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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
de la septième période). — Madame Scarron chargée de l’éducation des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. — Habi
is ans. Le 30 mars 1670 naquit le duc du Maine. La naissance des deux enfants fut tenue secrète pendant plusieurs années. Dès 1
ent faire penser à mes amis qu’on me tend un piège. Cependant, si les enfants sont au roi, je le veux bien 80. Je ne me charger
nges était sa sœur. Ces personnes n’avaient proposé que l’éducation d’ enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du
on pour être fort clair dans son esprit. Il s’agissait évidemment des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. On fai
de Montespan, et parce que les lois s’opposant à la reconnaissance d’ enfants nés d’un commerce doublement adultère, il fallait
quelques exemples une éclatante infraction de ces lois en faveur des enfants de madame de Montespan, qui ne devaient pas reste
lair pour madame Scarron que l’issue de cette éducation clandestine d’ enfants réprouvés par les lois, qui, peut-être, ne seraie
eler sur elle, par l’aveu secret de ce prince pour l’éducation de ses enfants naturels. C’est dans ces considérations qu’il me
ersuader que madame de Montespan, séparée de son mari, avait d’autres enfants à faire élever que ceux de son commerce avec le r
Scarron aurait-elle pu croire que si la maîtresse du roi avait eu des enfants d’un autre que lui, on se fût adressé à elle pour
enfants d’un autre que lui, on se fût adressé à elle pour élever ces enfants destinés à être les rebuts Ce tout le monde ; que
que le bruit de cette liaison avait cessé, quand on proposa les deux enfants de madame de Montespan à madame Scarron, et l’un
deux enfants de madame de Montespan à madame Scarron, et l’un de ces enfants n’était pas encore né. Ici je remarquerai encore
vivait bien avec son mari, j’aurais consenti volontiers à élever ses enfants  : ainsi qu’on ne croie pas que c’est l’orgueil ou
Scarron pouvait à bon droit trouver au-dessous d’elle l’éducation des enfants légitimes du marquis de Montespan, bien qu’ils fu
s’en trouve souvent dans les écrits qui ne sont pas francs : « Si les enfants sont au roi, je veux bien m’en charger ; je ne me
dame de Montespan. » Ces mots signifient, je veux bien me charger des enfants du roi et de madame de Montespan, si le roi me l’
e. Mais ma conscience aurait trop à souffrir, si j’avais à élever des enfants de madame de Montespan, qui ne seraient pas du ro
du roi. La conscience aurait pourtant été moins chargée d’élever les enfants de madame de Montespan et de Lauzun qui était gar
que le roi préludât, par l’ordre demandé, à la reconnaissance de ses enfants , il est présumable qu’elle avait autorisé, peut-ê
rtait à madame Scarron et son désir de lavoir pour gouvernante de ses enfants , ne prévoyant pas sans doute qu’un jour cet intér
t pour la seconde fois en particulier, lui demanda ses soirs pour ses enfants , et elle devint leur gouvernante. Je n’ai trouvé
e a été le premier motif de sa nomination à la place de gouvernante d’ enfants naturels qu’il avait l’intention de reconnaître e
it que celui de madame de Montausier pour la place de gouvernante des enfants de France. Le roi trouvait dans madame Scarron un
e premières démarches pour engager madame Scarron à se charger de ses enfants naturels, aucune apparence de dévotion ne se renc
et en trouver un prétexte dans ses devoirs religieux, si la mère des enfants qu’elle allait élever lui rendait la vie désagréa
qu’elle pouvait, sans scrupule, se charger de l’éducation secrète des enfants de l’adultère, parce que c’était jeter un voile c
Les arrangements qui eurent lieu pour l’éducation des deux premiers enfants du roi et de sa maîtresse, en 1670, ne doivent pa
me de Maintenon nous apprend que pour cacher l’existence des premiers enfants qui lui furent confiés, on les plaça avec leur no
nge, de la viande, et je passais quelquefois les nuits chez un de ces enfants malades dans une petite maison hors de Paris. Je
nt du 24 avril 1670, puisqu’en 1669 madame de Montespan n’avait qu’un enfant du roi, et que le duc du Maine ne naquit que six
2 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De la tendresse filiale, paternelle et conjugale. »
a de plus sacré dans la morale, ce sont les liens des parents et des enfants  : la nature et la société reposent également sur
savoir maintenant, quelles jouissances de sentiment, les pères et les enfants peuvent attendre les uns des autres. Le même prin
plus forte, et par cela même trouve des torts à l’autre, soit que les enfants chérissent leurs parents plus qu’ils n’en sont ai
lus qu’ils n’en sont aimés, soit que les parents éprouvent pour leurs enfants plus de sentiments qu’ils ne leur en inspirent. C
a première supposition. Les parents ont, pour se faire aimer de leurs enfants dans leur jeunesse, beaucoup des avantages et des
s’arranger du bonheur avec ce mot là. Quel que soit le dévouement des enfants sensibles et respectueux, les nouveaux penchants,
l’avoueront jamais. Quand les parents aiment assez profondément leurs enfants pour vivre en eux, pour faire de leur avenir leur
er leur propre vie comme finie, et prendre pour les intérêts de leurs enfants des affections personnelles, ce que je vais dire
n’existe point ; mais lorsque les parents restent dans eux-mêmes, les enfants sont à leurs yeux des successeurs, presque des ri
le caractère de vos parents, ou une supériorité si marquée, que leurs enfants soient heureux d’entretenir avec eux plutôt un cu
ment le plus vif, soit que l’empire absolu qu’on exerce alors sur les enfants , les identifie avec vous-mêmes, soit que leur dép
s mêmes qu’ils ne doivent qu’à eux, soit que tout ce qu’on attend des enfants alors, étant en espérance, on possède à la fois c
obtenir. Bientôt les événements dans leur réalité nous présentent nos enfants élevés par nous, pour d’autres que pour nous-même
’inspirer à son élève ses opinions que ses volontés ; le moi de votre enfant se compose de vos leçons, des livres que vous lui
durée de la vie de l’homme à exister simultanément, les pères et les enfants , dans la réciprocité de sentiments qu’ils veulent
arents, que la méthode qu’il faut suivre pour diriger la vie de leurs enfants sans aliéner leur cœur ; car il n’est pas même po
te n’est presque jamais atteint dans cette relation. La tendresse des enfants pour leurs parents se compose, pour ainsi dire, d
evoir et de la nature, ne peut être anéanti ; mais dès qu’on aime ses enfants avec passion, on a besoin de toute autre chose qu
cette exigence est plus funeste dans la relation des parents avec les enfants , parce qu’une idée d’autorité s’y mêle, elle est
inconvénient n’existe-t-il pas dans les rapports des parents avec les enfants  ? Plus ils ont de droits, plus ils doivent éviter
3 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »
lérate naïveté, qui peut être lu en tous temps et goûté de ces autres enfants qui n’ont pas les yeux si beaux et qui sont des h
ants qui n’ont pas les yeux si beaux et qui sont des hommes. Le vieil enfant qui l’a écrit en est lui-même un, de ces hommes,
raditions populaires avec laquelle Feuillet fait ses gâteaux pour les enfants . Il a lu les Contes d’enfants et de la maison, le
elle Feuillet fait ses gâteaux pour les enfants. Il a lu les Contes d’ enfants et de la maison, les Forêts tudesques et les Lége
re humain. Non ! il s’agit simplement pour nous des Contes d’un vieil enfant 30 à des enfants plus jeunes, et surtout d’impres
il s’agit simplement pour nous des Contes d’un vieil enfant 30 à des enfants plus jeunes, et surtout d’impression profonde et
it existé, en supposant que, pour s’excuser d’avoir fait des contes d’ enfants , cette petite chose, dans un siècle qui n’aimait
le conte, la vive racine du conte, qu’on l’écrive, du reste, pour les enfants ou pour les hommes. Mais quelqu’un d’aussi littér
é. III Ainsi, voilà le reproche à faire à ces Contes d’un vieil enfant , que les enfants sentiront peut-être, avec leur i
si, voilà le reproche à faire à ces Contes d’un vieil enfant, que les enfants sentiront peut-être, avec leur imagination vierge
i n’existe que pour les imaginations à leur aurore, que ce soient des enfants de peuples ou des marmots d’enfants. Seulement, t
à leur aurore, que ce soient des enfants de peuples ou des marmots d’ enfants . Seulement, tels qu’ils sont, il faut bien le dir
roule du La Fontaine à plein bord. On le retrouve partout, l’immortel enfant à barbe grise, dans ces Contes du vieil enfant. L
ve partout, l’immortel enfant à barbe grise, dans ces Contes du vieil enfant . La pensée de Feuillet s’est tissé un vêtement av
de fait, que Balzac, dans ces contes inouïs qui ne sont pas pour les enfants et qui ont tout, excepté l’innocence ; il n’y a q
nvierait ? » C’est, en effet, l’Éson du conte renouvelé que ce vieil enfant , comme il s’appelle, et ce n’en est pas un que no
style qui sauve tout, le style magicien, mais pas seulement pour les enfants , et qui se promène, dans ces contes, comme une fé
ui se promène, dans ces contes, comme une fée de plus ! Désormais les enfants qui liront cet Arioste du coin du feu et à leur u
tes, au prix d’un plaisir, deux leçons : la leçon morale que doit aux enfants tout conteur, et qui est le pain de la confiture,
omate nous avions affaire, puisque, dans tout ce carnaval de contes d’ enfant et de grand-père, il s’est si parfaitement et si
parfaitement et si délicieusement déguisé. 29. Contes d’un vieil enfant (Pays, 4 janvier 1859). 30. Librairie nouvelle.
4 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »
oit venu de tous les points de l’Europe consulter sur l’éducation des enfants un père qui s’était affranchi du soin d’élever le
ent de l’accouchement. S’il n’est pas appelé dans le travail, sitôt l’ enfant venu au monde, on ne fait rien sans ses prescript
ce, et il l’a persuadé. Il mit la maternité à la mode. On portait les enfants dans leurs barcelonnettes à la suite des mères, f
e que fille, pas trop facile à vivre, intéressée. Pour l’attacher à l’ enfant , le père la mènera un jour promener dans une camp
z ma fille à ma fantaisie, et ce que vous voyez est à vous. » Et si l’ enfant , un jour, répond mal à ses soins, la gouvernante,
obéi. On ne consultait ni la force de la mère ni le tempérament de l’ enfant . Il avait prescrit une nourriture réglée ; on aff
e l’enfant. Il avait prescrit une nourriture réglée ; on affamait les enfants  : — des bains d’eau froide ; on risquait d’y fair
st sur leurs jeunes âmes qu’on expérimentait les utopies du père sans enfants . De Dieu, de la morale, on ne leur disait mot. L’
teurs, serviteurs de toute nature, consistait à se faire mépriser des enfants  ; ils se gardaient bien d’y manquer, sachant que
ns les extrémités. J’ai parlé contre ceux qui faisaient ressentir aux enfants leur tyrannie, et ce sont eux, à présent, qui tyr
me qu’en se gênant, de l’amour qu’on s’ôte à soi-même. Une femme, des enfants , ne se payent pas de cette vaste tendresse pour l
n un seul peuple, faire de l’État un père et de tous les citoyens des enfants entre lesquels sa main partage également les frui
ur trouver la fin ou le correctif des vices de l’homme social, est un enfant de ses ardentes rêveries. Il l’a rencontré dans s
e la Nouvelle Héloïse, comme le souverain du Contrat social, sont des enfants du même père et des habitants du même pays. L’idé
libre, c’est la société qui le rend esclave et méchant. Rapprocher l’ enfant , par une éducation appropriée, de cet homme idéal
prendre en toutes choses le contre-pied de l’usage. On punissait les enfants . Plus de châtiments, dit Rousseau. S’il avait dit
ut le monde. Mais l’utopiste ne fait pas cas de cette sagesse-là. « L’ enfant , dit-il, ne pouvant rien faire qui soit moralemen
uffrez pas qu’il demande pardon. » Ah ! Rousseau n’avait jamais vu un enfant se réconciliant avec ses parents après une faute
le corollaire des peines, sont supprimées. Car pourquoi récompenser l’ enfant du bien qu’il a fait ? Il n’a pas plus de mérite
cela que l’oiseau à être innocent. Règle générale : laissez faire à l’ enfant tout ce qu’il veut. Rousseau accorde pourtant qu’
ir pour bon. Je vous donne à deviner ce qu’il propose pour empêcher l’ enfant d’en casser d’autres. D’abord, il faut le mettre
bord comme pour les meubles, ne le grondez pas : n’allez pas dire à l’ enfant que casser les carreaux, c’est faire un dégât coû
de rien commander ni de rien défendre, l’obéissance est supprimée. L’ enfant , dit Rousseau, ne doit rien faire par obéissance,
Mais qui donc sera juge de la nécessité qu’il y substitue ? Sera-ce l’ enfant ou le maître ? Si c’est l’enfant, elle peut être
essité qu’il y substitue ? Sera-ce l’enfant ou le maître ? Si c’est l’ enfant , elle peut être pressante sans qu’il la voie, ell
lui coûter la vie avant qu’il l’ait vue. Si c’est le maître et que l’ enfant n’en convienne pas, il faudra donc qu’il cède ; m
frémissant le plus faible. Rousseau est forcé d’en convenir : « Que l’ enfant sache seulement qu’il est faible et que vous êtes
’obéissance libre ! Rousseau a raison de dispenser de la politesse un enfant qu’il a dispensé de l’obéissance. « Point de s’il
sse comme impliquant l’arrogance n’est qu’un paradoxe ; interdire aux enfants le plaisir de faire l’aumône ne vient pas d’un cœ
bon. Rousseau ne veut pas voir l’aumône tomber de la petite main de l’ enfant dans la main du pauvre. Il détourne les yeux du s
du scandale de ces familles où l’on récompense la bonne conduite des enfants par quelque argent à donner aux pauvres. Il lui s
tion, voilà la charité abolie et la pauvreté aggravée. Ne menez pas l’ enfant à l’église ; vous le rendriez impie. Ne lui défen
ues, ni de géographie, ni d’histoire ; supprimez tous les devoirs des enfants , ôtez-leur surtout les instruments de leur plus g
, dit-il ; à l’état de la bête, devons-nous dire. Car qu’est-ce qu’un enfant qui ne sait s’il fait mal ou bien, qui ignore l’o
comme dit Rousseau, son existence en lui-même ; que sera-ce qu’un tel enfant , sinon la bête de l’espèce la plus dangereuse ? I
e un livre dans les mains ; mais ce ne sera pas le jour où l’âme de l’ enfant , s’échappant des liens de cette éducation matérie
indices qui prouvent que l’âme est adulte, même dans les plus jeunes enfants , ne hâteront pas d’une heure le moment où Roussea
e droit de le prendre de si haut avec les pères de famille ? De quels enfants parlait-il ? Il n’avait pas connu, hélas ! les se
qu’il se trouva des pères qui doutèrent de leur tendresse pour leurs enfants , en la comparant à celle d’un utopiste pour son é
rant à celle d’un utopiste pour son élève imaginaire ! Pour élever un enfant au rebours de tous les usages, il fallait un préc
mérite sans fortune, qui vit honorablement des soins qu’il donne aux enfants d’autrui. Entre gens bien élevés, les choses se p
ant, pouvant se marier, être père lui-même et exercer sur ses propres enfants le génie qu’il a pour la pédagogie, il se dévoue
qu’il a pour la pédagogie, il se dévoue par amitié à l’éducation de l’ enfant d’un autre. Dans l’usage, le précepteur recevait
cation de l’enfant d’un autre. Dans l’usage, le précepteur recevait l’ enfant des mains des femmes, comme on disait alors, et n
seau n’a-t-il pas prescrit à la mère d’Émile d’allaiter elle-même son enfant  ? Lui qui en avait mis le devoir à la mode, qui a
ue les hochets d’ivoire ou de cristal qu’on voit aux mains des petits enfants , en pressant la gencive contre les dents qui germ
éruption des dents. » Avait-il jamais regardé avec quelle avidité les enfants au maillot mordillent le hochet de matière dure,
leur donne ? C’était un usage, donc il fallait le changer. Donnez aux enfants « de petites branches d’arbre avec leurs fruits e
’arbre avec leurs fruits et leurs feuilles, une tête de pavot, dont l’ enfant entendra sonner les graines, on bien un bâton de
une mère seule peut trouver dans sa tendresse et son respect pour son enfant la chasteté de langage qui sied à de telles confi
uprès des deux époux, où l’homme qui défend qu’on parle des vices aux enfants , pour ne pas les rendre vicieux, ose parler de l’
griefs contre son siècle, Rousseau a osé comprendre l’abandon de ses enfants . Pour les deux premiers, il en rend responsable l
à la mode, il se décida « gaillardement à augmenter la population des enfants trouvés. » Un autre motif aurait déterminé l’aban
» Un autre motif aurait déterminé l’abandon des trois derniers de ses enfants . « Il pensait, nous dit-il, faire acte de citoyen
sions nous donne le vrai motif : « Il a voulu, dit-il, soustraire ses enfants à une société qui n’en eût fait que des décrotteu
Il est dans le monde ce qu’il était au collège, homme ce qu’il était enfant . C’est là l’expérience ; l’utopie seule connaît d
cle n’a pas plus dépravé Rousseau qu’elle ne lui a ôté le pain de ses enfants . Une société dont ce serait le train régulier que
nt père, par un caractère social qui lui conseillait d’abandonner ses enfants à la charité publique. Ainsi, une jeunesse où se
J.-J. Rousseau. 114. Ce discours fut composé en 1749. L’aîné de ses enfants était né dans l’hiver de 1746 à 1747. 115. Lettr
5 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
ment ces insulaires pensent à venir attaquer avec de la cavalerie les enfants de la Lydie !… » Alors, celui avec lequel il s’en
s était florissante. Déjà heureux du bonheur de sa patrie, il eut des enfants sains et d’un bon naturel ; tous lui donnèrent de
e tels fils. Enivrée de joie, et flattée également de l’action de ses enfants et des applaudissements qu’elle recevait, la mère
obis et de Biton, debout en face de la statue de Junon, pria pour ses enfants , qui venaient de lui donner une si grande preuve
es facultés, il est d’une bonne santé, exempt de maux, content de ses enfants , d’une belle figure ; et, si, indépendamment de t
qu’il eut peu de temps après lui présagea le sort funeste d’un de ses enfants . Crésus avait deux fils : l’un, très-maltraité pa
ins pendant ma vie, au péril qui te menace. Hélas ! je n’ai que toi d’ enfant  ; je ne puis, tu le sais, compter ton frère, à qu
enceinte, et la retint sous une garde étroite, décidé à faire périr l’ enfant dont elle accoucherait, les mages lui ayant prédi
, d’attirer par la suite de grands malheurs sur ta tête. Va prendre l’ enfant de Mandane, porte-le chez toi ; et, après l’avoir
c’est à moi d’obéir. » « Après cette réponse, Harpagus alla prendre l’ enfant condamné à périr, qu’on lui remit paré de langes
motifs n’ai-je pas, d’ailleurs, pour refuser d’être l’assassin de cet enfant  ! Il tient à ma famille par les liens du sang ; A
amille par les liens du sang ; Astyage est déjà vieux, et n’a point d’ enfant mâle. Si, après sa mort, l’empire doit passer dan
gers ne suis-je pas exposé ? Cependant, ma propre sûreté veut que cet enfant périsse ; mais il faut que ce soit un des domesti
Harpagus lui parla en ces termes : « Astyage t’ordonne de prendre cet enfant et de l’exposer dans le lieu le plus désert de te
plus, de m’assurer si tu as obéi. » « Le pâtre, ayant entendu, prit l’ enfant et retourna avec lui dans sa rustique demeure. Le
dans les gémissements ; frappé de ce spectacle, j’entre ; je vois un enfant couché, se débattant et jetant des cris douloureu
s précieux. Lorsque Harpagus m’aperçut, il me commanda de prendre cet enfant , de l’emporter avec moi et de l’exposer dans le l
maison, qui m’a accompagné jusqu’au dehors de la ville, et a remis l’ enfant dans mes mains. J’ai su, de cette manière, qu’il
le fît périr. Le voilà ! » « Le pâtre cessa de parler, et découvrit l’ enfant qu’il portait. La femme, considérant sa taille, t
n, et lui dit : « Puisque je ne saurais te déterminer à conserver cet enfant , et qu’il faut pour ta sûreté que tu puisses en m
e, fais ce que je vais t’indiquer. Je viens aussi d’accoucher, et mon enfant est mort ; prends-le, va l’exposer, et à sa place
maîtres et nous n’aurons pas à nous reprocher une mauvaise action. L’ enfant mort aura la sépulture destinée aux fils des rois
ion. L’enfant mort aura la sépulture destinée aux fils des rois, et l’ enfant qui existe ne perdra pas le jour. » « Le pâtre se
emme, et fit sur-le-champ ce qu’elle conseillait. Il lui remit donc l’ enfant qu’il avait apporté. Il plaça ensuite son propre
pagus qu’il était prêt, quand on le voudrait, à montrer le corps de l’ enfant qu’il avait été chargé d’exposer. Harpagus envoya
Cependant la femme de Mitradate nourrit et éleva près d’elle l’autre enfant , qui fut par la suite connu sous le nom de Cyrus 
onnu sous le nom de Cyrus : elle lui en avait donné un différent. « L’ enfant ayant atteint l’âge de dix ans, une aventure que
dont nous avons parlé, il jouait au milieu de la route avec plusieurs enfants du même âge que lui. Dans leurs jeux, ces enfants
oute avec plusieurs enfants du même âge que lui. Dans leurs jeux, ces enfants , quoiqu’ils ne le crussent que le fils du pâtre,
un, fils d’Artembarès, homme considéré parmi les Mèdes. Un jour, cet enfant s’étant refusé à exécuter les ordres qui lui avai
par égard pour Artembarès qu’il honorait, venger l’injure faite à cet enfant , et ordonna que l’on fît venir le pâtre avec son
pondit Cyrus, je n’ai rien fait que je n’eusse le droit de faire. Les enfants du village, du nombre desquels est celui-ci, m’on
’esprit d’Astyage. Il semblait au roi que les traits du visage de cet enfant se rapprochaient des siens. La réponse qu’il vena
le roi, resté seul avec le pâtre, lui demanda « où il avait pris cet enfant  ? qui le lui avait donné ? » Le pâtre répondit :
cette question : « Harpagus, de quelle manière avez-vous fait périr l’ enfant qui vous a été livré par mon ordre ? » Harpagus,
urait été convaincu, et répondit en ces termes : « Ô roi, lorsque cet enfant m’a été remis, je me suis consulté sur la manière
le parti que j’ai pris : j’ai fait venir ce pâtre, je lui ai donné l’ enfant , et je lui ai dit que vous aviez résolu qu’il fût
N’aviez-vous pas réellement ordonné cette mort ? Quand il eut reçu l’ enfant , je lui prescrivis de l’exposer dans le lieu le p
èlement ces ordres. Dès que je fus informé qu’il avait obéi, et que l’ enfant n’était plus, j’ai envoyé sur les lieux les plus
C’est ainsi que tout s’est passé, ô roi, et par quel genre de mort l’ enfant a péri. » « Harpagus avait dit la vérité. Astyage
is du pâtre, et, après avoir tout répété, termina en disant : « que l’ enfant vivait encore, et qu’il s’en réjouissait ; car, a
. Mais, puisque le hasard a tout réparé, envoyez votre fils près de l’ enfant qui vient de nous être rendu, et revenez à mon so
s l’avaient entendu en ce sens : « qu’il était dans la destinée que l’ enfant devait régner un jour, si sa vie était épargnée,
en naissant. — Eh bien, dit Astyage, il vit ! Nourri aux champs, les enfants de son village l’ont nommé roi, et il a fait tout
pensez-vous actuellement de ces diverses circonstances ? — Puisque l’ enfant a survécu, répondirent les mages ; puisque, par u
tre esprit ne doit plus concevoir d’inquiétude. Certainement, ce même enfant ne régnera pas une seconde fois. Souvent, nos pré
— Et moi aussi, je pense comme vous, répliqua Astyage. Je crois que l’ enfant ayant porté le nom de roi, mon rêve, en ce qui le
s’affermisse ; s’il tombe dans une nation étrangère en passant à cet enfant , Perse d’origine, nous, qui sommes Mèdes, descend
ageons à voir de même ; mais nous pensons aussi qu’il faut bannir cet enfant de vos yeux, et l’envoyer chez les Perses, auprès
lui était d’ailleurs agréable. Il fit donc venir Cyrus et lui dit : «  Enfant , sur la foi d’un vain songe, j’en ai mal usé avec
beaucoup d’absurdités ; entre autres, que Psamméticus avait donné les enfants à nourrir à des femmes auxquelles il avait fait c
qu’ils observent à la naissance ou à la mort des individus. Lorsqu’un enfant vient de naître, tous ses parents, rangés autour
s tous les Péoniens, et de les lui envoyer avec leurs femmes et leurs enfants . Un courrier à cheval fut dépêché immédiatement p
à travers les pilotis ; et quand elle est ouverte, pour empêcher les enfants de tomber dans l’eau, ils ont soin de leur attach
e, mais, quoiqu’il l’aimât tendrement, comme il n’en avait point eu d’ enfant , les éphores l’avaient appelé et lui en avaient f
rysthène ne s’éteigne pas. La femme que vous avez ne vous donne pas d’ enfants  : épousez-en une autre, vous ferez ainsi une chos
été jusqu’ici ; mais prenez-en une seconde qui puisse vous donner des enfants . » Anaxandride y consentit, et eut ainsi deux fem
sa fécondité, et qu’elle avait certainement le projet de supposer un enfant . Ces plaintes, devenues plus sérieuses chaque jou
conde femme d’Anaxandride, mère de Cléomène, elle n’eut point d’autre enfant . Elle était fille de Prinétadès, fils de Démarmén
ils de Thersandre et arrière-petit-fils de Polynice, accoucha de deux enfants jumeaux, et Aristodémus, qui eut à peine le temps
oulurent, comme la loi le prescrivait, prendre pour roi l’aîné de ces enfants  ; mais, ne pouvant les distinguer et n’ayant cons
la vérité ; mais elle la taisait, parce qu’elle désirait que ses deux enfants fussent reconnus pour rois. Les Lacédémoniens, re
onvenait de s’arrêter ; et la pythie leur ordonna de prendre les deux enfants pour rois, mais cependant de rendre de plus grand
observer avec soin la mère, et de remarquer quel était celui des deux enfants qu’elle lavait le premier et à qui elle donnait à
elle faisait alternativement la même chose pour l’un et pour l’autre enfant , il était évident qu’elle n’en savait pas elle-mê
t à l’avis de Panitès, et ayant fait suivre attentivement la mère des enfants d’Aristodémus, qui ne se doutait pas qu’elle fût
reconnurent qu’elle montrait constamment plus d’égards pour un de ses enfants , et qu’elle le lavait ou le faisait manger toujou
6 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
rtier des bouquinistes et des marchands d’estampes et de bric-à-brac. Enfant précoce, nerveux, chétif, caressant, Déjà surpri
il a su goûter les vieilles choses et s’intéresser au passé. Ce petit enfant était déjà bien le fils du siècle de l’histoire e
ésirs de Jean Servien ou au Livre de mon ami, que le père de ce petit enfant ait été relieur ou médecin, c’était un homme cand
ditatif ; sa mère était douce, fine et d’une adorable tendresse. Et l’ enfant se ressentira plus tard de cette double influence
n dernier amour… Et Leuconoé goûte éperdument les charmes D’adorer un enfant et de pleurer un dieu… Et nous aussi nous les ai
es inventés par les anciens hommes, ces récits qui amusent nos petits enfants . Et, naturellement, il fit aussi de la critique l
aut aimer dans ses figures sans cesse renouvelées. Le reste est jeu d’ enfant , et je suis avec tous mes livres comme un petit e
este est jeu d’enfant, et je suis avec tous mes livres comme un petit enfant qui agite des osselets. Le but de la vie, c’est v
sible ; mais, en vérité, c’est un mystère douloureux que la mort d’un enfant . Aujourd’hui le père et la mère sont revenus pour
son enfance s’est écoulée : « C’est dans ce jardin que j’ai joué tout enfant . » M. Anatole France écrit ; « C’est dans ce jard
rit le Livre de mon ami. Ce livre plaira aux mères, car il parle des enfants . Il charmera les femmes, car il est délicat et pu
ui est un philosophe, ni pour un philosophe qui est un père. Un petit enfant , c’est d’abord, quand il est joli ou seulement qu
u mal, son impuissance à être méchant ou vil et à démériter. Un petit enfant , c’est aussi la créature la plus aimée d’autres ê
a plus chère espérance, souvent l’unique intérêt. Et surtout un petit enfant , c’est pour un philosophe comme Sylvestre Bonnard
et ce sont eux les poètes, et ce sont eux les vrais philosophes. Tout enfant est poète naturellement. L’âme d’un petit enfant
is philosophes. Tout enfant est poète naturellement. L’âme d’un petit enfant bien doué est plus proche de celle d’Homère que l
bourgeois ou de tel académicien médiocre. Et d’un autre côté le petit enfant , quoique supérieur à l’homme, est déjà un homme.
ante. Ce qu’il raconte d’ailleurs, ce sont les impressions d’un petit enfant très particulièrement doué, d’un enfant qui sera
nt les impressions d’un petit enfant très particulièrement doué, d’un enfant qui sera un artiste, un contemplateur, un rêveur,
s où il s’agit avant tout de se faire sa part. Et le caractère de cet enfant se marque plus clairement par le voisinage d’un a
e de cet enfant se marque plus clairement par le voisinage d’un autre enfant doué de qualités différentes, mieux armé pour la
ne cite point : Tout dans l’immortelle nature Est miracle aux petits enfants . ……….. Ils font de frissons en frissons La découv
iller des biens de ce monde, jette ses jouets par la fenêtre : — Cet enfant est stupide ! s’écria mon père en fermant la fenê
onsolation. Un des mérites les plus originaux du livre, c’est que l’ enfant qui en est le héros est bien « au milieu du monde
’abbé Jubal, le père Le Beau, Mlle Lefort, sont bien vus par un petit enfant . Les histoires de grandes personnes, incomprises,
s et des proportions de rêves. Voyez ce que devient dans un cerveau d’ enfant l’histoire de la dame en blanc dont le mari voyag
r dans la pitié de l’homme s’épanchant, plus tard, sur la vision de l’ enfant  ! Pauvre âme en peine, pauvre âme errante sur l’
nne aux âmes avides de la comprendre ; sois bénie par celui qui fut l’ enfant que tu soulevas de terre pour chercher la couleur
soulevas de terre pour chercher la couleur de ses yeux ! Il fut, cet enfant , le plus heureux et, j’ose le dire, le meilleur d
r le monde comme un tissu de phénomènes inexplicables, à la façon des enfants , mais par de longs détours et pour des raisons qu
on des enfants, mais par de longs détours et pour des raisons que les enfants ne connaissent pas. Ainsi fait M. Anatole France.
7 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
nie Mozart, l’ange de la musique moderne, le Raphaël de la mélodie, l’ enfant surnaturel, le jeune homme fauché dans sa fleur,
un coffre vide, est une urne pleine d’enthousiasme ; semblable à ces enfants qui le suivent dans les rues quand il précède nos
t pas un homme, mais un phénomène. L’Allemagne le revendique pour son enfant . Nous ne voulons pas enlever cette gloire à un pa
oduit Gluck, Beethoven et Meyerbeer ; mais, en réalité, Mozart est un enfant des Alpes italiques plus qu’un fils de l’Allemagn
Salzbourg par Mozart ; Mozart, à mon avis, plus grand artiste que ces enfants des Alpes ; il n’a parlé qu’avec des sons, mais q
tendresses et des anxiétés du cœur d’un père ou d’une mère pour leurs enfants est sacrée comme le sentiment d’où elle émane. Si
C’était le caractère de cette piété tendre du père, de la mère et des enfants , dans la maison de Mozart, à Salzbourg. IX
Mozart, dès les premiers mois de son existence, ne parut pas être un enfant des hommes, mais, selon la belle expression de se
s un véritable ange de la musique. Ils s’étudièrent, avant même que l’ enfant pût parler, à cultiver son oreille plus encore qu
re. Ces instruments devinrent les premiers et les uniques jouets de l’ enfant . L’enfant ne s’éveillait ou ne s’endormait qu’au
struments devinrent les premiers et les uniques jouets de l’enfant. L’ enfant ne s’éveillait ou ne s’endormait qu’au son du cla
de la bourgeoisie de la ville auxquelles il donnait des leçons ; et l’ enfant , tout en recevant leurs caresses, profitait à son
cdote merveilleuse de l’enfance de Mozart dont il avait été témoin. L’ enfant de quatre ans, sa petite pochette sous le bras, d
d’un serrurier voisin qui jouait lui-même du violon ; l’artisan et l’ enfant s’amusaient à exécuter ensemble des duos inhabile
et l’enfant s’amusaient à exécuter ensemble des duos inhabiles dont l’ enfant inventait les motifs. Un jour que l’enfant rentra
des duos inhabiles dont l’enfant inventait les motifs. Un jour que l’ enfant rentrait à la maison après un de ces concerts, le
u violon de ton ami le serrurier ? — Ces deux instruments, répondit l’ enfant , ne pourraient pas s’accorder ensemble ; le violo
e le tien. » Le père, étonné du discernement exquis de l’oreille d’un enfant , voulut s’assurer si la différence d’un demi-ton
nance était précisément du demi-ton perçu par son fils, il embrassa l’ enfant les larmes aux yeux, appela sa femme et sa fille,
et aux princes. La naïveté de ses joies ou de ses peines, selon que l’ enfant est plus ou moins admiré sur sa route, s’exprime
’art et de la gloire. Mozart le père venait d’arriver à Vienne avec l’ enfant . Lisez : « Nous sommes partis de Linz le jour de
en, était jour de gala et qu’on voulait avoir le temps d’entendre les enfants tout à l’aise. Chacun est en admiration devant mo
evant notre porte, apportant deux habillements complets pour mes deux enfants . C’est ce personnage qui est chargé de venir chaq
Vienne se sont montrées pleines de sollicitude pour la santé de notre enfant , mais elles l’ont vivement recommandé au médecin
de reprendre les choses où elles en étaient avant cette maladie de l’ enfant . » XI Ils partent pour Munich. L’électeur
e l’oreille du prince ; ils écartent dédaigneusement les rivaux, même enfants . Le père et l’enfant descendent le Rhin sans plus
; ils écartent dédaigneusement les rivaux, même enfants. Le père et l’ enfant descendent le Rhin sans plus de succès, s’arrêten
rsailles : les princesses, filles de Louis XV, comblent de caresses l’ enfant miraculeux. « Figurez-vous, écrit le père à son
d’apparat dans les grands appartements, dès qu’elles aperçoivent mes enfants , s’approcher d’eux, les caresser, s’en faire embr
quand on saura et qu’on verra sur le titre qu’elles sont l’œuvre d’un enfant de sept ans ! S’il y a des incrédules, on les con
us assurer que Dieu fait tous les jours de nouveaux miracles dans cet enfant . Lorsque nous serons de retour à Salzbourg, il se
que les maîtres ne peuvent dissimuler leur basse jalousie contre cet enfant . « Faites, je vous prie, dire quatre messes à Mar
ble ; nous les avons promises, ma femme et moi, pour nos deux pauvres enfants qui ont été malades. J’espère qu’on continuera à
ispendieux. « Le trésorier des menus plaisirs du roi a remis hier à l’ enfant , de la part du roi, quinze louis et une tabatière
ls nous sont très favorables ; le prince Galitzin nous aime comme ses enfants . Les sonates que M. Wolfgangerl a dédiées à la co
ouant à l’autel d’un Dieu-enfant des sacrifices propitiatoires pour l’ enfant de leur amour, afin que l’analogie des âges atten
Salzbourg ; in te, Domine, speravi ; non confundar in æternum . » L’ enfant est guéri par les soins d’un chanoine de Salzbour
arité l’impératrice a traité ma femme, s’informant de la santé de nos enfants , s’entretenant de notre grand voyage, la caressan
 » La faveur du public et de la cour éveille déjà l’envie contre cet enfant comme par un pressentiment de sa supériorité futu
e, sur mon honneur ! je ne puis dire autre chose, si ce n’est que cet enfant est le plus grand homme qui ait jamais vécu dans
on aura vu aujourd’hui Gluck assis au clavecin, et demain ce sera un enfant de douze ans qui le remplacera et qui dirigera un
x de mon petit Wolfgang les premières paroles qui se rencontrèrent. L’ enfant prit la plume, et il écrivit sans hésiter un inst
onner de trouver des persécutions en pays étrangers, quand mon pauvre enfant en a subi dans son propre lieu natal ! » XIII
cueilli cette palme de l’art à Vienne, le désir de faire respirer à l’ enfant l’atmosphère musicale de l’Italie, cette terre du
nerl ; quant à toi, je t’embrasse un million de fois. » Le père et l’ enfant vont ainsi visitant, écrivant, chantant, jouant d
lui répondit avec le plus grand étonnement : Comment ! vous êtes cet enfant célèbre dont on m’a tant écrit ! Sur quoi Wolfgan
Salzbourg, si notre présence n’était nécessaire pour l’exécuter. » L’ enfant ajoute de sa main, pour sa sœur Nanerl : « Écris-
notre antichambre qui s’en donne comme le nôtre. » Cette pensée de l’ enfant , envoyée à travers les Alpes à l’oiseau domestiqu
siciens ailés de la création. Pendant ce loisir à Rome et à Naples, l’ enfant écrit déjà, par un engagement contracté avec le d
e à sa femme, comme une nourrice, les soins qu’il a pour cette tête d’ enfant qui roule déjà des opéras sous ses cheveux blonds
e commune aux miracles de l’enfance du génie. La Providence, pour cet enfant unique, semblait avoir fait ce père, cette mère,
ue à grandir comme il fait, il vous reviendra passablement grand. » L’ enfant prend la plume. « Je complimente ma chère maman à
Lorette et que nous lui rapportons. Je reste en attendant son fidèle enfant … Il m’est impossible, ajoute-t-il, de mieux écrir
peine de penser mûrement à ce que j’ai entrepris avec vous, mes deux enfants , dans vos années les plus tendres, tu ne m’accuse
ur entretenir, avec 25 fl. de revenu mensuel assuré2, une femme, sept enfants et ta grand’mère, pour supporter des frais de cou
eillesse, me permettant de rendre compte à Dieu de l’éducation de mes enfants , de songer au salut de mon âme sans autre souci,
de fois dans une maison privée. J’étais un homme fait, vous étiez des enfants . J’évitai toute connaissance, et surtout toute es
8 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
nombreux : la mer sombre roule avec ses ondes une foule de héros. « — Enfant de Fithil, répond le chef aux yeux bleus, je te v
la guerre, s’écrie Ronnar. — C’est la lance de Cuchullin, dit Lugar. Enfant de la mer, Calmar, prends tes armes, lève ton aci
de leur cime, élève sa tête dans les cieux. « — Salut, dit Cuchullin, enfants des vallons, et vous chasseurs du cerf timide : d
ibles comme ce flot menaçant qui roule sur la côte. Combattrons-nous, enfants de la guerre, ou céderons-nous au roi de Loclin3
mais toi, Cuchullin, fils de Semo, arbitre de la guerre, disperse les enfants de Loclin ; porte le ravage au travers de leurs b
is comment sont tombés les chefs d’Erin ? Ont-ils péri de la main des enfants de Loclin en combattant dans le champ des héros,
de la colline ; tels et plus terribles encore s’élancent les nombreux enfants d’Erin. Leur chef déploie toute sa valeur, sembla
sa trace, ou au fleuve qui roule toutes ses eaux sur le rivage. « Les enfants de Loclin en tendirent de loin le bruit de sa cou
emble aux sourds bourdonnements des insectes du soir ? Ce sont ou les enfants d’Inisfail qui descendent, ou les vents qui mugis
noir torrent des combats ; je vois s’avancer les files profondes des enfants d’Erin. Le char de bataille, le rapide char de Cu
t Sifadda. Au côté gauche est attelé un coursier non moins fougueux : enfant impétueux des montagnes, sa noire crinière s’élèv
ur sa tête superbe ; ses pieds sont robustes et légers ; les fougueux enfants de l’épée l’appellent Dusronnal. Mille liens tien
s la mort. Son épée était comme le trait de la foudre, qui frappe les enfants du vallon, lorsque les hommes tombent consumés, e
est dans sa main un rayon de feu. La plaine gémit comme le fer, rouge enfant de la fournaise, sous les coups de cent marteaux
à la voix d’Ossian. » « Carril chanta : « Dans les temps passés, les enfants de l’Océan descendirent sur les rivages d’Inisfai
sur les vagues et cinglaient vers les plaines agréables d’Ullin : les enfants d’Erin marchèrent à la rencontre de cette nation
e Sorglan, au sein d’albâtre, à la noire chevelure. « — Défie-toi des enfants de l’Océan, répondit le grave et prudent Connal :
mée de Swaran. Cuchullin, je suis pour la paix, jusqu’à l’arrivée des enfants de Morven, jusqu’à ce que Fingal, le premier des
n, sois le bienvenu ; et vous aussi, héros qui le suivez aux combats. Enfants de l’île Solitaire, trois jours entiers vous célé
uerriers ont déjà pris leurs armes. Un horrible combat s’engage : les enfants de Loclin meurent ou fuient… Fingal emporte et dé
ée du brave, la fortune se plaît à couronner l’audace. » « Mais vous, enfants des vertes vallées d’Erin, retirez-vous des plain
e s’agrandit. Connal, et toi, vénérable Carril, conduisez les tristes enfants d’Erin, et, quand le combat sera fini, revenez ch
âter ses pas. » « Le matin commence à blanchir la cime du Cromla, les enfants de la mer13 montent le coteau. Calmar les attend
ntes. « Swaran, du haut de la colline, les aperçoit, il abandonne les enfants d’Erin et revient sur ses pas. Tels que la mer re
la force de l’âge, et le fils de Semo n’est plus. — Ryno, Fillan, mes enfants , faites retentir le cor de la guerre : montez sur
ne. Déjà leur voix s’est fait entendre sur les bruyères de Lena : les enfants de l’Océan ont reconnu les sons du cor de Fingal.
