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1 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Belmontet »
e celles qui s’étoilent d’un nom glorieux et s’appellent Poésies de l’ Empire 57? Quel que fût le poète, en effet, nous ne pouv
la gloire d’un homme, de monter et de se maintenir ! Les Poésies de l’ Empire , qu’est-ce à dire, sinon les poésies d’un temps q
le monde moderne ne fut poétiquement supérieure à cette période de l’ Empire dont nous, prosaïque et pacifique génération, som
uis que le monde romain a sombré, de chose humaine qui ait plus que l’ Empire de Napoléon ce caractère grandiose, monumental et
rs revers. D’un bout à l’autre de l’Histoire, il n’y a que leurs deux empires qui s’élèvent, partagés par des siècles, sur le m
pour l’homme ici-bas. Eh bien, qu’on prenne garde de s’y tromper ! L’ Empire , qui, plus qu’aucune époque de l’Histoire, eut ce
nna tout ce qu’il put donner. Après le couronnement de la victoire, l’ Empire eut le couronnement des catastrophes, pour que to
larmes des hommes au Drame… deux espèces de larmes différentes, que l’ Empire , tour à tour Épopée et Tragédie, a su faire égale
ur à tour Épopée et Tragédie, a su faire également couler ! Tel fut l’ Empire , et telle est sa poésie, ou, pour mieux parler, t
et son livre l’atteste, — que des inspirations sociales ; parce que l’ Empire l’a créé poète en le touchant de son rayon de feu
e feu et qu’il ne se détache jamais de la gloire ou des malheurs de l’ Empire en se repliant sur lui-même, il nie l’inspiration
côté des inspirations de la poésie individuelle il y avait, grâce à l’ Empire et aux souvenirs  qu’il a laissés dans la mémoire
es poètes du xixe  siècle, sans exception, ont plus ou moins chanté l’ Empire  ; attirés par la poésie fascinatrice d’un tel suj
e de la grande obsession de la pensée contemporaine : l’Empereur et l’ Empire  ! Aucun ne l’a pu ou ne l’a voulu. Chose étrange 
, presque romanesquement dévoués au gouvernement qui avait remplacé l’ Empire , et Béranger lui-même, qu’on a voulu dernièrement
n’eut jamais non plus l’amour de l’Empereur ni la foi aux choses de l’ Empire . S’il les chanta, qui ne le sait ? ce fut une fin
, il doit les meilleurs de ses chants à cette poésie toute faite de l’ Empire , qui s’est imposée à sa pensée pour la féconder e
i tous ces poètes que la grandeur des gloires ou des mélancolies de l’ Empire a fait chanter comme malgré eux. Mais quant à lui
nné et plus sincère dans son admiration et dans ses sympathies pour l’ Empire que les autres poètes ses contemporains, il n’est
donne qu’à la ferveur de l’enthousiasme, que le titre de Poésies de l’ Empire  ; mais, on doit en convenir, ce n’est, certes ! p
c’est là le reproche que l’on pourrait faire au nouveau chantre de l’ Empire  : l’expression sort bien, déprimé saut et de prim
i le poète savait les y placer et les y retenir ? 55. Poésies de l’ Empire Français (Pays, 15 septembre 1853). 56. Barbey d
2 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
I Depuis la fin de l’ Empire romain, ou, mieux, depuis la dislocation de l’Emp
puis la fin de l’Empire romain, ou, mieux, depuis la dislocation de l’ Empire de Charlemagne, l’Europe occidentale nous apparaî
probablement ne le pourra dans l’avenir. L’établissement d’un nouvel Empire romain ou d’un nouvel Empire de Charlemagne est d
ns l’avenir. L’établissement d’un nouvel Empire romain ou d’un nouvel Empire de Charlemagne est devenu une impossibilité. La d
royautés municipales, des confédérations de républiques locales, des empires  ; elle n’eut guère la nation au sens où nous la c
estreint. La Gaule, l’Espagne, l’Italie, avant leur absorption dans l’ Empire romain, étaient des ensembles de peuplades, souve
uées entre elles, mais sans institutions centrales, sans dynasties. L’ Empire assyrien, l’Empire persan, l’Empire d’Alexandre n
ais sans institutions centrales, sans dynasties. L’Empire assyrien, l’ Empire persan, l’Empire d’Alexandre ne furent pas non pl
ions centrales, sans dynasties. L’Empire assyrien, l’Empire persan, l’ Empire d’Alexandre ne furent pas non plus des patries. I
as non plus des patries. Il n’y eut jamais de patriotes assyriens ; l’ Empire persan fut une vaste féodalité. Pas une nation ne
riche en conséquences pour l’histoire générale de la civilisation. L’ Empire romain fut bien plus près d’être une patrie. En r
yme d’ordre, de paix et de civilisation. Dans les derniers temps de l’ Empire , il y eut, chez les âmes élevées, chez les évêque
 la paix romaine », opposée au chaos menaçant de la barbarie. Mais un empire , douze fois grand comme la France actuelle, ne sa
ission de l’Orient et de l’Occident était inévitable. Les essais d’un empire gaulois, au IIIe siècle, ne réussirent pas. C’est
ratie militaire à des parties plus ou moins considérables de l’ancien Empire d’Occident, lesquelles prirent le nom de leurs en
bardie ; plus tard, une Normandie. La rapide prépondérance que prit l’ empire franc refait un moment l’unité de l’Occident ; ma
prit l’empire franc refait un moment l’unité de l’Occident ; mais cet empire se brise irrémédiablement vers le milieu du IXe s
3 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
enonçât à la mer, et que chacun de ces deux peuples se contentât de l’ empire d’un seul des deux éléments. Voyez le blocus cont
Sébastopol ; s’emparer ensuite de Constantinople, de la capitale de l’ empire ottoman ; marcher de là d’un côté, par le Taurus
e, et, en resserrant ensuite ses deux bras ainsi étendus, étreindre l’ empire de Constantin annexé à l’empire de Pierre le Gran
deux bras ainsi étendus, étreindre l’empire de Constantin annexé à l’ empire de Pierre le Grand. Voilà son destin, voilà sa na
érale ne peut s’allier avec les usurpateurs de la Pologne, et avec un empire démesuré et toujours croissant, qui viendrait écr
cette mer de tous les commerces ? Ces intérêts sont-ils d’étendre cet empire russe, déjà si débordant, de Varsovie à Babylone,
nt-ils enfin d’amener ainsi le contact si lourd et si direct d’un tel empire avec la France par la Méditerranée, en lui livran
ien, ne serait-ce pas découvrir la France et livrer l’Italie, comme l’ empire d’Orient, aux Souwarofs futurs ? L’Autriche et la
st ensuite parce que le vieil écho des casernes impériales du premier empire n’a pas eu le temps d’apprendre un autre mot que
de ce qu’on appelle la question turque. On dit : Il faut anéantir l’ empire ottoman ; et, si l’Autriche s’y oppose, détruison
e ottoman ; et, si l’Autriche s’y oppose, détruisons donc à la fois l’ empire autrichien et l’empire ottoman. Faisons ces deux
triche s’y oppose, détruisons donc à la fois l’empire autrichien et l’ empire ottoman. Faisons ces deux grands vides soudains e
rre et sur mer, ne suffirait pas à les remplir. Qu’arriverait-il de l’ empire ottoman ? Qu’arriverait-il de l’Europe ? On croit
uatre cent mille lieues carrées, possédées en Asie et en Europe par l’ empire ottoman, sont un espace peuplé de populations chr
ttomans pour que ces populations florissantes et libres formassent un empire européen, homogène et civilisé, au milieu de l’As
pulsion ou l’extermination des Ottomans ; mais cette statistique de l’ empire ottoman est une grossière erreur et une grossière
’est qu’au moment même de la conquête, Mahomet II, le conquérant de l’ empire grec, au lieu de proscrire et d’exterminer le chr
e par les vainqueurs dans toutes les villes grecques chrétiennes de l’ empire  ; nul ne fut ni persécuté ni contraint pour cause
isez-la dans les faits et dans les monuments religieux qui couvrent l’ empire ottoman encore aujourd’hui. Si les Ottomans avaie
clusive de moines ? Comment se ferait-il que, depuis la capitale de l’ empire jusqu’aux dernières villes des îles et des provin
ndustrie, du commerce, de la navigation, de la prospérité dans tout l’ empire  ? Comment se fait-il que tout l’archipel grec pro
tre en nombre, en autorité, en richesse, dans toutes ces parties de l’ empire  ? Ce n’est donc nullement la religion qui fait le
st donc nullement la religion qui fait le signe de distinction dans l’ empire  : c’est la race conquérante et la race conquise.
ncore inconnues de l’Abyssinie. XII Quant au gouvernement de l’ empire ottoman sur ces multitudes fixes ou errantes, une
e gouvernant par les gouvernés ? Je le concevrais s’il y avait dans l’ empire ottoman une race, chrétienne ou non chrétienne, a
courageuse, assez intelligente pour se substituer de plein droit à l’ empire et pour gouverner ces quatre cent mille lieues dé
urs possesseurs ; mais ce fait n’existe pas. Il y a, en effet, dans l’ empire plus de population non turque qu’il n’y a de popu
s, de sol, de religion, répandues çà et là dans toute la surface de l’ empire . Mais aucune de ces races néanmoins, chrétienne o
hrétienne, n’y existe en nombre assez prédominant pour y succéder à l’ empire ottoman, si cet empire s’écroulait par une décomp
n nombre assez prédominant pour y succéder à l’empire ottoman, si cet empire s’écroulait par une décomposition spontanée ou pa
s plus antipathiques entre elles qu’elles ne le sont aux Turcs sous l’ empire desquels ces races vivent, et que, si l’on mettai
e desquels ces races vivent, et que, si l’on mettait aux voix à qui l’ empire , il n’y a pas une de ces tribus qui ne répondît s
eu pour nous défendre. Mieux vaut pour nous cette subalternité dans l’ empire turc que le joug tracassier et persécuteur de ces
crilèges profanateurs de leur propre sanctuaire. XIV Mais, si l’ empire ottoman ne peut être remplacé en Europe, et en As
e sous cette monarchie gréco-barbare des Scythes ? L’avenir verra cet empire  ; mais nous ne devons pas être les complices de c
, que l’Europe entière avait l’instinct unanime du danger de livrer l’ empire ottoman aux Russes. La France, sans s’informer si
ruiraient tous les jours par mer ce que l’Autriche aurait construit d’ empire sur la terre ; Constantinople aurait le sort de S
hamp de bataille de l’Europe. Ces puissances se partageraient-elles l’ empire ottoman ? Mais qui fixera et surtout qui garantir
urs la première au poste envié ? Est-ce que, par sa contiguïté avec l’ empire ottoman en Europe et en Asie, la Russie ne couvri
ottoman en Europe et en Asie, la Russie ne couvrira pas avant nous l’ empire de ses armements ? Est-ce que, par les provinces
e, par le Danube, l’Autriche ne dévorera pas avant nous ce tiers d’un empire  ? À un tel partage la France a tout à perdre, et
ce ne doit leur faciliter ou leur livrer une telle proie. XV L’ empire ottoman n’est donc pas, comme on vous le dit, une
rivaux des puissances, des progrès aux civilisations chrétiennes : l’ empire ottoman ne serait que le sujet d’une guerre aussi
otre politique est de favoriser ce progrès parallèle, en maintenant l’ empire ottoman à la place qu’il occupe sur la carte, et
politique avec le chef nominal, et en ce moment très vertueux, de cet empire , les populations tributaires du Grand-Seigneur pa
, les souvenirs de sa république avec le séjour d’un pontife roi d’un empire spirituel, qu’avons-nous à nous immiscer dans les
sques de Charles-Quint, de monarchie universelle en Europe, et même d’ empire unitaire en Allemagne et dans les Pays-Bas, l’all
e prévient, de concert avec l’Autriche, le démembrement européen de l’ empire ottoman et l’annexion de cet empire à la Russie,
he, le démembrement européen de l’empire ottoman et l’annexion de cet empire à la Russie, toujours convoitante. Tous ces intér
e de ce boulevard découvrirait la France. L’Autriche, enfin, couvre l’ empire ottoman en Europe contre la Russie. Ces deux puis
4 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Fustel de Coulanges » pp. 15-32
oire, et qui en contredit toutes les origines, c’est l’influence de l’ Empire Romain sur le monde barbare, — c’est-à-dire tout
ècles. Depuis des siècles, et surtout depuis le xvie , on a cru que l’ Empire Romain était une dégradation de la République et
c’était par respect de leur tradition politique qu’ils acceptaient l’ Empire à travers l’Empereur, quel qu’il fut ; — c’est ce
s Romains, les Barbares se romanisèrent. Entrés Barbares au cœur de l’ Empire , ils y restaient ou ils en ressortaient Romains.
décadence pour Rome et une dégradation de son ancienne République, l’ Empire réalisa l’idée romaine par excellence. Le princip
romain du pouvoir politique tel que la République l’avait affirmé, l’ Empire le concentra et l’éleva à sa plus haute puissance
et l’éleva à sa plus haute puissance. Car, ne vous y trompez pas ! l’ Empire ne fut jamais que la Dictature de la République,
l. Et c’est cette conception du pouvoir qui, en se concentrant, fit l’ Empire , L’Empire n’est qu’une résultante de toute la soc
t cette conception du pouvoir qui, en se concentrant, fit l’Empire, L’ Empire n’est qu’une résultante de toute la société romai
ors de civilisation, menacé par tout ce qu’il y avait de barbarie ! L’ Empire ne résista pas seulement aux Barbares : il les co
s. IV Rien de plus curieux que l’histoire de ce magnétisme de l’ Empire Romain, retrouvé partout par l’historien des Inst
ions de l’ancienne France, et même jusque dans les invasions contre l’ Empire . En réalité, ces invasions, dont on a fait des év
de Rome, avait fait la guerre à Sunno et à Marcomer, les ennemis de l’ Empire . Les Goths, établis sur les bords du Danube, batt
ar c’est encore un préjugé, que la fierté des Barbares ! En face de l’ Empire Romain, ils furent plus souples et plus bas que l
es Germains, en se culbutant les uns sur les autres, entrèrent dans l’ Empire , ils n’y restèrent point par leur propre force, c
omains, d’accepter la loi Romaine, de devenir des fonctionnaires de l’ Empire . Étrange nécessité pour des vainqueurs, que cette
le nulle part des Germains comme des vainqueurs de sa race. Quant à l’ Empire Romain, que les Barbares ne détruisirent pas, ce
faute. Le jour de cette funeste concession fut réellement la fin de l’ Empire . Ce jour-là, il se frappa dans le cœur, dans le p
ent les voir. Ce volume-ci s’arrête aux Mérovingiens. Et si, alors, l’ Empire Romain était un grand nom plus qu’une grande choi
e ne pas conclure que tout, pour nous autres Français, est sorti de l’ Empire Romain. Quand il fondait son Empire à lui, Napolé
s autres Français, est sorti de l’Empire Romain. Quand il fondait son Empire à lui, Napoléon ne l’ignorait pas ! Cet homme, do
force d’un homme. Mais, disons-le pour l’en glorifier, en fondant son Empire , à lui, Napoléon, comme il l’avait conçu et comme
que d’affreux masques que les Romains de la Révolution française ! L’ Empire de Napoléon est détruit, mais la question du roma
5 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
sur les Césars 8, ou plutôt sur le monde romain au commencement de l’ Empire , est destiné à faire tomber tout ce qui reste de
u’il y a de certain, c’est qu’avec tout ce qu’il fallait pour juger l’ Empire , dans ce livre débordant d’intelligence et de ren
mpire, dans ce livre débordant d’intelligence et de renseignements, l’ Empire , politiquement parlant, n’est pas jugé. C’était a
de prendre juste et de nous donner la valeur et la signification de l’ Empire . Après nous avoir exposé le jeu de cette roue fat
n’eût point à faire payer aux provinces son élection ? Selon nous, l’ Empire romain n’est point l’institution que la plupart d
uit l’édifice ; et qu’après ces trois hommes supérieurs pour fonder l’ Empire , la famille des Césars devait donner au monde Cal
, c’est trop superficiel, en vérité, que d’expliquer l’avènement de l’ Empire et sa durée par les seules questions morales, par
arce que le monde païen, la vieille civilisation païenne, expirait, l’ Empire romain n’était pas pour cela une phase de son ago
rmi les autres décadences du temps, il n’était point une décadence. L’ Empire avait des raisons d’être intimes et profondes… Il
as vu au siècle d’Auguste. Dans ses premiers volumes du Consulat et l’ Empire , personne n’a mieux développé que Thiers les déta
is il ne dit pas un mot de la pente forcée de ces institutions vers l’ Empire . Si Thiers n’avait pas publié sous Louis-Philippe
l’autre, dans des mondes différents, le passage de la République à l’ Empire . C’est là le côté commun de leurs œuvres. Que si,
entralisation du pouvoir dont l’origine est romaine, et qui, depuis l’ Empire jusqu’à nos jours, n’a pas cessé de se préciser p
ssi, voyez ce qui arrive ! Pour n’avoir pas compris la nécessité de l’ Empire , l’auteur des Césars n’en a pas compris la faible
Il déplore avec raison, et il regrette comme la grande infirmité de l’ Empire , les crimes et les folies des successeurs d’Augus
avait creusé, comme il le pouvait mieux que personne, les idées sur l’ Empire que nous touchons à peine ici, il eût fait mieux
e raison souverainement monarchique. On ne saurait trop le répéter, l’ Empire , c’est la nationalité romaine concentrée dans la
râce à cette forme plus ou moins anarchique, de la chute des rois à l’ Empire , l’histoire de Rome pourrait bien ne s’appeler qu
6 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
I Publicistes et orateurs 1. Le mouvement des idées sous le second empire . Esprit scientifique. Progrès industriel. Luttes
aleur que la période où nous entrons offre le plus souvent. Le second empire a été, pour notre malheur, idéaliste dans sa poli
s s’y aiguisent au lieu de s’y satisfaire, du moins chez l’ouvrier. L’ empire s’efforçait ainsi de durer : mais son origine lui
t foi encore à la République, au droit, à la liberté. Ainsi le second empire fit repasser au premier plan les questions politi
. Les revendications sociales s’effacèrent, et pendant tout le second empire , l’objet de l’opposition, dans la nation comme à
alisés pour l’opposition ne donnèrent pas de répit aux ministres de l’ empire , qui n’avaient pas pour eux la supériorité du tal
laissèrent d’autre soutien que l’intérêt de la masse rurale, à qui l’ empire paraissait une garantie de paix et de bien-être.
