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1 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250
Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique [Le Constitutionnel, 26 février
impertinentes. Elles se permettent tout. Qu’est-ce que c’est qu’un «  drame philosophique ?… » Hélas ! dans un certain sens,
losophique disait pourtant : « Qu’est-ce que cela prouve ?… » Mais un drame philosophique ! La logomachie moderne pouvait seu
oute, que le mot de « philosophique » se retrouvât dans le titre d’un drame qu’il avait composé moins pour le théâtre et le g
que pour se faire plaisir à lui-même, à sa famille et à ses amis. Ce drame , d’une longueur allemande, et, pour cette raison
moire de son père, sentiment honorable mais peu critique, pour que ce drame sortît du demi-jour des confidences et vint hardi
es mères, peut-être, attendries par M. Paul de Rémusat, trouveront le drame de Charles de Rémusat un beau drame, mais nous, n
M. Paul de Rémusat, trouveront le drame de Charles de Rémusat un beau drame , mais nous, non ! Nous sommes des cerveaux avant
it disparu de la préoccupation publique, et, certes ! ce n’est pas le drame philosophique que voici qui l’y fera rentrer.
me philosophique que voici qui l’y fera rentrer. II D’abord, ce drame (philosophique ou non, d’ailleurs,) n’est pas un
D’abord, ce drame (philosophique ou non, d’ailleurs,) n’est pas un drame . Vous rappelez-vous les États de Blois, de Vitet 
fut la préface du Cromwell, nous savons à quoi nous en tenir sur ces drames sans logique, ni dans l’espace ni dans le temps,
e dans la sienne… Au lieu de nous construire et de nous équilibrer un drame avec ses proportions harmonieuses, il s’est laiss
es proportions harmonieuses, il s’est laissé couler et tomber dans le drame anarchique, grossier, élémentaire, qui lâche tout
t ne s’astreint à rien, et est bien moins l’ensemble qu’on appelle un drame digne de ce nom, qu’une puérile succession de spe
, et dont la froideur et la blancheur se retrouvent dans l’Abélard du drame comme dans l’Abélard du traité qui porte ce nom.
l a été vraiment, celui-là, son obsession, son ensorcellement, et son drame d’Abélard en est la preuve. Cousin, qu’on peut ap
contenté de déterrer le Sic et non d’Abélard, mais il n’a pas fait de drame sur ce romanesque philosophe, et il a laissé ce s
me, est un amour… d’Abélard après son malheur. Il ne produit rien. Le drame d’Abélard, qui, sous la plume de Charles de Rémus
lard du traité de Charles de Rémusat est moins momie que celui de son drame … Pour Héloïse, ce n’est pas non plus l’Héloïse de
at (de l’Académie française). Et, puisqu’il lisait trissotinement son drame dans les salons de son faubourg, un bas-bleu qui
ses mains effroyables, Ma fille !… C’est que Shakespeare faisait des drames de génie, tandis que Rémusat fait un drame philos
e Shakespeare faisait des drames de génie, tandis que Rémusat fait un drame philosophique, juste-milieu, centre gauche, Faubo
j’ai même trouvé dans sa phrase, tout le long de la rhétorique de son drame , quelque chose qui sentait le renfermé de feu Vil
é déjà des chansons de Charles de Rémusat, c’est le chansonnier de ce drame , qui, tout à coup, y pousse, au milieu de tout ce
s grisé, Charles de Rémusat, ni lui, ni son latin, ni son vin, ni son drame , et je vais le lui prouver. C’est une œuvre faibl
lle est ornée et qui ne sont pas assez gaies pour cela… Vaudeville et drame , tout est faible, pâle, inerme, dans ce gros obje
cule, mais qui ne sauve pas de l’ennui… Il faut bien en convenir, son drame est ennuyeux, mortellement ennuyeux ! Il manque d
uvais sentiments et aux idées ennemies. Et, pour ne parler que de son drame , regardez de quelle odieuse détrempe historique i
e de l’Église, le grand saint Bernard ! Partout, vous sentez, dans le drame que voici, le trait de Nestor, tombant affaibli a
l’ennui qu’il inspire et qui doit accabler ceux qui liront son triste drame . Et saint Bernard sera vengé ! 3. Voir le 1er 
2 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
pitre IV Le théâtre romantique Premiers essais. — 1. La théorie du drame romantique : abolition des unités ; mélange des g
ymbole : disparition de la psychologie. Énorme et confuse capacité du drame . — 2. Les auteurs : Dumas ; la couleur locale ; l
mantique ; médiocrité psychologique et invraisemblance dramatique des drames de Hugo ; l’érudition historique et les visions p
ues ; le lyrisme du style ; le comique. Alfred de Vigny ; Chatterton, drame symbolique. Alfred de Musset : fantaisie lyrique 
ible. Delavigne et Ponsard. Racine restauré par Rachel. Avortement du drame romantique. — 4. Comédie et vaudeville. Scribe :
insignifiance et dextérité ; médiocrité morale. La farce. Le premier drame romantique qui fut joué fut le fameux Henri III e
héâtre de Clara Gazul (1825), puis dans la Jacquerie (1828), offre un drame familier, pittoresque, coulé dans les formes de l
des conventions traditionnelles. L’autre, dans la Préface et dans le Drame de Cromwell, dressa la théorie complète et le spé
ger chez lui ce qui est la pensée commune de l’école. 1. Théorie du drame romantique. Au théâtre comme partout, le roman
tre-pied de ce qu’on faisait avant. Aussi est-il facile de définir le drame romantique un drame où ni les règles ni les biens
faisait avant. Aussi est-il facile de définir le drame romantique un drame où ni les règles ni les bienséances de la tragédi
rigue ». Plus de distinction des genres : « des scènes paisibles sans drame , dit Vigny, mêlées à des scènes comiques et tragi
e des genres, des styles, nous connaissons cela par Diderot et par le drame bourgeois du xviiie  siècle ; et pour les unités
aussi le ramassé vigoureux de l’action, la concentration qui fait du drame une crise. Ainsi V. Hugo pour Cromwell ne prend q
discrètement révolutionnaire. Artistique aussi sera la conception du drame . La foule ne demande qu’une action, les femmes de
rame. La foule ne demande qu’une action, les femmes de la passion. Le drame romantique offrira de plus une évocation pittores
au mélodrame encore, lorsqu’il parle ainsi. Il a toujours combattu le drame historique qui ne vise qu’à être une chronique co
storique qui ne vise qu’à être une chronique colorée et émouvante. Le drame romantique sera l’œuvre d’un penseur : il contien
« la rencontre de la fatalité et de la Providence » sera la crise du drame . Entre l’individualité historique et le symbolism
re classique du xviie  siècle ; et l’on peut dire que le squelette du drame romantique sera la maigre tragédie voltairienne,
suffisent pour faire éclater le cadre étroit du poème dramatique. Le drame devient quelque chose d’énorme, de gigantesque, d
Marie Tudor : « tout regardé à la fois sous toutes ses faces797 ». Le drame romantique aspire à embrasser l’infini. Aussi lui
e plutôt que dramatique. En somme, nous apercevons dans la théorie du drame romantique un double caractère : 1° les barrières
s barrières des genres dramatiques sont retirées ; tragédie, comédie, drame , tout se mêle ; 2° les barrières qui séparent le
feront, les romantiques en arriveront tout simplement à organiser le drame chacun selon son tempérament et son génie. Dans c
autre la tragédie, un autre la comédie larmoyante ; l’un trouvera le drame philosophique, un autre le spectacle historique.
ns historiques qui devaient surtout rendre son nom populaire, par des drames historiques. Sans dédaigner les sujets exotiques,
instructive, mais qui devait être plutôt dans la préface que dans le drame . Sous l’étalage de la couleur locale, sous le dép
u style pour valoir, aucun romantique ne l’a possédé comme Dumas. Ses drames historiques sont des modèles de découpage adroit,
. Ses drames historiques sont des modèles de découpage adroit, et ses drames d’invention sont machinés à merveille pour la scè
s débordements de la rhétorique ne lui imposent pas trop d’arrêts, le drame va d’un mouvement violent, haletant, avec une rai
ur brutale, vers son dénouement. Antony est à cet égard un modèle. Ce drame est, avec Chatterton, la pièce la plus caractéris
réalité Byron leur fournit plus que Shakespeare. Le jeune premier du drame romantique vient tout droit de ses poèmes. Ténébr
premières originales, les autres assez décolorées de Didier. Sur neuf drames , six répliques du même type800. Cela suffirait à
s pour les nerfs et pour les yeux. Abstraits dans les caractères, les drames de V. Hugo sont enfantins par l’action. Il est lo
méprises de Triboulet sont d’une puérilité grotesque. Ces malheureux drames ne tiennent pas sur leurs pieds. On sent que tout
ours en complet désaccord avec les mœurs des temps où il localise son drame . Aussi a-t-il beau dresser pédantesquement toute
ination l’effrayante, la confuse grandeur de l’Allemagne féodale. Les drames de V. Hugo ont été sauvés par le lyrisme du style
l fait pour lui-même ce que le librettiste fait pour le musicien. Ses drames équivalent aux recueils lyriques qu’il a donnés :
Crépuscule, et annonce les Châtiments. Il y a quelque chose dans ces drames , qui ne s’était pas étalé encore dans la poésie d
uatrième acte de Ruy Blas (le quatrième, notez-le, l’acte critique du drame , pour mieux narguer les classiques) appartient to
nous étonne pas chez l’auteur de Moïse et de Stello, Vigny a écrit un drame émouvant et sobre, d’une amertume concentrée. Com
sibilité qu’il a lui-même traversés. Nulle préoccupation étrangère au drame sentimental de sa propre existence ne vient modif
tre. Les romantiques n’ont pas réussi peut-être à faire vivre leur drame  : ils ont réussi du moins à empêcher la tragédie
romantiques la maigreur de la tragédie pseudo-classique ; et par ses drames vides de psychologie, d’une sentimentalité fausse
es du théâtre classique, pour rabattre l’extravagante excentricité du drame romantique. Mais le romantisme avait nettoyé la s
à dire sur l’homme, et qui saurait le dire par les moyens spéciaux du drame . Mais, si tout était démoli, rien, n’était fondé.
t était démoli, rien, n’était fondé. La tragédie était impossible. Le drame historique ne vivait pas. Le drame de passion rej
. La tragédie était impossible. Le drame historique ne vivait pas. Le drame de passion rejetait le vêtement littéraire, et s’
vé au xviiie  siècle dans l’apparition de la comédie larmoyante et du drame bourgeois, se reproduisit vers 1850, où l’on voit
ier et M. Dumas fils tirer de la comédie l’unique forme littéraire du drame sérieux qui ait été réellement vivante en ce sièc
isantes atteignirent, parfois dépassèrent l’extravagante fantaisie du drame romantique ; qui veut s’en assurer lira les coméd
igne Don Juan d’Autriche (1835) est un compromis entre ce genre et le drame romantique : c’est un mélange de scènes pathétiqu
e, celle de Dumas n’étant autre chose que le vaudeville agrandi ou le drame dégradé, comme on voudra, selon les formules et p
Jacquerie. 794. V. Hugo : Préface de Cromwell ; Préfaces des autres drames . Dumas, Un mot en tête de Henri III) ; Préface de
de Ducange. 797. V. Hugo, Œuvres, éd. définitive Hetzel et Quantin, Drame , t. III, p. 435. Lire toute la page, qui finit ai
49). — Édition : Dentu, 76 vol. in-12, 1874-85 (9 vol. de comédies et drames  ; 33 vol. de comédies et vaudevilles). 811. Le
3 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »
 La Noce et l’Enterrement, vaudeville (1826). — Henri III et sa cour, drame en cinq actes, en prose (1829). — Stockholm, Font
ichard Darlington, pièce en trois actes et en prose (1831). — Térésa, drame en cinq actes (1832). — La Tour de Nesle, pièce e
La Tour de Nesle, pièce en cinq actes et 9 tableaux (1832). — Angèle, drame en cinq actes (1833). — Impressions de voyage en
(1833). — Impressions de voyage en Suisse (1833). — Catherine Howard, drame en cinq actes (1834). — Souvenirs d’Antony, nouve
Antony, nouvelles (1835). — Don Juan de Marana ou La Chute d’un ange, drame en cinq actes (1836). — Kean, drame en cinq actes
de Marana ou La Chute d’un ange, drame en cinq actes (1836). — Kean, drame en cinq actes et en prose (1836). — Piquillo, opé
. — Caligula, tragédie en cinq actes et en vers (1837). — Paul Jones, drame en cinq actes (1838). — Mademoiselle de Belle-Isl
Paul Jones, drame en cinq actes (1838). — Mademoiselle de Belle-Isle, drame en cinq actes et en prose (1839). — L’Alchimiste,
e Belle-Isle, drame en cinq actes et en prose (1839). — L’Alchimiste, drame en cinq actes, en vers (1839). — Bathilde, pièce
849). — La Guerre des femmes (1849). — La Jeunesse des Mousquetaires, drame (1849). — Louis XV (1849). — La Régence (1849). —
49). — Louis XV (1849). — La Régence (1849). — Louis XVI (1850). — Le Drame de 93 (1850). — La Femme au collier de velours (1
oire politique et privée de Louis-Philippe (1852). — Urbain Grandier, drame (1852). — Mes mémoires (1852-1854). — Un Gil Blas
es de Machecoul (1869). — Le Caucase (1869). — La Dame de Montsoreau, drame en cinq actes (1860). — De Paris à Astrakan (1860
V, comédie en cinq actes et en prose (1864). — Les Mohicans de Paris, drame en cinq actes (1864). — La San-Felice (1864-1865)
type lui est d’abord apparu sous les traits de Saint-Mégrin, dans son drame de Henri III ; puis quand il a cédé à l’influence
ire, sous les traits de Robespierre dans l’histoire, d’Antony dans le drame  ; dès que la passion de 1830 est refroidie, on vo
Sentinelli (dans Christine), représente l’action la plus puissante du drame moderne, et les plus vieux dramaturges en seraien
1877).] Jules Lemaître Il y a deux choses dans Charles VII : un drame d’amour qui semble directement inspiré d’Andromaq
à Hernani 1, ressemblait à la fois à une tragédie de Voltaire et à un drame romantique. Les effets sont ceux qu’aimait et que
n réalité, je ne sais pas si c’est à une tragédie de Voltaire ou à un drame d’Hugo que Charles VII ressemble le plus, et M. D
raison que je ne prétendais en faisant de Voltaire un préparateur du drame romantique. [6 septembre 1886.] Jean-Jacques W
ucoup et de n’amuser guère), pour ne citer que les plus fameux de ces drames innombrables bâclés par Dumas père, avec une si r
5).] Gustave Larroumet Dans la première partie de son livre (Le Drame d’Alexandre Dumas), M. Parigot démêle la part des
lter Scott il doit beaucoup : le cadre, le décor et le magasin de son drame  ; or on sait l’importance de tout cela pour le ge
e de Schiller qu’il a subi le plus celle de Shakespeare. En somme, le drame de Dumas est « une imitation de Shakespeare d’apr
et lâché. Pour un coup de maître, il a créé dès son premier essai le drame historique et populaire : Henri III et sa cour. U
grands vassaux, qui me paraît être, malgré les vers, un des meilleurs drames historiques de Dumas). Il a créé le drame populai
les vers, un des meilleurs drames historiques de Dumas). Il a créé le drame populaire de cape et d’épée par un chef-d’œuvre e
mettre très haut, malgré les dédains des lettrés. Enfin il a créé le drame moderne avec Antony, où s’incarnent, d’une part,
4 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
étaillée, en forme de récit, « le Mythe des Nibelungs : esquisse d’un drame  ». Ce travail est suivi d’un essai de dramatisati
 ; c’est-à-dire, la fable — ce qu’on nomme vulgairement l’action — du drame est la même ; c’est absolument la même série d’év
suite d’événements que dans le poème ultérieur. Ce qui manque dans ce drame , c’est tout motif intérieur, moral. Il n’est pas
antithétiques, car au même moment il esquissait Jésus de Nazareth, le drame du Dieu qui meurt pour expier la fauta des hommes
e d’événements extérieurs, d’aventures, est venu s’ajouter un nouveau drame , exclusivement intérieur, — le drame de Wotan. Da
s, est venu s’ajouter un nouveau drame, exclusivement intérieur, — le drame de Wotan. Dans la rédaction de 1848 Wotan était à
, et n’acquiert une vraie signification que par son rapport à lui. Ce drame de Wotan n’est donc point, ainsi qu’il pourrait p
urement humain », le seul personnage tout à fait vivant et vrai de ce drame , c’est Wotan. Le fait qu’on ne peut posséder en m
ente de ce fait (l’âme de Wotan) : voilà maintenant l’unique sujet du drame . Qu’on mette pour Amour et Or, Dieu et Mammon, Sa
orsque Wagner accepta l’esquisse ce 1848 comme cadre pour son nouveau drame de 1852, il eut à y opérer quelques changements e
qui passent inaperçus à l’œil banal, quoiqu’ils changent la nature du drame du tout au tout. Voici — en grands traits seuleme
me, dans une lettre à Liszt, la « scène la plus importante des quatre drames  ») ; dans Siegfried, les scènes de Wotan et Mime,
Mime, Wotan et Alberich, Wotan et Erda (le second point culminant du drame ), Wotan et Siegfried. Dans la Goetterdæmmerung on
refondues — elles sont tout entières consacrées au seul vrai héros du drame , au Wotan invisible. — Parmi les changements qui
point les dates. Dès 1848 Wagner avait donc en main son « Esquisse de drame  » et l’essai complet de dramatisation du dernier
ried. Et dès ce moment il ne cesse de penser sérieusement à mettre ce drame en musique. En juin 1849, par exemple, il écrit à
se ce Siegfried (telle qu’il l’avait déjà conçue dans son Esquisse de drame ), et de montrer dans cet autre opéra quelques-uns
importants de la fable n’étaient que racontés : par exemple, tout le drame de Siegmund et Sieglinde, et le châtiment de Brün
s aucun doute — que ces deux projets, ainsi que toute son Esquisse de drame , ne répondaient aucunement à l’idéal qu’il venait
50-1851, dans ses deux écrits : l’Œuvre d’art de l’avenir et Opéra et drame . Certes ce n’était point ici c ce suprême œuvre d
ra et drame. Certes ce n’était point ici c ce suprême œuvre d’art, le drame  ». — Cependant, les besoins matériels forçaient l
1, il annonce, pour la première fois, qu’il « projette de faire trois drames avec une introduction, et qu’il sera forcé de bri
ne voulant point inventer un nouveau mot, je nommerai mes œuvres des drames , car c’est le mot qui indique le plus clairement
médiatement sa manifestation artistique dans la conception du nouveau drame , de l’Anneau du Nibelung. Dès que sa santé — fort
r en lui — fut un peu rétablie, Wagner se mit à son nouveau projet de drame . — Le 23 mars 1852, il écrit : « Le grand poème m
s les premiers jours de novembre 1852 ; ensuite il refit à nouveau le drame du Jeune Siegfried (aujourd’hui Siegfried) et de
e côté. n’en conservant que quelque conception générale pour un autre drame , il prenait au contraire telle mélodie notée pour
tre drame, il prenait au contraire telle mélodie notée pour un de ces drames restés à l’état de projet, et l’introduisait tell
iegfried joue sur son cor sont de cette époque (Tappert), quoique les drames dans lesquels ils apparaissent maintenant pour la
t avant qu’il n’en commençât l’instrumentation, Wagner avait conçu le drame de Tristan et Isolde ; c’était en octobre-novembr
ut visible », mais surtout contre l’obsession de ce nouveau projet de drame , Tristan, et du drame les Vainqueurs, qu’il venai
tout contre l’obsession de ce nouveau projet de drame, Tristan, et du drame les Vainqueurs, qu’il venait de concevoir, en mai
erais de ce moment écrire des poèmes… j’ai deux magnifiques sujets de drames , Tristan et les Vainqueurs. » Toutefois Wagner se
on de Rheingold. Et si nous nous rappelons que le premier projet d’un drame fondé sur les fables de l’Edda, cette « Esquisse
ojet d’un drame fondé sur les fables de l’Edda, cette « Esquisse d’un drame  », date de 1848, et qu’il est le résultat de long
de beaucoup en assignant au temps écoulé entre la première idée de ce drame et sa terminaison complète, une période de trente
s : les opéras, Tannhæuser (1840-1845) et Lohengrin (1842-1847) ; les drames , Tristan (1854-1859), les Maîtres Chanteurs (1845
8), la Mort de Siegfried, première version (1848), Achille (projet de drame mentionné dans des lettres de 1849 et 1850), Wiel
nous ait laissés : l’Œuvre d’art de l’avenir (1849-1850), et Opéra et drame (1850-1851). Ces deux écrits peuvent et doivent ê
i devait être l’œuvre d’art de l’avenir. Et si c’était ses projets de drames qui l’avaient en premier lieu inspiré à écrire ce
étaient eux aussi qu’il avait devant les yeux lorsque — dans Opéra et drame — il entre dans des détails sur l’allitération, e
stituer ; et l’on a la conscience qu’on ne peut pas trop défigurer le drame qui a été représenté complet sur le théâtre de Ba
« Puis vint l’époque des analyses d’œuvres, dont M. E. Schuré et son Drame musical » sont les meilleurs représentants. Cela
méritants : à une connaissance des motifs musicaux et de la marche du drame ils ajoutent une certaine admiration pour l’homme
dance, ainsi que le livre très estimable de M. Ernst sur Wagner et le Drame contemporain, et les traductions, malheureusement
dans lesquels, en moins de quinze jours, on donne tous les opéras et drames de. Wagner sans une seule répétition, de Rienzi j
s de la musique de Wagner dans les concerts, et de représentations de drames wagnériens en dehors de Bayreuth : — S’ils approu
son « Festspielhaus » de Bayreuth. Certes il faut reconnaître que les drames du maître sont aussi une manifestation de sa conc
s écrits théoriques. Qu’on veuille bien remarquer, cependant, que ces drames ne peuvent remplir leur mission révélatrice (pour
e Wagner il y a cette difficulté spéciale, c’est que ce sont bien des drames , mais que ces drames s’éloignent à tel point de n
difficulté spéciale, c’est que ce sont bien des drames, mais que ces drames s’éloignent à tel point de notre théâtre moderne
« l’œuvre d’art de l’avenir ne pourra vivre pleinement que lorsque le drame ordinaire et l’opéra seront devenus impossibles »
seront devenus impossibles ». Comment donc faire pour représenter ces drames sur nos théâtres ? — Non point, du tout, qu’ils p
ué des œuvres qui réalisent plusieurs des formes possibles du nouveau drame  ; il ne pouvait faire plus pour nous. C’est pourq
la connaissance de la vie et des écrits de Wagner a l’audition de ces drames à Bayreuth, on peut arriver à saisir l’idée fonda
la sauvegarder contre bien des dangers : c’est que la nature même du drame wagnérien, l’importance que chaque mot y acquiert
u mot par sa liaison avec la musique, rendent toute traduction de ces drames en langue française impossible. Il. y a là tout u
edresser l’idéal de l’art aujourd’hui tombé si bas, c’est de créer le drame parfait (poésie, musique, gestes) tel qu’il convi
wagnérien : Art et Révolution, l’Œuvre d’art de l’avenir et Opéra et drame , et elle ne peut remplacer pour la connaissance d
t de fragments arrachés à ses écrits. Dans ses écrits, comme dans ses drames , Wagner est l’auteur du monde qu’on peut le moins
idée générale de la réforme tentée par Wagner, on pourra consulter le Drame musical de M. Schuré ; mais ce livre ne peut serv
. Schuré est fort différente de celle de Wagner, et c’est plutôt le «  drame musical » de M. Schuré qui est exposé dans ce liv
e « drame musical » de M. Schuré qui est exposé dans ce livre, que le drame de Wagner. Le livre de M. Jullien, Richard Wagner
certains côtés de l’œuvre de Wagner ; son livre Richard Wagner et le Drame contemporain en témoigne suffisamment dans plusie
certainement le plus remarquable. Autant ses versions françaises des drames ce Wagner sont exécrables, autant ses articles qu
nationales seront calmées, on pourra peut-être faire à Paris pour le drame allemand ce qu’on avait le bon sens d’y faire aut
le-même et dans sa langue, non pas à l’étranger, les bases du nouveau drame . Que M. Lamoureux ne cherche donc plus à étayer d
supérieure que Wagner soit représenté en France, et que le maître du drame musical ait sa place au soleil, non moins que les
rieux enthousiasmes de l’Inde, et qui sonne aux chœurs d’Eschyle, aux drames de Shakespeare, aux symphonies de Beethoven. Alfr
r de coûteux voyages en Allemagne, acquérir une idée plus complète du drame musical. Il faut marquer aussi que des ouvrages p
racé un sillon de feu. C’est la vérité. Wagner a remis la question du drame lyrique sur son véritable terrain. « Je n’ai rien
terrain. « Je n’ai rien inventé, dit-il dans la conclusion d’Opéra et drame , j’ai seulement trouvé la liaison de ce que d’aut
poème lyrique les droits qu’on avait presque entièrement méconnus. Le drame ne doit pas être un moyen, un prétexte à musique,
ique ; la musique doit s’unir fraternellement au poème pour animer le drame et le mettre en pleine lumière ; jamais la musiqu
plus ou moins grande de la forme et d’autres détails. Occupez-vous du drame par-dessus tout, ayez du talent, du génie et puis
re se propagera et exercera partout une influence bienfaisante sur le drame musical ; grâce à elle, les maîtres presque oubli
ami, Wagner écrit : « C’est ce renoncement à l’amour qui engendre le drame entier jusqu’à la mort de Siegfried. »[NdA] 94.
me moment ![NdA] 97. Il est fort possible qu’il y ait des projets de drames restés inconnus. Dans une lettre de 1849, par exe
’outre La Mort de Siegfried et de Jésus, il a en tête deux projets de drames tragiques (sans doute, Wieland et Achille), et de
ur la musique, Art et révolution, L’œuvre d’art de l’avenir, Opéra et drame et Une communication à mes amis. Et plus que de c
5 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
quinzième siècle 1. Origines religieuses du théâtre du moyen âge, Drames liturgiques. Introduction de la langue vulgaire ;
u moyen âge, Drames liturgiques. Introduction de la langue vulgaire ; drame plus populaire et moins clérical. La Représentati
ieu. Et la messe était une belle chose ; mais surtout c’était déjà un drame  : drame dans sa forme, par les chants alternés av
la messe était une belle chose ; mais surtout c’était déjà un drame : drame dans sa forme, par les chants alternés avec la ré
tation, par le dialogue de l’officiant et des clercs ou des fidèles : drame aussi dans son fond, par la commémoration symboli
 : ceci est mon corps, ceci est mon sang. Mais la source immédiate du drame , c’était la variation de l’office du jour, les pr
ervir à l’éducation du peuple selon l’ordre de l’année chrétienne. Le drame était partout dans ces récits : il suffisait de d
épondent : le Sauveur, le Christ, le Seigneur). Ce furent ensuite des drames liturgiques : une action plus développée, des per
ntant : Alléluia. Puis l’office commençait. À Noël aussi se jouait le drame des Prophètes du Christ. Il est sorti d’un sermon
ction que Nabuchodonosor témoigne pour le Christ. On verra ensuite ce drame trop chargé se scinder en petits drames distincts
le Christ. On verra ensuite ce drame trop chargé se scinder en petits drames distincts : chaque prophète deviendra centre et h
viendra centre et héros d’une pièce particulière ; on a conservé deux drames latins de Daniel. Les principales fêtes de l’anné
nnèrent lieu à des compositions de même genre. Mais, à mesure que ces drames se développent, ils se détachent aussi de l’offic
nts. Les vers de toute mesure font leur apparition. On joue encore le drame dans l’église, mais on le déplace, selon les conv
on apparition : et dès ce moment nous n’avons plus à nous occuper des drames latins liturgiques, qui subsisteront à travers le
plus ancien texte connu qui mêle au latin la langue du peuple est le drame de l’Epoux ou des Vierges folles (xiie  siècle, 2
e Lazare et dans un Jeu sur l’image de saint Nicolas. Il y a aussi un drame pascal des Trois Maries, où la part du français e
la langue vulgaire ne tarda pas à être souveraine, et du même coup le drame cessa d’être une œuvre cléricale. Les clercs ont
à travers lesquels se promènera l’action. Les rubriques latines d’un drame normand intitulé la Représentation d’Adam (xiie  
rtaines attaches encore visibles révèlent les origines liturgiques du drame . Dans le drame d’Adam, l’église sert de coulisse,
s encore visibles révèlent les origines liturgiques du drame. Dans le drame d’Adam, l’église sert de coulisse, au moins à Die
présentation d’Adam a une valeur littéraire. Le sujet en est le vieux drame de Noël, le drame des Prophètes du Christ : mais
m a une valeur littéraire. Le sujet en est le vieux drame de Noël, le drame des Prophètes du Christ : mais il s’est amplifié,
pisodes saillants de l’Ancien Testament, et par suite à se scinder en drames épisodiques. Dans la composition qui nous occupe,
a conduite de l’action, pour le sens dramatique ou poétique, ce vieux drame est supérieur à la Passion du xve  siècle, comme
mes aristocratiques de leur lyrisme, s’empara aussi de bonne heure du drame élevé à l’ombre de l’église : elle l’amena sur se
délices de la gaieté bourgeoise ! Jean Bodel a mis tout cela dans un drame bizarre, bien supérieur à son insipide et romanes
ard, une grasse peinture, réjouissante et « canaille ». Avec cela, le drame dévot devient une farce : la place que la religio
es pièces ne sont pas d’un art nouveau : moins graves que les anciens drames liturgiques, plus sérieuses que le jeu de saint N
veut se représenter les caractères de la dévotion du moyen âge : ces drames , comme les narrations de Gautier de Coincy et aut
r, on croit assister simplement à une messe de village. Au reste, ces drames pieux trahissent le désordre moral du temps où il
jeu, expliquant, narrant, reliant, facilite la transition du conte au drame . Un monologue, un dialogue même n’est pas un « dr
tion du conte au drame. Un monologue, un dialogue même n’est pas un «  drame  » : mais un conteur ou un chanteur qui revêt le c
écisément la ville qui, la première à notre connaissance, s’empara du drame religieux, et lui donna, avec Bodel surtout, le c
mpter parmi les mystères l’« histoire de Griselidis ». C’est un petit drame , purement moral, et tout à fait analogue aux mora
abbaye Saint-Martial de Limoges, Bibl. luit., fonds latin, n° 1118. —  Drames liturgiques : ms. de Saint-Martial de Limoges, Bi
Martial de Limoges, Bibl. nat., fonds latin, n° 1139 : il contient le drame des Vierges folles et les Prophètes du Christ. Ms
-Benoît à Fleury-sur-Loire, Bibl. d’Orléans, n° 178 : il contient dix drames liturgiques, quatre Miracles de saint Nicolas, l’
ion de Lazare. Mss de Rouen, nos 48 y et 50 y : ancienne rédaction du drame de la Crèche. Mss d’Origny Sainte-Benoite, Bibl.
e. Mss d’Origny Sainte-Benoite, Bibl. de Saint-Quentm, >i° 75 : le Drame des Trois Maries. Éditions : Hilarii versus et l
versus et ludi, pub. p. Champollion-Figeac, Paris. 1838. Conssemaker. Drames liturgiques, Rennes, 1860 (les Vierges folles ; l
6 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »
Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1912, p. 7-51. Le drame qu’on va lire n’a rien qui le recommande à l’atte
dus. Ce n’est pas du reste sans quelque hésitation que l’auteur de ce drame s’est déterminé à le charger de notes et d’avant-
poëte complétant son épopée ? Le théâtre des anciens est, comme leur drame , grandiose, pontifical, épique. Il peut contenir
a classique Italie. C’est lui enfin qui, colorant tour à tour le même drame de l’imagination du midi et de l’imagination du n
venus à la sommité poétique des temps modernes. Shakespeare, c’est le Drame  ; et le drame, qui fond sous un même souffle le g
mité poétique des temps modernes. Shakespeare, c’est le Drame ; et le drame , qui fond sous un même souffle le grotesque et le
le sublime, le terrible et le bouffon, la tragédie et la comédie, le drame est le caractère propre de la troisième époque de
nt chacun correspond à une époque de la société : l’ode, l’épopée, le drame . Les temps primitifs sont lyriques, les temps ant
amatiques. L’ode chante l’éternité, l’épopée solennise l’histoire, le drame peint la vie. Le caractère de la première poésie
; ceux de l’épopée sont des géants : Achille, Atrée, Oreste ; ceux du drame sont des hommes : Hamlet, Macbeth, Othello. L’ode
et, Macbeth, Othello. L’ode vit de l’idéal, l’épopée du grandiose, le drame du réel. Enfin, cette triple poésie découle de tr
pense. C’est, disons-le en passant, pour cette dernière raison que le drame , unissant les qualités les plus opposées, peut êt
e, est un hymne, son midi une éclatante épopée, son coucher un sombre drame où luttent le jour et la nuit, la vie et la mort.
