l’atrium. Ces images étaient-elles de simples portraits de famille ou des idoles ? 92. ῾Εστία πατσῶα, Focus patrius
Les lois de Manou mentionnent souvent les rites particuliers à chaque famille  : VIII, 3 ; IX, 7. 100. Sophocle, Antig., 199 ;
vieilles lois ont été modifiées. 103. Hérodote, V, 73, pour dire 700 familles , emploie l’expression ἑπτακόσια ἐπιστία. Ailleurs
oie l’expression ἑπτακόσια ἐπιστία. Ailleurs, I, 176 pour désigner 80 familles , il dit ὀγδώκοντα ἑστίαι. Même expression dans Pl
et le client, comme nous le verrons plus loin, faisaient partie de la famille , et étaient enterrés dans le tombeau commun. La r
le qui prescrivait que chaque homme fût enterré dans le tombeau de la famille souffrait une exception dans le cas où la cité el
négales ». Elle visait uniquement au maintien de la propriété dans la famille . — A Thèbes aussi, le nombre des propriétés était
rtant d’être signalé. On appelait sors un lot de terre, domaine d’une famille  ; sors patrimoniun significat, dit Festus ; le mo
un degré assez éloigné : témoignage d’un temps où le patrimoine et la famille étaient indivisibles (Festus, v° Sors. Cicéron, I
où cette juridiction fut modifiée par les mœurs ; le père consulta la famille entière et l’érigea en un tribunal qu’il présidai
tribun, fût qualifié de client, il ajouta qu’en effet « Marius et sa famille étaient de toute ancienneté clients de la famille
ffet « Marius et sa famille étaient de toute ancienneté clients de la famille des Hérennius. » Les juges admirent l’excuse, mai
hist. gr., éd. Didot, t. II, p. 238) ; après avoir parlé du culte de famille , qui ne se communiquait pas même par le mariage,
it hier exige qu’il soit aujourd’hui et pour toujours un membre de la famille . 325. Sur le curio ou magister curiæ, voy. Denys
ujus familiare fuerat sacerdotium Herculis. Denys, II, 69. De même la famille des Aurelii avait le culte domestique du Soleil (
rides vient de là, on peut encore répondre que la plupart des grandes familles d’Athènes remontent à une époque bien antérieure
Phalère dit qu’au temps d’Aristide on ne tirait au sort que parmi les familles les plus riches, ἐκ τῶν γένων τῶν τὰ μέγιστα τιμή
é n’était plus en puissance de son père (Gaïus, ibidem). Les liens de famille étant rompus, les droits à l’héritage disparaissa
et par conséquent n’avait plus ni les droits de cité ni les droits de famille  : voyez encore Cicéron, De officiis, III, 27. 59
acite, Annales, VI, 10 : Dion Cassius, XXXIX, 19 ; LII, 41. 738. La famille Junia était patricienne. Denys, IV, 60. Les Juniu
aine éminent de l’eupatride. 763. La propriété appartenait encore la famille plutôt qu’à la personne. C’est plus tard que le d
quelquefois laissé à ces chefs populaires, lorsqu’ils descendaient de familles religieuses. Hérodote, V, 92. 776. Hérodote, V,
III. Gaïus, 5, 16, 17. 953. Il devenait un étranger à l’égard de sa famille même, si elle n’avait pas comme lui le droit de c
4 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
quelque temps l’impression de leurs premières habitudes. Les pères de familles desquels devaient sortir les nations païennes, ay
igine des aristocraties mêlées à la monarchie domestique des pères de famille . Autrement, il est impossible de comprendre comme
le de comprendre comment la société civile sortit de la société de la famille . Tant que les pères conservèrent le domaine émine
er par l’impossible et par l’absurde. Il ne disconvient point que les familles n’aient été les éléments dont se composèrent les
Mais d’un autre côté il partage le préjugé vulgaire selon lequel les familles auraient été composées seulement des parents et d
t nous lui demandons comment la monarchie put sortir d’un tel état de famille . Deux moyens se présentent seuls, la force et la
présentent seuls, la force et la ruse. La force ? Comment un père de famille pouvait-il soumettre les autres ? On conçoit que
ties les citoyens aient consacré à la patrie et leur personne et leur famille dont elle assurait la conservation, et que par là
r que, dans la fierté originaire d’une liberté farouche, les pères de famille auraient plutôt péri tous avec les leurs, que de
nce ou la richesse. Aurait-on promis la liberté aux premiers pères de famille  ? ils étaient tous non-seulement libres, mais sou
que le Polyphème d’Homère, se tenaient dans leurs cavernes avec leur famille , sans se mêler des affaires d’autrui ? La richess
de forteresse, et que les cités héroïques formées par la réunion des familles n’eurent point de murs pendant longtemps, comme n
ais elle est vraiment insurmontable, si l’on considère avec Bodin les familles comme composées seulement des fils. Dans cette hy
archies domestiques dont nous avons prouvé l’existence dans l’état de famille , et conviennent que les familles se composèrent n
ons prouvé l’existence dans l’état de famille, et conviennent que les familles se composèrent non-seulement des fils, mais encor
5 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
ce ; et qu’après ces trois hommes supérieurs pour fonder l’Empire, la famille des Césars devait donner au monde Caligula, Claud
implifié l’obéissance, Champagny a parfaitement compris le rôle de la famille dans l’organisation romaine. Il a bien senti qu’i
ui l’a précédée et à celle qui va la suivre, et que, là où le père de famille ne laisse point à son fils d’exemple à imiter et
-il pas compris également, poussé par la logique de ses idées, que la famille donnant d’abord, comme à Rome, l’organisation pol
e inexorable conséquence que l’institution politique se moulât sur la famille , sur cette énergique unité de la puissance patern
ans la politique de l’époque que dans la moralité du genre humain. La famille impériale, qui était réellement la famille romain
ralité du genre humain. La famille impériale, qui était réellement la famille romaine, n’était sans doute pas encore suffisamme
des volontés accidentelles de ses chefs, pour être devenue, comme la famille l’est aujourd’hui, une base permanente et stable,
et tenir le premier anneau de la tradition. Ce qu’il fallait à cette famille , — plus qu’à aucune autre peut-être qui ait gouve
iens, et la vieille société romaine. Sans doute, en nous décrivant la famille romaine que le Christianisme sanctifia, mais ne c
et la Grèce ; mais il l’aurait marqué davantage s’il avait vu que la famille romaine, analogue à la famille moderne, devait né
marqué davantage s’il avait vu que la famille romaine, analogue à la famille moderne, devait nécessairement et inévitablement
le répéter, l’Empire, c’est la nationalité romaine concentrée dans la famille , et cette famille, c’est l’unité de la famille ro
re, c’est la nationalité romaine concentrée dans la famille, et cette famille , c’est l’unité de la famille romaine transportée
ine concentrée dans la famille, et cette famille, c’est l’unité de la famille romaine transportée dans la sphère du gouvernemen
it bien ne s’appeler que l’histoire des révolutions romaines. Sans la famille , sans cette constitution admirable de la famille
ns romaines. Sans la famille, sans cette constitution admirable de la famille qui est toute la politique de Rome, elle aurait e
a politique de Rome, elle aurait eu la même destinée que la Grèce. La famille seule put la sauver et la préserver toujours. C’é
es États d’Italie même avant de les avoir conquis. La persistance des familles romaines dans leur dévouement quand même à la vil
on jus ! Sans cela, qui sait si Rome elle-même, malgré la force de la famille , abandonnée aux déchirements de sa forme républic
e de Champagny et appris ce que furent pour Rome la nationalité et la famille , osent enfin demander la force de notre pays à ce
6 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
bliques, dans la forme la plus rigoureusement aristocratique Les familles se formèrent donc de ces serviteurs (famuli) reçu
que les héros exerçaient aussi sur leurs enfants69. Mais les fils de famille se trouvaient, à la mort de leurs pères, affranch
yen affranchi de la puissance paternelle, est lui-même appelé père de famille . Les serviteurs, au contraire, étaient obligés de
le, que les serviteurs avaient fait violence aux héros dans l’état de famille , et que cette révolution avait occasionné la nais
rovidentiâ constitutum ). Les pères étant rois et souverains de leurs familles , il était impossible, dans la fière égalité de ce
donc des sénats régnants, c’est-à-dire composés d’autant de rois des familles , et, sans être conduits par aucune sagesse humain
voir civil se forma par la réunion du pouvoir domestique des pères de famille , et comment le domaine éminent des gouvernements
itoyens, et à leur mort ils ne pouvaient laisser leurs champs à leurs familles , ni ab intestat, ni par testament, parce qu’ils n
ère et d’esclavage, ils élevassent leur ambition jusqu’à s’allier aux familles des nobles, ce qui se serait appelé connubia cum
nants. 3º Domaine civil, dans toute la propriété du mot. Les pères de famille avaient reçu les terres de la divine Providence,
ovidence, comme une sorte de fiefs divins ; souverains dans l’état de famille , ils formèrent par leur réunion les ordres régnan
tous les pouvoirs. Par cette union ils se trouvèrent avoir fondé les familles , berceau des sociétés politiques. Enfin, en ouvra
ues, etc., avaient été propres aux premiers hommes, monarques de leur famille . En formant par leur union des corps politiques,
uveraine, de même que dans l’état précédent celle des pères sur leurs familles n’avait relevé que de Dieu. Cette souveraineté ci
gmenter encore notre admiration. La Providence, en faisant naître les familles , qui, sans connaître le Dieu véritable, avaient a
r fussent propres, avait déterminé l’existence d’un droit naturel des familles , que les pères suivirent ensuite dans leurs rappo
s sous une forme aristocratique, elle transforma le droit naturel des familles , qui s’était observé dans l’état de nature, en dr
re, en droit naturel des gens, ou des peuples. En effet, les pères de famille qui s’étaient réservé leur religion, leur langue,
grands personnages des temps anciens s’étaient consacrés, eux, leurs familles , et tout ce qui leur appartenait, à adoucir le so
nique. Ce Brutus, qui immole à la liberté ses deux fils, espoir de sa famille  ; ce Scévola qui effraie Porsenna et détermine sa
ver tous les honneurs civils à un petit nombre de nobles, de pères de famille , qui fassent consister le bien public dans la con
ervation de ce pouvoir absolu qu’ils avaient originairement sur leurs familles , et qu’ils ont maintenant dans l’état, de sorte q
la constitution de Rome devint entièrement démocratique, les pères de famille conservèrent dans son intégrité cette monarchie d
7 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
s anciens Germains. À Sparte, le roi Agis voulant donner aux pères de famille le pouvoir de tester, fut étranglé par ordre des
tion de la loi des douze tables par laquelle la succession du père de famille revient d’abord aux siens, suis, à leur défaut au
de Rome, les filles succédassent. Nulle probabilité que les pères de famille de ces temps eussent connu la tendresse paternell
à exclure le fils émancipé de la succession de son père. Les pères de famille avaient un droit souverain de vie et de mort sur
ls en jugeaient dignes. Ce caractère historique des premiers pères de famille nous est conservé par l’expression spondere, qui
considéraient de même les adoptions, comme des moyens de soutenir des familles près de s’éteindre, en y introduisant les rejeton
illes près de s’éteindre, en y introduisant les rejetons généreux des familles étrangères. Ils regardaient l’émancipation comme
et si l’on doutait que suus ne désignât pas exclusivement le fils de famille , on en trouverait une preuve invincible dans la f
grès de l’humanité ayant aboli le droit barbare des premiers pères de familles sur la personne de leurs fils, les Empereurs voul
ntroduisirent d’abord le peculium castrense, pour inviter les fils de famille au service militaire ; puis ils en étendirent les
sellement les adrogations, difficiles en ce qu’un citoyen, de père de famille , devient dépendant de celui dans la famille duque
qu’un citoyen, de père de famille, devient dépendant de celui dans la famille duquel il passe. Ils regardèrent les émancipation
8 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Raymond Brucker. Les Docteurs du jour devant la Famille » pp. 149-165
Raymond Brucker. Les Docteurs du jour devant la Famille [Le Constitutionnel, 19 avril 1880.] I L
s ont changé, c’est qu’ils sont pires… Les Docteurs du jour devant la Famille  ! Mais la famille, — la famille elle-même, n’est
t qu’ils sont pires… Les Docteurs du jour devant la Famille ! Mais la famille , — la famille elle-même, n’est pas non plus ce qu
pires… Les Docteurs du jour devant la Famille ! Mais la famille, — la famille elle-même, n’est pas non plus ce qu’elle était qu
l’autorité paternelle, ouverte à tout, amollie, presque dissoute, la Famille , qui liait le faisceau des nations, est-elle capa
il y a M. Henri Villard, qui a réédité les Docteurs du jour devant la Famille . Trois, donc, trois ! et pas un de plus ! pour ra
n ce temps-là comme en celui-ci, il y avait contre la paternité et la famille , qui ne font qu’un, du reste, l’hostilité hérédit
font aussi qu’un à leur tour, et c’est pour sauver la Paternité et la Famille , qu’on voulait noyer dans cette cohue, c’est pour
grand intérêt de ce livre, c’est la question de la Paternité et de la Famille , qui est une question aujourd’hui et qui n’en éta
été, et quelque chose comme l’âme du monde. La Paternité, qui crée la Famille , insultée maintenant et presque avilie dans une s
lisme moderne et par une révolution qui, du premier coup, enleva à la Famille le droit d’aînesse, cette Paternité a eu bientôt
é, cette grâce des grâces, et on put comprendre, en le voyant, que la Famille , même atteinte par de fausses doctrines, pouvait
ul de sa portée. Et, en effet, tant que la Paternité, qui est dans la famille ce que Dieu même est dans l’univers, restera debo
9 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
nt les rapports d’époux, de fils et de pères. Ainsi ils fondèrent les familles , et les gouvernèrent avec la dureté des cyclopes
’élèveraient les cités. La première république se trouve donc dans la famille  ; la forme en est monarchique, puisqu’elle est so
e ; la forme en est monarchique, puisqu’elle est soumise aux pères de famille , qui avait la supériorité du sexe, de l’âge et de
s, et au lieu d’errer pour trouver leur pâture, ils soutenaient leurs familles en cultivant la terre ; toutes choses qui assurèr
mmes, et vinrent se réfugier dans les asiles ouverts par les pères de famille . Ceux-ci les recevant sous leur protection, la mo
les bêtes farouches, et secouraient le faible en danger. Les pères de famille devenus puissants par la piété et la vertu de leu
ce fit naître l’ordre civil avec la formation des cités. Les pères de famille s’unirent pour résister aux clients, et pour les
sacrées. — Au gouvernement théocratique où les dieux gouvernaient les familles par les auspices, succéda le gouvernement héroïqu
ront, et il en résulte la sainteté des mariages, première origine des familles . Les pères de famille veulent abuser du pouvoir p
la sainteté des mariages, première origine des familles. Les pères de famille veulent abuser du pouvoir paternel qu’ils ont éte
on pour leur forme entière, et qu’elle fut la seule base de l’état de famille . La religion fut encore le fondement principal de
10 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
des armes, au centre de l’Italie, dans le quatorzième siècle, par la famille des Médicis. L’Italie, à cette époque, était (ce
t en Sicile ; tyrannies, enfin, comme en Lombardie et en Piémont. Des familles puissantes, telles que les Visconti, les Scala, l
s riches, ne devait pas tarder à faire les rois. Dès l’année 1424, la famille des Médicis, alliée au pape Jean XXIII, apparaît
les citoyens de Florence par l’établissement de ses enfants dans les familles les plus distinguées de cette ville. « Pierre, l’
pousa Bernard Rucellai ; et Bianca, qui fut mariée à Guglielmo, de la famille des Pazzi. Jean, le second fils de Côme, épousa C
s hommes d’un savoir éminent qui avaient été l’apanage constant de sa famille . « Outre ses enfants légitimes, Côme laissa aussi
ment craindre à ce grand homme qu’après son trépas la splendeur de sa famille ne s’éteignît tout à fait. Cette pensée répandait
ls, il s’écria avec un soupir : Cette maison est trop grande pour une famille si peu nombreuse ! Ces inquiétudes étaient justif
e Laurent dissipèrent bientôt ces nuages d’un moment, et élevèrent sa famille à un degré d’illustration et d’éclat dont il est
il se résigna avec sérénité aux lois de la nature, il repassa avec sa famille et ses amis l’état de son immense fortune, noblem
il avait affrété la monarchie de l’esprit humain. C’est par là que sa famille d’opulents parvenus, sortie d’un médecin célèbre,
ment, ses inquiétudes se portèrent sur le bonheur des personnes de sa famille qu’il laissait après lui ; il désirait leur commu
initia promptement aux grandes affaires. Les Pitti et les Acciajuoli, familles puissantes, tentèrent de conspirer contre Pierre,
oute sa tendresse. Valori nous apprend que Lucretia était de la noble famille des Donati, qu’elle était également distinguée pa
Laurent et Clarice, fille de Giacopo Orsini, de la noble et puissante famille de ce nom, qui avait si longtemps disputé à Rome
de son pays ; il plaça sur la flotte douze jeunes gens des premières familles de Florence, et séduisit les grands seigneurs ott
ses commensaux à Fiésole, à Carreggi, à Caffagiolio, ces Tiburs de sa famille . Politien, génie vraiment antique et digne d’Hora
ne d’Horace ne s’enivra pas de cette faveur ; il était né d’une bonne famille à Montepulciano, petite ville de la Toscane, comm
aveur des Médicis pour les lettres, il conçut contre le chef de cette famille une haine invincible et se livra contre lui à des
ion. Cet événement se préparait dans l’ombre. La jalousie des grandes familles de Toscane, fomentée par la haine ambitieuse du p
Julien, si ce n’est quelques vieux démêlés de justice entre les deux familles , unies en apparence cependant par des bienfaits e
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
ions furent cependant nécessaires. Chapitre V. Du gouvernement de la famille , ou Économie dans les âges poétiques. == § I. De
ent de la famille, ou Économie dans les âges poétiques. == § I. De la famille composée des parents et des enfants, sans esclave
ers pères furent à la fois les sages, les prêtres et les rois de leur famille . La sévérité du gouvernement de la famille prépar
rêtres et les rois de leur famille. La sévérité du gouvernement de la famille prépara les hommes à obéir au gouvernement civil.
