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1 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
re III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique Expliquer un phénomène n’est pas seulement constater qu’il
s souvent, ou même toujours, précédé de tel autre. Je n’ai pas encore expliqué la décoloration des tissus si j’ai découvert que,
r relation constante est un effet d’une loi plus générale, je l’aurai expliquée . En attendant cette « réduction », toutes les rel
loi plus générale, elle appartient à la science. Que les phénomènes à expliquer soient chimiques ou, sociaux, ces principes conse
ccès des idées égalitaires ? N’est-il donc pas, dira-t-on, pleinement expliqué déjà par des phénomènes autres que les phénomènes
commencer par chercher si la seule vertu des races ou celle des idées explique pleinement l’expansion de l’égalitarisme, si l’An
d’ailleurs variables, dont l’hérédité biologique ne saurait nullement expliquer la permanence ou les transformations, il est trop
pour désigner des phénomènes sociaux. Ce mot cache nombre d’effets à expliquer  ; il ne révèle aucune cause propre, il n’explique
nombre d’effets à expliquer ; il ne révèle aucune cause propre, il n’ explique rien. Une explication proprement ethnologique du
semble constitue justement l’égalitarisme, et qui ne sauraient donc s’ expliquer par les traits spécifiques des races. Dira-t-on q
es proprement anthropologiques restent forcément insaisissables. Tout expliquer par la vertu des races, c’est tout expliquer par
ent insaisissables. Tout expliquer par la vertu des races, c’est tout expliquer par des facultés « innées » qu’on ne fait que sup
que toutes les autres, nos sociétés démocratiques refusent de laisser expliquer leurs idées directrices par les caractères anatom
us les mouvements des civilisations, leur progrès ou leur décadence s’ expliquent par la prédominance des éléments « eugéniques » o
que et le mouvement égalitaire, une relation constante ; a fortiori d’ expliquer comment l’un peut produire l’autre. Nous en avons
tel grand homme élabore-t-il telle invention, voilà ce qu’il faudrait expliquer  ; et l’un des moyens de l’expliquer est justement
nvention, voilà ce qu’il faudrait expliquer ; et l’un des moyens de l’ expliquer est justement de définir l’action qu’a pu exercer
férée. Souvenons-nous d’ailleurs que ce qu’elle veut dire directement expliquer , ce n’est pas l’invention des théories, égalitair
à la conscience publique. On dira : du moment où vous accordez, comme expliquée , l’apparition d’une idée dans une conscience, le
tion d’une idée dans une conscience, le reste va de soi, la science l’ explique aisément. Si la production des choses est un hasa
de ceux-ci — par celui-là soit autre chose qu’un miracle. Bien loin d’ expliquer tout à elle seule, l’imitation demande elle-même,
ertaines théories générales ou repoussons certaines autres, cela ne s’ explique pas seulement parce que nous avons une tendance à
psychologique, nous l’aurions non seulement constatée, mais vraiment expliquée . Combien la réalité nous laisse loin de cette con
ons de conditions. Ou bien, donc, la sociologie se résoudra à ne rien expliquer , ou elle osera employer les procédés déductifs :
2 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
u besoin d’un plus grand bonheur. C’est en vertu de ce principe qu’il explique la formation de la société par les avantages qui
tions très différentes. Faire voir à quoi un fait est utile n’est pas expliquer comment il est né ni comment il est ce qu’il est.
ses agissent qui les impliquent physiquement. Par exemple, nous avons expliqué les progrès constants de la division du travail s
ux-mêmes, et les changements par lesquels ils passent ne peuvent être expliqués que par des causes qui n’ont rien de final. Mais
gie la prépondérance qu’on leur attribue. Quand donc on entreprend d’ expliquer un phénomène social, il faut rechercher séparémen
u’approchée ; cependant elle est vraie en général et, par suite, pour expliquer un fait d’ordre vital, il ne suffit pas de montre
t de lui que tout vient, c’est nécessairement par lui que tout doit s’ expliquer . D’ailleurs, il n’y a rien dans la société que de
ent un très grand nombre de théories particulières. C’est ainsi qu’on explique couramment l’organisation domestique par les sent
e ses intérêts. Toute la vie économique, telle que la conçoivent et l’ expliquent les économistes, surtout de l’école orthodoxe, es
re qu’il subit ; ce n’est donc pas ce qui se passe en lui qui la peut expliquer . Il est vrai que nous ne sommes pas incapables de
n peut tout aussi facilement établir que les phénomènes biologiques s’ expliquent analytiquement par les phénomènes inorganiques. E
e résulte la vie sociale et, par suite, c’est cette combinaison qui l’ explique . En s’agrégeant, en se pénétrant, en se fusionnan
ar conséquent, toutes les fois qu’un phénomène social est directement expliqué par un phénomène psychique, on peut être assuré q
ation présente le même caractère que les autres et, par conséquent, s’ explique de la même manière. D’autre part, comme toutes le
été filiale, d’amour paternel, etc., et c’est par là que l’on a voulu expliquer la religion, le mariage, la famille. Mais l’histo
chématique qui laisse à une distance infinie les faits qu’il s’agit d’ expliquer . C’est donc que ces sentiments résultent de l’org
l n’implique pas une forme sociale plutôt qu’une autre, il ne peut en expliquer aucune. Il y a, il est vrai, un certain nombre de
e d’attribuer à l’influence de la race. C’est ainsi, notamment, qu’on explique comment le développement des lettres et des arts
athénienne, on procède à peu près comme faisait le moyen âge quand il expliquait le feu par le phlogistique et les effets de l’opi
plus sa nature ? Mais c’est répondre à la question par la question et expliquer le progrès par une tendance innée au progrès, vér
ue les faits sociaux, comme tous les phénomènes naturels, ne sont pas expliqués par cela seul qu’on a fait voir qu’ils servent à
utiles ne nous apprend pas ce qui les a fait être. Alors même qu’on s’ expliquerait comment nous sommes parvenus à les imaginer, à en
antes, trop éloignées de la nature spéciale des choses qu’ils croient expliquer . L’historien, notamment, qui vit dans l’intimité
l’une et l’autre sont étroitement en rapports ; si la seconde ne peut expliquer la première, elle peut, du moins, en faciliter l’
sont de même nature que les phénomènes physiologiques, ils doivent s’ expliquer d’après cette même règle que nous venons d’énonce
elle, un fait est primaire simplement quand il est assez général pour expliquer un grand nombre d’autres faits. Or le milieu soci
d’exposer est, croyons-nous, fondamentale ; car, seule, elle permet d’ expliquer comment le caractère utile des phénomènes sociaux
tement reprocher de chercher à tirer le dedans du dehors, puisqu’elle explique l’être social par autre chose que lui-même, et le
econd. En résumé, à la plupart des tentatives qui ont été faites pour expliquer rationnellement les faits sociaux, on a pu object
3 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
cette seconde proposition est le renversement de la première. Loin d’ expliquer la pensée par la mécanique, on explique la mécani
ement de la première. Loin d’expliquer la pensée par la mécanique, on explique la mécanique par la pensée. Je ne suis pas porté
’est précisément le passage du matériel à l’immatériel qu’il s’agit d’ expliquer . On a bien raison d’assimiler le rapport des vibr
ment, il ne produit pas autre chose. À la vérité, il reste toujours à expliquer comment ce qui est extérieurement mouvement déter
nt la même pierre d’achoppement que les spiritualistes, car ils ont à expliquer , tout comme ceux-ci, le passage du matériel à l’i
s devient-il esprit ? La pensée, en effet, de quelque manière qu’on l’ explique , est un phénomène spirituel, qui ne peut être rep
peut être carré. Nous ne demandons donc pas aux matérialistes de nous expliquer comment le cerveau pourrait penser, de même que n
le cerveau pourrait penser, de même que nous ne nous engageons pas à expliquer comment l’âme pense. Mais l’unité de la pensée ét
’un sujet substantiellement un ait conscience de son unité. Quant à m’ expliquer pourquoi ce sujet est capable de penser, je ne pu
« L’hypothèse de Herbart, relativement aux monades et à la matière, explique l’action de l’âme sur la matière, sans que cette
e simple agissant sur d’autres êtres simples. Mais quand on cherche à expliquer la formation, dans la monade mentale, d’idées d’o
oire que l’on communique ici-bas avec de tels esprits. Comment donc s’ expliquer cette union nécessaire de l’âme et du corps ? On
ue l’on peut répondre à cette difficulté. De quelque manière que l’on explique la pensée, soit que l’on admette, soit que l’on r
4 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
de vue de l’ancienne logique. Celle-ci a donc paru insuffisante pour expliquer ce qui existe, et l’intellectualisme a presque dû
e réaliser des inductions valables. Locke a bien vu que ce qu’il faut expliquer , c’est la liaison des idées ; et, selon lui, nous
? A quelle universalité peuvent-elles prétendre ? Hume intervient, et explique que nous possédons au fond de nous-mêmes la propr
nature à la fois comme universelles et comme réelles. Quand nous nous expliquons l’universalité, la réalité nous échappe, et récip
ce que le concept ? Ce n’est pas une unité absolue, car il doit, pour expliquer les choses, envelopper la multiplicité. Ce n’est
de saisir la réalité. Cette divergence d’opinions semble pouvoir être expliquée par la distinction établie plus haut. Les lois lo
tiel et caractéristique de ces lois est la notion de force. Pour nous expliquer la formation et l’état actuel de cette notion, no
re est, par elle-même, à l’état de repos. Dès lors, ce qu’il s’agit d’ expliquer , c’est comment elle passe du repos au mouvement.
ctuel qui est l’objet de la science, la matière porte en elle de quoi expliquer son mouvement comme son repos. De cette notion d’
ure à l’abolition de la force. C’est ainsi que Descartes crut pouvoir expliquer tous les phénomènes physiques par la seule loi de
sont animés d’un mouvement à la fois curviligne et non uniforme. Pour expliquer cette modification du mouvement, il faut admettre
utres atomes. C’est ainsi que, sans sortir de la matière, on arrive à expliquer des modifications dans la vitesse et la direction
fut d’accorder l’existence objective à ces lois qui nous permettent d’ expliquer si rigoureusement les choses, et la première doct
en lui des éléments destructeurs. En principe, l’idéalisme consiste à expliquer l’inconscient par le conscient, les choses par la
histoire de la philosophie nous montre comment il est contraint, pour expliquer le donné, de faire appel à l’inconscient et de lu
ligence, et c’est cette activité qui, subissant un choc inexplicable, explique le moi comme le non-moi. Chez Schelling, l’absolu
ribuons pour pouvoir les soumettre au calcul mathématique.  Et l’on s’ explique que nulle part le savant ne puisse trouver les co
rmerons donc a priori que l’étendue et le mouvement doivent suffire à expliquer tous les phénomènes de la nature. La physique, dè
perposa au mouvement des agents physiques spéciaux. L’électricité fut expliquée par deux fluides opposés ; la lumière, la chaleur
n cartésienne, de nombreux savants estiment que le mouvement suffit à expliquer tous les phénomènes physiques : heat is motion, d
forces dont il s’agit dans la science, et sa prétendue persistance n’ explique rien, — ou il est la substance des forces que nou
aniques, ou physiques, ou chimiques. Le concept de permanence reste à expliquer . Helmholtz dit à cet égard qu’il ne s’agit pas de
’être que la mécanique laissait indéterminées, se trouvent maintenant expliquées suivant des lois. Mais, en devenant plus étroit,
age de M. Berthelot sur les Origines de l’alchimie, on a tout d’abord expliqué les transformations des corps par l’action sponta
les corps simples spéciaux, définis par leur poids, doivent suffire à expliquer la formation des composés. Il en donne un exemple
oir les qualités sensibles comme liées aux propriétés des atomes pour expliquer par ces derniers les changements de nature qui se
es affirmations donnent prise à la critique. Tout d’abord, on ne peut expliquer par l’atome l’infinie variété des choses qu’en se
de l’atomisme, dans l’Année philosophique, 1891.) D’autre part, pour expliquer par la combinaison des atomes les phénomènes de s
ant varier à volonté la notion de l’atome, on est parvenu à lui faire expliquer toutes choses ; mais en même temps on a rendu cet
e tout, pourvu qu’il introduise dans l’atome cela même qu’il s’agit d’ expliquer . Or cette manière de développer l’atomisme est en
est essentiellement un principe d’économie, plus précisément l’idée d’ expliquer le supérieur par l’inférieur, l’apparence de la f
le aux idées de providence et de liberté. En effet, sa tendance est d’ expliquer le plus par le moins ; il attribue donc aux atome
cette philosophie, lors même qu’on croit devoir recourir à Dieu pour expliquer l’existence des atomes, l’action divine est rédui
nomène met en saillie cette différence, c’est la mort. Elle ne peut s’ expliquer dans le mécanisme : c’est pourquoi Descartes rêva
rquons l’extrême fécondité du mécanisme, lequel, de proche en proche, explique les phénomènes pour lesquels on supposait des qua
ivement parfaite. C’est donc elle, espère-t-on, qui parviendra à tout expliquer . Mais notre mécanique n’est pas, comme on le croi
le de vouloir les pénétrer. Ce qui est possible et fructueux, c’est d’ expliquer les phénomènes par les essences qui y sont immane
l’organe. Les modifications se perpétuent par l’hérédité, et ainsi s’ explique l’actuelle diversité des espèces. Les changements
git, avec le temps, comme notre sélection artificielle. Ainsi Lamarck explique la variabilité par l’adaptation, tandis que Darwi
i Lamarck explique la variabilité par l’adaptation, tandis que Darwin explique l’adaptation par la variabilité ; mais tous deux
r la variabilité ; mais tous deux obéissent à la même préoccupation : expliquer la genèse des êtres et l’expliquer mécaniquement.
béissent à la même préoccupation : expliquer la genèse des êtres et l’ expliquer mécaniquement. Le système de Lamarck passa d’abor
’aux causes des variations sur lesquelles s’exerce la sélection. Il n’ explique pas pourquoi des organismes qui se trouvaient côt
dmettre la fixité des espèces, c’est, du même coup, faire appel, pour expliquer la nature, à l’action surnaturelle d’une providen
ité ? Quand des faits passés, rigoureusement observables, suffisent à expliquer entièrement un phénomène, l’explication est causa
s métaphysiques, religieuses et morales ; il se propose précisément d’ expliquer sans hypothèse finaliste l’existence et l’ordre d
ieu ; mais, au lieu de généraliser ce fait à l’infini, on cherche à l’ expliquer , et cela historiquement, par l’action du passé su
reste un système principalement scientifique. Il ne prétend pas tout expliquer et être exempt de lacunes. L’évolutionnisme, au c
une observation plus précise, se résout en discontinuité. En fait, on explique la discontinuité par la discontinuité : le degré
e grave conséquence. Le signe de la causalité efficiente, ce serait d’ expliquer la spécification et l’adaptation, qui paraissent
lles il doit vivre. En sorte que les caractères que l’on se propose d’ expliquer sont présupposés dans les éléments mêmes que l’on
is proprement psychiques : la perception visuelle de la distance ne s’ explique pas par une inférence nécessaire obtenue, sans re
ales et les lois inhérentes à ces impressions, Hume estime qu’on peut expliquer tout le système de nos connaissances. Les impress
c’est-à-dire une loi de tout point analogue aux lois physiques, doit expliquer tous les concepts et opérations pour lesquels on
and représentant de l’analyse est Kant. Pour lui, il est impossible d’ expliquer le jugement d’existence impliqué dans toute expér
ience suppose des principes a priori, disent les disciples de Kant. J’ explique vos principes a priori par l’expérience même, rép
l’autre, on est toujours en droit d’ériger en cause l’antécédent et d’ expliquer l’apparition d’une idée par une simple associatio
des, un roman dont le dénouement coïncide avec l’état de conscience à expliquer . Ce n’est pas tout. Non seulement les lois d’asso
s, mais il est des cas où elles sont manifestement insuffisantes pour expliquer les phénomènes. Ce sont les cas, si nombreux cert
cience. Considérez, par exemple, les idées dues à des impulsions. Les expliquera-t -on par d’autres idées ? N’en cherchera-t-on pas b
Pour ramener véritablement le libre arbitre au mécanisme, il faudrait expliquer mécaniquement le sentiment du libre arbitre ; et,
ur être en mesure de fournir une telle explication, il faudrait avoir expliqué mécaniquement tous les phénomènes psychiques, moi
hique correspond un phénomène physique déterminé, et que ce dernier s’ explique entièrement par des causes physiques. Le psychiqu
ant à la psychologie exclusivement expérimentale. Comme celle-ci veut expliquer les faits psychologiques en faisant abstraction d
ne faculté proprement humaine, à la finalité consciente et réfléchie. Expliquer les phénomènes, déclare-t-on, c’est les condition
e passe à la pratique, on se heurte à des difficultés. On s’efforce d’ expliquer les faits par leurs antécédents en éliminant tout
n de la société, c’est, pour une part, supposer ce qu’on se propose d’ expliquer . Ce n’est pas tout. On veut que les phénomènes so
fficile de montrer cette dérivation. Supposons, par exemple, que l’on explique le développement de la division du travail par le
e de la lutte pour la vie. Une cause physique, la concurrence vitale, explique de la sorte un fait social, la division du travai
par lui. Enfin, en sociologie, l’action du milieu ne suffit pas pour expliquer les phénomènes ; il y faut joindre l’homme, avec
5 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
de ces grandes et vastes synthèses. Tout se produit, se développe, s’ explique par des lois inflexibles dans les systèmes de Spi
st la place de la personne humaine dans une philosophie naturelle qui explique tout par un concours de forces physiques, dans un
par un concours de forces physiques, dans une science historique qui explique tout par l’action irrésistible des grandes forces
forces naturelles et sociales, dans une spéculation métaphysique qui explique tout par le procès logique des idées ? Que devien
et y dicter ses arrêts comme dans le domaine de la vie physique. Elle explique la pensée, la volonté, la moralité à sa manière,
que, dans la vie morale comme dans la vie physique, tout se fait et s’ explique par le jeu des forces naturelles. Pourquoi le nie
harmonie préétablie, comme dans tout le reste de l’univers. Cudworth explique les rapports de l’âme et du corps par l’hypothèse
à exagérer l’influence du physique sur le moral. Helvétius va jusqu’à expliquer par la conformation de la main la supériorité de
osophe professe la spiritualité du principe pensant, le physiologiste explique toute la vie morale en subordonnant l’activité de
mporaine la voie des expériences fécondes et décisives. Ainsi qu’il l’ explique lui-même, on avait reconnu de bonne heure que le
e est du domaine de la physiologie. » Et en effet, la manière dont il explique les phénomènes moraux, particulièrement les actes
us avant dans la constitution des tissus organiques, il croit pouvoir expliquer le travail même qui se fait au sein des organes p
tion cérébrale que les psychologues appellent volonté ? M. Lhuys vous expliquera comment l’acte volontaire n’est que la répercussi
moralité suivent une loi fixe dans leur développement. M. Stuart Mill explique comment les volitions sont consécutives à des ant
droit de dire que le groupement de ces molécules et leurs mouvements expliquent tout10. » En réservant la question métaphysique
émontrées expérimentalement, que la physiologie seule peut définir et expliquer les opérations de l’esprit, que les phénomènes ps
nt de faits psychiques ou de faits cérébraux, et qu’ils s’efforcent d’ expliquer comment les phénomènes de l’ordre physiologique s
mie, la causalité libre. Que l’on recoure à certaines hypothèses pour expliquer ces attributs de l’être humain, et qu’on les disc
. On peut différer sur le principe de cette individualité ; on peut l’ expliquer par l’hypothèse d’une âme, c’est-à-dire d’un être
’est-à-dire d’un être substantiellement distinct du corps ; on peut l’ expliquer par une simple distinction de l’activité centrale
e, la physiologie n’est-elle pas également incompétente lorsqu’elle l’ explique par une sorte d’aliénation mentale ? Comprend-ell
l’observation et à la généralisation des faits. Il faut qu’il se les explique d’une manière ou d’une autre ; et, comme explique
l faut qu’il se les explique d’une manière ou d’une autre ; et, comme expliquer les faits, c’est faire de la métaphysique, il s’e
simple résultante du jeu des organes, il est tout à fait impossible d’ expliquer comment un pareil être pourrait jouir d’une activ
t toujours et partout la condition avec la cause des phénomènes, elle explique tout être, inorganique ou organique, par la compo
similations d’éléments soumises à des lois connues. Mais, si ces lois expliquent comment les éléments se composent, se combinent,
omment les éléments se composent, se combinent, s’assimilent, elles n’ expliquent point pourquoi ces éléments obéissent dans ces di
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
ème naturel. — III. Les règles et les difficultés de classification s’ expliquent par la théorie de descendance modifiée. — IV. Cla
et entre les parties du même individu. — X. EMBRYOLOGIE : ses lois s’ expliquent par ce fait que les variations survenues à une ph
u’il nous est trop familier, se trouve ainsi, selon moi, complétement expliqué . Je ne prétends pas affirmer ici qu’on ne saurait
; ils y voient une révélation du plan créateur. À moins qu’on ne nous explique bien si cette expression elle-même signifie l’ord
organisation. III. Les règles et les difficultés de classification s’ expliquent par la théorie de descendance modifiée. — Examino
ivers caractères, même lorsqu’aucun d’eux n’est important, peut seule expliquer , je pense, cet aphorisme de Linné, que les caract
utes les règles et tous les moyens de classification qui précèdent, s’ expliquent , je crois, à moins que je ne me trompe étrangemen
hoses semblables et de séparer des choses différentes. Mais je dois m’ expliquer plus complétement. Je crois que l’arrangement des
milles, familles, sections, ordres et classes. Il n’est pas inutile d’ expliquer cette manière d’entendre la classification des êt
ue tel est le guide qu’on a inconsciemment suivi ; et je ne saurais m’ expliquer autrement la raison des diverses règles que nos m
end, par cela même, une haute valeur ; car, en pareil cas, on ne peut expliquer sa présence chez tant de formes diverses, ayant d
aractéristiques en matière de classification. Il devient ainsi aisé d’ expliquer pourquoi une seule espèce, dans tout un groupe, p
apports de consanguinité, tendraient plutôt à les dissimuler. Ainsi s’ explique encore ce principe, paradoxal en apparence, que l
xemple, la terre, l’air ou l’eau, il n’est peut-être pas impossible d’ expliquer comment il se fait qu’on ait observé quelquefois
lanter beaucoup de groupes plus petits et plus faibles. On peut ainsi expliquer ce grand fait que tous les organismes, vivants ou
rminant, les divers groupes de chaque classe. Nous pouvons ainsi nous expliquer pourquoi certaines classes sont si distinctes des
caractères chez les nombreux descendants d’une espèce mère dominante, explique les grands traits généraux qu’on découvre dans le
urs des végétaux. Il n’est pas de tentative plus vaine que de vouloir expliquer cette identité de plan chez tous les membres de l
nt uniformes pendant les premières phases de leur croissance. Comment expliquer ces faits d’après la théorie de création ? Pourqu
erses pièces du crâne dans l’acte de la parturition des mammifères, n’ explique en aucune façon la même construction dans le crân
cture avec l’organe dont il s’est formé, se trouve tout naturellement expliqué par la force du principe d’hérédité. X. Embryolo
ué par la force du principe d’hérédité. X. Embryologie. — Ses lois s’ expliquent par ce fait que les variations survenues à une ph
insecte ne nous montrent aucune trace d’une telle phase. Comment donc expliquer ces divers faits de l’embryologie ? Comment expli
e. Comment donc expliquer ces divers faits de l’embryologie ? Comment expliquer la différence si générale, mais non pas universel
bserve entre la structure de l’embryon et celle de l’adulte ? Comment expliquer que des parties qui, dans le même individu, doive
s phases de leur croissance, soient parfaitement identiques ? Comment expliquer que les, embryons des différentes espèces de la m
rincipes admis comme suffisamment prouvés, ils suffiront, je crois, à expliquer tous les faits principaux de l’embryologie dont j
s adultes eux-mêmes. Les deux principes déjà mentionnés me paraissent expliquer ces faits à l’égard de la dernière phase embryonn
état de nature ces divers faits, ainsi que les deux principes qui les expliquent , et dont l’un est sinon prouvé vrai, du moins, as
n autre ordre de phénomènes en histoire naturelle, me semblent donc s’ expliquer aisément d’après ce principe que des modification
de création, aurait pu être prévue à priori, ou tout au moins elle s’ explique aisément par les lois de l’hérédité. XII. Résumé
âge correspondant par les descendants de l’individu modifié, on peut expliquer les principaux faits de l’embryologie : c’est-à-d
ompte deux espèces de Lépidosirènes. (Trad.) 171. Cette exception s’ expliquerait encore en supposant que les variations du Culbuta
semblerait acquérir plus tôt ses caractères définitifs. Cette théorie expliquerait pourquoi l’embryon d’un mammifère ne passe pas, à
7 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
ura des variations et modifications que nous ne pourrons complètement expliquer . C’est ce qui arrive dans la théorie des marées.
