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1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
ent à ces idées en viennent finalement à paraître inséparables dans l’ existence . On en trouve des exemples innombrables dans les
pour ainsi dire à être détachés de nous-mêmes et considérés comme des existences distinctes. De plus, nous découvrons que les autr
tera peut-être que la précédente théorie rend bien compte de l’idée d’ existence permanente qui forme une partie de notre concepti
endre à ces possibilités permanentes, que de les considérer comme des existences de nos sensations, mais dont nos sensations sont
même quand il ne sent pas, ne pense pas et n’a pas conscience de son existence . A quoi cela se réduit-il ? à croire à une possib
les examiner. Elle est accusée, dit-il, de ruiner notre croyance à l’ existence de nos semblables, à l’existence d’un monde supra
dit-il, de ruiner notre croyance à l’existence de nos semblables, à l’ existence d’un monde suprasensible ou de Dieu, et à l’immor
timent. La théorie psychologique de l’esprit laisse ma certitude de l’ existence de mes semblables exactement ce qu’elle était aup
les exactement ce qu’elle était auparavant : il en est de même pour l’ existence de Dieu. Supposez que je considère l’Esprit divin
vines prolongée pendant l’éternité, ce serait assurément considérer l’ existence de Dieu comme aussi réelle que la mienne ; ce ser
la réalité de la matière est en nous ; que ce n’est aucunement nier l’ existence de la matière, que c’est simplement dire que nous
de lier et d’agréger les phénomènes : il ne niait point d’ailleurs l’ existence possible d’un substratum, d’un noumène inaccessib
nais au Moi, — à mon propre esprit, — une réalité différente de cette existence réelle comme possibilité permanente, qui est la s
2 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité I. Le vœu de l’ existence phénoménale conçu comme un désir de possession de
ance. Si d’ailleurs, on s’enhardit à donner un sens au fait même de l’ existence phénoménale, il semble qu’il faille mettre à sa s
telligence, d’un point de vue métaphysique, d’imaginer en dehors de l’ existence phénoménale, un être privé de la connaissance de
contradiction qu’elle implique, la seconde est une condamnation de l’ existence phénoménale puisqu’elle ne lui donne d’autre aspi
a distinction de l’être eu objet et en sujet, la fin poursuivie par l’ existence phénoménale : or cette conséquence, c’est la conn
noménale : or cette conséquence, c’est la connaissance de soi, dont l’ existence , avec tous ses modes, n’est plus ici que le moyen
onnaissance où l’on a situé la raison d’être, la cause et la fin de l’ existence phénoménale. II Pour l’ordinaire, les homme
ion est utile à réaliser la fin de connaissance que l’on attribua à l’ existence phénoménale, comme le seul but qu’il fût permis d
ménale, comme le seul but qu’il fût permis de lui prêter. Ce vœu de l’ existence se voit donc réalisé d’une façon concrète et sais
3 (1813) Réflexions sur le suicide
e prix qu’on attache à l’opinion, font de tel ou tel genre de vie une existence douce pour les uns et tout à fait pénible pour le
tte œuvre par la destruction, et la nature morale par le sacrifice. L’ existence humaine bien conçue n’est autre chose que l’abdic
tres, ou ce qui est la même chose, à la vertu ; et le renoncement à l’ existence , parce qu’elle nous est à charge. Les motifs qui
rcit la nature entière, quand le cœur avec lequel se confondait notre existence , repose glacé dans le tombeau. Cette douleur, l’u
, nous n’aurions dans la vie que des regrets. On ne peut considérer l’ existence que sous deux rapports ; ou comme une partie de j
e Dieu dont il la tenait. Quant aux coupables qui n’ont point foi à l’ existence future et dont la considération dans ce monde est
physiques, les infirmités incurables, toutes ces misères enfin que l’ existence corporelle traîne après elle, sembleraient une de
uste image de l’âme dans cet état. L’occupation rend de la saveur à l’ existence , et les beaux-arts ont tout à la fois l’originali
au tissu de circonstances dont se compose son histoire personnelle. L’ existence est en elle-même une chose merveilleuse. L’on voi
iens de ce monde est si vif qu’il fait tout pâlir, même l’éclat d’une existence future. Un philosophe allemand, en disputant avec
passée, de réfléchir sur le cours des choses et d’aimer constamment l’ existence . On pourrait persister dans cette existence par l
et d’aimer constamment l’existence. On pourrait persister dans cette existence par la crainte d’en sortir ; mais si ce seul moti
me une spéculation, lorsqu’elle est manquée, l’on pourrait abdiquer l’ existence . Le Christianisme, au contraire, place le bonheur
s et, pour ainsi dire, à l’insu même du Sort. Quand les épreuves de l’ existence nous ont appris la vanité de nos propres forces e
s peuvent-ils avoir de l’anéantissement, et les Philosophes du mode d’ existence que la nature leur réserve ? Lorsque Socrate ense
sa force, non seulement contre la mort, mais contre les intérêts de l’ existence . L’autre force, c’est-à-dire, celle qui renverse
tif à soi, que nous avons soigneusement distingué du sacrifice de son existence à la vertu, ne prouve qu’une chose en fait de cou
même, souvent la destinée nous donne le signal de ce détachement de l’ existence que le temps nous commandera tôt ou tard. — Vous
t seule suffire à leur besoin d’agir et de penser : la monotonie de l’ existence ne leur convient point, quoiqu’ils s’y astreignen
n amie : mais peut-on se croire ainsi la féroce propriété d’une autre existence , lors même qu’on immole aussi la sienne ? Et cet
lus terrible. Mais l’homme a tant de peine à se figurer la fin de son existence , qu’il associe même au tombeau les plus misérable
’il le serait pour un soldat de fuir un jour de bataille. Le don de l’ existence est un miracle de chaque instant, la pensée et le
’à la réflexion, et cette manière d’être les distrait des peines de l’ existence . Ce qui coûte le plus aux Français, c’est d’être
à son âge. C’était une personne d’une piété parfaite, et dont toute l’ existence était empreinte de douceur et de dignité. Sa mère
et calme, il s’appuie sur la vieillesse pour supporter les maux de l’ existence  ; en effet la vieillesse d’un penseur n’est pas d
evoir j’osais compter sur mon courage, mais bientôt l’attachement à l’ existence que je me suis quelquefois reproché dans les jour
s la poésie sert surtout à se pénétrer d’un noble enthousiasme pour l’ existence , le mélange séducteur des pensées et des images,
acrifice n’a-t-il pas tout expié ? je ne crains plus maintenant que l’ existence me soit encore chère.   (Le matin même de l’exécu
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
rois cents espèces douteuses de plantes anglaises doivent tenir, si l’ existence de variétés bien tranchées est une fois admise. M
si l’existence de variétés bien tranchées est une fois admise. Mais l’ existence de variations individuelles et de quelques variét
l que tous les êtres vivants se livrent entre eux pour leurs moyens d’ existence , toute variation, si légère qu’elle soit, et de q
t être exposé à des causes de destruction à certaines périodes de son existence , en certaines saisons ou en certaines années ; au
lancée par des causes de destruction à une période quelconque de leur existence . Nous sommes induits en erreur par l’observation
accroître en nombre avec une rapidité égale à celle de leurs moyens d’ existence . Mais l’avantage réel qu’elles retirent d’un gran
tre-balancer de grandes causes de destruction à certaine période de l’ existence de leurs représentants individuels, période dans
mplétement. Ici nous venons de voir le bétail décider absolument de l’ existence du Pin d’Écosse ; mais en diverses contrées, cert
d’Écosse ; mais en diverses contrées, certains insectes déterminent l’ existence du bétail. C’est peut-être le Paraguay qui offre
d’après les observations que j’ai pu faire dans l’Amérique du Sud, l’ existence du bétail à l’état sauvage modifierait profondéme
ais toutes concourent à déterminer le nombre moyen des individus ou l’ existence même de chaque espèce. En quelques cas on peut pr
ifférents ce sont de très différentes causes qui mettent obstacle à l’ existence d’une même espèce. Quand on considère les plantes
onsidérés comme luttant les uns contre les autres pour leurs moyens d’ existence , comme par exemple les Sauterelles et les quadrup
rs même que le climat serait parfaitement identique, les conditions d’ existence de l’espèce n’en sont pas moins généralement chan
5 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
, et il en est ainsi, soit que l’on conteste, soit que l’on accorde l’ existence du monde extérieur. Dans la première hypothèse, l
à un règne absolu, qu’autant qu’elle demeure limitée et définie par l’ existence de son contraire. La réalité est donc bien ici un
ême substance de l’Être ou du moi. Dans l’hypothèse où l’on accorde l’ existence du monde extérieur, les conclusions auxquelles il
mécanisme de l’acte qui aboutit à connaître, il apparaît que malgré l’ existence des nombreux objets que présentent à leurs regard
sions humaines. Cette joie de curiosité affirme encore et maintient l’ existence du sujet. Elle joue le rôle de la couche légère d
absolument, l’exclut : en sorte que, selon un Bovarysme essentiel, l’ existence de quelque réalité psychologique suppose l’antago
6 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
qui a jeté l’homme sur cette terre, a voulu qu’il conçut l’idée d’une existence céleste, il a permis que dans quelques instants d
mme le plus grand bonheur ou la folie du désespoir. Rien ne fatigue l’ existence , comme ces intérêts divers dont la réunion a été
n de leur vie ; le sceau de leur nature immortelle est de n’estimer l’ existence physique qu’avec la possession du bonheur moral.
efforts leur valent un jour, une heure de cet enivrement qui dérobe l’ existence  ; et le sentiment fait éprouver, pendant toute sa
eut bénir le don inconnu de la vie, il faut qu’il ait besoin de votre existence , et que vous puissiez considérer en vous le souti
endant tout le cours de leur vie, et les mêmes puissances attachent l’ existence , à qui n’est pas digne de vous, ou ne vous entend
l’on abandonne son âme à des sentiments, qui décolorent le reste de l’ existence  ; on éprouve, pendant quelques instants, un bonhe
e de sa tendresse, vous ait ravi cet amour dont dépendait toute votre existence , qu’il est dévorant le malheur qu’une telle destr
ntéressée par l’amour, il reste encore trente ans à parcourir quand l’ existence est déjà finie. L’amour est l’histoire de la vie
Une sorte de trouble sans fin, sans but, sans repos, s’empare de leur existence , les unes se dégradent, les autres sont plus près
hommes ont de l’empire sur eux-mêmes ; les hommes renverseront votre existence pour quelques instants de la leur. Ce n’est pas e
7 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
est pas non plus de ces idées religieuses, seul espoir de la fin de l’ existence dont je veux parler. Le théisme des hommes éclair
si contraire à la raison, ces coupables convertis trouvaient la seule existence qui convint à l’agitation de leur âme ; peut-être
it le temps, et ne laissait plus sentir le vide, ni l’inquiétude de l’ existence . On s’est trop accoutumé à penser que les hommes
out dans le tombeau. Les anciens ont bravé la mort par le dégoût de l’ existence , mais nous avons vu des femmes nées timides, des
olution sans exemple dans l’histoire. Les passions se disputaient son existence  ; il représentait à lui seul toutes les idées con
e à ces incertitudes mêmes, qu’il faut ou s’avouer l’inutilité de son existence passée, ou dévouer encore ce qu’il en reste. Le c
s dominateurs qui assurent à la religion beaucoup plus d’action sur l’ existence , en réalisant ce qui restait dans le vague, en as
isme, d’illumination, etc. de tous ces malheureux effets du vide de l’ existence , de la lutte de l’homme contre le temps, de l’ins
8 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
C’était le renoncement, accepté, voulu, dans la grandeur désolée des existences hors nature. » Il va quitter Lourdes, l’âme encor
e volonté, une conscience. Or, l’homme parvient à la plénitude de son existence par l’épanouissement progressif, à travers la vie
dans le normal ou supériorité dans l’anormal, plénitude au sein de l’ existence ou plénitude en dehors de l’existence, vie dans l
anormal, plénitude au sein de l’existence ou plénitude en dehors de l’ existence , vie dans la vie ou vie hors la vie. Par quels mo
en germe des facultés dont le développement normal constituerait son existence future : des sens en éveil, une aube de joie de v
sement. Voilà donc un être humain attaqué à la base, déjà privé d’une existence dont les facultés de sensation constituent l’esse
és de sensation constituent l’essentiel aliment, et aux yeux duquel l’ existence doit apparaître mauvaise et maudite. La plante à
, mais par la singulière autorité morale que semble leur conférer une existence hors nature. Singulière, en effet, car comment ad
exercé sur lui une pression énorme, dans le but de lui enlever toute existence individuelle. On l’a châtré de toute énergie, de
se en tenant lieu. La volonté de l’Église est le principe moteur de l’ existence du prêtre ; lui-même n’est rien par définition. E
et mille Sommes de Thomas d’Aquin ne sauraient remplacer une heure d’ existence réelle. Toutes les religions, toutes les morales,
monde ouvert devant lui, qu’il y rentre. Si obscurci qu’il soit, son existence y sera meilleure que celle qu’il pratique. Mais s
s à leurs méditations, pour sauver du naufrage, s’il se pouvait, leur existence menacée : « Ami, tes frères les hommes te supplie
ent à déposer en toi les germes de la corruption. A cette aube de ton existence , que tu vas brusquement changer en crépuscule, pr
9 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
ce fait : l’incompatibilité absolue qu’il a fallu constater — entre l’ existence d’une vérité objective fixant un terme au mouveme
quelles éclate, avec quelle ardeur religieuse ! la foi abstraite en l’ existence même de la vérité. Voici Fichte s’écriant : « Il
meut et sans lesquels il n’y aurait pas de réalité. La croyance en l’ existence de la vérité, absurde du point de vue intellectue
nce de la vérité, absurde du point de vue intellectuel, conditionne l’ existence du réel qui se fonde sur l’arbitraire et sur l’ir
me sociale conforme à cette vérité. Mais cette vérité n’ayant point d’ existence , ce qu’il nous faut constater, c’est que cette cr
r. Ainsi, un état incessant de guerre et de contrariété conditionne l’ existence du réel. Toute réalité vivante est soumise à la n
s et de se différencier quelque peu d’elle-même pour persister dans l’ existence  : « Qu’il faille que je sois lutte, devenir et bu
10 (1903) Le problème de l’avenir latin
pour désormais recevoir du dehors tout ce qui constitue la trame de l’ existence et l’aliment des individus, cela vaut la peine qu
se est absolue. Au contact de l’Empire, la Gaule biffe d’un trait son existence ancienne et inaugure une vie nouvelle. Et si nous
l’a dit Michelet, l’expression leur caractère, la révélation de leur existence intime, leur verbe, pour ainsi dire ». Le celtiqu
ment et de dévirilisation. Quelles que soient les phases de sa future existence , il conservera les marques de ce flétrissement pr
vifiant le monde gallo-romain, va lui faire perdre le souvenir de son existence d’hier encombrée de choses vieilles et flétrissan
ehors de l’Empire. Il se pourrait que ce fût là le fait dominant leur existence entière.‌ Pour la France, c’est donc le romanisme
rd ici sa puissance. Les faits, non les mots, y forment la trame de l’ existence , et les faits sous la forme la moins atténuée. Ro
uple, sa possibilité de subsister et de progresser. A la base de leur existence nationale il n’y a pas la dénaturation interne su
turation, de sa perte d’énergie de fond. Nous découvrons au passage l’ existence d’une raison essentielle à cette impossibilité en
e, au xvie  siècle, cette aspiration profonde de l’Allemagne vers une existence nouvelle, purifiée de toute suprématie romaine, u
essentiellement sa faiblesse et donne à craindre pour son ultérieure existence . Car il n’est pas bien sûr que ceux qui furent du
prétendons nullement exalter la pure grossièreté, ni la cruauté, ni l’ existence de fauve, ni faire du barbare, au sens courant du
sède une garantie de force et d’individualité, indispensable pour son existence à venir, tandis qu’une nation qui plonge ses raci
ures au fur et à mesure de leurs besoins, la base et l’aliment de son existence à travers les âges jusqu’à la dernière minute de
de son existence à travers les âges jusqu’à la dernière minute de son existence . Ce capital peut être accru ou dilapidé, sagement
dilapidé, sagement ménagé ou follement dissipé suivant les méthodes d’ existence nationale. Or les nations latines sont venues au
indélébile. Quelles qu’aient été les conditions postérieures de leur existence , les peuples latins sont restés les héritiers de
on. ‌  » Une race d’hommes s’évanouit, elle perd la conscience de son existence  ; nous l’en félicitons, parce que son sol se couv
l’étouffement du réel esprit ethnique en ses rares et brefs regains d’ existence … On demande avec insistance pour l’intoxiqué une
ortance vitale qui nous ont influencés et déterminés pour toute notre existence . Voilà le fait indéniable : quoique inadmissible
n centrale. C’est par ce moyen qu’il semble se prouver à lui-même son existence et jouer son rôle dans le monde. Loin de nous cer
ses bras. L’action revêt naturellement chez lui la forme oratoire. L’ existence de cette faculté spéciale peut seule expliquer le
inébranlablement acquise, et en ont fait la base infrangible de leur existence  ? N’est-il pas nécessaire que certaines vérités p
ent, sûrement et profondément son œuvre parmi nous. Il a rempli notre existence de mensonges et de faussetés, il a altéré jusqu’à
mins pitoyables, où l’air est étouffant, loin de la grande route de l’ existence , de la franche et large route où le pur animal hu
oir voulu des choses folles, antinaturelles, contraires aux lois de l’ existence . L’impuissance s’est emparée de nous. Nous n’avon
emparée de nous. Nous n’avons pas été sages. Nous avons mal usé de l’ existence .‌ Et en dépit de nos rodomontades, nous ne parven
cœur — maintenant que nous ne sommes plus les forts — que celui d’une existence tranquille et médiocre, exempte de grands efforts
e et médiocre, exempte de grands efforts et de vastes ambitions — une existence de bureaucrate, pourrait-on dire — soutenue par l
ulture, professeurs, savants, etc., qui sont aussi indispensables à l’ existence d’une nation que le boulanger ou le tailleur. Je
les sont ses nécessités primordiales ? Une société, pour réaliser son existence normale, pour vivre réellement et non végéter, do
igueur animale, qui sera le fondement sur lequel s’édifiera toute son existence  ; une certaine dose de caractère, qui lui permett
détachement, la philosophie du « cœur léger », ont leur place dans l’ existence  : mais est-ce là toute l’existence ? L’être surme
œur léger », ont leur place dans l’existence : mais est-ce là toute l’ existence  ? L’être surmental des hautes civilisations expie
uel du globe. Ce sont les pulsations du cœur du monde qu’y marque son existence . Autour de la « Ville-Lumière » où se concentrent
r du dehors certaines vérités et certains éléments indispensables à l’ existence moderne ? Alors pourquoi cette insincérité ? Est-
oug de la Rome catholique, qui par conséquent traversèrent toute leur existence , dominés, animés par la tradition du romanisme po
trois siècles. Contraints par le milieu mondial à mener un semblant d’ existence moderne, ils n’en ont pas moins continué à demeur
Attribue-t-on la même valeur à l’individu qui n’a pas su diriger son existence qu’à celui qui a fait sa vie grande et belle ? Ne
classique de l’art et de l’héroïsme, ne jouit à cette heure que d’une existence précaire. Le Portugal, jadis prépondérant sur mer
ugnent l’action et la réalité, — qui forment en général la trame de l’ existence forte et saine, sérieuse et consciencieuse des pe
derne, du monde qui sourdement travaille, s’efforce et progresse, une existence anachronique, que caressent, sans la pénétrer, le
ur intégrité et leur rigueur. Jamais encore, dans tout le cours d’une existence féconde en troubles, en bouleversements, en périp
ue nous devons à nos origines romaines, et que nous vivions une autre existence purifiée de tout ce qui, à l’heure présente, nous
on même, l’idée de la santé et de la force comme base nécessaire de l’ existence de chacun. Il ne faudrait pas perdre une seule oc
e force qui permettrait à la nation de fournir une nouvelle période d’ existence . Ce serait là une simple opération d’élevage, par
ouvence. Il doit effectuer sa rentrée dans la réalité, dont toute son existence passée et présente affiche le dédain. Rentrée don
faibles ou déments, des êtres délicats et souples qui passeront leur existence vide à effleurer les choses au lieu de les étrein
nt devenu homme se trouverait véritablement armé dans la lutte pour l’ existence . Pour compléter cet enseignement et pour en lier
entales grâce auxquelles une nation peut envisager avec confiance son existence ultérieure, et sans quoi les dons naturels les pl
fondement de l’œuvre à réaliser en vue de leur assurer un renouveau d’ existence , constituerait, avec d’autres mesures que nous ne
umain ou bien parce qu’ils y trouvent les nécessités matérielles de l’ existence . Ce sont ces derniers qui pourraient trouver plac
s les plus héroïques, révolutionner toutes les autres sphères de leur existence  : elles n’auront rien fait. Car toutes les florai
ien à attendre de ce côté. Mais un édifice où tout ce qui est, dans l’ existence générale d’un groupe humain, au-dessus des labeur
un repos. Ce serait comme le cœur de la communauté, le centre de son existence morale, la conscience du groupe. Quelques-uns pen
rité et de réalité, un peuple pourrait recommencer un nouveau cycle d’ existence .‌ Mais pour qu’une telle tentative comportât des
e totale refonte de nous-mêmes, si nous voulons continuer à vivre une existence digne de ce nom et prévenir une plus ou moins imm
possède un capital d’énergie qu’il dépense au fur et à mesure de son existence , et qui en est la condition même. Les uns le ména
ité, de rayonnement, par l’inaptitude à se plier aux conditions d’une existence nouvelle. Alors, la nation, comme refroidie et re
es de cette loi. Presque toutes les nations du monde lui doivent leur existence . Si le droit du premier occupant était respecté,
utes ? Ces nations étaient-elles dignes de subsister autonomes ? Leur existence n’était-elle pas une menace, un retard ou un emba
la remplacerait. La brutalité est une chose qui appartient au mode d’ existence générale du monde, aussi bien dans l’humanité que
ouloureuse et odieuse, sans qu’on songe à en discuter la nécessité. L’ existence de chacun de nous n’est-elle pas fondée sur le pu
s dont il serait difficile de nier le droit, équivalent au nôtre, à l’ existence  ? Il est donc des violences inéluctables dont, en
mentales. Il y a deux grandes lois générales qui forment la trame des existences sociales et internationales : l’entente pour la v
ans les pays du Sud. Fortement persuadés que les anciennes méthodes d’ existence sont mauvaises, imbus d’idées modernes, orientés
ut de conserver en notre esprit et de méditer à chaque heure de notre existence ce précepte — à la fois conseil et menace — qui d
t machinisme. Il n’y a plus de miracles ! Le train-train même de leur existence n’est qu’une suite ininterrompue de tous les mira
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
Chapitre premier Existence de la volonté I. Existence de la volonté au po
Chapitre premier Existence de la volonté I. Existence de la volonté au point de vue psychologique. — Qu
d’intelligence et les faits de sensibilité sont inexplicables sans l’ existence de la volonté. L’idée-force exprime l’immanence d
xprime l’immanence du vouloir à tous les faits de représentation. II. Existence de la volonté au point de vue physiologique. — Qu
té, si la volonté est un de ces constituants de tout fait mental. I Existence de la volonté au point de vue psychologique Si
on, ne peut-on alors, par l’observation et le raisonnement, établir l’ existence de la volonté ? Ne peut-on démontrer cette immane
l’autre, nous ne le voyons pas. II. — Une nouvelle preuve de l’ existence de la volonté et du caractère réactif qu’elle con
ésir, de l’attention, du vouloir qui nous donne le sentiment de notre existence continue. Sans doute, quand nous essayons de nous
on, représentation, projection au dehors, conscience du moi et de son existence continue, sont inexplicables sans la volonté ; il
ment : c’est là la vie, et la volonté ne cesse qu’avec la vie. II Existence de la volonté au point de vue physiologique, la c
hysiologique, la conscience de l’effort I. — Ceux qui nient l’ existence de la volonté s’efforcent de ramener physiologiqu
ajoute encore avec raison que, dans le cerveau même, rien n’assure l’ existence de centres spécifiquement moteurs. D’où provient
12 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
’humanité tout entière, à ce point qu’elles semblent conditionner son existence , et dont on va montrer qu’elles comportent toutes
art, ayant construit les conséquences logiques qui devraient suivre l’ existence d’un libre arbitre, on abaisse les yeux sur la ré
, soit qu’elles frappent des innocents. Cette constatation de fait, l’ existence du mal moral, est inconciliable, on le répète, av
èse d’un libre arbitre : car elle ne laisse non plus aucune place à l’ existence du mal moral, en sorte que l’existence du mal mor
isse non plus aucune place à l’existence du mal moral, en sorte que l’ existence du mal moral, que les moralistes accordent, la dé
autres qu’ils ne sont, comme si c’était là la condition même de leur existence . Il y a des automates heureux : l’hérédité les a
les isolons pour les saisir, cachent une multiplicité fourmillante d’ existences séparées qui déjà se dérobent à notre regard et à
pe de ce mirage, l’homme s’ingénie et le souci constant de rendre son existence meilleure le conduit à créer les sciences. Il s’e
ate, son bien-être terrestre et de s’assurer, par-delà cette première existence , un bonheur plus parfait et plus durable en une s
ère existence, un bonheur plus parfait et plus durable en une seconde existence qu’il imagine. Il fait appel à la connaissance po
ifs la croyance en une vie posthume, on a dit leur préoccupation de l’ existence souterraine de l’âme et leur religion du tombeau.