e, renferme, comme nous l’indiquions tout à l’heure, une épopée et un drame en germe, les Rois et Job. On sent dans tous les
e poésie lyrique et un commencement de poésie dramatique. L’ode et le drame se croisent dans l’épopée. Il y a tout dans tout 
tous les autres, et qui impose à l’ensemble son caractère propre. Le drame est la poésie complète. L’ode et l’épopée ne le c
and aspect d’épopée. Mais c’est surtout la poésie lyrique qui sied au drame  ; elle ne le gêne jamais, se plie à tous ses capr
colie. On voit, à ses enfantements, que cette muse s’est accouplée au drame . Pour rendre sensibles par une image les idées qu
ssant ses rives, forêts, campagnes et cités, se jeter dans l’océan du drame . Enfin, comme le lac, le drame réfléchit le ciel 
nes et cités, se jeter dans l’océan du drame. Enfin, comme le lac, le drame réfléchit le ciel ; comme le fleuve, il réfléchit
ses rives ; mais seul il a des abîmes et des tempêtes. C’est donc au drame que tout vient aboutir dans la poésie moderne. Le
ue tout vient aboutir dans la poésie moderne. Le Paradis perdu est un drame avant d’être une épopée. C’est, on le sait, sous
son génie lui fait voir que ce poëme multiforme est une émanation du drame , non de l’épopée ; et sur le frontispice du gigan
celui-là sans cesse élancé vers le ciel, sa patrie » ; de ce jour le drame a été créé. Est-ce autre chose en effet que ce co
La poésie née du christianisme, la poésie de notre temps est donc le drame  ; le caractère du drame est le réel ; le réel rés
ianisme, la poésie de notre temps est donc le drame ; le caractère du drame est le réel ; le réel résulte de la combinaison t
le de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame , comme ils se croisent dans la vie et dans la cré
omptitude avec laquelle la question du théâtre moderne se nettoie. Le drame n’a qu’à faire un pas pour briser tous ces fils d
omme ; après ces tragédies et ces comédies, quelque chose à faire, le drame . Dans le drame, tel qu’on peut, sinon l’exécuter,
s tragédies et ces comédies, quelque chose à faire, le drame. Dans le drame , tel qu’on peut, sinon l’exécuter, du moins le co
ine à la fois l’art et l’histoire, ce cri d’angoisse est le résumé du drame et de la vie. Chose frappante, tous ces contraste
bre, Shakespeare mélancolique. C’est donc une des suprêmes beautés du drame que le grotesque. Il n’en est pas seulement une c
passer dans l’antichambre ou dans le carrefour, c’est-à-dire tout le drame , se passe dans la coulisse. Nous ne voyons en que
tions. De graves personnages placés, comme le chœur antique, entre le drame et nous, viennent nous raconter ce qui se fait da
us répudiez est empruntée au théâtre grec. — En quoi le théâtre et le drame grecs ressemblent-ils à notre drame et à notre th
grec. — En quoi le théâtre et le drame grecs ressemblent-ils à notre drame et à notre théâtre ? D’ailleurs nous avons déjà f
et l’absence de cette sorte de personnage muet décompléterait dans le drame les plus grandes scènes de l’histoire. Le poëte o
dans le milieu d’une action des lacunes qui empêchent les parties du drame d’adhérer étroitement entre elles, et qui en outr
s deux autres sont inutiles. C’est elle qui marque le point de vue du drame  ; or, par cela même, elle exclut les deux autres.
lut les deux autres. Il ne peut pas plus y avoir trois unités dans le drame que trois horizons dans un tableau. Du reste, gar
autour d’elle aux différents étages ou plutôt sur les divers plans du drame . L’unité d’ensemble est la loi de perspective du
la corneille fut déplumée. Voici maintenant le côté douloureux de ce drame grotesque : c’est après avoir été ainsi rompu dès
a torpille classique, il n’eût point manqué de jeter Locuste dans son drame entre Narcisse et Néron, et surtout n’eût pas rel
ue édifice. Celles-ci enfin sont l’ossement, celles-là le vêtement du drame . Du reste, ces règles-là ne s’écrivent pas dans l
médiocrité, des outils. D’autres, ce nous semble, l’ont déjà dit : le drame est un miroir où se réfléchit la nature. Mais si
leur et la lumière perdent à la réflexion simple. Il faut donc que le drame soit un miroir de concentration qui, loin de les
d’une lueur une lumière, d’une lumière une flamme. Alors seulement le drame est avoué de l’art. Le théâtre est un point d’opt
e grande et belle chose que de voir se déployer avec cette largeur un drame où l’art développe puissamment la nature ; un dra
cette largeur un drame où l’art développe puissamment la nature ; un drame où l’action marche à la conclusion d’une allure f
’une allure ferme et facile, sans diffusion et sans étranglement ; un drame enfin où le poëte remplisse pleinement le but mul
e et les monologues ; de croiser, en un mot, dans le même tableau, le drame de la vie et le drame de la conscience. On conçoi
de croiser, en un mot, dans le même tableau, le drame de la vie et le drame de la conscience. On conçoit que, pour une œuvre
te parfaitement faux et conventionnel. Ce n’est point à la surface du drame que doit être la couleur locale, mais au fond, da
turellement, également, et, pour ainsi parler, dans tous les coins du drame , comme la sève qui monte de la racine à la derniè
e la sève qui monte de la racine à la dernière feuille de l’arbre. Le drame doit être radicalement imprégné de cette couleur
urs cette étude, soutenue d’une ardente inspiration, qui garantira le drame d’un vice qui le tue, le commun. Le commun est le
onsidérer le vers comme un des moyens les plus propres à préserver le drame du fléau que nous venons de signaler, comme une d
raît être de délivrer des lettres de noblesse à toute cette roture du drame  ; et chacune de ces lettres du grand scel est une
laisse au costumier le soin de savoir à quelle époque se passent les drames qu’elle fait. L’histoire à ses yeux est de mauvai
ir l’entendre, et ont conclu, un peu précipitamment peut-être, que le drame devait être écrit en prose. Ils se méprenaient. S
dmirable, et de dire hautement que Molière occupe la sommité de notre drame , non seulement comme poëte, mais encore comme écr
avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame , nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osan
forme, et une forme qui doit tout admettre, qui n’a rien à imposer au drame , et au contraire doit tout recevoir de lui pour t
orme de bronze qui encadre la pensée dans son mètre, sous laquelle le drame est indestructible, qui le grave plus avant dans
t que la prose, nécessairement bien plus timide, obligée de sevrer le drame de toute poésie lyrique ou épique, réduite au dia
s et d’embryons. Une autre fraction de la réforme inclinerait pour le drame écrit en vers et en prose tout à la fois, comme a
uand un tissu est homogène, il est bien plus solide. Au reste, que le drame soit écrit en prose, qu’il soit écrit en vers, qu
pléter l’évidence, les idées actuelles de l’auteur de ce livre sur le drame . Il est loin du reste d’avoir la prétention de do
le premier à montrer la ténuité du nœud qui lie cet avant-propos à ce drame . Son premier projet, bien arrêté d’abord par sa p
qui précède, essayé d’indiquer quelle a été, selon nous, l’origine du drame , quel est son caractère, quel pourrait être son s
de se faire roi. L’histoire n’a jamais caché plus haute leçon sous un drame plus haut. Le Protecteur se fait d’abord prier ;
ainement. Tant mieux ; la liberté du poëte en est plus entière, et le drame gagne à ces latitudes que lui laisse l’histoire.
l’auteur cette vaste scène de l’histoire. De cette scène il a fait ce drame . Il l’a jeté en vers, parce que cela lui a plu ai
désintéressement, par exemple, il combattait le dogme des unités. Son drame ne sort pas de Londres, il commence le 25 juin 16
stote, mais avec celle de l’histoire, que l’auteur a groupé ainsi son drame  ; et parce que, à intérêt égal, il aime mieux un
mieux un sujet concentré qu’un sujet éparpillé. Il est évident que ce drame , dans ses proportions actuelles, ne pourrait s’en
t opter : ou la tragédie pateline, sournoise, fausse, et jouée, ou le drame insolemment vrai, et banni. La première chose ne
ments que son sujet comportait, et qui, s’ils achèvent d’éloigner son drame du théâtre, ont du moins l’avantage de le rendre
héâtre, l’auteur, mais dans ce cas seulement, pourrait extraire de ce drame une pièce qui se hasarderait alors sur la scène,
au sera gigantesque. Au lieu d’une individualité, comme celle dont le drame abstrait de la vieille école se contente, on en a
s-je ? de tout relief et de toute proportion. Il y aura foule dans le drame . Ne serait-il pas mesquin de lui mesurer deux heu
jeu puisse résulter fatigue pour le spectateur ou papillotage dans le drame . Shakespeare, abondant en petits détails, est en
ne soirée à une seule pièce. Il y a en Angleterre et en Allemagne des drames qui durent six heures. Les grecs, dont on nous pa
ne comptons pas dans le plaisir, en tout quatre heures. Que ferait le drame romantique ? Il broierait et mêlerait artistement
x, du plaisant au sévère. Car, ainsi que nous l’avons déjà établi, le drame , c’est le grotesque avec le sublime, l’âme sous l
it à dire au lecteur. Il ignore comment la critique accueillera et ce drame , et ces idées sommaires, dégarnies de leurs corol
nd ici l’engagement de ne le défendre ni en tout ni en partie. Si son drame est mauvais, que sert de le soutenir ? S’il est b
eci ? c’est Boileau. On voit à ce seul échantillon que l’auteur de ce drame aurait pu comme un autre se cuirasser de noms pro
7 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Meurice, Paul (1818-1905) »
Meurice, Paul (1818-1905) [Bibliographie] Falstaff, drame en cinq actes, avec Vacquerie et Th. Gautier (184
vec Dumas et Maquet, d’après Shakespeare (1847). — Benvenuto Cellini, drame en cinq actes (1852). — Paris, drame en cinq acte
are (1847). — Benvenuto Cellini, drame en cinq actes (1852). — Paris, drame en cinq actes (1855). — Fanfan la Tulipe, drame e
ctes (1852). — Paris, drame en cinq actes (1855). — Fanfan la Tulipe, drame en cinq actes (1858). — Le Maître d’école, drame
— Fanfan la Tulipe, drame en cinq actes (1858). — Le Maître d’école, drame en cinq actes, avec F. Lemaître (1858). — Le Roi
ohême et ses six châteaux (1809). — Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, drame en cinq actes, avec George Sand (1862). — Françoi
ame en cinq actes, avec George Sand (1862). — François les Bas bleus, drame en sept actes (1863). — Le Drac, trois actes, ave
. — Le Pavillon des amours, avec V. Vernier (1866). — Les Deux Diane, drame en cinq actes (1865). — La Vie nouvelle, comédie
). — La Vie nouvelle, comédie en cinq actes (1867). — Les Misérables, drame en cinq actes, avec Victor et Charles Hugo (1870)
en cinq actes, avec Victor et Charles Hugo (1870). — La Brésilienne, drame en cinq actes, avec Mathey (1878). — Quatre-vingt
enne, drame en cinq actes, avec Mathey (1878). — Quatre-vingt-treize, drame en 12 tableaux, d’après Victor Hugo (1881). — Le
Hugo (1881). — Le Songe d’une nuit d’été, féérie (1886). — Struensée, drame en cinq actes et en vers (1898). OPINIONS.
Meurice ne cessa pas de travailler ; au contraire. Il avait créé des drames d’une puissance prodigieuse ; il avait écrit par
8 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
t religieuses de notre ancien théâtre) est, à vrai dire, une sorte de drame historique dont Jeanne d’Arc est l’héroïne ; il a
e en son genre : il offre, en effet, le premier exemple d’un genre de drame historique national, trop peu cultivé de tout tem
de carrefour en carrefour, de taverne en taverne : « Ces rudiments du drame n’ont pas d’histoire publique et n’en pouvaient a
ttachons-nous, à ce qui compte véritablement, à ce qui recommence. Le drame recommença au sein de l’Église sans que celle-ci,
our ainsi dire, s’en aperçût, et sans qu’elle s’avisât que c’était le drame qui renaissait. On revit là ce qui s’était déjà p
tuée enfin dans toute sa pompe et sa majesté, de manière à devenir le drame sacré et liturgique par excellence. A cette messe
liturgie ou tout à côté. L’office de Pâques offrait notamment tout un drame complet. Et ce ne sont pas là de simples manières
ux choses très-voisines et encore unies qui se confondaient. Ce petit drame dit des Trois Maries se retrouve à des degrés div
rites et l’espèce de pathétique grave et majestueux de cette sorte de drame primitif moderne qui était une annexe de l’office
t la convenance de ces hymnes, de ces proses en action, de ces petits drames tout religieux qui se rapportaient au temps de l’
ncèrement rendu à ce qu’on appelle le haut moyen âge, il faut voir le drame religieux se détachant par degrés de l’autel, tra
premières jeunesses ; le commun des gens, le peuple, avait besoin de drames à lui, avait faim de spectacles également dévotie
et eût sa large part. On avait déjà commencé de la lui faire dans les drames farcis : on appelle ainsi de petits drames dans l
é de la lui faire dans les drames farcis : on appelle ainsi de petits drames dans lesquels, par égard pour l’auditoire et le p
à une forme transitoire, intermédiaire. On a un exemple de ces petits drames farcis dans le mystère des Vierges sages et des V
devait être en français. C’est ainsi que, par degrés, on en vient aux drames les plus anciens composés d’un bout à l’autre en
Victor Luzarche, d’après un manuscrit de la bibliothèque de Tours. Ce drame , dont la composition remonte au xiie  siècle, est
au premier rang parmi les très-rares échantillons que l’on possède du drame purement religieux, — ou hiératique comme disent
ue française. On n’avait jusque-là que des fragments. Adam, c’est le drame à la fois extérieur à la liturgie et adhérent enc
stions littéraires du moyen âge, a donné une fort bonne analyse de ce drame et de toute la légende d’Adam, dont il a suivi le
e et continue67. Adam, notre premier père, est le héros de ce premier drame retrouvé. Le sujet est le Paradis perdu et ses co
latin, les versets de la Bible qui correspondent au développement du drame , et le chœur, avec accompagnement de musique sans
œur, avec accompagnement de musique sans doute, chante les répons. Le drame va être ainsi une sorte de Bible historiée, le ve
vit Deus cœlum et terram, qui est comme l’ouverture et le prologue du drame  ; et le chœur chante aussi un ou plusieurs verset
mencement d’une scène. On comprend très-bien que ce n’est plus ici le drame en langue vulgaire qui essaye d’entrer timidement
liturgie cette fois qui sort du sanctuaire : pour, aller au-devant du drame , pour lui donner comme une première consécration,
nsécration, et bénédiction sur la place publique. Mais, en retour, le drame ainsi encadré dans un récitatif d’église n’est qu
naient et attachaient les spectateurs. Toute cette première partie du drame devait être assez touchante dans sa naïveté. Le f
fruits amers et féconds de l’arbre de science. Ici, dans notre pauvre drame , rien, ou aussi peu que possible ; pas même de ce
it faire son second tableau, a manqué cette idée si naturelle dans un drame d’Adam où l’on met en scène le meurtre d’Abel, de
ris, libraires Didier, 1862), le premier chapitre sur les origines du drame en France. M. V. Fournel nous promet de développe
re, 1860), le chapitre deuxième de la première partie, qui traite des drames liturgiques dans les églises. — Les travaux du Pè
reporter à la source et au puits d’érudition, aux Origines latines du Drame moderne, par M. Édélestand du Méril (1 vol. in-8°
9 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »
Paris, 8 février 1885. Chronique de Janvier Drame musical ou opéray ; l’opéra réformé ; nouvelles d
chose. » Prenons cette devise ; rien n’est commun entre l’opéra et le drame musical ; l’un est un spectacle de concert, l’aut
romis, l’innovation à la mode, l’opéra réformé, mélange d’opéra et de drame , ni drame ni opéra. La Walküre est un drame ; Hae
nnovation à la mode, l’opéra réformé, mélange d’opéra et de drame, ni drame ni opéra. La Walküre est un drame ; Haendel a com
mé, mélange d’opéra et de drame, ni drame ni opéra. La Walküre est un drame  ; Haendel a composé des opéras qui sont des chefs
Tristan et Isolde. Absolument, il faudrait blâmer les exécutions des drames wagnériens dans un concert : le drame est pour le
rait blâmer les exécutions des drames wagnériens dans un concert : le drame est pour le théâtre. Aux concerts appartient la s
r accapare toute l’attention ; ainsi, à Paris, chacun s’occupe de ses drames que nul théâtre ne peut jouer. Il est même des Pa
d Wagner, que sont, solennellement, les vraies représentations de ses drames . Cependant le mouvement wagnérien pourra-t-il rés
ni musique, ni plastique, mais qui, étant tout cela ensemble, est le drame . Wagnérisme La publication d’une Revue wagn
le public de chaque pays est-il progressivement impressionné par ses drames lyriques si majestueux, si intimes et si puissant
à moi-même l’extraordinaire intensité de plénitude qui me venait des drames de Wagner, en dépit de leurs visées métaphysiques
ne sur les artifices convenus. Musicalement, c’est l’étroite union du drame actif qui se meut sur la scène et de la symphonie
urce de vie scénique et l’agent, par excellence, de la psychologie du drame . Le drame est au-dessus de l’orchestre, mais, san
e scénique et l’agent, par excellence, de la psychologie du drame. Le drame est au-dessus de l’orchestre, mais, sans lui, il
ue pour rien. Tranchons le mot, ils sont les sacrifiés de leur propre drame . Que penserait-on, si quelque dramaturge excentri
entremêlent leurs poèmes d’intermèdes oiseux ; ils enguirlandent leur drame de tant de cavatines, de romances et de chœurs sa
ques ! ses héros obéissent à leur tempérament, à leur situation et le drame , commenté par la symphonie, suit implacablement s
asticher. Le point est de s’assimiler sa doctrine et de constituer le drame lyrique français avec autant de force et d’indépe
français avec autant de force et d’indépendance qu’il a constitué le drame musical de l’Allemagne. Ceux qui nous prêtent d’a
est l’ineffaçable impression que j’en reçus, dit-il dans son livre du Drame musical, qui m’amena plus tard à une étude approf
des de la 1re représentation, et expose avec enthousiasme le sujet du drame . « Il ne fallait rien moins que le génie de Wagn
it rien moins que le génie de Wagner pour faire accepter au public un drame aussi complètement subversif de toutes les lois t
on musicale de 1866 ; Gasperini reconnût tout d’abord la puissance du drame nouveau. « Wagner est un de ces hommes qu’on peu
t le seul qui, dans un article français, il y a vingt ans, célébra le drame nouveau de Richard Wagner. C’est dans la Revue Po
ue des mots : « L’opéra, dit-il, resplendit de toutes les beautés du drame … Le but que Wagner a toujours poursuivi, c’est de
but que Wagner a toujours poursuivi, c’est de faire monter l’opéra au drame . Il veut que la musique, la poésie, la mimique et
e, a été précieux. M. Oscar Comettant réclame une représentation d’un drame de Wagner, une représentation complète, parfaite,
La légende de Tristan, suivant laquelle Richard Wagner a composé son drame de Tristan et Isolde, fut une « les plus populair
tu aurais dû me cacher qu’elle fût possible. » Nous voici revenus au drame wagnérien ; mais dans le roman l’histoire ne fini
auprès de son amant. La dernière partie de la légende diffère donc du drame de R. Wagner ; cette seconde Iseult, avec cette h
et Parsifal ; il faut qu’il y ait une école de diseurs lyriques : le drame musical ne peut pas être joué par les artistes éd
de la Revue wagnérienne insiste sur la différence entre l’opéra et le drame musical wagnérien. Ce dernier est le fruit de l’u
a musique et de la poésie. L’opéra est une œuvre composite lorsque le drame musical est synthétique, organique. Il faut enten
me musical est synthétique, organique. Il faut entendre le terme de «  drame  » ou de « drame musical » dans le sens d’« œuvre
ynthétique, organique. Il faut entendre le terme de « drame » ou de «  drame musical » dans le sens d’« œuvre d’art complète »
ète », rien de moins. Il vise à une force d’expression supérieure. Le drame wagnérien qui mêle musique et texte, chant et mis
rt pour créer une œuvre originale. Fourcaud cherche bien à créer « le drame lyrique français ». On perçoit ici le but poursui
ontra le compositeur après avoir assisté à la création de Tristan. Le drame musical, (1875) est un ouvrage de référence pour
Enfin, si Victor Tissot décrit bien la différence entre l’opéra et le drame musical, on lui doit aussi la première mention d’
erches stylistiques des symbolistes. Victor Wilder traduisit tous les drames musicaux de Wagner et fut le premier à proposer u
10 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »
la déclamation y est inspirée par la langue allemande. Mais dans les drames de Wagner — le Ring, Tristan, Parsifal — l’union
a conception même du poème, les deux ne font qu’un tout homogène. Ces drames sont des organismes qui se tiennent dans toutes l
e se « condensait », elle ne devenait saisissable, qu’à mesure que le drame prenait forme, que ses acteurs se détachaient cla
ntiels, si subtils, si ramifiés, qu’on peut appliquer à chacun de ces drames ce que Kant dit de sa Critique de la raison pure 
é d’admettre ce fait. Mais ce n’est pas tout : non seulement tous ces drames sont des organismes vivants, chez lesquels tout s
n art presque infaillible41. Il faudra donc que toute traduction d’un drame de Wagner, pour être admissible, remplisse d’abor
és ; Wagner concevait musique et paroles simultanément, ou plutôt, le drame est né « dans le sein maternel de la musique ». C
mais on verra que dans les détails de l’exécution, la traduction d’un drame de Wagner offre d’autres difficultés que ne prése
œuvre d’art de l’avenir ; je préfère renvoyer mes lecteurs à Opéra et Drame (III et IV), à la Musique dans le drame (X), etc.
voyer mes lecteurs à Opéra et Drame (III et IV), à la Musique dans le drame (X), etc. Je rappellerai seulement trois ou quatr
oute l’attention du traducteur. Les motifs an. La partie musicale du drame wagnérien est construite sur un certain nombre de
pendant en ce que le sens émotionnel de ces thèmes est précisé par le drame qui se joue sur la scène, et en ce que le retour
s thèmes et leurs modifications ultérieures sont liés au mouvement du drame . Il existe une corrélation étroite entre ces thèm
es thèmes et les passions ou émotions qui dominent les personnages du drame . Ces rapports peuvent être assez vagues43 ; ils l
n a le droit d’exigence tout produit se donnant comme traduction d’un drame wagnérien, on peut se demander si une traduction
nombreux vieux poèmes allemands. Mais la ressemblance s’arrête là. Le drame chanté exigeait une tout autre langue que les œuv
ètes épiques et lyriques. Wagner en a longuement traité dans Opéra et Drame (IV ; voir aussi III, 126 ; V, 8 ; VI, 371 ; X, 2
gner est vraiment du dernier ridicule. De tout ce que j’ai dit sur le drame wagnérien, il ressort avec tant d’évidence que la
drame wagnérien, il ressort avec tant d’évidence que la musique de ce drame doit perdre tout sens, toute valeur, alliée à un
ne phrase, les notes accentuées. Un des thèmes les plus importants du drame , est celui qui a été assez heureusement nommé le
e retomber sur lui la responsabilité de son action. Toute la suite du drame découle de ce moment, de cette action ; c’est ell
65)61. Il est donc absolument indispensable, pour la compréhension du drame musical, que deux fois le mot Amour vienne tomber
phrase (une mesure entière). Si cela n’est pas, ce point culminant du drame perd toute signification poétique et musicale. Qu
e, chantée à un moment capital, sur une des mélodies fondamentales du drame , et qui n’a aucun rapport avec la phrase du texte
sur une quarte qui caractérise le début d’un motif principal dans le drame . Et ils sont chantés dans le même ton que lorsque
tique… Le vaste développement de l’organisation musicale à travers le drame entier ne servira plus qu’à nous dérouter complèt
iement n’existait point, une œuvre qui dénature aussi complètement le drame wagnérien n’aurait pas obtenu le succès qu’elle a
la Valkyrie de M. Wilder, sous le prétexte de leur faire entendre un drame musical : ils s’écrieront unanimement que c’est i
réchauffés, des aperçus théoriques de pure fantaisie, des analyses de drames cent fois refaites et toujours inutiles puisque l
mes cent fois refaites et toujours inutiles puisque la nature même du drame reste incomprise, et toujours les mêmes psycholog
seulement, ils trouveront des représentations vraiment parfaites des drames de Wagner, et qu’en art, la perfection seule comp
ucoup de zèle joignent une très malheureuse ignorance de ce qu’est le drame wagnérien. Ce sont elles qui ont en premier lieu
il serait à tous les points de vue nuisible. Les travestissements de drames joués sur cette scène seraient la mort de tout vr
a musique dramatique française, Richard Wagner a toujours dit que son drame musical ne pourrait exercer une influence bienfai
ciser »68. Il faut donc s’opposer résolument à toute introduction des drames de Wagner à Paris. Et, pendant cette bienheureuse
stique de chaque scène. La musique en effet est continue d’un bout du drame à l’autre et nous pouvons nous attendre à y retro
ous marquions quelques-uns des points principaux, la compréhension du drame exigeant une connaissance sensorielle que l’analy
ur, lequel se doit d’ailleurs à lui-même de voir jouer et de lire les drames wagnériens le plus souvent et le plus attentiveme
ntement, comme un grave énoncé symbolique, la mélodie fondamentale du drame . — Les notes se succèdent simplement sans comment
nte, car le motif énoncé est comme la formule impassible de l’idée du Drame , indépendamment du Drame lui-même, ou, si l’on ve
est comme la formule impassible de l’idée du Drame, indépendamment du Drame lui-même, ou, si l’on veut, du Gral avant et aprè
autre chose que cette décomposition du motif en ses éléments, que le drame tout entier reconstituera successivement. Le moti
s éducations du motif fondamental. Ce prélude ne nous apprend rien du drame en lui-même. Il n’a pas de signification, étant d
as de signification, étant de la pure musique, et Wagner réservant au drame sa propre expression par le concours de tous les
ement placée avant toute manifestation définie de sa pensée, avant le drame , le sens si clair qu’elle prendrait si l’on possé
iariser notre entendement avec la révélation mystiquement réalisée du drame dont nous sentons déjà le caractère si profond qu
oin que nous n’aurions pu le faire pour les autres arts intéressés au drame  : nous nous sommes contentés de rechercher dans l
nos lecteurs le plaisir de pénétrer plus intimement dans la vie de ce drame que nous ne pouvons disséquer plus finement ici.
humains, que dramatiques. Du côté droit, nous allons pénétrer dans le drame lui-même, formé des horreurs et des angoisses de
lut, de blessure et de guérison, à tout ce qui est douloureux dans le drame . Il est d’ailleurs intermédiaire (p. 76) entre E
e donnerait au moins une image sincère et complète d’une des faces du drame .[NdA] 43. Ainsi que je l’ai montré pour certaine
Wagner, mais dans le sens anglais de ce verbe ; il a fait de ce beau drame une chose vulgaire, et banale, et bête. — Mainten
os jours. [NdE] ao. Cette citation de Wagner est extraite d’Opéra et Drame . Wagner attaque violemment la rime, qu’il présent
e » et « blafard », et qu’il oppose au beau visage du verbe (Opéra et Drame , Œuvres en prose, t. V, Delagrave, Paris, 1910, p
al de l’acte I de Parsifal. [NdE] au. Il s’agit des derniers mots du drame scénique sacré Parsifal  : «  Rédemption au Rédem
11 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »
par laquelle doit être complété prochainement son célèbre ouvrage du Drame musical. Parsifal54 Un pur, une âme simpl
e rendue voyante par la pitié t’apportera la délivrance. Quoique les drames de Richard Wagner s’expliquent suffisamment par e
passions humaines par les incantations de la musique et le ressort du drame . Comme penseur, il avait quelque chose du démon q
ns le domaine de Saint-Graal, C’est ici que Wagner fait commencer son drame ou plutôt son mystère. Parsifal pénètre sous de b
de l’autel. Le rideau se ferme sur ce tableau. Nous avons raconté le drame sans l’interrompre d’aucune réflexion, afin de la
u musicien. Kundry, la pécheresse, est le caractère le plus vivant du drame . Ce que nous lui reprochons, c’est l’absolue solu
us y trouvons le disciple de Schopenhauer. Ce qui fait défaut dans ce drame de la pitié, c’est le génie de l’espérance, flamm
é de faire coopérer tous les arts à l’éclosion d’un genre suprême, le drame musical. Rassemblant en vertu de cette affirmatio
donc se rappeler que l’esthétique de Wagner tend à poser les lois du drame musical qu’elle conçoit comme l’œuvre d’art suprê
ne nébuleuse à celle d’une semence, qui permettra de déterminer si le drame musical est en effet le terme dernier actuel de l
ent, son esthétique paraît tendre expressément à ressusciter l’ancien drame grec ; en soi elle constitue apparemment un systè
définition des parties. Ces impressions premières sont inexactes. Les drames de Wagner n’ont qu’une analogie tout extérieure a
s. Les drames de Wagner n’ont qu’une analogie tout extérieure avec le drame grec. Dans celui-ci la poésie et l’orchestrique é
s livrets de Scribe et la musique par exemple de Meyerbeer. Entre les drames d’Eschyle dont presque tout nous est resté par la
t presque tout nous est resté par la conservation des paroles, et les drames de Wagner, il n’y a exactement pas plus d’analogi
non assemblés, Wagner a constitué un organisme artistique nouveau, le drame musical. Et les parties dont il le compose, s’ajo
humain et réel de l’action ; il a complété et par conséquent borné le drame , par tout le mystère latent des passions, que la
a revive.   2° Hans von Wolzogen : L’Idéalisation du Théâtre. XI : Le Drame Allemand : — Le style idéal de Bayreuth exige, po
l’objet de leurs aspirations est réalisé. Au théâtre de Bayreuth, le drame peut même enseigner beaucoup de choses : avant to
cret d’une déclamation parlée correcte et expressive. Mais, ce que le drame peut encore enseigner chez Wagner, c’est la force
de Bayreuth : un artiste pénétré de sa beauté saura trouver le ton du drame parlé. Ce ton, d’un pathétique élevé, sera toujou
dire. — Maintenant que le but est atteint, et que nous avons, dans le drame musical, l’idéalisation du théâtre, le drame parl
que nous avons, dans le drame musical, l’idéalisation du théâtre, le drame parlé est rendu à sa vraie destination de drame s
sation du théâtre, le drame parlé est rendu à sa vraie destination de drame strictement Réaliste. Par réalisme, nous n’entend
alisme, nous n’entendons rien que la recherche de la vérité : dans le drame parlé réaliste, les caractères acquièrent, par la
s avons faite entre le style idéal classique, et le style réaliste du drame parlé, — entre Schiller et Shakespeare, entre le
chant et la parole, il faudra donc, dans tout effort pour réformer le drame parlé, laisser de côté toute tentative d’Idéalisa
mais précisément de cette œuvre Tieck a pu dire qu’elle était, comme drame , « la plus grande erreur » du poète. La vérité es
comme drame, « la plus grande erreur » du poète. La vérité est que le drame idéal est et peut être seulement le drame musical
poète. La vérité est que le drame idéal est et peut être seulement le drame musical, et que le drame parlé doit être strictem
le drame idéal est et peut être seulement le drame musical, et que le drame parlé doit être strictement réaliste. Le drame mu
ame musical, et que le drame parlé doit être strictement réaliste. Le drame musical parle le langage du chant ; ses personnag
eule essence ; le tout, un tableau idéal, le Mythe universel. L’autre drame parle notre langue de tous les jours ; il doit no
eur développement psychologique ; le cadre du tout est une action. Ce drame doit, nécessairement, porter l’empreinte d’une ép
inte d’une époque, être, pour ainsi dire, historique ; par contre, le drame musical est bien « l’œuvre d’art de l’avenir », é
pression de l’idéal absolu, il est de toutes les époques. L’avenir du drame parlé se fera probablement en rejetant les modes
onnages, pris dans l’histoire même du peuple. Tout essai semblable de drame réaliste serait infiniment plus intéressant que l
ode ; il serait à souhaiter que l’influence de Bayreuth pût bannir du drame la Mode du Passé, et de l’opéra la Mode de l’Aven
toire de l’Art et son avenir : Wagner devait développer dans Opéra et Drame , le tableau de cette évolution esthétique, qui, i
ésie, de la Plastique, jusque la rédintégration de ces formes dans le Drame , où est la fusion communiste des égoïsmes artisti
modulation, tout autre dans la Musique instrumentale pure et dans le Drame  ; des entrées à des écrits inachevés sur Berlioz,
morceaux achevés que publiera, sans doute, la Revue58 : le plan d’un drame indien sur Buddha, les commentaires des Préludes
Wyzewa.   La librairie académique Didier va publier prochainement Le Drame Musical, par Édouard Schuré, nouvelle édition, au
mes in-8 ; celle-ci est réduite au format plus commode des in-12 : le Drame Musical, qui fut parmi les premières et les grand
ble part à la rénovation du théâtre en France sous la double forme du drame et du drame musical, sa mission serait accomplie.