es du royaume des Neiges avec plus de violence et de rapidité que les enfants de Loclin du penchant de la colline. À leur tête
c un sourire, que demain Swaran donne sa fête ; oui, aujourd’hui, mes enfants , nous briserons les boucliers. Ossian, reste à me
nmor, lorsque d’un tourbillon il vient à Morven visiter ses illustres enfants . Les chênes émus gémissent, et les rochers tomben
es héros, dans cette journée où Fingal, brûlant de rage, foudroya les enfants de Loclin ? Gémissements sur gémissements se répé
et frissonnants d’effroi comme un troupeau de timides chevreuils, les enfants de Loclin se rassemblent sur la colline. Nous nou
llan, Oscar, devancez les vents, volez sur la plaine, et observez les enfants de Loclin. J’entends le tumultueux désordre où le
pour voler à ton secours au milieu du péril. Élevez, élevez vos voix, enfants des concerts, et faites descendre sur moi le pais
la nuit. Et toi, ô Agandecca ! si tu es près de ces lieux, parmi les enfants de ta patrie, ou si tu es assise sur un nuage au-
qui vit auprès de son vieux père pour le consoler de la perte de ses enfants et pour entendre ses chants, l’écoute. Voici ce q
s noires de Lego pour obtenir sa main : douze guerriers de ma nation, enfants valeureux des plaines de Morven, m’accompagnèrent
s qui m’appelassent leur père, je les offrirais à ton choix, illustre enfant de la renommée. » À ces mots, il ouvrit la salle
r Oscar. Près du chêne qui est au bord du Lubar, il combat contre les enfants de Loclin…. » Elle dit et se replonge dans son nu
le roi de Morven, lui qui sourit au danger : il ressemble au radieux enfant du ciel lorsqu’il se lève et dissipe l’orage. » «
et voilent l’azur des cieux, tels à la voix de Fingal accoururent les enfants du désert : toujours ses guerriers étaient émus d
les guerriers des anciens temps soient présents à votre souvenir. Mes enfants , quand vous tomberiez ici sur les champs d’Erin,
ant combat : et toi, ô mon Oscar, ô le plus grand, le meilleur de mes enfants , que tu étais terrible ! Mon âme éprouvait une se
as appesantis ; il arrive et adresse à Gaul ces chants belliqueux : «  Enfant des climats où naissent les coursiers généreux ;
à la tête de son armée : il fend le bouclier de Gaul en deux, et les enfants d’Erin prennent la fuite. « Alors Fingal se leva,
leurs frémissements dans les airs nous excitent au combat. Accourez, enfants d’Erin, venez vous placer près de votre roi ; soy
eâtres de leurs terres éboulées frappent au loin l’œil du voyageur. «  Enfants du roi de Morven, dit Fingal, gardez le roi de Lo
u désert. Jeune inconnu, es-tu des ennemis de Fingal ? « — Je suis un enfant de Loclin ! cria le guerrier, et mon bras n’est p
ent un jour où il faut que les guerriers meurent, et que leurs jeunes enfants voient leurs armes oisives et suspendues aux murs
éros expirant. Il appelle ses jeunes guerriers : « Oscar, Fillan, mes enfants , élevez la tombe d’Orla ; il reposera sur cette p
premier des braves n’est plus ! « Élevez vos voix, embouchez le cor, enfants du roi de Morven ; retournons vers Swaran, et pas
Fillan, Oscar, Ryno, volez sur la plaine. Où donc es-tu, Ryno, jeune enfant de la gloire ? Tu n’as pas coutume de répondre le
ne de Lena. « — N’est-il donc déjà plus, s’écria le roi, celui de mes enfants qui était le plus léger à la course, le plus prom
le ; ton père ne dirigera plus ton javelot : toi, le plus beau de mes enfants , mes yeux ne te voient plus, adieu. » « Les larme
9 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
mme isolé, tombé du sein de la femme sur le sein de la terre, l’homme enfant n’a d’autre liberté que celle de mourir en naissa
r acte de cette société instinctive qu’on appelle l’amour maternel, l’ enfant est nourri d’abord d’un aliment mystérieux prépar
esclave du père qui brutalement a le droit de vie ou de mort sur ses enfants  ; esclave de la famille qui s’élargit ou qui se f
vons. Voici la théorie de la famille : « Sitôt que le besoin que les enfants ont du père pour se conserver cesse, le lien natu
nt du père pour se conserver cesse, le lien naturel est dissous ; les enfants exempts de l’obéissance envers le père, le père e
’obéissance envers le père, le père exempt des soins qu’il devait aux enfants , rentrent également dans l’indépendance. Cette li
plaisir, ou des besoins physiques dans le père, dans la mère, dans l’ enfant , blasphème qui donne pour toute moralité à cette
e la cause à l’effet dans les parents, et l’effet à la cause dans les enfants  ; ainsi la loi d’équité, autrement dit la reconna
e rendre à sa mère et à son père les trésors de cœur qu’il en a reçus enfant ou jeune homme ; ainsi la piété filiale, nommée d
utes les langues pour assimiler le culte obligatoire et délicieux des enfants envers les auteurs de leur vie et les providences
mémoire et les deuils jusqu’au-delà des sépulcres, pour rappeler les enfants à la réunion des poussières et des âmes dans la v
ure, où la grande parenté humaine confondra les pères, les mères, les enfants dans la famille retrouvée et dans l’éternel embra
mariage, cette tutelle des générations à venir, et jette ses propres enfants à la voirie publique et aux gémonies du hasard qu
a voirie publique et aux gémonies du hasard qu’on appelle Hospice des enfants abandonnés, pour les punir sans doute d’être nés
elle pas le délire de l’imagination ? Les contes de fées racontés aux enfants par leurs nourrices ne sont-ils pas des chefs-d’œ
Dieu avait voulu que l’homme naquît et vécût isolé, il l’aurait fait enfant de la terre ou de lui-même, sans l’intervention m
aucune de ces impuissances, de ces faiblesses, de ces ignorances de l’ enfant nouveau-né, qui condamne le nouveau-né à la socié
ion, la nourriture pour subsister ; et, quand la mamelle tarit pour l’ enfant , la mère, elle-même, que deviendrait-elle avec so
arit pour l’enfant, la mère, elle-même, que deviendrait-elle avec son enfant sur les bras, sans la société du père, que l’amou
se nourrir et de se protéger eux-mêmes, que deviendraient-ils si les enfants , dénués, comme ceux que suppose Rousseau, de tout
la famille ? Voilà donc dans cette trinité du père, de la mère, de l’ enfant , nécessaires les uns aux autres sous peine de mor
aré, réchauffé, perpétué pour la famille ; les mœurs, l’éducation des enfants , la piété filiale et la reconnaissance du sang po
réditaire doit se diviser entre les veuves, les fils, les filles, les enfants , les parents du chef de la famille. On cherche en
hérédité de l’État, ou de l’hérédité des castes, ou de l’hérédité des enfants , ou de l’hérédité même des trônes. L’âge patriarc
française de l’égalité des partages, en privilégiant les aînés de ses enfants sur les puînés, ou les fils sur les filles. Le pè
relever celles qui fléchissent, à donner asile et secours aux autres enfants quand les vicissitudes de la vie viennent à les r
es partages seront égaux, car l’homme est égal à l’homme, et tous les enfants ont le même droit à l’héritage du père. Vérité ou
ome très contestable : L’homme est égal à l’homme devant le champ ; l’ enfant plus avancé en âge et en force est égal à l’enfan
evant le champ ; l’enfant plus avancé en âge et en force est égal à l’ enfant nouveau venu, dénué d’années, de force, d’éducati
nu, dénué d’années, de force, d’éducation, d’expérience de la vie ; l’ enfant du sexe faible et subordonné par son sexe même es
l’enfant du sexe faible et subordonné par son sexe même est égal à l’ enfant du sexe fort, viril et capable de défendre l’héri
ort, viril et capable de défendre l’héritage de tous dans le sien ; l’ enfant inintelligent est égal à l’enfant doué des facult
l’héritage de tous dans le sien ; l’enfant inintelligent est égal à l’ enfant doué des facultés de l’esprit et du cœur, privilé
ltés de l’esprit et du cœur, privilégié par ces dons de la nature ; l’ enfant vicieux, ingrat, rebelle, oisif, déréglé, est éga
ntelligence, de vertu filiale, c’est-à-dire de droits égaux entre les enfants . L’égalité de parts dans l’héritage des biens du
oportion les premiers nés ou les privilégiés de leur cœur parmi leurs enfants . XXIV Si l’on considère au contraire les lo
uelques-uns de ses domaines, a de graves inconvénients, tant pour les enfants puînés, qui n’héritent que d’une faible légitime,
émocratie qui soit sur la terre ; le partage égal des biens entre les enfants y a multiplié démesurément l’espèce et affaibli d
10 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
éros, descendu dans les bois qui entourent l’asile sacré, aperçoit un enfant (c’est son fils, le fils de Sacountala réfugié et
son fils, le fils de Sacountala réfugié et élevé dans cet asile). L’ enfant joue avec de petits lionceaux, malgré les reproch
regardant du côté d’où il a entendu partir les voix. Quoi ! C’est un enfant (mais un enfant qui déjà semble déployer la vigue
é d’où il a entendu partir les voix. Quoi ! C’est un enfant (mais un enfant qui déjà semble déployer la vigueur d’un homme) ;
melle de sa mère, et dont la crinière est encore tout en désordre. L’ enfant , souriant. Allons, petit lionceau, ouvre ta gueu
ue je compte tes dents. (Les femmes continuent en vain à gourmander l’ enfant .) Une femme. Petit mutin, c’est donc ainsi que t
Le héros. Chose étonnante ! je sens tout mon cœur incliner vers cet enfant , comme s’il était mon propre fils. (Après un mome
lionne furieuse va se jeter sur toi, si tu ne lui rends son petit. L’ enfant , souriant. Ah ! Oui, j’en ai bien peur, vraimen
Il se mord la lèvre.) Le héros , dans le plus grand étonnement. Cet enfant fait briller à mes yeux le germe d’une grandeur h
tit ! si tu quittes ce jeune lion, je te donnerai un autre hochet. L’ enfant . Voyons, voyons, donne-le d’abord. (Il tend sa ma
ayons du soleil. L’autre femme. Ma chère Louora ! Ce n’est pas là un enfant que l’on puisse amuser avec de belles paroles. Va
iens promptement avec ce trésor. Louora. J’y cours. (Elle sort.) L’ enfant . Eh bien ! moi, en attendant, je vais toujours m’
ille fois heureux les pères, lorsque, en soulevant dans leurs bras un enfant chéri qui brûle de se réfugier dans leur sein, et
sé de mots à demi formés ! Le héros s’informe de la naissance de cet enfant dont la force rappelle l’Hercule indien Rustem. U
éros à lui-même. D’autres signes de reconnaissance lui révèlent que l’ enfant est son fils. Sacountala, avertie par les nourric
es de l’intelligence du héros se dissipent à la vue et à la voix de l’ enfant  ; il reconnaît la mère. Le héros. Est-ce donc l
uiller mon fils par son contact, malgré le charme qui le protège ? L’ enfant , courant à sa mère. Ma mère, cet étranger me co
et par cette pâleur qui a remplacé l’incarnat de ta bouche divine. L’ enfant . Ma mère, quel est donc cet étranger ? Sacountal
L’enfant. Ma mère, quel est donc cet étranger ? Sacountala. Pauvre enfant  ! demande-le au destin. (Elle pleure.) Douchmant
Canoua , les considérants tour à tour. Vertueuse Sacountala, noble enfant , prince magnanime, ou plutôt la fidélité même, la
st passé dans mon âme. Canoua. Mon fils ! As-tu embrassé ce charmant enfant que t’a donné Sacountala, et sur lequel j’ai voul
r un gage assuré de l’illustration de ma race. Canoua. Sache que cet enfant est destiné à se rendre un jour, par sa valeur, m
tempêtes. Dans son enfance il voulut courir après le soleil, comme un enfant court après une boule pour la saisir ; il prit so
ive une réflexion déjà très-exercée des choses littéraires. Un peuple enfant n’invente pas de telles analogies. L’Inde admet é
r se sanctifier quand ils avaient abdiqué l’empire en faveur de leurs enfants , nous l’avons adopté à la fleur de notre âge, nou
dire quels événements troublent nos pieuses méditations… Deux petits enfants , apportés par quelque divinité dans ces forêts, s
es études. Les animaux eux-mêmes, par leur attitude à l’aspect de ces enfants mystérieux, exprimaient leur étonnement et leur a
! » (Ils s’éloignent.) Sita, restée seule, gémit sur l’absence de ses enfants . « Ce petit éléphant », dit-elle, « me rappelle
’ils ne connaissent jamais les embrassements d’un père ? Ces aimables enfants au visage attrayant et doux, ombragé de longs che
ger, cruels, pourquoi avez-vous abandonné Sita à son destin ?… » Les enfants paraissent devant l’aïeul et l’aïeule : « À mesur
ants paraissent devant l’aïeul et l’aïeule : « À mesure que ces beaux enfants s’avancent vers nous », se disent-ils, « ils entr
la baguette d’aimant attire une masse de fer. » L’aïeul embrasse l’ enfant  : « Comme il me rappelle Rama ! » se dit-elle :
ita ? » L’interrogation des vieux parents et les réponses naïves des enfants sont dignes d’Éliacin dans notre Athalie. Des sol
d’Éliacin dans notre Athalie. Des soldats accourent pour disputer aux enfants un cheval échappé, destiné au sacrifice. L’un des
la fin du monde. » Un héros s’élance pour combattre corps à corps l’ enfant , fils de Rama. « Leur fureur va éclater ; tous l
sous ses rames comme les vagues. Rama descend du char, il félicite l’ enfant qu’il ne connaît pas encore. « C’est bien », dit-
ndiquent une destinée glorieuse, telle qu’elle est réservée aux seuls enfants de Raghou. La couleur de leur teint foncé ressemb
meure est dans ces bois ; ce sont ceux où Sita fut abandonnée, et ces enfants lui ressemblent. Et ces armes célestes, qui d’ell
anière détournée, en action et non en récit, la naissance de ces deux enfants vos fils ? « Faites taire les instruments de mu
âmes des spectateurs ! Que, semblables à l’amour d’une mère pour ses enfants , ils allègent nos peines ! Que, pareils aux eaux
11 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
rs moi à demi morte : — Je vous laisse ensemble, me dit-il ; mes deux enfants , demain, avant la nuit, vous serez unis pour un j
evant eux la bénédiction mortuaire et la bénédiction nuptiale à leurs enfants . Il leur enseigna en même temps de garder le sile
entendre. Je mis mon doigt sur mes lèvres pour que le vieillard et l’ enfant ne réveillassent pas le bargello ; vous savez que
pour qu’il me laissât la clef du préau. Je fis entrer le prêtre et l’ enfant . Nous traversâmes sans bruit la cour de la prison
orridor qui menait du cachot, par un couloir sombre, à la chapelle. L’ enfant alluma les cierges et la messe commença. Je ne sa
s bénit en cachant ses larmes. — Aimez-vous sur la terre, mes pauvres enfants , nous dit-il tout bas, pour vous aimer à jamais d
s ses membres, se leva, s’appuya à la muraille et retomba à genoux. L’ enfant croyait qu’il tremblait de sa mort prochaine et s
cela, ses yeux tombèrent involontairement sur le berceau du charmant enfant que son pied balançait avec distraction sur le pl
pénitents, en longues files, m’entouraient et me suivaient : un petit enfant , à côté du père Hilario, marchait devant moi et t
tut. — Hélas ! oui, me dit la tante ; elle était enceinte, la pauvre enfant , enceinte d’une nuit de larmes. Ils se turent tou
lier, se leva de table et alla derrière la porte donner le sein à son enfant . CCLXIV — Et maintenant, monsieur, reprit l
specte et inconvenante, sa figure se rembrunit : — Non, dit-elle, mon enfant , la duchesse n’y a pas pensé ! Nous ne pouvons vo
père et à ma tante, au châtaignier leur porter des nouvelles de leur enfant , et lui rapporter des châtaignes, et leur porter
a chercher la sage-femme ; mais quand elle arriva j’avais déjà un bel enfant sur mon sein. Le même soir je me levai et je le p
oublié nos malheurs, et quand je jouais dans la rue de la zampogne, l’ enfant paraissait goûter la musique, et les jeunes mères
e foule dans la rue, et la supérieure me fit venir pour me dire que l’ enfant et moi nous étions trop beaux à présent pour rest
eu à de nouveaux bruits, bien qu’il n’y eût rien à me reprocher que l’ enfant , dont tout le monde ne connaissait pas l’origine 
, et je partis en sanglotant, avant le soir, pour la cabane, avec mon enfant sur le dos ; je laissai ma zampogne à Hyeronimo p
-elle, et, pâlissant comme si elle allait tomber à terre, ramassant l’ enfant dans le berceau, elle le prit dans son sein, l’em
ns la cathédrale des couvents lointains. Fior d’Aliza jouait avec son enfant sous le rayon du soleil qui tombait de l’arbre dé
ec eux. Jamais Fior d’Aliza n’avait été plus belle ; elle portait son enfant comme une vierge de Raphaël, ignorant comment ce
regardait sans cesse comme pour voir si c’était un miracle ou un vrai enfant des hommes ! puis, reconnaissant dans ses yeux la
prochait de son visage et le baisait avec cette sorte d’ivresse que l’ enfant à la mamelle donne à sa mère. — Que le bon Dieu b
12 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
s. J’y fus particulièrement bien reçu, et son fils, Anatole Demidoff, enfant alors, m’a conservé et témoigné depuis des sentim
e trouvais quelquefois les deux grandes-duchesses assises, avec leurs enfants , dans le jardin de ma femme, et passant familière
ndelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais ; Voilà l’ enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois
ent les orages Au tronc qui les a portés. C’est une mère ravie À ses enfants dispersés, Qui leur tend, de l’autre vie, Ces bra
doute encore, Que le ver déjà dévore Cette chair de notre chair ! L’ enfant dont la mort cruelle Vient de vider le berceau, Q
vendangeurs, des bœufs accouplés ruminant à l’ombre, pendant que les enfants chassaient les mouches de leurs flancs avec des r
rs ramenant aux villages lointains leurs femmes qui allaitaient leurs enfants , assises dans un des paniers ; de jeunes filles d
leur grotte de rocher au soleil, et souriant aux jeunes femmes et aux enfants qui leur demandaient de les bénir, voilà les spec
’elle tresse encore les nattes de paille dorée en regardant jouer ses enfants sous le caroubier, pendant que son mari chante, e
us semblable du moins à une jeune fille, qui donnait à téter à un bel enfant de cinq ou six mois. Non, je n’essayerai pas de v
majesté sur ses chevilles ; son corset rouge à demi délacé laissait l’ enfant sucer le lait et le répandre de sa bouche rieuse,
me un agneau désaltéré qui joue avec le pis de la brebis, ou comme un enfant qui trouble la source avec ses petites mains aprè
lever du jour, derrière le jardin. Elle faisait semblant d’allaiter l’ enfant d’une sœur plus âgée qu’elle (je le supposais du
mment les longues tresses blondes de ses cheveux, tantôt recouvrant l’ enfant et elle comme d’un voile, tantôt relevés et ratta
grand châtaignier, et roulant avec des éclats de rire mutuels son bel enfant nu sur le lit de feuilles, elle jouait avec lui c
la jeune fille. Elle jeta un cri, se leva d’un bond en emportant son enfant , et voulut s’enfuir. — Ne fuyez pas, lui dis-je a
ence inattendue dans ce lieu trouble vos yeux et aussi ceux de ce bel enfant à qui ma vue fait détourner la tête vers votre ép
n’ai jamais bu que de l’eau, dit-elle, cela aigrirait le lait de mon enfant . Je n’osai pas l’interroger sur sa maternité préc
e à la jeune femme, mais je n’en vois que quatre en comptant le petit enfant que vous allaitez. — Oh ! oui, dit la vieille mèr
ide autour de la table. À ces mots, la jeune mère se leva, pressa son enfant contre son cœur d’un mouvement sensible et presqu
gélique figure de la jeune mère, qui était allée donner le sein à son enfant sur le seuil de la cabane. Jamais beauté si pure
té sur une branche, une joie céleste à travers une larme, une larme d’ enfant devenue perle en tombant des cils ; puis ces quat
de la vie sous un même arbre : l’aïeule, le père, la jeune épouse, l’ enfant à la mamelle ; ces pauvres animaux domestiques :
regarda, appendue à la muraille, la zampogna de son cousin absent. L’ enfant , en remuant ses petites mains du fond de son berc
e par hasard en voltigeant libre dans la chambre d’une jeune fille. L’ enfant effrayé retira sa main. — On dirait que c’est Hye
de son amant dans la nuit ; puis elle rentra tristement, sourit à son enfant , lui fit couler deux ou trois gouttes de lait sur
qu’à penser à lui, à l’attendre, à le pleurer et à regarder son petit enfant pour retrouver Hyeronimo dans son visage. LXV
r ! Qui aurait dit qu’elle mourrait avant d’avoir fini d’allaiter son enfant , Fior d’Aliza, que vous voyez devant vous. LXV
e souvenir, passa sa manche sur ses yeux, et Fior d’Aliza regarda son enfant comme si elle eût tremblé de ne pas le nourrir no
n tablier. On dirait qu’elle est jalouse de l’amour de la mère pour l’ enfant , et qu’elle regarde Fior d’Aliza comme son enfant
r de la mère pour l’enfant, et qu’elle regarde Fior d’Aliza comme son enfant à elle-même. Pauvres bêtes, allez ! allez vous êt
i broute là, devant les chardons aux fleurs bleues du ravin. Les deux enfants dont je devins la seule mère, puisque Fior d’Aliz
13 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine §1. — Acquisition du
nts et dans l’espèce humaine §1. — Acquisition du langage par les enfants I Les observations qui suivent ont été f
ts ; le progrès de l’organe vocal s’opère comme celui des membres ; l’ enfant apprend à émettre tel ou tel son, comme il appren
rtir du cinquième ou sixième mois, pendant deux ans et davantage, les enfants emploient tout leur temps à faire des expériences
ntinuelle de tous les corps qui sont à sa portée : toute la journée l’ enfant dont je parle (douze mois) tâte, palpe, retourne,
roupe de perceptions tende à se compléter, comme dans le cerveau d’un enfant qui se sert du langage. Elle ne prononce encore a
ation pour le chien entre un son et telle sensation de saveur, pour l’ enfant entre un son et la forme perçue d’un visage indiv
rni le sens ; le caractère général que nous voulions faire saisir à l’ enfant n’est pas celui qu’elle a saisi ; elle en a saisi
s pour en démêler le sens. D’abord et pendant plus de quinze jours, l’ enfant a prononcé ce mot tem comme le mot papa, sans lui
mots nouveaux. Les principaux sont Pa (Paul), Babert (Gilbert), bébé ( enfant ), bééé (la chèvre), cola (chocolat), oua-oua (cho
s’est rapproché chez elle du sens ordinaire. On lui a montré d’autres enfants en lui disant bébé ; on l’a appelée elle-même de
ffet sur lequel on ne comptait pas ; le caractère général saisi par l’ enfant n’est pas celui que nous voulions lui faire saisi
duisait, sans jamais manquer, en face de la nourriture. Maintenant, l’ enfant ne manque jamais de le proférer quand elle a faim
de ce mot comme elle ; l’originalité, l’invention est si vive chez l’ enfant , que, s’il apprend de nous notre langue, nous app
che ; mais mon oreille ne peut saisir cette différence ; les sens des enfants , bien moins émoussés que les nôtres, perçoivent d
observateurs à les contrôler par des observations faites sur d’autres enfants  : L’enfant crie et emploie son organe vocal à l’o
à les contrôler par des observations faites sur d’autres enfants : L’ enfant crie et emploie son organe vocal à l’origine de l
s les notes qui suivent peuvent servir à constater l’état mental d’un enfant . À beaucoup d’égards, c’est celui des peuples pri
 Tout ceci ressemble fort aux émotions et aux conjecturés des peuplés enfants , à leur admiration vive et profonde en face des g
et instruisent l’homme179. Il faut bien du temps et bien des pas à un enfant pour arriver à des idées qui nous semblent simple
qu’il faudra rétrécir. — Il n’y a presque pas de mots employés par un enfant dont le sens ne doive subir cette opération. Comm
les plus anciens documents, notamment dans le Rig-Véda. En général, l’ enfant présente à l’état passager des caractères mentaux
observations précédentes ont été répétées et confirmées sur un autre enfant (garçon). Je noterai principalement les développe
variantes que présente ce second exemple. … Les premiers objets que l’ enfant ait reconnus sont ma figure, jointe au son de ma
’ils étaient analogues aux exclamations qu’une personne expansive, un enfant de trois ans profère involontairement en pareille
ui dit ce mot, et il le répète quand on le ramène dans la chambre des enfants et qu’on ferme la porte ; il cesse alors de nous
mites de l’intelligence animale. … Du douzième au vingtième mois. — L’ enfant a été tardif, ou du moins plus tardif que sa sœur
duel et dans cet objet un caractère général ; Loulou (nom du chien, l’ enfant l’a très vite appliqué aussi à d’autres chiens),
rticularité, celle d’être en mouvement, s’est oblitérée ; peut-être l’ enfant a-t-il distingué le mouvement véritablement spont
ué à diverses figures humaines peintes ou dessinées dans des livres d’ enfants ou dans des tableaux. — Ces jours-ci, il a découv
— Ces jours-ci, il a découvert au bout d’une petite canne une tête d’ enfant en cuivre, grosse comme le bout du doigt, et il l
let et tâcherait de se faire entendre de nous. Il est manifeste que l’ enfant a trouvé spontanément ce langage complet. Mais so
ntendent, et d’autres animaux aussi, les chats, les moutons, même les enfants apprennent à le comprendre. Un chat qui a été eff
, l’autre conceptuel et particulier à l’homme. Quand un animal, ou un enfant qui ne sait pas encore parler, voit un chien ou u
14 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370
agit pour le beau laboureur Germain, veuf à vingt-huit ans avec trois enfants , et qui pleure encore sa première femme, de se re
bergère tout près de l’endroit où va Germain. Marie ne paraît qu’une enfant , elle va pourtant sur ses seize ans. Germain, gra
e Marie. Elle est au fait du motif de son voyage. Il lui parle de ses enfants , du petit Pierre, son gentil aîné, qu’il n’a pas
échapper son inquiétude qu’une épouse nouvelle ne soit pas, pour ces enfants d’un autre lit, telle qu’il faudrait. La petite M
l’aîné. Bien sûr, ça vous aurait fait aimer tout de suite, d’avoir un enfant si beau.  — Oui, si la femme aime les enfants ;
ut de suite, d’avoir un enfant si beau.  — Oui, si la femme aime les enfants  ; mais si elle ne les aime pas ? — Est-ce qu’il y
ne les aime pas ? — Est-ce qu’il y a des femmes qui n’aiment pas les enfants  ? Mais voilà qu’au tournant d’un buisson la jume
nt au passage, s’est endormi. La gronderie du père, la câlinerie de l’ enfant , sa ferme volonté de ne plus lâcher prise et d’êt
onnier. Marie pense à tout, s’avise de tout. On sent que cette simple enfant porte en elle toutes les qualités de nature qui f
doute, qui croira me faire grand honneur en m’épousant avec mes trois enfants  ; et voilà que j’ai tout près de moi une enfant s
usant avec mes trois enfants ; et voilà que j’ai tout près de moi une enfant simple, pauvre, mais riche des dons de Dieu, des
petite Marie qu’il n’avait jamais considérée jusque-là que comme une enfant . De petits incidents surviennent. Petit Pierre a
out ? Au milieu du désarroi où l’on est, elle trouve moyen de tenir l’ enfant chaudement et de lui faire un lit, d’allumer du f
aut et à s’embrouiller un peu : « Dites donc, laboureur ! voilà votre enfant qui se réveille », dit la petite Marie. L’enfant
oureur ! voilà votre enfant qui se réveille », dit la petite Marie. L’ enfant s’éveille en effet : il entre aussitôt en appétit
empêcher de remarquer : « Il n’y a personne comme toi pour parler aux enfants , et pour leur faire entendre raison. » Au milieu
défunte, et maudit ce voyage entrepris pour la remplacer. Cependant l’ enfant fait sa prière, que lui souffle mot à mot la peti
mésaventure de Marie avec le fermier : en passant par la bouche de l’ enfant , ce récit s’épure. En général, le petit Pierre re
isseau, et qui était un peu ennuyé par le jonc ». Il avait déjà trois enfants , quand sa femme, voyant sans doute qu’il avait du
l’autre Landry, étaient pareils de tout point, et, tant qu’ils furent enfants , on eut peine à les distinguer l’un de l’autre. I
re homme, est admirablement saisi. L’autre, le gentil Sylvinet, reste enfant , plus faible, plus susceptible, âme toute sensibl
ubordonné ni sacrifié ; mais c’est à titre de revanche pour le pauvre enfant trouvé, et parce que la société l’avait sacrifié
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
itième période). — Inquiétudes jalouses de madame de Montespan. — Les enfants légitimés sont présentés à la reine. — Le roi est
ur. » Madame de Montespan ne considérait pas qu’en donnant au roi un enfant chaque année, elle l’avait habitué aux dames, et
option d’un genre nouveau. Il paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaient encore la maison de Paris ; que, cepen
s résolue, puisque vous l’avez voulu, de me laisser conduire comme un enfant , de tâcher d’acquérir une profonde indifférence p
illerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur les dessins que vous avez imaginés pour le
lle-ci, j’ai bien fait votre cour sur les soins que vous donnez à nos enfants , ce qui veut dire : Je quitterai la cour quand vo
ine à Anvers, près d’un empirique qui devait rétablir la jambe de cet enfant dans l’état naturel. Alors elle n’était point enc
ommencera ses remèdes. Je souffre par avance de tout ce que le pauvre enfant souffrira. C’est bien à présent, madame, que vous
Vous êtes bien raisonnable. — Il faut bien que je le sois, répondit l’ enfant  : j’ai une gouvernante qui est la raison même. — 
roi en fut hier témoin ; et ces procédés, joints aux maladies de ses enfants , me mettent dans un état que je ne peux soutenir.
ur mes habits. » Ces lettres sont postérieures à l’établissement des enfants à Versailles, c’est-à-dire à 1674. En effet, pour
suis inutile ici pour moi et pour les autres On nourrit très mal cet enfant … On écoute mes conseils, quelquefois on m’en sait
é sous la fatigue. Madame Scarron avait passé trois nuits près de ces enfants malades, et elle croyait n’avoir encore rien fait
, et ne peut être antérieure à l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour. 99. Cette lettre du
me prêché pour la première fois par Bourdaloue, et de l’époque où les enfants étaient souvent amenés à Versailles et où ils éta
16 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
Fior d’Aliza (suite) Chapitre III (suite) LXVII Les deux enfants , quand ils furent sevrés, grandirent bien et se f
it les feuilles mortes comme les années comptées dans sa course ; les enfants s’aimaient, ils étaient gais ; un frère quêteur d
s dire s’il était mon fils ou celui du vieillard. C’étaient comme des enfants jumeaux, comme une sœur et un frère. Sans rien no
omment ne se seraient-ils pas aimés ? Ils ne voyaient jamais d’autres enfants de leur âge ; ils n’avaient qu’un même nid dans l
gneaux dans le bassin de la ravine : on dirait les pieds de cire de l’ enfant Jésus, avec ses petits doigts, sur la paille de l
voilà comme nous abrégions les dimanches à nous réjouir dans nos deux enfants , et tous les pèlerins qui passaient en montant au
se faisaient entre eux des gestes d’admiration en regardant la belle enfant . — En voilà une de Madone ! s’écria un des plus j
e en esprit avec son cousin, le fils de l’aveugle que voilà. Les deux enfants s’accordent bien ; il ne faut pas séparer deux ag
terre, comme par un ressort élastique sous les pieds. LXXV Les enfants le ressentirent et se mirent à danser, l’un devan
mblait jouer d’elle-même, comme si elle avait eu l’âme des deux beaux enfants dans son outre de peau. LXXVI Fior d’Aliza
servirez pour découdre d’un coup de canif cette fiançaille entre ces enfants , qui ne savent pas même ce que fiançaille veut di
avec votre bec de plume ; je vois bien que ce sera difficile, si ces enfants savent déjà s’aimer ; mais vous en savez plus que
des sbires, de l’année précédente, mais il ne fit pas semblant, et l’ enfant garda sa pensée en lui-même. LXXXII — Vous
tranquille comme s’il nous avait dit bonjour, voici une citation des enfants et héritiers de Francesco Bardi et Domenico Corta
qui me conduit quand je monte à la messe les dimanches ; et nos deux enfants , qui sont bien à nous, puisque c’est nous qui les
part moi : Ils ne partageront du moins ni ma sœur ni sa fille, ni mon enfant , ni mon pauvre chien. Si tout cela me reste, qu’i
pense toujours quand j’entends sa voix si claire dans les lèvres de l’ enfant  ! LXXXVII Le surlendemain, les commissaires
vec le capitaine des sbires, était auprès d’eux. Ma belle-sœur et les enfants me dirent qu’il avait l’air de compatir à notre c
rçon, il est riche, il voudra se marier un jour ; vous avez une belle enfant qui pourra lui plaire. Eh, eh, eh ! ajouta-t-il e
ne n’a que d’honnêtes intentions ; n’aimeriez-vous pas bien, ma belle enfant , à changer cette robe de bure brune et ces sandal
uvaient porter en automne ; c’était assez pour notre boisson, car les enfants et ma belle-sœur ne buvaient que de l’eau, et je
et qui a l’air d’écouter sa propre histoire dans la nôtre. Hyeronimo enfant l’avait appelé Zampogna, parce qu’il aimait la mu
notre étoile, à nous, et la source parut devenir sombre depuis que l’ enfant ne s’y mirait plus à côté de son cousin. XC
ntagnes du couvent, abandonnées aux daims et aux chevreuils. Les deux enfants revinrent bientôt, chargés de plus d’herbes et de
e lui souhaitait point de mal ; il était trop doux pour en faire à un enfant  ; mais il voyait bien, sans que rien fût dit sur
vie au même pis et à la même crèche. Ce fut bien là le malheur ; ces enfants s’aimaient trop pour que la fille devînt une gran
s’écria la belle sposa, en se jetant d’un bond sur le berceau de son enfant , en l’élevant dans ses deux beaux bras nus jusqu’
t âpres ; une lune a passé par là. — Allons voir, dirent ensemble les enfants , si la vigne, dans le champ, a pâli ou séché sous
Jamais je ne vous dirai le chagrin de la cabane à ces cris des deux enfants qui pleuraient ces berceaux de leur enfance, ces
pour converser un instant avec les Zampognari ; il avait caressé les enfants , marié les jeunes filles, consolé et vu mourir le
e cet homme puissant pour épouser, par ruse ou par violence, la belle enfant qui l’avait, par malheur, ébloui comme un soleil
17 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Taraval » pp. 282-283
lais, sur le fond, des femmes qui élancent de joie leurs bras vers un enfant . Un peu plus vers la gauche, et tout à fait sur l
it sur le devant, une femme agenouillée tendant aussi le bras au même enfant qu’elle se dispose à recevoir d’un vieillard qui
c’est l’instant où Jupiter, s’apercevant qu’on lui a servi à manger l’ enfant de la maison, le ressuscite, le rend à sa mère et
ois sujets très-distingués. L’instant du repas n’est point celui de l’ enfant ressuscité ; l’instant de l’enfant ressuscité n’e
nt du repas n’est point celui de l’enfant ressuscité ; l’instant de l’ enfant ressuscité n’est point celui de l’enfant rendu ;
ressuscité ; l’instant de l’enfant ressuscité n’est point celui de l’ enfant rendu ; et l’instant de l’enfant rendu n’est poin
nt ressuscité n’est point celui de l’enfant rendu ; et l’instant de l’ enfant rendu n’est point celui de la condamnation du pèr
ge de l’un de ces caractères contigus à l’autre est facile. Hercule enfant étouffant des serpens au berceau. esquisse. Du mê
une suivante effrayée, puis Alcmène et son époux. Celui-ci saisit son enfant et l’enlève de son berceau. Dans le berceau voisi
18 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
pes que nous venons de parcourir, ces « bleuets » de toutes familles, enfants lumineux, pleins de vie, aimant la nature, leurs
orage, aspirent à joncher le sol pour en accroître la fécondité. Ces enfants se dévouent au plus bel avenir… Et voilà qu’en mê
rix de Francis Jammes. Le jeune guerrier les accompagne d’un regard d’ enfant bienveillant.‌ … Ce qui m’adoucit toujours toute
nt derrière nous.‌ D’autres ont aimé la nature autant que l’aime cet enfant , et Maurice de Guérin, quand il venait de son bea
ne maison heureuse, loin d’alanguir ce jeune cœur, l’affermissent. Un enfant naît dans la famille ; Léo Latil écrit à la jeune
France, ses compagnons d’armes, sa religion, voilà ce qui remplit cet enfant harmonieux et lui conseille de faire son devoir.
Ainsi parle, au pays de saint Louis, de Jeanne d’Arc et de Pascal, un enfant bien né qui possède, combinées à la française, le
t le dogme traduit en charité et sentiment, c’est un bon et délicieux enfant qui dit à Dieu : « Je suis à toi et aussi à tous
royale de Dieu. »‌ Voilà ses pensées premières, voilà d’où part cet enfant plein du génie religieux de sa maison familiale,
rends à vivre.‌ Qu’est-ce à dire ? Quelle est donc cette vie que cet enfant apprend en même temps qu’il apprend à mourir ? C’
joindre éternellement aux meilleurs ! Quatre jours avant sa mort, cet enfant religieux, ému de pressentiments, voulut établir
sacrifices de vies individuelles sauveront la vie de la France.‌ Ces enfants , dans leur dure vie, ne veulent pas être plaints,
uphiné !‌ Elle est admirable, la spiritualité d’un tel vivat chez un enfant de vingt ans qui, nuit et jour, souffre dans la b
gars ! En avant à la baïonnette pour les Françaises nos sœurs ! »‌ L’ enfant se porte sur le seuil de tous les paradis qu’il n
! »‌ Et cette exaltation tendre s’associe à la plus ferme raison. Ces enfants , qu’un passant superficiel croirait enfermés dans
outil de la victoire, en créant chez ses hommes un état d’esprit. Cet enfant de dix-neuf ans écrit au courant d’une lettre fam
lire sans une admiration qui va jusqu’à la douleur, telle lettre où l’ enfant laisse voir comment il vient d’être bouleversé pa
me et l’énergie ; — telle autre lettre de charmante gratitude, où cet enfant qui donne sa vie s’inquiète du bien-être qu’il do
ire de continuer à être utiles. Touchés ou non de la balle folle, ces enfants magnifiques se valent. A peine émergé de l’enfanc
n totale. Et voici qu’aujourd’hui, des compatriotes, des voisins, des enfants de notre formation placés dans des circonstances
-devant de l’ennemi ». (Parole de Mme Cornet-Auquier à son fils.) Ces enfants ont reçu d’héritage l’antique trésor ; bien des v
ie que celle qui sort d’une phrase que Bernard Lavergne, le treizième enfant du peintre verrier Claudius Lavergne, écrit à sa
r ce sujet d’une déchirante beauté ! Puisque nous voici avec le noble enfant Michel Penet (d’un esprit ravissant, plein de poé
etite auberge.‌ Par hasard, j’y trouvai le petit chasseur Chocolat, l’ enfant du bataillon. J’avais déjà remarqué pendant les m
19 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
te secret. Une première fois, il a pardonné, il a même pris soin de l’ enfant , dont elle ne s’inquiétait pas plus que d’un peti
n scène une question scabreuse et pathétique entre toutes, celle de l’ enfant naturel renié par son père et abandonné par la lo
c de Montaiglin. Un jeune homme, M. Octave, est là qui lui parle d’un enfant clandestin, élevé à la campagne chez des paysans,
er à une riche veuve, et ce mariage serait rompu, si le secret de cet enfant lui était connu. L’idée lui est venue de faire re
nt va bientôt partir pour un voyage au long cours. Raymonde n’a pas d’ enfant de lui, cette adoption lui sourira comme une dist
u faux nom de Monsieur Alphonse. Raymonde, elle, n’a jamais caché à l’ enfant qu’elle était sa mère ; toutes les semaines, au m
e et chez elle, de faire rentrer dans sa maison, comme dans un nid, l’ enfant exilé ! Mais elle craint d’offenser son mari, qu’
ette fait son entrée, et il faut le dire, cette entrée est celle d’un enfant prodige. Elle a des mots qui avancent terriblemen
perle. Ce trait de précocité est si fort, qu’il marque cette figure d’ enfant comme d’une légère ride. Nous y reviendrons. Quoi
le matin ; elle l’a vu de loin, sortir d’une maison de Rueil, avec un enfant . Elle veut savoir ce qu’est cet enfant, et quel e
d’une maison de Rueil, avec un enfant. Elle veut savoir ce qu’est cet enfant , et quel est son père, et quelle est sa mère ; et
lle l’aurait accusé de lui avoir jeté un sort. Octave renie d’abord l’ enfant et l’attribue à un ami qui l’en a chargé : il con
y fait aucune objection, et il se charge d’apprendre à sa femme que l’ enfant a retrouvé une famille. C’est ici que se place un
par scrupule de conscience. N’est-ce pas mal faire que de livrer une enfant si tendre, si aimante, à ce père indigne, à cette
, et sa voix s’exalte. Elle s’indigne qu’on puisse ainsi arracher les enfants des bras de leurs mères pour les jeter aux premie
sa faute. Il a, de plus, visé la loi qui, dans certains cas, livre l’ enfant naturel, comme sur l’estrade d’un encan, aux adju
eud est dénoué aussi vite qu’il serait tranché. Cette loi qui jette l’ enfant , sans nom dans la vie, à qui veut le prendre, est
un bon garçon. » S’il ne permet pas toujours à ceux qui ont fait des enfants de les reconnaître, en revanche, il donne le droi
evanche, il donne le droit à ceux qui n’en ont pas de reconnaître les enfants des autres. Ce que sachant, la digne femme est al
e la mère vit encore : à tout prix, elle veut la connaître. C’est à l’ enfant , d’abord, quelle s’adresse ; mais la petite joue
’a conduite au château ; elle se penche à la croisée et s’écrie que l’ enfant vient de tomber entre les pieds des chevaux. Raym
aduée comme un exercice de solfège, n’est pas plus dans la voix d’une enfant de douze ans que les autres airs qu’elle chante.
