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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
solu, il n’y a pas de milieu, à ce qu’il semble, entre la vérité et l’ erreur  : dans cette science, on ne prétend pas seulement
e de Descartes est une bonne chose pour tout le monde ; l’analyse des erreurs des sens et de l’imagination est aussi vraie pour
ré un certain temps, si elles n’eussent été autre chose qu’un tissu d’ erreurs . Au reste, ce travail de restauration, qui consis
sur un principe très-vrai et très-équitable, c’est qu’il n’y a pas d’ erreur absolue, que toute erreur n’est que l’exagération
et très-équitable, c’est qu’il n’y a pas d’erreur absolue, que toute erreur n’est que l’exagération d’un point de vue partiel
ns doute cette théorie est elle-même un peu excessive, car il y a des erreurs où la part de la vérité est si minime, et la part
mpés, de quel droit supposerais-je qu’un si petit nombre a été hors d’ erreur , et que j’ai précisément la chance de me trouver
qué : il reste toujours à savoir pourquoi certains hommes sont dans l’ erreur . On a dit souvent que la cause des erreurs philos
certains hommes sont dans l’erreur. On a dit souvent que la cause des erreurs philosophiques est dans nos passions, et que si l
ines et les mœurs, et l’on a vu trop souvent en philosophie de graves erreurs soutenues par des hommes d’une conduite irréproch
ns, il en est une surtout que l’on a rendue responsable de toutes les erreurs et qui n’est pas inconciliable avec la noblesse d
uable de me conserver de fortes croyances, je ne dois pas imputer une erreur à mes semblables, si ce n’est point une erreur, n
e dois pas imputer une erreur à mes semblables, si ce n’est point une erreur , ni même me fermer les yeux sur la part de vérité
ne erreur, ni même me fermer les yeux sur la part de vérité que cette erreur peut contenir. Je dois à mon esprit la vérité, to
essor de la pensée. Je n’hésite point à le dire, tout système est une erreur , et l’éclectisme lui-même, en tant que système es
est une erreur, et l’éclectisme lui-même, en tant que système est une erreur . Pour tout concilier, il faut tout savoir : pour
choisit et transmet. L’invention et la découverte, mais au prix de l’ erreur , voilà le don du génie : c’est un rayon sacré, c’
2 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
profond et juste, le raisonnement ne l’est pas toujours. On y sent l’ erreur de l’esprit sous le talent qu’y déploie une imagi
’y déploie une imagination charmante et puissante à la fois, et cette erreur qu’on y sent, qu’on y entrevoit, qui s’y glisse p
’on y entrevoit, qui s’y glisse partout et y respire, c’est la grande erreur de notre temps, cette erreur tranquille et souria
se partout et y respire, c’est la grande erreur de notre temps, cette erreur tranquille et souriante, aux yeux purs, au front
u cœur presque pur ; par-là d’autant plus dangereuse ! Ce n’est pas l’ erreur du quiétisme, — nous n’en sommes plus là, dans ce
mes plus là, dans ce siècle, — mais c’est peut-être le quiétisme de l’ erreur . En effet, depuis que le symbole de nos pères a c
s de tête et de science pour relever de Spinosa ou de Hegel, dont les erreurs du moins sont compliquées, grandioses et terrible
emps donné à tout ce qui est vulgaire, et quoi de plus vulgaire que l’ erreur que nous venons de signaler ? Mais il y tient sur
ndroit, il l’a subie. Pouvait-il en être autrement ? La tyrannie de l’ erreur à laquelle on a livré sa pensée ne doit-elle pas
3 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
foi de ceux qui lui ont reproché, si justement, tant defautes, tant d' erreurs , & tant d'impiétés ; les raisons de ce Géomet
oiblesse de ce raisonnement. Il a pris le sage parti de rétracter ses erreurs , & d'employer sa plume à la défense de la Rel
tation, des sentimens vagues, des notions stériles, des méprises, des erreurs  ; voilà à quoi se réduit leur Philosophie sagemen
omme le plus sage des Hommes, que parce qu’il avoit su se dégager des erreurs Philosophiques & populaires de son temps, pou
ure, les connoissances sont imparfaites, les vérités incertaines, les erreurs fréquentes, les expériences trompeuses, les raiso
nt avec les esprits vains & orgueilleux, qui n’enseignent que des erreurs  ? Rien n’est donc si faussement supposé, que cett
inspirations : la politique humaine est chancelante & sujette à l’ erreur  ; il lui faut un soutien pour la diriger constamm
vue que pour mieux découvrir leurs ravages ? En détruisant de légeres erreurs , les Philosophes ont détruit les principes les pl
deur qui subjugue les adversités, n’étoit qu’une méprise & qu’une erreur , quelle erreur, nous ne craignons pas de le dire,
ue les adversités, n’étoit qu’une méprise & qu’une erreur, quelle erreur , nous ne craignons pas de le dire, plus digne de
énibles à supporter ? Où la nature humaine auroit-elle été puiser des erreurs si sublimes & si magiques ? Mais, où les Phil
p; des douceurs qu’elle procure à la Société. Il ne faut que suivre l’ erreur dans sa marche, dans ses détours, dans ses frénés
e soit réduit par sa nature à la triste destinée de choisir entre les erreurs  ; pourquoi ces prétendus Apôtres de l’humanité, q
écoutent, afin de s’instruire, de se connoître, & d’abjurer leurs erreurs & leurs motifs ; qu’ils se soumettent, &,
ent, deviendra le préservatif de leurs doutes, le spécifique de leurs erreurs , le frein de leurs passions, la matiere de leur c
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
ateurs. Il peut donc arriver que les neveux rejettent enfin comme une erreur des dogmes philosophiques, que leurs ancêtres aur
être désabusez par la verité, comme ils peuvent passer d’une ancienne erreur dans une nouvelle erreur plus capable de les déce
ité, comme ils peuvent passer d’une ancienne erreur dans une nouvelle erreur plus capable de les décevoir que la premiere. Rie
ar paresse, que nous en pouvons connoître la fausseté et en démêler l’ erreur . Nous sçavons sans méditer, nous sentons le contr
s premiers approbateurs ont donné un suffrage qui n’étoit pas sujet à erreur . Depuis l’établissement des nouveaux peuples qui
uasion en attendant que quelqu’un se donne la peine d’en faire voir l’ erreur méthodiquement. Un médecin, homme d’esprit et gra
es contemporains, sans se mettre en peine de démêler la source de son erreur , le condamnent sur leur propre expérience, qui le
er le jour même, pour désabuser incessamment le monde de ses vieilles erreurs . Un peu de refléxions leur a fait differer d’atta
5 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
le la rencontre naturellement. Sans doute ma pensée est susceptible d’ erreur  ; mais l’erreur ne lui est pas essentielle, elle
naturellement. Sans doute ma pensée est susceptible d’erreur ; mais l’ erreur ne lui est pas essentielle, elle tient à de certa
e de l’humanité. On est tout étonné d’entendre soutenir le droit de l’ erreur  ; mais l’erreur n’est souvent qu’un moyen d’arriv
On est tout étonné d’entendre soutenir le droit de l’erreur ; mais l’ erreur n’est souvent qu’un moyen d’arriver à la vérité :
’est souvent qu’un moyen d’arriver à la vérité : ce n’est que par des erreurs successives, chaque jour amoindries, que se font
ils les reconnaissent comme tels. N’est-ce pas admettre le droit de l’ erreur et reconnaître que la vérité n’est souvent access
mêmes préjugés, et quand le moment est venu de séparer la vérité de l’ erreur , il faut bien en prendre son parti. Dans ce triag
reur, il faut bien en prendre son parti. Dans ce triage, de nouvelles erreurs se glisseront encore comme conditions préparatoir
supérieure ; c’est à la discussion de faire tomber successivement les erreurs contraires : de ce conflit se dégagent certains p
Tout droit suppose un devoir, le devoir d’écarter toutes les causes d’ erreur et d’illusion qui nous captivent et nous égarent,
je renonce par là même à la vérité et je tombe volontairement dans l’ erreur . Telle est par exemple la situation de ceux qui c
6 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
, — plus loin que la barre qui devrait les arrêter et les contenir. L’ erreur sur le xviiie  siècle vient d’une confusion. Parc
continue, tout en dégénérant de sa mère, selon la loi qui inflige à l’ Erreur comme au Vice de se dégrader et de s’appauvrir à
ore, produire toujours, voilà la fin de la misère. Selon nous, jamais erreur ne fut plus grande ; mais c’est toute l’erreur de
re. Selon nous, jamais erreur ne fut plus grande ; mais c’est toute l’ erreur de ce temps. Et comment, en effet, un siècle qui
ardé la justesse de son coup d’œil en regardant son pays. Or, après l’ erreur sur laquelle repose carrément l’Économie politiqu
comme une idole qui n’est pas d’or, sur des pieds d’argile, il y a l’ erreur sur laquelle chez nous elle se meut, et cette err
argile, il y a l’erreur sur laquelle chez nous elle se meut, et cette erreur , c’est la préoccupation du développement industri
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 29, si les poëtes tragiques sont obligez de se conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous apprennent positivement » pp. 243-254
sciences. Plus le contraire de ce qu’il avance est notoire, plus son erreur devient nuisible à son ouvrage. Le public ne pard
toire des premiers empereurs des romains, comme d’être tombé dans des erreurs de geographie qu’il pouvoit aisément s’épargner.
erreurs de geographie qu’il pouvoit aisément s’épargner. Telle est l’ erreur qu’il fait commettre par Mithridate, en lui faisa
rtaines et connuës. Paterculus reproche même à ces poëtes, comme une erreur grossiere, d’avoir appellé Thessalie cette partie
connoissances necessaires pour ne point faire de fautes pareilles à l’ erreur qu’Aristote reproche à Sophocle.
8 (1908) Après le naturalisme
tôt, dès qu’elle fut assez forte, elle entreprit de lutter contre les erreurs du dogme biblique. L’âge critique s’élaborait au
s et de lui-même ? Ne voilà-t-il pas les fondements de la Vie et si l’ erreur les vicie, ne sera-t-il pas, cet homme, condamné
èces de l’écriture. La vérité se déguise tant à l’homme, les causes d’ erreur et de mensonge sont si fréquentes qu’il n’est pos
ire à une intellexion en soi, mais pour vivre matériellement. Voilà l’ erreur des philosophies à tous égards. L’homme se meut s
iqué, t’a rendu le vivre laborieux et difficile et tu dois craindre l’ erreur comme la mort, car elle l’amène. La société mauva
re chose. Et jusqu’à ce que tu sois infaillible, jusqu’à ce qu’aucune erreur ne puisse te nuire et empêcher que tu obéisses à
vérité ! T’arrêter en route, c’est mourir. Vois, alors, qu’elle est l’ erreur de tant de principes qui détournent de cette fin
’humain sans y avoir recours — même quand l’esprit fonctionne sur des erreurs . Et se conformer pour toute la vie et principalem
la vérité. Nous en restons loin, pourtant et la faute en retombe aux erreurs que nous nourrissons encore et aux mensonges inté
anité incarnées dans leurs personnages renfermaient une grande part d’ erreur et de convention. On en sera convaincu si l’on ve
taphysique où se fournissait la morale en cours est la mine des pires erreurs . Vraiment le Classicisme, pour ne parler que de l
plaire, la Littérature ne pouvait que les faire persévérer dans leurs erreurs et leurs préjugés, tandis que l’action à exercer
plusieurs siècles pour s’accomplir et, interrompue, détournée par les erreurs des partis et la réaction impériale inévitable, c
es les menteuses idoles, démasqués les mauvais principes, ruinées les erreurs les mieux enracinées. Alors s’en détournent les c
ne doit donc qu’enseigner. Nul n’admettra évidemment qu’on répande l’ erreur ou le mensonge. La vérité, même mille fois répété
ramenait le naturalisme dans la ligne droite. Il en faisait servir l’ erreur à quelque chose. Déjà il avait dirigé de haut le
du traitement et c’est en effet de guérir qu’il s’agit aujourd’hui. L’ erreur , le mal, nous nous en éloignons naturellement car
e organisation nous fait un devoir de ne nous astreindre qu’à elle. L’ erreur cependant se défend. Ceux qui en profitent par ra
tation des jeunes hommes du vingtième siècle, l’antiquité fourmille d’ erreurs , de faussetés, dont la connaissance absorbe un te
de celles-ci ramène l’acte du croyant à un fait matériel basé sur des erreurs d’interprétation de la nature et une ignorance ab
intégral de notre imagination et qui ne correspond à aucun fait. Ces erreurs et ces mensonges, il importe de nous en débarrass
t-on pas que jusqu’à présent, la littérature a commis cette grossière erreur d’évoquer le passé, tandis que sa vertu la destin
avantage de profits pour elle et pour nous. Nous osons dire que cette erreur est capitale puisque par elle on tournait diamétr
mmes. Bien des pères, égarés eux-mêmes, tournent leurs enfants vers l’ erreur . Ainsi tout l’effort initial — celui de notre gén
lifier, devrions-nous dire. Croit-on que de l’ignorance absolue, de l’ erreur profonde, de l’orgueil mal dirigé puisse sortir l
it prendre une attitude décidée et ferme. Elle se dressera contre les erreurs de la démagogie, elle s’opposera à la souverainet
se. On devine à laquelle nous allons. Nous ne voulons pas évoquer les erreurs du passé. Ce n’est pas dans leur même sens qu’il
existe, a-t-il jamais aspiré à autre chose. Que l’Homme soit ! Plus d’ erreurs . La Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est l
9 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »
ses doigts, est impitoyable. De 1848 à 1852, si vous exceptez, dans l’ erreur inouïe, les œuvres de Proudhon, et, dans la beaut
auration française), deux sortes de productions contraires, mais qui, erreur et vérité à part, sont de ces têtes de saumon qui
n ignore trop avec quelles chétives et misérables choses se compose l’ erreur ou l’illusion dans les plus fiers et les plus vig
disait des choses monstrueuses, on lui donnait un talent prodigieux. Erreur accoutumée aux hommes ! Étonnement, admiration et
nçaise, mais avec le bénéfice d’inventaire qui lui fit rejeter et ses erreurs et ses horreurs, Bonaparte reprit le problème où
10 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
l faut observer l’homme entier pour définir une de ses parties. Telle erreur métaphysique a son premier ressort dans telle dis
esure de sa force et de sa faiblesse, fait prévoir ses mérites et ses erreurs . Car qu’est-ce que le style, sinon le ton habitue
rités naissent les équivoques, et comment des équivoques naissent les erreurs . On appelle conscience la connaissance que nous a
chiffres, on ne peut raisonner pendant six lignes sans commettre six erreurs  ? Où est cet amour du style simple, le seul intel
ns à notre personne. » Malheureusement, cette traduction met à nu une erreur . Les actions que nous voulons ne sont pas les seu
Nous voici revenus à une phrase ordinaire ; il a fallu supprimer une erreur et faire trois traductions ; il en faudrait quatr
précipitée et aventureuse, à travers toutes les vérités et toutes les erreurs . C’est alors qu’il s’écrie, sauf à s’en repentir
idées vagues, des raisonnements douteux, des mots équivoques, et des erreurs . Il est un peu poète : le danger est plus grand e
11 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
politique théorique. — § III. Dans la politique pratique. — § IV. Ses erreurs de direction. — Examen de conscience sur les devo
se a été comme l’aiguillon de ses grandes qualités et la cause de ses erreurs , soit de doctrine, soit de conduite : c’est cette
ur notre sens propre, on verra tout à l’heure qu’il l’a jeté dans des erreurs pour lesquelles l’esprit de liberté même doit le
isant Bossuet. Fénelon n’a d’ailleurs attaché son nom à aucune de ces erreurs fécondes où la poursuite acharnée de l’incompréhe
ée de l’incompréhensible a fait tomber quelques esprits sublimes. Ces erreurs -là font une partie de la gloire de l’esprit humai
ant des écrits de Fénelon, ne trouvait à louer que son innocence, les erreurs de ce prélat ne sont pas seulement de pure théolo
n était ainsi, il ne faudrait pas s’en occuper. Ce sont à la fois des erreurs contre la philosophie chrétienne, contre ce qu’on
par le leurre d’une perfection impossible. Quelques remarques sur ces erreurs ne sont pas hors de mon sujet. La philosophie chr
ceux qui leur proposent un bonheur possible par la raison. § III. Erreurs Fénelon dans la politique pratique. Fénelon a
d’abus, et que bon nombre des critiques de Fénelon sont méritées. Les erreurs de l’illustre prélat n’ôtent rien à la gloire de
n, pour repousser l’Europe armée qui s’avancait vers Paris ? § IV. Erreurs de direction. Examen de conscience sur les devoir
elon. A la chimère d’une perfection impossible il faut imputer les erreurs littéraires de Fénelon, et, en particulier, ses é
sais quoi de personnel à l’écrivain qui lui donne le même air qu’à l’ erreur . Elle est séduisante comme une nouveauté qui n’en
console la vie, qu’un moyen de faire triompher la personne. Quant aux erreurs , en si grand nombre, où il est tombé, le caractèr
ssus de ses forces. Fénelon n’est jamais plus triomphant qu’en pleine erreur . Je me trouble, je me sens confondu dans ce mélan
n pleine erreur. Je me trouble, je me sens confondu dans ce mélange d’ erreurs et de vérités venues d’un fonds où l’on n’en fait
écrivains du dix-huitième siècle. Mais s’il est tombé dans toutes les erreurs attachées au sens propre, il a toute la gloire d’
lités des plus illustres : le goût du vrai, qui perce jusque dans ses erreurs , lesquelles n’en sont le plus souvent que l’excès
mmande Fénelon, et chacune de ses phrases en est comme un modèle. Les erreurs même de critique que j’ai dû y noter comme des ef
n écrit qui ne persuade pas quelque vérité ou ne redresse pas quelque erreur , une peinture qui ne fait pas aimer le beau ou ha
12 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »
rochés l’un de l’autre pour qu’on ait jusqu’ici séparé la vérité de l’ erreur , et, puisque nous dépendons tant et du passé et d
e, atteint le monde moderne et lui montre cruellement ses fautes. « L’ erreur — dit excellemment Lerminier — est pire que l’ign
reur — dit excellemment Lerminier — est pire que l’ignorance. » Or, l’ erreur , en matière d’histoire, — et particulièrement d’h
il n’a pas manqué d’hommes de génie et de talent pour la soutenir. L’ erreur a quelquefois des chances que n’aurait pas la vér
Lerminier retrouve toute l’indépendance de sa pensée ; et, suivant l’ erreur qui tombe, d’esprit en esprit, toujours plus bas
n manque absolu de principes et le parti pris de justifier toutes les erreurs du genre humain, enchâssées dans toutes les légis
13 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
nt d’autre résultat que de nous convaincre de l’extrême facilité de l’ erreur , et du peu de probabilité que la vérité puisse êt
un ordre qui ne correspond point avec l’ordre des phénomènes, il y a erreur . Atteindre cette correspondance entre l’ordre int
ulement, il n’y a point de faillibilité. » Comme il y a place pour l’ erreur partout où la proposition n’est pas identique, et
ibilité aux degrés variables de probabilité, et par suite de rendre l’ erreur impossible. Quelle est la justification logique d
qui réfléchit passivement les objets. L’école de l’à priori commet l’ erreur contraire, en considérant la conscience comme une
a point préformation ou préexistence, mais évolution et épigénèse. L’ erreur de Kant et de ceux qui ont procédé comme lui, c’e
uer de l’activité des sens. Ce qui a contribué à induire Condillac en erreur , c’est cette opinion commune que les idées ne son
ique d’analyse objective. Transportant dans la psychologie la vieille erreur aristotélicienne de la matière et de la forme, co
capitale de la philosophie critique. Cependant au fond elle cache une erreur parce qu’elle s’efforce d’isoler les éléments d’u
la peine causée par un instrument ne ressemble à cet instrument. » L’ erreur radicale de ceux qui pensent que nous percevons l
tes, s’il avait considéré réellement la pensée comme une sécrétion, l’ erreur eût été monstrueuse et les clameurs élevées contr
14 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
e livre au dix-huitième siècle. Montaigne et Montesquieu. — § VI. Des erreurs de Montesquieu et de leur cause principale. Ici
nd service que la France ait rendu à la société moderne. § VI. Des erreurs de l’Esprit des lois et de leur cause principale.
