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1 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
mon palais solitaire, je ne te verrai point revenir triomphant, je n’ entendrai point le bruit de tes armes. Pleurez, héros de Mo
acontera aux autres pères les exploits de leurs enfants, et moi, je n’ entendrai plus parler de mon Oscar. La mousse couvre les qu
, il tomba sous les coups d’Oscar, le premier des héros ! peut-être j’ entendrai sa voix, peut-être alors un sentiment de joie ren
la bouffée de vent qui courbe les arbres de la colline. Il se plaît à entendre l’hymne du matin chanté par le barde d’Erin. « Le
arde d’Erin. « Les vagues se pressent et reculent épouvantées ; elles entendent le bruit de ta marche, ô soleil ! Fils du ciel, q
? » Ossian. Ô ma fille, ta voix charme mon oreille : tu as sans doute entendu dans tes songes les chants des bardes décédés, lo
e le sommeil descendait sur tes yeux au doux murmure du Morut : tu as entendu leurs concerts dans un beau jour au retour de la
us. » Ainsi l’on viendra dans ces lieux prêter en vain l’oreille pour entendre la voix d’Ossian ; elle sera éteinte. Le chasseur
e chasseur, au lever de l’aurore, s’approchera de ma demeure ; il n’y entendra plus les sons de ma harpe. « Où est le fils de l’
ante vallée de Lutha ; élèves-y mon tombeau. Malvina, où es-tu ? Je n’ entends point ta voix chérie, je n’entends point tes pas
tombeau. Malvina, où es-tu ? Je n’entends point ta voix chérie, je n’ entends point tes pas légers. Approche, fils d’Alpin, dis
e palais de Lutha ! quelle douleur pour la vieillesse de mon fils ! J’ entends le zéphyr de Cona, qui se plaisait à soulever ton
qui chantaient alentour se sont retirées. Toi seul, ô zéphyr, y fais entendre tes pleurs. Mais qui part du sombre occident, por
demeure. Un chêne embrasé ne l’éclairait point pendant la nuit : on y entendait les mugissements des vents de l’Océan : l’antre o
approchâmes à la faveur de la clarté silencieuse de la lune, et nous entendîmes cette complainte : « Jusques à quand roulerez-vou
m’asseyais aux fêtes du palais de Tor-Thoma ; mon père se plaisait à entendre ma voix : les jeunes guerriers suivaient des yeux
contre toi ? Mon cher Uthal, pourquoi m’abandonnes-tu ? »   Je ne pus entendre les plaintes de cette infortunée sans répandre de
eux-tu qu’il détruise tes ennemis. Fille de Tor-Thoma, lève-toi, j’ai entendu tes plaintes touchantes. Les enfants de Morven t’
est triste et dépouillée. Les vents du désert soufflent ; mais l’on n’ entend plus frémir ton feuillage. Fils du généreux Larmo
llard, lui dit-elle en tournant sur lui ses yeux humides de larmes, j’ entends le rugissement de la mort. Tes amis ont attaqué U
nt à votre gloire leurs harpes harmonieuses : les filles de Selma les entendront , et votre renommée s’étendra dans les contrées lo
que ces doux accords accompagnent le départ de mon âme. Mes aïeux les entendront dans leurs palais aériens. La joie brillera sur l
ez mes tristes accents jusqu’au palais aérien de Fingal, qu’il puisse entendre encore la voix de son fils, la voix du chantre de
bruit sourd s’élève dans la bruyère, les vents orageux se taisent. J’ entends la voix de Fingal, cette voix qui depuis si longt
u, notre renommée vit dans nos tombeaux ; la voix d’Ossian s’est fait entendre , et sa harpe a fait retentir les voûtes de Selma.
plus, que l’ombre de son amant s’était envolée dans les nuages, qu’on entendait sa faible voix murmurer avec le zéphyr dans le ga
ta demeure ? » Retire-toi, belle aurore, retire-toi, Ryno dort : il n’ entend plus ta voix ; les cerfs bondissent sur sa tombe.
point : elles suivront, en chantant, la trace de mes pas ; mais je n’ entendrai plus vos chants, ô mes compagnes ! je m’endors au
il soit, peut-il combattre des milliers d’hommes ? » Ses cris se font entendre . Les vallées et tous leurs ruisseaux y répondent.
dra des rochers lointains. « Calmora, dira-t-il, est-ce ta voix que j’ entends  ? » Le fils du rocher lui répondra seul : « Retir
demeure, ô Cornglas ! abandonne la rive orageuse : car ta fille ne t’ entend pas ; elle chevauche loin de toi sur les nuages a
ingal a retenti ; les rochers des collines lui répondent. Les cerfs l’ entendent , et se lèvent de leur couche moussue. Les oiseaux
cerfs l’entendent, et se lèvent de leur couche moussue. Les oiseaux l’ entendent , et agitent leurs ailes dans l’arbre du désert. L
t leurs ailes dans l’arbre du désert. Le loup, voyageur nocturne, l’a entendu comme il visitait le champ du carnage, dans l’esp
a lance était rompue, et le roc avait manqué sous ses pas. » Crimoïna entendit le chant funèbre. Elle vit son cher Dargo qu’on l
on absence. Leurs yeux étaient souvent fixés sur la mer ; les rochers entendirent souvent leurs cris. Ô mes parents ! je fus sourde
dormirai encore cette nuit avec toi, mon bien-aimé, mon Dargo… » Nous entendîmes sa voix s’affaiblir ; nous entendîmes les notes l
on bien-aimé, mon Dargo… » Nous entendîmes sa voix s’affaiblir ; nous entendîmes les notes languissantes expirer sous ses doigts.
ne sur nos montagnes ; l’épais brouillard repose sur nos collines. On entend siffler les tourbillons de vent. Le fleuve roule
ein de la terre. Qui pourra jamais remplacer Connal ? Ce fut là qu’on entendit le choc affreux des armes et les gémissements des
e. Je viens souvent m’asseoir sous l’ombrage, dans ce triste lieu ; j’ entends soupirer le vent dans le gazon, et leur souvenir
re de vos malheurs, quand le vent agitera les forêts de Tora et que j’ entendrai rugir les torrents de ma patrie. Alors vous viend
je suis délaissée sur cette colline, où se rassemblent les orages. J’ entends gronder les vents dans les flancs de la montagne 
e ! Le bruit des torrents et des vents redouble encore, et je ne puis entendre la voix de mon amant ! Pourquoi mon fidèle Salgar
. Vents, cessez un instant. Torrents, apaisez-vous, afin que je fasse entendre ma voix à mon amant. Salgar, Salgar, c’est moi qu
Mon frère, tu étais terrible dans le combat. Ô mes amis, parlez-moi, entendez ma voix ! Mais, hélas ! ils se taisent, ils se ta
vous allés vous reposer ? Dans quelle grotte vous trouverai-je ? Je n’ entends point leur voix au milieu des vents ; je ne les e
rai-je ? Je n’entends point leur voix au milieu des vents ; je ne les entends point me répondre dans les intervalles de silence
des vents, déplorer en ces lieux la mort de mes amis ; le chasseur m’ entendra de son humble cabane : il sera effrayé et charmé
e retentissait plus dans Selma. Ullin, revenant un jour de la chasse, entendit leurs chants ; ils déploraient la chute de Morar,
e larmes… Cette sœur infortunée, c’était Minona elle-même. Quand elle entendit chanter Ullin, elle s’éloigna, semblable à la lun
illes du vallon. Ton murmure me plaît, ô torrent ! mais la voix que j’ entends est plus douce encore. C’est la voix d’Alpin qui
ssi ta blessure ? Pleure, père infortuné, pleure ! Mais ton fils ne t’ entend point ; son sommeil est profond dans la tombe, et
reiller où il repose est enfoncé bien avant sous la terre. Morar ne t’ entendra plus ; il ne se réveillera plus à la voix de son
ommeil est profond dans la tombe ! Quand te réveilleras-tu pour faire entendre à ton père la douceur de tes chants ? Ô nuit crue
vironne, ma fille faisait retentir les airs de ses plaintes. Son père entendait ses cris redoublés, et son père ne pouvait la sec
’entrevoyais ma fille à la faible clarté de la lune ; toute la nuit j’ entendis ses cris. Le vent soufflait avec fureur et la plu
s récits des temps passés. Les chefs accouraient de leur colline pour entendre leurs concerts harmonieux, et comblaient d’éloges
aintenant la vieillesse a glacé ma langue, et mon âme est éteinte : j’ entends encore quelquefois les ombres des bardes, et je t
he de retenir leurs chants mélodieux. Mais ma mémoire m’abandonne ; j’ entends la voix des années qui me crie en passant : « Pou
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
Section 35, de l’idée que ceux qui n’ entendent point les écrits des anciens dans les originaux,
anciens dans les originaux, s’en doivent former Quant à ceux qui n’ entendent point les langues dans lesquelles les poëtes, les
ouvrages, il faut qu’ils la prennent sur le rapport des personnes qui entendent ces langues et qui les ont entendues. Les hommes
sur le rapport des personnes qui entendent ces langues et qui les ont entendues . Les hommes ne sçauroient bien juger d’un objet d
’avoir goûtée, ni de l’excellence d’un air de violon qu’après l’avoir entendu . Or le poëme dont nous n’entendons point la langu
d’un air de violon qu’après l’avoir entendu. Or le poëme dont nous n’ entendons point la langue, ne sçauroit nous être connu par
ble. Tous les discours des critiques ne mettent pas mieux celui qui n’ entend pas le latin au fait du mérite des odes d’Horace,
être faites de la fiévre ou de la colique. Or comme celui qui n’a pas entendu un air n’est pas reçu à disputer sur son excellen
ir n’est pas reçu à disputer sur son excellence contre ceux qui l’ont entendu , comme celui qui n’a jamais eu la fiévre, n’est p
le un poëte a écrit, ne doit pas être reçu à disputer contre ceux qui entendent ce poëte, concernant son mérite et l’impression q
la possibilité par des raisonnemens métaphisiques. Dès que ceux qui n’ entendent pas la langue dont un poëte s’est servi, ne sont
l pas plus raisonnable qu’ils adoptent le sentiment de ceux qui l’ont entendu , et de ceux qui l’entendent encore, que d’épouser
ils adoptent le sentiment de ceux qui l’ont entendu, et de ceux qui l’ entendent encore, que d’épouser le sentiment de deux ou tro
ou six personnes qui ont le vin en horreur. Ceux qui sont capables d’ entendre les anciens et qui en sont dégoûtez, sont en auss
s sçavans et habiles, ne mettent-elles point, par exemple, ceux qui n’ entendent pas le latin en état de juger par eux-mêmes, en é
Horace aussi bonnes que des traductions peuvent l’être. Tous ceux qui entendent le latin ne se lassent point de dire que ces vers
son tous les françois qui sçavent assez bien la langue italienne pour entendre les originaux sans peine. Pourquoi la même person
oëme. Ainsi le plus grand mérite d’un poëme nous échappe quand nous n’ entendons pas les mots choisis par le poëte même, et quand
ais se faire l’idée d’un poëme sur ce que les personnes capables de l’ entendre en sa langue, déposent unanimement concernant l’i
fait sur elles, c’est la meilleure maniere d’en juger quand nous ne l’ entendons pas. Rien n’est plus raisonnable que de supposer
usable, dire avec confiance lorsqu’il est question d’un poëme qu’on n’ entend pas : que l’opinion que les hommes ont qu’il est
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
art de la danse ? C’étoit sans parler que les pantomimes se faisoient entendre communement. Les histrions nous exposent, ils no
ent entendre communement. Les histrions nous exposent, ils nous font entendre une fable ordinairement sans parler. En effet, il
s autres, et qu’ils n’avoient pas encore trop de moïens pour se faire entendre . Aussi, comme le dit saint Augustin, tous les mou
ignification étoit arbitraire, il falloit du moins être habitué à les entendre pour ne rien perdre de tout ce qu’ils vouloient d
ïons que ceux qui ne sont pas initiez aux mysteres de ce spectacle, n’ entendent gueres ce que les pantomimes veulent dire, à moin
de qui ils sont placez ne le leur explique. Mais l’usage apprenoit à entendre le langage muet des pantomimes à ceux qui ne l’av
s et Phabaton représentoient sans prononcer une parole, en se faisant entendre par un geste parlant, pour ainsi dire, et en s’ex
t venir à bout de décrire intelligiblement une action, et de donner à entendre par le geste les mots pris dans le sens propre, c
ns ou des affections. Mais, dira-t-on, comment pouvoient-ils donner à entendre les mots pris dans le sens figuré, qui sont si fr
emiers pantomimes, pour être goûtez par les spectateurs, s’en fissent entendre , et nos comédiens, pour être plus aisément entend
urs, s’en fissent entendre, et nos comédiens, pour être plus aisément entendus , auront commencé par executer en déclamation muet
er, et qu’on puisse reconnoître aisément quand on les voit faire sans entendre le discours dont ils sont l’accompagnement nature
même plusieurs fois, que c’étoit en gesticulant qu’elles se faisoient entendre nutibus, ou gestibus. Apulée, dit en parlant de J
n de montrer qu’il n’étoit pas besoin d’articuler des mots pour faire entendre sa pensée. C’est ainsi qu’il s’en explique dans l
sez marquée pour être reconnuë bien facilement lorsqu’on la voit sans entendre le discours dont elle doit être l’accompagnement
importante, ne se contente pas de ne se point mettre à portée d’être entendu  ; il a encore la précaution de ne se point mettre
ncore comprendre facilement la signification lorsqu’il est question d’ entendre le sens des gestes des autres. On entend facileme
n lorsqu’il est question d’entendre le sens des gestes des autres. On entend facilement un langage qu’on parle. Mais le langag
rage que son auteur ait sçu que les pantomimes des anciens se fissent entendre sans parler, cependant la chose lui a paru possib
faire son interprete en toutes langues. Cet homme, disoit-il, se fera entendre de tout le monde, au lieu que je suis obligé de p
r le théatre de l’opera comique, des scénes muettes que tout le monde entendoit . Quoique Roger n’ouvrit point la bouche, on compr
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
paroles de ces chansons avoient bien une autre énergie lorsqu’on les entendoit chanter, que lorsqu’on les entendoit déclamer, a
une autre énergie lorsqu’on les entendoit chanter, que lorsqu’on les entendoit déclamer, a donné lieu à mettre des récits en mus
sont les plus capables de faire impression sur nous lorsque nous les entendons dans la nature. La musique ne se sert que des in
capables de produire un grand effet sur nous, quand on nous les fait entendre à propos dans les scénes d’une piece dramatique.
une tempête, lorsque son chant, son harmonie, et son rithme nous font entendre un bruit pareil au fracas que les vens font dans
ione de M. Marais. Ainsi, quoique ces symphonies ne nous fassent pas entendre aucun son articulé, elles ne laissent pas de pouv
celle que feroit le bruit même dont elles sont une imitation, si nous entendions ce bruit dans les mêmes circonstances que nous en
on, si nous entendions ce bruit dans les mêmes circonstances que nous entendons la symphonie qui l’imite. Par exemple, l’imitatio
s nous interesserions avec chaleur, si nous nous trouvions à portée d’ entendre cette tempête veritable. Il seroit inutile de rép
ils s’y sont servi de leur chant inarticulé, non-seulement pour faire entendre à ceux qui devoient obéïr, les ordres de leurs co
dié, si le fracas des armes à feu laissoient nos combattans en état d’ entendre distinctement le son de ces instrumens. Mais quoi
nt fabuleux dans le récit des auteurs anciens, si l’on les avoit fait entendre à des hommes d’un naturel aussi vif que des athen
té particulieres à ce sçavant homme ; si, dis-je, cet auteur avoit pû entendre les opera de Lulli, et principalement les dernier
uvent des symphonies pour exprimer des bruits que nous n’avons jamais entendu , et qui peut-être ne furent jamais dans la nature
e formé une idée confuse par rapport à d’autres bruits que nous avons entendus . On dit donc des symphonies de cette espece, ains
l’action théatrale, plairoient même médiocrement, si l’on les faisoit entendre comme des sonates, ou des morceaux de symphonies
5 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
ière-ban d’admirateurs. Le ban est composé de ceux qui prétendent les entendre , l’arrière-ban de ceux qui n’osent pas dire qu’il
t ; qu’aurais-je fait fidèle ? est une fort belle chose et peut être entendu par le premier venu, et qu’il soit entendu du pre
t belle chose et peut être entendu par le premier venu, et qu’il soit entendu du premier venu n’est point du tout une raison po
t se présenter, et c’est sa façon d’attirer à elle, de manière à être entendue , du premier abord, en son ensemble, de manière à
ite qu’à la reprendre on s’aperçoive qu’on ne l’avait pas entièrement entendue et qu’elle est digne d’être creusée, et qu’on la
mes un peuple poli : « Oh ! quand il sera clair de manière que vous l’ entendiez … » La joie pour certains et même pour beaucoup es
s auteurs auxquels, à une première lecture, nous prévoyons que nous n’ entendrons jamais rien ? — Mon Dieu, oui ! D’abord parce qu’
t l’inverse de ce que font les auteurs « qui n’écrivent que pour être entendus  ». Ceux-ci ramènent progressivement l’expression
urité, d’être compris de ceux par qui ce leur serait une honte d’être entendus . Nietzsche a très bien saisi leur procédé et leur
eut-être cela faisait-il partie du dessein de l’auteur de ne pas être entendu de n’importe qui. Tout esprit distingué, qui a un
hés » par ceux précisément, en majorité, par qui ils redoutent d’être entendus et dont ils craignent le contact, c’est-à-dire pa
6 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
xprimer une pensée que la vivacité de la passion se contente de faire entendre , sont fort ordinaires dans le langage des homes.
un caractére particulier : mais quand il ajoute, « quel suplice que d’ entendre déclamer pompeusement un froid discours, ou prono
n’est pas précisément la signification propre de ce mot : ainsi pour entendre ce que c’est qu’un trope, il faut comencer par bi
les Pyrénées avoient été abimées ou anéanties ? Nulement : persone n’ entendit cette expression à la lettre, et dans le sens pro
du ressort de la grammaire on doit conoitre les tropes pour bien entendre les auteurs, et pour avoir des conoissances exact
le de la grammaire, puisqu’il est du ressort de la grammaire de faire entendre la véritable signification des mots, et en quel s
e, tant qu’il obéït à ses comandemens, il en fut assisté. Les brebis entendent la voix du pasteur, on ne veut pas dire seulement
citer l’autre, il arive que l’expression figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre ; elle est m
elque sorte devant les yeux des autres ce que nous voulons leur faire entendre . Les homes n’ont point consulté, s’ils avoient ou
oint vox pour sufrage. Nous disons porter envie, ce qui ne seroit pas entendu en latin par (…) : au contraire, (…) est une faço
: au contraire, (…) est une façon de parler latine, qui ne seroit pas entendue en françois, si on se contentoit de la rendre mot
de son auteur. Le but de ces sortes de traductions n’est que de faire entendre la pensée d’un auteur ; ainsi on doit alors s’ata
e traduit avoit été sa langue naturèle. Mais quand il s’agit de faire entendre une langue étrangère, on doit alors traduire lité
st obligé de doner à un même mot ou à une même expression, pour faire entendre la pensée de son auteur. Ce sont deux idées fort
s rend moins utiles et souvent nuisibles aux començans. Je vais faire entendre ma pensée par cet exemple. porter, se rend en lat
ductions dont j’ai parlé ailleurs. Quand on ne traduit que pour faire entendre la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est p
le but des dictionaires, on doit traduire litéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage en cette langue à
xplication litérale qu’on a dèja donée du mot latin, sufit pour faire entendre à la lettre l’expression figurée, ou la pensée li
loignée de la françoise, et que la lettre n’en peut pas aisément être entendue , les dictionaires devroient l’expliquer d’abord l
rrés d’argent, plutot que d’inventer un nouveau mot qui ne seroit pas entendu  : on ferre aussi d’argent une cassette, etc. Alor
e figure ; mais voyant bien que cette façon de parler ne seroit point entendue en notre langue, il en ajoute l’explication : lor
our l’éfet que de dire d’un général ce qui, à la lettre, ne doit être entendu que de son armée ; il en est de même lorsqu’on do
n iniquité. (…), où vous voyez que par la colère du seigneur, il faut entendre la peine qui est une suite de la colère. (…), c’e
s, où le philosophe Zénon tenoit son école : ainsi par le portique on entend souvent la philosophie de Zénon, la doctrine des
e dont ils sont le symbole. Envain etc. Par le lion belgique le poète entend les provinces unies des pays bas : par l’aigle ge
entend les provinces unies des pays bas : par l’aigle germanique, il entend l’Allemagne ; et par les léopards il désigne l’An
e espèce de métonymie, par laquelle on exprime ce qui suit pour faire entendre ce qui précède ; ou ce qui précède pour faire ent
uit pour faire entendre ce qui précède ; ou ce qui précède pour faire entendre ce qui suit ; elle ouvre, pour ainsi dire, la por
ets à la mort aussi bien que nous : ainsi, quand par les mortels on n’ entend que les homes, c’est une synecdoque du genre : on
on apèle la synecdoque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’ entend que d’une espèce particulière : créature est un m
réées, les arbres, les animaux, les métaux, etc. Ainsi lorsqu’il ne s’ entend que des homes, c’est une synecdoque du genre, c’e
ême tems sous le milieu de la voute, (…) ? C’est que par (…), il faut entendre d’abord en général le temple ; elle vint au templ
a porte du sérail, c’est le palais du sultan ou empereur turc, et ils entendent par ce mot ce que nous apelons la cour. Nous diso
ens ; la Seine pour les françois. Chaque climat etc. Par le Tage il entend les espagnols, le Tage est une des plus célèbres
ux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de parler ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il ne faut pas croire qu’il
risées par l’usage ; ou du moins que le sens litéral qu’on veut faire entendre , se présente naturèlement à l’esprit sans révolte
tingue la synecdoque de la métonymie, c’est : que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signif
qui dans le sens propre signifie le moins, ou au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marqu
n un nom propre pour un nom comun. Dans le premier cas, on veut faire entendre que la persone ou la chose dont on parle excèle s
ent être comprises sous le nom comun : et dans le second cas, on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le
alent à des noms propres. Quand les anciens disent le philosophe, ils entendent Aristote. Quand les latins disent l’orateur, ils
sophe, ils entendent Aristote. Quand les latins disent l’orateur, ils entendent Cicéron. Quand ils disent le poète, ils entendent
sent l’orateur, ils entendent Cicéron. Quand ils disent le poète, ils entendent Virgile. Les grecs entendoient parler de Démosthè
s distingués. Dans chaque royaume, quand on dit simplement le roi, on entend le roi du pays où l’on est ; quand on dit la vile
roi, on entend le roi du pays où l’on est ; quand on dit la vile, on entend la capitale du royaume, de la province ou du pays
e bucher les armes que le perfide a laissées, et par ce perfide elle entend Enée. le destructeur de Cartage et de Numance , s
Quand Chimène dit à Rodrigue, va, je ne te hais point, elle lui fait entendre bien plus que ces mots là ne signifient dans leur
qu’il a plus d’esprit que vous ne croyez : il n’est pas poltron fait entendre qu’il a du courage : Pythagore n’est pas un aute
t au-delà de la vérité et représentent le plus ou le moins pour faire entendre quelque excès en grand ou en petit. Ceux qui nous
pour faire entendre quelque excès en grand ou en petit. Ceux qui nous entendent rabatent de notre expression ce qu’il en faut rab
sans se mouiller la plante des piés. Au contraire, si l’on veut faire entendre qu’une persone marche avec une extrème lenteur, o
propre, qui paroit toute autre chose que ce qu’on a dessein de faire entendre , et qui cependant ne sert que de comparaison, pou
d’abord un sens litéral qui n’est pas celui qu’on a dessein de faire entendre  : les idées accessoires dévoilent ensuite facilem
la figure a comencé : ce qui est essenciel à l’allégorie. Vous pouvez entendre à la lettre tout ce discours d’une bergère, qui t
e qui est vrai, mais qui n’est pas ce qu’on veut principalement faire entendre  : on dit familièrement tant va la cruche à l’eau,
du raport avec l’allégorie : l’allégorie présente un sens, et en fait entendre un autre : c’est ce qui arive aussi dans les allu
he de sentir ce qui est ou ce qui n’est pas à propos, et le desir mal entendu de montrer de l’esprit et de faire parade de ce q
. » L’ironie l’ironie est une figure par laquelle on veut faire entendre le contraire de ce qu’on dit : ainsi les mots don
rde de lui dire que je n’ai pas le sou. Si Madame Dacier eut été plus entendue qu’elle ne l’étoit en galanterie, elle auroit bie
r la demande. Pour ce qui est de l’autre (…), Clitiphon vouloit faire entendre à sa maitresse, qu’il avoit des ressources pour l
acoutumés aux mots de notre langue, l’esprit n’est pas partagé à les entendre  : ainsi il ne s’ocupe que des objets qu’ils signi
foureau, (…). Il ne s’agit pas du fonds de la pensée qui est de faire entendre que César n’avoit exercé aucune cruauté dans la v
fut servi de l’arangement ordinaire. On ne doit parler que pour être entendu par ceux qui conoissent le génie d’une langue. Ai
est le sens d’Horace, come la suite de l’ode le done nécessairement à entendre . Ce sont les paroles du p. Sanadon, qui trouve da
r ; c’est la phrase même, et non la suite du discours, qui doit faire entendre la pensée, si ce n’est dans toute son étendue, c’
rit sans retenue : ces deux mots sont formés du son ou bruit que l’on entend quand quelqu’un rit avec éclat. Il y a aussi plus
et nous dévoilent facilement le sens figuré qu’on a voulu nous faire entendre . L’euphémisme est une espèce d’allusion, avec cet
l’ordre dans les pensées, pour rendre raison du discours et pour bien entendre les auteurs. C’est ce qui va faire la matière de
dans ma bouche, répond Sganarèle : où vous voyez que par langue l’un entend langage, idiome ; et l’autre entend, come il le d
où vous voyez que par langue l’un entend langage, idiome ; et l’autre entend , come il le dit, la langue que nous avons dans la
on pour éviter tous ces défauts : on ne doit écrire que pour se faire entendre  ; la nèteté et la précision sont la fin et le fon
ral est celui que les mots excitent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le sens qui se présente naturè
t une langue ; c’est le sens qui se présente naturèlement à l’esprit. Entendre une expression litéralement, c’est la prendre au
dont nous avons parlé présentent naturèlement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue, c’est un sens litéral-figuré ; p
à propos la division entre ses propres énemis ; semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre, et de la même
de s’aracher la main ou l’oeil qui est un sujet de scandale ; il faut entendre ces paroles de la même manière qu’on entend toute
t de scandale ; il faut entendre ces paroles de la même manière qu’on entend toutes les expressions métaphoriques et figurées 
igurées : ce ne seroit pas leur doner leur véritable sens, que de les entendre selon le sens litéral pris à la rigueur ; elles d
entendre selon le sens litéral pris à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de sens litéral qui réduit
de celui qui a parlé, et qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
la société. L’home sage est toujours en état de tout écouter, de tout entendre , et de profiter des avis qu’on lui done. Dans l’i
celui que les paroles excitent naturèlement dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
e où l’expression figurée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable sens litéral d’un auteur, il ne sufi
ien entendre le véritable sens litéral d’un auteur, il ne sufit pas d’ entendre les mots particuliers dont il s’est servi, il fau
tendre les mots particuliers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans la langue de ce
de parler usitées dans la langue de cet auteur ; sans quoi, ou l’on n’ entendra point le passage, ou l’on tombera dans des contre
r parole veut dire promettre ; en latin etc. Il n’est pas possible d’ entendre le sens litéral de l’ecriture sainte, si l’on n’a
ouveau testament même il y a plusieurs passages qui ne sauroient être entendus , sans la conoissance des idiotismes, c’est-à-dire
priment ces idées nous servent à abréger le discours, et à nous faire entendre avec plus de facilité ; par exemple, nous avons v
érale, nous nous servons du terme de mouvement. Ce que je veux dire s’ entendra encore mieux par cet exemple. Les noms que l’on d
es le sont à lui même ; sur ce fondement, il parle toujours ; on ne l’ entend point, il s’en étone ; il élève la voix, il s’épu
’entend point, il s’en étone ; il élève la voix, il s’épuise, et on l’ entend encore moins. Que ne se rapèle-t-il les premières
i sans doute ; mais il en faut en tems et lieu. Si par principes vous entendez des règles, des maximes, des notions générales, d
faut point comencer par de tels principes. Que si par principes vous entendez des notions comunes, des pratiques faciles, des o
dequoi se satisfaire pleinement sur ce qui regarde le françois. " on entend comunément par synonimes etc. " malgré ces difére
sont donc pas exactement synonimes. Lorsqu’il ne s’agit que de faire entendre l’idée comune, sans y joindre ou sans en exclure
ots, puisqu’ils sont tous deux propres à exprimer ce qu’on veut faire entendre  ; mais cela n’empêche pas que chacun d’eux n’ait
7 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
branches de ce toit nourricier de leurs pères. Ah ! si vous les aviez entendues , monsieur, demander aux bûcherons avec quoi elles
oches ! cria-t-il aux bûcherons. Ils levèrent leurs haches, et je les entendis retomber sur le tronc près des racines avec un br
sourd, tout semblable au bruit des pelletées de terre pierreuse que j’ entendis tomber sur la bière de mon frère et de ma jeune f
de douleur et de la secousse qui nous avait précipités à terre, nous entendîmes les coups redoublés comme d’un autre monde, et le
es hauteurs des Camaldules avec un énorme fagot de genêts sur le cou, entendit les aboiements de Zampogna, les coups de hache de
e, sang pour sang ; ce sera ton premier et dernier crime. Et nous les entendîmes , cachés par les sapins, casser et couper des jeun
à la messe, le dimanche, aux Camaldules, si le pauvre Zampogna, que j’ entendais respirer en haletant, venait à ne pas réchapper d
s se détachaient pour se resserrer encore. CXIX Ah ! elle en a entendu , cette nuit-là, des lamentations, cette voûte, aj
es lamentations, cette voûte, ajouta avec force l’aveugle ; elle en a entendu autant que le jour où les cercueils de ma femme e
ais-je posé le doigt sur le loquet et entrebâillé la porte, sans rien entendre , excepté le vent de l’aurore pleurant doucement d
ois. Je les suivis de l’oreille et du cœur aussi longtemps que je pus entendre le bruit des pas de l’escorte. Magdalena, étendue
s ! il était déjà bien loin sur le chemin de la mort et il ne pouvait entendre la voix de sa mère. À moi, du moins, ma fille me
vé, quand on avait terrassé et enchaîné son cousin, nous n’avions pas entendu seulement soupirer dans la cabane. À la faible lu
aissant qui me reste dans les yeux, j’étendis la main du côté où je l’ entendais remuer, pour démêler, comme à l’ordinaire, ses be
du tout, il y est tout entier avec moi ; je le vois, je le sens, je l’ entends , je lui parle. De même que ses gardiens là-bas cr
garçon, à l’éviter sans raison, à trembler comme d’un frisson quand j’ entendais son pas ou sa voix, à rentrer à la maison pour fi
comprenais pas moi-même, et que ma tante disait à mon père, qui ne m’ entendait plus si folâtre : « Ne t’inquiète pas, mon frère,
les, la chevrette fait ses dents, l’enfant fait son cœur. » Et je les entendais rire tout bas. CXXVIII Mais Hyeronimo, qui
perce les murs, et si je ne puis pas le voir, par hasard, il pourra m’ entendre  ! Enfin, ce fut une inspiration de quelqu’un de c
hé en silence derrière la porte, la main sur le loquet, il avait tout entendu de ma résolution de chercher les traces d’Hyeroni
et sans autre idée que de me rapprocher d’Hyeronimo. Puis, quand je n’ entendis plus les cris de ma tante qui me rappelait, malgr
seule ainsi et toute perdue, dans les rues de la grande ville, d’où j’ entendais déjà les cloches et les bruits formidables monter
ue je n’oserais jamais sortir de dessous l’arche du pont sur lequel j’ entendais déjà les pas des contadins qui portaient des rais
finirai bien, par la grâce de Dieu, par me faire voir ou par me faire entendre de lui. Qui sait, peut-être me laissera-t-on lui
rtout sur celui d’Hyeronimo ; je me dis : Personne ne me voit ni ne m’ entend qu’elle, personne ne me donnera un pauvre baïoque
as si c’est pour rire ; en sorte que, quand le couplet était fini, on entendait comme un écho moqueur ce petit refrain de notes i
8 (1694) Des ouvrages de l’esprit
a musique, la peinture, le discours public. Quel supplice que celui d’ entendre déclamer pompeusement un froid discours, ou prono
les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre, que leurs auteurs s’ entendaient eux-mêmes, et qu’avec toute l’attention que je do
ute l’attention que je donnais à leur récit, j’avais tort de n’y rien entendre  : je suis détrompé. L’on n’a guère vu jusques à p
est faible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre . Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve s
i d’ailleurs ne signifie pas assez ce que vous voulez peut-être faire entendre  ; et c’est du même trait et du même mot que tous
timents : il faudrait leur parler par signes, ou sans parler se faire entendre . Quelque soin qu’on apporte à être serré et conci
u un seul endroit de l’ouvrage, c’est assez, ils sont dans le fait et entendent l’ouvrage. Un tissu d’énigmes leur serait une lec
s, qui est de les rendre meilleurs. Les sots lisent un livre, et ne l’ entendent point ; les esprits médiocres croient l’entendre
t un livre, et ne l’entendent point ; les esprits médiocres croient l’ entendre parfaitement ; les grands esprits ne l’entendent
s médiocres croient l’entendre parfaitement ; les grands esprits ne l’ entendent quelquefois pas tout entier : ils trouvent obscur
beaux esprits veulent trouver obscur ce qui ne l’est point, et ne pas entendre ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche v
e, tout le spectacle, jusqu’à la salle où s’est donné le spectacle, j’ entends le toit et les quatre murs dès leurs fondements.