erver sa force et sa santé qui se confond avec celui de prolonger son existence est certes un des mobiles qui détermine le plus p
s triomphants, et qui seuls justifient, d’un point de vue pratique, l’ existence de la médecine, il apparaît que le fait de conser
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
pût donner aucune raison, sans qu’on pût en aucune manière rendre son existence intelligible. C’est là, évidemment, une idée tout
terminer. L’idée d’absolu n’est autre que celle d’objet en général, d’ existence en général, à laquelle nous ajoutons les attribut
général, à laquelle nous ajoutons les attributs en soi et par soi. L’ existence , nous la connaissons par la conscience. L’opposit
re effort ; c’est la distinction du moi et du non-moi. Enfin l’idée d’ existence par soi est celle d’une cause qui ne serait plus
ience sensible. — Nous croyons tous, disent-ils, à l’objectivité, à l’ existence réelle du monde extérieur ; nous avons donc une c
s : elle est la conscience, non des choses, mais de la vérité ou de l’ existence des choses. Cette vérité consiste dans la raison
place dans l’ordre universel. Elle constitue le droit des choses à l’ existence , par opposition au simple fait d’exister. « Il n’
orme en idées a priori de simples processus d’expérience. L’idée de l’ existence , si on l’analyse, renferme d’abord l’image confus
oute ; mais en cet état momentané il y a le retentissement de toute l’ existence passée, de toutes les perceptions passées : c’est
faits, des triangles parfaits, etc., Platon concluait, lui aussi, à l’ existence éternelle du cercle idéal, du triangle idéal. L’e
salité, en vertu duquel on ne peut concevoir l’anéantissement ni de l’ existence , ni de l’action, ni du mouvement. Spencer, d’aill
14 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
al est au même titre que l’égotisme individuel, la négation même de l’ existence . Un simple fait est d’ailleurs à considérer : l’é
, il n’en est pas de même de sa vie extérieure. Tout en établissant l’ existence du « corps social » et les lois internes de cette
lissant l’existence du « corps social » et les lois internes de cette existence , la sociologie semble considérer cet « être » com
sion, d’individualisme et de solidarité. Mais sous ce mode dualiste d’ existence apparaît l’unité profonde de la vie, — surtout ch
t donnée l’hypothèse organiciste s’ensuit inévitablement. Alors que l’ existence normale de l’animal humain ne peut se concevoir s
r peu à peu envahir par les forces du dehors : dans les deux cas, son existence est condamnée. Il doit disparaître pour faire pla
sa nécessaire vie extérieure, c’est-à-dire la condition de sa pleine existence . A ceux qui nous affirment : La cité est un tout,
ment étrangers, mais humainement solidaires, par le fait même de leur existence , de leurs désirs, de leurs actions, de leur idéal
e péril, mais qui n’ont pas forcément de liens réels entre leurs deux existences , étant peut-être intérieurement ennemis l’un de l
spensables pour la netteté de l’exposition. Notons tout d’abord que l’ existence , chez tout peuple civilisé d’un Foreign Office, o
crasé par l’idée mal comprise de patrie. En revendiquant le droit à l’ existence de ce sentiment, je n’ai fait qu’appliquer à la p
15 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
’action de l’âme, dérobent le temps, ils font vivre sans souffrir ; l’ existence est un bien dont on ne cesse pas de jouir ; mais
t chaque jour au-delà du terme de la veille, que la conscience de son existence morale devient un sentiment heureux et vif ; et q
res, partagent simultanément avec nous le bienfait ou le malheur de l’ existence , l’intensité même du sentiment individuel s’affai
t plus vraisemblables. Tout, hors la pensée, parle de destruction ; l’ existence , le bonheur, les passions sont soumises aux trois
captive non pour vivre, mais pour ne pas mourir, et ne trouve dans l’ existence que l’effort qu’il fait pour la supporter. Ce tab
. Nul être vivant ne le secourt, nul être vivant ne s’intéresse à son existence  ; il ne lui reste que la contemplation de la natu
16 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
, l’absolu, tant dans le monde de la connaissance que dans celui de l’ existence . Or, dans le premier, quel est l’absolu ? C’est l
phiques importants, le positivisme par exemple, qui n’admettent pas l’ existence de l’absolu. On ne saurait exclure de la philosop
re. On ne saurait donner pour objet à la philosophie une chose dont l’ existence même est en question.   Comment donc définir la p
s figures idéales qui peuvent indifféremment avoir ou n’avoir point d’ existence en dehors de l’esprit. Mais c’est de toute autre
, du moins pour résultat, d’améliorer les conditions matérielles de l’ existence , par cela même qu’elle facilite et amélioré la pr
plus utilement nous en servir que si nous connaissons uniquement son existence . Par cela même que la chose expliquée et comprise
oduite une autre idée : on a soutenu que la philosophie n’avait pas d’ existence propre et n’était que le dernier chapitre des sci
de conscience où elles se réalisent, ces facultés ne possèdent qu’une existence virtuelle. Tout en corrélant cela, il ne faudrait
ant cela, il ne faudrait pas croire pourtant qu’elles n’aient d’autre existence que celle de termes génériques, qu’elles ne soien
en vaut pas la peine, dit-il. Ce n’est pas que le plaisir n’ait pas d’ existence positive, c’est que la somme des douleurs dépasse
reuse. Ce n’est pas là la sensation ; mais en même temps j’apprends l’ existence du corps qui m’a blessé. Cette connaissance est l
nt les conditions de la perception extérieure. Il y en a trois : 1. L’ existence d’un objet dans notre voisinage. C’est évident. C
ts des sens et de l’objet. Il ne peut y avoir sujet de s’occuper de l’ existence de l’objet et de l’intervention du moi. Il nous f
nous avons une sensation de couleur, nous concluons immédiatement à l’ existence d’un objet coloré. Mais comment en sommes-nous ve
er. Eduard de Hartmann a systématisé tous les faits qui établissent l’ existence de phénomènes inconscients. Il a montré que la mé
vant. Il a fait voir que l’instinct témoigne aussi manifestement de l’ existence de phénomènes inconscients. En effet, si l’instin
ui échappait à la conscience et dont le raisonnement seul indiquait l’ existence . Cette théorie est déjà réfutée par ce que nous a
. L’absolu ne peut donc être pensé. Nous ne voulons pas par là nier l’ existence de l’absolu. C’est une question que nous ajournon
plement. Nous disons seulement qu’il y a présomption en faveur de son existence , car l’histoire de la philosophie nous montre que
même ils s’interdiraient systématiquement de le sonder, d’admettre l’ existence de quelque chose en dehors du relatif. C’est ce q
Leçon 21 La raison : L’empirisme Il y a une doctrine qui nie l’ existence de la raison, et n’admet que la perception extéri
arrive à cette conclusion, qu’on ne saurait admettre : L’esprit n’a d’ existence réelle qu’en même temps que commence l’expérience
entes, des phénomènes : [Phrase en grec]. Kant ne nie pas pour cela l’ existence des objets extérieurs. Il y a dit-il, des objets,
emplacement des forces élémentaires dont nous avons plus haut admis l’ existence . De même, l’effet n’est pas le développement cont
es substances ; elles existent, mais dans notre esprit. Elles ont une existence subjective. — En outre les idées générales existe
e j’ai pu séparer les deux termes. L’idée du moi, séparée de l’idée d’ existence , n’est plus que l’idée d’un moi possible. Si nous
re, et non je suis. Mais de ce qu’on sépare l’idée du moi de l’idée d’ existence , il ne s’ensuit pas qu’on pense le moi comme poss
omme possible. On le conçoit comme en dehors de toute relation avec l’ existence . On le pense seulement comme un ensemble de propr
iétés ; ensuite on établit une relation entre cette notion et celle d’ existence . On voit qu’elles se conviennent. On forme alors
il n’existe qu’en se révélant à nous : c’est la condition même de son existence . Le beau réel c’est la force et la richesse revêt
iscuter ici la question de savoir si oui ou non la vie de l’âme a une existence indépendante de celle du corps, c’est un fait con
e deux hommes, dans le moi deux moi : l’un est phénoménal, n’a qu’une existence apparente, l’autre est nouménal, substantiel. Voi
e, cherchons comment on peut accorder avec le principe de causalité l’ existence de la liberté humaine. Que la science suppose le
rait pas lieu d’appliquer ses principes, elle aurait encore droit à l’ existence comme science pure. Il y a dans l’esprit un besoi
uition. Je peux conclure à tort de l’intuition d’une représentation l’ existence de l’objet représenté. Restent les deux facultés
convaincus n’hésiteront pas à douter de leur doute, à admettre que l’ existence même de l’incertitude n’est pas certaine. Mais un
On s’est demandé souvent si le verbe être employé ainsi affirmait une existence objective, ou seulement une opinion subjective. M
irmer que le prédicat « bon » convient au sujet « Dieu » toute idée d’ existence mise à part. La copule ne marque jamais en réalit
venance ou de disconvenance entre deux idées, sans rien affirmer de l’ existence objective de ce rapport11. Les jugements peuvent
nstruisent le moi avec des états de conscience, ce qui suppose déjà l’ existence du moi. 3. Cercle vicieux. Il consiste à prouver
érimentales. Qu’est-ce donc qui constitue l’expérimentation ? C’est l’ existence d’une hypothèse. L’expérimentation est une observ
e ? Toute science qui n’a pas d’expérimentation n’a pas de loi, car l’ existence de celle-ci implique hypothèse, expérimentation,
l n’existe pas ? Il faut que le signe intervienne pour lui donner une existence . Nous irons moins loin, et nous dirons qu’il nous
eut arriver à le guérir, il faut le retrancher de la société. Ainsi l’ existence de peines et de récompenses peut bien se concilie
à la loi morale de déduire des lois de la vie et des conditions de l’ existence quels sont les actes qui tendent à produire le bo
esponsabilité morale l’est elle-même. De ce fait, nous avons déduit l’ existence d’une loi qui doit régler l’activité humaine. Nou
stinct le plus vif est celui de la conservation : pour rendre à notre existence la sécurité qui lui a manqué dans cet état de nat
mains de ceux qui se sont réunis pour la faire. De plus, au nom de l’ existence de la loi morale, que nous avons démontrée, nous
us dont la réunion forme une nation. La morale civique suppose donc l’ existence d’une société d’hommes réunis par des liens parti
ême que l’individu, la société a le droit de vivre et de défendre son existence . Ce droit peut s’exercer de deux manières : ou im
il y a guerre toutes les fois qu’un ou plusieurs individus menacent l’ existence de la société. Tout crime est une guerre, il faut
peuvent prendre le type de la suivante : « Tout homme menacé dans son existence a le droit de se défendre et d’aller, s’il est né
peut avoir à se défendre contre les nations voisines qui menacent son existence . Ainsi se justifie le droit d’homicide pendant la
ndre au sol des produits qui sont bien à moi, puisqu’ils me doivent l’ existence . La propriété, à proprement parler, n’est que l’a
lité, ils n’existent pas objectivement. La liberté au contraire a une existence objective, un attribut de noumène. Elle doit donc
éduisant les conditions de ce fait, nous avons été amenés à établir l’ existence d’une loi universelle absolue et obligatoire. Pui
ditions des faits préalablement posés. Leçon 70 De l’âme et de son existence Quand on dit qu’il y a une âme, on entend seul
ité physiologique de la forme ne peut justement s’expliquer que par l’ existence d’une âme, d’une idée directrice, comme disait Cl
ar les conflits qui éclatent souvent entre eux et qui montrent bien l’ existence de deux principes distincts. Notre théorie échapp
l’autre. Leçon 73 De l’immortalité de l’âme Nous avons établi l’ existence en nous d’un principe spirituel que nous avons no
nommé l’âme. Pendant la vie telle que nous la montre l’expérience, l’ existence de l’âme nous semble entièrement liée à celle du
it une certaine force que si l’on supposait préalablement démontrée l’ existence d’un Dieu souverainement bon. On comprendrait alo
mortalité où le moi reste identique, garde sa mémoire, et affirme son existence après comme avant la décomposition du corps. Or l
l y en aura une autre où cesseront les antinomies qui affligent notre existence actuelle ? Comment se distribuera cette sanction,
ci-bas. Leçon 74 De Dieu. Exposé des preuves métaphysiques de son existence . Qu’entend-on par le mot de Dieu ? Il a été pr
Dieu existe, c’est se demander quelle raison nous avons d’admettre l’ existence de l’absolu. Bien des démonstrations ont été tent
ette division est trop inégale ; la presque totalité des preuves de l’ existence de Dieu est a posteriori. On les a encore divisée
ssort les principes rationnels. Nous diviserons donc les preuves de l’ existence de Dieu en deux classes seulement : les preuves m
é de cette distinction. Examinons donc les preuves métaphysiques de l’ existence de Dieu. La définition que nous en avons donné va
l’exposition de ces preuves. Dieu, c’est l’absolu. Les preuves de son existence devront donc montrer que le relatif ne se suffit
un être qui lui serait supérieur en ce qu’il aurait de plus que lui l’ existence  ; donc, Dieu doit exister. À cette comparaison qu
parfait : or, la première et la plus nécessaire des perfections est l’ existence  ; donc Dieu existe. 2. Preuves par le principe
es par le principe de causalité Le type de toutes les preuves de l’ existence de Dieu qui auraient pour base le principe de cau
les choses qui existent actuellement seraient sorties ex nihilo, leur existence serait sans cause. 2. Ce quelque chose est Dieu.
donné dans l’expérience, on établit au nom du principe de finalité l’ existence d’une fin suprême, de Dieu ; ou bien on part de c
expérience et qui semblent ne pouvoir s’expliquer que si l’on admet l’ existence d’une intelligence qui ait disposé le monde en vu
un ordre, un système de choses ; l’observation prouve dans le monde l’ existence d’un plan. Comment expliquer cet ordre ? Évidemme
ossibles ? Pourquoi un monde a-t-il été choisi dans cette foule, et l’ existence a-t-elle été refusée aux autres ? Ce choix impliq
et l’existence a-t-elle été refusée aux autres ? Ce choix implique l’ existence d’une intelligence accompagnée d’une volonté, d’u
ait le meilleur. Leçon 75 Critique des preuves métaphysiques de l’ existence de Dieu Kant a présenté contre les preuves mét
ence de Dieu Kant a présenté contre les preuves métaphysiques de l’ existence de Dieu tout un système de critique. C’est dans l
nce. Nous ne pouvons donc sans paralogisme les employer à démontrer l’ existence d’un être qui est par définition même en dehors d
avant Kant qu’il avait besoin de correction ; il démontre, dit-il, l’ existence de Dieu à la façon d’une vérité mathématique. On
d une définition et on en tire une conséquence : Dieu est parfait ; l’ existence est une perfection, donc Dieu existe. Mais quand
gument n’est pas suffisant. D’abord, comme l’a fait remarquer Kant, l’ existence est-elle une perfection ? Quand je dis qu’une cho
syllogisme n’est pas admis à déduire de la définition d’une chose son existence . Si les prémisses ne posent l’objet comme possibl
libre. Nous n’aurions pas dans ce cas l’absolu que nous cherchons ; l’ existence de Dieu ne serait pas démontrée. L’argument tenda
tence de Dieu ne serait pas démontrée. L’argument tendant à prouver l’ existence de Dieu comme fin du monde n’est donc pas valable
monde n’est donc pas valable. Il y a une autre manière de démontrer l’ existence de Dieu en vertu des principes de finalité et de
on 77 Critique de la preuve physico-théologique. Preuves morales de l’ existence de Dieu. Jusqu’ici nous avons établi l’existen
uves morales de l’existence de Dieu. Jusqu’ici nous avons établi l’ existence d’une fin. Mais comment faut-il se représenter ce
-il de là que l’argument physico-théologique prouve péremptoirement l’ existence de Dieu ? Kant, qui ne l’a pas cru, adresse à cet
. Si l’ordre et l’harmonie sont imparfaits, on ne pourra conclure à l’ existence d’une cause parfaite. Or, dit Kant, tout ce qui n
plus ou moins limité, imparfait. Nous ne pourrions donc conclure à l’ existence d’une cause toute-sage et toute-puissante, comme
n’en résulte pas qu’il ne prouve rien, mais qu’il établit seulement l’ existence d’un architecte du monde, mais sans bien détermin
mes : nous la trouvons déjà dans Cicéron. Tous les hommes croient à l’ existence de Dieu ; donc, c’est que Dieu existe. Mais d’abo
a serait admis, cela ne donnerait qu’une présomption en faveur de son existence  : car le sentiment universel s’est souvent rencon
lle est Dieu même, s’identifie avec lui. La loi morale suppose donc l’ existence de Dieu. Le second fait est la sanction morale :
la vertu. Nous avons examiné et critiqué les preuves historiques de l’ existence de Dieu. Les preuves métaphysiques nous ont donné
nant quelle est la nature de ce Dieu dont nous venons de déterminer l’ existence , c’est-à-dire ses qualités ou attributs. Pour cel
de. Du dualisme. Du panthéisme. De la création Nous avons montré l’ existence de Dieu et déterminé sa nature. Reste à savoir qu
pas Dieu se développant ? Cette doctrine, le panthéisme, enlève toute existence propre aux individus. Ils ne sont que les phénomè
e que ce soit un être. En second lieu, le panthéisme n’explique pas l’ existence de l’individuel. Nous sommes libres, uns, identiq
oit être perpétuellement rattaché à la source dont il tient toute son existence . Voilà une première raison métaphysique, donnée p
e. Voilà une première raison métaphysique, donnée par Descartes, de l’ existence de la Providence. On distingue deux sortes de Pro
. En instituant des lois en vue du bien ; 2. En conservant au monde l’ existence  ; 3. En maintenant les lois qu’elle a instituées.
nt les lois qu’elle a instituées. Une grave objection a été faite à l’ existence de la Providence : c’est le mal. Si Deus est, und
rance. Pourquoi la maladie, la mort, les cataclysmes de la nature ? L’ existence de tous ces maux, répond Leibniz, ne prouve rien
17 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
les mères, d’amours, de morts, de carrières, cet abrégé de toutes les existences que présente La Guerre et la Paix et Anna Karénin
et ses personnages marquants, l’auteur entreprend de décrire toute l’ existence sociale de sa nation, des paysans au czar, des en
de deux des principaux caractères de toute vie organique et de toute existence  : l’abondance des manifestations, le maintien d’u
esque ininterrompue, et forme le déroulement complet et opulent d’une existence vraiment telle, dans laquelle un équilibre délica
teur, son premier bal, sa pleine et saine et tendre participation à l’ existence de famille, ses câlineries, ses étourdissantes co
ertaine sur son seul bien, traînant avec cet homme pourtant délicat l’ existence affreuse de la femme adultère et qui se perdant p
c’est le cours même de la vie, le flux des pensées, des forces, de l’ existence , du temps en l’homme qu’ils montrent, comme ils m
n cours, qu’elle va charriant les foules, les armées, les villes, les existences , les scènes, que s’entrouvent peu à peu les âmes,
participer aux événements, à ce qu’on se sente touchant à toutes ces existences , et sans cesse comme aux côtés des héros, adjoint
t art, s’abandonnent à la belle et facile occasion de poursuivre leur existence quotidienne dans le fictif, dans un lieu sans pei
donne au lecteur le droit d’être sûr, la joie de la création et de l’ existence , la joie de la perception de la force se ranime s
nant les froissements, les conflits, les ridicules, le prosaïque de l’ existence à plusieurs ; mais donnant aussi sa sûreté, sa di
presque des paroles du prince Pierre, la promesse d’une vie future, l’ existence d’un dieu personnel qui réveillent en lui la forc
et froissé, prostré, éperdu, rejoint une troupe de prisonniers, où l’ existence de pauvre qu’il mène, cette vie de résignation et
déploiement, par un art qui tend à égaler la grandeur, l’illogisme, l’ existence autonome du réel, mis face à face avec lui en une
lheur que de bonheur, le monde d’autant de bien que de mal, jugeant l’ existence des individus insensée de durer en cette conditio
ticipants à la force en qui réside indestructiblement le principe des existences passagères, et affermis en cette certitude de per
une haute opération intellectuelle, il accolât à l’idée générale de l’ existence du mal, l’idée de sa nécessité, de son utilité, d
il s’est assignée sur le tard. C’est en eux qu’a commencé et fini son existence utile.
18 (1891) Esquisses contemporaines
es, les assurances d’une pensée vivement inquiète des conditions de l’ existence spirituelle ; mais qui fut de bonne heure captive
lui de l’être, de creuser la douleur à la fois dans les mystères de l’ existence et dans ceux des situations ; mais tout n’a point
. Les faits viennent et passent, bons ou mauvais, indifférents ; leur existence suffit à les légitimer, et la distinction s’effac
actes n’ont de valeur que celle que leur confère la loi morale, et l’ existence n’acquiert son prix qu’en tant qu’elle est une ob
on les cachait en Dieu et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’ existence apparente était plus calme parce qu’elle n’était
e apparente était plus calme parce qu’elle n’était qu’une partie de l’ existence et qu’on cachait la meilleure ; les désespérances
mmortalité, combien n’en faudrait-il pas davantage pour supporter une existence sans but et sans espoir ! Mais c’est cela même pe
anière la plus équitable et la plus vraie. Il place le drame de cette existence douloureuse dans la lutte intérieure que se livre
u ou de n’avoir pas voulu l’assujettir aux préoccupations banales des existences médiocres. Il est, lui a-t-on dit, un art de la v
vivre dans le présent et, nous rappelant les humbles conditions de l’ existence , nous ramène invariablement à nos propres limites
a fragilité humaine, n’avons-nous pas douté, nous aussi, du prix de l’ existence individuelle ! Cependant la loi morale nous a tou
état qui n’est plus ni réflexion, ni volonté, qui est au-dessus de l’ existence morale et de l’existence intellectuelle, qui est
éflexion, ni volonté, qui est au-dessus de l’existence morale et de l’ existence intellectuelle, qui est le retour à l’unité, la r
irait avoir constamment ouvertes devant lui toutes les possibilités d’ existence , sans être obligé d’en réaliser aucune : « J’aime
re. Tout change, mais avec des rapidités tellement inégales que telle existence paraît éternelle pour telle autre… De quelque côt
te encore lorsqu’elle porte sur la contingence et la multiplicité des existences humaines. La représentation intuitive de la multi
parle, et voici que la vie la plus humble devient un sanctuaire et l’ existence la plus misérable le temple d’un Dieu ; elle parl
éalité, ou plutôt, l’homme n’est réel que pour autant qu’il agit. Son existence est une incessante actualisation de lui-même. Tou
Il faut avoir transporté le centre de sa personnalité en dehors de l’ existence phénoménale qui se dissout, pour ne pas craindre
tre, ce n’est pas cesser d’être ; ce n’est pas même changer de mode d’ existence , c’est prendre possession d’une vie depuis longte
à la suite de Méphistophélès et parcourt avec lui tous les modes de l’ existence humaine sans se satisfaire en aucun. Amour, scien
salut ailleurs que Goethe. Il se réfugie dans la part imperceptible d’ existence qui lui est dévolue et la distend, par une longue
sa valeur même est contestée par les rhéteurs modernes, son droit à l’ existence est tenu pour douteux par le déterminisme courant
e persuader que tout soit bien, ils n’attachent de prix à leur propre existence , à leur savoir, à leurs moyens d’action que dans
ée plus considérable, que celui de ce philosophe septuagénaire dont l’ existence s’est écoulée tout entière dans la méditation des
de l’univers, entrevoit le but de la création, accepte le labeur de l’ existence , se saisit du devoir et se prosterne enfin devant
rang dans l’organisme de la science qu’il inaugure, et légitimer son existence auprès de la pensée spéculative. Il est vrai, san
bord. Les peuples se séparent du christianisme qui les a conduits à l’ existence historique, et, de religieux qu’ils étaient, ils
et qu’un dégoût universel soulève les cœurs en face de la vanité des existences . Que l’homme, après avoir blasphémé contre le cie
paru indéfiniment prolongées. Seule, la loi fatale de la lutte pour l’ existence , dont on venait d’apprendre qu’elle régissait la
aisement relatif, et que, d’autre part, il n’avait donné de but à son existence que celui de beaucoup sentir et de beaucoup compr
ament, non moins que par le souci de participer à tous les modes de l’ existence contemporaine. Il est devenu membre, lui aussi, d
ois dans deux et dans trois langues et mènent, à la lettre, plusieurs existences  ». On pourrait croire que le cosmopolitisme, ains
maines. Les problèmes ultimes, ceux qu’implique en fin dernière toute existence d’homme, l’attirent et le subjuguent irrésistible
ons ingénieuses et qui se plaît à surprendre le secret agencement des existences . Les Essais de psychologie contemporaine en sont
t, indiciblement grave, qui accompagne tous les faits essentiels de l’ existence . L’arrière-fond de l’homme se dévoile alors et le
al de notre humaine nature. La réflexion est le premier résultat de l’ existence individuelle et l’origine de la raison. Ce miroir
ives, qui nous paraissent résumer plusieurs autres : les conditions d’ existence faites aux hommes de lettres, l’influence des pro
précédentes. Le savant constate ses effets, le moraliste explique son existence , mais le chrétien seul connaît sa raison dernière
smes faciles, les rêves candides et les illusions font le charme de l’ existence et constituent peut-être le meilleur de nous-même
s excepté, tous ses romans tournent autour des grandes questions de l’ existence spirituelle. Leurs titres mêmes en font foi : L’
e énigme, Crime d’amour, Mensonges. Ils n’annoncent aucune aventure d’ existence historique ou contingente, mais indiquent seuleme
ort simple pour qui n’admet d’autre principe que l’égoïsme et d’autre existence que celle des corps. Mais elle devient coupable e
rastent trop avec la bassesse des mœurs courantes pour que leur seule existence ne constitue pas un blâme constant au regard d’un
flotter autour des idées que la conversation, et plus encore la seule existence du prêtre avaient éveillées en lui. C’en était fi
ses horizons, il n’en change pas. Le centre autour duquel gravite son existence ne s’est point déplacé : il continue d’être uniqu
u’elle se pose. Car, cependant que s’affermissent les conditions de l’ existence matérielle, celles de l’existence spirituelle s’é
s’affermissent les conditions de l’existence matérielle, celles de l’ existence spirituelle s’ébranlent de toutes parts et l’unit
ette objectivité même dans la narration biographique, qui jette sur l’ existence de Scherer une si lumineuse clarté, fait ressorti
essortir non moins clairement le problème religieux qu’implique cette existence , et ce problème n’est pas résolu. Il devient d’au
’y arrêter toujours et ne point tourner les pages d’un livre et d’une existence qui se précipite désormais vers la ruine et dont
ant dans celui des livres, et goûtant avec délices la plénitude d’une existence intellectuelle réchauffée par les affections de l
Jésus-Christ que le prophète d’une vérité métaphysique : celle que l’ existence du mal est indispensable à la production du bien
tion se trouve aux sources mêmes de la volonté qu’elle précède dans l’ existence , (puisqu’elle se fait valoir antérieurement à cha
comprendre le péché de cette manière, c’est lui conférer un droit à l’ existence qui l’anéantit comme péché. La conscience interdi
relatif ; il faut ajouter : tout n’est que relation. Rien n’existe. L’ existence est un simple devenir. Le vrai n’est pas vrai en
faits viennent et passent, sanctionnés, il est vrai, par leur propre existence , mais obscurs, arbitraires et fortuits en eux-mêm
ressort vital est brisé. Rien ne sépare du néant que les hasards de l’ existence physique. En fait, le suicide est consommé. Scher
19 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
sentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’ existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore)
rdonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’ existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de
elle n’est pas la loi du siècle où nous vivons. À l’heure présente, l’ existence des nations est bonne, nécessaire même. Leur exis
re présente, l’existence des nations est bonne, nécessaire même. Leur existence est la garantie de la liberté, qui serait perdue
20 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
l, comme dans la maladie où tout le distingue de l’objet réel. Si son existence est établie par ses précédents, elle est confirmé
poli, la sonorité, la figure, et enfin la plus générale de toutes, l’ existence elle-même ; il est clair qu’il ne restera plus ri
uelle de forme colorée, possibilité qui deviendrait nécessité si, à l’ existence et à la présence de l’individu sensible indiqué,
j’embrasse. La conception que je me forme du monde à un moment de son existence comprend, outre les sensations que j’éprouve actu
un groupe ou à un autre, en d’autres termes, que sa présence prouve l’ existence , ici et actuellement, d’un grand nombre et d’une
. Mais, quoique les sensations cessent, les possibilités demeurent en existence  ; elles sont indépendantes de notre volonté, de n
t aussi bien dans les autres êtres sentants qu’en moi ; il a donc une existence hors de moi ; il est un Monde extérieur. « La mat
e me reconnais obligé à montrer comment il est possible de croire à l’ existence d’une chose transcendante autre que les possibili
a réunion totale de nos sensations — comme ayant son origine dans des existences antécédentes et qui dépassent la sensation. Nous
roupe de sensations actuelles. Cet antécédent est bien plus souvent l’ existence d’un groupe de possibilités qui n’enferment point
t-être que la précédente théorie rend bien quelque compte de l’idée d’ existence permanente qui est une partie de notre conception
l que les possibilités permanentes soient classées par nous comme des existences génériquement distinctes de nos sensations, mais
aible, pour tout être sensible ; mais cela signifie aussi que si, à l’ existence d’un être sensible, on ajoute une condition de pl
effective au même titre que nous-mêmes, et nous lui reconnaissons une existence distincte, indépendante de la nôtre, puisque les
ogie, transporter de nous dans la pierre, pour conférer à la pierre l’ existence indépendante et distincte que nous avons conférée
s ou moins transformés et réduits, et leur attribuer hors de nous une existence distincte analogue à celle qu’ils ont chez nous.
