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1 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
’hui des maîtres à peu près leurs contemporains d’études. De notre Faculté des arts. C’est dans les mêmes écoles qu’on ét
ité. A l’extrémité de cette longue et stérile avenue qu’on appelle la Faculté des arts, sur laquelle on s’est ennuyé et fatigué
huit ans, s’ouvrent trois vestibules par lesquels on entre ou dans la Faculté de théologie, ou dans la Faculté de droit, ou dan
les par lesquels on entre ou dans la Faculté de théologie, ou dans la Faculté de droit, ou dans la Faculté de médecine. Jusque-
dans la Faculté de théologie, ou dans la Faculté de droit, ou dans la Faculté de médecine. Jusque-là, on n’avait été qu’écolier
ivi l’avenue des arts jusqu’au bout entrent-ils dans une de ces trois facultés  ? — Non. — Que deviennent-ils donc ? — Pare
r ce modèle, et elle me permettra d’ajouter ni la mienne. De notre Faculté de droit. Notre Faculté de droit est misérable
mettra d’ajouter ni la mienne. De notre Faculté de droit. Notre Faculté de droit est misérable. On n’y lit pas un mot du
ant de Chaillot et bien plus sot que le paysan de Basse-Normandie. La faculté de droit n’habite plus un vieux bâtiment gothique
perbes arcades de l’édifice moderne qu’on lui a élevé13. De notre Faculté de théologie. La Faculté de théologie a réglé
moderne qu’on lui a élevé13. De notre Faculté de théologie. La Faculté de théologie a réglé les études sur les circonsta
es demande sans doute édifiants, éclairés et tranquilles. De notre Faculté de médecine. Notre Faculté de médecine est la
s, éclairés et tranquilles. De notre Faculté de médecine. Notre Faculté de médecine est la meilleure des quatre ; il y a
ublic. Ou il rapportera toute la connaissance humaine aux principales facultés de notre entendement, comme nous l’avons pratiqué
ge. Plan général de l’enseignement d’une Université. Première faculté ou faculté des arts Premier cours d’études 1e
général de l’enseignement d’une Université. Première faculté ou faculté des arts Premier cours d’études 1er classe.
classe. L’escrime. Le manège ou l’équitation. La nage. 2e Faculté La médecine. 3e Faculté La jurisprudence.
ège ou l’équitation. La nage. 2e Faculté La médecine. 3e Faculté La jurisprudence. 4e Faculté De théologie.
2e Faculté La médecine. 3e Faculté La jurisprudence. 4e Faculté De théologie. École politique ou des affaires p
ra pas mieux. Plan réduit de l’enseignement d’une Université. Faculté des arts 1er cours d’études 1er classe. L’ar
s principes d’architecture ou plutôt de l’art de bâtir. 2e Faculté De médecine. 3e Faculté De jurisprudence.
u plutôt de l’art de bâtir. 2e Faculté De médecine. 3e Faculté De jurisprudence. 4e Faculté De théologie.
2e Faculté De médecine. 3e Faculté De jurisprudence. 4e Faculté De théologie. Facultés. Je viens de donne
e. 3e Faculté De jurisprudence. 4e Faculté De théologie. Facultés . Je viens de donner le plan d’une université t
plan pour le rendre praticable, je partage cette université en quatre facultés  : 1° la faculté des arts ; 2° la faculté de médec
re praticable, je partage cette université en quatre facultés : 1° la faculté des arts ; 2° la faculté de médecine ; 3° la facu
cette université en quatre facultés : 1° la faculté des arts ; 2° la faculté de médecine ; 3° la faculté de jurisprudence ; 4°
facultés : 1° la faculté des arts ; 2° la faculté de médecine ; 3° la faculté de jurisprudence ; 4° la faculté de théologie. Ce
 ; 2° la faculté de médecine ; 3° la faculté de jurisprudence ; 4° la faculté de théologie. Ces trois dernières facultés ayant
té de jurisprudence ; 4° la faculté de théologie. Ces trois dernières facultés ayant pour objet des sciences et des professions
sciences et des professions particulières, c’est dans la première, la faculté des arts, que se trouve compris l’ensemble des ét
le des études applicables à la généralité de ceux qui étudient. Cette faculté se divise en trois cours d’études à suivre parall
, t. II. Il en sera question encore. 13. Place Sainte-Geneviève. La faculté de droit avait habité jusqu’en 1771 la rue Jean-d
2 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
nc de démêler dans le cerveau ses différentes parties et les diverses facultés qui y correspondent. Gall a entrepris cette œuvre
ême s’expliquait en ces termes : « Quand je dis que l’exercice de nos facultés morales et intellectuelles dépend des conditions
ectuelles dépend des conditions matérielles, je n’entends pas que nos facultés soient un produit de l’organisation ; ce serait c
volonté. Il disait qu’il ne faut pas confondre les instincts avec la faculté de les gouverner, de les discipliner, de les diri
scopie, qui consistait, comme on sait, à reconnaître et à mesurer les facultés de l’âme par l’inspection extérieure du crâne. Su
eure du crâne. Suivant eux, les circonvolutions du cerveau, siège des facultés intellectuelles et morales, se manifesteraient ex
uret, si les phrénologues se fussent attachés à lier exactement telle faculté à telle circonvolution déterminée, il y aurait là
t de M. Combes. Enfin le système de Gall supposerait que le siège des facultés serait situé à la surface du cerveau. Or, lui rép
e portion assez étendue de son cerveau sans qu’il perde aucune de ses facultés . La question la plus importante soulevée par la d
’on appelle les lobes frontaux : ne seraient pas le siège spécial des facultés de l’entendement. Ce qui paraît avoir conduit à c
ce sont les postérieures, celles-là précisément où Gall localise les facultés animales. Pour répondre à cette difficulté, les p
les. Pour répondre à cette difficulté, les phrénologues déplacent les facultés et les font marcher avec le cerveau ; mais, dit M
rminer. S’ils sont liés au contraire d’une manière rigoureuse à telle faculté , cette faculté doit disparaître avec eux ; par co
ont liés au contraire d’une manière rigoureuse à telle faculté, cette faculté doit disparaître avec eux ; par conséquent les in
. D’autres faits non moins graves déposent contre la localisation des facultés intellectuelles dans les parties antérieures du c
, se tire des vivisections, qui n’ont jamais permis de surprendre une faculté isolée des autres. Nous avons vu que, suivant M. 
ever dans un animal une partie considérable du cerveau sans qu’aucune faculté soit perdue ; mais, au-delà d’une certaine limite
lésion guérisse et que les fonctions renaissent. Eh bien ! dès qu’une faculté renaît, toutes renaissent. Tout se perd, tout ren
n a fait observer, à l’appui de la phrénologie, que dans la folie les facultés peuvent être surprises dans un certain état d’iso
re surprises dans un certain état d’isolement. On voit en effet telle faculté persister, telle autre disparaître. La mémoire su
raître. La mémoire subsiste souvent seule dans la ruine de toutes les facultés  ; le raisonnement continue souvent à s’appliquer
qui se passe dans une tête de poule ou de pigeon, et affirmer que les facultés disparaissent ou reparaissent toutes à la fois dé
gnée de celle de Gall. Enfin, une doctrine très-répandue assigne à la faculté du langage articulé un siège spécial dans le cerv
3 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
n gymnasium, on en prend congé et l’on part pour l’université. Quatre facultés constituent l’essence d’une université, qui ne s’
appelle ainsi que parce que toutes les études y sont rassemblées. Ces facultés sont celles de théologie, de jurisprudence, de mé
ettres. L’étudiant qui arrive choisit d’abord une des trois premières facultés suivant l’état auquel il se destine, mais ses pre
de rendre le raisonnement plus exact et l’esprit plus juste. Dans la faculté de philosophie on enseigne encore la morale, les
fesseur particulier, et c’est la réunion de ces chaires qui s’appelle faculté , comme la réunion des facultés s’appelle universi
la réunion de ces chaires qui s’appelle faculté, comme la réunion des facultés s’appelle université. Les professeurs des univers
s pour l’avancement des sciences et des lettres. VIII. Dans les facultés supérieures, il y a aussi plusieurs chaires ; dan
ns les facultés supérieures, il y a aussi plusieurs chaires ; dans la faculté théologique, il y en a pour l’explication des liv
controverse, pour l’histoire ecclésiastique etc., etc., etc. Dans la faculté de droit, il y a pareillement des chaires pour l’
mplie, qui décide en partie de la réputation de l’université. Dans la faculté de médecine, les différentes chaires ont pour obj
ie, la chimie, et l’histoire naturelle, qui appartient en partie à la faculté de médecine, en partie à celle de philosophie9.
e, puisque c’est dans le sein des universités et particulièrement des facultés de droit que se forment les juges de tous les tri
tous les tribunaux supérieurs et inférieurs du pays. XI. Chaque faculté a des titres d’honneur qu’elle accorde avec solen
ns fortune l’entrée de leurs leçons gratis. XIII. En fondant la faculté de médecine d’une université, il ne faut pas oubl
sidération qu’elle mérite. XIV. Les professeurs des différentes facultés , indépendamment de leur devoir d’enseigner, forme
te à faire des réponses aux différents mémoires qui sont adressés aux facultés , à celle de médecine par les malades et souvent p
la police des hôpitaux et autres objets de la salubrité publique. La faculté de théologie a aussi ses pratiques. Celle de droi
s pièces des procès les plus compliqués, les plus délicats, à quelque faculté de droit d’une université, en supprimant le nom d
rties, et faisant ainsi juger le procès sous des noms supposés par la faculté  ; c’est-à-dire par une assemblée de jurisconsulte
ceptible, et à eux-mêmes inconnue. Le tribunal, qui consulte ainsi la faculté (ou même les facultés de plusieurs universités su
mes inconnue. Le tribunal, qui consulte ainsi la faculté (ou même les facultés de plusieurs universités sur le même procès), n’e
nt volontiers, et surtout dans les cas criminels, à la décision d’une faculté . Ce travail est payé, et fait un revenu assez hon
aculté. Ce travail est payé, et fait un revenu assez honnête pour une faculté qui a la réputation d’être bien composée. On sent
’être bien composée. On sent aussi que la vie des membres d’une telle faculté doit être laborieuse, puisqu’indépendamment des s
4 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109
primerie17. Enfin il triompha des difficultés, fut reçu docteur de la faculté de Paris en l’an 1624, et se maria cinq ans après
il s’est mis depuis quelques années à rechercher les antiquités de la faculté de Paris, à faire collection de toutes les thèses
trois cents ans, avec tout ce qui s’est passé de mémorable dans notre Faculté . Je connais les vieux et les jeunes, et sais beau
s, poudres, opiats, tablettes cordiales, etc. Quelques médecins de la faculté de Paris eurent l’idée de rompre cette routine et
ement, c’est cette demi-réforme tentée par les meilleures têtes de la Faculté d’alors, dont était Gui Patin, contre la traditio
ue civile, qui est comique. Il met son point d’honneur et celui de la Faculté à les rabaisser, à les anéantir. Une paix plâtrée
de sa robe, l’un du Parlement, l’autre de la Sorbonne, un autre de la faculté de médecine ; on y mettait toutes ses passions, t
rticulier. Ce Renaudot qui avait titres et qualités : « Docteur en la faculté de médecine de Montpellier, médecin du roi, commi
enaudot n’était pas un esprit à mépriser. Mais il était médecin de la faculté de Montpellier et non de celle de Paris, et il vo
e de Paris, et il voulait pratiquer à Paris sans l’autorisation de la Faculté , de l’École, comme il affectait de dire un peu dé
littéraires. On ne saurait donc s’étonner de la susceptibilité de la faculté de Paris et de sa protestation en forme contre la
l il fut répondu par un autre factum sous le titre : La Défense de la faculté de médecine de Paris contre son calomniateur, déd
olence dès qu’elle pourra éclater. Richelieu fit venir le doyen de la Faculté , qui était alors Du Val, et Renaudot : Son Émine
n ai trois ou quatre sous les yeux. Dans les raisons alléguées par la Faculté , par ceux qui écrivent en son nom, et par Gui Pat
e mérite et des médecins, s’étant présentés au baccalauréat devant la faculté de Paris, il leur fallut déclarer par acte de not
és à des commis, reconnaît qu’en effet ses fils ont déclaré devant la Faculté « qu’ils ne se mêlaient point et ne s’étaient jam
19. Mais quand le roi fut mort et qu’on fut sous la bonne régente, la Faculté jugea que le moment était venu d’avoir raison du
et effet, plusieurs médecins, la plupart étrangers comme lui et de la faculté de Montpellier. Cependant la faculté de Paris ne
art étrangers comme lui et de la faculté de Montpellier. Cependant la faculté de Paris ne voulut pas être en reste, et, dans un
cardée que bien des mois après, on lut : Les doyen et docteurs de la faculté de médecine font savoir à tous malades et affligé
ssue de la messe qui se célébrait chaque semaine en la chapelle de la Faculté , et après laquelle on réciterait désormais les Li
rnir des médicaments et remèdes gratis, selon les petits moyens de la Faculté . Renaudot prétendait que c’était là une imitation
ce gratuit du samedi, recevaient chacun trente sous des deniers de la Faculté . La Faculté, au contraire, protestait contre tout
u samedi, recevaient chacun trente sous des deniers de la Faculté. La Faculté , au contraire, protestait contre toute idée d’imi
’insulte de gazetier était la plus fréquente que les défenseurs de la Faculté adressassent à Renaudot : et ici Gui Patin, empor
à Renaudot un crime d’État. Je vous confesse, disait-on au nom de la Faculté , que vos gazettes vous font reconnaître pour un G
inconséquences. Renaudot, pour se défendre contre les médecins de la Faculté , s’allie à leurs grands ennemis le-apothicaires ;
pellier, qui étaient ici ses adhérents, celui qui plaidait pour notre faculté , et celui qui est intervenu en notre cause de la
niversité qu’ils fussent docteurs, s’ils n’étaient approuvés de notre faculté , ou des médecins du roi ou de quelque prince du s
ans ces guerres des corps contre les libres survenants. L’impitoyable Faculté poussa la rigueur au sein du triomphe, et voyant
leurs secrets et de leurs ruses. » C’est ce que disait l’avocat de la faculté de médecine de Paris dans une plaidoirie contre R
5 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
e Sommaire. I. Opinion commune sur la personne humaine et sur ses facultés . — Sens du mot faculté ou pouvoir. — Forces mécan
on commune sur la personne humaine et sur ses facultés. — Sens du mot faculté ou pouvoir. — Forces mécaniques. — Force de la vo
sont les composants successifs de notre moi. — En quoi consistent les facultés du moi. — Exemples. III. Ruine progressive des en
t de produire les autres ; et à ce titre il possède des puissances ou facultés . Or ces facultés résident en lui d’une façon stab
autres ; et à ce titre il possède des puissances ou facultés. Or ces facultés résident en lui d’une façon stable ; par elles, i
omme un sujet ou substance ayant pour qualités distinctives certaines facultés , et, au-dessous de nos événements, on pose deux s
s, on pose deux sortes d’êtres explicatifs, d’abord les puissances ou facultés qui les éprouvent ou les produisent, en suite le
ous pouvons ne doit pas être considéré comme distinct de l’âme. » Les facultés et forces du moi sont donc le moi lui-même ou tou
rbale et un fantôme métaphysique. Ce quelque chose d’intime, dont les facultés étaient les différents aspects, disparaît avec el
des figures et des architectures qui composent le tableau. — J’ai la faculté de percevoir un objet extérieur, cette table, par
ront constamment suivies par la perception de la table. — Les forces, facultés ou pouvoirs qui appartiennent à la trame ne sont
tés de la science, dans la psychologie par la notion du moi et de ses facultés , dans les préliminaires de la physique par la not
 ; on s’est appliqué à observer le moi pur ; on a voulu voir dans les facultés « les causes qui produisent les phénomènes de l’â
qui produisent les phénomènes de l’âme168 » ; on a étudié la raison, faculté qui produit les idées de l’infini et découvre les
s idées de l’infini et découvre les vérités nécessaires ; la volonté, faculté qui produit les résolutions libres. On n’a fait a
illusion métaphysique semblable à celle qui pose à part le moi et ses facultés . Les savants eux-mêmes en viennent involontaireme
; Chaque fragment se recomplète et fournit un animal qui a toutes les facultés et tous les instincts de l’animal primitif. Le le
lle, sont assujettis à la même condition. 162. Garnier, Traité des facultés de l’âme, tome I, livre I et II. Voir dans Jouffr
e, 132,145 ; Nouveaux mélanges, 233 à 273.) 165. Garnier, Traité des facultés de l’âme, I, 44. 166. Les Philosophes français
, principalement la théorie de l’induction. 168. Garnier, Traité des facultés de l’âme, t. I, 33. 169. Renouvier, Essais de cr
6 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
les résultats donnés par l’observation. Dans certains cas, on voit la faculté du langage articulé, ou entièrement perdue, ou pr
pas même aperçu qu’elle était aphasique52. Dans l’état d’aphasie, la faculté d’articulation n’est pas absolument perdue, le ma
t rares, comme nous l’avons dit. Dans d’autres cas, le malade perd la faculté d’écrire et de lire avec celle de parler ; et cet
emarquable cité par M. Trousseau, témoigne que l’on peut conserver la faculté d’écrire et perdre celle de lire. Un négociant de
psychologue n’aurait osé porter l’analyse jusqu’au point d’isoler la faculté d’écrire de celle de lire. Ce que la psychologie
tère essentiel du signe. Je dirais plutôt que ce malade a conservé la faculté expressive, et qu’il a perdu la faculté interprét
t que ce malade a conservé la faculté expressive, et qu’il a perdu la faculté interprétative. Autre chose est exprimer, autre c
des plus curieux que l’on puisse voir. Dans d’autres cas, on voit la faculté d’écrire perdue, ou du moins très altérée, et le
role, écriture, dessin57 sont plus ou moins altérés, il semble que la faculté du geste reste intacte. M. Trousseau cite un fait
l paraît bien que souvent le langage mental subsiste, et que c’est la faculté de s’exprimer, qui seule est atteinte58. Un célèb
’exprimer est beaucoup plutôt une impuissance de la volonté que de la faculté même du langage. Ces mêmes mots, que les malades
ns, nous voulons montrer combien il est difficile de circonscrire une faculté du langage rigoureusement séparée de toutes les a
et à comprendre les langues. Gall localisait la première de ces deux facultés dans les lobes antérieurs du cerveau, et dans cet
sensibilité, à l’intelligence, mais l’intelligence elle-même, et les facultés affectives, n’ont pas été réellement décomposées.
