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1 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
onnement à l’aide duquel nous soumettons méthodiquement nos idées à l’ expérience des faits. Le raisonnement est toujours le même,
nexactitude. C’est pourquoi l’expérimentation, ou l’art d’obtenir des expériences rigoureuses et bien déterminées, est la base prat
il doit posséder d’une manière complète l’art d’instituer les faits d’ expérience , qui sont les matériaux de la science, il doit au
eDu raisonnement expérimental Chapitre IDe l’observation et de l’ expérience L’homme ne peut observer les phénomènes qui l’
n du raisonnement et des faits, qui constitue, à proprement parler, l’ expérience , et c’est le seul procédé que nous ayons pour nou
dehors de nous. Dans le sens philosophique, l’observation montre et l’ expérience instruit. Cette première distinction va nous serv
les définitions diverses qui ont été données de l’observation et de l’ expérience par les philosophes et les médecins. I. Définit
s et les médecins. I. Définitions diverses de l’observation et de l’ expérience On a quelquefois semblé confondre l’expérience
observation et de l’expérience On a quelquefois semblé confondre l’ expérience avec l’observation. Bacon paraît réunir ces deux
con paraît réunir ces deux choses quand il dit : « L’observation et l’ expérience pour amasser les matériaux, l’induction et la déd
ue le plus grand nombre des savants, ont distingué l’observation de l’ expérience , mais ils n’ont pas été complètement d’accord sur
la définition de ces deux termes : Zimmermann s’exprime ainsi : « Une expérience diffère d’une observation en ce que la connaissan
us procure semble se présenter d’elle-même ; au lieu que celle qu’une expérience nous fournit est le fruit de quelque tentative qu
nomènes tels que la nature nous les offre ordinairement, tandis que l’ expérience serait la constatation de phénomènes créés ou dét
it et des sens, soit pour faire des observations, soit pour faire des expériences . En effet, si l’on voulait admettre que l’observa
un autre côté, si l’on admettait, comme il a été dit plus haut, que l’ expérience est caractérisée par cela seul que le savant cons
bligés de distinguer, au point de vue de l’intervention manuelle, des expériences actives et des expériences passives. Je suppose q
int de vue de l’intervention manuelle, des expériences actives et des expériences passives. Je suppose qu’un physiologiste veuille
istule gastrique. Le physiologiste croira certainement avoir fait une expérience parce qu’il est intervenu activement pour faire a
ux. Mais maintenant je demanderai : le docteur W. Beaumont fit-il une expérience quand il rencontra ce jeune chasseur canadien qui
l’idée préconçue d’étudier les phénomènes digestifs et il a fait une expérience active. Dans le second cas, un accident a opéré l
itement au docteur Beaumont qui dans notre définition aurait fait une expérience passive, s’il est permis d’ainsi parler. Ces exem
es prouvent donc que, dans la constatation des phénomènes qualifiés d’ expérience , l’activité manuelle de l’expérimentateur n’inter
s médecins qui ont caractérisé un peu différemment l’observation et l’ expérience . Pour eux l’observation consiste dans la constata
ieux voir, et à faire l’observation dans de meilleures conditions. L’ expérience , au contraire, implique, d’après les mêmes physio
nes naturels. Cette définition répond en effet à un groupe nombreux d’ expériences que l’on pratique en physiologie et qui pourraien
ériences que l’on pratique en physiologie et qui pourraient s’appeler expériences par destruction. Cette manière d’expérimenter, qu
nction digestive, alors, suivant la même manière de voir, on fait une expérience , parce qu’on cherche à connaître la fonction d’un
sa suppression entraîne. Ce qui peut se résumer en disant que dans l’ expérience il faut porter un jugement par comparaison de deu
on de deux faits, l’un normal, l’autre anormal. Cette définition de l’ expérience suppose nécessairement que l’expérimentateur doit
ion et des sciences dites expérimentales. Mais si la définition de l’ expérience que nous venons de donner diffère de celle que no
nous avons examinée en premier lieu, en ce qu’elle admet qu’il n’y a expérience que lorsqu’on peut faire varier ou qu’on décompos
e même d’une infinité de lésions pathologiques qui sont de véritables expériences dont le médecin et le physiologiste tirent profit
ra utile plus tard pour prouver que la médecine possède de véritables expériences , bien que ces dernières soient spontanées et non
une remarque qui servira de conclusion. Si en effet on caractérise l’ expérience par une variation ou par un trouble apportés dans
d qu’il faut faire la comparaison de ce trouble avec l’état normal. L’ expérience n’étant en effet qu’un jugement, elle exige néces
araison entre deux choses, et ce qui est intentionnel ou actif dans l’ expérience , c’est réellement la comparaison que l’esprit veu
ères dans lesquelles la loi vitale se manifeste. II. Acquérir de l’ expérience et s’appuyer sur l’observation est autre chose qu
périence et s’appuyer sur l’observation est autre chose que faire des expériences et faire des observations Le reproche général
l’investigation, au lieu d’envisager en même temps l’observation et l’ expérience comme les deux termes extrêmes du raisonnement ex
iterium de la méthode expérimentale. Dans la langue française, le mot expérience au singulier signifie d’une manière générale et a
acquise par l’usage de la vie. Quand on applique à un médecin le mot expérience pris au singulier, il exprime l’instruction qu’il
essions, et c’est dans ce sens que l’on dit qu’un homme a acquis de l’ expérience , qu’il a de l’expérience. Ensuite on a donné par
sens que l’on dit qu’un homme a acquis de l’expérience, qu’il a de l’ expérience . Ensuite on a donné par extension et dans un sens
ce. Ensuite on a donné par extension et dans un sens concret le nom d’ expériences aux faits qui nous fournissent cette instruction
etc. Quand on parle d’une manière concrète, et quand on dit faire des expériences ou faire des observations, cela signifie qu’on se
bstraite et quand on dit s’appuyer sur l’observation et acquérir de l’ expérience , cela signifie que l’observation est le point d’a
que l’observation est le point d’appui de l’esprit qui raisonne, et l’ expérience le point d’appui de l’esprit qui conclut ou mieux
l’interprétation des faits. D’où il suit que l’on peut acquérir de l’ expérience sans faire des expériences, par cela seul qu’on r
s. D’où il suit que l’on peut acquérir de l’expérience sans faire des expériences , par cela seul qu’on raisonne convenablement sur
nablement sur les faits bien établis, de même que l’on peut faire des expériences et des observations sans acquérir de l’expérience
’on peut faire des expériences et des observations sans acquérir de l’ expérience , si l’on se borne à la constatation des faits. L’
atation des faits. L’observation est donc ce qui montre les faits ; l’ expérience est ce qui instruit sur les faits et ce qui donne
; l’expérience est ce qui instruit sur les faits et ce qui donne de l’ expérience relativement à une chose. Mais comme cette instru
sonnement, il en résulte que l’homme seul est capable d’acquérir de l’ expérience et de se perfectionner par elle. « L’expérience,
pable d’acquérir de l’expérience et de se perfectionner par elle. « L’ expérience , dit Gœthe, corrige l’homme chaque jour. » Mais c
as. L’homme qui a perdu la raison, l’aliéné, ne s’instruit plus par l’ expérience , il ne raisonne plus expérimentalement. L’expérie
truit plus par l’expérience, il ne raisonne plus expérimentalement. L’ expérience est donc le privilège de la raison. « A l’homme s
vrage : l’art de la raison, le raisonnement5. » Nous donnerons au mot expérience , en médecine expérimentale, le même sens général
énéral qu’il conserve partout. Le savant s’instruit chaque jour par l’ expérience  ; par elle il corrige incessamment ses idées scie
en plus de la vérité. On peut s’instruire, c’est-à-dire acquérir de l’ expérience sur ce qui nous entoure, de deux manières, empiri
ent et expérimentalement. Il y a d’abord une sorte d’instruction ou d’ expérience inconsciente et empirique, que l’on obtient par l
e duquel on rapproche les faits afin de porter sur eux un jugement. L’ expérience peut donc s’acquérir par un raisonnement empiriqu
le est la méthode expérimentale dans les sciences, d’après laquelle l’ expérience est toujours acquise en vertu d’un raisonnement p
établi sur une idée qu’a fait naître l’observation et que contrôle l’ expérience . En effet, il y a dans toute connaissance expérim
’un autre fait disposé de façon à contrôler le jugement et à donner l’ expérience . Prise dans ce sens général, l’expérience est l’u
r le jugement et à donner l’expérience. Prise dans ce sens général, l’ expérience est l’unique source des connaissances humaines. L
hoses, mais il ne peut connaître la forme de cette relation que par l’ expérience . Il y aura donc deux choses à considérer dans la
l’observation ; l’autre qui lui sert de conclusion ou de contrôle : l’ expérience . Toutefois ce n’est, en quelque sorte, que comme
on peut distinguer, dans le raisonnement, le fait observation du fait expérience . Mais, en dehors du raisonnement expérimental, l’
nce. Mais, en dehors du raisonnement expérimental, l’observation et l’ expérience n’existent plus dans le sens abstrait qui précède
r, qu’au point de vue de l’art de l’investigation, l’observation et l’ expérience ne doivent être considérées que comme des faits m
sens, l’observation est l’investigation d’un phénomène naturel, et l’ expérience est l’investigation d’un phénomène modifié par l’
’au point de vue du raisonnement expérimental les mots observation et expérience pris dans un sens abstrait signifient, le premier
ce expérimentale ou d’expérimentation sera une science faite avec des expériences , c’est-à-dire dans laquelle on raisonnera sur des
ce médecin fera un raisonnement expérimental quoiqu’il ne fasse pas d’ expériences . Mais s’il veut aller plus loin et connaître le m
ntale quand ils font leurs observations d’histoire naturelle ou leurs expériences sur la digestion. Quand Pascal fit une observatio
itua ensuite une autre sur le haut de la tour, on admet qu’il fit une expérience , et, cependant ce ne sont que deux observations c
ut. Or cet astronome raisonne comme les expérimentateurs, parce que l’ expérience acquise implique partout jugement et comparaison
Sur la terre, dit Laplace, nous faisons varier les phénomènes par des expériences  ; dans le ciel, nous déterminons avec soin tous c
éveloppement de cette médecine scientifique ou expérimentale. V. L’ expérience n’est au fond qu’une observation provoquée Mal
culière et dans un but déterminé. D’où il suit que l’on peut dire : l’ expérience n’est au fond qu’une observation provoquée dans u
nement, de sorte que le plus ordinairement l’expérimentateur fait une expérience pour contrôler ou vérifier la valeur d’une idée e
leur d’une idée expérimentale. Alors on peut dire que, dans ce cas, l’ expérience est une observation provoquée dans un but de cont
ée, il n’est pas toujours absolument nécessaire de faire soi-même une expérience ou une observation. On sera seulement forcé de re
érimentale. Ce qui se résumerait encore en disant que, dans ce cas, l’ expérience n’est qu’une observation invoquée dans un but de
nous suffise de dire dès à présent que l’idée en vertu de laquelle l’ expérience est instituée peut être plus ou moins bien défini
cience dans laquelle on expérimente. En effet, l’idée directrice de l’ expérience doit renfermer tout ce qui est déjà connu sur le
nantes, et elle est soumise dans un sens bien défini au contrôle de l’ expérience  ; mais quand il s’agit d’une science dans l’enfan
a une idée sur la direction à imprimer à ses recherches. Ces sortes d’ expériences de tâtonnement, qui sont extrêmement fréquentes e
tat complexe et arriéré de ces sciences, pourraient être appelées des expériences pour voir. parce qu’elles sont destinées à faire
térieure à suivre dans l’investigation. On peut donc dire alors que l’ expérience est une observation provoquée dans le but de fair
ême temps qu’il cherche des faits pour en tirer une conclusion ou une expérience propre à contrôler d’autres idées. Dans un sens g
observation pour en tirer l’enseignement qu’il désire, c’est-à-dire l’ expérience . L’observateur est celui qui obtient les faits d’
n même temps bon observateur, et que dans la méthode expérimentale, l’ expérience et l’observation marchent toujours de front. V
ou moins probable, mais anticipée des phénomènes observés, institue l’ expérience de manière que, dans l’ordre logique de ses prévi
hypothèses qui lui sont suggérées. Mais, une fois les conditions de l’ expérience instituées et mises en œuvre d’après l’idée préco
imentale qui les a fait naître. Or, dès le moment où le résultat de l’ expérience se manifeste, l’expérimentateur se trouve en face
rvateur ; et ce n’est qu’après qu’il aura constaté les résultats de l’ expérience absolument comme ceux d’une observation ordinaire
pour elle ni écouter incomplètement ses réponses en ne prenant dans l’ expérience que la partie des résultats qui favorisent ou con
ue à garder son idée préconçue, et qui ne constate les résultats de l’ expérience qu’à ce point de vue, tombe nécessairement dans l
ués lui enseignera. Il y a donc deux opérations à considérer dans une expérience . La première consiste à préméditer et à réaliser
. La première consiste à préméditer et à réaliser les conditions de l’ expérience  ; la deuxième consiste à constater les résultats
de l’expérience ; la deuxième consiste à constater les résultats de l’ expérience . Il n’est pas possible d’instituer une expérience
les résultats de l’expérience. Il n’est pas possible d’instituer une expérience sans une idée préconçue ; instituer une expérienc
le d’instituer une expérience sans une idée préconçue ; instituer une expérience , avons-nous dit, c’est poser une question ; on ne
ui sollicite la réponse. Je considère donc, en principe absolu, que l’ expérience doit toujours être instituée en vue d’une idée pr
lus ou moins bien définie. Quant à la constatation des résultats de l’ expérience , qui n’est elle-même qu’une observation provoquée
r et séparer dans l’expérimentateur celui qui prémédite et institue l’ expérience de celui qui en réalise l’exécution ou en constat
r8. Ce grand naturaliste, quoique aveugle, nous a laissé d’admirables expériences qu’il concevait et faisait ensuite exécuter par s
ée scientifique. Huber était donc l’esprit directeur qui instituait l’ expérience  ; mais il était obligé d’emprunter les sens d’un
ntait les sens passifs qui obéissent à l’intelligence pour réaliser l’ expérience instituée en vue d’une idée préconçue. Ceux qui o
ns la méthode expérimentale ont eu tort de confondre l’invention de l’ expérience avec la constatation de ses résultats. Il est vra
ésultats. Il est vrai de dire qu’il faut constater les résultats de l’ expérience avec un esprit dépouillé d’hypothèses et d’idées
ire l’usage des hypothèses et des idées quand il s’agit d’instituer l’ expérience ou d’imaginer des moyens d’observation. On doit,
dans son esprit ; 3º en vue de cette idée, il raisonne, institue une expérience , en imagine et en réalise les conditions matériel
nce, en imagine et en réalise les conditions matérielles. 4º De cette expérience résultent de nouveaux phénomènes qu’il faut obser
t tel, entre ce qui résulte de l’observation et ce qui appartient à l’ expérience , qu’il serait impossible et d’ailleurs inutile de
rincipe que l’idée a priori ou mieux l’hypothèse est le stimulus de l’ expérience , et qu’on doit s’y laisser aller librement, pourv
s’y laisser aller librement, pourvu qu’on observe les résultats de l’ expérience d’une manière rigoureuse et complète. Si l’hypoth
us réaliser expérimentalement les conditions propres à faire naître l’ expérience qui devait contrôler ces hypothèses ; enfin il en
ant ; autrement ces hypothèses non vérifiées ou non vérifiables par l’ expérience n’engendreraient que des systèmes, et nous report
u anticipée. La théorie n’est que l’idée scientifique contrôlée par l’ expérience . Le raisonnement ne sert qu’à donner une forme à
phénomènes de la nature par anticipation, avant de les connaître par expérience . Cette tendance est spontanée ; une idée préconçu
dier les lois naturelles et soumettre ses idées, sinon sa raison, à l’ expérience , c’est-à-dire au critérium des faits. Toutefois,
uences qu’il confronte à chaque instant avec la réalité au moyen de l’ expérience . Il marche ainsi des vérités partielles à des vér
ien et du scolastique par la modestie, parce que, à chaque instant, l’ expérience lui donne la conscience de son ignorance relative
on évolution, a passé successivement par le sentiment, la raison et l’ expérience . D’abord le sentiment, seul s’imposant à la raiso
phie, devenant ensuite la maîtresse, enfanta la scolastique. Enfin, l’ expérience , c’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, ap
trois branches de ce trépied immuable : le sentiment, la raison et l’ expérience . Dans la recherche de la vérité, au moyen de cett
es lumières de la raison, la raison à son tour doit être guidée par l’ expérience . I. Les vérités expérimentales sont objectives
e leur principe et qu’elles n’aient pas besoin d’être vérifiées par l’ expérience . Ce serait vouloir mettre les sens au-dessus de l
fet, on raisonne par une déduction logique que l’on ne soumet pas à l’ expérience , parce qu’on admet, comme en mathématiques, que,
une vérité objective et inconsciente empruntée à l’observation ou à l’ expérience . Or, cette vérité n’est jamais que relative au no
l’expérience. Or, cette vérité n’est jamais que relative au nombre d’ expériences et d’observations qui ont été faites. Si jusqu’à
strument aveugle si on ne la retrempe de temps en temps au foyer de l’ expérience . J’exprime ici une pensée émise par beaucoup de g
part ne peut que s’accroître par l’aveugle logique de l’analyse, si l’ expérience ne vient à chaque pas servir de boussole et de rè
ut critérium intérieur lui fait défaut, et il est obligé d’invoquer l’ expérience pour contrôler les suppositions et les raisonneme
ôler les suppositions et les raisonnements qu’il fait à leur égard. L’ expérience , suivant l’expression de Gœthe, devient alors la
En effet, par sa nature même de critérium extérieur et inconscient, l’ expérience ne donne que la vérité relative sans jamais pouvo
erche à en démêler la cause au moyen de tentatives diverses, appelées expériences . Il emploie tous les artifices imaginables et, co
, c’est ce contrôle logique qui seul peut l’instruire et lui donner l’ expérience . Le naturaliste qui observe des animaux dont il v
xpérimentale s’appuie successivement sur le sentiment, la raison et l’ expérience . Le sentiment engendre l’idée ou l’hypothèse exp
itiative expérimentale est dans l’idée, car c’est elle qui provoque l’ expérience . La raison ou le raisonnement ne servent qu’à déd
nt qu’à déduire les conséquences de cette idée et à les soumettre à l’ expérience . Une idée anticipée ou une hypothèse est donc le
cette idée anticipée dans un raisonnement en vertu duquel on fait des expériences pour la contrôler. Les idées expérimentales, comm
able expérimentalement. En effet, si l’on faisait une hypothèse que l’ expérience ne pût pas vérifier, on sortirait par cela même d
ent des lois de la nature, mais nous n’en connaissons pas la forme. L’ expérience peut seule nous l’apprendre. Les hommes qui ont l
urvu que toutes nos idées ne soient que des prétextes à instituer des expériences nouvelles qui puissent nous fournir des faits pro
ands physiciens faire des découvertes du premier ordre à l’occasion d’ expériences instituées d’une manière illogique par rapport au
nécessairement avec une idée préconçue, et quand ils ont institué une expérience , ils ne veulent voir dans ses résultats qu’une co
st ce qui nous a fait dire ailleurs qu’il ne fallait jamais faire des expériences pour confirmer ses idées, mais simplement pour le
signifie, en d’autres termes, qu’il faut accepter les résultats de l’ expérience tels qu’ils se présentent, avec tout leur imprévu
redire. L’inconvénient pour la science reste le même. Ils ne font des expériences que pour détruire une théorie, au lieu de les fai
ses observations parce qu’ils ne prennent dans les résultats de leurs expériences que ce qui convient à leur but en négligeant ce q
son opinion aussi bien que celle des autres devant les décisions de l’ expérience . Quand on discute et que l’on expérimente comme n
ée est juste, on continue à la développer ; quand elle est erronée, l’ expérience est là pour la rectifier. Il faut donc savoir tra
urvu qu’on les règle et que l’on ait toujours soin de les juger par l’ expérience . L’idée, en un mot, est le mobile de tout raisonn
critérium. En science, ce critérium est la méthode expérimentale ou l’ expérience , ce critérium est indispensable, et nous devons l
d’elle-même, parce qu’elle renferme en elle son critérium, qui est l’ expérience . Elle ne reconnaît d’autre autorité que celle des
a scolastique, mais ne s’appuyer que sur les faits bien établis par l’ expérience . De là il résulte que, lorsque dans la science no
ropres connaissances, et il soumet l’autorité des hommes à celle de l’ expérience et des lois de la nature. La physique et la chimi
par cela elle s’impose de soumettre toujours l’idée au contrôle de l’ expérience . De même que dans les autres actes humains, le se
la fécondité de l’idée ne peuvent être établies et prouvées que par l’ expérience . V. De l’induction et de la déduction dans le
périmental pour la soumettre au critérium des faits, c’est-à-dire à l’ expérience . Il y a deux formes de raisonnement : 1˚ la forme
obtenir cette vérité ou en approcher que par le raisonnement et par l’ expérience . D’abord il ne serait pas exact de dire que la dé
estent toujours douteuses, et il faut nécessairement alors invoquer l’ expérience pour contrôler la conclusion de ce raisonnement d
urels ; si l’on voulait supprimer le doute et si l’on se passait de l’ expérience , on n’aurait plus aucun critérium pour savoir si
nt résistant puis s’avancer ainsi en vérifiant à chaque instant par l’ expérience la solidité du sol, et en modifiant toujours la d
expérimentateur devra alors avancer avec précaution et soumettre à l’ expérience chacune des idées qu’il met successivement en ava
quement toutes les conséquences, en invoquant même l’observation ou l’ expérience des faits comme arguments quand ils sont en sa fa
t que le point de départ restera immuable et ne variera pas selon les expériences et les observations, mais qu’au contraire, les fa
ans jamais le considérer comme absolu et en dehors des atteintes de l’ expérience . Les corps simples des chimistes ne sont des corp
loin de se roidir, comme le scolastique ou le systématique, contre l’ expérience , pour sauvegarder son point de départ, l’expérime
scolastique ; il a bien compris et pressenti toute l’importance de l’ expérience pour l’avenir des sciences. Cependant Bacon n’éta
tion. Nous avons vu, en effet, que c’est le doute seul qui provoque l’ expérience  ; c’est le doute enfin qui détermine la forme du
de l’expérimentateur sera infirmée, ou bien elle sera confirmée par l’ expérience . Quand l’expérience infirme l’idée préconçue, l’e
sera infirmée, ou bien elle sera confirmée par l’expérience. Quand l’ expérience infirme l’idée préconçue, l’expérimentateur doit
périmentateur doit rejeter ou modifier son idée. Mais lors même que l’ expérience confirme pleinement l’idée préconçue, l’expérimen
ut le monde que ce sont les faits qui jugent l’idée et nous donnent l’ expérience . Les faits seuls sont réels, dit-on, et il faut s
tions sont déterminées par des rapports rigoureux et mathématiques. L’ expérience ne fait que nous montrer la forme des phénomènes 
n phénomène à une cause déterminée est nécessaire et indépendant de l’ expérience , et il est forcément mathématique et absolu. Nous
es et variés à l’infini, qui les cachent à nos regards. À l’aide de l’ expérience nous analysons, nous dissocions ces phénomènes, a
approchons toujours ; et d’ailleurs nous saisissons, à l’aide de nos expériences , des relations de phénomènes qui, bien que partie
e qui précède, il résulte que, si un phénomène se présentait dans une expérience avec une apparence tellement contradictoire, qu’i
me un fait non scientifique. Il faudrait attendre ou chercher par des expériences directes quelle est la cause d’erreur qui a pu se
t plus haut qu’un expérimentateur qui voit son idée confirmée par une expérience , doit douter encore et demander une contre-épreuv
eut se laisser très facilement entraîner, surtout si le résultat de l’ expérience ou de l’observation favorise une idée préconçue.
ondre la contre-expérience ou contre-épreuve avec ce qu’on a appelé l’ expérience comparative. Celle-ci, ainsi que nous le verrons
s complexes comme la médecine, il faut faire en même temps usage de l’ expérience comparative et de la contre-épreuve. Il y a des m
est-à-dire qu’il cherche à rattacher à l’aide du raisonnement et de l’ expérience , les phénomènes naturels à leurs conditions d’exi
ode expérimentale est le même partout ; il consiste à rattacher par l’ expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d’exis
e tout progrès et de toute critique scientifique. Si, en répétant une expérience , on trouve des résultats discordants ou même cont
uent. Donc il peut arriver à un expérimentateur, après avoir fait une expérience dans des conditions qu’il croyait déterminées, de
tat qui s’était montré dans sa première observation ; en répétant son expérience , après avoir pris de nouvelles précautions, il po
ela ne se peut. Il faudra simplement admettre que les conditions de l’ expérience qu’on croyait connues ne le sont pas. Il y aura à
visons plus loin que le but qu’il nous est donné d’atteindre ; car l’ expérience nous apprend bientôt que nous ne pouvons pas alle
ous savons tout ce que nous pouvons savoir sur la cause de la mort. L’ expérience nous apprend qu’un rouage de la vie manque ; l’ox
de nous apprendre ce que nous ignorons, en substituant la raison et l’ expérience au sentiment, et en nous montrant clairement la l
tes ; c’est encore ce même rapport, établi par l’observation et par l’ expérience , qui permet au physicien, au chimiste, au physiol
à son gré et à coup sûr, pourvu qu’il ne sorte pas des rapports que l’ expérience lui a indiqués, c’est à-dire de la loi. Ceci veut
ne pourraient faire apparaître des êtres vivants nouveaux dans leurs expériences qu’en obéissant à des lois de la nature, qu’ils n
merons en disant que proscrire l’analyse des organismes au moyen de l’ expérience , c’est arrêter la science et nier la méthode expé
tions expérimentales qui sont nécessaires à la conception d’une bonne expérience . Le corps vivant, surtout chez les animaux élevés
e placer dans des conditions identiques et obtenir par conséquent des expériences bien définies et semblables. Les physiologistes e
cins, avec raison, ont imité les physiciens et cherché à rendre leurs expériences plus exactes en se servant des mêmes instruments
n tenir compte. Tel est le cas d’un expérimentateur qui, répétant mes expériences de la piqûre du plancher du quatrième ventricule
otant avec soin la pression barométrique au moment où il pratiquait l’ expérience  ! Cependant si, au lieu d’expérimenter sur l’homm
les plus anciens, on a pratiqué, dans la médecine, non seulement des expériences thérapeutiques, mais même des vivisections. On ra
comme le fondateur des vivisections sur les animaux. Il institua ses expériences en particulier sur des singes ou sur de jeunes po
dés employés pour l’expérimentation. Galien ne pratiqua guère que des expériences du genre de celles que nous avons appelées expéri
guère que des expériences du genre de celles que nous avons appelées expériences perturbatrices, et qui consistent à blesser, à dé
usage par le trouble que sa soustraction produit. Galien a résumé les expériences faites avant lui, et il a étudié par lui-même les
aux et de celle du nerf récurrent. Il a lié les artères, institué des expériences sur le mécanisme de la déglutition25. Depuis Gali
proposent les vivisections. D’abord a-t-on le droit de pratiquer des expériences et des vivisections sur l’homme ? Tous les jours
et des vivisections sur l’homme ? Tous les jours le médecin fait des expériences thérapeutiques sur ses malades et tous les jours
n a le devoir et par conséquent le droit de pratiquer sur l’homme une expérience toutes les fois qu’elle peut lui sauver la vie, l
et chirurgicale consiste donc à ne jamais pratiquer sur un homme une expérience qui ne pourrait que lui être nuisible à un degré
à-dire la santé des autres. Mais cela n’empêche pas qu’en faisant les expériences et les opérations toujours exclusivement au point
era mieux sur ses nouveaux malades parce qu’il s’est instruit par les expériences qu’il a faites sur d’autres. Le chirurgien qui a
entalement. Donc, on le voit, l’instruction n’arrive jamais que par l’ expérience , et cela rentre tout à fait dans les définitions
vons données au commencement de cette introduction. Peut-on faire des expériences ou des vivisections sur les condamnés à mort ? On
vers s’étaient développés dans ses intestins26. D’autres ont fait des expériences analogues sur des malades phthisiques devant bien
des phthisiques devant bientôt succomber ; il en est qui ont fait les expériences sur eux-mêmes. Ces sortes d’expériences étant trè
 ; il en est qui ont fait les expériences sur eux-mêmes. Ces sortes d’ expériences étant très intéressantes pour la science, et ne p
Car, il ne faut pas s’y tromper, la morale ne défend pas de faire des expériences sur son prochain ni sur soi-même ; dans la pratiq
i-même ; dans la pratique de la vie, les hommes ne font que faire des expériences les uns sur les autres. La morale chrétienne ne d
ne seule chose, c’est de faire du mal à son prochain. Donc, parmi les expériences qu’on peut tenter sur l’homme, celles qui ne peuv
tenant se présente cette autre question. A-t-on le droit de faire des expériences et des vivisections sur les animaux ? Quant à moi
as à hésiter ; la science de la vie ne peut se constituer que par des expériences , et l’on ne peut sauver de la mort des êtres viva
êtres vivants qu’après en avoir sacrifié d’autres. Il faut faire les expériences sur les hommes ou sur les animaux. Or, je trouve
s ou sur les animaux. Or, je trouve que les médecins font déjà trop d’ expériences dangereuses sur les hommes avant de les avoir étu
t bien expérimenter. Donc, s’il est immoral de faire sur un homme une expérience dès qu’elle est dangereuse pour lui, quoique le r
e aux autres, il est essentiellement moral de faire sur un animal des expériences , quoique douloureuses et dangereuses pour lui, dè
ntifique manque, ne puissent pas se rendre compte de la nécessité des expériences et des vivisections pour constituer la science bi
. Galien pratiquait en même temps des dissections cadavériques et des expériences sur les animaux vivants, ce qui prouve qu’il avai
éduire directement toutes les fonctions, par la logique seule et sans expériences . Je me suis déjà élevé contre les prétentions de
u’ils doivent remplir, sans que nous soyons obligés de recourir à des expériences sur le vivant pour le savoir. Mais il faut remarq
Toutes nos connaissances à ce sujet nous arrivent nécessairement de l’ expérience ou de l’observation sur le vivant ; et quand alor
roit faire des déductions physiologiques par l’anatomie seule et sans expérience , il oublie qu’il prend son point de départ dans c
tissus qui ne peuvent être déterminés que par l’observation ou par l’ expérience sur le vivant. Ces agents sont les mêmes chez tou
e la forme du foie, du pancréas, sur les fonctions de ces organes ? L’ expérience n’a-t-elle pas montré l’erreur de cette assimilat
’un autre côté, la physiologie comparée, en tant que s’appuyant sur l’ expérience et en tant que cherchant chez les animaux les pro
ce qui n’est pas possible. C’est donc pourquoi il faut pratiquer des expériences sur les animaux et placer nécessairement la médec
cision de l’expérimentation. La première condition pour instituer une expérience , c’est que les circonstances en soient assez bien
nc grandement dans l’erreur si l’on croyait qu’il suffit de faire une expérience sur deux animaux de la même espèce pour être plac
un autre point de vue, on voulait considérer comme bonnes toutes les expériences dans lesquelles il y a du sucre hépatique et cons
ble. J’ai posé en effet en principe : qu’il n’y a jamais de mauvaises expériences  ; elles sont toutes bonnes dans leurs conditions
suivre, de donner quelques indications, car c’est à propos de chaque expérience en particulier qu’il s’agira ensuite d’examiner c
oints de vue physiologique, pathologique et thérapeutique. Dans toute expérience sur les animaux vivants, il y a à considérer, ind
e à pouvoir faire toutes les préparations que nécessitent souvent les expériences physiologiques. En effet, l’anatomie physiologiqu
rement les recherches anatomiques dont il a besoin pour instituer ses expériences . On comprendra, en effet, que, quand il s’agit de
, afin de comprendre et de préciser les résultats physiologiques de l’ expérience . Il y a des expériences qui seraient impossibles
de préciser les résultats physiologiques de l’expérience. Il y a des expériences qui seraient impossibles chez certaines espèces a
tomique heureuse est souvent la condition essentielle du succès d’une expérience et de la solution d’un problème physiologique trè
t ouvrage, de mettre toujours en regard la description des procédés d’ expérience avec les dispositions anatomiques, et je montrera
t on n’avait pas tenu compte dans l’interprétation des résultats de l’ expérience . La vie n’étant qu’un mécanisme, il y a des dispo
up plus à cette raréfaction de l’air, ainsi que l’ont prouvé diverses expériences . Les poissons dans la profondeur des mers vivent
mue amène des modifications organiques parfois si profondes, que les expériences pratiquées sur les animaux dans ces divers états
x des animaux ; de l’utilité que l’on peut tirer pour la médecine des expériences faites sur les diverses espèces animales Parmi
es expérimentales faites sur les animaux. On a dit, en effet, que les expériences pratiquées sur le chien ou sur la grenouille ne p
e, pour être réellement concluantes pour l’homme, il faudrait que les expériences fussent faites sur des hommes ou sur des animaux
certainement dans cette vue que Galien avait choisi pour sujet de ses expériences le singe, et Vésale le porc, comme ressemblant da
de se procurer cet animal, mais aussi parce qu’elles pensent que les expériences que l’on pratique sur lui peuvent s’appliquer plu
faut-il donner au choix des animaux relativement à l’utilité que les expériences peuvent avoir pour le médecin ? Il est bien certa
our les questions d’application immédiate à la pratique médicale, les expériences faites sur l’homme sont toujours les plus conclua
s lois de la morale ni par celles de l’État, de faire sur l’homme les expériences qu’exige impérieusement l’intérêt de la science,
n sur les animaux, et nous ajoutons qu’au point de vue théorique, les expériences sur toutes les espèces d’animaux sont indispensab
aissant plus lentement, peuvent mieux être étudiées. Il est aussi des expériences , dans lesquelles il convient de choisir certains
hologique résulte uniquement d’un choix plus convenable du sujet de l’ expérience , qui rend le résultat plus clair ou plus probant.
s fistules gastriques chez le chien, l’ont surabondamment prouvé. Les expériences faites chez les animaux, soit sur les nerfs céréb
erfs vaso-moteurs et sécréteurs du grand sympathique, de même que les expériences sur la circulation, sont, en tout point, applicab
oint, applicables à la physiologie et à la pathologie de l’homme. Les expériences faites sur des animaux, avec des substances délét
pus et dans beaucoup d’autres recherches de pathologie comparée, les expériences sur les animaux sont d’une utilité incontestable
de la médecine pratique. En résumé, je conclus que les résultats des expériences faites sur les animaux aux points de vue physiolo
ou immédiats qui masquent, altèrent ou détruisent les résultats de l’ expérience . Ce sont ces difficultés très réelles qui ont si
ercent une influence sur elle, soit qu’on veuille reconnaître par des expériences de vivisection le rôle physiologique des diverses
es conditions aussi comparables que possible ; tantôt il faut faire l’ expérience sur le même animal. Quand on agit sur deux animau
les pour que la différence que l’on constate sur eux, à la suite de l’ expérience , ne puisse pas être attribuée à une différence te
lors faire la comparaison sur le même animal, soit que la nature de l’ expérience permette d’expérimenter sur lui successivement et
s que les chimistes expliquaient théoriquement. J’instituai alors des expériences pour rechercher comment se détruit dans l’être vi
éfinis. Mais, au lieu de m’instruire sur la destruction du sucre, mes expériences me conduisirent à découvrir38 qu’il se produit co
tité de salive qu’on a obtenue des glandes salivaires du chien nus en expérience n’est pas une quantité absolue ; elle aurait été
erches qui concerne la nutrition, MM. Bidder et Schmidt ont donné une expérience très importante et peut-être une des plus laborie
lle était pleine et elle mit bas ses petits au dix-septième jour de l’ expérience . Dans cette circonstance les auteurs ont considér
ntités de chaleur, dégagées par un animal, se sont trouvées, dans les expériences de Lavoisier, de Dulong et de Despretz, à peu prè
e en physiologie il ne faut jamais donner des descriptions moyennes d’ expériences , parce que les vrais rapports des phénomènes disp
hénomènes disparaissent dans cette moyenne ; quand on a affaire à des expériences complexes et variables il faut en étudier les div
les il faut en étudier les diverses circonstances et ensuite donner l’ expérience la plus parfaite comme type, mais qui représenter
ntité de poison par kilo. Il faudrait, pour être plus exact, dans les expériences que nous venons de citer, calculer non par kilo d
ire ; elle serait même absurde. Ainsi, dès que les circonstances de l’ expérience sont bien établies, on ne peut plus faire de stat
expérimentateurs, ainsi que nous le verrons plus loin, ont donné des expériences dans lesquelles ils ont trouvé que les racines ra
rieures étaient insensibles ; d’autres expérimentateurs ont donné des expériences dans lesquelles ils ont trouvé que les mêmes raci
qu’on appelle la loi des grands nombres, que dans un nombre immense d’ expériences on serait arrivé à trouver que les racines sont a
ue des phénomènes déterminés ou déterminables. Le déterminisme dans l’ expérience donne seul la loi qui est absolue, et celui qui c
ise, pour connaître et contrôler sur la nature, les observations, les expériences ou les théories de ses devanciers, et non pour tr
faits, les rapproche, en déduit des conséquences qu’il contrôle par l’ expérience pour s’élever à des propositions ou à des vérités
ital, aller dans son laboratoire, et c’est là qu’il cherchera par des expériences sur les animaux à se rendre compte de ce qu’il a
strument est compliqué, plus il introduit de causes d’erreur dans les expériences . L’expérimentateur ne grandit pas par le nombre e
t de leur propre sang. Rien n’était plus facile que de vérifier par l’ expérience cette idée préconçue ou cette hypothèse. Je donna
e nouveau alcalines en leur donnant de l’herbe, etc. Je répétai cette expérience si simple un grand nombre de fois sur les lapins
ontanément dans l’urine refroidie. J’arrivai ainsi, à la suite de mes expériences , à cette proposition générale qui alors n’était p
ente à l’esprit une réponse ou une idée qu’il s’agit de soumettre à l’ expérience . En voyant l’urine acide chez les lapins, je me s
carnivores, c’est-à-dire à jeun. C’est ce qu’il fallait établir par l’ expérience . Mais pour prouver que mes lapins à jeun étaient
e les lapins gardèrent des urines claires et acides. Pour achever mon expérience , je voulus en outre voir par l’autopsie de mes an
a graisse et forme le chyle blanc. C’est ce qu’il fallait juger par l’ expérience . En vue de cette idée préconçue, j’imaginai et j’
n vue de cette idée préconçue, j’imaginai et j’instituai aussitôt une expérience propre à vérifier la réalité ou la fausseté de ma
propre à vérifier la réalité ou la fausseté de ma supposition. Cette expérience consistait à essayer directement la propriété du
nables et en quantité suffisante. C’est alors que je pus réaliser mon expérience , c’est-à-dire contrôler mon idée préconçue, et l’
liser mon expérience, c’est-à-dire contrôler mon idée préconçue, et l’ expérience me prouva que l’idée était juste. En effet, du su
ide gras et glycérine, etc., etc. Je ne poursuivrai pas plus loin ces expériences que j’ai longuement développées dans un travail s
ard sur l’acidité de l’urine des lapins m’a donné l’idée de faire des expériences sur leur alimentation carnassière, et comment ens
leur alimentation carnassière, et comment ensuite, en poursuivant ces expériences , j’ai fait naître, sans la chercher, une autre ob
ancréatique chez le lapin. Cette seconde observation, survenue dans l’ expérience et engendrée par elle, m’a donné à son tour l’idé
ience et engendrée par elle, m’a donné à son tour l’idée de faire des expériences sur l’action du suc pancréatique. On voit par les
ervé ; comment l’idée préconçue engendre un raisonnement qui déduit l’ expérience propre à la vérifier ; comment, dans un cas, il a
opératoires plus ou moins compliqués, etc. Dans le dernier exemple l’ expérience a eu un double rôle ; elle a d’abord jugé et conf
ppeler cette observation une observation provoquée ou engendrée par l’ expérience . Cela prouve qu’il faut, comme nous l’avons dit,
qu’il faut, comme nous l’avons dit, observer tous les résultats d’une expérience , ceux qui sont relatifs à l’idée préconçue et ceu
t de faire des découvertes. Car il arrive fréquemment qu’une mauvaise expérience peut provoquer une très bonne observation, comme
qui va suivre. Troisième exemple. — En 1857, j’entrepris une série d’ expériences sur l’élimination des substances par l’urine, et
mination des substances par l’urine, et cette fois les résultats de l’ expérience ne confirmèrent pas, comme dans les exemples préc
par l’urine. Je fis donc ce qu’on appelle habituellement une mauvaise expérience ou de mauvaises expériences. Mais nous avons préc
qu’on appelle habituellement une mauvaise expérience ou de mauvaises expériences . Mais nous avons précédemment posé en principe qu
nous avons précédemment posé en principe qu’il n’y a pas de mauvaises expériences , car, quand elles ne répondent pas à la recherche
des observations qu’elles peuvent fournir pour donner lieu à d’autres expériences . En recherchant comment s’éliminaient par le sang
a et je fis ainsi l’observation d’un fait nouveau qu’avait engendré l’ expérience et qui était étranger au but expérimental que je
était étranger au but expérimental que je poursuivais dans cette même expérience . Je renonçai donc à mon idée primitive qui n’avai
r du sang glandulaire pendant la sécrétion. Je ne poursuivrai pas ces expériences dont j’ai d’ailleurs publié les détails47. Il me
qui se présentent à nous, soit spontanément, soit à l’occasion d’une expérience faite dans un autre but. Mais il arrive encore un
nte par hasard dans une circonstance fortuite, on la provoque par une expérience . En reprenant la comparaison de Bacon, nous pourr
s lieux où il suppose son existence. C’est ce que nous avons appelé l’ expérience pour voir (p. 50). On met ce procédé en usage tou
stance médicamenteuse quelconque sur l’économie animale ; on fait des expériences pour voir, et ensuite on se guide d’après ce qu’o
ovoquai l’apparition de ces observations, c’est-à-dire que je fis des expériences pour voir des choses sur lesquelles je n’avais au
logues à ceux signalés dans l’exemple précédent, et d’idée en idée, d’ expérience en expérience, je m’élevai à des faits de plus en
signalés dans l’exemple précédent, et d’idée en idée, d’expérience en expérience , je m’élevai à des faits de plus en plus précis.
sans intéresser les nerfs sensitifs 48. Dans les cas où l’on fait une expérience pour voir, l’idée préconçue et le raisonnement, a
lésion spéciale à ce poison. L’esprit ici est donc encore actif et l’ expérience pour voir, qui paraît faite à l’aventure, rentre
te à l’aventure, rentre cependant dans notre définition générale de l’ expérience (p. 39). En effet, dans toute initiative, l’espri
que l’on entend. Cinquième exemple. — Vers 1846, je voulus faire des expériences sur la cause de l’empoisonnement par l’oxyde de c
e en faisant apparaître un fait, c’est-à-dire instituer encore là une expérience pour voir. En effet, j’empoisonnai un chien en lu
ns le cœur droit aussi bien que dans le cœur gauche. Je répétai cette expérience sur des lapins, sur des oiseaux, sur des grenouil
ments fondés sur l’interprétation de mon observation, j’instituai une expérience pour vérifier mon hypothèse relative à la persist
même temps que la proportion d’oxyde de carbone y avait diminué. Ces expériences , répétées dans les mêmes conditions, m’apprirent
anisme du phénomène empoisonnement par l’oxyde de carbone. Je fis une expérience pour voir, c’est-à-dire pour observer. Je recueil
sang. J’interprétai cette observation, et je fis une hypothèse que l’ expérience prouva être fausse. Mais cette expérience me four
je fis une hypothèse que l’expérience prouva être fausse. Mais cette expérience me fournit une deuxième observation, sur laquelle
s et qui renferme en même temps toutes les observations et toutes les expériences . La théorie formulée ainsi pose le fait principal
en particulier pour la détermination de l’oxygène. J’ai déduit de mes expériences cette application qui est aujourd’hui généralemen
u-delà du fait. Mais il n’en est pas de même dans l’institution d’une expérience  ; je veux montrer qu’à ce moment les hypothèses s
. Les hypothèses ont pour objet non seulement de nous faire faire des expériences nouvelles, mais elles nous font découvrir souvent
éorie, c’est néanmoins encore une hypothèse qu’il faut vérifier par l’ expérience . Ici en effet les théories ne nous représentent q
ui me servait de point de départ, était fausse. En effet, par suite d’ expériences que j’indiquerai plus loin, je fus amené non à tr
cru à la théorie d’une manière absolue, j’aurais dû conclure que mon expérience devait être entachée d’erreur, et peut-être que d
erchai à bien établir la réalité. Je fus ainsi amené par de nouvelles expériences et au moyen de contre-épreuves convenables à conf
ontrés. L’hypothèse fondée sur une théorie a, il est vrai, provoqué l’ expérience , mais dès que les résultats de l’expérience sont
, il est vrai, provoqué l’expérience, mais dès que les résultats de l’ expérience sont apparus, la théorie et l’hypothèse ont dû di
r toujours l’œil attentif pour observer tout ce qui apparaît dans une expérience . Une circonstance en apparence accidentelle et in
était beaucoup plus faible que celle que j’avais rencontrée dans les expériences que j’avais fait connaître comme donnant la propo
lait-il considérer ces deux dosages si discordants comme une mauvaise expérience et ne pas en tenir compte ? Fallait-il prendre un
e pas en tenir compte ? Fallait-il prendre une moyenne entre les deux expériences  ? C’est un expédient que plusieurs expérimentateu
jamais admettre sans preuve l’existence d’une cause d’erreur dans une expérience , et de chercher toujours à se rendre raison de to
age. Jusqu’alors, sans y attacher aucune importance, j’avais fait mes expériences quelques heures après la mort de l’animal, et, po
le tissu hépatique. Pour m’en assurer, je fis une série de nouvelles expériences , qui dissipèrent toutes les obscurités en me mont
exemple. — Vers l’année 1852, je fus amené par mes études à faire des expériences sur l’influence du système nerveux sur les phénom
intacts les nerfs moteurs et sensitifs ordinaires. Pour réaliser mon expérience je cherchai donc un procédé d’expérimentation con
xactement que possible les conditions expérimentales. Aujourd’hui mes expériences sur les nerfs vasculaires et calorifiques ont ouv
exemple prouve, comme les précédents, qu’on peut rencontrer dans les expériences des résultats différents de ceux que les théories
ervicale du grand sympathique. Pourfour du Petit avait pratiqué cette expérience au commencement du siècle dernier, et il découvri
eurs, j’avais bien souvent divisé le grand sympathique pour répéter l’ expérience de Pourfour du Petit sans voir le fait de calorif
Premier exemple. — Il y a longtemps déjà que j’ai fait connaître une expérience qui, à cette époque, surprit beaucoup les physiol
ence qui, à cette époque, surprit beaucoup les physiologistes : cette expérience consiste à rendre un animal artificiellement diab
m’arriva de répéter un grand nombre de fois (huit ou dix fois) cette expérience sans obtenir le premier résultat. Je me trouvais
fs ; cependant il ne me vint jamais dans l’esprit de nier ma première expérience positive au profit des expériences négatives qui
s dans l’esprit de nier ma première expérience positive au profit des expériences négatives qui la suivirent. Étant bien convaincu
cès ne tenaient qu’à ce que j’ignorais le déterminisme de ma première expérience , je persistai à expérimenter en cherchant à recon
olue ces sortes d’erreurs. Mais nous voulons seulement tirer de cette expérience une autre conclusion générale qui sera corroborée
avance, je citerai les critiques que M. Longet a faites autrefois des expériences de Magendie. Je choisirai cet exemple, d’une part
nstances. Je commencerai par les critiques de M. Longet relatives aux expériences de Magendie sur les propriétés de la sensibilité
dû au moins nous dire, pour nous tirer d’embarras, lesquelles de ses expériences il a convenablement faites, celles de 1822 ou cel
x résultats ; mais la critique d’exclusion que M. Longet applique aux expériences de Magendie est fausse et en désaccord, ainsi que
. Mais il arriva plus tard, en 1841, que M. Longet, voulant répéter l’ expérience de Magendie, ne trouva pas la sensibilité dans la
vérité d’un côté ou de l’autre ; c’est pourquoi il se décida pour les expériences de 1841, c’est-à-dire pour les expériences négati
quoi il se décida pour les expériences de 1841, c’est-à-dire pour les expériences négatives, et voici ce qu’il dit, à ce propos : «
sensibilité récurrente), aujourd’hui, que j’ai multiplié et varié les expériences sur ce point de physiologie, je viens combattre c
effet, en 1839, à propos de la sensibilité des racines antérieures, d’ expériences nombreuses dans lesquelles on a coupé successivem
comme les faits positifs. Nous avons posé en principe que toutes les expériences sont bonnes dans le déterminisme de leurs conditi
rincipe que je me suis dirigé, quand, après avoir assisté en 1839 aux expériences de Magendie et en 1841 aux discussions de M. Long
rendre compte des phénomènes et juger les dissidences. Je répétai les expériences et je trouvai, comme Magendie et comme M. Longet,
’avance. Premier exemple. — J’ai fait, il y a quelques années60, des expériences sur l’influence de l’éther sur les sécrétions int
ndis qu’il n’a aucun effet sur le crapaud lui-même. En effet, voici l’ expérience bien simple qui semble le prouver : si l’on prend
t mentionné ci-dessus comme irrationnel et que j’ai voulu répéter des expériences , bien que je ne doutasse pas de leur exactitude,
nt la nécessité d’exécuter toujours et quand même cette consigne de l’ expérience comparative. Premier exemple. — J’ai expliqué pr
à ce qu’on pût constater le lieu de sa disparition. Pour réaliser mon expérience , je donnai à un chien une soupe au lait sucrée ;
t aurait considéré comme superflu, sinon comme ridicule, de faire une expérience comparative. Cependant, je fis l’expérience compa
me ridicule, de faire une expérience comparative. Cependant, je fis l’ expérience comparative, parce que j’étais convaincu par prin
ù le doute semble le moins permis. Cependant je dois ajouter qu’ici l’ expérience comparative était encore commandée par cette autr
e l’économie. Mais, je le répète, même sans cela il eût fallu faire l’ expérience comparative comme une consigne expérimentale ; ca
u sucre chez l’animal qui n’en avait pas mangé. On voit donc qu’ici l’ expérience comparative m’a conduit à la découverte de la pré
veau et inattendu. Je mis d’abord son existence hors de doute par des expériences répétées, et je constatai que chez les animaux à
ycogénie animale. Elles eurent pour origine, ainsi qu’on le voit, une expérience comparative faite dans un cas où l’on aurait pu s
ait pu s’en croire dispensé. Mais s’il y a des avantages attachés à l’ expérience comparative, il y a nécessairement aussi des inco
par hasard à le trouver. Cet expérimentateur fut interrompu dans son expérience au moment où, ayant coupé les muscles de la nuque
éphalorachidien. Or, l’expérimentateur vit, en revenant continuer son expérience , que cette simple opération préliminaire avait pr
était que le fait de la section des muscles de la nuque. Évidemment l’ expérience comparative eût résolu la difficulté. Il aurait f
es à des expérimentateurs habiles pour avoir négligé le précepte de l’ expérience comparative. Seulement, comme il est souvent diff
que l’ont prouvé les exemples que j’ai cités, de savoir d’avance si l’ expérience comparative sera nécessaire ou non, je répète qu’
e ou non, je répète qu’il faut, pour éviter tout embarras, admettre l’ expérience comparative comme une véritable consigne devant ê
e est inutile, afin de ne pas en manquer quand elle est nécessaire. L’ expérience comparative aura lieu tantôt sur deux animaux, co
entation. Pour enlever cette cause d’erreur, je fus obligé de faire l’ expérience complète sur le même animal en lui enlevant préal
ociété philomathique une communication dans laquelle je discutais des expériences de Brodie et de Magendie sur la ligature du canal
ultats obtenus, et je concluais qu’en physiologie comme ailleurs, les expériences peuvent être rigoureuses et fournir des résultats
nclusions. « L’explication anatomique que vous donnez, me dit-il, des expériences de Brodie et de Magendie est juste, mais je n’adm
us en tirez. En effet, vous dites qu’en physiologie les résultats des expériences sont identiques quand on opère dans des condition
vie modifie par elle-même les résultats, quoique les conditions de l’ expérience aient été les mêmes ; ce qui ne pouvait pas arriv
ne valeur dans la critique ou dans les discussions, nous sortons de l’ expérience et nous tombons dans la scolastique. Dans les dis
itable par le sulfate de magnésie. Avant moi, Magendie avait fait des expériences sur le suc pancréatique et il avait dit, d’après
créatine, qui est une matière distincte de l’albumine. Je montrai mes expériences à Magendie en lui faisant remarquer que nous étio
essentielles à distinguer dans la critique expérimentale : le fait d’ expérience et son interprétation. La science exige avant tou
ns portent à faire d’autres recherches et à entreprendre de nouvelles expériences . Il s’agira donc de ne jamais perdre de vue en ph
s par induction. Au fond l’empirisme, c’est-à-dire l’observation ou l’ expérience fortuite, a donc été l’origine de toutes les scie
siologie, le mérite de l’investigateur consiste à poursuivre dans une expérience ce qu’il y cherche, mais à voir en même temps ce
gie et en thérapeutique, c’est d’exiger avant tout l’observation ou l’ expérience comparative. En effet, comment un médecin pourra-
-t-il juger l’influence d’une cause morbifique s’il n’élimine par une expérience comparative toutes les circonstances accessoires
elations de cause à effet. En thérapeutique surtout la nécessité de l’ expérience comparative a toujours frappé les médecins doués
cientifiquement adopter l’idée de Pinel sans cependant admettre cette expérience comparative à longue échéance qu’il proposait. En
ue de ce qu’il appelle le génie épidémique sont là pour le prouver. L’ expérience comparative exige donc, pour être valable, d’être
difficultés immenses que le médecin doit chercher à diminuer ; car l’ expérience comparative est la condition sine qua non de la m
des illusions sur la valeur d’un traitement si on n’a pas recours à l’ expérience comparative. J’en rappellerai seulement un exempl
seulement un exemple récent relatif au traitement de la pneumonie. L’ expérience comparative a montré en effet que le traitement d
hérapeutique69. De tout cela je conclurai donc que l’observation et l’ expérience comparatives sont la seule base solide de la méde
ns de dire, parce que j’ai dû me borner à donner les résultats de mon expérience dans la science physiologique, que j’ai le plus é
nt ou, en attendant, un empirique. L’empirisme, qui au fond veut dire expérience (en grec dans le texte : expérience), n’est que l
’empirisme, qui au fond veut dire expérience (en grec dans le texte : expérience ), n’est que l’expérience inconsciente ou non rais
eut dire expérience (en grec dans le texte : expérience), n’est que l’ expérience inconsciente ou non raisonnée, acquise par l’obse
dans la pratique, il se détermine souvent d’après le sentiment d’une expérience inconsciente, il doit toujours au moins, se dirig
et tout, pourvu que cela soit fondé sur l’observation et prouvé par l’ expérience . Il importe de rappeler ici, quoique nous l’ayons
nous l’avons dit, l’empirisme ne peut pas être un état définitif ; l’ expérience vague et inconsciente qui en résulte et qu’on peu
arriver au second degré de la méthode expérimentale, c’est-à-dire à l’ expérience précise et consciente que donne la connaissance e
nt au véritable expérimentateur ; il en contrôlera les effets par des expériences sur les animaux et par des observations comparati
rs nécessairement des médecins qui se livreront plus spécialement aux expériences physiologiques, d’autres aux investigations anato
s, qu’une coordination régulière et raisonnée des faits fournis par l’ expérience . Aujourd’hui la médecine scientifique n’est point
s et doctrinales. Dans la méthode expérimentale on ne fait jamais des expériences que pour voir ou pour prouver, c’est-à-dire pour
e nouvelle observation (science d’observation), tantôt à l’aide d’une expérience (science expérimentale). En méthode expérimentale
ale, l’hypothèse est une idée scientifique qu’il s’agit de livrer à l’ expérience . L’invention scientifique réside dans la création
it une théorie comme parfaite et si l’on cessait de la vérifier par l’ expérience scientifique journalière, elle deviendrait une do
un système philosophique quelconque. Pour faire des observations, des expériences ou des découvertes scientifiques, les méthodes et
scientifiques. Paris, 31 décembre 1864. 2. Zimmermann, Traité sur l’ expérience en médecine. Paris, 1774, t. I, p. 45. 3. W. Be
expérimentale était professé par A. Portal au Collège de France ; les expériences furent recueillies par M. Collomb, qui les publia
ur la nature et le traitement de plusieurs maladies, avec le précis d’ expériences sur les animaux vivants. Paris, 1800-1825. 45.