à la théorie de Bain et de Stuart Mill, nous restituons aux corps une existence effective, indépendante de nos sensations. Mais l
es dont il est l’extrait le plus mince, et, directement, le type de l’ existence serait l’événement mental, sensation ou image, te
21 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
que des formules symboliques. Métaphysiquement, on ne comprend pas l’ existence sans quelque action qui la manifeste, ni le plais
uels d’ailleurs l’action ne fait qu’un. Nous sommes certains de notre existence non comme d’une existence abstraite et générale,
e fait qu’un. Nous sommes certains de notre existence non comme d’une existence abstraite et générale, mais comme d’une existence
nce non comme d’une existence abstraite et générale, mais comme d’une existence réelle qui est présente à tous nos états successi
ite, c’est-à-dire de la représentation. C’est pour cette raison que l’ existence même de cette activité a pu être niée ; mais l’im
ent que l’activité n’existe point et même n’ait pas conscience de son existence . Ce qui est vrai, c’est que la notion abstraite e
une entité métaphysique. Mais ce qui est en question, ce n’est pas l’ existence d’une activité comme faculté, c’est l’existence d
stion, ce n’est pas l’existence d’une activité comme faculté, c’est l’ existence de l’action même, de l’action réelle, de l’agir ;
22 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
subissent. Examinons la répercussion de ces lois sur les conditions d’ existence des individus. L’intégration, c’est la cohésion s
un récit de M. Anatole France103. À Saint-Omer, tout le monde admet l’ existence de Putois, bien que personne ne l’ait jamais vu.
Putois, bien que personne ne l’ait jamais vu. On l’admet parce que l’ existence de Putois offre une explication commode de certai
rgeret père, pour être un bon Audomarois, admet comme tout le monde l’ existence de Putois. Mais, bien entendu, il l’admet sans l’
très bon Audomarois. Car il aime trop à raisonner, à épiloguer sur l’ existence de Putois. Être un excellent Audomarois consister
nce de Putois. Être un excellent Audomarois consisterait à admettre l’ existence de Putois, parce que les autres l’admettent, sans
fautes d’un collègue ». Voilà des faits qui semblent bien attester l’ existence du mensonge de groupe. Maintenant, quelle interpr
e institution, toute croyance est un produit naturel des conditions d’ existence sociales à un moment donné, dans un milieu donné.
individu ou mensonge individuel), ce mensonge a bien ses conditions d’ existence . Il rentre évidemment dans le déterminisme univer
23 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
ans cesse, inversement notre présent est la matérialité même de notre existence , c’est-à-dire un ensemble de sensations et de mou
s, dans le domaine psychologique, conscience ne serait pas synonyme d’ existence mais seulement d’action réelle ou d’efficacité im
s exister en soi sinon à l’état inconscient ? D’où vient alors qu’une existence en dehors de la conscience nous paraît claire qua
nt ni ne doivent avoir les périodes actuel lement inaperçues de notre existence passée. Mais cette distinction, toute relative à
tte nécessité que l’hypostasie, en quelque sorte, quand je parle de l’ existence des objets en dehors de toute conscience. Si je n
conscients dans le temps, à deux formes radicalement différentes de l’ existence  ; mais les exigences de l’action sont inverses, d
es sont dans l’autre. Mais nous touchons ici au problème capital de l’ existence , problème que nous ne pouvons qu’effleurer, sous
e les choses de l’expérience, — les seules qui nous occupent ici, — l’ existence paraît impliquer deux conditions réunies : 1º la
t plus que ce qu’il nous laisse voir. — Nous devrions donc dire que l’ existence , au sens empirique du mot, implique toujours à la
ts extérieurs d’une part, aux états internes de l’autre, deux modes d’ existence radicalement différents, caractérisés chacun par
a condition qu’il faudrait déclarer simplement prépondérante. Alors l’ existence des états psychologiques consistera tout entière
, et aux états intérieurs non conscients la moindre participation à l’ existence . Nous avons montré, au commencement de ce livre,
deux conditions assurent à chacun des états psychologiques passés une existence réelle, quoique inconsciente. Mais nous sommes si
s moments de la durée, ou vous devrez lui transporter la continuité d’ existence que vous refusez à la conscience, et faire de son
re même où ils s’étaient produits 85. Un être humain qui rêverait son existence au lieu de la vivre tiendrait sans doute ainsi so
t cette mémoire avec tout ce qu’elle engendre jouerait sans cesse son existence au lieu de se la représenter véritablement : auto
re extrémité de notre vie mentale. Passons, selon notre méthode, de l’ existence psychologique simplement « jouée » à celle qui se
24 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Avant-propos de la septième édition »
n ensemble d’« images ». Et par « image » nous entendons une certaine existence qui est plus que ce que l’idéaliste appelle une r
sentation, mais moins que ce que le réaliste appelle une chose, — une existence située à mi-chemin entre la « chose » et la « rep
as des états de notre esprit, ce sont les éléments constitutifs d’une existence indépendante de la nôtre. Donc, pour le sens comm
t la dissociation que l’idéalisme et le réalisme ont opérée entre son existence et son apparence. Sans doute il est devenu diffic
istes et idéalistes, ou entre mécanistes et dynamistes, au sujet de l’ existence ou de l’essence de la matière. Pourtant cette con
25 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
illusion à décrire, tellement que toutes les choses, y compris votre existence , ne vous semblent pas avoir d’autre utilité. Selo
avant de se demander le pourquoi et de chercher à utiliser sa propre existence . C’est s’arrêter à la superficie des choses que d
ce qui toujours relève et rafraîchit ; elle donne le sentiment que l’ existence individuelle et même l’existence sociale n’est pa
chit ; elle donne le sentiment que l’existence individuelle et même l’ existence sociale n’est pas un piétinement sur place, mais
ssitudes à cycles réguliers et des transformations monotones de toute existence , qu’inspire l’océan et le ciel, la vie en plein i
en eux-mêmes plus réel tous les autres faits secondaires que de leur existence individuelle ; c’est avec raison que devant lui t
tres individus et toutes les autres époques ; c’est le fonds de toute existence  ; c’est le lieu et le moment où, en étant le plus
e faisaient partie en quelque sorte des réalités de la vie d’alors. L’ existence , au règne de Louis XIV, avait pris quelque chose
’enfant qui commence la vie et qui éprouve la stupéfaction vague de l’ existence fraîche éclose. Recommencer toujours à vivre, tel
26 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
de conscience : ce qu’ils sont en dehors de la conscience, à titre d’ existence per se, nous ne pouvons le savoir ni l’imaginer,
e certaine et immédiate. Mais, quand du changement produit j’infère l’ existence de quelque chose qui n’est pas moi, la conscience
souvent ses critiques ne l’ont pas compris. « Quand Berkeley niait l’ existence de la matière, il entendait par matière ce substr
nature doit nous rester toujours cachée. Les philosophes ont assumé l’ existence d’une substance, c’est-à-dire d’un noumène exista
s. De sorte qu’en dernière analyse, notre seule raison pour inférer l’ existence de la matière, c’est la nécessité d’une synthèse
uite, dit-il, quand nous faisons tout notre possible pour concevoir l’ existence de corps externes, nous ne faisons tout le temps
comme entité, n’aura pas été bannie de la psychologie. Y a-t-il deux existences distinctes, matière, esprit ? N’y en a-t-il qu’un
t dans la question qui nous occupe. L’idéaliste dit : il n’y a qu’une existence , l’esprit. Analysez le concept de matière, et vou
’une synthèse mentale de qualités. Le réaliste dira : il n’y a qu’une existence , la matière. Analysez votre concept d’esprit, et
listes, que notre connaissance est subjective ; mais nous croyons à l’ existence d’un monde externe tout à fait indépendant du suj
viciée par l’assomption que notre connaissance est le critérium de l’ existence  : c’est lui conférer une valeur absolue qu’elle n
27 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
able dans le tout, je l’entends cependant moi-même, je sens ma propre existence et je sais qu’elle est un nécessaire fragment de
a propre existence et je sais qu’elle est un nécessaire fragment de l’ existence universelle. Mais, puisqu’en fait je subis l’impr
fus des impressions venues du dehors, s’est trouvé nécessaire à notre existence et à la satisfaction de l’appétit vital ; si cett
ge des sensations de température ; ils ont donné à ces sensations une existence de plus en plus distincte dans la conscience, un
le-même acquiert une valeur pratique dans la lutte universelle pour l’ existence , où elle assure la supériorité à certaines races
ences extérieures qui peuvent être favorables ou défavorables à notre existence , et seulement dans la proportion des nécessités o
laquelle une plus grande finesse de perception était une condition d’ existence  : nous n’avons ni l’œil de l’aigle ni l’odorat du
chacun finit par distinguer et trier ce qui doit alimenter sa propre existence , satisfaire son « vouloir-vivre » ; peu à peu, le
pre à exprimer des rapports : le fond même de la vie, l’original de l’ existence échappe à toutes ces translations mécaniques et n
ccessivement les relations d’intensité et les relations de qualité. L’ existence d’un minimum sensibile et d’un maximum sensibile,
itions de son livre, est-il arrivé à faire de la volonté le fond de l’ existence mentale. Riehl s’est inspiré de Wundt, mais, au l
donc dans toute sensation une position du réel, une reconnaissance d’ existence . La sensation ne peut être regardée comme absolue
tructives du dehors, pour leur assurer l’avantage dans le combat de l’ existence , les sensations, étant inutiles, ne se seraient p
istent pas. Pour qu’il y ait composition, il faut qu’il y ait unité d’ existence entre le blanc d’une part, et le bleu, le vert, e
s n’avez donc pas le droit d’objecter : « Il faut qu’il y ait unité d’ existence entre le vert, le bleu et le blanc » : car il y a
28 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »
es et souffrantes âmes en ce siècle, de tous les génies à faux et des existences retranchées.  Oh ! qu’on ne me dise pas qu’Oberma
er, et il m’arriva d’être content : je me sentis en possession de mon existence . Ce sentiment paisible, je n’irai point le cherch
e de Berne. Tu as bien compris la manière dont je voudrais vivre. Une existence agitée est un suicide, si elle fait perdre le sou
couter, dans le silence de la vie d’habitude, le mouvement sourd de l’ existence intérieure. Ah ! jouissons du seul plaisir qui no
range, s’accomplissent à tout instant, autour de nous, dans de nobles existences  !Oberman est le résumé de tous ces poëmes. 18 mai
29 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
elle présente quelque cas d’une difficulté toute spéciale, tels que l’ existence de deux ou trois castes bien tranchées d’ouvrière
a fertilité, tandis que de moindres changements dans les conditions d’ existence ou des croisements entre des formes moins différe
 ? Bien que les recherches géologiques aient indubitablement révélé l’ existence antérieure de plusieurs de ces chaînons intermédi
orisés dans la lutte perpétuellement renouvelée au sujet des moyens d’ existence , est un agent tout-puissant et toujours actif de
ature. Outre ces différences, tous les naturalistes ont admis aussi l’ existence de variétés, qu’ils ont trouvées suffisamment dis
rique du Nord. Si donc la variabilité est constatée, aussi bien que l’ existence d’un puissant agent toujours prêt à fonctionner,
concevoir comment des espèces alliées, placées dans des conditions d’ existence très différentes, peuvent cependant avoir les mêm
our différentes fonctions. Ce fait est parfaitement compatible avec l’ existence d’êtres nombreux qui gardent une organisation sim
ntent des conditions de vie aussi semblables qu’il est nécessaire à l’ existence des mêmes espèces, il n’est point surprenant que
nexplicables d’après la théorie des actes de création indépendants. L’ existence d’espèces alliées ou d’espèces représentatives en
ie a peu à peu rendu inutile. D’après cela il est aisé de concevoir l’ existence d’organes rudimentaires. Mais le défaut d’exercic
arguer d’avoir d’abord les caractères de l’animalité et plus tard une existence végétale équivoque. » Ainsi, en partant du princi
poque antérieure. De là, sans dédaigner de prendre en considération l’ existence actuelle de gradations intermédiaires entre deux
ttre que cette matrice universelle n’ait eu à l’une des phases de son existence le pouvoir d’élaborer la vie. Mais un seul des po
30 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
systèmes fondée sur l’analyse des idées de néant et d’immutabilité. L’ existence et le néant Il nous reste à examiner en elles-
aller à ce qui se dissimule derrière elles, voici ce que je trouve. L’ existence m’apparaît comme une conquête sur le néant. Je me
lle n’arrive à l’être qu’en passant par le « néant », et de ce qu’une existence qui dure ne lui paraît pas assez forte pour vainc
r cette raison surtout qu’elle incline à doter l’être véritable d’une existence logique, et non pas psychologique ou physique. Ca
, et non pas psychologique ou physique. Car telle est la nature d’une existence purement logique qu’elle semble se suffire à elle
craie sur un tableau est chose qui a besoin d’être expliquée : cette existence toute physique n’a pas, par elle-même, de quoi va
ur lequel toutes choses reposent et que toutes choses manifestent une existence de même nature que celle de la définition du cerc
éfinition du cercle, ou que celle de l’axiome A = A : le mystère de l’ existence s’évanouit, car l’être qui est au fond de tout se
de néant, au sens où nous la prenons quand nous l’opposons à celle d’ existence , est une pseudo-idée, les problèmes qu’elle soulè
, et mettre avant lui ou au-dessous de lui, puisqu’il renferme déjà l’ existence en général. Mais on nous dira que, si la représen
i dans l’espace ; c’est accepter, par conséquent, les conditions de l’ existence spatiale et temporelle, accepter la solidarité qu
pas consister à retirer de l’idée de l’objet A l’idée de l’attribut «  existence  », puisque, encore une fois, la représentation de
ribut « existence », puisque, encore une fois, la représentation de l’ existence de l’objet est inséparable de la représentation d
e qui biffe. L’acte par lequel on déclare un objet irréel pose donc l’ existence du réel en général. En d’autres termes, se représ
bjet comme irréel ne peut pas consister à le priver de toute espèce d’ existence , puisque la représentation d’un objet est nécessa
t objet existant. Un pareil acte consiste simplement à déclarer que l’ existence attachée par notre esprit à l’objet, et inséparab
notre esprit à l’objet, et inséparable de sa représentation, est une existence tout idéale, celle d’un simple possible. Mais idé
u simple possible cet objet incompatible avec elle. Supposez abolie l’ existence plus forte et plus substantielle, c’est l’existen
Supposez abolie l’existence plus forte et plus substantielle, c’est l’ existence atténuée et plus faible du simple possible qui va
par cela seul que je dis « l’objet A », je lui attribue une espèce d’ existence , fût-ce celle d’un simple possible, c’est-à-dire
aste entre le possible et l’actuel (c’est-à-dire entre deux espèces d’ existence , l’une pensée et l’autre constatée) dans des cas
actuel et, s’il était capable de juger, il n’affirmerait jamais que l’ existence du présent. Dotons cet esprit de mémoire et surto
on de ce qui aurait pu être et non pas de ce qui est, qu’on affirme l’ existence de l’actuel en ne regardant que le possible. La f
joutons que l’idée d’inexistence n’est que celle de l’expulsion d’une existence impondérable, ou existence « simplement possible 
tence n’est que celle de l’expulsion d’une existence impondérable, ou existence « simplement possible », par une existence plus s
existence impondérable, ou existence « simplement possible », par une existence plus substantielle, qui serait la vraie réalité.
nt relatives à l’esprit qui se les représente, elles n’auraient pas d’ existence en soi. Tout au plus pourrait-on dire que chacune
mmutabilité réalisée. Aussi, ayant commencé par refuser aux Idées une existence indépendante et ne pouvant pas, néanmoins, les en
ombre : nous ne pouvons poser le nombre 10 sans poser, par là même, l’ existence des nombres, 9, 8, 7…, etc., enfin de tout interv
intuition se trouve ainsi être sensible, par définition. Mais entre l’ existence physique, qui est éparpillée dans l’espace, et un
entre l’existence physique, qui est éparpillée dans l’espace, et une existence intemporelle, qui ne pourrait être qu’une existen
l’espace, et une existence intemporelle, qui ne pourrait être qu’une existence conceptuelle et logique comme celle dont parlait
31 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
force créatrice. La joie physique et mutuelle étant le cœur même de l’ existence , celui qui n’en poursuit pas, invinciblement et p
upe tous ses instants. C’est à ce travail qu’il consume peu à peu son existence en précieuses voluptés intellectuelles dont témoi
tristes sens. Infiniment las et vieilli avant l’âge, sa mélancolique existence s’assombrit de plus en plus, parfois même jusqu’à
es larmes exclusivement de son cerveau, qui connaît chaque parcelle d’ existence pour l’avoir personnellement sentie vivre en lui,
e fait de l’hallucination religieuse et de l’extase provoquée par une existence contre nature, M. Panizza n’ait fait que fournir
vain la solution des grands problèmes de l’univers, le problème de l’ existence d’un dieu personnel, celui de la survivance de l’
deur. Il faut avant tout se pénétrer du rythme véritable de la vie. L’ existence réelle est une symphonie, où l’unité jaillit de l
pas, la pensée de l’avenir s’orientera, en chaque individu, vers une existence panthéistique, où tous les éléments qui nous ento
entourent rempliront librement leur rôle respectif à notre égard, une existence qui, loin de sombrer dans cet océan d’actions et
32 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — I »
es divergences et toutes les oppositions où se manifeste le fait de l’ existence phénoménale. Cet état que l’on convoitait et qui
ition procède de l’ancien style. Elle date de l’époque où la foi en l’ existence d’une vérité objective était le point de départ d
que l’on considère, il apparaîtra que cette forme quelconque doit son existence à un état d’antagonisme entre deux tendances d’un
33 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre IX. Du vague des passions. »
s d’illusions. L’imagination est riche, abondante et merveilleuse ; l’ existence pauvre, sèche et désenchantée. On habite avec un
ur des passions étouffées qui fermentent toutes ensemble : une grande existence politique, les jeux du Gymnase et du Champ-de-Mar
ernes, influent encore sur les autres sentiments. Elles ont dans leur existence un certain abandon qu’elles font passer dans la n
34 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
e synchronique ou selon un ordre successif. L’ordre synchronique ou d’ existence simultanée est l’ordre dans l’espace ; l’ordre su
stence simultanée est l’ordre dans l’espace ; l’ordre successif, ou d’ existence antérieure et postérieure, est l’ordre dans le te
 : « Jean est homme. » Dans toutes les langues, le verbe qui dénote l’ existence a été employé pour répondre au dessein d’ajouter
n, présumée inhérente aux verbes, et particulièrement aux verbes de l’ existence . C’est un fait bien connu maintenant, que dans le
onclut que si cette analyse du verbe est correcte, l’affirmation de l’ existence ne trouva pas d’expression dans les premières pér
peuvent se classer sous trois titres : croyance aux événements ou aux existences réelles ; croyance au témoignage ; croyance à la
croyance à la vérité des propositions. La croyance aux événements ou existences réelles peut avoir pour objet le présent, le pass
35 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
cience : il est représenté. Mais nous concevons encore l’être réel, l’ existence de la chose en tant qu’elle est à part de notre c
en elle qu’à l’état subjectif de conception, non à l’état objectif d’ existence . Avec le raisonnement des idéalistes, il faudrait
e moins libre au monde. Est-ce volontairement que la brebis croit à l’ existence du loup qui la dévore ? Elle n’est que trop forcé
te qu’il faut chercher l’origine du contraste entre moi et non-moi. L’ existence ne se mesure pas seulement pour nous au pâtir, ma
ue Fichte n’invoquait rien moins que le devoir pour être certain de l’ existence d’autres hommes, parce qu’il partait d’un moi sup
36 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
e rien n’y semble ordonné comme un séjour. Voulez-vous attacher votre existence à l’empire absolu d’une idée ou d’un sentiment ?