s précise, en demandant aux malades qui ont conservé, par exemple, la faculté de l’écriture, s’ils ont conscience de penser par
7 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième cours d’études. Une classe de perspective et de dessin. » pp. 495-496
ous les élèves pendant toute la durée de leur éducation. (suite de la Faculté des arts.) Une classe de perspective et de dessi
t suivis jusqu’à la fin, se trouveront sur le seuil des trois grandes facultés , la faculté de médecine, la faculté de droit, la
u’à la fin, se trouveront sur le seuil des trois grandes facultés, la faculté de médecine, la faculté de droit, la faculté de t
t sur le seuil des trois grandes facultés, la faculté de médecine, la faculté de droit, la faculté de théologie, et ils s’y tro
ois grandes facultés, la faculté de médecine, la faculté de droit, la faculté de théologie, et ils s’y trouveront pourvus des c
inaires, et quelques-unes d’entre elles communes aux études des trois facultés dans lesquelles ils voudront entrer91. Chacune de
trois facultés dans lesquelles ils voudront entrer91. Chacune de ces facultés demandant un ordre d’enseignement particulier, je
le suivrons pas davantage dans les détails où il entre sur les trois facultés de médecine, de jurisprudence et de théologie, et
8 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295
ui sera sa science de prédilection. En 1772, il entra en licence à la faculté de Paris, et, tout en amassant des connaissances,
cances de 1773 : à la rentrée des Écoles, comme les professeurs de la Faculté devaient enseigner aux mêmes heures, on lui propo
ès 1774, et il recevait vers le même temps le bonnet de docteur de la faculté de Paris. Ici, et sans plus m’astreindre à le su
mêler non moins activement de ce qui tient à la santé des hommes, la faculté de médecine de Paris prit l’alarme, et fit ce que
des institutions nouvelles. Un docteur sonna l’alarme et dénonça à la Faculté l’établissement naissant à peine, et qui semblait
es membres de la Société royale, qui étaient à la fois docteurs de la Faculté , protestèrent aussitôt de l’attachement qu’ils av
lté, protestèrent aussitôt de l’attachement qu’ils avaient pour cette faculté , leur mère commune, et déclarèrent que si un seul
hes auprès de M. de Lassone, qui éluda poliment leurs demandes, et la Faculté se décida alors, par l’organe de son doyen, à pré
parfaite concorde et de l’union toute fraternelle qui règne entre la faculté de médecine, fille régénérée de l’ancienne, et l’
èrent leur démission et se rangèrent au giron de la mère offensée. La Faculté au désespoir en vint à suspendre ses fonctions pe
e ces pamphlets d’alors, par Le Roux des Tillets, jeune médecin de la Faculté et des plus ardents, ancien ami intime de Fourcro
secrétaire perpétuel, et dès 1778, il se plaît à rendre justice à la Faculté alors toute bouillante et irritée. Dans son premi
ouver un plus grand nombre que dans cette capitale, disait-il, où une faculté respectable par son antiquité, recommandable par
définition, le caractère qui doit distinguer les académies d’avec les facultés ou collèges : Les académies, disait-il en parlan
médicales de Londres et d’Édimbourg, les académies de ce genre et les facultés ou collèges de médecine ont toujours formé des co
laquelle Vicq d’Azyr répondait aux requêtes et représentations de la faculté de Paris, qui demandait purement et simplement au
titre : Lettre de M. Andry à M. Le Vacher de La Feutrie, doyen de la faculté de médecine de Paris, Vicq d’Azyr est traité plus
romwell a voulu éteindre la race de ses rois, tu as voulu détruire la Faculté  ; il n’a pris que le titre modeste de Protecteur,
9 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
rivain et tout artiste considérable porte dans son œuvre la trace des facultés marquantes de sa race, des caractères saillants d
la Philosophie de l’art) qui s’opère entre les artistes et entre les facultés de l’artiste, grâce à sa participation à toute la
une ressemblance constante et complète qui permettrait de dériver les facultés morales d’un de ses individus de celles de tous,
paux représentants, Lessing, Gœthe, Heine, Freiligrath, etc., ont des facultés entièrement différentes de celles que l’on s’acco
t de ses citoyens15, ceux-ci pourront plus facilement conserver leurs facultés propres, sans qu’elles aient besoin d’être portée
ifester son originalité et, comme tout artiste est orgueilleux de ses facultés , il n’en est que fort peu et des plus médiocres q
accidentelles, qu’il est impossible de l’employer pour expliquer les facultés d’un homme par celles de sa race ou de ses parent
; on peut en user avec une extrême réserve à déterminer l’origine des facultés de certains écrivains, dont quelques-uns dépenden
i l’on peut établir d’une part que l’œuvre d’art est l’expression des facultés , de l’idéal, de l’organisme intérieur de ceux qu’
uvre, et conclure chez ses admirateurs à l’existence d’un ensemble de facultés , d’une âme analogue à celle de son auteur ; en d’
t qu’on soit disposé de façon à l’éprouver, qu’on le possède ; or, la faculté de percevoir un sentiment n’est point une chose i
l’esprit humain se tient en toute son étendue ; la force d’une de ses facultés détermine celle des autres, et toutes réagissent
auquel il faut donc attribuer les aptitudes d’esprit, les idéaux, les facultés secondes, dont telle ou telle de ces formes de st
te simple, passif, constant pour tous devant un objet identique ; les facultés les plus hautes, la mémoire, l’association des id
e raisonnement, car ces cas sont ceux où le caractère individuel, les facultés , les capacités du lecteur paraissent réduits à jo
ttre qu’une même particularité esthétique correspond à deux sortes de facultés , il nous faut conclure que les admirateurs d’une
nue par l’analyse, il sera légitime d’attribuer à ses admirateurs les facultés , les défauts, les excès, toutes les particularité
ue la ressemblance sera purement générale, et il est possible que les facultés par lesquelles elle a lieu ne jouent dans l’exist
ecteur qu’un rôle subordonné. Il est enfin certain que, chez lui, ces facultés , quel que soit leur développement relatif par rap
sation mentale d’un artiste et celle de ses admirateurs, qu’entre les facultés créatrices et les facultés réceptives. Une facult
et celle de ses admirateurs, qu’entre les facultés créatrices et les facultés réceptives. Une faculté créatrice est simplement
urs, qu’entre les facultés créatrices et les facultés réceptives. Une faculté créatrice est simplement une faculté assez puissa
et les facultés réceptives. Une faculté créatrice est simplement une faculté assez puissante pour provoquer le désir et l’acco
désir et l’accomplissement de manifestations ; elle ne diffère d’une faculté purement réceptive de même nature que par une int
mes d’une certaine culture, mettant chaque jour en activité certaines facultés définies, utiles à leur carrière, se refusent, la
de leurs préférences artistiques ne renseignerait donc que sur leurs facultés secondaires et superflues, et non pas sur ce qu’i
actes non intéressés, par le choix de ses plaisirs, par le jeu de ses facultés inutiles. Les hommes à vocation native présentent
e chez ces hommes dont on peut reconnaître à la fois les goûts et les facultés , de frappantes ressemblances entre ce qu’ils aime
rarement rudes et grossiers. Il existe une analogie extrême entre les facultés d’un auteur et la moyenne de celles de la classe
général d’une œuvre d’art est le résultat d’une concordance entre les facultés de l’auteur, les facultés exprimées dans l’œuvre,
est le résultat d’une concordance entre les facultés de l’auteur, les facultés exprimées dans l’œuvre, et celles d’une partie du
aire leur goût, c’est-à-dire leur présenter l’image d’œuvres où leurs facultés pourraient exceller. Ces développements nous para
10 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
uïe et la vue devraient être considérées comme les organes et non les facultés du beau. Rien n’est moins douteux. Une preuve ent
res. Sans parler des œuvres qui ne font que manifester telle ou telle faculté corporelle, il ne suffit pas de noter, par exempl
tutif de la nature humaine, et qui peuvent se ramener eux-mêmes à des facultés premières. Pourquoi l’homme est-il un être moral 
actères psychologiques réels, mais superficiels, et réductibles à des facultés plus élémentaires. Les historiens, les ethnograph
r de l’histoire. Mais là encore il n’y a que des œuvres supposant des facultés , des effets supposant des causes que l’historien
transitoire avec une loi de notre nature, à ce qu’il prenne pour une faculté primordiale, pour un principe constitutif de l’hu
stitutif de l’humanité, ce qui n’est que le résultat d’un concours de facultés primitives ? Comment se reconnaître dans cette ps
onner la formule de cette race : la prédominance des instincts et des facultés pratiques sur les facultés spéculatives. Enfin, e
ace : la prédominance des instincts et des facultés pratiques sur les facultés spéculatives. Enfin, en rapprochant les monuments
istoire intime de ses sentiments et de ses passions, l’analyse de ses facultés  ! C’est parce que cette psychologie se retrouve,
ormule abstraite et vague qui ne fait réellement connaître aucune des facultés primordiales et vraiment constitutives de la natu
, de manière à dégager les lois qui régissent le développement de ses facultés . Comment l’homme sent, imagine, pense, veut, agit
port de succession ou de concomitance. A part un très-petit nombre de facultés élémentaires et de faits vraiment primitifs qui s
utions de notre espèce, sans pénétrer jusqu’aux éléments simples, aux facultés primordiales qui constituent le fond de la nature
, mais le point de départ et la condition de l’exercice de toutes nos facultés , de même la psychologie de l’école expérimentale
ités soi-disant indépendantes de l’expérience, produit d’une sorte de faculté révélatrice qu’elle nomme raison. Un jeune philos
Kant jusqu’à Victor Cousin, avaient cru devoir reconnaître certaines facultés et certains procédés irréductibles à l’expérience
itualiste tient encore aujourd’hui à ses mystérieux procédés et à ses facultés transcendantes. III Où l’école expérimental
dans son activité. Ce n’est plus simplement le phénomène, l’acte, la faculté qu’elle nous montre, c’est l’être lui-même, l’âme
fable harmonie éclate dans tout ce qu’elle fait, parce que toutes ses facultés , dociles à sa voix, concourent à ses moindres des
morale. Nous voyons, nous touchons, nous possédons la vérité sur nos facultés et nos capacités, sur la spontanéité réelle de no
rivant et définissant les instincts, les penchants, les passions, les facultés de l’homme, au moyen des révélations du sens inti
bservateurs s’attachent aux actes extérieurs, aux œuvres mêmes de ces facultés , pour découvrir les lois de leur développement. C
de l’Académie de Berlin. 28. Jouffroy, Mélanges philosophiques. Les Facultés de l’âme humaine. 29. Jouffroy, loc. cit.
11 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »
thée ? — Comment ? — Oui ; vous n’admettez pas que la raison soit une faculté distincte ; vous attaquez les idées innées ; vous
que vous êtes inconséquent. Le sensualiste nie la raison, qui est la faculté de connaître l’absolu. Donc il détruit les preuve
simplicité et la spiritualité de l’âme, qu’en niant que vous ayez la faculté de comparer, ou qu’en admettant en vous pluralité
tion. Il ne veut point admettre une simple capacité passive parmi les facultés ou puissances efficaces, et ne reconnaît de facul
assive parmi les facultés ou puissances efficaces, et ne reconnaît de facultés que celles qui correspondent aux différentes clas
ision d’une formule et l’élégance d’une démonstration. Le système des facultés de l’âme se compose de deux systèmes, le système
ème des facultés de l’âme se compose de deux systèmes, le système des facultés de l’entendement, et le système des facultés de l
systèmes, le système des facultés de l’entendement, et le système des facultés de la volonté. Le premier comprend trois facultés
, et le système des facultés de la volonté. Le premier comprend trois facultés particulières : l’attention, la comparaison, le r
le sentiment-sensation, et leur cause dans l’attention. Les idées des facultés de l’âme ont leur origine dans le sentiment de l’
cultés de l’âme ont leur origine dans le sentiment de l’action de ces facultés , et leur cause aussi dans l’attention. Les idées
é et de mesure. Au lieu d’ouvrir la psychologie par la définition des facultés , ils nous mettent dans les circonstances où la no
es facultés, ils nous mettent dans les circonstances où la notion des facultés doit se développer dans notre esprit. Ils ont obs
12 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités I. La faculté de se concevoir autre, considérée sous son aspect
oncevoir autre, considérée sous son aspect normal, se confond avec la faculté d’éducation. Elle est un appareil de mouvement et
oir : sa subordination au pouvoir d’évoluer. — II. L’importance de la faculté bovaryque justifie les déviations où cette facult
L’importance de la faculté bovaryque justifie les déviations où cette faculté survit à son efficacité. Attitudes esthétiques et
n’étaient propres à illustrer qu’un cas particulier des effets de la faculté bovaryque, tandis qu’ils repoussaient dans l’ombr
n d’un phénomène d’aimantation des qualités nouvelles. De ce fait, la faculté tout entière de se concevoir autre semblait frapp
tait le phénomène à son expression pathologique : Le Bovarysme est la faculté départie à l’homme de se concevoir autre qu’il n’
r même, si bien que l’on en est venu à conserver ici pour désigner la faculté d’évolution elle-même ce terme de Bovarysme qui f
arysme qui fut employé d’abord pour désigner une défaillance de cette faculté . Une telle transposition a pour effet, on le sait
pas lui-même accompli. Ce pouvoir bovaryque se confond ; ici avec la faculté d’éducation. Se concevoir autre par le moyen de l
on vient de signaler, c’est-à-dire dans l’intérieur des limites où la faculté de se concevoir autre trouve à s’exercer et où la
res extrêmes, il y a place pour un lent pouvoir de métamorphose où la faculté de se concevoir autre fait preuve du caractère d’
les efforts accomplis par les individus de son espèce. Le Bovarysme, faculté de mécontentement et d’insatiabilité, s’avère ici
varysme, faculté de mécontentement et d’insatiabilité, s’avère ici la faculté humaine par excellence. 16. Revue blanche, n°
13 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
ou d’un discours présuppose et permet d’affirmer l’existence de telle faculté correspondante chez l’écrivain ou l’orateur, et c
e faculté correspondante chez l’écrivain ou l’orateur, et chacune des facultés ainsi constatées peut être considérée comme une d
ssant, par exemple, de savoir qu’une sensibilité maladive fut une des facultés maîtresses de Rousseau. Que de choses diverses so
ychologie, sa sœur. On est arrivé avec son aide à localiser certaines facultés dans certaines parties du cerveau. Pourquoi, à fo
nfine à rigidité. C’est qu’au fond toute disposition naturelle, toute faculté est une force neutre, qui pareille à la langue do
our périlleux de l’unité, concentrer tout un caractère dans une seule faculté . L’homme n’est jamais ou presque jamais tout d’un
faculté. L’homme n’est jamais ou presque jamais tout d’une pièce ; sa faculté maîtresse, s’il en a une vraiment dominante, sera
’il en a une vraiment dominante, sera donc accompagnée d’ordinaire de facultés subordonnées qui la limitent et la combattent. Il
n troisième procédé d’étude qui consiste à déterminer directement les facultés , les habitudes, les particularités d’un individu.
en larmes à tout propos, nous avons une preuve de plus qu’une de ses facultés dominantes et probablement sa faculté maîtresse é
e preuve de plus qu’une de ses facultés dominantes et probablement sa faculté maîtresse était bien, comme ses ouvrages nous l’a
14 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
purement spirituelle dans un monde supérieur, fait résider les trois facultés de l’âme, l’intelligence, l’activité, l’appétit,
qui n’ait pas besoin d’organe. Tout en conservant à la conscience des facultés comme la sensibilité, la mémoire, l’imagination s
ontrer, à la surface du cerveau, les nombreux organes de nos diverses facultés mentales ; lorsque Magendie et surtout Flourens c
a vie intellectuelle et morale : — tous ces travaux, exécutés par les facultés les plus rares de l’esprit aidées des méthodes le
ne classification des organes cérébraux exactement correspondants aux facultés , aux capacités, aux instincts, aux appétits de l’
et un bon nombre d’observations pathologiques à cette dislocation des facultés réparties par les phrénologistes dans des départe
s fonctions de relation, sensation, perception, entendement, volonté, faculté motrice, un organe spécial et distinct dans l’org
à un animal auquel on laisse le cerveau, on trouve qu’il conserve la faculté de percevoir et de se mouvoir spontanément, tout
aculté de percevoir et de se mouvoir spontanément, tout en perdant la faculté de coordonner ses mouvements. Réciproquement, si
e à se mouvoir régulièrement, mais comme un automate, étant privé des facultés de percevoir et de vouloir. En résumé, en allant
vrai pour la sensibilité, l’instinct, l’intelligence, la volonté, la faculté motrice de l’animal, ne l’est point pour les même
e de la sensation, qui ne reconnaissait aucune espèce d’innéité ni de facultés ni de penchants. Sa psychologie n’était pas moins
e facultés ni de penchants. Sa psychologie n’était pas moins riche en facultés que sa phrénologie en organes locaux. Il parlait
ns qui cultivent la physiologie ne réclament qu’à demi la science des facultés intellectuelles, et que des hommes qui n’ont fait
la chirurgie que du pus accumulé à la surface du cerveau détruit nos facultés , et que l’évacuation de ce pus leur permet de rep
la perception, le jugement, le raisonnement, la volonté et jusqu’à la faculté de faire des abstractions sensibles ; il ne leur
aculté de faire des abstractions sensibles ; il ne leur refuse que la faculté de généraliser. Il ne paraît pas reconnaître une
us possible, après de pareilles expériences, de méconnaître que toute faculté psychique a son organe. La métaphysique peut touj
mettent d’aller encore plus loin. Non-seulement il est acquis que les facultés ont leurs conditions d’exercice dans les organes,
dans les organes, mais il est également certain que l’activité de ces facultés est proportionnée au degré de développement de ce
ter à l’assaut des passions, soit pour maintenir la concentration des facultés intellectuelles sur un objet donné. Pour l’entend
tendement, il fait voir comment, toute grande et générale culture des facultés intellectuelles, toute occupation qui la met séri
dispositions spéciales pour le rétablir. Cette loi de corrélation des facultés psychiques et des forces organiques ne détruit po
ne par excellence de la santé de l’âme, un plus parfait équilibre des facultés  ? Où trouver un esprit plus lucide que chez Pasca
15 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
gence, dit l’auteur dans sa préface, j’ai abandonné la subdivision en facultés . L’exposition est entièrement fondée sur les lois
en quoi ce mode d’explication est supérieur à la théorie courante des facultés . L’usage le plus répandu consiste, comme on le sa
groupes de phénomènes. Si l’on ne perd point de vue que les diverses facultés ne sont aussi que des causes inconnues de phénomè
t point ce qu’il y aurait de répréhensible dans cette distribution en facultés , très conforme aux règles d’une saine méthode et
la manière de procéder de M. Bain est-elle supérieure à la méthode de facultés  ? C’est que celle-ci n’est qu’une classification,
n. Entre la psychologie qui ramène les faits intellectuels à quelques facultés et celle qui les réduit à la loi unique de l’asso
pesanteur, la chaleur, la lumière, etc., au mouvement. Le système des facultés n’explique rien, puisque chacune d’elles n’est qu
mbiner des idées d’une manière déterminée ; et que les différences de facultés ne sont que des différences d’association. Elle e
étail comment son explication peut remplacer la théorie ordinaire des facultés , et comment chacune de celles-ci se ramène à un m
apports ; un absolu est, à proprement parler, incompatible avec notre faculté de connaître. Les deux grands rapports fondamenta
 ; c’est une source distincte d’impulsions actives…. Notre principale faculté active est traduite par la volition dont la natur
queville, il faut « un esprit pénétrant, en d’autres termes une forte faculté identifiante, qui puisse réunir et extraire les r
16 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
e jouissance ; c’est l’étude, c’est l’exercice de la pensée, de cette faculté inexplicable dont l’examen suffirait à sa propre
a peine morale trouve peu de place. L’homme, dont il faut occuper les facultés de l’esprit, obtient de même par leur exercice le
e saurait renoncer à l’action ; sa nature lui commande l’exercice des facultés qu’il tient d’elle. On peut proposer au génie, de
s millièmes combinaisons de l’univers, et qu’estimant plus en nous la faculté de penser que celle de souffrir, nous donnons à l
i se livre, sans projet, à ses impressions, reçoit par l’exercice des facultés intellectuelles un plus vif espoir de l’immortali
ée, être heureux, non par la personnalité, mais par l’exercice de ses facultés , est un état qui flatte l’âme en la calmant. Plus
d’en prolonger la force ; et parce que, dut-on ne pas y parvenir, les facultés intellectuelles baissent en même-temps que le goû
l’accabler ! faites qu’il s’aide du plus beau de vos présents, de la faculté de penser, pour juger la vie au lieu de l’éprouve
17 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
ion entre les génies subjectifs et les génies objectifs. — Comment la faculté de se dédoubler, de sortir de soi, qui caractéris
une dont Darwin ne parle pas et dont ses biographes font mention : la faculté de l’enthousiasme, qui lui faisait aimer tout ce
ciété vivante. Ce qui constitue le fond même du génie créateur, cette faculté de sortir de soi, de se dédoubler, de se déperson
aordinairement intense et extraordinairement harmonieux de toutes les facultés , surtout des facultés synthétiques (imagination e
et extraordinairement harmonieux de toutes les facultés, surtout des facultés synthétiques (imagination et amour), qui produise
invention, soit par le développement extraordinairement intense d’une faculté spéciale et c’est ici que le génie peut simuler l
r la manie ; — tantôt enfin par une harmonie extraordinaire entre des facultés suffisamment intenses. En un mot, le génie comple
iologique. Selon nous, le génie est une modification accidentelle des facultés et de leurs organes dans un sens favorable à la n
a part des citoyens, ceux-ci pourront plus facilement conserver leurs facultés propres, sans qu’elles aient besoin d’acquérir un
nt une chose isolée et fortuite : il existe une loi de dépendance des facultés morales, aussi précise que la loi de dépendance d
e part, donc, l’œuvre d’art est l’expression plus ou moins fidèle des facultés , de l’idéal, de l’organisme intérieur de ceux qu’
l’intermédiaire de l’œuvre et conclure à l’existence d’un ensemble de facultés , d’une âme analogue à celle de l’auteur ; en d’au
ticulier de leurs jouissances artistiques renseigne seulement sur des facultés secondaires et superflues, parfois sur de simples
ires et superflues, parfois sur de simples aspirations, non sur leurs facultés essentielles. M. Hennequin se refuse pourtant à c
ressés de l’individu, par le choix de ses plaisirs, par le jeu de ses facultés inutiles. Les hommes à vocation native présentent
ne œuvre originale a eu du succès, conclure non qu’elle répondait aux facultés existantes alors dans la masse, mais qu’elle répo
facultés existantes alors dans la masse, mais qu’elle répondait à ses facultés latentes, à ses aspirations et qu’elle a satisfai
ester son originalité ; et, comme tout artiste est orgueilleux de ses facultés , il n’en est que fort peu, et des plus médiocres,
18 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
notre méthode d’observation qu’un complément. Leçon 6 Théorie des facultés de l’âme Nous connaissons l’objet de la psycho
oupes. Autant nous admettrons de groupes, autant nous aurons formé de facultés de l’âme. Une faculté n’est autre chose qu’un mod
ttrons de groupes, autant nous aurons formé de facultés de l’âme. Une faculté n’est autre chose qu’un mode particulier et natur
férentes sous lesquelles apparaît la vie intérieure, autant il y a de facultés . Ce qu’on appelle faculté dans l’âme est donc ce
paraît la vie intérieure, autant il y a de facultés. Ce qu’on appelle faculté dans l’âme est donc ce qu’on nomme propriété dans
s, fonctions dans les corps organisés. La seule différence est que la faculté représente une plus grande somme d’activité que l
e la propriété. Voyons donc combien nous allons trouver dans l’âme de facultés ou de groupes d’états de conscience. Il y en a tr
nt notre pensée, etc. Le groupe qui a ce caractère porte ainsi que la faculté correspondante le titre d’activité. 2. Suivant qu
antôt au monde intérieur. L’ensemble de ces états de conscience et la faculté correspondante forment l’intelligence.   Nous dis
correspondante forment l’intelligence.   Nous distinguons donc trois facultés principales : l’activité ou faculté d’agir ; la s
e.   Nous distinguons donc trois facultés principales : l’activité ou faculté d’agir ; la sensibilité ou faculté d’éprouver du
cultés principales : l’activité ou faculté d’agir ; la sensibilité ou faculté d’éprouver du plaisir et de la douleur ; l’intell
ou faculté d’éprouver du plaisir et de la douleur ; l’intelligence ou faculté de connaître. Pour déterminer ces trois facultés,
r ; l’intelligence ou faculté de connaître. Pour déterminer ces trois facultés , nous nous sommes contentés de classer les états
n effet, en dehors des états de conscience où elles se réalisent, ces facultés ne possèdent qu’une existence virtuelle. Tout en
nt dans la nature même de l’âme. Les états de conscience dérivent des facultés comme les facultés de la nature du moi. Quand bie
ême de l’âme. Les états de conscience dérivent des facultés comme les facultés de la nature du moi. Quand bien même nous ne pens
le pouvoir de penser une intelligence virtuelle. Ce qui prouve que la faculté n’existe pas uniquement dans les états de conscie
ts de conscience, c’est qu’elle les précède et leur survit. Donc, les facultés sont des pouvoirs réels et non de simples collect
demandé quelquefois si l’on ne pourrait pas simplifier le nombre des facultés , et réduire à une seule les différentes facultés
lifier le nombre des facultés, et réduire à une seule les différentes facultés de l’âme. Condillac a tenté de les ramener toutes
enté de les ramener toutes à la sensibilité : il entend par ce mot la faculté de connaître au moyen des sensations. De la sensa
t à l’effort musculaire ; c’est-à-dire à l’activité. Enfin toutes les facultés de l’âme, suivant Spinoza, se réduisent à l’intel
représentation. Il y a un autre écueil à éviter : c’est de faire des facultés des êtres distincts comme Platon, qui non content