a rénovation du théâtre en France sous la double forme du drame et du drame musical, sa mission serait accomplie. »   L’est
ajeure du wagnérisme et de l’ésotérisme fin de siècle. On lui doit Le Drame musical (1875), La Genèse de la tragédie (1925),
appliquer les théories de Spencer sur l’évolution pour prouver que le drame musical de Wagner est bien « le dernier terme de
12 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »
placide passage de ce paysan laboureur faisait aux passionnements du drame récent une antithèse, et, comme à un nouveau dram
passionnements du drame récent une antithèse, et, comme à un nouveau drame , je fus ému… Etait-ce donc de l’art, la réalité d
onc de l’art, la réalité de cette nature, autant que la fiction de ce drame  ? qu’est-ce alors que l’art, et qu’est-ce que la
ons, donc complément admirable à la parole et au geste pour former le drame  ; la musique, donc, un auxiliaire qui crée autour
former le drame ; la musique, donc, un auxiliaire qui crée autour du drame un milieu de rêve, qui intensifie l’effet du spec
ux des circonstances vaines, et que veut cette chimère, l’action d’un drame extérieur ? Hasards des événements effroyables ou
é des faciles vies banales, et à l’ignorant qui est en nous ; sous le drame intérieur de l’âme, il fera un drame matériel ; i
norant qui est en nous ; sous le drame intérieur de l’âme, il fera un drame matériel ; il fera un drame ; mais ce drame, prét
s le drame intérieur de l’âme, il fera un drame matériel ; il fera un drame  ; mais ce drame, prétexte, concession, sera le se
ieur de l’âme, il fera un drame matériel ; il fera un drame ; mais ce drame , prétexte, concession, sera le secours à notre fa
à-dire l’œuvre amalgamant tous les modes d’expression sous l’unité du drame théâtral ; l’œuvre théâtrale, une action morale s
ù prédomine largement un mode d’expression aux dépens des autres ; le drame moral plus net symbolisé par un drame légendaire
sion aux dépens des autres ; le drame moral plus net symbolisé par un drame légendaire atténué ; la musique accaparant toute
, la littérature s’effaçant, les décorations se faisant inutiles ; le drame moral devenant drame de musique ; Enfin l’œuvre m
façant, les décorations se faisant inutiles ; le drame moral devenant drame de musique ; Enfin l’œuvre musicale, sous la glos
’art ; j’ai dit que c’était l’époque de l’Œuvre d’art de l’avenir, de Drame et Opéra ; le jeune artiste, avant de comprendre
s-du-Rhin, de Nibelheim, de Wotan, des Géants, de Walhall. Et dans le drame voyez toutes les splendeurs possibles de tous les
décorations du Parsifal seront l’adjacence de beaux tableaux, hors le drame , pour la magnificence d’un spectacle ; ici c’est
un spectacle ; ici c’est la netteté de sites et ce plastiques faisant drame minutieusement ; songez quelle mise en scène gran
ait-il son système faillir ? il s’arrêtait ; n’osait-il ouvrir, en un drame autrement ordonné, la barrière aux musiques d’exu
our, et une agonie d’amour ; nul mot qui ajoute une sensation dans le drame émotionnel ; et tous les mots que prononcent et T
sicales à côté des pages combinées de disparates éléments en vue d’un drame anecdotique. Remémorons les premiers actes ; le p
de Wotan en face de son rêve et en face de son acte, fondamentales du drame , et nécessairement mêlées de littératures explica
lusive de Gœtterdæmmerung, contrairement à l’amalgame d’art des trois drames précédents de la Tétralogie. « Wotan, disait M. 
fond, il n’y a qu’une chose ici : la musique… On sait qu’à la fin du drame il y avait des vers résumant l’idée poétique du R
eprésentant l’Anneau à Londres, j’entendis, pour la première fois, un drame wagnérien ; deux mois plus tard, à Bayreuth, le P
tant en soi insignifiante, sera-t-elle donc admise comme symbole d’un drame humain — au même titre que le sujet d’un drame ra
ise comme symbole d’un drame humain — au même titre que le sujet d’un drame racinien est symbolique d’une action générale — e
symbolique d’une action générale — et dans le Parsifal verra-t-on un drame , comme le Rheingold est un drame, comme Lohengrin
— et dans le Parsifal verra-t-on un drame, comme le Rheingold est un drame , comme Lohengrin, comme Fidelio, comme Alceste, u
ngold est un drame, comme Lohengrin, comme Fidelio, comme Alceste, un drame lyrique, un drame d’art complexe, un drame où des
, comme Lohengrin, comme Fidelio, comme Alceste, un drame lyrique, un drame d’art complexe, un drame où des actions soient ef
Fidelio, comme Alceste, un drame lyrique, un drame d’art complexe, un drame où des actions soient effectuées par des personna
nt effectuées par des personnages imitant des types humains ? Dans le drame racinien, l’anecdote, eût-elle d’encore plus gran
ersonnages algébriquement A. B, et C… Tristan, ai-je expliqué, est un drame de musique ; mais la lecture du seul texte littér
; mais la lecture du seul texte littéraire pourrait montrer encore un drame du mode racinien, Tristan étant un type, Isolde u
ra la virtuosité musicale, oui, et l’on confessera l’insignifiance du drame  ; mais entendre là un drame psychologique, c’est
ui, et l’on confessera l’insignifiance du drame ; mais entendre là un drame psychologique, c’est le monstrueux effet d’une éd
Wagner resté dramaturge en 1877 comme en 1849. Et remarquez qu’en ce drame vide de psychologies, le texte littéraire (et son
iers côtés d’art — cherchait en le Parsifal et n’y pouvait trouver un drame . Mais combien donc rirai-je de ceux qui, cherchan
rouver un drame. Mais combien donc rirai-je de ceux qui, cherchant ce drame , le trouvent ! et qui, depuis cinq ans, annuellem
ifal pour le contraire de ce qu’il est ; ces praticiens quand même du drame wagnérien… Bons wagnéristes, pâmez-vous aux succe
u factice et à laquelle d’ailleurs échappent des parties du quadruple drame . Dans, le désir d’amour est le mobile de toutes s
te rigueur déductive. Dans le Parsifal la synthèse sera totale, et le drame déduit d’une rigueur parfaite. Quelle est la loi
s de l’âme en son aspiration vers l’accomplissement ; Parsifal est le drame d’une âme qui ne s’appelle d’aucun nom ; ich hatt
undry, Klingsor, les Graliens, Parsifal), il désire. Que de luttes ce drame nous relate ! jusqu’à la victoire finale de ce Pa
ur, et vers lui une aspiration puissante et timide et croissante ; un drame qui m’enseigne — après combien d’angoisses — la p
é des textes théoriques de Wagner L’œuvre d’art de l’avenir, Opéra et drame , en particulier. [NdE] ad. Il s’agit d’une allus
13 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
es mêmes de la société, il semblait depuis longtemps à l’auteur de ce drame qu’il pourrait y avoir utilité et grandeur à déve
umaine au revers du crucifix. Puis, de tout ceci ainsi posé, faire un drame  ; pas tout à fait royal, de peur que la possibili
dée ; mais princier et domestique ; princier, parce qu’il faut que le drame soit grand ; domestique, parce qu’il faut que le
il faut que le drame soit grand ; domestique, parce qu’il faut que le drame soit vrai. Mêler dans cette œuvre, pour satisfair
idée elle-même comme la chair cache l’os. Voilà ce que l’auteur de ce drame a tenté de faire. Il n’a qu’un regret, c’est que
aujourd’hui plus que jamais le théâtre est un lieu d’enseignement. Le drame , comme l’auteur de cet ouvrage le voudrait faire,
elle de tout ce qui est nature, l’enveloppe merveilleuse du style, le drame doit avoir tout cela, sans quoi il ne serait pas
u style, le drame doit avoir tout cela, sans quoi il ne serait pas le drame  ; mais pour être complet, il faut qu’il ait aussi
même temps qu’il a la volonté de plaire. Laissez-vous charmer par le drame , mais que caleçon soit dedans, et qu’on puisse to
i magnifiquement vêtue d’or, de soie et de velours. Dans le plus beau drame , il doit toujours y avoir une idée sévère, comme
, d’expliquer en détail ce qu’il a voulu faire dans chacun des divers drames qu’il a donnés depuis sept ans. En présence d’une
14 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
pe du Roi de Thulé, serait fâché de voir représenté à Paris, avant un drame de lui, l’œuvre d’un confrère étranger. Puis M. B
de l’Opéra-Comique, pour cette première représentation française d’un drame de Wagner, ce choix aussi les séduisait peu. Joue
aise d’un drame de Wagner, ce choix aussi les séduisait peu. Jouer un drame du Maître là, entre Roméo et Juliette et La Nuit
ues Wagnéristes fantasques insinuaient que toutes représentations des drames du Maître étaient bonheurs médiocres, au prix du
rs médiocres, au prix du bonheur que leur procurait la lecture de ces drames , dans une chambre bien chaude, avec, dans les ore
cer pour longtemps, à l’espoir de voir de nos jours en France quelque drame du Maître. Et ce n’est point Wagner, seulement, c
unes compositeurs puissent entendre, pleinement, dans un théâtre, ces drames dont ils ne connaissent que les procédés techniqu
moyens, travaillons à faire représenter, sur un théâtre français, les drames de Richard Wagner. Et puisque Lohengrin a eu l’ho
odie angélique du salut !   Tel est, dans sa simplicité poignante, ce drame musical, et nous n’avons pas même tenté — connais
Senta sont deux conceptions qui n’ont pas été surpassées, et tout le drame se résume dans ces deux types surnaturels, l’un à
une langue déterminée, que Wagner a imaginé d’exposer au début de ses drames les principaux motifs dont il se servirait et le
ner, nos compositeurs ont préféré à la forme de la symphonie celle du drame . Plutôt que de traduire, comme Beethoven, leurs p
ompositeurs dramatiques. Mais, comme Wagner encore, ils ont vu que le drame musical, devant exprimer la vie de personnages ré
se défendent d’être wagnériens, offrent plus d’une analogie avec les drames du maître allemand. Elles ont le même souci de l’
rd, ils ne composent pas eux-mêmes les paroles et l’intrigue de leurs drames . L’intention qui les a guidés est des plus louabl
s livrets de fabricants sans génie, ils ont pris pour sujets de leurs drames les drames les plus remarquables de nos poètes. C
e fabricants sans génie, ils ont pris pour sujets de leurs drames les drames les plus remarquables de nos poètes. C’est ainsi
poètes. C’est ainsi que Mussorgsky a mis en musique, mot par mot, un drame en prose de Pouchkin (sic), Boris Godounoff. Sur
s auraient-ils, je crois, tout intérêt à composer eux-mêmes tout leur drame  ; alors seulement ils auraient la vision complète
t la modestie littéraire qui les empêche de faire eux-mêmes tout leur drame doit paraître d’autant plus regrettable. Il y a u
Il y a une autre chose qui établit une différence profonde entre les drames de nos musiciens et ceux de Wagner. Le drame doit
ence profonde entre les drames de nos musiciens et ceux de Wagner. Le drame doit être un récitatif, une mélodie continue. Mai
que la première alternative était plus logique. Le récitatif de leurs drames est chanté par les personnages : leur chant a seu
chard Wagner avait compris le rôle de l’orchestre et des voix dans le drame musical. Combien cela eût été heureux que nos com
’ils ont mieux compris la profondeur des théories wagnériennes sur le drame musical. Chez nous d’ailleurs, à côté de l’école
uée l’intention des auteurs ; puis onze chapitres sur chacun des onze drames de Wagner ; trois chapitres spéciaux sur « le mus
orte donc point des choses très nouvelles ; le côté philosophique des drames Wagnériens y est même tout à fait négligé ; aux W
donnerait l’expression idéale musicale, à l’esprit allemand, dans le drame . Qu’est-ce donc que la mélodie ? Le mot signifie 
Alberti : En mémoire du comte Auguste de Platen. II. Ses idées sur le drame allemand. Pas plus que ses poésies ne furent chan
r le drame allemand. Pas plus que ses poésies ne furent chantées, ses drames ne furent représentés, Ses œuvres d’ailleurs ne p
religieuse, politique, scientifique et artistique. » Il voit dans le drame le point culminant de la poésie. Quant aux sujets
dans le trésor des sujets mythologiques. Mais quelle forme donner au drame allemand ? Il ne sait résoudre cette question ; i
autant que sur la question de la poésie lyrique. Il n’y avait pas de drame allemand ; mais le sauveur nous est trouvé ; la c
le Vaisseau Fantôme la série d’études que nous avons annoncée sur les drames de Wagner. Chacune des études suivantes sera dema
a ouvre la voie. Le principal lien avec Wagner est la prédominance du drame sur la symphonie et la volonté d’éviter les forme
théoriques sont traduits : L’Œuvre d’art de l’avenir (1897), Opéra et Drame (1906), Ma vie (1911). Quant à César Antonovitch
15 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
é, depuis Richard Wagner dont la suprême ambition fut de restituer le drame tel que l’avaient conçu et réalisé les tragiques
entre les arts a été rompu au profit d’un seul : la musique a noyé le drame . Le juste accord se trouverait plutôt selon moi d
e notre ressort et mieux vaut écarter provisoirement la question du «  drame total » confondue aujourd’hui avec celle du « dra
la question du « drame total » confondue aujourd’hui avec celle du «  drame lyrique ». Sans renoncer à demander à la musique
intermède, il reste que ce qui nous concerne est plus spécialement le drame littéraire dans la forme que nous ont transmise l
les siècles et tel qu’il est pratiqué de nos jours : je veux dire le drame parlé. Ceci ne va-t-il pas modifier les termes de
II Si nous avons méconnu trop longtemps les principes premiers du drame , les excuses ne nous manquent pas. Où pouvions-no
à Alcibiade, un peu plus pathétiquement. À mesure que nous lirons, le drame bouillonnera et se dessinera dans notre tête et d
térieur. Ne nous figurons pas avoir assisté en esprit à l’authentique drame d’Eschyle ou de Shakespeare tel que Shakespeare e
Ni Eschyle, ni Shakespeare, ni Sophocle ni Calderon n’ont écrit leurs drames pour la lecture, mais pour la scène et une certai
r » d’après Sophocle que nous présente Jean Cocteau en dépouillant le drame original de son vêtement lyrique ne transpose pas
ssement. Mais, la chose accordée, il convient aussi d’affirmer que le drame a son verbe propre qui n’est ni celui du poème, n
ce compte, un scénario devrait suffire et nous aurions cet embryon de drame qu’est la Commedia dell’Arte. S’il n’a déjà mis d
les gestes, le mouvement, l’action, la vie que requiert avant tout le drame , ce n’est que par un artifice qu’un autre les y m
essentiels et passagers. Je dis que c’est par eux qu’il réalisera le drame . Je dis que c’est en les utilisant, en acceptant
mots qu’il laissera conserveront un peu de la vertu active propre au drame et au drame seul. Car, si nous ne pouvons restitu
laissera conserveront un peu de la vertu active propre au drame et au drame seul. Car, si nous ne pouvons restituer aujourd’h
prégnation. À cette condition, l’ouvrage sera ce qu’il veut être : un drame . Supprimez chez le dramaturge ce souci de réalisa
e. Certes, ce serait là une source de comique inépuisable : devant un drame un peu obscur, on verrait un à un tous les specta
ient par des « chut ! » indignés. Altercations, tumulte, pugilat : le drame se transporterait dans la salle ; celui de scène
it, c’est qu’ils ont vécu. Telles sont les conditions essentielles du drame . Il dépend de son siècle qu’il soit ou ne soit pa
tirer dans sa tour. S’il n’en redescend pas, son œuvre ne sera pas un drame . Le dramaturge est prisonnier des contingences du
us spécialement destiné aux délicats, le fait est qu’ils donneront au drame original le coup de grâce : il a cessé d’être apr
gie catholique. Le centre du culte, la Messe, est déjà par essence un drame . Pour les fidèles, c’est le drame des drames et u
, la Messe, est déjà par essence un drame. Pour les fidèles, c’est le drame des drames et un drame réel auquel le Fils de Die
, est déjà par essence un drame. Pour les fidèles, c’est le drame des drames et un drame réel auquel le Fils de Dieu participe
r essence un drame. Pour les fidèles, c’est le drame des drames et un drame réel auquel le Fils de Dieu participe en personne
ntrait ou suscitait dans le peuple présent aux fêtes, c’était bien le drame total. Ainsi naquirent les Mystères et les Miracl
journée même ne formait pas un tout solide, subsistant, comme chaque drame de la Trilogie. Il manqua aux auteurs dramatiques
matique suffisamment évolué : ils ne nous ont laissé qu’un embryon de drame . Mais, le génie et surtout le talent aidant (ils
nserva tous les rites du catholicisme romain. Shakespeare composa ses drames pour elle, la plupart de ses drames tout au moins
e romain. Shakespeare composa ses drames pour elle, la plupart de ses drames tout au moins. Comme ses ancêtres médiévaux et le
ermis, du reste, de chercher moins de choses qu’il n’y en a, tous ses drames parfaitement clairs se tiennent sur un plan moral
vec lui. Enfin, à la manière aussi du théâtre médiéval, il conçoit le drame comme une succession de scènes nous transportant
e, ouvert dans tous les sens, à tous. On en peut dire autant du grand drame espagnol, tel que l’ont fait Tirso de Molina, Lop
nt et de force tragique qu’elle sera plus resserrée, que l’essence du drame résidant dans le pathétique, il y aura donc intér
e que ces règles étroites et solides, tout en prêtant une ossature au drame , risquaient d’engendrer d’artificiel, de conventi
ce que fait l’homme que ce qui se passe dans l’homme : voici fondé le drame intérieur. Pour être intérieur, il n’en est pourt
drame intérieur. Pour être intérieur, il n’en est pourtant pas moins drame . Un sourire de Monime ou de Bérénice, un cri de P
en peu de traits et une action imagée. En face des excès possibles du drame purement intérieur, il pose les droits acquis, le
emblant de vie. La tourmente passée, rien ne saurait la soutenir. Le drame bourgeois réaliste est né, avec Diderot, La Chaus
que aisément, au lendemain du règne de David, le succès foudroyant du drame romantique. On est las des discours et des attitu
es auteurs tendent vers l’irréparable scission. Si les deux formes du drame romantique qui va être instauré ont des rapports
a-t-il au moins un public ? Un public étendu s’est plu longtemps aux drames de Victor Hugo. Mais je crois qu’il y a maldonne.
prétentions, en marge de ce qu’on nomme la littérature, le véritable drame romantique s’installe sur le « boulevard ». Ce bo
rd ». Ce boulevard sera le Boulevard du Crime. Le mélodrame, voilà le drame romantique essentiel, en ce qu’il a de plus justi
me ; ses entassements de cadavres feraient pâlir le plus sanglant des drames élizabéthains. Mais, du moins, il est franc ; il
ait bouger les acteurs, trembler les planches ; elle réalise, dans le drame , ce dynamisme que Molière obtient dans la farce e
d malheur, c’est qu’elle se suffit ; c’est que déplaçant le centre du drame et sa valeur active qui est malgré tout dans l’au
je préciserai plus loin ce que j’entends par la poésie au théâtre. Le drame bourgeois va faire ses preuves et assurer sa domi
rès quelques essais de théâtre en vers, plutôt poèmes dramatiques que drames et qui échouent brutalement ? ils sont, à mon sen
théâtre lui tourne le dos. Car voici « la pièce moderne » ; mi-partie drame , mi-partie comédie, on ne saurait lui donner un n
omposés de la farce, de la comédie, de la tragédie qui constituent le drame shakespearien. Et aussi le « miracle » et aussi l
es à côté, de ces théâtres clos où va s’élaborer la notion du nouveau drame . Si son effort fut bienfaisant — nous dirons en q
nnage et par suite l’être même de celui-ci, sans quoi il n’y a pas de drame . Ce réalisme extérieur, considéré techniquement,
st la couleur locale dans toute son horreur. Mais sur le plan même du drame , il aurait pu susciter chez le dramaturge un reto
rge, ainsi que Rostand qui n’apporte rien, sinon un dernier lustre au drame picaresque selon Hugo. Il va de soi que des ouvra
agédie classique, non plus, « implicités » par l’action comme dans le drame de Shakespeare… et de Jarry, ressortissent à l’in
y, ressortissent à l’inconscient. Un grand mystère plane alors sur le drame . Je n’exclus pas du drame, par principe, le mystè
scient. Un grand mystère plane alors sur le drame. Je n’exclus pas du drame , par principe, le mystère et l’inconscient, car t
ien j’ai montré jadis, dans un chapitre de Nos Directions, comment le drame symboliste selon la formule de Maeterlinck, insuf
e, mais toute la Vie — oui, la vie avec un grand V, c’est-à-dire : le drame et la poésie, le conscient et l’inconscient, tout
remis à sa place, toute accessoire ; ce n’est plus lui qui dessine le drame , qui le règle, qui le construit. Une esthétique c
oprement l’ennemie du dessin, par conséquent de l’art des maîtres. Le drame se fond dans une vapeur. Comment, en décriant le
obtiendrons d’agréables tableaux de genre ; ils n’ajouteront rien au drame et ils ne l’exprimeront pas. J’aurais voulu pouv
’ai dit, la réaction idéaliste ou plus exactement spirituelle dans le drame , plus sainement qu’en Bataille, plus fortement qu
ions actuelles du théâtre, peut-être s’est-il résigné à considérer le drame tel qu’il le concevait comme irréalisable au jour
ue à son paroxysme ? Certaines scènes de l’Échange et de ses premiers drames en témoignent et ce n’est rien de moins que la ré
me les égale, scéniquement parlant. La vraie conception catholique du drame , avec le dogme, avec la foi, c’est celle de Claud
dont la Noblesse de la Terre est l’exemple le plus parfait. Quant au drame d’idées, seule forme acceptable de la « pièce à t
antaisie, si délicates et ravissantes qu’elles soient, pour mettre le drame en valeur. L’essentiel c’est le jeu, ce n’est pas
et plus de liberté les trois dimensions de la scène pour assurer aux drames de Shakespeare une continuité conforme à leur arc
ait à lui : la primauté essentielle de l’acteur, cheville ouvrière du drame , délégué vivant de l’auteur, instrument et incarn
: la mise en place, en mouvement et en valeur des éléments humains du drame , selon un certain ordre rythmique et plastique de
stumes rehausseront de couleurs choisies — selon l’exigence intime du drame ainsi projeté au dehors. Quelques éléments de déc
écédente marquait une tendance très nette à séparer la littérature du drame , et à écarter de la scène les écrivains propremen
Achard. Si l’on tente aussi de ressusciter les plus hautes formes du drame , on tend surtout vers la comédie et la farce ; le
tes formes du drame, on tend surtout vers la comédie et la farce ; le drame néo-shakespearien leur fait accueil. La littératu
Ou plutôt non : cela s’est fait sans moi. J’ai rencontré un sujet de drame chrétien, il m’a tenté et je l’ai traité de mon m
bénévole aussi. Peu avant de mourir, le traducteur des Tisserands, le drame de Gerhardt Hauptmann, avait fait un rêve semblab
storiques, se serait levé au grand siècle pour réaliser le miracle du drame chrétien national : la France n’a pas encore le s
de « poésie » dont j’ai parlé abondamment. Mettons à part les sombres drames réalistes d’un homme de très grand talent, Stève
le de grandeur aux moments où le pathétique l’emporte, il submerge le drame sous un torrent étincelant de paradoxes, de jeux
sant du vers au chant et du chant à la danse, sans rompre la ligne du drame . Puissent des dramaturges indépendants s’en inspi
16 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220
e mœurs et la tragédie. Plus tard, mais avec une autorité moindre, le drame romantique fit sonner le pur métal de ses tirades
rises macabres, de la parade italienne de Ruzzante nous descendons au drame chirurgical, l’ancienne scène à effet du mélodram
éténier54. La comédie entre M. Bisson et M. Grenet-Dancour. I. — Le drame romantique « Jonglerie des mots, néant brutal
qu’eût-il dit de M. Jacques Richepin ? Tout le monde est d’accord, le drame romantique est sans pouvoir sur le public et ses
ce Magre ont organisé le théâtre des Poètes qui ne joua guère que des drames romantiques — un peu différents de ceux de M. Ric
née par le théâtre de l’Œuvre. L’Œuvre s’était consacrée jusqu’ici au drame scandinave, drame idéologique, puissant mais froi
de l’Œuvre. L’Œuvre s’était consacrée jusqu’ici au drame scandinave, drame idéologique, puissant mais froid, profond mais in
ame de l’enseignement orphique et affirme son intention de renouer le drame philosophique et religieux. Au contraire M. Paul
condamnent à l’avance la réalisation sur la scène de ces œuvres. Les drames de Shakespeare et de Wagner au point de vue métie
titre, à “l’Arbre de la Croix” ? — Il se dresse à l’extrémité de ses drames . Il forme centre du quinconce. On est tout stupéf
jà Tête d’Or et La Ville ; une version très différente, de ce dernier drame avait paru plus récemment dans Le Mercure ; L’Éch
bles parties, sont moins bons. — Réunis d’un coup en volume, ces cinq drames manifestent un travail et une puissance d’inventi
alyse, si détaillée soit-elle, ne peut donner aucune idée de ces cinq drames  ; ils ne rappellent quoi que ce soit, et l’on est
elques-uns. »   La Dame à la Faux de M. Saint-Pol-Roux, constitue un drame étrange, éloquent, le plus complet chaos des méta
M. Henri Mazel, ce défenseur obstiné de la gloire latine. IV. — Le drame social Il y a eu, vers 1896-1899, toute une p
e MM. Donnay et Descaves. Ce qui manqua surtout à l’épanouissement du drame social, ce fut une scène et un public. Antoine se
ns de Swift. M. Roger Le Brun, dans Le Bonheur des Hommes essayait le drame moderne le plus simple et le plus émouvant, parce
ois de Curel, par Roger Le Brun, Sansot et Cie, 1905, in-18. 54. Les drames de M. A. de Lorde doivent être mis à part La Dorm
17 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »
as tort de vouloir être amusée. De cette évidence se déduit la loi du drame . En effet, au-delà de cette barrière de feu qu’on
pour l’esprit cette leçon qu’on appelle la morale : tel est le but du drame . On le voit, le drame tient de la tragédie par la
çon qu’on appelle la morale : tel est le but du drame. On le voit, le drame tient de la tragédie par la peinture des passions
ure des passions, et de la comédie par la peinture des caractères. Le drame est la troisième grande forme de l’art, comprenan
e la tragédie se rencontrent, et l’étincelle qui en jaillit, c’est le drame . En expliquant, comme il les entend et comme il l
les a déjà indiqués plusieurs fois, le principe, la loi et le but du drame , l’auteur est loin de se dissimuler l’exiguïté de
ent l’art tout entier, à quelques-unes des idées particulières que ce drame , Ruy Blas, peut soulever dans les esprits attenti
point de vue de la philosophie de l’histoire, quel est le sens de ce drame  ? — Expliquons-nous. Au moment où une monarchie v
ter cette partie de sa pensée, ce qu’il est loin de supposer, dans le drame qu’on va lire, la première moitié de la noblesse
nquième, celle du roi Charles II. Mais, dans l’histoire comme dans le drame , Charles II d’Espagne n’est pas une figure, c’est
des aspects. C’est l’impression particulière que pourrait laisser ce drame , s’il valait la peine d’être étudié, à l’esprit g
t de vue de la philosophie de l’histoire. Mais, si peu qu’il soit, ce drame , comme toutes les choses de ce monde, a beaucoup
c. De même, pour tomber d’une très grande chose à une très petite, ce drame , dont nous venons d’indiquer le sens historique,
urraient y paraître personnifiées et résumées. Don Salluste serait le drame , don César la comédie, Ruy Blas la tragédie. Le d
luste serait le drame, don César la comédie, Ruy Blas la tragédie. Le drame noue l’action, la comédie l’embrouille, la tragéd
18 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
onique. Lohengrin et les œuvres de Wagner à Paris ; les opéras et les drames de Wagner On a annoncé que Lohengrin serait do
es, vagues enfantements de désir. — Tristan et la Tétralogie sont des drames littéraires, avec musique et plastique : le texte
once aux richesses symphoniques de l’étude passionnelle… Mais, en ses drames , il est poète, avec les subtilités, les grandeurs
btilités, les grandeurs, et les affinements des purement poètes ; son drame existe, littérairement, comme un roman dialogué ;
ristan, ayons un théâtre où soient des acteurs jouant en comédiens le drame réel et réaliste, capables de prononcer les mots
l’œuvre représentée ; où le public, libre de faux préjugés, écoute un drame . Notre Opéra-comique n’est point ce théâtre : il
toutes les forces des bonnes volontés éparses, et créé le théâtre du Drame avec Musique, la Tétralogie et Tristan auront, en
serait comprise et admirée de ceux mêmes qui ne connaîtraient pas le drame dont elle est le magnifique résumé. Il n’en est p
écidément, le Pessimisme. Elle nous donne des romans pessimistes, des drames pessimistes, des poèmes pessimistes, des œuvres d
usement, les morceaux de l’œuvre wagnérienne ? Combien connaissent un drame entier du Maître : où est l’écrivain qui a lu Ses
Révélateur, il a dit la Réalité des choses. Si les personnages de ses drames sont des souffrants, c’est qu’il était, aussi, le
u monologue grandiose de Brünnhilde, dans la Tétralogie, alors que le drame à son apogée, éclate en une intensité pleine d’al
s peut, seule, clairement, faire voir comment Beethoven comprenait le drame . Qui pourrait entendre cette œuvre musicale admir
être, persuadé de ce que la musique de l’Ouverture enferme, déjà, le drame entier ? Et toute l’action dramatique que tient l
et de l’opéra Léonore, qu’est-elle, sinon une répétition affaiblie du Drame vécu dans l’Ouverture, quelque chose pareille à l
Idée du Monde, et une Idée toute générale, enferme en elle, déjà, le Drame entier, de même que le Drame à son tour, peut, se
oute générale, enferme en elle, déjà, le Drame entier, de même que le Drame à son tour, peut, seul, exprimer l’Idée du Monde
tour, peut, seul, exprimer l’Idée du Monde adéquate à la Musique. Le Drame dépasse les limites de la Poésie, de la même faço
tion, seulement, dans les régions très élevées de l’âme. Ainsi que le Drame ne cherche pas à peindre, par une description, le
ion, et la modification de ces motifs est comparable à la création du Drame , mais encore le Drame qui représente les Idées, n
n de ces motifs est comparable à la création du Drame, mais encore le Drame qui représente les Idées, ne peut, en vérité, êtr
prime, avant toute chose, une tendance à priori de l’homme à créer le Drame , de même que nous construisons le Monde de l’Appa
me encore, cette représentation consciente de l’Idée du Monde dans le Drame semble être faite au moyen de cette loi intérieur
dramatiques ont, souvent sans une pleine conscience, compris ainsi le drame  ; mais, au-dessus de tous, le plus extraordinaire
i n’a aucune ressemblante à ses devanciers, et qui nous donne, non le drame poétique ou une œuvre d’art, mais la représentati
ur l’impression que nous a produite ce personnage de Coriolan dans le Drame de Shakespeare ; et pour cela, dans tout le détai
l. Une seule chose nous restera dans l’esprit, dominant le tumulte du Drame  : la figure de ce farouche Coriolan dont la fiert
istance d’une âme forte surnaturellement. Beethoven choisit, pour son drame , uniquement, ces deux motifs principaux qui, plus
les élévations de ces deux motifs ; nous suivrons, en même temps, un drame qui, dans son expression propre, contient tout ce
plexe, et l’addition de personnages moins importants. Ce qui, dans le drame , nous apparut, immédiatement, au travers de l’act
et les émotions sont également précises que nous produisent, dans le drame , la force naturelle des caractères, ici, les moti
, d’inexplicable et incomparable manière, a fait ceci : les formes du drame , que les pièces du grand Caldéron, déjà, avaient
rt dernière. Et cette œuvre d’art, enfin, doit être, suivant nous, le Drame Complet, s’étendant bien au-delà du domaine de la
ien au-delà du domaine de la pure Poésie. Ayant reconnu l’identité du drame chez Beethoven et Shakespeare, nous pouvons dire,
rame chez Beethoven et Shakespeare, nous pouvons dire, encore, que ce drame complet devra être, par rapport à l’Opéra, ce qu’
ue ce drame complet devra être, par rapport à l’Opéra, ce qu’est à un Drame littéraire une pièce de Shakespeare, et une symph
à la musique cette précision qu’elle demande ; seul peut la donner le Drame , et non point, certes, le poème dramatique, mais
a donner le Drame, et non point, certes, le poème dramatique, mais le Drame se mouvant réellement devant nos yeux, l’image de
te, cette forme dans laquelle disparaissent, complètement, et pour le Drame , et pour la Musique, surtout, toutes les conventi
aires des six premiers numeros I — 8 Février 1° Chronique de Janvier ( Drame musical ou Opéra ; les Concerts ; le mouvement Wa
onique (Lohengrin et les œuvres de Wagner à Paris ; les opéras et les drames de Wagner), par Édouard Dujardin. 2° Le Prélude d
eporter à ce propos à deux textes. Le premier de Wagner dans Opéra et Drame , t. II, op. cit., p. 53. et le second de Schopenh
19 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Marie Tudor » (1833) »
vrai, le vrai à travers le grand, tel est donc, selon l’auteur de ce drame , et en maintenant, du reste, toutes les autres id
n’en a jamais cherché d’autre au théâtre jusqu’à ce jour. Le nouveau drame qu’il vient de faire représenter est un effort de
. Grande comme reine. Vraie comme femme. Il l’a déjà dit ailleurs, le drame comme il le sent, le drame comme il voudrait le v
comme femme. Il l’a déjà dit ailleurs, le drame comme il le sent, le drame comme il voudrait le voir créer par un homme de g
t, le drame comme il voudrait le voir créer par un homme de génie, le drame selon le dix-neuvième siècle, ce n’est pas la tra
utes les faces. S’il y avait un homme aujourd’hui qui pût réaliser le drame comme nous le comprenons, ce drame, ce serait le
me aujourd’hui qui pût réaliser le drame comme nous le comprenons, ce drame , ce serait le cœur humain, la tête humaine, la pa
dessus de tout cela on sentirait planer quelque chose de grand ! À ce drame , qui serait pour la foule un perpétuel enseigneme
histoire : une reine, un favori, un bourreau. À l’homme qui créera ce drame il faudra deux qualités : conscience et génie. L’
encourage le poète. Que le poète vienne donc ! Quant à l’auteur de ce drame , sûr de l’avenir qui est au progrès, certain qu’à
20 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
ès l’impression du public, il ne paraît pas que ces transpositions du drame Wagnérien dans une salle de concert soient bien f
iaste ; succès sans conteste. Qu’annonce-t-on en effet au public ? Un drame musical, donc une œuvre de musique dont la musiqu
de la musique, la signification du développement émotionnel qu’est le drame musical ? Nombre de critiques et d’amateurs, crus
r ? : la plastique n’est-elle pas indispensable à la compréhension du drame Wagnérien ?… le drame n’est-il fait pas pour le t
st-elle pas indispensable à la compréhension du drame Wagnérien ?… le drame n’est-il fait pas pour le théâtre ?… Certes, la j
recréons votre action scénique, votre mimique, vos décors et tout le drame . Le public qui, à l’Eden-Théâtre, semblait compre
mblait comprendre si intelligemment les développements émotionnels du drame Wagnérien, regrettait-il l’absence des splendeurs
de cette puissance que lui donne pleinement la musique, de refaire le drame , mais glorieusement, selon la musique et l’âme Wa
ur final de la neuvième symphonie, et sur laquelle Wagner a érigé son drame de musique. L’art de Wagner marche vers ce désir,
dans Parsifal. Oui, l’œuvre entier de Wagner, compris comme un grand drame , démontre ce fait miraculeux : que le cœur de l’h
