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1 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
e intérieure paraît rigoureusement contemporaine de la pensée qu’elle exprime lorsque nous inventons sans effort, soit que nous
, et cette succession est encore plus évidente quand nous cherchons à exprimer notre pensée dans une langue étrangère, ou quand
les ; à tâche égale, un moindre effort suffit et pour innover et pour exprimer nos découvertes ; l’intervalle diminue donc pour
jusqu’à ce qu’il soit bien compris. De même, une idée commence à être exprimée peu après être née à la conscience, et elle reste
s être née à la conscience, et elle reste présente pendant que nous l’ exprimons  ; cela est naturel et ordinaire ; en effet, le mo
n termes philosophiques, l’objection contenue dans ces deux maximes s’ exprimerait ainsi : Toute pensée naissante, et encore envelop
sens de la phrase ce que l’hypothèse est à la vérité, et cette idée s’ exprime progressivement par des mots toujours adéquats à
 ; il faut donc, après avoir trouvé l’idée, trouver une formule qui l’ exprime exactement dans son entier et dans sa nuance prop
e nous inventons, à bien interpréter notre pensée ; sans doute elle l’ exprime , mais par un à peu près ; elle la côtoie, elle n’
xte de comparer à sa pensée les termes qu’il a d’abord trouvés pour l’ exprimer , compare deux pensées qu’il sait différentes par
recherche, sinon ce fait que notre pensée n’a pas, en définitive, été exprimée , que son expression immédiate s’est trouvée, aprè
camaraderie est de bon aloi, le réveil d’une suite de mots destinée à exprimer le jugement nouveau apporte à celui-ci le concour
, il cherche ses mots, et, sans nul doute, alors sa parole intérieure exprime sa pensée par des à peu près ; en effet, quand il
venu un adolescent ne peut plus guère trouver une pensée sans la bien exprimer , ni se rappeler des mots sans y attacher un sens
fait n’est tel que par une attention constante donnée aux idées qu’il exprime . Quand je cherche l’expression d’une pensée ou le
ngues éducatrices par excelence, parce que les mots qui les composent expriment des notions bien faites ; dépôts des efforts d’at
et romaines pour nous les assimiler. V Pourquoi une pensée bien exprimée est-elle mieux comprise de celui même qui l’a tro
ion juste. Parmi les pensées claires, celles-là seules sont faciles à exprimer et à bien exprimer, qui sont faciles à trouver et
s pensées claires, celles-là seules sont faciles à exprimer et à bien exprimer , qui sont faciles à trouver et à entendre ; ce so
te 254; plus la pensée est neuve, moins le langage usuel est prêt à l’ exprimer  ; sans doute il le peut ; il peut tout dire et bi
dans ses romans ? Plus une pensée est banale, plus facilement elle s’ exprime  ; plus elle est neuve, moins de chances elle a d’
la plupart des hommes, en effet, se répètent les uns les autres ; ils expriment l’idée courante par le langage à la mode ; ceux-l
onde devance la parole, elle change d’objet avant d’avoir achevé de s’ exprimer , et nos phrases mal surveillées s’embarrassent de
role intérieure elle-même ; l’homme troublé balbutie et s’excuse de s’ exprimer si mal ; il sait pourtant bien ce qu’il veut dire
« Que cherche notre esprit quand il cherche une pensée ? le mot qui l’ exprime , et pas autre chose. Je veux représenter une cert
uriosité, pénétration, finesse se présentent à moi ; la pensée qu’ils expriment n’est pas celle que je cherche, parce qu’elle ne
2 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « V »
t et comme on le sent ; mais si ce que je sens est banal, si ce que j’ exprime est mal écrit, m’en contenterai-je ? Toute la que
ontenterai-je ? Toute la question est là. On peut sentir fortement et exprimer faiblement. Il n’y a pas correspondance entre la
t. Il n’y a pas correspondance entre la façon de sentir et la façon d’ exprimer . Certaines gens de grande sensibilité, intelligen
Pourquoi ? Parce qu’il existe une manière de sentir ce que l’on veut exprimer et une façon d’exprimer ce que l’on a senti, et q
existe une manière de sentir ce que l’on veut exprimer et une façon d’ exprimer ce que l’on a senti, et que ces deux choses sont
enant que je veux avoir dit et que je suis content d’avoir dit ! Pour exprimer , par exemple, que le vent souffle, j’écris : « le
t suffire. Mais si je dis ; « le vent soupire », c’est que j’ai voulu exprimer plus que je n’ai senti et nul ne m’ôtera ce droit
la mer souffle dans sa trompe », il est possible, en effet, que j’aie exprimé plus que je ne voulais dire ; mais, en définitive
êmes ce qu’ont fait les grands écrivains. Il ne suffit pas de vouloir exprimer simplement ce que l’on sent, il y faut du travail
3 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
le terrible vocabulaire usité ici : il faut bien y avoir recours pour exprimer plus vite et plus précisément ce qu’on veut dire.
tends pas inventer de toutes pièces3 : L’allégorie, comme le symbole, exprime l’abstrait par le concret. Symbole et allégorie s
e phrase, chacun d’eux s’est pour ainsi dire orienté et leur ensemble exprime un sens complet. Une œuvre d’art est une phrase d
herchant dans les choses l’image de l’infini, en forçant les choses à exprimer l’infini, le Poète en découvre le signe en lui-mê
celles-ci, lorsqu’elles se montrent désormais nécessairement liées et expriment implicitement leur unité idéale. Ce serait, — je
ymbolique ; car Prométhée dérobant le feu, Prométhée enchaîné, peut s’ exprimer tout entier par sa seule attitude. Je pourrais aj
e œuvre symbolique le peintre, non point copiste mais interprète, qui exprime et complète le sentiment épars dans un paysage ;
œuvre lorsque, sous des aspects variés d’opposition et d’analogie, il exprime la signification des formes par ces formes elles-
orne à juxtaposer des formes à l’idée d’abord déduite, s’il leur fait exprimer explicitement cette idée ou s’il a recours à des
t avoir une idée abstraite comme point de départ même et parvenir à l’ exprimer ensuite harmonieusement par la musique ou la plas
il du monument est si bien fondu avec les grandes lignes et celles-ci expriment si naturellement l’idée religieuse que chaque cou
sique surtout, se confond avec elle. Je disais que l’œuvre symbolique exprime la signification des formes par ces formes elles-
e s’adresse pas au raisonnement mais à l’intuition. Si le Poète, sans exprimer encore directement son idée, veut que son œuvre l
, peut-être authentique : « MM. les hautbois, tâchez que ce fa dièse exprime le dégoût ! » J’écrivais tantôt : le symbole exi
soudaine des formes, qui les montre désormais nécessairement unies et exprime implicitement leur unité idéale. Il y a ici une o
econdaires ont leur raison d’être dans le conflit qu’elles achèvent d’ exprimer . C’est ce que peut suggérer la lecture d’Ancæus d
ible, à ceux qui se préoccupent du sentiment humain avant qu’ils ne l’ expriment et qui écriraient alors des allégories s’ils le v
rande partie, morceau par morceau, la théorie ci-après. Mais nul ne l’ exprima jamais avec autant de grâce persuasive que récemm
les mouvements de l’âme en traduisant le geste ou l’attitude qui les exprime , — mais de quelques-uns d’entre eux comme le thèm
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
e choses qu’un peintre ne sçauroit nous faire entendre. Un poëte peut exprimer plusieurs de nos pensées et plusieurs de nos sent
ion du personnage qui parle, il est très-rare que le peintre puisse l’ exprimer assez intelligiblement pour être entendu. Par exe
emple, le Poussin a bien pu dans son tableau de la mort de Germanicus exprimer toutes les especes d’affliction dont sa famille e
du public sera du côté de pareils accusateurs. Un peintre ne sçauroit exprimer la plûpart de ces sentimens ; il ne peut encore p
ndre dans chaque tableau qu’un des sentimens qu’il lui est possible d’ exprimer . Il peut bien, pour donner à comprendre le soupço
des autres personnages du tableau comme des passions qui pouvoient s’ exprimer , il place à côté du lit de Germanicus une femme n
’imitation de son objet. Un poëte peut emploïer plusieurs traits pour exprimer la passion et le sentiment d’un de ses personnage
t à son but ; s’ils ne rendent pas exactement toute l’idée qu’il veut exprimer , d’autres traits plus heureux peuvent venir au se
. Joints ensemble, ils feront ce qu’un seul n’auroit pû faire, et ils exprimeront ainsi l’idée du poëte dans toute sa force. Tous l
acun de ses personnages, et qui ne sçauroit emploïer qu’un trait pour exprimer une passion sur chacune des parties du visage où
n doit être renduë sensible. S’il ne forme pas bien le trait qui doit exprimer la passion, si, par exemple, lorsqu’il peint un m
falloit tirer, l’idée du peintre avorte ; et le personnage, au lieu d’ exprimer une passion, ne fait plus qu’une grimace. Ce que
iter. Ainsi quoiqu’il soit des caracteres qu’un peintre ne puisse pas exprimer , moralement parlant, il n’en est pas qu’un poëte
’auroit point rencontrées s’il n’avoit point eu des idées poëtiques à exprimer . Une invention en fait éclore une autre. Des exem
5 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre septième. »
e sait, Louis XIV. Peut-être un autre que La Fontaine n’eut pas osé s’ exprimer aussi simplement ; mais la bonhommie a bien des d
r, partant plus de joie. Quel vers que ce dernier ! et peut-on mieux exprimer la désolation que par le vers précédent ?… Les to
mettent la chose sous les yeux, et que ce mot long répété trois fois exprime merveilleusement la conformation extraordinaire d
! V. 30. Déloger quelques jeux, quelques ris, puis l’amour. Peut-on exprimer avec plus de grâces cette idée si peu agréable en
adis le partage des dieux ? Tout le monde a retenu ces deux vers qui expriment si bien le vœu d’une âme douce et insouciante ; m
u d’une âme douce et insouciante ; mais ce sentiment est encore mieux exprimé dans le charmant morceau de la fin de cet Apologu
Fontaine, en disant qu’il plut dans la bourse de ce marchand, a voulu exprimer avec force qu’il avait fait fortune, sans qu’il l
t même pour avoir trop dépensé. Mais, à la fin de son Apologue, il en exprime trop longuement la moralité. Il fallait passer bi
réveille l’idée d’une chose qui passe, et cela fut et sera toujours, exprime précisément l’idée contraire. V. 10. Perdait-on
choses, selon l’expression de Boileau ; mais nous verrons cette idée exprimée encore bien plus poétiquement dans la fable quinz
trentième, quand l’eau courbe un bâton. Tout ce que dit le poète, est exprimé avec autant d’exactitude que pourrait en avoir un
6 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
re à un mot toutes les formes dont il est susceptible, pour lui faire exprimer toutes les idées accessoires que l’on peut joindr
es différentes terminaisons ou inflexions que l’usage a établies pour exprimer les différens rapports du mot à l’ordre de l’énon
utres envisagent les diverses formes qu’un même mot peut prendre pour exprimer , comme on l’a déjà dit, les idées accessoires, aj
vûe sous lesquels on envisage leur génération & les idées qu’ils expriment . C’est de-là que les mots sont primitifs ou dériv
ot est primitif relativement aux autres mots qui en sont formés, pour exprimer avec la même idée originelle quelque idée accesso
mot est simple relativement aux autres mots qui en sont formés, pour exprimer avec la même idée quelqu’autre idée particuliere
même racine génératrice, d’un même mot primitif destiné en général à exprimer ce sentiment de l’ame qui lie les hommes par la b
ou l’autre de ces deux idées fondamentales : les mots amant & ami expriment les sujets en qui se trouve l’une ou l’autre de c
i se trouve l’une ou l’autre de ces deux passions. Amour & amitié expriment ces passions mêmes d’une maniere abstraite, &
& qui vient probablement du mot grec ἅμα, una, simul ; racine qui exprime assez bien l’affinité de deux coeurs réunis par u
, voyez Préposition . Ainsi ennemi signifie l’opposé d’ami ; inimitié exprime le sentiment opposé à l’amitié. Il en est de même
ses diverses inflexions, ou par son union à d’autres radicaux, sert à exprimer les diverses combinaisons de l’idée fondamentale
de son union avec quelqu’autre, les formes établies par l’usage pour exprimer les idées particulieres qui peuvent s’associer à
oyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent modifier celle
d’idées, que la premiere prend le nom de primitive ; telle est l’idée exprimée par canere, à l’égard de celles exprimées par can
primitive ; telle est l’idée exprimée par canere, à l’égard de celles exprimées par cantare, cantitare, canturire : canere présen
de ces idées accessoires, le nom d’idée principale : telle est l’idée exprimée par canere, qui demeure la même dans la significa
oyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent modifier en ell
sont dérivés philosophiquement de canere ; parce que l’idée primitive exprimée par canere y est modifiée en elle-même, & san
oyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent présenter l’idé
. sont dérivés grammaticalement de cano ; parce que l’idée principale exprimée par cano y est modifiée par différens rapports à
, 1°. que la composition & la dérivation ont également pour but d’ exprimer des idées accessoires ; mais que ces deux especes
& en un sens opposé. Dans la composition, les idées accessoires s’ expriment , pour la plûpart, par des noms ou des préposition
nt à la tête du mot primitif ; au lieu que dans la dérivation elles s’ expriment par des inflexions qui terminent le mot primitif 
 ; on que l’usage n’a pas établi le même nombre d’inflexions pour les exprimer . D’ailleurs un même mot peut être primitif sous u
ont d’ailleurs, dans la même langue ou dans d’autres, des racines qui expriment fondamentalement les mêmes idées qu’elles désigne
io indique l’action d’une maniere abstraite ; celle entus ou entum en exprime le produit ; celle en tor pour le masculin, &
aisons ont dans la même langue, ou dans quelqu’autre, aes racines qui expriment fondamentalement les mêmes id�es, qu’elles désign
signifié depuis esse, sum, & a été consacré dans la composition à exprimer le commencement d’être. Selon ce principe, Cale
s verbes clamitare, dormitare, dérivés de clamare, dormire. Clamare n’ exprime que l’idée de l’action de crier ; au lieu que cla
de l’espece de dérivation dont nous parlons, quoique l’action qu’ils expriment soit susceptible en elle même de l’espece de modi
dans leur origine, sont devenus depuis des verbes augmentatifs, pour exprimer l’idée accessoire d’étendue ou de plénitude que l
re comme desidératif, c’est qu’ils avoient leur dormiturire destiné à exprimer ce sens accessoire. Nous remarquerons 1°. que tou
es les langues des inflexions équivalentes à celles de la nôtre, pour exprimer le présent absolu, comme j’aime ; le présent rela
nalogiques, soit simples, soit composées, que l’usage a établies pour exprimer uniformément les accessoires communs à tous les v
nos meilleurs grammairiens l’appellent présent relatif ; parce qu’il exprime principalement la coexistence des deux actions co
pprendre de l’usage de chaque langue ce qu’il a autorisé ou non, pour exprimer ces combinaisons. C’est par-là que l’on fixera le
fférencie, c’est que l’un emporte une idée d’indétermination, & n’ exprime qu’un avenir vague, & que l’autre présente un
jonctif ; & les latins qui n’ont point de forme particuliere pour exprimer le futur prochain, y suppléent par d’autres moyen
rabis pour cura, valebis pour vale : l’un & l’autre effectivement exprime l’avenir, mais de diverses manieres. La licence d
ux valeurs il falloit s’en tenir : c’est à-peu-près ainsi que notre s exprime tantôt l’articulation forte, comme dans la premie
p; comme ces deux articulations ont beaucoup d’affinité, on prit pour exprimer la foible le signe même de la forte C, en ajoûtan
ns de l’écriture, ou parce qu’ils jugerent que l’articulation qu’elle exprime étoit effectivement plus nasale. Il semble qu’ils
egzemple. 6°. Les deux lettres C & G deviennent auxiliaires pour exprimer des articulations auxquelles l’usage à refusé des
e la lettre h est le type de l’articulation forte, dont la foible est exprimée naturellement par j : ainsi les deux mots Japon,
une observation. On l’appelle aujourd’hui gé, parce qu’en effet elle exprime souvent l’articulation jé : celle-ci aura été sub
Les noms établis pour présenter à l’esprit des idées générales, pour exprimer des attributs qui conviennent à plusieurs especes
d, non de la nature des objets,1 mais de la maniere dont les mots les expriment . Ainsi la division des noms appellatifs en généri
u’aux individus d’une seule espece ; ce qui constitue deux manieres d’ exprimer bien différentes : animal convient à tous les ind
lus méthodique. Quel préjugé pour la facilité de concevoir & de s’ exprimer , pour la netteté du discernement, la justesse du
la composition & la décomposition des idées, que les noms qui les expriment ont une signification plus ou moins déterminée, s
llatif auquel il est subordonné. Ainsi dans lumen solis, le nom solis exprime deux idées ; l’une principale, désignée sur-tout
à l’objet, metus supplicii, &c. Partout le nom qui est au génitif exprime le terme du rapport ; le nom auquel il est associ
génitif exprime le terme du rapport ; le nom auquel il est associé en exprime l’antécédent ; & la terminaison propre du gén
ification vague d’un nom appellatif par un rapport quelconque dont il exprime le terme ; c’étoit dans cette propriété qu’il en
i de génitif a été le plus unanimement adopté, apparement parce qu’il exprime l’un des usages les plus fréquens de ce cas ; il
on lui a donné le plus unanimement a un juste fondement ; quoiqu’il n’ exprime pas l’espece de service pour lequel il paroît que
Souvent il paroît modifier tout autre adjectif dont le corrélatif est exprimé ou supposé : plenus vini, lassus viarum, supp. de
nt personnels, & que leur sujet doit être au nominatif quand on l’ exprime . Nous allons montrer ici que leur prétendu régime
nimum, satis, &c. ce sont de vrais adjectifs employés sans un nom exprimé , & souvent comme complément d’une préposition
ice de la préposition de, qui par le vague de sa signification semble exprimer un rapport quelconque ; ce rapport est spécifié d
s regis. On voit que le rapport de la chose possédée au possesseur, s’ exprime par un adjectif véritablement dérivé du nom du po
à l’accusatif. Alors le nom déterminé est tiré du supin du verbe qui exprime la même action ; & c’est pour cela qu’on le c
is à des déclinaisons, dans les langues qui admettent cette maniere d’ exprimer les rapports des mots. C’est pour rendre la corré
l’esprit la combinaison des modifications avec leurs sujets ; ils en expriment avec précision telle ou telle modification ; ils
i à son sujet, pour ne faire avec lui qu’un seul & même tout ; il exprime une propriété que l’on conçoit dans le sujet, qui
r les genres des noms & des pronoms. Parmi les différens noms qui expriment des animaux ou des êtres inanimés, il y en a un t
ouve dans toutes les langues des noms, qui, sous la même terminaison, expriment tantôt le mâle & tantôt la femelle, & son
i gardent constamment la même terminaison, quoiqu’on les employe pour exprimer les individus des deux sexes. C’est une autre esp
nification qu’on leur donne dans l’occurrence : au genre masculin ils expriment le mâle, au genre féminin la femelle ; & si o
rite personnel de ceux à qui elles sont échappées. Finis au masculin exprime les extrémités, les bornes d’une chose étendue ;
onze au masculin signifie un ouvrage de l’art, & au féminin il en exprime la matiere. On dit la garde du roi, en parlant de
re) GOUVERNER, v. act. terme de Grammaire. Il ne suffit pas, pour exprimer une pensée, d’accumuler des mots indistinctement 
parce qu’il sert en effet à rendre complet le sens qu’on se propose d’ exprimer  ; & alors on auroit dit tout simplement : le
ptions, des jugemens, des raisonnemens ; il leur faudra des mots pour exprimer les objets de leurs idées, leurs modifications, l
obligera d’employer des termes appellatifs & généraux, même pour exprimer des individus ; & conséquemment ils ne pourro
ne égale liberté sur le choix des moyens que l’on peut employer, pour exprimer la correlation des mots dans l’ordre de l’énoncia
e prodigieuse que l’on trouve entre les mots des diverses langues qui expriment la même idée, entre les moyens qu’elles adoptent
ls soient dans l’analogie des termes didactiques usités, & qu’ils expriment exactement toute l’étendue de l’objet que nous pr
, &c.) On trouve souvent des mots de la même espece, qui semblent exprimer la même idée fondamentale & le même point de
er). Les différentes lois de l’usage sur la génération des formes qui expriment ces accidens, constituent les déclinaisons &
st d’expliquer tout ce qui concerne le concours des mots réunis, pour exprimer une pensée. Quand on veut transmettre sa pensée p
tribut, & la copule. Le sujet est la partie de la proposition qui exprime l’objet dans lequel l’esprit apperçoit l’existenc
nce ou la non existence d’une modification ; l’attribut est celle qui exprime la modification, dont l’esprit apperçoit l’existe
ou la nonexistence dans le sujet ; & la copule est la partie qui exprime l’existence ou la non-existence de l’attribut dan
rapport d’identité entre les mots qu’elle fait accorder, parce qu’ils expriment conjointement un même & unique objet. Ainsi l
ion, ou par attribution ; par apposition, lorsqu’ils sont réunis pour exprimer une seule idée précise, comme quand on dit, ces h
esenter les sons, se nomment voyelles ; ceux qui sont introduits pour exprimer les articulations, s’appellent consonnes : les un
hapeau, cheval chameau, chose, chûte, &c. L’orthographe allemande exprime cette articulation par sch, & l’orthographe a
ractérisent chacun d’eux en particulier. Je crois donc que bâillement exprime particulierement l’état de la bouche pendant l’ém
e pendant l’émission de ces sons consécutifs, & que le nom hiatus exprime , comme je l’ai déjà dit, la cacophonie qui en rés
s par le goût pour donner au vers une mollesse relative au sens qu’il exprime , ou même échappées au poëte par inadvertance ou p
n très-bon ouvrage (de ratione discendi & docendi), que les rébus expriment leur objet, non sine aliquo sale, & de les av
l’hypallage, tombe moins sur les mots que sur les idées mêmes qu’ils expriment  ; & il consiste à présenter sous un aspect re
u’Enée ralluma sur l’autel d’Hercule le feu presque éteint, Virgile s’ exprime en ces termes, Æn. VII. 542. … Herculeis sopitas
re, si au contraire Mars fait tourner la victoire de notre côté, il s’ exprime en ces termes : Sin nostrum annuerit nobis victo
uus animus, esprit libre ; &c. C’est que, dans tous ces cas, nous exprimons par le même mot, & l’idée générale de l’adjec
espece d’ellipse… par laquelle on sous-entend le corrélatif d’un mot exprimé , ce qui ne doit avoir lieu que lorsque l’ellipse
t répété trois sois ; & en effet les adverbes bien & fort qui expriment par eux-mêmes le sens superlatif dont il s’agit,
cas. On voit donc en quoi consiste le germanisme lorsqu’il s’a git d’ exprimer un attribut ; mais quelle peut être la cause de c
attribut ; mais quelle peut être la cause de cet idiotisme ? le verbe exprime l’existence d’un sujet sous un attribut. Voyez Ve
n’est qu’une maniere particuliere d’être ; & c’est aux adverbes à exprimer simplement les manieres d’être, & conséquemme
urra-t-on concilier ce raisonnement avec l’usage presque universel, d’ exprimer l’attribut par un adjectif mis en concordance ave
ement, & lorsqu’il n’y a plus d’abstraction. L’Allemand doit donc exprimer l’attribut avec les apparences de l’indépendance 
r l’application à quelque sujet déterminé. Les autres langues doivent exprimer l’attribut avec les caracteres de l’application ;
t la concordance de l’adjectif avec le nom, & l’identité du sujet exprimé par les deux especes, ne s’entendent clairement &
es langues, que de voir l’infinif sujet du verbe substantif, quand on exprime ensuite un attribut déterminé : ainsi dit-on en l
littéralement dans une autre, ou qu’y étant rendu littéralement il y exprime un tout autre sens, c’est un idiotisme de la lang
sme, dans lesquels on emploie les deux verbes venir & aller, pour exprimer par l’un des prétérits prochains, & par l’aut
l’autre au futur. Mais il est certain que ces deux formes différentes expriment la même relation temporelle, puisqu’on les trouve
emporelle, puisqu’on les trouve réunies dans les mêmes phrases pour y exprimer le même sens à cet égard, ainsi que l’observe la
espece de volonté de celui qui parle. Je crois, par exemple, que lege exprime une simple exhortation, un conseil, un avertissem
es sont également directs (voyez Mode), & que la forme indicative exprime en effet la même relation temporelle que la forme
l’on ait dans plusieurs langues, & spécialement dans la nôtre, d’ exprimer le commandement à la troisieme personne : le styl
lle qui est purement indicative, il s’ensuit donc que ces deux formes expriment une même relation temporelle, & doivent prend
puisse dépendre l’effet qui en est l’objet, il peut le desirer & exprimer ce desir : il n’est pas nécessaire à l’exactitude
re à l’exactitude grammaticale, que les pensées que l’on se propose d’ exprimer aient l’exactitude morale ; on en a trop de preuv
pugnae. Æn. VII. 788. Au douzieme livre de l’Eneïde (45.), Virgile s’ exprime ainsi : Haud quaquam dictis violentis Turni Flec
Latinus remedium sperabat afferre. Il est donc évident que crudescere exprime l’augmentation graduelle de la cruauté, & oeg
tatifs les verbes deflorescere, decrescere, defervescere, &c. qui expriment à la vérité une progression graduelle, mais de di
t à l’objet auquel leur signification est appliquable grand, durable, expriment à la vérité quelque être grand, quelque objet dur
veut déterminer un nom, soit en l’appliquant à toute l’espece dont il exprime la nature, soit en l’appliquant à un seul individ
indicatif, la forme indicative. L’indicatif est un mode personnel qui exprime directement & purement l’existence d’un sujet
commune avec tous les autres modes personnels sans exception. Mais il exprime directement. C’est une autre propriété qu’il ne p
ie dépendante. Je fais de mon mieux ; dans cette proposition, je fais exprime directement, parce qu’il énonce immédiatement le
ater veritatis. de caus. l. I. v. 116. J’ajoûte que le mode indicatif exprime purement l’existence du sujet, pour marquer qu’il
s’Gravesande, Introd. à la philos. II. vij.) ; ainsi le verbe ne peut exprimer le jugement qu’autant qu’il est appliqué au sujet
ordance avec nobis, qui au fond est le vrai sujet de la qualification exprimée par disertis. Cupio me esse clementem : (Cic. I.
donc de tout ce qui précede, que l’infinitif est un mode du verbe qui exprime l’existence sous un attribut d’une maniere abstra
ment les mots inflexion & terminaison, qui me paroissent pourtant exprimer des choses très-différentes, quoiqu’il y ait quel
y ait quelque chose de commun dans leur signification. Ces deux mots expriment également ce qui est ajoûté à la partie radicale
, comme on le croit d’ordinaire ; mais ce sont les interjections, qui expriment la sensation du dedans, & qui sont le cri de
ne sont pas de simples mots, mais quelque chose de plus, puisqu’elles expriment le sentiment qu’on a d’une chose, & que par u
ne sont pas du langage de l’esprit, mais de celui du coeur ; elles n’ expriment pas les idées des objets extérieurs, mais les sen
l’interjection voix & figure [son & articulation] ; voix qui exprime , & figure qui rejette par le mouvement extéri
semblable en cela à celui des enfans nouveau nés, qui n’ont encore à exprimer que leurs affections & leurs besoins.] Si on
ions, aussi une même interjection, selon qu’elle est proférée, sert à exprimer divers sentimens de douleur, de joie ou d’admirat
ns un temps composé ; & cela s’observe lors même que le sujet est exprimé d’ailleurs par un nom soit simple, soit accompagn
mage des relations qui se trouvent entre les idées mêmes que les mots expriment . Car quoique la pensée, opération purement spirit
e la préposition ait de même son complément après elle, parce qu’elle exprime de même un sens commencé que le complément acheve
fils prie son pere de lui expliquer comment il faut s’y prendre pour exprimer la même pensée en plusieurs manieres différentes.
atio, conjunctio sequentium ; deux mots d’une énergie admirable, pour exprimer tout ce que comporte l’ordre analytique, qui regl
e l’analyse envisage comme consécutives, & entre les mots qui les expriment  ? Ordinis mutatio, c’est donc l’inversion, le ren
établies par le méchanisme de la langue dans laquelle il s’agit de s’ exprimer  ; qu’il y ait encore un arrangement des idées con
établies pour le méchanisme de la langue dans laquelle il s’agit de s’ exprimer , (ce sont les termes de M. Batteux) ; il peut don
a, qu’une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voix. Si une langue est parlée
erselles & les plus communes à tous les hommes ; le nom de langue exprime parfaitement cette idée générale. Mais si l’on pr
mouvemens que les passions leur impriment, & conséquemment à les exprimer avec d’autant plus d’énergie, que la correspondan
r juger du chemin qui lui reste à faire jusqu’au terme où elle pourra exprimer toutes les pensées des hommes, prendre une forme
est, sans contredit, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voix ; & cette expression
xpliqué ailleurs. Voyez Interjection . La parole nous est donnee pour exprimer les sentimens intérieurs de notre ame, & les
nication des pensées, & la tradition des usages qui servent à les exprimer , auroient été impossibles, aures ; l’art d’assuje
ent, pour prévenir les égaremens & la séparation. C’est ce qu’ils expriment fort simplement en ces termes : Faisons-nous une
proposent, & l’instrument universel dont elles se servent pour l’ exprimer , en un mot, les pensées & les sons articulés
on. Ainsi il y a dans toutes les langues formées, des mots destinés à exprimer les êtres, soit réels, soit abstraits, dont les i
n quoi elles different à cet egard, c’est que certaines idées ne sont exprimées par aucun terme dans une langue, quoiqu’elles aye
ur la maniere dont elles envisagent la pensée qu’elles se proposent d’ exprimer  ; on trouve de même, dans l’usage qu’elles font d
eurs les remuent si fort, que ce n’est pas même assez de la voix pour exprimer tout ce qu’ils sentent, ils y joignent le geste,
les mots sont dans une mobilité perpétuelle, bien reconnue & bien exprimée par Horace, (ibid. 70.) Multa renascentur qua jà
l’ai déjà dit, est la totalité des usages propres à une nation, pour exprimer les pensées par la voix ; & ces usages fixent
t par les différens peuples qui en font usage, parce que chacun d’eux exprime selon le génie de sa langue, les différentes idée
e pas surcharger la multitude de trop de caracteres, mais encore pour exprimer toutes les modifications essentielles de notre la
RE, SOUVENIR, RESSOUVENIR, RÉMINISCENCE, (Synonymes.) ces quatre mots expriment également l’attention renouvellée de l’esprit à d
& qui en trouvoit très-fréquemment. La mémoire & le souvenir expriment une attention libre de l’esprit à des idées qu’il
hoix, c’est une action de l’ame. Le ressouvenir & la reminiscence expriment une attention fortuite à des idées que l’esprit a
Nec verò hae sine sorte datae, sine judice sedes. Sur quoi Servius s’ exprime ainsi : Ex more romano non audiebantur causae, ni
m, & le mot qui en est composé par collatio, qui auroit très-bien exprimé le caractere propre du trope dont il est question
es étant simples ; grossiers & plongés dans le sens, ne pouvoient exprimer leurs conceptions imparfaites des idées abstraite
leur ; & au troisieme livre des Tusculanes, n. 22. sect. 53, il s’ exprime de cette sorte : Magis me moverant Corinthi subit
ur dire que l’hiver est passé & que les glaces sont fondues, il s’ exprime de cette forte : L’hiver qui si long-tems a fait
ne préposition dont le complément doit être à l’accusatif, quand elle exprime un rapport de tendance vers un terme, soit physiq
lieu que le complément doit être à l’ablatif, quand cette préposition exprime un rapport d’adhésion à ce terme physique ou mora
e préposition dont le complément est ici à l’accusatif, parce qu’elle exprime un rapport de tendance vers un terme moral. In hu
t selon la différence des mêmes accidens dans le nom ou le pronom qui exprime le sujet déterminé auquel on applique le verbe. V
t les tems & les modes ; les tems sont les différentes formes qui expriment dans le verbe les différens rapports d’existence
il se met en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le sujet : facio, facis, facit, je fais, tu fais,
remarques que vous ferez seroient utiles, &c. Je ne pretends donc exprimer par-là qu’une propriété exclusive des modes direc
rimé, qu’il faut le suppléer dans l’analyse. & que la proposition exprimée n’est qu’incidente. Ainsi, quand on lit dans Tite
t directs, different entr’eux par des idées accessoires ; l’indicatif exprime purement l’existence d’un sujet déterminé sous un
n a deux, l’infinitif & le participe. L’infinitif est un mode qui exprime d’une maniere abstraite & générale l’existenc
s les plus heureuses. Voyez Infinitif . Le participe est un mode qui exprime l’existence sous un attribut, d’un sujet détermin
ce qu’il ne constitue dans aucune langue la proposition que l’on veut exprimer  : il est tout à-la-fois verbe & adjectif ; il
par une équivoque, quand ils ont statu que le mode dans les verbes s’ exprime ou par l’ablatif ou par un adverbe, comme dans me
s différentes modifications de la signification objective du verbe, s’ expriment communément par des adverbes ou par des expressio
périphrase : cela est vrai, sans doute, si on ne doit parler que pour exprimer didactiquement sa pensée ; mais s’il est permis d
les noms lupus & agnus sont au nominatif, parce que chacun d’eux exprime une partie grammaticale du sujet logique du verbe
ns cette distribution on a prétendu avoir égard à la nature des êtres exprimés par les noms. Voyez Genre . C’est précisément l’i
grec, ego en latin, ich en allemand, io en italien ; je en françois, expriment déterminément le sujet qui produit ou qui est cen
vidisti, le même nom Joannes est de la seconde personne, parce qu’il exprime le sujet à qui on parle, & en cette occurrenc
annes vidit, le nom Joannes est de la troisieme personne, parce qu’il exprime l’être dont on parle sans lui adresser la parole.
ique des noms, c’est-à-dire sur la nature des êtres déterminés qu’ils expriment . Cette préférence universelle des terminaisons gé
t vraiment une idée partielle de la nature totale de cet objet unique exprimé par le concours des deux parties d’oraison. Quand
quand on dit un homme pieux, un vase rond, des figures semblables, on exprime des idées totales qui renferment dans leur compré
nferment dans leur compréhension plus d’attributs que celles que l’on exprime quand on dit simplement un homme, un vase, des fi
nvisager les êtres dans le discours que comme revêtus de cet attribut exprimé nettement par l’adjectif, il arrive souvent que l
plusieurs ; car quand on dit le roi, ce livre, plusieurs chevaux, on exprime des idées totales qui renferment encore dans leur
ncore dans leur compréhension les mêmes attributs que celles que l’on exprime quand on dit simplement loi, livre, cheval, quoiq
urs les êtres dont on parle que comme considérés sous ce point de vûe exprimé nettement par l’adjectif, il arrive souvent que l
°. Les tems sont des formes exclusivement propres au verbe, & qui expriment les différens rapports d’existence aux diverses é
ssi qu’il n’y a pas une seule partie de la conjugaison du verbe qui n’ exprime d’une maniere ou d’une autre quelqu’un de ces rap
om : je vais le faire aussi, mais sous un autre aspect. Tous les tems expriment un rapport d’existence à une époque ; c’est là l’
rd ; & voici ce qui en différencie la signification : les présens expriment la simultanéité à l’egard de l’époque, les prétér
résens expriment la simultanéité à l’egard de l’époque, les prétérits expriment l’antériorité, les futurs la postériorité ; les t
, courageux sans témérité, aimer avec fureur ; chacune de ces phrases exprime un rapport complet ; on y voit l’antécédent, l’ut
s adverbes ne différent donc des prépositions, qu’en ce que celles-ci expriment des rapports avec abstraction de tout terme antéc
n le terme conséquent du rapport. Les adverbes sont donc des mots qui expriment des rapports généraux, déterminés par la désignat
t qu’il étoit question des modes de la signification objective, qui s’ expriment en effet dans la langue latine communément par l’
e l’idée principale, & qu’il n’y a dans la langue aucun mot qui l’ exprime seule avec abstraction de toute idée accessoire ;
Quand on dit que ce sont des signes pour signifier les pensées, on s’ exprime d’une maniere incertaine ; car une proposition en
ine ; car une proposition entiere, composée même de plusieurs mots, n’ exprime qu’une pensée ; n’est-elle donc qu’un mot ? Ajout
st le signe d’une idée totale ; & il y a plusieurs raisons pour m’ exprimer ainsi. La premiere, c’est qu’on ne peut pas disco
que le mot, diversement terminé, demeure le même, sous prétexte qu’il exprime toûjours la même idée principale ; mais l’idée pr
rsité des vûes introduit en divers lieux des mots très-différens pour exprimer les mêmes idées totales ; ce qui diversifie les i
isqués d’abord par un particulier qui n’en connoît point d’autre pour exprimer ses idées telles qu’elles sont dans son esprit, n
s : or dans les cas où l’usage insere un n euphonique, les deux idées exprimées par les deux mots sont si intimement liées qu’ell
ment, qui équivalent en effet à un seul adverbe ; & l’adverbe qui exprime un mode de la signification objective du verbe, d
parlent l’esclavon ont, dit-il, des caracteres particuliers pour les exprimer . La dénomination de nasale me paroît préférable,
nifi, quin, sont des mots négatifs. Les mots privatifs sont ceux qui expriment directement l’absence de l’idée individuelle qui
gue est la totalité des usages propres à la nation qui la parle, pour exprimer les pensées par la voix. Voyez Langue , (B. E. R.