core le vraisemblable ? Comme donc ce n’est point une chose bizarre d’ entendre s’élever de tout un amphithéâtre un ris universel
r faire rire, suivi à la vérité d’une dernière scène où les3 mutins n’ entendent aucune raison, et où, pour la bienséance, il y a
aurait soumis à sa critique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mai
ersuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligi
ais parce qu’on est en effet intelligible. L’on n’écrit que pour être entendu  ; mais il faut du moins en écrivant faire entendr
écrit que pour être entendu ; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses : l’on doit avoir une diction pu
e ceux qui ne sentent pas le plaisir qu’il y a à s’en servir ou à les entendre . Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de so
9 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
ements passés, avec des lois ou vérités supérieures. La science ainsi entendue est bientôt faite ; il n’y a rien à chercher ni à
r les cressons, la grande ombre froide des deux files d’arbres ; vous entendrez presque le chuchotement éternel des hautes cimes
t plus vagues ; au bout de quelques secondes, il nous semble que nous entendons de vrais sons, que nous voyons de vraies formes,
individu absent… De même on peut arriver à lui faire imaginer qu’elle entend jouer sur un instrument de musique un air détermi
m exciterait en moi, si je le lisais, si je le prononçais, ou si je l’ entendais . — Partant, dans toutes les opérations supérieure
efforts musculaires, et surtout tels et tels mots ; ces derniers lus, entendus , ou prononcés mentalement, sont les habitants les
es. — À l’état normal, nous pensons tout bas par des mots mentalement entendus ou lus ou prononcés, et ce qui est en nous, c’est
xagérer, pour que le malade ait des hallucinations de l’ouïe et croie entendre des voix. — « Au milieu de ma fièvre, dit Mme C…8
us vite… Après avoir couru les rues pendant trois ou quatre heures, j’ entendis la voix mystérieuse, au moment où je passais deva
l se coupe la gorge avec un rasoir. « Dès qu’il a repris ses sens, il entend des voix qui l’accusent ; guéri de sa blessure, i
es sens, il entend des voix qui l’accusent ; guéri de sa blessure, il entend les mêmes voix… Ces voix lui répètent nuit et jou
de l’Europe qui sont familières au malade ; une seule de ces voix est entendue moins distinctement, parce qu’elle emprunte l’idi
tres. Souvent M. N… se met à l’écart pour mieux écouter et pour mieux entendre  ; il questionne, il répond ; il est convaincu que
, il y reçoit beaucoup de monde. Si la conversation l’intéresse, il n’ entend plus les voix ; si elle languit, il les entend im
tion l’intéresse, il n’entend plus les voix ; si elle languit, il les entend imparfaitement, quitte la société et se met à l’é
tend imparfaitement, quitte la société et se met à l’écart pour mieux entendre ce que disent ces perfides voix ; il revient inqu
i longtemps. » — « Rien de plus fréquent, ajoute M. Baillarger, que d’ entendre les malades se plaindre que les interlocuteurs in
’une balle ; elle accouche ; dix jours après, le délire éclate ; elle entend le bruit du canon, des feux de peloton, le siffle
reaux cassés par les balles. » — Dans une tête saine, l’image de sons entendus pendant l’émeute se serait reproduite avec exacti
lueur, elle voit son mari s’approcher d’elle avec précaution ; elle l’ entend prononcer quelques paroles à voix basse, et sent
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
operation. C’est ce qui arrive dans la récitation où le mot que nous entendons réveille immédiatement l’idée qui est liée avec c
ulgent que le lecteur, parce qu’il est plus flatté par les vers qu’il entend , que l’autre par ceux qu’il lit. N’est-ce pas rec
l’autre par ceux qu’il lit. N’est-ce pas reconnoître que le plaisir d’ entendre la récitation en impose à notre jugement, que de
en état de reconnoître et de compter ses défauts. Or l’ouvrage qu’on entend réciter, plaît plus que l’ouvrage qu’on lit dans
es de Juvenal, qu’il se formoit à Rome des assemblées nombreuses pour entendre réciter les poëmes que leurs auteurs vouloient do
es dussent sçavoir par coeur une partie des vers dont on leur faisoit entendre la lecture. Mais les romains comptoient que le pl
al promet à l’ami qu’il invite à venir manger le soir chez lui, qu’il entendra lire les vers d’Homere et de Virgile durant le re
enseignant que ceux qui nous écoutent parler sans nous voir, ne nous entendent qu’à demi. En effet, la nature a assigné un geste
11 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
acun de nous. Cette parole intérieure, silencieuse, secrète, que nous entendons seuls, est surtout évidente quand nous lisons : l
celui de la plume qui court sur le papier ; la parole qui dicte ne s’ entend pas ; elle est réelle pourtant ; mais le bruit qu
e pourtant ; mais le bruit qu’elle fait, ce n’est pas l’oreille qui l’ entend , c’est la conscience qui le connaît ; il n’agite
; mais alors elle reste en nous, et nul autre que nous-même ne peut l’ entendre . Tantôt nous nous remémorons ainsi ce que nous av
Tantôt nous nous remémorons ainsi ce que nous avons auparavant lu ou entendu  ; tantôt et plus souvent, notre pensée, futile ou
tés par l’insomnie, nous ne pouvons faire taire notre pensée ; nous l’ entendons alors, car elle a une voix, elle est accompagnée
comme elle, et qui la suit dans ses évolutions ; non seulement nous l’ entendons , mais nous l’écoutons, car elle est contraire à n
de courts silences les points et les virgules de nos phrases, nous l’ entendons  : elle nous rappelle la trame de notre discours,
suite de sons, musique ou discours, qui retient notre attention, soit entendue sans distraction aucune et dans une abdication co
t-on dire, l’intérim de la parole extérieure. L’âme n’est jamais sans entendre un son ; lorsque le son n’est pas extérieur et ré
n de la pensée ; elle répète comme un écho les paroles que nous avons entendues ou bien elle souffle à nos organes vocaux des par
l’existence une place plus grande que le langage extérieur énoncé ou entendu . Déjà en effet l’homme qui parle six heures chaqu
la vie psychique [ch. IV, § 8, fin ; ch. VI, § 1 à 7]. Ce que Platon entend dire par cette définition, c’est que la pensée lu
rate, puisqu’il se disait conseillé par une voix que lui seul pouvait entendre , il faut bien le considérer comme le premier phil
s à la parole intérieure ; il a voulu dire que l’enfant ne peut faire entendre à autrui aucune parole s’il ne s’est exercé aupar
ont toujours unies aux termes qui les expriment ; … par exemple, si j’ entends bien ce mot de triangle, je ne le prononce point
à parler à Dieu qu’on n’aplus un autre langage que celui que lui seul entend … ; on ne lui dit qu’on l’aime qu’en aimant… Si l’
ité, plus encore par la volonté que par l’intelligence22. » Si nous l’ entendons bien, Bossuet accorde aux mystiques que, dans l’é
entre en méditation sur les sujets les plus dégagés de la matière, il entendra toujours nu fond de sa poitrine une voix secrète
pression de ces pensées et qui deviennent discours lorsqu’il les fait entendre aux autres. » — « Philosophes, essayez de réfléch
par ces ébauches de mouvements, l’enfant s’approprie la langue qu’il entend et se fait des signes avec les sons ; — c’est enf
le par laquelle nous imitons les sons que nous nous souvenons d’avoir entendus . On peut accorder à Bonald que toutes les idées,
d’autrui. Quand nous parlons des lèvres, « sans produire de son, nous entendons distinctement » une parole intérieure. — Quand no
e celui qui lit… ; nous ne lisons pas pour voir l’écriture, mais pour entendre la parole intérieure72. » Elle nous aide à entend
riture, mais pour entendre la parole intérieure72. » Elle nous aide à entendre , car elle « est souvent plus distincte que la sen
a parole d’autrui nous soit intelligible : « nous n’écoutons pas pour entendre la parole d’autrui, mais uniquement pour entendre
n’écoutons pas pour entendre la parole d’autrui, mais uniquement pour entendre la parole intérieure qui en est comme l’écho, et
ans lequel l’homme, auditeur et orateur en même temps, parle, écoute, entend , disserte, discute et prononce tout à la fois… C’
moins compris qu’elle fait l’intérim de la parole extérieure émise ou entendue  ; il eût pu dire, en style condillacien, que nous
n que moins vif, moins fort que la sensation elle-même lorsque nous l’ entendons , n’est pas moins exact, moins précis, moins rigou
pousser, pour réduire au silence » la parole intérieure ; mais nous l’ entendons passivement, malgré nous, « sans avoir rien fait
dans la rêverie, « l’âme, écoutant à peine la parole intérieure, … l’ entend cependant, mais sans faire le moindre effort pour
s ; « l’âme fait effort et pour se parler à elle-même », et pour bien entendre et comprendre tout ce qu’elle dit, et pour « n’êt
division ? y a-t-il vraiment deux paroles intérieures, l’une que nous entendons en nous parce que nous nous parlons, l’autre que
nous entendons en nous parce que nous nous parlons, l’autre que nous entendons en nous sans nous parler91 ? La passivité a des
e parler est encore plus modérée, nous n’éprouverons, tandis que nous entendrons toujours la parole intérieure, qu’un très léger «
ès exactement le vœu de l’homme qui aspire au sommeil : le sommeil, j’ entends un bon sommeil, est un nirvana temporaire et péri
la pensée, mais de la sensation » ; etc. — Théétète, p. 189-190 : « J’ entends par pensée… un discours que l’âme s’adresse à ell
est postérieure à son travail (et date de 1896)] — On voit que Platon entend par discours intérieur la succession des pensées,
. — M. Chaignet (Philosophie de la science du langage, p. 309) paraît entendre par logos esô l’ensemble des notions qui sont dan
urds-muets à Paris, qui, par exception, sont muets de naissance, mais entendent parfaitement ; l’un, à seize ans, ne sait dire qu
12 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
s, autour desquels ces voyageurs venaient s’asseoir côte à côte. On n’ entendait dans la grande cour derrière que les hennissement
eau personnage. Alors il devenait attentif, et de temps en temps je l’ entendais s’écrier : « Tiens ! c’est le fils du couvreur Ja
a façade des maisons comme de la flamme, et de toutes les croisées on entendait partir des cris sans fin : « Vive l’empereur ! vi
bonnet de coton sur les yeux, était éveillé depuis un instant ; il m’ entendit et me cria : « Joseph, il n’a jamais fait un froi
ardais de loin si le feu s’allumait : les braises prenaient bien ; on entendait le fourneau tirer, et d’un seul coup tout s’allum
ous les êtres se cachaient, se blottissaient dans quelque trou ; on n’ entendait que la glace crier sous vos pieds. En courant à c
leuâtre, comme rapprochés de vous à cause de la clarté de l’air. On n’ entendait plus aboyer les chiens de ferme, il faisait aussi
u, puis, nous étant assis, nous mangeâmes de bon appétit. Dehors on n’ entendait rien, le feu pétillait sur l’âtre. Il faisait bie
parlez plus bas, lui dis-je en regardant la fenêtre, on pourrait vous entendre  ; nous serions tous perdus. — Eh bien, je parle p
entendre ; nous serions tous perdus. — Eh bien, je parle pour qu’on m’ entende , reprit-elle ; ton Napoléon ne me fait pas peur ;
tant. Mais comme je remontais la rue de la Munitionnaire, voilà que j’ entends , au coin du collége, le tambour du sergent de vil
nnette ! » tandis que les boulets en enlevaient des files entières. J’ entendais ronfler ces boulets et siffler les balles ; enfin
etournèrent aux Quatre-Vents, pleines de bonnes espérances. — J’avais entendu dire que le vinaigre donne des maux d’estomac, et
là… c’est tout. » Il posa le sac sur la table et se rassit. Dehors on entendait les allées et les venues des Italiens qui se prép
eune homme », fit-il en serrant la main de M. Goulden. Il sortit ; on entendait son cheval piaffer à la porte. Le temps était gri
pleuraient en reconduisant leurs garçons, et je ne voyais rien, je n’ entendais rien. Quand le roulement recommença, je regardai
passer devant chez nous. En arrivant là, mes jambes fléchissaient ; j’ entendis aussi quelqu’un crier des fenêtres, mais je tourn
vancée, puis nos tambours se turent, et nous tournâmes à droite. On n’ entendait plus que le bruit des pas dans la boue, car la ne
erberhoff, et nous allions descendre la côte du grand pont, lorsque j’ entendis quelqu’un me parler ; c’était le capitaine, qui m
er ; je tombe de faim et de fatigue. » Alors elle me regarda, et je l’ entendis qui disait : « Pauvre enfant ! pauvre enfant ! »
répondit au bout d’un instant : « Nous avons un fils à l’armée ! » J’ entendis que sa voix tremblait en disant ces mots, et mon
nnait le rappel au coin de la Capougner Strasse ; tout s’agitait : on entendait passer des chevaux, des voitures et des gens. Mes
mme une morte : et c’était mon acte de décès qui venait d’arriver ! J’ entendais les sanglots déchirants de Catherine étendue à te
forte, elle finit par emplir le petit ruisseau. De temps en temps on entendait un mur tomber dans le village, un toit s’affaisse
nte, puis disparaître, et j’allais me coucher pour toujours lorsque j’ entendis encore un grand bruit sur la route. C’étaient cin
car aussitôt après je perdis tout sentiment. Il me semble bien avoir entendu depuis comme un roulement d’orage, des cris, des
s gerbes blanches, je me dis : « C’est l’hiver ! » — En même temps, j’ entendais comme un bruit de canon qui tonne, et le pétillem
ttait à gronder, tout à coup cela me serra le cœur. « Qu’est-ce que j’ entends , Catherine ? demandai-je. — C’est le canon de Pha
13 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
s la clarté, et dans ce cas, trop de justesse nuit : on se fait mieux entendre en parlant improprement, Ovide exilé parmi les Sc
bjet que l’écrivain veut désigner, et un à peu près que tout le monde entend , vaut mieux alors qu’un terme exact, que nul ne s
e veulent pas être compris de tout le monde, et il leur suffit d’être entendus de ceux qui connaissent ces vocabulaires particul
médecin ne comprenne pas un traité de métallurgie, que l’architecte n’ entende rien à un traité de médecine, et que les termes d
s des mots spéciaux, il faut être charpentier, mineur, ou maçon, pour entendre certains chapitres de romans contemporains. On do
a langue, on se tire avec honneur de la difficulté. Pascal a su faire entendre les plus fines subtilités de la théologie à des g
u que ses heures, répond à ses inquiétudes en disant : « Si vous ne m’ entendiez pas, ce serait bien ma faute » ; et il fait toute
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
on n’en apperçoit pas avant que d’avoir été éclairé sur cet usage. On entend , par exemple, distinctement le passage où Suetone
is le mot de saltatio, emploïé en des occasions où l’on ne sçauroit l’ entendre d’une danse pareille à la nôtre. J’espere néanmoi
ence s’éteint ? D’un autre côté l’orateur que nous voïons et que nous entendons en même temps, nous remuë bien davantage que celu
ntendons en même temps, nous remuë bien davantage que celui dont nous entendons la voix, mais dont nous ne voïons pas les gestes.
coup plus facile de comprendre son langage quand on le voit sans rien entendre , qu’il ne l’est de concevoir en une pareille circ
sont que des signes artificiels, c’est que comme les mots ils ne sont entendus que dans un certain païs. Les plus simples de ces
nt, suggeroient non-seulement tous les moïens imaginables de se faire entendre à l’aide du geste naturel, mais qu’ils montroient
t, n’avoit pas besoin d’emploïer ces gestes artificiels pour se faire entendre . D’ailleurs il est comme impossible que plusieurs
es gestes dont je viens de faire mention, c’est Quintilien même qu’on entend , partent naturellement avec la parole. Mais il y
la bouche, à dire tout avec les gestes, et qui enseigne même à faire entendre par certains mouvemens des mains comme par differ
15 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
te de Tura. Ses sons ne sont pas les sons de la paix. Mes guerriers l’ entendront sur la colline. « Moran part : il frappe le boucl
l vienne donner des louanges aux accords de nos harpes ; qu’il vienne entendre les chants de nos bardes. » « Le vieux Carril par
ombre de héros et de jeunes filles formés pour l’amour. Il est doux d’ entendre les chants de douleur dont retentissent les roche
voix est pleine de charme, ô Carril ! dit le chef d’Erin, et j’aime à entendre les récits des temps passés. Ils plaisent à mon o
eurs nuages ; et, dans le lointain, dans le vaste silence de Lena, on entendait les voix grêles des fantômes, présages de la mort
du Nord. « J’aime les chants des bardes, dit Cuchullin. Je me plais à entendre les récits des temps passés. Ils sont pour moi co
ranquille au fond du vallon. Ô Carril ! élève encore ta voix, et fais entendre à mon oreille les chants de Tura, ces chants de j
rds du héros et s’enfuirent. Cependant les accents de la joie se font entendre  ; les harpes frémissent et rendent des sons d’all
ngal, Ullin, cette voix mélodieuse de la colline de Cona, s’y faisait entendre . Il chanta les louanges de la fille du roi des Ne
Neiges et la gloire de l’illustre héros de Morven. La belle Agandecca entendit ses accents ; elle quitta la retraite où elle sou
. Rassemblez les tristes restes de nos amis et rejoignez Fingal. J’ai entendu le bruit de la marche de Loclin qui s’avance : Ca
Loclin qui s’avance : Calmar va rester et combattre. Ma voix se fera entendre , ô mes amis ! comme si j’étais soutenu de mille g
de nos fêtes ! Je ne rencontrerai plus leurs pas sur la bruyère, je n’ entendrai plus leurs voix à la chasse des chevreuils. Pâles
noir Fillan, comme les ombres de l’automne. Déjà leur voix s’est fait entendre sur les bruyères de Lena : les enfants de l’Océan
de la foudre pendant la nuit, lorsque la nue crève sur Cona, et qu’on entend dans les vents les cris de mille fantômes. « Fing
ants de Loclin se rassemblent sur la colline. Nous nous assîmes, pour entendre les sons de la harpe, au bord du paisible ruissea
les vents, volez sur la plaine, et observez les enfants de Loclin. J’ entends le tumultueux désordre où les jette la peur. Alle
s nobles actions de Fingal et de son auguste race ; et quelquefois on entendit prononcer dans leurs chants le nom d’Ossian, d’Os
de son vieux père pour le consoler de la perte de ses enfants et pour entendre ses chants, l’écoute. Voici ce que sa mémoire lui
de tes beaux yeux. Viens-tu pour être témoin de nos combats, ou pour entendre le récit des actions d’Oscar ? Quand cesserai-je
es d’une trempe bien forte, et un bras invincible. « Mais déjà l’on n’ entend plus sur la plaine obscure du Lena le son des har
les dangers, les antiques chansons des héros. Les guerriers de Loclin entendirent le bruit lointain de ma marche : ils fuient, mon
. « Le héros s’éveille, et voit encore Agandecca dans ses pensées. Il entend le bruit des pas d’Oscar, il aperçoit la lueur de
ut si chère à mon cœur ! « Du fond de là caverne de Cromla, Cuchullin entendit le bruit des combattants. Il appela le brave Conn
nce régnera sur le champ de bataille, que ta voix mélodieuse se fasse entendre à l’oreille de Fingal et chante ses louanges. Don
céan et disputent à qui roulera ses flots. Le chasseur sur la colline entend le bruit de leurs efforts, et voit les vagues s’e
au milieu de leurs guerriers tombant de toutes parts. C’est là qu’on entendit le bruit du choc des armes et des coups redoublés
ton vieux père, que, peut-être, la vieillesse a déjà privé de la vue, entende du moins ta voix dans sa demeure… Il se lèvera pl
x sur Lena, Fingal te reverra bientôt. Bientôt ma voix cessera d’être entendue  ; bientôt on ne verra plus la trace de mes pas. L
16 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
s et de leur répéter ou de leur refaire le discours qu’ils venaient d’ entendre . Il entra dans la congrégation de l’Oratoire à Ai
fut grand et remua la ville. Louis XIV voulut cette même année (1699) entendre l’orateur à la Cour, et Massillon y prêcha l’Aven
semble-t-il pas, disaient après des années les témoins qui l’avaient entendu , ne vous semble-t-il pas le voir encore dans nos
d’une suite de petites ondes. Massillon orateur, si nous avions pu l’ entendre , nous aurait tous certainement enlevés, pénétrés,
les tons de l’âme, et dont le grand acteur Baron disait après l’avoir entendu  : « Voilà un orateur ! nous ne sommes que des com
se que Racine dans la poésie », disait Mme de Maintenon après l’avoir entendu à Saint-Cyr. On a même noté chez Massillon quelqu
à Massillon un jour, au sortir d’un de ses sermons : « Mon père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort conte
j’en ai été fort content ; pour vous, toutes les fois que je vous ai entendu , j’ai été très mécontent de moi-même. » On a cité
cipal du collège de Beauvais, ayant conduit un jour ses pensionnaires entendre un sermon de Massillon sur la sainteté et la ferv
s s’y montrent. Ses portraits historiques pèchent par la fermeté : il entend les mœurs mieux que l’histoire. J’ai sous les yeu
de discours qui trouvait toujours à placer ce qu’on aimait le plus à entendre . Nous en sortions transportés, et nous regrettion
et ses occupations rendaient tous les jours plus rares. Ici on croit entendre dans Massillon celui à qui Louis XIV avait adress
té de ne point puiser plus souvent à cette source élevée, de ne point entendre plus souvent dans son roi l’homme de France qui p
17 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
s qu’ils ne soient plus ? À quoi leur sert un éloge qu’ils ne peuvent entendre  ? Je suis toujours fâché que parmi les superstiti
on a entêté les hommes, on n’ait jamais pensé à leur persuader qu’ils entendraient sous la tombe le mal ou le bien que nous en dirio
être promené pour voir, il faudrait aussi y faire quelques tours pour entendre . Les gens du monde jettent un regard dédaigneux e
positions fixent toute son attention. Le peuple regarde tout, et ne s’ entend à rien. C’est lorsqu’ils se rencontrent au sortir
st lorsqu’ils se rencontrent au sortir de là, qu’ils sont plaisants à entendre . L’un dit : Avez-vous vu le Mariage de la Vierge 
de ton tableau ; il faut que j’attende mon tour pour en approcher. N’ entends -tu pas la voix de la surprise et de l’admiration
18 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »
particuliers, son exécution absolument inimitable ! » Voilà ce que j’ entends dire par les plus fervents, les uns sincères, j’e
un viendra juger, sans passion, sans idée préconçue autre que celle d’ entendre chanter ou parler autrement, qu’on ne le fait en
et des beaux-arts, qui déclara ne faire aucune objection ; M. Gross s’ entendit alors avec M. Carvalhof, et, peu de temps après,
raditions d’exécution musicale et de mise en scène du Lohengrin, et s’ entendre pour les représentations de l’Opéra-Comique avec
s jouer Lohengrin à l’Opéra-Comique, quand tous les dimanches on fait entendre la musique de Wagner dans des concerts subvention
échirez et peut-être me rendrez-vous cette justice de vous avoir fait entendre la voix du bon sens. Il se peut que je vous frois
urs. Paris se compose de vingt ou trente mille personnes désireuses d’ entendre Lohengrin, d’un million neuf cent mille indiffére
ge à mon point de vue … Moi, que voulez-vous ? j’aurais bonne envie d’ entendre l’opéra de Wagner. On m’en a tant parlé comme d’u
mmence à être agacé de lire sur des ouvrages qu’il m’est impossible d’ entendre , des louanges hyperboliques. Je voudrais savoir q
e plaisir. —  Je suis un bon français ! nous crient-ils ; donc vous n’ entendrez pas le Lohengrin. —  Pardon ! mon ami : mais ton
elques rares fragments. Je ne vois pas de raisons pour ne pas aller l’ entendre nous-mêmes, et surtout pour empêcher les autres d
l’entendre nous-mêmes, et surtout pour empêcher les autres d’aller l’ entendre . Si elle est réellement belle, je saurai l’admire
nnaît point de patrie. » J’ai l’esprit plus terre à terre. Je tiens à entendre une belle œuvre, parce qu’elle m’est agréable à e
. Je tiens à entendre une belle œuvre, parce qu’elle m’est agréable à entendre et que je ne vois pas pourquoi l’on viendrait me
sera pas moins un chef-d’œuvre et les amateurs français, privés de l’ entendre , alors que dans tous les pays du monde on l’appla
serait soutenir qu’il faut dès lors interdire aux amateurs français d’ entendre et le Freischütz et Don Juan pour ces deux morts
t de rapports entre lui et d’éternels souvenirs … Pour moi, lorsque j’ entends la musique de Wagner, j’entends la marche des sol
rnels souvenirs … Pour moi, lorsque j’entends la musique de Wagner, j’ entends la marche des soldats du vainqueur, le chant de s
Je ne m’en cache nullement et le répète depuis longtemps à qui veut l’ entendre . Non que je sois antiwagnérien au point de vue mu
e de Bayreuth et des larmes d’émotion me viennent aux yeux, lorsque j’ entends certains fragments des Nibelungen ; mais mon patr
age pour nous, profit pour l’art et pour le patriotisme français, à l’ entendre , à s’instruire de ses inspirations ; ou bien ce n
e surhumaine. On a représenté à Munich le Roi de Lahore ; je n’ai pas entendu dire qu’on l’ait représenté ailleurs en Allemagne
un ouvrage âgé de près de quarante ans. Si le public français veut l’ entendre , il n’y a plus aucune raison pour lui refuser ce
19 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
à ces braves gardiens de la prison, de me permettre ainsi de me faire entendre d’Hyeronimo avec l’assistance de notre zampogne,
journée, ils viennent de sortir tous les deux pour aller au tribunal entendre l’accusateur de ce scélérat de montagnard qui est
cœur, qui aimait, comme tous les enfants, le son de la zampogne, n’y entendit aucune malice et trouva que c’était une pensée du
pensées qu’on n’achève pas dans un rêve, puis des ritournelles qu’on entend à la Saint-Jean, dans les rues, et qui sont dans
r, afin qu’il comprît bien que j’étais là, à dix pas de lui, et qu’il entendît pour ainsi dire battre mon cœur dans la zampogne 
dire cet habit d’homme dont tu es travestie ? cette zampogne que j’ai entendue la nuit dernière du haut du ciel et qui s’est app
en écume et en bondissant au lieu de couler, et je me disais : « Il m’ entend , et ce délire est un langage à son oreille qui lu
en folie. Les colombes mêmes battaient des ailes comme de plaisir à m’ entendre , ces jolies bêtes se regardaient, se becquetaient
nfidences. » CCIV Quand le bargello rentra du tribunal et qu’il entendit la zampogne dans la cour, il vint à moi. — C’est
pâlir, de trembler et de pleurer moi-même, tout à l’heure, quand j’ai entendu l’officier accusateur du conseil de guerre conclu
e dans la chapelle de la prison, au fond de la cour, sous le cloître, entendre les offices des morts qu’on lui récitera tous les
et si candide ! Avez-vous vu de quel front tranquille et résigné il a entendu son arrêt sans vouloir ni confesser son crime, ni
e n’était pas le plus précoce des hypocrites. CCX Pendant que j’ entendais sans lever la tête de dessus le pavé, que je fais
jouer tout à ton aise, même quand tu devrais me tenir éveillée pour l’ entendre  : j’ai plus de plaisir à veiller qu’à dormir, en
ino dormait encore et que personne ne pouvait nous surprendre ou nous entendre  ! À peine, dans ces moments-là, regrettions-nous
rs portes, aux vendeuses de légumes sur leur marché, si elles avaient entendu de jour ou de nuit la zampogne d’un musicien ambu
ille du bargello avec un riche contadino des environs, on n’avait pas entendu une seule note de zampogne dans la ville, attendu
nant des Maremmes ; et, bien plus encore, ajouta-t-il, l’air que j’ai entendu si souvent jouer dans la grotte par vos deux enfa
, et le même air de l’instrument de votre frère a continué à se faire entendre à demi-son dans la tour, par-dessus les toits de
êtez-vous quelques jours comme je me suis arrêté moi-même après avoir entendu , de peur de dévoiler prématurément un mystère qui
20 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324
otre bon père Dom Rohart qui sut si bien chanter. Mainte fois je l’ai entendu vanter pour n’avoir son pareil en France. Vous-mê
pas tomber du premier coup ; la fable serait trop tôt finie. Renart l’ entend et lui dit : « C’est bien ! vous chantez mieux qu
 ; puis il se cache à plat ventre sous un chou. Mais les poules l’ont entendu et se hâtent de faire retraite. Sire Chanteclair,
si bien ne chanta ; Telle voix eut et si clair ton Que d’une lieue l’ entendait -on, Et chantait fort à longue haleine Les deux y
haleine Les deux yeux clos et la voix saine ; D’une grand lieue on l’ entendait Quand il chantait et refrainait. » Ce que Renart
cette condition, il lui jure qu’il n’y aura voisin aux environs qui n’ entende son fausset. Renart sourit de la condition et lui
in chantait autrement, tout d’un trait, les yeux fermés, tant qu’on l’ entendait par-delà les plessis. » À ce coup Chanteclair n’y
elui qui le tient à la gorge, il lui dit : « Eh quoi ! sire Renart, n’ entendez -vous pas les infamies dont vous chargent ces vila
e. Bombourg répond fièrement à l’ouverture de Beaumanoir ; il ne veut entendre à aucun adoucissement : Montfort sera duc de la n
ertain moment et après ce premier assaut, tous, d’un commun accord, s’ entendent pour aller chercher à boire, car chacun a dans sa
ure que les Anglais le paieront avant l’heure de complies. Bombourg l’ entend , et lui crie avec ironie : « Rends-toi vite, Beau
a Fontaine, même dans ce sens peu rigoureux et tout favorable où on l’ entend , ne peut vraiment être dit que le second Homère d
21 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »
si alors vous l’interrompiez brusquement dans sa lecture, il fallait entendre comme, tout plein de son auteur, il vous en parla
se rompre de nouveau à la familiarité du puissant idiome. Il y avait entendu , trente années auparavant, tous les grands profes
comme pour Joubert. J’ai tout à l’heure prononcé le mot de candeur : entendons -nous bien, cet homme de simplicité et de modestie
n’est-ce pas ? quelle flânerie égoïste ! Pensez-vous de moi ainsi ? l’ entendez -vous dire ? un véritable Epicuri de grege ! J’en
embarras ! quelle perplexité ! L’année n’a que douze mois, et je vais entendre sonner un lourd decennium (la soixantaine) au rev
sseur de belle littérature de l’Université (à la Sapience), dont j’ai entendu les leçons avec plaisir : mémoire facile et sûre
t vous avez beau le trouver charmant et ne pas vous lasser de l’aller entendre , de lui faire des compliments dans sa langue et d
trouve ici sollicité par une prodigieuse envie de tout lire, de tout entendre , de tout voir et de tout dire, — de m’emparer de
e courte, surtout en cette saison, surtout en me donnant le plaisir d’ entendre trois ou quatre cours de suite dans la matinée, e
laissant l’idée (arrive jusqu’ici, je puis dire la certitude) qu’il n’ entendrait guère me répondre, ce dont en effet tout son espr
22 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
rée ; il en faisait les honneurs aux nouveaux venus, et personne ne s’ entendait mieux à ménager à son spectateur la surprise du p
tenait alternativement suspendus d’admiration, je parlais sans trop m’ entendre , j’étais écouté avec la même distraction ; d’aill
a difficulté de rendre d’une langue dans une autre les endroits qu’on entend le mieux. Sur ce, je racontais à l’abbé que Jupit
politiques dont les vapeurs se sont appaisées, et qui commencent à s’ entendre et à raisonner plus sensément. Ceux qui tournent
n paysage admirable, et je disais : l’abbé a raison, nos artistes n’y entendent rien, puisque le spectacle de leurs plus belles p
il est un dieu, c’est ainsi qu’il est, il jouit de lui-même. Un bruit entendu au loin, c’était le coup de battoir d’une blanchi
tté son oreiller, qui voulût respirer la première fraîcheur de l’air, entendre le premier chant des oiseaux, sentir le charme de
amis que je lis, que je réfléchis, que j’écris, que je médite, que j’ entends , que je regarde, que je sens ; dans leur absence,
dans votre âme par des qualités physiques absolument différentes. — J’ entends , l’admiration. — Ajoutez et le plaisir. Si vous y
e qui te tient suspendu dans les airs, ou je ne frémirai pas. — Ah, j’ entends à présent. — Quoi, l’abbé ? — Je fais deux rôles,
mots, de la difficulté de les circonscrire et de l’impossibilité de s’ entendre sans ce préliminaire. Tous n’étaient pas d’accord
nct, esprit, matière, grâce, beauté, laideur, si souvent prononcés, s’ entendent -ils si peu, se définissent-ils si diversement ? P
t-ils si diversement ? Pourquoi ces mots si souvent prononcés, si peu entendus , si diversement définis, sont-ils employés avec l
uste mon âge. J’étais encore à quelque distance du château, lorsque j’ entendis sonner le souper. Je ne m’en pressai pas davantag
ses erreurs, de ses goûts, de ses terreurs, que peu sont en état de l’ entendre , bien moins encore en état de la trouver. Il est
au tourment de l’âme d’un poëte, qu’ils n’éprouvèrent jamais, et vous entendrez le dithyrambe de Pindare traité d’extravagance, e
génie. Cher abbé, il y a longtemps que nous conversons ; vous m’avez entendu , compris, je crois ? — Très-bien. -et croyez-vous
’avez entendu, compris, je crois ? — Très-bien. -et croyez-vous avoir entendu autre chose que des mots ? — Assurément. — Eh bie
ue des mots ? — Assurément. — Eh bien, vous vous trompez, vous n’avez entendu que des mots et rien que des mots. Il n’y a dans
essif de ces sensations, à leur violence, à leur somme, que nous nous entendons et jugeons ; sans cette abréviation nous ne pourr
. — Et moi aussi ; quoique cette langue d’accens soit infinie, elle s’ entend . C’est la langue de nature, c’est le modèle du mu
musices seminarium accentus. -c’est Capella. Jamais aussi vous n’avez entendu chanter le même air, à peu près de la même manièr
es ? Tout ce que je vous ai dit de la manière et du talent de Vernet, entendez -le des quatre premiers tableaux que je vous ai dé
ir, s’agiter, courir sur le tillac du navire, pousser des cris ; j’ai entendu leurs cris, je les ai vus se précipiter dans les
ains suppliantes, et leur adressaient des prières qui n’étaient point entendues . J’en vois encore un de ces malheureux, je le voi
elui des intestins sur la tête l’est-il moins ? Je veille, je vois, j’ entends , je regarde, je suis frappé de terreur ; à l’inst
ganes commandent à la tête, en disposent, et je crois voir, regarder, entendre . Notre vie se partage ainsi en deux manières dive
mon plafond, comme s’il menaçait de s’écrouler sur ma tête, je crois entendre la plainte de ma femme, les cris de ma fille. Je
n langage ; lui, il n’a point d’idiôme propre, il ne voit point, il n’ entend point, il ne sent même pas, mais c’est un excelle
ncer le sourcil, de quoi s’agit-il encore ? Que me demandez-vous ?… j’ entends , vous ne laissez rien en arrière ; j’avais promis
lle ne vaut rien pour émouvoir. La clarté, de quelque manière qu’on l’ entende , nuit à l’enthousiasme. Poëtes, parlez sans cesse
ez ténébreux. Les grands bruits ouïs au loin, la chûte des eaux qu’on entend sans les voir, le silence, la solitude, le désert
23 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
premier, expriment bien la ressemblance fondamentale, tout en faisant entendre qu’il existe des différences : en effet, parler d
attention, et néanmoins, si faible et si peu varié qu’il soit, nous l’ entendons toujours distinctement, car il nous intéresse, et
Il peut même, — cela dépend des pensées qu’il enveloppe, — être seul entendu , à l’exclusion de sons extérieurs très forts, seu
nous nous contentons de les esquisser, et cela nous suffit pour nous entendre  ; c’est ainsi qu’un enfant qui a un défaut de lan
ont on surmène l’attention ; pour parler distinctement, se faire bien entendre et bien comprendre, il faut parler lentement ; pu
enue extérieure, devenue audible, sans être pour cela destinée à être entendue [ch. III, § 12]. Dans la parole intérieure, il su
lement que la parole extérieure, s’émanciper de notre personnalité, j’ entends de notre personnalité vocale. Elle est d’ordinair
us-mêmes137 ; l’imagination vient au secours de la sensation, et nous entendons ainsi plus et mieux que ne prononce notre interlo
e, une image purement sonore ; de même, la parole extérieure d’autrui entendue par nous est une sensation simple, purement sonor
purement tactile, est complété par l’image du son que nos oreilles n’ entendent pas138 ; mais si tout phénomène extérieur, tout é
lus, il arrive quelquefois, dans l’état hypnagogique, que les paroles entendues ne sont déterminées ni comme nôtres ni comme prof
ant commence à parler, il n’invente pas la parole, il imite celle qui entend , il veut faire comme les autres ; le son est donc
et perfectionne son langage ; ce qu’il veut, c’est toujours se faire entendre  ; il juge s’il a bien dit ce qu’il voulait d’aprè
s’il a bien dit ce qu’il voulait d’après les sons qu’il émet et qu’il entend , et non d’après les tacta buccaux ; et ceux-ci lu
alors que leur localisation est incertaine : un son que nous venons d’ entendre est un phénomène du non-moi, nous n’en doutons pa
ns la parole d’autrui là où nous voyons un mouvement simultané au son entendu , c’est-à-dire à sa bouche, et plutôt à ses lèvres
je l’avais notée en son temps : « Au début de l’état hypnagogique, j’ entends un cri informe ou un bruit, tellement fort que j’
étaient très faibles et aussi peu localisés que possible, le dernier entendu et le premier imaginé avaient présenté les mêmes
est maladif, mais naturel. — 2° Tout son suppose un sonore ; si nous entendons des paroles et si nous ne parvenons pas à découvr
us prenons à douter ; nous ne pouvons localiser le son que nous avons entendu , et nous nous demandons si nous n’avons pas eu to
s retenant au moi, ils passent facilement au non-moi : le poète croit entendre la Muse alors qu’il n’entend que sa parole intéri
facilement au non-moi : le poète croit entendre la Muse alors qu’il n’ entend que sa parole intérieure. Parfois la reconnaissan
intérieurement mot pour mot des paroles que nous avons prononcées ou entendues , des phrases que nous avons lues, ou bien quand n
nduite à venir : je dois ne pas me démentir, et, de même, ce que j’ai entendu dire à autrui l’engage. Il y a lieu de retenir, p
tile [§ 6]. 2° La parole extérieure, à mesure qu’elle est produite ou entendue , est l’objet du jugement de perception externe, c
moi-même, je cherchais mon bien, et le mal à éviter, quand soudain j’ entendis une voix (était-ce moi-même ? était-ce une voix é
ontanéité novatrice. De même, il faut voir de pures métaphores dans s’ entendre soi-même (pour se comprendre) et entendement (pou
curité, dit qu’il voit mieux sa pensée ; il ne s’aperçoit pas qu’il l’ entend . De même Quintilien, dans un grand nombre de pass
32-33) : « que restera-t-il, sinon une indéfinissable qualité du son entendu  ? […] N’a-t-on pas dit qu’entendre, c’est se parl
n une indéfinissable qualité du son entendu ? […] N’a-t-on pas dit qu’ entendre , c’est se parler à soi-même ? […]Comprendrait-on
ue, si l’on n’admettait pas que nous répétons intérieurement les sons entendus , de manière à nous replacer dans l’état psycholog
Britannicus, acte III, scène 1, v. 777 (Néron à Burrhus) : « Je vous entends , Burrhus. Le mal est sans remède./Mon cœur s’en e
24 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
rès cela à la véracité des jugements de parti ! XXVIII Fontanes entendit Bonaparte et écrivit dans son sens de belles page
ttait. Du fond de la solitude où son imagination s’était réfugiée, il entendait naguère la chute de nos autels : il peut assister
puis douze cents ans, pour la prospérité de cet empire, seront encore entendus , et son autorité confirmera les nouvelles grandeu
up, j’allais m’asseoir à l’écart, pour contempler la nue fugitive, ou entendre la pluie tomber sur le feuillage. « Chaque automn
es et d’harmonies. « Les dimanches et les jours de fête, j’ai souvent entendu dans le grand bois, à travers les arbres, les son
lie, accablée de douleur, était retirée au fond d’une tour, d’où elle entendit retentir, sous les voûtes du château gothique, le
sur une terre étrangère. Je me jetai dans le monde, un monde qui ne m’ entendait pas. Ce n’était pas un langage élevé, ni un senti
e ces lieux sans un visage plus serein, et les sourdes clameurs qu’on entendait au dehors semblaient être les flots des passions
t d’une flamme future ; je l’embrassais dans les vents ; je croyais l’ entendre dans les gémissements du fleuve ; tout était ce f
cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert : on en jouit, mais o
t partout, je résolus de quitter la vie. « Prêtre du Très-Haut, qui m’ entendez , pardonnez à un malheureux que le ciel avait pres
e cour. Il y avait si longtemps que je n’avais trouvé quelqu’un qui m’ entendit , et devant qui je pusse ouvrir mon âme ! « Amélie
tement d’être ensemble. Quand le matin, au lieu de me trouver seul, j’ entendais la voix de ma sœur, j’éprouvais un tressaillement
toit de mes ancêtres. Je parcourus les appartements sonores où l’on n’ entendait que le bruit de mes pas. Les chambres étaient à p
onie, qui devait avoir lieu dès le lendemain. « Au lever de l’aube, j’ entendis le premier son des cloches… Vers dix heures, dans
lcral ; je m’incline, et ces paroles épouvantables (que je fus seul à entendre ) viennent frapper mon oreille : « Dieu de miséric
une sœur craindre de parler à un frère, et un frère craindre de faire entendre sa voix à une sœur ! Je sortis du monastère comme
monastique. Je vole sur le rivage où tout était désert, et où l’on n’ entendait que le rugissement des flots. Je m’assieds sur un
compagnons de son paisible cours. » Chactas cessa de parler, et l’on entendit la voix du flammant qui, retiré dans les roseaux
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
ous aïons connoissance du sujet qui lui fait jetter les cris que nous entendons , comme nous affecteroit la vûë de son sang et de
quelqu’attention que nous voulussions y donner, ne nous le feroit pas entendre aussi-bien que nous le concevons, pour ainsi dire
lesquels la curiosité peut s’exercer. Il faut des figures pour faire entendre sûrement et distinctement, les livres les plus mé
r, n’a jamais vû des choses pareilles à celles dont il lit ou dont il entend la description. Je conçois bien, par exemple, que
ne conclut pas absolument en faveur de la poësie. Une tragédie qu’on entend réciter sur le théatre, est aidée par des secours
ne font gueres pleurer, principalement ceux qui les lisent sans avoir entendu les réciter auparavant. Car je conçois bien qu’un
, pourquoi ceux qui n’ont fait que lire une tragédie, et ceux qui ont entendu réciter la piece sur le théatre, sont quelquefois
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
passant, ce qui fait que la voix des musiciens italiens se fait mieux entendre que celle des musiciens françois. Les musiciens i
les personnes sçavantes en musique connoissoient dès qu’elles avoient entendu les premieres notes du prélude des instrumens, si
des vers que l’on ne reconnoît pour être des vers, que lorsqu’on les entend reciter avec un accompagnement. Il cite pour exem
te, qu’on pourroit prendre, dit-il, pour de la prose, quand on ne les entend pas avec leur accompagnement. La tragedie de Thy
t que jouer de temps en temps quelques notes longues qui se faisoient entendre aux endroits où l’acteur devoit prendre des tons
saint Cyprien. L’auteur dit en parlant des joüeurs d’instrumens qu’on entendoit au théatre. L’un tire de sa flute des sons lugubr
ons lugubres. L’autre dispute avec les choeurs à qui se fera le mieux entendre , ou bien il joûte contre la voix de l’acteur, en
27 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
uver dans la parole intérieure de l’homme d’imagination, car il croit entendre sa propre voix telle qu’elle est quand elle est e
rolixe et, autant que possible, impersonnelle, afin d’être clairement entendue et d’entraîner la conviction. Enfin, comme l’imag
Lorsque nous nous remémorons des paroles que nous avons prononcées ou entendues , notre parole intérieure est dans les conditions
nt consenti à renier l’origine surnaturelle des voix qu’ils croyaient entendre . Chez l’un et chez l’autre, un état d’hallucinati
l’apparence visible qui l’accompagne varie seule. Cette voix se fait entendre presque tous les jours, et, quand les circonstanc
ux, soit en réalité, la partie la plus importante des paroles qu’elle entendait . Ces préceptes sont tantôt des ordres, tantôt des
gnal accoutumé qui m’arrête toujours au moment d’agir ; il m’a semblé entendre à l’instant une certaine voix qui me défendait de
s sa permission ; aujourd’hui il me le permet, car tu es capable de m’ entendre … Mon tuteur est meilleur et plus sage que ton tut
Socrate appelait le veto divin une voix, parce qu’il avait réellement entendu quelques mots ; tantôt, quand le phénomène avait
ra de la morale trop facile de Criton, ne sont, il le fait clairement entendre , que la voix de sa conscience individuelle ; mais
s où la métaphore n’est pas douteuse : « Sache, mon ami, que je crois entendre ces choses, comme les Corybantes croient entendre
n ami, que je crois entendre ces choses, comme les Corybantes croient entendre les flûtes ; le son de ces discours retentit en m
flûtes ; le son de ces discours retentit en moi […] et m’empêche d’en entendre aucun autre ; ainsi…, tout ce que tu me diras con
e hallucination l’inébranlable conviction qui l’anime ; ce qu’il fait entendre à Criton par ce détour se dirait ainsi en langage
s et ilia ducat215; elle existe toutes les fois que la formule : « J’ entends une voix qui me dit… », est suivie de quelques ph
e. Cette voix peut être, comme dans Horace, la voix de l’intérêt bien entendu  ; elle peut être, comme les impulsions des héros
ure qui arrive indistinct aux oreilles du maître ; si le professeur a entendu quelque chose et menace, l’orgueil de l’écolier n
poitrine… On le mettait sur une civière, on le montait chez lui… ; il entendait le cri déchirant de ses filles… ; et ce cri déses
arlait en son cœur ; elle ne faisait que remuer ses lèvres, et l’on n’ entendait point sa voix. C’est pourquoi Héli estima qu’elle
tête baissée, l’œil fixé à terre, murmurant, rongeant, rageant ; on n’ entend pas ce qu’ils disent ; ils ont l’air de peser des
a passion est surtout intellectuelle, un interlocuteur destiné à nous entendre bien parler du sujet qui nous anime et à se laiss
et qui coïncidait étrangement avec ses préoccupations du moment : « J’ entendis une voix jeune qui semblait venir d’une maison vo
r avec mes turpitudes ? »). La citation précise du moment où Augustin entend « tolle lege, tolle lege » et la reçoit comme un
me un ordre divin est la suivante (XII, 29, p. 67) : « Et voici que j’ entends une voix, venant d’une maison voisine ; on disait
une ritournelle semblable ; non aucun souvenir ne me revenait d’avoir entendu cela quelque part. J’ai refoulé l’assaut de mes l
, etc. 178. A l’audience du tribunal, pressée de questions, elle « n’ entend pas bien » la voix ; aussi n’admet-elle pas cette
Apologie, 13. 193. Phèdre, p. 242 b. M. Fouillée traduit : « J’ai entendu par ici une certaine voix » ; Cousin : « de ce cô
t intérieurement et simulait une voix. Il y a sans doute des fous qui entendent des voix intérieures : dira-t-on qu’ils ne sont p
rsonne qui les prononce n’a pas conscience de ce qu’elle dit ; elle l’ entend seulement et ne l’écoute pas, sachant qu’on sait
28 (1932) Le clavecin de Diderot
risible, si, de ces marionnettes, les programmes officiels n’avaient entendu (et n’entendent encore) faire les mentors d’une j
de ces marionnettes, les programmes officiels n’avaient entendu (et n’ entendent encore) faire les mentors d’une jeunesse, la jeun
ns le titre, faisait penser à quelque Isabeau (Isabeau de Bavièrei, s’ entend ) je m’étais plu à imaginer une histoire d’amour.
sources du vieux français. Mais, un jour, égaré dans les couloirs, j’ entendis de tels glapissements, que je poussai la porte qu
truffe les insomnieux. Si je ne dors pas, c’est que, de ma chambre, j’ entends une bourgeoisie aux faciès crétinoïdes et poumons
exercice de ses facultés et métiers envers et contre les autres. Bien entendu , plus civilisé sera le pays, plus chaude sera la
f, d’allure à la fois évangélique et chimique, signifiait qu’on avait entendu miser sur plusieurs tableaux. Depuis longtemps, l
qui balaie les musées, éparpille les anthologies, le surréalisme qui entendait ne sacrifier ni le rêve à l’action, ni l’action a
arrêter en chemin. Il s’attaque aux murs, à tous les murs, et qu’on m’ entende , les au propre et au figuré, murs de pierres idéa
symbole ! Du pittoresque et des bordels Le pittoresque humain, entendez les misères, les plaies de l’humanité. La tranche
s, les voyous, les putains ont fait florès, littérairement parlant, s’ entend . Les Goncourt l’avaient prévu. La fille Elisa, so
on des offenses…). Cette paralysie générale, voilà bien ce que Breton entend ne plus tolérer, quand il écrit, à la fin conclua
salut, ni damnation (au sens individualiste, religieux de ces mots, s’ entend ), ne sont nulle part. Ainsi, le surréalisme, dès
nt, en eux, le bruit de la mer, peut-être, malgré son tympan revêche, entendrait -il une rumeur, confuse encore, mais inexorable et
. Et pourtant, les idées reçues toutes faites préservent de voir et d’ entendre ceux-là mêmes qui font profession de passer aux r
suffisantes d’impartialité. Il tomberait de haut, ce très subtil, à s’ entendre dire, que son imprécision n’est qu’un bigoudi, aj
e leurs individus, de l’état et du rôle plus ou moins officiel qu’ils entendent y jouer, devient, au contraire, un prétexte nouve
mensonges bien mijotés. Que les experts plus ou moins assermentés s’y entendent , et ils auront l’oreille des juridictions (affair
oder les restes. Est-il question d’instinct sexuel ? vite elle fait l’ entendue , la grosse maligne, la femme au courant, et, d’un
cé, de petite guéguerre on se le reconnaît pour frère, frère cadet, s’ entend , donc à guider de main ferme. Ses droits, affirme
s vite que ça, scrognegneu, rende à César ce qui est à César. Et bien entendu , la mise en pratique de cette réciprocité sanctio
-capitaliste) possède l’universalité des droits, parmi lesquels, bien entendu , celui de vie et de mort. Etat de fait séculaire
à propos de pomme ou d’Immaculée Conception à quelque petite guerre7 entendent , au moins, trouver en eux des champs de bataille
t plus qu’une impériale. Par cette taille de style Napoléon III, elle entendait me signifier que Gounod allait redevenir de mode.