principale. Ce service est si grand, qu’on ose à peine parler des erreurs de l’Esprit des lois. J’en parlerai pourtant, mai
l se relève pour monter au ciel86. » Il ne faut pas se méprendre aux erreurs apparentes, erreurs si l’on n’y regarde qu’une fo
ter au ciel86. » Il ne faut pas se méprendre aux erreurs apparentes, erreurs si l’on n’y regarde qu’une fois, vérités détourné
critique le défaut, il est prudent de se souvenir de la qualité. Les erreurs de l’Esprit des lois sont : ou des faits invraise
xplication vraie, ou des maximes générales qu’on pourrait appeler des erreurs en grand, par exemple la théorie de l’influence d
s s’impatienter plutôt contre la gloire de Montesquieu que contre ses erreurs . Oserai-je dire que ce qui importe, ce n’est pas
é qu’une dictature, et dans les gouvernements que des expédients. Les erreurs de l’Esprit des lois sont d’ailleurs si peu impér
ont nous jouissons. Les vérités nous ont défendus de la séduction des erreurs , et jusqu’au paradoxe de la vénalité des charges,
15 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »
s vulgaires et a démontré qu’il n’y avait en lui que la pauvreté de l’ erreur . M. Saint-René Taillandier a repris une millième
oduction aux fragments d’histoire et de philosophie religieuse, que l’ erreur souche du point de vue principal. Sur la grosse e
igieuse, que l’erreur souche du point de vue principal. Sur la grosse erreur , M. Taillandier en a brodé fort bien de petites,
es perles qui manquent ici. M. Taillandier n’a pas même la perle de l’ erreur . Il n’en a que la verroterie. Croira-t-on, par ex
la gloire de ce respectable établissement ? Eh bien ! c’était là une erreur  ! C’est comme cette liberté religieuse qui manque
16 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
chaque jour davantage, de lui prouver combien grossière avait été son erreur d’avoir voulu donner comme base à l’avenir, le vi
n erreur d’avoir voulu donner comme base à l’avenir, le vieux passé d’ erreur et de mensonge. Cependant il n’a pas perdu l’espo
onté en chaire pour demander pardon aux hommes de leur avoir prêché l’ erreur , trahissant ainsi son serment d’enseigner toujour
comme à la vérité suprême de ce monde, et qui peu à peu reconnaît son erreur , touche du doigt le mensonge surgissant de toute
voué tout entier et pour toujours à un mensonge ! Reconnaître que l’«  erreur  » est précisément la vérité ! Éprouver l’intime n
La vérité du séminaire, c’est ce que nous appelons d’un simple mot : erreur . Tout ce qu’on y enseigne est nécessairement faux
imposteur, puisqu’il fait profession d’enseigner ce qu’il sait être l’ erreur . Il ne peut échapper à l’un de ces deux jugements
ossède toute la vérité, l’autre, celui des infidèles ne possède que l’ erreur  ; l’homme se compose d’un corps, substance vile e
era épargnée. On va noyer ta raison naissante au fond d’un marécage d’ erreurs , on va t’accabler sous l’énorme flot des tromperi
17 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
s exactes et sur des faits précis ; mais il ne pourra conduire qu’à l’ erreur toutes les fois que les notions ou les faits sur
ou les faits sur lesquels il s’appuie seront primitivement entachés d’ erreur ou d’inexactitude. C’est pourquoi l’expérimentati
imentale, afin d’obtenir des faits comparables et exempts de causes d’ erreur . C’est aujourd’hui, suivant nous, ce qui importe
era ou tout deviendra faux ; et c’est ainsi que, le plus souvent, les erreurs dans les théories scientifiques ont pour origine
ent, les erreurs dans les théories scientifiques ont pour origine des erreurs de faits. Dans l’investigation considérée comme a
de et des procédés de recherche défectueux peuvent entraîner dans les erreurs les plus graves et retarder la science en la four
es yeux. Il ne doit avoir d’autre souci que de se prémunir contre les erreurs d’observation qui pourraient lui faire voir incom
ats de l’expérience qu’à ce point de vue, tombe nécessairement dans l’ erreur , parce qu’il néglige de constater ce qu’il n’avai
’on lui soumet. La méthode par elle-même n’enfante rien, et c’est une erreur de certains philosophes d’avoir accordé trop de p
développement scientifique et prémunit le savant contre les causes d’ erreurs si nombreuses qu’il rencontre dans la recherche d
es, par suite de la complexité immense des phénomènes et des causes d’ erreurs sans nombre que cette complexité introduit dans l
lablement observés et que nous interprétons ensuite. Or, des causes d’ erreurs sans nombre peuvent se glisser dans nos observati
valeur de ceux d’un mathématicien, il serait dans la plus grande des erreurs et il serait conduit aux conséquences les plus fa
mathématiciens purs, très grands esprits d’ailleurs, tomber dans des erreurs de ce genre ; ils simplifient trop et raisonnent
sque d’errer. On rend plus de service à la science, a-t-on dit, par l’ erreur que par la confusion, ce qui signifie qu’il faut
t précisément ceux qui ont apporté des idées nouvelles et détruit des erreurs . Ils n’ont donc pas respecté eux-mêmes l’autorité
pensé tout ce qu’on a découvert après eux. Chaque temps a sa somme d’ erreurs et de vérités. Il y a des erreurs qui sont en que
près eux. Chaque temps a sa somme d’erreurs et de vérités. Il y a des erreurs qui sont en quelque sorte inhérentes à leur temps
ent en ce que la somme des vérités augmente à mesure que la somme des erreurs diminue. Mais chacune de ces vérités particulière
epte qui prémunira toujours l’esprit contre les causes innombrables d’ erreur qu’on peut rencontrer dans l’application de la mé
tendre ou chercher par des expériences directes quelle est la cause d’ erreur qui a pu se glisser dans l’observation. Il faut,
a pu se glisser dans l’observation. Il faut, en effet, qu’il y ait eu erreur ou insuffisance dans l’observation ; car l’admiss
seule preuve de présence, on pourrait à chaque instant tomber dans l’ erreur et croire à des relations de cause à effet quand
in de simplifier les phénomènes et de se prémunir contre les causes d’ erreur imprévues ; la contre-épreuve, au contraire, est
nstituer en particularisant de plus en plus. Cette opinion serait une erreur  ; il n’y a là que des apparences, car pour toutes
ons avoir à donner pour prémunir le physiologiste contre les causes d’ erreur de la pratique expérimentale, ne se rapportent qu
à la science biologique en y introduisant une fausse direction et des erreurs qu’il faut ensuite longtemps pour dissiper. En un
ortée restreinte et pourrait même, dans certains cas, nous induire en erreur sur le véritable rôle des organes. Par ces réserv
elà de ce que lui apprend la physiologie, sous peine de tomber dans l’ erreur . Ainsi, si l’anatomiste avance, d’après ce que lu
r les fonctions de ces organes ? L’expérience n’a-t-elle pas montré l’ erreur de cette assimilation du pancréas à une glande sa
l’état actuel de l’organisme animal. On serait donc grandement dans l’ erreur si l’on croyait qu’il suffit de faire une expérie
lesquelles on n’en rencontre pas, on tomberait dans un autre genre d’ erreur non moins répréhensible. J’ai posé en effet en pr
supérieurs, l’expérimentation est si complexe et entourée de causes d’ erreurs prévues ou imprévues si nombreuses et si multipli
ce. Ce sont ces difficultés très réelles qui ont si souvent entaché d’ erreur les recherches expérimentales faites sur les être
mparative. La contre-épreuve ne fait aucunement allusion aux causes d’ erreurs qui peuvent se rencontrer dans l’observation du f
ouvements du corps. On a très bien exprimé la nature de cette cause d’ erreur en la comparant à ce qui arriverait à un expérime
lus complexe, et pour résultat d’éliminer en bloc toutes les causes d’ erreurs connues ou inconnues. Les phénomènes physiologiqu
ne dont on veut juger le rôle physiologique. Le seul moyen d’éviter l’ erreur consiste à pratiquer sur un animal semblable une
rimentation comparative en dehors de l’animal, parce que les causes d’ erreurs peuvent aussi se rencontrer dans les instruments
mentale ; il serait facile en effet de prouver que presque toutes les erreurs expérimentales viennent de ce qu’on a négligé de
s par cela seul qu’elles sont incomplètes. On est ensuite conduit à l’ erreur d’autant plus facilement qu’on part de ce résulta
cine et en physiologie, conduisent pour ainsi dire nécessairement à l’ erreur . Il y a sans doute plusieurs raisons pour cela ;
simples. Je signalerai encore comme entachée de nombreuses causes d’ erreurs la réduction des phénomènes physiologiques au kil
ne. Tous ceux qui connaissent les hôpitaux savent de quelles causes d’ erreurs grossières ont pu être empreintes les déterminati
une action. Les coïncidences, dit-on, peuvent jouer dans les causes d’ erreurs de la statistique un si grand rôle, qu’il ne faut
er le vrai du faux. Il serait hors de propos de m’étendre ici sur les erreurs et sur la fausse direction de la plupart de ces é
 ; pour le moment, je me bornerai à dire que, suivant moi, toutes ces erreurs ont leur origine dans une confusion perpétuelle q
les savants eux-mêmes et par les maîtres les plus éminents. Une autre erreur assez fréquente est celle qui consiste à confondr
t la connaissance générale de la terre et des minéraux. Il y a là des erreurs ou au moins des malentendus qu’il importe d’expli
onvenables ? Sans doute cela peut être intéressant pour connaître les erreurs par lesquelles passe l’esprit humain dans son évo
re ; on croit que l’hôpital et les livres lui suffisent. C’est là une erreur  ; la connaissance clinique ne suffit pas plus au
r que plus un instrument est compliqué, plus il introduit de causes d’ erreur dans les expériences. L’expérimentateur ne grandi
et un moyen de travail pour l’expérimentateur, mais non une source d’ erreur de plus en raison de ses complications. Troi
bien constatée et que je me fus assuré qu’il n’y avait pas de cause d’ erreur dans l’observation du fait, je me demandai tout n
, c’est d’être bon observateur et de bien s’assurer qu’il n’y a pas d’ erreur dans l’observation qui sert de point de départ au
solue, j’aurais dû conclure que mon expérience devait être entachée d’ erreur , et peut-être que des expérimentateurs moins défi
rvation qu’on pouvait théoriquement accuser de renfermer des causes d’ erreurs , puisqu’elle montrait du sucre dans le sang chez
(P. 237) de ne jamais admettre sans preuve l’existence d’une cause d’ erreur dans une expérience, et de chercher toujours à se
osage du foie de mon lapin. Après m’être assuré qu’il n’y avait pas d’ erreur tenant au procédé de dosage, après avoir constaté
e de ne pouvoir arriver à la vérité qu’en passant par une multitude d’ erreurs et d’écueils. Quelle conclusion générale le physi
ations d’une manière indiscutable et feront disparaître par suite les erreurs de faits qui sont la source des erreurs de théori
ont disparaître par suite les erreurs de faits qui sont la source des erreurs de théories. Celui qui tenterait maintenant une g
manquent de critérium solide et ils sont livrés à toutes les causes d’ erreurs qui en dérivent. Dans toute science le progrès ré
précède j’ajouterai une réflexion qui montrera de combien de causes d’ erreurs le physiologiste peut se trouver entouré dans l’i
Il paraît impossible même d’éviter d’une manière absolue ces sortes d’ erreurs . Mais nous voulons seulement tirer de cette expér
lusion, et il a été conduit, dans sa propre critique, au même genre d’ erreur que dans celle qu’il appliquait à Magendie. En 18
culte dû à la vérité exige qu’on ne craigne jamais de revenir sur une erreur commise. Je ne ferai que rappeler ici l’insensibi
prouve quand il dit qu’il ne faut jamais craindre de revenir sur une erreur commise. Je partage tout à fait son sentiment et
ntiment et j’ajouterai qu’il est toujours instructif de revenir d’une erreur commise. Ce précepte est donc excellent et chacun
ceux qui ne font rien. Mais, la première condition pour revenir d’une erreur , c’est de prouver qu’il y a erreur. Il ne suffit
mière condition pour revenir d’une erreur, c’est de prouver qu’il y a erreur . Il ne suffit pas de dire : je me suis trompé ; i
utes les recherches, on ne peut pas trouver la raison matérielle de l’ erreur , il faut suspendre son jugement et conserver en a
En effet, les grands hommes nous instruisent souvent autant par leurs erreurs que par leurs découvertes. J’entends quelquefois
que par leurs découvertes. J’entends quelquefois dire : Signaler une erreur , cela équivaut à faire une découverte. Oui, à la
que l’on mette au jour une vérité nouvelle en montrant la cause de l’ erreur , et alors il n’est plus nécessaire de combattre l
a cause de l’erreur, et alors il n’est plus nécessaire de combattre l’ erreur , elle tombe d’elle-même. C’est ainsi que la criti
fait incompréhensible, et je finis par voir qu’il y avait une cause d’ erreur , et que ces chylifères provenaient de ce que l’ét
entifique. Sans cela, je n’aurais pas trouvé cette singulière cause d’ erreur , qui résidait dans le piston d’une seringue. Mais
rreur, qui résidait dans le piston d’une seringue. Mais cette cause d’ erreur reconnue, tout s’expliqua, et le fait devient rat
ales qui, à raison de leur complexité, recèlent davantage de causes d’ erreurs . J’ai donné ailleurs (p. 91) le caractère expérim
à la soustraction du liquide céphalo-rachidien, cependant c’était une erreur , et Magendie m’a raconté comment un autre expérim