on. Ainsi aimer, battre, courir, sont des verbes actifs, parce qu’ils expriment l’existence sous des attributs qui sont des actio
ri, verberari,) tomber, mourir, sont des verbes passifs, parce qu’ils expriment l’existence, sous des attributs qui sont des impr
res, qui ne sont ni actifs ni passifs, parce que les attributs qu’ils expriment sont de simples états, qui à l’egard du sujet ne
: sinon il faudroit supposer encore que l’essence du verbe consiste à exprimer les mouvemens des êtres, motus. Or, il est visibl
a quantité de verbes comme existere, stare, quiescere, &c. qui n’ expriment aucun mouvement, ni actif, ni passif, & que l
il entend l’objet sur lequel tombe cette action, il est inutile de l’ exprimer autrement que comme sujet du verbe, puisqu’il est
de l’action, il a tort encore de prétendre que cet effet ne soit pas exprimé dans le verbe, puisque tous les verbes actifs ne
t absolu parce que le sens en est complet, par la raison que l’action exprimée dens ce verbe ne porte son effet sur aucun sujet
 ; au contraire pereo est absolu, par la raison que l’attribut passif exprimé dans ce verbe est suffisamment connu indépendamme
ment descendre, monter, passer, prennent l’auxiliaire avoir, quand on exprime le lieu par où se fait le mouvement : nous avons
assé la Meuse. Ces mêmes verbes prennent l’auxiliaire étre, si l’on n’ exprime pas le nom du lieu par où se fait le mouvement, q
unes aux autres, est la compréhension de l’idée de la nature commune exprimée par le nom appellatif homme. Par l’étendue de la
étoit pas plus raisonnable de donner le nom de nombres à des mots qui expriment une idée individuelle de nombre, qu’il ne l’autor
de nombre, qu’il ne l’autorise d’appeller êtres, les noms propres qui expriment une idée individuelle d’être : il falloit laisser
individuels : & c’est ainsi que la nature abstraite de vertu est exprimée par le nom appellatif vertu, & par les noms p
e, dix & dixaine, cent & centaine, par la seule raison qu’ils expriment également la quotité ; il falloit aussi y joindre
suppose un verbe dont il est le sujet ; & si ce verbe n’est point exprimé , la plénitude de la construction analytique exige
de ce son. Dans la suite on introduisit un second caractere Ω, afin d’ exprimer par l’ancien l’ο bref, & par le nouveau, l’ο
s il s’accorde en personne avec le sujet ; les autres ne servent qu’à exprimer des idées partielles de la proposition, & non
ion, le mode est direct ; mais si le mode est exclusivement destiné à exprimer une énonciation subordonnée & partielle de la
du tonnerre sont autant de mots imitatifs des différens bruits qu’ils expriment . Le trictrac est ainsi nommé du bruit que font al
ur ainsi dire, les élémens du mot à la nature de l’idée que l’on veut exprimer . Pour faire entendre ma pensée, rappellons-nous i
ble ? Une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voix. C’est la notion la plus
l. Mensâ. Mensis. J’ai choisi le nom Mensa (Table), parce qu’il exprime une chose connue de tous les enfans ; au lieu qu’
o, tempore praesenti, singulariter, &c. le pronom personnel étoit exprimé à chaque personne ; ego amo (j’aime), tu amas (tu
u’il ne constitue dans aucune langue la proposition principale : il n’ exprime qu’un jugement accessoire qui tombe sur un objet
& en cas avec le nom auquel il est appliqué ; & les adjectifs expriment comme lui des additions accessoires qui peuvent s
términer l’idée du sujet par l’idée accidentelle de l’évenement qu’il exprime , & qu’il prend en conséquence les terminaison
ctif est aussi verbe, puisqu’il en a la signification, qui consiste à exprimer l’existence d’un sujet sous un attribut ; & i
aison  » ? Je viens de le dire ; le participe est verbe, parce qu’il exprime essentiellement l’existence d’un sujet sous un at
mme appartenant au verbe tout ce qui en conserve l’essence, qui est d’ exprimer l’existence d’un sujet sous un attribut (voyez Ve
s & des nombres. Or le participe conserve en effet la propriété d’ exprimer l’existence d’un sujet sous un attribut, puisqu’i
e de mot aucun complément déterminatif, qu’au moyen d’une préposition exprimée ou sous-entendue. Mais le participe n’est pas un
pur ; il est aussi verbe, puisqu’il se conjugue par tems & qu’il exprime l’existence d’un sujet sous un attribut. Pour que
turs : ainsi une partie quelconque d’un verbe est un présent quand il exprime la simultanéité de l’existence à l’égard d’une ép
té de l’existence à l’égard d’une époque ; c’est un prétérit, s’il en exprime l’antériorité, & c’est un futur, s’il en expr
rétérit, s’il en exprime l’antériorité, & c’est un futur, s’il en exprime la postériorité. On distingue plusieurs especes o
tôt à une époque & tantôt à une autre, quoique chacun de ces tems exprime constamment la même relation d’existence à l’époq
sujet à l’époque même. Or tous les tems du participe étant indéfinis, expriment une relation déterminée de l’existence du sujet à
tirez, ou cela posé vous sortirez ; il me semble que étant & pose expriment également une circonstance & une dépendance d
er dans notre Grammaire françoise le mot de gérondif, qu’autant qu’il exprimera la même idée que dans la Grammaire latine d’où no
maire générale : 2°. qu’il me semble que le gérondif peut quelquefois exprimer la cause de l’action & l’état de la chose ; &
e vos supèrieurs : les deux gérondifs en remplissant & en fermant expriment l’état habituel où l’on exige ici que soit le sub
, mon pere, & e’est par conséquent un participe ; cependant il n’ exprime qu’une action passagere, & le tems de l’actio
mer ma pensée : discedens est sans contredit un participe, & il n’ exprime en effet qu’une circonstance de tems de l’événeme
amp; il n’exprime en effet qu’une circonstance de tems de l’événement exprimé par erat adhortatus. Or les caracteres distinctif
m ; en riant, on dit la vérité : que quand la préposition n’est point exprimée , elle est du-moins sous-entendue, & qu’on peu
pe passif gelobter (ayant été loué) : lob est le radical primitif qui exprime l’action individuelle de louer, & ce radical
nt par l’un ou par l’autre, selon la diversité des sens que l’on vout exprimer  ; ce sont convenir, demeurer, descendre, monter,
e gloire : je l’appelle complément objectif ou principal, parce qu’il exprime l’objet sur lequel tombe directement & princi
ore la nature de ces mots, au lieu d’en imposer par un nom qui semble exprimer une idée, ou d’en rechercher la nature par voies
oduire le nom & l’idée des adjectifs partitifs, c’est le besoin d’ exprimer d’une maniere précise une regle que l’on jugeoit
in que le génitif n’est jamais que le complément d’un nom appellatif, exprimé ou sousentendu : voyez Génitif . Et il y a bien p
verbe lui-même est censé passif. Ce n’est qu’un tour particulier pour exprimer l’existence de l’action de pleurer, sans en indiq
est) : on prétend encore moins marquer un objet passif, puisque flere exprime une action intransitive ou absolue, & qui ne
ois, & nous employons le tour actif avec le pronom réfléchi, pour exprimer le sens passif, au lieu de faire usage de la form
se mettent en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le sujet. Ces modes sont directs ou obliques ; le
expression d’une idée quelconque : & comme la même idée peut être exprimée par différens assemblages de mots, elle peut être
que le sens n’en seroit pas moins entendu, quand ce mot ne seroit pas exprimé  ; comme quand on dit, je l’ai vù de mes yeux, je
plus-que-parfait du subjonctif. On voit par ces exemples que ce tems exprime l’antériorité de l’existence à l’égard d’une époq
ravit, j’avois soupé lorsqu’il est entré ; coenaveram, j’avois soupé, exprime l’antériorité de mon souper à l’égard de l’époque
oins forte dans le second cas, parce que l’affinité des parties y est exprimée positivement. J’ose prétendre au contraire que la
le du tout logique qu’elle constitue avec l’antécédent ; l’antécédent exprime une idée partielle, la proposition incidente déte
exprime une idée partielle, la proposition incidente déterminative en exprime une autre, & toutes deux constituent une seul
e indique l’union intime & indissoluble des deux idées partielles exprimées par l’antécédent & par l’incidente. Il faut d
e mot plébéiens soit sujet de avez vaincu ; mais ce sujet est d’abord exprimé par vous, lequel est à sa place naturelle, &
véritable place du point exclamatif est après toutes les phrases qui expriment la surprise, la terreur, ou quelque autre sentime
rminaisons relatives à tous les nombres, quoique la dépendance qu’ils expriment soit relative à une personne d’un seul nombre. Ai
né d’aucun nom, mais qui est toujours en concordance avec un nom déja exprimé auquel il se rapporte. C’est la même chose dans l
contraction de l’article avec le possessif dans les cas où le nom est exprimé  ; & c’est pour les intérets de la clarté que,
e la clarté que, quand on ne veut pas répéter inutilement un nom déja exprimé , on exprime chacun à part l’article & le poss
que, quand on ne veut pas répéter inutilement un nom déja exprimé, on exprime chacun à part l’article & le possessif pur, a
t déterminé auquel on l’applique, soit que ce sujet soit positivement exprimé par un nom ou par un pronom, soit que l’ellipse l
elle est chargée de reveiller les idées, parce qu’elle doit en effet exprimer la nature intrinséque, & non les accidens des
adémicien juge que ces mots se mettent au lieu du nom qui n’est point exprimé  ; mais, comme je l’ai dejà dit, ce n’est point là
n’ont point admis cette variété de terminaisons, & qui ne peuvent exprimer les différens rapports des êtres, des idées, &
qui ont admis des cas, on est forcé de recourir aux prépositions pour exprimer quantité de rapports dont l’expression n’a point
mes auroient pu adopter quelque système, au moyen duquel ils auroient exprimé par des cas les rapports que nous exprimons par l
u moyen duquel ils auroient exprimé par des cas les rapports que nous exprimons par la construction ou par des prépositions : de
avec abstraction de tout terme antécédent & conséquent ; l’autre exprime un rapport déterminé par la désignation du terme
sortes de prépositions par rapport à la forme : de simples, qui sont exprimées par un seul mot ; & de composées, qui compren
lément grammatical de à, & le terme antécédent d’un autre rapport exprimé par de ; enfin de, autre préposition. C’est confo
ces exemples, contre a un sens d’opposition : dans les suivans ce mot exprime un rapport de voisinage ; sa maison est contre la
er de la distinction de tous les rapports que chaque préposition peut exprimer en vertu de l’usage de notre langue. Ce détail ne
s, ou substantivement, les présens dans les verbes, sont des tems qui expriment la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
s, ou substantivement les prétérits dans les verbes sont des tems qui expriment l’antériorité d’existence à l’égard d’une époque
n la louant, fournit des armes pour la combattre ; il avoue qu’elle n’ exprime pas toutes les propriétés du pronom, & qu’il
pronom qui ne convient pas à ceux de toutes les langues, & qui n’ exprime pas le fondement de toutes les propriétés du pron
ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le sujet qu’ils expriment n’est déterminé que par le ressouvenir de la chos
es caractéristiques que l’analyse y découvre. Les noms, je le répete, expriment des sujets déterminés par l’idée de leur nature,
ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le sujet qu’ils expriment n’est déterminé que par le ressouvenir de la chos
de l’année littéraire. On n’a introduit dans le langage les noms qui expriment des êtres déterminés par l’idée de leur nature, q
es & pour les deux nombres. Je dis que ces différentes manieres d’ exprimer le même sujet personnel sont des cas du même pron
vec la grammaire des langues qui admettent des déclinaisons, que je m’ exprime ainsi, quoique me & moi, par exemple, ne paro
x. elles. soi. J’appelle le premier cas nominatif, parce qu’il exprime , comme en latin, le sujet du verbe mis à un mode
cédens. Mais avec les verbes qui n’ont point de pareil complément, ni exprimé ni sous-entendu, on se sert du tour équivalent pa
ux, à elles, à soi. J’appelle le troisieme cas accusatif, parce qu’il exprime comme l’accusatif latin, le complément objectif d
n se connoît. J’appelle enfin le quatrieme cas complétif, parce qu’il exprime toujours le complément d’une préposition exprimée
mplétif, parce qu’il exprime toujours le complément d’une préposition exprimée ou sous-entendue. Exemples : pour moi, pour toi,
position de, y à la préposition à : en & y sont donc des mots qui expriment des rapports généraux déterminés par la désignati
ue c’est la même chose du nôtre, se & soi. C’est que le nominatif exprime le sujet de la proposition, & qu’il en est le
des sottises ? Ce n’est pas nom avis. En effet, ce dans tous ces cas exprime un être général ; & la signification vague en
connoît ce qui différencie ces deux mots. Personne est un nom qui exprime principalement l’idée d’homme, & par accessoi
s de la préposition de ; si on veut les regarder comme adjectifs, ils expriment au moins une partie invariable du complément, &am
sujet & l’attribut. Le sujet est la partie de la proposition qui exprime l’être, dont l’esprit apperçoit l’existence sous
on ou maniere d’être. L’attribut est la partie de la proposition, qui exprime l’existence intellectuelle du sujet sous cette re
ition qui renferme un sujet, Dieu, & un attribut, est juste. Dieu exprime l’être, dont l’esprit apperçoit l’existence sous
stence sous la relation de convenance avec la justice ; est juste, en exprime l’existence sous cette relation ; est en particul
uste, en exprime l’existence sous cette relation ; est en particulier exprime l’existence du sujet ; juste en exprime le rappor
relation ; est en particulier exprime l’existence du sujet ; juste en exprime le rapport de convenance à la justice. Si la rela
es ; craindre Dieu, est le commencement de la sagesse. En effet, Dieu exprime un sujet déterminé par l’idée unique de la nature
icité du sujet dépend & doit dépendre non de l’unité du mot qui l’ exprime , mais de l’unité de l’idée qui le détermine. L’at
t être également simple ou composé. L’attribut est simple, quand il n’ exprime qu’une seule maniere d’être du sujet, soit qu’il
attributs de toutes ces propositions sont simples, parce que chacun n’ exprime qu’une seule maniere d’être du sujet : est éterne
el, gouverne toutes les parties de l’univers, sont deux attributs qui expriment chacun une maniere d’être de Dieu, l’un dans le p
e l’on appelle être sage avec excès. L’attribut est composé, quand il exprime plusieurs manieres d’être du sujet. Ainsi quand o
d’en discuter la vérité. 2°. Le sujet est incomplexe, quand il n’est exprimé que par un nom, un pronom, ou un infinitif, qui s
t incomplexe tient tout-à-fait à l’expression, puisqu’il ne doit être exprimé que par un mot. Le sujet est complexe, quand le n
quand la relation du sujet, à la maniere d’être dont il s’agit, y est exprimée en un seul mot, soit que ce mot exprime en même t
d’être dont il s’agit, y est exprimée en un seul mot, soit que ce mot exprime en même tems l’existence intellectuelle du sujet,
s de ces deux propositions sont incomplexes, parce que dans chacun on exprime en un seul mot la relation du sujet à la maniere
tout ce qui peut aisément se deviner d’après ce qui est positivement exprimé  : par exemple, dans les propositions composées pa
attribut différent, &c. Par-tout on se contenteroit d’un mot pour exprimer une pensée, si un mot pouvoit suffire ; mais du-m
Enfin la disposition des mots d’une phrase peut être telle qu’elle n’ exprime plus ni les liaisons des idées, ni l’ordre qui ré
l faille suivre : nous voyons en effet que des savans très profonds s’ expriment sans exactitude & sans grace, parce que conti
t chacun deux complémens qui tombent sur l’idée de la relation qu’ils expriment . Exemples d’adverbes relatifs : relativement à vo
c’est le complément total d’un nom appellatif sous-entendu, qui doit exprimer l’objet du verbe avons, par exemple, obligation ;
& complément complexe. Le complément est incomplexe, quand il est exprimé par un seul mot, qui est ou un nom, ou un pronom,
répondre, vivre honnêtement. Le complément est complexe, quand il est exprimé par plusieurs mots, dont le premier, selon l’ordr
nent autant de complémens différens. Quid, désigne le complément qui exprime l’objet sur lequel tombe directement le rapport é
e complément relatif, comme au public. Ubi désigne le complément qui exprime une circonstance de lieu : mais ce seul mot ubi,
sace, &c. Quibus auxiliis ; ces mots désignent le complement qui exprime l’instrument & les moyens de l’action énoncée
xiliaire. On peut encore comprendre sous cet aspect le complément qui exprime la matiere dont une chose est faite, & que l’
s’occuper afin d’éviter l’ennui. Quomodo, désigne le complément qui exprime une maniere particuliere d’être qu’il faut ajoute
complément le nom de modificatif. Quando, désigne le complément qui exprime une circonstance de tems. Or une circonstance de
la question quando, (quand), & l’on peut appeller la phrase qui l’ exprime , complément circonstanciel de date ; comme il mou
(pendant combien de tems) ; & l’on peut donner à la phrase qui l’ exprime le nom de complément circonstanciel de durée, com
e image fidele de la pensée ; & il faudroit, s’il étoit possible, exprimer chaque pensée, ou du moins chaque idée, par un se
t antécédant, avec la proposition incidente qui y attache la mémoire, exprime une idée totale qui est le complément objectif du
nt quand on dit liber Petri, le nom Petri est au génitif, parce qu’il exprime le terme conséquent du rapport dont liber est le
t de service, change de livrée. Il y a, par exemple, un nom latin qui exprime l’idée de l’Etre suprême ; quel est-il, si on le
us quelqu’une des terminaisons qui les y attachent. Ainsi, le nom qui exprime l’idée de l’Etre suprème, s’il se présente comme
un nom appellatif pour en déterminer la signification, sans pourtant exprimer ce rapport par aucune préposition, c’est Dei ; co
égime ; c’est de déterminer les différentes terminaisons d’un mot qui exprime une certaine idée principale, selon la diversité
régime ; elles sont toujours déterminées par le besoin intrinseque d’ exprimer telle ou telle quotité d’individus : le régime ne
peut être en régime dans cette proposition. Cependant si l’on avoit à exprimer la même pensée en une langue transpositive ; par
ndépendant ce dont il ne retrouvoit pas le corelatif dans les parties exprimées de la phrase. D’autre part, ces mots mêmes indépe
réformer là-dessus leur langage. I. On appelle relatif, tout mot qui exprime avec relation à un terme conséquent dont il fait
rapport qui se trouve sous l’autre combinaison est différent, & s’ exprime par un autre nom : ces deux noms, en ce cas, sont
e maison. Nous n’avons en françois que quelques adjectifs comparatifs exprimés en un seul mot, pire, moindre, meilleur, supérieu
oue, Mantoue est semblable à Rome. 3°. Il y a des verbes relatifs qui expriment l’existence d’un sujet sous un attribut dont l’id
t passif, & il n’y a aucune passion sans sujet ; on ne veut alors exprimer que l’existence de l’action ou de l’état sans dés
atif qui . Mais cet antécédent est quelquefois sous-entendu & non exprimé , sur-tout dans la langue latine, comme on l’a fai
que ce nom, dit le même auteur (Méth. lat. Synt. regl. 2.), est assez exprimé par le relatif même qui tient toujours sa place,
us un pronom, 1°. parce qu’il n’empêche pas que l’on ne soit obligé d’ exprimer litteras dans la construction analytique de la ph
de représenter les noms & d’en tenir la place, mais dans celle d’ exprimer des êtres déterminés par l’idée d’une relation pe
e ; & pour l’autre usage, qui est de tenir la place du nom, ils l’ expriment par le pronom démonstratif, comme s’il n’y avoit
, & que ce que les Grecs, les Latins, & tant d’autres peuples expriment en un seul mot conjonctif & démonstratif tout
seul mot conjonctif & démonstratif tout-à-la-fois, les Hébreux l’ expriment en deux mots, la conjonction dans l’un, & l’i
re, en nombre, & en cas, avec un cas répété de l’antécédent, soit exprimé , soit sous-entendu. Je m’exprime autrement que ne
un cas répété de l’antécédent, soit exprimé, soit sous-entendu. Je m’ exprime autrement que ne font les rudimentaires, parce qu
rdinairement être considéré comme entre deux cas d’un même substantif exprimés ou sous-entendus ; & alors il s’accorde avec
rant ; cognosces ex iis litteris quas, &c. & Virgile l’a même exprimé avec le pronom ego ; ille ego qui quondam, &c
montrer les distinctions que j’ai marquées plus haut, on est obligé d’ exprimer le nom qui doit être antécédent. Puisque c’est la
oc pecus) : sur quoi j’observerai en passant, que l’interrogation est exprimée ici positivement par dic mihi, conformément à ce
re in quo tempore, & suppose conséquemment l’antécédent in tempus exprimé ou sousentendu. Quomodo est évidemment la même ch
if de diverses idées fondamentales. Par exemple, le mot françois coin exprime quelquefois une sorte de fruit, malum cydonium ;
en latin ; la langue latine a ses expressions particulieres pour les exprimer  ; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagi
sons plutôt, retenez vos larmes, retenez votre colere, c’est que pour exprimer ce sens, nous avons recours à une métaphore prise
melle, a une signification active, ou passive, ou neutre, selon qu’il exprime une action, une passion, ou quelque chose qui n’e
contraire dans Horace, Art poët. 97. La tragédie, dit ce poëte, ne s’ exprime pas toujours d’un style pompeux & élevé : Tél
t un contre-sens, & non pas une amphibologie ; & l’académie a exprimé le vrai sens de l’auteur, quand elle a dit : L’a
nçoise, je ne sais si je louerai, je dirai que le si dubitatif doit s’ exprimer par an, qu’il est placé entre deux verbes, &
ndicatif paroissent réunis par la conjonction copulative, qui ne doit exprimer qu’une liaison d’unité fondée sur la similitude.
mais dont la suppression est indiquée par le subjonctif même qui est exprimé . Ainsi je dois expliquer ces passages en suppléan
e mauvais aloi, qui doivent être rejettées comme barbares ». Ainsi s’ exprime un grammairien moderne dans une sortie fort vive
vident qu’alors il est employé comme tous les autres adjectifs, qu’il exprime un être déterminé accidentellement par l’applicat
au genre féminin, est toujours adjectif, quoiqu’il n’y ait pas de nom exprimé dans la phrase. Tu vivendo, bonos ; scribendo, s
u maniere d’être. En Grammaire, c’est la partie de la proposition qui exprime ce sujet logique. Le sujet peut être simple ou co
rrimus, peut bien être employé dans une phrase comparative, mais il n’ exprime pas plus la comparaison que la forme positive ne
mais il n’exprime pas plus la comparaison que la forme positive ne l’ exprime elle-même. Sanctius en a donné jusqu’à quatorze p
de la même maniere que les comparatifs avec la préposition proe, qui exprime directement la comparaison ; c’est ainsi, dit il,
de construction, Sanctius ne conclura pas que l’adjectif comparatif n’ exprime pas une comparaison, & par conséquent il n’es
l’on peut également dire du comparatif & du superlatif, qu’ils n’ expriment par eux-mêmes aucune comparaison, & cela pour
 ; il est également nécessaire d’en conclure que ni l’un ni l’autre n’ exprime cette comparaison. Or on trouve plusieurs phrases
e de conclure que ni le positif, ni le comparatif, ni le superlatif n’ expriment par eux-mêmes la comparaison, & que, comme le
e, qui semble plus particulierement attachée à l’adjectif comparatif, exprime en effet l’acte de l’esprit qui compare, en un mo
t, la comparaison ; au lieu que l’adjectif que l’on nomme comparatif, exprime le rapport de supériorité de l’un des termes comp
fs doctior, pulchrior, major, pejor, minor, &c. parce que s’ils n’ expriment pas par eux-mêmes la comparaison, ils la supposen
ige qu’on le rétablisse dans la construction analytique qui doit tout exprimer . Ainsi ocior ventis (Hor.) signifie analytiquemen
ue la forme positive des adjectifs & des adverbes, & qu’ils n’ expriment leurs comparaisons que comme on le voit dans ces
mp; prouve qu’avec bonum il faut sousentendre magis que les Hébreux n’ expriment point ; c’est encore par un hébraïsme semblable q
eras, inter omnes maximus, ex omnibus doctissimus, la préposition est exprimée  ; quod minimum quidem est omnibus seminibus (Matt
atives où l’adjectif est au positif ; la comparaison n’y est donc pas exprimée par l’adjectif, c’est uniquement par la prépositi
n : on trouve d’autres phrases où la même préposition comparative est exprimée , ou clairement désignée par son régime nécessaire
de supériorité, suppose nécessairement cette comparaison, mais sans l’ exprimer  ; rien ne l’exprime dans cette phrase, elle n’y e
se nécessairement cette comparaison, mais sans l’exprimer ; rien ne l’ exprime dans cette phrase, elle n’y est qu’indiquée, &
pour le féminin, très-sage. Jamais il n’a le sens comparatif que nous exprimons par plus précédé d’un article. « Le plus, dit Vé
s précédé d’un article. « Le plus, dit Vénéroni (part. I. ch. ij.) s’ exprime par il più ; exemples : le plus beau, il più bell
t l’absurdité qu’il y auroit à prétendre que le même mot pût servir à exprimer l’un & l’autre, comme nos rudimentaires le pe
le relatif est celui qui suppose en effet une comparaison, & qui exprime un degré de supériorité universelle ; c’est celui
e un degré de supériorité universelle ; c’est celui que les Allemands expriment par la terminaison est, & nous par plus précé
age : l’absolu est celui qui ne suppose aucune comparaison, & qui exprime simplement une augmentation indéfinie dans la qua
aut d’abord distinguer le sens graduel de la forme particuliere qui l’ exprime , parce qu’on retrouve les mêmes sens dans toutes
o (vieillard) : ces diminutifs de noms ajoutent à l’idee de la nature exprimée par le nom, l’idée accessoire de petitesse prise
e savoir considérés dans le même sujet : & l’adjectif savant, qui exprime le degré de savoir d’aujourd’hui, reçoit de l’adv
pour ce qui concerne la prétendue difficulté d’inventer des noms qui expriment la nature entiere des choses, qu’elle n’a de réal
it être réformée d’après les nouvelles lumieres, sous peine de ne pas exprimer avec assez d’exactitude ce que l’on conçoit ; &am
zico. 3°. Je ne connois aucune langue où le comparatif d’égalité soit exprimé autrement que par une addition adverbiale ; aussi
rlatif : on se sert également dans les trois idiomes de l’adverbe qui exprime la supériorité, piu en italien, mas en espagnol,
au superlatif la même forme qu’au comparatif, parce qu’en effet l’un exprime comme l’autre un rapport de supériorité ; mais le
nd on dit, par exemple, ma passion est plus grande que ma crainte, on exprime tout ; & le terme comparé ma passion, & l
nde que les autres (passions de la totalité) de mes passions ; ce qui exprime bien clairement la supériorité universelle qui ca
e soumis à la même qualification. 5°. Le comparatif d’infériorité est exprimé par l’adverbe qui marque l’infériorité, du-moins
e. Comme moins est par lui-même comparatif, si nous avons besoin d’en exprimer le sens superlatif, nous le faisons comme il vien
lité même des sens, puisque l’usage est d’ailleurs le maître absolu d’ exprimer comme il lui plaît tout ce qui est de l’objet de
ntend de la terre, du monde, & autres semblables qui n’y sont pas exprimées … L’adverbe très ne peut convenir avec ces maniere
jours le signe d’un rapport de supériorité, & conséquemment qu’il exprime toujours un sens comparatif ; au lieu que notre t
tre synonymes : ce que Vaugelas envisageoit donc, & qu’il n’a pas exprimé , c’est la distinction de la supériorité individue
n article, il faut pourtant répéter l’article simple avant le mot qui exprime le rapport de supériorité ; mais sans répéter la
oins nécessaire de retrouver, par l’analyse, la préposition qui seule exprime la comparaison : dans ce cas il faut suppléer aus
plément de la préposition, qui est le nom sur lequel tombe le génitif exprimé . Il résulte de-là qu’il faut suppléer l’une des p
ui donner pour complément immédiat un nom appellatif, dont le génitif exprimé dans le texte puisse être le complement détermina
voilà justement ce qui distingue le supin des verbes : amare (aimer) exprime l’action ; amari (être aimé) exprime la passion ;
supin des verbes : amare (aimer) exprime l’action ; amari (être aimé) exprime la passion ; amatum (aimé) exprime l’acte. De-là
prime l’action ; amari (être aimé) exprime la passion ; amatum (aimé) exprime l’acte. De-là vient, 1°. que le supin amatum peut
complément de la préposition ad, sous-entendue ici, & communément exprimée après le verbe hortor. 3°. Le supin, à proprement
arler, n’est ni de la voix active, ni de la voix passive, puisqu’il n’ exprime ni l’action, ni la passion, mais l’acte : cependa
on, différent de ceux de la troisieme, en ce que ceux de la quatrieme expriment en effet l’acte, & ceux de la troisieme l’act
ici sans relation en sera le régime objectif : d’autre part, quò qui exprime un complément circonstanciel du lieu de tendance,
plément circonstanciel du lieu de tendance, indique que ce verbe doit exprimer un mouvement qui puisse s’adapter à cette tendanc
quoique la préposition, le verbe, ou le nom appellatif ne soient pas exprimés , ils sont indiqués par ce cas, & entierement
de suppléer se réduit en général à deux points capitaux, que Sanctius exprime ainsi(Minerv. IV. ij.) : ego illa tantùm supplend
ons elliptiques sont intelligibles ; non qu’il soit nécessaire de les exprimer quand on parle, parce qu’alors il n’y auroit plus
sultat de la liaison grammaticale de tous les mots qui concourent à l’ exprimer . (B. E. R. M.) SUPPOSITIF Suppositif
ms incertains ; mais il est évident que c’est confondre un mode qui n’ exprime l’existence que d’une maniere conditionnelle, ave
ime l’existence que d’une maniere conditionnelle, avec un autre qui l’ exprime d’une maniere absolue, ainsi que le premier de ce
d’e muets inutiles à écrire parce qu’il est impossible de ne pas les exprimer , mais aussi réels que toutes les voyelles écrites
& qui eut le plus de part à l’embrasement de la ville de Troie, s’ exprime en ces termes dans l’une des plus belles pieces d
de feux que je n’en allumai. Dans ce cas, ce n’est pas le cas unique exprimé dans la phrase, qui réunit sur soi les deux sens 
ces exemples il y a syllepse, quoique le mot pris à double sens soit exprimé deux fois : c’est que s’il n’est pas répété dans
oque du genre, c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’ exprime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot
er 170. 171. 172. numeri ab oratore quaeruntur ; & plus bas, il s’ exprime en ces termes : Aristoteles versum in cratione ve
e pour le genre ; mais ce n’est pas dans la traduction d’un texte qui exprime le genre, & qui peut être rendu fidélement sa
e de la tendresse des jeunes filles pour leurs amans, en un mot, pour exprimer affirmativement un fait. C’est un tour ordinaire
une preuve singulierement frappante. M. le duc de la Rochefoucault s’ exprime en cette sorte (pens. 28, édit. de l’abbé de la R
ces différences delicates, dans le tems même qu’ils ne pouvoient les exprimer . . . Varron (de ling. lat. 1. v. sub fin.), dit q
oint de mots tout-à-fait synonymes dans les langues, principe qu’il a exprimé très-clairement & tout-à-la-fois justifié dan
il pas plus avantageux d’en avoir pour toutes celles qu’on souhaite d’ exprimer  » ? On doit juger de la richesse d’une langue,
 du Marsais, (Trop. pag. 309.) par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer , & non par le nombre des articulations de la
est d’expliquer tout ce qui concerne le concours des mots réunis pour exprimer une pensée : & M. du Marsais (voyez Construct
e corrélatif discordant en apparence, si l’on n’envisage que les mots exprimés , est dans une exacte concordance avec un autre mo
ciennement ils exprimoient la même chose par τη. Voyez H. Les Hébreux expriment la même articulation par ט, qu’ils nomment teth ;
e l’on peut dire qu’en général les tems sont les formes du verbe, qui expriment les différens rapports d’existence aux diverses é
j’allois sortir, le monde doit finir, &c. J’ajoute que ces formes expriment les différens rapports d’existence aux diverses é
prétérits & les futurs. Les présens sont les formes du verbe, qui expriment la simultanéité d’existence à l’égard de l’époque
simultanée avec l’époque. Les prétérits sont les formes du verbe, qui expriment l’antériorité d’existence à l’égard de l’époque d
e est antérieure à l’époque. Les futurs sont les formes du verbe, qui expriment la postériorité d’existence à l’égard de l’époque
différence des futurs. Il n’est pas possible que les tems des verbes expriment autre chose que des rapports d’existence à quelqu
spécial & déterminé. Sous le premier aspect, les tems des verbes expriment tel ou tel rapport d’existence à une époque quelc
onque & indéterminée : sous le second aspect, les tems des verbes expriment tel ou tel rapport d’existence à une époque préci
ffectivement à aucune époque précise & déterminée, & qu’ils n’ expriment en quelque sorte que l’un des trois rapports géné
ble de cette distinction, parce qu’on peut également considérer & exprimer la simultanéité, l’antériorité & la postérior
rits & les futurs. Un présent indéfini est une forme du verbe qui exprime la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
’une époque quelconque ; un présent défini est une forme du verbe qui exprime la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
ise & déterminée. Un prétérit indéfini est une forme du verbe qui exprime l’antériorité d’existence à l’egard d’une époque
une époque quelconque ; un prétérit défini est une forme du verbe qui expriment l’antériorité d’existence à l’égard d’une époque
récise & déterminée. Un futur indéfini est une forme du verbe qui exprime la postériorité d’existence à l’égard d’une époqu
d’une époque quelconque ; un futur défini est une forme du verbe qui exprime la postériorité d’existence à l’égard d’une époqu
t de dernier terme à toutes les relations de tems que l’on a besoin d’ exprimer , sous quelque forme que l’on veuille les rendre s
présent défini est donc actuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
Un prétérit défini est actuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime l’antériorité d’existence à l’égard d’une époque
défini est pareillement actuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime la postériorité d’existence à l’égard d’une époqu
u’un, je vous loue d’avoir fait cette action, mon action de louer est exprimée comme coexistante avec l’acte de la parole. 2°. O
utes les époques, & le verbe en conséquence, se met à un tems qui exprime la simultanéité d’existence avec abstraction de t
les favoris n’est autre chose que l’amour de la faveur, le verbe est exprime une simultanéité relative à une époque quelconque
n’est point pour ne plus signifier la simultanéité, mais c’est pour l’ exprimer avec rapport à une époque déterminée. Or II. Nous
egardant comme un prétérit, tous les Grammairiens conviennent qu’il n’ exprime que les choses passées dans un période de tems an
le d’existence qu’un tems est présent, prétérit ou futur, selon qu’il exprime la simultanéité, l’anteriorité ou la postériorité
. Il reste donc à déterminer l’espèce génerale de rapport que ce tems exprime relativement à ce période antérieur ; mais il est
prime relativement à ce période antérieur ; mais il est evident qu’il exprime la simultanéité d’existence, puisqu’il désigne la
résent antérieur périodique, se sert du présent antérieur simple pour exprimer la même idée : ichwar (j’étois ou je fus) ; c’est
cela peut surprendre, dit expressément dans une note, que l’imparfait exprime en même tems en allemand le prétérit & l’impa
mes réflexions auront une meilleure issue. Un présent postérieur doit exprimer la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
qu’ayant nommé parfait le prétérit indéfini, dont le caractere est d’ exprimer l’antériorité d’existence, ils ont cru devoir ajo
jouter quelque chose à cette qualification, pour désigner un tems qui exprime l’antériorité d’existence & l’antériorité d’é
ait qui ont le même fondement. Quoi qu’il en soit, ce second prétérit exprime en effet l’antériorité d’existence à l’égard d’un
t, (j’avois soupé lorsqu’il est entré) ; coenaveram, (j’avois soupé), exprime l’antériorité de mon souper à l’égard de l’époque
ntérieur périodique. IV. Enfin nous avons un prétérit postérieur, qui exprime l’antériorité d’existence à l’égard d’une époque
t suivre. Coenavero, & tous les tems pareils des autres verbes, n’ expriment absolument que le second de ces deux rapports, &a
expriment absolument que le second de ces deux rapports, & loin d’ exprimer le premier, il ne le suppose pas même. En voici l
i tendent à anéantir l’idée de la providence. Le verbe aura établi, n’ exprime donc en soi aucune futurition, & l’on auroit
que rien ne convient mieux pour cela, que le prétérit postérieur, qui exprime essentiellement relation à une époque postérieure
futur antérieur, & un futur postérieur. I. Le futur indéfini doit exprimer la postériorité d’existence avec abstraction de t
e, confirmée par l’expérience de tous les tems, ces mots doit mourir, expriment la postériorité de la mort, avec abstraction de t
amais un tems où je devrai subir, &c. II. Le futur antérieur doit exprimer la postériorité à l’égard d’une époque antérieure
us, l’arrivée de mon frere m’en empêcha ; ces mots, je devois souper, expriment la postériorité de mon souper à l’égard du commen
ue : je devrai subir est donc en effet un futur postérieur, puisqu’il exprime la postériorité à l’égard d’une époque postérieur
le naturel & l’usuel. Le verbe auxiliaire naturel, est celui qui exprime spécialement & essentiellement l’existence, &
