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1 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
u avec une valeur acharnée, qu’on y avait fait plus de mal encore aux ennemis qu’ils n’étaient parvenus à nous en faire, et que
ars de son lit de souffrance, envoyant au roi des drapeaux pris sur l’ ennemi , put écrire sans trop de fanfaronnade : « Si Dieu
rdre encore une pareille bataille, Votre Majesté peut compter que ses ennemis sont détruits. » Ce qui reste vrai et ce qui est
ion à de nouveaux efforts qui demandaient du temps. Villars avait des ennemis  ; il les méritait par son bonheur à la guerre, qu
é, coururent aux armes d’un mouvement machinal comme pour combattre l’ ennemi . Ce stratagème est l’inverse de celui de César qu
marcher à la tète de tout. Autre chose est d’envoyer les troupes à l’ ennemi , ou de les mener soi-même bien fièrement, et le p
tre l’armée au-delà de la Scarpe. Lui il tint à marcher en plaine à l’ ennemi par manière de défi et pour rendre le cœur aux tr
ans doute à proposer les objections. Durant toute cette campagne où l’ ennemi s’empara de plusieurs places, Douai, Béthune, Air
traper sur de petites affaires de détail où il avait le grappin sur l’ ennemi . C’est par ce jeu prudent et serré, et par l’habi
l parvint à couvrir Arras, cette capitale de l’Artois, sur laquelle l’ ennemi avait d’abord jeté ses vues et qui lui aurait ouv
s troupes. « Ces motifs, peut-être autant que l’habileté des généraux ennemis , contribuèrent à leurs succès. Ils furent grands,
nir sur la défensive, il la rendit aussi active et aussi nuisible à l’ ennemi que possible, soit qu’il attaquât des camps isolé
la conquête était la visée de Marlborough. « Rompre les desseins des ennemis sans commettre son armée », c’était l’ordre que l
ésagréable échec, et même assez grave en ce qu’il livrait passage à l’ ennemi entre l’Escaut et la Sambre, et lui permettait dé
idée d’une attaque sur Denain, d’une diversion sur les derrières de l’ ennemi , fut suggérée de Versailles par Louis XIV lui-mêm
ignement où se trouve Landrecies de toutes les autres places d’où les ennemis peuvent tirer leurs munitions et convois, d’inter
possible d’entreprendre pour secourir Landrecies et empêcher que les ennemis ne se rendent maîtres de cette place, vous devez
en quoi consiste le désavantage qui peut se trouver en attaquant les ennemis entre la Sambre et le ruisseau de Prisches39. Je
ntre la Sambre et le ruisseau de Prisches39. Je suis persuadé que les ennemis ne manqueront pas de profiter du temps que vous l
t-à-dire dans un pays boisé où il aurait affaire à toute l’infanterie ennemie , appuyée à des lignes. En cet embarras et pour ex
31 juillet au ministre) toutes les démarches qui pourront persuader l’ ennemi que je veux passer la Sambre, et je tâcherai d’ex
tristes conséquences de n’en point donner et de laisser pénétrer les ennemis jusque dans le royaume, en prenant toutes les pla
’elles virent qu’on les menait à gauche comme pour tourner le dos à l’ ennemi  ; on crut d’abord à un mouvement rétrograde. Bien
agnifique disposition. » Les bataillons s’avancèrent sous le feu de l’ ennemi , l’arme au bras, sans plier, sans tirer un coup d
allai joindre M. le maréchal de Villars, à qui je dis que l’armée des ennemis ne pouvant marcher à Denain qu’à notre vue par la
ujours marcher sur l’Escaut ; qu’y étant arrivés nous verrions si les ennemis marchaient à Denain ; que si on apercevait leur a
n m’abordant me demanda si j’étais encore d’avis d’attaquer ; que les ennemis étaient préparés et qu’on lui conseillait de se r
tranchements : « Croyez-vous, lui répondit-il en lui montrant l’armée ennemie dont les têtes de colonnes s’apercevaient déjà, q
, il reprit à l’instant l’offensive sur tous les points ; délogeant l’ ennemi de tous ses postes sur la Scarpe, priant M. de Mo
e moins bonnes parties il est juste que la valeur déployée contre les ennemis de la patrie soit comptée en première ligne ; car
2 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
dit le jeune guerrier, je vois les vaisseaux de Swaran ; Cuchullin, l’ ennemi est nombreux : la mer sombre roule avec ses ondes
bleus, je te vois toujours trembler : ta peur a grossi le nombre des ennemis . Sais-tu si ce n’est pas Fingal, le roi des Monts
combats et des siècles passés : leurs regards étincelants cherchent l’ ennemi . Leurs bras nerveux posent sur la poignée de leur
ammée ; Swaran paraît-il sur la mer ? Ducomar, quelles nouvelles de l’ ennemi  ? « — Ô Morna ! je descends de la colline des Bic
remier à la tête des chasseurs de la montagne ; il était le fléau des ennemis apportés par l’Océan. Ducomar, oui, tu es sombre
vallon. « — Quand m’as-tu vu fuir, quel que fût le nombre des lances ennemies  ? Quand m’as-tu vu fuir, fils d’Arno, guerrier sa
’Ullin : les enfants d’Erin marchèrent à la rencontre de cette nation ennemie . Caïrbar, le premier des mortels, et Grudar, jeun
ent à la pointe de leur acier. « Les deux héros se réunirent contre l’ ennemi , et les étrangers de l’Océan prirent la fuite. Qu
sanglanté : suspends-le au haut de ma demeure ; c’est l’armure de mon ennemi … » À ces mots, son tendre cœur palpite : pâle, ép
mais la victoire n’en suivit pas moins les coups de sa lance, et les ennemis disparaissaient devant lui. » « Connal était un g
entretiens secrets ; mais cette belle fut aimée du féroce Grumal. Cet ennemi de l’infortuné Connal épiait les pas de son amant
je reviens vers toi. « — Je crains, lui dit-elle, le noir Grumal, mon ennemi  ; il vient souvent à la grotte de Ronan : je vais
on armure, et sort de la grotte. Connal l’aperçut et la prit pour son ennemi . Son cœur bat et s’irrite ; il pâlit de fureur ;
utour de la tombe de son amante. L’Océan vomit sur la côte une flotte ennemie . Il combattit ; les étrangers prirent la fuite :
en leur donnant la fête de l’amitié. Fingal, qui se défiait du sombre ennemi , y parut couvert de ses armes. Les assassins, eff
r cette colline du rivage, près du tombeau de Landarg, et appelez les ennemis . Que votre voix tonne comme celle de votre père,
issent, et les rochers tombent déracinés sur son passage. Le sang des ennemis inondait la main de mon père lorsqu’il agitait so
de feu. Le front de Gaul est menaçant, Fergus et Fillan fondent sur l’ ennemi . Moi-même je marchai triomphant sur les traces du
u bord du paisible ruisseau de Lubar. Fingal, placé le plus près de l’ ennemi , écoutait les chants des bardes qui célébraient s
se défend ; mais épargne le faible : fonds, comme un torrent, sur les ennemis de ton peuple ; mais sois doux, comme le zéphyr q
tombe. « Ta main est sûre, Borbar ; mais cette belle était un faible ennemi . » Nous combattîmes, et ce combat fut sanglant et
rsuit. « Reviens, mon fils, lui criai-je, reviens, ne poursuis plus l’ ennemi , quoique Ossian soit derrière toi. » Il obéit à m
naissant du matin avait déjà traversé les mers d’Ullin. « Que fait l’ ennemi , dit en se levant le roi de Morven ? Entraîné par
pportent le vent du matin. Oscar, vole sur la plaine, et réveille nos ennemis pour combattre. » « Le roi se plaça près de la ro
l les avait conduits au combat et ramenés chargés des dépouilles de l’ ennemi . « Venez, guerriers intrépides, venez donner la m
ouvait une secrète joie, lorsque je voyais son épée étinceler sur les ennemis terrassés. Ils fuient en désordre sur la plaine d
ède jamais ; toi qui diriges les coups de la mort, frappe, renverse l’ ennemi  : que nul de leurs vaisseaux ne reparaisse jamais
. Que chaque chef des amis de Fingal choisisse et attaque sa troupe d’ ennemis  ; et qu’en dépit de ce front menaçant qu’ils nous
échaînés sur les vallons, nos bataillons se divisent et fondent sur l’ ennemi  : les échos du Cromla retentissent au loin. — Com
l’objet de mon amour dans les salles du sanguinaire Starno. Tu fus l’ ennemi des ennemis de mon amante, et c’est de ma main qu
mon amour dans les salles du sanguinaire Starno. Tu fus l’ennemi des ennemis de mon amante, et c’est de ma main que tu péris !
épée de ses pères ; ses yeux roulent dans le feu et s’attachent sur l’ ennemi . Trois fois il voulut courir au combat, et trois
nait victorieux et fumant de carnage au milieu des braves, et que ses ennemis étaient muets sous la tombe. Tes bardes charmaien
rles, et tes nombreux guerriers obéissent ; ton acier retentit et les ennemis tremblent. Heureux est ton peuple, ô Fingal ! « Q
t sa lance s’élève comme un arbre du désert. Jeune inconnu, es-tu des ennemis de Fingal ? « — Je suis un enfant de Loclin ! cri
rentrera jamais. « — Veux-tu te rendre ou combattre ? dit Fingal. Les ennemis ne triomphent point en ma présence, et mes amis s
rla, jamais Fingal n’a cédé à un mortel. Tire ton épée et choisis ton ennemi parmi la foule de mes héros. « — Et le roi refuse
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à de vastes projets : Je ne sais, dit-il, jusqu’où j’aurais mené les ennemis si un projet qui me roulait dans la tête eût réus
e répandre des bruits faux et d’imaginer, ne fut-ce qu’à l’usage de l’ ennemi , des arrivées de fonds ou de subsistances qui n’e
s presque d’effronterie, avec cinquante mille hommes de moins que les ennemis , une petite artillerie de campagne mal traînée, m
’à peine la veille et l’avant-veille, pour courir plus légèrement à l’ ennemi . De tels résultats ne s’obtenaient pas sans bien
d un si bon ou qu’il rendit tel, dans la plaine de La Bassée, que les ennemis , bien que supérieurs de quarante mille hommes, n’
les termes de la plus cordiale estime. Pour parer aux mouvements de l’ ennemi qui décidément en voulait à Mons, Villars, rassem
et d’opiniâtres alternatives, le vaincu ne cédant que pied à pied, l’ ennemi ne conquit que le champ de bataille et le droit d
ces raisonnements à qui de droit. Ce qui paraît certain, c’est que l’ ennemi eut vingt-cinq mille hommes tués ou blessés, et n
tre canon, dit l’un des généraux de l’artillerie, tira toujours sur l’ ennemi jusqu’au dernier moment de la retraite, et le con
ation de la bataille qui fut publiée par les alliés (c’est-à-dire les ennemis ) : « On ne peut refuser au maréchal de Villars la
rdre encore une pareille bataille, Votre Majesté peut compter que ses ennemis sont détruits. » Enfin, quoiqu’on n’ait pu empêch
ne, en arrêtant par vos sages dispositions les vastes projets que les ennemis avaient formés, et vous m’avez donné des marques
antage (Louis XIV, on le voit, accepte la version de Villars) sur nos ennemis , que j’ai cru devoir vous témoigner la satisfacti
veulent que je me retire à Blois, et que je n’attende pas que l’armée ennemie s’approche de Paris ; ce qui lui serait possible
ou sauver l’État ; car je ne consentirai jamais à laisser approcher l’ ennemi de ma capitale. Voilà comme je raisonne : dites-m
a à cette double ligne établie pour la sûreté des convois, et que les ennemis avaient appelée le chemin de Paris ; on assaillit
ne réduit à l’inaction, Douai, Le Quesnoy, Bouchain, les places que l’ ennemi avait conquises sur nous en trois campagnes. Il a
ans le moment, il jugea le retranchement perdu et forcé. Il examina l’ ennemi pendant un moment, en mordant de dépit dans son g
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u’ils doivent uniquement à la valeur des troupes, aux fautes de leurs ennemis , enfin à leur seule fortune, ne veulent plus la c
qu’on leur fasse voir dans des mouvements qui pourraient détruire un ennemi déjà en désordre, sans les trop engager. — Mais u
l’un de ces hommes-là. Il se montrait dès lors très préoccupé de ses ennemis et de ses envieux, qui, le voyant décidément perc
vent répété depuis : « Voulez-vous que je vous dise où sont les vrais ennemis du prince Eugène ? Ils sont à Vienne, et les mien
uis XIV pour aller à l’armée, il dira : « Sire, je vais combattre les ennemis de Votre Majesté, et je la laisse au milieu des m
a plus de troupes sous le drapeau qu’il n’y en a en effet, et que les ennemis en ont moins qu’on ne le suppose. C’est quelquefo
quelque chose pour vous en garantir ; car, si vous pouvez arrêter les ennemis , tout est sauvé ; si au contraire vous vous laiss
moyens. Il est « persuadé qu’à la guerre tout dépend d’imposer à son ennemi , et, dès qu’on a gagné ce point, ne lui plus donn
eur, je vois M. le maréchal de Catinat persuadé que, Landau pris, les ennemis pourront songer au siège de Sarre-Louis. En vérit
oi tous les événements, et vous donne un plein pouvoir d’attaquer les ennemis et de les combattre forts ou faibles, lorsque vou
inion avec lui dans la supposition d’une retraite prochaine : quand l’ ennemi ferait un mouvement dans la Haute-Alsace, il est
l’électeur : il s’agit d’abord de traverser le Rhin en présence de l’ ennemi , puis de s’ouvrir malgré lui et à travers ses pos
vant l’être, il n’eut plus qu’une idée, celle d’attaquer le front des ennemis , malgré l’avantage des hauteurs qu’ils occupaient
en état par vous-même de vous avancer, sans craindre que l’armée des ennemis puisse vous en empêcher… Catinat recevait en mê
vec M. l’électeur. » Cependant l’idée d’attaquer de front le camp des ennemis sur les hauteurs en face de Huningue lui souriait
ataille gagnée devînt une bataille perdue. Tout cela fut réparé ; les ennemis perdirent plus de quarante drapeaux et étendards,
à votre infanterie, où il essuyait de grosses décharges de celle des ennemis . Sire, je vous demande, pour récompense de quaran
r si j’ai bonne part à la victoire que vous avez remportée contre vos ennemis . Toutes vos troupes en sont témoins ; M. de Villa