ns les désordres de la myotilité. Je pourrais citer un grand nombre d’ erreurs arrivées à des expérimentateurs habiles pour avoi
résultat de la différence d’alimentation. Pour enlever cette cause d’ erreur , je fus obligé de faire l’expérience complète sur
quand on discute pour conserver un mot qui n’est plus qu’une cause d’ erreur , en ce sens qu’il n’exprime plus la même idée pou
éduisent avec certitude d’une théorie ou d’un principe. Il y a là une erreur que je désire faire remarquer. Toutes les connais
toutes les circonstances accessoires qui peuvent devenir des causes d’ erreurs et lui faire prendre de simples coïncidences pour
doit d’abord les constater et les débarrasser de toutes les causes d’ erreurs dont ils pourraient être entachés. L’esprit de l’
18 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193
and il s’agit de se nommer. Par ce côté elle tranche du moins sur les erreurs lâches de ce temps, toutes les erreurs intermédia
elle tranche du moins sur les erreurs lâches de ce temps, toutes les erreurs intermédiaires. M. J. Ferrari, l’auteur des Révol
pareil ouvrage fait les affaires de la vérité par la franchise de son erreur . La théorie que M. Ferrari a appliquée, pour l’éc
rtes, cela est fort net, mais à quel prix ? C’est la conclusion par l’ erreur suprême, et tant mieux, du reste ! Dans le cercle
mieux, du reste ! Dans le cercle de l’esprit humain, la dernière des erreurs est celle qui se trouve le plus près de la vérité
t pas entièrement perdu son talent ! En effet, d’ordinaire, quand les erreurs d’un homme ne viennent pas de l’infirmité de ses
es facultés, ses facultés deviennent bientôt des infirmités comme ses erreurs , et telle cependant jusqu’ici n’a pas été l’histo
, est certainement la plus triste et la plus humiliante de toutes les erreurs de notre esprit, car c’est son aveuglement par le
t non plus l’éblouissement par l’idée ; et ce n’est pas seulement une erreur absolue, c’est aussi une erreur facile, qui ne co
’idée ; et ce n’est pas seulement une erreur absolue, c’est aussi une erreur facile, qui ne coûte pas plus à celui qui l’expri
ertainement M. Ferrari, à ne voir que son livre actuel, et malgré ses erreurs nombreuses, est un des hommes les plus richement
19 (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919
iers du dix-neuvième siècle et mêlé, par la célébrité paternelle, à l’ erreur triomphante de ses tendances politiques, scientif
ques, scientifiques et littéraires, j’ai longuement participé à cette erreur , jusqu’environ ma vingtième année. Alors, sous di
ises institutions et à une mauvaise politique, non au mûrissement des erreurs et lâchetés, mais à des nécessités lointaines et
ançais ? Considérable. Bien mieux, totale. Je comparerai ce bloc de l’ erreur , réformée et révolutionnaire, à un immense quarti
œuf, comme parfaites et immuables des institutions détestables et des erreurs grossières, comme immortelles des réputations usu
sseauiste, ou révolutionnaire (c’est tout un), présume lui-même cette erreur foncière — et meurtrière des idées générales — qu
gue, à lutter, comme nous le faisons à l’Action française, contre ces erreurs maîtresses de massacres. Mourir avec les yeux ouv
cris pas seulement pour les victimes, virtuelles ou présentes, de ces erreurs , mais aussi pour leurs pères et mères. Les pères,
guerres, et en général les maux humains, découlent naturellement des erreurs des hommes. Erreurs des esprits, erreurs des tiss
ral les maux humains, découlent naturellement des erreurs des hommes. Erreurs des esprits, erreurs des tissus, erreurs hérédita
découlent naturellement des erreurs des hommes. Erreurs des esprits, erreurs des tissus, erreurs héréditaires, erreurs des gro
ment des erreurs des hommes. Erreurs des esprits, erreurs des tissus, erreurs héréditaires, erreurs des groupes, erreurs nation
ommes. Erreurs des esprits, erreurs des tissus, erreurs héréditaires, erreurs des groupes, erreurs nationales, erreurs politiqu
prits, erreurs des tissus, erreurs héréditaires, erreurs des groupes, erreurs nationales, erreurs politiques, erreurs morales,
issus, erreurs héréditaires, erreurs des groupes, erreurs nationales, erreurs politiques, erreurs morales, qu’on aurait pu redr
itaires, erreurs des groupes, erreurs nationales, erreurs politiques, erreurs morales, qu’on aurait pu redresser, rectifier, ri
lisme sont innombrables, d’autant plus pernicieux qu’ils tiennent à l’ erreur des honnêtes gens. C’est ainsi que, dans les asse
ns ses bras l’Enfant Divin, était ornée des vers suivants du maître d’ erreurs  : Le peuple est petit, mais il sera grand, Dans
omédien magnifique ait été pris pour un héros véritable, et que cette erreur ait recommencé pour Hugo, voilà qui justifie (au
mparable, la nation française avait croupi sous la tyrannie et dans l’ erreur , courbée par les Rois, les moines, les soudards e
lors qu’une critique « réactionnaire » se serait surtout attachée aux erreurs politiques des Droits de l’Homme. Ce qui l’indign
e façon, sous de belles périodes, un tempérament de feu. Elle fut une erreur de la nature, qui lui avait donné la violence du
violence du mâle dans un organisme féminin ; et elle transposa cette erreur en aspirations vagues, en abondante copie. Elle a
eaux et la Parisienne ont failli avoir le leur. Ceci ne rachète pas l’ erreur initiale, erreur tenant à l’ambiance, à l’atmosph
enne ont failli avoir le leur. Ceci ne rachète pas l’erreur initiale, erreur tenant à l’ambiance, à l’atmosphère médiocre du t
on. Il se faisait, lui si sincère, sur un certain point, une certaine erreur conventionnelle, un paysage imaginatif, auquel il
de notre jeunesse. La foule, livrée à elle-même, va naturellement à l’ erreur et à la laideur, comme à une moyenne plus répandu
t pourtant bien utile aux époques troubles. Mieux préservé contre les erreurs du siècle, Lemaître a servi la Patrie. France a v
quarante ans. On dit, en ce cas, que l’âge reconnaît tardivement son erreur . Mais vous pouvez être sûr que, dans le même mome
bateau, dont les passagers participent des mêmes clartés et des mêmes erreurs . Pendant tout le cours du XIXe stupide, la démocr
s honoré l’humanité et la culture générale. Kant n’est qu’un maître d’ erreurs . Son doute, liminaire et injustifié (quant à l’ad
un ensemble de dissertations prétendues spiritualistes), ces diverses erreurs ont eu cours et cours forcé. Cependant qu’Aristot
« salonnards » Nous avons déjà eu l’occasion de remarquer que les erreurs politiques sont en général descendantes. Qu’il s’
été montée au peuple français. A l’intérieur de ce monument élevé à l’ Erreur , reposent le grand sexuel verbal Hugo, dans la po
es organes à lui, mais acceptant les mêmes idoles et farcis des mêmes erreurs que ceux de monsieur Adolphe Thiers, sans calembo
que ses décisions et préférences oscillent entre les deux pôles de l’ erreur qui sont, en science, de rejeter trop vite, ou d’
la routine et l’envie), des hommes de grande valeur ont vitupéré, par erreur , contre la tradition et le classicisme, qui n’ont
sordre et à la confusion. J’ai vu ce cas plus de cent fois. C’est une erreur de croire qu’à aucune époque le sublime n’a couru
ment, au début du xxe  siècle (où se prolongent encore la plupart des erreurs et stupidités du xixe ) on aboutit à cette conclu
pendant un certain temps) peut sortir d’une telle obsession. Mais une erreur infiniment nocive peut en sortir aussi. Le labora
mais puissante. Leur vogue a été parfaitement justifiée. Seulement, l’ erreur a été de croire que les solutions, apportées par
jusqu’en 1914. L’analogie, prise pour la cause, est, en science, une erreur courante. Elle se donna libre carrière avec les l
t la boule du jardin, déformante et caricaturale, où se reflètent les erreurs et tares originelles du transformisme et du darwi
ue, alors que sa raison lutte sans trêve contre cet instinct, est une erreur à tous points de vue déplorable et qui rejoint le
rme) entre la chambre métaphysique de l’esprit et sa serrure. Enfin l’ erreur ou l’infatuation évolutionniste, a donné à nos co
malheur intérieur. Le mal que causent, en se propageant, les grandes erreurs , est toujours descendant. Chaque âge a eu les sie
vorable à leur propagation, alors que les vérités, luttant contre ces erreurs , voyaient (par la politique révolutionnaire et li
et la science vulgarisée. C’est ainsi que la conjonction de ces deux erreurs , le transformisme et son appendice, la descendanc
souleva, dès qu’elle apparut, mille critiques et réfutations. Quelle erreur  ! L’autorité despotique des deux célèbres pontife
que, bonne pour des sauvages des Iles sous le vent (sous le vent de l’ erreur ), fut accueillie, les yeux fermés, par les Instit
ne leçon magistrale de Pierre Marie, qui sonnait le glas de la grande erreur . Cette leçon était ainsi intitulée : Existe-t-il,
faut en retenir l’essentiel, qui est le sciage du pivot central de l’ erreur , de l’arbre de couche du néo-matérialisme : « Il
l’excitation initiale, volontaire ou réflexe. Ce serait notamment une erreur de penser, comme on l’a fait autrefois, que telle
nétrant, et le XIXe siècle, si confus et superficiel. Nous avons vu l’ erreur de Broca, quant à l’examen de la troisième fronta
’examen de la troisième frontale gauche de Leborgne. Multipliez cette erreur par dix mille et vous aurez le résultat des innom
nature, des possibilités pour toutes les démonstrations, celles de l’ erreur , comme celles de la réalité, celles du faux, comm
une forme de la vigilance, une défense naturelle de l’esprit contre l’ erreur par engouement. Les affirmations simplistes de Pa
r et d’éviter les chimères sanglantes. En tout, il a donné le pas à l’ erreur et mis sous le boisseau la lumière des causes eff
auses efficientes. Quatrième objection : Comment définirez-vous cette erreur  ? Réponse. J’appelle erreur ce qui tue, et vérité
objection : Comment définirez-vous cette erreur ? Réponse. J’appelle erreur ce qui tue, et vérité ce qui vivifie. J’appelle e
nse. J’appelle erreur ce qui tue, et vérité ce qui vivifie. J’appelle erreur ce qui expose inutilement, et vérité ce qui protè
qui se proposa comme pilote et fut accepté, Napoléon, était lourd des erreurs qu’il prétendait réparer, et dont il augmenta les
vages. Ensuite, des malins affirmèrent qu’il fallait compter avec ces erreurs , faire semblant de les partager, et, sous le masq
. Leurs masques, mal attachés, faisaient rire ; et en se ralliant à l’ erreur politique, ils lui apportaient un appoint nouveau
it être relevé et repris hardiment, si l’on veut donner la chasse à l’ erreur sanguinaire, si l’on veut ramener, ici et ailleur
20 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »
r, par la science, un Mabillon ou un Pitra ? Eh bien ! c’était là une erreur , l’abbé Gorini va nous apprendre qu’on peut deven
rdin public — trop public — de l’histoire contemporaine, un potager d’ erreurs de toute sorte, et dans lequel précisément ce vig
réfléchies, aux altérations imperceptibles. Il chassa tout, en fait d’ erreurs , la grosse et la petite bête, et parfois même il
si déliée, aussi imperceptible à l’œil nu ou inattentif, que ce tas d’ erreurs , qui, pour peu qu’on les voie, nous aveuglent bie
, que j’aurais voulu avancer ! 13. Défense de l’Église contre les erreurs historiques de MM. Guizot, Augustin et Amédée Thi
21 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre II. Des Orateurs. — Les Pères de l’Église. »
Et quel portrait ne nous fait-il point du Dieu auquel il confie ses erreurs  ! « Vous êtes infiniment grand, dit-il, infinime
vrai Dieu, va nous parler à présent avec la plus aimable naïveté des erreurs de sa jeunesse : « Je partis enfin pour Carthage
e le plus agité par les illusions de la terre, et par le souvenir des erreurs de sa vie : tout ce mélange de regrets et de repe
it vieilli dans une enfance interminable ; car, étant toujours dans l’ erreur , par rapport au premier principe, ses autres noti
22 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
ire et, sans plus insister sur ces pesantes catégories de vérité et d’ erreur , bornent le sérieux de la vie aux jouissances de
ient plus inattaquables que le philosophe ou le poète. Mais c’est une erreur . Tout est également risible, tout porte également
qu’elle voit dans chacun d’eux une part de vérité à côté d’une part d’ erreur  ; qui n’a pour personne ni exclusion ni haine, pa
de la vérité qu’il possède, de faire son apparition dans le monde. L’ erreur n’est pas sympathique à l’homme ; une erreur dang
arition dans le monde. L’erreur n’est pas sympathique à l’homme ; une erreur dangereuse est une contradiction comme une vérité
pour moi. Cabet n’a, j’en suis sûr, provoqué la colère de personne. L’ erreur pure ne provoquerait dans la nature humaine, qui
stème affirme, c’est sa part de vérité, ce qu’il nie, c’est sa part d’ erreur . Il n’erre que parce qu’il exclut tout ce qui n’e
spirant au vrai et s’enrichissant indéfiniment par l’élimination de l’ erreur , amène le dogmatisme critique, qui ne redoute plu
le l’affaiblissement de l’esprit politique chez une nation. C’est une erreur  ; cela prouve un affaiblissement de l’esprit phil
23 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
confiance touchante : ils n’oseraient le soupçonner de mensonge ni d’ erreur  ; la pensée imprimée, devenue comme impersonnelle
nuances qui séparent la certitude de l’ignorance. Tout est vérité ou erreur absolue : je pourrais dire orthodoxie ou hérésie.