es nerfs rachidiens, précédées d’un Examen historique et critique des expériences faites sur ces organes depuis sir Ch. Bell, et su
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
ce couple est un caractère général et abstrait. II. Conséquences. — L’ expérience de ce second terme est impossible. — Raisons de c
, qu’une tendance à nommer et un nom. — Ce nom est le substitut d’une expérience impossible. IV. Une idée générale n’est qu’un nom
langage a pour fondement les tendances consécutives qui survivent à l’ expérience d’individus semblables et qui correspondent à ce
ations, des jugements, des raisonnements, bref, que nous passons de l’ expérience brute et décousue à la science ordonnée et complè
cond terme n’est pas un objet dont nous puissions avoir perception et expérience , c’est-à-dire un fait entier et déterminé, mais u
et sans lequel il ne saurait subsister. II Pouvons-nous avoir l’ expérience , perception ou représentation sensible de ce frag
urs côtés, sans que ces côtés fassent un nombre : ce qui exclut toute expérience et représentation sensible ; dès que les côtés so
un fond vert, bref cent résurrections partielles et désordonnées de l’ expérience récente. À ce moment, si l’on cherche le trait do
re, vous devinez à quel état intérieur elle correspond. En effet, les expériences que nous faisons et les images qui nous reviennen
plusieurs petites tendances pour effet. Au-dessous des images et des expériences , sorte de végétation qui vit au grand jour, il es
individu de cette même classe se présente à notre mémoire ou à notre expérience . — La seule différence qu’il y ait pour nous entr
façon, il est son représentant mental et se trouve le substitut d’une expérience qui nous est interdite. Il nous tient lieu de cet
d’une expérience qui nous est interdite. Il nous tient lieu de cette expérience , il fait son office, il lui équivaut. Artifice ad
la classification des choses ; et cependant, pour sortir de la grosse expérience brute, pour saisir l’ordre et la structure intéri
quand il s’agit d’une qualité générale dont nous ne pouvons avoir ni expérience ni représentation sensible, nous substituons un n
nce, les caractères généraux des choses arrivent à la portée de notre expérience  ; car les noms qui les expriment sont eux-mêmes d
expérience ; car les noms qui les expriment sont eux-mêmes de petites expériences de la vue, de l’ouïe, des muscles vocaux, ou les
térieures, c’est-à-dire les résurrections plus ou moins nettes de ces expériences . Une difficulté extraordinaire a été levée ; dans
té extraordinaire a été levée ; dans un être dont la vie n’est qu’une expérience diversifiée et continue, on ne peut rencontrer qu
’une barbe et d’une grosse voix s’est éveillée en lui, à la suite des expériences par lesquelles il les a perçus. Ce n’est pas cett
fondée tout entière sur ces tendances consécutives qui survivent à l’ expérience d’individus semblables et qui correspondent préci
our lui plus étendu ou moins étendu que pour nous, proportionné à son expérience présente, chaque jour élargi ou réduit par ses ex
ionné à son expérience présente, chaque jour élargi ou réduit par ses expériences nouvelles, et très lentement amené aux dimensions
t à des noms semblables de son et différents de sens7. À mesure que l’ expérience des enfants se rapproche davantage de la nôtre, l
de celui à qui l’on parle. — L’endiguement va se faire ; de nouvelles expériences compléteront la tendance qui produisait le mot bl
ésence d’une certaine couleur. Pareillement, et par une autre série d’ expériences , la tendance qui produisait le mot ta, définitive
s fois posée, le reste suit. Par l’accumulation et la contrariété des expériences journalières, les tendances et les noms se multip
si l’on peut ainsi parler, les noms se remplissent. À mesure que nos expériences deviennent plus nombreuses, nous remarquons et, p
désignait le caractère unique qui nous avait frappés dans la première expérience , en désigne maintenant plusieurs autres. Il corre
nce illimitée. Désormais le nom correspond pour moi non seulement à l’ expérience d’une certaine forme extérieure, mais encore à l’
ement à l’expérience d’une certaine forme extérieure, mais encore à l’ expérience d’une certaine structure intérieure, c’est-à-dire
’une certaine structure intérieure, c’est-à-dire à un nombre énorme d’ expériences de toutes sortes qui sont faites et à un nombre i
xpériences de toutes sortes qui sont faites et à un nombre indéfini d’ expériences de toute sorte qui pourront se faire. Si j’ai rem
u de son poil, je prononcerai sans me tromper le mot chat. La seconde expérience aboutit maintenant au même nom que l’autre. Deux
ion animale ou le remplacer par le nom de tous les caractères que vos expériences ont dégagés en lui, et, par suite, voir reparaîtr
ir reparaître en vous, plus ou moins nettement, les simulacres de ces expériences . Dorénavant, le couple dont le nom est le premier
t place à côté d’elles pour une infinité de tendances nouvelles que l’ expérience pourra provoquer. — Telle est la vertu de la subs
ils composent l’ameublement principal d’une tête pensante. À côté des expériences perpétuelles et des images renaissantes, il y rou
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
t de toute relation. Cette supposition, à son tour, vient de ce que l’ expérience nous montre des choses autres que notre pensée, e
us grande extension possible de la connaissance suivant les lois de l’ expérience . L’idée de l’absolu, en ce sens, est une idée-for
l’absolu, en ce sens, est une idée-force, un aiguillon qui empêche l’ expérience de se reposer. Aristote déclare qu’il faut s’arrê
rêter jamais, parce qu’aucun ensemble de phénomènes, aucun objet de l’ expérience ne peut satisfaire notre idée de l’absolu, ne peu
nce ne peut satisfaire notre idée de l’absolu, ne peut constituer une expérience totale, adéquate à la réalité entière. Dans l’idé
ne pouvons pas supposer une autre solution ni sortir de notre propre expérience . L’absolu est donc ici tout négatif. Ce qui est p
nous et ne pouvons-nous figurer l’universel que sur le type de notre expérience particulière en des relations supposées identique
du moi, avec le signe non-moi, qui n’exclut pas : semblable à moi. L’ expérience , objecte-t-on, peut bien nous apprendre que certa
le caractère du droit. Il faut donc qu’il y ait en nous, avant toute expérience , « une idée de ce qui doit être, un être idéal, c
que abstraite qui transforme en idées a priori de simples processus d’ expérience . L’idée de l’existence, si on l’analyse, renferme
perceptions, la reconnaît comme reproduction d’un état dont on a eu l’ expérience , lui enlève ainsi déjà quelque chose de sa partic
pensée de demeurer seule avec elle-même dans un monde de pur rêve. L’ expérience ne peut sans doute nous garantir que la veille ne
moins en grande partie, « un autre rêve » ; mais rien, en dehors de l’ expérience et de ses lois constantes, ne peut davantage nous
et limitation. Or, pour cela, nous sommes obligés de faire appel à l’ expérience intérieure ou extérieure, à la conscience que nou
En combinant les diverses qualités ou biens que nous connaissons par expérience et en les supposant élevés à l’infini, nous const
aussi, à l’existence éternelle du cercle idéal, du triangle idéal. L’ expérience , disait-il, ne nous montre aucune figure géométri
nsidérait les figures géométriques comme des synthèses a priori que l’ expérience ne peut fournir, mais qui pourtant ne répondent p
nstruisons par la pensée des figures d’une exactitude parfaite dont l’ expérience ne nous montre jamais une complète réalisation, c
rculaire ; mais nous n’avons besoin pour cela que de l’abstraction. L’ expérience , en effet, nous fait voir elle-même des lignes se
er d’abord les choses constituées comme elles apparaissent dans notre expérience  ; les mouvements de la matière, par exemple, et l
ière elle-même, résistante, étendue, durable, etc., sont des choses d’ expérience . Et c’est à ces choses que le réalisme matérialis
r, il est clair que le mouvement et la matière, objets particuliers d’ expérience , en un mot de sensation et de représentation, ont
résulte que durée, étendue, mouvement, matière, tous les objets de l’ expérience ne peuvent pas entièrement expliquer le fait même
e l’expérience ne peuvent pas entièrement expliquer le fait même de l’ expérience , ni la conscience comme telle, ni la pensée. Auss
es un autre sens, et de désigner par là des choses en dehors de notre expérience , inaccessibles à notre conscience et à notre repr
et à notre représentation. Mais alors, cela revient à dire que notre expérience a pour causes des choses dont nous ne savons abso
aliste joue sur le sens du mot choses, en désignant comme causes de l’ expérience tantôt des choses d’expérience et tantôt des chos
choses, en désignant comme causes de l’expérience tantôt des choses d’ expérience et tantôt des choses en dehors de l’expérience. U
ce tantôt des choses d’expérience et tantôt des choses en dehors de l’ expérience . Une fois admis que la conscience ne s’explique p
ne dans la constitution même de la conscience, antérieurement à toute expérience des relations externes. « Nous voyons, dit-il, qu
onstituée de façon à ne pas le donner. Le seul principe qui dépasse l’ expérience , parce qu’il lui sert de fondement, c’est donc la
ndement, c’est donc la persistance de la force. Si c’est la base de l’ expérience , ce doit être la base de toute organisation scien
périence, ce doit être la base de toute organisation scientifique des expériences . C’est à ce principe que nous amène une analyse r
s pour cela une « faculté » mystérieuse, extérieure et supérieure à l’ expérience . Ce qui est en dehors de l’expérience interne ou
e, extérieure et supérieure à l’expérience. Ce qui est en dehors de l’ expérience interne ou externe est cérébral, physiologiquemen
; ce n’est plus, comme Kant l’a cru, une faculté psychique. Quant à l’ expérience même, elle a simplement des degrés, selon qu’elle
térieure, selon qu’on en pénètre plus ou moins le contenu. Il y a une expérience en quelque sorte radicale et constante, qui est l
le, en dehors de laquelle nous ne pouvons rien concevoir, c’est cette expérience nécessaire à toutes les autres qu’on a érigée en
posant à toutes choses ses propres manières d’être et trouvant dans l’ expérience extérieure la confirmation de cette induction ins
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
t au perfectionnement des sociétés. La révolution française a été une expérience tentée pour construire un état conformément aux l
un état conformément aux lois de la raison. On peut trouver que cette expérience n’a pas été d’abord très-heureuse, car il n’est p
de sa méthode, les éclairer par de nombreux exemples empruntés à son expérience personnelle, nous faire assister avec ingénuité à
très-nettement distinguée de la méthode géométrique) ; le Traité de l’ expérience , du docteur Zimmermann, célèbre médecin du xviiie
gna. Venons d’abord aux critiques. Bacon, nous dit-on, n’a pas fait d’ expériences , ou en a fait de mauvaises. Cela prouve tout simp
lui aussi, n’est qu’un théoricien ? Galilée, nous dit-on, faisait des expériences pendant que Bacon se contentait de dire qu’il en
on ; il lui est passablement postérieur ; il a certainement connu les expériences de Galilée et même de Toricelli et d’autres encor
veut-on un exemple bien frappant ? Pascal a fait lui-même de grandes expériences et associé son nom à celui de Toricelli dans la t
ce à la démonstration géométrique de la rotation de la terre qu’à ses expériences sur la chute des corps ? M. Claude Bernard nous d
ien de plus ingénieux que ce que Bacon nous dit des faits cruciaux ou expériences cruciales. Ces expériences sont les expériences d
e que Bacon nous dit des faits cruciaux ou expériences cruciales. Ces expériences sont les expériences décisives, qui tranchent le
des faits cruciaux ou expériences cruciales. Ces expériences sont les expériences décisives, qui tranchent le débat entre deux hypo
ne vérité contestée. La découverte des interférences lumineuses fut l’ expérience cruciale qui trancha la question entre l’hypothès
othèse de Descartes et celle de Newton sur la nature de la lumière. L’ expérience de M. Claude Bernard faisant voir qu’il y a plus
vaisseaux qui sortent du foie que dans ceux qui y conduisent est une expérience cruciale qui démontra contre toute objection que
limitrophes. Quant aux règles que donne Bacon sur l’art de faire des expériences , elles sont loin d’être aujourd’hui aussi suranné
capitales de Bacon ? N’est-ce pas lui qui a conseillé de renverser l’ expérience , c’est-à-dire précisément de supprimer la cause s
encore la règle de Bacon sur la production ou le prolongement 23 de l’ expérience , dont on peut citer des exemples importants dans
s exemples importants dans la science moderne. C’est en prolongeant l’ expérience que M. Regnault a démontré que la loi de Mariotte
egré : Mariotte s’était arrêté trop tôt. C’est aussi en prolongeant l’ expérience que M. Claude Bernard a montré que c’est un préju
rité est qu’il lui faut une plus forte dose ; ceux qui avaient fait l’ expérience avaient négligé de la pousser assez loin. Je ne v
me dans les sciences, mais qu’elle y est absolument nécessaire, que l’ expérience est impuissante et inféconde, si elle n’est pas s
as stimulée et guidée par une anticipation de l’esprit, que faire des expériences sans idée et sans théorie anticipée, c’est faire
des expériences sans idée et sans théorie anticipée, c’est faire des expériences à l’aventure, sans savoir pourquoi. Assurément il
gère elle-même une hypothèse, et c’est cette hypothèse qui provoque l’ expérience et qui la conduit. En un mot, le fait suggère l’i
t qui la conduit. En un mot, le fait suggère l’idée, l’idée suggère l’ expérience , et l’expérience juge l’idée : voilà l’ordre logi
En un mot, le fait suggère l’idée, l’idée suggère l’expérience, et l’ expérience juge l’idée : voilà l’ordre logique et naturel de
aude Bernard nous décrit avec vivacité, et avec toute l’autorité de l’ expérience personnelle, cette remarquable vertu de l’inventi
agit de conjectures absolument gratuites, sans aucun fondement dans l’ expérience . Dugald Stewart répond qu’il ne défend point de t
osophie spéculative qui le fait parler, c’est le souvenir vivant de l’ expérience personnelle. Et, pour le dire en passant, combien
amusant, mais sans aucune valeur philosophique. 23. Par prolonger l’ expérience (  producere experimentum  ), il ne faut pas ente
5 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
it avoir tout pacifié et tout ramené à une seule autorité, celle de l’ expérience  ; mais on s’est aperçu que cette prétendue expéri
ité, celle de l’expérience ; mais on s’est aperçu que cette prétendue expérience était elle-même remplie d’hypothèses, et que la n
iques à priori, et, pour résoudre ces problèmes, ils entreprirent des expériences qu’ils dirigèrent d’après les principes que leur
l’harmonie des phénomènes l’autorité de lois, et de l’autre main les expériences qu’elle a instituées d’après ces mêmes principes.
chercher si toutes nos connaissances viennent ou ne viennent pas de l’ expérience . A cette question, Kant répond avec l’esprit de s
prit de son siècle entier que toutes nos connaissances présupposent l’ expérience . On ne peut pas se prononcer plus nettement. « Nu
 Nul doute, dit-il, que toutes nos connaissances ne commencent avec l’ expérience  ; car par quoi la faculté de connaître serait-ell
bles pour en composer cette connaissance des objets que nous appelons expérience  ? Nulle connaissance ne précède l’expérience ; to
objets que nous appelons expérience ? Nulle connaissance ne précède l’ expérience  ; toutes commencent avec elle. » Mais Kant distin
es commencent avec elle. » Mais Kant distingue entre commencer avec l’ expérience et venir de l’expérience (mit, aus). Toutes nos c
» Mais Kant distingue entre commencer avec l’expérience et venir de l’ expérience (mit, aus). Toutes nos connaissances présupposent
r de l’expérience (mit, aus). Toutes nos connaissances présupposent l’ expérience  ; mais l’expérience seule ne suffit pas à les exp
it, aus). Toutes nos connaissances présupposent l’expérience ; mais l’ expérience seule ne suffit pas à les expliquer toutes. Preno
renons l’exemple déjà employé : un meurtre suppose un meurtrier. Si l’ expérience n’avait jamais montré de meurtre, l’esprit n’aura
tre, l’esprit n’aurait jamais eu l’idée d’un meurtrier ; c’est donc l’ expérience et l’expérience seule qui peut ici avoir fourni l
aurait jamais eu l’idée d’un meurtrier ; c’est donc l’expérience et l’ expérience seule qui peut ici avoir fourni la matière de la
cause de ce changement, cette partie formelle, tout en présupposant l’ expérience de tel ou tel changement, surpasse cette expérien
en présupposant l’expérience de tel ou tel changement, surpasse cette expérience . Elle n’a pu commencer sans elle, mais elle ne dé
sans elle, mais elle ne dérive pas d’elle, car il est démontré que l’ expérience d’aucun fait ne peut donner à l’esprit humain la
t quelque chose d’expérimental et quelque chose qui ne vient pas de l’ expérience . Kant appelle connaissances empiriques ou à poste
se empirischen, à posteriori) celles qui non-seulement présupposent l’ expérience , mais en dérivent, et il appelle connaissances à
ntnisse à priori) celles qui, bien qu’elles ne puissent naître sans l’ expérience (Erfahrung), n’en dérivent pas et nous sont donné
e faut point ici d’équivoque. Je juge, dit Kant, sans en avoir fait l’ expérience , que si on ôte les fondemens de cette maison, ell
maison, elle tombera. Ce jugement, il est vrai, a l’air de devancer l’ expérience , mais en réalité il la suit ; car toute sa force
ent a nécessairement une cause ; non seulement ce jugement anticipe l’ expérience à venir, mais il ne repose sur aucune expérience
jugement anticipe l’expérience à venir, mais il ne repose sur aucune expérience passée, car l’expérience peut bien montrer que te
rience à venir, mais il ne repose sur aucune expérience passée, car l’ expérience peut bien montrer que tel changement a telle caus
rience peut bien montrer que tel changement a telle cause, mais nulle expérience ne peut enseigner qu’il en est ainsi nécessaireme
nécessairement une cause est donc un jugement qui ne repose pas sur l’ expérience , c’est un vrai jugement à priori. Eh bien ! même
ipe : tout changement a nécessairement une cause. Il ne doit rien à l’ expérience , quant, à sa certitude, mais il renferme la notio
de cause, et cette notion de changement est évidemment empruntée à l’ expérience . Le principe de causalité, bien que principe à pr
principes à priori absolument (schlechterdings) indépendans de toute expérience , et qu’à cause de cela Kant appelle purs (reine)
les avait déjà indiqués, ici il les détermine avec plus de rigueur. L’ expérience nous dit ce que sont les choses, mais non ce qu’e
nnaissances à posteriori. Toute connaissance fondée logiquement sur l’ expérience est contingente ; elle peut avoir une généralité
son pure, des principes qui s’y rapportent et qui ne doivent rien à l’ expérience , on est tenté de craindre qu’il ne se perde dans
tribut, peut nous avoir été donnée de deux manières : ou bien c’est l’ expérience qui nous l’a révélée, ou bien nous l’établissons 
l’a révélée, ou bien nous l’établissons à priori, indépendamment de l’ expérience . Les corps sont pesans, tout changement suppose u
mais ces deux jugemens diffèrent en ce que, dans le premier, c’est l’ expérience qui nous a attesté la réalité de la connexion ent
santeur et celle de corps, tandis que, dans le second, ce n’est pas l’ expérience qui a pu nous faire voir la réalité de la connexi
a connexion entre l’idée de cause et celle de changement. En effet, l’ expérience ne donne que des successions de faits, et jamais
ynthétiques sont donc de deux espèces. La vérité des uns repose sur l’ expérience , et Kant les appelle jugemens synthétiques à post
synthétiques à posteriori ; la vérité des autres ne repose pas sur l’ expérience , mais sur la raison seule, et Kant les appelle ju
ar la réalité de la connexion qu’ils expriment n’est pas donnée par l’ expérience , elle repose sur le principe de contradiction qui
même. Ainsi, à moins de résoudre le principe de contradiction dans l’ expérience , il faut admettre que tous les jugemens analytiqu
èbres, savoir, 1° que toutes les connaissances humaines dérivent de l’ expérience sensible ; 2° que tous les jugemens humains sont
tité. Il est faux que toutes les Connaissances humaines dérivent de l’ expérience sensible, car toute connaissance se résout en une
condement, les jugemens synthétiques à priori ne peuvent dériver de l’ expérience . Restent les jugemens synthétiques à posteriori d
t les jugemens synthétiques à posteriori dont la certitude vient de l’ expérience . Encore pourrait-on le contester quand ces jugeme
ipe de la stabilité des lois de la nature qui n’est point donné par l’ expérience . S’il n’est pas vrai que toutes nos connaissances
ience. S’il n’est pas vrai que toutes nos connaissances dérivent de l’ expérience , il n’est pas moins faux que tous nos jugemens so
hie sensualiste, qui admet que toutes nos connaissances dérivent de l’ expérience , admet en même temps que tous nos jugemens sont s
en psychologie les jugemens synthétiques à posteriori, les jugemens d’ expérience , et, lorsqu’elle en vient à la logique, elle donn
Mais de deux choses l’une ou le principe de contradiction dérive de l’ expérience , ou on est obligé de lui donner une autre base. S
ence, ou on est obligé de lui donner une autre base. S’il dérive de l’ expérience , il est frappé d’un caractère de contingence et d
Vous l’ignorez. Cette ignorance devient plus manifeste, si on fait l’ expérience sur de plus grands nombres. Quand nous opérons su
aractère de l’universalité, de la nécessité, il n’est donc pas dû à l’ expérience  ; il est donc synthétique à priori. Il n’est pas
paraître ; ces jugemens ne sont donc pas analytiques ; ce n’est pas l’ expérience qui introduit dans l’intelligence les notions de
t il y a des jugemens qui contiennent un élément indépendant de toute expérience , et quelle peut être la valeur de pareils jugemen
veloppemens, pourvu que ces développemens n’aient rien à faire avec l’ expérience et avec les sens, et qu’ils conservent ce caractè
anscendental ce qui porte le double caractère d’être indépendant de l’ expérience et de ne point s’appliquer aux objets extérieurs,
e l’autre des lois pures de la raison humaine indépendamment de toute expérience , proclamant également et le mépris du passé et le
6 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
armi mes assistants, soit dans le laboratoire, quand j’instituais mes expériences , soit dans l’amphithéâtre, quand j’en exposais le
sent très réels. Le premier bénéfice qu’on en tirera sera de voir les expériences physiologiques telles qu’elles sont, avec leurs c
te, comme dans toutes les sciences d’observation, être vérifiés par l’ expérience . On concevra facilement que la conclusion à laque
e sujet, on peut dire que si, dans les sciences purement physiques, l’ expérience vient le plus ordinairement confirmer ce qu’indiq
que toujours le contraire arriver, c’est-à-dire, le raisonnement et l’ expérience se trouver le plus souvent en désaccord. Malgré l
l supérieur avec le ganglion cervical inférieur. Nous répétons là une expérience que Pourfour du Petit a faite en 1727, et qu’un g
aux dilatateurs, etc. Tous les ans, dans mes cours, je faisais cette expérience , dans laquelle je vérifiais comme tout le monde l
la chaleur, se trouvaient diminués ou anéantis. Restait à instituer l’ expérience pour vérifier les données de la théorie. Il s’agi
e la température des parties. J’ai choisi le lapin, chez lequel cette expérience est parfaitement réalisable au cou, parce que le
moitié de la tête correspondant au côté où ce nerf a été coupé. Or l’ expérience est faite depuis environ un quart d’heure ; const
ce que j’appelle une découverte imprévue, c’est-à-dire un résultat d’ expérience qui, au lieu de confirmer la théorie qui a provoq
et n’avancer qu’avec circonspection, en donnant toujours la main à l’ expérience qui, seule, peut l’empêcher de tomber dans l’erre
a. Tout ceci prouve, Messieurs, qu’il faut redoubler de soin dans les expériences physiologiques, justement à cause de la complexit
tes à faire de la physiologie, amènent dans notre science une foule d’ expériences mal faites qui sont le germe de discussions inter
nomène dans l’organisme vivant, en imaginant et instituant toutes les expériences nécessaires pour l’analyser dans chacun de ses él
olastiques ne sont plus de notre époque, au moins en physiologie. Une expérience mal faite et donnant des résultats défectueux ne
donnant des résultats défectueux ne saurait être éclairée que par une expérience mieux instituée ; il faut, en un mot, une critiqu
il faut, en un mot, une critique expérimentale pour juger des faits d’ expérience . Enfin, Messieurs, après vous avoir exposé la nat
ces découvertes, et de relever en même temps des observations ou des expériences défectueuses qui se sont produites à cette occasi
eux. En 1803, Nicolas et Gueudeville publièrent des recherches et des expériences sur le diabète qu’ils nommèrent la phtisurie sucr
quelques instants sur le sucre qui sera si souvent en cause dans nos expériences . Il importe que vous connaissiez les divers réact
vous rendre témoins de ces caractères différentiels des sucres par l’ expérience . Je prends dans un tube de verre bouché par un bo
ure de bière purifiée, ou bien de contrôler son résultat par une même expérience comparative, qui consiste à mettre de la même lev
bouillie, ainsi que nous aurons occasion de vous le montrer dans des expériences physiologiques que nous répéterons devant vous. N
dont nous commencerons l’histoire dans la séance prochaine. Dans les expériences très nombreuses que nous répéterons devant vous,
portions de sucre à l’état physiologique. — Observation chez l’homme, expériences sur les animaux dans toute l’échelle zoologique.
ie est sécrété dans cet organe ; il ne vient pas de l’alimentation. —  Expériences à ce sujet. — Examen comparatif du sang avant et
ntestin, se transformer en sucre par les procédés digestifs connus. L’ expérience a démontré qu’il n’en est pas ainsi : le sucre ex
n la présence du sucre par les moyens ordinaires. Nous allons faire l’ expérience devant vous. Voici un foie de bœuf frais récemmen
lques instants la fermentation s’opérer. On devrait employer dans ces expériences de la levure de bière lavée, afin de la débarrass
e fermentation. Pour éviter toutes chances d’erreur, nous faisons une expérience comparative en ajoutant de la même levure de bièr
êmes conditions de température que le premier. En attendant que cette expérience soit achevée, on va faire bouillir et traiter par
e que nous avons indiquée dans la deuxième leçon. Nous n’avons fait l’ expérience que sur un petit fragment du foie ; si nous avion
e en le jetant dans l’eau mesurée d’un vase gradué. Un grand nombre d’ expériences faites à ce sujet nous ont appris que nous trouve
imites de la décoloration du liquide cupro-potassique. Or, dans cette expérience , il nous faut 23 centimètres cubes de la décoctio
peut pas nuire à l’exactitude de l’analyse, pourvu que l’on arrête l’ expérience juste au moment où la décoloration est obtenue. N
que nous avons obtenus à ce sujet, vous renvoyant pour le détail des expériences au Mémoire que nous avons publié6. Les expérience
pour le détail des expériences au Mémoire que nous avons publié6. Les expériences faites chez l’homme, pour correspondre physiologi
a totalité du foie 17,10 gr. Il est bien entendu que, dans toutes les expériences précédentes sur les hommes, on a fait les mêmes é
ayon lumineux comme le sucre de diabète. Voici comment cette dernière expérience a été faite. Un foie de bœuf récemment apporté de
sa propriété de dévier à droite la lumière polarisée. Parmi plusieurs expériences qui ont été faites, je ne vous en citerai qu’une
eur, relativement à la présence ou à la quantité de sucre. Dans cette expérience , le charbon animal seul avait suffi pour clarifie
ous devons donc nécessairement conclure de cette dernière partie de l’ expérience que la déviation de +0,5°, qui avait été trouvée
ontre-épreuve ajoute, ainsi que vous le voyez, une grande rigueur à l’ expérience , parce que sans cela on aurait pu objecter que ce
se forme où on le trouve, je veux vous démontrer maintenant, par des expériences directement appropriées à ce but, que le sucre ne
r si néanmoins le sucre persiste dans l’économie. Nous avons fait ces expériences sur un grand nombre d’animaux ; nous avons choisi
issus du corps, du sucre en quantité normale (l,50 gr. pour 100). Ces expériences prouvent donc que le sucre persiste malgré l’impo
ouve des quantités considérables dans le sang qui sort du foie. Cette expérience est trop importante pour que nous ne la répétions
ces conditions qu’il faut le prendre, parce qu’au-delà de ce temps, l’ expérience réussirait moins bien, par des raisons que nous e
toujours en vue. Quatrième leçon 6 janvier 1855. SOMMAIRE : L’ expérience force à conclure que le sucre se forme dans le fo
présente des quantités considérables. Chez un animal carnivore, cette expérience réussit constamment et avec des résultats invaria
se mélange avec le sang veineux de toutes les parties du corps. Cette expérience suffirait à elle seule pour faire admettre, comme
ins considérable, et que les chiens, par exemple, que l’on soumet à l’ expérience , ont dû, à une certaine époque, manger du pain, l
de, et dont le foie contenait de 1 à 1,50 pour 100 de sucre. Dans ces expériences , il est évidemment impossible d’attribuer à l’ali
mplis d’un liquide légèrement jaune et filant. On prend, comme dans l’ expérience précédente, un morceau du foie de ce fœtus, on le
la fonction glycogénique. En effet, nous avons fait un grand nombre d’ expériences sur des veaux de tout âge qu’on, rencontre en gra
approche de la naissance. Voici, relativement à cette proportion, des expériences faites sur des fœtus d’espèces différentes. Vo
seulement en passant, parce que nous avons sous la main des sujets d’ expériences qui vous permettent de vous parler de l’origine d
es nerfs. C’est même une circonstance défavorable pour le succès de l’ expérience , puisque ces substances ont pu apporter une quant
que des substances féculentes seules. Cela ressortira clairement des expériences suivantes, qui, pour être plus comparables, ont é
dre compte de la manière dont elle peut s’effectuer, revenons à notre expérience fondamentale, dans laquelle nous avons montré que
ainsi, ces deux productions devraient se faire simultanément, mais l’ expérience semblerait indiquer que le sucre ne se forme pas
adhérences entre les parois de l’abdomen et la vésicule. Maintenant l’ expérience est terminée. Au bout de trois ou quatre jours, l
eures, chez des Mollusques par exemple. Nous avons fait de nombreuses expériences sur des limaces grises (Limax flava), prises dans
erches que l’on fera à ce sujet, pour les juger en définitive par des expériences directes. Les parties anatomiques constitutives d
e trouve dans aucun liquide versé au dehors, pas même dans la bile. —  Expériences contradictoires à ce sujet, causes d’erreurs. — D
hème représentant ces oscillations à l’état normal et pathologique. —  Expériences sur le sang pris dans différents vaisseaux, chez
bile contenait du sucre. Voilà donc une assertion contradictoire à l’ expérience que nous venons de faire devant vous. Mais nous v
, Messieurs, par ce simple fait, combien il importe, pour répéter des expériences physiologiques, de se placer toujours exactement
ons sur les phénomènes vitaux peuvent être aussi concordantes que les expériences les mieux établies que nous présentent la physiqu
ne sur-activité intermittente à chaque période digestive. Si, par des expériences que nous vous avons déjà mentionnées, il est prou
t à son entrée dans les poumons. J’ai constaté, par un grand nombre d’ expériences , qu’à ce moment le sucre se rencontre dans le tis
i dans celui de la veine porte. C’est pour cette raison que, dans les expériences que nous avons faites devant vous, pour vous mont
ucre, quand on a soin, comme nous l’avons déjà dit, de ne pas faire l’ expérience au-delà de deux heures et demie à trois heures ap
eproduire devant vous, et de les fixer dans votre esprit au moyen des expériences qui ont servi à les établir. Voici deux chiens, l
épandue dans tout l’organisme ; nous allons faire sur eux une série d’ expériences comparatives, qui ne sauraient vous laisser aucun
e liquide provenant du sang du cœur du premier chien à jeun. Ces deux expériences comparatives vous prouvent, Messieurs, qu’il y a
el doit porter l’expérimentation. Voici comment nous avons institué l’ expérience . Nous avons choisi quatre chiens de même âge et à
du sucre. M. le professeur Valentin, de Berne, a fait à ce sujet des expériences très intéressantes dont je vous indiquerai en pas
psie aucune trace de sucre. Dans la marmotte qui a fait le sujet de l’ expérience citée plus haut, il est question d’une sorte de d
le foie. Nous arrivons maintenant à l’alimentation azotée. Voici les expériences que nous avons faites à ce sujet. 1° Un chien adu
égèrement opaline. L’action de la gélatine, que j’ai choisie pour mes expériences comme étant la substance azotée la plus facile à
ntitatif. C’est donc l’élément azoté qui a servi à faire du sucre : l’ expérience chimique a, du reste, confirmé ces données physio
eut pas être produite dans l’intestin par les phénomènes digestifs. L’ expérience nous a, en effet, montré que, pendant l’alimentat
ime de leurs malades affectés de diabète. Nous avons procédé dans nos expériences sur ces substances comme pour les autres. Tous no
0 du tissu. La décoction était très opaline et laiteuse, comme dans l’ expérience précédente. Dans cette alimentation, la matière f
uiert la propriété de fermenter facilement. Mais, Messieurs, dans ces expériences sur l’alimentation féculente ou sucrée, nous devi
d’une manière toute particulière, en vous en rendant témoins par deux expériences comparatives et bien nettes : c’est le fait que l
ucrées. — Il les transforme en une substance émulsive particulière. — Expériences comparatives. — Preuves diverses. — Sang chyleux.
es. — Production artificielle de ce phénomène. — Critique de quelques expériences . Messieurs, Nous sommes arrivés à un des points
taire, que je veux actuellement vous rendre témoins, au moyen de deux expériences comparatives qui vous prouveront que du sucre en
énérale, et est éliminé en partie au moins par les urines. Pour cette expérience nous prenons deux lapins, en digestion. Au reste,
ssolution de sucre et de prussiate jaune de potasse, afin de rendre l’ expérience plus concluante. Vous voyez le liquide entrer trè
qui n’a pas lieu dans le deuxième cas. Nous aurions encore pu faire l’ expérience de la manière suivante : Après avoir pratiqué une
res, sont donc très importantes à considérer, quand on veut faire des expériences précises. En 1853, M. le docteur J. de Becker a p
al de zoologie scientifique de Siebold et Kölliker, un grand nombre d’ expériences relatives à l’absorption du sucre dans l’intestin
d’expériences relatives à l’absorption du sucre dans l’intestin. Ces expériences ont été faites avec un très grand soin, les quant
sécrétion du sucre. — Influence des enduits. — Influence du froid. —  Expériences à ce sujet. — Influence de la chaleur. — Age et s
fonctions digestives surtout, ont une grande énergie. Quand, dans nos expériences , nous voudrons rendre des animaux diabétiques, ai
ladie, à ses propriétés dans leur exercice normal pendant la vie. Les expériences doivent donc être instituées sur l’être vivant et
n animal au froid, le sucre disparaît dans son foie. Pour faire cette expérience , on prend de préférence des petits animaux qui, e
ou d’abstinence dans lequel ils se trouvent, quand on les soumet à l’ expérience , ainsi que de la rapidité avec laquelle la mort s
indiquer quelques-uns des résultats que nous avons obtenus. Première expérience . — Un petit cochon d’Inde a été plongé dans de l’
que son foie renferme beaucoup de sucre. On voit, par cette première expérience , qu’il ne suffit pas que l’animal meure par le fr
long chez un animal en digestion que chez un animal à jeun. Deuxième expérience . — Un petit cochon d’Inde, de la même portée que
tenait plus que des traces excessivement faibles de sucre. Troisième expérience . — Un cochon d’Inde, adulte, dans l’intervalle de
ure après, c’est-à-dire une heure et demie après le commencement de l’ expérience , le foie de l’animal ne contenait pas de traces d
, le foie de l’animal ne contenait pas de traces de sucre. Quatrième expérience . — Un autre cochon d’Inde, dans les mêmes conditi
rfaitement rétabli, et son foie contenait beaucoup de sucre. Dans les expériences précédentes, que nous choisissons au milieu d’un
reste, vous rendre témoins de toutes ces particularités en répétant l’ expérience devant vous. Nous avons ici trois cochons d’Inde
e ouverture pour qu’ils puissent respirer. Ces animaux ont été mis en expérience à dix heures et demie. Leur température initiale,
s les mêmes conditions, dont l’un a été tué sans avoir été soumis à l’ expérience , pour nous servir de terme de comparaison, et don
rois cas. D’abord, elle existait quand les animaux ont été soumis à l’ expérience , puisque celui que nous avons sacrifié à ce momen
la plus nette que le sucre a disparu par le froid dans le temps de l’ expérience . Quant au troisième animal, que vous voyez reveni
blissant dans les conditions ordinaires de son accomplissement. Cette expérience suffirait, si cela était nécessaire maintenant po
xe, nous n’en dirons que quelques mots : J’ai fait autrefois quelques expériences pour rechercher quelle pourrait être l’influence
ès grande échelle et reposer sur un nombre considérable de faits. Les expériences que j’ai faites également sur des animaux de tout
modifications. — Température plus élevée du sang qui sort du foie. —  Expériences thermométriques à ce sujet. — Distribution de la
ns l’organisme. — Théories anciennes de la calorification. — Examen d’ expériences sur la température du sang dans les deux ventricu
d’expériences sur la température du sang dans les deux ventricules. —  Expériences faites dans les conditions physiologiques. — Proc
s. — Procédés opératoires. — Instruments employés. — Résultats de ces expériences  : le sang du ventricule droit plus chaud que le s
tités de sérum varient du simple au double entre les quatre premières expériences et les deux dernières. Il est évident que cette d
ditions diverses dans lesquelles se trouvaient les animaux soumis à l’ expérience . En effet, elles correspondent à des périodes dig
ondent à des périodes digestives particulières : les quatre premières expériences ont été faites cinq heures après un repas ; les d
remarquable, et l’analyse chimique est parfaitement d’accord avec nos expériences physiologiques à ce sujet. La fibrine disparaît c
tre exclusivement rapportée. Nous verrons, du reste, que, d’après des expériences sur le grand sympathique, nous sommes autorisés à
ion que l’on donne ordinairement de cette substance. Albumine. — Les expériences de Lehmann montrent que l’albumine se trouve dans
sort du foie est, en effet, plus chaud que le sang qui y entre, et l’ expérience ne laisse aucun doute à ce sujet. Pour constater
le sang de s’écouler après qu’on aura placé le thermomètre. Dans ces expériences , on alterne l’observation de façon à agir tantôt
réalablement placé des ligatures. Voici les résultats qu’a donnés une expérience que nous venons de faire sur la température du sa
naison entre l’oxygène et le carbone, on avait cependant conservé des expériences qui semblaient établir que le sang artériel est p
lir que le sang artériel est plus chaud que le sang veineux. Mais ces expériences sont défectueuses, non pas au point de vue de l’o
t physiologiques. Mais nous vous avons souvent dit, Messieurs, qu’une expérience ne se critique pas par des raisonnements ; elle s
ent que celui qui est placé dans le ventricule gauche. Voilà donc une expérience purement physique qui donne les mêmes résultats q
une expérience purement physique qui donne les mêmes résultats qu’une expérience qu’on avait crue physiologique. Vous voyez ici un
intenant de cette particularité. Pour arriver à la réalisation de nos expériences sur la température comparée du sang dans les deux
irculer. Mais tous les animaux ne se prêtent pas également bien à ces expériences . Il est presque impossible d’introduire un thermo
différences, quoique placés dans des conditions identiques. Dans ces expériences nous étions assisté de M. Walferdin, dont la comp
simale. On trouvera résumés dans le tableau suivant les résultats des expériences faites sur les moutons. Elles montrent que la dif
dans l’organisme. — Destructibilité des diverses espèces de sucres. —  Expériences comparatives à ce sujet. — Limites de la destruct
ites de la destructibilité du glucose dans l’organisme. — Résultats d’ expériences . — Influence du degré de concentration de la diss
Influence de la combinaison du sucre avec le sel marin. — Résultats d’ expériences à ce sujet. — Influence de la saignée. — Nécessit
assemblé dans le tableau suivant quelques résultats, parmi beaucoup d’ expériences que nous avons faites sur cette propriété des suc
ction dans le tissu cellulaire sous-cutané, en choisissant pour cette expérience les lapins, chez lesquels ce tissu est très lâche
s que nous avons fait mettre sous vos yeux pour abréger le détail des expériences . On voit par les expériences consignées dans c
s vos yeux pour abréger le détail des expériences. On voit par les expériences consignées dans ce tableau, et qui, pour être com
tion serait tout à fait différente, seulement nous n’avons pas fait d’ expériences assez nombreuses pour savoir si la quantité de 1
, et si, après leur avoir injecté la même dose de sucre qui, dans les expériences précédentes, était complétement détruite, on vien
ande quantité dans l’organisme. Voici, du reste, quelques résultats d’ expériences sur ce sujet : Un lapin, pesant 1660 grammes, est
nt 16 grammes de sang de la veine jugulaire chez le lapin qui, dans l’ expérience précédente, n’avait pas été saigné. Après quoi on
ucre. Au bout d’une heure on retire les urines qui, examinées avant l’ expérience , ne contenaient pas de sucre. L’urine du lapin sa
apin non saigné n’en présente que quelques traces. On a encore fait l’ expérience suivante sur deux autres lapins, à jeun depuis vi
mine chez ces deux animaux les urines de la manière suivante : Ces expériences prouvent que la quantité de sang dans un animal p
par l’influence seule de la proportion d’eau de l’injection. Dans les expériences précédentes, nous avions toujours une solution de
la peau que 1 gramme seulement, comme dans le premier cas. Toutes les expériences que nous avons faites sur ce point ont donné le m
s, il est clair qu’on la retrouvera dans les urines. Il y a une autre expérience qu’on peut faire et qui rentre dans la même expli
général du système nerveux. Nous avons consigné les résultats de nos expériences , relatifs à la question qui précède, dans le tabl
combinaison réelle entre ces deux substances ; c’est ce qui résulte d’ expériences que nous avons faites avec le sulfate de soude, q
arler de celles sur lesquelles nous n’avons encore aucune donnée. Ces expériences sont plus importantes qu’on ne pourrait le suppos
plicable dans la théorie de la destruction du sucre dans le poumon. —  Expériences sur les sangs en contact avec différents gaz. — T
ne peut être produit d’une façon tout à fait mécanique au moyen d’une expérience très simple. Nous choisissons un animal, un chien
la veine jugulaire du même animal, on trouvera qu’il y a du sucre. L’ expérience aura cependant duré tout au plus cinq minutes. Co
peu ou même pas du tout. Je vous prie, Messieurs, de remarquer cette expérience dans laquelle, sous l’influence de mouvements vio
a paru que c’était surtout chez les animaux en pleine digestion que l’ expérience réussissait le mieux. Chez les animaux à jeun, je
dans le sang au-delà du poumon. Cependant, Messieurs, notre première expérience nous porte à nous demander si ce passage du sucre
si que nous le verrons plus tard. Quoi qu’il en soit, au début de mes expériences , j’avais pensé moi-même que la destruction du suc
ucre, il ne devait pas y en avoir non plus dans les urines. Or, ici l’ expérience ne vérifia plus ma déduction. Les urines de très
pour expliquer la disparition du sucre, est plus qu’insuffisante. Des expériences directes nous ont fait voir que la quantité d’oxy
et rend relativement moins d’acide carbonique que le sang sucré. Les expériences de MM. Regnault et Reiset faites sur les animaux
pendant la digestion que pendant l’abstinence. Il résulte donc de ces expériences que la quantité d’oxygène introduite n’est pas da
té d’acide carbonique qui devrait être formé. De plus, en faisant des expériences spéciales pour nous rendre compte de la destructi
ure et contenant 500 centimètres cubes d’oxygène. 2° Dans une seconde expérience , la même quantité de sang tout chaud est introdui
, avec des gaz différents, du sang également sucré, car à la fin de l’ expérience , on constata que le sang était sucré comme au com
partie de ce gaz dissous dans le liquide. Nous dûmes répéter d’autres expériences en opérant comme dans les circonstances précédent
races dans tous les autres gaz, oxygène, acide carbonique et air. Ces expériences ont donné des résultats très remarquables, en ce
diabétiques, car chez eux le sang est alcalin. Voici, à ce sujet, une expérience directe qu’on peut répéter. Si l’on prend du sang
t l’addition de carbonate de soude. Lehmann et de Becker ont fait des expériences semblables d’injection de sucre avec des alcalis,
dres, qui amèneraient la mort, ainsi que nous l’avons constaté dans l’ expérience suivante : Nous avons injecté dans les veines d’u
fait sur ce mécanisme de la destruction du sucre dans l’organisme des expériences très intéressantes. Ce ne serait peut-être ensuit
. — Levure de bière. — Nécessité de la présence d’une matière sucrée. Expériences sur le sérum. — Génération de cellules organiques
décoction ne réduisait pas le tartrate cupro-potassique. Pour que les expériences faites sur l’homme soient comparables à celles qu
arjavay, chef des travaux anatomiques ; on va répéter devant vous les expériences que nous avons faites chez les animaux. On prend
s se rendre bien compte du rôle que jouait ici la matière sucrée. Mes expériences me conduisirent d’abord à reconnaître que la prés
d’une lamelle sur le porte-objet du microscope. J’ai ensuite fait des expériences sur des liquides animaux. J’ai pris du sérum du s
rée, voici ce que j’observais, et vous pourrez facilement répéter ces expériences et constater les mêmes faits. Au bout de quatre o
t d’un temps variable, tout disparaît, et le liquide se putréfie. Ces expériences me prouvaient que la présence d’une matière sucré
ns physiologiques. — Erreurs de doctrines, de méthodes et de faits. —  Expérience fondamentale pour la théorie de la production du
des substances albuminoïdes que la matière sucrée se produisait. Nos expériences physiologiques avaient été répétées, soit en Fran
gers, que vous avez pu voir vous-mêmes, puisque nous avons refait les expériences devant vous pour prouver le rôle du foie comme pr
vant d’aller plus loin, permettez-moi de remettre sous vos yeux cette expérience qui consiste à montrer que, chez un chien à jeun
hépatiques le précipitera abondamment. C’était donc là, Messieurs, l’ expérience fondamentale, qu’il fallait répéter tout d’abord,
i est aussi une vérité physiologique d’un autre ordre. Cependant, des expériences ont été instituées, des analyses ont été faites,
ommés, ils sont simplement égorgés, etc. Mais, si, au lieu de faire l’ expérience de cette manière, qui n’est aucunement physiologi
ir de bœuf et de mouton qui avait servi à nourrir les chiens dans les expériences de M. Bernard contenait du sucre, et l’on adminis
’ai pu supposer, je n’aurais jamais pensé à celle-là. D’ailleurs, les expériences qui réduisent à néant de pareilles assertions son
trace de sucre. Mais nous nourrissions le plus souvent les chiens en expérience avec de la tête de mouton préalablement bouillie,
trace de sucre. On ne comprend pas de pareilles objections, quand des expériences aussi simples et aussi faciles à faire n’ont même
u sucre en proportions considérables. Mais on n’a pas voulu faire ces expériences si simples et si nettes que j’ai toutes répétées
jeun, soit en digestion, n’en présente pas de traces quand on fait l’ expérience convenablement. On constate, en second lieu, le s
ies l’explication des phénomènes. Maintenant, Messieurs, achevons les expériences que nous avons commencées. Voici le liquide prove
précédent. — Action du système nerveux sur la production du sucre. —  Expérience sur la section des pneumo-gastriques. — Des métho
iori et à posteriori. — Exemples actuels. — Examen des résultats de l’ expérience précédente. Messieurs, Nous vous avons prouvé,
vions avancé et prouvé ne se trouve contredit ; nous avons toujours l’ expérience si nette que nous avons produite devant vous, et
es objections précédentes se rapportent à une alimentation mixte. Nos expériences , au contraire, pour établir la formation du sucre
veine porte par le tartrate cupro-potassique, il en résulte que notre expérience fondamentale est infirmée. Mais d’abord, Messieur
u sucre dans la viande, c’est une pure assertion, et vous avez vu par expérience ce qu’elle valait. Quant à la dissimulation du su
z des chiens à jeun depuis trois jours. Mais on pourrait faire, car l’ expérience nous a montré qu’il fallait tout prévoir désormai
ins engorgés de sang, et hépatisés, comme on dit. Nous avons fait des expériences nombreuses touchant l’influence de la section des
ure qu’il faut atteindre pour que le sucre se détruise entièrement. L’ expérience que nous ferons devant vous servira à l’établir,
l’autre. Nous constaterons tout à l’heure ce que va nous donner cette expérience qui est en train. En attendant qu’elle s’achève,
quelle doit s’opérer un certain ordre de phénomènes, puis on fait des expériences , non pas pour vérifier cette idée, mais pour la c
s se manifestent ; et quand ils ne se seront pas montrés, parce que l’ expérience qu’on aura tentée par une espèce de condescendanc
s l’estomac et par la puissance du suc gastrique. Dès lors toutes ses expériences partent de là, et depuis quinze ans il s’évertue
ateurs qui veulent absolument confirmer une théorie préconçue par des expériences , comme des persécuteurs de la nature. En effet, a
lui assujettir les faits ; ils tourmentent de toutes les manières les expériences de façon à leur faire dire ce qu’ils ont induit o
stinent, avec une opiniâtreté qui fait leur malheur, à multiplier les expériences sans résultats positifs ; ou bien, s’ils croient
it viennent après les phénomènes constatés, les raisonnements après l’ expérience . Dans ces conditions, l’observateur jouit d’une q
us ayons une idée préconçue ou à priori quelconque pour instituer une expérience  : mais quand l’expérience est une fois bien insti
e ou à priori quelconque pour instituer une expérience : mais quand l’ expérience est une fois bien instituée, nous écoutons avec s
e l’expérimentation, et nous ne prétendons pas régenter et conduire l’ expérience . Cette méthode d’investigation est féconde en déc
cette digression, Messieurs, arrivons à constater les résultats de l’ expérience que nous avons commencée. Voici d’abord le liquid
coloré. Cela nous prouve qu’il n’y a pas encore assez longtemps que l’ expérience a été commencée, mais dans quelques heures la dis
par la muqueuse stomacale. — Le sucre ne passe pas dans la salive. —  Expériences chez les diabétiques. — Spécialité des différente
que peut contenir le sang sans passer dans l’urine. — Résultat d’une expérience sur la piqûre de la moelle allongée chez un lapin
tions mécaniques ou galvaniques. Nous allons commencer par examiner l’ expérience qui frappa le plus vivement l’esprit des physiolo
s physiologistes, lorsque je la publiai il y a quelques années. Cette expérience consiste en ceci : Si l’on pique un certain point
onvulsions et des mouvements désordonnés qui viendraient compliquer l’ expérience . Il faut donc éviter de couper cette dernière par
n lapin très vigoureux : c’est l’animal qui se prête le mieux à cette expérience . Je saisis fortement la tête de la main gauche, p
cerveau. — n, coupe de l’atlas.   L’animal qui vient de subir cette expérience ne paraît pas, comme vous le voyez, en avoir beau
s ses urines ; et, pour être bien sûr qu’il n’en existait pas avant l’ expérience , nous vidons sa vessie. L’urine est trouble, mais
ans d’autres sécrétions. Nous avons fait à ce sujet un grand nombre d’ expériences , et nous avons trouvé qu’il y a une espèce d’élec
suc gastrique en décèlent des proportions plus ou moins notables. Les expériences sur l’animal pris en état de santé donnent des ré
particularités sont intéressantes, nous allons faire devant vous une expérience pour vous montrer que le sucre ne peut pas s’élim
ici combien il importe de déterminer exactement les conditions d’une expérience , et combien il faut se garder de généraliser trop
produisent. Ce sont les conditions dans lesquelles nous avons opéré l’ expérience tentée sur ce lapin ; nous allons voir dans un in
aller plus loin sans sortir de notre sujet, et nous revenons à notre expérience faite sur le lapin dont nous avons piqué la moell
sucre. — Idées qui ont guidé dans la découverte des faits indiqués. —  Expérience . Messieurs, Indépendamment de l’urine dans laqu
ganisme est saturé de cette substance. Nous avons à ce sujet fait des expériences d’abord sur les lymphatiques de l’intestin, et no
autres passant par le foie. Nous avons fait dans le même but d’autres expériences sur des chiens. Nous placions un tube d’argent da
t en suivant pas à pas une idée qui était loin d’être exacte, comme l’ expérience me l’a démontré depuis, mais qui m’a servi de gui
r le résultat que j’attendais. Alors je me rappelai qu’en faisant des expériences sur un autre sujet, en coupant la cinquième paire
e. J’avais cru pouvoir expliquer cette apparition du sucre dans cette expérience , en disant que la sécrétion était sous l’influenc
la sécrétion était sous l’influence directe du pneumo-gastrique, et l’ expérience semblait venir confirmer ma théorie sur le mécani
action. C’était cependant une erreur, comme je le vis plus tard par l’ expérience  ; car ce n’est pas par le pneumo-gastrique que se
dent au foie. — Rôle de chacun d’eux. — Rôle de la moelle épinière. —  Expérience sur la section des pneumo-gastriques entre le foi
reconnus. Ces notions établies, vous allez comprendre maintenant les expériences que nous allons faire devant vous dans leur conne
on foie ; la sécrétion s’était arrêtée. Que s’est-il passé dans cette expérience  ? Eh bien ! Messieurs, la fonction glycogénique n
agérée lorsque l’excitation a été poussée assez loin. Voici plusieurs expériences que nous avons faites : Chez un chien en pleine d
er les pneumo-gastriques entre le foie et le poumon. Pour faire cette expérience , nous prenons un chien de petite taille. Nous le
our le couper avec des ciseaux ; il aurait suffi même de le casser. L’ expérience terminée, nous remettons l’animal en liberté, et
nt par le curare ; 2° par apoplexie suite de contusions cérébrales. —  Expérience . — Diabète consécutif à l’éthérisation. — Examen
el. — Réflexions sur la complication de ces phénomènes. Résultat de l’ expérience faite à la leçon précédente. Messieurs, Nous vo
ns dont nous avons piqué la moelle allongée, les urines, qui, avant l’ expérience , étaient troubles, sont devenues claires et trans
its se produire. Il nous est arrivé souvent, dans les très nombreuses expériences que nous avons faites, d’obtenir le passage du su
pour produire l’un ou l’autre à volonté. D’après un certain nombre d’ expériences , voici ce que j’ai observé : quand on pique sur l
ter d’abord à ce sujet une observation que j’extrais de mon journal d’ expériences . Sur un gros chien, au commencement de la digesti
r une excitation directe des sécrétions que le curare agit dans cette expérience , c’est en agissant sur le système nerveux. Nous p
nions qu’une irritation locale sur le foie, dans ce cas, comme dans l’ expérience sur le curare, nous avons une excitation générale
on générale de tous les organes glandulaires. Voici quelques-unes des expériences que nous avons faites à ce sujet. Un animal, jeun
même du foie. M. Harlay, qui a suivi autrefois mes cours, a fait des expériences qui consistent à injecter par un des rameaux de l
s le même sens, mais il n’en est rien. Nous avons fait à ce sujet des expériences directes en ajoutant à du sang sucré une goutte d
il était moins noir qu’à l’ordinaire dans le système veineux. Enfin l’ expérience directe ne prouve pas qu’il y ait moins d’acide c
ont on a piqué la moelle que chez ceux auxquels on n’a pas fait cette expérience . Voici des résultats qu’a donnés M. de Becker à c
. Voici des résultats qu’a donnés M. de Becker à ce sujet : Première expérience . — Sur un lapin non piqué : Donc 1 kilogramme
c 1 kilogramme de lapin sain rend par heure l, 260 gr. CO2. Deuxième expérience . — Sur des lapins non piqués : Donc 1 kilogram
c 1 kilogramme de lapin sain rend par heure 1,237 gr. CO². Troisième expérience . — Sur un lapin piqué : Donc un kilogramme de
périons arriver à ce résultat. Une indication nous est donnée par une expérience faite devant vous et dans laquelle vous avez vu,
Pourrons-nous produire les mêmes effets dans le foie ? C’est ce que l’ expérience directe décidera et ce qu’il nous est impossible
hons à éviter en coupant les nerfs sympathiques du foie. Revenons à l’ expérience qui se passe sous vos yeux. Voilà notre animal qu
ans la prochaine séance, nous aurons soin de mettre sous vos yeux une expérience commencée plus tôt. Enfin j’ai, en terminant, à v
e plus tôt. Enfin j’ai, en terminant, à vous dire quelques mots d’une expérience que nous avons faite sous vos yeux, dans la derni
qui ont le plus l’habitude des vivisections, peuvent échouer dans une expérience . Si donc vous ne réussissiez pas du premier coup,
re sujet. Mais je ne veux pas que vous perdiez les résultats de cette expérience , et nous vous la montrerons dans une des prochain
séances. Dix-neuvième leçon 3 mars 1855. SOMMAIRE : Nouvelle expérience sur l’empoisonnement par le curare, et résultats
sur l’empoisonnement par le curare, et résultats de la précédente. —  Expériences sur, des lapins. — Apparition du sucre dans les u
Exemples et applications. — Perversion de la fonction glycogénique. —  Expériences à ce sujet. — Particularités de ces expériences.