urer ses quartiers d’hiver et à parer aux nouvelles dispositions de l’ ennemi . Il croit nécessaire pour cela de faire occuper N
poids de la responsabilité : « Ce que je crains le moins, ce sont les ennemis , écrivait-il ; et dès que j’aurai passé le Rhin,
5 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
ssi ; nous y avons eu un général et un adjudant-général tués ; mais l’ ennemi , intimidé du premier coup de main, s’est rendu. J
sucre et de café que je vous destine, bonnes prises sur l’état-major ennemi . Je ne loge que chez des comtes, des marquis qui
se trouvent au milieu de tout un état-major de généraux et officiers ennemis , qui faisaient entre eux plusieurs siècles, et qu
ione), je faisais celle du général Augereau, attaquant le centre de l’ ennemi . Les généraux divisionnaires ont encore tout eu p
xcessif, il fait, accompagné de Joubert, la reconnaissance de l’armée ennemie et observe les lignes des feux sur les différente
érentes hauteurs. Toutes les dispositions sont prises pour prévenir l’ ennemi et l’attaquer deux heures avant le jour (14 janvi
c plaisir, mon cher général, que le général Augereau a attaqué hier l’ ennemi , lui a pris quelques hommes, douze pièces de cano
articulier celui d’une retraite après les lignes forcées et devant un ennemi supérieur. Joubert y est guidé pas à pas, étape p
te (17 mars 1797), de s’enfoncer dans le Tyrol allemand, d’y battre l’ ennemi auquel il était supérieur en forces, et couvrant
suite toutes mes communications avec Trente, et que laissant un corps ennemi derrière moi, je me suis jeté au milieu des gorge
eux des désirs de malheur. On est bien près de former des vœux pour l’ ennemi du dehors, quand on désire que les choses aillent
militaires, avait passé avec sept hommes dans les retranchements de l’ ennemi  ; mais, frappé à la tête, il fut renversé par ter
6 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VI, première guerre médique »
outint que le salut était dans l’attaque, qu’il fallait marcher sur l’ ennemi au lieu de l’attendre, le frapper sur le rivage m
le centre rompait, les deux ailes hérissées de lances enveloppaient l’ ennemi qui leur faisait face, puis se rabattaient, en le
rère d’Eschyle, Cynégire, eut les bras coupés en étreignant la galère ennemie qu’il mordit ensuite : abordage épique d’un homme
le y arriva avant les vaisseaux. Cette course fulgurante déconcerta l’ ennemi retrouvant, aux abords d’Athènes, l’armée qui ven
ttait à côté de lui, armé d’un manche de charrue dont il frappait les ennemis  ; à chaque coup, il traçait autour de lui un cerc
n du triomphe fut l’emploi qu’elle fit d’un bloc de marbre repris à l’ ennemi . Les Perses, se croyant vainqueurs par avance, l’
u d’immoler à l’Artémis Agrotère autant de chèvres qu’ils tueraient d’ ennemis . Mais ce vœu, s’ils l’avaient strictement accompl
sablonneuse comme une arène olympique, que les Athéniens courent à l’ ennemi  ; les montagnes et la mer l’encadrent : ici le ca
7 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27
e Pope ; mais ce fut également celui où l’envie lui suscita le plus d’ ennemis . Addisson & ses partisans cabalèrent pour fai
Il les repoussa vivement, & se monta sur le ton injurieux de ses ennemis . Des différens portraits que sa plume, conduite p
, ces manœuvres sourdes n’échappèrent point à Pope. Il représente son ennemi caché, entouré de ridicules beaux-esprits qui lui
nt réservé dans sa critique & dans ses louanges, il est à la fois ennemi timide & ami peu sur. Avec quelque génie, ajo
ire haïr. » Pope, en relevant les défauts & les ridicules de son ennemi , lui reconnoît d’ailleurs du mérite. Addisson en
p; le cœur rempli de crimes. » Si Pope eût voulu mépriser d’indignes ennemis & leurs cris impuissans, il se fût épargné bi
en gros caractère, ce qui vous a mérité ce traitement si dur. » Les ennemis de Pope, terrassés par la Dunciade, & voyant
our marqué dans la relation ; il voulut encore, pour se venger de ses ennemis , retoucher la Dunciade & y ajouter de nouveau
8 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
respect. Les contributions dont on avait coutume de frapper les pays ennemis , et moyennant lesquelles ils se rachetaient de l’
procédé de M. d’Usson ; mais il faut voir comme Villars parle de ses ennemis sans fiel et d’un air de magnanimité ; il n’est p
ssentît. Il avait, disait-il, plus d’esprits encore à combattre que d’ ennemis . Il demandait à la Cour son rappel, et Louis XIV,
sa méthode de contributions et son organisation de la maraude en pays ennemi  : Je tirai de très grosses sommes, nous dit-il l
personne une poignée d’hommes. Villars, de plus, ne méprise point son ennemi , si bas qu’il le voie d’apparence, et il apprécie
reté de cette frontière, la plus menacée. Il fit là, de l’aveu de ses ennemis et de Saint-Simon lui-même, une campagne digne de
eau, un monticule, une fondrière. » Les gros approvisionnements que l’ ennemi faisait à Trêves l’avertirent que c’était sur lui
ner la plus favorable qu’il est possible. » Dans le cas présent, si l’ ennemi prête flanc par quelque fausse démarche, il en pr
Haute-Sierck, il a l’œil à tout ; observe les moindres mouvements des ennemis , et cherche à deviner ce qu’il ne voit pas : « En
as : « Enfin, Sire, je tâche d’imaginer tout ce que peuvent faire les ennemis , et Votre Majesté doit être persuadée que l’on fe
it sous les armes, ne devançant rien, acceptant ce qu’il plairait à l’ ennemi d’offrir, n’essayant pas de le décourager d’une b
e temps, que cela même ne m’était pas absolument nécessaire quand les ennemis n’auraient que douze à quinze mille hommes plus q
oupes apprendront qu’il est arrivé quinze mille hommes de renfort aux ennemis , alors je leur dirai : « Faisons, puisqu’ainsi es
upes tenant de bons discours, s’estimant fort au-dessus de celles des ennemis . Cet esprit, Sire, est dans l’armée ; peu ou poin
t dans l’armée ; peu ou point de désertion, une assez grande dans les ennemis , nos troupes bien payées, le pain, la viande bien
qu’il avait obtenu : Leurs généraux, écrivait-il au roi parlant des ennemis , sont persuadés que je ne perdrai pas la première
9 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — I. » pp. 1-22
ort-Mahon. Pour remplir cette tâche il fallait être placé sur la mine ennemie , et se dévouer à des chances terribles, et cela p
ilitaire. Il est plein d’idées, fertile en ressources, en inventions, ennemi de la pédanterie, de la routine, accessible aux n
mais très brave soldat », qui ne pouvait se contenir en présence de l’ ennemi , descendit sans ordre d’un plateau où il était po
d’œil du haut de l’Arapiles sur l’ensemble des mouvements de l’armée ennemie , je venais de replier ma lunette et me mettais en
canon, tiré de l’armée anglaise, de la batterie de deux pièces que l’ ennemi avait placée sur l’autre Arapiles (le plateau d’e
’honneur. Vous, par exemple (et il prenait le bras de Marmont), si, l’ ennemi ayant envahi la France et étant sur la hauteur de
ie un officier pour reconnaître si la position est déjà occupée par l’ ennemi . L’officier, sans y aller, fait son rapport et di
par l’ennemi. L’officier, sans y aller, fait son rapport et dit que l’ ennemi n’y est pas. Marmont s’y porte ; il part de Chare
ie, du canon et quelque cavalerie. Il y arrive à la pointe du jour. L’ ennemi y était et l’affaire s’engage ; mais la défense à
ant prend un tout autre caractère ; elle est offensive et fière, et l’ ennemi , étonné de cette brusque attaque, n’agit plus qu’
Versailles. Cependant, vers trois heures et demie ou quatre heures, l’ ennemi , s’apercevant du peu de forces qu’il a en face de
en parlementaires ; un seul parvient à pénétrer jusque dans les rangs ennemis . Le maréchal, voulant s’assurer par lui-même, des
, qui était à portée ; sa faiblesse ne pouvait pas être aperçue par l’ ennemi dans un pareil défilé. Je chargeai à la tête de c
cheval blessé et mes habits criblés de balles. La tête de la colonne ennemie fit demi-tour. Les troupes françaises se replièr
’officier envoyé en parlementaire, qui avait franchi les avant-postes ennemis , revint avec un aide de camp du prince de Schwarz
10 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »
Cadoret s’est donné la mission de défendre contre ses plus dangereux ennemis . Ce ne sont pas les philosophes, du moins ceux-là
hrétienne, pourraient s’appeler les radicaux du rationalisme moderne. Ennemis du pouvoir, sans nul doute, et ennemis comme il n
icaux du rationalisme moderne. Ennemis du pouvoir, sans nul doute, et ennemis comme il n’en exista jamais peut-être, puisqu’ils
ur détruire la vérité. Sinon sans trahison, mais qui introduiraient l’ ennemi au cœur de la place autant que s’ils étaient des
temps-là ils ont continué de nous donner le Sauveur des hommes pour l’ ennemi de ce pouvoir temporel qu’il est venu, au contrai
tion. L’abbé Cadoret a bien compris ce que nous disions plus haut des ennemis du pouvoir : c’est que les plus dangereux sont ce
11 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »
es vœux ; chaque jour, la fortune ou la nature, lui donne de nouveaux ennemis  ; vainement il en fait ses victimes, aucun de ses
e à soulager. L’opposition de votre peine, et de la félicité de votre ennemi , produit dans le sang un véritable soulèvement. C
c sa douleur, sans autre idée que la souffrance ; vous rendez à votre ennemi , par votre vengeance, une espèce d’égalité avec v
si l’effort que vous tenteriez pour vous venger était inutile, votre ennemi aurait sur vous l’avantage qu’on prend toujours s
ds débats des hommes entre eux, c’est qu’ils doivent considérer leurs ennemis comme étant de leur nature ; il y a malheureuseme
uiraient dans notre âme qu’une exaspération irréparable ; on voit ses ennemis comme une chose physique qu’on peut abattre, et s
emportait tellement chez les Romains sur toute autre passion, que les ennemis servaient ensemble, et d’un commun accord, les in
12 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
Chapitre VIII.Les ennemis de la lecture J’appelle ennemis de la lecture,
Chapitre VIII.Les ennemis de la lecture J’appelle ennemis de la lecture, non pas les multiples choses qui e
’en est que plus agréable et que plus chère. Mais ce n’est pas de ces ennemis -là que je veux parler. Tout compte fait, il me se
que la perte est nulle, si tant est même qu’il n’y ait pas gain. Les ennemis de la lecture dont je veux parler, ce sont les te
, profitable et agréable de faire. A l’entendre ainsi, les principaux ennemis de la lecture sont l’amour-propre, la timidité, l
bonne façon. — Si bien ! Vous n’avez pas remarqué qu’un auteur est un ennemi  ? Il l’est toujours. Il l’est toujours un peu. Si
r-propre. Du moment qu’elle est cela, l’auteur est toujours un peu un ennemi et lui-même a à remporter sur l’amour-propre une
porter sur l’amour-propre une victoire. Et donc l’amour-propre est un ennemi de la lecture, terrible quand il est amour-propre
sir que donne la perfection d’un ouvrage. » Et c’est-à-dire qu’un des ennemis de la lecture, c’est la vie même. La vie n’est pa
sorte de timidité qui fait le lecteur retardataire est un des grands ennemis du plaisir de la lecture. Son plus grand ennemi e
re est un des grands ennemis du plaisir de la lecture. Son plus grand ennemi encore, c’est l’esprit critique, entendu dans un
dirai : Considérez le « plaisir de la critique » comme le plus grand ennemi et le plus dangereux de la lecture et faites-lui
iverses, timidité, esprit de mécontentement, tels sont les principaux ennemis de la lecture, à ne compter que ceux que nous por
13 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
aint-Bernard, la vallée d’Aoste, et prenant à revers et à dos l’armée ennemie pour venir rejoindre sur ses débris l’armée princ
, tout voir de ses yeux et lui rapporter une idée nette des choses. L’ ennemi était en forces ; l’Électeur de Bavière, avec un
le a été, sans exposer tout le gros des affaires. Il est vrai que les ennemis auraient pu faire des démarches qui l’auraient ab
ontribuer à leur en ôter les vues. Enfin, pour te le faire court, les ennemis avaient une armée fraîche, entrée en campagne seu
uite à celle-ci. Je crois que j’en recevrai plus de louanges chez nos ennemis que parmi nous ; car je sais bien tous les discou
antageux pour le bien de mes affaires. Il vaut mieux hasarder que les ennemis fassent quelques petites courses dans mon pays ou
on fort bonne pour être à portée de tout, et fort dangereuse pour les ennemis , s’ils faisaient un mouvement de plus en avant da
frère, le 13 septembre : « Je crois toujours de plus en plus que nos ennemis seront hors des États du roi dans la fin de ce mo
assez piquante) pendant cette suite de marches destinées à couper à l’ ennemi les moyens de subsister et à l’obliger à la retra
laisser amuser par les espions, par les messages perfides, il tient l’ ennemi en suspens jusqu’à la fin sur le point par où il
pour nous faire des soupes vertes. » Catinat chercha immédiatement l’ ennemi et le joignit entre Turin et Pignerol ; il lui li
haies et de vignes. On s’était tâté la veille, et on avait prévenu l’ ennemi en occupant avec lui une hauteur que nous avions
ire à Votre Majesté et avec une telle furie qu’elle enfonça tout. Les ennemis avaient mêlé des escadrons de distance en distanc
ns son guide, le père La Pensée, comme on l’appelait familièrement. L’ ennemi perdit 8000 hommes tués sur place, et au-delà ; n
14 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [IV] »
omme de simples récompenses. Ces jalousies, en offrant un appui à vos ennemis , doivent leur donner souvent la tentation d’agir.