 ; sans elle l’Art serait devenu moralisateur et froid : car le grand drame de la connaissance de Dieu est exécuté par le cœu
ns ces peuples peut être ému par la musique, par la représentation du drame d’un Wagner, même né en Allemagne, tout cela n’es
ion parfaite de l’homme idéal. Et cette représentation devait être un drame , car dans un drame seulement peuvent vivre les id
omme idéal. Et cette représentation devait être un drame, car dans un drame seulement peuvent vivre les idéals ; et ce drame
n drame, car dans un drame seulement peuvent vivre les idéals ; et ce drame devait naître de la musique, car la musique seule
igoureusement ce que l’a fait Wagner, la base sur laquelle s’élève le drame . Or pour les spectateurs la compréhension de la m
tout à fait impossible, s’ils ne peuvent se faire une idée claire du drame qui tout d’abord s’offre à eux, s’ils ne comprenn
s’ils ne comprennent pas les paroles par lesquelles les personnes du drame unissent dans leur sphère le cœur musical à la tê
de la littérature, mais qu’il s’exprime dans l’œuvre d’art vivante du drame , du drame musical. C’est une parole qui doit être
érature, mais qu’il s’exprime dans l’œuvre d’art vivante du drame, du drame musical. C’est une parole qui doit être chantée p
sticité idéale ! Lorsque nous comparons les deux introductions de ces drames , nous trouvons que est tout dit par et dans la mu
olfram, mais Wagner n’y voit encore que des grandes scènes, et non le drame  ; profondément il lui fallait d’abord entrer et d
e du vainqueur du monde, Parsifal.   Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame populaire. I. L’art n’atteint son but que lorsqu’
t qui ainsi a une signification pratique. De tous les genres d’art le drame a le plus d’influence, car il reflète la vie et s
yen Age. L’immense génie de Shakespeare ferait douter qu’après lui le drame pût encore se développer, si l’on ne devait le dé
car, comme lui, il représente la mondalisation de la poésie. Mais le drame anglais a été tué par les Puritains, et de nos jo
ne pouvait le saisir que littérairement, on ne savait pas inspirer au drame cette vraie vie qui se révèle à leur représentati
aie vie qui se révèle à leur représentation théâtrale ; les meilleurs drames allemands souffrent de cette lutte entre la litté
e le poème de Tristan est achevé, et au printemps de la même année le drame de Parsifal est esquissé. Bientôt la composition
nté pour tous, pour l’humanité.   2° Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame national   Les Allemands ont toujours été méconte
pt fois, les Maîtres Chanteurs huit fois, Rienzi sept fois. Outre les drames Wagnériens, nous avons entendu Faust, le Prophète
21 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
harmonies ne sont point les expressives polyphonies, troublantes, du drame wagnérien. Mais fussent-ils poètes, fussent-ils p
x à qui le mythe n’apparaît point en sa signifiance symbolique, et le drame en sa philosophie… Et qu’importe ?… fût-on, encor
ces années, ses œuvres de critique et d’esthétique, commentaires des drames qu’en même temps il méditait, Tristan, la Tétralo
ême : c’est le sujet de L’œuvre d’art de l’avenir (Leipzig, 1850). Le drame seul est l’expression complète de tous nos besoin
isolement des différentes branches de l’art réunies autrefois dans le drame complet. Associés successivement, appelés à coopé
crits se trouvent réunies logiquement dans le grand traité : Opéra et Drame (Leipzig, 1856). C’est l’œuvre la plus complète d
dans l’art un élément féminin, qui doit être fécondé par le poète. Le drame littéraire a une même origine et une même destiné
’art grec, dans Iphigénie ; et, de nouveau, avec Faust, comme avec le drame de Schiller, le romantisme historique envahit le
le romantisme historique envahit le théâtre. Fidèle à son origine, le drame doit créer pleinement la vie, toujours présente,
poésie ont eu même naissance, même sort, et doivent se réunir dans le drame complet. Pour exprimer pleinement la vie, l’art d
du, pour ainsi dire, mais disposer seulement le spectateur à vivre le drame . La Communication a mes amis (Leipzig, 1850), pré
ournie par la musique et la peinture, mais seulement fécondées par le drame , qui, seul, a une prise directe sur la réalité de
la préoccupation de Wagner reste la même ; réformer l’art au moyen du drame musical, poétique et plastique. Dix ans après opé
moyen du drame musical, poétique et plastique. Dix ans après opéra et drame , dans la lettre à Frédéric Villot, Richard Wagner
édéric Villot, Richard Wagner résume tous ses écrits sur la nature du drame artistique. Cette lettre, préface à l’édition fra
e que l’âme s’en est formé l’image dans ses rêves. » Au propos de ce drame , réalisation complète de l’idéal projeté, Wagner
variée et constante, expressive sans exagération. La symphonie et le drame sont deux formes successives de la mélodie vérita
complet, non comme un tout séparé. Elle comprendra donc une école de drame et une école de musique instrumentale. L’enseigne
a sur ces questions de détail. Dans un traité sur l’art de diriger le drame (1869) il posera l’idéal du chef d’orchestre, men
iques, le Maître avait paru songer à la destination de l’art. Dans le drame il avait vu, d’abord, un moyen d’arracher les aud
religion allemande artistique, Bach et Beethoven. De même que dans le drame il voit, au-dessus de l’expression dramatique, le
l’Opéra (Leipzig, 1871), il explique que l’ancien opéra est voisin du drame religieux ; le drame est seulement la définition
1), il explique que l’ancien opéra est voisin du drame religieux ; le drame est seulement la définition correcte de ce dont l
de Parsifal ramène le Maître aux questions pratiques de l’opéra et du drame . Mais déjà son idée de l’œuvre d’art s’est complé
s articles sur les Poètes et les Compositeurs, sur la Musique dans le Drame (1877), il proclame le rôle sacré de l’art, et co
r ouvrage théorique de Richard Wagner, comme Parsifal est son dernier drame  ; achevés à peu près à la même époque, les deux c
enouveler toutes les formes de l’art, puis, à concevoir, au dessus du drame artistique, et l’anoblissant, une Religion, posit
ichard Wagner, après eux : « Richard Wagner a mêlé la description au drame lyrique, en lui donnant un développement nouveau
de forge, et des murmures de forêt dans Siegfried, et, dans tous les drames , des peintures prodigieuses, donnant, comme le ve
expressives, créaient des sentiments, mais sans dire le pourquoi ; le drame complet, analytique et réaliste devait motiver le
iel à la musique, de la description. Nous le comprenons comme lui. Le drame a besoin de montrer des faits ; et il doit les mo
par tous les moyens. Mais la musique descriptive est plutôt, dans ce drame , l’œuvre du poète que l’œuvre du musicien. M. Sai
pes de morceaux artificielles et bonnes pour le concert, de suivre le drame pas à pas, sans faiblesse, et de se rapprocher de
rtir. Aussi, faut-il conseiller à tous les écrivains qui méditent des drames lyriques, aussi bien qu’à tous les musiciens, de
elque valeur. Le Soir (9 mars) : B. de Lomagne (Soubies). Analyse du drame , intéressante, et très élogieuse. L’Intransigean
tion d’un journaliste parisien vivement touché des grandes beautés du drame wagnérien ; intéressant compte-rendu de la soirée
L’auteur est un compositeur de musique qui goûte très vivement, en le drame de Wagner, les qualités purement musicales. Le P
noit est un compte-rendu de la répétition générale et une histoire du drame de Wagner. Gil Blas (18 et 19 mars) : Victor Wil
e. Enfin, l’analyse du poème. Deuxième article : L’opéra ancien et le drame wagnérien ; ce qu’est précisément le drame wagnér
cle : L’opéra ancien et le drame wagnérien ; ce qu’est précisément le drame wagnérien ; le rôle de l’orchestre et le rôle de
judicieuse, d’un amateur, qui a compris quelques-unes des beautés du drame . Le Français (24 mars) : Adolphe Jullienas. Séri
é par les Maîtres Chanteurs d’une façon décisive comme par les autres drames wagnériens. Après une analyse de la pièce, il exp
dée d’une notice sur l’œuvre poétique (brochure, in-16, 1 fr. 50). Le drame des Maîtres Chanteurs est le seul de la dernière
e part, l’ouverture de Léonore est une symphonie dans laquelle vit le drame qu’elle annonce bien plus que ce drame lui-même :
symphonie dans laquelle vit le drame qu’elle annonce bien plus que ce drame lui-même : Fidelio n’est qu’un livret d’opéra rel
se manifester dans toute sa plénitude, et produire l’art nouveau : le drame musical. Brayer Paul Lindau : Richard Wagner (
22 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
trois genres littéraires successifs : la poésie lyrique, l’épopée, le drame . De sorte que, selon Hugo, l’époque primitive fut
venus à la sommité poétique des temps modernes. Shakespeare, c’est le drame  ; — et le drame est le caractère propre de la tro
té poétique des temps modernes. Shakespeare, c’est le drame ; — et le drame est le caractère propre de la troisième époque de
nt chacun correspond à une époque de la société : l’ode, l’épopée, le drame . Les temps primitifs sont lyriques, les temps ant
amatiques. L’ode chante l’éternité, l’épopée solennise l’histoire, le drame peint la vie… L’ode vit de l’idéal, l’épopée du g
e drame peint la vie… L’ode vit de l’idéal, l’épopée du grandiose, le drame du réel. Enfin, cette triple poésie découle de tr
inant. La Bible, ce divin monument lyrique, renferme une épopée et un drame en germe, les Rois et Job. On sent dans tous les
e poésie lyrique et un commencement de poésie dramatique. L’ode et le drame se croisent dans l’épopée. Il y a tout dans tout 
ous les autres, et qui impose à l’ensemble son caractère propre. — Le drame est la poésie complète. L’ode et l’épopée ne le c
a série Bible-Iliade-Shakespeare, Shakespeare signifie l’avènement du drame et de la société moderne, comment admettre en bon
(épique), comment expliquer la série Orphée-Homère-Eschyle ? Et si le drame est « la poésie complète », c’est-à-dire définiti
 la poésie complète », c’est-à-dire définitive, allons-nous faire des drames jusqu’à la fin des temps ? À ne prendre que la Fr
araît presque naïvement : il veut prouver que son époque est celle du drame  ; en secret, il se flatte de dépasser Shakespeare
la littérature française du xixe  siècle, la série : lyrisme, épopée, drame . Enfin, en recherchant les rapports de cette évol
sente et dans leur lutte avec d’autres hommes et d’autres groupes. Le drame , c’est la fin d’une journée, où les ténèbres lutt
 ; l’épopée, c’est l’action et aussi la passion, quand elle crée ; le drame , c’est la crise, tendant à la sérénité (Katharsis
Daniele Cortis, de Fogazzaro, est surtout dramatique, tandis que les drames de D’Annunzio sont surtout lyriques. Mais encore
parfaitement (épopée), puis il s’effondre devant un nouveau principe ( drame ). Telle est l’évolution normale, dans ses grandes
n’eurent aucune influence sur l’évolution du théâtre ; elles sont au drame ce que les mannequins du musée Grévin sont à l’ho
considérer comme un petit roman, alors qu’elle est le plus souvent un drame de par la conception de l’action et du conflit ps
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »
rres (1877). — Césarine (1880). — La Glu, roman (1881). — Nana-Sahib, drame en cinq actes, en vers (1882). — La Glu, drame en
(1881). — Nana-Sahib, drame en cinq actes, en vers (1882). — La Glu, drame en cinq actes (1883). — Miarka, la fille à l’ours
en cinq actes (1883). — Miarka, la fille à l’ourse (1883). — Macbeth, drame de Shakespeare en 9 tableaux et en prose (1884).
(1884). — Les Blasphèmes (1884). — La Mer (1885). — Monsieur Scapin, drame en 3 actes, en vers (1886). — Braves gens (1888).
me en 3 actes, en vers (1886). — Braves gens (1888). — Le Flibustier, drame en 3 actes, en vers (1888). — Le Cadet, roman (18
s (1888). — Le Cadet, roman (1890). — Truandailles (1898). — Le Mage, drame lyrique avec musique de Massenet (1891). — Par le
é ; mais qui donc eut attendu de l’auteur de la Chanson des gueux un drame aussi innocent ? Cela me désoriente et me scandal
qu’il flibuste, si j’ose m’exprimer ainsi. Horreur ! Il y a dans son drame des passages qui font songer à Michel et Christin
par des lettres à un homme qui peut se tromper sur l’agencement d’un drame , mais qui a le feu sacré, l’enthousiasme entêté p
rtraits (1891).] Lucien Muhlfeld M. Jean Richepin continue les drames de Victor Hugo ; ce n’est pas une raison pour all
matiques en vers. Non que je croie à la renaissance possible du grand drame à la Hugo, tel que l’ont pratiqué, les derniers,
ancisque Sarcey (Le Chemineau.) L’Odéon nous a donné le Chemineau, drame en vers, de M. Jean Richepin. C’est une œuvre con
longtemps que je dis qu’au théâtre, le Français n’aime au fond que le drame en vers et le vaudeville ! Jamais cette vérité n’
génie manquée. Et le public a été de cet avis. … Ceci forme un petit drame simple, exquis par sa simplicité même. Ce ne sont
24 (1881) Le naturalisme au théatre
t révolutionner les conventions admises et planter enfin le véritable drame humain à la place des mensonges ridicules qui s’é
sée, après un long règne de gloire. Depuis le dix-huitième siècle, le drame romantique s’agitait donc dans la tragédie. Les t
matique sous une nouvelle formule était fatale, et c’est alors que le drame romantique planta bruyamment son étendard devant
la victoire. Et jamais le mot insurrection n’a été plus juste, car le drame saisit corps à corps la tragédie, et par haine de
s forêts centenaires. Et l’antagonisme se retrouve ainsi partout ; le drame romantique, brutalement, se fait l’adversaire arm
e. Il faut insister sur cette rage d’hostilité, dans le beau temps du drame romantique, car il y a là une indication précieus
ses oppositions et ses inconséquences ; ainsi, on se rappelle que le drame romantique a surtout bataillé pour mêler le rire
tombée en enfance. Seulement, il serait ridicule de vouloir borner au drame romantique l’évolution de l’art dramatique. Aujou
te façon de voir, il est certain que, si l’on part de la tragédie, le drame romantique est un premier pas vers le drame natur
n part de la tragédie, le drame romantique est un premier pas vers le drame naturaliste auquel nous marchons. Le drame romant
est un premier pas vers le drame naturaliste auquel nous marchons. Le drame romantique a déblayé le terrain, proclamé la libe
lois contre lesquelles on s’est révolté. Eh bien, toute l’histoire du drame romantique est là. Il a pu être la formule nécess
l ne fallait pas en inventer une autre. Aujourd’hui donc, tragédie et drame romantique sont également vieux et usés. Et cela
que sont également vieux et usés. Et cela n’est guère en l’honneur du drame , il faut le dire, car en moins d’un demi-siècle i
l faut espérer et attendre. III Le temps semble déjà loin où le drame régnait en maître. Il comptait à Paris cinq ou si
public a changé, d’autres modes sont venues. Mais le discrédit où le drame est tombé provient surtout de l’épuisement du gen
ique qui disparaît emporte avec elle ses interprètes. Aujourd’hui, le drame , chassé de scène en scène, n’a plus réellement à
cès de loin en loin ranime les courages. Mais la pente est fatale, le drame glisse à l’oubli ; et, s’il paraît vouloir parfoi
surtout, est dans la désolation ; elle jure bien haut qu’en dehors du drame , de son drame à elle, il n’y a pas de salut pour
ans la désolation ; elle jure bien haut qu’en dehors du drame, de son drame à elle, il n’y a pas de salut pour notre littérat
au contraire qu’il faut trouver une formule nouvelle, transformer le drame , comme les écrivains de la première moitié du siè
Toute la question est là. La bataille doit être aujourd’hui entre le drame romantique et le drame naturaliste. Je désigne pa
là. La bataille doit être aujourd’hui entre le drame romantique et le drame naturaliste. Je désigne par drame romantique tout
hui entre le drame romantique et le drame naturaliste. Je désigne par drame romantique toute pièce qui se moque de la vérité
ature. Dernièrement, on faisait de grands efforts pour ressusciter le drame historique. Rien de mieux. Un critique ne peut co
ntuition et de résurrection sont le plus nécessaires. Je comprends ce drame , lorsqu’il est traité par des poètes de génie ou
intérêt profond. Mais je sais malheureusement ce que les partisans du drame historique veulent ressusciter : c’est uniquement
rtisans du drame historique veulent ressusciter : c’est uniquement le drame à panaches et à ferraille, la pièce à grand spect
ns de quelque jugement comprennent parfaitement que la tragédie et le drame romantique sont morts. Seulement, le plus grand n
oque légendaire. Aussi voit-on les personnages d’une tragédie ou d’un drame romantique se promener, raidis dans une altitude,
s du caprice et de l’imprévu, et les idylles, et les comédies, et les drames . Quand le champ sera retourné, ce qui semble inqu
e facile. Certes, je ne puis me prononcer sur la forme que prendra le drame de demain ; c’est au génie qu’il faut laisser le
time que notre théâtre s’engagera. Il s’agit d’abord de laisser là le drame romantique. Il serait désastreux de lui prendre s
r la force de se lever tout debout et d’être un homme de génie. Si le drame naturaliste doit être, un homme de génie seul peu
nter. Corneille et Racine ont fait la tragédie. Victor Hugo a fait le drame romantique. Où donc est l’auteur encore inconnu q
ame romantique. Où donc est l’auteur encore inconnu qui doit faire le drame naturaliste ! Depuis quelques années, les tentati
de Molière, trouvera en plein dans la réalité la comédie vivante, le drame vrai de la société moderne. Le don Je parl
us nos tragiques et nos comiques d’il y a deux siècles en face de nos drames et de nos comédies d’aujourd’hui ? Ils n’y compre
t très hardi et très neuf ; et pas du tout, lorsqu’on a accouché d’un drame ou d’une comédie, il arrive presque toujours qu’o
’on fait sur soi. Pourquoi, lorsqu’à vingt ans je rêvais des plans de drames et de comédies, ne trouvais-je jamais que des cou
s faisons en France d’une pièce. La littérature russe compte quelques drames superbes, qui se développent avec une originalité
s’y récréer ; au lieu que, si l’on ne comprend pas une comédie ou un drame , on s’ennuie à mourir. Eh bien, voilà pourquoi, s
our les avoir apprises par cœur. Après les tragédies, ce seraient les drames lyriques de Victor Hugo qu’on aurait applaudis, e
e plus explicable ici encore : la musique du vers a tout emporté, ces drames ont passé comme des livrets d’opéra, grâce à la v
jeunes auteurs dramatiques ; qu’on essaye même de créer un théâtre de drames populaires, ouvert à tous les essais. Rien de mie
es ne traversent point en ce moment la même crise que les théâtres de drames . C’est la question littéraire que je désire trait
enregistre un aveu. Voici trois ans que je ne cesse de répéter que le drame se meurt, que le drame est mort. Lorsque j’ai dit
ci trois ans que je ne cesse de répéter que le drame se meurt, que le drame est mort. Lorsque j’ai dit que les planches étaie
Eh bien ! nous sommes donc enfin d’accord. Tout va de mal en pis, le drame est en train de disparaître, si on ne parvient pa
ssible. La queue romantique, inquiète et irritée de la disparition du drame selon la formule de 1830, s’est avisée de déclare
u drame selon la formule de 1830, s’est avisée de déclarer que, si le drame mourait, cela venait simplement de ce qu’on n’ava
t que toute bonne pièce a été jouée, c’est qu’on ne pourrait citer un drame ou une comédie de mérite qui n’ait eu son heure e
rte-Saint-Martin, l’Ambigu, le Théâtre-Historique ne trouvent plus de drames  ; vite ouvrons une salle nouvelle, pour élargir l
, les directeurs repoussent les tentatives ; ils ont tout essayé, les drames à panaches, les drames historiques, les drames ta
sent les tentatives ; ils ont tout essayé, les drames à panaches, les drames historiques, les drames taillés sur le patron de
s ont tout essayé, les drames à panaches, les drames historiques, les drames taillés sur le patron de 1830. S’ils ont abandonn
ables, si l’on excepte quelques artistes de talent. Les traditions du drame romantique se perdent ; il faut attendre qu’une g
it toutes les peines du monde à réunir une troupe convenable. Oui, le drame d’hier est mort ; oui, il n’y a plus de directeur
ne mettrait pas debout ce cadavre. Il n’y a qu’une façon de rendre au drame tout son éclat : c’est de le renouveler. Le drame
façon de rendre au drame tout son éclat : c’est de le renouveler. Le drame romantique est aussi mort que la tragédie. Attend
dies de Voltaire, où le décor jouait déjà un rôle ; nous avons eu les drames romantiques qui ont inventé le décor fantaisiste
n mettant les trucs de côté, il serait très intéressant d’encadrer un drame dans de grands décors copiés sur la nature, autan
stinguer les différents cas. D’abord, mettons de côté la féerie et le drame à grand spectacle. J’entends rester dans la litté
aces et un feu d’artifice d’une utilité discutable au point de vue du drame , et qui, du reste, ne sauvèrent pas la pièce. Eh
ue le décor n’a aucune importance, qu’il peut être quelconque, que le drame est dans les personnages et non dans les lieux où
un vestibule, une forêt, un carrefour ; même un écriteau suffira. Le drame est uniquement dans l’homme, dans cet homme conve
Eh bien ! il devient dès lors évident que, si Harpagon peut jouer son drame dans n’importe quel lieu, dans un décor quelconqu
it vivre hors de sa carapace. Ici, le décor fait partie intégrante du drame  ; il est de l’action, il l’explique, et il déterm
; il faudrait que les murs, que les objets ajoutassent à l’intérêt du drame , en complétant les personnages comme le fait la n
egardée comme l’unique pièce intéressante de la machine humaine, tout drame se passait en l’air, dans l’esprit pur. Dès lors,
et de largeur nécessaire. Et que d’autres décors à prendre, pour des drames populaires ! L’intérieur d’une usine, l’intérieur
intérêt des tableaux. Puisque tout le monde se lamente sur la mort du drame , nos auteurs dramatiques devraient bien tenter ce
t du drame, nos auteurs dramatiques devraient bien tenter ce genre du drame populaire et contemporain. Ils pourraient y satis
es, toute cette insupportable rhétorique de nos vaudevilles et de nos drames , qui commence à faire sourire. Il serait bien int
aluer et répondre, pour jouer l’effroyable quantité de comédies et de drames que Paris consomme par hiver. Au moins, un élève
des plus fortes émotions dont je me souvienne. Salvini jouait dans un drame moderne : la Mort civile. Je l’avais vu dans Macb
entre lui et moi. D’abord, cette pièce : la Mort civile, m’a paru un drame des plus curieux. Une certaine Rosalie, dont le m
que l’institutrice de sa fille. Mais Conrad s’échappe du bagne et le drame se noue. Il veut d’abord faire valoir ses droits
a une si étrange parenté avec la Mort civile. Dans le premier de ces drames , quelle grossièreté de procédé ! On peut être sûr
ense succès. Aucune traduction française n’existe, et je crois que le drame traduit ferait de maigres recettes à la Porte-Sai
onnaîtrions depuis longtemps la Mort civile, et nous verrions dans ce drame un singulier démenti à nos théories françaises. I
avoir si bien trompé les gardiens. Nous n’avons pas un seul acteur de drame en France qui aurait l’intelligence d’effacer ain
je m’en suis allé étranglé d’émotion. Certes, l’auteur de ce dernier drame , M. Giacometti, ne doit pas avoir la prétention d
le masque énergique des héroïnes de Corneille. Quand elle descend au drame , il lui faut des créations mâles, des vigueurs qu
et dans le répertoire romantique. Mais, selon moi, la tragédie et le drame romantique ont des liens traditionnels qui garrot
des termes crus dans lesquels le Paris sceptique jugeait l’héroïne du drame , avant l’ouverture des débats. L’affaire vient en
onges qui ne se peuvent plus tolérer. Aujourd’hui, le roman écrase le drame du poids terrible dont la vérité écrase l’erreur.
paraison, c’est qu’à notre époque le roman est supérieur et et que le drame est inférieur. J’attends le génie qui achèvera au
ndis que nous autres, vivants, nous sommes morts. Mais il fait sur le drame historique des réflexions qui m’intéressent. Je c
réflexions qui m’intéressent. Je crois avoir moi-même indiqué que le drame historique prendrait seulement de l’intérêt, le j
e réussit. D’ailleurs, M. Poignand ne s’aperçoit peut-être pas que le drame dont il parle serait le drame historique naturali
nand ne s’aperçoit peut-être pas que le drame dont il parle serait le drame historique naturaliste. Gustave Flaubert n’a pas
ivi une autre méthode pour écrire Salammbô. J’accepte parfaitement le drame historique, ainsi compris, parce qu’il mène tout
nt le drame historique, ainsi compris, parce qu’il mène tout droit au drame moderne, tel que je le demande. On ne peut pas êt
ns rencontrer dans le public un parti pris contre elle ; et demain un drame romantique serait joué, qu’il bénéficierait de la
rjure, grandit et devient brusquement héroïque. Il y a bien à côté un drame amoureux : elle aime le soldat Lentulus, qui est
u’on fait à l’auteur, en lui reprochant d’avoir pris pour nœud de son drame une superstition odieuse. Cette superstition s’ap
que de première valeur. Si une pareille situation se trouvait dans un drame , accommodée au ragoût romantique, nos poètes n’au
e, une place immense, écrire la tragédie bourgeoise contemporaine, le drame réel qui se joue chaque jour sous nos yeux. Cela
urir la critique ; et son pari serait gagné, oh ! bien gagné ! Le drame I On nous a donné des détails touchants s
sans fortune et aurait dû prendre sur ses nuits pour écrire Garin, le drame en vers joué à la Comédie-Française ; cette œuvre
rité historique et de toute analyse humaine. Voilà le côté commode du drame romantique, tel que le comprend encore la queue d
ce poète auquel je demandais : « Mais pourquoi ne faites-vous pas un drame moderne ? » et qui me répondit, effaré : « Mais j
e qui pousse Garin ; puis, elle s’efface, elle ne paraît plus être du drame  ; a-t-elle des remords, n’en a-t-elle pas ? Nous
ait que quatre actes, et j’étais d’autant plus surpris que le gros du drame , le spectre et tout le tremblement se trouvaient
les tournures baroques, les cacophonies abominables qui emplissent le drame . Les termes impropres y tombent comme une grêle,
e, il faut avoir le vers puissant de Victor Hugo pour se permettre un drame de cette extravagance. Je ne prétends pas que Ruy
Martin ! Je suis sorti de la première représentation de Coq-Hardy, le drame en sept actes de M. Poupart-Davyl, brisé de fatig
ois de ne rien cacher, de dire ma révolte intérieure contre un de ces drames de la queue romantique, qui se moquent du style,
uand l’auteur n’a plus besoin de lui. N’est-ce pas que le besoin d’un drame où l’on parlât de Mazarin se faisait absolument s
oquons si parfaitement ! Je ne parle pas de la façon odieuse dont ces drames accommodent l’histoire. Ils sont pour le peuple u
C’est de la farce lugubre. D’ailleurs, il est inutile de discuter. Un drame historique, bâti sur ce plan, ne soutient pas la
toutes les guenilles historiques, pour entrer définitivement dans le drame moderne, qui est fait de notre chair et de notre
omantiques avaient tuée, se porte beaucoup mieux à cette heure que le drame . Je ne veux pas même établir un parallèle entre l
 Poupart-Davyl ! IV M. Poupart-Davyl a fait jouer à l’Ambigu un drame en six actes : les Abandonnés, qui a eu un très v
aute ancienne, qu’Ursule ne veut pas avouer. Voilà une des actions du drame . Un autre action est fournie par Nanine, qui a ét
as devant les coups de couteau : j’aurai indiqué tous les éléments du drame , et il sera aisé d’en comprendre les péripéties a
combrant qu’on abandonne à la première station. Il y a aussi, dans le drame , des idées bien singulières sur la législation qu
les personnages. Et il a obtenu cette singulière mixture qui rend son drame boiteux et qui en fait une œuvre mal équilibrée e
ds. Déjà, lorsque M. Louis Davyl fit jouer à la Porte-Saint-Martin ce drame stupéfiant de Coq-Hardy, où l’on voyait Louis XIV
, cherchant le succès avec une bonne foi et un courage méritoires. Le drame ne réussit pas, il comprit, qu’il se trompait, il
a prétendue science du théâtre, qui jusqu’ici l’a empêché de faire un drame vraiment neuf et vivant ? Chaque fois qu’un mélod
avec Rose Michel. Aujourd’hui, il vient de tenter la fortune avec un drame historique, l’Espion du roi, mais je serais très
s, pour indiquer le moment historique et l’affabulation compliquée du drame , qui lassait évidemment la patience de toute la s
ction dans le brouillard. On raconte que M. Ernest Blum a promené son drame de nationalités en nationalités, avant de le plan
ages. Je trouve donc le cadre fâcheux, et je maintiens qu’il nuira au drame . La principale situation dramatique sur laquelle
uil, le gentilhomme français de rigueur, qui se promène dans tous les drames russes, américains ou suédois, en distribuant de
mées. VI Je n’avais pu assister à la première représentation du drame en cinq actes de MM. Malard et Tournay : le Chien
t enfin là du théâtre, et que depuis vingt ans on n’avait pas joué un drame mieux fait ni plus intéressant. J’ai donc écouté
production littéraire. Voici, par exemple, le Chien de l’Aveugle. Ce drame est la mise en œuvre d’une cause célèbre, l’affai
l’analyse qui l’amène et c’est la logique qui la termine. Au fond, le drame n’est donc qu’une étude de l’homme. Remarquez que
n’avoir pas dit, en parlant du Chien de l’aveugle. Comment ! voilà un drame estimable assurément, mais un drame comme nous en
de l’aveugle. Comment ! voilà un drame estimable assurément, mais un drame comme nous en avons une centaine peut-être dans n
aventure, règne sur les planches en maîtresse toute-puissante. Le drame historique Les Mirabeau, le drame de M. Jules
îtresse toute-puissante. Le drame historique Les Mirabeau, le drame de M. Jules Claretie, viennent de soulever la gra
drame de M. Jules Claretie, viennent de soulever la grave question du drame historique moderne. J’ai lu à ce sujet, dans les
oyez la lente évolution des mystères à la tragédie, de la tragédie au drame romantique, du drame romantique aux comédies psyc
on des mystères à la tragédie, de la tragédie au drame romantique, du drame romantique aux comédies psychologiques et physiol
ser une. Un peu d’intelligence pourtant suffirait. Pour en revenir au drame historique, la question de la convention s’y prés
me métaphysique, selon la logique et la rhétorique du temps. Quand le drame romantique s’est produit, il a eu la prétention j
sante façon. Voyez ce qui a lieu, chaque fois qu’on reprend un de ses drames  : ce sont des sourires, des plaisanteries, des ch
sont les champions enragés de la convention, ne laissent pas jouer un drame historique nouveau, sans l’éplucher soigneusement
t la dire. D’ailleurs, à quoi bon discuter ? Les faits sont là. Notre drame historique ne serait pas malade, si le public mor
aise, on attend quelque œuvre vraie qui fixera la formule. Faites des drames romantiques, à la Dumas ou à la Hugo, et ils tomb
ien étrange raisonnement. Certes, oui, il est puéril d’aller faire un drame à coups de ciseaux dans l’histoire. Mais qui a ja
lus délicate et la plus merveilleuse du cerveau humain. Donc, dans un drame historique, comme dans un roman historique, on do
On ne sent pas des hommes. Je répondrai donc aux critiques que, si le drame de M. Emile Moreau est tombé, c’est justement par
pots cassés à la formule naturaliste. Je conclurai en répétant que le drame historique est désormais impossible, si l’on n’y
ra ce que nous le ferons. III Il me reste à parler de deux gros drames , la Convention nationale et l’Inquisition. Au Châ
n. Au Château-d’Eau, la Convention nationale a tué par le ridicule le drame historique. En vérité, nos auteurs n’ont pas de c
ues sur une époque dont nous sommes. Aussi n’a-t-on jamais risqué des drames historiques, en dehors du Cirque, sur Napoléon Ie
X, Louis-Philippe, Napoléon III et les deux dernières Républiques. Le drame historique actuel, étant basé sur les erreurs les
nte, la possibilité du mensonge s’arrête à la Révolution. Pour que le drame historique s’attaquât à notre histoire contempora
ire, tout bonnement. Si cet homme de génie ne naît pas bientôt, notre drame historique mourra, car il est de plus en plus mal
’en parlerais même pas, sans la mort terrible de M. Jean Bertrand, ce drame réel et poignant qui s’est joué à côté de ce mélo
ué. Les autres vivent toujours, lui est mort. C’est une leçon. Le drame patriotique I La solennité militaire à la
le fameux métier du théâtre n’est point nécessaire, puisque voilà un drame en cinq actes, fort lourd, très mal bâti et compl
. Un monsieur en habit noir, un conférencier quelconque, aurait lu le drame devant le trou du souffleur que certainement l’ef
out ceci. J’arrive à l.Hetman. Voici, en quelques lignes, le sujet du drame . Un roi polonais du dix-septième siècle, Ladislas
jeune auteur ait la naïveté de s’autoriser de l’exemple, d’écrire un drame où l’action ne marchera pas, où des actes entiers
juste et contient la critique de la pièce. Personne ne parle dans ce drame , tout le monde y crie. On sort les oreilles cassé
le vieux Froll-Gherasz psalmodiait les siens d’une voix de basse. Le drame de M. Paul Deroulède est comme un corps d’armée q
ien tranquille, d’ailleurs. Ce n’est pas l’Hetman qui ressuscitera le drame historique. Il est un exemple de la pauvreté et d
s, laissez refroidir ces tirades, et vous vous trouverez en face d’un drame dans le genre des drames, aujourd’hui glacés, de
tirades, et vous vous trouverez en face d’un drame dans le genre des drames , aujourd’hui glacés, de Casimir Delavigne, beauco
t et d’un ennui mortel. II Je viens de dire mon opinion sur les drames patriotiques. Je ne nie pas l’excellente influenc
homme, M. Charles Lomon. On me dit qu’il a écrit à vingt-deux ans le drame  : Jean Dacier, joué solennellement à la Comédie-F
êve de fonder une littérature à soi tout seul ! Et refaire un mauvais drame de Ponsard, une pièce qui n’est ni une tragédie n
n mauvais drame de Ponsard, une pièce qui n’est ni une tragédie ni un drame romantique, qui se traîne péniblement entre les d
our les jeter sur les épaules de ses héros. Une tragédie glaciale, un drame échevelé, passe encore ! on peut être un fanatiqu
ieillir. Je sais que le patriotisme répond atout. M. Lomon a écrit un drame patriotique, cela ne suffit-il pas à prouver l’él
a jeune dame. L’originalité de la pièce consiste dans le nœud même du drame . Jean retrouve la comtesse juste au moment où ell
été pour moi une véritable désillusion. Comme j’attaquais vivement le drame historique, on m’avait fait remarquer qu’on pouva
ue. Vraiment, Jean Dacier sera un bon argument pour les défenseurs du drame historique ! Il achève le genre, il est le coup d
r soir. Vive la France ! III J’arrive au Marquis de Kénilis, le drame en vers que M. Lomon a fait jouer au théâtre de l
nneur, de gloire, de victoire. Nous y voyons l’éternelle intrigue des drames faits sur cette époque : un enfant du peuple aima
à cet égard, après la première représentation des Noces d’Attila, le drame en quatre actes que M. Henri de Bornier a fait jo
le patriotisme, dans une question où il n’a que faire, et de juger le drame au strict point de vue dramatique. Voici le sujet
de son père. Attila prend l’argent et le retient prisonnier. Puis, le drame se noue, dès que Maximin, ambassadeur de Rome, vi
iale, la jeune épouse le tue d’un coup de hache. Tel est, en gros, le drame . Dans une étude qu’il a publiée sur son œuvre, M.