e et si fausse de J.-J. Rousseau. Ce mélange continuel de vérité et d’ erreur , cette délicatesse de vue brouillée à chaque inst
phrase par phrase pour démêler cet écheveau de vérités entrevues et d’ erreurs systématiques ; il faut regarder de près les join
ts puissants et sincères en un bon style, on ne saurait trop éviter l’ erreur terne et sans relief, capable de s’insinuer parce
laborieux, cherchant la gloire du paradoxe, font de pleines et plates erreurs . 1. Histoire et littérature, t. I, p. 30, « Th
24 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
aisonnement. Je ne veux que m’arrêter à quelques principales causes d’ erreurs . Dès qu’on est capable d’abstraction, on est capa
le plus possible. Mais en laissant de côté les causes de trouble et d’ erreur étrangères à la faculté même de raisonner, je ne
e révèle guère aux incrédules. Dans les recherches scientifiques, les erreurs sont dues souvent à cet esprit de système, qui fa
uction à la médecine expérimentale ; c’est pour lui la grande cause d’ erreur , et il ne se lasse pas de recommander aux savants
les milliers de cas où ils se sont trompés. Enfin toutes ces causes d’ erreur peuvent se mêler et concourir dans une fausse gén
de tels raisonnements : il est facile de tirer rigoureusement et sans erreur la conséquence nécessaire des prémisses. Mais si
25 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83
ui résiste et qui dure. § 2. — On dira encore : « Mais voyez donc les erreurs commises par ceux qui ont essayé d’introduire dan
ntées ? » Il n’est pas très malaisé de répondre. Oui, sans doute, des erreurs sont possibles. A qui n’arrive-t-il pas de se tro
u’on ne peut les redresser qu’à l’aide de cette méthode. Corriger une erreur , c’est toujours en appeler de l’homme mal informé
26 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
aux objets qui intéressent la gloire et le bonheur des sociétés. Les erreurs de tout genre, en politique et en morale, ne peuv
ssurés ; il se sert de l’analyse ; il ne saurait longtemps défendre l’ erreur . Dans la période où nous nous trouvons, nous n’av
on les moyens d’abrutissement et de violence qui ne le préservent des erreurs qu’en arrêtant tous ses progrès. L’analyse et l’e
lème composé d’un plus grand nombre de termes, il n’en est point où l’ erreur soit d’une conséquence plus dangereuse. Une opini
aux, ou l’homme vil ou l’homme coupable, comme si la transformation d’ erreurs en principes, et de sophismes en conséquences, ch
ne seule circonstance, votre résultat sera faux, comme la plus légère erreur de chiffre rend impossible la solution d’un probl
à-dire de la morale. Cette réflexion nous explique la cause de tant d’ erreurs atroces ou absurdes, qui ont décrédité l’usage de
27 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
n’y a pas de réponse. Enregistrer le fait, c’est mettre en lumière l’ erreur capitale du préraphaélisme. Il existe encore pour
crois qu’en assimilant Ruskin au préraphaélisme, on commet une grave erreur aux dépens de l’esthéticien-philosophe. Malgré de
hension notoirement insuffisante du monde moderne, malgré l’étonnante erreur qu’il a commise, Ruskin est à beaucoup d’égards u
un vigoureux esprit. En dépit de sa puissante nature, il a commis une erreur gigantesque dont l’ensemble de sa doctrine demeur
a pensée esthétique de Ruskin. Et telle est sans doute la racine de l’ erreur colossale qu’a commise celui-ci.‌ On comprend que
posé de tout ce que nous entrevoyons pour l’avenir. Semblable a été l’ erreur des peintres préraphaélites et de tous ceux qui,
‌ « Je peins les idées, non les choses34 » dit Watts. Voilà l’une des erreurs gigantesques du préraphaélisme, que nous avons dé
28 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
malheureux. Mais il n’y a pas lieu de s’arrêter ici à ces nombreuses erreurs  ; l’intention dernière de Hugo transparaît presqu
ent à aucune fonction psychologique de l’artiste créateur ; c’est une erreur , et même une erreur ridicule, que de croire à l’e
n psychologique de l’artiste créateur ; c’est une erreur, et même une erreur ridicule, que de croire à l’existence de ces caté
i ridiculement arbitraires, qu’un beau jour on n’en voit plus que les erreurs . C’est le sort des religions, des sciences ; et l
ant d’une époque, en négligeant les individualités, on s’expose à des erreurs parfois ridicules. Je ne prétends pas avoir évité
erreurs parfois ridicules. Je ne prétends pas avoir évité toutes ces erreurs  ; je sens combien sont tenaces les habitudes, com
e je réserve toute ma documentation. À moins qu’on ne me convainque d’ erreur complète ; éventualité que je ne saurais exclure.
29 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
n’entravait leur action, mais leur lenteur même à percer ce fourré d’ erreurs , de passions et d’obstacles qui bien souvent les
s flots puissants de ce siècle, chargés de toutes les immondices de l’ erreur , ne l’avaient pourtant ni souillée, ni entraînée,
e  siècle. Les peuples, eux, les ont moins perdues, car il en est des erreurs comme des maladies, ce qui en guérit le plus vite
ntraire qui n’est pas un principe, mais le commencement de toutes les erreurs . L’examen vint de nouveau, mais l’examen élevé à,
urent laisser dans les âmes que le Protestantisme avait corrompues. L’ erreur aussi est immortelle. On la combat sans l’anéanti
uerres de religion se sont fermées au traité de Wesphalie ; c’est une erreur . Les guerres de religion troublent trop profondém
orme, comprimé, abattu, mais non détruit, s’agitait, multiple comme l’ erreur , dans les mille transformations d’un Protée. On l
aient la prétention vaine de rester catholiques au sein même de leurs erreurs , et, pour cette raison, ils encouraient le mépris
réservé l’avenir, n’abandonnait pas son Église. Le Pape se trompait. Erreur cruelle, mais expiation légitime ! L’expiation co
tant celle-là lui a vidé les entrailles et tari sa force vitale ! Les erreurs bouillaient sous le feu de l’esprit d’un siècle i
on acte qui devaient être si funestes à l’Église romaine ; ce fut une erreur politique. Ou plutôt, non ! il ne se trompa pas s
30 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »
nt Hegel, mais que le panthéisme, qui a grandi et complété toutes les erreurs du matérialisme, a grandie aussi, comme les autre
rement à amnistier les fautes et les crimes, c’est cette épouvantable erreur , cachée sous un nom imposant qui fait baisser le
senti que de telles manières de procéder n’étaient que des méthodes d’ erreur pour soi et de mensonge pour les autres. Il a bie
r ce cloaque et en volcanisait les immondices. Cependant, c’était une erreur . Pour que l’anarchie fût complète dans cette orga
sur une époque formidable qui n’a pas encore jeté son arrière-faix d’ erreurs et de crimes sur le monde. Désormais, je ne crain
elle n’est, comme l’arianisme, comme le manichéisme, et tant d’autres erreurs qui ont eu leur jour et leur règne, qu’une erreur
, et tant d’autres erreurs qui ont eu leur jour et leur règne, qu’une erreur , qui doit peut-être, comme le disait Mirabeau dan
près le vice radical du principe, les vices radicaux de ses apôtres : erreur partout, excès et crimes inutiles, — car les crim
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
aire l’analyse du raisonnement, et de remonter jusqu’à la source de l’ erreur . Enfin soit que les philosophes physiciens ou cri
nfailliblement à la verité. Combien l’expérience a-t-elle découvert d’ erreurs dans les raisonnemens philosophiques qui étoient
des astres, nos petits neveux nous reprocheront un jour de semblables erreurs , que le raisonnement entreprendroit en vain de dé
piece par voïe d’examen. La discussion seroit encore aussi sujette à erreur , qu’elle seroit fatiguante pour l’écrivain et dég
32 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
e six types principaux, tristesse, stupéfaction, colère, singularité, erreur , nullité, d’où il déduit six formes simples d’ali
its. On la confondra avec le péché, comme le fait Heinroth, ou avec l’ erreur , comme le fait Leuret ; mais je réponds que si l’
ortes de désordres aussi différents l’un de l’autre que le péché et l’ erreur , je ne vois pas pourquoi elle n’en admettrait pas
ine ; mais M. Lemoine sait qu’il n’est pas aisé non plus de définir l’ erreur et de la distinguer du péché, ou réciproquement,
-distincts. Et puis enfin, lors même que la folie serait une espèce d’ erreur , quel mal voyez-vous à cela ? Il y a, je l’avoue,
33 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIX. M. Eugène Pelletan »
blée par des systèmes philosophiques qui sont du moins de formidables erreurs , les efforts puissants de grands esprits faux. Ce
conte mieux que lui ; mais arrivé à l’homme, il brise la Genèse, et l’ erreur monstrueuse monte sur les débris de l’hypothèse.
en être autrement pour le théoricien ou le mystagogue du progrès ? L’ erreur a des manières d’attacher le collier de force aux
t d’écrivain dont ce livre éclate, il est presque aussi grand que les erreurs dont il est plein. Il est juste de le reconnaître
foi du dix-neuvième siècle est un mystique ; c’est un mystique dans l’ erreur comme il y a des mystiques dans la vérité. Déprav
34 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 329-336
résenter enfin le tableau du genre humain dans sa naissance, dans ses erreurs , dans ses crimes, dans le progrès de ses lumieres
e rapprocher les objets, d’exposer les opinions, & de réfuter les erreurs . Dans ses Ouvrages de piété, c’est une onction no
cle de lumieres, où l’on paroît s’attacher chaque jour à détruire les erreurs , on avance des absurdités que le sens commun reje
35 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »
. Mais, à côté de ces philosophes qui ont l’épouvantante netteté de l’ erreur complète, il y en a d’autres, à lumières équivoqu
uisa pas : elle fut continuée. Le socialisme de nos jours a ramassé l’ erreur , tombée déjà de tant de mains ; mais, en cela plu
dées justes et les connaissances approfondies, eût dissipé beaucoup d’ erreurs courantes dans un milieu où les grands publiciste
36 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
s lieux où les gens du métier peuvent le tenir plus long-temps dans l’ erreur qu’ils ne le peuvent tenir en d’autres contrées.
leurs faux raisonnemens, il en sçait assez du moins pour en sentir l’ erreur , et il s’informe après l’avoir sentie de ce qu’il
an étranger plus habile que son concitoïen, et il ne revient de cette erreur , quand il s’est abusé, qu’après plusieurs compara
is cette distance paroît infinie aujourd’hui, parce que chaque jour l’ erreur a perdu un partisan, et que la verité en a gagné
37 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Taine »
?… Ah ! voilà bien le pire de l’affaire ! La vérité n’y est pas… et l’ erreur , qu’on prend quelquefois pour elle quand elle est
erreur, qu’on prend quelquefois pour elle quand elle est puissante, l’ erreur — j’entends la forte erreur d’une tête robustemen
ois pour elle quand elle est puissante, l’erreur — j’entends la forte erreur d’une tête robustement organisée — n’y est pas da
’y ai trouvée que grosse comme une souris. Seulement, c’est sur cette erreur , grosse comme une souris, que se tient tout droit
38 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
le faux, le faux qui passe et le vrai qui dure ; mettre à profit les erreurs en en montrant les causes, à savoir l’exagération
eur, comme pour nos leçons de 1828, nous avons pu corriger plus d’une erreur qui nous était échappée, réparer quelques lacunes
genre humain la patrie de la plus haute philosophie. C’est encore une erreur  : autre chose est la vérité, autre chose est la p
titude des vérités exposées, vous donnera les moyens de rectifier les erreurs nombreuses qui m’échapperont sans doute, et de tr
principe éternel subsistera. Hors ce principe, tout est illusion. Ton erreur est de prendre au sérieux ce qui n’est qu’apparen
tant de là, d’arriver à l’être relatif, au fini, à la multiplicité. L’ erreur fondamentale de l’école d’Élée vient de ce que, d
l. C’est là le péril de la réflexion ; c’est là qu’est la racine de l’ erreur , et celle aussi de la différence. Il n’y a guère
la vérité, ou bien les différences sont peu importantes ; c’est sur l’ erreur essentiellement mobile et diverse que tombe la di
rreur essentiellement mobile et diverse que tombe la différence, et l’ erreur naît d’une vue incomplète et partielle des choses
nce, et l’erreur naît d’une vue incomplète et partielle des choses. L’ erreur vient donc de la réflexion. D’autre part sans la
n que ce développement ait lieu, même au prix de toutes les chances d’ erreur . J’en tire cette conclusion que l’erreur n’est et
prix de toutes les chances d’erreur. J’en tire cette conclusion que l’ erreur n’est et ne peut jamais être une extravagance com
; il faut qu’il y ait aperception de quelque vérité. Par conséquent l’ erreur n’est pas une erreur totale et absolue ; car dans
aperception de quelque vérité. Par conséquent l’erreur n’est pas une erreur totale et absolue ; car dans l’erreur totale et a
nséquent l’erreur n’est pas une erreur totale et absolue ; car dans l’ erreur totale et absolue périrait toute conscience. Il n
t absolue périrait toute conscience. Il n’y a donc de possible qu’une erreur particulière, plus ou moins considérable. S’il n’
rticulière, plus ou moins considérable. S’il n’y a de possible qu’une erreur particulière, il suit qu’à côté de l’erreur il y
n’y a de possible qu’une erreur particulière, il suit qu’à côté de l’ erreur il y a toujours aperception quelconque de la véri
as détruite, et tous les autres éléments subsistent : à côté de cette erreur il y aura la croyance au monde extérieur, et la c
l y aura la croyance au monde extérieur, et la croyance à soi-même. L’ erreur tombe sur un point, l’aperception de la vérité to
jours là, qui produit et soutient toutes les vérités essentielles ; l’ erreur n’est jamais entière, elle n’est que partielle ;
nt existe, mais il a tort de croire que celui-là seul existe. De là l’ erreur . Ici encore l’erreur n’est qu’une vue incomplète.
tort de croire que celui-là seul existe. De là l’erreur. Ici encore l’ erreur n’est qu’une vue incomplète. Tout élément particu
autre, ce sont les vérités mélangées et incomplètes, c’est-à-dire les erreurs . L’une brille un jour et disparaît plus ou moins
tour. Ainsi successivement nouvelle vérité, et en même temps nouvelle erreur , afin que de vérités incomplètes en vérités incom
vérités. L’histoire est une succession de vérités et une succession d’ erreurs  ; c’est là sa condition forcée, et cette conditio
pas le secret des mouvements de l’histoire, qui ne sait pas que toute erreur renferme une vérité dont le seul défaut est d’êtr
ète, en contemplant l’histoire croit que le genre humain est dans une erreur perpétuelle et ne voit partout que des erreurs au
nre humain est dans une erreur perpétuelle et ne voit partout que des erreurs aux prises les unes avec les autres ; et comme il
tuel d’illusions contraires, arrive enfin à la vérité et à la paix, l’ erreur et la discorde se répandent en quelque sorte du p
toriques ; mais il ne faut pas y succomber, il faut se dire que toute erreur n’est qu’une apparence et couvre une vérité, et q
ue toute erreur n’est qu’une apparence et couvre une vérité, et que l’ erreur , si on peut s’exprimer ainsi, est la forme de la
exprimer ainsi, est la forme de la vérité dans l’histoire. Toutes ces erreurs , c’est-à-dire toutes ces vérités, se succèdent ;
é dans leur particularité, c’est-à-dire dans leur vérité et dans leur erreur tout ensemble, ces deux idées séparées, il cherch
ai dit dans la dernière leçon, la possibilité, mais la nécessité de l’ erreur . L’erreur est un des éléments de la pensée pris p
s la dernière leçon, la possibilité, mais la nécessité de l’erreur. L’ erreur est un des éléments de la pensée pris pour la pen
é incomplète convertie en une vérité complète. Il n’y a guère d’autre erreur possible. En effet il n’est pas au pouvoir de la
l’incomplet, et que l’incomplet est de la vérité encore et déjà de l’ erreur . L’unité primitive, ne supposant aucune distincti
rreur. L’unité primitive, ne supposant aucune distinction, n’admet ni erreur ni différence ; mais la réflexion, en divisant le
la pensée, en les considérant à l’exclusion l’un de l’autre, amène l’ erreur  ; et en considérant tantôt l’un, et tantôt l’autr
n considérant tantôt l’un, et tantôt l’autre, amène la diversité de l’ erreur , et par conséquent la différence. Ainsi l’homme,
s préoccuper ; et on se livre à cette vue exclusive, c’est-à-dire à l’ erreur , précisément sur la foi de la vérité qui est en e
lle. L’homme n’ouvre son entendement qu’à la vérité, et il faut que l’ erreur prenne la forme de la vérité pour se faire admett
tracterez, j’espère, d’autres habitudes ; vous y apprendrez que toute erreur renfermant une vérité mérite une profonde indulge
vérité relative avec la prétention d’être la vérité absolue, est une erreur . Les idées particulières des différents peuples d
lle ne se modifiait jamais, serait la condamnation de ce peuple à une erreur éternelle. La guerre n’est pas autre chose qu’un
sanglant d’idées ; une bataille n’est autre chose que le combat de l’ erreur et de la vérité ; je dis de la vérité, parce que
a vérité ; je dis de la vérité, parce que dans une époque une moindre erreur est une vérité relativement à une erreur plus gra
dans une époque une moindre erreur est une vérité relativement à une erreur plus grande ou à une erreur qui a fait son temps 
erreur est une vérité relativement à une erreur plus grande ou à une erreur qui a fait son temps ; la victoire n’est pas autr
a victoire de la vérité du jour sur la vérité de la veille, devenue l’ erreur du lendemain. Aussi, quand deux armées sont en pr
ste. Remarquez que tous les grands hommes l’ont été plus ou moins : l’ erreur est dans la forme, non dans le fond de la pensée.