des géants. Communauté de l’eau, du feu, des sépultures. — § II. Des familles , en y comprenant non-seulement les parents, mais
ment les parents, mais les serviteurs (famuli). Cette composition des familles fut antérieure à l’existence des cités, et sans e
estés sauvages se réfugient auprès de ceux qui avaient déjà formé des familles , et deviennent leurs clients ou vassaux. Premiers
ureusement aristocratique. Puissance sans borne des premiers pères de famille sur leurs enfants et sur leurs serviteurs. Ils so
12 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens. par M. Le Play, conseiller d’État. (Suite et fin.) »
hapitres ou de livres traitant de la religion, de la propriété, de la famille , du travail, de l’association, des rapports privé
il déplorait la perte d’un état de choses, où la grande propriété, la famille , la religion, les mœurs étaient garanties ; il av
allu y revenir d’une manière ou d’une autre, parce qu’il n’y a pas de famille propriétaire de terres qui puisse subsister avec
it à la fin qu’une égalité de misère. » Il trace un idéal d’ancienne famille stable et puissante, qui rappelle un âge d’or dis
« S’il y avait, dit-il, dans les campagnes et dans chaque village une famille à qui une fortune considérable, relativement à ce
itoriales jouissent toujours auprès des habitants des campagnes ; une famille qui eût à la fois de la dignité dans son extérieu
s les campagnes, est une nécessité, si elle n’est pas une vertu ; une famille enfin qui fût uniquement occupée des devoirs de l
qui il n’a manqué que d’être réglée par des lois ? » Considérant la famille comme l’élément social par excellence, il se lame
Terreur, il disait : « Le tutoiement depuis s’est retranché dans la famille  ; et après avoir tutoyé tout le monde, on ne tuto
rgie, c’est de changer la loi des successions et de rendre au père de famille l’entière liberté testamentaire, moyennant laquel
ait instituer un principal héritier chargé de continuer son œuvre. La famille , prise au sens le plus sérieux et le plus large,
qui s’applique aveuglément ; il ne demande que de laisser au père de famille la liberté de tester, comme cela se pratique aux
États-Unis. Il estime que, cette liberté lui étant donnée, le père de famille , dans la plupart des cas, choisira pour son assoc
yrannie et leur délire ; mais où est-il ailleurs ce modèle de père de famille que l’antique Rome connaissait et subissait avec
t ils disent : Quand vous accorderiez la liberté de tester au père de famille , l’égalité est si bien passée dans nos mœurs, dan
bilité, où il y aurait des points fixes dans les mœurs, de puissantes familles donnant le ton et faisant contre-poids aux corrom
13 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
due. M. Le Play est un polytechnicien des plus distingués. Issu d’une famille de cultivateurs et propriétaires ruraux, et à la
district une sorte d’hypothèque légale qui le garantit, ainsi que sa famille , contre toutes les éventualités fâcheuses qui peu
ble d’engagements réciproques et de subventions tutélaires, lui et sa famille restent attachés, affectionnés même à cette exist
ral dans le ménage, après le principal repas. Ajoutez les veillées de famille , les cérémonies sévères du culte luthérien, vous
ent en rapport avec lui à tous les instants et par tous les liens. La famille de l’ouvrier vassal, telle qu’elle existe encore
Partout où l’ouvrier a la propriété de son habitation, où la mère de famille n’est pas obligée d’aller travailler chez les aut
e ; il photographia, selon son expression, des types d’ouvriers et de familles . Il en est résulté son livre si original et si ne
de fortune et de bonheur. Chez les Bachkirs le terme des désirs de la famille la plus laborieuse est de posséder huit ou dix ju
ne après-midi qu’il était avec son truchement à interroger le chef de famille , deux femmes entrèrent brusquement sous la tente,
tait nullement dans son intention de jeter le moindre trouble dans la famille et que, s’il était la cause involontaire de quelq
sonnantes, rapportées par le truchement, la physionomie de la mère de famille s’éclaircit, la volubilité d’injures cessa, la pa
aux, et particulièrement ceux qui intéressent les diverses classes et familles d’ouvriers, cette observation positive et dégagée
n rencontre, on échange de prompts et faciles sourires ; on nargue la famille  ; on est en dehors des gouvernements ; même si on
14 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Journal d’Olivier Lefèvre d’Ormesson, publié par M. Chéruel » pp. 35-52
oir, dans un sentiment libéral, surmonté peut-être des répugnances de famille , et de nous avoir mis à même, par de telles dépos
Olivier d’Ormesson, et j’y arrive. Les d’Ormesson avaient pour nom de famille Lefèvre. Ils nous représentent bien ces familles
n avaient pour nom de famille Lefèvre. Ils nous représentent bien ces familles de haute bourgeoisie et parlementaires, chez qui
érir, il ne faut pas se faire d’idoles. Voici, pour la plupart de ces familles de haute bourgeoisie, illustrées et anoblies à la
été d’ordinaire, et du plus au moins, la loi des générations dans ces familles , qu’on est accoutumé à louer uniformément et en b
eurs. Son père, André d’Ormesson, a laissé par écrit l’histoire de la famille , et M. Chéruel, dans son intéressante et complète
e la naissance, le mode de formation et d’accroissement de ces saines familles parlementaires. L’aïeul du plus illustre des d’Or
e courtes études au collège de Navarre, et que le peu d’aisance de la famille le força d’interrompre, fut placé comme clerc che
ue celle du même nom en Brie, plus connue, appartenant également à la famille , et il commença de se faire appeler M. d’Ormesson
une alliance en Cour lui était indispensable. Il jeta ses vues sur la famille de M. de Morvilliers, évêque d’Orléans et conseil
fut accordée : cette jeune personne appartenait du côté paternel à la famille de saint François de Paule, pour qui la famille d
du côté paternel à la famille de saint François de Paule, pour qui la famille d’Ormesson aura une dévotion toute particulière.
t tâcheront d’imiter ses vertus et perfections ; car étant aîné d’une famille médiocre en extraction et en biens, ayant perdu s
ut excellente. Mlle de Chantal quêta. » Il y avait alliance entre les familles , une d’Ormesson ayant épousé un Coulanges : M. d’
épousé un Coulanges : M. d’Ormesson note donc, comme affaire quasi de famille , tout ce qui se rapporte à cette intéressante per
15 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
a entre le champ de bataille ou le conseil des princes et le foyer de famille . L’Iliade célèbre l’héroïsme, l’Odyssée raconte l
s souvenirs de berceau. Il y a en effet une étonnante ressemblance de famille entre les sites et les mœurs décrites dans le poè
olétariat, la misère et l’abrutissement de l’ouvrier, sans toit, sans famille , sans ciel et sans air, n’est pas encore parvenu.
du temps d’Ulysse, s’appelaient seigneurs de nos jours. Ces pères de famille , plutôt que ces souverains, étaient peuple eux-mê
s nombreux serviteurs, jeunes ou vieux, attachés héréditairement à la famille par honneur et par affection plus que par leurs p
les droits d’aînesse, qui perpétuaient quelquefois utilement pour les familles , quelquefois iniquement pour les enfants, la tran
er de bûcheron ou de laboureur cette fumée s’élève, et quelle mère de famille , autrefois servante ou bergère au château, jette
de Naples ou de Vallombreuse de Florence, plus que l’habitation d’une famille de simples gentilshommes de campagne. C’est peut-
e, à qui sa profession sacerdotale interdisait le bonheur d’avoir une famille , aimait tendrement mon père ; il nous avait adopt
lte dont six enfants en bas âge remplissent la maison d’un homme sans famille . C’est là que nous avons pris tous le goût passio
cture de piété appropriée à l’intelligence et à la condition de cette famille  : c’était le plus souvent un petit épisode tout r
jour et le lendemain. Ainsi rien ne manquait à cette existence de la famille agricole, pas même l’élévation de la pensée au-de
ute cette poésie de la vie domestique, tout ce beau poème du foyer de famille , dont nous étions à notre insu témoins et acteurs
qui ne serait entendu que de leur cœur ? XI Mais cette mère de famille d’une sensibilité si juste et si exquise jouissai
ls y surprennent, dans la vie commune et dans le secret de toutes les familles , une poésie qui sort de terre comme la fontaine d
à les peintures qui, sans l’enlever aux réalités de sa vie de mère de famille et de maîtresse de ménage rustique, la ravissaien
devoirs naturels : fidélité du père, dans Ulysse, à sa patrie et à sa famille  ; fidélité de l’épouse, dans Pénélope, à son mari
r bras en plein soleil sur les gerbes répandues dans l’aire, toute la famille , oncle, enfants, se réunissaient après dîner (on
eu du jour) pour assister à cette lecture de l’Odyssée par la mère de famille . C’était à l’extrémité d’une longue avenue de cha
a fraîcheur et le bouillonnement sonore de la source. C’est là que la famille et jusqu’aux chiens s’acheminaient tous les beaux
vos troupeaux, la table, le foyer où l’on prépare les aliments de la famille , les entretiens au coin de l’âtre, les embrasseme
s d’abord. Mon père et son frère souriaient d’orgueil à ce tableau de famille . XV Le premier chant finit avec le jour. No
tous les secrets de la domesticité et de cœur qui caractérisent notre famille  ? Non, mais c’est qu’il a vécu par son cœur sensi
cu par son cœur sensible et par son génie observateur dans toutes les familles  ; c’est que tous les lieux et tous les temps se r
emarquez, dit mon père, combien, dès ces temps reculés, être né d’une famille honnête passait pour une bonne fortune de la vie.
 ? Ne dirait-on pas qu’Homère est entré dans la chambre de toutes les familles et dans le cœur de toutes les femmes ? Tous les g
imées, plus gaies et plus pittoresques que la conduite du linge de la famille par le char à mules ou à bœufs au lavoir, que les
es époux se reconnaissent ; rien ne manque au groupe triomphant de la famille que l’aïeul Laërte ; ce père d’Ulysse vit retiré
s malheurs d’Ulysse. — « Sans la vieillesse, nous dit notre mère, la famille n’a point de sérénité ni de sainteté ; un vieilla
é ni de sainteté ; un vieillard retiré du monde est la couronne de la famille déposée pour les jours de fête dans le trésor de
re connaissait cette grâce des cheveux blancs qui correspond dans une famille complète à la grâce de l’enfance. Écoutez comme i
res dans l’intelligence et dans le cœur ; c’est le poème des mères de famille , des époux, des épouses, des aïeuls, des fils, de
homme. Il n’a reçu de Dieu ni le sens de la nature, ni le sens de la famille , ni le sens de la vertu. Non ragionam di loro ma
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
èces isolées. — Les groupes d’espèces, c’est-à-dire les genres ou les familles , suivent les mêmes règles générales que les espèc
l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famille par une ligne verticale variable en épaisseur, s’
là le décroissement et bientôt l’extinction finale du genre ou de la famille . Cette multiplication graduelle des espèces d’un
, selon laquelle les espèces d’un même genre et les genres d’une même famille ne peuvent se multiplier que lentement et progres
genre qui supplante un autre genre plus ancien appartenant à la même famille . Mais il peut aussi être souvent arrivé qu’une es
jourd’hui dans les mers d’Australie ; et un petit nombre de la grande famille des poissons Ganoïdes, maintenant presque entière
lement, ainsi qu’on l’a vu, plus lente que sa production. Lorsque des familles ou même des ordres entiers paraissent s’être étei
èce n’est parfaitement identique ; mais elles appartiennent aux mêmes familles , aux mêmes genres et aux mêmes sections de genres
endront à disparaître, bien que çà et là un représentant isolé de ces familles vaincues puisse peut-être longtemps survivre à la
remplir les lacunes considérables qui existent entre les genres, les familles et les ordres actuels, car, si nous considérons s
t que les animaux paléozoïques, bien qu’appartenant aux mêmes ordres, familles ou genres que ceux qui vivent actuellement, n’éta
os genres actuels, et même parfois entre des genres appartenant à des familles différentes. Le cas le plus commun, surtout à l’é
teintes. Les trois genres vivants, a14, q14, p14 formeront une petite famille  ; b14 et f14 une famille proche-alliée ou sous-fa
vivants, a14, q14, p14 formeront une petite famille ; b14 et f14 une famille proche-alliée ou sous-famille ; et o14, e14, m14
amille proche-alliée ou sous-famille ; et o14, e14, m14 une troisième famille . Ces trois familles, réunies aux nombreux genres
e ou sous-famille ; et o14, e14, m14 une troisième famille. Ces trois familles , réunies aux nombreux genres éteints qui ont form
xtinction et de la divergence des caractères, est divisé en plusieurs familles ou sous-familles, dont on suppose que quelques-un
étaient découvertes à divers étages inférieurs de la série, les trois familles vivantes, représentées sur la ligne supérieure, d
les genres a1, a5, a10, f8, m3, m6, m9, étaient retrouvés, ces trois familles seraient si étroitement reliées ensemble, qu’on l
reliées ensemble, qu’on les unirait probablement dans une même grande famille , à peu près de la même manière qu’on a dû le fair
ssent intermédiaires en caractères entre les genres vivants des trois familles qu’ils seraient ainsi venus relier entre elles ;
on n’en trouvât aucune au-dessous de cette même ligne, alors les deux familles de gauche seulement, c’est-à-dire a14, etc., et b
b14, etc., seraient fondues en une seule ; tandis que les deux autres familles , c’est-dire a14 à f14, comprenant actuellement ci
nres, et o14 à m14, resteraient encore distinctes. Cependant ces deux familles seraient moins distinctes l’une de l’autre qu’ell
s. Si, par exemple, nous supposons que les genres vivants de ces deux familles diffèrent les uns des autres par une douzaine de
el de manière à relier parfaitement ensemble nos différents ordres ou familles . Tout ce que nous pouvons espérer avec quelque dr
17 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
très vrai que la plupart des nations modernes ont été faites par une famille d’origine féodale, qui a contracté mariage avec l
des populations. Voilà ce qui constitue un droit, une légitimité. La famille germanique, par exemple, selon la théorie que j’e
ordre. La tribu et la cité antiques n’étaient qu’une extension de la famille . À Sparte, à Athènes, tous les citoyens étaient p
hilologiquement et historiquement la race germanique est sûrement une famille bien distincte dans l’espèce humaine. Mais est-ce
une famille bien distincte dans l’espèce humaine. Mais est-ce là une famille au sens anthropologique ? Non, assurément. L’appa
uraient enchaîner la liberté humaine quand il s’agit de déterminer la famille avec laquelle on s’unit pour la vie et pour la mo
nce même du groupe social. Le groupe social était une extension de la famille . La religion, les rites étaient des rites de fami
extension de la famille. La religion, les rites étaient des rites de famille . La religion d’Athènes, c’était le culte d’Athène
u à conséquence que le fait chez nous de souhaiter la fête au père de famille et de lui adresser des voeux au premier jour de l
e spirituel, résultant des complications profondes de l’histoire, une famille spirituelle, non un groupe déterminé par la confi
18 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
Chapitre X. La littérature et la vie de famille § 1. — Cette société primitive, naturelle, fond
. — Cette société primitive, naturelle, fondamentale qui s’appelle la famille se compose du père, de la mère, des enfants, des
nt ou touchant, on sent pourtant le plus souvent que sa place dans la famille féodale du nord de la France est encore humble et
littératures correspondant à ces deux conceptions de l’amour et de la famille soient séparées par une large distance. On retrou
ugale. Comparez aux peintures du poète ce qui se passe dans certaines familles , surtout dans les familles jansénistes du temps,
es du poète ce qui se passe dans certaines familles, surtout dans les familles jansénistes du temps, et vous verrez qu’il n’a eu
tamorphoses, et la principale, c’est la condition de la femme dans la famille et dans la société. La prépondérance de l’amour d
sse cette subtile et puissante influence. § 2. — Revenons à la vie de famille . Il faudrait parler maintenant des relations entr
les consacrées. Le tutoiement, par exemple, n’est pas de mise dans la famille , même chez de simples bourgeois. Argan, dans le M
evenus plus jaloux d’affection que de vénération ; en un mot, dans la famille comme dans la société, le principe d’autorité com
rapprochements parlent d’eux-mêmes. Qui ne sent l’abîme qui sépare la famille d’aujourd’hui de celle d’autrefois ? Et qui ne co
’émancipation des enfants ou, si l’on préfère, la désagrégation de la famille patriarcale ? En même temps que le respect des en
’enfant, peu à peu, est devenu le petit roi de notre société. Dans la famille , tout le monde, à certaines dates, par exemple à
Nouvel an, reconnaît son pouvoir et fête sa jeune Majesté. Hors de la famille , il a sa cour ; il a ses journaux qui paraissent
ations des frères et des sœurs ou des autres membres qui composent la famille . Je rappellerai pourtant qu’il conviendrait de co
parfois d’honnêteté. En un mot, les serviteurs tendent à sortir de la famille , à n’y être que des auxiliaires passagers. C’est
t Figaro.   J’arrête ici cette revue rapide des rapports de la vie de famille avec la littérature. Je crois pourtant nécessaire
19 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
riode de huit siècles, l’état de nature sous les patriarches (état de famille , dans le langage de la science nouvelle). Cet éta
fut nécessaire, afin que l’homme, obéissant à l’homme dans l’état de famille , fût préparé à obéir aux lois dans l’état civil q
s de céder à leurs égaux, servirent à établir à la suite de l’état de famille les républiques aristocratiques ; les troisièmes
petit nombre d’hommes supérieurs par la force, lesquels fondèrent les familles , et à l’aide de ces mêmes familles commencèrent à
r la force, lesquels fondèrent les familles, et à l’aide de ces mêmes familles commencèrent à cultiver les champs ; la foule des
ès en se réfugiant sur les terres cultivées par les premiers pères de famille . 71. Les habitudes originaires, particulièrement
’une divinité quelconque, les pères furent sans doute, dans l’état de famille , les sages en fait de divination, les prêtres qui
les auspices, et les rois qui transmettaient les lois divines à leur famille . 73 et 76. C’est une tradition vulgaire que le mo
ns les prêtres marchaient la couronne sur la tête. 77. Dans l’état de famille , les pères durent exercer un pouvoir monarchique,
Rome : Patri familias jus vitæ et necis in liberos esto , le père de famille a sur ses enfants droit de vie et de mort ; princ
rit , tout ce que le fils acquiert, il l’acquiert à son père. 78. Les familles ne peuvent avoir été nommées d’une manière conven
fait venir le nom de ces famuli, ou serviteurs des premiers pères de famille . 79. Si les premiers compagnons, ou associés, eur
ces réfugiés qui, ayant cherché la sûreté près des premiers pères de famille , furent obligés pour vivre de cultiver les champs
ra d’une manière plus précise, dans la nécessité imposée aux pères de famille par leurs serviteurs. Ce premier gouvernement dut
premier gouvernement dut être aristocratique, parce que les pères de famille s’unirent en corps politique pour résister à leur
ude de plébéiens qui pût obéir. Nous démontrerons qu’en supposant les familles composées seulement de fils, et non de serviteurs
sa nomine principis sub imperium accepit . 96. Lorsque la réunion des familles forma les premières cités, les nobles qui sortaie
, ces Polyphèmes, qui lui représentent ailleurs les premiers pères de famille  ; ensuite sur les sommets qui dominent les vallée
l’époque où commence le sujet dont elles traitent34. 107. Les Gentes ( familles , tribus, clans) commencèrent avant les cités ; du
division des dieux : dii majorum gentium, ou dieux consacrés par les familles avant la fondation des cités ; et dii minorum gen
umanité commença chez toutes les nations primitives à l’époque où les familles étaient les seules sociétés et où elles adoraient
20 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
s sur ce bon augure et je m’arrêtai seulement quelques jours, dans ma famille , à Mâcon, où m’attendait un nouveau bonheur, prép
ation poétique, d’une naissance distinguée, alliée aux plus illustres familles de son pays. Son père, colonel d’un des régiments
lle l’avait liée, dès sa plus tendre enfance, en Angleterre, avec une famille émigrée de Savoie, celle du marquis de La Pierre,
tait mort en exil ; il avait laissé en mourant une nombreuse et belle famille , composée de : la marquise de La Pierre, sa veuve
’après sa mort, mais en 1819 sa veuve revint à Chambéry avec sa belle famille , chercher quelques débris de son antique opulence
la maison de ses amies, comme une cinquième fille de cette charmante famille . V Cette famille, respectée et recherchée
comme une cinquième fille de cette charmante famille. V Cette famille , respectée et recherchée de tous les étrangers de
et l’autre, rien ne nous empêchait de songer à nous unir, si nos deux familles consentaient à notre union. La religion différent
e union. La religion différente était le seul obstacle aux yeux de ma famille , d’une orthodoxie sévère, et aussi aux yeux de la
taient. J’y venais, presque tous les jours, passer la soirée comme en famille . L’hôte de la marquise était un excellent et pieu
utes les circonstances favorables pour amener, elle sa mère et moi ma famille , à consentir à un mariage que nous désirions tous
vais été élevé, je connaissais d’enfance presque toutes les illustres familles du Piémont : les Sambuy, les Ghilini, les Costa,
de ses subordonnés. Il m’accueillit dans son ambassade comme dans une famille  ; il eut pour ma femme et pour moi, pendant les q
partie intime qui touche seulement au cœur et qui n’intéresse que la famille et les amis. Glissons donc. XIII Pour soust
t. Il y a des verves de race qu’on n’invente pas ; Médici était de la famille . XVIII Le vieux roi de Naples Ferdinand, qu
son fils de ces mêmes palais où lui-même avait reçu l’hospitalité de famille  ? Ce que l’esprit n’ose prévoir, les événements e
ination, pour visiter l’Angleterre et pour faire connaissance avec la famille de ma femme. Ma belle-mère possédait, dans un des
de-Park. Nous nous y établîmes pour quelques mois. Je trouvai dans la famille de ma femme un accueil plein de noblesse et de gr
re deux patries et deux centres d’affection. L’Angleterre, pays de la famille par excellence, est aussi le pays de l’adoption.
ui quelque temps de l’intimité de cette aimable partie de ma nouvelle famille , nous louâmes, au bord de la Tamise, à Richmond,
l’oasis de l’Europe. Comment une dynastie qui n’était qu’une première famille libre dans un pays libre, dont le gouvernement se
un de ses enfants dans les bras, pour venir, comme une simple mère de famille , s’asseoir gracieusement à ces entretiens. J’en s
n ami, le comte Aymons de Virieu, qui, déjà souffrant, venait avec sa famille chercher un climat plus salutaire en Toscane. Je
de sa vie. Je veux parler de lord Byron, ce proscrit volontaire de sa famille et de sa patrie, qui avait eu le courage, comme l
ion la catastrophe du poète, comme elle m’aurait annoncé une perte de famille . Elle portait sur sa physionomie l’empreinte de l
21 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »
e qu’elles ont de plus excellent, se rejoignent en profondeur. Chaque famille spirituelle a maintenu ses droits, mais sous leur
me la plus pure, et par là même s’est trouvée toute proche des autres familles qu’elle aurait cru plus ennemies.‌ Nous nous souv
s spontanés ne me donnaient pas, et ces documents qui me vinrent de «  familles  » avec lesquelles je suis moins parent, je dus me
foi ? L’abbé dit : Requiem dona eis, Domine ! Je priai pour les deux familles . Ensuite, un officier catholique, parent du sous-
‌ Pétition pour le Suffrage des Morts soumise au‌ Parlement par les familles des mobilisés. « Messieurs les représentants de
res publiques.‌ » De sacrifice en sacrifice, les combattants et leurs familles en arriveront à se trouver dominés par les non-co
sur les listes électorales, ils voteront par l’intermédiaire de leurs familles dont ils font la noblesse et qui leur vouent un c
dans leurs foyers, sont dignes de recueillir (pour la défense de leur famille et de la patrie) le bulletin de vote du soldat do
manière à donner satisfaction à la gratitude et à l’équité envers les familles décapitées et les régions décimées.‌ » Et laissan
22 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
in à l’heure du déjeuner où je sortirai du château pour venir avec ma famille et ma société goûter un moment la fraîcheur de ce
fille, me dit sa mère, elle sait par cœur tout ce qui intéresse votre famille  ; dans le volume des Confidences, que nous avons
i à quoi je pouvais lui être agréable, pensant que quelque intérêt de famille avait pu seul les amener à une pareille heure. — 
s-je, et laissez-moi le plaisir de mettre, à mon tour, un nom sur une famille qui se confond par les souvenirs avec la mienne.