le, à qui l’empire paraissait une garantie de paix et de bien-être. L’ empire renversé, la lutte fut entre les partis, monarchi
les actes. 2. Publicistes et journalistes. La presse du second empire , soumise à un dur régime de censure, d’amendes et
ux Débats en 1836 : là, et dans le Courrier du Dimanche, il harcela l’ empire autoritaire de son ironie hautaine, plus désagréa
ut était pour lui dans certaines formes constitutionnelles. Lorsque l’ empire s’en revêtit, les instincts conservateurs de Para
, tapageur et gamin, Edmond About843, fut un indépendant agréable à l’ empire , qui le protégea, le décora : il y avait un point
 : Thiers, Jules Favre et Gambetta. Thiers845 doit beaucoup au second empire . Par sa politique et par sa chute, l’empire fourn
5 doit beaucoup au second empire. Par sa politique et par sa chute, l’ empire fournit à Thiers la plus belle situation que jama
vanouissaient les budgets, se découvraient les fautes politiques de l’ empire . Son expérience diplomatique, ses prétentions mil
nse. Un procès politique fit connaître Gambetta848 tout à la fin de l’ empire  ; c’était un fougueux méridional, à la parole écl
t un auditoire nombreux, peut-être incompétent. Après l’inertie que l’ empire a favorisée, l’activité, le travail reprennent, m
opposition, MM. E. Picard, J. Simon, Ollivier : ce dernier rallié à l’ empire à la fin de 1869. Depuis 1870, MM. de Broglie, de
7, se fit remarquer par ses conférences dès les dernières années de l’ empire . — Éditions : Souvenirs de jeunesse, in-16. 1884 
7 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
dans un coin des Indes orientales, triste et impuissant mémento d’un empire qui n’est plus qu’un comptoir. Eh bien ! qu’est-c
la capacité, tant de siècles avant qu’Alexandre essayât de fonder son empire de découvertes et d’aventure en Asie, tant de siè
ire de découvertes et d’aventure en Asie, tant de siècles avant que l’ empire romain s’avançât jusqu’en Thrace ou en Perse ? Qu
le et civilisatrice unité humaine du plus vaste et du plus inoffensif empire que la terre ait jamais porté ? Pourquoi prêtons-
de Stamboul, qui n’intrigue point avec l’Europe et qui ne demande à l’ empire ottoman que la liberté de son christianisme et la
intelligent engouement pour Méhémet-Ali d’Égypte, le démolisseur de l’ empire dont il avait reçu lui-même un empire. La solutio
i d’Égypte, le démolisseur de l’empire dont il avait reçu lui-même un empire . La solution que propose aujourd’hui le gouvernem
ance à son petit roi, votre favori du jour, maître absolu demain d’un empire presque égal au vôtre, incapable de protéger cett
giée sur le Tyrol, son dernier boulevard, réduite par son rôle à être empire de montagne, à être demain ce qu’était hier le fa
, où tout ce qui est essentiellement mobile dans la configuration des empires parut un moment définitif, on sait tout de l’homm
e pas même une île (Sainte-Hélène) pour mourir chez lui, après tant d’ empires parcourus, en ne laissant partout que des traces
omplète du globe, des temps, des races, des idées, des religions, des empires , par où l’humanité a passé, passe et passera avan
l’Atlas géographique et historique ces grands déserts qui furent des empires , ces vides immenses qui ne pouvaient jadis conten
bli. Considérée comme existence visible, comme occupant sous le nom d’ empire , de république, de race, de tribu, de nation, tel
s routes, les stations, les progrès, les bornes, les catastrophes des empires , conduisant par des voies visibles l’humanité au
les superficies terrestres qui furent, ou qui sont, ou qui seront des empires humains. À chacune de ces superficies géographiqu
ent un cours d’humanité tout entière. Sur ces océans de continents, d’ empires , de royaumes, de provinces, d’îles, de mers, de f
res qui bordaient les voies romaines, du Capitole aux extrémités de l’ empire  ; combien le voyage eût été plus instructif et pl
8 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
porter au ciel (le Tien) le plus grand bienfait qu’il eût accordé à l’ empire chinois dans cet aliment qui devait multiplier à
ant ainsi les rites des trois dynasties qui, depuis la fondation de l’ empire , l’avaient successivement gouverné jusqu’alors, o
mmodité de ceux qui sont répandus dans les différentes provinces de l’ empire , on a élevé dans chaque ville un monument où ils
ant Jésus-Christ, le grand Tay-tsou, Kao-hoang-ty, ayant réuni tout l’ empire sous sa domination, regarda comme le premier de s
nt un siècle à la langue, à la législation, au gouvernement même de l’ empire , de résumer toute la civilisation et toute la lég
es discours qu’il adresse aux grands, aux princes, aux peuples de son empire . Les ministres et les censeurs du pouvoir public
a point d’yeux, et il voit tout, aussi bien dans le gouvernement de l’ empire que dans la vie privée du peuple. Il n’y a ni bie
s Européens. » VII Ce livre, comme nous l’avons dit, a donné l’ empire aux lettrés comme à ceux dont l’intelligence, cul
consignées dans le texte de la philosophie raisonnée de Confucius. L’ empire tout entier n’a été qu’une vaste école ; les empl
t dans le cas de connaître par eux-mêmes les plus savants hommes de l’ empire , de suivre tout ce qui a rapport aux sciences, de
s charges honorables et lucratives pour les plus habiles lettrés de l’ empire , et les a chargés, chacun selon la sienne, d’appr
VIII « Des lettrés, renommés par leur science des annales de l’ empire et par la fermeté de leur caractère, tiennent reg
la calomnie. L’imprimerie, immémorialement inventée et exercée dans l’ empire , y fait respirer la pensée publique comme l’air ;
ce règne et de cette abdication ont été traduites de la Gazette de l’ empire , en 1778, par le Père Amyot. La littérature polit
inspecter les provinces les plus éloignées et les plus arriérées de l’ empire . Le bruit de sa mort avait couru ; les peuples s’
uru ; les peuples s’étaient troublés de l’idée de perdre le chef de l’ empire avant qu’il eût, suivant l’usage, désigné son suc
ût, suivant l’usage, désigné son successeur parmi ses enfants ; car l’ empire , au fond, est une république lettrée dont le régu
éditaire, moitié électif, est désigné par le père grand-électeur de l’ empire . Un lettré d’un ordre inférieur osa lui présenter
gé et puni pour cet outrage à la majesté et à la liberté du Père de l’ empire . Mais, rentré dans sa capitale, l’empereur crut d
c’est dire à tout le monde que l’on donne comme un second maître à l’ empire  ; c’est ouvrir une source d’où peuvent découler l
lire le contenu, il expira. Quand ma nomination fut divulguée, tout l’ empire applaudit à son choix. « Dès que je fus sur le tr
s qualités qu’on peut désirer dans un bon empereur, je lui destinai l’ empire . Une mort prématurée l’a enlevé de ce monde lorsq
as cependant que je néglige l’importante affaire de la succession à l’ empire  ; je l’ai sans cesse présente à l’esprit. L’année
ités, d’abréger le cours de sa vie, afin qu’il ne préjudiciât pas à l’ empire et que je pusse moi-même me nommer un successeur
lement digne de régner. Ma prière n’avait pour objet que le bien de l’ empire , au préjudice même de l’affection paternelle. Le
i atteint la quatre-vingt-cinquième de mon âge ; alors j’abdiquerai l’ empire , et je le céderai à celui que je destine à être m
du Ciel sur ma personne, lorsqu’il m’a confié le gouvernement de cet empire . Si, malgré toutes mes intentions, lorsque je ser
omme incapable de tenir sur la terre la place du Ciel, j’abdiquerai l’ empire . « Parmi les souverains qui l’ont gouverné, il s’
des Tang répondit à son ministre, qui l’exhortait à se démettre de l’ empire  : “Vous voulez donc que je devienne un homme inut
inutile sur la terre ? ” Il n’en fut pas ainsi de Jen ; il abdiqua l’ empire , et à peine l’eut-il abdiqué qu’il tomba dans la
ns la mélancolie la plus profonde. Son successeur abdiqua comme lui l’ empire , et, comme lui encore, il porta la tristesse jusq
ont une inspection immédiate sur le peuple, toutes les affaires de l’ empire , grandes ou petites, tout cela m’est rapporté, pa
cun moment où il me soit permis de jouir d’un tranquille repos. « Mon empire est très vaste et le nombre de mes sujets est imm
ffaires comme auparavant, alors je remettrai avec joie les rênes de l’ empire en d’autres mains, et j’aurai la douce satisfacti
t des plus mal fondés. Il ose accuser notre dynastie d’avoir usurpé l’ empire . Son crime est des plus énormes et d’une conséque
armi les lettrés, mandarins et autres qui sont répandus dans ce vaste empire , il y en ait qui pensent comme cet insensé et que
e j’avais pour cela, ne voulant pas la déshonorer à la face de tout l’ empire . On a dû reconnaître dans cette affaire que la ju
belle a osé me proposer de me reconnaître coupable aux yeux de tout l’ empire , et de nommer publiquement une autre impératrice,
illes du prince mantchou, pour la placer à côté de moi à la tête de l’ empire  ? Ce que dit à ce sujet le lettré porte avec soi
out qui avaient pour objet l’avantage de mes sujets et la gloire de l’ empire  ; je n’ai jamais manqué, après les avoir reçues,
ériode de quinze ans, et confiée aux premiers lettrés et savants de l’ empire . L’empereur ne négligeait pas d’en revoir les pag
campagnes, six sur les différents arbres de toutes les provinces de l’ empire (nous doutons qu’on en connaisse une cinquième pa
seront bientôt à la merci de l’Europe armée qui fait violence à leur empire . Nous ne sommes pas du nombre de ceux qui désiren
9 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
tumultueusement dans son cours les religions, les institutions et les empires . Ces événements, bien vus, bien écoutés, bien com
conduite de la vie appliquée en grand aux nations, aux sociétés, aux empires , il écrira au hasard des récits pleins d’ignoranc
mier rouage jusqu’au dernier ; il a monté et démonté le mécanisme des empires , et mis à nu tous les ressorts qui font mouvoir l
ude de naissance, de jeunesse, de maturité, de caducité et de mort. L’ empire a dévoré la république ; l’armée a subjugué les l
e Mucien, tracé en quelques lignes, présage du premier coup d’œil à l’ empire des agitations, à Galba des compétiteurs : « Hom
s le fond de l’Asie, aussi près de l’exil qu’il le fut plus tard de l’ empire  ; mélange de luxure, d’intrigue, de popularité, d
s, sur ses collègues ; homme à qui il était plus facile de décerner l’ empire par son crédit que de l’obtenir pour lui-même. »
u de compagnons d’armes, mais pour prouver que je n’ai point brigué l’ empire par ambition. Cet acte démontrera à tous que je n
qu’un bon successeur, et ta jeunesse rien autre qu’un bon maître à l’ empire . « Sous Tibère, sous Caïus, sous Claude, nous fûm
écouvrira avec intelligence le meilleur des Romains pour succéder à l’ empire . Descendre ou naître des princes est un hasard qu
Nous, au contraire, que l’estime publique et les armes ont portés à l’ empire , quels que soient nos services, nous y serons pou
Galba ? XVI On se perd quand on analyse ce sublime discours d’ empire dans les profondeurs de raison, de pénétration, d
mp avec Galba, puis au sénat, pour se faire reconnaître héritier de l’ empire . Les soldats, refroidis par la parcimonie de Galb
er davantage ce nom d’héritier de Galba, j’ai été adjoint par lui à l’ empire . « Par cet acte, les destinées de la patrie et ce
parle en ce moment au nom de Galba, devenu mon père, du sénat et de l’ empire , que je représente devant vous. « Nous sommes pla
e, même après Galba, il ne pût y avoir de guerre civile à Rome pour l’ empire . « Je ne me vanterai pas ici de la noblesse de mo
es vices, qui sont à ses yeux le seul titre de gloire, ont renversé l’ empire , même quand il était la créature et l’ami de l’em
n, sa démarche, sa parure efféminée, qu’il briguerait et mériterait l’ empire  ? Ils se trompent, ceux qui croient que son luxe
cquis par le crime ne fut exercé honnêtement. « Galba a été promu à l’ empire par le consentement de l’univers, et moi par votr
s’il y défiera l’assaut des prétoriens ou s’il ira au camp disputer l’ empire à Othon. Danger pour danger, il préfère le plus h
i reçoivent des ordres de s’informer des motifs et de les discuter, l’ empire lui-même périrait avec le principe nécessaire de
vous avez proférés contre le sénat ! « Quoi ! le sénat, la tête de l’ empire , le lustre de toutes nos provinces, demander des
10 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »
nt fondé dans les plaines et les vallées propices les premiers grands empires , ou qui les ont détruits pour en élever d’autres
plus fixe, une contrée plus stable et mieux défendue ont permis à un empire plus durable que les autres de s’asseoir et de se
ncore aussi égal et aussi avancé qu’elle le voudrait, l’aperçu de ces empires non moins gigantesques, mais plus mobiles et ruin
lus (si Romulus il y a) fut celui de toute la République et de tout l’ Empire  ; il fut appliqué et pratiqué, bon gré, mal gré,
s hommes libres, sans distinction, répandus sur toute la surface de l’ Empire , se trouvèrent avoir acquis officiellement le dro
era le panégyrique de la République romaine, et Tacite le procès de l’ Empire ., La poésie épique, enfin, dégénérée de la perfec
ez Rome, en effet, au temps de César et avant qu’il mette la main à l’ Empire , avant qu’il soit revenu des Gaules pour passer l
, humaine : « Étendre le droit de cité à tous les hommes libres de l’ Empire , régner sur le monde pour le monde entier, non po
lait y pourvoir en déblayant, pour ainsi dire, toute la banlieue de l’ Empire , en l’environnant de l’effroi de ses armes et de
avancées. Il aurait par là assuré pour quelque temps l’enceinte de l’ Empire et retardé peut-être le siège qu’en firent les ba
t, et n’a abouti sous sa forme mitigée qu’à un compromis fâcheux, « l’ Empire républicain », quelque chose qui n’était ni arist
de la Saint-Martin de l’ancienne philosophie. On a véritablement « l’ Empire libéral » et philosophique, comme l’a dénommé M. 
er riant d’Alcinoüs : « Le monde, disait-il, est comme le jardin de l’ Empire . » Adrien, on le sait, rassemblait dans la villa
dans un volume où il a rassemblé plusieurs philosophes et poètes de l’ Empire romain59, lui a consacré tout un chapitre sous ce
-neuf ans, n’ait pas plus fait ni tenté pour restaurer radicalement l’ Empire , pour en améliorer la Constitution d’une manière
urnal des Débats des 8 et 9 juillet 1864. 59. Les Moralistes sous l’ Empire romain, par M. Martha ; un vol. in-8°, librairie
11 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
république purement italienne, république constituée d’un débris de l’ empire romain à Rome. Nous ne parlons pas théologie, nou
sous la loi de notre culte par la force qui vient de Dieu ; donnons l’ empire de la terre à ce chef de notre foi, qui dispose d
donnons l’empire de la terre à ce chef de notre foi, qui dispose de l’ empire du ciel. Voici l’empire du monde romain qui s’écr
erre à ce chef de notre foi, qui dispose de l’empire du ciel. Voici l’ empire du monde romain qui s’écroule, emparons-nous d’un
e du monde romain qui s’écroule, emparons-nous d’un des débris de cet empire , livré aux barbares, occupons sa capitale, abando
u flux et au reflux des nations sans maîtres, établissons-y un nouvel empire , dont un pauvre prêtre du Christ sera d’abord l’é
ssant tout le monde au nom d’un maître supérieur aux vicissitudes des empires  ; il nommera ces barbares ses enfants, et ces bar
concéderont sur la capitale de l’Italie, que ce vieillard habite, un empire des ruines ; ils y laisseront éclore lentement l’
s Césars, cette chaire deviendra un trône, ce trône recréera un autre empire , cet empire humain laissera longtemps indécis le
tte chaire deviendra un trône, ce trône recréera un autre empire, cet empire humain laissera longtemps indécis le caractère de
x situations. Puis viendra quelque grand conquérant de la foi et de l’ empire , tels que Grégoire ou Sixte, qui prendront résolu
des rois. Et si les peuples obtempèrent à cette injonction papale, l’ empire temporel romain ne sera pas seulement rétabli sur
omain ne sera pas seulement rétabli sur le monde, il sera doublé d’un empire spirituel, le roi sera dieu et le dieu sera roi.
et le dieu sera roi. L’Italie deviendra inviolable, siège d’un double empire  ; quiconque y touchera ne sera pas seulement barb
bris de l’Italie, pour la défendre des barbares, pour la disputer à l’ empire germanique et pour faire de ses membres épars une
outenue contre les barbares pour l’Italie, ils la soutinrent contre l’ empire germanique, antagoniste permanent de leur puissan
que. La réforme l’affaiblit considérablement dans son ascendant sur l’ empire germanique et dans son protectorat de l’Italie. L
une ville conquise, annexée, sous le nom de département du Tibre, à l’ empire . Le pape, arraché brutalement à son palais par de
rassant qu’on renvoyait de prison en prison. Quand Bonaparte sentit l’ empire échapper par grands lambeaux de sa main avec la v
enise devint en peu de siècles ce qu’est l’Angleterre aujourd’hui, un empire flottant, négociant et combattant sur toutes les
ires de cette Rome des eaux, conquirent tout ce qui se détachait de l’ empire gréco-romain sur les bords de la Méditerranée, de
ie, était cédée aux Vénitiens pour leur part dans les dépouilles de l’ empire d’Orient ; ils y ajoutèrent les territoires de La
les Latins, les Génois disputèrent aux Vénitiens les dépouilles de l’ empire  ; ils colonisèrent militairement les côtes du Pél
colonie génoise de Constantinople s’immisçait dans les affaires de l’ empire grec, délivrait des princes de captivité, en inau
son temps, condottiere de mer, qui passait tour à tour du parti de l’ empire au parti de la France, la leur rend. Le seul titr
édant des fiefs humains dans les montagnes qui servent de limites aux empires des grands peuples4. Ces princes régnaient sur u
’Espagne de ses possessions italiennes, agrandit les possessions de l’ empire d’Allemagne en Lombardie. La maison de Savoie s’a
Allemagne par les conquêtes, les ravages, les humiliations du premier empire . Ce que nous voulons tout haut, nous le voulons t
on menaçante pour nous de votre monarchie de second ordre en un vaste empire italien pesant trop fort contre nous sur les Alpe
12 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375
, ces trois cités qui firent craindre à Rome d’être supplantée dans l’ empire du Monde. Les Carthaginois furent arrêtés de bonn
prit lent et paresseux. — Le kan de Tartarie, qui a réuni à son vaste empire celui de la Chine, gouverne un peuple efféminé, t
ux équilibre, nous trouvons, en partant des extrémités de l’Orient, l’ empire du Japon, dont les mœurs ont quelque analogie ave
ersuader aux nobles que les gens du peuple sont hommes comme eux. — L’ empire de la Chine avec sa religion douce et sa culture
les d’un grand nombre de cités libres ont formé deux aristocraties. L’ Empire germanique est aussi un système composé d’un gran
rps est l’Empereur, et dans ce qui concerne les intérêts communs de l’ Empire il se gouverne aristocratiquement. Du reste il n’
13 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
s pour reporter les regards de son lecteur vers une autre région de l’ empire où se noue un autre drame militaire pour un trois
r à qui des deux armées reviendra le bénéfice de donner un maître à l’ empire  ; elles s’indignent qu’on en dispose ainsi sans l
à l’historien l’occasion d’une magnifique énumération des forces de l’ empire . Othon se décide à laisser livrer la bataille par
nue que de Vitellius, et, si nous avons combattu par les armes pour l’ empire , le crime en est à lui seul. C’est à moi du moins
besoin ni d’être consolé, ni d’être vengé. D’autres auront possédé l’ empire plus longtemps, aucun ne l’aura résigné avec plus
e premier, après les Jules, les Claude, les Servius, il avait porté l’ empire dans une nouvelle famille ; que son neveu devait
us ou moins de soi-même à la fortune ; mais pour ceux qui tendent à l’ empire , il n’y a point de milieu entre le faîte et l’abî
us. Le discours qu’il adresse à Vespasien pour le décider à briguer l’ empire , est un cours de politique à l’usage des ambitieu
ace au-dessus de moi. « Il serait peu sensé, à moi, de ne pas céder l’ empire à celui dont j’adopterais le fils pour successeur
des légions d’Orient. Vitellius n’était pas encore à Rome, que déjà l’ empire lui échappait de tous côtés. XV Son armée,
mps cachée à l’Italie, y éclate enfin. Cécina, à qui Vitellius doit l’ empire , sort de Rome avec une armée pour aller combattre
nt offrir des conditions favorables à Vitellius, s’il veut abdiquer l’ empire qui s’écroule ; il penche vers ce parti. XVII
ître de l’univers, abandonnant le siège de sa puissance, sortait de l’ empire , à travers son peuple, au milieu de sa capitale.