ction glycogénique. — Expériences à ce sujet. — Particularités de ces expériences . — Production spontanée du sucre dans le foie d’u
d’un animal mort dans certaines conditions. — Manuel opératoire de l’ expérience . — Hypothèses sur la production de ce phénomène.
art de l’action nerveuse. — Part de la fermentation. — Résultats de l’ expérience sur l’empoisonnement par le curare. Messieurs,
comme le prouvent les résultats que nous avons obtenus dans les deux expériences comparatives suivantes : Un jeune lapin, bien por
retira était beaucoup plus sucrée que la précédente. On répéta cette expérience à différentes reprises, et chaque fois on obtint
si, chez ces deux lapins, outre les détails intéressants que ces deux expériences renferment, elles prouvent que l’apparition du su
ant, au point de vue chimique, auquel j’ai été conduit en faisant des expériences sur le grand sympathique. Je recherchais quelle é
estion de chimie vitale, nous avons à vous dire comment se pratique l’ expérience , et quels sont les trajets par lesquels passe l’a
i ne se serait pas développé sans cela. Comme détail intéressant de l’ expérience , nous avons observé que la décoction aqueuse du f
action acide très manifeste. Nous avons répété différentes fois cette expérience , toujours avec le même résultat ; seulement ces p
ifficile d’apprécier actuellement les diverses conditions. Mais cette expérience  ; qui est une des plus importantes, devra, comme
qui subit la transformation glycosique. Que s’est-il passé dans cette expérience , et comment pouvons-nous comprendre anatomiquemen
la prochaine séance plus de développement sur l’explication de cette expérience , une des plus intéressantes au point de vue de l’
extrêmement sucrées. Vingtième leçon 6 mars 1855. SOMMAIRE : Expériences sur des lapins auxquels on coupe la moelle épiniè
Vous vous rappelez que nous avons fait, dans la dernière séance, une expérience fort singulière, et qui doit servir à nous guider
arbonique et en alcool, dont voici un échantillon très concentré. Ces expériences sont très simples à faire et à répéter ; il suffi
n, et même sur des muscles et des poumons de fœtus humain. Toutes ces expériences s’accordent pour établir que le sucre doit et peu
euse, qui diminue cette production. Vous vous rappelez, en outre, les expériences de Lehmann, dans lesquelles cet habile chimiste a
e avec la levure de bière de l’acide carbonique et de l’alcool. Cette expérience très élégante de Lehmann démontra donc, pour la p
dans la vie intra-utérine pour empêcher l’infiltration des tissus. —  Expériences . — L’animal a constamment besoin de matière sucré
uite de la cessation des fonctions du foie. — Terminaison de quelques expériences commencées dans les séances précédentes. — Suite
ues expériences commencées dans les séances précédentes. — Suite de l’ expérience de la section des pneumo-gastriques entre le poum
eumo-gastriques entre le poumon et le foie. — Autopsie de l’animal. —  Expérience sur la section des nerfs sympathiques qui se rend
mpathiques qui se rendent au foie. — Réflexions sur la difficulté des expériences physiologiques Messieurs, Nous savons actuellem
ancs se produire en très grande quantité, ainsi que le démontrent les expériences de Lehmann. Ces globules, en effet, ne sont que d
tissu délicat du poumon où il doit recevoir le contact de l’air. Des expériences extrêmement intéressantes prouvent cette utilité.
; ceci est impossible à vérifier à cause des difficultés de faire des expériences sur des animaux de boucherie en état de gestation
pas encore, et l’on en trouvera jusqu’à la mort. J’ai fait beaucoup d’ expériences pour savoir si les animaux peuvent vivre longtemp
ant de clore cette partie purement physiologique, nous avons quelques expériences qui sont restées en arrière et dont nous allons v
ée dans la poitrine entre le poumon et le foie. Il s’agit d’une autre expérience dont nous vous avons promis le résultat. Celle-ci
ats afin que vous puissiez être initiés à la manière dont on fait les expériences de physiologie. Nous nous sommes guidé d’après de
filet cervical du grand sympathique. Maintenant il y avait dans cette expérience une infinité de difficultés de tout genre que vou
mbien d’incertitudes on se trouve entouré quand on veut instituer une expérience et en prévoir les résultats. Les inconnues sont s
ues sont si nombreuses, qu’on ne peut jamais être certain de ce que l’ expérience donnera. Il arrive, par conséquent, très souvent
ience donnera. Il arrive, par conséquent, très souvent qu’on fait des expériences qui ne fournissent aucun résultat satisfaisant po
ire, la physiologie comme une science facile dans laquelle toutes les expériences réussissent, ce qui est loin d’être vrai dans la
un chien par M. Leblanc, vétérinaire à Paris ; mais on n’a pas fait d’ expériences bien détaillées, et le cas de cette observation d
l’urée aux diabétiques pour en faire revenir dans les urines ; mais l’ expérience ne répondit pas à leur prévision, et chez les dia
e d’affection. Depuis que l’attention a été portée de ce côté par les expériences que nous avons faites sur les animaux, on a fréqu
ubstance est mélangée avec l’albuminose. — Examen de cette opinion. —  Expériences . — Liaison de ces deux travaux. — Le sang de l’ar
es adressât, en tant toutefois qu’elles seront basées sur des faits d’ expérience . Nous ne reconnaissons pas d’autres arguments, le
a donné comme preuve que des formules écrites, sans avoir fait aucune expérience directe ; car s’il en avait fait, il aurait vu qu
reste, par les analyses de Lehmann, si complètement d’accord avec nos expériences , que ce sont les matières azotées qui servent à l
herie, tantôt sur des saignées, et que dans aucun cas il n’y a eu des expériences qui soient relatives à l’examen comparatif du san
des autres veines. Il eût suffi à l’auteur de faire une seule de ses expériences dans les conditions voulues pour être convaincu q
 Schmidt, son travail était terminé lorsqu’il eut connaissance de nos expériences  : il préféra néanmoins le publier tel qu’il se tr
ments réels. Jusque dans ces derniers temps, des confirmations de nos expériences étaient arrivées de toutes parts, et des travaux
e départ d’un argument d’après lequel on prétend renverser toutes nos expériences , et expliquer comment, sans nous en douter, nous
croule, et, par conséquent, l’auteur n’explique absolument rien ; nos expériences restent ce qu’elles sont, et elles prouvent que c
teur ne tient sans doute pas. Nous ferons remarquer seulement que des expériences faites avec du sang recueilli sur des animaux de
e filtre, tandis que le sucre passera. C’est ce que vous voyez dans l’ expérience que nous faisons sous vos yeux. Voici une dissolu
à en dissoudre une partie. C’est sur une semblable dissolution que l’ expérience a été instituée directement. Un centimètre cube d
me s’il y avait eu du sucre dans la liqueur. Aussi, quand on fait des expériences sur la fermentation, faut-il avoir le soin de les
nous vous l’avons dit au commencement de ces leçons, dans toutes nos expériences comparatives. Les arguments signalés plus haut ne
science que l’on ne confirme pas toujours ce que l’on avance par des expériences , car il s’agit ici d’arguments enchaînés les uns
uelques médecins qui, après avoir entendu dire vaguement, d’après nos expériences , que le sang des veines hépatiques était sucré, o
le champ des investigations physiologiques, constamment appuyé sur l’ expérience . Nous avons été assez heureux pour faire devant v
vue chimique, il nous suffira de vous faire connaître l’ensemble des expériences chimiques qui viennent corroborer notre opinion,
artériel, ou qui est peut-être même encore plus concentré. Toutes mes expériences semblent montrer qu’une quantité remarquable de g
rend naissance surplace dans le foie où on la trouve, j’instituai une expérience physiologique qui est nette et décisive. Sur des
s (3, 6 ou 8 mois) avec de la viande cuite à l’eau et dans laquelle l’ expérience directe ne décèle pas la moindre trace de matière
voir si le foie fabrique ou non du sucre doivent être ramenés à cette expérience fondamentale qui a pour objet l’examen comparatif
établi. Mais il est arrivé que certains auteurs, ne répétant pas mes expériences méthodiquement et dans les conditions physiologiq
ières azotées, et le sucre aux dépens des matières grasses. Quant aux expériences de M. Schmidt sur la présence du sucre dans le sa
se plaçant dans les conditions que la physiologie indique, toutes les expériences s’enchaînent naturellement pour établir que le su
éloignant de son lieu d’origine. Si l’on ne fait au contraire que des expériences incomplètes en se plaçant dans des conditions non
du sucre aux dépens des matières grasses se trouve renversée par mes expériences , dans lesquelles j’ai fait voir que l’alimentatio
des matières azotées, que les analyses chimiques de M. Lehmann et mes expériences physiologiques indiquent. C’est le sujet dont j’e
l’Académie. » Toutes les fois, Messieurs, que l’on voudra faire des expériences sur la fonction glycogénique du foie, il faudra e
e fonction avec les autres systèmes organiques. Sans cela on aura des expériences incomplètes pour l’interprétation desquelles on n
buminoïdes du sang. Tous les faits qui précèdent sont établis par des expériences chimiques ; elles prouvent déjà qu’il y a formati
le fonction physiologique. Quand vous voudrez vous convaincre par des expériences personnelles de la réalité de cette fonction glyc
onstant avec lequel vous avez suivi ces leçons. Appendice Les expériences si concluantes de M. le professeur Lehmann, que n
erse à lieu quatre heures après. Il est évident qu’il fallait que les expériences qui sont annoncées, au nombre d’une seulement, do
chargé d’une quantité notable de sucre. Il résulte de cette première expérience que, chez un chien nourri de viande crue et tué d
ie, bien que ce dernier organe soit lui-même chargé de sucre. La même expérience a été répétée, quatre heures après le repas, avec
Examinons maintenant les conséquences auxquelles conduisent ces deux expériences si importantes dans la question qui nous occupe.
ui lui est attribué. Une seconde particularité, qui ressort des mêmes expériences , frappera peut-être moins que la précédente, mais
irculation générale. Rapprochons, en effet, les résultats de ces deux expériences . Dans la première, quand on recueille le sang deu
e, bien que cet organe soit rempli de matière sucrée. Dans la seconde expérience , faite quatre heures après le repas, le sang qui
roduits un temps plus ou moins long. Aussi, lorsque, dans la première expérience , nous avons recueilli le sang deux heures seuleme
n sang presque dépourvu de ce produit ! Mais lorsque, dans la seconde expérience , on a recueilli le sang quatre heures après le re
e semblables résultats, pour croire qu’on les ait avancés d’après une expérience faite une seule fois. On comprend, jusqu’à un cer
n a recueilli du sang au-dessus du foie, et puis, dans le détail de l’ expérience , on ajoute que l’on a ouvert la veine cave à son
rcher la cause des erreurs matérielles qui ont pu se glisser dans les expériences , je ferai seulement sur la direction d’idées de l
e, j’ai foi dans la méthode expérimentale et dans l’invariabilité des expériences bien faites. Il est de mon devoir de m’élever con
faits contradictoires avancés, et en tirer cette conclusion, que les expériences de physiologie sont des expériences incertaines q
n tirer cette conclusion, que les expériences de physiologie sont des expériences incertaines qui donnent des résultats variables e
nstances, et j’ai expliqué dans la première leçon de ce cours que les expériences physiologiques sont aussi certaines et aussi posi
hysique, pourvu que l’on ait soigneusement étudié les conditions de l’ expérience pour reproduire les phénomènes toujours dans des
s hépatiques, ce n’est pas là un résultat moyen fourni par beaucoup d’ expériences , dans lesquelles on aurait trouvé quelquefois des
quelles on aurait trouvé quelquefois des résultats opposés. C’est une expérience constante et absolue, et jamais, quand elle est b
te foi scientifique que j’ai dans la certitude et l’invariabilité des expériences physiologiques, dont les conditions sont bien étu
rité des plus considérables en pareille matière, confirmer une de mes expériences fondamentales à l’aide desquelles j’ai établi dep
les j’ai établi depuis longtemps que le foie fabrique du sucre. Cette expérience consiste, comme on sait, à montrer que chez des a
déclarer ici que ces résultats sont entièrement inexacts. Par suite d’ expériences très nombreuses faites depuis six années et que j
doute à cet égard. Je viens même encore cette semaine de refaire mon expérience devant différents physiologistes ou chimistes, en
aître le sucre, car il est probable que l’auteur, voulant répéter nos expériences et celles de M. Lehmann, a dû les reproduire dans
nstances et avec les mêmes réactifs, car sans cela ce serait d’autres expériences . Quant aux réactifs dont il faut se servir pour r
l’alcool, ce qui est, suivant nous, une condition indispensable de l’ expérience , il faut se procurer d’assez grandes quantités de
n recueille les plus grandes quantités de sang possible, en faisant l’ expérience sur l’animal vivant, comme nous l’avons souvent p
ort, ce moyen n’avait pas été employé, on est en droit de refuser aux expériences de l’auteur toute espèce de valeur. Après notre n
ars, parurent plusieurs Mémoires pour venir corroborer de nouveau nos expériences  ; car, ainsi que nous l’avons déjà dit, tous les
ous l’avons déjà dit, tous les hommes qui ont répété sérieusement les expériences ont retrouvé nos résultats, et aucun observateur
le foie et dans le torrent circulatoire ? par M. POGGIALE. Première expérience . — Un chien adulte a été nourri pendant huit jour
ac et dans l’intestin renfermaient beaucoup de sucre. J’ai fait trois expériences dans les mêmes conditions, et les résultats génér
êmes conditions, et les résultats généraux n’ont pas varié. Deuxième expérience . — Un chien adulte et de forte taille fut soumis
inférieure, et 0,023 gr. dans le sang de l’artère crurale. Troisième expérience . — Un chien fut laissé sans nourriture pendant hu
s qu’on en a rencontré dans le sang des veines hépatiques. Quatrième expérience . — Un chien nourri pendant huit jours avec de la
la présence du sucre dans les matières alimentaires. Dans deux autres expériences analogues, on eut les chiffres indiqués dans les
nes du tableau suivant, qui offre les résultats des analyses pour les expériences appartenant à la troisième série. Conclusio
appartenant à la troisième série. Conclusions. — Il résulte des expériences consignées dans ce Mémoire : 1° Que le sucre peut
e a lieu dans le foie. La deuxième communication confirmative de nos expériences fut faite également dans la séance du 16 avril pa
ie, il m’a été donné d’assister M. Cl. Bernard dans la plupart de ses expériences sur le foie, et de répéter un grand nombre de foi
recueillait sans mélange le sang provenant de ces derniers organes. L’ expérience m’a démontré qu’en recueillant le sang entre la l
02 + 2(C4H6O2). Avant de doser le sucre dans le sang, je fis les deux expériences qualitatives suivantes : Première expérience. — 
sang, je fis les deux expériences qualitatives suivantes : Première expérience . — Un chien de moyenne taille, laissé à jeun pend
n donna une quantité assez considérable d’acide carbonique. Deuxième expérience . — Un jeune chien de trois mois fut nourri de via
a fermentation une quantité appréciable de gaz carbonique. Troisième expérience . — Un chien de très forte taille fut nourri penda
sucre, 123 parties. Le tube ternaire ne donna pas de gaz. Quatrième expérience . — Un épagneul de forte taille fut mis à la diète
eines hépatiques, 1000 parties, contiennent : sucre, 5,11. Cinquième expérience . — Un chien de très forte taille fut mis à jeun p
tenues dans 1000 parties de sang frais : En résumé, il résulte des expériences précédentes : 1° Qu’en se plaçant dans les condit
l’occasion d’une communication de M. Lehmann, je me suis rappelé les expériences que j’avais faites en 1852, et qui ne sont pas co
er, et MM. Kunde et Lehmann l’ont constaté avant moi ; mais, dans les expériences de ces savants, les grenouilles n’avaient survécu
e, et, autant que possible, du même poids et de la même grandeur. Les expériences , comparées entre elles, étaient exécutées le même
a même température et à la même pression atmosphérique. Le nombre des expériences pour chacune des trois catégories n’est pas infér
cours. Ils confirment tous de la manière la plus complète nos propres expériences . Nous ne doutons pas que toutes les recherches sé
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
et plus ils ont de confiance dans le sentiment et dans la pratique. L’ expérience leur a fait connoître qu’on est trompé rarement p
urent que leur methode conduit infailliblement à la verité. Combien l’ expérience a-t-elle découvert d’erreurs dans les raisonnemen
rs, que le raisonnement entreprendroit en vain de démêler, mais que l’ expérience et le temps sçauront bien mettre en évidence. Les
ystême ne fascinât les yeux des observateurs, et ne leur fit voir les expériences , non pas telles qu’elles sont, mais telles qu’il
que de trébucher dès qu’il veut faire deux pas au-delà du terme où l’ expérience l’a conduit. C’est de la main de l’expérience que
s au-delà du terme où l’expérience l’a conduit. C’est de la main de l’ expérience que ces compagnies attendent un systême general.
. Que penser de ces systêmes de poësie, qui, loin d’être fondez sur l’ expérience , veulent lui donner le démenti, et qui prétendent
’on demande à nos navigateurs si les vieux pilotes qui n’ont que leur expérience , et si l’on veut leur routine pour tout sçavoir,
mme de son temps dans toutes les parties des mathematiques, mais sans expérience . Pompée Targon ne fit rien de ce que sa réputati
les, sur la science de l’anatomie, en un mot sur l’érudition ou sur l’ expérience du médecin, que se détermine un homme qui a de lu
périence du médecin, que se détermine un homme qui a de lui-même de l’ expérience , lorsqu’il est obligé de se choisir un médecin. C
l s’en trouva bien. Monsieur De Gourville se détermina en faveur de l’ expérience , laquelle méritoit davantage le titre d’expérienc
ina en faveur de l’expérience, laquelle méritoit davantage le titre d’ expérience à son égard. Feu Monsieur De Tournefort, un des p
m’abandonnai entierement à la conduite de mon cheval, … etc. c’est l’ expérience d’un cheval, d’une machine au sentiment de l’aute
es juges qui n’ont lû qu’un très-petit nombre de livres, mais à qui l’ expérience journaliere a montré quels sont les motifs de déc
st quelque matiere où il faille que le raisonnement se taise devant l’ expérience , c’est assurement dans les questions qu’on peut f
s l’ont perfectionné par l’usage fréquent qu’ils en ont fait et par l’ expérience . Ceux-ci doivent s’appercevoir plûtôt que les aut
8 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
ux de certains caractères abstraits. — Substitution de la formule à l’ expérience impossible. — Nous pensons l’objet idéal par sa f
raits représenté en nous par un nom. — Substitution de la formule à l’ expérience impossible. — Nous pensons la série ou quantité i
formule. IV. Résumé. — Nos idées générales sont des noms substituts d’ expériences impossibles. — Illusion psychologique qui consist
lois des images. I Il y a des choses dont nous ne pouvons avoir expérience  ; or, puisque ce sont les expériences qui, par le
hoses dont nous ne pouvons avoir expérience ; or, puisque ce sont les expériences qui, par leur caractère commun, éveillent en nous
ent de ce qu’une partie de mon impression s’est répétée, sentir que l’ expérience que je viens de faire sur le jeton rouge est semb
nt, à celle que j’achève sur le jeton blanc, éprouver, après ces deux expériences successives, une tendance consécutive distincte e
ons tentés de le prononcer, comme dans le cas des jetons, après toute expérience répétée. Pareillement encore, quand nous le lison
d’abord par un mot le caractère abstrait et général du groupe mis en expérience , car le groupe en question ne peut être mis avec
expérience, car le groupe en question ne peut être mis avec succès en expérience  ; trente-six pions, posés ensemble sur une table,
uante, cent, mille, dix mille marches, nous touchons de nouveau notre expérience . — Et cependant ce nom remplace une expérience, u
chons de nouveau notre expérience. — Et cependant ce nom remplace une expérience , une autre expérience que nous n’avons pas faite,
expérience. — Et cependant ce nom remplace une expérience, une autre expérience que nous n’avons pas faite, que nous ne pouvons p
on, ni d’une rondeur inexacte. — Quel est donc cet objet conçu dont l’ expérience ne fournit pas le modèle ? La définition nous rép
désigne une chose nouvelle, que nos sens n’atteignent pas, que notre expérience ne rencontre pas, que notre imagination ne sait p
mule serait rigoureusement la même, si l’objet était tombé sous notre expérience . Nous l’avons faite d’avance, au lieu de la faire
ormule nous manifeste des faits situés non seulement au-delà de notre expérience , mais au-delà de toute expérience. — Si nous divi
tués non seulement au-delà de notre expérience, mais au-delà de toute expérience . — Si nous divisons 2 par 3, nous trouvons une fr
a trouvé son remplaçant dans un caractère abstrait, et, au lieu d’une expérience qui par définition est impossible, nous avons iso
nous avons isolé une propriété dont le dégagement n’a coûté que deux expériences et qui nous a fait le même profit. Il en est ains
si nettement et affirmer, aussi sûrement que si nous en avions fait l’ expérience , toute parcelle de temps ou d’espace, n’importe l
rs sur des noms. Il semble que les choses les plus éloignées de notre expérience et les plus inaccessibles à toute expérience nous
plus éloignées de notre expérience et les plus inaccessibles à toute expérience nous soient présentes ; ce qui nous est présent,
9 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
mes. —  Théorie ordinaire. Réfutation. —  Les axiomes ne sont que des expériences d’une certaine classe. VI. Théorie de l’induction
tion. —  La cause d’un fait n’est que son antécédent invariable. —  L’ expérience seule prouve la stabilité des lois de la nature.
ions ou abstractions. VII. Les deux grandes opérations de l’esprit, l’ expérience et l’abstraction. —  Les deux grandes apparences
des instruments nouveaux ; les dames y assistent et s’intéressent aux expériences  ; le dernier jour, pleines d’enthousiasme, elles
vu les tas de briques que vous appelez Londres et Manchester. 1. L’ expérience . I — Alors, nous allons prendre les chose
unes, et nous savons qu’au-delà de notre science présente et de notre expérience future, le filet étend à l’infini ses fils entrec
ux d’esprit de la métaphysique hégélienne, vous puissiez suppléer à l’ expérience . Il n’y a pas de définitions de choses ; s’il y a
fait remonter aux attributs qu’il représente et de ces attributs aux expériences intérieures ou sensibles qui leur servent de fond
ifère, carnassier et autres qu’il représente, et de ces attributs aux expériences de vue, de toucher, de scalpel, qui leur servent
les définitions de noms, tout son effort est de ramener les mots aux expériences primitives, c’est-à-dire aux faits qui leur serve
o, une sorte de registre abréviatif, où j’ai consigné le fruit de mes expériences . Vous pouvez considérer ce mémento comme un livre
z des objets que vous avez vus. Mon mémento n’a de valeur que par les expériences qu’il rappelle. Ma proposition générale n’a de va
ique, puisque nous l’avons renversé dans les sciences, de relever les expériences particulières et instructives, et de leur rendre
eur vérité. D’autre part, cependant, elles ne sont point l’œuvre de l’ expérience , car nous n’avons pas besoin de voir effectivemen
vec toute sa force, de la simple comparaison de nos idées. De plus, l’ expérience ne suit ces deux lignes que jusqu’à une distance
n million de lieues, et à l’infini ; donc, à partir de l’endroit où l’ expérience cesse, ce n’est plus elle qui établit l’axiome. E
poussent invinciblement. Or cela n’a pas lieu dans ces propositions d’ expériences  ; elles constatent un rapport accidentel, et non
insi les axiomes ne sont pas et ne peuvent pas être les produits de l’ expérience . Ils ne le sont pas, puisqu’on peut les former de
rience. Ils ne le sont pas, puisqu’on peut les former de tête et sans expérience . Ils ne peuvent pas l’être, puisqu’ils dépassent,
assent, par la nature et la portée de leurs vérités, les vérités de l’ expérience . Ils ont une autre source et une source plus prof
ne sauraient enclore un espace ; mais cette contemplation n’est que l’ expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici l
iez maintenues dans le champ de la vision extérieure. Il y a donc une expérience de tête comme il y en a une des yeux, et c’est ju
de tête comme il y en a une des yeux, et c’est justement d’après une expérience pareille que vous refusez aux deux lignes droites
ieu d’un œil. Or les témoignages du télescope sont des propositions d’ expérience , donc les témoignages de l’imagination en sont au
i. Quant à l’argument qui distingue les axiomes et les propositions d’ expérience , sous prétexte que le contraire des unes est conc
iste pas. Rien n’empêche que le contraire de certaines propositions d’ expérience soit concevable, et le contraire de certaines aut
de notre esprit. Il se peut qu’en certains cas il puisse démentir son expérience , et qu’en certains autres il ne le puisse pas. Il
Ainsi les axiomes, quoique leur contraire soit inconcevable, sont des expériences d’une certaine classe, et c’est parce qu’ils sont
des expériences d’une certaine classe, et c’est parce qu’ils sont des expériences d’une certaine classe que leur contraire est inco
égé du système : toute proposition instructive ou féconde vient d’une expérience , et n’est qu’une liaison de faits. VII Il s
e chef-d’œuvre de Mill. Il n’y avait qu’un partisan aussi dévoué de l’ expérience qui pût faire la théorie de l’induction. Qu’est-c
s pas au commencement, mais à la fin de nos recherches1486. Au fond l’ expérience ne présuppose rien hors d’elle-même. Nul principe
tion, tire sa valeur d’elle-même et de ses voisines. C’est toujours l’ expérience qui juge l’expérience, et l’induction qui juge l’
’elle-même et de ses voisines. C’est toujours l’expérience qui juge l’ expérience , et l’induction qui juge l’induction. Le corps de
yageur qui vous dirait qu’il y a des cygnes noirs. Et cependant votre expérience de la chose est la même dans les deux cas ; vous
ent par l’expérience1487. Il est donc vrai que nous avons besoin de l’ expérience pour nous apprendre à quel degré, dans quels cas,
ans quels cas, dans quelles sortes de cas, nous pouvons nous fier à l’ expérience . L’expérience doit être consultée, pour apprendre
dans quelles sortes de cas, nous pouvons nous fier à l’expérience. L’ expérience doit être consultée, pour apprendre d’elle dans q
e seconde pierre de touche d’après laquelle nous puissions vérifier l’ expérience  ; nous faisons de l’expérience la pierre de touch
rès laquelle nous puissions vérifier l’expérience ; nous faisons de l’ expérience la pierre de touche de l’expérience. » Il n’y a q
l’expérience ; nous faisons de l’expérience la pierre de touche de l’ expérience . » Il n’y a qu’elle et elle est partout. Considér
l1488, dont l’induction ait besoin à cet égard peut être donnée par l’ expérience . Nous apprenons par l’expérience qu’il y a dans l
n à cet égard peut être donnée par l’expérience. Nous apprenons par l’ expérience qu’il y a dans la nature un ordre de succession i
t, et un conséquent comme ailleurs, l’effort ou sensation physique. L’ expérience les lie et nous fait prévoir que l’effort suivra
répondre que non, car qui est-ce qui le rendrait plus froid ? Mais l’ expérience est aisée : nous n’avons qu’à mettre un thermomèt
ndre un autre un peu au-dessus, hors de la portée de son influence. L’ expérience a été faite, la question a été posée, et toujours
squ’elle est diffuse dans l’air ou dans tout autre gaz. On sait par l’ expérience directe que la quantité d’eau qui peut rester sus
es blanches1506. « La seconde confirmation de la théorie se tire de l’ expérience directe pratiquée selon la méthode de différence.
te grande échelle. Le cas est un de ces cas rares où la nature fait l’ expérience pour nous de la même manière que nous la ferions
par des moyens connus et définis, le conséquent suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de di
arbitraires, dans un esprit plus conforme aux procédés rigoureux de l’ expérience moderne. Vous me demandiez tout à l’heure ce que
s ailes pour fortifier les jambes. Certainement, et il a bien fait. L’ expérience borne la carrière qu’elle nous ouvre ; elle nous
es autres, absolument incapables d’être ramenés les uns aux autres. L’ expérience a beau faire, elle ne peut supprimer ces diversit
e ne peut supprimer ces diversités qui la fondent. —  D’autre part, l’ expérience a beau faire, elle ne peut se soustraire aux cond
mprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’ expérience  ; l’une contenant les sensations primitives, l’au
our lui d’autre fondement, d’autre valeur et d’autre portée que notre expérience . Elle ne renferme point sa nécessité en elle-même
se succéder au hasard, sans aucune loi fixe ; et rien, ni dans notre expérience , ni dans notre constitution mentale, ne nous four
dans un tout petit cercle ; notre esprit ne porte pas au-delà de son expérience  ; nous ne pouvons établir entre les faits aucune
oposition et du syllogisme ; qui a réduit les axiomes à des vérités d’ expérience  ; qui a développé et perfectionné la théorie de l
tre. —  Mais les systèmes qu’ils ont arrangés n’ont pas tenu devant l’ expérience . —  Je vous abandonne leur œuvre. —  Mais leur ab
ut. —  Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience  ? —  Pas davantage. —  Vous pensez qu’il y a une
 ? —  Pas davantage. —  Vous pensez qu’il y a une faculté autre que l’ expérience et la raison propre à découvrir les causes ? —  O
n de ce rectangle autour d’un de ses côtés pris comme axe. Cent mille expériences me développent par une infinité de détails la sér
n fait à un autre fait, on va du même au même ; au lieu d’ajouter une expérience à une expérience, on met à part quelque portion d
fait, on va du même au même ; au lieu d’ajouter une expérience à une expérience , on met à part quelque portion de la première ; a
des jugements qui sont instructifs, et qui cependant ne sont pas des expériences  ; il y a donc des propositions qui concernent l’e
dant ne sont pas verbales ; il y a donc une opération différente de l’ expérience , qui agit par retranchement au lieu d’agir par ad
par les autres opérations de l’esprit, traitée comme un appendice des expériences  ; nous n’avons qu’à la rétablir dans la théorie g
s, le rôle de l’abstraction a été oublié. Mill l’a confondue avec les expériences  ; il n’a pas distingué la preuve et les matériaux
ales, ou que deux droites ne peuvent enclore un espace, c’est par une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expéri
, c’est par une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expérience intérieure faite avec notre imagination. Sans dou
ôtait. VI Reste l’induction, qui semble le triomphe de la pure expérience . Et c’est justement l’induction qui est le triomp
urage qui l’offusque ; je détache, par une série de comparaisons et d’ expériences , tous les accidents parasites qui se sont collés
t les deux grandes apparences de la nature. Il y a deux opérations, l’ expérience et l’abstraction ; il y a deux royaumes, celui de
ser de l’un à l’autre, du complexe au simple, des faits aux lois, des expériences aux formules. Et la raison en est visible ; car c
prennent et dont on ne puisse les extraire. Si limitée que soit notre expérience , nous pouvons donc les atteindre, et c’est d’aprè
as ne pas la rencontrer. C’est pourquoi, malgré l’étroitesse de notre expérience , la métaphysique, j’entends la recherche des prem
rme de tous les ruisseaux. À mon avis, ces deux grandes opérations, l’ expérience telle que vous l’avez décrite et l’abstraction te
10 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
à priori et spiritualistes contre chaque partisan de la doctrine de l’ Expérience . » Cette remarque est fort juste ; moi-même j’av
des instruments nouveaux : les dames y assistent et s’intéressent aux expériences  ; le dernier jour, pleines d’enthousiasme, elles
les las de briques que vous appelez Londres et Manchester. § I. L’ expérience I Alors, nous allons prendre les choses e
unes, et nous savons qu’au-delà de notre science présente et de notre expérience future, le filet étend à l’infini ses fils entrec
ux d’esprit de la métaphysique hégélienne, vous puissiez suppléer à l’ expérience . Il n’y a pas de définitions de choses ; s’il y a
fait remonter aux attributs qu’il représente, et de ces attributs aux expériences intérieures ou sensibles qui leur servent de fond
ifère, carnassier et autres qu’il représente, et de ces attributs aux expériences de vue, de toucher, de scalpel, qui leur servent
les définitions de noms, tout son effort est de ramener les mots aux expériences primitives, c’est-à-dire aux faits qui leur serve
o, une sorte de registre abréviatif, où j’ai consigné le fruit de mes expériences . Tous pouvez considérer ce mémento comme un livre
z des objets que vous avez vus. Mon mémento n’a de valeur que par les expériences qu’il rappelle. Ma proposition générale n’a de va
ique, puisque nous l’avons renversé dans les sciences, de relever les expériences particulières et instructives, et de leur rendre
eur vérité. D’autre part, cependant, elles ne sont point l’œuvre de l’ expérience , car nous n’avons pas besoin de voir effectivemen
vec toute sa force, de la simple comparaison de nos idées. De plus, l’ expérience ne suit ces deux lignes que jusqu’à une distance
n million de lieues, et à l’infini ; donc, à partir de l’endroit où l’ expérience cesse, ce n’est plus elle qui établit l’axiome. E
poussent invinciblement. Or cela n’a pas lieu dans ces propositions d’ expérience  ; elles constatent un rapport accidentel, et non
insi les axiomes ne sont pas et ne peuvent pas être les produits de l’ expérience . Ils ne le sont pas, puisqu’on peut les former de
rience. Ils ne le sont pas, puisqu’on peut les former de tête et sans expérience . Ils ne peuvent pas l’être puisqu’ils dépassent,
assent, par la nature et la portée de leurs vérités, les vérités de l’ expérience . Ils ont une autre source et une source plus prof
ne sauraient enclore un espace ; mais cette contemplation n’est que l’ expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici l
iez maintenues dans le champ de la vision extérieure. Il y a donc une expérience de tête comme il y en a une des yeux, et c’est ju
de tête comme il y en a une des yeux, et c’est justement d’après une expérience pareille que vous refusez aux deux lignes droites
ieu d’un œil. Or les témoignages du télescope sont des propositions d’ expérience , donc les témoignages de l’imagination en sont au
i. Quant à l’argument qui distingue les axiomes et les propositions d’ expérience , sous prétexte que le contraire des unes est conc
iste pas. Rien n’empêche que le contraire de certaines propositions d’ expérience soit concevable, et le contraire de certaines aut
de notre esprit. Il se peut qu’en certains cas il puisse démentir son expérience , et qu’en certains autres il ne le puisse pas. Il
Ainsi les axiomes, quoique leur contraire soit inconcevable, sont des expériences d’une certaine classe, et c’est parce qu’ils sont
des expériences d’une certaine classe, et c’est parce qu’ils sont des expériences d’une certaine classe que leur contraire est inco
égé du système : toute proposition instructive ou féconde vient d’une expérience , et n’est qu’une liaison de faits. VII Il s
e chef-d’œuvre de Mill. Il n’y avait qu’un partisan aussi dévoué de l’ expérience qui pût faire la théorie de l’induction. Qu’est-c
ons pas au commencement, mais à la fin de nos recherches15. Au fond l’ expérience ne présuppose rien hors d’elle-même. Nul principe
tion, tire sa valeur d’elle-même et de ses voisines. C’est toujours l’ expérience qui juge l’expérience, et l’induction qui juge l’
’elle-même et de ses voisines. C’est toujours l’expérience qui juge l’ expérience , et l’induction qui juge l’induction. Le corps de
yageur qui vous dirait qu’il y a des cygnes noirs. Et cependant votre expérience de la chose est la même dans les deux cas ; vous
mment par l’expérience16. Il est donc vrai que nous avons besoin de l’ expérience pour nous apprendre à quel degré, dans quels cas,
ans quels cas, dans quelles sortes de cas, nous pouvons nous fier à l’ expérience . L’expérience doit être consultée pour apprendre
dans quelles sortes de cas, nous pouvons nous fier à l’expérience. L’ expérience doit être consultée pour apprendre d’elle dans qu
e seconde pierre de touche d’après laquelle nous puissions vérifier l’ expérience  ; nous faisons de l’expérience la pierre de touch
rès laquelle nous puissions vérifier l’expérience ; nous faisons de l’ expérience la pierre de touche de l’expérience. » Il n’y a q
l’expérience ; nous faisons de l’expérience la pierre de touche de l’ expérience . » Il n’y a qu’elle et elle est partout. Considér
-il17, dont l’induction ait besoin à cet égard peut être donnée par l’ expérience . Nous apprenons par l’expérience qu’il y a dans l
n à cet égard peut être donnée par l’expérience. Nous apprenons par l’ expérience qu’il y a dans la nature un ordre de succession i
t, et un conséquent comme ailleurs, l’effort ou sensation physique. L’ expérience les lie et nous fait prévoir que l’effort suivra
répondre que non, car qui est-ce qui le rendrait plus froid ? Mais l’ expérience est aisée : nous n’avons qu’à mettre un thermomèt
ndre un autre un peu au-dessus, hors de la portée de son influence. L’ expérience a été faite, la question a été posée, et toujours
squ’elle est diffuse dans l’air ou dans tout autre gaz. On sait par l’ expérience directe que la quantité d’eau qui peut rester sus
elées blanches.35 La seconde confirmation de la théorie se tire de l’ expérience directe pratiquée selon la méthode de différence.
te grande échelle. Le cas est un de ces cas rares où la nature fait l’ expérience pour nous de la même manière que nous la ferions
par des moyens connus et définis, le conséquent suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de di
taphysiques, dans un esprit plus conforme aux procédés rigoureux de l’ expérience moderne. Vous me demandiez tout à l’heure ce que
s ailes pour fortifier les jambes. Certainement, et il a bien fait. L’ expérience borne la carrière qu’elle nous ouvre ; elle nous
es autres, absolument incapables d’être ramenés les uns aux autres. L’ expérience a beau faire, elle ne peut supprimer ces diversit
elle ne peut supprimer ces diversités qui la fondent. D’autre part, l’ expérience a beau faire, elle ne peut se soustraire aux cond
mprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’ expérience  ; l’une contenant les sensations primitives, l’au
our lui d’autre fondement, d’autre valeur et d’autre portée que notre expérience . Elle ne renferme point sa nécessité en elle-même
se succéder au hasard, sans aucune loi fixe ; et rien, ni dans notre expérience , ni dans notre constitution mentale, ne nous four
dans un tout petit cercle ; notre esprit ne porte pas au-delà de son expérience  ; nous ne pouvons établir entre les faits aucune
oposition et du syllogisme ; qui a réduit les axiomes à des vérités d’ expérience  ; qui a développé et perfectionné la théorie de l
être. — Mais les systèmes qu’ils ont arrangés n’ont pas tenu devant l’ expérience . — Je vous abandonne leur oeuvre. — Mais leur abs
out. — Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience  ? — Pas davantage. — Vous pensez qu’il y a une fa
ce ? — Pas davantage. — Vous pensez qu’il y a une faculté autre que l’ expérience et la raison propre à découvrir les causes ? — Ou
n de ce rectangle autour d’un de ses côtés pris comme axe. Cent mille expériences me développent par une infinité de détails la sér
n fait à un autre fait, on va du même au même ; au lieu d’ajouter une expérience à une expérience, on met à part quelque portion d
fait, on va du même au même ; au lieu d’ajouter une expérience à une expérience , on met à part quelque portion de la première ; a
des jugements qui sont instructifs, et qui cependant ne sont pas des expériences  ; il y a donc des propositions qui concernent l’e
dant ne sont pas verbales ; il y a donc une opération différente de l’ expérience , qui agit par retranchement au lieu d’agir par ad
par les autres opérations de l’esprit, traitée comme un appendice des expériences  ; nous n’avons qu’à la rétablir dans la théorie g
s, le rôle de l’abstraction a été oublié. Mill l’a confondue avec les expériences  ; il n’a pas distingué la preuve et les matériaux
ales, ou que deux droites ne peuvent enclore un espace, c’est par une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expéri
, c’est par une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expérience intérieure faite avec notre imagination. Sans dou
ôtait. VI Reste l’induction, qui semble le triomphe de la pure expérience . Et c’est justement l’induction qui est le triomp
urage qui l’offusque ; je détache, par une série de comparaisons et d’ expériences , tous les accidents parasites qui se sont collés
t les deux grandes apparences de la nature. Il y a deux opérations, l’ expérience et l’abstraction ; il y a deux royaumes, celui de
ser de l’un à l’autre, du complexe au simple, des faits aux lois, des expériences aux formules. Et la raison en est visible ; car c
prennent et dont on ne puisse les extraire. Si limitée que soit notre expérience , nous pouvons donc les atteindre, et c’est d’aprè
as ne pas la rencontrer. C’est pourquoi, malgré l’étroitesse de notre expérience , la métaphysique, j’entends la recherche des prem
rme de tous les ruisseaux. A mon avis, ces deux grandes opérations, l’ expérience telle que vous l’avez décrite et l’abstraction te
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
LE ET CÉRÉBRALE. — On peut les réduire à cinq. — 1° Insuffisance de l‘ expérience individuelle ; 2° de l’expérience ANCESTRALE ; 3°
uire à cinq. — 1° Insuffisance de l‘expérience individuelle ; 2° de l’ expérience ANCESTRALE ; 3° de la SÉLECTION NATURELLE. II. 4°
s de notre structure intellectuelle et cérébrale. — insuffisance de l’ expérience individuelle, de l’expérience ancestrale et de la
uelle et cérébrale. — insuffisance de l’expérience individuelle, de l’ expérience ancestrale et de la sélection naturelle. La st
t mentales. C’est dans la « fréquence numérique des sensations et des expériences  » que Spencer cherche l’explication des formes st
rveau et de la pensée : il attribue ces formes à « l’enregistrement d’ expériences continuées pendant des générations sans nombre. »
les soient, depuis les nécessaires jusqu’aux fortuites, résultent des expériences des relations extérieures correspondantes et sont
tion entre les phénomènes extérieurs corrélatifs s’est répétée dans l’ expérience . » La théorie de Spencer est donc celle de l’asso
origine uniquement dans des sensations associées, qui ont constitué l’ expérience ancestrale. Selon nous, une telle doctrine ne peu
ionnisme est légitime, c’est à la condition de ne pas réduire ainsi l’ expérience tout entière à son mode externe et passif, qui es
taux est certaine, autant celle des caractères acquis est douteuse. L’ expérience acquise par de nombreuses séries d’individus a do
éries d’individus a donc fort peu de chances de devenir cette sorte d’ expérience héréditaire et innée qu’admet Spencer. Passons au
eurs, c’est l’hérédité qui fixe les résultats. S’il en est ainsi, l’«  expérience  » proprement dite, au sens où la prend Spencer, n
seule origine possible de nos formes cérébrales et mentales. Le nom d’ expérience individuelle ne s’applique exactement qu’au mode
plus ou moins exactes d’eux-mêmes. Pareillement, quand on parle de l’ expérience ancestrale, on ne peut proprement désigner que l’
inq sens sont ceux « qui deviennent immédiatement des objets de notre expérience  » ; les autres ne le deviennent pas : ils agissen
gissent sans être connus et représentés ; ils sont en dehors de notre expérience et peuvent cependant influer sur notre expérience
en dehors de notre expérience et peuvent cependant influer sur notre expérience . Deux hommes ont le même talent de dessin, mais l
rcice : vous ne direz pas que tous les deux doivent leur talent à « l’ expérience  ». Goltz et Loeb ont montré que les chiens devien
es deux animaux doivent leur bon naturel à ce que Spencer appelle « l’ expérience des relations extérieures ». La folie n’est pas s
s relations extérieures ». La folie n’est pas seulement un manque « d’ expérience  » ; elle est une perturbation organique du cervea
u cerveau, considéré en lui-même. Il faut donc restreindre le terme d’ expérience individuelle ou ancestrale aux influences directe
la voie indiquée par Darwin. Il en résulte que « la philosophie de l’ expérience  » n’a vu qu’un des côtés de la question : elle a
euvent être aussi les résultats de variations heureuses, dues non à l’ expérience , mais à un jeu de circonstances antérieur à toute
non à l’expérience, mais à un jeu de circonstances antérieur à toute expérience et ayant pour théâtre le germe ou l’embryon. C’es
n’est pas, comme le croient les sensualistes, un résultat tardif de l’ expérience extérieure ; il est une nécessité primitive, un p
lus constant dans ce processus. En un mot, il doit y avoir sous toute expérience une expérience radicale et immédiate, dont le mod
ns ce processus. En un mot, il doit y avoir sous toute expérience une expérience radicale et immédiate, dont le mode d’exercice et
ion constante de nos pensées et de nos actes. Comment découvrir cette expérience radicale ? — En cherchant quelles sont les condit
lle-même la condition de tout sujet ou moi, et de tout objet de notre expérience  : elle est donc la condition de l’expérience. Dan
t de tout objet de notre expérience : elle est donc la condition de l’ expérience . Dans toute perception et dans tout acte intellec
fonction essentielle de toute conscience, et par conséquent de toute expérience , c’est donc l’aperception des différences et des
xiome d’identité n’est, pas seulement, comme dit Spencer, « une loi d’ expérience  » ; il est la loi de l’expérience même. C’est dan
ent, comme dit Spencer, « une loi d’expérience » ; il est la loi de l’ expérience même. C’est dans notre conscience, en définitive,
on de quelque principe. Appliquée aux phénomènes ou changements que l’ expérience nous révèle, la loi de raison suffisante ou de co
s de la nature En s’appliquant aux phénomènes ou changements que l’ expérience nous révèle, le principe de raison devient le pri
naturelle, pour tout changement, même celui qui semble indifférent. L’ expérience , d’ailleurs, apprend à l’animal que des changemen
t abstrait. Cette notion de l’inactivité du temps est confirmée par l’ expérience . Entre les mêmes causes A, B, C… au premier insta
quent donc, avec leur nécessité déductive, à toute multiplicité que l’ expérience nous découvre, par cela seul qu’elle est une mult
st à la fois logique, mathématique et psychologique ; d’autre part, l’ expérience confirme cette attente, en nous révélant des phén
u semblable et du dissemblable dans la nature est donc une question d’ expérience . Là où nous saisissons des conséquences semblable
de différences. Notre conscience et la nature se répondent. — Mais l’ expérience , objecte-t-on, semble démentir, au lieu de les co
est impossible ; si donc la loi de raison suffisante était une loi d’ expérience , sa valeur inductive serait bien peu satisfaisant
plus, répétons que la raison suffisante n’est pas seulement une loi d’ expérience , mais une loi de l’expérience, c’est-à-dire une l
uffisante n’est pas seulement une loi d’expérience, mais une loi de l’ expérience , c’est-à-dire une loi de l’intelligence ou, plus
il projette dans le marteau quelque chose d’analogue à ce dont il a l’ expérience quand il agit, dans la pierre quelque chose d’ana
and il agit, dans la pierre quelque chose d’analogue à ce dont il a l’ expérience quand il pâtit. Cette projection, d’après les phi
nguable et séparable d’avec la cause et ne pourrait être prévu sans l’ expérience de leur constante conjonction138. » Cet argument
’est une simple hypothèse fondée sur une extension au dehors de notre expérience intérieure. 136. Voir plus haut ch. III. 137.
