/ 1643
1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
istribution géographique (suite) I. Distribution des productions d’ eau douce. — II. Des habitants des îles océaniques. —
é de ce chapitre et du précédent. I. Distribution des productions d’ eau douce. — De ce que les lacs et les systèmes de ri
rières terrestres, on croirait pouvoir conclure que les productions d’ eau douce ne sauraient se répandre aisément, même dan
faits prouvent tout le contraire. Non seulement beaucoup d’espèces d’ eau douce, appartenant aux classes les plus différent
t ma surprise lorsqu’en collectionnant pour la première fois dans les eaux du Brésil j’ai dû constater que les insectes, les
constater que les insectes, les coquillages et autres organismes des eaux douces du pays avaient, avec ceux des îles Britan
pèces européennes. Cette grande faculté d’extension des productions d’ eau douce, quelque inattendue qu’elle soit, peut cepe
fréquemment, bien qu’à petite distance, d’étang à étang ou de cours d’ eau à cours d’eau. Il en résulte presque nécessaireme
ien qu’à petite distance, d’étang à étang ou de cours d’eau à cours d’ eau . Il en résulte presque nécessairement que de semb
ssons, je ne crois pas que la même espèce se soit rencontrée dans les eaux douces de continents séparés et distants. Mais, s
apportés par des tourbillons. De plus, leurs œufs, même retirés de l’ eau , n’en conservent pas moins une remarquable vitali
ais j’incline à attribuer principalement la dispersion des poissons d’ eau douce à de légers changements survenus dans le ni
le système des rivières, en faisant communiquer ensemble des cours d’ eau jusque-là séparés. On pourrait citer des exemples
orsque cette région était déjà peuplée de coquillages terrestres et d’ eau douce appartenant à des espèces encore vivantes.
bassins différents et empêché la réunion de leurs différents cours d’ eau , semble conduire aux mêmes conclusions. À l’égard
re aux mêmes conclusions. À l’égard des espèces alliées de poissons d’ eau douce, qu’on retrouve sur des points du monde trè
ent, quant à présent, être résolues ; mais, comme quelques poissons d’ eau douce appartiennent à des formes très anciennes,
peuvent, avec quelques soins, être peu à peu habitués à vivre dans l’ eau douce ; et, d’après Valenciennes, il est à peine
st à peine un seul groupe de poissons exclusivement confinés dans les eaux douces ; de sorte qu’on peut admettre qu’une espè
èce marine appartenant à un groupe composé, en général, de poissons d’ eau douce, puisse voyager longtemps le long des plage
ong des plages de la mer et plus tard s’adapter, en se modifiant, aux eaux douces d’une terre éloignée. Quelques espèces de
x eaux douces d’une terre éloignée. Quelques espèces de coquillages d’ eau douce ont aussi une vaste extension, et des espèc
des oiseaux, et, comme les adultes, ils sont immédiatement tués par l’ eau de mer. Je ne pouvais pas même comprendre comment
ai vu un Canard émerger tout à coup d’un étang couvert de Lentilles d’ eau , avec quelques-unes de ces plantes encore adhéren
m’est arrivé d’autre part qu’en transportant une plante de Lentille d’ eau d’un vivier dans un autre, j’ai, sans intention,
ne patte de Canard dans un vivier où beaucoup d’œufs de coquillages d’ eau douce étaient en train d’éclore, et je la trouvai
rtement que je ne pus les en détacher, même en les secouant hors de l’ eau , bien qu’à un âge plus avancé ils se fussent lais
r Ch. Lyell qu’un Dyticus a été pris emportant un Ancylus (coquille d’ eau douce analogue aux Patelles), qui adhérait fortem
depuis longtemps quelle est l’extension immense de quelques espèces d’ eau douce et même de marais, sur les deux continents
manquer, en prenant terre, de voler immédiatement jusqu’aux bords des eaux douces qu’ils ont accoutumé de fréquenter. Je ne
s frappants entre ceux que j’ai constatés. En février, je pris sous l’ eau trois cuillerées de vase dans trois points différ
iseaux aquatiques ne transportaient parfois les graines des plantes d’ eau douce à de grandes distances, et si, en conséquen
on peut avoir agi aussi efficacement à l’égard des œufs des animaux d’ eau douce les plus petits. D’autres causes ont aussi
es ont aussi probablement joué leur rôle. J’ai dit que les poissons d’ eau douce mangent quelques espèces de graines, mais i
des graines déjà d’une certaine grosseur, telles que celles du Lis d’ eau à fleurs jaunes et du Potamogeton. Des Hérons et
issons ; ils prennent leur vol ensuite et vont s’abattre sur d’autres eaux ou sont emportés par le vent à travers la mer, et
s excréments. Lorsque je vis la grosseur des graines de ce beau Lis d’ eau , le Nelumbium, me souvenant des remarques d’Alph.
; cependant Audubon affirme qu’il a trouvé les graines du grand Lis d’ eau méridional (probablement le Nelumbium luteum, d’a
dispersion, il ne faut pas oublier que, lorsqu’un étang ou un cours d’ eau se forme pour la première fois sur une île récemm
qu’entre les espèces terrestres. Conséquemment un immigrant, venu des eaux d’une contrée étrangère, aura plus de chance de r
terrestre. Il faut aussi mettre en compte que parmi les productions d’ eau douce plusieurs, et même un grand nombre, sont pe
lir leurs migrations. Il ne faut pas oublier que beaucoup d’espèces d’ eau douce ont probablement eu antérieurement une exte
qu’il faut attribuer principalement la grande extension des plantes d’ eau douce et des animaux lacustres ou fluviatiles inf
vol, et qui naturellement voyagent sans cesse d’un système de cours d’ eau à un autre souvent même très éloigné. La nature,
x, de même que leur frai, sont immédiatement tués par le contact de l’ eau de mer, leur transport accidentel à travers l’Océ
notoire que les coquillages terrestres sont très aisément tués par l’ eau salée ; leurs œufs, ou du moins ceux que j’ai pu
du moins ceux que j’ai pu soumettre à l’expérience, enfoncent dans l’ eau de mer et y périssent. Cependant, il faut, à mon
peuvent en cet état résister à une immersion de sept jours dans de l’ eau de mer sans en ressentir aucun mal. Parmi les coq
ix Pomatia, et, lorsqu’elle hiverna de nouveau, je la replaçai dans l’ eau de mer pendant vingt autres jours, et elle suppor
u’elle en eut formé un autre membraneux, je l’immergeai encore dans l’ eau de mer pendant quatorze jours, et cependant elle
s de l’Amérique du Sud. Presque chaque production de la terre ou de l’ eau y porte l’empreinte évidente du continent américa
et des Coléoptères. Il en est de même de la plupart des productions d’ eau douce, parmi lesquelles tant de genres sont répan
scuté avec quelque étendue les moyens de dispersion des productions d’ eau douce. Si l’on ne trouve aucune difficulté insurm
ment la haute importance des barrières naturelles, soit de terre ou d’ eau , qui séparent nos diverses provinces zoologiques
ble avec sa direction actuelle, devait porter la masse principale des eaux depuis la Chine, par le centre de l’Afrique, jusq
ur y végéter, et des organismes demeurés libres et flottants dans les eaux par agrégations plus ou moins nombreuses de centr
2 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
n, où il reparaît, et d’où il va se rendre dans la mer des Indes14. L’ eau en est fort légère et fort douce partout, et cepe
uérir, quoique tout le monde, généralement parlant, ne boive que de l’ eau pure, parce que chacun boit l’eau de son puits, q
ralement parlant, ne boive que de l’eau pure, parce que chacun boit l’ eau de son puits, qui est également douce et légère ;
x vents, comme l’on en voit aux murs des bastions en quelques pays. L’ eau , en plusieurs endroits, coule au travers des mont
and bassin, et très-profond, fait dans le roc, soit par la chute de l’ eau même, soit par artifice, d’où elle se répand dans
e grande ouverture, on voit, par un soupirail qu’a formé la nature, l’ eau dans le sein de la montagne, semblable à un lac d
ment du son répercuté dans les concavités avec un fort grand bruit. L’ eau en fait aussi un fort grand en tombant le long du
Sourd, parce qu’on ne s’entend pas auprès de cette sortie et chute d’ eau . On tient que ce n’est pas eau de source, mais ea
pas auprès de cette sortie et chute d’eau. On tient que ce n’est pas eau de source, mais eau de neige, qui en fondant dist
sortie et chute d’eau. On tient que ce n’est pas eau de source, mais eau de neige, qui en fondant distille à travers les r
ns ce lac enfermé ; et on le juge ainsi, parce qu’en mettant de cette eau sur la langue, on y trouve de l’acrimonie et que
, et, d’un coup de genou, le jeta à bas sur le bord d’un grand rond d’ eau , à bord de jaspe, qui tient le milieu de la salle
an prit la tête par la moustache et, s’avançant sur le bord du rond d’ eau pour y laver sa main qui était ensanglantée, il l
était ensanglantée, il la porta ensuite trois ou quatre fois pleine d’ eau à la bouche, en disant: « À présent, voilà ma soi
milieu de la cour, qui est fort bien pavée, il y a un grand bassin d’ eau , avec un jet et des puits au coin. C’est là à peu
tre à cinq pieds de hauteur au milieu de la cour, au lieu de bassin d’ eau . Les logements, qui sont séparés l’un de l’autre
et surtout quand il n’y a rien d’étalé, qu’elle est arrosée et que l’ eau court dans le canal jusqu’aux bords, est, à ce qu
dans les pays où l’on est souvent altéré et où l’on ne boit que de l’ eau , c’est une des charités les plus ordinaires, et q
s villes, on trouve non-seulement de grandes urnes de terre pleines d’ eau , à divers coins de rue, mais qu’aussi il y a des
il y a des hommes gagés, qu’ils appellent sacab (sâqâb) ou porteurs d’ eau , qui vont dans les rues, surtout en été, une gros
au, qui vont dans les rues, surtout en été, une grosse outre pleine d’ eau sur le dos et une tasse à la main, présentant à b
s que cela empêche la vue. Un grand bassin de marbre, avec des jets d’ eau autour et au centre, occupe le milieu de la grand
ui sont aux côtés. Le milieu de la salle est orné d’un grand bassin d’ eau à bords de porphyre. Près de ces magasins est le
en galeries, en cabinets, en balcons, avec des bassins et des jets d’ eau dans toutes les chambres. Ce sont les appartement
iamètre. Les Persans appellent mer royale les étangs et les bassins d’ eau , qui sont d’une grandeur extraordinaire, comme es
viron trente pieds de diamètre, à six pouces seulement au-dessus de l’ eau , entouré d’un balustre doré. Les bords de l’étang
r des colonnes de bois doré, qu’on pourrait appeler une grotte, car l’ eau y est partout, coulant autour des étages dans un
’en quelque endroit du salon que l’on se trouve, on voit et on sent l’ eau tout autour de soi. On fait aller l’eau là par un
trouve, on voit et on sent l’eau tout autour de soi. On fait aller l’ eau là par une machine qui en est proche et y communi
seulement. Ce ne sont que jardins embellis de ruisseaux, de bassins d’ eau et de volières, avec des pavillons çà et là, orné
s colonnes, et est orné au milieu d’un bassin de jaspe à trois jets d’ eau . Des bœufs y font monter l’eau par trois machines
eu d’un bassin de jaspe à trois jets d’eau. Des bœufs y font monter l’ eau par trois machines, qui sont élevées l’une sur l’
e sur l’autre par étages. On n’est pas peu surpris de voir des jets d’ eau dans un lieu si élevé. Je ne dis rien du riche pl
s toutes les personnes qui y sont, et ce qui s’y passe. Les bassins d’ eau sont différents aussi, et en grandeur et en figur
venant, on a toujours devant les yeux une perspective, que ces jets d’ eau , avec les bassins et les chutes d’eau qui sont au
une perspective, que ces jets d’eau, avec les bassins et les chutes d’ eau qui sont aux bords des terrasses, embellissent me
ère traverse cette charmante allée, elle est plus longue au-delà de l’ eau qu’en deçà. Les rues, qui la traversent aussi en
ui la traversent aussi en plusieurs endroits, sont de larges canaux d’ eau , plantés de hauts platanes à double rang, l’un pr
r-le-champ. Au devant de ce pavillon de jalousies, il y a un bassin d’ eau carré, de quinze pieds de face, et au coin est la
u palais et au roi, parce qu’elle donne dans le sérail. Les bassins d’ eau qui embellissent la partie de l’allée, entre la r
de tour, ayant au milieu un échafaud octogone, élevé d’un pied sur l’ eau , avec un beau balustre autour où dix personnes pe
l y a un salon charmant. Le quatrième bassin, qui est à la chute de l’ eau , n’a que vingt pas de tour. À sa gauche, on voit
yal. Le cinquième bassin, qui est sur le bord d’une semblable chute d’ eau , est aussi petit que l’autre. Les jardins, qui so
coin ; et là il y a des chaussées pour descendre à la rivière quand l’ eau est basse. On trouve à droite et à gauche un long
es parterres et les chaussées, et l’on couvre de fleurs les bassins d’ eau . On y voit aussi alors, sur des échafaudages bas
ieu du pont, il y a deux petits cabinets bâtis en dehors du côté de l’ eau , où l’on descend par quatre marches, et d’où l’on
l’eau, où l’on descend par quatre marches, et d’où l’on peut puiser l’ eau avec la main, quand elle est bien haute. On leur
ôté, avec des soupiraux aux bouts et au milieu, en sorte que, quand l’ eau est basse, on peut se promener à sec sur ce fonde
and l’eau est basse, on peut se promener à sec sur ce fondement-là, l’ eau passant toute par ces soupiraux ou ouvertures. Le
ubliais de dire qu’on descend du dessus du pont au-dessous, à fleur d’ eau , par des degrés pratiqués dans les arches. Le jar
se ; et de quatre en quatre de ces allées, on trouve un large canal d’ eau à fond de cuve, qui traverse le jardin parallèlem
ge de trois pieds, avec des tuyaux de dix en dix pieds, qui jettent l’ eau fort haut. Au bas de chaque terrasse, à l’endroit
droit de la chute du canal, laquelle est en talus et fait une nappe d’ eau , il y a un bassin de dix pieds de diamètre, et au
comparaison plus grand, profond de plus d’une toise, avec des jets d’ eau au milieu et autour. Ces bassins sont tous de dif
t, qui sont semblables, à la figure et à l’ordonnance près. Quand les eaux jouent dans ce beau jardin, ce qui arrive fort so
long du canal et autour des bassins. On est surpris de tant de jets d’ eau qu’on voit de toutes parts à perte de vue ; et l’
l’arrête tout entier dans un endroit, il s’en échappe encore assez d’ eau par la filtration pour former un grand fleuve. Vo
et, comme dans le temps des semailles, on emploie tellement toute son eau qu’il ne s’en perd pas une goutte, cette précieus
fois un paquet de joncs facile à reconnaître, et qu’on le jeta dans l’ eau à Gâoù-Khâny: il reparut dans le Kermàn. Cette pe
es, et surtout beaucoup plus élevé qu’à Gâoù-Khâny ; de manière que l’ eau passe sous la terre, plutôt que de se frayer un p
tendue de pays est occupée par différents États. S’il en est ainsi, l’ eau disparaît dans cette même étendue. C’est ce qu’on
3 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
qui est-ce qui ose imiter Pindare ? " c’est un torrent qui roule ses eaux à grand bruit de la cime d’un rocher escarpé. Il
seul prestige des sons, le fracas d’un torrent qui se précipite, ses eaux gonflées, la plaine submergée, son mouvement maje
de ce dernier bâtiment foule d’hommes tombant ou précipités dans les eaux . Sur la droite, un de ces précipités isolé, et ch
i fait sortir l’embarras et le travail de la fabrique, qui accuse les eaux de fausseté, et qui rend sensible aux moins conna
er. Sur une longue saillie de ce rocher s’élevant à pic au-dessus des eaux , un homme agenouillé et courbé, qui tend une cord
autre incident emprunté de Vernet. Le reste est une mer orageuse, des eaux agitées et couvertes d’écume. Au-dessus des eaux
ne mer orageuse, des eaux agitées et couvertes d’écume. Au-dessus des eaux un ciel obscur qui se résout en pluie. Tableau cr
, sans effet, peint de réminiscence de plusieurs autres, plagiat. Ces eaux de Loutherbourg sont fausses ou celles de Vernet 
vers la mer, et sont suspendues en voûte au-dessus de la surface des eaux . Sur ces roches, plus sur le devant, autres roche
uées vont en se condensant en s’obscurcissant sur toute l’étendue des eaux . Elles sont comme palpables vers la gauche. Les e
te l’étendue des eaux. Elles sont comme palpables vers la gauche. Les eaux sont dures et crues. Pour ces nuées, Vernet aurai
les faire mattes, lourdes, immobiles et compactes. Si les ciels, les eaux , les nuées de Loutherbourg sont durs et crus, c’e
entre ces rochers. Montagnes sur le fond. Vers la gauche, au-delà des eaux de la cascade, sur une terrasse assez élevée, ani
imaux et pâtre, une vache couchée, une autre vache qui descend dans l’ eau , une troisième arrêtée, sur laquelle le pâtre deb
, et un peu plus sur le fond, des bœufs, des vaches ; puis une mare d’ eau . Tout à fait à ma gauche et sur le devant, chaumi
trois arcades pratiquées ; au long de ces arcades un torrent dont les eaux resserrées par une autre masse de roches qui s’av
uite en petites nappes sur les côtés de cet obstacle. Ce torrent, ces eaux , cette masse font un très-Bel effet et bien pitto
très-Bel effet et bien pittoresque. Au-delà de ce poétique local, les eaux se répandent et forment un étang. Au-delà des arc
suit sa mère. Tout à fait sur le devant, au bord de l’étang formé des eaux du torrent, sur un plan correspondant à l’interva
lacée d’un énorme serpent qui la dévore et qui l’entraîne au fond des eaux , où ses bras, sa tête et sa chevelure pendent déj
re endroit un pêcheur sa ligne à la main et les yeux attachés sur les eaux  ! Qu’est-ce que cela signifie ? Quelle sensation
du même. Imaginez à gauche une grande arcade ; sous cette arcade, des eaux  ; entre des nuages, le disque de la lune dont la
et d’un Bel effet. Il y a des terrasses, des roches, des arbres, des eaux imités à miracle et d’un ton de couleur très-chau
éloignées du tableau. La chaloupe qui coule à fond, le mouvement de l’ eau sont bien rendus, si ce n’est qu’il est absurde q
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection » pp. 277-289
au Tibre par differens canaux qui étoient balaïez perpetuellement des eaux de quinze aqueducs, qui voituroient des fleuves e
usté, ont ainsi fermé plusieurs canaux et intercepté l’écoulement des eaux . Cependant la plûpart des égoûts par lesquels les
écoulement des eaux. Cependant la plûpart des égoûts par lesquels les eaux de pluïe et les eaux de ceux des anciens aqueducs
Cependant la plûpart des égoûts par lesquels les eaux de pluïe et les eaux de ceux des anciens aqueducs qui subsistent encor
subsistent encore tombent dans les cloaques, sont demeurez ouverts. L’ eau a donc continué d’entrer dans ces canaux sans iss
ait abîmer la terre, qui ne s’est relevée au-dessus de la surface des eaux qui la couvrirent après sa dépression, qu’à l’aid
pée par une infinité de canaux et sémée de quelques lacs et flaques d’ eau . Le terrain y a si bien changé de nature que les
rès-petits. Enfin le quart de sa superficie est aujourd’hui couvert d’ eau , au lieu que l’eau n’en couvroit peut-être pas au
e quart de sa superficie est aujourd’hui couvert d’eau, au lieu que l’ eau n’en couvroit peut-être pas autrefois la douziéme
airie continuelle, la facilité d’avoir du poisson au milieu de tant d’ eaux douces et salées, ont accoutumé les habitans à se
5 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Exploration du Sahara. Les Touareg du Nord, par M. Henri Duveyrier. »
étendent et s’échelonnent jusqu’à l’endroit où se fait le partage des eaux . Les eaux qui coulent vers le nord de l’Afrique e
t s’échelonnent jusqu’à l’endroit où se fait le partage des eaux. Les eaux qui coulent vers le nord de l’Afrique et vers la
uv seraient les pointes de rochers montrant leurs têtes au milieu des eaux  ; les Ghourd, les Zemla et les Sif, les vagues qu
n sillage que par les résidus de l’office surnageant à la surface des eaux , de même la caravane ne marque souvent son passag
tivement à la marche de la route ; — 3° Faire provision de beaucoup d’ eau  ; — 4° Être libéral envers les guides, envers ses
ssource et la consolation du désert. Partout où l’on peut atteindre l’ eau et où le palmier peut croître, on a l’oasis. Le p
duire de bons fruits, « avoir la tête dans le feu et les pieds dans l’ eau . » L’industrie des indigènes à trouver et à décou
dans l’eau. » L’industrie des indigènes à trouver et à découvrir les eaux cachées a été grande de tout temps : le besoin, c
emps : le besoin, comme toujours, a aidé à l’invention. Autrefois les eaux qui descendaient du massif des montagnes, habitée
tre Niger) et qui n’est plus qu’un lit desséché. Les ouadi ou cours d’ eau ne sont plus que temporaires ; ce sont des torren
t devenue définitive. Il en résulte cependant que le sable ayant bu l’ eau , comme fait une éponge, recèle des nappes souterr
ment fut déterminé de temps immémorial par la présence d’une source d’ eau des plus abondantes, entre deux vastes déserts sa
vec le désert : le nombre considérable des habitants, l’abondance des eaux , la richesse et la variété de la végétation, la r
et des pioches pour creuser des puits, et des poulies pour en tirer l’ eau . « Le cheik Othman n’a pas d’enfants. Son ambitio
âme s’envole. — Nous le laverons de son bien, sans même lui laisser d’ eau  ; — sa gourmande de femme (celle qui devant un bo
 : toutes ces jouissances inconnues des Touâreg, y compris celle de l’ eau qu’eux-mêmes n’obtiennent qu’à de rares intervall
6 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
0. I.-A. WEBER fait l’analyse chimique de la salive. Il y trouve de l’ eau , des matières grasses, de l’acide carbonique, de
es autres glandes ; toutefois on parvient à les séparer au moyen de l’ eau sucrée ou d’une solution modérément concentrée de
olution modérément concentrée de sulfate de soude. L’immersion dans l’ eau sucrée est également un bon moyen pour conserver
leurs caractères quand on les remet pendant quelques instants dans l’ eau .   Fig. 1. a, cellules de la glande parotide ; —
; — b, cellules épithéliales.   Chez les reptiles qui vivent dans l’ eau , il y a, comme chez les poissons, absence de glan
lules épithéliales de la bouche, tandis que les animaux vivant dans l’ eau en seraient dépourvus, et de plus les animaux qui
de plus les animaux qui peuvent vivre à la fois dans l’air et dans l’ eau présenteraient les deux espèces de cellules. J’ai
ncomplète chez les animaux carnassiers. Les animaux qui vivent dans l’ eau , et qui prennent des aliments constamment imprégn
ux conduits parotidiens ont été coupés, et qu’on lui donne à boire, l’ eau , à chaque déglutition, est lancée avec force entr
aliments au chien en le privant de boisson, puis on lui donnait de l’ eau à boire après avoir préalablement débouché la can
nt débouché la canule de l’estomac. L’animal se mettait à laper, et l’ eau traversait la gueule, le pharynx, l’œsophage, arr
ençait, et ainsi de suite. Mais si l’on bouchait la canule, dès que l’ eau était retenue et pouvait être absorbée dans l’est
de la boisson, comme cela a lieu aussi quand on injecte directement l’ eau dans les veines. Je vous ai fait, Messieurs, cett
re, est dépourvue de viscosité alcaline, fluide et limpide comme de l’ eau au moment où elle est sécrétée ; mais bientôt, pa
t en même temps une pellicule blanchâtre à sa surface, comme sur de l’ eau de chaux. Quelquefois cependant ce n’est que le l
Dix minutes après, le cheval ayant un peu mangé et bu 3 kilogrammes d’ eau , la salive examinée n’avait plus une densité que
en très forte proportion avec très peu de potasse. Les proportions d’ eau , de matières solides organiques et inorganiques,
ne, ont été déterminées dans les analyses de la manière suivante : Eau Matières solides. Chez l’homme 98,532 à 98,368
ues auteurs. Les variations qui peuvent survenir dans le rapport de l’ eau et des matières solides de la salive parotidienne
connues ; cependant, dans certaines circonstances, les proportions d’ eau et de matières salines qu’elle peut renfermer var
rouvent sécrétées les dernières contiennent une plus grande portion d’ eau  ; de sorte qu’on pourrait trouver des différences
t il se formait à sa surface une pellicule blanchâtre, comme sur de l’ eau de chaux, ce qui n’avait pas lieu pour la salive
t lorsque toutes les sécrétions étaient arrêtées, j’ai introduit de l’ eau dans la gueule de l’animal. Il exécuta des mouvem
ires cessent, ou du moins ne sont pas réveillées par la présence de l’ eau . J’ai encore mis dans la gueule de l’eau fortemen
eillées par la présence de l’eau. J’ai encore mis dans la gueule de l’ eau fortement sucrée, et le même résultat s’est montr
nts de l’animal des morceaux de coloquinte tenus en suspension dans l’ eau . L’animal a bien vite éprouvé la sensation amère 
s avons eu son poids pris à la même température comparé au poids de l’ eau distillée contenue dans le même flacon : 1° Poi
distillée contenue dans le même flacon : 1° Poids du flacon plein d’ eau distillée = 25,665 2° Poids du flacon plein de
sel métallique ni par le tanin ; desséchée, elle se redissout dans l’ eau en reprenant sa viscosité première ; l’eau chargé
, elle se redissout dans l’eau en reprenant sa viscosité première ; l’ eau chargée de cette matière dissout plus difficileme
rs on fit par la veine jugulaire droite une injection de 25 grammes d’ eau tiède contenant en dissolution 5 décigrammes de p
uand on l’injecte à la dose de 2 ou 3 grammes pour 25 ou 30 grammes d’ eau , son passage dans l’urine peut être beaucoup plus
odure de fer, récemment préparée, que j’avais étendue de 10 grammes d’ eau distillée. Cette injection, faite lentement, ne p
une dissolution de 2 grammes d’iodure de potassium dans 15 grammes d’ eau . La salive, recueillie de nouveau, contenait de l
es glandes salivaires du chien, qu’on en fasse une infusion dans de l’ eau tiède, on voit l’eau prendre bientôt des propriét
du chien, qu’on en fasse une infusion dans de l’eau tiède, on voit l’ eau prendre bientôt des propriétés tout à fait analog
ublinguale, ou d’une glande de Nuck, et qu’on le fasse infuser dans l’ eau tiède, on voit l’eau prendre bientôt une consista
glande de Nuck, et qu’on le fasse infuser dans l’eau tiède, on voit l’ eau prendre bientôt une consistance visqueuse et glua
linguale elle-même. Si l’on prend au contraire une glande parotide, l’ eau conservera sa fluidité ordinaire. Voici des infus
signaler : l’infusion de la parotide est limpide et fluide comme de l’ eau  ; l’infusion de la sublinguale est au contraire t
èce de pâte grisâtre excessivement gluante ; on y ajouta ensuite de l’ eau et on laissa pendant vingt-quatre heures la macér
deur, sans goût ; ce liquide donnait sur la langue la sensation d’une eau fortement gommée. On obtint les réactions chimiqu
il en résulta une espèce de pâte couleur de chair ; on y ajouta de l’ eau , et le mélange forma une espèce de liquide blanch
s un filtre et l’on examina le liquide. Ce liquide coulait comme de l’ eau sans présenter aucune viscosité. Il était neutre
er de tournesol, sans odeur, ne donnant pas au goût la sensation de l’ eau gommeuse comme l’infusion des glandes sublinguale
nt une dissolution de 5 centigrammes de strychnine (dissous dans de l’ eau acidulée par l’acide sulfurique, puis saturée ave
potasse et 2 grammes d’iodure de potassium dissous dans 60 grammes d’ eau . Pendant que je pratiquais l’injection, on recuei
re du cou, puis à faire manger l’animal du son préalablement lavé à l’ eau distillée bouillante et soigneusement desséché. O
te, chez l’homme, le chien ou le cheval, est constituée par : 1° De l’ eau  ; 2° Des matières organiques solubles ou insolubl
ues solubles ou insolubles ; 3° Des sels organiques ou inorganiques. Eau . — L’eau existe en grande proportion dans la sali
les ou insolubles ; 3° Des sels organiques ou inorganiques. Eau. — L’ eau existe en grande proportion dans la salive comme
ffres suivants : Sur 1000 parties de salive, on a trouvé : 992,90 d’ eau chez l’homme. (Berzelius.) 991,22 chez l’homme.