’expliquer longuement sur son compte. Cette figure d’Attila emplit le drame , et c’est, en somme, juger l’œuvre que de l’étudi
hologie. Voilà le grand mot lâché : Toute cette tragédie, déguisée en drame romantique, est d’une psychologie enfantine. Essa
des allures de romantique de 1830, qui rappelle ces personnages d’un drame de Ponson du Terrail, je crois, disant : « Nous a
lement la psychologie de ces marionnettes est absurde, mais encore le drame est d’une fausseté absolue, comme histoire et com
st un peu le cas de M. de Bornier. Le directeur de l’Odéon a monté le drame richement. Mais franchement, malgré ses soins et
ense tout bas. Cela est aussi honorable pour lui que pour moi. Le drame scientifique Le public des premières représent
able savant, tenté par le succès du Tour du monde en 80 jours et d’Un Drame au fond de la mer, a eu l’idée, lui aussi, de déc
ement au théâtre. Je me sens d’ailleurs beaucoup moins sévère pour Un Drame au fond de la mer. Il y avait là un tableau très
curiosité du fait. Imaginez qu’un auteur dramatique veuille tirer un drame de l.Assommoir. La grosse difficulté qu’il rencon
ssommoir. La grosse difficulté qu’il rencontrera sera le nœud même du drame , le ménage à trois, le retour de l’ancien amant q
euse est peut-être que le retour de Lantier, dans le roman et dans le drame , a lieu pendant un repas de famille. Seulement, d
repas est donné le jour de la fête de Gervaise ; tandis que, dans le drame , il a lieu le jour de la fête de Coupeau. Je n’ai
monde, qu’il n’y a pas d’issue possible, et il se décide à dénouer le drame en se faisant sauter la cervelle. Certes, je ne d
ué dans ses antécédents. Cette grande figure devait être complète. Un drame n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu ;
ourrait aussi aider simplement à rendre possible sur les planches les drames et les comédies de la vie réelle. Apporter la vér
’aime, il demande sa main à M. de Champlieu, et là il apprend tout un drame de famille : la mère de la jeune fille n’est pas
pas moins son projet de mariage ; mais il se heurte contre un nouveau drame , son père lui confesse qu’il est l’amant de madam
omme les soldats de plomb des enfants, tout l’intérêt se porte sur le drame dont ils vont être les acteurs complaisants. Ils
maines ; mais ils n’ont sûrement ni cervelles ni entrailles. Quant au drame , il devient une combinaison, plus ou moins ingéni
qu’à l’étude de l’homme, aborder les passions, nouer et dénouer leurs drames par les seules passions. Plus haut, toujours plus
né un maître. Mais, lorsqu’il veut sauver son bonheur menacé, tout un drame commence. Désirée exerce sur Mathilde un empire a
façon impudente. Il paraît que cette comédie, qui au fond n’est qu’un drame avorté, est une histoire tristement vraie, dont t
à Désirée son empire sur Mathilde. Dès lors, on comprend tout, et le drame qui s’ouvre est d’une grandeur abominable. Sans d
eurs ont voulu plaire. Décidés à rire de l’aventure, ils ont évité le drame par un tour d’escamotage. Mais, bon Dieu ! sommes
é des personnages sympathiques fait écrire. Par exemple, on a un beau drame  ; seulement, on s’aperçoit que les héros ne saura
Decourcelle et J. Claretie qui viennent de faire jouer au Gymnase un drame en quatre actes, le Père, dans lequel ils ont vou
les précautions que les auteurs ont dû prendre pour faire tenir leur drame debout. D’abord, il s’agissait de donner le père
t uniquement pour permettre à MM. Decourcelle et Claretie de faire un drame . Dans la réalité, à moins d’être fou, Georges dir
ntraire par exemple, et le premier venu n’aura qu’à arranger un autre drame , pour avoir également raison. La question d’art s
ù il pataugeait à la suite de Dumas père et de M. Dennery. J’ai vu un drame populaire, dans lequel, à côté d’excellentes scèn
s. C’était produire les Hanlon devant le grand public et élargir leur drame muet d’un drame parlé, qui ménagerait l’attention
ire les Hanlon devant le grand public et élargir leur drame muet d’un drame parlé, qui ménagerait l’attention des spectateurs
e commencement jusqu’à la fin de la pièce. Ils n’ont pas trouvé là un drame avec ses péripéties : leur action se borne à être
re, des femmes belles, des hommes forts, les acteurs célèbres dans le drame et dans la comédie. Ainsi, l’art humain tout enti
la vie, ce qui n’en était qu’une caricature. Ils se gênaient dans le drame et dans la comédie, tandis qu’ils ne se gênaient
ible. J’adore ces joujoux comme j’adore les féeries. La comédie et le drame , au contraire, sont tenus a être vraisemblables.
tre, fâché de l’hypocrisie de cette convention, dans la comédie et le drame . Vous voulez nous sortir de notre existence de ch
’auteur y confesse qu’il entend rester dans l’impossible. Passez à un drame ou à une comédie, et vous sentez immédiatement la
gne, prenant d’un entrechat, sur les plus grandes scènes, la place du drame agonisant. Elle a dansé son cancan, en montrant t
I C’est avec une profonde stupeur que j’ai écouté Chatterton, le drame en trois actes d’Alfred de Vigny, dont la Comédie
e simple silhouette et ne demandait pas un grand effort de talent. Le drame , d’ailleurs, est la négation du théâtre, tel qu’o
ti avec la conviction que cet escalier est le personnage important du drame . Remarquez quel en est le succès. Au premier acte
dans la pièce, il n’est là que pour le pittoresque. Pas une phrase du drame ne parle de lui, aucune indication de l’auteur ne
st l’escalier qui joue le rôle le plus réel et le plus vivant dans le drame . Certes, le drame est très purement écrit. Mais c
joue le rôle le plus réel et le plus vivant dans le drame. Certes, le drame est très purement écrit. Mais cela ne me désarme
lui montrant le vide des succès romantiques d’autrefois. Que tous les drames vieillis de 1840 défilent tour à tour, et que les
les lourdes chaleurs, qui vident toutes les salles, pour hasarder un drame en vers, bien convaincu que les recettes sont com
atrième acte de Louis XI. Certes, la tragédie classique est morte, le drame romantique est mort. Qu’ils reposent en paix, ce
J’insiste, on ne doit pas chercher ailleurs les causes de la mort du drame . L’esprit moderne, façonné à la vérité, ne tolère
insu, les contes à dormir debout qui amusaient nos pères. Certes, le drame historique peut renaître, mais il faudra qu’il so
Tour de Nesle, dont le succès est toujours certain. La fortune de ce drame est d’être une pièce typique, contenant la formul
’emboîtent d’une façon mathématique. Le chef-d’œuvre du genre sera le drame où les personnages, réduits à l’état de rouages,
avez quel rôle on fait jouer aujourd’hui à la moralité. Il faut qu’un drame soit moral, sans quoi il est foudroyé par les cri
logiquement déduite. Voilà ce qui explique pourquoi les horreurs des drames romantiques ne blessent personne : c’est qu’on ne
par tant de jeunesse, de dévouement et de désespoir : n’est-ce pas le drame de la passion elle-même, avec une fraîcheur de pr
tre de la Porte-Saint-Martin, dont les traditions sont d’exploiter le drame historique, se trouve réduit à vivre de reprises.
drame historique, se trouve réduit à vivre de reprises. Les quelques drames historiques qu’il a essayé de donner ont échoué.
aissent ainsi périodiquement. On n’a pas inventé une formule neuve de drame , on vivote comme on peut avec les vieux habits et
et ses collaborateurs l’ont créé, en faisant de la sorte servir leurs drames à boucher des trous. Ces drames passent à l’état
, en faisant de la sorte servir leurs drames à boucher des trous. Ces drames passent à l’état d’œuvres classiques, d’œuvres mo
a enfin où tout le monde sentira la nécessité d’une nouvelle forme de drame . C’est cette heure-là qui ne saurait tarder à son
s formules ayant fait leur temps, il serait bon de trouver un nouveau drame au plus vite. C’est ce que je répète chaque jour,
sensible à l’ampleur du cadre, je trouve excellente cette coupure du drame en douze ou treize tableaux ; cela permet de mult
elqu’un ! » Et il tire par la fenêtre. Remarquez que le Charles IX du drame est un personnage sympathique ; les auteurs ne lu
roi a l’air de tirer un coup de canon. La partie la plus puissante du drame est l’empoisonnement de Charles IX, à l’aide d’un
grecs s’égorgeant entre eux avec la plus belle facilité du monde. Les drames romantiques abusent aussi des rois chenapans. Dan
de. Les drames romantiques abusent aussi des rois chenapans. Dans les drames bourgeois, au contraire, les trop gros crimes ind
t. J’ai été obsédé par cette idée pendant toute la deuxième partie du drame  : « Mais pourquoi Charles IX n’est-il pas dans so
nnages de Coconnas et de La Mole, qui ont fait autrefois le succès du drame , sont des silhouettes enluminées de tons vifs pou
e bonne pièce. Un joli don, en vérité, si ce don conduit aux derniers drames de Touroude ! On voit par lui à quoi sert de naît
qualité littéraire plus élevée. Pour moi, je lâche le mot, un pareil drame n’est qu’une parade. Les interprètes sont fatalem
et Colombine est plus femme que sa Nora. Ce qui me consterne, dans un drame prétendu populaire, ce sont les peintures de surf
25 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »
th auront lieu en été 1888 ; on donnera Tristan, Parsifal et un autre drame de Wagner, peut-être les Maîtres chanteurs. Bayre
, c’est l’effet extraordinaire de ce théâtre vraiment féerique, où le drame apparaît comme la vision d’un autre univers qui s
secondaires s’affirme la façon allemande de comprendre et de jouer le drame  : ces très honnêtes gens traduisent en leur vie d
veille, quand monte de cet orchestre, le grand, le seul personnage du drame , l’essence profonde et totale de la pensée wagnér
et maintenant va s’épandre ce flux ininterrompu d’émotions qui est le drame .   Voilà les deux condamnés à l’amour, Tristan, I
ntrée à l’apaisement infini, — à la consolation de ceux qui ont gémi. Drame de passionnément intense et incessé, dont nous re
dont nous repose à peine la vision finale d’Isolde mourante ; mais le drame de pacification, — et la conclusion de celui-là,
les données historiques et critiques précises qui se rapportent à ce drame , et qui sont propres à en éclairer la significati
le projet primitif de Tristan) : à quarante-quatre ans il esquissa le drame et quelques fragments musicaux ; à cinquante et u
édigé sur le désir que témoignait le roi Louis II de voir accompli ce drame dont le maître lui parlait. Les nombreuses péripé
pira, comme contraste, celle de Parsifal. Dans la première ébauche du drame de Tristan et Isolde, de 1855, Parsifal, à la rec
tir arrosent les prés et les font fleurir. Rapidement, il esquissa un drame dont cette idée, la pitié fut le centre ; Parsifa
os de la pitié, de la compassion. Cette esquisse est le vrai noyau du drame que nous possédons aujourd’hui ; non seulement el
83, 337) ; il en avait éliminé Parsifal, devenu le héros d’un nouveau drame , il lui fallait trouver un autre dénouement. Wagn
ôté tout souci, qu’il s’occupait à établir le projet définitif de ce drame . Le Ring n’était pas terminé, les préparatifs pou
la plus importante et donne la véritable clef de la signification du drame . Certainement elle était antérieure aux deux autr
même temps que Wagner écrivait le Mythe des Nibelungs « esquisse d’un drame  », il publiait une brochure Les Nibelungs « l’His
rselle dans la Légende ». (Cette étude avait été entreprise en vue du drame parlé, un moment projeté, de Frédéric Barberousse
ts pour s’emparer de l’Or… »38. Ce Saint Gral, qui forme le centre du drame de Parsifal, en ce sens qu’il est l’objet de tout
tte idée que le Gral est l’Or du Rhin idéalisé l’amena à concevoir un drame entier qu’on pourrait fort correctement nommer l’
pour s’approcher du Gral et qui devient ainsi la cause efficiente du drame , est évidemment conçu d’après le prototype Alberi
es, 1880 (M. Plüddemann), La vie et l’art : notes esthétiques sur le drame musical (F. Kœgel) ; l’école romantique littérair
nellement repose : repose, Dieu ! Telle, semble vivre une âme, en ces drames , tandis que d’autres, autour d’elle, vivent. Mais
t toutes antres vivantes formes ; deux âmes uniques personnages de ce drame et le vivant ; et deux âmes qui ne sont que deux
abituelles créations, contre celui miraculeux de la pensée. Alors, ce drame  : l’âme livrée primitivement à la mensongère trom
sœur ; et c’est la connaissance de cette parenté qui fait le nœud du drame . Dans d’autres légendes les personnages de Trista
26 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »
le seul théâtre de musique que nous ayons, Parisiens. Entre tous les drames , Tristan et Isolde est le plus humain. Dans l’Ann
hez la reine, et plus lascif. Tristan et Isolde, est, entre tous les drames , le plus humain : une profonde émotion poignait t
l’œuvre, la belle netteté, si peu commune, de leur diction : mais le drame wagnérien n’est point appris facilement ; ces art
rg. Ce n’est point qu’elle nous donne l’émotion artistique des autres drames wagnériens ; Walther de Stolzing, Eva ne traduise
ncore une féerie. Mais le Maître, la créant, n’a point voulu faire un drame  ; il s’est délassé, en la composition de ce poème
ux, parfaits ; et la différence alors sera manifeste à tous, entre ce drame profond, logique, vivant, et les vides sonorités
la passion, tu t’accroches oiseusement aux mots ! » Vous le voyez, le drame musical avait été désiré et prévu en France par u
la poésie et de la musique, harmonieusement absorbée dans l’unité du drame . II Une page entre autres m’a frappé dans Op
nité du drame. II Une page entre autres m’a frappé dans Opéra et Drame , un des ouvrages théoriques les plus importants d
as ! » lui dit-il. Et l’Harmonie, violentée par la Parole, enfanta le Drame musical. » Tout le système de Richard Wagner et
en, n’est pas la poésie et n’est pas la musique. Le seul but c’est le drame lui-même, c’est à dire l’action, la passion, la v
Goethe. Si vous voulez la musique allemande écoutez Beethoven. Si le drame vous attire, allez à Richard Wagner. Lorsqu’on es
de beaux vers ? » Il faut se dire : « On va représenter devant moi un drame . Serai-je ému ? » Or, qu’on nous permette de le d
les petits livres de la bibliothèque bleue, Richard Wagner a fait le drame éternel des amants séparés par le hasard jaloux,
xtasié dans l’amour. Telle est, sans entrer dans le détail des quatre drames , poignants et terribles, pleins d’événements et d
blâmer Rossini de ses paresses et Meyerbeer de ses concessions, si le drame lyrique, tel qu’il fut permis à Scribe de le conc
ensité par des rappels analogues ou antithétiques à chaque passion du drame , Richard Wagner vous transportera extasiés dans u
l’opéra-comique et du grand opéra, de la grande farce satirique et du drame sentimental, et ils ne relèvent de rien. D’une sc
l’autre l’expérience. Ainsi est exposée symphoniquement la portée du drame . Des fanfares populaires, interjetées çà et là, s
ents le confirment ; et ce qu’ils taisent, la symphonie le révèle. Le drame est complètement exprimé en ses nuances infinies.
cette comédie pour se rasséréner et s’affirmer en face de ses grands drames . Hans Sachs, l’artisan rythmeur, serait une maniè
ier. Opéra. Tannhæuser. 14 Février. Concert mil. : Fragm. de tous les drames wagnérien. STETTIN 4 Février. Opéra : Lohengrin
on excellente troupe se fixent quelquefois pour une semaine. Quant au drame musical, il est ici de vingt ans en arrière. Nous
, et un grand désir de connaître ses œuvres. Ainsi, quand on donne un drame de Wagner pendant notre courte saison musicale, c
y aura une grande révolution dans nos opinions et, une renaissance du drame musical. Un hardi, M. Carl Armbruster, s’est déjà
u glorieux ; mais tant que nous n’aurons point un théâtre national de drame musical, nos oratorios, nos antiennes, nos glees
t Gluck, il présente l’opéra comme une forme hybride annonciatrice du drame wagnérien et tente de faire de Beaumarchais un wa
ant l’heure ! La seconde partie de l’article est consacrée à Opéra et Drame , ouvrage théorique de Wagner écrit en 1850-1851,
9) ce qu’on appelle habituellement « les écrits de Zurich ». Opéra et Drame comprend trois parties : « L’opéra et l’essence d
essence de la poésie dramatique » ; « La poésie et la musique dans le drame de l’avenir ». Wagner y retrace l’histoire de l’o
thentique (amante et mère), et ses noces avec le poète d’où naîtra le drame . Mendès prend l’exemple du dernier mouvement de l
sur la forme même de cet opus wagnérien : opéra comique, grand opéra, drame sentimental, comédie ? Les Maîtres tient de tout
iode voit un Wagner proscrit, réfugié en Suisse, qui écrit : Opéra et Drame et L’Œuvre d’art de l’avenir. La fin de sa vie es
27 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »
ie nationale, Librairie Ollendorff, 1912, p. 523-527. L’auteur de ce drame écrivait, il y a peu de semaines, à propos d’un p
liberté et Napoléon sa puissance9. » Qu’on pardonne à l’auteur de ce drame de se citer ici lui-même ; ses paroles ont si peu
ecteurs les deux pages qu’on vient de transcrire. Ce n’est pas que ce drame puisse en rien mériter le beau nom d’art nouveau,
un pas ; c’est qu’un progrès vient de s’accomplir, non dans l’art, ce drame est trop peu de chose, mais dans le public ; c’es
ant d’indulgence un essai qui en méritait si peu, nous lui donnons ce drame aujourd’hui tel qu’il a été représenté. Le jour v
connaissance et les remerciements. C’est au public que l’auteur de ce drame adresse les siens, et du fond du cœur. Cette œuvr
Il n’ose se flatter que tout le monde ait compris du premier coup ce drame , dont le Romancero general est la véritable clef.
nes choses qui ont pu les blesser dans la forme ou dans le fond de ce drame . En somme, le moment n’est peut-être pas encore v
son auteur, mais dont l’ensemble peut seul donner quelque valeur à ce drame . Peut-être ne trouvera-t-on pas mauvaise un jour
28 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Lucrèce Borgia » (1833) »
441-444. Ainsi qu’il s’y était engagé dans la préface de son dernier drame , l’auteur est revenu à l’occupation de toute sa v
nus le distraire il y a deux mois. Et puis, mettre au jour un nouveau drame six semaines après le drame proscrit, c’était enc
mois. Et puis, mettre au jour un nouveau drame six semaines après le drame proscrit, c’était encore une manière de dire son
ue contemporaine ourdissait sans relâche autour d’eux. L’auteur de ce drame ne se croit pas digne de suivre d’aussi grands ex
tions de la critique, il aime mieux que le lecteur les trouve dans le drame , si elles y sont, que dans la préface. On lui pa
dit : To die, to sleep , Shakespeare, c’est Bossuet. L’auteur de ce drame sait combien c’est une grande et sérieuse chose q
ien c’est une grande et sérieuse chose que le théâtre. Il sait que le drame , sans sortir des limites impartiales de l’art, a
aux misères de l’humanité, toutes les fois qu’il les étalera dans le drame , il tâchera de jeter sur ce que ces nudités-là au
nscience se reposera du moins tranquille et sereine sur son œuvre. Le drame qu’il rêve et qu’il tente de réaliser pourra touc
29 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Parodi, D.-Alexandre (1842-1902) »
uvelles Messéniennes, chants patriotiques (1867). — Ulm le Parricide, drame en cinq actes et en vers (1870). — Rome vaincue,
la chair et de l’âme, poésies (1883). — La Jeunesse de François Ier , drame en cinq actes et en vers (1884). — L’Inflexible,
François Ier , drame en cinq actes et en vers (1884). — L’Inflexible, drame en cinq actes, en prose (1884). — Le Théâtre en F
en prose (1884). — Le Théâtre en France : la tragédie, la comédie, le drame , les lacunes (1885). — La Reine Juana (1893).
lations . [La Bataille littéraire (1889).] Jacques du Tillet Le drame de M. Parodi est pavé de bonnes intentions. Le su
nce aujourd’hui et une admirable conscience artistique pour tenter un drame qui n’a rien de commun avec les drames à la mode,
ience artistique pour tenter un drame qui n’a rien de commun avec les drames à la mode, qui n’est ni « populaire » ni « sentim
30 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »
ire de la vie dans le présent et de l’histoire dans le passé, naît le drame . De la passion mêlée à la rêverie naît la poésie
and la peinture de la vie descend jusqu’aux finesses de l’analyse, le drame devient roman. Le roman n’est autre chose que le
l’analyse, le drame devient roman. Le roman n’est autre chose que le drame développé en dehors des proportions du théâtre, t
héâtre, tantôt par la pensée, tantôt par le cœur. Du reste, il y a du drame dans la poésie, et il y a de la poésie dans le dr
reste, il y a du drame dans la poésie, et il y a de la poésie dans le drame . Le drame et la poésie se pénètrent comme toutes
y a du drame dans la poésie, et il y a de la poésie dans le drame. Le drame et la poésie se pénètrent comme toutes les facult
n entrevoit Dieu, et, quand il aurait pleuré, il méditerait. Dans ses drames , vers et prose, pièces et romans, il mettrait l’h
rs, il laisserait rayonner, à travers toutes ses créations, poëmes ou drames , la splendeur de la création de Dieu. On entendra
. Et ce que ferait ainsi, dans l’ensemble de son œuvre, avec tous ses drames , avec toutes ses poésies, avec toutes ses pensées
31 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »
beauté qui s’excluent ou, tout au moins, l’un l’autre s’ignorent, le drame personnel et la musique idéale, il effectua l’hym
elle poind, son sens premier et sa fatalité,) pénètre et enveloppe le Drame de par l’éblouissante volonté du jongleur inclus
ompris que l’œuvre d’art doit être complète et vraie, c’est à dire le drame , mais un drame d’art complet, non de musique seul
vre d’art doit être complète et vraie, c’est à dire le drame, mais un drame d’art complet, non de musique seule, et un drame
re le drame, mais un drame d’art complet, non de musique seule, et un drame d’action vraie, non de virtuosité conventionnelle
re d’art devait être, plus que sérieuse, sacrée. Or, il avait créé le Drame , complet et vrai : complet, par la cohésion des t
e en lui, en le merveilleux et suprême théâtre de son Imagination, le drame réel et symbolique. — Peut être, quelques uns, li
isant, lisant les partitions d’orchestre, peuvent voir et entendre le Drame musical, ainsi que, tous, nous voyons et entendon
l, ainsi que, tous, nous voyons et entendons, le lisant seulement, le drame littéraire, ainsi que, tous, par la seule lecture
igieux leur apparaîtra… Le Livre serait le lieu de Représentation, au Drame métaphysique et naturaliste. Mais nous, la multit
isible flotte, portant la pré-sensation des futurs tressaillements du Drame . — Ainsi le Drame se lève : — un rideau s’entrouv
tant la pré-sensation des futurs tressaillements du Drame. — Ainsi le Drame se lève : — un rideau s’entrouvre, et, dans le fo
mnés à expier, par leurs morts, la Souillure. Ainsi était commencé le drame de Gœtterdaemmerung, — le Crepuscule des Dieux :
er sur des théories depuis longtemps esquissées. Les idées d’Opéra et drame se trouvent en germe dans des écrits bien antérie
traduire dans sa musique les sentiments des personnages, l’action du drame et le sens des mots. Mais il se borne à imiter se
e dramatique chez les anciens et chez les modernes, a marqué, dans le drame ancien « le caractère général éleve du but que po
osition avec la passion personnelle qui « fait l’objet principal » du drame moderne ; ailleurs, il assigne à l’art, une missi
euth ; tout ce qui en moi est susceptible de répondre à l’appel de ce drame vivant, se mêla intimement à ce drame, vit de sa
ble de répondre à l’appel de ce drame vivant, se mêla intimement à ce drame , vit de sa vie. Le reste est complètement annihil
tale, il dénonce le caractère redondant de la musique qui commente le drame plutôt qu’elle en saisit l’essence. Wagner ne rom
igne par la musique même si elle ajoute une dimension métaphysique au drame . Ajoutons que Mallarmé a pu lire les articles de
s’adressant à un peuple idéal de Voyants. Wagner a donné au monde un drame alliant formes plastiques, littéraires et musical
32 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
puis, M. Angelo Neumann, en 1883, avait donné deux représentations du drame , une fois avec toute la Tétralogie et une fois sé
y a deux ans, celle de La Walküre était l’introduction définitive du drame wagnérien dans nos pays de langue française. — M
un succès décisif, un succès qui établit, sans conteste possible, le drame wagnérien sur la scène française. La Walküre a r
Cette représentation est une victoire pour la bonne cause. Ainsi, un drame de Wagner, difficilement isolable cependant des a
tte représentation consistait en ceci : quel effet allait produire ce drame , si éloigné (plus encore peut-être que Les Maître
sure des représentations, les deux parties instrumentale et vocale du drame arriveront à s’incorporer plus étroitement encore
ance sur tous ses partenaires, il se meut dans cette musique, dans ce drame , avec une souveraine aisance, une entière liberté
ette cause est celle de la bonne musique, de la poésie expressive, du drame réel ; en un mot, de l’art sincère et vrai. A. E.