duit en votre nom, une division, une brigade, un corps quelconque à l’ ennemi . Alors vous aurez gagné tout à fait vos éperons,
rent la bataille de Bautzen, il y avait une incertitude si les forces ennemies se réuniraient ou se diviseraient. Dans ce dernie
Mais il était peu probable, d’après les règles de la guerre, que les ennemis commissent pareille faute. Dans les ordres imprim
u de se rabattre du côté de Bautzen, en cas d’affaire, pour tourner l’ ennemi . Il est possible pourtant que l’ordre daté de Dre
le de front, les forces de Ney furent utilement employées à prendre l’ ennemi à revers et à décider la victoire. Les instructio
e de Wurschen, ce qui eût porté l’effort, en plein, derrière la ligne ennemie entièrement débordée. Le billet au crayon de l’Em
17. Le 14, Jomini quittait l’armée française et franchissait la ligne ennemie . En arrivant au territoire neutralisé, il rencont
même jour : « … Le général Jomini, que vous connaissez, a passé à l’ ennemi . » Et à Clarke, ministre de la guerre : « (Gœrl
e Jomini, chef de l’état-major du prince de la Moskowa, a déserté à l’ ennemi , sans avoir auparavant cessé ses fonctions : il v
militaire dans le sens où il l’entend, et de conduire une brigade à l’ ennemi  ? Jomini, tel que je me le figure alors, assez gr
te bataille de Leipsick, qu’on voulait livrer deux mois trop tôt à un ennemi tenant l’Elbe, disposant de toutes ses forces et
e peu de confiance qu’ont les généraux en eux-mêmes : les forces de l’ ennemi leur paraissent considérables partout où je ne su
d général de bataille de son siècle, parce qu’il aurait toujours vu l’ ennemi enface ; de nos jours, où les mouvements compliqu
fet, dans ce rôle de général d’arrière-garde, on ne perd pas de vue l’ ennemi un seul instant. 52. Ailleurs il a dit cinq ou s
15 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
lui vaudra un jour, quand il parviendra aux grands emplois, bien des ennemis et des envieux, à une époque où l’opposition fron
quand ils commandent des corps détachés dans le voisinage d’une armée ennemie . Ce que Villars n’avait fait jusque-là que par in
six jours hors de l’armée, toujours à la portée du canon de celle des ennemis , poussant leurs gardes à tout moment à la faveur
à toute heure au vicomte de Turenne des nouvelles des mouvements des ennemis . Et certainement rien n’est plus propre à former
r avec ordre et avec sagesse, et enfin qui accoutume à voir souvent l’ ennemi de fort près. Ceci se rapporte au moment où Vill
ué. Le matin de la journée de Senef, à un mouvement que faisaient les ennemis , la plupart des officiers généraux qui étaient au
ander, prenez les officiers que vous voudrez ; et, en suivant l’armée ennemie pendant trois ou quatre jours, vous verrez ce qu’
nt une réserve de cinq escadrons, Villars conseilla sur la droite des ennemis une charge qui, faite à temps, eût rendu la victo
e de Piennes et gagné le champ de bataille, mais voyant la droite des ennemis se retirer sans perte, ne put s’empêcher de dire
ars, pour s’en revenir (1688), eut à traverser en toute hâte des pays ennemis , des populations irritées. À la frontière de Suis
d’ailleurs, le ministre de la guerre (c’était alors Barbesieux) était ennemi déclaré du marquis de Villars, ses idées ne furen
16 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — III » pp. 174-189
Un guerrier qui pensait ainsi était bon à montrer aux amis comme aux ennemis , et dans la paix comme dans la guerre. Ce fut lui
ortait de convaincre : Rien ne vous oblige à livrer une bataille ; l’ ennemi finit le siège de la citadelle de Tortone ; mais
c’est à peu près autant que vous en avez ; ainsi la supériorité que l’ ennemi conservera encore ne sera du moins plus aussi dis
une bataille avant la jonction de l’armée des Alpes doivent décider l’ ennemi à nous attaquer avant qu’elle soit effectuée ; ma
pas une affaire de quelques heures qui pourra décider les succès de l’ ennemi  ; là, il ne s’agira pas d’une seule bataille, mai
s, dans ce cas, serait-elle défensive ou offensive ? attaquerait-on l’ ennemi , ou l’attendrait-on ? Il n’y avait pas un moment
durait toujours ; on voyait des fenêtres du casin les mouvements de l’ ennemi et ses préparatifs pour une bataille. Joubert s’é
réparatifs pour une bataille. Joubert s’était flatté en croyant que l’ ennemi ne la voulait pas ; il essayait tout bas de s’en
onna point d’ordres. Le 15 août, un peu avant le jour, l’attaque de l’ ennemi commence à notre aile gauche. Aux premiers coups
it pas arrivé à son extrême gauche qu’il put voir aux mouvements de l’ ennemi que c’était une bataille sérieuse. « Il réalisa a
17 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VII. De l’esprit de parti. »
mot, qui, dans la classe commune, fait de deux hommes de parti, deux ennemis , ou deux complices. L’homme éclairé, qui d’abord
nt conseillé au roi de se livrer à eux, ils auraient alors renversé l’ ennemi commun, sans perdre l’espoir de se défaire un jou
ais dans l’esprit de parti, l’on aime mieux tomber, en entraînant ses ennemis , que triompher avec quelqu’un d’entre eux. Lorsqu
se rend suspect en raisonnant, en reconnaissant même la force de ses ennemis , en faisant le moindre sacrifice pour assurer la
des anciens préjugés, et plus à redouter de la guerre faite par leurs ennemis . Malgré ces différences cependant, les caractères
aisonnements, d’offrir un plus grand nombre de points d’attaque à ses ennemis  ; soit que la passion ait également dans tous les
nt sacrifier ce qu’ils avaient de plus cher ; ont massacré de faibles ennemis , parce que des âmes généreuses avaient attaqué le
a raison trouve absurde est précisément ce qui doit réussir contre un ennemi qui prendra aussi des mesures absurdes : ce qui e
 : les deux factions opposées les considèrent comme leurs plus grands ennemis , comme ceux qui doivent recueillir les avantages
alme sans tolérance, point de parti donc qui, lorsqu’il a détruit ses ennemis , puisse satisfaire ses enthousiastes. Il est d’ai
18 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »
ant plus ou moins un symbole. La Restauration, un régime contraire et ennemi , avait d’abord succédé, avec des théories constit
du lendemain ? « Nous comptions, dit M. Armand Lefebvre, deux grands ennemis dans le monde : une ennemie continentale, l’Autri
ions, dit M. Armand Lefebvre, deux grands ennemis dans le monde : une ennemie continentale, l’Autriche ; une ennemie maritime,
ds ennemis dans le monde : une ennemie continentale, l’Autriche ; une ennemie maritime, l’Angleterre. Si redoutables que nous f
et de la passion. L’avare Carthage, en son temps, n’était pas plus l’ ennemie nécessaire de Rome. Mais l’Autriche (toujours sel
ances des coalitions futures ; on n’avait plus affaire qu’à une seule ennemie , l’Angleterre ; enfin on divisait les difficultés
ctoires de Marengo et de Hohenlinden a été pour la France et pour ses ennemis un moment décisif. Alors, et seulement alors, il
vaincus, qu’un seul instant la fortune des armes hésitât, et tous nos ennemis cachés ou publics se lèveraient à la fois et fond
s ont faite nos fautes (à la paix de Lunéville), les violences de nos ennemis et nos désastres maritimes (Trafalgar), nous somm
l s’est fait le serment de les remplir tous. L’Europe entière lui est ennemie  : il réorganisera l’Europe sur de nouveaux fondem
formidable avec son ancien allié de Tilsitt, redevenu par degrés son ennemi . M. Armand Lefebvre a soigneusement analysé les c
19 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
oin que, dans votre désastre, je n’ai reculé ni devant les traits des ennemis , ni devant aucun genre de danger, et que, si ma d
s, mais par l’impossibilité de subsister dans un pays pauvre et que l’ ennemi ravageait en le quittant. Ils remarquaient la mor
e moment, la tâche pénible et glorieuse de ralentir la poursuite de l’ ennemi et de couvrir la marche de l’armée, fut confiée à
ubourgs de la ville qu’on évacuait ; il en chassa une dernière fois l’ ennemi , qui se pressait trop de l’occuper : « Le marécha
corps qui précédait ; et il ne s’agissait pas d’un simple détachement ennemi qui interceptait la route, c’était toute une armé
égociation servirent de prétexte ; et, sans considérer les masses des ennemis et le petit nombre des siens, il ordonna l’attaqu
e fuir, fut pris pour guide. De grands feux allumés firent croire à l’ ennemi qu’on allait camper en ce lieu. Pendant qu’on s’o
ont pu passer sur la glace trop peu solide. Il a fallu abandonner à l’ ennemi l’artillerie, le bagage, et (triste nécessité de
ue en arrière de notre colonne. Il fallait la rejoindre au milieu des ennemis qui nous entouraient. Il fallait marcher assez ra
20 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Clément Marot, et deux poëtes décriés, Sagon & La Huéterie. » pp. 105-113
à son maître, d’être estimé des bons écrivains, & de n’avoir pour ennemis ,         Qu’un tas de jeunes veaux, Un tas de ri
triomphant d’une odieuse cabale, se vengeoit de la persécution de ses ennemis , leur rendoit ridicule pour ridicule. Les écrivai
un vive en paix, envoie inviter à dîner, par Mercure, tous ces poëtes ennemis jurés. C’est au plus haut du mont Parnasse que se
enin. Marot l’interrompt, entre dans le détail des injustices de ses ennemis , & se plaint ainsi de Sagon : En mon absence
en tout. » Nous verrons dans la suite Marot avoir affaire à d’autres ennemis que des poëtes. Il étoit celui de la licence, aut
21 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
eprit: « Non, cela ne peut se faire. Mes seigneurs bien-aimés ont des ennemis , et pour ce motif, je ne mène aucun étranger dans
us, héros ! et soyez bien sur vos gardes. Nous avons ici de puissants ennemis , et il ne faut s’avancer qu’en bon état de défens
’Else avait été tué. Mais Hagene parla: « Puisque je me suis fait des ennemis sur la route, certes ici on nous arrêtera. « Ce m
h. Elle le quitta aussitôt sans dire un mot ; mais elle lança sur ses ennemis des regards furieux. En ce moment, deux guerriers
be Reine se réjouissait à l’idée du mal qu’elle allait infliger à ses ennemis . Il en résulta maints soucis aux guerriers. Quand
e. Demeurez ici en paix. Je m’avancerai portant la couronne, vers mes ennemis . « Je reprocherai à Hagene de Troneje, l’homme de
ous qui êtes à moi, armez-vous, s’écria Blœde. Nous irons trouver nos ennemis dans leur logis. La femme d’Etzel l’exige de moi.
ers hommes-liges de Dancwart. On le vit tout seul résister encore aux ennemis . Le bruit s’apaisa ; le fracas cessa. Dancwart, l
is j’ai perdus ! Maintenant je dois tout seul, hélas ! tenir tête à l’ ennemi . » Les coups d’épée tombaient pressés sur son cor
is plus d’un s’était avancé trop vite au combat. Il courut devant ses ennemis , comme devant les chiens fuit le sanglier dans la
de du sang qu’il versait. Un seul guerrier a-t-il jamais combattu ses ennemis mieux qu’il ne le fit ? On vit le frère de Hagene
s qu’ils apportent aux convives. Il rencontra devant les degrés maint ennemi vigoureux. « Comment donc ! sommeliers, dit le hé
sa main. Le ménestrel de Gunther joua des airs effrayants. Ah ! que d’ ennemis il se fit parmi les Hiunen hardis ! Les trois nob
aintes larges blessures à travers les cottes de mailles polies de ses ennemis . C’était un héros adroit: il le fit voir d’une ef
autres, Gîselher, ce bon héros, se tenir au premier rang en face des ennemis  ! Il en renversa plus d’un dans le sang avec une
s il se mit à tirer vengeance du mal qu’on leur avait fait. Alors ses ennemis perdirent tout espoir de conserver l’existence. Q
urent tués sous ses yeux, — et lui-même échappa, à grand’peine, à ses ennemis . Il était assis là plein d’angoisses: à quoi lui
ettre. Emmenez hors de ce palais peu ou beaucoup de gens, excepté mes ennemis . Ceux-là resteront ici ; car ils m’ont fait trop
mains avaient tués. Les nobles étrangers étaient surveillés par leurs ennemis . Avant le soir, le Roi et la Reine firent en sort
rès-rapide, quitta ses maîtres et bondit devant la porte, en face des ennemis . On crut qu’il était tué ; mais il reparut sain e
. Jamais plus grandes récompenses ne furent données pour attaquer des ennemis . XXVIII Le loyal Ruedigêr, qui avait si bi
i vaillamment et qui marchent encore libres et fiers en face de leurs ennemis . « — Hagene et Gunther, il ne faut pas repousser
ldebrant. Sur ma foi, je pensais que vous saviez mieux tenir tête à l’ ennemi . » Hildebrant répondit: « Pourquoi m’adresser ce
22 (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »
plorer, par d’inutiles requêtes, la vengeance du parlement contre son ennemi , qu’elle avait fait cardinal et ministre. Le roi
s après la mort du cardinal. En 1626, le comte de Talleyrand-Chalais, ennemi du cardinal, est jugé à mort, et exécuté à Nantes
ands et les hommes en place qui étaient, ou qu’il regardait comme ses ennemis . Le roi avait des favoris, des confesseurs et des
rang à l’abbé Duplessis-Richelieu. Tous ceux qui étaient amis de ses ennemis , tous ceux qui approchèrent, à quelque titre et d
eu se servit toujours de cette voie pour assassiner juridiquement ses ennemis . Laubardemont, conseiller d’état, et l’un de ces
t lui donne d’autres juges. Parmi ses juges étaient ses plus violents ennemis . M. du Châtelet, avocat-général au parlement de R
es lois du royaume, c’est sous les yeux et dans la maison même de son ennemi , qu’on lui fait son procès. Les lois de l’Église
23 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
tente de Saül. Saül est inquiet de sa destinée en présence de l’armée ennemie qui envahit les vallées intérieures de son royaum
des néants ? « Ils se sont dressés contre nous, les chefs de la terre ennemie  ; ils ont fait des pactes contre Jéhovah et contr
transfiguré par l’enthousiasme, il apostrophe d’un vers impérieux les ennemis campés sur l’autre rive du torrent de la vallée d
rophe brève et incohérente comme l’insulte du guerrier provoqué à son ennemi . Le poète s’adresse d’abord aux envahisseurs du s
angage royal et rassurant pour lui-même et pour son peuple ; puis aux ennemis , de nouveau, pour qu’ils se repentent, se soumett
ns toute l’armée et jusque dans le camp de la rive opposée, parmi les ennemis de Jéhovah. La pensée de ce Dieu, qui éclate avec
. « Ô Jéhovah ! qu’ils sont nombreux ceux qui me persécutent ! que d’ ennemis s’élèvent contre moi ! « Combien il y en a qui di
ma tête ! « Lève-toi, Jéhovah ! sauve-moi, mon Dieu ! Frappe tous mes ennemis à la mâchoire ; brise-leur les dents, à ces impie
n trois strophes sa reconnaissance à Dieu, la menace et l’insulte aux ennemis de celui qui l’a guéri. « Loin de moi ! loin de
accompagnée sans doute d’un cri martial et d’un geste menaçant à ses ennemis  : « Disparaissez ! soyez confondus ! soyez foudr
: « Disparaissez ! soyez confondus ! soyez foudroyés d’effroi, ô mes ennemis  ! Fuyez confondus avec la rapidité de la paupière
i tètent encore le lait, tu as mis tes louanges à la confusion de tes ennemis . « Quand je vois le firmament, ouvrage de tes mai
es montagnes chancelèrent, parce qu’il s’irrite, mon Dieu, contre mes ennemis . « Une fumée sortit de ses narines, « La flamme d
s moi la plante de mes pieds, « Et mes talons ne glissent pas ! « Mes ennemis crient vers Jéhovah… « Mais point de salut ! il n
s affections humaines et contre les calomnies ! « Ce ne sont pas les ennemis qui m’outragent ! » s’écrie le poète ; « c’est to
t-il ? « Et moi, c’est donc en vain que j’ai purifié mon cœur ? « Tes ennemis élèvent leur drapeau contre tes propres drapeaux
24 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau, et Joseph Saurin. » pp. 28-46
n lui-même, l’envie de braver la voix publique & de confondre ses ennemis , la protection déclarée de deux ministres, Pontch
é des citoyens. La vengeance l’aveugla. Il ne vit, dans Saurin, qu’un ennemi qu’il étoit nécessaire de perdre pour se sauver.