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
latifs préferez à la pratique. Nous nous conduisons sans égard pour l’ expérience le meilleur maître qu’ait le genre humain, et nou
que dans les choses où nous sommes plus instruits qu’eux, soit par l’ expérience soit par la revelation, c’est-à-dire, dans les sc
ue c’est à la justesse du raisonnement, et non point au hazard ou aux expériences fortuites que nous devons la connoissance des ver
r, la boussole, l’imprimerie et les lunettes d’approche sont dûës à l’ expérience et au hazard. L’imprimerie, cet art si favorable
lunettes de longue vûë par aucune recherche méthodique, mais par une expérience fortuite. Il s’amusoit à faire des verres à brûle
pouvoit avoir autrefois les points de latitude. Comme le progrès de l’ expérience n’est pas subit, il a été nécessaire qu’il s’écou
rofession étoit de faire des cartes, et qui s’est servi utilement des expériences . Peut-être que les grecs et les romains eussent p
écanicien du grand duc Ferdinand II remarqua en essaïant de faire des expériences , que lorsqu’un tuïau fermé par l’orifice supérieu
si l’on ouvroit le tuïau par son orifice superieur. C’est la premiere expérience qui ait été faite sur cette matiere, et qu’on app
expérience qui ait été faite sur cette matiere, et qu’on appelloit l’ expérience du vuide. Les suites qu’elle a euës l’ont renduë 
Les suites qu’elle a euës l’ont renduë célebre. Toricelli trouva son expérience curieuse. Il en fit part à ses amis, mais sans la
nsieur Pascal, le pere de l’auteur des provinciales, firent plusieurs expériences en conséquence de celle de Toricelli. Monsieur P
lli. Monsieur Pascal le fils fit aussi les siennes, et il publia ces expériences dans un écrit qu’il donna au public en mil six ce
six cens quarante-sept. Personne ne s’avisoit d’expliquer encore ces expériences par la pesanteur de l’air. C’est une preuve incon
en cheminant de principe en principe et par voïe de spéculation. Les expériences en ont donné fortuitement la connoissance aux phi
eur de l’air, qui étoit enfin venuë à Toricelli à force de manier son expérience , qu’après avoir publié l’écrit dont il a été parl
e, mais comme elle n’étoit qu’une simple conjecture, il fit plusieurs expériences pour en connoître la verité ou la fausseté, et l’
e la verité ou la fausseté, et l’une de ces tentatives fut la célebre expérience faite sur le puis de Domme en mil six cens quaran
es qui les aïent conduits de principe en principe, du moins jusqu’aux expériences qui ont fait découvrir la pesanteur de l’air. En
qu’ils faisoient sur les mêmes questions, sont dûës au hazard et à l’ expérience fortuite. Les découvertes qui se sont faites par
dît une autre pour produire tout le fruit qu’elle pouvoit donner. Une expérience n’étoit pas assez concluante sans une autre qui n
sens, emploïent alors utilement leur temps à les perfectionner par l’ expérience . Si nos prédecesseurs n’avoient point les connois
apable de faire l’usage que nous avons fait des grandes veritez que l’ expérience a manifestées depuis deux siecles. Pour ne point
rfaitement oubliées ? Après le caractere naturel de l’esprit, c’est l’ expérience , c’est l’étenduë des lumieres, c’est la connoissa
S’ils ne disputent plus sur quelques theses, c’est que les faits et l’ expérience les ont forcez d’être d’accord sur ces points-là.
13 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
rer sauver du naufrage des théories métaphysiques certaines vérités d’ expérience intime qui ont toujours fait la base des sciences
nécessité ? C’est ce que nous allons rechercher d’abord à propos des expériences et des conclusions de la physiologie, nous réserv
peu complice de la physiologie. Aujourd’hui la faveur n’est point aux expériences et aux analyses du sens psychologique. L’esprit d
e l’homme physique et l’homme moral étaient l’objet d’observations, d’ expériences , d’analyses, de descriptions, de méthodes spécial
avait été résolu d’une manière vague ; on n’avait fait appel qu’à une expérience banale qui ne portait que sur des faits significa
ales ; lorsque Magendie et surtout Flourens commencèrent leurs belles expériences sur les êtres vivants, continuées avec tant de su
re part, les physiologistes de nos jours opposent victorieusement des expériences décisives et un bon nombre d’observations patholo
ies par les phrénologistes dans des départements isolés du cerveau. L’ expérience et l’observation enseignent que les diverses part
pas de faire de l’homme, même criminel et condamné à mort, un sujet d’ expérience . Qui ne sait la peine qu’eut la science à obtenir
ssion de la vérité eût fait commettre à la science cet attentat d’une expérience sur l’homme vivant, elle n’y eût peut-être rien g
pour cela que la physiologie actuelle ne prend pas pour sujets de ses expériences les animaux de l’ordre le plus élevé, tout en se
Si l’organisation trop délicate du singe ne résiste point à de telles expériences , si celle du chien, du chat et autres animaux d’e
tel honneur d’avoir ouvert à la physiologie contemporaine la voie des expériences fécondes et décisives. Ainsi qu’il l’explique lui
ème que la méthode de Flourens est parvenue à résoudre. De nombreuses expériences démontrent que les trois fonctions, percevoir et
ortir la distinction des nerfs moteurs et des nerfs sensitifs par des expériences où l’on engourdit les uns en laissant aux autres
l’organe de l’instinct, l’organe de la sensation proprement dite ? L’ expérience n’est pas muette sur ces points délicats. Non-seu
la sensation des organes du mouvement ; mais on peut prouver par des expériences répétées que la sensation a ses organes distincts
olonté, tout en ayant son organe dans la masse encéphalique. Malgré l’ expérience de la poule qui a perdu l’instinct de manger, il
ment dits. Où réside au juste l’organe de l’instinct ? C’est ce que l’ expérience n’a point encore établi. Voilà de bien curieuses
cter que c’est l’animal et non l’homme qui est le sujet de toutes ces expériences , et qu’on n’est point en droit de conclure de l’u
ant un pareil scrupule, pensant avec grande raison, selon nous, que l’ expérience ici vaut pour l’homme aussi bien que pour l’anima
r les rapports de l’âme et du corps, il n’y a pas lieu de contester l’ expérience . Beaucoup de physiologistes, comme Flourens, Long
que M. Stuart Mill n’invoque contre le libre arbitre qu’une certaine expérience psychologique, M. Littré y ajoute une explication
ons de parler, il y faut distinguer deux choses bien différentes, les expériences et les conclusions. Les expériences en forment la
deux choses bien différentes, les expériences et les conclusions. Les expériences en forment la partie positive, incontestable, fon
rtes, s’en arrange ou non, il n’est plus possible, après de pareilles expériences , de méconnaître que toute faculté psychique a son
voir si l’homme peut penser sans cerveau. Tel est le résultat net des expériences faites par les physiologistes de l’école de Flour
développement moral comparé à l’état physique venant s’ajouter à ces expériences , permettent d’aller encore plus loin. Non-seuleme
t pas des causes. On pourrait aller plus loin encore. Non-seulement l’ expérience démontre la correspondance entre les opérations p
l’esprit pur, de l’esprit sous forme abstraite ; nous n’avons aucune expérience d’une entité de ce genre. Il s’agit ici d’un comp
pense de sang et de substance nerveuse. Pour la volonté, il invoque l’ expérience attestant tout ce qu’amène de fatigue et d’épuise
oujours par triompher. Si de toutes ses observations et de toutes ses expériences l’école des physiologistes dont on vient de parle
la métaphysique. Restons pour le moment dans le sens commun et dans l’ expérience intime. Il nous semble que nos physiologistes von
ne voient pas autre chose dans l’analyse des phénomènes psychiques. L’ expérience physiologique leur en donne-t-elle le droit ? Nul
e physiologique leur en donne-t-elle le droit ? Nullement ; car cette expérience ne va, ne peut jamais aller au-delà de la conditi
re que par une induction tout à fait illégitime et même contraire à l’ expérience physiologique, ainsi que nous le ferons voir plus
t la liberté, elles en rendent le jeu plus manifesté. C’est un fait d’ expérience intime que les volontés les plus libres sont les
a loi de la gravitation universelle suffit à tout. » Mais voici où l’ expérience scientifique elle-même arrête le matérialisme. Il
rapport de la vie et de l’organisation résolu de manière à accorder l’ expérience physico-chimique avec l’expérience physiologique.
ion résolu de manière à accorder l’expérience physico-chimique avec l’ expérience physiologique. S’il est démontré que l’organisati
turelles ou des idées de l’intelligence, serait-il contradictoire aux expériences de la science positive ? En bonne logique, ce sen
estinée à disparaître devant la lumière d’une science plus fidèle à l’ expérience que celle qui s’inspire des hypothèses matérialis
14 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
ée de loi et de devoir. C’est le contraire chez l’homme. Tandis que l’ expérience de l’histoire animale démontre qu’il n’y a nul si
giosité chez l’animal, même considéré dans ses espèces supérieures, l’ expérience de l’histoire humaine établit que ces caractères
lle que soit son infériorité native ou sa dégradation, voilà ce que l’ expérience atteste partout et toujours, sans une seule excep
t n’est point à dédaigner. C’est quelque chose de voir vérifiée par l’ expérience proprement dite une révélation qui nous a déjà ét
phénomènes psychiques, on n’en rencontre jamais dans le domaine de l’ expérience , du moment que celle-ci a parlé clairement. On pe
qui lui est propre, en ce qu’elle sert à confirmer par une véritable expérience les enseignements intimes et plus ou moins person
al moral et religieux. D’abord, en procédant comme elle fait par pure expérience historique, elle s’expose à confondre les caractè
c’est parce que l’analyse psychologique ne confirme pas absolument l’ expérience historique sur le point de la religiosité qu’il r
ence qu’il faut recourir pour s’assurer que tel caractère donné par l’ expérience historique est ou n’est pas essentiel à l’humanit
ins l’explication qui nous semble la plus conforme tout à la fois à l’ expérience historique et à l’expérience psychologique. Que s
mble la plus conforme tout à la fois à l’expérience historique et à l’ expérience psychologique. Que si l’on en fait un principe es
nt garantir. Mais une pareille définition dépasse trop la portée de l’ expérience historique pour n’avoir pas son origine et son pr
ture humaine, les historiens sont ceux qui disposent de la plus large expérience . Comme ils ont affaire à des peuples dont le géni
rète qu’on appelle l’histoire, si l’on n’a pas d’autre flambeau que l’ expérience historique elle-même ? C’est ainsi que l’historie
on supposer entre les deux termes, si la raison n’est que l’écho de l’ expérience , ainsi que le professe l’école expérimentale ? Dé
me, ni s’élever au-dessus d’une proposition identique. A l’égard de l’ expérience , elle nous apprend, il est vrai, que tel fait est
deux faits ; elle n’atteste pas de connexion nécessaire. Réduits à l’ expérience , nous ne savons que ceci : il y a fréquemment coe
résout, quand on l’analyse, dans une simple association formée par l’ expérience et transformée par l’habitude en cette dispositio
idée d’une chose suggère en même temps l’idée d’une autre chose que l’ expérience nous a toujours fait voir unie à la première. « L
se que l’expérience nous a toujours fait voir unie à la première. « L’ expérience , dit Mill, ne nous ayant jamais montré un point d
regarde comme un produit de la loi écrite, par conséquent encore de l’ expérience , dont la loi écrite n’est que la formule. Selon l
e comme irréfutable. « Les déterministes affirment comme une vérité d’ expérience que, dans le fait, es volitions sont consécutives
s révélations, pour s’engager dans la voie laborieuse et obscure de l’ expérience proprement dite. Mais ce serait mal apprécier la
ait abusé des idées innées, des vérités soi-disant indépendantes de l’ expérience , produit d’une sorte de faculté révélatrice qu’el
reconnaître certaines facultés et certains procédés irréductibles à l’ expérience . De son côté, l’école de Reid, bien que plus circ
service signalé à la philosophie de l’esprit humain, en ramenant à l’ expérience ou à l’analyse la plupart de ces principes dits n
r dans cette liaison toute logique entre deux termes un simple fait d’ expérience tournée en habitude. De même, tous les jugements
fférents, en ce qui touche la liberté ou la nécessité de nos actes. L’ expérience démontre, ainsi que le remarquent Stuart Mill et
es. Maine de Biran l’a démontré avec une irrésistible évidence : si l’ expérience vise aux lois, la conscience seule peut viser aux
s, il substitue l’intuition des causes ; en face des révélations de l’ expérience proprement dite qui ne peuvent passer les limites
aine de Biran, Leibniz et leur école, dans les enseignements de cette expérience intime qu’on nomme la conscience. Alors on entend
s forces de la nature. Psychologie de la conscience, psychologie de l’ expérience , voilà les deux grandes écoles auxquelles peut êt
anière à ne pouvoir se passer l’une de l’autre. A la psychologie de l’ expérience appartient la recherche des lois ; à la psycholog
pas les limites de leur domaine propre. Si, par exemple, l’école de l’ expérience nie le libre arbitre, c’est une conclusion qui dé
15 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
t intellectualiste. Nécessité du point de vue dynamique et appétitif. Expérience immédiate du changement, de la transition et de l
et nue la perception de l’espace est une acquisition ultérieure de l’ expérience . En quoi est-il besoin de concevoir « une distanc
nouissantes qui existent dans un cerveau ordinaire après une certaine expérience de la vie ; le premier stimulus réel qui agirait
tre ouverte, bougie éteinte, obscurité, — une fois produites dans mon expérience , tendront à se reproduire dans un certain ordre d
nt et pensant, c’est bien la loi d’identité ; s’il est une forme de l’ expérience — non a priori, mais identique à l’expérience mêm
s’il est une forme de l’expérience — non a priori, mais identique à l’ expérience même, dont elle est constitutive — c’est celle qu
elles s’accroissent. Ces observations, corroborées par d’ingénieuses expériences , sont exactes, mais Münsterberg finit par confond
pure de tout élément sensible ; il n’est pas une simple loi de notre expérience , mais l’objet d’une intuition supérieure à l’expé
loi de notre expérience, mais l’objet d’une intuition supérieure à l’ expérience et nécessaire pour l’expérience. Cette théorie de
’objet d’une intuition supérieure à l’expérience et nécessaire pour l’ expérience . Cette théorie de Kant, avec son intuition pure d
n-sens. Quand plusieurs impressions frappantes se sont succédé dans l’ expérience , il y a un ordre de reproduction successive qu’el
à tout, n’est bonne à rien ? De deux choses l’une : ou il y a dans l’ expérience même de la volonté non satisfaite, puis satisfait
aussi oiseuse et oisive que les dieux d’Epicure ; ou il n’y a dans l’ expérience , comme vous le prétendez, que des états présents
nouvier, lui, transforme en a priori une simple loi générale de notre expérience , de notre « imagination », ce qui est un moyen fa
nt ; qu’il découvre enfin et conçoit la succession après avoir fait l’ expérience répétée d’un certain nombre de sensations et appé
ps, dit Kant, n’est pas un concept empirique ou qui dérive de quelque expérience . En effet, la simultanéité et la succession ne to
t à la vague. Ne prenons pas le mode ou le résultat constant de notre expérience pour une condition antérieure et supérieure à l’e
t de notre expérience pour une condition antérieure et supérieure à l’ expérience . Kant continue : — « Le temps est une représentat
nter les phénomènes, car cette manière ne nous est donnée dans aucune expérience . La propriété constante de notre expérience ne pe
us est donnée dans aucune expérience. La propriété constante de notre expérience ne peut pas ne pas nous apparaître comme une néce
xpérience ne peut pas ne pas nous apparaître comme une nécessité de l’ expérience même, constamment confirmée par son harmonie avec
avec une intensité quelconque, etc. ; voilà d’autres faits ou lois d’ expérience , qui se trouvent être les lois de l’expérience el
autres faits ou lois d’expérience, qui se trouvent être les lois de l’ expérience elle-même telle qu’elle est toujours, conséquemme
de plus que ceci : — L’observation générale de l’observation même, l’ expérience générale de l’expérience nous apprend que nous av
bservation générale de l’observation même, l’expérience générale de l’ expérience nous apprend que nous avons toujours des séries d
emps ; si bien que nous ne pouvons-nous figurer autrement les faits d’ expérience , n’ayant pour cela aucun moyen. Pourquoi est-ce a
ions vues ; mais cela tient à ce que nous comblons les vides de notre expérience par un effet d’optique analogue à celui qui nous
idée de temps, au lieu d’être la propriété la plus constante de notre expérience , soit une intuition d’objet ? Ce que dit Kant, — 
une « intuition » du temps, encore moins une intuition supérieure à l’ expérience  ; c’est, au contraire, l’expérience même parvenue
oins une intuition supérieure à l’expérience ; c’est, au contraire, l’ expérience même parvenue à ce degré d’évolution où elle est
ière dans l’espace. C’est là une complication due à la réflexion de l’ expérience sur l’expérience par le moyen d’organes répétiteu
e. C’est là une complication due à la réflexion de l’expérience sur l’ expérience par le moyen d’organes répétiteurs et condensateu
ute ainsi lui-même. Toutes les objections faites par les kantiens à l’ expérience de la durée se retournent, avec beaucoup plus de
portion présente ? Nous n’avons d’autre intuition du temps que notre expérience actuelle de l’état présent avec tendance actuelle
nsations à l’état vague et confus. Kant prend le dernier fantôme de l’ expérience pour l’intuition d’un objet transcendantal. Nous
t dû en conclure que le temps nous est donné, non indépendamment de l’ expérience , mais avec l’expérience et par l’expérience de no
temps nous est donné, non indépendamment de l’expérience, mais avec l’ expérience et par l’expérience de nous-mêmes, c’est-à-dire d
, non indépendamment de l’expérience, mais avec l’expérience et par l’ expérience de nous-mêmes, c’est-à-dire de l’ensemble de nos
ations fixes qui constituent notre moi. Le temps est un abstrait de l’ expérience interne. « Que si je pouvais, conclut Kant, avoi
e temps sans qu’il y en eût ? De ce que le temps est un mode de notre expérience , il en résulte qu’il est l’expérience même dans u
e le temps est un mode de notre expérience, il en résulte qu’il est l’ expérience même dans un de ses exercices constants, et il en
ême dans un de ses exercices constants, et il en résulte aussi, notre expérience se trouvant confirmée par la série de ses relatio
e les partisans de la genèse expérimentale veulent « tout ramener à l’ expérience satis aucunes lois pour la régir, et dès lors san
(Renouvier, Logique, I, 354.) Mais où voit-on que les partisans de l’ expérience , par exemple Guyau, considèrent l’expérience comm
n que les partisans de l’expérience, par exemple Guyau, considèrent l’ expérience comme n’étant soumise à aucune loi ? Et en quoi l
s essais pour expliquer la genèse de l’idée du temps, Guyau suppose l’ expérience avec les lois physiologiques et psychologiques qu
ndantale. Hypothèse paresseuse, ignava ratio, qui, loin d’expliquer l’ expérience par des lois, érige en loi l’absence même de loi
priori ? C’est au contraire la preuve qu’il y a là des choses de pure expérience , des choses qu’il faut avoir éprouvées pour les c
ns et sur leur mode d’arrangement sériel, cet être-là n’aurait aucune expérience de la durée et il n’est point d’intuition pure qu
réductibilité est précisément le caractère de tout ce qui est objet d’ expérience immédiate et radicale. » 135. L’Evolutionnisme
16 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
n rapport avec deux buts bien différents : dans un cas, on institue l’ expérience d’après une méthode arrêtée d’avance pour arriver
açon qu’il arrive à resserrer le nœud de la difficulté dans une seule expérience décisive. Les exemples qu’on rencontrera dans ces
imitivement pour base et pour point de départ des observations ou des expériences faites sur l’être vivant, et que, dans nos invest
ours de ce second semestre. On fait sans doute aujourd’hui beaucoup d’ expériences sur les animaux vivants. Cependant on attache enc
it y avoir là du mouvement ou du sentiment, parce que nous savons par expérience que ces éléments anatomiques sont en rapport avec
se guider par l’induction, mais de ne jamais conclure qu’après que l’ expérience aura prononcé. Ceci revient à dire, en d’autres t
une localisation anatomique préalable, et n’acceptant que celle que l’ expérience montre directement. Examinons chacune de ces deux
tre chose est de se servir des notions anatomiques pour instituer une expérience , autre chose est de vouloir en tirer l’explicatio
ive impure à la salive mixte ou buccale. Plus récemment, en 1846, les expériences de MM. Magendie et Rayer5 ont appris que la saliv
ères tirés de leurs propriétés physiques et chimiques. Après moi, ces expériences ont été répétées, avec des résultats analogues, p
ruminants. Depuis 1847, j’ai poursuivi mes recherches, et à l’aide d’ expériences anatomo-physiologiques très nombreuses, je suis p
Influence de la salive parotidienne sur la mastication sur la soif. —  Expériences comparatives, tableaux. — Manuel opératoire pour
ité de salive parotidienne devenir moins considérable. Voici quelques expériences qui mettent ces faits en lumière. Sur un cheval l
et d’autant plus que l’aliment est de mastication plus difficile. Les expériences suivantes ont été faites comparativement sur deux
ce à s’arrêter de nouveau ; ainsi de suite. J’ai souvent répété cette expérience d’une manière un peu différente sur un chien muni
, et l’exception de la disposition anatomique, mise en rapport avec l’ expérience sur le vivant, explique le phénomène physiologiqu
es instants très rapprochés les uns des autres, ainsi que le prouve l’ expérience suivante de Lehmann. Sur un cheval auquel on avai
t constant, d’après tous les observateurs. Sur un très grand nombre d’ expériences , j’ai également toujours rencontré chez l’homme e
poque où avait été pratiquée la fistule. Voici les résultats de cette expérience , rangés en tableaux : L’albumine a été admise
énomène de la gustation. — Influence des nerfs sur cette sécrétion. —  Expériences sur l’écoulement de cette salive sous l’influence
tout à fait différent, et que je vous ai déjà fait pressentir par une expérience rapportée dans la séance précédente. On était tel
on ne s’était même pas donné la peine de vérifier cette opinion par l’ expérience . Nous avons déjà dit qu’avant nous personne, à no
, n’avait recueilli la salive sous-maxillaire sur un animal vivant. L’ expérience se fait ainsi que vous allez nous la voir pratiqu
anche linguale de la cinquième paire. Nous allons, Messieurs, faire l’ expérience devant vous ; vous comprendrez mieux ensuite l’ex
ent par le tube placé dans le conduit parotidien. Nous répétons cette expérience plusieurs fois toujours avec le même résultat, à
l’entrecroisement des nerfs optiques qui a lieu au chiasma. Voici une expérience dans laquelle ce que nous venons de dire précédem
ment en rapport. Nous allons vous donner les résultats d’une première expérience que nous avons faite à ce sujet. Sur un gros chie
arotide, et en dernier lieu la glande sublinguale. Enfin une dernière expérience a été faite en réinjectant du vinaigre dans la gu
sublinguale 5 —   Enfin, Messieurs, puisque nous sommes dans cette expérience , je vous signalerai encore les autres observation
d’écoulement de la salive sous-maxillaire. On comprend que de telles expériences sont difficiles sur les animaux, parce qu’ils ne
e, et l’on ne se donna pas la peine de vérifier cette induction par l’ expérience directe. Lorsque j’obtins cette salive pour la pr
s la muqueuse ; d, dents molaires.   Bidder et Schmidt ont fait des expériences sur ce liquide ainsi obtenu, seulement ils avaien
eule des substances injectées dont on pût manifester la présence. Ces expériences , répétées un grand nombre de fois, toujours avec
u, son passage dans l’urine peut être beaucoup plus rapide. Les mêmes expériences furent répétées en administrant séparément, soit
nes, soit par voie d’absorption stomacale, les substances qui, dans l’ expérience précédente, avaient été mélangées. Les résultats
vaire. J’ai pu m’en convaincre en répétant avec du sucre de canne les expériences rapportées plus haut, et en examinant aussi la sé
, au moins en partie, été décomposé avant d’arriver dans la salive. L’ expérience suivante rend très probable l’opinion que la subs
ait moins considérable. Eh bien, Messieurs, le lendemain du jour où l’ expérience a été faite, on ne trouve plus dans l’urine ni da
liminé de l’économie. Il n’en est rien cependant. J’ai institué cette expérience sur des chiens porteurs de fistules salivaires, g
les propriétés des salives naturelles. Nous avons fait à ce sujet des expériences nombreuses dont voici quelques-unes : Des glandes
des auraient de la tendance à transsuder au dehors, on a institué des expériences qui n’ont pas non plus confirmé cette vue. Ludwig
rption s’en faisait avec une rapidité extraordinaire. Voici comment l’ expérience fut faite : les deux conduits salivaires parotidi
e de ce côté. Il avait donc été absorbé par l’autre glande. Une autre expérience curieuse est la suivante : en injectant dans une
absorption exactement comme la glande parotide. Voici encore d’autres expériences faites sur le même sujet ; elles sont intéressant
salive contenait de l’iodure de potassium d’une façon évidente. Cette expérience prouve que l’absorption de l’iodure de potassium
ouva le tissu glandulaire tout à fait à l’état normal. Dans une autre expérience , on découvrit le conduit de la glande sous-maxill
’une manière évidente. On avait fait avec les mêmes résultats la même expérience par le conduit parotidien ; ce qui prouve que ces
une infiltration du tissu cellulaire interglandulaire. D’après cette expérience , on voit que l’absorption est extrêmement rapide
ification de la glande : telle est la graisse, par exemple. Voici une expérience par nous faite à ce propos : Sur un chien, on inj
nduit de la glande sur le chien encore vivant. Nous avons vu, par des expériences rapportées plus haut, que ni le prussiate de pota
usceptible de produire des accidents. C’est ce que semble démontrer l’ expérience suivante. Sur un chien de taille moyenne et très
une foule de causes, comme s’il était continu. Il suffit de citer ces expériences avec quelques détails, pour montrer le peu de val
manipulations chimiques. A l’appui de cette idée, je rapporterai une expérience de la commission d’hygiène. On examina à l’état f
ent à la quantité du fluide pharyngien sécrété dans un temps donné, l’ expérience suivante fut faite : Un cheval, âgé de sept ans,
e d’environ 8 kilogrammes pour l’espace de vingt-quatre heures. Cette expérience fut répétée, avec des résultats sensiblement les
tie dans la formation des gorgées du fluide rendu, M. Riquet répéta l’ expérience sur trois chevaux morveux privés d’une partie ou
ur le phénomène mécanique de la déglutition. Je vais rappeler ici des expériences qui montrent encore cette même influence de la pa
s parleront d’eux-mêmes, sans qu’il soit besoin d’aucun commentaire. Expérience . — J’ai pratiqué, vers la partie inférieure du co
ée d’eau lancée pesait en moyenne environ 100 grammes. En faisant ces expériences sur d’autres chevaux, j’ai obtenu des résultats e
tableau suivant prouve la proposition que nous venons d’avancer. Ces expériences , ainsi que plusieurs autres qui suivent, ont été
able, n’ont pas sensiblement absorbé de salive. Voici encore d’autres expériences sur l’insalivation, dans lesquelles on a opéré pa
us dans un vase, et renfermés dans un bocal pour être pesés. Dans les expériences qui vont suivre, on a tenu compte du poids de l’a
de dont l’aliment a été imbibé, etc.   Tableau d’une première série d’ expériences — Les résultats qu’on a ici sous les yeux sont
la mastication a duré plus longtemps. Tableau d’une deuxième série d’ expériences . — Elle a pour objet de reconnaître combien une g
ment diminué dans l’aliment dégluti. Tableau d’une troisième série d’ expériences , qui a pour objet de rechercher combien les diffé
suppression des deux canaux parotidiens. Tableau d’une quatrième expérience . — Dans cette expérience, on a également voulu sa
aux parotidiens. Tableau d’une quatrième expérience. — Dans cette expérience , on a également voulu savoir la différence qui ex
és. Voici ce que l’on a observé : Tableau d’une cinquième série d’ expériences . — Elle a pour objet de rechercher combien il s’é
cembre, celui du côté droit le 16 janvier. Voici le résultat de cette expérience faite au mois de février. On trouve dans ce ta
ans le même temps. Messieurs, nous pourrions citer encore une foule d’ expériences pour prouver la réalité et l’importance des usage
draté en dextrine et en sucre. Nous allons vous rendre témoins de ces expériences , qui, du reste, sont aujourd’hui fort connues. Vo
ut être prudent dans les conclusions qu’il faut tirer de ces sortes d’ expériences . Ainsi, on avait vu que la salive humaine transfo
les actes chimiques de la digestion. Quand on voulut répéter la même expérience avec la salive parotidienne des chiens ou des che
buccale que se trouvait cette diastase salivaire. Il fallait faire l’ expérience sur d’autres animaux : le chien et le cheval donn
d’autres matières en voie de décomposition. J’ai fait à ce sujet les expériences suivantes. Dans de l’eau ordinaire, j’ai mis de l
et alors cette propriété saccharifiante avait disparu. D’après cette expérience , on est porté à penser que la diastase végétale n
ulée n’agit plus sur l’amidon. Quelques observateurs ont critiqué mon expérience  : cela tient à ce qu’ils n’avaient pas attendu po
nerf lingual sur la sécrétion de la glande sous-maxillaire ; mais nos expériences à ce sujet ne sont pas encore terminées. Jusqu’ic
ssaigne. — Par quelles circonstances nous avons été amené à faire des expériences sur le pancréas. Messieurs, Le pancréas a toujo
ur bois du pancréas avec son conduit. 1683. CONRAD BRUNNER publia des expériences nouvelles sur le pancréas et les usages du suc pa
e importance dans l’économie. Nous aurons plus tard à revenir sur ces expériences . 1700. CLOPTON HAVERS parla du pancréas et donna
nfusion, bien que nous ayons publié déjà, depuis quelques années, des expériences qui démontrent que le pancréas diffère essentiell
it recueilli dans un réservoir. Ces auteurs conclurent, d’après leurs expériences , que le suc pancréatique avait les propriétés de
modification survenue dans la graisse. C’était une supposition que l’ expérience devait vérifier, et nous fûmes amené ainsi à cher
n’est que deux ans plus tard que nous avons publié le résultat de nos expériences . Nous avons obtenu du suc pancréatique sur le chi
s autres pour les contredire. Nous aurons plus tard à vous donner les expériences qui se sont faites dans un sens et dans l’autre,
s anastomoses chez l’homme et chez les animaux qui ont été soumis aux expériences . Ces notions anatomiques sont d’autant plus impor
its à des opinions contraires aux nôtres, parce qu’ils répétaient nos expériences sans connaître exactement la disposition des cana
ntestin, à mesure que nous en aurons besoin pour l’explication de nos expériences . 1° Chez l’homme. La figure 18 représente le panc
uelles on expérimente, sans quoi l’on peut être exposé à tirer de ses expériences des conclusions erronées. Dans la prochaine séanc
nces des conclusions erronées. Dans la prochaine séance nous ferons l’ expérience sur l’animal vivant, en décrivant avec détail les
ns. — Conditions qui influent sur la sécrétion du suc pancréatique. —  Expériences à ce sujet. Messieurs, Nous allons, ainsi que n
i sur un chien de berger ; ces chiens résistent généralement bien aux expériences auxquelles ils sont soumis. L’animal étant couché
nt. Car il y a un grand principe qu’on ne doit pas oublier dans toute expérience physiologique, c’est que, toutes les fois qu’on v
re qui ont été cause de la diversité des opinions des auteurs. Dans l’ expérience que nous venons d’exécuter, il nous a fallu faire
où l’on recueillera le suc pancréatique. Ainsi sur un chien, quand l’ expérience a été faite aussi bien que possible, on obtient d
ité, à propos des chylifères du lapin. Enfin, quand on veut faire des expériences sur des chiens, il faut encore faire un choix d’a
opération, et que l’on craint que sa longueur ne nuise au succès de l’ expérience  ; on peut, dis-je, enlever la souffrance au moyen
réatique, nous allons mettre sous vos yeux les résultats de plusieurs expériences faites dans diverses conditions. 1re expérience.
ultats de plusieurs expériences faites dans diverses conditions. 1re expérience . — Au début de la digestion. — Une très grosse ch
lle fut entièrement cicatrisée et le chien parfaitement guéri. Dans l’ expérience que je viens de rapporter il y a eu une réussite
s propriétés physiologiques, ainsi que nous le verrons plus loin. 2e expérience . — En pleine digestion. — Sur un gros chien très
tion, j’ai attiré le pancréas au dehors de la même manière que dans l’ expérience précédente, après quoi j’ai isolé son conduit sur
plaie se cicatrisa, et le chien fut promptement guéri. Cette deuxième expérience a été faite rapidement et dans de bonnes conditio
nous résumons les résultats obtenus, nous voyons : 1° que dans cette expérience pendant la digestion, le pancréas était turgide,
e le suc, devenu plus aqueux, était évidemment modifié et altéré. 3e expérience . — Pendant l’abstinence. — Sur un chien de taille
ure, et quelques jours après le chien était parfaitement guéri. Cette expérience , qui a également été faite rapidement et dans de
vait pas ses caractères normaux et était altéré. Ainsi donc, dans des expériences faites dans des conditions expérimentales aussi b
té modifier la sécrétion pancréatique, comme on va le voir. 4e et 5e expériences . — Irrégulièrement faites. — 1° Sur un chien de t
us longue et plus difficile. Ce qu’il y eut de particulier dans cette expérience , c’est qu’en ouvrant le canal pancréatique, il en
rmaux ; toutefois sa viscosité était moins grande. Tout le reste de l’ expérience se passa comme à l’ordinaire, et le chien guérit.
prévenus de ces obstacles afin que vous ne soyez pas rebutés dans les expériences que vous voudrez entreprendre, et que vous sachie
ue normal. — Suc pancréatique anormal. — Conditions particulières des expériences physiologiques. — Fistules pancréatiques permanen
ate sur la sécrétion pancréatique. — Circonstances particulières de l’ expérience sur le chien de berger. — À ce propos, considérat
cision dans nos résultats. Il ne suffit pas, en effet, pour faire des expériences précises en physiologie, d’agir dans les mêmes ci
nt trouvé analogue à celui du chien. M. Frerichs a fait sur l’âne des expériences qui lui ont donné du suc pancréatique peu coagula
e à celui qu’on obtient chez le cheval dans les mêmes conditions. Ces expériences rentrent donc dans la même catégorie que celles d
ine habitude pour pouvoir opérer convenablement, mais il faut faire l’ expérience sur un grand nombre d’animaux, si l’on veut avoir
s on ne peut plus compter sur les réactions qu’elle présente pour les expériences physiologiques. Cette altération de la sécrétion,
du pancréas. On voit alors la sécrétion, normale au commencement de l’ expérience , changer peu à peu de nature. Elle devient plus a
créatique a coulé avec les qualités normales dès le commencement de l’ expérience . Le lendemain, la sécrétion avait à peu près cess
pancréatique. Dernièrement deux observateurs ont fait sur un veau une expérience curieuse sous ce rapport. On avait pratiqué sur c
ue avec autant de rapidité que dans le conduit pancréatique. Dans les expériences nombreuses que nous avons faites, nous avons étud
fois, chez cet animal, il paraît souvent un peu moins coagulable. Des expériences faites sur une oie nous ont conduit à reconnaître
’altération de la sécrétion a été très lente à se manifester. Voici l’ expérience avec toutes ses circonstances. Sur une chienne de
gulable que la veille. Ce suc pancréatique fut utilisé pour faire des expériences physiologiques sur lesquelles nous aurons plus ta
ez le chien (fig. 27) que nous observons depuis que nous avons fait l’ expérience devant vous dans la dernière séance, c’est-à-dire
ernière séance, c’est-à-dire depuis trois jours. Les détails de cette expérience , qui a parfaitement réussi, nous conduiront à app
créatique était moins coagulable que celui qu’on obtient en faisant l’ expérience après une longue abstinence et au commencement de
, au nombre desquels se trouve naturellement le suc pancréatique. Les expériences de MM. Tiedemann et Gmelin ont été faites sur le
nsidérablement par les acides. » Ils déduisent naturellement de cette expérience que le suc pancréatique est très riche en albumin
era souvent bien différente du suc qui coulera le lendemain. Dans une expérience bien faite, suivant les conditions indiquées, voi
totalité par le sulfate de magnésie, comme vous voyez ici dans cette expérience , où l’on a mélangé du suc pancréatique avec ce se
c pancréatique. L’alcool la précipite, comme vous le voyez dans cette expérience que nous faisons devant vous ; ce précipité par l
-ci, en s’altérant, cesse d’être précipitable par l’alcool. Voici une expérience qui prouve que c’est bien à la suite d’une altéra
hlore n’avait pas empêché la décomposition du suc pancréatique. Cette expérience , que nous avons répétée sur d’autres chiens avec
nt les matières étrangères à l’aide de l’acétate de plomb. Voici deux expériences que nous avons faites à ce sujet : 1re expérienc
plomb. Voici deux expériences que nous avons faites à ce sujet : 1re expérience . — Un suc pancréatique très ancien, datant au moi
ent par le chlore la coloration rouge de la matière pancréatique. 2e expérience . — On a recueilli du suc pancréatique frais et po
que. Le suc pancréatique du même animal, mais recueilli à la fin de l’ expérience , lorsqu’il était devenu morbide et qu’il ne conte
e de la matière spéciale à la sécrétion pancréatique. Voici une autre expérience qui donna des résultats analogues : Sur un gros c
avec l’action de cet acide. C’est pour cela que nous avons repris ces expériences , en les répétant avec des réactifs parfaitement p
ie les matières grasses neutres. — De l’acidification des graisses. —  Expériences à ce sujet. — Preuves de l’action physiologique d
° par l’anatomie ; 2° par la suppression de l’action physiologique. —  Expériences de Brunner ; elles sont sans valeur. — Procédé qu
l’émulsion se produire d’une manière instantanée. Nous allons faire l’ expérience devant vous pour vous montrer combien cette actio
cas, les deux liquides ne tarderont pas à se séparer. Voici d’autres expériences qui ont été faites avec différents corps gras :
tres expériences qui ont été faites avec différents corps gras : 1re expérience . — Sur 2 grammes de suc pancréatique fraîchement
ut se transforma en un liquide semblable à du lait ou à du chyle. 2e expérience . — Sur 2 grammes de suc pancréatique frais et nor
nt émulsionné par le suc pancréatique, et il en résulta, comme dans l’ expérience précédente, un liquide épais, onctueux, blanc com
nce précédente, un liquide épais, onctueux, blanc comme du chyle. 3e expérience . — Avec 1 gramme de graisse de mouton (suif), on
, elle fut transformée en un liquide blanc, semblable à du chyle. 4e expérience . — 1 gramme de graisse de porc (saindoux) fut mél
x, comme dans les cas précédents. En laissant les produits des quatre expériences ci-dessus indiquées au bain-marie de 35 à 40 degr
l est encore très facile de donner la preuve de cette assertion. lre expérience . — Bile. — On mélangea dans un tube fermé par un
de bœuf et de lapin, les choses se passèrent de la même manière. 2e expérience . — Salive. — Avec 2 grammes de salive d’homme fra
celle du cheval furent également sans action sur l’huile d’olive. 3e expérience . — Suc gastrique. — 2 grammes de suc gastrique de
bientôt remonta à la surface du liquide sans avoir été modifiée. 4e expérience . — Sérum du sang. — 1 gramme d’huile d’olive fut
e cheval se comportèrent de la même manière avec l’huile d’olive. 5e expérience . — Liquide céphalo-rachidien. — 1 gramme de liqui
s été modifiée par son contact avec le liquide céphalo-rachidien. 6e expérience . — Du sperme de cochon d’Inde, qui, comme on le s
’axonge et placé dans un tube à une température douce, comme dans les expériences précédentes. La graisse s’est constamment tenue s
a graisse s’est constamment tenue séparée sans former d’émulsion. 7e expérience . — Du sperme de cheval a été mélangé avec de l’ax
tière grasse neutre, en l’émulsionnant et en l’acidifiant. Toutes les expériences qui précèdent ont été reproduites un grand nombre
oublement de la butyrine en acide butyrique et en glycérine. Déjà des expériences que j’avais faites autrefois dans le laboratoire
nfirmé ce résultat. M. Berthelot a repris dans ces derniers temps ces expériences avec beaucoup de soin. Leur importance m’engage à
ré, puis salin, d’ailleurs extrêmement faible. 3° Comme contrôle de l’ expérience précédente, simultanément à la même série de trai
l alcoolisée. Une seule goutte de l’eau de strontiane employée dans l’ expérience précédente (3 gouttes = 2 milligrammes) a ramené
ure avec certitude à l’existence expérimentale de la glycérine dans l’ expérience n°2, malgré la dissolution de l’oxyde de plomb et
re. Le mélange a été soumis à la même série de traitements que dans l’ expérience n° 2, les opérations ont même été conduites simul
sensiblement sur la monobutyrine. Vous voyez donc, Messieurs, que ces expériences , que j’ai voulu vous donner tout au long, s’accor
es matières grasses neutres alimentaires. Il résultera, en effet, des expériences qui vont suivre, que le suc pancréatique, en émul
au-dessous de l’anus contre nature. On pourrait se contenter de cette expérience comme preuve que la présence du suc pancréatique
e. Mais j’ai trouvé une autre manière de prouver le même fait par une expérience plus simple et qui n’exige aucune mutilation préa
ent du canal pancréatique. Je connais en physiologie peu d’exemples d’ expérience aussi simple et aussi facile que celle-là. Voici
pylore ; — l, bout de l’intestin coupé ; — v, vésicule du fiel.   Expérience . — On prendra préférablement un gros lapin adulte
éas et cherchant quelle pouvait être l’influence de cette ablation. L’ expérience a été faite ; mais malheureusement Brunner n’enle
sans produire des désordres de nature à amener la mort de l’animal. L’ expérience de Brunner ne peut donc pas passer pour une extir
ient de l’opération dont ils ne paraissaient pas souffrir beaucoup. L’ expérience de Brunner n’a pas une grande valeur, du reste ;
de très peu de temps, les conduits se rétablissent. Nous avons fait l’ expérience d’une manière qui donne des résultats très nets.