  On a indiqué certaines variations dans la quantité relative de l’ eau de la salive pouvant tenir à l’âge ou aux maladie
insi, on a dit que la salive des enfants était beaucoup plus riche en eau , 996 pour 1000 (Lhéritier). Cette différence est
stique, puisqu’on trouve une quantité à peu près aussi considérable d’ eau dans la salive d’un adulte bien portant, 995,16 (
portant, 995,16 (Bidder et Schmidt). Les variations de la quantité d’ eau ne sont pas plus caractéristiques pour les maladi
plus caractéristiques pour les maladies. On a dit que la proportion d’ eau augmentait dans certains états pathologiques, tel
trer à l’état normal d’aussi grandes différences dans la proportion d’ eau , qui tiennent à l’état d’alimentation, soit au mo
leur, cette salive donne un précipité très abondant, insoluble dans l’ eau et dans l’alcool, qui se présente sous la forme d
la salive desséchée par l’alcool bouillant et fait redissoudre dans l’ eau l’extrait alcoolique, il restait indissous des fl
r laquelle les auteurs soient tous d’accord. Soluble en partie dans l’ eau , pour Budge et Blondlot, le mucus salivaire est c
. Tandis que presque tous les auteurs la donnent comme soluble dans l’ eau et insoluble dans l’alcool, Wright lui donne préc
escence avec les acides, et n’est pas sensiblement précipitée par les eaux de chaux et de baryte, tandis que la seconde prod
ve effervescence par les acides et est abondamment précipitée par les eaux de chaux et de baryte. D’où vient cette dispariti
rure ferrique et de l’acide chlorhydrique ; puis, par l’addition de l’ eau de baryte, il s’est précipité peu à peu du sulfat
focyanure de potassium ; car, en restituant à la salive la quantité d’ eau qu’elle avait perdue par l’évaporation, on obtena
sède la propriété de communiquer la viscosité à une grande quantité d’ eau . Abandonné à lui-même pendant plusieurs jours, il
nt sans le fluidifier ; il en est de même du bichlorure de mercure. L’ eau de chaux y produit des flocons blancs. Relativeme
sentée dans les mêmes proportions. En donnant aux chevaux opérés de l’ eau , et la recevant dans un vase à sa sortie par l’ou
nt dans un vase à sa sortie par l’ouverture œsophagienne, on trouva l’ eau alcaline et possédant un certain degré de viscosi
és isolément, pendant vingt-quatre heures, dans une petite quantité d’ eau tiède. Le morceau de membrane muqueuse appartenan
ane muqueuse appartenant à la base de la langue a seul communiqué à l’ eau de macération la viscosité limpide du fluide sécr
x litres environ. Le cheval paraissant avoir soif, on lui offrit de l’ eau  ; il but à longs traits, et les gorgées de liquid
chose remarquable, pendant tout le temps que dura la déglutition de l’ eau , il ne s’écoula pas une seule goutte de salive pa
a pas une seule goutte de salive par les conduits parotidiens. Mais l’ eau était mousseuse et visqueuse, et chaque gorgée d’
otidiens. Mais l’eau était mousseuse et visqueuse, et chaque gorgée d’ eau lancée pesait en moyenne environ 100 grammes. En
s féculents humides (fécule et son), auxquels on avait ajouté assez d’ eau pour que l’aliment pût être avalé sans masticatio
ipitant la salive par l’alcool et en redissolvant le précipité dans l’ eau , etc. Cette diastase est évidemment le résultat d
omposition. J’ai fait à ce sujet les expériences suivantes. Dans de l’ eau ordinaire, j’ai mis de la fibrine, du gluten, qui
inaire, j’ai mis de la fibrine, du gluten, qui sont insolubles dans l’ eau froide. J’ai laissé ces matières abandonnées à el
jours, une partie de la fibrine et du gluten s’était dissoute dans l’ eau , qui avait acquis la propriété de transformer trè
iner. Un lavement d’amidon, par exemple, est rendu souvent à l’état d’ eau sucrée. Il en est de même si l’on injecte de l’ea
souvent à l’état d’eau sucrée. Il en est de même si l’on injecte de l’ eau amidonnée dans la vessie : une émission urinaire
n qui tient encore à l’intestin : du côté du pancréas, j’injecte de l’ eau en introduisant la canule d’une seringue par le g
du matin, un repas de viande assez copieux, après quoi elle but de l’ eau . Presque aussitôt après que l’ingestion des alime
fiée. Ce liquide, toujours fortement alcalin, était fluide comme de l’ eau , et avait perdu toute la viscosité qu’il avait la
uttes d’un liquide incolore, dépourvu de viscosité, fluide comme de l’ eau , et offrant une réaction très franchement alcalin
du début de l’écoulement. Cette modification prouve que la quantité d’ eau , qui a augmenté dans le liquide, n’est pas un fai
puis desséchée, elle se redissout en totalité et avec facilité dans l’ eau , tandis que l’albumine, traitée de la même façon,
que l’albumine, traitée de la même façon, ne se redissout plus dans l’ eau d’une manière appréciable. Le suc pancréatique mo
lus aussi complète, et le précipité nage dans une certaine quantité d’ eau en excès. La réaction alcaline persiste toujours
de ce que la matière coagulable diminue, ou de ce que la proportion d’ eau augmente ; cette dernière supposition paraît très
, semblerait indiquer qu’il peut y avoir aussi, avec l’augmentation d’ eau , une destruction d’une certaine quantité de matiè
odes, on voit qu’elle diffère surtout par les proportions relatives d’ eau et de la matière coagulable. C’est du reste cette
que. En résumé, le suc pancréatique est composé chimiquement par de l’ eau , des matières salines et par une matière organiqu
ngue de toutes les autres sécrétions de l’économie, avec lesquelles l’ eau et les matières salines lui sont communes. Nous a
dre compte plus tard du rôle physiologique de chacun d’eux. D’abord l’ eau , qui existe dans le suc pancréatique, comme dans
suc pancréatique, il peut perdre de 90 à 99 pour 100 de son poids. L’ eau se montre plus abondante dans cette sécrétion à m
ermination de la matière organique active de ce suc en rapport avec l’ eau , les matières salines, etc. Mais il faut encore q
rs la fin de la digestion, le suc pancréatique contient un peu plus d’ eau et moins de matière organique. Nous ne rapportero
c pancréatique anormal ; aussi ces auteurs signalent 99, 1 pour 100 d’ eau et seulement 0,9 de matières solides. Nous savons
contraire, sur un filtre un mélange de sulfate de magnésie avec de l’ eau albumineuse, le liquide filtré se coagulerait enc
 : c’est de pouvoir, lorsqu’elle a été séparée, se redissoudre dans l’ eau distillée ou dans l’eau ordinaire, ce qui n’a pas
squ’elle a été séparée, se redissoudre dans l’eau distillée ou dans l’ eau ordinaire, ce qui n’a pas lieu pour d’autres mati
our d’autres matières albuminoïdes. Nous examinerons maintenant cette eau dans laquelle nous venons de faire dissoudre la m
avant sa précipitation par l’alcool. Nous verrons plus tard que cette eau possède non seulement les propriétés physico-chim
agulable par l’alcool, et qui a la propriété de se redissoudre dans l’ eau , pour former un suc pancréatique artificiel. Nous
rer complétement cette matière des alcalis qui les accompagnent, et l’ eau dans laquelle on la redissout présente toujours u
s peu de temps donnant une réaction rouge par l’addition directe de l’ eau chlorée. Troisième période. — Suc pancréatique t
ajouter que, pour employer le chlore comme réactif, il faut verser l’ eau chlorée goutte à goutte ; car, si l’on dépasse la
eux, car elle persistera indéfiniment, alors même qu’on y ajoute de l’ eau , tandis que, dans l’autre cas, les deux liquides
ieu à une véritable émulsion persistante, même quand on y ajoute de l’ eau . Cette émulsion par les alcalis n’est pas compara
une très forte odeur d’acide butyrique. On l’a étendu de son volume d’ eau et agité trois fois avec de l’éther pour dissoudr
évaporé au bain-marie. Au résidu qu’il a laissé, on a ajouté un peu d’ eau , et comme ce résidu présentait une réaction acide
t un résidu insoluble (d). (c.) La liqueur alcoolique a été étendue d’ eau et additionnée d’acide sulfhydrique, lequel a pré
glycérine. (d.) Le résidu insoluble dans l’alcool a été traité par l’ eau . Il lui cède une matière soluble qui renferme des
a exigé, pour être ramenée au bleu dans ces conditions, 17 gouttes d’ eau de strontiane filtrée, quantité équivalente à 0,0
n filtre la liqueur avec le précipité, et l’on a épuisé à froid par l’ eau , l’alcool, puis l’éther. (a.) L’éther a dissous u
t, acide gras cristallin fusible à 61 degrés. Traité de nouveau par l’ eau de strontiane et l’éther, puis par l’acide chlorh
e mélange de graisse de porc et de suc pancréatique, on a ajouté de l’ eau à ce mélange non encore épuisé, on a filtré et co
s-à-vis de la teinture de tournesol alcoolisée. Une seule goutte de l’ eau de strontiane employée dans l’expérience précéden
pas émulsionné la monobutyrine, corps cependant émulsionnable dans l’ eau pure. Le mélange a été soumis à la même série de
d’acide sensible au tournesol, mais neutralisé par une seule goutte d’ eau de chaux. (B.) Le liquide aqueux a fourni finalem
En pilant le tissu de l’organe dans un mortier et en y ajoutant de l’ eau , on obtenait un liquide émulsif ayant absolument
ui donna à manger des pommes de terre qui, après avoir été cuites à l’ eau , furent mélangées avec de la graisse de porc. Les
ingérés. On examina les excréments en les faisant bouillir avec de l’ eau  ; pendant la cuisson ils exhalaient une odeur de
’une péritonite violente. Sa respiration était profonde ; il but de l’ eau qu’il vomit immédiatement. La plaie offrait un tr
de chien à l’état de santé. En faisant bouillir les excréments dans l’ eau , il ne surnageait point de la graisse à la surfac
s, d’une autre part, il en différait en ce qu’il n’agissait pas sur l’ eau d’empois d’amidon, pour la transformer en dextrin
uait également de la salive mixte en ce qu’il était sans action sur l’ eau d’empois d’amidon. Dans ces deux cas la fistule p
u dans le suc pancréatique, et qu’on la mette dans un endosmomètre, l’ eau de l’émulsion traverse la membrane sans que les p
ntanément coagulable, formé de fibrine et d’albumine dissoutes dans l’ eau , tenant les sels en dissolution. Ce chyle purifié
jugulaire d’un chien ou d’un lapin un peu d’albumine d’œuf étendue d’ eau , on constate, quelque temps après cette injection
quand on la maintient à une douce température ; si l’on y ajoute de l’ eau , il y a une émulsion parfaite. On peut vérifier q
é d’alcool. L’action de l’alcool, dans ce cas, a pour but d’enlever l’ eau au tissu, de façon que l’imbibition par le réacti
e tournesol assez concentrée, que nous préparons en mettant dans de l’ eau un excès de tournesol en pains. Avec ce réactif,
éactif et elle conserve la propriété de se redissoudre ensuite dans l’ eau . Quand on veut comparer les tissus glandulaires r
t prendre un morceau de papier bleu de tournesol, l’imbiber avec de l’ eau distillée, l’étendre sur une lame de verre et pos
res et fournissent un liquide très visqueux quand on le met avec de l’ eau .   Fig. 50. — Coupe de l’intestin d’un chien pou
rait pas de l’urine artificielle en faisant macérer un rein dans de l’ eau . C’est que le rein ne fait qu’éliminer des princi
elopper, à l’aide du chlore, une coloration rouge particulière dans l’ eau où a infusé le tissu du pancréas. Voici de quelle
oupera en morceaux, on le broiera et on le laissera macérer dans de l’ eau ordinaire. Bientôt après on constatera que le tis
Bientôt après on constatera que le tissu du pancréas a abandonné à l’ eau une matière soluble, coagulable par la chaleur et
qui précède, que le tissu du pancréas, lorsqu’il est abandonné dans l’ eau à la décomposition spontanée, peut présenter troi
s, etc. ; que l’on broie ces tissus et qu’on les fasse macérer dans l’ eau ordinaire, on verra bientôt que, ainsi que je l’a
muscles, du cerveau, etc. Puis on a laissé macérer ces tissus dans l’ eau et l’on a examiné, aux différents moments de la d
’eau et l’on a examiné, aux différents moments de la décomposition, l’ eau de macération, soit directement, soit après l’avo
uillir et filtrer pour obtenir un liquide limpide. On essaya si cette eau présentait la propriété de rougir avec le chlore.
, conservé dans un flacon depuis trois ans, fut bouilli avec un peu d’ eau et filtré. Le liquide qui passait à la filtration
e tiré de la propriété que possède le tissu du pancréas de donner une eau de macération susceptible de rougir par le chlore
té macéré dans l’alcool, si l’on remet le tissu du pancréas dans de l’ eau , la matière spéciale s’y redissout pour donner li
a fait macérer le pancréas dans l’alcool, et qu’on le remet dans de l’ eau , il acquiert immédiatement la propriété de transf
esséché et comprimé entre du papier brouillard, a été remis dans de l’ eau tiède avec de l’amidon ; et bientôt la transforma
glande entre deux feuilles de papier brouillard, on l’a remis dans l’ eau , et la transformation de l’amidon en sucre a bien
orsque ces glandes ont macéré dans l’alcool et qu’on les remet dans l’ eau , elles ne donnent plus de liquide filant ; ce qui
anes étant desséchées entre du papier brouillard et remises dans de l’ eau avec de l’empois, ont transformé l’amidon en sucr
e cheval, une matière animale insoluble dans l’alcool, soluble dans l’ eau , qui est de la matière salivaire ; et une autre m
pas de réaction acide. Comme contre-épreuve, nous avons distillé de l’ eau très faiblement acidulée par du vinaigre ; le liq
l’expérience suivante. En effet, si l’on acidule très légèrement de l’ eau avec de l’acide chlorhydrique, et qu’on distille,
stille, on remarque qu’il ne passe d’abord à la distillation que de l’ eau pure, tandis que l’acide qui se concentre dans le
une égale quantité du même réactif ne produit aucun trouble dans de l’ eau contenant 2 millièmes d’acide chlorhydrique, à la
des caractères semblables ; nous avons soumis à la distillation de l’ eau acidulée par l’acide lactique, et retrouvé dans c
: que dans les premiers temps de la distillation il ne passe que de l’ eau pure, puis vers la fin un liquide acide, et qu’il
t acide faisant effervescence avec les carbonates. En distillant de l’ eau acidulée par l’acide lactique à laquelle on avait
our le suc gastrique : dans les premiers moments il ne passa que de l’ eau pure, ensuite un acide ne précipitant pas par les
être fixes au feu, d’être entraînés à la distillation par la vapeur d’ eau , et de chasser l’acide chlorhydrique des chlorure
ent des sels de chaux, de baryte, de zinc, de cuivre, solubles dans l’ eau  ; un sel de cuivre qui forme avec la chaux un sel
de la membrane muqueuse stomacale, puis de la faire digérer dans de l’ eau acidulée par l’addition de 3 ou 4 millièmes d’aci
e précipitée par l’alcool ayant la propriété de se redissoudre dans l’ eau , il est probable qu’on pourrait faire du suc gast
s. On voit que dans ce cas le suc gastrique agit tout autrement que l’ eau acidulée, qui dissoudrait au contraire les matièr
aines circonstances, agir uniquement par son acide, à la manière de l’ eau acidulée. C’est ainsi, lorsqu’on introduit de la
de fer dans l’estomac, qu’il se produit une réaction qui décompose l’ eau en attaquant le fer. Certains sels, tels que les
x différents. — Comparaison de l’acte stomacal avec la cuisson dans l’ eau . Messieurs, Dans la dernière séance nous avons
ons dire que ce liquide agit en quelque sorte comme la cuisson dans l’ eau bouillante. En effet, examinons comparativement l
lante. En effet, examinons comparativement l’action de la cuisson à l’ eau bouillante, et celle du suc gastrique sur les tro
et sucrées, nous avons dit que le suc gastrique hydrate la fécule ; l’ eau bouillante produit absolument le même effet. Nous
on, de la viande crue, ou de la viande cuite, les humectant avec de l’ eau et jetant le tout sur un filtre, on recueille un
uire en lui la moindre décomposition ; mais si l’on y ajoute un peu d’ eau sucrée par du glycose, immédiatement, sous l’infl
ture étant faite à la partie inférieure du duodénum, on y poussa de l’ eau tiède avec une seringue, à trois ou quatre repris
nt comme nous l’avons fait pour les autres animaux, en injectant de l’ eau par le gros conduit. On voit donc ainsi que, chez
ent au suc pancréatique ; de plus, le tissu du pancréas infusé dans l’ eau donne cette coloration, ainsi que l’acidification
ettées d’une bouillie faite avec de la fécule de pomme de terre, de l’ eau et du beurre. Mes urines, examinées à dix heures
its pois au beurre ; en guise de pain, des pommes de terre cuites à l’ eau  ; enfin de la salade d’oranges à l’eau-de-vie et
te, nourrie depuis quelques jours avec des pommes de terre cuites à l’ eau et mélangées avec de la graisse, et étant en dige
ube. On décanta ensuite l’alcool avec précaution, et l’on ajouta de l’ eau à la température de 30 à 40 degrés, qui opéra la
f éthéré, sans doute parce que la matière ne se redissout plus dans l’ eau . Cette remarque s’applique au pancréas des reptil
s de la même raie, j’ai fait une infusion avec le tissu broyé et de l’ eau d’empois d’amidon. Après quelque temps, il y avai
es végétaux, ayant pris dans l’atmosphère des éléments gazeux et de l’ eau , constituent avec ces substances des principes im
que les principes immédiats des plantes sont produits aux dépens de l’ eau , de l’ammoniaque ou de l’acide carbonique, toutes
7 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79
J’en vois, j’en entends descendre à grand bruit, un torrent dont les eaux vont se briser contre les pointes escarpées d’un
he à son couchant ; il transforme en autant de diamants les gouttes d’ eau qui pendent attachées aux extrémités inégales des
pendent attachées aux extrémités inégales des pierres. Cependant les eaux , après avoir franchi les obstacles qui les retard
’homme. J’entrevois la machine. J’entrevois ses roues que l’écume des eaux blanchit. J’entrevois au travers de quelques saul
stance et de la durée, est une belle chose. Sans doute, ces gouttes d’ eau transformées par les rayons du soleil brisés et d
nt on élèvera des palais aux rois et des temples aux dieux ; dans les eaux du torrent, tantôt la fertilité, tantôt le ravage
8 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230
ut les voir. Quelle immense variété de scènes et de figures ! Quelles eaux  ! Quels ciels ! Quelle vérité ! Quelle magie ! Qu
Les flancs du bâtiment s’entrouvrent. Les uns se précipitent dans les eaux . Les autres moribonds sont étendus sur le rivage.
en fait discerner les formes ; des marchandises se balancent sur les eaux , et des passagers sont entraînés au fond des gouf
ses jours sont sereins ! Comme ses nuits sont tranquilles ! Comme ses eaux sont transparentes ! C’est lui qui crée le silenc
t frémir et jouer ce rayon de lumière sur la surface tremblotante des eaux  ; c’est un effet qui a frappé tout le monde. Son
finiment plus piquant. Voilà ce qu’on peut appeler un ciel. Voilà des eaux transparentes. Et tous ces groupes, ce sont autan
9 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
a nuit dans la ville pastorale de Terni, ville répandue au milieu des eaux et des arbres dans la vallée sonore, assourdie de
peler le courrier, qui préférait le vin de Montefiascone à toutes les eaux de Terni, et qui buvait dans une salle basse en c
es scintillations et les éblouissements du soleil levant. Vapeurs des eaux , verdure des prairies, noirceurs des sapins, pâle
gueule du fleuve avec ses nappes, bruit croissant de l’air, vent des eaux et tremblement souterrain du sol à mesure qu’on s
oiler d’arbres et de roseaux penchés sur son cours. Le bruit seul des eaux croulantes nous conduisit de bouquets d’arbres en
orte la feuille, servait d’amphithéâtre à cet écroulement éternel des eaux . Nous n’essayerons pas de le décrire. Il n’y a pa
ches du firmament ; les transparences vertes ou azurées des langues d’ eau que la rapidité, l’impulsion et le poids du fleuv
fleuve est pulvérisé avant lui, en tombant en idée dans cet enfer des eaux  ! (Expression de lord Byron à la même place.)
de l’air tournoyant, qui vous baigne voluptueusement de l’haleine des eaux , choses qui manquent toujours aux cascades des Al
n fureur, on n’aura plus seulement la sensation d’une catastrophe des eaux , mais celle d’une fête de la nature, à laquelle D
jeune fille qui s’enivrait du tonnerre, du vertige et du suicide des eaux . Un peintre n’aurait pas choisi pour la peindre u
des sensations, tenait un petit bouquet de pervenche et de fleurs des eaux noué par un fil, que les enfants lui avaient sans
ants, soyeux, d’un blond sévère, ondoyaient au souffle tempétueux des eaux , comme ceux des Sibylles que l’extase dénoue ; so
profil se dessinait en lumière sur le bleu du ciel et sur le vert des eaux  ; la fierté y luttait dans un admirable équilibre
eux toits, et où les moineaux d’une écurie voisine piétinaient dans l’ eau de pluie. Ah ! qu’il y avait loin de là aux arcs-
illant le saule du rivage, J’attachais mes regards sur le cristal des eaux , Qui, du ciel étoilé réfléchissant l’image, La nu
e inconnue ; Tremblante, je m’approche, et mes regards surpris Dans l’ eau qui la répète ont vu s’ouvrir la nue ! Sur un nua
lante ! Pas un nuage frais dans ce ciel toujours pur, Pas une larme d’ eau dans l’implacable azur ! Ce ciel n’a point d’hive
e cour, une fontaine en marbre distillait mélancoliquement un filet d’ eau sonore ; une pluie fine, semblable à un brouillar
a petite cour, afin que la fraîcheur de l’atmosphère et le bruit de l’ eau l’aidassent à respirer plus largement l’air qui m
10 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
ur s’unir à Endymion. Elle punit Actéon d’avoir violé la religion des eaux sacrées (qui avec le feu constituent la solennité
(qui avec le feu constituent la solennité des mariages). Couvert de l’ eau qu’elle lui a jetée, lymphatus, devenu cerf, c’es
s nymphes de la déesse, nymphæ ou lymphæ, ne sont autre chose que les eaux pures et cachées dont elle écarte le profane Acté
ouvert d’écailles, c’est-à-dire d’épines ; comme une hydre sortie des eaux (du déluge), et dont les têtes, dont les forêts r
pine dont parle Virgile, et tous les trésors que roulaient dans leurs eaux le Nil, le Pactole, le Gange et le Tage. Les prem
d’Ixion, amoureux de Junon ; de Tantale toujours altéré au milieu des eaux  ; de Marsyas et de Linus qui défient Apollon au c
11 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fontainas, André (1865-1948) »
ar ses vers, à des vigueurs héroïques, allient des nuances opalines d’ eaux calmes et mêlent les saveurs telluriques d’un nob
notes s’étouffent. Lisez dans Crépuscules le long poème intitulé : L’ Eau du fleuve, arrêtez-vous plus particulièrement à l
ainas avait subi, trop exactement, l’empreinte de M. Mallarmé, dans l’ Eau du fleuve, il se rend personnel le mode prosodiqu
e d’aulnes et d’ormes, Les pécheurs paisibles dorment, Tandis qu’en l’ eau presque mourante un long fil plonge. Nul frisson
lui-même, l’impression finale que donne la poésie de M. Fontainas : l’ eau calme, grave et tiède d’une anse où, parmi les ro
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
chargées de sables et de graviers ; car on a de fortes preuves que l’ eau seule est impuissante à user ou à dégrader les ro
nte montrent que des années entières se sont écoulées, depuis que les eaux lavent leurs fondements sans les détruire. Quicon
ment la surface du sol a été si parfaitement aplanie par l’action des eaux , qu’il ne reste aucune trace extérieurement appar
e chaque année successive et dans le monde tout entier, la terre et l’ eau ont été constamment peuplées d’innombrables horde
iles. Sur une vaste étendue de la mer, la brillante teinte azurée des eaux en atteste la pureté. Les nombreux exemples connu
orsque des fossiles sont enfouis dans des sables et des graviers, les eaux pluviales, chargées d’acide carbonique, doivent s
imaux qui vivent sur les côtes entre les limites des hautes et basses eaux semblent devoir rarement se conserver. Par exempl
s, à l’exception d’une seule espèce méditerranéenne, qui vit dans les eaux profondes, et qu’on a trouvée fossile en Sicile.