e verbe qui signifie originellement possession, quelquefois celui qui exprime fondamentalement l’existence, qui est employé com
enre, en nombre, & en cas avec le sujet du verbe ; c’est qu’il en exprime le rapport à l’action qui constitue la significat
es trois tems. Le présent indéfini, sum, fait envisager la futurition exprimée par le participe, dans le sens indéfini & san
sujetti à s’accorder en genre, en nombre, & en cas avec le sujet, exprime l’état par rapport à l’action qui fait la signifi
Cependant rien de plus contradictoire que d’employer le même mot pour exprimer des idées aussi incommutables & même aussi op
s tems sont un moyen sûr de conciliation entre les langues, qui, pour exprimer la même chose, emploient constamment des tems dif
te classe les noms simples de prétérits ou de futurs, parce qu’on n’y exprime effectivement que l’antériorité ou la postériorit
aura long-tems que j’aurai lu ; ou la postériorité éloignée que nous exprimons par celles-ci : je dois être longtems sans lire,
che pas qu’aucune langue ait admis des formes exclusivement propres à exprimer cette espece de tems ; mais, comme je l’ai déjà o
vix legeram, vix legero ; ou la postériorité prochaine que les Latins expriment par celles-ci : jamjam lecturus sum, jamjam lectu
ochains, je ne veux pas dire qu’elle soit privée de tous les moyens d’ exprimer ces différens points de-vûe ; il ne lui faut qu’u
un autre événement mis en comparaison avec celui qui est directement exprimé par le verbe, sous la relation commune à la même
autres. Mais comme l’antériorité fondamentale de l’existence est déjà exprimée par le nom de prétérit, & celle de l’époque p
atif soit le mode le plus naturel & le plus nécessaire : lui seul exprime directement & purement la proposition princip
ctif : (voyez Subjonctif) d’ailleurs le pronom subjectif n’est jamais exprimé avec nos impératifs, & c’est même ce qui en c
f. Si ma voiture étoit prête, je partirois demain : l’adverbe demain exprime si nettement une époque postérieure, qu’on ne peu
, &c. Or, le verbe ont conservé étant rapporté à aujourd’hui, qui exprime une époque actuelle, est employé comme prétérit a
postérieur, & il est clair que ces mots, il viendroit de rentrer, expriment un événement antérieur à l’époque énoncée par ame
ond défini antérieur : c’est que le premier est destiné par l’usage à exprimer le rapport d’existence, qui lui convient, à l’éga
ésent actuel, ou avec un présent postérieur ; au lieu que le second n’ exprime le rapport qui lui convient, qu’à l’égard d’une é
vous entendiez ; que vous entendissiez, dans les exemples précédens, expriment la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
ité, que les prétérits du subjonctif, dans chacune des trois classes, expriment l’antériorié d’existence, & que les futurs de
iment l’antériorié d’existence, & que les futurs des deux classes expriment la postériorité d’existence. Je vais rendre sensi
t-à-dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime l’antériorité d’existence, à l’égard d’une époque
rai dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime ici l’antériorité d’existence, à l’égard d’une ép
ois dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime encore l’antériorité d’existence, à l’égard d’une
relations qui fixent l’époque de comparaison. A l’indicatif, les tems expriment des rapports d’existence à une époque dont la pos
ion est fixée relativement au moment de la parole : au subjonctif ils expriment des rapports d’existence à une époque dont la pos
ou postérieur. Le rapport d’existence au moment de la parole, qui est exprimé par un tems du subjonctif, est donc bien plus com
r un tems du subjonctif, est donc bien plus composé que celui qui est exprimé par un tems de l’indicatif : celui de l’indicatif
exemple, celui que j’appelle présent défini antérieur peut, au fonds, exprimer la simultanéité d’existence, à l’égard d’une époq
qui n’empêche pas que dans chacun des trois cas, vous entendissiez n’ exprime réellement la simultanéité d’existence à l’égard
dans une autre, & de rendre selon les usages de l’une ce qui est exprimé dans l’autre, sous une forme quelquefois bien dif
ur aucun dans le mode infinitif. Le présent est indéfini, parce qu’il exprime la simultanéité d’existence à l’égard d’une époqu
utes les époques. Enfin je puis vous embrasser ; le présent embrasser exprime ici la simultanéité d’existence à l’égard d’une é
sont de vraies questions de logique, même de métaphysique ». Ainsi s’ exprime l’abbé des Fontaines, au commencement de la préfa
notre prétérit absolu (celui que je nomme prétérit indéfini positif) exprime plus souvent une chose présente qu’une chose pass
e lui parlai aujourd’hui ». C’est que dans les premieres phrases, on exprime ce qu’on a effectivement dessein d’exprimer, l’an
les premieres phrases, on exprime ce qu’on a effectivement dessein d’ exprimer , l’antériorité d’existence à l’égard d’une époque
marquée par ces trois tems, & c’est la seule chose que l’on veut exprimer dans ces phrases. Mais cette espece de synonymie
omme un présent, & sans être forcé de convenir que notre prétérit exprime plus souvent une chose présente qu’une chose pass
°. Le second usage que l’on fait en grammaire, du mot thême, est pour exprimer la position de quelque discours dans la langue na
Cicéron, dans son livre intitulé Brutus, ou des orateurs illustres, s’ exprime ainsi : (ch. xxxj.) Quis uberior in dicendo Plato
ace du sens propre que par analogie, & nervosus doit pareillement exprimer ou la force, ou la cause de la force. Nervosior n
c’est l’énergie. Dulcior (plus agréable & plus doux) ; dulcior n’ exprime encore que la douceur, & c’est ajouter à l’or
sseaux : que si je substitue le mot de vaisseaux à celui de voiles, j’ exprime également ma pensée, mais il n’y a plus de figure
catachrèse par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire ». [Voilà, si je ne me trompe
ions. Quand nous sommes vivement frappés de quelque pensée, nous nous exprimons rarement avec simplicité ; l’objet qui nous occup
ligion catholique, & lui découvrirent les erreurs de l’hérésie, s’ exprime en ces termes : tombez, tombez, voiles importuns
es, d’où ils sont transférés à des significations plus abstruses pour exprimer des idées qui ne tombent point sous les sens. Ain
s de la maniere dont procede la formation de ces sortes de termes qui expriment des idées relatives ou intellectuelles. Pour leur
tur. « La vivacité avec laquelle nous ressentons ce que nous voulons exprimer , dit avec raison M. du Marsais (loc. cit.), excit
vigne, parce, disent-ils, qu’il n’y avoit point de mot propre pour l’ exprimer . Mais si nous en croyons les étymologistes, gemma
fient les choses qu’indirectement ; l’idée naturelle de ce que l’on n’ exprime que sous le voile des tropes, ne se présente à l’
autres, forment l’idée de la hauteur extraordinaire que je ne pouvois exprimer d’une autre maniere ; mais l’image auroit été exc
utre, & l’identité actuelle des deux sujets, du sujet indéterminé exprimé par le verbe, & du sujet déterminé énoncé par
ute proposition, pour peindre avec fidélité l’objet du jugement, doit exprimer entr’autres choses, l’existence intellectuelle du
u sujet sous une relation à quelque modification, ce qui ne peut être exprimé que par le verbe. De-là vient le nom emphatique d
point de discours sans proposition ; point de proposition qui n’ait à exprimer l’objet d’un jugement ; point d’expression de cet
pensée & de l’expression ; il n’y a que la négation qui doit être exprimée . C’est pour cela même que dans aucune langue, il
le de la parole, & qu’on ne la suppléeroit jamais si elle n’étoit exprimée  : malè, non malè ; doctus, non doctus ; audio, no
cas, puisque les mots affirmation, affirmatif, affirmativement, oui, expriment l’affirmation sans être verbes. Je sais que l’aut
nt d’inflexions relatives aux personnes, parce que l’un & l’autre expriment de simples idées ; l’un, un être déterminé par sa
par une partie accidentelle de sa nature ; mais ni l’un ni l’autre n’ exprime l’objet d’un jugement actuel, en quoi consiste pr
emporelles ; mais puisque les verbes sont absolument nécessaires pour exprimer les objets de nos jugemens, qui sont nos principa
, qui n’est point comprise dans la signification du verbe, mais qu’on exprime séparément ; comme quand on dit, Dieu est éternel
le & l’existence réelle. Etre est un verbe substantif, quand il n’ exprime que l’existence intellectuelle : quand je dis, pa
t substantif, que par celle de l’existence intellectuelle ; puisqu’il exprime nécessairement l’existence ou subsistance d’une c
ormes temporelles, qui sont exclusivement propres au verbe, & qui expriment en effet les diverses relations de l’existence à
er la nécessité du verbe dans toutes les propositions, parce qu’elles expriment l’objet intérieur de nos jugemens ; je trouve enc
; mais qu’elles ne sont que le même verbe conjugué différemment, pour exprimer ses différentes significations, & qu’il n’y a
, qu’une seule conjugaison sous sept formes ou manieres différentes d’ exprimer la signification d’un même verbe ». Il est donc
gieuse de mots dont se servent les différens peuples de la terre pour exprimer les mêmes idées, la diversité des constructions,
définir une langue, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voix. « Il n’y a nul objet, d
langue est en effet la totalité des usages propres à une nation pour exprimer la pensée par la parole, voyez Langue , & non
E, s. m. (Gram.) c’est une espece d’ellipse, par laquelle un mot déja exprimé dans une proposition, est sousentendu dans une au
la même forme, ou sous une autre forme que celle sous laquelle il est exprimé  ; ce qui pourroit faire nommer le zeugme ou simpl
7 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
ssion qu’ils subissent, nous formulons des jugements qui se bornent à exprimer des faits donnés. Ils énoncent ce qui est et, pou
vie active au repos, etc., j’émets des jugements qui peuvent paraître exprimer des estimations, mais qui sont, au fond, de simpl
des états déterminés du sujet. Aussi les prédilections qui sont ainsi exprimées sont-elles incommunicables. Ceux qui les éprouven
à laquelle elle est attribuée, et le jugement de valeur ne ferait qu’ exprimer la manière dont ce caractère agit sur le sujet qu
ans la plupart des individus et que l’estimation objective des choses exprime la façon dont elles agissent sur l’individu moyen
d’eux une classification tout établie, qui n’est pas leur œuvre, qui exprime tout autre chose que leurs sentiments personnels
ries. Toutes supposent également que la valeur est dans les choses et exprime leur nature. Or ce postulat est contraire aux fai
ée la valeur des choses. On dit qu’elles ont de la valeur quand elles expriment , reflètent, à un titre quelconque, un aspect de l
fondées dans la nature des choses. Comment les expliquer, si l’idéal exprime une réalité une et inconcussible ? Il faudrait do
même, le nombre des adultères, des divorces, des séparations de corps exprime la force relative avec laquelle l’idéal conjugal
: ce sont les valeurs économiques. Tout le monde sent bien qu’elles n’ expriment rien de l’au-delà et n’impliquent aucune faculté
’existe pas entre eux de différences de nature. Un jugement de valeur exprime la relation d’une chose avec un idéal. Or l’idéal
utre manière ; il est, lui aussi, une réalité à sa façon. La relation exprimée unit donc deux termes donnés, tout comme dans un
i sont d’espèces différentes. Il en est dont le rôle est uniquement d’ exprimer les réalités auxquelles ils s’appliquent, de les
niquement d’exprimer les réalités auxquelles ils s’appliquent, de les exprimer telles qu’elles sont. Ce sont les concepts propre
8 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
érielles pour des êtres divins ; la même poésie, occupée maintenant d’ exprimer l’idée de ces divinités, sera considérée comme un
ent le ciel, la terre, la mer, que les premiers hommes, muets encore, exprimaient en les montrant du doigt, et qu’ils imaginaient c
s animés, comme des dieux ; avec les noms de ces trois divinités, ils exprimaient toutes les choses relatives au ciel, à la terre,
s dont toutes les nations se sont servies dans leur âge poétique pour exprimer leurs pensées, et que ces expressions, à leur ori
ins commencèrent à se mêler aux Grecs. Cicéron observe que la loi est exprimée en latin, dans les mêmes termes où elle fut conçu
Ce fut pour toutes les premières nations une nécessité naturelle de s’ exprimer en hiéroglyphes. À ceux des Égyptiens et des Éthi
riche vocabulaire56, au moyen duquel les nations du Latium pouvaient exprimer les besoins de la vie humaine, sans doute peu nom
Point de langue vulgaire qui ait autant d’expressions que de choses à exprimer . — Une conséquence nécessaire de tout ceci, c’est
verbe, car le discours n’a point de sens s’il n’est régi par un nom, exprimé ou sous-entendu. En dernier lieu se formèrent les
ences, c’est-à-dire tous les objets de la métaphysique ; sto, eo, qui expriment le repos et le mouvement, auxquels se rapportent
ord de symboles ou caractères divins et héroïques, qui furent ensuite exprimés en locutions vulgaires, et finalement écrits en c
aires. Elle naquit de l’indigence du langage, et de la nécessité de s’ exprimer  ; ce qui se démontre par les ornements même dont
ses, les comparaisons, les métaphores, les périphrases, les tours qui expriment les choses par leurs propriétés naturelles, les d
que usitée chez toutes les nations, le sang me bout dans le cœur, fut exprimée par un seul mot, στόμαχος, ira, colère. Les hiéro
ils éprouvaient des passions très violentes. Or, de telles passions s’ expriment par un ton de voix très élevé, qui multiplie les
roles plutôt qu’il ne les ralentit. En latin, sollicitus et festinans expriment la frayeur. La lenteur des esprits, la difficulté
is. Ce fut sans doute cette langue atlantique qui, selon les savants, exprimait les idées par la nature même des choses, c’est-à-
nné les commentateurs de la Bible, qui voient les noms des mêmes rois exprimés d’une manière dans l’Histoire Sacrée, et d’une au
it conjecturer que les Latins et les Grecs en font autant, lorsqu’ils expriment tant de choses particulières aux barbares, avec d
hinois, qui avec un très petit nombre de signes diversement modifiés, expriment en langue vulgaire leurs cent vingt mille hiérogl
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
éxions de voix, enfin tous ces sons, à l’aide desquels la nature même exprime ses sentimens et ses passions. Tous ces sons, com
r. La basse continuë et les autres parties aident beaucoup le chant à exprimer plus parfaitement le sujet de l’imitation. Les an
as faire un usage sensé de ces chants et de cette harmonie, pour bien exprimer son sujet, et quand il ne sçait pas animer encore
par un rithme convenable à ce sujet, de maniere que cette composition exprime quelque chose, et qu’elle l’exprime bien. Si quel
de maniere que cette composition exprime quelque chose, et qu’elle l’ exprime bien. Si quelque musique moderne manque du mérite
s. Je m’explique. Les musiciens composent souvent des symphonies pour exprimer des bruits que nous n’avons jamais entendu, et qu
insi que de celles qui peuvent imiter des bruits véritables, qu’elles expriment bien ou qu’elles n’expriment pas. On loüe celle d
t imiter des bruits véritables, qu’elles expriment bien ou qu’elles n’ expriment pas. On loüe celle du tombeau d’Amadis et celle d
tent que ses chants soient variez, gracieux, et il leur suffit qu’ils expriment en passant quelques mots du récit. Le nombre des
10 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
rdinaires : que ce sont de certains tours et de certaines façons de s’ exprimer , qui s’éloignent en quelque chose de la maniére c
lesquelles il est évident qu’il faut supléer des mots, pour achever d’ exprimer une pensée que la vivacité de la passion se conte
t apelées simplement phrases, expressions, périodes ; mais celles qui expriment non seulement des pensées, mais encore des pensée
figure ; c’est-à-dire, que toute cette phrase ne fait autre chose qu’ exprimer la pensée de M. de La Bruyére, sans avoir de plus
es vers avec emphase ! » c’est la même pensée ; mais de plus elle est exprimée sous la forme particuliére de la surprise de l’ad
é, de la force, ou de la grace au discours ; car outre la propriété d’ exprimer les pensées, come tous les autres assemblages de
es en tout genre d’écrire, où toute la beauté consiste dans la pensée exprimée sans figure : le pére des trois Horaces ne sachan
les figures ne seroient point déplacées, le même fonds de pensée sera exprimé d’une maniére ou plus vive ou plus noble, ou plus
es, ou plus nobles, ou plus agréables que les maniéres de parler, qui expriment le même fonds de pensée, sans avoir d’autre modif
re demeure toujours la même, quoiqu’on viène à changer les mots qui l’ expriment  : de quelque maniére que M. Flêchier eût fait par
sseaux : que si je substitue le mot de vaisseaux à celui de voiles, j’ exprime également ma pensée ; mais il n’y a plus de figur
ssions. Quand nous somes vivement frapés de quelque pensée, nous nous exprimons rarement avec simplicité ; l’objet qui nous ocupe
religion catholique, et lui découvrirent les erreurs de l’hérésie, s’ exprime en ces termes : « tombez, tombez, voiles importun
est que la vivacité avec laquelle nous ressentons ce que nous voulons exprimer , excite en nous ces images, nous en somes ocupés
onsulté, s’ils avoient ou s’ils n’avoient pas des termes propres pour exprimer ces idées, ni si l’expression figurée seroit plus
vigne : parce, disent-ils, qu’il n’y avoit point de mot propre pour l’ exprimer . Mais si nous en croyons les etymologistes, gemma
en latin : la langue latine a ses expressions particuliéres pour les exprimer  ; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagi
sons plutot, retenez vos larmes, retenez votre colére, c’est que pour exprimer ce sens, nous avons recours à une métaphore prise
pas des diférentes images dont on peut se servir en traduisant, pour exprimer le même fonds de pensée. Seconde partie,
angues les plus riches n’ont point un assez grand nombre de mots pour exprimer chaque idée particulière, par un terme qui ne soi
opre de quelqu’autre idée, qui a le plus de raport à celle qu’on veut exprimer  ; par exemple : l’usage ordinaire est de clouer d
in tout ce qui peut être comparé à des voyageurs qui vont ensemble, s’ exprime par le verbe aler ; je vais, ou je vas ; aler à s
le n’ont pas dans tous les homes une conformation assez uniforme pour exprimer les sons précisément de la même manière ; enfin c
ans le sens qui lui est propre, il réveille une idée qui pouroit être exprimée par un autre mot. Nous remarquerons dans la suite
e nos meilleurs auteurs. stile signifie aussi par figure la manière d’ exprimer les pensées. Les anciens avoient deux manières de
sens propre de ce mot ; dans le sens figuré, il signifie la manière d’ exprimer les pensées. C’est en ce sens que l’on dit, le st
tile de la conversation, etc. Outre toutes ces manières diférentes d’ exprimer les pensées, manières qui doivent convenir aux su
encore le stile personel ; c’est la manière particulière dont chacun exprime ses pensées. On dit d’un auteur que son stile est
etalepse La métalepse est une espèce de métonymie, par laquelle on exprime ce qui suit pour faire entendre ce qui précède ;
du genre, c’est-à-dire, que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’ exprime qu’une espèce particulière ; on restraint le mot
enter, et que les termes ordinaires nous paroissent trop foibles pour exprimer ce que nous voulons dire ; nous nous servons de m
ins sensibles à la douleur. Et au troisième livre des tusculanes il s’ exprime de cette sorte : (…). Je fus plus touché de voir
pour dire que l’hiver est passé et que les glaces sont fondues, il s’ exprime de cette sorte : l’hiver, etc. Chaque langue a
cs, et qui eut le plus de part à l’embrasement de la vile de Troie, s’ exprime en ces termes dans l’une des plus belles pièces d
que de comparaison, pour doner l’intelligence d’un autre sens qu’on n’ exprime point. La métaphore joint le mot figuré à quelque
ur esprit à des illusions. Les chercheurs de la pierre philosophale s’ expriment aussi par allégorie dans leurs livres ; ce qui do
e blé. Le terme de matière générale n’est qu’une idée abstraite qui n’ exprime rien de réel, c’est-à-dire, rien qui existe hors
es d’allégories ne doivent point être des énigmes, elles doivent être exprimées de manière qu’on puisse aisément en faire l’aplic
maintenu dans la possession d’une ile qu’il avoit dans le Rhone, il s’ exprime en ces termes : qu’est-ce en éfet pour toi, etc.
noms propres de ces idées : ils leur servent come de voile, et ils en expriment en aparence de plus agréables, de moins choquante
er nous dise que nous n’avons point de mot en notre langue qui puisse exprimer la force de ce (…), je crois qu’il répond à ces f
. Dans toutes les nations policées on a toujours évité les termes qui expriment des idées deshonètes. Les persones peu instruites
ur. Il est vrai qu’aujourd’hui on a quelquefois recours au latin pour exprimer des idées dont on n’oseroit dire le mot propre en
th avoit blasphémé contre Dieu et contre le roi : or, l’ecriture pour exprimer ce blasphème, fait dire aux témoins que Naboth a
n fini. La périphrase ou circonlocution est un assemblage de mots qui expriment en plusieurs paroles ce qu’on auroit pu dire en m
re pendant que je suis encore jeune, se sert de trois périphrases qui expriment cette même pensée sous trois images diférentes :
, claire, solide et noble. L’esprit qui a été frapé d’une pensée bien exprimée , n’aime point à la retrouver sous d’autres formes
xpression propre qui réponde à la langue originale, par exemple, pour exprimer en latin une péruque, il faut dire (…), une cheve
nt de supin et par conséquent point de participe : ainsi au lieu de s’ exprimer par le participe, on est obligé de recourir à la
manière dont les autres homes construisent les mots quand ils veulent exprimer la même pensée ; c’est un manque d’exactitude dan
lle on marque par un adjectif, une circonstance qui est ordinairement exprimée par un adverbe : c’est ainsi qu’au lieu de dire q
langue. Ainsi quand la construction est équivoque, ou que les paroles expriment un sens contraire à ce que l’auteur a voulu dire 
ue, que l’auteur a fait un contre-sens, et qu’en un mot, il s’est mal exprimé . Les anciens étoient homes, et par conséquent suj
ion des mots d’une langue par l’usage établi en une autre langue pour exprimer la même pensée. Nous disons en françois je me rep
ntend quand quelqu’un rit avec éclat. Il y a aussi plusieurs mots qui expriment le cri des animaux, come bêler qui se dit des bre
catachrèse par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les autres espèces de métapho
Un mot est pris dans un sens actif, quand il marque que l’objet qu’il exprime , ou dont il est dit, fait une action, ou qu’il a
s absolu et relatif Un mot est pris dans un sens absolu, lorsqu’il exprime une chose considérée en elle même sans aucun rapo
e sorte de jeu : mais il vaut mieux s’ocuper à bien penser, et à bien exprimer ce qu’on pense, qu’à perdre le tems à un travail
ction et se servir d’un terme abstrait. On peut se servir de mots qui expriment des objets réels et faire abstraction, come quand
n un certain point : les homes ont inventé des mots particuliers pour exprimer cette ressemblance, cette uniformité d’impression
d’impression dont ils se sont formé une idée abstraite. Les mots qui expriment ces idées nous servent à abréger le discours, et
ité ; par exemple, nous avons vu plusieurs objets blans, ensuite pour exprimer l’impression uniforme que ces diférens objets nou
orps qui passent successivement d’une place à une autre, ensuite pour exprimer cette propriété et la réduire à une sorte d’idée
ue sorte particulière de figure, c’est-à-dire, dans la même manière d’ exprimer les pensées : toutes les expressions métaphorique
ermes abstraits n’ont même été inventés qu’à l’imitation des mots qui expriment des êtres physiques. C’est peut-être ce qui a don
s ces diférences délicates, dans le tems même qu’ils ne pouvoient les exprimer , etc. On peut encore consulter un autre recueil q
er de la richesse d’une langue par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer , et non par le nombre des articulations de la voi
ment l’un ou l’autre de ces mots, puisqu’ils sont tous deux propres à exprimer ce qu’on veut faire entendre ; mais cela n’empêch
d selon le plus ou le moins de précision que demande ce que l’on veut exprimer . Ce choix est un éfet de la finesse de l’esprit,
11 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
Nul poète, nul écrivain ne l’a ressenti plus profondément, et ne l’a exprimé en termes plus poétiques. « Quand le soir approc
ssant à la poésie verbale, la musique donne, à tous les sentiments qu’ exprime la parole, sa résonance profonde et prolongée ; e
erait pas. Mais la musique n’a pas besoin de l’aide de la parole pour exprimer ce qu’elle veut nous dire. Livrée à elle-même, pa
émouvant auquel nous avons assisté, entre la pensée que nous voulons exprimer et les intonations de notre voix ; tantôt ces int
à la forme même. Il ne faut donc pas se demander si tel effet musical exprime le miroitement de l’eau, ou son murmure, ou l’imp
t de l’eau, ou son murmure, ou l’impression que nous en recevons ; il exprime un peu de tout cela, parce que tout cela était pr
de la vie intérieure. Le compositeur, pénétré du sentiment qu’il veut exprimer , et se donnant l’intense représentation de la scè
émotions analogues ; et ce sont celles-là que la musique lui semblera exprimer . Nous avons à chercher enfin quel état d’âme corr
il serait impossible de dire ce qu’elles représentent ou ce qu’elles expriment . Notre théorie psychologique semble ici se trouve
actique, philosophique, de ceux en un mot où l’auteur s’est proposé d’ exprimer des idées. Je puis les lire avec intérêt, admirer
ns auxquelles on nous convie sont de même ordre. L’état d’âme qui est exprimé dans ces pages, c’est bien la rêverie. On n’y voi
en un acte distinct ; elle n’est conçue qu’en fonction des mots qui l’ expriment . Il n’en est pas de même des images. Nous n’avons
re pensé ; conservez ce qu’il est plus facile de se représenter que d’ exprimer  : ce qui restera sera précisément l’élément poéti
ents sont trop intenses pour se traduire en vers. L’extrême douleur s’ exprimera par un cri, par une plainte, par des paroles amèr
n’est pas et ne peut pas être en poésie la chose essentielle. Avant d’ exprimer des émotions, il faut que la poésie existe. La mu
d’exprimer des émotions, il faut que la poésie existe. La musique en exprime également ; et la peinture ; et la sculpture. Bie
a peinture ; et la sculpture. Bien plus, ces différents arts pourront exprimer des sentiments de même nature. Ils diffèrent pour
le poète ; ne voir, dans les vers qu’il nous présente, qu’un moyen d’ exprimer cette émotion, ce serait un contresens esthétique
ions produites, par une sorte d’abstraction, la tristesse que l’œuvre exprime , et n’y plus voir que cela, comme si c’était la c
en est de même pour la poésie. Ce n’est qu’exceptionnellement qu’elle exprime des sentiments purs ; elle nous suggère des image
lles-mêmes, abstraction faite de ce sentiment. L’émotion, directement exprimée , n’a en soi aucune valeur poétique. « J’aime ! Je
n soi aucune valeur poétique. « J’aime ! Je souffre ! » Ces émotions, exprimées avec force, ou bien analysées dans leurs nuances,
e poète, s’en est tenu au ton de la mélancolie ; ces belles stances n’ expriment que le regret anticipé de la vie : la moindre all
ne nie pas la possibilité de ce contrecoup sympathique des sentiments exprimés  ; il est très vrai que parfois, me mettant en ima
s. Quand par exemple, lisant une œuvre d’imagination, nous y trouvons exprimés des sentiments qui sont en concordance avec les n
i la prolonge et achève de la développer. Si par excellence l’émotion exprimée est de celles qui sont universellement sympathiqu
elque qualificatif d’ordre esthétique. Dès que dans les sentiments qu’ exprime une œuvre littéraire, nous pouvons soupçonner que
aration, sans artifice, sous l’influence directe des sentiments qu’il exprime , dans la vision réelle des images qu’il nous décr
trouver ce qu’il doit penser, ce qu’il doit sentir, comment il doit s’ exprimer . Cela n’est pas arbitraire. Les personnages drama
s pensées qu’il concevrait, des sentiments qu’il éprouverait et qu’il exprimerait dans cette circonstance. Nous ne pouvons le savoi
andable ; mieux vaudrait cent fois l’expression directe. Mais quand j’ exprime métaphoriquement une idée, je mets plus dans ma p
e idée ; j’y mets aussi une image ; et cette image, au moment où je l’ exprime , est présente à mon esprit ; elle fait partie de
mon esprit ; elle fait partie de ma pensée. La phrase métaphorique n’ exprime donc pas en termes plus compliqués la même chose
en termes plus compliqués la même chose que la phrase directe ; elle exprime une pensée plus riche, plus pleine, harmonieux co
oles. Ils pensent par images. Un écrivain ainsi constitué ne pourra s’ exprimer exactement qu’en métaphores. Son style, qui nous
t l’allure normale de sa pensée. Quand on dit que le temps vole, on n’ exprime pas par un terme figuré cette idée, qu’il passe ;
le, on n’exprime pas par un terme figuré cette idée, qu’il passe ; on exprime par un terme très précis cette idée, qu’il a des
, un ornement du discours, la comparaison est une façon pratique de s’ exprimer . Elle surgit d’elle-même, dans l’effort que l’on
t affluer les comparaisons est portée à son maximum quand il s’agit d’ exprimer une souffrance physique intense ou une forte émot
serait nécessaire, prolongée au-delà de ce qui serait suffisant pour exprimer complètement l’idée. Parfois même, comme dans les
geons-y d’ailleurs. Si l’idée, telle que nous la concevons avant de l’ exprimer , n’était pas imagée déjà, aucune métaphore, aucun
ucune comparaison empruntée aux choses concrètes ne pourrait jamais l’ exprimer . Métaphore et comparaison supposent une analogie.
pensée dans les mots est toujours une opération délicate. Il s’agit d’ exprimer son idée ; cela supposa qu’elle est vraiment donn
’on croit en effet l’avoir présente à l’esprit, puisqu’on cherche à l’ exprimer  ; mais dès qu’on s’y applique, on s’aperçoit, à u
me pour lui trouver une phrase à sa mesure. On ne pourra donc la bien exprimer que lorsqu’on l’aura nettement conçue, et la nett
nettement conçue, et la nettement concevoir que lorsqu’on l’aura bien exprimée . C’est un cercle vicieux si jamais il en fut. Aus
vention supplémentaire. Entre le moment où nous prenons la plume pour exprimer notre idée, et celui où nous achevons d’écrire no
aisante ; et cet effort doit être d’autant plus grand que la pensée à exprimer est plus originale. Mais cette tâche devient part
urs, elles apparaissent dans notre esprit avec quelque phrase qui les exprime , au moins sommairement. Il ne nous reste plus qu’
nt une idée abstraite, non seulement on peut dire que les mots pour l’ exprimer arrivent aisément, mais il est impossible qu’ils
tense des choses qu’il veut nous décrire ou des sentiments qu’il veut exprimer , tout reste à faire pour leur donner une forme ve
on peut même dire que jamais il n’y réussira entièrement. Quels mots exprimeront jamais avec une exactitude parfaite une vision me
donne une expression verbale particulière. Il est naturel qu’ayant à exprimer des pensées et des sentiments d’une nature spécia
conomique de la pensée, elle a raison de le faire. Si nous avons pour exprimer notre idée un mot précis, technique, spécial, qui
l, en apparence un peu austère, de l’expression stricte et adéquate ? Exprimer sa pensée, toute sa pensée, rien que sa pensée, c
poétiquement équivalente. Il aimera suggérer plus d’images qu’il n’en exprime formellement, abandonnant en partie le lecteur à
est pas tout à fait absurde. On en peut obtenir certains effets. Pour exprimer des idées très vagues, des sentiments très nébule
e sur elle. Il est en tout cas un état d’âme que cette façon d’écrire exprimera parfaitement : c’est celui du poète fatigué, qui
de métaphores, par la profondeur ou la noblesse des sentiments qu’ils expriment , par leur poésie en un mot ? Rien de plus juste.
n’est qu’un signe ; l’essentiel est la pensée, l’image, le sentiment exprimé . Ce qu’il y a de merveilleux dans le vers, c’est
est sa valeur poétique. Si les poètes l’ont choisi de préférence pour exprimer la pensée rêveuse, c’est sans doute qu’il se prêt
les artifices de la forme, se porte ici tout entière sur les pensées exprimées . Aussi la prose peut obtenir des effets d’émotion
pensées si intimes, des sentiments si personnels, qu’il hésiterait à exprimer dans la langue commune. Certaines choses peuvent
e superbe qui lui est préparée d’avance, comment le poète pourrait-il exprimer autre chose que ses plus nobles pensées ? Sur un
ns. Il loue la poésie d’avoir, seule de tous les arts, le privilège d’ exprimer directement des pensées et de s’adresser sans int
et de s’adresser sans intermédiaire à l’intelligence. « L’effort pour exprimer directement une pensée par la sculpture ou la pei
mploient assez rarement le style figuré ; plus en effet les pensées à exprimer sont concrètes, moins il est nécessaire de les ex
les pensées à exprimer sont concrètes, moins il est nécessaire de les exprimer par symboles. On peut en faire l’expérience. On r
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
des idées, et ils se communiquent, d’autre part, aux organes où ils s’ expriment . II Expression des émotions. Explication biolo
omme un signe plus ou moins lointain qui pourrait se détacher du fait exprimé  : c’est une partie intégrante de ce fait ou de so
l y a tension de la volonté contre l’émotion, et ce conflit interne s’ exprime encore fidèlement dans le corps même par la tensi
ts physiologiques où ils se réalisent, où ils se prolongent, où ils s’ expriment . Les artistes, de leur côté, ont besoin de compre
vement expressif, chercher : 1° l’état sensitif et intellectuel qu’il exprime  ; 2° l’état affectif ; 3° l’attitude correspondan
firme. Il y a en premier lieu, dans toute passion, des mouvements qui expriment l’effet intellectuel produit sur les organes des
vail intellectuel de perception, ou celui de simple représentation, s’ exprime aussi toujours par l’afflux du sang à la tête, pa
se mêle à toutes les passions. Enfin, en troisième lieu, la volonté s’ exprime toujours par le contentement ou le refus, soit sp
t les émotions primitives, avec le mouvement général du corps qui les exprime au premier moment. Nous pouvons dire alors, contr
alors, contre Spencer, que, si l’intensité d’un sentiment agréable s’ exprime par une exaltation et expansion d’activité motric
et expansion d’activité motrice, l’intensité d’un sentiment pénible s’ exprime tout d’abord par une contraction et diminution d’
immédiate de la peine. Au premier moment, l’affaissement d’activité s’ exprime par un affaissement général de force motrice. « L
s, les sentiments qui dérivent du désir sont expansifs : leur mimique exprime par le corps, les bras, la tête, les lèvres, les
isant : « Je souffre dans toutes les parties de mon être », et vous n’ exprimez que l’exacte vérité : quand une partie de l’organ
ors, il n’est pas étonnant que le violon rappelle une voix humaine et exprime des émotions très complexes, tandis que la flûte
ui, de leur côté, s’associent aux sentiments analogues : l’acteur qui exprime et simule la colère finit par ressentir, en une c
u’ils sont inutiles. Ainsi, selon Darwin, comment le chat et le chien expriment -ils leur intention bienveillante ? Le chien prend
ements. Il n’est donc pas étonnant, que le contraire d’un sentiment s’ exprime par des mouvements ou attitudes contraires, en de
nimaux, qui résistent moins que l’homme à leurs passions de race, les expriment fidèlement dans leurs organes et leurs attitudes.
ur du premier instrument sont conduites à l’autre instrument, qui les exprime . Il y a ainsi une partie qui reçoit l’impression,
ts moins marqués en même temps qu’une si grande mobilité. Le Français exprime tout ce qu’il sent par sa physionomie et ses gest
13 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
nt et elle nous paraît, à l’exemple de toutes les bonnes définitions, exprimer avec précision, non pas tel état de l’œuvre d’art
res de tel auteur suscite, et par quels moyens les provoque-t-il ; qu’ exprime tel auteur, et comment exprime-t-il ? L’ordre dan
ar quels moyens les provoque-t-il ; qu’exprime tel auteur, et comment exprime-t -il ? L’ordre dans lequel ces deux questions seron
son pour laquelle les œuvres les plus émouvantes et les plus estimées expriment des spectacles ou des idées tristes. C’est que da
mbolique, la peinture de Chenavardct et de Kaulbachcu, où l’artiste s’ exprime en vertu d’une convention particulière entre lui
criptif tend à être objectif ; le symbolique est objectif. Le premier exprime surtout des sentiments et des sensations ; le sec
le charme de la bouté heureuse. L’intensité de ces émotions peut être exprimée avec une approximation suffisante. Enfin autour d
les genres, employés par tous les écrivains, et d’une série d’objets exprimés , de visions, de sujets, d’idées, de personnages,
uit. Pour ces œuvres, l’émotion produite ne dérive des idées qu’elles expriment , que dans le cas où il s’agit de livres de métaph
causée, soit par les moyens d’expression employés, soit par ce qu’ils expriment , tout ce que nous avons dit des genres littéraire
utes les fois qu’un artiste vivement frappé d’une émotion quelconque… exprime cette impression par un procédé quelconque… l’œuv
œuvre est belle dans la mesure de… la profondeur d’impression qu’elle exprime , et de la contagion qui lui est communiquée. » M.