20 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVe entretien. Littérature grecque. L’Iliade et l’Odyssée d’Homère » pp. 31-64
vec les souvenirs des choses que la nature a créées avant lui : jeu d’ enfant , mais jeu divin de notre âme avec les impressions
s chaumières ou des palais. Il doit avoir l’âme naïve comme celle des enfants , tendre, compatissante et pleine de pitié comme c
t sa femme, et, se sentant lui-même mourir, il légua sa fille, encore enfant , à un de ses amis qui était d’Argos, et qui porta
léanax, cette famille craignit d’être déshonorée par la présence d’un enfant illégitime à son foyer. On cacha la faiblesse de
onneur des dieux, fut surprise par les douleurs de l’enfantement. Son enfant vint au monde au milieu d’une procession à la glo
Les compagnes de Crithéis ramenèrent la jeune fille et rapportèrent l’ enfant nu, dans leurs bras, à Smyrne, dans la maison d’I
bourg de Smyrne a pris un nom qui l’égale aux fleuves. La gloire d’un enfant remonte pour l’éclairer jusqu’au brin d’herbe où
e échoua sur l’herbe, près de la prairie où Crithéis mit au monde son enfant , comme pour venir d’elle-même transmettre son âme
’ailleurs. Soit qu’Isménias fût trop pauvre pour nourrir la mère et l’ enfant , soit que la naissance de ce fils sans père eût j
héis, il la congédia de son foyer. Elle chercha pour elle et pour son enfant un asile et un protecteur de porte en porte. Il y
es pour faire ces tapis, industrie héréditaire de l’Ionie. Chacun des enfants , en venant à l’école de Phémius, lui apportait un
s, qui avait entendu parler de la bonté de ce maître d’école pour les enfants , parce qu’elle songeait d’avance sans doute à lui
beauté et des larmes de la jeune fille, de l’âge et de l’abandon de l’ enfant  ; il reçut Crithéis dans sa maison comme servante
ssi laborieuse et aussi habile qu’elle était belle ; il s’attacha à l’ enfant , dont l’intelligence précoce faisait présager je
père à son fils. L’hospitalité et l’amour de Phémius, l’intérêt de l’ enfant touchèrent à la fois le cœur de la jeune femme ;
t Mélésigène. Ce nom, qu’on donnait familièrement à Homère, veut dire enfant de Mélès, en mémoire des bords du ruisseau où il
mère et aussi à cause de lui. Instituteur et père à la fois pour cet enfant , il lui prodiguait tout son cœur et tous les secr
re, Homère erra par le monde, enseignant de ville en ville les petits enfants . Puis il s’embarqua et visita toutes les côtes de
ré sur cette plage, au bord des flots, comme un naufragé de la vie, l’ enfant qui servait de lumière à ses pas, ses compagnons,
igieuses, aux foyers des palais ou des cabanes, aux écoles des petits enfants  ; en sorte qu’une race entière devint l’édition v
21 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »
les feux de la Saint-Jean, et il ne faut pas ôter leur joie aux chers enfants . » Gœthe. Je ne sais comment cela se fait, ma
st unique, elle est monumentale ; ce sont des étrennes de roi. Chaque enfant est-il devenu un Dauphin de France ? — Oui, au jo
st fort belle. Les caractères sont ceux du xviie  siècle ; l’œil de l’ enfant et l’œil du vieillard s’en accommodent également
es Perrault de la Bibliothèque bleue à quatre sous. Je sais une jeune enfant , fille d’un riche marchand de jouets, qui, blasée
tint que cette promenade restât ouverte aux bourgeois de Paris et aux enfants . « Je suis persuadé, disait-il à Colbert au milie
ins des Rois ne sont si grands et si spacieux, qu’afin que tous leurs enfants puissent s’y promener. » Le sourcilleux ministre
-Jacques, près des collèges, pour y mieux vaquer à l’éducation de ses enfants , Perrault fit un jour le poëme du Siècle de Louis
cile et fertile nature. Occupé, avons-nous dit, de l’éducation de ses enfants , il les voulut amuser, et, pendant quelque hiver,
oir trop rationaliséle conte. Mais Perrault, tout en contant pour les enfants , sait bien que ces enfants seront demain ou après
e. Mais Perrault, tout en contant pour les enfants, sait bien que ces enfants seront demain ou après demain des rationalistes ;
especter. De même que, dans le sein de la mère, à l’état d’embryon, l’ enfant parcourt rapidement, avant de naître, tous les de
me représente cet âge où l’humanité encore nouvelle ressemblait à un enfant de trois ans, et où ce n’était, par toutes les pe
ait donc été, lui aussi, l’homme naturel et naïf, l’homme crédule et enfant . Qu’il y ait au fond de son imagination un horizo
ez tôt ; assez tôt commencera la critique : qu’elle ne saisisse pas l’ enfant au sortir du berceau. Je ne demande pas, remarque
n premier pli. Il ne s’agit point d’aller refaire en notre siècle les enfants de la légende dorée et du moyen âge. On en est lo
de Perrault, encore une fois, me paraît la bonne. C’est celle de cet enfant qui dit à sa mère : « N’est-ce pas que ce n’est p
est pas vrai ? mais conte-le-moi toujours. » C’est celle de cet autre enfant qui attend avec impatience et avec un peu de crai
22 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
La Femme et l’ Enfant Alphonse Jobez. La Femme et l’Enfant, ou Misèr
La Femme et l’Enfant Alphonse Jobez. La Femme et l’ Enfant , ou Misère entraîne oppression. [Le Pays, 4 avri
ines idées, on les partage. Le livre d’Alphonse Jobez : La Femme et l’ Enfant , ou Misère entraîne oppression 5, sous un titre b
Frappé de l’état d’oppression et de servage dans lequel la femme et l’ enfant ont été tenus jusqu’ici chez tous les peuples de
bez, après avoir fait l’histoire de ces deux touchantes Faiblesses, l’ enfant et la femme, se demande ce qu’il faudrait pour qu
uperficiellement que les maux qui affligent l’homme, et par l’homme l’ enfant et la femme, viennent uniquement de ce que la ric
ie bien ! dans la réalité des choses. Soit pour la femme, soit pour l’ enfant , ces deux racines, horizontale et verticale, qui
abnégations. Voilà pourtant ce que l’auteur du livre de La Femme et l’ Enfant n’a pas compris, ou ne s’est pas rappelé, quand i
lavage du système, ont communiqué à la partie qui traite du sort de l’ enfant et de la femme une sécheresse incompatible avec l
ents, sur les souffrances et l’état d’abaissement de la femme et de l’ enfant chez tous les peuples de la terre. Doué d’un de c
verselle de l’accroissement de la richesse, l’auteur de La Femme et l’ Enfant n’est plus qu’un honnête économiste animé de phil
s ! nous croyons bien qu’en pressant un peu ce livre de La Femme et l’ Enfant il serait aisé d’en faire jaillir une philosophie
stion de la misère, la traiter au point de vue du double intérêt de l’ enfant et de la femme, ne change rien à la solution conn
ue au hasard et à la misère le soin de retenir dans les campagnes les enfants qu’il y a placés, l’État agrandira le domaine féc
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
ections de ses amis. — Madame Scarron concentrée dans l’éducation des enfants du roi. — L’inclination du roi pour elle commence
et madame de Montespan avaient voulu envelopper l’existence de leurs enfants , s’était éclairci quelque peu, dans l’intervalle
671. La liaison des deux amants était devenue, par le nombre de leurs enfants , qui était alors de quatre, une espèce de mariage
la douleur que ressentait madame Scarron de la mort du premier de ces enfants , qu’il serait doux d’être aimé par madame Scarro
frère de madame Scarron d’inclination. Sous prétexte d’aller voir ses enfants dans la maison de Vaugirard, il allait souvent vo
Maine pour aller consulter un empirique hollandais sur l’état de cet enfant ), montre qu’à cette époque elle était brouillée a
nt le nom de Bourbon. Saint-Simon remarque, à cette occasion, que ces enfants , qui, dit-il, furent tirés du profond non-étre de
nces que les princes du sang même ne portaient pas97. L’élévation des enfants confiés à madame Scarron était aussi la sienne. E
e qui plaisait le plus à madame de Montespan, dans l’élévation de ses enfants . Mais elle pouvait bien l’endurer pour le prix qu
t bizarre. Elle ne pouvait se dissimuler que l’éducation donnée à ses enfants , par madame Scarron, avait contribué, dans l’espr
24 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
Lettre à Madame la comtesse de Forbach sur l’Éducation des enfants . Cette lettre, sans date, publiée pour la premi
voulu savoir quel serait le mien. Je me suis demandé : Si j’avais un enfant à élever, de quoi m’occuperaisje d’abord ? serait
e qu’un méchant puisse être véritablement grand. Je veux donc que mon enfant soit bon. Quand un méchant pourrait être véritabl
base à la véritable grandeur ; j’ai vu qu’en travaillant à rendre mon enfant bon, je travaillerais à le rendre grand ; et je m
branler sans frémir. Avec une âme juste et ferme, j’ai désiré que mon enfant eût un esprit droit, éclairé, étendu. Je me suis
s couleurs dans l’atelier d’Apelle. Comment donnerai-je du goût à mon enfant  ? me suis-je dit ; et je me suis répondu : Le goû
es qualités qui ne s’acquièrent point. Prenez de temps en temps votre enfant par la main, et menez-le sacrifier aux Grâces. Ma
ur autel ? Il est à côté de vous, sous vos pieds, sur vos genoux. Les enfants des maîtres du monde n’eurent d’autres écoles que
tres écoles que la maison et la table de leurs pères. Agir devant ses enfants , et agir noblement, sans se proposer pour modèle 
er tout haut ; s’affliger des fautes graves, moyen sûr de corriger un enfant sensible : les ridicules ne valent que les petits
25 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
dans une petite terre, apanage d’un cadet de famille. Il a beaucoup d’ enfants  ; je suis son seul fils. Ma mère, qui est de Pari
re des cruautés des prophètes, avait fait immoler à son tour tous les enfants de son fils Ochosias, de peur que ces rejetons de
uerrier Abner. Il ne lui révèle pas encore cependant l’existence de l’ enfant  ; il se contente de le sonder artificieusement, e
e tous les droits, Se baigne impunément dans le sang de nos rois, Des enfants de son fils détestable homicide, Et même contre D
pelle au grand-prêtre, son époux, combien lui a coûté le salut de cet enfant . Ni Homère, ni Virgile ne donnent à Hécube et à A
raché Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché ! Mais si ce même enfant , à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un
ndre, d’antique, de miraculeux. À la première scène, des femmes et un enfant éperdus s’élancent des profondeurs du temple sur
thalie. Grand Dieu !Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des
la même idée. Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant , toujours tout prêt à me percer. Lasse enfin des
r. Pendant qu’il me parlait, ô surprise ! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l
même temps qui soit sur aucun théâtre, place face à face Athalie et l’ enfant vengeur encore inconnu de David. Il faut remonter
l faut remonter à la Bible des patriarches et aux scènes entre Joseph enfant et ses frères pour retrouver de tels accents. Cet
, à Joas. Voilà mon fils.Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant , répondez. Josabeth. Jeune enfant, répondez.Le C
, quel est donc votre père ? Jeune enfant, répondez. Josabeth. Jeune enfant , répondez.Le Ciel jusque aujourd’hui... Athalie.
ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais, ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur
n’avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous ! Venez dans mon palais, vous y verr
-ils ? Josabeth. Ces méchants, qui sont-ils ?Eh, Madame ! Excusez Un enfant . Athalie , à Josabeth. Un enfant.J’aime à voir
sont-ils ?Eh, Madame ! Excusez Un enfant. Athalie , à Josabeth. Un enfant .J’aime à voir comme vous l’instruisez… Enfin, Éli
in, Éliacin, vous avez su me plaire ; Vous n’êtes point sans doute un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis reine, et n’ai poi
er la vengeance contre les chefs lévites instigateurs de ce dangereux enfant . Le chœur, cette fois, fait partie lyrique du dra
acte, le ministre d’Athalie, Mathan, vient pour arracher du temple l’ enfant , terreur de la reine. Il dévoile à son confident
e un temple fut construit. Jérusalem pleura de se voir profanée ; Des enfants de Lévi la troupe consternée En poussa vers le Ci
ins que la faiblesse maternelle de Josabeth lui suggère pour sauver l’ enfant . Il passe en revue les femmes, les vieillards, le
oilà donc quels vengeurs s’arment pour ta querelle : Des prêtres, des enfants , ô Sagesse éternelle ! Mais, si tu les soutiens,
; Ton encens à ses yeux est un encens souillé !     Où menez-vous ces enfants et ces femmes ? Le Seigneur a détruit la reine de
armante et plus belle !         D’où lui viennent, de tous côtés, Ces enfants qu’en son sein elle n’a point portés ? Lève, Jéru
d-prêtre, avant de couronner Joas dans le temple, sonde l’esprit de l’ enfant , et lui enseigne, dans un langage bien hardi deva
………………………………………………………… Après ces paroles il révèle sa naissance à l’ enfant et le proclame roi dans un sublime discours aux l
endre ? Tout finit au milieu des larmes des femmes, des frissons des enfants , des acclamations des lévites. Le nœud se resserr
ité dans les tribus de Juda et de Benjamin. XXII Au moment où l’ enfant , placé sur son trône, est salué roi par l’acclama
entre avec ses troupes, le rideau du temple se déchire ; elle voit l’ enfant , son successeur, couronné. Joad. Paraissez, cher
elle voit l’enfant, son successeur, couronné. Joad. Paraissez, cher enfant , digne sang de nos rois ! Connais-tu l’héritier d
Des trésors de David voilà ce qui me reste. Athalie. Ta fourbe à cet enfant , traître, sera funeste. D’un fantôme odieux, sold
la meilleure qualité que vous trouviez en moi, c’était ma fidélité d’ enfant pour tout ce que l’Église croit et ordonne, même
des mères, dans l’innocence, dans la candeur et dans les périls d’un enfant suspendu entre le trône et la mort ! Il n’y a pas
26 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79
au flanc et sa boîte à marmotte sur le dos. « Un de ces doux et gais enfants qui vont de pays en pays, laissant voir leurs gen
ir leurs genoux par les trous de leur pantalon. « Tout en chantant, l’ enfant interrompait de temps en temps sa marche et jouai
ment. Parmi cette monnaie, il y avait une pièce de quarante sous. « L’ enfant s’arrêta à côté du buisson, sans voir Jean Valjea
squ’à Jean Valjean. « Jean Valjean posa le pied dessus. « Cependant l’ enfant avait suivi sa pièce du regard, et l’avait vu. « 
’oiseaux de passage qui traversaient le ciel à une hauteur immense. L’ enfant tournait le dos au soleil, qui lui mettait des fi
ais, monsieur. « — Va-t’en, dit Jean Valjean. « — Monsieur, reprit l’ enfant , rendez-moi ma pièce. « Jean Valjean baissa la tê
z-moi ma pièce. « Jean Valjean baissa la tête et ne répondit pas. « L’ enfant recommença : « — Ma pièce, monsieur ! « L’œil de
r ! « L’œil de Jean Valjean resta fixé à terre. « — Ma pièce ! cria l’ enfant , ma pièce blanche ! mon argent ! « Il semblait qu
che ! mon argent ! « Il semblait que Jean Valjean n’entendît point. L’ enfant le prit au collet de sa blouse et le secoua. Et e
ur son trésor. « — Je veux ma pièce ! ma pièce de quarante sous ! « L’ enfant pleurait. La tête de Jean Valjean se releva. Il é
a. Il était toujours assis. Ses yeux étaient troubles. Il considéra l’ enfant avec une sorte d’étonnement, puis il étendit la m
ia d’une voix terrible : — Qui est là ? « — Moi, monsieur, répondit l’ enfant . Petit-Gervais ! moi ! moi ! rendez-moi mes quara
urs sur la pièce d’argent, il ajouta : — Veux-tu bien te sauver ! « L’ enfant effaré le regarda, puis commença à trembler de la
er que l’évêque avait bien placé son trésor. Un mot de plus du pauvre enfant , et il était assommé sur place. II Et voilà
ridicules posthumes jetés en pâture au peuple impérial de 1862 par l’ enfant sublime baptisé par les Bourbons d’un autre temps
e fille ne serait pas muette ! IV Au second volume, une scène d’ enfant , ce privilège du talent de l’écrivain, est dessin
s chaudes ? Ainsi est en prose la scène de devant l’auberge. Les deux enfants étaient à l’aubergiste. Une autre femme, toute je
encore, s’avançait à ce spectacle, portant un sac de nuit et un autre enfant . V Victor Hugo, sûr de son pinceau, comme R
mère virginale et un enfant-Dieu, ne manque pas de les décrire. « L’ enfant de cette femme était un des plus divins êtres qu’
ce propre à son âge. Les bras des mères sont faits de tendresse ; les enfants y dorment profondément. « Quant à la mère, l’aspe
ie dans ses bras avec cet air particulier d’une mère qui a nourri son enfant . Un large mouchoir bleu comme ceux où se mouchent
ait plus de raison d’être. Fantine était restée seule. Le père de son enfant parti, — hélas ! ces ruptures-là sont irrévocable
olomyès n’avait pas répondu. De là misère, nécessité d’abandonner son enfant , retours de sa pensée vers son pays natal, où cep
oms du pays, les rues et les portes des maisons. « Elle emportait son enfant , sa fille, espérant la nourrir, l’élever de ses s
lever de ses soins, de ses larmes. » L’aubergiste veut bien garder l’ enfant de Fantine en sevrage à un prix modéré ; l’enfant
veut bien garder l’enfant de Fantine en sevrage à un prix modéré ; l’ enfant se nomme Cosette. Fantine la laisse en pleurant,
oie pas à l’arracheur de dents une jeune et jolie fille qui porte son enfant au seuil d’un hospice, et qui, en acceptant la ho
ion admirable de délicatesse, qui sauve la honte, au moins la vie aux enfants . La publicité du dépôt est un attentat à la pudeu
est un attentat à la pudeur, le désespoir inscrit à perpétuité sur l’ enfant , oui ; mais enfin le dépôt existe, la loi ne l’a
de la patience ; que cela eût mieux valu même pour ces pauvres petits enfants  ; que c’était un acte de folie, à lui, malheureux
éger Fantine. Elle meurt dans ses bras, elle lui lègue Cosette, cette enfant abandonnée par force dans l’auberge des Thénardie
e force, et la pièce de quarante sous arrachée par violence au pauvre enfant , sont deux mauvaises pierres angulaires de cette
membres des arbres. On sort de cette lecture ivre et anéanti comme un enfant qui s’essouffle à suivre un géant. C’est superbe 
27 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
peler un véritable crime. » XV La communauté des femmes et des enfants , ce scandale de la raison et ce sacrilège contre
faire, selon moi, touchant la possession et l’usage des femmes et des enfants , qu’à suivre la route que nous avons tracée en co
rdiens d’un troupeau. « — Oui. « — Suivons cette idée, en donnant aux enfants une naissance et une éducation qui y répondent, e
femmes les plus parfaits physiquement et moralement pour produire des enfants perfectionnés : « Il faut, dit-il, élever les enf
ur produire des enfants perfectionnés : « Il faut, dit-il, élever les enfants de ces couples parfaits, et non ceux des couples
ez encore ; l’infanticide est à peine déguisé sous les mots : « Les enfants , à mesure qu’ils naîtront, seront remis entre les
n et à l’autre sexe. « — Oui. « — Ils porteront au bercail commun les enfants des citoyens d’élite, et les confieront à des gou
qui auront leur demeure à part dans un quartier de la ville. Pour les enfants des citoyens moins estimables, et même pour ceux
pureté la race des guerriers. « — Ils veilleront à la nourriture des enfants , en conduisant les mères au bercail, à l’époque d
pris toutes les précautions pour qu’aucune d’elles ne reconnaisse son enfant  ; et, si les mères ne suffisent point à les allai
i les hommes à l’occasion de leurs biens, de leurs femmes et de leurs enfants , lorsque la matière de toute dissension sera ôtée
es biens, c’est-à-dire de la misère ; La communauté des femmes et des enfants , qui supprime du même coup les trois amours dont
evant le peuple à des luttes dégoûtantes d’obscénité ; Le meurtre des enfants mal conformés, punissant le tort de la nature par
e la femme, pour enfanter à son tour dans son union avec la femme des enfants qui le font revivre à perpétuité dans sa race, et
du, il est être collectif ; il se compose du père, de la mère et de l’ enfant  ; le père, la mère, l’enfant, voilà la trinité te
l se compose du père, de la mère et de l’enfant ; le père, la mère, l’ enfant , voilà la trinité terrestre ou plutôt voilà l’uni
nde à la vérité. Aussi voyez combien, dans son utopie d’éducation des enfants sans mère, Platon s’enfonce dans l’absurde en con
V La nature a donné à la mère un admirable instinct d’amour pour l’ enfant sorti de son sein, formé de son sang, et à qui la
instinct d’amour, qui se satisfait d’abord providentiellement pour l’ enfant par le soulagement que la mère éprouve à donner s
l’attrait physique en sollicitude morale, et qui attache la mère à l’ enfant et l’enfant à la mère, comme la branche au bourge
hysique en sollicitude morale, et qui attache la mère à l’enfant et l’ enfant à la mère, comme la branche au bourgeon, comme le
omme le fruit à la tige. Une mère est une providence innée que chaque enfant trouve d’avance couchée près de son berceau, debo
ce divin poème de la maternité ; il défend à la mère de connaître son enfant , à l’enfant de se suspendre à la mamelle de sa mè
me de la maternité ; il défend à la mère de connaître son enfant, à l’ enfant de se suspendre à la mamelle de sa mère ; il cond
ne réminiscence de Platon ! Que dire enfin de l’immolation légale des enfants moins bien conformés que les autres, afin de puri
on au-dessus duquel il serait défendu de faire naître ou d’élever les enfants  ! Si c’est là de la divinité, c’est la divinité d
à leur accouplement ! société d’Œdipes aveugles, meurtriers de leurs enfants  ! société sans ancêtres, société sans postérité,
providence à eux, qui est la reconnaissance et la tendresse de leurs enfants , seraient condamnés à mort pour leur infirmité et
ndamnés à mort pour leur infirmité et pour leur faiblesse ; comme les enfants mal nés, condamnés à être égarés dans les lieux s
lisé : « Partout où il arrivera que les femmes soient communes, les enfants communs, les biens de toutes espèces communs, et
e de la vertu… Un tel État, qu’il ait pour habitants les dieux ou des enfants des dieux, est l’asile du bonheur parfait ; il fa
28 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
yeux : « Monsieur, la bonne affaire ! (et sur les beaux cheveux D’une enfant là présente et sur sa brune tête Il étendait la m
sée à conclure, Vous venez vendre ainsi la plus belle parure De votre enfant  ; c’est mal. Le gain vous tente : eh ! bien, Je v
us l’achète double, et pour n’en couper rien. Mais il faut m’amener l’ enfant chaque semaine : Chaque fois un à-compte, et la s
fond dessein. La mère fut exacte à la chose entendue : Elle amenait l’ enfant , et je payais à vue. Puis, lorsqu’elle eut compri
ais, après tout, qu’un honnête intérêt, Elle me l’envoya seule ; et l’ enfant timide Entrait, me regardait de son grand œil hum
entir encor. Non, rien de tout cela, sinon qu’elle était belle, Belle enfant comme on l’est sous ce climat fidèle, Comme l’est
oigner, en son charme innocent, La jeune fille en elle empruntait à l’ enfant  ; Ses visites bientôt n’auraient été complètes Sa
surprends encore A contempler un front que son avril décore, Un cou d’ enfant rieuse élégamment penché, Un nœud de tresse erran
29 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
écessaire aux maîtres et l’exercice aux élèves. Entre les élèves, les enfants de la campagne sont plus robustes que les enfants
tre les élèves, les enfants de la campagne sont plus robustes que les enfants des villes ; entre les enfants des villes, ceux d
la campagne sont plus robustes que les enfants des villes ; entre les enfants des villes, ceux du peuple et des artisans sont p
x des riches bourgeois ; les plus faibles et les moins sains sont les enfants des grands. Tout se compense. La vie sédentaire d
assidue à une seule chose qui ennuie, fatigue et dégoûte l’homme et l’ enfant . Quintilien, auteur d’un grand sens, assure qu’u
’homme et l’enfant. Quintilien, auteur d’un grand sens, assure qu’un enfant sera moins lassé de quatre leçons différentes112
esprit ils songeaient à la force du corps. On exigera seulement que l’ enfant qui se présente soit instruit de ce qu’on doit av
faut pas perdre du temps et des soins à cultiver l’esprit bouché d’un enfant à qui la nature n’a donné que des bras qu’on enlè
er le génie que d’enlever aux professions subalternes une multitude d’ enfants pour les livrer à tous les vices qui suivent l’ig
de ce règlement tempère l’ambition des parents jaloux de tirer leurs enfants de la condition subalterne qu’ils exercent et de
quartier pourront donc être ou célibataires ou mariés. S’ils ont des enfants , tant mieux, pères de famille, ils n’en seront qu
r les répétiteurs ou maîtres de quartier, et à exclure des écoles les enfants ineptes ou vicieux. Si l’Université était composé
er à tout apprentissage celui qui ne coûte rien, tire une multitude d’ enfants de la profession de leurs pères, de grandes maiso
aître vicieux. Pères, l’indulgence déplacée pour l’instituteur de vos enfants retombera sur eux et sur vous ; souverains, l’ind
30 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
mais il en avait soixante à la gravité des traits. On eût dit que cet enfant avait deviné le sérieux et les tristesses de l’ex
z, jugez, jouissez ; mais ne faites pas de bruit de peur d’éveiller l’ enfant et la mère, et surtout de peur d’éveiller la jalo
s par un succès. Voilà cependant que la jolie fille de mon concierge, enfant de douze à quatorze ans, ouvre la porte de ma cha
déchiffrables. « Pourquoi riez-vous ainsi finement, Lucy ? dis-je à l’ enfant tout en rompant le cachet et en déchirant l’envel
ras jamais un pareil message ; à la loterie de la gloire, ce sont les enfants qui tirent les bons lots. Dis à ta mère que tu m’
vue de la fenêtre où se couche le soleil, où se lève l’étoile, dans l’ enfant à la mamelle, dans la mère souriante, dans le pèr
e fille rêveuse, dans la servante attachée à l’âtre, seconde mère des enfants , et jusque dans le chien nourri d’affection, qui
par l’été. La vendange joyeuse enivrait la montagne ; Hommes, femmes, enfants , chantant dans la campagne, Cueillaient les raisi
mystère ; La grotte du poète est sombre, nue, austère. Sa mère et son enfant sont tout près, chers tombeaux, Deux portraits de
i, fixe on ne sait quoi là-bas à l’horizon, Comme pour voir au ciel l’ enfant de sa maison. La chapelle des morts, l’église du
le et d’amis de la famille, plusieurs jeunes nièces avec leurs petits enfants . Par un beau soir d’octobre, toute cette société,
toute cette société, les jeunes gens à pied, les femmes à cheval, les enfants sur des ânes, partit pour visiter les plus hauts
s convenus. Ces sites déserts ne sont fréquentés que par des bergers, enfants des chaumières isolées de la montagne, qui y mène
de la montagne, qui y mènent paître les chevreaux et les moutons. Ces enfants se réunissent par groupes de cinq ou six têtes bl
s très petits sur la place : la petitesse des sabots disait l’âge des enfants par la mesure des pieds qu’ils avaient chaussés.
par la mesure des pieds qu’ils avaient chaussés. Les visiteurs et les enfants du château s’ingéniaient à chercher des yeux, à a
a petite niche que nous fîmes aux petits bergers de la montagne, plus enfants qu’eux sous des cheveux gris ou sous nos fronts c
au sommet du plateau Aperçut des sabots près d’une cendre grise ; Les enfants avaient fui, saisis par la surprise, Effrayés des
……………… Le lendemain venaient dans la cour du château De frais petits enfants à la joue en fossettes, Offrant ce qu’ils avaient
u ! Quand on voit jusqu’ici monter les robes blanches, Notre semaine, enfants , a toujours deux dimanches ! » ……………………………………………
ue le miracle eut lieu ! Un conte amusera la chaumière idolâtre ; Les enfants , dans l’espoir du don miraculeux, Porteront leur
 ; mais une rose pâle, une rose du Nord, une jeune fille, presque une enfant , dont les traits, à peine indiqués par la nature,
i belle que lui, lui, moins éthéré qu’elle, tant ce visage était d’un enfant  ; mais les yeux étaient d’un être qui a fini sa c
avait retenti un peu plus profond que les autres noms dans son âme d’ enfant  ; que le mien, à tort ou à raison, était du nombr
bre ; que j’avais parlé, à mon insu, à son imagination naissante ; qu’ enfant , elle avait balbutié mes poèmes ; que, plus tard,
tonné encore lorsqu’en relevant les yeux je me trouvais en face d’une enfant de seize ans, pâle comme un spasme, calme comme l
31 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — II. Le fils des bâri »
depuis mon départ de Matakon, je demandai à Ali ce qu’était devenu l’ enfant dont elle avait dû accoucher après mon départ et
e à un garçon, mais ce petit garçon ne ressemblait en rien aux autres enfants . Il était venu au monde avec une tête énorme et,
caporal, Nâna et trois autres vieilles ayant passé l’âge d’avoir des enfants sont partis vers 6 heures du soir au moment où la
s du soir au moment où la nuit tombe. Les quatre vieilles portaient l’ enfant . Ils se sont rendus à la plage et ont déposé le p
mager. Les trois assiettes avec leur contenu ont été rangées devant l’ enfant . Et la vieille a dit à celui-ci : « Quand tu ne v
Tous étaient transis, immobiles d’épouvante. — Enfin le vent cessa. L’ enfant avait disparu et avec lui toutes les offrandes :
siettes étaient toujours au même endroit. Jamais depuis on n’a revu l’ enfant . Jamais plus on n’a entendu rien de lui. Sambadou
32 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
ous les maîtres qui enseignent leur art et dans l’oreille de tous les enfants  ; je ne vous la répéterai pas, toute belle qu’ell
de pierres noirâtres semblables à des imitations de pyramides par des enfants sur le sable du désert, la nudité d’eau et d’arbr
ysan a allumé son fagot de myrte ou de buis pour cuire le pain de ses enfants . La maison de mon père était cachée à l’œil par l
monticules, où les chèvres et les moutons montaient le matin avec les enfants , et d’où ils redescendaient le soir au village po
t aux mères. III Ce monde était bien petit, même pour un petit enfant  ; mon intelligence commençait à se développer ave
rrière la montagne. Quand j’y montais jusqu’au sommet avec les autres enfants du hameau pour suivre les chèvres, je n’apercevai
n où s’opère ce phénomène, me vinrent d’où vient toute révélation aux enfants , de leur mère. La mienne avait la piété d’un ange
is vivre en effet autour de moi. Je passe sur ces rudes années où les enfants voudraient qu’il n’y eût pas d’autre langue que c
le m’inspira. J’ai retrouvé, il y a peu de temps, cette composition d’ enfant , écrite d’une écriture ronde et peu coulante, dan
aîtres la lui avaient adressée pour la faire jouir des progrès de son enfant . Je pourrais la copier ici tout entière ; je me c
s mains. « Le vent attiédi de mai souffle, semblable à l’haleine d’un enfant qui se réveille ; il sèche sur leurs visages et s
qui aiment tant la demeure de l’homme, avaient peur de réveiller les enfants encore endormis dans la chambre haute. « Enfin, l
la cloche, ébranlée par la corde à laquelle se suspendent les petits enfants au signal du sonneur, répond à ce premier rayon d
ur sortir les premiers de leur prison ; elle les donne à conduire aux enfants . « Les petits bergers, armés d’une branche de hou
resse rouge qui serpente autour de la laine. Elles gardent les petits enfants en causant entre elles des printemps d’autrefois.
ête ; elle le soutient d’une main, et elle conduit de l’autre main un enfant qui commence à marcher et qui trébuche sur les pi
œil dans les vignes des coteaux voisins. Ils déposent le berceau de l’ enfant endormi dans une charrière (petit sentier creux e
croupir auprès du berceau, entrouvre sa chemise et donne son lait à l’ enfant après avoir donné sa sueur à la vigne. « Quand l
ntemps passés. Mais je n’en copie pas davantage ; ces balbutiements d’ enfant n’ont de charme que pour les mères. X Quoi
rofesseurs aimés me cultivèrent avec une tendre sollicitude, comme un enfant qui promettait au moins un amour instinctif pour
ion des prix, au collège des Jésuites, devant les mères et devant les enfants qui l’applaudirent. Elle ne sortit jamais entière
qui lui avait ouvert sa bibliothèque ; il commençait à m’aimer, tout enfant que j’étais moi-même, de cette amitié qui devint
telles lectures et de tels entretiens devaient donner à l’esprit d’un enfant . Ces livres, ainsi feuilletés et commentés en ple
vince. XXIII M. de Valmont avait eu l’occasion ainsi de me voir enfant dans le cabinet d’étude de mon oncle ; il m’avait
dans le mystère comme il a vécu. XXV « Eh bien ! me dit-il, mon enfant , vous voyez le premier le grand mystère de cet en
uelques minutes de plus dans ce lieu suspect. Ce n’est pas contre des enfants comme vous que ce mur a été élevé au-dessus de la
aïssent quand vous vous retirez de leur société. Montez avec moi, mon enfant , continua-t-il en me prenant par la main, et vene
reconduisant sur la galerie et sur le seuil du jardin : « Allez, mon enfant , me dit-il, et dites, si on vous interroge, tout
posé, sur la foi de mon honneur et de mon labeur, l’héritage de leurs enfants , le fruit de leurs propres sueurs. Si je ne trava
le soir à la maison le salaire qui nourrit la femme, le vieillard, l’ enfant  ? Les enfants des Samiens insultaient Homère parc
maison le salaire qui nourrit la femme, le vieillard, l’enfant ? Les enfants des Samiens insultaient Homère parce que, disaien
33 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241
mbes malades sont enveloppées d’une couverture. Il est entouré de ses enfants et de ses petits-enfants, la plupart empressés à
partout. De derrière le fauteuil du vieillard sort une petite tête d’ enfant . Il s’avance ; il voudrait bien aussi entendre so
udrait bien aussi entendre son grand-papa, le voir et le servir ; les enfants sont officieux. On voit ses petits doigts posés s
s. Point de gêne dans les mouvements. Chacun est à ce qu’il fait. Les enfants les plus jeunes sont gais, parce qu’ils ne sont p
promettre d’autre consolation que la même tendresse de la part de ses enfants , pour un temps qui n’est pas loin. Et puis, l’âge
nçailles les mêmes que celles de son Paysan qui fait la lecture à ses enfants … D’accord ; mais si le peintre l’a voulu ainsi ?