issances isolées que le hasard dispense sans but. S’il n’était dans l’ existence de l’homme qu’une seule époque, la jeunesse, peut
La douleur de la destruction se fait sentir avec toute la force de l’ existence  ; c’est assister soi-même à ses funérailles ; et,
ourir les hasards, presque certains, d’un malheur qui fera détester l’ existence , et d’une disposition de l’âme qui inspirera la c
37 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17
n préfère, étendus dans l’espace et déroulés dans le temps, dans leur existence simultanée et dans leurs développements successif
même cent ans, trente ans, dix ans après un moment quelconque de son existence , comment et pourquoi ce changement s’est-il opéré
it sa course jusqu’au terme lointain où il doit perdre son nom et son existence propre dans les flots de la mer immense. Le géogr
38 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’ existence phénoménale I. Antinomie entre existence et co
Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale I. Antinomie entre existence et connaissance : Le moi psychologique se conçoit
ue et qu’il existe un antagonisme irréductible entre ces deux faits : existence et connaissance. Tout être qui prend conscience d
39 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
lètement soudés les uns aux autres, voient diminuer ou se perdre leur existence distincte, dans des cas comme celui du tænia par
es sentiments moraux. C’est qu’ici nous avons changé les conditions d’ existence de l’espèce et altéré son harmonie mentale. Nous
n’était pas adapté, en nous l’attachant, en l’introduisant dans notre existence , et surtout en nous annexant la sienne. La systém
on, de son temps et de sa famille, reste absolument original dans son existence propre, dans son ensemble concret. Cette irréduct
t subsister que par lui et contre lui. C’est le conflit tragique de l’ existence , et c’est de lui que sort la morale. Pour compren
pu se plier à notre situation nouvelle. Troublés par le changement d’ existence , ils n’ont pas su reprendre leur harmonie. Nous s
re de l’univers, à ne voir dans le monde qu’une occasion de sa propre existence , à s’hypertrophier maladivement, à nuire à sa pro
40 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
es de la métaphysique ou de la distinction des deux substances : de l’ existence de Dieu, de l’immortalité de l’ame et des peines
e penser et qu’on leur démontre la distinction des deux substances, l’ existence de Dieu, l’immortalité de l’âme et la certitude d
des (La métaphysique.) Il y a l’ouvrage de Clarke. Son traité de l’ Existence de Dieu passe pour le meilleur. Il faudrait un pe
ES DE LA MÉTAPHYSIQUE OU DE LA DISTINCTION DES DEUX SURSTANCES : DE L’ EXISTENCE DE DIEU, DE L’IMMORTALITÉ DE L’AME ET DES PEINES
41 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
e la proposition qui exprime l’objet dans lequel l’esprit apperçoit l’ existence ou la non existence d’une modification ; l’attrib
exprime l’objet dans lequel l’esprit apperçoit l’existence ou la non existence d’une modification ; l’attribut est celle qui exp
ibut est celle qui exprime la modification, dont l’esprit apperçoit l’ existence ou la nonexistence dans le sujet ; & la copul
existence dans le sujet ; & la copule est la partie qui exprime l’ existence ou la non-existence de l’attribut dans le sujet.
issipe tous ces phantômes de difficultés, qui ne doivent souvent leur existence qu’à la foiblesse de l’organe de ceux qu’ils effr
. Mais si enfin l’on est forcé de reconnoître dans quelques phrases l’ existence de l’hypallage, il faut la prendre pour ce qu’ell
mais quelle peut être la cause de cet idiotisme ? le verbe exprime l’ existence d’un sujet sous un attribut. Voyez Verbe . L’attr
s simplement verbe substantif, mais qu’il renferme encore l’idée de l’ existence réelle comme attribut, & conséquemment qu’il
propre & le sens figuré. Le verbe venir, par exemple, suppose une existence antérieure dans le lieu d’où l’on vient ; & d
rits prochains. Pareillement le verbe aller indique la postériorité d’ existence dans le lieu où l’on va ; & dans le tems qu’o
s est de la classe des présens, parce qu’il désigne la simultanéité d’ existence , & que c’est un présent antérieur, parce qu’i
quoique l’indéclinabilité l’exclue nécessairement : c’est que la non existence est une suite nécessaire de l’impossibilité ; mai
la non existence est une suite nécessaire de l’impossibilité ; mais l’ existence , en supposant la possibilité, n’en est pas une su
icatif est un mode personnel qui exprime directement & purement l’ existence d’un sujet déterminé sous un attribut. Comme ce m
caus. l. I. v. 116. J’ajoûte que le mode indicatif exprime purement l’ existence du sujet, pour marquer qu’il exclue toute autre i
ent à ces métamorphoses, & cette idée ne peut être que celle de l’ existence , puisque l’existence successive des êtres est la
es, & cette idée ne peut être que celle de l’existence, puisque l’ existence successive des êtres est la seule mesure du tems
soit à notre portée, comme le tems devient à son tour la mesure de l’ existence successive. Voyez Verbe . Or cette idée de l’exis
la mesure de l’existence successive. Voyez Verbe . Or cette idée de l’ existence se manifeste à l’infinitif par les différences ca
le verbe, & le sujet vague présenté par le verbe sous l’idée de l’ existence (voyez Identité) ; & cette concordance désign
rvir à l’expression du jugement intérieur, qui est la perception de l’ existence d’un sujet dans notre esprit sous tel ou tel attr
e fait dans la proposition que l’office du nom. L’idée abstraite de l’ existence intellectuelle sous un attribut, est la seule idé
se ; le complément objectif logique, c’est ergà me esse clementem, (l’ existence pour moi sous l’attribut de la clémence) ; c’est-
ut ce qui précede, que l’infinitif est un mode du verbe qui exprime l’ existence sous un attribut d’une maniere abstraite, & c
Mais les mouvemens intérieurs de notre ame, qui appartiennent à notre existence , y sont fort distincts, y restent isolés, chacun
is en condamnant ce défaut, notre rhéteur reconnoît très-clairement l’ existence & les effets de l’ordre analytique & fond
résent postérieur, c’est-à-dire, un tems qui marque la simultanéité d’ existence avec une époque postérieure au moment même de la
fférentes formes qui expriment dans le verbe les différens rapports d’ existence aux diverses époques que l’on peut envisager dans
t entr’eux par des idées accessoires ; l’indicatif exprime purement l’ existence d’un sujet déterminé sous un attribut : c’est un
itif est un mode qui exprime d’une maniere abstraite & générale l’ existence d’un sujet totalement indéterminé sous un attribu
, il est effectivement nom, puisqu’il présente à l’esprit l’idée de l’ existence sous un attribut, comme celle d’une nature commun
heureuses. Voyez Infinitif . Le participe est un mode qui exprime l’ existence sous un attribut, d’un sujet déterminé quant à sa
que dans les verbes conjugués il y a diverses manieres de signifier l’ existence d’un sujet sous un attribut, ici directement, là
tés principales des tems qui sont fondées sur l’idée essentielle de l’ existence  : c’est donc une nécessité d’adopter, avec tous l
ar ahi, ahi ! Ce cri arraché par la douleur est le signe naturel de l’ existence de ce sentiment dans son ame, mais il n’indique a
vous deviendriez son écho : il ne fait naître en vous que l’idée de l’ existence de ce sentiment douloureux dans votre ami, précis
s grand nombre, ne sont que peu ou point naturels, & doivent leur existence & leur signification à la convention usuelle
vement propres au verbe, & qui expriment les différens rapports d’ existence aux diverses époques que l’on peut envisager dans
ui n’exprime d’une maniere ou d’une autre quelqu’un de ces rapports d’ existence à une époque (Voyez Tems), quoique quelques gramm
amp; spécifique de sa nature ; cette idée fondamentale est celle de l’ existence , puisque comme le dit M. de Gamaches, dissert. I.
son astronomie physique, le tems est la succession même attachée à l’ existence de la créature, & qu’en effet l’existence suc
ssion même attachée à l’existence de la créature, & qu’en effet l’ existence successive des êtres est la seule mesure du tems
soit à notre portée, comme le tems devient à son tour la mesure de l’ existence successive. Cette idée de l’existence est d’aille
vient à son tour la mesure de l’existence successive. Cette idée de l’ existence est d’ailleurs le seule qui puisse fonder la prop
de nos jugemens intérieurs ; & un jugement est la perception de l’ existence d’un objet dans notre esprit sous tel ou tel attr
s l’esprit, & montrer sensiblement un sujet, un attribut, & l’ existence intellectuelle du sujet sous cet attribut. 7°. Le
ussi, mais sous un autre aspect. Tous les tems expriment un rapport d’ existence à une époque ; c’est là l’idée commune de tous le
ns vû que les formes temporelles portent sur l’idée fondamentale de l’ existence d’un sujet sous un attribut ; voilà donc la notio
à l’esprit des êtres indéterminés, désignés seulement par l’idée de l’ existence sous un attribut. De-là la premiere division du v
antif ou abstrait, & en adjectif ou concret, selon qu’il énonce l’ existence sous un attribut quelconque & indéterminé, ou
e, (quandò,) désignent entre les propositions, une liaison positive d’ existence , fondée sur leur relation à une même époque. Les
sin,) désignent entre les propositions, une liaison conditionnelle d’ existence , fondée sur ce que la seconde est une suite de la
, &c.) désignent entre les propositions, une liaison nécessaire d’ existence , fondée sur ce que la seconde est renfermée émine
am, quia,) désignent entre les propositions, une liaison nécessaire d’ existence , fondée sur ce que la premiere est renfermée émin
personne, du tems ; & dans celle du tems, les idées du rapport d’ existence à l’époque, & du rapport de l’époque au momen
à l’esprit des êtres indéterminés, désignés seulement par l’idée de l’ existence sous l’attribut de ce sentiment : voilà ce qui co
tendue d’un sujet quelconque, parce que le mode est infinitif ; que l’ existence en est envisagée comme simultanée avec une époque
la troisieme personne & du nombre pluriel pour amavissent ; que l’ existence du sujet est envisagée relativement à une époque
mer, battre, courir, sont des verbes actifs, parce qu’ils expriment l’ existence sous des attributs qui sont des actions du sujet 
i,) tomber, mourir, sont des verbes passifs, parce qu’ils expriment l’ existence , sous des attributs qui sont des impressions prod
, qu’elles sortent nécessairement de la nature même des sujets. Or, l’ existence en Dieu n’est point une passion, puisqu’il ne l’a
fs sont ceux qui désignent des êtres qui ont ou qui peuvent avoir une existence propre & indépendante de tout sujet, & qu
tance . Les noms abstractifs sont ceux qui désignent des êtres dont l’ existence est dépendante de celle d’un sujet en qui ils exi
nt, & que l’esprit n’envisage en soi, & comme jouissant d’une existence propre, qu’au moyen de l’abstraction ; ce qui fai
p; une langue toute faite. D’où il suit qu’il n’y a aucune priorité d’ existence entre les deux especes de noms, quoique quelques
Le verbe a été introduit dans le système de la parole pour énoncer l’ existence intellectuelle des sujets sous leurs attributs, c
ne proposition directe est celle par laquelle on énonce directement l’ existence intellectuelle d’un sujet sous un attribut : Dieu
uppositif. Une proposition oblique est celle par laquelle on énonce l’ existence d’un sujet sous un attribut, de maniere à présent
intéressent toute une grande société, sur tout si ces choses ont une existence permanente ; & il ne doit pas plus se promett
plus se promettre d’altérer le cours des variations des choses dont l’ existence est passagere & dépendante de la multitude. O
prit un être indéterminé, désigné seulement par une idée précise de l’ existence sous un attribut, laquelle idée est alors envisag
ssi verbe, puisqu’il en a la signification, qui consiste à exprimer l’ existence d’un sujet sous un attribut ; & il reçoit les
dire ; le participe est verbe, parce qu’il exprime essentiellement l’ existence d’un sujet sous un attribut, ce qui fait qu’il se
nant au verbe tout ce qui en conserve l’essence, qui est d’exprimer l’ existence d’un sujet sous un attribut (voyez Verbe) ; &
nombres. Or le participe conserve en effet la propriété d’exprimer l’ existence d’un sujet sous un attribut, puisqu’il admet les
est aussi verbe, puisqu’il se conjugue par tems & qu’il exprime l’ existence d’un sujet sous un attribut. Pour quelle raison l
eux choses dans la signification générale des tems ; 1°. un rapport d’ existence à une époque, 2°. l’époque même qui est le terme
ce à une époque, 2°. l’époque même qui est le terme de comparaison. L’ existence peut avoir à l’époque trois sortes de rapports ;
onque d’un verbe est un présent quand il exprime la simultanéité de l’ existence à l’égard d’une époque ; c’est un prétérit, s’il
, selon la maniere dont l’époque de comparaison y est envisagée. Si l’ existence se rapporte à une époque quelconque & indéter
re, quoique chacun de ces tems exprime constamment la même relation d’ existence à l’époque. Ce sont ces variations de l’époque qu
présens, les prétérits & les futurs ; ce sont les relations de l’ existence du sujet à l’époque même. Or tous les tems du par
du participe étant indéfinis, expriment une relation déterminée de l’ existence du sujet à une époque indéterminée, qui est ensui
ctifs, parce que l’usage a supprimé de leur signification l’idée de l’ existence qui caractérise les verbes, & conséquemment t
es soient employés comme purs adjectifs, avec abstraction de l’idée d’ existence , & par conséquent, de l’idée du tems : mais l
qu’ils ne sont d’aucun tems, parce que les tems supposent l’idée de l’ existence , dont ces mots sont dépouillés par l’abstraction.
ême est censé passif. Ce n’est qu’un tour particulier pour exprimer l’ existence de l’action de pleurer, sans en indiquer aucune c
jours la même proposition, parce que c’est toujours l’expression de l’ existence intellectuelle du même sujet sous le même attribu
ctif. On voit par ces exemples que ce tems exprime l’antériorité de l’ existence à l’égard d’une époque antérieure elle-même à l’a
ems qu’elle désigne, puisqu’elle n’indique rien de l’antériorité de l’ existence , à l’égard d’une époque antérieure elle-même au m
Cic. par M. l’abbé d’Olivet. Cicéron parle ici de la persuasion de l’ existence de la divinité, aliquod numen proestantissimae me
, est opposé à l’adjectif négatif ; & il veut dire, qui suppose l’ existence ou la réalité, ou qui énonce la réalité ; au lieu
réalité ; au lieu que le mot négatif sert à détruire la supposition d’ existence ou de réalité ; c’est conformément à cette accept
résens dans les verbes, sont des tems qui expriment la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque de comparaison. Il y a plu
, selon la maniere dont l’époque de comparaison y est envisagée. Si l’ existence s’y rapporte à une époque quelconque & indéte
prétérits dans les verbes sont des tems qui expriment l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque de comparaison. On peut di
s, & nos connoissances ne sont autre chose que la perception de l’ existence intellectuelle des êtres sous telle ou telle rela
à quelque modification : on verra ailleurs pourquoi j’aime mieux dire existence intellectuelle que présence dans notre ame. Voyez
elle différence y a-t-il entre un jugement qui est la perception de l’ existence intellectuelle d’un sujet sous telle relation, à
arder cet objet comme tel, qu’autant qu’il en apperçoit en soi-même l’ existence sous telle relation à telle maniere d’être ; car
suffise pour cette fin ; l’expression est totale dès qu’elle énonce l’ existence intellectuelle du sujet sous telle relation à tel
visage principalement ; c’est toujours un jugement dès qu’il énonce l’ existence intellectuelle du sujet sous telle relation, à te
artie de la proposition qui exprime l’être, dont l’esprit apperçoit l’ existence sous telle ou telle relation à quelque modificati
ere d’être. L’attribut est la partie de la proposition, qui exprime l’ existence intellectuelle du sujet sous cette relation à que
n attribut, est juste. Dieu exprime l’être, dont l’esprit apperçoit l’ existence sous la relation de convenance avec la justice ;
s la relation de convenance avec la justice ; est juste, en exprime l’ existence sous cette relation ; est en particulier exprime
xprime l’existence sous cette relation ; est en particulier exprime l’ existence du sujet ; juste en exprime le rapport de convena
’est pas la toute-puissance seule que l’on reconnoît en Dieu, c’est l’ existence avec la toute-puissance : le verbe est donc le si
l’existence avec la toute-puissance : le verbe est donc le signe de l’ existence réelle ou imaginée du sujet de la proposition auq
nce réelle ou imaginée du sujet de la proposition auquel il lie cette existence & tout le reste ». Il n’étoit pas possible d
ue j’affirme en Dieu pour le moment présent ; il ne s’agit point de l’ existence , elle est supposée & reconnue ; le verbe est
. Ce qui trompe ici le savant principal de Vernon, c’est l’idée de l’ existence  : il n’est pas question de l’existence réelle du
l de Vernon, c’est l’idée de l’existence : il n’est pas question de l’ existence réelle du sujet, mais de son existence intellectu
e : il n’est pas question de l’existence réelle du sujet, mais de son existence intellectuelle, de son existence dans l’esprit de
istence réelle du sujet, mais de son existence intellectuelle, de son existence dans l’esprit de celui qui parle, laquelle est to
st l’expression totale de l’idée déterminée dont l’esprit apperçoit l’ existence intellectuelle sous telle ou telle relation à tel
y est exprimée en un seul mot, soit que ce mot exprime en même tems l’ existence intellectuelle du sujet, soit que cette existence
rime en même tems l’existence intellectuelle du sujet, soit que cette existence se trouve énoncée séparément. Ainsi quand on dit,
lui est attribuée ; lis énonce tout-à-la-fois cette relation & l’ existence du sujet, & il équivaut à suis lisant ; atten
est semblable à Rome. 3°. Il y a des verbes relatifs qui expriment l’ existence d’un sujet sous un attribut dont l’idée est celle
il n’y a aucune passion sans sujet ; on ne veut alors exprimer que l’ existence de l’action ou de l’état sans désignation de caus
Logique, le sujet d’un jugement, est l’être dont l’esprit apperçoit l’ existence sous telle ou telle relation à quelque modificati
ai pas davantage ici sur la nature du supin, ni sur la réalité de son existence dans notre langue & dans celles qui ont des p
u’il conserve l’idée différencielle de la nature du verbe, celle de l’ existence sous un attribut, qui est marquée dans le supin p
dée accidentelle d’hypothese & de supposition : il n’énonce pas l’ existence d’une maniere absolue, ce n’est que dépendamment
ins ; mais il est évident que c’est confondre un mode qui n’exprime l’ existence que d’une maniere conditionnelle, avec un autre q
oute l’école cartésienne, le tems est la succession même attachée à l’ existence de la créature. Si cette notion du tems a quelque
aut pourtant avouer qu’elle tient de bien près à la vérité, puisque l’ existence successive des êtres est la seule mesure du tems
soit à notre portée, comme le tems devient à son tour la mesure de l’ existence successive. Cette mobilité successive de l’existe
r la mesure de l’existence successive. Cette mobilité successive de l’ existence ou du tems, nous la fixons en quelque sorte, pour
ble & sensible. On donne à ces points fixes de la succession de l’ existence ou du tems, le nom d’époques (du grec ἐποχὴ, venu
tems sont les formes du verbe, qui expriment les différens rapports d’ existence aux diverses époques que l’on peut envisager dans
r, &c. J’ajoute que ces formes expriment les différens rapports d’ existence aux diverses époques que l’on peut envisager dans
dans laquelle il y a deux choses à considérer, savoir les rapports d’ existence à une époque, & l’époque qui est le terme de
terme de comparaison. §. I. Premiere division générale des Tems . L’ existence peut avoir, en général, trois sortes de rapports
pports à l’époque de comparaison : rapport de simultanéité, lorsque l’ existence est coïncidente avec l’époque ; rapport d’antério
ence est coïncidente avec l’époque ; rapport d’antériorité, lorsque l’ existence précede l’époque ; & rapport de postériorité,
existence précede l’époque ; & rapport de postériorité, lorsque l’ existence succede à l’époque. De-là trois especes générales
Les présens sont les formes du verbe, qui expriment la simultanéité d’ existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur don
paraison. On leur donne le nom de présens, parce qu’ils désignent une existence , qui, dans le tems même de l’époque, est réelleme
Les prétérits sont les formes du verbe, qui expriment l’antériorité d’ existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur don
raison. On leur donne le nom de prétérits, parce qu’ils désignent une existence , qui, dans le tems même de l’époque, est déja pas
Les futurs sont les formes du verbe, qui expriment la postériorité d’ existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur don
mparaison. On leur donne le nom de futurs, parce qu’ils désignent une existence , qui, dans le tems même de l’époque, est encore à
envisager les autres parties de la durée successive pour apprécier l’ existence  ; parce que l’époque est le point d’observation :
ible que les tems des verbes expriment autre chose que des rapports d’ existence à quelque époque de comparaison ; il est égalemen
le premier aspect, les tems des verbes expriment tel ou tel rapport d’ existence à une époque quelconque & indéterminée : sous
le second aspect, les tems des verbes expriment tel ou tel rapport d’ existence à une époque précise & déterminée. Les noms d
s n’expriment en quelque sorte que l’un des trois rapports généraux d’ existence , avec abstraction de toute époque de comparaison.
présent indéfini est une forme du verbe qui exprime la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque quelconque ; un présent dé
n présent défini est une forme du verbe qui exprime la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque précise & déterminée.
prétérit indéfini est une forme du verbe qui exprime l’antériorité d’ existence à l’egard d’une époque quelconque ; un prétérit d
prétérit défini est une forme du verbe qui expriment l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque précise & déterminée.
n futur indéfini est une forme du verbe qui exprime la postériorité d’ existence à l’égard d’une époque quelconque ; un futur défi
un futur défini est une forme du verbe qui exprime la postériorité d’ existence à l’égard d’une époque précise & déterminée.
ctuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque déterminément actuelle, an
actuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque déterminément actuelle, an
ctuel, antérieur ou postérieur, selon qu’il exprime la postériorité d’ existence à l’égard d’une époque déterminément actuelle, an
s présens antérieurs, c’est-à-dire, comme exprimant la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque antérieure au moment de la
verbe en conséquence, se met à un tems qui exprime la simultanéité d’ existence avec abstraction de toute époque, afin de pouvoir
cation essentielle & inamissible, je veux dire, la simultanéité d’ existence . Les différens usages que nous venons de remarque
ême est employé, parce qu’exprimant essentiellement la simultanéité d’ existence avec abstraction de toute époque, s’il sort de ce
uestion. Il faut considérer dans les tems 1°. une relation générale d’ existence à un terme de comparaison, 2°. le terme même de c
e terme même de comparaison. C’est en vertu de la relation générale d’ existence qu’un tems est présent, prétérit ou futur, selon
lon qu’il exprime la simultanéité, l’anteriorité ou la postériorité d’ existence , c’est par la maniere d’envisager le terme, ou so
riode antérieur ; mais il est evident qu’il exprime la simultanéité d’ existence , puisqu’il désigne la chose comme passée dans ce
eilleure issue. Un présent postérieur doit exprimer la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque déterminément postérieure 
e prétérit indéfini, dont le caractere est d’exprimer l’antériorité d’ existence , ils ont cru devoir ajouter quelque chose à cette
ette qualification, pour désigner un tems qui exprime l’antériorité d’ existence & l’antériorité d’époque. Mais qu’il me soit
oi qu’il en soit, ce second prétérit exprime en effet l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque antérieure elle-même à l’a
Enfin nous avons un prétérit postérieur, qui exprime l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque postérieure au tems où l’o
utur postérieur. I. Le futur indéfini doit exprimer la postériorité d’ existence avec abstraction de toute époque de comparaison ;
e naturel, est celui qui exprime spécialement & essentiellement l’ existence , & que l’on connoît ordinairement sous le nom
ce verbe est auxiliaire naturel, parce qu’exprimant essentiellement l’ existence , il paroît plus naturel d’en employer les tems, q
, que ceux de tout autre verbe, pour marquer les différens rapports d’ existence qui caractérisent les tems de tous les verbes. Le
celui qui a une signification originelle, toute autre que celle de l’ existence , & dont l’usage le dépouille entierement, qua
utre verbe, pour ne lui laisser que celle qui convient aux rapports d’ existence qu’il est alors chargé de caractériser. Tels sont
ellement possession, quelquefois celui qui exprime fondamentalement l’ existence , qui est employé comme auxiliaire des prétérits,
onvient de rendre en quelque sorte plus sensible le rapport général d’ existence , que le terme de comparaison ; distinction délica
es tems prochains & éloignés. Sous le rap port de simultanéité, l’ existence est coincidente avec l’époque ; mais sous les deu
sous les deux autres rapports, d’antériorité & de postériorité, l’ existence est séparée de l’époque par une distance, que l’o
oient des formes qui exprimeroient l’antériorité ou la postériorité d’ existence , avec l’idée accessoire d’une grande distance à l
oient des formes qui exprimeroient l’antériorité ou la postériorité d’ existence , avec l’idée accessoire d’une courte distance à l
riginelle, pour marquer uniquement l’antériorité ou la postériorité d’ existence éloignée, ou la postériorité d’existence prochain
riorité ou la postériorité d’existence éloignée, ou la postériorité d’ existence prochaine à l’égard d’une époque postérieure. Je
fication même de ces verbes. Le verbe venir, par exemple, suppose une existence antérieure dans le lieu d’où l’on vient ; & d
rits prochains. Pareillement le verbe aller indique la postériorité d’ existence dans le lieu où l’on va ; dans le tems qu’on y va
désigner d’une maniere générale l’antériorité & la postériorité d’ existence . Mais il n’en demeure pas moins vrai que teus ces
eur de logique. Je remarquerai en troisieme lieu, que les relations d’ existence qui caractérisent les tems dont il s’agit ici, so
omposés qui répondent exactement à ces derniers quant aux relations d’ existence  ; ce sont ceux de la voix passive, j’ai été aimé,
e surcomposés comprendroit des tems qui exprimeroient des relations d’ existence tout-à-fait différentes, & deviendroit par-là
itive, & c’est la relation de l’antériorité fondamentale : mais l’ existence de mon chant est encore comparée à celle de mon d
départ, & le tour particulier j’ai eu chanté sert à marquer que l’ existence de mon chant est encore antérieure à celle de mon
es différencie des autres. Mais comme l’antériorité fondamentale de l’ existence est déjà exprimée par le nom de prétérit, & c
tique : 2°. qu’elles sont au prétérit actuel, puisqu’elles énoncent l’ existence des attributs qui y sont énoncés, comme antérieur
c’est que le premier est destiné par l’usage à exprimer le rapport d’ existence , qui lui convient, à l’égard d’une époque envisag
ntendissiez, dans les exemples précédens, expriment la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque qui est actuelle, relative
subjonctif, dans chacune des trois classes, expriment l’antériorié d’ existence , & que les futurs des deux classes expriment
ce, & que les futurs des deux classes expriment la postériorité d’ existence . Je vais rendre sensible cette remarque qui est i
ous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime l’antériorité d’ existence , à l’égard d’une époque qui est actuelle, relativ
n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime ici l’antériorité d’ existence , à l’égard d’une époque qui est actuelle, relativ
vez pas entendu : or vous avez entendu exprime encore l’antériorité d’ existence , à l’égard d’une époque qui est actuelle, relativ
oque de comparaison. A l’indicatif, les tems expriment des rapports d’ existence à une époque dont la position est fixée relativem
t au moment de la parole : au subjonctif ils expriment des rapports d’ existence à une époque dont la position est fixée relativem
qu’il peut être, ou actuel, ou antérieur, ou postérieur. Le rapport d’ existence au moment de la parole, qui est exprimé par un te
icatif : celui de l’indicatif est composé de deux rapports, rapport d’ existence à l’époque, & rapport de l’époque au moment d
t de la parole : celui du subjonctif est composé de trois ; rapport d’ existence à une époque, rapport de cette époque au moment d
dans ces tems que les deux premiers rapports élémentaires, celui de l’ existence à l’époque, & celui de l’époque au moment pri
e présent défini antérieur peut, au fonds, exprimer la simultanéité d’ existence , à l’égard d’une époque, ou actuelle, ou antérieu
s trois cas, vous entendissiez n’exprime réellement la simultanéité d’ existence à l’égard de l’époque, & ne soit par conséque
nitif. Le présent est indéfini, parce qu’il exprime la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque quelconque. L’homme veut ê
s vous embrasser ; le présent embrasser exprime ici la simultanéité d’ existence à l’égard d’une époque actuelle, comme si l’on di
airien confond évidemment la position de l’époque & la relation d’ existence  : dans chacun des tems de l’infinitif, l’époque e
comme postérieure ; c’est ce qu’a vu Sanctius : mais la relation de l’ existence à l’époque, qui constitue l’essence des tems, est
raison, fixent plus particulierement l’attention sur la relation de l’ existence à l’epoque, comme on l’a vû en son lieu. Mais ne
exprime ce qu’on a effectivement dessein d’exprimer, l’antériorité d’ existence à l’égard d’une époque actuelle ; ce qui exige le
ans les dernieres on exprimeroit toute autre chose, la simultanéité d’ existence à l’égard d’un période de tems antérieur à celui
re : j’appelle termes moraux les noms des choses qui, n’ayant pas une existence réelle & sensible dans la nature, n’existent
sprit un être indéterminé, désigné seulement par l’idée générale de l’ existence sous une relation à une modification. L’idée de
quand on dit que le verbe désigne seulement par l’idée générale de l’ existence sous une relation à une modification : voilà le c
proposition. Voyez Infinitif, Participe . L’idée différencielle de l’ existence sous une relation à une modification, est d’aille
rs. Un jugement est l’acte par lequel notre esprit apperçoit en soi l’ existence d’un être, sous telle ou telle relation à telle o
p; montrer sensiblement un sujet déterminé, une modification, & l’ existence intellectuelle du sujet sous une relation à cette
ntellectuelle du sujet sous une relation à cette modification. Je dis existence intellectuelle, parce qu’en effet, il ne s’agit p
u’en effet, il ne s’agit primitivement, dans aucune proposition, de l’ existence réelle qui suppose les êtres hors du néant ; il n
e réelle qui suppose les êtres hors du néant ; il ne s’agit que d’une existence telle que l’ont dans notre entendement tous les o
nous en occupons. Un cercle quarré, par exemple, ne peut-avoir aucune existence réelle ; mais il a dans mon entendement une exist
ut-avoir aucune existence réelle ; mais il a dans mon entendement une existence intellectuelle, tandis qu’il est l’objet de ma pe
our en découvrir les propriétés. Or c’est précisément l’idée de cette existence intellectuelle sous une relation à une modificati
vec fidélité l’objet du jugement, doit exprimer entr’autres choses, l’ existence intellectuelle du sujet sous une relation à quelq
ce un sujet déterminé, une modification également déterminée, & l’ existence intellectuelle du sujet sous une relation à cette
une relation à cette modification : or c’est la désignation de cette existence intellectuelle d’un sujet qui est le caractere di
s les mots, le mot par excellence. J’ajoute que c’est cette idée de l’ existence intellectuelle, qu’entrevoit l’auteur de la gramm
cessaire à la proposition ; il n’a pas vû assez nettement l’idée de l’ existence intellectuelle, parce qu’il n’est pas remonté jus
conque connoît les véritables fondemens de la raison. II. L’idée de l’ existence intellectuelle sous une relation à une modificati
ble. Si par abstraction, l’on envisage comme’un être déterminé, cette existence d’un sujet quelconque sous une relation à une mod
n envisage un être indéterminé, désigné seulement par cette idée de l’ existence intellectuelle, sous une relation à une modificat
. Mais si l’on emploie en effet le verbe pour énoncer actuellement l’ existence intellectuelle d’un sujet déterminé sous une rela
il est évident que nulle autre idée n’est plus propre que celle de l’ existence à servir de fondement aux tems, puisque ce sont d
ue ce sont des formes destinées à marquer les diverses relations de l’ existence à une époque. Voyez Tems . De-là vient que dans l
s tems tiennent à la nature immuable du verbe, à l’idée générale de l’ existence . Jules-César Scaliger les croyoit si essentiels à
diomes ; que dans tous ils sont caractérisés par l’idée générale de l’ existence intellectuelle d’un sujet indéterminé sous une re
dit, une métonymie de la mesure pour la chose mesurée, du tems pour l’ existence . IV. La définition que j’ai donnée du verbe, se p
substantif ou abstrait est celui qui désigne par l’idée générale de l’ existence intellectuelle, sous une relation à une modificat
be adjectif ou concret est celui qui désigne par l’idée générale de l’ existence intellectuelle sous une relation à une modificati
ce que les deux especes désignent également par l’idée générale de l’ existence intellectuelle ; mais que le verbe adjectif renfe
ne signifie action ne passion, mais seulement il dénote l’estre & existence ou subsistance d’une chascune chose qui est signi
l’idée de l’affirmation, n’y a vu que ce qui est en effet l’idée de l’ existence  ; & sans les préjugés, personne n’y verroit r
’y verroit rien autre chose. J’ajoute seulement que c’est l’idée de l’ existence intellectuelle, & je me fonde sur ce que j’ai
res abstraits & généraux, qui n’ont & ne peuvent avoir aucune existence réelle, peuvent néanmoins étre, & sont fréque
re, outre sa signification essentielle, il comprend encore celle de l’ existence  ; comme dans cette phrase, ce qui est touche plus
i 4 été existant : par conséquent on ne peut pas dire que l’idée de l’ existence constitue la signification spécifique du verbe su
e, & j’en ai déja préparé la solution, en distinguant plus haut l’ existence intellectuelle & l’existence réelle. Etre est
solution, en distinguant plus haut l’existence intellectuelle & l’ existence réelle. Etre est un verbe substantif, quand il n’
stence réelle. Etre est un verbe substantif, quand il n’exprime que l’ existence intellectuelle : quand je dis, par exemple, Dieu
dis, par exemple, Dieu est tout-puissant, il ne s’agit point ici de l’ existence réelle de Dieu, mais seulement de son existence d
s’agit point ici de l’existence réelle de Dieu, mais seulement de son existence dans mon esprit sous la relation de convenance à
stantif. Etre est un verbe adjectif, quand à l’idée fondamentale de l’ existence intellectuelle, on ajoute accessoirement l’idée d
tence intellectuelle, on ajoute accessoirement l’idée déterminée de l’ existence réelle ; comme Dieu est , c’est-à-dire, Dieu est
ent , ou Dieu est present à mon esprit avec l’attribut déterminé de l’ existence reelle . Quoique le verbe être puisse donc deven
être puisse donc devenir adjectis au moyen de l’idée accessoire de l’ existence réelle, il ne s’ensuit point que l’idée de l’exis
ccessoire de l’existence réelle, il ne s’ensuit point que l’idée de l’ existence intellectuelle ne soit pas l’idée propre de sa si
ne par aucune autre-idée, quand il est substantif, que par celle de l’ existence intellectuelle ; puisqu’il exprime nécessairement
le de l’existence intellectuelle ; puisqu’il exprime nécessairement l’ existence ou subsistance d’une chascune chose qui est signi
ascune chose qui est signifiée par le nom joinct avec lui ; que cette existence n’est réelle que quand être est un verbe adjectif
par l’addition accessoire d’une idée déterminée autre que celle de l’ existence réelle, parce qu’aucune autre n’est si analogue à
nalogue à celle qui constitue l’essence du verbe substantif, savoir l’ existence intellectuelle. Dans tous les autres verbes adjec
e ; & les seules terminaisons rappellent l’idée fondamentale de l’ existence intellectuelle, qui est un élément nécessaire dan
la modification déterminée, dont l’idée accessoire modifie celle de l’ existence intellectuelle, est une action du sujet, ou une i
r à cette définition, & en y substituant l’idée que j’adopte de l’ existence intellectuelle, je définirois encore mal le verbe
implement que c’est un met dont le principal usage est de signifier l’ existence intellectuelle, ou même plus briévement & ave
me plus briévement & avec plus de justesse, un mot qui signifie l’ existence intellectuelle. Cette définition ne suffiroit pas
linable indéterminatif qui désigne seulement par l’idée générale de l’ existence intellectuelle, sous une relation à une modificat
el on l’applique. 3°. J’ajoute qu’il désigne par l’idée générale de l’ existence , & voila bien nettement l’origine des formes
es au verbe, & qui expriment en effet les diverses relations de l’ existence à une époque. 4°. Je dis que cette existence est
diverses relations de l’existence à une époque. 4°. Je dis que cette existence est intellectuelle ; & par-là je prépare les
mens ; je trouve encore dans les différens aspects de cette idée de l’ existence intellectuelle, le fondement des modes dont le ve
nt le verbe, & le verbe seul, est susceptible. 5°. Enfin je dis l’ existence intellectuelle sous une relation à une modificati
42 (1842) Discours sur l’esprit positif
que les doutes insensés qu’elle suscita, il y a vingt siècles, sur l’ existence des corps extérieurs subsisteraient encore essent
spéculatifs, on voit que, loin de pouvoir étudier complètement aucune existence effective, nous ne saurions garantir nullement la
ssibilité de constater ainsi, même très superficiellement, toutes les existences réelles, dont la majeure partie peut-être doit no
ivent toujours dépendre des diverses conditions essentielles de notre existence individuelle, il faut également admettre, sous le
les moins énergiques de toutes celles inhérentes à notre nature, leur existence directe et permanente est néanmoins incontestable
l nous offre toujours spontanément entre les deux états corrélatifs d’ existence et de mouvement ; d’où résulte, dans toute scienc
science, la science humaine, ou plus exactement sociale, dont notre, existence constitue à la fois le principe et le but, et dan
aussi à subordonner la volonté elle-même à de véritables lois, dont l’ existence est, en effet, tacitement supposée par la raison
théologique et le principe positif ne comportait, évidemment, qu’une existence passagère, propre à faciliter davantage le déclin
peu à peu, au dogme des causes finales, le principe des conditions d’ existence , qui en offre, à un plus haut degré, toutes les p
cisives. Personne, sans doute, n’a jamais démontré logiquement la non existence d’Apollon, de Minerve, etc., ni celle des fées or
ce même système dont elle attaque sans cesse les vraies conditions d’ existence . Cette déplorable oscillation entre deux philosop
toujours à établir une exacte harmonie élémentaire entre les idées d’ existence et les idées de mouvement, d’où résulte, plus spé
ir à des démonstrations décisives, pas seulement en ce qui concerne l’ existence des corps extérieurs, encore aussi problématique
ophie assigne directement, pour destination nécessaire, à toute notre existence , à la fois personnelle et sociale, l’amélioration
ns passagères, des règles vraiment générales pour l’ensemble de notre existence , personnelle, domestique et sociale. Mais les, pr
plus capable d’apprécier l’influence réelle de chaque conduite sur l’ existence humaine, individuelle ou sociale. En séparant irr
ts sociaux, mais concernant aussi la simple vie domestique, et même l’ existence personnelle : une aveugle ardeur d’émancipation m
ccasions, lorsque, par exemple nos marins risquent journellement leur existence sur la foi de théories astronomiques qu’ils ne co
la pensée dominante est constamment celle du moi : toutes les autres existences quelconques, même humaines, sont confusément enve
r le plus complètement possible, en se liant profondément à toute son existence collective, non seulement actuelle, mais aussi pa
n vraiment positive, tandis que leurs lois, directement relatives à l’ existence universelle, exercent ensuite une influence néces
xistence universelle, exercent ensuite une influence nécessaire sur l’ existence spéciale des corps vivants. L’astronomie constitu
uelconques, et manifestant, sans aucune autre complication, la simple existence mathématique, c’est-à-dire géométrique ou mécaniq
osition et de décomposition, les plus éminents de ceux que comporte l’ existence universelle, et les plus rapprochés du mode vital
43 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIV. La littérature et la science » pp. 336-362
c’est pourquoi il importe de noter avec soin, aux divers moments de l’ existence d’un peuple, la nature des relations qu’elles ont
naler chez de nombreux écrivains qui ont devancé ou suivi Edgar Poe l’ existence d’un fantastique particulier, lucide, méthodique,
émontrer que la science réduit sans cesse le domaine et menace même l’ existence de sa rivale, et il n’est pas étonnant que certai
aujourd’hui presque banale, qu’une société, à un moment donné de son existence , est un ensemble organisé dont les diverses parti
ctive ; d’un principe unique, je pourrais dire d’un axiome, il tire l’ existence de Dieu, l’existence du monde, toute une série de
unique, je pourrais dire d’un axiome, il tire l’existence de Dieu, l’ existence du monde, toute une série de corollaires enchaîné
a philosophie de Descartes est toute spiritualiste. Il met en doute l’ existence du monde extérieur, et il ne peut la démontrer (c
nde extérieur, et il ne peut la démontrer (circuit étrange) que par l’ existence de l’âme qui perçoit le monde et par l’existence
t étrange) que par l’existence de l’âme qui perçoit le monde et par l’ existence de Dieu qui, étant parfait, ne peut avoir voulu t
ignage de ses sens, de la réalité des objets qu’ils lui révélaient. L’ existence de l’âme et de Dieu était pour lui plus certaine
44 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
avait pu lire dans Hegel : « Anselme, dans son célèbre argument de l’ existence de Dieu, montra, le premier, la pensée dans son o
hilosophie n’en sait pas moins que l’argument de saint Anselme, sur l’ existence de Dieu (et l’existence de Dieu, c’est toutes les
moins que l’argument de saint Anselme, sur l’existence de Dieu (et l’ existence de Dieu, c’est toutes les questions de la philoso
vons dit plus haut : Toute philosophie gît dans une seule question, l’ existence de Dieu en face de l’existence du monde, et il se
osophie gît dans une seule question, l’existence de Dieu en face de l’ existence du monde, et il serait aisé de montrer que, quelq
45 (1914) Boulevard et coulisses
otidienne, et surtout, répétons-le, contraint par les nécessités de l’ existence à gagner sa vie, en même temps qu’il fait son œuv
s au jour le jour, sans plan arrêté, et suivant tous les hasards de l’ existence quotidienne. À la plupart d’entre nous, l’ambitio
je fus admis à figurer parmi ses rédacteurs. Faut-il vous dépeindre l’ existence d’un jeune homme entre le boulevard, les journaux
la Sorbonne et du Collège de France, où l’on avait le mépris de notre existence frivole. Mais ce n’est pas celui-là que j’essaye
léger et inconscient Félix de Rubempré. Et il y avait entre ces deux existences la même différence qu’entre la Vie de Bohême de M
et les cercles. Ces derniers lieux jouaient un rôle important dans l’ existence boulevardière. À ce moment, ils pullulaient. Il e
bation. Elles ont toujours mené, à Paris, hier comme aujourd’hui, une existence brillante et enviée. Je trouve même que cette exi
ourd’hui, une existence brillante et enviée. Je trouve même que cette existence était plus brillante quand elle n’était pas aussi
leur famille, leur mari ou leur femme, leur mère et leurs enfants. L’ existence d’un jeune écrivain à ses débuts dans ce décor pa
reçue, elle vous discipline à jamais, jusque dans les heures de notre existence qui semblent livrées au pur hasard. Elle a empêch
d’y pénétrer ne la hante pas, quand elle songe aux conditions de son existence et aux chances qu’elle a d’être heureuse. On vien
ée ? Comment hésiter entre un mariage pitoyable et cette merveilleuse existence  ? Si le mariage était beau, cela vaudrait mieux,
46 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40
ue ce qui a été, même lorsqu’il n’est plus, est encore la raison de l’ existence pour ce qui est. Toutes ces choses seront expliqu
les autres peuples, qui venaient de reconquérir le sentiment de leur existence nationale. Cette pensée magnanime fut mal interpr
s par des expériences de plus d’un genre, et rendus à notre véritable existence sociale, convenons qu’il n’y a qu’un moyen de réu
sque nous avons sauvé ce qui toujours flatta le plus les nations, une existence qui se perd dans la nuit des temps ; une existenc
s les nations, une existence qui se perd dans la nuit des temps ; une existence qui, pour nous, est antérieure à toutes les socié
qui, pour nous, est antérieure à toutes les sociétés actuelles ; une existence de quatorze siècles ; puisque nous avons sauvé en
47 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ire ergo ? Déjà il n’est pas sans difficulté de rattacher au Cogito l’ existence personnelle. Mais l’existence de Dieu et des chos
ans difficulté de rattacher au Cogito l’existence personnelle. Mais l’ existence de Dieu et des choses corporelles exigera une vér
nécessaire de distinguer, des lois d’essence, les lois d’action ou d’ existence , et il imagine, à ce sujet, sa théorie des causes
e, une distinction analogue, et fait effort pour rattacher les lois d’ existence aux lois d’essence. Selon Leibnitz, ces divers sy
ité. Enfin, pour Schelling et Hégel, les lois d’essence et les lois d’ existence sont insuffisantes : pour rendre raison du réel,
pement, déterminer un processus qui précède toute essence comme toute existence , et qui soit la reproduction dans la pensée de la
cieux ; mais le mot Tout, qu’il exprime une essence métaphysique ou l’ existence d’un genre, soulève des difficultés insolubles. D
ar des actes distincts tous les détails de son œuvre. Mais admettre l’ existence d’une telle force, n’est-ce pas restaurer les qua
er mouvement des créateurs du mécanisme scientifique fut d’accorder l’ existence objective à ces lois qui nous permettent d’expliq
sme, l’objectivité des lois mécaniques. C’est ainsi qu’il reconnaît l’ existence du mouvement réel, tandis que, chez Descartes, il
plus de simples projections de l’esprit conscient. Elles attestent l’ existence de quelque chose qui diffère de l’esprit, et qui
ressent à la conscience et prétendent régler la conduite, affirment l’ existence du libre arbitre et de son pouvoir sur les choses
pre le lien qui rattache à ces phénomènes les formes supérieures de l’ existence . Une relation nous est donnée entre les mouvement
mécaniques de l’univers. Boscovich est spiritualiste, et subordonne l’ existence du monde, qu’il tient pour contingent, à l’arbitr
sophie, lors même qu’on croit devoir recourir à Dieu pour expliquer l’ existence des atomes, l’action divine est réduite au minimu
peut s’écarter que dans des limites restreintes dans le cours de son existence  ». Et M. Gley : « En même temps que l’être ou le
que et sa constitution chimique à ce changement dans les conditions d’ existence  ». Ces paroles ne semblent-elles pas dire que l’é
ie ? Il semble bien que cette adaptation victorieuse aux conditions d’ existence , ce choix de moyens propres à assurer la persista
lculer celle des autres. Tel est encore son principe des conditions d’ existence , en vertu duquel chaque animal possède exactement
l chaque animal possède exactement ce qu’il lui faut pour assurer son existence dans les conditions où il est placé. Jusqu’ici no
sont rattachées au principe qui, pour la pensée, rend raison de leur existence , et ce principe est le type, comme cause finale.
ns altération l’usage, [la nature] a donné et donne perpétuellement l’ existence à ses productions ; elles les varie et les renouv
es ; il se propose précisément d’expliquer sans hypothèse finaliste l’ existence et l’ordre des espèces. C’est donc surtout ce sys
entifique, le darwinisme. Le point de départ est la constatation de l’ existence des espèces et de leur adaptation au milieu ; mai
i choisit plus ou moins confusément les moyens propres à assurer leur existence  ? Quoi qu’il en soit, le darwinisme reste un syst
alyse est Kant. Pour lui, il est impossible d’expliquer le jugement d’ existence impliqué dans toute expérience, si l’on n’admet u
xtérieur dont la sensation est le signe, et la croyance immédiate à l’ existence actuelle de cet objet. Or, cette croyance est un
Ces preuves, il est vrai, on croit les posséder. L’impossibilité de l’ existence effective du libre arbitre a été maintes fois dém
à la réaliser. Il peut se proposer comme fin, non seulement sa propre existence , mais une infinité d’objets qui n’y tiennent que
âce à un contrat tacite par lequel chaque associé, pour conserver son existence et sa liberté, a aliéné tous ses droits entre les
48 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
véracité, le respect mutuel paraissent des conditions favorables à l’ existence d’une société d’ordre élevé. Mais, en fait, nous
n’est pas strictement nécessaire à la vie de l’individu (et encore l’ existence de certains individus est un luxe véritable) ou m
Et comment déterminer le degré d’utilité sociale qui doit permettre l’ existence à certains sentiments ou à certaines pratiques ?