r au sort les députés qu’on enverrait à Vespasien pour lui décerner l’ empire , on lui envoyât des députés choisis au mérite et
s temps aussi sont plus dramatiques ; le passage de la république à l’ empire est plus récent, la tyrannie est plus neuve, les
, Néron s’écrie que de ce jour seulement on lui donne véritablement l’ empire , et qu’il doit ce présent à un affranchi ! Qu’Ani
lés depuis contre sa mémoire : qu’elle avait brigué l’association à l’ empire , qu’elle aspirait à faire prêter le serment des p
 : « Je ne règne que d’aujourd’hui, et c’est à Anicétus que je dois l’ empire . » LXI Est-ce la vertu enfin, la moralité
et tout le peuple, parce qu’il représente à lui tout seul plus que l’ empire , l’armée, le sénat, le peuple, c’est-à-dire la co
14 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’empire russe depuis le congrès de vienne »
L’ empire russe depuis le congrès de vienne5 I Quoi
en Europe, qui l’affirment, mais sans le prouver, toute la force de l’ empire russe est soupçonnée de n’être, comme beaucoup de
de la Critique ; mais, aujourd’hui, il mériterait de la passionner. L’ Empire russe depuis le Congrès de Vienne 6 de Beaumont-V
éâtre, où les conceptions de la pensée se carrent et se cubent sous l’ empire des plus difficiles combinaisons. Depuis cette ép
ie de laquelle il écrit, et vous n’avez plus rien dans ce livre sur l’ empire russe. Tout ce qu’on y rencontre jonche la place
t était-ce bien la peine d’intituler fastueusement son ouvrage : De l’ Empire russe depuis le Congrès de Vienne, si ce livre qu
de nationalement soi, qui dépose d’une autonomie ?… Analysez donc cet empire singulier, inachevé et vieux déjà, vous ne trouve
rétention ou la volonté d’écrire, en quatre points, une histoire de l’ empire russe, mais ce sont les observateurs sans mission
prince de Ligne disait avec raison : « D’une tempe à l’autre, voilà l’ empire  ! » III Nous ne sommes pas plus heureux en
résistent pas… qui aiment et qui obéissent ! 5. Beaumont-Vassy. L’ Empire russe depuis le Congrès de Vienne. Pouchkine et L
15 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284
Histoire du Consulat et de l’ Empire , par M. Thiers, Tome xix 49. (L’île d’Elbe, — L’a
nous a donnés jusqu’ici, surtout dans les dernières années. Ce second Empire , qui fut si court et comme étranglé par les événe
historique à étudier ; mais la renaissance et le rétablissement de l’ Empire , il y a dix ans, lui a rendu un intérêt d’à-propo
rvalle de plus de trente-cinq ans, reprenait son cours. Car le nouvel Empire , en renouant la chaîne, avait à se rattacher à 18
e plus fait pour toucher et pour entraîner. Les adversaires du nouvel Empire ne s’y trompèrent pas : ils allèrent tout d’abord
bord s’attaquer à cette tentative grandiose, et avortée en 1815, d’un empire pacifique et libéral. Que de tableaux des Cent-Jo
être plus libre de se comporter autrement. On lui a détruit son grand empire , elle va en recommencer un tout petit avec les mo
ir et de juger. Il creuse dans le mal, a dit Fénelon. L’histoire de l’ Empire , telle que M. Lanfrey la veut, est celle qu’eût é
16 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
rrivant à l’adolescence avec le Consulat, il mûrit sa jeunesse sous l’ Empire . Ses plus profondes impressions, lui-même s’en fa
d’alors et donnent le sens vrai de son talent. Tous ceux qui ont vu l’ Empire en ont été fortement marqués dans leur imaginatio
été fortement marqués dans leur imagination ; et j’appelle avoir vu l’ Empire , non pas être né à telle date qui permît de le vo
n balbutiant les noms, Nous avons souvenir de plus d’une journée Où l’ Empire leva sa tète couronnée ; Quelque magnificence, un
et plus de naturel que ne s’en permettaient volontiers les muses de l’ Empire . Cette pièce, non représentée, n’eut pas même la
e s’incline, Que lui-même, que l’Empereur, Parmi tous les soins de l’ empire , Sache même que je respire, Et me flattez-vous d’
s, vous la première amour De ce cœur qui devait un jour Battre pour l’ empire du monde, Dites, n’a-t-il jamais dormi Sous les c
restés en portefeuille81 avec une quantité de petites pièces. Sous l’ Empire , il y avait cela de particulier : on pouvait fair
prodiguement inventive. Le style en général était assez pauvre sous l’ Empire et servait mal l’aspiration de la pensée. César m
oujours classique, on ne le retrempait pas. Quand je parle ainsi de l’ Empire et de sa grande route régulière, il va sans dire
e étude d’imitation et de style, Ulysse garde son prix. La chute de l’ Empire remplit l’âme de M. Lebrun d’amertume et de patri
partenait plus tout entier depuis quelques années. Selon l’usage de l’ Empire , où les lettres se coordonnaient volontiers aux a
u théâtre ou dans le poëme, c’est un certain degré d’innovation. Si l’ Empire avait subsisté, cette innovation se serait-elle p
serait essayé, même à travers les entraves. Les grandes émotions de l’ Empire devaient avoir leur contre-coup et leur après-cou
e n’est plus une aussi belle tragédie. » — La seconde génération de l’ Empire , un peu plus tôt, un peu plus tard, devait en ven
nir son rôle, je dirai de lui qu’il est le plus jeune des poëtes de l’ Empire , de même qu’on pourrait dire de M. Delavigne ou d
nt, n’offraient dans la même nuance. En redescendant du cothurne de l’ Empire , on goûtait fort chez lui quelque chose de senti,
tenu, en quelque sorte, pour lui les promesses et payé l’arriéré de l’ Empire . Depuis ce temps, le poëte, l’homme de lettres en
son nom l’idée qu’il y faut mettre : poëte presque formé déjà sous l’ Empire , et qui sut être le semi-romantique le mieux auto
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
découvrirent le continent de l’Amerique, ils y trouverent deux grands empires fleurissans depuis plusieurs années, celui du Mex
jours les plus heureux dont elle ait joüi depuis la destruction de l’ empire romain par les barbares. Toutes les conjonctures
t à les soûtenir. Ils dégenererent durant les plus belles années de l’ empire romain. Bien des gens pensent que les lettres et
de triomphe, il ne se trouva point apparemment dans la capitale de l’ empire un sculpteur capable d’entreprendre l’ouvrage. Ma
ivant les apparences, le sculpteur le plus habile de la capitale de l’ empire y ait mis la main. Enfin, quand Constantin voulut
as eu dans le genre lyrique. Juvenal soutint la satire jusques sous l’ empire d’Adrien, mais ses poësies peuvent être regardées
décisif par un passage de son livre, que cet auteur la composa sous l’ empire de Claudius et par consequent qu’il écrivoit envi
erise si bien toutes les circonstances de l’avenement de Claudius à l’ empire qui calma le tumulte, il parle si nettement de la
s que l’exposé qu’on y trouve ne peut être appliqué à l’avenement à l’ empire d’aucun des trente successeurs immédiats de Claud
tendre ce passage de Quinte-Curce, que de l’avenement de Claudius à l’ empire , ou de celui de Gordien Pie. Soixante années aprè
Marc-Aurele qui se succederent immédiatement, et dont l’avenement à l’ empire fut aussi paisible que celui d’un fils qui succed
s, par le moïen desquelles un grand nombre de ces princes parvint à l’ empire ou le perdit, furent très-fréquentes. Mais la mau
contre les autres pour se disputer l’avantage de donner un maître à l’ empire , et les deux partis ménageoient les provinces ave
des perses contre les grecs, et celles des barbares du nord contre l’ empire romain. Telles sont les guerres des turcs et des
Le Grand. Ce fut dans le temps des guerres civiles qui affligerent l’ empire romain sous Cesar et sous Auguste que les science
on, que durant les trois siecles qui suivirent le meurtre de Cesar, l’ empire romain ait essuïé aucune de ces guerres affreuses
encerent d’avoir quelques établissemens permanens sur les terres de l’ empire , et que les tyrans se cantonnerent dans les provi
fut toujours la capitale de l’état. Ainsi tous les bons ouvriers de l’ empire romain devoient se rassembler à Rome. Il n’y a do
uante ans après la mort de Cesar, fut toujours la capitale d’un grand empire , où l’on élevoit chaque jour des bâtimens superbe
ptions ou par les coëffures des femmes, pour avoir été faits depuis l’ empire de Trajan jusqu’à l’empire de Constantin. Comme l
des femmes, pour avoir été faits depuis l’empire de Trajan jusqu’à l’ empire de Constantin. Comme les romaines changeoient leu
urs qui aïent écrit depuis que la Grece fut devenuë une province de l’ empire romain. On doit regarder avec veneration les écri
bre à l’honneur et avec la tête des empereurs dans tous les païs de l’ empire romain, où l’on parloit grec, sont mal gravées en
Sous la plûpart des empereurs romains, la soumission de la Grece à l’ empire , fut plûtôt une mouvance qui assuroit la tranquil
ès, étoient redevenus grossiers. Durant les six derniers siecles de l’ empire de Constantinople ils étoient moins habiles, prin
eius Paterculus qui composa son histoire vers la quinziéme année de l’ empire de Tibere, a fait sur la destinée des siecles ill
18 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
ôts, rapprochant par ses voies les points extrêmes du monde ancien, l’ Empire romain est le plus puissant instrument d’unificat
itude de chefs, de princes, de tyrans et de gouverneurs de peuples. L’ Empire romain seul s’étendait sur tous. » Et l’évêque de
endait sur tous. » Et l’évêque de Césarée fait remarquer que par là l’ Empire romain préparait le monde à l’idée de l’unité de
orte promulguée plutôt qu’acceptée, formulée plutôt que réalisée. « L’ Empire , dit Duruy 194, n’est qu’un grand corps sans musc
emble immense ne collaborent pas à leur propre unité. Si l’on veut, l’ Empire romain est un État ; il n’est à aucun degré une n
e, ici la tâche n’est pas très aisée, et là tout est à faire. Dans un Empire comme l’Empire allemand, mosaïque de royaumes et
n’est pas très aisée, et là tout est à faire. Dans un Empire comme l’ Empire allemand, mosaïque de royaumes et de principautés
qui entraîne toutes les sociétés européennes. En fait, dans le nouvel Empire allemand, les anciens pouvoirs locaux ne sont plu
yeux, de jour en jour, des centres populeux se forment jusque dans l’ Empire des tsars ; toutes les industries russes, et en p
l est contestable que l’unification soit réellement au maximum dans l’ Empire russe, au minimum dans la République américaine.
e sa commune. » Entre la commune, petite démocratie patriarcale, et l’ Empire , vaste autocratie bureaucratique, il n’y a pas de
s, les rend, à un certain point de vue, semblables. C’est ainsi que l’ Empire de Rome, en effaçant leurs distinctions collectiv
19 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »
, les Vandales en Espagne, les Saxons en Angleterre, chacun démolit l’ empire , et tous s’égorgent pour s’en arracher les débris
utre. L’univers connu était alors partagé en trois grandes masses ; l’ empire des Califes ou des Arabes, l’empire Grec et l’Eur
rtagé en trois grandes masses ; l’empire des Califes ou des Arabes, l’ empire Grec et l’Europe occidentale échappée aux fers de
crées des croisades, et par les combats éternels du sacerdoce et de l’ empire . Il y eut pourtant, à travers ces ravages, quelqu
ges qu’excita dans la plupart des villes le choc du sacerdoce et de l’ empire , de la tyrannie et de la liberté. En Allemagne, l
per au temps : tels parurent les Européens dans cette époque. Rome, l’ empire , tout avait été bouleversé ; tout avait changé ou
gea la liberté germanique écrasée, donna à la Suède l’ascendant sur l’ empire , créa plusieurs grands hommes, fit tous ces prodi
des pouvoirs. Christine fut louée en Suède comme la législatrice de l’ empire  : on lui adressa plusieurs panégyriques sur cet o
20 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493
Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’ Empire . Lundi 20 septembre 1852. Ce n’est pas tout à
la meilleure comédie en cinq actes et en vers qu’on ait donnée sous l’ Empire . Il est difficile d’asseoir un jugement littérair
lusieurs voyages ce laborieux et fidèle commis de l’Empereur. Quand l’ Empire fut établi au complet et que l’organisation admin
si vous aimez mieux, comme rédacteur en chef préposé au Journal de l’ Empire (toutes les biographies glissent le plus qu’elles
moment était des plus favorables ; à cette fin de 1811, la paix de l’ Empire était ou semblait profonde ; les esprits, reposés
raires, dont le nombre était grand à cette époque la plus oisive de l’ Empire . Tout à coup un bruit sourd se répand ; dans les
és par un ancien confrère, les auteurs critiqués dans le Journal de l’ Empire , allaient s’informant, remontant à la source, et,
. Mais son style, à lui, appartient à ce genre épuré et clarifié de l’ Empire qui, à part quelques bons vers qui se détachent,
t un an après (13 mars 1845). Quand on vous parle du littérateur de l’ Empire dans sa perfection et dans sa justesse, ne pensez
plein triomphe, tout jeune encore, à l’heure de l’apogée extrême de l’ Empire . Pensez à cette querelle soudaine des Deux Gendre
mêmes hommes dans les deux rôles, administrant l’esprit public sous l’ Empire , refaisant et remuant l’opinion publique sous la
21 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XX. De Libanius, et de tous les autres orateurs qui ont fait l’éloge de Julien. Jugement sur ce prince. »
l’orateur, les objets les plus importants de l’administration et de l’ empire , il jeta les yeux sur l’intérieur du palais ; il
arme inexprimable de la philosophie, protecteur et ami des dieux de l’ empire  ; ô prince ! reçois ce dernier hommage d’une éloq
e d’Homère et de Platon commençait à devenir la langue dominante de l’ empire . Cependant l’ancienne langue des Césars, quoiqu’a
rône, il lui donna la place de surintendant général des finances de l’ empire . « Vous cherchiez, dit-il à l’empereur, un homme
tres, il eut à lutter contre l’exemple des crimes. Mis à la tête de l’ empire , il y soutint son caractère ; on le vit à la cour
lus de mérite à arrêter les abus et à soulager les provinces. Dans un empire tout militaire, et où le soldat féroce et avare v
istianisme, et le choc de ceux qui combattaient pour la religion de l’ empire , avaient donné cette secousse. C’était là le gran
douter qu’il n’ait cru aux génies. Deux fois il crut voir celui de l’ empire  : l’une en songe et dans les Gaules, lorsqu’il dé
sque, pendant la nuit, il méditait sous sa tente. Alors le génie de l’ empire lui parut triste et désolé, et la tête couverte d
22 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
d’une muraille presque perpendiculaire de glace les deux plus vastes empires du monde, et jetons un regard profond sur la Chin
er cette volonté d’un seul contre tous en tyrannie ; Échelonner, si l’ empire est grand, les corps ou les magistratures, religi
des sourires en présence du phénomène de la Chine antique et moderne, empire plus étendu, plus peuplé, plus policé, plus indus
le bruit des innombrables métiers, industries, arts qui nourrissent l’ empire  ; un gouvernement qui méprise trop pour sa sûreté
t. Les lettres et les lois sont une seule et même chose dans ce vaste empire . Quand vous savez ses livres, vous savez sa polit
du globe, déluge qui submergea les plaines avec leurs cités et leurs empires , et après lequel il y eut sur la terre comme une
pés à faire écouler les eaux de leur déluge des basses terres de leur empire , apparaissent dès le premier jour des livres à la
empereurs de la Chine, qui compulsèrent toutes les bibliothèques de l’ empire et qui traduisirent tous ces principaux monuments
ensément depuis l’expulsion des premiers jésuites de la capitale de l’ empire . Il faut excepter les savants professeurs françai
n des royaumes dont se composait alors la fédération monarchique de l’ empire chinois, encore mal aggloméré en seul gouvernemen
des intelligences. Ces disciples volontaires et dévoués furent tout l’ empire de Confucius. Comme ils étaient eux-mêmes les plu
ophes les plus renommés par leur doctrine dans toutes les villes de l’ empire , et se fit humblement leur disciple afin de se re
aumes voisins pour aller, non prophétiser, mais raisonner dans tout l’ empire où l’on parlait la langue de la Chine. L’espace l
ment parce qu’il était l’homme de plus de bon sens qu’il y eût dans l’ empire et dans le siècle, la raison vivante et enseignan
t Confucius en l’expliquant, « à chaque citoyen de la société ou de l’ empire ce qui lui revient légitimement sans favoriser ni
’agrandit, dans le chef paternel et dans les sujets filiaux de chaque empire . Ce principe d’autorité, selon Confucius, peut su
ncipe d’autorité paternelle. Le souverain est le père et la mère de l’ empire . Les sujets sont tenus envers lui à la même piété
me piété filiale qu’envers leur propre père. Dans chaque famille de l’ empire , le même principe se ramifie et consacre l’obéiss
es paroles mal séantes sur les registres historiques inviolables de l’ empire . L’intelligence cultivée (les lettrés) est le seu
qui font l’homme social, tout changera de face et s’améliorera dans l’ empire . Les hommes ainsi instruits et convaincus deviend
ait entièrement oubliée ; j’ai tâché de la restaurer et de rétablir l’ empire du vrai et du bien ; je n’ai pu y réussir ! Se tr
23 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340
la République, devenu incompatible et tout à fait récalcitrant sous l’ Empire , mais curieux de l’étude, amateur du beau en tout
latins, et, à chaque moment de relâche, il leur laissait reprendre l’ empire . On peut juger de ce que devait être la disciplin
ons, les sentiments de Courier à cette fin de la République et sous l’ Empire , nous les savons maintenant, il vient de nous les
. Placé entre la République et le Consulat, ou entre le Consulat et l’ Empire , il est pour Praxitèle. En écrivant à ce même M. 
rascati, les articles du docte et fin Boissonade dans le Journal de l’ Empire , il lui écrivait : Courage, monsieur ! venez au
ne faisait aucun cas de la littérature de son temps, ni de celle de l’ Empire , ni, je le crains bien, de celle qui vint depuis 
s laquelle il raconte comment se fit à Plaisance la proclamation de l’ Empire dans le régiment de d’Anthouard est célèbre : c’e
le, de Rome à Paris, dans ce grand silence, un moment pacifique, de l’ Empire  ; et Courier jugea à propos de répondre par une L
je tiens à bien noter les deux moments dans sa vie. Vers la fin de l’ Empire , il me semble voir en Courier un misanthrope stud
position à la fois de découragement et de dilettantisme à la fin de l’ Empire , quand il écrivait à Bosquillon (novembre 1810) :
onne un poli de style qui rappelle l’éclat du marbre de Paros. Mais l’ Empire , en tombant, allait ouvrir à Courier de nouveaux
24 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »
Alexandre, Pyrrhus, Annibal et Scipion ; parmi les destructeurs de l’ empire , Attila et Totila ; parmi ses vengeurs, Narsès qu
e, devint général, et qui eunuque, fut un grand homme. Dans le nouvel empire d’Occident, Charlemagne, le plus grand homme de l
rberousse, sous qui commença la lutte sanglante du sacerdoce contre l’ empire , qui fit la guerre aux papes et aux Sarrazins, et
eau monde ; Fernand Cortez qui, avec cinq cents hommes, lui soumit un empire de six cents lieues ; Antoine de Lève qui, de sim
aire un état. Les empereurs n’avaient point perdu de vue ce fantôme d’ empire romain, que de temps en temps ils voulaient faire
Constantinople, et la philosophie ancienne qui, depuis la chute de l’ empire , n’avait été cultivée que par les musulmans arabe
25 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »
L’ Empire Chinois16 Enfin, voici un livre qui nous tire
t document imposant : la probité et l’intelligence. Publié en 1854, L’ Empire Chinois 17 en est déjà à sa seconde édition, et n
onteste, telle est la grande place que prend et gardera le livre de l’ Empire Chinois dans la littérature historique de l’Europ
 !) n’est pas, à proprement parler, missionnaire dans son livre sur l’ empire chinois. Il n’y entretient pas le public de ses s
bou sur sa tête ! Huc avait obtenu d’un des principaux mandarins de l’ empire , Kichan, ambassadeur chinois à Lha-ssa, d’être tr
is, l’autorité paternelle, que Huc nous montre, comme le reste de cet empire , qui s’évapore en formules, ne reprendra pas le s
umaines. L’abbé Galiani disait, nous l’avons cité déjà : « Il est des empires qui ne sont jolis que dans leur décadence. » Cert
rir ! 16. L’abbé Huc, ancien missionnaire apostolitique en Chine. L’ Empire Chinois (Pays, 28 février 1853) 17. Gaume.