fut, dit-on, l’instrument que Rousseau mit en œuvre pour accabler son ennemi . Ce Guillaume Arnould déposa contre Saurin. Il dé
es : de faire valoir le contraste de ses mœurs & de celles de son ennemi , de répéter qu’il n’avoit jamais fait qu’une chan
le sien en géomètre. Enfin le coup dont Rousseau vouloit accabler son ennemi , retomba sur sa tête. Saurin l’attaqua comme subo
p; de haine personnelle. Boindin, nous dit-on, étoit encore plus leur ennemi , qu’il n’étoit celui de Rousseau. Le premier étan
tire du contraste de ses mœurs, avec celles de ses trois implacables ennemis . Ils les diffament l’un après l’autre. A les en c
25 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121
i point su ce qui se passa chez elle (la duchesse de Bourbon, une des ennemies ) dans ces étranges moments, où j’aurais acheté ch
t partout si renommé, ne les put soumettre et les a toujours eus pour ennemis . Vous m’avez dit que ce fut par traité et par grâ
Galles donnèrent sur la queue de son armée, et le roi apprit que les ennemis qu’il cherchait en avant étaient plutôt derrière
son côté, quand ses coureurs lui eurent donné la nouvelle que l’armée ennemie , si nombreuse, lui coupait le chemin, n’en fut nu
ais on se croirait déshonoré d’attendre et de ne pas courir droit à l’ ennemi , fût-il retranché dans son vignoble. On est toujo
ité du nombre et rendre inutile la plus grande partie des forces de l’ ennemi . Son attitude dans toute cette journée est belle,
Au moment où le prince et sa bannière chevauchent « en entrant en ses ennemis  », un piquant détail nous reporte au cardinal de
et bannières et étendards trébucher et reculer, et par la force de l’ ennemi reboutés ; mais par fait d’armes il les pensa bie
i ce jour avoit pris grand’plaisance à combattre et à pourchasser ses ennemis , sur la fin de la bataille étoit durement échauff
. Cependant, n’apercevant plus au loin à travers la plaine de corps d’ ennemis qui résiste, il fait chercher de toutes parts nou
 : Ô soupirs ! ô respect ! ô qu’il est doux de plaindre Le sort d’un ennemi lorsqu’il n’est plus à craindre ! Mais le sentim
us sincère dans ses imprudences, et il n’attendait pas pour honorer l’ ennemi qu’il fût par terre ; c’est ce qui donnait le dro
26 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. (Suite et fin) »
ue je devais tomber en même temps sur quatre places considérables des ennemis , dans la pensée que j’avais qu’on ne pouvait fair
ualité de la cour volontaires, se jeta dans le Rhin ; un escadron des ennemis , qui était posté dans le Tolhus, débusqua brusque
sus. Le grand feu du canon favorisa le passage et ébranla si fort les ennemis , qu’ils se retirèrent en désordre, et portèrent à
e passée en bataille, afin de marcher ensuite avec un corps réglé aux ennemis , ou pour les combattre, ou du moins pour les inqu
ui, au moment où le prince de Condé s’approche des retranchements des ennemis pour accélérer leur retraite, se jettent en avant
le lui échappèrent et voulurent forcer une barrière pour, joindre les ennemis . Le pays n’est que prairies assez basses, fermées
mbarquer ; il les trouva avec tous les volontaires aux mains avec les ennemis , qui, se voyant pressés et profitant du terrain q
tation, je ne songeai qu’à profiter des avantages que la retraite des ennemis me fournissait. » Ce ne fut pas la seule fois qu
ustice et hommage, en pleine guerre, aux mesures désespérées de leurs ennemis et à l’exaspération de leur patriotisme : « Mais
ou sauver l’État ; car je ne consentirai jamais à laisser approcher l’ ennemi de ma capitale » ; celui qui dira cette parole es
27 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. » pp. 103-122
les matières de goût, La Harpe, en entrant dans le monde, se fit des ennemis dont il accrut le nombre durant le cours de ses v
en fait, nous en pouvons déjà conclure la méchanceté et la malice des ennemis de La Harpe, sa vanité qui s’exalte aisément, et
iscours latins qui obtinrent deux ans de suite le prix d’honneur. Ses ennemis lui ont reproché d’avoir gardé toute sa vie quelq
de taille et même exigu, « haut comme Ragotin », disait Voltaire, ses ennemis l’avaient surnommé Bébé, en lui appliquant le sob
poésie. Dans sa Lettre à Voltaire, La Harpe se plaignait d’avoir des ennemis  : « Il est également triste et inconcevable, disa
s ; les jeunes poètes ont la même vanité, ils se supposent beaucoup d’ ennemis . L’amour-propre de M. de La Harpe en sera peut-êt
 Harpe en sera peut-être mortifié, mais je l’assure qu’il n’a point d’ ennemis  ; je n’en veux d’autre preuve que le succès de sa
re venait de mourir à Paris (30 mai), et la foule des petits auteurs, ennemis de La Harpe, n’attendait qu’une occasion pour tom
ne veut consulter personne, et, s’il écrit une seule ligne contre ses ennemis , il est perdu sans ressource. Le déchaînement du
ui lui a si mal réussi. Je ne lui connais plus, à présent, qu’un seul ennemi , c’est le public en corps qui se réunit en ce seu
28 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
124,000 hommes, derrière la forêt de Beaumont, à quelques lieues de l’ ennemi , et d’un ennemi si vigilant, sans que celui-ci pa
derrière la forêt de Beaumont, à quelques lieues de l’ennemi, et d’un ennemi si vigilant, sans que celui-ci parût s’en douter,
l’enthousiasme, mais une véritable rage pour l’Empereur et contre ses ennemis . Nul ne pense à mettre en doute le triomphe de la
nd ; traversés par le sinueux et sanglant ruisseau ! « Nous jasions l’ ennemi , et il nous usait. » Æquabat mutua Mavors funera,
s devez manœuvrer sur-le-champ de manière à envelopper la droite de l’ ennemi et tomber à bras raccourci sur ses derrières. L’a
pouvoir ensuite, apparemment, se porter sur les derrières de l’autre ennemi , les Prussiens, et, au lieu de ralentir son actio
sitôt l’erreur éclaircie, qui décida le succès de la journée. L’armée ennemie , coupée en deux, n’avait plus qu’à se retirer en
29 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
omme on dirait en d’autres temps : « homme digne de servir contre les ennemis de la France ». L’idée de religion particulière e
l’énumération des obstacles)… ; — puisque tant de forces du côté des ennemis , tant de faiblesse du nôtre ne vous peuvent arrêt
, si elle pourra digérer les déroutes générales, les opprobres de vos ennemis et ceux de vos partisans, les reproches que font
ominie du vulgaire ; et, pour fin, vos enfants, infâmes valets de vos ennemis accrus par la guerre et triomphants de vos labeur
aines sont achevées ; vous ne serez jamais vaincu par la vertu de vos ennemis , usez de la vôtre et ne mettez point sur votre tê
des larmes aux yeux, et eux les armes aux mains ; ils combattent vos ennemis et vous les servez ; ils les remplissent de crain
, les huguenots devaient avoir les mains croisées durant le débat des ennemis , envoyer tous leurs gens de guerre dans les armée
nous désarmons, le roi nous méprisera ; notre mépris le donnera à nos ennemis  : uni avec eux, il nous attaquera et ruinera désa
imant, il nous appellera : unis avec lui, nous romprons la tête à ses ennemis . » Il échappa au roi de Navarre sur la fin de ce
30 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
r, rappelle la situation générale, la ligue entre les deux souverains ennemis , l’envahissement projeté de la France : il import
ne sont pas des apprentis. Nous avons souvent sans avantage attaqué l’ ennemi , et l’avons le plus souvent battu. J’oserais dire
ions tous un bras lié, il ne serait encore en la puissance de l’armée ennemie de nous tuer de tout un jour sans perte de la plu
précédentes occasions et rencontres, l’avantage lui est demeuré sur l’ ennemi  ; qu’il ne s’agit que de pousser outre et d’achev
facile, qui déconcerterait la coalition et arrêterait les souverains ennemis tout net ; il le dit en des termes plus crus et e
r M. de Chais, et le centre, là où était Montluc, enfonçaient l’armée ennemie et que le marquis du Guast voyait la partie déses
saient : il s’était mis en tête qu’il ferait prisonnier ce jour-là un ennemi de haut rang et d’autorité, le général en chef, p
e, et puisqu’il s’obstinait à décamper en plein jour à la face de son ennemi , serait défait. C’était au commencement d’août. M
s celui-ci ne sut point s’y prendre et se laissa tomber aux mains des ennemis en essayant d’arriver à Sienne : « S’il fût venu,
31 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »
France dans la lutte qui s’engageait. Il allait se trouver en face d’ ennemis capables de déjouer par leur exaltation l’expérie
t pas les forces suffisantes pour garder une frontière si étendue ; l’ ennemi l’eut bientôt franchie. L’alarme était déjà dans
ison qui circulaient alors si aisément. Il tint bon et attendit que l’ ennemi , après avoir pris de petites places de médiocre i
r sa bonne position et son tir infatigable, déconcertèrent le général ennemi qui donna le signal de la retraite. C’en était fa
rmée française avait acquis conscience d’elle-même, elle existait ; l’ ennemi le sut et, à dater de ce jour, se mit à la respec
endemain dans la Cerdagne espagnole. Puycerda, évacué par les troupes ennemies , reçoit avec joie les Français : « Pour reconnaî
premièrement, un congé temporaire « pour se tirer des griffes de ses ennemis  » ; en second lieu, « une autre place où il pût v
noles, qu’il faut prendre le pas ordinaire quand on tourne le dos à l’ ennemi , et le pas de charge quand on lui présente la poi
32 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
. L’auteur de la Pucelle, en la donnant, crut fermer la bouche à ses ennemis , & s’assurer l’immortalité : mais il ne fit q
pître de Despréaux, parvint bientôt à la connoissance de l’auteur. Un ennemi de plus n’effraya point un poëte toujours armé de
versé sur sa blessure, toujours retenu par la crainte de s’attirer un ennemi tel que Despréaux. En vain la veuve de l’infatiga
ux ! Le poëte lui répondit brusquement : Je pense que dieu a de sots ennemis . Avec de pareils principes, & voulant empêch
qui faisoient tant de bruit ; mais ses démarches furent inutiles. Son ennemi l’en insulta plus cruellement, & lui dit dans
usé souvent, à l’égard des meilleurs écrivains, quelques-uns de leurs ennemis . On a recours encore à cette odieuse manœuvre. L’
traitoit d’empoisonneur. Ce patissier se joignit à Cotin contre leur ennemi commun. L’un faisoit des vers mordans ; & l’a
donner des règles de morale & de politique. Quoiqu’il en soit, l’ ennemi juré des dindons ne l’étoit pas des jésuites, au
33 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
ommes bonne renommée, d’être ainsi doux à ceux que j’aime, amer à mes ennemis , respectable à ceux-ci, terrible à ceux-là. « Je
me de combattre pour son pays, ses enfants, sa jeune épouse, contre l’ ennemi . La mort viendra, le jour où les Parques auront f
ci à regarder le carnage sanglant et s’il n’aspire à serrer de près l’ ennemi . Voilà le courage ; voilà le prix le plus grand p
puissant à la guerre ! Bientôt il a renversé les âpres phalanges des ennemis acharnés, et il domine par son ardeur les flots d
bordaient lentement, au son de la flute et de la lyre, les bataillons ennemis . Telle est l’ardeur calme et vraie de cette poési
ore détourné de vous. N’ayez ni inquiétude ni terreur de la foule des ennemis  ; mais que chacun, bouclier en avant, aille droit
casque même au casque et les poitrines s’entrechoquant, il combatte l’ ennemi , la poignée du glaive ou la longue lance à la mai
34 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
 : Un Monarque qui cesse d’être le Berger de son Peuple, en devient l’ ennemi  ; l’obéissance à un tel Prince est un crime de ha
son éduc. pref. pag. 6.. Convenez, Lecteur impartial, que jamais les ennemis de notre Nation n’en ont parlé avec ce délire mép
al contre les Philosophes, on avoue donc que les Philosophes sont les ennemis de toutes choses* ? J’ai été partial, & je l’
sur les Grands Hommes dont la réputation les blesse, & sur leurs ennemis , & même sur ceux qui ne se sont pas déclarés
nne par des calomnies également absurdes & atroces. Peut-être mes ennemis ne seroient pas fâchés de me voir entrer en lice
ilité publique. Sans doute mon Livre n’est pas aussi médiocre que mes ennemis ont voulu le faire entendre, puisqu’ils s’efforce
oit m’être trop indifférente. Si je n’ai pas cédé aux clameurs de mes ennemis , qui ne défendoient que les principes & les d
e sa vie en proie aux persécutions & le martyr de sa fermeté. Les ennemis de feu M. Fréron, ces mêmes hommes qui prêchent l
m’a pas donné de quoi acheter la plume qui m’a servi à combattre les ennemis de la Religion & les siens, Je puis ajouter,
é à peu près semblable à celui d’un homme qui prendroit le nom de son ennemi , pour le déshonorer plus sûrement. Ce tour de Pir
qu’un homme de bien [l’expression est modeste] dénonce à la société l’ ennemi & le calomniateur des talens, il fait une act
35 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
trouva dans cette circonstance une facilité et des occasions dont ses ennemis disent qu’il sut très bien profiter. Cependant je
près la paix de Tilsitt fut très honorable. » Ce n’est donc point un ennemi qui écrit, et c’est ce même témoin, si digne de f
soudains éclats de l’empereur contre M. de Talleyrand ; il le sentait ennemi , sourdement aux aguets, jouissant tout bas de cha
dans cette opinion de laisser l’impératrice à Paris, dans le cas où l’ ennemi s’en approcherait, c’est trahir. Je vous le répèt
’ai même eu de la faveur pour lui ; mais c’est sûrement le plus grand ennemi de notre maison, à présent que la fortune l’a aba
il aurait vu que des amis comme ceux-là sont plus à craindre que des ennemis . Que dirait-il d’un autre s’il s’était laissé met
rdre de la politique et de l’intrigue. Ainsi l’abbé de Pradt était un ennemi de Napoléon, et, certes, piqué au jeu autant que
l le tient de moi. Oui, j’ai versé du sang, mais c’est le sang de mes ennemis , des ennemis de la France. Lui convient-il de par
moi. Oui, j’ai versé du sang, mais c’est le sang de mes ennemis, des ennemis de la France. Lui convient-il de parler leur lang
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
l fait décapiter, sous prétexte de duel, Chapelle et Boutteville, ses ennemis . Il fait décapiter Marillac, aussi son ennemi, so
le et Boutteville, ses ennemis. Il fait décapiter Marillac, aussi son ennemi , sous prétexte de concussions. Il retient prisonn
pâlir les courtisans serviles et tressaillir les citoyens. C’était l’ ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux s
du faux en morale, en politique, en littérature, en conversation ; l’ ennemi des esprits faux et des cœurs faux. Boileau regar
37 (1854) Préface à Antoine Furetière, Le Roman bourgeois pp. 5-22
l’académicien Charpentier, le plus vivement attaqué, il est vrai, des ennemis de Furetière, s’est reconnu l’auteur2. On y voit
contemporains, qui seuls pourraient nous éclairer sur la véracité des ennemis de Furetière, ne confirment en rien leurs imputat
e caution de Furetière et sa véritable oraison funèbre. Lui mort, ses ennemis s’empressèrent de profiter de l’avantage vulgaire
se d’Escarbagnas). Trissotin n’est pas plus ridicule comme cuistre qu’ ennemi des courtisans ; c’est un bourgeois goguenard ; l
mbres. Il fallut l’autorité de la parole de Boileau pour rappeler les ennemis de Furetière à la décence et à la charité. Voici
vant le public, il vous sera très glorieux de ne pas poursuivre votre ennemi par-delà le tombeau. Et pour ce qui regarde l’Aca
tant mieux qu’outre l’obligation indispensable de prier Dieu pour vos ennemis , vous vous êtes fait une loi particulière de prie
38 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »
ornemens. Fable VIII. V. 1. Le mulet d’un prélat… V. 15. Notre ennemi c’est notre maître. On ne cesse de s’étonner de
rait observer à La Fontaine que notre maître n’est pas toujours notre ennemi , qu’il ne l’est pas lorsqu’il veut nous faire du
fait ; que Titus, Trajan furent les amis des Romains et non pas leurs ennemis  ; que l’ennemi de la France était Louis XI, et no
, Trajan furent les amis des Romains et non pas leurs ennemis ; que l’ ennemi de la France était Louis XI, et non pas Henri IV.
laisse entrevoir tout ce qu’il ne dit pas. Cela vaut mieux que, notre ennemi , c’est notre maître. Fable XIII. V. 2. Cha
39 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
u même mot pour désigner les deux qualités distinctes d’étranger et d’ ennemi . Barbaros, chez les Grecs, Hostis chez les Romain
ique, comme plus tard pour le monde romain, étranger était synonyme d’ ennemi . La pensée moderne a dissocié les deux termes aut
ermes autrefois confondus. Pour nous désormais, entre l’étranger et l’ ennemi , existe une différence profonde. Les modification
nettement admise de nos jours, entre les deux termes d’étranger et d’ ennemi , chaque peuple semble se comporter comme s’il les
e, ce doute est né, que l’étranger n’était peut-être pas forcément un ennemi la conscience humaine s’est élargie soudainement.