, sa solitude en rut avait eu soif de boire le calice jusqu’à la lie, entendez , sucer jusqu’à l’ultime goutte de leur sperme, to
ut, ne veut plus défendre le cerveau dont la molle masse, d’ailleurs, entend être possédée. Mais alors, il y eut l’éponge de v
, bien que je ne comprisse encore ce que, par diable, il s’agissait d’ entendre ) j’étais pour le diable, ce pauvre diable d’écras
’il invente derrière les heures obscures, cet invisible, par quoi, il entend purifier, remplacer l’univers, dès que le crépusc
railles de Marie), il n’y a que le sacrifice, dont le christianisme a entendu faire sa plus haute idée. Or, on ne sacrifie pas
ne m’avait, au cours des séances de psychanalyse, révolté, comme de m’ entendre dire que je cachais ma pensée intime, lorsque je
le génie dans sa vie, le talent dans son œuvre. Le génie dans la vie, entendez licence complète. Il y a contresens sur la libert
A l’aube, avant la guillotine, ils refuseront le verre de rhum, mais entendront très pieusement la messe, puis, d’un cœur léger,
e Dostoïevsky. Crime et châtiment, le crime en vue du châtiment. Bien entendu , les journaux diront, de ces gigolos sanglants, q
r rage de n’avoir su, avec lui, se mettre d’accord. Les conservateurs entendent conserver par tous les moyens. Rien ne leur sembl
tte certitude qui fut si longtemps à l’homme (à l’homme privilégié, s’ entend ) plus douce, que le mol oreiller du doute de Mont
elle avait toute une série de petits sécateurs dogmatiques, lesquels entendaient bien ne faire grâce à nulle jeune, frêle, attendr
pauvre bougre abruti par plus d’un demi-siècle de servitude que j’ai entendu se lamenter : Tuer les vivants, passe encore, mai
Des très dérisoires thérapeutiques individuelles L’accordeur, j’ entends le médecin, le philanthrope, le juge, le sociolog
e à chien, les choses ne vont jamais sans quelque érotisme. Lui, bien entendu , aimait à se frotter contre ma jambe, ne demandai
s la plus haute antiquité, étouffer sous les roses païennes, l’Église entendit , plus tard être son étrangleuse. Or, s’il a su re
a poésie, nous voyons passer le bout de l’oreille, oreille d’âne bien entendu , et d’un âne qui a contre qui se frotter puisque
oreille ne peut, de ces exercices, être nourrie. Et ceux qui veulent entendre  ? Et entendre dès maintenant, dès ce monde. Au ly
ut, de ces exercices, être nourrie. Et ceux qui veulent entendre ? Et entendre dès maintenant, dès ce monde. Au lycée, leur eût-
essence de quoi que ce soit, ni de la matière, ni de la sensibilité ? Entendez -vous mieux la nature du mouvement, son existence
rps, sa communication d’un corps à l’autrebf ? Mais justement, ils n’ entendent rien, ne veulent rien entendre et c’est pourquoi
à l’autrebf ? Mais justement, ils n’entendent rien, ne veulent rien entendre et c’est pourquoi une telle banqueroute (la crise
e parce qu’elle est la plus difficile à connaître. Le surréalisme qui entend dissiper les obscurités tabou, ainsi, travaille à
up de pied dans le bas-ventre. Il ne faut pas qu’on lui résiste. Elle entend , à la fois, pondre tout et tous et ne rien laisse
29 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
n des neuf dixièmes du public, et qui empêche l’autre dixième de rien entendre distinctement à la symphonie. Rien n’est plus con
nnaissons l’unique, l’incomparable langage du poème wagnérien, nous n’ entendons plus qu’un vague flux de mots quelconques, déshon
goûtés de nous en général tiennent une très considérable place, a été entendu , compris, applaudi ! C’est qu’il y a dans La Walk
Les Maîtres Chanteurs) de tout ce que nous avons coutume de voir et d’ entendre au théâtre ? Comment se présenterait-il, devant u
rtaient de tous les points de la salle, un coup de sifflet s’est fait entendre , un seul, oh ! petit, petit, et bénin, bénin… Une
e de de l’adagio, et enfin l’extraordinaire finale où les thèmes déjà entendus reparaissent. Cela est du plus bel art, et la mus
de Fiesque et du Roi d’Ys n’a montré un style plus ample, et n’a fait entendre des accents plus énergiques ; l’instrumentation a
nt supporter. Tandis que, pendant le second empire, le public courait entendre les opéras de Meyerbeer, d’Auber et de Gounod, de
ffet le tableau des wagnériens de Bayreuth. A Paris, ceux qui veulent entendre du Wagner vont aux Concerts de l’Eden-Théâtre. On
ent entendre du Wagner vont aux Concerts de l’Eden-Théâtre. On peut y entendre uniquement des fragments, des morceaux choisis de
répété, quelques-uns d’entre nous ont même pris la peine de te faire entendre des échos de ses œuvres, et maintenant tu es forc
, un successeur de Glück et de Beethoven. Or, il faut savoir ce qu’on entend généralement par un « artiste » : c’est un être c
et tous les emballements de nos wagnériens de France. Il faut aussi s’ entendre sur ce mot de » Wagnérien ». Il est certain que n
ons-nous, monte rapidement comme un besoin de plus en plus sensible d’ entendre (plus encore que voir), et dès que du fond de l’«
dant vers le haut de l’amphithéâtre et surtout aux galeries d’où l’on entend merveilleusement la partie orchestrale surtout, o
iversement interprétée, mais la plupart du temps très mal. Elle a été entendue comme une preuve de mégalomanie avancée et de for
30 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
ne saurait dire ; l’œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille d’ entendre  ; on oublie les choses passées, on oubliera celle
tement à l’ombre des ravines, remplissaient de nouveau la chambre. On entendait au loin, dans la rue, les commères rire entre ell
le son d’un violon, pénétrant et doux comme la voix d’un ami que vous entendez vous dire après une longue absence : « Me voilà,
et lui fit venir les larmes aux yeux. Il respirait à peine pour mieux entendre . C’était le violon du bohémien Iôsef, qui chantai
le gros percepteur Hâan dit : « Tiens ! quelle jolie voix ! avez-vous entendu  ? Hé ! hé ! hé ! ce gueux de Kobus, voyez-vous ça
’attend ; elle te mettra un bon morceau de pâté dans ton panier, tu m’ entends , tu lui diras ça, et une bouteille de vin pour le
s avoir lancé deux ou trois aboiements ; quand la haute grive faisait entendre sa première note dans les bois sonores ; puis, qu
de pâleur s’étendait dans le ciel, alors Kobus s’éveillait ; il avait entendu ces choses avant d’ouvrir les yeux et regardait.
ent et se refermaient. Une lanterne passait dehors sous le hangar. On entendait trotter au loin les ouvriers arrivant de Bichelbe
iers piocher, traîner la brouette, il se disait : « Ça va bien ! » Il entendait aussi la petite Sûzel monter et descendre l’escal
rtout quand le chien Mopsel se mettait à aboyer dans la cour et qu’il entendait la petite lui crier d’une voix étouffée : « Chut 
que j’appelle une vraie femme de ménage… dans deux ou trois ans, bien entendu , car, maintenant, elle n’est pas encore assez for
ant comme d’habitude une pipe à sa fenêtre, avant de se coucher, ne l’ entendit pas chanter de sa jolie voix de fauvette, en lava
nnant comme ce vieux clavecin a gardé l’accord ; il me semble l’avoir entendu hier. » Et se baissant, il se mit à tirer les vie
ce, et cela durait bien depuis vingt minutes, lorsqu’un petit bruit s’ entendit à la porte ; quelqu’un frappait. Voici David, se
-il en refermant bien vite le clavecin : c’est lui qui rirait, s’il m’ entendait chanter Rosette ! » Il attendit un instant, et, v
sont prêtes et qu’on va les mettre. — Je chantais. Tu m’as peut-être entendu de la cuisine… ; ça t’a fait bien rire, n’est-ce
ue c’est beau ! — Bah ! fit-il, ça, ce n’est encore rien. Mais tu vas entendre quelque chose de magnifique, le Siége de Prague ;
tu vas entendre quelque chose de magnifique, le Siége de Prague ; on entend rouler les canons ; écoute un peu. » Il se mit al
donnait et frissonnait jusque dans ses petites jambes. Et quand Kobus entendait la petite Sûzel soupirer tout bas : « Oh ! que c’
e penchait sans oser le regarder ; et Kobus s’étant retourné pour lui entendre dire : « Que c’est beau ! que c’est beau ! » il l
les chevaux bondissaient, la queue flottante, le clic-clac du fouet s’ entendait au loin sur la campagne. Les peupliers, les champ
oisième si pleine d’enthousiasme qu’au loin le silence s’établit pour entendre . Ainsi débuta Iôsef, ayant bien des fois, dans sa
ame Hütte ; on aurait dit que tout allait éclater : mais le bonheur d’ entendre la valse forçait les gens à se taire. Ce n’est qu
iasme dura plus de cinq minutes ; et quand il finit par s’apaiser, on entendit avec satisfaction la valse des Esprits de l’air r
tête et dirent : « Bonjour, monsieur Kobus ! » Mais il passa sans les entendre , et entra dans l’allée comme effaré, puis dans la
stel, que la volonté du Seigneur s’accomplisse ! Sûzel, tu viens de l’ entendre  : réponds toi-même. Quant à nous, que pouvons-nou
igures curieuses, les yeux écarquillés, se penchant pour voir et pour entendre . Enfin le vieux rebbe se moucha et dit : « C’est
a fête de Christel, mais nous pouvons bien la boire aujourd’hui. » On entendit au même instant le fouet claquer dehors, et Zaphé
nt Christel et Orchel d’une seule voix. Et depuis cet instant, il fut entendu que le contrat serait fait le lendemain à Hunebou
31 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
ulement d’y retoucher, mais de les refaire entièrement quand j’aurais entendu ceux des prédicateurs qui avaient le plus de répu
ugements ; quand il parle de Fléchier, par exemple, qu’il n’avait pas entendu , je ne m’y fie pas aveuglément à lui ; et lorsqu’
matière si délicate. Mais, là où l’abbé Legendre a vu directement et entendu , il a plus d’autorité. Il nous présente avec bien
ils ont été accueillis par les acclamations de tous ceux qui les ont entendus , et on les a trouvés aussi beaux quand ils ont ét
on à l’orateur sacré ! Je ne serais pas étonné que ce fût après avoir entendu quelqu’un des sermons prêchés par l’abbé Legendre
ancé, si agréable et si poli à lire, était, nous dit-on, plus froid à entendre  ; Clermont-Tonnerre avait du geste, un certain éc
 ; il se doutait bien que la reine y devait venir. C’est là qu’elle l’ entendit , lui pardonna et lui promit de parler au roi en s
é de son latin (car le compliment était en latin) et dit n’avoir rien entendu de mieux tourné en ce genre ni de plus élégant so
ment de Paris présent, et si fort intéressé dans ces souvenirs, put l’ entendre sans se sentir offensé. Cette vénérable Compagnie
C’était, on le savait, le choix agréable au roi. Nul, en effet, ne s’ entendait aussi bien que M. de Harlay à aller au-devant des
autre. C’était le président par excellence. Rien qu’à le voir et à l’ entendre , il était né visiblement pour être l’ornement d’u
trop de crédit et son esprit d’insinuation auprès du roi, et l’on fit entendre au monarque qu’il paraîtrait moins régner seul s’
32 (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87
même de notre doctrine. À propos des vers libres modernes, que nous n’ entendons pas condamner en principe, mais dont les modalité
rs l’an. L’habitude fait partie de notre sentiment esthétique. Nous l’ entendons fort bien. Encore ne faut-il pas cependant qu’ell
ment aux légendes qui ont charmé nos pères. Nous-mêmes les avons trop entendues . Les points de vue sont déplacés, et la poésie ét
ctif, est la volupté de la Connaissance. Et par Connaissance, nous entendons celle-ci sous toutes ses formes, notion ou prénot
? Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Il faudrait cependant s’ entendre . Jusqu’où, jusques à qui faut-il remonter pour tr
il simplement régresser jusqu’à la mentalité des Iroquois ? Oh ! nous entendons bien la plaisanterie. La gageure tenue est bien b
en soi, disparaîtra. Le lecteur moderne est ce personnage. Il a trop entendu les mêmes choses. L’œuvre poétique n’en existe pa
l’avons cru, et on le répète encore. Peut-être même par ce mot est-il entendu tout simplement syncrèse. Quoi qu’il en soit, la
 ; nous qui, dans nos solitudes de poètes, tressaillons chaque jour d’ entendre , comme un écho multiplié, tous les eurekas du sav
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
du gout de l’antiquité, nous affecte, et bien qu’il ne nous fasse pas entendre aucun mot, il ne laisse point de nous inspirer di
toit point, pourquoi les chants des symphonies qui ne nous font point entendre aucune parole, pourroient-ils nous émouvoir à leu
ns n’avoient point d’armes à feu dont le bruit empêchât les soldats d’ entendre durant l’action le son des instrumens militaires
d’hui. Le fracas du canon et de la mousqueterie empêche souvent qu’on entende même les signaux que donnent plusieurs tambours o
ons qui n’ont qu’une demi-vie, que la moitié de leur être. Cet auteur entendoit par sons parfaits, auxquels il oppose des sons de
voisins qui sont naturellement moins sensibles que nous au plaisir d’ entendre de la musique. à en juger par les instrumens qu’i
34 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
n’a laissé ni vide, ni lacune, ni mort dans son œuvre de vie. Où ne l’ entendez -vous pas sous ce qu’on a appelé de tout temps l’h
pas que tous ces bruits sont des voix, et que dans toutes ces voix on entend les palpitations sourdes, plaintives, éclatantes,
roule pesamment la lune de lame en lame jusqu’à la plage assoupie. On entendrait le frôlement des poils de la chenille de nuit ent
rythme de ses cadences la mesure du concert des éléments ; l’oreille entend plus près d’elle dans la vallée les gazouillement
vait l’être l’âme de Beethoven ou de Mozart. C’est la musique de Dieu entendue de toutes ses créatures, même de celles que nous
vint se percher sur un arbre voisin. Le mâle se mit à chanter et fit entendre six sons ; la femelle, lui répondant, en articula
VI Il y a des hommes qui naissent avec une organisation innée pour entendre , comprendre, parler et inventer à un degré infini
on s’est déjà répandue partout. Ainsi j’étais le 10 à l’Opéra, et j’y entendis l’archiduc Léopold dire, hors de sa loge, à une l
aint Maximilien, était jour de gala et qu’on voulait avoir le temps d’ entendre les enfants tout à l’aise. Chacun est en admirati
ouver des dispositions inconcevables. La cour a exprimé le désir de l’ entendre avant que nous ayons demandé à être reçus. Le jeu
eur lui-même est venu dans la seconde pièce me chercher pour me faire entendre l’infante, jouant du violon. Hier, jour de Sainte
son ami, il est pauvre. À Stuttgart ils ne parviennent pas à se faire entendre  ; les artistes italiens sont maîtres de l’oreille
ris. Leur réputation les y avait devancés ; ils sont admis à se faire entendre à Versailles : les princesses, filles de Louis XV
à l’occasion de la mort de son frère, le prince électeur de Saxe. « J’ entendis une bonne et une mauvaise musique. Tout ce qui se
tous les jours avec mon petit homme à la messe de la chapelle pour y entendre les chœurs des motets qu’on y exécute. Nous avons
sse et il écrira aussi couramment si l’on veut le second violon. Vous entendrez combien ces sonates sont belles ; je puis vous as
dépasse souvent la recette des concerts, la famille va à Londres, est entendue à la cour, se dégoûte de la froideur des Anglais
Et ce n’a pas été une petite joie et un mince triomphe pour moi que d’ entendre un voltairien me dire dernièrement avec stupeur :
ivée, nous avons été à Saint-Pierre, dans la chapelle Sixtine, pour y entendre le Miserere. Le 12, nous avons vu les fonctions ;
 : c’est l’unique nécessaire, le reste vient par surcroît. Nous avons entendu une messe à Civita-Vecchia Castellana, après laqu
t doit être fait sur-le-champ, avant même qu’on t’ait vu ou qu’on ait entendu quelque chose de toi. Relis les témoignages de no
me console de ton absence, laquelle me ravit la paternelle joie de t’ entendre , de te voir, de t’embrasser. Vis donc comme un vr
é à Paris quelques leçons à donner et quelques concerts pour se faire entendre . Il raconte, avec des souvenirs amers, dans plusi
s’il y avait un coin seulement où les gens eussent de l’oreille pour entendre , un cœur pour sentir, du goût pour comprendre que
ment. Je lui serrai la main, je lui parlai ; elle ne me vit pas, ne m’ entendit plus, ne sentit rien, et elle resta ainsi pendant
35 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
uis couché dans mon lit, bien tranquillement. Je m’écoute parler et j’ entends qu’on me répond ; pourtant je suis seul et je ne
, à Lorient, en Crimée, à Constantinople. Il aperçoit des éclairs, il entend le tonnerre… il assiste enfin à un combat dans le
l détache nettement. Nous continuons d’ailleurs, une fois endormis, à entendre certains bruits du dehors. Le craquement d’un meu
x oreilles d’Alfred Maury pendant qu’il dort : il rêve aussitôt qu’il entend le tocsin et qu’il assiste aux événements de juin
uvent même nous ne faisons que voir, alors que nous croyons également entendre . Il nous arrive, selon la remarque de Max Simon,
eux. Phénomène étrange, et pourtant facile à expliquer. Pour que nous entendions des sons en rêve, il faut généralement qu’il y ai
sière colorée que j’aperçois, les bruits du dehors et du dedans que j’ entends , etc., et qui, de plus, s’harmoniseront avec l’ét
ignes. Ce que nous voyons d’un objet placé sous nos yeux, ce que nous entendons d’une phrase prononcée à notre oreille, est peu d
e percevoir et rêver ? Qu’est-ce que dormir ? Je ne demande pas, bien entendu , quelles sont les conditions physiologiques du so
e nous différons, toi et moi, l’un de l’autre. Tu t’imagines que pour entendre un chien aboyer, et pour comprendre que c’est un
tu l’amènes, par un resserrement soudain, à ne plus présenter au son entendu qu’un seul de ses points, le souvenir qui ressemb
se désintéresse. Une mère qui dort à côté de son enfant pourra ne pas entendre des coups de tonnerre, alors qu’un soupir de l’en
sont surtout visuelles ; les conversations que le rêveur croit avoir entendues sont la plupart du temps reconstituées, complétée
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
dans les premiers temps ; mais qu’importe ? Comme on se parle pour s’ entendre , et que plus on est de gens à se parler, plus s’e
parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se parler, plus s’ entendre est chose difficile, au travail de chacun oui suc
troduit une multitude de locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’ entendra pas, ce qui s’entendra difficilement, ce qui ne p
e locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’entendra pas, ce qui s’ entendra difficilement, ce qui ne peut s’entendre avec con
ne s’entendra pas, ce qui s’entendra difficilement, ce qui ne peut s’ entendre avec convenance, sera bientôt mis au rebut. Voilà
vérité qu’il avait dans des temps de galanterie. Des vers qui étaient entendus avec frémissement comme les blasphèmes d’un insen
a cour ; ailleurs, une âme paralytique. On consentait difficilement à entendre dire : cet homme-là est des gens de bon sens qui
37 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
umérisée de l’ARTFL A A, a & a s.m. (ordre Encyclopéd. Entend . Science de l’homme, Logique, Art de communiquer,
ias) disent, que lorsque les enfans viennent au monde, les mâles font entendre le son de l’a, qui est la premiere voyelle de mas
e, & que pour la premiere fois ils poussent l’air des poumons, on entend le son de différentes voyelles, selon qu’ils ouvr
-mêmes la sorte de rapport particulier que celui qui parle veut faire entendre  ; alors c’est à celui qui écoute ou qui lit, à re
latif absolu Ablatif absolu. Par Ablatif absolu les Grammairiens entendent un incise qui se trouve en Latin dans une période
ime souvent la préposition, lorsque les autres mots de la phrase font entendre aisément quelle est la préposition qui est sousen
e maniere, &c. la valeur des termes & leur position nous font entendre ce sens détaché. En Latin la vûe de l’esprit qui
e sens ou de raison, nous concevons aisément ce qu’on veut nous faire entendre . (F) ABREGÉ Abrégé, épitome, sommaire
eurs furent nommés Empereurs : il me semble que cette idée générale s’ entend en ce qu’elle est en elle-même : mais nous avons
ui ne laisse dans l’esprit rien qui le fixe & qui l’éclaire. On n’ entend ce que l’Abréviateur a voulu dire, que lorsque l’
ait humanité. Nous avons été touchés du beau & du bon avant que d’ entendre & de faire les mots de beauté & de bonté 
us faire par degrés un concept abstrait du néant même : car nous nous entendons fort bien, quand nous soûtenons que le néant n’a
est trop recherchée, & qu’elle demande trop d’attention pour être entendue . On dit aussi des raisonnemens abstraits, trop su
qui n’est en usage que dans le grec. Cet accent étoit destiné à faire entendre qu’après avoir d’abord élevé la voix, il falloit
ient siflés par les Grecs mêmes s’il étoit possible qu’ils en fussent entendus . A l’égard des Latins, on croit communément que l
’acception d’un mot que prononce quelqu’un qui vous parle, consiste à entendre ce mot dans le sens de celui qui l’emploie : si v
ste à entendre ce mot dans le sens de celui qui l’emploie : si vous l’ entendez autrement, c’est une acception différente. La plû
s dictions, dictionum accidentia. Ainsi par accident les Grammairiens entendent une propriété, qui, à la vérité, est attachée au
ées de noms ou de verbes, par exemple, à moins que, desorte que, bien entendu que, pourvû que. 2. Pour ce qui est de leur posit
uperabat opus ; materiem ayant la terminaison de l’accusatif, me fait entendre que le travail surpassoit la matiere. Il en est d
idérations, sont ceux que j’appelle adjectifs métaphysiques, ce qui s’ entendra mieux par des exemples. Supposons une allée d’arb
jectif, ou l’adjectif avant le substantif. Il est vrai que pour faire entendre le sens, il est égal de dire bonnet blanc ou blan
mais ce n’est plus là le sens nécessaire & grammatical. Pour bien entendre ce que je veux dire, il faut observer que toute p
, Equinoxe, Eole, Préfet, Préposition, &c. Comme on ne fait point entendre dans la prononciation le son de l’a & de l’e
Plutarque l’a remarqué dans son Traité des Festins, ainsi ai que nous entendons le son de l’a dans notre interjection, hai, hai,
ertissent le lecteur de la distinction du sens. On est plus disposé à entendre ce qu’on voit ainsi séparé. Les Vers commencent t
Hébreux n’a jamais eu ce son-là. Ainsi par alphabet d’une langue, on entend la table ou liste des caracteres, qui sont les si
onnent aussi fort souvent lieu à l’amphibologie : celui qui compose s’ entend , & par cela seul il croit qu’il sera entendu 
: celui qui compose s’entend, & par cela seul il croit qu’il sera entendu  : mais celui qui lit n’est pas dans la même dispo
onner à la phrase que le sens que celui qui a écrit a voulu lui faire entendre . On ne sauroit trop répéter aux jeunes gens, qu’o
éter aux jeunes gens, qu’on ne doit parler & écrire que pour être entendu , & que la clarté est la premiere & la plu
ἀνακόλουθος, adjectif, non consentaneus : la racine de ce mot en fera entendre la signification. R. ἀκόλουθος, comes, compagnon 
s autres, quand ils nous parlent d’objets que nous n’avons ni vûs, ni entendus . Ce sont là deux moyens que le Créateur nous a la
ession ou une maniere de parler, par laquelle en disant une chose, on entend tout le contraire ; par exemple, la mer Noire suj
imé que dans l’article & dans le pronom la, l’ame, l’église, je l’ entends , pour je la entends. On dit la onzieme, ce qui es
le & dans le pronom la, l’ame, l’église, je l’entends, pour je la entends . On dit la onzieme, ce qui est peut-être venu de
rd la voix, & qu’on l’abaisse ensuite. Par arsis & thesis, on entend communément la division proportionnelle d’un pié
culus, diminutif de artus, membre ; parce que dans le sens propre, on entend par article les jointures des os du corps des ani
s circonstances du pays où je suis, ou du pays dont on parle, me font entendre  : l’autre le qui précede peuple, fait aussi le mê
ticle, cet objet seroit regardé sous un autre point de vûe ; ce qui s’ entendra mieux dans la suite, surtout par les exemples. Le
ientôt un animal fait comme ce chien, vint dans la maison, & je l’ entendis aussi appeller chien ; c’est, me dit-on, le chien
lieu d’en former d’abstraites & de générales, alors comme l’on s’ entend soi-même, on peut se faire un ordre selon lequel
’a qu’une étendue singuliere, ou, ce qui est la même chose, ne doit s’ entendre que de ce sujet : Louis XV. a triomphé de ses enn
as précisément déterminés, & que ces propositions ne doivent être entendues que du plus grand nombre, on dit qu’elles sont in
les mots qui suivent, qui ajoûtent ce que l’article ne sauroit faire entendre  : par exemple, si je dis je viens de Versailles,
tre que je parle de notre auguste monarque : mais si je voulois faire entendre que j’y ai vû le roi de Pologne, je serois obligé
à-dire peu s’en est fallu qu’il ne lui soit arrivé quelque malheur. Entendre raison, raillerie, malice, vêpres, &c. Fair
complément immédiat du verbe donner est ici sous-entendu, ce que l’on entendra mieux par les exemples suivans. Noms construits
nons de dire des noms qui sont sujets d’une proposition se doit aussi entendre de ceux qui sont le complément immédiat de quelqu
gés d’user nous sommes convenus. de signes extérieurs pour nous faire entendre . Le choix des études. Il a fait un choix de livre
ans aucun adjectif déterminatif ; je conviens que ce qui précede fait entendre que cette étoile est celle qui avoit guidé les ma
e on repousse ce même air en-dehors. En Grammaire, par aspiration, on entend une certaine prononciation forte que l’on donne à
ans la composition de plusieurs mots. Par préposition inséparable, on entend une préposition qu’on ne peut-séparer du mot avec
ouvre la bouche & on pousse autant d’air qu’il en faut pour faire entendre un e muet, & ce n’est qu’alors qu’on entend l
en faut pour faire entendre un e muet, & ce n’est qu’alors qu’on entend le b. Cet e muet est beaucoup plus foible que cel
u’on entend le b. Cet e muet est beaucoup plus foible que celui qu’on entend dans syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Co
utre. Quintilien dit que quoique l’on écrive obtinuit, les oreilles n’ entendent qu’un p dans la prononciation, optinuit : c’est a
exécuter pour celui qui parle, & par conséquent moins agréable à entendre pour celui qui écoute ; au lieu qu’une consonne f
UBATA, (Gram.) En expliquant ce que c’est que battologie, nous ferons entendre les deux autres mots. Battologie, subst. f. c’es
os leciones pucnando copias Cartaciniensis : ce que l’on ne peut bien entendre si l’on ne prend le c dans la prononciation du k.
devant l’i, a une sorte de son qui répond à notre tche, tchi, faisant entendre le t foiblement : au contraire si le c est suivi
e poëte avoit dit mentem memento, quoique sa pensée eût été également entendue . Il est vrai que l’on a rempli le principal objet
ipal objet de la parole, quand on s’est exprimé de maniere à se faire entendre  : mais il n’est pas mal de faire attention qu’on
uvoit manquer d’ailleurs à cette langue ; c’est ainsi qu’un muet fait entendre sa pensée en montrant les objets dont il parle, &
raux, les caracteres numéraux, & les caracteres d’abréviation. On entend par caractere littéral, une lettre de l’alphabet,
es populaires & les sacrés, ou hiéroglyphiques, ceux-ci n’étoient entendus que des prêtres. Voyez Hiéroglyphe, Symbole , &am
uroit retenu son propre langage, & cependant auroit été en état d’ entendre celui d’une autre sans l’avoir appris, en voyant
un cheval, chaque nation en exprime l’idée à sa maniere, mais toutes entendent le même animal. Il ne faut pas s’imaginer que ce
de semblable : ils ont un caractere commun que chacun de ces peuples entend de la même maniere dans leurs différentes langues
le prononcent avec des sons ou des mots tellement différens, qu’ils n’ entendent pas la moindre syllabe les uns des autres quand i
aie méthode. M. Leibnitz convenoit que plusieurs nations pourroient s’ entendre avec les caracteres de ces deux auteurs : mais, s
ersonnes accoûtumées à cette langue, quoiqu’elles ne l’eussent jamais entendu prononcer par d’autres, auroient pourtant été en
faire usage ; elles ne s’accordent, dit M. de Fontenelle, qu’à ne pas entendre leurs intérêts communs. (O) Les caracteres littér
de leurs terminaisons. Pierre bat Paul ; moi aimer toi, &c. On va entendre ce que je veux dire. Les cas ne sont en usage que
: illustre Romain, après votre mort Auguste vainquit Antoine. Cicéron entendroit chacune de ces paroles en particulier, mais il ne
, & que sans cette condition la place n’influe en rien pour faire entendre le sens, Augustus vicit Antonius, ne veut rien di
e phrase, dont la syntaxe lui seroit entierement inconnue. Ainsi il n’ entendroit rien à Auguste vainquit Antoine ; ce seroit-là po
Au reste Quintilien préfere l’éducation publique, faite, comme il l’ entend , à l’éducation domestique ordinaire ; il prétend
 ; de même les clés ou alphabets dont nous parlons donnent le moyen d’ entendre le sens des lettres & chiffres ; elles serven
oms, & se dit de la signification à l’égard des verbes. Pour bien entendre ce que les Grammairiens appellent genre commun, i
ARATIF COMPARATIF, adj. pris subst. terme de Grammaire. Pour bien entendre ce mot, il faut observer que les objets peuvent ê
en grammairien quand j’explique quelque terme de Grammaire. Pour bien entendre le mot de concordance, il faut observer que selon
l fait une proposition ou une énonciation. Ainsi celui qui veut faire entendre la raison grammaticale de quelque phrase, doit co
composition ; c’est ce que les Grammairiens appellent la figure. Ils entendent par ce terme, la propriété d’être un mot simple o
onnoît-on pas aussi-bien qu’on le croit la voix moyenne. Par modes on entend les différentes manieres d’exprimer l’action. Il
sons des noms & celles des verbes, de marquer si le mot doit être entendu d’une seule personne, ou si on doit l’entendre de
uer si le mot doit être entendu d’une seule personne, ou si on doit l’ entendre de plusieurs. Amo, amas, amat, j’aime, tu aimes,
s à marquer qu’on ne parle que de deux. Enfin il faut savoir ce qu’on entend par les personnes grammaticales ; & pour cela
 ; lego, legi, lectum, legere, lire ; audio, audivi, auditum, audire, entendre . Ces quatre sortes de terminaisons différentes en
amavi, j’ai aimé ; monui, j’ai averti ; legi, j’ai lû ; audivi, j’ai entendu  : vous voyez que ces différentes terminaisons mar
CONSONNANCE, s. f. terme de Grammaire ou plutôt de Rhetorique. On entend par consonnance la ressemblance des sons des mots
Les voyelles sont ainsi appellées du mot voix, parce qu’elles se font entendre par elles-mêmes : elles forment toutes seules un
toutes seules un son, une voix. Les consonnes, au contraire, ne sont entendues qu’avec l’air qui fait la voix ou voyelle ; &
transportons d’un lieu à un autre, nous voyons, nous regardons, nous entendons , nous parlons, sans avoir aucune connoissance des
une idée générale de la méchanique de la voix, ce qui d’ailleurs fera entendre plus aisément la différence qu’il y a entre la co
onore une agitation & un trémoussement momentanée, propre à faire entendre telle ou telle consonne : voilà deux causes qu’il
orps solide qui en frappe un autre. C’est ainsi que la consonne n’est entendue que par l’action de quelqu’un des organes de la p
s parvenus jusqu’à l’organe de l’oüie de ceux qui écoutent, leur font entendre les différentes modulations de la voix & les
nstrument à corde, tantôt enfin à quelqu’autre corps capable de faire entendre un son, comme une cloche frappée par son battant,
même de la flûte ; tant que celui qui en joüe y souffle de l’air, on entend le son propre au trou que les doigts laissent ouv
exciter le son de telle ou telle voyelle. La situation qui doit faire entendre l’a, n’est pas la même que celle qui doit exciter
res. Tant que la situation des organes subsiste dans le même état, on entend la même voyelle aussi longtems que la respiration
ournissez de l’air à un tuyau d’un orgue ou au trou d’une flûte, vous entendrez toûjours le même son, au lieu qu’il faut répéter
& ceux du marteau de l’enclume : pour avoir encore le son qu’on a entendu la premiere fois ; de même si vous cessez de répé
de même si vous cessez de répéter le mouvement des levres qui a fait entendre le be ou le pe ; si vous ne redoublez point le tr
doublez point le trémoussement de la langue qui a produit le re, on n’ entendra plus ces consonnes. On n’entend de son que par le
la langue qui a produit le re, on n’entendra plus ces consonnes. On n’ entend de son que par les trémoussemens que les parties
donnent à l’air qui sort de la bouche la modification propre à faire entendre telle ou telle consonne. Or si après une telle mo
e à l’air, & les organes se trouvant dans la situation qui a fait entendre la voyelle, le son de cette voyelle pourra être c
ission de l’air durera ; au lieu que le son de la consonne n’est plus entendu après l’action de l’organe qui l’a produite. L’un
lle distingue l’effet du battement & celui de la situation : elle entend séparement l’un après l’autre : par exemple, dans
ement l’un après l’autre : par exemple, dans la syllabe ba, l’oreille entend d’abord le b, ensuite l’a ; & l’on garde ce m
font une diphtongue, comme ui, dans lui, nuit, bruit, &c. L’u est entendu le premier, & il n’y a que le son de l’i qui
es organes qui forme l’i, a succédé subitement à celle qui avoit fait entendre l’u. L’articulation ou combinaison d’une consonne
ines. Ainsi il y a bien de la différence entre le son foible que l’on entend à la fin du mot Michel & le dernier du mot Mi
s organes, il suffit d’appuyer un peu plus ou un peu moins pour faire entendre ou l’une ou l’autre. Le nombre des lettres n’est
e muet, qui est l’effet de l’impulsion de l’air nécessaire pour faire entendre la consonne ; par exemple, si je veux nommer la l
ans la premiere de besoin. Ainsi du d, que je nommerai de, comme on l’ entend dans ronde ou dans demande. Je ne dirai plus effe
qu’avec un seul l. Il faut observer qu’en plusieurs mots, l’i se fait entendre dans la syllabe avant le son mouillé, comme dans
t entendre dans la syllabe avant le son mouillé, comme dans péril, on entend l’i, ensuite le son mouillé pé-ri-l. Il y a au co
traire plusieurs mots où l’i est muet, c’est-à-dire qu’il n’y est pas entendu séparément du son mouillé ; il est confondu avec
nt quoiqu’on l’écrive, ou il y est bien foible. Exemples où l’i est entendu . Péri-l. Babi-lle. Avri-l. Veti-lle. Ba-bil. Frét
airiens disent que ce son mouillé est une consonne. C’est ce que j’ai entendu soûtenir il y a long-tems par un habile grammairi
e, & que s’il a un mouvement plus fort & plus appuyé, il fait entendre une consonne forte. Ainsi B est la foible de P, &
hacune des deux autres ; ensorte qu’après qu’on a achevé de lire ou d’ entendre quelqu’une de ces trois propositions, l’esprit vo
es qu’on fait aux enfans en leur montrant les objets, les noms qu’ils entendent en même tems qu’on leur donne, l’ordre successif
tant la suite des mots & leurs desinances ont de force pour faire entendre le sens. Tantum series juncturaque pollet. Hor.