a toujours raison. Citez-moi une gloire imméritée. Comment en effet l’ erreur ici serait-elle possible ? On n’a de la gloire qu
r laquelle travaillent tous les hommes de génie, qui profite de leurs erreurs , de leurs luttes, de leurs défaites et de leurs v
premier inventeur, et met gratuitement contre soi les mêmes chances d’ erreur , avec cette différence que les premières erreurs
i les mêmes chances d’erreur, avec cette différence que les premières erreurs étaient inévitables, qu’elles ont ôté utiles, et
et par conséquent sont excusables, tandis que la répétition des mémos erreurs est stérile pour les autres et honteuse pour soi-
suivront le développement dans certains siècles. Il n’y a point là d’ erreur , à proprement parler ; il n’y a que de l’incomple
antage et préoccuper l’attention, c’est-à-dire quelle est la première erreur et la première vérité qui devait se présenter à l
’il jette sur l’humanité, n’y aperçoive que la philosophie. Voilà une erreur que nous n’avons pas à craindre. Et comme on ne p
y a des choses plus importantes que celles-là. Voilà donc encore une erreur que nous n’avons pas à redouter pour le début de
e du livre102. Il serait aisé d’y signaler bien des lacunes, bien des erreurs  ; elles étaient inévitables dans un aussi vaste t
avec des autorités qu’il a soin d’énumérer, afin de ne pas induire en erreur . Brucker est certainement un des hommes les plus
en métaphysique, en théodicée ; de tous côtés lutte et contradiction, erreur et vérité mêlées ensemble. L’unique solution poss
oppositions est d’en saisir l’harmonie, l’unique moyen d’échapper à l’ erreur est de découvrir et d’embrasser toutes les vérité
re eux la partie monarchique de la constitution. Des deux côtés égale erreur , égale préoccupation du passé, égale ignorance du
t, elle la comprend en tant qu’incompréhensible. C’est donc une égale erreur de déclarer Dieu absolument compréhensible et abs
la liberté. C’est ici qu’éclate la puissance de la psychologie. Toute erreur psychologique entraîne avec elle les plus graves
ologie. Toute erreur psychologique entraîne avec elle les plus graves erreurs  ; et, pour s’être trompé sur la liberté de l’homm
ve à notre double nature, et faite pour lutter contre la passion et l’ erreur et engendrer péniblement la vertu et notre scienc
ieu au monde, nous nous sommes constamment proposé d’éviter la double erreur de supposer un Dieu qui ne paraisse pas dans le m
e seulement au visible ou à l’invisible : d’une et d’autre part égale erreur et égal danger, égal oubli de la nature humaine,
ion de l’esprit, p. 298. 32. Deux ans étaient à peine écoulés qu’une erreur fatale du roi Charles X rouvrait la carrière des
39 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496
son Livre de l’Esprit, où une Métaphysique téméraire a répandu tant d’ erreurs & enfanté tant d’assertions insoutenables. Ma
mp; à M. Helvétius : de ce que je devois au Public, en condamnant des erreurs que l’Auteur lui-même avoit rétractées authentiqu
raire, cherché à excuser ? lui qui a attendu sa mort pour relever les erreurs du Livre de l’Esprit, avec une sévérité & une
40 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
s, afin de faire faire au public studieux des économies de temps et d’ erreurs , est l’objet de ce qu’il est légitime d’appeler,
presque toujours à ce qu’ils commettent de temps en temps de grosses erreurs de déchiffrement, susceptibles parfois de vicier
ttéral leur échappe, ou, quoique très clair, leur paraît obscur ? Les erreurs historiques sont innombrables dont la cause est u
nce, soit à des méprises continuelles. Nous le supposons à l’abri des erreurs (innombrables, en vérité) qui ont leur source dan
lexe de raisonnements, enchaînés les uns aux autres, où les chances d’ erreur sont innombrables ; la moindre erreur, qu’elle so
ns aux autres, où les chances d’erreur sont innombrables ; la moindre erreur , qu’elle soit commise au début, au milieu ou à la
es. « L’histoire, de même que toute autre étude, comporte surtout des erreurs de fait qui proviennent d’un défaut d’attention ;
dans des éditions qui paraissent, au premier abord, soignées, par des erreurs de transcription et de ponctuation66. Maintenant,
Des théories ont été en effet bâties sur des passages viciés par des erreurs de transcription, qui sont tombées à plat, en blo
omme il faut, des documents qu’ils avaient à consulter. Ce serait une erreur . Les historiens se sont longtemps servis des text
tradition », comme on dit, sont imputables soit à la fraude, soit à l’ erreur . Certains copistes ont fait sciemment des modific
pratiqué des suppressions71. Presque tous les copistes ont commis des erreurs , soit de jugement, soit accidentelles. Erreurs de
opistes ont commis des erreurs, soit de jugement, soit accidentelles. Erreurs de jugement si, étant à demi instruits et à demi
er des passages ou des mots de l’original qu’ils n’entendaient pas72. Erreurs accidentelles s’ils ont lu de travers en copiant,
des lapsus calami. Les modifications qui proviennent de fraudes et d’ erreurs de jugement sont souvent très difficiles à rectif
t sont souvent très difficiles à rectifier, et même à voir. Certaines erreurs accidentelles (l’omission de plusieurs lignes, pa
dans le cas, qui nous occupe, d’une copie unique. Mais la plupart des erreurs accidentelles se laissent deviner, lorsqu’on en c
its qu’une fois), mots mal séparés, phrases mal ponctuées, etc. — Des erreurs de ces divers types ont été commises par les scri
s traces de la leçon primitive ayant été effacées par une multitude d’ erreurs et de corrections successives dont il n’existe pl
chacun de son côté l’archétype exempt de fautes, exactement les mêmes erreurs  : l’identité des erreurs atteste une communauté d
étype exempt de fautes, exactement les mêmes erreurs : l’identité des erreurs atteste une communauté d’origine. — On éliminera
est d’éliminer les leçons mauvaises, adventices, propres à causer des erreurs , et de signaler comme tels les passages suspects.
ions) que le plagiaire a multipliés pour dépister les soupçons. Leurs erreurs communes suffisent à dénoncer les deux coupables 
isent à dénoncer les deux coupables ; des maladresses, et surtout les erreurs propres au plagiaire qui ont leur source dans une
u de Paris89. IV. La critique de provenance garantit les historiens d’ erreurs énormes. Les résultats qu’elle obtient sont saisi
in très bien doué, mais sujet à ne rien affirmer qui ne fût entaché d’ erreur  ; on a dit de lui qu’il était consitutionnally in
, du reste, une entité nosologique spéciale. Tout le monde commet des erreurs (par « légèreté », « inadvertance », etc.). Ce qu
temps nécessaire. La précipitation est, en ces matières, une source d’ erreurs sans nombre. On a donc raison de dire que la vert
au classement des documents, ils laissent aisément échapper de menues erreurs  ; et, de ces menues erreurs, leur éducation criti
ils laissent aisément échapper de menues erreurs ; et, de ces menues erreurs , leur éducation critique leur a inspiré l’horreur
sciences historiques comme dans les sciences proprement dites, aucune erreur ne se fonde, aucune vérité ne se perd. Quelques m
de exacte d’interprétation, qui ne laisserait presque aucune chance d’ erreur , mais qui exigerait une énorme dépense de temps.
algré l’expérience quotidienne qui nous montre des cas innombrables d’ erreur et de mensonge. La pratique a forcé les historien
t il a bien fallu se résigner à douter et, après examen, à admettre l’ erreur ou le mensonge ; ainsi s’est imposée la nécessité
gnements inexacts, il est indifférent que ce soit par mensonge ou par erreur  : on compliquerait inutilement l’opération en che
observation ait été faite correctement. Le questionnaire des motifs d’ erreur peut se dresser en partant de l’expérience qui no
partant de l’expérience qui nous montre les cas les plus habituels d’ erreur . 1er cas. L’auteur a été placé de façon à observe
s comparaisons, qu’un auteur a une propension générale à ces genres d’ erreur . Il y a plus de chance de reconnaître si une affi
d’une observation). Il ne reste qu’à chercher les causes évidentes d’ erreur dans les conditions de l’observation : si l’obser
la fin de la carrière de l’auteur, ont introduit dans l’histoire des erreurs innombrables. Il faut se faire une règle de trait
cture, ou même au hasard, et qui se trouvent être faux. Cette cause d’ erreur , très fréquente, bien qu’on n’y pense guère, peut
it, s’il savait abstraire, raisonner, généraliser, et quelle espèce d’ erreurs il commettait. — Pour établir la valeur des donné
tentation de traiter la légende comme un alliage de faits exacts et d’ erreurs , d’où l’on pourrait par analyse dégager des « par
faits dans ces conditions, sans contrôle possible, avec des chances d’ erreur incalculables. Mais l’histoire peut en tirer part
it à cette affirmation sont plus ou moins difficiles et les chances d’ erreurs plus ou moins grandes suivant la nature des réali
faits mal constatés, sujets à des chances multiples de mensonge ou d’ erreur . Mais il y a des faits pour lesquels il est très
pas cherché à nous tromper. 2e cas. Le fait est de nature à rendre l’ erreur improbable. Si nombreuses que soient les chances
à rendre l’erreur improbable. Si nombreuses que soient les chances d’ erreur il y a des faits si « gros » qu’il est difficile
s affirmations on se demande s’il y a eu des chances de mensonge ou d’ erreur ou des chances exceptionnelles de sincérité ou d’
is suffire à établir ce fait. Il y a trop de chances de mensonge ou d’ erreur , et les conditions où l’affirmation s’est produit
nne donc pas de solutions définitives ; indispensable pour éviter des erreurs , il ne conduit pas jusqu’à la vérité. La critique
ations différentes174. Chaque observation est sujette à des chances d’ erreur qu’on ne peut pas éliminer entièrement ; mais si
’accordent, il n’est guère possible que ce soit en commettant la même erreur  ; la raison la plus probable de la concordance c’
rvateurs ont vu la même réalité et l’ont tous décrite exactement. Les erreurs personnelles tendent à diverger, ce sont les obse
our chercher si tous n’ont pas subi les mêmes causes de mensonge ou d’ erreur (même intérêt, ou même vanité, ou mêmes préjugés,
fait inconsciemment, est en histoire une des principales occasions d’ erreur . Les choses passées qu’il faut s’imaginer ne sont
de suspecte, sinon incorrecte ? La confiance universelle mènerait à l’ erreur aussi sûrement que la défiance universelle mène à
le plus difficile à manier correctement et celui qui a introduit les erreurs les plus graves. Il ne faut l’employer qu’en s’en
les générales du raisonnement et les précautions à prendre contre les erreurs les plus ordinaires. Le raisonnement repose sur d
sonner à partir d’un détail isolé (un nom de ville). La nature de ces erreurs indique les précautions à prendre : 1° Spontanéme
moment donné. C’est en histoire la plus active de toutes les causes d’ erreur , et elle agit en toute matière, sur l’étude des u
roportionnée à leur nombre réel ; c’est une des principales sources d’ erreur . 4° Le nombre des spécimens nécessaires pour géné
eçons de l’histoire » puissent être appliquées directement. C’est une erreur de dire, par réaction, que « le caractère propre
n 1894) s’est amusé à relever, dans le Bulletin de cette Société, les erreurs justiciables de la critique verbale qui se trouve
rudition ; mais encore faut-il qu’ils aient des qualités spéciales. L’ erreur est de croire qu’avec de la bonne volonté et un d
II, p. 163 et suiv. 223. C’est un lieu commun, mais c’est aussi une erreur de dire, en sens contraire, que les ouvrages des
41 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
légie, « est un art d’imitation ». Il y a dans ces paroles une grande erreur . La poésie a une tout autre origine que le plaisi
n donnant la supériorité à la tragédie sur le poème épique. C’est une erreur . Voici comment il essaye de la justifier sans y p
me et le corps, comme l’ont fait plus tard de grossiers systèmes. Les erreurs de ces hautes intelligences diffèrent au moins pa
sur ce premier principe ; car c’est de là que sont sorties toutes les erreurs d’Aristote. Si l’âme de l’homme ne circonscrit pa
nt la vérité, s’ils l’ont découverte, et pour éviter prudemment leurs erreurs , s’ils en ont commis. Réserve bien rare dans le g
pas proprement à elle. Si les philosophes antérieurs ont commis cette erreur , c’est qu’ils n’avaient pas assez étudié le corps
e l’âme redevient problème. À quoi tiennent tant de lacunes et tant d’ erreurs  ? continue M. Barthélemy Saint-Hilaire. Aristote
nt même de toute philosophie et de toute science. À quoi tiennent des erreurs si profondes et si diverses ? à quelle cause conv
passé à la mesure du présent, et il a été facile de les convaincre d’ erreur et de faiblesse. Mais c’est bien mal comprendre l
s régions inférieures et obscures où elle est en proie au vice et à l’ erreur . Il faut donc que le philosophe, s’il veut attein
, ce semble, ce grand Traité de l’âme bien abaissé ; voilà d’immenses erreurs et des lacunes non moins immenses. Par quels méri
-il en finissant, sont grands, mais ils ne peuvent point racheter les erreurs que, dans l’intérêt de la vérité, nous avons dû s
e but qu’elle doit poursuivre. Il faut le répéter hautement : toute l’ erreur d’Aristote vient de ce qu’il n’a pas assez vu, ma
’il a dépendu de moi pour me défendre de toute prévention et de toute erreur  ; et je crois pouvoir affirmer, en résumant cette
42 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309
furent, de par la nature, de sublimes poètes (Estetica, p. 31). Or, l’ erreur générale, la grande erreur des intellectualistes,
e sublimes poètes (Estetica, p. 31). Or, l’erreur générale, la grande erreur des intellectualistes, c’est, selon M. Croce, d’i
n, l’art à la science, l’individuel à l’universel. Ainsi s’explique l’ erreur des genres littéraires, « che ancora corre nei tr
sans cesse par les vrais artistes, et Brunetière a commis une lourde erreur en étudiant « l’évolution des genres ». — Ailleur
(Estetica, p. 507 ss.) M. Croce raconte les diverses phases de cette erreur , depuis Aristote jusqu’à aujourd’hui ; et dans se
ce positivisme scientifique dont j’ai montré, ici-même, les funestes erreurs . La science enorgueillie de ses succès, « démocra
stique, la chevalerie, l’idylle, la cruauté, d’autre part ? C’est une erreur que de ne voir entre les unes et les autres de ce
ets, les genres et les formes les uns avec les autres, ce sont là des erreurs qui ne prouvent rien contre l’idée que je défends
de leur intérêt, même quand on les interprète autrement que lui. Son erreur a été de croire que les genres sont en quelque so
ellement lyrique. C’est par là précisément qu’il m’intéresse, que ses erreurs sont instructives, et c’est de ce point de vue qu
up de savants, tout emprunt non avoué est un plagiat. C’est une grave erreur  ; c’est confondre la science avec l’art. En scien
age 65), j’ai cité en note une protestation de Joseph Vianey contre l’ erreur systématique de ceux qui se contentent de rapproc
e Corneille et Racine par les œuvres de Campistron et de Crébillon. L’ erreur est manifeste. La tragédie n’est qu’une forme dra
a forme, confusion, traditionalisme. — La Renaissance a aggravé cette erreur . Confondant dans une même admiration Sénèque avec
43 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
être trop parfait. Moins sincère, Littré eût peut-être évité quelques erreurs . Les défauts de sa philosophie furent ceux d’une
importante dans les futures histoires de la philosophie. Ce sera une erreur , j’en conviens ; mais l’avenir, commettra tant d’
ra une erreur, j’en conviens ; mais l’avenir, commettra tant d’autres erreurs  ! L’humanité veut des noms qui lui servent de typ
ce, c’est que le principal représentant du positivisme a confessé son erreur , tandis que nous attendons encore l’aveu de ceux
prouvé sérieusement, d’une de ces preuves qui excluent toute chance d’ erreur , — d’une de ces preuves comme celles que M. Biot
humanité de son temps ; il a partagé ses espérances, si l’on veut ses erreurs  ; il n’a reculé devant aucune responsabilité. Pen
eines que se donne notre philosophie critique pour faire la part de l’ erreur , en se défiant de ses procédés, en limitant l’éte
44 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre II. Les tempéraments »
e bruit. Cela me dispensera de m’attarder à la Franciade, qui est une erreur totale. Erreur de forme d’abord, chose grave en a
e dispensera de m’attarder à la Franciade, qui est une erreur totale. Erreur de forme d’abord, chose grave en art : le choix d
ipides sur les prédécesseurs de Charles IX. On a regretté parfois les erreurs de Ronsard dans la conception et l’exécution de s