prestigieuses de l’appareil scénique ; le spectateur, subjugué par le drame , réduit en esclavage par le magique pouvoir du po
, ce serait de faire exécuter dans les concerts tous les passages des drames de Wagner où la mimique, le décor et la parole n’
e de ce maître ; il serait peut-être utile de montrer que derrière ce drame et cette musique il y a un Art, dont Wagner a éno
e un artiste puissant, inventeur de nouveaux procédés qui rendent ses drames meilleurs que ceux des auteurs précédents. C’est
en résumé, poser cette loi : ce que Wagner a écrit à une époque, les drames qu’il a composés dans le même temps, tout cela pr
it comment Wagner a voulu qu’on perçût son œuvre. Une fois en face du drame , le spectateur doit se laisser aller aux différen
ène sans effort (unwillkürlich) à la compréhension de la vie. Dans le drame , c’est la perception qui doit nous conduire à la
ion qui doit nous conduire à la science » ; et autre part : « Dans le drame , dit-il, nous devons devenir sachants par le sent
d’art de l’avenir. Notre objet dans cette étude est de suivre dans le drame de Parsifal cette perception des sens et d’arrive
fférences qui séparent aussi complètement que possible son théâtre de drame de nos salles de spectacle et de soirée. Nous ne
tre moi, par réaction fatale, se prend à vivre, à son insu, la vie du drame et à évoluer, dans sa compréhension subjuguée, se
scène d’exposition qui ouvre Lohengrin rappelle, par son ampleur, les drames historiques de Shakespeare. Rien de grand comme c
en-aimée ! seuls — pour la première fois depuis notre rencontre… » Le drame est tout symbolique, je l’avoue, mais la poésie e
nfin donner des représentations, ou bien même une représentation d’un drame wagnérien : ce n’est pas la bonne volonté qui nou
33 (1911) Nos directions
l’art est au-dessus des genres littéraires, avant d’expliquer que le drame et le roman se sont égarés dans « l’empirisme » —
e issue pour sortir de ces impasses. La seconde étude, « Notes sur le drame poétique », reprend la série de critiques publiée
e sur le « Pelléas et Mélisande de Debussy », dans ses « Notes sur le drame poétique », en appelant de ses vœux la fin du « r
ter l’article sur les ballets russes, qui complète les « Notes sur le drame poétique »), deux dans La Grande Revue et un dans
ais que ce sont trois métiers différents. Et ils oublient qu’avant le drame , et le roman et le poème, il y a l’art, je le rép
iner les termes, étudiant parallèlement les conditions esthétiques du drame , du roman et de la poésie, fixant leur réciproque
rai et sans paradoxe : un poème est une œuvre d’art ou n’est pas ; un drame , un roman, une comédie peuvent n’être pas des œuv
i ? leurs imaginations ? leurs rêves ? rien que vaine fiction ? Leurs drames , leurs romans ne seront-ils encore que des poèmes
a leur force en face du public. Leur roman n’en sera pas moins roman, drame leur drame, — mais roman document, mais drame pla
e en face du public. Leur roman n’en sera pas moins roman, drame leur drame , — mais roman document, mais drame plaidoyer ; —
n sera pas moins roman, drame leur drame, — mais roman document, mais drame plaidoyer ; — et par là ils se sauveront, et par
ore — mais sans le moyen de l’art.   Or, pour qu’il soit bien dit que drame et roman d’une part et d’autre part poésie ont qu
ion. Et cependant, aucun ne songe à simplement appliquer au roman, au drame , la simple loi du classicisme, la loi de tout art
e jour où refleurira la belle concordance des genres — poésie, roman, drame (et ce que j’ai dit du roman s’appliquait au dram
s — poésie, roman, drame (et ce que j’ai dit du roman s’appliquait au drame , développement et conclusion) — tous se seront so
ue, à l’idée suprême de l’art et de la beauté. 1901 Notes sur le drame poétique Considérations générales Le XIXe
apparaît essentiellement dramaturge, comment n’en pas conclure que le Drame n’existe pas ? Nous possédons des drames, certes
ment n’en pas conclure que le Drame n’existe pas ? Nous possédons des drames , certes — mais non le Drame et c’est un fait dign
Drame n’existe pas ? Nous possédons des drames, certes — mais non le Drame et c’est un fait digne de remarque, qu’au cours d
ll, les grandes tentatives ne manquèrent point, toutes échouèrent. Le drame romantique de Dumas, tout encombré de pittoresque
nfondit la rhétorique avec la vie, et sans la poésie qui recouvre ses drames comme un manteau de lierre un mur fragile, nul se
1 quand tout un passé s’y condense ? N’est-ce pas le dernier éclat du drame romantique français, qui se traîna depuis 1830, s
dramatique moderne14. C’est de la « pièce à thèse » de Dumas, que le drame d’idées devait naître, pour végéter d’abord, puis
moment devait arriver où le lyrisme pur ne lui suffirait plus, où le drame seul serait capable de recueillir sa fièvre, de l
n empêchement mais bien une ressource. De cette « collaboration » son drame ne sera en rien diminué. L’œuvre dramatique parfa
Le fils cédait ; il abandonnait sa maîtresse : là eût pu s’arrêter le drame … Mais M. de Faramond prétendit poursuivre arbitra
Ce sont là deux postulats, dont la gratuité, acceptable au début d’un drame , ne peut l’être au beau milieu, avant la conclusi
que qu’il semblait s’être imposé de suivre en construisant son second drame . Il devait se laisser guider par une nécessitatio
conscience. Tempérament lyrique, épique, dramatique ; il semble qu’un drame se joue sans cesse en lui, qu’un conflit sous-jac
de prêter sa voix à d’autres que lui-même. Aussi bien, avant le vrai drame , dans la troisième partie de sa trilogie poétique
la forme, ont été injustes pour elle. Le Cloître est bien le premier drame de M. Emile Verhaeren. Drame de pensée, d’humanit
our elle. Le Cloître est bien le premier drame de M. Emile Verhaeren. Drame de pensée, d’humanité de psychologie. Le lyrisme
ation des deux éléments dramatiques ; le cas particulier de Dom Marc, drame de conscience ; le sort du Cloître, drame de mœur
as particulier de Dom Marc, drame de conscience ; le sort du Cloître, drame de mœurs et de réactions psychologiques. Tout au
tre la construction admirablement sensée, réfléchie, « classique » du drame , et la flambée artificielle de telle tirade — cel
ogue… Voici du moins, du poète Emile Verhaeren, non un poème, mais un drame . Non romantique, mais « classique », dans l’espri
e, je prétends que Vielé-Griffin n’eût pas écrit des contes, mais des drames et qu’ayant composé un drame, ou plutôt une tragé
in n’eût pas écrit des contes, mais des drames et qu’ayant composé un drame , ou plutôt une tragédie familière, Phocas le Jard
t subir ? Qu’il y ait quelque lenteur dans les deux premiers actes du drame , soit ! mais faut-il s’en plaindre, et la brutali
ctes du drame, soit ! mais faut-il s’en plaindre, et la brutalité des drames de M. Bernstein31 a-t-elle déjà perverti les spec
action faite de nuances, et se laisser conduire doucement au faîte du drame , où ils ressentiront d’autant mieux le grand vert
i rend plus déplorable encore l’ostracisme scénique que doit subir ce drame , précisément le plus capable d’imposer aujourd’hu
crée le mouvement, le vers-libre est par essence, dynamisme, action, drame . La principale vertu dramatique de Phocas, c’est
que sous-jacent dont est né le présent ouvrage. La poésie a épousé le drame  ; elle ne peut plus le quitter ; elle l’étaie, el
ils s’enfuient « sous la table », on n’a plus besoin d’eux. Alors le drame se dépouille : il vivra tout entier sur les « ava
e été que parlée. André Gide la voulut cette fois agie, tout comme un drame , sans du drame accepter les compensations. De là
e. André Gide la voulut cette fois agie, tout comme un drame, sans du drame accepter les compensations. De là l’austérité d’u
Histoires, Candaule montrait la reine à Gygès — imprudence ! Dans le drame , il la donne — volontairement. Mais nous arrivons
a donne — volontairement. Mais nous arrivons là au point essentiel du drame , à ce qui en fait la valeur profonde, — comme en
déale, psychologique et morale, à Candaule. La comédie de mœurs et le drame bourgeois ont imposé à nos contemporains une opti
de Trydo, femme de Gygès, par Gygès, — pour que l’acte suive l’idée. Drame d’exaltation cérébrale. Tout l’intérêt du drame e
l’acte suive l’idée. Drame d’exaltation cérébrale. Tout l’intérêt du drame est là, dans la façon dont naît l’idée, dont l’ac
on ne connaît bien celui-ci qu’à la fin du deuxième acte ; il suit le drame extérieur, et il en accentue perpétuellement l’in
plastique, et qui du haut de la scène s’impose, comme dans le livre. Drame social ? — Pourquoi ? — Drame philosophique ? — D
la scène s’impose, comme dans le livre. Drame social ? — Pourquoi ? — Drame philosophique ? — Drame. Un soir, au Théâtre de l
dans le livre. Drame social ? — Pourquoi ? — Drame philosophique ? — Drame . Un soir, au Théâtre de l’Œuvre 35 aura été jouée
rale qui soit. Est-ce à dire que dans son œuvre le lyrisme étouffe le drame et qu’au-delà des mots ici, il n’y ait pas à ress
plit d’horreur et de joie les plus hautes formes tragiques rêvées, le drame de Shakespeare, la tragédie des Grecs ? Non, nous
ns à croire que Paul Claudel ait élu sans raison profonde la forme du drame , quelque extension lyrique qu’il n’ait pas craint
, il suffit de lire l’Echange, le plus sobre, le plus direct des cinq drames contenus dans l’Arbre. Oh ! de combien peu s’en f
le plus frappant sitôt qu’on aborde l’Echange et d’ailleurs tous les drames de Paul Claudel9 — que rien jamais ne s’interpose
és entre eux. A l’exclusion de tous autres, les voici maîtres de leur drame , seuls dignes, seuls capables de le jouer. Et si
t les hauts soucis de pensée de poète : la Ville, par exemple, est un drame puissamment intellectuel où s’entre-choquent les
ossible à parer. Mais qu’il arrive, c’est le cas de l’Echange, que le drame propose des héros primitifs, plus limités dans le
moins que les ressorts profonds, l’atmosphère même lui importe, où le drame prend vie et respiration. Pour matérialiser une a
s, et ils existent davantage à mesure qu’ils s’expriment mieux ; leur drame intérieur porte la beauté de la phrase ; jamais l
s, du fait de leur seule rencontre se sont orientées ensemble vers le drame , que les paroles de Lechy Elbernon, anxieuse des
Akkeri, ekkeri, ukerian Fillasi, fullasi, etc… » N’est-ce pas là du drame , et du plus sobre et du plus âpre et du plus neuf
esse inspirée de Lechy, et le grave dialogue sur lequel se conclut le drame , entre Marthe et Thomas Pollock : trois scènes, t
côté. Grâce à elles, a-t-on compris que l’intérêt principal d’un tel drame n’est pas surtout lyrique, mais psychologique d’a
Pollock et Marthe. Le poète les exhausse, mais ne les masque pas. Ce drame , mais il suffirait de l’alléger de deux tirades p
die en un mot. La comédie bourgeoise n’est pas tout le théâtre, et le drame néo-romantique ne saurait suffire éternellement à
calement, scéniquement, ne font plus qu’un, et d’un bout à l’autre du drame les personnages respirent « l’atmosphère de leur
peut séparer ici le « pittoresque » de l’« humain », comme dans tels drames romantiques. La vivante, vitale synthèse indiquée
la symphonie avec justesse et profondeur, était déjà incluse dans le drame  : événements, caractères, attitudes et gestes ; j
’aux larmes ? C’est là, je le répète, de la musique et davantage : du drame comme nous le rêvons. Et je reprends deux mots qu
otre art dramatique s’en soit enrichi. Enfin, nous aurons vu, dans un drame de poésie, la poésie ni ne cacher, ni ne déformer
reille réussite ? N’avons-nous pas naguère, à l’Œuvre, enveloppé tels drames scandinaves de l’atmosphère homogène créée par de
n avant, et qui toutes expriment, n’expriment que l’idée maîtresse du drame  : dans Shéhérazade le déchaînement des instincts…
ur appliquer au ballet la loi organique et centrale qui transforma en drame lyrique l’opéra, par la suppression des hors d’œu
honneur, et dès le premier essai la maîtrise. Le ballet aussi devient drame . Dès qu’il n’est plus simple divertissement, il a
ne qui règne, sans goût encore, sur nos théâtres parisiens, alors, le drame , dans une ambiance plus sobre, pourra peut-être à
er. Ces contradictions même font la preuve de la richesse possible du drame à venir et des perspectives nouvelles que lui ouv
la concrète et lyrique trilogie grecque, couronnée légèrement de son drame satyrique. D’autre part les cinq actes progressif
n voyage. Sous le pittoresque, sous l’accessoire, va périr étouffé le drame intérieur ! A propos d’un martyr, les plus beaux
ent ; et tant que, franchement cyniques, ils n’auront pas assimilé le drame au spectacle du cirque, du cinématographe, du mus
ous admettrons que le meilleur de son lyrisme il l’a réservé pour ses drames , que le succès l’a seul détourné des poèmes dont
s pour les besoins immédiats de la mesure ou de la rime, que dans les drames précédents : le mouvement, plus vif, seul, nous i
Alors moi J’ai dit : « C’est là qu’est né, dans cette rue ancienne Le drame auquel le Cid pourrait rendre la sienne ». Reste
y accompagner aujourd’hui. Notons que leur effort premier enrichit le drame de quelques moyens nouveaux et subtils. (NdA) 5.
té. (NdA) 7. Depuis lors M. de Faramond a fait représenter plusieurs drames  ; une tragédie rustique en un acte le Mauvais Gra
ain parfait exemple de son réalisme lyrique ; une curieuse, éloquente Drame de Poitiers et surtout cette Dame qui n’est plus
peare etc.) (NdA) 10. M. Paul Claudel, depuis l’Arbre, a publié deux drames  : Partage de Midi et l’Otage ; sans coupure aucun
le ballet et la pantomime, simplifier et styliser la mise en scène du drame pur. Peut-être n’a-t-il pas encore assez dissocié
inier fait l’objet d’une étude spécifique, au sein des « Notes sur le drame poétique » (voir infra). 6. Henri de Régnier (18
vestre (1837-1901) fut également l’auteur de très nombreux livrets et drames . Poète et romancier, Jean Richepin (1849-1926) a
évrier 1899, et Monsieur Bonnet, le 6 janvier 1900. 24. Le Cloître, drame en quatre actes, 1900. 25. Les Aubes (Bruxelles
1900. 25. Les Aubes (Bruxelles, Deman, 1898) est présenté comme un drame . 26. Phocas le jardinier, précédé de Swanhilde,
04). 31. Henry Bernstein (1867-1953) devint célèbre en 1906 avec son drame bourgeois, Le Voleur ; en 1911, Après moi est cré
ur Tête d’or — deuxième version). 38. Ghéon consacre un article à un drame de d’Annunzio : voir infra. 39. La première de P
de d’Annunzio : voir infra. 39. La première de Pelléas et Mélisande, drame lyrique de Debussy sur un livret de Maeterlinck,
Debussy » (page de titre). 61. La Ville morte (1899) est le premier drame de d’Annunzio. 62. Achevé dès 1898 par Gide, Saü
rdt (1844-1923) celui du duc de Reichstadt, l’Aiglon. 68. L’Aiglon, drame en six actes, a été créé le 15 mars 1900. Catulle
1897 ; Ghéon fait allusion à La Chanson d’Ève dans ses « Notes sur le drame poétique » : voir supra. 81. Voir Francis Vielé-
422. 82. Henry Bataille est évoqué par Ghéon dans ses « Notes sur le drame poétique » : voir supra, p. 36 83. Paul Fort (18
95. Évoqué en tant que dramaturge par Ghéon dans ses « Notes sur le drame poétique » : voir note 21. Henry Bataille était a
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pottecher, Maurice (1867-1960) »
, sous le pseudonyme de Claude Alitte (1890). — La Peine de l’Esprit, drame philosophique (1891). — Le Chemin du Mensonge, lé
Diable marchand de goutte, pièce en trois actes (1895). — Morteville, drame en trois actes (1896). — Le Sotrè de Noël, farce
trois actes, en collaboration avec Richard Auvray (1897). — Liberté, drame en trois parties. — Le Lundi de la Pentecôte, com
e soit incurable. M. Maurice Pottecher est un poète philosophe ; son drame philosophique plaira aux penseurs, car il fait pe
tte année, l’auditoire de plus de trois mille personnes a applaudi un drame  : Liberté, drame social se personnifiant dans un
toire de plus de trois mille personnes a applaudi un drame : Liberté, drame social se personnifiant dans un drame intime. La
a applaudi un drame : Liberté, drame social se personnifiant dans un drame intime. La scène se passe au moment de la Révolut
35 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
ies qui déconcertent et troublent même. Sans doute le sombre sujet du drame — ce crépuscule des dieux. — est pour beaucoup da
la Mort de Siegfried, il exista, de la même année, une esquisse d’un drame  : les Nibelungen. Rien n’est plus intéressant que
Mais ce qui est différent, c’est — tout simplement — le fond même du drame . Albérich s’empare bien de l’Or, les géants bâtis
 » il faut « maudir l’amour » avec l’antithèse qui éclate à la fin du drame , que pour avoir l’amour il faut renoncer au monde
, vers Walhall ; En somme : adaptation fort habile ; pas l’ombre d’un drame psychologique. Et c’est en partant de là que Wagn
est en partant de là que Wagner bâtit l’œuvre colossale de sa vie, le drame de Wotan, c’est-à-dire de l’Homme, — le drame don
colossale de sa vie, le drame de Wotan, c’est-à-dire de l’Homme, — le drame dont Tristan est une partie intégrante, et Parsif
n maints endroits, avec le reste du Ring. Mais la musique, « l’âme du drame  », est, elle, tout entière de la période de la pl
 les supports des tendances passionnelles » (R. W. VI, 377) des trois drames précédents, pour former une symphonie immense, le
mènes psychologiques, les « états d’âme », qui étaient le fond de ses drames , et que la symphonie musicale devenait ainsi pour
roles et musiques sont infiniment variables ; on n’a qu’à étudier les drames du Maître, on verra qu’elles changent à chaque in
ient indifférent. C’est précisément le cas de la Gœtterdaemmerung. Ce drame entier n’est qu’un dénoûment, Wotan, le centre de
du Maître en écrivant la Gœtterdaemmerung . On sait qu’à la fin de ce drame , il y avait des vers résumant l’idée poétique du
rché, cependant, à ce que cette transposition gardât le sens total du drame Wagnérien : son premier souci a été l’exactitude
’efforce à exprimer, presque uniquement, des émotions ; donc, dans le drame , il rejette ce qui n’est pas du domaine émotionne
la conclusion de l’œuvre, cette dernière formule, la plus concise, du drame qui est le dernier achèvement de l’idée Wagnérien
des poèmes élégants, clairs, certes exacts, les intenses et profonds drames de Wagner ! peu nous touchent les changements de
epos, où les attentions suspendues, et distraites de l’action même du drame , peuvent se livrer tout à fait à une émotion pure
cer dans une énumération haletante, que es moment forme à lui seul un drame dans le grand drame, et par ses sombres couleurs
tion haletante, que es moment forme à lui seul un drame dans le grand drame , et par ses sombres couleurs et son épouvantable
ès de la douleur qui a tué l’un et l’autre. Pourtant lorsque ce grand drame est joué, qu’il a passé devant nos yeux, qu’il n’
. »   Mais à cette race exemplaire de dialecticiens ni le récit ni le drame ne pouvaient suffire longtemps : ils exigeaient u
. Qu’importent les premières légendes latines, les barbares essais du drame chez ce peuple ? L’imitation grecque, ensuite, fi
l’évolution artistique. Elles créèrent d’abord des légendes, puis des drames . Le Théâtre fut bien la forme de l’art littéraire
nnements ou de discours, mais d’actions, de faits matériels. Dans les drames de Shakespeare cet état de l’art trouva son expre
uyante, — au fond creuse — une race très sanguine. Corneille créa les drames plus reposés, plus nobles, d’une autre race. Déjà
utôt des romans dialogués. Après ces maîtres fut la fin artistique du drame . Les tragédies du XVIIe siècle, les mélodrames de
yait plus, on vit l’ordre des faits. Cette philosophie devait tuer le drame  : elle le tua. Dès le début un merveilleux artist
ns l’art la vie rationnelle des passions ; aussi peu semblables à des drames que les dialogues de Platon : moins encore, car P
e de discours, l’enchaînement de leurs intimes motifs. Appellerait-on drame un roman de Stendhal, récité sur des tréteaux, à
e habituelle. Il n’y a point une opposition entre le conte épique, le drame , le roman : mais c’est trois formes successives d
royale. Par quel hasard ces précieuses vertus dominent-elles dans ce drame , plus qu’en les œuvres antérieures de M. de l’Isl
est faible : un directeur de théâtre serait fou, qui accueillerait un drame aussi mal construit. Et c’est, aux actes I, IV et
agnérienne. Puis, sept grandes études, brillantes et fortes, sur les drames Wagnériens, parmi lesquelles celle sur Tristan es
etterdaemmerung à Dresde viennent d’avoir lieu, le 2 et le 4 juin. Le drame exige neuf voix de femme de premier ordre. Nous n
36 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
extérieurs de l’école ; c’est qu’il soumit à son génie tout, poésie, drame , roman, satire, épopée, histoire. C’est, enfin, q
en, sont acclamés par l’élite intellectuelle d’une nation : quoi ! le drame musical existe en Allemagne, et nous laisserions
ous aimons peu une gloire où nous pouvons avoir part ? Il faut que le drame musical soit fondé en France ! Le Wagnériste. — C
e trois tragédies pour mettre en scène l’histoire de Wallenstein. Son drame — non pas toujours, mais quelquefois — évite la v
le remarquer : lorsque les musiciens nouveaux, se manifestant dans le drame lyrique, voudront se mettre en communication plus
sez, comme je le pense, que les sujets historiques conviennent mal au drame musical (il y a peu d’idées au monde plus saugren
nationale, et le public vous comprendra, car il retrouvera dans votre drame , issu du cœur même de la nation, la vie, l’enthou
musique, qui a bien quelque importance cependant lorsqu’il s’agit du drame lyrique. L’inspiration musicale, où la trouverons
la nature du sujet et celle de la musique ne constituent pas tout le drame . Il y a la mise en œuvre de la matière poétique e
st victorieusement imposé, et leur cadre théâtral serait brisé par le drame que nous rêvons. Le Prix de Rome. — Je l’admets ;
ment applicables peuvent être acceptées par tous. L’auteur d’Opéra et Drame a découvert une Amérique dans l’art dramatique, e
e un voyage à New-York. Le Prix de Rome. — Je crois vous entendre. Le drame musical en France serait une œuvre où l’inspirati
musique, non pour les faire briller l’une par l’autre, mais en vue du drame seul ; qu’il repousse sans faiblesse, poète, tous
tatif, aux ariettes, aux strettes, aux ensembles même, à moins que le drame , à qui tout doit être sacrifié, n’exige l’union d
comme une grande cuve où l’on entendra bouillir tous les éléments du drame en fusion, pendant qu’enveloppée de l’atmosphère
ompris que l’œuvre d’art doit être complète et vraie, c’est à dire le drame , mais un drame d’art complet, non de musique seul
vre d’art doit être complète et vraie, c’est à dire le drame, mais un drame d’art complet, non de musique seule, et un drame
re le drame, mais un drame d’art complet, non de musique seule, et un drame d’action vraie, non de virtuosité conventionnelle
, au moins en esquisses, et, déjà, Parsîfal était commencé : tous ces drames et, aussi, les Maîtres Chanteurs, — une comédie f
me une peur ; M. Fantin a rendu le sens profond de la scène, et de ce drame entier, la Goetterdaemmerung, où le jeune Siegfri
els le contenu manifeste sa forme ». — La Musique : la forme (dans le drame musical) est le Motif, simple, incomparablement s
le déterminée ; « ici, le contenu et la forme sont identiques ». — Le Drame  : la forme est la Parole chantée ; cette parole c
t pris forme dans le motif, devient un fait dramatique, tandis que le Drame pénètre, comme élément actif, dans le domaine de
e Geste avec la Parole musicale. « C’est dans de tels moments, que le Drame et la Musique révèlent, de la manière la plus sai
te, leur intime connexité ». Ce qui caractérise au plus haut degré le Drame Musical, dans chacun de ses éléments composants,
us donner une succession de grands tableaux plastiques. Dans ceci, le Drame Musical se rapproche de la tragédie antique. — Le
ès la gravure publiée par M. Edouard Schuré, dans le second volume du Drame Musical. Les stalles de l’amphithéâtre n’y sont p
E] bf. Mendès cherche ici le compositeur français qui réaliserait un drame musical « selon les bases empruntées au drame wag
çais qui réaliserait un drame musical « selon les bases empruntées au drame wagnérien ». Une première version de ce texte éta
selon ses voeux en Emmanuel Chabrier avec qui il a réalisé plusieurs drames musicaux dont Gwendoline (1886) et Briséis (1887)
37 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »
e Deschamps, « aussi fraîches que la jeunesse et le printemps dont ce drame est fait », a dit Coleridge. Seulement, poésies o
la tragédie qui fait le mérite sans pareil du poète anglais dans son drame de Roméo et Juliette. C’est la vie qui y est enco
, le pensif dédaigné de Juliette. Tous jeunesse et printemps, dans ce drame , comme dit si bien Coleridge, fait seulement avec
e, l’éternel printemps du génie, ne s’est pas épuisé. Il y a dans son drame des vieillards qui sont des jeunes gens en cheveu
r et faire mieux briller les rayons ! Et enfin, répandant sur tout le drame les reflets de sa pénétrante sagesse et de sa plu
Je ne sais pas si c’est une illusion causée par l’admiration que ce drame , entre tous les drames de son immense auteur, m’i
est une illusion causée par l’admiration que ce drame, entre tous les drames de son immense auteur, m’inspire, mais il me semb
ions. Shakespeare ne s’y est pas trompé, lui qui pose la scène de son drame en Italie. Il y a je ne sais quel Pétrarque dans
d de Venise et Comme il vous plaira, c’est-à-dire deux comédies et un drame , mais un drame qui se dénoue dans une comédie ; c
Comme il vous plaira, c’est-à-dire deux comédies et un drame, mais un drame qui se dénoue dans une comédie ; car, il ne faut
avouer, le titre collectif sous lequel François Hugo a placé ces deux drames de Shakespeare, qu’il a mis en un volume, dit bie
Pour François Hugo, en effet, pour le fils d’un homme qui a écrit des drames , lesquels ont plus tapagé dans leur temps que ceu
st Hazlitt, je crois, qui prétendait qu’essayer une description de ce drame ou de son effet sur la pensée était une impertine
le Roi Lear… Nous aussi nous croyons, comme Hazlitt, que raconter un drame du vieux Shakespeare, dont la première représenta
re : c’est ôter au lecteur son soleil ! Mais ne pas dire l’effet d’un drame de Shakespeare sur la pensée, c’est nier la Criti
Lear, comme Roméo, comme Macbeth, comme Hamlet, comme la plupart des drames de Shakespeare, paraît, quand on sort de sa lectu
dont l’organisation me semble plus forte que celle de tous les autres drames de Shakespeare, et qui produit, je ne dis pas un
uguste. L’idée n’en appartenait pas plus que celle de beaucoup de ses drames , à Shakespeare. Elle était tirée d’un épisode du
é de Pauvre Tom, dont l’effet fut si grand que la première édition du drame de Shakespeare portait ce titre : Vie historique
tuation, le même sentiment, le même malheur. Les personnages seuls du drame et du roman diffèrent. Ils diffèrent de société,
roman diffèrent. Ils diffèrent de société, de costume et de mœurs. Le drame et le roman diffèrent aussi par les détails. Dans
nt et simplement, exciper la non-authenticité du Henri VI, qui est un drame détestable, de cette infaillibilité de Shakespear
té-là était encore plus indigne du génie de Shakespeare qu’un mauvais drame  ; et de cette insulte déshonorante qui l’aurait s
XVI Si, pour notre part, il nous est impossible d’admettre que le drame de Henri V, dont François-Victor Hugo tire par le
ue contre le droit divin ; s’il nous est impossible d’admettre que ce drame ait été pour Shakespeare ce qu’il est pour son tr
de la pensée, les mêmes qualités que César, dont il a fait un si beau drame , et Alcibiade, dont il aurait pu en faire un (car
les, il les a particulièrement montrées dans toute leur suavité en ce drame de Henri V. Moi qui crois que la nature humaine i
pour le terre à terre et la fidélité de l’Histoire, Coriolan, dans le drame de ce nom, n’est pas le Romain de Tite-Live ; mai
che rien, pour mon compte, d’aussi profond et d’aussi touchant que ce drame de Henri V, dont on parle beaucoup moins que des
e et plus absolument son trône que chez ce Roi. » C’est ainsi que le drame de Shakespeare commence. Henri veut conquérir la
rance, mais ce n’est pas le succès de ses armes qui fait l’intérêt du drame de Shakespeare, même pour les Anglais : c’est le
e magnanime Henri, cette idéale figure qui monte, à chaque instant du drame , dans la beauté morale et dans la noblesse, aussi
e son gant de défi avec celui du soldat Williams. Lorsque à la fin du drame de Shakespeare, dont les acteurs sont des armées
d’expression à laquelle il nous avait accoutumés. Mais ces beautés du drame de Henri V, avait-il besoin de les expliquer par
38 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haraucourt, Edmond (1857-1941) »
, 1883). — L’Âme nue, poèmes (1885). — Amis, roman (1887). — Schylok, drame , adapté de Shakespeare (1889). — La Passion, poèm
s actes (1898). — Aliénor, opéra en cinq actes (1893-1894). — Myriam, drame en cinq actes (1894). — Élisabeth, drame en vers
actes (1893-1894). — Myriam, drame en cinq actes (1894). — Élisabeth, drame en vers (1894). — Don Juan, drame en vers (1898).
en cinq actes (1894). — Élisabeth, drame en vers (1894). — Don Juan, drame en vers (1898). — Jean Bart, pièce (1900). OPI
cé de faire tant sur l’œuvre elle-même que sur son interprétation. Le drame , pour donner d’abord mon impression d’ensemble, m
e les différents Don Juan qui ont précédé le sien, la construction du drame s’en trouve un peu incohérente et le caractère du
39 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villeroy, Auguste »
Villeroy, Auguste [Bibliographie] Hérakléa, drame en trois actes, en vers (1896). OPINIONS.
sied de louer M. Auguste Villeroy du noble effort qu’il a tenté. Son drame , grave et austère, doit lui concilier la sympathi
abstraits, des maximes morales. Aussi ne faut-il pas s’étonner que le drame de M. Auguste Villeroy soit, au début, assez froi
le est l’action d’Hérakléa. M. Villeroy n’a point essayé de parer son drame d’ornements superflus. Aucune intrigue secondaire
tique ainsi conçue peut-être de manquer de mouvement : quand, dans un drame , on néglige le mouvement extérieur, il faut, nous
e, que croissent ou diminuent les passions des personnages ; ainsi le drame reste vivant, d’un mouvement passionnel. Peut-êtr
40 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
ntations dramatiques. Ces mystères 150 sont la postérité lointaine du drame liturgique : ils retiennent de leur origine ce ca
Apôtres, que le même Gréban, avec l’aide de son frère Simon, a mis en drame . Enfin, comme il est arrivé dans les épopées cycl
liques, où l’on a remonté les temps en passant des fils aux pères, le drame de la nouvelle loi a suscité le drame de l’ancien
passant des fils aux pères, le drame de la nouvelle loi a suscité le drame de l’ancienne loi : on pense que le Mystère du Vi
façon à s’agglutiner en masse, le mouvement se dessine nettement : le drame liturgique des Prophètes du Christ s’est brisé en
ettement : le drame liturgique des Prophètes du Christ s’est brisé en drames distincts, et ces drames distincts se sont réunis
gique des Prophètes du Christ s’est brisé en drames distincts, et ces drames distincts se sont réunis de nouveau et soudés dan
d’une scène à l’autre sans difficulté ; et sans difficulté aussi, le drame embrasse dix ans, un siècle, ou quatre mille ans,
eur. Avant tout, ce qui lui plaît, c’est la vie, et sa vie : dans ces drames merveilleux, rien ne le touche tant que le réel,
réalisme trivial et sa cynique bouffonnerie envahit le mystère, et le drame chrétien est étouffé sous l’excessive abondance d
es choses. Cependant ce même peuple croyait, et les hautes parties du drame chrétien l’eussent touché, s’il y avait eu des au
mystère et la Passion, en lie les scènes, et en précise le sens : ce drame symbolique, se jouant dans le ciel au-dessus du d
se le sens : ce drame symbolique, se jouant dans le ciel au-dessus du drame humain qui l’explique, est une haute invention. M
’Hôtel de Flandre, ils lurent peut-être les premiers à représenter le drame de la Passion : ils furent sans doute les promote
excitèrent, par la plate familiarité ou le réalisme bouffon de leurs drames , la raillerie scandalisée des protestants, la déf
’était leur défendre d’exister : leurs sujets étaient tout dans leurs drames  ; ils n’avaient pas d’art dont ils pussent appliq
sante, et parfois pathétique : c’est vraiment ce que nous appelons le drame , avec toute la variété de tons et de dénouements
rées à renouveler leur répertoire. La moralité fut de plus en plus un drame pathétique, qui usurpa parfois le nom de tragédie
t représenter le répertoire des Confrères de la Passion antérieur aux drames cycliques ; le Mystère du Vieil Testament, publ.
41 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »
fs, réservent leur enthousiasme pour la représentation française d’un drame wagnérien, de la Walkure, qui sera jouée cet hive
ntôme, Wagner a voulu légendaires et mythiques tous les sujets de ses drames . Seule, la création des Maîtres Chanteurs semble
en pourrai noter ici un petit nombre de points. Wagner est parti d’un drame purement humain, la mort de Siegfried, tel que le
cologue belge François Fétisbk à qui la lecture de l’ouvrage Opéra et Drame , paru en 1852, et de la Communication à mes amis
, à qui l’on devait une traduction des passages essentiels d’Opéra et Drame , parue dans la Revue trimestrielle (1854) Sur le
istorique de ces fêtes splendides ainsi que la relation de chacun des drames lyriques composant l’Anneau du Nibelung, inspiren
nt à leur répertoire un ou plusieurs morceaux tirés des opéras ou des drames lyriques de Wagner. La musique des Guides, pour n
Verdi et autres. Notre public est mûr pour les grandes impressions du drame lyrique. Attendra-t-on que les théâtres de Paris
a doctrine wagnérienne et la différence de l’opéra traditionnel et du drame musical wagnérien. Il commence par une première p
t intitulée : Richard Wagner. Chap. 1er : Conception et Exposition du drame musical (jeunesse, vocation, premières œuvres de
jour à Paris, jugement de Wagner sur ses contemporains, la théorie du drame musical. Chap. II : l’œuvre de Richard Wagner, de
n art allemand. Il : procédé littéraire de Wagner ; relation entre le drame musical et le théâtre, grec ; l’amour dans le dra
relation entre le drame musical et le théâtre, grec ; l’amour dans le drame wagnérien. III : procédé musical ; subordination
occupé de musique à la façon contemporaine, a mal vu « d’intérêt » du drame wagnérien. D’autres jugements : « L’analyse psych
s, de la solution de ce problème. 3° Hans Herrig : Théâtre deluxe et drame populaire. — Suite. L’influence de l’opinion publ
, de le combattre ainsi indirectement. Richard Wagner nous a donné le drame idéal ; en lui élevant une maison exclusivement s
ant une maison exclusivement spéciale, il a clairement indiqué que ce drame ne saurait vivre dans nos théâtres, qu’il doit re
’il doit rester entièrement en dehors d’eux. Il nous reste à créer le drame populaire. 4° J. van Santen-Kolff : Considératio
phie. Analyse du numéro VI 1° Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame populaire. — (Suite.) Assez souvent on peut const
e populaire. — (Suite.) Assez souvent on peut constater des essais de drame populaire en dehors de nos théâtres ordinaires ;
mmergau ont eu un retentissement énorme, c’est là le berceau de notre drame moderne, et on serait bien tenté de le vérifier e
on serait bien tenté de le vérifier en retournant à cette source ; le drame religieux que M.Friedrich Schœn fit exécuter par
42 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »
. — Les Intimités (1868). — Les Poèmes modernes (1869). — Le Passant, drame en un acte et en vers (1869). — Les Deux Douleurs
 Le Passant, drame en un acte et en vers (1869). — Les Deux Douleurs, drame en un acte et en vers (1870). — L’Abandonnée, dra
es Deux Douleurs, drame en un acte et en vers (1870). — L’Abandonnée, drame en deux actes, en vers (1871). — Fais ce que dois
a donné, cette semaine, l’Abandonnée, de M. François Coppée, un petit drame en deux actes et en vers. — Pour M. François Copp
ailleurs. En laissant de côté son théâtre, la Guerre de Cent ans, ce drame shakespearien non représenté, où les spectres jou
e poète, M. François Coppée n’a pas écrit moins de quinze comédies ou drames , entre le Passant et la pièce (Pour la Couronne)
ramatique. En lisant les appréciations de la critique sur son dernier drame , j’étais frappé de ce que beaucoup d’entre elles
n a continué le mouvement romantique. Si, comme il est à craindre, le drame en vers ne devait pas survivre à notre siècle, M.