26 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »
use maturité de l’idiome et du génie romain secondée par la paix de l’ empire , chez ce peuple où se réfléchit alors le génie de
vant les yeux le jeune Octave ; c’était l’école où il se forma pour l’ empire . La profonde hypocrisie dont il couvrit d’abord l
la vie, une acclamation de reconnaissance s’éleva presque dans tout l’ empire . L’histoire nous transmet à cet égard un témoigna
son art imité des Grecs ; mais il semble presque un Romain d’avant l’ empire lorsqu’il s’écrie : « Après les dieux186, dirai-
Le poëte d’Auguste n’a pas craint ces grandes images, usurpées par l’ empire avec l’ancienne gloire de Rome. « Comme un arbre
té de cette ode, c’est même, dans la bouche du chantre épicurien de l’ empire , le retour aux grands souvenirs de la liberté rom
e et d’Auguste au dernier des Césars, n’était-ce pas l’horoscope de l’ empire et la fatalité de cette puissance sans droit et s
le poëte aspire plus haut. On lui demande, pour un des héritiers de l’ empire , pour un des fils de Livie, cette gloire des arme
ant au Capitole. C’était trop peu dire. Le polythéisme a péri comme l’ empire . Le faux enthousiasme dont Horace les avait flatt
27 (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58
Dès le coup d’État de 1852 la légende s’est emparée de Hugo. Durant l’ Empire , dans l’intérêt de la propagande anti-bonapartist
l’étendard de la Commune et en rappelant qu’en 1871 le proscrit de l’ Empire avait ouvert sa maison de Bruxelles aux vaincus d
ls de vendéen, M. de  Rochejacquelein, enrôlé dans le Sénat du second Empire , répondit cavalièrement à de semblables reproches
e des Feuilles d’automne. — Mon père, soldat de la République et de l’ Empire , bivouaquait en Europe ; je vécus auprès de ma mè
tion c’était la guillotine, Bonaparte l’homme qui prenait les fils, l’ empire du sabre2 ». Son influence, non contrebalancée, p
près la défaite de Waterloo, afin de fouler aux pieds la couleur de l’ Empire , elle se chaussa de bottines vertes, ce simple fa
Eugène. « Les sujets habituels de ces pièces étaient les guerres de l’ empire … c’était Victor qui jouait Napoléon. Alors il cou
voir dans son Ode à la Colonne, essayer de glorifier indirectement l’ Empire en glorifiant ses maréchaux ; mais pour se départ
oyalisme qui se révéla subitement dans ses écrits après la chute de l’ Empire . Ainsi que Victor, il était spécialement attaché
evait s’attendre, c’est de rencontrer chez le soldat des guerres de l’ empire , cette humanitairie qui, sur la lyre de Victor de
se sont succédés en Alsace ; n’ont-ils pas reçu des subventions de l’ empire et ne lui ont-ils pas réclamé des franchises doua
ils sont recueillis dans les annales de la réaction qui accoucha de l’ empire  ; mais on ignore la conduite, non moins admirable
rgeois républicains balayés de France, ne crurent pas à la durée de l’ Empire . Durant des semaines et des mois, tous les matins
rose et en vers le peuple parce qu’il ne renversait pas à l’instant l’ Empire que lui et ses amis avaient fondé et consolidé da
l’ouvrage le plus populaire de Victor Hugo, apprit à la jeunesse de l’ Empire la haine et le mépris des hommes de l’Empire. Il
pprit à la jeunesse de l’Empire la haine et le mépris des hommes de l’ Empire . Il est des hugolâtres de bonne compagnie, monarc
ourgeoise, Hugo disculpe les républicains bourgeois qui préparèrent l’ empire et innocente les institutions sociales qui créent
tte politique positive. Dès qu’il se convainquit que l’existence de l’ empire était assurée pour un long temps, il éteignit ses
mille francs par an. Il n’avait pas perdu au change. Il trouva que l’ Empire avait du bon : « Napoléon a fait ma fortune », av
divisible, au Directoire en cinq personnes, au Consulat en trois, à l’ Empire en une seule, à la première Restauration, à l’act
28 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
cessaire à tous les genres de succès, à la guerre surtout, et dans un empire qui embrassait cent provinces ; cette férocité qu
prit de conquête, et surtout de l’esprit qui porte à fonder un nouvel empire  ; un amour du faste, que les peuples prennent ais
uement dans les chaires, et les discours religieux succédèrent dans l’ empire aux discours politiques. Du temps de Cicéron et d
discours une teinte orientale, inconnue jusqu’alors aux orateurs de l’ empire  ; d’un autre côté, le mépris d’une vaine gloire,
y est représenté partout comme vainqueur de l’idolâtrie. On compare l’ empire qu’il a sur la terre avec l’empire éternel que Di
queur de l’idolâtrie. On compare l’empire qu’il a sur la terre avec l’ empire éternel que Dieu a sur le monde ; on le peint com
29 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
omatie moderne, puissance qui ne vit que de politique sur la terre, d’ empire sur les consciences, de ménagements avec les cour
lieu l’histoire, l’histoire, qui, telle que celle du Consulat et de l’ Empire , de M. Thiers, par exemple, compulse toutes les n
ctoire, soit comme ministre du Consulat, soit comme membre du premier Empire , soit comme ministre de sa propre pensée, ayant p
la mesure aux révolutions, ni les bonapartistes survivants du premier Empire , qui ne pardonnent pas à l’homme de 1814 d’avoir
appeler toutes les hautes intelligences à détruire et à réédifier les empires . Élu membre de l’Assemblée constituante, il avait
nce. Trônes, assemblées populaires, Convention, Directoire, Consulat, Empire , restauration ou changement de dynasties, n’étaie
ays-Bas n’étaient plus qu’une colonie politique presque détachée de l’ empire  ; la Prusse avait scindé l’Allemagne en deux infl
de haine contre nous avec l’Angleterre, et avant-garde de cet immense empire moscovite qui venait de surgir, et qui avait beso
Vergniaud, les Guadet, les Danton, les Robespierre, se partagèrent l’ empire de Mirabeau à la tribune. M. de la Fayette, qui é
bitions à sa grandeur. N’est-ce pas à ses dettes que César avait dû l’ empire  ? N’est-ce pas à sa pauvreté que Mirabeau avait d
Il faut contempler, dans l’admirable histoire du Consulat et de l’ Empire , par M. Thiers, l’annaliste le plus scrupuleux et
s y pénétrait avec la brutalité des triomphes. Bonaparte aspirait à l’ empire  ; la fortune l’autorisait à tout espérer, l’audac
omnie. De tels crimes ne se conseillent pas, ils s’improvisent sous l’ empire d’une passion ou d’une peur. Il faut un intérêt b
spagne. Qu’on juge du bouleversement des idées de M. de Talleyrand. L’ empire était proclamé, et la guerre sous-entendue avec l
alleyrand. L’empire était proclamé, et la guerre sous-entendue avec l’ empire . XXX De ce jour, ce n’est plus la diplomati
passion qui veut. Napoléon, devenu empereur et décidé à ne borner son empire qu’aux bornes de son ambition, c’est-à-dire à la
Caulaincourt, plus favori qu’ambassadeur de Napoléon, le partage de l’ empire ottoman. À ce prix, la Russie livre le Portugal e
lleurs soldats, à l’Espagne des flots de sang, et à notre alliance un empire . XXXIV Nous ne louons pas le grand diploma
ure. M. Thiers, à en juger par ce qu’il en dit dans son Histoire de l’ Empire , ne nous paraît pas avoir compris la supériorité
es il avait négocié depuis Louis XVI, le Directoire, la République, l’ Empire , les deux Restaurations, la monarchie légitime et
d’hui du Directoire, dignitaires, maréchaux, généraux, ministres de l’ Empire , royalistes de 1814, auxquels un mot de ce mort a
30 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’ Empire , par M. Thiers (2e partie) I À l’exceptio
ils ne font pas croire. Un guerrier couvert de gloire peut fonder un empire , il ne saurait fonder une religion. Que, dans les
eaux génies ! Elle existait, cette religion, qui avait rangé sous son empire tous les peuples civilisés, formé leurs mœurs, in
noble, la plus légitime ambition, que celle qui cherche à fonder son empire sur la satisfaction des vrais besoins des peuples
et la plus légitime des ambitions que celle qui cherche à fonder son empire sur la satisfaction des vrais besoins du peuple ?
l à vie, et du titre de consul à vie à la prochaine proclamation de l’ empire héréditaire. Ici le général Bonaparte n’a point d
lemand et helvétique remplissent cet intervalle du Consulat à vie à l’ Empire dans l’histoire de M. Thiers. On ne peut leur rep
able donné à la Révolution par l’homme auquel ils allaient décerner l’ empire . » La colère fut sans doute pour quelque chose da
aucoup plus de talent par M. Thiers, dans le livre suivant intitulé l’ Empire . Il rentre ici dans son domaine : écrivain lumine
aire, Bonaparte, s’il n’eût pas fondé la monarchie héréditaire avec l’ empire , était deux fois illogique et deux fois criminel,
sul à vie. Il connut mieux que M. Thiers la nature humaine en osant l’ empire et en réinstituant l’hérédité. XIX Une fois
iction des deux rôles, cherche à excuser maintenant la fondation de l’ empire comme il a cherché à excuser le renversement de l
es et des royalistes, se mêle ici à l’avènement du premier Consul à l’ empire  ; M. Thiers donne à ce procès l’intérêt d’un gran
r le prestige de la descente en Angleterre sur les premiers mois de l’ Empire . Les tentatives toutes avortées pour réunir les e
comme partout. M. Thiers, qui tout à l’heure blâmait l’ambition de l’ empire héréditaire dans son héros, l’approuve quand le s
-à-dire pour quelques siècles, la nouvelle dynastie. » On voit que l’ empire est déjà pardonné à l’empereur par l’historien qu
ulat ? S’il a applaudi au consulat à vie, pourquoi s’étonne-t-il de l’ empire  ? S’il a maintenant applaudi à l’empire, pourquoi
, pourquoi s’étonne-t-il de l’empire ? S’il a maintenant applaudi à l’ empire , pourquoi s’étonne-t-il du despotisme européen ?
31 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
ne voir que le début. Son récit entame et suit l’histoire de l’idée d’ empire , de royauté et de dynastie, à partir d’Auguste :
e méprisée ; l’auteur tient à établir ce dernier point. Au temps de l’ empire , il fallut aux empereurs toutes sortes d’efforts
le mesure de la destinée des chrétiens ; que, sitôt que le sénat et l’ empire non héréditaire emportaient la balance, le christ
dée de royauté cheminait donc et grandissait à travers le déclin de l’ empire  ; le christianisme la favorisait indirectement. A
circonscrite et dut se répéter en diminutif sur plus d’un point de l’ empire  : Des prêtres fortunés foulent d’un pied tranqui
c Clovis. Elle semblait pénétrer encore plus avant, plus au cœur de l’ empire , avec les Goths et Théodoric ; mais les Goths, co
nt et respecté, il se formait, comme naturellement, un essai de grand empire dont lès liens assez vagues, des Pyrénées au Wese
auté, cette royauté de seconde formation ; mais, pour ce qui est de l’ empire , elle fait plus : la couronne impériale propremen
l’état vivant des croyances et des mœurs rustiques dans le midi de l’ empire au lendemain de Théodose. On pourrait citer d’aut
elles que dans les villes, elles étaient plus persistantes. Lorsque l’ empire officiel presque tout entier s’agenouillait devan
don et les Grâces ont été fêtés dans nos chansons, qu’on juge de leur empire sur ceux dont, la veille encore, ils étaient le c
32 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre. »
Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’ Empire , par M. Armand Lefebvre1. Lundi 20 mars 1865.
ondes ; le tout formera une Histoire diplomatique du Consulat et de l’ Empire presque sans interruption et sans lacune, depuis
les traités, le mécanisme et l’organisme du Corps germanique et de l’ Empire , les prétentions et les casus belli de tout genre
mène à parler du père de M. Armand Lefebvre, qui fut, sous le premier Empire , un excellent secrétaire d’ambassade, et qui légu
était trouvé mêlé à bien des épisodes dramatiques du Consulat et de l’ Empire , et avait été un témoin clairvoyant, un agent for
la disposition d’esprit où se tenaient la plupart des écrivains de l’ Empire  : évidemment circonspect était le mot le plus dou
cruel et son mécompte, lorsque la grande Histoire du Consulat et de l’ Empire de M. Thiers fut annoncée et vint, en quelque sor
vérifié par une longue étude, était d’un seul jet, et le Consulat, l’ Empire , envisagés par lui dans leur continuité, offraien
plus nette que je pourrai de sa manière de comprendre le Consulat, l’ Empire et Napoléon. 1. Quatre volumes, chez Amyot. 2.
33 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245
d’envergure et quatorze volants de dentelles… C’est la crinoline de l’ Empire , et ils la font bouffer que c’est une bénédiction
coup ; mais ils ont moins la verge. Ils aiment tant cette époque de l’ Empire qu’ils retracent, qu’ils n’ont pas le cœur de la
grande affaire était de peindre la société des dernières années de l’ Empire . Elle a eu bien des détracteurs, cette société.
galement en choses de talent et de monde. Pour peindre les mœurs de l’ Empire , Μ. Arsène Houssaye était enfin sorti de ce trume
c’est trop de poudre de riz en ces romans, comme sur les épaules de l’ Empire  ; mais la poudre de riz de Μ. Arsène Houssaye éta
pas vu dans les Grandes Dames, quoique Μ. Houssaye connût celles de l’ Empire , une figure de la réalité et de l’idéal tout ense
exprimait les mœurs générales de son temps, ce serait écrasant pour l’ Empire . Ces jeunes gens qui l’aiment auraient été contre
ps, si c’est là le type du genre de femmes qui furent les femmes de l’ Empire , ah ! il faut avoir une cruelle et implacable mis
e, ah ! il faut avoir une cruelle et implacable misanthropie contre l’ Empire , et, certes ! MΜ. Fervaques et Bachaumont ne l’on
34 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
t allusion à la fable célèbre des deux tonneaux d’Homère : « Sous ton empire , nous connaissons le tonneau du bien, d’où s’épan
e, il est fermé de toutes parts. L’espérance est sortie et vole sur l’ empire , les maux sont enchaînés. » On sait qu’au commen
e l’État. Sais-tu pourquoi tu as mis cet ordre dans les finances de l’ empire  ? c’est que tu avais gouverné ta maison avant de
détails, tu es monté sur le trône ; c’est pourquoi, comme si ce vaste empire n’était qu’une famille, tu vois d’un coup d’œil q
 ; ce sont ceux de la gloire : c’est elle qui sans cesse renouvelle l’ empire d’Auguste, qui empêche Trajan de vieillir, qui to
ire un char, ils abandonnaient à des hommes sans choix les rênes de l’ empire et la conduite des nations. On brise une statue,
des lettres : « Ce sont elles qui font la gloire d’un siècle et d’un empire  ; c’est donc à elles qu’il faut confier le souven
35 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
cessé d’exister pour M. de Talleyrand du jour où Napoléon, promu à l’ empire par sa propre volonté et par les victoires de ses
qui ne pouvait que s’en réjouir, en conquérant en Afrique un onéreux empire dont la France aurait la charge et dont l’Anglete
is quel engouement contre nature, à s’armer pour le démembrement de l’ empire ottoman en faveur d’un pacha d’Égypte, ci-devant
à donner ainsi, aux dépens de la Turquie, notre alliée naturelle, un empire arabe aux Anglais, pour doubler ainsi leur empire
lliée naturelle, un empire arabe aux Anglais, pour doubler ainsi leur empire des Indes, et à livrer, d’un autre côté, l’empire
doubler ainsi leur empire des Indes, et à livrer, d’un autre côté, l’ empire ottoman, affaibli d’autant, à la Russie ; politiq
les ! C’est à l’Angleterre seule de se féliciter du démembrement de l’ empire ottoman par Méhémet-Ali, ou de la promenade monar
de peuplades, de familles humaines agglomérées aux noyaux des grands empires , des grandes républiques, des grandes monarchies.
s Philippe II et le duc d’Albe ; on ne s’apercevait pas, enfin, qu’un empire mystérieux et immense était né en Moscovie, grand
nie continentale, trop séparée de l’Autriche pour tenir longtemps à l’ Empire  ; les Italiens des papes étaient les ennemis natu
io s’expient par cet embarras mutuel. XXVII La diplomatie de l’ empire , tant qu’elle fut éclairée par le génie pacifique
l’abdication. XXVIII Cette ténacité de l’Autriche à préserver l’ empire napoléonien, même après toute espérance perdue, é
très reculées de l’Allemagne en Italie ; mais elles n’étaient pas un empire de trente millions d’hommes, improvisé au profit
36 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre V, la Perse et la Grèce »
Chapitre V,la Perse et la Grèce I. — Immensité de l’ empire des Perses. Le grand Roi, ses richesses et sa pui
leur grand ancêtre ; leur lance avait ébranlé et conquis la terre. L’ Empire démesurément agrandi par Cyrus, encore accru par
qui t’ai appelé, avant que tu ne m’aies connu. » Le roi de cet énorme empire s’appelait par excellence le « Grand Roi ». « Lon
tribus caucasiques envoyaient cent jeunes garçons et cent vierges. L’ Empire nourrissait en outre le roi et sa maison, et les
eurs, de pages, d’eunuques et d’esclaves. Les plus belles femmes de l’ Empire , recrutées dans toutes les provinces, peuplaient
aiblesse et médiocrité de la Grèce. Aux extrêmes frontières de son empire , s’agitait dans une péninsule maigre et sèche, en
37 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
mesure, sous le consulat, mais qui s’alanguit de plus en plus sous l’ empire , et cessa presque de paraître aux regards. La réa
mémoire n’ébranle nullement mon opinion, qui se réduit à ceci : que l’ empire de la coalition sur la France et la division de c
souverains des sujets, Dieu de l’univers, afin de rendre à l’homme l’ empire de lui-même, aux souverains le gouvernement des p
ire de lui-même, aux souverains le gouvernement des peuples, à Dieu l’ empire des êtres. Le livre de la Législation primitive e
’il soit détruit ou changé, et que l’invincible nature ait repris son empire . » C’est reconnaître, en langage philosophique, q
te préférence donnée par M. de Bonald aux sociétés constituées sous l’ empire de l’hérédité. « Les sociétés les plus fortes de
les plus faibles et les plus désordonnées de l’antiquité ont été les empires despotiques de l’Asie et les États populaires de
e II. I. Coup d’œil sur la situation de la littérature pendant l’ empire . Il n’entre point dans le plan de cet ouvrage
e plan de cet ouvrage de raconter l’histoire de la littérature sous l’ empire  ; nous tâcherons seulement de saisir et d’indique
es au sujet. Sans doute, le fleuve des idées ne s’arrête point sous l’ empire  ; mais son cours est plus lent, et il est profond
x rives qui le cachent en le contenant. Peu d’éclat, peu de bruit ; l’ empire , cette grande prise d’armes militaire, semble pro
t le seul à parler. Les idées étaient donc fortement contenues sous l’ empire , celles auxquelles Joseph de Maistre, Chateaubria
que des libertés bien restreintes aux idées, que la littérature de l’ empire a quelque chose de secondaire et desubalterne ; c
ligence de cette époque. On demandait au métaphysicien Siéyes, sous l’ empire  : « Que pensez-vous ? » Il répondit : « Je ne pen
t au général La Fayette ce qu’il avait fait pour ses opinions, sous l’ empire  ; il répondit : « Je suis resté debout. » Rester
it, comme un boulet meurtrier, contre une partie des dignitaires de l’ empire , entachés du meurtre de Louis XVI, et contre l’em
daille a son revers ; c’était le revers de la brillante médaille de l’ empire frappée par la victoire. Nous l’avons dit, la con
rtage. » Nous citons ces traits pour l’honneur de la littérature de l’ empire en particulier, et à la gloire de la république d
tance, n’a jamais exercé une plus heureuse influence et un plus utile empire qu’au commencement du siècle que nous parcourons.