ulois. Il serait plus juste de dire que Ronsard n’a pas pu éviter ces erreurs , parce qu’il n’avait à aucun degré le sens épique
jà même à un grand poète. Son grand malheur est venu non pas tant des erreurs de son système que d’avoir eu un système, en vert
Ronsard fut délaissé, ou plutôt qu’il ne fut guère imité que dans ses erreurs et ses. défauts ; on continua de l’adorer : mais
45 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155
t près de Paris en 1778. Malgré ses singularités, ses paradoxes ; ses erreurs , on ne peut lui disputer la gloire de l’éloquence
, joint à celui de la raison. Quoique le Contrat social soit rempli d’ erreurs , qu’il offre un systême de politique impraticable
de la même tournure de génie ; ce sont les mêmes paradoxes, les mêmes erreurs , les mêmes beautés. Ce Traité d’éducation, le plu
toujours équitable, lui a-t-il rendu justice. En le plaignant de ses erreurs , de ses illusions, de ses délires, en riant même
46 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »
oir un parti et de dominer, opposait les opinions aux opinions et les erreurs aux erreurs. Les hérésies naissaient de toutes pa
et de dominer, opposait les opinions aux opinions et les erreurs aux erreurs . Les hérésies naissaient de toutes parts ; on dis
pire pour usurper les droits des évêques et proscrire ou soutenir des erreurs qui ne devaient être jugées que par les pontifes 
à l’ancien préjugé romain, qui mettait de la gloire dans le suicide ; erreur justement condamnée aujourd’hui par la religion e
47 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « En guise de préface »
admirations d’aujourd’hui. Consentant au plaisir, nous consentons à l’ erreur . Mais d’abord nos erreurs sont sans conséquence ;
. Consentant au plaisir, nous consentons à l’erreur. Mais d’abord nos erreurs sont sans conséquence ; elles ne sont pas liées e
M. Brunetière se trompait, ce serait effroyable ; car, outre que son erreur aurait été sans plaisir, elle serait sans recours
48 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
urs aux anciens. Les philosophes de l’antiquité ont combattu quelques erreurs  ; mais ils en ont adopté un grand nombre. Lorsque
èrement des préjugés qui les environnent. Quelquefois ils mettent une erreur à la place de celle qu’ils combattent ; d’autres
les hommes. Les anciens prenaient souvent leur point d’appui dans les erreurs , souvent dans des idées factices ; mais enfin ils
te méthode les jeunes gens retiennent sans peine aujourd’hui ; et les erreurs s’introduisaient beaucoup plus facilement avant q
49 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »
— cette vérité puisse mettre sa main pure dans la main souillée de l’ erreur  ; ce livre taillé à pic contre la révolution, les
oi de Rome, Napoléon lui-même, malgré tout son génie, avait partagé l’ erreur commune — cette erreur qu’on pourrait appeler la
i-même, malgré tout son génie, avait partagé l’erreur commune — cette erreur qu’on pourrait appeler la grande erreur du xixe  
tagé l’erreur commune — cette erreur qu’on pourrait appeler la grande erreur du xixe  siècle ! — sur les transactions politiqu
50 (1890) L’avenir de la science « II »
losophie des choses. Régler sa vie conformément à la raison, éviter l’ erreur , ne point s’engager dans des entreprises inexécut
ure, laissez-les donc au soleil. Excusable et nécessaire a donc été l’ erreur des siècles où la réflexion se substitue à la spo
optimisme ne se conçoit qu’à cette condition. L’optimisme serait une erreur , si l’homme n’était point perfectible, s’il ne lu
ond, et il n’est jamais donné aux faibles yeux de l’apercevoir. Que d’ erreurs dans la psychologie vulgaire par suite de l’oubli
ans la psychologie vulgaire par suite de l’oubli de ce principe ! Ces erreurs viennent presque toutes des idées étroites qu’on
s avec la vue claire du but à atteindre. Notre époque de passion et d’ erreur apparaîtra alors comme la pure barbarie ou comme
nt en appeler à l’avenir, puisque le passé n’est plus pour eux qu’une erreur . Tous les peuples anciens plaçaient l’idéal de le
51 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41
ue dans ses affectations », le trop intelligent critique justifie les erreurs qu’il condamnera bientôt. Louis Blanc écrivait en
sa passion absorbante du frisson nouveau, échouait bientôt à la même erreur , se traînait entre les deux pôles du bizarre et d
mmune envers le Symbolisme. Lorsque le Symbolisme abdiqua lui-même, l’ erreur de ces jeunes hommes apparut et, seuls, ceux d’en
s pour les traits d’une morale universelle ? » Néanmoins, malgré les erreurs qu’elle comporte, la théorie de M. Louis Bertrand
llement classique. L’artifice des phrases ne doit pas nous induire en erreur . Le barrésisme est un développement de l’unité in
ute la lumière d’Hellas qui venait à nous, ses méthodes, son âme, ses erreurs , sa volupté précise. Au troupeau stupide, il oppo
es, non, nous manquons davantage d’œuvres vivantes. En effet, par une erreur singulière des écrivains, à l’instant où l’amour
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190
tivé la Philosophie, il a la gloire de n’avoir à se reprocher que les erreurs attachées à la foiblesse de l’esprit humain. Il f
; à l’étudier. Le but que l’Auteur s’y propose, est de développer les erreurs dans lesquelles nous entraînent les sens, l’imagi
-même. D’ailleurs, les esprits vraiment éclairés savent respecter les erreurs qui tiennent aux vérités les plus neuves, les plu
53 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228
l’abréviateur de Moreri ; d’avoir corrigé ses infidélités, relevé ses erreurs , repoussé ses calomnies, &c. Mais, comme il é
ouveau son suffrage, en corrigeant les dattes défectueuses, & les erreurs de nom qui se glissent si facilement dans un ouvr
mes qui se sont fait un nom par le génie, les talens, les vertus, les erreurs , &c. dont nous avons parlé dans l’alinéa préc
54 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
expressions mensongères ? Comment convaincre la raison fatiguée par l’ erreur , et devenue soupçonneuse par les sophismes ? Les
est nuisible au repos, à la liberté même d’un pays. Ce sont ces deux erreurs que je crois utile de réfuter. Dans quel espoir d
e cette vérité ; mais c’est alors dans le raisonnement que consiste l’ erreur . L’éloquence ayant toujours besoin du mouvement d
es conséquences que l’argumentation tire du sentiment sont les seules erreurs possibles. Ces erreurs subsisteront tant que la l
rgumentation tire du sentiment sont les seules erreurs possibles. Ces erreurs subsisteront tant que la langue de la logique ne
55 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
rniers ouvrages de Michelet en dehors de l’Histoire. Au milieu de ces erreurs et même de ces folies, ornées et passementées d’u
devenu plus rare et plus souvent interrompu, il y a cependant moins d’ erreur complète et compacte, moins d’erreur radicale, d’
rrompu, il y a cependant moins d’erreur complète et compacte, moins d’ erreur radicale, d’une seule pièce, que dans ce livre de
ment plus capable de cette triste chose qu’on appelle la logique de l’ erreur . Il s’échappe et ne se change pas. Dans ce livre
 ! Il est tombé d’une folie dans une autre folie. Il a cascadé dans l’ erreur . Ne croyez pas à Michelet ! La physiologie n’est
cieux et décolleté, n’est plus ici le génie de l’éblouissement dans l’ erreur . Il est passé au triste-à-pattes de l’erreur mode
e l’éblouissement dans l’erreur. Il est passé au triste-à-pattes de l’ erreur moderne ; il est aussi ennuyeux que tous les autr
st à bas. Il s’agit du Christianisme tout entier, du Christianisme, l’ erreur absolue qu’il faut balayer de la tête humaine com
56 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
premier jour, car la passion, éternelle comme l’homme, s’empare de l’ erreur et s’en fait une arme dans la brutalité de ses de
quand Luther commença d’y répandre sa doctrine de contradiction et d’ erreur , il émut autour de lui quelque chose qui ressembl
a débauche, est la moins funeste dans ses conséquences définitives. L’ erreur n’y est pas dans les proportions gigantesques, in
olique nie qu’elle ait jamais été solidaire de son principe et de ses erreurs . Elle est une partie, elle est une branche de l’É
ogie d’Oxford. Hampden était l’auteur d’un écrit où fourmillaient les erreurs . Le professeur avait été suspendu jusqu’à rétract
vivant de son énergie propre : c’est une opinion ancienne infectée d’ erreur , mais qui tend à se purifier et à se compléter ch
hère au Saint-Siège ; voilà ce qu’elle a repris, pièce par pièce, à l’ erreur  ! Qu’y a-t-il donc entre l’anglo-catholicisme et
des grands caractères qui marquent ordinairement ces cataclysmes de l’ erreur , dans la conscience foudroyée, que l’on appelle d
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 67
is XIV, sont remplis d’événemens romanesques, de fausses anecdotes, d’ erreurs de chronologie, & de citations infidelles. Il
fiance dans ces sortes d’Ouvrages, est le vrai moyen de perpétuer les erreurs , & nous n’en avons déjà que trop en matiere h
58 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « [Préface] »
ons de trente à quarante millions d’âmes. De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, e
à l’origine du raisonnement, peut produire à la fin les plus funestes erreurs . Ce que nous allons faire est délicat ; c’est pre
59 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VII. Versailles. »
beaux-arts. On croit être plus habile, parce qu’on redresse quelques erreurs de physique (qu’on remplace par toutes les erreur
redresse quelques erreurs de physique (qu’on remplace par toutes les erreurs de la raison) ; et l’on rétrograde en effet, puis
60 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388
hier, hasardaient quelques principes indépendants à l’abri de saintes erreurs  ; Pascal vivait dans le monde intellectuel des sc
ancien qu’il pût être ; les autorités présentes en dépendaient : des erreurs de tous les genres arrêtaient les historiens sur
était plus fâcheux encore, les historiens adoptaient sincèrement ces erreurs mêmes. L’homme, environné de tant d’institutions
61 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
ne lui étant pas réservé. Partout, dès qu’il s’agissait des dieux, l’ erreur prévalait, et, dans les divers cultes, des horreu
r. Les Socrate, les Platon, se sentaient faibles et désarmés contre l’ erreur publique. Le vrai Dieu était généralement ignoré,
bel usage que de la faire servir à guérir les plaies de l’Église. » Erreur , abus de la parole et de l’éloquence ! erreur du
plaies de l’Église. » Erreur, abus de la parole et de l’éloquence ! erreur du temps, de la profession tant que l’on voudra,
 ! erreur du temps, de la profession tant que l’on voudra, mais aussi erreur et faiblesse de caractère ou d’esprit en celui qu
62 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 419-420
n est dispensé de s’étendre sur le mérite de son Livre, intitulé, les Erreurs de M. de Voltaire. Cet Ouvrage a eu tant d’éditio
e célebre Ecrivain, aucun n’a autant contribué, que le tableau de ses erreurs , à lui faire perdre l’espece d’autorité que ses t
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 36, des erreurs où tombent ceux qui jugent d’un poëme sur une traduction et sur les remarques des critiques » pp. 534-536
Section 36, des erreurs où tombent ceux qui jugent d’un poëme sur une tra
es termes propres pour refuter méthodiquement des propositions dont l’ erreur nous révolte. Il est difficile qu’il n’échappe po
64 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
eur immobile, trop près du point de départ. Calculons le montant de l’ erreur . Nous disions tout à l’heure que l’intervalle par
alité dans le rapport de c + v à c − v. Il y a donc eu, se dira-t-il, erreur sur la longueur du parcours et erreur sur la duré
. Il y a donc eu, se dira-t-il, erreur sur la longueur du parcours et erreur sur la durée du trajet, mais les deux erreurs se
longueur du parcours et erreur sur la durée du trajet, mais les deux erreurs se compensent, parce que c’est la même double err
, mais les deux erreurs se compensent, parce que c’est la même double erreur qui a présidé jadis au réglage des deux horloges
orrection à faire pour passer du temps t’ au temps t, il eût aperçu l’ erreur que l’on commet, à l’intérieur du système mobile,
65 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
r de connaître le fond des choses : jusque-là il faut compter sur des erreurs . Celui qui voudrait porter la rigidité géométriqu
a dit que les mathématiques servent à rectifier dans la jeunesse les erreurs du raisonnement. Mais on a répondu très ingénieus
ceux qui les préfèrent à tout. Cette différence d’opinions vient de l’ erreur commune, qui confond un grand avec un habile math
e qui apparoist dedans le rond de la lune, chap. 9. On sait qu’il y a erreur dans le texte de Plutarque, et que c’était, au co
66 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
irer. Je ne puis m’abstenir, avant d’aller plus loin, de signaler une erreur à laquelle les doctrines nouvelles ont donné lieu
donné lieu ; c’est d’avoir prodigué le nom de loi. Je crois que cette erreur est très fatale, en ce qu’elle a décrédité la maj
mbarras qu’il est inutile d’expliquer ici, mais qui fut tel que toute erreur de calcul doit être pardonnée. Par l’imprudence d
ême qu’il peut y avoir, et qu’il y a en effet de nobles et généreuses erreurs  : le passé ne nous appartient plus, je le sais, s
67 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
ont Boileau se moque ne m’a jamais fait peur… La Papesse Jeanne, tout erreur , mensonge et haillon historique délaissé qu’elle
mancier, et romancier pour atteindre plus loin que l’historien dans l’ erreur et dans le mensonge, et c’est aussi ce qui a donn
in avaient répondu, en passant, à ce commérage, comme on répond à une erreur qui n’a pas l’étoffe d’un mensonge. Mais au xviie
! des oies de la Badauderie, qui avalent tout, et des perroquets de l’ Erreur , qui dégoisent tout ; — et aussi toujours double,
68 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
ditions spéciales et qui roule, dans un style épais, de si misérables erreurs qu’elles ne sont plus que des lubies ; mais on le
naïvement, dans son livre, une théologie qui changerait en dogmes ses erreurs . Esprit physiologiquement religieux, tourné de te
ce !… Ce manque de précision qui, en métaphysique, se noue si vite en erreur ou s’étale si pompeusement en bêtise, on le signa
urions pu donner le squelette de ce mastodonte de contradictions et d’ erreurs  : mais M. Jean Reynaud n’a point de méthode. Son
69 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
L’Unité spirituelle, trois volumes, étonnants d’aperçus, malgré leurs erreurs , et qui donnaient du moins la puissance de jet et
se vautrer dans la niaiserie de leur optimisme. Le vieux serpent de l’ Erreur ne périt pas pour changer de peau. Au contraire,
vait fait avalanche sur la pente escarpée de ce siècle, où toutes les erreurs entassées avaient fini par se précipiter. Tel est
i restent fêlés ou ternis pour toujours, dès qu’un peu de poison de l’ erreur y coule, ne sont-ce pas les Jésuites, les pères d
70 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
avoir des parcelles de vérité dans un système philosophique, mais les erreurs foisonnent dans tous, et le génie lui-même a le s
a engendrés. Au bout d’un certain temps, les systèmes, rongés par les erreurs qu’ils contiennent, ne sont plus que des cadavres
cela a vécu plus ou moins longtemps, mais à présent cela est mort des erreurs qui étaient là-dedans ! » — Et, qui sait ? malgré
cependant, ni l’un ni l’autre, ce qu’il y a de plus illustre dans les erreurs présentes qui jouissent de popularité. Il y en a
71 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 312-324
troublent, l’empoisonnent, & n’en font découler que des torrens d’ erreurs , de vices & de crimes ? Où l’ont-ils donc étu
t, quels maux n’ont-elles pas déjà enfantés ? En attaquant de légeres erreurs , elles ont détruit les principes essentiels ; en
idées, non pour les contraindre, mais pour les arrêter au moment de l’ erreur  ? Que le Philosophe incrédule murmure contre l’au
72 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Préface de la première édition du quatrième volume »
ses des doctrines du dix-huitième siècle. En remettant en honneur les erreurs de cette époque, elle avait ravivé les prévention
l ne m’était resté aucun ressentiment de l’usage qu’on avait fait des erreurs de ces écrivains contre les vérités conservatrice
73 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