aractère du vieillard est unique ; le caractère du gendre, unique ; l’ enfant qui apporte à boire, unique. La vieille femme, un
re sainte à sa famille, il avait placé dans un coin à terre, un petit enfant qui pour se désennuyer, faisait les cornes à un c
ce. Je n’aime pas son portrait de Mademoiselle. Il est gris, et cette enfant est souffrante. Il y a pourtant dans celui-ci des
au. Peignez votre femme, votre maîtresse, votre père, votre mère, vos enfants , vos amis ; mais je vous conseille de renvoyer le
34 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
s femmes, qui change l’amour en bestialité, jusqu’à la communauté des enfants , qui détruit la piété filiale en défendant aux en
communauté des enfants, qui détruit la piété filiale en défendant aux enfants de connaître leur père ; depuis le meurtre des no
s de la nature ; et voilà ce que l’on fait admirer, sur parole, à des enfants pour pervertir en eux l’entendement par l’admirat
it déjà remuer dans ses flancs l’embryon d’une révolution radicale, l’ enfant de Genève, J.-J. Rousseau, presque Allemand par l
vie lettrée. On peut croire que cette mère donna, avec le sein, à son enfant , cette prédestination aux choses de l’esprit et c
s et de désordre. Ces deux filiations firent plus tard de Rousseau un enfant impressionnable, un écrivain sublime, un rêveur c
rondelles, disait tout honteux : — Allons nous coucher : je suis plus enfant que toi. » Quelles délicieuses pages ! Combien u
mple des scènes intimes, et fait d’une veillée entre un vieillard, un enfant et le souvenir d’une mère morte, un drame muet qu
I Une tante, qui chantait en cousant près de la fenêtre, donna à l’ enfant les délices et le goût de la musique. Le Devin du
tés de la première scène. Le père était de nouveau sorti de Genève. L’ enfant recevait une éducation mercenaire à la campagne ;
Plus de mère, et un père errant qui aimait, mais qui abandonnait les enfants d’un premier foyer pour en chercher un autre à tr
uer à l’innocence le rôle prématuré du vice et où l’on sacrifiait des enfants à la sacrilège licence des spectateurs. Ces ordur
u goût, ces abjections d’images, sentent les inélégances natales d’un enfant sans mère qui prend ses polissonneries pour des p
son laquais ne l’avait avertie qu’il était temps d’entrer. — Eh ! mon enfant , me dit-elle d’un ton qui me fit tressaillir, vou
îné de M. Villardin de Lausanne. Ce mariage, qui ne produisit point d’ enfants , n’ayant pas trop réussi, madame de Warens, pouss
re femme, qui aime en songe un idéal d’innocence sous les traits d’un enfant abandonné et recueilli par elle, et qui, à son ré
vice, joue avec l’amour sans faire rougir même la timidité des trois enfants . Ce sont des pages de cette candeur et de cette s
ns les plis de son manteau, à l’hôpital des orphelins abandonnés, les enfants de Thérèse, arrachés sans pitié aux bras, au sein
fausses sur le crime des mères qui n’allaitent pas elles-mêmes leurs enfants  ! proscription des nourrices, qui donnent un lait
reux des femmes du monde. Le lait de l’hôpital et le vagabondage de l’ enfant sans mère et sans père lui paraissaient-ils donc
l, que la société n’armât un jour contre lui le bras parricide de ses enfants  ! Quel drame expiatoire il y aurait à faire entre
se, dans l’amour bestial d’un tel homme et après de tels rapts de ses enfants , ne devait-elle pas frémir de devenir mère ! X
re de Thérèse, pour alléger le poids du ménage ; le vieillard comme l’ enfant , ces deux fardeaux si doux du cœur, l’importunent
même main qui venait de jeter et qui jetait encore à cette époque ses enfants à l’hôpital des enfants trouvés pour y recevoir l
jeter et qui jetait encore à cette époque ses enfants à l’hôpital des enfants trouvés pour y recevoir l’éducation de la misère,
teuse pour l’humanité en faisant ces forçats de naissance appelés des enfants trouvés, dans ces tours, égouts de l’illégale pop
ravail et de pauvreté, un livre qui suppose dans la famille et dans l’ enfant qu’on élève une opulence de Sybarite ou des délic
s mercenaires attachés par des salaires sans mesure aux pas de chaque enfant , des voyages lointains à grands frais avec le lux
nt de ne pouvoir soumettre la société à son égoïsme ! Quoi ! voilà un enfant né dans la boutique d’un artisan, le point de vue
de en effet, et envier si naturellement les heureux oisifs ; Voilà un enfant qui, dégoûté de l’honnête labeur paternel avant d
besoin pour le proposer et pour l’exécuter que chaque père et chaque enfant appartinssent à la caste des opulents dans un peu
déshonneur de sa concubine, jusqu’à la condamnation sans crime de ses enfants , jusqu’à la diffamation de ses meilleurs amis, ju
35 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143
grand qu’elle, à la fontaine du bois, dans la nuit. La pauvre petite enfant plie et succombe. Valjean se montre à propos, por
fant plie et succombe. Valjean se montre à propos, porte le seau de l’ enfant , et rentre à l’auberge des Thénardier. C’est un c
e de compassion enfantine. Il contemple Cosette ; la description de l’ enfant souffreteuse et grelottante est d’une vérité et d
et d’une sensibilité qui n’appartiennent qu’au grand poète des petits enfants , Victor Hugo. C’est là sa note de prédilection ;
, Cendrillon battue en cet infâme foyer, à côté des caresses des deux enfants chéris de l’hôtesse. Il risque plusieurs fois de
nze cents francs, des mains de ses hôtes ; s’enfuit vers Paris avec l’ enfant , et va se cacher dans une maison réprouvée, dans
du marché aux chevaux. Il s’y attache de plus en plus à cette pauvre enfant . Une vieille femme, façonnée à toute servitude, f
ussi tendre qu’une femme. Victor Hugo lui prête sa tendresse pour les enfants . Ici le romanesque du roman commence. Ce romanesq
t pas briller impunément ce diamant de fille dans ce désert. Les deux enfants se voient, se perdent, se retrouvent, s’éprennent
udrait aller plus loin, mais qui n’ose pas, sur les jeunes étudiants, enfants de Béranger, qui voudraient chanter la Marseillai
qui embauchent des vagabonds pour faire des cadavres dans la rue. Des enfants qui s’amusent avec des fusils pour jouets, et qui
l’aime à son insu. « Il leva les yeux, et reconnut cette malheureuse enfant qui était venue un matin chez lui, l’aînée des fi
x pièces sur caves, espèce d’en-cas destiné à dissimuler au besoin un enfant et une nourrice. Ce logis communiquait, par derri
qu’elle avait une arme. Les femmes jouent avec leur beauté comme les enfants avec leur couteau. Elles s’y blessent. « On se ra
ans la brume grossissante du cloître. Elle avait toutes les peurs des enfants et toutes les peurs des religieuses mêlées. L’esp
t établis à Paris sous le faux nom de Jondrette, et dont les nombreux enfants , échangés, prêtés, rendus, ne savent plus guère à
rupules. « — Mais c’est mal, dit-elle à son mari, de vendre ainsi ses enfants . — Jean-Jacques Rousseau a fait mieux », répond T
rrête dans son repaire la femme qui a acheté les deux derniers petits enfants de la Thénardier. Un petit vagabond, nommé Gavroc
arme dans la boue, mais la larme est chaude. XXX L’histoire des enfants perdus, soit dans la forêt, mangeant des mûres, s
tes de l’humanité. Ce petit protecteur indifférent et gai des pauvres enfants est le type de la légèreté stoïque de l’enfant de
nt et gai des pauvres enfants est le type de la légèreté stoïque de l’ enfant de Paris, dont M. Hugo fait un idéal, idéal féroc
sauvée a récompensés par un indigne oubli de leurs services ! Voilà l’ enfant de Paris, quand on sait faire appel à son feu cac
invention du poète, cela touche, parce que cela est bon : ces pauvres enfants de la Thénardier, sans feu, sans pain et sans asi
36 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
M. Bouchardy. Les anciens, nos maîtres en toutes choses, étaient des enfants , comparés à ce M. Bouchardy, qui est dans son gen
médie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfant , avec les meubles de sa mère. Le paravent représe
sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la comédie. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet acajou massif ;
enfant anime de sa passion naissante cet acajou massif ; peu à peu l’ enfant grandit, et sa passion avec elle ; la comédie de
ive, de lui tendre sa main puissante ; mademoiselle Mars a pitié de l’ enfant , elle ne veut pas qu’elle soit noyée dans ce traj
t, elle ne veut pas qu’elle soit noyée dans ce trajet difficile, et l’ enfant passe. Aussitôt le parterre est charmé de ce jeun
tes les vieillesses du théâtre, demande quel est l’âge de cette belle enfant  ? Alors on lui répond qu’elle a seize ans à peine
gagnait de voir faire tant de bruit, à propos de cette calme et belle enfant . — Et c’est là tout ce que tu diras ? reprit Henr
rses, moins populaires que vous ne dites. Ceci fait, j’aurais suivi l’ enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femme
oi bon cette question, et quel rapport trouvez-vous enfin entre cette enfant qui débute et ce piano d’Érard ? — Malheureux, tu
donc, mon ami, ce qui se passe dès le premier jour du début de cette enfant  ! Laissez de côté votre admiration pour Molière,
est-il pas vrai que cette petite Agnès n’a rien de naïf, et que cette enfant est très avancée pour son âge ! Plus elle s’envel
voulez pas que je m’attriste quand je viens à reconnaître, dans cette enfant qui débite en rougissant tout l’esprit de Molière
s des Tuileries ? Quel changement s’est opéré dans le destin de cette enfant  ? Aujourd’hui, rieuse et naïve, et le lendemain c
d’oiseau joyeux est remplacé par une déclamation savante : ce geste d’ enfant par les belles révérences. À cette heure, elle ét
sole, que je me lamente, quand j’assiste à ce funeste sacrifice d’une enfant  ? Vous ne voulez pas que je m’étonne quand j’ente
remetteuse et l’escroc, n’était pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il parla ainsi longtemps, et c’e
es, à ces hasards ; et les reproches de pleuvoir sur le père de cette enfant , qui était un très mauvais poète, un très bon com
s bon comédien et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’ enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ;
mba de cette voix éclatante, sonore, et touchante. Aujourd’hui, cette enfant accueillie à ses débuts de ces mauvais présages,
ême chaîne. Voilà donc que, pour augmenter l’embarras de cette pauvre enfant , le même jour et pour ainsi dire à la même heure,
plaudir, vous êtes ivres de joie, et personne ne prend en pitié cette enfant , la voyant la proie et la victime de votre admira
poussa à l’œuvre commune. Ainsi, c’est à M. Régnier, un de ses dignes enfants , que Molière est redevable de sa statue, entre la
37 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
lquefois utilement pour les familles, quelquefois iniquement pour les enfants , la transmission des terres de père en fils. Mon
urir. Après sa mort, son vaste héritage s’était partagé entre ses six enfants , trois fils et trois filles. De cette nombreuse m
r, au retour des bois humides, les mains de son mari et de ses petits enfants . Ce groupe de noires montagnes est percé à peine
famille, aimait tendrement mon père ; il nous avait adoptés pour ses enfants . Nous quittions tous les ans notre maison moins p
que et pour animer un peu cette solitude par ce doux tumulte dont six enfants en bas âge remplissent la maison d’un homme sans
age voisin : les hommes mûrs abattaient les chênes avec la hache, les enfants ébranchaient l’arbre abattu, les femmes et les fi
le sainfoin coupé et suspendu aux dents de bois de leur râteau ; les enfants , les glaneuses cueillaient çà et là les épis et l
ouviers, puis les simples journaliers, puis les bergers, presque tous enfants en bas âge, à l’exception du berger en chef des m
une fontaine. Les hommes se levaient, les fronts se découvraient, les enfants et les jeunes filles se rapprochaient. Elle faisa
e, le matin avant que le soleil se lève ; les cris intermittents de l’ enfant qui les chatouille de la pointe de l’aiguillon ;
Homère que ces journées. Nous l’ignorions, parce que nous étions trop enfants pour découvrir l’art suprême sous les simplicités
une, si belle et si touchante alors au milieu de son ménage et de ses enfants , n’était pas cependant très érudite ; elle n’étai
vraies et à toucher de sentiments justes l’imagination et le cœur des enfants , qu’elle voulut à cette époque nous lire elle-mêm
soleil sur les gerbes répandues dans l’aire, toute la famille, oncle, enfants , se réunissaient après dîner (on dînait alors au
c l’attitude d’hommes qui écoutent. XIII « Il faut d’abord, mes enfants , nous dit notre mère, que je vous apprenne ce que
intérêt qu’un roi ou qu’une reine à cette histoire. « Vous-mêmes, mes enfants , votre père, votre oncle, l’un sous le nom d’Ulys
la maison où il est né et où il voudrait mourir ! » — « Voyez, mes enfants , nous dit-elle, quelle profonde analyse des sens
n héraut s’empresse d’y verser le vin. » — « Ne diriez-vous pas, mes enfants , reprit notre mère, que ces usages domestiques, q
nfin sur ses paupières. Nous nous récriâmes d’admiration, nous autres enfants , sur cette tendresse et sur cette douleur voilée
imait le plus, parce qu’elle l’avait élevé pendant qu’il était encore enfant . Elle ouvre les portes de sa chambre solidement b
age que lui conseille Minerve. » — « Que pensez-vous d’Euryclée, mes enfants  ? nous demanda notre mère après avoir fermé le li
, chacun de vous n’a-t-il pas eu son Euryclée, cette seconde mère des enfants de la maison, par l’habitude de les avoir vus naî
éit. La nuit vient ; Télémaque s’embarque en secret. — « Écoutez, mes enfants , comme tous les détails de la mer prennent dans l
tout pour le voyage par terre que Nestor conseille à son hôte. « “Mes enfants , dit le vieux roi, hâtez-vous d’amener pour Télém
ue sur le cou des bœufs, ne croyez-vous pas voir, dit la lectrice aux enfants , votre père, quand le chef de l’écurie lui présen
t plus agréable qu’un pâturage de coursiers. » — « Vous souriez, mes enfants , dit notre mère à ce passage, parce que vous pens
toit de son père est toujours la passion et la vertu même du cœur des enfants  ! » XIX Ici le poète revient par son récit
unes comme les plus vieilles ! « Ne fut-ce pas exactement ainsi, mes enfants , dit notre mère en fermant à demi le livre, le jo
e. Peu d’observations interrompirent ces chants, moins faits pour des enfants que pour la populace crédule, jusqu’au passage où
s Alcinoüs, pénétrant toute la pensée de sa fille, lui répondit : Mon enfant , je ne vous refuserai ni mes mules ni autre chose
squ’au dénouement de tant de merveilleuses histoires commentées à des enfants par les lèvres intelligentes d’une mère. La lectu
s yeux des prétendants. — « Peindriez-vous autrement aujourd’hui, mes enfants , le vieux bûcheron du village de Clemencey, qui v
ur paner comme aujourd’hui les morceaux. — Vous en plaignez-vous, mes enfants  ? dit notre mère. — Non assurément, répondîmes-no
quelquefois de pleurer de tendresse au retour de votre père ou de mes enfants , dit notre mère, quand vous voyez deux héros, le
élicieusement que l’amour d’un fils pour son père, d’un père pour ses enfants , de l’épouse pour son mari ? Si vous m’accusez de
our les jours de fête dans le trésor de la maison. Souvenez-vous, mes enfants , de votre grand-père ! Avant de mourir, il vivait
que dans ce riche verger vous m’avez donnés jadis lorsqu’étant encore enfant , et accompagnant vos pas ici, je vous demandai de
38 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
gne avec les Indes. Le peuple allemand est rêveur et mystique comme l’ enfant dépaysé du Gange ; il s’enivre de sa propre imagi
t l’emploi de leur génie ; ils jouent avec leur imagination comme des enfants avec leurs jouets. Au lieu de lui demander ces œu
ns deviennent des idées. On trouve les premières prédispositions de l’ enfant à la rêverie, maladie féconde des grandes imagina
ses leçons. Qui de nous ne se reconnaît pas dans cette peinture de l’ enfant captif au dernier échelon de quelque cage paterne
omener dans leurs jardins, arroser leurs fleurs, regarder jouer leurs enfants , et se livrer avec des amis à toutes sortes d’amu
nchants. Pour comble de malheur on croyait alors que, pour guérir les enfants de la crainte du surnaturel, il fallait les accou
nda le volume et le lut en secret comme un objet d’édification de ses enfants . Les enfants furent ravis et retinrent les passag
et le lut en secret comme un objet d’édification de ses enfants. Les enfants furent ravis et retinrent les passages les plus p
père se lève, indigné d’être poursuivi jusque dans la mémoire de ses enfants par la poésie de son aversion, il s’emporte contr
e fis des reproches à mes amis de ce qu’ils avaient fait sortir cette enfant si tard dans la soirée. Ils se moquèrent de moi,
able, joue un rôle dans les marionnettes comme épouvantail des petits enfants . De tout temps et en tout pays l’homme aspire plu
erre, je te donnerai mon âme. De ce pacte imaginaire, que les peuples enfants ont cru quelquefois réalisé, sont nées les légend
dans l’esprit des peuples et tout popularisé dans l’oreille même des enfants que la lanterne magique des poètes de rue familia
sant et si salutaire emploi de ses facultés ! Le père le montre à son enfant  ; on s’informe, on s’attroupe, on s’empresse ; la
la tradition puérile de l’Allemagne. Il faut laisser cette scène aux enfants et au peuple infatués de la sorcellerie du moyen
ue grotesque de détails, qui n’est propre qu’à amuser l’imagination d’ enfants ou de la populace dans un conte de fée. Les espri
de personne pour me conduire à la maison. Faust. Par le ciel ! cette enfant est la beauté accomplie ! Je ne vis de ma vie rie
issé derrière le confessionnal. Mais c’est l’innocence même que cette enfant  : je n’ai aucun pouvoir sur elle ! Faust insiste
s reçu les aïeux sur tes bras ouverts ! combien de fois des groupes d’ enfants , les mains tendues, ont dû se suspendre autour de
me, peut-être, ma bien-aimée, reconnaissante envers son divin Christ, enfant aux joues fraîches et saines, est venue pieusemen
dedans bien des petites choses pour en gagner une autre. Tu sais, un enfant est enfant, un jeu est un jeu. Faust, retenu main
n des petites choses pour en gagner une autre. Tu sais, un enfant est enfant , un jeu est un jeu. Faust, retenu maintenant par
IV La toile tombe sur l’éblouissement et l’hésitation de la pauvre enfant . La toile se relève sur Faust et Méphistophélès q
que l’objet n’apportait pas grande bénédiction dans sa maison. « Mon enfant , s’écria-t-elle, bien mal acquis pèse sur l’âme e
ont, au cou, aux doigts de Marguerite. — « Quel dommage, dit la belle enfant , de ne pouvoir ainsi me montrer ni dans la rue ni
rien aimer de permanent ; il touche de pitié le cœur naïf de la belle enfant . Marguerite. Oh ! moi !… songez à moi quelquefoi
la ville. Mon frère est soldat ; ma petite sœur est morte. La pauvre enfant m’a causé bien des peines ; pourtant je ne regret
ourtant je ne regretterais pas de les reprendre pour elle : la pauvre enfant m’était si chère ! Faust. Un ange ! si elle te re
élevai toute seule avec du lait et de l’eau, au point que c’était mon enfant  ; dans mes bras, sur mes genoux, elle me souriait
as ! — Il m’aime ! (Elle jette un cri de joie.) Faust. Oui, céleste enfant  ; laisse la voix d’une fleur être pour nous l’ora
mais je crois que tu n’en as pas beaucoup. Faust. Laissons cela, mon enfant  ! Tu sens ma tendresse envers toi ; pour ceux que
ve encore du louche, car tu n’as point de christianisme. Faust. Chère enfant  ! Marguerite. Déjà depuis longtemps je souffre de
fille, produit ici une déchirante impression dans la bouche de cette enfant qui sera bientôt mère d’un fils repoussé par le m
39 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
ite, la quatrième regarde avec joye. Celle-cy retient devant elle son enfant qu’elle embrasse du bras droit. Derrière ces femm
nt de tourner dans le même sens une foule d’auditeurs hommes, femmes, enfants , assis, debout, prosternés, accroupis, agenouillé
terné, admirant. Le reste du corps de ce personnage est dérobé par un enfant vu par le dos et appartenant à l’une des deux gra
Les femmes accroupies aux piés du saint sont livides et découpées. L’ enfant qu’une d’elles retient en l’embrassant est de cir
ts, ni prêtres, ni citoyens instruits ? Que vois-je des femmes et des enfants  ? Et quoi encore des femmes et des enfants. C’est
vois-je des femmes et des enfants ? Et quoi encore des femmes et des enfants . C’est comme à saint-Roch un jour de dimanche. De
préfère, le mouvement s’accroît en raison inverse de l’âge, depuis l’ enfant jusqu’au vieillard. Quel que soit le module ou la
se comme celle des hommes, ni celle des hommes faits, comme celle des enfants . Un grave personnage sémillant est ridicule ; un
ien. Le mouvement frappe plus, que le repos. Il faut du mouvement aux enfants , et il y a beaucoup d’enfants. On sent mieux un f
que le repos. Il faut du mouvement aux enfants, et il y a beaucoup d’ enfants . On sent mieux un forcené qui se déchire le flanc
ne sa mamelle à têter à sa vieille mère et qui console d’une main son enfant qui pleure debout devant elle de la privation d’u
tiste, tout étoit par masse et qu’à l’exception du soldat qui tient l’ enfant et qui le menace de son glaive, il n’y avoit pas
e est plate. Et puis où est la noblesse ? Où est la fierté ? C’est un enfant . C’étoit la nature de l’ Apollon du belvédère qu’
vue de profil et attentive à la scène. Elle a sur ses genoux un petit enfant qui tient une rose. La première paroit lui impose
r silence. Que font là ces femmes ? Que signifie cet épisode du petit enfant à la rose ? Quelle stérilité ! Quelle pauvreté !
t enfant à la rose ? Quelle stérilité ! Quelle pauvreté ! Et puis cet enfant est trop mignard, trop fait, trop joli, trop peti
enfant est trop mignard, trop fait, trop joli, trop petit ; c’est un enfant Jésus. Tout à fait à gauche, sur le fond, en tour
s belle ; et pour vous ?… pour moi, ce n’est rien. C’est un morceau d’ enfant , le prix d’un écolier qui veut aller à Rome et qu
; Caesar au pié de la statue d’Alexandre ; la leçon de Scilurus à ses enfants , trois morceaux à cogner le nez contre, à ces mau
40 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
vie se nourrit d’air et de jour, ce communisme délicat d’une troupe d’ enfants de Dieu, vivant en confiance sur le sein de leur
titution de race aura lieu. Le royaume de Dieu est fait : 1° pour les enfants et pour ceux qui leur ressemblent ; 2° pour les r
ette génération, et à qui les comparerai-je ? Ils sont semblables aux enfants assis sur les places, qui disent à leurs camarade
devient de suite un lieu public. Tout le village s’y rassemble ; les enfants y font invasion ; les valets les écartent ; ils r
trop zélés. Il protégeait ceux qui voulaient l’honorer 536. Aussi les enfants et les femmes l’adoraient. Le reproche d’aliéner
n naissante fut ainsi à beaucoup d’égards un mouvement de femmes et d’ enfants . Ces derniers faisaient autour de Jésus comme une
tits sont des êtres sacrés 540, que le royaume de Dieu appartient aux enfants  541, qu’il faut devenir enfant pour y entrer 542,
que le royaume de Dieu appartient aux enfants 541, qu’il faut devenir enfant pour y entrer 542, qu’on doit le recevoir en enfa
u’il faut devenir enfant pour y entrer 542, qu’on doit le recevoir en enfant  543, que le Père céleste cache ses secrets aux sa
544. L’idée de ses disciples se confond presque pour lui avec celle d’ enfants  545. Un jour qu’ils avaient entre eux une de ces
e ces querelles de préséance qui n’étaient point rares, Jésus prit un enfant , le mit au milieu d’eux, et leur dit : “Voilà le
II, 18 et suiv. ; Luc, V, 33 et suiv. 531. Allusion à quelque jeu d’ enfant . 532. Matth., XI, 16 et suiv. ; Luc, VII, 34 et
41 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
leur engagement volontaire. La tradition de la famille est que chaque enfant passe sous le drapeau ; l’uniforme est la robe vi
hes ; elle lui montre le château paternel assombri par le départ de l’ enfant prodigue, son vieux père en deuil de sa vertu mor
amilles dispersées, le déchirement des séparations, les femmes et les enfants abandonnant la ville assiégée. Mais je ne sais qu
, à son tour, de son irrésistible nullité. Et ce parvenu du sort, cet enfant gâté de la chance a l’insolence de se plaindre !
notre pays. L’auteur l’a rendu plus inacceptable encore en mêlant des enfants au conflit pénible qu’il a mis en scène. M. et ma
nnu le bon droit de la femme, en lui confiant l’éducation de ses deux enfants . L’épouse séparée s’est réfugiée à Avranches, che
ce silence ; jamais elle n’a blâmé ni accusé son mari devant eux. Les enfants adorent d’ailleurs celui qui a remplacé l’absent.
urs conduites. Quel devoir de père M. Merson a-t-il rempli envers ses enfants , et quel devoir, lui, Caverlet, a-t-il oublié ? C
ce de M. Caverlet ne peut lui donner gain de cause. En entraînant les enfants , avec leur mère, dans une situation interlope rec
: « Tu dis qu’elle avait besoin d’affection ; elle n’avait donc pas d’ enfants  ? » Aucune justification ne tient contre ce mot d
eilles, la sagesse est sur les lèvres des vierges et dans le cœur des enfants . Un tour de passe-passe d’une simplicité enfantin
conjugale ; il laisse faire et il laisse aller. Fourchambault a deux enfants , un fils et une fille dont la conduite lui échapp
montre pourtant beaucoup plus assidu depuis quelque temps. Mais, si l’ enfant prodigue retourne au bercail, c’est avec un appét
nde ; il y a un secret douloureux dans leur réclusion. Bernard est un enfant naturel ; sa mère, toute jeune, a été séduite par
femme, trop fière pour se disculper, a changé de nom, elle a élevé l’ enfant de sa faute, elle en a fait un homme d’honneur et
parle et commande, la piété filiale imposée par la mère outragée à l’ enfant renié ; de l’autre, son acceptation par le fils h
inalité frappante de sa conception. Jusqu’à présent, la question de l’ enfant naturel n’avait guère été traitée, au théâtre, qu
nt et hostile : combat ou antagonisme, contraste entre la misère de l’ enfant du hasard et la richesse de l’homme sans entraill
s intimité, les aigreurs et les avanies d’un caractère acariâtre, des enfants dévoyés par une éducation insouciante, la ruine d
connaît pas, auquel il ne doit rien qu’une juste rancune ; et c’est l’ enfant naturel qui remet l’ordre matériel et moral dans
42 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Essai de critique naturelle, par M. Émile Deschanel. »
 le Mal qu’on a dit de l’Amour ; — le Bien et le Mal qu’on a dits des Enfants . Tous ces petits livres sont fort gentiment faits
suite de pages charmantes le début du Bien et du Mal qu’on a dits des Enfants . En voici quelques passages, quelques versets ou
chantait ses délices nouvelles et ses joies : « Si vous n’avez pas d’ enfants , ayez-en d’abord ; ensuite vous lirez la première
 ; ensuite vous lirez la première partie de ce livre. Si vous avez un enfant , ne la lisez que quand il dormira. Tant qu’il ser
pour vous la fleur de l'âme des plus doux génies. Le visage de votre enfant  ! spectacle d’un intérêt inépuisable !… Vos yeux
illeurs, vous ne vieillissez plus ; au contraire, vous rajeunissez. L’ enfant vous ôte les années qu’il prend. Toutes les trist
rent autour de vous toutes choses, même une chambre d’exil. Lorsque l' enfant rit, le ciel rit : tout est sérénité, lumière, jo
e, on devient plein de bienveillance et d’amour. *** Le regard de l’ enfant guérit toutes vos plaies. Les petites mains de l’
e regard de l’enfant guérit toutes vos plaies. Les petites mains de l’ enfant soulèvent le poids sous lequel votre cœur était a
gnonnes caresses apaise la sourde blessure. Lorsque vous portez votre enfant , — doux fardeau qui vous rend léger ! — il met se
s bleus de l’espérance, au-dessus des nuages, au-dessus des douleurs. Enfant  ! source de consolation, de joie, de vie ! On lui
-là seul se développe sans cesse et fleurit toujours. Dès le matin, l’ enfant s’éveille, comme l’oiseau, sitôt que le jour luit
es adoré ainsi, et vous fîtes de même. Chacun à son tour. Lorsque l’ enfant s’est endormi au sein et se réveille ivre de lait
re, qui aiment les fleurs jusqu’à la manie, et qui n’aiment point les enfants  ! — les enfants, ces fleurs douées d’intelligence
es fleurs jusqu’à la manie, et qui n’aiment point les enfants ! — les enfants , ces fleurs douées d’intelligence, ces fleurs don
ouées d’intelligence, ces fleurs dont le parfum s’appelle amour ! L’ enfant est notre seconde innocence, notre vita nuova ! »
on est célibataire, opposer ces images riantes comme contrepartie aux Enfants terribles. La vérité est sans doute entre les deu
i en cela va un peu loin, l’amour et l’adoration des parents pour les enfants , insiste avec raison sur une idée des plus vraies
43 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — I. La Thébaïde des grèves, Reflets de Bretagne, par Hyppolyte Morvonnais. »
t nos éloges, ne fera sentir qu’à peine ce que nous critiquons : À l’ enfant . Enfant, tes jeux sont doux à mon cœur paternel,
oges, ne fera sentir qu’à peine ce que nous critiquons : À l’enfant. Enfant , tes jeux sont doux à mon cœur paternel, Mon chan
ns d’une exquise douceur     De repos et de rêverie. Marche donc, mon enfant , image du passé ; Ranime mon esprit qui, voyageur
il fait chaud sous les nuées ! Le chemin ombragé, c’est toi, mon bel enfant , Toi plus doux à mon cœur que le soupir du vent,
entir mes sabots     Sur le parquet large et sonore. J’eus une mère, enfant , un père, comme toi, J’eus une aïeule aussi qui c
tombeaux,     Comme des mères de familles Assises au milieu de leurs enfants aimés, Au soir d’un de ces jours où les cieux all
’avance ; il n’est pas né dans un pays de caractère, il n’a pas rêvé, enfant , aux grèves de l’Océan ; il n’a eu pour premier h
44 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247
où Ulysse marque de la main le haut de la tour, et où l’on arrache l’ enfant à sa mère. On voit à droite, une troupe de soldat
st un soldat qui s’est saisi d’Astianax qu’il tient entre ses bras. L’ enfant est tourné et penché vers sa mère. Andromaque est
ernée aux pieds du soldat, et semble plutôt supplier que disputer son enfant . Sa tête répond aux cuisses du soldat. Elle a les
he une des suivantes d’Andromaque d’approcher de sa maîtresse et de l’ enfant . Cette suivante s’arrache les cheveux, et elle es
btenir de lui, si Ulysse reste inflexible ? Qu’elle ne quitte pas son enfant , j’y consens. Mais qu’elle parle à Ulysse ! Que c
l’entendre. Repoussez-moi vers le fond ce soldat qui s’est saisi de l’ enfant  ; qu’il ne cache pas à sa mère celui à qui elle d
nt bien plus certaines qu’Andromaque qu’elles ne verront plus ce cher enfant qu’elles ont élevé. Mais, Monsieur Doyen, vous av
45 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
sainte, la bouche entr’ouverte, l’air éploré, demande le salut de son enfant . Elle a trois de ses femmes autour d’elle ; l’une
out, l’époux de cette mère désolée, tenant son fils entre ses bras. L’ enfant est dévoré par la douleur. Le père affligé a les
vers le ciel, expectando… etc. . La mère a saisi une des mains de son enfant , ainsi la composition présente en cet endroit, au
de six figures ; la mère éplorée soutenue par deux de ses femmes, son enfant qu’elle tient par la main, son époux entre les br
n enfant qu’elle tient par la main, son époux entre les bras duquel l’ enfant est tourmenté, et une troisième suivante agenouil
s et un ustensile de ménage. On voit de profil, plus sur le fond, son enfant penché et les regards attachés sur le visage de s
science vous en dire autant des nuages qui portent votre sainte ; les enfants envelopés de ces nuages sont légers et minces com
ont immédiatement au-dessous de la sainte, il y en a un qui regarde l’ enfant qui souffre entre les bras de son père, et qui le
ieusement imaginé, cette idée est d’un homme d’esprit, et l’ange et l’ enfant sont deux morveux du même âge. L’intérêt de l’ang
c’est un ange ; mais en toute autre circonstance n’oubliez pas que l’ enfant dort au milieu de la tempête. J’ai vu au milieu d
ouler dans des tas de bled. Un palais qui s’embrase est moins pour un enfant de quatre ans que la chûte d’un château de cartes
te mère éplorée, ces suivantes qui l’entourent, ce père qui tient son enfant , tout cela est manqué net. Premièrement, ces troi
qu’elle nuit à l’effet et qu’il fallait l’éteindre ou l’étendre ? Cet enfant est bien dans son maillot, il se tourmente bien,
n ne saurait plus vigoureusement colorié, trop peut-être, ainsi que l’ enfant . Ce groupe avançant excessivement, chasse la mère
n ne peint pas avec plus de vigueur, on ne fait rien de mieux que cet enfant qui est dans la demi-teinte penché sur elle. Ses
upplie, et les trois suivantes qui la servent, et le mari qui tient l’ enfant , tous ces objets forment un chaos, une masse comp
artout la furia francese ; qu’à juger de la figure qui tient le petit enfant , par le plan qu’on lui suppose, elle est d’une gr
46 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
ithmétique et de la géométrie. Il ne faut qu’un sens ordinaire ; et l’ enfant de treize ans qui n’est pas capable de cette étud
élémentaire qu’à lire ; les lettres de l’alphabet ont fait verser aux enfants plus de larmes comme caractères de l’écriture, qu
re, qu’elles ne leur en feront verser comme signes algébriques. . Les enfants apprennent des jeux qui demandent plus de mémoire
e ne sont que les mêmes opérations, mais plus simples. Les exemples d’ enfants initiés à l’âge de quinze ou seize ans aux élémen
demanda combien il y avait de secondes dans une année ; tandis que l’ enfant rêvait à la question, D’Alembert la résolvait la
t rêvait à la question, D’Alembert la résolvait la plume à la main. L’ enfant eut aussitôt fait que lui, avec cette différence
férence que le grand géomètre ne compta que l’année commune, et que l’ enfant avait calculé cette année et l’année bissextile17
année bissextile17. Je crois qu’il s’est chargé de l’éducation de cet enfant qui ne s’est montré dans le reste qu’un sujet ord
ppelle un cercle un rond, une ligne une barre  ; et pourquoi un autre enfant n’entendrait-il pas ce que Pascal inventa ? Un en
urquoi un autre enfant n’entendrait-il pas ce que Pascal inventa ? Un enfant ne peut guère entrer trop jeune dans les petites
vidence et de la vérité la plus rigoureuse. C’est à ces modèles que l’ enfant comparera dans la suite tous ceux qu’on lui fera,
de Pascal. Un peuple, est-il ignorant et superstitieux ? apprenez aux enfants de la géométrie et vous verrez avec le temps l’ef
ntérêt. Cet essai d’analyse piquerait singulièrement la curiosité des enfants . La science des probabilités a lieu jusque dans l
des comètes, mais les sciences sont si faciles de nos jours, et les enfants ont tant de temps devant eux ! Quatrième clas
essant que l’histoire naturelle, point de science plus faite pour les enfants  ; c’est un exercice continu des yeux, de l’odorat
on doit se servir, si cet enseignement abstrait était à la portée des enfants  ; mais ; parvenus jusqu’ici, ils y auront été pré
des orateurs, des poètes, des philosophes, de grands artistes ; mais, enfants du génie bien plus que de l’enseignement, le nomb
exige beaucoup de mémoire, elle l’étend encore en l’exerçant. 3° Les enfants ne sont guère capables d’une autre occupation.
se. À cela je réponds qu’on peut exercer et étendre la mémoire des enfants aussi facilement et plus utilement avec d’autres
es ; qu’il est faux qu’on ne puisse tirer parti que de la mémoire des enfants  ; qu’ils ont plus de raison que n’en exigent des
lus rapides, et qu’on en sait plus et mieux dans un an et demi, qu’un enfant n’en peut apprendre en six ou sept ans. Mais acco
endre en six ou sept ans. Mais accordons qu’au sortir des écoles, les enfants possèdent les langues anciennes qu’on leur a mont
dent les langues anciennes qu’on leur a montrées : que deviennent ces enfants  ? Ils se répandent dans les différentes professio
: si les principes de la grammaire ne sont aucunement à la portée des enfants , ils ne sont guère plus en état de saisir le fond
bien du temps où il convient de les apprendre : est-ce lorsqu’on est enfant et écolier, ou lorsque, soustrait à la férule, on
ar cette étude qu’il faut commencer ; mais l’étudiant n’étant plus un enfant , ayant le jugement fait et la tête meublée d’une
u’il a comparés. Ce fut le précepteur de Montaigne qui n’était pas un enfant . J’oubliais Démosthène que l’ordre des temps plac
différer l’étude des langues anciennes, c’est l’inversion ; où est l’ enfant qui ait assez d’idées et d’étendue de tête pour e
s tortueux de la politique romaine sont développés sous les yeux d’un enfant  ? Je demande si ces personnages fameux, connus d’
47 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
te, la virilité, est masculin. Le foyer intérieur, l’allaitement de l’ enfant , son éducation première, le soin des vieillards,
ute heure du jour ou de la nuit cette source de vie des lèvres de son enfant , le porter dans ses bras pendant cette longue pér
omme, chaque coup mortel tuerait en elles deux êtres au lieu d’un ; l’ enfant dans son sein ou à sa mamelle périrait en même te
e à tous les hasards de la renommée, c’est le nom de son mari, de ses enfants , de sa famille. Si elle encourt la gloire pour el
r comble d’infortune, elle y entraînera jusqu’à son mari, jusqu’à ses enfants . Voilà une partie des inconvénients, des dangers,
s chez vous, pas même votre nom ; tout sera au public. La mère de vos enfants couvrira d’avance leur berceau ou d’un nom qu’il
es considérations sociales, il faut plaindre le mari, la famille, les enfants , mais il faut féliciter le siècle. La célébrité e
Tel était le berceau de mademoiselle Necker. Faut-il s’étonner qu’une enfant , respirant dans cette atmosphère de célébrité, en
d’elle pour donner un objet aux premières amitiés de sa fille encore enfant , raconte ainsi les premiers épanchements de son a
qui me firent une grande impression. Nous ne jouâmes point comme des enfants  ; elle me demanda tout de suite quelles étaient m
ui blessa la mère. Madame Necker dissimula mal sa jalousie contre une enfant qui l’éclipsait dans son salon et jusque dans le
éloquente de J. J. Rousseau, son compatriote, avait passé dans cette enfant . Elle était de la religion qui parlait le plus él
de drame furent malheureux. L’outil était trop lourd pour une main d’ enfant , trop lourd même pour une main de femme. À l’exce
iédestal dans le salon et dans le monde de son père. Elle avait été l’ enfant de l’espérance, elle devint le prodige de la jeun
ualité de fille du ministre le plus influent du conseil du roi. Trois enfants , deux fils et une fille naquirent de ce mariage.
oublé que plus tard par des séparations de fortune dans l’intérêt des enfants , séparations de biens qui amenèrent des séparatio
française, mourir entre les soins de sa femme et les respects de ses enfants . XIX La révolution qui se précipitait par t
t en se montrant alors, elle n’aurait fait que perdre son père et ses enfants . Une protestation jetée au peuple par une main ca
re plus cher, le protecteur, le garant de son sort et de celui de ses enfants , cet homme, dont le courage et la bonté semblaien
e à l’approche de la mort, dit à son épouse, à sa céleste sœur, à ses enfants , un éternel adieu ; cette malheureuse famille vou
eine a donné, s’il était possible, de nouvelles preuves d’amour à ses enfants . Pendant la maladie de sa fille, il n’est aucun g
orce de vivre, et cependant un jour on est venu lui ôter son fils ; l’ enfant , pendant deux fois vingt-quatre heures, a refusé
endez la reine par toutes les armes de la nature ; allez chercher cet enfant , qui périra s’il faut qu’il perde celle qu’il a t
on de s’attirer une adulation personnelle. « Celle qui a eu le plus d’ enfants  », lui répondit sèchement Bonaparte, manifestant
48 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
moqueur Byron, avec tout son génie, ne fut pas toujours, au fond, un enfant  ?… Et, si ce ne fut pas sa manière, à lui, sa plu
and homme ?… Et, certes ! je ne dis pas ceci pour diminuer Byron. Les enfants sont plus beaux que les hommes. Jamais un homme,
mmes. Jamais un homme, si beau qu’il puisse être, n’est beau comme un enfant est beau. Né depuis moins de temps et sorti fraîc
emière aurore de la création… Eh bien ! Byron, dans son génie, est un enfant de cette beauté-là. V Tous les poëtes et to
dit, je le sais bien que, tous les poëtes étaient, plus ou moins, des enfants sublimes ; mais pour être déjà ancien, le mot n’e
et Shakspeare, qui sont de grands poëtes, ne sont certes, jamais des enfants … Ce sont toujours des hommes sublimes, si on veut
mortels sentiments de ma vie, c’est de sentir que je n’étais plus un enfant . » Mais quand il écrivait cela, comme il se tromp
arold le poëme qui commença sa gloire. Childe Harold, c’est-à-dire, l’ enfant Harold ! comme plus tard, il fut l’enfant Juan, u
lde Harold, c’est-à-dire, l’enfant Harold ! comme plus tard, il fut l’ enfant Juan, un autre enfant encore ! Comme les enfants,
re, l’enfant Harold ! comme plus tard, il fut l’enfant Juan, un autre enfant encore ! Comme les enfants, du reste, Byron, part
e plus tard, il fut l’enfant Juan, un autre enfant encore ! Comme les enfants , du reste, Byron, partout, autant dans sa vie que
igieux ; il était tout cela en même temps et tour à tour, — comme les enfants sont ce qu’ils sont — et comme eux, en l’étant, i
49 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
ermis aux esclaves de racheter leurs maîtres en mourant pour eux, aux enfants de satisfaire au tyran en s’offrant à la mort à l
à la maison avec un de ses fils, nommé Bhima, pendant que les autres enfants étaient allés mendier leur nourriture dans la vil
pour compagne de ma demeure, toi mon souverain bien, toi mère de mes enfants , je ne puis te livrer à la mort, ô toi qui es si
toi qui es si bonne, si tendre, si innocente de tout mal ! « “Et mes enfants  ? et mon petit enfant, le laisserai-je immoler da
i tendre, si innocente de tout mal ! « “Et mes enfants ? et mon petit enfant , le laisserai-je immoler dans son bas âge, lui do
une fille ; ma dette est payée. Tu peux nourrir et protéger ces deux enfants  ; je suis incapable par mon sexe de le faire… Ain
el désert !… Hélas ! ils périront privés de leur mère, nos deux chers enfants , ainsi que les poissons meurent privés d’eau dans
une postérité. « …… Si je meurs, tu trouveras une autre mère pour tes enfants  : ce n’est pas un crime pour l’homme d’épouser un
e je vous sauverai tous, dit la jeune fille. Pourquoi désire-t-on des enfants  ? Parce qu’ils doivent se dévouer pour leurs pare
eur de l’âme de son père ? Mais, voyez mon frère, c’est un tout petit enfant  ! Si tu pars pour le séjour céleste, ô ma mère !
ots du père, de la mère et de la jeune fille. À ce spectacle le petit enfant , ému des larmes dont il ne comprenait qu’à demi l
spectacle plus naïf, ni un contraste plus touchant. Mais le cri de l’ enfant du brahmane, voulant combattre avec le brin d’her
amment dans le cœur. Astyanax joue avec la mort qu’il ne voit pas ; l’ enfant du brahmane la brave et la défie pour sauver son
e fleurs. » Canoua, en allant se baigner dans le fleuve, aperçoit l’ enfant endormi sur la rive ; mille oiseaux de la forêt v
agitant leurs ailes pour rafraîchir et ombrager le front de la divine enfant . Il la prit dans ses bras, la fit allaiter, et l’
est venu de sommer le roi d’accomplir sa promesse, et de proclamer l’ enfant roi et successeur de son père. Un cortège religie
e grâce : « Ô roi », dit-elle, « les temps sont accomplis où un jeune enfant , fruit de notre légitime union, doit être sacré !