u qu’il a, soit dans le sens propre, soit au figuré. Pour mieux faire entendre ma pensée, quand je dis que la construction simpl
û leur donner. Cependant celui qui lit ou qui écoute, ne laisse pas d’ entendre le sens de ce qu’on lui dit, parce que l’esprit r
nalogie nous manquoit, que pourrions-nous comprendre dans ce que nous entendrions dire ? ce seroit pour nous un langage inconnu &am
effect nommer la personne ou la chose dont on juge, afin qu’on puisse entendre ce qu’on en dit. Cependant on trouve des phrases
prit. C’est une opération que le peuple fait par sentiment, puisqu’il entend le sens de ces phrases. Mais le Grammairien philo
e sus Mivervam ; Minervam n’est à l’accusatif, que parce que ceux qui entendent le sens de ce proverbe se rappellent aisément dan
é, ou facilement apperçû & rétabli par l’esprit, qui puisse faire entendre le sens des mots énoncés. Ce n’est qu’à cette con
t. Martinius V. Poenitet. Le sens de la période entiere fait souvent entendre le mot qui est sousentendu : par exemple, Felix q
gree qui signifie connexion, assemblage. Cette figure fera facilement entendue par les exemples. Salluste a dit, non de tyranno,
au membre de phrase où il est sousentendu. Voici un exemple qui fera entendre ma pensée : Un auteur moderne a dit, cette hisloi
quand en certaines occasions on dit, je l’ai vû de mes yeux, je l’ai entendu de mes propres oreilles, &c. je me meurs ; ce
’un de l’autre à ceux qui savent la langue : mais nous ne serions pas entendus en françois, si nous mettions un si grand interva
f ; car on ne doit jamais perdre de vûe, qu’on ne parle que pour être entendu  : ainsi lorsque les transpositions même servent à
comme nous l’avons déjà remarqué, les constructions figurées ne sont entendues que parce que l’esprit en rectifie l’irrégularité
des idées accessoires, qui font concevoir ce qu’on lit & ce qu’on entend , comme si le sens étoit énoncé dans l’ordre de la
eunes gens à l’élégance, par de fréquentes lectures du texte dont ils entendent alors le sens, bien mieux & avec plus de frui
e royaume. Ce que je veux dire de cette quatrieme sorte de sujets, s’ entendra mieux par des exemples. Differer de profiter de l
elle, que l’esprit n’a besoin que des mots qui y sont énoncés pour en entendre le sens, nous disons que c’est là une proposition
ies de l’analyse de la pensée sont énoncées. Je suppose qu’un lecteur entende sa langue ; qu’il soit en état de démêler ce qui
celle-ci contient ordinairement ce que l’on veut principalement faire entendre . Ce mot incidente vient du latin incidere, tomber
cendi, le droit de nuire ôté. Les circonstances du lieu doivent faire entendre au lecteur intelligent, que celui qui a donné cet
devise est une représentation allégorique, dont on se sert pour faire entendre une pensée par une comparaison. La devise doit av
u représentation ; l’ame de la devise, sont les paroles qui doivent s’ entendre d’abord littéralement de l’image ou corps symboli
fut l’objet de cette allégorie : le dessein de l’auteur fut de faire entendre que comme le soleil peut fournir assez de lumiere
ur feront sentir la vérité. Rien de plus facile que de les leur faire entendre peu-à-peu sur un latin où elles sont observées, &
qu’ordinairement elle contient ce que l’on veut principalement faire entendre . L’ambition, l’honneur, l’intérêt, l’imposture,
sat lex. D numéral. Le D en chiffre romain signifie cinq cents. Pour entendre cette destination du D, il faut observer que le M
r éclaircir cette question, il faut commencer par déterminer ce qu’on entend par ablatif ; & pour cela il faut observer qu
ce soient des ablatifs ; ce qui fait voir que par ce mot ablatif, on entend une terminaison particuliere du nom affectée, non
ison (Grammaire) DECLINAISON, s. f. terme de Grammaire. Pour bien entendre ce que c’est que déclinaison, il faut d’abord se
ntre les mots dont il se sert ; sans quoi il ne seroit pas possible d’ entendre le sens d’aucune phrase. C’est uniquement la conn
colam, si quando continet imber. Virg. Géorg. l. I. v. 259. Quand on entend la langue, on voit par la terminaison de frigidus
Les terminaisons & les mots considérés dans cet arrangement, font entendre le sens total de la phrase. Il paroît par ce que
sont autorisées dans notre langue, que lorsque l’esprit, après avoir entendu toute la phrase, peut aisément rétablir les mots
dans cette phrase de Télémaque, là coulent mille divers ruisseaux, on entend aussi aisément le sens, que si l’on avoit lû d’ab
alors, je fis l’année passée. Mais après tout l’essentiel est de bien entendre la valeur de ces prétérits & la différence qu
ur d’imagination : quand le grand-pere disoit miror, il vouloit faire entendre qu’il étoit étonné, qu’il étoit affecté d’admirat
carts multipliés qui font que les descendans viennent enfin à ne plus entendre la langue de leurs peres, & à s’en faire une
e Dieu, de Dieu a un tel rapport de détermination avec amour, qu’on n’ entend plus par amour cette passion profane qui perdit T
n n’entend plus par amour cette passion profane qui perdit Troie ; on entend au contraire ce feu sacré qui sanctifie toutes le
end en plusieurs significations différentes, qu’on no peut faire bien entendre que par des exemples. Notre di ou dis signifie pl
ier, & tombe sur la phrase entiere ; au lieu que la dialecte ne s’ entend que d’un mot qui n’est pas tout-à-fait le même, o
plûtôt a-ou, c’est une diphthongue, c’est-à-dire une syllabe qui fait entendre le son de deux voyelles par une même émission de
au écrire deux, ou trois, ou quatre voyelles de suite, si l’oreille n’ entend qu’un son, il n’y a point de diphthongue : ainsi
mots, & les autres seulement en quelques-uns. Ai , tel qu’on l’ entend dans l’interjection de douleur ou d’exclamation a
is, plaire, palais, &c. y sont prononcés par a-i diphthongue : on entend l’a & l’i. Telle étoit la prononciation de no
t François, j’avois ; mais on n’a jamais prononcé Français en faisant entendre l’a & l’i. En un mot, si l’on vouloit une réf
al, comme dans teindre, Rheims, ville. Selon quelques grammairiens on entend en ces mots un i très-foible, ou un son particuli
me si l’on alloit prononcer i, il semble qu’il y ait un i ; mais on n’ entend que le son mouillé, qui dans le mouillé fort est
n, pa-yen ; en ces mots, yen est un son bien différent de celui qu’on entend dans bien, mien, tien. Ia, d-ia-cre, d-ia-mant,
-à-dire un son exprimé par un mouvement moins fort que celui qui fait entendre le son mouillé dans Versailles, paille ; mais le
, paille ; mais le peuple de Paris qui prononce Versa-ye, pa-ye, fait entendre un mouillé foible ; on l’écrit par y. Ce son est
ce qui fait une prononciation particuliere différente de celle qu’on entend dans mien, tien, où il n’y a point de son mouillé
elle de cette diphthongue est celle que l’on suit en grec, λόγοι ; on entend l’o & l’i. C’est ainsi qu’on prononce communé
ans les provinces d’au-delà de la Loire ; on dit Sav-oi-e, en faisant entendre l’o & l’i. On dit à Paris Sa-v-o-ya-rd ; ya e
utres manieres de prononcer la diphthongue oi ne peuvent pas se faire entendre exactement par écrit : cependant ce que nous allo
en oua : mais il ne faut pas perdre de vûe que hors les mots où l’on entend l’o & l’i, comme en grec λόγοι, il n’est pas
n comme en latin ; & de même Q-uin ti-l-ien, le mois de J-uin. On entend l’u & l’i nasal. Je ne parle point de Caën, L
l. Je ne parle point de Caën, Laon, paon, Jean, &c. parce qu’on n’ entend plus aujourd’hui qu’une voyelle nasale en ces mot
tout-d’un-coup transporté dans un autre chemin. Ce que je veux dire s’ entendra mieux par des exemples. Un de nos auteurs a dit q
t de point d’appui à la voix pour rendre le dernier e muet ; ce qui s’ entendra mieux par les exemples. Dans mener, appeller, &am
t, distinct & marqué : par exemple, dans mener, demander, on fait entendre l’m & le d, comme si l’on écrivoit mner, dman
air sonore qui a été modifié par les organes de la parole, pour faire entendre ces consonnes. Voyez Consonne. L’e muet des mono
rononcée sans le secours d’un esprit foible : tel est le son que l’on entend entre le p & l’s dans pseudo, psalmus, psitta
éesse de la mémoire. On peut comparer l’e muet au son foible que l’on entend après le son fort que produit un coup de marteau
faite à la pénultieme, ges, qui est le point d’appui, après lequel on entend l’e muet de la derniere syllabe se. L’e muet est
’ensuit pas de-là que eu soit une diphtongue à l’oreille, puisqu’on n’ entend pas deux sons voyelles. Tout ce que nous pouvons
e prévenir par nous-mêmes bien des maux, & nous mettent en état d’ entendre ce qu’on dit sur ce point. Sans la santé, dit le
dans le sens qui se présente naturellement, & que tous les autres entendent . D’ailleurs, il y a certains états où l’on ne peu
et esprit de souplesse & de liberté qui met le disciple en état d’ entendre tout ce qui est à sa portée, & qui lui est pr
u’un enfant fait connoître par ses regards & par ses gestes qu’il entend ce qu’on lui dit, il devroit être regardé comme u
ût approché que par des personnes sensées, & qu’il ne pût voir ni entendre rien que de bien. Les premiers acquiescemens sens
e ? c’est être en état de bien écouter & de bien répondre ; c’est entendre ce qu’on nous dit, précisément dans le sens qui e
cipes & certaines vérités dont nos maîtres nous parlent ; ils les entendent ces principes & ces vérités, & c’est pour
c’est pour cela qu’ils s’imaginent que leurs’éleves doivent aussi les entendre  ; mais les maîtres ont vêcu, & les disciples
près m’avoir expliqué quelques lignes de Ciceron, que je commençois à entendre , on me fît passer sur le champ à l’explication de
p;c. & que ces termes abstraits nous ont paru commodes pour faire entendre ce que nous pensons aux autres hommes, qui en fon
ctionnaires qui expliquent certains mots que souvent même le maître n’ entend pas. Cette pratique est d’abord desagréable aux j
rdinaire aux Poetes & aux Historiens…. où l’on doit toûjours sous entendre un verbe sans prétendre que l’infinitif soit là p
. Préface, p. 16. C’est ainsi que quelques-uns de nos beaux esprits entendent fort bien les livres anglois ; mais ils les lisen
disent, avec le P. Sanadon, que le mal n’est pas grand, pourvû qu’ils entendent bien le sens. Il y a pourtant bien de la différen
urbs, ville, est un nom commun : mais quand on disoit magna urbs, on entendoit la ville de Rome. Te canit agricola, magnâ cùm v
, κατὰ ἐξοχὴν, per excellentiam. C’est ainsi que par le philosophe on entend Aristote, & par le poëte, on désigne Homere ;
que Coeffeteau & Malherbe ont use de cette façon de parler : je l’ entends dire tous les jours à la cour, poursuit-il, a ceu
oit en italien, soit en françois. Dans la diphthongue au contraire on entend le son particulier de chaque voyelle, quoique ces
i, i-é, pitié ; u-i, nuit, bruit, fruit : au lieu que dans feu vous n’ entendez ni l’e ni l’u ; vous entendez un son particulier,
it, fruit : au lieu que dans feu vous n’entendez ni l’e ni l’u ; vous entendez un son particulier, tout-à-fait différent de l’un
& n’entrent pour rien dans la construction de la phrase, dont on entend également le sens, soit que le mot explétif soit
arle pas sur le témoignage d’un autre ; je l’ai vû moi-même ; je l’ai entendu de mes propres oreilles : & dans Virgile, au
re de celles qui ne rendent aucun son par elles-mêmes, qui, pour être entendues , ont besoin de quelques voyelles, ou au moins de
iration ; & comme dans l’usage de la parole ils faisoient souvent entendre le son du fe sans aspiration, & qu’il n’y avo
ette premiere destination, & qu’on appelle figures. Je vais faire entendre ma pensée par des exemples : selon la constructio
hrase quelque mot superflu, ensorte que le sens n’en seroit pas moins entendu , quand ce mot ne seroit pas exprimé, comme quand
roit pas exprimé, comme quand on dit, je l’ai vû de mes yeux, je l’ai entendu de mes oreilles, j’irai moi-même ; mes yeux, mes
re que les Pyrénées avoient été abysmées on anéanties ; tout le monde entendit le sens figuré, il n’y a plus de Pyrénées, c’est-
instruites y reconnurent une métaphore. Les principaux tropes dont on entend souvent parler, sont la métaphore, l’allégorie, l
& plus décens. L’ironie est un trope ; car puisque l’ironie fait entendre le contraire de ce qu’on dit, il est évident que
. dit Je le déclare donc, Quinault est un Virgile, il vouloit faire entendre précisément le contraire. On trouvera en sa place
re & leur prix. Figure est aussi un terme de Logique. Pour bien entendre ce mot, il faut se rappeller que tout syllogisme
st composé de trois termes. Faisons connoître par un exemple ce qu’on entend ici par terme. Supposons qu’il s’agisse de prouve
l’étendue ultérieure qui les environne. A la vérité, je ne puis bien entendre qu’un objet est fini, que je n’en connoisse les b
lier n’est point une partie intégrante de l’infini, & que je puis entendre qu’on me parle de l’un, sans être obligé de pense
animal, &c. Ce n’est que de ce principe bien developpé & bien entendu , que peut naitre un jour une bonne logique. Voyez
re. Autrefois on distinguoit entre grammairien & grammatiste ; on entendoit par grammairien ce que nous entendons par homme d
mmairien & grammatiste ; on entendoit par grammairien ce que nous entendons par homme de lettres, homme d’érudition, bon crit
iter l’autre, il arrive que l’expression figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre ; elle est m
orem gerere alicui, est une façon de parler latine, qui ne seroit pas entendue en françois ; si on se contentoit de la rendre mo
de son auteur. Le but de ces sortes de traductions n’est que de faire entendre la pensée d’un auteur ; ainsi on doit alors s’att
raduit, avoit été sa langue naturelle ; mais quand il s’agit de faire entendre une langue étrangere, on doit alors traduire litt
t obligé de donner à un même mot ou à une même expression, pour faire entendre la pensée de son auteur. Ce sont deux idees fort
nd moins utiles & souvent nuisibles aux commençans. Je vais faire entendre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en lat
(voyez Traduction, Version , syn.) Quand on ne traduit que pour faire entendre la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est p
but des dictionnaires, on doit traduire littéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage dans cette langue
ication littérale qu’on a déja donnée du mot latin, suffit pour faire entendre à la lettre l’expression figurée, ou la pensée li
gnée de la françoise, & que la lettre n’en peut pas être aisément entendue , les dictionnaires devroient l’expliquer d’abord
ere de ceux qui ne resteroient point indécis à cet égard, après avoir entendu ces deux propositions, ne leur viendroit d’ailleu
ral est celui que les mots excitent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le sens qui se présente nature
une langue ; c’est le sens qui se présente naturellement à l’esprit. Entendre une expression littéralement, c’est la prendre au
ont nous avons parlé, présentent naturellement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue ; c’est un sens littéral figuré :
à propos la division entre ses propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre, & de la mê
e s’arracher la main ou l’oeil qui est un sujet de scandale : il faut entendre ces paroles de la même maniere qu’on entend toute
t de scandale : il faut entendre ces paroles de la même maniere qu’on entend toutes les expressions métaphoriques & figuré
p; figurées ; ce ne seroit pas leur donner leur vrai sens, que de les entendre selon le sens littéral pris à la rigueur ; elles
ntendre selon le sens littéral pris à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de sens littéral, qui rédu
celui qui a parlé, & qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
elui que les paroles excitent naturellement dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
e où l’expression figurée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable sens littéral d’un auteur, il ne suf
n entendre le véritable sens littéral d’un auteur, il ne suffit pas d’ entendre les mots particuliers dont il s’est servi, il fau
tendre les mots particuliers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans le langage de c
e parler usitées dans le langage de cet auteur ; sans quoi, ou l’on n’ entendra point le passage, ou l’on tombera dans des contre
exactement au dabis mihi poenas de Properce. Il n’est pas possible d’ entendre le sens littéral de l’Ecriture sainte, si l’on n’
ouveau Testament même il y a plusieurs passages qui ne sauroient être entendus , sans la connoissance des idiotismes, c’est-à-dir
ain. On doit s’étonner, dit madame Dacier, que ce vers ait été si mal entendu , après ce que Cicéron en a dit dans le premier li
regardé proprement comme louche, il n’est qu’incertain pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom
amp; non pas une faute, parce que la lecture de toute la période fait entendre le sens, & ne permet d’en douter ; mais toujo
icale de quelqu’un des mots qui composent la phrase. Mais que faut-il entendre par un sens équivoque, & quelle en est l’orig
s les mêmes : c’est toujours la même faculté par laquelle on voit, on entend . Les moyens du côté du corps sont aussi différens
de-là que viennent les différentes fonctions de ces organes, comme d’ entendre , de voir, de sentir ou flairer, de goûter, de tou
ment appuyé. Sens commun Sens commun ; par le sens commun on entend la disposition que la nature a mise dans tous les
u’il est vrai de dire que la vérité n’est point pour la multitude, on entend une sorte de vérité, qui, pour être apperçue, sup
les au genre humain. De-là vient que l’esprit se plaît à voir & à entendre de pareils traits d’équité, de bonne-foi, d’human
omatiques ? D’une oreille plus fine, si la nature se faisoit toujours entendre avec un bruit de tonnere, & qu’on se trouvât
iste, & seulement ce qu’il convient au médecin de connoitre, pour entendre , expliquer, & guérir, s’il est possible, les
, il ressuscite, & n’a pas senti la peine de mourir. Les médecins entendent un peu l’effet des passions sur les liquides &
ets à la mort aussi bien que nous : ainsi, quand par les mortels on n’ entend que les hommes, c’est une synecdoque du genre ; o
appelle la synecdoque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’ entend que d’une espece particuliere : créature est un m
es, les arbres, les animaux, les métaux, &c. Ainsi lorsqu’il ne s’ entend que des hommes, c’est une synec- doque du genre,
u de la voûte, mediâ testudine ? C’est que par foribus divoe, il faut entendre d’abord en général le temple ; elle vint au templ
e du serrail ; c’est le palais du sultan ou empereur turc ; & ils entendent par ce mot ce que nous appellons la cour. Nous di
eil & du Tage & du Tibre. Id. Disc. au roi. Par le Tage, il entend les Espagnols ; le Tage est une des plus célebres
ux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de parler ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il ne faut pas croire qu’il
risées par l’usage, ou du-moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre , se présente naturellement à l’esprit sans révolt
ngue la synecdoque de la métonymie. C’est, 1°. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signif
dans le sens propre signifie le moins ; ou au au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marqu
38 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265
roi ? Mazarin, qui devait être l’âme de ce Conseil, s’attacha à faire entendre à la reine qu’il importait assez peu à quelles co
t que la reine en était venue à ce point où l’on ne consulte que pour entendre l’avis qu’on désire tout bas et pour se faire pou
l’heure, ajouta-t-elle, en rendre compte au cardinal. Feignez d’avoir entendu par hasard tous ces détails. Épargnez ce pauvre p
très agréablement. Quant au cardinal de Retz pourtant, il faut bien s’ entendre  ; c’est un trop grand écrivain, un trop incompara
ager par là de tout ce qu’ils ont perdu du côté du réel. Ceux qui ont entendu Retz dans les années de sa retraite ont remarqué
sins de Jules Romain ; le cardinal n’en avait pas de plus belle. Je l’ entendis venir, au bruit que faisaient ses pantoufles, qu’
ort d’une grande maladie. Je me cachai derrière la tapisserie et je l’ entendis qui disait : « Il faut quitter tout cela ! » Il s
les abandonner sans regret ?… Je ne les verrai plus où je vais ! » J’ entendis ces paroles très distinctement ; elles me touchèr
ouché lui-même. Je fis un grand soupir que je ne pus retenir, et il m’ entendit . « Qui est là ? dit-il, qui est là ? — C’est moi,
ui parlasse d’affaires : « Je ne suis plus, me dit-il, en état de les entendre  ; parlez-en au roi, et faites ce qu’il vous dira 
nalement en dormant, et que Brienne n’avait pas d’abord distinctement entendues . Une vie complète et anecdotique de Mazarin serai
39 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
deux meutes répondaient par intervalles égaux. Après cet appel, on n’ entendait plus que le bruit léger de leur course sur la nei
nse, ignorant la langue du pays, ne pouvant ni s’orienter ni se faire entendre , il était devant son guide comme un homme muet. E
it dans cette auberge sans être obligé de payer son gîte. Il fit donc entendre à l’hôte qu’il était étranger, que la nuit était
intelligence et de vertu ; l’univers y applaudit, et la postérité les entend . M. de Villebois, ravi de l’enthousiasme de son p
pensée d’apporter un projet de liberté au milieu de tant d’esclaves. Entendront -ils le langage de la vérité, ceux qui ne se plais
ce, il s’approche pour lui adresser la parole ; mais à peine a-t-elle entendu le son de sa voix, qu’elle le regarde et s’écrie
en Dieu empêchait cette bonne vieille de sentir son malheur, et il l’ entendait avec surprise, du sein de la plus profonde misère
ait que c’était uniquement pour complaire à son maître. Il faut avoir entendu raconter cette scène à M. de Saint-Pierre lui-mêm
au trouble et jaunâtre, les arbres achèvent de se dépouiller, et l’on entend sans cesse siffler les vents et bruire la mer qui
brisent au loin sur les récifs ; mais au pied même des cabanes, on n’ entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que
de Virginie, sa belle tête blonde sous une capote bleue, et qu’il eut entendu le doux son de sa voix, qui tremblait, ainsi que
demandent de la nourriture. » À peine avait-elle dit ces mots, qu’ils entendirent le bruit d’une source qui tombait d’un rocher voi
r du soleil: un profond silence régnait dans ces solitudes, et on n’y entendait d’autre bruit que le bramement des cerfs, qui ven
es lieux écartés. Paul, dans l’espoir que quelque chasseur pourrait l’ entendre , cria alors de toute sa force: « Venez, venez au
aura pitié de nous. » À peine avaient-ils achevé leur prière, qu’ils entendirent un chien aboyer. « C’est, dit Paul, le chien de q
t flairer à Fidèle ; et sur-le-champ, comme si ce pauvre animal m’eût entendu , il s’est mis à quêter sur vos pas. Il m’a condui
étaient éclairées de plusieurs feux. À peine ils la montaient, qu’ils entendirent des voix qui criaient: « Est-ce vous, mes enfants
t et se répondent d’un arbre à l’autre. De même, quand l’écho me fait entendre les airs que tu joues sur ta flûte au haut de la
obé à sa vue ; que deux heures après le coucher du soleil, il l’avait entendu tirer du canon pour appeler du secours ; mais que
es nuages qui circulaient autour. Vers les sept heures du matin, nous entendîmes dans les bois un bruit de tambours: c’était le go
vaisseau. Nous en étions si près que, malgré le bruit des flots, nous entendîmes le sifflet du maître qui commandait la manœuvre,
ces habitants s’approcha du gouverneur, et lui dit: « Monsieur, on a entendu toute la nuit des bruits sourds dans la montagne.
chercher des retraites dans l’île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme
s ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs: « Sa
d’étouffements et d’angoisses douloureuses ; sa voix ne faisait plus entendre que des soupirs et des sanglots. Pour Marguerite,
usils baissés: leurs tambours, couverts de longs crêpes, ne faisaient entendre que des sons lugubres, et on voyait l’abattement
ompe funèbre fut dérangée ; les hymnes et les chants cessèrent ; on n’ entendit plus dans la plaine que des soupirs et des sanglo
ne se fit pas prier pour la raconter. Elle surprit Vernet, qui avait entendu plusieurs fragments des Études, et qui voulut jug
ne tarde pas à agir sur lui: à chaque page il se récrie. Jamais il n’ entendit rien de si neuf, de si pur, de si touchant ! La d
nt on croit avoir vécu avec ces aimables enfants, mais on croit avoir entendu le ramage de leurs oiseaux, cultivé leur jardin,
vous prédire la plus brillante renommée ! » Ces éloges, qui faisaient entendre d’avance à M. de Saint-Pierre le jugement de la p
s furent publiées dans les journaux ; mais comment auraient-elles été entendues au milieu de tant de volontés coupables ! Dans le
e aussi ; le pauvre comme le riche, le vieillard comme l’enfant avait entendu ce langage. On avait pleuré ! on pleure encore, o
40 (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440
pouvoir parler sa langue seul ; il lui faut emprunter, pour se faire entendre (au théâtre surtout et dans les temples) une foul
cutants. Voilà pourquoi on peut si rarement se donner la jouissance d’ entendre l’âme d’un grand musicien dans son œuvre. Mais il
nous rafraîchir l’oreille dans l’audition de ces délicieuses mélodies entendues autrefois et restées en tronçons dans notre mémoi
par Meyerbeer ou par leurs émules, on dirait qu’un sylphe de l’air a entendu avant vous l’opéra que vous allez entendre, ou qu
ait qu’un sylphe de l’air a entendu avant vous l’opéra que vous allez entendre , ou qu’il en a retenu seulement quelques motifs,
lho et mademoiselle Duprez est un de ces miracles d’exécution qu’on n’ entend pas deux fois dans sa vie. On comprend, à de tels
e jeune et jolie cantatrice de grand talent que Wolfgang Mozart avait entendue et connue à Munich avant son départ pour Paris. I
our laisser pénétrer dans la salle du festin la fraîcheur du soir, on entend les violons du petit orchestre qui est derrière l
ccession de longs et lourds accords en ré mineur, que nous avons déjà entendus au début de l’ouverture, et qui ébranlent le sol
ressions chromatiques, les dissonances âcres et terribles qui ont été entendues au premier acte au moment du duel. “Donne-moi don
vaincu l’âme incrédule de Byron. Lisez Byron pour le faux rire, allez entendre Mozart pour voir transfigurer en mélodies diverse
e sais combien de temps je serais demeuré dans cet état si je n’avais entendu tout à coup, du haut du balcon, une voix qui semb
enêtres ; et quand, après avoir enfin frappé timidement à la porte, j’ entendis répondre du haut du balcon : Qui est là ? je m’ef
re reconnaître, au son de la voix, par celle de mes sœurs qui m’avait entendu et qui, jetant un grand cri de surprise et de joi
vant l’heure de ma mort ! Les verres n’étaient pas encore vidés qu’on entendit frapper à la porte, et que les cris de Lorenzo !
qui durèrent, cessèrent, reprirent jusqu’aux douze heures de nuit, j’ entendis à la porte de la maison des hurlements de joie, d
s prières accoutumées ; elles durèrent près d’une demi-heure, et je l’ entendis les terminer d’une voix de componction et d’atten
r. Ainsi de l’italien, me dis-je : Ah ! che piacere  ! Je vais donc entendre tous les airs, tous les récitatifs tels que le gr
s à l’étroit dans cette triste chambre d’auberge. Vers minuit je crus entendre du bruit près de la porte tapissée. Qui m’empêche
e, les cordes du piano de l’orchestre frémissent. Ciel ! il me semble entendre comme dans le lointain, portée sur les sons ailés
couvercle de sa tabatière). « Il est bien fatal que nous ne puissions entendre de sitôt un opéra bien exécuté ! Mais cela vient
41 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
it la messe des morts et que l’enfant de chœur qui servirait la messe entendrait , sans les comprendre, les paroles latines prononc
e jour, et m’avançant jusqu’à la porte de la rue pour écouter si je n’ entendais pas les pas lourds du père Hilario, et les pas lé
es deux gendarmes dormaient, la tête sur leur bras, sans voir et sans entendre . Je mis mon doigt sur mes lèvres pour que le viei
enfant alluma les cierges et la messe commença. Je ne savais ce que j’ entendais , tant mes oreilles me tintaient d’émotion. Le pèr
soir-là, la vue d’un homme qui devait mourir le lendemain et dont on entendait déjà l’agonie tinter dans tous les clochers de Lu
u la dernière heure de la nuit. Elle se passa ainsi ; mais enfin nous entendîmes quatre coups du marteau de l’horloge du couvent v
bargello, afin que les innocents ne payassent pas pour le coupable. J’ entendais déjà derrière moi la foule des pénitents noirs et
mon confesseur, qui me faisait des exhortations à l’oreille que je n’ entendais pas, et qui s’arrêtait de moment en moment pour m
nts que votre figure honnête commence à m’inspirer. Vous pourrez même entendre notre messe de la porte de la chapelle, ici à gau
avions inventé ensemble, au gros châtaignier, avant notre malheur. J’ entendis un bruit ; il bondit de sa couche et s’élança ver
usique, et les jeunes mères s’arrêtaient pour le contempler et pour m’ entendre . CCLXXII Enfin, monsieur, nos deux figures
42 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
s qu’il prétend réfuter le charmant Laromiguière ! Osez dire que vous entendez celle-ci : « Chacun peut observer en lui-même que
de mon être au titre de force absolue, par la raison que je pense et entends la réalité absolue de mon être, de la même manièr
galimatias double ; ce n’est que le galimatias simple. Les lecteurs n’ entendent pas l’auteur, mais l’auteur s’entend. C’est un gr
matias simple. Les lecteurs n’entendent pas l’auteur, mais l’auteur s’ entend . C’est un grand mérite ; tous les philosophes ne
de mon être au titre de force absolue, par la raison que je pense et entends la réalité absolue de mon être de la même manière
ne vaut pas grand’chose, mais elle est intelligible, et M. de Biran s’ entendait , puisque nous l’entendons. Voyons la seconde obsc
ais elle est intelligible, et M. de Biran s’entendait, puisque nous l’ entendons . Voyons la seconde obscurité : « Si la collectio
coûté deux heures. Écoutez-moi sans m’interrompre, et dites si vous l’ entendez comme moi. Vous n’aviez pas tort. Il a pensé. C’e
sa propre réponse. Quand on dit : force efficace de la résolution, on entend que cette force efficace est une qualité ou propr
s soit soulevé. Quand je dis que la vapeur comprimée est une force, j’ entends simplement que le corps qui la comprime sera néce
uand je dis que ma résolution a la force de contracter mes muscles, j’ entends simplement que, dans l’état de santé, si je prend
43 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »
. le Président. Il y a encore des orateurs inscrits qui désirent être entendus . M. le vice-amiral Bouel-Willaumez avait demandé
et, en ce qui est de la forme, le bienveillant rapport que vous avez entendu n’a pu lui-même dissimuler qu’elle laisse à désir
r les acquits-à-caution où les voix les plus compétentes se sont fait entendre , a-t-elle été appréciée et signalée à l’attention
elques sénateurs se groupent alors au pied de la tribune pour mieux l’ entendre .) M. le comte de Nieuwerkerke. C’est inconvenant.
terrompez-vous ; attendez que le bruit ait cessé ; nous désirons vous entendre . M. Sainte-Beuve. Je vous remercie, monsieur de M
ible. Ah ! Messieurs, qu’elle ne le soit jamais ! Que la magistrature entende la parole qui emprunte au caractère élevé de M. l
ts des principaux journaux ont dit devant les commissions qui les ont entendus , ce que M. Boinvilliers a développé devant vous a
sourire quelques-uns de ceux qui m’écoutent ou qui me liront ; je les entends dire : « C’est affaire à vous de parler contre ce
Assemblée au silence. On voit que plusieurs membres du Sénat désirent entendre l’orateur. M. Sainte-Beuve. Permettez-moi. Je con
essieurs, les choses ne peuvent pas se passer de cette façon-là, on n’ entend pas un mot. Il faut qu’on entende M. Sainte-Beuve
as se passer de cette façon-là, on n’entend pas un mot. Il faut qu’on entende M. Sainte-Beuve pour savoir ce qu’il dit. On ne p
ant une heure et mettre dans le Moniteur un discours que personne n’a entendu . M. le comte de Nieitwerkerkb. C’est votre faute
uel. M. le Président. La morale de cette observation, c’est que, pour entendre un discours, il faut écouter. J’invite au silence
que je ne pourrais me décider à la voter. Mais, somme toute, comme j’ entends dire que le bien l’emporte sur le mal, qu’il y a
44 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223
oigts qu’une pincée de cendre ; la substance s’est évaporée, et ils n’ entendent , comme l’alchimiste allemand des vieilles ballade
une explosion du cœur ou de l’esprit. Voilà pourquoi il est si doux d’ entendre un chant ; voilà pourquoi aussi, dans tous les te
es poètes sont les instruments sacrés sur lesquels les races humaines entendent résonner leurs propres mélodies. IV Nous vo
de végétaux bouillants de sève et ces myriades de petits cœurs qu’on entend palpiter dans ces myriades de voix. L’air, la ter
r, au printemps, réveil de la vie, est communicative. L’homme ne peut entendre ces concerts sans y mêler lui-même sa voix. Écou
les yeux ; il trouvait un prétexte pour s’éloigner, comme s’il avait entendu une voix qui l’appelait au jardin ou à l’étable.
nsible à la voix qu’à l’aiguillon ; comme quoi le roux avait besoin d’ entendre toujours chanter ou siffler autour de lui pour re
s, en retenant son souffle et sa voix, tant qu’il fut à portée d’être entendu du village. Mais quand il eut descendu les rampes
e ! roue du moulin qui fais trop de bruit dans la nuit ! « On ne doit entendre que moi aujourd’hui depuis le clocher d’Arcey jus
et se renforçait toujours en se rapprochant. Dans les intervalles on entendait le bruit des souliers à clous du toucheur de bœuf
le banc de sa porte, écoutait d’en haut le chant de son fiancé ; elle entendit sa chute et les cris d’effroi ; elle accourut les
du petit Didier et de la jolie paysanne. Voilà la première ode que j’ entendis  ; voilà comment je compris que le besoin de chant
es armes et aux instruments de mort dans une marche aux combats. On y entendait le pas cadencé de milliers d’hommes marchant ense
s sens et dans l’âme du peuple l’ivresse du combat. Tous les peuples entendent à de certains moments jaillir ainsi leur âme nati
otre nom ? » De Lisle lui-même, proscrit en qualité de fédéraliste, l’ entendit , en frissonnant, retentir comme une menace de mor
45 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
ntre ces deux chrétiens si à l’unisson ; c’est là ce qu’on aimerait à entendre et à connaître ; mais Le Dieu ne nous donne que l
passe toute dans l’ombre. Mais c’est lui pourtant qu’on aurait voulu entendre , et lire sur l’intérieur et la familiarité de Bos
lit : Le premier dimanche de l’Avent (novembre 1690), M. de Meaux n’ entendit pas le sermon du père Massillon de l’Oratoire, de
a la sainte communion à Mme de Bourgogne le soir de la Conception, et entendit le nouveau prédicateur la même fête. Il en jugea
Bossuet, peu favorable à Massillon, dura encore quelque temps. Ayant entendu le 8 décembre 1700, jour de la Conception, le ser
n jugement définitif, et l’on voit que, le vendredi 4 mars 1701, « il entendit à Versailles le sermon de la samaritaine prêché p
nait toujours dans le monde ; qu’il se souvenait lui en avoir souvent entendu faire la réflexion ; que c’était encore pis à pré
était l’un des liens, si Bossuet se fût montré tolérant comme nous l’ entendons aujourd’hui et comme cela eût convenu à Bayle, c’
cher d’un bout à l’autre du sermon : en sorte qu’on l’a très aisément entendu jusqu’aux portes de l’église, chacun se réjouissa
46 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239
udubon (2e partie) I. La chasse à l’élan Bientôt le chasseur entend venir l’élan, qui fait grand bruit ; et, quand il
ble organe. Quelle oreille y resterait insensible ? Lorsqu’il se fait entendre , ainsi qu’il arrive souvent, dans la sombre profo
e vis se poser au pied d’un gros arbre, presque sur les racines, et l’ entendis gazouiller quelques notes plus harmonieuses encor
tte ville et les faubourgs, au mois de décembre. Le 1er janvier, j’en entendis un en pleine voix, dans le jardin de mon ami, qui
x. Même en automne et dans les beaux jours d’hiver, on peut souvent l’ entendre précipiter les notes de sa chanson, si claires, s
des genévriers, vous êtes attiré vers quelque hallier d’où vous avez entendu s’élever un son doux, assez semblable à la syllab
ut facilement prendre un jeune troglodyte à la course ; et j’ai aussi entendu dire qu’un vieux ne tarde pas à être fatigué, par
e arrivés tout nouvellement, car ils paraissaient bien fatigués. On n’ entendait point leur note plaintive ; leur huppe n’était pa
par un petit gazouillement et des accents de joie que je n’ai jamais entendus dans aucune autre occasion : c’était, je m’imagin
et ne troublaient pas davantage les autres. Cependant, quelquefois j’ entendais distinctement les cris de tous les trois retentir
es des rochers. Partout où ces sortes de rochers existent, j’ai vu ou entendu de ces oiseaux durant la saison des œufs. Je me r
us ne vous trompez pas. — Simplement, lui répondis-je, parce que j’ai entendu le chant du pewee, et que cela m’annonce que, non
un ours ou de quelque loup ; et déjà j’apprêtais mon fusil, lorsque j’ entendis une voix de stentor me crier : « Halte-là, ou la
nd sommeil, dans la douce paix de leur innocence ! Qui donc aurait pu entendre un pareil récit sans émotion ? Je leur promis de
ournoyant et produisent avec leurs ailes un tel bruit, qu’on croirait entendre dans la cheminée le roulement lointain du tonnerr
nts de s’envoler et aux jeunes de prendre de la nourriture : car j’ai entendu le frou-frou d’ailes des premiers et les cris de
rête sur le sol ; il observe, il attend ; tous les bruits qui se font entendre , il les écoute, il les recueille ; le daim, qui e
œil. Il approche lentement, victime dévouée. Un cri de guerre se fait entendre . L’aigle part avec la rapidité de l’étoile qui fi
roncs et des arbres tombant de décrépitude, la voix du pivert se fait entendre , et tous ses camarades lui répondent. On voit plu
les forêts de l’Amérique, et vous ne pouvez faire une promenade sans entendre leurs cris perçants et le retentissement de leur
47 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
essaire, non seulement pour juger d’un ouvrage bien fait, mais pour l’ entendre . Un tout petit nombre, — « d’adorateurs zélés à p
ire, de lire comme il est utile, profitable et agréable de faire. A l’ entendre ainsi, les principaux ennemis de la lecture sont
et dit en grondant : « Cet auteur se donne bien du mal pour me faire entendre qu’il a plus de délicatesse que moi. Quel prétent
de la lecture. Son plus grand ennemi encore, c’est l’esprit critique, entendu dans un certain sens du mot, et je prie qu’on att
endu dans un certain sens du mot, et je prie qu’on attende, pour bien entendre ce que je veux dire par là. Je suis forcé, ici, d
t de nos jours, très juste dans le sens où, très probablement, il l’a entendue lui-même : « Le plaisir de la critique nous ôte c
st ni chair ni poisson, il est moderne. » Par « modernes », Nietzsche entend ces artistes qui précisément, sont très intellige
ins quelques éléments de cet esprit critique dont parle La Bruyère et entendu comme il l’entend. Or Martin a-t-il bien raison q
ts de cet esprit critique dont parle La Bruyère et entendu comme il l’ entend . Or Martin a-t-il bien raison quand il dit : « le
es-lui bonne guerre. Le « plaisir de la critique », dans le sens où l’ entend La Bruyère, est juste aussi funeste à la lecture
48 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
s plus honnêtes gens en savaient par cœur des chants entiers (j’en ai entendu réciter encore). M. de Malesherbes lui-même, assu
une fille, née d’honnêtes laboureurs, simple, pieuse, régulière, crut entendre une voix. Elle avait environ treize ans alors (14
viron treize ans alors (1425). La première fois que cette voix se fit entendre à elle, c’était en la saison d’été, sur l’heure d
le jour précédent28. Depuis ce jour-là, la voix continua de se faire entendre à elle plusieurs fois la semaine avec une certain
ment le rôle que sa foi en Dieu et en cette voix qu’elle ne cessait d’ entendre lui dictait ; elle dit à tous ce qui est à faire,
iologie et de la science, je dirai seulement que le seul fait d’avoir entendu des voix et de les entendre habituellement, de se
e dirai seulement que le seul fait d’avoir entendu des voix et de les entendre habituellement, de se figurer que les pensées née
Nourrie dans les idées du temps, elle s’était peu à peu accoutumée à entendre ses voix et à les distinguer comme celles des ang
informé, c’était son martin-bâton, son jurement habituel. Quand elle entendait le brave chevalier La Hire jurer le nom du Seigne
c’est la bêtise et la matérialité de ces théologiens praticiens qui n’ entendent rien à cette vive inspiration de Jeanne, qui, dan
vertus et de qualités requises pour être canonisée sainte comme on l’ entendait en ces âges, ne fut jamais que la Sainte du peupl
49 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
ue, j’hésite, ne sachant où je vais. Je suis dans l’incertitude, et j’ entends par là que des alternatives se posent à mon corps
age articulé, parce que cet exemple est le plus compréhensif de tous. Entendre la parole, en effet, c’est d’abord en reconnaître
es converser dans une langue inconnue. Cela suffit-il pour que je les entende  ? Les vibrations qui m’arrivent sont les mêmes qu
ifier la matérialité d’une perception présente, et faire actuellement entendre aux uns ce que d’autres, dans les mêmes condition
endre aux uns ce que d’autres, dans les mêmes conditions physiques, n’ entendent pas. On suppose, il est vrai, que les souvenirs a
nores et viennent en renforcer l’effet. Mais si la conversation que j’ entends n’est pour moi qu’un bruit, on peut, autant qu’on
plus clair. Pour que le souvenir du mot se laisse évoquer par le mot entendu , il faut au moins que l’oreille entende le mot. C
se laisse évoquer par le mot entendu, il faut au moins que l’oreille entende le mot. Comment les sons perçus parleront-ils à l
intact le sens de l’ouïe, mais il ne comprend rien aux paroles qu’il entend prononcer, et souvent même n’arrive pas à les dis
res naissantes, ce que nous appellerons le schème moteur de la parole entendue . Former son oreille aux éléments d’une langue nou
rps l’a compris. C’est ainsi qu’un accompagnement moteur de la parole entendue romprait la continuité de cette masse sonore. Res
verbale. C’est que le schème, au moyen duquel nous scandons la parole entendue , en marque seulement les contours saillants. Il e
sujet répète machinalement, et peut-être inconsciemment, les paroles entendues , comme si les sensations auditives se convertissa
rmal, par une répétition intérieure des traits saillants de la parole entendue . Or, notre schème moteur n’est pas autre chose. E
et le sens de l’ouïe ; il ne reconnaît pourtant aucun des mots qu’il entend prononcer 52. On suppose ici une lésion sous-cort
alade de Charcot, atteint de surdité verbale passagère, raconte qu’il entendait bien le timbre de sa pendule, mais qu’il n’aurait
uit confus 55. Enfin le sujet qui a perdu l’intelligence de la parole entendue la récupère si on lui répète le mot à plusieurs r
57 a été de croire à une répétition intérieure intégrale de la parole entendue . Sa thèse serait déjà réfutée par ce simple fait
e ton les mêmes phrases stéréotypées, je ne vois pas comment les mots entendus iraient rejoindre leurs images dans l’écorce céré
, capables de s’insérer dans le schème moteur pour recouvrir les sons entendus . Il y a là un progrès continu par lequel la nébul
les principales phases de cette évolution. Elle érige les sons bruts entendus en mots séparés et complets, puis les images audi
faits 77 ? Mais comment pouvait-il en être autrement ? On croirait, à entendre certains théoriciens de l’aphasie sensorielle, qu
psychique n’empêche pas de voir, pas plus que la surdité psychique d’ entendre . Plus particulièrement, en ce qui concerne la per
c’est-à-dire une impuissance à interpréter les sous qu’il continue d’ entendre  81. Il faudra donc assigner à la perception et au
50 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
convaincu, il faut suivre attentivement les discours de Kaciane : on entendra sortir de la bouche d’un pauvre serf des paroles
ing à je ne sais quelle autre paysanne. Mais un bruit de roues se fit entendre , et une téléga s’arrêta devant la maison ; le bou
ils se taisent à leur tour. Le petit chant sonore du pouillot se fait entendre une dernière fois au-dessus de votre tête ; le cr
cé d’un bouleau et se dirige lentement vers nous. Voilà ce qu’il faut entendre par chasse à l’affût. Ainsi donc, je me mis en ro
 lui répondis-je ; je ne demande pas mieux. — Le starosta tombe, bien entendu , à nos pieds ; il ne pouvait pas s’attendre, vous
e bande de canards sauvages passa en sifflant sur nos têtes et nous l’ entendîmes s’abattre non loin de nous sur la rivière. La nui
bois en mugissant, le bruit de quelques grosses gouttes d’eau se fit entendre dans le feuillage, un éclair sillonna le ciel et
n nom. — Ah ! je vous connais ! Vous allez à la maison ? — Oui ; mais entends -tu l’orage ? — Il est fort, me répondit l’apparit
oilà ! cria une petite voix ; puis un piétinement de pieds nus se fit entendre . On tira le loquet, et une petite fille de douze
du voisinage. — C’est donc toi qui es Birouk ? — lui dis-je ; — j’ai entendu souvent parler de toi, frère. On prétend que tu e
is… On coupe un arbre dans le ravin de la Jument. — Comment peux-tu l’ entendre d’ici ? — D’ici, non, mais de la cour. Nous sortî
r les coups de hache. — Voyez-vous cela ! — dit-il entre ses dents. — Entendez -vous ? entendez-vous maintenant ? — De quel côté 
ache. — Voyez-vous cela ! — dit-il entre ses dents. — Entendez-vous ? entendez -vous maintenant ? — De quel côté ? Le forestier h
s dans le ravin ; lorsque nous fûmes à l’abri du vent, je commençai à entendre très-distinctement le bruit d’une hache. Birouk m
nais : on abattait à coups de hache les branches d’un arbre ; puis, j’ entendis le souffle d’un cheval, le cri discordant des rou
ton modeste sourire, ton regard enthousiaste, tes membres amaigris… J’ entends ta voix faible et caressante ! Ayant quitté l’uni
saient sur l’herbe pâlie. L’air était d’une sonorité surprenante ; on entendait distinctement la voix des ouvriers qui travaillai
ieu des Prairies avec les crédules enfants d’un autre village russe à entendre les merveilles populaires que les mères ont racon
eaucoup d’attention. Il n’ignorait pas qu’il avait affaire à des gens entendus , et c’est pourquoi il cherchait à déployer tout s
ortir du cabaret, lorsque la voix retentissante de Diki-Barine se fit entendre . — Insupportable bête ! — dit-il en grinçant les
les produisirent une émotion générale. Pour ma part, j’avais rarement entendu une voix plus touchante ; elle était, il est vrai
ent en tournoyant sur l’azur foncé du ciel. Aucun bruit ne se faisait entendre , et ce silence avait quelque chose de navrant ; l
coupée, mais déjà desséchée. Je fus longtemps avant de m’endormir ; j’ entendais toujours la voix mélodieuse de Iakof… Mais la fat
n souffle humide s’élève et arrive en courant comme une vague légère. Entendez -vous le murmure discret et confus de la nuit ?… l
erçoit la flamme rougeâtre des loutchina ; des voix endormies se font entendre dans les cours. L’aurore s’allume peu à peu ; déj
de minces bandes de sarrasin rougeâtre. Le bruit d’une téléga se fait entendre  ; c’est un paysan qui vient au pas, et il choisit
51 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — P.-S. » pp. 38-40
ossède admirablement. Vous concevez sur cela, monsieur, le désir de l’ entendre . Vous l’entendrez, si Dieu nous donne la consolat
ent. Vous concevez sur cela, monsieur, le désir de l’entendre. Vous l’ entendrez , si Dieu nous donne la consolation de vous voir a
i qui prêche dans son quartier à lui, et qu’il est le plus à portée d’ entendre . Toutefois on sent qu’à la fin la balance l’empor
lus grand des deux orateurs sacrés : « Ce jeudi 11e mars 1700. — J’ai entendu hier le père Massillon, qui repose le mardi, au l
e père Maur ne prêchait pas aujourd’hui (mercredi 17 mars 1700), j’ai entendu le père Massillon, et j’en ai été encore charmé.