e. Nous sommes tous parents par le cœur, la curiosité est un titre de famille . — Oh ! monsieur, ce titre est peut-être une preu
é : les Confidences, où nous lûmes toutes sortes de détails sur votre famille , et votre histoire si touchante de Graziella que
excellent père a mise de côté depuis trois ans pour donner à toute la famille et à lui-même la récréation de cœur qu’il nous pr
jetaient à peine un coup d’œil et nous prenaient sans doute pour une famille du voisinage qui allait à la promenade. Nous nous
es prés et sur les vignes, on voit que les paysannes préparent à leur famille le souper du soir. Nous restâmes enchantés et imm
dit-elle, je sais toutes les lignes du volume par cœur et cette brave famille du scieur de long de Charnay est trop honnête pou
nons d’enfance qu’il aimait tant soient dispersés en partie, mais les familles y sont encore. Je vous conduirai moi-même où j’al
ses bonnes œuvres ; eh bien, elle est aussi présente dans toutes les familles de dix lieues à la ronde que quand elle passait à
que vous cherchez, me répondit-il, c’est Milly. — Et la maison de la famille de M. Alphonse, où est-elle donc ? nous croyions
aé, qu’une si petite demeure ait produit et nourri une si remarquable famille . Mais cela ressemble tout simplement à la maison
rloge de campagne qui avait si souvent sonné les heures de l’heureuse famille alors ; une rangée de sacs de farine pour la mais
oiselles et le fils. Chacune de ces femmes savait une anecdote sur la famille dans chacun de ces lieux. Toute la journée se pas
et toutes les autres par rang d’âge dans d’autres maisonnettes ; les familles s’étaient résignées à coucher avec les chèvres da
lancs et nous fîmes nos prières devant la sainte de toutes ces braves familles , puis nous nous endormîmes bien fatiguées, mais b
son, et s’attachèrent fortement à nous comme des personnes d’une même famille . À ce moment, la cloche du soir sonna au clocher.
doux que les maîtres. Tous, jusqu’à la bergère, semblaient être de la famille . Quand ils surent que nous étions de pauvres pèle
ards viennent prier. Nous priâmes aussi, car nous nous sentions de la famille . Mais, le château et le tombeau ne nous suffisaie
elle choisît une autre mort, car si j’ai été coupable envers elle, ma famille est plus qu’innocente. Leurs yeux se voilèrent de
23 (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »
’on ait osé prononcer devant elle un mot déplacé. Elle s’est fait une famille de ces enfants sauvages et abandonnés. Elle ne do
n, les ressources de l’esprit le plus fertile pour le bien. Née d’une famille honorable de Schelestadt, elle recueille chez ell
gues de leur vie, qui pourtant est bien nécessaire au soutien de leur famille , ils ont arraché plus de vingt personnes à la mor
oujours de faire le bien. Servante depuis l’âge de seize ans dans une famille d’abord riche, elle a donné ses économies à ses m
aint-Germain des Prés. À l’âge de onze ans, elle s’est attachée à une famille qu’elle a toujours servie avec amour. Le malheur
lle a toujours servie avec amour. Le malheur étant venu frapper cette famille , Paula Yvor, sans espoir de récompense, fit vivre
uatre ans les mêmes maîtres. Elle a élevé et soigné neuf enfants ; la famille à laquelle elle est attachée ayant perdu toute sa
, pendant plus de quinze ans, une vieille demoiselle délaissée par sa famille  ; elle a soigné un noir atteint de la lèpre ; sa
encore la joie du service… Mais Jeanne Pécusseau, au milieu de cette famille de hasard, dont elle est l’aînée, et dont tous le
fille ! À force de recherches, elle est parvenue à découvrir sa vraie famille . Ce n’a pas été pour elle la source de beaucoup d
dormir à son tour. Cet exemple, ajoute-t-il, a vivement frappé notre famille assistée, et quand il m’arrive d’en parler, tous
t l’intempérance du père ruiner la petite industrie qui fait vivre la famille . Le moulin Nadaud, mis en détresse par la concurr
espère abréger ainsi la séance et diminuer des dépenses funestes à la famille . Le public, qui est juste quelquefois, se prononc
mpidou (Lozère), née infirme et, comme Emmeline, unique soutien d’une famille qui ne lui rend en retour que l’ingratitude et le
ais traitements. Marcelline-Lucie Michaut, de Provins, est de la même famille de saintes résignées. Émilie Montel, de la Suze (
24 (1929) Amiel ou la part du rêve
iment une dissonance, — consonance ou dissonance de l’enfant et de la famille . Les consonances font les enfances heureuses, les
nformiste ou le pli de la résistance, et on voit souvent l’élan d’une famille entière aller dans le sens de l’accord ou dans le
prit attentif, tempéré et tendre qui a fait les prospères et durables familles de Genève : et voilà pour le oui ! D’après quelqu
ur d’esthétique élégante. « Les Pictet, écrivait Bonstetten, sont une famille unique au monde. » La situation de famille unique
ivait Bonstetten, sont une famille unique au monde. » La situation de famille unique au monde peut d’ailleurs leur être disputé
vie intérieure, des communications avec le divin, qui sont de la même famille (lesquelles appellerons-nous branche aînée ou bra
la rue des Granges, c’est l’Acropole du sérieux. Selon Stendhal, une famille de cette Genève écrivit un jour en Angleterre pou
la plupart de ses camarades, de la Société de Zofingue, cette grande famille des étudiants suisses, aux séances de laquelle il
oyageur dans son pays même : les courses de montagne, les pensions de famille de Gryon, le tour du lac et l’inépuisable visage
’installa chez le docteur Georg Weber. Ce docteur avait une nombreuse famille , et savait la nourrir. Quand il ne faisait pas se
e Haydn, et la Norma chantée par Lind. » Il fréquente quelques bonnes familles allemandes, comme les Dietrich, et Mme Dietrich l
s de Poméranie, la dernière heure sonne pour d’innombrables oies. Les familles germaniques sont en liesse. Le Genevois est seul.
s sont en liesse. Le Genevois est seul. Depuis quatre ans il vit sans famille dans une chambre d’étudiant ou dans les hôtels. C
les yeux de ma conscience toute ma vie intérieure : enfance, collège, famille , adolescence, voyage, jeux, tendances, peines, pl
ces, et plus rarement des lettres, faisaient partie des traditions de famille , rendaient la petite Genève le coin de terre le p
christianisme, et des livres nouveaux de théologie. Deux camps, deux familles d’esprits : Amiel et Scherer, disciples de l’Alle
ieux, étourdissant, éclatant pour les autres. Nous avons aperçu deux familles d’esprits parmi les cinq promeneurs du Salève, de
x plateaux de la balance séparés par le sage fléau de Heim. Voici les familles aussi bien tranchées de littérateurs genevois. Am
penseur du Radical n’était pas seul à le voir par ce biais. La vie de famille d’Amiel s’écoulait à travers les mêmes méprises q
l surveille un peu l’instruction de ses jeunes neveux. Mais la vie de famille n’est point que miel. Ses sœurs, qui ont fait de
sure des petites misères supportables et quotidiennes. Amiel, dans sa famille , ne s’est brouillé avec personne, mais il a toujo
der de mettre maladroitement le doigt. Le jour où il prononce son : «  Familles , je vous hais ! » il nous découvre cependant le f
és. C’est en 1868, après seize ans passés rue des Chanoines. Oh ! la famille  ! Si la superstition pieuse et traditionnelle don
ublerait la moyenne de la vie humaine avec les années de ceux dont la famille a abrégé les jours !… La famille s’arroge l’impun
aine avec les années de ceux dont la famille a abrégé les jours !… La famille s’arroge l’impunité des vilenies, le droit des in
… Par qui est-on méconnu, rejeté, jalousé, vilipendé, plus que par sa famille  ? Où peut-on faire le mieux le dur apprentissage
e dur apprentissage de la moquerie et de l’ingratitude, sinon dans la famille  ? — Le moraliste sérieux, comme le romancier sinc
de Néron et de Caligula, ce Torquemada chez soi ? « Qu’est-ce qu’une famille  ? Ce mot pompeux signifie, dix personnes, savoir 
la dixième au Grand Conseil. Le professeur comptait-il vivre dans sa famille de neuf femmes, pour avoir cuisinière sérieuse et
le grenier. * Cette Cour Saint-Pierre n’est pas seulement le foyer de famille , mais l’Acropole genevoise. Dans la rue des Chano
é de Genève, ou plutôt se tourmenta de Genève, exactement comme de sa famille . Très ponctuel dans les relations de famille, il
, exactement comme de sa famille. Très ponctuel dans les relations de famille , il n’oubliait jamais les anniversaires ni les fê
chose que l’éternité ? * « Ma vie profonde n’a aucun aliment dans ma famille . » Quand Amiel écrit cette ligne, il a trente-qua
Amiel écrit cette ligne, il a trente-quatre ans. Ce qu’il appelle sa famille , se sont les familles du pasteur G… avec qui il h
gne, il a trente-quatre ans. Ce qu’il appelle sa famille, se sont les familles du pasteur G… avec qui il habite, et du docteur S
elles Amiel afin d’alimenter la vie profonde de M. le professeur. Une famille  ? À trente-quatre ans il est grand temps de s’en
lle qui fait la nécessité du mariage, chacun se sentant isolé dans la famille dont il est une annexe, et non le fondateur. » On
a maison-mère de Corinne. Et Mme de Staël, qui appartient certes à la famille des femmes fortes et volontaires, je pense que c’
art pour la campagne. La maison de la rue des Chanoines se vide de la famille , sœur, beau-frère, neveux. Amiel reste seul, pren
ment un pasteur le dimanche matin. Il s’en allait prêcher au culte de famille de la maison Lambelet, et Amiel est obligé de l’e
ieur de ses hôtes donne au célibataire une idée peu avantageuse de la famille . « Le fils aspire à l’indépendance ergoteuse, la
rtage entre Genève, l’Allemagne, Paris. Mais Philine appartient à une famille on ne peut plus modeste de Genève, que le monde (
ix ans. Ce n’est pas Amiel seul qui épouserait Philine, mais aussi la famille d’Amiel. Évidemment la famille voudrait qu’il se
qui épouserait Philine, mais aussi la famille d’Amiel. Évidemment la famille voudrait qu’il se mariât. Ces dames demandent une
e silence du philosophe, alors, plaide coupable. Mais d’autre part la famille rejette Philine. Elle dresse contre Philine une m
, dans la fraction de son nouveau demi-siècle ? Celle des pensions de famille italiennes et allemandes ? Sa gorge rendait néces
rnées. S’il ne trouve personne avec qui bavarder dans les pensions de famille , ce lui est, durant ses vacances, un motif suffis
nève, il combine sa vie de manière à garder toujours un pied dans une famille , ou plutôt ses deux pieds dans deux familles. Qua
toujours un pied dans une famille, ou plutôt ses deux pieds dans deux familles . Quand une pension s’ouvre rue Verdaine au-dessus
son élève, que ses lettres, pendant ses absences dans les pensions de famille de Clarens, de Charnex, d’Hyères, abondent en com
te dans l’Après-Midi d’un Faune. Et Berthe Vadier, dans sa pension de famille , abrite un Berger et hégélien. Les esprits indiv
voise. Il appartient à la dernière génération pour qui le progrès des familles , l’étape de Paul Bourget, se soient faits de bas
s mètres en valeur sur Sirius. Un jour, il trouve dans des papiers de famille des lettres de ses grands-parents, et il les port
dut cependant être exclu de cette protection journalière. Chargée de famille , exténuée de labeur, Seriosa manquait de santé, p
rpétuel et malcontent locataire, l’hôte des parents et des maisons de famille , non loin de la tombe de Vinet, une place pour ce
canique ». Il y a une querelle de la peau, qui est une querelle entre familles d’esprits. Dans l’affaire de la poésie pure, M. l
25 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
Dargaud La Famille . [Le Pays, 30 mai 1853.] S’il y a des livres — e
et de la vie, celui que Dargaud a publié sous le simple titre de : La Famille , nous semble un de ces livres-là. L’Inspiration,
de l’homme, la première partie de l’existence, écoulée au sein d’une famille si vite dévorée par la mort, était le passé le pl
oriste grandi et avivé par l’émotion et par le souvenir, poésie de la famille qui s’ajoute encore à la poésie du passé, sentime
Oubli déplorable de la meilleure portion de son génie, l’auteur de la Famille dogmatise ainsi quand il s’agit de nous refaire,
t surabonde et pourrait devenir si aisément de la foi, l’auteur de la Famille eût réuni le catholicisme d’idées, de préoccupati
e le catholicisme sait la développer, auraient donné à ce livre de la Famille une profondeur qu’il n’a pas partout. Auprès de c
evenir à notre auteur, que n’eût pas été Dargaud dans son livre de la Famille , s’il avait été catholique ! Que n’eût pas alors
… Pourquoi faut-il qu’un écrivain d’autant de cœur que l’auteur de la Famille ne soit pas de la vraie religion des grands artis
26 (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain par les femmes. »
L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille , ou de la civilisation du genre humain par les fe
a forme, serait encore le plus achevé modèle et comme le trésor de la famille chrétienne. Après lui on n’a parlé différemment q
l veut faire participer à une éducation commune les jeunes âmes de la famille . Mais qu’apprendra ainsi la mère aux enfants ? Qu
érité demeuraient infaillibles, on sent que l’éducation de la mère de famille deviendrait facile, et que ce qu’elle aurait à en
ait trouvé théoriquement quelle devrait être l’éducation des mères de famille , ne faudrait-il pas que cette éducation pût matér
27 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252
un peuple : n’importe ; elle donnerait un des morceaux de pain de la famille pour que cet homme, pour ainsi dire collectif, re
ues être trop étroites, à la suite de son convoi, non pas pour que la famille du vieillard note la présence d’un million de vis
le salaire d’un jour manquant est un vide sur la table frugale de la famille de l’ouvrier : n’importe encore ; elle sacrifiera
ues mortes du vieux Paris, dort un de ces vastes hôtels des anciennes familles du parlement. L’herbe y croît dans les cours ; de
belle façade à grand porche et à grands appartements, habités par des familles opulentes. Quand une concierge, qui semblait sent
temps de l’opulence et de la puissance des parlementaires, l’antique famille logeait les intendants, les aumôniers, les précep
pour eux ; on nous avait appris leur histoire comme un catéchisme de famille  ; nous avions dans l’âme un vif instinct de liber
r nom. Un petit volume enlacé de deux ou trois feuilles de laurier de famille est le seul trophée de leur pauvre cercueil. Pour
r des chansons qui avaient renversé les dieux et banni les rois de ma famille  ; il lui aurait fallu louer des vers qu’il avait
aiguille et la plume, deux outils de travail, l’un pour le pain de la famille , l’autre pour la gloire de la patrie. Je ne sais
e champ de l’esprit. La culture de l’âme, on la reçoit dans l’honnête famille  : la profession de cette famille n’y fait rien, l
e l’âme, on la reçoit dans l’honnête famille : la profession de cette famille n’y fait rien, l’indigence encore moins ; mais la
prit, n’avaient totalement manqué à Béranger. Il y avait même dans sa famille des traditions de vieilles souches et de vieille
s. Nous n’approuvons pas cette politique, qui fait déroger le nom de famille pour faire monter plus haut l’ambition, la puissa
disait à moi-même : « Je me nomme bien véritablement DE BÉRANGER. Ma famille , quoique déchue par des revers de son ancienne ar
vinces de France, et surtout en Provence, en Anjou et en Dauphiné. Ma famille a conservé précieusement les titres de cette fili
us voulez, mais la niaiserie vénérable des souvenirs. Il y a plus, ma famille a toujours espéré que, par une vicissitude quelco
es, j’aie porté et signé le nom qui était légitimement celui de notre famille . « Cette famille, poursuivait-il, avait véritable
t signé le nom qui était légitimement celui de notre famille. « Cette famille , poursuivait-il, avait véritablement aussi des pu
ment d’une enfance illettrée et mercenaire ; ce talent naissait d’une famille déchue, mais qui se respectait elle-même dans son
d’une tante qui rêvait pour son pupille une restauration du nom de la famille  ; enfin il naissait d’une première profession ess
ère, la mort de son grand-père, la dispersion et l’indigence de cette famille , il ne m’en dit jamais rien. Il paraît, d’après s
t littéraire encore ignoré du public et de soi-même peut offrir à une famille écroulée. Ce fut alors aussi que ce jeune homme f
liers des grandes villes devint sa seconde nature : le malheur fut sa famille . Cela se conçoit ; on s’attache à ce que l’on fré
soleil voit, du haut des voûtes éternelles, Passer par des palais des familles nouvelles. Familles et palais, il verra tout péri
des voûtes éternelles, Passer par des palais des familles nouvelles. Familles et palais, il verra tout périr. Il a vu mourir to
28 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »
liste qui ait une connaissance précise des relations de Jésus avec la famille de Béthanie, et qu’on ne comprendrait pas qu’une
mmée attribuait déjà à Jésus deux ou trois faits de ce genre 1012. La famille de Béthanie put être amenée presque sans s’en dou
entourer de bandelettes comme un mort et enfermer dans son tombeau de famille . Ces tombeaux étaient de grandes chambres taillée
inquante ans, le pontificat demeura presque sans interruption dans sa famille  ; cinq de ses fils revêtirent successivement cett
compter Kaïapha, qui était son gendre. C’était ce qu’on appelait la «  Famille sacerdotale », comme si le sacerdoce y fût devenu
du temple leur étaient aussi presque toutes dévolues 1025. Une autre famille , il est vrai, alternait avec celle de Hanan dans
e crédit pour faire déléguer le pouvoir à des personnes qui, selon la famille , lui étaient subordonnées, devait être un très im
s qui ne sont pas sans analogie avec la mort de Jésus. L’esprit de la famille était altier, audacieux, cruel 1030 ; elle avait
29 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le buste de l’abbé Prévost. » pp. 122-139
le dimanche 23 octobre dernier, a présenté le caractère d’une fête de famille , qui allait bien au souvenir du romancier plus ai
on père, avocat en parlement, était procureur du roi au bailliage. Sa famille , une des anciennes du pays, comptait des magistra
qu’avec tous ces souvenirs vivants, en présence de ces membres d’une famille qui est encore aujourd’hui pour la cité ce qu’ell
dignes gens se mettaient en fête, ou bien par reconnaissance pour la famille d’administrateurs municipaux, d’échevins, de magi
teur trop assujetti. Ainsi donc, il dut beaucoup dès le principe à sa famille et à sa race du bon pays d’Artois, comme il l’app
rte d’entrée de la maison où il est né, et qui appartient encore à la famille . La rue de l’Empereur (ainsi nommée de l’empereur
lut être autre chose que le premier des invités et qu’un membre de la famille , M. Danvin parla d’abord, puis M. Delalleau, puis
La ville d’Hesdin acquittait à la fois sa dette municipale envers une famille honorable et chère, et elle acquittait aussi la d
e retirer pour quelque temps dans une communauté de Paris, ou dans ma famille qui demeure au pays d’Artois, et je m’y occuperai
ette histoire. Nous devons ce renseignement à une communication de la famille , qui ne peut laisser aucun doute. Cependant, j’a
silence toutefois et de ces témoignages contradictoires émanés de la famille , il résulte un dernier doute. C’est à cela qu’abo
30 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
des castes à propos de tout ce qui caractérise ce vieux Lascar !… Les familles littéraires vont continuer, dans le monde mouveme
ouvementé du progrès, ce qu’ont fait, dans le monde stationnaire, les familles militaires et sacerdotales, et ce que nous avons
e en a fait une lettre à son père. Ah ! on dit que le sentiment de la famille n’existe plus ! Quels sont donc les imbéciles qui
te plus ! Quels sont donc les imbéciles qui disent cela ? S’adorer en famille , devant le public, depuis Mme de Sévigné qui n’ai
ne n’oublie pas le Dauphin. Le roman qu’elle a écrit est une étude de famille qu’elle leur donne à creuser, à ces deux grands r
ipétie de la conversion, on n’a peut-être point dans cette dramatique famille Dumas, une idée bien nette de la sainteté ! Or Mm
 Clémenceau. Ce sont enfants de frère et de sœur, avec évident air de famille . La main qui a tracé la figure connue (trop connu
31 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
ritier, et lui parla longtemps des intérêts de la république et de sa famille . « Je ne doute point, lui dit Laurent, que vous
ns pompe, mais non sans unanime douleur, à San Lorenzo, tombeau de sa famille . Michel-Ange décora plus tard ces sépulcres où ma
alors Florence sous le titre de gonfalonier décennal. Les amis de sa famille renversèrent Soderini, et réhabilitèrent les Médi
 ; il plaça les fils et les filles de Laurent dans toutes les grandes familles royales de l’Italie et de l’Europe ; il donna son
le perdit. XI Il y avait alors à Florence un jeune homme de la famille des Médicis nommé Lorenzino, en souvenir de Laure
rotection du pape et sous le patronage de sa parenté avec les grandes familles de Florence. Quand Alexandre avait pris le titre
és une jeune femme vertueuse de Florence, épouse de Ginori, d’une des familles les plus considérables de la Toscane. Il venait d
prit public ; ce fut la monarchie de la civilisation, la dynastie des familles . Aussi ne trouve-t-on pas dans l’histoire une fam
a dynastie des familles. Aussi ne trouve-t-on pas dans l’histoire une famille de simples citoyens offrant l’hérédité du mérite,
le comprirent et n’eurent que l’ambition pastorale et pacifique d’une famille de patriarches. XVIII La nature aussi les s
esse, quelle sollicitude il montra dans l’arrangement des affaires de famille  ; comment il secourut et releva tous ses amis fra
e, comme pour n’être pas d’un trop mauvais augure pour cette illustre famille . Ce qu’il ne faut pas oublier non plus, c’est qu’
quelque temps sur cette partie du temple où reposent les restes de la famille des Médicis, et enfin disparaître. Vous parlerai-
, si vous regardez au mot, il rendit sa part d’honneurs au chef de la famille des Médicis. Mais je m’aperçois que même en passa
32 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
lois athées, des lois de propriété, des lois d’héritage, des lois de famille , des lois d’administration, aucunes lois vraiment
e concitoyens que par la loi qui les faisait membres solidaires d’une famille humaine immortelle et forte comme une nation ; qu
it plus à la fin de ce dépouillement légal qu’un pauvre être nu, sans famille , sans toit et sans pain sur une terre banale et s
a nouvelle patrie au pied du Thibet. Est-ce une branche immense de la famille de Noé ou de quelque autre Deucalion de l’Inde ou
n pays où tout est fondé sur l’autorité du père et sur le culte de la famille pour les ancêtres. Il descendait même d’une race
omme le cristal naîtra, dirent à la mère les génies protecteurs de la famille (l’esprit des ancêtres) ; il sera roi, mais sans
des vocations, c’est la naissance ; le premier des devoirs, après la famille , c’est la patrie ! » Il visita surtout les philo
peuples monarchiques se dégoûtent de leur dynastie, fondent d’autres familles royales dont l’autorité plus récente a moins d’au
emment la première société humaine instituée de Dieu avec la première famille n’a pas commencé par la république ; la républiqu
existante et délibérant à titre égal sur le gouvernement. La première famille n’était pas dans ces conditions. Le père, né le p
nce. La première paternité fut donc une première royauté, la première famille une première monarchie de droit naturel ou de dro
tradition. Confucius l’adopte dans sa politique. Lorsque la première famille humaine trop nombreuse se subdivise en familles s
e. Lorsque la première famille humaine trop nombreuse se subdivise en familles secondaires, le même principe se retrouve dans le
, le même principe se retrouve dans le père et dans le fils de chaque famille , puis de chaque tribu, puis, quand la tribu s’agr
e comme il l’est dans la théorie. Il le tempère par ce même esprit de famille dont il fait le fondement de sa politique. Voyons
s lui à la même piété filiale qu’envers leur propre père. Dans chaque famille de l’empire, le même principe se ramifie et consa
de l’autorité sacrée des ancêtres ou des premiers pères de la grande famille . Le père ou le souverain, comme dans les familles
s pères de la grande famille. Le père ou le souverain, comme dans les familles à demi émancipées, remet une partie de son autori
à demi émancipées, remet une partie de son autorité à des conseils de famille composés des sujets les plus sages et les plus di
x qui ne le sont pas. « Au dedans, je veux dire dans l’enceinte de sa famille , il ne témoigne aucune prédilection, et ne donne
XI Une magnifique théorie de l’ordre graduellement établi dans la famille , puis dans la cité, puis dans l’État, puis dans l
s nés et à naître et entre Dieu, justice et providence de toute cette famille humaine ! Ces entretiens entre le roi et son mini
33 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75
e. L’abbé de La Roque dédie son livre, qu’il appelle un « monument de famille  », à sa mère, la baronne de La Roque, encore exis
veuve de Louis Racine, sa bisaïeule. Ce sont les derniers papiers de famille provenant des deux poètes du nom de Racine, que l
cette uniformité de ton à une sœur, ne l’entretenir que de détails de famille , de sollicitudes paternelles, de soins de nourric
gea d’idée par économie, par équité, par considération de bon père de famille  : « Nous ne sommes pas à beaucoup près assez rich
e la façon modeste dont on peut faire rentrer un nom illustre dans la famille , tout en le maintenant à demi dans la gloire, etc
stre, doit être chère à tous les instituteurs ; car c’est une muse de famille , qui n’a chanté que la raison et la vertu. Si la
une ne lui vint que par un mariage qu’il contracta dans une honorable famille de Lyon et qui le mit au-dessus de ses affaires.