ue celui d’un père respectable entouré de sa femme et de ses nombreux enfants . De quel transport n’est-il pas lui-même saisi lo
l reconnaît dans ces innocentes créatures sa vivante image ? Quand un enfant accourt vers son père et qu’il se précipite dans
Comment est-il possible que tu te détournes avec mépris de ce tendre enfant , qui est ton fils, dans le moment même où ses bea
pas cet être faible auquel tu as donné la vie ? Souffre donc que cet enfant , dont à ta vue le petit cœur palpite d’un mouveme
t pas dans la nature de sensation plus délicieuse que le toucher d’un enfant . « Tous les pères éloignés quelque temps de leurs
sein de la forêt sainte qui jadis me vit si heureuse ; mais ce tendre enfant , qui est ton fils, le ciel te défend de l’abandon
e, qui répand l’effroi dans le cœur des vieillards, des femmes et des enfants  ! Le voilà qui, dans un choc terrible, vient de r
la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! » répond le héros. « Va, céleste enfant , en quelque lieu que tu portes tes pas loin de mo
? » L’Ermite. Tu le vois, ma fille : c’est ton petit faon chéri, ton enfant adoptif, dont si souvent tu as guéri les blessure
ésolutions ? Dissipe-la aussitôt par le plus noble effort. Songe, mon enfant , que, dans la route inégale de la vie, la plus mâ
50 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
massa)34. Thème de Décius, de Codrus et d’Arnold de Winkebried. Les enfants précoces. — V. NDar ou l’enfant-né-avec-des-dents
ces. — V. NDar ou l’enfant-né-avec-des-dents — Amadou Kékédiourou — L’ enfant de Salatouk, etc.35. Le courage mis à l’épreuve.
petite sœur ou le petit frère avisé. — C’est encore souvent un cas d’ enfants précoces comme dans le conte Kado : Amadou Kékédi
dans le conte Kado : Amadou Kékédiourou ou dans Khadidia l’avisée. Un enfant sauve sa sœur, ses frères, ses oncles, sa mère et
aînes dans le même but à Roosebecque et les Cimbres49 à Verceil. Les enfants reprochant à un futur héros de n’avoir pas de pèr
bo. Contes des Gow : Misandé Sambadjo. Cf. Xénophon Cyropédie : Cyrus enfant et Mandane. On en trouverait encore sans grand pe
n chat dans un pays où il est inconnu et où foisonnent les souris. L’ enfant promis à un génie (de l’eau dans la plupart des c
s accessoirement, les ressemblances suivantes. Précaution détenir un enfant à l’écart de telle chose ou de telle personne qui
e. Cf. Le petit Poucet. L’ogresse ou la sorcière qui tue ses propres enfants , croyant tuer ses hôtes. — Cf. Amadou Kêkédiourou
eur de Ouallalane et divers contes de korrigans. Les substitutions d’ enfants . — Un génie substitue un enfant de sa race à un e
s de korrigans. Les substitutions d’enfants. — Un génie substitue un enfant de sa race à un enfant de race humaine. Cette tra
bstitutions d’enfants. — Un génie substitue un enfant de sa race à un enfant de race humaine. Cette tradition est également al
allemande et Scandinave (Les doeckâlfar). — Cf. Le fils des bâri et L’ enfant supposé (Barsaz-Breiz)60. Le procédé pour amener
olontaire à rompre le silence. — Cf. Légende de NDiadiane NDiaye et l’ Enfant supposé (Barsaz-Breiz). Nombre d’aventures et de
s. Le refus des parents de se sacrifier pour racheter la vie de leur enfant et le dévouement de l’épouse, contrastant à cette
— Les fourberies de MBaye Poullo — Mensonge et Vérité (Froger). Les enfants élevés par des guinné. — V. Déro et ses frères. —
de fauves et divers autres contes de petits frère ou sœur avisés. L’ enfant qui parle dans le sein de sa mèreet s’enfante de
cé par la haine des co-épouses entre elles ou des marâtres contre les enfants d’un autre lit. Pas d’intersignes comme dans les
lêni iô ! : bruit des grelots attachés en bracelets aux chevilles des enfants = Dindelinn ? Gouinsinkélé gouinsan : aucune sign
51 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
étue et renforce cette homogénéité en fixant d’avance dans l’âme de l’ enfant les similitudes essentielles que suppose la vie c
ux sens : d’une part, par le tempérament (physiologie, hérédité) de l’ enfant  ; d’autre part par les influences étrangères, ext
rascolaires et postscolaires qui combattent l’influence de l’école. L’ enfant apporte des dispositions innées que l’école ne pe
n qui existe entre les idéaux scolaires et la vie réelle. Au lycée, l’ enfant voit une justice scrupuleuse présider à la distri
de l’éducateur sont : la notion inculquée ; l’appel à la raison de l’ enfant , l’appel au sentiment ; la formation des habitude
réduit à une mnémotechnie qui laisse peu de traces dans l’esprit de l’ enfant . L’appel à la raison a peu d’action sur l’enfant 
s dans l’esprit de l’enfant. L’appel à la raison a peu d’action sur l’ enfant  ; voire même sur l’adolescent. L’idée abstraite a
ire. Si vous avez affaire à une nature fine, délicate et sensitive, l’ enfant ne se laissera toucher que par ce qui convient à
plus de résultats ? Oui pour l’éducation physique. Ou peut dresser l’ enfant à bien tenir sa fourchette, à ne pas se mettre le
en a, sont des vertus modestes, peu voyantes. Elles ne frappent pas l’ enfant beaucoup plus fortement que ne font les mêmes ver
ombre des données sûres, précises, indiscutables qu’elle transmet à l’ enfant . En morale cela se réduit à peu de chose : quelqu
points contestés ou flottants de la morale (droits de la femme, de l’ enfant , conception de la famille, etc.), l’éducateur ne
négatif ; il consisterait à supprimer toute éducation et à laisser l’ enfant se développer en toute liberté. M. Durkheim remar
52 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
et d’autres papiers. Entre les jambes du tabellion, le plus jeune des enfants de la maison. Puis en continuant de suivre la com
, et un bras jeté autour de ses épaules. Derrière ce groupe, un jeune enfant qui s’élève sur la pointe des pieds pour voir ce
gendre. Le père est le seul qui parle. Le reste écoute, et se tait. L’ enfant qui est entre les jambes du tabellion est excelle
. Il y a du goût et du bon goût à avoir imaginé cet épisode. Les deux enfants dont l’un assis à côté de la mère s’amuse à jeter
comme la mère aux pieds de laquelle elle cherche sa vie, a six à sept enfants  ; et cette petite fille qui leur jette du pain, e
re de celui qui regarde le tableau ; ensuite le tabellion, les autres enfants , les servantes et le fond ; preuve certaine d’une
ère qui paye la dot est celle du père qui lit l’Ecriture sainte à ses enfants , et je crois aussi celle du paralytique, ou du mo
ourquoi elle envie si violemment le sort de sa maîtresse. Si c’est un enfant de la maison, pourquoi cet air ignoble, pourquoi
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260
ges : L’abbé de Saint-Pierre disait qu’en France tout le monde était enfant . M. de Fontenelle lui demandait : « Quel âge me d
donnez-vous ? » — « Dix ans. » — Fontenelle n’était à ses yeux que l’ enfant le plus sage, un enfant un peu plus avancé que le
ans. » — Fontenelle n’était à ses yeux que l’enfant le plus sage, un enfant un peu plus avancé que les autres. Cette similit
peu plus avancé que les autres. Cette similitude du Français et de l’ enfant , qui ne se bornait pas à un simple aperçu comme e
t alors surtout qu’il avait besoin de se souvenir qu’il parlait à des enfants très fiers de jouer avec de grandes poupées. » — 
s’adressant aux princes, il ne devait pas ignorer qu’il parlait à des enfants beaucoup plus enfants que les autres, et il ne la
s, il ne devait pas ignorer qu’il parlait à des enfants beaucoup plus enfants que les autres, et il ne laissait pas de leur par
e de ses inconséquences : « Les hommes, disait l’abbé, sont comme des enfants  ; il faut leur répéter cent fois la même chose po
chose pour qu’ils la retiennent. » — « Mais, remarquait Rousseau, un enfant à qui on dit la même chose deux fois, bâille la s
et n’écoute plus si on ne l’y force. Or comment force-t-on les grands enfants d’écouter, si ce n’est par le plaisir de la lectu
ntre ses principes… Son défaut était moins de nous regarder comme des enfants que de nous parler comme à des hommes. » Que ne c
douceurs, que la vérité en soi est souvent un remède amer, et qu’à l’ enfant malade, c’est-à-dire à l’homme, il faut emmieller
54 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
e timides regards, pour message qu’une Bible, pour messagers que deux enfants , pour caresses que la trace des lèvres et des lar
e elles ; comme elles aussi, elle porte, elle emmène, elle assied ses enfants , qui ne semblent jamais pouvoir être séparés de l
usiasme socialiste que la société ne doit à personne, et surtout à un enfant de dix-huit ans comme Chatterton, que le prix rée
me frappa sur le genou en me disant : « — Eh bien ! vous êtes un bon enfant , quoique dans les Rouges. « Je sentis dans son ac
hef de bataillon s’apprêta solennellement à parler, avec un plaisir d’ enfant . Il rajusta sur sa tête le schako couvert de toil
u petit mulet, et commença. VIII « — Vous saurez d’abord, mon enfant , que je suis né à Brest ; j’ai commencé par être
d’abord, mon enfant, que je suis né à Brest ; j’ai commencé par être enfant de troupe, gagnant ma demi-ration et mon demi-prê
it sa petite femme sous le bras ; elle était fraîche et gaie comme un enfant . Ils avaient l’air de deux tourtereaux. Ça me fai
ux. Ça me faisait plaisir à voir, moi. Je leur dis : « — Eh bien, mes enfants  ! vous venez faire visite au vieux capitaine ; c’
Si vous vouliez m’aider un peu ? « Ça faisait vraiment de bons petits enfants . Le petit mari prit le marteau, et la petite femm
de paradis. « J’avais fini, après un mois, par les regarder comme mes enfants . Tout le jour, quand je les appelais, ils venaien
’était bien là ce que je devais dire au capitaine ; n’est-ce pas, mon enfant , que vous auriez dit la même chose ? « Je pris m
lle se leva, le visage tout en feu et tout humide de larmes, comme un enfant qu’on a grondé. « — D’ailleurs, me dit-elle en re
qu’à me jeter à l’eau. — Faut-il que j’aie du bonheur, pour que cette enfant -là m’ait rappelé la grande coquine de lettre ! « 
ière dans son hamac, où il la jeta sans rien dire, comme on couche un enfant dans une balançoire. Il faisait une chaleur étouf
e pour l’emporter et le cacher dans sa poitrine. Elle sourit comme un enfant , et lui dit une quantité de petites choses de fem
ent où tu es, pauvre petite ? Et où tu vas, le sais-tu ? Bientôt, mon enfant , vous serez à seize cents lieues de votre mère et
lus qu’un louis tout seul. Et toi ? « Il se mit à rire aussi comme un enfant  : « — Ma foi, moi, j’avais encore un écu, mais je
ant. Mais pour moi c’est fort triste ; car vous avez beau être un bon enfant , je ne peux pas m’en dispenser ; l’arrêt de mort
 ! les adieux, cela affaiblit. « — Oui, oui, lui dis-je, ne soyez pas enfant , ça vaut mieux. Ne l’embrassez pas, mon ami, ne l
e sa poche un mouchoir rouge dans lequel il se mit à pleurer comme un enfant . Je m’arrêtai un moment comme pour arranger mon é
ns l’occasion, mais je n’ai pas voulu qu’elle s’en séparât, la pauvre enfant . Quand on y touche, elle pleure, elle ne les quit
e il regarda dans la charrette, comme une mère dans le berceau de son enfant . Je l’entendais qui disait : — Allons, ma fille,
u cou ! — Oh ! ma pauvre montre d’argent ! — Allons, c’est égal ; mon enfant , tâche de dormir. Voilà le beau temps qui va veni
re ; les folles sont comme ça. Tiens, voilà du chocolat pour toi, mon enfant . « Il appuya la charrette à l’arbre, et nous nous
donc ? Est-ce à cause de cette pauvre femme ?… Vous sentez bien, mon enfant , que c’était un devoir. Il y a longtemps que j’ai
garde royale, tué de sang-froid sur un pont par un de ces étourdis d’ enfants de Paris, sans savoir pourquoi il tue. L’étourder
savoir pourquoi il tue. L’étourderie brutale est le caractère de ces enfants de la rue qui n’ont d’autre morale que leur insti
’annuler par ses inventions. « Mais en attendant que le monde, encore enfant , se délivre de ce jouet féroce, en attendant cet
iété et son souci, comme si, au lieu d’être sa mère, elle eût été son enfant . Aucun soin ne lui coûtait pour elle ; il était j
ait toutes ses vertus, elle l’adorait : il l’aimait lui-même comme un enfant infirme. Il n’avait qu’une crainte, en se sentant
55 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
de cette substitution. V. Formation des noms généraux chez les petits enfants . — La faculté du langage a pour fondement les ten
a de commun entre ces individus. — Exemples de ces tendances chez les enfants . — Sens particuliers qu’ils donnent aux noms que
geste imitatif du corps ; dans le langage primitif, chez les peuples enfants , à l’origine de la parole, elle est une autre imi
ssister de près à la naissance de ces noms généraux ; chez les petits enfants , on la prend sur le fait. Nous leur nommons tel o
n en eux. À chaque instant, nous voyons ces tendances opérer dans les enfants , et contre la langue, en sorte qu’on est obligé d
point, s’était formée et agissait en elle. — Un an plus tard, la même enfant , à qui l’on faisait nommer toutes les parties du
la fumée étaient des fafer. Un autre instrument fort désagréable aux enfants (pardon du détail et du mot, il s’agit d’un clyso
e là pour tout comprendre et tout nommer. À cet égard, le langage des enfants est aussi instructif pour le psychologue que les
re le sens des mots n’y est pas le même que dans le nôtre ; jamais un enfant , qui pour la première fois prononce un nom, ne le
mblables de son et différents de sens7. À mesure que l’expérience des enfants se rapproche davantage de la nôtre, leurs tendanc
entaires se clore et se ramifier, la communication de la mère et de l’ enfant se fermer, de même, dans le langage enfantin, on
seuls et d’eux-mêmes sans l’aide des nomenclateurs environnants. — Un enfant a vu sa mère mettre pour une soirée une robe blan
 ; il faut que désormais il le réduise à une seule couleur. — Le même enfant entend sa mère qui lui dit : « Tu balances trop t
objets pour susciter en nous un nom ou désignation particulière ; un enfant y réussit sans effort, et le génie des races bien
56 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
écrit de nombreux contes et romans pour la lecture des femmes et des enfants  : romans dans lesquels il fit lui-même des illust
ans la succession des planches, le jeune ambitieux complotant presque enfant , se livrant aux exercices militaires, apprenant d
dis qu’au milieu de ses complices enchaînés, sa mère, sa femme et ses enfants sont soumis à la torture, — sa mère à la torture
Hokousaï, toujours sous le nom de Shunrô, illustre un Conte pour les enfants , de Kiôdén, se rapportant à la légende de Momotar
s la maison des moineaux où la mère avait déjà pansé la langue de son enfant et où il était soigné avec amour par ses frères e
er le peintre Hogarth. La première planche représente le lavage de l’ enfant pauvre par le père, près du lit de la femme couch
, tandis que la planche, en contre-partie, nous montre le lavage de l’ enfant riche sous les yeux du médecin, de la sage-femme,
jusqu’à la figuration d’une tête de cheval faite par les doigts d’un enfant à travers un châssis. Ce sont : un vendeur d’un j
un joujou marchant sur une natte et que regardent des Japonais ; deux enfants dont l’un fait danser, par-dessus un paravent, un
e thé devant le temple d’Ouyéno à Yédo, avec un groupe de femmes et d’ enfants  ; des hommes et des femmes se déguisant en dieux
: L’arrivée des manzaï dans un palais où éclate la joie d’un groupe d’ enfants qui les acclament et où, derrière des stores, s’a
ches donnant un simulacre des scènes des rônins par des femmes et des enfants . Une série en l’honneur de la Lune représentée pa
es : Une promenade de femmes près d’un cours d’eau où sont entrés des enfants dont l’un élève en l’air une petite tortue qu’il
brume : des hommes porteurs d’instruments de travail, des femmes, des enfants . 1803 Une série de trente-six planches : Les Tre
de nom ». Une paysanne en train de cueillir des herbes, à laquelle un enfant indique que le soleil se couche, et qui se retour
us fait voir une habitation de la campagne dont sort une paysanne, un enfant à la main, un autre enfant lié sur son dos par sa
de la campagne dont sort une paysanne, un enfant à la main, un autre enfant lié sur son dos par sa ceinture, tandis que dans
ces couleurs, et au milieu desquelles éclate le rouge de la robe de l’ enfant que la paysanne tient par la main. VIII En
s têtes caricaturales destinées à être découpées pour l’amusement des enfants  ; des promenades de Japonaises dans des campagnes
pêche à la ligne ; deux diptyques, l’un représentant une procession d’ enfants , l’autre, une réunion d’enfants dessinant d’après
s, l’un représentant une procession d’enfants, l’autre, une réunion d’ enfants dessinant d’après des images ; un triptyque de l’
un ours, un aigle sur l’épaule, et où le corps couleur de brique de l’ enfant herculéen, entre le noir de l’aigle et le fauve d
re des femmes enceintes, et que l’on voit à une fenêtre, regardant un enfant qu’un bourreau tient suspendu en l’air par le col
imonos, et où, comme ton, domine le bistre. Une jolie impression : un enfant faisant du trapèze à la branche d’une ancre. Une
femme faisant du filet, qui se retourne dans sa marche vers un petit enfant se traînant derrière elle, attaché par une corde
ille entre deux bambous, un cercle sacré où un prêtre fait passer les enfants d’après la croyance que ce passage évite aux enfa
fait passer les enfants d’après la croyance que ce passage évite aux enfants les épidémies. 3. Un coup de vent forçant deux fe
en fleurs de l’autre côté de la Soumida. 5. Terrasse de Ouyéno où un enfant laisse tomber des feuilles de papier en bas. 6. J
remontant la rivière, en face de l’île de Tsoukoudajima, ce sont des enfants enlevant un cerf-volant près d’un porteur de ball
une femme, à demi couchée sur un grand banc, prend le frais avec ses enfants . Dans le second volume, voici le pont de Riôgokou
ts. A Ohkavabashi, un saltimbanque fait des tours de force devant des enfants . Dans le troisième volume, c’est la toiture élan
à terre, une main sous le menton, lit un roman d’amour pendant qu’un enfant lui grimpe sur le dos ; une dernière, dans un aff
olline du temple Hatiman d’Ityaga, et l’on y voit deux femmes avec un enfant porteur d’un cerf-volant sur son dos, au moment d
une vue de la terrasse du temple à Akasaka où sont des femmes et des enfants  ; une vue d’un paysage où un homme souffle devant
ysage où un homme souffle devant des promeneurs des caramels pour les enfants , en forme d’oiseaux, de théières ; une vue en ple
l’illustration est, par volume, de six planches doubles. Ce sont deux enfants d’un riche paysan des environs de Yédo, dont l’aî
an de deux jeunes frères de la noblesse, Matsouwaka et Ouméwaka, deux enfants que la mère, après la mort du prince son mari tué
une planche d’Hokousaï, l’on voit cette mère, en la recherche de ses enfants , sous la robe d’une mendiante jouant la folie, en
sous la robe d’une mendiante jouant la folie, entourée d’une troupe d’ enfants se moquant de la princesse Hanako devenue méconna
est écrite une phrase qui doit seulement la faire reconnaître par ses enfants . Puis, dans une autre planche, on voit la pauvre
u, parti en campagne, a laissé à la maison une femme et un tout jeune enfant . Pendant la guerre, au moment où un vieux renard
se changer en ce qu’il veut, se métamorphose en femme et va élever l’ enfant de Tadanobou. Et une planche ingénieuse d’Hokousa
e voyant reflétée en renard. Puis, au retour du mari, qui trouve son enfant tout élevé, la femme-renard disparaît, mais le pè
s de Rembrandt, en un coin d’eau-forte à peine mordue, et apprend à l’ enfant l’homme qui a assassiné sa mère — et que l’enfant
due, et apprend à l’enfant l’homme qui a assassiné sa mère — et que l’ enfant tue. Dans cette même année 1807 Hokousaï illustre
e la jalousie de cette femme, sous la forme d’un monstre échevelé, un enfant attaché la tête en bas sur son dos, dont les deux
ce d’ailes de chauve-souris. Là, court à quatre pattes un squelette d’ enfant , au milieu de femmes qui ont des mufles de bouled
ôki, le tueur des diables, venant rechercher chez eux un pauvre petit enfant qui pleure au milieu d’un paysage où, dans le fon
te un dignitaire japonais tendant à une femme qui pleure, et qui a un enfant sous elle, une tige de magnolia, tendant à une au
e tige de magnolia, tendant à une autre femme qui sourit, et qui a un enfant sous elle, une branche de prunier en fleurs. Ce d
onspiration avortée, s’est sauvé au Japon, laissant en Chine, avec un enfant , la femme qui pleure, puis est devenu, grâce à sa
naise, — roman où il y a, chez Bakin, la tentative de montrer que cet enfant , au sang mêlé de deux races, n’a pas l’énergie du
ise est morte à la nouvelle de l’exécution de son mari en Chine, et l’ enfant est resté orphelin et sans ressources ; mais un d
ns ressources ; mais un daïmio du Shôgounat des Ashikaga a pitié de l’ enfant , le prend sous sa protection, et l’enfant, devenu
t des Ashikaga a pitié de l’enfant, le prend sous sa protection, et l’ enfant , devenu un jeune homme, épouse une Japonaise, en
toute heure de petits champs de bataille, une nuit il entend un cri d’ enfant , va à ce cri, aperçoit un guerrier blessé tenant
enant une petite fille dans ses bras, achève le blessé, s’empare de l’ enfant , n’a pas le temps de le reconnaître devant le bru
d’avoir sauvé la princesse, la fille de son maître. « Mais c’est mon enfant  ! s’écrie le fils du Chinois. — Votre enfant ? re
maître. « Mais c’est mon enfant ! s’écrie le fils du Chinois. — Votre enfant  ? regardez-la bien ! » Et le père de « l’Assiette
seil du ministre, le voilà parti à la recherche de sa femme et de ses enfants , recherche qui dure trois ans. Une seconde expédi
it la chair, un peu de gris les demi-teintes sur le papier crème, des enfants , des enfants, des enfants, dans tous leurs jeux,
un peu de gris les demi-teintes sur le papier crème, des enfants, des enfants , des enfants, dans tous leurs jeux, leurs amuseme
s les demi-teintes sur le papier crème, des enfants, des enfants, des enfants , dans tous leurs jeux, leurs amusements, leurs po
emparé dans sa fuite et qui est composée de sa femme et de ses trois enfants . Mais, au moment d’ordonner leur mort, il a la cu
, ce à quoi elle se résigne sur la promesse qui lui est faite que ses enfants seront épargnés. C’est ce marché qui fait le suje
’est ce marché qui fait le sujet de l’estampe. Or, un jour, ces trois enfants vengeront leur père, anéantiront la famille Taïra
engeront leur père, anéantiront la famille Taïra, et l’aîné des trois enfants sera Yoritomo, le premier shôgoun de Kamakoura. U
il s’est chargé, il nous montre des porteurs ivres que regardent des enfants , et vraiment il est impossible de rendre mieux l’
i était la reine du lac Biwa lui répondait que, depuis des années ses enfants étaient mangés par un scolopendre géant. Hidésato
e de nobles, de manants, de femmes de toutes sortes, de vieillards, d’ enfants . Dans l’après-midi Hokousaï et ses élèves, dans u
hâssis, sur les paravents, sur les murs, et même sur le sable par des enfants , rien que des Darma, rien que l’image de ce saint
force, en sa tourmente musculaire, les jolies images de la grâce des enfants , de la gentillesse éveillée de ces petits Japonai
de cheveux sur le front et les tempes. Il y a une charmante planche d’ enfants faisant de la musique, une autre délicieuse planc
anche d’enfants faisant de la musique, une autre délicieuse planche d’ enfants jouant à une espèce de jeu de dames ; mais la pla
fortune » est à l’état d’axiome ; où l’on n’entend jamais pleurer un enfant  ; où la femme est la seule femme de l’Orient qui
le, représentant un fameux marchand de caramels de longévité pour les enfants , si populaire que sa personnalité fut mise au thé
use, ça ne peut se dire ! Vers 1802, voici des images à composer pour enfants , faites de deux planches au moyen de la découpure
ants, faites de deux planches au moyen de la découpure desquelles les enfants doivent constituer une maison avec les personnage
un vaste marais, de la forme de ces châssis mobiles sur lesquels les enfants font avancer des soldats, un pont élevé pour alle
pondances journalières, a pour but de donner une éducation morale aux enfants dans la famille, même pendant qu’ils jouent au ja
n de squelette avec laquelle elle tient, derrière son dos, une tête d’ enfant qu’elle a commencé à dévorer. Une autre estampe :
r. II. Le poète chinois Lihakou, appuyé sur un long bambou, avec deux enfants dans les plis de sa robe, est en contemplation de
eux femmes passant devant un temple suivies d’un serviteur portant un enfant . Le dixième mois. Un balayeur tendant un gâteau à
dixième mois. Un balayeur tendant un gâteau à un singe que regarde un enfant . Une autre suite de dix grandes planches (H. 20,
du nom d’un Kami, où une mère élevant, avec des bras de tendresse, un enfant au-dessus de sa tête, lui fait cueillir des fleur
temple d’Asakousa. Un bateau chargé de barriques de saké. 1807. Deux enfants qui luttent. Deux amoureux étendus l’un à côté de
iseaux et les animaux par ses regards ; mais, lorsqu’il badinait, les enfants et les femmes riaient avec lui. » Oui, Hokousaï
vre ; le guerrier Shôki en train d’étrangler un diable ; le mangeur d’ enfants Mashukoubô, tenant par les pieds un enfant dont i
un diable ; le mangeur d’enfants Mashukoubô, tenant par les pieds un enfant dont il ouvre le ventre au-dessus d’une marmite q
en regard du texte chinois. Deux espèces de jolis culs-de-lampe : des enfants , dont l’un est sur le dos de sa mère, en contempl
en contemplation devant les ombres chinoises d’une lanterne, et deux enfants entrevus sur une barque à moitié cachée par les n
bres ; ce sont des lanternes de jardin faites de la pyramide de trois enfants japonais montés l’un sur l’autre ; ce sont les dé
ifs représentent tout un monde : un tigre, un ascète, une cascade, un enfant enlevant un cerf-volant, un Hotei, des chauves-so
le fini du petit art. D’abord un dessin comique d’Hotei, le dieu des enfants , s’ouvrant de ses deux mains la bouche jusqu’aux
ignorant Hatiyémon dit : J’ai fait ce petit volume pour apprendre aux enfants qui aiment à dessiner la manière facile de colori
si j’arrive, un jour, à donner une suite à ce volume, je mettrai les enfants en état de rendre la violence de l’Océan, la fuit
in, la marche du pinceau est indiquée par le numérotage, afin que les enfants puissent retenir l’ordre de la marche. Mais ce l
uissent retenir l’ordre de la marche. Mais ce livre n’est pas pour l’ enfant seulement ; les grandes personnes, les poètes par
ent : l’une, le poète écrivant à main levée, au pinceau, tandis qu’un enfant lui prépare l’encre de Chine ; l’autre, le peintr
te, la tête penchée vers sa femme, et entouré de plus de vingt-quatre enfants . Un kakémono d’une facture dure, mais avec un eff
aï de faire plus portrait qu’il ne fait d’ordinaire, dans ces têtes d’ enfants , au ton rose de la pêche, et avec des rehauts de
ceaux de papier assemblés, serait la première pensée du « Bain » et l’ enfant tenu par sa mère aurait presque un tiers de sa gr
 » du Fouzi-yama, avec des pluviers volant au-dessus. H. 30. — L. 52. Enfant japonais ramassant des feuilles de pin. Signé : M
renouille sur une feuille de lotus. Non signé. H. 20. — L. 26.   Deux enfants de paysans, dont l’un, couché sur le ventre, écou
chées, dont je donne les feuilles principales. Hotei, pour amuser les enfants , faisant danser un pantin attaché par des fils à
vec, au bout du bras levé, une raquette. Une promenade de femmes et d’ enfants préparée pour la gravure, qui n’a pas la sécheres
che, le long de la rivière, de cinq hommes et de deux femmes avec des enfants en promenade pour une partie de campagne. Dessins
de titres de livres faits de kakémonos que déroulent des femmes, des enfants , Foukorokou et Yébisou. A la suite de ces projets
and diptyque en couleur représentant un défilé d’hommes, de femmes, d’ enfants , se promenant devant le temple d’Asakousa : planc
inattaquable. L’un d’eux nous présentait Yama-Uba, mère de Kentoki, l’ enfant rouge, une Yama-Uba échevelée, bleue et verte, ra
57 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
e dans la prison de Lucques, il nourrit généreusement la femme et les enfants dans sa cahute. CLXXXIII Celui-ci en a pour
vasion du jeune homme ; mais quand son père fut mort et que la pauvre enfant pensa qu’on allait donner je ne sais quel compagn
une évasion des galères, est ici dans un cachot isolé, avec son petit enfant  ; elle pleure et prie pour celui qu’elle a perdu
ait à la captive de la deuxième loge pour l’aider à mieux nourrir son enfant , qu’elle ne suffisait pas à allaiter par suite du
m’avait appris le matin qu’il fallait faire. — C’est bien, dis-je à l’ enfant , la corde du puits est trop dur à faire tourner s
sa femme venait à m’appeler. — Oh ! le bargello et sa femme, me dit l’ enfant , ils ne nous appelleront pas de la journée, ils v
ponses. CXC J’affectai l’air indifférent à ces paroles du petit enfant  ; je lui donnai cinq ou six grosses bottes de pai
pour étendre les nattes avec lui sur les dalles des cachots. Quand l’ enfant , sans soupçon, fut assis par terre, occupé à tres
ouce ; ils me remercièrent poliment de mon service, hommes, femmes ou enfants , et je vis clairement sur leurs figures l’étonnem
nte avec les hommes, attendrie avec les femmes et caressante avec les enfants , comme avec les colombes de la cour, prisonnières
loges ; le piccinino, qui avait bon cœur, qui aimait, comme tous les enfants , le son de la zampogne, n’y entendit aucune malic
ait bien pensé le contraire, n’est-ce pas, monsieur ? Mais c’était un enfant , et je me hâtai de profiter de son ignorance.
 ; comment il avait promis d’avoir soin d’eux, à défaut de leurs deux enfants , dans la cabane ; comment une noce, qui avait bes
! m’écriai-je en laissant retomber le panier sur le carreau. — Pauvre enfant , dit-elle, on voit bien que tu as bon cœur, car t
le, garde-toi de rien dire dans la prison de ce que je te dis là, mon enfant  ; les meurtriers même sont des chrétiens, le repe
de laquelle une pauvre prisonnière, qui est ici à côté avec son petit enfant , a scié les fers du beau galérien, son fiancé, et
ntemps, tant d’autres dans nos pièges de noisetier, quand nous étions enfants  ; et puis la confiance de nous sauver de là, plus
s ce qui se passait là-bas, au pays de Lucques, sans nouvelles de nos enfants , si nous n’y descendions pas nous-mêmes, ou bien,
bien possible ! Quoi ! aurait-on bien le cœur de supplicier un pauvre enfant innocent dont tout le crime a été de défendre nou
ucques et qu’elle errait çà et là dans les villages voisins, comme un enfant qui regarde les fenêtres des maisons et qui voudr
, l’air que j’ai entendu si souvent jouer dans la grotte par vos deux enfants , pendant que je montais ou que je descendais par
prématurément un mystère qui contient peut-être le salut de vos deux enfants .   Lamartine.