14 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
hommes doués d’une sensibilité plus vive que les autres et capables d’ exprimer plus fortement leurs émotions. D’après la thèse s
le ; il a son origine dans les besoins et les sentiments sociaux ; il exprime moins l’originalité sentimentale des individus qu
. Mais on voit triompher de plus en plus chez l’artiste la tendance à exprimer ses sentiments personnels et non plus ceux de la
mentation, de répression et de limitation de la liberté de l’art ne s’ expriment chez nous avec une certaine âpreté que chez des s
init par la part de vérité impersonnelle qu’elle enveloppe et qu’elle exprime . Elle vaut uniquement comme moyen d’enseignement
même façon, il considère que la fonction et l’intérêt de l’art eût d’ exprimer l’originalité sentimentale de l’artiste, sa repré
l’idée du néant n’est pas par elle-même esthétique : mais elle peut s’ exprimer au moyen d’images et de formes esthétiques. Au mo
al de l’art décadent est encore plus fortement marqué. L’art décadent exprime , comme l’a montré M. P. Bourget à propos de Baude
s’agit pas de se conformer à une norme ; il s’agit, pour l’artiste, d’ exprimer d’une manière forte et neuve son originalité sent
15 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
la valeur d’une œuvre d’art dépend de la valeur des sentiments moraux exprimés par elle. De déduction en déduction, il en arriv
d’essence spiritualiste, parce qu’il n’entre pas dans leurs moyens d’ exprimer par des formes tangibles les aspects multiples de
ments si nouveaux, si importants et variés à l’infini qui se trouvent exprimés dans Homère et dans les grands tragiques ; le cas
que « c’est le sens religieux qui décide de la valeur des sentiments exprimés par l’Art », on doit, avec Tolstoï, rejeter l’art
il est logique en demandant que l’Art se conforme aux Évangiles et n’ exprime « que les sentiments capables de produire l’union
plus ni moins. Tolstoï affirme que l’art de l’avenir sera « celui qui exprimera des sentiments poussant les hommes à l’union frat
s et formelles. Nous aurions ainsi un art sectaire, qui chercherait à exprimer non pas la Vérité, mais des vérités et des dogmes
es que lorsque, en dépit du but religieux, et au-dessus de lui, elles expriment le pur sentiment humain. L’Art véritable est même
inconnue auparavant. Tous les préceptes moraux qu’elle énonce ont été exprimés par les philosophes et les poètes de l’hellénisme
humanité, est aussi la base de tout art. L’Art est même plus apte à l’ exprimer que les religions. Il l’exprime, dans la variété
ut art. L’Art est même plus apte à l’exprimer que les religions. Il l’ exprime , dans la variété infinie de ses manifestations, d
doctrines précises, la masse diffuse des aspirations depuis longtemps exprimées . Kant a fait remarquer que les religions positive
onfessions religieuses ont pu s’échafauder sur les sentiments qu’elle exprimait . On demandait à Schiller : — Pourquoi n’admettez
différente leur façon d’envisager les mêmes phénomènes. Dans l’Art s’ exprime et se révèle véritablement la conscience morale d
e, la musique de la symphonie entière ne répond nullement à la pensée exprimée par Schiller, car c’est une musique tout à fait p
lement, comme le pense Tolstoï, « parce qu’il s’est abaissé à ne plus exprimer que les trois sentiments de la vanité, du désir s
éthode : « Tout ce que des écoles peuvent enseigner, c’est le moyen d’ exprimer des sentiments éprouvés par d’autres artistes, de
s par d’autres artistes, de la façon dont ces autres artistes les ont exprimés . Et c’est précisément là ce qu’enseignent les éco
ra le mot ou l’arrangement de mots que trouve sans effort l’homme qui exprime ce qu’il sent. Et ainsi les écoles peuvent bien e
timer les sentiments non plus d’après la conception religieuse qu’ils expriment , mais d’après le degré de plaisir qu’ils procuren
que la valeur de l’œuvre d’art dépend des sentiments nouveaux qu’elle exprime . À la vérité, un peu plus loin, il nous dit, « qu
rtificielles de mots, de sons ou de couleurs au moyen desquelles nous exprimons ces multiples aspects. Seulement, n’oublions pas
dera-t-on, peut apprécier ce point ? Comment savoir si les sentiments exprimés par l’artiste sont vraiment conformes à la Nature
dramatique qui n’offrirait pas les insuffisances du drame parlé pour exprimer toutes les subtilités du sentiment, et qui, d’aut
réunis tireraient de leur absolue pénétration réciproque la faculté d’ exprimer , de la façon la plus complète, la substance même
e atrophiée, qu’il s’amuse de les voir toujours de l’avis de ceux qui expriment leur opinion le plus haut et du ton le plus assur
d’une autre personne, mais de lui-même, et que tout ce que l’artiste exprime , lui-même depuis longtemps rêvait de l’exprimer.
tout ce que l’artiste exprime, lui-même depuis longtemps rêvait de l’ exprimer . C’est dans cette suppression de toute séparation
complète la nature en s’ajoutant à elle ; il l’entend à demi-mot ; il exprime clairement ce qu’elle ne fait que bégayer ; il lu
egré de contagion de l’Art, à savoir : 1º la nouveauté des sentiments exprimés  ; 2º la clarté dans l’expression de ces sentiment
le contenu de l’Art, c’est-à-dire la question de savoir « si l’œuvre exprime de bons ou de mauvais sentiments ». Voilà donc un
! « On ne considérera comme art, dans l’avenir, dit-il, que celui qui exprimera des sentiments poussant les hommes à l’union frat
écrit. Malheureusement, cette conclusion n’a aucun sens ; car, s’il n’ exprime que des sentiments universels, l’art qu’on nous f
ous révélera rien de nouveau ; et s’il se propose plus spécialement d’ exprimer des sentiments d’union fraternelle entre les homm
son enferme dans le mot ample et vague de « sentiment », peuvent être exprimés par les innombrables mélodies possibles, mais tou
après sa manifestation extérieure ; en d’autres termes, la Musique en exprime l’âme, sans le corps. C’est par ce rapport direct
solue. À l’élément dionysien se rattachent toutes les symboliques qui expriment l’essence même de la Nature, non seulement la sym
té ? Or, ce puissant désir, c’est la Musique qui est le plus apte à l’ exprimer ou plutôt à le satisfaire. Sur ce point, tous les
ymphonies de Beethoven ; elles provoquent chez l’auditeur un besoin d’ exprimer ses sensations par des images. Peu importe que le
Le texte du poète ne peut rien dire de plus que ce qui se trouve déjà exprimé dans la Musique, d’une façon générale. À cette id
s attribuent seulement la précision du réel aux choses que la Musique exprime dans l’universalité d’une simple forme. Car les m
toutes choses, elle en est le cœur même. C’est une idée analogue qu’ exprime Carlisle lorsqu’il dit : « Une pensée musicale e
le monde. On peut dire que l’essence des choses est de la mélodie, s’ exprime nécessairement par du chant. Profonde est la port
tion volontaire et consciente, par l’entremise de l’intellect, elle n’ exprime plus l’essence des choses, la Volonté même ; elle
duisent l’impression ressentie par nous à la vue de ces choses ; elle exprimera le calme, la douceur, la tournure triste ou gaie,
ion d’un modèle, il y a cependant ceci de particulier en elle qu’elle exprime précisément ce qui échappe à toute représentation
eproduit sont d’ordre essentiellement spirituel et métaphysique. Elle exprime le spécifique plutôt que le particulier. Elle ne
tragédie est à ses yeux inséparable de la musique, que celle-ci soit exprimée ou non. La Musique, par cela même qu’elle nous r
nsmettent des vérités si profondes, que le poète est impuissant à les exprimer seulement par des mots et des idées. De même l’Ha
pide accompagnées de musique, imaginez les grands sentiments qu’elles expriment portés, grâce à la faculté de généralisation de l
truit la vraie musique, celle en laquelle se perpétue le mythe et qui exprime l’essence des choses. Pour l’homme socratique, la
ne seraient jamais que des images extériorisées de ce que la Musique exprime . » La Musique est ainsi l’élément premier, c’est
signification sensible aux idées générales, aux sentiments universels exprimés par la musique. Ce que nous venons de dire à prop
le Tondrama met en mouvement. Peut-on, par exemple, imaginer rien qui exprime l’idée de la souffrance irrémédiable de la vie, d
ns cette surnaturelle force d’expansion de sa nature qui parvient à s’ exprimer à la fois dans tous les langages et qui se révèle
ts et les notions. La passion, au contraire, ne parle pas ; elle ne s’ exprime pas en sentences. De là, chez les dramaturges, un
s dramaturges, un effort à dépasser les limites du langage pour mieux exprimer la passion, à colorer les mots, à forcer l’accent
hos ; c’est seulement avec Beethoven qu’elle avait commencé à vouloir exprimer aussi le pathos, les états mobiles, les crises de
ormes nouvelles. Beethoven semble s’être proposé la tâche difficile d’ exprimer le pathos avec des formes anciennes, destinées à
difficile d’exprimer le pathos avec des formes anciennes, destinées à exprimer l’éthos. À la fin de sa vie, dans ses dernières œ
génie déjà moribond, d’autant qu’au moment de la rupture, il avait su exprimer en termes élevés et d’une mélancolie intense la d
odée, trop faible encore et trop riche d’avenir ; ce genre de musique exprime le mieux ce que je pense des Allemands ; ils sont
savait bien qu’il y avait mis autre chose que de la musique, qu’il y exprimait des idées et des sentiments, que ces œuvres étaie
anciennes, parce que chaque art augmentant sans cesse ses facultés d’ exprimer des états d’âme plus mouvementés, plus délicats,
’épouse plus simple et plus humaine. » En d’autres termes, Nietzsche exprime ici l’aspiration assez générale en ce moment, par
, par exemple, que la tendance la plus décidée de ce siècle, tendance exprimée par tous les hommes de grande envergure, c’est qu
ureusement, ces maîtres des nouveaux modes d’expression ne surent pas exprimer clairement. » Mais, ajoute-t-il, « il est certain
rder avait déjà fixé ces points importants, à savoir : que la musique exprimait les états intérieurs, c’est-à-dire les modificati
nt à son système philosophique, en sa phraséologie plus métaphysique, exprimait ainsi : « La musique ne s’arrête pas au monde des
t amplifié, ou rendu plus subtil et plus délicat, au-delà de ce qu’il exprime conventionnellement. Alors nous chantons, nous em
Elle est l’intermédiaire de toute exaltation du sentiment ; elle peut exprimer les nuances les plus atténuées, comme le paroxysm
pontanée des vibrations de l’âme ; c’est lui, — non la mélodie, — qui exprime cette « essence du monde » dont nous parle le phi
ffaiblissement de « l’inspiration », cette chose indéfinissable ; ils exprimaient des craintes au sujet de l’excès de complication
Nietzsche adressait à son amie Lou-Andreas-Salomé une lettre où il s’ exprime ainsi : « En ce qui concerne Bayreuth, je suis h
16 (1909) De la poésie scientifique
oche plus ou moins amène m’a été souvent adressé, des regrets ont été exprimés souvent, que mon Œuvre n’ait point été conçue et
revenu aux thèmes du Romantisme, à l’anecdote égotiste sentimentale, exprimés par le vers le plus commodément classique dont la
n émotive des Formes, ce poète plein de merveilles les incarne et les exprime avec intensité. M. Ricciotto Canudo peut être dit
le mouvement de « poésie Symboliste »  qui, nous le verrons, devait s’ exprimer en modes divers quand elle viendrait à être plus
et œuvrer poétiquement, en dehors de quoi le vrai sens poétique ne s’ exprime plus… . L’on se rend compte alors, que, dénué d’i
r ou chapitre en vers d’un poème en vers », disait-il encore. J’avais exprimé de plus, que l’idée doit parcourir son évolution
, un tempérament rude et puissant qui, s’il cherche encore sa voie, s’ exprime aussi en visions robustes de nature, comme sacrée
, par endroits, qu’il s’approche du sens universel, tel qu’en voulant exprimer les rapports de l’homme et de l’univers selon la
-Griffin, cependant, ne sortira pas seulement du sens égotiste pour s’ exprimer en un sens général de vie. Mais, tout en demeuran
philosophique-scientifique où nous l’avons voulu. Et tous deux, donc, exprimeront le moment palpitant où la cérébralité du poète s’
éterminé en dehors de ses lois !… Nous avons, en conclusion dernière, exprimé le Rythme, comme « le mouvement de la Pensée cons
pète de mouvements sensiblement pareils et égaux. A l’origine, elle s’ exprima à rompre le silence, en le son guttural ainsi qu’
cri primordial de même essence que le geste  le Verbe-idéogramme qui exprimera totalement cette pensée et son émotion doit aussi
a écrit Jean-Jacques Rousseau  « La pensée, qui tient à la lumière, s’ exprime par la parole, qui tient au son », a dit incidemm
ment ou inharmoniquement distants, de tous leurs points sonnants, ils exprimeront un idéal ondulement de la pensée et de la parole
intensité et de durée. Sous les puissances expansives de l’Idée qui s’ exprime émotivement par la suite dramatique des timbres-v
intensités de sons émotionnels concordants. L’Idée en son évolution s’ exprime en créant elle-même son Rythme-évoluant : Rythme
laires du monde. Elle synthétise donc toutes les manières d’art, pour exprimer d’une énergie dramatique, au sens d’action passio
et améliore l’espèce, en un troisième mouvement de l’évolution. J’ai exprimé les deux mouvements premiers et le troisième qui
avenir  La poésie ainsi a repris bases, telle que l’avaient sentie et exprimée les antiques siècles intuitifs : elle est, avec l
ervaient des analogies ingénieusement relevées parmi la nature pour s’ exprimer seuls : le poète demeurant dans la naïve et préso
17 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
nt excitante que le lieu commun ? Avant de commencer, permettez-moi d’ exprimer un regret, qui ne sera, je le crois, que rarement
ttez-moi d’exprimer un regret, qui ne sera, je le crois, que rarement exprimé . On nous avait annoncé que nous aurions des hôtes
il voit. Cependant c’est un bonheur de rêver, et c’était une gloire d’ exprimer ce qu’on rêvait ; mais que dis-je ! connaît-il en
upholds his universe. » — « Par imagination, je ne veux pas seulement exprimer l’idée commune impliquée dans ce mot dont on fait
y a longtemps déjà, un homme vraiment savant et profond dans son art exprimer sur ce sujet les idées les plus vastes et cependa
ntenu tout le formulaire de la véritable esthétique, et qui peut être exprimée ainsi : Tout l’univers visible n’est qu’un magasi
nce, n’a pas manqué d’attribuer à l’absence de foi cette difficulté d’ exprimer les choses de la foi. Erreur qui pourrait être ph
âme certains Lesueur et les meilleurs Philippe de Champagne, ceux qui expriment les habitudes monastiques. Si, parmi les personne
venir aux peintures religieuses, dites-moi si vous vîtes jamais mieux exprimée la solennité nécessaire de la Mise au tombeau. Cr
l’heure. Je tourmente mon esprit pour en arracher quelque formule qui exprime bien la spécialité d’Eugène Delacroix. Excellent
vantage ? On pourrait dire que, doué d’une plus riche imagination, il exprime surtout l’intime du cerveau, l’aspect étonnant de
ates humbles et embarrassés ; et le texte louait l’artiste d’avoir su exprimer chez les uns la vigueur morale par l’énergie des
êves de bonheur parmi ceux que la peinture a jusqu’à présent essayé d’ exprimer . Par ses dimensions, l’Eve de M. Clésinger fait u
veiller en lui une ambition plus difficile. Ces premières velléités s’ exprimèrent par des tableaux d’une dimension plus grande que
incorrigibles, et la main, réfractaire et troublée, ne sait pas plus exprimer ce qu’elle exprimait si bien autrefois que les no
a main, réfractaire et troublée, ne sait pas plus exprimer ce qu’elle exprimait si bien autrefois que les nouveautés dont mainten
lus de valeur et de lumière aux caractères que son crayon se charge d’ exprimer . Et il les exprime avec une intensité et une prof
lumière aux caractères que son crayon se charge d’exprimer. Et il les exprime avec une intensité et une profondeur remarquables
bres bleues, et dont les yeux, qui ne sont ni éveillés ni endormis, n’ expriment , si toutefois ils expriment quelque chose, que l’
x, qui ne sont ni éveillés ni endormis, n’expriment, si toutefois ils expriment quelque chose, que l’amour du repos et le sentime
à avoir le pied dans deux domaines et à se servir de deux outils pour exprimer leur pensée. M. Fromentin a réussi comme écrivain
devenu un chef d’école, Holbein, dans tous ses portraits, ont visé à exprimer avec sobriété mais avec intensité le caractère qu
’espace, les disciples de l’homme se sont chargés de piétiner dessus. Exprimée par ces simplificateurs, la nature a paru plus in
f à la couleur et à la lumière, était vigoureusement et soigneusement exprimé , d’une manière pénétrante. Mais je demande s’il y
un élément passionnel et damnable, et s’est fié au simple crayon pour exprimer toute la valeur de l’idée. M. Chenavard est incap
e nier tout le bénéfice que la paresse tire du procédé qui consiste à exprimer la forme d’un objet sans la lumière diversement c
à sans doute, se dit-il, un curieux caractère ; beauté ou grandeur, j’ exprimerai cela soigneusement ; je n’en omettrai rien, mais
es lèvres, le grain de cette peau éclatante, tout y est soigneusement exprimé , et surtout ce qui est le plus charmant et le plu
te qualité serait comme si elle n’était pas. Les artistes qui veulent exprimer la nature, moins les sentiments qu’elle inspire,
as vu chez eux, chez tous, du moins, le charme naturel, si simplement exprimé , des savanes et des prairies de Catlin (je parie
éfère contempler quelques décors de théâtre, où je trouve artistement exprimés et tragiquement concentrés mes rêves les plus che
nt ce je ne sais quoi que personne n’a nommé ni défini, que l’homme n’ exprime que par des adverbes mystérieux, tels que : Peut-
lies des articulations, c’est que sans doute l’auteur voulait surtout exprimer l’idée vaste et flottante du néant. Il a réussi,
oi, je n’en répondrais pas ; d’autant moins que, pour être pleinement exprimée , elle a besoin de deux matières, l’une claire et
exprimée, elle a besoin de deux matières, l’une claire et terne pour exprimer le squelette, l’autre sombre et brillante pour re
la première idée venue, et que, parmi les manières innombrables de l’ exprimer , il n’y en a tout au plus que deux ou trois d’exc
18 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
ctitudes et de faux sens. Et quand il s’agit de termes abstraits, qui expriment des concepts tout intellectuels, associés dans l’
dans tous les arts, il faut apprendre la technique par où la nature s’ exprime et manifeste son originalité ; bien rares sont le
fait ses tours : c’est un peintre qui lutte contre son modèle, pour l’ exprimer tout entier sur sa toile. Faire d’après nature, c
dissemblable ont tous ceci de commun, qu’ils respectent la nature, l’ expriment comme ils la sentent et la voient, en eux et hors
otion la plus ardente, il garde toute la liberté de son esprit, et il exprime ce qu’il a en lui, lorsqu’il semble traduire ce q
plexité, autant que d’immensité. Quelle est donc la nature qu’il faut exprimer  ? Tout ce qui est dans la nature peut-il être dan
. Toute réalité dégage un charme naturel, qu’il ne tient qu’à l’art d’ exprimer . L’horrible y a sa place, ainsi que le beau : Il
ce n’est pas à cela que l’imitation des anciens se rapporte. Ils ont exprimé ce qu’il y a dans la nature d’immuable, d’univers
vrai, sera universellement intelligible. La poésie, disait Aristote, exprime le général. Elle a pour objet les lois et les typ
oileau de sa propre poésie, dont la caractéristique est précisément d’ exprimer avec vigueur des choses particulières dans leur p
ression, l’artiste impose le sentiment de la réalité de l’objet qu’il exprime , si particulier que soit cet objet, la copie pren
qui a dû venir à tout le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’ exprimer . » Les grandes découvertes de la science sont des
t leurs lois, leurs causes et leurs signes permanents. Quand le poète exprime les choses telles qu’il les sent et les souffre,
19 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
s reculer. Il n’a guère que des idées particulières et locales, qu’il exprime pour un moment dans une langue qui change tous le
les jours. Le peu qu’il a d’idées générales, il les a apprises et les exprime dans la langue savante, la langue des clercs, le
çais conçoit à son tour des idées générales. Dans son ardeur pour les exprimer , il emprunte des tours et des mots aux deux grand
prunte des tours et des mots aux deux grandes langues qui ont le plus exprimé de ces sortes d’idées. De ces emprunts, la langue
te. Ce qu’elle s’est assimilé est durable. La France a son art ; elle exprime à son tour des vérités générales dans un langage
; c’est cette seconde époque où l’art paraît, et où l’esprit français exprime des idées générales dans un langage définitif. No
à l’histoire de la langue, de l’instrument qui servira quelque jour à exprimer des idées générales. Ce sont nos origines intelle
définitif, les vérités de cet ordre et les termes qui ont servi à les exprimer n’étant pas sujets à changer ni à périr, il suit
ilosophie, tout ce qui est une matière pour l’activité humaine, a été exprimé ou peut l’être par la littérature, on est bien pr
appartient à ce mot, c’est l’ensemble des procédés les plus propres à exprimer cet idéal sous des formes durables. Deux ordres d
es du Midi, presque toutes les pensées sont des métaphores, et tout s’ exprime par des images tirées des sens. Il y règne une ce
toutes les langues littéraires modernes, la rendent la plus propre à exprimer des idées générales. Il suffit de considérer à qu
serait à ce rude labeur ? Quelques-unes naissent spontanément et tout exprimées  ; c’est la facile conquête de ceux qui sont nés s
ur ainsi dire de faire les affaires générales de l’esprit humain et d’ exprimer les grandes idées qui changent la face des sociét
20 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
ts que réclame la nature d’une chose, il n’est pas nécessaire qu’elle exprime fidèlement cette nature ; mais il suffit qu’elle
e sont pas scientifiquement constitués. Et cependant les mots qui les expriment reviennent sans cesse dans les discussions des so
représentation des choses sensibles vient de ces choses mêmes et les exprime plus ou moins exactement, notre représentation de
n rien à celle que présentent les vraies lois de la nature. Celles-ci expriment les rapports suivant lesquels les faits s’enchaîn
directement, mais seulement à travers la réalité phénoménale qui les exprime . Nous ne savons pas a priori quelles idées sont à
que. Le seul fait de les soumettre, ainsi que les phénomènes qu’elles expriment , à une froide et sèche analyse révolte certains e
n sera faite. Pour qu’elle soit objective, il faut évidemment qu’elle exprime les phénomènes en fonction, non d’une idée de l’e
pièces des concepts nouveaux, appropriés aux besoins de la science et exprimés à l’aide d’une terminologie spéciale. Ce n’est pa
cée au commencement de la science, elle ne saurait avoir pour objet d’ exprimer l’essence de la réalité ; elle doit seulement nou
eintes par l’esprit que du dehors, c’est par leurs dehors qu’elle les exprime . Mais elle ne les explique pas pour autant ; elle
qu’elle ne peut pas procéder autrement. Elle a besoin de concepts qui expriment adéquatement les choses, telles qu’elles sont, no
x et, pour cela, qu’écartant les notions communes et les mots qui les expriment , elle revienne à la sensation, matière première e
des actes individuels qu’elles suscitent, les habitudes collectives s’ expriment sous des formes définies, règles juridiques, mora
oyances populaires, on s’adressera aux proverbes, aux dictons qui les expriment . Sans doute, en procédant ainsi, on laisse provis
emple, avoir des raisons de croire que, à un moment donné, le droit n’ exprime plus l’état véritable des relations sociales, pou
21 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68
devenue tranquille et résignée. » En cette forme de style Flaubert s’ exprime dans ses romans, quand apparaît une scène ou un p
ent élus que les mots, forcés d’ailleurs d’être tels qu’on les puisse exprimer dans une langue déterminée  sont significatifs po
résulte la concision puissante, la haute et difficile portée de ce qu’ exprime Flaubert ; de là ses descriptions écourtées, disj
té à Hérodias, induisent à Salammbô où la pourpre et les ors du style expriment , en une suprême fanfare, l’exquis, le grandiose e
es passages dans l’Éducation sentimentale qui, dans leur tentative, d’ exprimer d’indéfinissables mouvemements d’âmes, touchent a
rs des bonheurs plus profonds, les gouttes de joie qu’elle parvient à exprimer de la sécheresse de sa vie, culminent en cette sc
écis qui excelle à montrer la beauté sans voile par des phrases qui l’ expriment toute, sait aussi, dans des occasions plus rares
bséquiosité et son impersonnalité devant la nature : « Je me suis mal exprimé en vous disant qu’il ne fallait pas écrire avec s
ge Sand, éd. Charpentier, p. 41.) « Quelle forme faut-il prendre pour exprimer parfois son opinion sur les choses de ce monde sa
me borne donc à exposer les choses telles qu’elles m’apparaissent, à exprimer ce qui me semble le vrai. Tant pis pour les consé
e ne sais plus comment il faut s’y prendre pour écrire, et j’arrive à exprimer ’la centième partie de mes idées après des tâtonn
éflexion, le désacord fréquent noté plus haut entre l’expression et l’ exprimé , notamment dans les réalistes où les mots sont sa
ns l’esprit des images exaltantes  le détermina à sentir et à vouloir exprimer le grandiose, le magnifique, l’harmonieux, à qual
ées des sens et une sérié de mots qui s’accordaient avec elles et les exprimaient naturellement ; de l’autre, une série de formes v
t du premier coup, en phrases telles que chacune enveloppant l’idée à exprimer , entière, il ne fût nul besoin d’y revenir. C’est
résulte d’une concentration volontaire puis habituelle de l’effort d’ exprimer successivement en une forme difficile chacune des
tres termes, tous poursuivent deux buts, et non un seul en écrivant :  exprimer leur idée  construire des phrases d’un certain ty
plus artistes des artistes, réussissent par des miracles d’adresse à exprimer une énorme portion de réalité, des idées absolume
articulier, d’idées, soit une modification de langage qui le forçât à exprimer des pensées habituellement étrangères. Il nous a
22 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »
ouvent, chez les jeunes sujets, des désordres intestinaux, si j’ose m’ exprimer ainsi. Les moukères de Paris sont plus résistante
r l’esprit, par la décence ! La danse de chez nous et celle de là-bas expriment bien réellement deux âmes différentes et même con
i, un solo et un spectacle. Mais quelle différence ! Cette danse-là n’ exprime rien de déterminé. C’est une acrobatie savante et
de l’impur Orient. L’homme y est mêlé et y joue son rôle. Cette danse exprime donc un état de civilisation où la femme est moin
lamboyante : vous y verrez valser une aimable fille dont le sobriquet exprime un appétit sans mesure, et un homme d’aspect sévè
23 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
culières, distinctes des images qui leur sont associées, et seulement exprimées par ces images qui ne les constituent à aucun deg
n même temps qu’il est un signe, peut être une partie de l’idée qu’il exprime  : tel est le cas des signes visibles idéographiqu
et, sous ce rapport, une idée particulière est aussi difficile à bien exprimer qu’une idée générale. On peut même ajouter que le
outer que les mots, par cela même qu’ils sont des phénomènes sonores, expriment mieux l’élément sonore, soit d’une idée particuli
on de l’onomatopée, par la métaphore, au signe arbitraire ; comment s’ expriment les idées dont l’objet n’est pas sensible. Cec
une manière permanente, sonore seulement par intervalles. Ainsi bruit exprime fort bien la moyenne des sons discordants que ce
et sûre d’elle-même ; car alors, la pensée suscitant un signe pour s’ exprimer d’une manière adéquate, le signe qui répond à son
le désir, etc. ) ; 3° les idées métaphysiques. Elles ne peuvent être exprimées que par des symboles ou par des signes arbitraire
essence dont le corps serait l’instrument. Ensuite, ils peuvent seuls exprimer les idées générales comme telles, sans équivoque
n des éléments empiriques dont le genre est composé. VI. Comment s’ expriment d’elles-mêmes à la conscience les idées particuli
l de la signification ; — la pensée, nouvelle ou remémorée, ne peut s’ exprimer elle-même, comme fait l’expérience, par une de se
r elle-même, comme fait l’expérience, par une de ses parties ; elle s’ exprime , elle se signale à la conscience par le langage i
u prix d’un travail assez long et assez délicat. Dès lors, le désir d’ exprimer au dehors notre pensée se partage en deux tendanc
et que se préparait l’ère du langage conventionnel, le désir secret d’ exprimer au-dehors toutes nos pensées, d’exprimer vite cha
entionnel, le désir secret d’exprimer au-dehors toutes nos pensées, d’ exprimer vite chacune d’elles pour passer bientôt à une au
tion destinée à faire durer et à répandre au loin l’élite des pensées exprimées par la parole. Ce qui a subsisté, ce qui subsiste
rmes de l’épopée279 ; telle est spécialement l’idée qu’Horace voulait exprimer  ; mais sa maxime avait une portée plus haute : le
spéciale que nous lui accordons. Enfin, comme les idées que la parole exprime sont des idées générales, et que, la plupart du t
de l’idée représente l’ensemble ; seule elle devient, pour celui qui exprime sa pensée comme pour ses interlocuteurs, une sens
e rares exceptions, un signe parfait ; car, comparé aux pensées qu’il exprime , il n’est pas seulement un état, plus vif que ses
doivent garder ; une pensée se particularise fatalement quand elle s’ exprime elle-même par un des éléments qui la composent ;
à l’esprit ; associés entre eux suivant des habitudes invétérées, ils expriment des pensées devenues banales, des lieux communs,
prend peut-être les mots usuels dans toute leur force, et il pourrait exprimer sa pensée dans le langage commun sans que, a ses
ent déterminée par le contexte seul ou par le mot qui doit servir à l’ exprimer  ; mais elle est rigoureusement déterminée par l’a
art. Les plus perfides de ces associations sont celles que le langage exprime , non par une proposition, mais par un seul mot ;
opre pensée, faute d’avoir analysé le sens des mots par lesquels il l’ exprime  ; si son langage est brillant, on dit de lui qu’i
également distincts. 2° représente une idée particulière ou générale, exprimée par un de ses éléments ou par un signe analogique
, mais tangent à ce groupe, dont il fait partie en même temps qu’il l’ exprime  ; par suite, l’architecture interne de l’idée est
e utilité des langues non-usuelles pour rajeunir la pensée a été bien exprimée par Benjamin Constant dans un passage d’Adolphe :
e même objet pour trouver dans l’inconscience absolue les conditions, exprimées en termes psychiques, des faits compris dans la s
tre défini : la condition du premier objet, en tant qu’elle peut être exprimée dans les mêmes termes que lui. 299. L’antécédent
24 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
ons intérieurs, car ils ne font qu’un pour nous avec la pensée qu’ils expriment . Et pourtant ils ne cessent jamais de raccompagne
nos pensées surgissent à notre conscience, elle les accompagne et les exprime . Elle sert d’intermédiaire entre l’écriture ancie
ent plus riche que la parole2 ; mais la parole s’efforce toujours à l’ exprimer  ; dans cet effort, elle ne se repose jamais, et,
l’exprimer ; dans cet effort, elle ne se repose jamais, et, si elle n’ exprime pas tout, elle exprime toujours. On a parlé quelq
ffort, elle ne se repose jamais, et, si elle n’exprime pas tout, elle exprime toujours. On a parlé quelquefois par métaphore de
naissance est justement de ceux qui, la plupart du temps, ne sont pas exprimés intérieurement [ch, II, § 9] Aristote a pu, avec
en suivant la pente tracée par l’usage de la langue, « l’esprit grec exprima par ce mot les rapports intimes du langage avec l
ension du sens du mot logos s’était produit chez les Egyptiens : pour exprimer l’idée de penser, ils employaient un terme compos
nsons, il arrive que nos idées sont toujours unies aux termes qui les expriment  ; … par exemple, si j’entends bien ce mot de tria
n et on revêtit ses pensées des paroles dont on se servirait pour les exprimer à un autre. Mais dans la pure contemplation, on e
ons sans lien grammatical [ch. II, § 4, et ch. V, § 7]23 ; alors elle exprime , non plus la pensée discursive, momentanément sus
la faculté de penser sous les mêmes termes que ceux avec lesquels on exprime (au dehors) sa pensée. » « Nous ne pouvons fixer
« Que cherche notre esprit quand il cherche une pensée ? Le mot qui l’ exprime , et pas autre chose31 » A ces courts passages se
prement dite est l’idée ; à toute idée correspond un son ; un son qui exprime une idée s’appelle une parole ou un mot ; il y en
réalité, la pensée déborde toujours la parole, jamais elle ne peut s’ exprimer tout entière ; pendant que nous nommons une de no
, dans la vie intérieure de l’âme, la succession des images, et qui n’ exprime que les idées matérielles et particulières ; ne p
qui n’exprime que les idées matérielles et particulières ; ne pouvant exprimer l’idée de l’être et ses temps, il ne peut renferm
; quand elle s’affermit, la pensée réagit sur le corps ; alors elle s’ exprime par la physionomie, par le geste, ou, mieux encor
ec des phénomènes sensibles lui est profitable : une pensée qui s’est exprimée au dehors a des contours plus nets, plus d’intens
de la méditation, lorsqu’une idée s’impose à nous avec les mots qui l’ expriment  : « A qui n’arrive-t-il pas d’être poursuivi, obs
s qualités d’un bon langage, et surtout elle devient souple, propre à exprimer toutes les idées, anciennes ou nouvelles, qui nou
1. Ce vers, que j’emprunte à un sonnet bouddhiste de M. Louis Ménard, exprime très exactement le vœu de l’homme qui aspire au s
s). — Tout autre semble avoir été l’opinion d’Aristote : si la parole exprime la recherche, l’écriture seule exprime la science
nion d’Aristote : si la parole exprime la recherche, l’écriture seule exprime la science, c’est-à-dire la pensée parvenue à sa
rait un essai malaisé à faire, — aurait quelque espèce de parole pour exprimer ses conceptions. Si l’on m’allègue contre cette o
nditions bien précises dans lesquelles la prière peut être amenée à s’ exprimer en paroles prononcées, mais il n’y a pas de réfle
ant aux sourds-muets, leur langage, une fois établi, vaut le nôtre et exprime les mêmes idées ; il est seulement moins commode 
25 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »
que, réciproquement, ces sentiments évoquent ces visions et peuvent s’ exprimer par elles. Cela signifie aussi, par suite, que le
as dire quels sentiments, quelles pensées ou quels états d’esprit ils expriment par des images. Mais cela même n’est pas neuf. Un
ui resteront seront toujours charmantes ; mais vous verrez qu’elles n’ exprimeront plus rien de bien précis, qu’elles ne vous suggér
d’images expliquées. Si vous ôtez l’explication, vous ne pourrez plus exprimer que des idées ou des sentiments très généraux et
à des teintes de crépuscule, c’est bien un peu parce que ce distique exprime en effet une idée des plus mélancoliques. Mais si
, le violon ; le rouge, la trompette ; le jaune, la flûte. Et l’orgue exprime la monotonie, le doute et la simplesse (sic) ; la
. Bref, une poésie sans pensée, à la fois primitive et subtile, qui n’ exprime point des suites d’idées liées entre elles (comme