sse, espérant que le tissu de l’organe pourrait ainsi se dissocier. L’ expérience a pleinement confirmé cette vue : sous l’influenc
l nous allons pratiquer l’opération. Nous le chloroformons pour que l’ expérience soit plus facile, et nous procédons comme si nous
insufflant de l’air dans ces mêmes conduits. Nous avons réussi cette expérience assez souvent. Après l’injection, les conduits se
out la même voracité et des matières grasses dans les excréments. Ces expériences sont pleines d’intérêt, car il est arrivé quelque
s que le foie était resté parfois tout à fait intact. Ces différentes expériences ont été répétées un très grand nombre de fois sur
t à peu près intacts. Messieurs, afin que vous puissiez apprécier ces expériences et leurs résultats, nous allons vous rapporter un
près, l’animal n’était pas mort. Il fut alors sacrifié pour une autre expérience , et l’examen de son pancréas démontra que les con
sant fondre de la graisse de mouton prise chez un boucher. Dans cette expérience , le petit conduit pancréatique n’avait pas été li
un autre chien de taille moyenne, à la fin de la digestion, on fit l’ expérience un peu différemment, afin d’éviter la distension
tion de graisse à leurs aliments. On a vu pourtant chez le chien de l’ expérience 10e, que, malgré cet excès de graisse, les excrém
se non digérée. C’était afin d’avoir un terme de comparaison pour les expériences précédentes, et pour me mettre à l’abri de causes
et j’examinai comparativement ses excréments avec ceux des chiens des expériences 9e et 10e. On continua cette alimentation pendant
douloureuse, l’animal devint triste et mourut bientôt. Dans une autre expérience j’injectai une bien moindre quantité de sang, et
inflammation chronique. Or il a été surabondamment démontré, dans nos expériences sur les animaux, que, lorsque le pancréas est enf
s du foie dans laquelle elle s’arrêterait, ainsi que l’ont prouvé les expériences physiologiques de M. Magendie et les recherches c
ie et les recherches chimiques de Lehmann. Nous avons fait beaucoup d’ expériences pour décider la question de savoir s’il existe, c
t avoir assez d’importance pour que je croie devoir vous rappeler les expériences sur lesquelles j’ai établi ces faits. Ces expérie
us rappeler les expériences sur lesquelles j’ai établi ces faits. Ces expériences sont relatives à l’absorption du sucre, de l’albu
e à l’état de sucre de canne ; de sorte que l’on constate, dans cette expérience que j’ai répétée bien des fois, ce fait singulier
pas absorbé d’une manière évidente par l’appareil chylifère. Dans ces expériences cependant, on trouve dans le canal thoracique des
traverse nécessairement le foie. On peut démontrer en outre, par des expériences directes, que ce passage du sucre de canne à trav
rès cette injection, que les urines sont devenues albumineuses. Cette expérience est intéressante, en ce qu’elle démontre que l’al
ste dans le sang et ne se retrouve pas dans l’excrétion urinaire. Ces expériences tendent évidemment à démontrer que l’albumine est
s aussi absolu que la première, car l’inspection microscopique et les expériences démontrent que la graisse est absorbée, à la fois
n depuis plusieurs jours. Nous ajouterons, en terminant, une dernière expérience qui prouve encore que le chyle n’est pas, comme o
ras, comme nous l’avons fait pour le suc pancréatique. Sans cela, ces expériences , qui ne signifient rien quant à la digestion de l
mêmes phénomènes sur des pigeons privés de pancréas. Voici comment l’ expérience a été faite : Nous avons enlevé le pancréas à un
ns principales comme trop absolues. Il en est enfin qui donnèrent des expériences apparentes tout à fait différentes des nôtres. No
. Le premier travail qui parut fut celui de Frerichs23. Il répéta nos expériences sur des chats et des chiens. Il fut d’accord avec
tribue au suc intestinal d’émulsionner la graisse, il a fait quelques expériences que nous devons examiner et qui sont les suivante
yle blanc, par conséquent de la graisse émulsionnée. Il a même fait l’ expérience d’une autre manière qui consiste à ouvrir l’abdom
se émulsionnée dans les chylifères sortant de l’intestin. De ces deux expériences , Frerichs conclut que le suc intestinal peut, com
pour émulsionner les matières grasses. Nous allons examiner ces deux expériences . Dans la première on avait lié un conduit pancréa
tre conduit ; rien en réalité n’était donc changé. Et dans la seconde expérience , on avait coupé l’intestin au-dessous de l’abouch
actescente. Du reste, il y a encore un autre reproche à faire à cette expérience , c’est que Frerichs a donné du lait, liquide dans
sieurs jours après l’établissement de l’anus artificiel. Pour faire l’ expérience convenablement et éloigner complétement le suc pa
it une légère action émulsive, ce que je n’ai jamais nié, puisque mes expériences n’avaient pas porté sur ce liquide, toujours est-
ra dire sur le suc intestinal n’infirmera jamais les résultats de ces expériences de destruction du pancréas qui prouvent clairemen
ement des faits qu’il opposait aux nôtres et le peu de rigueur de ses expériences  : car il arrive à cette conclusion étrange, que l
ncréatique ne sert à rien pour la digestion des matières grasses. Les expériences sur lesquelles cette conclusion est fondée ne son
sont rien moins que concluantes, comme nous allons le voir. Voici ces expériences . Sur des chats, on a lié le canal pancréatique et
on de la matière grasse. Ces conclusions sont erronées, parce que les expériences dont on les déduit sont défectueuses par plusieur
urs raisons ; nous en avons signalé déjà quelques-unes en parlant des expériences de Frerichs. Mais il y a ici une cause d’erreur b
anatomique. Les auteurs s’imaginent, en effet, qu’ils ont dans leurs expériences enlevé tout le suc pancréatique ; or il n’en est
l’un d’eux, lorsque l’autre se trouve lié. J’ai fait, à propos de ces expériences , des recherches particulières sur ces doubles con
en e. Le conduit pancréatique principal n’était donc pas lié dans les expériences des auteurs dont nous parlons, car ils disent qu’
esquels on expérimente. Les mêmes auteurs ont fait sur des chiens des expériences analogues, et sont tombés dans le même genre d’er
de Regnier de Graaf. Bidder et Schmidt font encore des objections à l’ expérience que nous avons faite sur le lapin, et qui consist
e pour que le suc pancréatique eût été entraîné. Ensuite parurent des expériences de M. Colin et quelques observations de M. Lassai
sionne les matières grasses, et M. Lassaigne a également confirmé nos expériences en montrant que la graisse était acidifiée par l’
ion de ce liquide. Herbst a plus récemment fait une objection à notre expérience du lapin. Son expérience contradictoire consiste
a plus récemment fait une objection à notre expérience du lapin. Son expérience contradictoire consiste à lier le canal pancréati
ssaire à l’absorption de la graisse. Nous répéterons, à propos de ces expériences , ce que nous avons déjà dit pour les autres, à sa
tellement contraires à tout ce que tout le monde sait et à ce que les expériences les plus simples apprennent, qu’il n’y a pas même
t d’indice à la spécialité d’action qu’exerce le tissu du pancréas. L’ expérience répondit à nos prévisions, et bientôt en effet le
joutait un peu de tissu pancréatique. La meilleure manière de faire l’ expérience consiste à prendre une lamelle de verre dans laqu
ails, je pense, pour qu’on puisse facilement arriver à reproduire mes expériences . J’ai décrit la manière de procéder qui m’a paru
ans l’eau où a infusé le tissu du pancréas. Voici de quelle manière l’ expérience peut être faite : On prendra chez un animal en di
par la présence des alcalis. Quoi qu’il en soit, c’est en faisant des expériences d’après cette hypothèse qu’il fallait neutraliser
avons vu que cela a lieu pour un excès de chlore. Mais en variant les expériences avec divers acides à l’état de pureté, je pus acq
atière colorante pancréatique. De sorte que le résultat de toutes mes expériences , qui furent extrêmement nombreuses pour séparer l
eau présentait la propriété de rougir avec le chlore. Dans toutes ces expériences , qui ont été excessivement nombreuses, j’ai pu co
onnait la coloration rouge d’une manière très évidente. J’ai fait ces expériences sur le foie de beaucoup d’animaux ; et le foie de
autre nature que la ptyaline (matière filante de la salive). Mais ces expériences démontrent aussi que la matière qui acidifie la g
dement que le tissu du pancréas et des glandes salivaires. Toutes ces expériences prouvent donc que la transformation de l’amidon e
es moyens d’obtenir le liquide stomacal, et instituèrent avec lui des expériences faites en dehors de l’économie, auxquelles on don
et particulièrement sur les chiens. Nous désirons vous montrer cette expérience . Le procédé qu’a suivi M. Blondlot consiste à pre
te ensuite à poste fixe. On voit que, d’après le procédé précédent, l’ expérience se fait en deux temps : le premier dans lequel on
actéristiques du suc gastrique. Nous avons fait avec M. Barreswil des expériences sur le suc gastrique du chien, et nous n’y avons
nous n’y avons trouvé que de l’acide lactique. Voici quelles sont ces expériences  : Nous avons cherché à constater la nature des ac
gastrique. Avant d’indiquer la marche que nous avons suivie dans ces expériences , je ferai observer que toutes ont été faites avec
comme on le sait, si caractéristique de l’acide acétique. D’après ces expériences , il nous semble prouvé que le suc gastrique ne co
Cependant nous serions tombé dans l’erreur, comme on va le voir par l’ expérience suivante. En effet, si l’on acidule très légèreme
qu’on observe alors ; d’abord, et pendant presque toute la durée de l’ expérience , il ne passe à la distillation qu’un liquide neut
rhydrique, à laquelle on a ajouté du chlorure de calcium. Cette seule expérience démontre évidemment que l’acide chlorhydrique exi
us aurons encore plus loin occasion de confirmer ce fait par d’autres expériences . L’acide phosphorique étant un acide fixe, nous a
t nous ont présenté tous les caractères de la chaux et du zinc. Cette expérience prouve que l’acide phosphorique n’est pas le seul
ières gouttes de liquide entraînèrent de l’acide chlorhydrique. Cette expérience explique nettement la présence de l’acide chlorhy
r que le suc gastrique ne contient pas d’acide chlorhydrique libre, l’ expérience suivante lèverait tous les doutes à cet égard. Si
e inaltérée, comme si l’on opérait au sein de l’acide lactique. Cette expérience prouve à l’évidence que l’acide chlorhydrique ne
en présence d’un phosphate ou d’un acétate en excès. En résumant ces expériences , nous voyons que l’acide lactique et l’acide du s
té du suc gastrique naturel. L’estomac de l’homme peut servir à cette expérience comme celui des animaux ; il faut toutefois que l
et disparaît avec les causes qui en favorisent le renouvellement. Une expérience vous rendra sensible le rôle protecteur que joue
rincipe actif du suc gastrique, qui en a commencé la digestion. Cette expérience , en même temps qu’elle établit nettement le rôle
oir si l’aliment introduit par cette fistule pouvait être digéré. Les expériences prouvèrent que cela avait lieu. On lia l’œsophage
t, a opéré chez tous sur les mêmes aliments une action identique. Les expériences que nous avons rapportées dans la dernière séance
du suc gastrique du chien. Nous avons essayé de reproduire ces mêmes expériences avec du suc gastrique de lapin et de cheval, et n
que nous allons essayer de vous montrer en mettant en train quelques expériences avec ce liquide. Les aliments qui ont subi le con
, et l’estomac se débarrassait de son contenu par le vomissement. Les expériences physiologiques ont permis aujourd’hui de constate
avoir si ce caractère est spécial au suc gastrique. Il résulte de nos expériences que cette propriété de masquer la réaction n’appa
ient réellement les propriétés du suc pancréatique, nous avons fait l’ expérience suivante : Sur un chien de taille moyenne et vigo
testin, ce liquide n’offre pas les mêmes propriétés. Sur des lapins l’ expérience est beaucoup plus facile, et nous avons obtenu ce
e au duodénum, au-dessus du conduit pancréatique. Nous allons faire l’ expérience devant vous. Nous pratiquons dans le flanc droit
oie, qui sont très gorgés au moment de la digestion. Revenons à notre expérience . Par la plaie des parois de l’abdomen, nous aperc
nt à l’un ou à l’autre des éléments nerveux. Pour cela nous faisons l’ expérience sur un lapin chez lequel le grand sympathique est
’on a eu soin de les tenir à jeun pendant vingt-quatre heures avant l’ expérience . Mais bientôt l’animal suffoque et ses aliments l
Il y a là une cause d’erreur que nous avons reconnue en pratiquant l’ expérience qui suit. Pour étudier quels étaient les phénomèn
mir lorsque les aliments furent parvenus au niveau du larynx. La même expérience se produit chez les lapins, et l’œsophage se remp
nts sont sous l’influence du grand sympathique, ainsi que le prouve l’ expérience suivante : Sur un chien qui avait été préalableme
est suspendue par la section de ces mêmes nerfs. Nous avons fait des expériences sur ce sujet, et nous avons vu, en pratiquant une
me d’un pointillé blanchâtre. On ne saurait toutefois conclure de ces expériences que la section du pneumo-gastrique arrête la form
ide, ont été précipitées de nouveau par la bile. Nous allons, par des expériences directes, démontrer ce que nous avançons. Nous pr
e avait été ajouté directement après le suc gastrique. Cette dernière expérience prouve que le suc pancréatique ne peut agir effic
u de viande cuite a été complétement digéré. Nous pouvons répéter ces expériences en dehors de l’animal avec un liquide artificiell
provenant des sécrétions intestinales, ne peut être résolue que par l’ expérience . Les faits nous manquent pour avoir actuellement
n interrompait la circulation placentaire, et il resta établi par mes expériences que cette interruption de la circulation placenta
réaction m’a paru se faire assez difficilement, si j’en juge par une expérience que j’ai faite autrefois sur moi, et que voici :
ement ; elle était donc redevenue exactement ce qu’elle était avant l’ expérience . Dix-neuvième leçon 3 juillet 1855. SOMMA
rtébrés. — Physiologie comparée du pancréas. Messieurs, D’après les expériences physiologiques rapportées jusqu’ici et instituées
éaction qui résulte de l’acidification de la graisse. J’ai répété les expériences citées plus haut avec des pancréas de poulet, de
vec elle, et de l’acidifier ensuite rapidement, ainsi que le prouve l’ expérience suivante : Des pancréas de poulets furent pilés e
atique que l’on ajouta à celui précédemment obtenu, et qui servit aux expériences suivantes : 1° L’acide azotique produisit la coag
agulation par la chaleur et précipitation par l’acide azotique. Cette expérience démontre que la matière organique du suc pancréat
oulement du suc pancréatique s’arrêta. On enleva les tubes. D’après l’ expérience précédente, nous voyons que le suc pancréatique d
e tortue, je n’ai pas eu de résultat satisfaisant dans cette première expérience , mais il n’est pas impossible de réussir ; je n’a
est pas impossible de réussir ; je n’ai pas eu occasion de réitérer l’ expérience . Le tissu du pancréas des reptiles agit de la mêm
e sont chez les animaux précédemment cités, ainsi que le prouvent les expériences suivantes : Sur une couleuvre prise depuis peu de
et chez une tortue. Mais, pour obtenir ces résultats, il faut faire l’ expérience sur des animaux en digestion et hors de l’état d’
vons conclure aux mêmes éléments anatomiques de sécrétion. Toutes nos expériences tendent évidemment à démontrer que le pancréas ex
e substance dans les urines est le seul phénomène observé. Toutes ces expériences prouvent donc que l’albumine injectée dans le san
t avec les éléments précités ; mais il n’en est rien. Dans toutes les expériences de ce genre, le végétal a pu se développer en usa
peuvent néanmoins fournir à la nutrition, quand on sait, d’après les expériences de Hales, que l’absorption est dix-sept fois plus
n l’entend aujourd’hui, ne peut pas être démontré directement par les expériences sur les êtres vivants. Il n’est pas possible, en
t que des hypothèses dans lesquelles il faut aujourd’hui introduire l’ expérience physiologique. En définitive, vous voyez, Messieu
17 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
On y peut faire deux réponses : 1° on pourrait renvoyer M. Comte à l’ expérience ainsi qu’aux écrits des psychologues, comme preuv
es qu’elles donnent des phénomènes complexes de l’esprit humain. » L’ expérience n’est pas la propriété exclusive de l’une d’elles
nomènes les plus complexes de l’esprit, comme étant les produits de l’ expérience , tandis que l’autre les considère comme originels
es lois propres de notre esprit mises en action par les sensations. L’ expérience , au lieu d’être la source et le prototype de nos
hors : elle contient un élément mental ainsi qu’un élément externe. L’ expérience , qu’on invoque en vain pour rendre compte de nos
s mentales, n’est donc possible que par ces lois elles-mêmes. Or si l’ expérience n’explique pas l’expérience, à fortiori elle n’ex
ble que par ces lois elles-mêmes. Or si l’expérience n’explique pas l’ expérience , à fortiori elle n’explique pas les idées des cho
elle n’explique pas les idées des choses morales, supra-sensibles : l’ expérience en est l’occasion et non la source. La psychologi
nnaissance expérimentale de l’infini : toutes nos idées dérivées de l’ expérience sont des idées de choses finies. Cependant il est
autrement que comme infinis, et il est impossible de les dériver de l’ expérience  : ce sont des conceptions nécessaires de l’esprit
chose avec laquelle elle a été souvent trouvée intimement liée dans l’ expérience . Comme nous n’avons jamais eu aucune expérience d
ntimement liée dans l’expérience. Comme nous n’avons jamais eu aucune expérience d’un point de l’espace sans d’autres points au-de
les hommes courageux, mais non qu’elle les rend toujours tels ; que l’ expérience tend à donner la sagesse, mais non qu’elle la don
ent être déterminées que de deux manières : par la déduction ou par l’ expérience . Les lois de la formation du caractère sont-elles
apparence insignifiante, qu’on aurait négligée, suffirait à vicier l’ expérience . 2° L’observation est-elle possible ? Mais s’il n
riquement les conséquences éthologiques et les comparer avec ce que l’ expérience commune nous apprend. 2° Faire l’opération invers
Ainsi une science générale, abstraite, fondée sur l’observation et l’ expérience , ayant pour objet les phénomènes fondamentaux de
18 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
it par α′, soit par β′ ; et que α′ puisse corriger soit α, soit β ; l’ expérience nous apprend alors que β′ peut également corriger
que ce continu des déplacements a six dimensions ; nous le savons par expérience . Il serait aisé de décrire les expériences par le
nsions ; nous le savons par expérience. Il serait aisé de décrire les expériences par lesquelles nous pourrions arriver à ce résult
e peut pas être remplie sans que la première le soit. Supposons que l’ expérience nous ait appris le contraire. Cela se pourrait, e
à des mouvements contraires. Comment le sais-je, c’est parce que des expériences antérieures multiples m’ont souvent montré que si
les instants α et α′, ou l’objet B entre les instants β et β′. Mais l’ expérience n’aurait-elle pu donner un résultat contraire ; c
été absurde en soi ? Évidemment non. Qu’aurions-nous fait alors si l’ expérience avait donné ce résultat contraire ? Toute géométr
persistent et ne sont pas altérées par ces mouvements. Cela, c’est l’ expérience qui nous l’apprend et elle seule qui pouvait nous
s empiristes. J’ai cherché en effet à mettre en évidence le rôle de l’ expérience et à analyser les faits expérimentaux qui intervi
pliquera aisément en disant que les objets extérieurs ont bougé. Si l’ expérience réussit, on dit qu’elle nous renseigne sur l’espa
oi bon faire bouger si souvent les objets extérieurs ? » En résumé, l’ expérience ne nous prouve pas que l’espace a trois dimension
e nombre des coups de pouce est réduit au minimum. Ajouterai-je que l’ expérience ne nous ferait jamais toucher que l’espace représ
nicien avec une force invincible. § 6. — L’esprit et l’espace L’ expérience n’a donc joué qu’un seul rôle, elle a servi d’occ
que d’une manière ; est-il possible d’imaginer que, les résultats des expériences relatées plus haut ayant été différents, nous ayo
d’accord avec la sensation de convergence des yeux ; ou bien que les expériences dont nous avons parlé au paragraphe 2 et dont nou
alors évidemment oui cela est possible ; du moment qu’on imagine une expérience , on imagine par cela même les deux résultats cont
ncre une foule d’associations d’idées, qui sont le fruit d’une longue expérience personnelle et de l’expérience plus longue encore
’idées, qui sont le fruit d’une longue expérience personnelle et de l’ expérience plus longue encore de la race. Sont-ce ces associ
s musculaires et les « séries » qu’elles peuvent former. À la suite d’ expériences nombreuses, les idées de ces séries sont associée
mes aux lois du mouvement d’un solide invariable. — Oui, mais c’est l’ expérience qui nous a appris les lois du mouvement d’un soli
à quatre et l’espace à trois dimensions. Quel est alors le rôle de l’ expérience  ? C’est elle qui lui donne les indications d’aprè
e capitale, je veux parler des canaux semi-circulaires. De nombreuses expériences ont suffisamment montré que ces canaux sont néces
qui nous occupe. N’étant pas physiologiste, j’hésite à critiquer les expériences qu’il a dirigées contre la théorie adverse de Mac
ce qui devait en altérer les fonctions. Peu importe d’ailleurs ; les expériences , si elles étaient irréprochables, pourraient être
l’exposer pour qu’on comprenne qu’il est impossible de concevoir une expérience qui la confirme. Les trois paires de canaux aurai
4° L’accélération du mouvement de rotation de la tête. Il résulte des expériences de M. Delage que c’est cette dernière indication
19 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
rons que nous n’avons pas affaire ici à une vue théorique, mais à une expérience qui ressemble beaucoup à une extase, que dans un
mme le serait la conclusion d’un raisonnement, mais certain comme une expérience  : quelqu’un a vu, quelqu’un a touché, quelqu’un s
eprise était en effet décourageante : la conviction qu’on tient d’une expérience , comment la propager par des discours ? et commen
nt-ils posé avec une telle assurance le principe, si peu conforme à l’ expérience courante, de l’égale participation de tous les ho
out cas la laisser faire, quitte à se défendre s’il en est besoin ; l’ expérience montre que si, de deux tendances contraires mais
bjet qui est perçu ou qui pourrait l’être. Il est donc donné dans une expérience , réelle ou possible. Libre à vous de construire l
’un être, comme fait le géomètre pour une figure géométrique ; mais l’ expérience seule établira qu’il existe effectivement en deho
uerait pas de tous les autres en ce qu’il serait inaccessible à notre expérience et pourtant aussi réel qu’eux ? Je l’admets un in
avis des philosophes, Dieu ainsi défini descendait dans le champ de l’ expérience , personne ne le reconnaîtrait. Statique ou dynami
correspondent aux choses indéfiniment variées et changeantes de notre expérience  : nous nous arrangeons en effet pour trouver des
e les hommes n’ont jamais songé à invoquer.   Ces problèmes, est-ce l’ expérience mystique qui les résout ? On voit bien les object
t il est impossible de ne pas tenir compte. On allègue en effet que l’ expérience de ces grands mystiques est individuelle et excep
le commun des hommes, qu’elle n’est pas comparable par conséquent à l’ expérience scientifique et ne saurait résoudre des problèmes
l y aurait beaucoup à dire sur ce point. D’abord, il s’en faut qu’une expérience scientifique, ou plus généralement une observatio
l ajoutait que s’il en entendait parler par un homme qui les connût d’ expérience , « quelque chose en lui faisait écho ». La plupar
isme ou folie. Certains, sans aucun doute, sont totalement fermés à l’ expérience mystique, incapables d’en rien éprouver, d’en rie
de côté ces négations, et voyons si l’examen le plus superficiel de l’ expérience mystique ne créerait pas déjà une présomption en
s marquent tous la même direction ? Nous reconnaissons pourtant que l’ expérience mystique, laissée à elle-même, ne peut apporter a
aincante que si celui-ci était arrivé par une autre voie, telle que l’ expérience sensible et le raisonnement fondé sur elle, a env
ent fondé sur elle, a envisager comme vraisemblable l’existence d’une expérience privilégiée, par laquelle l’homme entrerait en co
un principe transcendant. La rencontre, chez les mystiques, de cette expérience telle qu’on l’attendait, permettrait alors d’ajou
tats acquis, tandis que ces résultats acquis feraient rejaillir sur l’ expérience mystique quelque chose de leur propre objectivité
propre objectivité. Il n’y a pas d’autre source de connaissance que l’ expérience . Mais, comme la notation intellectuelle du fait d
fait dépasse nécessairement le fait brut, il s’en faut que toutes les expériences soient également concluantes et autorisent la mêm
a conduit à des conclusions qui rendaient probable l’existence d’une expérience singulière, privilégiée, telle que l’expérience m
ble l’existence d’une expérience singulière, privilégiée, telle que l’ expérience mystique. Et d’autre part l’expérience mystique,
ière, privilégiée, telle que l’expérience mystique. Et d’autre part l’ expérience mystique, étudiée pour elle-même, nous fournit de
stiques étaient ou non de simples déséquilibrés, si le récit de leurs expériences était ou non de pure fantaisie. Mais la question
qui l’ont transmise, la foi qui l’accepte — elle doit s’en tenir à l’ expérience et au raisonnement. Mais, dans le second, il suff
ui nous a paru s’imposer. Nous devons alors voir dans quelle mesure l’ expérience mystique prolonge celle qui nous a conduit à la d
aimer ? Telle sera bien la conclusion du philosophe qui s’attache à l’ expérience mystique. La Création lui apparaîtra comme une en
plet dans l’homme lui-même, on peut dire, en se tenant très près de l’ expérience , que c’est l’homme qui est la raison d’être de la
t inexistant. Comment ne pas voir que, si la philosophie est oeuvre d’ expérience et de raisonnement, elle doit suivre la méthode i
et de raisonnement, elle doit suivre la méthode inverse, interroger l’ expérience sur ce qu’elle peut nous apprendre d’un Être tran
ine, et déterminer alors la nature de Dieu en raisonnant sur ce que l’ expérience lui aura dit ? La nature de Dieu apparaîtra ainsi
e chez les mystiques, auxquels nous nous adressons précisément pour l’ expérience du divin. Il est évident qu’ils entendent par là
ir que s’il y a effectivement un problème de l’âme, c’est en termes d’ expérience qu’il devra être posé, en termes d’expérience qu’
’âme, c’est en termes d’expérience qu’il devra être posé, en termes d’ expérience qu’il sera progressivement, et toujours partielle
nt alors l’opération du langage, en mettant sous le mot un ensemble d’ expériences et non pas une définition arbitraire. De cet appr
our toujours ? Mais nous aurons du moins trouvé un point sur lequel l’ expérience a prise, et une affirmation indiscutable deviendr
éventuel de notre connaissance. Voilà pour ce que nous appellerions l’ expérience d’en bas. Transportons-nous alors en haut ; nous
xpérience d’en bas. Transportons-nous alors en haut ; nous aurons une expérience d’un autre genre, l’intuition mystique. Ce serait
Ce serait une participation de l’essence divine. Maintenant, ces deux expériences se rejoignent-elles ? La survie qui semble assuré
ivilégiées ? Seuls, une prolongation et un approfondissement des deux expériences nous l’apprendront : le problème doit rester ouve
de de l’esprit, persisteront dans leur négation en présence même de l’ expérience qu’on leur apporte, croyant qu’il s’agit encore d
angage courant. La société suit sans doute certaines suggestions de l’ expérience intérieure quand elle parle de l’âme ; mais elle
20 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
itution Sommaire. I. Divers exemples de signes. — Un signe est une expérience présente qui nous suggère l’idée d’une expérience
— Un signe est une expérience présente qui nous suggère l’idée d’une expérience possible. II. Les noms sont une espèce de signes.
r d’un objet, ils le mangent ou le laissent. — Dans tous ces cas, une expérience présente suggère l’idée d’une autre expérience po
Dans tous ces cas, une expérience présente suggère l’idée d’une autre expérience possible ; nous faisons la première et nous imagi
orés de la sensation, des résurrections plus ou moins affaiblies de l’ expérience  ; dans la seconde, le signe ne les éveillait pas.
e nous choque pas comme un intrus ; dans sa longue association avec l’ expérience de l’objet et avec l’imago de l’objet, il a contr
à celles de l’image, toutes acquises par lui dans son commerce avec l’ expérience et l’image, mais à présent spontanées, et qui opè
arter des autres mots ou groupes de mots, images ou groupes d’images, expériences ou groupes d’expériences. — De cette façon, le no
groupes de mots, images ou groupes d’images, expériences ou groupes d’ expériences . — De cette façon, le nom tout seul peut tenir li
seul peut tenir lieu de l’image qu’il éveillait, et, par suite, de l’ expérience qu’il rappelait ; il fait leur office et il est l
21 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
montrés nécessaires. La philosophie, spéculant sur les résultats de l’ expérience et de la science positive, et en formant telle ou
commune avec Dieu. Avec ce dédain qui lui est propre des choses de l’ expérience extérieure ou intérieure, il parle de tout ce qu’
on d’un fait, le mouvement sous toutes ses formes. L’observation et l’ expérience pour méthode, pour base les lois des phénomènes o
emporain ; il ne se refuse à reconnaître aucun des faits qu’atteste l’ expérience , soit externe, soit interne ; il admet toutes les
, puisqu’il n’emprunte aucune de ces données à une autre source que l’ expérience sensible. Au contraire, entre la philosophie spir
ple qu’elle soit, tend à une fin en vertu d’une activité spontanée. L’ expérience scientifique est ici d’accord avec l’expérience i
activité spontanée. L’expérience scientifique est ici d’accord avec l’ expérience intime elle-même. La force d’attraction qui meut
stible attaque du bien. A cette hauteur, toutes les différences que l’ expérience avait attestées comme essentielles entre les être
leur explication dans une intuition supérieure qui n’est autre que l’ expérience intime. Tel est le spiritualisme de Leibnitz, de
xplications ? Une hypothèse, et encore une hypothèse contredite par l’ expérience physiologique elle-même. Qu’est-ce que le spiritu
psychologique ? Une autre hypothèse, plus d’accord sans doute avec l’ expérience intime, mais dont les conclusions extrêmes ne rep
ette force obéissant à l’irrésistible attraction du bien. Mais quelle expérience nous permet d’aller plus loin, de transformer une
’une explication hypothétique : elle échoue contre le témoignage de l’ expérience , attestant la personnalité libre de certains être
prévaloir ni même soutenir une hypothèse spéculative contre un fait d’ expérience . Ici l’école critique intervient. Que parle-t-on
me critique fondé sur la distinction du subjectif et de l’objectif. L’ expérience , interne ou externe, est l’unique source de nos c
e, interne ou externe, est l’unique source de nos connaissances. Or l’ expérience n’atteint que des phénomènes. Les noumènes, autre
égit toute la nature, celle-là sur une loi de la raison. Tandis que l’ expérience montre partout l’enchaînement sans fin des phénom
ccession, soit chez l’homme, soit dans le monde. Entre la raison et l’ expérience , il y a donc ici encore contradiction absolue : d
homme perd ou voit s’affaiblir sa notion d’être moral. C’est ce que l’ expérience démontre par des faits constants. Qu’arrive-t-il
ible au monde de la réalité naturelle ; c’est aussi bien une loi de l’ expérience que la loi de causalité. La science positive ne c
causes étant absolument indéfinie ; c’est une thèse que confirment l’ expérience et la science positive. Mais il a tort de voir là
ière existe dans un ordre supérieur, aussi réel, aussi accessible à l’ expérience que l’autre, dans l’ordre de la finalité ; c’est
ifféremment dans un ordre de méthodes et d’idées qui ne dépasse pas l’ expérience sensible ? Qu’on ouvre au savant le monde des vér
qu’ils en avaient retrouvé le principe de spontanéité dans une autre expérience que celle des sens. Pourquoi la spéculation métap
les conséquences plus ou moins rigoureuses de cette conception. Ni l’ expérience sensible ni l’imagination ne résistent à l’absorp
tent à l’absorption des êtres dans l’être absolu, par la raison que l’ expérience sensible et l’imagination ne pénètrent pas dans l
dans la seule doctrine qui puisse satisfaire à la fois la raison et l’ expérience , à savoir la coexistence des individus au sein de
res esprits élevés ont repris la tradition ; c’est par le mépris de l’ expérience intime et même de toute expérience ; c’est par l’
adition ; c’est par le mépris de l’expérience intime et même de toute expérience  ; c’est par l’abus d’une méthode toute géométriqu
22 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
e ligne convient-il de donner le nom de droite ? Il est évident que l’ expérience ne peut résoudre une pareille question ; on ne de
oudre une pareille question ; on ne demanderait pas, par exemple, à l’ expérience de décider si je dois appeler une droite AB ou bi
hé dans Science et Hypothèse. C’est là que nous avons vu intervenir l’ expérience  ; si la droite euclidienne est plus remarquable q
qu’il est impossible d’imaginer l’espace à quatre dimensions et que l’ expérience nous démontre que l’espace a trois dimensions. L’
ces termes, il serait inutile et d’ailleurs impossible de consulter l’ expérience . Nous n’avons pas besoin d’observation pour savoi
és de la géométrie euclidienne. Ces vérités sont rigoureuses et toute expérience ne peut être qu’approchée. En Analysis Situs les
et toute expérience ne peut être qu’approchée. En Analysis Situs les expériences approchées peuvent suffire pour donner un théorèm
Ce serait là la formule du continu physique, tel que nous le donne l’ expérience brute, d’où une contradiction intolérable que l’o
a formule A > C, A = B, B = C qui résumait les données brutes de l’ expérience impliquait une contradiction intolérable. Pour s’
β et que S″ corrige α, suis-je certain que S″ corrige également β ? L’ expérience peut seule nous apprendre si cette loi se vérifie
on. Il est intéressant de voir quel a été dans tout cela le rôle de l’ expérience . Elle m’a montré qu’une certaine loi se vérifie a
isfait à la condition dont il s’agit. Je savais en effet, avant toute expérience , que l’espace satisfera à cette condition ou qu’i
te condition ou qu’il ne sera pas, je ne puis pas dire non plus que l’ expérience m’a appris que la géométrie est possible ; je voi
a géométrie est possible puisqu’elle n’implique pas contradiction ; l’ expérience m’a appris seulement que la géométrie est utile.
t la coupure C a plus d’une dimension. Mais il arrive justement que l’ expérience nous apprend que, quand deux sensations visuelles
que l’espace visuel total en a trois. Mais en serait-il de même si l’ expérience nous avait appris le contraire et si une certaine
’espace visuel total en aurait quatre. Va-t-on dire alors que c’est l’ expérience qui nous apprend que l’espace a trois dimensions,
en attribuer trois ? Mais nous n’avons fait là pour ainsi dire qu’une expérience de physiologie ; et même comme il suffirait d’ada
l’espace ? Évidemment non, tout ce que nous pouvons dire c’est que l’ expérience nous a appris qu’il est commode d’attribuer à l’e
23 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
nt peut-être que tout cela est bien inutile : « Faites-nous de bonnes expériences , nous vous tiendrons quitte du reste. » Je ne veu
sprit. Il n’est pas évident à priori que la vie puisse être matière à expérience , et à posteriori on peut dire qu’il est surprenan
etc. Les secondes sont celles où le savant passe de l’observation à l’ expérience , produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudi
nventeur de phénomènes, un véritable contremaître de la création ». L’ expérience est ingénieusement définie « une observation prov
voir si la physiologie est une science d’observation ou une science d’ expérience , si elle peut agir artificiellement sur les phéno
en physiologie. Déjà, dans l’antiquité, Galien avait fait beaucoup d’ expériences sur les animaux, et il nous en a laissé d’assez e
méthode. Au xviiie  siècle, Spallanzani s’illustra par ses admirables expériences sur les animaux inférieurs. Enfin, vers la fin du
étré, et qu’il considérait comme tout à fait illusoire d’introduire l’ expérience dans la science de la vie. Il s’exprimait ainsi d
L’être vivant est une harmonie, un tout, un cercle ; or, la méthode d’ expérience consiste à isoler les phénomènes pour les mieux é
ans les modifier. Ils tombent sous l’observation, mais non pas sous l’ expérience . Enfin une dernière illusion, également funeste à
rdonnée qui trouble tout, change les aspects des choses, et déroute l’ expérience à chaque pas : semblable au destin jaloux des anc
n physico-chimique, et cependant dès à présent il peut être l’objet d’ expériences précises et démonstratives. La sensibilité, moins
’hui susceptible d’être expliquée mécaniquement. Cependant, combien d’ expériences décisives ont été faites sur la sensibilité du sy
amais irréductibles et qui seraient en quelque sorte élémentaires ; l’ expérience aurait alors précisément pour but de déterminer q
lement qu’il ne faut pas la supposer d’avance contre les données de l’ expérience elle-même. Qu’il y ait d’ailleurs une force vital
’est laissé au hasard, à l’inconnu, à la fantaisie. Il s’ensuit que l’ expérience a prise sur les phénomènes, car elle peut écarter
ettre des phénomènes sans cause. Par la même raison, il n’admet pas d’ expériences contradictoires, car une même cause dans les même
uisît nécessairement ? C’est là une grande exagération démentie par l’ expérience . En définitive, même dans une machine brûle, tout
l pouvoir, quoi qu’en puisse dire la physiologie. En même temps que l’ expérience subjective nous atteste notre liberté avec une év
24 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
Chapitre I.La demi-relativité L’ expérience Michelson-Morley. — La demi-relativité ou relativ
a Relativité, même « restreinte », n’est pas précisément fondée sur l’ expérience Michelson-Morley, puisqu’elle exprime d’une maniè
nvariable quand on passe d’un système de référence à un autre. Mais l’ expérience Michelson-Morley a le grand avantage de poser en
mobile, au repos absolu, et qu’il fallait pourtant rendre compte de l’ expérience Michelson-Morley. Nous obtiendrons ainsi une cert
t subit la contamination de l’image. Décrivons donc schématiquement l’ expérience instituée dès 1881 par le physicien américain Mic
lacement des franges d’interférence. Or, rien de tel ne se produit. L’ expérience , répétée à des époques différentes de l’année, po
sphère, S′ sera un ellipsoïde. Par cette contraction s’explique que l’ expérience Michelson-Morley donne les mêmes résultats que si
i nous-mêmes, à notre tour, mesurant la vitesse de la lumière par des expériences terrestres telles que celles de Fizeau ou de Fouc
5. L’observateur immobile dans l’éther va l’expliquer ainsi. Dans les expériences de ce genre, le rayon de lumière fait toujours le
entre le point O et un autre point, A ou B, de la Terre, comme dans l’ expérience Michelson-Morley. Aux yeux de l’observateur qui p
sse de la lumière, c’est le double trajet du rayon que l’on mesure. L’ expérience dont nous parlons n’a donc jamais été réalisée. M
né à lui revenir aussitôt. Et les choses se sont passées comme dans l’ expérience Michelson-Morley, avec cette différence toutefois
. Les observateurs attachés au système mobile jugeront que la seconde expérience confirme la première. Mais le spectateur immobile
tro-magnétiques ont beau prendre naissance dans un système mobile : l’ expérience prouve qu’elles n’en adoptent pas le mouvement. M
re comme une translation rectiligne et uniforme pendant la durée de l’ expérience . 2. Il ne faudra pas oublier, dans tout ce qui v
tz pour établir, du point de vue de l’éther, la théorie complète de l’ expérience Michelson-Morley faite sur la Terre. Il faut y jo
situer exactement deux instants par rapport l’un à l’autre. Dans les expériences relatives à la vitesse de la lumière, la roue den
i nous venons de reconstituer les formules de Lorentz en commentant l’ expérience Michelson-Morley, c’est en vue de montrer la sign
25 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
pressentir. Il y a longtemps que personne ne songe plus à devancer l’ expérience , ou à construire le monde de toutes pièces sur qu
lus aujourd’hui que des ruines. Toutes les lois sont donc tirées de l’ expérience  ; mais pour les énoncer, il faut une langue spéci
à satisfaire le physicien. Mais ce n’est pas tout ; la loi sort de l’ expérience , mais elle n’en sort pas immédiatement. L’expérie
la loi sort de l’expérience, mais elle n’en sort pas immédiatement. L’ expérience est individuelle, la loi qu’on en tire est généra
. L’expérience est individuelle, la loi qu’on en tire est générale, l’ expérience n’est qu’approchée, la loi est précise ou du moin
n’est qu’approchée, la loi est précise ou du moins prétend l’être. L’ expérience se fait dans des conditions toujours complexes, l
rriger les erreurs systématiques ». En un mot, pour tirer la loi de l’ expérience , il faut généraliser ; c’est une nécessité qui s’
squ’à lui rendaient compte de tous les faits connus. Ce n’est pas une expérience nouvelle qui est venue les infirmer. Mais en les
érimentale ; ou si vous aimez mieux, Maxwell a devancé de vingt ans l’ expérience . Comment ce triomphe a-t-il été obtenu ? C’est qu
u qu’elle a une dérivée. Or les nombres que le physicien mesure par l’ expérience ne lui sont jamais connus qu’approximativement ;
e n’en a pas ; et cela sans crainte d’être jamais contredit, ni par l’ expérience actuelle, ni par aucune expérience future. On con
d’être jamais contredit, ni par l’expérience actuelle, ni par aucune expérience future. On conçoit, qu’avec cette liberté, il se
26 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
pitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. Les principes et l’ expérience . — Au milieu de tant de ruines, que reste-t-il de
er. Il y a donc là une question préjudicielle, et à ce qu’il semble l’ expérience seule peut la résoudre. Nous n’aurons donc qu’à p
physicien. En attendant, je crois que les théoriciens, se rappelant l’ expérience de Michelson, peuvent escompter un résultat négat
acile de la concilier avec les principes.   Les conventions devant l’ expérience . — Supposons maintenant que tous ces efforts écho
ique d’origine expérimentale, sont maintenant hors des atteintes de l’ expérience parce qu’ils sont devenus des conventions ? Et ma
ntenant vous venez nous dire que les conquêtes les plus récentes de l’ expérience mettent ces principes en danger. Eh bien, j’avais
se passe maintenant en est une preuve nouvelle. Prenons par exemple l’ expérience calorimétrique de Curie sur le radium. Est-il pos
la on nous montre bien que notre principe est hors des atteintes de l’ expérience . Et après, qu’avons-nous gagné à ce coup de pouce
crit dans Science et Hypothèse, si un principe cesse d’être fécond, l’ expérience , sans le contredire directement, l’aura cependant
27 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
nœud de la question ; car, en dix cas différents, où il a trouvé à l’ expérience que les croisements entre deux formes, considérée
versalité de la même loi ; de plus, il conteste les résultats des dix expériences de Kœlreuter et nie que ce dernier ait obtenu une
des insectes. Presque tous les sujets sur lesquels Gærtner a fait ses expériences étaient en pots et probablement placés dans une c
es uns rangent comme espèces et les autres comme variétés d’après les expériences faites sur leur faculté de croisement fécond, soi
emières générations. Néanmoins, je suis persuadé qu’en chacune de ces expériences la fécondité s’est toujours trouvée diminuée par
iblement et va toujours en augmentant. Or, je sais, d’après ma propre expérience , que dans le cas d’une fécondation artificielle,
artenant à la même plante. Au surplus, pendant le cours d’une série d’ expériences compliquées, un observateur aussi soigneux que Gæ
lettre que W. Herbert m’écrivait en 1839, il me disait avoir tenté l’ expérience pendant cinq ans ; il l’a continuée encore pendan
lores et les Molènes (Verbascum). Bien que les plantes soumises à ces expériences parussent en parfaite santé, et que les ovules et
ondité des mêmes espèces naturellement fécondées par elles-mêmes. Les expériences pratiques des horticulteurs, bien que faites sans
en provenant d’autres fleurs. On a tenté à cet égard beaucoup moins d’ expériences sur les animaux que sur les plantes. Cependant si
rès peu d’animaux se reproduisant volontiers en réclusion, très peu d’ expériences ont été convenablement tentées : ainsi le Serin a
ns les bois de diverses parties de l’Angleterre. Il semble résulter d’ expériences faites récemment sur une grande échelle, que des
avec l’une des deux souches pures, et une seule fois inter se. Cette expérience est due à M. Eyton, qui avait élevé deux hybrides
de la constitution particulière des sujets qui ont été choisis pour l’ expérience . Il en est de même des hybrides dont la fécondité
e particulièrement de ses congénères, était obstinément rebelle à ses expériences , et se refusait à féconder non moins de huit autr
ent de l’embryon : tel semble avoir été le cas dans quelques-unes des expériences de Thuret sur les Fucus. On ne saurait rendre com
d’après des renseignements reçus de M. Hewitt, qui a fait une longue expérience des croisements entre Gallinacés, que la mort pré
des hybrides d’une fécondité extraordinaire. Nul ne peut dire avant l’ expérience si tel animal se reproduira en réclusion, ou si t
fférences sont plus grandes. Jusqu’à quel point peut-on se fier à ces expériences  ? Je ne sais trop ; mais ces mêmes formes sur les
urait être douteux, car il est le résultat d’un nombre considérable d’ expériences continuées pendant de longues années sur neuf esp
ois une variété s’obtient de la graine d’une autre. Si j’en crois les expériences que j’ai faites sur certaines variétés de Mauves,
des variétés, et pour la plupart des variétés domestiques, très peu d’ expériences ayant pu être tentées sur des variétés naturelles
, autant que je puis le savoir, cette règle est établie sur une seule expérience , et semble en opposition directe avec les résulta
semble en opposition directe avec les résultats de quelques-unes des expériences de Kœlreuter. Telles sont les seules différences
t parallèlement aux affinités systématiques des formes soumises à ces expériences  : les affinités systématiques ayant pour objet pr
28 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
La méthode objective coordonne simplement les matériaux fournis par l’ expérience , sans en introduire de nouveaux. La méthode subje
ce, je vois les aiguilles courir, les sons se précipiter. Je répète l’ expérience et j’en conclus que c’est un mécanisme. J’en ai d
tout de suite l’opinion de M. G. Lewes sur ce point. Qu’est-ce que l’ expérience  ? c’est la somme des actions des objets sur la co
la conscience ? Toute la question est là. Elles sont le résultat de l’ expérience de l’individu, et de l’expérience de la race. Pré
est là. Elles sont le résultat de l’expérience de l’individu, et de l’ expérience de la race. Prétendre que l’expérience, qui est l
érience de l’individu, et de l’expérience de la race. Prétendre que l’ expérience , qui est le produit de sa sensation et des lois d
tradiction n’est que verbale. Il faut, pour la dissiper, distinguer l’ expérience des expériences. Toute modification particulière
t que verbale. Il faut, pour la dissiper, distinguer l’expérience des expériences . Toute modification particulière de la conscience
expériences. Toute modification particulière de la conscience est une expérience particulière. Chaque modification prépare la voie
ence sortent par développement de ces modifications successives, et l’ expérience est le terme général qui exprime la somme de ces
e de leur structure, de sorte qu’on peut dire que l’individu résume l’ expérience de la race. Les facultés s’accroissent dans le dé
rmes de la pensée qui sont des parties essentielles du mécanisme de l’ expérience , se développent tout comme les formes des autres
onditions initiales. Ils disent : ces formes sont impliquées dans les expériences particulières. Accordé ; car si elles n’étaient p
montrer les formes de la pensée, non leur origine. Mais la question d’ expérience est une question d’origine, et la psychologie nou
ience est une question d’origine, et la psychologie nous révèle que l’ expérience est le tissu spontanément tissé de la pensée, don
est le tissu spontanément tissé de la pensée, dont chaque fil est une expérience . Des gens qui raisonnent à priori considèrent le
s facteurs tout faits (ready-made), antérieurs à et indépendants de l’ expérience . Or, ces formules doivent être cherchées, soit ph
scientifique refuse de même d’accepter comme condition à priori de l’ expérience ce qui est le résultat de l’évolution de l’expéri
n à priori de l’expérience ce qui est le résultat de l’évolution de l’ expérience . D’ailleurs les formes énumérées par Kant sont tr
us lesquelles il sera affecté par les agents externes, de sorte que l’ expérience sera composée de conditions objectives et subject
et subjectives, — et de dire : voici le pur élément à priori de toute expérience , la forme que l’esprit imprime sur la matière don
29 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
reconnaître dans la causation un élément de croyance non dérivé de l’ expérience  ? Nullement, c’est l’expérience elle-même qui nou
n élément de croyance non dérivé de l’expérience ? Nullement, c’est l’ expérience elle-même qui nous apprend que telle succession e
e, est une succession dérivée, dépendant d’autre chose : en un mot, l’ expérience , sans rien qui la dépasse, explique notre idée de
est-à-dire de tout raisonnement, selon notre auteur) s’explique par l’ expérience pure et simple ; elle n’est que la succession inv
succession invariable et inconditionnelle. M. Mill ramène de même à l’ expérience les axiomes et les vérités nécessaires. Remarquon
s générales : les unes qui, de l’avis de tout le monde, naissent de l’ expérience et ne la dépassent pas, n’étant que l’expérience
monde, naissent de l’expérience et ne la dépassent pas, n’étant que l’ expérience généralisée (Exemple : Tous les hommes sont morte
les hommes sont mortels) ; les autres, qui, bien que suggérées par l’ expérience , semblent la dépasser par leur caractère de néces
ace, est une induction résultant du témoignage des sens. Sans doute l’ expérience ne donne de cette vérité qu’une connaissance actu
droites. C’est donc sur une prolongation et reproduction interne de l’ expérience que reposent en définitive les vérités dites à pr
onc des vérités expérimentales d’une évidence surabondante, qui ont l’ expérience pour base et pour critérium de vérification. « Il
e sont qu’une classe, la classe la plus universelle d’inductions de l’ expérience , les généralisations les plus aisées et les plus
102. » M. Mill croit que, quand nous tirons des conséquences de notre expérience personnelle, nous concluons plus souvent du parti
s pour en faire d’autres103. Nous y emmagasinons en quelque sorte nos expériences pour en user au besoin. Le raisonnement du partic
du connu à l’inconnu. « Elle peut se définir une généralisation de l’ expérience  »104, ou bien encore « le moyen de découvrir et d
ionnelle. Dès lors, si deux faits ou groupes de faits sont tels que l’ expérience nous les ait montrés jusqu’ici (sans exception co
les actions de la première espèce étant associées constamment dans l’ expérience et dans la pensée, avec ce qui produit le bonheur
robation : les actions contraires étant associées constamment, dans l’ expérience et dans la pensée, avec ce qui détruit le bonheur
ns la race certaines intuitions fondamentales, qui sont le résultat d’ expériences graduellement organisées et héritées, mais qui so
30 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
y a une qualité spatiale, une extensivité immédiatement donnée par l’ expérience dans les sensations, et qui, soumise à l’élaborat
ne à faire une hypothèse ; de plus, cette hypothèse est contraire à l’ expérience . Il y a dans les sensations mêmes du tact, de l’o
t ce qui est acquis a posteriori, ce qui ne peut se concevoir que par expérience . L’originalité irréductible est la caractéristiqu
ar expérience. L’originalité irréductible est la caractéristique de l’ expérience même. C’est parce que je ne me suis pas fait et q
, non scientifiques, auxquelles on ne peut répondre que par le fait d’ expérience lui-même. On n’imagine pas pour cela une forme a
Il faudra au contraire en conclure qu’elle est un mode irréductible d’ expérience , un mode irréductible du sentir. La douleur de de
venu, au contraire, de dire qu’elles ne peuvent être connues qu’après expérience . Il en est de même de l’étendue ; nous ne la conn
nce. Il en est de même de l’étendue ; nous ne la connaissons qu’après expérience . Dire que nous en devons la connaissance à la for
e. Dire que nous en devons la connaissance à la forme native de notre expérience , c’est ou une tautologie, si on veut dire que nou
on suppose je ne sais quelle forme venue d’une source supérieure à l’ expérience , et qui, pourtant, ne serait pas l’expérience, ma
e source supérieure à l’expérience, et qui, pourtant, ne serait pas l’ expérience , mais une condition antérieure à l’expérience, co
urtant, ne serait pas l’expérience, mais une condition antérieure à l’ expérience , condition dont nous ne pouvons cependant avoir c
ne pouvons cependant avoir connaissance que dans son application à l’ expérience , etc. En ce sens, les formes sont des vertus occu
dormitive de l’opium. On dira : l’étendue est une forme générale de l’ expérience , voilà pourquoi nous la déclarons a priori. — Mai
uoi nous la déclarons a priori. — Mais, d’abord, c’est seulement de l’ expérience externe qu’il s’agit ; de plus, beaucoup de kanti
oucher. Quand même la représentation de l’étendue serait liée à toute expérience , cela prouverait simplement qu’elle est un mode g
périence, cela prouverait simplement qu’elle est un mode général de l’ expérience , c’est-à-dire une expérience commune à toutes les
plement qu’elle est un mode général de l’expérience, c’est-à-dire une expérience commune à toutes les expériences, comme l’intensi
ral de l’expérience, c’est-à-dire une expérience commune à toutes les expériences , comme l’intensité. Et il faut bien qu’il en soit
’il en soit ainsi, qu’il y ait des qualités générales saisies par une expérience générale ; il en résulte une différence non d’ori
st inhérente au sentiment de la vie corporelle. Si nous admettons une expérience primitive d’extensivité, il n’en résulte pas que
té de percevoir le fait du mouvement sans percevoir la direction. Des expériences fort simples démontrent cependant le contraire116
rt simples démontrent cependant le contraire116. William James cite l’ expérience suivante. Supposez, sur « votre bras, deux points
position et de la direction, ne peut donc en être dérivé. Il y a des expériences où vous ne pouvez pas compter et distinguer les c
ent apparent a commencé de droite à gauche ou de gauche à droite. Des expériences semblables sur la peau donnent des résultats semb
le mouvement même plus facilement que la direction et la position. L’ expérience ne confirme donc nullement les beaux raisonnement
t le plus grand des deux carrés de papier qui lui sont présentes. Les expériences se faisaient le huitième jour après celui où le b
. Les kantiens prennent le point d’arrivée pour le point de départ. L’ expérience la plus décisive, c’est de retrouver soi-même et
31 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
ne connaissez pas. Donc vous ne l’avez pas formé en additionnant vos expériences , c’est-à-dire les jugements portés par votre cons
étition de principe. Vous dites qu’en additionnant un nombre limité d’ expériences , on ne forme pas un jugement universel. Rien de p
rdé que l’addition est le seul moyen par lequel on puisse tirer d’une expérience particulière un jugement universel. Ce qui n’est
niversel. Ce qui n’est pas. Car on peut faire deux opérations sur une expérience particulière, l’addition et la soustraction. On p
peut concevoir sans stupeur. Proposition si énorme, si contraire à l’ expérience intime, si violemment réfutée et à chaque minute
es deux idées. Il suffira donc, pour produire un axiome, d’employer l’ expérience et l’abstraction. Essayons. J’aperçois mes sensat
z, et vous trouverez que les seules facultés qui l’ont produit sont l’ expérience et l’abstraction. Or, tous les axiomes sont des p
ux idées d’objets infinis aussi bien qu’aux axiomes, et que partout l’ expérience et l’abstraction suffisent pour expliquer les jug
’impossibilité de la limitation. Comptez vos pas. Vous avez employé l’ expérience des sens ou de la conscience pour former l’idée d
ervation, comme tout à l’heure par le raisonnement, qu’il suffit de l’ expérience et de l’abstraction pour produire l’idée de l’esp
par abstraction ou analyse des notions et des jugements acquis par l’ expérience . » Pourquoi cette longue discussion ? C’est un pl
alyse. Expérimenter, analyser les idées et les jugements acquis par l’ expérience , la méthode n’est rien de plus. L’expérience nous
s jugements acquis par l’expérience, la méthode n’est rien de plus. L’ expérience nous donnera tous les faits, l’analyse nous donne
ous les faits, l’analyse nous donnera toutes les lois. Appliquons aux expériences que le dix-neuvième siècle sait si bien faire l’a
32 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
us ses caractères et de tous les caractères de l’objet réel empêche l’ expérience ultérieure de constater entre lui et l’objet réel
l’espace vide. Supposons que, après avoir répété plusieurs fois cette expérience , nous ayons tout d’un coup une expérience différe
répété plusieurs fois cette expérience, nous ayons tout d’un coup une expérience différente ; la série des sensations qui accompag
différentes, selon qu’elle est rapide ou lente. Nous apprenons par l’ expérience que, dans beaucoup de cas, ces deux sensations di
st-à-dire avec le même degré d’effort locomoteur. Or, dans toutes ces expériences , la sensation que me donne mon bras contracté est
nom spécial qui les distingue des possibilités pures, vagues, dont l’ expérience n’a pas déterminé les conditions et sur lesquelle
même ce serait à la même chose considérée sous un aspect différent, l’ expérience la plus familière de notre nature mentale nous en
e à l’esprit comme une sorte de substratum permanent sous une série d’ expériences ou manifestations temporaires, ce qui est un autr
nsation. « Considérons maintenant un autre caractère général de notre expérience , qui est que, outre des groupes fixes, nous recon
ntre une sensation actuelle et une autre. Il y a très peu de cas où l’ expérience nous montre ces sortes de couples. Dans presque t
riétés qui appartiennent à toutes les possibilités de sensation que l’ expérience garantit. La croyance en ces possibilités permane
confondues dans notre esprit avec cette conception imaginaire. Notre expérience tout entière nous montre la force de la tendance
s substantielles ; et les possibilités permanentes de sensation que l’ expérience garantit sont, par plusieurs de leurs propriétés,
nous faisons entrer en ligne de compte cette loi universelle de notre expérience , qu’on nomme loi de causalité, et qui nous rend i
ntre tous ceux dans lesquels nous étendons à la somme totale de notre expérience une notion tirée des parties de notre expérience.
omme totale de notre expérience une notion tirée des parties de notre expérience . Il est un exemple frappant de notre capacité pou
u’une relation, qui subsiste entre chaque élément individuel de notre expérience et quelque autre élément, subsiste aussi entre la
e et quelque autre élément, subsiste aussi entre la totalité de notre expérience et quelque chose de situé hors de la sphère de l’
de notre expérience et quelque chose de situé hors de la sphère de l’ expérience . En étendant ainsi à l’ensemble de toutes nos exp
sphère de l’expérience. En étendant ainsi à l’ensemble de toutes nos expériences une relation intérieure qui existe entre ses dive
conduits par le caractère particulier de ces couples uniformes que l’ expérience nous dévoile parmi nos sensations. Comme nous l’a
se hors de nous-mêmes est dérivée uniquement de la connaissance que l’ expérience nous donne des possibilités permanentes. Nous por
e a été acquise et étendue, par généralisation, des portions de notre expérience à sa somme totale, il est tout naturel que les po
ps que nous percevons changent, du moins à plusieurs égards, et que l’ expérience journalière constate sans difficulté ces changeme
comme fait notre main dans un cas semblable. Bref, en des milliers d’ expériences faciles à répéter, elle éveille en nous cette sér
idées comme les nôtres, nous diminuons cette analogie à mesure que l’ expérience accrue nous prescrit des réductions. Ainsi nous d
tres inanimés des vivants semblables à lui-même. Peu à peu, à force d’ expériences et de vérifications, nous avons restreint ce tran
hoses est animale, la seconde est humaine. — En effet, il suffit de l’ expérience animale pour attacher à la sensation le groupe d’
Mill, Examination of Sir William Hamilton’s Philosophy, p. 219. 25. Expériences de Landry, de Gratiolet, de Fick et de Bain. Voye
33 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
de la vérité ou de l’erreur, c’est d’apercevoir nettement où finit l’ expérience , où commence l’hypothèse. Il n’est pas douteux qu
de notre entourage matériel à cette durée intérieure sont des faits d’ expérience . Mais d’abord, comme nous le montrions jadis, la
prises au hasard, aient en commun la portion extrême du champ de leur expérience extérieure. Chacune de ces deux expériences extér
n extrême du champ de leur expérience extérieure. Chacune de ces deux expériences extérieures participe à la durée de chacune des d
nsciences ont le même rythme de durée, il doit en être ainsi des deux expériences . Mais les deux expériences ont une partie commune
e de durée, il doit en être ainsi des deux expériences. Mais les deux expériences ont une partie commune. Par ce trait d’union, alo
rtie commune. Par ce trait d’union, alors, elles se rejoignent en une expérience unique, se déroulant dans une durée unique qui se
liant notre conscience, la transportant aux confins extrêmes de notre expérience extérieure, puis au bout du champ d’expérience no
fins extrêmes de notre expérience extérieure, puis au bout du champ d’ expérience nouveau qu’elle s’est ainsi offert, et ainsi de s
er, par l’identité de leurs durées internes et la contiguïté de leurs expériences extérieures, l’unité d’un Temps impersonnel. Tell
, construction métaphysique, et ce qui est donnée pure et simple de l’ expérience , car nous voulons nous en tenir à l’expérience. L
ée pure et simple de l’expérience, car nous voulons nous en tenir à l’ expérience . La durée réelle est éprouvée ; nous constatons q
que c’est une pure construction de l’esprit. Tenons-nous-en alors à l’ expérience . Si le temps a une réalité positive, si le retard
nouvel ordre à celui des deux points de vue qui ne sacrifie rien de l’ expérience , et par conséquent — pour ne pas préjuger la ques
stion — rien des apparences ? Comment d’ailleurs rejeter totalement l’ expérience interne si l’on est physicien, si l’on opère sur
en plus de tout cela, fluidité, voilà la seule donnée immédiate de l’ expérience . Mais nous devons fermer cette trop longue parent
lle n’exprime pas quelque réalité. Car le temps qui intervient dans l’ expérience Michelson-Morley est un temps réel ; — réel encor
lle). Dans le présent travail, nous prenons la conscience telle que l’ expérience nous la donne, sans faire d’hypothèse sur sa natu
34 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ments généraux se multiplient. — Ils sont le résumé et la mesure de l’ expérience antérieure. — Comment l’expérience ultérieure les
s sont le résumé et la mesure de l’expérience antérieure. — Comment l’ expérience ultérieure les rectifie. — Adaptation graduelle d
is ainsi découvertes ne sont que probables au-delà du cercle de notre expérience . — Les plus générales sont découvertes le plus ta
u postulat d’Euclide. VI. Travail mental sous-jacent qui accompagne l’ expérience des yeux et de l’imagination. — Ce travail consis
il consiste dans la reconnaissance sourde d’une identité latente. — L’ expérience des yeux et de l’imagination n’est qu’un indice p
n manquent. — Axiomes de la mécanique. — Leur découverte tardive. — L’ expérience ordinaire ne les suggère pas. — Comment l’expérie
rte tardive. — L’expérience ordinaire ne les suggère pas. — Comment l’ expérience savante les a découverts. — Opinion qui les consi
nte les a découverts. — Opinion qui les considère comme des vérités d’ expérience . — Plusieurs d’entre eux sont en outre des propos
ll, dont nous ayons besoin à cet endroit, peut nous être donnée par l’ expérience . Nous apprenons par l’expérience qu’il y a dans l
endroit, peut nous être donnée par l’expérience. Nous apprenons par l’ expérience qu’il y a dans la nature un ordre de succession i
, qui est un caractère momentané d’un ou plusieurs de nos organes ; l’ expérience les lie et nous fait prévoir que la contraction s
coulant, inodore, incolore et clair, cette perception, en vertu de l’ expérience antérieure, suscite en lui par association l’imag
ux mots, il trouve que le premier évoque en lui une série indéfinie d’ expériences antérieures, celle de la carafe, du puits, de la
x mots ; il les applique aux couples anciens de représentations que l’ expérience antérieure a déjà établis en lui, et aux couples
déjà établis en lui, et aux couples nouveaux de représentations que l’ expérience incessante établit en lui tous les jours ; ainsi
Par son escorte plus ou moins ample, chacun d’eux résume ainsi notre expérience plus ou moins ample, et il en donne la mesure, pa
des propositions vulgaires, passer aux propositions scientifiques. L’ expérience commencée nous a conduits aux premières ; l’expér
ientifiques. L’expérience commencée nous a conduits aux premières ; l’ expérience prolongée nous conduit aux secondes. Car, en appl
Voilà la proposition que tout à l’heure nous n’avons pu établir par l’ expérience  ; mais à présent nous n’avons plus besoin de l’ét
périence ; mais à présent nous n’avons plus besoin de l’établir par l’ expérience  ; la lacune est comblée ; on peut se passer de l’
e répondre que non, car qu’est-ce qui le rendrait plus froid ? Mais l’ expérience est aisée : nous n’avons qu’à mettre un thermomèt
ndre un autre un peu au-dessus, hors de la portée de son influence. L’ expérience a été faite, la question a été posée, et toujours
squ’elle est diffuse dans l’air ou dans tout autre gaz. On sait par l’ expérience directe que la quantité d’eau qui peut rester sus
gelées blanches. « La seconde confirmation de la théorie se tire de l’ expérience directe pratiquée selon la méthode de différence.