58 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
ction, pour être hors d’état de procurer l’éducation convenable à son enfant , qui témoigne une inclination plus noble que cell
tion plus noble que celle de ses pareils, un autre en prend soin. Cet enfant la cherche de lui-même avec tant d’ardeur, qu’enf
ntent si fréquemment, qu’il faut que le hazard qui en fait profiter l’ enfant dont je parle, arrive un peu plus-tôt ou un peu p
toit tombé dans cette piscine. D’ailleurs, le génie qui détermine un enfant aux lettres, ou bien à la peinture, lui donne une
ns d’acquerir les connoissances propres à perfectionner son talent. L’ enfant né avec le génie qui fait les peintres, craïonne
bien-tôt chercher de province en province ? Mais je veux bien que cet enfant reste dans sa bourgade : il y cultivera son génie
iqué qu’une partie, et qui peuvent toutes en particulier, conduire un enfant jusques à une situation où il puisse cultiver ses
59 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
ouronnes d’immortelles déposées là comme des trophées d’amour par les enfants de ce peuple à contre-sens, je détourne les yeux
temps, on avait d’abord pris les garçons, puis les hommes mariés sans enfants , ensuite les hommes mariés avec un enfant, et mal
uis les hommes mariés sans enfants, ensuite les hommes mariés avec un enfant , et malgré moi je pensais : est-ce que les boiteu
les boiteux ? — Non, non, faisait-il avec bonté, ne crains rien, mon enfant  ; tu ne pourrais réellement pas servir. Nous arra
uin rouge et ses sabots noirs, s’écria toute contente : « Allons, mes enfants , à table ! » que nous vîmes la belle nappe, la gr
’écriait : « Allons, allons, est-ce qu’on ne dirait pas de véritables enfants  ? » Elle avait l’air de se fâcher, mais on voyait
rées de phalsbouriens et de paysans inquiets du sort de leurs pauvres enfants . Il monte au clocher pour revoir de loin la maiso
leur que l’autre dimanche, et nous dit d’un air ferme : « Mangez, mes enfants , n’ayez pas peur… tout cela va changer. » Je rent
r derrière et nous traversâmes la petite place ; je pleurais comme un enfant et Catherine aussi. Sous la halle, dans l’ombre,
nt les pieds. Tu n’es pas déjà trop solide sur tes jambes, mon pauvre enfant , au moins que tu n’aies pas cette douleur de plus
la voix : « Allons, jeune homme, du courage ! Nous ne sommes plus un enfant , que diable ! » Il regarda Catherine : « C’est ég
à coup son cœur éclata, il se mit à pleurer, m’appelant tout bas son enfant , et me disant : — Courage ! » La mère Grédel s’as
criait : « Je t’ai toujours aimé, Joseph, depuis que tu n’étais qu’un enfant … je t’ai toujours aimé ! tu ne nous as donné que
é de l’auberge du Bœuf-Rouge ; le bruit du tambour couvrait tout. Les enfants couraient derrière nous en criant : « Les voilà q
efois aussi du lard frais, tremblotant sur un plat de choucroute. Les enfants venaient nous voir ; les vieilles nous demandaien
argent. Écris-nous le plus souvent que tu pourras. Je t’embrasse, mon enfant , je te serre sur mon cœur. » En lisant cela, je r
igue. » Alors elle me regarda, et je l’entendis qui disait : « Pauvre enfant  ! pauvre enfant ! » Puis elle me fit asseoir près
le me regarda, et je l’entendis qui disait : « Pauvre enfant ! pauvre enfant  ! » Puis elle me fit asseoir près du fourneau et
ent ouvertes, elles saignaient, et la bonne vieille répéta : « Pauvre enfant  ! pauvre enfant ! » L’homme me dit : « De quel pa
les saignaient, et la bonne vieille répéta : « Pauvre enfant ! pauvre enfant  ! » L’homme me dit : « De quel pays êtes-vous ? —
s bonnes gens le virent, car la femme me dit : « Avant de manger, mon enfant , il faut sortir vos pieds de l’eau. » Elle se bai
. Alors je m’écriai : « Mon Dieu, madame, vous me traitez comme votre enfant . » Elle répondit au bout d’un instant : « Nous av
-il en sautant à bas de son cheval. Il me prit dans ses bras comme un enfant en criant aux hommes qui menaient le dernier four
ong de la route… Combien retournèrent chez eux sans avoir trouvé leur enfant  ! Le troisième jour, Catherine me reconnut dans u
fûmes mariés, Catherine et moi. M. Goulden, qui nous aimait comme ses enfants , m’avait mis de moitié dans son commerce ; nous v
quand on lit cet évangile du pauvre peuple en 1814, et qu’on voit les enfants de ce peuple vaniteux épris d’un nom, qu’il a gra
ulation, verser une goutte de vérité populaire dans la mémoire de vos enfants  ? ne la cherchez dans aucune de vos histoires, ma
60 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
ousa sa fille, et commença sa vie de père de famille ; il en eut deux enfants auxquels il donna les noms immortels de Paul et d
es jours agités ; il perdit par la mort cette femme, mère de ses deux enfants , avant qu’ils eussent l’âge de connaître leur mèr
entre dans les cabanes, interroge les vieillards, s’instruit avec un enfant , et raconte naïvement ce qu’il vient d’apprendre
u genre humain. S’il écrit de l’éducation, ce n’est pas de celle d’un enfant , c’est de celle des peuples ; s’il parle de la sc
en a dit plus de mal et n’en a été plus aimé: il les traite de grands enfants , il se plaît à les montrer faibles ; les plus par
lution une certaine mesure pour conserver le pain à sa femme et à ses enfants  ; c’est le secret de ces publications, peu stoïqu
n à sa patrie sous ces différents régimes. Laisser mourir de faim ses enfants eût été sans doute plus romain, mais eût-ce été m
pas, dit-il, borné, dans le cœur humain, l’amour à une femme et à des enfants , mais elle l’étend à tous les hommes ; elle n’y a
l’ordre, quand Bernardin, veuf de mademoiselle Didot et père de deux enfants , nommé membre du premier Tribunat national, comme
es, à ses pensions, éprouva le désir d’assurer une seconde mère à ses enfants . Voici comment ce mariage d’un doux, beau et illu
doux, beau et illustre vieillard et d’une jeune fille presque encore enfant fut conclu, et ne trompa aucune de ses espérances
ontrainte à cette condition, à la fois humble et noble, de former des enfants à la science et à la vertu. Bernardin de Saint-Pi
eur timide de l’âge et ne s’avouait pas ce qu’il éprouvait pour cette enfant . Elle était pour lui l’ombre de Virginie, mais Vi
ui parla ainsi: « Je suis vieux ; j’ai soixante-trois ans ; j’ai deux enfants dans le premier âge ; et n’ai, pour toute fortune
nerait à son union avec un homme de son âge, dont elle soignerait les enfants comme une mère, et dont elle adoucirait les année
famille pourrait lui offrir ; elle connaissait assez la mère de cette enfant pour ne pas douter qu’une pareille proposition se
que la sagesse. Il fut le plus aimé et le plus heureux des maris. Ses enfants eurent la plus aimable des mères. Aucun nuage ne
uivi par cette ravissante figure de jeune femme, jouant avec ses deux enfants dont elle paraissait la sœur aînée. Il se penchai
les éditions de ses œuvres, le patrimoine futur de sa femme et de ses enfants . L’habitude de vivre dans la famille lui en donna
la plume pour achever les peintures de son mari, et de ces charmants enfants jouant entre eux, tandis que le pieux disciple co
n sujet. L’abbé Delille et Bernardin de Saint-Pierre le traitèrent en enfant chéri de leur maison ; il préféra à tout l’auteur
tueuse de ses élèves pour se donner une compagne et pour léguer à ses enfants , après lui, une mère. Aimé Martin la vit peu d’ab
veuve que quand il eut pleuré avec elle son maître disparu. Les deux enfants , qui l’aimaient comme un père, furent le lien qui
amitié de son disciple, devinrent le patrimoine de sa veuve et de ses enfants . Aimé Martin les compléta, les commenta, les orna
nnées d’exploitation, ceci appartient tout entier à ma veuve et à ses enfants , à qui je le laisse. Virginie, femme accomplie, e
général Q… et fait le bonheur de cet excellent homme. Elle n’a pas d’ enfants et sa santé nous inquiète pour son existence. Son
ur fait méconnaître une Providence dans la nature: ils sont comme les enfants qui repoussent leur mère parce qu’ils ont été ble
ussi, lisez ses descriptions: elles sont simples comme le regard d’un enfant qui ne cherche point d’images merveilleuses, mais
Montagne-Longue. C’est là que je passe ma vie seul, sans femme, sans enfants et sans esclaves. Après le rare bonheur de trouve
ans leurs bras. Jamais le fusil meurtrier n’y a effrayé ces paisibles enfants de la nature. On n’y entend que des cris de joie,
son pays, de n’y plus retrouver ses contemporains, et d’y voir leurs enfants , qu’il avait laissés à la mamelle, devenus eux-mê
’efforçant de partager vos fatigues. Quand elle vous aurait donné des enfants , ses peines et les vôtres auraient augmenté, par
à perdre un jour ce qu’il chérit le plus, grandeurs, fortune, femme, enfants , amis. La plupart auront à joindre à leur perte l
suis comme un ami qui n’a plus d’amis, comme un père qui a perdu ses enfants , comme un voyageur qui erre sur la terre, où je s
ier son maître, et héritant de sa femme encore jeune et belle, de ses enfants et de ses amis. Voilà le sort du grand homme de l
61 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
e larmes jusqu’au bout des mèches de ses cheveux épars sur son sein d’ enfant . Ils se regardaient entre eux, ils comprenaient c
ir, feignit de se laisser attendrir par les larmes de la mère et de l’ enfant  ; il tira un peu à l’écart Magdalena, et lui dit
riche, il est ennuyé de vieillir seul, sans joie dans sa maison, sans enfant après lui pour hériter de ses scudi et de son dom
a vie de ma mère, de mon oncle, de ma cousine, de nos pères et de nos enfants  ; tuez-nous tout de suite si vous voulez le tuer,
Ma sœur nous raconta l’amour du capitaine des sbires pour sa belle enfant , la condition que l’avocat avait mise tout bas à
aint pas Dieu plus que le feu dans ses veines. La maudite beauté de l’ enfant ne sortait plus de l’œil du sbire. Il avait résol
rsaut, comme à un coup de feu du ciel, pour courir au-devant de notre enfant  ; la mère nous devançait les bras tendus, les che
une autre surprise, monsieur : au lieu de cette douce peau blanche d’ enfant qui caressait la main comme une feuille lisse et
tomba à la renverse à l’aspect de ma fille ainsi défigurée. La pauvre enfant , surprise dans sa mue, tomba de son côté, à demi
ourner, malgré tant de transes, au profit de l’amour. Regardez ce bel enfant de trois mois qui dort, tout rose, sur sa coupe b
r par des paroles l’amoureuse impatience de ce cher retour. Quant à l’ enfant , il continuait à dormir sur le blanc oreiller, pe
c’est la mue. L’oiseau fait ses ailes, la chevrette fait ses dents, l’ enfant fait son cœur. » Et je les entendais rire tout ba
mieux la prière de leurs cœurs, des pauvres vieillards ou des pauvres enfants , sur leurs instruments. Ainsi travestie, je pouss
s sur les branches du châtaignier. Elle dit tout à mon père. — Folle enfant  ! s’écrièrent-ils d’une même voix, et que prétend
e, sais-tu seulement où les sbires ont emmené ton cousin ? et pour un enfant que nous avons perdu, veux-tu nous faire perdre e
enfant que nous avons perdu, veux-tu nous faire perdre encore le seul enfant que Dieu nous laisse ? CXXXIII — Je leur di
e ; que des deux manières ils seraient également privés de leurs deux enfants  ; que, vivant, il aurait peut-être besoin de moi
e dans la foule, comme elle a suivi Sarah dans le désert. Partez, mon enfant , j’aurai soin de ceux qui restent. » CXXXV
nts : — Ne vous inquiétez pas comment vous vivrez en l’absence de ces enfants , je vous en apporterai toutes les semaines autant
on contre tout raisonnement ; laissez-le donc parler dans le cri de l’ enfant , et qu’elle aille, à la grâce de Dieu, là où le c
er au commencement, et ça fait presque rire à la fin ; c’est un air d’ enfants qui ne peuvent pas tenir leur sérieux jusqu’au bo
62 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Les frères Le Nain, peintres sous Louis XIII, par M. Champfleury »
main, et de battre l’enclume que rase un reflet de flamme. L’aîné des enfants tire le soufflet de la forge, pendant qu’un plus
pas tous au même point du seuil. Le forgeron et sa femme, et l’un des enfants , vous regardent bien en face, mais le vieux père
enfants, vous regardent bien en face, mais le vieux père et un autre enfant qu’il a près de lui regardent ailleurs et ont l’a
je ne sais qui ou je ne sais quoi qui est de côté. Il y a même un des enfants encore, celui qui tire le soufflet, qui a le rega
le poupon enveloppé dans une couverture, et autour d’elle de nombreux enfants de toute taille, presque graves, qui ne veulent p
repos du grand-père qui boit !… Tous ces personnages, hommes, femmes, enfants , sourient doucement, et à travers ce sourire perc
t encore, les Le Nain ont peint un vieux flûteur entouré de charmants enfants bouclés, qui prêtent une oreille attentive à la m
Nativité qui est à Saint-Étienne-du-Mont. Saint Joseph, qui regarde l’ enfant , est véritablement un homme de campagne, déjà sur
est une jeune femme de campagne aussi, belle, brune, un peu forte ; l’ enfant , qui fait sécher les langes devant la cheminée, s
 ; l’enfant, qui fait sécher les langes devant la cheminée, semble un enfant de la maison, sauf les ailes qui sont comme ajout
e père, assis à table, ayant soupe, joue du flageolet pour amuser ses enfants . La mère est absente. Ce sont des enfants déjà gr
u flageolet pour amuser ses enfants. La mère est absente. Ce sont des enfants déjà grands, dont l’une est mère et emmaillote l’
Ce sont des enfants déjà grands, dont l’une est mère et emmaillote l’ enfant , qu’elle tient sur ses genoux avant de le coucher
oux avant de le coucher, avec grande attention et gravité. Les autres enfants , plus jeunes que la jeune mère, probablement frèr
63 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
repose indifféremment. En un mot, l’auteur de l’élégie l’Ange et l’ Enfant a une qualité qui, dès qu’on songe à son point de
in se rattache, je l’ai dit, à Marot, né tout près de là, à Villon, l’ enfant de Paris, à Boileau du Lutrin, à Gresset, à Volta
it sauter les crêpes, d’un père bossu, d’une mère boiteuse, naquit un enfant , un petit drôle, et ce drôle, c’était lui. Si un
et qu’il voyait celle-ci la prendre avec soupir en disant : « Pauvre enfant , tu viens bien à propos. » La pauvreté s’annonçai
rent. » Cinq jours après, il n’était plus ; et, depuis ce lundi-là, l’ enfant , pour la première fois, sut qu’ils étaient pauvre
e et crie : « A l’école ! à l’école, mon fils ! » — « Eh quoi ? dit l’ enfant , nous sommes donc devenus riches ? » — « Eh ! pau
s riches ? » — « Eh ! pauvret, répondit-elle, tu y vas pour rien. » L’ enfant s’applique ; six mois après, il sait lire ; six m
e en effet bientôt, avec un morceau de pain sous le bras, et tous les enfants , joyeux, à table, oublient la détresse. Jasmin se
son visage ; un froid pesant comme le plomb, tombant, à la voix de l’ enfant , sur son cœur bientôt sans battements, suspend as
onne-le-moi ! » Et elle se met en marche vers l’église, appuyée sur l’ enfant  ; pas de soleil encore, il bruine ; l’odeur du la
que nous montons. » — « Eh ! ne vois-tu pas que nous arrivons ? dit l’ enfant  ; n’entends-tu pas chanter l’orfraie sur le cloch
exclusifs sont déjoués. Vous nous accusez, nous autres d’ici, d’être enfants de Du Bartas, et voilà que du pays de Du Bartas,
1844.) 45. Petit instrument de sureau avec lequel se canonnent les enfants . 46. Noël célèbre du Midi. 47. Depuis que ceci
s ; je ne pouvais rien articuler, pas même de ces petits cris que les enfants poussent en songe vers leur mère ; mais tout mon
64 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Sur les exercices, des. Cadets russes. » pp. 549-546
marades. Telle était de mon temps l’éducation provinciale. Deux cents enfants se partageaient en deux armées. Il n’était pas ra
; j’en suis fâché. « L’intention des chefs est qu’alors la gaieté des enfants soit sans entraves, et je n’ai pas de peine à cro
ûr que je m’en moquerais à sa place. Je me souviens qu’à l’âge de ces enfants , mes camarades et moi, nous pensâmes démolir un d
, de mémoire de parents, on n’avait pas vu une plus heureuse couvée d’ enfants . Je regrette qu’à cette éducation qui préparait d
uthérien leur donnent, il n’est question ni de diable ni d’enfer, vos enfants n’auront pas le torticolis des nôtres. » FIN DU T
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
(continuation de la huitième période). — Accroissement du nombre des enfants naturels du roi. — Maison, rue de Vaugirard, où m
ique un goût très vif pour madame de Scarron. En 1672, le nombre des enfants de madame de Montespan s’étant accru du comte de
ont pas indifférentes. D’abord, elle est certainement du temps où les enfants et la gouvernante habitaient la maison isolée de
ent jeté des regards amoureux sur madame Scarron avant qu’elle et les enfants vinssent à Versailles et s’y établissent. Il rest
que l’année qu’elle allait passer dans une solitude forcée, avec les enfants dont il fallait cacher l’existence, serait consac
orté par madame de Caylus dans ses Souvenirs, page 89 : « L’aînée des enfants de madame de Montespan mourut à l’âge de trois an
nfants de madame de Montespan mourut à l’âge de trois ans. » (C’est l’ enfant que Saint-Simon nomme Madame la duchesse, t. XIII
e la gouvernante dont la douleur n’était pas toute pour la perte de l’ enfant et s’était accrue de la douleur du père ? Mais la
66 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
appelé sa République, leur écrivit des absurdités contre nature qu’un enfant réfuterait, mais qui font les délices du monde de
ait l’argenterie de son évêque ou la pièce de quarante sous du pauvre enfant qui lui avait servi de guide, était de condition
nthrope, et vous verrez s’il lui donnera sa fille, et s’il jouera ses enfants et le renom si pur de sa famille à ce croix ou pi
tout risque un morceau de pain pour sa belle-sœur et ses sept petits enfants . Il fallait que la Brie et le village de Faveroll
a rave, le lait de la chèvre ou de la vache manquer à l’innocence des enfants ou à la pénurie des vieillards, à quelque porte q
tes sur la nappe écrue de la table, du lait dans l’écuelle des autres enfants  ! Pour les villes et pour les palais des riches,
ire : « On risque de mourir de faim cette nuit chez la veuve aux sept enfants  », et le pain serait venu avec les larmes : voilà
ensuite condamné à mort pour le vol d’une pièce de quarante sous à un enfant qui n’avait de témoin que ses larmes ; quand tout
voudra dans ses manufactures, il peut protéger les filles, doter les enfants , etc. ; maire de sa bourgade, il peut se relever
sainteté pratique qui ravisse les pauvres, les vieillards, les petits enfants , toute la partie souffrante de l’humanité dont Di
vêque : « — Louis XVII ! Voyons ! sur qui pleurez vous ? Est-ce sur l’ enfant innocent ? Alors soit, je pleure avec vous. Est-c
sur l’enfant innocent ? Alors soit, je pleure avec vous. Est-ce sur l’ enfant royal ? Je demande à réfléchir ; pour moi, le frè
ant royal ? Je demande à réfléchir ; pour moi, le frère de Cartouche, enfant innocent, pendu par les aisselles jusqu’à ce que
e Cartouche, n’est pas moins douloureux que le petit-fils deLouis XV, enfant innocent martyrisé dans la tour du Temple, pour l
iseur de vérités. Quand il s’écriait : Laissez venir à moi les petits enfants , il ne distinguait pas entre les petits enfants,
enir à moi les petits enfants, il ne distinguait pas entre les petits enfants , il ne se fût pas gêné pour rapprocher le dauphin
eurez-vous sur tous les innocents, sur tous les martyrs, sur tous les enfants , sur ceux d’en bas comme sur ceux d’en haut ? j’e
ant Louis XVII qu’il faut commencer nos larmes ; je pleurerai sur les enfants du roi avec vous, pourvu que vous pleuriez avec m
se à la vapeur, des milliers d’innocents, de vieillards, de femmes, d’ enfants de quinze ans, assez vaincus pour se laisser cond
ration par le terrorisme agonisant dans ce livre ? Louis XVII, pauvre enfant d’un père tombé du trône, d’un père et d’une mère
ais plaint Charles Ier d’Angleterre, ou Marie Stuart d’Écosse, ou les enfants d’Édouard, ou Louis XVI décapité, ou Marie-Antoin
eut répondre aux larmes de sa femme et aux cris affamés de ses petits enfants qu’en tordant ses bras désespérés et qu’en maudis
67 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
n Paez, première fantaisie poétique d’Alfred de Musset presque encore enfant . C’est une débauche de verve écumante, c’est une
isait ce cynisme grossier de l’expression ; il faut le pardonner à un enfant qui prenait l’engouement pour le goût ; le temps
ès des barrières, triste ; — on n’y voit jamais rien, Sinon un pauvre enfant fouettant un maigre chien ; Des lucarnes sans vit
…………………………… Mais laisse-moi du moins regarder dans ton âme, Comme un enfant craintif se penche sur les eaux ; Toi si plein, f
J’ai trouvé sur un banc une femme endormie, Une pauvre laitière, une enfant de quinze ans, Que je connais, Gunther. — Sa mère
sans. Le cher ange dormait les lèvres demi-closes. —  (Les lèvres des enfants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la nuit
mes lèvres sur les siennes, Et puis je suis parti, pleurant comme un enfant . Goethe n’a pas plus de naïveté, Byron plus de f
able, Où l’ombre de mon corps se promène ici-bas ? Rien ! pas même un enfant , un être périssable ! Rien qui puisse y clouer la
, mais il est trop long et trop usé. Cela rappelle ces espiègleries d’ enfants qui promènent sur les lèvres fermées d’autres enf
espiègleries d’enfants qui promènent sur les lèvres fermées d’autres enfants comme eux, la barbe d’une plume pour les faire ri
uche, et ses grands yeux s’éteignent, Et le pâle désert roule sur son enfant Le flot silencieux de son linceul mouvant. Elle
? Non, la neige est plus pâle, et le marbre est moins blanc. C’est un enfant qui dort. — Sur ses lèvres ouvertes Voltige par i
n-aimées, Il boit sur ses bras nus les perles des roseaux. C’est une enfant qui dort sous ces épais rideaux, Une enfant de qu
s des roseaux. C’est une enfant qui dort sous ces épais rideaux, Une enfant de quinze ans, — presque une jeune femme ; Rien n
mille qui va spéculer tout à l’heure sur la chaste innocence de cette enfant  ? Poursuivons, car le poète ne se lasse pas lui-m
, Quand le ciel te donna de ressaisir la vie Au manteau virginal d’un enfant de quinze ans ! Quinze ans ? — Ô Roméo ! l’âge d
ernel ! Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fanée, Insouciante enfant , belle Ève aux blonds cheveux ? Tout trahir et to
oppresse, Et les vents altérés m’ont mis la lèvre en feu. Ô paresseux enfant , regarde, je suis belle. Notre premier baiser, ne
fice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ; Alors il se soulève, ouvr
eu qui t’a frappé ? Le coup dont tu te plains t’a préservé peut-être, Enfant  ; car c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’h
uil entr’ouvert ; Il voit un peu de cendre au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui c
un hymne impur sous la résine en feux. Cependant des vieillards, des enfants et des femmes, Se barbouillaient de lie au fond d
batailles, Ne viendront plus s’éteindre en sifflant sur tes bords ; L’ enfant ne verra plus du haut de tes murailles Flotter ce
que ces vers oubliés Aillent au moins frémir et tomber à tes pieds ! Enfant aux blonds cheveux, jeune homme au cœur de cire,
ion ta vague fantaisie, Bulle d’air coloré dans une bulle d’eau Que l’ enfant fait jaillir du bout d’un chalumeau, Que la beaut
ou moins fait nous-même, quand nous commencions à trébucher comme des enfants sans lisière sur tous les achoppements de la jeun
68 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
ré de l’air qui vole, Naquit d’un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ; Si débil
un frêle roseau  Fit faire en même temps sa bière et son berceau. Cet enfant que la vie effaçait de son livre, Et qui n’avait
, Prodigués pour ma vie en naissant condamnée, M’ont fait deux fois l’ enfant de ma mère obstinée ; Ange, qui sur trois fils at
semaines quand le régiment dut quitter Besançon pour l’île d’Elbe. L’ enfant l’y suivit et y demeura jusqu’à l’âge de trois an
urpre encore neuve dont plus tard il rehaussa le lambeau.  En 1805, l’ enfant revint à Paris avec sa mère, qui se logea dans la
xtirpait les bandes de brigands, entre autres celle de Fra-Diavolo. L’ enfant y resta jusqu’en 1809 ; il en rapporta mille sens
t, dut aussi influer beaucoup sur l’esprit et la gravité précoce de l’ enfant poëte. Le général Lahorie, compromis en 1804 dans
lui faire expliquer Tacite en latin ; car l’intelligence robuste de l’ enfant mordait déjà à cette forte nourriture. Un ancien
impression profonde et amère durent jeter dans l’âme ardente du jeune enfant de l’Empire, et les discours du mécontent, et le
connaître et d’aimer cette autre Pepita non moins charmante, la jeune enfant qui, plus tard, devint sa femme. Au printemps de
à ce séjour au collége des nobles qu’il faut rapporter les combats d’ enfants pour le grand Empereur, dont le poëte fait quelqu
timents déjà anciens d’opposition à l’Empire, et la mère vendéenne, l’ enfant élève de Lahorie, se trouvèrent tout naturellemen
reprit d’autorité ses deux fils, ce qui augmenta encore la haine des enfants contre le gouvernement impérial. Comme il les des
e . M. François de Neufchâteau, qui avait été aussi dans son temps un enfant précoce, adressa à Victor Hugo des vers de félici
moment où parut l’Ode sur la Mort du duc de Berry, l’ayant qualifié d’ Enfant sublime , Victor Hugo, conduit par M. Agier, l’al
69 (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »
noncer devant elle un mot déplacé. Elle s’est fait une famille de ces enfants sauvages et abandonnés. Elle ne doit se garder qu
trois personnes en danger ; c’est maintenant un excellent soldat. « L’ enfant de feu », comme l’appelle madame Gros, était dans
surtout les atroces cruautés qu’exerçaient les uns sur les autres les enfants de la cristallerie ont été supprimées par madame
ent à Lyon, à travers les lignes prussiennes, ramenant une douzaine d’ enfants , de deux à trois ans, inconnus ou abandonnés. L’e
elle part de nouveau pour l’Alsace, d’où elle ramène encore quelques enfants  ; puis ce sont les autorités mêmes de l’Alsace et
ans son modeste appartement pour ces hôtes nouveaux ; les plus petits enfants furent pendant quelque temps couchés dans son pro
donnant avec force, ne pouvait être bien dirigée. Les deux intrépides enfants se font attacher par la ceinture et descendent ré
s cinquante-quatre ans les mêmes maîtres. Elle a élevé et soigné neuf enfants  ; la famille à laquelle elle est attachée ayant p
ancs de la personne charitable à Rose Mélanie, de Pontorson (Manche), enfant abandonnée, dont tous les actes sont empreints d’
ermet de donner mille francs à Jeanne Pécusseau, de Nantes, également enfant d’hospice, dont le dossier est un document inappr
onnaissent et s’aiment entre eux. Qui croirait qu’il y a un monde des enfants trouvés ? Ce monde existe, et l’on y est très heu
ille des hospices, qui a consacré sa vie tout entière à l’éducation d’ enfants abandonnés comme elle. « Tous les enfants élevés
out entière à l’éducation d’enfants abandonnés comme elle. « Tous les enfants élevés par cette bonne fille Albert, nous dit l’i
terrain au cimetière, — pour y déposer sa chère nourrice. « Tous nos enfants , dit l’inspecteur, ont pleuré avec elle sur cette
nt de bienfaits ? Hélas ! non. « Les larmes les plus amères que cette enfant verse secrètement dans le sein de Dieu, dit M. le
70 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
L’un, cette âme pareille en tous, tant que nous sommes, Sages, fous, enfants , idiots, Hôtes de l’univers, sous le nom d’animau
recommandait le travail. C’est, par exemple, dans le Vieillard et ses enfants , le trésor dans le champ, symbole qui veut dire :
orbeau. Le corbeau est dupe, le renard est un fripon. Lisez cela à un enfant , soyez sûr qu’il voudra être le renard. Voilà à q
arrivez. De même, le Renard et le Bouc, par exemple. Soyez sûr que l’ enfant ne songera qu’à se moquer du bouc qui est assez i
vé, qu’en faites-vous de cette grande théorie qui est la vôtre ? Si l’ enfant , l’enfant très jeune qui n’a pas encore été dépra
faites-vous de cette grande théorie qui est la vôtre ? Si l’enfant, l’ enfant très jeune qui n’a pas encore été dépravé par la
enfant très jeune qui n’a pas encore été dépravé par la société, si l’ enfant , très jeune, veut être le loup, ou veut être le r
contre elles, et il a supplié qu’on ne les donnât pas à apprendre aux enfants . Napoléon Ier pensait de même avec une petite nua
sait : « Ces fables, je les comprends, mais elles sont ironiques, les enfants ne peuvent pas comprendre l’ironie, c’est-à-dire
t est toujours la meilleure, Nous l’allons montrer tout à l’heure. L’ enfant va dire : « Eh bien ! c’est ce qu’il faut croire 
le loup a raison, il est le plus fort, sa raison est la meilleure. L’ enfant aura-t-il la force de comprendre qu’il faut prend
a tort, c’est nous qui avons tort de donner La Fontaine à lire à nos enfants . D’abord pour des raisons littéraires : La Fontai
remière raison. La seconde, c’est que, en effet, il n’a pas, pour les enfants , la morale que tout naturellement, instinctivemen
subsistance à la fourmi, et la fourmi la lui refuse très nettement. L’ enfant dit très catégoriquement : « Ce n’est pas ça ! ce
de La Fontaine successivement, j’aime mieux y renoncer et donner à l’ enfant des fables plus à sa portée ». En vérité, il aura
eur. Cette fable, que l’on pourrait appeler la Fontaine, la Mère et l’ Enfant , cette fable qui est parfaitement authentique, me
71 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
a, sur elles, les opinions d’un vieux turc. Pour lui, la femme est un enfant gâté et terrible, un être malfaisant et subaltern
ussi périlleux qu’une campagne. Avant de partir, il lui recommande un enfant qui, bientôt peut-être, n’aura plus de père. Jane
urt, après le départ de ce mari généreux. Jane se prépare à visiter l’ enfant qui lui est légué ; il veut savoir où elle va et
est amoureuse, dans la pièce, de la barbe blonde de M. de Chantrin. L’ enfant , roucoulant une romance devant cette barbe adorée
médie si scabreuse. Quand on parle physiologie, on envoie coucher les enfants . La jeune fille, à cet âge de puberté et de trans
mble au petit mari et à la petite femme ; la récréation est finie : l’ enfant verse une larme et va se consoler avec son bouvre
es, facilement ému, le coeur sur la main, Valmoreau est un gandin bon enfant . Le premier acte met en scène ces cinq personnage
u’occupe madame Aubray au bord de la mer. Mais, restée seule avec son enfant , Jeannine — c’est son nom, — s’entend appeler par
talement, et naturellement : elle n’a le droit d’accuser personne, Un enfant est né de sa faute, et elle a été heureuse d’être
st né de sa faute, et elle a été heureuse d’être mère. Le père de cet enfant s’est marié, quelque temps après sa naissance ; e
ue par lui qu’il veut chasser du monde honnête ! c’est la mère de son enfant qu’il désigne comme une réprouvée. Non content de
suffirait à peine à porter le poids d’une femme déchue aggravé par un enfant , témoin vivant de sa faute. C’est folie que de pr
en criant, au visage de l’homme, qui n’a que le temps de s’enfuir. L’ enfant s’est évanoui, Camille est accouru aux cris de la
e. Exalté par son émotion, attendri par le nom de père que prononce l’ enfant en rouvrant les yeux, il lui demande sa main avec
72 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
et qu’emploient chaque jour les plus ignorants de toute rhétorique. L’ enfant sait qu’il faut arriver en classe à l’heure exact
r le bras du portrait de Medina-Cœli n’est pas diffamer Madrazo. Si l’ enfant est fort en retard, il dit : « Maman m’a retenu ;
erministe. Il y a dans un roman contemporain une scène frappante : un enfant , apprenti dans une usine, est accusé d’un vol. To
e jour-là ; il a dépensé plusieurs louis, une grosse somme. Le pauvre enfant n’aurait qu’un mot à dire : il a reçu cent francs
s ? De ce qu’elles sont encore enfoncées dans les images, de ce que l’ enfant les prend en bloc, dans leur forme concrète, sans
les paroles menaçantes ? Quel rapport établir entre ceci et cela ? L’ enfant ne voit pas que la crainte de chagriner légèremen
plication. En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu
le, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turc
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
hériter de sa considération. Elle avait été appelée à l’éducation des enfants naturels par les mêmes motifs qui avaient fait co
êmes motifs qui avaient fait confier à madame de Montausier celle des enfants légitimes. Elle était distinguée dans la société,
y avait de la différence sans doute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y av
oute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y avait aussi de la distance entre
me à peu près équivalentes à la légitimité. Le roi avait légitimé les enfants qu’il avait de madame de La Vallière ; madame Sca
blement, ni plus tendrement pour feu madame de Montausier. » 83. L’ enfant de madame d’Heudicourt, qui fut depuis madame de
74 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
ne ; le vin, les légumes, les fruits, cueillis par la servante et les enfants , et soigneusement encaissés et visités dans le fr
ante femme ; hélas ! elle y était morte jeune encore, à son quatrième enfant , et entre le lit et la cheminée un portrait d’un
mbulant y avait laissé sa douce et mélancolique image. Le père et les enfants , à chaque anniversaire du mariage ou de la mort,
isait devant son portrait et servait maintenant à M. de Guérin et aux enfants pour prier en se remémorant leur épouse et leur m
il se tenait prêt à partir aussitôt qu’il plairait à Dieu, et que ses enfants , dont il était tout à la fois le père et la mère,
a femme. VII Le salon dans lequel il passait la soirée avec ses enfants , et quelquefois avec ses hôtes, ses parents, ou c
son père, l’autre pour remplacer la mère absente auprès de son frère enfant . Voilà quelle était la vie habituelle des habitan
e de sa femme, avait redoublé en lui par l’isolement de son cœur. Ses enfants ici-bas, et Dieu au ciel avec l’ombre de sa femme
xclusivement, par devoir et par affection, à l’éducation de ses chers enfants . Sa fille aînée, Eugénie de Guérin, avait été nat
etière d’Andillac, les soins assidus des pauvres, des vieillards, des enfants orphelins dans les maisons du voisinage. La lectu
s blanches nécessaires à l’expansion de son cœur pour elle et pour un enfant de quatorze ans ! Elle lui annonce la mort d’un b
de la paroisse, enlevée en quelques jours. Elle laisse un tout petit enfant qui tétait. Pauvre petit ! C’était Marianne de Ga
. Ce gros livre étonnait Pierril. Qué de mouts aqui dédins 2  ! Cet enfant est tout à fait drôle. Un soir il me demanda si l
nt rire que mon sérieux de catéchiste s’en alla pour la soirée. « Cet enfant nous a quittés un de ces jours, à son grand regre
ien vite à ces idolâtries, car une jolie femme s’adore. Quand j’étais enfant , j’aurais voulu être belle : je ne rêvais que bea
vie d’autre beauté que celle de l’âme. Peut-être même en cela suis-je enfant comme autrefois : je voudrais ressembler aux ange
t, grandissent, changent, disparaissent, tantôt anges, démons cornus, enfants , vieilles, papillons, chiens, moineaux : on voit
eille. Puis nous l’avons fait jaser sur son pays d’à présent, sur ses enfants et sa femme. J’aime fort ces conversations et ces
avait une âme. « Un pauvre aujourd’hui est passé, puis un tout petit enfant . — Est-ce la peine d’en parler ? » XXII Le
 ! il leur faut bien quelque chose : ils ont la gaieté. « Deux petits enfants font aussi en chantant leur fagot de branches par
s feuilles mortes, qui les préservent des gelées blanches. Les petits enfants s’en amusent et les appellent fleurs de mars. « C
t chante ou va chanter. » Et quelques pages plus loin, à propos d’un enfant de deux ans, à qui la mort a enlevé sa mère : « 
nnaissance pour tous les sacrifices qu’il s’imposait en faveur de ses enfants  ; pour sa sœur Mimi une affection vraiment matern
u de lui une de ces grandes idées qui montrent un grand homme dans un enfant à des parents trop prévenus en faveur de leur san
nces. Il fut obligé, pour vivre, de donner des leçons vulgaires à des enfants plus jeunes que lui ; puis, les élèves manquant,
75 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
fortes les faiblesses coupables d’un père et les ingratitudes de ses enfants . Ni Plaute, ni Térence, ni Aristophane, ni Molièr
urs. Quand vous serez père, quand vous direz, en oyant gazouiller vos enfants  : C’est sorti de moi ! que vous sentirez ces peti
au moment où elles s’ouvrent ? Quel poète nous dira les douleurs de l’ enfant dont les lèvres sucent un sein amer, et dont les
physique ou morale me valait la froideur de ma mère ? étais-je donc l’ enfant du devoir, celui dont la naissance est fortuite,
desquels j’ai pu me relever de cette première déchéance : chez moi l’ enfant ignore, et l’homme ne sait rien. Loin d’adoucir m
x sœurs s’amusèrent à me faire souffrir. Le pacte en vertu duquel les enfants cachent leurs peccadilles, et qui leur apprend dé
réclamer contre cette injustice ; la courtisanerie, en germe chez les enfants , leur conseillait-elle de contribuer aux persécut
r, je regardais une étoile avec cette passion curieuse qui saisit les enfants , et à laquelle ma précoce mélancolie ajoutait une
enfui déjà ; je n’étais pas imbécile, mais sournois ; parmi tous les enfants soumis à ses soins, elle n’en avait jamais rencon
. Les défenses tyranniques aiguisent encore plus une passion chez les enfants que chez les hommes ; les enfants ont sur eux l’a
nt encore plus une passion chez les enfants que chez les hommes ; les enfants ont sur eux l’avantage de ne penser qu’à la chose
i disais mon chagrin dans ce délicieux ramage intérieur par lequel un enfant bégaye ses premières idées, comme naguère il a bé
traces au cœur. « De cinq ans plus âgé que moi, Charles fut aussi bel enfant qu’il est bel homme ; il était le privilégié de m
s par les portières, et qu’en sa qualité de femme, elle satisfit. Les enfants devinent la convoitise dans les regards aussi bie
us distingués sont accessibles à la vanité, comment ne pas absoudre l’ enfant qui pleure de se voir méprisé, goguenardé ! À ce
nfant qui pleure de se voir méprisé, goguenardé ! À ce jeu, combien d’ enfants seraient devenus gourmands, quêteurs, lâches ! Po
rudement, apprit cet événement à ma mère, elle s’écria : — Ce maudit enfant ne nous donnera que des chagrins ! J’entrai dans
r à Pont-Levoy, collège dirigé par les Oratoriens, qui recevaient les enfants de mon âge dans une classe nommée la classe des P
sion. La moindre de ces lâchetés, que se permettent si facilement les enfants , me faisait bondir le cœur. Je séjournais sous un
ours de leur fête et de leur naissance, avec l’exactitude des pauvres enfants délaissés, mais avec une vaine persistance. Aux a
nce, ils eussent essuyé mes pleurs au lieu de les faire couler. Mais, enfant , pouvais-je avoir cette grandeur d’âme qui fait m
mais il dit au domestique de nous annoncer. Poussé par une avidité d’ enfant , je me précipitai dans la longue antichambre qui
parents m’avaient ramené chez eux quand la guerre avait menacé Paris. Enfant de la Touraine à qui la Touraine était inconnue,
ez la comtesse. Si d’abord je crus qu’elle affectait de me traiter en enfant , si j’enviai le privilège des hommes de trente an
de points bruns, étaient toujours pâles ; mais s’il s’agissait de ses enfants , s’il lui échappait de ces vives effusions de joi
réjouit la vue quand il dépasse la robe. Quoiqu’elle fût mère de deux enfants , je n’ai jamais rencontré dans son sexe personne
pliées, son esprit avait la profonde concision du sauvage, elle était enfant par le sentiment, grave par la souffrance, châtel
La rareté de ses gestes, et surtout celle de ses regards (excepté ses enfants , elle ne regardait personne), donnait une incroya
avais rencontrée là pour la première fois, entre le comte et ses deux enfants , au lieu de la trouver splendide dans sa robe de
urais caressé le chien, j’aurais fait la cour aux moindres désirs des enfants  ; je leur aurais apporté des cerceaux, des billes
76 (1907) Jean-Jacques Rousseau pp. 1-357
asse une année à Lyon, chez M. de Mably, comme précepteur de ses deux enfants  ; revient en 1741 aux Charmettes, y retrouve la m
endra avec tendresse, dans la Lettre à d’Alembert, d’avoir participé, enfant , aux fêtes civiques de sa ville. C’est ce petit G
rcher fortune en Perse. Il y a ensuite, dans Jean-Jacques, un pauvre enfant très déraisonnablement élevé, passant des nuits à
reprises, un polisson, un larron, un parfait vaurien. Il y a aussi un enfant , puis un adolescent, puis un homme d’une sensibil
si son laquais ne l’eût avertie qu’il était temps d’entrer. Eh ! mon enfant , me dit-elle d’un ton qui me fit tressaillir, vou
ussi un catholique. Il se convertit au catholicisme, — encore presque enfant , il est vrai, — pour obéir à la belle dame d’Anne
ar lui seul que nous savons ses hontes, — mais enfin tel est l’homme, enfant et adolescent vicieux, vagabond indiscipliné, — p
eines, et, prêt à me trouver mal, je m’assieds, et je pleure comme un enfant . Ne nous y trompons pas : bonnes ou mauvaises, c
té ! c’est toi la courtisane, C’est toi qui dans ce lit as poussé cet enfant Que la Grèce eût jeté sur l’autel de Diane !… Et
avait quitté le commerce et était venue à Paris avec son mari et ses enfants . (Jean-Jacques nous dit qu’elle avait « beaucoup
ari et ses enfants. (Jean-Jacques nous dit qu’elle avait « beaucoup d’ enfants  », sans préciser.) Et maintenant écoutons Jean-Ja
e ses affamés. Et plus loin : Il était singulier que la cadette des enfants de madame Levasseur (Thérèse), la seule qui n’eût
épété, et que cela est un lien sérieux. Rousseau eut de Thérèse trois enfants de 1746 à 1750 : il en eut deux autres entre 1750
6, — il avait entendu dire à son barbier que M. Rousseau envoyait ses enfants aux Enfants-Trouvés et que cela était connu dans
y a bien des hontes dans la vie de quelques autres… Mais voilà ! cinq enfants aux Enfants-Trouvés, cela est monstrueux ; de que
ean-Jacques.) En 1761, madame de Luxembourg a l’idée de retrouver les enfants de Rousseau. Elle lui demande quelles sont les da
et les marques de reconnaissance. Il lui écrit à ce sujet : Ces cinq enfants ont été mis aux Enfants-Trouvés avec si peu de pr
e aussi l’a-t-elle oubliée ? — Il se souvient pourtant que le premier enfant est né « dans l’hiver de 1746 à 1747, ou à peu pr
it en double, sur deux cartes, dont une fut mise dans les langes de l’ enfant  ».) Les autres enfants n’avaient aucune marque. L
cartes, dont une fut mise dans les langes de l’enfant ».) Les autres enfants n’avaient aucune marque. Laroche, homme de confia
eraient rendues publiques. Oh ! tout cela ne prouve pas que les cinq enfants soient une invention de Rousseau. Mais il semble
là, cette réplique qu’on peut appeler triomphante : la fable des cinq enfants , et, parce qu’il n’aurait pas pu les montrer et q
le était accouchée chez une sage-femme et qu’elle avait fait porter l’ enfant aux Enfants-Trouvés. Le principal argument de mad
me Macdonald, c’est que Rousseau avoue qu’il n’a vu aucun de ses cinq enfants . — Cette machination se serait faite d’accord ave
u reste, si elle supprime le fait de la naissance et de l’abandon des enfants , elle ne supprime pas le consentement de Rousseau
, elle ne supprime pas le consentement de Rousseau à l’abandon de ces enfants qu’il croyait avoir. Donc, elle ne l’absout pas.
ion, — qui était celle de Victor Cherbuliez : — Oui, Thérèse eut cinq enfants et qui furent tous mis aux Enfants-Trouvés. Mais
cinq enfants et qui furent tous mis aux Enfants-Trouvés. Mais de ces enfants Rousseau n’était pas et ne pouvait sans doute pas
ctions. — D’après Tronchin, Rousseau n’était pas impropre à avoir des enfants  ; il y fallait seulement certaines conditions, qu
table de madame de Luxembourg qui n’a pas voulu dire à Rousseau que l’ enfant était mort ? Quant aux autres enfants, s’il n’y e
pas voulu dire à Rousseau que l’enfant était mort ? Quant aux autres enfants , s’il n’y en a nulle trace dans les registres, c’
à les textes les plus ordinaires ; et celui qui peuplait le mieux les Enfants Trouvés était toujours le plus applaudi. Cela me
de celle de la mère : elle obéit en gémissant. » En 1760, troisième enfant , troisième dépôt (sans chiffre, donc sans intenti
rs meilleurs). Cette fois, il en donne pour raison, qu’en livrant ses enfants à l’éducation publique, faute de pouvoir les élev
Thérèse, (ce qui est assez plaisant) ; 3º il n’aurait pu nourrir ses enfants qu’en devenant fripon ; 4º on est très bien aux E
qu’en devenant fripon ; 4º on est très bien aux Enfants-Trouvés. Les enfants ne sortent des mains de la sage-femme que pour pa
ue pour passer dans celles d’une nourrice. Rousseau sait bien que ces enfants ne sont pas élevés délicatement : tant mieux pour
hemin faisant, il prévient une objection : « Il ne faut pas faire des enfants quand on ne peut pas les nourrir. — Pardonnez-moi
t l’état des riches, c’est votre état qui vole au mien le pain de mes enfants . » (Ceci est écrit après le Discours sur les scie
le. La misère ? Rousseau, au moment de la naissance des deux premiers enfants , gagnait neuf cents, puis mille francs chez madam
eurs des cadeaux à Thérèse, et auraient été charmées de s’occuper des enfants . Il dit qu’elles ne les auraient pas fait élever
à six mille francs. Il pouvait donc élever au moins ses deux derniers enfants . Mais sans doute le pli était pris. Et puis, il n
valle, l’apôtre de l’égalité ? Quant au bonheur qui est l’apanage des enfants trouvés… La plaisanterie est lugubre. Dans la Neu
ère cause de mon malheur. Que n’aurais-je point donné pour me faire l’ enfant de sa mère ? Je fis tout pour y parvenir et n’en
elui de sa fille, qui déjà n’en était plus séparé. Elle et ses autres enfants et petits-enfants devinrent autant de sangsues, d
e, l’effet des bonnes maximes que je m’efforçais de lui inspirer… Les enfants vinrent ; ce fut encore pis. Je frémis de les liv
e pour en être élevés encore plus mal. Les risques de l’éducation des enfants trouvés étaient beaucoup moindres. Cette raison d
Vous comprenez bien que cette famille n’a pas voulu que Thérèse eût d’ enfants , qui auraient pris part au gâteau et qui auraient
t eue pour eux. La famille de Thérèse n’a pas voulu que Thérèse eût d’ enfants . Lui obéissant toujours, et craignant peut-être q
exigé leur sacrifice. » Il reste que Rousseau aurait abandonné cinq enfants par peur de Thérèse et surtout de la mère Levasse
ui-là, dans une lettre intime, me paraissent une meilleure preuve des enfants abandonnés que les récits des Confessions. Et dan
nécessité, l’honneur de celle qui m’était chère me firent confier mes enfants à l’établissement fait pour cela, et m’empêchèren
dans l’audacieuse allusion qu’il fait publiquement à l’abandon de ses enfants , au livre Ier de l’Émile. — Si l’histoire des cin
don de ses enfants, au livre Ier de l’Émile. — Si l’histoire des cinq enfants abandonnés était une « simulation », il faut avou
plètement que j’ai pu la question de Thérèse et de l’abandon des cinq enfants . J’ai présenté les diverses explications que donn
permanent. (Là, décidément, il exagère, car enfin le remords de ses enfants abandonnés a dû ou aurait dû être pire ; mais il
rat puisque j’ai un bon cœur ». Ou bien encore : « J’ai abandonné mes enfants , mais je n’ai pu être un mauvais père, parce que
ertus militaires, enfin la frivole et dangereuse éducation donnée aux enfants (ici encore de bonnes réflexions). Les philosophe
tres diraient des préjugés qui ne m’ont jamais tout à fait abandonné. Enfant encore et livré à moi-même…, forcé par la nécessi
ou qu’il allait mettre aux Enfants-Trouvés son troisième ou quatrième enfant . C’est que sa réforme n’est point intérieure, ou
?) C’est elle qui détourne tout sauvage robuste d’enlever à un faible enfant ou à un vieillard infirme sa subsistance acquise
contre la loi de nature, de quelque manière qu’on la définisse, qu’un enfant commande à un vieillard, qu’un imbécile conduise
’il nous donne : « Je craignais la récidive (c’est-à-dire de nouveaux enfants ), et, n’en voulant pas courir le risque, j’aimai
avec quelque argent et s’était engagé à lui payer son loyer chez ses enfants ou ailleurs, et à ne jamais la laisser manquer de
des méchants. On y tourne en dérision les droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
nt déjà donné des citoyens à la patrie, verraient encore leurs petits enfants se préparer à le devenir. Et, là-dessus, il s’ex
, celle-là, si, comme je le crois, c’est une allusion à l’abandon des enfants de Rousseau. Et ce doit bien être cela ; car, si
usage, en donnant à leurs filles la même éducation qu’à leurs autres enfants … On vous a vus si souvent, pour des motifs très l
nent de vous ?… (Notez que d’Alembert devait connaître l’abandon des enfants , puisque Rousseau l’avait raconté quelques années
té de l’Éducation quelques années après avoir abandonné son cinquième enfant … Et tout cela est gênant, et je ne sais si jamais
e ne pus dire un seul mot. Je suivais par derrière, pleurant comme un enfant , et mourant d’envie de baiser les pas de ce bon m
et très indirects souvenirs des romans du xviie  siècle qu’il lisait, enfant , avec son père. Mais, pour que la séduction de Ju
la bouche, c’est la crainte d’affliger trop son mari. Mais elle a un enfant  ; cela lui rend du courage. Elle avoue tout à Wol
la main, me dit en la serrant : Vous avez des amis ; ces amis ont des enfants  ; comment l’affection paternelle vous serait-elle
temps après, Wolmar demande à Saint-Preux d’être le précepteur de ses enfants . Une autre fois, comme ils visitent ensemble un n
la description de vendanges ; les considérations sur l’éducation des enfants , sur le caractère des Genevois, sur la prière, su
Gardez-vous-en bien, il ne faut pas vouloir changer le caractère d’un enfant  ; sans compter qu’on n’y réussit jamais, le plus
z à cela, dans la Nouvelle Héloïse (Partie V, lettre 3), à propos des enfants de Julie, une quarantaine de pages, qui sont pres
nécessairement concevoir l’éducation comme l’art de respecter chez l’ enfant la nature, de la laisser se développer à l’aise,
à son disciple imaginaire ; mais, ces leçons des choses que Rousseau enfant et adolescent a reçues du hasard, c’est lui-même
du livre I, Jean-Jacques a le courage de faire allusion à ses propres enfants .) Celui, dit-il, qui ne peut remplir les devoirs
vreté, ni travaux, ni respect humain qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteur, vous pouvez m
lui d’écrire un traité de l’éducation après avoir abandonné ses cinq enfants , — ou qu’il l’écrit dans une pensée d’expiation.