la vitesse d’affaissement du fond, et empêcher que la profondeur des eaux ne s’accrût, en même temps que pour enfouir et co
ieure, ils courraient grand risque d’être désagrégés par l’action des eaux pluviales, des cours d’eau et des vagues côtières
risque d’être désagrégés par l’action des eaux pluviales, des cours d’ eau et des vagues côtières pendant les nouvelles osci
pendant une partie de la période glaciaire, se sont déposées dans des eaux peu profondes, à l’embouchure du Mississipi, se s
ts d’un Manchot quelconque, d’abord d’acquérir la faculté de battre l’ eau , comme l’Anas brachyptera, et ensuite de s’élever
ent des zones marines diverses, variables depuis la limite des hautes eaux jusqu’à une profondeur de 50 brasses ; vu le bon
re, et qui auraient été pressées sous le poids d’une énorme colonne d’ eau , eussent subi une action métamorphique beaucoup p
mées par le métamorphisme, et subséquemment dénudées par l’action des eaux . X. Résumé. — Je viens d’énumérer plusieurs des
ec une rapidité et une intensité doubles. Tout ceci se passe sous les eaux  : dès qu’une formation émerge, une autre série de
érieure, et jusqu’à sa dénudation ou sa disparition complète sous les eaux , les sédiments qui en proviennent, livrés aux cou
travers toute la succession des âges géologiques. La distribution des eaux à la surface du globe dépendant essentiellement d
ique ; et, à moins de s’être effectuée immédiatement sous la couche d’ eau , elle ne peut guère avoir été antérieure à la pre
émersion des continents. Néanmoins elle a dû s’effectuer lorsque les eaux formaient encore autour du globe une enveloppe d’
que d’une seule formation récente et mal solidifiée, sur laquelle des eaux , peut-être plus chaudes, avaient une plus grande
la diminution de la quantité de sédiment fourni par une même masse d’ eau , ou en raison inverse de l’étendue des côtes en v
hui. Il s’ensuit que les premières terres émergées, éparses à fleur d’ eau dans des mers presque partout également profondes
ergées, formées de sédiments précipités, plutôt que charriés dans des eaux chaudes et peu profondes, c’est-à-dire sous une p
13 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
tes vers le bas du rocher, tenait sa ligne qu’il avait jetée dans des eaux qui baignaient cet endroit ; l’autre, les épaules
ant du premier, formait un canal d’où se précipitaient en torrent des eaux qui venaient, sur la fin de leur chute, se briser
ieds ; sous ces arches descendait à grand bruit un large torrent, ses eaux interrompues, accélérées, se hâtaient vers la pla
che de la scène. Je m’avance le long de la rive du lac, formé par les eaux du torrent, jusqu’au milieu de la distance qui sé
hauteur et dans un éloignement prodigieux. Je vois depuis ce pont les eaux du torrent arrêtées dans leur cours par des espèc
ruit éclatant me fait regarder à ma gauche, c’est celui d’une chute d’ eaux qui s’échappent d’entre des plantes et des arbust
couvrent le haut d’une roche voisine, et qui se mêlent en tombant aux eaux stagnantes du torrent. Toutes ces masses de roche
éloigné qu’on voie. Qu’il est doux de goûter ici la fraîcheur de ces eaux , après avoir éprouvé la chaleur qui brûle ce loin
ur qui brûle ce lointain ! Que ces roches sont majestueuses ! Que ces eaux sont belles et vraies ! Comment l’artiste en a-t-
age et de l’autre aux murs d’une terrasse qui s’élevait au-dessus des eaux . Cette longue terrasse était parallèle au rivage,
ccupés à charger ou décharger une nacelle ; dans le lointain, sur les eaux , un vaisseau à la voile ; fort au-delà, des monta
nous regagnerions le château dont nous étions séparés par un espace d’ eau assez considérable. Si nous suivons le rivage ver
ces arbres, et descendant par une pente facile vers la surface de ces eaux , est tout à fait pittoresque. Que ces eaux qui ra
ile vers la surface de ces eaux, est tout à fait pittoresque. Que ces eaux qui rafraîchissent cette péninsule, en baignant s
rtefeuille de ce groupe de femmes. L’une penchée vers la surface de l’ eau , y trempe son linge ; l’autre, accroupie, le tord
. Ce pêcheur qui a jetté son filet vers la gauche, à l’endroit où les eaux prennent toute leur étendue, tu le laisseras tel
tte fabrique, ce hameau et la langue de terre aux blanchisseuses, ces eaux tranquilles et calmes dont la surface s’étend et
s et des gens de mer étaient diversement occupés. Toute l’étendue des eaux agitées s’ouvrait devant moi ; elle était couvert
e question, je la reprenais pour la quitter encore ; le spectacle des eaux m’entraînait malgré moi. Je regardais, je sentais
oite, un torrent qui se précipitait d’une énorme hauteur, et dont les eaux écumeuses étaient resserrées dans la crevasse pro
’infini, et sur cette mer quelques bâtiments dispersés. à droite, les eaux de la mer baignaient le pied du phare et d’une au
e épuise, et je trouvai sur l’herbe des carafons de crystal remplis d’ eau et de vin, avec un énorme pâté qui, sans avoir l’
r qu’elles donnaient à la scène, la teinte qu’elles jettaient sur les eaux , l’immensité de leur étendue ; la distance infini
us avons vu sa lumière affaiblie et pâle trembler et vaciller sur les eaux . Ce n’est point un port de mer que l’artiste a vo
ai de préférence dans ce morceau. Est-ce le reflet de la lune sur ces eaux ondulantes ? Sont-ce ces nuées sombres et chargée
ives ; toute sorte de poésie, rochers imposans, montagnes éternelles, eaux dormantes, agitées, précipitées, torrens, mers tr
la partie de la mer et du ciel, d’où la lumière lunaire tombe sur les eaux , et vous aurez un beau tableau. Ne considérez sur
res et le paysage comme celui-ci, même réponse ; les brouillards, les eaux , les vapeurs comme celui-là, même réponse encore.
tout ce que j’ai fait et fait réellement tout ce que j’ai rêvé ? Les eaux , les arbres, les forêts que j’ai vus en nature m’
cris ; j’ai entendu leurs cris, je les ai vus se précipiter dans les eaux , nager vers la chalouppe, s’y attacher. J’ai vu l
ouchée. Cependant il régnait encore sur les flots un murmure sourd. L’ eau blanchissait les rochers de son écume ; les arbre
a nue ; soyez ténébreux. Les grands bruits ouïs au loin, la chûte des eaux qu’on entend sans les voir, le silence, la solitu
14 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
e une voix aux larmes et qui fait comprendre à Dieu les plaintes de l’ eau , ces cascades du cœur tombant des yeux de ses cré
’ont assailli ! » Il s’apitoie sur lui-même : « Je m’écoule comme l’ eau  ; tous mes os se disloquent ; mon cœur s’est fond
ien. Il me fait parquer dans les herbes vertes, il me chasse vers les eaux transparentes. « Quand je marche dans la vallée d
cumule sans savoir qui recueillera ! « Comme la biche soupire après l’ eau des fontaines, ainsi mon âme après toi ! « J’ai s
e et qui n’a pas vu la lumière ! « Qu’ils s’évaporent plus vite que l’ eau de vos chaudières ne sent la flamme des épines qu
s : « Tu couves la terre et tu la fécondes ! La rivière se remplit d’ eau jusqu’aux bords ; tu leur sèmes le blé, tu arrose
s ; leurs désirs satisfaits débordent. Ils boivent à longs traits les eaux d’iniquité, et ils disent : Comment Dieu le saura
ans mon esprit ! » Il se rappelle le passage de la mer Rouge. « Les eaux t’ont vu, Seigneur ! les eaux t’ont vu et elles o
elle le passage de la mer Rouge. « Les eaux t’ont vu, Seigneur ! les eaux t’ont vu et elles ont bouillonné d’effroi ! Les a
mme une faction montée dans la nuit ! « Tu répands l’humanité comme l’ eau  ; ils sont, les hommes, comme un sommeil, comme u
 ! mes yeux sur mon Dieu !… « Ramène, ô Jéhovah ! nos captifs comme l’ eau des torrents sur une terre nue ! « Ceux qui sèmen
de est éternelle ! Le poète. « À celui qui a couché la terre sur les eaux  ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle !
lantes constellations ! « Voûtes des cieux, chantez ! Chantez, vastes eaux qui flottez au-dessous des cieux ! « Éclairs, grê
’ombragent. C’est sur quelques-uns de ces rochers surpendus près de l’ eau courante ; c’est dans quelques-unes de ces grotte
ces grottes sonores, rafraîchies par l’haleine et par le murmure des eaux  ; c’est au pied de quelques-uns de ces térébinthe
la mer Morte. Cette mer réfléchit là-bas les rayons du soir dans ses eaux pesantes et opaques comme une épaisse glace de Ve
ici un des plus beaux lacs de Suisse ou d’Italie, laissant dormir ses eaux tranquilles entre l’ombre des hautes montagnes d’
Le prêtre suspend la prière, Il va de paupière en paupière Éponger l’ eau de tous les yeux ; Et de cet égouttement d’âme Il
es larmes, comme une rosée, Se boiront éternellement Ô berger ! que l’ eau de ta coupe Avec la nôtre s’entrecoupe Pour abreu
15 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
ille, Antonio était infirme, mais patient ; le temps coulait, comme l’ eau de la source, entraînant sans bruit les feuilles
ils qui tremblent dessus comme l’ombre des feuilles du coudrier sur l’ eau courante. — Et ses joues ? — Comme du velours de
ce moment-là, la petite sortait de laver les agneaux dans le bassin d’ eau sombre, où vous voyez reluire le ciel bleu au mil
t çà et là son gracieux visage et riait à son image tremblante dans l’ eau , à côté des fleurs, ne sachant pas seulement qu’u
lant dans les lauriers. Il semblait qu’une joie sortait du ciel, de l’ eau , de l’arbre, de la terre, avec les rayons, et dis
vertu d’un jugement en bonne forme, le partage de la maison, domaine, eaux , bois et champs du domaine des Zampognari, leurs
fontaine, avec le bassin à l’ombre de la grotte, où je me vois dans l’ eau en me baignant les pieds et en filant ma quenouil
us n’aurons pas besoin qu’Hyeronimo aille gagner la mal’aria dans les eaux dormantes de la Maremme, dont on voit d’ici les b
it : Ils ne nous prendront pas cela. Fior d’Aliza prenait de la belle eau du bassin dans sa main, s’en lavait le visage et
lle eau du bassin dans sa main, s’en lavait le visage et embrassait l’ eau qui fuyait entre ses doigts roses, comme si elle
ire, mais elle avait comme une larme dans la voix, comme une goutte d’ eau dans le goulot d’une gourde qui ne peut ni rester
de riches robes de soie, de fins souliers à boucles luisantes comme l’ eau de cette cascatelle, et à devenir une des dames l
notre boisson, car les enfants et ma belle-sœur ne buvaient que de l’ eau , et je ne buvais du vin moi-même que quelques pet
pouvions aussi faire un sentier à travers le pré et aller puiser de l’ eau , pour nous et pour les bêtes, à la source sous la
à la source sous la grotte ; mais il nous était défendu de troubler l’ eau du bassin en y lavant les toisons ; le beau bassi
e troubler l’eau du bassin en y lavant les toisons ; le beau bassin d’ eau claire, où Fior d’Aliza se plaisait tant à se mir
comme le papier, et sa voix grondait en prononçant son nom, comme une eau qui bout dans la marmite de fer sur notre foyer ;
i enlaçaient la maison et le toit, comme le filet du pêcheur enlace l’ eau dans ses mailles, commençaient à rougir et à sucr
les pèlerins, qui s’arrêtaient exprès pour lui demander une gorgée d’ eau dans sa cruche. « Si les anges habitaient encore
16 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VII. La fausse fiancée »
r dans une région complètement désertique. Ce jour là, la provision d’ eau vint à s’épuiser. Seule la griote avait gardé de
la provision d’eau vint à s’épuiser. Seule la griote avait gardé de l’ eau dans une outre qu’elle portait. Dêdé, qui avait g
ié de tes bijoux, lui répondit celle-ci, je ne te donnerai pas de mon eau  ». La princesse remit alors à la griote un bracel
et de bras et un bracelet de pied et, en échange, celle-ci versa de l’ eau plein une coquille d’huître pour qu’elle put se d
e reste des bijoux dont elle était parée et lui remit de nouveau de l’ eau plein la coquille d’huître. On n’était plus très
17 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
là des arbres, faire une terrasse, élever une montagne, assembler des eaux , en interrompre le cours par quelques pierres bru
urs troncs ; que cette terrasse veut être chaudement peinte ; que ces eaux imitant la limpidité des eaux naturelles, doivent
e veut être chaudement peinte ; que ces eaux imitant la limpidité des eaux naturelles, doivent me montrer comme dans une gla
, à montrer la chaumière, le troupeau, et le berger entraînés par les eaux  ; à imaginer les scènes de commisération analogue
une autre une femme envelopée d’un serpent qui l’entraîne au fond des eaux  ! Si je vous demandais une aurore, comment vous y
18 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
risé sur l’une quelconque de ses parties et qu’on le replace dans son eau mère, on voit, en même temps que le cristal s’agr
présence de l’oxygène qu’en son absence, plus active en présence de l’ eau qu’après dessiccation ? Il n’est pas exact de dir
ainsi que nous le verrons, que lorsque l’on vient à leur restituer l’ eau et les conditions physico-chimiques qui leur sont
ur de la vie latente à la vie manifestée. — Conditions extrinsèques : eau , air (oxygène), chaleur ; intrinsèques : réserves
ces sur l’influence de la chaleur. — Expériences sur l’influence de l’ eau . — Phénomènes de vie latente dans les animaux : i
ons intrinsèques ou extrinsèques nécessaires à la vie des éléments. —  Eau . — Chaleur animale. — Respiration. — Oxygène. — R
t liées aux conditions physico-chimiques dont l’énumération suit : 1° Eau . — Nous avons placé dans de la terre sèche des gr
l’on veut faire germer. Nous plaçons au fond de l’éprouvette un peu d’ eau en b pour que l’éponge ne se dessèche pas ; puis
pour les analyser. Dans le fond de l’éprouvette, il y a une couche d’ eau b pour que l’atmosphère intérieure reste toujours
numérées précédemment ; si l’une d’elles seulement vient à manquer, l’ eau ou l’oxygène, par exemple, la germination n’a pas
degrés). Les deux autres éprouvettes ont été plongées dans un bain d’ eau chauffée entre 38 et 39 degrés. Dès le lendemain
veloppement n’avait lieu dans les éprouvettes plongées dans le bain d’ eau . Le troisième jour, la germination était complète
ans les éprouvettes du laboratoire, et celles plongées dans le bain d’ eau étaient, comme le premier jour, sans aucun indice
r jour, sans aucun indice de germination. Alors, je retirai du bain d’ eau une des deux éprouvettes et je la plaçai sur la t
e s’applique pas à l’œuf du végétal, mais bien au végétal lui-même. L’ eau et la chaleur sont pour l’embryon végétal des con
ure qui se trouve à leur portée et forment un nouveau cocon dès que l’ eau vient à leur manquer. Ils passent donc tour à tou
à des variations hygrométriques excessives, ils vivent tantôt dans l’ eau qui baigne le sable des gouttières, comme de véri
éritables êtres aquatiques, tantôt comme des vers de terre. Lorsque l’ eau vient à leur manquer, ils se rétractent, se racor
. Mais on ne pourrait pas agir de même sur les larves vivantes dans l’ eau . Exposées dans le vide, elles tombent bientôt dan
Je vous ai montré qu’il suffit d’empêcher le contact de l’air avec l’ eau où elles vivent, en mettant de l’huile par exempl
me que subsistent les trois autres conditions extrinsèques : chaleur, eau , air. Si l’on abaisse progressivement la températ
haleur, eau, air. Si l’on abaisse progressivement la température de l’ eau qui renferme les anguillules, elles conservent le
on laisse les grains de nielle entiers trop longtemps immergés dans l’ eau , les anguillules finissent par perdre la faculté
degrés et conservée depuis deux ans ; elle s’est peu à peu imbibée d’ eau et a produit la fermentation alcoolique quand on
l’alcool absolu depuis un an et demi. Elle s’est également imbibée d’ eau peu à peu et a très bien produit ensuite la ferme
te levure sur un filtre pour la dessécher ; mise de nouveau avec de l’ eau sucrée, elle a donné lieu à une fermentation alco
les anguillules s’enkyster, se segmenter, s’enrouler, etc., dès que l’ eau nécessaire à leurs manifestations vitales vient à
dessiccation, car des graines enfouies dans la terre ou au fond de l’ eau se sont conservées en état de vie latente pendant
une grande ténacité. Lorsqu’ils sont secs, ils perdent 50 pour 100 d’ eau environ, ils deviennent jaunâtres : leur élastici
res, et le tissu est désorganisé. Mais qu’on remette le tendon dans l’ eau , il absorbe de nouveau ce liquide jusqu’à en pren
mêmes conditions. Elle peut perdre par la dessiccation 80 pour 100 d’ eau , et avec cela disparaissent sa couleur, sa ténaci
ssent sa couleur, sa ténacité, son élasticité. Remise au contact de l’ eau elle en reprend environ la même quantité et recou
s n’interviennent dans les manifestations de la vie qu’en raison de l’ eau qu’ils renferment. L’albumine d’œuf soluble prése
egrés) elle devient jaune, cassante, en perdant environ 90 pour 100 d’ eau . Si ensuite on ajoute de l’eau, elle se redissout
ante, en perdant environ 90 pour 100 d’eau. Si ensuite on ajoute de l’ eau , elle se redissout de nouveau. Quand l’albumine s
par la chaleur se dessèche en laissant évaporer environ 90 pour 100 d’ eau , mais si après dessiccation on l’humecte, on voit
mple. Après dessiccation, on constate que ce sang se redissout dans l’ eau et que le plasma qui en résulte n’a pas perdu la
on desséché sans qu’il se produise aucune action. Si l’on ajoute de l’ eau , la transformation en sucre se produira rapidemen
act de la viande également desséchée sans l’attaquer. L’addition de l’ eau , à une température voisine de celle du corps, à 4
l’ont montré les recherches de M. Chevreul, reprennent la quantité d’ eau qu’ils avaient avant leur dessiccation, et leurs
et qu’on le place dans une éprouvette à pied au-dessus d’une couche d’ eau de baryte : celle-ci se troublera lentement par l
fait, pour m’en assurer, l’expérience suivante : On plonge dans de l’ eau tiède une patte de grenouille engourdie, dont le
ous vos yeux deux grenouilles, l’une que nous avons plongée dans de l’ eau à 37 degrés, vous voyez qu’elle est engourdie et
 ; elle est dans le même état que la seconde qui a été plongée dans l’ eau glacée. Changeons-les de bocal : elles vont se ré
n pas dans le milieu extérieur, air atmosphérique pour l’être aérien, eau douce ou salée pour les animaux aquatiques, mais
tionnement de la vie libre, sont celles que nous connaissons déjà : l’ eau , l’oxygène, la chaleur, les substances chimiques
veux est appelé à régler l’harmonie entre toutes ces conditions. 1° L’ eau . — C’est un élément indispensable, qualitativemen
églant les pertes et les apports de manière à maintenir la quantité d’ eau nécessaire dans le milieu intérieur. Chez les êtr
intérieur. Chez les êtres inférieurs, les variations quantitatives d’ eau compatibles avec la vie sont plus étendues ; mais
giques qui tendent à maintenir la constance relative de la quantité d’ eau . Pour l’homme spécialement, et en général pour le
ialement, et en général pour les animaux supérieurs, la déperdition d’ eau se fait par toutes les sécrétions, par l’urine et
ieu par la respiration, qui entraîne une quantité notable de vapeur d’ eau , et enfin par la perspiration cutanée. Quant aux
font par l’ingestion des liquides ou des aliments qui renferment de l’ eau , ou même, pour quelques animaux, par l’absorption
tanée. En tout cas, il est très vraisemblable que toute la quantité d’ eau de l’organisme vient de l’extérieur par l’une — o
s réussi à démontrer que l’organisme animal produisît réellement de l’ eau  ; l’opinion contraire paraît à peu près certaine.
qu’elle ne saurait augmenter au-delà d’un certain degré la quantité d’ eau qui existe dans le sang ; les excrétions urinaire
une sorte de trop-plein. Les mécanismes qui font varier la quantité d’ eau et la rétablissent sont donc fort nombreux ; ils
ais le résultat auquel ils concourent est constant : la présence de l’ eau en proportion sensiblement déterminée dans le mil
u intérieur, condition de la vie libre. Ce n’est pas seulement pour l’ eau qu’existent ces mécanismes compensateurs ; on les
ci le règne végétal) séparerait l’oxygène des combinaisons oxygénées ( eau , acide carbonique, sels ammoniacaux) qu’elle abso
ents digestifs ; ils ont pour caractère commun d’être solubles dans l’ eau , précipitables par l’alcool et de nouveau soluble
dans l’eau, précipitables par l’alcool et de nouveau solubles dans l’ eau . Un autre trait commun est encore la grandeur de
ui a pour conséquence la production d’acide carbonique et de vapeur d’ eau , avec production de chaleur ; et, avec Lavoisier,
drogène ; jamais l’on n’a pu constater directement la production de l’ eau dans les prétendues combustions organiques. Il se
es combustions organiques. Il semble, au contraire, bien avéré, que l’ eau de l’organisme a sa source exclusivement dans l’a
e le sang qui sort d’un muscle en contraction n’est pas plus riche en eau que celui qui y entre, c’est même plus souvent le
uer que le sang qui sort d’une glande en sécrétion est plus pauvre en eau que celui qui entre, et que la différence est rep
re, et que la différence est représentée exactement par la quantité d’ eau contenue dans le liquide sécrété. D’autre part, l
ormations plus ou moins complexes, les réduisent en acide carbonique, eau , azote et ammoniaque qui font retour à l’atmosphè
à la plante que par leur solidité, par leur pouvoir d’imbition pour l’ eau et par leur forme particulière. » C’est qu’en eff
sucre, lequel à son tour, par duplication ou triplication et perte d’ eau , donnerait ; la cellulose : l’oxydation de ces co
’autre part la chlorophylle verte aurait la propriété de décomposer l’ eau sous l’influence des rayons solaires, comme elle
chlorophylle prendrait l’état vert et l’état incolore : décomposant l’ eau et dégageant l’oxygène lorsqu’elle passe de l’éta
che exercent leur activité ? C’est le mélange d’acide carbonique et d’ eau nCO2 + mHO. De la réduction de ce mélange, grâce
suivant l’influence des rayons lumineux, des diverses associations d’ eau et d’acide carbonique que le protoplasma laisse p
presque tous les autres. Par union avec l’acide carbonique et perle d’ eau , la glycose peut donner l’acide pyrogallique, l’a
(d’un sel cristallisable pur), Acide phosphorique, Potasse, Magnésie, Eau pure, Oxygène gazeux. Il n’y a là aucune substanc
iats, à l’aide des éléments inertes, minéraux, empruntés à l’air, à l’ eau , à la terre. Cette puissance créatrice, la chloro
Ce n’est pas, suivant M. P. Pflüger, l’acide carbonique, la vapeur d’ eau ou l’ammoniaque qui présiderait à la synthèse org
nogène et les hydrogènes carbonés ont eu le contact de l’oxygène de l’ eau . Encore aujourd’hui le soleil engendre dans les p
la potasse caustique, de l’acide sulfurique concentré, de la vapeur d’ eau surchauffée, tous agents qu’il a créés lui-même.