’attraction du soleil et de la lune ; tout ce qui en dépend peut être expliqué et prédit avec certitude pour une partie quelconq
avant d’être une science exacte. Elle n’est exacte que depuis qu’elle explique non-seulement la direction des mouvements planéta
’est donc possible que par ces lois elles-mêmes. Or si l’expérience n’ explique pas l’expérience, à fortiori elle n’explique pas
es. Or si l’expérience n’explique pas l’expérience, à fortiori elle n’ explique pas les idées des choses morales, supra-sensibles
soit, sans imaginer immédiatement d’autres points plus éloignés. Cela explique leur caractère d’infini, sans rien introduire de
litions, etc. — mais combien de phénomènes mentaux elle est capable d’ expliquer  ; et comment elle les explique. Sur cette partie
phénomènes mentaux elle est capable d’expliquer ; et comment elle les explique . Sur cette partie du sujet, il y a, comme on le p
nce. Car les généralisations inférieures, tant qu’elles n’ont pas été expliquées et réduites aux axiomata media, dont elles sont l
les sont trop générales et embrassent trop peu de circonstances, pour expliquer les cas individuels. M. Stuart Mill montre fort c
lyser, noter les circonstances dans lesquelles ces types dominent, et expliquer les traits caractéristiques du type par les parti
8 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
xiste absolument pas. Deux hypothèses célèbres ont été proposées pour expliquer les fonctions cérébrales, l’hypothèse de esprits
cartes et Malebranche se servaient de ces corpuscules ou esprits pour expliquer non-seulement les mouvements musculaires, ce qui
tous les états antérieurs et en est comme le résumé. Mais il s’agit d’ expliquer la mémoire ; allons plus loin. Étant donnée une s
le passé et le présent. La même explication sert à M. Gratiolet pour expliquer l’habitude et la mémoire ; l’habitude étant dans
jeter aucune lumière sur ce sujet. Au reste, lors même qu’on croirait expliqué physiologiquement le phénomène de la mémoire, on
tions ; autrement la science se confondrait avec la routine. Que l’on explique l’invention scientifique, les créations du poète
où la pensée se réduirait à la mémoire. Le mécanisme de la mémoire n’ expliquerait donc pas la pensée proprement dite. La physiologi
ue les substantifs, les adjectifs ; mais cette perte ne pourrait être expliquée au point de vue matériel qu’en admettant que les
9 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
t librement : Quelle lumière nous proposez-vous ? C’est ici le lieu d’ expliquer par quelles raisons nous prenons la liberté de no
x églises ont été ennemies. L’accord où elles sont arrivées ne peut s’ expliquer que par un esprit de transaction dogmatique, qui
; mais lui-même est un mal, le plus grand mal, et il reste toujours à expliquer l’explication. On s’appuie, pour autoriser l’hypo
à conclure en faveur du dogme en question. La doctrine de la chute n’ explique rien de ce qu’il s’agit d’expliquer ; par exemple
uestion. La doctrine de la chute n’explique rien de ce qu’il s’agit d’ expliquer  ; par exemple, elle n’explique pas une grande par
n’explique rien de ce qu’il s’agit d’expliquer ; par exemple, elle n’ explique pas une grande partie du mal qui couvre la terre,
bilité héréditaire ? M. Guizot porte un défi aux philosophes, c’est d’ expliquer l’inégalité et la distribution en apparence capri
apparence capricieuse des maux dans cette vie. Nous ne prétendons pas expliquer ce fait ; mais la doctrine du péché originel ne l
ndons pas expliquer ce fait ; mais la doctrine du péché originel ne l’ explique pas davantage. Si tous les hommes ont péché en Ad
sur ce point la solution n’est pas une solution. Le péché originel n’ explique donc pas le mal physique dans le monde ; il n’exp
ché originel n’explique donc pas le mal physique dans le monde ; il n’ explique pas davantage le mal moral, car il est lui-même l
incipal de tous ces maux, c’est le vice, c’est le péché. Or comment l’ expliquez -vous ? Par le péché. N’est-ce pas le sophisme que
permis qu’Adam péchât ? Parce qu’il était libre. Si la liberté d’Adam explique le premier péché, pourquoi n’expliquerait-elle pa
ait libre. Si la liberté d’Adam explique le premier péché, pourquoi n’ expliquerait -elle pas tous les autres ? D’ailleurs ce péché pr
quences du péché, en est donc en réalité la source ; c’est elle qui l’ explique au lieu d’être expliquée par lui. Un penseur ingé
donc en réalité la source ; c’est elle qui l’explique au lieu d’être expliquée par lui. Un penseur ingénieux et réfléchi, qui a
rquoi s’est-il cru plus libre en faisant le mal ? C’est ce qu’il faut expliquer . On ne le peut qu’en supposant déjà une tendance
a chute, présentée comme une solution au mystère de notre destinée, n’ explique rien, absolument rien. Bien plus, elle multiplie
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
age, que toutes les dissertations composées par les critiques pour en expliquer le mérite et pour en calculer les perfections et
n tableau, que pour rendre raison de la décision du sentiment et pour expliquer quelles fautes l’empêchent de plaire, et quels so
te pensée du nombre de celles qu’un peu de méditation lui auroit fait expliquer , car on sçait bien que celui des ouvrages de Mons
plaire. On en juge par un mouvement intérieur qu’on ne sçauroit bien expliquer . Du moins tous ceux qui ont tenté de l’expliquer
’on ne sçauroit bien expliquer. Du moins tous ceux qui ont tenté de l’ expliquer n’en sont pas venus à bout. Le parterre sans sçav
ement question, comprendra beaucoup mieux encore que je ne pourrois l’ expliquer , à quel étage d’esprit, à quel point de lumieres
autez que le public ne sçauroit comprendre sans quelqu’un qui les lui explique , ne lui échappent pas. L’explication des vers qui
s ne laisseroient pas de croire que la piece est mauvaise, bien qu’on expliquât mal par quelles raisons elle ne vaut rien. On en
t naturellement plus gaïes que d’autres couleurs. Ceux qui prétendent expliquer cette verité par principes, ne disent que des cho
11 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
, le spéculatif par excellence. On voit que M. Taine est embarrassé d’ expliquer comment il se fait que M. de Biran, qui avait eu
-t-on renoncé à ce qui était si clair, si évident, si démontré ? Vous expliquez cela par la réaction monarchique et religieuse de
auration ; mais avec ces procédés d’interprétation ne pourra-t-on pas expliquer le succès actuel de vos idées par une recrudescen
ausse. Rien de plus contraire d’ailleurs à la vraie psychologie que d’ expliquer la perception par l’hallucination, car celle-ci n
ption est un phénomène primitif, l’hallucination un phénomène dérivé. Expliquer le premier par le second est une faute de méthode
re est la somme des faits principaux qui constituent sa nature, et il explique par là, si l’on veut, comment chaque être recherc
erche son propre bien ; mais il échoue entièrement lorsqu’il s’agit d’ expliquer pourquoi il est tenu de faire le bien d’autrui. E
, c’est-à-dire sorte du néant, c’est ce qui ne m’est pas suffisamment expliqué par la loi qui le régit, c’est-à-dire par la rela
sion indéfinie de générations spontanées. Dire que chaque phénomène s’ explique par le précédent, c’est confondre la raison suffi
ne donnant jamais que des faits particuliers et contingents, il faut expliquer par une autre faculté que l’expérience ces notion
verné par des lois fatales et irrésistibles, c’est que je cherche à l’ expliquer par analogie avec la géométrie. Il y a donc du né
c la géométrie. Il y a donc du nécessaire et du contingent ; que l’on explique ensuite comme on voudra l’acquisition de l’idée n
ssible. Allons un peu plus loin, et voyons de quelle manière M. Taine explique l’origine des idées nécessaires et universelles.
tion et la soustraction ; l’un qui ajoute, l’autre qui supprime. On n’ expliquera pas, dit-il, le nécessaire et l’infini par l’addi
, et enfin le principe suprême, l’être absolu. Condillac et son école expliquent ce passage, si difficile à franchir, par l’abstra
crivain une faculté dominante, qui par toute sorte de transformations expliquait l’homme tout entier, sa personne, son talent et s
l’esprit humain, même en descendant jusqu’aux plus secondaires, pour expliquer cette innombrable variété de talents qui illustre
e avait été obligé de recourir à la même, à la faculté oratoire, pour expliquer deux personnages qui ne se ressemblent guère, Tit
r et aller aux vraies conséquences de la méthode empirique. Au lieu d’ expliquer un homme par une seule faculté, c’est-à-dire par
naturelle de ses principes à remplacer l’intérieur par l’extérieur, à expliquer l’homme par les choses, et à ne plus voir dans un
urpasse les autres hommes et ce qu’il ajoute aux idées anciennes ne s’ explique pas aisément dans cette hypothèse ; mais ce qui e
de devancer les faits, ne font que les suivre et les résumer ; loin d’ expliquer l’histoire par les idées, il faut expliquer les i
e et les résumer ; loin d’expliquer l’histoire par les idées, il faut expliquer les idées par l’histoire. Dans le système de Hege
ire du développement, sa propre théorie de l’universel devenir, et il explique le principe de l’identité des contradictoires par
a plus audacieusement affirmé qu’elle était parvenue à découvrir et à expliquer l’essence des choses. C’est ce système, si dogmat
urvivre ? Mais si Dieu n’est qu’un idéal sans aucune réalité, comment expliquer l’ordre et l’harmonie de l’univers ? On mêle ici
lité intérieure de la nature. Deux choses deviennent nécessaires pour expliquer le monde, le temps et la tendance au progrès. « U
’après avoir établi la distinction, il faudrait, s’il était possible, expliquer l’union ; mais on n’explique pas en supprimant, o
tion, il faudrait, s’il était possible, expliquer l’union ; mais on n’ explique pas en supprimant, on ne résout pas un problème e
mutilant. Réduire toutes les forces de la pâture à une seule et tout expliquer par les transformations insensibles d’une même su
meuve lentement ou rapidement. Aussi cherche-t-on aujourd’hui à tout expliquer par le mouvement, et les progrès de la physique s
nât pas lieu à de nouveaux problèmes, à supposer, si l’on veut, qu’il explique toute la nature physique, y compris même la végét
a voilà qui invente un être qu’elle appelle force vitale ; ne pouvant expliquer la pensée, elle invente une force spirituelle qu’
, elle invente une force spirituelle qu’elle appelle âme ; ne pouvant expliquer toutes les causes de nos actions, elle suppose le
s les phénomènes de la nature sont produits par une force unique et s’ expliquent nécessairement les uns par les autres ; mais veui
réelles. Qu’est-ce, je vous prie, que l’instinct de la nature ? Nous expliquons -nous mieux l’ordre et l’harmonie de l’univers qua
apportés à une tendance obscure, aveugle, inconsciente ? N’est-ce pas expliquer le fait par le fait ? N’est-ce pas tomber précisé
e nous exposions tout à l’heure contre nous-mêmes, se figurer qu’on a expliqué un fait parce qu’on a donné un nom (l’instinct, l
nnombrables ouvrages où la science essaie de se rendre populaire et d’ expliquer à tous les merveilleuses inventions qu’elle a sus
lue de toute métaphysique. Sur le premier point, M. Littré vient de s’ expliquer encore une fois dans la préface de sa nouvelle éd
se réunissent dans une action commune, qui est la vie. Ce qu’il faut expliquer , c’est comment tant de causes diverses s’entenden
ue cette rencontre, cette coïncidence est une chose toute simple et s’ explique par une vertu accommodatrice dans la matière (car
ut. Eh bien ! Kant avait à peine dit son dernier mot que Fichte, pour expliquer ce mot, rentrait dans la métaphysique, et l’on a
e a donc une métaphysique, mais inconsciente. Voici comment on peut s’ expliquer l’origine d’une telle philosophie. Il est des esp
récis sur lequel porte la dissidence ? C’est ce que nous essayerons d’ expliquer . Il est un point de doctrine qui, dans l’école ca
t le mystère de la création, n’hésite pas lui-même lorsqu’il s’agit d’ expliquer la coexistence des individus dans la substance un
sentation confuse de l’imagination et du désir, rien de plus facile à expliquer  ; mais quelle en est alors la valeur et l’autorit
12 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
’y voir, avec l’école de Cuvier, un principe inné et invariable, il l’ expliquait par la variation, la sélection naturelle, et l’ac
que les modes d’expression sont les mêmes partout et qu’ils peuvent s’ expliquer par trois principes fondamentaux : la loi d’assoc
tion. L’association est le fond de ces phénomènes, quoiqu’elle ne les explique pas tout entiers. La question de la croyance ou a
is non résolue d’un commun accord. Les uns (M. J. Mill, M. Spencer) l’ expliquent par une association indissoluble ; d’autres (M. B
er dans la constitution du système nerveux. Quelques particularités s’ expliquent par la transmission héréditaire. En somme, cette
impossibilité pour notre intelligence de leur concevoir des bornes, s’ explique par la loi d’association. Nous ne pouvons concevo
ur la corrélation des forces, en disant que les théories cérébrales n’ expliquent pas du tout le fait de conscience ; qu’expliquer
éories cérébrales n’expliquent pas du tout le fait de conscience ; qu’ expliquer la conscience par le mécanisme, c’est expliquer c
it de conscience ; qu’expliquer la conscience par le mécanisme, c’est expliquer ce qu’on connaît peu par ce qu’on ne connaît pas.
l’esprit dans la connaissance  » ; que la théorie de l’Association n’ explique bien que les processus inférieurs de l’esprit ; q
13 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
cette hypothèse gardera un certain manque de fermeté, si elle ne peut expliquer ces raisons qui ont égaré l’opinion du vulgaire.
ent en dehors de la méthode philosophique. Dans les sciences, il faut expliquer des faits donnés, non inventer une série d’idées
sophie est une science, et il n’est pas de vraie science, cherchant à expliquer son objet, qui puisse vivre uniquement d’observat
e pour nécessiter son changement. — Au reste, toutes les sciences qui expliquent leur objet précédent ainsi, et ce sont les hypoth
aire sienne pour ainsi dire. C’est là l’idéal de l’explication. Ainsi expliquer est le meilleur moyen de satisfaire l’instinct de
nous connaissons uniquement son existence. Par cela même que la chose expliquée et comprise est devenue [illisible] nous nous en
i donc, le meilleur moyen d’arriver à son but pour la science étant d’ expliquer , on peut dire : l’objet de la science est d’expli
science étant d’expliquer, on peut dire : l’objet de la science est d’ expliquer . Mais il y a deux formes de sciences et deux mani
t d’expliquer. Mais il y a deux formes de sciences et deux manières d’ expliquer . Les mathématiques expliquent en démontrant, c’es
ux formes de sciences et deux manières d’expliquer. Les mathématiques expliquent en démontrant, c’est-à-dire en faisant voir que l
ir une identité entre le connu et le cherché. Donc, les mathématiques expliquent au moyen de rapports d’identité. Comment démontre
ième, qui leur est identique, est vraie aussi. Les sciences physiques expliquent autrement : ce ne sont plus des rapports d’identi
en fait voir la cause, et aussitôt l’esprit est satisfait le fait est expliqué . On peut donc généraliser et dire : l’objet de la
ou de causalité — puisque nous avons établi qu’elle avait pour but d’ expliquer , et qu’expliquer, c’était établir entre les chose
— puisque nous avons établi qu’elle avait pour but d’expliquer, et qu’ expliquer , c’était établir entre les choses des rapports d’
d’être appelé science. Il faut avant tout qu’il ait un objet propre à expliquer , que cet objet ne se confonde avec celui d’aucune
c celui d’aucune autre science, et qu’il soit bien déterminé. Comment expliquer , alors que la chose à expliquer n’est pas définie
et qu’il soit bien déterminé. Comment expliquer, alors que la chose à expliquer n’est pas définie ? En second lieu, il faut que c
s deux premières conditions ne suffisent pas : en effet, pour pouvoir expliquer un objet, il faut qu’il nous soit accessible de q
s sciences. Là, elle est chez elle, elle est indépendante, et si pour expliquer son objet elle peut emprunter aux autres sciences
entes sciences emploient différents moyens, suivant ce qu’elles ont à expliquer  : les mathématiques ont la déduction ; la physiqu
uns et que, tandis que la psychologie ne fait que décrire, la logique explique les lois de la connaissance. Il y a une autre cat
ce en détail, il faut en voir l’ensemble, et les décrire avant de les expliquer . La psychologie doit donc nécessairement être étu
e c’est son action propre, [Phrase en grec]. Cette théorie d’ailleurs explique fort bien la plupart des faits. Les exercices mus
ariée ; il faut pour être agréable qu’elle change de forme. Cela seul explique le vif plaisir reconnu de tout temps et causé par
reconnu de tout temps et causé par le pur changement. En outre, cela explique le plaisir qu’on éprouve au repos, dans l’inactio
les probabilités en sa faveur. On a fait des hypothèses diverses pour expliquer comment nous associons peu à peu la couleur et l’
musculaire combinés nous donnaient la connaissance de l’étendue. Pour expliquer l’association des idées d’étendue et de couleur i
Mais comment en sommes-nous venus là ? C’est ce qu’il faut justement expliquer . Une sensation, en elle-même, est purement affect
nsations possibles, se reproduisant avec régularité, demandent à être expliquées . C’est pour cela, selon Mill, que le moi leur ima
les. Mais ce n’est pas tout. Cet historique de l’idée d’extériorité n’ explique pas entièrement la notion que nous avons du monde
les donnés qu’il y ait des phénomènes absolument inconscients. Tous s’ expliquent aussi bien dans le cas d’une conscience extrêmeme
périmentales. Nous allons examiner plus tard si l’expérience suffit à expliquer toutes nous connaissances. Leçon 18 La raison 
la conscience, forment l’expérience. l’expérience suffit-elle à tout expliquer , ou est-il nécessaire d’admettre chez nous d’autr
les idées de temps, d’espace, de substance, de cause et de fin. Pour expliquer leur présence dans l’esprit, Kant les conçoit com
e Démocrite, et après lui celle de l’épicuréisme et du stoïcisme. Ils expliquent la connaissance par les idées-images. Selon eux,
impossibilité de séparer les deux termes qu’ils unissent. Stuart Mill explique cette impossibilité par l’association des idées e
it ce dernier en le supposant. L’expérience ne nous permet donc pas d’ expliquer en nous la présence des jugements rationnels. Nou
n réfutant l’empirisme, que l’expérience individuelle ne suffit pas à expliquer en nous la présence des jugements rationnels. Mai
ditaire des ascendants aux descendants. La doctrine dont nous parlons explique ainsi toute la connaissance. La raison peut être
, voyons son application à la théorie de la raison : Le transformisme explique la raison comme tout le reste. Ce que nous nommon
omment elle se forme par transformisme et par hérédité. Pour cela, il explique comment pour s’adapter à son milieu le système ne
Dans ce produit nous devons retrouver les deux facteurs. L’empirisme explique la connaissance en disant qu’elle est produite un
rationnels, formés chacun ainsi d’une thèse, et d’une antithèse. Pour expliquer ces contradictions, il n’y a selon lui, qu’à adme
hénomènes. Si l’on n’admet pas la distinction de ces deux mondes on n’ explique pas ces antinomies où se perd la raison. Le seul
oments.   Voilà de quoi se compose le phénomène de la mémoire. Pour l’ expliquer , nous allons expliquer ces trois parties. Prenons
se compose le phénomène de la mémoire. Pour l’expliquer, nous allons expliquer ces trois parties. Prenons d’abord le phénomène d
le présent. On le rejette alors dans le passé. Mais si cette réponse explique bien pourquoi je ne rapporte pas cet état de cons
n pourquoi je ne rapporte pas cet état de conscience au présent, il n’ explique pas pourquoi nous rapportons cet état de conscien
dans les autres. Voilà pourquoi nous les imaginons malaisément. Cela explique du même coup comment certaines personnes peuvent
u’ont certaines personnes de se réveiller à volonté. Tous ces faits s’ expliquent s’il n’y a pas de sommeil absolu du moi. Il est c
re en soi. Les ressemblances que l’on rencontre entre les individus s’ expliquent suffisamment par la communauté d’origine. Nous ne
t l’homme verrait-il ainsi le genre dans l’individu ? On ne peut se l’ expliquer . Nous croyons donc que non seulement les première
se avoir l’esprit, c’est par la généralisation surtout que l’esprit s’ explique la réalité, qui, composée de choses différentes,
beau une grande variété et cependant une universalité évidente : nous expliquerons plus loin d’où vient cela. Leçon 31 Qu’est-ce
e de ces caractères est sacrifié à l’avantage du second. C’est ce qui explique bien comment l’émotion esthétique est à la fois u
périence. Il y a de plus des instincts que l’expérience ne peut point expliquer , la distinction des plantes saines et vénéneuses,
ujet leur aurait coûté la vie. Une doctrine beaucoup plus importante, explique l’instinct par une habitude héréditaire. C’est la
; et cette habitude, fixée par l’hérédité, est devenue instinct. Cela explique du même coup comment l’instinct est commun à tous
tent tous les instincts des neutres. La théorie transformiste ne peut expliquer ce cas. Enfin, la difficulté devant laquelle écho
énomènes dans lesquels elle entre. Plus nous avons l’habitude de nous expliquer les choses, plus cette opération nous devient fac
et déterminé ses lois, nous pouvons rechercher à présent comment nous expliquerons l’habitude. Nous retrouvons tout d’abord ici une
ainsi. Mais cette théorie vient échouer devant ces objections : elle explique fort mal la tendance de l’acte à se reproduire. E
s les uns aux autres facilite leur reproduction, les rend plus aisés, explique le besoin plus vif de faire l’action habituelle.
ervation ; 2) Reproduction de l’acte accompli. 1. Le premier fait est expliqué par ce principe général que « tout être tend à pe
nous tendons à conserver notre être ainsi modifié. C’est ainsi que s’ explique l’habitude comme faculté de conservation. 2. Pour
insi que s’explique l’habitude comme faculté de conservation. 2. Pour expliquer la tendance de l’acte à se produire il faut admet
is pour toutes, et par la suite nous dispense d’agir de nouveau. Ceci explique bien l’exaltation de l’activité ; mais comment ce
ruction de l’esprit, une illusion, par conséquent. Mais alors il faut expliquer comment s’est formée cette illusion. Bayle a expo
a fais par devoir, c’est un motif. Les mobiles sont des forces. On s’ explique donc bien qu’ils puissent déterminer la volonté.