t de noter nos sensations au hasard et comme elles se présentent pour exprimer par là même les émotions qu’elles éveillent succe
e pas d’une entière propriété et s’accordent mal avec la « langueur » exprimée tout de suite avant : Les sanglots longs Des vio
de sa métaphore, de son allégorie, de son symbole. Mais ici le poète exprime par une seule image deux sentiments très distinct
langueur dont ils sont tout imprégnés. C’est la poésie du crépuscule exprimée dans le songe encore, avant la réflexion, avant q
st peut-être la première fois que la poésie française a véritablement exprimé l’amour de Dieu. Sentiment singulier quand on y s
ne. On pourrait presque dire qu’il est le seul poète qui n’ait jamais exprimé que des sentiments et des sensations et qui les a
nvolontaire et déraisonnable dans la poésie de M. Paul Verlaine. Il n’ exprime presque jamais des moments de conscience pleine n
sont des caresses. J’en pourrais citer beaucoup. Et comme ce poète n’ exprime ses idées et ses impressions que pour lui, par un
26 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
avons pas même tenté — connaissant l’insuffisance de notre parole — d’ exprimer les beautés poétiques et musicales dont il abonde
contredire cette croyance ? La musique des peuplades sauvages a pour exprimer les mêmes sentiments des rythmes tout différents
, une association rigoureuse entre les émotions et les signes qui les expriment . C’est ainsi que s’est formé pour nous un vocabul
ce. Restait la grammaire, c’est-à-dire le choix des émotions que l’on exprimerait , et la forme générale que l’on donnerait à leur e
s. Mais, comme Wagner encore, ils ont vu que le drame musical, devant exprimer la vie de personnages réels, ne pouvait pas conse
meilleure que d’autres ne pouvaient le faire : mais le musicien, pour exprimer pleinement par sa musique la vie émotionnelle d’u
ar exemple, les bruits d’une bataille, tandis que le héros, en scène, exprime les émotions que ce bruit lui suggère. Richard Wa
, sur la scène, parlent et agissent ; l’orchestre, quelque part, nous exprime leurs émotions : ces émotions, en effet, veulent,
e leurs émotions : ces émotions, en effet, veulent, aujourd’hui, être exprimées par des complications polyphoniques et contrapunt
pstock, ils étaient arrivés à la limite de ce que les paroles peuvent exprimer  ; et, comme leurs formes poétiques ne s’adaptaien
me étrangère, que ne pourra-t-elle atteindre à l’avenir lorsqu’elle s’ exprimera avec des formes à elle, moulées sur elle ! 2° Ber
à ce que, non l’expression mélodique en elle-même, mais le sentiment exprimé impressionnât l’auditeur », il ne restait donc pl
nt Wagner, la mélodie continue et le récitatif continu pour laisser s’ exprimer l’émotion. La question du rôle de l’orchestre est
Wagner expression de l’émotion, là où, chez les Russes, l’émotion est exprimée par le chant, ce qui ouvre de nombreux débats. Le
27 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
ivée réellement, mais de laquelle il se sert comme d’une emblême pour exprimer un évenement veritable. Avant que de nous étendre
les peintres ont inventez depuis peu et qu’ils inventent encore, pour exprimer leurs idées. Ils les caracterisent à leur mode et
tons sonnants de leurs conques, que Rubens a placez dans le port pour exprimer l’allegresse avec laquelle cette ville maritime r
a répresenté l’homme tyrannisé par les passions, et dans l’autre, il exprime d’une maniere simbolique l’empire de la vertu sur
ecours de ces compositions allegoriques de la seconde espece, ou pour exprimer beaucoup de choses qu’ils ne pourroient pas faire
otre religion, se servir d’une composition allegorique, dont l’action exprimera quelque verité, qui ne sçauroit être renduë autre
e tableau du maître-autel des dominiquains d’Anvers. Ce grand poëte y exprime trop ingenieusement, par une composition allegori
tuation, et en tirant de son genie les traits les plus propres à bien exprimer ces sentimens. Voilà ce qui distingue le poëte d’
, pour donner à chaque passion son caractere convenable, et pour bien exprimer les sentimens de tous les personnages d’un tablea
28 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
emploie pas au hasard, il s’en sert parfaitement et correctement pour exprimer sa pensée, ce qui est le caractère essentiel du s
pressive, et qu’il a perdu la faculté interprétative. Autre chose est exprimer , autre chose est interpréter. L’enfant nouveau-né
e est exprimer, autre chose est interpréter. L’enfant nouveau-né, qui exprime sa douleur par des cris, ne comprend pas encore l
que souvent le langage mental subsiste, et que c’est la faculté de s’ exprimer , qui seule est atteinte58. Un célèbre professeur
ue l’on appelle la substitution de mots, un malade ne trouvant pour s’ exprimer que des mois absolument opposés à la pensée qu’il
ire de l’aphasie, c’est que, dans beaucoup de cas, l’impuissance de s’ exprimer est beaucoup plutôt une impuissance de la volonté
acte du degré d’intelligence d’une personne qui a perdu le moyen de s’ exprimer . On a vu d’ailleurs que les cas d’aphasie simple
29 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »
dans un sens, et comprendre l’expression n’entraîne pas la capacité d’ exprimer l’idée. Enfermée dans un cercle étroit de mots, l
te que le vocabulaire dont on disposera le jour où l’on aura besoin d’ exprimer sa pensée soit aussi ample, aussi riche que possi
leurs rapports entre eux, dans leurs sens, voir ce qu’ils pourraient exprimer autant que ce qu’ils expriment, rechercher leurs
s leurs sens, voir ce qu’ils pourraient exprimer autant que ce qu’ils expriment , rechercher leurs origines et leurs variations, s
u, et l’on en fait provision en même temps pour le jour où l’on devra exprimer ses propres pensées. Il faut posséder assez bien
30 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »
pièce durable porte la date de 1605, on est surpris du peu qu’ils ont exprimé d’idées générales. Sauf dans un petit nombre de p
ne sont pas des penseurs ; ils emploient les dons de l’imagination à exprimer , sinon à exagérer ce qui plaît à leur temps ; et
le dégoût succédera demain. Ceux des poëtes de cette période qui ont exprimé des idées générales, satisfaisaient moins leur ra
l’esprit français se manifeste tout entier, parce que là seulement il exprime un grand nombre d’idées générales. Après Rabelais
loppé par cette première culture de l’antiquité, pouvait concevoir et exprimer d’idées générales, et qu’en traduisant un des écr
la mettre aux prises en quelque sorte avec ce qui avait été pensé et exprimé de plus excellent par l’écho le plus intelligent
appelé à y pourvoir. Que fallait-il au temps d’Amyot  ? Recueillir et exprimer le plus grand nombre d’idées dans toutes les mati
t perfectionner les langues. Or, aucun auteur de l’antiquité n’a plus exprimé de ces idées-là que Plutarque. Quoique historien
ine de la pensée. Dans quel ordre d’idées Plutarque n’at-il pas, soit exprimé quelque vérité durable et féconde, soit recueilli
ncontré conforme en jugement. » C’est à Montaigne qu’il appartenait d’ exprimer le mieux ce changement : car c’est en lui que se
est toucher droit à Cicéron, dont la gloire est d’avoir admirablement exprimé les raisons premières et plus aisées, celles qui
ns règles, guidé par son instinct et par l’analogie, il osa tout pour exprimer sa pensée, et il traita la langue non comme l’hér
e l’intelligence. Tous les esprits cultivés aiment, cet heureux don d’ exprimer des choses sensées par un tour piquant qui est pr
31 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
de la seconde là où nous constatons la présence de la première. Nous exprimons ainsi ce que nous avons en fonction de ce que nou
ne prononcerait jamais ici les mots de « vide » ou de « néant » ; il exprimerait simplement ce qui est et ce qu’il perçoit ; or, c
s’attendait peut-être à le rencontrer : il en trouve un autre, et il exprime la déception de son attente, née elle-même du sou
ace ou celle d’un nouvel objet à l’ancienne ; le reste, tout ce qui s’ exprime négativement par des mots tels que le néant ou le
que j’ai vu. Mais si je dis : « cette table n’est pas blanche », je n’ exprime sûrement pas quelque chose que j’aie perçu, car j
y a une réalité qui en diffère et qui le chasse : le jugement négatif exprime ce contraste, mais il l’exprime sous une forme vo
t qui le chasse : le jugement négatif exprime ce contraste, mais il l’ exprime sous une forme volontairement incomplète, parce q
e sociale ? La raison en est sans doute que négation et affirmation s’ expriment , l’une et l’autre, par des propositions, et que t
actuelle que par rapport à celle qu’il vient de quitter au lieu de l’ exprimer en fonction d’elle-même. En résumé, pour un espri
a été, mais encore avec tout ce qui aurait pu être. Et il faut qu’on exprime ce contraste en fonction de ce qui aurait pu être
uel en ne regardant que le possible. La formule qu’on obtient ainsi n’ exprime plus simplement une déception de l’individu : ell
s’en tient à la partie éclairée de la représentation qu’il évoque, n’ exprime guère autre chose. Que si maintenant on cherchait
cèdent en général ainsi. Qu’il s’agisse de penser le devenir, ou de l’ exprimer , ou même de le percevoir, nous ne faisons guère a
même mouvement. On obtiendra ainsi une série d’absurdités qui toutes exprimeront la même absurdité fondamentale. Mais la possibili
plus à son imitation cinématographique. Mais la première manière de s’ exprimer est seule conforme à nos habitudes de langage. Il
se libèrerait d’un seul coup avec la pièce d’or. C’est ce que Platon exprime dans son magnifique langage quand il dit que Dieu
e origine et la même valeur. C’est la même diminution de l’être qui s’ exprime par une distension dans le temps et par une exten
de place laissée à la contingence et au choix : d’autres métaphores, exprimées par d’autres mots, eussent pu surgir ; une image
n essentielle du langage. Les formes sont tout ce qu’il est capable d’ exprimer . Il est réduit à sous-entendre ou il se borne à s
son attention sur ces formes que la pensée délimite et que le langage exprime , plus elle les verra s’élever au-dessus du sensib
ar conséquent, a fortiori, dans les formes inférieures, sera celle qu’ exprimeront les attributs les plus généraux de la réalité sen
u la vieillesse d’un être vivant, caractériser une période dont elles exprimeraient la quintessence, tout le reste de cette période é
érige en moment essentiel, et ce moment, que le langage a retenu pour exprimer l’ensemble du fait, suffit aussi à la science pou
ique ni du temps dans ce qu’il a de fluent. Elle n’a aucun signe pour exprimer , de la succession et de la durée, ce qui frappe n
it : il symbolise le réel et le transpose en humain plutôt qu’il ne l’ exprime . L’autre connaissance, si elle est possible, sera
alisation n’est jamais complète : c’est ce que la philosophie antique exprime en disant que nous ne percevons pas de forme sans
is le mécanisme devenait alors une méthode plutôt qu’une doctrine. Il exprimait que la science doit procéder à la manière cinémat
Et le déterminisme rigoureux des phénomènes successifs dans le temps exprimait simplement que le tout de l’être est donné dans l
es supposerait toutes connues et les ramasserait en une unité qui les exprimât , elle aussi, éminemment, mais qui, comme le Dieu
moins autant de contenu positif qu’elles. Mais une loi, en général, n’ exprime qu’un rapport, et les lois physiques en particuli
lles pourront, précisément à cause de leur diversité radicale de son, exprimer la même chose. Ainsi pour la qualité et la quanti
moins étroite des vues les unes avec les autres. C’est ce que Leibniz exprime en disant que l’espace est l’ordre des coexistant
l’espace, une perception confuse. Si la multiplicité de ses monades n’ exprime que la diversité des vues prises sur l’ensemble,
ience, et l’intelligence en couvre toute l’étendue. C’est ce que Kant exprime en disant que toutes nos intuitions sont sensible
vement évolutif, et le mouvement évolutif lui-même ne peut pas plus s’ exprimer en fonction du premier tout seul que du second un
erçus, et par suite leurs relations entre eux. Les deux manières de s’ exprimer se valent. Elles disent, au fond, la même chose.
32 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
le ne peut être dans la nature ; et s’il ne faut pas choisir pour les exprimer les choses trop particulières, encore, quand on l
n a-t-il d’autres que par rapport au modèle, et que la nécessité de l’ exprimer fidèlement ? Une des erreurs les plus communes da
oit éviter de choquer directement. Non pas que le but de l’art soit d’ exprimer les personnages historiques dans leur individuali
te imitation de la nature, vraie, vraisemblable, intéressante, doit s’ exprimer dans une forme d’art précise et serrée. En autres
plus d’esprit et de talent que la chose est plus grande, pour la bien exprimer  ! Comme si la « bonne foi » et la conviction suff
s les réalités qui le pressent, le précèdent ou le continuent, pour l’ exprimer dans un genre rigoureusement déterminé. Nous dema
es liaisons de sens », ce serait, si le fond nécessite la forme qui l’ exprime , « ôter l’âme à la poésie lyrique » : c’est beauc
ticularités visibles. L’art est une simplification de la nature, et l’ exprime moins qu’il ne la suggère : il ne s’agit pas de m
our d’eux et en eux, qu’en s’y conformant d’abord, et s’ils voulaient exprimer la nature basse ou brutale, ils devaient non pas
is la pensée avec des ménagements infinis : elles n’étaient pas moins exprimées et senties, mais l’impression caractéristique de
e que ce qu’il entend en somme par orner les choses, ce n’est que les exprimer par les moyens de l’art, et les couler dans la fo
pour réjouir les yeux. En somme, l’art orne la nature, parce qu’il l’ exprime dans des formes conventionnelles, dont l’objet es
33 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
se reflète sur le signe, qui paraît, lui aussi, nouveau, parce qu’il exprime une chose nouvelle ; le signe n’est qu’un accesso
Rappelons que le jugement de perception externe n’est presque jamais exprimé intérieurement ; il ne demande donc, pour être po
sion : la passion est essentiellement intérieure, et le langage qui l’ exprime n’est pas destiné aux oreilles d’autrui. L’homme
on pure et continue, comme notre existence intérieure ; puis ces sons expriment des idées que nous comprenons : cet esprit est do
] ; mais est-il possible qu’il se produisit toujours sans être jamais exprimé intérieurement, ne fût-ce que par un monosyllabe
ue l’activité de l’âme ne soit trop grande et ne permette pas de tout exprimer  : au milieu d’un discours, Socrate n’éprouvait sa
promenade solitaire, par exemple, il était naturel que le sentiment s’ exprimât par une forme brève de langage analogue ou équiva
ments fâcheux, que ces répulsions obscures, plus ou moins confusément exprimées dans la succession de ses états internes, n’étaie
des désirs et des actes. Telle est la vérité psychologique qu’Homère exprime à sa façon quand il fait intervenir les dieux dan
e ; comme Socrate, comme Jeanne d’Arc, il l’a divinisée ; mais elle n’ exprime chez lui que la morale grossière des temps primit
impératif rationnel et catégorique. Dans les deux premiers cas, elle exprime ou elle imite les formes inférieures de la parole
es de la parole intérieure pratique ; dans le dernier seulement, elle exprime ou elle imite la parole intérieure morale, au sen
ujours d’un motif impérieux ou d’un mobile violent qui doit ou peut s’ exprimer par une des variétés vives de la parole intérieur
Si l’excitation intérieure continue à croître, l’état de l’âme doit s’ exprimer par un phénomène qui lui soit égal en intensité ;
es qu’invente l’imagination féconde de M. Joyeuse ; mais sa passion s’ exprime par des symboles et non pas directement, en terme
la scène de l’âme et à rejeter dans l’ombre le sentiment même qu’elle exprime  ; d’autres fois, l’image évoquée est simple : ell
u l’expérience ; l’autre consiste dans le simple désir de causer et d’ exprimer des idées auxquelles on est attaché. Si, dans la
u’une répulsion, et des hallucinations de l’ouïe quand la répulsion s’ exprimait intérieurement et simulait une voix. Il y a sans
psychologiques », mais non « physiologiques » ; M. Brière de Boismont exprimait la même opposition en bien meilleurs termes quand
s, il ne bronche à la fin et ne fasse haleter ses flancs. » (le poète exprime ainsi son sentiment d’avoir vieilli et de devoir
arle en femme du monde. Je crois bien que ces paroles involontaires n’ expriment ni un sentiment ni une pensée, qu’elles ne corres
34 (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350
nts. Ce style de décadence est le dernier mot du Verbe, sommé de tout exprimer et poussé à l’extrême outrance. Ce n’est pas chos
s, ajoute Théophile Gautier, que ce style méprisé des pédants, car il exprime des idées neuves avec des formes nouvelles et des
on a cherché, comme dit Gautier, à reculer les bornes de la langue, à exprimer l’inexprimable, à émettre des idées neuves et à t
aul Adam. C’est cette idéalité du monde et cette réalité de l’idée qu’ exprime sous une forme figurative le beau poème de Mélusi
oute poésie a un double intérêt. Elle est intéressante par ce qu’elle exprime  ; elle est intéressante par la façon dont elle s’
r ce qu’elle exprime ; elle est intéressante par la façon dont elle s’ exprime . Je crois donc qu’il ne serait pas inutile de nou
et du Mythe fut donc une conséquence naturelle de la préoccupation d’ exprimer symboliquement des idées qui a valu aux poètes d’
tout art, les moyens d’expression sont la condition même de ce qu’on exprime . Je ne peux pas étudier ici, comme il le faudrait
n peut dire qu’il préexiste, en quelque sorte, à la pensée qu’il doit exprimer . Il est un moule qu’elle vient remplir. Il en rés
nt. Ils ne veulent pas chanter l’homme en ses symboles, ils veulent l’ exprimer en ses pensées, en ses sensations, en ses sentime
35 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vielé-Griffin, Francis (1864-1937) »
ythme parfait et rigoureusement adéquat à l’émotion que le poète veut exprimer . [La Plume (1893).] Paul Adam Vielé-Griffi
ages de vers données en 1893 par M. Francis Vielé-Griffin, sans avoir exprimé encore à l’auteur, reconnaissance puérile et honn
, sa ligne heureuse et grave, et sa mollesse lumineuse. Vielé-Griffin exprime avec un sourire d’aisance et de plénitude l’encha
s son allégresse préférable ou son souci. Son pays modela sa joie, il exprime la joie de son pays ; le décor offrit au poète le
pas contenue dans les limites d’une sensibilité ethnique ; elle ne s’ exprime pas selon des nombres certains. La plupart des se
36 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
remonte d’un signe à la chose signifiée, d’une expression à la chose exprimée , d’une manifestation quelconque à son origine. Or
des émotions indiquées et suggérées dans ces œuvres est facile. Elles expriment certains sentiments d’amertume, de tristesse, d’e
ment parce que l’auteur les éprouvait en écrivant et qu’elles se sont exprimées dans son œuvre comme dans un monologue. Dans les
ues lointaines qui la réalisent et leur mépris tacite ou haineusement exprimé pour les temps modernes qui la nient, sont autant
tendre de mille manières différentes, et qui ont surtout le tort de n’ exprimer d’un homme que certaines manifestations extérieur
d’une particularité psychologique définie, qui, à son tour, peut être exprimée en une altération définie du mécanisme général de
eur sens, c’est-à-dire en une série de faits mentaux, et ces derniers exprimés en termes définis de psychologie, il s’agit de ra
5 par le docteur Doumic. (NdE)] dans son Traité des maladies mentales exprime (chap. II) une opinion analogue, que M. Ch. Féré
37 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
e qui fait chanter tous à la fois les oiseaux d’une volière, non pour exprimer leurs petites passions, mais pour s’imiter et se
it dit de son rival, en parodiant un vers de Boileau108 : Si je veux exprimer une muse divine, La raison dit Corneille, et la r
la portée de ses pensées, et, pour un réformateur, de connaître et d’ exprimer d’avance toutes les conséquences de sa réforme, M
ns genres d’écrire ? Lequel a-t-elle exclu ? Boileau a-t-il seulement exprimé une préférence pour le genre dans lequel il excel
de l’amour, lui qui admet l’amour le moins honnête, pourvu qu’il soit exprimé chastement ; lui qui en conseille la peinture com
r aller au cœur 117 lui qui décide qu’il faut être amoureux pour bien exprimer l’amour118? Le conseil qui suit vous paraît-il d’
ngage si vous sortez non du mien, qui est sans doute trop humble pour exprimer les conceptions de l’art, mais de celui que je ti
l’art, mais de celui que je tiens pour bon et pour mien, parce qu’il exprime en perfection des choses conformes à ma raison. L
r la passion au fond du cœur ; il fait plus, il veut que pour la bien exprimer on l’éprouve ; mais c’est sous la réserve qu’en s
encore y aurait-il du péril à les indiquer. Les articles de ce code, exprimés , tantôt par des sentences vives et laconiques com
la prose et aux vers, mais elles s’étendent à l’art de concevoir et d’ exprimer toutes choses. Il n’y a pas de législation plus c
là dut le mieux connaître les lois de l’art, qui eut la gloire de les exprimer si bien. § IX. Du vrai dans les ouvrages de Bo
s plus vieux, en paraphrasant, dans une langue incertaine des pensées exprimées dans des langues parfaites153. Voilà pourquoi Reg
lé tout à l’heure, à quoi le doit-il ? Au vrai, qu’il a su trouver et exprimer dans la satire, dans le poème didactique et dans
s prescriptions de Boileau ne se bornent ni aux pensées qui peuvent s’ exprimer en vers, ni au seul langage de la poésie ; elles
elles s’étendent à toutes les pensées et à toutes les manières de les exprimer , et, par analogie, à tous les arts dont l’idéal e
les attendre avec patience en lisant leurs devanciers. L’Art poétique exprime l’instinct de l’esprit français en ce qui touche
s une forme de langage qu’on a appelée la langue des dieux, il faut n’ exprimer que ce qu’il y a de plus universel et de moins su
 ? Tout est vif, tout fiait image ; tout est neuf, parce que tout est exprimé . C’est ainsi qu’il faut entendre l’éloge que se d
chez les autres167, — mais de celles qu’il s’était avisé le premier d’ exprimer . « L’esprit de l’homme, dit-il, est naturellement
ite du discours ; si je puis les en ôter sans qu’il y ait lacune ; si exprimées en perfection dans l’original, elles ne sont qu’é
mettre à l’endroit où la voulait le discours, telle vérité de détail exprimée par quelque illustre ancien, ou qu’ayant pu trouv
scours, soit ne pas l’entreprendre, de peur de rencontrer des pensées exprimées , il y a deux mille ans dans une langue qui ne se
étique, devait-il en exclure, par la seule raison qu’Horace les avait exprimées avant lui, certaines prescriptions communes à tou
e, ni par un enchaînement nécessaire ; et s’il arrive qu’elles soient exprimées heureusement, le bonheur de ce passage fait d’aut
de convention difficile et savant, l’écrivain qui fait choix, pour s’ exprimer , de la langue des vers, ne doit l’appliquer qu’à
il est grand écrivain en vers, parce qu’il s’est servi des vers pour exprimer ce que concevait de meilleur un esprit excellent,
onduit par un cœur droit176. Les vérités de goût et de devoir qu’il a exprimées sont d’ailleurs si élevées et si hors de débat, q
er au cœur la route la plus sûre. (Chant iii.) 118. Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être poète, il
38 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
dissant. Imaginons maintenant un ressort plutôt moral, une idée qui s’ exprime , qu’on réprime, et qui s’exprime encore, un flot
ressort plutôt moral, une idée qui s’exprime, qu’on réprime, et qui s’ exprime encore, un flot de paroles qui s’élance, qu’on ar
Molière a voulu marquer par la répétition machinale d’une phrase où s’ exprime le regret de l’argent qu’il va falloir donner : «
isme pur et simple, l’automatisme, enfin le mouvement sans la vie. Il exprime donc une imperfection individuelle ou collective
e du langage. Mais il faut distinguer entre le comique que le langage exprime et celui que le langage crée. Le premier pourrait
mique des actions et des situations et qu’il n’en est, si l’on peut s’ exprimer ainsi, que la projection sur le plan des mots. Re
rmules toutes faites et des phrases stéréotypées. Un personnage qui s’ exprimerait toujours dans ce style serait invariablement comi
tre attention se concentre sur la matérialité d’une métaphore, l’idée exprimée devient comique. « Tous les arts sont frères » :
te souvent à prolonger l’idée d’un interlocuteur jusqu’au point où il exprimerait le contraire de sa pensée et où il viendrait se f
dra comique si elle donne encore un sens en se retournant, ou si elle exprime indifféremment deux systèmes d’idées tout à fait
, une scène déjà jouée par les maîtres. Supposez maintenant des idées exprimées dans le style qui leur convient et encadrées ains
elles ont entre elles, ou, en d’autres termes, si vous les amenez à s’ exprimer en un tout autre style et à se transposer en un t
fet de parodie, ainsi défini, se prolongera jusqu’à des cas où l’idée exprimée en termes familiers est de celles qui devraient,
t qui s’applique à la valeur des choses, et non plus à leur grandeur. Exprimer honnêtement une idée malhonnête, prendre une situ
39 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lamartine, Alphonse de (1790-1869) »
Platon. Ce poète, aussi peu « homme de lettres » qu’Homère, ce qu’il exprimait sans effort, c’étaient tous les beaux sentiments
et par d’autres traits, il semble que l’âme du grand poète, qui avait exprimé ces choses avec tant de puissance, appartienne el
t dominatrice dans cette tête de songeur, est la cause que ces poèmes expriment non pas une âme individuelle et spéciale, mais l’
ssurément, n’a été plus poète, si, dans la mesure on ce mot de poésie exprime ce qu’il y a de pins élevé dans l’idéal de l’huma
ésie, comme les sentiments qui en sont la source constante et qu’il a exprimés avec une force, une élévation, un charme que rien
st Zyromski Qu’il est riche de sens ce mot de Méditation, et qu’il exprime pleinement le caractère de l’œuvre lamartinienne 
uage se dérobe à la pression de la main. C’est le sentiment pur qui s’ exprime dans l’atmosphère qui lui convient ; c’est l’exis
40 (1904) Essai sur le symbolisme pp. -
tude avec la photographie ? Le verra-t-il mal celui qui s’efforcera d’ exprimer par son dessin la résignation de l’animal souffre
Il est plus facile de comprendre le sens exact du mot poésie que de l’ exprimer . Je m’entends, et j’espère qu’on m’entend, lorsqu
dirais, le fond même de nous, l’intuition. Eh bien ! pouvoir, savoir exprimer cette intuition constitue le poète, et j’appelle
e au moyen de l’inspiration qui ne trompe pas, puisque les sentiments exprimés par l’artiste dans un poème sont l’équivalent con
ympathie intellectuelle, communier avec la nature. Leur désir a été d’ exprimer immédiatement l’inexprimable, si j’ose dire, de f
sont étendus plus loin du côté des confins du mystère. S’ils n’ont pu exprimer tout ce qu’ils ont entrevu, ils se savent possess
ompli ; je la comprends, et elle, vraiment, me contient. À quoi bon l’ exprimer , si je suis moi-même son expression ! Toujours je
sa conscience spontanée, son intuition, tout va bien. Mais veut-il l’ exprimer , l’objectiver, la réfléchir dans le miroir de l’i
e des symbolistes. * *   * Une différence de degré dans la manière d’ exprimer le réel en résulte. « Si le Connaissable n’est p
ons l’idée qu’on nous suggère, où nous sympathisons avec le sentiment exprimé . Dans les procédés de l’art on retrouvera sous un
amment sur nous que ceux de la nature, c’est que la nature se borne à exprimer des sentiments, au lieu que la musique nous les s
iver sa « vision en Dieu », ne pouvant, au moyen de simples concepts, exprimer directement l’ineffable, le symboliste a entrepri
ue l’esthétique symboliste., mieux que toute autre, permet au poète d’ exprimer ses passions dans toute leur vérité, sans rien le
sur des concepts, le plus impersonnel aussi et le plus général. Il l’ exprime avec des mots abstraits, interposés comme une mur
e son sens étymologique par les littérateurs qu’on ne lui fait jamais exprimer tout ce qu’il contient. Au surplus, je me permets
sa Défense de la poésie définit le poème : « l’image même de la vie, exprimée dans son éternelle vérité ». 16. « Eh bien ! un
loin : « Pour déconcerter le subjectivisme, on lui a porté le défi d’ exprimer en propres termes ses découvertes : cela est de m
ses découvertes : cela est de mauvaise guerre. Y a-t-il des mots pour exprimer directement les sensations élémentaires ? Il suff
n’est que par un travail ultérieur qu’on les comparera en vue de les exprimer analogiquement. — C’est ce fond du moi, propremen
d’oreilles. » 61. « Max Müller cite une peuplade de l’Océanie qui exprime l’idée de penser par un mot signifiant littéralem
41 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »
n peut-être n’est, à quoi bon se peiner pour chercher le vrai, pour l’ exprimer  ? Tout ce qu’on pense est vrai ; la première pens
e l’auteur s’est depuis longtemps nourri de la pensée ou du sentiment exprimé , qu’il se les est tellement appropriés et rendus
s habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des idées devenues vulgaires en lui par une longu
e que l’homme emploie les mots de tous les jours, on en conclut qu’il exprime ses pensées de tous les jours. Les discours simpl
42 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
, et que la comparaison de deux intensités se fait ou tout au moins s’ exprime par l’intuition confuse d’un rapport entre deux é
ience réfléchie, parce qu’elle aime les distinctions tranchées, qui s’ expriment sans peine par des mots, et les choses aux contou
dés de l’art ne sont plus alors que des moyens par lesquels l’artiste exprime le beau, et l’essence du beau demeure mystérieuse
ons l’idée qu’on nous suggère, où nous sympathisons avec le sentiment exprimé . Dans les procédés de l’art on retrouvera sous un
amment sur nous que ceux de la nature, c’est que la nature se borne à exprimer des sentiments, au lieu que la musique nous les s
e à l’attention du spectateur. Si les oeuvres de la statuaire antique expriment des émotions légères, qui les effleurent à peine
uffle, en revanche la pâle immobilité de la pierre donne au sentiment exprimé , au mouvement commencé, je ne sais quoi de défini
e. Ainsi l’art vise à imprimer en nous des sentiments plutôt qu’à les exprimer  ; il nous les suggère, et se passe volontiers de
on verra que les sentiments et les pensées que l’artiste nous suggère expriment et résument une partie plus moins considérable de
ntiment dans le cadre duquel il nous aura fait entrer, plus la beauté exprimée aura de profondeur ou d’élévation. Les intensités
t ni la cause ni le résultat du phénomène ; ils en font partie, ils l’ expriment en étendue, comme l’a si remarquablement montré M
assigner d’intensité. « Une frayeur intense, dit Herbert Spencer 9, s’ exprime par des cris, des efforts pour se cacher ou s’éch
evue. Dire que l’amour, la haine, le désir gagnent en violence, c’est exprimer qu’ils se projettent au dehors, qu’ils rayonnent
. Mais on pourrait se demander si le plaisir et la douleur, au lieu d’ exprimer seulement ce qui vient de se passer ou ce qui se
iques de tout genre : le concert de ces états psychiques élémentaires exprime les exigences nouvelles de l’organisme, en présen
t psychologique d’où ils sont sortis, état original, qu’on ne saurait exprimer , mais que les mouvements adoptés par l’ensemble d
tion E et son accroissement minimum une certaine relation ΔE=T(E), on exprime la constance de ΔS en écrivant : ΔS=DE/T(E), C ét
e lumière : « On dira, par exemple, qu’une sensation de 50 degrés est exprimée par le nombre de sensations différentielles qui s
43 (1904) En méthode à l’œuvre
à des époques où l’animalité sensitive et sentimentale s’émerveilla d’ exprimer son âme mélodique, où sur les sommets païens les
pelle pas en même temps les temps de rétractive reprise : et ainsi, n’ exprime pas, nous le verrons, tout le phénomène de l’évol
s et de décadence, dans la nature et les êtres. Par le sens-double qu’ exprime notre dessin géométrique sont régis les astres d’
t. Diverse et perpétuelle, en vérité, pour de la Matière en mouvement exprimée , l’adéquat Poème, s’impose la manière d’art qui s
ive du son-articulé, et encore de le montrer appliqué primitivement à exprimer les sensations perçues et les phénomènes extérieu
ue leur langue ne possède pas d’éléments musicaux. L’on ne peut mieux exprimer que toute origine de langages a été, sous l’empir
endance naturelle entre l’idée, et le son et les lettres du mot qui l’ expriment . Par exemple, la prononciation du son « r », pour
son de « l », qui, uni au son « gh » (sensation de heurt et d’arrêt) exprime une idée de visqueux. Le sentiment d’entrave est
rités appropriées, vient en prolongement du sens des mots précisément exprimé . (Ainsi avons-nous dit nous-même, la nécessité po
nt tout le résultat, — sous le regard. Donc, étant donné le dessein d’ exprimer émotions, sentiments et idées s’apparentant à tel
res, souhaitons que, aussi spontanément que pour nous-même (qui ainsi exprimons la genèse même de notre manière-d’être pensante e
s mouvements de succession, en étendue et en directions diverses, ils exprimeront un idéal ondulement de la pensée et de la parole
44 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
’introduit l’idée d’une quatrième dimension. — Comment l’immobilité s’ exprime en termes de mouvement. — Comment le Temps s’amal
culier. Généralisons la question, et demandons-nous d’abord comment s’ exprime , par rapport à des axes rectangulaires situés à l
entre deux points du système. Nous chercherons ensuite comment elle s’ exprimera par rapport à des axes situés dans un système S p
riance de la somme équation C’est par cette invariance même que s’ exprimerait la fixité de la distance entre A′ et B′ pour un o
Si la somme des trois premiers termes était invariante, elle pourrait exprimer l’invariance de la distance, telle que nous la co
ans la théorie de la Relativité. De là, sans doute, l’opinion souvent exprimée que nous devons à cette théorie la première idée
serait amené par la constatation du mouvement à la concevoir, et à l’ exprimer analytiquement. Il pourrait ensuite apprendre de
les états futurs de l’univers qui sont prédéterminées : on ne fait qu’ exprimer ainsi leur prédétermination. Mais ces parties, co
nt tour à tour sur votre plan P. Peu importe d’ailleurs que vous vous exprimiez d’une manière ou de l’autre : dans les deux cas i
’expression mathématique : elle n’en subsiste pas moins dans la chose exprimée , et le mathématicien nous en avertit en disant qu
comme les autres. Mathématicien et physicien ont certes le droit de s’ exprimer ainsi. Mais le philosophe, qui doit distinguer le
he Theory of Relativity, London, 1914, p. 134. 51. C’est ce que nous exprimions sous une autre forme (p. 57 et suiv.) quand nous
45 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
s, c’est donner la définition de la chose au lieu de la montrer, et l’ exprimer en savant ou en faiseur d’énigmes, non en poëte.
t, tel qu’il est, grossier ou sale, et on ne peut pas s’empêcher de l’ exprimer tel qu’on le voit. Cette véhémence de l’imaginati
s images grossissantes ou appétissantes défilent coup sur coup pour l’ exprimer . Le mouton que veut enlever le corbeau, est chois
ouvent c’est le poëte lui-même qui nous la retire, parce qu’au lieu d’ exprimer simplement sa pensée, il songe à la faire valoir.