dans l’animal, dans l’intestin, sans potasse caustique, sans vapeur d’ eau surchauffée, mais à l’aide du suc pancréatique qu
entrale est formée de cellules qui se colorent en rouge violacé par l’ eau iodée, acidulée. En dehors, les cellules de cette
cisive à ce sujet est celle du foie lavé. On fait passer un courant d’ eau dans le foie arraché du corps de l’animal, et par
. Avant tout, chaque tissu réagit à l’excitation du milieu extérieur, eau , air, chaleur, aliment, en y puisant certains pri
citants du protoplasma sont donc ceux de la vie elle-même : ce sont l’ eau , la chaleur, l’oxygène, certaines substances diss
tre éléments que les anciens considéraient comme formant le monde : l’ eau , l’air, le feu (chaleur), la terre (substances ch
y a coagulation, la fonction se suspend : comme, par exemple, si de l’ eau vient à se congeler, ses propriétés mécaniques ce
des vapeurs d’éther, ou si l’on injecte dans le tissu musculaire de l’ eau légèrement éthérée, on amène après un certain tem
observe très bien ces phénomènes sur la grenouille en injectant de l’ eau éthérée dans l’épaisseur de son muscle gastrocném
des graines de cresson alénois. Une trompe P placée sur un robinet d’ eau R, reliée aux éprouvettes par le tube de caoutcho
bifurqué, emportant l’air des éprouvettes et s’adaptant à la trompe à eau par son extrémité b′. e e′, éponges humides sur l
portant l’air éthéré dans l’éprouvette à l’éponge e′. R R, courant d’ eau traversant la trompe et produisant l’aspiration d
ges a a′, sur lesquelles sont placées les graines, l’une a, avec de l’ eau éthérée ou chloroformée, et l’autre a′ avec de l’
une a, avec de l’eau éthérée ou chloroformée, et l’autre a′ avec de l’ eau ordinaire ; on verse au fond de chaque éprouvette
nge humide à la surface de laquelle sont des graines de cresson. — b, eau chloroformée au fond de l’éprouvette : les graine
à la surface de laquelle sont des graines de cresson. — b′, couche d’ eau ordinaire au fond de l’éprouvette : les graines o
e d’un fil. On place au fond de l’éprouvette environ 20 centimètres d’ eau distillée et on bouche l’éprouvette. Dès le lende
tte exactement disposée comme la première, on ajoute 10 centimètres d’ eau éthérée aux 20 centimètres d’eau pure, et qu’on b
première, on ajoute 10 centimètres d’eau éthérée aux 20 centimètres d’ eau pure, et qu’on bouche l’éprouvette comme précédem
, sept jours ; si l’on débouche alors l’éprouvette, et qu’on enlève l’ eau éthérée, la germination reparaît dès le lendemain
ie. Nous ajouterons seulement un détail relatif à la préparation de l’ eau éthérée ou chloroformée. Pour préparer l’eau chlo
if à la préparation de l’eau éthérée ou chloroformée. Pour préparer l’ eau chloroformée ou éthérée, on prend deux flacons, o
rse dans l’un du chloroforme, dans l’autre de l’éther, on ajoute de l’ eau distillée, on agite, après avoir bouché les flaco
rès avoir bouché les flacons. L’excès d’éther monte à la surface de l’ eau , l’excès de chloroforme tombe au fond du flacon ;
cès de chloroforme tombe au fond du flacon ; mais dans les deux cas l’ eau est saturée de l’agent anesthésique. C’est l’eau
dans les deux cas l’eau est saturée de l’agent anesthésique. C’est l’ eau dont on se sert pour faire les expériences. Nous
. Pour cela il suffit de mettre au fond des éprouvettes bouchées de l’ eau de baryte ; il se précipite dans l’un et l’autre
carbonique, par son passage à travers deux tubes de Liebig remplis d’ eau de baryte ; le second tube servant de témoin, son
t ressort en b′, pour aller se rendre dans le flacon d et traverser l’ eau de baryte qui se trouble très manifestement par l
du rat c, et ressort en c’, pour se rendre dans un semblable flacon d’ eau de baryte, où l’on voit se former également un tr
ns habituellement pour l’étude des fermentations, on y introduit de l’ eau chloroformée et éthérée sucrée ; on y ajoute de l
Dans un autre tube semblable, on ajoute de la levure de bière à de l’ eau sucrée ordinaire. On laisse les deux tubes à une
mation de gaz se développer avec activité dans le tube contenant de l’ eau sucrée ordinaire tandis qu’elle n’a pas lieu dans
sur un filtre de manière à laver la levure de bière par un courant d’ eau pendant un temps suffisant, et qu’on replace cett
u pendant un temps suffisant, et qu’on replace cette levure dans de l’ eau sucrée ordinaire, on voit la fermentation reprend
l’on dissout les ferments diastasiques animaux ou végétaux dans de l’ eau chloroformée ou éthérée, on constate que leur act
nous explique pourquoi, quand on met de la levure de bière dans de l’ eau éthérée sucrée avec de la saccharose, les résulta
périence. Sous une cloche tubulée à sa partie supérieure et remplie d’ eau , contenant de l’acide carbonique, je place des pl
iffe la tubulure de la cloche avec une éprouvette également remplie d’ eau et destinée à recevoir les gaz qui seront dégagés
xygène, je viens à reprendre la même plante, à la bien laver à grande eau et à la replacer au soleil sous une cloche sans c
desséchées ont la propriété de revivre quand on les immerge dans de l’ eau ordinaire. Elles ne manifestent pas cette proprié
Elles ne manifestent pas cette propriété si on les immerge dans de l’ eau chloroformée ou éthérée ; seulement il faut, en g
chloroformée ou éthérée ; seulement il faut, en général, affaiblir l’ eau éthérée ou chloroformée en y ajoutant moitié ou p
ffaiblir l’eau éthérée ou chloroformée en y ajoutant moitié ou plus d’ eau ordinaire, sans quoi l’anguille serait tuée défin
au ordinaire, sans quoi l’anguille serait tuée définitivement. Dans l’ eau anesthésique suffisamment diluée l’anguille reste
 ; elle se réveille dès qu’on l’en a retirée pour la placer dans de l’ eau ordinaire. En examinant au microscope les anguill
es, nous avons d’abord les amibes. Nous représentons ici une monère d’ eau douce, la Protamœba primitiva (voy. fig. 24), et
dispenser, dans la mesure convenable, les matériaux dont il a besoin, eau , aliments, air, chaleur. Ces organes sont dans le
tes l’a déjà dit : « Connaissant la force et les actions du feu, de l’ eau , de l’air, des astres, des cieux et de tous les a
xant de l’hydrogène, engendre l’éthylène C4H2, lequel, en fixant de l’ eau , donne naissance à l’alcool. La synthèse de l’alc
e feuille de papier Berzélius, pesée à l’avance et mouillée avec de l’ eau pure. L’autre moitié de la même surface a été end
19 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « L’Abbé Prévost et Alexandre Dumas fils » pp. 287-303
anin, qui, dans ses plus jolies gaîtés, avait à l’œil, perlant de son eau bête, la larme éternelle d’un Prudhomme attendri
d’être, dans son roman de Manon Lescaut, l’infatigable distillateur d’ eau claire qu’il a été dans les cinquante volumes qui
ujours, sans aucun reflet, venant de sa surface ou de son fond, cette eau insipide ! cette potée d’eau morte et incolore qu
nant de sa surface ou de son fond, cette eau insipide ! cette potée d’ eau morte et incolore qui est le style de l’abbé Prév
’encre de Chine, dans la céruse. L’abbé Prévost trempe le sien dans l’ eau . C’est un pot à eau qui est sa palette. Le portra
s la céruse. L’abbé Prévost trempe le sien dans l’eau. C’est un pot à eau qui est sa palette. Le portrait qu’il fait de Man
andide ; mais j’avoue que je n’ai jamais rien vu de pareil au verre d’ eau claire du style de Manon Lescaut, qui n’a jamais
qui doit être ressemblant… Il est bien du xviiie  siècle. Malgré son eau claire, il en a la rhétoricaille. Elle nage çà et
son eau claire, il en a la rhétoricaille. Elle nage çà et là dans son eau . « Ô dieux ! ô dieux ! » au lieu de Dieu, dit-il
20 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
iédestal de cette statue coule une fontaine dont un bassin reçoit les eaux . Autour de ce bassin il y a quelques figures d’ho
u tableau, au loin, un beaucoup plus grand encore. On voit couler les eaux d’une rivière sous ce pont ; elles s’étendent en
ière sous ce pont ; elles s’étendent en venant à vous. La rive de ces eaux , ces eaux et le pont forment trois plans bien dis
ce pont ; elles s’étendent en venant à vous. La rive de ces eaux, ces eaux et le pont forment trois plans bien distincts et
ment trois plans bien distincts et un espace déjà fort vaste. Sur ces eaux , à gauche, au-devant du pont, on apperçoit un bat
rte entre ses bras un petit enfant. On voit au-delà, sur le fond, des eaux  ; au-delà des eaux, vers la gauche, entre des arb
un petit enfant. On voit au-delà, sur le fond, des eaux ; au-delà des eaux , vers la gauche, entre des arbres et du paysage,
ne ; au pied de l’arcade, une figure ; plus sur le devant au bord des eaux , une autre figure. Je ne caractérise point ces fi
res, de petits groupes, de petites scènes très-variées. On puise de l’ eau , on se repose, on se promène, on converse ; voilà
l qui soutient une statue. De ce piédestal sort une fontaine dont les eaux tombent dans un vaste bassin. Vers les bords de c
fabrique ; sur le fond, un escalier qui conduit à une vaste étendue d’ eaux qui se répandent et qu’on apperçoit par l’ouvertu
ns sa niche ; au bas de la niche, la goulotte d’une fontaine dont les eaux sont reçues dans une auge. Sur l’escalier de bois
de, morceau froid, sans verve, sans invention, sans effet ; mauvaises eaux , tombant en nappes par les vides d’arcades formée
pas une seule pierre disjointe qui variât le cours et la chute de ces eaux  ? Pas le moindre fétu qui l’embarrassât ? Je n’en
s on ne sait ce que c’est que vos figures. Au sortir des arcades, les eaux sont reçues dans un grand bassin. Derrière cette
ais cela est en nature. — Cela n’est point en nature. Les arbres, les eaux , les rochers sont en nature ; les ruines y sont p
e, du linge étendu sur des cordes. Là, tout à fait sur le devant, des eaux qui viennent de dessous les arcades ; au bord de
devant, des eaux qui viennent de dessous les arcades ; au bord de ces eaux rassemblées, sur une langue de terre à gauche, d’
’y aurais désiré quelque faible lueur d’une lumière réfléchie par les eaux qui couvrent la cour. Mais c’est comme on porte s
chaque objet est ce qu’elle doit être, soit réelle, soit locale. Les eaux ont de la transparence. Toute la composition vous
inée par des bornes. Au dedans de l’enceinte, femmes qui puisent de l’ eau . Au dehors, sur le devant, vers la droite, femmes
21 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
rochers, coule sur un lit de cailloux de toutes couleurs. Quoique son eau soit aussi bleue que si les laveuses de ses bords
l’écoute, En retenant mal ses pleurs, De ses yeux mêle une goutte À l’ eau qui pleut sur ses fleurs ; Et si ma sœur la plus
gardant le ruisseau, Voit l’image de son frère Passer en rêve avec l’ eau . Je ne lus ces vers qu’à mes deux amis, Aymon de
bres de la forêt, le bruit des feuilles sous mes pieds, la fuite de l’ eau gazouillant entre ses rives, le chant des oiseaux
       Appelle et rassemble Ses petits, tout trempés de la poudre des eaux  ! II L’aigle seul, assez fort pour lutter avec l’
ns le nuage, Torrent épouvanté, pour te sauver ainsi ? Du Jéhovah des eaux as-tu vu le visage ? Du froid de ses frissons es-
            Fuis ! c’est le Dieu sans refuge              Qui sécha l’ eau du déluge,              Qui refoula le Jourdain ;
’enfuirais pas avec ces cris d’horreur, Tu ne te fondrais pas comme l’ eau sur la flamme, Tu ne remplirais pas ces rocs de t
soupirs de tes bords viendrait s’unir en chœur, Boirait ta goutte d’ eau comme dans une coupe, Et riderait ton sein d’un b
u dedans tout repos ! VII Et les enfants viendraient, penchés sur tes eaux vives, Regarder ce que Dieu sous la vague accompl
umantes, horizons sinistres ou gracieux sous mes regards ; bruits des eaux , des feuilles, des oiseaux, des insectes à mes or
se sent abandonné de ses ailes vient s’abattre auprès d’un courant d’ eau  ; là, résigné et solitaire, il attend tranquillem
mme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés dans l’ eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer qui servait
ton front brun fléchit sous la cruche à deux anses Où tu rapportes l’ eau du puits pour le gazon ; Quand, la nuit, aux lueu
, en relevant sa manche. Il regardait ton front de honte coloré, Et l’ eau que le bouquet de tamarisque étanche Ruisselait d
a lèvre et de sa barbe blanche, Comme à travers les joncs s’égoutte l’ eau d’un pré. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce
confus, le vieillard souriant ; Il te donna, pour prix de ta cruche d’ eau pure, Un chapelet de grains colorés de carmin, Un
œil voit l’opale ou l’argile Donnant mille trésors dans une goutte d’ eau  !… Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je
à demi derrière ce réseau, Passer et repasser comme une ombre sous l’ eau  ? Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je p
s-tu ce que je pense ? X Sous la grotte où jaillit le seul ruisseau d’ eau douce, Une figure en marbre est taillée au ciseau
it ; de sa conque de mousse Un triton sur ses pieds verse une nappe d’ eau  ; Dans l’une de ses mains un petit poisson joue ;
mbole, Toi, source de mon cœur !… Quand tes filets pliés Dégouttent d’ eau de mer sur ton bras, où les colle L’écume du réci
22 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rodenbach, Georges (1855-1898) »
Gaston Deschamps L’auteur de la Vie des chambres , du Cœur de l’ eau , des Cloches du dimanche et de Au fil de l’âme mu
ait par ses condensations de mots lorsqu’il dépeint, par exemple, des eaux  : Une eau candide où le matin se clarifie Comme
condensations de mots lorsqu’il dépeint, par exemple, des eaux : Une eau candide où le matin se clarifie Comme si l’Univer
l’énumération trop voulue et pas très utile. C’est quand il parle des eaux calmes, des eaux presque mortes, et qu’il assimil
p voulue et pas très utile. C’est quand il parle des eaux calmes, des eaux presque mortes, et qu’il assimile les silencieux
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »
tié (1891). — Daphné (1896). — Vers dorés (1896). — La Souffrance des eaux (1899). — Le Tombeau de Stéphane Mallarmé (1899).
qui purent contaminer la beauté des choses, il chante, les bois, les eaux , les nuages, les roses, toutes banales vérités qu
au de Mallarmé (1899).] Edward Sansot-Orland La Souffrance des eaux , d’Emmanuel Signoret, est une œuvre qu’il nous pl
n la leur explique ; il suffit qu’ils la regardent. La Souffrance des eaux est un de ces chefs-d’œuvre éternels devant lesqu
ret a publié plusieurs volumes de vers. L’un d’eux, La Souffrance des eaux , a été remarqué par l’Académie française, qui a c
24 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
aine virgilienne de la Bresse, on rencontre tout à coup, au lieu de l’ eau stagnante et fiévreuse des prairies de la Dombe,
alienne, joueuse comme des enfants sur des cailloux, écumante comme l’ eau de savon battue par le battoir de la lessiveuse,
imposé au plus beau fleuve du pays ce nom arabe et générique d’Ain (l’ eau par excellence) dont en perdant l’accent Aïn, nos
basse Franche-Comté. Cette route est serpentante comme la couleuvre d’ eau bleue qui se glisse à vos pieds à travers les pra
s. Des groupes de jolies pêcheuses, trempant leurs jambes nues dans l’ eau transparente, et se jetant, avec de joyeux rires,
ansparente, et se jetant, avec de joyeux rires, les gouttelettes de l’ eau de leurs filets au visage, forment à chaque tourn
ac qu’on voit déjà sa lueur monter dans le ciel comme un incendie des eaux  ; on regrette de ne pas pénétrer dans cette gorge
dans cette gorge éblouissante, qui mène le voyageur par une avenue d’ eau et de forêts à Genève ; mais la route de Franche-
es par les torrents entre les racines, et en suivant aux bords de ces eaux courantes les sombres avenues gouttières de ces d
habitant a voulu utiliser une cascade ou une chute plus escarpée de l’ eau sur la roue grinçante qui fait mouvoir l’axe méta
ent de l’acier va les démembrer ; d’autres, lancés tout entiers sur l’ eau courante, vont flotter jusqu’à la rivière d’Ain,
tissent et ses cheminées fument ; ses silences dorment et ses cours d’ eau , et ses scieries, et ses enclumes, et ses tours o
sens, au fond d’un des cercles du Dante, à travers le brouillard des eaux pulvérisées par leur chute et des rayons du soir
rs en déclivité. Sur la route, au-dessus de la chaussée, les filets d’ eau , gouttières des neiges, suintent à travers les gr
Nord, beauté des étoiles dans nos nuits d’hiver ; ses yeux couleur d’ eau du lac d’Antre sur le plus haut sommet de Saint-L
25 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »
é, elle trouvait chaque jour sa case balayée et ses canaris remplis d’ eau jusqu’au bord. Et il en était ainsi chaque fois q
se présenta chez elle et demanda à boire. Ce fut Takisé qui apporta l’ eau , mais l’étranger était tellement ravi de sa beaut
e sartyi revint de voyage quelques jours après. Avant même de boire l’ eau qu’on lui offrait, il appela sa préférée « Takisé
Telle était l’idée fixe du sartyi qui courut aussitôt vers le cours d’ eau , suivi de son ancienne favorite. Quand ils furent
incère amour pour son mari, prit la forme d’un caïman et entra dans l’ eau , elle aussi, pour ne pas quitter le sartyi. Depui
26 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
e tartre et 40 grammes de carbonate de soude dans un tiers de litre d’ eau . On ajoute ensuite à cette dissolution 30 grammes
40 grammes de potasse préalablement dissoute dans un quart de litre d’ eau . Enfin on étend toute la masse avec assez d’eau p
s un quart de litre d’eau. Enfin on étend toute la masse avec assez d’ eau pour en faire un litre. Fehling a donné, après M.
issout 40 grammes de sulfate de cuivre cristallisé dans 160 grammes d’ eau . On mélange avec cette dissolution une autre solu
dont le poids spécifique est de 1,12 ; et l’on ajoute une quantité d’ eau suffisante pour que le volume total atteigne un l
M. Barreswil, qu’un grain de raisin mûr ait été broyé dans un litre d’ eau pour qu’on puisse constater que cette eau a acqui
t été broyé dans un litre d’eau pour qu’on puisse constater que cette eau a acquis la propriété de réduire le sel de cuivre
rience comparative, qui consiste à mettre de la même levure avec de l’ eau seule dans les mêmes conditions de température. Q
ns sont très nettes quand on emploie des solutions du sucre dans de l’ eau pure ; mais lorsqu’on a à agir sur des liquides a
g est frais, il suffira même d’y ajouter une fois ou deux son poids d’ eau acidulée avec un peu d’acide acétique, et de filt
tite quantité de sucre dont il est chargé, on ne veut pas y ajouter d’ eau , on aura un très bon résultat en ajoutant au sang
exemple, on ajoute au sang la moitié ou les deux tiers de son poids d’ eau , il suffit d’y ajouter du charbon de manière à ob
de et qu’elle soit redevenue pulvérulente. Alors, si l’on ajoute de l’ eau à ce charbon, toute la matière sucrée est dissout
e charbon et l’on ne peut plus les en séparer par le lavage, même à l’ eau tiède. Le sucre, au contraire, qui était dans les
lconque, récemment tué, de le broyer, de le faire cuire avec un peu d’ eau , et de rechercher dans le liquide de la décoction
un morceau, on le broie, après quoi on le fait bouillir avec un peu d’ eau  ; puis on jette le tout sur un filtre ; il passe
périence comparative en ajoutant de la même levure de bière avec de l’ eau pure, dans un autre tube semblable que nous plaço
rbonate de soude 40 Sulfate de cuivre 30 Potasse à la chaux. 40 Eau quantité suffisante pour que le tout fasse un lit
potasse 160 Lessive de soude ayant un poids spécifique = 1,12 560 Eau quantité suffisante pour que le tout fasse un lit
ude cristallisé 150 Potasse à la chaux 100 Sulfate de cuivre 50 Eau quantité suffisante pour que le tout fasse un lit
écoction qui a été jetée dans une éprouvette graduée, en y ajoutant l’ eau qui avait servi à laver à diverses reprises les v
ssiccation complète, nous en évaluerons le volume en le jetant dans l’ eau mesurée d’un vase gradué. Un grand nombre d’expér
u provenant de 20 grammes de foie frais déplace 4 centimètres cubes d’ eau . Il faut donc soustraire 4 centimètres cubes des
qui était sucré autant que possible, puisqu’on n’y avait pas ajouté d’ eau . On fit ensuite coaguler au bain-marie toutes les
pulvérulent, comme vous le voyez ici. C’est alors qu’on a ajouté de l’ eau au mélange pour dissoudre le sucre. On a jeté sur
ces deux sangs de la même manière : en ajoutant une quantité égale d’ eau , puis du charbon animal, nous faisons bouillir et
dre une certaine quantité et de les jeter sur un filtre avec un peu d’ eau . C’est ce qu’on a fait, et nous essayons au réact
tes les matières colorantes et albuminoïdes. On y ajoute ensuite de l’ eau pour dissoudre la matière sucrée, on jette le tou
limaces grises (Limax flava), prises dans les regards des conduits d’ eau du Collège de France, et se nourrissant presque-e
me âge et à peu près de même taille : le premier ne recevait que de l’ eau pure, le deuxième de l’eau plus de la graisse, le
e taille : le premier ne recevait que de l’eau pure, le deuxième de l’ eau plus de la graisse, le troisième de l’eau plus de
’eau pure, le deuxième de l’eau plus de la graisse, le troisième de l’ eau plus de la gélatine, le quatrième de l’eau plus d
graisse, le troisième de l’eau plus de la gélatine, le quatrième de l’ eau plus de la fécule. Pour apprécier le rôle apparte
aire par la pensée, de chacun des trois derniers chiens, le chien à l’ eau pure, et la différence était nécessairement due à
la différence était nécessairement due à la substance surajoutée à l’ eau . Nous vous avons déjà dit qu’après la privation d
puis quinze jours, l’autre depuis douze jours (ce dernier buvait de l’ eau ), j’ai trouvé encore très évidemment du sucre dan
condamne les animaux au repos, en même temps qu’on leur fournit de l’ eau à boire. Les reptiles et les poissons se distingu
mètres cubes, et aussitôt après, sans retirer la sonde, 180 grammes d’ eau ordinaire. L’animal fut tué au bout de ce temps.
suivirent, on lui ingéra, chaque jour, dans l’estomac, 370 grammes d’ eau ordinaire tiède, contenant en dissolution 20 gram
, dont on avait enlevé les os, et qu’on avait fait bouillir avec de l’ eau pour en séparer la plus grande partie de la grais
qui suivirent, on ingéra, chaque jour dans son estomac, 270 grammes d’ eau ordinaire légèrement tiède, contenant en suspensi
sée de pommes de terre broyées avec de l’amidon, du sucre et un peu d’ eau . Le chien n’aimait pas beaucoup ce mélange ; cepe
re visqueuse jaunâtre, colorée par la bile ; nous y ajoutons un peu d’ eau et nous jetons le tout sur un filtre. Le liquide
foie de chacun de ces animaux, et nous le faisons bouillir avec de l’ eau ordinaire. Voici maintenant les deux liquides de
ultat. La matière recueillie à la fin du duodénum, étendue d’un peu d’ eau , est jetée sur un filtre ; le liquide généralemen
ont que du sucre en solution concentrée (60 part. de sucre pour 100 d’ eau ), ingéré dans le canal digestif et absorbé par la
e dissolution sucrée, contenant 60 grammes de sucre sur 100 grammes d’ eau et 2 grammes de prussiate de potasse. Nous allons
en coupe un morceau, on le broie et on le fait bouillir avec un peu d’ eau . Si nous prenons maintenant le liquide et la déco
Première expérience. — Un petit cochon d’Inde a été plongé dans de l’ eau glacée pendant dix minutes, la tête en dehors ; a
é, par simple immersion, à deux ou trois reprises différentes, dans l’ eau froide, de manière à faire baisser successivement
e et du sang des veines hépatiques. — Globules. — Sérum et caillot. — Eau et matières solides. Matières solides du sérum et
nq heures après un repas ; les deux dernières au bout de dix heures. Eau et matières solides. — Sur 100 parties de sang, l
orte, que nous avons déjà trouvé plus riche en sérum, contenir plus d’ eau que celui des veines hépatiques, et moins de mati
si l’on enlève complètement le cœur à un animal, qu’on le remplisse d’ eau après avoir lié ses diverses ouvertures, qu’on pl
rés, on voit la température dans le cœur s’équilibrer avec celle de l’ eau qui l’entoure. Si l’on vient alors à retirer du b
un thermomètre dans chacun de ses ventricules préalablement remplis d’ eau . On a placé l’appareil ainsi disposé dans un bain
s par cette ouverture la canule d’une seringue contenant 15 grammes d’ eau , tenant en dissolution 0,5 gr. de sucre de canne
’autre lapin, et dans la veine jugulaire, l’injection de 15 grammes d’ eau contenant 0,5 gr. de sucre de fécule, c’est-à-dir
jecte plus de 1 gramme de glucose dissous dans 25 centimètres cubes d’ eau , il en passe dans les urines où il apparaît d’aut
sang, et aussitôt on injecte par la même veine 4 centimètres cubes d’ eau contenant un demi-gramme de sucre de fécule. Sur
et pesant 1570, on fait l’injection de la même quantité de sucre et d’ eau sans saigner le lapin. On donne ensuite des alime
us deux, par la veine jugulaire, l’injection de 4 centimètres cubes d’ eau contenant un demi-gramme de sucre. Au bout d’une
ion à tous les deux, par la veine jugulaire, de 4 centimètres cubes d’ eau contenant un demi-gramme de sucre de fécule, et o
nce dans les urines ait lieu par l’influence seule de la proportion d’ eau de l’injection. Dans les expériences précédentes,
oujours une solution de 1 gramme de sucre pour 25 centimètres cubes d’ eau . Dans ces circonstances, le sucre n’apparaissait
a, nous prenions 1 gramme de sucre dissous dans 8 centimètres cubes d’ eau , c’est-à-dire une solution environ trois fois plu
nt : Pourquoi le sucre, injecté dans la proportion de 1 sur 8,33 d’ eau , apparaît-il dans les urines, tandis que, quand i
lui injecter sous la peau 1 gramme de sucre dissous dans 25 grammes d’ eau pure, nous ajoutions à la solution 2 grammes de s
ra plus et apparaîtra dans les urines. Quand on fait ces injections d’ eau salée sous la peau, ainsi que vous nous le voyez
l’action du sel sur les nerfs. Car on sait que, si l’on place dans l’ eau salée un bout de nerf de grenouille, récemment tu
’urine par le liquide injecté. J’ai fait dans ce but des injections d’ eau pure dans lesquelles le même fait s’est reproduit
a veine jugulaire d’un lapin un demi-gramme de glucose dissous dans l’ eau pure, comparativement avec l’injection d’une même
orceau du tissu hépatique, on le broie, on le fait bouillir avec de l’ eau  ; la décoction, comme vous voyez, est très faible
prenais de la levure de bière ordinaire que je délayais dans un peu d’ eau , je filtrais sur un filtre composé de plusieurs f
exemple, que, quand je laissais des muscles ou des poumons dans de l’ eau ordinaire, exposée à une température de 15 à 20 d
ar, après avoir lavé et broyé ces tissus, la matière insoluble dans l’ eau donne naissance à du sucre. Bien plus, si vous fa
que nous la donnions à nos animaux ; on la broie, on la traite par l’ eau chaude, et vous verrez qu’elle ne contient aucune
n expérience avec de la tête de mouton préalablement bouillie, dont l’ eau de lavage enlevait les matières solubles, et par
té nourris pendant des mois entiers ; on la broie, on la traite par l’ eau , le liquide qui s’en échappe ne contient pas la m
d’acide carbonique dans l’appareil à fermentation. Voici également l’ eau de décoction de la viande fraîche, et celle de la
ques ; on prend un morceau du foie qu’on va faire cuire dans un peu d’ eau , et nous examinerons dans un instant cette décoct
sucrée. Nous faisions d’abord rincer la bouche des malades avec de l’ eau pure, et on leur donnait à mâcher quelque sialago
ls nous donnions jusqu’à 1 kilogramme de sucre dissous dans un seau d’ eau que l’animal avalait parfaitement ; au bout d’un
elles sont, comme vous le voyez, transparentes et claires comme de l’ eau , ce qui a le plus ordinairement lieu dans l’état
liquide contenant en dissolution 0,5 gr. de curare dans 12 grammes d’ eau . Après un quart d’heure, l’animal éprouva les eff
tion de curare contenant 0,05 gr. dissous dans 12 centimètres cubes d’ eau . Après un quart d’heure le lapin éprouva les effe
à sang froid. On prit alors un morceau du foie, on le broya avec de l’ eau , on le sépara en deux parties, l’une que l’on fit
ture de 12 à 15 degrés centigrades. Le lendemain, on fit cuire dans l’ eau une troisième portion du foie abandonnée à elle-m
atière sucrée, je pris un même poids de foie dans une même quantité d’ eau que ; précédemment, et, après l’avoir fait bouill
ante. On voit ainsi que, en exposant du tissu du foie broyé dans de l’ eau à une température de 40 à 50 degrés cent., on act
able, pour arrêter immédiatement cet effet, de plonger le foie dans l’ eau bouillante, pour ne pas passer par une températur
entre les deux liquides : celui de la parotide est fluide comme de l’ eau , celui de la sous-maxillaire est filant et visque
ie de ce même animal au moment de sa mort, on l’avait broyé avec de l’ eau ordinaire, puis qu’on eût filtré ce mélange, le l
au densimètre, on eût trouvé sa densité égale à peu près à celle de l’ eau  ; mais, en examinant deux jours après ce même liq
ons se développent. Car si, d’un autre côté, on jetait le foie dans l’ eau bouillante après son extraction du corps de l’ani
arer leurs poumons et leurs muscles, de les laver et d’y ajouter de l’ eau en proportion telle que les tissus soient complét
onc de laisser baigner les muscles et les poumons de nos fœtus dans l’ eau pure, nous les placions dans de l’eau additionnée
les poumons de nos fœtus dans l’eau pure, nous les placions dans de l’ eau additionnée d’un tiers ou d’un quart d’alcool. Le
lactique, qui consiste simplement dans la fixation d’un équivalent d’ eau sur le sucre. Provient-il de la fermentation glyc
encore. Voici, par exemple, un morceau de muscles de fœtus dans de l’ eau alcoolisée. Si je prends le liquide de macération
. On peut concentrer ce liquide en l’évaporant à sec, reprenant par l’ eau  ; puis en retirer le sucre et en obtenir finaleme
pour cela, nous avons vu qu’il suffisait de placer les tissus dans l’ eau pure dans des conditions de température assez bas
s poumons ou des muscles de veau que nous laissions baigner dans de l’ eau ordinaire à une température de + 5 à + 6° seuleme
sang, ne contenaient pas de trace de matière sucrée. Le lendemain, l’ eau de macération présentait déjà une certaine propor
lle en était plus chargée le surlendemain. Nous enlevions alors cette eau que nous faisions bouillir pour détruire les mati
plaçons le liquide que nous avions enlevé par une nouvelle quantité d’ eau pure, les mêmes réactions pouvaient recommencer.