te grande échelle. Le cas est un de ces cas rares où la nature fait l’ expérience pour nous, de la même manière que nous la ferions
par des moyens connus et définis, le conséquent suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de di
chaque vase il reste quatre litres d’eau. — Chacun de ces cas est une expérience . Un enfant en fait de semblables avec des jetons 
marque pour la première fois un phénomène inconnu, — Après beaucoup d’ expériences semblables, nous pouvons induire, par la méthode
ndeurs égales donnent des restes égaux. Car, si parfois, comme dans l’ expérience pratiquée sur les vases d’eau, les sommes ou les
peuvent encore être formés d’une autre façon. En effet, laissons là l’ expérience , fermons les yeux, et renfermons-nous dans l’ence
ous n’en savons rien ; tout ce que nous pouvons dire, c’est que notre expérience et notre imagination ne découvrent dans cette con
cteur voit maintenant comment se forment les axiomes. Non seulement l’ expérience faite avec les yeux ou avec l’imagination n’est q
cette science, les axiomes ne concordent pas avec les inductions de l’ expérience  ; du moins ils ne concordent pas avec les inducti
’expérience ; du moins ils ne concordent pas avec les inductions de l’ expérience ordinaire. Par exemple, les axiomes disent que la
uction ordinaire et de la raison pure. Au lieu de mener à l’axiome, l’ expérience en détournait ; au lieu de le confirmer, elle le
it, aurait suffi pour le défaire. Nous avons fini par le former, et l’ expérience mieux conduite se trouve aujourd’hui d’accord ave
principes de la mécanique, plusieurs sont non seulement des vérités d’ expérience , mais aussi des propositions analytiques. Afin de
ors indéfiniment en repos ; ces vérités sont affaire d’induction et d’ expérience . Nous sommes ailleurs, dans la pure région des vé
ltanés et dirigés en sens différents, sauf à vérifier plus tard par l’ expérience si les faits s’ajustent ou ne s’ajustent pas à ce
cesse peut-être d’être rigoureuse. Bref, hors du cercle où prononce l’ expérience , nous n’avons pas le droit de prononcer. IX
esprit et non une liaison des choses. Dans le cercle étroit où notre expérience est confinée, nous pouvons bien, par induction, é
ont pour cause une force externe et sont, comme les autres vérités d’ expérience , l’impression résumée que laissent les choses sur
es vérités dites nécessaires, ayant la même origine que les vérités d’ expérience , sont sujettes aux mêmes restrictions et aux même
dans un tout petit cercle ; notre esprit ne porte pas au-delà de son expérience  ; nous ne pouvons établir entre les faits aucune
s constructions mentales. Pour le montrer, il faut et il suffit que l’ expérience intervienne ; en effet, dans beaucoup de cas, en
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
t. — Sensations subjectives et consécutives. — Sensations altérées. —  Expériences et observations des physiologistes. III. Le nerf
se propage dans le nerf. — Il peut se propager dans les deux sens. —  Expériences de Bert et de Vulpian. — Si tel nerf excité provo
il est seul conservé, il n’y a plus de sensations proprement dites. —  Expériences de Vulpian. — Distinction du cri réflexe et du cr
n du cri réflexe et du cri douloureux. — La protubérance annulaire. —  Expériences de Longet et de Vulpian. — L’action de la protubé
ditives et gustatives. — Les tubercules bijumeaux ou quadrijumeaux. —  Expériences de Flourens, Longet et Vulpian. — L’action de ces
de toutes les opérations mentales qui dépassent la sensation brute. —  Expériences de Flourens et Vulpian. — Concordance des observa
t signes des événements moraux élémentaires. — Phénomènes réflexes. —  Expériences de Vulpian, Landry, Dugès, Claude Bernard. — Indi
r. Les nerfs tactiles, mieux que tous les autres, peuvent être mis en expérience  ; car ils sont excités par une quantité d’événeme
fil de fer qui transmet l’action électrique. On s’en assure par deux expériences . — S’il est comprimé, lié, coupé dans un point qu
iologistes emploient pour cela les vivisections, et à cet égard leurs expériences sont très nettes. Voyons d’abord la pure sensatio
ons continuaient à s’accomplir pendant quelque temps… J’ai répété les expériences de M. Longet, et j’ai obtenu exactement les mêmes
ence entre les cris qu’ils jetaient et ceux qu’ils poussent lorsque l’ expérience a laissé la protubérance en place ! Dans le premi
sations visuelles. — Quant aux sensations de l’odorat, on n’a point d’ expériences nettes pour déterminer la portion de l’encéphale
ures de l’intelligence. Il nous faut voir maintenant l’autre face des expériences , et ici l’accord de la physiologie et de la psych
lorsqu’on opère sur des animaux vivants ; il suffit de reprendre les expériences précédentes125 ; après qu’on a enlevé les lobes c
les notions de leurs attaches et de leurs usages naissent en lui sans expérience préalable, sans tâtonnements, dans un ordre tout
le point irrité ». Là-dessus, on ampute ce pied et l’on renouvelle l’ expérience . « L’animal commence à faire de nouveaux mouvemen
l fléchit l’autre membre et réussit avec celui-ci. » — Ce sont là les expériences les plus saillantes, et l’on comprend que, pour o
Mais au-delà, notamment entre la protubérance et les hémisphères, les expériences sont plus difficiles, l’interprétation à laquelle
me celui des chats en colère était aussi une réaction instituée par l’ expérience . — Aussi, lorsque, dans le tronçon postérieur de
s. Des animaux supérieurs donnent parfois le même spectacle. Dans une expérience faite à Strasbourg151, Kuss, ayant amputé la tête
secondaires qui font nos pensées puissent s’effectuer. — D’après les expériences de Vulpian sur le lapin et sur le rat, il est trè
atives. D’après les recherches anatomiques de Luys sur l’homme et les expériences de Ferrier sur le singe, il est probable que les
er, Manuel de physiologie, II, 263. 107. Dans la branche limacéenne. Expériences de Flourens. Au contraire, par la branche vestibu
la mécanique des nerfs sensitifs, I, 634, 643. 112. Vulpian, ibid., expériences d’Helmholtz, 102, de Bert, 283, 287, de Philippea
re un multiplicateur de l’ébranlement qu’il reçoit. 113. D’après les expériences les plus récentes, elle est de 29 mètres par seco
7. Vulpian, ouvrage cité, 496, 510. 118. Vulpian, ouvrage cité, 541. Expériences de Longet. 119. D’autres expériences ont montré
18. Vulpian, ouvrage cité, 541. Expériences de Longet. 119. D’autres expériences ont montré que le cervelet n’intervient pas dans
à l’heure les fonctions des tubercules quadrijumeaux. En attendant, l’ expérience peut être considérée comme aussi probante que si
et, Traité de physiologie, II, 243. Vulpian, 548. 122. Vulpian, 557. Expériences de Flourens et Longet. 123. Vulpian, 652, d’aprè
erche pas à l’éviter. Rien, il me semble, ne démontre mieux que cette expérience , et l’absence réelle de perception, et l’absence
divers cas, livre II, ch. II, p. 148-150. 142. Recherches de Broca. Expériences de Ferrier. 143. Ferrier (traduction par H. de
en très grande abondance dans l’écorce cérébrale qu’aux points où les expériences de Fritsch, Hitzig, Ferrier ont constaté des cent
s. 146. Vulpian, 396. 147. Vulpian, 423. 148. Des paralysies, 47. Expériences , 6, 7 et 8 ; et Vulpian, 432. 149. Landry, Paral
ane entier, possède isolément les mêmes facultés. J’ai montré par les expériences  6, 7 et 8, qu’une simple section transversale de
Principes de psychologie, I, 20). 154. Luys, Du cerveau, p. 55, 59. Expériences de Lombard et Schiff. Expériences de Byasson.
154. Luys, Du cerveau, p. 55, 59. Expériences de Lombard et Schiff. Expériences de Byasson.
36 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
que cette théorie implique. Voici donc, dans un système S immobile, l’ expérience Michelson-Morley (fig. 7). Appelons « ligne rigid
eux directions rectangulaires, reviennent exactement sur eux-mêmes. L’ expérience lui offre donc l’image d’une double ligne de lumi
Considérons la grandeur. Celui qui eût raisonné a priori, avant que l’ expérience Michelson-Morley eût été effectivement réalisée,
lumière ». La théorie de la Relativité, telle qu’elle est sortie de l’ expérience Michelson-Morley effectivement réalisée, consiste
st la figure de lumière, seule donnée, qui doit fournir les règles. L’ expérience Michelson-Morley nous apprend en effet que les de
e dans notre imagination, ou mieux dans notre entendement. En fait, l’ expérience Michelson-Morley est réalisée par un physicien in
e, son raisonnement ne s’appliquera pas à son système à lui, mais à l’ expérience Michelson-Morley instituée dans un autre système,
tème, ou plutôt à l’image qu’il se fait, qu’il doit se faire de cette expérience instituée ailleurs : car, là où l’expérience est
l doit se faire de cette expérience instituée ailleurs : car, là où l’ expérience est effectivement réalisée, elle l’est encore par
ans tout ceci il ne s’agit que d’une certaine notation à adopter de l’ expérience qu’on ne fait pas, pour la coordonner à l’expérie
n à adopter de l’expérience qu’on ne fait pas, pour la coordonner à l’ expérience qu’on fait. On exprime ainsi simplement qu’on ne
37 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
c’est d’arriver à quelque élément ultime, qui, dans les limites de l’ expérience , nous fasse comprendre la composition de l’esprit
? Quelle serait la cause du mode d’enchaînement de nos idées, sinon l’ expérience antérieure ? Au reste, par la suite tout ceci s’é
éparées si le corps est partagé en plusieurs portions distinctes. Les expériences analogues faites sur la Mantis religiosa ont été
celles dont la liaison est si faible qu’elles n’ont été données par l’ expérience qu’une fois au plus, comme associées. Entre ces d
ions ont une force invincible, parce qu’elles sont la conséquence des expériences enregistrées non seulement dans l’individu mais d
composée, c’est-à-dire en instinct, s’explique par l’accumulation des expériences et la transmission héréditaire145. Mais l’instinc
inductif ou déductif, le progrès est déterminé par l’accumulation des expériences . » Et il en est de même pour le progrès de toute
ée. » « S’en tenir à l’assertion inacceptable que, antérieurement à l’ expérience , l’esprit est une table rase, c’est ne pas voir l
me de la question, à savoir ; — d’où vient la faculté d’organiser les expériences  ? — d’où proviennent les différences en degrés de
e la différence, alors pourquoi le chat et le chien, soumis aux mêmes expériences que leur donne la vie domestique, n’arriveraient-
iz et autres étaient dirigées, le fait sans lequel une assimilation d’ expériences est tout à fait inexplicable146. » D’un autre côt
allèle. » Ces rapports internes préétablis, quoique indépendants de l’ expérience de l’individu, ne sont pas indépendants de l’expé
pendants de l’expérience de l’individu, ne sont pas indépendants de l’ expérience en général ; ils ont été établis par les expérien
indépendants de l’expérience en général ; ils ont été établis par les expériences accumulées des organismes précédents. Ils ont été
mour de l’approbation est satisfait à un degré qui dépasse toutes les expériences antérieures : spécialement, lorsqu’à cette satisf
le sentiment et la raison. « Quand, par suite de l’organisation de l’ expérience accumulée, les actions automatiques deviennent si
somme de nos états psychiques actuels, lesquels sont déterminés par l’ expérience . « Il est assez naturel que le sujet de tels chan
ée sur le terrain des faits, la question se réduit à ceci : Comment l’ expérience d’une étendue occupée, c’est-à-dire du corps, peu
culaires, tactiles, visuelles, qui ont été précédemment données par l’ expérience entre A et B. « Si le lecteur considère sa main o
ment le genre de connaissance qui doit résulter de l’organisation des expériences ci-dessus décrites. Nous avons de l’espace, qui e
a perception la plus complète, parce que nous avons eu des myriades d’ expériences de la position relative, dans les limites de cet
espace, à mesure qu’il s’éloigne de nous, parce que nous avons eu des expériences de moins en moins nombreuses, des positions relat
ire sur notre conscience de l’espace, une excitation par laquelle des expériences oubliées sont ressuscitées vivement et en grande
le. Évidemment, nous ne nous rappelons qu’une partie des innombrables expériences des positions environnantes que nous avons accumu
s accumulées durant notre vie. Elles tendent, comme toutes les autres expériences , à disparaître de l’esprit, et la perception de l
remplacées par de nouvelles. Imaginez maintenant que ces innombrables expériences de positions relatives soient soudainement ravivé
lle ans, ou plutôt un laps de temps qui excédait les limites de toute expérience humaine. » N’arrive-t-il pas, pendant un assoupis
ats de conscience qu’on se rappelle. L’analyse nous conduit enfin à l’ expérience fondamentale. Par des décompositions successives
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
durée sont fondées sur le sentiment propre, et pour ainsi dire, sur l’ expérience intérieure de ceux qui les ont adoptées dans tous
estables. Il lui est permis, sur tout lorsqu’il peut alléguer quelque expérience favorable à son sentiment, de combattre ces princ
tendre qu’à l’aide de la conviction intérieure et émanée de la propre expérience de ceux qui la reçoivent, on peut alleguer le tem
ti en le lisant. Chacun porte un suffrage qu’il a formé sur sa propre expérience . Il l’a formé sur ce qu’il a senti en lisant, et
ient été imbus, s’ils n’étoient pas fondez sur la verité. Leur propre expérience , leur propre sentiment, les en auroit bien-tôt dé
i n’est autre chose que la raison fortifiée par la refléxion et par l’ expérience , et dont le nom seul auroit été nouveau pour les
aisser discuter aux sçavans les raisonnemens qui concluent contre son expérience , et de s’en tenir à ce qu’il sçait certainement p
ine de démêler la source de son erreur, le condamnent sur leur propre expérience , qui leur apprend sensiblement que dans notre paï
’ordre qu’il avoit imaginé dans son cabinet, les lumieres que donne l’ expérience et qu’elle seule peut donner, lui font bien-tôt c
t plus distinctes sur ce que les hommes sont capables de faire, notre expérience enfin nous ramene nous-mêmes à ces opinions. Un p
39 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
atique de Spinoza. Cette méthode a un grave défaut. C’est de mettre l’ expérience absolument en dehors de la méthode philosophique.
que la différence de 100 gr. au poids ainsi formé soit appréciable. L’ expérience établit qu’il faut pour cela ajouter au poids pri
appelons 1 la sensation, 1 l’excitation correspondante. Continuons l’ expérience de façon à sentir encore une fois une sensation d
e c’est que le sentiment (la sensibilité), il faut s’en rapporter à l’ expérience personnelle de chacun. La chaleur qu’on ressent a
us connaissons trois espèces de choses : ce qui nous est donné dans l’ expérience , ce qui nous est donné sans nous être donné par l
é dans l’expérience, ce qui nous est donné sans nous être donné par l’ expérience , enfin le monde intérieur. Il est vrai qu’on s’es
il y avait bien réellement des choses connues par nous en dehors de l’ expérience . Mais, sans trancher la question, admettons la so
iriques au contraire ne voient dans cette perception qu’un effet de l’ expérience et de l’éducation. Mais il y a deux choses à étud
t sur un plan tangent à l’orbite de l’œil. 2. L’idée de la surface. L’ expérience de Cheselden semblerait prouver que la vue donne
de la surface, qui influe sur sa manière de voir les couleurs. Aucune expérience n’a pu être faite de manière à trancher la questi
ée. Mais elle peut l’être de plusieurs façons. Est-elle donnée dans l’ expérience , c’est-à-dire apportée toute faite à l’esprit par
donnée. Examinons donc si l’idée d’extériorité nous est donnée dans l’ expérience . Les perceptionnistes, c’est-à-dire les philosoph
osophes qui affirment que l’idée d’extériorité nous est donnée dans l’ expérience , apportée pour ainsi dire toute élaborée par la s
sensations ne permet pas de croire qu’elle puisse être donnée dans l’ expérience , c’est qu’elle est donnée en dehors de l’expérien
tre donnée dans l’expérience, c’est qu’elle est donnée en dehors de l’ expérience , qu’elle dérive de la nature même de l’esprit. Un
de l’esprit. Une idée qui est en nous sans y avoir été déposée par l’ expérience , s’appelle une idée a priori. Essayons de remonte
tanément que nous formons l’idée d’extériorité, c’est seulement par l’ expérience que nous introduisons dans le désordre primitif l
ieure ? Elle n’est pas en moi, car elle devrait être dans la première expérience A, ou B, ou C. Mais aucun de ces états de conscie
. Mais aucun de ces états de conscience n’existe plus dans la seconde expérience où D se produit pourtant. Aucun d’eux n’est donc
ir montré comment nous était donnée l’idée d’extériorité. Mais ici, l’ expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyon
té distincte. La conscience jointe à la perception extérieure donne l’ expérience . Ces deux facultés sont nommées facultés expérime
nommées facultés expérimentales. Nous allons examiner plus tard si l’ expérience suffit à expliquer toutes nous connaissances.
nons d’examiner, la perception extérieure et la conscience, forment l’ expérience . l’expérience suffit-elle à tout expliquer, ou es
r, la perception extérieure et la conscience, forment l’expérience. l’ expérience suffit-elle à tout expliquer, ou est-il nécessair
iner. Pour cela déterminons les caractères des jugements donnés par l’ expérience . Si nous trouvons en nous des jugements dont les
’il y a en nous une autre faculté. Le caractère des jugements dus à l’ expérience est d’être contingents, c’est-à-dire tels que l’e
ent est donc également contingent. Prenons tous les jugements dus à l’ expérience . Tous, nous les trouverons contingents. Et commen
ent présentant le caractère opposé à celui des jugements donnés par l’ expérience . Il faut donc qu’il y ait une faculté donnant les
es deux termes ne nous sont jamais présentés l’un sans l’autre dans l’ expérience  ? Ce n’est pas assez — l’expérience ne nous ôte p
résentés l’un sans l’autre dans l’expérience ? Ce n’est pas assez — l’ expérience ne nous ôte pas la liberté de concevoir la contra
ois de notre esprit. Or la connaissance des choses par le moi c’est l’ expérience . On peut dire encore que ces jugements nécessaire
nés. Il ne faut pas donner à ce mot le sens de : existant avant toute expérience . Il n’y a pas d’idées toutes faites, gravées dans
s d’idées toutes faites, gravées dans notre esprit antérieurement à l’ expérience . Avant elle, il n’y a rien. L’innéité comprise ai
en. L’innéité comprise ainsi est un mot vide de sens. Mais, dès que l’ expérience commence, l’esprit agit forcément suivant ses loi
ise est Kant. Les vérités nécessaires dérivent d’une généralisation d’ expérience . Voici comment il faut entendre cette idée : On o
autre disparaît aussi, preuve qu’il lui est invariablement lié. Cette expérience se fait très rapidement, mais n’en est pas moins
faut d’abord que tous les termes de cette multiplicité donnée dans l’ expérience reçoivent une sorte d’ordre extérieur, c’est-à-di
s données par la conscience, c’est le temps. Donc, dès que commence l’ expérience , l’esprit répartit les phénomènes en deux groupes
oses, et que Kant nomme pour cette raison principes constitutifs de l’ expérience . Ce sont les principes de temps, d’espace, de sub
n nous est apparue jusqu’ici comme la faculté qui, dès l’origine de l’ expérience et sans le secours de cette dernière, unit deux i
cessaires ne font qu’exprimer les conditions auxquelles est soumise l’ expérience . Chacun d’eux devra donc contenir deux termes : l
xpérience. Chacun d’eux devra donc contenir deux termes : la partie d’ expérience dont on parle, et d’autre part, ses conditions. L
t rationnel, l’une, la première, a une origine qui nous est connue, l’ expérience . Mais les autres, d’où nous viennent-elles ? Elle
Elles doivent nécessairement se produire en nous indépendamment de l’ expérience car sans cela il serait impossible d’y rattacher
ar sans cela il serait impossible d’y rattacher sans le concours de l’ expérience le phénomène donné. Ce sont donc des idées a prio
arquable est celle de M. Herbert Spencer. Selon lui, à l’origine de l’ expérience , nous n’avons pas l’idée de temps, mais seulement
ons et des abstractions, formées en prenant les figures données par l’ expérience et abstrayant la seule étendue. Ainsi comment se
contradiction ? C’est que ces trois idées, en tant que données par l’ expérience et ces mêmes idées, en tant que données par la ra
se d’autre qu’eux. Mais ce qu’est cet être la raison ne le dit pas. L’ expérience intervient alors et nous donne la représentation
d’un phénomène. Mais ce qu’est au juste une cause, c’est seulement l’ expérience intérieure qui nous le montre en nous faisant voi
tout abstraite. Pour nous en former une idée concrète, il faut que l’ expérience nous montre l’intelligence délibérant en vue d’un
vue de fins connues d’elle. La raison nous donne les conditions de l’ expérience d’une manière abstraite et générale. L’expérience
les conditions de l’expérience d’une manière abstraite et générale. L’ expérience nous permet seule de nous le représenter d’une ma
tion extérieure. On a dit alors que nos connaissances dérivaient de l’ expérience et d’elle seule. Cette doctrine, construite pour
st ce qu’on nomme l’empirisme. Selon les empiriques, l’esprit avant l’ expérience est comme une tablette de cire où rien ne serait
à les reproduire dans cet ordre, et avec d’autant plus de force que l’ expérience a été plus fréquemment renouvelée. Lorsque cette
pierre enfonce 99 fois dans l’eau et surnage la centième, bien que l’ expérience ne nous montre que le premier phénomène. L’expéri
ème, bien que l’expérience ne nous montre que le premier phénomène. L’ expérience nous montre toujours une tête d’homme sur des épa
ant nulle impossibilité pour nous à nous représenter un centaure. » L’ expérience n’engage donc jamais la liberté de notre pensée.
pe de causalité. En un mot on construit ce dernier en le supposant. L’ expérience ne nous permet donc pas d’expliquer en nous la pr
tingentes, elles ne changent pas de nature. On ne peut trouver dans l’ expérience ce qui en est la condition même. Leçon 22 La r
dité. La leçon précédente a établi, en réfutant l’empirisme, que l’ expérience individuelle ne suffit pas à expliquer en nous la
ationnels sont innés chez l’individu, mais pense qu’ils dérivent de l’ expérience de l’espèce. Sans doute, dit-il, chaque homme de
et les jugements qui en découlent. Mais ils sont un dépôt formé par l’ expérience accumulée de l’espèce. Tout le monde sait et reco
e qu’ils trouvent la formation des idées rationnelles non plus dans l’ expérience de l’individu, mais dans celle de l’espèce. Spenc
connaissance totale comprend autre chose que les seules données de l’ expérience . Il voit, comme nous, que la connaissance se comp
connaissance se compose de deux termes ; la multiplicité donnée par l’ expérience , l’activité donnée par l’esprit. Pour qu’il y ait
ixent par suite de l’hérédité ; avec elles passent les résultats de l’ expérience précédente et voilà comment paraît innée chez l’i
é une objection plus forte. Tout empirisme considère l’esprit avant l’ expérience comme tabula rasa, c’est-à-dire sans nature propr
mporte. Le point à noter, c’est que tous s’accordent pour voir dans l’ expérience les origines de toute la connaissance. Puisque dè
origines de toute la connaissance. Puisque dès lors l’esprit, avant l’ expérience , n’a pas de lois propres, il n’a pas de nature dé
tre : L’esprit n’a d’existence réelle qu’en même temps que commence l’ expérience . L’évolutionnisme n’échappe pas plus à cette crit
Il y a plus. Non seulement on ne peut se représenter l’esprit avant l’ expérience , si l’on n’admet pas l’innéité des principes rati
ance, Spencer le reconnaît, il faut que la multiplicité donnée dans l’ expérience soit intégrée dans l’esprit. Dans tout esprit où
nsu — nisi ipse intellectus. Il y a deux sources de connaissances : l’ expérience (quod prius fuit in sensu) ; la raison (ipse inte
aison (ipse intellectus). Puisque la raison ne peut être dérivée de l’ expérience , nous admettons donc que les idées et principes r
iver nous les dénaturons. La multiplicité sensible que nous fournit l’ expérience est confuse, désordonnée. Nous y mettons un ordre
ectivité puisqu’il ne fait pas partie des principes constitutifs de l’ expérience , et n’est pas chargé par conséquent de construire
vec l’extérieur. Mais il est difficile que cette cause soit unique. L’ expérience semble bien établir qu’il y a un certain engourdi
ton est donc un réaliste. De ces deux doctrines, il y en a une dont l’ expérience montre l’absurdité ; c’est le réalisme. Il n’y a
es idées générales. Il ne s’agit pas de savoir si, dès l’origine de l’ expérience , l’esprit avait la notion générale complète, mais
e représenter que l’homme commence par penser les idées générales ? L’ expérience ne donne que des individus. Comment l’homme verra
i fait désigner cette partie de la philosophie où se trouve étudiée l’ expérience intérieure et extérieure. L’esthétique n’a pas po
ui dirige l’activité et lui impose l’unité. Multiplicité donnée par l’ expérience et ramenée à l’unité par le moi, telle est donc l
aculté que nous avons de produire des actions non déterminées par une expérience antérieure. C’est surtout chez les animaux que l’
nstinct en le ramenant à l’habitude. L’instinct n’est pour lui qu’une expérience devenue peu à peu habitude et instinct. L’expérie
pour lui qu’une expérience devenue peu à peu habitude et instinct. L’ expérience quotidienne montre la fausseté de cette théorie.
se produire des actions des animaux qui ne peuvent avoir pour base l’ expérience . Il y a de plus des instincts que l’expérience ne
vent avoir pour base l’expérience. Il y a de plus des instincts que l’ expérience ne peut point expliquer, la distinction des plant
plantes saines et vénéneuses, par exemple, chez certains animaux : l’ expérience à ce sujet leur aurait coûté la vie. Une doctrine
e les objections suivantes : D’abord, elle n’est pas vérifiable par l’ expérience . Nous ne voyons pas actuellement les espèces se t
de nouveau dans la théorie transformiste. Il y a des instincts que l’ expérience ne peut donner : si l’instinct de conservation, d
et le croit solide sans pouvoir en donner de preuve mathématique ou d’ expérience . Considérez un croyant appartenant à une religion
ous les cas particuliers où il aura été constaté à l’universalité des expériences possibles. Voici un exemple d’induction où l’on d
e rapport de causalité cherché est déterminé pour un certain nombre d’ expériences particulières. 2e Moment. Ce rapport observé seu
es. 2e Moment. Ce rapport observé seulement dans un certain nombre d’ expériences , on l’étend à toutes les expériences possibles, e
ulement dans un certain nombre d’expériences, on l’étend à toutes les expériences possibles, et l’on dit que la cause universelle d
ent de calculer exactement sa vitesse dans l’air. Quand on arriva aux expériences , le résultat trouvé ne concorda pas avec celui qu
il faut qu’elles reposent, non sur un principe contingent dérivé de l’ expérience , mais sur une vérité nécessaire venant de la natu
-t-on ? Par l’expérimentation. On a une hypothèse ; on fait alors une expérience , et l’on met cette hypothèse à l’épreuve. On a so
jours expérimentation. La loi trouvée, il faut l’étendre à toutes les expériences possibles : ici intervient l’induction, que nous
tte méthode est maintenant abandonnée. On cherche ces rapports dans l’ expérience du passé et du présent. Le raisonnement joue enco
st vrai, un grand rôle en économie politique, mais l’observation et l’ expérience l’enrichissent de faits nouveaux. Les sciences ph
i heurtent les lois établies par la science ou les faits acquis par l’ expérience . Mais quand même une tradition remplirait toutes
rd cela comme un signe de joie ou de tristesse. Plus tard seulement l’ expérience le lui apprendra. On a soutenu quelquefois cepend
mme des signes, et qu’ils les tiendraient pour tels quand bien même l’ expérience n’interviendrait pas. Ainsi, l’enfant qui voit s’
turels. D’ailleurs, il est impossible d’admettre que l’enfant avant l’ expérience possède tant d’idées ; qu’il soit capable avant t
vement que telle syllabe a été associée à telle idée. C’est à force d’ expérience et de réflexion que les hommes ont remarqué cette
nné à l’homme, ni par un être supra-expérimental, ni à l’origine de l’ expérience . Il n’a pas été fait par un homme de génie et gén
les autres longs et plus faibles qu’il appelait plaisirs en repos. L’ expérience établit que les premiers entraînent toujours aprè
ent lui-même légifère-t-il en dehors de son moi ; qui prouve qu’après expérience je serais arrivé aux mêmes conclusions que lui ?
et pour cela que tous puissent la connaître, quelles que soient leur expérience et leur instruction. La loi morale ne peut être u
e de connaître notre véritable intérêt ; il faut pour cela une longue expérience , et encore les résultats obtenus ne s’accordent-i
s qu’il existe une loi morale, mais que cette loi ne repose pas sur l’ expérience . Or l’expérience est la matière de notre connaiss
e loi morale, mais que cette loi ne repose pas sur l’expérience. Or l’ expérience est la matière de notre connaissance, avant elle
ns la connaissance est sans valeur morale, car cela vient de la seule expérience , et l’expérience est non pas immorale, il est vra
e est sans valeur morale, car cela vient de la seule expérience, et l’ expérience est non pas immorale, il est vrai, mais amorale,
qu’il y a une loi de notre activité, que cette loi est antérieure à l’ expérience et que c’est elle qui explique nos jugements mora
re ce qui est bon ou mauvais pour lui et il a besoin de profiter de l’ expérience des autres. Cette obéissance, l’enfant ne la doit
ction faite du temps et de l’espace. Faisons cette abstraction dans l’ expérience précédente : l’objet que je détiens en dehors de
à la fois déductive et expérimentale. Nous sommes partis d’un fait d’ expérience que nous avons donné comme un postulat : la Respo
iori régit donc notre morale, c’est l’idée de la finalité ; un fait d’ expérience , la Responsabilité morale, en est le point de dép
d’expérience, la Responsabilité morale, en est le point de départ. L’ expérience y est à tout instant consultée, ce qui l’empêche
un ne peut pas penser, pas plus qu’un être qui n’est pas identique. L’ expérience ne pourra jamais nous montrer un fait là où manqu
que nous avons nommé l’âme. Pendant la vie telle que nous la montre l’ expérience , l’existence de l’âme nous semble entièrement lié
e parviennent pas à satisfaire les objets qui nous sont offerts par l’ expérience . Notre passion est sans cesse à chercher un objet
t impossible à démontrer. J’ai même entendu plusieurs fois des gens d’ expérience être d’avis qu’il y avait sanction toujours, d’un
peuvent se ramener à la forme suivante : Les causes que nous montre l’ expérience expliquent bien leurs effets, mais ne s’expliquen
ce dans l’abstrait, et sans s’occuper de ce qui nous est donné dans l’ expérience , on établit au nom du principe de finalité l’exis
in suprême, de Dieu ; ou bien on part de certains faits donnés dans l’ expérience et qui semblent ne pouvoir s’expliquer que si l’o
Pour lui, le rôle des principes rationnels est seulement de régler l’ expérience . Nous ne pouvons donc sans paralogisme les employ
trer l’existence d’un être qui est par définition même en dehors de l’ expérience . La raison lie, organise les phénomènes que nous
dées rationnelles, car elle ne rentre point parmi les conditions de l’ expérience . De plus tout le reste de l’argument repose sur c
la contingence de la matière du monde. 2. Cet argument s’appuie sur l’ expérience , mais non que sur elle. Il part des faits d’ordre
d’une cause parfaite. Or, dit Kant, tout ce qui nous est donné dans l’ expérience est plus ou moins limité, imparfait. Nous ne pour
hitecte du monde, mais sans bien déterminer sa grandeur, car jamais l’ expérience ne pourra nous donner l’idée de la sagesse et de
deux grandes passions à la fois », Pascal. 4. Albert Lemoine 5. Expérience sur les hallucinations, Foucher. Taine, De l’Inte
e que soit sa vraisemblance, elle peut toujours être détruite par une expérience nouvelle, loin que cette expérience puisse être r
ut toujours être détruite par une expérience nouvelle, loin que cette expérience puisse être rejetée en son nom.
40 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
sensation et exige un certain intervalle de temps pour s’accomplir. —  Expériences des physiologistes. II. Les sensations du toucher
est un de leurs précédents. — Illusion des amputés. — Observations et expériences de Mueller. — Maladies et compressions des troncs
— Sensations localisées à faux après les opérations d’autoplastie. —  Expériences et observations de Weber. — Loi qui régit la loca
jonction est spontanée. — Chez l’homme, elle est une acquisition de l’ expérience . V. Différences des deux atlas. — Formation spont
es membres et de tout le corps. — Cette association est un effet de l’ expérience . — Opinion d’Helmholtz. — Les sensations rétinien
oigts et fixe à l’autre bout, c’est l’inverse. — On démêle dans cette expérience la loi de l’opération ; visiblement, le jugement
la présence d’un objet plus ou moins éloigné de notre corps et que l’ expérience nous aura fait connaître cette distance, c’est à
toire et de momentané comme un éclair ; il ne cesse pas spontanément. Expérience faite, je suis sûr de le retrouver quand il me pl
llusion le plus souvent utile, une erreur foncière que la nature et l’ expérience ont construite en nous et établie en nous à demeu
ésentons comme nous ferions pour tout autre objet dont nos yeux ont l’ expérience . Chaque sensation distincte a dans cette carte un
e un point distinct qui lui correspond et qui lui a été associé par l’ expérience . En naissant, elle le ressuscite, et cette joncti
une sensation musculaire d’égale durée, mais différente. Grâce à ces expériences répétées et diversifiées, lorsqu’une sensation de
nstinctifs et désordonnés de l’enfant nouveau-né, ses tâtonnements, l’ expérience incessante qu’il fait de son toucher et de ses mu
en lui. Du moins, il est, pour la plus grande portion, une œuvre de l’ expérience . « On est fondé à admettre, dit Weber45, que prim
les autres objets notés de la même façon. Tout cela est l’œuvre de l’ expérience , et l’expérience, poussée plus avant, peut associ
s notés de la même façon. Tout cela est l’œuvre de l’expérience, et l’ expérience , poussée plus avant, peut associer à la sensation
tre perception. — Du reste, pour s’expliquer les diverses issues de l’ expérience , il faut constater au préalable si l’éducation de
selon les habitudes de leur toucher et appliquaient au cas nouveau l’ expérience ancienne48. Du reste, celui de Home avait toujour
usion : nos sensations visuelles pures ne sont rien que des signes. L’ expérience seule nous en apprend le sens ; en d’autres terme
s. L’expérience seule nous en apprend le sens ; en d’autres termes, l’ expérience seule associe à chacun d’eux l’image de la sensat
enjambées, bref, telle portion de l’atlas tactile et musculaire que l’ expérience de nos membres a construit en nous et par lequel
que l’œil suit le contour et parcourt la surface éclairée du corps. L’ expérience associe à cette double série de sensations une sé
en suivant le contour et en palpant la surface des corps. — D’autres expériences nous apprennent que, selon la distance, la double
science entière, mais ils se ramènent tous au même principe. « Par l’ expérience , dit Helmholtz54, nous pouvons évidemment apprend
n a pas d’autre, et ce contenu peut indubitablement être acquis par l’ expérience . La seule activité psychique qui soit requise à c
e ; il est l’effet d’une disposition acquise, instituée en nous par l’ expérience , et nous avons pu montrer, l’un après l’autre, to
deux sensations sont précisément les différences d’emplacement que l’ expérience physiologique établit avec raison entre les point
en tout temps tout être semblable à nous, qui recommencerait la même expérience , il nous semble qu’il y a à cet endroit un quelqu
uelle, pièce à pièce, correspond la population fixe du dehors. 36. Expériences de Helmholtz, Marey, de Bezold, Hirsch, Van Deen,
p. 267). 37. M. de Jaager dit à la personne sur laquelle il fait l’ expérience de toucher la clef électrique de la main gauche l
on à la sensation survenante, il faut un certain temps, et, d’après l’ expérience , ce temps est de sept centièmes de seconde. — En
ins préparée ou plus disputée. « MM. Donders et de Jaager ont fait l’ expérience d’une manière un peu différente. L’un prononçait
es. 41. Vulpian, Leçons sur la physiologie du système nerveux, 287.  Expérience de Paul Bert. On implante dans le dos d’un rat le
l se retourne pour mordre l’instrument. » On voit ici la preuve que l’ expérience doit intervenir pour que l’animal puisse situer s
’air leur fait, a cette distance, prendre la direction opposée. » Ces expériences ont été refaites et variées avec des conclusions
41 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
re différents types de lois. C’est qu’elle s’est trouvée en face de l’ expérience , et que la confrontation de ses principes avec le
ées en nous. La simple passivité est une explication insuffisante : l’ expérience trace bien ses caractères sur une table rase ; ma
oit en admettant, avec Locke, des facultés de l’âme irréductibles à l’ expérience , soit en faisant résulter, à la manière de Hume,
lème, la science l’a réalisé. Elle a su allier les mathématiques et l’ expérience , et fournir des lois à la fois concrètes et intel
es applicables à l’avenir dans la mesure où elles sont prouvées par l’ expérience et l’induction. Telle est l’opinion de Stuart Mil
que la nature ne les réalise pas ; nous ne voyons même pas comment l’ expérience pourrait les contredire, puisqu’elles portent sim
logiques ne puissent être considérées comme venant exclusivement de l’ expérience  : celle-ci ne présente pas de groupements analogu
c’est par des concepts généraux que l’enfant débute, et le rôle de l’ expérience est précisément de les contredire et de les faire
t vient donc de l’esprit ; sans doute, il est formé à l’occasion de l’ expérience et avec des matériaux empruntés à l’expérience, m
ormé à l’occasion de l’expérience et avec des matériaux empruntés à l’ expérience , mais c’est l’esprit qui le forme. Or il est inco
ais a lieu, grâce aux ressources de l’esprit, à propos et en vue de l’ expérience . Tantôt l’esprit part d’intuitions qu’il crée lib
ment de la nature de l’esprit, elles ne sont pas non plus tirées de l’ expérience , car, s’il en était ainsi, elles devraient coïnci
arriver à la science de la nature. Newton l’a bien vu ; c’est dans l’ expérience qu’il cherche les principes mathématiques de sa p
ui ne se trouve pas dans les mathématiques et qu’il faut demander à l’ expérience  ? C’est la mesure de l’action que les corps exerc
lus sur des jugements synthétiques a priori. Sont-elles dérivées de l’ expérience  ? Les anciens ne prétendaient tirer de l’expérien
les dérivées de l’expérience ? Les anciens ne prétendaient tirer de l’ expérience que le général et le probable, c’est-à-dire ce qu
que soit l’induction moderne, jamais elle ne pourra, sans dépasser l’ expérience , nous conduire à de véritables lois. Il nous est
éritables lois. Il nous est impossible, en effet, de connaître, par l’ expérience , l’inertie et la force ; il faudrait pour cela av
nuité. En second lieu, ces lois impliquent la précision, tandis que l’ expérience ne nous fournit que des à-peu-près. Ensuite, nous
es des relations définies entre tels ou tels phénomènes, tandis que l’ expérience nous donne une infinité de relations entre lesque
s leur attribuons est un caractère que nous ajoutons aux données de l’ expérience et qui ne saurait nous être révélé du dehors. Tou
là où elle intervient. Mais ceci est étrange en soi, et contraire aux expériences et aux inductions, lesquelles nous montrent la qu
sme qui la suppose. VI. Les lois physiques Nous avons vu que l’ expérience intervient comme élément essentiel dans l’établis
ri, elle ne s’impose pas à la pensée. Elle a été découverte à force d’ expériences et d’analyses, et ainsi elle est essentiellement
cessaire de les tenir pour immuables. Mais cette conclusion dépasse l’ expérience  ; on ne sait pas si les lois physiques sont fonda
ous isolons ces lois pour la commodité de notre étude, et parce que l’ expérience nous y autorise sensiblement. Mais qui nous dit q
les alchimistes. Le premier de ces deux principes est confirmé par l’ expérience immédiate ; car, dans une transformation chimique
principe adopté par les alchimistes, il est, lui aussi, conforme à l’ expérience brute. En effet, en partant de l’oxyde métallique
ewton : « Par les effets connaître les causes », et, s’appuyant sur l’ expérience et l’induction, ils pensent pouvoir aller des phé
raction terrestre. D’une manière générale, nous ne disposons que de l’ expérience pour déterminer la grandeur ou la masse des atome
l’expérience pour déterminer la grandeur ou la masse des atomes. Or l’ expérience ne peut nous donner que le relatif. Ainsi la noti
écanique rationnelle, il faut considérer la mécanique appliquée. Or l’ expérience est indispensable à cette dernière, et, comme tou
. Or l’expérience est indispensable à cette dernière, et, comme toute expérience est limitée, les résultats qu’on y obtient ne son
doctrine adverse. Elle se réclame uniquement de l’observation et de l’ expérience . Elle consiste essentiellement à affirmer que jus
nature, selon ce système, est comparable à un homme qui acquiert de l’ expérience et marche à son but de plus en plus directement.
n rationnelle, des touts semblables pour l’essentiel aux objets que l’ expérience nous présente. Or, soit que l’on suive la directi
es les unes aux autres ; elles sont déposées dans l’entendement par l’ expérience , sans qu’aucune activité intellectuelle intervien
s’explique pas par une inférence nécessaire obtenue, sans recours à l’ expérience , au moyen d’une géométrie visuelle. Elle consiste
perceptions tactiles produite, au sein de l’imagination et grâce à l’ expérience , par des perceptions visuelles. Les diverses perc
st impossible d’expliquer le jugement d’existence impliqué dans toute expérience , si l’on n’admet une action de l’esprit. Cette ac
rrain de la seule observation intérieure, apparaît comme insoluble. L’ expérience suppose des principes a priori, disent les discip
disent les disciples de Kant. J’explique vos principes a priori par l’ expérience même, répond Stuart Mill. Les uns et les autres s
modernes chercheront à établir de proche en proche, à la lumière de l’ expérience , une série de relations entre les phénomènes phys
ypothèse des atomes conduit à des conséquences que l’on peut, par des expériences précises, confronter avec les faits. En psycholog
le culte ? Il se trouve que, dans ce domaine, des hommes de tact et d’ expérience arrivent, par des expressions littéraires et sans
telle, pour Aristote, prétendre à l’universalité et à la nécessité. L’ expérience était invinciblement relative. Mais, si les propr
is, si les propriétés des choses sont, dans le fond, mathématiques, l’ expérience elle-même peut atteindre au nécessaire, pourvu qu
parées comme elles l’étaient chez les anciens, les mathématiques et l’ expérience restaient, celles-là transcendantes, celle-ci inc
lle-même. Les mathématiques communiquent à la science la nécessité; l’ expérience , la valeur concrète. Telle est la racine du déter
aux, les mathématiciens philosophes admettent, soit comme venant de l’ expérience , soit comme venant de l’esprit, des principes bru
lement dans les choses ? La fusion parfaite des mathématiques et de l’ expérience , objet de la science moderne, se réalise-t-elle e
jour ? Pour pouvoir réaliser l’union intime des mathématiques et de l’ expérience , on a supposé que tout ce qui nous est donné se d
s données expérimentales en vérités rationnelles. Connus par la seule expérience , les rapports les plus généraux des choses demeur
ux que l’esprit ait pu trouver pour rapprocher les mathématiques de l’ expérience . Il faut d’ailleurs distinguer entre les sciences
terminantes que les premières ; mais, n’ayant d’autre fondement que l’ expérience et reliant entre eux des termes tout à fait hétér
42 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
u est l’organe de la pensée, mais frappés des démentis bizarres que l’ expérience semble donner à cette théorie, ont été par là con
possible, demanderait peut-être plusieurs siècles d’observations et d’ expériences rigoureusement suivies. Aussi pas une seule des l
nce sur les caractères peut avoir été plus ou moins exagérée ; mais l’ expérience de tous les jours est là pour nous montrer que la
dire qu’elle a tout à fait succombé sur le terrain des faits et de l’ expérience . La physiologie et la psychologie se sont trouvée
si l’une disparaît, toutes disparaissent. La contre-épreuve de cette expérience est très-curieuse. On peut conduire l’opération d
sations proposées par les phrénologues aucune n’a été confirmée par l’ expérience . Par exemple, le cervelet avait été proposé par G
que l’hypothèse phrénologique n’avait aucun fondement sérieux dans l’ expérience , et qu’elle n’était qu’une œuvre d’imagination, o
ocalisations cérébrales est entièrement et définitivement réfuté. Les expériences mêmes de M. Flourens ne peuvent pas aller jusque-
cune son rôle, quoique rien ne soit plus difficile à déterminer par l’ expérience . C’est ainsi que la moelle allongée paraît être l
opriétés spéciales que nous pouvons distinguer de couleurs. Certaines expériences de M. Claude Bernard confirment ces vues quant au
43 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
qui les sépare, car cette union et cette séparation sont des faits d’ expérience . D’abord, que dit sur ce point l’expérience imméd
paration sont des faits d’expérience. D’abord, que dit sur ce point l’ expérience immédiate et naïve du sens commun ? Chacun de nou
t, n’est pas autre chose qu’un ensemble de mouvements appris dans des expériences antérieures, et infléchis dans une direction chaq
ffre directement aux sens ou à la conscience, tout ce qui est objet d’ expérience , soit extérieure soit interne, doit être tenu pou
scientifique une thèse qui n’est ni démontrée ni même suggérée par l’ expérience . Que nous dit en effet l’expérience ? Elle nous m
démontrée ni même suggérée par l’expérience. Que nous dit en effet l’ expérience  ? Elle nous montre que la vie de l’âme ou, si vou
conscience soit une fonction du cerveau. Tout ce que l’observation, l’ expérience , et par conséquent la science nous permettent d’a
disposent. Ces faits, à leur tour, corrigeant et complétant ce que l’ expérience interne aurait eu de défectueux ou d’insuffisant,
sophes lui apportassent la théorie malléable, modelable sur la double expérience du dedans et du dehors, dont la science aurait eu
d’entre eux vienne nous dire que c’est là de la science, que c’est l’ expérience qui nous révèle un parallélisme rigoureux et comp
ce qu’il faut mettre à la place. De sorte qu’en définitive c’est à l’ expérience que nous devons nous adresser, ainsi que nous le
ogie ou d’histoire, si elle ne pouvait pas les faire bénéficier d’une expérience de plus en plus approfondie, d’une vision de plus
ortalité elle-même ne peut pas être prouvée expérimentalement : toute expérience porte sur une durée limitée ; et quand la religio
chose, ce serait beaucoup que de pouvoir établir, sur le terrain de l’ expérience , la possibilité et même la probabilité de la surv
les destinées du cerveau et la mort être la fin de tout : du moins l’ expérience ne dirait-elle pas le contraire, et le philosophe
sique traditionnelle l’a placé, en le transportant dans le champ de l’ expérience , nous renonçons sans doute à en obtenir du premie
44 (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166
ation pour expliquer plus à fond les quelques lignes du discours où l’ expérience poétique se trouve comparée à l’expérience mystiq
es lignes du discours où l’expérience poétique se trouve comparée à l’ expérience mystique. Ce sera là, si on le veut bien, l’objet
partons-nous pas, lui et moi, du même point. Son domaine propre est l’ expérience poétique ; le mien, si j’ai la prétention de parl
périence poétique ; le mien, si j’ai la prétention de parler ainsi, l’ expérience mystique. Et c’est là, si j’ose encore dire, ce q
réalité mystérieuse que nous appelons poésie pure. Commençons par une expérience que nous faisons tous, mais, d’ordinaire, sans y
battu-ne saurait être l’élément principal, encore moins unique, d’une expérience où le plus intime de notre âme se trouve engagé.