sa pensée pour la parer. Les mots simples, comme les mots vulgaires, expriment des détails qu’eux seuls peuvent exprimer. Il y a
comme les mots vulgaires, expriment des détails qu’eux seuls peuvent exprimer . Il y a une certaine recherche dans ces vers de P
la façon des algébristes ; ils ont joué en leur présence et pour les exprimer un drame figuratif et une pantomime ; ils ont imi
ents. Ecoutez maintenant ces rimes accumulées et ses sons pressés qui expriment la volubilité et la loquacité. C’est comme le bab
drix le remercie.205 Nous dirions bien encore que la difficulté est exprimée dans cette coupe pénible et dans cette suspension
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Alfred de Musset » pp. 364-375
nous-même, génération alors toute poétique, toute vouée à sentir et à exprimer  ! Il y a vingt-neuf ans de cela, je le vois encor
eût voulu les arracher toutes pour les mieux respirer, pour en mieux exprimer l’essence. Une préoccupation lui vint presque en
ore… Dans le drame intitulé La Coupe et les lèvres, Alfred de Musset exprimait admirablement, sous la figure de Frank et de Belc
rd par affectation et par feinte, cette affreuse situation morale est exprimée en paroles saignantes : « Pauvre enfant, tu me na
’un type éclatant de bien des âmes plus obscures de son âge, qui en a exprimé les essors et les chutes, les grandeurs et les mi
e écrire une pensée que je surprends et que je dérobe, une pensée qui exprime à souhait, et plus qu’à souhait, cette forme de d
47 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
tient du Pinde ou de l’Eurotas, en termes si délicieux qu’il puisse s’ exprimer , cela nous émotionne médiocrement. C’est que ces
lle logique ». Sa langue est une déformation, sa pensée illogiquement exprimée , sa phrase inharmonieusement construite. À l’évol
elle en est la contradiction. « Les âmes humaines et leurs passions —  exprime-t -il dans la Vie Héroïque — les luxures de leurs ba
psychologie toutes les formes d’alentour, et il lui sembla charmant d’ exprimer toute la nature par la grâce de sa structure.   P
époque ou d’un milieu. Seules les idées sont essentielles et pour les exprimer , l’artiste use de la forme qui lui paraît la plus
maine, la faire évoluer en la sombre atmosphère de sites surannés, et exprimer en paroles hautaines des idées qui vous sont chèr
avec la Nature. Saint-Georges de Bouhélier qui a, à maintes reprises, exprimé ces pensées, nous a chuchoté à ce sujet quelques
distinguera l’art futur, c’est précisément le renoncement du poète à exprimer ses sentiments individuels. Déjà Linné, puis tout
lisait la Nature, quand la mission de l’art est de la magnifier, de l’ exprimer dans son ruissellement perpétuel. Il voulut que l
est le principe primordial. Ensuite on devra chercher une façon de s’ exprimer adéquate et conforme à sa vision de l’Univers. Ce
tes ces classifications inutiles sont abolies, mais chaque individu s’ exprime dans un genre spécial et unique. Le seul criteriu
ste au concert des archanges et des fleurs. La Nature par sa bouche s’ exprime . » Mais avec Saint-Georges de Bouhélier nous avo
d’extérioriser ses sentiments en suaves et lyriques chansons, mais d’ exprimer la nature dans son eurythmie, l’univers dans son
te a des courbes harmonieuses et ce sont ces inflexions, musicalement exprimées , qui douent les races de beauté morale. Le Sage d
me, et d’une flûte égoïste, il est misérable ou incomplet. Le poète s’ exprime pour tout le monde. C’est un Maître de Joie, de B
x comme des voyageurs… » À l’instar des autres hommes, les poètes qui expriment les merveilles ignorées de notre propre beauté so
tre propre beauté sont soumis aux universels destins ; ils ne peuvent exprimer que certains sites, que des objets déterminés. Vo
eur de la Vie Héroïque s’y appesantit à diverses reprises. « Ils ne s’ expriment pas, ces carriers, par les vaines oraisons qu’ils
portent crie leur destin. Leur pathétique, c’est le Mystère dont ils expriment l’Éternité. Leur attitude les interprète. L’art s
ons selon ses sentiments, de les rythmer au gré de ses frissons. Il n’ exprima point d’idées, mais ses pleurs et ses joies, les
moindre intention d’art. Mais un jour que ses amis le sollicitaient d’ exprimer ses opinions esthétiques, il écrivit avec une dou
r chanter, jamais recours à des sortilèges et à des stratagèmes. Il a exprimé des choses si naturelles et si banales ! Au hasar
ions scientifiques et dissonantes, que lorsqu’un écrivain s’efforce à exprimer ses idées avec quelque littérature, s’affranchit
48 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 5482-9849
rigens ; une figure proportionnée, dont les contours arrondis étoient exprimés avec mollesse, à une figure trop roide & mal
toûjours une loüange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme, un discours poli ; on disoit même alors
stances, & que l’épigramme tient du comique ; l’un est fait pour exprimer un sentiment délicat, & l’autre un ridicule.
housiasme. Un philosophe très éclairé a remarqué que le peuple même s’ exprime par des figures ; que rien n’est plus commun, plu
qui les prononcent attachent presque toûjours des sens différens. Il exprime autre chose que jugement, génie, goût, talent, pé
te a bien raison de dire, qu’il faut du nouveau ; le premier qui pour exprimer que les plaisirs sont mêlés d’amertumes, les rega
nt n’en eurent point. Ce n’est pas toûjours par une métaphore qu’on s’ exprime spirituellement ; c’est par un tour nouveau ; c’e
ni mieux faire entendre ce qu’il pensoit, & ce qu’il craignoit d’ exprimer . Le madrigal suivant paroît plus brillant & p
ifient en plusieurs branches. Esprit d’un corps, d’une société, pour exprimer les usages, la maniere de penser, de se conduire,
le plus de difficulté. Il est très-vrai qu’il en coûte souvent pour s’ exprimer avec clarté : il est vrai qu’on peut arriver au n
refois l’imagination, & on ne se servoit guere de ce mot que pour exprimer cette faculté de l’ame qui reçoit les objets sens
ne une idée d’inconséquence & de mauvais goût, que la fantaisie n’ exprime pas : il a eu la fantaisie de bâtir, mais il a co
ctionnaire de Trévoux : au contraire, c’est en les condamnant qu’on s’ exprime ainsi ; & musquée en cette occasion est une e
ins. Cet appareil étalé dans d’autres jours s’est appellé faste. Il n’ exprime que la magnificence dans ceux qui par leur état d
la magnificence dans ceux qui par leur état doivent représenter ; il exprime la vanité dans les autres. Quoique le mot de fast
faut toûjours se souvenir que les modifications de l’ame ne peuvent s’ exprimer que par des images physiques : on dit la fermeté
e le prétend le P. Bouhours : c’est un terme hasardé, mais placé, qui exprime l’énergie & la force des pensées & du sty
ot dans les romans & dans les vers, sur-tout dans les opéra, pour exprimer la sévérité de la pudeur ; on y rencontre par-tou
. de Voltaire . FIGURÉ Figuré Figuré, adj. (Littér.) exprimé en figure. On dit un ballet figuré, qui représent
danseurs deux à deux, quatre à quatre : copie figurée, parce qu’elle exprime précisément l’ordre & la disposition de l’ori
magination. Platon a plus d’allégories encore que de figures ; il les exprime élégamment, mais sans faste. Presque toutes les m
guré mince, leger, délié, d’une contexture rare, foible, ténue ; elle exprime quelque chose de délicat & de fini. Un drap l
e des cheveux, d’une dentelle, d’une étoffe. Quand on veut par ce mot exprimer le defaut ou le mauvais emploi de quelque chose,
duite, aux discours, aux ouvrages d’esprit. Dans la conduite, finesse exprime toûjours, comme dans les Arts, quelque chose de d
s d’esprit, comme dans la conversation, consiste dans l’art de ne pas exprimer directement sa pensée, mais de la laisser aisémen
t sans rougir. On dit des choses hardies avec finesse. La délicatesse exprime des sentimens doux & agréables, des loüanges
e ; mais ce n’est pas un asyle, comme le temple. Cette franchise, qui exprime originairement la liberté d’une nation, d’une vil
termes grecs de la philosophie d’Aristote ; & vers le seizieme on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps
e, & ce génie consiste dans la facilité que donne le langage de s’ exprimer plus ou moins heureusement, d’employer ou de reje
césar ; voilà le seul arrangement qu’on puisse donner à ces paroles. Exprimez cette phrase en latin, res Caesaris Plancus dilig
ucune langue de l’Europe. L’ordre naturel dans lequel on est obligé d’ exprimer ses pensées & de construire ses phrases, répa
ersonnages de Mignard, cette même affliction que Lebrun a si vivement exprimée sur le visage & dans les attitudes des prince
e, les grands mouvemens des passions deviennent froids quand ils sont exprimés en termes trop communs, & dénués d’imaginatio
es auteurs, en voyant la teneur des arrêts du conseil de France qui s’ expriment suivant les anciennes formules, ont cru que ces f
alimens, a produit dans toutes les langues connues, la métaphore qui exprime par le mot goût, le sentiment des beautés & d
iquement l’opposé. Car si un artiste, en quelque genre que ce soit, n’ exprime que des choses affreuses, s’il ne les adoucit pas
un homme toûjours malheureux l’a été par sa faute. Grand tout court, exprime seulement une dignité. C’est en Espagne un nom ap
& Morale.) Grave, au sens moral, tient toûjours du Physique ; il exprime quelque chose de poids. C’est pourquoi on dit, un
ouloit avoir un enfant, témoigna sa douleur aux trois dieux. On n’ose exprimer ce qu’ils firent sur la peau du boeuf qu’Hirée le
ses divinités dans les temples ? du même oeil, s’il étoit permis de s’ exprimer ainsi, que nous voyons les images des vrais objet
ommes ont eu très-rarement des idées précises, & ont encore moins exprimé leurs idées par des mots précis, & sans équiv
a vérité des dieux, soit pour se conformer au langage reçu, soit pour exprimer des êtres mitoyens entre l’Etre suprème & les
point de figures incohérentes ; elle ne dit point, par exemple, pour exprimer un homme épais de corps & d’esprit, Qu’il es
49 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »
et paternelle : l’éternel rêve des ruraux. En somme, les deux livres expriment l’idéal d’un homme né dans le peuple, échappé du
e renversement de tous les rôles. Le Dieu tout bon et tout-puissant s’ exprime dans la nature, toute bonne aussi et toute-puissa
marquons-le, des plus purs représentants de la race, et en effet elle exprime une des plus permanentes dispositions de la race,
s formes, belles ou laides, tous les actes, nobles ou vulgaires, où s’ exprime la vie. De là toute son œuvre découle. Et, d’abor
agogie de Rabelais : et par là s’explique qu’il ait si vigoureusement exprimé dans ses programmes encyclopédiques les plus prof
out ce qu’il en tire. Souvenirs ou expériences, il fait tout servir à exprimer tous les aspects de la vie. Jamais réalisme plus
uelle que soit la cause interne, la nature essentielle, tous ces mots expriment des faits, et le vulgaire les comprend : Rabelais
oi. La nature n’est pas pour lui l’inaccessible unité qui se joue à s’ exprimer dans l’écoulement éternel de la trompeuse multipl
50 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
tout ce que l’esprit français, enfermé dans ce cercle, lui demande d’ exprimer . Et pourtant c’est cette langue chargée de diphth
e ont eu des idées générales. Si l’idée de l’humanité a été conçue et exprimée clairement quelque part, ce doit être dans des li
e des penseurs qui n’ont pas attendu la langue de leur pays, et qui s’ expriment dans une langue morte. Ils peuvent être grands pa
vulgaire a tiré peu de ressources de la théologie29. Elle, résiste à exprimer cette glose, quoique le latin en soit quelquefois
st un Français qui pense avec le tour d’esprit de son pays ; et qui s’ exprime dans une langue étrangère. Mais cette langue de l
doit pas s’assimiler, semble naître ou plutôt mûrir tout à coup, pour exprimer tout ce qui ne cessera pas d’être vrai. Ainsi qua
ules faire des progrès aux langues, toutes les fois que saint Bernard exprime ou seulement fait voir à demi une vérité de philo
ncore dans la traduction mais une langue vive naît tout aussitôt pour exprimer tout de qui sort de sentiments vrais et durables
51 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
des Niebelungen, la supériorité de l’homme sur la nature est partout  exprimée , et là est déjà une sorte de théorie philosophiqu
doit renfermer un chapitre, n’y est point ; chaque idée est toujours exprimée avec la dernière précision, mais elle n’est pas t
e foule de distinctions, fines et vraies, mais subtiles en apparence, exprimées avec une brièveté quelquefois énigmatique et dans
la première distinction qui, pour n’être jamais nettement dégagée et exprimée dans l’introduction, la domine et sert de fondeme
nnaissance. Mais en même temps la partie formelle et subjective qui s’ exprime ainsi : tout changement suppose une cause de ce c
t dans la nature du sujet, en sorte qu’en exprimant ce rapport vous n’ exprimez pas deux connaissances différentes, mais vous pré
ait point nécessairement et logiquement renfermé, en sorte que nous n’ exprimons plus alors deux points de vue de la même connaiss
ssance ou la même connaissance sous deux formes distinctes, mais nous exprimons une nouvelle connaissance, nous ajoutons à la not
sé nécessairement. Le rapport n’étant plus le même, le jugement qui l’ exprime n’est donc plus de la même espèce que ceux dont n
de la même espèce que ceux dont nous avons parlé tout à l’heure. Kant exprime cette distinction en appelant analytiques les jug
arce qu’en effet il suffit d’analyser un des termes du rapport qu’ils expriment , pour en tirer l’autre terme, et pour avoir par c
ux-mêmes des jugemens à priori, car la réalité de la connexion qu’ils expriment n’est pas donnée par l’expérience, elle repose su
ns synthétiques à priori, ni les jugemens synthétiques à posteriori n’ expriment un rapport d’identité. — Loin donc que tous nos j
ynthétiques à priori, car le second terme du rapport que ces jugemens expriment n’est nullement renfermé dans le premier ; le tem
cartes, il dédaigne tous les systèmes antérieurs à sa critique ; il s’ exprime sur le passé de la philosophie du ton tranchant e
52 (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97
s. Que sont les langues ? Les langues sont les signes et les sons qui expriment la parole. Qu’est-ce que la parole ? Le corps de
………………………………………………………………… L’homme est donc un être qui a besoin de s’ exprimer au dedans et au dehors pour être un homme, et qui
ense. Et pourquoi pense-t-il ? Parce qu’il a la parole, parce qu’il s’ exprime , parce qu’il accumule, à l’aide de cet instrument
ire comparer en lui-même ces sensations et ces idées, et enfin de les exprimer pour lui-même ou pour les autres, ou, ce qui est
t envie et gloire quand on le regarde penser. Sa grandeur, c’est de s’ exprimer . La littérature est cette expression de l’homme t
53 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
nts à retenir : elle distingue, dans une œuvre quelconque, les choses exprimées , que j’ai réduites à cinq catégories correspondan
rivain s’intéresse aux mouvements en eux-mêmes ou à ce qu’ils peuvent exprimer , comme il arrive aux gestes et aux attitudes qui
en renseignements nombreux et précis. § 2. ― L’analyse des sentiments exprimés par l’écrivain est plus riche encore en résultats
œuvre). On voit quelle variété de combinaisons offrent les sentiments exprimés par les écrivains, et nous sommes loin de les avo
. Mais il n’est pas chimérique de rêver que le tableau des sentiments exprimés par une œuvre puisse être assez complet, assez nu
d’analyse interne. Une œuvre ne se borne pas toujours à décrire ou à exprimer la réalité. Elle peut emporter les esprits au-del
a méthode que j’expose. Il suffirait d’ajouter à ce relevé des choses exprimées par la littérature celles que je pourrais avoir o
54 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »
caractérise assez par son nom. Ce nom est plus qu’une définition ; il exprime un sentiment. N’y substituons pas une dénominatio
que contiennent les monuments du passé, une langue assez formée pour exprimer celles qui étaient le plus à sa portée. Mais ses
es de génie, parce qu’ils égalent la langue française aux conceptions exprimées dans les langues anciennes. C’est l’ère de la lit
parce que c’est l’époque où un grand nombre de vérités générales sont exprimées dans un langage définitif. § II. Quels auteurs
-delà de ce que peut atteindre une vue ordinaire ; les vérités qu’ils expriment sont le plus souvent de celles que l’art néglige,
ses avis. De là une quantité d’idées délicates, d’observations fines, exprimées avec grâce, et beaucoup de créations charmantes d
d’humeurs très-diverses, mais qui toutes se ressemblent par le don d’ exprimer leurs pensées avec esprit. Pour le fond des récit
de chacune. Mais ne serait-ce point le don de sentir, d’imaginer et d’ exprimer dans une mesure moindre que le génie, et dans un
on, ni la raison la plus relevée ? Les rapports qu’il saisit et qu’il exprime , à la différence de ceux que perçoit le génie et
55 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »
que, n’a trouvé qu’une locution triviale, une grossière injure pour s’ exprimer  ! Est-ce la faute du cœur, ou de l’esprit ? Le la
ner un corps au sentiment vague et flottant de sa nature. L’émotion s’ exprime spontanément par le cri inarticulé, la physionomi
as. Des lettres intimes sont parvenues jusqu’à nous, où nous trouvons exprimée , avec la plus déchirante éloquence, la douleur d’
ent. Elle n’est pas plus vraie, plus forte, plus naturelle, pour être exprimée gauchement, puérilement, par des images étranges,
56 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
, pour le moi humain, comme pour l’Etre universel que cette utilité s’ exprime dans la joie de connaître : tous les efforts de l
phénoménal offert à l’esprit. La raison d’être de l’activité du moi s’ exprimerait en une formule de pur intellectualisme : transmue
ménale, il faut donc faire place à la tendance de l’être humain qui s’ exprime en ce vœu : fonder son bonheur sur la sensation.
de réel, il est nécessaire de faire place à une autre utilité, qui s’ exprime dans la recherche du bonheur par la sensation, et
’en composer la diversité des corps de l’univers. Cette présomption s’ exprime en une suite de vérités et tant que s’exerce avec
vitale que les vérités religieuses ou rationnelles, où cette morale s’ exprime , tirent leur consistance et leur crédit. Or il co
57 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
existent en dehors de lui. Le système de signes dont je me sers pour exprimer ma pensée, le système de monnaies que j’emploie p
dont nous ne trouvons pas d’exemple dans le règne biologique, elle s’ exprime une fois pour toutes dans une formule qui se répè
uellement et, par suite, ne contribuent pas à le déterminer. Ce qu’il exprime , c’est un certain état de l’âme collective. Voilà
utre nature. Un sentiment collectif, qui éclate dans une assemblée, n’ exprime pas simplement ce qu’il y avait de commun entre t
observation, il semble bien résulter que l’imitation, non seulement n’ exprime pas toujours, mais même n’exprime jamais ce qu’il
er que l’imitation, non seulement n’exprime pas toujours, mais même n’ exprime jamais ce qu’il y a d’essentiel et de caractérist
58 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
, il y a des gens qui se mêlent de médecine ? en ce cas, cela est mal exprimé . Ce n’est pas sa coutume. V. 10….. Daube, au cou
ait tempérant plus qu’il n’eût voulu l’être. Vers très-plaisant, qui exprime à merveille le combat entre l’appétit du chien, e
faut qu’un dans une fable bien faite. J’aurais voulu que La Fontaine exprimât l’idée suivante : Quand on est ignorant, il faut
a seconde est la manie d’un fou insociable ; c’est ce que La Fontaine exprime si bien dans ces vers charmans : V. 14. Il aimai
t. Il veut dire, ont été fréquentes à mon égard. Cela n’est pas bien exprimé  ; mais remarquons qu’il feint d’avoir déjà reçu d
59 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
Nicole ne valent pas celui-ci ; il offre beaucoup de vérités communes exprimées longuement ; quoiqu’on y sente un philosophe qui
s & plaisent d’ailleurs par la maniere ingénieuse dont elles sont exprimées . Il y a beaucoup à profiter dans ce livre pour le
ser la Religion ou le goût, on auroit un recueil de pensées fortement exprimées , qui donneroient une idée avantageuse du génie de
magent d’un grand nombre de moralités triviales, de pensées bassement exprimées . Il y a d’ailleurs de la variété. Les Préjugés du
e d’un honnête homme, qui pense finement & fortement, & qui s’ exprime comme il pense. Les Mœurs, par M. Toussaint, sont
60 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
ès un adverbe, que lorsque l’adverbe marque relation. Alors l’adverbe exprime la sorte de relation, & la préposition indiqu
rases, la grandeur de Paris, & je viens de Paris, de Paris seroit exprimé par le génitif dans la premiere phrase ; au lieu
n’y a jamais d’ablatif qui ne suppose quelqu’une de ces prépositions exprimée ou sousentendue. Ablatif absolu Ablatif a
vûe de l’esprit qui a fait mettre le mot dans ce cas oblique, est ou exprimée par une préposition, ou indiquée si clairement pa
ervez : 1. Qu’il n’y a point d’ablatif qui ne suppose une préposition exprimée ou sousentendue. 2. Que dans la construction élég
rsions interlinéaires, qui ne sont faites que dans cette vûe, on doit exprimer la préposition qui est sousentendue dans le texte
ue les meilleurs Auteurs Latins, tant Poëtes qu’Orateurs, ont souvent exprimé les prépositions que les Maîtres vulgaires ne veu
primé les prépositions que les Maîtres vulgaires ne veulent pas qu’on exprime , même lorsqu’il ne s’agit que de rendre raison de
du commun. Ovid. Metam. I. v. 595. La préposition à se trouve souvent exprimée dans les bons Auteurs dans le même sens que post,
este, labor ; le travail sera agréable sous vos yeux : cependant il a exprimé la préposition gratusque feretur sub te teste lab
usieurs autres exemples pour faire voir que les meilleurs Auteurs ont exprimé les prépositions que nous disons qui sont sousent
Auguste pour donner plus de clarté à ses expressions, avoit coutume d’ exprimer les prépositions dont la suppression, dit-il, jet
on de la construction Grammaticale, on ne doit pas faire difficulté d’ exprimer les prépositions, puisqu’Auguste même les exprimo
it souvent dans le discours ordinaire, & qu’on les trouve souvent exprimées dans les meilleurs Auteurs. A l’égard du François
position à : cette préposition est donc sousentendue, & peut être exprimée en Latin. En François, quand nous disons cela fai
même vûe du passé dans l’esprit : mais quoique souvent nous puissions exprimer cette vûe par la préposition après, &c. cepen
donc concept du néant, & ce concept est une abstraction que nous exprimons par un nom métaphysique, & à la maniere des a
chose de réel ne nous donne lieu de nous les former : mais le mot qui exprime le concept, n’a pas hors de nous un exemplaire pr
neutre. Les verbes de la voix active sont ceux dont les terminaisons expriment une action qui passe de l’agent au patient, c’est
eunissez, &c. 5. Le mode, c’est-à-dire les différentes manieres d’ exprimer ce que le verbe signifie, ou par l’indicatif qui
’autres Langues ces mêmes rapports sont divisés par l’élocution & exprimés par plusieurs mots, par exemple, coram patre, en
pere ; ce mot coram, en Latin, est un mot primitif & simple qui n’ exprime qu’une maniere d’être considérée par une vûe simp
simple de l’esprit. L’élocution n’a point en François de terme pour l’ exprimer  ; on la divise en trois mots, en présence de. Il
point de vûe, c’est toûjours la même maniere ou circonstance qu’elle exprime  ; il est dans ; que ce soit dans la ville, ou dan
ard de la conjonction, c’est-à-dire, de ces petits mots qui servent à exprimer la liaison que l’esprit met entre des mots &
ens particulier équivalent à un nom, c’est-à-dire, que ce sens seroit exprimé en un seul mot par un nom, si un tel nom avoit ét
me un nom peut être le sujet d’une proposition, de même ce sens total exprimé par un accusatif avec un infinitif, peut aussi êt
itif est aussi le terme ou objet de l’action que ces sortes de verbes expriment . Voici des exemples de l’un & de l’autre, &am
re) ACTIF, active, terme de Grammaire ; un mot est actif quand il exprime une action. Actif est opposé à passif. L’agent fa
voix passive, c’est-à-dire, qu’ils ont une suite de terminaisons qui exprime un sens actif, & une autre liste de désinance
ours d’une périphrase, & non par une terminaison propre, que nous exprimons le sens passif. Ainsi en Latin amor, amaris, amat
et le nom adjectif est toûjours ajoûté à un nom substantif qui est ou exprimé ou sous-entendu. L’adjectif est un mot qui donne
quelque considération de notre esprit à leur égard. Les adjectifs qui expriment ces sortes de vûes ou considérations, sont ceux q
hangent de valeur selon les différentes vûes que l’usage leur donne à exprimer  : boire, manger, sont des verbes ; mais quand on
auquel il se rapporte par l’identité ; au lieu que le substantif qui exprime une qualité, est un terme abstrait & métaphys
oint. On met le point admiratif après le dernier mot de la phrase qui exprime l’admiration : Que je suis à plaindre ! Mais si l
es adverbes qui se comparent, surtout les adverbes de qualité, ou qui expriment ce qui est susceptible de plus ou de moins : comm
st équivalente à un adverbe. Si l’usage avoit établi un seul mot pour exprimer le même sens, ce mot seroit un adverbe ; mais com
me de vis-à vis, & tout-d’un-coup, tout-à-coup, à coup-sûr, qu’on exprime en Latin en un seul mot par des adverbes particul
the est une figure par laquelle on sous-entend le corrélatif d’un mot exprimé  ; ce qui ne doit avoir lieu que lorsque l’ellipse
meilleur, ce seroit un anglicisme, c’est-à-dire, que la phrase seroit exprimée suivant le tour, le génie & l’usage de la lan
dit un gallicisme, un latinisme, un hellenisme, pour dire une phrase exprimée suivant le tour François, Latin & Grec. On di
ne idée que les mots énoncés dans la phrase réveillent, mais qu’ils n’ expriment point : telle est l’analogie, tel est l’ordre de
cette sorte, id. ibid. v. 165. & Horace i. sat. 1. v. 13. s’est exprimé de la même maniere, coetera de genere hoc adeo su
orter quelque chose à quelqu’un, &c. Si de ces deux manieres de s’ exprimer nous avons choisi celle qui s’énonce par la prépo
liers que l’usage les a chargés de marquer, sauf à la langue Latine à exprimer autrement ces mêmes rapports. A l’égard de le, la
ent les diverses idées que nous avons dans l’esprit, mais encore pour exprimer les différentes faces sous lesquelles nous consid
, & que de est une préposition, qui par conséquent suppose un mot exprimé ou sousentendu, avec lequel elle puisse mettre so
ou universalité des propositions : mais souvent ces mots ne sont pas exprimés , comme quand on dit : les François sont polis, le
s ils prennent l’article, soit qu’on sousentende alors terre, qui est exprimé dans Angleterre, ou région, pays, montagne, fleuv
rien veut dire aucune chose ; on sous-entend la négation, & on l’ exprime même ordinairement ; ne dites rien, ne faites rie
n prénom, le beau vous touche, j’aime le vrai, &c. Nos peres pour exprimer le sens négatif, se servirent d’abord comme en La
on incidente, implicite, je veux dire, dont tous les mots ne sont pas exprimés  ; en réduisant ces propositions à la construction
xcellens fruits. Chercher des détours. Chercher de longs détours pour exprimer les choses les plus aisées. Se servir des termes
e toute elliptique, il arrive souvent que ces correlatifs ne sont pas exprimés en Latin : mais le sens & les adjoints les fo
ce son autorité : mais les Latins n’ont point de nom particulier pour exprimer la durée de l’autorité du souverain, alors ils on
e. 2°. Une langue est plus parfaite lorsqu’elle a plus de moyens pour exprimer les divers points de vûe sous lesquels notre espr
sorte de mots de plus qu’une autre, doit avoir un moyen de plus pour exprimer quelque vûe fine de l’esprit ; qu’ainsi les langu
rapporter plusieurs exemples, qui feroient voir que lorsqu’on veut s’ exprimer en Latin d’une maniere qui distingue le sens indi
ttent l’article, n’ayent un grand avantage sur la langue Latine, pour exprimer nettement & clairement certains rapports ou v
ue par le secours de l’adjectif indicatif unum ; & ainsi il s’est exprimé avec plus de justesse qu’Ovide. En un mot, la net
selon les parties des organes de la parole qui servent le plus à les exprimer  ; ainsi le b est une des cinq lettres qu’on appel
rai que l’on a rempli le principal objet de la parole, quand on s’est exprimé de maniere à se faire entendre : mais il n’est pa
es choses. Voyez Lettre . Les caracteres emblématiques ou symboliques expriment les choses mêmes, & les personifient en quelq
diversité de caracteres dont se servent les différentes nations pour exprimer la même idée, est regardée comme un des plus gran
s de caracteres devroient être réels & non nominaux, c’est-à-dire exprimer des choses, & non pas, comme les caracteres c
ire exprimer des choses, & non pas, comme les caracteres communs, exprimer des lettres ou des sons. Ainsi chaque nation auro
ls que puissent être les sons, dont chaque nation se serviroit pour l’ exprimer dans son langage particulier : par exemple, en vo
; ainsi des autres ; de même qu’en voyant un cheval, chaque nation en exprime l’idée à sa maniere, mais toutes entendent le mêm
Caracteres . Les caracteres numéraux sont ceux dont on se sert pour exprimer les nombres ; ce sont des lettres ou des figures,
ainsi que les lettres des autres alphabets, dont on s’est servi, pour exprimer les nombres. Le caractere commun est celui que l’
e, on donne en général le nom de chiffre à tout caractere, qui sert à exprimer les nombres. Voyez Chiffre . On se sert du caract
, répété deux fois, fait deux, II ; arois fois, trois, III ; quatre s’ exprime ainsi IV. I, mis devant V ou X, retranche une uni
exprime ainsi IV. I, mis devant V ou X, retranche une unité du nombre exprimé par chacune de ces lettres. Pour exprimer six, on
etranche une unité du nombre exprimé par chacune de ces lettres. Pour exprimer six, on ajoûte I à V, VI ; pour sept, on y en ajo
ur sept, on y en ajoûte deux, VII ; & pour huit, trois, VIII : on exprime neuf, en mettant I devant X, IX, conformément à l
efois quatre cents par CD, mais cela est rare. Outre la lettre D, qui exprime cinq cents, on peut encore exprimer ce nombre par
a est rare. Outre la lettre D, qui exprime cinq cents, on peut encore exprimer ce nombre par un I devant un C renversé, de cette
en cette sorte CI[non reproduit] ; suivant cette convention, on peut exprimer six cents par I[non reproduit]C, & sept cents
semblent avoir du rapport aux lettres ; par exemple M, par lequel on exprime mille, 1000, a été formé de CX[non reproduit], ou
nous en exempte. Chiffres Grecs. Les Grecs avoient trois manieres d’ exprimer les nombres. 1°. La plus simple étoit pour chaque
haque lettre en particulier, suivant sa place dans l’alphabet, afin d’ exprimer un nombre depuis α 1, jusqu’à ω 24 : c’est de cet
ment qu’un chiffre Romain en lettres non majuscules ; ainsi au lieu d’ exprimer 56 par LVI. en chiffre Romain, on l’exprime en pl
scules ; ainsi au lieu d’exprimer 56 par LVI. en chiffre Romain, on l’ exprime en plus petits caracteres par lvj. & ainsi de
abréviation. On se sert aussi du mot caractere en plusieurs arts pour exprimer un symbole destiné à communiquer d’une maniere pl
l’alphabet a, b, c, d, &c. sont les signes ou les caracteres qui expriment des quantités données ; & les dernieres lettr
e 12. Voyez Addition . Quand le signe-précede une quantité simple, il exprime une négation, ou bien une existence négative ; il
é de payer ses dettes, & il ne lui resteroit rien ; ce qu’on peut exprimer ainsi, la fortune de cet homme est-20000 livres.