trions par une évaporation suffisante. Nous ajoutions de nouveau de l’ eau aux tissus pulmonaire et musculaire, et nous pouv
-marie, après avoir ajouté un excès de carbonate de plomb et un peu d’ eau , on maintient la température jusqu’à ce que le li
re la majeure partie de l’alcool par la distillation ; on ajoute de l’ eau et l’on se débarrasse par l’ébullition du reste d
cide ; on distille l’éther au bain-marie, et, après avoir ajouté de l’ eau à la liqueur brunâtre acide, on la divise en troi
le de veau âgé d’un an, qui a été mis depuis très longtemps dans de l’ eau alcoolisée et qui n’a développé aucune matière su
ucre. Nous savons seulement qu’elle est complétement insoluble dans l’ eau , dans l’alcool et dans l’éther. Ainsi, nous pouvo
épuiser de leurs matières solubles, et les remettre ensuite dans de l’ eau , nous en obtiendrons du sucre dès le lendemain ou
ndulaire, les os, les tendons, les cartilages, la peau, mis avec de l’ eau alcoolisée ou pure dans les mêmes conditions, ne
tes prouvent cette utilité. Si l’on fait traverser le poumon par de l’ eau pure, en ayant soin de pratiquer la respiration a
s et le système capillaire des membres, etc. Mais, si l’on ajoute à l’ eau du sucre, même en petite quantité, l’infiltration
-être même ces résultats se présenteraient-ils après des injections d’ eau pure répétées longtemps. Pour justifier l’opinion
èses, à savoir, que les diabétiques pouvaient absorber de la vapeur d’ eau par les poumons ou par la peau, dont les fonction
raient alors perverties ; qu’ils pouvaient fabriquer directement de l’ eau avec l’oxygène de l’air ou l’hydrogène provenant
a observé qu’il y ait une quantité d’urine rendue excédant celle de l’ eau contenue dans les boissons ou dans les aliments,
, laissaient 0,535 gr. d’un résidu solide assez acide, soluble dans l’ eau et même dans l’alcool. Redissous dans l’eau, ce r
sez acide, soluble dans l’eau et même dans l’alcool. Redissous dans l’ eau , ce résidu masquait la réaction du sucre comme av
soin de placer dans les mêmes conditions de la même levure avec de l’ eau ordinaire. Dans le premier tube alors la fermenta
s chevaux, les globules du sang de la veine porte sont plus riches en eau et particulièrement en fer ; au contraire, ils so
rs moins de globules du sang, plus de sérum, et par conséquent plus d’ eau que le sang artériel. Mais les veines plus grosse
iel, ou même la surpasse, ne dépend pas seulement de l’expulsion de l’ eau par la sécrétion urinaire, mais principalement de
temps très considérables (3, 6 ou 8 mois) avec de la viande cuite à l’ eau et dans laquelle l’expérience directe ne décèle p
gouttes d’acide acétique et évaporé à siccité. En reprenant par de l’ eau distillée, on a obtenu une liqueur limpide qui a
quatre ou cinq fois son volume d’alcool, et reprendre le résidu par l’ eau , qu’on soumet alors à la fermentation. Mais, soit
nce complète d’aliments, on lui a donné un kilogramme de pain et de l’ eau . Trois heures après ce repas, l’abdomen ayant été
l’acide acétique pur. Les extraits alcooliques étaient délayés dans l’ eau , additionnés de 1 gramme de levure de bière fraîc
és à une douce température. 1 gramme de la même levure délayée dans l’ eau distillée était placé dans le tube rempli de merc
t 35, 055 ; ce qui donne, pour sang de la veine porte, 1000 parties : eau , 766,26 ; substances sèches, 233,74. Le sang des
4,306 ; ce qui donne, pour sang des veines hépatiques, 1000 parties : eau , 737,20 ; substances sèches, 272,62. Donc, substa
es fossés et marais de nos environs ; ils étaient gardés dans la même eau , et de plus ils étaient du même sexe, et, autant
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
in… BRAILLARDET. Je vous arrête là. Le sieur Sotinet ne boit que de l’ eau  : cela est de notoriété publique. CORNICHON. Un
N. Un homme, qui a été toute sa vie dans les aides, ne boit que de l’ eau  ! N’avait-il bu que de l’eau, maître Braillardet,
sa vie dans les aides, ne boit que de l’eau ! N’avait-il bu que de l’ eau , maître Braillardet, quand, sortant tout chancela
r malheur pour sa femme, on ne l’en eût retiré ? N’a-t-il bu que de l’ eau , quand il revient chez lui le soir, amenant avec
in, après un bon contrat bien et dûment homologué, vous revenez sur l’ eau avec sept ou huit cent mille livres d’argent comp
ux mois, vous conviendrez qu’une banqueroute et un coup d’épée dans l’ eau ne sont quasi que la même chose. PERSILLET. Dieu
ner à leurs dépens la rivière d’Ourq à Paris, dans la vue de vendre l’ eau bien cher à ceux qui en ont besoin. Monsieur Pers
quatre cent mille livres, dont il se doit rembourser sur la première eau qui sera vendue. Et comme la presse sera grande,
C’est encore bien pis de ne rien avoir du tout. ARLEQUIN. Hé !… si l’ eau se vend bien, comme je n’en doute pas, nous retir
28 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Retté, Adolphe (1863-1930) »
e Coq rouge (1895).] Edmond Pilon M. Retté a la nostalgie de l’ eau . Que ce soit la mer merveilleuse, tout enguirland
rouler le Bateau Ivre ; que ce soit le lac plat, ou Autre décor, une eau de songe et jamais grise ; que ce soit la source
des perles blanches et des cristallines paroles grêles des gouttes d’ eau . Les buccins et les nautiles de mer, les holoturi
amment des chants d’oiselles… Ô gracile unisson de nuit, de lune et d’ eau , Vagules mémorant des morts frêles de flûtes ! Vo
ve en la brume assourdit ses volutes… Barque sillant très lentement l’ eau musicale… Au bruit doux des roseaux, par l’ennui
29 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
Pérou, dans la Sonora, et que les mines aujourd’hui enrichies par les eaux et rendues à leur productivité naturelle par un b
dans toute sa parure une propreté singulière ; vous auriez dit que l’ eau du ruisseau, traversant la forêt vierge et baigna
vers la fin d’octobre. L’Ohio, le roi des fleuves, reflétait dans ses eaux paisibles ces belles teintes automnales qui doren
disque du soleil était couleur de feu. Rien ne ridait la surface de l’ eau , que notre rame seule agitait. Paisibles et silen
e la fit tourner lentement, aiguisa soigneusement son arme ; je vis l’ eau tomber goutte à goutte sur la meule, et ne perdis
t se mêle, tandis qu’avec une incomparable dextérité il les tire de l’ eau l’un après l’autre. Cependant il y a bon nombre d
nt eu soin, avant tout, de sonder avec sa baguette la profondeur de l’ eau pour s’assurer que la petite bouée pourra se main
êcheur ait une parfaite connaissance des lieux. Au contraire, quand l’ eau se trouve basse, il n’est pas de trou écarté, pas
issent les parties peu profondes des étangs, entrent doucement dans l’ eau et placent, de distance en distance, un engin d’o
ux résultat pourrait bien provenir de la différence de coloration des eaux . Ainsi, ceux que j’ai pris dans les eaux profonde
différence de coloration des eaux. Ainsi, ceux que j’ai pris dans les eaux profondes de la rivière Verte, au Kentucky, prése
pêche dans les ondes si claires de l’Ohio ou du Schuylkill ; ceux des eaux rougeâtres des marais, dans la Louisiane, sont d’
s marquée ; on la voit alors passer et repasser sur les endroits où l’ eau est basse, cherchant le gravier le plus fin ; un
plus de son goût, je gagnai un banc de sable recouvert par un pied d’ eau environ, et où j’avais préalablement reconnu plus
pour qu’il pût se tortiller tout à son aise, et jetai ma ligne dans l’ eau , de façon qu’en passant par-dessus le bord, l’app
tre ! Je repliai ma ligne, et donnai un grand coup de baguette dans l’ eau , de manière à atteindre presque le poisson. D’un
balancer d’un air tranquille ; puis, dès que ma baguette eut quitté l’ eau , revint prendre son poste. Alors, je pus connaîtr
30 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
e teintés que fait le barbotage d’un pinceau chargé de couleur dans l’ eau d’un verre, ces images qui, par le soyeux du papi
ec la signature de Mougoura Shunrô. Il représente un jeune marchand d’ eau fraîche, assis sur le bâton qui lui sert à porter
Daïkokou faisant pleuvoir des pièces d’or sur une femme puisant de l’ eau . Cette année, commencent à paraître des sourimono
armi les grandes planches : Une promenade de femmes près d’un cours d’ eau où sont entrés des enfants dont l’un élève en l’a
a campagne, et où des femmes s’amusent à faire flotter sur un cours d’ eau des coupes à saké, et l’homme auquel le courant l
areil visuel de la libellule ; c’est une tête de femme flottant sur l’ eau , dont les épingles de la chevelure lui donnent l’
bord de la Soumida, en vue d’un grand bateau d’où un homme puise de l’ eau avec un seau. 12. Jardinier arrosant des légumes
ôté. C’est dire que l’argent et l’or étaient entre ses mains, comme l’ eau de la rivière. Or, il se trouvait dans la provinc
il se trouvait dans la province voisine un autre seigneur appelé « l’ Eau de riz », habitant le château des Créanciers… Ma
posé un télescope dirigé vers la montagne ; et c’est dans la chute d’ eau de Dondo, nommé ainsi à cause du bruit, des gens
awa, endroit célèbre par sa fraîcheur et d’où vient dans un conduit l’ eau excellente baptisée eau pour le thé, des pêcheurs
sa fraîcheur et d’où vient dans un conduit l’eau excellente baptisée eau pour le thé, des pêcheurs dans leurs barques. Le
Une planche d’un grand effet est l’assassinat où la femme, jetée à l’ eau , et se cramponnant des deux mains à la barque, se
n voit battre des pieds dans sa souffrance et qui est après jetée à l’ eau . Cet assassinat est l’occasion d’une composition
a planche, ainsi chargée, s’immobilise là où il y a un cadavre sous l’ eau . Et l’esprit vengeur de la femme assassinée pénèt
moque de lui, et qu’on lui dit que cette recherche de l’argent dans l’ eau coûte beaucoup plus cher que l’argent perdu, il r
s planches montre Kotarô, le sujet dévoué de Térouté, précipitant à l’ eau le maître de la « Maison Verte », tandis que Hana
oductions fiévreuses de ce qui est sur la terre, dans le ciel, sous l’ eau , ces magiques instantanés de l’action, du mouveme
vante, en 1815, avec une préface de Shokousan qui jette carrément à l’ eau la vieille école et déclare que les anciens artis
lles d’hommes et de femmes barbotant joyeusement, se soutenant dans l’ eau avec des appareils natatoires, nageant, plongeant
sabre, portant sur le front, au bout d’un long bâton, un vase plein d’ eau en équilibre, ôtant debout leur chapeau avec un p
on de voir la rivière Tatsouta, avec ses rapides charriant dans leurs eaux des feuilles pourpres de momiji. L’intérêt de cet
ne femme puisant dans un petit tonnelet, emmanché à un grand bâton, l’ eau d’une source célèbre. XXIV En 1814 paraît
uement mouvementée. Puis une danse intitulée : la Danse du marchand d’ eau fraîche. Mais la danse la plus originale, c’est l
ou grande, des croquis d’animaux, comme ces deux grues penchées sur l’ eau , comme ce groupe d’une poule et d’un coq, où le c
uant, d’un kiosque, le Fouzi-yama. 6. Todo-no-Oura. Des tori-i dans l’ eau , au bas desquels sont des pêcheurs de coquillages
un baquet sous le bras, une autre en train de laver, dans la chute d’ eau un panier rempli d’herbages. 16. Inoumé-tôghé de
utremer au milieu, puis blanc de neige au sommet. 17. La surface de l’ eau de Sansaka de la province de Kahi. Le Fouzi-yama
à coups de maillet. 23. Kanaya sur le Tôkaïdô. Norimon porté dans l’ eau . 24. Plage de Tago près de Yéjiri sur le Tôkaïdô.
hi. Petite barque sur cette belle et claire rivière alimentant Yédo d’ eau potable. 40. Fouzi vu de Shinagawa à travers Gotè
i des Écuries. Une barque où un homme laisse flotter un linge dans l’ eau . 46. Le village de Sékiya, au bord de la Soumida.
t de bateaux de Sano, de la province de Kôzouké. Pont sur un cours d’ eau très variable relié avec des cordages sur lesquel
el, une cascade aux bleus transparents, aux violets transparents de l’ eau dans sa chute. Une planche d’une coloration sourd
toresques du Japon. Une carpe dressée toute droite, traversant dans l’ eau des courants de lumière. Un roseau avec des fleur
s planches : L’entrée d’un temple où, à la porte, un homme offre de l’ eau aux fidèles pour faire leurs ablutions. Un marcha
es attitudes, la nettoient, la grattent, la brossent, l’inondent de l’ eau d’une pompe. Cette grande lettre, c’est le caract
ans le premier volume, une planche le montre, la tête en bas dans les eaux d’un lac où une troupe d’oies sauvages est en tra
intre un motif tout à fait joli. Un Japonais qui va boire une coupe d’ eau s’arrête un moment étonné et charmé devant le mic
et charmé devant le microscopique cône de la montagne reflété dans l’ eau qu’il porte à ses lèvres. La première planche du
ade, et vue d’un monument sinthoïste où jaillit du creux d’un arbre l’ eau pour la purification de la prière, et vue de l’ob
nt la fermeté de la conviction que ne peuvent ébranler ni le feu ni l’ eau où son corps est à la fois plongé ; la guerrière
environs de Kiôtô). Gens traversant un pont sur une rivière dont les eaux roulent la pourpre de nombreuses feuilles de momi
des femmes en peignoir sur une terrasse d’où sort un jet de vapeur d’ eau chaude. 52. Foujiwarano Mitinobou. Porteurs de c
au doit se tenir couché ; autrement il produit des malpropretés ; — l’ eau du coloriage plutôt claire que foncée, parce qu’e
l faut prendre du rouge minéral, shôyén-ji, fondre ce rouge dans de l’ eau bouillante, et laisser reposer la dissolution : c
le blanc d’abord, et ensuite en délayant le shôyén-ji dans beaucoup d’ eau , et le laissant précipiter au fond de cette eau à
én-ji dans beaucoup d’eau, et le laissant précipiter au fond de cette eau à peine teintée, passée sur la gouache, j’obtiens
deux fois, la pâtée de citron dont on a retiré les pépins, dans de l’ eau chaude ; et l’effet médical se produit au bout de
Kakémonos Une carpe dont le milieu du corps est traversé dans l’ eau , où elle nage, par un rayon lumineux. Signé : Hok
laque semée de pétales de fleurs d’oranger, servant au transport de l’ eau chaude, qu’elle s’apprête à verser dans un bol de
omme si le papier buvard sur lequel elles sont posées trempait dans l’ eau  ; et un noir assoupi des cheveux, et un incarnat
. 27. Collection Hayashi.   Un vol de pluviers au-dessus d’un cours d’ eau , par un jour de neige. Kakémono d’une exécution p
ection Hayashi. Cascade de Nounobiki (de la Toile accrochée), chute d’ eau dont les ondes ont les ondulations horizontales d
qui sont dans le dessin rehaussées de gouache, avec la poussière de l’ eau sur les rochers rendue dans une imitation parfait
e chose de la solidité d’une sculpture qu’on apercevrait au fond de l’ eau . Non signé. H. 59. — L. 28. Collection Gonse.   L
arpes, avec des parties visibles et des parties noyées par la chute d’ eau , dont le rejaillissement de l’écume est fait, à s
uvert de neige. 5º Un village de la province de Mousashi au bord de l’ eau . 6º Des femmes blanchissant du linge. 7º Le cours
ncien en contemplation devant la lune. 9º Une carpe, traversée dans l’ eau de la rivière de la province de Ki-i, par des ray
icatesse, et où il y a une recherche du reflètement des choses dans l’ eau , tout à fait nouvelle, et où, dans des arbres d’u
album Ippitzou, — des fizalis et une épingle à cheveux, — une poule d’ eau , — un cyprin dans un vase de cristal, — une plieu
8.   Deux canards mandarins, dans le sillage que leur nage met dans l’ eau Aquarelle où la blancheur des deux canards se dét
rds se détache, de la façon la plus harmonieuse, sur le bleuâtre de l’ eau . H. 40. — L. 39. Un aveugle appuyé sur un bâton,
nard métamorphosé en prêtre. 2. Une grenouille nageant au-dessus de l’ eau . 3. Rats et piments. 4. Décoration symbolique du
ipette. Aquarelle. Chez M. Anderson. Un coq, aquarelle lavée à grande eau de bleu et de rouge, exécutée vers 1810. Trois es
quis de la force et du mouvement, des pivoines doucement lavées d’une eau rose, et un dessin érotique représentant le dieu
peuplées de différents corps d’ouvriers en leur travail du bord de l’ eau  : de larges et puissants croquis à l’encre de Chi
des personnages mythologiques, à des guerriers, aux lavages à grande eau , aux beaux noirs d’encre de Chine, dans lequel es
où les grains de la grappe semblent des bulles de cristal contenant l’ eau bleuâtre du raisin noir, et des tortues qui ont c
on a pris pour des Hokousaï les pièces suivantes : 1º La carpe dans l’ eau  ; 2º Deux cigognes et deux pins ; 3º Femme en pro
. La tête de Téngou est formée par les mots Yama (montagne) et Mizou ( eau ), et la tête du peintre par une réunion de caract
31 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
sson ; mais, pendant les longs hivers de la contrée, il s’éloigne des eaux glacées et se nourrit, comme les autres Martes, d
leurs ailes seulement en guise de rames pour frapper la surface de l’ eau , comme le Microptère d’Eyton (Micropterus brachyp
u Brevipenne stupide), qui les emploient en guise de nageoires dans l’ eau et de pieds antérieurs sur terre, comme le Mancho
isir par divers moyens diverses proies, soit sur la terre, soit sur l’ eau , avant que leurs organes du vol eussent atteint u
nnunculus) ; et d’autres fois demeurer immobile à l’affût au bord des eaux , puis s’y élancer soudain à la poursuite d’un poi
légères, relativement aux autres Pics. De même, à l’égard du Merle d’ eau (Cinclus aquaticus), le plus subtil observateur n
rochant aux pierres avec ses pieds, et se servant de ses ailes sous l’ eau . Ceux qui admettent que chaque être a été créé te
ds palmés, et qui, cependant, ne vont que rarement ou même jamais à l’ eau . Audubon est le seul qui prétende avoir vu la Fré
ur marcher sur les îlots de plantes flottantes ? Cependant la Poule d’ eau (Gallinula chloropus) est presque aussi aquatique
des Frégates à pieds palmés qui ne s’abattent que très rarement sur l’ eau  ; qu’il y ait des Râles à longs pieds qui fréquen
ns pourvus d’ouïes ou de branchies qui respirent l’air dissous dans l’ eau , en même temps qu’ils respirent l’air atmosphériq
estinés à empêcher leurs œufs d’être emportés du sac par l’action des eaux  ? VI. Cas difficiles : Natura non facit saltum.
, soit en animaux nageurs et plongeurs pour habiter exclusivement les eaux , soit en animaux exclusivement marcheurs pour hab
ins définie, le premier vertébré volant qui put se soutenir à fleur d’ eau , de manière à échapper ainsi à ses ennemis sous-m
mais doublement imparfaite, capable de s’effectuer tour à tour dans l’ eau à l’aide de branchies de plus en plus rudimentair
orps pour l’aider à se soutenir, non seulement dans l’air, mais sur l’ eau . La postérité de ce premier groupe, ainsi modifié
’ordre des reptiles ichthyoïdes volants ou nageants, à la surface des eaux , de mieux en mieux adapté à un milieu aérien, dut
détruire beaucoup de petits reptiles marins, souche de nos reptiles d’ eau douce, qui nous sont restés inconnus, parce qu’il
l’oiseau, même encore imparfait, affermissait son règne au-dessus des eaux , des représentants de l’ordre vaincu des reptiles
d’autres poissons modifiés en reptiles avaient dû de même quitter les eaux trop peuplées pour conquérir peu après, en rampan
les autres, au contraire, s’élevant dans les couches supérieures des eaux , préludaient par degrés successifs et par un nomb
aible pour leur permettre de se soutenir aisément dans l’air ou sur l’ eau avec des organes de vol ou de natation très impar
utrefois nagé à la surface des mers aussi souvent qu’au sein même des eaux , un organe de respiration aérienne leur était aus
32 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
prodige. Un enfant de mon pays, un jeune homme qui boit comme moi les eaux de la Durance et du Rhône, est ici, chez moi, en
ns le Rhône, et qu’il a reconnu, en buvant dans le creux de sa main l’ eau de nos grands fleuves, quelques-unes des gouttes
ers, l’amour et la gloire sont devenus une pincée de cendre trempée d’ eau amère entre mes doigts. » Merci, dit-il ; et il m
de la scène, description fidèle comme si elle était reflétée dans les eaux du Rhône qui coule sous la berge du pauvre vannie
et les saules touffus de la rive, dans une pauvre cabane rongée par l’ eau , un vannier demeurait avec son fils unique ; ils
mûre encore. Gaie, folâtre et un peu sauvage, ah ! si dans un verre d’ eau vous aviez vu cette gentillesse et cette grâce re
thousiasmé oublie d’abreuver les six paires de bœufs dans la rigole d’ eau courante. À la fin tout le monde se retire en rép
tanche aussi bien par l’agacement d’une groseille aux dents que par l’ eau de toute la cruche ; et si, pour trouver de l’ouv
à chaudes larmes. “Moi ! se peut-il que je vous absolve ? Ah ! que l’ eau pleuve de mes yeux ! et sur moi que votre main s’
astes. » « Ô Magali, si tu te fais la marguerite, je me ferai, moi, l’ eau limpide ; je t’arroserai. » — « Si tu te fais l’o
i, entre les cépées d’osier qui faisaient abri et ombrage, une mare d’ eau azurée, loin des ondes, mollement venait s’alenti
une alerte jeune fille d’un large filet étendait les plis, trempés d’ eau , sur un figuier. Les animaux de la rivière et les
nore de Vaucluse, chaque pas est renvoyé par un écho, chaque goutte d’ eau qui tombe est une mélodie. Ah ! nous avons lu, de
r leur siècle ; excepté Jasmin, un grand épique, mais qui a trop bu l’ eau de la Garonne au lieu de l’eau du Mélès ; excepté
un grand épique, mais qui a trop bu l’eau de la Garonne au lieu de l’ eau du Mélès ; excepté Reboul, de Nîmes, qui est né c
de Nîmes, qui est né classique et qui semble avoir été baptisé dans l’ eau du Jourdain, le fleuve des prophètes, au lieu du
rets et de remords, elle et moi, enveloppés d’un serein azur sous les eaux tremblotantes ; oui, moi et toi, ma toute belle,
33 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Casanove » pp. 192-197
ces paysages à gauche un grand rocher dont le pied est baigné par des eaux traversées par des voyageurs entre lesquels une f
n, ensuite son mari arrêté, et fesant boire son cheval. à droite, des eaux , d’autres passagers et un lointain. Les figures d
a droite vers la gauche, et semblent diviser le paysage en deux ; des eaux en baignent le pied. à droite, sur la rive de ces
en deux ; des eaux en baignent le pied. à droite, sur la rive de ces eaux , on voit deux pâtres sur leurs chevaux ; plus sur
a gauche et le fond, un valet qui vient de poser à terre deux seaux d’ eau pour les chevaux. Un de ces chevaux est sans cava
34 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
ns des lieux qui jouissent d’un air sain, qui possèdent des sources d’ eaux vives, et dont la situation naturellement forte l
dont nous avons parlé, que les politiques regardent la communauté des eaux comme l’occasion de l’union des familles. De là l
aine. Les Romains célébraient les mariages par l’emploi solennel de l’ eau et du feu : parce que les premiers mariages furen
t contractés naturellement par des hommes et des femmes qui avaient l’ eau et le feu en commun, comme membres de la même fam
tentaient des productions spontanées de la nature pour aliments, de l’ eau des fontaines pour boisson, et des cavernes pour
35 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
s le vallon ; Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’ eau dormante des marais ; Voilà l’enfant des chaumièr
cédées de colonnades de marbre entrevues derrière la fumée des jets d’ eau  ; elles dominent la plaine de Lucques d’un côté,
les ombres des cyprès et des vignes me rafraîchissaient ; l’écume des eaux courantes et leurs murmures m’entretenaient ; l’h
la côte de Syrie. Elle m’apporta des raisins, des châtaignes et de l’ eau glacée pour ma part de son bonheur ; je remportai
va. Un jour d’été, de très grand matin, je sortis du parc, des lits d’ eau , des grands bois de lauriers de Saltochio, et je
ent, et de m’abreuver à une source. J’entendais un léger suintement d’ eau filtrer dans les rochers au bas de la cabane. Je
j’y montai pour jouir de deux bienfaits inespérés de la saison : de l’ eau et du frais. LIV En tournant sans bruit le
re, du fromage, du pain de couvent très blanc et très savoureux, de l’ eau de la source. J’avais une gourde dans mon havresa
les détournant bientôt avec répugnance : — Je n’ai jamais bu que de l’ eau , dit-elle, cela aigrirait le lait de mon enfant.
ois, qui nous méprisent pour notre pauvreté aujourd’hui. Est-ce que l’ eau du Cerchio, qui brille là-bas sous l’arche du pon
sous l’arche du pont de marbre de Lucques, se souvient des gouttes d’ eau de notre source, où boivent nos chèvres et nos br
signols qui luttaient de musique nocturne au fond du ravin, près de l’ eau . — Mon père, reprit l’aïeule, fit ce que faisait
36 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »
mme quand elles parlent ! Elles ont la faculté inondante ; et comme l’ eau , elles sont incompressibles. Quand je signalais,
ortés comme une digue démolie. Elle a débordé et maintenant elle fait eau partout il faut que ce soit une loi de la nature
moins les cabinets de lecture. Elle y filtre et s’y étend, comme une eau morne — silencieusement — en attendant qu’elle y
aut pour cela ? Mme Raoul de Navery, un bas-bleu qui se trempe dans l’ eau bénite pour y perdre, en s’y lavant, son diable d
tion de toutes les couleurs des livres qu’elle a lus, dans le verre d’ eau de sa manière qu’on voudrait quelquefois plus pur
oup corrompu. Son temps s’est imbibé d’elle comme l’éponge s’imbibe d’ eau . Sa gloire, de suffrage universel (une hontepour
37 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
au milieu des terrasses ; chacun de ces bassins avait au milieu de l’ eau un groupe de sculpture vernissé de mousses, où de
t de leurs cheveux, ou faisaient jaillir de leurs tridents des jets d’ eau en léger gazouillement, qui répandaient un son d’
e rustique d’où l’on voyait glisser, comme des cygnes sur une pièce d’ eau , les voiles de la mer Adriatique. Quand le vent d
nt vivre et qui vivent en effet d’une nouvelle vie tous les matins. L’ eau qui découlait des bassins par une rigole de marbr
l’air et la grotte d’harmonies fugitives, semblables à des plaintes d’ eau ou à des chuchotements de voix humaines qui se pa
es chaumières de ses collines, ni ses yeux bleus, plus foncés que les eaux de sa mer Adriatique, ni sa bouche souriante, ni
de la maison, qui parcourait les corridors pour porter des cruches d’ eau aux portes des chambres des hôtes, et le jailliss
ortes des chambres des hôtes, et le jaillissement monotone des jets d’ eau retombant en notes argentines dans les bassins de
rci au four jusqu’à la moelle, et d’un grand verre de Bohême rempli d’ eau à la glace : seul déjeuner des peuples sobres nou
er, à causer sans suite, à rêver tout haut, à jouer de la main avec l’ eau courante qui scintillait et chantait dans la rigo
s mutilées par leur chute et toutes vernies par l’écume verdâtre de l’ eau courante ; la comtesse Léna à demi assise, à demi
evalier sarrasin Ferragus qui a laissé tomber son casque au fond de l’ eau en buvant au courant du fleuve ; comment Ferragus
t de vermeils églantiers, qui se mire comme dans un miroir dans cette eau courante, et que des chênes touffus et élevés gar
soleil sur la pointe de ces herbes mouillées par l’écume de ce jet d’ eau  ; mais, toutes brillantes que soient ces gouttes,
te, car le caractère de son génie est précisément de nager entre deux eaux , comme on dit en français, d’être un poète amphib
nos têtes, la mer Adriatique à l’horizon, le tintement du petit jet d’ eau des terrasses qui venait jusqu’à nous sur les tiè
38 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
qu’on se rattache aux récits bibliques, qui font naviguer Noé sur les eaux avec une élite de la famille humaine, il est impo
en Arabie. En Chine, ils descendirent des montagnes à mesure que les eaux se retiraient des plaines ; ils creusèrent des ca
des Babylone, des Babel, des villes, des édifices refuges contre les eaux  ; en Éthiopie et dans la haute Égypte, des cataco
t refleurir ; Mais l’homme, hélas ! après la vie, C’est un lac dont l’ eau s’est enfuie ; On le cherche ; il vient de tarir.