eut être que corruptrice. Rousseau décrira donc l’éducation d’un seul enfant par un seul maître. Chose assez vaine, et d’où il
on alimentation, etc. Pas d’emmaillotement ; beaucoup d’eau froide. L’ enfant doit habiter la campagne : « Les hommes ne sont p
r… Les villes sont les gouffres de l’espèce humaine. » « Pour qu’un enfant pût être bien élevé, a dit Jean-Jacques dans le p
ibataire et de loisir, qui, par goût, se chargera de l’éducation de l’ enfant , et consacrera à cette tâche la meilleure partie
on peut rapprocher, dans une certaine mesure, l’éducation de tous les enfants . » On ne peut pas le dire, puisque ce système imp
n’y aurait, dans tout le royaume de France, que quelques centaines d’ enfants qui pussent recevoir une éducation de cette sorte
us sensées de son plan. Mais quoi ! Il rêve, et cela l’amuse. Donc, l’ enfant ainsi isolé, il s’agit de laisser la nature agir
cation d’Émile ; nous aurons peut-être quelques surprises. Pour que l’ enfant se développe « selon la nature », c’est bien simp
de lui et ce qui n’en dépend pas, à accepter la nécessité. Ainsi, à l’ enfant élevé selon la nature, la première leçon muette e
l ne s’agit que de l’appliquer à l’enfance. Par suite : Maintenez l’ enfant dans la seule dépendance des choses… Ne lui comma
s, n’ayant pas encore de sens moral. « Il ne faut jamais infliger aux enfants le châtiment comme un châtiment, mais il doit tou
écepteur ne doit intervenir que de deux manières : 1º Pour protéger l’ enfant contre lui-même quand il pourrait se blesser, se
nt « non », sans autre explication. 2º Pour faire gagner du temps à l’ enfant (qui a toute la vie à apprendre tout seul, ce qui
, etc. Il cherche quelqu’un qui les lui lise ; on se dérobe ; alors l’ enfant se décide à apprendre à lire. — Ou bien, Émile ay
oute heure pour qu’il le conduise à la promenade, on laisse un jour l’ enfant sortir seul : mais, à peine a-t-il fait quelques
vous y trompez pas, cette éducation, où on laisse tant de liberté à l’ enfant , est des plus rudes. Il est très fâcheux pour Émi
lle. Et l’on se ressouvient que Rousseau ne connut ni sa mère, ni ses enfants . Cet homme est plein d’imprévu ! Bien qu’il n’ait
ophie d’homme fait, et bien triste et bien désenchantée pour un jeune enfant . Rousseau mène ainsi son élève jusqu’à douze ans.
t bonne, il faut qu’elle soit la conséquence naturelle de la faute. L’ enfant a brisé un carreau, on n’en remettra pas : qu’il
I des Confessions : Quand j’ai dit qu’il ne fallait point parler aux enfants de religion si l’on voulait qu’un jour ils en eus
s ne courez aucun risque. Oui, nous savons que Jean-Jacques était un enfant de génie. Mais Émile, ce cher Émile, est-il donc
qu’on avait combiné d’avance de petits drames pour apprendre à Émile enfant ce que c’est que la propriété, ou pour lui ôter l
re mieux qualifié pour l’éducation des époux que pour l’éducation des enfants . Mais passons ! Ou plutôt disons que, là encore,
progressives, proportionnées au développement physique et moral de l’ enfant  ; l’enseignement expérimental, par la vue et le c
e l’éducation, sinon son objet même, c’est précisément de dispenser l’ enfant de refaire tout le travail des pères : et voilà q
n. Or la tradition économise le temps en transmettant des parents aux enfants des opinions toutes faites. Elle unit ainsi et fa
et fait concorder l’effort des générations successives. Enseignez aux enfants les croyances des pères. Ils s’en déferont plus t
t-elle pas de cette continuité ! Que deviendrait un peuple, si chaque enfant devait être laissé libre de juger la vie et de se
pteurs ? — Ou anarchiste, ou séïde du maître : voilà la destinée d’un enfant élevé strictement selon Rousseau. Rien donc n’a p
pire. Il en est resté cette niaiserie : le respect de la liberté de l’ enfant , la crainte d’attenter à sa conscience ; par suit
éra, les belles dames, ces années-là, se firent apporter leurs petits enfants au fond de leur loge, et leur donnèrent à téter p
il 1771) il conseille nettement d’éloigner et de mettre en pension un enfant indisciplinable, et ne se soucie nullement de lai
, n’ose entrer dans l’atelier, mais s’écrie à mi-voix, en regardant l’ enfant dont elle est accompagnée : « Non, jamais il ne v
n’avons rien à faire ici. » Et, en effet, Émile renonce à emmener l’ enfant et part seul, à pied. Puis il s’engage comme mate
est d’en sortir tous, tous ensemble, en plein jour, vos femmes et vos enfants au milieu de vous, et, puisqu’il faut porter des
uel juge était-elle à Rousseau lorsque, ayant abandonné son troisième enfant , et cela, nous raconte-t-il, « après un sérieux e
n que, mariées et devenues mères, elles allaiteront elles-mêmes leurs enfants . C’est à cette époque qu’il prend l’habit arméni
fêtes, il allait aux noces, il voyait les femmes, il jouait avec les enfants , il aimait les parfums, il mangeait chez les fina
a dans ses manières une simplicité remarquable, et c’est un véritable enfant dans le commerce ordinaire. Cette qualité, jointe
le, chez le marquis de Girardin, — homme excellent, qui obligeait ses enfants à aller décrocher leur déjeuner au haut d’un mât,
plus grandes fautes, ses deux remords. C’est d’abord l’abandon de ses enfants , — et c’est aussi, — cinquante ans après, — le me
Rousseau a déterminé quelques jeunes femmes du monde à allaiter leurs enfants et à passer un peu plus de temps à la campagne, i
ousseau est non seulement excusé, mais glorifié pour l’abandon de ses enfants , et comparé à Brutus et à Manlius sacrifiant leur
aîtrions moins ; nous ne saurions pas ses hontes, ni l’abandon de ses enfants  ; ou du moins nous n’en serions nullement sûrs ;
es plus honnêtes et les plus cultivés les rapports des parents et des enfants étaient plus distants (au xviiie  siècle) qu’ils
77 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224
au lieu de rester pensée. XI Lisez le charmant récit des deux enfants délivrés du ventre de l’éléphant, et, après la mo
uxembourg, — car le regard du drame doit être présent partout, — deux enfants qui se tenaient par la main. L’un pouvait avoir s
bivouaqué en étaient sorties pour le besoin du combat. « Comment ces enfants étaient-ils là ? Peut-être s’étaient-ils évadés d
st être perdu. Ces pauvres petits étaient perdus en effet. « Ces deux enfants étaient ceux-là même dont Gavroche avait été en p
même dont Gavroche avait été en peine, et que le lecteur se rappelle. Enfants des Thénardier, en location chez la Magnon, attri
guenilles. « Ces êtres appartenaient désormais à la statistique des “ enfants abandonnés” que la police constate, ramasse, égar
pas dans les jardins publics ; pourtant on devrait songer que, comme enfants , ils ont droit aux fleurs. « Ceux-ci étaient là,
londe a pleuré. La terre en été est aussi vite sèche que la joue d’un enfant . « À cet instant du solstice, la lumière du plein
aimer. Le zodiaque réussit sur eux au point de les empêcher de voir l’ enfant qui pleure. Dieu leur éclipse l’âme. C’est là une
pensées qui tombaient du ciel étaient douces comme une petite main d’ enfant qu’on baise. « Les statues sous les arbres, nues
halles. Une cloche, qui avait l’air d’appeler, sonnait au loin. « Ces enfants ne semblaient pas percevoir ces bruits. Le petit
x : — J’ai faim. XVII « Presque au même instant que les deux enfants , un autre couple s’approchait du grand bassin. C’
de mâchoire et trop peu de peau, montre les dents plutôt que l’âme. L’ enfant , avec sa brioche mordue qu’il n’achevait pas, sem
nfant, avec sa brioche mordue qu’il n’achevait pas, semblait gravé. L’ enfant était vêtu en garde national à cause de l’émeute,
de cloche et de rumeurs. « — Qu’est-ce que c’est que cela ? demanda l’ enfant . « Le père répondit : « — Ce sont des saturnales.
Pourquoi pleures-tu ? demanda le père. « — Je n’ai plus faim, dit l’ enfant . « Le sourire du père s’accentua. « — On n’a pas
. « Le père lui montra les cygnes. « — Jette-le à ces palmipèdes. « L’ enfant hésita. On ne veut plus de son gâteau ; ce n’est
trons vite ! « — Je voudrais voir les cygnes manger la brioche, dit l’ enfant . « Le père répondit : « — Ce serait une imprudenc
tions concentriques poussa doucement la brioche vers la baguette de l’ enfant . Comme les cygnes arrivaient, la baguette toucha
’enfant. Comme les cygnes arrivaient, la baguette toucha le gâteau. L’ enfant donna un coup vif, ramena la brioche, effraya les
ur avoir voulu être des radicaux ils sont devenus des exterminateurs. Enfants des exterminés, brûlez donc votre encens à l’ange
à louer, j’ai de l’argent sur l’État, je suis heureux, j’ai femme et enfants , j’aime tout cela, je désire vivre, laissez-moi t
78 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
hen-Schulen 5. Ces écoles y sont même séparées. On envoie d’abord les enfants à l’école à lire. Les unes de ces écoles sont pou
es écoles sont pour les garçons, les autres pour les filles. Quand un enfant sait parfaitement lire, on l’envoie à l’école à é
prend que les règles de l’arithmétique ; mais suffisamment pour qu’un enfant , au sortir de ces écoles, sache tous les calculs
in et soir, des heures fixes pour l’instruction publique, où tous les enfants assistent gratuitement ; mais, après ces heures p
ures publiques, le maître d’école en tient encore une privée pour les enfants des citoyens plus aisés, qui lui payent pour ces
basses, moins longtemps que dans les hautes. Ces écoles sont pour les enfants de la noblesse et des citoyens aisés du tiers éta
se et des citoyens aisés du tiers état ; le peuple n’y envoie pas ses enfants , parce que, dès qu’ils savent lire et écrire, il
oyen d’améliorer son sort par son travail, et qu’il est juste que les enfants qui jouissent d’un peu de fortune en usent pour r
ou paresseux, les parents ne sont pas assez dupes pour envoyer leurs enfants à ses leçons privées, et mon pédant reste sans pr
ages de la société. Ces connaissances ont un attrait naturel pour les enfants dont la curiosité est la première qualité. D’aill
. Ces sortes de fondations peuvent avoir leurs avantages, en ce que l’ enfant d’un artisan, d’un pauvre homme dépourvu de toute
79 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Jocelyn (1836) »
duction heureuse les épuise, comme ces beautés fragiles qu’un premier enfant détruit. Les vraies beautés ne sont pas ainsi, le
leau complet ; c’est comme tel que nous le jugerons. — Jocelyn est un enfant des champs et du hameau ; malgré ce nom breton de
moindre cœur tendre monte sans fatigue avec lui.  Jocelyn est donc l’ enfant pieux de toutes les familles heureuses, le frère
ant n’a que le temps de confier à Jocelyn Laurence. C’est le nom de l’ enfant  ; Laurence, nom douteux, enfant charmant, virgili
à Jocelyn Laurence. C’est le nom de l’enfant ; Laurence, nom douteux, enfant charmant, virgilien, qui tient d’Euryale et de Ca
ella puer !Jocelyn nous dit qu’en le regardant son œil hésite entre l’ enfant et l’ange.  Au premier printemps, Laurence est de
dainement attiédie et ruisselante, s’élève le chant en chœur des deux enfants qui s’ignorent l’un l’autre et qui se regardent a
s de la vallée des Aigles. Si l’on a deviné que Laurence, l’angélique enfant , n’est qu’une femme, on sera reporté aussi à des
toinette et de madame Roland arrosait l’échafaud, l’hymne de ces deux enfants planait et montait au ciel dans le printemps d’av
ts de Grenoble, à la veille de l’échafaud, et qu’il réclame un de ses enfants . Jocelyn a découvert d’ailleurs que Laurence n’es
ils d’un Révérend, car les Révérends, d’ordinaire, avaient six ou dix enfants . Avec ces nombreuses familles, ou même sans cela,
atale, l’évanouissement de la mère de Jocelyn, la rentrée folâtre des enfants du nouveau possesseur, courant de haie en haie, t
upeau, la parabole du Nil, des Deux Frères, la leçon d’astronomie aux enfants du village, terminée par le dialogue de l’Aigle e
meaux ombrageux qu’on leur plante sur la tête, et les mouches que les enfants chassent à leurs flancs, le voilà, en un clin d’œ
feuillage sous la lune, au milieu des vers luisants : Oh ! quand son enfant sera d’âge, nous dit-il en finissant, son cher pe
a eu peine à se faire accepter, à se faire lire. Jocelyn, parlant aux enfants du village ou à ses paysans, trouve de faciles et
e, sont pourtant avoués d’elle, et reconnus sous leur fumée comme des enfants légitimes, gages de l’art et de la pensée de l’Ho
ur avoir vécu homme durant ce temps. J’ai comparé autrefois Lamartine enfant à l’Edwin de Beattie : mais qu’avons-nous besoin
80 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520
ative. Un père s’est enrichi par le commerce ; il a un grand nombre d’ enfants  ; parmi ces enfants il en est un qui ne veut rien
enrichi par le commerce ; il a un grand nombre d’enfants ; parmi ces enfants il en est un qui ne veut rien faire, ses bras fai
ux sortes d’écoles publiques : les petites écoles ouvertes à tous les enfants du peuple au moment où ils peuvent parler et marc
e législateur à forcer les parents les plus pauvres d’y envoyer leurs enfants . Au sortir de ces petites écoles, ces jeunes enfa
’y envoyer leurs enfants. Au sortir de ces petites écoles, ces jeunes enfants ou se renfermeront dans la maison paternelle pour
81 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347
u dîner de Brébant, on parlait de l’écrasement de l’intelligence de l’ enfant , du jeune homme, par l’énormité des choses enseig
’une colonie de Montmartre, qui se rendent avec leurs femmes et leurs enfants , tous les dimanches, à la Morgue, et se payent ap
elatif à la singulière maladresse de ses mains, et au côté pleurard d’ enfant rageur, qu’il conserva toute sa vie. À vingt ans,
ril C’est vraiment curieux le sentiment de la destruction chez les enfants . Aujourd’hui, en voici un d’un parent de province
tait peut-être encore plus féroce, plus inhumain, plus enragé chez un enfant beau, chez un enfant intelligent, chez le petit d
plus féroce, plus inhumain, plus enragé chez un enfant beau, chez un enfant intelligent, chez le petit de Béhaine, mort d’une
intelligent, chez le petit de Béhaine, mort d’une méningite. Chez cet enfant , la jubilation intérieure de la mise en pièces de
de l’anéantissement des objets, je l’ai constaté encore chez un autre enfant , chez le petit garçon de Pierre Gavarni ; mais ce
e soir, chez Daudet, avec Mistral. Un beau front, des yeux limpides d’ enfant , quelque chose de bon, de souriant, de calme, fai
un éreintement général. Je crois avoir raconté quelque part, que tout enfant , mon père m’emmenait dans un cabinet de lecture d
r. Ce cabinet de lecture où j’ai été imaginativement si heureux, tout enfant , ce cabinet de lecture, qui est resté à peu près
que réveille chez moi, cette lettre bordée de noir. J’étais encore un enfant , mais un enfant à la pensée déjà préoccupée du my
z moi, cette lettre bordée de noir. J’étais encore un enfant, mais un enfant à la pensée déjà préoccupée du mystère des sexes
in nous persuadons à la malheureuse femme de se coucher auprès de son enfant , resté toute la journée dans ces tristes choses,
e que je vais devenir ? » Et comme on lui dit qu’il faut songer à son enfant , vivre pour lui : « Ah ! sans lui, fait-elle, on
es gentilles petites filles du peuple d’autrefois : elles ont l’air d’ enfants de la Salpêtrière. Dimanche 14 septembre Pa
é picturalement, et a d’étonnants yeux de coloriste. J’ai vu d’autres enfants de son âge, dessiner, et dessiner aussi bien que
’était la couleur orangée : des lignes tout à fait surprenantes, où l’ enfant confessait son adoration de la couleur, dont From
x, dans cette contemplation aimante, et comme agenouillée, qu’ont les enfants pour ceux qu’ils adorent. Pauvre enfant ! la nuit
omme agenouillée, qu’ont les enfants pour ceux qu’ils adorent. Pauvre enfant  ! la nuit suivante, dans la diligence qui nous em
-Marne, elle était prise du choléra. Et pensez à ce voyage avec cette enfant mourante sur nos genoux, et mon père et ma mère n
le plus grand nombre de ces dessins avaient autrefois été donnés aux enfants des employés des Menus-Plaisirs, qui s’amusaient
i, dont son père avait été greffier, et auquel il avait assisté, tout enfant . Les préparatifs connus, terminés, le condamné l
82 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
e fois rouverte, se voyait une petite madone dans une niche. La jeune enfant est née et a vécu sous cette perpétuelle invocati
un grand calvaire à côté dominait les humbles croix et les gazons. L’ enfant passa ses jeunes années à jouer sous le calvaire
ec a dit que Persina, reine d’Éthiopie, avait mis au monde Chariclée, enfant tout blanc, à cause d’un tableau de Persée et d’A
aul qu’elle porte à son cou, communique un peu de sa ressemblance à l’ enfant qu’elle baptise pour cela du nom de Paul. Ici rie
la mère elle-même était blonde ; pourtant, puisqu’elle n’eut que cet enfant de sa couleur, c’est, on le crut, qu’elle songea
e Voltaire (1733-1738). Ces deux mêmes Desbordes, Jacques et Antoine, enfants lors de la révocation de l’Édit de Nantes, vivaie
Antoine, est déployée : il y est mis pour condition expresse que les enfants seront rendus à la religion des aïeux pour repren
On lit tout haut la lettre : la mère s’évanouit, le père regarde ses enfants et sort dans une horrible anxiété. Il rentre aprè
e d’elle, et furent tout instinct. Comme elle apprenait à lire, étant enfant , par les soins de sa sœur aînée, dans Florian, da
onté ne nous a pas tout à fait abandonnés et qu’enfin nous sommes ses enfants . Quelque chose de grand est caché sous nos souffr
t cet immense amour qui purifie tous les autres, et tu seras comme un enfant qu’une fleur contente et rend riche. Juge de quel
re ami !… « Ondine est toujours à Chaillot, au milieu d’un troupeau d’ enfants qu’elle instruit, ce qui nous prive de sa présenc
olyte va bien à son devoir et se fait aimer partout. — C’est un brave enfant , et une intelligence très-distinguée. Il a de plu
e bon père et maman peuvent voir d’où ils sont ce que souffrent leurs enfants , je les plains, nous aimant toujours comme ils no
froi. Ma chère Camille, je vous vois tous auprès de ma sœur comme des enfants et des anges qui consolent une sainte, et je suis
sans te mêler aussi dans les larmes que mon cœur lui donne, ma pauvre enfant , toi qu’elle a tant aimée ! — Mais, Camille, si j
ressaisie après coup par une imagination de poëte dans une mémoire d’ enfant de quatre à cinq ans, eût subi dans l’intervalle
u ministère de l’instruction publique. 53. Les autres sœurs et leurs enfants , qui étaient établis à Rouen. 54. La mort de sa
sœur aînée Cécile, qui avait appris à lire à la jeune Marceline, tout enfant , et l’on trouve en maint passage des poésies un s
83 (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains
e la Restauration, vient-il, en effet, de la Restauration ? est-il un enfant du règne ou de l’Empire ? est-il un ami ? est-il
ami ? est-il un ennemi ? Il est le fils de la Révolution ; il est un enfant révolté de l’Empire ! Il faudrait qu’un roi de Fr
appartient à la Restauration comme appartient à son village natal un enfant qui voyage depuis cinquante années hors de son pa
que dans quelques scènes, et puis Beaumarchais le tue comme on tue un enfant précoce qui s’est fait homme dix années avant les
s eu dessein de crier haro sur la presse périodique, dont vous êtes l’ enfant , dont vous êtes la création et la créature, par q
vre à des personnalités plus que royales, jusqu’au journal des petits enfants , qui se fait petit avec eux, et parle leur langag
d’araignée ? Elle avait beau arracher la toile d’araignée, la pauvre enfant  : la toile d’araignée reparaissait toujours ! Tel
sous, c’était Piron. — Ces deux-là et deux ou trois autres avec eux, enfants chéris de la chanson, du cabaret, de la bonne chè
vait laissé là tout projet de tragédie. À ce moment encore, la pauvre enfant pouvait mener une vie heureuse, honorée, sévère,
ssait devant la maison du journal de Nantes. — Le journal ! La pauvre enfant en dévorait le seuil du regard, comme nous faisio
ire, la renommée, la fortune, l’enivrement poétique ! Aussi la pauvre enfant n’y tint plus, et fit-elle imprimer dans le journ
u’avez-vous fait quand votre voix mélodieuse jetait cette malheureuse enfant dans cette vie de chagrins, de déceptions et de d
n poésie mieux qu’ils ne s’y connaissent ? Quant à tromper une pauvre enfant crédule et confiante qui s’adresse à leur conscie
veau sur la liste de ses pensionnaires ! Quelqu’un lui parla de cette enfant qui avait en elle-même le démon poétique ; le roi
ent reçues, elle et sa mère, dans le cabinet même du roi de France. L’ enfant était tremblante et toute pâle d’émotion. « Pourq
ortune si royalement dépensée, c’était de la gloire ! Le nom de cette enfant se trouvait inscrit désormais à côté des plus hon
les premières années de la révolution de Juillet, surtout pour cette enfant qui ne savait plus où rencontrer son bon génie. E
journées dans les froides galeries de la Bibliothèque royale… Pauvre enfant  ! Mais, quand son Conte brun était fait, la mode
ancs. À Tortoni, on prend des glaces sans-sucre. — Aux Tuileries, les enfants vous barrent le chemin avec leurs cerceaux. Sur l
emme nommée Caroline. — Marié à deux femmes, avec deux ménages et des enfants des deux femmes, le bonheur de cet homme ne se dé
à si haut prix. Ô misère ! quand toutes les passions mauvaises de ces enfants qui se croient des hommes, sont soulevées par la
d’une patience à toute épreuve, d’une modération incroyable, il est l’ enfant , non pas d’une révolution, mais d’une émeute. Un
e ; la Niobé, dans cette immense douleur d’une mère qui perd tous ses enfants , conserve encore toute sa froide beauté. Je vivai
ies frivoles, on s’en guérit, une fois qu’on est marié et qu’on a des enfants . » L’athumia, l’épuisement, l’accablement, folies
est la vanité, c’est l’oisiveté qui font les suicides. Werther est un enfant du siècle passé ; il est un sceptique, il apparti
 » Donc, si celui-là qui a été le maître du duc de Bourgogne, si cet enfant adoré d’Homère et de Platon poursuit des procès e
coup de foudre. Enfin, disait Tacite, il n’y a pas de milieu pour ces enfants gâtés de la fortune insolente entre le faîte et l
c’est une consolation inattendue, en ces désordres, de rencontrer un enfant des Muses, le disciple d’Homère et de Tacite, qui
u parlée, a tenu le monde attentif. Ainsi il a exercé, à toute heure, enfant , jeune homme, homme fait, et dans l’âge de seigne
langue que parlaient vos pères, défendez la langue que parleront vos enfants . « Telle est ma façon de penser, disait Socrate 
le père, qui était assis sur les hauts sièges, passait son livre à l’ enfant oublieux, et le livre, recouvert d’un chamois vio
eille rencontrait aussitôt un acheteur. Ces Auvergnats sont les vrais enfants de la folle enchère ; ils achètent aussi volontie
s de ces histoires ; les contes de l’ogre ont été remplacés, pour nos enfants , par ces contes de la terreur ; la fée à la bague
l’autel, la Baulèze et une bonne vieille qui vendait des oublies aux enfants  ! La ravaudeuse avait été jetée en cette prison,
l prit congé de la ville, il se retira dans les champs, emportant ses enfants , ses livres, son christ d’ivoire, sa tapisserie e
e y a passé son enfance, sa jeunesse, son âge mûr ; elle y est morte. Enfant , elle avait eu deux aventures dans cette maison.
l’onde noire, lorsque M. le juge-mage, en grande tenue, prit la belle enfant sous les deux bras et la porta de l’autre côté de
grande exception, on ne l’entendit plus chanter qu’au berceau de ses enfants . Elle n’a reçu qu’une visite, elle n’a fait qu’un
it enfin. Un quart d’heure avant que la cloche du collège appelât ses enfants dans leur classe, elle faisait déjeuner son petit
e latin du thème, elle disait qu’il n’était pas bon certainement. Les enfants partis, elle rentrait un instant dans sa chambre,
du feu entre ses deux fils aînés, la mère entre les deux plus jeunes enfants  ; c’était elle qui coupait, tranchait, et servait
ême âme. » On raconte aussi qu’un général athénien, à table avec ses enfants , leur disait souvent qu’un repas sage et bien ent
en ses heureuses chansons. Le souvenir du double repas qu’il faisait enfant chez son père et sa mère, est resté d’autant plus
la mère de famille sur le dos d’une douce et paisible haquenée ; les enfants , montés sur les ânes, faisaient cortège à leur mè
tège le raisin mûr contre les rayons du soleil. Oh ! la joie ! et les enfants de crier : Terre, terre ! et de s’emparer de leur
é, l’approbation, le consentement unanime, le génie ! Il faut être un enfant , ou, tout au moins, il faut être M. Monteil septu
e cet esprit ferme et juste. Madame Monteil disait qu’une mère de six enfants n’avait pas le droit de se dépenser au dehors ; e
nous reposer et de nous plaindre. » Par exemple, elle enseigna à ses enfants qu’il faut rendre à Dieu ce qui est à Dieu, à Cés
interrompant le jeune clerc : « Voilà ce qui s’appelle répondre, mon enfant  ! Vous serez quelque jour un grand docteur. » M.
i était le protecteur, l’ami, le conseiller, le répondant de tous les enfants du Rouergue. Caveyrac, notre puîné, était digne,
r exemple, voyez ce Fontenilles (c’est le nom du troisième Monteil) : enfant , il apprend à peine un peu de latin, qu’il oublie
s belles passions de la vie ; ici s’envole le charme, et, de tous ces enfants joyeux, dont les voix fraîches faisaient retentir
il vous reste… un infirme, un goutteux, une veuve, une mère de quatre enfants , un vieillard, des limbes… quelques tombeaux sans
e Rhodez un vieux cloître, et dans ce vieux cloître, où se plaisait l’ enfant , vivait le vieux boulanger de MM. les chanoines,
, à trois cornes, comme au temps du roi Dagobert. Ces pains, dont les enfants étaient très friands, s’appelaient des auberts. Q
rts ? » Et lui de répondre : « Dans un mois, dans trois semaines, mes enfants . » Après M. Bonald se présentait, dans les souve
utiles !… M. Jean Monteil n’a pas pleuré, j’imagine, au retour de cet enfant prodigue ; il le savait tendre et bon, honnête et
es princes partout. Malheureusement, cette Lusignan-Rivié mourut sans enfants , et elle fut si complètement absorbée en cette il
e des filles ensevelies sous l’amandier en fleur. Elle assista, cette enfant , à toutes ces morts violentes sur les échafauds a
 ; il fallut vendre enfin la maison même, et se retirer avec ses neuf enfants dans une chétive métairie de deux charrues. On ra
et, dans ce faubourg, une sombre maison, une chambre sans feu où leur enfant allait voir le jour ! Pas un ami, pas une espéran
ait à me ravir. Son esprit, inquiet non pour elle, inquiet pour notre enfant , voyait déjà, grâce à mon livre naissant, s’entro
s giboulées de mars : il fallut revenir à pied, le père, la mère et l’ enfant , et de rire. « Elle prenait si facilement du bon
revoir ! » Elle mourut, en effet, loin de son mari, loin de son jeune enfant , et cette mort laissa un vide immense autour de c
st resté calme et silencieux, content de voir sourire sa femme et son enfant , et ne demandant au ciel que le pain nécessaire à
Désormais, il restait seul au monde avec son fils Alexis, un noble enfant qui donnait déjà les plus belles espérances ; et
un noble enfant qui donnait déjà les plus belles espérances ; et cet enfant , devenu un savant jeune homme, disparut à l’insta
travail. Il perdait tout ce qui lui restait d’Annette en perdant cet enfant de leurs chastes amours ; il perdait, en perdant
vaux, ce constant associé de sa fortune, et, quand enfin l’œuvre et l’ enfant grandis ensemble allaient combler l’ambition et l
re mettait la dernière main à la couronne impériale du consul.” » Cet enfant , élevé par ces deux êtres sérieux, eut à peine un
veulent pas perdre une heure de la journée. Il en fit tant, le pauvre enfant , qu’il tomba malade, et peu s’en fallut qu’il ne
Alexis ! tu le vois, notre fortune avance ; il faut te déclarer, mon enfant . — Demain, mon père, oui, demain ! » disait le je
n’y eut pas d’autres fiançailles que les fiançailles de la mort ! Cet enfant succombait sous les atteintes d’un mal inconnu. I
heures du soir. Je lui fermai les yeux. Ô plainte ! ô douleur ! ô mon enfant  ! ô mon cher Alexis ! ma seconde âme ! entends-tu
jours, se sont fait un nom dans les lettres. Il avait fondé, sur cet enfant de son âme, toutes ses espérances, et l’enfant n’
l avait fondé, sur cet enfant de son âme, toutes ses espérances, et l’ enfant n’était plus. Adieu donc aux beaux rêves, aux vas
, aux vastes pensées, aux transports des noces prochaines, aux petits enfants joyeux dont le père et le fils s’entretenaient da
lus à l’aise que dans la douce obscurité de l’historien philosophe. —  Enfants du peuple l’un et l’autre, amis du peuple tous le
ée se divise, votre gloire s’en va par mille parcelles inaperçues ; l’ enfant que vous avez élevé vous oublie ; la femme que vo
assemblé tous les atomes de la prudence dans le ventre de sa mère ». Enfant , elle avait été soumise à toutes les causes exter
conduit à la maison des parents, — et celle qui mène au berceau de l’ enfant , — et celle qui pousse dans les voyages ; la lign
e est facile, et en même temps combien peu cela leur coûterait, à ces enfants perdus des passions folles, de se confier tout si
t à leur mère, cette divine enchanteresse de toutes les douleurs de l’ enfant  ; ou, tout au moins, d’implorer l’aide et la prot
r dix-sept ans, qui peut-être en avait seize. Dans son trouble, cette enfant croyait entrer chez mademoiselle Lenormand. « La
r, se sentit émue de pitié. À coup sûr, elle ne connaissait pas cette enfant , elle ne l’avait jamais vue ; mais une mère est l
it, et plus elle parlait de cette douce voix, doucement voilée, d’une enfant qui va devenir une jeune fille, plus la vieille d
tout à la fois, la serrait dans ses bras, sur son cœur. « Malheureuse enfant  ! disait-elle, mais tu n’as donc pas de mère ? Oh
illait, elle faisait mettre les chevaux à sa voiture, elle ramenait l’ enfant égarée dans la maison paternelle, déjà plongée da
déjà plongée dans le trouble et l’épouvante ! — La mère pardonna à l’ enfant . — Le jeune amoureux, qui était de bonne foi, et
il se mit tout de suite au travail. Ainsi fut sauvée la vie de cette enfant , l’honneur de cette famille, ainsi fut sauvé ce j
e, moi aussi, j’étais sorcière sans le savoir. » Trop heureuse cette enfant de s’être trompée de porte ! trop heureuse d’être
le ne se prenait pas au sérieux. Elle vous ânonnait sa leçon comme un enfant stupide qui récite les Racines grecques. — Elle n
! nous périssons ! » Plaignez le roi ! plaignez la reine ! plaignez l’ enfant royal, qu’un savetier tue à coups de pied ! plaig
yable nuit des journalistes qui s’égorgent les uns les autres, dignes enfants du même monstre, le journal sera sauvé, peut-être
consolation, un bienfait. Avec quel charme infini nous nous bercions, enfants , de ces beaux vers qui sortaient de la source viv
possible ? était-ce vrai ? Certes, je n’ai pas été, que je sache, un enfant gâté de la fortune et de la faveur ; les princes
bonnement M. et madame Gérard de leur nom patronymique, élevant leurs enfants dans l’amour des humbles horizons et des professi
x finit par mettre au jour ce J.-J. Granville, le dernier-né des sept enfants de sa couche féconde : un petit être souffreteux,
l de juin était trop chaud. Déjà cependant, il n’avait pas dix ans, l’ enfant étudiait toutes choses avec le zèle ingénieux de
n bon peintre en miniature ; mais une voix confuse lui disait que cet enfant était en train de découvrir quelque chose, qu’il
ait trop petit pour un si grand dessinateur. Si bien que le père et l’ enfant , après toutes sortes de silences, de soupirs, de
x enseignements éternels. « Adieu, mon fils ! » dit le bonhomme. Et l’ enfant , tout en larmes, prit, comme tous les autres, le
rchie. Or, cet oncle était un assez bon homme ; il reçut assez bien l’ enfant du peintre de Nancy, et il le présenta aux quelqu
s, d’espérances et de consolations, lui avait donné deux jolis petits enfants qui paraissaient pleins de force et de vie ! Héla
tits enfants qui paraissaient pleins de force et de vie ! Hélas ! les enfants sont morts à peu de distance l’un de l’autre, et
aide et protection, et qui l’aidât à élever leur troisième et dernier enfant . Ce dernier vœu de sa femme expirante était tout
madame Granville avait choisi miraculeusement la seconde mère de son enfant . Mais quoi ! la vie était touchée et la raison ét
portrait de sa femme morte était exposé entre les deux images de ses enfants morts. Le troisième enfant, Georges, l’image viva
était exposé entre les deux images de ses enfants morts. Le troisième enfant , Georges, l’image vivante de sa mère, tenait déjà
l retrouva son courage et sa force à l’heure suprême où son troisième enfant , le petit Georges, expirait en appelant sa mère,
blement, aussi impitoyablement qu’au premier jour… Moi, que le pauvre enfant aimait par-dessus tout, et comme on aime peu ; mo
e et douloureuse agonie ! Il appelait sa femme, il appelait ses trois enfants , il appelait son père et sa mère, il invoquait, l
ère de Saint-Mandé, où reposaient déjà sa première femme et ses trois enfants  ! Il fut placé à côté de son petit Georges, à l’o
archer ; seul, il ne sut pas faire son chemin L’épitaphe dit vrai ; enfant de la pauvreté, Granville est mort comme il avait
e que ce pauvre homme a laissée à sa seconde femme et à son quatrième enfant , qui était encore au berceau. Frédéric Soulié
es derniers vers que M. Frédéric Soulié ait dictés à son lit de mort, enfants douloureux de son agonie, dernier reflet de cette
re, la Mode, la Revue de Paris, le Musée des Familles, le Journal des Enfants , etc., etc. Voilà tout, ou à peu près, et voilà p
ance et de bonté ! Hélas ! à peine elle lui eut donné ses trois beaux enfants , si vite orphelins, la jeune femme était morte en
t morte en bénissant son mari ; morte et consolée en songeant que ses enfants seraient l’objet de tant de sollicitude maternell
. Alors il s’en vint, du fond de sa province heureuse, avec ses trois enfants en bas âge, chercher à Paris même ces deux choses
s pays des brouillards. Un soir, comme il était au travail (les trois enfants dormaient dans leurs trois berceaux), et comme il
e, toute sa fortune, hélas ! « Heureusement, se dit-il, que les trois enfants dorment bien doucement ! » Il n’était pas homme,
très ingénieux travail intitulé Molière musicien, et, dans ce livre, enfant de ses loisirs, le lecteur se trouvait transporté
on comtat, dans son quartier, fidèle à sa maison, à son jardin, à ses enfants , à ses petits-enfants, à son frère, un autre espr
onc, emmenant avec lui ce qu’il aimait le plus ici-bas, sa femme, ses enfants , ses vieux livres, la joie et les armes de sa vie
épouse qui fut l’ange de ses derniers jours, sous les baisers de ses enfants et de ses petits-enfants, dans le deuil universel
 ! » Et quel conseil plus utile au moment où la tribune et la presse, enfants des mêmes tempêtes, allaient paraître enfin dans
lants et hardis ! C’était une de ses chansons. « Vous n’êtes que nos enfants  », disait-il encore avec un sourire. En effet, il
, en effet, une tâche immense ! raconter à des témoins oculaires, aux enfants de Voltaire et de Diderot, cette longue suite de
anité du travail humain !), dans la fosse des morts sans père et sans enfants , — M. de Lacretelle a gardé sa place au premier r
e avec un juste orgueil, M. Villemain, M. Michaud, M. de Lacretelle ! Enfants de la presse et de M. de Chateaubriand, son défen
heurs du pieux Énée ou la colère d’Achille. Il avait fait de tous les enfants de ses meilleurs domestiques autant de lecteurs q
 ! » Il appuya sur ce mot empailleur, et quitta la place en véritable enfant de Proserpine, janitor Orci ! Destainville le sui
jour fût au moins une fois le complice de ces mystères du tombeau, un enfant tombait égorgé par une main coupable, et cet enfa
es du tombeau, un enfant tombait égorgé par une main coupable, et cet enfant , traité par M. Gannal, devenait, aux yeux de ce p
casion authentique d’admirer cette contrefaçon des êtres vivants. Cet enfant , exposé à la Morgue, était pareil en toutes chose
es ! Gannal ! Il jetait sa carte au milieu de vos joies, comme fait l’ enfant un caillou dans une eau endormie ; il jetait sa c
celui-là, écrasé par l’étude et le travail ! Chaudesaigues le poète, enfant des muses faciles et des rêveries complaisantes,
de tous les honneurs de ce monde il ne s’inquiétait guère, le pauvre enfant  ! Il vivait au jour le jour, acceptant avec recon
i qui rampe à tes pieds. Il serait impossible d’expliquer comment cet enfant — car, à tout prendre, c’était un enfant — savait
ible d’expliquer comment cet enfant — car, à tout prendre, c’était un enfant  — savait tant de choses sans avoir rien étudié, s
s qu’on le jouât ; il disait que cela lui brisait le cœur de voir les enfants de sa création exposés sur un théâtre, et il se l
e tout surveiller, il n’a plus guère de vue distincte. — Notre pauvre enfant allait toujours, laissant à chaque pas un de ses
un malheureux jeune homme qui s’est égaré et qui est seul ! c’est un enfant qui redemande son père et ses frères et ses amis
le scélérat qu’ils croyaient avoir ramassé cette nuit-là. — Le pauvre enfant leur tendait les bras et il souriait… au soleil !