soudain l’accès, et que le poète, s’il veut faire passer en nous son expérience poétique, doive recourir à des moyens si grossier
les sentiments du poète, mais l’état d’âme qui l’a fait poète : cette expérience confuse, massive, inaccessible à la conscience di
t de théologie, je conclus sans hésiter de ces deux séries extrêmes d’ expériences , que religion et théologie cela fait deux, sans c
driez-vous qu’elle se pâmât ? Ce n’est pas dans ses moyens. Si donc l’ expérience nous montre que la première de ces phrases, une f
est-à-dire la prose — suffit ? Pour moi, ce rythme intérieur, c’est l’ expérience poétique elle-même, l’impression, l’inspiration,
pas « très conscient… en son tréfonds », et il se met au centre de l’ expérience  : assis au milieu du jardin, devant ce ciel et ce
ement-nécessaire, selon moi- je ne dis pas l’identification -entre l’ expérience poétique et l’expérience mystique. Tôt ou tard, n
oi- je ne dis pas l’identification -entre l’expérience poétique et l’ expérience mystique. Tôt ou tard, nous reviendrons à ce rapp
oèmes, il n’y a qu’une poésie, principe unique, raison dernière d’une expérience indéfiniment diverse, mais qui présente constamme
. Qu’ils le sachent ou non, une force mystérieuse les travaille ; une expérience d’ordre mystique se poursuit en eux. Le réel les
les investit, s’offre à leur prise. D’autres font tous les jours des expériences plus ou moins semblables : les saints, les héros,
nts, les simples, tous ceux qui n’ont pas étranglé leur âme. De cette expérience , toute passive au début, naît le conflit. Le don
gonie accompagne, bien que très atténuée, le plus souvent, toutes les expériences qui rappellent, de près ou de loin, la contemplat
ponses, mais chacune d’elles doit se mouler en quelque manière, sur l’ expérience initiale qui l’a provoquée ; elle doit prolonger
r l’expérience initiale qui l’a provoquée ; elle doit prolonger cette expérience , la féconder, la renouveler, en un mot, la faire
qui tout aussi bien que les actes silencieux des autres, continuent l’ expérience initiale qu’ils essaient de traduire. La haute co
qu’ils emploient ne sont pas, si l’on peut dire, en fonction de leur expérience ineffable ; simples signes qui la rappellent conf
ue poète, n’a rien autre à faire. Ses mots dépendent étroitement de l’ expérience poétique elle-même ; ils ne s’en distinguent pas 
e elle-même ; ils ne s’en distinguent pas ; aussi longtemps que cette expérience ne s’achève pas en un poème, elle est incomplète,
mots — non pas à une suite d’idées, comme dans la prose — mais à une expérience plus profonde que n’est l’acte de connaître, de r
que n’est l’acte de connaître, de raisonner, d’imaginer, de sentir : expérience que le poète est pressé de traduire, et qu’il ne
nspirés ; ils rendent le lecteur capable de s’approprier à son tour l’ expérience poétique du poète. C’est bien là d’ailleurs, l’un
cision ; il parlait en poète, non en philosophe, et fort d’une claire expérience personnelle, que tous les porte-lyre, Fagus compr
re. L’activité rationnelle qui précède, prépare, accompagne et suit l’ expérience poétique, ne sera jamais assez lucide. Mais l’exp
ne et suit l’expérience poétique, ne sera jamais assez lucide. Mais l’ expérience  ; mais l’inspiration elle-même !… Fagus dit encor
Mais nul ne s’en doute, ne veut s’en douter surtout. De là, devant l’ expérience , et malgré son évidence, la continuité des réacti
la surface active. Bien qu’elle se forme dans notre zone profonde, l’ expérience poétique, comme, d’ailleurs, l’expérience mystiqu
dans notre zone profonde, l’expérience poétique, comme, d’ailleurs, l’ expérience mystique, met en branle toutes nos facultés, et j
de ce côté-là ; il l’est encore d’une autre façon, et plus haute, son expérience proprement poétique lui permettant de dépasser l’
sations poétiques. Tôt ou tard, une loi quelconque se dégagera de ces expériences précises. Nos faciles plaisanteries n’y changeron
faisons encore que sentir ; ils n’expliqueront pas tout. Autour de l’ expérience poétique, ils laisseront bon gré malgré une frang
ée, abstraite, c’est l’état poétique lui-même, entendant par là cette expérience particulière, ineffable, intraduisible, par où le
l’âme profonde, non pas de tout lecteur, mais de quelques-uns, cette expérience de réalisation, d’union au réel. Or, de ce point
médiaire magique des lignes, des couleurs, des notes, parviennent à l’ expérience que nous avons dite. Il se pourrait même — insinu
grandes révélations de cette « vue directe de la vérité », de cette «  expérience supra-sensible », de cette « lumière naturelle »
45 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
omène d’innervation motrice. C’est pour cela qu’elle produit, comme l’ expérience le prouve, un afflux sanguin correspondant à l’af
itesse de la perception est-elle augmentée. C’est ce que prouvent les expériences « psychophysiques » : si je suis attentif, la dur
anger, ce qui réchauffe, etc. C’est seulement plus tard, et à force d’ expériences , que plusieurs bêtes dont on a été mordu viennent
brûlure ne nous apprendra que le feu brûle si nous n’en faisons pas l’ expérience , si la cohésion des deux représentations n’est pa
nisme d’idées-forces dont les effets sont importants. Tout jugement d’ expérience est d’abord, nous l’avons dit, l’aperception d’un
résistance. Pour reprendre l’exemple de tout à l’heure, une première expérience a réuni dans l’esprit de l’enfant la brûlure à la
la pensée en même temps que de l’action : d’autre part, aucune autre expérience n’est encore venue contrarier la première. Nous a
à la première direction. Supposez de plus qu’un grand nombre d’autres expériences viennent encore confirmer la première : ces expér
mbre d’autres expériences viennent encore confirmer la première : ces expériences ne feront qu’augmenter la force de direction sur
probabilité, et le degré de cette probabilité sera la résultante des expériences pour et des expériences contre, comme le mouvemen
é de cette probabilité sera la résultante des expériences pour et des expériences contre, comme le mouvement d’un mobile est la dia
e habitude et attente ; cette force est proportionnelle au nombre des expériences , semblables ; mais elle existe dès la première ex
nombre des expériences, semblables ; mais elle existe dès la première expérience , puisque, dès ce moment, il y a impulsion et mouv
me le temps. Cette notion n’est qu’une organisation ultérieure de ses expériences . Supposons qu’il se brûle deux ou trois fois. Dès
vraiment déterminantes d’un phénomène qu’on répète et qu’on varie les expériences . Alors en effet on distingue les coïncidences for
e et d’une cause toujours la même110. Au reste, répétons qu’une seule expérience peut suffire pour déterminer l’antécédent véritab
de phénomènes aboutissant au précipité. Dès lors, si je recommence l’ expérience dans les mêmes conditions, je suis sûr du même ré
e : Pierre est homme. La déduction opère a priori, antérieurement à l’ expérience , une fois qu’elle est en possession de son princi
est en possession de son principe, lequel d’ailleurs est dérivé de l’ expérience . Sa vertu réside dans sa forme, qui est absolumen
les. On savait que ces deux phénomènes s’accompagnent toujours dans l’ expérience , et que les variations du premier sont concomitan
corps pesant à un fil de longueur donnée, pour déterminer avant toute expérience , avec une certitude logique, la durée de l’oscill
nt, c’est-à-dire des représentations de choses éprouvées, de choses d’ expérience . Tantôt enfin nous pensons soit des choses abstra
ou le « sujet pur », est une hypothèse métaphysique et non un fait d’ expérience psychologique. En fait il n’y a ni sujet sans obj
erpréter la nature que s’il a assez d’imagination pour construire des expériences ou des hypothèses. Le cerveau du savant, habitué
46 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
toutes les interprétations mystérieuses pour n’admettre que ce que l’ expérience nous prouvera directement ; mais peut-être trouve
rrible maladie, avalait des pilules assez volumineuses de curare. Les expériences sur les animaux ont confirmé les observations fai
ion de dose et de rapidité de l’absorption. Je me suis assuré par des expériences nombreuses que chez les jeunes animaux à jeun (ma
l’expression exacte de ce que j’ai toujours vu se reproduire dans les expériences en quelque sorte innombrables que j’ai répétées d
s ans après le retour de Watterton en Angleterre, Brodie fit quelques expériences qu’il importe de mentionner. On inocula du curare
le bandage, et dix minutes après la mort avait saisi cet animal. Ces expériences , qui sont imitées de celles que Magendie avait fa
t l’organisme. IV Dans le mois de juin 1844, je fis ma première expérience sur le curare : j’insinuai sous la peau du dos d’
parvient à les séparer immédiatement l’une de l’autre. Cette première expérience analytique faite sur la grenouille a ensuite été
e dans ses regards, qui, les derniers, exprimèrent sa furie. Les deux expériences qui précèdent nous montrent que dans la mort par
en quelque sorte saisie dans un cadavre, n’avait pas été abolie. Ces expériences analytiques se démontrent particulièrement bien c
nt vers le soleil à l’aide des deux jambes de derrière. J’ai répété l’ expérience très-souvent ; elle a toujours réussi. Si, au lie
é contractile intacte. La conclusion physiologique qui ressort de ces expériences est très-claire : l’élément nerveux sensitif, l’é
des chiens, des chats et des lapins. J’ai souvent moi-même répété ces expériences et constaté que chez l’animal sauvé le poison éta
déterminés d’avance. J’ai institué depuis longtemps un grand nombre d’ expériences de ce genre : j’ai pu ainsi amener des animaux à
sont véritablement enchaînés pendant plusieurs heures dans de telles expériences , qui offrent d’ailleurs de l’intérêt à beaucoup d
qui sont eux-mêmes déjà développés. En effet, j’ai constaté, par des expériences directes que les extrémités nerveuses ne se soude
d’avancer ; mais rien n’est en outre plus facile à démontrer par des expériences directes faites sur des animaux vivants ou récemm
elativement à l’excitation des nerfs du cœur, ont été fournis par des expériences de vivisection dans lesquelles on avait appliqué
fluence motrice au cœur absolument comme quand nous agissons dans nos expériences avec le courant galvanique. Quand le physiologist
sur le cœur, nous saurons ce que cela signifie physiologiquement. Nos expériences directes sur l’excitation des nerfs pneumo-gastri
même que l’animal ne manifeste aucun signe de douleur. Ce sont là des expériences que nous avons faites, mon maître Magendie et moi
-dire possède des organes nerveux plus délicats. Le raisonnement et l’ expérience nous montrent qu’il faut encore placer, sous ce r
de ne la lui faire connaître qu’avec ménagement. Nous savons par nos expériences sur les nerfs du cœur que les excitations graduée
s visons plus loin que le but qu’il nous est donné d’atteindre, car l’ expérience nous apprend bientôt que nous ne pouvons pas alle
Sur la terre, dit Laplace, nous faisons varier les phénomènes par des expériences  ; dans le ciel, nous observons avec soin tous ceu
expérimente dès qu’il donne un remède actif, car c’est une véritable expérience qu’il fait en essayant d’apporter une modificatio
lé sur un point, reparaît et se fait jour ailleurs. C’est ainsi que l’ expérience , qui vient à chaque pas montrer au savant que sa
preuve. Il serait du reste mauvais pour la science que la raison ou l’ expérience vînt étouffer complétement le sentiment ou l’aspi
estes c’est encore ce même rapport, établi par l’observation et par l’ expérience , qui permet au physicien, au chimiste et au physi
à son gré et à coup sûr, pourvu qu’il ne sorte pas des rapports que l’ expérience lui a indiqués, c’est-à-dire de la loi. Ceci veut
ne pourraient faire apparaître des êtres vivants nouveaux dans leurs expériences qu’en obéissant aux lois éternelles de la nature.
procédé de recherche est le doute philosophique ; son critérium est l’ expérience . En d’autres termes, le savant croit d’une manièr
ouvé. C’est pour cela qu’il est sans cesse obligé de s’en référer à l’ expérience . La méthode expérimentale n’est que l’expression
s phénomènes de la nature par anticipation avant de les connaître par expérience . Cette tendance est spontanée ; une idée préconçu
ensuite la maîtresse, enfanta les systèmes ou la scolastique. Enfin l’ expérience , c’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, ap
trois branches de ce trépied immuable : le sentiment, la raison et l’ expérience . Dans la recherche de la vérité au moyen de cette
es lumières de la raison, la raison à son tour doit être guidée par l’ expérience , qui seule lui permet de conclure. L’esprit humai
e prédominance exagérée soit au sentiment, soit à la raison, soit à l’ expérience . Si le sentiment fait taire la raison, nous somme
elles de foi ou de tradition. Si la raison n’invoque pas sans cesse l’ expérience , nous tombons dans la scolastique et sous la domi
tombons dans la scolastique et sous la domination des systèmes ; si l’ expérience se passe du raisonnement, nous ne pouvons pas sor
vérité par l’emploi bien équilibré du sentiment, de la raison et de l’ expérience . Elle proclame la liberté de l’esprit et de la pe
ne relever que d’elle-même, parce qu’elle emprunte à son critérium l’ expérience une autorité impersonnelle qui domine toute la sc
connaissances, et il soumet ainsi l’autorité des hommes à celle de l’ expérience et des lois de la nature. La première condition à
qu’elle se réalise dans des phénomènes qui sont en dehors de nous. L’ expérience seule doit nous diriger ; elle est notre critériu
pourrait certainement plus exister. Pour faire des observations, des expériences ou des découvertes scientifiques, les méthodes et
tre remplacée par une excitation purement psychique ou cérébrale. Une expérience simple vient en donner la démonstration. Prenant
tion est venue en démontrer la fausseté. On a prouvé en effet par des expériences directes que pendant le sommeil le cerveau, au li
te la même pâleur et la même anémie relative. Voici comment se fait l’ expérience . Sur un animal, on enlève avec soin une partie de
x. En est-il de même pour le système nerveux et pour le cerveau ? Des expériences modernes ne permettent pas d’en douter. Chaque fo
tiennent sous leur dépendance toutes les autres actions vitales. Les expériences ont montré que le tissu du cerveau présente la te
troisième méthode d’expérimentation, qu’on pourrait appeler celle des expériences par rédintégration. Cette méthode réunit en quelq
ue l’organe se régénère, on voit ses fonctions reparaître. Cette même expérience peut également réussir chez des animaux supérieur
l’intelligence de l’animal revenir. Ici, je me plais à le répéter, l’ expérience a été complète ; il y a eu en quelque sorte analy
e d’analyse et de synthèse fonctionnelle, comme cela se voit dans les expériences de rédintégration. La maladie en effet supprime p
rte de cette faculté motrice en nous faisant connaître ses mémorables expériences sur l’irritabilité et la sensibilité des diverses
e, un physiologiste français, Le Gallois, publiait encore un volume d’ expériences  : sur le Principe de la vie et sur le siège de ce
étude de la médecine expérimentale. 6. Spallanzani, Observations et expériences sur quelques animaux surprenants que l’observateu
lle, traduction de M. Martins, introduction, page 1. 14. Priestley, Expériences et observations sur différentes espèces d’airs, t
47 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
iences, il n’y en a pas qui ait moins à s’inquiéter des faits et de l’ expérience . Si, à l’origine, elles furent empiriques, ce qui
Mais voici une science nouvelle qui grandit, aidée du calcul et de l’ expérience , qui accumule des faits et cherche des lois, qui
? D’abord elle n’y a jamais beaucoup tenu1. Elle est née surtout de l’ expérience . Elle a été moins une science particulière sortan
solides ni les moins fécondes. En comparant les faits accumulés par l’ expérience , elles ont pu éliminer les accidents, dégager ce
tionnelle, ayant un objet bien déterminé, et des limites posées par l’ expérience . Dans le sens ordinaire du mot voici ce que c’est
faits et non plus les faits aux théories : les systèmes passent, les expériences demeurent. Ainsi donc partout et toujours les sci
eux, mal établi, non discuté ; mais si la philosophie les condamne, l’ expérience les absout. Et la logique de même, en montrant qu
se du monde Ces grandes épopées cosmogoniques disparaîtront-elles ? L’ expérience tant de fois faite de leur insuffisance les conda
e propose, et dans les efforts qu’elle ose tenter pour l’atteindre. L’ expérience est beaucoup, elle n’est point tout. Et qui prouv
qui se trouve dans des milliers de livres, mémoires, observations ou expériences  ; une masse immense de faits qui attend encore so
i de l’âme ni de son essence, car cette question étant au-dessus de l’ expérience et en dehors de la vérification, appartient à la
ont été nuls ; et que la psychologie ne s’est enrichie que de faits d’ expérience , sa métaphysique n’ayant peut-être pas fait un pa
rer longtemps et qu’ils aiment mieux cultiver le terrain fertile de l’ expérience . Des deux parts, c’est ne comprendre la question
es, les monstres dans l’ordre psychologique, sont pour nous comme des expériences préparées par la nature et d’autant plus précieus
ire. La doctrine du vieil Héraclite est revenue, mais confirmée par l’ expérience de vingt siècles : tout coule, tout change, tout
ne énorme dans la science. Le physiologiste qui n’aurait soumis à ses expériences que des vertébrés, refuserait de reconnaître chez
es corrélations psychologiques ? Supposons que par une accumulation d’ expériences sûres et variées on en soit venu à constater, par
1. 3. 6. Bailey, Letters on philosophy of human mind, Letter V. 7. Expériences de MM. Helmholtz, Hirsch, Donders, Wundt, Marey,
48 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Connaissait-on mieux la nature humaine au XVIIe siècle après la Fronde qu’au XVIIIe avant et après 89 ? »
it passer du moins et les toléra ou y trempa ; mais elle y gagna de l’ expérience , et, quand l’autorité de Louis XIV fut venue enfi
oute, il y eut là, à quelque degré et dans un cadre moindre, de cette expérience , de cette sagesse ou de cette malice ironique et
habit devant nous. La Rochefoucauld a consigné l’élixir amer de cette expérience dans des Réflexions et des Maximes immortelles qu
s’exagérer. Si l’on excepte La Rochefoucauld qui fait son profit de l’ expérience pour écrire un livre profond, et Retz qui s’en in
ut exemple la moyenne des lumières du grand règne, avait profité de l’ expérience produite sous ses yeux aux années de sa jeunesse,
aite que pour l’aider, etc. » Mais c’est méconnaître outrageusement l’ expérience que de déclarer ainsi que la bonté fait le fond d
’élevant ou plutôt creusant sous toutes ; les surfaces, et fixant son expérience concentrée, à fines doses, dans des pages ou des
u victime. Le premier effet moral, au lendemain, était encore moins l’ expérience raisonnée que la réaction. Mais il en sortit et i
volutionnaires ont été des serviteurs de la France, profitant de leur expérience pour l’appliquer avec une modération constante et
ulté pour quelques-uns de ses écrivains, pour un petit nombre, plus d’ expérience pratique de l’homme. La Fronde, à ce point de vue
49 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface de 1833 »
t Han d’Islande dans un accès de fièvre en 1821 n’avait encore aucune expérience des choses, aucune expérience des hommes, aucune
de fièvre en 1821 n’avait encore aucune expérience des choses, aucune expérience des hommes, aucune expérience des idées, et qu’il
re aucune expérience des choses, aucune expérience des hommes, aucune expérience des idées, et qu’il cherchait à deviner tout cela
deviné, c’est-à-dire inventé. Car l’adolescence, qui n’a ni faits, ni expérience , ni échantillons derrière elle, ne devine qu’avec
50 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
tallations particulières où soit rassemblé l’outillage nécessaire aux expériences physiques, chimiques et aux vivisections, à l’aid
lques années ; aujourd’hui il importe moins d’augmenter le nombre des expériences physiologiques que de les réduire à une petite qu
ohérents et les ramène aux conditions d’exactitude que comportent les expériences physiologiques. Les études des phénomènes de la v
aut que le physiologiste puisse apprécier toutes les conditions d’une expérience afin de savoir s’il les réalise toutes et de disc
ir s’il les réalise toutes et de discerner celles qui ont varié d’une expérience à l’autre. Lorsque les conditions expérimentales
santes et étrangères à la science expérimentale. — L’observation et l’ expérience nous apprennent que les manifestations de la vie
naître. Je dirai de mon côté la conception à laquelle m’a conduit mon expérience . Je considère qu’il y a nécessairement dans l’êtr
cun rôle utile à y remplir, parce que le critérium unique dérive de l’ expérience . Les partisans de l’une et de l’autre de ces doct
’ils étaient de grands physiologistes, et leurs observations ou leurs expériences seules sont parvenues jusqu’à nous. Aujourd’hui l
également inacceptable, parce qu’il se trouve en contradiction avec l’ expérience et avec les faits de la physiologie. Si, comme no
que la force vitale et tout aussi en dehors de la prise directe de l’ expérience . On n’agit point sur ces entités, mais seulement
nces physiologiques ne seraient que conjecturales et non certaines. L’ expérience ne saurait les atteindre ; l’observation ne saura
au début de ma carrière, par le professeur Gerdy, qui, invoquant son expérience chirurgicale, exprima son opinion dans les termes
ue ne se passe point du monde physicochimique ; et c’est là un fait d’ expérience toujours vérifié. Les phénomènes de l’âme, pour s
oxygène), chaleur ; intrinsèques : réserves de matériaux nutritifs. —  Expériences sur l’influence de l’air (oxygène). — Expériences
ériaux nutritifs. — Expériences sur l’influence de l’air (oxygène). —  Expériences sur l’influence de la chaleur. — Expériences sur
ce de l’air (oxygène). — Expériences sur l’influence de la chaleur. —  Expériences sur l’influence de l’eau. — Phénomènes de vie lat
etc. — Explication du retour de la vie latente à la vie manifestée. —  Expériences de M. Chevreul sur la dessiccation des tissus. — 
tales ne pouvait jamais être arrêté ou interrompu. L’observation et l’ expérience ne permettent pas d’adopter cette proposition. No
ques physiologistes ont répugné à le croire, mais il est des cas où l’ expérience nous obligea l’admettre. Dans le règne végétal, l
iences sur la vie latente des graines. — Nous vous rendrons témoins d’ expériences bien connues, mais qui ont ici un intérêt particu
eure reste toujours saturée d’humidité. Nous avons choisi pour ces expériences des graines de cresson alénois, qui ont l’avantag
pendant, il n’y a pas eu germination depuis deux ou trois jours que l’ expérience est commencée. Dans une autre éprouvette nous avo
nt l’air ordinaire ou l’oxygène, la végétation reprendra bientôt. Ces expériences démontrent que, pour manifester la vitalité, la g
trop élevée. Avec les graines du cresson alénois qui ont servi à nos expériences , la température qui semble la plus convenable pou
re 19 et 29 degrés ; au-delà, le développement paraît difficile. 1re expérience . — Dans des éprouvettes disposées comme il a été
taient toutes poussées et les folioles commençaient à se dégager. 2e expérience . — Dans quatre éprouvettes disposées comme précéd
ines de cresson alénois sur des éponges humides. Nous avons modifié l’ expérience en ce que dans les quatre éprouvettes nous avions
à être évidente que le troisième ou le quatrième jour. Dans d’autres expériences où j’ai laissé les éprouvettes plus de huit jours
indiquées ce point marque la limite supérieure de la germination. 3e expérience . — J’ai placé d’autres éprouvettes contenant des
s d’un degré de chaleur fixé pour chaque être. Je rapprocherai de ces expériences un autre fait singulier que j’ai observé depuis l
ment disparaître la vie, leur retour la fait reparaître. Une curieuse expérience de Th. de Saussure montre que, lors même que l’em
voy. fig. 6 et 7). Cependant on n’a jamais, à ma connaissance, fait l’ expérience de les conserver pendant un très long espace de t
scence se produira dans des temps sensiblement égaux. Pour réaliser l’ expérience , j’humecte les grains niellés pendant vingt-quatr
t comme condition physique, comme froid. C’est ce qu’ont démontré les expériences de M. Duclaux. L’œuf de ver à soie pondu à la fin
très bien produit ensuite la fermentation alcoolique. Dans une autre expérience , j’ai délayé de la levure de bière fraîche dans d
oit qu’elle a perdu sans retour la propriété de se redissoudre. Cette expérience sur la solubilité de l’albumine à ses divers état
trouve par là même supprimée. Nous devons rapprocher de ces faits une expérience de M. Glénard, de Lyon, relative à la dessiccatio
principaux des ferments et qu’il s’agit ici de fermentation. Or, les expériences les plus simples nous montrent que ces fermentati
eur cours dans l’organisme vivant comme en dehors de lui, ainsi que l’ expérience directe nous l’a montré. C’est donc par le rétabl
r de la chaleur imprime une impulsion nouvelle à l’activité vitale. L’ expérience établit que l’animal tombe en état d’engourdissem
’une manière successive selon sa sensibilité ou son excitabilité. Une expérience que j’ai exécutée autrefois met bien ces idées en
nerveuse portant sur la sensibilité. J’ai fait, pour m’en assurer, l’ expérience suivante : On plonge dans de l’eau tiède une patt
ité, sans quoi il ne tarderait pas à périr. J’ai souvent répété cette expérience chez des loirs ou des marmottes que je réveillais
ls consomment dès qu’ils se raniment. J’ai eu l’occasion de faire des expériences intéressantes sur ces animaux. Si l’on prend des
trouve en quelque sorte transformé en un animal à sang froid. C’est l’ expérience que j’ai réalisée sur des lapins, en leur coupant
s’exalter, d’abord localement, puis d’une manière générale ; c’est l’ expérience que j’ai réalisée chez les chevaux en coupant le
tion la vie des plantes avec celle des animaux. On connaît la célèbre expérience de Priestley, par laquelle ce grand chimiste étab
état de choses harmonique, équilibré et par conséquent durable. Cette expérience fut vraiment le point de départ de l’opposition c
seulement ici qu’à l’égard de la formation des principes immédiats, l’ expérience démontre que les animaux et les végétaux ne se di
ration des animaux et des végétaux n’est pas davantage confirmé par l’ expérience . La réduction de l’acide carbonique opérée par le
faudrait, pour conclure, rigoureusement avoir des observations ou des expériences d’une durée équivalente ; sans cela on n’obtient
ires de la nutrition doivent ensuite être suivis pas à pas à l’aide d’ expériences délicates, au lieu d’être déduits d’explications
mais il ne doit pas s’en contenter, il doit headendre, à l’aide de l’ expérience directe, dans l’intimité des organes, dans le tis
n a obtenu le même résultat. On sait (et nous allons reproduire ici l’ expérience sous vos yeux) que, même en l’absence de tout ren
t-elle moindre pendant la première saison que pendant la seconde. Une expérience curieuse d’Engelmann semble jeter quelque lumière
entie par le froid et l’engourdissement hibernal et que l’on répète l’ expérience , elle donnera les mêmes résultats, seulement l’ac
e la synthèse des corps ternaires sous l’influence de la lumière. — L’ expérience de Priestley est le point de départ de cette théo
ore dans la synthèse organique. — Il opère des synthèses complexes. —  Expériences de M. Pasteur. — Il ne peut toutefois incorporer
introduction de cette substance dans l’organisme végétal et animal. L’ expérience célèbre de Priestley a été le point de départ de
Housz, Sennebier, Th. de Saussure ont précisé les conditions de cette expérience et ont fait connaître l’action synthétique exercé
de chlorophylle blanche sous l’influence de l’hydrogène naissant ; l’ expérience peut être faite et répétée facilement. Les deux s
vec une autre force vive comme agent que celle du protoplasma vert. L’ expérience de M. Pasteur à ce sujet est fondamentale. Elle m
qui en sont dépourvues, disparaîtraient de la surface du globe. » L’ expérience de M. Pasteur, qui prend pour champ de culture de
trée et de sortie de l’organisme des animaux, j’entrepris une série d’ expériences dans lesquelles je me proposai de suivre dans le
teur n’en découvrit pas davantage, c’est qu’il avait négligé dans ces expériences un des préceptes les plus importants de la méthod
ogue à un amide ; et je poursuivis moi-même pendant quelque temps des expériences d’après cette vue. Je trouvai enfin que la matièr
ormateur sera d’abord dévoilé. J’ai fait à ce sujet un grand nombre d’ expériences sur les animaux mammifères ; leur complexité les
t, et peut se continuer après la mort ou en dehors de l’économie. Une expérience décisive à ce sujet est celle du foie lavé. On fa
d’irritabilité ou de sensibilité chez les animaux et les végétaux. —  Expériences . — Anesthésie des phénomènes protoplasmiques de g
ux modes d’activité : irritabilité et sensibilité. Le résultat de ses expériences a donc été de séparer (ce qui n’avait pas été fai
argument de Müller était passible, je les ai levées plus tard par mes expériences sur le curare, qui supprime l’activité du nerf d’
héoriques : elles sont, au contraire, suggérées et démontrées par des expériences que nous avons instituées récemment et dont nous
par suite la douleur abolie. Si cette interprétation était vraie, les expériences que nous venons de faire devant vous resteraient
dans les plantes comme dans les animaux. Nous avons dit que, dans nos expériences , l’agent anesthésique n’agit pas sur la sensibili
sique aura déterminé dans la substance même de l’élément. D’après des expériences que j’ai faites autrefois, je pense que cette mod
emps de se reconstituer suffisamment dans les intervalles de repos. L’ expérience directe nous a montré cette coagulation de l’élém
s de supposer que quelque chose de semblable se passe pour le nerf. L’ expérience établit que l’éther, le chloroforme, sont bien le
on pourrait dire, est ici atteinte. Voici comment nous disposons les expériences  : nous prenons des graines de cresson alénois, qu
mpe et produisant l’aspiration dans l’appareil.   J’ai répété cette expérience sur un certain nombre de graines ; sur le chou, l
ation est souvent un inconvénient. C’est pourquoi je choisis pour les expériences de cours les graines de cresson alénois, qui sont
lus convenables à cause de leur rapide germination. On peut faire ces expériences d’anesthésie germinative à l’aide de moyens encor
  FIG. 22. — Deux éprouvettes à pied dans lesquelles on a disposé l’ expérience pour l’anesthésie germinative. a, éponge humide à
de l’éprouvette : les graines ont germé.   J’ai voulu régulariser l’ expérience et la rendre très exacte et aussi simple que poss
e de l’agent anesthésique. C’est l’eau dont on se sert pour faire les expériences . Nous avons — dit que les anesthésiques distingue
t où est planté ce chou ne peut apporter aucune cause d’erreur dans l’ expérience . Le végétal respire donc comme l’animal, et la pr
spermatozoïdes des poissons. Anesthésie des ferments figurés. — Mes expériences ont spécialement porté sur la levure de bière. Je
ait pas anesthésie mais destruction de la levure, tandis que dans nos expériences il s’agit d’une véritable anesthésie, puisque la
uatiques des Potamogeton et des Spirogyra. Voici comment je dispose l’ expérience . Sous une cloche tubulée à sa partie supérieure e
himique. Anesthésie des anguillules du blé niellé. — J’ai fait peu d’ expériences sur l’anesthésie des animaux inférieurs. L’éther
des anguillules du blé niellé, qui se prêtent très bien à ce genre d’ expériences . Nous avons vu, à propos de la vie latente, que l
ntenant nous voulions résumer dans une conclusion générale toutes nos expériences faites sur l’homme, sur les animaux supérieurs, s
’expérimentation confirme et établit solidement ces vues. En effet, l’ expérience des anesthésiques prouve que le même agent détrui
ente si l’on considère surtout les conditions simples et claires de l’ expérience . En résumé, au point de vue physiologique nous so
u rejeton. Ch. Bonnet fut conduit par ses méditations a priori et ses expériences sur les pucerons à admettre la préformation ou pr
gaces à l’atavisme fondamental ; mais on met en œuvre, dans de telles expériences , une condition qui n’en reste pas moins obscure.
nouvelles. Le périoste transplanté a disparu. On peut donner à cette expérience une forme plus saisissante encore. Chez un jeune
ant l’os enlevé, parce que là se trouve le territoire convenable. Les expériences sur la régénération des os qui ont été invoquées
es et les planaires. Dugès et de Quatrefages ont fait d’intéressantes expériences sur les planaires (fig. 44 et 45). Ils coupaient
les cours de physiologie, en particulier, sont maintenant illustrés d’ expériences et de démonstrations que le professeur multiplie
ne économie de l’emploi de nos facultés. Elle doit être telle, qu’une expérience étant conçue, elle puisse être réalisée facilemen
rapidement. Il y a trente ans, lorsque nous avions conçu l’idée d’une expérience , avec quelles difficultés, avec quelles pertes de
ncore nous perdions des journées entières à courir après nos sujets d’ expériences , à nous transporter dans les abattoirs, chez les
xation de l’azote sur les composés organiques par M. Berthelot Les expériences de M. Berthelot79 tendent à établir que, dans des
es inductions lointaines, voici les résultats précis des remarquables expériences de M. Berthelot. Pour provoquer des différences d
tricité atmosphérique agissant à de petites distances du sol. Avant l’ expérience , l’azote a été dosé dans les deux substances. On
bstances. On a trouvé : Papier 0.10 Dextrine 0.17   Après que l’ expérience s’est prolongée sept mois, le dosage donne : Pa
une bonne économie expérimentale d’avoir des pièces séparées pour les expériences qui réclament une instrumentation spéciale. On év
lot, Comptes rendus de la Société de biologie. 32. Voyez Priestley, Expériences sur les airs, t. III. 33. Voy. Leçon VIIe. 34.
51 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
ment sur son orbite. Le dispositif Michelson-Morley est là. On fait l’ expérience  ; on la recommence à diverses époques de l’année
Paul, entraîné dans le mouvement du système mobile S′, faire la même expérience que lui et trouver la même vitesse que lui à la l
tème se déplace avec une vitesse v par rapport à moi, immobile. Or, l’ expérience Michelson-Morley donne là-bas le même résultat qu
’intérieur de son système, censé immobile, notre physicien institue l’ expérience Michelson-Morley. Pour l’objet restreint que nous
estreint que nous poursuivons en ce moment, il sera utile de couper l’ expérience en deux et de n’en retenir, si l’on peut s’exprim
dre son propre système pour système de référence. Le voici qui fait l’ expérience Michelson-Morley ou plutôt, lui aussi, la moitié
it l’expérience Michelson-Morley ou plutôt, lui aussi, la moitié de l’ expérience . Sur une horloge placée en O′ il note le temps qu
évident que le Temps vécu et noté par le second physicien pendant son expérience dans le système S′, jugé par lui immobile, est id
ose en effet ainsi : S étant en repos et S′ en mouvement, comment des expériences sur la vitesse de la lumière, faites en S, donner
raient à la lumière la même vitesse que lui, physicien réel, si cette expérience toute théorique devenait pratiquement réalisable.
meut avec une vitesse moindre pour le système S′ (les conditions de l’ expérience étant celles que nous avons indiquées plus haut) 
çoit des successions, les choses vont s’arranger de telle sorte que l’ expérience réelle en S et l’expérience simplement imaginée e
oses vont s’arranger de telle sorte que l’expérience réelle en S et l’ expérience simplement imaginée en S′ donneront le même nombr
ment aux exigences de la science, il reste aussi bien d’accord avec l’ expérience commune. Et il n’a pas de peine à se le démontrer
hèse initiale du physicien attaché à la Terre, faisant et refaisant l’ expérience Michelson-Morley. Mais nous le supposerons mainte
des lois universelles. » En d’autres termes encore : étant donné une expérience telle que celle de Michelson et Morley, les chose
insi une diplopie d’un genre particulier : l’image d’abord aperçue, l’ expérience d’abord instituée, se double d’une image fantasma
toire d’où l’on regardera la nature. Car l’image fantasmatique de son expérience , image qui lui montre comment cette expérience ap
e fantasmatique de son expérience, image qui lui montre comment cette expérience apparaîtrait, si le dispositif expérimental était
e l’ossature, conserve telles quelles les articulations et fait que l’ expérience continue à vérifier la même loi, ces articulation
philosophie. 30. Elle est imprécise, sans doute. Mais quand, par des expériences de laboratoire, on établit ce point, quand on mes
52 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
les adapter aux collections d’unités réelles. — Ultérieurement et à l’ expérience , toute collection d’unités réelles se trouve adap
ent soleillée du frais gazon. Si en ce moment je cherche ce que cette expérience a laissé en moi, j’y trouve d’abord la représenta
s avons parcouru une série de faits ou d’individus semblables. De nos expériences nombreuses, il nous reste le lendemain quatre ou
e et signifie le caractère. De cette façon, le nom équivaut à la vue, expérience ou représentation sensible que nous n’avons pas e
dées des changements considérables. Telles que nous les fournissait l’ expérience vulgaire, elles étaient le plus souvent trop larg
gaire, elles étaient le plus souvent trop larges ou trop étroites ; l’ expérience scientifique vient les resserrer ou les étendre,
, épurée, portée par l’abstraction énergique bien loin au-dessus de l’ expérience vulgaire, n’est plus que l’idée presque géométriq
i encore, le procédé qui forme l’idée correspondante est le même. — L’ expérience vulgaire a découvert quelque propriété d’un corps
pouvoir qu’a l’ambre d’attirer à lui les petits objets très légers. L’ expérience multipliée et précisée précise et multiplie les c
lle qu’on la trouve dans le langage courant et telle que la fournit l’ expérience vulgaire, elle correspond mal à son objet. — D’un
z précis ni assez nombreux. Par l’observation plus attentive et par l’ expérience plus variée, nous déterminons les caractères cons
ntels qu’elle amalgame avec les caractères importants et fixes. Par l’ expérience étendue et par la comparaison multipliée, nous ex
onde sait qu’ils sont en petit nombre, et on voit aisément de quelles expériences nous les extrayons. — Soit un corps quelconque ob
corps sont en repos ou en mouvement, de sorte qu’à ce point de vue l’ expérience nous fournit tous les matériaux nécessaires pour
a changé en lui ou dans ses alentours, et, après un certain nombre d’ expériences , nous constatons ou nous croyons constater que ce
re d’eau bien pure, un morceau d’or affiné. Sur cette indication de l’ expérience , nous n’avons pas de peine à concevoir un mobile
s à se conformer à cette double conception ; on s’en est assuré par l’ expérience  ; la matière réelle est inerte, indifférente au r
celles d’un corps qui tombe librement, il vérifia son hypothèse par l’ expérience . Whewell, History of the Inductive Sciences, tome
53 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
, les sujets rapportent souvent à des dates précises leurs prétendues expériences antérieures ; ils sont en proie à une véritable h
ne perception analogue, qui présentait quelques traits communs avec l’ expérience actuelle. Mais le phénomène dont il s’agit ici es
Mais le phénomène dont il s’agit ici est très différent. Ici les deux expériences apparaissent comme rigoureusement identiques, et
us ou moins lente à s’établir, plus ou moins facile à dissiper, d’une expérience actuelle avec une expérience antérieure qui lui r
, plus ou moins facile à dissiper, d’une expérience actuelle avec une expérience antérieure qui lui ressemble. Ajoutons (et c’est
ns d’ailleurs montré nous-même que la « familiarité » des objets de l’ expérience journalière tient à l’automatisme des réactions q
interpréter la plus faible poussée des associations comme le signe d’ expériences antérieures se rapportant aux mêmes objets que ce
a loin de cette reconnaissance pénible du familier au souvenir d’une expérience antérieure déterminée, identique de tout point à
r d’une expérience antérieure déterminée, identique de tout point à l’ expérience actuelle. Bref, il semble bien qu’il faille combi
branlement du même mécanisme, une répétition atténuée du même fait. L’ expérience est là cependant, qui paraît dire le contraire. E
ble devoir former un tout, étant découpée dans la continuité de notre expérience par l’intérêt du moment. Comment aurions-nous véc
net, plus complet, plus profondément analysé par celui qui en fait l’ expérience .   Plusieurs ont parlé en effet d’un sentiment d’
en l’air, sans point d’appui dans le passé. Il ne correspond à aucune expérience antérieure. On le sait, on en est convaincu, et c
mène auquel nous avons affaire n’imite aucun autre phénomène de notre expérience . Et c’est à peine si l’on peut parler de fausse r
celle de la perception ; mais il ne pourrait pas être rapporté à une expérience passée, parce que chacun de nous sait bien qu’on
ase. Elle ne fait plus corps avec la vie réelle. Cherchant, parmi nos expériences passées, celle qui lui ressemble le plus, c’est a
p. 409-436. 33. L’hypothèse de Grasset, d’après laquelle la première expérience aurait été enregistrée par l’inconscient, échappe
54 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
tre mesure, surtout dans des conditions défavorables, chacun sait par expérience qu’il se produit une obnubilation de l’esprit tou
st une des conditions ’de la conscience. Ces faits bien connus, d’une expérience vulgaire, nous font comprendre la nécessité de ce
une faible impression de pesanteur et de fourmillement. Cette simple expérience soulève les questions suivantes : N’y a-t-il pas
olonté, mais qui subit toutes les influences des états affectifs. Les expériences de Mosso, entre autres, montrent que l’émotion la
e atteint d’anesthésie et fixait par la photographie le résultat de l’ expérience . D’après la théorie qu’il a exposée dans son Méca
ertainement une innervation intense, comme le prouvent les nombreuses expériences de psychométrie où elle entre enjeu. « Une idée e
c’est une hypothèse gratuite, en complet désaccord avec tout ce que l’ expérience nous montre. Le spectateur naïf qui s’ennuie à l’
nts sont de nature plus complexe, de formation tardive, dérivés par l’ expérience des tendances primitives. Pendant que l’attention
ption de convention et de fantaisie, si l’auteur la tire de sa propre expérience , je ne puis que l’admirer. Mais, en vérité, il fa
ter les mouvements de diverses parties de notre corps, c’est ce que l’ expérience prouve à chaque instant. Mais comment se produit
; dans ces derniers temps, plusieurs auteurs, en s’appuyant sur leurs expériences , ont soutenu que « les actions motrices et les ac
’action d’arrêt, tendant à se produire, diminue l’amplitude  Dans une expérience de Wundt, « quand on excite un nerf par un couran
r ce sujet ; car, quoique les faits soient de toute évidence et d’une expérience banale, la psychologie a tellement négligé le rôl
ains, son corps ; tous les autres mouvements sont supprimés. Dans les expériences de laboratoire faites pour étudier l’attention vo
n’est pas nécessaire d’avoir recours au raisonnement. Des milliers d’ expériences prouvent que le mouvement est inhérent à l’image,
que le mouvement est inhérent à l’image, contenu en elle. La célèbre expérience du pendule de Chevreul peut en être considérée co
celle-ci aurait besoin d’être reprise avec les données actuelles de l’ expérience  : l’étude des perceptions et des images a préparé
son livre sur la parole et la musique, en a décrit, d’après sa propre expérience , un type parfait : ce sont les moteurs par excell
aibles, on n’en peut douter. Ceci s’accorde d’ailleurs avec ce fait d’ expérience que la réflexion abstraite est impossible pour be
sme moteur. » Assurément, il n’y a sur ce point aucune observation ou expérience qui soit décisive. L’expérience cruciale consiste
a sur ce point aucune observation ou expérience qui soit décisive. L’ expérience cruciale consisterait à voir si un homme privé de
pour beaucoup de gens, aléatoire pour tous. III Chacun sait par expérience que l’attention volontaire est toujours accompagn
 : sentiment difficile à décrire, mais que chacun peut reproduire par expérience . Nous désignons ce changement comme une tension d
s le sentiment de l’effort. Ferrier l’a montré, en s’appuyant sur une expérience très simple. Si l’on étend le bras et si l’on tie
coup de pistolet, on peut, sans mouvoir réellement le doigt, avoir l’ expérience d’un sentiment d’énergie déployée. Voilà donc un
ible (ce qui est la thèse de Bain). « Mais si le lecteur recommence l’ expérience et fait bien attention à l’état de sa respiration
ent sans doute à une activité fonctionnelle moins rapide. Une série d’ expériences faites sur la même personne ont donné comme moyen
n de monoïdéisme propre à l’hypnose. Wundt et Exner ont fait d’autres expériences sur l’homme normal. Tantôt le sujet est pris à l’
500 σ, il tombe dans le second cas à 253 σ et avec signal à 76 σ. Ces expériences nous présentent sous la forme la plus simple l’ét
que le renforcement de la représentation préexistante. Dans certaines expériences , deux impressions presque simultanées sont produi
étrécissement incessant du champ de la conscience, décrit d’après une expérience personnelle. Il y a, dit-elle, un château bâti d’
er ni éviter ce qu’on ne connaît pas. Ce n’est que l’animal capable d’ expérience , c’est-à-dire de mémoire et de réflexion, qui peu
par des affaiblissements successifs qui se rencontrent en fait dans l’ expérience , les réduire à un état purement intérieur qui n’e
er janvier 1888.) 33. Consulter pour le détail et le dispositif des expériences  : Obersteiner, Expérimental Researches on Attenti
55 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
lysie partielle de l’aptitude à éprouver les sensations de couleur. —  Expériences qui portent au maximum la sensation du violet et
 Preuve qu’il y a des éléments dans les unes comme dans les autres. —  Expérience de Wheatstone. — Nombre énorme des éléments succe
rement dites sont diverses selon les diverses parties de la bouche. —  Expériences de Guyot et Admyrault. — Complication extrême des
bservations sur les malades. — Conditions connues de chaque espèce. —  Expériences et observations. — Opinion de Weber. — Ces condit
Ces conditions sont des types distincts d’action pour le même nerf. —  Expériences de Fick. — Les caractères différents que nous tro
aux trois sensations du rouge, du violet et du vert, reçoit ici de l’ expérience la plus frappante confirmation80. — Certaines per
x couleurs spectrales composantes est nul85. Toutes conclusions que l’ expérience vient confirmer. Reste une dernière couleur, le n
nt. Ici s’arrête la science positive ; nous ne pouvons remonter par l’ expérience au-delà des trois sensations élémentaires de coul
us bas, est formée de sensations successives. Car nous savons par les expériences de Wheatstone qu’une lumière comme celle de l’éti
-même est difficile à préciser. Nous voyons, du premier coup et par l’ expérience ordinaire, que tel corps excite en nous telle sen
ts et d’usage universel, comme la balance qui note seulement dans une expérience l’augmentation ou la diminution finale de la pesa
n abolition isolée ou sa conservation isolée. Parmi ces conditions, l’ expérience en a dévoilé quelques-unes. Si l’on refroidit un
contact, et que le contraire n’est pas vrai ; ce qui est conforme à l’ expérience . Très souvent, les malades qui ont perdu les sens
n peut être un état spécial du même nerf, ce qui semble le cas dans l’ expérience où le genou refroidi devient exsangue. En second
raites, mais elles s’accordent mieux avec les faits. À cet égard, des expériences de Weber me paraissent concluantes103. — Trempez
reproduits, ne peuvent pas distinguer la chaleur et le froid. » — Des expériences semblables indiquent pour la sensation de pressio
170. — Et Bain, ibid. 90. Longet, Traité de physiologie, II, 167. Expériences de Guyot et Admyrault. 91. Bain, Senses and Int
56 (1903) La pensée et le mouvant
e concepts, une construction hypothétique. Elle prétendait dépasser l’ expérience  ; elle ne faisait en réalité que substituer à l’e
dépasser l’expérience ; elle ne faisait en réalité que substituer à l’ expérience mouvante et pleine, susceptible d’un approfondiss
, vidé, un système d’idées générales abstraites, tirées de cette même expérience ou plutôt de ses couches les plus superficielles.
t pour eux ou pour leur équivalent. La métaphysique deviendra alors l’ expérience même. La durée se révélera telle qu’elle est, cré
systématique du monde : qui sait si le monde est effectivement un ? L’ expérience seule pourra le dire, et l’unité, si elle existe,
été la plupart des savants, nous estimons qu’une science fondée sur l’ expérience , telle que les modernes l’entendent, peut atteind
us paraît revenir de droit à une métaphysique qui part également de l’ expérience , et qui est à même, elle aussi, d’atteindre l’abs
différeront d’objet et de méthode, mais qu’elles communieront dans l’ expérience . L’une et l’autre auront écarté la connaissance v
ra par chasser les concepts tout faits ; elle aussi s’en remettra à l’ expérience . Mais l’expérience intérieure ne trouvera nulle p
concepts tout faits ; elle aussi s’en remettra à l’expérience. Mais l’ expérience intérieure ne trouvera nulle part, elle, un langa
par la frange colorée dont elle l’entourera, qu’il ne contient pas l’ expérience tout entière. Il n’en est pas moins vrai que la m
aussi la laisser dans la région du pur possible. Sur le terrain de l’ expérience , au contraire, avec des solutions incomplètes et
d’âme comme on construit l’idée de triangle. Étudions les faits. Si l’ expérience établit, comme nous le croyons, qu’une petite par
e naissante est toujours prompte à dogmatiser. Ne disposant que d’une expérience restreinte, elle opère moins sur les faits que su
ger. Il faut tout un travail de déblaiement pour ouvrir les voies à l’ expérience intérieure. La faculté d’intuition existe bien en
s d’elle d’en prendre un autre. Comme elle travaillait en dehors de l’ expérience , sur de purs concepts, force lui était bien de se
erne. La vérité est qu’une existence ne peut être donnée que dans une expérience . Cette expérience s’appellera vision ou contact,
t qu’une existence ne peut être donnée que dans une expérience. Cette expérience s’appellera vision ou contact, perception extérie
ciel ou s’arrête à quelque distance de terre. Dans le premier cas, l’ expérience métaphysique se reliera à celle des grands mystiq
aturelles qui servent de modèle à d’autres sont possibles, pourquoi l’ expérience nous présente des ressemblances que nous n’avons
st une identité partielle, et l’identité une ressemblance complète, l’ expérience nous dit tout autre chose. Si l’on cesse de donne
position que nous effectuons de nos états dans un temps spatialisé. L’ expérience était à la portée de tous : et ceux qui voulurent
tre à la banalité. Encore une fois, nous avions beau être parti d’une expérience directe, les résultats de cette expérience ne pou
ions beau être parti d’une expérience directe, les résultats de cette expérience ne pouvaient se faire adopter que si le progrès d
cette expérience ne pouvaient se faire adopter que si le progrès de l’ expérience extérieure, et de tous les procédés de raisonneme
bservation extérieure. Mais alors seulement nous nous aperçûmes que l’ expérience interne à l’état pur, en nous donnant une « subst
vé de plus en plus sa vérification empirique dans le vaste ensemble d’ expériences institué par les disciples de Freud. Plus lentes
ions verbales, ayant trouvé dans la vie intérieure un premier champ d’ expérience . Tout progrès fut ensuite un agrandissement de ce
nous désirons, de ce que nous attendons. À supposer, en effet, que l’ expérience nous présentât jamais un vide absolu, il serait l
la est possible et réel et certain. Impossible, parce qu’une certaine expérience , confuse peut-être mais décisive, te parle par ma
consécutives, pratiquer longuement sur Berkeley, puis sur Spinoza, l’ expérience que je viens de décrire. Je laisserai de côté Spi
ait vu d’abord les deux mouvements inverses d’aller et de retour, — l’ expérience morale se chargeant ici de résoudre une contradic
e nous serait bien de continuer à affirmer de ces idées tout ce que l’ expérience nous fait affirmer des corps, et nous aurions sim
ue et laborieusement conquis ses résultats, qui vient nous dire : « l’ expérience , aidée du raisonnement, conduit jusqu’en ce point
la voie de la généralisation et de la synthèse, là s’arrête ce que l’ expérience objective et le raisonnement sûr nous permettent
s place pour deux manières de connaître, philosophie et science, si l’ expérience ne se présentait à nous sous deux aspects différe
t pure durée, réfractaire à la loi et à la mesure. Dans les deux cas, expérience signifie conscience ; mais, dans le premier, la c
parpillement d’elle-même n’a pas été obtenue par une unification de l’ expérience extérieure ; car le philosophe n’est pas venu à l
s d’abord. Voilà l’objection. — Elle est réfutée, croyons-nous, par l’ expérience . Il y a, en effet, depuis des siècles, des hommes
nt brillantes, également évanouissantes, qui se recouvrent dans notre expérience usuelle comme des « dissolving views » et qui con
lité vraie. Je n’insisterai pas davantage. Que chacun de nous fasse l’ expérience , qu’il se donne la vision directe d’un changement
plus, sous forme de « souvenirs », telle ou telle simplification de l’ expérience antérieure, destinée à compléter l’expérience du
lle simplification de l’expérience antérieure, destinée à compléter l’ expérience du moment ; en cela consiste ici la fonction du c
ment. Si le changement, qui est évidemment constitutif de toute notre expérience , est la chose fuyante dont la plupart des philoso
la substance avec l’immutabilité qui la rendait inaccessible à notre expérience . L’instabilité radicale, et l’immutabilité absolu
jet qui se traduit par une vision statique des choses : tout ce que l’ expérience nous apprendra de l’un accroîtra la connaissance
tout entière œuvre d’analyse ou de représentation conceptuelle, si l’ expérience n’y doit servir que de vérification à des « idées
rompue puisse les relier l’un à l’autre. Et, nécessairement, si toute expérience possible est assurée d’entrer ainsi dans les cadr
capable d’autre chose que de platoniser, c’est-à-dire de couler toute expérience possible dans des moules préexistants. Là est tou
e la composition littéraire, c’est l’ensemble des observations et des expériences recueillies par la science positive et surtout pa
sens, la métaphysique n’a rien de commun avec une généralisation de l’ expérience , et néanmoins elle pourrait se définir l’expérien
néralisation de l’expérience, et néanmoins elle pourrait se définir l’ expérience intégrale.   VII.La philosophie de Claude Ber
méthode expérimentale. La science moderne s’est toujours réglée sur l’ expérience  ; mais comme elle débuta par la mécanique et l’as
plus voisin des mathématiques, pendant longtemps elle ne demanda à l’ expérience que de fournir un point de départ à ses calculs e
XIXe siècle datent les sciences de laboratoire, celles qui suivent l’ expérience dans toutes ses sinuosités sans jamais perdre con
suggère l’idée d’une explication ; cette idée, le savant demande à l’ expérience de la confirmer ; mais, tout le temps que son exp
demande à l’expérience de la confirmer ; mais, tout le temps que son expérience dure, il doit se tenir prêt à abandonner son hypo
éralisation bien fondée. Trop souvent nous nous représentons encore l’ expérience comme destinée à nous apporter des faits bruts :
partout, jusque dans la plus humble recherche de fait, jusque dans l’ expérience la plus simple. Là où il n’y a pas un effort pers
érimentation, et contre ceux qui, tout en le jugeant accessible à nos expériences , ne distingueraient pas ces expériences de celles
n le jugeant accessible à nos expériences, ne distingueraient pas ces expériences de celles de la physique ou de la chimie. Aux pre
re que nous devions, en fait, appeler à notre aide l’observation et l’ expérience . La nature serait donc un ensemble de lois inséré
s yeux ne l’est pas nécessairement au regard de la nature : tentons l’ expérience , et, si l’hypothèse se vérifie, il faudra bien qu
hoses. Soyons donc prêts à l’abandonner pour une autre, qui serrera l’ expérience de plus près encore. « Nos idées, disait Claude B
notre raison, nous nous en tenions purement et simplement à ce que l’ expérience nous donne, nous penserions et nous nous exprimer
doute aussi, aux yeux de James, la réalité en général. Certes, notre expérience n’est pas incohérente. En même temps qu’elle nous
e n’est plus seulement reliée à une autre partie, comme nous le dit l’ expérience , mais encore, comme le voudrait notre raison, coo
otre raison. Du point de vue où James se place, et qui est celui de l’ expérience pure ou de l’« empirisme radical », la réalité n’
tre raison conçoit est, en effet, un univers qui dépasse infiniment l’ expérience humaine, le propre de la raison étant de prolonge
e humaine, le propre de la raison étant de prolonger les données de l’ expérience , de les étendre par voie de généralisation, enfin
la lumière même. La plupart des philosophies rétrécissent donc notre expérience du côté sentiment et volonté, en même temps qu’el
é pensée. Ce que James nous demande, c’est de ne pas trop ajouter à l’ expérience par des vues hypothétiques, c’est aussi de ne pas
’elle a de solide. Nous ne sommes tout à fait assurés que de ce que l’ expérience nous donne ; mais nous devons accepter l’expérien
s que de ce que l’expérience nous donne ; mais nous devons accepter l’ expérience intégralement, et nos sentiments en font partie a
mer — sa propre pensée. Les choses et les faits dont se compose notre expérience constituent pour nous un monde humain 30 relié sa
ec quelle sympathie James les a étudiées. Quand parut son livre sur l’ Expérience religieuse, beaucoup n’y virent qu’une série de d
ent ne nous feraient-elles pas prendre sur le vif, ainsi que dans une expérience scientifique, la force qui transporte et qui soul
ité de leur objet. Prenons une vérité aussi voisine que possible de l’ expérience , celle-ci par exemple : « la chaleur dilate les c
, du moins au milieu d’eux, une loi véritablement contenue dans notre expérience et que nous nous bornerions à en extraire. Même u
in, considère les affirmations vraies comme données par avance dans l’ expérience humaine : une fois cette expérience organisée par
s comme données par avance dans l’expérience humaine : une fois cette expérience organisée par la pensée humaine en général, tout
ait la vérité même ; notre science ne ferait que la retrouver. Mais l’ expérience pure et simple ne nous dit rien de semblable, et
pure et simple ne nous dit rien de semblable, et James s’en tient à l’ expérience . L’expérience nous présente un flux de phénomènes
ne nous dit rien de semblable, et James s’en tient à l’expérience. L’ expérience nous présente un flux de phénomènes : si telle ou
omporteront en présence de la chaleur ; elle nous aide à passer d’une expérience ancienne à des expériences nouvelles c’est un fil
la chaleur ; elle nous aide à passer d’une expérience ancienne à des expériences nouvelles c’est un fil conducteur, rien de plus.