fle du courroux divin ; Mon espérance, qu’il abrège, S’enfuit comme l’ eau de ma main. Ouvrez-moi mon dernier asile ; Là, j’
comme la fleur de l’herbe et il est foulé aux pieds ; il fuit comme l’ eau , il glisse comme l’ombre. Est-il digne de vous, S
es racines auraient été desséchées sous la poussière, l’humidité de l’ eau lui rendrait la sève, et ses feuilles renaîtront
is quand l’homme est mort et dissous, où est l’homme ? Il est comme l’ eau écoulée d’un lac, comme le fleuve tari ; il ne re
x sur le vide, il fait flotter la terre sur le néant. Il condense les eaux dans les nuées, et les nuées soutiennent leur pro
les cieux. « Quand il pesait la force des vents et qu’il mesurait les eaux de l’abîme, « Quand il donnait des lois à la plu
est sortie la glace ? et les frimas du ciel, qui les produit ? « Les eaux se durcissent comme la pierre, et la surface de l
la terre ? « Élèveras-tu ta voix jusqu’aux nuées ? et des torrents d’ eaux descendront-ils sur toi ? « Enverras-tu la foudre
à des météores ? « Qui peut compter les nuées et faire descendre les eaux du ciel « Quand la terre est durcie comme l’airai
utour de lui. « La fumée sort de ses narines comme d’un vase rempli d’ eau bouillante. « Son souffle est semblable à des cha
ds est pour lui comme le limon. « Sous lui l’abîme bouillonne comme l’ eau sur le brasier ; la mer s’élève en vapeurs comme
i féconds que les rameaux du palmier. « Ma racine s’étend le long des eaux courantes, et la rosée ne s’évapore pas sur mes b
39 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
l, dorment blottis ; Un rideau d’aloès en défend les approches ; Et l’ eau vive qui germe aux fissures des roches Y fait tin
aux rocs moussus, et des herbes aux fleurs : Ceux-ci trempent dans l’ eau leur poitrail d’émeraude Ceux-là, séchant leur pl
l’heureuse beauté de ce monde charmant ; Elle se sent oiseau, fleur, eau vive et lumière. Elle revêt ta robe, ô pureté pre
rasés. Mais, parmi les roseaux, On entend respirer un fleuve dont les eaux Pleines de reflets d’or coulent presque sans ride
ieux se sont unis : Sur le sol fécondé par le sang d’Adonis, Près des eaux , l’anémone et la rose se mêlent. Un vaste taurea
En vain, pour l’égayer, ses compagnes nageant Se lancent au hasard l’ eau que leur main effleure, Et folles, pour hâter le
ouple adroit s’isole ; Chacune à son tour plonge et remonte à fleur d’ eau , D’une main sur son front retenant, son bandeau,
eurs font une chaîne rose, Où sur chaque poitrine une tête repose ; L’ eau trahit par un flot l’essor caché des pieds. Léda
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 211-219
ui qui, propice aux enfans d’Athamas, les portoit jadis à travers les eaux . Le jeune Phrixus, assis avec confiance sur son l
i mérita d’être transporté parmi les astres, pour avoir porté sur les eaux une Vierge plus chérie de Jupiter, & favorisé
triste Verseau. Celui-ci, penchant son urne, inonde les champs de ses eaux . Un lien étincelant unit les Poissons, & leur
, la lyre, & le vaisseau célebre, qui, voguant le premier sur les eaux , brava les tempêtes, ont formé chacun leur conste
41 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
sit Ahmed et ses animaux et les dépose sur la rive opposée du cours d’ eau . Ce fleuve est très large et il fourmille d’anima
ait. Elle appelle le chat et le chien et leur dit : « Mettez-vous à l’ eau immédiatement, traversez le fleuve et rendez-vous
chien qui va le passer à la nage mais, quand ils sont au milieu de l’ eau , le chien lui dit : « Montre-moi cette bague ; mo
pour la faire voir à son camarade, mais elle lui échappe et tombe à l’ eau . Un poisson se trouvait ; là il avale la bague177
42 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
mère, nos deux chers enfants, ainsi que les poissons meurent privés d’ eau dans le lit du fleuve desséché. « …… J’ai goûté l
la serre contre son cœur, et leurs larmes se confondent en une seule eau en coulant lentement de leurs yeux. III Le
troupe se rendre, couverts d’écume et de sueur, dans le voisinage des eaux pour y éteindre le feu qui les dévore ; mais la p
planaient sur sa tête au moment où il l’avait recueillie au bord de l’ eau . XI « Tel avait été le récit de l’ermite
ruits qu’il vient de cueillir ; elle verse sur ses pieds fatigués une eau rafraîchissante, et, d’une voix caressante, elle
le feu et le vent, la terre et le firmament, et la vaste étendue des eaux , le jour et la nuit, les deux crépuscules du mati
nt de divers bassins, ne doivent-elles pas leur origine aux gouttes d’ eau distillées des vases nouvellement purifiés ? Vois
s jeunes arbres, dont les racines sont abreuvées par des canaux d’une eau limpide, que ride à peine le souffle adouci des v
s que ta propre vie, quand on voit la peine que tu prends à remplir d’ eau les bassins creusés à leurs pieds, toi dont la dé
itage, chercher des fruits dignes d’être offerts à notre hôte : cette eau , en attendant, peut servir à rafraîchir ses pieds
agitent dans leurs jeux, en la battant violemment de leurs cornes, l’ eau dans laquelle ils se seront abreuvés ; que les bi
drais être à la fois tient mon esprit divisé, comme sont divisées les eaux d’un fleuve par un rocher qui s’oppose à son cour
n’a approché la coupe de ses lèvres brûlantes avant d’avoir arrosé d’ eau pure et vivifiante les racines altérées de vos ar
la loi sacrée : Accompagne ton ami jusqu’à ce que tu rencontres de l’ eau  ! Or, nous voici près de l’étang ; congédiez-nous
43 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La civilisation et la démocratie française. Deux conférences par M. Ch. Duveyrier »
che ici !” Il lui saisit l’oreille, et lui plongeant le visage dans l’ eau  : “Ah ! bourreau !… j’espère bien que je suis enc
nts civils et militaires ; Alexandrie serait déjà une ville riche ; l’ eau du Nil, répandue autour d’elle, fertiliserait un
ort ; des irrigations du canal et de vastes citernes fourniraient des eaux pour cultiver les environs de la ville… Les denré
s parties du territoire ; les huit ou dix milliards de toises cubes d’ eau qui se perdent chaque année dans la mer, seraient
asses du désert, dans le lac Mœris, le lac Maréotis et le Fleuve sans eau , jusqu’aux Oasis et beaucoup plus loin du côté de
; un grand nombre de pompes à feu, de moulins à vent, élèveraient les eaux dans des châteaux d’eau, d’où elles seraient tiré
es à feu, de moulins à vent, élèveraient les eaux dans des châteaux d’ eau , d’où elles seraient tirées pour l’arrosage ; de
44 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
teur qui les ignore, quelques fragments parmi les plus étranges :‌ L’ eau sage s’est enclose en des cloisons de verre‌ D’où
elle s’épure, devient chaste‌ Et, riche ainsi pour s’être enclose, l’ eau s’écoute ‌ A travers les poissons et les herbages
A sa sorte de vie intime et sous marine, Où des rêves ont lui dans l’ eau toute argentine. ‌ Et que lui fait alors la Vie 
t de plus en plus se clarifie.  L’aquarium prend en pitié les autres eaux .‌ L’aquarium les plaint, toutes ces eaux vassales
um prend en pitié les autres eaux.‌ L’aquarium les plaint, toutes ces eaux vassales ‌ Que la vie intéresse, et s’y associant
que ses fêtes mentales‌ Et l’anoblissement de l’univers qu’il est ; ‌ Eau de l’aquarium dont la pâleur miroite. ‌ — C’est c
la réelle pureté jaillit du mélange et de l’étreinte. Ce n’est pas l’ eau solitaire et croupie de l’étang qui est pure ; c’
’est pas l’eau solitaire et croupie de l’étang qui est pure ; c’est l’ eau violente, frémissante et cristalline du torrent q
essaire pour créer, elle alimente et renouvelle sa fécondité, comme l’ eau du fleuve fertilise la terre desséchée, incapable
45 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
ur la racine faisait égoutter de sa tempe. Hyeronimo alla puiser de l’ eau dans le creux de ses deux mains pour laver et dém
avec sa mamelle percée de balles ! Qu’allions-nous devenir avec de l’ eau au lieu de lait pour assaisonner nos châtaignes s
ais nous pensions toujours la même chose : à la source, pour puiser l’ eau de la maison ; sur les branches, pour battre les
du monde l’œil de l’autre, pas plus que le rayon de midi ne trouble l’ eau de la grotte quand il la regarde à travers les fe
Nous nous regardions quelquefois ainsi par badinage jusqu’à ce que l’ eau du cœur nous montât de fatigue dans les yeux ; ma
e que l’eau du cœur nous montât de fatigue dans les yeux ; mais cette eau était aussi pure que celle de la grotte au soleil
res les plus écartées, à me cacher derrière les oseraies au bord de l’ eau courante et à regarder sans voir je ne sais quoi
nait pas me surprendre ; le moindre saut d’un petit poisson hors de l’ eau , la moindre branche d’osier qu’un oiseau faisait
oit où il va se rejoindre aux grandes routes, sous le petit pont sans eau qui sert à passer le torrent pendant l’hiver pour
mposés par moitié, Hyeronimo et moi, un beau soir d’été, au bord de l’ eau , sous la grotte du pré. Cet air coulait des lèvre
s la grotte du pré. Cet air coulait des lèvres et du hautbois comme l’ eau coulait en cadence et en glouglous mélodieux de l
cachée au fond de la voûte de l’antre ; puis il s’épanchait, comme l’ eau prisonnière, en murmures de paix et de contenteme
46 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Goethe »
a passion, la bavarde passion, savait en finir, et avalait ce verre d’ eau du suicide, comme dit Stendhal, sans même penser
irement parlant : « Je marche à travers des déserts où il n’y a pas d’ eau . Mes cheveux me donnent de l’ombre et mon sang es
rits et les rendront insupportables. Diderot disait : « Il faut que l’ eau soit naïvement de l’eau. » S’il avait raison pour
upportables. Diderot disait : « Il faut que l’eau soit naïvement de l’ eau . » S’il avait raison pour l’eau des fontaines, qu
Il faut que l’eau soit naïvement de l’eau. » S’il avait raison pour l’ eau des fontaines, qu’aurait-il dit de l’eau des larm
. » S’il avait raison pour l’eau des fontaines, qu’aurait-il dit de l’ eau des larmes ?… Non pourtant qu’il n’y ait une cert
47 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
Shakespeare. Fénelon est fluide, et Bossuet comme une grande chute d’ eau . La Bruyère était un marqueteur avec des lubies.
sur le quai : les uns pèchent, d’autres regardent simplement couler l’ eau . Au-delà du pont, un régiment défile tambour batt
l rencontra des laveuses matinales, qui plongeaient leurs bras dans l’ eau , gaiement et sans craindre le froid… Aimable Ste
e est belle, dressée sur son roc, avec le Rummel qui roule en bas ses eaux dans le gouffre. Les maisons d’un quartier arabe
pierre de ces tombes était creusée au milieu, de façon à conserver l’ eau de pluie qui étanchera la soif des oiseaux. En qu
sur les lagunes de l’Adriatique, nulle fusée ne s’élève plus de cette eau glacée. Alors il jette un cri désespéré, où sonne
Oui, dans l’Attique, les arbres ont été coupés, la terre a glissé, l’ eau s’est évaporée. C’est ainsi que cette nature d’él
ssuet, j’eus la sensation que Flaubert était quelque chose comme de l’ eau stérilisée… Barrès n’escamote rien en écrivant ;
rs désolés, avec les feuilles mortes, et nous nous accoudons près des eaux assombries où elles pourrissent. Sommes-nous les
que cela, il l’était de toute son âme. Ses vers jaillissaient comme l’ eau du rocher, et, par un mauvais miracle, ils charri
e jusqu’aux socles des statues, ou les précipite dans les bassins à l’ eau noire. Si j’étais feuille morte, je voudrais pour
t pointe à peine, soit que, déjà, la chute du crépuscule ait coloré l’ eau de ses teintes successives. Et quand la nuit est
promesse diaprée de fécondité. L’air s’azure et s’irise, les cours d’ eau murmurent sur le gravier. Dans le profond des for
leur parfum s’évapore ; les corymbes se nouent sur les branches ; les eaux commencent à tarir sous le ciel nu et brûlant. To
ais doux et mélancolique. Et l’automne naquit avec la sérénité de ses eaux , avec sa flore et ses feuillages modérés, avec la
ire, je suis des yeux le sillage qui laboure la mer à perte de vue. L’ eau murmure tout bas, l’écume crève et tournoie irisé
des maisons ; elles s’allument, éclatent, traînent et tremblent sur l’ eau . Le pavé est glissant, usé, disjoint. Des marchan
ollé, rasent les murs. De la banne sous laquelle je suis à couvert, l’ eau s’égoutte en perles et vient troubler les flaques
uces pluies qui me prennent dans leur réseau léger, délicieusement. L’ eau coulait entre les pavés avec un murmure. Des poul
r mon lit. Dehors, j’admirai de nouveau les beaux arbres, les claires eaux et toute cette heureuse retraite où le bon curé c
de la nuit. Des grondements coururent dans les nuages et une trombe d’ eau s’abattit soudain. Nous eûmes à peine le temps de
es que vous aviez de charme par cet après-midi voilé, cependant que l’ eau du ciel résonnait goutte à goutte sur le toit de
sur le rivage sublime où, jeune garçon, j’attrapais, dans les trous d’ eau , les crevettes par la barbe. Je me nourris de poi
toirs, sur la mer plaintive ! Les mouettes volent en rond et rasent l’ eau brune en criant…   On revient après vingt ans, on
ndant la molle grenouille chérie des Muses trouve encore une goutte d’ eau pour faire entendre sa voix. Sur la rive, de gran
ellent piccolo ; Et quant au marc de Bourgogne, Ça ne valait pas de l’ eau . Je sors et je trouve nuit close. L’ombre des pa
oins pénible à monter qu’à descendre, coiffé de sombres verdures. Une eau croupissante où pourrissent des feuilles ; un anc
la nuit qui tombe. Une grosse pierre bis tanné, brise et disperse une eau d’argent. La route Je marche sous les feux
ngeant cette côte mélancolique de la Fouille où se renfle une masse d’ eau pâle. En arrivant à Bologne, j’eusse pu admirer a
je me laisse glisser en bas, je m’assieds au bord d’un trou rempli d’ eau salée. La côte porphyrique miroite et se dresse p
de ce pont rustique où je m’accoudai longtemps pour regarder couler l’ eau sur le gravier, — d’un moulin en ruines, d’un cor
llier leurs parfums et leurs liqueurs. Stendhal y acheta d’excellente eau de Portugal. Nous apprenons qu’il y avait des mus
s’ébattent avec des cris et des rires, dans la boue et les flaques d’ eau … Une autre rue : Le silence et la solitude. Devan
’écueil écumeux de la Fournigue au milieu. Dans le vieux Bormes, de l’ eau court avec un doux murmure entre les pavés des ru
Pendant que nous nous embarquons, je m’amuse à regarder au fond de l’ eau les herbes, pareilles à des chevelures fantastiqu
ement avec des languettes d’écume qui sautent, pareilles à des jets d’ eau affaiblis. Au moment d’accoster, une vague nous
, à la voile, — et ce plaintif goéland qui planait et se posait sur l’ eau . … En revenant au Lavandou, je trouve le port pl
nément, la Belle-Brise et le Père-Liban. Les arrivants sautent dans l’ eau , les mollets nus. Ceux qui sont à terre tirent su
r le port. Le couchant est rose tendre sur la mer et sur les nappes d’ eau que de petits torrents laissent près du rivage.  
que le couchant dore, passent sur la mer d’un vol court qui fouette l’ eau où elles se posent par instant.   … J’ai pénétré
r-obscur d’une salle basse, du persil rafraîchissant dans une jatte d’ eau , une bouchère qui raccommode des bas, assise sous
nombreuse famille.   … J’aime un large lit de torrent, pierreux, où l’ eau coule par filets, avec un murmure qui se prolonge
ils composent cependant, de la même façon que l’arbre, la pierre et l’ eau . La route est bordée de peupliers aux faites coup
pénétrer dans ce bois herbeux plein de silence ! Évite l’endroit où l’ eau et le miel se mêlent dans une coupe ; va-t’en, ét
délices d’Apollon le dieu de la cithare, parce que je nourris dans l’ eau de mes marécages le roseau qui sert de chevalet à
e complainte   … Il est nuit ; nous voguons — dans un grand cercle d’ eau . — Du fond de l’eau, la lune — monte dans un halo
est nuit ; nous voguons — dans un grand cercle d’eau. — Du fond de l’ eau , la lune — monte dans un halo, — d’abord très rou
u remue Au bord d’un abîme. — C’est le matin ; dedans les immobiles Eaux , tout près du rivage, Profondément s’imprime la b
’elle aimerait, Quand celui-ci vint à passer Comme un soleil sur de l’ eau claire. La jeune fille perd la couleur Et sa cru
couleur, J’ai vu la plus belle fleur Humiliée par l’orage. J’ai vu l’ eau des rochers Qui coulait pleine de boue, J’ai vu l
ne pour faire paître tes troupeaux, pour les faire boire au courant d’ eau limpide, avant que tu ne puisses compter les mout
ne pour leur faire brouter l’herbe, pour les faire boire au courant d’ eau limpide. Or, un cavalier vint à passer. — Dieu te
tourne : j’y déchire mes blancs souliers je ne quitte pas la danse. L’ eau est dans la cruche ; qu’il la trouve. — All ! Kyr
48 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
e dix ans, son père le mena à Vaucluse ; ces rochers, ces abîmes, ces eaux , cette solitude, frappèrent son imagination d’un
à la fois sauvage et délicieux, où l’ombre des forêts, le murmure des eaux courantes, la fraîcheur des étés, la tiédeur des
ombreuse et boisée, tout humide et toute retentissante du murmure des eaux courantes, un rempart de rochers amoncelés et ina
rit en s’enfonçant dans la profondeur de la grotte. Un vaste bassin d’ eau si azurée qu’elle en paraît noire, et si profonde
atteint pas le fond, occupe toute l’étendue de l’antre. Dans l’été, l’ eau dort sans bouillonnement et sans murmure dans son
èverai dans mon petit jardin qui est sous les roches et au-dessus des eaux  ; mais c’est à la Vierge, mère du Dieu qui a détr
dans toutes sortes de précipices, ne voient maintenant que le ciel, l’ eau , le rocher. Je n’entends que les bœufs qui mugiss
i mugissent, les moutons qui bêlent, les oiseaux qui gazouillent, les eaux qui bruissent ; la seule femme qui s’offre à mes
din dans l’île en bas de la grotte, à l’ombre du rocher au milieu des eaux . Ce site est étroit, mais propre à réveiller l’es
uperstition de l’amour qui l’attachait à ces beaux lieux. La crue des eaux de la fontaine correspondait au 6 avril vers l’éq
Colonne avaient péri, il conduisit son fils vers le bourbier rempli d’ eau et de sang où le corps du plus jeune de ces princ
où le corps du plus jeune de ces princes gisait encore. Il prit cette eau sanglante et fétide dans le creux de sa main, et
s ombres des feuilles, et les oiseaux mélodieux, et les habitants des eaux , et l’herbe et les fleurs de la rive, sont d’acco
r ces rives, ni fleuve dans ces vallées, ni brin d’herbe, ni goutte d’ eau , ni veine distillant de ces sources, ni bête sauv
llée, ô toi qu’emplit de ses sanglots ma peine ! Toi, fleuve dont les eaux se troublent de mes pleurs, Bêtes des bois, oisea
49 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
er, cendre ! et que ta mémoire S’enfonce avec la vie au cœur de cette eau noire ! Vous, nuages, crevez ! essuyez ce chemin 
e seuil. Sa main n’écarta pas son long manteau de deuil Pour puiser l’ eau bénite au bord de l’urne sainte. Il entra sans re
ins regarder dans ton âme, Comme un enfant craintif se penche sur les eaux  ; Toi si plein, front pâli sous des larmes de fem
lle, à l’heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux  ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta têt
, et entre la cavale du désert qui n’a que trois jours à marcher sans eau dans le sable avant de mourir aussi de soif. Lor
ge, Après trois jours de marche, attend un jour d’orage, Pour boire l’ eau du ciel sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est
s jusque sur un tombeau, Et pour qui la douleur n’est qu’une goutte d’ eau  ? Ô poëte ! un baiser, c’est moi qui te le donne 
affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s’abattre sur les eaux . Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils
citait à cette époque, me paraissaient des jeux d’esprit, des jets d’ eau de verve peu d’accord avec le sérieux de mes sent
e l’Occident, coupe des nations, Et des peuples assis qui boivent tes eaux vives Emporte les défis et les ambitions. Il ne
gir ses feux sur les coteaux, Comme de blanches nefs de l’horizon des eaux  ; Rassasié de paix, de silence et d’extase, Le li
pour passion ta vague fantaisie, Bulle d’air coloré dans une bulle d’ eau Que l’enfant fait jaillir du bout d’un chalumeau,
r Et qui, lorsqu’en vapeur elle vient d’éclater, Ne sait pas si cette eau , dont elle est arrosée, Est le sang de ton cœur o
pas si cette eau, dont elle est arrosée, Est le sang de ton cœur ou l’ eau de la rosée ; Émule de Byron, au sourire moqueur,
chet des douleurs de parade, Dont la lame au soleil ruisselle comme l’ eau , En effleurant ton sein t’aurait percé la peau. E
50 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
ent de leurs loisirs d’été à l’ombre des arbres, au gazouillement des eaux et aux roucoulements des colombes. Je n’ai jamais
lever du jour ? Est-ce que je ne fais pas bien chanter mes gouttes d’ eau dans mon bassin de mousse, pour attirer le rossig
ravines creuses, de hameaux suspendus aux pentes, de châtaigniers, d’ eaux écumantes, d’écluses, de moulins, de vignes jaune
espèce de golfe herbeux, où la pente naturelle amène et recueille ses eaux . Une source intarissable y tombe, avec un suintem
cheur de ces feuilles, éternellement trempées dans le froid et dans l’ eau de cette grotte d’ombre, empêche de s’y arrêter l
emportaient ces mélodies aériennes aux échos étonnés des bois et des eaux . Dans les cabanes émerveillées de la plus haute m
inée en avant, le regard bleu et nuancé de blanches visions comme une eau de golfe traversée par beaucoup de voiles, le fro
ous la brume envolée. Entre les fleurs, Psyché, dormant au bord de l’ eau , S’anime, ouvre les yeux à ce monde nouveau ; Et,
les relève ; Il porte dans ses mains la grâce et non le glaive. Une eau mystérieuse a baigné vos genoux ! Le ciel même, ô
uiète, Qui m’as nourri d’un miel dans les bois découvert, Et, dans l’ eau du torrent, m’as baptisé poète. C’est ton doigt
vers, L’esprit qui fait mugir les taureaux et les chênes. Près d’une eau qui frémit sur son lit de gravier, Sous l’aune où
51 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ce morceau de métal est du fer et qu’il est exposé à l’humidité de l’ eau , de la vapeur ou du brouillard, pour prévoir que,
lques jours, il sera couvert de rouille. Il me suffit de recueillir l’ eau sortie du vase plein et de la peser, pour savoir
aux noms appris et compris, la même perception évoque en outre le mot eau  ; la même image évoque en outre le mot froid, et
ot eau ; la même image évoque en outre le mot froid, et les deux mots eau , froid, associés entre eux par contagion, font un
de ces représentations le mot froid est évoqué aussi bien que le mot eau . Il note alors qu’ils font couple à travers tout
le défilé et toute la revue ; ce qu’il exprime en disant : Toutes les eaux sont froides. Un peu plus tard encore, il néglige
garde en lui que le couple lui-même ; ce qu’il exprime en disant : L’ eau est froide. De cette façon, il énonce mentalement
nous le trouvons inexact. L’enfant a d’abord prononcé que toutes les eaux sont froides ; s’il met les doigts dans une bouil
re retirée du feu, il se déjuge et n’attribue plus la froideur qu’à l’ eau prise à certaine température. Un jardinier qui n’
n souffle, le son de la voix humaine, le son que vous entendez dans l’ eau ou en mettant l’oreille contre une poutre que l’o
ous soufflons dessus, qui apparaît en été sur les parois d’un verre d’ eau fraîche qui sort du puits, qui se montre à l’inté
ns tout autre gaz. On sait par l’expérience directe que la quantité d’ eau qui peut rester suspendue dans l’air à l’état de
ture portera une portion de la vapeur à se condenser et se changer en eau . Mais, de plus, nous savons déductivement, d’aprè
surface, et par conséquent la forcera d’abandonner une portion de son eau , laquelle, d’après les lois ordinaires de la grav
ar exemple, voici deux vases dans chacun desquels il y a six litres d’ eau  ; je verse trois litres d’eau dans le premier et
ans chacun desquels il y a six litres d’eau ; je verse trois litres d’ eau dans le premier et trois litres d’eau dans le sec
d’eau ; je verse trois litres d’eau dans le premier et trois litres d’ eau dans le second ; je mesure ensuite les deux quant
litres d’eau dans le second ; je mesure ensuite les deux quantités d’ eau ainsi accrues et je trouve que dans chaque vase i
ainsi accrues et je trouve que dans chaque vase il y a neuf litres d’ eau . Je retire alors cinq litres d’eau du premier vas
s chaque vase il y a neuf litres d’eau. Je retire alors cinq litres d’ eau du premier vase et cinq litres d’eau du second, p
u. Je retire alors cinq litres d’eau du premier vase et cinq litres d’ eau du second, puis je mesure les deux quantités d’ea
e et cinq litres d’eau du second, puis je mesure les deux quantités d’ eau ainsi diminuées, et je trouve que dans chaque vas
diminuées, et je trouve que dans chaque vase il reste quatre litres d’ eau . — Chacun de ces cas est une expérience. Un enfan
x. Car, si parfois, comme dans l’expérience pratiquée sur les vases d’ eau , les sommes ou les restes ne sont pas rigoureusem
52 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
sséchés, inertes depuis dix ans, et qui, tout d’un coup, saupoudrés d’ eau , recommencent à vivre et à fourmiller. On monte l
ointe du pied, on apercevait la profondeur obscure, et le reflet de l’ eau froide, tremblotante, à une distance qui semblait
à faire. À la feuille des annonces, je vois l’indication d’un dépôt d’ eaux minérales, avec les noms des pharmaciens qui les
je cherchais (et cela avait eu lieu deux mois auparavant) un dépôt d’ eaux minérales. Mais la circonstance m’était sortie de
les montagnes en pyramides qui descendent toutes vertes jusque dans l’ eau  ; en effet, le bord extrême de la côte confine au
a surface uniforme est rayée de franges brillantes, l’autre côté de l’ eau rejoint les verdures et les coteaux qui montent ;
tout à l’heure les traînées scintillantes que le soleil faisait sur l’ eau , je les ai comparées à des broderies, à des frang
n où l’expérience journalière déverse incessamment divers ruisseaux d’ eaux tièdes ; ces eaux plus légères restent à la surfa
journalière déverse incessamment divers ruisseaux d’eaux tièdes ; ces eaux plus légères restent à la surface, recouvrant les
u bassin, les accidents de la température, les diverses qualités de l’ eau , parfois même les secousses du sol y contribuent
53 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mérat, Albert (1840-1909) »
 Les Villes de marbre (1874). — Printemps passé (1875). — Au fil de l’ eau (1877). — Poèmes de Paris (1880). — Poésies d’Alb
80).] Emmanuel Des Essarts Par ce volume excellent (Au fil de l’ eau ) comme par l’ensemble de son œuvre, Albert Mérat
arbre, que l’Académie française orna de son vert laurier, Au fil de l’ eau et les Poèmes de Paris. Ce sont, à mon gré, deux
54 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »
e le gourgui a rencontré 3 séanes168. Dans le premier il y avait de l’ eau  ; dans le dernier aussi, mais rien dans celui du
rand trou, creusé en entonnoir et peu profond, destiné à recevoir les eaux de pluie ou à atteindre une nappe d’eau peu éloig
fond, destiné à recevoir les eaux de pluie ou à atteindre une nappe d’ eau peu éloignée. 169. Ouarhambâné, célibataire, hom
55 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
lant l’oreille à leur légende, on y entend sourdre et bouillonner des eaux vives. Danaos, dont le nom, pris à sa racine, sig
a plaine d’Argos qui, sous l’ardeur du soleil, absorbe incessamment l’ eau que les pluies versent à son sol aride. Comme tou
droite, ô Éternel ! brise l’ennemi. — Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées. — L’ennemi disait : Je poursu
la mer les a couverts : comme le plomb, ils se sont enfoncés dans les eaux profondes. » — Et les filles de Danaos leur répon
tez-vous ! vers la nef ! Marchez, misérables, et en suite à travers l’ eau salée ! Obéissez au fer de ma lance !… Pas de rés
e Zeus grec né d’hier, auprès d’Ammon-Ra, l’Éternel qui vogue sur les eaux célestes, « debout dans la barque des millions d’
allée du Delta, depuis Ménès jusqu’aux Ptolémées, monotones comme les eaux de leur fleuve ? L’année de Salamine ou de l’Ores
ds. Elles reviennent ensuite à la source sombre qui leur filtre cette eau plus vaine que celle que boit le désert ; et la p
56 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
nous trouvons une espèce de Viscache alpestre ; si nous regardons les eaux , nous ne trouvons point le Castor ou le Rat musqu
tarctique ; secondement147, l’extension remarquable des productions d’ eau douce, et troisièmement, la présence des mêmes es
bien de temps des graines pouvaient résister à l’action nuisible de l’ eau de mer. À ma grande surprise, j’ai trouvé que, su
euses, et, à l’exception d’une seule, elles résistèrent assez mal à l’ eau salée : sept espèces des deux ordres alliés, les
de larges bras de mer, qu’elles eussent été ou non endommagées par l’ eau salée. Je tentai ensuite l’essai sur des capsules
ins aisément que le bois sec ; et il me vint à l’esprit qu’une crue d’ eau pouvait entraîner des plantes ou des branches et
es, portant toutes des fruits mûrs, et je les plaçai ensuite sur de l’ eau de mer. La plupart d’entre elles enfoncèrent rapi
moyenne de leur flottaison, ainsi que leur résistance à l’action de l’ eau salée. D’autre côté, il ne prit pas le soin préal
itement enfermée, que pas un atome n’en saurait être entraîné par les eaux , dans la plus longue traversée. Dans une petite p
es Pois et des Vesces meurent au bout de peu jours d’immersion dans l’ eau de mer ; mais quelques-unes de ces graines recuei
s le jabot d’un Pigeon qui avait flotté pendant trente jours sur de l’ eau salée artificielle, à ma grande surprise, germère
après y être demeurées deux jours et quatorze heures. Les poissons d’ eau douce avalent les graines de beaucoup de plantes
r leur vitalité si elles restaient longtemps exposées à l’action de l’ eau de mer, et que, de même, elles ne pourraient deme
nt supporter le climat, lors même qu’une trop longue immersion dans l’ eau de mer n’aurait pas détruit leur vitalité. Presqu
elle des formes vivantes, alliées ou identiques. On peut dire que les eaux de la vie ont coulé pendant une courte période à
ne île de lave, bâtie sur les flancs d’autres roches cachées sous les eaux , comme les îles de corail se sont elles-mêmes éle
îles de corail se sont elles-mêmes élevées sur ces cratères à fleur d’ eau . Cette supposition s’accorderait avec la grande p
57 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90
nt et nous défatiguent… en ne nous fatiguant pas. Ils sont le verre d’ eau à la fleur d’orange qu’on boit, le soir, après le
indiens et le porto gingembre d’un dîner vif. Ce n’est qu’un verre d’ eau , mais qui a des qualités d’eau et qui vient à tem
d’un dîner vif. Ce n’est qu’un verre d’eau, mais qui a des qualités d’ eau et qui vient à temps. Grande affaire ! Quand la l
et encore la poussière qui est naïvement de la poussière, comme de l’ eau est de l’eau : je ne la méprise pas, mais je hais
poussière qui est naïvement de la poussière, comme de l’eau est de l’ eau  : je ne la méprise pas, mais je hais la poussière
58 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239
e sentant fatigué, je m’étais assis sur un rocher qui surplombait les eaux , et m’amusais, en me reposant, à voir se jouer de
je m’amusais à suivre de l’œil les évolutions d’un couple de poules d’ eau qui prenaient leurs ébats, au bord de ces grands
utre, donnant la chasse à quelques insectes, à ras de la surface de l’ eau . Ils étaient pleins d’entrain, volaient fréquemme
es que j’avais observées. Ils passaient et repassaient au-dessus de l’ eau , la femelle conduisant toujours le mâle qui repro
rds d’un bayou qui n’avait guère que quelques pas de large ; mais ses eaux étaient si bourbeuses que je n’en pouvais disting
éfendre, s’il en était besoin, contre les alligators, j’entrai dans l’ eau , suivi de mon chien fidèle. Je marchais avec préc
rofitant de la fraîcheur du liquide élément qui calmait sa fatigue. L’ eau devenait plus profonde en même temps que la fange
saison humide, reviennent voler à ras du sol, et on les voit écumer l’ eau pour boire et se baigner. Quand ils vont pour des
sourd roulement d’une large roue sous l’action d’un puissant cours d’ eau . Il faisait sombre encore, de sorte que je pouvai
le nord et se rapprochent du soleil, laissez votre barque effleurer l’ eau du Mississipi. Quand vous verrez deux arbres dont
rûler comme la flamme. Il contemple attentivement toute l’étendue des eaux  ; souvent son regard s’arrête sur le sol ; il obs
ce, vous diriez une statue. Les canards de toute espèce, les poules d’ eau , les outardes fuient par bataillons serrés, que l
s d’eau, les outardes fuient par bataillons serrés, que le cours de l’ eau emporte ; proies que l’aigle dédaigne, et que ce
alut. Mais alors son ennemi craint encore qu’il n’aille tomber dans l’ eau du fleuve. Un coup des serres de l’aigle frappe l
59 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
, les deux piles du pont, on voyait les Tuileries de la couleur d’une eau jaune ensoleillée, et tout au fond, dans une nuée
tion, en se lavant les cheveux avec de la potasse, dissoute dans de l’ eau . Donc, nous nous sommes mis à causer toilette, et
n océan en miniature, que les Allemands appellent la mer de Souabe. L’ eau est claire d’une clarté légèrement savonneuse, et
euillage panaché, et cette verdure et cette floraison poussent dans l’ eau . Puis ici, le paysage a une luminosité particuliè
a une luminosité particulière. Des reflets de cette étendue immense d’ eau , comme des reflets d’un miroir frappé de soleil,
ectionneur comme lui, à prendre une tasse de thé. Et tout en humant l’ eau odorante, il s’échappe à dire : « Au fait, je me
de grâce, — toutes ces légères architectures de bois, le pied dans l’ eau , portant des fleurs et des femmes, me semblaient
mages d’un album japonais, les représentations de la vie au bord de l’ eau de l’Extrême-Orient. …………………………………………………………………………
sommets, le voyageur jouit de la pureté de l’air, comme un gourmet d’ eau , jouit à Rome, de la bonté de l’ aqua felice .