t le plus heureux de sa vie et de sa fortune, entouré d’honneurs et d’ enfants grands et petits, adoré d’un monde d’ouvriers don
voilà mort ! À peine s’il a le temps de dire adieu à sa femme, à ses enfants , à ses amis, à son père, à sa mère, à son frère,
itait comme Chérubin traite Fanchette. De cet esprit ingénieux et bon enfant sont sorties plusieurs petites comédies écrites a
Écoliers en vacances, le Marchand de la rue Saint-Denis, les Bonnes d’ enfants , le Soldat laboureur, qui nous consolait de Water
s choses ; cuisinières, petits marchands, dames de la halle, bonnes d’ enfants , tout le monde grouillant de la rue et de l’antic
qui ne l’a jamais quitté. Sa colère ressemblait à la colère d’un joli enfant qu’on taquine pour qu’il recommence son aimable t
pas aux volontés de ce brave homme. Il mourut en 1810, laissant trois enfants et leur mère, avec la fortune d’un peintre sans n
 Casimir Delavigne, et l’un et l’autre, ils virent grandir ces nobles enfants , qui donnaient tant d’espérances, fière jeunesse
joies enfantines et de leurs questions empressées. Surtout un de ces enfants , merveilleusement douée de l’inspiration qui fait
usées, ici la peinture, et plus bas la statuaire, elle se prit, cette enfant , d’une véritable passion pour les chefs-d’œuvre,
servir de la brosse du peintre et de l’ébauchoir du sculpteur. Cette enfant , qui n’avait pas son égale, n’était rien de moins
période de sa vie et de son talent, a composé le Christ au milieu des enfants , le Christ sur la montagne des Oliviers, le Chris
aire le portrait des gens qu’il aimait et qu’il honorait le plus. Les enfants qui jouaient autour de lui, les vieillards honnêt
s : « Mon père avait pour moi une grande tendresse, j’étais son seul enfant blond ; or, ma mère était blonde, et belle comme
nnes paroles, elle recevra sa parente à bras ouverts… « De ses quatre enfants à qui ce voyage faisait peur, ma mère n’emmena qu
t rien de ces souffrances inconnues ! elle ne va pas songer que cette enfant qui chante en tremblant les gaietés de Grétry ou
Lamartine, une paye encourageante de Sainte-Beuve, un sourire de son enfant  : Quand j’ai grondé mon fils, je me cache et je
, innocente et cachée, et murmurant ses plus douces prières, comme un enfant sa prière du soir ! Surtout madame Desbordes-Valm
emme éprouvée ! Elle avait perdu même une fille, un second poète, une enfant (madame Langlais), qui écrivait comme sa mère. Et
84 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279
contemporains de notre pays, au sommet desquels chantait Victor Hugo, enfant , ce Benjamin de la tribu de la lyre. Aujourd’hui
Judée). Il fait comparaître devant lui les chefs de la ville et leurs enfants , pour que Jéhova lui désigne sur place le roi fut
par les sons de sa harpe les convulsions du roi. Saül s’attache à cet enfant , comme le malade à celui qui le soulage ; il le g
à celui qui le soulage ; il le garde quelques jours au camp ; puis l’ enfant retourne à son troupeau, vers Bethléem. IX
res roulées des fleuves taris. Cette scène des premiers exploits de l’ enfant poète surgit devant moi comme une pastorale de Th
pastorale de Théocrite. Je la vois encore aujourd’hui, et j’y vois l’ enfant près du térébinthe, avec sa harpe d’écorce et ave
a malice de ton cœur. Tu es descendu pour regarder la bataille ! » L’ enfant se détourne humblement et continue à s’informer d
peuple un instrument des prophètes. « De quelle famille est sorti cet enfant  ? » demande-t-il à son général Abner, « et que lu
divine étonne et intimide de plus en plus le roi. Il cherche à lier l’ enfant par la reconnaissance à sa famille, il lui donne
e Jonathas et son ami. Les flèches furent lancées, le but dépassé ; l’ enfant qui les rapportait fut écarté, sous prétexte de r
t achetée en nourrice, et qui avait été élevée sous son toit avec ses enfants , mangeant son pain, buvant dans son écuelle et do
se ; il est témoin des déchirements de sa maison, des outrages de ses enfants à leur propre sœur, des révoltes et des compétiti
 ! est-ce que je ne vaux pas mieux par ma tendresse pour vous que dix enfants  ? lui dit son mari. « Or cette femme, à ces parol
ui plaisent mes chants, « C’est le seul bien auquel j’aspire ! « Être enfant avec les enfants, homme avec les hommes, vieux av
chants, « C’est le seul bien auquel j’aspire ! « Être enfant avec les enfants , homme avec les hommes, vieux avec les vieillards
85 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
amentale qui s’appelle la famille se compose du père, de la mère, des enfants , des parents plus éloignés et encore des domestiq
arier chacun de son côté et avoir chacun, dans son ménage, beaucoup d’ enfants , sans briser le lien idéal qui les avait unis. On
maison, occupées à filer, à coudre, à faire le ménage, à soigner les enfants  ; si, au contraire, plus ou moins émancipées, plu
famille. Il faudrait parler maintenant des relations entre parents et enfants , entre frères et sœurs, etc. Il y a encore là bie
mécontenté son père par sa paresse, celui-ci le fit habiller comme un enfant d’artisan, lui mit des outils à la main et l’envo
ble, et, dans les pièces de Marivaux, les parents tutoient déjà leurs enfants , ce qui est un acheminement à se laisser tutoyer
ire aimer plus que se faire craindre et qui mérite l’affection de ses enfants par celle qu’il leur témoigne. Il ne songe pas à
té de noter en chaque époque à quelle étape en est l’émancipation des enfants ou, si l’on préfère, la désagrégation de la famil
régation de la famille patriarcale ? En même temps que le respect des enfants a diminué, la tendresse des parents pour eux semb
endre pour devise ce vers de Musset : C’est mon opinion de gâter les enfants . Chose étrange ! Rousseau, qui fut si dur pour s
s enfants. Chose étrange ! Rousseau, qui fut si dur pour ses propres enfants , qui les abandonna à la charité publique, a fait
res enfants, qui les abandonna à la charité publique, a fait entrer l’ enfant dans notre littérature. Avant lui, on ne se souci
les fables de La Fontaine, à supposer qu’elles soient faites pour des enfants , quelques récits de Fénelon, voilà à peu près tou
l’épanouissement progressif de cette fleur délicate qui s’appelle un enfant , tantôt rajeunir ces souvenirs du premier âge qui
s, les prouesses, les mille et une expériences de la vie enfantine. L’ enfant , peu à peu, est devenu le petit roi de notre soci
86 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Joséphin Soulary »
t rencontrés à l’église. L’un est morne : il conduit le cercueil d’un enfant  ; Une mère le suit, presque folle, étouffant Dans
’il n’est pas ordinaire ni convenable qu’une mère donne à téter à son enfant dans une église : tout ce septième vers est donc
ez aussi qu’on ne donne pas « l’absoute » aux enterrements des petits enfants  La mère embrasse du regard son enfant tout entie
» aux enterrements des petits enfants  La mère embrasse du regard son enfant tout entier : il est donc bien grand, ce petit ?
sûr, et je ne me demande pas si le sourire de la mère qui enterre son enfant est aussi vraisemblable que les pleurs de l’autre
« Bon ! les voilà trois sur l’escarpolette » : le père, la mère et l’ enfant . 4e tableau : « Ils sont deux sur l’escarpolette 
re et l’enfant. 4e tableau : « Ils sont deux sur l’escarpolette » : l’ enfant est mort. 5e tableau : « Il n’en reste qu’un sur
e simple comme celle-ci : « Si j’avais appris à compter quand j’étais enfant , je serais plus riche que je ne suis ? » Ha ! si
qui représentent de loin une tête de mort, et, de près, une nichée d’ enfants ou le profil de Mme Sarah Bernhardt. Justement, n
, le bel adolescent d’Anacréon, s’appelle « Bébé » (les Jeux divins ; Enfant terrible). Une série de sonnets d’amour porte ce
87 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
tresse travailler à la journée pour gagner, avec sa vie, celle de son enfant . Il se tient quitte envers elle avec quelques cad
, avant de partir, il assure l’existence stricte de la mère et de son enfant , en leur laissant un titre de trois mille livres
et l’ami dévoué de sa mère, est bien forcé de lui apprendre qu’il est enfant naturel ; il lui révèle, en même temps, le nom de
aucune des épreuves que rencontrent ordinairement, dans le monde, les enfants de l’ombre et de l’inconnu. A défaut d’un père, i
urner son mariage à une date fixe et sûre. Le bonheur, dont il est un enfant gâté, veut que la jeune fille qui lui a donné son
édoine, on a rarement vu la fortune combler de pareilles largesses un enfant sans nom. Ego Jacobus, cognomento Bastardus ! Jac
i du Fils naturel : la paternité y est encore jugée et censurée par l’ enfant . Mais, par un retour presque forcé des lois de la
it un choix : il a rêvé d’épouser mademoiselle Hélène de Brignac, une enfant de dix-huit ans qui rajeunirait ses vieux jours.
rait pourtant l’indignation de ce gentilhomme, traité par son fils en enfant mutin à qui on coupe les vivres pour le rendre sa
out à l’heure, à deux pas de là, et qui ne sait trop s’il reverra son enfant  ; puis le désespoir d’André apprenant que le comt
88 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
’associent, c’est le village ; ils ont sucé le même lait, ce sont les enfants et les enfants des enfants ; le plus âgé est le r
st le village ; ils ont sucé le même lait, ce sont les enfants et les enfants des enfants ; le plus âgé est le roi. L’associati
e ; ils ont sucé le même lait, ce sont les enfants et les enfants des enfants  ; le plus âgé est le roi. L’association des villa
enres d’autorité du père de famille sur les esclaves, la femme et les enfants , et sur la nature des vertus nécessaires à tous.
ande à l’esclave tout autrement que l’époux à la femme et le père à l’ enfant  ; et pourtant les éléments essentiels de l’âme ex
bsolument privé de volonté, la femme en a une, mais en sous-ordre ; l’ enfant n’en a qu’une incomplète. « Il en est nécessairem
e de toutes les autres ; cette réserve ne siérait pas à un homme. « L’ enfant étant un être incomplet, il s’ensuit évidemment q
faut au contraire les reprendre avec plus d’indulgence encore que les enfants . Du reste, je m’arrête ici sur ce sujet. « Quant
sujet. « Quant à ce qui concerne l’époux et la femme, le père et les enfants , et la vertu particulière de chacun d’eux, les re
se rapporter à celle de l’ensemble ; il faut donc que l’éducation des enfants et des femmes soit en harmonie avec l’organisatio
rmonie avec l’organisation politique, s’il importe réellement que les enfants et les femmes soient bien réglés pour que l’État
r les femmes composent la moitié des personnes libres, et ce sont les enfants qui formeront un jour les membres de l’État. »
l’unité véritables ! Car, si la communauté des femmes, des biens, des enfants paraît à Socrate plus utile pour l’ordre des labo
par le motif qui inspire à Socrate ses théories sur les femmes et les enfants . À nos yeux, le bien suprême de l’État, c’est l’u
mplètement inutile que le fils songe au père, le père au fils, et les enfants à leurs frères. L’homme a deux grands mobiles de
autre de ces sentiments dans la République de Platon. Cet échange des enfants passant, aussitôt après leur naissance, des mains
ui les porteront des uns aux autres sauront, à n’en pas douter, quels enfants ils donnent et à qui ils les donnent. C’est surto
res dont les liens de parenté ne sauraient plus garantir, puisque les enfants passés dans les autres classes de citoyens ne con
rmi les guerriers, ni de pères, ni de mères, ni de frères, et que les enfants entrés dans la classe des guerriers seront de mêm
is je m’arrête ici en ce qui concerne la communauté des femmes et des enfants . « À ce premier inconvénient, la communauté des b
a-t-elle particulière, ou sera-t-elle commune ? leurs femmes et leurs enfants seront-ils ou ne seront-ils pas en commun ? « Si
nt ainsi la quotité des fortunes, il faut aussi fixer la quantité des enfants . Si le nombre des enfants n’est plus en rapport a
rtunes, il faut aussi fixer la quantité des enfants. Si le nombre des enfants n’est plus en rapport avec la propriété, il faudr
regrette de trouver ici la recommandation platonique de l’abandon des enfants difformes ; loi humaine en opposition à la loi di
e peut-être utile jusqu’à certain point, la licence des femmes et des enfants . On accordera de plus à chacun la faculté de vivr
à l’esclavage qu’il croit un crime de la nature, l’autre relative aux enfants nés difformes dont il admet l’infanticide par hum
89 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
gle commode où cet oiseau n’ait suspendu son lit et le berceau de ses enfants . Partout où ces oiseaux nichent et se voient fréq
éfait ! J’ai allaité, et je sais combien il est doux d’aimer le petit enfant qui suce mon lait : eh bien, au moment où il me s
’est pour la race de Banquo que j’ai souillé mon âme ; c’est pour ses enfants que j’ai assassiné cet excellent Duncan ; pour eu
l’ennemi du genre humain mon éternel trésor pour les faire rois ! Les enfants de Banquo rois ! Plutôt qu’il en soit ainsi, je t
pénétrés de l’Évangile que vous puissiez prier pour cet homme et ses enfants , lui dont la main vous a courbés vers la tombe et
uissant que le premier. (Tonnerre. — On voit s’élever le fantôme d’un enfant ensanglanté.) LE FANTÔME. Macbeth ! Macbeth ! Mac
x en dépit du tonnerre. (Tonnerre. — On voit s’élever le fantôme d’un enfant couronné, ayant un arbre dans sa main.) Quel est
lève semblable au fils d’un roi, et qui porte sur le front d’un petit enfant la couronne fermée d’un prince souverain ? LES TR
duff, m’emparer de Fife, passer au fil de l’épée sa femme, ses petits enfants , et tout ce qui a le malheur d’être de sa race. I
ang. Maintenant il a ordonné à ses seïdes d’aller tuer Macduff et ses enfants pour se délivrer d’un compétiteur au trône. On le
moindre des oiseaux, dispute donc son nid, ses petits au hibou. — Mon enfant , dit la mère à son enfant comme par pressentiment
te donc son nid, ses petits au hibou. — Mon enfant, dit la mère à son enfant comme par pressentiment, votre père est mort, com
comme par pressentiment, votre père est mort, comment vivrez-vous ? L’ enfant répond par les vers de Racine : Comme vivent les
glu, le piége, le trébuchet ? — Pourquoi les craindrais-je ? répond l’ enfant  ; ils ne sont pas destinés aux tout petits enfant
drais-je ? répond l’enfant ; ils ne sont pas destinés aux tout petits enfants . Arrive un messager qui avertit lady Macduff qu’
ager qui avertit lady Macduff qu’on la poursuit, ainsi que ses petits enfants , pour les égorger. Les assassins entrent et tuent
a mère !… XIII Macduff apprend presque aussitôt la mort de ses enfants . ROSSE. Hélas ! pauvre patrie ! elle n’ose presq
. Comment se porte ma femme ? ROSSE. Mais, bien. MACDUFF. Et tous mes enfants  ? ROSSE. Bien aussi. MACDUFF. Et le tyran n’a pas
èdes propres à guérir cette mortelle douleur. MACDUFF. Il n’a point d’ enfants  ! — Tous mes jolis enfants, avez-vous dit ? tous 
mortelle douleur. MACDUFF. Il n’a point d’enfants ! — Tous mes jolis enfants , avez-vous dit ? tous ? Oh ! rejetons d’enfer ! T
après lui, la meilleure partie de son héritage. Ils n’avaient point d’ enfants et ils m’adoptaient ainsi tous deux en quittant l
90 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
des éclairs qui blessent. Cependant cette composition n’est pas d’un enfant  ; il y a de la couleur, de la verve, même de la f
in, et traînant par les cheveux l’innocence sous la figure d’un jeune enfant éploré, qui portait ses regards et ses mains vers
endans vers la mer, vue par le dos, la tête tournée, et allaitant son enfant  ; car tout cela se peut, puisque j’imagine votre
iller de coutil sur ses genoux, et sur cet oreiller, vu par le dos, l’ enfant Jésus emmaillotté, qu’elle embrasse de son bras g
ché. à l’égard de la ressemblance, on l’assure parfaite. deux têtes d’ enfants . même éloge, toutes deux très-belles et peintes d
es chevaux abattus. Mais où est celui qui poussera cela ? tête d’un enfant vue de profil. — Tête d’un enfant vue de face. du
lui qui poussera cela ? tête d’un enfant vue de profil. — Tête d’un enfant vue de face. du même. Je crois que c’est de ceux
plus haut, parmi les tableaux. Ce sont deux belles choses. Le premier enfant est sérieux, attentif, il a les yeux baissés, att
sition historique. esquisse d’une femme assise, qui tient son petit enfant sur ses genoux. du même. Ce n’est rien et c’est b
de tête. Sa position est naturelle ; elle regarde son gros joufflu d’ enfant avec une complaisance vraiment maternelle. L’enfa
on gros joufflu d’enfant avec une complaisance vraiment maternelle. L’ enfant dort sr les genoux de sa mère, et dort bien. Une
91 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
s fiancés, les frères et les sœurs des deux familles, puis les petits enfants sur les genoux des jeunes mères, puis les vieille
r et la poussière du jour qui t’ont surpris sur le chemin, pauvre bel enfant , me dit enfin la fiancée, et qu’à présent que l’o
ieux et jeunes parents qui regardaient tout émus du haut du char. — L’ enfant est fatigué, dit tout le monde ; il faut lui fair
en coûtera-t-il de le déposer sous la voûte du rempart ? — Monte, mon enfant , dit la fiancée, c’est une bénédiction du bon Die
entendre que j’étais un de ces pifferari du pays des Abruzzes, où les enfants viennent au monde tout instruits et tout musicien
ses bœufs, qui marchaient d’eux-mêmes. Puis il mettait une gloriole d’ enfant à me raconter à son tour ceci et cela sur cette b
pour contenir l’été la nourriture des vers à soie). Nous sommes sept enfants dans la métairie : moi je suis le frère du nouvea
is semblant de rien et je continuai à interroger, sans affectation, l’ enfant jaseur, pour tirer par hasard quelque indice ou q
e prison chez le père et la mère de la sposa ? — Oh ! non, répondit l’ enfant  ; ils vont revenir à la maison, et notre père, qu
prisonniers, chez le bargello ? — Ah ! dame, je n’en sais rien, dit l’ enfant . Je voudrais bien que ce fût moi, car on dit que
de Lucques, excepté dans la musique de monseigneur le duc. — Allons, enfant , dit tout le monde en approuvant la bonne mère d’
ampogne pour oreiller, n’est-ce pas le lit et les meubles des pauvres enfants de la montagne comme je suis ? Merci de m’avoir l
s’y battaient les ailes en jetant de temps à autre des vagissements d’ enfants qu’on réveille. Vous me croirez si vous voulez, m
un marteau de forgeron n’aurait pu briser du dedans, et qu’une main d’ enfant pouvait faire manœuvrer du dehors. CLXXIX
auvre père, ma vie ! oui, je puis la gagner, mais c’est la vie de mon enfant que je veux sauver de la guerre, et vous allez vo
pauvre jeune femme en costume de montagnarde, qui allaitait un petit enfant tout près des barreaux, celle-là est bien de la m
oltent plus sur les grandes routes que dans les sillons ; cependant l’ enfant ne peut faire que ce que son père lui a appris. E
92 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
ia seule, La terre m’apparaît vieille comme une aïeule Qui pleure ses enfants sous ses robes de deuil. Je n’aime des longs jour
re S’entrelaçaient autour du puits, Père et mère goûtaient son ombre, Enfants , oiseaux, rongeaient ses fruits. Il grimpait jus
rives, sur la grappe en deuil, Ont oublié ces beaux grains d’ambre Qu’ enfant nous convoitions de l’œil. Le rayon du soir la
e et réchauffant Qu’allume une vieille nourrice Au foyer qui nous vit enfant  ? Ou l’impression qui console L’agneau tondu hor
; La vie apparaissait rose, à chaque fenêtre, Sous les beaux traits d’ enfants nichés dans la maison. Leurs blonds cheveux, épa
Ô douce Providence ! ô mère de famille Dont l’immense foyer de tant d’ enfants fourmille, Et qui les vois pleurer souriante au m
mme on renvoie à sa nourrice, bien qu’elle n’ait plus le même lait, l’ enfant maladif que le régime des villes a énervé. Vous s
portent sur leur collier, au-delà des bois, le nom ou le chiffre des enfants qui les ont apprivoisées. Je dis au vieux jardini
ès les orages de la première révolution, le berceau de nous tous, les enfants de ce nid maintenant désert. Je passai devant la
femmes malades, qui lui servait de guide, d’écuyer pour promener ses enfants avec elle sur ces solitudes élevées, où elle voya
Madeleine, ses filles et vous, vous aviez pour notre mère et pour ses enfants  ! Il y a bien longtemps de cela ; mais, voyez-vou
ien longtemps de cela ; mais, voyez-vous, la mémoire dans les cœurs d’ enfants , c’est comme la braise du foyer éteint pendant le
morte il y a sept ans ; elle était bien plus jeune que moi. Tous mes enfants sont morts, excepté la Marguerite, qui était la d
me un homme oisif. Je garde l’âne, ou plutôt l’âne me garde quand les enfants n’y sont pas ; car il est vieux pour un animal pr
e répondit-il, « il y a le feu dans le foyer, le bruit des sabots des enfants dans la maison, les châtaignes qu’on écorce, les
des yeux. Je travaille tout l’hiver au coin du feu en jasant avec les enfants ou avec les chèvres et les poules qui vivent avec
 ! père Dutemps, il a neigé sur ces cheveux-là depuis. Le visage de l’ enfant , du jeune homme et de l’homme mûr se ressemblent,
93 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Marcel Prévost et Paul Margueritte »
it de favoriser avant toute chose le développement physiologique de l’ enfant , surtout au passage périlleux de la puberté ; il
etrouver. » Et il y va, et il lui pardonne. Il trouve auprès d’elle l’ enfant qui n’est pas de lui, un pauvre petit être chétif
eur se déchira dans un sanglot de pitié. Et, penché sur le front de l’ enfant fiévreux, qui levait sur lui ses yeux de misère  
ement, d’émigrer à la campagne, dans les bois de Sèvres. Ils ont deux enfants . Les premières couches de la petite femme ont été
elle deviendrait sans lui. Enfin, la vie à la campagne et le soin des enfants achèvent d’apaiser et d’assagir la petite femme ;
nts. Fermes de cœur, André et Toinette, ramenant leurs yeux sur les   enfants , échangèrent un tendre et mystérieux regard. Là-b
, échangèrent un tendre et mystérieux regard. Là-bas ils auraient des enfants encore, leur jeunesse en répondait ; ils n’auraie
94 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
avides de fermer et de rouvrir le volume, que les blonds cheveux d’un enfant sont froissés par la main d’une mère, qui ne se l
pondit-il ; j’ai un secret, un secret qui sera bientôt un prodige. Un enfant de mon pays, un jeune homme qui boit comme moi le
homme ; Dumas pouvait d’autant mieux les donner qu’il est lui-même un enfant d’Eyragues (Eyragues est un village à deux pas de
il entend un écho provençal à travers les oliviers de son hameau. Cet enfant , me dit-il, est né à Maillane, village situé à tr
avait sophistiqué son esprit. Comme un jeune olivier sauvage dont les enfants ont barbouillé en passant le tronc d’ocre et de c
elle n’aspire qu’à trouver bientôt une Rébecca au puits pour son cher enfant . Voilà toute l’histoire du jeune villageois de Ma
ier, qu’on appelait maître Ambroise, continuait de discourir avec son enfant  ; et le soleil, qui sombrait derrière les colline
s les miroirs aujourd’hui sont brisés ! » Mireille insiste. — « Belle enfant , lui dit-il, ma voix n’est plus qu’un épi égrené,
d’amour qui s’ignore commencent à tinter à son insu dans la voix de l’ enfant . Nous regrettons de tronquer ce long et délicieux
semble, dit-elle en se retirant à pas lents vers sa mère, que, pour l’ enfant d’un vannier, il parle merveilleusement bien ! Ô
dit Mireille en regardant les mûriers encore touffus de feuilles. Cet enfant dit qu’il est monté pour m’aider, et tout son tra
 “Je ne me suis pas, dit-elle, fait de mal, nenni ! Mais, telle qu’un enfant dans ses langes qui parfois pleure et ne sait pou
oire, finit par avouer à Vincent qu’elle l’aime ! « Oh ! dit l’humble enfant du vannier, ne vous jouez pas ainsi de moi, Madem
ireille, toi la fontaine !… » L’entretien s’attendrit entre les deux enfants  ; au moment où il va s’exalter jusqu’au délire, o
e que la jeune fille des Micocoules a causé en secret avec Vincent, l’ enfant aux pieds nus ; on raille Mireille. Une matrone p
nue vermeille dès que le nom de Vincent a été prononcé. Voyons, belle enfant , là est quelque mystère. » — « Je veux, dit Mirei
margue connaît la piqûre du cousin ! » « Il a deviné que le cœur de l’ enfant n’est plus à elle. Triste et résigné, il reprend
comme un ridicule orgueil. « Les cinq doigts de la main, dit-il, mon enfant , ne sont pas tous égaux. Le maître t’a fait lézar
yais de mon cœur le déchirement et le trouble, tu aurais pitié de ton enfant  ! Moi, que tu nommes ta mignonne, tu me courbes a
t tes doux baisers ! « Et pendant qu’ainsi dans sa couchette la belle enfant se désole, le sein brûlant de fièvre et frémissan
ance, parce qu’elles sont pleines de religion. Voyez Reboul, dans son Enfant mort au berceau ! Voyez Jasmin dans son Fils de m
polissent, et font passer avec des récits enchanteurs, de l’aïeul à l’ enfant , de la mère à la fille, du fiancé à l’amante, tou
s les portes où il y a une mère de famille, un fils, un vieillard, un enfant capable d’épeler ce catéchisme de sentiment, de p
95 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
ujet, je ne puis m’empêcher de vous faire observer, en passant, que l’ enfant , l’adolescent, le jeune homme, l’homme fait prend
et leurs exemples aux différents âges de leurs disciples ; ainsi, aux enfants de dix ou douze ans, chez lesquels les passions n
s pastorales, des scènes à peine animées de la nature rurale, que les enfants de cet âge sont admirablement aptes à sentir et à
tée de tilleuls séculaires et servant de promenoirs aux oisifs et aux enfants , complète la capitale de province. On n’y entend
tes épris des champs, plutôt que la physionomie murale d’une prison d’ enfants , physionomie trop habituelle à ces monuments d’ét
ur discipline l’agrément et même la grâce du foyer tant regretté où l’ enfant avait laissé sa mère, ses sœurs, ses vergers, ses
aubourg de Lyon. Les maîtres y étaient froids comme des geôliers, les enfants aigris et méchants comme des captifs. Tout y étai
reur, violence ou révolte. J’y avais pris l’horreur de ces bercails d’ enfants . Le mal du pays ou plutôt le mal du foyer natal m
toute paternelle de la maison, un autre régime firent de moi un autre enfant . Je ne puis pas dire que j’aimai jamais cette cap
es feuilles de printemps ; Si ma mère y vient encore Garder ses jolis enfants  ; Si sa voix, qui les appelle, A des accents aus
i peint vaguement ces premières sensations de l’infini dans un cœur d’ enfant . Ces sensations de la nature se mêlaient de jour
, l’encens, les fleurs, la musique, exerçaient sur des imaginations d’ enfants ou d’adolescents de vives séductions. Les ecclési
goutte de ce ruisseau de poésie qui devint plus tard des Harmonies. L’ enfant est le germe d’un homme. Cantique sur le torren
ma pensée, Tout lumière au dehors, au dedans tout repos ! VII Et les enfants viendraient, penchés sur tes eaux vives, Regarder
voit dehors, sur la neige, Au seuil de leurs maisons jouer de blonds enfants  ! VIII Mais tu ne me réponds que par des coups de
mblent si pressées              D’échapper à Jéhovah ! IX Mais moi, l’ enfant du Père, et que ce nom rassure, Je m’y sens attir
es, surtout à celle des saintes pensées des vieillards comparés à des enfants qui jouent en hiver sur la neige sans sentir le f
se de trois choses : sentiment, peinture, musique. Dans ce cantique d’ enfant , il n’y avait encore que de la musique et un peu
ects tour à tour riants ou grandioses qui se déroulaient à mes yeux d’ enfant , pendant ces longues et muettes excursions de qua
tu danses Sur le toit aplati de la blanche maison, Et que ton frère enfant , pour marquer la cadence, Pinçant d’un ongle aigu
de mes désirs n’en passerait le bord. N’est-ce donc pas assez, belle enfant de ces treilles, De te voir tous les jours, et pu
’une de ses mains un petit poisson joue ; Dans l’autre un coquillage, enfant du bord amer, Tout près de son oreille est collé
ivin ; Le filet de cristal que sa robe distille Abreuve le pasteur, l’ enfant , le matelot, Fait boire l’oranger dans les ravins
96 (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle
ont su rendre le charme de la campagne, c’est qu’ils y ont vécu tout enfants . Ainsi un Jean-Jacques Rousseau, élevé au milieu
es bergers, au milieu des pasteurs : Je suis né parmi les pasteurs ; Enfant , j’aimais comme eux à suivre dans la plaine Les a
; La vie apparaissait rose, à chaque fenêtre, Sous les beaux traits d’ enfants nichés dans la maison. Messieurs, ceci encore es
ue qu’on trouvera dans son imagination. Cependant, on voulut mettre l’ enfant , déjà grandi, au collège. Lamartine ne put suppor
nt-Pierre, et il a suivi sous les cocotiers de l’île Bourbon ces deux enfants , Paul et Virginie, qu’embrase un amour pur et ard
Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière, Que d’un souffle choisi
qu’il fit pour chanter, pour croire et pour aimer. Eh bien, ces purs enfants de gloire et de lumière, ce sont les poètes, parm
du peuple, il est bien de souche plébéienne. Puis, Victor Hugo, tout enfant , suit son père en Italie, en Espagne, lorsque le
ameur des batailles, dans un décor changeant sur lequel les yeux de l’ enfant se promènent, étonnés et curieux. C’est justement
menant ainsi à travers toute l’Europe du midi, l’Italie, l’Espagne, l’ enfant déjà s’emplit l’esprit de belles images, de coule
ls le poète est resté plus tard toujours reconnaissant, et auxquels l’ enfant était d’autant plus attaché qu’il craignait sans
ère, avec l’onde et le vent, Et lui dirent tout bas : Laisse-nous cet enfant . Ce jardin des Feuillantines, le séjour que Vict
qu’il ait cessé de l’aimer. Mais ceux qu’il aime surtout, ce sont ses enfants . Les enfants, ce sont eux qui remplissent le cœur
sé de l’aimer. Mais ceux qu’il aime surtout, ce sont ses enfants. Les enfants , ce sont eux qui remplissent le cœur du père auss
qui remplissent le cœur du père aussi bien que celui de la mère : ces enfants , pour qui nous avons tant de sollicitude inquiète
e, tant de tendresse protectrice, et par qui nous souffrons tant, ces enfants qui, même quand ils ont grandi, même quand ils so
avec les émotions de son foyer ; il y a mis sa femme, il y a mis ses enfants . Mais c’est une des meilleures parties de l’origi
de l’originalité de Victor Hugo que la façon dont il a su parler des enfants , et cela dans un pays où les enfants tiennent bea
la façon dont il a su parler des enfants, et cela dans un pays où les enfants tiennent beaucoup de place dans la famille, mais
Remarquez-le, dans toute notre littérature classique, il n’y a pas d’ enfants . Chez les Grecs, Iphigénie suppliante montre à so
ne heure. Au xviie  siècle, La Fontaine est le seul qui ait parlé des enfants . Vous savez ce qu’il en a dit, il a dit : Cet âg
l en a dit, il a dit : Cet âge est sans pitié. Il avait horreur des enfants . Victor Hugo est le premier qui ait su exprimer l
ur ce qu’ils pensent de la difficulté qu’il y a à faire un portrait d’ enfant . Mesdames, Messieurs, un portrait d’homme, c’est
s : tout dépend avec quels yeux nous la regardons. Mais un portrait d’ enfant  ! Chez l’enfant, justement, la grâce est quelque
avec quels yeux nous la regardons. Mais un portrait d’enfant ! Chez l’ enfant , justement, la grâce est quelque chose d’indécis 
à peine ébauchés ; c’est une parole encore incertaine. Le charme de l’ enfant est caractérisé par ceci, qu’il est insaisissable
risé par ceci, qu’il est insaisissable et fugitif. Quand on parle des enfants , presque toujours on le fait avec mièvrerie, et,
, avec puérilité. C’est le mérite de Victor Hugo d’avoir conservé à l’ enfant dans certaines pièces, comme la pièce intitulée À
a pièce intitulée À des oiseaux envolés, ou celle qui est intitulée L’ Enfant de Louis, toute sa grâce. Et plus tard, quand Vic
leines de la liberté et de son culte farouche. C’est Canaris, c’est l’ enfant grec qui veut de la poudre et des balles, et c’es
nsibilité, de son cœur, de ses nerfs. Alfred de Musset est d’abord un enfant nerveux. Tous ceux qui l’ont connu dans les premi
aison apparente, d’un extrême à l’autre. Quelquefois, pour un rien, l’ enfant entrait dans de violentes colères, et alors il de
ieté nerveuse, s’achève si volontiers en sanglots. Ce qu’a été Musset enfant , il le restera dans toute sa vie et dans toute so
e et dans toute son œuvre. Il nous dit : Mes premiers vers sont d’un enfant , Les seconds d’un adolescent, Les derniers à pein
n poète, même lorsqu’il est devenu un homme : il est toujours resté l’ enfant nerveux, à l’humeur capricieuse, changeante, fant
c’est cela même que j’aperçois dans l’esprit d’Alfred de Musset. Cet enfant de Paris est en outre un enfant du xviii siècle ;
dans l’esprit d’Alfred de Musset. Cet enfant de Paris est en outre un enfant du xviii siècle ; non pas du xviiie  siècle passi
t pour les succès mondains. Et il est resté, en effet, un mondain. Un enfant nerveux, un fils du xviiie  siècle, un enfant de
n effet, un mondain. Un enfant nerveux, un fils du xviiie  siècle, un enfant de Paris, un mondain, voilà les traits constituti
Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
mer dorée, Se déroulent, au loin, dédaigneux du sommeil ; Pacifiques enfants de la terre sacrée, Ils épuisent sans peur la cou
Conscience, qui est aussi bien une des plus belles : Lorsqu’avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au mili
e avec des poids de plomb : — Vous ne voyez plus rien ? dit Tsilla, l’ enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore
illait, ses frères, dans la plaine, Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ; Et l’on crevait les yeux à quiconque pa
t un matin froid Où l’eau gèle dans la rigole, Et comme il faut que l’ enfant soit En état d’entrer à l’école, Écartant le vie
frissonnent sous l’œil du maître, Son ombre les rend malheureux. Ces enfants n’auraient pas dû naître, L’enfance est trop dure
r ne plus penser, pour que l’homme meure               Comme est né l’ enfant . Vous qui m’aiderez dans mon agonie,            
97 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Hallé  » pp. 127-130
es, dont on se propose de faire une tapisserie ; c’est un charivari d’ enfants . Toile immense, et beaucoup de couleurs. Je ne sa
ns son imagination, sa facilité et son esprit, la Femme qui amuse son enfant avec un moulin à vent, sa Sainte Famille que je n
toire ? Des petites femmes, des jeunes garçons, des sœurs du pot, des enfants , pas un homme de poids. Comme cela est distribué,
gures qui sont à gauche sur le devant ; c’est une femme qui tient son enfant . Elle me paraît si bien peinte, si bien dessinée,
. Elle me paraît si bien peinte, si bien dessinée, de si bon goût ; l’ enfant est si bien aussi, que si Mr le professeur voulai
98 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
Transtévérines qui s’appelaient d’un grenier à l’autre, les pleurs d’ enfants qui demandaient le lait de leurs mères, et le bru
, jusqu’au degré où il éclot enfin dans sa perfection dans un dernier enfant de cette génération prédestinée au génie ; en sor
est là que naquit, en effet, Torquato Tasso ; peut-on s’étonner qu’un enfant d’un tel père et d’une telle mère, né et élevé da
e plus poétique Arcadie ? Quelques semaines avant la naissance de cet enfant ardemment désiré par sa mère, Bernardo Tasso écri
a est enceinte de sept mois ; que ce soit d’une fille ou d’un fils, l’ enfant me sera également et souverainement cher ; puisse
» Les prières du père, de la mère et de la tante furent exaucées ; l’ enfant , qui fut Torquato Tasso, naquit à Sorrente, le 12
erre en Piémont et en Espagne. Le vice-roi de Naples fut parrain de l’ enfant  ; à son retour de l’armée, le père emmena sa femm
de l’enfant ; à son retour de l’armée, le père emmena sa femme et ses enfants à Salerne où il acheva le poème d’Amadis. Conduit
, dans une situation presque indigente, y continua l’éducation de ses enfants . Logée dans une petite maison peu éloignée du col
ans, une lanterne à la main, à la porte du collège ; les progrès de l’ enfant répondaient à la tendre sollicitude de la mère. P
olyte d’Este. Il y avait donné rendez-vous à sa femme Porcia et à ses enfants  ; mais Porcia, persécutée à cause de son mari par
rait pour toujours : « La cruelle fortune m’arracha, presque encore enfant , du sein de ma mère ; ah ! je me souviendrai touj
toute espérance de félicité pour moi, le seul soutien de mes pauvres enfants et la seule perspective de consolation qui me res
ment trop grand à mon prince, l’avoir abandonnée ainsi que mes petits enfants et le gouvernement domestique de ma maison, entre
s la maison d’une grande dame de la famille des Tassi, qui traitait l’ enfant comme son fils. Elle se refusait par tendresse à
aite et prématurée, mais merveilleuse, dit-il, dans ses lettres, d’un enfant de dix-sept ans ! Il consentit à l’impression du
et à Rome, rappelle le gracieux portrait de Raphaël d’Urbin, le génie enfant , avec un trait de plus dans le regard, la fierté
l divin’ Ariosto. Pardonnez-moi ma folie. La Fontaine est un charmant enfant , que j’aime de tout mon cœur ; mais laissez-moi e
99 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Maurice et Eugénie de Guérin. Frère et sœur »
sous du plus magnifique tableau de paysage. Il aime la nature comme l’ enfant aime sa nourrice, moins occupé de ses charmes, do
aurice ; elle avait cinq ans de plus que lui. Elle naquit poète. Tout enfant , dans un séjour à Gaillac chez des cousines, c’es
cette affection fraternelle, et te voyait avec charme sur mes genoux, enfant sur enfant, cœur sur cœur, comme à présent. » Ces
tion fraternelle, et te voyait avec charme sur mes genoux, enfant sur enfant , cœur sur cœur, comme à présent. » Ces sentiments
rythme intérieur et la mélodie. Elle eut l’idée de composer pour les enfants un recueil qui se serait appelé les Enfantines ;
sumer uniquement du côté de son frère et de Dieu. À la voir aimer ses enfants , on sent qu’il manque cette nature aimante d’être
t, où son vœu secret lui échappe : « Le 14 mars 1836. — Une visite d’ enfant me vint couper mon histoire hier (une histoire de
ndiante sur son grabat). Je la quittai sans regret, j’aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de ces enfants est fort
ns regret, j’aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de ces enfants est fort gentil, vif, éveillé, questionneur ; il
s. Je n’ai donc rien obtenu qu’un baiser. Ils sont doux les baisers d’ enfant / il me semble qu’un lis s’est posé sur ma joue. 
semble qu’un lis s’est posé sur ma joue. » Elle aime à instruire les enfants et à leur faire le catéchisme. Elle a besoin d’ai
nd de ce jeu et de ce rêve d’idylle, un mari… pas trop brutal… et des enfants . Loin de moi l’idée d’établir une rivalité, de ri
100 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SOUZA » pp. 42-61
ais d’une matinée d’automne, tenant entre ses bras le petit Victor, l’ enfant de sa sœur, qui, attaché à son cou, s’approche de
pas un des mouvements de leur cœur qui ne fasse battre le vôtre. Hier enfant , ce fils est devenu un homme ; il veut être libre
ux et gai avec vos vieux amis ; si son regard serein, son rire encore enfant , sa tendresse attentive et soumise vous font sent
ait celle-ci : LA PROMENADE D’EUGÉNIE. — EUGÉNIE PARLE. — Dors, cher Enfant , je sens ta main légère A mon cou nu mollement s’
ment s’attacher, Je sens ton front en mon sein se cacher ; Dors, cher Enfant  ; je suis aussi ta mère ! Ta pauvre mère, hélas !
aux périls de son roi. A mon cou nu pose ta main légère ; Dors, cher Enfant  ; je suis aussi ta mère ! Tant de malheur peut-il
si tiède à ressaisir ? A mon cou nu pose ta main légère ; Dors, cher Enfant  ; je suis aussi ta mère ! Mais, dès qu’ainsi ton
i ta mère ! Mais, dès qu’ainsi ton doux soin m’est rendu, D’où vient, Enfant , que ta bouche innocente Soulève eu moi le soupir
eille-toi ! je ne suis point ta mère ! M’est-il permis le baiser de l’ enfant , Ce vague oubli qu’en le berçant prolonge Ma soli
i qu’en le berçant prolonge Ma solitude, et, la nuit, dans un songe L’ enfant Jésus reparu plus souvent ? De mon cou nu lève ta
a servante exilée ? Dieu des petits et de Ruth et Rachel ! Dors, cher Enfant  ; je sens ta main légère A mon cou nu de plus prè
près s’attacher, Ton frais baiser en mon sein se cacher ; Dors, cher Enfant  ; je suis encor ta mère ! 24. Il ne l’était pa
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