es de littérature et d’art, 3e série (1895).] Jules Lemaître Le drame de M. François Coppée, Pour la Couronne, représen
s de septentriomanie, — peut-être, il est vrai, finissante, — un beau drame français, écrit en français, avec une ingénuité,
43 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
of my Life, 54). M. de Wolzogen nous dit qu’une première esquisse de drame date de 1854 ou 1855 (Bayr. Bl., 1885, 289, et 18
avoir que les choses ne se passèrent point ainsi. Si Wagner a fait ce drame si rapidement, c’est qu’il le portait dans son es
nt forcément éloigné de tout grand théâtre, ses vues sur la nature du drame et sa propre individualité créatrice purent mûrir
que Tristan n’est qu’une légère variation, et qu’il pouvait écrire le drame de la mort par amour (« der Tod durch Liebesnoth 
œuvres » (All. Mus. Ztg. 1887, 290). Tout ceci le disposa à créer un drame « de la longueur ordinaire, avec peu de personnag
Sous plus d’un rapport la situation rappelait singulièrement celle du drame . Et elle le rappelait surtout par la violence ino
n de nouveaux pays… la création fiévreuse de Tristan, c’est-à-dire du drame qui se jouait en son propre cœur… lui sauvèrent l
eautés incomprises. Rien n’est, dans l’idée même, moins wagnérien. Ce drame qui doit agir directement sur les sens, ne demand
s alentours, peut-être me permettra-t-on de dire quelques mots sur le drame — la fable, si on veut — que Wagner a construit a
pu trouver un caractère aussi apte que celui-ci à être le héros d’un drame moderne. Il n’y a aucune violence à lui faire ; o
lence à lui faire ; on n’a qu’à le prendre tel qu’il est, car le vrai drame , chez lui, était toujours tout intérieur ; et qua
ers 11711-11716)76. Or, dans le roman français, il y a, comme dans le drame de Wagner, amour à première vue, et la mère d’Iso
eur accorder, devient le levier qui permet au maître de « reléguer le drame à l’intérieur ». « La vie et la mort, l’importanc
n observe quel emploi dramatique l’auteur fait dans toute la suite du drame de cet incident principal. Les fréquentes invocat
n la torche renversée »79. On aura, je crois, saisi la valeur pour le drame de cette création de Wagner, le Todestrankbe. J’a
Juan » ; et lui, ne voulait point permettre qu’on dît « Musikdrama », drame de musique ou drame musical, parce que, premièrem
voulait point permettre qu’on dît « Musikdrama », drame de musique ou drame musical, parce que, premièrement, cette dénominat
cceptables les deux dénominations qu’il a employées pour ses derniers drames  : Action, et Jeu scénique ; car ce qui se passe s
utres. La Tétralogie est accompagnée d’un ouvrage théorique, Opéra et Drame , inspiré directement par elle (VII, 168) ; et cep
s qui chacun exprime une idée précise, nous donne en quatre lignes le drame entier qui se passe dans le cœur d’Isolde. Exacte
sse dans le cœur d’Isolde. Exactement la même chose se répète pour le drame qui se passe dans le cœur de Tristan, par les mot
second acte, la musique devient donc l’interprète presque exclusif du drame . Mais ce que je tiens surtout à faire ressortir i
peu profonde de ce maître, si on ne l’a très clairement saisi. Et nul drame ne se prête autant à cette étude que Tristan ; pa
appelle le Gefuehl, c’est-à-dire à la perception sensuelle, « Dans le drame , dit-il, nous devons devenir sachants par la perc
rsonnes qui avaient été les· témoins très proches, très intimes de ce drame  ; et plusieurs autres sont venues confirmer ces f
qu’on puisse accorder à ces auteurs, c’est que, dénué d’intrigue, le drame n’a plus de lignes nécessaires, conduisant à une
xplications nécessaires dans le poème lu, qui sont superflues dans le drame avec musique.[NdA] 79. Wille :Deustche Rundschau
NdA] 81. Ce qui n’a pas empêché M. Schuré d’intituler son livre : Le Drame musical ![NdA] 82. Le texte original, allemand,
ace par le philtre d’amour. [NdE] bf. Cf.  : A propos du terme de «  drame musical  », (Über die Benennung Musikdrama), text
44 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
nsporter les théâtres étrangers sur la scène française, notamment les drames de Shakspeare. Toujours l’effet a été inférieur à
ge ne comprendrait rien à la lecture d’une tragédie de Racine ou d’un drame de Shakspeare, si même par impossible il pouvait
ce incertain. C’est sur ce fond propice que se détachent les héros du drame  : ils ont la stature, le regard, le geste, la voi
uation actuelle, le désaccord entre la figuration et les exigences du drame . Il suffit souvent d’une négligence de détail, te
. Les contrastes qui ne résultent ni de l’action ni des péripéties du drame sont au nombre des causes les plus puissantes qui
dramatique. L’illusion qui nous faisait voir en lui un personnage du drame , faisant corps avec le milieu figuré, créé par le
toujours maladroit de rappeler au spectateur, quand le pathétique du drame le lui fait oublier, la contradiction et l’impuis
ou doit le paraître, dans les passions qui animent les personnages du drame . La mise en scène doit donc respecter la vérité d
t sympathique qui va de l’âme du spectateur à ceux des personnages du drame . L’art du metteur en scène demande beaucoup plus
décoration peinte et du matériel figuratif. — Leurs relations avec le drame . — Leur action différente sur l’esprit du spectat
tout ce qui, en dehors des acteurs, se rapporte à la mise en scène du drame en deux catégories distinctes, la première feinte
l devine un rapport particulier entre tel ou tel objet et l’action du drame . Ce sera un secrétaire, une bibliothèque, une tab
obabilité. Le spectateur se trouve ainsi préparé à telle évolution du drame , à tel acte tragique d’un personnage, à tel dénou
n du drame, à tel acte tragique d’un personnage, à tel dénouement. Le drame commence donc par une entente tacite entre le spe
ains objets à nos yeux, il nous prépare tacitement à une évolution du drame . Puisque nous avons dit que le matériel figuratif
ous nos yeux à moins qu’il n’ait un rapport certain avec la marche du drame . Chacun d’eux joue donc un rôle, plus ou moins im
lus ou moins important, et à un moment donné aide au développement du drame et souvent concourt à une de ses évolutions. Dans
iel figuratif, un peu trop amplifié, pourrait avoir avec la marche du drame , tandis que là, au Châtelet par exemple, chacun d
e rapport probable que nous le soupçonnerons d’avoir avec la suite du drame . Ainsi, à la Comédie-Française, tel meuble, inuti
er en revue tous les genres de la littérature dramatique, tels que le drame héroïque, historique, romantique ou bourgeois, et
d’eux le comédien, ils dépassent un peu le personnage lui-même. À ses drames conviennent les décorations splendides, les ameub
ses d’un théâtre. La véritable scène où se meuvent les personnages du drame , c’est le cerveau même du poète : c’est là qu’il
nt à peu près irréalisables, comme dans le Roi s’amuse. Dans tous les drames de Victor Hugo, l’imagination est tellement insta
ère la toile baissée, a fait assister toute une salle de théâtre à un drame sanglant, faisant ainsi passer directement de son
nt voir ce qui n’existait pas, et ils réclamaient la vue directe d’un drame dont leur imagination était incapable de leur fou
es. Dans le Mariage de Victorine, de George Sand, nous assistons à un drame émouvant qui se joue dans le cœur d’un père et da
dans le cœur de la fille entre son amour et son affection filiale. Le drame auquel nous assistons se joue réellement dans ces
bjectives toutes les causes de leur détermination, et combien dans ce drame psychologique sont de peu de prix tous les attrai
vienne de sa pointe trop brillante déchirer le voile de larmes que le drame a fait descendre sur les regards des spectateurs.
s la représentation de l’Ami Fritz, de MM. Erckmann-Chatrian. Dans ce drame , les causes immédiates sont toutes objectives. Fr
rt. La mise en scène n’a pas sa fin en elle-même ; la cause finale du drame est la cause formelle de la mise en scène. En par
ssi a-t-on pu, dans Les Danicheff, intéresser le public français à un drame dont l’action n’aurait pu se dérouler dans le mil
ype nouveau dans l’humanité moderne. Mais qu’il s’agisse de monter un drame dont l’action se déroulerait en Turquie, on éprou
transport de nos propres états de conscience dans les personnages du drame . Tout ce qui n’est pas concevable pour nous-mêmes
que nous venons de dire des sentiments et des idées exprimées par le drame est également vrai de la mise en scène. Oserait-o
a mise en scène. Oserait-on, par exemple, dans la représentation d’un drame oriental, étaler à nos yeux cet amalgame étrange
à même que peut imaginer le spectateur. Si on s’ingéniait à monter un drame chinois, se déroulant par exemple à Pékin, il est
tatifs, tirés de la vie orientale et des mystères qui planent sur les drames des harems, abus dans lequel ne manquerait peut-ê
’eux-mêmes, sans qu’il soit besoin d’un travail critique réfléchi. Ce drame , pathétique et humain, rajeunira de lui-même à me
lus spirituelles ou plus amusantes que les comédies de Molière, à des drames plus intéressants ou plus poignants que les tragé
echerchons et dont il ne faut pas rabaisser la valeur. De même, à des drames de l’Ambigu ou de la Porte-Saint-Martin, j’ai épr
ent traditionnellement fixés, tout doit concourir à faire produire au drame son plein et entier effet. Il arrive assez souven
rencontrer sur la scène tragique elle-même où furent représentés les drames de Sophocle et d’Euripide ? Nos recherches ne ser
’est le rapport direct qu’a la mise en scène avec l’interprétation du drame , c’est-à-dire son influence sur le jeu et la dict
L’aspect du décor a de la grandeur et convient à l’action héroïque du drame . À travers la colonnade du fond, on aperçoit une
lâmer. Les Grecs, qui étaient des artistes, jouaient en général leurs drames devant la façade d’un palais à trois portes, déco
git alors fatalement sur le jeu des acteurs et sur l’effet général du drame . Les quelques réflexions que nous inspirera l’exa
VI Du costume tragique. — Accord du costume avec les péripéties du drame . — Du costume de Théramène. — L’uniformité de cos
ue le personnage principal, non seulement de cet acte, mais encore du drame tout entier, ait mis le pied sur le centre optiqu
s, son âme et son esprit du moins quittent la scène, tout le poids du drame retombe sur Thésée qui alors occupe justement le
des spectateurs de même qu’elle concentre sur elle tout l’intérêt du drame . Comme on a pu s’en rendre compte, une grande par
ces relatives que doivent occuper individuellement les personnages du drame , il a aussi à s’occuper de grouper la figuration,
élément de l’action dramatique, quand il agit sur les personnages du drame et qu’il impose une direction aux sentiments mora
hœur fut d’abord le personnage principal et pour ainsi dire unique du drame  ; après Eschyle, à l’époque de Sophocle, d’Euripi
r que de la mise en scène, et en particulier de la représentation des drames empruntés au théâtre des Anglais, des Espagnols e
Allemands. Sur nos affiches, nous voyons à chaque instant annoncé un drame en cinq actes et douze tableaux. Je dis douze pou
des tableaux, comme dans Nana Sahib, qui était dénommé par son auteur drame en sept tableaux. Mais, alors, pourquoi pas drame
ommé par son auteur drame en sept tableaux. Mais, alors, pourquoi pas drame en sept actes ? C’est un hommage tacite rendu à l
’agit de la représentation des chefs-d’œuvre étrangers. Hamlet est un drame en cinq actes et vingt tableaux ; Othello, un dra
rs. Hamlet est un drame en cinq actes et vingt tableaux ; Othello, un drame en cinq actes et quinze tableaux. Or, pour les ad
o de M. de Gramont, représenté il y a deux ans à l’Odéon, est dénommé drame en cinq actes, huit tableaux. On a fait une écono
ment un temps d’arrêt, mais encore un mouvement de recul. L’action du drame , au lieu d’avancer, rétrograde, et l’impression d
e, quand de temps à autre on remontait sur une scène française un des drames de Shakspeare. Il me semblait que par moments l’a
our véritable cause les procédés de notre mise en scène appliqués aux drames de Shakspeare. Le rythme et la mesure de l’œuvre
pos un temps de silence. Je n’ignore pas que la division en actes des drames de Shakspeare est postérieure au poète. À cela on
par les changements de lieux. Grâce à la continuité du spectacle, ces drames conserveraient leur physionomie propre, l’action
des décorations peintes. Je ne vois pas où serait l’inconvénient, ces drames ayant presque tous par eux-mêmes une puissance re
de l’entr’acte nuit à l’effet dramatique. Je citerai comme exemple le drame d’Antony. Si, entre le second et le troisième act
er les décors par des procédés rapides, on doublerait la puissance du drame en ne laissant pas au spectateur le temps de reco
Transportons-nous dans une salle de théâtre où nous assisterons à un drame dans lequel un acteur ou une actrice doit nous do
plus grand nombre d’entre eux. Voici entre autres un exemple. Dans un drame intitulé Smilis, joué récemment à la Comédie-Fran
domaine littéraire et déjà l’action qui relie tous les tableaux d’un drame est ténue et bien fugitive. Un obstacle qu’il lui
a musique, c’était le mélodrame et le vaudeville. Le mélodrame est un drame dont les situations pathétiques sont annoncées, s
e système nerveux du spectateur, qui ne fait pas partie intégrante du drame  ; et si, par impossible, on pouvait concevoir un
lue, définitive, mais une transformation dans la matière plastique du drame et un transport ainsi qu’une redistribution nouve
t, est montée à son tour sur la scène et est devenue un personnage du drame . Jadis la musique était une puissance que le poèt
lifier et à multiplier le pathétique. C’était toujours par rapport au drame une puissance objective. Aujourd’hui, la musique
lus dans l’âme du spectateur, mais dans l’âme même des personnages du drame . Art plus profond et plus élevé, puisque l’émotio
ent et qui a fait pénétrer la puissance émotionnelle des sons dans le drame littéraire semble de même ordre que celle qui a f
celle qui a fait pénétrer la puissance imaginative des idées dans le drame musical. De telles révolutions sont lentes et ne
voix à son âme émue et muette ; quelquefois, acteur elle-même dans le drame , elle évoque et dessine à nos yeux une image avec
’action, y contribue par l’émotion qu’elle développe dans le héros du drame , et transporte en nous l’émotion à laquelle il es
’emploi que les auteurs modernes ont fait de la musique, soit dans le drame , soit dans la comédie. Prenons les effets les plu
ous émeut si profondément que parce qu’il terrifie les personnages du drame . Voilà le véritable emploi de la musique au théât
directement la sensation musicale : c’est dans son âme que se joue le drame affreux dont nous attendons, haletants, la péripé
ntiment l’emporte sur l’idée, mais qui est conforme à l’esthétique du drame moderne. Le premier acte de l’Ami Fritz présente
rôle pathétique que peuvent remplir des instruments à cordes dans le drame ou dans la comédie. Une autre pièce des mêmes aut
a mise en œuvre du ressort musical. Sans me préoccuper de l’action du drame , je dirai que c’est le tableau contraire qu’ils a
it pas impossible que l’introduction de la puissance musicale dans le drame moderne eût pour cause initiale une influence ger
respirait que la fleur et laissait tomber le reste en poussière. Tout drame ou toute comédie était un conflit psychologique e
entiel de cet art transcendant était la convention. Ce qui, dans tout drame et dans toute comédie, était idéalement vrai, c’é
ction tragique et en sont impressionnées comme elles le seraient d’un drame de cour d’assises. Une telle manière de comprendr
trouvera dans l’observation des réalités vivantes plus d’éléments de drames et de comédies, que de drames tout composés et de
es réalités vivantes plus d’éléments de drames et de comédies, que de drames tout composés et de comédies toutes faites. Pour
drames tout composés et de comédies toutes faites. Pour construire un drame ou une comédie, il faut rassembler ces éléments é
t-elle aspirer à jouer un rôle personnel et actif dans l’évolution du drame  ? Et, s’il lui est permis d’envisager une telle p
e actuelle ? Comme la musique, va-t-elle à son tour venir se mêler au drame , en devenir aussi un des personnages et concourir
es de la nature sur la décision humaine et partant sur l’évolution du drame . Et dans ce cas la mise en scène s’élevait au rôl
érieuse, supérieure à la volonté humaine : elle nouait ou dénouait le drame comme la fatalité antique. Le théâtre en présente
en ce que l’illusion théâtrale agit directement sur le personnage du drame , à l’émotion duquel s’associe le spectateur. L’im
eurs, nous sommes amenés à constater que, dans ce cas, l’évolution du drame est due à une cause naturelle objective. Mais l’é
La réalité contingente ne peut jamais être une des causes finales du drame  ; elle ne peut en être qu’une des causes formelle
r tout objet considéré dans son influence éventuelle sur la marche du drame . Il est certain que, dans toute conception poétiq
des nuits ». Le public participerait ainsi, comme les personnages du drame , à la vue de ces beaux effets de la nature qui so
e, devraient avoir une influence psychologique sur les personnages du drame , on ne peut pas compter que les objets imités aur
lconque, et dans la foule des êtres humains qui y sont réunis, que de drames et de comédies ! Ici un beau drame d’amour va naî
humains qui y sont réunis, que de drames et de comédies ! Ici un beau drame d’amour va naître, tandis que là une folle comédi
; mais si ce sont les tableaux qu’on soustrait à la vue, on enlève au drame ce qui précisément lui donnait l’aspect saisissan
précisément lui donnait l’aspect saisissant de la vie. En un mot, un drame ne se profile jamais ici-bas sur un fond neutre,
umaine et sociale qui sont souvent le commentaire le plus éloquent du drame , soit qu’ils expliquent la fatalité d’un acte par
diversifier, jusqu’à les rendre méconnaissables au premier abord, des drames à peu près aussi vieux que l’esprit humain. Prene
né jusqu’au plus abject, et vous pourrez diversifier à l’infini votre drame en faisant traverser à vos personnages les milieu
pitié et de terreur ; et cette impression ne se fût pas effacée si le drame n’eût amené dans ce tableau une représentation de
. Mais ce sera en même temps la fin du théâtre parlé et le retour aux drames mimés. En résumé et pour conclure, l’école natura
45 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legouvé, Ernest (1807-1903) »
roman (1833). — Les Vieillards, poème (1834). — Louise de Lignerolle, drame en cinq actes (1838). — Édith de Falsen, roman (1
me en cinq actes (1838). — Édith de Falsen, roman (1840). — Guerrero, drame en cinq actes, en vers (1845). — Adrienne Lecouvr
Guerrero, drame en cinq actes, en vers (1845). — Adrienne Lecouvreur, drame en cinq actes, avec Scribe (1849). — Les Contes d
phlet, comédie en deux actes (1859). — Béatrix ou la Madone de l’art, drame en cinq actes (1861). — La Cigale chez les Fourmi
 La Fleur de Tlemcen, comédie en un acte (1877). — Anne de Kerviller, drame en un acte (1879). — La Matinée d’une étoile (188
46 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
naissance italienne301. Pendant le xve  siècle, l’Italie avait eu des drames latins, fort inspirés de Sénèque, et depuis 1515
cole de Ronsard fait un vigoureux effort pour acclimater chez nous le drame antique304. Parmi les successeurs de Jodelle, deu
commun : d’autant mieux que, ne comprenant rien à la nature propre du drame , ils sont amenés fort logiquement à le prendre co
ue de l’éloquence ou du lyrisme : elle n’a pas pu leur faire créer un drame . Encore moins y sont-ils parvenus, quand ils ont
, artificielles, lyriques, littéraires : des poèmes enfin, et non des drames . Elles ont été récitées plutôt que jouées par des
naturelle et saine. Il a été un charpenteur plutôt qu’un écrivain de drames  ; mais il a eu le très juste instinct de ce que l
uper en scènes une action racontée, et fixer lui-même les éléments du drame , que de calquer son œuvre sur un modèle artisteme
rso contre. En Angleterre, avant 1595, Philippe Sidney définissait le drame classique et ses trois unités. En France, Scalige
s tragédies de Hardy, ou la Mélite de Corneille, il apparaîtra que le drame français tendait à se concentrer, et que, laissé
théâtre pour s’apercevoir que D’Aubignac bataille contre une forme de drame qui est celle des mystères, et pour comprendre qu
Corneille écrivit le Cid en 1636 : mais du moins, pour l’extraire du drame de Guillen de Castro, il lui fut utile de se sent
s ceux de sa génération faisaient volontiers, Corneille avait pris un drame espagnol, joué à Valence en 1618, las Mocedades d
épisode principal, le mariage de Rodrigue, qui était devenu tout son drame . Il avait retranché l’action extérieure, purement
er par récit. En revanche, il suppléera aux insuffisantes analyses du drame espagnol : il ajoutera la seconde entrevue de Rod
qui fera la magie, la séduction juvénile et charmante de l’œuvre. Le drame , si précis, si positif, si raisonnable, s’envelop
47 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre IV. Critique »
ible de ne point s’expliquer. C’est une double action qui traverse le drame et qui le reflète en petit. À côté de la tempête
fils Edgar. L’idée bifurquée, l’idée se faisant écho à elle-même, un drame moindre copiant et coudoyant le drame principal,
se faisant écho à elle-même, un drame moindre copiant et coudoyant le drame principal, l’action traînant sa lune, une action
s actions doubles ? Nullement. Nous les constatons, et c’est tout. Le drame de Shakespeare, nous l’avons dit le plus haut que
ue nous avons pu dès 182710, afin de déconseiller toute imitation, le drame de Shakespeare est propre à Shakespeare ; ce dram
oute imitation, le drame de Shakespeare est propre à Shakespeare ; ce drame est inhérent à ce poëte ; il est dans sa peau ; i
a loi propre, et il l’accomplit. Il a sa vie propre, et il en vit. Le drame de Shakespeare exprime l’homme à un moment donné.
e de Shakespeare exprime l’homme à un moment donné. L’homme passe, ce drame reste, ayant pour fond éternel la vie, le cœur, l
omme de telles intelligences sont toujours complètes, on sent dans le drame un d’Eschyle se mouvoir toute la liberté de la pa
me un d’Eschyle se mouvoir toute la liberté de la passion, et dans le drame répandu de Shakespeare converger tous les rayons
die qui aboutit à un éclat de rire. Voici le Conte d’hiver, pastorale drame . Shakespeare, dans son œuvre, est chez lui. Voule
s les rauques enrouements qui sortent du travail et de la fatigue. Le drame de Shakespeare est peuple ; l’école s’indigne et
48 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
ur Eschyle les intelligences. C’est une étrange forme de l’art que le drame . Son diamètre va des Sept Chefs devant Thèbes au
voulez le définir, mettez dans votre définition Electre et Marton. Le drame est déconcertant. Il déroute les faibles. Cela ti
t déconcertant. Il déroute les faibles. Cela tient à son ubiquité. Le drame a tous les horizons. Qu’on juge de sa capacité. L
orizons. Qu’on juge de sa capacité. L’épopée a pu être fondue dans le drame , et le résultat, c’est cette merveilleuse nouveau
hotte est iliade, ode et comédie. Tel est l’élargissement possible du drame . Le drame est le plus vaste récipient de l’art. D
iliade, ode et comédie. Tel est l’élargissement possible du drame. Le drame est le plus vaste récipient de l’art. Dieu et Sat
l’art absolu, le propre de l’épopée, c’est la grandeur ; le propre du drame , c’est l’immensité. L’immense diffère du grand, e
Il est harmonieux comme la Voie lactée. C’est par l’immensité que le drame commence, il y a quatre mille ans, dans Job, que
. Eschyle fait la preuve de l’homme par le géant. Dans Shakespeare le drame se rapproche de l’humanité, mais reste colossal.
s reste colossal. Macbeth semble un Atride polaire. Vous le voyez, le drame ouvre la nature, puis ouvre l’âme ; et nulle limi
ouvre la nature, puis ouvre l’âme ; et nulle limite à cet horizon. Le drame c’est la vie, et la vie c’est tout. L’épopée peut
est la vie, et la vie c’est tout. L’épopée peut n’être que grande, le drame est forcé d’être immense. Cette immensité, c’est
t toutes ces inventions qui ont pour but de mieux faire ressembler le drame à la nature, l’emploi de l’anapeste pour le chœur
de la République, un exemplaire officiel de ses quatre-vingt-dix-sept drames qui fut mis sous la garde du greffier d’Athènes.
comme nous l’avons dit, le vaste nom d’Eschyle surnage. C’est tout un drame , et un drame extraordinaire, que la disparition d
avons dit, le vaste nom d’Eschyle surnage. C’est tout un drame, et un drame extraordinaire, que la disparition de ces poëmes.
que Rupertine à Heidelberg. V On le voit, cette aventure est un drame complet. Il pourrait s’intituler Eschyle perdu. E
échit que toutes à peu près étaient des tétralogies, c’est-à-dire des drames quadruples, et se terminaient par une satyride. A
ait de rester grecs. L’esprit de nation est la meilleure muraille. Le drame grec était profondément lyrique. C’était souvent
t. C’était du côté du peuple qu’il faisait pencher la balance dans ce drame mystérieux, le Pesage des Âmes 5. Aussi l’avait-o
rêve sinistrement. L’oubli, cette araignée, suspend sa toile entre le drame d’Eschyle et l’histoire de Tacite. Où est Eschyle
la date de sa mort et son âge, soixante-neuf ans. Maintenant ôtez du drame l’Orient et mettez-y le Nord, ôtez la Grèce et me
49 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »
rches. Histoire croyable, si l’on tient compte des premiers effets du drame sur la race la plus sensible qui ait jamais exist
x mille ans ont passé, et l’Orestie reste encore le plus terrible des drames . Eschyle quitta Athènes après l’Orestie et se ret
du volcan et le voisin d’Encelade. L’Etna fut le titre de son dernier drame  : autre rêve qui saisit l’imagination. Cela fait
bre évoquée par l’incantation d’un récit. Le Chœur débordait dans les drames diffus de Chérilos et de Phrynicos, Eschyle lui c
ses tragédies. On sent les efforts que fait le poète pour dégager son drame du dithyrambe primitif. Quoi qu’il fasse, il y re
attique, le goût moderne a peine à comprendre, dans la plupart de ses drames , cette figuration gigantesque ; elle excédait les
ent volontairement inconnues. Excepté dans l’Orestie, l’action de ses drames se réduit à l’éloignement ou à l’accroissement de
voile qui la couvrait de la tête aux pieds. Cariatide des douleurs du drame , elle les portait sans même soupirer. Mais cette
ans le bloc d’un art ébauché, est aussi vivante que le plus libre des drames . Un enthousiasme entraînant anime ses formes mass
le manie des glaives et tient des poignées. Les récits encombrent son drame , les contreforts de l’épopée s’y prolongent : tel
ndues des plateaux de la haute Asie sur les rives de la mer Égée. Ses drames vous découvrent, par-delà les plans lumineux des
u monde. L’idée divine s’épure et se perfectionne sans cesse dans ses drames . Quel progrès des imprécations du Prométhée aux h
endu contre les pervers. Un vol de déesses sinistres tournoie sur ses drames , l’œil aux aguets, l’oreille aux écoules. Até, Ad
micaque Trojae Numina magna Deum… De même, des fables terribles, des drames inouïs, des groupes tragiques de trilogies enlacé
rire, comme des masques dont les visages se sont retirés. Ce sont ses Drames Satyriques tous anéantis : — Sisyphe transfuge, l
mme on recompose les êtres antédiluviens d’après leurs vestiges. Sept drames nous restent de cette défaite de chefs-d’œuvre, e
50 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
uis près de dix années, la mine la plus commode et la plus féconde de drames et de romans. J’ai ouï dire à quelques vieillards
eux rôles de mademoiselle de Belle-Isle et de son chevalier. C’est un drame accolé à une comédie. L’endroit de la soudure est
abileté de M. Dumas n’en est que plus grande d’avoir fait marcher son drame , sans coup férir, à travers ces invraisemblances,
sa vie sur un coup de dé. J’ai dit que la pièce de M. Dumas était un drame moderne accolé à une comédie de la Régence : le d
 Dumas était un drame moderne accolé à une comédie de la Régence : le drame et la comédie sont en vis-à-vis dans cette scène,
laudit ce rôle pathétique, mais on n’y pleure pas un seul instant. Le drame moderne reprend sa revanche et domine au cinquièm
le, peut-être y aurait-il un petit acte purement comique à ajouter au drame  : Deux Ans après. Quoi qu’il en soit de toutes c
ns à peu près que Henri III a paru, et que les premières promesses du drame moderne ont brillamment et bruyamment éclaté. A e
la Renaissance vient trop à point confirmer notre remarque. Entre ces drames à grande prétention poétique et les mélodrames où
51 (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440
aro. Son nom et son génie se répandent sur les mélodies divines de ce drame musical dans tout l’univers. L’atmosphère d’Allem
is ce succès populaire ne le satisfait pas : il veut s’élever, par un drame musical plus complet et plus tragique, jusqu’à ce
les accents, tous les cris de l’âme humaine. Son poète lui propose le drame de Don Juan, Mozart accepte : le poète écrit, le
t-il, que l’immensité du génie musical de Mozart exigeait un sujet de drame vaste, multiforme, sublime. En causant un jour av
nt un jour avec lui, il me demanda si je pourrais aisément réduire en drame la comédie de Beaumarchais intitulée les Noces de
niversel. « Bientôt après, Mozart, s’en remettant à moi du choix d’un drame plus élevé, plus vaste et plus surnaturel appropr
emande, semblable à la plus jeune des muses, j’écrivis pour Mozart le drame de Don Juan. » Et nous ajoutons : C’est ainsi qu
r des vengeances du ciel. D’Aponte, à l’impénitence près, écrivait le drame de sa propre vie dans le drame de Don Juan. IX
nte, à l’impénitence près, écrivait le drame de sa propre vie dans le drame de Don Juan. IX Mais pour que le drame fût
e sa propre vie dans le drame de Don Juan. IX Mais pour que le drame fût complet, il fallait qu’il fût retouché, trans
dans l’art de Mozart et Hayden, commentateur original et éloquent du drame de Don Juan, M. Scudo, va nous prêter ici sa scie
du vice triomphant que Mozart éprouvait le besoin d’exprimer dans un drame . C’était surtout la voix sereine, impassible, mai
de sentir les premières, les puissantes délices de son talent dans un drame purement comique, les Noces de Figaro, lui demand
ns un drame purement comique, les Noces de Figaro, lui demandèrent un drame à la fois comique et tragique, il s’associe le po
, il la communiquait à Mozart, qui appropriait à son tour le chant au drame et le drame au chant. La mort du père de Mozart v
uniquait à Mozart, qui appropriait à son tour le chant au drame et le drame au chant. La mort du père de Mozart venait d’ajou
eut être comparé qu’au Jugement dernier de Michel-Ange. C’est tout un drame où la passion se mêle au sourire de la tristesse
é de compositeur de libretti, poète de commande chargé de fournir des drames ou des paroles aux musiciens. Il fait une certain
ieillesse de don Juan, mille fois pire que le coup de tonnerre de son drame . C’est à l’âge de soixante-seize ans qu’il écrit
s ; nous portons nos climats en nous. Rossini était plus fait pour le drame musical, Mozart pour la mélodie lyrique isolée de
la tragédie antique, accompagne et centuple toutes ces impressions du drame par ces soupirs ou par ces tonnerres d’instrument
notes que dans l’alliance hétérogène de ses notes avec la poésie, le drame , la déclamation, la décoration, la danse et les o
rêveuse de l’amateur prédestiné et passionné de musique, que tous les drames écrits par un poète pour servir de texte ou de ca
les drames écrits par un poète pour servir de texte ou de cadre à un drame musical sur le théâtre ? Est-ce que vous avez jam
. « Tandis qu’elle parlait de Don Juan et de son rôle à elle dans le drame , il semblait que tous les trésors secrets de ce c
sans y chercher une pensée plus profonde, si l’on ne s’attache qu’au drame , on doit à peine comprendre que Mozart ait pensé
hème si léger une telle musique. Mais cette musique, c’était lui ; le drame , c’était le poète. ………………………………………………………………………………
52 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
Chapitre III Comédie et drame 1. Le théâtre de Marivaux : fantaisie poétique
éâtre. La Chaussée et la comédie larmoyante. Diderot et la théorie du drame . — 3. Comédie italienne et théâtres de la Foire :
t Beaumarchais ; et elle nous présente un grand fait, la naissance du drame . 1. La comédie de Marivaux L’œuvre de Mariva
s la tricherie d’un adroit faiseur. 2. La Chaussée et Diderot : le drame Destouches480 essaya de restaurer la comédie d
sérieux issus de la comédie, et qu’on a nommés comédie larmoyante et drame . Boursault, Destouches, Piron même avaient déjà m
aintînt le mélange du comique et du pathétique ; il ne voulait pas du drame purement larmoyant. C’était pourtant ce drame pur
 ; il ne voulait pas du drame purement larmoyant. C’était pourtant ce drame purement larmoyant qui se justifiait le plus aisé
produit pas une œuvre où il y ait lieu de s’arrêter aujourd’hui. Les drames de Diderot, ce déclamatoire et insupportable Fils
’y mêlant487. Il fait le procès à tout notre théâtre. S’inspirant des drames anglais, dont le pathétique intense et la violenc
destination naturelle du genre dramatique. Selon cette conception, le drame , ce sont des Greuze mis en tableaux vivants. Mais
s intermédiaires, et deux formes extrêmes : la farce bouffonne, et le drame philosophique. Il n’y a pas d’objection sérieuse
89 (ce que fut le mélodrame), pour être une espèce fixe et viable, le drame devait être un genre réaliste, d’un réalisme exté
après les bruyants et multiples succès de la comédie larmoyante et du drame , on revient tout doucement à la comédie tradition
B. Gresset, né à Amiens en 1709, auteur de Ver-vert (1733), de Sidney drame moral, et du Méchant (1745) ; il mourut en 1777.