l. C’est, comme si j’allais en un rêve, conduit par mon frère sur une eau morte, dans un paysage de l’autre monde. Mardi
nt d’une nuit de jeu. J’emporte de là une sécheresse de bouche, que l’ eau de mer d’une douzaine d’huîtres peut seule rafraî
t tout le rez-de-chaussée, et met aux plafonds et aux murs son vert d’ eau , fleuri de fleurs roses et bleues. Un grand tapis
oile de la promenade — et j’oubliais un petit pot, où trempent dans l’ eau des feuilles de sauge, dont la princesse use pour
s dans les autres, ainsi que les tons d’une aquarelle trempant dans l’ eau , devant ces jaunes qui ont le palissement de l’or
60 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite.) »
e sa vie se soumettre à bien des gênes que de prendre sur son cours d’ eau poétique un filet suffisant pour faire tourner qu
me un fourré impénétrable à travers lequel on voit par places luire l’ eau diamantée du torrent… « La Sierra-Morena franchie
songer : J’ai laissé de mon sein de neige Tomber un œillet rouge à l’ eau .. Hélas ! comment le reprendrai-je, Mouillé par l
lhambra, et dont le charme principal consiste dans les jardins et les eaux , il termine par une image vivante et d’une adorat
e bord… La perspective est terminée par une galerie-portique à jets d’ eau , à colonnes de marbre, comme le patio des myrtes
un coude, et vous pénétrez dans d’autres enceintes ornées de pièces d’ eau et dont les murs conservent des traces de fresque
r la nature pour couronner la gloire, lavées par la bruine des jets d’ eau , étincelaient comme des émeraudes au soleil. Jama
61 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
n divers lieux à pied, en une saison de pluie, dans des bois pleins d’ eau et de fange, où j’en avais d’ordinaire par-dessus
lle est entourée de jardins. Il y en a de grands de l’autre côté de l’ eau . On voit, en un des plus beaux qu’il y ait, le ma
poterie blanche qu’on en transporte a de particulier est qu’en été, l’ eau s’y rafraîchit merveilleusement bien et fort vite
ent d’un même pot que cinq ou six jours, tout au plus. On l’humecte d’ eau rose la première fois, pour ôter la senteur de la
pour ôter la senteur de la terre, et puis on le pend à l’air, plein d’ eau et un linge mouillé autour. Un quart de l’eau tra
e pend à l’air, plein d’eau et un linge mouillé autour. Un quart de l’ eau transpire en six heures de temps la première fois
les pores se bouchent par la matière crasse et épaisse qui est dans l’ eau , et qui s’arrête dans ses pores. Dès que la trans
ans ses pores. Dès que la transpiration est empêchée dans ces pots, l’ eau s’y empuantit, et il en faut prendre de neufs. Il
en cette ville quantité de profondes caves, où le peuple va puiser l’ eau à boire. La plupart de ces caves ont quarante à c
caves ont quarante à cinquante marches de descente, et fort hautes. L’ eau en est aussi fraîche quand on la tire que celle q
s fontaines qui se ferment au robinet. C’est un grand régal que cette eau durant l’été, qui est furieusement chaud à Com et
t à droite une volière. Le lieu est tout à fait récréatif. Un canal d’ eau claire, qui en fait le tour, sort d’un bassin d’e
éatif. Un canal d’eau claire, qui en fait le tour, sort d’un bassin d’ eau qui est à l’entrée, et se rend dans un autre qui
es à proportion, tout comme celles dont on se sert à Paris à garder l’ eau dans les maisons. Deux étaient d’or, posées sur d
orientales, de vingt-trois carats pièce, toutes bien formées, de même eau et de même grosseur. Ce n’est pas un fil pour le
lais. Les salles en étaient fort propres. Les cascades jouaient ; les eaux faisaient un charmant murmure, et toute la cour y
ns un petit jardin, appuyé contre un arbre, sur le bord d’un bassin d’ eau . Le roi me dit de lui faire venir les pierreries
plus de dix à douze carats, parfaitement rondes et vives, mais dont l’ eau est dorée comme sont toutes les perles d’Orient.
62 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383
gratitude de la nature et des animaux à son égard, et il trouve que l’ eau se fait fraîche, et le sable chaud à ses pieds, q
l le prend avec sa trompe et, au moment de le tuer, la gratitude de l’ eau , du sable, des branches d’arbres, le sauve, et l’
sable, des branches d’arbres, le sauve, et l’éléphant le rejette à l’ eau . Lundi 22 avril Je fais aujourd’hui les deu
nus dans l’avachissement de l’étoffe qui l’habille — et cela dans les eaux verdâtres d’une aquarelle de Morgue. Jeudi 25
à tous ses pantalons, des poches de toile goudronnée, qu’il remplit d’ eau , et aussitôt qu’il vous a donné la main, il la pl
anté des grands hôtels d’Amérique. Ce sont ces deux fameux robinets d’ eau froide et d’eau chaude, dans une cuvette d’un coi
hôtels d’Amérique. Ce sont ces deux fameux robinets d’eau froide et d’ eau chaude, dans une cuvette d’un coin de la chambre,
ure, se faisait conduire au bord de la Seine, et jetait la pierre à l’ eau . C’est depuis ce temps, dit Montesquiou, en riant
Heurs, en revenant le long de la rivière, au crépuscule, ce bord de l’ eau , près duquel j’ai passé, et je passe, matin et so
les contrôler, qu’à les vérifier aux mines. Mardi 1er octobre L’ eau , cette matière de miroir liquide, je ne me rassas
ments de perle et diamant, se déversant en bas dans la grande nappe d’ eau tranquille, d’eau bleuâtre, sur laquelle viennent
diamant, se déversant en bas dans la grande nappe d’eau tranquille, d’ eau bleuâtre, sur laquelle viennent mourir, en éclata
ur, sous son scaphandre, au fond du lac, un plongeur qui reste sous l’ eau cinq heures, s’il vous plaît… J’avais été convoqu
é convoqué, et j’ai pu le photographier, au moment où il sortait de l’ eau , avec des objets détachés du bateau. L’effet de c
d’un buveur d’opium… et cet homme vous parlant la tête au-dessus de l’ eau , de ce bateau au fond de l’eau, grand comme un na
me vous parlant la tête au-dessus de l’eau, de ce bateau au fond de l’ eau , grand comme un navire de ligne, avec un revêteme
il avait la malheureuse idée de s’entourer la tête de linge imbibé d’ eau froide, à la suite de quoi il lui venait une névr
t s’en donner la peine. Peut-être déjà souffrant du foie, et buveur d’ eau de Vichy, était-ce un commencement de fatigue cér
63 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
soirs ! ô douces veillées Dont les images mouillées Flottent dans l’ eau de nos yeux ! * Oui, je vous revois tous, et tout
as tendus vers vous, je crois vous ressaisir, Comme on croit dans les eaux embrasser des visages Dont le miroir trompeur réf
s’évaporaient en montant toujours, et en laissant quelques gouttes d’ eau sur les crins de mon cheval. Mais, au-dessus des
agues, le bouillonnement de l’écume retombant de la proue, comme de l’ eau qui frémit sur un fer chaud, quand la proue se re
irais comme des lèvres qui se collent à l’embouchure d’une fontaine d’ eau pure ; je lui tendais mes deux mains ouvertes, me
à l’oreille, une vision dans les yeux, un coup au cœur, je fondis en eau , et je m’abîmai dans l’impossible passion de ce q
le bleu du ciel comme les mâts d’une flotte à l’ancre dans un golfe d’ eau limpide de la mer d’Ionie. Je fus réveillé comme
la va, cela vient, aujourd’hui ici, demain là ; cela court comme de l’ eau , cela change comme le vent ; à moins de les voir,
e tombeau était pour moi la pierre de Moïse d’où coulaient toutes les eaux  ; j’ouvris mon cœur comme une écluse, et la prièr
marchai vers la fosse avec eux, et je jetai à mon tour les gouttes d’ eau , image des gouttes de larmes, sur le cercueil de
64 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
e roi, ils s’aimaient si tendrement. Ils ne pouvaient se rejoindre. L’ eau était trop profonde. Que fit-elle ? Elle alluma t
a à l’église, la fille se mit en chemin, jusqu’à ce que, au bord de l’ eau , un pêcheur, le pêcheur de son père elle trouva.
ne fois pour moi, tu en seras récompensé. — Il jeta ses filets dans l’ eau , les plombs touchaient le fond. En un instant, il
ssignolet, Le marié la prend, Dessus son lit la porte. Apportez de l’ eau de rose Aussi de l’eau-de-vie, Ô beau rossignolet
’eau de rose Aussi de l’eau-de-vie, Ô beau rossignolet, Apportez de l’ eau de rose Aussi de l’eau-de-vie. Pour donner à ma
65 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
créature de brousse (kongomorho bambara, moutâné ndâzi) l’homme de l’ eau (moutâné rouha), le maître de l’eau (diandiam en
bara, moutâné ndâzi) l’homme de l’eau (moutâné rouha), le maître de l’ eau (diandiam en peuhl)70. Le noir qui navigue sur le
profondeurs souterraines, guinné de l’air, guinné du feu, guinné de l’ eau . I° Guinné de la terre et des profondeurs soute
mme dans un élément indispensable à leur existence74. 4° Guinné de l’ eau  : Ils portent les noms de guiloguina en malinké,
du mari d’Anta la guinné82. Il y a même de ces villages au fond de l’ eau pour les guilo-guina et les faro83. Une faro habi
rtaines parties du corps des gens qu’elles ont entraînés au fond de l’ eau . Ainsi, il y a quelques années, un père blanc s’é
au lieu de celle, sereré, proposée ? C’est probable. 71. Génie de l’ eau . 72. Ce mot signifie surtout : ombre. Il en est
66 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »
des fontaines, des lacs, des rivières, salutaires et douces comme les eaux qu’elles épanchent. La mythologie grecque était i
mer pleine de Tritons et de Néréides, les mille branches éparses de l’ eau nourricière se couronnaient, comme d’autant de fl
es et dansantes répètent les bruits et simulent les tournoiements des eaux vives ! Les laines vertes ou purpurines qu’elles
rive, ou par son corps incliné, l’enfant qui plonge son vase dans les eaux du fleuve. Toutes les divinités des eaux douces v
qui plonge son vase dans les eaux du fleuve. Toutes les divinités des eaux douces venaient se fondre, comme des affluents, d
e sous celle des formes flottantes qui se modèlent vaguement sous les eaux . L’imagination renverse comme une machine d’opéra
r, il attelle au char le cheval dompté par le frein, il lance sur les eaux « cet autre char du navigateur, le navire qui vol
s qui décorent les jardins des Olympes terrestres, lancent leur jet d’ eau quand le monarque passe, et se rendorment ensuite
mais il ne le gouvernait plus. C’était une sorte de Roi-Fainéant des eaux , relégué aux confins du monde, dans les brumes d’
oid verbiage du dieu aquatique, comme s’il subissait la question de l’ Eau . Par instants, on croit entendre dans ses répliqu
l’Hybristès (l’Insolent), « le fleuve bien nommé ». Elle évitera ses eaux irritables, et tournera vers le Caucase, dont ses
que le vent modèle et décompose en tous sens, le ton du ciel et de l’ eau que l’heure rehausse ou dégrade, n’ont pas de nua
partager son péril, à l’enlacer dans sa chute. Ces douces Nymphes des eaux tranquilles s’irritent comme des vagues tourmenté
e, aussi vite que de la langue à l’oreille. Des vapeurs exhalées de l’ eau que cette flamme portée au foyer faisait bouillir
67 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
il ne manquait pas. Pareillement, voici un bâton plongé à demi dans l’ eau  ; il semble courbé, quoiqu’il soit droit ; c’est
ire, c’est-à-dire quand le bâton est tout entier dans l’air ou dans l’ eau , si une moitié des rayons est infléchie par rappo
enouille, vous séparez la queue et que vous jetiez cette queue dans l’ eau , elle s’organise et se développe jusqu’au dixième
le chuchotement éternel des hautes cimes et le vague bruissement de l’ eau froissée contre ses bords. Des fragments de vos s
i qu’un certain G.-H… étant hypnotisé, on plaça devant lui un verre d’ eau pure qu’on l’amena à prendre pour du brandy. Il l
l’amena à prendre pour du brandy. Il le loua comme excellent — cette eau avait bien pour lui le goût du brandy — et il en
, J. K…, étant dans le même état anormal, fut invité à boire un peu d’ eau fraîche, et tandis qu’il obéissait, l’opérateur e
et d’horreur. Immédiatement cet acte suggéra fortement au sujet que l’ eau était mauvaise ou même empoisonnée, si bien que d
68 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — I » pp. 1-17
creusé dans la roche vieillie Des creux où vont dormir des gouttes d’ eau de pluie, Et l’oiseau voyageur, qui s’y pose le
u rocher… Si vous passez ici, colombes passagères, Gardez-vous de ces eaux  : les larmes sont amères. Un jeune Grec, discipl
vin où coule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d’abord, mais q
suivre l’infini dans les souffles, dans les murmures des vents et des eaux , dans les odeurs germinales et les parfums ; lui
ure est fraîche, rayonnante ; là terre semble savourer avec volupté l’ eau qui lui apporte la vie. On dirait que le gosier d
u’il dit d’un autre de ses amis, que cela s’en va de chez lui comme l’ eau d’une fontaine. Il a des vers de détail très heur
69 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, Les Chants du crépuscule (1835) »
e transpire, Et l’on n’endort pas plus la cloche aux sons pieux Que l’ eau sur l’Océan ou le vent dans les cieux ! En regard
et s’allonge, Et ruisseler le long des grands tubes d’airain Comme l’ eau d’une éponge. Qu’on me démontre, tant qu’on le vo
comparaison, et l’harmonie coulant le long des tuyaux, comme ferait l’ eau d’une éponge dans un lavage général de l’orgue, l
ut déjà passer à ce qu’il y a de plus fluide et mobile, à la goutte d’ eau qui tremble au bout de la branche. Cette critique
haut, nous l’avons vu, lui a fait comparer l’harmonie de l’orgue à l’ eau d’une éponge, et parler du sourire fatal de la ré
70 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »
bélier monotone qui heurte obstinément la grève, l’entassement de ces eaux stériles qui assiègent l’embouchure des fleuves,
emonte vers la France. Le magnifique fleuve déploie le cortège de ses eaux bleues entre deux rangées de montagnes aussi nobl
de genêts, l’éclair passager d’un ruisseau à travers les lentilles d’ eau qui l’obstruent, la teinte délicate dont l’éloign
sans images ni figures, aisément, tranquillement, avec la suite d’une eau claire et coulante. Ils trouvent à l’instant et s
ir primitif d’où tous les courants sortent, et vous avez trouvé que l’ eau est la même dans le réservoir et dans les courant
71 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sismondi, Bonstetten, Mme de Staël et Mme de Souza »
ans son Histoire des Républiques d’Italie, Sismondi est froid comme l’ eau des glaciers de la Suisse, dont il n’a pas la pur
la pureté, mais, après tout, c’est une grande masse de faits comme l’ eau des glaciers est une grande masse d’eau. Voilà Si
grande masse de faits comme l’eau des glaciers est une grande masse d’ eau . Voilà Sismondi en ses ouvrages, et dans sa vie c
it la tête hors de ses livres comme une carpe met la sienne hors de l’ eau , il l’admirait naïvement et passait sa vie à l’en
72 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
je t’avouerai que c’est la dernière chose à laquelle on pense : de l’ eau , de l’eau, de l’eau fraîche, voilà ce qu’on cherc
erai que c’est la dernière chose à laquelle on pense : de l’eau, de l’ eau , de l’eau fraîche, voilà ce qu’on cherche !… » « 
’est la dernière chose à laquelle on pense : de l’eau, de l’eau, de l’ eau fraîche, voilà ce qu’on cherche !… » « D’El-Arich
sommeil, tout à coup nous nous réveillons flottants et soulevés par l’ eau  ; un orage affreux venait d’éclater, et, dans que
e brode pas. Voyageur sincère, il est mobile ; il réfléchit comme une eau courante tout ce qu’il traverse. La vue de Jérusa
lisait la Bible, et voyant une jeune femme arabe venir chercher de l’ eau à un puit, il crut avoir sous les yeux la parfait
te grande boîte à quintessence de mort, lançant de toutes parts sur l’ eau ses mille langues de feu et obscurcissant le beau
73 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
êve, ont un semblant de la ligne diffuse des dessins, trempant dans l’ eau … Quel mystère que le rêve, cet état ressemblant à
transforment, se poétisent, arrivent aux sens, idéalisés. Les seaux d’ eau dont les cochers lavent les voitures dans les cou
cours, prennent pour moi des bruissements et des fraîcheurs de jets d’ eau de l’Alhambra. * * * — De toutes les peintures mo
ensée, comme ces plantes qui suent instantanément par les feuilles, l’ eau dont on a arrosé leur terreau. * * * — Une des ce
ne il semble que le matin, il y ait de l’air neuf. 4 juin Sur l’ eau , à l’ombre, un jardin fermé par une haie de rosea
dans la rivière lucide. J’adore ces plantes, ces fleurs aquatiques. L’ eau me semble rouler la flore de l’Orient et l’Orient
a de l’Asie pour moi au bord de toute rivière. Ce soir, au bord de l’ eau , la crécelle lointaine des rainettes ; par instan
te ; des arbres qui font dans le ciel une ombre mouillée comme dans l’ eau , et dans toute cette nature, la paix de la nuit,
t la vanne du moulin ; dans le bois dont les feuilles trempent dans l’ eau , des oiseaux chantent, et sur l’autre bord, ainsi
e mire et tremble, en reflets remuant dans une moire de lumière, et l’ eau qui va, roule la gaieté des choses, la splendeur
lles, et les baignant dans un fluide pâle et miroitant, semblable à l’ eau d’un fleuve qui roule du gaz noyé. — Sur les gran
uel les couleurs baignent et scintillent comme dans une évaporation d’ eau de perle, leur donnant l’harmonie la plus chatoya
74 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
élan, l’ampleur et la magnificence, il faudrait la comparer à quelque eau impétueuse qui tout à la fois monte, bouillonne e
nchies du poisson montent dans sa tête, vont toucher l’oxygène dans l’ eau qui le contient, et se munissent d’ouïes pour rej
ans l’eau qui le contient, et se munissent d’ouïes pour rejeter cette eau inutile ; le poulet renfermé dans l’œuf respire,
des tubes, et leurs nymphes devenues aquatiques respirent l’air de l’ eau par des faisceaux de branchies attachés au thorax
s particuliers de l’observation sensible, comme on voit dans un jet d’ eau la gerbe du sommet s’étaler sur le premier platea
plus nombreux, et descendre d’étage en étage, jusqu’à ce qu’enfin ses eaux s’amassent dans le dernier bassin, où nos doigts
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 307
s grande partie de son temps au cabaret, avoit tant d'aversion pour l' eau , que, pour marquer le peu de cas qu'il faisoit d'
aindre, je te méprise, lui disoit-il dans sa colere, comme un verre d' eau .
76 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »
’est un délicieux bosquet de haute verdure, sillonné par d’abondantes eaux qui sortent en partie d’un grand bassin rond, de
), on rencontre un emplacement de ville (Khan-Minyeh), de très belles eaux (Aïn-et-Tin), un joli chemin, étroit et profond,
al du lac. À un quart d’heure de là, on traverse une petite rivière d’ eau salée (Aïn-Tabiga), sortant de terre par plusieur
nne aujourd’hui ces flots jadis si riches de vie et de joie. Mais les eaux sont toujours légères et transparentes 404. La gr
ux nageurs couvrent le lac. L’horizon est éblouissant de lumière. Les eaux , d’un azur céleste, profondément encaissées entre
77 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
à terre sur le sable, et en hâte il attacha son cheval à un arbre. L’ eau était débordée et toutes les barques cachées. Les
accidents peuvent nous survenir. Tu peux t’en convaincre toi-même: l’ eau est débordée et le courant est très-fort. Oui, je
volonté. « Vous, bons et vaillants chevaliers, demeurez au bord de l’ eau , j’irai moi-même chercher le long du fleuve les b
ait et recherchait les nautoniers. Tout à coup il entendit bruire les eaux  ; il se mit à écouter: c’étaient des femmes blanc
leurs vêtements et ne leur fit nul autre mal. L’une de ces femmes des eaux , son nom était Habdurc, parla: « Noble chevalier
ce que devait être le voyage dans le pays d’Etzel. L’autre femme des eaux prit la parole, elle s’appelait Siglint: « Hagene
étaient aussi très-fiers. Hagene restait toujours de ce côté-ci de l’ eau . Alors il cria avec tant de force, que tous les é
de coups les chevaux dans le fleuve ; ceux-ci nagèrent si bien, que l’ eau n’en engloutit pas un seul ; mais quelques-uns dé
à l’étrange prédiction que lui avaient faite les sauvages femmes des eaux . Peu s’en fallut qu’il n’en coûtât la vie au chap
car le fort Hagene (grande était sa colère) le repoussa au fond de l’ eau : ce qui ne parut bon à personne. Le pauvre chapel
avait pas à éviter le sort qu’avaient prédit les sauvages femmes des eaux . Il se dit: « Tous ces guerriers doivent perdre l
ouvelle, nous ne retournerons pas au pays burgonde. « Deux femmes des eaux m’ont annoncé ce matin de bonne heure que nous ne
ts coulait par les ouvertures et par les trous destinés à dégager les eaux . Voilà ce qu’avaient faits les bras puissants des
78 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
d’enceinte, les larges parterres, les immenses jardins, les pièces d’ eau dormante dans leurs bassins de roseaux et de marb
res, et quand elles voulaient boire elles allaient une à une puiser l’ eau fraîche dans un seau suspendu derrière la porte.