irement. Mais précisément parce qu’elle le cache, elle en reconnaît l’ existence et peut la faire découvrir. Par là elle reprend t
d’amour et de haine, sont la substance même de l’être, la raison de l’ existence et que sans leur diversité, le monde serait anéan
rs lesquels tendent ces doctrines sont également incompatibles avec l’ existence et nous en sommes trop loin. Il serait vain aussi
s seulement lui-même, mais une société entière faite à son image, à l’ existence virtuelle, mais qu’il tend à réaliser. Et ce sont
plus générale qu’elle prend en s’appliquant au monde même et à toute existence , puisque toute existence implique quelque contrad
end en s’appliquant au monde même et à toute existence, puisque toute existence implique quelque contradiction — l’ironie est le
49 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
e spiritualiste dans ses efforts pour prouver, comme vous le dites, l’ existence d’un ordre invisible. Cette noble école poursuit
xistence d’un ordre invisible. Cette noble école poursuit et saisit l’ existence du monde invisible ; ce qu’elle ne peut atteindre
oir aller jusque-là ; j’aurais voulu le voir réfuter les preuves de l’ existence de Dieu données dans les écoles spiritualistes, l
tés premières, et sur ces principes ils fondent la démonstration de l’ existence de Dieu. M. Guizot admet les mêmes principes, les
és, et il s’en sert pour prouver la révélation. Or, si la preuve de l’ existence de Dieu par ces principes n’a nulle valeur démons
xte que nous serions impuissants à démontrer le moins, c’est-à-dire l’ existence de Dieu ? Et si l’on accorde que nous pouvons dém
l’existence de Dieu ? Et si l’on accorde que nous pouvons démontrer l’ existence de Dieu, comment ne pas accorder qu’il y a une sc
urtout de la philosophie spiritualiste. Dès qu’on a été persuadé de l’ existence d’un traité secret entre le spiritualisme et l’Ég
mps une doctrine philosophique. On pourrait tout aussi bien compter l’ existence de Dieu parmi les dogmes chrétiens. Si l’on s’éto
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
nt distinctes, et la même évidence qui fait reconnaître à Descartes l’ existence du corps lui révèle l’existence de l’âme. En vain
ce qui fait reconnaître à Descartes l’existence du corps lui révèle l’ existence de l’âme. En vain Hobbes et Gassendi le somment,
jours à cet égard détruit-elle la connaissance que nous avons de leur existence distincte ? Pour ne pas voir toute la vérité, ce
ème vérité également évidente, et qui découle de la seconde : c’est l’ existence de certaines idées qui ne sont le résultat ni des
de l’échelle mystérieuse par laquelle il s’élève de la notion de son existence à la connaissance de Dieu. Car cette idée de l’in
l’idée de l’infini ? Ainsi Descartes conclut de l’idée de l’infini l’ existence de Dieu ; et cette quatrième vérité, dont la démo
ndements de la philosophie. Ces vérités dominent l’art tout entier. L’ existence révélée par la pensée plus sûrement que par la vi
? Y a-t-il un Dieu ? Quelle chose en moi m’en révèle invinciblement l’ existence  ? Quels sont les rapports entre le monde extérieu
ttre en paix là-dessus. Il veut connaître par la raison naturelle son existence , celle de Dieu, celle du monde extérieur ; il veu
idées supérieures aux idées sensibles ; il donne la même preuve de l’ existence de Dieu ; il reconnaît, comme Descartes, la souve
épendance que Bossuet, abrège ou développe Descartes. Son traité de l’ Existence de Dieu reproduit les principales vérités de la m
51 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
blique ; mais il ne faut pas mêler les problèmes d’ordre différent. L’ existence de Dieu est une question, la divinité de Jésus en
udre est celle-ci : peut-on, par la science et la raison, découvrir l’ existence et la nature de Dieu ? Ne la compliquons pas, ell
s idées absolues du vrai, du beau et du bien parce que c’est moral, l’ existence de Dieu parce que c’est moral, la volonté libre p
mais entendu dire que les révolutionnaires de 93 aient mis en doute l’ existence des corps. Si Royer-Collard a cru devoir réfuter
l’incertain et l’obscur. Par là M. Renan est conduit à reconnaître l’ existence d’un je ne sais quoi dans la nature et dans l’hom
re différent et inégal : quel autre moyen avons-nous d’en constater l’ existence que d’observer la différence des phénomènes qui l
Dieu l’infini et le parfait sont une seule et même chose. Démontrer l’ existence de l’être infini, c’est démontrer l’existence de
même chose. Démontrer l’existence de l’être infini, c’est démontrer l’ existence de l’être parfait. L’être et le bien s’identifien
de prendre des abstractions pour des réalités. Qui a jamais compris l’ existence d’un animal en général qui ne serait pas un certa
La réalité est indigne de lui. Tout ce qui est réel est imparfait. L’ existence elle-même à rencontre de ce que disaient les cart
orte par respect pour la nature divine que M. Vacherot lui interdit l’ existence . Aussi refuse-t-il de donner au monde le nom de D
un être dégagé des conditions imparfaites qui accompagnent partout l’ existence , à savoir, l’espace, le temps, la division, le ma
légitime ? Nous ne le pensons pas. Nous accordons à M. Vacherot que l’ existence du parfait n’est pas, comme l’existence de l’infi
accordons à M. Vacherot que l’existence du parfait n’est pas, comme l’ existence de l’infini, une vérité évidente par elle-même ;
’une des phrases les plus belles et les plus profondes du Traité de l’ existence de Dieu. « Je me représente, dit-il, cet être uni
ait, et je demande à M. Vacherot en quoi elle est incompatible avec l’ existence . C’est ici qu’il ne me persuade point. Il suppose
st un idéal et un pur concept. On a pu contester aux cartésiens que l’ existence fût une perfection ; il serait étrange pourtant q
e, le réel qui tombe sous mes sens, qui est en contact avec ma propre existence imparfaite, est lui-même imparfait ; mais pourquo
ait ; mais pourquoi en conclure que toute réalité, c’est-à-dire toute existence est nécessairement imparfaite ? C’est ce qu’on ne
i n’ait enfin aucun attribut, je ne puis lui supposer aucune raison d’ existence , et, étant un néant d’essence, il est en même tem
concevoir, c’est que le principe qui est par soi-même, qui possède l’ existence absolue, ne soit pas absolu dans tout ce qu’il es
être qui existe par soi-même et sans cause, c’est-à-dire un absolu d’ existence . Il faut admettre que ce quelque chose, soit qu’o
tre, quand même on ne le comprendrait pas davantage, que cet infini d’ existence , d’espace et de durée est infini dans tous les se
c’est là ce que j’appelle la perfection, c’est-à-dire la plénitude d’ existence , l’entier épanouissement de la puissance et de l’
52 (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305
cruellement souffert parfois devant l’effrayant problème de quelques existences déséquilibrées, et parfois je me suis indigné. Ma
pour les ouvriers qui quittent le travail et cherchent leurs moyens d’ existence dans le crime ou la prostitution : Zola a chastem
e une de ses dernières chansons : À Saint-Ouen. Dès le début, c’est l’ existence d’un membre utile de la société : le chiffonnier
ersés par des haies coupées ras, où fleurit le linge des familles : l’ existence terre à terre et en miniature. Le poteau d’un tre
de peine avant d’avoir trouvé la disposition d’esprit qu’on a dans l’ existence de Biribi. Tenez, voilà mes archives particulière
continua : — « Richepin, dans sa Chanson des Gueux, a voulu chanter l’ existence de ces misérables, mais il en est à une trop gran
obsédaient. Car rien ne justifie présentement son accusation contre l’ existence . Lui, victime ? Avec son orgueil d’artiste et la
s offrait pas ; il était devenu piano et les cordes branlantes de son existence ne sonnaient que là où on frappait les touches. P
ît exagéré ; mais je sais très bien qu’il y a eu une période dans mon existence où je le suivais, comme un page son seigneur. Je
uivre sa route et de ne pas lui opposer une résistance folle. Alors l’ existence marchera d’un pas sûr et rhythmique : elle sera c
ille lieues d’elle, il la trompe et il la méprise. Il y a eu dans son existence un moment où il crut découvrir pourtant une certa
excès d’une vie déréglée… La fin de cette liaison fut marquée dans l’ existence du poète par une terrible déception et une humili
e vois juste ? Est-il possible que cette blessure se ferme, que cette existence répare le tissu rompu, grâce à la force de guéris
vie, le poète se donne exclusivement lui-même et dans le cours de son existence il devient lui. Mais quelle va être mon impressio
chirement. Il aimerait bien à se venger, quand il pense à ce que son existence aurait pu être, si, à l’heure du péril, une main
, et laisse l’autre moitié en butte aux moqueries des indifférents. L’ existence d’un grand poète, — non d’un poète, car il n’y a
mes le sentiment pénible qu’excite en moi tout ce qui se rattache à l’ existence du poète. Tout homme isolé, — et un véritable art
matière des conversations dans le régiment de Hassan. Les formes de l’ existence et la façon de vivre ne changent guère en Orient.
re adéquate et satisfaisante. Il faut se contenter d’un à peu près. L’ existence de Hassan nous fait approcher de la connexion des
nition est presque trop forte pour être supportée. Mais en revanche l’ existence a de bons moments ; il y a d’excellents camarades
lque chose qui peut nous consoler au milieu des risques extrêmes de l’ existence  : personne n’échappe à sa destinée. À la lecture
nitienne, qui l’entraînera un jour vers sa perte. Mais d’autre part l’ existence du soldat n’est pas complète sans quelques aventu
. Il peut secouer un peu brusquement la vie et tout ce qui louche à l’ existence  ; mais il ne la mettra pas en pièces : il ne la d
entourage. C’est l’expérience la plus pénible et la plus commune de l’ existence et c’est l’expérience fondamentale de la personna
i : encore un qui le sera toujours. Car jusqu’ici je ne crois pas à l’ existence de gens qui achètent des livres, mes livres. « Ce
on des grandes capitales, avait voué une année de sa vie à observer l’ existence d’une meule au milieu des reflets changeants de l
our saisir le secret de la vie tel qu’il se dévoile aussi bien dans l’ existence individuelle que dans le groupement des masses. D
st de là que rayonnent ses autres livres où il essaye de comprendre l’ existence en l’envisageant bilatéralement, des deux côtés.
’histoire d’un solitaire : c’est la confession d’un raté de la vie. L’ existence n’a pas voulu de lui ; grâce à sa constitution ma
t venir se mêler encore à sa destinée. La même fatalité a présidé à l’ existence de l’héroïne de Maurice Barrès, Petite-Secousse d
s la vie courante. L’ami du Jardin de Bérénice ne s’intéresse à cette existence insouciante et pervertie de petite femme-fille, n
athie, elle lui suggère en retour une compréhension plus élargie de l’ existence humaine. Donc, ce qu’il nous raconte d’elle est m
son nom est maudit, et le ressort de sa vie est brisé. Ainsi ces deux existences de honte qui se rejoignent portent coup double à
i pas même ce sens exclusif de l’art, qui est la première condition d’ existence pour un artiste. Je ne dirai pas non plus que je
mans, la proposition suivante. Ce qu’on nomme grand événement, dans l’ existence d’un homme, n’est, en réalité, qu’une provocation
ront considérées comme la condition nécessaire de sa gloire et de son existence individuelle. Un second… Un second, comme Barrès,
ntrent les pages de Maurice Barrès. C’est l’homme qui veut jouir de l’ existence sans se soumettre aux conditions qu’elle pose. Il
poète contemporain, demande une rectification qui le complète. Dans l’ existence de Verlaine, nous voyons se développer aussi, au
s mêmes suites que la lutte entre les deux âmes qui se sont partagé l’ existence de Verlaine, pourtant, la raison chez Barrès, ave
des gens de tous les ordres de la société. Des soldats sans moyens d’ existence avouables, puisque la grande guerre de Cent ans a
dre leur langage et de connaître les pensées que leur suggérait cette existence accidentée… On s’y livrerait de cœur et d’âme. Ca
de conservation et esprit de sacrifice, voilà les deux pôles de notre existence . « Je vous demande pardon de cette comparaison ba
arrêt, où le balancement intérieur atteint sa limite, les crises de l’ existence individuelle. Alors l’histoire de l’homme se marq
le milieu intérieur, où se meuvent les organismes. Il a montré que l’ existence ne dépend nullement des influences extérieures, d
le règle ou le détourne. Il y a des esprits et aussi des époques de l’ existence où le caractère instinctif de la volonté est préd
attire l’âme d’une fillette naïve, dégoûtée de la rude besogne de son existence pénible. À un degré plus haut de l’échelle social
nte de la fillette qui livre son âme au diable. En un moment, toute l’ existence monotone d’une femme de pécheur se déroule devant
que mon père en était, cette société n’a plus devant elle une longue existence . Je ne dis pas à Paris, cela va de soi, mais même
travail. « Je veux qu’on m’entende bien. Tout art est une forme de l’ existence et l’artiste est un représentant du peuple aux ét
l’Université, se sont mis à réfléchir sur les principes qui règlent l’ existence de l’homme. Ils veulent se rendre un compte exact
ndividualisé qu’il était ; je le vois tomber plus bas encore dans une existence obscure, jusqu’à ce que des mains brutales s’y at
es mots qui vivent en réalité et quels sont ceux qui ne mènent qu’une existence de fantômes. La chute de l’empire romain nous a m
c’est l’étude exacte d’une des manifestations les plus délicates de l’ existence , du langage, qui donnera cette signification préc
rit en cherchant l’unité sous toutes les manifestations diverses de l’ existence  ! Verlaine ! Oui, Verlaine, ce nom me revient tou
problèmes de ma vie, ou plutôt non, c’est un des grands faits de mon existence spirituelle de ce moment. Vous qui êtes imbu des
on, ses enfants, tout ce qu’elle ne reconnaît plus comme l’idéal de l’ existence , — en route vers l’inconnu ! Je ne parle pas des
53 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
r, ennemi, dont les lois et les phénomènes semblent menacer sa propre existence . Pour se défendre, l’homme a l’intelligence et la
ion d’avoir connu ces lois et ces phénomènes qui briseraient sa frêle existence , s’il n’apprenait peu à peu à les observer, à mes
ésultats obtenus par la psychologie. — La philosophie a-t-elle eu une existence historique, et quelle a été cette existence ? — 1
ilosophie a-t-elle eu une existence historique, et quelle a été cette existence  ? — 1º Orient : naissance de la philosophie. 2º G
i dure, de ce qui en durant s’organise, se développe, et arrive à une existence historique. Ainsi, comme la nature humaine est la
iens interroger l’autre. J’ai montré d’abord que la philosophie a une existence réelle et incontestable dans la conscience : je v
nscience : je viens aujourd’hui rechercher si la philosophie a eu une existence historique ; car, si la philosophie n’a pas encor
si nous trouvons que dans l’histoire la philosophie a toujours eu son existence comme tous les autres éléments de la nature humai
ain ferme et solide. Voyons donc si jusqu’ici la philosophie a eu une existence historique, et quelle a été cette existence. Vous
i la philosophie a eu une existence historique, et quelle a été cette existence . Vous n’attendez pas que je vous fasse ici un tab
t y est une théocratie avouée. Dans un monde tel que celui-là, quelle existence pouvait avoir la philosophie ? Elle devait subir
pas que dans l’Égypte et dans la Perse la philosophie ait jamais eu d’ existence indépendante. Ces deux grandes contrées ont laiss
mencement de philosophie. Si dans le monde oriental la condition de l’ existence de tous les éléments de la nature humaine était l
rès treize à quatorze siècles avant de s’éclipser à jamais. C’est une existence bien plus courte que celle de l’Orient ; et il en
a méthode la plus sévère. Descartes commence par douter de tout, de l’ existence de Dieu, de celle du monde, même de la sienne ; i
les yeux fixés sur le principe absolu qui seul existe d’une véritable existence . » Tel est, sous une forme un peu occidentale, l
dire en 1657 : « Il n’y a d’autre autorité que celle de la pensée : l’ existence même n’est connue que par la pensée, et je ne sui
ie se confond avec la mythologie, et l’histoire ne peut arriver à une existence indépendante. Or, là où il n’y a point d’histoire
mais non pas leurs véritables lois, capables de rendre compte de leur existence à la raison. Ces lois supérieures, qui seules peu
tous les espaces particuliers, l’espace absolu. S’occupe-t-elle de l’ existence , considère-t-elle les choses sous ce seul rapport
ul rapport qu’elles existent ? elle ne peut concevoir que l’idée de l’ existence absolue ou l’idée de l’existence relative ? Songe
le ne peut concevoir que l’idée de l’existence absolue ou l’idée de l’ existence relative ? Songe-t-elle au temps ? elle conçoit o
, une unité morte, une unité qui, restant dans les profondeurs de son existence absolue et ne se développant jamais, est pour ell
la variété ; l’une est nécessaire à l’autre pour exister de la vraie existence , de cette existence qui n’est ni l’existence mult
est nécessaire à l’autre pour exister de la vraie existence, de cette existence qui n’est ni l’existence multiple, variée, mobile
pour exister de la vraie existence, de cette existence qui n’est ni l’ existence multiple, variée, mobile et négative, ni cette ex
i n’est ni l’existence multiple, variée, mobile et négative, ni cette existence absolue, éternelle, infinie, qui est elle-même co
ce absolue, éternelle, infinie, qui est elle-même comme le néant de l’ existence . La réalité est dans l’union de ces deux éléments
es ? Si, ce dont je doute un peu, les réalistes ont voulu parler de l’ existence extérieure des idées, ils sont tombés dans la plu
le découvrir, il ne faut pas chercher bien loin : elles existent de l’ existence de l’esprit ; elles ne sont pas autre chose que l
elligence qui, avant le monde et l’humanité, existe déjà de la triple existence inhérente à sa nature. Mais si, à cette hauteur,
ée est, avant tout, de connaître et de comprendre, et qui croient à l’ existence de Dieu, n’y veulent croire que sous cette réserv
de Dieu, n’y veulent croire que sous cette réserve expresse que cette existence soit incompréhensible. Que veut-on dire par là ?
comme cause, et comme cause unique ; à ce point que, relativement à l’ existence de cet effet, je ne cherche rien au-delà de moi-m
ncipe éternel des choses se doivent retrouver dans le monde et dans l’ existence visible. Donc la création n’est pas un mal, elle
ait la beauté de ce monde ; c’est ce même rapport qui, en faisant son existence , sa durée et sa beauté, fait aussi le caractère b
onnaissance de tout cela ; ce sont les éléments constitutifs de toute existence amenés sous les yeux de la conscience. L’étude de
es minutes, dans toutes les circonstances les plus vulgaires de notre existence , nous croyons que nous sommes, nous croyons qu’il
ur au-delà de quoi il nous est impossible de rien concevoir en fait d’ existence et de puissance. L’identité de la conscience cons
ais il arrive un jour, une heure, un instant, instant solennel dans l’ existence , où sans nous être cherchés nous nous trouvons ;
ns nous être cherchés nous nous trouvons ; nous affirmons alors notre existence avec une sécurité qui n’est mêlée d’aucun doute p
as à lui-même, et ne croit pas au monde ? Cela est évident pour notre existence et pour celle du monde. Il en est de même pour ce
pensée, c’est se fier au principe de la pensée, c’est donc croire à l’ existence de ce principe, et ce principe n’étant ni moi ni
t là un tour de force dont on s’avise assez peu, se met à douter de l’ existence du monde, ce qui n’est pas non plus très commun,
ence du monde, ce qui n’est pas non plus très commun, et surtout de l’ existence de Dieu, ce qui paraît plus facile sans l’être da
sous la réflexion est encore la spontanéité ; quand le savant a nié l’ existence de Dieu, écoutez l’homme, interrogez-le, surprene
, c’est un changement dans les idées ; voilà ce qui divise vraiment l’ existence et la rend différente d’elle-même. La succession
fou celui qui pense et s’élève sans cesse au principe invisible de l’ existence . Les hommes ne sont guère que des moitiés, des qu
ossession de l’infinitude, de la toute-puissance, de l’éternité, de l’ existence et de l’unité absolue. L’homme débute par une con
elle n’a pas joui encore, ne lui paraît qu’un pâle reflet d’une autre existence . Comme elle est et se croit faible, elle ne produ
ces deux caractères. Soutenir le contraire est un blasphème contre l’ existence et son auteur. Huitième leçon. Du rôle de la g
urquoi elle est vérifiable à tous ses degrés par tous les degrés de l’ existence universelle, comme ces degrés, différents et semb
rez que l’histoire par cela seul quelle exprime l’humanité, exprime l’ existence universelle, et qu’elle en reproduit les mouvemen
résente. Remarquez que si ce peuple ne représente point une idée, son existence est tout simplement inintelligible ; les événemen
icieux, dégradé, indigne d’exister puisqu’il ne sait pas défendre son existence , et l’humanité qui n’avance et ne peut avancer qu
avoir aucun sens, et par conséquent aucun intérêt pour l’histoire ! L’ existence historique d’un peuple est tout entière dans son
, les différents peuples ont leur histoire approfondie. Selon Vico, l’ existence d’un peuple forme un cercle dont il a déterminé a
ait de conscience, que nous croyons au monde extérieur, à Dieu, à des existences autres que la nôtre ; mais nous n’y croyons que s
nitz. Le Dieu qui m’a fait pouvait assurément ne pas me faire, et mon existence ne manquait point à sa perfection. Mais, d’une pa
à la création sur le trône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existenc
lencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’ existence  : c’est un Dieu à la fois vrai et réel, à la fois
 : « À force de vouloir affranchir Dieu de toutes les conditions de l’ existence finie, on en vient à lui ôter les conditions de l
ions de l’existence finie, on en vient à lui ôter les conditions de l’ existence même ; on a tellement peur que l’infini ait quoi
unité précise de l’être parfait en qui tout est achevé. Au faîte de l’ existence , encore plus qu’à son plus humble degré, tout est
evons à peine dans les hauteurs inaccessibles d’une éternité et d’une existence absolue, vide de pensée, d’activité, de liberté,
pensée, d’activité, de liberté, d’amour, semblable au néant même de l’ existence , et mille fois inférieure, dans son infinitude et
ieure, dans son infinitude et dans son éternité, à une heure de notre existence finie et périssable, si pendant cette heure fugit
m’importent bien davantage. On peut dans l’école révoquer en doute l’ existence du monde, mais hors de l’école ce doute n’est qu’
hie légère des encyclopédistes… « La philosophie de la nature admet l’ existence réelle de l’homme, celle du monde et celle de Die
du monde et celle de Dieu. Mais Spinoza aussi reconnaissait ces trois existences , seulement il se trompait sur leur vrai caractère
s pensée peut sortir l’être pensant ? Et même en général comment de l’ existence indéterminée peut-il sortir un être déterminé que
relles. Il est naturel, quand on a le sentiment de la vie et de cette existence si variée et si grande dont nous faisons partie,
54 (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419
tantôt réunis, et quelquefois plus apparents que réels, révélaient l’ existence de cette disposition étrange. On l’a appelée « le
confondre absolument avec la disposition morale dont elle rappelle l’ existence parmi nous, elle en est la tardive consécration e
les circonstances de sa fin. Je voudrais, à chacune des phases de son existence , en sonder les causes générales ou particulières
Nous avons énuméré les principaux symptômes auxquels on reconnaît son existence  : le besoin de l’isolement, la pratique de l’oisi
te pas seulement sur la mort ; il déplore la vie : « Par le fait de l’ existence , dit-il, du désir et de l’ignorance, les créature
e substance est vide, en dehors il n’y a que le vide… Le mal, c’est l’ existence . Ce qui produit l’existence, c’est le désir ; le
ors il n’y a que le vide… Le mal, c’est l’existence. Ce qui produit l’ existence , c’est le désir ; le désir naît de la perception
insi dire, la rêverie de sa rêverie. Le caractère factice d’une telle existence apparaît bien dans ce qu’on peut appeler les amou
vis-à-vis de sa conscience, il trouve dans le simple sentiment de son existence , dans la perception des moindres mouvements de so
De rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence  ; tant que cet état dure on se suffit à soi-même
s qu’il a laissés aucun ne peut être comparé à son exemple. Sa triste existence , sa fin plus triste encore, sont la réfutation la
e vive quatre-vingt-dix ans, écrivait Mme du Deffand ; quelle cruelle existence  ! ignorez-vous que je déteste la vie ; que je me
rt, ne craignez pas d’être triste avec moi ; c’est mon ton, c’est mon existence que la tristesse. — Mon âme est un désert, ma têt
Gœthe, aux regrets causés par des passions malheureuses. Traîner son existence dans les langueurs d’une vie vulgaire, était sa s
la vie même, tout l’attriste et il ne peut supporter le fardeau de l’ existence qu’en en perdant la conscience par l’agitation ;
angueur secrète s’empare de son corps. » Il ne s’aperçoit plus de son existence que par un profond sentiment d’ennui. Enfin déses
fin le départ de René qui s’embarque pour l’Amérique où il traîne une existence désenchantée, et trouve la mort dans le massacre
s chagrins sans cause devinrent si amers qu’il voulut en finir avec l’ existence . Il se saisit d’un fusil de chasse qu’il trouva s
ide de la Bretagne, avec une santé débile, qui rend quelque temps son existence incertaine. Les impressions qu’il reçoit du spect
sa vie. Sans l’écroulement de la société française, il aurait mené l’ existence douce et réglée à laquelle sa condition le destin
On aime à suivre dans les Mémoires ce développement parallèle de deux existences sorties de la même source. Mais l’union si douce
ne et son humeur, sa sœur reste en France et y continue obscurément l’ existence à laquelle elle a été initiée avec son frère. La
« Comment ce cœur qui est un si petit espace peut-il renfermer tant d’ existence et tant de chagrins ! » Ses vœux furent entendus 
seconde. J’achèverai d’indiquer ici ce qu’il fut dans le reste de son existence . Il a continué sous la Restauration sa vie cachée
rnité, deviens mon asile ! » Je l’ai dit, la triste monotonie de son existence se retrouve dans ses écrits, qui ne sont souvent
mariage, et elle se promet de n’aimer jamais. Mais l’épreuve de cette existence anormale est pénible pour elle, et elle est bien
étude et de ses goûts. On aperçoit maintenant l’unité qui préside à l’ existence et à l’œuvre de Senancour. On peut juger l’une et
nt de son insuffisance. Quant aux pages qui ont été le fruit de cette existence solitaire, il faut blâmer leur auteur de n’avoir
té le sujet nous font connaître qu’il avait, à cette époque, mené une existence très frivole. Sa mauvaise santé l’avait engagé à
s de « l’agitation ordinaire de sa vie intérieure », de « sa monotone existence  » ; enfin plus tard, en 1811, il constate avec re
nt à une mort prochaine, et le génie de la terre fatigué de sa longue existence , mais condamné à vivre encore jusqu’à ce que, par
de nouveau. Longtemps après, Nodier acheva, loin de la politique, une existence désormais exempte de secousses, et entourée d’une
Et il ajoute : « Ernest, j’ai quitté tous ces témoins de mon inquiète existence , mais partout j’en retrouve d’autres ; j’ai chang
t dans cette disposition qu’il consume au fond d’une petite ville une existence sans utilité et sans attrait. Son esprit ironique
s mieux senti le prix d’une intimité qui est devenue nécessaire à son existence , et bientôt il renoue dans un autre lieu les lien
naissante de deux caractères incompatibles fatalement réunis, de deux existences inconciliables qui ne se peuvent séparer : tel es
se trop émancipée succédant à une enfance trop comprimée, enfin d’une existence nomade souvent mêlée au mouvement mélancolique de
ne fait que changer le théâtre de ses chagrins, et pour achever cette existence courte et troublée il va se battre pour la libéra
hnsucht » ; enfin, l’auteur des Contes fantastiques. Hoffmann, dont l’ existence fut souvent agitée par les événements publics, no
e impuissance à la supporter, enfin le même dénouement tragique d’une existence inutile. Seulement Werther se tue d’un coup de pi
passa par toutes les horreurs du siège de Gênes ; enfin qu’il eût une existence agitée et ne trouva le bonheur ni dans les affair
che à deviner l’énigme du monde et dont la raison se trouble devant l’ existence du mal, il place le secours de la foi. Il se fait
t, l’intensité de ma pensée creusant sans cesse en moi le vide de mon existence , les palpitations de mon cœur brûlant sans alimen
and il quitte la vie publique, il puise dans de cruelles nécessités d’ existence un nouveau principe d’activité. Pendant toute cet
e, à soixante ans ne croyait plus avoir parcouru que la moitié de son existence et il le disait ingénument. De ces deux illusions
me, Jouffroy pouvait, du moins, se rendre cette justice que toute son existence était celle d’un véritable sage. On ne s’étonnera
été la plus élevée ; et ces femmes présentaient entre elles, par leur existence et leur caractère plus d’une ressemblance. Mme de
ions, les mêmes souvenirs, se sont rencontrées au bout de leur courte existence Mme de Duras et Mme de Rémusat. On a vu plus haut
ura toujours quelque chose de sombre, de désenchanté au fond de notre existence  » (Lettres de 1820 et 1821). Enfin, un autre jeun
elque chose de sombre et de désenchanté qu’on trouve au fond de notre existence , il répondait (10 novembre 1821) : « Je commence
à dompter ses découragements imaginaires, et que, dans le cours d’une existence trop bornée mais bien remplie, il a prodigué des
. Il nous reste à retracer ce qu’il fut dans la dernière phase de son existence . IV. 1830-1848 I. M. Victor Hugo. En
bissait une influence secrète qui dominait les conditions même de son existence . Pour son scepticisme intermittent, la chose est
ds. Contentons-nous d’avoir rappelé ce qu’il était à un moment de son existence ondoyante, entre 1830 et 1848. II. Poètes dive
os tristes régions, privées de soleil, il va recommencer une nouvelle existence sous le ciel de l’Amérique. Ce que la vie d’Élie
toutes les misères qui accablent les hommes et qui empoisonnent leur existence . Cette vie posthume et cette mort anticipée sont
de ruines qui se fait dans notre âme jusqu’au dernier moment de notre existence . Cependant sa tristesse n’est pas du désespoir. L
ne tristesse secrète s’étendait comme un voile funèbre sur toute leur existence . On eût dit qu’en eux avait été brisé de bonne he
 Georges Sand une étude complète. Parler de toutes les phases que son existence a parcourues, de toutes les influences que son es
à la vie monastique ; et elle se trouva plus tard une vocation pour l’ existence pastorale et solitaire. A Nohant, elle lut, outre
ois de la Châtre, et qu’elle bravait d’ailleurs, était si dure, « son existence domestique était si morne et si endolorie, son co
dépendance, toutes ces circonstances qui changeaient profondément son existence et la mettaient en contact journalier avec le mon
our sauver sa réputation ? soit ! Mais il n’en supprime pas moins une existence humaine, il n’est pas suicide, mais homicide, et
s’appelle Antony. La seule chose qui le gêne dans la fatalité de son existence , c’est d’être si cruellement apparenté ; c’est d’
M. L., un magistrat d’une haute autorité. Dans une nouvelle et utile existence , chacun d’eux oubliera ses anciennes inquiétudes,
fesseur, cette académie même « des co-mourants », dont j’ai signalé l’ existence en Grèce dans l’antiquité, n’est plus qu’une écol
55 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
miliers que les êtres les plus chers, les plus indispensables à notre existence . Le pays où naquit Werther, la carte du Tendre so
ont la conséquence. Petites âmes vieillottes, qui ont accompli en des existences passées le périple des sensations possibles, et p
es dilettantes est tout différent. Jouir de tous les menus faits de l’ existence , jouir à tous moments, faire de toute circonstanc
urice Barrès dans ses Idéologies Passionnées. Que nous passions notre existence dans telle ou telle occupation, cela est peu cara
idéalistes et en particulier Emmanuel Kant avaient mis en suspicion l’ existence objective du Monde extérieur. « La seule réalité,
selon de si grands philosophes, le Temps et l’Espace n’avaient pas d’ existence réelle, pourquoi se plier au joug d’une époque ou
vie domestique et champêtre et la sainte quiétude de la Terre, pour l’ existence tourmentée des métropoles, un fait anormal, anti-
la plus émouvante et la plus tragique des Fresques-Épopées. * *   * L’ existence qu’il eût aimée partager, Verhaeren nous l’a conf
bêtes domestiques, qui, mieux que les fleurs et les fruits, égayent l’ existence paysanne, n’ont survécu. On n’entend plus le pimp
tiques qui sont aussi bien la clef de son œuvre, que le reflet de son existence . Au temps où il débuta dans les lettres régnait l
nt retentir, en paroles scandées, le rythme tumultueux de leur propre existence . La passion qu’ils y insufflent augmente le pathé
es fléaux, des migrations inévitables modifient les caractères et les existences . — Un homme qui épanouit en lui, additionne et ac
ur, dans son dessin, sa couleur, son odeur, l’ensemble complet de son existence . De là, une intensité de rendu, inconnue jusqu’ic
Saint-Georges de Bouhélier s’est efforcé à montrer l’opposition de l’ existence actuelle et de vie véridique : « L’existence quot
ontrer l’opposition de l’existence actuelle et de vie véridique : « L’ existence quotidienne parodie la Vie Éternelle, nous dit-il
Il a exprimé des choses si naturelles et si banales ! Au hasard de l’ existence , ce sont d’abord les extases langoureuses, les do
ge, s’évade aux paysages belges, et ces aventures si terribles pour l’ existence du poète, nous vaudront les Romances sans paroles
la joie des dieux. » Il faudrait un Diogène de Laërte pour décrire l’ existence de ce jeune sage, ses propos et ses entretiens. B
56 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
s s’ensuivent ; mais des changements semblables dans les conditions d’ existence ne peuvent-ils avoir lieu à l’état de nature et p
s ont à soutenir les uns contre les autres au sujet de leurs moyens d’ existence . Ces variations venant à se produire, si d’autre
antageuse à l’espèce en l’adaptant plus exactement à ses conditions d’ existence , parce que la sélection naturelle aurait ainsi de
mestiques, qu’elles soient infiniment mieux adaptées aux conditions d’ existence les plus compliquées et portent en tout le cachet
rfectionnement de chaque être organisé par rapport à ses conditions d’ existence organiques et inorganiques. Nous ne voyons rien d
Tétras n’étaient fréquemment détruits à quelqu’une des phases de leur existence , ils multiplieraient à l’infini. On sait qu’ils o
de cette loi ne dépendent plus de la lutte soutenue pour les moyens d’ existence , mais de la lutte qui a lieu entre les mâles pour
individus est toujours nécessaire à l’acte de la fécondation. Mais l’ existence de cette loi est au contraire fort loin d’être au
eussent habité les districts environnants sous d’autres conditions d’ existence , ne peuvent avoir lieu. Il est probable que l’iso
par rapport aux autres, et par rapport à leurs conditions physiques d’ existence . IX. Extinction d’espèces. — Nous examinerons la
ils sont à même de s’accroître en nombre. Il est aisé de constater l’ existence de cette loi à l’égard des animaux dont les habit
étés continueront généralement d’être exposées aux mêmes conditions d’ existence qui ont fait varier l’espèce mère ; et, la variab
oit devenir de plus en plus parfaite, relativement à ses conditions d’ existence . Or, ce perfectionnement continuel des individus
nos jours au sein de la matière inorganique75. D’après ma théorie, l’ existence permanente d’organismes inférieurs n’offre aucune
i tend seulement à les adapter de mieux en mieux à leurs conditions d’ existence , mais nullement à changer à ces conditions. De so
loi de divergence des caractères, dont il paraît cependant admettre l’ existence  ; mais il croit que la convergence des caractères
n certaines années, doit soutenir une lutte ardente pour ses moyens d’ existence , ce qui n’est pas moins évident ; considérant, en
igène en une contrée, par suite seulement de son extinction ou de son existence inconnue dans sa vraie patrie d’origine. C’est po
57 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
n’est point en proportion, pour la durée, avec tout l’ensemble de son existence et de ses facultés. Il n’a le temps de rien finir
e de la société, parce que l’homme a quelquefois, à cause même de son existence sociale, des devoirs plus impérieux à remplir que
tenir, dans cette discussion, d’étendre notre vue plus loin que notre existence actuelle. L’homme n’est jamais né hors de la soci
, car la société lui a été imposée comme les autres conditions de son existence . Les sens sont à l’usage de chaque individu, abs
e, lien merveilleux de tout discours, contient le sentiment même de l’ existence avec tous ses modes et toutes ses modifications.