. La logique est donc à la fois une science, puisqu’elle se propose d’ expliquer un objet déterminé : le raisonnement ; un art, ca
contraire le double aspect d’art et de science. Car d’une part elles expliquent leur objet et de l’autre elles appliquent à la pr
être rapportée à Spinoza. (Verum index sui) Cette théorie ne peut pas expliquer la différence des opinions. Si l’évidence est inh
: or les jugements y arrivent. La différence des esprits ne peut donc expliquer la diversité des jugements. Ainsi nous ne pouvons
e morale, c’est qu’ils ne sont pas unanimement tenus pour vrais. Pour expliquer cette diversité, il faut bien admettre que ces es
finité plus ou moins vague avec tel ou tel parti ; cette tendance est expliquée par notre tempérament, notre éducation, nos habit
it bien plus fréquente qu’elle ne semble. Nous pouvons à présent nous expliquer pourquoi : nous croyons par certitude morale à to
’est pas adéquat aux choses. L’eau monte dans le vide à 10 m 33. Pour expliquer ce fait, on disait que la nature avait horreur du
nc pas une privation de vérité. D’ailleurs, si on l’admet, il reste à expliquer comment il se fait que nous altérions ainsi la vé
ensions voir le tout quand nous ne voyons que la partie. Spinoza ne l’ explique pas ; et pourtant c’est là le problème important 
e, comment arrivons-nous à faire des synthèses fausses ? Nous l’avons expliqué en traitant de la certitude morale ; l’erreur est
uelconque, tel mot que l’on veut, la définition de choses est tenue d’ expliquer la chose donnée et ne peut être arbitraire. La pr
éfinition. Une manière souvent employée pour définir les choses est d’ expliquer comment elles se sont formées. C’est la définitio
n’aurait dû l’être ; une fois les causes connues retirées, restait à expliquer un résidu, cette différence. Laplace eut l’idée q
être dû à une dépense de mouvement qui se transformait en chaleur, et expliqua le fait par là.   Dans le second moment de l’indu
elle consiste à passer du particulier au général, ce qu’on ne saurait expliquer par le seul principe d’identité. Entre le particu
s la simple constatation des faits tels qu’ils se produisent. Avant d’ expliquer les phénomènes, il faut les connaître exactement 
ns ce cas, et voilà une découverte faite. Mais ce que nous ne pouvons expliquer , c’est pourquoi telle hypothèse est faite par tel
ce de celle-ci implique hypothèse, expérimentation, induction. Elle n’ explique donc pas les faits, car toute explication est l’é
avoir marqué les dissemblances de deux époques, l’histoire doit nous expliquer comment l’une sort de l’autre. La matière de l’hi
s avoir eu lieu, mais la tradition n’en existe pas moins et il faut l’ expliquer . Une tradition n’est donc jamais complètement à n
prit. Si la tradition est fausse, il faut l’interpréter et surtout en expliquer l’origine. On peut même dire qu’une tradition ne
dire qu’une tradition ne saurait être réputée fausse que si l’on a pu expliquer sa formation, et comment cette tradition en dehor
r que son hypothèse est conforme aux lois déjà découvertes et qu’elle explique bien les faits. Cette preuve sera surtout valable
aire intervenir l’hérédité, l’instinct d’imitation ne suffit-il pas à expliquer pourquoi un enfant rit en voyant rire, pleure en
eçon 57 De la loi morale. Historique de l’utilitarisme. Nous avons expliqué quelles conditions sont nécessaires pour que nous
té, de nos actions. Mais pour que la Responsabilité soit tout entière expliquée , il faut encore savoir quelle est cette autorité
arfaite à la morale du sentiment. Sans doute, disent-ils, l’intérêt n’ explique pas suffisamment nos jugements moraux, mais il n’
té, que cette loi est antérieure à l’expérience et que c’est elle qui explique nos jugements moraux ; la morale kantienne nous a
’on voit souffrir. Le mérite vient de la difficulté vaincue : ce fait explique comment les temps anciens nous semblent quelquefo
sonnalité, et doit être respectée comme cette dernière. Cette théorie explique bien comment les produits du sol sont à nous, mai
science se suffisent à eux-mêmes ou s’ils n’ont pas besoin, pour être expliqués , de conditions extérieures. Nous devons donc part
cette sorte d’identité physiologique de la forme ne peut justement s’ expliquer que par l’existence d’une âme, d’une idée directr
principe soit matériel plutôt que spirituel. Enfin, les faits cités s’ expliquent fort bien dans l’hypothèse que le corps n’est que
n attachées à des parties spéciales du cerveau. Mais tous ces faits s’ expliquent aussi bien si l’on considère le cerveau et en gén
orts de l’âme et du corps Si l’âme est distincte du corps, comment expliquer les rapports continuels entre la vie physiologiqu
oral et réciproquement ? Bien des hypothèses ont été proposées pour l’ expliquer . Les unes sont proprement métaphysiques, les autr
ler. Malebranche, avec la théorie des causes occasionnelles, essaye d’ expliquer ces rapports de deux substances absolument hétéro
Certainement si l’on s’en tient à cette doctrine, il est difficile d’ expliquer les rapports de choses aussi différentes que l’ét
lui-même ? L’harmonie, l’unité des fonctions vitales, voilà ce que n’ explique pas l’organicisme. Les éléments du corps changent
cipe vital. Aussi leur doctrine a-t-elle reçu le nom de vitalisme. On explique alors les rapports de l’âme et du corps en disant
rrait comprendre les rapports de la pensée et de l’étendue, mais on s’ explique bien l’action de deux forces l’une sur l’autre. T
re. C’est pourquoi une dernière doctrine a simplifié la précédente et expliqué les rapports de l’âme et du corps en identifiant
ésiter l’unité absolue de l’être humain. Or, cette unité ne saurait s’ expliquer par l’association de deux êtres entièrement diffé
atif ne se suffit pas à lui-même, que les phénomènes réclament pour s’ expliquer autre chose qu’eux-mêmes. Mais on peut considérer
de la série entière. Cet ensemble n’a donc pas de cause interne, ne s’ explique pas par lui-même. Il suppose donc une cause exter
ramener à la forme suivante : Les causes que nous montre l’expérience expliquent bien leurs effets, mais ne s’expliquent pas elles
que nous montre l’expérience expliquent bien leurs effets, mais ne s’ expliquent pas elles-mêmes ; chacune d’elles en a besoin d’u
uent pas elles-mêmes ; chacune d’elles en a besoin d’une autre pour s’ expliquer . Mais cette régression de cause en cause n’aura-t
certains faits donnés dans l’expérience et qui semblent ne pouvoir s’ expliquer que si l’on admet l’existence d’une intelligence
s ; l’observation prouve dans le monde l’existence d’un plan. Comment expliquer cet ordre ? Évidemment il implique qu’il y a eu u
: toute une école qu’on peut faire remonter jusqu’à Démocrite prétend expliquer l’ordre sans supposer la finalité. Mais c’est che
is, a objecté Cicéron, une pareille explication équivaut à un refus d’ expliquer . Comment admettre que le hasard seul ait présidé
ilité, cet équilibre qui fait la durée du monde actuel ? Épicure ne l’ explique pas. Si les atomes ne sont pas faits pour former
une des parties. Ces deux faits que les finalistes croient ne pouvoir expliquer que par l’intervention d’une intelligence supérie
’intervention d’une intelligence supérieure, les mécanistes croient l’ expliquer sans la finalité par le seul effet du déterminism
causes efficientes. L’harmonie de l’être et de son milieu, Spencer l’ explique par ce qu’il appelle l’adaptation au milieu. L’êt
ulte qu’ils subissent des influences inégales. » Cela admis, reste à expliquer la coordination. Comment les éléments hétérogènes
on de telle autre parce que cela s’est rencontré ainsi, et rien n’est expliqué . Si [illisible]. En outre, la ségrégation peut-el
en n’est expliqué. Si [illisible]. En outre, la ségrégation peut-elle expliquer la coordination que présente chaque être ? La coo
corps entier, mais dans chaque organe. Or, la théorie de Spencer ne l’ explique pas suffisamment. L’évolutionnisme peut bien être
Loin de là ; elles n’en deviennent que plus nécessaires quand il faut expliquer les phénomènes de l’évolution et de la ségrégatio
ion de moralité. Il y a deux faits en morale qui ne suffisent pas à s’ expliquer , qui supposent un fondement distinct de la morale
ligation morale. Nous avons constaté expérimentalement ce fait sans l’ expliquer au début de la morale. Or, comment une loi peut-e
de vivant. La loi morale ainsi considérée, c’est Dieu. Mais il faut s’ expliquer  : le stoïcisme faisait consister la vertu dans la
ue les phénomènes divers d’une substance commune, Dieu. Le panthéisme explique les rapports de Dieu et du monde en les ramenant
on ne peut dire que ce soit un être. En second lieu, le panthéisme n’ explique pas l’existence de l’individuel. Nous sommes libr
s, nous ne pouvons donc admettre leur système. Enfin, le panthéisme n’ explique pas la multiplicité sensible : que peuvent être l
oposition, « c’est parler d’une barre de fer en bois » ; ce n’est pas expliquer , c’est renoncer à expliquer. Qu’est-ce que des mo
une barre de fer en bois » ; ce n’est pas expliquer, c’est renoncer à expliquer . Qu’est-ce que des mots qui ne veulent rien dire 
14 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
qu’ils renvoient au destin. Voyez la manière dont Hérodote raconte et explique les grands événements qui font la matière de son
onter jusqu’aux causes plus profondes, naturelles ou économiques, qui expliquent les causes politiques elles-mêmes des faits racon
ns latins, Salluste et Tacite comme Tite-Live, n’ont qu’un mot pour l’ expliquer  : la vertu républicaine perdue dans le luxe. Aprè
à laquelle appartiennent les artistes. On sait comment cette critique explique Homère, Hésiode et les vieux poëtes des temps pri
dans ces petites sociétés. Voilà aussi, entre autres raisons, ce qui explique comment la méthode des historiens des républiques
ite tandis que Dieu le mène, selon le mot d’un autre théologien, il n’ explique rien d’une façon instructive en voulant tout rapp
sont que les organes d’idées et de sentiments généraux. Voilà ce qui explique pourquoi les grands hommes font tout autre figure
ntervenir les causes géographiques, économiques, ethnographiques, qui expliquent l’avènement et la durée de ces institutions et de
Les historiens modernes répondent à ces questions par une formule qui explique tout. C’est par une nécessité ethnographique et g
ire de France, il a vu les nécessités ethnographiques qui dominent et expliquent ces faits ; il a vu les traces de la longue lutte
ire une véritable science, analogue à cette physiologie naturelle qui explique la vie animale par la constitution et la fonction
ophique de M. Guizot, n’est propre ni à l’historien ni à sa manière d’ expliquer plutôt que de raconter l’histoire. L’histoire nar
les questions que peut poser la science. Le savant constate, décrit, explique , sans s’attacher à qualifier les personnes et les
es, comme on les cherche pour les qualités physiques35. » Et M. Taine explique par un exemple, la musique religieuse protestante
l’être historique. Ce déterminisme absolu, déjà enseigné par Spinoza, explique les choses, avons-nous dit, sans les qualifier. U
en citer qu’un, ne fait que l’appliquer à l’histoire romaine quand il explique tout de manière à tout justifier, donnant partout
egel avait poussé l’impartialité philosophique de son système jusqu’à expliquer , devant les compatriotes de Fichte et de Blücher,
e méthode historique ce qu’elle a de bon et de fécond ; on continua d’ expliquer les faits en faisant la part des causes indépenda
ympathie de la conscience ? Voilà le point sur lequel il importe de s’ expliquer clairement. Quelques exemples feront mieux compre
borne à déplorer le fait au nom de la dignité humaine, la nouvelle l’ explique de manière à faire voir que, l’état de la Grèce é
nt l’empire. Voilà encore une fatalité que nos historiens excellent à expliquer en montrant comment Rome ne pouvait ni conserver
e. Encore et toujours la fatalité, que l’historien doit comprendre et expliquer . Mais cela le dispense-t-il de la déplorer, de re
15 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
chologie. Ce sont : 1° La théorie des vibrations par laquelle Hartley explique les phénomènes nerveux et tous les phénomènes phy
s phénomènes physiques en général. 2° La théorie de l’association qui explique le mécanisme de l’esprit et tous les phénomènes p
son époque. Au xviiie  siècle, la plupart des phénomènes physiques s’ expliquaient par des fluides : la chaleur, la lumière, l’élect
vibrationcules, des idées. Reste à parler des mouvements. Hartley les explique de la même manière. Il en distingue deux espèces
orrespond le mouvement volontaire. A l’aide de ces principes, Hartley explique les sensations, les sentiments, la mémoire, l’ima
rmuler clairement le principe fondamental de la future école : Tout s’ explique par les sensations primitives et la loi d’associa
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
. La distribution géographique actuelle des êtres organisés ne peut s’ expliquer par les différences locales des conditions physiq
elle. I. La distribution géographique des êtres organisés ne peut s’ expliquer par les différences locales des conditions physiq
ni les dissemblances des habitants des diverses régions ne peuvent s’ expliquer par des différences climatériques ou par d’autres
e quelque lieu où leur parents vécurent ; car, ainsi que nous l’avons expliqué dans le dernier chapitre, il est incroyable que d
e il y a de nombreux cas d’une difficulté extrême, lorsqu’il s’agit d’ expliquer comment la même espèce peut avoir émigré d’un poi
Sans aucun doute, on connaît des cas nombreux où il est impossible d’ expliquer comment les mêmes espèces peuvent avoir passé d’u
éparés de la surface du globe peut, dans les cas les plus nombreux, s’ expliquer par l’hypothèse que chaque espèce a émigré peu à
loignées, et dans les régions arctiques des deux hémisphères. Ainsi s’ explique l’identité de beaucoup de plantes en des points a
uns des autres que les montagnes des États-Unis et d’Europe. Ainsi s’ explique le fait que les plantes alpines de chaque chaîne
istence antérieure bien certaine d’une période glaciaire, me semblent expliquer d’une manière si satisfaisante la distribution ac
des régions complétement détachées. C’est ainsi, je pense, qu’on peut expliquer l’existence de beaucoup de formes représentatives
p d’extinctions d’espèces. Jusqu’à quel point ces faits peuvent-ils s’ expliquer dans l’hypothèse d’une presque entière annihilati
utres de l’hémisphère austral, est un fait bien autrement difficile à expliquer au point de vue de ma théorie de descendance modi
binée avec les modifications effectuées par sélection naturelle, peut expliquer une multitude de faits dans la distribution actue
mpliqué, et sans nul doute moins fréquent ; mais ils peuvent servir à expliquer les quelques exceptions que l’on peut signaler à
ulement qu’elle soit conforme aux lois générales, mais encore qu’elle explique les exceptions particulières que ces lois présent
s vivantes auraient été détruites et renouvelées périodiquement, pour expliquer l’existence de beaucoup de formes actuelles en ce
tes à travers toute la série des temps écoulés, tous les phénomènes s’ expliquent aisément et comme d’eux-mêmes. Ainsi il est assez
et rattachée peut-être à d’autres terres inconnues : ce qui permet d’ expliquer les différentes affinités de ses faunes et de ses
la rupture de la Manche, ni même une seule époque géologique qui peut expliquer tout cela. (Trad.) 147. Chapitre XII. 148. La
s, devrait causer le plus grand froid possible, une telle hypothèse n’ expliquerait pas encore complétement tous les phénomènes de la
, et intercepter les rayons de cet astre. Cette hypothèse suivant lui expliquerait non seulement le refroidissement de la période gl
marrons ou de homards cuits en vases clos, ce qui serait bien loin d’ expliquer la grande extension des glaciers. De plus cette g
totales et périodiques des formes du monde vivant. Comment, en effet, expliquerait -on la persistance pendant la période glaciaire de
, une pareille cause ne saurait avoir des effets assez puissants pour expliquer les divers phénomènes glaciaires. Mais connaisson
nature, que tous les accidents du hasard au moyen desquels on a voulu expliquer jusqu’ici le grand fait du changement des climats
si complexes de la distribution géographique des espèces vivantes, et expliquer , soit leurs migrations en latitude d’un pôle à l’
à la périodicité régulière du phénomène, qui d’ailleurs peut aider à expliquer une foule considérable de faits, autrement imposs
17 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
aire explicatif. I. En plusieurs cas, la liaison de deux données est expliquée . — Ce qu’on demande par le mot pourquoi. — Donnée
. — Progrès journalier qui les remplit. — La formation d’un composé s’ explique par les propriétés de ses éléments et par les car
use de notre ignorance nous est connue. — Les lacunes de la science s’ expliquent par ses conditions. — Exemples. — Présumer que la
ous avons constaté une liaison, il arrive souvent que cette liaison s’ explique , et nous pouvons alors non seulement affirmer que
rir avec eux à tel effet final et total ; et cet intermédiaire commun explique dans l’animal non seulement une prodigieuse quant
ormes. — Tantôt il est simple ; telle est la force de gravitation qui explique la chute des corps pesants. — Tantôt il est multi
mbre s’accroît tous les jours. Or les intermédiaires derniers qui les expliquent et les démontrent sont les propriétés de cinq ou
suit de là qu’il y a une raison, un parce que, un intermédiaire pour expliquer et démontrer toutes les propriétés qu’on peut con
nsidérées comme annulées par l’énormité des forces répulsives, ce qui explique la force de tension des vapeurs et des gaz ; qu’a
and ces éléments tomberont plus aisément sous notre observation, nous expliquerons et nous démontrerons plus aisément les propriétés
s, il manifeste des propriétés qui, jointes à celles de ses associés, expliquent les caractères du corps dont ils sont les élément
. De cette façon, deux propriétés communes aux éléments de l’ensemble expliquent presque tous les caractères de l’ensemble, et l’a
les éléments d’un composé, on peut, par les propriétés des éléments, expliquer les propriétés du composé, et, de quelques lois g
semblables réclameront une décomposition ultérieure, et ne laisseront expliquer leurs propriétés que par les propriétés toutes di
a pensée tel nombre, tel polygone ou tel cylindre, nous n’avons pas à expliquer son origine ; il n’existe pas en fait dans la nat
us supposons ses éléments assemblés suivant la façon requise, et nous expliquons par leurs propriétés les propriétés de la constru
sent pas ainsi quand il s’agit d’un composé réel. Nous sommes tenus d’ expliquer ses propriétés par les propriétés de ses éléments
er ses propriétés par les propriétés de ses éléments, et, en outre, d’ expliquer la rencontre de ses éléments. Alors se posent les
, d’époque en époque, avec des lacunes de moins en moins grandes, ils expliquent le dépôt et la superposition des couches, leurs s
e l’individu à son milieu définitif. — Muni de cette loi actuelle, il explique , par sa présence ancienne, l’assemblage des organ
née de l’état antérieur et des aptitudes et facultés héréditaires, il explique son état social, intellectuel et moral au moment
cet état nouveau et des mêmes aptitudes et tendances héréditaires, il explique son état social, intellectuel et moral au moment
se que celle des caractères. Étant donné un composé, ses caractères s’ expliquent par les propriétés de ses éléments réunis. Étant
propriétés de ses éléments réunis. Étant donnée cette réunion, elle s’ explique par les propriétés de ces mêmes éléments et par l
tivement liées, il y a une raison, un parce que, un intermédiaire qui explique , démontre et nécessite leur liaison. — Cela est v
e premier instant de sa chute, ce qui a conduit quelques physiciens à expliquer l’attraction de deux masses par la poussée contin
s aux choses, mais à nous. — Si, au temps de Kepler, on ne savait pas expliquer le mouvement des planètes, c’est que la gravitati
présente, nous ne pourrons pas la dégager. Pour démêler la raison qui explique les caractères d’un composé, comme le graphite, i
de ses éléments, les molécules du carbone. Pour démêler la raison qui explique la naissance du premier composé organique, il fau
autres d’après le degré de leurs équations, des lois moins générales expliquées par des lois plus générales, quantité d’autres tr
nditions dans les phénomènes, qu’on puisse ou qu’on ne puisse pas les expliquer actuellement… Dès que les lois sont connues, il n
side l’influence inconnue, la raison intime, première et dernière qui explique la liaison de fait constatée entre le caractère e
18 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
ël, et aux théoriciens du romantisme, qui, plus ou moins confusément, expliquent ou justifient la révolution accomplie dans les œu
t plus compréhensif que toute doctrine : il ne veut que comprendre et expliquer  ; et comprendre, pour lui, c’est aimer ; explique
que comprendre et expliquer ; et comprendre, pour lui, c’est aimer ; expliquer , c’est justifier. Il n’est guère capable de tenir
littéraires sont des produits nécessaires dont une bonne méthode peut expliquer les éléments et la formation. Sainte-Beuve a fait
erses forces appliquées en divers points. Les Fables de La Fontaine s’ expliquent par le caractère de la Champagne, patrie de l’aut
ique à la cour de Louis XIV. Cette forte doctrine a le défaut de tout expliquer  : elle ne fait pas apparaître les éléments encore
ont les trois causes de Taine ne rendent pas compte. Puis, la théorie explique Pradon et Racine : elle explique même, je le veux
rendent pas compte. Puis, la théorie explique Pradon et Racine : elle explique même, je le veux bien, pourquoi Racine, hellénist
aractères généraux que la race, le milieu, le moment déterminent ; il explique la nette opposition de l’art flamand et de l’art
19 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
théisme, solution claire et commode en apparence, mais qui, au lieu d’ expliquer le problème, le supprime. Le problème c’est la co
que la matière ; puis il confond ce qu’il a distingué et croit avoir expliqué le problème, en considérant comme inséparables de
ux éléments distincts. Au fond, le matérialisme, comme le panthéisme, explique tout par une abstraction. Il reste encore un gran
c’est d’être des explications, des solutions. Le dogme de la création explique l’origine du monde et l’origine de l’homme. La Pr
on explique l’origine du monde et l’origine de l’homme. La Providence explique l’instinct et le besoin de la prière, cet instinc
la prière, cet instinct si universel de l’humanité. Le péché originel explique le mal. L’incarnation et la rédemption expliquent
té. Le péché originel explique le mal. L’incarnation et la rédemption expliquent le mystère de notre destinée. Par ces dogmes, l’h
pond au besoin de l’âme. Cependant le mal est sur la terre. Comment l’ expliquer sans mettre en péril la bonté et la justice de Di
e tous les jours le péché se transmet par contagion. Le christianisme explique le mal. Donne-t-il le remède ? Ce remède, c’est D
20 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
de 20 à 30 ans, doit être l’effet d’une illusion de l’opérateur on s’ expliquer par quelque circonstance particulière20. Gratiole
emmes ont en général la cervelle plus légère que les hommes, ce qui s’ explique , disent les peu galants physiologistes, par l’inf
N’oublions pas une dernière circonstance par laquelle on a cherché à expliquer la diversité et l’inégalité des intelligences, à
de l’homme par la forme du cerveau. Rien de mieux ; mais après avoir expliqué la similitude, il faut expliquer les différences.