aux limites de son cœur et de sa pensée, par-delà les espaces naguère ennemis  ; et la profonde parole du personnage de Térence
ens réels entre leurs deux existences, étant peut-être intérieurement ennemis l’un de l’autre sans le savoir, ou même le sachan
e l’amitié ou de l’amour de se former par-delà les territoires, entre ennemis politiques et même entre belligérants ? Aucune lo
est inconsciente de ces accords. L’« étranger », pour elle, demeure l’ ennemi  ; et si deux individus de nationalité différente
40 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »
, la seconde partie de son ouvrage, qui traite des manœuvres devant l’ ennemi , ne peut être discutée et jugée que par un homme
eurs enivrés de leurs propres pensées. Il s’en garde, lui, comme de l’ ennemi , et c’est là l’ennemi, en effet !… L’expérience,
propres pensées. Il s’en garde, lui, comme de l’ennemi, et c’est là l’ ennemi , en effet !… L’expérience, le passé, les réalités
écrivain. Ce colonel, à longue vue toujours comme s’il était devant l’ ennemi , ne se borne pas aux détails d’un métier qu’il ad
ciété démocratique à être voisine d’une société militaire. Elles sont ennemies nées ; l’une sans cesse menace la juste influence
ire, qui périra ensuite faute d’aliments de vie quand, n’ayant plus d’ ennemis extérieurs à vaincre, à surveiller, plus à combat
41 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169
é fut celui qui a pour titre : Avis aux Français sur leurs véritables ennemis , et qui parut d’abord dans le numéro XIII du Jour
endre cette assiette le plus tôt possible, et quelles sont les causes ennemies qui s’opposent à l’établissement le plus prompt d
ne nous jettent dans un de ces combats de nuit où l’on frappe amis et ennemis  ». C’est cette confusion de rumeurs et ce nuage g
a surtout à cœur d’éclaircir et de démêler. Les vrais, les principaux ennemis de la Révolution, il se le demande, où sont-ils ?
ncipaux ennemis de la Révolution, il se le demande, où sont-ils ? Les ennemis du dehors, il les réduit à ce qu’ils sont, il ne
exagère pas ; les émigrés, de même. Dans tous les cas, si l’on a des ennemis au-dehors, si l’on en a aussi au-dedans, il faut
t peut-être par démêler quels intérêts les animent, et il les déclare ennemis publics, s’il est vrai qu’ils prêchent une doctri
et les oppose, pour la stimuler, à la tiédeur des honnêtes gens qui, ennemis de tout ce qui peut avoir l’air de violence, se r
leur haine à des bourreaux qui, pour payer leurs amis et punir leurs ennemis , n’épargnaient rien, car il ne leur en coûtait qu
s apparis chez eux A lui demandé sil na pas de correpondance avec les ennemis de la République et la vons sommé de nous dire la
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers (tome xviie ) » pp. 338-354
, il porte fièrement son fardeau ; il attend, il espère une faute des ennemis qui ne peuvent manquer d’en faire. Les coalisés,
us les yeux et terrifiait tous les cœurs » ne s’entrouvrait pas, si l’ ennemi assemblé s’obstinait à refouler étape par étape N
age en compagnie de ses maréchaux, dans quinze jours j’aurai ramené l’ ennemi sur le Rhin, et du Rhin à la Vistule il n’y a qu’
hierry (12 février). Un pont détruit sur la Marne dérobe trop tôt les ennemis et les met à l’abri d’une dernière poursuite ; il
Quelle pauvre raison me donnez-vous là, Augereau ! J’ai détruit 80000 ennemis avec des bataillons composés de conscrits n’ayant
ez en avoir que quand nous aurons arraché nos recettes des mains de l’ ennemi . Vous manquez d’attelages : prenez-en partout. Vo
sonniers, pris 200 pièces de canon et sauvé trois fois la capitale. L’ ennemi fuit de tous côtés sur Troyes. Soyez le premier a
43 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
oir, l’attendrissement, et, pour dernier supplice, le regard de leurs ennemis fixé constamment sur leurs visages pour y surpren
ute sa force pour s’élever, par le mépris des coups, au-dessus de ses ennemis  ; elle ne les sentit plus que dans les autres. »
ns des dynasties en expectative se groupèrent contre la république, l’ ennemi commun ; la république s’exagéra sur sa montagne
re les rares colonnes de gardes mobiles à l’assaut des positions de l’ ennemi  ; et qu’il prodigua son sang à la place des troup
il. Il voulut la déployer dans une mesure qui étonnât ses amis et ses ennemis . Il prit le crime pour du génie. Il méprisa ceux
ar ses frères courant en son nom par toute l’Europe pour chercher des ennemis à la Révolution ; si Louis XVI, roi, paraissait à
ie, de lui souhaiter secrètement des revers, de correspondre avec ses ennemis , la nation avait le droit de le citer jusque sur
une loi ne pouvait être appliquée au roi, et que, ses juges étant ses ennemis , son jugement ne pouvait être légal, mais une gra
Un oppresseur du peuple ? Non. Un fauteur de l’aristocratie ? Non. Un ennemi de la liberté ? Non. Tout son règne protestait, d
la hache après le combat et frappant un homme désarmé, au nom de ses ennemis , qu’est-elle dans toutes les langues ? Un meurtre
Les peuples sont-ils dispensés d’être magnanimes ? Il n’y a que leurs ennemis qui oseraient le prétendre, car ils voudraient le
spécieux que sa captivité, dans les conseils diplomatiques des cours ennemies de la Révolution. Prince épuisé et dépopularisé p
44 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
dans sa maison au milieu de tous les détachements des troupes légères ennemies . Deux jours après, le prince hors de danger m’env
et le pauvre peuple d’être affreusement pressuré et pillé par amis et ennemis . M. de Valfons a placé dans le cours de cette ann
nt lui donner une alarme qui était très bien fondée. Il lui dit que l’ ennemi ne s’était rendu si promptement que parce que le
antage et proposant par des raisons évidentes de pousser plus avant l’ ennemi , ne put arracher l’ordre qu’il réclamait ; il dut
e faubourg de Sainte-Valburge, voulait marcher en avant et suivre les ennemis . M. le comte de Clermont, aux ordres de qui il ét
l’infanterie des troupes légères : il fut emporté, et la gauche de l’ ennemi fut prise en flanc par tout le corps commandé par
de Saxe avait ordonné qu’il se mît en équerre sur le flanc de l’armée ennemie en attendant l’effet des attaques de Raucoux et d
ous manquons une occasion unique ; le jour s’avance, nous donnons à l’ ennemi tout le temps de se rassurer, et la nuit couvrira
45 (1892) Boileau « Chapitre III. La critique de Boileau. La polémique des « Satires » » pp. 73-88
ient leur sentiment sur les ouvrages nouveaux étaient les amis ou les ennemis de l’auteur. C’étaient ou des libelles ou des apo
ument qui ne vaut que par l’occasion où l’on s’en sert. Au reste, les ennemis de Boileau ne perdirent rien à sa modération : sa
querelle littéraire, contre le plus modéré, le plus estimable de ses ennemis , contre Boursault. Il obtint en effet un arrêt du
ésie, le bonhomme était un réaliste. Il importait de rappeler que les ennemis de Boileau s’étaient bien défendus : comme leurs
pour la dresser d’un coup dans la pureté de son type. Combien de ses ennemis et de ses victimes, et ceux qui paraissaient le p
endant pour la postérité, qui voit de haut, ces deux irréconciliables ennemis sont les ouvriers de la même œuvre. Chapelain est
46 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Démosthéne, et Eschine. » pp. 42-52
acceptés. En très-peu de temps, Athènes se trouva hors d’insulte de l’ ennemi . Le peuple est au comble de la joie. Un ami de Dé
cret porté par ses concitoyens ; il les appelle téméraires, insensés, ennemis des loix & de l’état. Il leur répète qu’ils v
grand, plus redoutable, que lorsqu’on le voit suivre la marche de son ennemi , le terrasser à chaque pas, le faire tomber dans
e alors : « Comment ne regretterois-je pas une patrie où je laisse un ennemi si généreux, que je désespère de rencontrer aille
47 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVI. Le dévouement de yamadou havé »
re. Les Peuhl étaient bien peu nombreux encore pour résister à tant d’ ennemis mais, malgré cela, ils se résolurent à la résista
s aimez le plus de vos concitoyens, décochera la flèche au milieu des ennemis . Il sera tué dans le combat mais, à ce prix, je v
Yamadou Hâvé s’est précipité, sa flèche en main, jusqu’au milieu des ennemis et les en a frappés. Il s’est battu vaillamment e
48 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 120-124
s Trois Siecles, nous a fait ranger, par cet Auteur, au nombre de ses ennemis , dans le VI vol. de sa Philosophie de la Nature,
s sensibles & honnétes. J’ai eu la gloire de ne compter parmi mes ennemis , que les fanatiques, les esprits serfs, l’Auteur
systêmes ; ils ont beau se montrer, dans la pratique, les plus fiers ennemis de la tolérance qu’ils prêchent, nous n’en serons
49 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »
. Ils l’ont peint comme un esprit souple et puissant, qui, malgré les ennemis et les rivaux, parvint aux premières places, et s
génie à la haine, et l’activité aux complots ; qui, environné de ses ennemis , qu’il fallait combattre, avait en même temps les
tous les États à un seul ; qu’enfin, il épouvanta l’Europe comme ses ennemis . Ils avouent que l’abaissement des grands était n
sait qu’en général Mazarin était timide et faible ; il caressait les ennemis dont Richelieu eût abattu les têtes. Avec cette c
eur du poème latin de la Callipédie. Quillet (c’est le nom du poète), ennemi du cardinal, on ne sait pourquoi, dans la premièr
50 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Montmaur, avec tout le Parnasse Latin & François. » pp. 172-183
ent vers, tous les sçavans à prendre les armes, à se réunir contre un ennemi commun. Plusieurs, à la voix de Ménage, se joigni
son indifférence pour l’impression. Il s’égayoit sur le compte de ses ennemis , & les déchiroit dans ses discours. Ses mécha
le confiteor. Montmaur ne fut point encore effrayé de cette légion d’ ennemis . Presque seul contre tous, il ne leur opposa jama
orta les livres, & tout ce qu’il avoit avancé se trouva faux. Les ennemis de Montmaur, ne sçachant quelle autre voie employ
51 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Latine. » pp. 147-158
le plus bel-esprit de son siècle, un des restaurateurs des lettres, l’ ennemi irréconciliable de l’absurde jargon de l’école, &
la vraie philosophie. Quoique bon ami, bon citoyen, il eut beaucoup d’ ennemis , parce qu’il fit toute sa vie la guerre aux sots 
467. Sa naissance passa toujours pour suspecte, & fit tenir à ses ennemis beaucoup de propos ridicules. On voit encore, à B
r, en se glorifiant de montrer comment il sçavoit tirer raison de ses ennemis , crut que la mort d’un homme, tel qu’Erasme, lui
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
e n’en mérite, on se plaint de ce que j’ai accusé cet Ecrivain d’être ennemi du Christianisme. J’applaudis à la louable délica
la Censure de Geneve, m’aient autorisé à placer, parmi les Ecrivains ennemis du Christianisme, un Homme que je ne pouvois juge
rix que j’y attache, je dois peu m’inquiéter des efforts que font mes Ennemis , pour me ravir le foible mérite qu’elles annoncen
e moi, les Satellites & l'instrument docile de l'animosité de mes ennemis . On m'a fait connoître plusieurs de ces Colporteu
primé. Son nom l'auroit infailliblement suivi dans le tombeau, si mes Ennemis ne s'en étoient servis pour me persécuter. Les Pe
t-il, que d'après les sollicitations réitérées du plus acharné de mes Ennemis , qui lui en a fourni les matériaux. M. l'Abbé Lig
a vous satisfaire ; mais vous êtes assez généreux pour pardonner à un ennemi aussi abject. Vous seriez plus tranquille, si vou
ne sente combien il est honorable d'avoir de pareils Personnages pour ennemis . J'ai l'honneur d'être, &c. Lettre A M. L
te, Newtonien, Spinosiste, Pirrhonien ; tout à la fois Partisan & Ennemi de Wolfs, Panégyriste & Adversaire de Léibnit
re Savant de ce Cercle qui vivoit alors, prit ensuite la parole : Les ennemis de M. de Voltaire ont beau dire & beau faire,
e si sublime ait pu descendre à des études si seches, si arides ! Ses ennemis diront qu'il n'eût pas dû raisonner sur ce qu'il
é dans les opinions, & qu'il ne manqueroit pas de me susciter des ennemis . Avoir à lutter contre la morgue de nos prétendus
53 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
celui qui sortait volontiers des rangs pour défier le plus brave des ennemis à se mesurer avec lui : il avait d’abord, et dès
tillans eurent le dessous et furent forcés d’abandonner leur camp à l’ ennemi . Dès lors Alphonse crut à l’exécution de la parol
fendit de poursuivre les vaincus. Mais, dès qu’il se fut aperçu que l’ ennemi ne songeait pas à pousser à bout son succès, Rodr
retour, chargé de présents pour Alphonse, il fut accusé par un de ses ennemis en Cour, le comte Garcia Ordonez, d’en avoir rete
l’aîné, Moutamin, qui avait obtenu Saragosse. Il l’aide à vaincre ses ennemis tant musulmans que chrétiens. Il fait prisonnier
le faut servir sans nul artifice ; mais gardez-vous de lui comme d’un ennemi mortel. Fils, passez devers Faro, où se tient vot
, Seigneur père qui es là-haut ! Voilà ce que m’ont valu mes méchants ennemis  ! » Il doit vider le royaume dans un délai préci
ero Bermuez, est allé mettre sa bannière au plus épais des bataillons ennemis , au plus fort du danger, afin de forcer la victoi
vé pour qu’elles puissent embrasser du regard leur conquête ; mais un ennemi nouveau se présente ; le roi de Maroc vient de de
54 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »
e d’un chœur de Troyens suivants du vieux roi, ou déjà captifs de ses ennemis  : la conjecture des savants a varié sur ce point.