52 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
de lui ; son vrai séjour était au cimetière d’Andillac, où il allait entendre la messe tous les matins, les genoux sur la pierr
s, je sens qu’elle me manque, surtout la nuit où j’ai l’habitude de l’ entendre respirer à mon oreille. Ce petit bruit me porte s
dre respirer à mon oreille. Ce petit bruit me porte sommeil. Ne pas l’ entendre me fait penser tristement. Je pense à la mort, qu
des corbeaux. » Le 3 décembre, un seul mot… « Il est sept heures, j’ entends le ruisseau et j’aperçois une belle étoile qui se
. Une caresse l’a guérie. « Il était nuit. Un coup de marteau se fait entendre , tout le monde accourt à la porte. Qui est là ? C
roles. En parlant à Dieu, il viendra, et toi, tu es si loin ! Tu ne m’ entends pas, d’ailleurs, et le temps que je te donne n’ir
e qui se met à penser au ciel. L’heure sonne, c’est la dernière que j’ entendrai en t’écrivant ; je la voudrais sans fin comme tou
et nous voulons Dieu. « Je ne sais quel oiseau vole sur ma tête, je l’ entends sans presque le voir, il est nuit. Ce n’est pas l
it un grand songe. L’Océan passait sous nos fenêtres. Je le voyais, j’ entendais ses vagues roulant comme des tonnerres, car c’éta
Mimi et moi, à l’église en nous levant, célébrer cet anniversaire et entendre la messe. « Prier Dieu, c’est la seule façon de
à mon nid. Nul endroit ne me fait envie. » XXVIII Le 17, elle entend siffler dans la vallée au milieu du jour. « J’éc
rtit plus tranquillement de ce monde. « Ce fut mon père… Mon Dieu ! j’ entends le prêtre, je vois les cierges allumés, une figur
e chose. « Ce matin j’ai vu un beau ciel, le marronnier verdoyant, et entendu chanter les petits oiseaux. Je les écoutais sous
tés ! » Cette âme aimante épie toute chose pour l’aimer. Le 15, elle entend le premier rossignol. Le 15 avril. « À mon révei
elle entend le premier rossignol. Le 15 avril. « À mon réveil, j’ai entendu le rossignol, mais rien qu’un soupir, un signe de
ien qu’un soupir, un signe de voix. J’ai écouté longtemps sans jamais entendre autre chose. Le charmant musicien arrivait à pein
ut bordé d’aubépines. C’est plaisir de trotter dans ces parfums, et d’ entendre les petits oiseaux qui chantent par ci par là dan
s, elle était blanche, et chaque matin c’était la première voix que j’ entendais sous ma fenêtre, tant l’hiver que l’été. Était-ce
plainte ou joie ? je ne sais, mais ces chants me faisaient plaisir à entendre  ; voilà un plaisir de moins. Ainsi, chaque jour,
53 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »
uissante et tout suffisante symphonie, comme une infinité comprise et entendue . A ce Bayreuth idéal et qui ne peut être, je dédi
des chorégraphies ; et, comme l’on dit, il ferma les yeux pour mieux entendre  ; en effet, aveugle aux tableaux du théâtre, il s
endre ; en effet, aveugle aux tableaux du théâtre, il s’aperçut qu’il entendait mieux, qu’il comprenait mieux, qu’il se faisait p
ens français, le maître avec Wagner de toute musique contemporaine (j’ entends celui dont l’influence prédomine originellement e
ais, voilà que lui apparaissent les œuvres de Beethoven ; voilà qu’il entend les derniers quatuors, et qu’une signifiance merv
aiblesse ; c’est lui qui, repaissant la chair, laissera l’âme libre d’ entendre son langage et d’admettre, librement, la poignanc
nes symphonies. Quant aux décorations, qui avouerait ne les avoir pas entendues dès les premiers accords et durant chaque retour
ens s’éparsemaient : ainsi, parfois, ai-je écouté, ai-je quéri, ai-je entendu la symphonie qui se nomme Tristan et Isolde… Alor
rs vient ce troisième acte composé après un très long intervalle ; et entendez d’abord le fulgurant prélude ; c’est la musique t
En mai de 1882, M. Angelo Neumann représentant l’Anneau à Londres, j’ entendis , pour la première fois, un drame wagnérien ; deux
ité musicale, oui, et l’on confessera l’insignifiance du drame ; mais entendre là un drame psychologique, c’est le monstrueux ef
Thor, mais ne soyez pas seulement le Thor admirez ce que vous pourrez entendre  ; vous, brave homme, la jolie anecdote ; vous, mu
entreprit, dans le Parsifal, la synthèse de la sensation humaine ; j’ entends , non plus l’évocation de quelques sensations, mai
istence, sujets secondaires que vous pouvez supposer. Ainsi peut-être entendrons -nous mieux de quelle profondeur la dernière œuvre
inance des idées ascétiques, quelqu’un, aux musiques du Parsifal, put entendre ce dont voici un résumé : Le monde vain des foule
. Klingsor : Je suis le Parsifal de l’autre ciel ; celui que n’a pas entendu la grâce du seigneur d’en-haut, l’entende Onan-et
re ciel ; celui que n’a pas entendu la grâce du seigneur d’en-haut, l’ entende Onan-et-Lucifer ! quand les Amfortas chutent, seu
de philosophie, Au rapport religieux, A divers rapports — peut être entendu .   Conclusion ; objection extra-artistique. — Le
54 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
pourtant ce sont les petits-fils des héros de la grande épopée ! Je m’ entends mieux avec les simples, avec un paysan, un ouvrie
 ; il regardait le solitaire asile, pareil à la région de Brahma ; il entendit les sentences mystérieuses, extraites des Védas,
ieur imposant… Ces lieux ressemblaient à la demeure de Brahma. Le roi entendit de tous côtés la voix de ces hommes instruits par
oustraire leur âme à la nécessité de la renaissance dans ce monde. Il entendit aussi la voix de ceux qui, par des preuves indubi
a pureté de l’âme et l’élévation du cœur. La religion, telle que je l’ entends , est fort éloignée de ce que les philosophes appe
philosophique qui ne puisse donner lieu à de fortes erreurs, si on l’ entend ainsi dans un sens substantiel et grossier, au li
ystèmes de profond et de poétique. Sans doute, si les anciens eussent entendu par Dieu ce que nous entendons nous-mêmes, l’être
ique. Sans doute, si les anciens eussent entendu par Dieu ce que nous entendons nous-mêmes, l’être absolu qui n’est qu’à la condi
si un nom dont j’altère profondément l’acception. Sans doute, si l’on entend par religion un ensemble de dogmes imposés et de
cette libre définition, nous dirions seulement que la religion ainsi entendue n’est pas chose essentielle et qu’elle disparaîtr
enoux, regarder de hautes colonnes, une voûte, des arceaux, un autel, entendre et savourer des chants, écouter une parole morale
es impies, les païens, ce sont les profanes, les égoïstes, ceux qui n’ entendent rien aux choses de Dieu ; âmes flétries qui affec
is tu m’écoutais ; j’espérais voir quelque jour ton visage ; car je t’ entendais répondre à ma voix. Et j’ai vu ton temple s’écrou
tienne ? Ah ! que je frapperais volontiers ma poitrine, si j’espérais entendre cette voix chérie qui autrefois me faisait tressa
elque chose de grossier et de faux. Dieu, esprit, corps, comme il les entend , sont des mots trop objectifs et trop pleins. 20
55 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
a voulue Wagner. Une sonnerie de trompes de chasse n’est plus la même entendue à deux mètres ou à deux kilomètres. La musique de
ux mètres ou à deux kilomètres. La musique de la Tétralogie doit être entendue avec une disposition spéciale de l’orchestre : d’
sans doute, M. Lamoureux n’a pas encore adopté ce système : donc on n’ entend point comme on devrait entendre.p Une autre faut
as encore adopté ce système : donc on n’entend point comme on devrait entendre .p Une autre faute a été le déséquilibrement terr
agnérienne ? — grave interrogation, qui préoccupe ceux ayant besoin d’ entendre exécuter la musique Wagnérienne, et qui nous soll
opéra-comique allemande. Mais il s’agit de plus. Les Français qui ont entendu la musique de Wagner le sentent déjà. Qu’il soit
usique exprime parfaitement l’âme de l’art de Wagner ; sans cela on n’ entendra pas la vérité, et on pourra facilement ressentir
nte ans est toujours également restée forte et bien timbrée. Ceux qui entendaient le récit du Saint-Gral chanté par lui dans Loheng
huit fois, Rienzi sept fois. Outre les drames Wagnériens, nous avons entendu Faust, le Prophète, Carmen et la Reine de Saba de
en fera dans un prochain numéro une étude spéciale. [NdA] p. « On n’ entend point comme on devrait entendre ». La remarque es
ro une étude spéciale. [NdA] p. « On n’entend point comme on devrait entendre  ». La remarque est juste et la question de l’orga
ue », la pâte sonore qui en sort ne ressemble en rien à ce qu’on peut entendre dans une salle classique. En particulier, tous le
assique. En particulier, tous les instruments à vents, les cuivres, s’ entendent au second plan par rapport aux cordes, à l’opposé
e de la traduction ! Wagner est alors loin de son projet premier ; on entend les œuvres tronquées, en français, sans mise en s
56 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
n y baigne toute chose, Ainsi que le regard l’oreille s’y repose, On entend dans l’éther glisser le moindre vol ; C’est le pi
Que les veuves ont sous les yeux ; La porte où file l’araignée Qui n’ entend plus le doux accueil, Reste immobile et dédaignée
it soufflé dans les cèdres et gémi dans les palmiers ; il me semblait entendre encore, et presque sans illusion d’oreille, dans
it le branle et la gueule à travers les ogives de la tour, et dont on entendait rugir et grincer le mécanisme de poutres et de so
elle de charmille qui penchent leurs feuilles jaunes sur le chemin. J’ entendais les voix dans l’enclos : je savais que c’étaient
dre vent jusqu’au fond d’un torrent. On ne voit pas ce torrent ; on l’ entend seulement à cinq ou six cents pas sous leur nuit
y réjouit, elle s’y plaint, elle s’y console. Je ne l’ai jamais mieux entendue et sentie que ce matin. Cette divinité du foyer,
entie que ce matin. Cette divinité du foyer, les animaux eux-mêmes l’ entendent et la sentent ; car au moment où ma jument aperçu
par les cris d’un homme effrayé. Tout ce bruit et tout ce mouvement s’ entendaient à quelques pas de moi, derrière le buisson qui sé
personne dans mon oreille. Mais je ne me souviens pas d’avoir jamais entendu la vôtre. Qui êtes-vous donc, si cela ne vous off
prouve que ma voix a bien changé, comme mon visage ; car vous l’avez entendue bien souvent sous le vieux sorbier de votre cour,
étiez venu au pays, qu’on ne regardait plus fumer le château, qu’on n’ entendait plus aboyer les chiens là-bas dans le grand jardi
pour savoir si le vent est doux et si le trèfle commence à fleurir. J’ entends les lézards glisser dans les pierres sèches, je c
t en moi comme ce chant de résurrection, comme l’Alleluia trompeur qu’ entend Marguerite à l’église le jour de Pâques dans le d
57 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
une comédie, et nullement à cause de son étendue. Ce que les anciens entendaient par protase, nous l’appelons préparation ou expos
ue des premières scènes, il serait comme impossible aux spectateurs d’ entendre une tragédie dans laquelle les divers intérêts et
nduite et le dénouement : témoin l’Amphytrion de Plaute. Les modernes entendent mieux leurs intérêts et ceux du public. Épitas
e n’a pas entièrement évité. 2º Quand celui qui croit parler seul est entendu par hasard de quelque autre, pour lors il doit êt
crie à haute voix, comme il faut que les histrions fassent pour être entendus . Je demeure d’accord avec Scaliger, que c’est un
fait paraître ces défauts sur le théâtre, c’est quand un autre acteur entend tout ce que dit celui qui parle seul : car alors
l soit vraisemblable que l’autre acteur, qui l’écoute de loin, puisse entendre les unes comme prononcées tout haut, et par l’eff
cœur et suivre exactement leurs pensées. De quelque façon que nous l’ entendions , voilà des idées bien bizarres ; ne sommes-nous p
ques, sont une excuse la plus naturelle et la plus raisonnable : bien entendu , malgré tout cela, que des beautés exquises de pe
du moins le dialogue de la passion, dans les endroits même où l’on n’ entend qu’un personnage. Les maximes générales retardent
pas du plus vaillant de tous ; Renaud… Mérope, à l’exemple d’Armide, entend , sans l’écouter, tout ce qu’on lui dit de ses pro
om qu’on donne à un discours que tient un personnage, pour n’être pas entendu d’un autre, soit que cet autre l’aperçoive ou ne
. Quoiqu’il y ait très peu de cas où un homme puisse parler sans être entendu de son voisin, on a admis cette supposition au th
dans l’exacte vérité, il nous peut échapper une parole qui n’est pas entendue de celui à qui l’on parle. Il est encore à propos
58 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143
r arrêter par l’agent de police Javert, et condamner à mort. À mort ! entendez -vous bien ? D’abord à cinq ans pour un morceau de
nces résulte le bonheur individuel. « Par bonne distribution, il faut entendre non distribution égale, mais distribution équitab
résente pas pour le genre humain une vertu ou une idée. « Il est bien entendu ici que par ces mots, Venise, l’Angleterre, nous
présenté et avait loué la maison telle qu’elle était, y compris, bien entendu , l’arrière-corps de logis et le couloir qui allai
serons en sortait de toute part comme un poison exquis et subtil ; on entendait les derniers appels des grimpereaux et des berger
de beaux yeux, de belles dents, un charmant son de voix, quand elle l’ entendait causer avec ses camarades, qu’il marchait en se t
Cosette ne savait pas ce que c’était que l’amour. Elle n’avait jamais entendu prononcer ce mot dans le sens terrestre. « Elle a
n arbre et s’y adossa. Sans cet arbre, elle fût tombée. « Alors elle entendit sa voix, cette voix qu’elle n’avait vraiment jama
ors elle entendit sa voix, cette voix qu’elle n’avait vraiment jamais entendue , qui s’élevait à peine au-dessus du frémissement
garder vos fenêtres de près. Je marche bien doucement pour que vous n’ entendiez pas, car vous auriez peut-être peur. L’autre soir
vous, vous vous êtes retournée, je me suis enfui. Une fois je vous ai entendue chanter. J’étais heureux. Est-ce que cela vous fa
J’étais heureux. Est-ce que cela vous fait quelque chose que je vous entende chanter à travers le volet ? cela ne peut rien vo
répondit d’une voix si basse que ce n’était plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « — Tais-toi ! tu le sais ! « Et elle c
59 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
e catholicisme, il faut être orthodoxe. C’est une barre de fer ; il n’ entend pas raison. Pardonnez-moi, mon ami, un souhait co
me ravit ; j’y trouve tout mon cœur ; là est le divin de la poésie, j’ entends la haute poésie. Elle vous fait toucher ces mystè
individu, ce sera un esprit ; et quand nous disons Jésus-Christ, nous entendons , sans doute, désigner plutôt un certain esprit qu
uoi m’éloigner, ne fût-ce que par modestie naturelle. Et puis ils n’y entendraient rien. On ne trouve pas mauvais que je ne leur par
qu’au mal, et je ne vivrais plus que de la vie mystique, telle que l’ entendent les catholiques. Car, pour la vie banale, Dieu, j
Tout ce souci m’ennuie, me distrait. Et puis je sens si bien que je n’ entends rien à ces sortes de choses, que je n’y ferai que
ontractée de me conformer à la terminologie sulpicienne pour me faire entendre , mais bien d’une perte totale de la foi ; 2º que
des doutes terribles me travaillaient déjà ; mais on me poussait et j’ entendais dire qu’il est toujours bon d’obéir. Je marchai d
de la fin sainte et divine à laquelle l’appelle sa nature. Ainsi je l’ entendais et mon âme m’attestait que je ne me repentirais j
x points sur lesquels il est important que, à l’heure même, nous nous entendions . J’ai beaucoup souffert de vous entendre dire qu’
à l’heure même, nous nous entendions. J’ai beaucoup souffert de vous entendre dire qu’il y a désormais un abîme entre vos croya
us fins, mais ils n’abordent pas la question. Vous me direz, comme, j’ entendais dire au séminaire : « Ne jugez pas l’intrinsèque
60 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »
er royal on m’adjoignît, l’abbé de Montesquiou, mais pour l’ornement, entendez -vous bien ! pour l’ornement ! »    Pendant longt
ique, fille exercée, observait sa consigne à la lettre. Un jour qu’il entendait qu’elle refusait la porte à un visiteur, comme il
il se prenait à parler haut ; il disait à M. Molé, de manière à être entendu de tous : « Pourriez-vous me faire l’amitié de me
se parlaient qu’à l’oreille dans cette chambre sacrée où l’on aurait entendu une mouche voler ; Louis XVIII ne paraissait pas
’on aurait entendu une mouche voler ; Louis XVIII ne paraissait pas l’ entendre . Il faisait ses réflexions tout haut sur les prin
ortir du tombeau, et qu’on les ramène devant leurs juges, afin qu’ils entendent de leur bouche cette condamnation qui ne leur a p
bre l’initiative du pouvoir législatif souverain, força la majorité à entendre malgré elle la longue série de ses méfaits en par
a prédire, la promener à l’avance sur toutes les têtes, et il faisait entendre à cette Chambre, au moment de se séparer, les con
ncert qu’il s’empressa d’établir entre des hommes qui méritaient de s’ entendre et qui, sans lui, se seraient tenus plus longtemp
parti y insinue contre moi de petites infamies calomnieuses : il fait entendre , par exemple, que j’ai dû avoir quelque obligatio
ations j’ai pu avoir dans ma vie à M. Michaud, si ce n’est de l’avoir entendu quelquefois causer. Mais le Laurentie manquerait
61 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « L’abbé Maury. Essai sur l’éloquence de la chaire. (Collection Lefèvre.) » pp. 263-286
: il retint un jour par cœur un sermon de l’abbé Poulle, pour l’avoir entendu une fois, et il l’écrivit au sortir de l’église.
e Paris, une cloche résonne, c’était un bourdon de la cathédrale. «  Entendez -vous cette cloche ? dit Treilhard à Maury, elle d
eter sur des thèmes de morale à la mode et de bienfaisance. Il faut l’ entendre là-dessus parler avec autorité et conviction : L
célébrer tous les ans la fête du roi dans la chapelle du Louvre, et d’ entendre , à cette occasion, le panégyrique de saint Louis.
e Académie, écrivait Voltaire, je croyais, à l’article des Croisades, entendre ce Cucupiètre ou Pierre l’Ermite, changé en Démos
rvée, et il n’y a que vous au monde qui ayez le courage et la bonté d’ entendre un sermon ailleurs qu’à l’église. En tenant comp
iberté de défendre le clergé. Il eut la vertu de refuser. La vertu, entendez -vous bien ? Un tel mot n’est pas à négliger quand
pre, s’interrompit-il lui-même, se plaignit-il qu’on ne voulait pas l’ entendre  ; en vain, abandonnant et reprenant le sujet prin
’Académie des sciences ; un mathématicien, un chimiste, etc., ne sont entendus que d’une poignée de gens : le littérateur, l’ora
me suis mis en tête une fois d’apprendre l’anglais ; en trois mois j’ entendis les prosateurs ; ensuite, ayant fait l’expérience
ité vive ; mais il est large, il est plein, il va au principal ; il s’ entend à poser l’architecture et les grandes avenues du
62 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Le père Monsabré »
alité des hommes devant Dieu ! Il faut payer, il faut être riche pour entendre la parole de Celui qui aimait les pauvres ! Il y
illes que par lambeaux confus, ils comprennent juste autant que s’ils entendaient . La nef centrale, où sont admis seulement les hom
ssillon et comme les neuf dixièmes des orateurs). On a le déplaisir d’ entendre des phrases de ce genre : « Ces quatre choses se
le plus cher de sa vie, se sentir l’auteur des peines qu’on endure et entendre dire à ceux qui les voient du dehors : Quelle cho
e que de pathétique. C’est du moins ce qu’il m’a semblé quand je l’ai entendu . Il est vrai que, dans cette trop vaste enceinte
es nuances. Et c’est déjà bien beau, dans ces conditions, de se faire entendre . C’est égal, j’aurais désiré je ne sais quoi qui
toujours là… Bon gré, mal gré, il faudra s’y soumettre… Un jour, nous entendrons Dieu nous dire : Allez, maudits !… Et aujourd’hui
it être fou pour hésiter entre ces doux jugements. Je n’ai pas assez entendu le Père Monsabré pour définir son talent avec une
là qu’une impression que je donne pour ce qu’elle vaut. V J’ai entendu d’autres prédicateurs du carême, mais en courant
é Perraud et plus encore l’abbé Huvelin valent certes la peine d’être entendus . J’ai seulement remarqué, dans une paroisse de la
63 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
oètes dramatiques sont-ils faits pour être lus ? Autant que pour être entendus , je le crois. S’il est très vrai, comme on disait
s de la composition, de la disposition des parties et du fond même, j’ entends de l’impression totale que l’auteur a voulu produ
les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre ; que leurs auteurs s’ entendaient eux-mêmes et qu’avec toute l’attention que je don
ute l’attention que je donnais à leur récit, j’avais tort de n’y rien entendre  ; je me suis détrompé. » Soyez sûr que La Bruyère
s au cabinet qu’au théâtre, celles qui sont moins bonnes imprimées qu’ entendues , et celles qui ne valent pas même la peine qu’on
résentée, la pièce qu’il lit et pour ainsi dire presque littéralement entendre les couplets et les répliques. Pourvu que l’on ai
forcer l’actrice, même de trois siècles après lui, à jouer comme il l’ entendait et non pas à son gré à elle, qu’il n’aurait pas é
qu’on venait d’annoncer, Qu’est-ce que cette instance a dû vous faire entendre , Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre,
mais l’erreur est plus grande encore de la part de ceux qui n’ont pas entendu qu’un homme de raison peut devenir à un moment do
64 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
homme est esclave et la femme patricienne (ou vice versa), cela, bien entendu , n’en vaut que mieux. Au cinquième acte, la belle
 » Au quatrième acte et au dernier, c’est l’émulation pour souffrir ; entendez pour souffrir dans son corps, et quelles tortures
es cris de rage ! BLANDINE, lui mettant les mains sur les oreilles. N’ entends pas ! PONTICUS N’entends pas !Ah ! ce sang ! BLA
, lui mettant les mains sur les oreilles. N’entends pas ! PONTICUS N’ entends pas !Ah ! ce sang ! BLANDINE, lui mettant une mai
s !Ah ! ce sang ! BLANDINE, lui mettant une main devant les yeux. N’ entends pas ! Ah ! ce sang !Ne vois pas !… Du courage ! E
limes encore que leurs maîtresses ? La bonne servante lyonnaise avait entendu dire que les jugements de Dieu sont le renverseme
s nombreux et qui sont très bien réglées. MM. Éphraïm et La Rode ne s’ entendent pas plus mal que d’autres à « mouvoir les masses.
une félicité infinie. » Alors Faustus (remarquez que ce qu’il vient d’ entendre est tout ce qu’il connaît du christianisme,) : —
65 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
ccords entre l’individu et la société ? 2º En quel sens convient-il d’ entendre l’antinomie ? 3º Les antinomies proposées comport
considère d’un point de vue subjectif ou d’un point de vue objectif. Entendue dans un sens subjectif, elle se pose dans le for
e sociale (Vigny par exemple). L’antinomie peut, en second lieu, être entendue dans un sens objectif. Elle est alors un conflit
at de société. Au reste, ces deux sortes d’esprits ne peuvent guère s’ entendre , ni se convaincre. Leur façon de sentir la vie et
eurs conditions d’existence, chaque société se défendant comme elle l’ entend , et se créant son système de contraintes et de sa
isme comme attitude de l’individu en face de la société. Mais comment entendre cet individualisme ? Nous écartons d’abord bien e
Mais comment entendre cet individualisme ? Nous écartons d’abord bien entendu l’individualisme sociologique de M. Draghicesco q
que certains philosophes appellent l’individualisme du droit 117. On entend par là l’individualisme qui proclame l’identité e
66 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Des soirées littéraires ou les poètes entre eux »
e plus expansifs, après lui, ont senti le besoin de se rallier ; de s’ entendre à l’avance, et de préluder quelque temps à l’abri
onnant devient synonyme de C’est beau ; quand on dit Oh ! il est bien entendu qu’on a dit Ah ! tout comme dans le vocabulaire d
s en eux, dans le silence et la solitude, une portion réservée où ils entendent leur propre conseil, et de se redresser aussi par
Chénier, que les poëtes de nos jours ont si justement apprécié, ne l’ entendait pas ainsi. Il savait échapper aux ovations stéril
de ceux qu’on admire, souhaiter les embrasser d’un seul regard et les entendre sans cesse et à la fois, voilà ce que chaque poët
charmant de le lui dire, et il ne doit pas lui être indifférent de l’ entendre . Schiller et Goëthe, de nos jours, présentent le
ou six poëtes souverains dont il est épris ; il les interroge, il les entend  ; il convoque leur noble et incorruptible école (
67 (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »
le lecteur, mais ce qui ne laisse pas d’embarrasser le critique. J’ai entendu dire à des Russes spirituels qu’il y a dans M. Go
leur du père, son indifférence aux bruyantes orgies de la setch qu’il entend à peine gronder autour de lui, ses courses solita
ix : « — Fasse Dieu que tous les hérétiques qui sont ici rassemblés n’ entendent pas, les infidèles, de quelle manière est torturé
ortait les tourments et les tortures avec un courage de géant. L’on n’ entendait pas un cri, pas une plainte, même lorsque les bou
er les os des pieds et des mains, lorsque leur terrible broiement fut entendu au milieu de cette foule muette par les spectateu
quelqu’un de ses proches eût assisté à sa fin ! Il n’aurait pas voulu entendre les sanglots et la désolation d’une faible mère,
a, et il s’écria dans l’abattement de son âme : « — Père ! où es-tu ? entends -tu tout cela ? « — Oui, j’entends5 ! « Ce mot ret
68 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
ans le temps que l’autre récitoit. Un passage de Tite-Live le donne à entendre . Il rapporte que Livius Andronicus, qui, suivant
mes dans l’emploi d’historiographe de France, se flatte d’avoir mieux entendu Tite-Live. C’est, dit-il, de la séparation du cha
déclamation tragique opère tout le contraire. Les premiers mots qu’on entend font évidemment sentir que tout est fiction ; &am
éclamation, qu’elles aiment mieux renoncer au spectacle que d’y aller entendre déclamer à contre sens. L’abbé Desfontaines a sui
ouverte aux gens de lettres, le lendemain d’un jour qu’il avoit été l’ entendre , lui fit ce compliment : « Continuez, mon pere, à
arreau. Le même Riccoboni trouve qu’il n’y a que les avocats qui s’ entendent à bien déclamer, qui sçachent modérer leur feu, p
à vos genoux. Si vous ne l’aimez pas, garder cet effet, & vous n’ entendrez jamais parler de celui qui vous l’envoie. *.
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
le avait peine à se défendre contre les impatients qui se fatiguent d’ entendre dire : — « Aristide est juste », — ou bien : « Ma
venu enfin le dernier jour ! — Et cependant voyez-la sourire encore, entendez -la parler, de cette voix divine qui sait le chemi
attentive et studieuse du Théâtre-Français venue, chaque soir pour l’ entendre , quand elle paraît, cette femme illustre entre to
acun se dit tout bas : C’est peut-être la dernière fois que je vais l’ entendre  ! Rappelez-vous le dernier ami que vous avez quit
exprès chez cette beauté à la Mode, pour la voir, tout exprès pour l’ entendre  ; elle, de son côté, elle ne songe qu’à montrer b
ssé. Pour nous, nous ne pouvons que parler de ce que nous avons vu et entendu . Fleury lui-même, le dernier des marquis, depuis
armante, alerte, animée, agaçante, éloquente ; c’était merveille de l’ entendre , et merveille de la voir attentive à toutes chose
70 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
sprit, digne de la vérité, et que la théologie — la théologie comme l’ entendait saint Thomas d’Aquin — a sauvé et au besoin sauve
excepté Démosthène, vrai comme l’amour de la patrie et l’intérêt bien entendu de son État, que reste-il d’un peuple qui passait
e à cette magie de diction qui paraît incroyable du moment qu’on ne l’ entend plus, elles auront une meilleure et plus féconde
e des profils. C’est ce qui est arrivé souvent au P. Lacordaire. J’ai entendu nier la carrure de sa tête, la force doctorale qu
es dons que Dieu a faits à son noble serviteur. Il est des gens qui n’ entendent point ce mot de moraliste, qui exprime pourtant d
que la chaire catholique, à aucune époque de son retentissement, ait entendu des paroles plus étrangement profondes et plus ha
est le secret de l’empire durable du P. Lacordaire sur ceux qui l’ont entendu et qui le liront. Il en a eu un autre, qui passer
71 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
elques auteurs au contraire, n’ont d’autre vûë dans la dispute, que d’ entendre et de faire entendre la raison ; le vray leur est
traire, n’ont d’autre vûë dans la dispute, que d’entendre et de faire entendre la raison ; le vray leur est aussi bon de la main
e justice. Si, par éxemple, un homme qui sçait plusieurs langues, qui entend les auteurs grecs et latins, qui s’éleve même jus
l’imaginent, et comme les partisans outrez de l’antiquité semblent l’ entendre , s’il faut mépriser ou estimer les anciens, les a
s, leur autorité s’augmente, nous ne nous accoûtumons pas assez à les entendre nommer, comme les écrivains de nôtre siécle : nou
pute pour l’harmonie aux plus belles d’Homere. que M. de La Motte n’ entende ni le grec, ni le latin, cela est pardonnable ! M
le grec, ni le latin, cela est pardonnable ! Mais il devoit au moins entendre le françois. cela est emprunté presque mot pour m
rtes d’injures partent d’ordinaire d’une passion imprudente, et qui n’ entend pas ses propres interêts. Car elles ne font aucun
comme une source de petits sentimens indignes de l’homme, et de faire entendre que les esprits accoûtumez à ces puérilitez, ne s
marques sur Homere, la notte capitale d’impiété ; je ne sçaurois, à l’ entendre , condamner quelques comparaisons, ni les répétiti
z parmi les sçavans. En un mot, ou Me D n’a pas rendu Homere, ou je l’ entends comme elle, eu égard au fond des choses ; et quan
ofondir, et seulement par conversation. L’un me condamne, parce qu’il entend dire que je trouve des défauts dans un poëte admi
onnoissoit bien en morale, bannit Homere de sa république, et il fait entendre que quelque bon tour qu’on donne à sa poësie, ell
on eux, qu’une fable, semblable au fonds à celles d’ésope, pour faire entendre que le grand interest d’un parti est la bonne int
t vraisemblable, que l’on en peut tirer toûjours quelque vérité : à l’ entendre ainsi, les historiens mêmes font des fables. du p
es obstacles que les passions des hommes y opposent ; et l’autre fait entendre qu’il n’y a rien d’impossible à la piété conduite
dans le grec, parce qu’ils prennent le plaisir historique et celui d’ entendre une langue sçavante, pour un plaisir purement poë
on en soit surpris sans en être choqué : je n’ai point été content d’ entendre Jupiter au milieu de l’iliade, faire l’abrégé éxa
er en est indigné, et cependant il consent qu’elle fasse comme elle l’ entendra . Accord entr’eux de s’abandonner mutuellement les
toutes faites. Minerve elle-même blasphême contre Jupiter, elle fait entendre que sans elle, il n’auroit pû retirer Hercule des
aresse ; mais qu’il faut que ce soit la volonté de Jupiter. Comment l’ entend -il ? N’est-il pas le maître d’aller aux ennemis,
bsolument qu’elle ne puisse tomber dans la tête de quelque homme ; on entend seulement qu’elle sort trop de l’ordre commun, et
re l’idée grossiere d’un cocher qui croit bonnement que ses chevaux l’ entendent  ; encore nos cochers ne leur feroient-ils jamais
tes leur imposent, et changent tout à leurs yeux. Telle pensée qu’ils entendent tous les jours en françois sans y prendre garde,
housiasme, ah ! s’écrient-ils, si vous sçaviez le grec ! il me semble entendre le héros de Cervantes, qui parce qu’il est armé c
s chefs s’en seroit douté d’autant plus aisément, qu’ils avoient déja entendu le même discours, lorsqu’il n’étoit qu’une feinte
entre de l’idée de chaque mot dans la valeur de celui qu’on nous fait entendre  ? Tel mot sera sublime, marié avec une telle expr
piter, comme je l’ai déja dit, après avoir bien grondé sa femme qui n’ entend point raison, et qui voudroit manger tout cru Pri
t commentateur. Un géometre judicieux ne parle que des matieres qu’il entend  : il éxamine les choses par les principes qui leu
e dire qu’il se connoît en poësie, comme à un peintre de croire qu’il entend la peinture, parce que ce témoignage signifie seu
en cette matiere, comme ce seroit un orgüeil choquant de m’imaginer l’ entendre mieux que d’autres qui y auroient réfléchi autant
res sont témoins de l’accüeil que le public a fait aux livres qu’il a entendus , et le public est témoin lui-même de l’approbatio
e que j’ai pû recueillir moi-même des differens jugemens du public. J’ entends qu’on me récuse pour cette exposition. Un auteur,
vertir de ses fautes, qu’il leur demande un compte exact de ce qu’ils entendent dire de son ouvrage, et que sa mauvaise humeur ne
andonnerent l’entreprise dès les prémiers efforts. On veut nous faire entendre par là qu’il est plus difficile de dérober un ver
ment quel sens on y attache, au mot de nature et à celui d’imitation. Entend -on par nature, tout ce qui existe, tous les objet
particuliers des hommes, et leur diverse maniere de penser : si on l’ entendoit ainsi, et que toute poësie fût bonne dès qu’elle
onne poësie, et qu’on auroit tort de ne s’y pas plaire ? Il faut donc entendre par le mot de nature, une nature choisie, c’est-à
égales, les poëtes doivent être meilleurs. Je demande encore ce qu’on entend par le mot d’imitation ; est-ce une ressemblance
e entiere et scrupuleuse de l’objet particulier qu’on peint ? Si on l’ entendoit ainsi, on retomberoit dans les inconvéniens que j
il n’y a ni sage, ni brave à qui cela ne puisse arriver. Il faut donc entendre par imitation, une imitation adroite, c’est-à-dir
ere que pour moi, quoique ce ne soit pas mon dessein ; l’amour propre entend bien ses interêts ; c’est au lecteur à y prendre
prophétiser des maux, et jamais on n’a vû de toi une bonne action, ni entendu une bonne parole.présentement tu viens ici débite
cette injure grossiere ? on n’a jamais vû de toi une bonne action, ni entendu une bonne parole. ou ce Calchas le plus éclairé d
ez de la perte, et qui périssent à milliers, sont-ils bien consolez d’ entendre dire, qu’on aimeroit mieux qu’ils ne périssent pa
e supprime cette injure, on n’a jamais vû de toi une bonne action, ni entendu une bonne parole : je tempere de beaucoup dans Ag
re. On pourroit excuser Homere, en disant que par plus vaillant, il n’ entend autre chose que plus fort, excuse inutile pour Me
nstancié aux dépens de la passion présente, et qu’Hector devoit avoir entendu mille et mille fois ; ne suffisoit-il pas à Andro
délivrée de tant de maux ; il demande seulement de mourir avant que d’ entendre ses cris, et de voir les violences qu’elle doit é
t du tout dans un moment si pathétique. Me D dit qu’Homere veut faire entendre que la quenoüille seule convient aux femmes, et e
72 (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243
e dément la ligne droite, — selon l’apparence, et cela lui suffit. On entend hanter des oiseaux et claquer des mâchoires avide
ns en guerre. Depuis, nous nous sommes réconciliés. C’est pourquoi tu entends chanter les planètes et les étoiles. MAÎTRE PHANT
tenant que c’est tout à fait inutile. Quoique endormi, sois sûr qu’il entend l’essentiel de notre conversation. D’ailleurs tu
te source soupire ? Est-ce en vain que les chèvrefeuilles embaument ? Entends -tu bramer les biches amoureuses ? Le vent qui pal
r ne te semble-t-il pas rythmer le poème de la terre ? Mais non, tu n’ entends rien, tu ne vois rien. Ah ! pauvre homme, tu es b
rbe est verte », aussitôt un chœur ironique ou furibond s’écriait : «  Entendez -vous ? il prétend que l’herbe est bleue. » Je me
Il en résulte que, ne vibrant jamais à l’unisson d’autrui, mal sûrs d’ entendre congrûment même ceux qui partagent leur folie, il
ions-les pour savourer un peu cette belle nuit dont je suis amoureux… Entends -tu les arbres rêver tout bas dans l’ombre ?… Pare
Mon cœur se gonfle ; des vagues harmonieuses se soulèvent en moi — j’ entends vibrer les mondes. Et le rythme universel me pénè
s rien dire, serrés l’un contre l’autre pour ne pas avoir froid. Nous entendrons la rosée crépiter parmi les feuilles. Les troncs
La pluie tombe : ses fines aiguilles parallèles raient l’air gris. On entend chanter les gouttières. Et des roses s’effeuillen
m’accepta avec allégresse. Mais c’est moi qui fus la dupe. Lui ayant entendu émettre quelques phrases intelligentes, je croyai
ls tentaient de l’apaiser par d’harmonieux chuchotements. — Mais il n’ entendait à rien… Moi, qui l’aimais à cause de cette grande
tant le grand nombre ils sont infaillibles, trouvent seuls à se faire entendre en leur prêchant l’égalité, c’est-à-dire l’abaiss
Le tonnerre gronde sourdement au loin. Le son rauque d’un cor se fait entendre sur la route. GRYMALKIN. On nous appelle ; viens.