eau. Rien de mieux ; mais après avoir expliqué la similitude, il faut expliquer les différences. Ici certains anatomistes se sont
ches, car cette hypothèse n’irait à rien moins, quoique l’auteur ne s’ explique pas sur ce point, qu’à faire de l’homme, comme on
oilà le grand spectacle que présente l’humanité dans le monde entier. Expliquez -nous cela. — C’est du sentiment, répondra-t-on ;
s derniers des hommes et les premiers des singes, intervalle qui ne s’ explique pas suffisamment par la différence de leur organi
MM. Broca et Gratiolet sont d’accord pour supposer que le fait peut s’ expliquer par l’existence des hydrocéphales, très nombreux
21 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
ctions d’eau douce, quelque inattendue qu’elle soit, peut cependant s’ expliquer , dans la plupart des cas, par l’utile habitude qu
ce nécessaire de leurs habitudes. Des moyens favorables de dispersion expliquent ce fait. J’ai déjà dit autre part que parfois, qu
voir simplifierait beaucoup de difficultés, il est vrai, mais elle n’ expliquerait aucun des faits relatifs aux productions insulair
s divers arbres sont tout différents de ce qu’ils sont autre part. On explique généralement ces différences par l’influence des
a présence de Chauves-Souris autochtones sur des îles nous sera ainsi expliquée avec l’absence des mammifères terrestres. Outre q
avec ceux de l’Amérique. Ce fait important ne peut en aucune façon s’ expliquer au point de vue ordinaire des créations indépenda
ions à cette règle sont peu nombreuses, et la plupart d’entre elles s’ expliquent aisément. Ainsi les plantes de la terre de Kergue
eviennent une anomalie. Mais la difficulté qu’on pourrait trouver à l’ expliquer disparaît dans l’hypothèse que la Nouvelle-Zéland
lus étonnante, mais cette affinité reste bornée au règne végétal et s’ expliquera sans nul doute quelque jour165. La loi en vertu d
es principaux faits concernant la distribution géographique peuvent s’ expliquer par la théorie des migrations, appliquée principa
les modifications et la multiplication des formes nouvelles. Ainsi s’ explique aisément la haute importance des barrières nature
ui séparent nos diverses provinces zoologiques ou botaniques. Ainsi s’ explique la localisation des sous-genres, genres et famill
continues : les exceptions, assez nombreuses, il est vrai, peuvent s’ expliquer par d’anciennes migrations effectuées, sous des c
élande, et je suppose que cette exception, si elle est réelle, peut s’ expliquer par l’action glaciaire. (Trad.) 164. L’hypothès
d’un continent, entièrement ou en majeure partie formé de plaines, s’ explique plus aisément et peut s’accomplir plus rapidement
ne ou de la Flandre. (Trad.) 165. Toutes ces anomalies apparentes s’ expliquent très naturellement par l’hypothèse de l’évolution
végétation du sud-ouest de l’Australie et du cap de Bonne-Espérance s’ expliquerait de la même manière par l’immigration facile des f
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
minimum audibile. Enfin, certaines associations d’idées ne peuvent s’ expliquer que par des associations intermédiaires qui se pr
avoir critiqué l’interprétation que Hamilton donne de ces faits, les explique par la physiologie : « Je ne suis pas éloigné, di
ont l’analyse psychologique de l’École expérimentale s’est efforcée d’ expliquer l’origine. Nous laisserons à MM. Bain et Herbert
conjonction91. La psychologie doit, maintenant ou plus tard, pouvoir expliquer au moyen des lois de l’association les phénomènes
étudier celles de l’acide sulfurique. M. Mill (Logiq. III, 43. VI, 4) explique deux grandes variétés d’esprit par deux modes dif
ause n’est pas un principe sui generis de notre intelligence : elle s’ explique par l’impossibilité pour nous de concevoir quelqu
nt d’autre chose : en un mot, l’expérience, sans rien qui la dépasse, explique notre idée de la causalité96. Quant à la théorie
e induction (c’est-à-dire de tout raisonnement, selon notre auteur) s’ explique par l’expérience pure et simple ; elle n’est que
sont de simples résultats de causation, seraient alors mises à nu et expliquées , et chaque événement individuel pourrait être pré
, dont un exemple grossier, disent les Utilitaires, peut suffisamment expliquer le mode de formation. Prenez l’amour de l’argent.
r induction et tout ramener à des associations d’idées, croit pouvoir expliquer la genèse du sens moral. Il y a ajouté à titre de
r à la période initiale. Il y a eu, ajoute Herbert Spencer (et ceci s’ expliquera plus tard par sa doctrine générale), et il y a en
23 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
l’un à l’autre par une « transformation ponctuelle » quelconque. Je m’ explique . Je suppose qu’à chaque point de l’un corresponde
s dire ? § 3. — Le continu physique a plusieurs dimensions J’ai expliqué dans Science et Hypothèse d’où nous vient la noti
ion précédente ; ces exemples se présentent d’eux-mêmes à l’esprit. J’ expliquerais enfin, si j’en avais le temps, que cette science
, soit de position relative. Il reste à décider lequel des deux. J’ai expliqué dans Science et Hypothèse comment nous avons été
présenter les mouvements qu’il faudrait faire pour l’atteindre ; je m’ explique  ; il ne s’agit pas de se représenter les mouvemen
ent donner qu’une correction imparfaite. C’est là un fait que je vais expliquer , comme je l’expliquerais à quelqu’un qui saurait
ection imparfaite. C’est là un fait que je vais expliquer, comme je l’ expliquerais à quelqu’un qui saurait déjà la géométrie, mais i
e constate le fait (expérimentalement pour ainsi dire) sans pouvoir l’ expliquer . Mais pour faire la distinction entre les deux so
distinction entre les deux sortes de changement, je n’ai pas besoin d’ expliquer le fait, il me suffit de le constater. Quoi qu’il
isuel Bien que les impressions motrices aient, comme je viens de l’ expliquer , eu une influence tout à fait prépondérante dans
n même de cet espace il y a quelque chose d’artificiel, comme je l’ai expliqué au début. Le véritable espace est l’espace moteur
24 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
gore, Platon et Aristote avaient soutenu que les plaisirs de l’ouïe s’ expliquent par des harmonies de sons, conséquemment par des
de plaisir ou de douleur. La forme la plus achevée de la doctrine qui explique les sentiments par des phénomènes intellectuels e
forces invisibles. En outre, la théorie de Herbart est impuissante à expliquer les plaisirs et les peines les plus élémentaires
ntaires sont les jouissances et souffrances sensorielles. Or, comment expliquer une colique ou un mal de dents par un rapport de
ts, des relations mécaniques ou intellectuelles ne suffiront jamais à expliquer le réel et le concret de la douleur, l’aiguillon
as avec des considérations de pure quantité, de pure intensité, qu’on expliquera le contraste de la jouissance et de la souffrance
ologique, l’opposition actuelle des émotions et des représentations s’ explique par ce fait que les représentations sont attachée
andes sortes de nerfs produit des anomalies, et elle sert aussi à les expliquer . « Les peines des organes internes, dit Grant All
rui. L’hypothèse de la primauté du sentiment par rapport à l’action n’ explique donc pas le sentiment même. De plus, elle n’expli
ort à l’action n’explique donc pas le sentiment même. De plus, elle n’ explique pas l’action, puisqu’elle la fait dériver tout en
25 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
ur des choses est et doit être estimée ? Sera-ce l’individu ? Comment expliquer alors qu’il puisse exister un système de valeurs
ns seulement qu’elle s’applique également à toute théorie qui prétend expliquer , par des causes purement psychologiques, les vale
opposent les corps quand nous méconnaissons leur nature. Ainsi peut s’ expliquer l’espèce de nécessité que nous subissons et dont
sure. Seulement, la valeur qui est ainsi attribuée à l’idéal, si elle explique le reste, ne s’explique pas elle-même. On la post
ur qui est ainsi attribuée à l’idéal, si elle explique le reste, ne s’ explique pas elle-même. On la postule, mais on n’en rend p
l’idéal, du même coup on l’immobilise et on se retire tout moyen d’en expliquer l’infinie variabilité. Nous savons aujourd’hui qu
nt humain ; elles sont fondées dans la nature des choses. Comment les expliquer , si l’idéal exprime une réalité une et inconcussi
par rapport à certaines notions idéales, celles-ci ont besoin d’être expliquées . Pour comprendre comment des jugements de valeur
même source, qu’elles participent d’une raison commune ? Ainsi, pour expliquer les jugements de valeur, il n’est nécessaire ni d
donnée, comme un objet d’étude, et elle essaie de l’analyser et de l’ expliquer . Dans la faculté d’idéal, elle voit une faculté n
26 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
us ceux qui ont lu les Essais de Hume se rappellent que ce philosophe explique tout par trois choses : l’impression, l’idée et l
ts, et aujourd’hui généralement repoussée. Elle a le premier défaut d’ expliquer artificiellement les choses naturelles, de croire
de sentiments ou idées. « Les phénomènes classés sous ce titre sont expliqués par les philosophes modernes d’après les principe
nt dans la pensée, quoique brièvement, toute la série intermédiaire ; expliquer la mémoire par le moi, ressemble fort à expliquer
rie intermédiaire ; expliquer la mémoire par le moi, ressemble fort à expliquer une chose par cette chose même. Car quelle notion
mes. » Il a été considéré comme une chose « mystérieuse », il a été «  expliqué mystérieusement », exposé dans un « jargon mystiq
de combats entre les réalistes et les nominalistes34. M. James Mill l’ explique uniquement par le moyen du mot et de l’associatio
voir l’association des idées employée par l’auteur de l’Analyse, pour expliquer divers états de conscience qu’il comprend sous le
ans le tableau suivant les diverses formes de la croyance classées et expliquées par l’auteur. 37. Tome I, p. 351. 38. Tome
27 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
rie, un fait divers, qui peuvent en répéter exactement le contenu, en expliquer le sens sans l’altérer, sans y ajouter, sans en p
les plus jeunes classes, et peu à peu tout le reste s’ajoutera. On n’ expliquera pas de même avec des élèves pour qui la littératu
e guère à cet acquis. Les multiples enquêtes qu’impose l’obligation d’ expliquer avec précision, nous conduisent à toutes sortes d
r les beautés. L’Art d’écrire de Condillac est tout plein de passages expliqués , où l’auteur démontre par des analyses minutieuse
de les y frotter. J’ai eu deux maîtres en rhétorique, qui, vers 1875, expliquaient chaque jour la leçon française du lendemain. C’ét
rais ma licence, les Professeurs des Facultés ou de l’École Normale n’ expliquaient pas les textes français : ils faisaient des leçon
it-il un élément permanent et commun d’interprétation, qui pourrait s’ expliquer par une propriété réelle de l’ouvrage, déterminan
de leur contenu et de leurs-puissances n’est jamais achevé. 5. On n’ expliquera pas non plus tout à fait de même certains ouvrage
28 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
révélation de la parole, ont toujours été mal compris, ou se sont mal expliqués , ce qui a donné lieu à de trop faciles accusation
yse, parmi les esprits du premier ordre : mais enfin il n’a défini et expliqué que l’instrument, et non la faculté. Court de Géb
is l’avoir fait. Il est un autre reproche sur lequel j’ai besoin de m’ expliquer  ; c’est celui de n’avoir pas osé m’élever dans la
s et n’avait pas été toujours identique à lui-même ! Ceci néanmoins s’ explique très bien. Celui qui se croyait l’antagoniste du
de remarquer surtout que ni les uns ni les autres n’avaient en vue d’ expliquer le fameux texte des xii Tables. Cette confirmatio
et de nouveaux développements furent ajoutés au programme, pour mieux expliquer les conditions du problème à résoudre. J’ignore l
une opinion aussi extraordinaire sur des bases incontestables ? Pour expliquer comment il a pu prétendre à établir une telle opi
29 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Edgar Quinet »
rs fait gros, est, lui, un happe-monde. Il avale le globe et le rend… expliqué , seulement pour se distraire un peu, pour se récr
es autant que je dépasse le premier-né des anciens océans. Alors je m’ explique … etc., etc., etc. » Je demande pardon pour la lon
é pour être un hégélien. Il n’est pas organisé assez robustement pour expliquer tout par une loi retrouvée sous toutes les observ
sychologie (ne pas lire Physiologie surtout !) de l’homme fossile, il explique comme quoi l’esprit intérieur a moulé les crânes 
de la cause seconde à la cause première, qui seule, ici par exemple, expliquerait la création. Or, de tous ces romanciers de la sci
on. Quand Bonald, qui ne s’occupait pas de la langue des oiseaux pour expliquer la langue de l’homme, quand le grand Bonald, aupr
scr. Nous sommes donc en plein jourdanisme et en plein Molière, pour expliquer que notre fille n’est pas muette. Nous apprenons
30 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
’existence de chacune d’elles. Jusqu’à ce jour, lorsqu’il s’est agi d’ expliquer l’apparition de quelqu’une de ces formes, c’est p
conditions. À en croire Spencer, la centralisation de nos sociétés s’ expliquerait par le seul développement du militarisme ; leur h
toutes, en mesurant l’apport de chacune. Par exemple, si l’on voulait expliquer pourquoi la différenciation a crû dans les sociét
rmations sociales que nous avons classées. En un mot, si l’on voulait expliquer pourquoi nos sociétés occidentales sont devenues
e route. La conscience garde la faculté de mépriser ce que la science explique . Si la force ne prime pas le droit, les raisons d
litarisme est vaincu. Si au contraire le triomphe de l’égalitarisme s’ explique , non plus seulement par l’invention d’une théorie
31 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
’élément primitif des émotions ? Est-ce le mouvement de la pensée qui explique celui de la volonté et de l’appétit, conséquemmen
igine des émotions dans le domaine de l’intelligence et ont voulu les expliquer par un simple jeu d’idées. Le tort d’Herbart est
évolution graduelle des organismes luttant pour la vie ; en effet, il explique la plupart des mouvements expressifs par des habi
eur encore, proprement psychologique et sociologique ? Ne doit-il pas expliquer par les lois même de la conscience, soit individu
chologique et sociologique de solidarité ou de sympathie qui régit et explique tous les faits d’expression. Il ne nous semble pa
logie et de la physiologie. Le principe biologique qui, selon Darwin, explique l’expression des émotions, c’est l’hérédité des h
a pu produire par sélection un appareil musculaire compliqué, comment expliquer que cette même sélection naturelle n’ait point tr
sourcils dans la lutte et dans la douleur. On voit la nécessité, pour expliquer le langage des sentiments, de subordonner le poin
nts. Prenons pour exemple la rougeur du visage. Darwin, on le sait, l’ explique par l’attention qu’on porte sur son visage lorsqu
ils qui a donné lieu à mainte discussion. Spencer, nous l’avons vu, l’ explique par un reste des habitudes de combat ; Mosso, lui
ieur à l’organisme avant de s’étendre aux organismes voisins. Ainsi s’ explique , selon nous, l’association des sensations semblab
u effort, volonté libre ou volonté contrainte. La même unité foncière explique , selon nous, l’autre grande loi psychologique d’a
t les exemples donnés par Darwin peuvent en effet, le plus souvent, s’ expliquer d’une autre manière. Malgré cela, nous croyons qu
duisent en nous les sentiments qui leur correspondent. Charles Bell a expliqué les mouvements expressifs et leur interprétation
suffisamment le dédain. Selon Spencer, l’interprétation des signes s’ expliquerait par une association purement mécanique. Une même
s’accompagnent nécessairement d’aucune autre manifestation. » Darwin explique par les mêmes principes l’obliquité des sourcils
32 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
ce peu de chose est exclusivement de nature religieuse et ne saurait expliquer , ni pour le fond ni pour la forme, le Roland, le
er de véritables poèmes ; il y a à cela une nouvelle difficulté. On s’ explique que la poésie lyrique soit demeurée longtemps ora
ru sans laisser d’autres traces que des refrains et des motifs ; on s’ explique encore que la farce, véritable commedia dell’ art
iage. Cet élément clérical, Joseph Bédier vient de le prouver et de l’ expliquer d’une façon lumineuse et rigoureuse, et j’estime
out cela est peu de chose ; les textes manquent, et leur absence ne s’ explique , je le répète, que pour de brèves poésies de cara
gende, et celui de l’individu dans la création des poèmes ; déjà elle explique fort bien l’occasion déterminante, le mécanisme e
avons guère de textes antérieurs au xve  siècle ; simple lacune qui s’ explique par la forme primitive et grossière ; le Jeu du p
le. — L’arrêt du Parlement, de 1548, prohibant les mistères sacrés, s’ explique par beaucoup de raisons ; on parle surtout des sc
ntérêt que tout drame à thèse offre aux contemporains ne suffit pas à expliquer de pareils succès ; il y a autre chose : le goût
e médite et on le savoure, jusque dans le plus petit détail. Ce qui l’ explique , ce qui le justifie, ce qui l’immortalise, c’est
le génie d’un Racine ; de fait, plus d’une « règle » de la tragédie s’ explique par les exigences de l’intensité dramatique ; Bru
n systématique qu’il nous est facile de blâmer à distance, mais qui s’ explique . Nous-mêmes, n’en faisons-nous pas autant, à l’ég
, je les mettrais malgré leur date (1665) parmi les « documents » qui expliquent la fin de cette période, juste avant Fontenelle,
? C’est un fait que nul ne pouvait prévoir, qui est pourtant et qui s’ explique . Cette troisième ère, de la nationalité démocrati
, le lyrisme se fige, dans son inspiration et dans ses formes, ce qui expliquera la réaction des symbolistes et verslibristes. — B
hélas, a fait école. Pourquoi lui plutôt que les deux autres ? Cela s’ explique par les conditions générales de la troisième péri
intuition et qui a soif d’amour. L’insuffisance du principe directeur explique l’anarchie générale et aussi les essais de réacti
l’artiste révèle aussitôt sa personnalité ? c’est un fait difficile à expliquer , mais c’est un fait ; on ne l’analyse jamais jusq
essairement, la première nation européenne. Ce fait historique, qui s’ explique comme un résultat des causes matérielles que j’ai
psychologique et le goût des idées générales, propagandistes. Ce qui explique que l’expression artistique de la civilisation fr
talienne par exemple a surtout de grandes individualités27. Le fait s’ explique sans trop de peine pour quiconque admet les idées
igny (1450), qui est un autre « fait », il y a Jeanne d’Arc ; comment expliquer la Pucelle et son action ? Les problèmes de ce ge
îtra quelque part la foi nouvelle, dont elle refera un monde. Ainsi s’ expliquent ces contradictions apparentes de la France, qui l
humanité. Cet effort immense, que la littérature nous atteste et nous explique depuis huit cents ans, inspire le respect, l’admi
e qui nous apparaît comme un bloc, combien d’étapes diverses par où s’ expliquent les éléments lyriques et épiques ! M. Wilamowitz
33 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
ale s’affirme depuis si longtemps, d’une manière si évidente, comment expliquer la politique de ceux qui s’y opposent, et l’aberr
nous touchent de trop près ; il faut étudier aussi des pays divers, s’ expliquer les ressemblances et les différences des évolutio
mites des intelligences, le poids de la tradition, tout cela suffit à expliquer pourquoi la majorité se soumet, d’une façon ou de
de valeur relative préparent les œuvres de valeur absolue ; elles les expliquent …, jusqu’à un certain point ; car, avec les person
vent contradictoires. Le chimiste n’arrive pas plus que l’historien à expliquer la vie ; du moins peut-il répéter presque à volon
es entre individus d’origines et de conditions fort diverses. Comment expliquer cela ? On regrette parfois la bonne vieille psych
is la bonne vieille psychologie qui croyait aux « tempéraments », qui expliquait l’homme par ses actes et par sa volonté plus que
ts déjà connus dans les combinaisons a et b. Ceux qui prétendent tout expliquer par l’expérience et la physiologie, rencontreront
par trop confiante en ma philosophie, me demanda un jour : « Comment expliques -tu l’infidélité des hommes ? » Après réflexion, j
omment expliques-tu l’infidélité des hommes ? » Après réflexion, je l’ expliquai par ce besoin profond que nous avons tous du mieu
mme que la réalité relative étreint de toutes parts ? Je sais qu’on a expliqué ce désir par un Créateur et que, réciproquement,
s, caduques, jusque chez Dante et chez Gœthe : quelles sont-elles ? s’ expliquent -elles par le tempérament de Dante, de Gœthe ? Nul
34 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
tends pas que les explications données par la critique de M. Girard n’ expliquent pas très bien le génie et les mérites de l’histor
n et de l’Histoire du Péloponèse, mais je dis simplement qu’elles les expliquent en sens inverse de l’opinion de M. Girard, imposs
tes païennes de ce temps, qui rabâchent le mot de Socrate, prétendent expliquer l’univers. C’est cette raison humaine, philosophi
rité catholique dans le sens d’universel. Aussi les invoque-t-il pour expliquer à fond tout son Thucydide, et en cela a-t-il rais
e. Au fond, une telle explication n’est qu’une affirmation redoublée. Expliquer un génie grec par le génie grec, est une tautolog
. Expliquer un génie grec par le génie grec, est une tautologie qui n’ explique rien. Comment est-il possible de juger un homme,
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
ilé, d’uni, de vibrant, que nous trouvons dans la sensation totale, s’ expliquent par l’arrangement des sensations élémentaires. IV
ses fibres primitives, définiront exactement leur mouvement intestin, expliqueront la structure des centres nerveux, préciseront le
a sensation élémentaire dont les combinaisons différentes suffisent à expliquer toutes les sensations du son. Considérons d’abord
élémentaire, il y a un minimum et un maximum de condensation, ce qui explique pourquoi dans chaque sensation élémentaire il y a
condensations s’ajoutent et deviennent deux fois plus fortes ; ce qui explique pourquoi, dans les sensations de son ainsi produi
degrés de sa condition. En second lieu, une analyse indirecte vient d’ expliquer , avec le succès le plus complet, cette qualité in
instrument appelé résonateur, on a constaté que la même circonstance explique les différentes voyelles de la voix humaine, c’es
imbre, que par le nombre et l’acuité. Cela établi, on est en mesure d’ expliquer les sensations de bruit, et leurs diversités inno
lémentaires sont semblables, et dans le second dissemblables ; ce qui explique le nombre infini des sensations de bruit, et l’im
36 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
moderne de l’évolution et de la sélection naturelle, qui entreprend d’ expliquer les diverses formes de la vie par le triage sécul
auxquelles elle n’aurait aucune part : c’est la forme de l’objet qui explique seule celle de l’image dans le miroir. Selon cett
t découvrir dans les objets extérieurs : c’est la forme du miroir qui explique celle de l’image, et par cela même de l’objet rep
nèse des idées aux lois les plus fondamentales de la réalité que de l’ expliquer par les lois mêmes du désir. Nous ne dirons pas :
37 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ment du nouveau, mais de l’imprévisible. Sans doute mon état actuel s’ explique par ce qui était en moi et par ce qui agissait su
ent original d’une non moins originale histoire. Le portrait achevé s’ explique par la physionomie du modèle, par la nature de l’
délayées sur la palette ; mais, même avec la connaissance de ce qui l’ explique , personne, pas même l’artiste, n’eût pu prévoir e
fait artificielle. Si elle n’avait pas un fondement objectif, on ne s’ expliquerait pas qu’elle fût tout indiquée dans certains cas,
sicien que nous portons inconsciemment en nous, et dont la présence s’ explique , comme on le verra plus loin, par la place même q
n d’énumérer ici les preuves du transformisme. Nous voulons seulement expliquer en deux mots pourquoi nous l’accepterons, dans le
l’on connaissait après coup le détail de ces causes, on arriverait à expliquer par elles la forme qui s’est produite : de la pré
e avant qu’elle se produise 9 ? Tout ce qu’on peut dire est qu’elle s’ explique , une fois produite, par les éléments que l’analys
e unicellulaire, ou tout au moins d’une Amibe, qu’on ne croie pouvoir expliquer mécaniquement. Les déplacements de l’Amibe dans u
giques décourage souvent, au lieu de la fortifier, la tendance a tout expliquer par la physique et la chimie. Telle est la conclu
pètent sans cesse dans l’être vivant, comme dans une cornue. Par là s’ expliquent en partie les tendances mécanistiques de la physi
la question par la question même. Sans doute le « principe vital » n’ explique pas grand-chose : du moins a-t-il l’avantage d’êt
ent nôtre, elle n’aurait pu être prévue, encore que ses antécédents l’ expliquent une fois accomplie. Et, tout en réalisant une int
ent sous forme de fin représentée. Et néanmoins, une fois réalisé, il expliquera le présent autant que le présent l’expliquait, et
s, une fois réalisé, il expliquera le présent autant que le présent l’ expliquait , et même davantage ; il devra être envisage comme
ons d’existence. Par cette adaptation commune on tentera sans doute d’ expliquer mécaniquement les similitudes de structure d’où n
s comme ceux que nous allons examiner. Que sera-ce, quand elle voudra expliquer l’identité de structure d’organes extraordinairem
sur leur forme propre. C’est bien par la similitude de la cause que s’ expliquera cette fois la similitude des effets. Nous serons,
conditions de l’énoncé. Je veux bien que l’adaptation ainsi entendue explique pourquoi des processus évolutifs différents about
n et l’organe, et sans faire intervenir une cause extra-mécanique, on expliquerait la formation progressive d’un oeil aussi bien com
er, qu’on la corrigera et qu’on reviendra au mécanisme pur quand on s’ expliquera sur la nature des principes et qu’on passera de l
en quelque sorte, à sa propre forme. La similitude des deux effets s’ expliquerait cette fois simplement par l’identité de la cause.