ondit à un ami tout-puissant alors, qui le pressait de se rallier à l’ empire , héritier à la fois du royalisme comme de la libe
ation du journal : « Pendant douze ans, il écrivit avec succès sous l’ empire , sans jamais abandonner une conviction ni une ami
’avons fait jusqu’ici, la situation générale de la littérature sous l’ empire , et celle de la presse périodique en particulier2
de l’empereur sur la presse, les limites imposées à la presse sous l’ empire , les désirs de Napoléon, contradictoires comme sa
Journal des Débats échangeant son titre contre celui de Journal de l’ Empire , et M. Fiévée en en prenant la direction. L’emper
es inconvénients de l’ombre de liberté qu’il laissait au Journal de l’ Empire seraient moindres que les avantages qu’en retirai
u trop ossianique qu’affectionnait l’empereur, et que le Journal de l’ Empire a publiée d’après un journal allemand, sans atten
ement la menace de faire arrêter M. Fiévée, directeur du Journal de l’ Empire , ce qui provoque, de la part de celui-ci, une let
l’année 1807, substitué à M. Fiévée dans la direction duJournal de l’ Empire , qui conserva pour rédacteurs, dans sa partie lit
fusion ; c’était un amalgame. Au lieu d’être un camp, le Journal de l’ Empire devenait un champ de bataille. La contradiction q
qu’après avoir déconseillé, autant qu’on pouvait déconseiller sous l’ empire , la politique violente suivie à l’égard de Pie VI
. La faveur mêlée de refroidissement dont jouit M. de Fontanes sous l’ empire , et l’espèce de disgrâce qui y mit un terme, sont
ments infinis auxquels toute voix d’opposition était astreinte sous l’ empire , par la nature des choses, et n’ont vu dans Fonta
ut sous la restauration, pouvait à peine murmurer à voix basse sous l’ empire , et s’exprimait par sous-entendus. C’était bien u
t donc moins s’étonner de voir Fontanes parler tout autrement, sous l’ empire , qu’on ne parlait sous la première révolution et
e créer une force d’idées qu’il n’aurait point dans les mains. Sous l’ empire , le sensualisme de Condillac continua donc à régn
, quand il répondait : Nisi intellectus ipse. C’est ainsi que, sous l’ empire , qui était le règne de la force, plus maîtresse d
point encore à la généralité des esprits, qui étaient toujours sous l’ empire de la philosophie sensualiste de Condillac, à laq
rive dans les situations nouvelles où les générations agissent sous l’ empire d’une espèce de fièvre qui leur fait accomplir de
ou manqué. IV. Mouvement des idées philosophiques sur la fin de l’ empire . — Royer-Collard. — Centre intellectuel. — MM. Gu
ctuel. — MM. Guizot, Villemain, Cousin, Jouffroy. Vers la fin de l’ empire il y eut, dans l’enseignement philosophique le pl
elle se prolongea pendant tout le consulat, pour ne s’arrêter qu’à l’ empire . Il était arrivé une fois de plus à M. Royer-Coll
r fondement. Il se soumit sans résistance, mais sans enthousiasme à l’ empire , avec cette défiance qu’il concevait toujours à l
mois de décembre 1813, il avait repris ses leçons, mais la chute de l’ empire et l’avénement de la restauration l’interrompiren
’est par ces graves enseignements que, vers les dernières années de l’ empire , M. Royer-Collard ramenait dans la philosophie de
contenues. La philosophie s’épurait donc dans les derniers temps de l’ empire  ; elle allait du sensualisme et du scepticisme à
’empereur : c’était une manière de prêter foi et hommage au chef de l’ empire . M. de Fontanes avertit M. Guizot de cet usage, e
nd maître de l’université, déjà inquiet de l’avenir, en présence de l’ empire à son déclin, ses prédilections mêlées d’espéranc
es pour le sabre. C’est ainsi que l’on vit se former, sur la fin de l’ empire , dans un coin de l’Université, un petit foyer de
s moins raisonnées qu’instinctives vers un autre idéal que celui de l’ empire dont le pouvoir absolu laissait si peu d’horizon
est pas le seul foyer qui apparaisse dans la situation. À la fin de l’ empire , les semences que Chateaubriand, Joseph de Maistr
ils sur l’origine de cet enseignement qui jeta tant d’éclat pendant l’ empire et qui, continué sous la restauration, exerça une
us ouvre sans obstacle ses conférences. Dans la dernière période de l’ empire , Chateaubriand, Bonald, Joseph de Maistre, sont c
libertés nationales. Pour M. de Bonald, à partir de l’avènement de l’ empire , il a cessé d’écrire sur les matières politiques 
avec l’absolutisme impérial. Pendant les trois dernières années de l’ empire , il a repoussé les offres obligeantes du cardinal
use de sa fidélité au saint-siège. M. Frayssinous, en voyant tomber l’ empire , dont la chute lui paraissait depuis quelque temp
r lui les douze années qui lui restent à courir jusqu’à la chute de l’ empire , années pesantes et fâcheuses pour l’homme, fécon
r ses Considérations sur la France, et il écrivait en 180950, quand l’ empire était à son apogée : « Toujours il sortira quelqu
s ; puis il est venu à Paris regarder de loin les derniers jours de l’ empire , car il conserve précieusement dans son cœur la f
ine a été celui d’une révolte intérieure contre le joug de plomb de l’ empire , plus pesant encore à la liberté de la pensée qu’
hiffre sur l’idée. Aussi M. de Lamartine voit-il tomber sans regret l’ empire  ; après sa chute, il entre dans les gardes du roi
cis achève sa longue carrière ; Fontanes, dont les engagements avec l’ empire ont été trop étroits pour qu’il puisse recommence
Quelques esprits appartenant à cette école se sont maintenus, sous l’ empire , dans une situation de protestation silencieuse ;
résignés la veille à l’absolutisme politique, qui, dans la nuit où l’ empire tombe et fait place a la restauration, passent av
oblige l’esprit au respect. Dans cette phalange littéraire venue de l’ empire , on ne rencontre pas de ces personnalités éclatan
teurs, ses poëtes. On a vu se former, dans les derniers temps de l’ empire , la troisième école qui, sous le nouveau gouverne
onner une vive impulsion par son livre De l’Allemagne, imprimé sous l’ empire , mais supprimé par la police impériale, et publié
ant et inquiet comme un homme qui attend un reproche. Sur la fin de l’ empire , on a entendu retentir le nom d’un jeune poëte qu
ilosophie du dix-huitième siècle ou à la religion que devait échoir l’ empire des esprits et des cœurs ? Ou bien une nouvelle p
u moment où nos armées succombaient sous la réaction européenne que l’ empire avait amenée par ses guerres incessantes, et sout
saignée aux quatre membres par les longues et lointaines guerres de l’ empire , et fatiguée de ce despotisme si lourd malgréson
rance était si complètement blasée, que, dans les derniers jours de l’ empire , quand le canon des Invalides tonnait pour annonc
devait se faire peu à peu dans les esprits. De même qu’à la fin de l’ empire les souffrances intolérables que l’on endurait av
timent des souffrances s’éteignit, le souvenir des inconvénients de l’ empire allait en s’effaçant, et la France, ce piédestal
er ouvrage n’est pas français. » Ainsi, il n’était pas permis, sous l’ empire , d’admirer le génie littéraire de l’Allemagne, et
les plus distingués de la restauration fait remarquer que, pendant l’ empire , nos frontières avaient été également fermées à t
ent, écrit son livre De l’Allemagne pendant les dernières années de l’ empire  ; et cet ouvrage, fruit des études d’un premier e
sur les mœurs, les tendances et les idées des peuples vainqueurs de l’ empire romain ; elle était arrivée dans son livre De l’A
chevalerie et les institutions grecques et romaines se sont partagé l’ empire de la littérature, l’on ne parviendra jamais à ju
it fin spirituel, indépendant, que nous avons rencontré à la fin de l’ empire , étudiant à la dérobée l’éloquence parlementaire
ce qui allait devenir contagieux en Europe. Ce fut avec la chute de l’ empire que commença la renommée de lord Byron dans notre
narchie ou des premières de la révolution, et qui a été élevée sous l’ empire  : En 1815, M. Guizot, né en 1787, a vingt-six ans
eurs, historiens, littérateurs, auteurs dramatiques, ils vont, sous l’ empire des circonstances que nous avons rappelées, contr
; plus la compression avait été forte, plus la réaction était vive. L’ empire avait été le triomphe des sciences exactes, du ca
lté de l’esprit humain qu’on appelle la poésie. C’était l’époque de l’ empire , c’était l’heure de l’incarnation de la philosoph
s événements. Cette époque sort elle-même des champs de bataille de l’ empire , toute poudreuse de sa route, toute brûlante de l
les affections de sa province et de sa famille, et d’un général de l’ empire . Son père était un des volontaires de la républiq
mpire. Son père était un des volontaires de la république, rallié à l’ empire  ; sa mère, fille d’un armateur de Nantes, avait é
ontra le général Mallet, avec lequel il conspira le renversement de l’ empire et dont il partagea le sort dans la plaine de Gre
la dette de ressentiment qu’il avait contractée, ce jour-là, envers l’ empire . Ce fut vraisemblablement l’arrestation du généra
ue, promise par la révolution sans avoir jamais été donnée, et dont l’ empire avait effacé jusqu’à la trace dans des institutio
e, chanté en face de Napoléon, disait assez que M. Béranger blâmait l’ empire , condamnait la guerre, désirait la paix. Quand la
ue et religieuse : il ébranlait les croyances qui sont le rempart des empires , et il frappait d’impopularité, dans les personne
affranchir son pays, ne lui sera pas moins cher que le souvenir de l’ empire . Que d’hymnes dédiés à la liberté des deux mondes
bilité du territoire national occupé par un million d’étrangers que l’ empire y avait amenés, et qui rétablissait les finances,
Béranger auprès d’un grand nombre de ses contemporains, placés sous l’ empire des mêmes préjugés, paraîtra dans cinquante ans u
de d’obéissance qu’éprouvait l’esprit humain en France, à la fin de l’ empire , ce besoin de secouer tous les jougs, de s’élance
qu’à une oligarchie électorale, et si la centralisation, telle que l’ empire l’avait établie, était maintenue. Tous demandaien
ltés qu’on a revendiquées pour soi-même. En usant de la presse sous l’ empire du principe monarchique, avec cette liberté et ce
efuser sans discrédit moral, quand ils viendraient à gouverner sous l’ empire du même principe. La même chose arriva pour le pr
s adresses colportées dans l’armée pour demander l’établissement de l’ empire . Condamné dès lors pour défaut de zèle, à des com
ait pas moins couru combattre à Waterloo pour défendre, non le second empire , pour le retour duquel il n’avait pas conspiré, m
nt des aspirations contradictoires, ceux-ci venant du despotisme de l’ empire , ceux-là du stoïcisme de la république, quelques-
mbattu les doctrines et les écrivains du Journal des Débats pendant l’ empire , le Constitutionnel devint l’expression la plus p
iller à la rédaction des articles additionnels aux Constitutions de l’ empire . C’est là un de ces exemples par lesquels Dieu, m
s tard sur un tout autre sujet (il s’agissait de l’établissement de l’ empire ), pouvait faire pressentir que Paul-Louis excelle
, à la date du mois de mai 1804, Courier raconte la proclamation de l’ empire dans l’armée : « Nous venons de faire un empereur
prend que l’écrivain qui racontait en ces termes la proclamation de l’ empire dans l’armée fit, pendant l’empire, la guerre san
en ces termes la proclamation de l’empire dans l’armée fit, pendant l’ empire , la guerre sans grand enthousiasme. Quand il avai
onaparte porta si longtemps. Aussi eût-il fait de l’opposition sous l’ empire , si l’opposition eût été une chose possible sous
à, c’est là que je voudrais mourir. Ce que Courier avait été pour l’ empire , il devait le devenir pour la monarchie. En face
é pour l’empire, il devait le devenir pour la monarchie. En face de l’ empire , il s’était posé en philosophe ami de l’humanité,
égime ; il jouissait de la faveur qui s’attachait à un disgracié de l’ empire  ; il écrit lui-même sur un ton de plaisanterie à
te discipline, laissait là son corps, sous la république comme sous l’ empire , et marchait suivant sa fantaisie, se présenta co
ous l’avons dit, contre la hiérarchie militaire forte et arrêtée de l’ empire . Ce qui lui déplaisait dans l’armée, c’était préc
e avait été la constante et fidèle amie. Cette femme accomplie dont l’ empire sur la société avait survécu à la cause qui l’ava
enirs de la révolution ; il faudrait lui donner celui de Journal de l’ Empire ou tout autre analogue. Il faut que les propriéta
léges électoraux répandus dans les cent huit départements de ce vaste empire . Il est fier d’en sortir et d’y rentrer, puisqu’i
e détachassent complétement du spectacle des luttes majestueuses de l’ empire contre l’Europe. En présence de ces immenses évén
se détournée, elle n’opérait qu’avec la moitié de ses forces. Aussi l’ empire fut-il une époque de sommeil philosophique. Presq
38 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
qui ont régné pendant ce temps, ayant été des monstres abominables, l’ empire n’a pu se soutenir, l’esprit général a dû se dégr
le goût. On a prétendu que la décadence des arts, des lettres et des empires devait arriver nécessairement, après un certain d
vaient point encore été obtenus. Une des causes de la destruction des empires dans l’antiquité, c’est l’ignorance de plusieurs
d’égalité entre les nations, comme entre les hommes. La décadence des empires n’est pas plus dans l’ordre naturel que celle des
es sentiments de rivalité entre les nations. Les crimes inouïs dont l’ empire romain a été le théâtre, sont l’une des principal
39 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Véron »
nous surprend d’autant plus que le docteur Véron est un partisan de l’ Empire et qu’il s’en vante. Nous pensions qu’en une cert
d’une élection prochaine. Si nous y avons vu de la critique contre l’ Empire , nous y avons vu des éloges de bon aloi donnés au
épétons, l’auteur des Quatre années de règne n’est pas un ennemi de l’ Empire . Mais, fidèle et même dévoué, comme le témoigne s
st-elle gratuite ! Il nous a indiqué le remède aux inconvénients de l’ Empire , et vraiment, s’il n’y a que ce qu’il réclame qui
ur. Nous l’avons dit déjà, il n’y a dans sa brochure ni le pays, ni l’ Empire , ni l’Empereur, ni même ce système parlementaire
40 (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315
velle France aura ses peintres attentifs. Les énergies que le premier Empire avait suscitées, et qu’il occupa et qu’il laissa
’Uffigny, un poste de radiotélégraphie. Le château d’Uffigny, bâtisse Empire et le domaine assez vaste, appartient à un baron
ent que les sciences particulières soient les diverses provinces d’un empire , le Cosmos ou le Tout ; et que leur achèvement do
out de suite, il ajoute : « Ce furent eux dont l’assaut fit crouler l’ empire mondial de Rome… » Et l’on est tenté de sourire,
e. Il la prend toute petite, au berceau, en Égypte et dans les grands empires de l’Asie occidentale. Puis, les éléments de l’ar
ût 1914, sir E. Goschen, ambassadeur d’Angleterre, au chancelier de l’ Empire allemand. Sir E. Goschen trouva le chancelier for
ritime de l’Allemagne et à l’acquisition de stations de charbon par l’ Empire allemand. » Quoi encore ? L’Angleterre devrait « 
’ingratitude. Et, quant à la remplacer par la Turquie, il avoue que l’ empire des Sultans est malade. L’Autriche ? Il ne la déd
s Bainville se trompe, dans son Histoire de deux peuples, — France et Empire allemand ; — surtout, je ne sais pas où il se tro
naler l’erreur : sous prétexte de restaurer l’unité religieuse dans l’ Empire , l’Empereur ne visait qu’à y établir l’unité poli
ante en Allemagne ; en outre, il associa aux princes protestants de l’ Empire les princes catholiques et, avec son P. Joseph, m
droit public de l’Europe, ce serait de faire que l’Europe redevînt un empire unique. Charles-Quint et Napoléon y ont échoué :
ussien : « Il ne s’agit pas de l’Autriche seule ; il s’agit de tout l’ Empire et de toute l’Europe. C’est l’affaire de tous les
eu s’était servi de la couronne de Suède et de plusieurs princes de l’ Empire . Seulement, ceux-ci, Richelieu avait pu les trait
ie : « Vive la France ! » et, quant à lui, déclare la guerre aux deux empires abominables. Cela lui occupe l’imagination ; mais
ut en se méfiant, faut-il n’aboutir pas à l’incurie. Un empereur, son empire le dispute à lui-même. Eh ! bien, il n’a qu’à éta
-même. Eh ! bien, il n’a qu’à établir son jugement « au-dessus de son empire  » et, son empire, le considérer « comme accident
il n’a qu’à établir son jugement « au-dessus de son empire » et, son empire , le considérer « comme accident étranger » ; alor
tête des autres hommes et se soutient à main forte, toujours avide d’ empire et de pouvoirs exclusifs ». Il est un plébéien ré
et, dans La Savelli, les intrigues politiques et amoureuses du second Empire . Chacun de ces ouvrages lui demanda beaucoup de t
’intelligence triste sur sa tombe continuelle. Émile Ollivier. « L’ Empire libéral » Le dix-septième et dernier volume d
vier. « L’Empire libéral » Le dix-septième et dernier volume de L’ Empire libéral paraît posthumément, et paraît dans des c
qu’avant la guerre nous fussions prêts à examiner les actes du second Empire avec une tranquille sérénité ; mais aujourd’hui l
c’est tout ce qu’a réclamé, pour lui et pour son temps, l’auteur de L’ Empire libéral. N’allons pas par quatre chemins : la pré
? Qui est le coupable ? La colère publique prononça la déchéance de l’ Empire  ; et elle se déchaîna contre le ministre de l’Emp
els ont apporté des clartés imprévues et favorables à la défense de l’ Empire libéral ou d’Émile Ollivier. Le principal grief q
re libéral ou d’Émile Ollivier. Le principal grief qu’on ait contre l’ Empire libéral et contre Émile Ollivier, le voici : le g
l ?… À cette question : qui est coupable de la guerre ? l’auteur de L’ Empire libéral a constamment répondu : Bismarck. La fals
ment, on ne cesse de dire que la politique française a, durant tout l’ Empire , favorisé l’ambition germanique et, par le princi
que et, par le principe des nationalités, aidé à la constitution de l’ Empire allemand. Peut-être. En conséquence, on a dénoncé
in que les hommes les plus distingués et les plus influents du second Empire ont eu, pour la Germanie, trop de bontés. D’aille
lui infligea le règlement des réunions électorales, vers la fin de l’ Empire autoritaire. Que sera-ce, quand la catastrophe où
e l’Empire autoritaire. Que sera-ce, quand la catastrophe où sombre l’ Empire libéral et d’où émerge la République le privera d
de l’éloquence !… J’insiste un peu : c’est que, lisez l’histoire de l’ Empire , autoritaire et libéral, vous serez étonné, ravi,
sites telles que le paradoxe de transformer en un régime de liberté l’ Empire autoritaire et d’être, sans mortel accident de do
les meilleurs chemins. Sans heurt et sans secousse, il était allé à l’ Empire  : ou plutôt, il amena l’Empire à lui. Il avait l’
rt et sans secousse, il était allé à l’Empire : ou plutôt, il amena l’ Empire à lui. Il avait l’intelligence agile et primesaut
n attenté à celle d’autrui… » Ce n’est donc pas lui que l’auteur de L’ Empire libéral entend justifier : c’est la France… Subst
ion, n’accepte pas le procès. Tout de même, les dix-sept volumes de L’ Empire libéral sont bel et bien sa réplique devant l’ave
s de L’Empire libéral sont bel et bien sa réplique devant l’avenir. L’ Empire libéral est son apologie. La vérité, c’est qu’il
u ministère Ollivier ?… C’est ici qu’à mon sincère avis l’auteur de L’ Empire libéral a raison, pleinement, contre ses adversai
premier chapitre est le portrait de Talleyrand. Le premier livre de L’ Empire libéral, qui occupe tout le premier tome, traite
au coup d’État : le tome II achevé, il y a encore toute la durée de l’ Empire autoritaire à exposer avant que nous n’arrivions
, le ciel sera en feu. Or, quand il publiait les premières pages de L’ Empire libéral, Émile Ollivier touchait à sa soixante-di
quant à sa mémoire, s’il ne terminait pas le monument complet de son Empire libéral, il se persuadait de la croire en sûreté
cation des possibilités qu’on suscite et du fait qui ne bouge pas. L’ Empire libéral est une œuvre de souffrance et, par insta
n’écrit pas par dilettantisme : il écrit par esprit de bataille. Son Empire libéral n’est pas une histoire offerte à la paisi
Saint-Simon. Quorum pars magna fui… En deux mots, l’historien de L’ Empire libéral est-il impartial ?… Si l’on demandait : —
re libéral est-il impartial ?… Si l’on demandait : — l’historien de L’ Empire libéral est-il sincère ? — assurément, oui : tout
urent repoussées les hordes d’Attila. Mais Émile Ollivier racontait l’ Empire libéral, le dialogue de son gouvernement avec Bis
je l’ai vu en colère contre Louis le Hutin. Comment son histoire de l’ Empire ne serait-elle pas toute frémissante de ses souve
damnées inspirait à plus d’un l’envie de les adopter. » L’auteur de L’ Empire libéral n’est point allé jusqu’à un tel excès : l
ives des Affaires étrangères, les dépêches et les divers papiers de l’ Empire  ; il a examiné les actes officiels de tous les pa
t ses carnets, son journal quotidien, destiné à lui seul et où, dès l’ Empire , il consignait le détail de ses journées. Surtout
réalité dans la tumultueuse quantité des hommes que dans un héros. L’ Empire libéral est, à mon avis, l’un des témoignages qui
, à mon avis, l’un des témoignages qui composent l’histoire du second Empire . Et quel témoignage, d’une autorité impérieuse, d
Ce n’est pas tout ; et admettons que, dans les dix-sept volumes de L’ Empire libéral, on relève des inexactitudes plus graves,
t la discussion : qu’importe ? Voilà, je ne dis pas, le portrait de l’ Empire , mais l’un des portraits de l’Empire, et magnifiq
je ne dis pas, le portrait de l’Empire, mais l’un des portraits de l’ Empire , et magnifique. Ressemblant ? Certes, oui ; même
la vision, l’assurance qui ne trompe pas. Eh ! bien, le portrait de l’ Empire , par Émile Ollivier, est la vie même, la vie remu
Ses touches ont la teinte et la lumière. Le personnage principal de l’ Empire , est-ce l’Empereur ? La figure de Napoléon III ap
mpire, est-ce l’Empereur ? La figure de Napoléon III apparaît, dans L’ Empire libéral, sous un jour neuf et qui l’éclaire favor
ut de fonder, avec Émile Ollivier, la République sous la tutelle de l’ Empire . Il était le neveu de Napoléon et l’enfant d’un s
, le martyre de la crédulité agonisante. Le personnage principal de l’ Empire , ce n’est pas l’Empereur ; ni le prince Napoléon,
le plus beau talent, souvent pernicieux. Le personnage principal de l’ Empire , dans les dernières années, c’est le Parlement. Q
le Parlement. Quelle place il tient ! immense et telle qu’en lisant L’ Empire libéral, nous arrivons à croire que c’est lui, an
’orateur en fut à préférer la lutte violente au simple succès. Sous l’ Empire autoritaire, Émile Ollivier, qui est de l’opposit
Parlement : la célébrité, la joie de promulguer ses croyances. Sous l’ Empire libéral, ce fut la mêlée, où la voix la plus écla
ù la voix la plus éclatante domine toutes les opinions. L’auteur de L’ Empire libéral traite le Parlement avec gratitude. Or, l
libéral traite le Parlement avec gratitude. Or, le Parlement, sous l’ Empire , a-t-il été digne de bien des éloges ? Il a parlé
nt de généreux principes leur impertinence. Non, le Parlement, sous l’ Empire , n’est pas méprisable. Émile Ollivier s’y plaisai
. Émile Ollivier s’y plaisait à bon droit. Cependant si, comme tout L’ Empire libéral nous y invite, nous cherchons les respons
« militariser la jeunesse française », quand on reprochait aussi à l’ Empire d’humilier la France devant l’Europe ?… Ensuite,
t pas une victoire diplomatique (ou autre), pour le gouvernement de l’ Empire libéral : qui en doute ferme les yeux à l’évidenc
répondre et auxquelles il devait succomber. « Les fautes que commet l’ Empire , c’est la République qui en profite » : ce terrib
t une perte absolue du sens national : croule la France, pourvu que l’ Empire tombe ! » Le comte de Chambord, lui, écrivait de
re histoire politique un jour plus affreux que celui où la chute de l’ Empire consola de Sedan plusieurs doctrinaires ?… Parmi
e l’Empereur » la conduite de la diplomatie ? Et l’un des vœux de son Empire libéral, ce fut d’assurer « au pays », c’est-à-di
e à la considération parlementaire ; il est fidèle aux principes de l’ Empire libéral. Et puis, pour maîtriser l’opinion publiq
étourdies une volonté fixe. Ne dénigrons pas la diplomatie du second Empire  : « Elle a été beaucoup plus attentive, beaucoup
re, c’est celui-là même à qui on l’impute généralement, l’auteur de L’ Empire libéral. « Le gouvernement désire la paix, s’écri
les allégations des adversaires de la France et des adversaires de l’ Empire  ; il accumule les arguments et les preuves. Combi
41 (1903) Le problème de l’avenir latin
es nations, co-héritières de Rome, qui sont nées du démembrement de l’ Empire romain et dont le catholicisme persistant marque
se confondaient géographiquement. Les peuples qui furent sujets de l’ Empire romain au ive  siècle, étaient ceux-là même qui,
tentatives partielles, la proverbiale vertu du Gaulois incorporé à l’ Empire . Un siècle après la conquête, l’empereur Claude e
ie, sur les bords du Nil, à Carthage, en Orient, fondant çà et là des empires . Si un peuple apparut jamais, dans la haute antiq
s présent, au contraire, la métamorphose est absolue. Au contact de l’ Empire , la Gaule biffe d’un trait son existence ancienne
us cher désir du Gallo-Romain, après son incorporation matérielle à l’ Empire , c’est de s’y intégrer moralement, d’arriver à en
main que son vainqueur, et que la Gaule est devenue le vrai cœur de l’ Empire  ! Et lorsque Rome a sombré dans la tourmente, que
la forme — apparaît comme l’âme de la vie intellectuelle dans tout l’ Empire , qu’elle parsème de ses chaires et noie sous ses
nommée du rhéteur des Gaules devint telle qu’il fit prime dans tout l’ Empire . Les grandes écoles de l’Italie, les tribunaux im
la richesse, l’expansion, la culture. Soyons donc reconnaissants à l’ Empire de nous avoir faits réellement ce que nous sommes
olence du nouveau sujet de Rome au sein de cette félicité nouvelle. L’ Empire romain en décomposition a contaminé de son étrein
à jamais empreintes dans la chair et dans l’esprit. L’Église et l’ Empire L’Empire s’écroule. L’invasion germanique en G
preintes dans la chair et dans l’esprit. L’Église et l’Empire L’ Empire s’écroule. L’invasion germanique en Gaule se tran
’elles comportent. Car l’Eglise — nouvelle puissance mondiale, nouvel Empire — était entrée en scène avant le Franc.‌ Durant l
ait entrée en scène avant le Franc.‌ Durant les derniers siècles de l’ Empire , un immense travail intérieur s’était accompli. L
t jusqu’aux centres de pouvoir et d’influence. Toutes les places de l’ Empire tombaient successivement en sa possession : la hi
n méthodique s’effectuait au moment même où les cadres officiels de l’ Empire fléchissaient par suite de la lassitude générale
cielle du pouvoir impérial, elle n’eut qu’à parfaire la conquête de l’ Empire dont elle devenait la vraie maîtresse, elle, jeun
civilatis passe à l’évêque.‌ Alors se produit le phénomène. Lorsque l’ Empire , dont le lien se dénoue de toute part, vient à s’
te façade de l’Eglise se dresser au grand jour sur l’emplacement de l’ Empire déchu… Etrange métamorphose, réelle palingénésie
tre, dans ses formes et ses apparences, que l’Eglise se substitue à l’ Empire , mais également en esprit.‌ A ses humbles débuts,
tre les mains des fidèles. Peu à peu, tandis qu’elle s’insinue dans l’ Empire , l’esprit romain la pénètre et modifie sa constit
l’esprit romain la pénètre et modifie sa constitution. A mesure que l’ Empire se christianise, le christianisme s’impérialise.