ne pour écarter de lui la guerre et la mort. Mais du moins, lorsqu’il entend dire que tu vis, il se réjouit dans son cœur, et,
. Je vis le ciel infini à travers les fleurs douces de la croisée ; j’ entendis la grande forêt sangloter vers le soleil. — Et, m
gile périssable la couvre de son vêtement grossier, nous ne pouvons l’ entendre . (Entrent les musiciens.) — Lorenzo : Allons ! év
chez elle par la musique. — Jessica : Je ne suis jamais gaie quand j’ entends une musique douce. — Lorenzo : La raison en est q
nissent emportés par l’ardeur de leur sang. Mais que, par hasard, ils entendent le son d’une trompette ou que toute autre musique
GLOUSSAT, imposant. Des chauves-souris, Môssicur. MAÎTRE PHANTASM. J’ entends . — Continuez, je vous prie. NORBERT DE GLOUSSAT,
au génie de la langue. NORBERT DE GLOUSSAT, les bras au ciel. Vous l’ entendez , puissances célestes !… Il ose parler du génie de
actères ; les propositions incidentes viennent s’y rattacher et, bien entendu , elles sont écrites en caractères plus petits d’a
jusqu’à la hauteur de ce divin poème. — Mais, coûte que coûte, vous l’ entendrez tout entier. MAÎTRE PHANTASM. Je préfère en reste
le soleil étale une vague d’or vivant jusqu’au fond de la chambre. On entend chanter les moissonneurs. Les grillons les accomp
s’assied en tailleur contre la haie ; un bruit de déchirement se fait entendre .) Bon : encore un accroc à mes ailes ; mes plumes
divertissez beaucoup plus que nous. GRYMALKIN, riant sous cape. C’est entendu  : je parlerai pour toi… Mais je te ferai observer
votre fils afin de tenter une réconciliation, mais il n’a jamais pu s’ entendre avec eux. DÉMIOURGE, en colère. Et voilà justemen
e marcher, sans découragement, vers le but fixé par nous et que, bien entendu , ils ignorent. Qu’un de leurs systèmes scientifiq
, bonhomme ! (Haut.) Et laquelle ? DÉMIOURGE. Je pourrais peut-être m’ entendre avec Satan… Hein ? Qu’en penses-tu ? GRYMALKIN. C
roposer à Satan une entrevue de votre part. DÉMIOURGE. Eh bien, c’est entendu . Fais le nécessaire et fais vite, car le temps me
urs. MAÎTRE PHANTASM. La voie lactée semble un pan du voile d’Isis. J’ entends bruire ses étoiles. Elles glissent, elles gravite
uche à rien : tu te brûlerais cruellement. Maître Phantasm ne l’a pas entendu  : il a cueilli une escarboucle. Mais le fruit s’a
êtres closes, garnies de rideaux chamarrés donnent sur une avenue. On entend , assourdis, le roulement des voitures, les cris r
Vous pensez bien, Maître Phantasm, que ce n’est pas le seul plaisir d’ entendre dire des sottises qui me maintient dans ce milieu
rfois le vent de bise souffle un peu, refroidit l’atmosphère, et l’on entend les feuilles tomber avec un petit bruit très doux
autour d’eux, soufflent des odeurs de muguets et de lilas, leur font entendre les chuchotements des jeunes pousses qui s’épanou
comme une épée flamboyante, l’âme obscure des fils de l’argile qui l’ entendront . La porte s’ouvre. Entrent Tranquille et Maître P
leure. GRYMALKIN. Garde t’en bien ! Aujourd’hui, je te veux gai. Je n’ entends pas qu’une pensée triste réussisse à te distraire
Phantasm se rapprochent. GRYMALKIN. Alerte ! Voici nos gens : je les entends sur le palier. Préparez-vous à les recevoir comme
encore plus vieux, je me ferai ermite, moi aussi. L’ERMITE. Dieu vous entende  ! GRYMALKIN, à tous. Messieurs, voici mes jeunes
nt, c’est bien — étrange. NORBERT DE GLOUSSAT. Taisez-vous : vous n’y entendez rien. PROTÉE, à J.-K. Huysmans. Que pensez-vous,
enthousiasmé. Bravo, Monsieur : touchez là. Vous êtes de la partie… J’ entends que les produits pharmaceutiques n’ont pas de sec
e le pouvoir absorbant de M. Ghetto. LE BARON GHETTO, soupçonneux. Qu’ entendez -vous par là ? FRANCK GAILLARD. Rien que de flatte
aire les vaches à l’étable, et leurs seaux de fer blanc tintaient. On entendait les chevaux hennir, les poules jacasser, les bûch
sse-moi exalter la vie à l’encontre des songe-creux que nous venons d’ entendre . GRYMALKIN. Parle selon ta conscience : ce sera t
73 (1904) Essai sur le symbolisme pp. -
e révolution littéraire part de la nature nécessaire, tout le monde n’ entend pas le mot dans le même sens et que ce sens va s’
pparaît d’une telle évidence que l’expression « faire nature » peut s’ entendre de mille façons et ne s’emplit de sens qu’au cont
part, si je déclare la poésie sœur de la métaphysique, c’est que je n’ entends pas par poésie tout ce qu’on est convenu d’appele
ile de comprendre le sens exact du mot poésie que de l’exprimer. Je m’ entends , et j’espère qu’on m’entend, lorsque je déclare p
ct du mot poésie que de l’exprimer. Je m’entends, et j’espère qu’on m’ entend , lorsque je déclare préférer les Contemplations a
rn Geist. » « Alors se développe en toi la puissance de l’âme et tu entends l’esprit parler à ton esprit », dit Goethe. Dans
on les subit, on les vit, on s’en imprègne, on s’y abandonne, on les entend , non avec l’intelligence discursive et représenta
enrichis les poètes de notre génération. Les parnassiens, que ce soit entendu , vinrent à leur heure ; leur œuvre était nécessai
empirisme, de m’aider des catégories. Puisque je dois non seulement m’ entendre , mais aussi me faire entendre, je remplace mon se
gories. Puisque je dois non seulement m’entendre, mais aussi me faire entendre , je remplace mon sentiment original par un mot pl
définition se présente abstraite et incomplète ; alors vous m’auriez entendu , mais non senti. Peu à peu mes mots, mes images,
e devient qu’une manière détournée et pourtant nécessaire de se faire entendre . Le mode expressif du poète symboliste, dont la c
toute symbolique implique ou exige, à vrai dire, une métaphysique, j’ entends une certaine conception des rapports de l’homme a
dit Racine dans la seconde préface de Bajazet. C’est bien ainsi que l’ entendent les symbolistes, pour qui les mythologies contien
leur âme éclate en chaque mot. C’est peut-être en ce sens qu’il faut entendre la parole d’Hello : « la pensée c’est l’explosion
te « obéira au rythme personnel auquel il doit d’être65 ». En ce sens entendons la parole profonde, « le vers libre est une conqu
ue pour me consoler de ce que je n’ai pu réaliser. Que cela soit bien entendu . Souvent durant les longues soirées d’automne, al
et l’artiste vont au-delà de la science, jusqu’au sentiment, et je n’ entends par sentiment ni humeurs, ni émotions passagères,
métaphysique a chance de nous renseigner. Provisoirement par nature j’ entends le réel, c’est-à-dire l’objectif, et par vérité,
auront compris, et cela suffit. 41. Bergson, op. cit., p. 11. 42. J’ entends par son tout moi le Verstand et le Vernunft allem
es, assez, pour n’être pas ennuyeux ; pas trop, de peur de n’être pas entendu . Ce sont ces suppressions heureuses qui ont fait
es vocaux, et provoquerait l’émission d’une parole susceptible d’être entendue si la volonté n’en arrêtait pas les effets. » Dun
74 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »
le livre publié aujourd’hui par le R. P. Ventura. Nous ne l’avons pas entendu . Les souvenirs de l’orateur, plus ou moins brilla
rononcer ! III Eh bien ! ce mot-là, le P. Ventura l’a-t-il fait entendre  ? On le cherche, et un tel mot ne se cherche pas 
rai, mais n’aboutissant pas au conseil précis que le législateur veut entendre , puisque, dans la magnanimité de son intelligence
… On sourit presque en l’écrivant : c’est la décentralisation comme l’ entend M. Danjou et le principe des substitutions à perp
écentralisation dont il parle aujourd’hui est peut-être, en sachant l’ entendre , une vue qui a sa justesse, mais elle n’a, dans l
P. Ventura. Quel sujet et quel auditoire ! L’imagination nous le fait entendre  : « Plantez, Sire, les racines de vos enfants dan
75 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
e ne se décider qu’après examen et toutes pièces vues, toutes parties entendues . Un billet rapide, une lettre aimable, un généreu
je me borne encore à dire, en écartant tout ce qui est indigne d’être entendu , que si, vers l’âge de trente ans, Marie-Antoinet
sur les principes de la vraie morale. Cette thèse ou cette manière d’ entendre et de défendre Marie-Antoinette, outre qu’elle a
à quoi sert un Mentor homme d’esprit qui parle à demi-mot à qui sait entendre . C’est ce qui fait dire ensuite à chacun : « Cett
e même alors de dire des mots « aussi agréables qu’elle en ait jamais entendu . » Mais, malgré tout, on ne voit le roi que très
On a pu la comparer au duc de Bourgogne, sauf les grossièretés, bien entendu , et pour les inégalités seulement. Une fort belle
nt dans sa cravate. Je n’ose pas parler devant lui depuis que je l’ai entendu à un cercle reprendre déjà pour une petite faute
nction demande à être présentée. J’ai, sans faire semblant d’écouter, entendu dire sur cette Cour des choses curieuses : on fai
nt, qui plaît. Je ne sais si je me trompe, mais il me semble que je m’ entendrai bien avec elle comme je m’entends avec Provence. 
rompe, mais il me semble que je m’entendrai bien avec elle comme je m’ entends avec Provence. » La Dauphine essaye donc de se f
76 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
ébranlement, les excite, ont aussi leurs images. Chacun de nous peut entendre mentalement un air, et, en certains cas, l’image
gé par M. Buchez, lui répondit que, lisant une partition écrite, « il entendait comme dans son oreille », non seulement les accor
à un degré éminent cette audition interne. On sait que Mozart, ayant entendu deux fois le Miserere de la Sixtine, le nota tout
out d’un coup ce son cesse, on continue pendant quelques secondes à l’ entendre mentalement, et quoique, au bout de quelques seco
n lion ; plusieurs années après, quand il pensait à cet événement, il entendait en lui-même les cris du malheureux, « et il éprou
hallucinés ; nous ne disons pas comme les malades18 : « J’ai vu, j’ai entendu aussi distinctement que je vous vois, que je vous
ai vu, j’ai entendu aussi distinctement que je vous vois, que je vous entends … Je vous assure que ce que j’ai vu est aussi clai
our ; il faut, si j’en doute, que je doute que je vois et que je vous entends . » Pour expliquer une différence si grave, il fa
ant quelques secondes, prennent leurs images pour des sensations. « J’ entendis une fois, dit Lieber, un prédicateur, homme de co
semblait que tout le monde me regardait d’un air singulier, et que j’ entendais mes camarades et d’autres personnes chuchoter que
e vingt minutes que j’étais couché, je ne dormais pas encore, quand j’ entendis du bruit dans la pendule placée sur ma cheminée,
part pour la manœuvre, sans parler à personne de la voix qu’il avait entendue , « et croyant toujours que c’était une farce de s
e dormir, et ne se couche qu’à une heure du matin. À peine au lit, il entend la même voix et les mêmes paroles sortir de la pe
chal des logis a parlé à voix basse à mes camarades, et il m’a semblé entendre qu’il leur disait : vos carabines sont bien charg
tirer sur eux, essaye d’ôter son pantalon blanc pour mieux se cacher, entend ses camarades revenir, tire sur le premier qui se
aient. » Attaché et gardé à vue, il ne dort pas de toute la nuit. « J’ entendais constamment des voix de femmes qui disaient : Est
eintre qui copie un modèle absent, le musicien qui d’après son cahier entend une partition, portent les mêmes jugements, font
p. 77 et 83. 13. Brierre de Boismont, ibid., 459. 14. Il faut avoir entendu soi-même ce Miserere, pour apprécier l’ampleur et
77 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Études de politique et de philosophie religieuse, par M. Adolphe Guéroult. »
s ne disent pas tout ce qu’ils voudraient, le font du moins très-bien entendre  ; et il s’en faut d’assez peu que ce qui est récl
nte-t-il dans la presse ? Pour bien répondre à la question comme je l’ entends , il est bon de se reporter un peu aux antécédents
se préoccuper d’archaïsme, il exprime son sentiment en homme qui s’y entend , qui a beaucoup entendu et comparé. Il vient de p
sme, il exprime son sentiment en homme qui s’y entend, qui a beaucoup entendu et comparé. Il vient de parler des diverses hymne
ri de l’Évangile, de l’Imitation ; qu’élevé dans un séminaire, il y a entendu des chœurs de deux cents jeunes gens faire résonn
iorité réelle du simple chant d’église ? allez, quelque jour de fête, entendre à la cathédrale une messe en musique de quelque c
onger seulement à juger, à apprécier ou à apprendre les airs que vous entendez . C’est dans toute la naïveté, dans toute la sincé
, vous écouterez en connaisseur, et vous songerez à tout. Après avoir entendu le Credo de la messe du Sacre, vous direz : Voilà
, ne l’oublions pas, qu’est sorti ce premier appel si prompt, si vite entendu , ce cri précurseur qui a préparé l’opinion publiq
78 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
du rempart, par un épais brouillard, dans l’opacité blanche duquel s’ entendent de formidables détonations. Je retourne dans l’ap
édeur du dégel, commence à percer le blanc de la neige et du givre, j’ entends , à tous moments, des sifflements d’obus, semblabl
Dimanche 15 janvier La canonnade la plus effroyable qu’ait encore entendue le rempart Sud-Est. « Cela rigole durement ! » di
. Un grand et fier spectacle que cette armée, allant à ce canon qu’on entendait , et ayant, au milieu d’elle, des pékins en barbe
 » Et sur une note gouailleuse, il me conte ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu  : des choses semblant dépasser les bornes de l’in
de mort, que fait un désastre dans une grande ville. Aujourd’hui on n’ entend plus vivre Paris. Toutes les figures ont l’air de
t comme un blindage à la balustrade. En passant au milieu d’eux, l’on entend des phrases comme celle-ci : « Oui, notre pauvre
t de ses canons. » Deux fois on a annoncé le dîner, mais personne n’a entendu . On se met enfin à table. Chacun tire son morceau
ls Barck. Mon frère ne revivra pas par ce talent de coloriste, dont j’ entends le De Profundis , dans une sonnerie de clairon e
e membre de ce gouvernement. Un convive de Brébant me racontait avoir entendu ceci de la bouche d’Emmanuel Arago : « Nous ménag
ante, et le silence inquiétant des heures mauvaises est tel, que nous entendons sonner onze heures, à l’église de Boulogne. L’hor
splendide, mais sous un ciel, tout plein de cris de corbeaux, qu’on n’ entend jamais ici à cette époque, et qu’ils traînent à l
matin. Je suis réveillé par le tocsin, le tintement lugubre, que j’ai entendu dans les nuits de juin 1848. La grande lamentatio
ensée de Renan tout ce qui se dit, s’écrit, s’imprime en Allemagne. J’ entends , aujourd’hui, ce juste adoptant la criminelle for
nt la criminelle formule de Bismarck : La force prime le droit ; je l’ entends déclarer que les nations et les individus qui ne
la, un peu en l’air, l’oreille au bruit de la rue qui monte, et que n’ entendent pas les controversistes bibliques. Pendant ce, le
es, avec lesquels mon ami ne consentirait pas à monter une faction. J’ entends un jeune Bellevillais s’exclamer ainsi, en s’adre
ndon heureux des allants et des venants, qu’on doute de tout ce canon entendu … Devant la Manutention, je vois rentrer le 181e b
ns-nous à la discrétion des hommes de la Commune ? Heureusement que j’ entends bientôt un bruit de mitrailleuses, bruit lointain
ns, de mitrailleuses, de mousqueterie, un feu comme je n’en ai jamais entendu du temps des Prussiens. Une douzaine de voitures
abliers, les femmes de Belleville. Jeudi 13 avril On commence à entendre le houhou plaintif des obus, tombant sur la batte
e, du côté d’Asnières. Samedi 15 avril Je jardinais ce matin. J’ entends le sifflement de plusieurs obus. Deux ou trois éc
effroyables de ces jours-ci. En descendant de chez Charles Edmond, j’ entends dans un trou, comme une voix de prédicateur, j’en
evard est bouillonnant. Devant le passage Jouffroy, je suis surpris d’ entendre des cris : À bas la Commune ! Les gardes nationau
une nuit, passée à l’ambassade de Londres, pendant laquelle il avait entendu le prince prédire à Lavalette et à Tissot, prédir
la Seine sur le cours de l’eau. Une partie de la journée, je reste à entendre la canonnade, au bout de la terrasse du bord de l
m’en aller. Quelle partialité dans les hommes de parti ! Dire que j’ entendais , ces jours-ci, des Français déclarer qu’ils préfé
e chemin, tout seul, tout seul à jamais… et les coups de canon que tu entendras seront des coups de canon prussiens, en train de
es communardes, arrête ce dernier, qui a des principes versaillais. J’ entends tout cela par le vitrage ouvert d’un grand cabine
vient prendre le café, avec quelques frères et amis. Il est curieux d’ entendre ces messieurs, et d’assister, de son coin d’ombre
mphithéâtre ? — Vingt francs ! un fils unique ! reprend le père. Vous entendez la scène. — Allons, vingt-cinq. » Le père se calm
, un pain de quatre, et un gros morceau de… de quelque chose que je n’ entends plus. Jeudi 4 mai Mauvaises nouvelles d’Aut
 l’emballer pour l’École-Militaire et de le faire fusiller ». Il faut entendre les gens des groupes pour avoir une idée de la bê
me jette dans la rue du Bac : « C’est le fort d’Issy qui a sauté ! » entends -je répéter aux boutiquiers, encore tout épeurés d
rentre enfin… Je me couche désespéré. Je ne puis dormir. Il me semble entendre , à travers mes rideaux hermétiquement fermés, une
la cervelle ! » La voiture part. Le boulevard redevient vide, et l’on entend pendant longtemps une canonnade rapprochée, qui s
barricade, quatre ou cinq garçonnets d’une quinzaine d’années, dont j’ entends l’un dire : « Je rentrerai un des derniers ! » La
Versailles les prisonniers. Ils sont nombreux les prisonniers ! car j’ entends un officier, en remettant un papier au colonel, m
, à la fois rageuse et muette, mâche l’insulte, sans pouvoir la faire entendre . « C’est comme celle qui a tué Barbier d’un coup
» revient quatre ou cinq fois dans son court speach, pendant lequel s’ entend le bruit sec des fusils, que charge l’escorte à p
sent la fois le brûlé et le vernis d’appartement, et de tous côtés on entend le pschit des pompes. Il est encore, dans des end
particulière, avec un regard vague qui m’est resté dans la mémoire. J’ entends une femme s’écrier, en se sauvant : « Quel malheu
dit alors à son voisin : — Ça ne va pas être long, vous allez bientôt entendre le premier roulement. — Quel roulement ? — Eh bie
ant que tout était fini hier, à quatre heures. Ce soir, on commence à entendre le mouvement de la vie parisienne qui renaît, et
uit de feuilles mortes, chassées par une tourmente d’automne, et l’on entend le flottement rêche des tout neufs drapeaux trico
n les lâche, c’est plaisir de les voir se redresser ; c’est plaisir d’ entendre le pas allègre, avec lequel ils touchent, de leur
e peuple, avec de la douceur au milieu de tout cela. Il est curieux d’ entendre son rude mépris à l’endroit des misérables pratiq
nouvel effort : c’est le manque de sommeil. Et c’est vraiment joli d’ entendre dire à cette grosse femme, d’une voix doucement d
79 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377
ophiques, qui enlevèrent les applaudissements du monde d’élite qui en entendit la lecture, et dont l’un au moins, le drame d’Abé
aison des récoltes et tout le monde était aux champs. En entrant il s’ entendit appeler, et il alla s’asseoir aux pieds du roi. I
e des plus belles et des plus paisibles intelligences du Moyen Âge. J’ entends dire quelquefois, et depuis quelques mois, que to
es que vous savez et que vous exposez si bien. Il y a longtemps que j’ entends ces plaintes sur la décadence, et jamais je ne le
s que j’entends ces plaintes sur la décadence, et jamais je ne les ai entendues plus véhémentes qu’il y a au moins quinze années,
années, quand un homme que nous honorions tous disait à qui voulait l’ entendre  : « L’abaissement éclate de toutes parts. » En pa
sée plus haut, reprenons notre influence dans une sphère plus sûre, j’ entends celle des lettres sérieuses et pratiquées dans le
s nobles études à la société française, qui est toujours prête à vous entendre , et jamais à cette métaphore changeante qu’on app
80 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »
e. Il en appelle des jugements courants : il veut juger par lui-même, entendra les œuvres de Wagner, et les siffler— ou les appl
nériens en France est universellement demandés : ceux qui ont été les entendre à l’étranger veulent les réentendre ; ceux qui le
ble : ils présentent au public quelque chose qu’il peut et qu’il doit entendre  ; et, à ce point de vue, ils sont ce qu’ils doive
ais, —  et de s’installer dans cette la Mecque du wagnérisme afin d’y entendre tous les jours Parsifal et Tristan et Iseult, et
intervalle de leur cure, débarquent ici afin de pouvoir dire : « J’ai entendu Parsifal à Bayreuth », et ils décriront le bizarr
plus énergique pour exprimer ma pensée … Or M. Albert Bataille a été entendre six fois, je crois, les quatre drames de la Tétra
r un auditoire préparé et tiré sur le volet, comme celui de Munich, d’ entendre ainsi trois actes pendant lesquels il n’y a pas l
ne tendresse infinie77. « Il est singulier, dit Berlioz après l’avoir entendu aux Italiens, que l’auteur ait fait exécuter ce p
vérité et une variété dont on ne peut avoir aucune idée, à moins de l’ entendre . A la deuxième représentation, à Munich, ce final
retour attendri sur sa jeunesse, alors que le chalumeau du pâtre fait entendre le même chant plaintif qu’au jour où mourut son p
on n’a peut-être pas remarqué combien de fois l’air de la romance est entendu dans le courant de la pièce, soit en entier ou en
différentes, pour oser le répéter si souvent ; cependant, je n’ai pas entendu dire qu’il fût trop répété, parce que le public a
vre, la marche des Bohémiens d’une si pittoresque originalité se fait entendre maintes fois, soit en partie, soit en entier et e
s d’un monde surnaturel les plus « vrais » qu’il nous ait été donné d’ entendre depuis Don Giovanni83 . Signalons enfin, dans le
terprétées à New-York l’année dernière. Les Parisiens pourraient donc entendre Lohengrin et le Hollandais Volant, qui font parti
81 (1881) Le naturalisme au théatre
ion à tirer. Ainsi donc, voilà où nous en sommes. Pour mieux me faire entendre , j’insiste, je ne crains pas de me répéter, je ré
Évidemment, non. Aussi est-il déjà démodé, comme un jargon que nous n’ entendons plus. La littérature classique qu’il se flattait
voyant plus clair, trouvant tout très laid et indigne de l’art. A les entendre , il faut que les sujets entrent dans les mensonge
out ce qui existe, d’autant plus large qu’elle est plus vivante. Et j’ entends donner à ce mot de poésie toute sa valeur, ne pas
ins puissent ressusciter et qu’on représente devant eux Rome vaincue. Entendez -vous leurs éclats de rire ? croyez-vous que la pi
ychologique et physiologique des personnages. Le cadre tragique ainsi entendu est excellent : un fait se déroulant dans sa réal
ce joli métier de décourager les travailleurs. Voyons, il faudrait s’ entendre . Dans tous les arts, le don est nécessaire. Le pe
eur, un comédien, un auteur dramatique : ils vous répondront qu’ils n’ entendent rien du tout au théâtre. On siffle les scènes sur
es gendarmes, quand ils ont une corvée à faire. Les jeunes J’ai entendu dire un jour à un faiseur, ouvrier très adroit en
le goût public impose n’a pas cent ans de date, et j’enrage lorsque j’ entends qu’on le donne comme une loi révélée, à jamais im
s qu’il veut aborder une pièce. Il voit les coups de scène connus, il entend les répliques d’usage, il a la cervelle tellement
aires équivoques ou quelque personnage de moralité douteuse. Le mot s’ entend tous les jours : « Ah ! le père X…, quel gredin !
patience. Cela s’emboîte, le public retrouve l’idée toute faite, on s’ entend à demi mots, rien de plus commode ; car on est di
es gros étonnements. Quand j’assiste à une première représentation, j’ entends souvent pendant les entr’actes des jugements somm
es phrases entières. Là, semble régner la sévérité la plus grande. On entend voler ces condamnations sans appel : « C’est infe
l n’est pas prudent de déranger les idées de la foule et de lui faire entendre qu’un homme puissant, maître du succès, peut se t
e que j’admets toutes les exceptions. Si je citais des exemples, on m’ entendrait mieux ; mais je ne veux nommer personne. La criti
aux auteurs : « Vous écrivez pour le public, il faut donc vous faire entendre de lui et lui plaire. » Cela est spécieux, car on
plus difficile qu’un public de province. Telle est l’exacte vérité. J’ entends un public formé par la bonne société d’une petite
flagrant délit de mensonge et de bêtise, ils triomphent. Il faut les entendre  : Vraiment, les Parisiens ne sont pas difficiles,
omphe de la sensualité et de la polissonnerie publiques. Certes, je n’ entends pas me poser en moraliste ; au fond, toute décomp
glais se sont cabrés. On les dérangeait brutalement dans leur façon d’ entendre la littérature, et ils n’ont plus montré qu’une f
e moderne, que je le considérerais comme d’une grande utilité. Il est entendu que le peuple qui a produit Shakespeare et Ben Jo
vres. Les points de départ sont trop différents, nous ne pouvons nous entendre . Voilà ce que j’avais à dire, d’autant plus qu’un
ent vides, on m’a répondu que j’insultais nos gloires dramatiques ; à entendre la critique, jamais le théâtre n’aurait jeté un t
our le recevoir, plus d’artistes pour le jouer, plus de public pour l’ entendre . Mais c’est une idée baroque que de vouloir le re
volution même de notre littérature. Je me répète, pour mieux me faire entendre . Le malheur, ai-je dit, est qu’on veut mettre le
nt pas la vérité individuelle, vivante et agissante, telle que nous l’ entendons aujourd’hui. Comme j’ai essayé de le prouver, le
s un nez, une bouche et deux yeux comme les miennes ? » Je veux faire entendre qu’il y a, dans tout art, un fond matériel qui es
e demande en somme à l’art que ce qu’il est capable de donner. Il est entendu que la nature toute nue est impossible a la scène
raisonnable. Les faits me donneront tort ou raison. Il est donc bien entendu que je ne suis pas assez peu pratique pour exiger
sens ; mais j’estime qu’il a tout brouillé et qu’il faudrait, pour s’ entendre , éclairer un peu la question et distinguer les di
. D’abord, mettons de côté la féerie et le drame à grand spectacle. J’ entends rester dans la littérature. Il est certain que le
ent étrangère à l’affaire, et dès lors elle ne saurait en souffrir. J’ entends bien, d’ailleurs, ce dont M. Sarcey se plaint. Il
ut offrir le mélange des classes et des métiers. Ainsi, pour me faire entendre , j’imagine qu’un auteur place un acte dans le car
i les acteurs tapent du pied, forcent leur voix, c’est pour qu’on les entende  ; s’ils exagèrent les moindres gestes, c’est afin
crime à tenter l’expérience. Aussi suis-je toujours stupéfié, quand j’ entends les critiques déclarer gravement : « Ceci est du
a là des forçats dans un parc, une jeune personne qui sait une phrase entendue en rêve, un père en casaque rouge qui pousse des
in de comédie qui s’ouvre. Il baisse la voix, comme si l’on pouvait l’ entendre  ; il dit le récit sur le même ton voilé, en s’ani
secouée par le râle, tandis que ses derniers mots se perdent et ne s’ entendent plus. Sans doute, on a fait souvent cela au théât
rah Bernhardt est accusée d’être dévorée d’une fièvre de publicité. A entendre les chroniqueurs et les reporters de notre presse
met. Ils menacent la comédienne de la lassitude du public et lui font entendre que, si elle fait encore parler d’elle d’une faço
, qu’elle mène, en un mot, ses occupations et sa fortune comme elle l’ entend . Ce sont là des affirmations naïves, tant elles v
comme peintre et comme sculpteur, elle cherche la publicité, si l’on entend par là qu’elle expose ses œuvres et qu’elle les v
tion deviendrait grosse d’orage. Cela est vraiment très typique. Je n’ entends pas trancher la question, mais j’ai voulu exposer
de bruit ; tais-toi. » Eh ! taisez-vous, si cela vous fatigue de vous entendre  ! Voilà ce que j’avais à dire. C’est un simple pr
de son article qui traitent de questions générales. Le mieux, pour s’ entendre , est encore de s’expliquer. Remarquez que, dans t
la divergence des opinions provient de malentendus. Je dis blanc, on entend noir. Je raisonne d’après un ensemble d’idées où
vre sans m’inquiéter du passé et de l’avenir. Veut-il savoir ce que j’ entends par un homme de premier ordre ? J’entends un créa
ir. Veut-il savoir ce que j’entends par un homme de premier ordre ? J’ entends un créateur. Quiconque ne crée pas, n’arrive pas
Qu’il reconnaisse maintenant que chaque auteur a le sien et nous nous entendrons parfaitement. Seulement, il ne faudra plus alors
que vous défendez sont vieilles comme le monde. » Parfaitement, c’est entendu , je le sais. C’est ma gloire de les défendre, ces
la nature et l’humanité du plus près possible, tout en laissant, bien entendu , le tempérament particulier de l’observateur libr
es œuvres comme bon lui semble. M. Henry Fouquier, du moment que je n’ entends pas modifier le fond éternel des choses, est plei
mettons cela sur le compte de son ardeur à me convaincre. C’est chose entendue , mes pièces ne valent absolument rien ; mais en q
d’une élocution prodigieusement facile. La première fois que je l’ai entendu , je suis resté stupéfait de toutes les grâces don
pour un vaudevilliste, ou pour un faiseur d’opérettes ? Il faudrait s’ entendre sur le grand art, un mot dont M. Prudhomme a plei
le mouvement même de l’intelligence moderne. Ainsi donc, il est bien entendu que Diderot a soutenu les mêmes idées que moi, qu
lui aussi à la nécessité de porter la vérité au théâtre ; il est bien entendu que le naturalisme n’est pas une invention de ma
t de Casimir Delavigne par les amis de nos poètes lyriques. J’ai déjà entendu nommer Luce de Lancival. On l’accuse de ne pas sa
 ? cela ne me fâche pas outre mesure. Il n’est pas poète comme nous l’ entendons depuis une cinquantaine d’années ; eh bien, il n’
depuis une cinquantaine d’années ; eh bien, il n’est pas poète, c’est entendu . Mettons qu’il écrit en prose. Ce qui me blesse d
usements les plus dignes et les plus élevés. Naturellement, M. Talray entend être maître absolu dans le théâtre où on le joue.
et la seconde fois à l’Ambigu. Seules les méchantes langues laissent entendre que M. Perrin et M. Duquesnel auraient pu refuser
s très riches peuvent seuls se permettre une pareille tentative. J’ai entendu soutenir brillamment cette opinion, que l’auteur
Les deux plus grands génies dramatiques, Shakespeare et Molière, ont entendu ainsi le théâtre, et ne s’en sont pas mal trouvés
ses amis, aux rudesses de la critique, aux rires de la foule. Il est entendu qu’un auteur qui paye et qui tombe, est doublemen
bes de facture et retentissants de belles rimes, on reste consterné d’ entendre rouler pendant quatre heures un pareil flot de ve
dès. Je ne dis point que le groupe professât des idées communes. On s’ entendait sur la supériorité de la forme poétique, on en ar
ans cette affaire de Coq-Hardy. On ne ressuscite pas un genre mort. J’ entendais bien, dans la salle, les romantiques impénitents
dépaysé, en face des personnages, empruntés à une Suède de fantaisie. Entendons -nous, on a applaudi les mots sonores d’honneur, d
la patience de toute la salle. Les visages semblaient écouter, mais n’ entendaient certainement pas. Aussi, quelle étrange idée, d’ê
Molière, ni Corneille ni Racine n’ont fait du théâtre. Il faudrait s’ entendre une bonne fois sur la situation au théâtre. La si
onne fois sur la situation au théâtre. La situation s’impose, si l’on entend par elle le fait auquel arrivent deux personnages
nous ramène à Lazare le Pâtre, puisque la situation telle que vous l’ entendez ou plutôt l’aventure, règne sur les planches en m
os, et il vous faut retrouver la bête entière. Ici, l’imagination, j’ entends le rêve, la fantaisie, ne peut que vous égarer. L
aucoup d’appuis, qui lui ont fait défaut au dernier moment. A force d’ entendre répéter, dans son milieu, que la littérature dram
ps de Stencko, elle tombe assassinée par le traître, lorsque celui-ci entend arriver les Cosaques vainqueurs. Je ne puis m’arr
l’action, et comme chacune de ses tirades est attendue à l’avance ! J’ entendais une dame dire près de moi, en parlant de tous ces
s d’observation, pas d’analyse, pas d’individualité. Le théâtre ainsi entendu remonte par-delà la tragédie, jusqu’aux mystères
appent l’oreille comme des vers connus ; on les a certainement lus ou entendus quelque part, ils circulent dans l’école, tout le
convoqué à l’Odéon, des ministres, des sénateurs, des députés, pour y entendre un coup de canon. Eh ! bonnes gens, ce n’est pas
naude. Allons donc ! Il passe avec elle derrière un rideau, et nous l’ entendons tout de suite glousser comme un poulet qu’on égor
à un nombre considérable d’exemplaires. Pour être chez lui, il s’est entendu avec M. Paul Clèves. Mais, grand Dieu ! jamais bo
érieusement, comme d’une œuvre qui aide à l’instruction des masses. J’ entends la science autrement au théâtre. Je me sens d’ail
me être patriote, il avait pris des héros français, désireux de faire entendre que les Anglais et les Américains ne sont pas les
blic riait et la critique se fâchait, ai-je dit. Dans les couloirs, j’ entendais dire que l’immoralité de la pièce était révoltant
e et que le public demande avant tout des tableaux consolants. Je les entends d’ici foudroyer les héros corrompus, déclarer que
et d’autorité vous répéteront qu’il faut des situations au théâtre ; entendez par là qu’il faut mener en guerre vos soldats de
ns une égratignure. Je le dis une fois encore, l’art dramatique ainsi entendu est un art absolument inférieur, qui doit dégoûte
t au drame, il devient une combinaison, plus ou moins ingénieuse ; on entend le petit claquement des pièces sur l’échiquier, e
n’est ni logique ni acceptable. Et M. Sarcey part de là pour laisser entendre que, toutes les fois qu’on porte la vérité telle
inconséquences. Quand je demande qu’on porte la réalité au théâtre, j’ entends qu’on y fasse fonctionner la vie, avec tous ses r
croire qu’une nouvelle enquête ne saurait aboutir. N’importe, Georges entend partir sur-le-champ, et il emmène Borel. Les acte
bourgeois de Joigny qui passe grassement sa vie dans un égoïsme bien entendu . Il n’a autour de lui que des femmes qui le gâten
s autres ; on voudrait qu’ils se tinssent enfin tranquilles, pour les entendre causer comme tout le monde. S’ils n’ont rien à di
droits d’auteur. » Ce raisonnement serait excellent, et je voudrais l’ entendre faire par tous les auteurs ; d’autant plus qu’il
ge dédain. Gautier a laissé des élèves. Le malheur est que je ne puis entendre la critique ainsi. J’aime bien à me rendre compte
. J’avoue, pourtant, n’avoir pas la force de me fâcher. S’il est bien entendu que toute prétention de littérature dramatique es
ire endormi, rêvant d’or et de lumière ; et même les mots bêtes qu’on entend , malgré soi, par moments, sont comme les trous d’
e est la formule par excellence du théâtre conventionnel, tel qu’on l’ entend en France depuis que les vaudevillistes et les dr
sques et cette action folle soient des symboles, derrière lesquels on entend l’humanité s’agiter avec des rires et des larmes.
e bâtard en elle, elle est toute fantaisie. L’auteur y confesse qu’il entend rester dans l’impossible. Passez à un drame ou à
reux est devenu tel, que les gens de quelque goût devront finir par s’ entendre et par conspirer, pour son extermination. L’opére
tirerai une conclusion de cette aventure. Le succès est méprisable, j’ entends ce succès de vogue qui met les refrains d’un homm
iété, qui les a comblés d’honneurs et d’argent. Tous blagueurs ! J’ai entendu défendre Chatterton d’une façon bien hypocrite. O
re. Je le veux bien. Mais ce personnage est un personnage négatif ; j’ entends que la pureté, la résignation, la tendresse discr
talent. Le drame, d’ailleurs, est la négation du théâtre, tel qu’on l’ entend aujourd’hui. Il ne contient pas une seule situati
Delavigne. Autour de moi, pendant la représentation de Louis XI, j’ai entendu des ricanements, des plaisanteries, toute une « b
 XI le plus singulier cours d’histoire qu’on puisse imaginer ; il est entendu que l’anachronisme est une licence nécessaire, sa
re ! quelle entente du théâtre ! quel génie ! Vraiment, il faudrait s’ entendre . Cet enthousiasme pour un art très inférieur en s
tte étrange reine de France qui court si drôlement le guilledou, vous entendriez les protestations indignées de la salle. J’ose mê
tâcher d’indiquer ce qui me plaît et ce qui me déplaît. J’ai beaucoup entendu vanter l’exposition, la rencontre de Coconnas et
i les critiques en question voulaient bien être logiques ! Je leur ai entendu dire que Touroude avait le don, c’est-à-dire qu’i
triste et à souhaiter pour les spectateurs des petites places, qu’on entend évidemment flatter, des œuvres d’une vérité plus
82 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
s qu’il y faut attribuer au mot pensée. Elle est inadmissible si l’on entend par là quelque chose qui diffère selon les mots e
sépare de groupes d’images ; en d’autres termes, si par la pensée on entend l’ensemble des pensées particulières qui se succè
ualité ; il faut la remplacer par celle du timbre le plus fréquemment entendu . Or : 1° une moyenne représente mal les quantités
i ont trompé les auteurs des premiers traités sur le langage ; « nous entendons les bruits de la nature, dit très justement M. Br
le même phénomène se produit chez tous les peuples : « les étrangers entendent les mêmes bruits que nous dans des mots tout diff
ard, à une idée non-sensible. Ceci nous permet de comprendre ce qu’on entend par un esprit bien fait et par une pensée nette.