ressort. En réalité, c’est dans le premier cas seulement que la cause explique son effet ; dans les deux autres, l’effet est plu
vules 46. En somme, l’hérédité d’une particularité acquise pourrait s’ expliquer , dans les expériences de Brown-Séquard, par une i
era Lamarckiana  48, et ensuite il n’est pas impossible, comme nous l’ expliquerons plus loin, que la part du hasard soit bien plus g
ion continue dans un sens défini. Même, nous ne voyons pas comment on expliquerait autrement la similitude de structure de l’œil dan
ïque. Ou supposons notre intelligence ainsi faite qu’elle ne puisse s’ expliquer l’apparition de la figure sur la toile autrement
vail de canalisation. Dès lors, la création de l’appareil visuel ne s’ explique pas plus par l’assemblage de ses éléments anatomi
semblage de ses éléments anatomiques que le percement d’un canal ne s’ expliquerait par un apport de terre qui en aurait fait les riv
nt de la main, ou pourra dire, à la rigueur, que le tout de l’effet s’ explique par le tout de la cause, mais à des parties de la
38 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
e ces phénomènes de la vie morale, voilà ce que cette école cherche à expliquer en s’appuyant sur un genre d’observation qu’il ne
vie morale. Ce philosophe, en effet, est le premier qui ait essayé d’ expliquer par l’association des idées et l’habitude la noti
hes de l’école expérimentale se soient rencontrés dans la théorie qui explique tout le mécanisme de l’esprit humain par l’associ
qu’elle ne puisse être expérimentalement démontrée16. » S’agit-il d’ expliquer la notion de cause et le principe de causalité ?
is de cette école ; ils n’imaginent pas qu’on puisse scientifiquement expliquer la notion de cause et le principe de causalité pa
t l’école de l’à priori fait une loi propre de la raison. S’agit-il d’ expliquer telle conception dite rationnelle, comme l’idée d
’esprit l’idée d’autres points encore plus éloignés18. » S’agit-il d’ expliquer tout à la fois les sentiments et les idées sur le
eux-mêmes ce qui originairement pouvait l’exciter. S’agit-il enfin d’ expliquer le jeu de l’activité volontaire ? C’est toujours
aiment primitifs qui sont le point de départ de la vie morale, tout s’ explique par l’habitude, et l’école psychologique dont on
es trois points capitaux de la doctrine. Ainsi, qu’il soit possible d’ expliquer autrement que ne le fait l’école rationaliste les
l’association habituelle de tels phénomènes sensitifs ; qu’on puisse expliquer tels mouvements d’amour ou de haine, de sympathie
on de plaisir ? C’est juste le contraire qui est vrai. La sensation s’ explique elle-même par une affection innée, par un instinc
39 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
que sauvages, quelque farouches qu’ils soient ; et voici comment nous expliquons cette connaissance : l’homme déchu, n’espérant au
d’antérieures ; ce qui est le caractère propre des principes. Alors s’ expliquera la manière particulière dont les choses sont nées
urellement poètes. 2º Même accord avec les locutions héroïques, qui s’ expliqueront dans toute la vérité du sens, dans toute la propr
oppe l’histoire des langues (axiomes 64, 65). 4º Nous trouvons encore expliqué par le même système le vocabulaire mental des cho
us raconte l’histoire certaine viennent se rattacher à ces antiquités expliquées par nous, comme à leurs causes naturelles. — Ces
40 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
L’extension discontinue et brisée de certaines espèces peut souvent s’ expliquer par leur extinction dans les régions intermédiair
ractères, jointe à l’inévitable conséquence d’extinctions fréquentes, explique l’arrangement de toutes les formes de la vie en g
rait le dire. Beaucoup d’autres faits encore, à ce qu’il me semble, s’ expliquent par cette théorie. N’est-il pas étrange qu’un ois
caractères perdus depuis longtemps sont sujets à reparaître. Comment expliquer , dans la théorie de création, l’apparition variab
genre Cheval ou de leurs hybrides ? Combien, au contraire, ce fait s’ explique simplement, si l’on admet que ces espèces soient
naturelle de modifications successives, légères et avantageuses, nous explique aussi aisément leur origine que celles des organe
n, comparés aux fossiles des formations inférieures et supérieures, s’ explique tout simplement par le rang intermédiaire qu’ils
ation, et aussi par l’influence de la période glaciaire, nous pouvons expliquer comment on rencontre sur les montagnes les plus é
différent. L’hypothèse des migrations, suivies de modifications, nous explique pourquoi des îles océaniques doivent être peuplée
i tombent souvent entre des groupes actuels. Les mêmes principes nous expliquent comment il se fait que les affinités mutuelles de
i de l’Éléphant : ces faits et un nombre infini d’autres semblables s’ expliquent d’eux-mêmes dans la théorie de descendance lentem
légères, mais utiles. Je ne puis croire qu’une fausse théorie puisse expliquer , comme le fait la loi de sélection naturelle, les
problème bien plus élevé de l’essence ou de l’origine de la vie. Qui expliquera quelle est l’essence de l’attraction ou de la pes
que le peu de variabilité que l’on constate aujourd’hui se trouverait expliqué par l’accroissement de la force d’atavisme en rai
41 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
gine de la pensée, nous allons être obligés de creuser jusque-là pour expliquer cette divergence ; car, je ne puis assez le répét
on ne peut supposer un temps où il ait été sans pensée, et on ne peut expliquer comment il aurait pu créer la parole, sans laquel
vance, puisque c’est pour m’accommoder aux opinions nouvelles, et les expliquer  : cela, au reste, n’augmente ni ne diminue en rie
e : au reste, aucune des deux classes ne la nie ; seulement chacune l’ explique à sa manière. D’ailleurs ce n’est point ici le li
rigine du langage. Mais, avant de terminer ce chapitre, il faut que j’ explique deux choses ; car, dans une telle matière, il est
sentant aussi que ces idées doivent être fondées en raison, veulent s’ expliquer ce qui leur est si profondément antipathique. Ceu
42 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
u’au point où nous sommes arrivés de la discussion, ce qui me reste à expliquer , afin d’achever la tâche que je me suis imposée,
seconde émancipation, dans l’ordre intellectuel. Nous n’avons point à expliquer ici les bienfaits de la première émancipation ; n
s j’ai dû le réserver pour cette partie de la discussion, parce qu’il explique parfaitement ma pensée sur les fonctions que les
les véritables traditions musicales étaient déjà fort altérées ? Ceci expliquerait assez bien, au reste, comment plusieurs philosoph
nser que tout était d’invention humaine ; c’est ainsi que, ne pouvant expliquer les prodiges de l’harmonie ancienne, on a trouvé
43 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le voltairianisme contemporain »
moins, parler de son succès, s’il en a un, comme dit la musette, et l’ expliquer par Voltaire lui-même, qui suffit tout seul pour
te, et l’expliquer par Voltaire lui-même, qui suffit tout seul pour l’ expliquer . Il Voltaire, en effet, suffit seul, — et c
e nous n’avons pas eu la force d’arracher de nous et de faire mourir, explique profondément les admirations qu’il excite, — ou p
ique profondément les admirations qu’il excite, — ou plutôt il ne les explique pas. Nous y avons bien réfléchi, et cette réflexi
44 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
uses. Spencer a essayé, en étendant et compliquant son explication, d’ expliquer en partie la formation de l’œil rudimentaire chez
es nerveux, la même théorie pourra toujours s’appliquer à l’organe et expliquer la formation du palais, de l’odorat, de l’œil, de
quelle enfin nous attendons les plus importants éclaircissements pour expliquer les faits physiologiques et chimiques encore à l’
nt sensoriel, même en ce qu’il a de qualitatif, ne peut pas suffire à expliquer toutes les qualités des sensations. Avoir la sens
sensations ont de propre, puisqu’alors, nous venons de le voir, pour expliquer les différences qualitatives, on serait obligé de
ence pour la conscience entre sentir une brûlure ou sentir une odeur. Expliquer les différences mêmes des qualités sensorielles e
mmun d’action et de réaction, qui n’est pas la sensation même et n’en explique pas la qualité spécifique. En croyant travailler
ée, particularisée. C’est cette spécification que nous ne pouvons pas expliquer  ; mais, qu’elle soit simple pour être inexpliquée
, nous nous séparons à la fois et des spiritualistes qui veulent tout expliquer (ou plutôt ne rien expliquer) par des états simpl
s et des spiritualistes qui veulent tout expliquer (ou plutôt ne rien expliquer ) par des états simples de la conscience, et des m
états simples de la conscience, et des matérialistes qui veulent tout expliquer par des éléments simples de quantité, ou par une
l’expression ultérieure dérivée, abstraite20. Cette loi, selon nous, explique le malentendu entre les relativistes et les non-r
artmann, n’est-elle pas encore plus inintelligible que le fait même à expliquer  ? Ce fait, c’est qu’il y a des sensations dont no
changement et de mouvement. Bien loin que le mouvement suffise à tout expliquer sans la sensation, qui ne serait ainsi qu’une lum
45 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
s. Les voici devant cet objet nouveau. Le métaphysicien dira : cela s’ explique par un principe vital : le battement du pendule r
re une analyse biologique. Il se laisse duper par les mots : il croit expliquer toutes les facultés par les transformations de la
ent et de pensée. De plus, dans l’hypothèse de la table rase, comment expliquer le phénomène d’idiotie ? Pourquoi l’esprit des br
t la plus puissante ? Il est de notoriété que cela n’est pas. Comment expliquer un cas comme celui de Laura Bridgmann, qui, née a
biologie, ni la psychologie ordinaire ne trouvent de difficultés à l’ expliquer  ; la première ayant recours au cerveau, la second
res sont intimement liés avec le cerveau et l’affectent. C’est ce qui explique comment on peut éprouver des sensations sans en a
ologie moderne, à une série d’états de conscience. Mais comment alors expliquer la continuité de la conscience, puisque entre deu
rtley, Darwin et les Ecossais. Hartley est le premier qui ait tenté d’ expliquer le mécanisme physiologique des phénomènes psychol
iquer le mécanisme physiologique des phénomènes psychologiques224. Il explique les sensations par des mouvements vibratoires : h
re de l’eau en s’imaginant que c’est de l’émétique, et vomir, etc. On expliquait ces faits en les attribuant à l’imagination, bien
46 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Gustave III »
dée autour de laquelle on centralise les faits et par laquelle on les explique , peu importe alors que les histoires ramassées à
esoin enragé de faire de l’effet en se faisant voir ! C’est là ce qui explique tout dans la vie de cet incroyable roi, que Cathe
pirituellement à « un comédien en voyage », et justement c’est ce qui explique ses ribambelles de voyages qui n’étaient que de l
t déborder sur le monde et y régner sur tous les cœurs ! C’est ce qui explique sa fureur de fêtes et de costumes et cette jeunes
arade d’écus, — moins joyeuse que les autres, celle-là ! C’est ce qui explique enfin sa politique, qui entassait le mensonge et
47 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
s pas l’indifférence des contemporains de Vico ; essayons plutôt de l’ expliquer , et de montrer que La Science nouvelle n’a été si
stème de jurisprudence, dans lequel le droit civil des Romains serait expliqué par les révolutions de leur gouvernement. Dans un
taliens, au génie des jurisconsultes ou des philosophes, au lieu de l’ expliquer , comme il le fit plus tard, par la sagesse instin
i continuel d’une terminologie bizarre que l’auteur néglige souvent d’ expliquer , il y a dans l’ensemble du système, présenté de c
overbes qui sont les maximes de la sagesse vulgaire. N’essayons pas d’ expliquer cette uniformité du droit naturel en supposant qu
été altérés, dénaturés par les préjugés des âges suivants. Ne pouvant expliquer les origines de la société, et ne se résignant po
e de la raison, et de celle-ci à la religion de la foi ? Mais comment expliquer ce premier pas de l’esprit humain, ce passage cri
mul creduntque. Tacite.) C’est pour cette poésie divine qui créait et expliquait le monde invisible, qu’on inventa le nom de sages
z la même nation, les difficultés disparaissent, les contradictions s’ expliquent  ; une clarté immense luit dans la ténébreuse anti
e vulgaire ne fait-il pas les dieux a son image ? Le génie d’Homère s’ explique aussi sans peine ; l’incomparable puissance d’inv
t ce que n’ont vu ni les historiens, ni les jurisconsultes ; ils nous expliquent les lois, nous en rappellent l’institution sans e
soin avec lequel les jurisconsultes pèsent les termes des lois qu’ils expliquent . Il vit dès lors dans les interprètes anciens les
conduire plus tard à « chercher un principe du droit naturel qui pût expliquer les origines historiques du droit romain et en gé
es établis, et les exprime en formules qu’il emploie ensuite sans les expliquer . Dans la dernière édition (1744), l’obscurité et
îment à un défenseur de son système. Dans cette lettre curieuse, Vico explique le peu de succès de La Science nouvelle. On y tro
rès le déluge soient tombés dans un état de brutalité complète. 4º Il explique l’origine des mariages, non par un sentiment reli
48 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
tive, c’est-à-dire un bien d’une grandeur infinie. Il faut donc, pour expliquer l’élément qualitatif qui, dans l’idée de perfecti
éduction, association des idées et imagination, sont suffisantes pour expliquer l’origine de l’idée du parfait. Cette idée est es
ensée ne saurait se ramener entièrement aux choses qu’elle pense ni s’ expliquer entièrement par elles. Le mot choses, en effet, a
, matière, tous les objets de l’expérience ne peuvent pas entièrement expliquer le fait même de l’expérience, ni la conscience co
absolument inconnue et inconnaissable. Il ne faut donc pas prétendre expliquer la conscience même, le sentiment et la pensée, pa
oses en dehors de l’expérience. Une fois admis que la conscience ne s’ explique pas par le dehors, il en résulte que ce qui est v
e que ce qui est vraiment constitutif du fait même de conscience ne s’ explique pas davantage par le dehors ; c’est là ce qu’on p
nt d’après elle nous atteignons le but. L’hypothèse philosophique qui explique le plus simplement cet accord de la pensée et de
49 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
e l’agréable et le bien moral, une seule et même inclination suffit à expliquer tous les actes. Elle y réussit en effet dès que l
mal, il se juge responsable, s’attribue du mérite et du démérite. Il explique par sa liberté les différences de sa conduite, il
une conséquence elle-même d’une autre illusion plus profonde et qui l’ explique en partie : l’illusion de la personnalité, la cro
jà se dérobent à notre regard et à nos nomenclatures. Il suffit, pour expliquer comment se forme l’illusion d’un moi unique, de m
te. II Le Bovarysme de la personnalité que l’on vient de décrire explique et légitime les autres mensonges qui gouvernent l
e roman, au théâtre et d’une façon générale, dans tous les arts. Elle explique le sérieux avec lequel les amants s’appliquent à
de la mort naturelle : il n’y voit qu’un changement de condition et l’ explique de mille façons ingénieuses, naïves ou grossières
es qu’elle a attachées à son service. Le même état de sensibilité qui explique les premières hypothèses où le désir se satisfait
er à l’invraisemblance de ses inventions, le même état de sensibilité explique encore ces échafaudages plus complexes au moyen d
50 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
rentes que nous avons signalées dans nos premiers chapitres peuvent s’ expliquer facilement. Que signifieraient en effet la masse
ces deux objections. Pour ce qui est du matérialisme, Gall lui-même s’ expliquait en ces termes : « Quand je dis que l’exercice de
d’entre eux, ce serait avec une grande inexpérience. Voici comment s’ explique M. Vimont. « L’ouvrage de Spuzheim, nous dit-il,
soit en avant, soit en arrière, soit sur les côtés. Les phrénologues expliquent ces faits en disant que lorsque la blessure ou le
e la vénération encore est très remarquable chez le mouton. Broussais explique ce singulier fait par la docilité du mouton à se
ains talents très circonscrits et très déterminés pourraient encore s’ expliquer dans cette hypothèse, et l’on reviendrait ainsi p
51 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Troisième journée. Tout s’explique » pp. 234-240
Troisième journée. Tout s’ explique Dans le palais du Bosphore. — La chambre du gra
a… Monselet-Pacha. Mais je n’en étais pas, moi. Laissez-moi vous expliquer  ; c’est bien simple… Bernar-med. Tais-toi. T
Bernar-med. Tu blasphèmes ! Monselet-Pacha. Je demande à m’ expliquer , voilà tout. D’abord, cette épaule de mouton étai
52 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
hénomènes généraux de la nature et la facilité qu’elle offre pour les expliquer . D’autre part, l’opinion généralement adoptée que
plumage des oiseaux mâles et femelles et celui des petits, peuvent s’ expliquer en supposant que les modifications successives du
d’abord opposées aux idées victorieuses de sir Ch. Lyell, lorsqu’il a expliqué pour la première fois les transformations géologi
prendre certaines grandes séries de faits que nulle autre ne suffit à expliquer . Tous les horticulteurs qui ont opéré des croisem
as fréquents réciproquement inutiles ? Une telle anomalie apparente s’ explique aisément, si l’on admet que des croisements accid
ntraste singulièrement avec ce qu’on observe chez les plantes et ne s’ explique que par la nécessité de croisements, intervenant
u monde organisé. En partant de ce principe, peut-être pourrions-nous expliquer quelques faits au sujet desquels nous reviendrons
n augmentant, la géologie nous le démontre ; et nous allons essayer d’ expliquer pourquoi ce nombre ne pouvait toujours s’accroîtr
divergence des caractères est de la plus haute valeur, en ce qu’elle explique , je crois, plusieurs faits de grande importance.