s-fils ne disent pas et ne doivent pas dire dans leurs biographies de famille . Force nous est bien de les compléter. — « M. Rac
us eris à ajouter à tant d’autres ; mais c’eût été trop dans une même famille que cette double couronne, que cette régénération
rien sinon qu’elle mourut dans de grands sentiments de piété. Dans la famille Racine, le génie n’est pas à vue d’œil comme dans
Dans la famille Racine, le génie n’est pas à vue d’œil comme dans la famille Pascal. La culture y paraît plus riche que le fon
34 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
commande de se rapprocher de sa mère sous peine de mort ; il crée la famille , cette sainte unité de l’ordre social. L’instinct
e la vie civile. Autorité paternelle absolue, mais surveillée dans la famille pour que le commandement y soit respecté, et que
sabilité paternelle, le rémunérateur filial dans l’unité morale de la famille , continuité de l’être moral descendant et remonta
une unité défensive de tendresse et de mutualité sainte qu’on appelle famille , première patrie des cœurs qui impose le premier
a force spiritualiste dans le père. Devoir de ce premier groupe de la famille de reconnaître et de respecter, dans les autres g
e de chacun pour la défense et le salut de tous dans cette société de familles associées devenues patries par cette loi spiritua
le moyen de perfectionner l’individu en élargissant sa sphère par la famille , l’État, l’humanité, cette trinité de devoirs. Ce
ère au fils, de la femme à l’époux, du fils au père, des enfants à la famille , de la famille à l’État, du sujet au prince, du c
la femme à l’époux, du fils au père, des enfants à la famille, de la famille à l’État, du sujet au prince, du citoyen à la rép
, à Paris ? Or voici tout le mystère : Il y avait à Genève une de ces familles cosmopolites qui apportent, partout où elles vive
aillants, originaux comme l’empreinte des différentes contrées où ces familles ont eu leurs haltes et leur origine. C’était la f
trées où ces familles ont eu leurs haltes et leur origine. C’était la famille si connue des Huber. Sortis de la noblesse féodal
démembrée en branches éparses entre Schaffhouse, Lyon, Genève. Cette famille , de génies divers, avait acquis aussi divers genr
retraite philosophique au bord de ce lac Léman, site préféré de cette famille . XVIII Or, de cette famille nomade et féco
e lac Léman, site préféré de cette famille. XVIII Or, de cette famille nomade et féconde en toutes espèces d’originalité
35 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »
deux principes de la société moderne : l’élévation des mœurs dans la famille , et la grandeur de la nationalité. Cette conséque
La force ! oui, voilà la Grèce ! La force y fait tout : l’État et la famille  ; une force de brigands, qui se changent peu à pe
i est encore plus essentiel que le vol au brigandage, l’absence de la famille  ; la communauté ! Malgré des différences bien plu
fragmenté par des institutions diverses, vous chercheriez en vain la famille , la famille comme nous la comprenons et qui est l
ar des institutions diverses, vous chercheriez en vain la famille, la famille comme nous la comprenons et qui est l’âme de la v
riété civile. Assurément, le Christianisme, qui élève les mœurs de la famille à une hauteur après laquelle il n’y a plus à mont
de mortelles peines à s’établir dans un pays où ne subsistait pas la famille au sens que ce mot rappelle à nos affections comm
umer le monde grec dans une douloureuse infériorité : l’absence de la famille , entraînant nécessairement l’abaissement le plus
36 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
une ouvrière, venue à Paris de sa province, et séduite par un fils de famille nommé Charles Sternay. Il en a eu un fils âgé de
sse, en attendant mieux. A son retour, il est reçu en triomphe par la famille qui le repoussait. Le grand-oncle de la maison, q
i permettront d’épouser Jacques, à l’heure dite, en dépit de toute sa famille . Une virago future semble s’esquisser, en elle, d
s do sa classe, en patronnant si violemment le fils naturel contre la famille dont il est le chef. D’après son rang et les prin
nsurée par l’enfant. Mais, par un retour presque forcé des lois de la famille , et que l’auteur l’ait voulu ou non, le fils qui
e suivant. André s’est retiré à Fontainebleau ; le comte, exilé de sa famille , s’est réfugié dans le concubinage d’Albertine, q
le père, fourvoyé chez une courtisane, reprend l’autorité du chef de famille . Ce choc si violent et qui blesserait le public,
se bat à sa place, et la rentrée fêtée du père converti dans sa jeune famille . Tout cela compose un dénouement honnête et cordi
e de l’action et dans l’esprit du dialogue, pour faire accepter cette famille excentrique ou les amours se mêlent, où les maîtr
37 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
ce, tantôt à Rome, tantôt en Suisse, au bord du lac de Constance, des familles exilées, dont les prodigieuses vicissitudes d’élé
étaient alors le spectacle de l’Italie : c’étaient des branches de la famille des Bonaparte. Plusieurs de ces branches, détaché
diation d’une épouse de son choix ; il élevait une belle et nombreuse famille de fils et de filles qui portent tous, dans un co
parfum d’honnêteté que je crois respirer encore. IV C’était la famille de Joseph Bonaparte, ex-roi de Naples et d’Espagn
aient façonnés pour toutes les fortunes. On venait, par un mariage de famille , de lui donner pour épouse sa cousine, la princes
sine, la princesse Charlotte, fille aînée de Joseph Bonaparte : cette famille , impériale par le souvenir, proscrite par le prés
re s’en accrut encore. Il n’espérait pas me ramener à ses opinions de famille  ; je n’avais rien à flatter en lui que la proscri
eurent beau répliquer qu’ils conduisaient le ministre de France et sa famille , que nous avions des lettres du tout-puissant min
’est pas le regard qui aime, c’est le cœur. XI C’est dans cette famille des Bonaparte, réfugiés pour la plupart à Rome, e
innés de l’homme et sur les réalités péniblement douces de la vie. La famille , l’amour, le travail, l’enfance, la jeunesse, la
souffrir pour l’homme. Ils sentent leur dignité et font corps avec la famille humaine. XX Un jeune homme, d’une beauté ap
endantes, sur la croupe du second buffle : c’est le gendre du père de famille  ; sa femme est derrière lui, debout sur le planch
vieillard maître du champ, et père, beau-père ou aïeul de toute cette famille , gouverne. Assis sur une botte de foin des buffle
ce Napoléon était dans une pénible perplexité d’esprit : d’un côté sa famille et lui devaient une généreuse hospitalité au pape
des titres de popularité héroïque dans cette ancienne patrie de leur famille , redevenue la patrie de leur exil. Enfin ils étai
m’aperçus combien il était préoccupé de la position où il mettait sa famille  ; il m’en parla beaucoup, mais enfin le sort étai
euchâtel ; il chercha quelques souvenirs de ses jours obscurs dans sa famille , à la Chaux-de-Fonds. Il ne s’arrêta de nouveau q
igure qui attire le regard, au sommet du groupe, est celle du père de famille , maître de la barque, roi de l’équipage. Il est d
figure de son grand-père ; il semble lire dans les yeux du chef de la famille les terreurs de la prochaine nuit. Ce groupe, qui
ait dans les physionomies de ses figures ; le navire sur lequel cette famille va s’embarquer ressemble à un catafalque, au somm
hant, que dit-il ? Il dit que son soleil, à lui, baisse aussi, que sa famille est établie et prospère, que ses champs sont rich
38 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
i marquaient à la fois la possession des terres, et la perpétuité des familles , donna lieu aux métaphores de stirps, de propago,
it ainsi que son divin amant d’une éternelle jeunesse. Dans l’état de famille , les fruits spontanés de la terre ne suffisant pl
articulières aux prêtres, mais dans l’origine il n’y avait eu que des familles de prêtres. — Les combats livrés par les pères de
eu que des familles de prêtres. — Les combats livrés par les pères de famille aux vagabonds qui envahissaient leurs terres, don
o pour changement d’état ; Minerve substitue l’état civil à l’état de famille . Plus tard on donna un sens métaphysique à cette
39 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
e l’armée, à la fin de leur engagement volontaire. La tradition de la famille est que chaque enfant passe sous le drapeau ; l’u
ne emphase n’altère sa simple grandeur. Les patriarches des anciennes familles paraissent revivre dans ce fier vieillard. Ces de
ses très sérieuses, raviver des souvenirs tout saignants encore : les familles dispersées, le déchirement des séparations, les f
se passer : quelques mots émus échangés à voix basse, un incident de famille qui passe presque inaperçu pour le bataillon. Mai
. Les enfants adorent d’ailleurs celui qui a remplacé l’absent. Cette famille , qui n’en est pas une, vit dans l’union la plus t
n les atténuant, et se déclare prêt à les réparer en rentrant dans sa famille réconciliée par un pardon réciproque. Henri est a
introduit, près du Havre, dans une villa d’Ingouville, habitée par la famille Fourchambault. M. Fourchambault est un banquier r
d’Amérique sur un de ses navires ; et, en attendant la réponse d’une famille anglaise à laquelle il l’a proposée, il lui a fai
tendre, si le mariage a manqué, c’est que le baron s’est retiré d’une famille qui tolère, sous les yeux de sa fille, les amours
e au quai pour l’Angleterre, et en revient avec le dédit formel de la famille anglaise qui devait prendre Marie Letellier pour
elle a été la plaie et le désordre dans son intérieur. En face de la famille officielle, l’auteur nous fait voir la famille ex
térieur. En face de la famille officielle, l’auteur nous fait voir la famille exclue et déshéritée, s’enrichissant par le trava
c’est l’anonymat, délicat comme une pudeur, qu’y garde Bernard. Celle famille qu’il sauve ignorera toujours par quels liens étr
40 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »
ssion mystérieuse en laquelle je crois ! influence de la race sur les familles bien faites ! il le traduisit de manière à ce que
ent. Ce sont là certainement des méthodes de style et des procédés de famille qu’on peut, sans être dénaturé, oublier. On peut
re qu’il a adoptés, publie sous le titre qui les relie tous deux : la Famille . Nous ne l’avons que trop répété déjà, nous ne tr
taine de lignes d’une enflure qu’on pourrait appeler une influence de famille (encore la famille !) sur l’irrémédiable malheur
ne enflure qu’on pourrait appeler une influence de famille (encore la famille  !) sur l’irrémédiable malheur pour la postérité,
s le droit d’être surpris, quand on est enchanté ! XII Oui ! la famille , l’amour et le respect de la famille que l’on aim
st enchanté ! XII Oui ! la famille, l’amour et le respect de la famille que l’on aime et que l’on respecte si peu à prése
surtout du Roi Lear car dans le Coriolan il y a autre chose que de la famille , il y a de la société politique, mais dans le Roi
ar les sentiments naturels. Les hommes qui attaquent journellement la famille , qui prétendent qu’il arrivera un moment dans les
bond, le comédien, le déraillé social, eut heureusement l’amour de la famille , affirme hardiment François Hugo, qui, comme nous
tait anglais. Il pouvait très bien avoir cette passion anglaise de la famille qui fera encore longtemps de l’Angleterre une cho
poète familial, comme il est un poète universel ! Le sentiment de la famille , comme d’ailleurs tous les autres sentiments huma
lus seulement des sentiments, mais des vertus, à ces sentiments de la famille qui ne sont plus libres, comme l’amour, et qui so
s ! Voilà du moins ce que François Hugo a bien vu… Le sentiment de la famille , qu’il a, lui aussi, jusqu’au courage et quelquef
rès émues et très belles. Il est évident que l’écrivain qui a pour la famille une adoration si éloquente est plus sain et plus
rits de son temps. Il est évident que cette idée de la sainteté de la famille purifie l’esprit qui la proclame avec cette vaill
as de cette simplicité. Ah ! François Hugo a bien raison de parler de famille . Tous les sentiments de la famille sont ici, en u
is Hugo a bien raison de parler de famille. Tous les sentiments de la famille sont ici, en un groupe complexe, entrelacé et ter
ar l’amour désintéressé et sincère, et les serviteurs, qui sont de la famille encore et en ferment le cercle sacré, fidèles au
on génie, Shakespeare n’a pas oublié de mettre à côté de ce groupe de famille , pour lui donner un repoussé plus terrifiant, l’e
dis pas un pathétique plus foudroyant, mais, parce qu’il s’agit de la famille , un pathétique plus auguste. L’idée n’en apparten
ré avec Shakespeare, dans ce sujet humain, fécond et éternel comme la famille et l’humanité. Je sais bien que Balzac a baissé l
41 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
— Tout cela dit, j’aborde la lecture de ces billets et confidences de famille dont les possesseurs ou ceux qui en avaient copie
lles dont vous m’avez entourée. L’image de ma bonne mère, de toute ma famille , de mes bonheurs d’enfance, me sera toujours prés
que c’est bien. Le haut rang n’a rien gâté en elle des sentiments de famille . Avec sa sœur Marie-Christine elle entre dans plu
on la jetait à la mer. J’étais entourée de soins, de tendresses d’une famille que j’adorais, et je vais à l’inconnu58 !… » C’e
, Marie-Antoinette ne manque pas d’aller visiter les sépultures de sa famille , et elle se rappelle à ce sujet un vers d’Esther
un homme si estimé de ma chère maman, et je l’ai traité en ami de la famille . Dans la forêt, deux pages à cheval sont accourus
i m’a parlé aussi de ma chère maman, disant : « Vous étiez déjà de la famille , car votre mère a l’âme de Louis le Grand. » Que
e de cet événement, car M. de Choiseul a toujours été un ami de notre famille et m’a toujours à l’occasion donné de bons avis.