té. Le moi est un : il est le point vers lequel convergent toutes les facultés . Celles-ci agissent toujours concurremment. On ne
par la sensibilité. Cela prouve bien l’unité originelle de ces trois facultés . Nous ne vivons pas avec une faculté, mais avec l
l’unité originelle de ces trois facultés. Nous ne vivons pas avec une faculté , mais avec l’âme tout entière. [en grec dans le t
u plaisir et de la douleur La sensibilité, nous l’avons vu, est la faculté d’éprouver du plaisir et de la douleur. Qu’est-ce
en plus de l’activité que de la sensibilité ; mais ils ont avec cette faculté des rapports si étroits qu’il est impossible de l
du moi, la passion est exclusive et dirige vers son objet toutes les facultés du moi. Ainsi, la passion emprunte un de ses cara
ême n’est qu’une émotion : si par sa violence elle absorbe toutes les facultés de l’être elle devient une passion. Si l’amour ma
e peut amener cet appauvrissement de l’être. Par elle l’équilibre des facultés est alors détruit. On poursuit son objet avec vio
ons Leçon 10 Théorie de la connaissance L’intelligence est la faculté de connaître. L’acte propre de L’intelligence est
t il y aura d’espèces d’objets à connaître, autant nous compterons de facultés intellectuelles. Or nous connaissons trois espèce
unir plus tard si nous croyons le devoir faire. Nous avons donc trois facultés dites : de perception : La conscience, les sens,
 : La conscience, les sens, la raison. Nous avons encore trois autres facultés intellectuelles qui se distinguent des premières
l’association des idées, la mémoire et l’imagination. On les appelle facultés de conception. En dehors de ces facultés simples,
’imagination. On les appelle facultés de conception. En dehors de ces facultés simples, il y a un certain nombre d’opérations co
mbre d’opérations complexes formées par la combinaison de différentes facultés , intellectuelles ou autres ; ce sont : l’abstract
ieure et ses conditions ; les sens La perception extérieure est la faculté qui nous fait connaître le monde extérieur. Où fi
conscience : Des conditions de la conscience La conscience est la faculté qui nous fait connaître les phénomènes intérieurs
e de résoudre la question suivante. La conscience est-elle ou non une faculté distincte ? Ceux qui résolvent négativement cette
. L’objet de la conscience se confond avec celui de toutes les autres facultés , puisque cet objet se compose des états de consci
s donne des idées que nous n’aurions pas sans elle. Elle est donc une faculté distincte. La conscience jointe à la perception e
cience jointe à la perception extérieure donne l’expérience. Ces deux facultés sont nommées facultés expérimentales. Nous allons
ception extérieure donne l’expérience. Ces deux facultés sont nommées facultés expérimentales. Nous allons examiner plus tard si
issances. Leçon 18 La raison : Définition de la raison Les deux facultés que nous venons d’examiner, la perception extérie
à tout expliquer, ou est-il nécessaire d’admettre chez nous d’autres facultés , c’est ce que nous allons examiner. Pour cela dét
uctibles aux premiers, nous en conclurons qu’il y a en nous une autre faculté . Le caractère des jugements dus à l’expérience es
ettons cela, mais nous concevons un être qui aurait toutes les autres facultés de l’homme, la seule sensibilité exceptée. Ce jug
i des jugements donnés par l’expérience. Il faut donc qu’il y ait une faculté donnant les jugements de ce genre ; nous l’appelo
t simplement la première expression et nous dirons : La raison est la faculté qui nous donne les vérités nécessaires. Mais comm
nnelles ou premières La raison nous est apparue jusqu’ici comme la faculté qui, dès l’origine de l’expérience et sans le sec
, élabore les données expérimentales. Ils reconnaissent à l’esprit la faculté de construire autre chose que ce qui lui est donn
on esprit ces idées premières, que les rationalistes attribuent à une faculté spéciale, la raison. Chacun apporte toutes faites
st l’expression d’Herbert Spencer) pour être ramenés à l’unité. Cette faculté d’unifier, ou d’intégrer, qui est la raison, Spen
récédente et voilà comment paraît innée chez l’individu la raison, ou faculté d’intégrer. Pour réfuter cette doctrine, nous pou
dans l’expérience soit intégrée dans l’esprit. Dans tout esprit où la faculté d’intégrer ne sera pas déjà développée, la pensée
qui forment le monde extérieur est nécessairement finie. Leçon 24 Facultés de conception : De l’association des idées L’a
eption : De l’association des idées L’association des idées est la faculté qu’ont nos idées de s’enchaîner. Rien n’est isolé
tains d’entre elles est ce qu’on nomme l’association des idées. Cette faculté n’agit jamais au hasard. Il y a toujours une rais
d’associations des idées. Il nous reste à déterminer le rôle de cette faculté dans la vie de l’esprit. Les idées s’associent so
ssance de l’association des idées est telle qu’une théorie en fait la faculté maîtresse de l’esprit. Nous n’avons pas à revenir
e association d’idées illogique. Il y a donc lieu de surveiller cette faculté avec soin, car elle contribue très fortement à fo
moins un agent important qu’il importe de bien connaître. Leçon 25 Facultés de conception : La mémoire La mémoire est la f
Leçon 25 Facultés de conception : La mémoire La mémoire est la faculté par laquelle un état de conscience passé se repro
en effet que l’habitude consiste en deux choses : d’abord, c’est une faculté de conservation ; en outre, elle tend d’elle-même
-même à se reproduire. De même, l’intelligence a, dans la mémoire, la faculté de conservation. Mais nous savons que les états d
donne à l’homme rien d’original, rien de personnel. Ce n’est pas une faculté créatrice. Mais les éléments nécessaires à créer,
saires à bâtir ce qu’il a en lui-même la force d’édifier. Leçon 26 Facultés de conception : L’imagination S’il faut s’en t
ation S’il faut s’en tenir à l’usage courant, l’imagination est la faculté qui nous fait voir les objets avec leur forme con
e qu’elle a vu ; la mémoire imaginative n’est pas passive, car aucune faculté ne l’est. Mais elle ne produit rien, ne crée rien
dans ce sens une plus grande somme d’activité.   2. Imagination comme faculté de combinaison. C’est un intermédiaire entre les
ple, et elle le ramène à l’unité. L’imagination créatrice est donc la faculté synthétique par excellence. On s’est demandé si l
urelle que celle d’un personnage dramatique. Si l’imagination est une faculté synthétique, elle doit nécessairement cette propr
cartésianisme avait en effet une tendance naturelle à déprécier cette faculté  : il n’y voyait qu’une qualité d’ordre inférieur
ccusations. Sans doute, elle est sujette à l’erreur, comme toutes nos facultés . Mais elle n’a pas le triste privilège de nous tr
Mais cette réserve faite, et il convient de la faire pour toutes nos facultés , il faut reconnaître que l’imagination est une de
tion ; nous ne connaissons la réalité qu’en la devinant. Or, la seule faculté qui nous permette de deviner est l’imagination. A
e faculté qui nous permette de deviner est l’imagination. Aussi cette faculté joue-t-elle un rôle de la plus grande importance
d’imagination. Ce n’est donc pas seulement comme on l’a prétendu, une faculté d’agrément. Elle a son rôle marqué dans la scienc
. D’une manière générale, on peut dire que l’imagination est la seule faculté qui augmente nos connaissances. Nous lui devons t
. Mais la réalité, multiple et complexe, lui échapperait. Leçon 27 Facultés de conception : Le sommeil. Le rêve. La folie.
Facultés de conception : Le sommeil. Le rêve. La folie. Aux trois facultés de conception se rattachent certains états à la f
rence que nous avons pendant le sommeil pour les bruits habituels, la faculté qu’ont certaines personnes de se réveiller à volo
chique du sommeil semble bien être dans un repos de la volonté. Cette faculté , dans la veille, est toute-puissante, toujours ac
pose, se retire de la vie active et militante. Elle allège nos autres facultés du joug qui pesait sur elles. Elles se donnent al
le rêve ne sont entiers. À cette demi-veille de la volonté est due la faculté de se réveiller à l’heure voulue. Descartes quand
on. Comparaison. Abstraction Nous avons étudié jusqu’ici les trois facultés de perception et les trois facultés de conception
avons étudié jusqu’ici les trois facultés de perception et les trois facultés de conception. Il nous reste à étudier l’attentio
généralisation, le jugement et le raisonnement. Attention. C’est la faculté qu’a l’esprit de se concentrer sur un objet déter
Quel est le rôle de l’attention dans la vie ? L’attention est une des facultés les plus fécondes de l’esprit. C’est elle, qui s’
s, en fait jaillir toutes les conséquences. On peut dire que les deux facultés vraiment productrices sont l’imagination et l’att
nt productrices sont l’imagination et l’attention. L’attention est la faculté du penseur, comme l’imagination celle de l’invent
ermes, il faut les rapporter à un terme commun. L’abstraction est la faculté de séparer d’un tout un élément qui n’existe pas
les premières idées exprimées soient les premières idées pensées. La faculté de penser est antérieure au langage. L’observatio
moins en partie. Or, notre nature se compose essentiellement de trois facultés , et l’on peut considérer chacune d’elles à deux p
Leçon 33 De l’activité en général. L’instinct L’activité est la faculté par laquelle nous produisons nos actions. Elle se
ude. Nous allons commencer par étudier l’instinct. L’instinct est la faculté que nous avons de produire des actions non déterm
érée, l’habitude présente un double caractère ; d’abord, elle est une faculté de conservation ; elle fait survivre l’acte qui v
insi comme une sorte de spontanéité. L’habitude est donc à la fois la faculté qui conserve en nous les actes passés, et la forc
que l’habitude est individuelle. Ce caractère distingue bien ces deux facultés . Sauf cela cependant, l’habitude semble tendre à
ue la ressemblance ne soit jamais complète. On peut comparer ces deux facultés à certaines quantités mathématiques qui se rappro
tude. Nous avons maintenant à examiner quelles sont les lois de cette faculté . Un certain nombre d’études fort importantes ont
ptible. Nous allons étudier l’effet de l’habitude sur les différentes facultés de notre esprit. Sensibilité. Examinons d’abord
ité. Examinons d’abord la partie passive de la sensibilité qui est la faculté d’éprouver du plaisir ou de la douleur. Supposons
l’on trouve dès lors cette étude plus agréable. Plus que toute autre faculté de l’intelligence, la mémoire dépend de l’habitud
ulté de l’intelligence, la mémoire dépend de l’habitude : l’habitude, faculté de conservation, forme une grande partie de la pr
ements ; l’habitude ne serait dans cette hypothèse qu’une forme de la faculté générale qui consiste en une tendance des différe
s les phénomènes que l’on observe dans l’habitude. L’habitude est une faculté de conservation, et cette théorie ne rend compte
notre être ainsi modifié. C’est ainsi que s’explique l’habitude comme faculté de conservation. 2. Pour expliquer la tendance de
it pas. Leçon 35 De la volonté. De la liberté La volonté est la faculté par laquelle nous sommes la cause déterminante de
lonté. Qu’est-ce donc que la liberté ? Kant définit la liberté, cette faculté qu’a l’homme de commencer une série d’actions. C’
ontraire est enfermée dans le domaine du possible, du réel ; c’est la faculté pratique par excellence : nous ne pouvons vouloir
s fort. Une fois que nous nous sommes représenté le but nous avons la faculté de délibérer, et de faire durer cette délibératio
nt seulement sur la place de la liberté dans l’acte volontaire. Cette faculté de suspendre l’action est ce qui nous distingue d
e déterminée d’états de conscience, l’intelligence, ne connaît qu’une faculté de ce moi que la psychologie décrit sous tous ses
vant de chercher à s’en servir. De plus, l’intelligence n’est pas une faculté isolée dans le moi, agissant seule ; elle agit to
moi, agissant seule ; elle agit toujours de concours avec les autres facultés . Nous verrons que la volonté et la sensibilité jo
lonté, notre sensibilité. Il n’est donc pas étonnant a priori que ces facultés aient de l’influence sur notre certitude. La sens
iellement personnelle : c’est que la sensibilité, la volonté sont les facultés personnelles par excellence. Si l’entendement seu
iste donc précisément la certitude fausse ? Nous avons deux sortes de facultés  : les unes intuitives, les autres discursives. Le
ne représentation l’existence de l’objet représenté. Restent les deux facultés discursives, analyse et synthèse. Voyons donc ce
à augmenter ou diminuer la vérité. Si notre raison était notre seule faculté , il n’y aurait pas d’erreur possible. Mais l’inte
, logiquement nécessaire de l’esprit humain. Le scepticisme tient nos facultés en suspicion ; le dogmatisme les croit véraces. L
emède, en limitant la place que doivent occuper dans la certitude les facultés autres que l’entendement. La sensibilité est néce
r. Son seul défaut est de rester trop souvent sous le joug des autres facultés . Or, il y a un moyen de l’en affranchir : la disc
démonstration en ce sens sera une pétition de principe, employant la faculté suspecte à se démontrer. On a souvent répondu que
défiance ne pourra avoir lieu qu’à l’égard de certains usages de nos facultés . Le scepticisme absolu est aussi illogique que le
e que le dogmatisme absolu. Celui-ci part de cet acte de foi, que nos facultés sont véraces. Il pose en principe que notre raiso
résultats de cet examen. Elle étudie l’une après l’autre nos diverses facultés , cherche le domaine propre où chacune d’elles est
t à la créance ; elle déterminera ainsi les conditions auxquelles nos facultés peuvent être crues. En un mot, elle critiquera l’
t la démonstration suppose ainsi l’invention. Mais d’où nous vient la faculté d’inventer ? De l’imagination. Ce sont les hommes
uve que l’enfant ait ces instincts qu’on lui attribue. D’abord, cette faculté d’interpréter les signes peut venir de l’hérédité
uer un système de signes. Et si on nous l’accorde, on nous accorde la faculté de constituer le langage. Nous rejetons donc l’hy
ence par exemple, sans s’occuper des diverses manifestations de cette faculté . Mais ce serait bien difficile : le mot vient nou
lité, son activité. La parole, qui a été souvent considérée comme une faculté spéciale, entraîne des devoirs spéciaux, le respe
té est une conséquence de ma liberté : m’étant librement servi de mes facultés j’ai acquis en échange de la peine que je me suis
e veiller à sa santé. Pour l’âme, nous distinguerons encore les trois facultés  : sensibilité, intelligence, activité. Pour la pr
onsidérable ; il est certain que la maladie n’affaiblit pas moins les facultés psychologiques que physiologiques, et que la pens
a constaté que certains lobes du cerveau correspondaient à certaines facultés  : il a pu ôter à volonté à des animaux la faculté
daient à certaines facultés : il a pu ôter à volonté à des animaux la faculté de sentir en ôtant le lobe correspondant à la sen
ns en sont exagérées, toujours est-il resté bien établi que certaines facultés — la parole, la mémoire, l’écriture — sont bien a
t les deux principes. Le principe vital, a-t-on dit, n’est qu’une des facultés de l’âme. C’est l’âme qui dirige le corps : cette
Ils consistent à montrer une contradiction entre la nature de nos facultés et l’hypothèse par laquelle notre destinée serait
ers le bien parfait, complet. En un mot, notre nature dans toutes ses facultés semble faite pour un développement infini. N’en r
son discours sur l’histoire universelle. Mais attribuer une pareille faculté à Dieu, c’est d’abord rendre impossible la libert
19 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
philosophe seul sait supporter cette transition sans douleur. Si nos facultés , si nos désirs, qui naissent de nos facultés, éta
ion sans douleur. Si nos facultés, si nos désirs, qui naissent de nos facultés , étaient toujours d’accord avec notre destinée, à
onheur ; mais un coup simultané ne porte pas également atteinte à nos facultés et à nos désirs. Le temps dégrade souvent notre d
s. Le temps dégrade souvent notre destinée avant d’avoir affaibli nos facultés , affaiblit nos facultés avant d’avoir amorti nos
ent notre destinée avant d’avoir affaibli nos facultés, affaiblit nos facultés avant d’avoir amorti nos désirs. L’activité de l’
pose des qualités supérieures, et donne une jouissance de ses propres facultés tout à fait inconnue à l’homme insensible ; le mo
considère tous comme des modifications de notre être qui exercent ses facultés et hâtent de diverses manières l’action de sa per
20 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273
, étant resserré dans la grossièreté de ses sens, ne peut exercer ses facultés presque divines qu’en étendant les idées particul
nt l’enfance de l’humanité, durent posséder à un degré merveilleux la faculté de la mémoire, et sans doute il en fut ainsi par
créés (generi fantastici), enfin toute mémoire pour les retenir. Ces facultés appartiennent sans doute à l’esprit, mais tirent
ets, l’imagination en imite et en altère la forme réelle, le génie ou faculté d’inventer leur donne un tour nouveau, et en form
e la nature de la poésie. La métaphysique détache l’âme des sens ; la faculté poétique l’y plonge pour ainsi dire et l’y enseve
i dire et l’y ensevelit ; la métaphysique s’élève aux généralités, la faculté poétique descend aux particularités. — 12. En poé
21 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « a propos de casanova de seingalt  » pp. 510-511
ués et chez qui cette absence à peu près complète permet à toutes les facultés brillantes, rapides, entreprenantes, de se dévelo
certains principes qu’il sait bons et utiles, nouer alliance avec ses facultés louables contre ses penchants plus dangereux, bie
meté, la vénération, l’estime d’eux-mêmes, ces nobles et gouvernantes facultés , que la nature, à ce que pensent les phrénologist
ne auguste permanence. Un certain nombre, qui ne possèdent ces hautes facultés qu’inégalement ou selon une mesure assez moyenne,
té, par le peu de tentation que leur donnent à droite ou à gauche les facultés mobiles et divertissantes, presque nulles chez eu
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
te qu’on peut dire que l’individu résume l’expérience de la race. Les facultés s’accroissent dans le développement de la race. L
ique. Il se laisse duper par les mots : il croit expliquer toutes les facultés par les transformations de la sensation, sans s’a
sensation, sans s’apercevoir qu’il les suppose, et qu’en l’absence de facultés qui élaborent les sensations en perceptions, juge
la première ayant recours au cerveau, la seconde à l’esprit avec ses facultés  ; mais c’est un problème insoluble pour l’école d
en réalité différentes : la sensation proprement dite et l’idéation ( faculté d’avoir des idées). Ce sont deux fonctions distin
ur compléter sa psychologie, il aurait dû rechercher l’origine de nos facultés . M. Cousin, qui combat Locke « en rhétoricien »21
(si elle est, pour parler le langage des psychologistes français, une faculté distincte) peut être considérée comme établie, de
à l’essence du corps ou de l’âme. « Je n’entends pas, dit-il, que nos facultés sont, un produit de l’organisation, car ce serait
s sont innées et ne peuvent être créées par l’éducation. Les diverses facultés sont essentiellement distinctes et indépendantes
t déterminer si une manifestation mentale est le produit direct d’une faculté ou le produit indirect de deux ou plusieurs facul
duit direct d’une faculté ou le produit indirect de deux ou plusieurs facultés  ? Comment distinguer entre des facultés et des mo
indirect de deux ou plusieurs facultés ? Comment distinguer entre des facultés et des modes, entre des actions élémentaires et d
tantes qu’aucun n’a essayé de résoudre. Gall nous attribue vingt-sept facultés , parmi lesquelles celles de la vénération, de l’i
ventualité, et bien d’autres qui évidemment ne sont point du tout des facultés originales. La doctrine est donc très faible sur
r et dans leur emploi raisonné, et en partie dans les lois innées des facultés morales et intellectuelles232. » Physiologiquemen
lle assignait chaque partie de la masse cérébrale, comme siège, à une faculté particulière. Mais cette hypothèse a dû être conf
23 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ses dont se compose l’idée du moi. — Idée d’un groupe de capacités ou facultés . III. Ce que nous entendons par les mots de capac
u facultés. III. Ce que nous entendons par les mots de capacité et de faculté . — Ils ne désignent que la possibilité de certain
l’idée du moi. — Achèvement de cette idée par celle des capacités et facultés permanentes. — Opposition finale du moi et de ses
n antécédente. — Véracité générale de la notion que nous avons de nos facultés . — L’expérience incessante la contrôle, la rectif
s qualités qui le déterminent. Ces qualités, ce sont ses capacités et facultés . Je suis capable de sentir, de percevoir les obje
nu. Réunissons en un groupe et en un faisceau toutes les capacités et facultés , communes ou propres, qui se rencontrent en lui,
à donc conduits à chercher ce que nous entendons par ces capacités et facultés . J’ai la capacité ou faculté de sentir ; cela sig
que nous entendons par ces capacités et facultés. J’ai la capacité ou faculté de sentir ; cela signifie que je puis avoir des s
d’entendre des sons ; je serais sourd. — Pareillement, un homme a la faculté ou pouvoir de percevoir les corps extérieurs, not
d’être possibles ; il perdrait ou n’aurait plus qu’incomplètement la faculté de voir. — Il en est de même dans tous les autres
— Il en est de même dans tous les autres cas, que l’on considère une faculté commune à tous les hommes ou une faculté propre à
cas, que l’on considère une faculté commune à tous les hommes ou une faculté propre à un individu. J’ai le pouvoir ou faculté
us les hommes ou une faculté propre à un individu. J’ai le pouvoir ou faculté de mouvoir mes membres et de faire persister mes
condition, un certain équilibre de mes images, est donnée. — J’ai la faculté de comprendre un livre latin, et mon voisin le po
faculté de comprendre un livre latin, et mon voisin le portefaix a la faculté de porter un sac de trois cents livres ; cela sig
es. Supprimons une de ces conditions, la possibilité disparaît, et la faculté périt, jusqu’au rétablissement de la condition ma
fortifiez les muscles appauvris, les possibilités et, avec elles, les facultés suspendues renaîtront telles qu’auparavant. Ainsi
elles, les facultés suspendues renaîtront telles qu’auparavant. Ainsi faculté , capacité, sont des termes tout relatifs, et nous
ue nous exprimons en disant que nous avons le pouvoir, la capacité ou faculté de sentir, percevoir, de nous souvenir, de vouloi
l faut en outre que nous acquérions l’idée des pouvoirs, capacités ou facultés de cette substance ; partant, que nous classions
sibilité, nous nous l’attribuions sous le nom de pouvoir, capacité ou faculté . — L’idée du moi est donc un produit ; à sa forma
t vérifiées et limitées par l’expérience, constituent nos pouvoirs ou facultés . Il n’en est pas une dont la présence, la portée
24 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
es capacités ne sont dans toute langue que des propriétés (et non des  facultés ), parce qu’il n’y a point en elle de pouvoir pers
ersonne, le moi lui-même, être et principe distinct, lequel est à nos facultés ce que Dieu est à l’univers, et ce que l’ouvrier
ralités vagues comme des faits précis, il prenait les pouvoirs et les facultés pour des faits observables76. Naturellement il le
t les effets. — Rien de plus vrai. — Cette cause, c’est le moi et ses facultés . « Il y a dans le monde interne, il y a dans l’ob
n’existe pas. De là, plusieurs méprises, et entre autres l’étude des facultés . Par un raisonnement semblable, vous avez disting
des facultés. Par un raisonnement semblable, vous avez distingué ces facultés des faits, et vous les avez changées en choses ré
ormitive ; l’homme qui perçoit les objets extérieurs parce qu’il a la faculté appelée perception extérieure ; l’âme qui ressent
’esprit qui connaît les objets infinis parce qu’il possède la raison, faculté de l’infini. Plusieurs fois nous avons eu honte,
tant il disait comme le vulgaire, que l’homme ayant mangé et ayant la faculté de digérer, digère ; au premier instant vous disi
t vous disiez, comme le vulgaire, que l’homme ayant senti et ayant la faculté d’apercevoir, aperçoit. Au second instant, ayant
ué l’analyse. Tous deux vous avez négligé la recherche scolastique de facultés inutiles. En psychologie, comme en physiologie, c
, mais les faits primitifs auxquels se réduisent les autres ; non les facultés imaginaires et inutiles, mais les faits généraux
25 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
comme une sorte d’imbécillité de l’esprit, et ne considèrent que les facultés qui s’appliquent instantanément aux intérêts de l
ès, comment prévenir toutes les circonstances qui pourront donner aux facultés morales une impulsion nouvelle ? On désire d’abor
leuses qui élèvent l’homme courageux et développent en lui toutes ses facultés à la fois. Cette éloquence des combats est bientô
éritables alliés du système qui voudrait arrêter le développement des facultés de l’homme. Il faut invoquer tous les malheurs et
ure que l’existence physique, ce serait un bien peut-être, puisque la faculté de souffrir serait diminuée. Mais pour réduire l’
heur au succès. Si la route de la pensée vers le perfectionnement des facultés n’était pas impérieusement tracée, il faudrait do
oyer tout ce que la nature a de forces utiles, de bons sentiments, de facultés efficaces, pour combiner ensemble tous les pouvoi
la gloire, c’est le besoin exalté de l’estime ; l’exercice des hautes facultés de l’esprit, c’est le bonheur des hommes qu’il a
26 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
étude, aux élèves des deux sexes de nos lycées, aux étudiants de nos Facultés  : d’autant plus utile qu’il n’est point fait excl
urnissent à tous des résultats invariables, mais par l’application de facultés qui, variables d’homme à homme, fournissent des r
urnir un plaisir, mais un plaisir intellectuel, attaché au jeu de nos facultés intellectuelles, et dont ces facultés sortent for
llectuel, attaché au jeu de nos facultés intellectuelles, et dont ces facultés sortent fortifiées, assouplies, enrichies. Et ain
ervateur adjoint au Musée du Louvre ; A. Thomas, chargé de cours à la Faculté des lettres de Paris ; A. Jeanroy, professeur à l
cours à la Faculté des lettres de Paris ; A. Jeanroy, professeur à la Faculté des lettres de Toulouse ; E. Rigal, professeur à
seur à la Faculté des lettres de Toulouse ; E. Rigal, professeur à la Faculté des lettres de Montpellier. Presque toutes les am
rcier M. l’abbé Urbain, et M. A. Lebreton, maître de conférences à la Faculté des lettres de Bordeaux, qui m’avaient communiqué
27 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
l y est arrivé pourtant par sa voie propre d’études habituelles et de facultés profondes, intuitives et réfléchies tour à tour.