large rayon de lumière tout le futur. Ce n’est donc pas en face d’un Empire déchu, réduit en miettes impuissantes, que se tro
t pas incapable d’imposer sa volonté et d’éliminer les héritiers de l’ Empire . Mais la naïveté franque se laissa prendre à l’as
de tous sa conquête — tellement est puissant encore le prestige de l’ Empire englouti — le roi des Francs se fait nommer, par
Germain de costume et de langage, sinon l’apôtre du latinisme ? Et l’ empire d’Occident, qu’il ressuscite pour un instant, n’e
urent les conséquences infinies de cette substitution de l’Eglise à l’ Empire , de ce phénomène palingénésique que l’on ne saura
suré, puis élargi son influence.‌ C’est parmi les peuples sujets de l’ empire qu’elle s’est implantée tout d’abord et qu’elle a
’avoir pas une origine romaine, d’être né en dedans ou en dehors de l’ Empire . Il se pourrait que ce fût là le fait dominant le
ationale, qui en est comme la source. Elle n’a cessé d’appartenir à l’ Empire que pour passer sous la domination de l’Eglise. E
ement elle-même.‌ L’autre monde Si nous sortons des cadres de l’ Empire romain, en franchissant le limes fatidique, le sp
ans résistance et s’annihilent rapidement dans leur incorporation à l’ Empire . Les seconds, par leur situation géographique d’a
qu’on appelait « Germanie supérieure et Germanie inférieure » dans l’ Empire romain n’était pas la Germanie véritable. Auguste
la forêt de Teutberg. Victoire stérile s’il en fut : les soldats de l’ Empire battent en retraite et se rembarquent. Sous Tibèr
nsformation interne qu’accusent ses habitants aux derniers temps de l’ Empire . Le Gallo-Romain a tout perdu de ce qui constitua
nterne subie par le Gaulois ainsi que par les autres provinciaux de l’ Empire , sombrés dans le romanisme. Voilà pourquoi ils po
nt relevé le limes antique — cet immense retranchement qui séparait l’ Empire romain des Barbares du Nord — et prouvé que, par-
isé à fond dès son début historique, dénaturé par son inféodation à l’ Empire , maintenu par l’Eglise dans la voie du romanisme,
nos cerveaux et de nos consciences, la sophistication qu’imposèrent l’ Empire et l’Eglise. Au temps de la Réforme, le sophisme
ous les peuples demeurés naguère en dehors du cercle d’influence de l’ Empire romain, les Saxons, qui a donné le signal de la r
affirmer sa prééminence, de se dire, dans le passé, le fils aîné de l’ Empire romain, et, plus tard, le fils aîné de l’Eglise.
es nous appartenons, sinon des fragments détachés et transformés de l’ Empire romain ? » — on provoque le sourire de l’incrédul
ndamentale, puisque c’est dans l’asservissement matériel et moral à l’ Empire que s’est diluée l’énergie de nos pères, inconsci
énergie minimum — comme le prouve leur situation morale à la fin de l’ Empire — de même que telles autres ont débuté sur la scè
nsion et la pénétration du romanisme, la substitution de l’Eglise à l’ Empire — et qu’on les interprète justement, constatant l
ome, expression dernière du monde antique aux derniers siècles de son empire , a concentré en elle tous les rayons épars et fin
bole du suprême effort latin accompli en vue de reconquérir au Midi l’ empire du monde. Mais le Nord, qui avait intérieurement
attirait comme magnétiquement le Barbare des premiers siècles vers l’ empire romain. Il y a enfin le prestige du passé, l’un d
; elle nous retient à l’état de province spirituelle, homme naguère l’ Empire nous possédait en qualité de province matérielle.
dont ce culte n’est que l’émanation cessent pour cela d’exercer leur empire invisible sur les consciences. L’homme n’est alor
représenteraient l’idée française, quand la France ne serait plus. L’ empire colonial français n’est donc qu’une pure superfét
e la maladie du père. C’est pour cela que le grand espoir fondé sur l’ empire colonial français comme véhicule d’une expansion
42 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’ Empire . Lundi 25 février 1850. Le 11 de ce mois est m
ses anciens collaborateurs au Journal des débats, alors Journal de l’ Empire . Parler un moment d’eux tous, c’est encore lui re
ux jours de la critique littéraire à cette époque du Consulat et de l’ Empire  ; on regrette ce règne brillant de la critique, o
en jeu dans les moindres questions littéraires. Mais, aux abords de l’ Empire , toute cette ardeur s’amortit par degrés, et cett
nom et d’esprit. Le Journal des débats, sous le titre de Journal de l’ Empire , fut le seul à prospérer et à gagner chaque jour
iés dans le souvenir comme représentant la critique littéraire sous l’ Empire  : Geoffroy, Dussault, Hoffman et M. de Féletz, qu
r à quoi m’en tenir sur les quatre critiques célèbres du Journal de l’ Empire , desquels je ne connaissais qu’un seul : je m’adr
ulèrent. Il fallut que ce fût bien fort pour que dans le Journal de l’ Empire même on insérât, le 15 mars 1812, une lettre sign
pour les opéras. » Quand Hoffman fut entré, en 1807, au Journal de l’ Empire , Geoffroy put voir s’il avait prédit juste. Hoffm
43 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des princes vivants. »
qu’on pensât ainsi à Rome sous ce gouvernement féroce qu’on appela l’ empire . Nous avons vu dans cette époque tout ce qui conc
ête des légions il faisait respecter par ses talents la grandeur de l’ empire . Le peuple romain, de conquérant devenu oisif, et
nce avait régné vingt-quatre ans, il fallait célébrer le bonheur de l’ empire  ; c’était alors des jeux pour le peuple et un pan
, au nom de l’univers, il y avait encore dans toutes les parties de l’ empire une foule de sophistes ou d’orateurs subalternes,
44 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVII. De l’éloquence au temps de Dioclétien. Des orateurs des Gaules. Panégyriques en l’honneur de Maximien et de Constance Chlore. »
rèrent ; mais je remarque que dès le premier siècle, la grandeur de l’ empire , une puissance qui n’était limitée par rien, des
vivant ; les temples qu’on leur élevait dans toutes les parties de l’ empire  ; la multitude énorme de statues d’or et d’argent
il avait approché du trône, pour le lancer de là sur les ennemis de l’ empire . Obligé malgré lui d’abdiquer après un règne de v
manière dont on y traite l’abdication de ce prince, et son retour à l’ empire . Il semble que l’univers allait s’écrouler, si Ma
é son grand âge, il ne pouvait sans injustice quitter le fardeau de l’ empire  ; « mais les dieux l’ont permis, lui dit l’orateu
45 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’ Empire , par M. Thiers (3e partie) I Nous voilà e
neuvième siècle, il n’aura qu’à ouvrir l’Histoire du Consulat et de l’ Empire , et l’armée moderne lui apparaîtra tout entière,
sur le continent pour une ambition qui devient sans limite. Il rêve l’ empire d’Occident ; il couronne son second frère Louis r
s de ses propres feudataires. Pendant ces créations des éléments d’un empire d’Occident, il appuie sa politique d’intimidation
le ne pouvait lui donner rien de ce qui lui manquait désormais pour l’ empire d’Occident : ni une filiation royale pour ses des
ul jeter ainsi la moitié d’un continent contre l’autre : le rêve de l’ empire d’Occident partagé entre Alexandre et Napoléon ét
ccident partagé entre Alexandre et Napoléon était devenu le rêve de l’ empire napoléonien unique. À l’exception de la guerre d’
s préparatifs et de la campagne de Russie rend ici à l’historien de l’ Empire toutes les qualités spécialement techniques et mi
res de son style ; il rassemble une à une, de toutes les parties de l’ empire , de la Hollande, de l’Italie, de l’Allemagne, de
à la leçon d’Essling, avait songé à rendre la paix au monde et à son empire , à donner à son trône la stabilité de l’hérédité,
e-ci résistant, il l’enlevait à son propre frère, la réunissait à son empire , et donnait à l’Europe, qu’il aurait voulu calmer
nir et compulser pour présenter des états de situation de cet immense empire , depuis le dernier centime perçu sur le dernier c
uel autre que lui pouvait passer en revue, sur toutes les routes de l’ empire , ces innombrables bandes de conscrits qui allaien
n ! est-il juste de nier le style dans l’Histoire du Consulat et de l’ Empire  ? Non ; ce qui est juste, c’est de reconnaître qu
l’art d’écrire en lisant les pages de l’Histoire du Consulat et de l’ Empire . Nous l’avouons, et cependant nous l’avouons par
liste de Stamboul aurait écrit ainsi l’histoire de l’empereur et de l’ empire français. XXV Toute la philosophie morale
anifester à un degré si éminent dans son Histoire du Consulat et de l’ Empire  ; nous comprenons même que l’excès de ces trois v
maire, au consulat de dix ans, au consulat à vie, à l’usurpation de l’ empire . Nous savons, comme lui, que, quand le gouverneme
46 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345
oi Louis-Philippe, de la République de 1848 et du rétablissement de l’ Empire [IV-XI]. Le Pays, 23 et 30 juin 1857. L’Histoi
oi Louis-Philippe, de la République de 1848 et du rétablissement de l’ Empire , était attendue depuis longtemps par l’opinion. C
quels touche ce livre : la chute de Louis-Philippe et l’érection de l’ Empire sur une République en poussière, que l’on était c
alement la fin misérable et adhérer de nécessité et de conviction à l’ Empire . Il y avait dans le passé du polémiste des dix-hu
, ici, sous tous ces noms de Monarchie de Juillet, de République et d’ Empire , que de s’interroger et de se répondre sur la des
iné, l’auteur de la Chute de Louis-Philippe et du rétablissement de l’ Empire n’avait rien prévu, rien soupçonné des faits sur
et, fait pour écrire l’histoire un jour, il n’avait pas, jusqu’à cet Empire , sorti une première fois des entrailles qui l’ava
s impossible, il voyait si clair le lendemain. Ce lendemain échu et l’ Empire sorti des causes qui l’ont si bien caché par leur
t pour l’avenir de la Monarchie dans le monde, le rétablissement de l’ Empire fut à la fois naturel et logique, aussi avant dan
de Louis-Philippe, de la République de 1848 et du rétablissement de l’ Empire , a dit cela, a-t-il donc tout dit ?… Puisqu’il a
te de Louis-Philippe, la Révolution de 1848 et le rétablissement de l’ Empire , continue cette exécution qu’il avait commencée d
emble que, pour lui, toutes les questions soient résolues parce que l’ Empire a jailli tout à coup de huit millions de suffrage
ffacer à jamais ce mot d’accident que les partis désarmés jettent à l’ Empire qui les a vaincus, n’était-ce pas surtout de ce c
s a vaincus, n’était-ce pas surtout de ce côté que l’historien de cet Empire devait diriger son regard et concentrer sa pensée
’impulsion du talent. Il voyait plus haut que lui-même. Il cédait à l’ empire d’une idée acquise tout à la fois juste et puissa
de Louis-Philippe, de la Révolution de 1848 et du rétablissement de l’ Empire . Le talent de Cassagnac a atteint son point de pe
l n’a pas compris Napoléon III. Il n’a pas cru sérieusement le second Empire possible, parce qu’il n’avait pas vu le premier n
te, l’avaient trouvé parfois paradoxal. Entraîné dans les ruines de l’ Empire , qu’il avait couvert de son talent, il est resté
47 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
ms marqué ; sa Religion prêchée & reçue dans tout l’univers ; les Empires qui s’élévent & qui tombent successivement. C
rages du même auteur. M. Lacombe a beaucoup profité de l’Histoire des Empires & des Républiques depuis le déluge jusqu’à J.
& de conjectures heureuses. §. IV. Empereurs romains et bas Empire LE spectacle de la premiere République de l’
ier, on le trouvera certainement dans l’histoire des révolutions de l’ Empire Romain, pour servir de suite à celle des révoluti
apidité. C’est le parti qu’a pris M. le Beau dans son Histoire du Bas Empire en commençant à Constantin. Cet ouvrage forme un
livres quelques ouvrages propres à faire connoître la décadence de l’ Empire Romain. Vous pouvez mettre à la tête, l’Histoire
rius & Arcadius en 395. & 407.) jusqu’à la destruction de cet Empire par les Turcs (en 1453.) traduite par M. Cousin,
par l’Histoire des révolutions d’Espagne, depuis la destruction de l’ Empire des Goths jusqu’à l’entiere & parfaite réunio
§. X. Histoire d’allemagne et de Hongrie CE qu’on appelle l’ Empire est depuis Charlemagne le plus grand théatre de l
e, & il faut commencer cette étude par la lecture du Tableau de l’ Empire Germanique, dans lequel on traite du gouvernement
raite du gouvernement de l’Allemagne, des Electeurs, des Princes de l’ Empire , & de l’élection de l’Empereur, in-12. 1741.