l’homme n’a pas reçu le pouvoir de nommer. Nommer, c’est constater l’ existence  : or ceci me paraît pour le moins autant au-dessu
moins autant au-dessus de l’homme que l’expression du sentiment de l’ existence , qui repose dans le verbe. L’homme n’aurait donc
et qui renferme, par son énergie propre, le sentiment essentiel de l’ existence continue et non successive, en d’autres termes, é
e dans nos langues actuelles. C’était le sentiment de la continuité d’ existence , qui allait du passé au futur, et qui alors embra
 ; car c’est une chose singulière que le sentiment de la continuité d’ existence ait tellement disparu de nos langues. Au reste, s
58 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
ude l’ambition, l’amour, ou telle autre passion qui a décidé de votre existence . Dans les deux parties de cet ouvrage, j’ai égale
e jamais ni agité ni dominé par aucun mouvement plus fort que soi ; l’ existence de ces êtres impassibles est soumise sans doute c
es. Les autres vivent un à un, sans analogie comme sans variété, leur existence est monotone, quoique chacun d’eux ait un but dif
e second, la liberté politique doit toujours être calculée, d’après l’ existence positive et indestructible d’une certaine quantit
où la vie cesse de croître, il se fait un cruel changement dans votre existence  ; on commence à juger votre situation ; tout n’es
e, nous doutons de tout ce que nous croyons savoir, et recommençons l’ existence avec l’espoir de moins. C’est à cette époque où l
ort, ou le crime de les avoir bravé ? Ces deux idées premières dans l’ existence , s’appliquent également à toutes les situations,
ux. Ah ! ce n’est pas assez d’avoir juré, que dans les limites de son existence , de quelque injustice, de quelque tort qu’on fut
59 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Ivan Tourguénef »
e, immédiatement, de plain-pied, nous pénétrons dans le cercle de ces existences lointaines ; comme séduits par une incantation, n
que leurs mobiles, leur caractère, et nous voilà entraînés à suivre l’ existence d’un étranger, dont le visage nous est devenu fam
ant à un stage plus avancé, dans Dmitri Roudine, et ici c’est toute l’ existence morale du sujet qui est altérée et ruinée. Enfin
iner tranquillement dans un coin de la terre, à édifier quelque belle existence utile. Il incline vers les destinées de Hamlet et
nique et constant. Il est bon qu’une piqûre anatomique détruise cette existence , menacée dans sa force vive. Dmitri Roudine est p
si cruellement, M. Tourguénef semble en ressentir toute l’amertume. L’ existence et la disparition de l’individu lui paraissent ég
infinie petitesse. Son intelligence savait qu’il y a un problème de l’ existence , pénétrait même par ouï-dire les idées générales
60 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
; mais ce même esprit ne lui permet pas d’abandonner ses droits sur l’ existence qu’elle a créée, le peuple regarde cette existenc
r ses droits sur l’existence qu’elle a créée, le peuple regarde cette existence comme l’œuvre de ses mains ; et si le sort, la su
uffrages seuls récompensent et créent, qui puise à la même source son existence et son éclat ; le peuple ne soutiendra pas son ou
e. Les nobles donc, placés entre la nation et le monarque, entre leur existence politique et l’intérêt général, obtiennent diffic
opposition les jouissances de la vie privée avec l’éclat d’une grande existence  ; mais donner à quelque chose la préférence sur l
avec l’histoire, ne peut plus être intéressé par les événements d’une existence commune ; on ne retrouve en lui aucun des mouveme
61 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
ude des facultés, le vide de la vie ; elles présagent, peut-être, une existence future, mais, en attendant elles déchirent celle-
vie goutte à goutte, ils ne lient point ensemble les trois temps de l’ existence  ; le désir unit bien pour eux le jour avec le len
our les autres, mais non d’après ce qu’on attend d’eux. Il faut que l’ existence parte de soi, au lieu d’y revenir, et que, sans j
réveille qu’au but ou dans l’abîme. Inexplicable phénomène que cette existence spirituelle de l’homme qui, en la comparant à la
cret intime qu’on ne pourrait revêtir de paroles, sans lui donner une existence qu’il n’a pas, il faut que ce secret intime serve
fait naître, et qu’elle veut atteindre au-dehors, tandis qu’il n’a d’ existence qu’en elle. 4. Smith, dons son excellent ouvrag
62 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
sont des signes qui nous suggèrent immédiatement l’affirmation de son existence La perception immédiate des Écossais devrait donc
ntiment de mon être intérieur n’est pas uniquement le sentiment d’une existence nue et inerte, à la surface de laquelle se jouera
Or, la fatigue suppose l’action. La vie n’est donc pas seulement une existence , c’est une action, et le sujet pensant n’est pas
à croire qu’il ait toujours existé. En supposant que cela fût, cette existence éternelle n’a laissé aucune trace dans notre souv
ence ; mais c’est là une pure croyance. Même le commencement de notre existence phénoménale est pour nous enveloppé de nuages. No
e forme quelconque cet état futur de notre être dans des conditions d’ existence absolument différentes de celles que nous connais
63 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
a nature, car sa vie est une vie de combat dans tous les modes de son existence . Si l’homme défriche une terre nouvelle que le fe
la volonté de Dieu, refuse une des conditions auxquelles il a reçu l’ existence . Ai-je besoin d’avertir que je n’entends point to
Discours sur l’Inégalité des conditions. Montesquieu était parti de l’ existence de la société pour en étudier les lois : Rousseau
oin providentiel de tous les instants pour la durée et la continuelle existence de ces lois. Il en est de même de la société. Die
x, qu’ils n’étaient pour rien dans la cause restée mystérieuse de son existence , et qu’une telle aristocratie ne pouvait être qu’
roblèmes pour les résoudre de la même manière. Il a fallu partir de l’ existence de la société pour raisonner avec certitude sur l
64 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
de l’autre vie dans les plaisirs des sens. Aucune nation n’a cru à l’ existence d’un Dieu tout matériel, ni d’un Dieu tout intell
aisonner avec lui sur la législation, à moins qu’il ne lui accordât l’ existence d’une Providence divine. Dira-t-on encore que la
l’épicurienne s’accordent avec la jurisprudence romaine, qui prend l’ existence de cette Providence pour premier principe ? II
65 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
ns la concurrence mutuelle qu’ils se sont faite au sujet des moyens d’ existence  : les relations d’organisme à organisme ayant tou
ait successivement émigré aussi loin que ses moyens d’émigration et d’ existence le lui ont permis, tant sous les conditions de vi
lques-uns des faits généraux les plus frappants : telle est d’abord l’ existence des mêmes espèces sur les sommets de chaînes de m
érables aient eu lieu dans les limites de la période actuelle et de l’ existence des espèces aujourd’hui vivantes. Nous avons de n
’aux diverses îles des océans qui les séparent. J’admets volontiers l’ existence antérieure de nombreuses îles, maintenant cachées
s striées par des glaces flottantes ou côtières révèlent clairement l’ existence d’une époque antérieure très froide. Cette influe
tiques de cette contrée. Ces vues, appuyées comme elles le sont sur l’ existence antérieure bien certaine d’une période glaciaire,
complétement détachées. C’est ainsi, je pense, qu’on peut expliquer l’ existence de beaucoup de formes représentatives modernes ou
néralisées. En Europe, nous avons les preuves les plus évidentes de l’ existence de la période glaciaire, depuis les côtes occiden
on s’est opérée depuis la période glaciaire, nous indique peut-être l’ existence d’une période glaciaire, beaucoup plus ancienne,
pour beaucoup à leur dispersion, ainsi que l’a suggéré Lyell. Mais l’ existence de plusieurs espèces tout à fait distinctes, appa
les côtes où la marée a sa plus grande force ; de même les flots de l’ existence ont laissé leurs débris vivants sur les sommets d
uraient été détruites et renouvelées périodiquement, pour expliquer l’ existence de beaucoup de formes actuelles en certaines cont
de sorte qu’il ne nous serait plus possible de rendre compte de leur existence actuelle par des modifications héréditaires L’hyp
énomènes glaciaires ont tous les caractères de phénomènes polaires. L’ existence des glaciers, leurs effets, et, plus encore, ceux
66 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
a divination et des sacrifices. Certitude du déluge universel et de l’ existence des géants. Les premiers peuples furent poètes na
erviteurs (famuli). Cette composition des familles fut antérieure à l’ existence des cités, et sans elle cette existence était imp
s familles fut antérieure à l’existence des cités, et sans elle cette existence était impossible. Les hommes qui étaient restés s
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
en conséquence, s’il ne restait rien du passé dans le présent, notre existence serait toujours mourante. Le second problème étai
ois l’école de Herbart, comme des espèces d’entités ayant chacune une existence à part, agissant l’une sur l’autre à la façon d’u
s de conscience corrélatifs aux vibrations du cerveau, luttent pour l’ existence et les plus fortes l’emportent : il y a conflit d
comment subsistent les individus ou les espèces dans la lutte pour l’ existence . Impossible de s’expliquer cette conservation et
me, sous une forme inconsciente ; mais comment une idée, dont toute l’ existence à nous connue consiste précisément à être un état
n’est que le double de cet organisme ? Ramenons donc les idées, de l’ existence tout élyséenne qu’on leur attribue d’ordinaire, à
de l’existence tout élyséenne qu’on leur attribue d’ordinaire, à une existence plus concrète et plus sensible. Les idées ou repr
pourtant, sous ces actes mêmes subsiste le sentiment primordial de l’ existence , du bien-être ou du malaise, la faim, la soif, et
re ne sont au sens strict qu’un retour en arrière, à des conditions d’ existence qui semblaient disparues, mais que le travail à r
68 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
onne volonté y débordaient. Le beau climat de la Galilée faisait de l’ existence de ces honnêtes pêcheurs un perpétuel enchantemen
e chez les Juifs orthodoxes, devenait chez elles tout social. Par une existence douce, réglée, contemplative, laissant sa part à
cela il fait encore un marché avantageux. « L’homme qui a découvert l’ existence d’un trésor dans un champ, disait-il, sans perdre
beaucoup de choses ; or une seule est nécessaire. » Grâce à Jésus, l’ existence la plus terne, la plus absorbée par de tristes ou
69 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
uelles, qui manquent, avons-nous dit, du sentiment de la continuité d’ existence  ; et cependant il est impossible qu’un tel sentim
e de la langue, si fortement empreint du sentiment de la continuité d’ existence . Nos langues actuelles, au contraire, étant dépou
« Rien ne prouve davantage qu’originairement et dans le principe, les existences et la réalité sont données à l’homme que de voir
mplète du problème, non pas de la formation des langues, mais de leur existence . Il est étonnant que ce problème si exactement fo
70 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
lui-même, c’est l’explication de l’univers, c’est le lien qui relie l’ existence de l’individu au tout. Aussi, pour Guyau, la méta
’enfant qui commence la vie et qui éprouve la stupéfaction vague de l’ existence fraîche éclose. Recommencer toujours à vivre, tel
illusion à décrire, tellement que toutes les choses, y compris votre existence , ne vous semblent pas avoir d’autre utilité. Guya
avant de se demander le pourquoi et de chercher à utiliser sa propre existence . C’est s’arrêter à la superficie des choses que d
ce qui toujours relève et rafraîchit ; elle donne le sentiment que l’ existence individuelle et même l’existence sociale n’est pa
chit ; elle donne le sentiment que l’existence individuelle et même l’ existence sociale n’est pas un piétinement sur place, mais
en eux-mêmes plus réel que tous les autres faits secondaires de leur existence individuelle ; c’est avec raison que devant lui t
71 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
rit l’idée que les individus ont les mêmes droits « non seulement à l’ existence , mais encore à la culture », et qu’en face d’eux
s sociétés, n’en est-il pas qui contrarient directement cet idéal ? L’ existence de « classes » sociales, que d’aucuns vantent com
arer qu’il n’y a plus de luttes de classes : les classes n’ont plus d’ existence officiellement reconnue. Oserait-on déclarer, dan
nos sociétés s’imposent, qui permette de conclure qu’elles avouent l’ existence des classes, et professent ces distinctions colle
tinctions individuelles. Toutefois, les distinctions qui n’ont plus d’ existence légale ne survivent-elles pas dans les mœurs ? N’
r place ni pour l’humanité, ni pour l’individualité. L’individu n’a d’ existence légale que comme partie du groupe. Seuls les rapp
fin, dans les sociétés très primitives, les fonctions nécessaires à l’ existence commune ne sont pas encore réservées à une certai
72 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
nct du problème biologique et antérieur à ce dernier. Non seulement l’ existence même du plaisir et de la douleur, comme faits d’o
a, d’ailleurs, la vraie condition de supériorité dans la lutte pour l’ existence . C’est pour cette raison que, si l’accroissement
oit essentiellement lie au changement plutôt qu’à l’état même, qu’à l’ existence continue, ou mieux à l’action continue. Seule la
t, l’intensité finale de l’action et sa victoire dans la lutte pour l’ existence est-elle liée à la quantité brute de l’excitation
utres forces ; s’il y a conflit, manque d’adaptation aux conditions d’ existence , il y a pour nous conscience d’une diminution de
produit la sélection naturelle, est-elle simplement une lutte pour l’ existence , sans rien de plus ? Darwin semble l’admettre ; c
la morale. Il en résulte aussi que la lutte pour la préservation de l’ existence est la seule loi des individus au sein de la nati
est le droit du plus fort, du plus apte à préserver et à imposer son existence . Les théories de Darwin ont été trop influencées
tilité maintenant, pas plus qu’à une autre période antérieure de leur existence , soit sous le rapport des conditions générales de
inférieure nous avertit des conditions absolument nécessaires à notre existence , température, choc, faim, soif, etc. ; aussi la s
ndance qui a pour résultat l’affranchissement du rude « combat pour l’ existence  », la liberté et l’aisance des mouvements, le jeu
su ou pu adapter la généralité de leurs plaisirs à leurs conditions d’ existence ou à celles de leur espèce ont dû disparaître. 3
73 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
e lieu, ni la saison, ni la condition, ni la famille où il surgit à l’ existence  ; esclave de la mère qui l’accueille ou le repous
ont le plus sublime est devoir. Quel blasphème, disons-nous, contre l’ existence même de tout principe spiritualiste, contre toute
nt de convenir qu’il se rassemblera en comices pour délibérer sur son existence , sur son mode de sociabilité, sur ses lois, sur s
la mort, nécessiterait donc tous les jours et à toute seconde de leur existence une nouvelle constatation de la volonté générale,
ir les plus formidables des réalités, les intérêts, les passions et l’ existence même des peuples. XIV Toutes les autres déf
des lois sociales pour inculquer à l’humanité cette condition de son existence  ; elle seule était assez puissante pour faire obé
a garantie de la société, tous les autres droits indispensables à son existence . Le second de ces droits, c’est le droit de s’app
s, c’est le droit de s’approprier toutes les choses nécessaires à son existence , sous la garantie de la société, qui doit la même
il meurt s’il est dépossédé de tout calorique, partie obligée de son existence . Il s’approprie, en ouvrant les yeux, la lumière,
temps à l’homme la meilleure partie de l’homme, la perpétuité de son existence , et constituent au profit de leur viagèreté jalou
74 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34
point se passionner pour de petits objets, vendre son tems & son existence , épouser de misérables quérelles, se plonger dans
sur leur tête un joug humiliant les a fait gémir, haïr, détester leur existence & les a forcés d’être méchans en les rendant
de la mort, sans avoir daigné graver sur la terre le souvenir de leur existence  ; cette injustice ne m’étonnera point, elle sera
amp; incertaine. Que d’autres comme accablés d’eux-mêmes vendent leur existence  ; son ame qui redoute jusqu’à l’ombre de la servi
esque désirer pour sortir du moins de l’affreux dégoût d’une insipide existence , ce fleau est l’ennui qu’on peut appeller un demi
75 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
ieure à moi, et différente de moi et qui me fait très bien sentir son existence par les représailles qu’elle exerce au besoin con
time et de plus précieux : le sentiment de mon indépendance et de mon existence personnelle. Enfin, en se plaçant encore au point
st la solution de Guyau et en général des sociologues qui admettent l’ existence d’une sorte d’altruisme et de socialisme primitif
ésistance sérieuse et profonde de l’individu à la société. Il admet l’ existence de ces résistances mais il croit en même temps qu
elles, variables avec la structure des sociétés et leurs conditions d’ existence , chaque société se défendant comme elle l’entend,
76 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
’expérience externe, aidée de l’induction, nous autorise à affirmer l’ existence des autres hommes et par conséquent de conscience
marquable en effet qu’aucun sceptique n’ait jamais expressément nié l’ existence des autres hommes. L’hypothèse qui ferait de l’in
a mesure de la vérité, et par conséquent il entendait bien admettre l’ existence des divers individus. Berkeley, qui niait la réal
erkeley, qui niait la réalité de la matière, admettait expressément l’ existence des esprits. Fichte enfin, qui fait tout sortir d
inconnue et que le mot substance en dit peut-être trop pour ce mode d’ existence qui tient encore tant au phénomène ; peut-être en
77 (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle
e se rattacher à rien, ne dépendre de rien et se suffire par sa seule existence . Est-ce à dire cependant que l’artiste, pour deme
sophie, il ne semble nullement prouvé que l’art, pour avoir droit à l’ existence — et à l’admiration — doive subir aucune prédomin
mme disait le christianisme), et dépasser la vulgarité où se traîne l’ existence de presque tous les individus. Le moindre inconvé
doute et antiartistique, mais dont on est bien forcé de reconnaître l’ existence et la vogue. À un degré au-dessus, une autre espè
lontairement. Leur titre d’artistes littéraires, s’il implique donc l’ existence d’une catégorie, ne tend en aucune façon à empris
damentales par où ils existent, c’est presque mettre en question leur existence et celle de la poésie ou du roman modernes. M. Th
n’ai eu que l’idée de rendre un ton, cette couleur de moisissure de l’ existence des cloportes. L’affabulation à mettre là-dedans
i de l’humanité, de la patrie et des problèmes sociaux n’a occupé son existence qu’à chercher des rimes riches ou à polir des pér
milieu le plus calme et le plus chaste. Il est difficile de rêver une existence enchâssée aussi purement que la mienne. Mes année
ue l’on éprouve. Lorsque la cause vient, d’avance on sait l’effet ; L’ existence vous pèse et tout vous paraît fade. — Le piment e
on poème d’Albertus, cette série de vérités amères. Il pleure sur son existence irrémédiablement empoisonnée et flétrie : Oh ! s
la recherche de la mort le but unique, la préoccupation suprême de l’ existence . Devant ses amours, ses croyances, ses espérances
and on examine leurs œuvres ou quand on a pénétré les secrets de leur existence , on voit, peu à peu, se créer en eux une nature f
s, j’y crois ; mais, par malheur, je suis convaincu que cette seconde existence sera encore pire que celle-ci65. » Celle-ci, de t
onc, en définitive, deux périodes bien nettement tranchées divisent l’ existence psychologique de Théophile Gautier, ou plutôt car
e les Parques n’avaient mis que des fils noirs dans le peloton de son existence . » III. — Ses idées sur l’art et sa conceptio
ncipe abstrait dont l’amour fut le but, la joie et le tourment de son existence . Nous pourrions la considérer, nous, comme l’idol
à l’exemple d’Horace, cette fatuité naïve de promettre à son œuvre l’ existence immortelle, peut-être, au fond de sa pensée intim
lourds99, et qui lui permit d’échapper à la monotone platitude de l’ existence humaine. Fuir le banal dans la vie et dans l’art 
t plusieurs années, jusqu’à concurrence de huit mille gouttes112. Ces existences doubles, où d’ordinaire un roman vrai de misère e
s ses fibres et l’a transportée dans toutes les manifestations de son existence  ; la littérature et les mœurs nous la montrent ap
mœurs, dans les actions et dans les pensées les plus ordinaires de l’ existence . Si elle abandonne au milieu de nous son terrible
l’auteur, retournant à la vieille théologie du moyen âge, admettait l’ existence matérielle d’un être malfaisant en rébellion perm
ue eux, ils ne dominent jamais, en un mot, à peu près dénués de toute existence propre. Leur moi ne persiste pas : et cela grâce
a faits variables à l’infini ; ils vont encore travailler toute leur existence à entretenir cet état primitif, et à surexciter e
ation désintéressée de la beauté comme but unique et dernier de toute existence humaine, peu préoccupés, semble-t-il, de satisfac
dissimulent pas pour tout ce qui échappe aux formes habituelles de l’ existence , pour tout ce qui est en dehors de la loi, en deh
hors des réalités tangibles, hors de l’humanité et du théâtre de son existence , hors de la vie toujours agissante et mobile. Dev
venir des matériaux, dont il ne pouvait guère pressentir l’usage. Son existence à ce moment, jusque vers 1850, s’écoule en une fl
réalité, se succèdent de siècle en siècle sans presque appartenir à l’ existence terrestre ; ils flottent dans le domaine de la pu
vidu de notre race ne veut pas mourir et s’accroche énergiquement à l’ existence , préférant toujours, sauf exceptions rares, la mi
ent, nous aurons des poètes tels qu’Alfred de Vigny, pour proclamer l’ existence « un accident douloureux entre deux sommeils infi
ôt d’une conviction longuement mûrie et d’un sentiment profond ! Si l’ existence soulève dans son cœur l’angoisse et le dégoût, il
oncertés chez le maître entre sa doctrine de fatalisme inerte, et son existence artistique si laborieuse, se résout naturellement
du funèbre mystique qu’attire le nirvana, se dresse un impatient de l’ existence immortelle, qui se révolte contre l’anéantissemen
ne conscience qui dirige ses actions ; lui seul connaît le but de son existence ici-bas, use de la faculté du langage et progress
inct, lui étaient en horreur270. S’il est vrai qu’il ait consacré son existence à la poursuite et à l’adoration du beau, il faut
demanderait, c’eût été de vivre dans l’antiquité ; ou de se mêler à l’ existence des peuples exotiques et mal connus dont l’éloign
ur sans but précis et sans détermination fixe. Dans ces conditions, l’ existence lui fut dure ; il en souffrit sincèrement, d’auta
ec ses capacités. Sur les cinq grands ouvrages, auxquels il a usé son existence , deux seulement rappellent le poète épique et lyr
avec les choses de l’art ou de la poésie, uniquement soucieux dans l’ existence des côtés pratiques et utilitaires. Le savant chi
et du grotesque dans le drame, parce qu’ils sont inséparables dans l’ existence , et que la tâche de l’écrivain consiste préciséme
les combattants de la bataille d’Hernani, dominés par une notion de l’ existence que nous trouvons puérile mais qu’ils croyaient j
enirs d’autrefois, ils se rappellent comme le point culminant de leur existence , comme leur plus poignante émotion et leur acte l
tage à ses admirations, dès qu’elles s’adressaient à des objets d’une existence tangible et matérielle. En Bretagne, en Orient su
n physique et morale, de par un tempérament qui le préparait à voir l’ existence et l’humanité sous un angle sans cesse favorable
sant ; il la dut aussi aux événements et aux singulières conditions d’ existence que lui fit la destinée. La lutte de la vie lui f
ure, les joies ou les tristesses de l’amour, la mélancolie vague de l’ existence , employer l’orchestration savante et complexe de
minute l’admettrait-on comme excellent, — par le simple motif de son existence , il constitue une date dans l’histoire du romanti
chie et intelligente, — M. Paul Verlaine, au milieu des hasards d’une existence douloureuse et dramatique, a composé une quantité
e les Parques n’avaient mis que des fils noirs dans le peloton de son existence . » 68. Préface de Mademoiselle de Maupin. 69.