la poursuivre jusque dans son dernier retranchement, jusque dans les facultés de l’homme, faussées et perdues par une éducation
omme ne croit plus à la lettre de son enseignement. Or, de toutes les facultés de l’homme, la plus gauchie, la plus radicalement
celle-là que la philosophie croit avoir le plus développée ; c’est la faculté qui sert à concevoir le vrai, la Raison ! Pour le
conceptions, M. Saint-Bonnet nous explique ce qu’il entend par cette faculté , d’ordinaire si vaguement définie. Indépendamment
proportions d’une analyse. Selon M. Saint-Bonnet, la Raison, c’est la faculté divine, impersonnelle, qui nous met en rapport av
corps, à la Raison éternelle d’où lui descend la vérité. » Une telle faculté , qui soude presque l’homme à Dieu, s’il est permi
ois. Nous voulons parler de cette analyse de la Raison, avec les huit facultés qui la composent, et qui sera peut-être pour la g
28 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
s personnages ce qui est humain, commun et subordonné : il désigne ta faculté excessive ou défectueuse en laquelle ils s’indivi
urent envoyés par des inconnus. Amplifiées et surtendues, ce sont les facultés et les plaies mêmes de son âme que Poe extrait et
lleuses trajectoires. Dans cet essai philosophique où Poe déploie des facultés spéculatives analogues à celles des dialecticiens
irs (la somme absolue de bonheur restant toujours la même), ainsi une faculté analogue a appartenu et appartient à cet être div
érêt se transforme, se surtend et se glace. Le lecteur est ému en ses facultés de calculateur et d’analyste, qui ne corresponden
, le calcul, l’analyse, l’artifice, en appellent au raisonnement, aux facultés réfléchies, à la curiosité détachée et froide, re
ébral de la capacité de digérer, que l’amour d’une carrière marque la faculté d’y exceller, de même Poe s’est appliqué à faire
ces possibles, entre toutes les parties de l’œuvre, entre ses propres facultés et leur emploi loisible, enfin, dans l’Eurêka, en
point d’écrire un mémoire concluant. Dans la plénitude de ses hautes facultés d’analyste, Poe médite son effet final, combine s
émouvoir, d’une action infaillible, intense et perpétuelle. Ces trois facultés primordiales, la vision de l’horreur, l’originali
pêchent de devenir chez leur auteur même des sources d’émotion. Si la faculté de voir et de retenir des images horribles n’eût
mathématique. » Les passages abondent où il proclame l’identité de la faculté calculatrice et de l’artistique. Mais il n’est nu
e Poe est telle que nous l’avons vue. Il semble qu’en envisageant ces facultés comme les forces d’une mécanique cérébrale, on ou
ombinaisons de la pensée, la vue de tout ce qui est horrible, avec la faculté de dominer ces imanations, d’en faire éclore des
e le pouvoir même de se détacher de soi dans l’exercice de ses hautes facultés , les ait retranchés de sa vie entière. Il ne fut
e charriait, il fut meurtri et mortifié. Niais de même que ses hautes facultés ne régirent pas sa vie, elles n’en furent pas att
ain et le malheureux, la fissure ne fut pas complète. Mais grâce à la faculté primordiale de son âme, à ce rationalisme qui le
29 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
part de l’âme humaine et de ses diverses manifestations ; qui par la faculté de raisonner est conduite à la logique ; par la f
 ; qui par la faculté de raisonner est conduite à la logique ; par la faculté de vouloir et d’agir conformément à une loi est c
de la philosophie qui a pour objet la connaissance de l’âme et de ses facultés étudiées par le seul moyen de la conscience. » (D
érieures (noires, jaunes), qu’elle s’est contentée d’affirmer que les facultés humaines sont identiques en nature et ne varient
quivaut à une différence de nature ; que dans l’homme elle a pris les facultés toutes constituées et qu’elle ne s’est occupée qu
L’une de ses principales conséquences a été la doctrine courante des facultés . On peut dire, à beaucoup d’égards, qu’elle est u
emier résultat qui consiste à substituer une étude verbale (celle des facultés ) à une étude réelle (celle des phénomènes). Un se
estions vaines, factices, comme celle-ci : La conscience est-elle une faculté distincte ? Les discussions sur le libre arbitre
il n’y a pour les séparer que des limites vagues que la doctrine des facultés donne comme fixes et absolues. Ad. Garnier fait r
quante de la phraséologie inexacte qui est inhérente à la méthode des facultés , qui les érige en entités distinctes de l’homme l
tités distinctes de l’homme lui-même. « On a représenté, dit-il, les facultés agissant comme des agents indépendants, donnant n
puissances alliées entre elles ou en hostilité. Parfois l’une de ces facultés a la suprématie et les autres sont subordonnées ;
s où il ne paraît avoir aucune part. D’autres fois on nous montre ces facultés traitant avec leur propriétaire ou maître, lui pr
par leurs révélations, comme si lui-même était détaché et à part des facultés qu’on dit qu’il possède, commande et écoute5. »
endement étant le Secrétaire d’État au Département de l’intérieur, la Faculté de Juger étant le Chief Justice of the Commonplea
ai pas, continue M. Bailey, plus d’objections à faire aux termes de «  faculté  » dans les occasions ordinaires qu’à l’habitude q
rte quelle recherche de physique ou de mathémathiques, la méthode des facultés lui ressemble à peu près, comme le calcul de mon
invariable11, tandis que la psychologie étudie les phénomènes et les facultés dans leur origine, leur développement, leurs tran
ychologie, spécialement dans ce qui traite de l’origine et du but des facultés humaines, a été le résultat naturel de la même te
30 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Henri Heine »
nts coupables lorsqu’ils sont coupables, pour qui, en raison même des facultés qui font leur génie, la liberté humaine est moins
Seulement, qu’on se rassure ! Pour ma part, je n’ai jamais cru à ces facultés ogresses qui mangent toutes les autres, et ma not
e que celle d’un faiseur de paquets qui emballe et ficelle toutes les facultés d’un homme dans une seule, sur laquelle il campe
conducteur de diligence, cela ! Henri Heine n’est pas plus une seule faculté que Shakespeare. Il est varié, ondoyant, contrast
est varié, ondoyant, contrasté, ayant dans sa tête une hiérarchie de facultés qui s’accompagnent, se tiennent, fondent leurs nu
ent, fondent leurs nuances comme l’arc-en-ciel, et non pas une grande faculté solitaire qui se dresse, pyramide isolée, dans le
collera jamais plus. Qualité plus étonnante que les autres, que cette faculté philosophique, se retournant contre la philosophi
31 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
es, et pour la propagation des lumières, et pour le développement des facultés intellectuelles. En étudiant l’histoire, il me se
ur donnèrent une sorte de souplesse qui devait servir à compléter les facultés intellectuelles. La guerre pour de simples intérê
sme, à quelque objet qu’elles aient été appliquées, ont développé les facultés de l’esprit pour les sciences, la métaphysique et
r elle, qu’au milieu d’un peuple assez heureux pour avoir conservé la faculté d’admirer ou de plaindre. Mais quand tous sont ég
La vieillesse était méprisée, l’étude avilie, l’humanité ignorée. Les facultés de l’âme n’avaient qu’un seul usage parmi ces hom
étienne était bien plus favorable à l’accroissement des vertus et des facultés de l’âme. Pour s’emparer de caractères si différe
st un genre d’effort intellectuel, qui a singulièrement développé les facultés de l’esprit. Si l’on ne juge le résultat d’un tel
l’abstraction sont les véritables puissances de l’homme penseur ; ces facultés seules peuvent servir aux progrès de l’esprit hum
leur créer un lien, un ordre, une méthode, est un exercice utile aux facultés pensantes, quel que soit le point d’où l’on part
int d’où l’on part et le but où l’on veut arriver. Sans doute, si les facultés développées dans ce genre de travail n’avaient po
32 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
ne vue psychologique que l’on a précisée en ces termes : l’homme a la faculté de se concevoir autre qu’il n’est. Cette formule
nomènes, on peut rechercher à quelles conditions mentales est liée la faculté bovaryque ; à mieux connaître le mécanisme de cet
e. À vrai dire ce n’est point la cause et l’origine première de cette faculté que l’on va tenter de découvrir. Elle est la réal
s phénomènes les plus généraux qui l’accompagnent. À première vue, la faculté de se concevoir autre apparaît liée au fait de la
marque distinctive de l’homme. Mais il résulte de ce privilège que sa faculté de connaissance excède de beaucoup sa faculté de
de ce privilège que sa faculté de connaissance excède de beaucoup sa faculté de réalisation. Il bénéficie d’un double patrimoi
ccroît le trésor accumulé par les générations successives, et dont la faculté d’éducation saisit les dernière venus, la disprop
33 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »
e critique digne de ce nom, se trouvait précisément l’emploi des deux facultés à l’aide desquelles l’esprit invente : l’observat
ar la Critique est un chemin qui mène au même but que tout emploi des facultés humaines, quand cet emploi accuse de la puissance
quand cet emploi accuse de la puissance ou de la profondeur dans les facultés . Le cul-de-sac où se tiennent, dans l’histoire li
c’est en vertu même de cette haute individualité qu’il a troublé les facultés d’un homme qui a le sentiment très animé de la po
que Monselet aille dans sa voie vraie, indiquée par la nature de ses facultés , et s’il fait des vers encore, que ce soit seulem
on, le dessein de ce livre est sérieux, — ou, du moins, il révèle des facultés d’observation qui peuvent un jour faire la fortun
anecdote est le lierre de son esprit ; elle envahit opiniâtrément ses facultés primesautières de conteur, auxquelles il devrait
de dire les vices et les excès d’un homme de talent qui abusa de ses facultés , et dont le talent même ressemblait à la rage d’u
34 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. Si l’on
Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. Si l’on veut que des étudiants reç
ulté de médecine. Si l’on veut que des étudiants reçoivent dans une faculté de médecine toute l’instruction qui leur est néce
lus de cas de l’argent que de notre vie ? Un inconvénient des grandes facultés de médecine dans les capitales, et surtout pour l
t l’assujettissement du médecin à une certaine pratique ou routine de faculté , sous peine de risquer sa réputation et sa fortun
rcice de leur profession, mais même à l’examen des commissaires de la faculté , sans avoir assisté plusieurs années et aux leçon
35 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
nderait où sont donc les traces de ce progrès indéfini et continu des facultés humaines. Mais c’est égal : le système le veut ai
il y a eu une humanité mieux douée de lumière, de vérités divines, de facultés et de bonheur que nous. Nous sommes convaincu (sa
ême à une autre époque encore supérieure en innocence, en science, en facultés , en félicités de l’homme ici-bas avant cette gran
n âme est, comme la vôtre, une mystérieuse trinité, composée de trois facultés distinctes et évidemment immatérielles, l’intelli
abhorre. La conscience juge et gouverne. L’intelligence seule est une faculté froide, qui, semblable au regard de notre œil mat
t entière à contempler l’infini sans faire un mouvement, si une autre faculté ne lui imprimait pas ce mouvement ou cette activi
ui imprimait pas ce mouvement ou cette activité. Le sentiment est une faculté motrice de l’âme. Par son attrait instinctif et f
qui fait sa principale grandeur : la moralité. La conscience est une faculté innée, chargée par le Créateur de juger et de gou
ie sa situation, mais elle est impassible. Si l’âme n’avait que cette faculté de comprendre, elle ne souffrirait pas, elle ne s
ertu que le feu qui la produit. Dieu a donc associé, dans l’âme, à la faculté de comprendre, la faculté de sentir, ou le sentim
duit. Dieu a donc associé, dans l’âme, à la faculté de comprendre, la faculté de sentir, ou le sentiment. C’est par là que l’âm
qu’au délire, jusqu’au suicide. XVII Mais puisque cette seconde faculté , le sentiment, imprime à l’âme, par les passions,
, il lui fallait, pour diriger et juger cette activité, une troisième faculté d’une nature supérieure à l’intelligence et au se
e nature supérieure à l’intelligence et au sentiment. Cette troisième faculté de l’âme, c’est la conscience. Cette troisième fa
ette troisième faculté de l’âme, c’est la conscience. Cette troisième faculté est celle qui achève véritablement notre âme, car
ve véritablement notre âme, car elle lui donne ce que les deux autres facultés , l’intelligence et le sentiment, ne lui donnent p
nce et le sentiment, ne lui donnent pas : la moralité. De plus, cette faculté de la conscience est plus divine, en quelque sort
piétés d’esprit. Plus un homme est doué par la nature d’une puissante faculté d’imaginer, de sentir, de penser, d’aimer, plus i
s de corps et des milliers de siècles sans avoir émoussé seulement sa faculté d’être, et il se sent accouplé par on ne sait que
36 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
rtion, pour la durée, avec tout l’ensemble de son existence et de ses facultés . Il n’a le temps de rien finir de ce qu’il ose en
t, l’homme, s’il était seul, serait un être incomplet, sans but, sans facultés , sans avenir. Ainsi tous les raisonnements que l’
as même d’être examinée. Les végétaux ont été faits complets, avec la faculté de se perpétuer tels qu’ils furent dès l’origine.
et l’homme n’a jamais été hors de la société. Remarquons bien que la faculté de parler n’aurait point suffi : dès l’origine il
leurs instincts divers : l’homme, perfectible sous le rapport de ses facultés comme sous le rapport du sentiment moral ; l’homm
cles. Sans doute je ne nie point à l’homme, d’une manière absolue, la faculté d’inventer l’écriture, quelle que soit d’ailleurs
a vu des hommes qui, par une suite quelconque d’altérations dans les facultés intellectuelles, en sont venus à perdre absolumen
ment possible de l’intelligence humaine. Cela même est si vrai que la faculté de comprendre toute l’économie d’une langue quelc
mêmes prérogatives et de donner la même puissance à l’exercice de nos facultés morales et intellectuelles ? Une autre considérat
partagèrent l’héritage de la langue commune selon le plus ou moins de faculté d’esprit ou d’imagination dont ils avaient été do
mps, et que l’homme avait existé, au commencement, sans la parole. La faculté que nous avons de recevoir la transmission de la
culté que nous avons de recevoir la transmission de la parole est une faculté assez inexplicable en soi pour qu’on ne doive pas
cable en soi pour qu’on ne doive pas être tenté d’y ajouter encore la faculté de l’inventer. Quant à moi, je ne puis comprendre
er. » M. Degérando croit qu’il suffit que l’homme ait été doué de la faculté de la parole pour qu’il ait pu s’élever successiv
time de leurs hautes théories. Sans doute il faut accorder d’immenses facultés à de tels hommes, il faut leur accorder même quel
37 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
Ritschl, remonte jusqu’au moralisme kantien. On accorde à l’homme une faculté sui generis de dépasser l’expérience, de se repré
nter autre chose que ce qui est, en un mot de poser des idéaux. Cette faculté représentative on la conçoit, ici sous une forme
icale : les objets sur lesquels ils portent sont différents comme les facultés qu’ils supposent. Les objections que nous faision
nt bien qu’elles n’expriment rien de l’au-delà et n’impliquent aucune faculté supra-expérimentale. Il est vrai que, pour cette
évanouir la notion de valeur, ni de les rapporter à je ne sais quelle faculté par laquelle l’homme entrerait en relation avec u
. S’ils se ressemblent, c’est qu’ils sont l’œuvre d’une seule et même faculté . Il n’y a pas une manière de penser et de juger p
en œuvre des idéaux. Il n’y a donc et il doit n’y avoir qu’une seule faculté de juger. Cependant, la différence que nous avons
qu’il ajoute soit emprunté à un donné d’une autre sorte. Et ainsi la faculté de juger fonctionne différemment selon les circon
bjet d’étude, et elle essaie de l’analyser et de l’expliquer. Dans la faculté d’idéal, elle voit une faculté naturelle dont ell
l’analyser et de l’expliquer. Dans la faculté d’idéal, elle voit une faculté naturelle dont elle cherche les causes et les con
38 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
ne œuvre d’art peut donner des renseignements sur son producteur, des facultés de qui elle est l’image, sur ses admirateurs, du
re. Il écrira, il peindra, il composera, comme le lui permettront ses facultés acquises et naturelles, comme le lui commanderont
ose exprimée, d’une manifestation quelconque à son origine. Or le mot faculté indique une aptitude et présuppose les conditions
st donc simplement l’expression rendue consciente par une image — des facultés mêmes qui forment le fond de l’esprit de l’artist
seulement de ces apparences, mais de leurs conditions profondes, des facultés et des désirs qui en forment le fond. Il est donc
l’intelligence auront ailleurs pour effet, d’accroître énormément les facultés d’expression de la couleur et, par suite, de ne f
lois de similarité et de contiguïté est parfait. Les degrés de cette faculté assigneront la mesure dans laquelle il faudra por
font qu’il dépasse ou déborde la moyenne. Or, ce sont précisément ces facultés saillantes et sortant de l’ordinaire que nous don
en pleine existence, en pleine activité, dans l’exercice même de ses facultés , saisie eu son ensemble avec tout ce qu’y auront
39 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIX. M. Eugène Pelletan »
lui, cette méthode sévère. Il ne commence point par creuser dans les facultés de l’homme pour mieux juger du but de l’humanité.
r, d’après la nature de l’homme et l’étude de ses instincts et de Ses facultés , la preuve philosophique de l’impossibilité radic
poques du monde qu’il n’a fouillé, au début, dans les origines et les facultés de l’homme ; et qu’en cela, trop souvent, son liv
— de foi scientifique, de foi rationnelle, la seule foi possible aux facultés mûries du dix-neuvième siècle — doit reposer sur
disons qu’il est impossible à ceux-là qui n’ont point aboli en eux la faculté de l’enthousiasme de ne pas regretter de voir M. 