une liberté sans mesure et sans frein. Ce jeune Shelley, mélancolique ennemi d’une société où il était né heureux et riche, et
ur les signaux de la tour, et au langage froid et bref des deux époux ennemis qui s’observent. Autour d’eux, en dehors de leur
que c’est un mensonge. CASSANDRE. « Eh bien ! tu me conduis vers une ennemie des dieux, la confidente des assassinats domestiq
us aurons encore à chercher le sillon lyrique dans celui qui fut leur ennemi , leur juge et leur immortel parodiste.. Que leur
nt sur la terre qu’il féconde ; et les chœurs des a Muses ne sont pas ennemis de cette terre, ni Vénus tenant ses rênes d’or. I
re du Péloponèse par la destruction d’Athènes, au banquet même de ces ennemis implacables, des larmes de pitié furent versées,
ictoire, qui se plaît à nos chansons et nous sert à mettre en fuite l’ ennemi , apparais-nous ici ; car il faut que tu donnes la
d’amener dans une fiction bouffonne les noms et la satire de quelques ennemis politiques et de quelques poëtes ses rivaux ? Il
55 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »
lui succéda : les Grecs l’auraient élu, s’ils avaient pu choisir leur ennemi . Darius n’était pas né dans la pourpre ; il avait
criens, les Achéens, les Doriens envoyaient « la terre et l’eau » à l’ ennemi , et cet hommage fit une boue qui les a presque en
e la côte de la Magnésie et celle de l’Eubée. L’approche de la flotte ennemie entrant dans le golfe Maliaque la fit reculer ver
naient d’anémones. Ils ne daignèrent même point remarquer le cavalier ennemi qui les observait : pas un geste tourné vers lui,
doute s’y rattacher par ces exercices gymniques célébrés en face de l’ ennemi . C’était leur adieu aux joies brillantes de la vi
le désœuvrement d’une étape, inattentive en apparence au gigantesque ennemi suspendu sur elle. Elle ne semblait pas distingue
gauche, les Éginètes à droite, rompirent les deux ailes de la flotte ennemie . Partout des attaques à bout portant, des abordag
bassadeurs pour lui reprocher l’odieuse défection qui les livrait à l’ ennemi . Ils invoquaient la foi jurée, le secours promis 
e inspiration le saisit enfin. Un temple de Héra, la Vierge-épouse, l’ ennemie mortelle de l’impure Asie, l’alliée fidèle des Gr
t ainsi, vaisseau vivant, sur les flots de sang des mêlées. Quand les ennemis approchaient, il jetait l’ancre dans le terrain s
léniques firent voile vers Samos qu’elles trouvèrent abandonnée par l’ ennemi . Les Perses se souciaient peu, depuis Salamine, d
dans la mer. Les Grecs, exaltés par ce prodige, chargèrent aussitôt l’ ennemi . L’attaque fut irrésistible, et Athènes en donna
es, entamant la côte par un sentier raviné, s’attardaient à tourner l’ ennemi , les Athéniens sautaient sur le rivage et l’abord
ière, le Soleil vivant ? C’était chez lui qu’ils allaient vaincre son ennemi mortel et co-éternel, le roi de la nuit, le sombr
56 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355
it été manquer ni à la dignité ni à la prudence de nous servir de nos ennemis contre nos ennemis. Venise était un lieu de prédi
la dignité ni à la prudence de nous servir de nos ennemis contre nos ennemis . Venise était un lieu de prédilection pour Rohan 
pour rappeler qu’il était capable et pour prouver qu’il n’était plus ennemi . Ces ouvrages, très goûtés quand ils parurent, et
ts les plus distingués, et qui avait reconnu de près la position de l’ ennemi , insista vivement pour l’attaque. Après un consei
et par des chemins difficiles, Rohan alla relancer dans sa vallée un ennemi plus nombreux, qu’il força de se retirer. Montaus
bruit de sa mort se répand et dans son armée qui le pleure, et chez l’ ennemi qui s’en réjouit. Au réveil et dans la convalesce
ait à commander était trop faible ? après, que M. le prince était son ennemi , qu’il s’était déclaré contre lui, etc… Et enfin,
57 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »
endant la guerre était déclarée ; en Bohême, quatre puissantes armées ennemies étaient en présence et en mouvement. On a, par Fr
i la même vigueur. Le prince Henri pouvait, à un moment, tomber sur l’ ennemi , « pour peu qu’il l’eût voulu » : il ne le fit pa
t les mêmes intérêts que la France, les mêmes inclinations, les mêmes ennemis naturels, bien différente en cela de la Prusse et
er ; car, je vous l’avoue, le pas que j’ai fait vis-à-vis de ce cruel ennemi m’a bien coûté. Ma chère fille ! il ne s’agit plu
« On peut être triste, disait-elle, mais jamais abattu ; notre cruel ennemi en jouirait trop. » Dans l’intimité, elle gémissa
arlant de lui-même, avait dans la personne de l’impératrice-reine une ennemie ambitieuse et vindicative, d’autant plus dangereu
u’à fournir au besoin en temps de guerre le fourrage et la farine aux ennemis eux-mêmes pour en tirer de l’argent ; puis repren
58 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259
hers sont ceux qui n’ont rien vu, qui n’ont pas vu encore le fer de l’ ennemi (nous dirions le feu), parce qu’ils ne connaissen
u de tisane. On passe la nuit dans les transes, se croyant perdu si l’ ennemi reparaît au matin. Le Te Deum de l’historien ress
conseil ; de ces princes « qui n’ont jamais doute ni crainte de leurs ennemis , et qui le tiendroient à honte ». On voit bien à
ant à petit bruit, et à la faveur d’une trêve, à détacher un à un ses ennemis . Il appliquait sa maxime : Diviser pour régner. «
u Albert Dürer. Il étoit naturellement ami des gens de moyen état et ennemi de tous grands qui se pouvoient passer de lui. Nu
eu sur son terrain, avec ses avantages, et jouant à son tour avec ses ennemis , comme fait le chat avec la souris. Pour juste pe
conseil de leurs sujets, en sont plus forts et plus craints de leurs ennemis . Il a remarqué que, de toutes les seigneuries du
59 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
e n’en vois aucun contre qui je voulusse le troquer… Et lorsque ses ennemis voulaient consommer sa ruine dans le courant du m
plus tard contre le comte de La Blache et le conseiller Goëzman, ses ennemis et ses accusateurs cherchaient par tous les moyen
n Jupiter n’ont jamais existé. Selon cette théorie d’un faux bon sens ennemi du grand goût, il suffirait de transporter pureme
exclut dans le passé tout grave reproche. Oh ! comme il en veut à ses ennemis , lui qui ne hait personne, d’avoir ainsi cherché
u vas être accablé sous des calamités sans nombre ; déchiré par mille ennemis , privé de ta liberté, de tes biens ; accusé de ra
umblement au souverain Être, il lui demande, puisqu’il doit avoir des ennemis , de les lui accorder à son choix, avec les défaut
un art admirable et un pinceau vivifiant, il dessine un à un tous ses ennemis et ses adversaires, et les flétrit sans âcreté, d
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
ous dit qu’il fallait prendre le pas ordinaire en montrant le dos à l’ ennemi , et le pas de charge en lui présentant sa poitrin
nes, dit-il, peu soucieux de l’avenir. Personnellement il n’était pas ennemi de la Révolution, mais il en sentait les horreurs
ort au débouché du Tyrol, se laisse intimider par les sommations de l’ ennemi , lors des premiers succès de Wurmser ; il livre l
es en lettres d’or sur son drapeau : « Brave 18e, je vous connais ; l’ ennemi ne tiendra pas devant vous. » À ces paroles, les
de leur feu. Les choses étaient dans cet état, lorsque deux colonnes ennemies marchèrent sur Belleville, et déjà elles atteigna
embler ce qui nous restait de combattants pour essayer de repousser l’ ennemi . Nous réunîmes à la hâte 300 jeunes gens armés et
00 jeunes gens armés et habillés de la veille. On battit la charge, l’ ennemi fut repoussé, et les communications rétablies ave
t entière, et en est le digne couronnement. Nous venions de chasser l’ ennemi , lorsque je reçus en pleine poitrine une balle qu
61 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32
es, il croyoit devoir être également obéi dans celle des lettres. Ses ennemis prétendoient qu’il étoit odieux qu’un citoyen s’é
nt pour ou contre, selon que l’auteur étoit de leurs amis ou de leurs ennemis , & que ses idées étoient analogues aux leurs.
putation. On croit voir, dans le nombre de ses partisans & de ses ennemis , deux armées qui se mêlent. Mais, que résulte-t-i
ic, attaquer la réputation d’un citoyen si respectable. La cabale des ennemis de Socrate fit récompenser Aristophane. L’amour d
62 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XII. L’antinomie morale » pp. 253-269
ume et couronne toutes les autres antinomies. La morale est la grande ennemie de l’individualité. Elle s’efforce, soit par comm
comme l’homme est un être complexe, comme il existe en lui deux âmes ennemies , l’âme sociale et l’âme individuelle, la morale a
a pensée universitaire, imbue de rigorisme kantien, est naturellement ennemie de la casuistique. De plus, les moralistes univer
uve au fond de toutes les autres. La casuistique est regardée par ses ennemis comme une sophistique au service de l’instinct de
; puissante, par la science accrue et la solidarité élargie (Ibsen, l’ Ennemi du peuple). Mais à vrai dire, ces velléités de so
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — I » pp. 146-160
de l’Ain, il eut différentes destinations, mais ne commença à voir l’ ennemi qu’en 1792, dans l’armée du Midi, commandée par l
it remarquer par l’audace extraordinaire avec laquelle il relançait l’ ennemi jusque sur les cimes les plus escarpées et sur de
chargé d’occuper et de couronner les cimes des Apennins, devancera l’ ennemi par les hauteurs, aux défilés où il aura à passer
. L’enthousiasme est tel qu’au commencement de la Révolution ; et les ennemis , en apprenant nos triomphes, trembleront dans l’i
e harassée, au point le plus avancé des crêtes sur les derrières de l’ ennemi , et par son audace il l’a étonné, épouvanté, forc
ral de brigade, qui vient de prendre les chariots et les bagages de l’ ennemi , se voit dans la nécessité d’écrire à son père :
64 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
Clermont pour le créer général en chef d’une armée dispersée en pays ennemi et qui avait déjà usé deux maréchaux. Si sa bravo
Convention dite de Kloster-Zeven, en vertu de laquelle toute l’armée ennemie alliée devait se disperser. Cela fait, il s’empre
me. Ainsi le duc de Richelieu entre en une sorte de connivence avec l’ ennemi pour argent, et cela s’appelle l’homme chevaleres
épondit : « Il faut toujours remuer de la terre, cela en imposera à l’ ennemi . » — « Je partis donc pour ma destination, nous d
nsemble. Négligent jusqu’à la fin et mal instruit des mouvements de l’ ennemi , il remettait d’établir une communication facile
pouvait garnir cette gauche de redoutes ; mais on se flattait que les ennemis n’oseraient jamais marcher à nous. Des bois et de
65 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
les arts : il en est le restaurateur & le père(*) en France. Les ennemis de Ramus le peignirent des plus odieuses couleurs
e épouvantable de la saint Barthélemie. Ramus se doutant bien que ses ennemis implacables profiteroient de ce jour de sang pour
maîtres il en avoit plusieurs liés par des mariages, & cependant ennemis . Nous verrons ces dominateurs du monde avouer, en
Copernic, embrassé par le fameux Galilée & qui lui suscita tant d’ ennemis , graces au P. Scheiner, jésuite. Galilée étoit de
ul entreprit de briser l’idole encensée de tant de gens éclairés. Cet ennemi de la raison & de tout encens qu’on ne brûloi
te ou criminelle audace, n’étoit pas encore venu. Il n’apprit à quels ennemis il avoit affaire, qu’au moment qu’il embrassa l’o
te à ses idées. Scheiner fut outré : dès-lors il jura la perte de son ennemi . La vengeance étoit aisée ; le jésuite l’avoit da
arla beaucoup de sa générosité à remettre sa cause au jugement de ses ennemis , & du peu de justice qu’ils lui avoient rendu
ncore que celle de Corneille Agrippa, cet autre esprit paradoxal, cet ennemi des lettres, qui les mettoit au rang des calamité
t la défense des sciences & des arts. Il daigna traiter avec leur ennemi d’écrivain à écrivain, le suivre & le combatt
cours long & raisonné, donna encore l’apologie des sciences. Leur ennemi n’y fut pas mieux traité qu’il ne les avoit trait
ntagieux du fanatisme. Une chose qui console un peu l’irréconciliable ennemi des lettres, de les voir actuellement en honneur
s, étoit le coin du roi. C’est de ces deux coins, comme de deux camps ennemis en présence, qu’on s’observoit, qu’on se faisoit
s paroles & qu’elle ne dépend aucunement du poëte : sur quoi, ses ennemis s’écrient, « qu’avant de l’adopter, il faudroit,
la sculpture sont sœurs ; cependant la rivalité les a souvent rendues ennemies . Elles ont disputé vivement & disputent encor
qu’hypocrisie Fit exiler par grande envie. Le pape, qui condamna cet ennemi des mendians orgueilleux de leur état, & ce d
Sixte IV. Or, Sixte IV, quoique de l’ordre des franciscains, & l’ ennemi naturel des thomistes, a suspendu ses foudres, a
il sçavoit qu’étoit frère Fossombrone. Celui-ci, à l’approche de ses ennemis , ne se troubla point. Il joua le général d’armée 
les capucins, pour se soustraire plus surement aux violences de leurs ennemis , avoient pris le parti de se ranger du côté des f
nsi du temps, il y a quelque apparence qu’il triomphera encore de ses ennemis  ; qu’il se perpétuera de génération en génération
que c’est une espèce de vengeance licite devant Dieu, de mépriser son ennemi , quand il nous attaque d’injures, en ne lui répon
sus. L’université déclare cette société périlleuse en matière de foi, ennemie de la paix, de l’église & de l’état ; formée
ain, succéde, dans le courant de ce même mois d’octobre, Jean Prévôt, ennemi juré des jésuites. Le premier acte qu’il fait de
, c’est qu’il falloit qu’ils eussent bien du mérite pour avoir tant d’ ennemis . Il concluoit que c’étoit une raison de plus pour
homme sans humanité ; adieu, chrétien sans religion ; adieu, capital ennemi du saint siège de Rome ; adieu, fils dénaturé de
cha de réunir tout le monde contre les jésuites. Ils n’ont guère eu d’ ennemi plus dangereux. Edmond Richer ne connoissoit poin
evoir écouter que son zèle, qui lui fit beaucoup de partisans & d’ ennemis . Sa mémoire est encore chère à bien des ames élev
n’y aura de repos parmi nous, tant que nous serons environnés de ces ennemis d’un nouveau genre. Ni nous-mêmes, ni nos enfans,
ns & par ses grandes lumières. De plus, on le connoissoit pour un ennemi décidé des jésuites. Servin chargea encore les po
mont. La perte de leur procès fut généralement attribuée à leur grand ennemi Servin qui, quelque temps après, ayant voulu paro
. En dernier lieu, dans ce temps si critique pour les jésuites, leurs ennemis s’attendoient à voir l’université recommencer ses
en eurent que plus de cours. Bagnès fut désespéré. C’étoit, selon ses ennemis , un scholastique encore plus rempli de suffisance
s, voulut la faire cesser. Il s’établit médiateur entre ces religieux ennemis  : il tâcha de les amener à l’unité de doctrine, m
combien il eût été plus facile de reconcilier les puissances les plus ennemies , que deux corps divisés. Néanmoins le temps, qui
s les le Maître ; deux familles très-nombreuses &, de tout temps, ennemies des jésuites. Des Arnauld avoient plaidé violemme
re. Ce même Arnauld, si zélé pour sa cause, poussé d’ailleurs par ses ennemis , avançoit tous les jours quelque proposition sing
our raison. La conscience étoit également l’excuse ordinaire de leurs ennemis . La modération seule n’étoit du côté de personne.