olf & quelques autres auteurs se servent du même caractere = pour exprimer l’identité des rapports, ou pour marquer les term
ne, & l’on met simplement les deux quantités ensemble : ainsi b d exprime le produit des deux nombres marqués par b & d
ntité a est divisée par la quantité b. Mais aujourd’hui en Algebre on exprime le quotient sous la forme d’une fraction ; ainsi
se un cercle ; [non reproduit]marque un angle droit. [non reproduit] exprime l’égalité des angles. [non reproduit]est le signe
. [non reproduit]est le signe d’une perpendiculaire. [non reproduit] exprime un degré ; ainsi 75° signifie soixante & quin
s, 6 tierces, 18 quartes, 20 quintes. Les quartes & les quintes s’ expriment aussi par iv. & par v. Au reste, plusieurs
on reproduit], &c. c’est-à-dire que ces quantités ainsi affectées expriment les fluxions ou les différentielles des grandeurs
ux articles cités. Caracteres usités en Astronomie. [non reproduit] exprime l’infini. [non reproduit]Caractere de Saturne. [n
ont vraiment symboliques ou emblématiques chez les Chimistes ; qu’ils expriment par des significations déjà convenues, des propri
de l’effervescence, du bain-marie, &c. d’autres peignent la chose exprimée comme ceux qu’on employe ordinairement pour cornu
ex, legitimus, claudus, unicus, dispar, egenus, &c. Quand on veut exprimer un degré de comparaison, & que le positif n’a
onçoit entre les mots, selon le sens particulier qu’on veut lui faire exprimer . Or dès que l’ensemble des mots énonce un sens, i
, comment chaque mot concourt à former le sens total. Ensuite on doit exprimer tous les mots sous-entendus. Ces mots sont la cau
isque ces deux mots n’énoncent qu’un même individu, qui pourroit être exprimé en un seul mot, doctor. Mais le rapport de déter
’est uniquement parce qu’il est subordonné à une affirmation directe, exprimée ou sous-entendue. L’indicatif est souvent précédé
terminaisons du subjonctif sont toûjours subordonnées à un indicatif exprimé ou sous-entendu. Le subjonctif est ainsi appellé,
font les noms des idées d’êtres ou réels ou métaphysiques, mais elles expriment l’état ou affection de l’esprit entre une idée &a
par exemple, lorsque, quand, des que, tandisque. Le lien que ces mois expriment , consiste dans une correspondance de tems. 6°. D’
les Philosophes & les Grammairiens se servent du mot pâtir, pour exprimer qu’un objet est le terme ou le but d’une action a
croit la voix moyenne. Par modes on entend les différentes manieres d’ exprimer l’action. Il y a quatre principaux modes, l’indic
y a entre une proposition & une simple énonciation. Le subjonctif exprime l’action d’une maniere dépendante, subordonnée, i
, que quelques Grammairiens ajoûtent aux modes que nous avons nommés, exprime l’action avec la forme de desir & de souhait 
me, c’est lieben, aimer ; car telle est la destination des verbes qui expriment ce sentiment, de servir de paradigme en presque t
& observer que nous disons en François, il y a. Le sens passif s’ exprime en Anglois, comme en Allemand & en François,
édés des pronoms personnels, que dans les cas où ces pronoms seroient exprimés en Latin par la raison de l’énergie ou de l’oppos
ant qu’ils regardent d’un autre. On dit construction pleine, quand on exprime tous les mots dont les rapports successifs formen
nes partout, & que le même fond de pensée peut être analysé & exprimé en plus d’une maniere. Dès les premieres années d
nt placés aprés les verbes qu’ils déterminent. Je dis donc que pour s’ exprimer selon la construction simple, on doit 1°. énoncer
divers sens particuliers, & même le sens des mots qui ne sont pas exprimés . C’est en ces occasions que l’analogie est d’un g
nécessaire pour réduire la phrase à la construction simple n’est pas exprimé  ; cependant ce mot est la seule cause de la modif
rbe se rappellent aisément dans l’esprit le verbe doceat. Ciceron l’a exprimé (Cic. acad. i. c. jv.) ; ainsi le sens est sus no
langues qui ont des cas ; parce que dans celles-ci le rapport du mot exprimé avec le mot sousentendu, est indiqué par une term
que par la préposition & par le mot sousentendu, & que le mot exprimé est dans toute sa valeur, & par conséquent da
parlent, est la cause de la suppression de bien des mots qui seroient exprimés , si l’on suivoit exactement le détail de l’analys
in & en françois. Il doit donc y avoir un sujet & un attribut exprimé ou sousentendu. J’apperçois l’attribut, car je vo
sas (Virg. Georg. l. II. vers. 490.), l’antécédent de qui n’est point exprimé  ; cependant le sens nous fait voir que l’ordre de
l’ellipse qu’on appelle zeugma. Ainsi le zeugma se fait lorsqu’un mot exprime dans quelque membre d’une période, est sousentend
sujettie à l’ordre significatif, on n’y doit sousentendre un mot déjà exprimé , que quand ce mot peut convenir également au memb
busés dans ce dernier membre ou incise, & c’est desabuser qui est exprimé dans le premier. C’est une négligence dans laquel
cette figure que l’on peut rendre raison de certaines phrases où l’on exprime la particule ne, quoiqu’il semble qu’elle dût êtr
& exciter dans l’esprit plus de sens, que la lettre ne paroît en exprimer  ; les mots doivent être énoncés dans un ordre qui
tour de la terre ; voilà un jugement négatif. Toutes les propositions exprimées par le mode indicatif énoncent autant de jugemens
ée par le mode indicatif. Proposition oblique ou simple énonciation exprimée par quelqu’un des autres modes du verbe. Il ne s
point de langue qui ait un assez grand nombre de mots, pour suffire à exprimer par un nom particulier chaque idée ou pensée qui
à la périphrase ; par exemple, les Latins n’avoient point de mot pour exprimer la durée du tems pendant lequel un prince exerce
arce qu’on ne trouve pas dans la langue un nom substantif destiné à l’ exprimer . Ainsi les mots qui énoncent ce sens total supplé
on. M. l’abbé de S. Pierre a mis en usage le mot de bienfaisance, qui exprime le sens d’aimer à obliger & à faire du bien :
il est verbe, il forme un sens partiel avec un nom, & ce sens est exprimé par une énonciation qui est ou le sujet d’une pro
e proposition est explicite, lorsque le sujet & l’attribut y sont exprimés . Elle est implicite, imparfaite, ou elliptique, l
, imparfaite, ou elliptique, lorsque le sujet ou le verbe ne sont pas exprimés , & que l’on se contente d’énoncer quelque mot
dans les devises & dans les proverbes : en ces occasions les mots exprimés doivent réveiller aisément l’idée des autres mots
ar le mode indicatif. Elle marque un jugement. Proposition oblique exprimée par quelqu’autre mode du verbe. Elle marque non u
sitions sont composées de deux propositions particulieres, dont l’une exprime une condition d’où dépend un effet que l’autre én
osee que les Logiciens appellent causale, du mot parce que qui sert à exprimer la cause de l’effet que la premiere proposition é
s ou un individu, soit réel, soit métaphysique, ou bien un sens total exprimé par plusieurs mots. III. Mais lorsque les proposi
arque que l’on regarde le substantif avec la qualification que ce mot exprime  ; c’est le substantif même considéré sous un tel
ns neutre, c’est-à-dire que ce verbe marque ici un état de sujet ; il exprime en même tems l’action & le terme de l’action 
sez est autant que vous mangez l’herbe. Si le terme de l’action étoit exprimé séparément, & qu’on dît vous paissez l’herbe
ans la composition de la proposition. Ces sortes de sens sont souvent exprimés en un seul mot, qu’on appelle adverbe. Sans souc
p; l’autre l’individu indéterminé. Un peu de vin ; ces quatre mots expriment une idée particuliere, qui est le sujet de la pro
de l’action de surmonte. Rien est toûjours accompagné de la négation exprimée ou sousentendue ; rien, nullam rem. Sur toutes r
pse & synthese : la synthese se fait lorsque les mots se trouvent exprimés ou arrangés selon un certain sens que l’on a dans
sition qui fait un sens incomplet, parce que la correlative n’est pas exprimée  ; mais elle va l’être dans la période suivante, q
ettant les pronoms personnels après le verbe, même lorsque le nom est exprimé . Le Roi ira-t-il à Fontainebleau ? Aimez-vous la
; nous passerons comme un songe : ces mots forment un sens total, qui exprime la chose à quoi l’on devroit songer. Ce sens tota
s Langues. Le mot générique de contraction suffit, ce me semble, pour exprimer la réduction de deux syllabes en une, sans qu’il
ues, & souvent même en latin, par des équivalens, qui à la vérité expriment toute la force de l’ablatif latin joint à une pré
on demande s’ils ont des ablatifs proprement dits : or aucun des mots exprimés dans les équivalens dont nous parlons, ne perd ni
es vûes particulieres, ou perceptions de rapports, dont les unes sont exprimées par certaines combinaisons de mots, d’autres par
cette terminaison ne paroît qu’après quelque-une de ces prépositions exprimées ou sousentendues : c’est cette terminaison du nom
objets les uns par rapport aux autres. Chaque vûe de l’esprit qui est exprimée par une préposition & un nom, pourroit être é
i il n’a pas été possible que chaque vûe particuliere de l’esprit fût exprimée par une terminaison particuliere & unique, en
exacte, & l’on sent bien que l’auteur de la méthode de P. R. ne s’ exprime ainsi que par préjugé ; je veux dire qu’accoûtumé
laît à l’usage & à l’analogie de la langue latine, suffisent pour exprimer les différentes vûes de l’esprit de celui qui sai
uvent devant les voyelles un son mouillé foible ; c’est-à-dire un son exprimé par un mouvement moins fort que celui qui fait en
ens soûtiennent que lorsque dans le premier membre d’une période on a exprimé un adjectif auquel on a donné ou le genre masculi
ne l’expose pas à se méprendre. Dans une phrase elliptique, les mots exprimés doivent réveiller l’idée de ceux qui sont sous-en
e mot sous-entendu, qui étoit la seule cause de la terminaison du mot exprimé dans la phrase elliptique : au contraire notre la
ont le complément. Le premier de ces deux cas exige que le verbe soit exprimé au moins dans la phrase précédente. Que demandez-
ajoûter une idée plus particuliere à l’idée d’être en prison ; aussi exprime-t -on l’article en ces occasions. Il est en liberté,
l’empressement de l’imagination fait supprimer quelque mot qui seroit exprimé selon la construction pleine, on dit qu’il y a el
ec qui signifie connexion, assemblage : c’est lorsqu’un mot qui n’est exprimé qu’une fois, rassemble pour ainsi dire sous lui d
us, fils de Priam & d’Hecube. Dans cet exemple, sentis, qui n’est exprimé qu’une fois, rassemble sous lui cinq incises où i
que le sens n’en seroit pas moins entendu, quand ce mot ne seroit pas exprimé , comme quand on dit, je l’ai vû de mes yeux, je l
s exemples ; il doit donc y avoir deux nominatifs : si l’un n’est pas exprimé , il faut le suppléer, parce qu’il est réellement
ots. L’onomatopée, ὀνοματοποιία, c’est la transformation d’un mot qui exprime le son de la chose ; ὄνομα, nomen, & ποιέω, f
erve la figure, quelles que soient les paroles dont on se sert pour l’ exprimer . Les figures ou expressions figurées ont chacune
é à propos. Il y a une figure qu’on appelle optatio, souhait ; on s’y exprime ordinairement par ces paroles : Ha, plût à Dieu q
qu’ils en penseront avec plus d’ordre & de profondeur ; qu’ils s’ exprimeront avec plus de justesse, de précision, & de cla
if de diverses idées fondamentales. Par exemple, le mot françois coin exprime quelquefois une sorte de fruit, malum cydonium ;
en latin ; la langue latine a ses expressions particulieres pour les exprimer  ; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagi
sons plutôt, retenez vos larmes, retenez votre colere, c’est que pour exprimer ce sens, nous avons recours à une métaphore prise
melle, a une signification active, ou passive, ou neutre, selon qu’il exprime une action, une passion, ou quelque chose qui n’e
contraire dans Horace, Art poët. 97. La tragédie, dit ce poëte, ne s’ exprime pas toujours d’un style pompeux & élevé : Tél
t un contre-sens, & non pas une amphibologie ; & l’académie a exprimé le vrai sens de l’auteur, quand elle a dit : L’a
sens historique & littéral ne disent autre chose sinon ce qui est exprimé dans l’histoire, le mariage d’Abraham avec Agar,
de la conformité ou proportion entre les termes dont on se sert pour exprimer ce qui se passe en ce monde, & ce qui arriver
fort les idées ? Il falloit à l’homme un grand nombre de termes pour exprimer la foule de ses idées ; ces termes qui sont arbit
oque du genre, c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’ exprime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot
er 170. 171. 172. numeri ab oratore quoeruntur ; & plus bas, il s’ exprime en ces termes : Aristoteles versum in cratione ve
e pour le genre ; mais ce n’est pas dans la traduction d’un texte qui exprime le genre, & qui peut être rendu fidélement sa
e de la tendresse des jeunes filles pour leurs amans, en un mot, pour exprimer affirmativement un fait. C’est un tour ordinaire
61 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 121-125
une aisance & une exactitude qu’il eût employées lui-même pour s’ exprimer , s’il eût écrit en François. Perse, au contraire
nne longè latèque Principem ostentant ? Seroit-ce bien traduire que d’ exprimer ainsi cette pensée ? Ses dehors ne montrent-ils p
la versification ; plus de naturel & d’aménité dans la maniere d’ exprimer leurs pensées. Ces qualités, que nous reconnoisso
62 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »
porté ; ce qui n’est pas calcul en lui est de la haine, et la haine s’ exprime d’ordinaire par la colère. « Quand il convint au
fête où le premier consul devait se trouver. Comme je savais qu’il s’ exprimait très-mal sur mon compte, il me vint dans l’esprit
es de Paris m’apprirent qu’après mon départ le premier consul s’était exprimé très-vivement contre mes rapports de société avec
uation. J’écrivis de cette campagne à Joseph Bonaparte une lettre qui exprimait avec vérité toute ma tristesse. Une retraite à di
mier, cette femme si célèbre pour sa figure, et dont le caractère est exprimé par sa beauté même, me fit proposer de venir deme
souverains le droit arbitraire de l’exil. Nul député, nul écrivain n’ exprimera librement sa pensée s’il peut être banni quand sa
ne vous avait été permis de sortir de Coppet que parce que vous aviez exprimé le désir de passer en Amérique. Si mon prédécesse
partir. Je me rappelai ces vers fameux de Claudien, dans lesquels il exprime l’espèce de doute qui s’élève dans les âmes les p
me au lieu de le chercher dans l’artifice ; elle faisait de la pensée exprimée par la littérature non plus un métier, mais une r
fini ; s’il y a des mots pour quelques traits, il n’y en a point pour exprimer l’ensemble, et surtout le mystère de la véritable
e métaphores ; ils appellent à leur secours la nature extérieure pour exprimer ce qui se passe en eux d’inexprimable. Les gens d
que les anciens et les étrangers la conçoivent. « La poésie lyrique s’ exprime au nom de l’auteur même ; ce n’est plus dans un p
itude des forêts, l’Océan sans bornes, le ciel étoilé peuvent à peine exprimer l’Éternel et l’infini dont l’âme des chrétiens es
la poésie ? Traduire en vers ce qui était fait pour rester en prose, exprimer en dix syllabes comme Pope, les jeux de cartes et
63 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
avait servi avec tant de distinction sous les ordres de son père. Il exprima le désir d’entendre de sa bouche le récit détaill
né lui-même à ces temps de splendeur et d’enivrante espérance, lui en exprimait avec feu l’esprit ; il lui parlait de son père, c
e de l’homme politique, tout cela se concilie avec le sentiment que j’ exprime . » Et il avait deux traits singuliers qu’il aimai
ui, c’était pour le bien public. Blanc eut beau se jeter à ses pieds, exprimer son désespoir, son besoin d’embrasser sa femme et
outes les personnes avec qui il parlait de la France, le jeune prince exprimait l’idée qu’il ne devait, dans aucun cas, jouer un
ne faut pas que, de la part du maréchal, une approbation, une louange exprimée dans l’intimité semble venir solliciter une faveu
comme faisant partie de l’Empire français. 8. [NdA] Le vœu que nous exprimions s’est accompli. Les restes du maréchal Marmont, a
64 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
ible de nous faire entendre. Sur les points mêmes où nous nous étions exprimé le plus explicitement, on nous prêta gratuitement
phénomènes les plus complexes. C’est dire que de semblables théories expriment , non les faits qui ne sauraient être épuisés avec
es qui l’affectent sont d’une autre nature. Des représentations qui n’ expriment ni les mêmes sujets ni les mêmes objets ne saurai
conceptions religieuses de toute sorte, les croyances morales, etc., expriment une autre réalité que la réalité individuelle ; m
très volontiers le reproche qu’on a fait à cette définition de ne pas exprimer tous les caractères du fait social et, par suite,
t qui, pourvu toutefois qu’on en étende un peu l’acception ordinaire, exprime assez bien cette manière d’être très spéciale : c
ont souvent signalée entre les deux notions du bien et du devoir qui expriment deux aspects différents, mais également réels, de
65 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
différences — tandis que l’industrie, par exemple, ou même la science exprime l’homme dans un but et par des moyens d’utilité i
yens d’utilité immédiate et d’investigations successives, la poésie l’ exprime dans un but et par des moyens d’inutilité apparen
ropre compte les sentiments dont le poète a souffert ou joui et qu’il exprime selon la sincérité de sa nature. Il n’y a pas de
’écart entre l’auteur et son œuvre si elle est bonne, puisque l’œuvre exprime l’auteur, puisque tout bon artiste ne fait jamais
, nous entendons une idée analogue à celle que Shelley a radieusement exprimée  : Ô terre heureuse, réalité de ciel ! c’est-à-d
e, ni l’harmonie. Dieu ? C’est le lieu métaphysique des idées… Pour m’ exprimer plus clairement, permettez-moi cette explication,
ui correspondrait d’une manière adéquate avec l’idée que nous voulons exprimer , — car l’adéquat et l’humain sont deux notions co
hose à signifier. Mais dès qu’a vibré en nous le besoin vital de nous exprimer , nous avons senti l’indigence des syllabes, et, s
cien ou peintre — de choisir le thème qui lui servira de prétexte à s’ exprimer lui-même dans sa réalité intime, dans sa sorte pa
lus qu’un beau corps ne laisse voir le squelette ! C’est la pensée qu’ exprime , dans son style synthétique, mon maître, le poète
’infini. Tous trois, dans les bornes providentielles de leurs moyens, expriment par la beauté l’âme humaine orientée vers le divi
ouvenir ou l’ombre du lumineux bonheur… Eh bien, prendre la vie et en exprimer le sens en beauté par les correspondances que les
sentiments profonds et sans naïveté. Les états simples de l’âme sont exprimés depuis longtemps : mais les esprits dont je parle
ises… — J’entends ne blesser ici aucune conviction : sur le présent j’ exprime une opinion ; sur l’avenir, des désirs. Mais je s
lui a pris ses rites. Deux noms, qui s’étonnent peut-être de s’unir, exprimeront vivement ma pensée. Renan qui personnifie toute
s plaindrions-nous ? parce que notre ombre s’est effacée ? Un poète a exprimé cette idée dans un poème, qu’il va vous dire en s
66 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
ile de couper l’expérience en deux et de n’en retenir, si l’on peut s’ exprimer ainsi, qu’une moitié. Nous supposerons donc que l
ne sa dimension réelle ; et, en représentant Jacques comme un nain, j’ exprime simplement l’impossibilité où je suis de le touch
lus ou moins grande distance de leur vitesse à ma vitesse nulle que j’ exprime dans ma représentation mathématique des autres sy
que c’est la plus ou moins grande distance entre Jacques et moi que j’ exprime en réduisant plus ou moins sa taille. La multipli
ux dire à la chose perçue ou perceptible — que cette thèse évidemment exprime . Elle implique qu’à aucun moment on ne perdra de
esse du boulet est bien celle que nous avons supposée, Pierre ne peut exprimer cette persistance des relations qu’en attribuant
ils s’attribuent réciproquement un Temps différent de celui-là et ils expriment ainsi, selon les règles de la perspective, que la
’hypothèse du système privilégié. Mais, encore une fois, on ne peut s’ exprimer mathématiquement que dans l’hypothèse d’un systèm
l le voulait son système de référence, l’abandonne au philosophe et s’ exprimera désormais dans la langue du système privilégié. S
ment quant aux divers modes de la quantité, mais encore, si je puis m’ exprimer ainsi, quant à la qualité, car leurs vies intérie
plaquée sur eux par un observateur extérieur au système. La première exprime quelque chose du système lui-même ; elle est abso
de telle nature que le langage du physicien est à peine capable de l’ exprimer . Elle n’a d’ailleurs pas d’importance pour le phy
tromagnétisme). Mais alors, en notant de cette manière, il ne fait qu’ exprimer la nécessité où il se trouve, quand il suppose en
éité ; elle apparaîtrait telle à un observateur intérieur à S′. Mais, exprimée perspectivement du point N, elle doit être recour
ui appartient au présent du lieu P. Strictement parlant, il devrait s’ exprimer ainsi : « Je place l’événement dans l’avenir du l
e immobilisé, tout ce qui se passe dans les autres systèmes doit être exprimé perspectivement, selon la distance plus ou moins
67 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »
fatal, semble avoir senti, dès le commencement des temps, le besoin d’ exprimer dans un langage différent ces choses différentes.
nt ces choses différentes. Placé lui-même pour les sentir et pour les exprimer sur les limites de ces natures humaines et divine
rrespondent en lui, l’homme n’a pas eu longtemps le même langage pour exprimer l’humain et le divin des choses. La prose et la p
sion, la passion, la pensée, à sa plus haute puissance de sentir et d’ exprimer . La poésie est la noblesse du verbe. Voulez-vous
’émotion de l’homme est modérée et habituelle, l’homme se sert pour l’ exprimer d’un langage simple, tempéré et habituel comme so
es impressions ordinaires, que l’homme cherche naturellement pour les exprimer un langage plus pénétrant, plus harmonieux, plus
les sens. Donc à une impression transcendante, un mode transcendant d’ exprimer cette impression. Voilà, selon nous, toute l’orig
qui a son émotion a sa poésie. Tout ce qui a sa poésie demande à être exprimé dans une langue supérieure à la langue usuelle, e
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
prêter des sentimens interessans à tout ce qu’on fait parler comme à exprimer par des figures, et à présenter sous des images c
elle communement des sentimens, touchent toujours, bien qu’ils soient exprimez dans les termes les plus simples. Ils parlent le
Auguste. Un sentiment cesseroit même d’être aussi touchant s’il étoit exprimé en termes magnifiques et avec des figures ambitie
arme. Nous sommes séduits par les images dont le poëte se sert pour l’ exprimer  ; et la pensée de triviale qu’elle seroit énoncée
69 (1885) L’Art romantique
du national, de l’immense et de l’universel, amour qui s’est toujours exprimé dans la peinture dite décorative ou dans les gran
rents tirés de leur nature personnelle. Delacroix, le dernier venu, a exprimé avec une véhémence et une ferveur admirables, ce
très-particulier et tout nouveau de M. Delacroix, qui lui a permis d’ exprimer , simplement avec le contour, le geste de l’homme,
a science. Hors de leurs ateliers que savent-ils ? qu’aiment-ils ? qu’ expriment -ils ? Or, Eugène Delacroix était, en même temps q
oureux de la passion, et froidement déterminé à chercher les moyens d’ exprimer la passion de la manière la plus visible. Dans ce
ntenu tout le formulaire de la véritable esthétique, et qui peut être exprimée ainsi : tout l’univers visible n’est qu’un magasi
, le meilleur tableau de M. Meissonier, dont le talent, d’ailleurs, s’ exprime bien plus énergiquement par le simple crayon que
élicieux ; et, enfin, que pour tant aimer la beauté générale, qui est exprimée par les poëtes et les artistes classiques, on n’e
alement ; la portion éternelle de beauté sera en même temps voilée et exprimée , sinon par la mode, au moins par le tempérament p
que l’enfance retrouvée à volonté, l’enfance douée maintenant, pour s’ exprimer , d’organes virils et de l’esprit analytique qui l
est un moi insatiable du non-moi, qui, à chaque instant, le rend et l’ exprime en images plus vivantes que la vie elle-même, tou
faculté de voir ; il y en a moins encore qui possèdent la puissance d’ exprimer . Maintenant, à l’heure où les autres dorment, cel
appeler la modernité ; car il ne se présente pas de meilleur mot pour exprimer l’idée en question. Il s’agit, pour lui, de dégag
templer la vie, et ne s’est ingénié que tard à apprendre les moyens d’ exprimer la vie. Il en est résulté une originalité saisiss
mpuissante à créer. Pour tout dire en un mot, notre singulier artiste exprime à la fois le geste et l’attitude solennelle ou gr
vie. Je puis affirmer que nul journal, nul récit écrit, nul livre, n’ exprime aussi bien, dans tous ses détails douloureux et d
aduire ce poëme fait de mille croquis, si vaste et si compliqué, et d’ exprimer l’ivresse qui se dégage de tout ce pittoresque, d
ans attendrissement, examiné les faits et gestes de ses soldats, tous exprimés minutieusement, au jour le jour, depuis les actio
l’état social et la constitution (la vraie constitution, celle qui s’ exprime par les mœurs) laisseront longtemps encore une pl
ne veut pas rayonner. C’est ce qui est, dans ces images, parfaitement exprimé . X. La femme L’être qui est, pour la plupar
non seulement le cheval général, mais s’applique aussi heureusement à exprimer la beauté personnelle des chevaux. Tantôt ce sont
vient des vigoureuses productions de M. Legros, l’Angelus (1859), qui exprimait si bien la dévotion triste et résignée des parois
qui peut réunir paradoxalement les qualités les plus diverses, et qui exprime si bien le caractère personnel de l’artiste, n’a
lus vif est le masque de Michel-Ange lui-même, où est si profondément exprimée la tristesse de ce glorieux génie. VI. L’art p
ssives qu’il en est contenu dans une phrase quelconque qu’il voudrait exprimer . Encore avons-nous le droit de douter que la phra
choisi son moment pour exhiber son système de philosophie historique, exprimé par le crayon). Divisons ici notre travail en deu
sentiment plus embarrassant que l’admiration. Par la difficulté de s’ exprimer convenablement, elle ressemble à l’amour. Où trou
enfantine ; car c’est chose curieuse combien cet homme, qui sait tout exprimer et qui a plus que tout autre le droit d’être blas
e Vrai soit le but de l’histoire, il y a une Muse de l’histoire, pour exprimer que quelques-unes des qualités nécessaires à l’hi
avait le droit de la faire telle. La visée de ce roman n’était pas d’ exprimer les mœurs, non plus que les passions d’une époque
n plus poëte que tous ceux qui se servent du mètre et de la rime pour exprimer des idées de beauté. J’affirmerai même, — continu
autier, c’est l’amour exclusif du Beau, avec toutes ses subdivisions, exprimé dans le langage le mieux approprié. Et remarquez
utier un auteur critique tout à fait à part. Nul n’a mieux su que lui exprimer le bonheur que donne à l’imagination la vue d’un
est un des privilèges prodigieux de l’Art que l’horrible, artistement exprimé , devienne beauté et que la douleur rythmée et cad
e les sait par cœur. VI J’ai essayé (ai-je vraiment réussi ?) d’ exprimer l’admiration que m’inspirent les œuvres de Théoph
despotiques ennemis de toute poésie. J’ai entendu plusieurs personnes exprimer le regret que Gautier n’ait jamais rempli de fonc
peau de l’être créé, vous pénétrer profondément des sentiments qu’il exprime , et les si bien sentir, qu’il vous semble que ce
e soit votre œuvre propre. Il faut s’assimiler une œuvre pour la bien exprimer  ; voilà sans doute une de ces vérités banales et
s irrésistibles morceaux dont la pensée était pour lui plus nettement exprimée , et la musique de Wagner triompha par sa propre f
fussent impropres à traduire des idées ; les choses s’étant toujours exprimées par une analogie réciproque, depuis le jour où Di
té, que les nuances fournies par le dictionnaire ne suffiraient pas à exprimer ce surcroît toujours renaissant d’ardeur et de bl
tude que la parole, mais évidemment d’une autre manière, c’est-à-dire exprimer la partie indéfinie du sentiment que la parole, t
n, s’imaginèrent que le maître attribuait à la musique la puissance d’ exprimer la forme positive des choses, c’est-à-dire qu’il
l’autre ; que, conséquemment, par l’union intime de ces deux arts, on exprimerait avec la clarté la plus satisfaisante ce que ne po
on exprimerait avec la clarté la plus satisfaisante ce que ne pouvait exprimer chacun d’eux isolément ; que, par contraire, tout
puissance avec laquelle Wagner, dans l’ouverture de Lohengrin, avait exprimé les ardeurs de la mysticité, les appétitions de l
es, nettement accentuées, destinées à peindre les sentiments généraux exprimés dans la suite de l’œuvre, ainsi que le démontrent
quer le même éloge qu’aux deux ouvertures dont j’ai parlé, à savoir d’ exprimer de la manière la plus visible, la plus colorée, l
lus visible, la plus colorée, la plus représentative, ce qu’elle veut exprimer . Qui donc, en entendant ces accents si riches et
e, tant il est terrible, de la joie dans la damnation ; tout est dit, exprimé , traduit, par la parole et la musique, d’une mani
roturière. Même à l’apogée de son plus violent tumulte, la musique n’ exprime qu’un délire de gens accoutumés aux règles de l’é
compagnement, chaque fois que les passions et les sentiments qu’elles expriment sont mis en jeu. Cette persistance systématique e
tions ou les personnages de quelque importance sont tous musicalement exprimés par une mélodie qui en devient le constant symbol
iproquement adaptées, et, s’il est permis de faire un barbarisme pour exprimer le superlatif d’une qualité, prudemment concaténé
use, la violence dans la passion et dans la volonté. Cette musique-là exprime avec la voix la plus suave ou la plus stridente t
était neuf et c’était beau. On était curieux de voir comment Rouvière exprimerait l’amour et la tendresse dans Maître Favilla. Il a
lement que le génie est terriblement fort ; malheureusement, ce titre exprimait pour beaucoup de jeunes gens, non pas un accident
s qui ont des dettes et qui croient que le métier de poëte consiste à exprimer les mouvements lyriques de l’âme dans un rhythme
e faire un pas, de prononcer un mot sans butter contre un fait païen. Exprimez -vous la crainte, la tristesse de voir l’espèce hu
vrai critique ; car non seulement ce goût du beau et même du bizarre, exprimé par la plastique, confirme le caractère littérair
pas venu ; combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés , seraient restés muets ; combien d’intelligences
dès le principe, l’homme le mieux doué, le plus visiblement élu pour exprimer par la poésie ce que j’appellerai le mystère de l
plus disposé à prendre sans cesse un bain de nature. Non seulement il exprime nettement, il traduit littéralement la lettre net
ttement, il traduit littéralement la lettre nette et claire ; mais il exprime , avec l’obscurité indispensable, ce qui est obscu
qui fuit ; de là ces répétitions fréquentes de mots, tous destinés à exprimer les ténèbres captivantes ou l’énigmatique physion
t pas être appelé peintre. Les hommes illustres que je viens de citer expriment parfaitement tout ce qu’exprime chacun des spécia
mes illustres que je viens de citer expriment parfaitement tout ce qu’ exprime chacun des spécialistes, et, de plus, ils possède
il le croit sans doute, les pensées honnêtes qu’elles sont chargées d’ exprimer . Facit indignatio versum, nous dit un poëte antiq
u une partie des facultés qui font le grand poëte, et non parce qu’il exprimait la pensée indignée des honnêtes gens. Il y a en e
moins ridicule que quelques-uns veulent leur faire subir, à savoir d’ exprimer des pensées ou des idées tirées d’un monde étrang
naturellement poëte, et grand poëte, le souci perpétuel et exclusif d’ exprimer des pensées honnêtes ou utiles a amené peu à peu
e, elle l’a allumée au plus profond de son propre cœur. Victor Hugo a exprimé magnifiquement, comme tout ce qu’il exprime, les
ropre cœur. Victor Hugo a exprimé magnifiquement, comme tout ce qu’il exprime , les beautés et les enchantements de la vie de fa
a critique s’obstinent à lui refuser : le sentiment. Que de fois il a exprimé , et avec quelle magie de langage ! ce qu’il y a d
 ! Homme doué d’une faculté unique, puissante comme la Fatalité, il a exprimé , sans fatigue, sans effort, toutes les attitudes,
eviennent proverbes et adjectifs. Quand un petit journal veut en 1859 exprimer tout le dégoût et le mépris que lui inspire une p
videmment pour l’auteur un sens prodigieusement compréhensif. La lyre exprime en effet cet état presque surnaturel, cette inten
é suprême, comparable à celle d’Ève ou de Vénus ; non seulement, pour exprimer la pureté de ses yeux, le poëte empruntera des co
e Musset ; l’autre, malgré son irritante concision, ont admirablement exprimé la partie blasphématoire de la passion ; ils ont
marécages de sang, sur ces abîmes de boue. Comme l’art antique, il n’ exprime que ce qui est beau, joyeux, noble, grand, rhythm
a poésie du métier ; Pierre Dupont a su la trouver, et souvent il l’a exprimée d’une manière éclatante. En 1846 ou 47 (je crois
Tout ce qui appartient à la classe des sentiments doux et tendres est exprimé par lui avec un accent rajeuni, renouvelé par la
’est pas supérieur un mépris si tranquille qu’il ne daigne même pas s’ exprimer . X. Gustave Le Vavasseur Il y a bien des an
si l’œuvre d’art doit n’avoir d’autre but que l’art, si l’art ne doit exprimer d’adoration que pour lui-même, ou si un but, plus
la prostitution légale. Nous savons de vieille date s’il est habile à exprimer le cri de la passion dans l’abîme, les gémissemen
par Une Vieille Maîtresse et par l’Ensorcelée. Ce culte de la vérité, exprimé avec une effroyable ardeur, ne pouvait que déplai
70 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ère des lois sociologiques. Suivant lui, elles doivent principalement exprimer , non des rapports définis de causalité, mais le s
t ne peut soutenir ce rapport qu’avec une seule cause, car il ne peut exprimer qu’une seule nature. Or il n’y a que les philosop
trangers l’un à l’autre. La manière dont un phénomène se développe en exprime la nature ; pour que deux développements se corre
iations d’un phénomène ne permettent d’en induire la loi que si elles expriment clairement la manière dont il se développe dans d
assez étendues et variées. Par exemple, en rapprochant la courbe qui exprime la marche du suicide pendant une période de temps
a preuve qu’un seul couple de courbes parallèles, à savoir celles qui expriment la marche historique du phénomène considéré et de
71 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
rature nationale n’a jamais suffi, et aujourd’hui moins que jamais, à exprimer les sentiments dominants de notre société, que ce
omme compréhensible et admirable seulement pour des esprits dont elle exprime les penchants et qui se trouvent être ainsi dans
parvient à gagner à sa personne ou aux manifestations sensibles qui l’ expriment , un nombre, proportionnel à sa gloire, de partisa
72 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
ne confusion grave, qui tient à ce que le langage n’est pas fait pour exprimer toutes les nuances des états internes. Je me lève
but à atteindre avait été différent. Néanmoins le langage eût encore exprimé ce mouvement et cette position de la même manière
, mais associée à des idées différentes. — Je veux bien que vous vous exprimiez ainsi ; mais n’oubliez pas que vous avez d’abord
rs symboles, ou, pour parler avec plus de précision, les mots qui les expriment . Il y a, comme nous l’avons montré, une corrélati
érieurs les uns aux autres, dont chacun évoque l’idée d’un genre et s’ exprime par un mot. Mais parce que notre raison, armée de
n du tout ils n’occupaient point d’espace et ne cherchaient point à s’ exprimer par des symboles ; ils se pénétraient, et se fond
s s’il ne voit dans ces divers états rien de plus que ce que leur nom exprime , s’il n’en retient que l’aspect impersonnel, il p
un acte libre, puisque le moi seul en aura été l’auteur, puisqu’elle exprimera le moi tout entier. En ce sens, la liberté ne pré
’accordent à nous conseiller un acte important, les sentiments qu’ils expriment avec tant d’insistance viennent se poser à la sur
dans certains cas, la meilleure des raisons. Car l’action accomplie n’ exprime plus alors telle idée superficielle, presque exté
idée superficielle, presque extérieure à nous, distincte et facile à exprimer  : elle répond à l’ensemble de nos sentiments, de
es quand nos actes émanent de notre personnalité entière, quand ils l’ expriment , quand ils ont avec elle cette indéfinissable res
iellement mécaniste, il aime les distinctions tranchées, celles qui s’ expriment par des mots bien définis ou par des positions di
s profonds de notre âme, ceux qui se traduisent par des actes libres, expriment et résument l’ensemble de notre histoire passée :
ère d’un exposant algébrique : nous avons montré plus haut qu’elle en exprimait plutôt la nuance, la coloration propre, et que, s
ition est donnée par un système de grandeurs fixes, et le mouvement s’ exprime par une loi, c’est-à-dire par une relation consta
ie pas l’avenir au présent, mais seulement le présent au présent : il exprime la confiance inébranlable que la conscience se se
73 (1757) Réflexions sur le goût
n du sujet, rien ne lui inspire plus de dégoût que des idées communes exprimées avec recherche, et parées du vain coloris de la v
t-il les beautés de sentiment, et surtout celles qui ont l’avantage d’ exprimer d’une manière noble et touchante des vérités util
mes pour le justifier. Ce second vers, dira-t-on, est nécessaire pour exprimer tout ce que sent le vieil Horace ; sans doute il
a véritable place ? n’est-il pas évidemment inutile au vieil Horace d’ exprimer le sentiment que ce vers renferme ? chacun suppos
er sur des sentiments vulgaires, elles sous-entendent plus qu’elles n’ expriment , elles s’élancent tout d’un coup aux sentiments e
74 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
res de tel auteur suscite, et par quels moyens les provoque-t-il ? qu’ exprime tel auteur et comment l’exprime-t-il ? » (p. 30).
r quels moyens les provoque-t-il ? qu’exprime tel auteur et comment l’ exprime-t -il ? » (p. 30). Voilà l’objet de la première anal
e donné écrit l’histoire intellectuelle de ce groupe, une littérature exprime une nation, non parce que celle-ci l’a produite,
e, s’y est complue et reconnue. » En ces quelques lignes se trouvent exprimées une doctrine et une méthode, qui ne marchent pas
els, les restaurant entiers, les reprenant et les subissant, devra en exprimer la perception vivante qui résulte du heurt de ces
75 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — I. » pp. 342-363
vivacité n’est pas dans elle-même, elle est toute dans l’idée qu’elle exprime  ; de là vient qu’elle frappe bien plus ceux qui p
idées ; et c’est de cette justesse si rare que naît cette façon de s’ exprimer simple, mais sage et majestueuse, sensible à peu
la monnaie de la pièce. Et quand nous avons entendu ainsi Marivaux s’ exprimer avec esprit et calcul, dans un style perlé et dis
té sa pensée qui était en cause. « Chacun, disait-il, a sa façon de s’ exprimer qui vient de sa façon de sentir. — Ne serait-il p
ur est juste, que trouvez-vous à redire au signe dont il se sert pour exprimer cette idée ? C’est ainsi qu’en se couvrant du no
ait ni français, ni allemand, ni breton, ni suisse : il pensait, il s’ exprimait au gré d’une âme singulière et fine. » Et La Bruy
un ton si plaisant, qu’il faut toujours s’excuser auprès d’eux d’oser exprimer vivement ce que l’on pense. » Si Marivaux n’avai
ffet lui-même, et en usant à bon droit de sa manière de sentir pour s’ exprimer avec une singularité souvent piquante, il dépasse
76 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
n Thierry, et se former au style net, ferme et sévère ; si je voulais exprimer plus complètement encore la qualité de ce style d
, nous vous répondrons que ce mot n’a plus de sens ; que l’idée qu’il exprime a disparu par la Révolution comme tant de choses 
aut qu’il l’ait ressenti bien vivement pour s’être complu si fort à l’ exprimer . Là où il est sur son terrain, dans l’ordre de sa
’une préfecture, on m’avait offert un régiment. » Le mot est joli, et exprime l’homme. Mais, en réalité, il eût suffi, pour le
son désir, de ce désir que lui-même devait reprendre plus tard pour l’ exprimer à l’état de regret. Pour lui, à cette date, il ne
nce de quelques associations « dont les doctrines, encore confusément exprimées , semblent appuyer les réclamations des classes ou
date, rien ne dénote encore de sa part la moindre arrière-pensée. Il exprime à plus d’une reprise la voie moyenne où il voudra
e fouillé et formé de plans successifs ; l’ensemble de sa physionomie exprimait l’énergie, quelque chose d’éprouvé et de résolu.
77 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
t illusoire d’introduire l’expérience dans la science de la vie. Il s’ exprimait ainsi dans une lettre à Mertroud : « Toutes les p
est la méthode qui est identique, ce ne sont pas les phénomènes. Il s’ exprime à ce sujet avec une très-grande précision. « Je s
it M. Claude Bernard, il n’y a pas d’exception, et Cette expression n’ exprime que notre ignorance. « On entend tous les jours l
employer ces mots, le plus ordinairement, le plus souvent, ou bien s’ exprimer numériquement en disant : “Huit fois sur dix, les
ysicien les forces ne sont jamais que des formules, des manières de s’ exprimer . Il n’en est pas de même pour le métaphysicien, c
tres de l’alphabet dans une boîte où cette force va les chercher pour exprimer les pensées ou les mécanismes les plus divers. »
par où elles mériteraient d’être appelées libres. Le mot de liberté n’ exprimerait que la partie inconnue des causes de nos actions 
n’y a pas de commune mesure entre ces deux choses, et c’est ce qu’on exprime en opposant le fait au droit, la force à la justi
78 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre I. La poésie »
n’avait pas besoin de cela pour mettre de son côté un public dont il exprimait le goût secret. La Motte ne répète pas simplement
des hommes qui ont inventé un art exprès pour se mettre hors d’état d’ exprimer exactement ce qu’ils voudraient dire ». Ne vaut-i
our prouver la supériorité de la philosophie du siècle, lorsqu’elle s’ exprime en prose. Je ne parle pas de l’ennuyeux Racine ou
e de la pensée et de l’expression ; on n’a que des idées abstraites à exprimer , et on ne les rend que par des signes abstraits.