; car c’est une observation qui n’a pas été assez faite, que plus les facultés sont rares et grandes, plus l’usage en peut tourn
rare qu’on ne pense que ce contresens suprême entre les idées et les facultés  ! C’est la seule explication qu’on puisse donner
40 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158
que M. Féval, fait pour mieux que cela, a consacré définitivement ses facultés et sa vie ?… Demande que la Critique a bien le dr
dans ce roman à tiroirs et à double fond, dans lequel il renferme des facultés assez vives pour faire sauter tout cela (le feron
de l’observation acérée, de l’invention de bon aloi ; mais toutes ces facultés ne sont pas sa faculté première , car nous avons
de l’invention de bon aloi ; mais toutes ces facultés ne sont pas sa faculté première , car nous avons tous, si nous sommes or
avons tous, si nous sommes organisés avec puissance et harmonie, une faculté première, une maîtresse faculté. Shakespeare, l’i
nisés avec puissance et harmonie, une faculté première, une maîtresse faculté . Shakespeare, l’indifférent sublime, eut l’impart
mais certain. Scudéry ne serait plus monstrueux aujourd’hui, tant la faculté de production est devenue vulgaire ! Elle est en
41 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire et philosophique »
même d’une utilité applicable à tous les lecteurs amis de cette haute faculté de l’esprit humain. Le point de départ adopté dan
tion fort soignée du grand ouvrage de Dugald Stewart, Philosophie des facultés actives et morales de l’homme. Le célèbre auteur
ants actifs, des passions et instincts qui sont les mobiles réels des facultés de l’intelligence ; il marche davantage sur les t
étits ; 2° les désirs ; 3° les affections ; 4° l’amour de soi ; 5° la faculté morale. Quelque opinion qu’on garde après la lect
après sa Philosophie de l’esprit humain, a publié sa Philosophie des facultés actives et morales. Les personnes, auxquelles s’a
42 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
t affaire au régent ; il impose silence à tout le monde. Universités, facultés de théologie, écrivains, imprimeurs, libraires, c
er. Par respect pour eux & pour l’observance des règles, toute la faculté jugea de même : elle défendit, par un décret sole
t solemnel, l’usage de l’antimoine. Le parlement vint à l’appui de la faculté , & fit la même défense par un arrêt de 1566.
ongtemps, qu’un fort habile médecin, nommé Paulmier, fut chassé de la faculté , en 1609, pour s’en être servi. Ses confrères fur
ujours du courage. Malgré la double autorité du parlement & de la faculté de médecine, quelques personnes employoient ce mé
composition des médicamens, publié en l’année 1637, par l’ordre de la faculté . Se relâcher sur ce point, c’étoit presque révoqu
t d’une grande ressource en certains cas. La plus grande partie de la faculté s’opposa encore à cette nouvelle doctrine, &
euse, qu’il fallut recourir à l’autorité. Le parlement ordonna que la faculté s’assembleroit pour décider définitivement. Les d
tre le vin émetique au rang des remèdes purgatifs. En conséquence, la faculté fit un décret par lequel elle approuva l’usage de
de plusieurs endroits, à la police, que cet usage étoit dangereux. La faculté de médecine, consultée par le lieutenant de polic
isqu’il n’a pas prévalu, sans doute qu’il faut le rejetter encore. La faculté ne décide pas légèrement. Enfin, c’est une affair
dit à toutes les objections, & l’on déclara, pour l’honneur de la faculté , que, de ces quatre-vingt docteurs présens, il y
l’entrée à des personnes du commun. Sur ce principe de politique, la faculté de médecine appella les barbiers : elle leur conf
que leur donne, dans un de ses ouvrages, Andry, docteur régent de la faculté de médecine de Paris, & journaliste des sçava
ouveaux établissemens. Ils rappellèrent des édits peu favorables à la faculté de médecine ; entr’autres, celui de Henri II, qui
é cause de leur mort. Dans le préambule de la même ordonnance, que la faculté de Paris n’a eu garde d’enregistrer, il est dit q
seroit déjà généralement reçue en France, si plusieurs membres de la faculté de médecine, en feignant de l’approuver, ne s’y o
rend odieux tout mérite de telle nation, de telle province, de telle faculté , & les porte à des éclats dont la honte rejai
efusoit de reconnoître, comme étant de son corps, le collège & la faculté de chirurgie, elle ne pourroit encore faire inter
n rapportant des attestations en bonne forme, du temps des études. La faculté de médecine doit être invitée, par les élèves gra
onne au médecin qui préside, la qualité de doyen de la très-salutaire faculté (*), & à chacun des deux docteurs assistans,
. L’ambition des anciens chirurgiens avoit été de faire une cinquième faculté apostolique ou pareille aux quatre autres faculté
faire une cinquième faculté apostolique ou pareille aux quatre autres facultés de l’université. Pour y réussir, ils s’adressèren
rétention. Ils se bornoient à vouloir être unis à l’université, comme faculté laïque, civile & purement royale. Leur demand
maîtres-ès-arts, puisqu’elle croit avoir raison de les refuser comme faculté . Quelque flatteur que soit ce dernier titre, ils
re sont divisés en trois branches principales, relativement aux trois facultés de l’ame, la mémoire, l’imagination & la rais
procès, ils ont abandonné celui-là. Théophraste Renaudot, avec la faculté de médecine de Paris. T héophraste Renaudot,
ste théâtre. Renaudot, après avoir pris ses dégrés de docteur dans la faculté de médecine de Montpellier, vint à Paris en 1612 
faites à lui, à tous ses adhérans & adjoints, non médecins de la faculté de Paris, d’exercer à l’avenir la médecine, de do
ans cette cause ; le chancelier, les professeurs & docteurs de la faculté de Monrpellier, plusieurs médecins des université
nécessaires pour parvenir à la qualité de docteurs en médecine de la faculté de Paris, cette même faculté leur refusoit le bon
la qualité de docteurs en médecine de la faculté de Paris, cette même faculté leur refusoit le bonnet par animosité contre leur
t pas vu tranquillement avoir les suffrages du peuple. L’avocat de la Faculté soutint que le titre de médecin du roi avoit été
médecine à Paris. Sur quoi l’ancienneté & la prééminence des deux facultés furent examinées. Celle de Paris eut tous les élo
ens qu’il faut subir pour en être. Il n’en est pas ainsi, dit-on, des facultés provinciales, où l’on passe légèrement. A Montpel
é d’être reçu. L’avocat distingua deux sortes de docteurs qu’admet la faculté  : les uns pour la ville, & les autres pour le
mœurs. Quelle injustice ! quelle partialité de vouloir abbaisser une faculté si féconde en grands hommes, & fondée, à ce q
ir ses prérogatives. Il étoit facile à l’avocat de ne pas ménager les facultés provinciales : mais, comment réfuter le pouvoir q
e des consultations étoit réfutée par l’inutilité de l’innovation. La faculté y avoit, disoit-elle, pourvu. Tous les samedis, o
l ruine les familles, qu’il triomphe de la Sorbonne, autant que de la faculté de médecine, par cette invention rare pour élargi
ires ; &, loin de pouvoir aspirer à la médecine, s’il étoit de la faculté , il faudroit l’en chasser & le bannir honteus
amp; nullement d’opprobre ; que sa partie étoit docteur d’une célèbre faculté , & que les ordonnances contre les empyriques
du scandale que cause depuis quelque temps une thèse soutenue dans la faculté de théologie, par un des bacheliers de licence, n
uoi je condamne cette thèse : tel est mon sentiment & celui de la faculté , laquelle, après avoir nommé des députés pour exa
exercices de licence. Telle est ma déclaration. Dugard, syndic de la faculté de théologie de Paris ».   Là-dessus, il fut arrê
rétractés tous trois, & qu’ils eussent condamné la thèse avec la faculté , leur signature ne parut pas excusable. Qu’on la
ora de cette réponse :   « Monsieur,   « Je connoissois trop bien la faculté de théologie de Paris & le zèle qu’elle a tou
e bien affectionné, Stanislas, roi.   Luneville, 7 février 1752.   La faculté de Caen écrivit en corps à celle de Paris, pour l
r être immolé par le bras séculier, s’écria, dans une assemblée de la faculté , un de ses docteurs charitables. La fermentation,
abbé de Prades souscrivît à une formule dont elle envoyoit copie à la faculté , & qu’on fût instruit de sa soumission dans u
censures, en ménageant l’honneur de ceux qui les avoient portées. La faculté ne desira qu’une chose ; c’est que l’abbé envoyât
a sainteté, en remerciment de celles qu’il avoit écrites lui-même. La faculté se disoit trop honorée de se voir consultée par u
Il s’y avoue coupable envers Dieu, envers l’église Romaine, envers la faculté , envers le public, dont il a été le scandale ; en
p; qui les faisoit tenir. Le pape accompagna sa lettre d’un bref à la faculté , très-flatteur pour elle. Ce corps, sensible à ce
stre : « Le roi ayant été informé, monsieur, que le pape a écrit à la faculté de théologie de Paris, pour l’engager à rétablir
t donner audit sieur de Prades de se retirer de la ville de Paris, la faculté déférât au desir & à la recommandation du pap
pêcher de jouir des prérogatives attachées à son retablissement ». La faculté , n’ayant plus rien à craindre du côté de la cour,
nal de Tencin. « A votre lettre du 27 août, étoit jointe celle que la faculté de théologie de Paris nous a écrite. Nous en avon
c instance, lorsque l’occasion s’en présentera, de témoigner à ladite faculté notre sincère & vive reconnoissance de ce qu’
briel Naudé & les Bénédictins. 205 Théophraste Renaudot avec la faculté de médecine de Paris. 211 Dom Armand-Jean Le Bo
qua nonnulli has opus Joanni Gersen benedictino attribuere. (*). La faculté de médecine de Montpellier a une grande vénératio
43 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323
à n’en rien attendre, et à placer nos jouissances dans l’exercice des facultés qui dépendent de nous, ou dans les résultats de c
autres. Revenons au point de départ. Maine de Biran a dès l’abord une faculté heureuse qui est le principe de toute découverte
i m’a rendu psychologue de si bonne heure. » Doué par la nature de la faculté d’aperception interne, il ne tient pas à lui qu’o
dans la solitude ou dans un cercle intime qui l’appréciait, et où ses facultés reluisent quelques instants, son état habituel, a
heur : « Le bonheur, dit Cabanis, consiste dans le libre exercice des facultés , dans le sentiment de la force et de l’aisance av
e Biran, il n’est guère d’homme moins heureux que moi. L’exercice des facultés que j’ai le plus cultivées et auxquelles je tiens
oins facile, mais répété, habituel et fécond. Au lieu d’appliquer ses facultés avec suite, il les laisse vaguer, tournoyer, et s
vrage public, couronné par l’Institut (Influence de l’habitude sur la faculté de penser, 1802), Maine de Biran s’était rallié à
ne laissent aucune trace dans la vie commune, ou dans l’exercice des facultés qui s’y rapportent ; je retombe après m’être élev
rts d’esprit ou de raison, la faiblesse et les courtes limites de mes facultés physiques et morales. Ce sentiment de pitié ou de
44 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
gissait de percer un roc métaphysique. Il n’a qu’une allure et qu’une faculté  ; ni les choses ni les idées ne semblent le touch
nts. Par exemple, considérant la société à Rome, vous y distinguez la faculté très générale d’agir en corps, avec une vue d’int
ulté très générale d’agir en corps, avec une vue d’intérêt personnel, faculté instituée en partie par des dispositions primitiv
pensée de son intérêt, et obligé d’agir en corps. Vous détachez cette faculté égoïste et politique, et vous en déduisez aussitô
mportants de la constitution romaine ; et il se déduit lui-même de la faculté égoïste et politique que vous avez d’abord détach
agir en corps, ont produit chez ce peuple et fortifié outre mesure la faculté égoïste et politique. De cette faculté, on déduit
le et fortifié outre mesure la faculté égoïste et politique. De cette faculté , on déduit les différents groupes d’habitudes mor
fin, comme dans les sciences physiques, la cause n’est qu’un fait. La faculté égoïste et politique est dans le Romain une habit
du type dérivent toutes les fonctions de l’animal, de même que de la faculté maîtresse d’un peuple dérivent toutes les parties
45 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
ais de critique et d’histoire littéraire. Larroumet s’est révélé à la Faculté des Lettres et au public, en décembre 1882, par s
hode. Il eut à la défendre aussi dans la séance où neuf membres de la Faculté argumentèrent contre lui : ces soutenances de thè
nc, tout en rendant hommage à la science et au talent du candidat, la Faculté ne put s’empêcher de protester contre l’énormité
qui casseraient ou ratifieraient devant le grand public l’arrêt de la Faculté . Mais cette adresse était comme indiquée par sa m
Messieurs, cette surabondance de notes mise à part, le reproche de la Faculté tombait à faux. Au fond, l’on reprochait à Larrou
fut maître d’études au collège d’Aix, et en même temps étudiant à la Faculté des Lettres. Dans la vieille cité provençale, pai
et somnolente, rien de plus endormi que l’Université. Il y avait à la Faculté des Lettres cinq étudiants — dont quatre répétite
46 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171
fondeur. Je connais l’imitation. Mais je ne connaissais pas l’étrange faculté d’être un autre que soi, sans imitation, et de mo
ans tout procédé. Il faut évidemment qu’il y ait ici l’exercice d’une faculté excessivement rare, et devant laquelle une Critiq
peu profonde, est obligée de s’arrêter. III Et, du reste, cette faculté n’est pas d’hier en M. Jules Janin. Pour moi, je
er en M. Jules Janin. Pour moi, je me défierais toujours un peu d’une faculté qui ne se serait pas révélée déjà dans l’ensemble
stoire. Mais je ne crois pas au phénix. C’est de la mythologie. Cette faculté que je tiens à signaler aujourd’hui, cette facult
mythologie. Cette faculté que je tiens à signaler aujourd’hui, cette faculté qui vient de se produire en cette Fin d’un Monde
47 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
Deuxième cours des études d’une Université (suite de la faculté des arts.) Qui commencera avec le premier cours,
ra commun à tous les élèves qui le suivront jusqu’à leur sortie de la faculté des arts dont il est la suite. L’objet du premie
rtie de la soirée. Ils ne finiront l’un et l’autre qu’au sortir de la faculté des arts, ou qu’à l’entrée des facultés de médeci
et l’autre qu’au sortir de la faculté des arts, ou qu’à l’entrée des facultés de médecine, de jurisprudence et de théologie. Le
e simple, clair et précis. Et nous voilà sortis du second cours de la faculté des arts. Je n’ai qu’un mot à dire sur le troisiè
48 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
et les autres comme variétés d’après les expériences faites sur leur faculté de croisement fécond, soit par différents observa
icieuses sont de la plus haute importance ; car elles prouvent que la faculté que deux espèces possèdent de pouvoir s’allier pe
ganisation totale. D’autre côté, ces mêmes inégalités prouvent que la faculté de croisement est en connexion intime avec des di
léguer leur ressemblance à leur postérité hybride ; mais l’une de ces facultés n’amène ou ne suit pas nécessairement l’autre. Ce
rquoi la production d’hybrides est possible ? Douer les espèces de la faculté toute spéciale de produire des hybrides et ensuit
es et non une propriété spéciale dont les espèces seraient douées. La faculté que possèdent certaines plantes de pouvoir être g
ces individuelles innées dans les mêmes espèces sous le rapport de la faculté de croisement, de même aussi Sageret pense que le
même, je crois que les lois, plus complexes encore, qui gouvernent la faculté de croisement, dépendent de différences aussi inc
soit une propriété ou un don spécial ; bien qu’à l’état de nature la faculté de croisement ait autant d’importance, par rappor
les hybrides qui en proviennent. De même qu’à l’égard de la greffe la faculté dont jouit une espèce ou une variété de prendre s
e deux espèces, la fécondité des hybrides qui en naissent, et même la faculté de pouvoir être greffées l’une sur l’autre, bien
édition allemande. (Trad.) 125. Bien que Gærtner ait établi que la faculté de croisement n’est pas en rapport constant avec
e montrent les plus fécondes, il reste néanmoins très probable que la faculté générale, mais inégalement constatée chez les div
reffées les unes sur les autres, est une conséquence générale de leur faculté de croisement, c’est-à-dire que les deux ordres d
49 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
il fallait de toute évidence qu’il eût d’abord en lui et en germe la faculté de voir les choses comme il devait les rendre, po
Cela va de soi. Nous n’avons jamais prétendu qu’on peut se créer une faculté par un simple acte de volonté. Ce que nous préten
dons, c’est que c’est la volonté qui développe, forme et exerce cette faculté . Ce que nous soutenons, c’est que certains écriva
autrefois et celle d’aujourd’hui, Probablement j’ai voulu allier deux facultés inconciliables. Il faut choisir : être artiste ou
50 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
es de l’intelligence humaine, l’intuition des vérités nécessaires, la faculté de pénétrer l’essence des êtres et des choses, po
gissait de savoir s’il y avait simultanéité dans la manifestation des facultés humaines, ou s’il y avait succession. Un de mes a
re : mais enfin il n’a défini et expliqué que l’instrument, et non la faculté . Court de Gébelin a voulu se rendre compte de la
eut résulter encore, la connaissance ni l’appréciation de cette haute faculté que nous nommons la parole. Mon ancien contradict
e organe, passe à l’état de signe abstrait et général, en vertu de la faculté fondamentale du moi, l’absolu, qui tient à notre
eu. Mon expérience devrait enseigner à commencer par perfectionner sa faculté d’intuition pour l’appliquer ensuite à une langue
51 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXV. Mme Clarisse Bader »
mme une muraille de la Chine et leur crient : Halte-là ! De par leurs facultés mêmes, elles sont excommuniées de l’histoire auta
nnui de la réalité tue, et qui n’a plus en elle de développé que deux facultés , — la faculté de l’imagination et la faculté des
ité tue, et qui n’a plus en elle de développé que deux facultés, — la faculté de l’imagination et la faculté des combinaisons s
e de développé que deux facultés, — la faculté de l’imagination et la faculté des combinaisons scientifiques. Assurément je ne
st pas mal pour un Allemand, — l’imagination, qui est la première des facultés de la femme et d’un misérable siècle, chez qui la
e. L’égalité, ici, entre l’homme et la femme, n’est ni une égalité de facultés ni une égalité de fonctions. C’est une égalité, d
52 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gobineau » pp. 67-82
e fut pas. Son petit consulat fut comme une stalle de chanoine où ses facultés de diplomate purent dormir… Et Gobineau, l’esprit
onvaincu qu’il en a été un très distingué et très excellent, mais ses facultés , à lui, étaient-elles naturellement diplomatiques
livre comme le sien, la divination historique, — ou mieux encore : la faculté du poète dramatique, la faculté d’entrer dans la
on historique, — ou mieux encore : la faculté du poète dramatique, la faculté d’entrer dans la peau, la cervelle et les entrail
nnalité historique. Et ne l’eût-on que pour une seule personne, cette faculté , ce serait déjà glorieux ! mais Gobineau l’a pour
omte de Gobineau a fondu, pour faire un livre impersonnel, toutes les facultés divergentes de la plus complète individualité. Le
53 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »
s troublé la moralité de leur siècle. Évidemment il les domina par la faculté la plus élevée d’entre les facultés humaines, que
e. Évidemment il les domina par la faculté la plus élevée d’entre les facultés humaines, quel que soit l’objet auquel on l’appli
tés humaines, quel que soit l’objet auquel on l’applique, — par cette faculté de l’ordre que Voltaire n’eut jamais qu’avec ses
ent et pèse si peu, je vois, avant toute vocation scientifique, cette faculté de l’ordre que j’ai signalée et qui est la maître
té de l’ordre que j’ai signalée et qui est la maîtresse-faculté et la faculté maîtresse dans Buffon. Très jeune à l’âge où les
à une conformation de tête qui n’avait rien de métaphysique et à des facultés qui devaient entraîner celui qui les avait, comme
54 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
end accroître son bien-être. La Religion du Progrès par la science La faculté , de mécontentement. Le Bovarysme, tel qu’on vien
’inhibition plus ou moins nombreux, plus ou moins forts, scion que la faculté d’imaginer et la mémoire sont plus ou moins puiss
le bien moral suppose toujours un certain degré de prédominance de la faculté d’imaginer sur la sensibilité immédiate : mais el
usement limitée elle-même de ses instincts hérités, cet homme dont la faculté de s’efforcer, de réagir, de se résoudre, sort de
l apporte à ceux que le sort favorisa d’un équilibre profitable et de facultés en harmonie avec les nécessités du milieu, telle
la mesure du nombre de ses richesses. Vient-il d’ailleurs à perdre la faculté de ressentir le besoin, qu’il tombe dans l’ennui.