les mêmes rapports, bien qu’à un plus haut degré. Mais on ne saurait expliquer de même des différences aussi considérables et au
n quelque degré intermédiaires entre des groupes existants. Ce fait s’ explique si l’on songe que toutes les espèces éteintes ont
oupe naturel pourraient donner lieu aux mêmes considérations. Comment expliquer autrement, par exemple, la coexistence des Mammif
ent rendre compte de beaucoup de modifications simultanées, sinon les expliquer toutes. Nous observons partout des faits analogue
e autre objection d’une grande force : comment la sélection naturelle explique-t -elle que les diverses espèces de Souris ou de Liè
ourtes, ou plus longues, et le poil de différentes couleurs ? Comment explique-t -elle encore qu’une plante ait des feuilles pointu
ou tel changement particulier de l’organisation ne puisse encore être expliqué dans l’état actuel de nos connaissances, parce qu
un grand nombre des phénomènes généraux de la nature, et qu’elle les explique en général, comme nous le verrons dans les dernie
aires et moins parfaites. A l’aide de ces principes, on peut aisément expliquer les affinités naturelles des innombrables êtres o
mes vivantes autour de centres dont elles s’éloignent en divergeant s’ explique par l’hérédité et par l’action complexe de la sél
rarement, bien qu’il n’ait rien d’impossible et qu’il puisse servir à expliquer quelques faits exceptionnels. (Trad.) 79. Cette
53 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »
n effet, que ressortent tous ces systèmes de philosophie, qui veulent expliquer ce monde de mystère et en supprimer le crépuscule
maine que Schelling, — un philosophe comme lui pourtant, — ne pouvait expliquer sans la Chute. Perdu dans l’abstraction où ils se
a traduit, mais il nous l’aura interprété. Cet homme fameux, mais mal expliqué dans l’arcane de son texte, dont jusqu’ici on ne
ire qui pourraient très bien bouleverser le monde, sous prétexte de l’ expliquer . La philosophie d’Hegel fait la modeste, en tenta
l a presque doublé les beaux volumes de la Logique, il rapporte tout, explique tout et consent tout, avec une docilité et une fi
54 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
l point quelque inclination fondamentale qui en soit la source et les explique  ? Tous les phénomènes affectifs ne peuvent-ils pa
e ramènent à un mode particulier d’association ? Spinoza, on le sait, expliquait toutes nos passions par le désir, la joie et la p
ce par le moyen des états corporels qui l’accompagnent. Ces deux lois expliquent les émotions contagieuses, la propagation du bâil
si pour les formes et les contours. Le sublime est un sentiment qui s’ explique par la sympathie. « Les objets que nous appelons
infirmité antérieure. » Cette application purement égoïste du rire n’ explique ni celui qui est causé par la sympathie, ni celui
e que l’excitation nerveuse se dépense matériellement. Tout ceci nous explique la question du rire. L’excitation nerveuse doit s
contrarie les impulsions purement égoïstes. » Et de même, l’utilité n’ explique pas tous nos actes, puisqu’il n’est point rare de
55 (1912) Le vers libre pp. 5-41
préhensibles tempêtes. Cela est vrai pour tous les arts. Si l’on ne s’ explique plus devant des Claude Monet ou des Renoir les ra
, que presque toujours ils restent en route. L’historien a du mal à s’ expliquer pourquoi les novateurs n’allèrent pas plus loin,
quer pourquoi les novateurs n’allèrent pas plus loin, et surtout il s’ explique difficilement l’acharnement de la résistance cont
ble, nous passerons à l’audition des poèmes. Quoique résolu à vous en expliquer l’esthétique, je pense que seuls les poèmes ont q
int que je ne saisisse l’intérêt et le mérite des efforts tentés pour expliquer scientifiquement le vers libre. Dès les premiers
mique plus libre qu’il est inutile d’attribuer un sexe aux rimes, ils expliquent comment on peut dissoner sur les vieilles habitud
façons d’être logique. On peut déduire la métaphore, la détailler, l’ expliquer tout entière, ou la faire apparaître sous des asp
56 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
sprit de la forêt, qui produit tous les bruits qu’ils ne savent pas s’ expliquer . Dans l’enfance de la science, l’humanité n’a jam
n’a jamais su inventer que des mythes et de grossières théories pour expliquer les phénomènes de la nature. Le curupira est un ê
l donnait ainsi lui-même et la preuve indirecte de son insuffisance à expliquer les phénomènes de la vie, par la matière, c’est-à
ysique du mystère ; il n’y en a pas d’autre. L’homme qui prétend tout expliquer par un seul mot n’est pas digne d’en comprendre d
rité de Dieu. C’est nier la logique. Sans le mystère, je vous défie d’ expliquer un atome. Avec les mystères, tout s’explique, dep
ystère, je vous défie d’expliquer un atome. Avec les mystères, tout s’ explique , depuis Dieu lui-même jusqu’aux lois physiques et
! Chaque vérité impose un devoir. Le Cosmos est un Tout. La matière n’ explique rien. Jetez dans votre creuset tous vos éléments 
verez sûrement au fond du creuset qu’une énigme. Est-ce qu’une énigme explique un monde ? Elle ne fait qu’ajouter à l’insolubili
pensée divine et l’obéissance matérielle, est le mystère ! Ce mystère explique tout ! Il a seul le mot du Cosmos ! Celui qui le
du Créateur avec la plus dédaigneuse indifférence, affectant de tout expliquer sans Dieu et sans mystère. M. de Humboldt a écrit
st admirable que cela tourne tout seul. Voilà quatre volumes qui nous expliquent l’univers, et le nom de Dieu n’y est pas même pro
57 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
tiens, et celle des allégories philosophiques par lesquelles on a cru expliquer les fables grecques. 5-15. Fondements du vrai.
itions vulgaires doivent avoir quelques motifs publics de vérité, qui expliquent comment elles sont nées, et comment elles se sont
une autre cause de cette marche des Romains, et peut-être cette cause explique plus convenablement l’effet indiqué. Romulus fond
Latium avaient fait de grands progrès, il dut arriver que les Romains expliquèrent en langue vulgaire les affaires de la vie civile,
ations que nous ont données les philosophes de leur existence, nous l’ expliquerons par des causes en partie physiques, en partie mor
norent les causes naturelles des phénomènes, et qu’ils ne peuvent les expliquer par des analogies, ils leur attribuent leur propr
ar une pure intelligence, ils commencent à réfléchir. Cet axiome nous explique la formation des pensées poétiques. Elles sont l’
parut au moyen âge, se trouvent avoir été des poètes. 57. Les muets s’ expliquent par des gestes, ou par d’autres signes matériels,
s nobles juraient aux plébéiens une éternelle inimitié. Voilà ce qui explique l’orgueil, l’avarice, et la barbarie des nobles à
arce qu’elles contribuent à la puissance de cet ordre. — C’est ce qui explique la clémence avec laquelle les Romains traitaient
ge de Vico sur le même sujet. (Note du Traducteur.) 32. C’est ce qui explique ces grandes richesses qui permirent aux Ioniens d
58 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299
ment un être social. Comment donc, sous l’empire absolu de la lettre, expliquer les attributs, la fécondité, les limites, la sain
es morts sont unis entre eux et avec Dieu par la parole. Voilà ce qui explique ces mots de l’apôtre des nations : La foi, c’est
accusé de déprécier la langue française ; il faut que je me hâte de m’ expliquer . On se rappellera ce que j’ai dit, que notre lang
versification, elle affectait l’imitation de la langue latine. Cela s’ explique par le séjour des Phocéens, qui ont fondé Marseil
peu de mots, pour lesquels j’emploie la traduction de M. de Maistre, explique toute la sagesse des anciens. Cette immobilité de
es ménagements sans y apporter de l’opposition. La cour de Rome s’est expliquée à cet égard en dernier lieu. Elle a dit formellem
la simple fonction de constater c’est du moins de cette manière que s’ explique Pindare. Mais les premiers poètes furent bien loi
situdes des langues, qu’il serait long de suivre, et trop difficile d’ expliquer , devaient amener graduellement l’âge de l’émancip
59 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
sseurs — il fallait plus que ces deux sentiments pour décrire et pour expliquer les événements étranges et sans précédents qui se
que l’histoire naturelle, livrée aux faits et aux causes secondes, n’ explique pas et ne peut expliquer. M. Amédée Thierry fait
e, livrée aux faits et aux causes secondes, n’explique pas et ne peut expliquer . M. Amédée Thierry fait tomber le colosse, exhaus
eur époque que les écrivains du xixe  siècle, venus maintenant pour l’ expliquer  ; quand il est question du monde romain qui s’écr
universelle pour comprendre quelque chose à celle-ci. Essayez donc d’ expliquer Attila par Hegel ! L’éclat de rire va vous saisir
-dessus de la tête duquel Raphaël a mis des apôtres et des anges pour expliquer le cabrement du cheval d’Attila devant la majesté
’Orléans, qui fit encore plus pour sa ville que Léon pour Rome, il en explique la miraculeuse puissance sur les Romains et sur l
nt de vue, mais il n’a pas les chicanes du rationalisme qui veut tout expliquer à sa manière. Il ne discute point les miracles de
60 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
cette théorie associationniste de postuler l’espace qu’elle voudrait expliquer , par exemple la direction des mouvements, qui imp
ns spontanément une colique ou un mal de tête. La science ne peut pas expliquer la qualité. Expliquer scientifiquement un phénomè
lique ou un mal de tête. La science ne peut pas expliquer la qualité. Expliquer scientifiquement un phénomène, c’est, le rendre e
lles de l’association, soit celles de la « pensée pure ». Ainsi, pour expliquer la construction de l’étendue dans notre conscienc
undt autrefois, le raisonnement, effet final, pour un principe ; nous expliquons les sensations par des raisonnements plus ou moin
ensations par des raisonnements plus ou moins inconscients, au lieu d’ expliquer le raisonnement même par le développement continu
continuités artificielles. Ainsi, lorsque Kant, Schopenhauer, Spencer expliquent l’idée de coexistence dans l’espace par une répét
er caractère de l’espace, n’est pas ce dont la notion est difficile à expliquer  : aussi est-ce là-dessus que les intellectualiste
ar l’habitude entre nos organes. D’ailleurs, nous ne pouvons pas plus expliquer ce mode de représentation que la sensation du bla
istes, ni même ceux des empiristes comme Spencer et Mill, qui veulent expliquer la perception du mouvement et de l’étendue par ce
avec le processus de la nature. La surface leur paraît plus facile à expliquer que les trois dimensions, tandis qu’en réalité el
ons trinitaires nous paraissent un mystère beaucoup plus impossible à expliquer que la perception même de l’étendue, et nous nous
sitifs et les nerfs périphériques. La théorie proposée par Sergi pour expliquer la perception par ces ondes nerveuses centrifuges
61 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
eu social et restituée par ce milieu à chacun de nous, doit suffire à expliquer pourquoi nous ne pensons pas comme le non-civilis
e ? Si la merveilleuse coordination des parties au tout ne peut pas s’ expliquer mécaniquement, elle n’exige pas non plus, selon n
verez un à un tous les éléments de l’intelligence, car sa destination explique sa structure. Mais il ne faut pas oublier qu’il r
l’intelligence même, à contrecarrer le travail intellectuel. Ainsi s’ expliquerait la fonction fabulatrice. Si d’ailleurs elle joue
uleuse lui avait sauvé la vie. Est-il besoin de dire que le miracle s’ explique aisément ? La dame avait raisonné juste sur un fa
perception fictive, hallucinatoire, qui pouvait le mieux provoquer et expliquer le mouvement en apparence injustifié. Imaginons a
nd il part d’une idée étrange sans la rattacher à des origines qui en expliqueraient l’étrangeté et qui en empêcheraient la proliférat
notre analyse, des tendances élémentaires qui nous paraissent devoir expliquer les formes générales que la religion a prises. No
us posions des causes antagonistes, des puissances défavorables, pour expliquer notre échec. Cette dernière croyance aura d’aille
s loin encore. Quand le primitif fait appel à une cause mystique pour expliquer la mort, la maladie ou tout autre accident, quell
rincipale ? Qu’on y regarde de près : on verra que ce que le primitif explique ici par une cause « surnaturelle », ce n’est pas
choses purement physiques et insoucieuses de l’humanité — il reste à expliquer ce fait, capital pour nous, qu’est la mort d’un h
eine, c’est-à-dire à une intention favorable ou défavorable : il n’en expliquera pas moins par des causes naturelles tout ce qui s
lors une intention réelle, nous reconnaissons au contraire que tout s’ explique mécaniquement. Et ce serait très juste, s’il n’y
non pas certes pour rendre compte de la chute de la tuile, mais pour expliquer que la chute ait coïncidé avec le passage d’un ho
se garer ; il succomberait bien vite dans la lutte pour la vie. On s’ explique donc l’existence d’un sentiment tel que la craint
découverte et guider l’observation interne qui servira ensuite à les expliquer . Revenons toujours à ces considérations de méthod
ère savoir. Mais dès que nous les tenons, nous voyons comment elles s’ expliquent par le jeu combiné de l’intelligence et de l’inst
ainsi les choses : sa magie paraissait réussir, et il se bornait à en expliquer ou plutôt à en exprimer le succès. Que d’ailleurs
même, on la pressentirait avant de l’avoir faite, en tout cas on se l’ explique fort bien après l’avoir eue ; il suffit pour cela
la magie et les dieux auxquels montent les prières. Nous nous sommes expliqué sur le premier point. Nous aurions fort à faire s
avait mieux à faire que d’entrer en conversation avec nous. Tout cela explique que l’humanité n’ait pas répugné au culte des ani
e. De ces deux apparences, la première, comme nous venons de le voir, explique en grande partie le culte des animaux. La seconde
voie de perfectionnement graduel : erreur sans doute naturelle, qui s’ explique par le fait que la religion statique s’est survéc
essive de tous ces obstacles qui se présente à notre analyse. Vouloir expliquer chacune de ces éliminations par la précédente ser
s éliminations par la précédente serait faire fausse route ; toutes s’ expliquent par une opération unique, qui est l’acte lui-même
. Celle-ci n’a donc pas été voulue par la nature ; et pourtant elle s’ explique naturellement. Si, en effet, nous la joignons à t
e la victime a une plus grande valeur. C’est probablement ainsi que s’ explique en partie l’habitude d’immoler des victimes humai
. Mais il y a autre chose encore dans le sacrifice : sinon, l’on ne s’ expliquerait pas que l’offrande ait nécessairement été animale
e nous avons appelé l’intention de la nature. Nous avons maintes fois expliqué ce qu’il faut entendre ici par intention. Et nous
r le primitif. Sur la question générale de la survie nous nous sommes expliqué dans des travaux antérieurs ; nous y reviendrons
62 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »
souligner, et souligner encore, chez M. Taine, car c’est par là que s’ explique la suprématie qu’il a conquise devant le public s
s de la Révolution pour la réfection de la France.‌   En résumé, nous expliquons M. Taine tout entier comme étant l’homme de la mé
ur un point seulement, il nous inquiète, et quelque jour nous nous en expliquerons  : c’est qu’après avoir, pendant des années, jugé
63 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
s proportionné à la cause : c’est ce que j’appelle l’univers. Comment expliquer que ces deux systèmes coexistent, et que les même
cette hypothèse, et demandons-nous comment la perception consciente s’ explique . Déduire la conscience serait une entreprise bien
ue vous avez détachées de leur soutien matériel, il faudra maintenant expliquer comment elles vont le rejoindre. Chaque attribut
ous donniez-vous pas la totalité des images ? Ce que vous avez donc à expliquer , ce n’est pas comment la perception naît, mais co
uper physiologistes et psychologues ; sur eux se réglera et par eux s’ expliquera tout le détail de la perception extérieure. On po
erne ; il lui semble que l’image de l’objet demeure. Et sa croyance s’ explique sans peine : il y a des états nombreux, tels que
e reconstruire approximativement le tout de l’objet matériel. Ainsi s’ expliquera , dans notre hypothèse, la nécessité d’une éducati
xtension ni surtout comment, une fois l’extension acquise en droit, s’ expliquera la préférence de telle d’entre elles, en fait, po
les degrés successifs de l’extension, et l’étendue elle-même, vont s’ expliquer par je ne sais quelle propriété acquise des états
erprétation contestable d’un fait exact, montrons qu’elle n’aboutit à expliquer , qu’elle ne réussit même à éclaircir, ni la natur
té. Il y a dans la douleur quelque chose de positif et d’actif, qu’on explique mal en disant, avec certains philosophes, qu’elle
as dans le nerf, elle ne sera pas non plus dans le cerveau ; car pour expliquer sa projection du centre à la périphérie, une cert
Mais d’abord il n’y a pas une rétine, il y en a deux. Il faudra donc expliquer comment deux sensations, supposées distinctes, se
vue et du toucher, et que l’accord des deux sens dans la perception s’ explique par ce fait que l’objet perçu est leur œuvre comm
pondance entre l’étendue visuelle et l’étendue tactile ne peut donc s’ expliquer que par le parallélisme de l’ordre des sensations
les qualités aperçues, toutes les sensations dont elle a simplement à expliquer la correspondance. Elle n’est donc, elle ne peut
e erreur, qui s’exprime en psychologie par une impuissance radicale à expliquer le mécanisme de la mémoire, imprégnera profondéme
’objet, suffira à reproduire la perception : la mémoire pourra donc s’ expliquer intégralement par le cerveau. Que si, au contrair
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
, par le côté psychologique est un processus sensitif. Sans prétendre expliquer la conscience qui est, comme nous l’avons vu, le
s les spéculations des physiciens modernes. Voici comment on peut les expliquer . Si la surface d’un lac est mise en mouvement par
. Au physiologiste la première tâche, au psychologue la seconde. On s’ expliquera ce que la théorie qui précède peut avoir d’insuff
ait généralement répandue, jusqu’au moment où la Théorie réflexe vint expliquer ces faits comme le résultat d’un ajustement, méca
ou encéphale est considéré comme l’unique siège de la sensation. Pour expliquer la ressemblance entre les actes de l’animal qui a
ogie anglaise. Sous le titre de « nouvelle théorie du rêve » M. Lewes explique ce phénomène comme il suit268 : Les centres nerve
ique faible, est entièrement isolée des excitations externes. Ainsi s’ explique le phénomène du rêve et la croyance à la réalité
ngtemps cette découverte ; il reste à la science à la préciser et à l’ expliquer . Certaines monstruosités de l’ordre moral, des dé
la règle, mais qu’il faut tenir compte des causes perturbatrices qui expliquent les exceptions. La physiologie nous dit que toujo
de l’autre, il n’y a aucune raison d’en admettre une troisième qui n’ expliquerait rien. D’un autre côté, le physiologiste suppose q
65 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
oppement volontaire Dans la physiologie, la théorie de l’évolution explique par le développement d’un organe rudimentaire et
les à l’intérieur, de rapports mécaniques à l’extérieur, vous pourrez expliquer les phénomènes plus complexes et les adaptations
de l’homogène à l’hétérogène ». Mais ce passage, fut-il nécessaire, n’ explique pas pourquoi un mécanisme, en devenant plus hétér
roduit une concentration progressive. Ce nouveau principe suffit-il à expliquer tout ? — Oui, a-t-on dit, parce qu’on en peut con
conception idéale, sous la forme du souvenir et de la prévision. Il n’ explique donc point pourquoi il y a action et évolution, p
s classes les théories sur la nature de l’acte volontaire. Les unes l’ expliquent par l’action de l’intelligence sur les appétition
rapport des circonstances extérieures à notre caractère. Les autres l’ expliquent par un pouvoir spécial différent de l’intelligenc
et direction de l’intelligence. La première théorie, à son tour, qui explique la volition par l’action de l’intelligence sur le
s fautes, nous les élevons à la dignité de théorie, plutôt que de les expliquer par l’impulsion égoïste de nos passions. Non seul
tion hynoptique ne peut exciter à un acte sans susciter la tendance à expliquer cet acte par des raisons ; l’initiative du sujet
66 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
i forme une partie de notre conception de la matière ; mais qu’elle n’ explique pas pourquoi nous croyons que ces objets permanen
and nous touchons aux faits derniers. Et il pense que si sa manière d’ expliquer les faits paraît plus incompréhensible qu’une aut
scartes supposait un medium matériel entre le soleil et la terre pour expliquer leur action réciproque ; mais la loi d’attraction
iquer leur action réciproque ; mais la loi d’attraction universelle l’ explique beaucoup mieux que les tourbillons124. Toutefois,
eux-mêmes. S’il est vague, c’est à dessein ; c’est que l’obscur ne s’ explique pas clairement. A tout prendre, il y a dans sa do
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
s sensations douloureuses dans la moelle épinière. On a d’abord voulu expliquer tous ces faits par un mécanisme brut, analogue, d
que tout sent en nous, diront les partisans de l’inconscient, comment expliquer les cas d’apparente inconscience, où notre moi ne
p de faits qu’on prétendait naguère inconscients ne tarderont pas à s’ expliquer , croyons-nous, par l’association d’états de consc
aibles entre eux ou avec des états de conscience forts suffit ainsi à expliquer la plupart des états ou actes prétendus inconscie
minutions de la conscience il faut donc ajouter ses déplacements pour expliquer les états d’apparente inconscience. Passons maint
68 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
ançais, Rembrandt de tous les peintres hollandais. L’hérédité ne peut expliquer ni la littérature allemande dont les principaux r
ande, Pascal et Saint-Simon à Paris ? Quelle influence de milieu peut expliquer le sombre génie d’Eschyle naissant dans la déprav
le développement graduel de cette indépendance des esprits qu’il faut expliquer en art, la persistance de moins en moins longue d
soit de sa race, à l’exemple de Sainte-Beuve qui avait déjà essayé d’ expliquer par cette cause le talent de certains écrivains.