hérèse. II. Elle donne des différents princes et des princesses de la famille Royale, de ses nouveaux parents, d’assez agréable
de maussade, que cette vie guindée ressemblait peu à l’intimité de la famille impériale à Vienne et contrastait avec l’enjoueme
t à Mme Campan, toutes les lettres que Marie-Antoinette écrivait à sa famille auraient été revues, avant d’être envoyées, par l
42 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449
au bord de l’abîme, qu’elle s’en va périr avec la propriété, avec la famille , avec toutes ses institutions angulaires et fonda
bre 1754 à Millau, dans le Rouergue. Il sortait d’une de ces vieilles familles provinciales qui avaient servi à la fois avec hon
er. Après le licenciement de l’armée des princes, redevenant homme de famille , il vint se fixer à Heidelberg et se consacra à l
té historique relative au passé. M. de Bonald est le publiciste de la famille , de la royauté patriarcale, de l’autorité antique
ous ses états et toutes ses conditions, M. de Bonald dira : « Dans la famille , il est fils, il est parent, il est ami ; dans la
une noble et bonne action, et dont le fruit subsiste encore. Homme de famille , M. de Bonald, en s’occupant d’un tel sujet, étai
ses propres clartés à plaisir. Pour prouver la religion des premières familles et le sacerdoce des premiers patriarches, qu’avai
parole, et par elle la vérité, ce fonds commun et ce patrimoine de la famille , et de la société qui n’est que la réunion des fa
trimoine de la famille, et de la société qui n’est que la réunion des familles . Ce n’est donc que hors de lui et par la société
ts dans une maison. On sent dans ces dernières pensées l’homme de la famille , l’époux au cœur antique, l’homme simple et qui r
vent d’une manière naturelle, mais cependant marquée, à ses soucis de famille et d’intérêts domestiques. Homme privé, il avait
43 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
par le zèle avec lequel il franchit un des premiers les bornes de la famille individuelle. Elevé tendrement au sein d’une fami
les bornes de la famille individuelle. Elevé tendrement au sein d’une famille où s’était conservée la tradition des liens d’une
efforça d’harmoniser ce qu’il y a de religieux dans les sentiments de famille avec la dévotion à l’humanité nouvelle révélée pa
vit fonder la constitution définitive de la hiérarchie au sein de la famille saint-simonienne. Et le cortège de cette famille
archie au sein de la famille saint-simonienne. Et le cortège de cette famille naissante vint faire briller sur sa tombe l’éclat
rence convenue et de cette tiédeur morale qui est la plaie de tant de familles chrétiennes. La synagogue pourtant ne le retint p
44 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ersonnages de la comédie de l’Arétin sont : Liseo, vieillard, chef de famille  ; sa femme Maia, ses cinq filles, ses gendres et
e on dit, la pluie et le beau temps. Il domine et gouverne le chef de famille Liseo, vieillard à la tête faible, qui ne saurait
’être obligé de partager ses biens, se trouve être très riche et sans famille . Donc peu à peu tout s’arrange. Messer Ipocrito c
eut lui procurer, Ipocrito ne laisse pas de servir efficacement cette famille . Il conduit à bien toutes choses, tellement qu’un
gon de la dévotion. Il est placé dans un milieu pareil, au sein de la famille , où il exerce une autorité dangereuse. Une égale
l pacifie la maison troublée. Il est vrai qu’on doit trembler pour la famille où cet intrus a pris un tel empire ; mais rien ne
45 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
e comme son caractère, de n’être pas un livre. C’est l’histoire d’une famille de chrétiens, charmants et sublimes tour à tour,
us du bas-bleuisme s’abattaient sur sa cervelle. C’était un succès de famille , et elle en voulait un personnel. Son succès, — c
s le vice, soit dans la vertu. Fleurange est l’ange ou la fleur d’une famille allemande, dans le genre de celles d’Auguste La F
ne, et dont ce roman est l’histoire. Pour mon compte, j’aime mieux la famille de Laferronnais et Mme Craven l’a mieux racontée.
contée. Est-ce donc là l’idéal que cette noble et pieuse et admirable famille , qui est la sienne, lui a laissé ? Et il en est d
raient tous devant cette noble et magnifique histoire, l’épopée d’une famille chrétienne ! Le Mot de l’énigme qu’on cherchera,
rre avec lequel on trinquait autrefois « à la santé du Roi » dans les familles comme celles des Laferronnais ! Le verre funèbre,
46 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
ut aussi fortement. Lorsque, par exemple, Pierre-Quint s’en prend aux familles hypocrites, étouffantes, aveugles … n’est-on pas
te du jeune Léon Steindecker qui, au matin de sa vie, s’éloigne d’une famille par trop écrasante et encombrante ? N’est-on pas
de ses lettres ne pourra en rien diminuer l’image que le public ou sa famille se sont faite de lui. Mais tant que l’écrivain es
était pareil à un étranger, sans protection. Mort, il appartient à sa famille , qui l’étouffe. Quand il vivait, la société voyai
ts. A partir de l’instant où l’écrivain disparaît, en effet, c’est sa famille qui a tous les droits, et des droits indiscutable
ent leur défense. Voici un pieux homme, qui a finalement obtenu de la famille du défunt l’autorisation de publier les lettres q
pour but essentiel de résister à la déformation systématique que les familles , les amis, les éditeurs font subir aux œuvres des
ins sûrs que ne le seraient des lettres, par exemple, et qu’ainsi une famille , qui a interdit leur publication, aboutisse à des
à son « cher Bosio » et qui concerne presque uniquement Douglas et sa famille , c’est-à-dire des « tiers ». Or, ceux-ci ne sont
evenez, dès que vous reposez dans le tombeau, victimes cette fois des familles trop heureuses de reprendre enfin leur autorité s
mme devenu public et qui veulent lui apporter un tribut d’admiration. Familles inopportunes et étouffantes, qui laissez le poète
t le débat. Ils donneront toujours satisfaction aux prétentions de la famille  ; ils la placeront au-dessus de tout ; ils la pro
de notoriété publique. Dans le chapitre précédent, j’ai montré que la famille a la faculté de s’opposer comme il lui plaît à la
ur repos. Certains cas sont plus nets encore. Les représentants de la famille Sade ne veulent pas entendre parler du « divin ma
ardeur à dépouiller les œuvres posthumes de son mari. Mais combien de familles considèrent comme encombrants ces vieux papiers n
oit définitivement assimilée à un capital ordinaire et reste dans une famille , comme tout capital, aussi longtemps que se succè
s toucher. Cette transmission automatique d’un capital familial à des familles étrangères n’est justifiée en rien, n’a aucun sen
ser aux éditeurs ; il n’y a aucun motif pour que l’Etat dépossède les familles des grands artistes plutôt que les fabricants de
it la mère ou la sœur de Rimbaud dans le dénuement et soutiendrait la famille de Georges38 Ohnet24. S’il me paraît désirable qu
t donc un texte nouveau qui est nécessaire ici27. Il contraindrait la famille ou les amis d’un intellectuel à apposer, immédiat
à leur mort par les acteurs du grand drame, sortaient des archives de famille où ils sont enfouis. Phénomène remarquable, en ef
, comment toutes ces notions ont résisté à la pression formidable des familles , avec leurs parents, cousins et arrière cousins,
s’il avait désiré transformer ce tableau en celui d’un ancêtre de sa famille , lui ajoutât des moustaches et une barbe28. Aujou
elle que celle que mène, par exemple, depuis plusieurs générations la famille Charavay47, parce que, indirectement mais grandem
légitime, et qui a des titres imprescriptibles, c’est le public. Les familles selon le sang n’ont pas de droits valables sur la
les Nouvelles littéraires. 12 février 1927. Sur la Tour d’Ivoire La famille d’un personnage célèbre mort depuis longtemps a t
de tous les côtés, bien en évidence, sur la suprême plate-forme. Les familles , qui, elles, vivent plutôt dans des rez-de-chauss
ations, il est pratiquement impossible de maintenir entre différentes familles héritières un capital indivis comme l’est celui q
fficultés, faciles à vaincre cependant. D’abord, le plus souvent, les familles s’éteignent : on constate, en fait, aujourd’hui,
47 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
es ont cependant aussi beaucoup de caractères communs, et forment une famille distincte de celle qui comprend les trois genres
upées en genres ; ces genres sont eux-mêmes groupés en sous-familles, familles et ordres, c’est-à-dire en groupes subordonnés, t
el. — Les naturalistes s’efforcent de disposer les espèces, genres et familles de chaque classe d’après ce qu’ils appellent le s
entièrement, comme il arrive, je crois, non pas seulement chez cette famille naturelle, mais chez presque toutes. » Dans un au
perficielles trop légères pour être définies. Certaines plantes de la famille des Malpighiacées portent des fleurs parfaites et
e plus grand nombre des caractères propres à l’espèce, au genre, à la famille , à la classe même, s’effacent, disparaissent peu
ative des divers groupes d’espèces, tels que les ordres, sous-ordres, familles , sous-familles et genres, elle semble avoir été,
genres, et que depuis on a élevés au rang de sous-familles ou même de familles . Ce n’est point cependant que des recherches subs
rangeant la série entière des formes connues sous différents genres, familles , sections ou ordres. Le lecteur comprendra mieux
res. Les formes descendues de A, maintenant divisées en deux ou trois familles , constituent un ordre distinct de celles qui desc
rdre distinct de celles qui descendent de I, divisées de même en deux familles . Les espèces actuelles, descendues de A, ne saura
xprimer par leur arrangement en ce qu’on nomme genres, sous-familles, familles , sections, ordres et classes. Il n’est pas inutil
oires prouvent de véritables affinités entre les divers membres de la famille des Baleines ; car ces différents Cétacés se ress
de M. Hooker, elle n’a enrichi le règne végétal que de deux ou trois familles peu nombreuses. VII. Des affinités générales, co
ions très analogues sur la nature générale des affinités de plusieurs familles de plantes distinctes. En partant du principe que
lexes et divergentes qui relient ensemble tous les membres d’une même famille ou même d’un groupe encore plus élevé. Car le com
le ou même d’un groupe encore plus élevé. Car le commun ancêtre d’une famille entière d’espèces, maintenant rompue en groupes e
le d’établir la consanguinité entre les diverses branches de quelques familles nobles très anciennes, même à l’aide de leur arbr
est généalogique en son arrangement, et que les termes de genres, de famille , d’ordre, etc., n’expriment que les divers degrés
observé chez les Pigeons. On peut étendre cette manière de voir à des familles ou même à des classes entières. Les membres antér
ces acquises s’expriment par les termes de variétés, espèces, genres, familles , ordres et classes. En partant de ce même princip
emblent établir si clairement que les innombrables espèces, genres et familles d’êtres organisés, qui peuplent le monde, sont to
t bien pu en appeler à la classification des langues en groupes et en familles , et dire que les langues ne sont pas susceptibles
48 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Jocelyn (1836) »
uleurs ont creusé et abîmé le fond. Le chant du pâtre, les voix de la famille assise un moment dans le sillon, tout ce qui a le
sans fatigue avec lui.  Jocelyn est donc l’enfant pieux de toutes les familles heureuses, le frère de toutes les jeunes filles.
ritage, elle pourra épouser Ernest : il déclare donc sa vocation à sa famille , et, le cœur brisé, mais en triomphant de son tro
cent à s’user, ont eu le doux honneur d’une longue popularité dans la famille  : Télémaque, Robinson, Paul et Virginie. Dans les
celyn ne serait-il pas à son tour un de ces livres populaires dans la famille  ? Pourquoi, pénétrant rapidement dans la classe m
onviendrait-il pas exactement à cette situation mixte où se trouve la famille par rapport à la religion et à la morale ? N’aura
ineffable beauté plane toujours et pacifie l’âme pudique qui lit. Les familles n’ont plus aujourd’hui de filles destinées au clo
l’Homère d’un genre domestique, d’une épopée de classe moyenne et de famille , de cette épopée dont le bon Voss a donné l’idée
et tout à l’heure la mort sont aux portes. Sa mère, sa sœur, toute sa famille , sont en fuite déjà, et vont chercher quelque abr
uation d’un curé de campagne, dans un joli pays, entouré d’une tendre famille , avec de grandes roses de mer au seuil du logis e
vérends, d’ordinaire, avaient six ou dix enfants. Avec ces nombreuses familles , ou même sans cela, la réalité était parfois pour
ple, triomphante, un matin qu’il a lu au réveil et qu’il annonce à sa famille qu’une société littéraire (il le tient de bonne s
, le génie. Si vous avez perdu une mère, si, nourri aux affections de famille , vous avez éprouvé quelqu’une de ces grandes et s
t, la religion du travail vous gagne, et, à l’heure de midi, quand la famille épuisée s’arrête et va boire un moment à la sourc
49 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
leur trésor familial, et veulent laisser une France plus belle et une famille plus riche en mérites. Mais pour que tout soit cl
nqué  ». A l’hôpital où il est évacué, il apprend qu’une propriété de famille a été saccagée. Ses impressions se ramassent dans
à ! Prions Dieu pour qu’elle reste toujours bien saine, la sève de la famille , et toujours française, cette terre lorraine qui
ix qui s’adressait avec une parfaite confiance au cercle étroit de la famille , je risque de défigurer le caractère vrai de. Pie
ent d’occasion, la plus hygiénique pour le physique et le moral d’une famille , celle enfin où l’on peut donner à sa maison le p
puisque j’ai reçu vocation d’écrire et celle aussi de construire une famille et d’être chef. Il me faut relever, au centre des
e pas, qu’il n’était pas possible de laisser en dehors du concert des familles spirituelles, que des catholiques aux socialistes
out faire afin qu’ils soient heureux.‌ Il ne suffit pas de fonder une famille  ; il faut devenir une autorité sociale.‌ Un vrai
uverez décrite et analysée dans les Lettres du capitaine Belmont à sa famille , qu’a publiées Henri Bordeaux. Mais Belmont, c’es
ne France guerrière et spiritualisée. Un enfant veut être digne de sa famille , de sa jeune dignité de chef, de son drapeau ; l’
un réconfort pour moi ! C’est si bon de sentir derrière soi toute une famille , et quand je suis en ligne, dans ma cagna, je fer
ce ne sont là, chez nous, que des prénoms. C’est Patriotes, le nom de famille . » Je ne fais rien dans ce livre que me conformer
, épuisé l’analyse, achevé le tableau, ni même le dénombrement de nos familles spirituelles. J’ai tracé le cadre et mis quelques
oir en beauté on peut songer à Renouvier.‌ Au reste, le nombre de ces familles spirituelles, si je suivais certains de mes corre
50 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216
iculièrement et plus personnellement qu’on n’avait fait jusqu’ici. La famille du comte de Maistre s’est décidée à publier un gr
e supérieur, et, de plus, l’homme excellent, sincère, amical, père de famille , s’y montre à chaque page dans toute la vivacité
comte Joseph de Maistre, né en 1754, à Chambéry, en Savoie, dans une famille de haute magistrature, l’aîné de dix enfants, ava
un ans (février 1804) : « À six cents lieux de distance, les idées de famille , les souvenirs de l’enfance me ravissent de trist
Marié depuis l’âge de trente-deux ans (1786), il était devenu père de famille à son tour. Tel était l’homme au régime simple et
Pétersbourg. C’est là qu’il résida durant quatorze ans, éloigné de sa famille , sevré dans ses affections les plus chères, ayant
De mane usque ad vesperam finies me 22. Alors des idées poignantes de famille me transpercent. Je crois entendre pleurer à Turi
pompe officielle, me touche doublement avec son sentiment profond de famille et ses vertus patriarcales. Son innocence de vie
le volcan ne se ferme d’un côté que pour se rouvrir d’un autre : « Ma famille , mes amis et mes livres suffisent aux jours qui m
ent aux jours qui me restent, et je les terminerais gaiement si cette famille ne me donnait pas d’affreux soucis pour l’avenir.
t excellent, M. l’abbé de Cazalès, s’était occupé, de concert avec la famille , de l’arrangement de ces papiers : mais, depuis,
51 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »
om glorieusement placé entre ceux d’illustres convives. Une lettre de famille arrive. Naturellement il l’écarte, et la lit avec
e actrice. Il fait arrêter des places à la diligence (aux frais de la famille ), et court sauver le petit sot. S’il y avait une
père du jeune homme, était de son temps apothicaire, mais d’une bonne famille , et désolé d’être descendu jusqu’à ce métier. L’a
, épouse la parente d’un noble, essaye de s’insinuer dans les grandes familles . Il se vante toute sa vie d’avoir été invité par
s. Jugez de la belle occasion pour mistress Bute, respectable mère de famille , digne épouse d’un ecclésiastique, habituée à com
mauvaises mains. D’ailleurs, ne sommes-nous pas les répondants de nos familles  ? et n’est-ce pas à nous de publier les fautes de
l’honneur de son sexe, la consolatrice des malades, le conseil de sa famille , ayant ruiné sa santé pour soigner sa belle-sœur
utiendra, je ne déserterai la place où mon devoir m’enchaîne. Mère de famille , femme d’un ecclésiastique anglais, j’ose affirme
par cette lettre, je renonce à toute relation avec vous et avec votre famille de mendiants. J’ai recueilli une vipère dans mon
t fleurir dans une salle de bal. » Comme Dickens, il a le culte de la famille , des sentiments tendres et simples, des contentem
avez pas. Gaunt est las de vous. Votre belle-sœur est la seule de la famille qui ne vous souhaite point morte, parce que Gaunt
fait les despotes, et le meilleur moyen de mettre des tyrans dans les familles , c’est de garder des nobles dans l’État. Reposons
L’innocence des champs, les respects héréditaires, les traditions de famille , la pratique de l’agriculture, l’exercice des mag
ès le mouton d’Écosse, le cochon noir de Kent ; ces bêtes semblent la famille de sir Pitt, tant il s’y intéresse. Pour ses fill
’isolement des classes, contre tous les attentats à la nature et à la famille inventés par la société et par la loi. Par derriè
ste, lui dit quelqu’un, vous pourriez recevoir l’homme de loi. —  Une famille comme la nôtre, cher monsieur, est-ce possible ?