ue au Pere Barre, vous le trouverez quelquefois dans les Annales de l’ Empire , par M. de V. en 2. vol. in-12. “Il est important
ur toutes les nations de l’Europe de s’instruire des révolutions de l’ Empire . Les Histoires de France, d’Angleterre, d’Espagne
Angleterre, d’Espagne, de Pologne, se renferment dans leurs bornes. L’ Empire est un théatre plus vaste. Ses prééminences, ses
é chronologique de l’histoire générale d’Italie, depuis la chute de l’ Empire Romain en Occident, c’est-à-dire, depuis l’an 476
l’on avance, à cause d’une multitude d’Etats qui depuis la chûte de l’ Empire Romain s’élévent & tombent successivement dan
de l’histoire de Russie. Nous avons sur les derniers tems de ce vaste empire l’histoire du Czar Pierre I. par M. de V. On s’es
nologique, avoit donné quelques mois avant M. de V. une Histoire de l’ Empire de Russie bien écrite & exacte, mais qui paru
, intitulé : Description historique, géographique & physique de l’ Empire de la Chine & de la Tartarie chinoise, en qua
acte & la meilleure qui ait été faite dans aucune langue du vaste Empire de la Chine. L’auteur s’étoit appliqué pendant 24
ant 24. ans à coufronter toutes les différentes rélations de ce vaste Empire . Il s’étoit fait un principe de ne rien écrire, q
ie, soit dans la capitale, soit dans les différentes provinces de cet Empire , étoient en état de donner des instructions sures
eur gouvernement, leur commerce & les révolutions arrivées dans l’ Empire & dans la religion, avec l’examen des auteurs
48 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »
eront que la poésie privée et individuelle n’était pas, au temps de l’ Empire , aussi rare qu’on l’a cru. » Ce que M. Lebrun ne
re, et je la rappellerai en peu de mots. Né en 1785, il débuta sous l’ Empire en 1805 et en reçut la pleine influence ; il fut,
t, par l’inspiration et le timbre du talent, le plus jeune poète de l’ Empire , et, pour ainsi dire, éclos le même jour que lui,
are bourru. — Notre Lebrun reçut donc en plein le coup de soleil de l’ Empire , et du premier jour il se consacra d’un cœur tout
surtout à cause de ces derniers mots. On s’est étonné que le premier Empire , avec ses miracles dans la guerre et dans la paix
la terre tremble, le stade se déplace, les astres se précipitent, les empires que vous méditez de célébrer s’écroulent. Il n’es
et la tour Goquesart. Lorsque j’habitais ce beau lieu, au temps de l’ Empire , il y avait, au pied de la tour de l’Aigle, un pe
temps. Avoir lu trois cent mille vers20 de Ronsard en 1808 ! en plein Empire  ! Je goûtais déjà, on le voit, aux sources où s’e
49 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »
ont-Euxin, et du Danube au Nil, les empereurs de Byzance oubliaient l’ empire pour usurper les droits des évêques et proscrire
re moins rare dans un temps où le choc des peuples, les intérêts de l’ empire et le mouvement de l’univers, qui s’agitait pour
r mérité une partie de ces hommages. Presque tous les historiens de l’ empire l’ont peint comme un grand homme, qui donna l’exe
, dont le plus grand mérite peut-être est d’avoir, élevé Théodose à l’ empire , et qui, après un règne de huit ans, mourut à vin
et d’Italie, et ensuite consul. En le nommant à la seconde place de l’ empire , il lui écrivit : j’acquitte ce que je dois, et
50 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIII. Des panégyriques en vers, composés par Claudien et par Sidoine Apollinaire. Panégyrique de Théodoric, roi des Goths. »
ccident tout penchait vers sa décadence, tandis que les malheurs de l’ empire , les invasions des Barbares, le mélange des peupl
ndant la vie de Stilicon ; et qu’alors, si l’empereur n’était rien, l’ empire eut du moins de la grandeur. Le talent du ministr
hent un vide dans l’histoire des arts. Tout tombait alors ; bientôt l’ empire d’Occident, ébranlé pendant trois siècles, dispar
aient parlé aux maîtres du monde, en attestant souvent les dieux de l’ empire et près de l’autel de la victoire, un Gaulois, ch
51 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Prosper Mérimée »
il est vrai, vers la fin, un regard assez prophétiquement noir sur l’ Empire , auquel sa carcasse, comme il disait de sa person
ire, au moins des documents pour l’Histoire. L’auteur avait eu sous l’ Empire une position unique et superbe pour nous raconter
fond de cette maison où il a toujours vécu, le dessous de cartes de l’ Empire , à nous qui n’en connaissions que les dessus… S’i
oide que l’était la sienne. À cette époque-là, Planche exerçait-il un empire sur Buloz ?… Qui le sait et qui peut le croire ?…
signifie l’épithète de « sainte » qu’il donne à l’Impératrice quand l’ Empire s’écroule « et qu’elle reste si noble et si Franç
ne trouve rien dans ces Lettres à Panizzi qui caractérise et honore l’ Empire , cet Empire qui l’avait comblé ! Il ne s’émeut gu
en dans ces Lettres à Panizzi qui caractérise et honore l’Empire, cet Empire qui l’avait comblé ! Il ne s’émeut guères de sa c
lus. On y cherche en vain Mérimée, — comme on y a cherché vainement l’ Empire . C’est l’épuisement le plus complet et le plus ho
52 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
r avoir ainsi adouci la rigueur de la loi des douze tables. Lorsque l’ Empire passa des nobles au peuple, les plébéiens qui fai
ats et les cognats en tout et pour tout. Ainsi les lois romaines de l’ Empire se montrèrent si attentives à favoriser les derni
plus sage de toutes les jurisprudences, est aussi ce qui fit de leur Empire le plus vaste, le plus durable du monde. Voilà la
iller la jalousie du peuple en lui enlevant le privilège nominal de l’ empire , imperium, il prit le titre de la puissance tribu
ire le peuple sans établir de précédents relativement au partage de l’ empire , créèrent des tribuns militaires en partie plébéi
53 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lebrun, Pierre (1785-1873) »
par quelques pièces de vers charmantes, que, dès l’époque du premier Empire , il y avait bien des élans et des essors vers ces
85, — voulait qu’il fût d’abord : un arrière-classique, un poète de l’ Empire , rimant des Odes sur la Guerre de Prusse, sur la
oésie officielle, le faux goût de ces oripeaux mythologiques du Style Empire , qu’on aille méditer cette chute d’une strophe du
54 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326
me. Tous les grands conquérants, les illustres guerriers fondateurs d’ empire , ont été dans tous les temps matière à épopée, c’
couverts ; en Orient, les Parthes, les Numides, les vieux et nouveaux empires  ; et au faîte de tout cela, César, à l’œil de fau
que. Mais la France, depuis les ébranlements de la Révolution et de l’ Empire , a semblé acquérir, du côté de l’imagination et d
— C’était la mode alors chez tous nos poëtes de préconiser le premier Empire et de faire l’apothéose de Napoléon ; Béranger, H
it été pour rien ou presque rien dans le réveil napoléonien du second Empire . Il est permis de douter de cette assertion si ab
nous qui, en 1836, étions si peu chaud pour les souvenirs du premier Empire , nous ayons si franchement accepté le second, non
rande majorité de la France nous n’avons si vivement épousé le second Empire que parce qu’il s’annonçait dès son début comme d
55 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
ur Balouard, Isabelle, Colombine, sur ce qui a lieu dans son lointain empire . LE DOCTEUR. Comme ma vieillesse ne me permet pa
CTEUR. Comme ma vieillesse ne me permet pas de suivre ma fille dans l’ empire de la Lune, oserais-je demandera Votre Hautesse d
eux qu’il peut aux dépens d’autrui ; et la plus grande vertu dans mon empire , c’est d’avoir beaucoup de bien. LE DOCTEUR. C’es
si le monde ? Monsieur, c’est tout comme ici. ISABELLE. Et dans votre empire , seigneur, y a-t-il de beaux esprits ? ARLEQUIN.
chevé de deux siècles. COLOMBINE. C’est tout comme ici. Et dans votre empire , seigneur, fait-on bonne justice ? ARLEQUIN. On l
dans l’ordre. LE DOCTEUR. C’est tout comme ici. Seigneur, dans votre empire , les maris sont-ils commodes ? ARLEQUIN. La mode
t comme ici… Et les femmes sont-elles heureuses, seigneur, dans votre empire  ? ARLEQUIN. Cela ne se peut pas comprendre. Ce so
56 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »
emment, si nous en croyons son histoire : L’Empereur Soulouque et son Empire 21, il y a, dans l’extravagance cruelle de cette
ter dans les généralités philosophiques et, dominant Soulouque et son empire , regarder plus haut que cette tête crêpue et ce g
st ni avec ces vices ni même avec ces vertus que l’on peut fonder des empires  ! Eunuque spirituel, même quand il semble posséde
lus de soixante ans, rejetant la règle, créant des républiques et des empires , toujours d’imitation, et toujours aussi, en rais
’est la seule, mais elle suffira. 20. L’Empereur Soulouque et son Empire (Pays, 29 novembre 1856). 21. Michel Lévy frères
57 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « [Addenda] »
« lettre encore tachée de ses larmes », et qui est aux Archives de l’ Empire , où elle doit prochainement être exposée, dit-on,
canevas ou thème :   Le moment où la Dauphine quitte les terres de l’ empire  ; Le moment où elle met le pied sur la terre de F
fort bon écrit de M. Henri Bordier, les Inventaires des Archives de l’ Empire (1867). 72. Le Recueil de M. d’Hunolstein commen
ence au moment où la Dauphine quitte la dernière ville frontière de l’ empire  ; le recueil de M. Feuillet ne commence qu’au mom
58 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
uples » pour adorer un même dieu. Babel de groupements hétérogènes, l’ Empire romain devait voir l’entrecroisement de classific
ollèges et des sodalités en apporte la preuve. Il est vrai que sous l’ Empire , au moment même où s’élabore la notion d’un Droit
incible en fait. Les collèges se sont beaucoup plus multipliés sous l’ Empire , qui les poursuivait, que sous la République, qui
suelle. Dans une société à la fois aussi antique et aussi ample que l’ Empire romain, la complication sociale ne pouvait manque
ant une statistique allemande163, près de 5 millions d’habitants de l’ Empire ont « plusieurs cordes à leur arc » ; plus de 3 5
: au total il n’y aurait pas moins d’un tiers de travailleurs, dans l’ Empire , à pratiquer, à côté de leur métier principal, un
ient plus contribuer au relèvement de l’esclave que les collèges de l’ Empire . Non seulement ils lui permettaient de sortir de
s associations libres. Il faut remonter jusqu’aux premiers temps de l’ empire romain pour constater un fait semblable, et pour
s de l’ancienne France, tome I, passim. 174. V. A. Leroy-Beaulieu, L’ Empire des Tsars, III. p. 82. 175. Guizot, Histoire de
59 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »
peuples et les armées ; de lui faire connaître par lui-même, dans son empire , la situation des lieux, l’étendue des pays, la p
st plus asservi, jusqu’à ce qu’une nouvelle révolution amène un autre empire et d’autres esclaves. C’était alors le règne d’Ho
espect pour les dieux, et l’attention à maintenir leur culte dans son empire . Après les dieux, il honore les parents dont il t
res, à la justice tempérée par l’humanité ; les premières places de l’ empire , à ceux dont le mérite, composé des deux autres,
qui l’écoutait, et un engagement que le nouveau César prenait avec l’ empire . Outre ces deux éloges, nous en avons encore de l
60 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »
Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’ Empire , par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) Lundi
nt à la fois des orateurs constitutionnels et des vieux généraux de l’ Empire , il s’était formé une opinion de bon sens, mais o
ervice inappréciable que rendit alors l’historien du Consulat et de l’ Empire fut d’apporter de l’ordre dans cette confusion, d
ni enchaîné, mais il en résulte qu’il flotte un peu. En un mot, si l’ Empire est admirablement exposé par lui, son Napoléon, e
toutes les difficultés qui travaillèrent la fin du Consulat et tout l’ Empire était dans la paix de Lunéville et dépendait du p
dait qu’à s’étendre encore et qui, interposé entre les liens des deux empires , finit par les distendre jusqu’à les briser. La n
sion qui ressort du tableau tracé par M. Armand Lefebvre, c’est que l’ Empire , passé un certain moment qui remonte même jusqu’a
61 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. le Cte Alfred de Vigny à l’Académie française. M. Étienne. »
enus plus longs ; les hors-d’œuvre, au besoin, n’y ont pas manqué : l’ Empire et l’Empereur ont pourvu aux effets oratoires, co
its critiques et applicables, de ceux qui visent à l’influence et à l’ empire du moment, et qu’il embrasse sous le titre généra
et qui ne se cherche pas. On a beaucoup parlé de la littérature de l’ Empire , et on range sous ce nom bien des écrivains qui n
istres Bassano et Rovigo ; rédacteur en chef officiel du Journal de l’ Empire , remplissant la scène française et celle de l’Opé
joli chapitre qui s’intitulerait bien : Un épisode littéraire sous l’ Empire . Cette querelle et l’importance exagérée qu’elle
ant louer par l’élégance si tranchée de son successeur. La chute de l’ Empire coupa court, ou à peu près, à la carrière dramati
té comme un héros et un martyr d’indépendance, comme un frondeur de l’ Empire , comme un audacieux qui exposait ses places : M. 
62 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »
ien, d’esprit étroit, jaloux, hargneux : bonapartiste, lui qui sous l’ empire avait si peu d’enthousiasme, bonapartiste renforc
rme républicaine, il se montra tout prêt à réaliser sa doctrine par l’ empire , contrepesèrent l’influence que le talent littéra
olitique aux Cinq-Cents : le Consulat l’avait réduit au silence, et l’ Empire en avait fait un philosophe. Il avait inventé le
et la clef de ses succès ; histoire, économie politique, Révolution, Empire , plans de campagne, finances, question d’Orient,
s : il est forcément inexact et superficiel. Voyez ses campagnes de l’ Empire  : il a et il nous donne l’illusion de lire à tout
ires et de grosses approximations. Cette Histoire du Consulat et de l’ Empire 700 est d’un homme d’État bien imprudent et aveug
rand mouvement d’idolâtrie napoléonienne d’où devait sortir le second empire  ; il s’imaginait un peu trop aisément que toute l
re exercice de la pensée. Sur le tard, dans les loisirs que lui fit l’ Empire , son imagination se réveilla, voluptueuse, et l’o
Quinet n’a pas réussi à faire une œuvre : on peut lire ses Lettres. L’ Empire chassa Quinet et Michelet de leurs chaires, et ba
ollectifs ou individuels les anciens soldats de la Révolution et de l’ Empire , Discours, 2 vol. in-8, 1826. 690. Camille Jorda
ution française, 10 vol. in-8, 1823-27 ; Histoire du Consulat et de l’ Empire , 20 vol. in-8. 1845-1802 ; De la propriété, 1848 
63 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393
gé des lycées et des théâtres. — Il est nommé sénateur. — Veille de l’ Empire . — Napoléon défini par lui-même. — Ses paroles su
ns monarchique. Dès ce moment, à bien juger de la portée des actes, l’ Empire était fait, il l’était en principe ; ce qui vint
me et l’orateur du Conseil d’État sous la fin du Consulat et durant l’ Empire . Comme secrétaire confidentiel et rédacteur de la
t qui elles-mêmes en avaient été atteintes. En 1804, à la veille de l’ Empire , causant avec lui aux Tuileries, pensant tout hau
eillante, tout un jugement. Les principaux emplois de Roederer sous l’ Empire furent auprès du roi Joseph, qu’il avait beaucoup
missaire impérial, il y resta pendant tout le blocus. À la chute de l’ Empire il devint étranger à toutes fonctions publiques.
t de ressaisir à distance l’histoire de la conversation, d’en noter l’ empire en France, de reconnaître et de suivre à côté de
d’ironie, est à citer et montre qu’au fond, ces deux serviteurs de l’ Empire , le fin Champenois et le rude Messin, n’étaient p
64 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
sont publiés et qui se publieront encore sur cette grande époque de l’ Empire . Le général Pelleport, mort à Bordeaux le 15 déce
nos armes. Le chef de bataillon Suchet, depuis l’illustre maréchal d’ Empire , est de ceux qui paraissent compter le moins sur
il y fait son expérience et comme sa répétition de souveraineté et d’ empire , à huis clos, dans cet Orient où il est enfermé,
laient beaucoup plus, dit-il, à sa manière d’être que les pompes de l’ Empire  », il salue et acclame de grand cœur ce dernier r
ute-t-il, que de graves accusations ont été portées, vers la fin de l’ Empire , contre certains hommes. Je ne puis formuler d’op
l’historien véritable et sérieux des armées de la République et de l’ Empire saura rapporter d’une manière complète et imparti
ant avec 300 jeunes conscrits pour la défense de la capitale du grand Empire , voilà ce qu’on aurait pu voir dans les rues de B
et fortes vertus guerrières, au tome xiv, p. 168 de son Histoire de l’ Empire . — Voir aussi la Vie militaire du comte Friant, p
65 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
e, l’Angleterre la pratique8. Le régime absolutiste, confiné dans les empires de l’Est, en Russie ou en Turquie, n’est plus, no
galité politique. « Dans l’État moderne, dit M. Benoît 10, qu’il soit empire , royaume, ou république, personne n’est plus en d
ire, bien platoniques encore. Il n’est que trop aisé de le prouver, l’ Empire romain vit d’inégalités de toutes sortes, économi
ge n’y subsiste-t-il pas ? S’il est vrai d’ailleurs que les lois de l’ Empire effacent la distinction entre le civis et le pere
n du temple. — Et si l’on exagère lorsqu’on représente, à la fin de l’ Empire romain, tout le peuple pénétré des idées nouvelle
hommes, ce n’est pas une voix, mais vingt voix qui s’élèvent, sous l’ Empire , pour demander que les esclaves soient enfin trai
toutes les survivances de l’esprit de la cité antique, à la fin de l’ Empire romain, l’étranger a forcé les portes du droit, l
sociétés devaient s’organiser durablement au nom de ces principes. L’ Empire romain, qui avait pu les révéler au monde, n’avai
66 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
n à conséquence. Et qu’on ne nous oppose pas l’existence des « grands empires  » anciens, comme ceux des Assyriens, qui tout en
r les rapports entre individus. L’immensité de l’aire couverte par un Empire a peu d’action si, entre les individus qui sont s
alitarisme soient aussi les plus habitués à la mobilité. Déjà, sous l’ Empire romain, on sait que les communications avaient at
vu le monde ; il connaissait l’Italie, l’Égypte et la Grèce. Dans un Empire où les déplacements étaient aussi faciles, les pr
n Espagne, des orfèvres asiatiques en Gaule. D’un bout à l’autre de l’ Empire romain c’était, suivant l’expression de Montesqui
ment direct devient un leurre. On a pu soutenir79 que la grandeur des Empires les prédestine au despotisme — soit que leur éten
lieux lui préparent les voies ? C’est en ce sens que l’extension de l’ Empire aidait l’opinion romaine à penser l’humanité. Rom
ormes sociales si l’on conclut que cette « universalité », propre à l’ empire romain, en faisait un terrain tout préparé pour l
67 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348
guerre avec l’Angleterre     254 LXVI. — Histoire du Consulat et de l’ Empire , par M. Thiers. — Le Lutrin de Boileau, cité par
ans, par M. d’Onquaire     265 LXVIII. — Histoire du Consulat et de l’ Empire , par M. Thiers. — Lamartine. — Vente de ses œuvre
. Sainte-Beuve à l’Académie française. — Histoire du Consulat et de l’ Empire . — Procédé américain     300 LXXVII. — Histoire d
e. — Procédé américain     300 LXXVII. — Histoire du Consulat et de l' Empire , par M. Thiers. — Article de M. Villemain sur cet
68 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IX. Application des principes établis dans les chapitres précédents. Caractère de Satan. »
aut de la montagne de feu d’où il contemple pour la première fois son empire  : « Adieu, champs fortunés, qu’habitent les joie
unique bien ! Par toi, du moins, avec le roi du ciel je partagerai l’ empire  ; peut-être même régnerai-je sur plus d’une moiti
lexions, et comme pour expier un moment de remords, se chargeant de l’ empire du mal pendant toute une éternité : voilà, certes
69 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
D’Athènes, de Sparte, de la tribu israélite, transportons-nous dans l’ Empire romain. La situation est tout autre. Formée d’abo
aille plus efficacement encore dans le même sens. Il contracte avec l’ Empire romain une alliance intime, et, par l’effet de ce
ente. Charlemagne refit à sa manière ce que Rome avait déjà fait : un empire unique composé des races les plus diverses ; les
mes sortis de la conquête d’Alexandre, ne l’était surtout plus dans l’ Empire romain. Les persécutions d’Antiochus Épiphane pou
iphane pour amener l’Orient au culte de Jupiter Olympien, celles de l’ Empire romain pour maintenir une prétendue religion d’Ét
70 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
d que les autres. Pourquoi Rome a-t-elle conquis le monde, pourquoi l’ empire a-t-il succédé à la république, quelles sont les
atie et de sa démocratie, pourquoi la république d’abord et ensuite l’ empire  ? C’est à Niebuhr, à Michelet, à Mommsen, qu’il f
puis se développer en une république aristocratique pour finir par l’ empire des Césars, tout cela en vertu de nécessités supé
é ; ainsi a été fondée la critique des littératures modernes : sous l’ empire d’une pareille méthode, l’histoire littéraire est
s’attachent l’historien proprement dit et le moraliste. Républiques, empires , monarchies, aristocraties, démocraties, liberté
icéron, trouvant la république belle et glorieuse, mais voyant dans l’ empire le triomphe de la démocratie et de la civilisatio
d se complaît dans la réalité, aime la tradition, cède facilement à l’ empire des faits accomplis. Chez nous, au contraire, le
nt. Avec tous nos grands historiens, le sentiment du droit reprit son empire dans l’histoire comme dans la politique. On garda
frey briser les idoles de la terreur, et surtout la grande idole de l’ empire  ; il faut l’entendre revendiquer les droits de la
ut autre est notre conclusion sur ce point. La science, en montrant l’ empire de la fatalité dans le développement historique d