oyés à construire ; ce souci a donné naissance à l’étude critique des facultés mentales. Il se manifeste déjà avec la scolastiqu
n considérer les choses, il apparaît que le propre de l’homme est une faculté de mécontentement. C’est là ce qui le distingue v
qu’ils peuvent et dans les limites permises par leur organisme. Cette faculté de mécontentement est donc la cause et le pivot d
ur se créer des jouissances nouvelles. Mais il ne peut modifier cette faculté même de mécontentement qui constitue son être et
55 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ux, M. Taine, sorti de l’école historique, prétend réduire toutes les facultés d’un artiste à une seule faculté maîtresse, toute
torique, prétend réduire toutes les facultés d’un artiste à une seule faculté maîtresse, toutes les facultés maîtresses de tous
s les facultés d’un artiste à une seule faculté maîtresse, toutes les facultés maîtresses de tous les artistes d’un même peuple
acultés maîtresses de tous les artistes d’un même peuple à une grande faculté générale qui sera, par exemple, le génie oratoire
exclusivement dominé par son imagination, que tout l’équilibre de ses facultés en soit rompu. L’harmonie de la machine humaine e
56 (1813) Réflexions sur le suicide
onheur consiste dans la possession d’une destinée en rapport avec nos facultés . Nos désirs sont une chose momentanée et souvent
rs sont une chose momentanée et souvent funeste même à nous, mais nos facultés sont permanentes et leurs besoins ne cessent jama
suivrait pas que la race humaine dût se prêter à servir d’aliment aux facultés gigantesques d’Alexandre ; mais on peut dire que,
d’invariables lois ? La douleur est un des éléments nécessaires de la faculté d’être heureux, et nous ne pouvons concevoir l’un
occupation et c’est d’un avenir dont l’homme a sans cesse besoin. Les facultés nous dévorent comme le vautour de Prométhée, quan
point d’action au dehors de nous, et le travail exerce et dirige ces facultés  : enfin quand on a de l’imagination, et la plupar
t l’absence d’intérêt pour tout ce qui nous entoure combinée avec des facultés qui rendent cet intérêt nécessaire : c’est la soi
s forces pour en répondre ; il est bien peu d’êtres doués de quelques facultés supérieures, que le désespoir n’ait atteint plus
t bien cependant qu’on leur croie des qualités morales et surtout des facultés supérieures ; mais c’est un but secondaire qui do
e sert lui-même aux dépens du bonheur de la race humaine, de quelques facultés éminentes qu’il soit doué, n’agit jamais que dans
vieillesse ? Les passions se calment-elles toujours en proportion des facultés  ? Ne voit-on pas souvent le spectacle du supplice
ux ; leur admirable Constitution qui développe au plus haut degré les facultés morales peut seule suffire à leur besoin d’agir e
et de la résignation ; quel délire dans la femme et quel abus de ses facultés dans l’homme ! Car pouvait-il ne pas se regarder
le triste résultat de quelques sentiments sans harmonie, de quelques facultés sans force et d’un besoin de célébrité auquel les
ime que l’on ne peut sans étonnement contempler son être à l’aide des facultés de cet être. Qu’est-ce donc que prodiguer dans un
ernes ; on a des lettres d’elle en Latin et en Grec qui supposent des facultés bien rares à son âge. C’était une personne d’une
es intellectuelles de l’esprit humain ; ils jouissent tellement de la faculté de penser, que leurs désirs ne se portent point v
57 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
Première partie. La faculté maîtresse de l’artiste I. La vocation artist
rtiste, ce ne peut être le développement extraordinaire de toutes les facultés . J’admets que l’on fasse de l’artiste un être à p
i quelquefois l’homme de génie, un être déséquilibré, dans lequel une faculté spéciale aurait pris, au détriment de toutes les
e de l’activité humaine, l’artiste possède à un degré éminent quelque faculté particulière, et toutes les autres au degré moyen
de notre école n’eut à ce degré le don de la vision, je veux dire la faculté de tout voir juste et vite, de tout appréhender,
ds peintres, quelques détails destinés à montrer l’excellence de leur faculté de vision. Certes c’est là pour un artiste un don
s l’explication. L’excellence de la vision, même en tenant compte des facultés mentales qu’elle implique et de toutes les aptitu
n, le sentiment le plus délicat de l’harmonie des couleurs ; avec ces facultés , il pourra réussir à merveille dans un certain no
lle lève. La vocation artistique vient donc bien du dedans. C’est une faculté de l’âme qui cherche à se développer, une faculté
u dedans. C’est une faculté de l’âme qui cherche à se développer, une faculté maîtresse, assez puissante pour se subordonner to
ue chose de particulier. Ce qui semble plutôt exercé en eux, c’est la faculté de mise au point. À certaines contractions dans l
oduction de telles œuvres est due au développement intense de quelque faculté spéciale, il est impossible qu’il n’y ait pas en
très complexe, qui peut mettre en jeu avec une intensité variable des facultés fort diverses ; et naturellement chaque artiste,
oit qu’elle ne fournit que de vagues généralités. On parle bien de la faculté qu’ont les grands écrivains d’évoquer d’une phras
te que nous ne voyions mis en pleine évidence les caractères de cette faculté spéciale dont l’art procède : nous remontons à la
mmée. Tels étant les caractères de l’œuvre d’art, quelle doit être la faculté dominante de l’artiste ? La réponse vient d’elle-
faculté dominante de l’artiste ? La réponse vient d’elle-même. Cette faculté ne peut être que l’imagination. Nous l’avions déj
t intense, profonde et passionnée. Sentir que l’on possède en soi une faculté éminente, n’est-ce pas un orgueil ? L’exercer dan
réussira plus vite ; sa vocation commencera déjà à s’affirmer. Si ses facultés imaginatives sont puissamment, exceptionnellement
ellement. Nous verrons en effet que quelques artistes, ceux en qui la faculté de vision mentale a pris un accroissement extrême
lera peut-être une omission. J’ai beaucoup parlé du développement des facultés imaginatives : je n’ai rien dit de la sensibilité
ypes psychiques que de physionomies. Mais en général ce sont bien les facultés imaginatives qui l’emportent, et l’intensité de l
ndent le plus. Nous assisterons en quelque sorte au développement des facultés imaginatives. Calmes d’abord et froidement réalis
I. Sa nécessité Tous nous avons jusqu’à un certain point la faculté de vision mentale. Regardez un objet fixement, de
etenu par le bras, la figure d’un voisin de table d’hôte. Quand cette faculté de vision rétrospective est très développée, quan
n question n’a jamais su dessiner. Chez l’artiste au contraire, cette faculté devra être naturellement puissante, et fortifiée
Sa valeur esthétique Jusqu’à quel point est-il bon d’user de cette faculté  ? Les avis, comme on peut s’y attendre, seront pa
s. Tous à quelque degré, surtout dans l’enfance, nous possédons cette faculté d’imagination visuelle. Nous allons voir que les
et pour en percevoir la forme est un acte fort complexe où toutes nos facultés interviennent, l’imagination aussi, et pour la pl
La curiosité est d’abord excitée par ces figures. Notre intelligence, faculté ordonnatrice, se plaît à constater la régularité
i ne pas nous prêter à ce jeu ? Tout spectateur doué d’une suffisante faculté de vision mentale s’y complaira, comme aux songes
er, par un effort de vision mentale, les perceptions de la vue. Cette faculté est naturellement variable d’un individu à l’autr
nt leur développement normal. L’artiste doué à un degré éminent de la faculté de voir dans l’espace prendra même plaisir à l’ex
semblent pas avoir mis à son rang, avait à un degré surprenant cette faculté de voir dans l’espace et de donner à des figures
cela même qu’il est un imaginatif, il prendra plaisir à exercer cette faculté de vision. Or c’est précisément dans cette périod
son maximum d’effet. Pour le public, qui ne dispose que d’une moyenne faculté de vision mentale, elle est inachevée. Que faire 
. Il se doit à lui-même de réaliser son rêve personnel, d’user de ses facultés propres, d’aller où le porte son goût : il ne peu
s cela montre à quel danger est exposé l’artiste qui dispose ainsi de facultés exceptionnelles. Il risque de n’être compris que
rs à se mettre tout entier dans son œuvre, qu’il y emploie toutes ses facultés , qu’il se développe en tous sens ! Il ne saurait
ance contre la poésie, c’est qu’elle tend à paralyser ou troubler les facultés d’exécution. Alors en effet on pourrait dire qu’i
us estimons plus belle l’œuvre d’art à laquelle ont été employées des facultés plus hautes. Qu’elle ait le mérite de l’exécution
connaîtra-t-on aussi volontiers qu’il doit être éminemment doué de la faculté d’invention ? Ici il faut s’attendre à quelques r
culté d’invention ? Ici il faut s’attendre à quelques résistances. La faculté de se représenter vivement et nettement les chose
une aptitude innée à se représenter idéalement les formes ; et cette faculté , étant mise à chaque instant en jeu par le métier
nous avancions, chacun était tout disposé à nous l’accorder. Mais la faculté d’invention n’est pas aussi libéralement répartie
t dispensé de tout effort d’invention, mais l’imagination devient une faculté dangereuse, une mauvaise conseillère dont il doit
Quand bien même nous reconnaîtrions, après examen, que décidément la faculté d’invention est indispensable à l’artiste, il n’e
à l’artiste, il n’en sera pas moins utile d’avoir constaté que cette faculté a ses dangers et ne peut être abandonnée sans inc
s la composition de l’œuvre d’art se trouvent déjouées. Arrière cette faculté menteuse, qui transfigure la réalité et veut nous
oute nous le faisons parce que cela nous fait plaisir. Nous avons une faculté dont la fonction est de nous représenter les chos
de nous représenter les choses, et qui veut s’exercer. Mais si cette faculté , de par son activité propre, tend aussi à modifie
ais avec sympathie. Nous arriverons ainsi à nous convaincre que cette faculté intervient presque constamment dans l’élaboration
onstamment dans l’élaboration de l’œuvre d’art. Ce n’est donc pas une faculté de luxe dont on pourrait se passer à la rigueur,
une faculté de luxe dont on pourrait se passer à la rigueur, mais une faculté essentielle, sans laquelle il n’y a pas d’artiste
re, donnera l’impression du grand art, parce qu’il exige en effet une faculté d’invention surprenante. L’imitation la plus litt
pénible ; elle lui donne au contraire l’occasion d’exercer une de ses facultés actives ; et il le fait avec joie. Supposez maint
De là des mécomptes. Léonard de Vinci avait à un degré éminent cette faculté d’invention qui demande de toutes manières à s’ex
une action dramatique. Ils écrivent des histoires sans paroles. Cette faculté d’invention dramatique n’est nullement à dédaigne
cient pour conformer la réalité à son rêve. L’artiste n’a-t-il pas la faculté de voir dans les choses ce qu’il veut y voir ? Il
s, des déformations physiques, qui risqueraient d’atteindre en lui la faculté de conception. Enfin il importera de ne pas se la
squelles il ne semblait pas fait : cela exige de la souplesse, et une faculté d’adaptation particulière. Comme nous le verrons
t dessinateur impeccable, coloriste accompli, s’il est dépourvu de la faculté d’invention, tout cela n’est rien. Il ne me sembl
mpte des résultats obtenus. Nous avons cherché d’abord à discerner la faculté maîtresse de l’artiste. En analysant un certain n
et déterminait sa vocation, c’était le développement exceptionnel des facultés imaginatives. Entrant alors dans le détail, nous
opposées : chacune d’elles représente l’expansion spontanée d’une des facultés imaginatives, et doit être tenue pour aussi légit
qui en serait naturellement dépourvu. Mais si l’on possède déjà cette faculté , il est possible de la nourrir, de l’exercer, de
n pouvait impunément suspendre pendant quelques années l’exercice des facultés imaginatives ! À ce régime elles s’atrophieront d
58 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518
Quatrième faculté d’une Université Faculté de théologie99 Le prê
Quatrième faculté d’une Université Faculté de théologie99 Le prêtre, bon ou mauvais, est
ent, d’être bon ou mauvais tailleur, bon ou mauvais cordonnier. Cette faculté de théologie ne peut donc être totalement supprim
sommairement. 99. Naigeon avait cité le passage concernant NOTRE FACULTÉ DE THÉOLOGIE ci-dessus, page 438. C’est avec ce p
prêtre donne… », que l’éditeur Brière a essayé de reconstituer cette faculté . 100. Le ludion. Voyez un cours quelconque de p
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — II » pp. 268-284
t un historien qui a un génie d’orateur, et de cette seule qualité ou faculté prédominante M. Taine déduit tout l’homme et tout
duit tout l’homme et toute son œuvre. Il suppose en principe que les facultés d’un homme, comme les organes d’une plante, dépen
système nécessaire de mouvements prévus. — Une fois qu’on a saisi la faculté maîtresse, dit-il ailleurs en parlant de Shakespe
stant, ses fouilles érudites et ses ingénieuses mises en scène, cette faculté de couleur voulue et acquise où il a l’air de se
jours, dans un état de diminution et de décadence intérieure ; cette faculté de réflexion qu’il portait en lui, et qu’il s’app
: J’assiste comme témoin à la dégradation, à la perte successive des facultés par lesquelles je valais quelque chose à mes prop
e grêle, les traits et les signes visibles du talent personnel, de la faculté principale dominante qu’il poursuit et qu’il veut
60 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
tation ou une trace de la sensation. » Cette copie c’est l’idée23. La faculté générale d’avoir des sensations s’appelle la sens
a faculté générale d’avoir des sensations s’appelle la sensation : la faculté générale d’avoir des idées est appelée par l’aute
onoms ou particules indéclinables qui tiennent lieu du verbe être. La faculté affirmative appartient si peu au verbe exclusivem
é31. » La mémoire, de l’avis de tous ceux qui l’ont étudiée, est une faculté complexe32. En quoi la résout-on ? Suivant l’aute
vidu ; il est d’abord associé à l’idée de cet individu et acquiert la faculté d’en éveiller l’idée. Il est ensuite appliqué à u
er l’idée. Il est ensuite appliqué à un autre individu et acquiert la faculté d’en éveiller ridée ; et ainsi de suite jusqu’à c
’en éveiller ridée ; et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait acquis la faculté d’éveiller un nombre infini de ces idées, indiffé
61 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « J. K. Huysmans » pp. 186-212
. Huysmans se figure le mécanisme de l’âme humaine, exagère certaines facultés , amoindrit l’action de certaines autres, que ses
es de propos délibéré, se sont trouvées en harmonie parfaite avec ses facultés réceptives et les aptitutes de son style. Il semb
ase, est sans égal. Elle est le produit dernier et la preuve de cette faculté réceptive que nous avons constatée ; elle est la
morbide des créatures romanesques apparaît. L’épanouissement de leurs facultés réceptives a étouffé toutes leurs autres énergies
l qui vient d’être étudié. Il se résume, semble-t-il, en une série de facultés perceptives de moins en moins étendues, provoquan
véritable et à ressentir un plaisir général à la décrire, s’étage une faculté visuelle plus spécialisée, plus délicate, source
le de sentir et de retenir de préférence des sensations colorées. Une faculté visuelle plus restreinte encore, et dont les effe
62 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
ertes, le carbone de l’acide carbonique contenu dans l’atmosphère. La faculté de capturer des insectes, de les absorber et de l
é de capturer des insectes, de les absorber et de les digérer est une faculté qui a dû surgir chez eux sur le tard, dans des ca
articulièrement. Ce qui constitue l’animalité, disions-nous, c’est la faculté d’utiliser un mécanisme à déclanchement pour conv
est en lui et en ses annexes que se concentre, dès qu’il apparaît, la faculté de libérer brusquement l’énergie accumulée. A vra
, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particuli
r. Sans doute il s’en faut que tous les instincts consistent dans une faculté naturelle d’utiliser un mécanisme inné. Une telle
ouve entre eux une différence essentielle : l’instinct achevé est une faculté d’utiliser et même de construire des instruments
construire des instruments organisés ; l’intelligence achevée est la faculté de fabriquer et d’employer des instruments inorga
e, partant innée. Mais cette intelligence innée, quoiqu’elle soit une faculté de connaître, ne connaît aucun objet en particuli
tre connaissance et sa forme. La matière est ce qui est donné par les facultés de perception, prises à l’état brut. La forme est
ture intellectuelle, s’exprime toujours hypothétiquement. De ces deux facultés , la première semble d’abord bien préférable à l’a
nnaissance et action ne sont ici que deux aspects d’une seule et même faculté . Il est aisé de voir, en effet, que la seconde dé
nouvelle forme de la première. Si l’instinct est, par excellence, la faculté d’utiliser un instrument naturel organisé, il doi
st donc la connaissance innée d’une chose. Mais l’intelligence est la faculté de fabriquer des instruments inorganisés, c’est-à
le vague ou dans l’arbitraire tant qu’on voit dans l’intelligence une faculté destinée à la spéculation pure. On est réduit alo
r objet principal le solide inorganisé. Si l’on passait en revue les facultés intellectuelles, on verrait que l’intelligence ne
e ; mais cette continuité, comme on le voit, se réduit pour nous à la faculté que la matière nous laisse de choisir le mode de
nous représentons notre pouvoir sur cette matière, c’est-à-dire notre faculté de la décomposer et de la recomposer comme il nou
du langage enfantin. On a eu tort de confondre cette tendance avec la faculté de généraliser. Les animaux eux-mêmes généralisen
s’étendre des choses aux idées. Certes, le langage n’eût pas donné la faculté de réfléchir à une intelligence tout à fait extér
ur ses démarches, s’aperçoit elle-même comme créatrice d’idées, comme faculté de représentation en général, il n’y a pas d’obje
ent à l’origine. Plus précisément, l’intelligence est, avant tout, la faculté de rapporter un point de l’espace à un autre poin
possible, c’est ce que démontre déjà l’existence, chez l’homme, d’une faculté esthétique à côté de la perception normale. Notre
. Comment la théorie de la connaissance doit tenir compte de ces deux facultés , intelligence et intuition, et comment aussi, fau
., p. 76. 54. De même que la plante, dans certains cas, retrouve la faculté de se mouvoir activement qui sommeille en elle, a
63 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « III »
otre définition. Nous avons dit textuellement ceci : « Le goût est la faculté de sentir les défauts ou les beautés d’un ouvrage
autés ou ces défauts, le goût consiste et consistera toujours dans la faculté de les sentir. Quand nous disons : Racine a du go
ue ! » Nous ne prétendons pas que la lecture crée de toutes pièces la faculté que nous appelons le goût. Nous disons que la lec
goût. Nous disons que la lecture forme, développe, perfectionne cette faculté , et il est bien évident qu’on ne peut développer
64 (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain par les femmes. »
rités démontrables, sur la certitude. Il différencie radicalement les facultés de ce qu’il appelle l’intelligence d’avec les fac
dicalement les facultés de ce qu’il appelle l’intelligence d’avec les facultés de l’âme ; il fait de la première la science pure
une émanation de Dieu et un pur esprit ; et c’est en s’attachant aux facultés de cette partie immatérielle qu’il pense arriver
65 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre III. Des Philosophes chrétiens. — Métaphysiciens. »
ier, il examine le cercle des sciences, classant chaque objet sous sa faculté  ; facultés dont il reconnaît quatre : l’âme ou la
amine le cercle des sciences, classant chaque objet sous sa faculté ; facultés dont il reconnaît quatre : l’âme ou la sensation,
sible, l’imagination des perceptions abstraites. Nous avons isolé les facultés de notre entendement, réservant la pensée pour te
66 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136
a raté la grande gloire. C’était pourtant un rare esprit. Il était de facultés , de nature, ce que j’appelle de main de Dieu, adm
latine pour faire comprendre l’inutilité des puissantes et charmantes facultés de son fils, son père à lui, Chasles, fut la fée
l’irréparable mal — pour Philarète Chasles, le mal au plus profond de facultés superbes et qui les empêcha de fonctionner avec l
à l’heure où se déclara son ardente vocation littéraire. Puisque, de facultés , il était destiné à être un critique, son sens de
is qu’il est mort, c’est la seule qui n’ait pas été dite. On a vu les facultés qui le distinguaient, mais on n’a pas vu ce qui l
écouvertes ; c’est par-dessus tout, enfin, un humouriste, ayant cette faculté délicieuse de l’humour, qui tient tout à la fois
ées, l’abondance, la plénitude et la richesse cultivée du langage, la faculté de grouper les choses les plus éloignées dans une
67 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
rriver à ce centre ; là est l’homme véritable, j’entends le groupe de facultés et de sentiments que produit le reste. Voilà un n
roubles d’une imagination mélancolique, mais positif d’instinct et de facultés , anglais jusqu’au fond, étrange et incompréhensib
onsidérez d’avance une âme humaine en général, avec ses deux ou trois facultés fondamentales, et dans cet abrégé vous apercevrez
core plus grand. Telle est la première et la plus riche source de ces facultés maîtresses d’où dérivent les événements historiqu
s sociales, vers l’organisation politique, vers les sentiments et les facultés qui développent l’art de parler, le talent de jou
u. —  Que l’on regarde autour de soi les instincts régulateurs et les facultés implantées dans une race, bref le tour d’esprit d
préciser dans les premiers comme dans les seconds. Si un besoin, une faculté est une quantité capable de degrés ainsi qu’une p
ent commun, un élément distinct : ici la puissance d’abstraire, là la faculté de personnifier et de croire, là enfin le talent
ent dans les autres créations environnantes, j’entends par là quelque faculté , aptitude, disposition efficace et notable qui, a
ains moments, certaines races et certains milieux, où la croyance, la faculté poétique et la faculté métaphysique se déploient
races et certains milieux, où la croyance, la faculté poétique et la faculté métaphysique se déploient ensemble avec une vigue
68 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
it comme isolé du corps et d’affirmer que, comme tel, il a encore des facultés et propriétés. Or, nous n’avons aucune expérience
nt. Ici encore on attribue à l’esprit une existence indépendante, une faculté de vivre à part, d’agir à volonté avec ou sans un
ligence doit être accompagnée d’un affaiblissement général des autres facultés , aussi bien que des fonctions purement physiques.