! Il prêche en surplis, mon cher monsieur, c’est un puséiste. » Cette famille sensée bâille toute seule six mois durant, et le
nts guinées par an sur neuf cents qui font tout le revenu de toute la famille . Je ne finirais pas si je comptais toutes les vil
es que Thackeray attribue à l’esprit aristocratique : la division des familles , la hauteur de la sœur anoblie, la jalousie de la
à dix-sept ans, accueillie avec la bonté la plus rare par une honnête famille , elle ment depuis le matin jusqu’au soir, et, par
services, consolateur, ami, conseiller, défenseur de l’honneur de la famille et de la fortune des enfants. Deux fois Esmond s’
ous sommes venus pour venger, non pour achever le déshonneur de notre famille . — Déshonneur ! dit le prince en devenant pourpre
dit le colonel en s’inclinant très-bas, et les gentilshommes de notre famille sont venus pour vous remercier. — Malédiction ! d
at, et l’auguste seing dont votre prédécesseur a daigné honorer notre famille . » Et comme Esmond parlait, il jeta les papiers d
puis, continuant : « Vous voudrez bien, sire, vous rappeler que notre famille s’est ruinée par sa fidélité pour la vôtre, que m
inflexible, est dans son salon un vaniteux insupportable. Ce père de famille si humain est un politique imbécile. Changez une
52 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
s Dieux dans l’Humanité n’est qu’un beau rêve. Ici, les affections de famille font taire les intérêts de la cité. Là, le salut
ans le scepticisme, et les idées, qui sont le fondement éternel de la Famille et de la Société, furent analysées, discutées et
ar militaire ils prosternaient leurs personnes et leurs affections de famille . V L’individu connut son prix, lorsque l’Es
ans l’histoire. Les intérêts généraux de la Société, les droits de la Famille , toutes ces idées morales pour lesquelles les hom
ée, qui est de périr parce qu’il ne sait pas agir198. Ce n’est pas la famille des Montaigu, ni celle des Capulet qui nous impor
s généraux et généreux de l’âme humaine., dans le for intérieur de la Famille et de la Société. Ces sentiments sont en petit no
ts de l’homme subissent finalement une défaite, et que la Société, la Famille , l’État, le véritable amour, le véritable honneur
es mains. Et, tandis que la comédie ne se glisse point au foyer d’une famille conforme à sa véritable idée, dont le chef sait m
sur les siens son autorité naturelle, elle entre sans façon dans une famille désorganisée, où les maîtres sont devenus les ser
t la nature des Dieux, le scepticisme sur la place publique, dans les familles et au théâtre, les idées morales en dissolution e
llision accidentelle des idées morales, sur lesquelles se fondent les familles et les cités, et la comédie classique212, sans mo
in fondateur du christianisme n’avait prétendu abolir ni l’État ni la famille , et ses apôtres ont nettement prêché le mariage e
ette et Roméo périr dans leur résistance active à la volonté de leurs familles . — Ce caractère classique et substantiel, l’actio
ée morale, avec quelque grand et général intérêt de la Société, de la Famille ou de la Religion, contre lequel ils ont la ridic
lleurs, ce ne sont plus les puissances morales de la Société et de la Famille , la tendresse conjugale la piété filiale, l’amour
ème absurde d’éducation morale, par lequel il a voulu proscrire de sa famille jusqu’à l’alphabet ; Agnès, contre le dessein de
abour, coupaient l’arbre qui devait servir de sceptre royal dans leur famille de génération en génération, façonnaient de leurs
héros de roman regarde comme un malheur qu’il y ait une société, une famille , un gouvernement, des lois, parce que ce sont aut
atique sont les principes éternels de la religion et de la morale, la Famille , la Patrie, l’État, l’Église, la gloire, l’amitié
finie. T. II, p. 397. 197. Dans Roméo et Juliette, la division des familles est la base générale de l’action. De même dans Ha
53 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Paysant, Achille (1841-1927) »
Paysant, Achille (1841-1927) [Bibliographie] En famille . — Vers Dieu. OPINION. Émile Trolliet
lle. — Vers Dieu. OPINION. Émile Trolliet Vers Dieu par la famille  : voilà tout Achille Paysant. Son premier livre é
e : voilà tout Achille Paysant. Son premier livre était intitulé : En famille  ; le second, obligatoirement, doit s’appeler : Ve
54 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
us les arts antiques à l’ornement et au prestige du culte nouveau. La famille véritablement athénienne des Médicis de Florence
ël, selon qu’il fait poser devant sa palette des Psychés, des saintes familles , des philosophes de l’école d’Athènes, le Dieu-ho
grincement de l’outil qui façonnait l’acier dans les mains du père de famille ou des enfants du châlet. Ce spectacle de l’indus
pour la nuit une place dans le fenil, et je partageai le souper de la famille de l’horloger pasteur. XVII Cette famille d
ageai le souper de la famille de l’horloger pasteur. XVII Cette famille du haut Jura ne sortira jamais de ma mémoire ; il
aquelle on avait souri. XVIII Je passai trois jours dans cette famille patriarcale ; j’en ai oublié le nom, je n’en ai o
s font de ces montagnes une Arcadie d’artistes. C’est dans une de ces familles (peut-être dans cette famille même où je découvri
adie d’artistes. C’est dans une de ces familles (peut-être dans cette famille même où je découvris l’étranger de la Chaux-de-Fo
e de grandiose et d’idéal qui les firent remarquer par les amis de la famille . Son père cependant ne le destinait pas à l’horlo
t nourrir plus d’un monteur de boîtes de montre dans le petit bien de famille  ; il l’envoya faire des études classiques dans un
s essais assidus. La figure humaine, dont la Suisse et dont sa propre famille lui offraient les plus beaux types, l’expression
e put déraciner de ces rochers le crime héréditaire dans ces sauvages familles  ; il fallut démolir Sonnino et exporter en masse
de Naples, ou chargés de fer et scellés aux murs des cachots ; leurs familles , leurs vieillards, leurs femmes, leurs enfants jo
renommée à Rome par sa beauté que par son caractère. Déportée avec sa famille au dépôt de Rome, elle y était libre, et elle pos
létrie par l’ombre des cachots ou des gibets patibulaires de toute sa famille  ; ses misères autant que ses charmes l’attachèren
, la Laure de Pétrarque et tant d’autres n’étaient-elles pas de cette famille d’apparitions, qui brillent et qui meurent pour l
a guitare, le pain, l’huile et le fromage nécessaires au souper de sa famille . Sa figure est triste et résignée au fond, mais à
Il remboursait ses protecteurs de Neuchâtel ; il soutenait son humble famille de la Chaux-de-Fonds ; il appelait à Rome, auprès
55 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
, s’étend un pays d’habitudes, de traditions, de pauvres cultures, de familles incrustées comme le grès dans la terre, nobles pa
Le château du Cayla était de père en fils possédé et habité par la famille de M. de Guérin, dont la jeune femme était née da
ournant de quelques marches dans la chambre qui servait de salon à la famille , et dont une grande fenêtre cintrée ouvrait sur l
ivres et de papiers, entouraient la chambre. On voyait que le père de famille ne s’établissait pas d’une manière permanente dan
e jour, de lointain et de gaieté que dans le reste de la demeure ; la famille y passait une partie du jour. Il y avait des livr
n avait rapporté au Cayla cette foi antique et robuste de caste et de famille , qui était plus enfoncée dans son cœur que les fo
marteau symbolique de 1793 avait effacé les vieilles armoiries de la famille des Guérin, et par un large pan de toit qui recou
nid démantelé, qu’habitaient encore les jeunes rejetons de l’ancienne famille , heureux et riches tant qu’ils ne le quittaient p
s son extrême jeunesse même avait empêché que la petite fortune de la famille ne fût confisquée. Il était rentré inaperçu, et n
urtout les sentiments religieux dont il avait trouvé le germe dans sa famille et les habitudes parmi ses camarades d’émigration
res ; il en avait conservé l’exercice pratique sous l’influence de sa famille à son retour. Cette religion pratique, son seul r
enfant de quatorze ans ! Elle lui annonce la mort d’un bon ami de la famille à Gaillac. « De pauvres femmes disaient, en allan
faisions pendant qu’il était loin et de rentrer ainsi dans la vie de famille , — et je le marque pour toi. » XXXIV Exami
au de gentilhomme, apparenté avec tout ce que sa province comptait de familles nobles ou distinguées ! On conçoit combien d’amer
é coloniale avec laquelle ils entretenaient une correspondance. Cette famille vint en France. Une jeune fille, belle comme une
ce cher Cayla ! « Oh ! que ce fut un beau moment que le revoir de la famille , de papa, de Mimi, d’Érembert (Éran), qui m’embra
ma tristesse, qu’un peu de cette humeur noire que nous avons dans la famille , et qui rend si triste quand il s’en répand dans
lera jamais. Lamartine. 1. On appelait quelquefois ainsi dans la famille l’autre sœur, Mimi, Mimin ou Marie. 2. En patoi
56 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
ur le versant du Jura, dans le canton de Neuchâtel, appartenait à une famille qui pratiquait le métier de l’horlogerie, et qui
ait demandé. Je regarde cela comme une dette d’argent : et dans notre famille nous avons tous été élevés avec des principes qui
avoir essayé d’entrer dans le commerce, Léopold Robert revint dans sa famille et s’y fit remarquer par un goût instinctif pour
de Neuchâtel et y habite. En 1817, il fit un voyage en Italie avec sa famille et trouva à Rome, parmi les pensionnaires de l’Ac
vre que tes conseils. Mais la joie de Léopold Robert, en quittant sa famille pour la patrie du soleil et des arts, fut mêlée d
pénétrantes que savent tous ceux qui ont vécu intimement de la vie de famille  ; douleur recouverte, que la plupart dissipent bi
 Navez ces paroles tout empreintes d’affection amicale et d’esprit de famille  : Il est vrai que tu as tout pour te trouver heu
bre d’une plainte, surtout maintenant que j’ai le bonheur de vivre en famille . Mais je vois approcher avec crainte le moment qu
lant d’un de ses derniers tableaux ou projets de tableaux (une Sainte Famille en Égypte), qu’Ingres, passant à Venise, avait vu
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
rande nation, même d’une grande cour, il s’y trouve toujours quelques familles où se conserve l’honnêteté des mœurs, où la raiso
comme certaines conformations : ici est d’ordinaire le privilège des familles nombreuses qui s’entretiennent, par les sympathie
les traditions de vertus où elles sont nées. Tel fut le caractère des familles de Vivonne et d’Angennes. Catherine de Vivonne ét
de Henri IV. Charles d’Angennes, marquis de Rambouillet, était d’une famille inébranlable dans sa fidélité à Henri IV. De huit
ns le parti de la Ligue6 ; mérite qui appartient peut-être qu’à cette famille , toute nombreuse qu’elle était. La marquise de Ra
fondée. Il était d’ailleurs naturel à une jeune femme élevée dans une famille de mœurs pures et décentes, de partager le dégoût
e faut pas confondre avec l’hôtel de Rambouillet qui appartenait à la famille d’Angennes, la maison de campagne que fit bâtir l
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315
ès quelque temps de séjour à Wetzlar, avait fait connaissance avec la famille de monsieur Buff, bailli de l’ordre allemand, et
mbassade, à Wetzlar ; il y avait été introduit de bonne heure dans la famille de monsieur Buff, et il avait contracté avec Char
1772, Goethe, accueilli par lui, adopté par Charlotte et par toute la famille , mena une vie d’exaltation, de tendresse, d’intel
ir et me Tantaliser. » A Francfort, où il est revenu vivre près de sa famille , il a dans sa chambre la silhouette de Lotte atta
ie, de cordialité, de sentiment pittoresque, et aussi de sentiment de famille  : Hier (veille de Noël), mon cher Kestner, j’ai
on, les deux points de vue. Il y a celui de la vie régulière et de la famille , de la morale domestique et sociale, ce qui saute
llets de plus en plus rares. Goethe reste avec les Kestner et avec la famille de Charlotte dans des termes affectueux et intime
ne saurais vous dire combien il a toujours parlé de vous et de votre famille . Il a toujours considéré le temps passé dans votr
t de votre famille. Il a toujours considéré le temps passé dans votre famille comme le plus heureux de sa vie. » Sur ce point,
ssé, dans le souvenir des jours qu’il a vécu à Wetzlar, au sein de la famille allemande, entre Charlotte et Kestner, sa saison
ce que vous m’écrivez de vos enfants. Celui qui a son univers dans sa famille est heureux. Reconnaissez bien votre bonheur, et
lui-même, ce fils de Charlotte mourut, mais les autres membres de la famille ont voulu accomplir son vœu, et c’est ainsi que l
59 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
nature, chez M. Didot, épousa sa fille, et commença sa vie de père de famille  ; il en eut deux enfants auxquels il donna les no
té, il avait reçu la dot de sa femme et il appartenait par elle à une famille riche qui pouvait l’aider à tirer parti de ses œu
e. Elle existe, car sans domination, il n’y a ni peuple, ni ville, ni famille qui puisse subsister ; et si une famille a besoin
’y a ni peuple, ni ville, ni famille qui puisse subsister ; et si une famille a besoin d’un maître, il faut bien que l’univers
emier dans un désert, et le second dans un village et au milieu de sa famille . Quant à la raison, à la vérité, à la sagesse, j’
, jamais à la flatterie ou au crime. Il était devenu époux et père de famille , il n’avait aucune fortune que son travail et son
ardin des plantes, afin d’avoir des appointements et un asile pour sa famille , en s’occupant de sa science favorite, l’histoire
arquise de Pelleport, d’une grande maison du midi de la France. Cette famille , tombée dans l’adversité par suite de l’émigratio
vait toute l’amertume des subsides. Les hommes et les femmes de cette famille privilégiée étaient doués d’une grâce et d’une sé
temps ne fût apprécié par elle bien au-dessus des jeunes gens que sa famille pourrait lui offrir ; elle connaissait assez la m
proposition serait agréée, si elle était autorisée à la lui faire. La famille de Pelleport avait perdu toute sa fortune, et reg
oine futur de sa femme et de ses enfants. L’habitude de vivre dans la famille lui en donnait le cœur et l’esprit. Il devint ins
nt entre eux, tandis que le pieux disciple contemplait cette scène de famille et écrivait gravement les dernières inspirations
la mission de les recueillir et d’en tirer parti pour elle et pour sa famille . Tout en se séparant de Martin pour vivre seule a
rages du Platon de l’amour moderne. XI 1814 ramena en France la famille de Louis XVI. M. Lainé, le courageux orateur de c
mblèrent, aucun qui l’égala. Il ne fit aucun bruit en s’en allant. Sa famille , Aimé Martin, sa femme et moi nous nous aperçûmes
ademoiselle de Pelleport ensuite, dont les subsides généreux de votre famille ont soutenu et adouci l’existence ; enfin, ce que
se par les Méditations poétiques. Le génie et la poésie ont aussi une famille qu’il n’est pas permis de répudier. » Je lui prom
ni sa femme. Elle se retira, dans la forêt de Saint-Germain, chez une famille de ses amis ; elle ne survécut pas longtemps à ce
enfants, qu’il avait laissés à la mamelle, devenus eux-mêmes pères de famille . Tantôt il voulait l’abattre, parce qu’il lui ren
ar la difficulté de soutenir seule avec vous de vieux parents, et une famille naissante. « Vous me direz: Le gouverneur nous au
lie dans le sable: comme si la mer eût voulu rapporter son corps à sa famille , et rendre les derniers devoirs à sa pudeur sur l
innocence. Jeunes gens si tendrement unis ! mères infortunées ! chère famille  ! ces bois qui vous donnaient leurs ombrages, ces
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
avait pensé, quinze ans auparavant et dans la retraite au sein de sa famille , à retracer la suite de ses services militaires e
premiers, je veux dire l’éclair et l’entraînement. À côté de ces deux familles de guerriers, dont je n’indique que la physionomi
e moment. Né à Montrejeau dans la Haute-Garonne, en 1773, d’une bonne famille bourgeoise à mœurs patriarcales, il avait dix-neu
générale que cet événement fit éclater dans tout le Midi, au sein des familles honnêtes, qui ne demandaient à la Révolution que
tendre à l’exclusion de ses camarades ; tout était en commun dans ces familles militaires ; la gloire acquise par un de leurs me
tant peu de tout ce qui est relatif à la fortune et aux actions de la famille militaire à laquelle il appartient désormais jusq
s, vous avez devant vous 4000 jeunes gens appartenant aux plus riches familles de Vienne ; ils sont venus en poste jusqu’à Bassa
lequel nous recevions une récompense destinée à perpétuer dans notre famille le souvenir de nos services. Envoyé à Rotterdam
répondis naïvement : « Mais rien, Sire. » — « Vous avez cependant une famille , reprit l’empereur ; que voulez-vous pour elle ? 
solation d’avoir rempli, en cette circonstance, mon devoir en chef de famille responsable, devant Dieu et l’empereur, de la vie
61 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
es deux salaires, logeant, nourrissant, vêtissant et élevant sa chère famille , composée de sa femme, d’une fille et d’un fils.
rès ce phénomène l’arbre devient stérile et le progrès humain dans la famille s’arrête ; car, s’il continuait indéfiniment, com
continuait indéfiniment, comme le prétendent certains philosophes, la famille ne produirait plus un homme, mais un Dieu. VII
’existait que trois choses au monde pour le père de Mozart : Dieu, sa famille et la musique. La vive piété dont il était animé
tendre piété ; car il fallait une providence à cette pauvre et sainte famille de l’art, et le père, sans cesse préoccupé du soi
osophes ne cherche son Dieu que dans l’infini, il faut pardonner à la famille pieuse et indigente de chercher le sien dans son
nt les larmes aux yeux, appela sa femme et sa fille, et bénit Dieu en famille en s’extasiant sur l’organisation précoce et mira
x froids souvenirs la vie, l’intimité, la naïveté et la chaleur de la famille . Le cœur de l’histoire est dans la tradition, mai
est plus palpitant dans les commerces épistolaires des membres de la famille entre eux. X La renommée du jeune prodige m
r, nous avons payé notre excellent médecin par une sérénade. Quelques familles ont envoyé demander des nouvelles de Wolfgang et
le roi ne mange pas en public ; seulement tous les dimanches soir la famille royale soupe ensemble ; on ne laisse pas entrer t
uisit dans la pièce qui est tout près de la table, et que traverse la famille royale pour rentrer au salon. En passant, les uns
e ! Ce n’est pas la philosophie qu’il faut chercher dans cette sainte famille d’artistes chantants, c’est la nature. Est-ce de
que la dépense du voyage dépasse souvent la recette des concerts, la famille va à Londres, est entendue à la cour, se dégoûte
cette terre du chant, quelques secours de l’empereur pour soutenir la famille errante dans ce long voyage, font franchir les Al
, cette fois, reste seule à Salzbourg par économie. Ce déchirement de famille empoisonne tous les succès des trois artistes sép
i et le chien de la maison. Munich trompe toutes les espérances de la famille . La mère renvoie sa fille à son père et emmène so
sa maison vide, et jugez ce que la séparation devait être pour cette famille de quatre cœurs. La sœur Nanerl était déjà revenu
vent être recueillies pour l’immortalité dans le manuel des vertus de famille . L. Mozart à sa femme et à son fils. « Salzbour
62 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
les états. Et puis quel instant, mes amis, que celui où le roi et sa famille viennent résider à Paris, pour faire allusion aux
et s’enfermait davantage dans le cercle des amis et dans celui de la famille . Sa vie s’était, jusqu’à un certain point, régula
allumette et en réserver la moitié pour le lendemain. La pensée de sa famille et de sa fille chérie le soutenait. Il la revit e
is, et qui sont de cette date, sont tout aimables. À sa fille et à sa famille , dans les grands moments, il parle trop avec la s
de travaux, j’écris pour disputer mon pain à ceux qui l’ont volé à ma famille . Mais j’avoue que je suis un peu comme la Claire
nait de source et circulait en quelque sorte à la ronde dans toute la famille Beaumarchais ; l’une de ses sœurs, Julie, non mar
lui était devenue trop à charge à force de gêne, et trop pénible. La famille et les amis ont démenti ce bruit et cette opinion
Beaumarchais, et je dirai simplement pourquoi : il appartient à cette famille d’esprits que nous connaissons très bien pour l’a
ien pour l’avoir déjà étudiée chez Gourville et chez d’autres encore, famille en qui la morale rigide tient peu de place, et qu
63 (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2
rent par le spectacle de leur immense douleur, tous les membres de la famille s’étaient scrupuleusement abstenus de se montrer
e Croissy, de Chatou et de Bougival sont venus en foule apporter à la famille le témoignage de leur sympathie. À Paris, la tris
i donner le soupçon que c’était fini pour lui de vivre et d’aimer. La famille du défunt s’était donc imposé de ne troubler en r
comme un moribond. C’est sans doute pour obéir à ces scrupules que la famille d’Augier n’a pas consenti à ce que les dernières
des polémiques irritantes sur la question religieuse. Ajoutons que la famille de l’auteur de la Ciguë est elle-même très pieuse
iez. [Jules Claretie] On demandait, un jour, pour le Musée des familles , un portrait de Molière à M. Émile Augier. — J’ai
rps sera transporté à la Celle-Saint-Cloud, où se trouve un caveau de famille contenant déjà le corps de M. Déroulède, le père
corps de M. Déroulède, le père de MM. Paul et André Déroulède. La famille d’Augier Émile Augier est né en 1820, à Valenc
fit une longue et cruelle maladie. Lorsqu’il fut en convalescence, sa famille lui fit faire un voyage en Italie pour se rétabli
64 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472
forment tout le domaine, et avec le domaine tout le patrimoine de la famille . Il faut y ajouter une maison noire de vétusté et
pendant les derniers jours d’automne à la ville, un certain nombre de familles qu’on appelle, les unes par authenticité, les aut
crée héréditairement au service militaire de la maison de Savoie. Ces familles ont, en général, cinq ou six enfants par générati
parce que la loi ne leur accorde qu’une parcelle du patrimoine de la famille  ; les unes entrent dans des couvents, ces sépulcr
nnent leur gaieté et deviennent tantes, cette seconde maternité de la famille , plus touchante encore que l’autre, parce qu’elle
e la supportent pas, mais elles la décorent. V Les mœurs de ces familles de gentilshommes sont, d’un côté, simples et rura
VII C’est là que vivait, à cette époque, l’aimable et respectable famille . Elle se composait du comte de Maistre, ambassade
sensible qui a écrit ce livre du Lépreux passe pour le second dans sa famille  ! Erreur et préjugé que le temps rectifiera. Cet
à cet âge où l’on reçoit sur parole les admirations et les cultes de famille , et où l’audace du paradoxe passe pour l’intrépid
ue l’émotion. Gloire aux larmes ! IX Voilà le charmant cadre de famille dans lequel éclatait alors la figure du comte Jos
près avoir représenté devant les cours il représentait encore dans sa famille . Sa taille était forte sans embonpoint. Ses pieds
frères et par ses neveux, hommes d’un esprit au niveau de ce génie de famille , roulait en général sur ses ouvrages. Ces ouvrage
étiquette plus haut que le cœur. XVI Sa correspondance avec sa famille et ses amis, à dater de son arrivée à Pétersbourg
st, par parenthèse, qu’un prolongement de la souveraineté, il y a des familles usées au pied de la lettre ? La même chose peut a
lles usées au pied de la lettre ? La même chose peut arriver dans une famille royale. Il n’y a certainement qu’un usurpateur de