s hommes de ma génération, ils le lui doivent. Mais voici la première erreur  : M. Sarcey a fini par ne plus voir que la techni
es procédés, les effets auxquels il est habitué, lit voici la seconde erreur  : M. Sarcey a voulu se réduire à enregistrer le g
métalliques ou marmoréennes de la poésie parnassienne. C’est par une erreur singulière, qui est une victoire du goût spontané
éaliste : grossièreté allant jusqu’à l’obscénité, puisque c’est notre erreur favorite, à nous autres Français, de croire que p
eries d’exécution, et, je crois, pour la dernière pièce, une certaine erreur de l’auteur lui-même sur la valeur morale des act
74 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Véron »
it, s’il ne mettait pas à côté de la vérité et de la bonne humeur les erreurs ou les visions d’un mécontentement sans motif ! C
les erreurs ou les visions d’un mécontentement sans motif ! C’est une erreur , en effet, et pis qu’une erreur, que d’écrire com
mécontentement sans motif ! C’est une erreur, en effet, et pis qu’une erreur , que d’écrire comme il le fait, à la page 33 de s
75 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
erche à l’expliquer, et il cherche surtout à expliquer cette ancienne erreur dont il se flatte si fort d’être revenu ; car que
ût auxiliaire de l’optimisme et même fonction de l’optimisme. C’est l’ erreur que croit avoir faite Nietzsche et c’est dans cet
est signe de dégénérescence chez ceux qui l’applaudissent ; et donc l’ erreur de Nietzsche était très facile. La différence, d
s un esprit classique ou dans un esprit romantique, encore une fois l’ erreur de Nietzsche était aisée, si aisée que non seulem
ne demi-erreur, mais qu’encore il est possible qu’elle ne fut pas une erreur du tout. Quoi qu’il en soit, voilà Nietzsche, apr
-il. Qu’il cherche donc et avec loyauté et avec courage, sans aimer l’ erreur , sans avoir confiance en l’erreur, sans la croire
yauté et avec courage, sans aimer l’erreur, sans avoir confiance en l’ erreur , sans la croire utile, sans cette appréhension du
sur son passé, auquel elle tient par habitude ; et ce passé n’est qu’ erreur et ne peut être qu’erreur. L’homme a été élevé pa
e tient par habitude ; et ce passé n’est qu’erreur et ne peut être qu’ erreur . L’homme a été élevé par ses erreurs ; et ses err
’est qu’erreur et ne peut être qu’erreur. L’homme a été élevé par ses erreurs  ; et ses erreurs sont devenues comme un fond de s
ne peut être qu’erreur. L’homme a été élevé par ses erreurs ; et ses erreurs sont devenues comme un fond de sa nature, dont il
e sa nature, dont il ne peut pas bien facilement se détacher ; et ces erreurs , d’une part, se continuent et se prolongent, d’au
encontrant des vérités, se combinent avec celles-ci et produisent des erreurs nouvelles plus graves peut-être, comme toute erre
t produisent des erreurs nouvelles plus graves peut-être, comme toute erreur qui est mêlée de vérité et reçoit par là un nouve
té et reçoit par là un nouveau crédit : « L’homme a été élevé par ses erreurs . — En premier lieu il ne se vit toujours qu’incom
du libre arbitre, ou la faculté de comprendre le surnaturel ; et ces erreurs furent productrices de règles de vie qui subsiste
l’amena à croire à un antagonisme entre lui et le reste de la nature, erreur ou vue incomplète qui lui donna une direction fau
n » ; de sorte que la série même de ces morales successives était une erreur générale ou une confusion générale, qui restait d
obscurcir ou pour empêcher au moins qu’il ne s’éclairât. À ces quatre erreurs initiales ou quasi initiales on pourrait en ajout
r plusieurs autres. Qui s’étonnerait dès lors que l’homme vive dans l’ erreur ou revienne toujours à l’erreur qui fut son berce
rait dès lors que l’homme vive dans l’erreur ou revienne toujours à l’ erreur qui fut son berceau et qui devait l’être, qui ne
e Descartes pour dire la mienne. Le langage est donc conservateur des erreurs anciennes ou peut-être des vérités anciennes ; ma
r que je ne pensais en effet : on comprend à quel point les premières erreurs , naturelles et nécessaires, subsistant et par ell
Mais la conviction n’est pas preuve de vérité. Sans qu’elle le soit d’ erreur , assurément, elle est même présomption d’erreur,
ans qu’elle le soit d’erreur, assurément, elle est même présomption d’ erreur , puisque l’on voit bien, sans cesse, que plus l’h
ble, répondrait Nietzsche, la volonté de puissance, elle aussi, a ses erreurs . Mais ceci est une fausse volonté de puissance et
ssent, comment « s’effectue l’action humaine ». Cette créance est une erreur . Nous ne savons pas du tout comment s’effectue l’
ne savons pas du tout comment s’effectue l’action humaine. C’est une erreur d’enfants ou de primitifs que de croire savoir co
uelque soin que La Rochefoucauld ait pris de nous prémunir contre ces erreurs , combien de choses on trouve désintéressées qui s
nt que peut-être faut-il dire qu’il est le plus égoïste des hommes. L’ erreur , éternelle, est de croire que l’on peut se débarr
rétention qu’a l’intérêt de se donner comme désintéressement et que l’ erreur par laquelle on prend pour désintéressement l’égo
s, qu’il faut souvent par la foi en la personne qui enseigne, par une erreur , défendre contre eux-mêmes. Mais, le plus souvent
voilà bien aux deux morales. — Eh ! Précisément, répond Nietzsche, l’ erreur c’est de vouloir que la morale soit « la morale u
iquée et était comme inscrite dans leurs cœurs à tous. Mais c’est une erreur sur une erreur. Les hommes ne sont pas égaux, ils
comme inscrite dans leurs cœurs à tous. Mais c’est une erreur sur une erreur . Les hommes ne sont pas égaux, ils ne sont pas un
us. » Il faut remarquer ceci encore, c’est qu’on commet toujours une erreur sur la dégénérescence, une double erreur. Ce que
st qu’on commet toujours une erreur sur la dégénérescence, une double erreur . Ce que l’on tient généralement pour les causes d
ne l’enraye pas, c’est qu’on se trompe sur les remèdes à y apporter, erreur dans laquelle il se peut qu’on ne persiste point.
jugements sont vraiment les motifs des actions ; mais que ce sont des erreurs , fondements de tous les jugements moraux, qui pou
de ce qui est beau… Cela indique, comme l’indique ce qui précède, une erreur nécessaire ; car l’artiste qui commencerait à com
’en ait une, on en a conclu qu’ils avaient la même. C’est là qu’est l’ erreur . Le fait que tous les hommes ont une morale ne co
ent. C’est une morale souple. — Je crois bien, au fond, que c’est une erreur et que l’homme supérieur a tout simplement plus d
empire. Cela est véritablement excessif et cela est véritablement une erreur . Asservir à soi le savant, l’artiste, le politiqu
y a ; en d’autres termes elle prétend être la seule valeur. C’est son erreur et c’est cette erreur que Nietzsche lui reproche
es elle prétend être la seule valeur. C’est son erreur et c’est cette erreur que Nietzsche lui reproche avec fureur, mais avec
phile. Ce n’est pas ainsi que Nietzsche a compris les choses. Voilà l’ erreur capitale de Nietzsche, erreur qui, comme toutes l
Nietzsche a compris les choses. Voilà l’erreur capitale de Nietzsche, erreur qui, comme toutes les siennes, renferme beaucoup
nner, Nietzsche ne serait pas tombé, à son point de vue, dans la même erreur ou dans le même excès que les moralistes dans le
très souvent et ce qu’il pense toujours. Il me semble qu’il fait une erreur aussi forte au moins que celle qu’il reproche au
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
’ont été réfutées que par des injures. On y a démontré des milliers d’ erreurs , qui n’ont été défendues que par d’autres erreurs
ntré des milliers d’erreurs, qui n’ont été défendues que par d’autres erreurs , plus absurdes & plus multipliées ; d’où il e
s objets les plus respectables. Il suffit de dire que les fautes, les erreurs , les bévues, s’y entrechoquent à chaque page, &am
cent de temps en temps dans ses Ouvrages, n’étoient éclipsées par les erreurs nuisibles qui y sont répandues. Pour quelques tra
n’aient éprouvé des chutes humiliantes ; ses Histoires fourmillent d’ erreurs , de bévues, & de faussetés ; ses Mélanges lit
de J. J. Rousseau, il a insulté plus encore à ses disgraces qu'à ses erreurs , à cause de la supériorité de son éloquence, &
ne de franchise & de dignité. Pourquoi donc ces incertitudes, ces erreurs , ces contradictions ? Pourquoi ce mélange d'éléva
77 (1890) L’avenir de la science « Préface »
es nobles poursuites de l’humanité, un état de profond abaissement. L’ erreur dont ces vieilles pages sont imprégnées, c’est un
e le seul moyen qu’il ait pour améliorer son sort. Elle préserve de l’ erreur plutôt qu’elle ne donne la vérité ; mais c’est dé
en définitive que l’homme instinctif des âges de foi. Il est exempt d’ erreurs où l’être inculte est fatalement entraîné. Il est
ans cent mille ans ? Et songez qu’aucune vérité ne se perd, qu’aucune erreur ne se fonde. Cela donne une sécurité bien grande.
78 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
rapide, sûre et non tâtonnée. Il y a bien de la différence entre une erreur d’ignorance ou d’inadvertance et une erreur faite
e la différence entre une erreur d’ignorance ou d’inadvertance et une erreur faite d’industrie ; celle-ci tient en garde l’élè
sprit d’invention ; l’autre perd le temps et ne rend que du mépris. L’ erreur d’industrie pallierait quelquefois l’erreur invol
ne rend que du mépris. L’erreur d’industrie pallierait quelquefois l’ erreur involontaire et dispenserait le maître de rougir.
79 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
, — le Mysticisme n’a donc été et ne continuera d’être qu’une immense erreur et une éblouissante ivresse de cette faculté de l
ces, et la plus flamboyante, du monstre multiple de l’Hérésie ou de l’ erreur , M. Caro nous montre très bien comment le Catholi
t du mysticisme hors l’orthodoxie, du mysticisme de l’hérésie ou de l’ erreur . Mais sérieusement, et pour qui n’ignore pas la p
et plus nuisible qu’un protestant ! En effet, pour nous dégoûter de l’ erreur de son principe et de sa doctrine, le protestant
80 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre IV »
out ne comporte aucune tentative expérimentale ! Car ce fut la double erreur de M. Zola, que de vouloir expliquer, et même exp
e erreur de M. Zola, que de vouloir expliquer, et même expérimenter : erreur scientifique, erreur littéraire. Un écrivain est
que de vouloir expliquer, et même expérimenter : erreur scientifique, erreur littéraire. Un écrivain est maître des Faits. Mai
n spécialiste. Or le spécialiste a trouvé que mon récit fourmillait d’ erreurs . Eh bien, savez-vous quel était l’auteur de l’étu
té clinique de son drame — et la pénible érudition avec son cortège d’ erreurs et de tares essentielles, aboutissant, en une sit
81 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62
s seulement la fleur, car il ne choisit pas toujours, et il agrée les erreurs tout autant que les vérités. Dans cet immense Dig
re. Ce n’est pas qu’il n’accueille de son fait et n’autorise bien des erreurs , sur les songes, par exemple, sur les comètes, su
qu’il ne saurait rapporter à des lois. Ce sont là des préjugés et des erreurs  ; ce sont surtout des explications vagues. Mais d
ou moins authentiques, mais piquantes, et qui toutes, même dans leurs erreurs , jettent un grand jour sur les habitudes, les man
uperstition et une folie : Ils assurent que toute leur faute ou leur erreur consiste en ceci, qu’ils s’assemblent à un jour m
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 234-238
res philosophiques ou théologiques, c’est un homme qui ressuscite des erreurs pour les combattre ou leur donner de la force, se
t s’échauffer pour donner de l’existence & du poids à de vieilles erreurs , à de faux systêmes décrédité depuis plusieurs si
83 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 230-234
l’on peut s’exprimer de la sorte, la généalogie des vérités & des erreurs , on ne peut s’empêcher de convenir que la Philoso
ur laisse pas même la triste gloire d’avoir enfanté les premiers, les erreurs qu’ils se sont efforcés d’accréditer. Empedocle,
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 343-347
captivité. Mais s’il eût voulu se guérir de sa hardiesse & de ses erreurs , ce n’étoit pas dans les Ouvrages de Bayle qu’il
Grammairien, il n’est instructif que pour ceux qui savent écarter les erreurs & s’attacher avec discernement aux bonnes ins
85 (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158
es leurs pensées ; ils dissipent, autant qu’il leur est possible, les erreurs plus funestes encore dans des temps de lumiere, q
ui deviennent plus fortes & plus éclatantes, par leur réunion : l’ erreur doit céder à ce concours généreux. Les opérations
de la machine ? L’homme doué d’une sensibilité exquise, à la vue des erreurs , des folies, des trahisons dont il sera le témoin
adopté la sorcellerie, la magie, l’astrologie judiciaire ; & tes erreurs politiques, non moins monstrueuses, ont fait gémi
crute, on examine, on travaille au démolissement du vieux temple de l’ erreur  ; on tourne toute son attention vers le bien publ
e génie, il falloit la naissance de l’esprit juste pour rectifier les erreurs qui ont un certain éclat, quand elles sont mêiées
véritablement été les régnes les plus heureux. On ne peut guérir une erreur publique qu’en la combattant publiquement. Qui os
qu’en la combattant publiquement. Qui osera dire qu’il n’y a point d’ erreurs accréditées ? Quand l’homme s’est une fois trompé
e ; l’individu ne représente que trop l’espece ; & l’ignorance, l’ erreur , la superstition, la foiblesse ont fait de l’espr
. Heureux donc qui sent l’enthousiasme de son art ! qui, tandis que l’ erreur a ses héros & ses martyrs, s’enflâme pour la
mens ? N’est-ce point à elle qu’on doit l’anéantissement de plusieurs erreurs  ? N’est-elle pas quelquefois louable & souven
nos jours une physionomie vraiment équivoque. Le premier pas fut une erreur qui est devenue immense, & qui semble condamn
presque toutes nos Tragédies à rentrer avant peu dans l’oubli. Cette erreur a consisté à tirer l’art d’un seul côté, d’un côt
t voir, ou qui se contente des superficies, qui a avancé cette grosse erreur . Lisez Richardson, lisez Shakespear ; & voyez
ôt ils frémiront avec le désespoir secret qui suit la conscience de l’ erreur , & le regret d’avoir pris une fausse route :
Le célèbre Naturaliste qui a banni de l’Histoire Naturelle cet amas d’ erreurs & de préjugés qui obscurcissoient sa face maj
olongation de certains abus, tant de droits usurpés, tant de vieilles erreurs qui rapportent ; tant de simulacres qu’encense le
sacrifier aux bisarreries & aux usages de la société : c’est une erreur de sa part, & qui est même désavantageuse à c
e des Lettres, où le sera-t-on ? D’ailleurs, toutes ces accusations d’ erreur , d’opiniâtreté, de nouveauté, de singularité, son
& difficile qui attend celui qui a opposé son âme au torrent des erreurs & des crimes attentatoires à la liberté du Ci
l dit que les nouveautés utiles & que la réformation des vieilles erreurs appartiennent de droit aux jeunes gens. Aussi dès
ent ordurier : ainsi le génie paie tribut le premier, aux dégoûtantes erreurs de son siècle. (61). Pour qui voudra renoncer au
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 127-131
, se sauver du labyrinthe avec les ailes qu’il se fabriqua, & ses erreurs mêmes sont devenues des signaux propres à diriger
lleurs ne commenta-t-il pas l’Apocalypse ? & qui ne préférera les erreurs du systême des Tourbillons, aux rêveries de ce Co
87 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre premier. Du Christianisme dans la manière d’écrire l’histoire. »
aut, avec ces divers esprits de force, de prudence, de faiblesse et d’ erreur , qu’il envoie aux nations qu’il veut ou sauver ou
e la Révolution, et laisser ensuite la France réparer ses maux et ses erreurs  ; peut-être eussent-elles réussi. Mais Dieu vit l
88 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
artout où ils se trouvent, ces fragments de vérité épars et mêlés à l’ erreur , et à les réunir pour en former un système dont l
Mais où trouver le critérium permettant de distinguer la vérité de l’ erreur  ? Selon Cousin, les systèmes n’ont tous pêché que
nt, pensent les éclectiques, les mots : unique, uniquement qui font l’ erreur . La connaissance provient à la fois des sens et d
st la spéculation. Par là même, le sens commun est sans cesse cause d’ erreur  : à Galilée affirmant le mouvement propre de la t
dition expresse de démontrer comment s’est formée et s’est répandue l’ erreur commune. Si le sens commun contredit une hypothès
l’âme, c’est d’étudier ses relations avec le corps. C’est là qu’est l’ erreur . Il peut y avoir assurément grand intérêt à cela.