de variations accidentelles, qu’il est impossible de l’employer pour expliquer les facultés d’un homme par celles de sa race ou
hénomènes d’imitation classique du XVIIe siècle y soient suffisamment expliqués , et sans que l’auteur pousse jusqu’à la période c
st visible ; la Peinture aux Pays-Bas et la Peinture en Italie, s’ils expliquent Rubens et le Titien, n’ont rien de pertinent à no
t le contraire paraîtrait à première vue plus vraisemblable, et qui s’ explique seulement si l’on considère l’admiration comme fo
lettres et des arts, dont on ne peut venir à bout, sans leur aide, d’ expliquer les anomalies et les grands traits. III Pr
est variable par suite des variations du public, et ainsi se trouvent expliquées les fluctuations et la fortune des genres, des st
eux que nous donnons suffisent et sont probants : ils ne peuvent être expliqués ni par la théorie de la race, ni par la théorie d
, et on sait à quel point. Après ces développements, il sera facile d’ expliquer comment il faut entendre qu’une littérature et un
69 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
mparaison des animaux aquatiques et des organismes inférieurs, peut s’ expliquer par les relations plus complexes des êtres supéri
faussement apparaître toutes à la fois et soudainement. J’ai tenté d’ expliquer ce fait, qui renverserait complétement ma théorie
la succession parallèle des formes de la vie à la surface du monde s’ explique aisément par la théorie de sélection naturelle. D
dant les espèces elles-mêmes diffèrent d’une manière très difficile à expliquer , si l’on prend en considération la proximité des
groupent toutes ensemble dans un grand système naturel ; et ce fait s’ explique tout d’abord par le principe de filiation généalo
intes, soit entre elles, soit avec les formes vivantes, me semblent s’ expliquer d’une façon satisfaisante ; tandis qu’ils me para
ar des dissemblances dans les conditions physiques, et, d’autre part, expliquer par les ressemblances de ces conditions l’uniform
nuée, mais non pas immuable, des mêmes types dans les mêmes régions s’ explique du premier coup ; car les habitants de chaque par
rchives géologiques doivent être extrêmement incomplètes, ce qui nous explique pourquoi, bien qu’elles nous aient déjà fourni ju
nt avoir changé partout simultanément. Les données de la théorie nous expliquent encore comment il se fait que toutes les formes d
néalogique. Le principe de divergence continuelle des caractères nous explique pourquoi plus une forme est ancienne, plus, en gé
es dernières périodes géologiques cesse aussi d’être un mystère, et s’ explique tout simplement par les lois de l’hérédité. Si do
70 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres portugaises » pp. 41-51
e, et vous aurez éclairé le côté le plus profond de la Critique. Vous expliquerez ce qui est plus difficile à comprendre que les my
Sévigné, il fut encore des succès faciles et des livres dont on peut expliquer la tranquille possession d’état parmi les œuvres
ortugaise, si ses lettres ne valent pas le bien qu’on en dit… comment expliquer son succès, tout à la fois instantané et durable 
e qui n’intéresse qu’une société périt avec elle. Si donc le talent n’ explique rien et n’existe pas réellement dans les lettres
71 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
ligent l’une ou l’autre de ces causes sont incomplets et ne sauraient expliquer la genèse des formes cérébrales et mentales. C’es
rveaux, nous ne saurions accorder que d’heureux accidents suffisent à expliquer , en leur racine même, les croyances universelles
ces fondamentales. La structure cérébrale doit donc, en définitive, s’ expliquer par des raisons physiologiques, c’est-à-dire par
lèlement, les traits particuliers de la structure psychique doivent s’ expliquer par la fonction radicale qui constitue la vie psy
met ni impressions contradictoires ni réactions contradictoires. Nous expliquons de même, en partie, par les lois vitales le secon
expérience radicale et immédiate, dont le mode d’exercice et l’objet expliquent la direction constante de nos pensées et de nos a
suffisante dans l’action de la volonté L’idée d’intelligibilité s’ explique aussi, en dernière analyse, par l’expansion de la
elle serait la cause qui produit réellement, sans être la raison qui explique intellectuellement. En outre, cette cause peut êt
ente. De la même manière, à la fois psychologique et physiologique, s’ explique la seconde affirmation contenue dans le principe
ogue aux autres faits d’observation, qui demanderait comme eux à être expliqué , mais ne peut qu’être constaté. Selon nous, l’uni
hoses et ne suffit pas à le produire. En d’autres termes le réel ne s’ explique pas seulement par le rationnel pur, mais par le r
n effet, étant un rapport do quelque agent à quelque patient, ne peut expliquer l’action même et la présuppose ; elle est l’actio
ontraire, les lois du déterminisme et du mécanisme ne suffisent pas à expliquer cette détermination réciproque et mécanique des p
72 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
et qui efface tous les caractères principaux des faits qu’il s’agit d’ expliquer . Il y a une très-grande différence entre les syst
ême des uns et des autres. Le poëte veut créer, le métaphysicien veut expliquer . Le poëte n’a pas besoin que son œuvre ait un obj
ue sceptique, c’est-à-dire précisément un des systèmes qu’il s’agit d’ expliquer  ? Admettre cette explication, ne serait-ce pas ab
ebout ? Il y a d’ailleurs dans ce système quelque chose qui n’est pas expliqué  : il reste toujours à savoir pourquoi certains ho
sorti des bancs de l’école ; mais j’avoue que j’ai bien de la peine à expliquer par des motifs aussi pauvres les profondes pensée
et les esprits faux (quoique cette distinction soit assez difficile à expliquer psychologiquement) ; mais elle me paraît indépend
e que le plus large libéralisme. Il n’y a donc qu’une seule manière d’ expliquer la diversité des systèmes sans tomber dans la déc
73 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
c’est pratiquement impossible. Tout cela, Maxwell et Boltzmann l’ont expliqué , mais celui qui l’a vu le plus nettement, dans un
squ’à ses dernières limites ; rien n’y a fait. C’est précisément pour expliquer cette obstination que les mathématiciens sont for
réflexions que tout à l’heure. Le principe ainsi entendu pourra tout expliquer , puisque, quels que soient les mouvements visible
des mouvements hypothétiques qui les compensent. Mais s’il peut tout expliquer , c’est qu’il ne nous permet de rien prévoir, il n
pas de choisir entre les différentes hypothèses possibles, puisqu’il explique tout d’avance. Il devient donc inutile. Et puis l
74 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
son objet. Évidemment l’idéal de la psychologie, ce serait de pouvoir expliquer tous les sentiments par une double méthode d’anal
en ressent. Ce sont là, à notre avis, autant de lacunes qui peuvent s’ expliquer en partie par l’époque où parut l’ouvrage. Les ps
ion résultant eux-mêmes d’une masse de sentiments de plaisirs. Tout s’ explique donc en dernière analyse par des associations. Au
même éminents, ont pensé qu’un sens particulier était nécessaire pour expliquer leur existence. Cette apparente simplicité est un
ation des affections, deviennent aussi des motifs57. « Nous pouvons expliquer maintenant les phénomènes classés sous les titres
75 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
troduction vaillante du mysticisme chrétien dans l’histoire, en vue d’ expliquer des faits trop grands pour être naturels. Avec le
nd homme à tailler dans son marbre. Il y a le mystère de sa grandeur, expliqué d’une manière insupportable à la philosophie, c’e
e l’art, comme il faut les ôter de la vie, et déjà on avait cherché à expliquer , à humaniser, à naturaliser Colomb, au point qu’i
re. Mais cela pouvait s’admettre encore, cela pouvait naturellement s’ expliquer . Washington Irving, — un historien de Colomb, — é
sard, inventé pour faire substitution et pièce « à la Providence », n’ explique et n’éclaire plus, parce que le hasard est essent
76 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
’il s’adresse à la sensibilité. Il nous convainc par le sentiment, il explique par l’image, il renouvelle et accentue le phénomè
société marche, ensuite, inévitablement et irrésistiblement. Par là s’ explique que de tous temps les religions aient seules serv
qualité de l’art véritable à toutes les époques ; puis, cherchant à s’ expliquer sur ces mots : « accessible à tous », qui hantent
er du reste de l’humanité. » L’auteur d’Anna Karénine oublie de nous expliquer pourquoi la musique de la Neuvième est particular
l’Hymne à la Joie ? Par quelle aberration du goût et de l’entendement expliquer , chez Tolstoï, la totale négation du sentiment de
t d’art et les erreurs de la critique ne suffisent pas toutefois pour expliquer l’anémie, l’appauvrissement de la matière artisti
ent, il ne s’entend plus avec le maître de Bayreuth quand il s’agit d’ expliquer ce qu’il faut entendre par « sentiments nouveaux 
nouveaux » les « sentiments nouveaux » ? Notre pseudo-philosophe ne l’ explique pas, il répond à la question par la question, en
hose de profondément différent, de tout à fait nouveau, qui ne peut s’ expliquer que par la tendance convergente du drame récité v
notre sensibilité dans ce qu’elle a de plus secret et de plus intime, explique le prodigieux effet que l’intervention de la musi
té vivante qui est la grande force de l’art wagnérien, c’est elle qui explique la prodigieuse puissance d’expansion dont il est
té et clarté, d’une façon populaire, le phénomène artistique ailleurs expliqué au moyen de formules abstraites inaccessibles à l
miroir de ton âme ce que nous n’avions vu qu’indistinctement, tu nous expliques à nous-mêmes le sens de nos pensées et de nos sen
e concentré comme représentation dans une conscience. » Tolstoï ne s’ explique pas sur l’origine et l’essence de la contagion ar
, à Liszt, à bien d’autres grands artistes modernes, — cela ne peut s’ expliquer que par l’incohérence même de ses théories esthét
port direct de la Musique avec l’essence des choses, que Schopenhauer expliquait , par exemple, le prodigieux effet que produit la
ique dont elle est accompagnée ; elle le procrée incessamment, ce qui explique la prédominance de la strophe dans la chanson pop
analogue au sens intime du phénomène auquel elle s’ajoute. Voilà qui explique aussi comment on peut subordonner à la Musique un
sairement par du chant. Profonde est la portée du chant. Qui pourrait expliquer logiquement par la parole l’impression que la Mus
hénomène. Pour lui, la jouissance esthétique de la tragédie ne peut s’ expliquer que par l’essence musicale du sentiment tragique,
et très profonde étude de Nietzsche sur l’essence du tragique nous l’ explique plus clairement que Wagner lui-même. Quand celui-
on plastique. Un phénomène qui reste plein de mystères et difficile à expliquer , c’est qu’en Grèce, le chant lyrique se soit déve
culture intellectuelle, artistique et sociale. Nietzsche cherche à l’ expliquer par ce qu’il appelle notre éducation socratique,
ut du présent siècle. Ces conditions à la fois morales et historiques expliquent aussi l’erreur des poètes-musiciens de la Camerat
rences dont se compose le drame. Nous ne pourrions pas autrement nous expliquer la surprenante justesse d’expression, ce qu’on a
n la personne de l’acteur affublé de brillants oripeaux. C’est ce qui explique qu’à beaucoup de spectateurs très raffinés, les e
ce moment comme un génie exceptionnel et sans égal. En s’attachant à expliquer esthétiquement et philosophiquement Eschyle, Soph
. » La dernière observation est particulièrement intéressante ; elle explique le caractère impérieux que les critiques attribue
ire le malheureux philosophe à l’inconscience irrémédiable, tout cela explique la séparation qui s’accomplit au lendemain des fê
sans s’apercevoir même de leur contradiction ; car, après nous avoir expliqué que l’art de Wagner est une loupe grossissante, i
sicien inconnu qu’il désignait ainsi, c’était lui-même ! Cette phrase explique tout ; mieux que cela, elle est l’excuse, la seul
; — tout le reste n’est que bavardage, littérature, impudeur. » Et il explique que déjà en 1876, lorsqu’il publia son discours t
sion du romantisme, — morbide dans sa violence et son exclusivisme, — explique bien des défaillances de goût chez Nietzsche, Ell
losophe croit que Beethoven passera plus tôt que Mozart : c’est, nous explique-t -il, parce que Beethoven est « un précurseur des r
mble de qualités qu’aucun de ses contemporains ne possède. Ainsi il s’ explique qu’indépendamment de son rôle esthétique, il ait
sibilité, l’exagération des effets. Nietzsche a une façon originale d’ expliquer cette exagération. Il lui semble que le « caractè
aleur propre des créations du génie populaire. C’est peut-être ce qui explique l’incompréhension qu’il manifeste à l’égard de ce
ituel ; au fond, il n’a guère de portée, car dès qu’on cherche à s’en expliquer le sens, il n’en reste rien. Ce qui n’empêche pas
avec cela l’empire des jugements esthétiques est circonscrit. » Et il explique que l’horreur du laid résulte d’instinct de la cr
musique quelque chose d’artificiel et de conventionnel. C’est ce qui explique la diversité du langage musical. De même que dans
e et notre pratique actuelles, elles sont trop souvent incomplètement expliquées ou comprises. Il n’est pas une seule de nos métho
orrectement. Toutes ces méthodes s’arrêtent à des extériorités. Elles expliquent le rythme par la division de la mesure en deux ou
la même gamme ? Mystère ! Cet étrange phénomène n’a pas été jusqu’ici expliqué . Il tient, sans doute, à des causes physiologique
s connues : Ueber dit Benennung Musikdrama. Dans ce court écrit, il s’ explique sur la dénomination de drame musical, donnée à se
77 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
état de la volonté ? La première tendance est celle des théories qui expliquent la fausse reconnaissance par une image, née au co
la reproduction de l’autre. La grosse difficulté, à notre sens, est d’ expliquer tout à la fois pourquoi l’une des deux images est
u’on ait données de la fausse reconnaissance 52. MM. Dromard et Albès expliquent le phénomène par une diminution du « tonus attent
forme toute spéciale que revêt ici l’inattention à la vie, et aussi d’ expliquer pourquoi elle aboutit à nous faire prendre le pré
t. De sorte que la tâche principale de la psychologie ne serait pas d’ expliquer ici comment tels ou tels phénomènes se produisent
nes avec des vues trop systématiques. Il est douteux qu’on puisse les expliquer tous de la même manière. Et, pour beaucoup d’entr
uvenir qui serait une trace laissée dans le cerveau, nous nous sommes expliqué ailleurs. Nous disions que les diverses mémoires
une manière vague, en termes métaphoriques. Disons donc, comme nous l’ expliquions dans Matière et Mémoire 55, qu’il est à la percep
tu de quelque ressemblance, même dépourvue d’intérêt actuel : ainsi s’ explique que nous puissions rêver un peu en agissant ; mai
ajoute avec raison que les théories courantes du premier phénomène n’ expliquent pas pourquoi il s’associe au second. Dans ces con
28. 53. C’est également par un « abaissement de ton vital » qu’on a expliqué la « dépersonnalisation  ». Voir, à ce sujet, DUG
78 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
démontrer que la chose est possible ; à ceux qui l’accordent, il faut expliquer comment elle l’est. J’ajoute enfin que, pour prat
J’admets, en effet, que les manifestations vitales ne sauraient être expliquées par les seuls phénomènes physico-chimiques de la
, moins encore que l’irritabilité, est aujourd’hui susceptible d’être expliquée mécaniquement. Cependant, combien d’expériences d
aire à l’autre : cercle qui rend presque impossible à comprendre et à expliquer , dans l’état actuel de nos idées, l’origine premi
aires. J’avoue que se servir de la force vitale comme d’un moyen pour expliquer tel ou tel phénomène en particulier, c’est faire
aux qualités occultes, à un deus ex machina. La force vitale ne peut expliquer aucun phénomène en particulier, parce qu’elle est
ngent rien dans ces phénomènes, et ne doivent pas être employées pour expliquer les effets particuliers. » (Correspondance de Lei
79 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
on générale ; et, après avoir montré d’où vient le mouvement, il veut expliquer aussi avec plus de détails les apparences diverse
e principal, y a ses lois comme tout le reste. Le système du hasard n’ explique rien, et il a ce très grand danger de porter les
’acquiescer à ces systèmes qu’Aristote a cru devoir combattre, et qui expliquent tout par les seules forces de la matière, il faut
-septième siècle, que c’est par l’étude du mouvement qu’il convient d’ expliquer le système du monde. Sans doute il l’a compris be
ont dû sortir du domaine propre des mathématiques. Pour comprendre et expliquer le mouvement, ils ont dû tenter de se rendre comp
corps. Le cinquième, le sixième et le septième livres sont destinés à expliquer de quelle manière l’animal naît ; le temps où il
s ordres légitimes. L’éducation, invoquée par quelques philosophes, n’ explique pas plus la loi morale qui la domine que les lois
mme, soumis à une loi si sainte et si douce, la viole cependant, et à expliquer d’où vient en lui cette lutte, où il est si souve
de son devoir de rechercher les conditions de cette union, et de les expliquer à la lumière de la loi. C’est un fait qu’elle étu
raie, et que tout ce qui s’éloigne de ce type est faux. Elle suffit à expliquer et à conduire l’homme. Elle le place à sa véritab
tc. « Voilà d’où viennent les ressemblances. La différence radicale s’ explique encore mieux, s’il est possible. « On a vu dans P
e, a sans cesse les yeux fixés sur la vie future, qui complète et qui explique celle-ci. Aristote, au contraire, ne s’inquiète e
80 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Stéphane Mallarmé » pp. 146-168
ux figure de sacrilège et que la critique en reste intimidée. C’est à expliquer , sinon à concilier des jugements si divers, que v
-t-il pu mériter à ce point l’engouement des vers-libristes ? Comment expliquer ce sortilège ? Est-ce par la seule magie de sa pa
ira plus guère qu’en prose. Et l’ère s’ouvre des Divagations. Et ceci explique l’antinomie du théoricien et du poète imprimé. Ce
Et ceci explique l’antinomie du théoricien et du poète imprimé. Ceci explique pourquoi l’unanimité se rompt des disciples de Ma
ai symbole. C’est vrai que tout est relatif et que chaque phénomène s’ explique éternellement par un autre et notre vouloir doit
des essais, les pierres d’attente d’un édifice toujours futur dont il expliquait à l’occasion le plan et la portée, mais qu’il ne
81 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
qu’à ses œuvres, car la critique n’a pas eu besoin d’intervenir et d’ expliquer à la foule le sens et la valeur des paroles du po
de la poésie. Le vers proverbial du lyrique latin nous est pleinement expliqué  ; nous comprenons l’ïambe furieux d’Archiloque. I
ecture habituelle de la Divine Comédie et le spectacle de la solitude expliquent très bien cette ressemblance sans altérer l’indiv
é les pensées que ces ruines éveillent, dans son âme ; il peint et il explique , il dessine et il commente la campagne romaine, d
idément que les trois premières parties du Pianto. Cette différence s’ explique sans peine ; l’art catholique du Campo Santo, les
eur sous une face nouvelle et de la commenter, auraient besoin d’être expliquées . Sans doute, Londres est triste, même dans ses qu
un oubli ou un artifice ? Si c’est un oubli, cet oubli, je l’avoue, s’ explique difficilement ; si c’est un artifice, je crois qu
rait-elle pour rien dans l’affluence des auditeurs, peut-être faut-il expliquer par le seul esprit de parti le nombre des personn
premier aspect, toute vénielle, c’est qu’elle nous paraît de nature à expliquer clairement pourquoi M. Sue est si mal assuré de s
et la brutalité. Il nous semble que ces deux vices ne suffisent pas à expliquer tous les événements accomplis en France et en Eur
de lui-même, l’auteur pourrait le dire. Mais un tel personnage, qui s’ explique si franchement, s’expose à de nombreuses mésavent
tard, il est vrai, le souvenir des paroles échangées à Fontainebleau expliquera clairement la conduite de Louis de Rohan ; mais j
drait, par cette élimination, plus simple et plus digne. M. Sue, pour expliquer la subite colère de Louis XIV contre le chevalier
attentivement les guerres de religion du règne de Louis XIII. Elle n’ explique pas un seul trait du caractère de Louis de Rohan,
x épisodes est fort inférieur au second. Je conçois très bien et je m’ explique facilement la prédilection de la foule pour les a
sophique. L’Itinéraire de Paris à Jérusalem, destiné selon l’auteur à expliquer le poème des Martyrs, à familiariser le lecteur a
es mots anglais, je le veux bien, mais placés de telle sorte qu’ils n’ expliquent rien et ne présentent pas de sens palpable. Si M.