qu’il cessera de battre. À six cents lieues de distance, les idées de famille , les souvenirs de l’enfance me ravissent de trist
e de Maistre, avant l’époque où il devint illustre par sa plume : une famille angélique, un époux irréprochable, un père tendre
65 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368
moins un bon livre. Ces Mémoires du duc de Luynes sont des papiers de famille comme ceux du duc de Saint-Simon, cette immense t
retrouvent pas dans les premiers coins venus d’un vieux secrétaire de famille . Il y a duc et duc ! Le duc de Saint-Simon, cet o
s détails inouïs qu’il leur rapporte : mais c’était là une affaire de famille , et d’entre soi, qui devait mourir et s’engloutir
de famille, et d’entre soi, qui devait mourir et s’engloutir avec la famille . Ce n’était pas là une affaire d’histoire sérieus
son incertitude consciencieuse ! Il y aura peut-être un jour dans la famille de Luynes quelqu’un qui osera prendre sur sa tête
0 pages ! Réellement cela ne justifie pas. N’est-ce pas là un abus de famille ou de librairie ? N’est-ce pas là encombrer le ma
66 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
tre, enfin, dans ses sentences de philosophie suicide, expropriant la famille , cette unité triple, qui enfante, nourrit, morali
es utopies des blasphémateurs de la propriété, des destructeurs de la famille et des expropriateurs de nos jours. Et d’abord, i
voilà la trinité terrestre ou plutôt voilà l’unité humaine, voilà la famille . L’homme isolé n’est pas tout entier homme, car i
r il n’a pas la faculté de se reproduire et de se perpétuer. C’est la famille qui est l’homme, car elle est l’homme dans les tr
s de son être : le passé, le présent, l’avenir. L’homme a le jour, la famille seule a la perpétuité ; la famille, c’est la vie
t, l’avenir. L’homme a le jour, la famille seule a la perpétuité ; la famille , c’est la vie de l’humanité. Or, du jour où l’hom
r deux, il a fallu songer à se l’approprier pour trois ; et, quand la famille a multiplié encore par la fécondité de sa compagn
opriation. Mais, quand il a vu naître des fils de ses fils, et que sa famille , en s’étendant à l’infini, lui a montré au-delà d
-à-dire pour une jouissance viagère, mais pour autant de temps que sa famille subsistera sur la terre, c’est-à-dire à perpétuit
’individu de suivre la loi même physique de la nature, et défend à la famille , ce nid de l’humanité, réchauffé de tendresse, po
té de la démence ! Et, après tout cela, quelle société ! Société sans famille  ! société d’orphelins ! société de pères et de mè
cite ces pages, qui font rougir la pudeur et refluer tout instinct de famille jusqu’au fond du cœur scandalisé : « Partout où
conception d’un État fondé exclusivement sur la vertu ! » Quoi ! la famille , que proscrit Platon, est donc l’opposé de la ver
te par son bon sens contre l’exagération de son maître et proclame la famille sainte, la propriété bonne et sacrée. Mais ce n’e
67 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
avant cette révolution qui, par contre-coup, allait ruiner son humble famille . Son père, peintre et doreur en blason et en orne
ts fortement accentués. Elle naquit la dernière, et toute blonde : la famille en eut une grande joie, car on retrouvait en elle
histoire. Lors de la révocation de l’Édit de Nantes, une partie de la famille Desbordes, qui tenait à la religion réformée, ava
droit dans la succession immense. Ceci se passait vers 91 ; l’humble famille de Douai avait vu tarir, depuis deux ou trois ans
es. Revenue au nid, et encore toute brisée de l’orage, elle trouva la famille plus pauvre Son excellent père cependant était de
’ai dit sur les notions qui peuvent t’être restées précises sur notre famille et nos chers père et mère. Je vous ai tous quitté
e que je sais tolérablement. L’espagnol me plaît par l’idée que notre famille en sort du côté de la mère de papa. Qu’en crois-t
trie de notre grand-père paternel, on m’y a poursuivie avec ma petite famille en criant contre nous : « A bas les Français ! »
et tout à fait convenable ; mais juge de cette époque pour sa pauvre famille si fière, si pauvre ! » Deux années étaient écou
tembre 1854)… Le malheur finit par semer l’épouvante même au sein des familles que le bonheur aurait unies. Quand il faut de par
simple et aussi d’un cœur moins expansif que les autres membres de la famille , ou peut-être n’était-ce qu’un effet de l’âge et
quel mal infini eût de tout temps à se soutenir et à subsister cette famille d’élite et d’honneur, ce groupe rare d’êtres dist
solement où je me trouve, et de tout ce que souffre notre malheureuse famille . Pourquoi ne suis-je pas morte dans cette chapell
68 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
udre d’une manière relative et au point de vue de la société et de la famille , où la femme occupe une place si distincte de cel
occupe une place si distincte de celle que la nature, la société, la famille , assignent à l’homme, la question prend un autre
égard la convenance ou la vérité. II La nature, la société, la famille sont d’accord pour assigner aux deux sexes des rô
nt en murmurant n’aiment pas ce qu’ils craignent. Que deviendrait une famille où les hommes verraient dans les femmes des maîtr
sards de la renommée, c’est le nom de son mari, de ses enfants, de sa famille . Si elle encourt la gloire pour elle seule, elle
t de toutes les considérations sociales, il faut plaindre le mari, la famille , les enfants, mais il faut féliciter le siècle. L
gémit, l’autre se tait ; on sent le froid qui s’est introduit dans la famille . La passion de la célébrité qui possède également
se porte la lumière, elle attire le regard du public ; son mari et sa famille deviennent visibles aux yeux importuns qu’ils vou
igua et obtint la main de mademoiselle Necker. Il ne manquait à cette famille , parvenue au sommet de l’importance et du crédit
ver à force de concessions, sinon la monarchie, au moins le roi et sa famille . Le jeune et beau comte Louis de Narbonne, minist
s de vos cœurs ? « Pendant le procès du roi, chaque jour abreuvait sa famille d’une nouvelle amertume ; il est sorti deux fois
sa céleste sœur, à ses enfants, un éternel adieu ; cette malheureuse famille voulut s’attacher à ses pas, leurs cris furent en
actères les plus endurcis, de peur qu’individuellement la reine et sa famille ne reconquissent la nation qu’on voulait aliéner
69 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Dupont-White »
ienne, la France se résume et se constitue dans la double unité de la famille et de l’ordre : — de la famille, que le père nour
constitue dans la double unité de la famille et de l’ordre : — de la famille , que le père nourrit, domine et défend, et qu’il
ce, triple force de l’ordre éternel, appuyées à la force triple de la famille représentée par ses chefs, voilà la force majeure
l aurait vu que l’État, en France du moins, n’est rien de plus que la famille chrétienne et l’ordre appuyant le pouvoir, et se
adre des mœurs, tient essentiellement dans cette double réserve de la famille et de l’ordre toujours retrouvée à la marée basse
70 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »
e protestant, le sous-lieutenant André Cornet-Auquier, qui écrit à sa famille  : « Cette nuit, je suis de service dans mes tranc
plus chaude, retrouver un foyer. Mais il est si loin, le foyer de la famille  ! Le soldat trouvera plus près sa consolation. Il
e troisième vague. A la nuit, tandis qu’on échangeait des adresses de famille par petits groupes, que des poilus, sous la tente
e la jeunesse catholique française.) Ainsi, dans l’immense masse, des familles spirituelles se rejoignent. Nos soldats ont le cœ
71 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
e jeune homme. Il devait plus tard faire partie de notre intérieur de famille pendant quelques années ; compagnon volontaire de
es à Tusculum. Ce jeune homme, aussi heureusement doué des dons de la famille et de la fortune que des dons de la nature, s’app
jeune femme accomplie de beauté, d’éducation et de vertu, fille d’une famille d’élite de mon voisinage en Mâconnais. Il y vit a
e fait partie du bonheur. Même au sein des loisirs, de l’amour, de la famille , l’âme ne perd pas son activité ; seulement son a
ée à l’oreille de quelques amis et qui fait dire au coin du feu de la famille  : « Tenez, lisez, jugez, jouissez ; mais ne faite
t de la rhétorique en vers, sera la poésie de ce nouveau venu dans la famille qui chante. C’est surtout dans ce genre en dehors
a cheminée à la fenêtre, et du seuil au cimetière : voilà l’épopée de famille , sujet dont le drame s’agite sous quelques tuiles
ans, je voudrais consumer vingt ans de ma vie à ce poème épique de la famille  ! » Mais je laisse avec confiance une si belle ép
t. C’était en 1857. Le vieux manoir réunissait une nombreuse tribu de famille et d’amis de la famille, plusieurs jeunes nièces
ieux manoir réunissait une nombreuse tribu de famille et d’amis de la famille , plusieurs jeunes nièces avec leurs petits enfant
ongue conversation, que cette jeune fille était une Irlandaise, d’une famille aristocratique et opulente dans l’île d’Émeraude 
les grandes journées de feu de Paris, à la défense des foyers et des familles , et que la popularité honnête soulevait quelquefo
72 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
a science sociale pour se faire des idées sur le droit, la morale, la famille , l’État, la société même ; car ils ne pouvaient s
accompagnent les relations des hommes entre eux. L’organisation de la famille , du contrat, de la répression, de l’État, de la s
es qu’il étudie au début, le moraliste passe aux idées secondaires de famille , de patrie, de responsabilité, de charité, de jus
ticulier ; ce sont les phénomènes de la vie domestique. Nous appelons famille tout agrégat de ce genre et nous faisons de la fa
Nous appelons famille tout agrégat de ce genre et nous faisons de la famille ainsi définie l’objet d’une investigation spécial
dans la terminologie sociologique. Quand, plus tard, on passera de la famille en général aux différents types familiaux, on app
même règle. Quand on abordera, par exemple, l’étude du clan, ou de la famille maternelle, ou de la famille patriarcale, on comm
, par exemple, l’étude du clan, ou de la famille maternelle, ou de la famille patriarcale, on commencera par les définir et d’a
rimes même par rapport à ces sociétés. De même, un clan n’est pas une famille , dans l’acception usuelle du mot. Mais il n’impor
e qu’il y est traité de choses dont nous parlons sans cesse, comme la famille , la propriété, le crime, etc., il paraît le plus
end pour base de cette classification la constitution juridique de la famille et, plus spécialement, le droit successoral, on a
vail social, l. I. 32. Cf. notre Introduction à la Sociologie de la famille , in Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux
73 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »
estant d’un petit village au pied du mont Salève, et descendait d’une famille française du Dauphiné réfugiée a Genève après la
e au commencement du XVIe siècle, et reconnaissant les mêmes armes de famille , il crut pouvoir se rattacher à eux, guidé par l’
ici c’est l’économiste et le philanthrope en herbe qui se dessine. Sa famille méconnut ses goûts ; au sortir du collège, on l’e
contre les classes aisées et supérieures. Pour s’y dérober, toute la famille Simonde partit pour l’Angleterre, dont le climat
tification qu’il reçut. Le séjour de Genève devenant trop pénible, la famille Simonde se résolut de nouveau à se transplanter e
de ce qu’on sent ; on arrive parfois à le peindre. III. Cependant sa famille n’avait pas rompu avec Genève ; elle y avait gard
ui avait raconté, la demoiselle qu’il recherchait n’ajouterait par sa famille aucun lustre à la sienne, mais au contraire qu’el
ans la dépendance ; qu’elle regardait bien toutes ces distinctions de famille à Genève comme très-ridicules et de fort peu de p
hors de Paris, elle se trouve exilée de ce qui remplace pour elle sa famille aussi bien que son pays. C’est beaucoup, sensible
74 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »
ions, l’aïeul, le père, le fils, le petit-fils ; faire de toute cette famille comme le symbole palpitant et complet de l’expiat
il a voulu faire. Cela dit une fois pour toutes, continuons. Dans une famille pareille, ainsi développée à tous les regards et
in. Ainsi l’histoire, la légende, le conte, la réalité, la nature, la famille , l’amour, des mœurs naïves, des physionomies sauv
stueuse ; on pouvait, dans un sujet pareil, mêler à la peinture d’une famille féodale la peinture d’une société héroïque, touch
ancolie incurable qu’un triple sentiment : la maison, l’Allemagne, la famille . Ces trois sentiments donnaient à l’ouvrage sa di
timents fondamentaux du vieux chevalier allemand : maison, Allemagne, famille . La première partie pourrait être intitulée l’Hos
75 (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30
n. Le vieux lapin, cette rainette et cette grenouille, voilà toute la famille de Rodolphe. Ils sont, avec l’Art, sa seule joie
yck, la science passionnée du détail. J’en veux pour preuve sa Sainte Famille  : Par un jour de sabbat, saint Joseph et la Vierg
ste ; ce n’est pas ce groupe qui attachera votre attention. La Sainte Famille ne me semble ici qu’une enseigne : par elle le pu
e Bresdin est exact et minutieux comme Van Eyck. Étudiez cette Sainte Famille , vous y verrez qu’à l’exemple du peintre flamand,
e d’une pensée philosophique profonde. Mais ici, comme dans la Sainte Famille , mon admiration est surtout pour les trois arbres
puissance dans cette exactitude. Si je ne vous parle que de la Sainte Famille et de la Comédie de la Mort, lorsque Rodolphe Bre
76 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
e extraordinaire à l’aide de documents particuliers qu’il tient de la famille même. M. de Loménie prépare de Beaumarchais une b
is le 24 janvier 1732, sur la paroisse Saint-Jacques-la-Boucherie. Sa famille , que M. de Loménie fera connaître en détail, orig
du futur Figaro, un fonds de nature, de sensibilité vraie dans cette famille de Beaumarchais. Il s’y mêlait de la déclamation
comparé à Grandisson. Évidemment il était le héros et l’espoir de sa famille , fils unique entre cinq sœurs, dont trois seuleme
ur, et dont il avait dirigé la fondation, souhaitait ardemment que la famille royale honorât d’une visite cet établissement pat
devant toute la France, à l’École militaire, la première fois que la famille royale y vint voir exercer la jeune noblesse, y v
dupe du fourbe qu’il a démasqué et serré de si près. Cette affaire de famille terminée, et sorti des périls qu’elle lui a susci
et le reflet de cette lecture chez un esprit supérieur et de la même famille , qui revient de ses préventions : ce qui arriva l
77 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Joseph Scaliger, et Scioppius. » pp. 139-147
vint s’établir en France, dans la ville d’Agen, veut y prouver que sa famille descendoit des anciens princes de Vérone. La vie
les Scaligers passés & futurs, parut à Scioppius un outrage à sa famille . Il voulut élever sa race au-dessus de celle de J
titulé la vie & les parens de Gaspard Scioppius. Jamais taches de famille ne furent révélées avec plus de complaisance. Nou
par la fuite à la sévérité des loix. Tant d’horreurs, publiées sur la famille de Scioppius, ne lui semblèrent qu’une invitation
78 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
Oui, plus coloré, plus profond, plus sensible. L’homme qui a écrit La Famille Percier, — cette tragédie domestique qui n’est pa
lles, qui sont les plus longues et les plus développées du volume, La Famille Percier et Le Mariage de Caroline, on la trouve e
re pas, quoique parfois ces choses soient excellentes. Ainsi, dans La Famille Percier il y a certainement de l’inattendu, de l’
n de M. Deltuf, laquelle ne s’est pas répétée. La vieille fille de La Famille Percier, qui perd un mari qu’elle adore avec la f
ns, et qui le perd par un de ces dévouements mêlés de faiblesse à une famille qui la tyrannise, est la vieille fille, pur et vi
79 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
jamais vu de jeune personne, et, pour qu’un jeune homme y demeure, sa famille doit-elle lui faire une bien maigre pension. Néan
r exprime encore l’amour. Eugène de Rastignac, jeune homme pauvre, de famille noble, que l’ambition naissante poussait à l’étud
ugène de Rastignac, qui avait été passer les vacances dans son humble famille , revient affamé d’ambition à la pension Vauquer.
ée, lui firent voir juste au milieu du manoir paternel, au sein de la famille . Son père, sa mère, ses deux frères, ses deux sœu
isé le type d’une beauté rêvée, l’avenir incertain de cette nombreuse famille qui reposait sur lui, la parcimonieuse attention
e il vit serrer les plus minces productions, la boisson faite pour sa famille avec les marcs du pressoir, enfin une foule de ci
la vie est un reproche ? Mis en nourrice à la campagne, oublié par ma famille pendant trois ans, quand je revins à la maison pa
l était le privilégié de mon père, l’amour de ma mère, l’espoir de ma famille , partant le roi de la maison. Bien fait et robust
éfiance de moi-même, en trouvant là les répulsions que j’inspirais en famille . Là, comme à la maison, je me repliai sur moi-mêm
ombri, haï, solitaire, le maître confirma les soupçons erronés que ma famille avait de ma mauvaise nature. Dès que je sus écrir
is dans les cours avec les outre-mer, nom donné aux écoliers dont les familles se trouvaient aux îles ou à l’étranger. Le soir,
le cœur, je les annonçais à mes camarades ; et quand, à l’arrivée des familles , le pas du vieux portier qui appelait les écolier
jugé digne d’être en troisième. Les douleurs que j’avais éprouvées en famille , à l’école, au collège, je les retrouvais sous un
onna mensuellement fut médiocre, car il ignorait les intentions de ma famille . La pension était installée à l’ancien hôtel Joye
s le ramènent après le retour de Napoléon de l’île d’Elbe en 1815. Sa famille , royaliste, exige qu’il aille la représenter au b
mouvement d’indignation concentrée. Quelque temps après un ami de sa famille lui propose de visiter avec lui les bords de la r
jolie maison appartenant au comte de Mortsauf, le représentant d’une famille historique en Touraine, dont la fortune date de L
dre : madame de Mortsauf est fille unique. Le peu de fortune de cette famille contraste si singulièrement avec l’illustration d
c cette vie reposée et sans autres émotions que celles données par la famille , ces lieux communiquaient à l’âme leur sérénité.
80 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »
en toute sécurité et innocence. I. Michel Cervantes était issu d’une famille noble et très ancienne, primitivement originaire
son frère, délivré bien avant lui, avait porté de ses nouvelles à sa famille  ; si pauvre qu’elle fût, elle se saigna pour la d
mmencer une série d’épreuves et d’infortunes. Son père était mort, sa famille des plus pauvres, et appauvrie encore par l’effor
ême qu’il épousa en cette année 1584. C’était une demoiselle de bonne famille , mais de peu de fortune, qui habitait Esquivias p
a demander son dédommagement et sa revanche. Il dut, pour soutenir sa famille composée de sa femme, de ses deux sœurs à sa char
, vivait il n’y a pas longtemps un hidalgo… » Établi ensuite avec sa famille à Valladodid, où était alors la Cour, il y vivait
llement enfanté, qui ont augmenté d’un fils ou d’une fille de plus la famille poétique du genre humain ! Mais, bon Dieu ! qu’il
81 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »
n’a rien laissé passer de vague ni d’indécis, pas plus dans sa vie de famille que dans sa carrière poétique : il a tiré à clair
nt il est le témoin. Il y a un bon intervalle que remplit une fête de famille . Chaque parole, chaque action respire la piété et
et M. Despréaux avec le Raphaël, les deux amis des époux et des deux familles . Cet article est un peu long ; mais vous estimez
et de l’allégresse toute modeste qui anime cette alliance entre deux familles chrétiennes. C’est un tableau de mœurs bourgeoise
gens firent la lecture de piété ordinaire à la prière du soir avec la famille . Le père, comme pasteur domestique, répéta la sub
sentent et ce qu’ils pensent un caractère d’éternité. — La joie de la famille Racine dura peu : « Nous passâmes avant-hier l’a
la mort. C’était une rechute. Son mal était si pressant que lui et sa famille me souhaitant auprès de lui par amitié, je fus pr
82 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre viii »
nce, défendent leur foi particulière Un trait commun à ces diverses familles d’esprit durant cette guerre, c’est qu’elles sent
Honneur sanctifiés par la foi, c’est-à-dire tout le christianisme des familles françaises.‌ Nous avons le droit de parler de sai
s rapproche de la tradition socialiste française.‌ … Ainsi toutes nos familles spirituelles, quand elles combattent pour la Fran
la pensée de nos socialistes que le régime capitaliste.‌ Nos diverses familles spirituelles font des rêves universels et ouverts
83 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
épravation naturelle, soit par le défaut de bonne éducation dans leur famille , soit par la passion innée et organique du vol et
vrai que, même parmi nous, les plus pauvres, les plus ignorantes des familles du peuple, soit à la ville, soit à la campagne, u
s inspire partout et toujours une répugnance naturelle pour certaines familles entachées de crimes fameux dans quelques-uns de l
une charmante épouse, des fils de talent, des filles de vertu dans sa famille , voulût accorder leur main aux fils ou aux filles
donnera sa fille, et s’il jouera ses enfants et le renom si pur de sa famille à ce croix ou pile du réformateur ! Le forçat. Co
ent ; mais je dois déclarer en toute vérité que je n’ai jamais vu une famille indigente souffrir de froid et de faim pendant qu
e bonne action d’un oncle devenu un moment fou de miséricorde pour sa famille , quand la loi de 1795 ne le condamnait qu’à un an
cousine. Qu’on dise des bons prêtres ce qu’on voudra : ils sont de la famille de ceux qui n’ont plus de famille ; ne faut-il pa
es ce qu’on voudra : ils sont de la famille de ceux qui n’ont plus de famille  ; ne faut-il pas que les misérables aient quelque
einte par un peintre de premier ordre. On croit voir des portraits de famille dans certaines figures du tableau, telles, par ex
ra le triage dans cette chambre ardente des droits de vengeance d’une famille humaine contre une autre famille ? Où sera le dro
rdente des droits de vengeance d’une famille humaine contre une autre famille  ? Où sera le droit de se venger, le droit de la c
r les dix millions de prolétaires qui n’en ont pas, pour abriter leur famille , car c’est l’impôt payé par le propriétaire de mu
84 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
de lui-même comme un hasard sans précédent et sans préparation d’une famille illettrée. Le génie semble s’accumuler et s’amonc
inée au génie ; en sorte qu’un homme illustre n’est en réalité qu’une famille accumulée et résumée en lui, le dernier fruit de
u dans la biographie, les origines morales des hommes supérieurs. Une famille n’arrive pas à la gloire du premier coup ; il y a
n’arrive pas à la gloire du premier coup ; il y a croissance dans la famille comme dans l’individu ; la nature procède par dév
temps ; ce phénomène se remarque également dans le Tasse. IX La famille dei Tassi, qui devait produire un jour le plus gr
s la fin des guerres civiles ils étaient descendus à Bergame, où leur famille subsiste encore aujourd’hui. Le père du poète s’a
e héritière d’une illustre maison de Pistoia en Toscane, mais dont la famille habitait alors Naples. Ce mariage fit la félicité
ntinuait ses études à Bergame, dans la maison d’une grande dame de la famille des Tassi, qui traitait l’enfant comme son fils.