yon vient de tomber sous la table », je n’énonce certes pas un fait d’ expérience , car ce que la vue et le toucher me montrent, c’e
il rêvait encore, en s’endormant de son dernier sommeil, il rêvait d’ expériences extraordinaires et d’efforts plus qu’humains par
e et qui coïncide avec la nature ; elle est la nature même. Or, notre expérience intérieure nous montre dans l’habitude une activi
bien c’est l’art proprement dit qu’on prétend enseigner, mais alors l’ expérience montre que l’application de procédés mécaniques à
exposée dans nos différents travaux, métaphysique qui a pour centre l’ expérience de la durée avec la constatation d’un certain rap
ppelle en effet de ce nom, le plus souvent, ce qui est donné dans une expérience , ou ce qui pourrait l’être : est réel ce qui est
èque de Philosophie scientifique », sous le titre de Philosophie de l’ expérience . 30. Très ingénieusement, M. André CHAUMEIX a s
57 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79
e ignorant. Qu’est-ce donc que le goût ? Une facilité acquise par des expériences réitérées, à saisir le vrai ou le bon, avec la ci
qui le rend beau, et d’en être promptement et vivement touché. Si les expériences qui déterminent le jugement sont présentes à la m
à Michel Ange, entre une infinité d’autres qu’il pouvait choisir ? L’ expérience journalière de la vie. C’est elle qui suggère au
l des éléments que la géométrie de l’Académie ne saurait saisir. De l’ expérience et de l’étude, voilà les préliminaires et de celu
58 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
té de deux durées. Prenons-y garde cependant. Est-il impossible que l’ expérience démente un jour notre postulat ? Je m’explique ;
e suppose que l’effet α′ ait lieu sensiblement avant l’effet β′. Si l’ expérience nous rendait témoins d’un tel spectacle, notre po
moins d’un tel spectacle, notre postulat se trouverait démenti. Car l’ expérience nous apprendrait que la première durée αα′ est ég
même que les deux durées ββ′. L’égalité et l’inégalité déduites de l’ expérience seraient incompatibles avec les deux égalités tir
des forces vives soient vérifiées. La loi de Newton est une vérité d’ expérience  ; comme telle elle n’est qu’approximative, ce qui
maintenant que l’on adopte une autre manière de mesurer le temps, les expériences sur lesquelles est fondée la loi de Newton n’en c
e tentée. Ce postulat ne pourra jamais être vérifié directement par l’ expérience  ; il pourrait être contredit par elle, si les rés
59 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
au principe de relativité ; celui-là non seulement est confirmé par l’ expérience quotidienne, non seulement il est une conséquence
e nouveau fluide inconnu dont nous remplirions l’espace. Aussi bien l’ expérience s’est chargée de ruiner cette interprétation du p
hé afin de mettre en concordance leurs autres vues générales ; mais l’ expérience s’est obstinée à le confirmer. On a varié les moy
pe de Newton, finiraient un jour par être abandonnées et pourtant les expériences récentes sur les mouvements des électrons issus d
mique représentant l’inertie de l’éther. Les calculs d’Abraham et les expériences de Kauffman ont alors montré que la masse mécaniq
incipe qu’il s’agit de sauver, ce sont les résultats indubitables des expériences de Michelson. Eh bien, ainsi que nous l’avons vu
ait même plus ce que c’est. C’est pourquoi j’ai dit plus haut que les expériences sur les rayons cathodiques avaient paru justifier
60 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
constituer la psychologie comme science naturelle, avec l’appui de l’ expérience et en l’absence de toute métaphysique. D’ailleurs
ces travaux, bien loin de tendre vers la métaphysique, reposent sur l’ expérience , au sens strict du mot. Ainsi ce sont des recherc
ugement : « que ses traités sont des plus suggestifs que l’École de l’ expérience ait publiés en Angleterre, dans ces dernières ann
ère aussi les concepts de temps et d’espace, comme les résultats de l’ expérience , mais de l’expérience de la race et non de l’expé
de temps et d’espace, comme les résultats de l’expérience, mais de l’ expérience de la race et non de l’expérience individuelle. «
ésultats de l’expérience, mais de l’expérience de la race et non de l’ expérience individuelle. « Cette doctrine qui réconcilie Loc
en sont les synonymes populaires, mais prêtent plus à l’équivoque. L’ expérience fondamentale, irréductible, qui donne la notion d
61 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
nce rêvée dans la fièvre idéaliste de ses vingt ans ; par une suite d’ expériences sans éclat, minutieusement décrites en leur terne
ne œuvre achevée le roman posthume de Bouvard et Pécuchet (1881). Ces expériences incessamment renouvelées de la bêtise bourgeoise
ervation qui décrit les combinaisons spontanées de la vie : c’est une expérience , qui produit artificiellement des faits d’où l’on
méprise. M. Zola n’a jamais aperçu la différence qui existe entre une expérience scientifiquement conduite dans un laboratoire de
te dans un laboratoire de chimie ou de physiologie, et les prétendues expériences du roman où tout se passe dans la tête de l’auteu
e, dans une lettre rendue publique, que son roman du Rêve était une «  expérience scientifique » conduite « à toute volée d’imagina
chologique et la bonne méthode : il a su fabriquer son œuvre avec son expérience intime, sans étaler son moi. Il se pourrait bien
les milieux et tous les types qui sont tombés successivement sous son expérience  : paysans de Normandie, petits bourgeois normands
comique un peu dur s’atténue dans les principales œuvres. Son champ d’ expériences s’étant agrandi, il a dit, dans Bel Ami, la lutte
sques, arrangeur d’accidents tragiques, Feuillet est précieux par son expérience du monde : certaines parties aristocratiques de n
62 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381
t beaucoup sur eux. C’est que les gens du métier doivent avoir plus d’ expérience que les autres. Je dis ébloüir, car comme je l’ai
n déferant au goût naturel perfectionné par les comparaisons et par l’ expérience , mais par voïe d’analyse. Ils ne jugent pas en ho
de goût et de sentiment. Suivre l’avis d’un homme qui n’a pas d’autre expérience que nous et qui n’a rien appris que nous ne sçach
as exercée, c’est seulement déferer à l’art, c’est rendre hommage à l’ expérience . La profession de l’art en impose même tellement
63 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
ection est beaucoup moins rigoureuse que la première, parce que notre expérience passée est une expérience individuelle et non plu
rigoureuse que la première, parce que notre expérience passée est une expérience individuelle et non plus commune, parce que nous
mes et néglige les rapports. Son tort n’est pas de priser trop haut l’ expérience , mais au contraire de substituer à l’expérience v
de priser trop haut l’expérience, mais au contraire de substituer à l’ expérience vraie, à celle qui naît du contact immédiat de l’
à celle qui naît du contact immédiat de l’esprit avec son objet, une expérience désarticulée et par conséquent sans doute dénatur
la pensée philosophique : nous partons de ce que nous croyons être l’ expérience , nous essayons des divers arrangements possibles
aurait une dernière entreprise à tenter. Ce serait d’aller chercher l’ expérience à sa source, ou plutôt au-dessus de ce tournant d
nfléchissant dans le sens de notre utilité, elle devient proprement l’ expérience humaine. L’impuissance de la raison spéculative,
faite, quand on s’est placé à ce que nous appelions le tournant de l’ expérience , quand on a profité de la naissante lueur qui, éc
clairant le passage de l’immédiat à l’utile, commence l’aube de notre expérience humaine, il reste à reconstituer, avec les élémen
qui a justement pour fonction de fixer les images mouvantes de notre expérience ordinaire, comme l’éclair instantané qui illumine
s disposer pour faire agir notre corps sur les autres corps. Mais des expériences fort simples montrent qu’il n’y a jamais contact
ervation de la vie exige sans doute que nous distinguions, dans notre expérience journalière, des choses inertes et des actions ex
nt d’aller plus loin. Pourrions-nous, en opérant sur eux, rejoindre l’ expérience , si les notions auxquelles ils correspondent ne n
ement lui-même et la qualité en laquelle il se contracte. Comme notre expérience journalière nous montre des corps qui se meuvent,
s-uns à peine. Ce n’est pas seulement la physique qui nous le dit ; l’ expérience grossière des sens nous le laisse déjà deviner ;
Reliez les uns aux autres, en un mot, les objets discontinus de votre expérience journalière ; résolvez ensuite la continuité immo
64 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
la traverse des raisonnements de l’auteur, le contrôler par sa propre expérience , et contrôler la sienne par lui. Une lecture, en
possession d’une idée générale, pour la soumettre au contrôle de leur expérience personnelle. Une idée générale, quand elle n’est
érale, quand elle n’est pas seulement une idée vague, est un résumé d’ expériences nombreuses ; elle embrasse et dégage les caractèr
inaux et vrais d’une vérité toute nouvelle. » Mais, dira-t-on, notre expérience est bien petite, et notre prétention ne serait-el
tie peut tout oser. « Chacun de nous, dit encore M. Brunetière, n’a l’ expérience directe que d’un petit nombre de faits ; mais cha
gitives, nos émotions d’un moment. C’est un point essentiel. Si notre expérience est petite, ce n’est pas que nous éprouvions peu,
s ont récolté. On leur prendra des idées, qui serviront à diriger nos expériences et à les classer. Voilà le véritable art de la le
65 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
ce qui se passe dans l’autre œil : celui-ci reste couvert pendant les expériences  ; il se meut néanmoins, et l’on s’en convaincra s
sons. Or, celle cause est extensive et par conséquent mesurable : une expérience de tous les instants, qui a commencé avec les pre
ort musculaire qui le produirait, ou la vibration qui l’explique. Les expériences récentes de Blix, Goldscheider et Donaldson 17 on
crupuleusement sur ce point, en faisant table rase de tout ce que son expérience passée lui a appris sur la cause de sa sensation,
avons de la peine à démêler les contours et les détails des objets. L’ expérience nous a appris qu’il fallait attribuer à une puiss
étend que notre œil évalue lui-même les intensités de la lumière. Des expériences ont été tentées par M. Delboeuf 20 d’abord, puis
sensations lumineuses. Nous ne contesterons pas les résultats de ces expériences , non plus que la valeur des procédés photométriqu
anc. Faut-il maintenant tout dire ? Nous avons été habitués par notre expérience passée, et aussi par les théories physiques, à co
ause dans l’effet, et de substituer à notre impression naïve ce que l’ expérience et la science nous apprennent. On en dirait autan
le blanc est à la saturation.   On comprendra maintenant le sens des expériences photométriques. Une bougie, placée à une certaine
as M. Delbœuf dans les conclusions qu’il a tirées de ces remarquables expériences  : la question essentielle, la question unique, se
et du rouge. Seulement il y a cette différence que, dans toute notre expérience passée, la succession des teintes grises s’est pr
Fechner : nous n’interviendrons pas dans le débat ; il appartient à l’ expérience de décider entre la relation établie par Weber et
eurs artifices différents dans l’opération par laquelle on passe, des expériences de Weber ou de toute autre série d’observations a
uantités étant toujours égales, d’une part, tandis que d’autre part l’ expérience a donné entre l’excitation E et son accroissement
ces sensations soient de même nature, et que constamment, dans notre expérience passée, nous ayons assisté à leur défilé, pour ai
e peut varier d’une manière continue, nous avons dû noter, dans notre expérience passée, une innombrable multitude de nuances de s
nts de psychophysique, Paris, 1883. 21. Voir le compte rendu de ces expériences dans la Revue philosophique, 1887, tome I., page
66 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
andis qu’en effet il n’a été que deux heures assis dans sa loge, si l’ expérience ne vous l’enseignait ? Comment pourriez-vous savo
à un homme qui s’ennuie, semblent voler pour celui qui s’amuse, si l’ expérience ne vous l’enseignait ? En un mot, c’est l’expérie
ui s’amuse, si l’expérience ne vous l’enseignait ? En un mot, c’est l’ expérience seule qui doit décider entre vous et moi. L’Acad
e qui doit décider entre vous et moi. L’Académicien. — Sans doute, l’ expérience . Le Romantique. — Hé bien ! l’expérience a déjà
cadémicien. — Sans doute, l’expérience. Le Romantique. — Hé bien ! l’ expérience a déjà parlé contre vous. En Angleterre, depuis d
le voile de l’habitude puisse se déchirer, pour pouvoir se mettre en expérience pour les moments d’illusion parfaite dont nous pa
67 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
sciences de construction. — Avantages qu’elles ont sur les sciences d’ expérience . — L’intermédiaire est toujours inclus dans la dé
ents de la première donnée de la loi. II. Méthode dans les sciences d’ expérience . — Leurs désavantages. — Insuffisance de l’analys
nsuffisance de l’analyse. — Pourquoi nous sommes obligés d’employer l’ expérience et l’induction. — Loi qui lie la rosée au refroid
explicative. — Pour qu’il soit appliqué, il faut l’intervention de l’ expérience . — Cas où l’on peut se passer de cette interventi
couvert le pourquoi et la raison. — Au dix-septième siècle, après les expériences de Galilée et de Pascal, on savait que tous les c
tour à tour dans les sciences de construction et dans les sciences d’ expérience . Soit une des lois de l’arithmétique, de l’algèbr
ue l’ensemble et le total. II Nous voici arrivés aux sciences d’ expérience . Ici, les ressources sont moindres et les difficu
abaissement de l’alcool, subit un changement inconnu. Il a fallu des expériences et une induction pour démêler ce changement, qui
ù il est, c’est-à-dire dans la nature, l’en retirer à grand renfort d’ expériences et d’inductions. Cela fait, on le transporte dans
pent en une certaine forme visible. — Pareillement, au moyen de leurs expériences , le chimiste et le physicien établissent que les
t un développement nouveau ; rien de plus. Comme il manie très bien l’ expérience et l’induction, il a fini par reconnaître qu’il y
ectures. La structure des choses est donc la même dans les sciences d’ expérience que dans les sciences de construction, et, dans l
r pour autoriser une supposition qui anticipe non seulement sur toute expérience future, mais sur toute expérience possible, et en
ui anticipe non seulement sur toute expérience future, mais sur toute expérience possible, et enveloppe dans l’immensité de sa pro
econde sont pareils à ceux qui ont cessé d’y être compris. Plus notre expérience étendue recule notre horizon dans le temps et dan
que présentent les sciences de construction comparées aux sciences d’ expérience . Chez elles, tous les intermédiaires explicatifs
croira que, si comme lui nous pouvions employer le remède, et si à l’ expérience inductive on pouvait chez nous comme chez lui ajo
le réduit, un indice révélateur de ce que doivent être les sciences d’ expérience , indice pareil au petit édifice de cire que les a
des services que les sciences de construction rendent aux sciences d’ expérience est là ; c’est ainsi que les premières ont leur a
se succéder au hasard, sans aucune loi fixe, aucune portion de notre expérience ou de notre constitution mentale ne nous fourniss
e tout progrès et de toute critique scientifique. Si, en répétant une expérience , on trouve des résultats discordants ou même cont
donnés avec un groupe de précédents ou d’accompagnements. Sur cela l’ expérience seule peut nous instruire. Mais quand elle nous a
s ayant la propriété de n’être évoquées que par une certaine classe d’ expériences et de n’évoquer qu’une certaine classe de souveni
68 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
reste, semblable aux autres et pourtant souverain des autres ? Quelle expérience nie que la cause des faits soit un fait ? L’expér
utres ? Quelle expérience nie que la cause des faits soit un fait ? L’ expérience déclare le contraire. Chaque groupe de faits a sa
pe subit d’espèce à espèce, et dans le même individu. Cela est-il ? L’ expérience va répondre. Si elle répond oui, la nutrition, ay
és et combinés de manière que le corps vivant puisse se décomposer. L’ expérience le constate. Le corps vivant est formé de substan
er précisément de manière à ce qu’il puisse encore s’accomplir. Or, l’ expérience déclare qu’il en est ainsi. Fixez à des animaux d
on puisse encore s’accomplir. Or, cette prédiction est vérifiée par l’ expérience . La grenouille à l’état de têtard est aquatique,
’il est un effet, puis en vérifiant ou réfutant cette hypothèse par l’ expérience . Si la fonction détermine le type, on doit déduir
a nature ; les métaphysiciens essayent de la définir sans traverser l’ expérience et du premier coup. Ils l’ont tenté en Allemagne
69 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
n autre, ni enfin par quel moyen elles réussissent à y constituer une expérience stable, commune à tous les hommes. C’est au contr
rience stable, commune à tous les hommes. C’est au contraire de cette expérience , théâtre nécessaire de notre activité, qu’il faut
r. — L’opposition des deux théories prend alors une forme aiguë, et l’ expérience peut cette fois les départager. Nous ne reviendro
rs qu’il serait si simple de les juxtaposer aux états forts comme une expérience présente plus confuse à une expérience présente p
oser aux états forts comme une expérience présente plus confuse à une expérience présente plus claire ? La vérité est que la mémoi
e répétitions intégrales et pourtant diverses de la totalité de notre expérience vécue. Compléter un souvenir par des détails plus
r ce qui a précédé et surtout ce qui a suivi, afin de profiter de son expérience passée. De toutes les associations qu’on pourrait
l’espace, y choisir un lieu, s’y coordonner enfin pour construire une expérience universelle ? Ce qui est réel, ce n’est pas davan
nte de la conscience dans le temps. Non seulement, par sa mémoire des expériences déjà anciennes, cette conscience retient de mieux
mais vivant d’une vie plus intense, contractant, par sa mémoire de l’ expérience immédiate, un nombre croissant de moments extérie
70 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
’impression est la condition indispensable de toute conscience, toute expérience mentale est nécessairement double. Nous ne pouvon
communiquant avec les autres êtres et en sachant qu’ils ont les mêmes expériences que nous, nous formons une abstraction de nos exp
t les mêmes expériences que nous, nous formons une abstraction de nos expériences passées et de celles d’autrui, et c’est là ce que
ence d’un plaisir, il y a la ligne de démarcation la plus large que l’ expérience humaine puisse tirer dans la totalité de l’univer
es, des tableaux, conceptions, mécanismes, différant de tout ce que l’ expérience a donné auparavant. Le peintre, le poëte, le musi
gats, différents de tout ce qui lui a été présenté dans le cours de l’ expérience . » L’étude sur l’association constructive ou théo
peuvent être conçus que par un procédé constructif. Tout le monde a l’ expérience de la peur, de la colère, de l’amour, etc. ; ce s
71 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IX. Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention »
ées, avant nous souvent et hors de nous « par leur association avec l’ expérience de l’objet et avec l’image de l’objet ». Nos yeux
ien distinctes : les uns représentent des objets dont on peut faire l’ expérience directe, les autres représentent quelque chose do
re l’expérience directe, les autres représentent quelque chose dont l’ expérience est impossible. Je puis évoquer l’image d’un indi
72 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
u savant la foi en lui-même et aussi parce qu’il lui offre un champ d’ expérience immense, où il se heurte à des forces trop coloss
passe un courant dans le circuit. Ou bien encore : quand je fais une expérience , je dois faire subir au résultat certaines correc
écanique se produira, tel effet chimique se produira de son côté. Des expériences antérieures très nombreuses ne m’ont jamais montr
voir interrogé la nature qui seule savait le secret. Quand, après une expérience , je corrige les erreurs accidentelles et systémat
ls étaient d’accord sur les apparences, et quelles qu’eussent été les expériences accumulées, ils seraient restés d’accord sur les
position (2) n’est plus qu’une définition et échappe au contrôle de l’ expérience  ; mais alors ce sera sur la proposition (3) que c
des principes. Quand une loi a reçu une confirmation suffisante de l’ expérience , nous pouvons adopter deux attitudes, ou bien lai
rmais cristallisé pour ainsi dire, n’est plus soumis au contrôle de l’ expérience . Il n’est pas vrai ou faux, il est commode. On a
ste n’est justifiée que quand elle est commode ; quand l’est-elle ? L’ expérience nous fait connaître des relations entre les corps
73 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
t entier à partir du je pense. Lui-même il disait qu’il fallait que l’ expérience allât au devant de la déduction. Il entendait par
de la dernière solution déductive, que Descartes fait réintervenir l’ expérience . Il admet, il veut que marchant à l’envers, recur
. Il admet, il veut que marchant à l’envers, recurrens, regrediens, l’ expérience remonte (partant des faits, des phénomènes, des o
nce remonte (partant des faits, des phénomènes, des observations, des expériences ), qu’elle aille au devant de cette voie déductive
vons le droit de nommer le mécanisme de la grâce. Comme il faut que l’ expérience vienne au devant de la raison, ainsi et par un mo
le royaume aussi perd une place. « Même je remarquais, touchant les expériences qu’elles sont d’autant plus nécessaires qu’on est
e au devant des causes par les effets, et qu’on se serve de plusieurs expériences particulières. Ensuite de quoi, repassant mon esp
je ne sais point d’autre expédient que de chercher derechef quelques expériences qui soient telles que leur événement ne soit pas
bonne et que peut-être il a eu besoin plus tôt qu’il ne le dit que l’ expérience vint au devant de lui pour lui faire voir quel se
autres telles choses. Peut-être que s’il n’eût point eu une certaine expérience des cieux il n’eût point eu aussi aisément une te
issance de l’événement des cieux. Il veut qu’il n’ait eu besoin que l’ expérience vînt au devant de lui que quand il a voulu descen
ses qui étaient plus particulières. Il est permis de se demander si l’ expérience n’est point venue au devant de lui jusqu’au comme
qu’au commencement du ciel. Il est presque permis de se demander si l’ expérience n’est point venue au devant de lui jusqu’au comme
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
ogique, les divers centres deviennent de plus en plus indépendants. —  Expériences et observations de Dugès, Landry, Vulpian. — Plur
r ses transformations. Ils se sont évanouis peu à peu au contact de l’ expérience . Aujourd’hui, quand les savants parlent de forces
, qui tombe du même coup. Jusqu’ici, les plus fidèles sectateurs de l’ expérience ont admis, au fond de tous les événements corpore
e, mais vers lesquelles nulle recherche ne doit s’égarer, parce que l’ expérience atteste la vanité de toute recherche à cet endroi
l’agaçait par des attouchements ou des menaces… On peut poursuivre l’ expérience d’une façon plus parlante. Le protothorax, qu’on
, exposition des idées de Boscovich, Ampère, Poisson et Cauchy. 170. Expériences de Claude Bernard sur le pouvoir réflexe du gangl
core, les crustacés par exemple. » 172. Vulpian, ouvrage cité, 799. Expériences de Dugès, Dujardin, Walkenaer, etc. Dugès, Physio
75 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
où deux tendances se neutralisent. — La répétition et la variété de l’ expérience émoussent les images. — Origine des noms généraux
ment renaissantes, qui, dans le passé, ont pour source un confluent d’ expériences nombreuses et qui, dans le présent, sont nourries
ces nombreuses et qui, dans le présent, sont nourries par un afflux d’ expériences renouvelées. Quand des Tuileries je veux aller au
ées de sa conversation ; mais, depuis, j’ai cessé de renouveler par l’ expérience ou de répéter par la mémoire les images qui alors
t est vain. — Il en est ainsi de presque toutes les portions de notre expérience  ; l’impression reçue a été solitaire ; sur mille,
es autres, l’aptitude est trop faible ; lorsque reparaît un lambeau d’ expérience lointaine auquel jadis elles étaient liées, elles
une image vague, qui correspond à la portion commune de nos diverses expériences , un fouillis de tendances à peu près égales et co
nne, la villa italienne où l’objet a été vu. — La multiplication de l’ expérience est donc une cause d’effacement, et les images, s
idées dans un esprit humain. Chaque sensation faible ou forte, chaque expérience grande ou petite, tend à renaître par une image i
xistence possible. Ainsi, la mémoire humaine est un vaste bassin où l’ expérience journalière déverse incessamment divers ruisseaux
76 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
pétents pour louer ce qui fait votre gloire véritable, ces admirables expériences par lesquelles vous atteignez jusqu’aux confins d
Collège de France, il s’était déjà procuré lui-même les matières de l’ expérience . Il vous les fit préparer sous ses yeux, sur le f
us de tout pour le progrès de l’esprit humain le savant, qui fait des expériences et crée des résultats nouveaux. M. Comte n’en a p
clarent cependant lui devoir beaucoup. Littré non plus n’a pas fait d’ expériences  ; mais vraiment il n’en pouvait pas faire ; son c
vait pas faire ; son champ, c’était l’esprit humain, on ne fait pas d’ expériences sur l’esprit humain, sur l’histoire. La méthode s
ieur, pour des études où l’on n’a pas, il est vrai, l’instrument de l’ expérience , si merveilleux entre vos mains, mais qui, néanmo
ens profond de l’histoire. Tout cela n’ébranlera pas votre foi en vos expériences  ; l’acide droit restera l’acide droit ; l’acide g
parle Pascal, ont bien aussi leur prix. Vous n’aurez pas chez nous d’ expériences à faire ; mais cette modeste observation que vous
77 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
er lieu, les génies nez pour ces professions qui demandent beaucoup d’ expérience et de la maturité d’esprit, sont formez plus tard
ans des connoissances et sans des lumieres qu’on n’acquiert que par l’ expérience , et même par sa propre expérience. L’étenduë de l
lumieres qu’on n’acquiert que par l’expérience, et même par sa propre expérience . L’étenduë de l’esprit, la subtilité de l’imagina
un artisan doüé de génie met de temps à se former, plus il lui faut d’ expérience pour devenir moderé dans ses saillies, retenu dan
78 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
re son mouvement naturel, après le plus léger contact possible avec l’ expérience , pour aller de découverte en découverte avec la c
ience, pour aller de découverte en découverte avec la certitude que l’ expérience marche derrière elle et lui donnera invariablemen
erte biologique due au raisonnement pur. Et, le plus souvent, quand l’ expérience a fini par nous montrer comment la vie s’y prend
les pourront résoudre par une méthode plus sûre, plus rapprochée de l’ expérience , les grands problèmes que la philosophie pose. Ca
79 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
nchées par ses impressions profondes, par ses premières et grandioses expériences . Une telle éducation, c’est la France unifiée et
, qui n’étaient que des fantômes, sont devenues chair et vie, par une expérience à chaque instant renouvelée. J’apprends à vivre.‌
de pressentiments, voulut établir son avoir d’âme et récapituler ses expériences principales :‌ D’abord, l’expérience des hommes.
avoir d’âme et récapituler ses expériences principales :‌ D’abord, l’ expérience des hommes. En ces heures où, à chaque instant, o
des conditions qui sans doute ne se retrouveront jamais.‌ Ensuite, l’ expérience de la communion des saints. À aucun moment, je ne
vec nous…‌ Et c’est cela qui m’a conduit à la plus belle de ces trois expériences  : à la valeur unique et merveilleuse de la prière
ousiasme, possèdent une sagesse vraie. Non pas des théories, mais une expérience qu’ils se sont faite eux-mêmes. Jean Rival se con
ti auprès de ce petit sous-officier de dix-neuf ans ? Et qu’une telle expérience , éclaboussée de sang, s’associe à la fraîcheur in
bien. Nous l’avions déjà lu, mais ces deux-ci le disent d’après leur expérience propre. Il y a une quinzaine d’années, dans un en
80 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
icien, qui veut expliquer la nature et qui opère sur les données de l’ expérience , cherche les lois des phénomènes qu’il voit, et p
on des métaux, d’envoûtement, de calcul de l’horoscope, supposent des expériences qui n’ont jamais pu être faites, et sont fondées
éconçue qui leur a fait entreprendre une observation ou instituer une expérience . On démontre que des sorciers connaissent l’aveni
fait point d’axiomes et de définitions a priori ; il ne sort pas de l’ expérience . « Toute l’opération, dit-il, consiste à découvri
, architecture et musique, se fondant sur des faits que fournissent l’ expérience ordinaire, l’histoire des grands hommes, celle de
tiennent ; c’est l’habitude que l’on a de les voir, le sentiment et l’ expérience qu’on a qu’elles sont bonnes et utiles pour nous,
81 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
nce n’est pas l’effet de la vie sociale et, de même, elle résiste à l’ expérience de la vie sociale. Car la marque d’un véritable c
iale. Car la marque d’un véritable caractère est l’imperméabilité à l’ expérience . L’individualiste, par exemple, reste individuali
ndividualiste, par exemple, reste individualiste, quelle que soit son expérience des inconvénients pratiques de cette attitude mor
issance que doit engendrer, selon lui, dans les âmes des individus, l’ expérience des contraintes sociales et de la toute-puissance
sociales et de la toute-puissance de la société. L’imperméabilité à l’ expérience est la marque des vrais caractères. Chez les temp
marque des vrais caractères. Chez les tempéraments individualistes, l’ expérience des contraintes et des sanctions sociales, loin d
82 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
étermine dans un ensemble de circonstances données, il faudrait que l’ expérience se fît dans des conditions d’isolement pratiqueme
ul. Sans doute, il n’est pas de science qui ait jamais pu instituer d’ expériences où le caractère rigoureusement unique d’une conco
plexité trop grande des phénomènes, jointe à l’impossibilité de toute expérience artificielle. Comme on ne saurait faire un invent
on s’efforcera de vérifier le résultat de cette déduction à l’aide d’ expériences , c’est-à-dire de comparaisons nouvelles. Si la dé
à l’état du milieu social dont il paraît dépendre d’après la première expérience , elles se classent encore de la même manière. Mai
rovient en partie de cette jeunesse même qui empêche les produits des expériences faites par les peuples antérieurs d’être tous imm
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129
. de Tocqueville entrant dans la vie publique, il a paru croire que l’ expérience seule avait manqué à ce dernier, pour le rendre p
rai que, si ç’eût été à recommencer, M. de Tocqueville, éclairé par l’ expérience , se fût mieux entendu avec M. Guizot sur cette po
serait trop aisé, la partie serait trop belle. Le vrai bénéfice de l’ expérience devrait être de savoir distinguer, dans des cas q
tres, sous prétexte que le cas actuel est tout différent ? Mais cette expérience toujours à propos et toujours renouvelée, que je
84 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
. — Point de départ de l’illusion. — Suggestions dans l’hypnotisme. —  Expériences des docteurs Tuke et Elliotson. — Exemples chez l
— Véracité générale de la notion que nous avons de nos facultés. — L’ expérience incessante la contrôle, la rectifie et la consoli
ela suffit ; ce lambeau conservé me tient lieu du reste ; je sais par expérience que, en concentrant sur lui mon attention, j’en r
mmuns à tous les hommes, chacun de nous découvre en lui-même, par une expérience semblable, les pouvoirs particuliers qui lui sont
us classions nos événements selon leurs diverses espèces ; que, par l’ expérience plus ou moins prolongée, nous démêlions leurs con
ard Cobden. — En êtes-vous bien sûr ? — Oui, répliqua-t-il. — La même expérience de noms différents tentée à diverses autres repri
innombrables et comme une hypothèse que justifie tout l’ensemble de l’ expérience , des vérifications et des prévisions humaines. — 
r nous, et ces possibilités, incessamment vérifiées et limitées par l’ expérience , constituent nos pouvoirs ou facultés. Il n’en es
dernière idée également renouvelée et affermie à chaque instant par l’ expérience , celle de ce corps que j’appelle mien et qui se d
’espèce des chocs que la machine a reçus. VIII Lorsque, par les expériences du toucher, de la vue instruite et des autres sen
dans notre main droite. — Or, toutes les fois que nous avons répété l’ expérience , chacun de ces deux composés a toujours accompagn
ndices. Mais, pour les objets usuels, le désaccord est rare, et, si l’ expérience préalable a été suffisante, il disparaît entièrem
u les désaltérera, que ce feu les brûlera ; il suffit pour cela que l’ expérience et l’habitude aient accouplé dans leur esprit tel
85 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
ntant, tel est le but qu’il se propose, en se fondant sur ses propres expériences , sur celle d’autrui et sur les déductions qui en
ensation252. » A l’appui de cette doctrine, on cite des faits et des expériences . « Les recherches de Flourens firent époque. Elle
ensation, toute perception, tout instinct et toute volition. Mais les expériences contraires de Bouillaud, Longet, Dalton ont infir
sons au choix. M. Lewes soumet un triton sain et vigoureux à diverses expériences . Il le touche, le pince, le brûle avec de l’acide
de l’animal. Puis l’ayant décapité, il le soumet de nouveau aux mêmes expériences  ; les réactions de l’animal sont exactement sembl
e dérober à la douleur, à se débarrasser de l’acide qui le brûle. Ces expériences , auxquelles M. Lewes en joint bon nombre d’autres
end la psychogenèse sur cette question ? C’est que l’instinct est une expérience organisée, une intelligence non discursive ; en d
sentir, au moins médiatement, sur notre constitution psychologique. L’ expérience vulgaire a fait depuis longtemps cette découverte
est héritée, il en est de même des tendances et des aptitudes. Notre expérience de l’hérédité est si constante, que rien ne nous
6. 263. Sur la question de l’instinct et de ses variations, voir les expériences instructives et ingénieuses de M. Spalding. (Macm
86 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
nsion nouvelle si l’on part d’un Espace à trois dimensions, puisque l’ expérience ne nous en montre pas une quatrième. Mais rien n’
ne réalité. Tandis que l’Espace à trois dimensions est celui de notre expérience . Lors donc que, dans ce qui va suivre, nous nous
ront en deux camps, selon qu’ils tiendront davantage aux données de l’ expérience ou au symbolisme de la science. Les premiers esti
que. Maintenant, je puis vous dire, en vous faisant bénéficier de mon expérience de la troisième dimension, que votre représentati
er l’album, alors que tous les feuillets sont là. Mais moi qui fais l’ expérience de cet univers à trois dimensions et qui puis y p
pas la pensée même. Celle-ci, dans son intégralité, tient compte de l’ expérience intégrale, et l’intégralité de notre expérience e
té, tient compte de l’expérience intégrale, et l’intégralité de notre expérience est durée. Donc, quoi que vous fassiez, vous élim
que toutes les autres. Mais moi, qui vois ce que seraient toutes les expériences , par vous simplement conçues, d’observateurs atta
oi spéciale, sur laquelle nous reviendrons tout à l’heure) ; 2° notre expérience d’événements successifs ne fait qu’illuminer un à
s aujourd’hui, que l’esprit humain n’y renoncera pas, lors même que l’ expérience imposerait une nouvelle forme à la théorie de la
87 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
ur se constituer, de quelques postulats qui, tous, sont prouvés par l’ expérience . Le premier postulat, c’est que l’esprit humain e
ion imposent à nos notions de sensations contingentes, obtenues par l’ expérience . Je vois un morceau de papier blanc sur une table
n ordre fixe dans nos sensations, un ordre de succession qui, quand l’ expérience le confirme, donne naissance aux idées de cause e
de quelque chose hors de nous ne dérive que de la connaissance que l’ expérience nous donne de possibilités permanentes : nous ent
tion. Je vais des signes aux sentiments qu’ils traduisent ; ma propre expérience sert de base à mon induction. Mais ce procédé log
88 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
rminent la production des phénomènes, on fait ce que l’on appelle des expériences  : on supprime telle ou telle circonstance, on en
e substituant à l’art, fait en quelque sorte à notre place de tristes expériences , lorsque, sous l’influence des causes les plus di
timent de nos péchés et de nos passions33. Il semble qu’une si triste expérience devrait avoir au moins l’avantage de jeter quelqu
ès-peu d’éléments de solution au second. 32. On a pourtant fait des expériences de ce genre : telles sont celles du docteur Morea
bles sur l’état physiologique du cerveau pendent l’ivresse. De telles expériences n’ont qu’un intérêt psychologique. 33. Doctrine
89 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
e de Harvey, de Franklin, de Lavoisier, de Cuvier. L’observation et l’ expérience en sont le point de départ et le contrôle permane
a joint les fruits de leur pratique à la sienne propre et à sa riche expérience universitaire. Parmi ces inspecteurs généraux don
ême les intérêts, — disposé à ne pas donner à la théorie le pas sur l’ expérience , — disposé à l’étude patiente avant la généralisa
es vérités. Rien de plus propre à conduire à ce but désirable que des expériences bien choisies, exécutées et discutées avec attent
-delà le programme, restez en deçà plutôt. Mais quand vous faites une expérience fondamentale, analysez-en les conditions essentie
milieu des appareils, en prenant part à la disposition matérielle des expériences , qu’à l’étudier dans leur cabinet, abstraction fa
entôt à calculer, à peser, à mesurer, et on leur inspire le goût de l’ expérience avec la confiance dans ses enseignements. Le prof
90 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
ment, au moyen d’un axiome étranger. Ce rapport n’est point connu par expérience répétée, au moyen d’une généralisation préalable.
trent en révolution. Par-dessous les faits et les lois que découvre l’ expérience , se développe un monde. Les physiciens et les nat
de nouveau ni de réel au moi ni à la pierre. Il ne fait qu’analyser l’ expérience . Il constate que deux faits étant liés, cette lia
Salpêtrière en disent autant. Pour nous qui croyons aux faits et à l’ expérience , nous leur répondrons, avec les physiologistes, q
us n’atteindrez pas le but avec cette pierre. Il faut encore que, par expérience fréquente et tâtonnements répétés, vous découvrie
é le sien que par induction ; donc vous n’avez formé le vôtre que par expérience . M. de Biran prétend que la résolution agit direc
qu’on voit disparaître le monde imaginaire, fondé sur trois erreurs d’ expérience et d’analyse, sur la transformation des qualités
91 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
La faculté de connaître étant supposée coextensive à la totalité de l’ expérience , il ne peut plus être question de l’engendrer. On
aveuglément, inconsciemment, par cela seul qu’on abandonnait toute l’ expérience à la science et tout le réel à l’entendement pur.
de la science positive. La philosophie envahit ainsi le domaine de l’ expérience . Elle se mêle de bien des choses qui, jusqu’ici,
it une valeur uniforme à ses affirmations dans le domaine entier de l’ expérience . Mais, précisément parce que toutes se trouvaient
de la pesanteur, ou de la chaleur, il faudra reprendre contact avec l’ expérience . Il n’en est pas de même pour la notion d’espace.
a priori des figures dont il déterminera a priori les propriétés : l’ expérience , avec laquelle il n’a pas gardé contact, le suit
ences, des prémisses à la conclusion. Tous les autres concepts dont l’ expérience me suggère l’idée ne sont qu’en partie reconstitu
ne mesure. Bien vite il faut en appeler au bon sens, c’est-à-dire à l’ expérience continue du réel, pour infléchir les conséquences
rieures à nous, la déduction est toute puissante ! L’observation et l’ expérience sont sans doute nécessaires ici pour arriver au p
’on possède ce principe, on en tire assez loin des conséquences que l’ expérience vérifiera toujours. Que conclure de là, sinon que
t posés, ainsi qu’un certain intervalle de durée, l’ébullition, que l’ expérience m’a montrée hier être ce qui manquait au système
ar rapport aux autres, enfin au mécanisme géométrique. Or, soit que l’ expérience nous paraisse adopter la première direction, soit
poseraient à notre attention. Mais ce que nous rencontrons dans notre expérience courante, c’est tel ou tel vivant déterminé, tell
Il se trouve ainsi que l’ordre vital, tel qu’il s’offre à nous dans l’ expérience qui le morcelle, présente le même caractère et ac
a même fonction que l’ordre physique ; l’un et l’autre font que notre expérience se répète, l’un et l’autre permettent que notre e
nel. Mais admettons que le choix soit tout indiqué, imposé même par l’ expérience  : la loi n’en restera pas moins une relation, et
ce qui porte sur des lois peut donc être une science objective, que l’ expérience contenait par avance et que nous lui faisons simp
en particulier, s’effectue tout au moins impersonnellement, et qu’une expérience faite de lois, c’est-à-dire de termes rapportés à
de lois, c’est-à-dire de termes rapportés à d’autres termes, est une expérience faite de comparaisons, qui a déjà dû traverser, q
lons, une atmosphère d’intellectualité. L’idée d’une science et d’une expérience toutes relatives à l’entendement humain est donc
manière indépendante. Et si, à côté des relations de terme à terme, l’ expérience nous présentait aussi des termes indépendants, le
x termes nous est suggéré, tout à la fois, par la conscience et par l’ expérience sensible. Il fallait prouver que l’ordre géométri
el augmente, cela heurte nos habitudes d’esprit, cela contredit notre expérience . Mais qu’une réalité d’un tout autre ordre, et qu
92 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
us ou moins variées, selon le nombre et la nature des appareils que l’ expérience a montés à l’intérieur de sa substance. C’est don
ratique et par conséquent ordinaire de la mémoire, l’utilisation de l’ expérience passée pour l’action présente, la reconnaissance
indre ces mouvements, mais non pas ces souvenirs. Reste à savoir si l’ expérience vérifie ces trois propositions. I. Les deux for
t dans le corps des dispositions nouvelles à agir. Ainsi se forme une expérience d’un tout autre ordre et qui se dépose dans le co
la mémoire motrice se répètent automatiquement, c’est ce que montre l’ expérience journalière ; mais l’observation des cas patholog
où votre activité motrice voudrait en fixer la silhouette. Au cours d’ expériences récentes, entreprises d’ailleurs dans un tout aut
approchement entre la perception et le souvenir ; mais d’autre part l’ expérience est là, qui témoigne que, le plus souvent, le sou
visuelle aurait invariablement pour effet la cécité psychique. Or, l’ expérience ne vérifie ni l’une ni l’autre de ces deux conséq
ans la main le mouvement des contours. Or, c’est précisément ce que l’ expérience vérifie. L’observation de Lissauer est déjà instr
cquièrent assez de force et de vie pour s’extérioriser avec elle. Les expériences de Münsterberg 40, de Külpe 41, ne laissent aucun
enir. Mais rien de plus intéressant, à cet égard, que les ingénieuses expériences de Goldscheider et Müller sur le mécanisme de la
de plus en plus, jusqu’à ne présenter que le tranchant de sa lame à l’ expérience où elle pénétrera. Au fond, c’est pour n’avoir pa
dont chacun se suffira à lui-même. Et tandis que, pour s’en tenir à l’ expérience pure, c’est de l’idée qu’il eût fallu nécessairem
ent à la dissociation de centres qu’on avait d’abord confondus. Or, l’ expérience était loin de donner raison ici à la théorie, pui
à confondre les deux centres ensemble. Or, c’est précisément ce que l’ expérience vérifie. Notons en effet la singulière contradict
New York, 1888. 15. Voir l’exposé systématique de cette thèse, avec expériences à l’appui, dans les articles de LEHMANNN, Ueber W
93 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »
à ses lecteurs que « le bon sens naturel », joint à cette provision d’ expérience courante que donne la pratique du monde. — Comme
iscours la plupart des mots qui servent à l’érudition spéciale et à l’ expérience technique, les expressions trop latines ou trop g
ou d’enregistrer complètement les détails infinis et accidentés de l’ expérience . Il se refuse à exprimer les dehors physiques des
régulière, c’est que leur pinceau, trempé involontairement dans leur expérience , laissait par mégarde tomber de la couleur dans l
quelques notions très simples et très générales ; puis, abandonnant l’ expérience , les comparer, les combiner, et, du composé artif
, et, comme les cartésiens, après un léger emprunt, ils laissent là l’ expérience . Dans cet énorme monde moral et social, dans cet
finition, pareille aux premières vérités mathématiques, est un fait d’ expérience journalière, constaté par tous, évident de soi. —
histoire, la géographie, et en général tout ce qui ne dépend que de l’ expérience … Il n’est pas plus du devoir d’un honnête homme d
94 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
utable, quelque grave qu’elle soit. Avec du temps, des lumières, de l’ expérience , on peut réussir à combattre, peut-être même à gu
l’ordre social et politique, on a été bien embarrassé. La raison et l’ expérience nous disent que les hommes sont à la fois égaux e
ue par les procédés mêmes des sciences naturelles, l’observation et l’ expérience , avec cette différence que, dans les sciences de
dans les sciences politiques, c’est la société qui fait elle-même les expériences pour l’instruction des savants. C’est ce qui a li
u au hasard. Fidèles aux règles prescrites par Bacon, elles varient l’ expérience , la transportent, la renversent, la prolongent ou
vent même elles s’abandonnent à ce que Bacon appelle les hasards de l’ expérience , sortes experimenti, comme pour voir ce qui en ar
elle les révolutions Les publicistes recueillent les résultats de ces expériences si bien préparées ; ils constatent et comparent l
’on maudit dans l’enfance et qu’on honore avec gratitude à l’âge de l’ expérience et de la maturité. 7. « Chi vuol farla tacere,
95 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
cience est devenue quantitative. D’où naît la notion d’égalité ? de l’ expérience . Les choses que nous appelons égales (lignes, ang
l’idée d’égalité est tirée par abstraction des objets artificiels. L’ expérience sépare plus tard ridée d’égalité en deux idées :
ont un rapport intime. La simple énumération est un enregistrement d’ expériences répétées d’une certaine sorte : pour qu’elles soi
cette idée de mesure par juxtaposition, elle nous est suggérée par l’ expérience . On a dû remarquer de bonne heure que quand deux
es sont près l’un de l’autre, l’inégalité devient plus visible. Cette expérience , sans cesse répétée, nous a donné nos premières l
stoire, n’explique jamais les causes premières. Tout ce qui dépasse l’ expérience lui échappe ; elle ne fait, comme Hume le disait
etitesse de l’intelligence humaine, sa puissance dans le domaine de l’ expérience , son impuissance quand elle le dépasse. Il sent,
96 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
ne autre ; mais le pourquoi resterait encore sans réponse. » Ainsi l’ expérience la plus vulgaire nous montre les deux faits comme
, pesante, froide et polie. Il en resterait là, s’il ne faisait pas d’ expériences nouvelles ; les deux choses seraient toujours pou
in vous avez dans le bras la sensation d’un coup de bâton ; essayez l’ expérience sur un ignorant ou sur un enfant ; il croira qu’o
u par ces deux voies, paraîtra double, et quel que soit le lien que l’ expérience établisse entre ses deux apparences, on ne pourra
de là que partent les deux lignes opposées et indéfinies où chemine l’ expérience humaine ; les deux convois ainsi formés avancent
ême qualité, eux-mêmes composés de même ; qu’au terme de l’analyse, l’ expérience indirecte et les analogies montrent encore des év
97 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217
lent de M. de Musset, et combien il lui sied d’ensevelir une certaine expérience corrompue. Ce quart de la Confession, qui commenc
e. » Un jour, s’il vient à parler trop gravement à Mme Pierson de son expérience prématurée, elle l’interrompt, et, comme ils étai
s m’en croire ? ajouta-t-elle d’un ton charmant, traitez un peu votre expérience comme je traite ma fatigue ; nous avons fait une
ices, où rien n’aboutit ? Avec des êtres arrivés à un certain degré d’ expérience , de versatilité, de sophisme à la fois et d’imagi
s pas le noyé livide ; la nature épure et blanchit les ossements. Une expérience secrète qu’on ménage, qu’on dissimule parfois, es
98 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
affirmation de l’ordre métaphysique, puisqu’elle dépasse absolument l’ expérience . Et, enfin, puisque nous ne pouvons nous tenir po
oute ne sera qu’une manière encore de penser « en relation », et de l’ expérience que nous aurons des qualités des objets. Mais, co
sitiviste qui n’est autre que d’avoir fait, de la « totalisation de l’ expérience humaine », le critérium de la vérité. La vérité,
humaine », le critérium de la vérité. La vérité, c’est l’acquêt de l’ expérience humaine, que d’ailleurs il faut bien se garder de
ns presque tous les cas que rencontre ou coïncidence fortuite, mais l’ expérience , c’est le consentement universel passé pour ainsi
se redresser. Si la vérité n’est en effet que la « totalisation de l’ expérience humaine » l’expression en devient nécessairement
uelque chose de changé dans ce que nous appelons la totalisation de l’ expérience humaine. L’originalité continue du développement
ion. Si nous nous sommes trompés, une observation plus attentive, une expérience plus étendue corrigeront tôt ou tard notre erreur
au fait, en tant que fait, est l’ultima ratio du raisonnement ou de l’ expérience aux abois. 5. Voyez L’Avenir de la Science, p. 2
99 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
peler, ne sont pas les substituts légitimes des choses. Produits de l’ expérience vulgaire, ils ont, avant tout, pour objet de mett
Non seulement elles sont en nous, mais, comme elles sont un produit d’ expériences répétées, elles tiennent de la répétition, et de
ait la chose qu’il étudie ; car alors il eût commencé par exposer les expériences d’où il a tiré cette conclusion. Si, dès le début
ductivement, comme expression de la réalité économique. Jamais aucune expérience , aucune comparaison méthodique n’a été instituée
ais être présumé. Si, d’ailleurs, il nous est permis d’invoquer notre expérience personnelle, nous croyons pouvoir assurer que, en
logie doit uniquement à son antériorité historique24. II Mais l’ expérience de nos devanciers nous a montré que, pour assurer
se sont, eux aussi, formés historiquement ; ils sont un produit de l’ expérience humaine, mais d’une expérience confuse et inorgan
toriquement ; ils sont un produit de l’expérience humaine, mais d’une expérience confuse et inorganisée. Ils ne sont pas dus à je
ces inférieures et de s’instruire à leur école. Cette utilisation des expériences faites ne peut manquer d’en accélérer le développ
100 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
eau. Pour comprendre ce fait, on peut le rapprocher de l’intéressante expérience sur les hystériques que nous avons citée plus hau
haque sensation nouvelle la statue allait se remuer. « La plus simple expérience nous montre tout de suite ce phénomène important.
être des objets actuellement présents. On objectera que, diaprés les expériences de Beaunis, les hallucinations hypnotiques seraie
cessairement toute idée non contredite par une autre, reçoit dans ces expériences la plus éclatante confirmation. IV Influence d
ion organique à laquelle elle a été associée. Tout le monde connaît l’ expérience du sinapisme imaginaire. On persuade à une hypnot
personnes intermédiaires, le phénomène n’est plus aussi constant. Une expérience favorite de M. Gurney était de cacher la main du
eprises187. Le docteur Dusart dit avoir fait avec succès plus de cent expériences analogues. Il a endormi ou réveillé son sujet à d
pas que je prenne la rue d’Etretat : il y a trop de monde188… » Cette expérience fut recommencée avec succès, une fois devant M. P
r une véritable télépathie, de M. Ochorowicz raconte ainsi une de ses expériences de suggestion mentale ; « Lève ta main droite ! J
cherches psychiques, en Angleterre et en Amérique, s’est livrée à des expériences très patientes et très minutieuses sur la transmi
cteur, ou même sans cet intermédiaire, comme le montrent les récentes expériences faites en Angleterre192 ; on ne saurait donc nier
et notre imagination sur un cristal magique. On a souvent décrit une expérience bien connue et très importante chez les hypnotisé
n de nos souvenirs, mal ramenés à l’unité. On connaît les magnifiques expériences de M. Pierre Janet. En plongeant, par de nouvelle
pas, elle restait éveillée, malgré l’attente du sommeil, et croyait l’ expérience manquée. 188. Revue philosophique, 1886, t. II,
seule direction. 191. Revue philosophique, ibid., p. 685. 192. Ces expériences sont venues confirmer ce que nous avions écrit da
sol et le moi du premier étage. 194. M. Héricourt. 195. D’après les expériences de M. Pierre Janet, les choses que le sujet, dans
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