es désirs bas et vulgaires, sont placés dans le bas-ventre. C’est une erreur d’en faire ainsi des êtres : ce sont les propriét
magination. C’est pour eux la folle du logis, la source de toutes les erreurs . Le cartésianisme avait en effet une tendance nat
fausseté de toutes ces accusations. Sans doute, elle est sujette à l’ erreur , comme toutes nos facultés. Mais elle n’a pas le
ude. Nous verrons en logique les procédés employés pour rectifier les erreurs de l’imagination. Mais cette réserve faite, et il
inisme. On confond souvent le fatalisme et le déterminisme. C’est une erreur . Le fatalisme suppose que tous les êtres dépenden
s faux aussi bien que justes. Le meilleur moyen de nous garantir de l’ erreur est donc de déterminer la nature de la vérité, de
antir de l’erreur est donc de déterminer la nature de la vérité, de l’ erreur , de leurs conditions. Alors, munis de ces renseig
un état où l’esprit pourrait sans recherche distinguer la vérité de l’ erreur à une étiquette évidente mise sur les jugements.
qui ne pensent pas comme nous. Leçon 41 De la certitude fausse ou erreur Quand nous possédons la vérité, nous sommes c
certains ; mais nous le sommes également quand nous nous trompons : l’ erreur est donc seulement une certitude fausse, une cert
, une certitude qui ne s’accorde pas avec la réalité. La théorie de l’ erreur n’est donc qu’un chapitre de la théorie de la cer
qu’un chapitre de la théorie de la certitude. Qu’est-ce qui produit l’ erreur  ? D’après une théorie dont Spinoza est le princip
r ? D’après une théorie dont Spinoza est le principal représentant, l’ erreur n’est qu’une vérité tronquée ; nous nous tromperi
n empire, l’homme nous semblera une partie du tout. Est-il vrai que l’ erreur ne soit qu’une privation de vérité ? Rien ne para
n prêtant à la nature un sentiment qu’elle ne peut avoir : là était l’ erreur , toute erreur n’est donc pas une privation de vér
nature un sentiment qu’elle ne peut avoir : là était l’erreur, toute erreur n’est donc pas une privation de vérité. D’ailleur
r l’intermédiaire du raisonnement : voyons donc où peut avoir place l’ erreur . D’abord l’intuition est infaillible. Nous ne pou
e de conductibilité qui n’y est pas contenue. Il ne saurait y avoir d’ erreur d’analyse proprement dite. Supposons le jugement
s en ajoutons illogiquement d’autres qui ne lui appartiennent pas ; l’ erreur est donc dans une synthèse fausse, non dans l’ana
synthèse fausse, non dans l’analyse. Nous pouvons donc dire que toute erreur est une synthèse fausse. Elle peut l’être soit en
diminutive. Cette explication réfute encore la théorie Spinosiste : l’ erreur n’est pas une privation de vérité. Quelle est la
l’erreur n’est pas une privation de vérité. Quelle est la cause de l’ erreur  ? c’est-à-dire, comment arrivons-nous à faire des
ausses ? Nous l’avons expliqué en traitant de la certitude morale ; l’ erreur est une certitude, et ne peut être ni certitude m
érité. Si notre raison était notre seule faculté, il n’y aurait pas d’ erreur possible. Mais l’intelligence est déviée de sa di
ire, que si l’on considère les choses du côté interne et subjectif, l’ erreur est identique à la certitude morale. La seule cho
ondement à l’argumentation sceptique : l’ignorance des hommes ; leurs erreurs et leurs contradictions ; l’impuissance de la rai
Cela ne prouve-t-il pas que nous ne pouvons atteindre la vérité ? 2. Erreurs et contradictions. Comment espérer arriver à la v
ent croire que la vérité soit accessible à l’esprit quand on voit les erreurs et contradictions continuelles des hommes ? Tous
as ? Pour être sûr que la raison n’est pas destinée à nous induire en erreur , il faudrait le prouver ; mais on ne le ferait qu
vient à cette question. C’est par cela qu’on ne saurait employer sans erreur un syllogisme de la forme de celui-ci : Tout hom
tion donnent des résultats vrais. Nous allons maintenant examiner les erreurs découlant de raisonnements illégitimes, ou sophis
bler l’entendement : il en distingue quatre formes : 1. Idola tribus, erreurs communes à l’espèce entière, venant de la nature
re, venant de la nature même de l’homme en général ; par exemple, les erreurs provenant des limites et de l’étroitesse de l’esp
es erreurs provenant des limites et de l’étroitesse de l’esprit ; les erreurs causées par le besoin d’harmonie inhérent à la na
s causées par le besoin d’harmonie inhérent à la nature humaine ; les erreurs naturelles des sens. 2. Idola specus, idoles de l
e science, on dénature les natures pour les y ramener. 3. Idola fori, erreurs naissant du langage. Le forum est ici considéré c
est ici considéré comme le lieu des conversations. 4. Idola theatri, erreurs naissant des sectes philosophiques, venant de l’e
vue historique : elle montre que Bacon voyait bien que la cause de l’ erreur est souvent subjective. Mais cette liste des soph
ons admis deux sortes de raisonnements, nous avons donc deux sortes d’ erreurs  : les sophismes de déduction et les sophismes d’i
consiste à prouver trop, à prouver pas assez, à prouver à côté. Cette erreur est très fréquente. Ainsi, si dans une assemblée
ette méthode est la seule sûre : tout autre risque de nous induire en erreur , de nous faire prendre pour vérités de simples co
hèse a donc une grande valeur scientifique, d’ailleurs, pour éviter l’ erreur , il y a des règles qui la dirigent. Pour qu’elle
s et personnelles. Quelles sont donc les garanties à prendre contre l’ erreur dans le cas d’un fait rapporté par témoignage ? P
il y a toujours une part de subjectivité d’où peut venir facilement l’ erreur . 2. Si au contraire il y a plusieurs témoins, la
e le sentiment est loin d’être infaillible ? L’instinct nous mène à l’ erreur presque aussi souvent qu’à la vérité. Ce guide es
. À quoi bon soustraire le droit aux dangers qui peuvent résulter des erreurs ou des fautes de la foule, pour le mettre aux mai
ou des fautes de la foule, pour le mettre aux mains des fautes et des erreurs nécessaires à un seul homme ? Ainsi, sans discute
garantir l’observation de la loi ? Non : elles sont trop exposées à l’ erreur . Que de criminels échappent au châtiment ! Que de
89 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gregh, Fernand (1873-1960) »
œuvre, il l’inséra dans son article (La Vie et les Livres, 3e série). Erreur charmante, qui ne nuisait en rien au mort — tant
e si bienfaisante pour le jeune écrivain un moment frustré. Car cette erreur , M. Fernand Gregh ne voulut point la permettre. P
90 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
préalables requises pour la former. — Partant, elle est susceptible d’ erreur . — Diverses classes d’erreurs au sujet du moi. — 
ormer. — Partant, elle est susceptible d’erreur. — Diverses classes d’ erreurs au sujet du moi. — Cas où des événements étranger
r le groupe de ses pouvoirs, et, si nous nous laissons glisser dans l’ erreur métaphysique, nous le posons à part comme une cho
s de notre série des événements qui nous appartiennent. — Telle est l’ erreur dans laquelle nous tombons à propos des couleurs
la couleur comme une qualité d’un corps autre que nous-mêmes. — Cette erreur est normale, et nous avons montré en quoi elle es
s la première période, elle fabriquait elle-même, sans s’en douter, l’ erreur qu’elle prêtait au préfet. Le point de départ de
et agit conformément à sa croyance. Là aussi, le point du départ de l’ erreur est dans un procédé d’esprit bien connu, celui du
tion antérieure ; si j’ose ainsi parler, elle rectifie, d’une main, l’ erreur où, de l’autre main, elle nous induit. En second
l’autre à lui paraître antérieure, presque toujours elle répare cette erreur par son origine, qui est la sensation postérieure
91 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
se trompent, ou plutôt les uns et les autres abusent. Mais de la même erreur et du même abusement. Au lieu de convenir qu’il y
coupe destinée. C’est une des plus grandes sources de sophismes et d’ erreurs , ou, pour demeurer dans notre comparaison, je dir
aison, je dirai : c’est un des plus grands magasins de sophismes et d’ erreurs que cette négligence de considérer, cette faute d
p de contre sens viennent de là, et beaucoup de fautes de jugement, d’ erreurs de jugement. On croit généralement qu’il suffit q
suffit qu’une idée soit neuve pour qu’elle n’ait jamais servi. Quelle erreur . Elle a servi au fabricant. Quand un arbre de thé
Avant tout arriver. Tout, plutôt que de vaguer. Et que la plus grande erreur c’est encore d’« errer » : voilà sa nature même e
en avant. On n’a jamais vu des fatigues et des vieillesses donner par erreur des œuvres de nouveauté. Il peut y avoir dans le
oins serrées. Une logique raide peut laisser échapper des replis de l’ erreur . Une méthode raide peut laisser échapper des repl
92 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »
, contre cette doctrine ; mais vers 1550, dans l’état de la langue, l’ erreur était et nécessaire et bienfaisante. Bien des mot
Vies d’Amyot, il y a vraiment encore un peu faute d’étoffe. 4. L’ erreur de la Pléiade Son but, c’est par les rythmes,
es substantifs abstraits mis à la place des adjectifs classiques. Une erreur plus grave de Ronsard, c’est d’avoir méconnu la v
ute cela que pour justifier l’emploi de la mythologie, je sens là une erreur générale : Ronsard pose les anciens à côté de la
93 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »
cette seconde partie où l’esprit s’attend à trouver contre toutes les erreurs et les extravagances signalées par l’auteur dans
phes ne sont vraiment forts que les uns contre les autres. Sans leurs erreurs mutuelles, que seraient-ils ?… M. Saisset, qui n’
’un Descartes, d’un Kant, d’un Spinosa. Je sais bien qu’en relevant l’ erreur , il reste courbé devant celui qui l’a produite, e
94 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
ond, à peu de chose près, la même histoire, et ce sillage de quelques erreurs de plus ou de moins n’aurait guère altéré ou chan
et à celle qui les résume toutes, — à la doctrine de Jésus-Christ ? L’ erreur , l’adroite erreur de l’auteur des Progrès de la p
résume toutes, — à la doctrine de Jésus-Christ ? L’erreur, l’adroite erreur de l’auteur des Progrès de la philosophie politiq
95 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
t, sur ce terrain-là, on a le droit de juger les jugements entachés d’ erreur ou de faiblesse. Tel fut, à notre sens, le jugeme
De tous les protestants, c’est le moins protestant peut-être, mais l’ erreur a ses conséquences inévitables et que rien ne peu
vertu ! » On le voit, à ces traits et à beaucoup d’autres, hachures d’ erreurs qu’on retrouve distinctes malgré l’habileté de la
96 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
admiration ; que de vérités en effet dans ce grand penseur malgré ses erreurs  ! Est-ce, au contraire, au nom du principe de la
rée par des lois fondamentales. » Mais ce ne sont pas là deux petites erreurs , à ce qu’il me semble, et je ne crois pas qu’on p
culier. Il n’y a eu ni chute par trop d’ambition, ni mauvaise foi, ni erreur de jugement, ni une volonté libre, à qui la passi
je résiste à Bossuet, c’est pour obéir à Dieu. » Il me semble que les erreurs de Bossuet n’ont pas un caractère si particulier
articulier et si miraculeux. Sans doute, je ne lui en veux pas de ses erreurs  : elles ne viennent ni de la mauvaise foi ni de l
97 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
s les administrations furent forcées, tous les ressorts tendus ; et l’ erreur d’un seul homme changea le système de vingt gouve
célèbres ; Colbert, qui enrichit l’État par ses travaux, et dont les erreurs même furent celles d’un citoyen et d’un grand hom
amais inspiré au génie : il est difficile, sans doute d’excuser cette erreur dans un roi aussi célèbre. Si on porte sa vue sur
jets de gouvernement, toujours limité ou par les passions, ou par les erreurs , ou par les bornes inévitables que la nature a as
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
on est membre est une si grande vertu, qu’elle excuse sur la scene l’ erreur qui nous fait violer la loi naturelle. Ainsi quan
libres qui vivoient sous leur protection, à garder cette défense. Une erreur excusable peut donc réhabiliter, pour ainsi dire,
99 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
eur que c’est insulter aux approbateurs de livres, que de trouver des erreurs dans des ouvrages dont le ministère public à perm
ête orgueilleuse sous le joug de la Foi, ont troublé l’Eglise par des erreurs qui ont fait quelquefois couler le sang humain. C
r rapport à la Religion Chrétienne, ou Dictionnaire des hérésies, des erreurs & des schismes ; précédé d’un discours dans l
différens changemens arrivés dans la doctrine des Protestans ; leurs erreurs y sont mises dans un si grand jour, & elles y
e & de Bâle ; Conciles intéressans, soit pour la connoissance des erreurs qu’on y a condamnées, soit pour l’extinction du g
sure est outrée. L’ouvrage de Baillet, malgré un assez grand nombre d’ erreurs , qu’il étoit impossible d’éviter dans un si long
100 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
dangers de la notion : moyen possible de transmettre et de propager l’ erreur  : Ouï-dire. — Elle propose à l’individu des maniè
le, elle tend il la supprimer ; aussi propage-t-elle le mensonge et l’ erreur avec la même force, avec laquelle elle propage le
brique, de moyen économique pour obtenir les choses. Par la notion, l’ erreur s’introduit donc, non seulement dans quelques int
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