79 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
e en effet nombre de nuances et de variétés. Or l’idéal commun, qui s’ exprime dans la loi, dans la coutume, dans le préjugé, da
l ne l’était dans l’intimité d’une psychologie individuelle, car il s’ exprime par une division entre les différents individus d
e plus général, on pourrait aussi montrer que la Révolution française exprime un Bovarysme idéologique dont le mécanisme caché
vers de Marot. Cette énergie de l’esprit, qui enfantait une langue, s’ exprimait en même temps par une passion de savoir qui, s’ex
80 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IV »
souvent — et ceci n’est pas contestable — « dans la façon nouvelle d’ exprimer des choses déjà dites », et qu’il faut « inventer
sons : « Modifiez tel mot, changez telle image, mettez de la couleur, exprimez autrement ce qui est banal, remplacez les clichés
nti, Quand je veux changer une idée ou un mot banal ; quand je veux l’ exprimer autrement on l’exprimer mieux, qu’est-ce donc que
er une idée ou un mot banal ; quand je veux l’exprimer autrement on l’ exprimer mieux, qu’est-ce donc que je fais ? Je compare, j
81 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »
il ne désigne à l’esprit rien de concret ; car quelle espèce d’arbre exprime-t -il ? et si l’on précise l’espèce, et si l’on énum
e n’est pas le bruit qu’un rhythme ou une mélodie ou un timbre devait exprimer  ; était-ce, au lieu du bruit, la chose bruissante
e chant de l’artiste préhistorique. Ainsi, de son origine, la musique exprima les émotions issues des choses par la représentat
tés, c’est-à-dire des émotions si multiples et confuses qu’elles ne s’ expriment ni en lignes ni en mots ; et de ce que le premier
t une infirmité ? Dès lors n’est-il pas nécessaire que ce littérateur exprime littérairement des sensations que d’autres auraie
s du besoin de sensations picturales, et torturant les mots pour leur exprimer des concrétions ; encore, un artiste charmé uniqu
de l’enfin qui ne peut pas venir. Hélas, hélas, que les voilà — mais exprimées , exprimées en un art et véritablement devenues el
qui ne peut pas venir. Hélas, hélas, que les voilà — mais exprimées, exprimées en un art et véritablement devenues elles — que l
scène musicale), enfin la très noble magnificence de cette mort d’âme exprimée dans la mort du bon Fafner, une des stupéfiantes
Pensée ; il ne reste que les émotions, la Passion, ce que la musique exprime . Dans les seules scènes se rapportant directement
sicale une autre impression », et « parce que le sens de ces vers est exprimé par la musique avec la plus exquise précision… »
un esprit d’une très subtile et vive critique, assistant au Pasifal, exprimait que les personnages n’existaient point ; il disai
de poésie, de musique et de mimique ; n’espionnez pas Gurnemanz s’il exprime par un geste ce que sa parole n’a pas dit et roug
82 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
en peut dire autant de tous les arts. Comme ils sont toujours le beau exprimé par le sentiment, la passion et la rêverie de cha
est-à-dire intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l’infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts. Il
a explique comment un coloriste peut être paradoxal dans sa manière d’ exprimer la couleur, et comment l’étude de la nature condu
eurs et des sentiments, mais je me rappelle un passage d’Hoffmann qui exprime parfaitement mon idée, et qui plaira à tous ceux
la touche : or il y a des touches heureuses, et le coloriste chargé d’ exprimer la nature par la couleur perdrait souvent plus à
i doit lui donner plus de confiance encore, c’est que l’opinion que j’ exprime ici sur son compte est celle de l’un des grands m
e m’attache surtout à l’esprit de cette peinture. Il est impossible d’ exprimer avec la prose tout le calme bienheureux qu’elle r
e singulière et opiniâtre qui s’exhale de toutes ses œuvres, et qui s’ exprime et par le choix des sujets, et par l’expression d
ont malades, et resplendissent d’une certaine beauté intérieure. Il n’ exprime point la force par la grosseur des muscles, mais
tension des nerfs. C’est non-seulement la douleur qu’il sait le mieux exprimer , mais surtout, — prodigieux mystère de sa peintur
ame, — le drame naturel et vivant, le drame terrible et mélancolique, exprimé souvent par la couleur, mais toujours par le gest
nse exposition, je me figure la beauté et l’amour de tous les climats exprimés par les premiers artistes, depuis les folles, éva
naïveté et de sincérité. Je me rappelle pourtant une lithographie qui exprime , — sans trop de délicatesse malheureusement, — un
i du Charivari anglais, qui pose l’index sur le bout de son nez, pour exprimer combien il en est fier ou combien il en est gêné.
rfectionner revient vers son enfance. — Les premiers artistes aussi n’ exprimaient pas les détails. Toute la différence, c’est qu’en
qui fait souvent de beaux paysages d’une généreuse couleur, pourrait exprimer Hoffmann d’une manière moins érudite, — moins con
stes éclairés à choisir l’attitude la plus caractéristique, celle qui exprime le mieux les habitudes de l’esprit ; en outre, de
vrai que l’histoire, il arrive aussi qu’un modèle est plus clairement exprimé par le pinceau abondant et facile d’un coloriste
uis obligé d’employer, parce qu’il est consacré par les artistes pour exprimer une monstruosité moderne, signifie : absence de m
des colères poncif, des étonnements poncif, par exemple l’étonnement exprimé par un bras horizontal avec le pouce écarquillé.
et de sainte Monique. Mais il ne s’agit pas de cela ; il faut surtout exprimer le passage suivant, — avec des pinceaux et de la
it à l’eau-forte de très-belles vues de Corinthe et d’Athènes ; elles expriment parfaitement bien l’idée préconçue de ces choses.
que préoccupent surtout la lumière et l’atmosphère. Il sait fort bien exprimer les ciels clairs et souriants et les brumes flott
, parfaitement bien comprendre le caractère principal du modèle et en exprimer la poésie ; car il est peu de modèles complètemen
les tableaux ou la famille. 24. J’ai enfin trouvé un homme qui a su exprimer son admiration pour les Meissonier de la façon la
83 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
es années encore et l’universalité, la nécessité des rapports qu’elle exprime , leur interdépendance, apparaissaient comme les c
en un certain sens, ne sont eux-mêmes que des « signes. » Mais ce qu’ expriment ces « signes », nous ne le savons pas plus que no
t ces « signes », nous ne le savons pas plus que nous ne savons ce qu’ expriment les caractères d’une langue inconnue. Ils n’ont e
gue inconnue. Ils n’ont eux-mêmes d’autre « relation » avec ce qu’ils expriment , et avec nous, que de le représenter dans sa « re
rales, demeureront éternellement les mêmes, — et ce sont celles qui n’ expriment pas tant les lois de la nature des choses que la
la science d’avec l’art. Car ne sont-ce pas aussi des « rapports » qu’ expriment la musique, par exemple, ou la peinture ? Mais ce
nous appelons « constans » et « nécessaires. » Ils signifient ou ils expriment quelque chose d’autre et de plus qu’eux-mêmes : u
conceptions et des artifices de l’esprit humain7. » C’est ce qu’on a exprimé d’une autre manière, plus générale, en disant que
antes » et « nécessaires » ; et c’est ce qui distingue la relation qu’ exprime le principe d’Archimède de celle qui se traduirai
étaphysique » et de « Positivisme » se contredisent, les idées qu’ils expriment ou les choses qu’ils représentent ne laissent pou
84 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « José-Maria de Heredia.. »
tisme se replie sur soi et qu’après s’être épandu il se resserre pour exprimer en des œuvres plus travaillées et plus précises s
nt capables, et Musset et Lamartine ne sont poètes que pour les avoir exprimées de la façon que l’on sait. Mais justement il est
tistique que les Parnassiens se déclaraient impassibles, ne voulaient exprimer que la beauté des contours et des couleurs ou les
aient profondément tristes, le sentiment que M. José-Maria de Heredia exprimait de préférence, c’était je ne sais quelle joie hér
i soit. Elle n’est donc pas impassible, quoi qu’on ait prétendu. Elle exprime d’abord l’exaltation d’une âme tendue à jouir sup
85 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Anatole France, le Lys rouge »
é, visible et tangible  contient nécessairement de haine. C’est ce qu’ exprime avec force le poète Choulette, donnant en peu de
gulièrement conscients, et d’un esprit tout à fait supérieur. Thérèse exprime continuellement des pensées délicates, ingénieuse
urantes. N’alléguez point que les personnages de Racine, par exemple, expriment en discours harmonieux et fins des passions sauva
une fresque de Fra Angelico, où de pâles figures, de peu de matière, expriment l’amour divin, que Jacques et Thérèse se donnent
gélique selon le bon saint François. C’est Choulette qui est chargé d’ exprimer les opinions particulièrement subversives de l’au
86 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
ire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines vérités générales exprimées dans un langage parfait ». Ce qui touche tout le
art de la science, ce n’est pas seulement la nature des vérités qu’il exprime , c’est encore la manière dont il les exprime, que
nature des vérités qu’il exprime, c’est encore la manière dont il les exprime , que son principal objet est de rendre le vrai ou
ofonde que l’on peut saisir et comprendre dans tous les pays, quoique exprimée sous une forme particulière et par cela même plus
de vérité et de raison que l’écrivain supérieur viendrait à son tour exprimer  ? N’est-ce pas par le travail d’un grand nombre d
87 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
imparfaite, et même équivoque le plus souvent. Ainsi l’homme qui veut exprimer distinctement sans parler, une autre chose qu’une
toit néanmoins enseigné dans les écoles comme un art qui montroit à s’ exprimer , même sans parler. Ainsi l’on peut croire que les
pouvoit dire sa pensée en se servant des gestes d’institution pour l’ exprimer . L’orateur qui parloit, n’avoit pas besoin d’empl
stes qui ne signifient que parce qu’ils décrivent la chose qu’on veut exprimer par leur moïen. Tel est le geste représentant l’a
du danseur. L’orateur doit assortir son geste avec le sentiment qu’il exprime , et non pas avec la signification particuliere du
88 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
’homme, il n’y a en effet que deux modes de communication. Ou l’homme exprimera directement, mais très imparfaitement, par le lan
mes les sensations, les sentiments, et jusqu’aux jugements qu’il veut exprimer . Le premier mode d’expression est, comme nous ven
e à une autre région, et que le privilège de l’art est de sentir et d’ exprimer ces rapports, profondément cachés dans l’unité mê
sulte un accord, et cet accord c’est la vie ; et quand cet accord est exprimé , c’est l’art ; or, cet accord exprimé, c’est le s
a vie ; et quand cet accord est exprimé, c’est l’art ; or, cet accord exprimé , c’est le symbole ; et la forme de son expression
qui s’adresse à la vie. Je dirai donc à l’artiste : Vous êtes libre ; exprimez la vie qui est en vous ; réalisez-la poétiquement
hilosophie en action, que les deux poètes qui ont le plus directement exprimé l’état d’anarchie et de désolation où mène cette
t que l’art lui-même ; ce n’est pas leur vie franchement dévote qui s’ exprime , c’est leur vie douteuse, incrédule, affligée, qu
seraient obligés de se taire ; car l’art c’est la vie du poète qui s’ exprime telle qu’elle est au moment où il chante. Il est
elle, et, d’un autre côté, leurs génies sont tellement opposés qu’ils expriment cette Vie par les deux faces, l’un de l’unité, et
sque tout est doute aujourd’hui dans l’âme de l’homme, les poètes qui expriment ce doute sont les vrais représentants de leur épo
ienne, sort des entrailles mêmes de la société actuelle, si je puis m’ exprimer ainsi ; elle découle naturellement de la Philosop
89 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
s pantomimes s’y prenoient lorsqu’ils avoient quelqu’un de ces mots à exprimer . Il raconte qu’Hilas, l’éleve et le concurrent de
logue qui finissoit par ces mots, Agamemnon le grand. Hilas pour les exprimer , fit tous les gestes d’un homme qui veut mesurer
de la contenance d’un homme plongé dans une profonde méditation, pour exprimer le caractere propre au grand homme. Il n’étoit pa
ue ce soit. Pylade avoit composé son recueil, de gestes tirez, pour m’ exprimer ainsi, des trois recueils de gestes dont nous avo
parler, ce que Tite-Live appelle amitandorum carminum actum, l’art d’ exprimer à son gré et arbitrairement en dansant, quelques
et son unique soin étoit de rendre intelligiblement ce qu’il vouloit exprimer . Aussi Cassiodore appelle-t-il les pantomimes des
90 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
u milieu de notre société et formées par notre éducation libérale. Il exprime ses pensées, ses émotions, qui sont volontiers le
quise versification des Comédiens, il me soit permis de choisir, et d’ exprimer ma prédilection toute particulière pour des porti
eur dramatique tel que le rêvait le poëte, et à la faveur duquel il a exprimé , sur le but moral de l’art, sur le rôle du talent
embarras, sans discussion, et sachant devant qui j’ai l’honneur de m’ exprimer , je rendrai toute ma pensée, ce qui est un hommag
ésie : serrer davantage à chaque instant la pensée et le sentiment, l’ exprimer plus à nu, sans violer sans doute l’harmonie ni e
ême entre les mains, et elle échappe. La comédie de Casimir Delavigne exprime à merveille quelques-unes de ces épreuves, de ces
deux morceaux dans lesquels, avec la différence du ton, on retrouvera exprimées plusieurs idées qui chez moi ne sont pas si nouve
91 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
de la plus agile et plus curieuse pensée. D’abord ils sont capables d’ exprimer d’autres objets que ceux auxquels ils corresponde
çues que toute image, toute métaphore a disparu. Quand nous parlons d’ exprimer une pensée, nous ne pensons point nous comparer a
isle.) Souvent la métaphore se continue en plusieurs mots, dont l’un exprime la comparaison des deux objets, et les autres ce
et affaiblissent par-là l’effet de la pensée qu’elles sont chargées d’ exprimer . C’est pourquoi nos écrivains ne se soucient plus
rence des métaphores n’est guère choquante que quand les mots qui les expriment sont étroitement subordonnés entre eux par des ra
nt un groupe de mots dont l’ensemble éveille l’idée que le mot propre exprime . On peut se servir d’une périphrase. Le pas est f
nts arrêter les complots, la périphrase contient la preuve de l’idée exprimée ensuite. Et de même dans la fameuse période par o
92 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402
dans l’ombre et voiler de mystère quelques-uns des sentiments qu’elle exprime . Déterminer ce qui appartient à la lumière, c’est
rd’hui résolues ; nous pouvons parcourir le cercle entier des pensées exprimées par Béranger, avec la certitude que ni la haine,
e même de cette pièce indique assez nettement ce que l’auteur a voulu exprimer , et impose silence au reproche. Il n’est guère pe
illon, le travail n’a laissé aucune trace. Dans le Grenier, Béranger exprime l’amour sous une forme plus vraie, plus attendris
t pas une seule fois sans être appelé par la nature même du sentiment exprimé , et jamais il ne paraît gêner le poète dans le ch
t au cœur ? Contentons-nous d’affirmer que jamais moins de mots n’ont exprimé d’une façon plus poignante le désespoir de la déf
e de la dynastie nouvelle, grâce aux regrets qu’il avait si noblement exprimés , il ne s’est pas cru cependant dispensé d’aller p
sentiment de légitime orgueil, la conscience d’une parenté méconnue, exprimés avec une franchise qui désarme le lecteur le plus
. Si maintenant, après avoir parcouru le cercle entier des sentiments exprimés par Béranger, j’essaie de résumer l’impression gé
ui oublié de la plupart des écrivains. Il ne s’agit plus, en effet, d’ exprimer des pensées vraies, des sentiments puisés dans le
é. L’art d’écrire, tel qu’il le comprend, n’est pas seulement l’art d’ exprimer sa pensée, mais l’art non moins délicat, non moin
. Si Béranger est grand parmi nous, ce n’est pas seulement pour avoir exprimé des pensées vraies, des sentiments généreux ; c’e
oilà ce que je trouve dans Béranger. La sobriété du style, le désir d’ exprimer en peu de mots un grand nombre de pensées, ont qu
puériles et vides ! J’hésite d’autant moins à dire toute ma pensée, à exprimer sincèrement ce que j’ai senti, que je professe po
le ne s’est montrée plus éloquente, jamais la reconnaissance ne s’est exprimée avec plus d’effusion, jamais l’affection maternel
pose sur des œuvres également sincères ; mais une amplification qui n’ exprime aucun sentiment, qui se compose tout entière de r
l’attendrissement, où le bonheur devient clairvoyance, où le besoin d’ exprimer l’émotion toute-puissante qui la domine enseigne
omparaisons, qui ne sont pas appelées par la nature même du sentiment exprimé , éblouissent l’œil pendant quelques instants, et
dit depuis longtemps ; Toussaint Louverture, en nous le rappelant, n’ exprime pas une pensée neuve, et ne nous apprend rien sur
ui régissent le style lyrique. Dans le drame, comme dans l’élégie, il exprime sa pensée à loisir ; il se complaît dans l’évolut
Essayer à cette heure une vie nouvelle, désapprendre la rêverie pour exprimer l’action, oublier l’étude solitaire de son âme po
ires publiés aujourd’hui donnent tristement raison aux craintes que j’ exprimais après avoir achevé cette lecture. Pour donner à m
que les Méditations traduisent, sous la forme lyrique, les sentiments exprimés déjà avec tant d’élégance par Jean-Jacques Rousse
lle repose sur la sincérité des sentiments, sur la vérité des pensées exprimées par le poète. La poésie lyrique, asservie puérile
t sa charrue, parlent sans embarras, sans hésitation, quand ils ont à exprimer un sentiment qui les domine, et pourtant ils ne s
ent pas parler ; ils n’ont pas étudié, ils ne connaissent pas l’art d’ exprimer leur pensée. Où serait donc le mérite de l’indust
ittéraire. La démonstration la plus complète des idées que je viens d’ exprimer se trouve dans le Lac. Jamais, en effet, M. de La
ceux qui ont pratiqué Dante et Milton aussi familièrement que Virgile expriment sans détour leur avis sur le relief que l’idée ti
nt rien emprunté à Fingal ou à Dartula. Le poète français a librement exprimé ce qu’il sentait, et, s’il s’est souvenu d’Ossian
parmi les roseaux de la rive. Toute la première partie de cette pièce exprime en termes éloquents l’impuissance du langage huma
païennes, car le polythéisme n’avait rien de commun avec le sentiment exprimé par le poète français. Moins vive, moins éclatant
sse que je n’ai pas besoin de signaler. M. de Lamartine a trouvé pour exprimer la beauté virginale, l’épanouissement de la jeune
ployé par un poète justement applaudi. Or ce mot ne veut rien dire ou exprime une idée absurde. Ou la poésie n’est qu’un pur en
ns de lui demander une sorte d’enchaînement dans les sentiments qu’il exprime . Or, dans l’Hymne au Christ, on ne trouve rien de
igence la plus patiente. Telle idée qui, mise à sa place, éloquemment exprimée une première fois, nous frappe d’étonnement, nous
frappe d’étonnement, nous charme, nous entraîne, ramenée sans raison, exprimée une seconde fois, dans une langue moins vive, moi
l a prouvé sa richesse, et son orgueil est satisfait. Quoiqu’il ait à exprimer un sentiment vrai, il ne tient pas à frapper just
ien à quoi s’en tenir sur ce point. Le sentiment de l’amour, purement exprimé dans les Méditations, n’est pas supérieur au sent
rimé dans les Méditations, n’est pas supérieur au sentiment religieux exprimé dans les Harmonies. Dans le second comme dans le
ions cette comparaison, nous ne pourrions consentir à la métamorphose exprimée par Ruy Blas. L’amant de Marie de Neubourg veut-i
comme dans une citadelle. Il a nommé sincères toutes les paroles qui exprimaient pour lui une admiration sans bornes ; il a nommé
ule, avec moins d’éclat, et surtout moins d’unité que les Orientales, expriment cependant, au même degré que les Orientales, l’am
o d’y trouver la matière de trois mille vers. Pour l’entendre, pour l’ exprimer , il eût fallu être familiarisé de longue main ave
vement et la nature des pensées que le poète appelle à son aide, pour exprimer sa reconnaissance. Il reproche aux canons de l’hô
ns la pensée du poète, générosité, duplicité, que ne prenait-il, pour exprimer ces deux idées, Titus et Tibère, dont le sens est
les X, malgré le nombre des vers que le poète a consacrés au feu roi, exprime très obscurément l’idée qui aurait dû dominer la
volume sur le même sujet n’a rien de politique. M. Hugo commence par exprimer l’émotion qu’il éprouve en présence de ce monumen
e répudier la réalité, n’eussent commis une pareille faute. Le Passé exprime heureusement l’impression mélancolique éprouvée p
de mots, il lui eût été facile de dire davantage. La pièce à un Riche exprime aussi bien que la Soirée en mer une idée vraie ;
la singularité de plusieurs comparaisons employées par l’auteur pour exprimer la forme de ses livres et de ses porcelaines, et
parler, il n’avait pas nettement circonscrit ce que sa bouche allait exprimer . Il nous entretient de sa tristesse sans nous l’e
e nous-mêmes ? La pièce à Olympio mérite une étude spéciale, car elle exprime nettement la pensée constante qui préoccupe M. Hu
fondément imprégnées de fiel, impossible de rêver quatorze lignes qui expriment sous une forme plus désespérée, je ne dis pas la
ur ses premières déclarations, à rétracter les craintes qu’elle avait exprimées  ; mais en attendant que M. Hugo réfute les object
parole qui se réduit à ébranler l’air, à frapper l’oreille, et qui n’ exprime aucune idée ? Les savants dédaignent, avec raison
t le même dédain pour les mots, si bien arrangés qu’ils soient, qui n’ expriment aucune émotion, aucune pensée, et M. Hugo a signé
cru mériter les applaudissements de la Grèce, s’ils eussent négligé d’ exprimer dans leurs vers obéissants de grandes pensées, de
ation. Toutefois je suis loin de partager toutes les opinions qu’il a exprimées , et mon hésitation s’explique facilement ; car M.
erai pas ses idées nouvelles en tant que nouvelles, mais plutôt comme exprimées trop tard ou d’une façon inopportune. Pour bien c
e les doctrines qu’il a embrassées ; dans les Poésies, il traduit, il exprime ces mêmes doctrines en strophes ardentes ou éplor
, à la lueur des bougies pâlissantes. De tels regrets, si éloquemment exprimés , n’appartiennent qu’à des cœurs vraiment capables
accepte comme autant de prières toutes les pensées austères que tu as exprimées par la forme ou la couleur. » M. Sainte-Beuve a t
ux hasards de l’improvisation une parcelle du sentiment qu’il voulait exprimer . Avant d’entamer l’entretien avec son illustre in
il s’est contenté d’indiquer sa pensée, sans se donner la peine de l’ exprimer . Encore, si l’indication était toujours précise,
appelle aujourd’hui le triomphe du talent. M. Sainte-Beuve n’a jamais exprimé que ce qu’il avait senti, ce qu’il avait pensé. J
sonnages, lors même qu’ils sont animés de sentiments très vrais, ne s’ expriment pas constamment dans la langue que ces sentiments
t très nettement ce qu’il avait à dire, et parfois aussi il a tenté d’ exprimer des sentiments qui pour lui-même n’avaient pas de
de sagacité. M. Sainte-Beuve ne s’abuse pas sur la valeur des pensées exprimées par ces poètes ingénieux. Il reconnaît volontiers
M. Sainte-Beuve les a loués comme un chef-d’œuvre incomparable. Pour exprimer son admiration, il a prodigué toutes les richesse
93 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »
en se trompant lui-même. Il convenait, ce me semble, que La Fontaine exprimât cette différence et donnât deux moralités diverse
ateau ; Le tout au sujet d’un manteau. Enfin la moralité de la fable exprimée en un seul vers : Plus fait douceur que violence
urent vains… La coupe de ce vers et ce monosyllabe au troisième pied, expriment à merveille l’inutilité de l’effort que fait le l
d’employer des expressions nobles et prises de la haute poésie, pour exprimer des choses vulgaires ou même basses. C’est un des
94 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
e le résumé d’observations faites sur des phénomènes physiques ; elle exprime ce qui se passe dans un domaine où personne n’a j
e en langage de pensée et de sentiment les mêmes choses que son corps exprimait en étendue et en mouvement. Descartes, il est vra
ssons pas effectivement, les mouvements d’articulation par lesquels s’ exprimerait notre pensée ; et quelque chose s’en doit déjà de
es mots « dans » et « soi », de reconstituer la pensée que je viens d’ exprimer par cette phrase ; « la chaleur se produit dans l
par des actions et des gestes capables de dessiner dans l’espace et d’ exprimer métaphoriquement, en quelque sorte, les allées et
u à la pensée est donc complexe et subtile. Si vous me demandiez de l’ exprimer dans une formule simple, nécessairement grossière
ns le moins de peine à évoquer ? C’est tout simplement que les verbes expriment des actions, et qu’une action peut être mimée. Le
nveloppe, le substantif par le double intermédiaire de l’adjectif qui exprime un de ses attributs et du verbe impliqué dans l’a
plus compliqué devient nécessaire pour symboliser en mouvement l’idée exprimée par le mot qu’on cherche ; et comme c’est au cerv
95 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
i n’ont pas fait de la poésie une étude assidue. Les sentiments qu’il exprime sont généralement vrais ; mais comme ils ne se di
l espère, il appelle de ses vœux la conciliation des partis ; mais il exprime confusément ses vœux et ses espérances ; il march
it ni humiliante pour le condamné ni injurieuse pour les juges ; elle exprimait noblement les seules pensées que Louis XVI pût fa
cessité de renoncer à comprendre complètement ce que le poète a voulu exprimer . Un autre défaut de cette pièce sur lequel je cro
même auteur. Lors même, en effet, que ces pensées seraient clairement exprimées , lors même que la périphrase serait absente et la
ter à l’échafaud. » Certes, ce dernier vœu, cette dernière espérance, expriment nettement l’ironie au nom de laquelle le poète ap
les de s’ordonner, se transforme sans se calmer, et trouve moyen de s’ exprimer clairement. Le moment vient même où l’entassement
eine aperçu lorsque l’esprit parcourt pour la première fois les idées exprimées par le poète ; une sympathie rapide et involontai
ns doute bien inutile aux admirateurs d’André Chénier. Les sentiments exprimés par mademoiselle de Coigny sont si vrais, et se s
e la ligne qui sépare le vers de la prose ; car chacun des sentiments exprimés dans cette pièce emprunte à la versification la m
is que d’autres conviennent à la toile, il y a certaines pensées qui, exprimées en prose, demeurent à peu près sans valeur, et qu
t en termes plus coloriés des devoirs de la poésie. Chacune des idées exprimées par André Chénier a le double mérite d’être vraie
de la vie moderne, n’a rien de factice ni de puéril ; car les pensées exprimées par le poète s’adressent à tous les âges de la bi
ion n’entrent pour rien dans les joies ou dans les souffrances qu’ils expriment . Mais ce qui était naturel et nécessaire sous l’e
ait pour de la paresse, si chaque page ne démontrait pas que l’auteur exprime de son mieux l’idée qu’il n’a pas pris le temps d
eine de moralité. Les leçons contenues dans ce livre, pour n’être pas exprimées sous la forme dogmatique, n’en sont pas moins cla
sans se préoccuper de la moralité de son roman, a cependant réussi à exprimer une leçon très nette. Le malheur du chevalier des
ssant de l’oubli. Cette parole est dure, je l’avoue, et pourtant elle exprime sans exagération une pensée à laquelle se rallien
arfait sans doute pour ceux qui le jugent du point de vue littéraire, exprime une série d’idées et de sentiments que M. Hugo se
liquent les romans et les drames de Μ. Hugo. Les Chants du crépuscule expriment un découragement que ne présageaient pas les Feui
st contre lui qu’elle lance ces apostrophes véhémentes qui voudraient exprimer le mépris et qui ne peignent que l’orgueil saigna
t tort d’attribuer cette indifférence à la nature même des sentiments exprimés par M. Hugo, car chacun de ces sentiments, exprim
me des sentiments exprimés par M. Hugo, car chacun de ces sentiments, exprimé avec sincérité, ne manquerait pas d’émouvoir. Mai
simple et franc, il eût été réprouvé, mais écouté. L’opinion que nous exprimons ici sur les œuvres lyriques de M. Hugo, paraîtra
ifficultés de la langue, à toutes les ruses de la versification, pour exprimer nettement ce qu’il avait dans le cœur. Les vagues
angue est tout entière dans les mots ; et, le jour où elle a besoin d’ exprimer une idée étrangère au monde visible, le jour où e
i de l’espace, et sont par conséquent supérieures à l’histoire. Elles expriment un ordre de vérités qui échappe à tout contrôle,
la poésie dramatique. Marion et Didier, qui occupent le premier plan, expriment leurs pensées sous une forme exclusivement lyriqu
ns la plus égoïste, la plus cruelle, et le personnage de George Bussy exprime très bien cette triste vérité. Quant à Henri Felq
Seiglière est empreinte d’une mélancolie touchante. Madame de Vaubert exprime très bien le type de la ruse et de la sécheresse.
ns dans plus d’un livre célèbre et justement admiré. Je pense qu’il a exprimé librement ses convictions, et qu’il n’a pas eu be
s d’un oubli prochain : car ils offrent des pensées justes clairement exprimées , des sentiments vrais analysés avec finesse. Que
que les images soient habilement assorties. Quelques grandes pensées exprimées en beau langage, quelques sentiments généreux pré
-Auguste : il n’agit pas, il n’a pas de rôle vraiment personnel, il n’ exprime pas les sentiments de la noblesse française. À qu
au lieu d’avancer. Il y a dans cette tragédie un sentiment habilement exprimé , pour lequel M. Ponsard a su trouver des accents
96 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
ui que le signe, nécessaire au calcul, par lequel on est convenu de l’ exprimer . Car on peut fort bien affirmer que 12 est la moi
s, si une série de points mathématiques échelonnés dans l’espace vide exprime assez bien le processus par lequel nous formons l
e se réduirait à une abstraction, ou pour mieux dire à un extrait, il exprimerait ce que certaines sensations, dites représentative
à côté de l’autre ; bref, nous projetons le temps dans l’espace, nous exprimons la durée en étendue, et la succession prend pour
opère nécessairement sur des équations, et qu’une équation algébrique exprime toujours un fait accompli. Or il est de l’essence
ouvons une incroyable difficulté à les distinguer, ou tout au moins à exprimer cette distinction par le langage. Ainsi, nous dis
. Nous tendons instinctivement à solidifier nos impressions, pour les exprimer par le langage. De là vient que nous confondons l
venir, avec son objet extérieur permanent, et surtout avec le mot qui exprime cet objet. De même que la durée fuyante de notre
ience individuelle. Pour lutter à armes égales, celles-ci devraient s’ exprimer par des mots précis ; mais ces mots, à peine form
cela même qu’il déroule notre sentiment dans un temps homogène et en exprime les éléments par des mots, il ne nous en présente
cette pénétration mutuelle, qui constitue l’essence même des éléments exprimés . Encouragés par lui, nous avons écarté pour un in
orme banale qu’elles revêtiront dès qu’on les en fera sortir pour les exprimer par des mots ; et bien que, chez d’autres esprits
oments distincts, dont les états se détachent les uns des autres et s’ expriment , sans peine par des mots. Et qu’on ne nous reproc
97 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
une imitation ou comme un écho. Ces deux termes, surtout le premier, expriment bien la ressemblance fondamentale, tout en faisan
ison inverse de la difficulté et de la nouveauté de la pensée qu’elle exprime . En somme, la rapidité moyenne de la parole intér
éologismes ou des emprunts aux langues étrangères ; nous pouvons nous exprimer à nous-mêmes la nuance toute personnelle de nos s
lesquels nous sommes familiers, mais que nous sommes habitués à nous exprimer par des termes qui n’ont de sens que pour nous se
s par elle ce que nous avons à nous dire ; elle imite notre voix pour exprimer notre pensée ; c’est toujours notre voix, comme l
ts de la main droite ; cet idéogramme est employé indifféremment pour exprimer les idées suivantes : manger, boire, crier, parle
e sont deux croyances naturelles, deux préjugés instinctifs, que nous exprimons implicitement dans plus d’une locution150, et don
as moi ou n’est pas mien. Mais, sauf des cas exceptionnels, nous ne l’ exprimons pas, même en parole intérieure, tant il est spont
pour être porté, et que la parole intérieure, d’ordinaire, néglige d’ exprimer . L’antithèse de ces deux jugements est celle de l
sa signification et son emploi, c’est de savoir en user à propos pour exprimer telle ou telle partie d’une idée complexe. Le mot
rases dans lesquelles il entre et pour la portion d’idée qu’il sert à exprimer . Or tout fait que l’attention abandonne subit l’a
reconnue, la reconnaissance portant uniquement sur la pensée qu’elle exprime  : je me souviens que tout à l’heure j’avais dans
t dire, avec un nom de chose pour sujet, ont si fréquemment le sens d’ exprimer , faire penser, c’est assurément que les choses so
sans doute dans toutes les langues, les opérations de la pensée sont exprimées par des images relatives le plus souvent à la vis
ppliquer par analogie à l’antithèse du moi et du non-moi des mots qui expriment fort bien celle de mon corps et du reste du monde
expriment fort bien celle de mon corps et du reste du monde, mais qui exprimeraient fort mal celle de la matière étendue et de l’âme
t psychologique d’où ils sont sortis, état original, qu’on ne saurait exprimer , mais que les mouvements adoptés par l’ensemble d
98 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
bras crispés, yeux hagards, sanglots étouffés qui de toute antiquité expriment le désespoir… Et, sur les visages des spectateurs
acharne à celles là, uniquement : ainsi les très misérables musiciens expriment faussement des émotions fausses. Ce n’est pas le
uxième acte entendu le premier motif des instruments à cordes ; là il exprimait l’amère plainte de l’homme résigné qui au monde m
C’est à la prodigieuse organisation musicale de Wagner, qui permet d’ exprimer l’écho que peut trouver une poésie jeune dans tou
4, 315, 317, 319, 395). — Bonheur d’Eva. Le commencement du quintette exprime la reconnaissance d’Eva envers Sachs, et plus tar
elui-ci, avec une décision psychologique que la musique pouvait seule exprimer . Motif 18 (p. 5, 9, 10, 18, 24, 30, 31, 173, 260,
achs encore : « Schuhmackerei und Poeterei ». Motif 30 (p. 136). — Il exprime la mélancolie de Sachs encore sous l’impression d
ue même dans Beckmesser l’amour, ou ce qui veut paraître tel, doive s’ exprimer par ces notes jeunes et ardentes. Comparez ensemb
269, 270, 301, 345, 379). — Se trouve dans le chant de Walther, mais exprime en général l’idée d’obtenir Eva par le concours,
ce motif qui fait dire à Sachs : « wie Vogelsang im süssen Mai ». Il exprime le tumultueux amour et la douce fièvre du chevali
99 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »
éfinit ainsi l’éloquence de Danton ; mais il me paraît que ces images expriment encore mieux la poésie de Victor Hugo. C’est elle
out cet invisible, et des signes écrits dont les combinaisons peuvent exprimer ces rapports ? Ainsi je suis tranquille, et c’est
eux involontairement. Et surtout il me semble toujours que, ce qu’ils expriment , je pourrais l’éprouver, que c’est mon âme à moi,
e un équivalent, un « original » supérieur. Chaque théorie a déjà été exprimée avec plus de puissance et de développement… Ce qu
ns au détail. Il s’agit, à un endroit du poème intitulé l’Echafaud, d’ exprimer cette idée (vraie ou fausse, il n’importe ici) qu
morsure aux tyrans s’en va baiser l’esclave. Or, cette idée, Hugo l’ exprime dans un couplet de quarante et un vers, par trent
en de plus amusant que les méditations de Hugo sur la mort. Car, pour exprimer le néant et sa tristesse, il moissonne à brassées
il lui est arrivé, aussi souvent qu’aux plus grands des classiques, d’ exprimer , selon la définition de Nisard, des idées général
100 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
ecours à l’infaillible postérité fait bon effet, surtout quand il est exprimé en vers sonores ou en périodes ronflantes. Je cra
e même pour les sentiments. Telle œuvre est supérieure, parce qu’elle exprime et éveille beaucoup de sentiments tempérés (Gil B
vères précautions. D’abord une œuvre qui sait puissamment éveiller ou exprimer des sensations par des mots peut valoir beaucoup
s sensations par des mots peut valoir beaucoup mieux qu’une œuvre qui exprime ou éveille médiocrement des idées. Cela revient à
règles ». L’harmonie entre le dedans et le dehors, entre les choses à exprimer et la façon de les exprimer, entre la conception
e dedans et le dehors, entre les choses à exprimer et la façon de les exprimer , entre la conception et l’exécution, cette harmon
t expressive de la vie et elle est plus ou moins belle, selon qu’elle exprime , par des moyens plus ou moins appropriés à ses fi
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