s que M. Guizot prend la tribune pour une chaire, et perd son temps à expliquer , avec des circonlocutions dédaigneuses, ce qu’il
ue chose de supérieur aux faits pris en eux-mêmes, de comprendre et d’ expliquer sérieusement, dans une assemblée littéraire, la m
hilosophie française au xviiie  siècle ; mais pour comprendre et pour expliquer le véritable caractère, la véritable puissance de
ent les affaires, mais l’intelligence du pays, se devait à lui-même d’ expliquer nettement les relations de la science et de la vo
er de l’obéissance du second terme sans avoir décomposé, c’est-à-dire expliqué , le premier. C’est pourtant ce qu’a fait M. Guizo
le, les événements accomplis hors du cercle de ses idées. Tout cela s’ explique de soi-même et n’a pas besoin de réfutation. Le d
l’existence de Dieu, l’existence même de l’homme, et ne balance pas à expliquer ces doutes affligeants par la tendance constante
t les faits, mais nous tenons beaucoup à ne pas les admettre sans les expliquer . Or, le succès obtenu par M. Scribe au boulevard
s obtenu par M. Scribe au boulevard Bonne-Nouvelle et rue Richelieu s’ explique facilement et n’a rien de glorieux, soit pour l’a
lus haut que toutes les arguties. Le succès de M. Casimir Delavigne s’ explique par d’autres causes. Mais à notre avis ces causes
gédie française du xviie  siècle plusieurs éléments périssables qui s’ expliquent par le milieu où ils se sont produits, il n’aurai
le modèle humain, sont obligées, non pas de le reproduire, mais de l’ expliquer en l’agrandissant, de le rendre intelligible tant
n portique sans savoir dans quel ordre d’architecture il a été conçu, expliquer une page sans l’avoir lue ; à proprement parler,
pants et plus intelligibles. Elle ne viole pas la vérité, mais elle l’ explique . La forme comique n’est donc pas moins légitime q
prendre la réalité plus profondément que les esprits vulgaires, c’est expliquer et rendre visible à tous les yeux le sens caché d
e qu’ils contemplent fidèlement, ils trouvent pour la peindre, pour l’ expliquer à l’auditoire, une série opulente de tropes, une
tateurs. À proprement parler, il joue le rôle d’interprète. Tantôt il explique à l’auditoire ce que les acteurs, dominés par la
’œuvre du poète ; tantôt il se sépare de la pièce et des acteurs pour expliquer à l’auditoire l’auditoire lui-même. Quoiqu’il dem
arcelles de bon sens et de raison qu’il n’avait pas soupçonnées. Il s’ explique la résistance qu’il a rencontrée sur sa route, et
de l’intimité dans laquelle il a vécu et continue de vivre avec lui, expliquer aux esprits indifférents ou blasés, hostiles ou i
82 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre IV. Critique »
aux, ne notent point, et sur laquelle il est impossible de ne point s’ expliquer . C’est une double action qui traverse le drame et
estament dans le Nouveau. La double action est là partout. Le symbole explique le personnage en répétant son geste. Si, dans un
II Quoi donc ! pas de critiques ? Non. Pas de blâme ? Non. Vous expliquez tout ? Oui. Le génie est une entité comme la natu
our nous Shakespeare est un génie et non un système. Nous nous sommes expliqué déjà sur ce point, et nous nous expliquerons enco
un système. Nous nous sommes expliqué déjà sur ce point, et nous nous expliquerons encore plus au long tout à l’heure, mais, disons-
83 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
era jamais une résultante ; 2° la pluralité des consciences ne peut s’ expliquer dans l’hypothèse d’une unité uniforme et continue
consciences discontinues. En d’autres termes, la pluralité absolue n’ explique point l’unité du moi, — l’unité absolue n’expliqu
luralité absolue n’explique point l’unité du moi, — l’unité absolue n’ explique pas la pluralité des moi. Entre le matérialisme,
l’on admette ces deux vérités fondamentales : l’unité de centre pour expliquer la conscience du sujet, — la pluralité des centre
our expliquer la conscience du sujet, — la pluralité des centres pour expliquer la discontinuité des consciences. Nous avons recu
84 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
as question ; elle est supposée par la méthode de la science. Comment expliquer autrement et le rôle si important de la déduction
e même du crime. Pour la peine, au contraire, si l’on a cru qu’elle s’ expliquait également bien par des causes différentes, c’est
stoire, le produit d’aucun développement, par conséquent ne peut être expliqué si l’on ne sort pas des limites de l’espèce dont
diés qu’à l’aide de comparaisons beaucoup plus étendues. Pour pouvoir expliquer l’état actuel de la famille, du mariage, de la pr
endent leur formation et leur association. Par conséquent, on ne peut expliquer un fait social de quelque complexité qu’à conditi
85 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
après s’être posé ce grand problème, concluait qu’il faut renoncer à expliquer la merveille : « C’est qu’il a plu à Dieu, disait
ontre-partie de la loi des réflexes dans l’organisme, qui elle-même s’ explique par la conservation de l’énergie dans l’univers.
s cette conscience est précisément ce qu’il y a de moins « simple » à expliquer , et elle ne saurait se confondre avec la reproduc
il eût fallu d’abord chercher l’explication dans ce même principe qui explique et la conservation et le rappel des idées : l’hab
ui semblait l’avoir déjà fait et dans les mêmes conditions. Th. Ribot explique ces cas curieux en disant que le mécanisme de la
jets semblables à celui qui est actuellement perçu. Le même mécanisme explique pourquoi on peut se souvenir sans reconnaître qu’
e et la tension, conséquemment la force de l’idée et du sentiment qui explique à la fois le souvenir et la prévision, choses ins
uvenir qu’on a vu la bougie en tournant les yeux. En définitive, pour expliquer la reconnaissance comme la conservation et la rep
86 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
ui ont tous la même valeur et le même intérêt ; elle les observe, les explique , mais ne les juge pas ; pour elle, il n’y en a po
ns raison. Cette généralité est elle-même un fait qui a besoin d’être expliqué et qui, pour cela, réclame une cause. Or elle ser
qu’elle a été directement établie par l’observation, de chercher à l’ expliquer . Sans doute, on peut être assuré par avance qu’el
mais c’est impossible. Par conséquent, la normalité du phénomène sera expliquée par cela seul qu’il sera rattaché aux conditions
st le crime. Tous les criminologistes s’entendent sur ce point. S’ils expliquent cette morbidité de manières différentes, ils sont
ession de surprise, il n’est pas difficile de trouver les raisons qui expliquent cette normalité et, du même coup, la confirment.
ividuelle soit sociale, est, en somme, de définir l’état normal, de l’ expliquer et de le distinguer de son contraire, si la norma
thode diffère seulement de la précédente en ce que les conditions qui expliquent et justifient la généralité du phénomène sont ind
87 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
très faibles ne comprennent rien de la parole intérieure ; nous avons expliqué pourquoi [§ 2, fin]. C. — Tantôt les images coexi
ur des caractères empiriques ; non que ces caractères suffisent à les expliquer  : car ce serait dire que la faiblesse des images
urnit la matière de ces produits nouveaux, l’association des idées en explique la forme imprévue. La psychologie classique n’a g
’association rendent ceux-ci presque méconnaissables ; elle cherche à expliquer par de tels mélanges non seulement la partie maté
ière. VIII. La parole intérieure considérée comme habitude Pour expliquer cette force étrange, que les origines de la parol
le et facilement observable, le son de la parole audible, suffit pour expliquer la nature spécifique de l’image qui sert de signe
rt de signe intérieur à la pensée, cette même cause ne peut suffire à expliquer l’extension merveilleuse de la parole intérieure,
ère pousse s’était trouvée baignée d’une atmosphère vivifiante ; pour expliquer aujourd’hui la grandeur et la santé de l’arbre, l
88 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40
herché les formes de l’arbre dans son germe, il semble qu’on puisse s’ expliquer , par cette organisation de Saint-Cyr, la destinée
aï, la magicienne de Florence, accusée de philtres et de charmes pour expliquer son inexplicable puissance sur Marie de Médicis,
uet du Pouvoir, elle est la plus voilée et la plus inexplicable. On s’ explique un peu Élisabeth par Burleigh, et Catherine Il pa
Élisabeth par Burleigh, et Catherine Il par son peuple, mais on ne s’ explique madame de Maintenon que par Louis XIV, le moi sol
89 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
n et c’est l’excuse du mauvais ; excuse assez faible, car, comme je l’ expliquerai plus loin, un seul mot peut, sans qu’aucune confu
pour construction, ou semblance pour représentation ? La nécessité n’ explique pas tous ces emprunts ; la vanité en explique que
tation ? La nécessité n’explique pas tous ces emprunts ; la vanité en explique quelques autres : il a toujours paru aux savants
90 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
J’interromprai ici par quelques lignes la suite de mon discours, pour expliquer en quel sens j’ai dit que les theatres avoient ét
tât cette musique avec modestie comme avec décence. Ce passage peut s’ expliquer par ce que dit saint Augustin dans un des discour
orsqu’ils reglerent ces offices : car il paroît par la maniere dont s’ expliquent les auteurs contemporains qu’ils admirent dans le
91 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
. La conscience nous avertit en effet que la plupart de nos actions s’ expliquent par des motifs. D’autre part, il ne semble pas qu
emande de montrer que le passage d’un état psychologique au suivant s’ explique toujours par quelque raison simple, le second obé
out état nouveau auquel la conscience passe. Mais cette relation, qui explique le passage, en est-elle la cause ? Qu’on nous per
égitimer son apparition, elle a suscité une série d’antécédents qui l’ expliquent , qui en paraissent être la cause, et qui en sont
l fallait que l’acte s’accomplît ; il fallait aussi que le sujet se l’ expliquât  ; et c’est l’acte futur qui a déterminé, par une
able de vouloir pour vouloir, et de laisser ensuite l’acte accompli s’ expliquer par des antécédents dont il a été la cause ? En n
émergeaient à la surface. Et c’est pourquoi nous cherchons en vain à expliquer notre brusque changement de résolution par les ci
retombe ainsi dans l’illusion que nous avons signalée plus haut : on explique mécaniquement un fait, puis on substitue cette ex
immédiates, se sent libre et le déclare ; mais dès qu’il cherche à s’ expliquer sa liberté, il ne s’aperçoit plus que par une esp
s ou moins intense, plus ou moins important, selon que l’acte final s’ expliquera par lui ou sans lui. Au contraire, pour ma consci
, à les faire mouvoir selon des lois mathématiquement formulées, et à expliquer les qualités apparentes de la matière par la form
ques ; il faudra introduire l’hypothèse de l’harmonie préétablie pour expliquer comment tous ces états internes sont représentati
e antique, premier développement de cette conception de la causalité, expliquait la succession régulière des causes et des effets
mécanique des substances les une, sur les autres, il devait néanmoins expliquer comment leurs états se correspondent. De là un dé
92 (1864) William Shakespeare « Préface »
à l’art se sont présentées à son esprit. Traiter ces questions, c’est expliquer la mission de l’art ; traiter ces questions, c’es
s, c’est expliquer la mission de l’art ; traiter ces questions, c’est expliquer le devoir de la pensée humaine envers l’homme. Un
93 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
forces, dont la « suggestion » n’est qu’une conséquence particulière, explique psychologiquement les phénomènes caractéristiques
au. Au point de vue mécanique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’ explique par des mouvements antérieurs ; mais, au point de
au point de vue philosophique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’ explique par les sensations et impulsions internes dont il
produit alors un changement dans l’équilibre nerveux qu’on ne saurait expliquer par la simple suggestion psychologique, et qui, a
eint son maximum, il est diminué sur les autres points : c’est ce qui explique physiologiquement que l’attention à une idée caus
s l’hypnose l’existence d’une certaine hypérémie cérébrale. Comment l’ expliquer  ? C’est, répond Lehmann, que la nutrition du cerv
que, jointe à la stagnation sanguine dans le reste du cerveau, semble expliquer , en une certaine mesure, pourquoi, dans l’hypnose
la photographie grossir ; le prisme la lui fera voir double. M. Dinet explique ces faits par le « point de repère » que fournit
douleur : il diminue le mal en faisant que nous n’y songions plus. On explique aussi par là, dans une certaine mesure, une parti
’esprit, sans aucune apparition sensible de cette personne. M. Gurney explique la chose par ce fait que le mourant a lui-même l’
doit s’écarter que le moins possible des explications ordinaires pour expliquer l’extraordinaire. Les hallucinations négatives on
, il n’en résulte point que je cesse de le voir. On est donc obligé d’ expliquer l’absence de vision dans la personne consciente e
le de psychologie fait appel trop tôt aux décompositions du moi, pour expliquer des phénomènes dont une bonne partie rentre dans
sions se rattachant à ces souvenirs : l’altération de l’idée du moi s’ explique donc par celle de la mémoire. L’altération de la
nc par celle de la mémoire. L’altération de la mémoire, à son tour, s’ explique par celle de la sensibilité. Une des conclusions
94 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
. On a vu qu’elles tenaient aux plus grands événements ; qu’elles les expliquaient , qu’elles étaient expliquées par eux, que désorma
plus grands événements ; qu’elles les expliquaient, qu’elles étaient expliquées par eux, que désormais il fallait leur donner une
au pied du modèle moral. On touche ici le fond de l’homme ; car pour expliquer cette conception, il faut considérer la race elle
s soient, dérivent de quelques formes spirituelles simples. Les uns s’ expliquent par un élément géométrique primitif, comme les au
histoire éclairent assez les événements antérieurs à l’histoire, pour expliquer la solidité presque inébranlable des caractères p
l’un à l’autre ou pour s’annuler l’un par l’autre. C’est ainsi que s’ expliquent les longues impuissances et les éclatantes réussi
avec quelque disposition maîtresse et quelque trait dominateur. Pour expliquer chacun d’eux, il faudrait écrire un chapitre d’an
n’a pas vu que sous des apparences de causeur et d’homme du monde, il expliquait les plus compliqués des mécanismes internes, qu’i
e définir ces ressorts primitifs, d’en montrer les effets graduels, d’ expliquer comment ils ont fini par soulever jusqu’à la lumi
95 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
fait constant et historique, là où la nature et la force des choses s’ expliqueraient encore au défaut des faits, si les faits n’exista
avec ses étonnantes propriétés. Je voudrais bien, en effet, que l’on expliquât comment l’homme aurait pu parvenir de lui-même à
peu à les revêtir d’un signe extérieur. C’est là, comme nous l’avons expliqué , le système de Smith ; mais ce système est contre
on sera parvenu à écarter la révélation ; mais il restera toujours à expliquer comment s’est faite la première manifestation de
le besoin de s’affranchir d’une difficulté non moins grande, celle d’ expliquer comment des langues ont pu changer de nature, se
l’origine du langage devait être traitée historiquement, et non point expliquée par une théorie spéculative. Les matériaux nous m
in, nous a forcés à soulever le rideau des cosmogonies mensongères, à expliquer les harmonieuses énigmes des filles de Mémoire. C
possible qu’il ait inventé l’art d’écrire ou de parler. » Je me suis expliqué sur l’invention de l’écriture, et je suis loin d’
e permette donc cette dernière question : S’il est impossible de bien expliquer ce qui est, à moins de le montrer en quelque sort
96 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
euls phénomènes physico-chimiques connus dans la matière brute. (Je m’ expliquerai plus loin au sujet du rôle des sciences physico-c
nditions dans les phénomènes, qu’on puisse ou qu’on ne puisse pas les expliquer actuellement. Je dis que le mot exception est ant
e peuvent être qu’indéterminés. Les faits ne s’excluant jamais, ils s’ expliquent seulement par les différences de conditions dans
et languissante, sans que rien dans le milieu extérieur puisse nous l’ expliquer parce qu’elle est réglée par les conditions du mi
spectables, et je me garderai bien d’en jamais froisser aucun. Je les explique très bien, et c’est pour cela qu’ils ne m’arrêten
r adressent les gens étrangers à la science ; la différence des idées explique tout. Le physiologiste n’est pas un homme du mond
ue diffère du point de vue physiologique, en ce que l’anatomiste veut expliquer l’anatomie par la physiologie, tandis que le phys
l’anatomie par la physiologie, tandis que le physiologiste cherche à expliquer la physiologie par l’anatomie, ce qui est bien di
hysiologie, la plus complexe de toutes les sciences, ne peut pas être expliquée complètement par l’anatomie. L’anatomie n’est qu’
té au lieu de la clarté. L’anatomiste, avons-nous dit plus haut, veut expliquer l’anatomie par la physiologie ; c’est-à-dire qu’i
is en circulation ou retenus par des dispositions mécaniques que l’on explique . Mais, pour l’encéphale, ajoutait-il, il n’y a au
finir les maladies, mais on s’est servi aussi de ces altérations pour expliquer les symptômes des maladies. On a créé, à ce propo
s pour reconnaître et classer les maladies que des lésions capables d’ expliquer la mort. Il est même singulier de voir combien le
lésions intestinales et est satisfait. Mais, en réalité, cela ne lui explique absolument rien ni sur la cause de la maladie, ni
mort existaient avant et souvent depuis longtemps, la mort n’est pas expliquée par les éléments du tubercule ni par ceux des pla
e médecin ne doit pas s’en tenir à l’anatomie pathologique seule pour expliquer la maladie ; il part de l’observation du malade e
ule pour expliquer la maladie ; il part de l’observation du malade et explique ensuite la maladie par la physiologie aidée de l’
passagères que le physiologiste médecin doit absolument connaître et expliquer , parce que, bien que ces différences ne reposent
imentalement toutes ces transformations de matières que les chimistes expliquaient théoriquement. J’instituai alors des expériences
tituer par conséquent une méthode scientifique définitive. Un exemple expliquera ma pensée. Des expérimentateurs, ainsi que nous l
es ou philosophiques de la médecine. Peut-être aurai-je occasion de m’ expliquer ailleurs sur ce sujet ; pour le moment, je me bor
délimitations. Dès lors c’est l’anatomie, poussée plus loin, qui a pu expliquer les dissidences anatomiques. Je n’admets donc pas
ls ne constituent point la science complète. La vraie science agit et explique son action ou sa puissance : c’est là son caractè
ux. Il y a là des erreurs ou au moins des malentendus qu’il importe d’ expliquer . D’abord il faut savoir que toute nos divisions d
elles ; de même le zoologiste ne connaîtra les animaux que lorsqu’il expliquera et réglera les phénomènes de la vie. En résumé, i
des études du médecin scientifique ; mais il importe encore ici de m’ expliquer afin d’éviter les malentendus. L’hôpital ou plutô
ience de la vie, il n’y a que des phénomènes de la vie qu’il s’agit d’ expliquer aussi bien à l’état pathologique qu’à l’état phys
instructives. C’est la disparition des propriétés physiologiques qui explique la mort et non pas les altérations anatomiques. E
nous est accident n’est qu’un fait inconnu qui peut devenir, si on l’ explique , l’occasion d’une découverte plus ou moins import
’investigateur. Il faut avoir une foi robuste et ne pas croire ; je m’ explique en disant qu’il faut en science croire fermement
issement des parties paralysées. Or, voici comment je raisonnai, pour expliquer ce fait, en me fondant, d’une part, sur les obser
siologistes ont répété la même opération dans le but de vérifier ou d’ expliquer les modifications de l’œil que Pourfour du Petit
s deux résultats ; il faut les admettre tous deux, mais seulement les expliquer et les déterminer dans leurs conditions respectiv
trompé, et c’est là précisément ce qui est important. Or, M. Longet n’ explique rien ; il semble dire purement et simplement : En
st ainsi que la critique équivaut à une découverte ; c’est quand elle explique tout sans rien nier, et qu’elle trouve le détermi
le piston d’une seringue. Mais cette cause d’erreur reconnue, tout s’ expliqua , et le fait devient rationnel, en ce sens que les
l aurait pu se rencontrer des circonstances particulières qui eussent expliqué la différence des résultats sur la grenouille et
il y a une disposition particulière des naseaux et de l’épiglotte qui explique très bien par exemple pourquoi la section des deu
cette consigne de l’expérience comparative. Premier exemple. — J’ai expliqué précédemment (p. 230) comment je fus autrefois co
llusionné par une valeur trompeuse que l’on donne aux mots. Je désire expliquer ma pensée par des exemples : Premier exemple. —
n rapporte tous les faits incompris et qu’on considère dès lors comme expliqués , tandis qu’ils ne sont souvent que classés et sou
e, partie prenante dans l’opération ? Ces phénomènes seront peut-être expliqués plus tard d’une manière essentiellement différent
cteurs de la médecine expérimentale. Il importe donc beaucoup de nous expliquer à ce sujet ; car il s’agit ici d’une importante q
ogie doit être constamment appliquée à la médecine pour comprendre et expliquer le mécanisme des maladies et l’action des agents
actuel de la science biologique, nul ne saurait avoir la prétention d’ expliquer complètement la pathologie par la physiologie ; i
ce qu’il est prudent et raisonnable de faire pour le moment, c’est d’ expliquer dans une maladie tout ce que l’on peut en expliqu
e moment, c’est d’expliquer dans une maladie tout ce que l’on peut en expliquer par la physiologie en laissant ce qui est encore
chements possibles entre la pathologie et la physiologie pour vouloir expliquer d’emblée toute la maladie, alors on perd le malad
ion médicale réduite et simplifiée. En disant plus haut qu’il ne faut expliquer dans les maladies, au moyen de la physiologie exp
maladies, au moyen de la physiologie expérimentale, que ce qu’on peut expliquer , je ne voudrais pas qu’on comprît mal ma pensée e
j’avoue qu’il y a dans les maladies des choses qu’on ne pourra jamais expliquer physiologiquement. Ma pensée serait complètement
giquement. Ma pensée serait complètement opposée ; car je crois qu’on expliquera tout en pathologie mais peu à peu, à mesure que l
es éruptives, par exemple, sur lesquelles nous ne pouvons rien encore expliquer parce que les phénomènes physiologiques qui leur
s connaissances physiologiques sont indispensables non seulement pour expliquer la maladie, mais elles sont aussi nécessaires pou
l’habitude de dire : C’est la vie ; sans paraître se douter que c’est expliquer l’obscur par le plus obscur encore. Il faut donc
t nous ignorons la cause prochaine ou les conditions. La science doit expliquer toujours le plus obscur et le plus complexe par l
arce que j’ai vu des chimistes invoquer parfois eux-mêmes la vie pour expliquer certains phénomènes physico-chimiques spéciaux au
evure. C’est là une explication vitale qui ne veut rien dire et qui n’ explique en rien la faculté dédoublante de la levure de bi
ille dire que la physiologie constitue. Toute la médecine, je me suis expliqué ailleurs à ce sujet, mais je veux dire que la phy
venu scientifique, et l’empirisme a disparu. On connaît l’acare et on explique par lui la contagion de la gale, les altérations
aissant le déterminisme initial de l’empoisonnement par le curare, on explique parfaitement tous les déterminismes secondaires d
ifique. Je suis sourd à la voix des médecins qui demandent qu’on leur explique expérimentalement la rougeole et la scarlatine et
veloppement et qui entraîne les autres dans son évolution. Je me suis expliqué déjà depuis longtemps sur le caractère que doit a
es particulières attractives et répulsives qu’on fait intervenir pour expliquer les phénomènes de caléfaction, de surfusion, les
97 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Avertissement » pp. -
pé des autres influences qu’autant que la succession des époques ne s’ expliquait pas assez clairement par cette influence des œuvr
st précisément ce qui fait l’intérêt des époques de transition. Elles expliquent les autres, puisqu’elles les préparent, et les au
pliquent les autres, puisqu’elles les préparent, et les autres ne les expliquent point ; et ainsi, de chronologique ou de purement
98 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
nt qu’on se trouve en présence de choses, on ne songe même plus à les expliquer par des calculs utilitaires ni par des raisonneme
mènes sociologiques ne sont que des systèmes d’idées objectivées, les expliquer , c’est les repenser dans leur ordre logique et ce
ière organisée86. Nous avons fait voir qu’un fait social ne peut être expliqué que par un autre fait social, et, en même temps,
99 (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12
r des notes au bas des pages, ces changements divers et mutuels, pour expliquer les modifications survenues dans la pensée généra
pelèrent l’isonomie, et la conquête successive du droit commun seront expliqués , surtout dans la Formule générale, objet du cinqu
sont plus explicites sur ce sujet. Page 140. La légitimité est mieux expliquée dans les mêmes entretiens. Au reste, personne n’i
100 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »
supérieur. L’histoire, pour lui, est, avant tout, personnelle. Pour l’ expliquer , il ne va pas chercher le midi à quatorze heures
u’on a dit tout quand on les a bien peints… C’est par Louis XVI qu’il explique le règne de Louis XVI. C’est par l’homme et son e
lique le règne de Louis XVI. C’est par l’homme et son entourage qu’il explique surtout ces événements qu’on a appelés des forces
toire est rarement aussi claire. Le plus souvent on a besoin, pour en expliquer les catastrophes et les infortunes, de recourir a
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