78 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
as impliquée dans leur tempérament ordinaire ni liée aux conditions d’ existence dont ils dépendent généralement. Inversement, pou
ène sera expliquée par cela seul qu’il sera rattaché aux conditions d’ existence de l’espèce considérée, soit comme un effet mécan
et pourtant il n’est plus en rapport avec les nouvelles conditions d’ existence . Un fait peut ainsi persister dans toute l’étendu
e phénomène observé est étroitement lié aux conditions générales de l’ existence collective. Cette difficulté est, d’ailleurs, spé
é de cette régression. Bien des faits sembleraient plutôt démontrer l’ existence d’un mouvement en sens inverse. Depuis le commenc
mais encore qu’ils changent pour un même type si les conditions de l’ existence collective se modifient. Mais, pour que ces trans
t vécu jusqu’alors n’étaient plus en harmonie avec leurs conditions d’ existence . Or le cas de Socrate n’est pas isolé ; il se rep
me coup, il a été rattaché aux conditions les plus générales de notre existence collective. En effet, d’une part, si cette régres
79 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
renaissant d’elle-même comme un élément insensé, animé à la fois de l’ existence et répandant en lui et autour de lui la folle ivr
ui et autour de lui la folle ivresse de la vie ! C’est le délire de l’ existence , la cascade des créations bouillonnant des mains
chez l’homme (et que serait-ce s’il était descendu jusqu’aux plantes, existences animées, imparfaites encore, dont les racines son
appelle ciel ou enfer. La mort étend son linceul sur ce mystère, et l’ existence s’accomplit, ou recommence, au gré des desseins m
XXIII Mais tout est mystère incompréhensible dans ce Cosmos, où l’ existence , la volonté, la Providence de Dieu, le mystère de
est plus que nier la matière et l’intelligence ; c’est presque nier l’ existence et l’autorité de Dieu. C’est nier la logique. San
sourds et muets, de n’admettre que ce qu’ils touchent et de traiter l’ existence et le gouvernement du Créateur avec la plus dédai
onnera à l’insecte tout ce qu’elle a promis à l’univers pour sa seule existence  ? Mais cela suffit-il à l’espérance, qui, en s’ap
étancher enfin sa soif d’immortalité ? Non, si vous mettez en doute l’ existence de la providence et la bonté de Dieu, la création
80 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
ies enflées d’air. Qu’est-ce que l’immédiation, les modes mixtes de l’ existence sensitive, l’absolu de la substance ? Le beau sty
modifications sensitives diverses, ou avec un sentiment variable de l’ existence , triste ou pénible, agréable ou facile, se propor
e mon être, de la même manière que j’aperçois ou sens immédiatement l’ existence individuelle et actuelle du moi 16. » Savez-vous
de mon être de la même manière que j’aperçois ou sens immédiatement l’ existence individuelle et actuelle du moi. » La phrase est
modifications sensitives diverses, ou avec un sentiment variable de l’ existence , triste ou pénible, agréable ou facile, etc., se
t qu’un pur phénomène relatif à notre manière de nous représenter les existences autres que la nôtre par le sens de l’intuition22.
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
mystère dont le roi et madame de Montespan avaient voulu envelopper l’ existence de leurs enfants, s’était éclairci quelque peu, d
confiés à madame Scarron était aussi la sienne. Elle lui donnait une existence considérable : et ce progrès de la fortune de la
e de madame de Montespan, et lorsqu’on faisait encore un mystère de l’ existence du duc du Maine et de son frère, cette marquise a
82 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
l y a du mal, mais il y a du bien dans la vie, et l’on peut dire de l’ existence ce que j’ai dit moi-même de notre patrie il y a p
de toute la nature aurait suffi à elle seule pour me faire rejeter l’ existence à un tel prix, et si jamais un doute impie effleu
nce à un tel prix, et si jamais un doute impie effleura mon âme sur l’ existence ou sur la nature du premier principe, c’est en ré
eut dire, pour les hommes qui sont le mieux partagés en durée de leur existence , respirer un certain nombre infiniment petit de s
cents jours pour chacun dans ce décompte des éternités ! Une goutte d’ existence évaporée à un rayon de soleil de cet océan de vie
même les rochers. XII Et à quoi se passe ce clignement d’œil d’ existence  ? À chanceler sans équilibre et à balbutier sans
omme dit le peuple, son pain tout cuit, l’homme passe le reste de son existence active à gagner très péniblement ce pain ; et par
re ce que coûte le pain qui a alimenté la vie physique, le prix que l’ existence physique coûte ne parût supérieur à ce qu’elle va
peine avez-vous pris l’habitude de cet inexplicable mystère appelé l’ existence , à peine vous êtes-vous attaché, par l’habitude,
l’existence, à peine vous êtes-vous attaché, par l’habitude, à cette existence , comme le malade finit par s’attacher même à son
83 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
pages de Bossuet et de Fénelon. J’ai pris Fénelon dans le Traité de l’ existence de Dieu, et Bossuet dans le Traité de la connaiss
s génies. Fénelon, on le sait, commence par demander ses preuves de l’ existence de Dieu à l’aspect général de l’univers, au spect
état de doute à l’instar de Descartes, s’assure d’abord de sa propre existence et de la certitude de quelques idées premières. I
naufrage. Pascal, tout d’abord, commence par rejeter les preuves de l’ existence de Dieu tirées de la nature : « J’admire, dit-il
’une vérité illustre nous apparaît, nous avons un avant-goût de cette existence supérieure à laquelle la créature raisonnable est
84 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
on constituant un avantage, un surcroît de force dans la lutte pour l’ existence et pour le progrès, les êtres en qui la conscienc
étend notre vie au-delà des limites de l’heure présente et même de l’ existence présente : elle nous permet d’agir sub specie æte
il deviendra avide du souvenir, ce moyen de prolonger en arrière son existence , comme il est avide de tout ce qui peut amplifier
es de destruction qu’elle a surmontées. Une telle représentation de l’ existence est d’autant plus inévitable qu’elle est utile, n
s le passé et dans l’avenir sera donc mieux armé dans la lutte pour l’ existence  : par cela même qu’il concevra sa conservation, i
85 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
à la création sur le trône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existenc
lencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’ existence  ; c’est un Dieu à la fois vrai et réel, un et plu
ieu, et parce que, si on nie la raison, on compromet les preuves de l’ existence de Dieu, ce qui est immoral ; nous allons donc dé
Il ne s’agit pas, pour nous, d’étudier sa nature ou de démontrer son existence , comme un physicien examine la nature et démontre
rer son existence, comme un physicien examine la nature et démontre l’ existence de l’éther ; il s’agit de trouver en lui un gardi
86 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
la vue n’a absolument aucune perception d’un monde extérieur, sauf l’ existence de quelque chose d’agissant qui diffère de sa pro
oujours la cause de tout effet, c’est-à-dire ce dont l’effet tire son existence et n’est qu’une transformation. Or, si on examine
nt passées dans la science à l’état de vérités incontestées : ainsi l’ existence des antipodes, ainsi l’existence de la gravitatio
at de vérités incontestées : ainsi l’existence des antipodes, ainsi l’ existence de la gravitation, que les cartésiens repoussaien
mule ainsi sa critique en se fondant sur la doctrine des conditions d’ existence  : « Je diffère des Utilitaires non sur le but à a
e doit donc être de déduire des lois de la vie et de ses conditions d’ existence , quelles sont les espèces d’actions qui tendent n
les mieux informés de France et d’Allemagne en connaissent à peine l’ existence , s’ils la connaissent. » M. Mill cite comme le se
87 (1902) Le culte des idoles pp. 9-94
e faire protestant. Il voulait protester contre des événements et une existence si misérables, et il réclamait le secours de la G
na de conter, après ces soporifiques biographies du xviiie  siècle, l’ existence des jeunes femmes de son temps, passionnées, dévo
cette vie, il faut citer le Journal. Écrire un journal quand on a une existence mouvementée, pleine d’événements, quand on voit d
vie singulière, mais monotone. M. de Goncourt, qui ne fut durant son existence qu’un collectionneur, voulut être un homme de let
garde la liberté, le mouvement, le naturel. Flaubert passa toute son existence à désapprendre à parler. C’est une drôle de façon
iple. Ce sont des hommes qui ont à peu près la même façon de sentir l’ existence . Ce sont surtout des êtres qui ont une grande œuv
u des doutes sur son œuvre. Mais, en réalité, et dès le début de leur existence , les grands hommes d’action n’ont point d’incerti
r, est celle qui souffre le plus ; son contentement, son plaisir de l’ existence est moindre, sa tâche est plus grande. Et quand u
88 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
nce de l’esprit humain à réaliser des abstractions, à leur donner une existence objective et indépendante. Un bon exemple de cett
et une vie de l’organisme entier ; chaque cellule microscopique a son existence indépendante, fournit sa carriéré de la naissance
totalité de ces excitations forme la conscience générale ou sens de l’ existence . « Nous ne voyons pas les étoiles en plein jour,
s et externes. Cela forme pour ainsi dire la lumière du jour de notre existence . Habituellement nous n’y prenons pas garde, parce
ience du système, qui nous donne les principaux éléments du sens de l’ existence , renferme toutes les sensations naissant du systè
est le sentant. Je n’entends nullement dire que le changement dans l’ existence externe (qui nous est connu comme mouvement) n’a
t spécial. Mais nous n’avons aucune preuve, quelle qu’elle soit, de l’ existence de cet agent. De plus, comme le phénomène de cons
’un processus seul et unique. Il finit par cette conclusion : « Que l’ existence — l’absolu — nous est connue dans l’acte de senti
89 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
t, du moins nous nous représentons les aspects les plus généraux de l’ existence collective en gros et par à peu près, et ce sont
ourants de la vie. Nous ne pouvons donc songer à mettre en doute leur existence , puisque nous la percevons en même temps que la n
si l’on a commencé par passer en revue toutes les manifestations de l’ existence collective et si l’on a fait voir qu’elles sont t
ègles juridiques et morales, elles n’auraient, pour ainsi dire, pas d’ existence par elles-mêmes, mais ne seraient que cette notio
a lieu et les passer en revue. C’est donc qu’il n’a pas reconnu leur existence en observant de quelles conditions dépendait la c
ceux qui répondent à cette définition. Par exemple, nous constatons l’ existence d’un certain nombre d’actes qui présentent tous c
même, nous observons, à l’intérieur de toutes les sociétés connues, l’ existence d’une société partielle, reconnaissable à ce sign
rte a plus de fixité ; car la condition de toute objectivité, c’est l’ existence d’un point de repère, constant et identique, auqu
90 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rameau, Jean (1859-1942) »
vantes comme l’homme et chante passionnément l’éternelle vigueur de l’ existence universelle. [Cité dans l’Anthologie des poètes f
vantes comme l’homme et chante passionnément l’éternelle vigueur de l’ existence universelle. [Anthologie des poètes français du x
91 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — III »
universalité. Que le fait de se concevoir autre soit inhérent à toute existence consciente d’elle-même, voilà ce qu’il nous faut
donnée que dans le mouvement. Elle n’est pas figée dans le fait de l’ existence pure et simple. À vrai dire, elle n’est pas, elle
92 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
ns, ni, bien moins encore, savoir quelle est la plus haute forme de l’ existence , dont nous pouvons seulement affirmer qu’elle est
e moins trouverions-nous les raisons du bien dans les conditions de l’ existence et du non-être. La morale est tellement en dehors
, pourquoi est-ce juste ? on répondrait en invoquant les conditions d’ existence des hommes dans une société qui veut prospérer, l
remettre en question, c’est sans doute une des raisons qui excusent l’ existence des philosophes, que le soin qu’ils prennent de l
société est plus contradictoire encore. Vouloir ramener à l’unité des existences opposées, c’est le mensonge de toute morale qui n
e terme logique de l’évolution. C’est dans le néant seulement que les existences peuvent se confondre. Sans doute on peut rêver qu
incapable de conduire le monde à l’harmonie absolue, à ce terme de l’ existence où l’existence, ayant atteint son but à son tour,
onduire le monde à l’harmonie absolue, à ce terme de l’existence où l’ existence , ayant atteint son but à son tour, se supprimerai
ussi elle-même. Vraisemblablement elle ne rachètera pas le monde de l’ existence par la « spiritualisation » graduelle de l’univer
93 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
jetés sur les rivages d’un de ces mondes, nous ne jouissons que d’une existence fugitive. Mais dès que le soleil, entouré d’une a
; car la nature n’a rien fait pour l’homme seul, elle a attaché notre existence à celle de la société. Enfin Rousseau s’indigne d
on en demeura là. La Chaumière indienne est un beau plaidoyer pour l’ existence , la personnalité et la providence de Dieu ; c’éta
a pas à me suivre ; je crois que vous êtes destiné à avoir dans votre existence des fortunes diverses et des besoins auxquels vou
, dont les subsides généreux de votre famille ont soutenu et adouci l’ existence  ; enfin, ce que j’ai gagné par les ouvrages de mo
lent homme. Elle n’a pas d’enfants et sa santé nous inquiète pour son existence . Son frère Paul est en Alsace, et son avenir est
heures qui occupent, vivants ou morts, une place considérable dans l’ existence  ; c’étaient deux amours dans le même cœur ; qui a
intelligentes qui ne se sont rien donné. Si je voulais vous prouver l’ existence de l’Auteur de la nature, je me croirais aussi in
oirais aussi insensé que si je voulais vous démontrer en plein midi l’ existence du soleil. Il s’agit seulement de décider si, pou
ropagent-ils pas eux-mêmes la théophilanthropie ? La déclaration de l’ existence d’un Être suprême n’est-elle pas inscrite sur tou
nimera leur confiance. Déclarez donc à l’Institut que vous regardez l’ existence de Dieu comme la base de toute morale ; si quelqu
été capables de penser, aurions-nous pu nous former une idée de notre existence  ? Et maintenant que nous sommes dans cette existe
ne idée de notre existence ? Et maintenant que nous sommes dans cette existence ténébreuse et fugitive, pouvons-nous prévoir ce q
reur la mort et la vie. Mais ce qui acheva la fin d’une si déplorable existence , fut le sujet même auquel elle avait sacrifié les
94 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
rt des psychologues, est un des éléments les plus importants de notre existence  : il accompagne la presque totalité de nos actes 
le rôle ; mais c’est une parole intérieure, une parole mentale, sans existence objective, étrangère au monde physique, un simple
e avec lui-même qui est le mystère et la donnée fondamentale de notre existence , quant à la conscience, elle a pour élément, non
le plus respectueux des disciples, le langage intérieur occupe dans l’ existence une place plus grande que le langage extérieur én
ch. II, § 11 ; ch. III, § 11] — témoignent d’un sentiment confus de l’ existence de la parole intérieure. Mais, dans l’antiquité,
circonstances favorables, les usages de la religion chrétienne, et l’ existence , désormais inoubliable, de la théorie nominaliste
nous sachions, dégagé de la théorie le phénomène psychologique sans l’ existence duquel elle eût été un paradoxe insoutenable16. L
absolu des thèses nominalistes ; il n’a pas constaté en psychologue l’ existence de la parole intérieure. Pour envisager ce phénom
echerches psychologiques, de Bonald a pourtant observé sur lui-même l’ existence de la parole intérieure, et il l’a décrite avec d
lui-même admis, en plus d’un endroit des Recherches philosophiques, l’ existence de pensées imparfaites, incomplètes, et pourtant
6 ; mais ces causes complémentaires et cachées, dont il a soupçonné l’ existence [ch. IV, § 8], il ne les a pas trouvées, et son e
de l’âme, il a posé sur leur vrai terrain les problèmes que soulève l’ existence et l’étendue de ce phénomène105. VI. Les conte
oriciens du langage et de psychologues paraissent ignorer jusqu’à son existence  ; quelques-uns le signalent et le décrivent somma
r, 243p.)] 10. M. Maspero nous signale, avec ce fait linguistique, l’ existence d’un document égyptien inédit qui traduit aux yeu
. Locke par les mêmes principes par lesquels ce philosophe démontre l’ existence et l’immatérialité de Dieu (1747) et Défense du s
95 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
l la conditionne et pourtant, d’après M. Draghicesco, il lui doit son existence  ; il est suscité et créé par la socialité. Double
e d’analogue à ce qu’est l’instinct chez les espèces qui n’ont qu’une existence sociale. L’idéal de l’humanité serait la fourmili
ciés et plus individualisés. M. Draghicesco ne nie pas positivement l’ existence d’une antinomie entre l’individu et la société :
e drame silencieux et insaisissable, intraduisible, en mots, de notre existence . — Il semblerait donc résulter de cette hypothèse
de cette hypothèse que toute la vie sociale restât en dehors de notre existence vraie et qu’elle dût être pour nous sans intérêt
on d’une société idéale des âmes unies spirituellement dans un mode d’ existence supérieur où les barrières de l’individualité ser
ne et entière soumission d’esprit ? Nombre de philosophes ont admis l’ existence d’une semblable vérité. C’est pourquoi, avant d’a
ous s’il n’est pas possible, du point de vue pragmatiste, d’établir l’ existence d’une vérité objective susceptible d’unifier les
objective susceptible d’unifier les intelligences. À première vue, l’ existence d’une vérité objective ne semble pas incompatible
du Monde comme volonté. — Ailleurs, il est vrai, Schopenhauer admet l’ existence d’une autre intuition, mystique, transcendantale,
96 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68
ntiments, d’incessantes métaphores matérielles disent le néant de son existence à Tostes, son intime rage de femme laissée vertue
mparaisons, dévoilent en Mme Bovary l’ardente montée de ses désirs, l’ existence idéale qui ternit et trouble son existence réelle
te montée de ses désirs, l’existence idéale qui ternit et trouble son existence réelle. Des hallucinations internes marquent son
l’ennui de la province, la vie campagnarde de deux vieux employés, l’ existence sociale de quelques familles moyennes à Paris, qu
ague adolescence de Frédéric Moreau. Puis ces caractères jetés dans l’ existence , soumis à ses heurts et consommant leurs récréati
éric Moreau, tantôt sages et victorieux comme Mme Arnoux. Et dans ces existences  ; dont les menus faits décèlent perpétuellement e
entimentales des premiers ans se taire sous les rudes atteintes d’une existence sans pitié. On pourrait retracer de même les lent
harles Bovary, se trouve par le hasard d’une période doué d’une forte existence de ‘vagabond des champs et finit par commettre de
, la flamme intense de ses prunelles et le pli hardi de sa lèvre, son existence dehasard, le coupde folie de sa luxure, et enfin
actes, parvient à vivre presque tranquille et presque heureux, en une existence de rêve et de paix. C’est dans cette idée narquoi
97 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Redonnel, Paul (1860-1935) »
nt se perdre dans l’infini. Paul Redonnel croit à la multiplicité des existences . Directement, il ne dit qu’un fragment d’une vie.
t qui n’ont point de sommet : celui par lequel on dévale à l’actuelle existence , celui qui en remonte. [La Plume (1898).] Henr
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 544-547
comme l’a très-bien prouvé M. de la Monnoie. La honte de réaliser son existence , étoit réservée à notre Siecle. Cet Ouvrage a sou
du toute étincelle de raison & d’humanité ; on y combat jusqu’à l’ existence de l’Etre suprême. La Philosophie elle-même s’est
99 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
sauvé la vie d’un homme ! il ne peut plus croire à l’inutilité de son existence , il ne peut plus être fatigué de lui-même. Qu’il
lle donne ; mais elle offre cependant aussi une manière d’étendre son existence et d’influer sur le sort de plusieurs ; la bonté
ure ou destituée que le hasard nous ait jeté, la bonté peut étendre l’ existence , et donner à chaque individu un des attributs du
100 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
e ceux-ci, d’exagérer ceux-là, afin que leur dogme favori, à savoir l’ existence de l’âme, sorte triomphant de l’épreuve que lui f
, de tomber dans l’erreur inverse : ils sont autant prévenus contre l’ existence de l’âme que les autres en faveur de cette existe
révenus contre l’existence de l’âme que les autres en faveur de cette existence  ; ils arrangent aussi les choses pour les accommo
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