à un même nom et simultanément conçus forment un tout, et ce tout est entendu par l’esprit comme une idée générale ; quoi d’éto
ue les idées particulières ne sont point nommées ; mais il faudrait s’ entendre sur le sens du mot particulières. Le soleil, par
iculières. Le soleil, par exemple, a un nom dans toutes les langues ; entendons -nous par là un être physique individuel, ou le ge
ière la signification psychologique : ils veulent dire que la parole, entendue ou lue, réveille imparfaitement les idées dans le
ovoque, en fait, la réalisation de cet état : j’ai parlé, vous m’avez entendu  ; j’ai le droit de supposer que vous m’avez compr
a raison qui leur est commune et le juste sentiment de l’intérêt bien entendu leur ont fait de bonne heure comprendre l’utilité
ène et très effacée, elle résiste à l’analyse, à la définition ; on s’ entend encore soi-même, mais on ne saurait plus s’expliq
; une phrase prononcée ou par A ou par B arrive à mes oreilles ; je l’ entends sans la comprendre ; mon esprit étant occupé aill
ire de ses compagnons l’a invité à se remémorer la phrase qu’il avait entendue sans l’écouter, et alors seulement il l’a compris
s passé en lui. Quiconque a compris après coup ce qu’il avait d’abord entendu sans comprendre a pu s’apercevoir que le sens d’u
pour comprendre et pour comprendre parfaitement les phrases que nous entendons , il n’est aucun besoin d’une semblable analyse. C
e murmure d’une ville écouté du haut d’un clocher, le bruit de la mer entendu à distance43, paraissent des sons continus et hom
bservation psychologique peuvent être différentes pour l’esprit, nous entendons par là qu’indiscernables, si on les considère en
ue. A qui n’est-il pas arrivé, devant un spectacle de la nature, de s’ entendre dire par un ami : « Vois-tu ? à tel endroit, tell
, répare les pensées trop évanouies ; plus souvent, son action, mieux entendue , car elle est alors préventive, consiste dans une
n pas d’inventer et d’imaginer au hasard, mais de comprendre ce qu’il entend et de penser par lui-même à l’occasion des pensée
tin up-up-a, féminin à cause de hæc avis, désignent l’oiseau qui fait entendre le son ap ap (oreilles grecques), ou up up (oreil
e que huppe « touffe de plumes » remonte par huppe « oiseau qui fait ( entendre le son) up-up-e » au simple cri up, op, ap. Il es
et qu’on n’y produira point. »] — Si par quæ sunt oculis subjecta on entendait l’écriture, la maxime d’Horace serait le contrair
cas, soit qu’elle nous reste attribuée, soit que nous nous imaginions entendre une voix étrangère ; si la parole du dormeur devi
lettres de Bordeaux, juillet 1879. — Ajoutons que la parole d’autrui, entendue pendant l’état de sommeil, est ou un vain bruit o
ou du bruit de la mer dont on est frappé quand on est au rivage. Pour entendre ce bruit comme l’on fait, il faut bien qu’on ente
au rivage. Pour entendre ce bruit comme l’on fait, il faut bien qu’on entende les parties qui composent ce tout, c’est-à-dire l
83 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
faits passés, quand nous interprétons des faits présents, quand nous entendons un discours, quand nous suivons la pensée d’autru
dirons, en faisant appel au grec, que c’est un schéma dynamique. Nous entendons par là que cette représentation contient moins le
ages. Qu’il s’agisse de suivre une démonstration, de lire un livre, d’ entendre un discours, toujours ce sont des perceptions ou
que nous ne faisons pas fausse route ; les phrases que nous lisons ou entendons n’ont un sens complet pour nous que lorsque nous
mathématique qu’elles enseignent. Le long de la démonstration vue ou entendue nous avons cueilli quelques suggestions, choisi d
en mots imaginés qui viennent rejoindre et recouvrir les mots lus ou entendus . Mais n’en est-il pas de même de tout travail d’i
comme si lire et écouter consistaient à s’appuyer sur les mots vus ou entendus pour s’élever de chacun d’eux à l’idée correspond
l’audition de la parole ; elles établissent avec précision que nous n’ entendons qu’une partie des mots prononcés. Mais, indépenda
e la reconnaissance que de croire que nous commençons par voir et par entendre , et qu’ensuite, la perception une fois constituée
econnaître. La vérité est que c’est le souvenir qui nous fait voir et entendre , et que la perception serait incapable, par elle-
formes et des sons. Ce que nous voyons de la phrase lue, ce que nous entendons de la phrase prononcée, est tout juste ce qui est
mots hypothétiques qui essaient de se poser sur ce que nous voyons et entendons . L’interprétation est donc en réalité une reconst
ement. Nous nous rendons bien compte alors que les sons distinctement entendus nous servent de points de repère, que nous nous p
sentations plus ou moins abstraites, suggéré par ce que notre oreille entend , et qu’une fois adopté ce ton intellectuel, nous
84 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274
aient de philosophie. Et puis les raisons, dès qu’on se prêtait à les entendre , ne manquaient pas. M. Marle, de nos jours, a su
s-Royal. Le bon abbé, dans cette condamnation où l’on ne voulut pas l’ entendre , n’eut pour lui, au scrutin secret, qu’une seule
ait un disciple en tout du bon abbé, et qui ne s’ennuyait jamais de l’ entendre . Mais l’abbé de Saint-Pierre ne portait pas préci
tous les matins ses idées, de les lire tous les soirs à qui voulait l’ entendre (ne fût-ce qu’à une jolie femme), et d’échec en é
ntir une époque brillante où se déploie le génie des beaux-arts. Il n’ entend rien à Colbert et ne lui tient nul compte des gra
e de chef de justice et un pendant de L’Hôpital, on n’est pas fâché d’ entendre l’abbé de Saint-Pierre réduire la figure à ses ju
s doses et sur des mots qui lui sont échappés. Un jour qu’il venait d’ entendre Mme de Talmont une femme du monde qui parlait bie
85 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357
du de son étoile pour faire de la politique pratique, à laquelle il n’ entendait absolument rien… Et il le savait ! « Où siégerez-
re qu’une République !… Et encore, quand je dis son œuvre à lui seul, entendez -moi bien ! Je ne dis pas ses œuvres, même ses œuv
antait seul, sur son rythme terrible… Et quand il se tut, voilà qu’on entendit une voix céleste qui n’avait encore retenti nulle
old, dans lequel il lutta avec ce Byron qui avait affecté de ne pas l’ entendre , quand il avait parlé de lui en termes dont une f
nt, puisqu’il était poète ! Eh bien ! voilà pourquoi j’aurais voulu l’ entendre mieux dans ce livre de M. Henri de Lacretelle, où
— non l’homme d’action, qui ne le serait pas pour l’Histoire, si on l’ entendait quand il s’agit d’un si grand poète, et si sa voi
de la « sainteté dans le tumulte » (c’est un tumulte, politique, bien entendu ). Il écrira des choses comme celle-ci : « L’intar
86 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
Dieu, tant de supplications ont été faites ! Mon Dieu, vous les avez entendues , vous les aurez exaucées. Ô mon âme, pourquoi es-
ciel, ce lieu des amis ? Jamais ne me donneras-tu signe de là ? Ne t’ entendrai -je pas, comme on dit que quelquefois on entend le
signe de là ? Ne t’entendrai-je pas, comme on dit que quelquefois on entend les morts ? Oh ! si tu le pouvais, s’il existe qu
e et unique pensée de ta sœur. » Le 20 août. « Hier allée à Cahuzac entendre la messe pour toi en union de celle que le prince
tombe ; mais puisque vous êtes là, frère vivant, et avez plaisir de m’ entendre , je continue ma causerie intime ; je rattache à v
dernier ; que j’avais un frère, un ami que je ne puis plus ni voir ni entendre . Plus de rapports après tant d’intimité ! C’est e
uis dire. Valentino n’en approche pas pour le charme : Valentino où j’ entendais pourtant quatre-vingts musiciens et du Beethoven.
enévrier, sous sa fenêtre. « Oh ! c’était bien un rossignol que j’ai entendu ce matin. C’était vers l’aurore et sur un réveil,
et sur un réveil, en sorte que j’ai cru avoir rêvé ; mais je viens d’ entendre encore, mon musicien est arrivé. Je note cela tou
ls annoncent au juste les beaux jours, le soleil, la verdure. Quand j’ entends le rossignol ou que je vois une hirondelle, je me
où se reflètent tant de merveilles ! » XI Le 1er juillet. « J’ entends la première cigale ; quel plaisir ! Je reçois un
ngue inconnue ! Quand je dis opéras, je n’en ai jamais ouï, seulement entendu des ouvertures sur les pianos. Parmi les fruits d
uvent regardé : le vent souffle à ma fenêtre comme je l’ai si souvent entendu  ; je vois ma chambrette, ma table, mes livres, me
87 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
arentelle, comme tu sais si bien des airs d’église. Car ils m’avaient entendue , en s’approchant aux pas lents des bœufs, pendant
a montagne de Lucques ; je ne voulais pas mentir, mais je lui laissai entendre que j’étais un de ces pifferari du pays des Abruz
in voûté et par un large préau, entouré de cachots grillés, où l’on n’ entend que le bruit des anneaux de fer qui enchaînent le
quand on me prierait de jouer, des airs qu’ils aimeraient le mieux à entendre . CLIII On ne tarda pas de m’en prier, monsi
is, monsieur, jusqu’à ce qu’un bruit singulier, que je n’avais jamais entendu auparavant, montât du bas de la cour de la prison
serpents qui s’étouffent en s’embrassant, je ne pus rien voir, mais j’ entendis de plus en plus les secousses des chaînes rivées
rchais à écouter m’ôtait l’ouïe, à force de tendre l’oreille, et je n’ entendais plus qu’un bourdonnement confus semblable à un gr
s hauteurs ; et puis, si nous parvenions à nous parler, tout le monde entendrait ce que nous nous serions dit, et le bargello et s
, sois le salut de sa malheureuse fille. On eût dit que la zampogne m’ entendait , elle se gonfla comme d’elle-même au premier mouv
murailles qui faisaient de la cour comme un abîme de rochers, et pour entendre si aucun autre bruit que celui de l’écho des note
omme celle d’un mineur qui parle aux vivants du fond d’un puits, fait entendre distinctement, quoique bien bas, ces trois mots s
Cependant je tombai à genoux pour bénir Dieu d’avoir pu seulement entendre le son de ses chaînes ; toute ma crainte était qu
tter, et pensant à toutes les occasions que j’aurais ainsi de voir, d’ entendre et de servir celui que je cherchais. — Eh bien !
88 (1774) Correspondance générale
que nos derniers appels aux détenteurs de certains autographes seront entendus . I. À Voltaire1. 11 juin 1749. Le moment o
uvaient, quand ils avaient du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert, ni souffrir dans l
terres australes 13. Je voudrais bien que vous eussiez été à portée d’ entendre ce qu’il m’en disait. Le suffrage et les éloges d
été tout entière à cette action ; elle n’eût ni regardé le héros, ni entendu la France : la mort est aveugle et sourde. Son mo
u plus terrible encore ; et l’on eût sauvé l’absurdité de faire voir, entendre et parler un fantôme qui n’a ni langue, ni yeux,
nous discuterions les endroits que j’ai soulignés et auxquels vous n’ entendrez rien si nous ne sommes pas vis-à-vis l’un de l’au
s leur donniez. C’est un échantillon de notre petit babil, et si vous entendiez le reste il vous réjouirait comme cela. Il vaut m
chose qui soit indigne de moi, tant pis pour vous : on me voit, on m’ entend , et l’on comparera ma conduite avec vos discours.
discours. Je vous renvoie votre manuscrit, parce qu’on m’a fait assez entendre qu’en vous le reportant je vous exposerais à malt
us donner du chagrin. J’apprends que Mme d’Épinay va à Genève et je n’ entends point dire que vous l’accompagniez. Mon ami, cont
vous reste. Je l’ai dit sans déguisement à tous ceux qui ont voulu l’ entendre , et voici ma comparaison : c’est une maîtresse do
très-importantes dont vous m’aviez instruit vous-même et je n’ai rien entendu des autres que je ne susse comme eux. Pour Dieu,
uriez pas pu à ma place : je ne sais pas s’il ne m’aurait pas tué. On entendait ses cris jusqu’au bout du jardin ; et je le voyai
as considéré, ce que personne n’osera peut-être lui dire, et ce qu’il entendra de moi ; car je suis fait pour dire la vérité à m
goût de la vérité, ni le goût de la simplicité ; à force de faire les entendus , ils montrent qu’ils ne s’entendent à rien. Dieu
simplicité ; à force de faire les entendus, ils montrent qu’ils ne s’ entendent à rien. Dieu veuille que je n’encoure pas la même
t sous elle, les yeux fermés, les bras tombants comme morte ; si vous entendiez le cri qu’elle pousse en apercevant Tancrède, vou
penser et qui a eu le courage d’avouer, depuis dix ans, à qui le veut entendre , qu’il n’y a aucun auteur français qu’il aimât mi
le réplique à la satire des Philosophes ! Voilà le mot que je voulais entendre . Je ne sais quelle opinion le public prendra de m
stice, et laisser à d’autres les entreprises périlleuses. Votre femme entend mieux vos intérêts que vous ; elle sait mieux ce
édé, et que j’en ai prévu toutes les suites. Jusqu’à ce moment vous n’ entendrez plus parler de moi ; j’irai chez vous sans vous a
e dissimule rien, comme vous voyez ; mon âme est pleine d’alarmes ; j’ entends au fond de mon cœur une voix qui se joint à la vô
ue ne peut-elle être témoin de leurs embrassements ! Que ne peut-elle entendre les éloges qui les accompagnent ! Quel spectacle
autour de moi. Cependant une épouse sensible, une mère tendre qui les entend , en verse des larmes de joie. Elle est debout à c
e mon bonheur a commencé ; c’est vous qui fîtes pour la première fois entendre mon nom à votre auguste souveraine. C’est à ce ti
ause, je ne manquerais pas de faire parler ici ces parents ; vous les entendriez et vous seriez ému de leur discours. Mais mon des
r l’honneur, la fortune et la vie des citoyens et à ne presque jamais entendre la vérité ! Il faudrait presque aussi souvent fai
ée, qu’il leur reste deux millions et que je n’aie pas un sol ? À les entendre , je suis trop heureux d’avoir vécu. J’ai l’honneu
promis. Il le calomnie en plusieurs endroits ; il affecte de ne pas l’ entendre , ou il ne l’entend pas en quelques autres. Ses ré
e en plusieurs endroits ; il affecte de ne pas l’entendre, ou il ne l’ entend pas en quelques autres. Ses réponses aux principa
davantage. » D’où vous conclurez que le petit machiavéliste italien s’ entend un peu mieux en procédés que le philosophe frança
t, lorsque tout étant en silence autour de vous, vous serez en état d’ entendre la voix de votre conscience dans toute sa force,
our une âme timorée. LII. Au même65. 15 octobre 1770. Tâchez d’ entendre ce petit logogriphe. Je vous avais écrit hier, mo
s pas lire, ou ce n’est pas le langage d’une femme sûre d’elle ; je n’ entends rien de rien, ou cela signifie : Attendez. Il est
1770. Je réponds en poste à vos deux lettres ; mais, au fait, vous m’ entendrez . Il n’y a point de malhonnêteté à exposer un gala
un galant homme à toutes les suites d’une passion malheureuse ? Je n’ entends pas cela. Quand j’ai hâté la déclaration de ce ga
rivasse et combien il importe peut-être que je reste. Tâchez de faire entendre cela à notre amie. Je voudrais que ce foutu music
rez. Si on ne le fait pas, comme je le présume, vous ignorerez cela ; entendez -vous ? Bonjour, portez-vous bien. Aimez-moi, car
mi, aimez-moi bien, vous ; car c’est sur cette infidélité-là que je n’ entendrais pas raison. LVI. À la princesse Dashkoff70.
me, Le ciel sait les reproches que vous devez m’avoir faits. Je vous entends d’ici vous écrier : « Non-seulement il avait prom
is trop pourquoi je vous parle de sujets comme ceux-là que vous devez entendre discuter autour de vous avec plus de liberté et d
et sur la longueur de la page ne me semblent pas mieux fondées. Je n’ entends rien aux engagements qu’on vous suppose avec le p
en fallait croire sur ce point ; que l’Académie des sciences, qui s’y entend aussi bien que lui et un peu mieux que moi, emplo
sque assurer que l’Académie en sait plus que nous deux ensemble. Je n’ entends rien à son bouquiniste d’estampes ; il pourrait t
aire de la saisie73 il a dit une vérité ; mais si par hasard il avait entendu ma médiation à l’affaire de l’Encyclopédie, il au
ou mauvaise critique, mais non de quoi vous faire un procès. Aussi n’ entends -je rien au procédé de M. Luneau, qui passe pour u
de le prononcer, je dois dire aussi franchement qu’il a toujours été entendu avec satisfaction. Néanmoins, avouerai-je la véri
 ? Pourquoi ne venez-vous pas voir ces choses de vos propres yeux ? J’ entends d’ici cette réponse : « Telle était bien mon inte
élève et moi, nous parlons souvent de vous ; et si vous pouviez nous entendre , je crois bien que vous ne seriez pas fâchée cont
it l’honneur de m’exprimer, et rien ne saurait plus l’enchanter que d’ entendre mon éloge de votre bouche. Enchantez-le, princess
ais comme je l’embrassais lorsque nous étions en gaieté, dans le cou, entendez -vous, docteur, à côté de l’oreille, parce que cel
t pas lorsque je leur dirai la vérité de Votre Majesté qu’ils croient entendre la voix de la reconnaissance qui est toujours sus
ien sûr que l’impératrice fera le sien. — Mais, monsieur le baron — J’ entends , vous avez parlé très-sérieusement à l’impératric
un souverain digne de l’être. Quand je parle du reste de ma nation, j’ entends les honnêtes gens, ceux qui sentent et qui pensen
d’utilité et de gloire pour la souveraine. Il s’est donné le temps d’ entendre et de me connaître. Les grands sont si sujets à r
tit billet pantagruélique. C’est style d’ancien welche. Peut-être n’y entendra-t -il rien. J’attends mes malles et tous vos envois 
s sacrifier l’impérieuse frivolité de leurs distractions, ils ne vous entendraient pas. L’intérêt remue et déplace trop les gens d’a
dissimulerai pas que je vous ai trouvé de temps en temps difficile à entendre , mais il est vraisemblable que c’est plutôt ma fa
trouver un terme impropre, un tour de phrase obscur ou inusité, ou l’ entend supérieurement, ou ne l’entend point du tout ; su
tour de phrase obscur ou inusité, ou l’entend supérieurement, ou ne l’ entend point du tout ; supérieurement, puisqu’il peut su
ns. Cette copie est si défectueuse en plusieurs endroits qu’on ne les entend pas. Il y a ajouté je ne sais combien de choses p
é d’un sens ordinaire qui a eu le bonheur de vous approcher et de les entendre . Je me souviens qu’entre les motifs qu’elle emplo
les affaires ne soient pas dérangées. Avec une âme insensible ou je n’ entendrais pas la plainte de celui qui souffre, ou je ne sou
Il vous paraît que je ne pense pas refuser ; oh ! par Dieu, vous n’y entendez guère. Je n’ai point l’honneur de connaître Mme F
si lui disiez un mot bien respectueux de votre serviteur, peut-être l’ entendroit -elle gracieusement. Je ne sais si les Welches ple
lu avec un extrême plaisir votre livre qui dit beaucoup, et qui fait entendre davantage. Il y a longtemps que je vous estime au
utant que je méprise les barbares stupides qui condamnent ce qu’ils n’ entendent point, et les méchants qui se joignent aux imbéci
exiger de Diderot une réponse catégorique et prompte. Je ne sais s’il entend les arts et métiers et s’il a le temps d’entendre
mpte. Je ne sais s’il entend les arts et métiers et s’il a le temps d’ entendre le monde… » 24. La copie de cette déclaration
89 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
 ; dans un péril pressant, il s’adressa au roi de Saragosse, lequel s’ entendit avec le Cid pour lui prêter un secours intéressé 
lle « sa liste civile. » C’était à qui achèterait la protection. Il s’ entendait à pressurer son monde. Mais tout cela n’est rien
rendre. J’en atteste le Christ, je n’en aurai nul chagrin. » Rodrigue entendit cela ; il commença de parler : « Vous avez mal fa
imitive Chimène tourne court brusquement : « Lorsque Chimène Gomez l’ entendit , elle alla lui baiser les mains. « Merci, dit-ell
oles ; sa franchise même éloigne le soupçon ; personne, après l’avoir entendue , n’a l’idée de sourire. Le comte don Ossorio, gou
remporté cinq victoires en bon combat dans le champ. » Lorsque le roi entendit cela, il fut émerveillé. Il dit : « Celui-ci n’es
chez qui il a vécu. Il est piquant, dans ce récit à sa louange, de l’ entendre se proclamer par sa propre bouche Mon Cid. Il est
ennemis, au plus fort du danger, afin de forcer la victoire, il faut entendre le Cid s’écrier en montrant du geste les Maures e
rons d’or, ni manger pain sur nappe, ni se divertir avec la reine, ni entendre la messe en un lieu consacré, parce qu’il ne le m
ieu consacré, parce qu’il ne le mérite pas ! » « Le roi, quand il eut entendu cela, commença à parler ainsi : « Oh ! que le Die
ainsi, faisant la critique du sexe en moraliste : « Je l’ai toujours entendu dire, — et je vois à présent que cela est la véri
90 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
ais je reconnaîtrai aussi que ces moments sont assez rares. Il faut s’ entendre et toujours bien définir avant d’entrer dans une
être une petite discussion dans une certaine mesure. Qu’est-ce que j’ entends donc par morale ? Oh ! je ne vous donnerai pas un
t comme vous le savez : « Foin du loup et de sa race. » Le loup avait entendu ce mot d’ordre et il est venu le dire à la porte
c’est de la morale, si vous voulez, mais de la morale d’intérêt bien entendu . Or, la morale d’intérêt personnel, d’intérêt bie
térêt bien entendu. Or, la morale d’intérêt personnel, d’intérêt bien entendu , c’est la morale de La Fontaine. Seulement, il fa
déjà quelque chose qui nous détache de l’intérêt personnel, même bien entendu . La solidarité, il nous la recommande dans le Che
e je viens de mentionner. En somme, c’est la morale de l’intérêt bien entendu , du véritable intérêt bien entendu, qu’a soutenue
c’est la morale de l’intérêt bien entendu, du véritable intérêt bien entendu , qu’a soutenue La Fontaine, et non pas une autre
ans, de qui sa mère commençait l’éducation intellectuelle et morale, entend sa mère lui lire, avec des explications, bien ent
uelle et morale, entend sa mère lui lire, avec des explications, bien entendu , et éclaircissements du texte, entend sa mère lui
e, avec des explications, bien entendu, et éclaircissements du texte, entend sa mère lui lire la Cigale et la Fourmi. La cigal
91 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
ngues mortes ; et à cette occasion sur la latinité des modernes On entend tous les jours des gens de lettres se récrier sur
le latin très différemment les uns des autres, jusque-là qu’à peine s’ entendent -ils en le prononçant, et qu’à peine croient-ils p
ue nous sommes à portée de la décider, il faut d’abord fixer ce qu’on entend ou ce qu’on doit entendre par l’harmonie d’une la
de la décider, il faut d’abord fixer ce qu’on entend ou ce qu’on doit entendre par l’harmonie d’une langue ; il faut examiner en
armonie est proprement le plaisir qui résulte de plusieurs sons qu’on entend à la fois, la mélodie est celui qui résulte de pl
d à la fois, la mélodie est celui qui résulte de plusieurs sons qu’on entend successivement ; or ce qu’on appelle harmonie d’u
iscours m’en rappelle un autre à peu près semblable, que j’ai souvent entendu tenir à un étranger, homme d’esprit, établi en Fr
i s’y sont frottés est une leçon bien parlante pour moi. Cependant on entend les gens sans se fâcher, et j’oserai prendre, ave
tes en français, de dire qu’en le lisant on croit lire Molière ? J’ai entendu louer quelquefois des ouvrages latins modernes, e
us engager à cultiver cette langue de préférence à la française. J’ai entendu quelquefois regretter les thèses de philosophie q
dans ses vers latins, c’est que la chose est impossible. Mais chacun entend comme il peut ses intérêts. Quoi qu’il en soit, o
92 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230
es de la Grece et ceux tant de Rome ancienne que de Rome nouvelle, et entendre ce qu’ils diraient des ouvrages de Vernet ! il n’
scure, et la vapeur devient lumineuse. S’il suscite une tempête, vous entendez siffler les vents, et mugir les flots ; vous les
orrect. Comme la touche en est spirituelle et légère ! Qui est-ce qui entend la perspective aérienne mieux que cet homme-là ?
es les lumières. Je ne regarde pas toujours ; j’écoute quelquefois. J’ entendis un spectateur d’un de ces tableaux qui disait à s
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
avoir pour se plaire tout d’abord dans cette bonne compagnie, pour en entendre à demi-mot les allusions et les badinages habitue
es mains accablent ma pauvre tête. Ce n’est pas le pire pour elle ; j’ entends résonner à mes oreilles le fer, les papillottes ;
ngélique, faites donc le tocquet ; Marianne, apprêtez le panier (vous entendez bien que c’est la suprême Tintin qui ordonne ains
s assez mon ennemie pour me priver du plaisir de vous voir et de vous entendre … » Enfin elle est partie ; reprenons ma lettre ;
e verrai pas ; il n’y a pas jusqu’à Mlle Fel47 qui arrive chez moi. J’ entends le tambour ; les chaises de mon antichambre sont
je l’aime mieux les jours de tranquillité et d’active raison. Il faut entendre cette jolie petite personne, cette jolie chose, a
elle se sent à l’aise, là est peut-être un léger défaut) ; il faut l’ entendre en ces moments se révolter, s’indigner, jeter feu
dans leurs livres, et je ne les trouve bons à voir qu’en portrait. J’ entends d’ici la petite-fille qui dit : La grand-maman a
ministre (M. de Saint-Germain) ? Je me souviens à son occasion que j’ entendais dire souvent à feu Mme de Staal : « Je suis charm
94 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Étienne-Jean Delécluze, (suite et fin) »
par raccroc. Il n’est pas difficile, après une vie longue, quand on a entendu tout le monde et vu les dénouements, de venir fai
à où il supprime le monsieur, comme un homme qui ne les aurait jamais entendu nommer : on dit M. de Lamartine, ou Lamartine tou
monotone, et à préférer la mauvaise : là était l’écueil. Car ce qu’il entendait , lui, avec le grain de sel, d’autres ne l’entendr
eil. Car ce qu’il entendait, lui, avec le grain de sel, d’autres ne l’ entendraient pas ainsi et iraient donner tout droit dans les c
aire qui ose aimer les phrases simples et les pensées naturelles : il entendait bien rester de cette aristocratie ; et il narguai
lui est échu ; mais le premier sentiment l’emporte, et il me semble l’ entendre se dire avec orgueil : « C’est pourtant là un œuf
dans ses méditations, ce n’était qu’en certaines occasions, lorsqu’il entendait exprimer des idées et des sentiments contraires a
d’autorité : commença une diatribe fulminante en motivant, comme il l’ entendait , les reproches qu’il faisait à Bossuet, et s’écha
dents de sa perplexité quelques-uns des jeunes amis de Récamier. Bien entendu que c’était à Mlle Amélie qu’il songeait. Il n’ou
95 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240
ître beaucoup autrefois l’abbé Lacordaire ; je ne l’ai jamais revu ni entendu depuis sans être touché de sa parole, sans être p
’il prêcha en 1834 au collège Stanislas, et où la jeunesse s’étonna d’ entendre pour la première fois en chaire une parole vive e
ffraie aisément, quand on en isole quelques traits et qu’on n’en veut entendre que certains éclats. C’est à l’aide de ces qualit
es têtes pressées à ses pieds, et à qui il dit : « Vous qui venez ici entendre la parole divine avec un cœur enflé et comme des
sensibilité qui ressemblent à des aveux, et après lesquels ceux qui l’ entendent sont moins rebelles sur les raisons. Et puis, ce
sa direction et dans la plénitude de sa nature, une parole qui a cru entendre son mot d’ordre d’en haut : « N’interrogez pas le
seulement par accidents et pour l’effet ; il en a en lui le foyer. À entendre ce dominicain de nos jours, on croirait parfois r
a paru exhaler contre la bourgeoisie des paroles imprudentes. J’en ai entendu une autre dans laquelle je n’ai retrouvé aucun de
ivain qu’il fût, n’était pas du tout un académicien dans le sens où l’ entend l’orateur ; il était de ceux qui aiment les lettr
96 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Charles Perrault. (Les Contes des fées, édition illustrée.) » pp. 255-274
s de la Sorbonne sur la grâce, dont tout le monde parlait sans y rien entendre , Charles et Claude Perrault et quelques autres am
n commis dans la surintendance des Bâtiments du roi en 1664. Un homme entendu à tout, voilà Perrault. De nos jours, il eût cons
venir exprès de Rome, est bien démasqué dans ces Mémoires, et l’on y entend même les rudes jurons dont l’accueillait tout bas
s de l’Académie, il l’aurait fait à toute la terre si elle avait pu l’ entendre  ; il ajouta qu’il ne serait pas mal que l’Académi
point qu’on pourrait surtout le prendre et l’arrêter net. Perrault n’ entend pas la poésie. Il ne l’entend pas, et pourtant il
le prendre et l’arrêter net. Perrault n’entend pas la poésie. Il ne l’ entend pas, et pourtant il jette à ce propos mille pensé
ou moins exploitées ; il a des ouvertures imprévues et heureuses. Il entend donc certaines parties du moins de la poésie ; ma
du moins de la poésie ; mais ce qui en est le fond et la fin il ne l’ entend pas. Il croit qu’on peut juger des poètes par les
t Ménage l’érudition pédantesque. Quant à M. et à Mme Dacier, ils n’y entendaient pas raillerie. 2. [NdA] Les dames pourtant ne fu
97 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
le, chargée de découvrir le système du monde. M. Cousin, à ce moment, entendait la philosophie à la façon des Allemands et la pré
un édifice unique avec les pierres qu’elles lui taillent. M. Jouffroy entendit toujours la philosophie à la manière anglaise, et
e leurs idées, toutes choses intérieures et invisibles. De plus, nous entendons et nous vérifions les descriptions minutieuses qu
actères des faits et leurs circonstances, les observateurs pourront s’ entendre , s’instruire et se contrôler. Ainsi la psychologi
voici ce que nous répondrons : « La sensibilité s’épanouit. » Nous n’ entendons pas cela. Qu’est-ce que cette abstraction que M. 
ramener cet objet vers lui, à se l’assimiler, pour ainsi dire. » Je n’ entends plus du tout. Il n’y a là qu’une image poétique.
description d’une plante dans un poète scolastique ; impossible de l’ entendre . Ils prennent alors la plante, et, refaisant le t
omprendre et de juger. J’imagine que, par épanouissement, M. Jouffroy entend cet agrément de la sensation proprement dite et d
qui dépend de la réalité d’où elle émane et qu’elle modifie77. » — J’ entends  : vous croyez au bâton d’ambre de M. de Biran78.
98 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
’Espagne à la mode par quelques fantaisies andalouses où l’on croyait entendre grincer les guitares sous les balcons aux lueurs
r la nuit Était froide), qui vint à lui. — Le temps s’enfuit, Dit-il, entendez -vous le coq chanter ? La rue Paraît déserte encor
ns le même vers. On est étonné du milieu de ces chansons moqueuses, d’ entendre tout à coup une note triste dissoner par moment d
ngue que parlait le cœur de Phidias Sera toujours vivante et toujours entendue  ; Les marbres l’ont apprise, et ne l’oublieront p
, les autres à la religion ; entre quelques rares éclats de gaieté on entend dans sa poésie je ne sais quels longs soupirs qui
s qui ont suivi le poème de Rolla. On voit la porte du bal masqué, on entend la musique folle de la danse, mais dans cette mus
la nuit ; Puisque au fond des forêts, sous les toits de verdure, On entend le bois mort craquer dans le sentier, Et puisque
un magnifique fragment de poésie lyrique qui aurait pu, si je l’avais entendu à temps, rapprocher nos deux destinées et nos deu
aris. Autour de moi criait cette foule railleuse Qui des infortunés n’ entend jamais les cris. Sur le pavé noirci les blafardes
côté de moi dans la foule du siècle ne fut ni aperçu, ni reconnu, ni entendu par moi dans le tumulte de ma vie d’alors ? J’en
teurs, dont l’autre avait, par fragments, la rauque voix du Dante ; j’ entendais bien de temps en temps parler de Musset par des j
de Musset. 1840. Maintenant qu’abrité des monts de mon enfance Je n’ entends plus Paris, ni son murmure immense Qui, semblable
silence et d’extase, Le limon de mon cœur descend au fond du vase ; J’ entends chanter en moi les brises d’autrefois, Et je me s
du pâtre qui rassemble les vaches pour les ramener à l’étable se fit entendre dans la prairie au bas des chênes, et me rappela
poitrine. La rivière large et trouble d’hiver roulait entre nous ; j’ entendais pour tout bruit gronder les flots de la Seine ou
bliques de ta patrie et du monde, et le choc des verres t’a empêché d’ entendre le choc des idées, des opinions, des partis, qui
t’aimer, de te consoler, de te dire d’avance le goût de tes larmes, d’ entendre le premier les confidences de tes chants, et, pui
99 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
rticulière. M. D’Alembert assurera à Votre Majesté Impériale en avoir entendu , il y a quelque temps, un autre du même âge répon
cercle un rond, une ligne une barre  ; et pourquoi un autre enfant n’ entendrait -il pas ce que Pascal inventa ? Un enfant ne peut
Newton. L’Astronomie de Keill, traduite, commentée, et pas toujours entendue par Le Monnier, ouvrage qui, malgré ce défaut, n’
es par l’ignorance des ouvriers ; ils dégénèrent par leur intérêt mal entendu . Livres classiques de la cinquième classe.