les croisés de la lance qu’il allait célébrer. Les noms de toutes les familles nobles ou souveraines de l’Occident devraient rev
itre et le distributeur de l’immortalité parmi les descendants de ces familles  ; enfin le poète n’était pas seulement poète dans
tre, ne lui demandant pour tout service que d’illustrer sa cour et sa famille par l’éclat de renommée littéraire qui commençait
atholiques et les protestants. Le cardinal d’Este, par des raisons de famille , penchait vers la modération et la conciliation d
85 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SOUZA » pp. 42-61
civilisation précédente et ne satisferait que médiocrement toute une famille d’âmes. Dans les moments de marche ou d’installat
heure ses parents ; les souvenirs du couvent furent ses souvenirs de famille  ; cette éducation première influa, nous le verron
a peint l’impression des premiers événements de la Révolution sur une famille noble, il est permis de lui attribuer une part du
é, fut bientôt victime. A force d’or et de diamants, prodigués par la famille et les amis du dehors à l’un des geôliers, il éta
s. » Et un peu plus loin : « M. de Revel, dans la vue de distraire sa famille , se plaisait à lui faire admirer les riches pâtur
eux que j’ai nommés, ajoutera un frère ou une sœur inattendue à cette famille encore moins admirée que chérie ; il ne mourra pa
et Adèle à part. L’auteur y a représenté au complet l’intérieur d’une famille noble pendant les années de la Révolution. Eugéni
mariées, leurs intérêts et leur nom même séparent ces filles de leur famille . Pour la première fois depuis la naissance de Mat
86 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128
Année 1880 Jeudi 1er janvier 1880 Les derniers vieux de la famille sont en train de s’en aller. Aujourd’hui de Béhai
oute gaie. Alors il est parti à la campagne, pour une propriété de sa famille , et il est parti avec sept vessies de couleur, em
bonne heure, on va se coucher, en des chambres, meublées de bustes de famille . Le lendemain, on se lève tard, et l’on reste ren
ir que le soir. On accepte, à l’exception de Daudet qui a un dîner de famille . Nous n’avons pas fait cinquante pas, que nous no
* * — Peindre quelque part la nervosité d’une héritière d’une grande famille , donnant des leçons de piano à une jeune fille de
elle a sous les yeux, de l’autre côté de la rue, l’ancien hôtel de sa famille . * * * — Jeune fille couchant, avec sous son orei
mon livre sur la du Barry, contant qu’on a longtemps conservé dans sa famille le bonnet de la maîtresse de Louis XV, et qu’une
dote concernant Mme du Barry, il passe à l’histoire de ses papiers de famille , qu’on lui a volés, pendant la Commune, et qu’on
87 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
ouble intention. — Premièrement, pour répandre par notre publicité de famille l’ouvrage géographique le plus nécessaire à toute
té des Maronites et des Druzes sous la vice-royauté héréditaire de la famille de l’émir Beschir, famille à la fois maronite, ar
zes sous la vice-royauté héréditaire de la famille de l’émir Beschir, famille à la fois maronite, arabe, druse, chrétienne, mus
ence de ses créatures, le catéchisme de l’infini ? Si j’étais père de famille , au lieu d’être un solitaire de l’existence entre
en enseignant les lignes, vous enseignerait l’univers ! Quel père de famille ne voudra se procurer ce merveilleux instrument d
er tomber de sa main le compas, seul instrument du salut de sa pauvre famille , et que son seul moyen d’exister aujourd’hui est
88 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »
s, tombé de son siècle dans le nôtre, nous avait donné une loi sur la famille chrétienne déchirée et l’ordre social ébranlé. Le
ondamentale, à cette heure de l’histoire, est la reconstitution de la famille chrétienne, brisée par l’individualisme du temps.
alisme du temps. Nous aussi nous pensons, comme le P. Ventura, que la famille doit prendre fonction dans l’État. Nous pensons q
ait aux droits de l’homme de Rousseau la déclaration des droits de la famille française représentée par le Père, ceci nous infu
pas qu’à Dieu. Il se réfléchit jusque dans le sein des mineurs de la famille , et c’est un rayon divin qui traverse le diamètre
89 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIII » pp. 133-140
ier, mais qu’on ne saurait méconnaître. Il est très-rare que dans des familles aisées, bourgeoises, moyennes, même religieuses,
us une carrière. Il est de plus en plus rare que cela arrive dans des familles nobles, dans celles où se recrutait autrefois le
s-mêmes du clergé ne paraîtraient plus aujourd’hui aux enfants de ces familles nobles, d’ordinaire encore très-religieuses, une
ue, s’il avait vu, vers 1817, de grands noms, les enfants d’illustres familles entrer en foule dans le clergé pour réparer les b
90 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
ée. Il se lia d’une amitié étroite avec Jacques Colonna, de la grande famille romaine de ce nom ; cette amitié, fondée sur un g
escendant de cette femme angélique ; par un hasard de la destinée, ma famille maternelle remonte également à cette source. L’ar
elle remonte également à cette source. L’arbre chronologique de cette famille ne laisse à cet égard aucun doute. Ma mère avait
e passer de toute autre généalogie. On a longtemps ignoré celui de sa famille , il est étonnant que Pétrarque ne l’ait jamais pr
utre nom. Audibert de Noves habitait pendant l’hiver une maison de sa famille à Avignon, Laure y était née. Le sonnet funéraire
la main de Laure, encore enfant, à Hugues de Sades, gentilhomme d’une famille illustre et sénatoriale d’Avignon ; le contrat de
bien des circonstances de cet amour et bien des détails sur ces deux familles de Noves et de Sades ; mais Pétrarque raconte lui
els vers était, à cette époque, une gloire et non un affront pour une famille . Un poète était un paladin joutant en public en l
un cheval rapide, il se sauva ensuite à Palestrina, forteresse de sa famille . L’empereur le fit brûler en effigie. À son retou
pour égayer cet exil, quelques jeunes Romains de la domesticité de sa famille . Cette société portait avec elle ses mœurs polies
campagne de Rome ; l’accès en était fermé par les bandes armées de la famille des Ursins, ennemie des Colonne. Pétrarque se réf
lonna ; vous êtes mon conseil, mon appui, mon ami, ma gloire ! » La famille des Colonne, jalouse de l’honneur de ce couronnem
e du Capitole. Il s’indignait contre l’insolence de ces deux ou trois familles romaines qui tyrannisaient sa patrie en l’absence
avait profité pour s’attacher ce peuple et pour combattre les grandes familles armées qui tyrannisaient la ville. Pour accroître
s se remplirent des seigneurs des plus puissantes maisons, même de la famille des Colonne. Cette terreur rendit la paix à la c
91 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
spagnols y sont restés fortement empreints dans des mœurs et dans des familles castillanes ; la gravité catholique et la loyauté
t et la première usine de cette colonie y portent encore le nom de ma famille qui les a fondés ; les habitants d’aujourd’hui ga
pain par mon père, et qui fait aujourd’hui l’opulence de cinq ou six familles à millions de capital ; dans les décombres des ch
les fromageries des Sapins, sans me dire avec amertume : Pourquoi ma famille est-elle descendue dans la plaine ? Pourquoi a-t-
nés et des noms toujours chers de ces lieux, autrefois habités par la famille , m’a ramené une fois (il y a longtemps) seul, à p
rayon de miel avec ses alvéoles. XVI Les anciens fermiers de la famille , toujours attachés au nom, propriété morale que r
et de mes oncles, m’avait écrit pour se réclamer de ces souvenirs de famille et pour me prodiguer de bons offices. Hommes d’é
ses principaux habitants. XVII Pardon de cette réminiscence de famille , hors-d’œuvre de notre entretien sur Phidias ; Pl
qui est resté debout comme un vestige et comme un asile de l’antique famille dont elle abrite encore les débris. Elle est haut
Celui-là n’est pas né à Saint-Lupicin, ce n’était qu’un fief de sa famille  ; la principale habitation de ses pères était dan
isiter à Saint-Point comme compatriote des rochers communs à nos deux familles du Jura. Nous pensâmes tout haut ou tout bas ense
92 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
Il se retira à l’abri de tout soupçon par sa pauvreté et celle de sa famille . Le cardinal d’York, frère du prétendant au trône
précédent avec les ministres et avec les princes et princesses de la famille impériale lui assurait des protections et des bén
V Le premier acte de Consalvi fut d’offrir un asile à toute la famille de son persécuteur. « Nous ne trouvons d’appui et
a expliqué ce que les puissances étrangères semblaient reprocher à la famille de l’empereur Napoléon. Les grandes puissances, e
ra lui-même l’effet que mes paroles ont produit sur son esprit. Si la famille de l’Empereur, qui doit tant au pape Pie VII et à
tre notre auguste et seul bienfaiteur serait une infamie sans nom. La famille des Bonaparte n’aura jamais ce reproche à s’adres
erre, que ma femme et moi sommes si heureux d’inculquer à notre jeune famille , sont invariables dans mon cœur. Je prie donc Vot
dans l’église Saint-Marcel au Corso, où se trouve la sépulture de ma famille . Me souvenant de la promesse que j’ai faite à mon
quelque sorte les ministres libres de l’Église. Il y a peu de grande famille à Rome ou dans les légations qui n’aient des fils
s un passage de ses mémoires relatifs à son affection intime pour les familles Patrizzi et Giustiniani, dans sa jeunesse, que la
(tout ce qu’il pouvait léguer) des sacrifices et des prières pour la famille de cet homme qui lui faisait aimer toujours ce qu
93 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
œur de la célèbre chanoinesse et du futur cardinal, était digne de la famille à tous égards, belle, galante et intrigante. Le m
es premiers éditeurs, héritiers des traditions et des souvenirs de la famille Calandrini ; personne alors ne le contesta70. L’A
res de lui nous le font voir après la jeunesse et bonnement retiré en famille dans sa province. Nous donnerons ici au long son
t rien voulu accepter qui fût contre l’intérêt et contre l’honneur de famille de celui qu’elle aimait. Une sorte de langueur pa
elle. Cette dame, qui, par son mariage, tenait à l’une des premières familles de Genève, était Française et Parisienne, fille d
le 13 mars 1733 ; elle fut inhumée à Saint-Roch, dans le caveau de la famille Ferriol. Elle approchait de l’âge de quarante ans
’Aydie avec sa fille, l’admiration fut générale ; il la présenta à sa famille , et, suivant la coutume du temps, il allait cheva
; quand ce ne sont pas les siens, ce sont ceux de ses frères et de sa famille . Ainsi s’use la vie ; ainsi finissent, quand ils
le unique qui fut mariée au comte de Bonneval, de l’une des premières familles du Limousin (N) ; mais ici la tige discrète, qui
our de Berlin pendant l’émigration, continuèrent les traditions d’une famille en qui les dons de la grâce et de l’esprit sont r
t aussi une très-grande dame dans toute sa personne. Dans toute autre famille elle eût passé pour fort jolie, et je l’ai vue en
entiments. « Jamais, me dit le même témoin si bien informé, jamais la famille de Bonneval n’a renié Mlle Aïssé… En recueillant
ois, et dont nous devons communication à la parfaite obligeance de la famille de Bonneval, prouvent assez que Mme de Nanthia ne
meurt pas. Il en est des amants comme des poëtes, ils ont surtout une famille , tous ceux qui, venus après eux, les sentent, tou
stin, en cette paroisse, a été inhumé en la cave de la chapelle de sa famille , en cette église, présens Antoine de Ferriol de P
à Mme de Nanthia ; elle est inédite et nous a été communiquée par la famille de Bonneval : « Je souhaite, mon enfant, que vou
éditeur d’avoir mêlé à sa publication des anecdotes défavorables à la famille Ferriol ; le témoignage de M. d’Argental, encore
encore vivant, y est invoqué. Celle lettre, écrite dans un intérêt de famille , prouve une seule chose, c’est qu’on était loin d
94 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
e laborieux, qui travaille sans salaire ; depuis la destruction de la famille , ce nid générateur et conservateur de l’espèce hu
célibat ascétique pour amener la fin du monde, tuant le travail et la famille par la communauté des biens et par l’égalité déma
me le Créateur l’a fait, perpétuel par la propriété, patrimoine de la famille  ; l’Italie oisive, l’Allemagne rêveuse, l’Espagne
e, radicale, niveleuse et révoltée contre la nature, la propriété, la famille , de Mably à Babeuf, on ne peut s’y tromper, le ca
nservant les mœurs pures, tout en accroissant la modeste richesse des familles . La mère de J.-J. Rousseau était fille d’un minis
rloger en fit bientôt un vagabond sans patrie, parce qu’il était sans famille . De sales amours, plus semblables à des turpitude
e de Warens était une demoiselle de la Tour de Pil, noble et ancienne famille de Vevay, ville du pays de Vaud. Elle avait épous
venir se jeter aux pieds de ce prince, abandonnant ainsi son mari, sa famille et son pays par une étourderie assez semblable à
ême, il est réduit à chercher du pain dans la domesticité d’une riche famille piémontaise ; des folies et des larcins l’en chas
avec une jeune servante de madame de Warens, qu’il reconduit dans sa famille , est une autre scène de ce genre naïf comme une p
abbé de Condillac, son frère, qu’il avait sollicitées à Lyon de cette famille obligeante, l’introduisent à Paris dans la sociét
ui ne vit que de travail et de pauvreté, un livre qui suppose dans la famille et dans l’enfant qu’on élève une opulence de Syba
dans la foule, incapable de repos dans la solitude, recueilli par la famille de Girardin, à Ermenonville, dans un dernier ermi
rte courir les aventures, préférant le pain du vagabond au pain de la famille et du travail ; vend son âme et sa foi avec une h
95 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »
e, précédant dignement ces hommes d’action qui ont avec lui un air de famille , ces chefs d’un ascendant sans morgue, d’un héroï
deux cents ans cette profession se transmettait par héritage dans la famille avec les humbles vertus, la piété, le sens et l’h
e, et il y fit de rapides progrès. Ces premières années, cette vie de famille et d’enfance, qu’il aimait à se rappeler et qu’il
particulier entre les grands hommes du xviiie  siècle, d’avoir eu une famille , une famille tout à fait bourgeoise, de l’avoir a
ntre les grands hommes du xviiie  siècle, d’avoir eu une famille, une famille tout à fait bourgeoise, de l’avoir aimée tendreme
r à ce bon père qu’il vénérait, et seul, sans appui, brouillé avec sa famille (quoique sa mère le secourût sous main et par int
contracta ce mariage en secret, pour éviter l’opposition de sa propre famille , que trompaient sur son compte de faux rapports.
pédia la mère et sans doute aussi le nourrisson à Langres, près de sa famille , pour forcer la réconciliation. Ce moyen pathétiq
ilosophes du siècle qui sentit et pratiqua le mieux la moralité de la famille , qui cultiva le plus pieusement les relations de
Diderot avec mademoiselle Jodin, jeune actrice dont il connaissait la famille , et dont il essaya de diriger la conduite et le t
96 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
ces hommes heureux de rendre service. Né à Grenoble, d’une honorable famille qui tenait une petite auberge où l’on vendait de
e que la jeunesse de Grenoble témoignait à ce jeune homme dévoué à sa famille . Après avoir terminé ses études en Dauphiné, il f
n triomphante, qu’après qu’elle fut consommée, et que le départ de la famille royale lui eut livré en quelques minutes le terra
esse de l’ancien régime ; dotée par elle, et élevée par une honorable famille de la Touraine, cette jeune personne était accomp
mariage secret dans le temps où elle était exilée, comme membre de la famille royale, en Espagne. La famille qui lui avait donn
elle était exilée, comme membre de la famille royale, en Espagne. La famille qui lui avait donné ou prêté son nom était digne
s indirectement contribué à faciliter le mariage de M. de Genoude. La famille chez laquelle la prétendue fille de la duchesse d
ne se déferait jamais de sa terre paternelle pour donner à une autre famille l’illustration qui appartenait à la sienne. Tout
té à la France d’autres paroles que des paroles de paix. Le roi et sa famille partaient sans être poursuivis. Les mouvements d’
, donner une miette de pain à l’orphelin de ceux qui ont tant aimé sa famille . La somme pour le voyage ne vous manquera pas. »
97 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
et quand on obéit par humilité volontaire, étaient admirables dans la famille , inapplicables dans la société politique. L’une e
nt célébrer ses victoires et chanter ses apothéoses. Mais l’esprit de famille et l’esprit de contradiction, qui créent si vite
ait le chevalier Xavier de Maistre, homme épisodique dans toute autre famille , homme principal dans celle-ci. Il servait avant
élèves. VII Nos entretiens roulaient en général alors sur nos familles . Vignet surtout nous intéressait vivement en nous
n oncle le colonel, puis enfin de son oncle Xavier, qui avait dans sa famille la réputation du plus léger des écrivains et du p
ison rustique, chez un de leurs camarades, l’image de leur demeure de famille , donnaient au paysage et à la demeure de M. Jenin
s abondamment servies, s’étendaient dans toute la maison : fête de la famille dont la nature faisait tous les frais. Après le r
appelle le Lépreux ! On ignore dans le monde celui que je tiens de ma famille et celui que la religion m’a donné le jour de ma
Lorsque ma sœur fut attaquée par la maladie contagieuse dont toute ma famille a été la victime, et qu’elle vint partager ma ret
e des cris d’allégresse vinrent frapper mon oreille : c’étaient leurs familles réunies qui venaient à leur rencontre. Des vieill
le à l’enfant déshérité, j’ai sous les yeux le riche patrimoine de la famille humaine, et le ciel avare m’en refuse ma part. No
n’en laisserais prendre copie d’une seule syllabe. C’est un secret de famille , qui ne sera révélé au monde que plus tard ; n’an
Et là il raconte sans détails superflus son histoire et celle de sa famille . Il avait une sœur, il la perd : comme son deuil
98 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
onnêtement récréant. William Cowper naquit le 26 novembre 1731, d’une famille des plus honorables, et qui avait produit même de
l’idée, qu’il jugea une inspiration d’en haut, de se rapprocher d’une famille avec laquelle il avait fait connaissance quelques
e, tel qu’il le concevait lui-même ; il fut introduit bientôt dans la famille , et dès lors une amitié s’engagea qui décida de t
t, l’on peut dire, de toutes les facultés et des talents du poète. La famille Unwin se composait du père, de Mme Unwin, plus âg
ne homme, et la fille aussi tout à fait en accord avec le reste de la famille . Ils voient peu de monde, ce qui me convient parf
ier jour il y fut moins leur pensionnaire qu’un membre régulier de la famille . Il a décrit dans une lettre à une parente la man
ur vint à la traverse au commencement de la seconde année. Le chef de famille , M. Unwin, fit une chute de cheval et mourut. Sa
tion est celle d’une jeune femme enlevée trop tôt à l’affection de sa famille et de ses amis, Mme Langlais, épouse du député au
99 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
iété catholique régnait dans l’humble maison de la rue Notre-Dame. La famille était assez nombreuse : trois filles et un fils.
s de sa mère, des soins de sa sœur aînée, et de ce premier bonheur de famille trop tôt brisé. La Révolution avait réduit à néan
elle assez inique et assez cruelle ! — C’est alors que, retrouvant sa famille dans le plus grand dénuement, elle se résigna, ap
insi l’intérieur de cette charmante et pathétique figure. Bien peu de familles auraient eu, comme vous, cette manière élevée et
espect, Sainte-Beuve. » 62. Ce nom de Valmore n’est pas celui de la famille . M. Valmore père, mari de Mme Valmore, de son vra
la famille. M. Valmore père, mari de Mme Valmore, de son vrai nom de famille , est Lanchantin. Il était fils d’un père comédien
is léguer un nom, que la Poésie a rendu glorieux, à cette respectable famille d’artistes. Le général Lanchantin est mort généra
Délie. « Délie ou plutôt Délia (mon père ne peut retrouver le nom de famille ) était fille d’un consul de France à Smyrne ou à
100 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
nt par des mérites sérieux, une comédie en cinq actes et en vers, Les  Familles , de M. Ernest Serret, qui rentre tout à fait dans
compose de tableaux vrais empruntés à la société de nos jours ; deux familles y sont en présence : l’une toute mondaine, dans l
, ne sert qu’à faire ressortir les mœurs unies et simples d’une autre famille toute laborieuse et restée patriarcale : deux jeu
ur, monsieur le ministre, de vous désigner l’auteur de la comédie Les  Familles , et les auteurs du drame La Mendiante, comme dign
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