facultés, aussi bien que des fonctions purement physiques. Il y a des facultés qui s’excluent. « Aristote ne pouvait être à la f
69 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »
ls font. De plus, Topffer a de la gaieté. Il a ce don charmant, cette faculté ailée, aérienne, l’alouette de l’esprit, qui tour
ênes, — ont donc l’intérêt d’une œuvre mûre dans laquelle les triples facultés de Topffer battent ce plein après lequel peut-êtr
eflux, dans le talent comme dans la mer. Nous avons dit : les triples facultés . Topffer a, en effet, dans le talent, trois facul
it : les triples facultés. Topffer a, en effet, dans le talent, trois facultés distinctes et réunies. Il est peintre de paysages
70 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
pression de son imagination fascinée, n’arrive point à dégager de ses facultés ce qui n’y est pas. Il ne sera point un fantastiq
de son talent et acquis sa valeur plénière. Telles sont, au vrai, les facultés naturelles, premières, développées déjà, et qu’il
ts. En effet, il y a mieux ici qu’un progrès, il y a révélation d’une faculté nouvelle, ou du moins d’une faculté qui ne s’étai
progrès, il y a révélation d’une faculté nouvelle, ou du moins d’une faculté qui ne s’était jamais attestée dans les meilleure
71 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
troubles civils, en renversant les rangs antiques, doivent donner aux facultés naturelles l’usage et le développement de toutes
un mépris grossier pour la raison ; ils répandent sourdement que les facultés de l’esprit, que les idées philosophiques ne peuv
rité, ce qu’elle doit redouter le plus, c’est l’homme qui conserve la faculté de juger. Les hommes violents ne peuvent s’allier
us de rapports entre l’homme extraordinaire et les autres hommes. Une faculté quelconque qui serait en disproportion avec toute
trait une bizarrerie de la nature, tandis que la réunion de plusieurs facultés tranquillise la pensée, et attire l’affection. L’
72 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Raymond Brucker. Les Docteurs du jour devant la Famille » pp. 149-165
s dix, de les manquer ! Ceci est particulier à Brucker. Malechance de facultés énormes, destinée inouïe et providentiellement in
pourtant en contiennent un, si ce n’est deux… Brucker avait d’autres facultés que celles-là avec lesquelles on crée des fiction
c lesquelles on crée des fictions intéressantes ou charmantes, et ces facultés impérieuses et précises avaient trop soif de véri
ent point pâlir les rubis que lui, Brucker, plaça à côté… La gerbe de facultés différentes qu’avait Brucker et qui se nuisaient
esprit de vif argent dans le remuement incessant de ses infatigables facultés . Et je n’ai pas tout dit encore, en faisant cette
73 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
fond de son être, par la substance de sa pensée, par l’étoffe de ses facultés . Exquis d’organisation primitive, Dargaud doit s’
e qu’elles croient la vérité dans les choses et la sincérité de leurs facultés . Par ses convictions, en effet, par son éducation
osophe qui a parfaitement conscience de lui-même, tandis que, par ses facultés , c’est un catholique qui s’ignore. Que n’ai-je pa
vant tout, pour prouver ce que j’ose appeler le catholicisme inné des facultés de Dargaud, cette sereine figure du curé et celle
yeux de l’homme que la lumière ! Or, supposez pour un moment qu’à ces facultés et ces qualités de talent qui tiennent à une âme
74 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
rit humain, qui étudierait l’apparition et le premier exercice de ces facultés dont l’action, maintenant si régulière, nous fait
miers essais qui furent eux-mêmes la création spontanée de toutes les facultés humaines « le produit vivant de tout l’homme inté
l, comme dit Fr. Schlegel) était alors d’autant plus délicate que les facultés rationnelles étaient moins développées. Le sauvag
sensibles qui devaient servir de base à l’appellation des choses. La faculté d’interprétation, qui n’est qu’une sagacité extrê
t pas que dès lors ils aient compté une puissance de moins ; mais ces facultés productives, qui à l’origine s’exerçaient sur d’i
le imperceptible aux derniers degrés de l’échelle animale ; ainsi les facultés spontanées de l’esprit humain vivent dans les fai
e une unité, une façon de prendre la vie, un ton dans l’humanité, une faculté de la grande âme. La vraie psychologie de l’human
a même dénomination à des faits si divers. Il y a dans l’humanité une faculté ou un besoin, une capacité en un mot qui est comb
idées mythiques non rédigées (l’idée d’une rédaction régulière et les facultés que suppose un tel travail n’apparaissent chez un
l soit français, anglais, allemand. 94. L’analyse psychologique des facultés telle que la font les philosophes indiens est pro
es indiens est profondément différente de la nôtre. Les noms de leurs facultés sont intraduisibles pour nous ; tantôt leurs facu
s noms de leurs facultés sont intraduisibles pour nous ; tantôt leurs facultés renferment plusieurs des nôtres sous un nom commu
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Eugène Chapus »
ttendre. Victimes, momentanément, de ce qu’il y a d’exquis dans leurs facultés blessées par un milieu vulgaire, ils n’y périssen
re, entre mille autres faces d’un talent mouvementé et chatoyant, une faculté de paysagiste presque embrasée, tant elle est ard
apus peut se montrer puissant encore, avec la moitié seulement de ses facultés  ! 5. V. Romanciers d’hier et d’avant-hier (Les
76 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »
e que je regrette. Qu’il me permette un regret plus mâle… Ce sont ses facultés . Il les a toujours, je le sais, et même son livre
sont cependant nécessairement réduites ; car ne pas avoir employé des facultés comme elles devaient être employées constitue tou
Histoire de la Comédie pourrait nous dire à quel degré ont fléchi ses facultés premières, dont je retrouve avec tant de joie la
us frappé de ce qu’il y a de fini, d’impatientant et de fini dans les facultés de l’homme, que de l’infini qu’on y suppose avec
tion et d’observation équilibrées qui distingue cette encyclopédie de facultés qu’on appelle Édelestand du Méril, car peut-être
gie a payé à du Méril le dévouement de toute sa vie et le prix de ses facultés  ! L’a-t-elle rendu célèbre ailleurs qu’en Allemag
ui depuis vingt ans ait parlé avec un respect sympathique des grandes facultés scientifiques d’Édelestand du Méril et de ses tra
77 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Macaulay »
abandonné la littérature pour l’histoire. De tendance naturelle et de facultés , il semblait certainement destiné à être un espri
ion anglaise, s’emparèrent de lui et nuisirent à un épanouissement de facultés qui eût été splendide, s’il avait été libre et dé
n faisant un baronnet ! II Telle a été, mais achetée au prix de facultés méconnues et perdues, la destinée de Macaulay, et
ineux bon sens de Macaulay s’il était demeuré fidèle à ses naturelles facultés . L’étude sur Johnson est aussi mâle que son sujet
et chacun essaya de faire du Macaulay, sans en rien dire, et avec ses facultés personnelles. Cette forme élargie et flottante de
ou en moins, n’ont pas l’ensemble de ces fortes, saines et brillantes facultés que nous montrent, parce qu’ils nous les montrent
yant à son talent, parce qu’il semblait faire défection à ses propres facultés en faisant défection à la littérature, et qu’il t
78 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
une philosophie personnelle. Leur doctrine porte l’empreinte de leurs facultés  ; leur méthode manifeste leur genre d’esprit. Si
par prendre les abstractions pour des choses. Ne considérant que les facultés et les puissances, il a fini par prendre pour des
facultés et les puissances, il a fini par prendre pour des êtres les facultés et les puissances. Platon, à force d’étudier le m
lopper les suites d’une bévue. On répugne à croire que tant de fortes facultés aient peiné si obstinément et si laborieusement p
s composantes, isolées par fiction et par analyse. C’est une force ou faculté , portion du tout, mise à part, élevée au-dessus d
me souvenais : donc je puis me souvenir ; donc j’ai le pouvoir ou la faculté de me souvenir, ou la mémoire. J’ai remarqué plus
ne résolution : donc je puis me résoudre ; donc j’ai le pouvoir ou la faculté de me résoudre, c’est-à-dire la volonté. Le mot p
79 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
n temps limité, sous le regard de notre conscience ; et grâce à cette faculté , nous n’avons pas besoin d’attendre du hasard la
réprime d’abord toute velléité de la mémoire agissante ou motrice. La faculté de photographie mentale, dit un auteur 13, appart
espèce de reconnaissance, que nous aurons à analyser, mais non pas la faculté générale de reconnaître. Concluons que toute reco
ette particularité. Le malade de Lissauer avait complètement perdu la faculté de se diriger dans sa maison 29. Fr. Müller insis
ès des mois d’exercice, s’orienter dans sa propre chambre 30. Mais la faculté de s’orienter est-elle autre chose que la faculté
chambre 30. Mais la faculté de s’orienter est-elle autre chose que la faculté de coordonner les mouvements du corps aux impress
ir regardé le modèle ou y avoir pensé. Comment expliquer une pareille faculté , sinon par l’habitude de démêler tout de suite l’
ela est d’autant plus remarquable qu’il a souvent conservé intacte la faculté d’écrire sous la dictée ou spontanément. Ce qui e
struire par un effort de synthèse. On a dit que l’attention était une faculté d’analyse, et l’on a eu raison ; mais on n’a pas
vait perdu la mémoire de l’articulation des mots et par conséquent la faculté de parler spontanément ; il répétait pourtant ave
st absolue, le malade ne comprenant plus rien de ce qu’on lui dit, la faculté de répéter la parole d’autrui peut encore être en
se passent. Tantôt c’est la totalité des souvenirs qui disparaît, la faculté d’audition mentale étant purement et simplement a
’heure, à la diminution progressive d’une fonction bien localisée, la faculté d’actualiser les souvenirs de mots. Comment expli
lité des souvenirs d’un certain genre peut nous échapper alors que la faculté correspondante de percevoir demeure intacte. La c
uellement en perception. Et l’on comprend aussi, d’autre part, que la faculté de se remémorer des sons complexes, tels que les
s, puisse intéresser d’autres parties de la substance nerveuse que la faculté de les percevoir : c’est pourquoi l’audition réel
80 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des ducs de Normandie avant la conquête de l’Angleterre »
e comprend pas ? Et comment le comprendrait-il ? A-t-il pour cela les facultés qui dominent les écoles, leurs mots d’ordre et le
un poète de cette envergure et de cette hauteur, sans même avoir des facultés relativement supérieures, si Labutte avait eu seu
? On dirait que son émotion est de la même taille que sa sagacité, sa faculté de sentir tristement adéquate à sa faculté de com
taille que sa sagacité, sa faculté de sentir tristement adéquate à sa faculté de comprendre. Voilà comment son histoire, vraie,
81 (1880) Goethe et Diderot « Diderot »
outes les spécialités diverses à travers lesquelles il a galvaudé des facultés débordantes, Ronsard ne se lit plus, malgré l’édi
é poète, mais il avait des aptitudes métaphysiques comme il avait des facultés poétiques. Singulière et rare nature d’entre-deux
de cet esprit d’une certaine puissance, mais désordonné, et dont les facultés empiétaient les unes sur les autres pour se dimin
llu pour être un romancier. Diderot, quoi qu’on ait dit de ses hautes facultés d’artiste, n’avait pas la tête assez large, et so
llait plus par le mouvement que par l’éclat de sa pensée. Il avait la faculté du paradoxe, ce kaléidoscope de l’esprit, qui, re
etien d’un père avec ses enfants et dans son Neveu de Rameau. A cette faculté du paradoxe il joignait la faculté du conteur rap
dans son Neveu de Rameau. A cette faculté du paradoxe il joignait la faculté du conteur rapide, qui sait tourner vivement et i
ce conte est dépourvu d’originalité. Voilà, en somme, les meilleures facultés de Diderot. Quant à ses prétentions d’esprit, il
té de Molière, parce qu’il est moins grand ; cependant lui aussi a la faculté de l’effacement, lui aussi a le pouvoir impersonn
, ils ont, avec un ingénieux contraste qui devait faire ressortir les facultés encyclopédiques de leur auteur, imprimé tout à co
utôt dans le désordre de la pensée. Il y affirme davantage toutes les facultés qui constituent sa personnalité multiple. Il s’y
dont il fut, comme on sait, le plus fort gâcheur… Dans le panorama de facultés dont Diderot, en ses livres, a donné le spectacle
turelle de son esprit, à jeter, les unes après les autres, toutes ses facultés par la fenêtre. Oui ! très sincèrement, je le cro
Voilà pourquoi il n’éleva pas à sa plus grande puissance la meilleure faculté qui fût en lui. Il n’était, en effet, inventeur q
tenant débordée, qui n’atteste, d’ailleurs, en Diderot, nulles autres facultés que celles qu’on lui connaît, et encore qui n’att
me la torpille qui engourdit tout ce qu’elle touche, Diderot avait la faculté déshonorante d’embourgeoiser jusqu’au génie. Nous
e grand seigneur. Dans ses récits, il a essayé bien des fois, avec la faculté de se monter la tête qu’il tenait de sa double na
gence comme elle en est la lâcheté ; — parce qu’il est trompé par ses facultés elles-mêmes comme un tuteur par ses pupilles, des
e qui est Géronte et Bartholo. Seulement, il a beau être pipé par ses facultés , qu’il n’a jamais su gouverner et qui lui jouent
immortelle, puisse allumer sur la terre avec la torche sublime de ses facultés , s’y est consumée… Et Gœthe, cette gélatine figée
82 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
ie et critique ses prédécesseurs, ses maîtres, ses condisciples. Deux facultés de l’âme ont surtout attiré leur attention : la s
toute sa généralité. La sensibilité, le mouvement, n’épuisent pas les facultés de l’âme. La plante a une âme puisqu’elle se nour
ui donnant la vie, le fait ce qu’il est. Elle la lui donne par quatre facultés diverses : la nutrition, la sensibilité, l’intell
ité, l’intelligence, la locomotion. Partout où l’on voit l’une de ces facultés , on peut affirmer qu’il y a vie, qu’il y a une âm
ces facultés, on peut affirmer qu’il y a vie, qu’il y a une âme. Ces facultés , du reste, se répartissent très inégalement entre
es vivants. Les uns n’en ont qu’une : ainsi, les plantes n’ont que la faculté de nutrition, n’ont que l’âme nutritive ; d’autre
n, n’ont que l’âme nutritive ; d’autres êtres jouissent de toutes les facultés réunies : tel est l’homme. Ajoutez que ces facult
ent de toutes les facultés réunies : tel est l’homme. Ajoutez que ces facultés se subordonnent entre elles dans une série parfai
le-ci suppose la nutrition. Enfin, l’intelligence implique toutes les facultés inférieures. Je n’insiste pas sur la grandeur et
et distincte de toutes les autres ; Il n’a point rattaché à l’âme les facultés morales dont l’homme est doué ; Il n’a pas cru à
a prise par son essence, et ne l’a point dénaturée en lui prêtant des facultés qu’elle n’a point. Platon même en ceci est bien p
re de Platon d’abord ce qu’est la méthode philosophique, et de quelle faculté de l’âme elle ressort ; il aurait pu apprendre de
qui lui est propre, il étudie l’une après l’autre les quatre grandes facultés qu’il reconnaît à l’âme ; et il termine par des g
ent conduire sont obscures ou fausses ; si en traitant longuement des facultés et des actions de l’âme, on oublie de se prononce
83 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Féval » pp. 107-174
es que Féval, fait pour mieux que cela, a consacré définitivement ses facultés et sa vie ?… Demande que la Critique a bien le dr
dans ce roman à tiroirs et à double fond dans lequel il renferme des facultés assez vives pour faire sauter tout cela (le feron
de l’observation acérée, de l’invention de bon aloi. Mais toutes ces facultés ne sont pas la faculté première ; car nous avons
, de l’invention de bon aloi. Mais toutes ces facultés ne sont pas la faculté première ; car nous avons tous, si nous sommes or
avons tous, si nous sommes organisés avec puissance et harmonie, une faculté première, une maîtresse faculté. Shakespeare, l’i
nisés avec puissance et harmonie, une faculté première, une maîtresse faculté . Shakespeare, l’indifférent sublime, eut l’impart
ais certain, — Scudéry ne serait plus monstrueux aujourd’hui, tant la faculté de production est devenue vulgaire ! Elle est en
prouver dans ce dernier roman du Chevalier de Kéramour. De toutes les facultés qui forment son talent très complexe, la première
ait des livres, comme nous tous ; il en a fait des las, témoignant de facultés et de connaissances encyclopédiques qui s’emmêlai
ut, et dégagée, comme un arbre en pleine forêt abattue, de toutes les facultés qui jetaient leur épaisseur sur elle, la supérior
nce, et le livre a paru comme l’éclair. Instantanéité merveilleuse de facultés  ! Dans les hommes richement doués, il y a plusieu
e Paul Féval, dans lequel il a montré une puissance qu’on aime et des facultés irrésistibles. Faire aimer la puissance à ceux qu
our être converti, ne cessa pas d’être ce qu’il était dans toutes ses facultés , et il resta ferme sur elles. Seulement, des serv
eureuse infidélité aux habitudes de toute sa vie et à l’emploi de ses facultés qui lui a si bien réussi, nous avons dit notre op
84 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »
n par le sentiment, il est poussé à voir au-delà et il pénètre. Noble faculté qui, à ce degré de développement, appelle et subo
, Cuvier et tant d’autres à des rangs voisins, ont excellé dans cette faculté de trouver les rapports élevés et difficiles des
limite humaine. Je m’imagine pourtant que nulle part peut-être cette faculté de l’intelligence avide, cet appétit du savoir et
utôt sa stupeur suspendit et opprima pendant quelque temps toutes ses facultés . Il était tombé dans une espèce d’idiotisme, et p
ssaisisse tout d’un coup et pour sa gloire : singulière alternance de facultés et de produits dans cette intelligence féconde, q
e, c’est l’admission de l’intelligence, de la raison, distincte comme faculté , avec tout son cortége d’idées générales, de conc
semblait tout autrement riche et peuplée que dans les distinctions de facultés , justes sans doute, mais nues et un peu stériles,
arément, toujours occupé, en quelque sorte, de préserver l’une de ces facultés du contact des autres, de peur qu’on ne les croie
ombrement et le classement complet, mais surtout la préoccupation des facultés distinctes ne scindait pas, dès l’abord, les grou
lligence humaine : « L’homme, sous le point de vue intellectuel, a la faculté d’acquérir et celle de conserver. La faculté d’ac
e vue intellectuel, a la faculté d’acquérir et celle de conserver. La faculté d’acquérir se subdivise en trois principales : il
ous fait découvrir les causes, par la réflexion qu’on peut définir la faculté d’apercevoir des relations, qui s’applique égalem
85 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
leur éloquence, mettaient en jeu tous leurs moyens pour persuader la Faculté , et en étaient venus à bout. La médecine de Borde
sant soutenir par quatre personnes, et donnant son pouls à tâter à la Faculté , et faisant à chaque instant les mêmes questions
at d’affaissement où il était, que pour geindre et parler de lui à la Faculté . La quantité de médecins dont il était entouré m’
insoutenable, l’inquiétude et la peur la lui rendaient précieuse. La Faculté était composée de six médecins, cinq chirurgiens,
pouls six fois par heure par les quatorze ; et quand cette nombreuse Faculté n’était pas dans la chambre, il appelait ce qui e
foncé dans un oreiller, et le derrière à découvert et en position. La Faculté , rangée autour du lit, fit place, en se mettant e
elé comme les autres à ce conseil, que je trouvai composé de toute la Faculté , hors Bordeu, de M. de Bouillon, de M. d’Aumont,
eureusement leur inquiétude et leur douleur ne leur ôtaient pas toute faculté de dormir. Sur le matin, et dans les moments où i
86 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
ou de ne pas croire ? Je voudrais qu’il me fût possible d’étouffer la faculté qui en moi requiert l’examen ; c’est elle qui a f
e vertueux et heureux ; mais j’ai remarqué que nul d’entre eux n’a la faculté critique ; qu’ils en bénissent Dieu ! Je suis ici
 : je ne puis plus revenir au catholicisme que par l’amputation d’une faculté , en stigmatisant définitivement ma raison et lui
’espère, m’en délivrera toujours. Le catholicisme suffit à toutes mes facultés , sauf à ma raison critique : je n’espère pas pour
complète ; il faut donc ou renoncer au catholicisme, ou amputer cette faculté . Cette opération est difficile et douloureuse ; m
uffire à celui dont la raison est en juste proportion avec les autres facultés . Cette faculté élimine, discute, épure, et imposs
ont la raison est en juste proportion avec les autres facultés. Cette faculté élimine, discute, épure, et impossible de l’étouf
nspirait ce moyen obreptice. Il n’avait pas cru devoir se refuser une faculté que tout le monde s’accordait et qui semblait tol
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
r l’idée du parfait comme pour celle d’infini, d’admettre en nous une faculté particulière qui en serait l’origine. La conscien
t essentiellement complexe : c’est une combinaison ou synthèse de nos facultés propres, que nous supposons pouvoir être portées
prement dite n’a rien à voir, et il est inutile de nous attribuer une faculté spéciale pour la construction des figures mathéma
fonction constitutive du fait de conscience n’est pas pour cela une «  faculté  » mystérieuse, extérieure et supérieure à l’expér
ologiquement constitutionnel ; ce n’est plus, comme Kant l’a cru, une faculté psychique. Quant à l’expérience même, elle a simp
ant ni réalisé ni réalisable en sa conscience. Nous n’avons point une faculté des « idées » pures, ni même une faculté des « fo
ence. Nous n’avons point une faculté des « idées » pures, ni même une faculté des « formes » à priori : nous avons une conscien
88 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
on, dans l’art de bien développer, dans la bonne composition, dans la faculté d’expliquer en style élevé et clair les vérités m
n quelques genres, imparfaite ailleurs ; c’est le développement d’une faculté régnante, la raison oratoire, et par conséquent c
oi de ce trait naissent les autres ; nous comprendrons le système des facultés et des passions qui s’y est formé et qui l’a remp
celle de l’orateur. On a beau être éloquent, on n’a pas pour cela la faculté de faire revivre les êtres. Corneille et Racine o
ionomies réelles. Comparez, pour comprendre la différence de ces deux facultés , l’histoire de la Direction au dix-septième siècl
on, et l’honneur de mon pays ? » Que conclure de tout ceci ? Que les facultés de l’orateur ne sont point celles de l’historien
89 (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »
és, et chez qui cette absence à peu près complète permet à toutes les facultés brillantes, rapides, entreprenantes, de se dévelo
certains principes qu’il sait bons et utiles, nouer alliance avec ses facultés louables contre ses penchants plus dangereux15, b
meté, la vénération, l’estime d’eux-mêmes, ces nobles et gouvernantes facultés que la nature, à ce que pensent les phrénologiste
ne auguste permanence. Un certain nombre, qui ne possèdent ces hautes facultés qu’inégalement ou selon une mesure assez moyenne,
té, par le peu de tentation que leur donnent à droite ou à gauche les facultés mobiles et divertissantes, presque nulles chez eu
90 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
ystèmes : ou l’homme a reçu le pouvoir de créer les langues, ou cette faculté lui a été refusée. Dans le premier cas, l’inventi
il trouve déjà convenu. Ceux, au contraire, qui refusent à l’homme la faculté de se faire sa langue ne disent autre chose sinon
ser qu’avec la parole ; l’autre sera composée de tous ceux qui ont la faculté de penser indépendamment de la parole. Je suis lo
e de ses prérogatives, comme l’homme est libre dans l’exercice de ses facultés . La liberté est nécessaire pour établir la morali