reté, dans des craintes continuelles de tomber entre les mains de ses ennemis , mais consolé de tout par l’ambition d’être chef
isantoit lui-même. « On me croit, en France, disoit-il, le plus grand ennemi des papes, & l’on ignore comme j’ai toujours
ans, emportant au tombeau les regrets des siens & l’estime de ses ennemis . L’abbé de Pomponne étoit le dernier de cette fam
séquens partout. (*). On vante avec raison une de ses maximes. Qu’un ennemi , disoit-il, ou telle autre personne dont la mort
m. chron. t. I. 90. (*). C’est dommage que Lémos, pour foudroyer les ennemis du systême prédéterminant, n’ait pas sçu la révél
Quand on lui en demandoit la raison : « C’est, répondoit-il, que les ennemis qui ravagent tout en Flandre, & menacent Pari
été, que ne pouvoit-on lire dans l’avenir ? Sous quelles couleurs ses ennemis n’auroient-ils pas représenté l’affaire d’Ambrois
66 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
u’il aimait alors, les enseignes, cornettes, et autres dépouilles des ennemis , dont il avait fait un galant trophée : c’est ain
de lui aucun des siens, ne sachant où aller ni que faire. Un cavalier ennemi accourut l’épée au poing pour le tuer (ce qui éta
s’orienter à travers la plaine, lorsqu’il vit venir à lui un groupe d’ ennemis au nombre de sept, dont l’un portait la cornette
e semée des croix noires de Lorraine, l’étendard principal de l’armée ennemie  ; il n’était pas de force à la tenir longtemps, e
revêtu la cuirasse de son maître et portait la cornette blanche de l’ ennemi  ; l’autre page portait les brassards et le casque
ils découvrent à travers les branchages un grand mouvement de l’armée ennemie , qui s’avance derrière ce rideau pour une surpris
’état où je me trouve réduit, qui est tel que je suis fort proche des ennemis , et n’ai quasi pas un cheval sur lequel je puisse
67 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241
vont le mettre au supplice (sa fille en voulant épouser le fils d’un ennemi politique, son fils en jugeant et en réprouvant s
d’État, Césara est encore dégradé comme père. Il cède sa fille à son ennemi , tremble devant la conscience armée de son fils,
urice la même influence que sur son livre et sur son héros. Césara, l’ ennemi de l’Église romaine, meurt révolté, mais béni par
même pas les hommes qui sont l’objet de cette tranquille ironie, ses ennemis les plus acharnés participent encore d’elle… et c
68 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
cence. Il affecta de le croire pour ne pas augmenter le nombre de ses ennemis et pour se ménager la réconciliation avec le pape
mations le palais de Laurent. Il demanda généreusement grâce pour ses ennemis . Le peuple entendit, admira, applaudit, mais n’ac
ue c’est contre moi personnellement que sont dirigés les coups de nos ennemis , je pourrai, en me livrant entre leurs mains, ren
adouci par l’idée qu’il était nécessaire au bien public : car si nos ennemis ne veulent que ma ruine, je serai entre leurs mai
e le cœur tente avant que la réflexion l’ait mûri ; il étonna amis et ennemis dans Florence. C’est le propre de ces coups : ils
donc à dire que j’ai éprouvé des angoisses cruelles, car j’avais pour ennemis des hommes dont l’habileté égalait la puissance,
 ; tandis que, d’un autre côté, n’ayant à opposer à de si formidables ennemis que ma jeunesse et mon inexpérience (et, je dois
ette à ses lois tout désir contraire à sa volonté, et que ton funeste ennemi , désormais terrassé, n’ose plus dresser contre to
ur, à un certain âge, est la mort anticipée. Il s’y prépara. Mais son ennemi acharné, le neveu du pape, Riario, périt avant lu
69 (1772) Éloge de Racine pp. -
nait à Démosthène une couronne d’or ; et, si quelque rival ou quelque ennemi , usant du privilége de la liberté, réclamait cont
et il n’y a pas longtemps qu’il l’est par le nôtre. Il eut beaucoup d’ ennemis pendant sa vie ; il en a encore après sa mort. J’
de leur histoire, les triomphes de leurs héros, les malheurs de leurs ennemis , les crimes de leurs dieux. Ils réveillaient des
aître de la carrière, et entouré de ses trophées. Sans doute même les ennemis de ce grand homme virent avec plaisir s’élever un
ption forte et profonde, une exécution sûre et sans aucune tache. Les ennemis de Racine, pour se consoler du succès d’ Andromaq
ion, et les richesses de l’expérience. Un ami sévère à contenter, des ennemis à confondre, des envieux à punir, étaient autant
qui te trompe et ne te venge pas. Ne laisse pas le champ libre à tes ennemis . Ne vois-tu pas qu’ils sont tourmentés du sentime
l faut adresser des reproches ? N’est-ce pas plutôt à ses implacables ennemis  ? Ne doit-on pas le plaindre, plutôt que de le co
isir égal, paraît naturelle et simple, charme sans étonner, et a pour ennemis secrets ceux qui, pouvant l’apprécier mieux que l
mment pardonner cette désespérante perfection ? Et qu’on doit avoir d’ ennemis quand il est si difficile d’avoir des rivaux ! ô
70 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
be si bas, qu’on se détourne avec dégoût de toute cette plèbe de noms ennemis . On pouvait dire sans danger des choses incertain
’en mettre dehors volontairement c’est donner un grand avantage à ses ennemis . Qu’on y songe ! Tout ce que les hommes d’ordre n
nté sans fausse honte et sans condescendance sur cet Ordre et sur ses ennemis , ne pousserait-il pas à la solution que l’avenir
ait une de plus. Et cela suffisait, et bien au-delà, aux desseins des ennemis de l’Église. Ils étaient parvenus à séduire les g
ent en lui, de bien grands projets peut-être, pour s’engager avec des ennemis contre ce qu’il avait toujours aimé. Le doute, qu
sulter à cette sainte chose qui s’appelle l’infortune. Elle frappa un ennemi à terre, ce qui est la lâcheté des lâchetés, et e
a sainte Église, et les pontifes qui la gouvernent doivent avoir pour ennemis tous ses ennemis. Du reste, ce grand égarement d’
et les pontifes qui la gouvernent doivent avoir pour ennemis tous ses ennemis . Du reste, ce grand égarement d’une époque spirit
ure d’injustice et de barbarie, de ses augustes Constitutions. Lui, l’ ennemi du protestantisme, il ne protesta pas. Laurent Ri
ui le voyait bien. C’était Frédéric. Il était pourtant de la race des ennemis de Dieu. Il était protestant, il était philosophe
71 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
tissements et à ces odieuses interprétations de la publicité ! Si ces ennemis parviennent (comme je ne le crains que trop) à br
salaire par honneur que quand elle cherche la gloire par vanité, ces ennemis apprendront trop tard (et avec regret, je n’en do
! Mais c’est la logique de la malignité humaine, qui veut enfermer un ennemi dans un cercle vicieux et l’étouffer entre deux s
pir, et si je succombe ce ne sera pas ma faute : ce sera celle de mes ennemis . III Au reste, ce n’est pas la première fo
Ainsi mourut, au site où se plaisait sa vie, La gloire des Romains, l’ ennemi de Fulvie ! Son beau cap, ses jardins, sa mer, se
72 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre X. Des Romains ; de leurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. »
aient le droit d’être oppresseurs ; il eut cette gloire, que tous les ennemis de l’État furent les siens ; il vécut dans les or
de la même secte, fanatique de la liberté, passionné pour la patrie, ennemi ardent et irréconciliable de toute espèce d’oppre
ylla ou Octave eussent répondu par une proscription à l’éloge de leur ennemi  ; César répond en homme de lettres et en orateur.
plus braves que le dieu des combats choisit pour victimes. Ainsi les ennemis de la patrie, tombés sous vos coups, expieront en
it plus digne du bienfait. C’est vous qui avez détourné de nos murs l’ ennemi et l’oppresseur de la patrie : c’est vous qui l’a
73 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
che, fut ensuite cruel ; c’est l’ordinaire. Il fit couler le sang des ennemis , avec cette fureur que les caractères atroces nom
a dit : faisons du bien à nos amis, et ne faisons point de mal à nos ennemis . Il rapporte l’exemple de tous les grands hommes
s de cet art funeste et caché… Non, désormais je ne craindrai pas les ennemis domestiques plus que les barbares même. Je ne ver
dre ce sentiment d’humanité dans le prince, des sujets de l’État, aux ennemis mêmes de l’État. « Celui, dit-il à Valens, qui da
posée à l’envie en deviendra plus pure ; car il vient un temps où les ennemis et les rivaux ne sont plus. Alors toutes les caba
74 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »
prétexte de publications posthumes, et les perfides représailles des ennemis , et les maladresses des amis trop zélés, et l’éte
le scandale. » Loge de concierge me plaît, voilà le mot exact. Les ennemis , les amis trop zélés, on s’en accommode encore. M
udelairien assembla donc ces lettres déprimantes ? Ah ! les amis, les ennemis , ce sont les chères bêtes du foyer, auprès de cet
75 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256
rant au triomphe, comme conseil de Pompée, comme ami de Brutus, comme ennemi de Clodius ou d’Antoine, comme tuteur et victime
eusses dit publiquement que, malgré le départ de quelques-uns de tes ennemis , il te restait encore assez de victimes ? Et le j
r mon ordre ce que tu faisais de toi-même ? Consul, j’ordonne à notre ennemi de sortir de Rome. Et qui pourrait encore t’y arr
dire : Cicéron, que fais-tu ? Quoi ! celui que tu reconnais pour mon ennemi , celui qui va porter la guerre dans mon sein, qu’
il est dans mes principes de regarder comme des titres de gloire les ennemis qu’on se fait par la vertu. « Mais il est dans ce
epuis longtemps que pour éclater sous mon consulat. « Si parmi tant d’ ennemis nous ne frappions que Catilina seul, sa mort nous
i donc, je le répète, que les méchants se séparent des bons ; que nos ennemis se rassemblent en une seule retraite, qu’ils cess
and tes autels, ces murs et la vie de tous nos citoyens ; et tous ces ennemis de Rome, ces déprédateurs de l’Italie, ces scélér
eté, et que, pendant sa censure, il avait ornée des dépouilles de nos ennemis . Avec cette tête tomba celle de Caïus César, trah
ours après, déchu de ses prétentions au tribunat par la cabale de ses ennemis , et bientôt obligé de se bannir de Rome ; Sulpici
sénat, l’accord unanime de toute l’Italie, la déclaration même de mes ennemis et votre inappréciable bienfait, qui sont ma réco
lorsqu’il apprenait que ses biens étaient possédés et pillés par ses ennemis  ; lorsqu’il voyait la jeunesse de son fils associ
grand homme et moi, il y a cette différence qu’il s’est vengé de ses ennemis par les moyens qui l’ont rendu si puissant, c’est
rrité ne méditait que la vengeance ; et moi, je ne m’occuperai de mes ennemis qu’autant que la république me le permettra.
hercher de quelle manière je punirai l’injustice et la cruauté de mes ennemis . Se venger est plus facile ; il en coûte moins po
76 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
à genoux, en disant : — « Honorable époux, mettez ceci. Vous avez des ennemis aux environs. » Kuranoské se retourna et lui dit 
pas du vengeur), tout à fait rassuré par l’indignité de la vie de son ennemi , se relâchait de la surveillance qu’il faisait ex
panser les blessures et faire de grandes flammes afin d’épouvanter l’ ennemi  », l’autre « tenant deux chandelles et deux éping
imement. Il parvint ainsi à se mettre au courant des habitudes de son ennemi . Afin de se renseigner le mieux possible, il se d
77 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
tous les évenemens pouvoient être mortels à la republique : puisque l’ ennemi pouvoit, s’il gagnoit une bataille, venir camper
té, où le particulier est chassé de ses foïers et fait esclave par un ennemi étranger, telles que furent les guerres que ces c
ce temps-là portoit, qu’on ne pouvoit point abbatre le trophée que l’ ennemi avoit élevé pour éterniser sa gloire et notre hon
. Une neutralité parfaite régnoit toujours dans ces sanctuaires, et l’ ennemi le plus aigri n’osoit pas y attaquer le plus foib
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. (suite et fin.) »
nous battions, et c’est la précaution que nous avons eue d’attirer l’ ennemi loin de la route qu’il devait suivre, qui lui a p
re les autres d’une haine mortelle, ne nous offrait dans tous que des ennemis également furieux contre nous. Les Turcs nous voy
ent avec les Busses qu’ils détestent. Les Grecs nous haïssaient comme ennemis de ces mêmes Busses qu’ils vénèrent presque jusqu
s, dont le fanatisme égale l’ignorance, se montraient nos plus grands ennemis . » À un moment où l’on apprend qu’ils ont reçu d
mpte des mêmes misères la voici : « 10 novembre 1813. Monseigneur, L’ ennemi a forcé hier la position de Hochheim. Il a attaqu
e triomphèrent sur mer et sur terre. — Je dégageai mes vaisseaux. — L’ ennemi , en désordre, fut écrasé et obligé de tenir les v
i laissé douze à treize dans le même état sur le champ de bataille. L’ ennemi n’a certainement pas, dans ce moment-ci, six vais
79 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
et de la bonté d’Innocent XII arriva à Paris avec un cri de joie des ennemis de Fénelon à Rome. XXIX Au moment où celui-
lité et ce silence, qui édifièrent le monde, irritèrent davantage ses ennemis . Ils voulaient un hérésiarque à foudroyer, Fénelo
r Idoménée, fléau de ses peuples, lui dirent « qu’il fallait être son ennemi pour avoir peint un pareil portrait. » On vit une
l y vit sa condamnation certaine à un éternel exil, et sa situation d’ ennemi public dans une cour qui ne lui pardonnerait jama
iées avec tant de soin par la prudence du roi étaient au pouvoir de l’ ennemi . Les troupes, mal payées, désapprenaient l’obéiss
culte et la vénération que son nom inspirait traversaient ces lignes ennemies que nos armes ne savaient plus rompre. Seul et sa
rses pastorales. Les terres qui lui appartenaient, respectées par les ennemis , devenaient un refuge pour les paysans du voisina
80 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »
re du sol, les chemins, la température, les mouvements possibles de l’ ennemi  ! Et, ce qu’on ne sait pas, il faut le deviner. E
r, je sais bien que la première fois que j’ai dû m’en servir devant l’ ennemi , j’étais diablement ennuyé. Je m’en suis tiré par
e notre aile droite, avec le duc d’Anguien, culbute l’aile gauche des ennemis et s’avance même par-delà la première ligne de le
yards, la marche de la cavalerie d’Alsace, l’attitude de l’infanterie ennemie , tout lui montrait, en traits terribles, la défai
t pas un instant d’accablement, il n’eut qu’une pensée : arracher à l’ ennemi une victoire éphémère, dégager son aile battue, n
e wallonne (cela, c’est le mouvement de tout à l’heure), où la droite ennemie , dirigée par Melo, s’apprêtait pour un dernier ef
cri général de Sauve qui peut ! C’était Gassion qui, en poursuivant l’ ennemi , était arrivé au-delà de la deuxième ligne espagn
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
général. La première lettre de Henri le montre très amoureux, et les ennemis qui le savent s’embusquent dans un moulin pour le
écrites le pied levé et déjà sur l’étrier, en partant pour dépister l’ ennemi ou courir le cerf. Elles font l’effet du son du c
nne à la comtesse « les enseignes, cornettes et autres dépouilles des ennemis qu’il avait fait mettre à part pour lui être envo
Si je ne m’en suis rendu digne, j’y ai fait tout ce que j’ai pu. Les ennemis ont pris l’île de Marans devant mon arrivée, de f
pre à la félicité des amants, est devenu le théâtre de la guerre. Les ennemis l’ont pris ; Henri le reprendra. Et cependant l’a
ent ? Jamais je n’ai eu une telle envie de vous voir que j’ai. Si les ennemis ne nous pressent, après cette assemblée je veux d
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431
rait pu65, elle le voit près d’être écrasé entre les trois puissances ennemies  : elle brûle de s’entremettre en sa faveur. Les é
s cet aveu, j’ose vous supplier d’examiner le pitoyable état de votre ennemie (Marie-Thérèse) lorsque vous étiez devant Prague.