la république romaine tombe entre les mains des maîtres qui en font l’ empire . Voilà encore une fatalité que nos historiens exc
commun avec l’avènement de la véritable démocratie ? L’histoire de l’ empire est là pour le dire. Le moraliste qui voit par qu
71 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
grader ; mais qui veut vivre et renonce, d’une manière quelconque à l’ empire de soi-même, se voue comme un insensé au plus cru
le qui menace chaque jour tout ce qui respire, tout ce qui vit sous l’ empire de la mort. Ah ! cette douleur, sans bornes, est
e d’un sentiment, que leur destinée déplorable reprend son inévitable empire . L’amour est la seule passion des femmes ; l’ambi
ime à trouver d’obstacles : les femmes, au contraire, se défiant d’un empire sans fondement réel, cherchent un maître, et se p
: et pendant ce temps, les hommes commandent les armées, dirigent les Empires , et se rappellent à peine le nom de celles dont i
tre aimée, les hommes sont maîtres de l’opinion ; les hommes ont de l’ empire sur eux-mêmes ; les hommes renverseront votre exi
72 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
derniers volumes de son Histoire de la décadence et de la chute de l’ Empire romain, composés durant cette époque, ne s’en res
sans interruption77 ». D’Auguste à Trajan, Gibbon a trouvé la forme d’ empire à laquelle sa raison et ses instincts d’esprit le
elait déjà sa préférence pour ce grand tout continu et pacifique de l’ Empire romain ; il le place presque au niveau de ce que
plaçait volontiers à cette époque le comble idéal de la grandeur d’un empire et de la félicité du genre humain. À partir de ce
tile et intéressante. » Celui qui exposera le déclin et la chute de l’ Empire romain se retrouve ici, comme par instinct, défen
ourire du lecteur, n’a pas été tout à fait inutile à l’historien de l’ Empire romain. » L’homme de lettres en lui ne se laisse
d’ailleurs amusant : L’auteur de la grande et superbe Histoire de l’ Empire romain avait à peine quatre pieds sept à huit pou
73 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
re et au Consulat ; jeune personne sous le Directoire et femme sous l’ Empire , voilà son vrai moment, et qui lui imprima son ca
avec Anatole, et elle ne la prolongea point au-delà de l’époque de l’ Empire . En 1818, Mme Gay publia le premier volume d’un r
ersonnes les périodes successives de Louis XVI, du Directoire et de l’ Empire , de la Restauration et du régime de Louis-Philipp
par les chemins, sont en train de disparaître. Avec le Consulat et l’ Empire , la femme militaire paraît, celle qui aime franch
u de mysticisme, des nerfs (on n’avait pas d’attaques de nerfs sous l’ Empire ), un idéal ou libéral ou monarchique, mais où il
uration ; elle est une des femmes qui avaient le plus d’esprit sous l’ Empire  ; mais, comme il arrive, l’auteur chez elle retar
si antérieure. Qui a lu Le Moqueur amoureux (1830), Un mariage sous l’ Empire (1832), La Duchesse de Châteauroux (1834), ne s’e
74 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
s n’exceptons personne de ce jugement. L’Histoire du Consulat et de l’ Empire , qu’on a voulu nous donner comme un monument, n’a
sulte. Aussi, rien d’étonnant à ce que le législateur, le fondateur d’ empire , ait saisi et fortement captivé son regard quand
ployé de « météore », avaient égaré l’opinion. Elle s’imaginait que l’ Empire et l’Empereur étaient un accident, quelques coups
a plus péremptoire des réponses à ceux qui ont dit si longtemps que l’ empire de Napoléon était une chose éblouissante et éphém
75 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome IXe. » pp. 138-158
Histoire du Consulat et de l’ Empire , par M. Thiers. Tome IXe. Lundi 3 décembre 1849
e, la situation d’une armée française victorieuse, mais coupée de son empire par une mer et une flotte maîtresse des mers ! Je
dans le civil, le gigantesque se retrouve bientôt à la fondation de l’ Empire  ; je le vois surgir dans cet échafaudage improvis
trône à la Charlemagne, dans cette machine exagérée et ruineuse d’un Empire de toutes parts flanqué de royautés de famille. L
nt apaisé, il déféra à un tribunal d’honneur, composé des grands de l’ Empire , le jugement de cette affaire. La sentence pronon
s l’Histoire de M. Thiers. Mais oublie-t-on que c’est l’histoire de l’ Empire qu’il écrit, et celle du plus grand capitaine des
r la science. Telles sont les tristes conséquences du choc des grands empires  ! Les princes, les peuples se trompent, a dit un
76 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517
Lundi 21 mars 1853. Parmi les littérateurs et les poètes dits de l’ Empire , M. Arnault est un de ceux qui ont une physionomi
heures du désastre et de la ruine, on le retrouve. Ayant joui, sous l’ Empire , d’une position justement acquise et d’une faveur
deur et cette trempe qu’il voulait dans les grands instruments de son Empire , et qu’il rencontra en d’autres hommes qui avaien
s projets de l’homme d’État, les révolutions qui changent la face des empires , voilà, disait-il, la matière tragique. Les autre
ortant, et en bourgeois de Paris qui gardait de la Fronde même sous l’ Empire . Vers ce temps, Arnault, âgé de trente-cinq ans e
crédule, à quelqu’un de ceux qui nient absolument la littérature de l’ Empire , qu’Arnault était un homme de beaucoup d’esprit e
sa forme favorite de poésie morale ou légère. Cependant la chute de l’ Empire atteignit Arnault dans sa fortune d’abord, et bie
77 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
auphin, pour expliquer la suite de la Religion et les changements des Empires . Première partie depuis le Commencement du Monde
es Empires. Première partie depuis le Commencement du Monde jusqu’à l’ Empire de Charlemagne. Cette première partie seule a par
fixer dans la mémoire deux suites, celle de la Religion et celle des Empires  : « Et comme la Religion et le Gouvernement poli
l’avénement de Charlemagne qu’il considère comme le terme de l’ancien Empire romain et l’établissement d’un nouvel Empire. Dan
mme le terme de l’ancien Empire romain et l’établissement d’un nouvel Empire . Dans la première partie de son livre, Bossuet s’
onsidérations sur la suite du peuple de Dieu, et sur celle des grands empires . « Ces deux choses roulent ensemble dans ce grand
78 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »
excellents articles de l’Encyclopédie, mais sa situation personnelle empire plutôt. Reynaud voyage en Bretagne. » Mes relatio
celui de comprendre qu’ayant tout fait pour exalter et populariser l’ Empire , il eût été ridicule à lui d’attaquer l’Empire re
alter et populariser l’Empire, il eût été ridicule à lui d’attaquer l’ Empire revenu. Je ne dis pas qu’il y mit de l’enthousias
r sans trop d’humeur le régime qu’il avait tout fait pour rappeler. L’ Empire lui en a su gré ; c’est tout simple. Tout cela s’
79 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »
acher au passé ou à l’avenir. La littérature de la Révolution et de l’ Empire appartient au xviiie  siècle, par toutes ses bass
n, ni direction. Et cela revient à dire que les femmes ont perdu leur empire presque deux fois séculaire. Je crois, en effet,
ationale, au lieu que l’élégance antique de la littérature du premier empire n’est qu’un froid pastiche, une inintelligente co
, le Théâtre de la Révolution, Paris, 1881, in-12 ; la Censure sous l’ Empire , 1886, in-8. G. Merlet, Tableau de la littérature
80 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50
ces passions artificielles, que la poësie excite, affoiblit en nous l’ empire de l’ame spirituelle et nous dispose à nous laiss
rcé, après bien des combats, à quitter une maîtresse qui prend trop d’ empire sur lui. Il l’appelle ailleurs le poëte par excel
es, comme nous le dirons dans la suite, ne sçauroient prendre le même empire sur les hommes que celles dont Platon craignoit s
81 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77
n de 89 ; venant après lui et sorti du même lieu, le chansonnier de l’ Empire et de la Restauration semblait destiné à prouver
directe des Dîners du Vaudeville, et qui représente la gaieté sous l’ Empire , comme l’autre réunion l’avait représentée sous l
au moderne. Nous y trouvons tout d’abord Désaugiers. La gaieté sous l’ Empire différa un peu de celle du Directoire ; elle se r
le Directoire, elle était en train de tout envahir et de déborder : l’ Empire fit là comme ailleurs, il fit des quais. La gaiet
ent trouvé moyen d’éviter la conscription et de rester à Paris sous l’ Empire . Sous ce gouvernement fort et victorieux, dans ce
élégiaques et les rêveurs que Lamartine, qui effleura cette vie de l’ Empire dans sa jeunesse, apprécie fort et sait très-bien
tiens à bien montrer, c’est qu’il est proprement le chansonnier de l’ Empire , celui d’avant 1815 en effet. A dater de ce momen
e époque, dont nous avons défini l’esprit au dedans. Les loisirs de l’ Empire et la première Restauration, voilà son cadre et s
augiers devait voir la Restauration avec faveur ; s’il avait chanté l’ Empire , comme c’était d’usage et de rigueur alors, il ét
82 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
ers, ce Garibaldi de l’Église, cherchait, à la pointe de son épée, un empire italien dans cette mêlée à la tête des braves faç
mille, tantôt pour un frère, tantôt pour un beau-frère du maître de l’ empire . Elle a fait de Rome, vide de son pontife souvera
s paroles ! Est-ce l’Italie romaine, la république du monde romain, l’ empire romain, souveraineté universelle militaire et tyr
e, laissait Venise s’emparer, jour par jour, des débris immenses de l’ empire byzantin qui s’écroulait à son profit. Ressuscite
’à reconstruire ; vous voyez bien que, pour reconstruire ce rêve de l’ empire maritime, territorial et aristocratique de Venise
, ses ports, son commerce, ses Doria faisant pencher la victoire et l’ empire tantôt du côté de Charles-Quint, tantôt du côté d
agglomérée ; ni sens politique, puisqu’il y a eu depuis la chute de l’ empire romain autant de politiques diverses et contraire
demment celui qui pourrait à son gré, et sans répression, incendier l’ empire temporel au nom de l’omnipotence spirituelle. Le
l’uniformité de foi par la force ? qu’est-ce que la tranquillité des empires auprès de la liberté de Dieu dans les consciences
83 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
e, dans le renversement sans pitié d’une administration formée pour l’ empire . « De tous les ministères, le plus coupable âme
la destinée que les événements lui avaient faite. Il n’avait vu que l’ empire . Comment aurait-il pu croire que le moyen de sauv
croient pas peuple. La politique a ses nécessités, et c’est sous leur empire qu’il faut marcher aujourd’hui. Ni rois condamnés
éluder cette vérité de fait ne servirait qu’à prolonger son dangereux empire . Il faut au contraire la concevoir dans toute son
84 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
commencement, ils n’ont pas d’histoire ; ils fondent des villes, des empires qui passent. « Voici, en Europe, des races d’homm
re encore les commencements, l’histoire ; ils fondent des villes, des empires  ; c’est la Grèce, elle n’est plus !… Une race d’h
i a détruit celle qui l’avait précédée, qui a fondé des villes et des empires , apporté une civilisation nouvelle, elle n’est pl
orties des forêts de la Germanie, qui fondent aussi des villes et des empires , apportent une civilisation nouvelle transformée
85 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
voit l’empressement avec lequel les barbares, dès leur entrée dans l’ Empire , embrassent les formes romaines et se parent des
avec une facilité et une promptitude qui étonnent. Je crois que, si l’ Empire eût eu au IVe siècle des grands hommes comme au s
es se passèrent de cette seconde manière. Les barbares renversèrent l’ Empire  ; mais, au fond, quand ils essayèrent de reconstr
tinuateurs directs de l’habit, de la langue et des mœurs romaines ? L’ empire , dont ils reprirent l’idée pour leur compte, qu’é
me idée que tout vient de Rome, que Rome est la capitale du monde ? L’ Empire romain ne doit pas tant être considéré comme un É
la fin de la plus grande partie du genre humain soit de vivre sous l’ empire pressant et continu de la préoccupation du pain d
Victor, les insultent obstinément et se cramponnent aux abus du vieil Empire , sans voir qu’il était décidément condamné. 179.
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
mœurs, son esprit, son langage dans la période de 1660 à 1670 ? quel empire exercèrent sur elle les mœurs de la cour, l’espri
sprit et le langage des hommes de lettres alliés de la cour ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces mœurs, cet esprit et ce
anterie, par une de ces passions que leur durée, leur sincérité, leur empire sur la réflexion et la volonté, font pardonner. E
87 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite.) »
cela ne dura pas. Quand, plus tard, elle eut à gouverner ce puissant Empire qu’elle agrandit dans tous les sens, et qui embra
frailes ou dames d’honneur (Élisabeth Woronzoff), qui prit sur lui un empire absolu, et qui le poussait au divorce dès qu’il s
morce, par la raison « qu’elle regardait le projet comme nuisible à l’ Empire , que chaque querelle entre un époux qui, ne l’aim
émoires inachevés ; et les trois années qui précèdent l’avénement à l’ Empire et la grande usurpation de Catherine continuent d
te disgrâce où elle vivait, lui montrait du doigt et lui promettait l’ Empire  ; son vieux chirurgien Gyon, son jardinier d’Oran
88 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34
r des siécles écoulés, examiner les ressorts qui changent la face des Empires , pénétrer le jeu rapide des révolutions de la For
le & glorieuse. C’est ainsi qu’un charme profond captive sous son empire l’homme de Lettres. Entouré des génies les plus r
s’il médit, ce ne fera des Rois de leurs Ministres & du vice des Empires . Inhabile à flatter, incapable d’offrir à la Fort
er à un état plus heureux, mais elle est aussi trop severe. Retenir l’ empire de la puissance est un héroïsme trop grand pour q
ermeté qu’il auroit pû avoir. Je ne veux point que vous renonciez à l’ empire des Graces, vous sexe aimable, qui pouvez partage
89 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
succès, est de tous les arts celui qui parle aux sens avec le plus d’ empire . Ils ont négligé la tragédie, destinée à peindre
n jusqu’au cours des fleuves et aux bornes de la mer, changé dans cet empire  ? Ne croirait-il pas ou que son absence a duré de
r dans leurs eaux réfléchi son image. Les quatre mers qui bornent cet empire , témoins de ses exploits, se sont tour à tour cou
sans doute dans les cieux, d’où l’orateur le prie de veiller sur son empire . Il faut convenir qu’il y a dans la plupart de ce
qu’on y a vu plus d’une fois sur le trône, descendra peu à peu sur l’ empire  ; et les arts même d’imagination, transplantés da
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
que les dispensateurs de cette opinion lui font sentir durement leur empire . À ces causes générales, qui agissent presque éga
ement que dans l’ancien régime, où l’opinion exerçait un si salutaire empire , cet empire était l’ouvrage des femmes distinguée
ns l’ancien régime, où l’opinion exerçait un si salutaire empire, cet empire était l’ouvrage des femmes distinguées par leur e
ses revers à des causes secrètes, et non à lui-même ; et ce serait l’ empire supposé des femmes célèbres qui pourrait, au beso
91 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »
Chapitre XII. Déclin de l’imagination poétique, sous l’ empire d’Alexandre. — Grandeur qui reste encore à l’espr
ppeler ainsi la course de dix ans du jeune héros, et les fondations d’ empires qui, jetées sur son passage, s’achevèrent après l
permit plusieurs retours et plusieurs Renaissances avant sa ruine, l’ empire d’Alexandre, où il ne resta qu’un grand esprit, p
plus naturelle et meilleure ? À mesure que s’étendait l’horizon de l’ empire grec, et que le génie de la liberté se perdait da
92 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
les théatres commençoient à se fermer dans la plûpart des villes de l’ empire romain. L’inondation des nations barbares qui se
ain. L’inondation des nations barbares qui se répandoient dans tout l’ empire , ôtoit au peuple des païs désolez le moïen de fai
il avoit déracinées. Voilà quel fut le sort du théatre antique dans l’ empire d’occident. Ces hommes nez plus industrieux que l
93 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 479-480
l’excellente Description historique, géographique & physique de l’ Empire de la Chine, en quatre vol. in-folio. Cet Ouvrage
ons de plus complet, de mieux digéré & de plus exact sur ce vaste Empire , avant qu’on en publiât l’Histoire générale, trad
94 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
er la terre de l’Hellade. » Ce sont bien, en effet, les custodes d’un empire vide ; une sensation lugubre d’isolement attriste
séquestre ses Èves, il ne donne sur aucune vue du dehors. Au-delà, l’ Empire comprenant la terre du soleil ; plus loin des rég
endu, et c’est comme si le spectre meurtri de l’armée rentrait dans l’ Empire , et l’inondait du sang de ses vastes plaies. Tout
race ; mais bien peu sont revenus dans les foyers de la patrie. Que l’ Empire gémisse, regrettant sa très chère jeunesse ! Voil
i fit la Perse si grande et la maintint si puissante, l’avertir que l’ Empire chancelle et rappeler au secours. Tandis qu’Atoss
his sous les secrets de deux règnes, ils savent le défaut de ce vaste Empire taillé par le glaive, dans un bloc friable de nat
ment. — « Est-ce la peste ou la guerre civile qui s’est abattue sur l’ empire  ? » — « Non, l’armée a été détruite près d’Athène
e malheur. Quelle honte que cette brèche faite à l’Asie construite en empire par ses prédécesseurs, et dont il avait couronné
n ceci, ô mes égaux par l’âge, nous tous qui nous sommes transmis cet empire , jamais nous n’avons attiré sur lui de si grands
95 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »
res, sculpteurs, hommes de lettres)  L’époque, c’est la fin du second empire . La date même de l’action nous fait déjà, soupçon
t appliquées ici que se l’imagine M. Zola. C’est bien loin, le second empire . Et M. Zola s’est enlevé le droit d’en sortir. Il
u bout « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire  ». Il faut qu’il épuise toutes les classes, toute
documents il n’a (car il s’agit toujours, ne l’oubliez pas, du second empire ) que les souvenirs et les impressions de sa jeune
us y montre ont peut-être les allures et le langage de ceux du second empire , ils ressemblent assez peu à ceux d’aujourd’hui.
-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire . « Il y avait une fois une petite fille qui était
96 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »
ers suffisamment légitimes de la Révolution de 89. A ne prendre que l’ empire , qui semble avoir été si hostile à la liberté, ç’
a garde royale en trois jours ? La liberté politique suspendue sous l’ empire reparut avec la Restauration, bien qu’au grand re
même rang qu’autrefois. Les Concordats, la création d’une noblesse d’ empire , la réhabilitation de l’ancienne noblesse, les do
97 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les derniers rois »
l que je régnais. Mais je dois confesser que je résidais peu dans mon empire . Il me plaisait davantage de faire de longs séjou
ès les avoir trop longtemps négligées. Né sensible, j’abolis dans mon empire l’esclavage, qui est une des hontes du genre huma
ême conçu, la possibilité de républiques aussi vastes que les anciens empires devient chaque jour évidente… Si notre République
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 29, si les poëtes tragiques sont obligez de se conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous apprennent positivement » pp. 243-254
un secours aux romains devant Jerusalem, fut roi de Commagene sous l’ empire de Titus, quoique les historiens nous apprennent
nfortuné ait été le dernier roi de commagene. Il fut soupçonné sous l’ empire de Vespasien, le pere et le prédecesseur de Titus
la Commagene, qui fut deslors reduite pour toujours en province de l’ empire . Ainsi lors de l’avenement de Titus au trône, Ant
99 (1880) Goethe et Diderot « Introduction »
s avaient roulé et fait leur bruit et leur trouée chez nous. Depuis l’ Empire de Napoléon, qui faisait forteresse à la frontièr
tolet de Werther, et cependant Voltaire ne régna pas toujours du même empire sur l’opinion. Il eut des hauts et des bas dans s
de pistolet de Werther fut légèrement couvert par les tonnerres de l’ Empire , qui empêchaient d’entendre autre chose qu’eux. P
ittérature française et au gouvernement français3 ! Aujourd’hui que l’ Empire n’est plus, — ni Sainte-Beuve, — ni Persigny, — n
100 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »
mille fois plus habituel que la baguette du mandarin dans le Céleste Empire , et cependant déshonore-t-il les institutions de
it rien de pareil sur la terre. » Montesquieu ignore-t-il donc que l’ empire de la Chine renferme tous les genres de climats d
on ne peut attribuer à la douceur du climat l’immense population de l’ empire  ? « Ne pourrait-il pas se faire que les missionn
elle-ci. Il saura que, si son gouvernement n’est pas bon, il perdra l’ empire et la vie. Comme, malgré les expositions d’enfant
incipe est la crainte. Peut-être que, dans les premières dynasties, l’ empire n’étant pas si étendu, le gouvernement déclinait
té de villes, et il y cimenta si bien toutes les parties de ce nouvel empire , qu’après sa mort, dans le trouble et la confusio
e famille le plus dérangé les imagine à peine. « La maxime des grands empires d’Orient, de remettre les tributs aux provinces q
ause naturelle. « Ceci s’est encore trouvé vrai dans l’Amérique ; les empires despotiques du Mexique et du Pérou étaient vers l
onction immense de territoire. Le travail favorisé et garanti vaut un empire . Voyez la Hollande à demi submergée ! voyez l’Ang
n’est pas moins démenti par les faits. La seule population du Céleste Empire dépasse les populations réunies de l’Europe, de l
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