; et nul être n’est libre, s’il ne peut faire un mauvais usage de ses facultés . Les rois alors avaient cette sorte de liberté qu
91 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
olicisme qui ait jamais pu régler et contenir cet extravasement de la faculté religieuse, parce que le Catholicisme, cette forc
era d’être qu’une immense erreur et une éblouissante ivresse de cette faculté de l’infini, la gloire de l’homme et son danger,
r les engloutir ! Lui seul, dans cette balance si vite faussée de nos facultés , a fait équilibre au bassin qui penche sous le po
n à la mysticité, qui, pour certaines âmes, est encore bien moins une faculté qu’une maladie. Assurément, M. Caro sait tout cel
plus splendides interprètes. Celui-là n’est point une déviation de la faculté religieuse, il en est l’exaltation, mais l’exalta
92 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
e et courte des Chamfort et des Rivarol, ne faisait nul tapage de ses facultés . C’était un délicat et un discret. Comme tant d’a
, qui nous est donné, à pur don, comme tous les autres génies ; cette faculté qui, tout à coup, met une idée sous sa forme la p
n’est ni religieux, ni moral, ni utilitaire même. Il n’a ni la triple faculté de Balzac, ni la double de Stendhal. Il n’en a qu
ans les autres livres de Gozlan faits par l’imagination et les autres facultés de l’auteur, à chaque ligne ne se rencontre pas m
és de l’auteur, à chaque ligne ne se rencontre pas moins l’esprit, sa faculté première, et quelle que soit la page, — qu’elle s
93 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le marquis de Grignan »
e, et comme j’en suis pour le moment à faire des découvertes dans les facultés de Masson, j’ai été particulièrement frappé par l
d’un romancier, semble en promettre un… Quoiqu’il en puisse être, ces facultés d’imagination et d’observation dont le livre que
auteur qui avait paru moins brillamment et moins richement doué, ces facultés , qui ont donné à ce livre nouveau un genre de piq
… C’est là une question que lui seul et l’avenir résoudront, mais ces facultés sont si visibles en cette séduisante production q
94 (1889) L’art au point de vue sociologique « Préface de l’auteur »
oin d’être, comme le croit l’école de Spencer, un simple « jeu de nos facultés « représentative », l’art est la prise au sérieux
nos facultés « représentative », l’art est la prise au sérieux de nos facultés sympathiques et actives, et il ne se sert de la «
fois, que pour assurer l’exercice plus facile et plus intense de ces facultés qui sont le fond même de la vie individuelle et s
95 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Champfleury ; Desnoireterres »
osophe, est une maladie, n’a pas celle qui, pour un écrivain, est une faculté . Le Père Malebranche, à part sa valeur philosophi
urbet littéraire dans leurs rangs, ne prennent point en suspicion des facultés absentes ; au contraire. Attachés à la réalité la
trouvé davantage. L’imagination écartée, il semblait pourtant que la faculté qui observe devait voir plus clair. N’était-ce pa
96 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »
i venait d’être nommé professeur titulaire d’éloquence française à la Faculté des lettres de Paris. Il n’avait que quarante-deu
son retour professeur de rhétorique dans un lycée, puis professeur de Faculté en province, puis enfin revenu à Paris et délégué
roie qu’il voulait lire l’Iliade ; il avait dessein de présenter à la Faculté une thèse d’ensemble sur le monde d’Homère. Et il
lycées, soit que le ministre m’appelle à remplir une chaire dans une Faculté des lettres, le fruit de ces voyages ne sera pas
nos esprits font ainsi quelque progrès, l’auditoire des lycées et des Facultés et nos maîtres de la Sorbonne en jugeront. Nous n
mé l’année suivante professeur suppléant de littérature ancienne à la Faculté de Grenoble, n’y resta qu’un semestre marqué par
sur Athènes, son génie et ses destinées ; nommé presque aussitôt à la Faculté de Caen professeur de littérature étrangère, il y
ssé pour savoir ce qui en est, ce que demande et consomme un cours de Faculté fait en conscience, sans interruption ni relâche 
nseignement a ses obligations ; le professorat, on l’a dit, celui des Facultés du moins, est « une sorte d’apostolat laïque », i
enseignement de nos conférences tout intérieur et familier, après la Faculté de Caen d’où il sortait, était assez nouveau pour
t guère que passer dans la Conférence, ayant été nommé suppléant à la Faculté des lettres dès la fin de cette année 1861. Il se
ès en des termes qui sont à reproduire : « Sa vie de professeur à la Faculté des lettres, m’écrit M. Jacquinet, a été des plus
de considérations et d’images pour le plus grand développement de sa faculté oratoire, on peut être sûr qu’il l’aura. Dans le
tteignait enfin au but de sa vie entière : unanimement désigné par la Faculté pour le titre de la chaire qu’il remplissait si b
Shakespeare, excellents ouvrages, nés eux-mêmes d’un enseignement de Faculté , sont un équivalent fait pour nous consoler de ce
97 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
le a reculé devant certaines subdivisions. Par exemple, elle pose des facultés générales de percevoir, d’interpréter, de compren
nt pas des mécanismes différents qui entreraient en jeu selon que ces facultés s’appliquent à des personnes ou à des choses, sel
est là pour montrer que le bon sens peut être endommagé alors que la faculté de raisonner demeure intacte. La gravité de cette
rait appeler le sens social, est donc inné à l’homme normal, comme la faculté de parler, qui implique également l’existence de
ctère commun d’être fantasmatiques. La psychologie les rapporte à une faculté générale, l’imagination. Sous la même rubrique el
d’être de la fonction fabulatrice : par rapport à la religion, cette faculté serait effet et non pas cause. Un besoin, peut-êt
: elle peut contrecarrer le jugement et le raisonnement, qui sont les facultés proprement intellectuelles. Or, qu’eût fait la na
vie, du problème que lui posent les conditions extérieures. Et cette faculté de résoudre des problèmes, on la laisse inexpliqu
par des individus auxquels est dévolue alors, avec l’intelligence, la faculté d’initiative, l’indépendance, la liberté. Si l’in
timent. Mais avec l’homme apparaît la réflexion, et par conséquent la faculté d’observer sans utilité immédiate, de comparer en
ture se produit contre l’émotion qui était également naturelle. Notre faculté de sentir ne pourrait certes pas se modifier, ell
de restituer mécaniquement les mouvements reçus la matière joigne la faculté d’accomplir des désirs et d’obéir à des ordres. C
ns action sur elles), ainsi elle nous donnait nécessairement, avec la faculté de comprendre la matière que nous manipulons, la
e. Songeons au jugement qu’il porterait de son côté sur nous, sur nos facultés d’observation et de raisonnement, sur notre bon s
ailleurs toujours restée le fond de la religion populaire. Mais de la faculté fabulatrice, qui l’avait élaborée, est sortie par
s donc de côté l’imagination, qui n’est qu’un mot, et considérons une faculté bien définie de l’esprit, celle de créer des pers
cher du doigt l’existence, chez certains au moins d’entre nous, d’une faculté spéciale d’hallucination volontaire. A vrai dire,
les impressions sur chacun des incidents de la journée. Mais la même faculté entre en jeu chez ceux qui, sans créer eux-mêmes
Comment les psychologues n’ont-ils pas été frappés de ce qu’une telle faculté a de mystérieux ? On répondra que toutes nos facu
ce qu’une telle faculté a de mystérieux ? On répondra que toutes nos facultés sont mystérieuses, en ce sens que nous ne connais
ent pas nécessaire qu’il y ait des romanciers et des dramaturges ; la faculté de fabulation en général ne répond pas à une exig
une exigence fondamentale de la vie : cette exigence a fait surgir la faculté de fabulation ; la fonction fabulatrice se déduit
tait arrêtée jusqu’à l’homme. Mais voyons de plus près pourquoi cette faculté fabulatrice impose ses inventions avec une force
religieuse, suffirait déjà à mettre hors de pair ces inventions de la faculté fabulatrice. Mais il faut tenir compte d’autre ch
a foi populaire. Celles-ci étaient issues presque immédiatement de la faculté fabulatrice, qui nous est naturelle ; et elles ét
t, et l’adhésion qu’on lui donne s’en ressent. C’est toujours la même faculté qui intervient, et elle obtient, pour l’ensemble
ction est la rançon de l’intelligence. L’homme ne peut pas exercer sa faculté de penser sans se représenter un avenir incertain
igence présuppose, un bloc indivisé, qui se divise au regard de notre faculté — toute relative à notre intelligence elle. même
98 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
répandues parce qu’elles appartiennent à un temps où les cours de la Faculté des lettres n’avaient guère de retentissement au-
qu’il peut savoir ; il ramena la philosophie entière à l’étude de nos facultés , comme la physique venait d’être ramenée à l’étud
mps. Pour cela que fait-il ? il entreprend un examen approfondi de la faculté de connaître ; son principal ouvrage a pour titre
l’extrémité opposée, tire la connaissance presque tout entière d’une faculté différente de la sensibilité, la raison. La premi
nnaissance du monde sensible. — De la raison comme étant celle de nos facultés qui nous découvre ces principes. — Que l’étude de
nature de ces principes, en vous faisant voir quelle est celle de nos facultés qui nous les découvre, et à laquelle ils se rappo
sensibilité me met en rapport avec le monde physique, ainsi une autre faculté me met en communication avec des vérités qui ne d
ion avec des vérités qui ne dépendent ni du monde ni de moi, et cette faculté c’est la raison. Il y a dans l’homme trois facult
i de moi, et cette faculté c’est la raison. Il y a dans l’homme trois facultés générales qui sont toujours mêlées ensemble et ne
oque, leur liaison intime, leur unité indivisible. La première de ces facultés est l’activité, l’activité volontaire et libre, o
e, où paraît surtout la personne humaine, et sans laquelle les autres facultés seraient comme si elles n’étaient pas, puisque no
e ma volonté. Enfin, outre la volonté et la sensibilité, l’homme a la faculté de connaître, l’entendement, l’intelligence, la r
de presque toutes les sciences ; puis, recherchant parmi nos diverses facultés celle qui pouvait nous les avoir donnés, nous avo
s avons trouvé qu’il était impossible de les rapporter à aucune autre faculté qu’à cette faculté de connaître que nous appelons
l était impossible de les rapporter à aucune autre faculté qu’à cette faculté de connaître que nous appelons la raison, bien di
ogrès plus ou moins tardif dans l’individu et dans l’espèce. C’est la faculté philosophique par excellence ; elle engendre tant
oir heu, et qui est le premier exercice et la première forme de notre faculté de connaître17. Puisque tout ce qui porte le cara
i soutient les phénomènes de conscience, nos qualités, nos actes, nos facultés même ; car cette substance n’est pas directement
la raison sur l’emploi et les applications légitimes de nos diverses facultés  ; mais dès qu’il tombe sur la légitimité même de
iverses facultés ; mais dès qu’il tombe sur la légitimité même de nos facultés , il n’éclaire plus la raison, il l’accable. En ef
t du héros, l’enthousiasme du prophète. Tel est le premier acte de la faculté de connaître. Que si on contredit cette affirmati
lté de connaître. Que si on contredit cette affirmation primitive, la faculté de connaître se replie sur elle-même, elle s’exam
y est comme témoin, et non comme juge ; le juge unique est la raison, faculté subjective et objective tout ensemble, suivant le
des principes universels et nécessaires repose sur la véracité de nos facultés , et que sur la véracité de nos facultés nous en s
repose sur la véracité de nos facultés, et que sur la véracité de nos facultés nous en sommes réduits à prendre leur témoignage 
nous sommes persuadés par nos sens, par la conscience, par toutes nos facultés , est une chose impossible ; nous disons : cela es
en vain ? Voulons-nous pénétrer plus avant, demandera chacune de nos facultés quels sont ses titres à notre confiance, et la lu
-delà d’elle. Comme tout phénomène a son sujet d’inhérence, comme nos facultés , nos pensées, nos volitions, nos sensations n’exi
toute personnelle qu’elle est par son rapport intime avec nos autres facultés , quelque chose aussi qui n’est pas personnel, que
éclairer lui-même notre esprit ; il devrait le changer, y ajouter une faculté nouvelle. D’un autre côté, il ne faut, pas davant
le à quiconque n’entreprend point de contester à Dieu la véracité des facultés qu’il en a reçues. Mais on ne se révolte pas impu
ce qu’il fait, de ce qu’il aperçoit, de ce qu’il sent. Mais, avec la faculté de penser, de sentir, il a aussi celle de vouloir
ternel, c’est l’amour seul qui nous le révèle. La raison n’est qu’une faculté mensongère. De ce qu’elle peut s’égarer et s’égar
eurs, que de rapports, que de ressemblances trompeuses entre ces deux facultés  ! Sans doute, dans leur développement, elles diff
par lui-même est une source d’émotion, non de connaissance. La seule faculté de connaître, c’est la raison. Au fond, si le sen
t aller jusqu’à Dieu, et il n’est pas besoin, pour y atteindre, d’une faculté particulière et mystérieuse. Plotin s’est égaré e
rme de la perfection. Pour entrer en rapport avec un pareil dieu, les facultés ordinaires ne suffisent point, et la théodicée de
s des limites. Dans nous, par exemple, est-ce que la diversité de nus facultés et leur plus riche développement divise le moi et
n mysticisme grossier croit le saisir par les sens. Les procédés, les facultés employées diffèrent ; mais le fond est le même, e
ire ouïr autrement que par mes oreilles, de faire usage de toutes mes facultés autrement que par leurs organes naturels, me prom
comme dans la recherche du vrai, commencer par la psychologie. — Des facultés de l’âme qui concourent à la perception du beau.
s les idées particulières, nous avons reconnu, avec Reid et Kant, une faculté spéciale, différente de la sensation et de la con
, qui en offrent l’image ; ou bien dans l’esprit de l’homme, dans les facultés qui l’atteignent, dans les idées ou dans les sent
ne pas concevoir, nous serait-elle révélée par la sensation, par une faculté variable et relative comme les objets qu’elle ape
lle statue, un temple antique d’une médiocre grandeur, chacune de nos facultés s’attache à cet objet, et s’y repose avec une sat
agination s’efforcent en vain d’atteindre ses dernières limites ; nos facultés s’agrandissent, elles s’enflent, pour ainsi dire,
long travail pour arriver à la décomposition la plus rigoureuse de la faculté de connaître, et vous déroule une longue chaîne d
u beau, l’autre celui du sublime96. Pour achever l’étude des diverses facultés qui entrent dans la perception de la beauté, aprè
beauté, après la raison et le sentiment, il nous reste à parler d’une faculté non moins nécessaire, qui les anime et les vivifi
de puissants ressouvenirs, et portent dans l’exercice de toutes leurs facultés cette même force d’émotion. Ôtez le sentiment, to
squ’il retrace les images de la nature ; lui refusera-t-on cette même faculté lorsqu’il retrace des sentiments ? Mais, outre le
ns laquelle il n’y a ni artiste ni poète. Encore un mot sur une autre faculté qui n’est pas une faculté simple, mais un heureux
tiste ni poète. Encore un mot sur une autre faculté qui n’est pas une faculté simple, mais un heureux mélange de celles qui vie
Platon. Nous avons fait connaître le beau en nous-mêmes, dans les facultés qui le perçoivent et l’apprécient, la raison, le
est quelque chose d’achevé, de circonscrit, de limité, que toutes nos facultés embrassent aisément, parce que les diverses parti
le beau par excellence : car quel objet satisfait mieux à toutes nos facultés , à la raison, à l’imagination, au cœur ? Il offre
en nous capable de la reproduire s’appelle le génie. Quelles sont les facultés qui servent à cette libre reproduction du beau ?
y joignez toutefois un élément de plus. Quel est cet élément ? Trois facultés entrent dans cette faculté complexe qui se nomme
ent de plus. Quel est cet élément ? Trois facultés entrent dans cette faculté complexe qui se nomme le goût : l’imagination, le
se nomme le goût : l’imagination, le sentiment, la raison. Ces trois facultés sont assurément nécessaires au génie, mais elles
toutes les images, tous les sentiments, toutes les idées, toutes les facultés humaines, tous les replis de l’âme, toutes les fa
profonde représentation des rites chrétiens, ouvrage des plus hautes facultés de l’intelligence et de l’âme, et où l’intelligen
ettre dans un système qui tire l’âme humaine tout entière, toutes ses facultés comme toutes ses idées, de la seule sensation et
avouer qu’il y a en nous un pouvoir suprême qui préside à toutes nos facultés , à l’intelligence comme à la sensibilité, qui s’e
; elle ajoute à cet ordre des promesses et des menaces. Mais à quelle faculté humaine s’adressent la promesse et la menace des
ent de la liberté. Si l’homme a des devoirs, il faut qu’il possède la faculté de les accomplir, de résister au désir, à la pass
lonté a sans doute à son service et sous son empire la plupart de nos facultés  ; mais cet empire, qui est réel, est très limité.
ée à la raison ; d’un côté, l’ordre, la subordination légitime de nos facultés entre elles ; de l’autre, l’anarchie et la révolt
r et sans le savoir. Chez l’homme, si la volonté s’endort, les autres facultés se corrompent dans la langueur et l’inertie, ou,
noire pouvoir. Il y a une éducation de la liberté comme de nos autres facultés . C’est tantôt en domptant son corps, tantôt en go
utes, est l’esclavage. L’esclavage est l’asservissement de toutes les facultés d’un homme au profit d’un autre homme. L’esclave
nt le besoin qu’il a du secours de ses semblables pour développer ses facultés , pour embellir sa vie et même pour la conserver23
ducation, en la mettant sous la discipline et sous le gouvernement de facultés meilleures ; il faut l’accoutumer à venir au seco
érieure à la sensation et au sentiment, comme étant par excellence la faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai, l
comme étant par excellence la faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai, la faculté du beau, la faculté du bien,
ellence la faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai, la faculté du beau, la faculté du bien, nous sommes persuadé
e connaître en tout genre, la faculté du vrai, la faculté du beau, la faculté du bien, nous sommes persuadé que la raison ne se
itales, est la condition indispensable du développement de toutes nos facultés , non seulement des facultés qui tiennent évidemme
ispensable du développement de toutes nos facultés, non seulement des facultés qui tiennent évidemment à la sensibilité, mais de
’analyse266. Avec Reid et Kant, nous reconnaissons la raison comme la faculté du vrai, du beau et du bien. C’est à sa vertu pro
individus passent et s’évanouissent. S’il n’y a point en nous d’autre faculté de connaître que la sensation, nous ne connaîtron
en tout genre, le beau et le sublime, puisqu’il satisfait toutes nos facultés par ses perfections et les accable de son infinit
ar elle lui parle de Dieu au nom de tous ses besoins et de toutes ses facultés , au nom de la raison et au nom du sentiment. Rema
mon unité n’est pas le moins du monde altérée par la diversité de mes facultés . Il n’est pas vrai que l’unité exclue la multipli
ette prédominance excessive du sentiment qui, développant en nous les facultés aimantes et affectueuses aux dépens de toutes les
ses effets, comme je ne me connais moi-même que par l’exercice de mes facultés . Ôtez mes facultés et la conscience qui me les at
e ne me connais moi-même que par l’exercice de mes facultés. Ôtez mes facultés et la conscience qui me les atteste, je ne suis p
spensable, mais non le fondement de la connaissance. La raison est la faculté même de connaître ; elle nous a fourni des princi
m de Dieu, qui explique tout, parce qu’il a tout fait, que toutes nos facultés réclament, la raison, le cœur et les sens, parce
a raison, le cœur et les sens, parce qu’il est l’auteur de toutes nos facultés . Cette doctrine est si simple, elle est tellement
t. V, Philosophie de Kant, leçon viii. 14. Cette classification des facultés humaines qu’on chercherait en vain avant nos cour
terminations et de ses qualités, ou de considérer ses qualités et ses facultés à part de l’être qui les possède. Ire série, t. I
ent affirmer sa spiritualité, et s’en tiennent à étudier ses diverses facultés . Égale erreur, égale chimère ! Il n’y a pas plus
qui déjà, sous nos auspices, deux ans auparavant, avait présenté à la Faculté des lettres, pour être reçu docteur, une thèse su
99 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
te fois du moins. Représentants enthousiastes de l’imagination et des facultés les plus précieuses de l’âme, fûtes-vous donc si
u beau n’a pas singulièrement, au bout d’un certain temps, diminué la faculté de juger et de sentir ce qu’il y a de plus éthéré
qu’il y a de plus éthéré et de plus immatériel ? III. La reine des facultés Dans ces derniers temps nous avons entendu dir
imagination, et nous décrétons que personne n’en aura. » Mystérieuse faculté que cette reine des facultés ! Elle touche à tout
ns que personne n’en aura. » Mystérieuse faculté que cette reine des facultés  ! Elle touche à toutes les autres ; elle les exci
ou d’un romancier qui enlèverait à l’imagination le commandement des facultés pour le donner, par exemple, à la connaissance de
Elle est positivement apparentée avec l’infini. Sans elle, toutes les facultés , si solides ou si aiguisées qu’elles soient, sont
ont comme si elles n’étaient pas, tandis que la faiblesse de quelques facultés secondaires, excitées par une imagination vigoure
lui a été permis, de mépriser la plus honorable et la plus utile des facultés morales, quand je vis, traînant sur un coussin vo
us allons entrer plus intimement dans l’examen des fonctions de cette faculté cardinale (sa richesse ne rappelle-t-elle pas des
ontré avec cette excellente Mme Crowe, de qui j’ai toujours admiré la faculté de croire, aussi développée en elle que chez d’au
’étaient, ne sont, veux-je dire, que les très-humbles servantes d’une faculté unique et supérieure. Si une exécution très-nette
e de pâture que l’imagination doit digérer et transformer. Toutes les facultés de l’âme humaine doivent être subordonnées à l’im
gérer son mérite outre mesure, n’est-il pas délicieux de voir tant de facultés employées dans de capricieux et modestes ouvrages
. M. Diaz est un exemple curieux d’une fortune facile obtenue par une faculté unique. Les temps ne sont pas encore loin de nous
er le contour et le modelé. Après avoir usé en vrai prodigue de cette faculté unique dont la nature l’avait prodigalement doué,
, juste autant qu’il faut pour ajouter une grâce à la force. Mais une faculté qui n’est certes pas féminine, et qu’il possède à
une trace douloureuse. Un homme plein d’entêtement, doué de quelques facultés précieuses, mais décidé à nier l’utilité de celle
touché le cerveau de M. Meryon ; un délire mystérieux a brouillé ces facultés qui semblaient aussi solides que brillantes. Sa g
ue d’admirer, rien n’est plus désagréable que de critiquer. La grande faculté , la principale, ne brille que comme les images de
par la souplesse et l’habileté de leur art. Tous les trois, avec des facultés plus ou moins tendues, ont une visible sympathie
100 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
naisons qu’il fait naître. Après avoir bien établi que la foi est une faculté qu’il ne dépend point de nous d’acquérir, examino
été qui est livrée aux travaux matériels, l’imagination est encore la faculté dont il faut le plus craindre les effets. Je ne s
r, et se montra cependant sensible pour ce qu’il aimait, comme si les facultés de sa vie avaient doublé à l’instant de sa mort,
elle quelque chose de supérieur à elle, qui put décider qu’une autre faculté de l’homme le servira mieux. Les esprits ardents
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