lle ne serait pas approuvée ; vos partisans la condamneraient, et vos ennemis en triompheraient. Quant à la margrave, après av
s de la bataille de Rosbach : une marche fausse, prolongée, devant un ennemi bien posté, qui avait eu le temps de se ranger en
a sœur les horreurs de la guerre, et, par ses diversions, d’attirer l’ ennemi d’un autre côté. Il lui exprime dans chaque lettr
tes de malices qui n’y avaient nul rapport, des invectives contre les ennemis de la philosophie et contres les siens propres :
83 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
re la difficulté de maintenir les succès de l’ambition ; ils ont pour ennemis la majorité des intérêts particuliers, qui tous d
’ayant point eu de lots dans le résultat actuel du sort. Ils ont pour ennemis le hasard, qui a une marche très régulière quand
hargé de répartir également le bonheur entre les hommes. Ils ont pour ennemis le besoin qu’a le public de juger et de créer de
eut se nourrir de ses propres ressources ; c’est le sentiment le plus ennemi du passé, de la réflexion, de tout ce qui retombe
chefs de n’être pas suspects à leurs soldats, que redoutables à leurs ennemis . Des crimes de tout genre, des crimes inutiles au
84 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289
, & continuant à prêcher à leur ordinaire, ils s’y attirèrent des ennemis puissans. Harlai de Chanvalon étoit alors archevê
tion étoit indigne de l’archevêque de Cambrai. Les emportemens de ses ennemis ne le firent jamais sortir de sa douceur naturell
IV avoit pressé la condamnation de Molinos, à la sollicitation de ses ennemis . Ainsi ce monarque étoit engagé, sans le sçavoir,
sé à la publication du mariage de madame de Maintenon, qui devint son ennemie & trouva l’occasion de se venger : mais c’est
n ami zèlé qui ne cherche qu’à les rendre heureux ; & les rois un ennemi implacable de la flatterie. Partout la vertu s’y
85 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
brouillard fût épais, à travers son épaisseur même, les avant-postes ennemis aperçurent la lueur des torches, entendirent les
Austerlitz la confiance dans l’armée prussienne restait du moins aux ennemis de la France. Après Iéna, le continent entier sem
cadrons de dragons qui étaient à sa portée, pour ramener la cavalerie ennemie , il fit appeler Murat, et lui ordonna de tenter u
ent les premiers, pour déblayer le terrain et en écarter la cavalerie ennemie . Ce brave officier, renversé sous son cheval, se
les, lancée avec plus de violence, renverse sur un point l’infanterie ennemie , et y ouvre une brèche à travers laquelle cuirass
urs soldats et sur les nôtres, s’inquiétant peu de mitrailler amis et ennemis , pourvu qu’ils se débarrassent de nos redoutables
à exécuter jusqu’à la nuit, car il est impossible, soit d’éloigner l’ ennemi , soit de le fuir par le pont qui conduit à l’île
u tant qu’il avait pu craindre une nouvelle attaque. Maintenant que l’ ennemi , épuisé, se bornait à une canonnade, il résolut d
était devenu lui-même une grande rivière, et des moulins lancés par l’ ennemi avaient plusieurs fois mis en péril le pont qui s
des éclairs des batteries autrichiennes et sous la pluie des boulets ennemis , est une page épique sous la plume de l’historien
es que nous avions essuyées dans nos longues guerres, mais celle de l’ ennemi avait dû être d’un tiers plus forte.” » XVI
ves du fleuve, est un chant d’Homère. Le sujet emporte l’écrivain, si ennemi de la vaine imagination, jusqu’à la poésie. Écout
’enfoncer paisiblement au couchant. Rien n’annonçait la présence de l’ ennemi , si ce n’est quelques troupes de Cosaques qui cou
86 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »
la mort d’un clown : la petite Impératrice, roman (1879). — Les Mères ennemies , roman (1880). — La Divine Aventure, en collabora
tes (1884). — La Légende du Parnasse contemporain (1884). — Les Mères ennemies , drame en trois parties (1883). — Les Contes du r
Impressions de nature et d’art (1879).] Auguste Vitu Les Mères ennemies  : Cette situation émouvante et neuve est d’un irr
Francisque Sarcey Tel est le drame bizarre, incomplet (Les Mères ennemies ), incohérent, où éclatent deux ou trois belles sc
eux de petits poèmes animés. Lorsque, de leur propre poids, les Mères ennemies seront tombées au fond de l’oubli, le Docteur Bla
outes treilles. Ils récoltent chacun selon son effort. Ils sont sur l’ ennemi . Ils en vivent. Ils ne l’anéantissent pas seuleme
ontes dans les Folies amoureuses, des scènes héroïques dans les Mères ennemies  ; mais ce sont promesses et prémices à côté des d
t à l’humble auteur de Lidoire que l’auteur de Panteleïa , des Mères ennemies et de tant d’autres chefs-d’œuvre absolus en leur
87 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
e s’étend de ce haut sommet sur les tentes et sur les mouvements de l’ ennemi . Ce n’est point le frère haineux qu’Eschyle a vou
t Apollon, tueur des loups : — « Détruis aussi ces loups qui sont nos ennemis  ! » Et sa grande sœur, la fille de Latone : — « A
tous les bruits par des échos de terreur. Dans les sièges modernes, l’ ennemi , tenu à distance par le feu des forts, reste invi
rée dans le cercle étroit de ses murs, craquait sous l’enveloppe de l’ ennemi , comme un athlète saisi à bras le corps par un ad
souffler la lâcheté sur les citoyens. Vous servez, vous encouragez l’ ennemi , et ainsi nous nous déchirons nous-mêmes par vos
dans leurs demeures divines, les armures et les dépouilles prises à l’ ennemi  ! » — Toute la dévotion homérique est là dans sa
jamais jugé digne de son regard. C’est contre lui que je combattrai ; ennemi contre ennemi, roi contre roi, frère contre frère
gne de son regard. C’est contre lui que je combattrai ; ennemi contre ennemi , roi contre roi, frère contre frère. Vite, qu’on
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
s obligé à sa patrie, voire à son ingrate patrie et qui l’a traité en ennemi . » Plus loin, il montre le consul romain à la tê
raignait l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisèrent autant l’ ennemi et ne redoutèrent si fort leurs chefs ; jamais ne
es vœux et de sa propre espérance. Ce caractère rend inviolable à des ennemis irrités, lie les mains à des traîtres. C’est ce c
Sans douceur, les assemblées des hommes ne seraient que des troupes d’ ennemis , ou des cercles d’admirateurs réciproques. « Sans
89 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
leur derrière les objets extérieurs. L’animal qui sent la dent de son ennemi n’a besoin d’aucune subtilité métaphysique pour i
’il y a des peurs instinctives devant les formes d’animaux qui sont l’ ennemi héréditaire, il y a des sympathies instinctives d
ntre d’appétitions, pour la concevoir autre et autre volonté, amie ou ennemie . Le zoomorphisme est la métaphysique instinctive
our nous en ce qui est désirable et ce qui est redoutable, en amis et ennemis  ; il y a pour l’animal des choses bonnes ou des c
90 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
hysionomie solaire, nous apparaît comme encadré entre ses deux grands ennemis pâles et sombres, le prince d’Orange, Guillaume,
rbe trompait tout le monde et livrait le secret de la négociation aux ennemis . La Régente informée avertit Louvois et donna les
sé d’avoir mal parlé de la France et d’être entré en liaison avec ses ennemis . L’abbé d’Estrades, après avoir salué la duchesse
et incarcéré. Le duc entendait bien profiter des bons conseils de ses ennemis , mais il commençait par se défaire d’eux et par l
ont en 1690 : c’est l’homme que Louvois aime à opposer de ce côté aux ennemis de la France et qui possède le mieux cet échiquie
us trahir au même moment comme général, en communiquant nos plans à l’ ennemi . Guerrier d’une espèce à part et qui mettait sa f
91 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Exploration du Sahara. Les Touareg du Nord, par M. Henri Duveyrier. »
appelée du nom de leur fondateur Es-Senoûsi (mort en 1859), est notre ennemie mortelle ; elle est fondée sur une pensée de prot
e du jeune voyageur qui les a rencontrés partout sur son chemin comme ennemis . Le livre de M. Duveyrier éclaire d’un jour tout
coïncidence singulière, s’est trouvée plus d’une fois avoir les mêmes ennemis que nous. C’est elle qu’Abd-el-Kader est allé fro
rer la sécurité des routes, à protéger les caravanes, à veiller sur l’ ennemi , à le combattre au besoin et à se mettre à la têt
ds mangeurs et des Lucullus. Aussi, dans leurs luttes avec ces Arabes ennemis , les Touareg ont fait contre eux un chant de guer
u’à de rares intervalles, ils les enlèveront avec joie et rage à leur ennemi . J’ai à peine donné idée de ce volume intéressant
92 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
nsénistes ? Il vaudrait mieux ne songer qu’à la guerre, à vaincre les ennemis , et penser qu’en le faisant, on suit la volonté d
en, madame, que j’entrai aussi. J’entendis donc la défaite de l’armée ennemie , et retournai souper de fort bonne humeur. M. de
mpte à l’avance de tout ce néant humain ; elle se dit, en sachant ses ennemis triomphants et ses amis consternés, qu’il n’y ava
avait joué son rôle mieux que beaucoup d’autres peut-être, et que ses ennemis ne devaient pas s’attendre à ce qu’elle fût humil
ance, où Louis XIV mourait et où le duc d’Orléans, qu’elle avait pour ennemi déclaré, devenait le maître, elle alla habiter Ro
sa sagesse, sans livrer une seule bataille, fit vider la Castille aux ennemis , et rencoigna leur armée dans le royaume de Valen
93 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — II. (Fin.) » pp. 246-265
1617) ; bientôt, sa présence en cette petite cour porte ombrage à ses ennemis  : la calomnie l’implique dans des intrigues, d’où
que dans l’intérêt du roi, et ce prince du sang devient pour elle un ennemi actif qui va servir les mauvaises intentions de L
, leur représentant des bourreaux au même temps qu’ils affrontent les ennemis , rendent la partie fort inégale, y ayant peu de c
elle ne nous y laisse pas, « et nous en tire si promptement, que nos ennemis , ne pouvant prendre de justes mesures sur des var
de parler comme s’il était percé de plaies, tout couvert du sang des ennemis … » Au fort de ses lâchetés est une de ces express
ugeons pas trop, jusque dans sa gloire, à travers les imputations des ennemis qui lui survécurent. Richelieu fut vindicatif : l
94 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — II. (Fin.) » pp. 476-495
742) : Cher Jordan, je te dirai gaiement que nous avons bien battu l’ ennemi . Nous nous portons tous bien. Le pauvre Rottenbou
ents Prussiens logés dans un village ; le village est brûlé, mais les ennemis sont repoussés et chassés sans avoir gagné le moi
ns. C’est la Moravie en épigramme. » Dans ces répits que lui laisse l’ ennemi , il demande à Jordan des nouvelles de Berlin, et
jour que vous fûtes, il y a treize ans, si cruellement blessé par nos ennemis . » Il traite évidemment ce digne survivant des gr
et magnanimes. Et sur les libelles d’abord : Vous m’apprenez que mes ennemis me calomnient jusqu’à l’Escurial. J’y suis accout
ompte simplement sur cette divinité obscure, le hasard : J’ai trop d’ ennemis  ; cependant, avec un peu de fortune de notre côté
95 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »
re. Alors son activité égale sa valeur : il ne s’arrête que quand ses ennemis sont vaincus ; mais l’instant de la victoire est
aura qu’un citoyen a violé une loi, comme il sait, à la guerre, qu’un ennemi a forcé les retranchements. « Le protecteur des l
ux qui, le fer à la main, défendent ses moissons. Tous, à l’abri de l’ ennemi domestique et étranger, vivront dans une paix pro
leurs bienfaiteurs, ces mêmes hommes sont fiers et ardents avec leurs ennemis  ; leur reconnaissance est glacée, leur haine est
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — III » pp. 90-104
partout où il le fallait, et, après le premier moment de surprise, l’ ennemi fut repoussé. Vers le 20 janvier (1555) on apprit
de vos bras et de vos armes, vous aurez en dépit d’eux la vie de vos ennemis , et non eux la vôtre… Mais si vous allez avec un
ait un banquet, lorsqu’au retour de quelque escarmouche je savais les ennemis être frottés, ou que je savais qu’ils étaient en
pres à loger des soldats qui défendraient au besoin la tranchée, si l’ ennemi y sautait pour la détruire. Il y avait en Montluc
ès. — Il s’entendait à merveille, dans une escarmouche, à « tâter » l’ ennemi , c’est-à-dire à connaître à sa marche et à son at
97 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383
fier d’avoir pour ses juges. Au siège devant Mardyck (août 1646), les ennemis ayant fait une sortie, non content de les repouss
ans cette attaque sans but et se faisait un point d’honneur de voir l’ ennemi se retirer le premier : il fallut que le duc d’En
même tranchée devant Mardyck, au moment où il fallait en déloger les ennemis , Bussy, qui est entré par un côté, se rencontre t
a guerre : le jour du combat, il était fort doux à ses amis, fier aux ennemis  ; il avait une netteté d’esprit, une force de jug
ffaire en méchant état. Quand il était le plus faible en présence des ennemis , il n’y avait point de terrain d’où, par un ruiss
ler le maréchal, en lui amenant un page qui s’est échappé du camp des ennemis , et sur le rapport duquel il se confirme dans l’i
e mande que M. de Turenne vient encore de pousser l’arrière-garde des ennemis . C’est un vrai conquérant, il n’est plus reconnai
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 419-420
de ses travaux que les injures qu’ils lui ont attirées de la part des ennemis de la Religion ; nous apprenons qu’il n’a ni béné
eligion & aux mœurs, en décréditant Voltaire, leur plus dangereux ennemi  ; car de tous les Ouvrages publiés contre ce céle
99 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
accouraient en regardant souvent derrière eux. Caïrbar comprit que l’ ennemi s’avançait, et appela les chefs de son armée. La
, ô Fingal ! ce héros était cher à leur cœur. Il allait combattre : l’ ennemi disparaissait. La paix et la joie revenaient avec
uclier ; tu vois l’air sombre et terrible dont il regarde les flots d’ ennemis roulant dans la plaine. Mais, ô Carril, n’aperçoi
tu qu’Ossian lève l’épée pour ta défense ? Veux-tu qu’il détruise tes ennemis . Fille de Tor-Thoma, lève-toi, j’ai entendu tes p
oins ils lui diront que son peuple a péri avec gloire. » J’attendis l’ ennemi de pied ferme. Près de moi Toscar tire son épée :
attendis l’ennemi de pied ferme. Près de moi Toscar tire son épée : l’ ennemi vient comme un torrent ; les cris confus de la mo
rûle de son propre feu ; que je reste intrépide entouré de milliers d’ ennemis , quoique les braves soient absents. Étranger, tu
elle vit ses bords couverts de lances. « Sûrement, dit-elle, c’est l’ ennemi qui dresse ses lances, et Trathal est seul. Un se
; pour toi j’ai fui mon père. Depuis longtemps nos deux familles sont ennemies  ; mais nous, ô mon cher Salgar ! nous ne sommes p
les sont ennemies ; mais nous, ô mon cher Salgar ! nous ne sommes pas ennemis . Vents, cessez un instant. Torrents, apaisez-vous
entendu parler de ta renommée dans les combats et de la fuite de tes ennemis . Pourquoi n’a-t-il pas appris aussi ta blessure ?
100 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
reprit-il, mon cher fils, comme je veux que tu me venges de tous mes ennemis  ! » V Son frère lui ayant dérobé ses habit
au-dessus du prix de sa façon. » VI Le dominicain Savonarola, ennemi des Médicis, et cherchant la faveur du peuple, le
es fait notre feu, je me haussai sur la muraille, et je vis parmi les ennemis un tumulte extraordinaire ; c’est que le connétab
e Cerri et Laurent Baglioni tuaient tous ceux qui fuyaient devant les ennemis qui étaient déjà entrés dans Rome. Le capitaine d
sa pauvre maison saccagée, et sa femme et ses enfants au pouvoir des ennemis  : de sorte qu’il n’osait faire son devoir, de peu
e quelques pièces où il le fallait, et je mis à bas plusieurs soldats ennemis  ; sans cela, une partie de ceux qui étaient entré
commanda de continuer comme j’avais commencé. « La nuit venue, et les ennemis entrés dans Rome, moi, qui ai toujours aimé les c
; le pape lui pardonne et lui donne le conseil de prendre garde à ses ennemis . « J’ouvris alors une boutique fort belle aux Ba
s le monde, à me livrer à mon caractère emporté et au poignard de mes ennemis jaloux. Un sommeil plus doux s’emparait de moi, e
ficier milanais de Sa Sainteté, qui s’était de tout temps déclaré son ennemi . Il se retire chez son ami Delbène, où tout Rome
ns du mot infâme des revers de la médaille. Les fugitifs de Florence, ennemis des Médicis, le raillèrent sur son amour pour eux
ité, selon L’archi. 13. C’était un fameux prédicateur, partisan des ennemis des Médicis. On l’enferma dans le château Saint-A
/ 1897