’à l’endroit où il aura laissé les élèves. Poussé plus loin, ils ne l’ entendraient pas. Sixième classe. La logique et la cr
ennui ; qu’elle occupe cinq ou six années, au bout desquelles on n’en entend pas seulement les mots techniques ; que les défin
orrect, il ne gâtera pas le goût des élèves, mais ils fatigueront à l’ entendre  ; s’il parle un latin barbare, comme il est d’usa
, à nos inventions, à nos arts, à nos sciences, à nos idées ; il sera entendu , mais ce ne sera pas sans danger pour le goût. Et
es antérieures au rang d’enseignement que nous leur avons assigné, en entendrait -on mieux les auteurs ? On étudierait donc à cinq
e de la langue restera toujours imparfaite. Rien de plus commun que d’ entendre , sans hésiter, Homère et Virgile, et que d’être a
qui les ont écrites, que celui qui possède parfaitement son Homère, n’ entend presque rien de Sophocle, et moins encore de Pind
nos orateurs qui n’auront jamais ni sa logique ni sa véhémence. Mais entend -on Démosthène, ses Philippiques, ses autres disco
nombreux, sa langue pure, élégante et claire, par conséquent facile à entendre , autant que les langues à inversions ou transposi
d le sens jusqu’à la fin ? Je ne sais même comment le peuple romain l’ entendait . Le héros de Sa Majesté Impériale, César, a écri
re ; ils ont étudié les grands modèles, il s’agit de les imiter ; ils entendent la langue des historiens, des poètes et des orate
éfauts. Ce que je viens de prescrire sur les poètes latins, il faut l’ entendre des orateurs, des historiens, de tous les auteurs
100 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
toute l’étendue qui lui convient effectivement. Par formation, ils n’ entendent ordinairement que la maniere de faire prendre à u
renfermée essentiellement dans la signification de ce mot. Pour bien entendre la doctrine des formations, il faut remarquer que
représentoit uniquement l’articulation gue, telle que nous la faisons entendre à la fin de nos mots françois, digue, figue ; &am
consonnes un u muet : comme dans cueuillir, guérir, guider, où l’on n’ entend aucunement la voyelle u. 5°. La lettre double x,
l’articulation que l’on appelle communément n mouillé, & que l’on entend à la fin des mots cocagne, regne, signe. Pour fin
entité exigeoit que l’on dit sa opinion ; l’oreille a voulu qu’on fît entendre sonn-opinion, & l’oreille l’a emporté suavita
our y mettre le mérite de la brieveté. Un françois qui sait sa langue entend cette phrase aussi clairement & avec plus de
Sequana, mons Parnassus, &c. Mais cette concordance ne doit pas s’ entendre comme le commun des Grammairiens l’expliquent : u
s dans les auteurs latins. Est-il aisé, par exemple, de dire ce qu’on entend par amor Dei ? La question paroîtra singuliere au
it pas de connoître les mots & leur construction méchanique, pour entendre les livres écrits en une langue ; il faut encore
us le prendrons dans l’Ecriture. Que signifient les plaintes que nous entendons faire tous les jours sur les irrégularités de not
sprit ; on donne à ces mots la qualification de synonymes, pour faire entendre qu’ils ont précisement la même signification ; &a
ce qu’il faut dire ; la Grammaire, comment il faut le dire pour être entendu  ; & la Rhetorique, comment il convient de le
gane restoient dans l’état où ce mouvement les met d’abord, ou l’on n’ entendroit rien, ou l’on n’entendroit qu’un sifflement causé
où ce mouvement les met d’abord, ou l’on n’entendroit rien, ou l’on n’ entendroit qu’un sifflement causé par l’échappement contrain
uire le son a, sans changer cette position. Dans le premier cas, on n’ entendra rien jusqu’à ce que les levres se séparent ; &
e l’e muet, parce que h, comme toute autre consonne, ne peut se faire entendre qu’avec une voyelle ; l’explosion du son ne peut
disons, ha, hé, ho. Il est impossible que l’organe de la parole fasse entendre la voyelle avant l’aspiration. 4°. Les deux lettr
ρ, septem de ἡπτά, &c. L’auteur des grammaires de Port-Royal fait entendre dans sa Méthode espagnole, part. I. chap. iij. qu
ais les Grammatistes, accoutumés au pur matériel des langues qu’ils n’ entendent que par une espece de tradition, ont multiplié le
tre est du ressort de la Grammaire. C’est donc de l’hiatus qu’il faut entendre ce que M. du Marsais a écrit sur le bâillement. V
ment étant de soûtenir la voix, l’oreille doit s’offenser plûtôt de l’ entendre se soûtenir quand le mot est fini, que quand il d
sente pas par mal-adresse un sens louche ou même ridicule, en faisant entendre ou voir un mot pour un autre qui en approche. C’e
non vidimus. Il ne s’agit pas du fond de la pensée, qui est de faire entendre que César n’avoit exercé aucune cruauté dans la v
d’idées quelquefois opposé diamétralement à celui que l’on veut faire entendre . Eh, qui ne voit que l’hypallage si elle existe,
t le sens d’Horace, comme la suite de l’ode le donne nécessairement à entendre . Ce sont les paroles du P. Sanadon, qui trouve da
c’est la phrase même, & non la suite du discours, qui doit faire entendre la pensée, si ce n’est dans toute son étendue, c’
l’attention de celui à qui l’on parle, non-seulement de maniere qu’il entende , mais même qu’il ne puisse ne pas entendre ; non
-seulement de maniere qu’il entende, mais même qu’il ne puisse ne pas entendre  ; non ut intelligere possit, sed ne omnino possit
on incommunicable à tout autre idiome, comme on a coutume de le faire entendre . Les richesses d’une langue peuvent passer aiséme
ontraire à la véritable notion des idiotismes. On donne communément à entendre que ce sont des manieres de parler contraires aux
le nom, & l’identité du sujet exprimé par les deux especes, ne s’ entendent clairement & d’une maniere satisfaisante, que
er une autre espece de latinisme qu’il me semble qu’on n’a pas encore entendu comme il faut, & à l’explication duquel les r
aris de la prononciation du Florentin. De même la plûpart de ceux qui entendent traduire pater ejus, le pere de lui, au lieu de s
e la traduction. Cependant comme la maniere la plus courte pour faire entendre la façon de s’habiller des étrangers, c’est de fa
ui est exclusivement propre aux présens, ce qui devient pour ceux qui entendent les droits de l’analogie, une nouvelle raison d’i
es choses passées ni les présentes : chacun a répeté cet adage sans l’ entendre , parce qu’on n’avoit pas des notions exactes du p
on ne commande pas les choses passées ni les présentes ? On ne peut l’ entendre que des choses passées ou présentes à l’égard du
il ne faut pas se méprendre sur le véritable sens dans lequel on doit entendre la déclinabilité & l’indéclinabilité essentie
ns l’élocution latine aucune équivoque ; & il est d’un usage bien entendu , quand on fait l’analyse d’une phrase latine où i
fausseté de cette opinion : & il me semble que l’analyse la mieux entendue peut en faire aisément le complément d’une prépos
enientem patrem faciam tuum non modò ne introeat, verùm ut fugiat ? J’ entends la réponse des faiseurs de rudimens & des fab
c’est Plaute qui parle ainsi(Mostell.). Voulez-vous savoir comme il l’ entend  ? le voici : satin’habes, si ergà advenientem pat
nt encore à exprimer que leurs affections & leurs besoins.] Si on entend par oraison, la manifestation orale de tout ce qu
mot avec celui à la fin duquel on la place, comme audisne ou audin ? ( entendez -vous) ? Voyez Particule . Elle indique que le sen
étoit énoncé. Reprenons les mêmes exemples françois, qui feront assez entendre l’application qu’il faudra faire de ce principe d
l n’y avoit eu jusqu’ici qu’un langage sur l’inversion ; on croyoit s’ entendre , & l’on s’entendoit en effet. De nos jours, M
i qu’un langage sur l’inversion ; on croyoit s’entendre, & l’on s’ entendoit en effet. De nos jours, M. l’abbé Batteux s’est é
ux-ci ne peuvent avoir lieu. Car ici par instruire, docere, Ciceron n’ entend pas éclaircir une question, exposer un fait, disc
tion, exposer un fait, discuter quelque point de doctrine, &c. Il entend seulement énoncer une pensée, faire connoître ce
u’on a dans l’esprit, former un sens par des mots. On parle pour être entendu  ; c’est le premier but de la parole ; c’est le pr
ésulte une cadence agréable pour l’oreille ? Commencez par vous faire entendre . Les mots les plus sonores, l’arrangement le plus
également impossible de toucher & d’intéresser, si l’on n’est pas entendu . Quoique mon intérêt ou le vôtre soit le motif pr
porte à vous adresser la parole, je suis toujours obligé de me faire entendre , & de me servir des moyens établis à cet effe
que Virgile avoit parlé sursùm versùs, & que son disciple, pour l’ entendre , devoit arranger les mots de maniere à parler dir
d’être dit ? Le voici sommairement. Si l’homme ne parle que pour être entendu , c’est-à-dire, pour rendre présentes à l’esprit d
quoiqu’il soit peut-être vrai au fond que l’inversion, telle qu’il l’ entend , ne puisse l’être que par rapport à l’ordre orato
r les choses : dérangez-vous cet ordre, vous vous privez du plaisir d’ entendre un vrai concert. Vous rompez un assortiment de so
ument d’antiquité. Si vous décomposez ce petit monument pour le faire entendre , au lieu de le construire vous le détruisez : ain
t que les commençans sachent dequoi il s’agit, avant qu’on leur fasse entendre le moindre mot grec ou latin. Ce début les charme
autant de fois à toi tiennes des vertus vienne dans l’esprit. Peut-on entendre quelque chose de plus extraordinaire que ce préte
lytique des idées, il ne tient plus qu’au vocabulaire qu’elle ne soit entendue  ; elle a le plus grand degré possible de facilité
importeroit qu’on laissât subsister l’harmonie, si elle m’empêchoit d’ entendre le sens de la phrase ? Vous êtes chargé de m’ense
; même très grandes, puisqu’il y a si peu de maîtres qui paroissent l’ entendre  : mais d’où viennent ces difficultés, si ce n’est
oires qui peuvent se trouver dans la construction usuelle ? Quand ils entendent le sens du texte, & qu’ils sont prévenus sur
M. du Marsais, Tropes II. xiv. une figure par laquelle on veut faire entendre le contraire de ce qu’on dit. . . . M. Boileau, q
t assez dit autrefois que Quinault étoit un mauvais poëte, pour faire entendre que cette fois-ci changeant de style, il alloit l
ans la pensée qu’est la figure. Il y a apparence que le P. Jouvency l’ entendoit ainsi, puisque c’est parmi les figures de pensées
articulation sorte, dont la foible étoit γ, telle que nous la faisons entendre dans le mot gant. Les Latins représentoient la mê
, semillant, carillon, merveilleux, ceux qui parlent le mieux ne font entendre à mon oreille que l’articulation ordinaire l, sui
, quoique la lettre l ne soit suivie d’aucune diphtongue écrite, on y entend aisément une diphtongue prononcée ie, la même qui
du son ; car il n’est pas possible de prononcer al ou il, sans faire entendre un e féminin après l ; & c’est sur cet e fémi
faut observer que bien des gens, au lieu de notre l mouillée, ne font entendre que la diphtongue ie ; ce qui est une preuve assu
nable que d’obéir à ses décisions, puisque sans cela on ne seroit pas entendu , ce qui est le plus contraire à la destination de
voit sur cet objet des pensées bien différentes, & que M. Simon l’ entendoit mal. « A juger seulement par la nature des chose
leur échapper encore : comment, par exemple, auroient-ils imaginé ou entendu les mots de matiere, d’esprit, de substance, de m
ophes qui s’en servent depuis si long-tems ont bien de la peine à les entendre eux-mêmes, & que les idées qu’on attache à ce
ngues ? Les muets de naissance, que nous savons ne l’être que faute d’ entendre , ne s’aviseroient-ils pas du-moins de parler la l
inaltérable ? Depuis le commencement jusqu’à nos jours, on a par-tout entendu les lions rugir, les taureaux mugir, les chevaux
gage n’en est la preuve. C’est la même chose parmi nous : nous ferons entendre partout l’état actuel de notre ame par nes interj
in de les distinguer par leurs noms, oculos ; des oreilles, afin de s’ entendre mutuellement, sans quoi la communication des pens
usage d’une même langue y avoit réunis, & que le desagrément de n’ entendre plus les autres familles avoit obligés d’aller vi
e, les hommes furent-ils tout-à-coup obligés de se séparer faute de s’ entendre  ? Si les progrès de la division étoient encore in
ommun, son expression est d’abord regardée comme une faute, mais on l’ entend ou on le fait expliquer : dans l’un ou l’autre ca
e à la même langue qui la condamnoit autrefois ; mais alors même on s’ entend encore, puisqu’on se répete. Ainsi entendons-nous
fois ; mais alors même on s’entend encore, puisqu’on se répete. Ainsi entendons -nous les écrivains du siecle dernier, sans apperc
s, si vous voulez, ou même jusqu’aux plus anciens Druïdes, que nous n’ entendons plus. Mais si la vie des hommes étoit assez longu
es de peindre le même objet. Les hommes qui parlent une même langue s’ entendent entr’eux, parce qu’ils peignent le même original,
rens suivent à peu-prés une même construction, parviennent aisément à entendre la langue les uns des autres, parce que les uns &
, comme les François, par exemple, & les Latins, peuvent encore s’ entendre réciproquement, quoique peut-être avec un peu plu
« dont le vulgaire se sert, sans être bien instruit de ce qu’il doit entendre par ce mot, & dont les vrais savans ont peine
e l’autre ; comment peut se faire la génération des langues, & qu’ entend -on par une langue nouvelle ? « Quelques-uns ont
 ; car les personnes peu familiarisées avec leur ancienne langue ne l’ entendent point du tout, tandis que ceux qui en ont quelque
ntendent point du tout, tandis que ceux qui en ont quelque habitude l’ entendent très-bien, & y découvrent facilement tous les
noms & de ses verbes combinée avec le besoin indispensable d’être entendu , ne lui a pas permis de recevoir. Ces différences
lens en tous genres de la connoissance desquels on est privé, faute d’ entendre les langues dans lesquelles ils sont écrits ? En
emier, le troisieme, le cinquiéme & le sixieme. C’est ce que nous entendons dans les monosyllabes, ban, pain, jeun, bon. Cett
ands inconvéniens, si même on peut dire qu’elle en ait. Tout le monde entend très-bien que le mot lettres, dans la bouche d’un
rès-bien que le mot lettres, dans la bouche d’un maître d’écriture, s’ entend des signes représentatifs des élémens de la voix 
entreprendrai pas d’assigner l’origine de cette dénomination : je n’y entends rien, à moins que le mot mouillé lui même, donné
s traducteurs ordinaires, à qui la dénomination de verbe déponent mal entendue en a imposé ; & ce sens passif a bien de l’an
espece de métonymie, par laquelle on explique ce qui suit, pour faire entendre ce qui précede, ou ce qui précede, pour faire ent
it, pour faire entendre ce qui précede, ou ce qui précede, pour faire entendre ce qui suit : elle ouvre, pour ainsi-dire, la por
une langue vivante ; parce que, nous n’avons pas, pour nous les faire entendre , des interpretes aussi sûrs & aussi autorisés
ue de les savoir parler ; parce que cela est possible, que personne n’ entend si bien une langue que ceux qui la savent parler,
angue que ceux qui la savent parler, & qu’on ne sauroit trop bien entendre celle dont on prétend faire un moyen pour d’autre
oix, aux élémens de l’oraison, & aux élémens de la proposition. J’ entends par les élémens de la voix, prononcée ou écrite,
e ; mais peut-être que ces noms-là mêmes ne doivent pas y paroître. J’ entends par les élémens de l’oraison, ce qu’on en appelle
être expliquées sans allusion à ses principes, ni par conséquent être entendues que quand on en connoit les fondemens. Il n’en es
aussi Tems, Particule, Euphonie, Formation, Auxiliaire , &c. J’ entends enfin par les élémens de la proposition, tout ce
diction, ou de construction, & sans tropes, & que, pour bien entendre le sens d’un écrit, il faut au-moins être en état
our bien entendre le sens d’un écrit, il faut au-moins être en état d’ entendre les observations qu’un maître intelligent peut fa
de l’ouvrage que je propose me justifie pleinement de ce soupçon : j’ entends que le tout seroit tiré des meilleures sources, &
ai déja dit ; nous n’étudions le latin que pour nous mettre en état d’ entendre les bons ouvrages qui nous restent en cette langu
vers ; & la construction d’Isidore & de Servius nous donne à entendre que le second vers avec les deux premiers mots du
media arma ruamus. Mais, j’ose le dire hardiment, si Virgile l’avoit entendu ainsi, il se seroit mépris grossierement ; ni la
la raison de tout par l’habitude qu’ils auront contractée de ne rien entendre que par raison : certains tours, qui sont essenti
imer par-là qu’une propriété exclusive des modes directs, & faire entendre que les indirects n’énoncent jamais une propositi
t de ces débats vient de la maniere de concevoir des Grammairiens qui entendent mal la doctrine des modes, & non pas du fonds
la nature & n’a presque rien d’arbitraire, aussi est-il également entendu chez toutes les nations, & il semble même que
n, un sentiment ; elles ne l’excitent pas dans l’ame de celui qui les entend , elles ne lui en présentent que l’idée. Vous conv
terjection ouf, ni d’aucune autre : le langage du coeur se fait aussi entendre au coeur, quoique par occassion il éclaire l’espr
qui prouve, en passant, l’importance de l’étude de la Grammaire bien entendue , & l’injustice ainsi que le danger qu’il peut
formelle : dans amare, on remarque que cette signification doit être entendue d’un sujet quelconque, parce que le mode est infi
dans amabam & amavissent, on voit que la signification doit être entendue d’un sujet déterminé, parce que les modes sont pe
fixées relativement aux vûes de la syntaxe, & dont le choix bien entendu est le fondement de ce que l’on nomme la correcti
qu’un mot est une totalité de sons, devenue par usage pour ceux qui l’ entendent , le signe d’une idée totale. 1°. Je dis qu’un mot
e idée totale. Une troisieme raison, c’est que la notion du mot ainsi entendue est vraie, de ceux même qui équivalent à des prop
une proposition ne sert qu’à faire naître dans l’esprit de ceux qui l’ entendent une idée plus precise & plus développée du su
développée du sujet. 4°. J’ajoute qu’un mot est signe pour ceux qui l’ entendent . C’est que l’on ne parle en effet que pour être e
ceux qui l’entendent. C’est que l’on ne parle en effet que pour être entendu  ; que ce qui se passe dans l’esprit d’un homme, n
nifestent les objets signifiés. Ce n’est d’ailleurs que pour ceux qui entendent que les interjections sont des signes d’idées tot
e occupe. Ce que je dis ici de l’e, par rapport au mot mangea, doit s’ entendre également de l’u tel qu’il est dans guerre, recue
ité ; & ce que j’observe sur l’e, par rapport au mot beau, doit s’ entendre aussi de l’a & de l’o dans Saone & boeuf 
la lettre n, comme signe de nasalité, il arrive souvent que l’on fait entendre l’articulation ne, si le mot suivant commence par
amp; totale dèfaite, &. Hors de ces occurrences, on ne fait point entendre l’articulation ne, quoique le mot suivant commenc
nom bien en toute occasion se prononce avec le son nasal, sans faire entendre l’articulation ne : ce bien est précieux, comme c
honnète, comme un bien considérable. Mais il y a des cas où l’on fait entendre l’articulation ne après l’adverbe bien ; c’est lo
h muet : bien aise, bien honorable, bien utilement, bien écrire, bien entendre , &c. Si l’adverbe bien est suivi de tout autr
& à-propos. Le mot en, soit préposition soit adverbe, fait aussi entendre l’articulation ne dans certains cas, & ne la
si entendre l’articulation ne dans certains cas, & ne la fait pas entendre dans dans d’autres. Si la préposition en est suiv
ir, &c. On avant le verbe, dans les propositions positives, fait entendre l’articulation ; on aime, on honorera, on a dit,
s, rendre raison de la maniere dont on prononce rien, l’euphonie fait entendre l’articulation ne dans les phrases suivantes : je
té. Je remarque en troisieme lieu, que les Grammairiens ont coutume d’ entendre par verbes neutres, non-seulement ceux qui renfer
le principal argument de Sanctius ; 1°. que si par son quid agant, il entend l’idée même de l’action, c’est supposer faux que
consiste la neutralité de ces verbes : 2°. que si par quid agant, il entend l’objet sur lequel tombe cette action, il est inu
t constant que le sujet est en même tems l’objet : 3°. qu’enfin, s’il entend l’effet même de l’action, il a tort encore de pré
cela me paroît évident : si ceux-ci sont actifs, on ne doit pas faire entendre qu’ils ne le sont pas, en les appellant neutres ;
e. Demeurer se conjugue avec l’auxiliaire avoir, quand on veut faire entendre que le sujet n’est plus au lieu dont il est quest
fie répondre, ou partir une seconde fois ; les circonstances les font entendre  : mais dans le premier sens il forme ses prétérit
p; qu’alors il emprunte été du verbe être ; l’abbé Regnier le donne à entendre de cette sorte (Gramm. fr. in-12. pag. 389.) Mais
’étendue de la signification. Par la compréhension de l’idée, il faut entendre la totalité des idées partielles, qui constituent
ée par le nom appellatif homme. Par l’étendue de la signification, on entend la totalité des individus en qui se trouve la nat
meroit. Mais cela même n’est pas absolument vrai, comme on le donne à entendre  : il faudroit qu’on ajoutât au nominatif les autr
ommun tin imite exactement le son clair, aigu & durable, que l’on entend diminuer progressivement quand on a frappé quelqu
émens du mot à la nature de l’idée que l’on veut exprimer. Pour faire entendre ma pensée, rappellons-nous ici la division simple
voyelles & consonnes. Le son ou la voyelle n’exige, pour se faire entendre , que la simple ouverture de la bouche ; qu’elle s
ues que les décisions de l’usage ? C’est qu’on ne parle que pour être entendu  ; que l’on ne peut être entendu, qu’en employant
 ? C’est qu’on ne parle que pour être entendu ; que l’on ne peut être entendu , qu’en employant les signes dont la signification
re. Vous imitez celui qui viendroit vous parler une langue que vous n’ entendriez pas, sous prétexte qu’elle est plus parfaite que
driez pas, sous prétexte qu’elle est plus parfaite que celle que vous entendez . Que feriez-vous ? Vous ririez d’abord ; puis vou
? Vous ririez d’abord ; puis vous lui diriez qu’une langue que vous n’ entendez pas n’a pour vous nulle perfection, parce que rie
secundam B litteram ratio poscit, aures magis audiunt P. L’oreille n’ entend l’articulation forte que parce que la bouche la p
singulariter nominativo, &c. comme si les commençans avoient déja entendu la langue dans laquelle on prétendoit pourtant le
eme, legere (lire) ; & c’est un i long pour la quatrieme, audire ( entendre ). On a coutume de donner trois paradigmes à chacu
s convenablement après le paradigme qu’avant ; elle ne peut être bien entendue qu’en ce lieu, & c’est d’ailleurs l’ordre nat
e, sont sujets à se tromper : il est assez indifférent, dit-il, qu’on entende dans cette proposition, les hommes en jugeant ou
; principal de fait qui est alors un supin. Les vertus que vous avez entendu louer ; les affaires que vous avez prévu que vons
nt de vous auriez ; c’est pourquoi l’on fait usage du supin. Je l’ai entendu chanter, par le supin, en parlant d’une cantate,
te, parce que la qui précede n’est pas le complément du prétérit j’ai entendu , mais du verbe chanter qui est ici relatif. Au co
atif. Au contraire, en parlant d’une chanteuse, il faut dire, je l’ai entendue chanter, par le participe, parce que la qui préce
signer, dit-on, une affection dans la personne qui parle ; & l’on entend sans contredit une affection du coeur ou de l’esp
savant, dites que si est adverbe ; & dans je ne sais si cela est entendu , dites que si est conjonction : mais quelle néces
e. Un mot est une totalité de sons devenue par usage, pour ceux qui l’ entendent , le signe d’une idée totale : voyez Mot  : or les
des bornes, &c. Il ne faut pas croire au reste, comme le donne à entendre M. l’abbé Regnier, (Gramm. franç. in-12. p. 545.
& qu’il faut suivre celles que l’usage a établies ; car cela ne s’ entend que des mots… Mais il n’en est pas ainsi d’une ph
si d’une phrase entiere qui étant toute composée de mots connus & entendus , peut être toute nouvelle & néanmoins fort in
umer les jeunes gens au tour & au génie de la phrase latine ainsi entendue , que l’on a fait des recueils de phrases détachée
hrase quelque mot superflu, ensorte que le sens n’en seroit pas moins entendu , quand ce mot ne seroit pas exprimé ; comme quand
oit pas exprimé ; comme quand on dit, je l’ai vù de mes yeux, je l’ai entendu de mes oreilles, j’irai moi-même ; mes yeux, mes
que le mot de pléonasme signifie ou plénitude ou superfluité. Si on l’ entend dans le premier sens, c’est une figure qui donne
es idées accessoires qui augmentent l’énergie du sens, & qui font entendre qu’on ne parle pas sur le rapport douteux d’autru
ser que cela vient de ce que nous n’a vons plus assez de secours pour entendre parfaitement la locution qui se présente ; &
antiquite, comme nous la trouvons souvent dans les modernes. 1°. Nous entendons assez le grec & le latin pour en discuter le
êmes erreurs, aux mêmes fautes : osons croire une fois, que Virgile n’ entendoit pas mieux sa langue, & n’étoit pas plus châti
cune autre circonstance du discours ne sert à la restraindre, il faut entendre alors l’espece ; si l’article est au singulier, i
e l’espece. Ainsi l’horreur de ces lieux étonna le soldat, veut faire entendre ce qui arriva à l’espece en général, sans vouloir
a coutume de l’être en pareille position, & qu’elle doit se faire entendre avant celle où l’on met les deux points ; qu’ains
enue une langue morte eut besoin de secours extraordinaires pour être entendue & conservée, que les docteurs juifs de l’écol
tés qui viennent du style ». De même que l’on ne parle que pour être entendu , on n’écrit que pour transmettre ses pensées aux
naturel qui se présente d’abord, & que sûrement il vouloit faire entendre dans le moment : si omnes consentiunt, ego non di
’expression ; qui passe légérement du grave à l’enjoué, sait se faire entendre en se faisant deviner, montre de l’esprit sans en
ous du point, c’est-à-dire par les deux points. Exemples : Lorsque j’ entendis les scenes du paysan dans le faux généreux, je di
t éternelle, La voix de mes ayeux dans leur séjour m’appelle ; Je les entends encor : « Nous regnons, & tu sers ! Nous te
ci-devant aux autres caracteres de la ponctuation, s’ils ont été bien entendus , peuvent aisément s’appliquer à celui-ci, & m
à ceux de comparatif & de superlatif. C’est donc ainsi qu’il faut entendre ce que l’on dit en grammaire, de certains adjecti
nce, sans les menaces, sans nous, sans elles, sans parler, sans avoir entendu . Sauf. Sauf le respect que je vous dois, sauf v
sont issus de lui. C’est à-peu-près dans ce sens que les Grammairiens entendent ce terme, quand ils parlent d’une langue primitiv
rniers ; & premier à l’égard du dernier seulement. Quelquefois on entend seulement par primitif, un mot qui n’est dérivé d
n’est déterminé que par le ressouvenir de la chose nommée ou supposée entendue . Cette supposition est née de la dénomination mêm
énomination même de cette espece de mot, que les Grammairiens ont mal entendue . On a cru qu’un pronom étoit un mot employé pour
Les noms sont des mots qui font naître dans l’esprit de ceux qui les entendent les idées des êtres dont ils sont les signes ; no
nnels. Les distinguer en personnels & conjonctifs, c’est donner à entendre que ceux-ci ne sont pas personnels : c’est une di
etent ces mots de la même maniere, en disant : « j’en parle, je puis entendre , dit M. Restaut, suivant les circonstances du dis
, que c’est un nom conjonctif. Exemple : je le dis à quiconque veut l’ entendre , c’est-à dire, à tout homme qui veut l’entendre.
is à quiconque veut l’entendre, c’est-à dire, à tout homme qui veut l’ entendre . On voit bien que l’idée d’homme est la principal
On abuse ici très-évidemment du terme de métaphysique, ou que l’on n’ entend pas, ou que l’on ne veut pas entendre, afin de dé
me de métaphysique, ou que l’on n’entend pas, ou que l’on ne veut pas entendre , afin de décrier des recherches qu’on ne veut poi
r les regles qui les dirigent, que de les suivre en aveugles sans les entendre . Si les découvertes que l’on fera dans ce genre s
onstruction, a traité si amplement de ce qui concerne la proposition, entendue grammaticalement, qu’il n’y auroit plus qu’à renv
Quantité (Grammaire) Quantité, s. f. (Gramm.) par quantité l’on entend , en Grammaire, la mesure de la durée du son dans
revenir. Quoiqu’on l’appelle muet, il ne l’est point ; car il se fait entendre . Ainsi à parler exactement, nous aurions cinq tem
lle longue s’ordonne, Lorsqu’après suit double consonne. Ceci doit s’ entendre du son représente par la voyelle ; & sa posit
certaines gens qui ont le filet de la langue beaucoup trop court ; on entend une explosion gutturale, c’est-à-dire qui s’opere
de mots : 1°. un autre nom (& dans le système de l’auteur il faut entendre les adjectifs), 2°. un verbe, 3°. ou enfin une pr
ispensable de distinguer ces différentes sortes de complémens, afin d’ entendre plus nettement les lois que la syntaxe peut impos
t dire pareillement, qu’ils placent dans leurs cartes, tout ce qu’ils entendent dire, & non pas qu’ils placent tout ce qu’ils
ce qu’ils entendent dire, & non pas qu’ils placent tout ce qu’ils entendent dire, dans leurs cartes. En vertu de la seconde l
raire à la lettre de la premiere regle. Cette regle au reste ne s’est entendue jusqu’ici que de l’ordre des complémens différens
de l’ordre des complémens différens d’un même mot ; mais elle doit s’ entendre aussi des parties intégrantes d’un même complémen
justice que nous devons adorer en tremblant. C’est cette regle ainsi entendue , & non aucune des raisons alléguées par Vauge
uence du premier arrangement il se porte à croire que l’on veut faire entendre que c’est Pline lui-même qui gâte ses lettres ; i
ques que nous avons pris à notre service, assez souvent sans les bien entendre , & sans en avoir besoin. Or il paroît, par l’
férentes phrases où les Grammairiens latins parlent de régime, qu’ils entendent , par ce terme, la forme particuliere que doit pre
des Grammairiens, ce seroit en effet l’anéantir, puisque ce seroit l’ entendre dans un sens absolument inconnu jusqu’ici, &
ait sans cause : il doit donc en être de même en françois, où il faut entendre monsieur écoutez ou soyez attentif ; parce que l’
est de même dans mille autres cas, qui ne sont & ne peuvent être entendus que par des grammairiens véritablement logiciens
es autres le sont réciproquement. Qu’il me soit permis, pour me faire entendre , d’emprunter le langage des Mathématiciens. A &am
Labruyere, &c. Ce que je viens de dire de la voix passive, doit s’ entendre aussi du participe en dus, da, dum, & même de
elle, que l’esprit n’a besoin que des mots qui y sont énoncés pour en entendre le sens, nous disons que c’est-là une proposition
n’a besoin que des mots qui sont énoncés dans une proposition pour en entendre le sens, il faut dire qu’elle est absolue : il fa
ue : il faut dire au contraire qu’elle est relative, lorsque, pour en entendre le sens, on a besoin d’autres mots que de ceux qu
s ; il a fait une proposition incidente qui est absolue, puisque l’on entend le sens de quae tibi est facundia, sans qu’il soi
e volo de Térence, est une proposition relative, puisqu’on ne peut en entendre le sens, si l’on n’y ajoûte le verbe alloqui, &am
s. Cependant l’intention de M. du Marsais étoit au contraire de faire entendre que quae tibi est facundia, est une proposition r
e paucis te volo, est une proposition absolue, puisque le sens en est entendu indépendamment de toute autre proposition, &
°. Comme une proposition ne peut être relative, de la maniere qu’on l’ entend ici, qu’autant qu’elle est partielle dans une aut
par lesquels on désigne qui, quae, quod, ni l’union des deux, ne font entendre la vraie nature de ce mot. C’est un adjectif conj
i sont capables d’entrer dans le philosophique de la Grammaire, m’ont entendu  ; & ils trouveront, quand il leur plaira, les
se, exclusion, &c. & quand à la fin d’un mot il faut la faire entendre à cause de la voyelle qui commence le mot suivant
iter l’autre, il arrive que l’expression figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre ; elle est m
orem gerere alicui, est une façon de parler latine, qui ne seroit pas entendue en françois ; si on se contentoit de la rendre mo
de son auteur. Le but de ces sortes de traductions n’est que de faire entendre la pensée d’un auteur ; ainsi on doit alors s’att
raduit, avoit été sa langue naturelle ; mais quand il s’agit de faire entendre une langue étrangere, on doit alors traduire litt
t obligé de donner à un même mot ou à une même expression, pour faire entendre la pensée de son auteur. Ce sont deux idees fort
nd moins utiles & souvent nuisibles aux commençans. Je vais faire entendre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en lat
(voyez Traduction, Version , syn.) Quand on ne traduit que pour faire entendre la pensée d’un auteur, on doit rendre, s’il est p
but des dictionnaires, on doit traduire littéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage dans cette langue
ication littérale qu’on a déja donnée du mot latin, suffit pour faire entendre à la lettre l’expression figurée, ou la pensée li
gnée de la françoise, & que la lettre n’en peut pas être aisément entendue , les dictionnaires devroient l’expliquer d’abord
ere de ceux qui ne resteroient point indécis à cet égard, après avoir entendu ces deux propositions, ne leur viendroit d’ailleu
ral est celui que les mots excitent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le sens qui se présente nature
une langue ; c’est le sens qui se présente naturellement à l’esprit. Entendre une expression littéralement, c’est la prendre au
ont nous avons parlé, présentent naturellement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue ; c’est un sens littéral figuré :
à propos la division entre ses propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre, & de la mê
e s’arracher la main ou l’oeil qui est un sujet de scandale : il faut entendre ces paroles de la même maniere qu’on entend toute
t de scandale : il faut entendre ces paroles de la même maniere qu’on entend toutes les expressions métaphoriques & figuré
p; figurées ; ce ne seroit pas leur donner leur vrai sens, que de les entendre selon le sens littéral pris à la rigueur ; elles
ntendre selon le sens littéral pris à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de sens littéral, qui rédu
celui qui a parlé, & qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
elui que les paroles excitent naturellement dans l’esprit de ceux qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée p
e où l’expression figurée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable sens littéral d’un auteur, il ne suf
n entendre le véritable sens littéral d’un auteur, il ne suffit pas d’ entendre les mots particuliers dont il s’est servi, il fau
tendre les mots particuliers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans le langage de c
e parler usitées dans le langage de cet auteur ; sans quoi, ou l’on n’ entendra point le passage, ou l’on tombera dans des contre
exactement au dabis mihi poenas de Properce. Il n’est pas possible d’ entendre le sens littéral de l’Ecriture sainte, si l’on n’
ouveau Testament même il y a plusieurs passages qui ne sauroient être entendus , sans la connoissance des idiotismes, c’est-à-dir
ain. On doit s’étonner, dit madame Dacier, que ce vers ait été si mal entendu , après ce que Cicéron en a dit dans le premier li
regardé proprement comme louche, il n’est qu’incertain pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom
amp; non pas une faute, parce que la lecture de toute la période fait entendre le sens, & ne permet d’en douter ; mais toujo
icale de quelqu’un des mots qui composent la phrase. Mais que faut-il entendre par un sens équivoque, & quelle en est l’orig
apporter dans l’étude des langues, autre chose que des oreilles, pour entendre ce qui se dit, ou des yeux pour lire ce qui est é
l’indicatif (je parle le langage de ceux que je réfute afin qu’ils m’ entendent ) ; donc je mettrai en latin laudavero, qui est le
e imiter, mais comme des raisons grammaticales des modeles qu’il faut entendre pour les imiter à propos. Je répons, 3°. que dès
en par la préposition al qui veut dire super ; c’est ainsi qu’il faut entendre le sens de ce passage (ps. cxvij. 8. 9.) ; bonum
tif pris sous cette forme le simple nom de comparatif. Pourvu qu’on l’ entende ainsi, il n’y a nul inconvénient ; sur-tout si l’
avoir lieu ; c’est pourquoi il ajoute : « Ce que j’ai dit de plus, s’ entend aussi de ces autres mots moins, mieux, plus mal,
uis fâché de ce que je ne l’ai pas vu, &c. Partout enfin ceux qui entendent la langue, reconnoissent à quelque marque infaill
syllabes réelles (ou physiques), qu’il y a des consonnes qui se font entendre , quoiqu’il n’y ait point de voyelle écrite à la s
bes d’usage ne se comptent que par le nombre des voyelles qui se font entendre , & qui s’écrivent… Par exemple, le mot armate
cinq réelles, parce qu’il faut suppléer un e muet après chaque r ; on entend nécessairement a-re-ma-teu-re ». M. Maillet de B
la voyelle o l’articulation r, faute de voir dans l’écriture & d’ entendre sensiblement dans la prononciation, une autre voy
l’e muet écrit ne puisse servir à justifier. Par exemple, dg se fait entendre distinctement dans notre maniere de prononcer rap
nes variables foibles sont incompatibles avec les fortes. Ceci doit s’ entendre de la prononciation, & non pas de l’écriture
eux distingués par l’organe qui les prononce, & par celui qui les entend  : chacun de ces sons est prononcé avec un schéva
que l’on puisse donner, que c’est ainsi que toutes les nations l’ont entendu , & que par conséquent nous devons l’entendre 
tes les nations l’ont entendu, & que par conséquent nous devons l’ entendre  ; ce sont les syllabes artificielles, où l’on a t
voilà trois syllabes avouées telles dans tous les tems, quoique l’on entende les deux sons i, eu dans la premiere, les deux so
ets à la mort aussi bien que nous : ainsi, quand par les mortels on n’ entend que les hommes, c’est une synecdoque du genre ; o
appelle la synecdoque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’ entend que d’une espece particuliere : créature est un m
es, les arbres, les animaux, les métaux, &c. Ainsi lorsqu’il ne s’ entend que des hommes, c’est une synec- doque du genre,
u de la voûte, mediâ testudine ? C’est que par foribus divae, il faut entendre d’abord en général le temple ; elle vint au templ
e du serrail ; c’est le palais du sultan ou empereur turc ; & ils entendent par ce mot ce que nous appellons la cour. Nous di
eil & du Tage & du Tibre. Id. Disc. au roi. Par le Tage, il entend les Espagnols ; le Tage est une des plus célebres
ux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de parler ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il ne faut pas croire qu’il
risées par l’usage, ou du-moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre , se présente naturellement à l’esprit sans révolt
ngue la synecdoque de la métonymie. C’est, 1°. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signif
dans le sens propre signifie le moins ; ou au au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marqu
d’oeuvres immortels des anciens sont parvenus jusqu’à nous ; nous les entendons , nous les admirons même ; mais combien de beautés
es ». Rien n’est plus commun, dit là-dessus son commentateur, que d’ entendre confondre ces passions. . . Cependant elles ont d
st foible, & ne satisfait pas un homme d’esprit qui veut se faire entendre . « Ainsi, dit M. du Marsais, (trop. pag. 307), c
sous propres à chacun. Je dis inflexions & terminaisons ; & j’ entends par le premier de ces termes, les changemens qui
rbe même, & le reste est emprunté de quelque verbe auxiliaire. On entend par verbe auxiliaire, un verbe dont les tems serv
e. Je fais cette remarque, afin d’éviter toute équivoque & d’être entendu  ; & je vais y en ajouter une seconde pour la
omposés que nous avons vus jusqu’à présent : j’ai eu aimé, j’avois eu entendu , j’aurois eu dit, sont par-là très différens des
ont par-là très différens des tems moins composés, j’ai aimé, j’avois entendu , j’aurois dit. Or nous avons des tems surcomposés
istence ; ce sont ceux de la voix passive, j’ai été aimé, j’avois été entendu , j’aurois été dit. Ainsi la dénomination de surco
les jours, dans les conversations des puristes les plus rigoureux, on entend de pareilles expressions sans en être choqué, ce
qui naîtroient d’une comparaison trop compliquée ; ceux qui m’auront entendu , & qui connoîtront d’autres langues, sauront
ue actuelle ; c’est donc ici un futur actuel. Nous lui avons souvent entendu dire qu’il vouloit aller à ce siége, quand même i
noncé dans le sens subjonctif. Les présens du subjonctif, que vous entendiez  ; que vous entendissiez, dans les exemples précéd
is exemples des prétérits positifs. 1°. Je ne crois pas que vous ayez entendu , c’est-à-dire, je crois que vous n’avez pas enten
pas que vous ayez entendu, c’est-à-dire, je crois que vous n’avez pas entendu  : or vous avez entendu exprime l’antériorité d’ex
du, c’est-à-dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime l’antériorité d’existence, à l’égard d’un
est le moment même de la parole. 2°. Je ne croirai pas que vous ayez entendu , c’est-à-dire, je pourrai dire, je crois que vous
entendu, c’est-à-dire, je pourrai dire, je crois que vous n’avez pas entendu  : or vous avez entendu exprime ici l’antériorité
je pourrai dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime ici l’antériorité d’existence, à l’égard
ou je pourrai dire, je crois. 3°. Je ne croyois pas que vous eussiez entendu , c’est-à-dire, je pouvois dire, je crois que vous
entendu, c’est-à-dire, je pouvois dire, je crois que vous n’avez pas entendu  : or vous avez entendu exprime encore l’antériori
je pouvois dire, je crois que vous n’avez pas entendu : or vous avez entendu exprime encore l’antériorité d’existence, à l’éga
rien dès qu’il s’agit des intérêts de la vérité : leurs successeurs l’ entendront sans peine, parce qu’ils n’auront point de préjug
ine, parce qu’ils n’auront point de préjugés contraires ; & ils l’ entendront plus aisément que celui qui est reçu aujourd’hui,
n objection contre mon système des tems : plusieurs grammairiens font entendre , par la maniere dont ils s’énoncent sur cette mat
ervent alors à montrer l’origine & le sens du mot. Les Hébraisans entendent par lettres radicales, celles qui, dans toutes le
TRADUCTION TRADUCTION, s. f. VERSION, s. f. (Synonymes.) On entend également par ces deux mots la copie qui se fait
elle n’employe les secours analytiques que comme des moyens qui font entendre la pensée ; mais elle doit la rendre cette pensée
es Pyrénées avoient été abîmées ou anéanties ? nullement : personne n’ entendit cette expression à la lettre & dans le sens p
clature des langues. Cette assertion est hasardée, ou bien l’auteur n’ entendoit pas assez ce qu’il faut entendre ici par la diset
on est hasardée, ou bien l’auteur n’entendoit pas assez ce qu’il faut entendre ici par la disette des mots propres. Rien ne peut
lque sorte devant les yeux des autres, ce que nous voulons leur faire entendre … les rhéteurs ont ensuite remarqué que telle expr
deux qualités ; en premier lieu, qu’ils soient clairs, & fassent entendre ce qu’on veut dire, puisque l’on ne s’en sert que
lle, & alors elle représentoit le son ou, tel que nous le faisons entendre dans fou, loup, nous, vous, qui est un son simple
(Consonne), sont ainsi appellées du mot voix, parce qu’elles se font entendre par elles-mêmes, elles forment toutes seules un s
 : c’est-à-dire, qu’elles représentent des sons qui peuvent se faire entendre sans le secours des articulations ; au lieu que l
rticulations, ne représentent en conséquence rien qui puisse se faire entendre seul, parce que l’explosion d’un son ne peut exis
ant que celui qui en joue, dit-il, (Consonne.) y souffle de l’air, on entend le propre son au trou que les doigts laissent ouv
exciter le son de telle ou telle voyelle. La situation qui doit faire entendre l’a, n’est pas la même que celle qui doit exciter
l’i. Tant que la situation des organes subsiste dans le même état, on entend la même voyelle aussi long-tems que la respiratio
ports de voix se font tout entiers sur an, ein, on, &c. que l’on entend bien différens de a, è, o, &c ; 2°. sur l’hia
ecteur à qui il s’adresse, s’il ne veut courir le risque de n’être ni entendu , ni secouru. Il est donc raisonnable que la cour,
eurs besoins & en obtenir justice & protection ; la cour doit entendre le langage des peuples, afin de leur distribuer a
ots ne sont en rien préférables l’un à l’autre, pourvu qu’ils fassent entendre ce qu’on veut dire, & qu’ils ne contredisent
réponse à cette question est assez simple. On ne parle que pour être entendu , & pour l’être principalement de ceux avec qu
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