VIII La tonte des brebis, le lavage des agneaux dans le bassin d’ eau courante ; la dernière gerbe qui arrivait dans l’
it prière et qu’il ne fonde en larmes comme la nuée éclatante fond en eau , comme David fondait en gémissements sur sa couch
s de siècles de ce hêtre, un puits naturel, dont on pouvait toucher l’ eau avec la main, paraissait dormir sous un nuage de
ne festonnés de feuilles basses, on voyait luire au soleil, en bas, l’ eau dormante et argentée de l’étang. Ce miroir, où se
mmeils, les heures trop chaudes, dont le murmure des feuilles et de l’ eau abrégeait la lenteur ou notait les rêves. Un jour
… Alors une servante, portant à deux mains une aiguière d’or, verse l’ eau qu’elle contient dans un bassin d’argent, pour qu
harge qui tient les clefs de l’office ? la jeune servante qui porte l’ eau et la cuvette dans les chambres des étrangers ? l
là qu’étaient creusés de larges lavoirs où coulait avec abondance une eau pure propre à nettoyer les vêtements, même les pl
fait une fête de cette journée passée avec ses compagnes au bord de l’ eau courante, jusqu’au chariot où l’on entasse le lin
e rocher du Corbeau, près de la fontaine Aréthuse, dont ils boivent l’ eau sombre pour entretenir leur graisse succulente. P
Laërte occupé à creuser la terre autour d’un olivier pour y retenir l’ eau du ciel. Laërte était revêtu d’une pauvre et mauv
79 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1826 »
uté ? mais simplement : Où est l’ordre ? où est le désordre ? Là, des eaux captives ou détournées de leur cours, ne jailliss
it à une loi invariable ; un Dieu semble vivre en tout. Les gouttes d’ eau suivent leur pente et font des fleuves, qui feron
sons, tant mieux ; si nous échouons, qu’importe ? Il existe certaines eaux qui, si vous y plongez une fleur, un fruit, un oi
80 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »
rs voix dans les soupirs de la fontaine. Les colombes qui boivent ses eaux , ont toujours des œufs dans leur nid, et les fleu
s miracles doux comme les mousses qu’elle habite, charmants comme les eaux qui la voilent. C’est dans les grands événements
se des naufragés, et les matelots suspendirent leurs habits trempés d’ eau de mer, en ex voto, aux murs de la chapelle. La p
81 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
’évanouit sans laisser d’autre trace de son existence qu’une goutte d’ eau parfumée qui vous tombe d’en haut sur le front. H
en effet ce qu’il y a de plus attique dans les écrivains romains : l’ eau pure de la source se reconnaît jusque dans l’égou
uelques chênes verts y donnaient de l’ombre du haut des rochers ; une eau courante murmurait dans le verger et dans les cou
e épicurien ; les tuyaux en plomb qui conduisaient dans le jardin les eaux de la source domestique rampent encore sous le so
et de Claudius, manufacturiers qui fondaient à Rome ces conduits des eaux . On a recomposé pièce à pièce tout le paysage ; i
core de nos jours ; la rivière Digentia court avec la même quantité d’ eau et les mêmes murmures ; ses flots se perdent à qu
au vin, il le chantait, mais il ne le buvait pas depuis longtemps ; l’ eau limpide de la source, rafraîchie par la neige du
a rigole et la vallée de la Licenza assourdie du gazouillement de ses eaux . « Voilà bien ce qui était de tous temps dans me
aine rustique d’une étendue aussi bornée que mes désirs, une source d’ eau vive auprès de la maison, un toit ombragé par un
s vertes des deux saisons ; il ne buvait qu’un vin ordinaire trempé d’ eau . Les repas qu’il donnait à ses amis étaient de la
, aussi fraîche, aussi limpide que l’Hèbre qui baigne la Thrace ; son eau est salutaire à la tête, salutaire à l’estomac. T
82 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »
rre, c’est sur des allées ratissées ; s’ils souffrent les bois et les eaux , ce sont des eaux lancées en gerbes par des monst
allées ratissées ; s’ils souffrent les bois et les eaux, ce sont des eaux lancées en gerbes par des monstres d’airain ; ce
simple et plus calme, celui des plantes, des pierres, des nuages, des eaux , de toutes les choses qui semblent inanimées. Ell
ent et luisent, contents de suivre leurs teintes verdâtres, de voir l’ eau transparente regorger et s’étaler sur la grève où
mieux connu le vol de l’hirondelle, caracolant, frisant l’air et les eaux , attentive à sa proie, happant mouches dans l’air
in nos bons amis,     Profitant de ce voisinage, Tantôt au bord de l’ eau , tantôt sous le feuillage,     L’un chez l’autre
lui sans qu’il le veuille et forment une impression unique, comme des eaux accourant de toutes parts s’engorgent dans un rés
rogné me vient enlever les morceaux, Caracolant, frisant l’air et les eaux … La soeur de Philomèle, attentive à sa proie, Ma
ource profonde pour laper avec leurs langues étroites la surface de l’ eau noire, vomissant le sang du meurtre ; leur coeur
83 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
dans la maison : à aider le cuisinier dans les cuisines, à tirer de l’ eau au puits, à balayer les escaliers et la cour, à n
u grain aux colombes, à faire les parts justes de pain, de soupe et d’ eau aux prisonniers, même à porter trois fois par jou
er des criblures de graines aux colombes du puits, et de renouveler l’ eau dans les cruches des prisonniers, comme on m’avai
main pour les ramiers, et je me dirigeai vers le puits, pour tirer l’ eau dans les auges et pour en remplir les cruches des
nt d’elles-mêmes, le trousseau de clefs d’un côté, la cruche pleine d’ eau de l’autre, tombèrent à la fois sur les dalles, e
moi-même contre la muraille, entre le trousseau sonore et la cruche d’ eau cassée. Les prisonniers crurent que c’était un fa
sur mes pas, comme si j’allais chercher un autre vase pour porter son eau au meurtrier. C’est sous ce prétexte que je passa
et les notes qui s’échappaient criaient de joie, insensées, comme les eaux de la grotte, amassées dans le bassin et longtemp
la tête de dessus le pavé, que je faisais semblant de laver avec mon eau et mon éponge, Dieu sait ce que je pensais en moi
84 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »
romantique. Nous n’en pouvions plus. Nous avions besoin d’un verre d’ eau fraîche. On en avait assez, pour le moment, des f
ien, quand le cidre, notre hydromel de paysans, a été coupé avec de l’ eau et qu’il n’a plus sa franchise et sa vaillance pr
yen, que je trouve dans le verre de Brizeux. Il a été coupé avec de l’ eau de Seine, — et précisément avec celle-là qui pass
dans cette civilisation, absolument comme Gribouille se jette dans l’ eau de peur de se mouiller. Cette intéressante unifor
nds, Goëlands, ramenez-nous nos amants ! ou Le Bon Jésus allait sur l’ eau , qui expriment plus de Bretagne, à elles seules,
ambremer ; puis à côté de cette image naïve du Bon Jésus qui va sur l’ eau , mettez encore Jésus-Christ en Flandre et demande
85 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
la tête aux cornes recourbées, toute aplatie, et d’où suinte un peu d’ eau sanguinolente, élargissant, petit à petit, une ta
toile à Neuilly. Il a plu toute la nuit. Les tentes ont des flaques d’ eau dans leurs plis, et de la paille humide s’en écha
soleil et de giboulées de pluie, montrent des mobiliers ruisselants d’ eau , les mobiliers misérables de la banlieue de Paris
trident des vitres, se brisant sur le pavé. La Seine emporte, sur ses eaux , le bruit des sonneries de clairons et des batter
e, des cheminées de fabriques, des coteaux, comme lavés d’une blanche eau de gouache. Des ombres aux tons violets de plomba
pêcheur à la ligne, à qui l’on permettrait de pêcher dans la pièce d’ eau de Fontainebleau. Il parle de mannes de papiers,
te lumière même un peu violette, et assez semblable à la couleur de l’ eau dans un verre de cabaret, tout ce doux milieu de
ent s’annonce. Hier on est venu s’informer, chez moi, si j’avais de l’ eau à tous les étages. Contre le trottoir, les pieds
monticule défoncé par les charrettes, et ses ombrages gisent dans une eau souillée. J’espérais qu’on aurait épargné les tro
ait sillonnée, là où le soleil frappe les ardoises, de petits cours d’ eau brillantée. À partir de là, un second plan de bru
pour une curée. Dans une petite baignoire d’enfant, à la surface de l’ eau vagueuse, d’énormes carpes pressent leurs museaux
sputer demain. Sous le ciel sans lune et sans gaz, la Seine roule une eau sombre, une eau de Phlégéton. Le noir de cette vi
ous le ciel sans lune et sans gaz, la Seine roule une eau sombre, une eau de Phlégéton. Le noir de cette ville, dont je ret
e montagnes avec l’apparence d’un vrai lac à ses pieds : montagnes et eaux faites d’une grande nuée violette aux crêtes d’ar
oubler l’ancien. Partout des maçons sur des échafaudages, des seaux d’ eau montant de la Seine, au bout d’une poulie pittore
ées, abandonnées et reflétées, avec la nuit noire, dans les flaques d’ eau , si bien qu’à la fin il me vient l’impression d’ê
ont il s’est fait le promoteur, et qui voulait priver les Prussiens d’ eau à Versailles, par la destruction de la machine de
s à des blancs de dominos, dans les masses violettes des arbres, et l’ eau jaune avec un reflet du ciel qui la saumone, et l
’autre le pont de Clichy, le tablier d’une de ses arches tombé dans l’ eau . Sur la route dévastée, sous ce ciel fantastique,
envoler des nuées d’oiseaux, cherchant des vers dans la vase. Plus d’ eau cascadante, et dans l’espèce de boue restée dans
le lit d’un grand fleuve desséché, dont les langues bleues sont de l’ eau , les langues jaunes du sable, ayant, à la marge,
t. Dans la dévastation générale, la grande île seule, préservée par l’ eau qui l’entoure, garde intacte et sans blessures, s
ssemblement de gens en manches de chemise, et d’enfants penchés sur l’ eau . Je m’approche. Des hommes agenouillés tirent une
mmense seine, dont les lièges frôlent les cygnes, qui s’élèvent sur l’ eau , en ébats effarouchés et en demi-envolées colères
urrir Paris, et bientôt apparaît, au fond du filet, à la surface de l’ eau clapotante, des carpes et de monstrueux cyprins,
siècle. Là, ils se chauffent à la vapeur d’un ruisseau, coulant de l’ eau chaude, dans la rue tumultueuse ; là ils font leu
e nous ; si le froid et le bombardement continuent, il n’y aura pas d’ eau pour éteindre les incendies. Toute l’eau, dans le
ontinuent, il n’y aura pas d’eau pour éteindre les incendies. Toute l’ eau , dans les maisons, est presque de la glace, jusqu
86 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524
e fleuve à leur base, les entoure, les baigne, les réfléchit dans ses eaux , et transporte avec facilité, de l’un à l’autre,
nsensible ! on y puise à même de l’âme, pour ainsi dire, comme en une eau courante. Ici, chez M. Gautier, l’eau ne court qu
, pour ainsi dire, comme en une eau courante. Ici, chez M. Gautier, l’ eau ne court que sous une surface glacée et miroitant
ers calmes et frais, Soit pour les cœurs souffrants comme ces cours d’ eau vive Où vont boire les cerfs dans l’ombre des for
87 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maupassant, Guy de (1850-1893) »
ont-Oriol (1887). — Le Horla (1887). — Pierre et Jean (1888). — Sur l’ eau (1888). — Le Rosier de Madame Husson (1888). — La
Ce sont en effet des vers, d’excellents vers que ceux d’Au bord de l’ eau et de Vénus rustique, d’une allure aisée, constru
88 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
e m’a connue. J’ai voulu m’approcher pour lui parler, et j’ai vu de l’ eau , une bourbe auprès de ce lit, des ordures délayée
x : vivre là ! pauvre créature ! Elle était sans feu, sans pain, sans eau pour boire, couchée sur du chanvre et des pommes
e à dire de mes jours, qui se ressemblent souvent comme des gouttes d’ eau , que je n’en dis rien. Ce n’est pas vraiment la p
ien douce, ces épanchements soulagent, purifient même l’âme comme une eau courante emporte son limon. » XI Le 9 mai.
n lavoir, que tu n’as pas vu, à la Moulinasse, assez grand et plein d’ eau , qui embellit cet enfoncement et attire les oisea
ir donné du miel à l’abeille, un baume à l’air, nous offre encore une eau si douce pour les yeux malades. Je me souviens de
s quand tu étais petit. Nous faisons tous les ans des fioles de cette eau qu’on vient nous demander. » XXIII Un autre
es, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi au fil de l’ eau . Il vient tant de choses à la laveuse qui sait vo
89 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
de papier vert tout pailleté d’or, et me faisait respirer, à défaut d’ eau de senteur, son gros bouquet de fleurs de limons
pet du pont, à l’ombre, et ils me regardaient doucement avec de belle eau dans les yeux ; on voyait qu’ils attendaient, pou
— C’est la soif, disait le petit bouvier, en m’apportant une gorgée d’ eau du Cerchio dans une feuille de muguet. — C’est le
omme les murailles, un lit bien propre, une cruche de cuivre pleine d’ eau claire et une chaise de bois, où le porte-clefs j
s sur les branches, tantôt les gazouillements argentins des gouttes d’ eau tombant de la rigole dans le bassin du rocher, ta
bre ; il ne faut pas leur tendre leur morceau de pain et leur verre d’ eau au bout d’une barre de fer : il est assez amer sa
omage à l’usage du peuple), et portant, de l’autre main, une cruche d’ eau plus grande que lui, sortit de la cuisine et marc
t rien au fond de leur loge à demi obscure qu’un grabat, une cruche d’ eau et une litière de paille fraîche semblable à cell
90 (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43
e célibataire rangé, casanier, dont les événements sont un voyage aux eaux ou un accès d’asthme. Cependant, pour n’avoir eu
champêtres ? Cependant il n’ignora point tout à fait Les forêts, les eaux , les prairies, Mères des douces rêveries. Gilles
cenés, il prédit des batailles navales, des cadavres flottant sur les eaux , et les « baleines du Nord » courant en foule à c
e chambre au premier étage, ayant vue sur la terrasse qui donne sur l’ eau  ». Son mobilier était d’une simplicité très bourg
us les remèdes avaient été inutiles : on envoya Despréaux prendre les eaux de Bourbon, de juillet à septembre 1687. Il nous
ses lettres les formalités et cérémonies préparatoires à la prise des eaux , saignées, purgations, etc. ; le médecin Tant-Mie
i téméraire » ; l’éclatant monosyllabe qu’il articula en sortant de l’ eau , et que jamais il ne put arriver depuis à faire s
oir, tisane d’érysimum, grains de myrrhe transparente, et même simple eau de poulet, qui avait rendu la voix à un chantre d
91 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
s parler sur leur vrai ton. M. de Talleyrand allait ordinairement aux eaux tous les étés. Il habitait le château de Valençay
lle duchesse de Dino, était près de là à Rochecotte. Il écrivait, des eaux de Bourbon, à une amie de Paris, femme d’un de se
plus vilain endroit du monde : elle n’a pu commencer son traitement d’ eaux qu’hier. — Vous ne me mandez point de nouvelles,
ur avoir échappé à quelque éloge. — Il sort de ma chambre un buveur d’ eau abîmé de rhumatismes et qui en conséquence voit t
e. — Je ne sais si c’est par la disposition dans laquelle mettent ces eaux -ci, ou par humeur, ou par réflexion, mais je n’ai
oir. Il a fait un tel temps depuis quinze jours que je ne sais si les eaux m’ont fait du bien ou du mal. — Pauline37 a été m
92 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
illés, il lui fabrique les pirogues qui le lanceront sur les flots. L’ eau que l’homme buvait, couché à plat ventre, sur la
me reproches-tu ? quelle est mon offense ? Pourquoi en parles-tu à l’ Eau et à la Lumière ? » — Une autre fois, un de ses p
Chez Hésiode, comme dans le Rig-Véda, le Soleil et l’Air, le Feu et l’ Eau , la Foudre et les Vents transparaissent sous les
es éruptions des volcans, les tremblements de terre, les torrents des eaux diluviennes prennent la stature énorme des Géants
païenne. Il ordonna à Héphestos de la pétrir avec de la terre et de l’ eau , à l’image des plus belles déesses. Une tradition
e qu’il pleure sur la terre. Ses larmes viennent de la femme, comme l’ eau de la nue. Elle en est la source amère, enivrante
93 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
oussins auxquels la petite fille jette du pain ; une terrine pleine d’ eau , et sur le bord de la terrine, un poussin, le bec
un poussin, le bec en l’air, pour laisser descendre dans son jabot l’ eau qu’il a bue. Voilà l’ordonnance générale, venons
ailleurs un grand paysagiste, un grand peintre d’arbres, de forêts, d’ eaux , de montagnes, de chaumières et d’animaux. On peu
94 (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts
comme une pomme. » Point d’ivrognes : ils sont grands buveurs, mais d’ eau pure, « S’ils entrent dans un cabaret, c’est pour
r » ; au café, « ils demandent une tasse de café d’un sou, un verre d’ eau , du feu pour allumer leurs cigarettes, un journal
ce n’est guère que par fiction ; sous le mot poétique, comme sous une eau transparente, on voit apparaître l’enchaînement i
la mer, sur les innombrables petits flots, sur le bleu puissant de l’ eau uniforme où s’allongeait un ruisseau d’or ; au so
és dans un triomphe et dans une gloire ; tous les flots pétillent ; l’ eau prend des tons de pierres précieuses, turquoises,
e petits cabinets rangés autour d’une petite cour où bruit un filet d’ eau , ses fines peintures, ses petits bronzes ; c’est
nous y avons trempé nos lèvres, nous ne voulons plus boire que cette eau si pure et si fraîche, et nous trouvons que les a
nt sur un las de roseaux, se baignent tous les jours dans les froides eaux de l’Eurotas, mangent peu et vite, vivent plus ma
ures ; ils endurcissent leurs muscles par l’usage du strigile et de l’ eau froide ; ils s’abstiennent de plaisirs et d’excit
açantes deviennent des géants chauves ou des monstres accroupis ; les eaux qui luisent et bondissent sont de folles créature
a légende l’avait traduit. Il y a des divinités, notamment celles des eaux courantes, des bois et des montagnes, qui sont to
avoir nagé deux jours, arrive « à l’embouchure d’un fleuve aux belles eaux , et dit au fleuve : Entends-moi, ô roi, qui que t
glaïeul et le cyprès qui abondaient tous autour du fleuve aux belles eaux  ; et les anguilles et les poissons nageaient ça e
peut lutter contre toi. Cesse donc. » Il parla ainsi, brûlant, et ses eaux limpides bouillonnaient. » Six siècles après, qua
exprimer l’épanchement magnifique, uniforme, indifférent de la grande eau . D’autres fois le nom du dieu faisait entrevoir s
s onduleuses, c’est cette terre qu’elle habite, ce sont ces bois, ces eaux courantes parmi lesquelles elle vit ; elle a son
i-jour du mythe, l’homme entrevoyait la lutte antique et féconde de l’ eau , de la terre et du feu, la terre émergeant des ea
ue et féconde de l’eau, de la terre et du feu, la terre émergeant des eaux , devenant féconde, se couvrant de bonnes plantes,
l’Athénienne. Un autre de ses plus vieux surnoms, Tritogénie, née des eaux , rappelait aussi qu’elle était née des eaux céles
noms, Tritogénie, née des eaux, rappelait aussi qu’elle était née des eaux célestes, ou faisait penser au miroitement lumine
souvenir de mille métamorphoses chantées par les poètes ; un filet d’ eau , un petit creux dans le rocher, qu’on qualifie d’
’asseoir au clair de la lune en jouant de la flûte ; aller boire de l’ eau dans la montagne, apporter avec soi un petit pain
95 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
faisaient rougir quand je les voyais laver leurs pieds roses dans les eaux de la rivière. Hélas ! que sont devenus ces compa
mes ce que nous avions apporté le matin de la maison, nous bûmes de l’ eau  ; nous fîmes notre prix pour une petite chambre s
s blondes. Au milieu de ce chemin il y avait un lavoir plein de belle eau bleue et bordé de cinq ou six jeunes et belles fi
ilà la mare creusée dans le roc vif au pied du toit pour recueillir l’ eau des pluies et arroser le jardin l’été ! — Voilà l
nt suspendus à la muraille, un bénitier en argent doré contenait de l’ eau bénite ; une image coloriée du Juif-Errant donnan
des pierres noires, sous un large châtaignier. Nous buvions un peu d’ eau fraîche, et nous nous reposions à notre aisance,
et des loups dans la saison des neiges. Il y avait une petite mare d’ eau pleine d’herbes et de feuilles qui la tenaient ch
qu’ombragent de grands chênes ; au sommet du vallon une belle pièce d’ eau réfléchit dans une onde qui, limitée, fait paraît
les avait des accents d’infini. Après une longue station au bord de l’ eau , la petite fille nous conduisit sur la rive du bo
96 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
erçoit la ville aux murailles de briques, Avec les aqueducs gonflés d’ eaux pacifiques, Et la tour sarrasine, et les bois d’o
nt organisé. » L’heure de volupté s’écoule, insaisissable, Comme l’ eau qu’illumine un long rayon du soir, Et mon âme, sa
nt accru son ivresse : Chants, feuillages froissés, vent sonore sur l’ eau . La voix pure, au lointain, des beaux pêcheurs de
ému, très doux, très souple dont les vers sont pleins de parfums et d’ eaux chantantes (Du Printemps aux Automnes), Roger Frê
n Art est à la fois souple et transparent… M. Hirsch a puisé dans une eau mélodieuse avec une coupe de pur cristal ». Viol
i mire son squelette, Veux-tu que nous penchions notre aube sur cette eau  ? Il a dit avec un charme nuancé les caresses :
it sous les vertes lumières Que tamisait un arbre au bord courant des eaux . Son livre est un musée où vivent des tableaux ;
de guêpes comme un arbre, D’échos comme une grotte et d’azur comme l’ eau  ; Je sentirai sur moi l’ombre de vos bouleaux ; E
e et les sombres coraux Et tes lèvres désespérées Boivent la paix des eaux … Ô langueur de Lesbos ! charme de Mitylène Appr
97 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
suffocantes, c’est-à-dire, d’un côté, celles des sels volatils, de l’ eau de Cologne, du goudron, du tan, et, de l’autre cô
s leur semblent privés de pesanteur. Qu’on leur plonge la main dans l’ eau , ils savent que c’est un liquide à cause de l’imp
idité aqueuse, et ils ne savent s’ils se remuent dans l’air ou dans l’ eau . La pression, le pincement, le massage des muscle
oine, une jeune fille hystérique, ayant pris dans sa main une boule d’ eau bouillante, ne s’aperçut de son imprudence qu’en
s expériences de Weber me paraissent concluantes103. — Trempez dans l’ eau froide un gros tronc nerveux, le nerf cubital, pa
or, le jaune pur, le jaune vert, le vert pur, le bleu vert, le bleu d’ eau , le bleu cyanéen, l’indigo, le violet et l’ultrav
ou huileux… » — Soit une table de marbre où l’on a semé des gouttes d’ eau . Quand, les yeux fermés, on pose tour à tour la p
éfaut absolu d’adhérence. Cela est si vrai que la main plongée dans l’ eau ne perçoit point l’humidité, non plus que, plongé
rçoit l’oléagineux. En effet, les corps qu’une couche intermédiaire d’ eau fait adhérer n’adhèrent plus quand ils sont plong
aire d’eau fait adhérer n’adhèrent plus quand ils sont plongés dans l’ eau  ; de même, des corps plongés dans l’huile… La pea
98 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
ou groupes de caractères. Observez par exemple ce que désigne le mot eau ou le mot boire ; eau désigne un groupe de caract
res. Observez par exemple ce que désigne le mot eau ou le mot boire ; eau désigne un groupe de caractères qui se rencontre
vibrations éthérées, ou au cours d’un fleuve, qui est un écoulement d’ eaux toujours nouvelles. Dans cet immense flux d’événe
he n’a pas de terme. — Pareillement, voici un corps inorganique, de l’ eau  ; l’idée que j’en ai est celle d’un liquide, sans
propriétés physiques et chimiques qui s’accompagnent et constituent l’ eau , je ne sais pas autre chose. Les physiciens et le
du potassium et du sodium a montré qu’au contact de certains métaux l’ eau se décompose à froid ; c’était là un caractère no
diquent aujourd’hui dans les étoiles, et si nous pouvions soumettre l’ eau à leur action, très certainement l’eau manifester
t si nous pouvions soumettre l’eau à leur action, très certainement l’ eau manifesterait des propriétés inconnues qu’il faud
ence des emplacements qu’elles ont dans le corps ; tel est un litre d’ eau bien pure, un morceau d’or affiné. Sur cette indi
é entière les unes sur les autres. De même enfin, nous concevons de l’ eau ou de l’oxygène absolument purs, du platine ou du
99 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
mures les feuilles des hêtres et des chênes. « Il trempe alors dans l’ eau claire et glacée ses lèvres sèches, et il agite l
pe alors dans l’eau claire et glacée ses lèvres sèches, et il agite l’ eau courante avec ses mains pour faire évaporer l’ard
udés, pour l’entendre, sous une grotte sonore rafraîchie par un jet d’ eau  : mais le soir, à l’heure où la gondole remplace
élancée croissait au bord d’une source ou sur la rive d’un courant d’ eau limpide, son écorce était à l’instant gravée avec
instant que le poète, en se moquant de lui et de moi, me jetait de l’ eau tiède et de l’eau glacée dans le cœur ! Voilà pou
ète, en se moquant de lui et de moi, me jetait de l’eau tiède et de l’ eau glacée dans le cœur ! Voilà pourquoi, malgré tout
ient d’une sombre verdure les parterres au bas du perron ; les jets d’ eau chantaient comme des oiseaux sans sommeil ; leurs
chantaient comme des oiseaux sans sommeil ; leurs légères colonnes d’ eau , transpercées par les rayons nocturnes, s’inclina
du palais de son père. Tout cet édifice, tous ces jardins, toutes ces eaux , tous ces murmures, rappelaient tellement les dem
la terrasse, de gouttes jaillissantes dans le bassin des trois jets d’ eau  ! Puisse cet adieu n’être pas éternel ! Puisse ce
100 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »
us, ainsi traduit : Mona Sur le bord de la rivière, les pieds dans l’ eau , assise sur le gazon frais, un soir Mòna Daoulas
ranche un petit oiseau dit alors, par son chant : « Ne troublez pas l’ eau , ô jeune fille, de cette façon, avec vos deux pet
iles du ciel : écoutez la prière d’un petit oiseau, ne troublez pas l’ eau , la belle enfant ! » Monik répondit alors à l’ois
it alors à l’oiseau qui lui parlait de la sorte : « Ne crains rien, l’ eau troublée sans tarder redevient claire et limpide 
eau ; Un cygne, amant de cette rive, Lui dit : Pourquoi troubles-tu l’ eau  ? Aniel, l’œil de larmes humide : Sois sans crain
/ 1643