53 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maeterlinck, Maurice (1862-1949) »
té dans la gradation qui produisit de si énormes effets dans les deux drames précédents, les scènes sont menées vers le but av
uvre d’essentielle noblesse et de grandeur. Venu après les autres, ce drame me semble devoir prendre sa place logique entre l
oncée vers l’absolu, moins baignée des vents de l’infini que les deux drames qui la précédèrent, et l’épisode des voix lontain
une voix qui arrive du monde ; cela ne fait pas partie intégrante du drame  ; ces voix ne traversent pas l’œuvre comme tel so
ière et désormais triomphante formule esthétique qui est celle de ses drames  ; mais n’eut-ce été que de les coordonner et d’en
encé par être un parfait artiste de légendes, finira par renoncer aux drames et aux œuvres imaginatives pour se consacrer excl
ent plutôt des canevas d’œuvres plus étendues, plus tard réalisées en drames . Le poète recueille ses petites tristesses et ses
54 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291
dre Dumas fils vient de faire un nouveau roman pour se reposer de ses drames , ou peut-être pour y ajouter. Dans ce temps si pa
ve du Gascon : il la retourne. On retourne ses œuvres. On retourne en drame ce qu’on avait d’abord tourné en roman. Épargne d
qui, roman, ne l’avait pas tiré de dessous ce nom écrasant, mais qui, drame , un soir, l’en tira. Le Racine fils du romantisme
utre, qui n’osa pas toucher aux tragédies, est arrivé au bruit par le drame , comme son père… Cela parut naturel et presque ju
ttre en œuvre une idée quelconque, lui qui fait de l’arrangement d’un drame une espèce de création, lui, enfin, l’orthopédist
ons formidables entre ces caractères et ces situations. Tout l’art du drame est en cette ligne. Mais dans le livre que voici,
l’amour des choses dramatiques qui les avait fait travailler au même drame , c’était l’amour de l’idée que le drame exprimait
avait fait travailler au même drame, c’était l’amour de l’idée que le drame exprimait, c’était l’éducation du public, c’était
55 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
e dramatique, il faut supposer la farce, car elle est immortelle ; le drame liturgique, tel que le Sponsus nous le fait entre
arios, remplacés par des textes à l’époque suivante qui sera celle du drame . Outre Jean de Meung, trois individualités intére
eux faits bien différents et dont les effets convergent pourtant : le drame à thèse et le goût du théâtre. Le drame à thèse,
fets convergent pourtant : le drame à thèse et le goût du théâtre. Le drame à thèse, tel que nous le trouverons au xviiie  si
mort naturelle. Une France nouvelle a surgi, le lyrisme a remplacé le drame . Dans l’arrêt de 1548 il faut donc voir un effet
eut-être des moralités ? et Chantecler une sotie ? L’intérêt que tout drame à thèse offre aux contemporains ne suffit pas à e
genre. Il y aura à toute heure des amateurs du lyrisme, du roman, du drame  ; soit par goût spontané, soit par tradition pure
et esthétique sur la nouvelle est nécessaire, pour y faire la part du drame , de la satire, de la mode et, souvent, d’une insu
elle l’idéal de l’époque ? Nous préférons aujourd’hui la brièveté du drame , de la nouvelle ; n’oublions pas la relativité de
tés, sujet et personnages nobles, etc.) est une « forme » spéciale du drame , forme naturelle et rationnelle dans l’antiquité1
ion de deux systèmes : le roman (action compliquée, extérieure) et le drame (action simple, intérieure). On comprendrait aisé
me si loin dans l’absolu, qu’elle néglige tout un côté de Molière, le drame du poète lui-même, et je n’entends pas par là les
ux pieds de l’amour… ; et Molière, le grand comique, aurait écrit les drames les plus poignants, si son époque avait aimé le d
rait écrit les drames les plus poignants, si son époque avait aimé le drame et s’il n’eût pas dû être un amuseur… Il a frôlé
ait aimé le drame et s’il n’eût pas dû être un amuseur… Il a frôlé le drame dans Tartufe, dans Le Misanthrope, dans Le Bourge
ourgeois gentilhomme, dans Le Malade imaginaire, ailleurs encore ; ce drame , il l’a vu, mais n’a voulu montrer que la comédie
philosophie, de par ses expériences personnelles, Molière portait le drame en lui ; il l’aurait créé, lui qui a pris tant de
uvre de Molière, il avait en lui de quoi faire autre chose encore, le drame même. L’esprit de son temps ne l’a pas voulu, et
nt aussi, considérées dans leur ensemble, une épopée, une comédie, un drame . Qu’on les prenne dans cet ensemble, ou isolément
érieur, les confuses aspirations. La forme qui conviendrait, celle du drame moderne, est esquissée en théorie par Diderot, éb
d’un poète, et ce poète est un volcan, ardent et fumeux. Son meilleur drame est… Le Neveu de Rameau ; son poème, c’est Le Rêv
vres de la première époque, M. Lanson dit avec raison : « Ces romans, drames , voyages, mettaient V. Hugo sur la voie du lyrism
art ; chez lui, la puissance du raccourci rapproche déjà l’épopée du drame . — Enfin Flaubert inaugure la série des grands ro
une variété qui dépasse Boccace, et une forte sobriété qui touche au drame . — Le roman, si puissamment lancé par de tels maî
, Fromont jeune (1886), Numa Roumestan (1887) ; ensuite, en voyant le drame directement, sans passer par l’étape du roman : L
0), La Menteuse (imprimée en 1893). Cette évolution de Daudet vers le drame demeure incomplète ; mais quel enseignement, jusq
usque dans l’erreur des adaptations ! Comparez Sapho roman avec Sapho drame , en particulier les deux scènes finales : la chut
la seule et amère consolation ; il reçoit la lettre d’adieu. Dans le drame  : la chute profonde de Gaussin se résume, bien fo
l Astier de La Lutte pour la vie ; la préface que Daudet a mise à son drame montre avec netteté que l’indignation morale a fa
c netteté que l’indignation morale a fait passer le poète du récit au drame . Il y aurait un livre à écrire sur ce sujet que j
La Vierge folle, et cette stupéfiante Énigme de Paul Hervieu dont le drame consiste précisément en ceci : que le public est
mis l’adultère ! (et ce même Hervieu a fait pourtant un des meilleurs drames modernes : La Course du flambeau…) Le seul nom de
étapes dont nous verrons plus tard le sens profond : lyrisme, épopée, drame . La loi, qui doit être universelle, ne se manifes
comprendre à la rigueur, mais ne saurait créer l’épopée de Dante, le drame de Shakespeare, le Faust de Gœthe. Peut-être même
la forme particulière par laquelle l’épopée passe le plus aisément au drame . Voir page 50 à propos de Jean de Meung ; au xvii
il faut les voir jouées, pour bien saisir ce mélange de lyrisme et de drame  ; je ne sais guère de spectacle plus instructif p
24. En ce moment, je ne me rappelle aucun exemple antérieur à Sapho ( drame ), où ce « truc » du sommeil subit aurait servi à
56 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »
quelques-unes devaient être des hymnes religieux en action. Un de ces drames représentait l’apothéose de la poésie elle-même,
pique des vieux temps s’était tenu plus près de la sévérité future du drame que ne le faisait le premier grand inventeur trag
ût l’effet du spectacle, ici l’éclat lyrique nuisait à la grandeur du drame , si pathétique entre deux personnages. Il est, au
Christ, quelle ne devait pas être l’illusion pathétique de ces trois drames humains, dans leur ensemble et leur péripétie der
e du Prométhée enchaîné, quant à la fiction qui forme l’intérêt de ce drame immobile, nous n’avons rien à conjecturer : « l’œ
d’Eschyle, comme à des Cénotaphes du génie grec, ne suffit-il pas des drames conservés du poëte, pour nous émerveiller de sa p
religieux, quels dithyrambes guerriers ne remplissent pas les autres drames d’Eschyle ! L’Agamemnon tout entier est un hymne
eproduit plus fortement l’ode en action, le mélange de l’oracle et du drame , du délire religieux et des passions humaines. Ri
et au-dessous de lui, la lyre d’Euripide vint tour à tour se mêler au drame par la passion, et reposer un peu les âmes par le
vers les débris du temps, le poëte seul a survécu pour nous ; et sept drames conservés lui font une immortelle couronne. On sa
revenu de son désespéré courroux et de sa grande querelle. » Dans ce drame d’Ajax, si tragique et si simple, le chœur avait
l’amour de la patrie se fait jour, à travers les crises sanglantes du drame  ; et l’éclat du génie lyrique adoucit, en s’y mêl
est coupable, même sans le savoir, toute cette leçon vivante dans le drame est résumée par le chœur en axiomes sublimes. « 
tre des poëtes et des chanteurs affectés à une forme toute lyrique de drame sévère ou gai. Hermann démontre qu’il ne s’agit d
leurs premiers essais tragiques, il faut reconnaître que pour eux le drame , à tous les degrés, depuis la tragédie surnaturel
ar la flûte, cet accent serve pour lui, non pas à l’effet redoublé du drame , mais à la diversion, au repos de l’âme du specta
57 (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260
ais que ce sont trois métiers différents. Et ils oublient qu’avant le drame , et le roman et le poème, il y a l’art, je le rép
iner les termes, étudiant parallèlement les conditions esthétiques du drame , du roman et de la poésie, fixant leur réciproque
rai et sans paradoxe : un poème est une œuvre d’art ou n’est pas ; un drame , un roman, une comédie peuvent n’être pas des œuv
i ? leurs imaginations ? leurs rêves ? rien que vaine fiction ? Leurs drames , leurs romans ne seront-ils encore que des poèmes
a leur force en face du public. Leur roman n’en sera pas moins roman, drame leur drame, — mais roman document, mais drame pla
e en face du public. Leur roman n’en sera pas moins roman, drame leur drame , — mais roman document, mais drame plaidoyer ; — 
n sera pas moins roman, drame leur drame, — mais roman document, mais drame plaidoyer ; — et par là ils se sauveront, et par
ore — mais sans le moyen de l’art.   Or, pour qu’il soit bien dit que drame et roman d’une part et d’autre part la poésie ont
e jour où refleurira la belle concordance des genres — poésie, roman, drame (et ce que j’ai dit du roman s’appliquait au dram
s — poésie, roman, drame (et ce que j’ai dit du roman s’appliquait au drame , développement et conclusion) — tous se seront so
58 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
sociales. Ici la question est délicate et touche à l’essence même du drame et de la comédie. Celle-ci sans doute se flatte d
imé, chaleureux, et qui représente le bon génie, la morale vivante du drame . C’est assez en dire pour montrer dans quel sens
r dans quel sens et par quelles raisons la Commission, considérant le drame , comme il convient, dans son ensemble et par l’ef
emples ». À prendre la définition dans son sens principal, l’effet du drame y répond. Ici un léger embarras s’est rencontré.
la Commission, et le seul à ses yeux qui ait le mérite voulu, est un drame en cinq actes, L’Honneur de la maison, représenté
ement de scènes vraies, touchantes, pathétiques ou terribles, tout un drame domestique où les seuls coupables sont punis. Le
omme, un monde d’honnêtes gens à qui l’on a affaire. La lecture de ce drame a fait naître chez quelques-uns des membres de la
ns des membres de la Commission, et des plus compétents en matière de drame , l’honorable regret que la pièce n’ait point été
59 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugues, Clovis (1851-1907) »
s Évocations (1885). — Madame Phaéton (1888). — Le Sommeil de Danton, drame en cinq actes et en vers (1888). — Monsieur le Ge
887-1888).] Émile Faguet Disons simplement que pour ce genre de drame , Le Sommeil de Danton, il y a un cadre tout fait,
ncision. Il devrait relire Saint-Just pour se corriger… C’est donc un drame oratoire que nous avons eu. Je ne fais nul fi du
C’est donc un drame oratoire que nous avons eu. Je ne fais nul fi du drame oratoire. Je sais bien que Corneille… parfaitemen
u monde, il aurait le même génie, et que, tout de même, il ferait ses drames autrement. [Le Théâtre contemporain (1888).] P
60 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
diade. E. D. Chronique wagnérienne : Lohengrin Historique du drame La première esquisse de Lohengrin paraît être
ersaire de la naissance de Goethe. Après un court prologue récité, le drame se déroula devant les spectateurs, et le succès e
ons analysées plus haut, le spectateur se trouve enfin en présence du drame . Wagner a obtenu de lui ce qu’il appelle la Selbs
visuelles. Nous allons d’abord analyser ce que perçoit la vue dans le drame wagnérien. « Ce qui appartient à l’œil (111, 78)
bles. Il n’était plus nécessaire de marcher, ni d’agir, comme dans le drame  ; on remplaçait cela par des mouvements de bras.
s viendront les premiers, et avec eux les décors qu’il faut donner au drame  : « La peinture, dit-il, représentera (dans le th
r donnait au décor une signification très importante pour l’action du drame , et lui attribuait même une vie active. Après le
technique de l’art wagnérien ; et nous allons la montrer appliquée au drame de Parsifal en suivant comme ordre dans notre étu
nnes qui ont été à Bayreuth, ou qui connaissent au moins le sujet des drames wagnériens. — Il nous est en effet impossible, à
pour la même raison, étudier tous les gestes qui se trouvent dans ce drame  ; nous nous bornerons à indiquer ce qui est uniqu
nteurs de la forêt. Les chevaliers du Gral qui forment le chœur de ce drame , ont une attitude et un costume simples ; les deu
rapide apparition de tout ce qu’il y a de noir et de mauvais dans le drame  : si rapide qu’elle soit, son influence se fait s
de la grâce semble agiter tout son être, c’est le point culminant du drame . Une vie nouvelle semble violemment prendre posse
mimique Wagner avait établis dans ses œuvres théoriques ; l’étude du drame vient de nous les montrer appliqués. Notre étude
econde — de L’Anneau des Nibelungen, tétralogie d’opéras… pardon ! de drames lyriques, dont les sujets sont empruntés, comme o
comme on sait, aux anciennes légendes germaniques et scandinaves. Son drame (de Wagner) n’est qu’un drame imparfait, auquel o
égendes germaniques et scandinaves. Son drame (de Wagner) n’est qu’un drame imparfait, auquel on adjoint une musique égalemen
arfaits doivent constituer un ensemble parfait, par l’union intime du drame et la musique. Ainsi l’expliquent du moins les li
de l’art musical… L’auteur de l’article est néanmoins d’avis que le drame lyrique de Wagner ne réalise pas le drame moderne
est néanmoins d’avis que le drame lyrique de Wagner ne réalise pas le drame moderne rêvé. La Chronique : Un double courant d
en matière d’introduction » au premier acte. Mais son appréciation du drame et la sincérité de son admiration sans réserve, r
61 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »
t du Roi, comédie en un acte et en vers (1872). — Les Frères d’armes, drame (1873). — Poésies, 1re série : Le Soleil de minui
nnets, Panteleïa, Pagode, Sérénades, avec portrait (1876). — Justice, drame en trois actes, en prose (1877). — Le Capitaine F
. — La Légende du Parnasse contemporain (1884). — Les Mères ennemies, drame en trois parties (1883). — Les Contes du rouet (1
qui rêve (1886). — Zo’har, roman contemporain (1886). — Le Châtiment, drame en une scène, en vers (1887). — L’Homme tout nu,
contemporain (1898). — Les Idylles galantes, contes (1898). — Médée, drame antique, en trois actes (1898). — La Reine Fiamme
ctes, en vers (1898). — Le Cygne, ballet-pantomime (1899). — Briséis, drame musical, avec E. Mikhaël et Em. Chabrier (1899).
tres (1876).] Paul Roche Jamais nous n’avons vu, au théâtre, de drame aussi malsain et aussi dangereux (Justice). Jamai
[Le Temps (mars 1877).] Théodore de Banville Quant à l’idée du drame Justice, elle a la gloire et aussi le tort, si je
ssés. [Le Figaro (novembre 1889).] Francisque Sarcey Tel est le drame bizarre, incomplet (Les Mères ennemies), incohére
te de sorcière sublime, M. Mendès a fait œuvre de poète. Poète en ses drames que gonfle un souffle énorme (l’épopée ; poète en
amides d’idées qui donnent à chacun de ses romans une force égale aux drames de Shakespeare. Honneur à ceux dont l’œuvre nous
al, tendre et cruel, naïf et pervers ; toute son œuvre, romans, vers, drames et comédies, atteste ce contraste : il aime les f
re ; et je ne cache pas la joie que j’éprouve à entendre applaudir un drame qui ne cherche pas à réussir en offrant à la foul
Le Figaro (29 octobre 1898).] Francisque Sarcey (Sur Médée.) Le drame de M. Catulle Mendès vaut moins par l’intérêt du
infinie des sentiments qu’il voulait exprimer. Selon le mouvement du drame , le vers jaillit violent tour à tour ou badin, ou
t je n’en cache pas ma joie… Non que le métier en soit absent, car le drame est bien établi. Mais il n’est que la charpente o
que des Parnassiens. Aussi bien Fiammette n’est-il pas tout à fait un drame  ; c’est un jeu, un « conte dramatique », mais ce
62 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
onnera de Toi, ne parle pas : mon geste N’est pas d’amour et, vois, ô Drame  ! que proteste L’assentiment de mon vouloir impar
mon souhait théatral. Hélas ! et ma verdeur Te doit rendre, ô vieux Drame  ! Ta virilité sûre un soir d’épithalame : Lui, c’
e de Wagner. Plusieurs auteurs emploient volontiers l’expression de «  drame musical » en parlant de Tannhæuser et de Lohengri
t pas inventer un nom arbitraire pour mes travaux, je les appelle des drames . » (IV, 417) (Plus tard, Wagner a protesté énergi
lus tard, Wagner a protesté énergiquement contre la dénomination de «  drame musical », qu’il trouve absurde, IX, 365.) Depuis
ais Volant, et qui reste hébété, consterné, après l’audition d’un des drames de la maturité du Maître, pourquoi se délasse-t-i
éable » (IV, 353), s’empara de nouveau de sa fantaisie. L’esquisse du drame fut tracée quelques semaines après l’achèvement d
éfendre. Wagner a plus tard lui-même avoué que « tout l’intérêt de ce drame réside dans ce qui se passe dans le cœur d’Elsa »
tuant par ce fait celle qu’il avait été envoyé pour défendre. Le vrai drame , l’évolution qui mène de la foi au doute, se pass
e psychologique de son héros ; mais il faut bien admettre que dans le drame il n’y a rien de tout cela ; nous savons maintena
e ce que le Maître sentait, ce qui l’inspirait pendant la création du drame , et ce qu’il écrivait, ce qu’il a mis sur la scèn
aines parties de ceux-ci, elle n’a pas ces soudaines échappées sur le drame que montrent le Hollandais et Tannhaeuser. On tro
dans les nombreux chœurs, il y a un retour vers l’opéra aux dépens du drame . Il y a une lutte manifeste entre l’idéal, l’inte
-il, que réside l’explication de la popularité de Lohengrin. Tous les drames de Wagner, et ses autres opéras, sans exception,
mphe de l’amour dans la Gœtterdaemmerung ! Si Wagner avait achevé son drame de négation, — négation absolue, mais mâle et aff
s de la cause Wagnérienne. Nous publierons des études sur la vie, les drames , le système musical et dramatique de Wagner. L’œu
Revue se donne pour programme de présenter des études sur la vie, les drames , le « système dramatique et musical » mais aussi
63 (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)
e. — La Sophonisbe de Mairet et la Mariamne de Tristan. — II. Mais le drame , que les contemporains faisaient sortir du concou
aire ? quel changement des mœurs, ou du goût public, ou de l’idéal du drame et de la tragédie ? Mais de quel poids encore le
tion et l’action même y sont transportées du dehors au dedans ; et le drame , par conséquent, s’y déroule dans l’intérieur ou
risme énergique, bien plutôt qu’ils n’agissent ; au contraire dans le drame , bien loin d’accepter la loi des circonstances, c
Quand cela finit mal pour eux, dans la mort et dans le sang, c’est le drame  ; quand cela finit mieux, par le mariage, par exe
utôt que de leur bonheur ou de leur vie, — c’est le vaudeville. Mais, drame ou comédie, c’est toujours et partout la conditio
cène au cinquième acte n’importe que de peu de chose à la beauté d’un drame . Est-il beaucoup plus « tragique » de perdre ce q
si toutefois l’atrocité des situations et la mesure de la beauté d’un drame . Comment Corneille l’a-t-il traité ? Il l’a trait
Le progrès, vous le trouverez d’abord dans la construction même du drame , plus ingénieuse, plus habile, plus savante, plus
rneille. Selon la curieuse et spirituelle expression de Le Sage31, le drame est ici vraiment « purgé d’épique ». Plus d’épiso
e ces vues de l’auteur de Rodogune sur l’emploi de l’histoire dans le drame , et je me reprocherais plutôt de ne pas l’avoir a
donc pas, Mesdames et Messieurs, qu’à mesure qu’il débattait dans son drame des intérêts historiques plus définis et plus par
» pour but ; et ne serait-ce pas pour cela qu’il a fait de si mauvais drames , son Eugénie, ses Deux Amis, sa Mère coupable ? M
lle a voulu mettre d’étroite conformité entre le développement de son drame et la réalité d’une histoire qui nous est aussi é
conséquent, de prétendre à la diriger. Si l’on conçoit le roman ou le drame comme un moyen d’information ou d’enquête sociale
lutôt ses résultats, comme autant de documents, observation, roman et drame , ils deviennent bientôt eux-mêmes un élément de l
i que l’heureux emploi que Corneille avait fait de l’histoire dans le drame , vous ne voudriez pas que Racine l’eût méconnu !
que pour…ennuyer Corneille54 ? Non, sans doute, mais en resserrant le drame , en l’obligeant à concentrer et à presser son all
es, et en rendant l’action plus « psychologique », elles réduisent le drame à la vraisemblance et, par conséquent, elles l’ad
agiques55. À plus forte raison, s’il reçoit la loi des théoriciens du drame , l’acceptera-t-il encore plus volontiers des usag
tesse, conformité judicieuse aux règles, emploi de l’histoire dans le drame , Racine, vous le voyez, ne néglige rien de ce que
ents, renouvelés et transfigurés par son génie de poète. III Le drame est humain, d’abord, largement et profondément hu
ction d’Oreste. Et il y a là, Messieurs, dans la construction même du drame , une simplicité de moyens, une justesse, une préc
la, Messieurs, s’enveloppe d’une poésie pénétrante et nouvelle, et le drame a quelque chose à la fois de moderne, de classiqu
olutions ou des décisions humaines fassent le ressort agissant de ses drames , et décisions ou résolutions, vous verrez dans Ph
ue cent ans à l’avance, en restreignant la part de l’histoire dans le drame pour, au contraire, y augmenter d’autant celle de
ec la satire sociale. — Qu’il en résulte qu’une telle comédie tend au drame comme vers sa limite. — Que restait-il à faire ap
eurs, qu’est-ce que je vous conte là ? Est-ce une comédie ? est-ce un drame  ? n’est-ce pas plutôt un roman, et un roman natur
e la gaieté dans la comédie ; et, en effet, Messieurs, Tartufe est un drame . Vous savez, et je sais, qu’on a beaucoup épilogu
é, si je puis ainsi dire, de ce qu’il pouvait faire pour maintenir le drame au diapason de la comédie : Mme Pernelle elle-mêm
plus il m’a semblé que l’impression de Tartufe était décidément d’un drame . Il y en a plus d’une raison, dont la plus généra
je l’espère, dans Tartufe, — tendait naturellement et d’elle-même au drame , à un certain genre de drame, à la tragédie bourg
tendait naturellement et d’elle-même au drame, à un certain genre de drame , à la tragédie bourgeoise, telle que la comprendr
nution de l’intérêt de l’intrigue. — Insignifiance des personnages du drame , Hippolyte, Aricie, Thésée ; et qu’ils n’existent
ncore de tant d’échappées, que tant de vers nous ouvrent, par-delà le drame , pour ainsi parler, sur les horizons plus lointai
ls prendre au sérieux ce sacrifice humain qui fait le ressort même du drame  ? Pouvons-nous croire, dans sa Phèdre, à l’acharn
né les chefs-d’œuvre, tendait maintenant à l’étude, bien plutôt qu’au drame . L’intrigue ou l’action même devenaient secondair
ruit de la mort de Thésée n’a couru ! mais pas de déclaration, pas de drame  ; et pas de drame, non plus, si Thésée ne reparaî
Thésée n’a couru ! mais pas de déclaration, pas de drame ; et pas de drame , non plus, si Thésée ne reparaît à l’improviste e
r une conséquence inévitable de la réapparition du romanesque dans le drame , les volontés faiblissent. Il veut tout ce qu’i
e se défend pas plus mal qu’Hippolyte. Et en effet que deviendrait le drame , s’il se défendait mieux ? ou si seulement son Ar
descriptif et le lyrique aussi qui s’insinuent traîtreusement dans le drame  ? Je ne parle pas, Mesdames et Messieurs, du réci
mes remarquer au passage, toute cette mythologie comme infuse dans le drame , nous éprouvons le besoin de les voir se réaliser
ouvrir les yeux sur la transformation de la comédie de caractères en drame ou en roman. En effet, l’objet principal est bien
e de mauvaises plaisanteries, il en avait tiré ce qu’elle contient de drame  ! Cet enfant de famille, « auquel M. Turcaret prê
ssieurs, vous le voyez, ce n’était plus alors une comédie, c’était un drame  ! Autre preuve encore de ce que nous disions l’au
’autre jour, que la comédie de caractères poussée à fond tend vers le drame comme vers sa limite ! Mais autre preuve aussi de
é, — que reste-t-il, Messieurs ? Il reste qu’elle soit traitée par le drame ou par le roman ; et, en effet, c’est ce que nous
1730, l’évolution de la comédie se serait déterminée dans le sens du drame , si un homme d’esprit n’était intervenu, très ori
ment. Et, en effet, l’expérience le prouve, le mélange du roman et du drame , utile ou même avantageux quelquefois au roman qu
l fortifie l’intrigue, est au contraire presque toujours dangereux au drame , et toujours funeste à la tragédie. C’est précisé
enre d’intérêt. Et là, dans cette perpétuelle confusion des moyens du drame avec ceux du roman, là est d’abord son originalit
rité des moyens dont il use, pour essayer de rendre à l’action de son drame ce que l’affaiblissement des volontés lui ôte néc
, mais du caprice du dramaturge… Que serait-ce, Messieurs, au lieu du drame fameux de Dumas et de Gaillardet, si je vous en a
oir nous retenir ou nous arrêter sur la pente, nous acheminer vers le drame  ; et, comme je vous le disais, la tragédie frança
ne. Nous nous trouverons de plain-pied tout d’abord avec les héros du drame bourgeois, avec ceux mêmes du drame romantique ;
ed tout d’abord avec les héros du drame bourgeois, avec ceux mêmes du drame romantique ; et nous nous arracherons avec eux de
amour ! Mais, romantique ou bourgeois, ni même naturaliste, ce que le drame ne nous rendra jamais, ce sont les joies nobles,
r et du Hasard prise au sérieux, c’était Ruy Blas ? et, pour faire un drame , un vrai drame, des Fausses Confidences, qu’y fau
prise au sérieux, c’était Ruy Blas ? et, pour faire un drame, un vrai drame , des Fausses Confidences, qu’y faudrait-il ? Tout
s seules apparences, nous sommes donc sur les confins qui séparent le drame de la comédie sentimentale. Et il importe assez p
comédies sont bien des comédies, et non pas du tout des romans ou des drames . Et c’est pourquoi, non seulement il manquerait q
efaire deux fois, trois fois, quatre fois au besoin ceux mêmes de ses drames qui avaient le mieux réussi103 ? Comment donc se
savons ce qu’il y faut d’années. Pareillement les idées, une idée de drame ou de comédie, l’idée de Tartufe ou de Phèdre. El
mélodrames du vieux Crébillon. Ici, au contraire, toute une partie du drame sort, pour ainsi parler, des perplexités de Zaïre
ar exemple, comme il le dit lui-même dans l’Épitre dédicatoire de son drame à son ami Falkener, « c’est au théâtre anglais qu
sionnée. L’émotion d’art diminue, mais l’émotion humaine augmente. Le drame se rapproche de nous ; la condition souveraine de
lgaire, et quelque peu grossier. Voltaire cependant, et depuis lui le drame , c’est au contraire là, Mesdames et Messieurs, qu
de la comédie de Marivaux, — n’est déjà plus de la tragédie, mais du drame . Et, de fait, pour achever de la dégager, cette f
des Mercier. 28 janvier 1892. Douzième conférence. L’évolution du drame bourgeois I. — Quelles circonstances ont favor
bourgeois I. — Quelles circonstances ont favorisé la naissance du drame bourgeois. — La diminution du sentiment de l’art.
e de l’aristocratie. — De la fusion du tragique et du comique dans le drame bourgeois. — II. Les comédies de Nivelle de la Ch
— II. Les comédies de Nivelle de la Chaussée. — Mélanide. — III. Les drames de Diderot. — Une page de Garat. — L’esthétique d
e de famille. — IV. Sedaine et le Philosophe sans le savoir. — V. Les drames de Beaumarchais. — Comment ils s’inspirent de l’a
ais. — Comment ils s’inspirent de l’ancien romanesque. — Déviation du drame bourgeois. — VI. Mercier. — Son Essai sur l’art d
ame bourgeois. — VI. Mercier. — Son Essai sur l’art dramatique. — Ses drames . — La Brouette du vinaigrier. — VII. Quelles caus
du vinaigrier. — VII. Quelles causes ont empêché le développement du drame bourgeois. — L’abus de la morale. — Et, à ce prop
de la sensibilité. — L’absence d’art et le dédain du métier. — Que le drame bourgeois du xviiie  siècle n’en est pas moins l’
tion particulière et entière d’un genre ou d’un sous-genre : c’est le drame , le drame bourgeois — qu’il ne faut pas confondre
culière et entière d’un genre ou d’un sous-genre : c’est le drame, le drame bourgeois — qu’il ne faut pas confondre avec le d
st le drame, le drame bourgeois — qu’il ne faut pas confondre avec le drame romantique, — le genre de drame dont le Philosoph
— qu’il ne faut pas confondre avec le drame romantique, — le genre de drame dont le Philosophe sans le savoir, que l’on va jo
a péri, vous le savez : les comédies larmoyantes de La Chaussée, les drames de Diderot, les tragi-comédies en prose de Beauma
aïre au Barbier de Séville, — ont favorisé l’éclosion et le succès du drame . Je vous en signalais l’autre jour la première, e
de faire rire et de faire pleurer » ; il a beau condamner jusqu’à ce drame historique et national dans lequel il s’était ess
en vers ; et le vers ne saurait absolument pas convenir à l’espèce de drame ou de comédie dont les pièces de La Chaussée sont
rait du romanesque. III Tel fut le dessein de Diderot, dans ses drames  : le Fils naturel, le Père de famille, et dans se
e le mot de théâtre, il me donne à choisir entre cinq ou six plans de drames et de tragédies113. À propos des tableaux que l’o
vons dit ensemble des choses très intéressantes sur les lois, sur les drames , et sur l’histoire : il a reconnu qu’il y avait b
ant qu’un tel homme, — c’est Diderot que je veux dire, — ait fait des drames si prétentieux, et je dirais si ennuyeux, s’ils n
x aussi, comme Diderot le demande, ils avaient arrêté le plan de leur drame avant de savoir quels caractères ils y engageraie
ache de le manquer, — et, de tout ce qu’il a cru représenter dans ses drames , nous n’y retrouverions rien, s’il n’avait écrit
avec Dorval ou son Essai sur la poésie dramatique. Ce ne sont pas les drames de Diderot qui prouvent ou qui éclairent ses théo
l y aurait, sans elles, d’obscur, de vague, et d’indéterminé dans ses drames . IV Sedaine a été plus heureux, et, — dans
va jouer devant vous tout à l’heure, — c’est lui qui nous a donné ce drame bourgeois dont à peine peut-on dire que le Fils n
u moins j’en serais bien étonné, — que vous éprouviez à voir jouer le drame de Sedaine l’enthousiasme extraordinaire et quasi
it-il écrié, quand Sedaine eut achevé de lui lire le manuscrit de son drame , je te donnerais ma fille… si tu n’étais pas si v
hors ou à côté de laquelle il ne pouvait pas y avoir de salut pour le drame . Comment donc et pourquoi n’y a-t-il pas persisté
er, ne pouvant guère, comme nous le verrons, que réintroduire dans le drame tout ce que l’auteur du Philosophe en avait chass
e Séville et du Mariage de Figaro, — mais, puisqu’il a débuté par des drames et que son Eugénie, notamment, est de 1767, c’est
urd’hui qu’il en faut dire deux mots, pour montrer comment, avant les drames de Mercier, elle a dévoyé la tragédie bourgeoise,
umarchais seul le sait ; et il a eu beau transplanter l’action de son drame en Angleterre, elle n’en est pas pour cela plus v
vait sous la main, pour ainsi parler, des éléments ou le sujet de son drame  : c’était la fâcheuse aventure de Marie-Louise Ca
t sans doute rien d’assez noir à son gré pour fournir la matière d’un drame , ce qu’il rapporte d’Espagne, c’est l’idée de rel
Cespédès ». A-t-il su d’ailleurs que l’aventure faisait le fond d’un drame de Francisco de Rojas ? et qu’avant l’auteur du D
e Scarron ; et au fait, l’Eugénie de Beaumarchais n’est pas tant un «  drame  » qu’une tragi-comédie en prose. Tout en louant D
a pas vu qu’au contraire il leur tournait le dos. Dans l’évolution du drame bourgeois, l’Eugénie de Beaumarchais n’est, Messi
leraient un phénomène de régression. VI Il en est autrement des drames de Sébastien Mercier, l’auteur de l’An 2440, du T
l’auteur de l’An 2440, du Tableau de Paris, de je ne sais combien de drames , et d’un Essai sur l’art dramatique, où il y a fo
rent au véritable intérêt des questions qu’on discute121. Quant à ses drames , j’ai choisi, pour vous en donner une idée, le pl
, à la seule fin de nous le démontrer ? On n’écrit pas trois actes de drame pour établir que les enfants doivent aimer leurs
x communs de morale, qui peuvent bien s’insinuer à l’occasion dans un drame ou dans une comédie, n’en sauraient former la mat
’en sauraient former la matière. À force de vouloir ici moraliser, le drame tourne à l’anecdote édifiante ; et, en vérité, po
belle chute ? S’il y avait encore quelque sentiment de l’art dans le drame de Sedaine ou de Diderot, vous le voyez, l’évolut
la capitale… VII Commencez-vous, cependant, à voir pourquoi le drame bourgeois du xviiie  siècle n’a pas pu s’élever a
sez ordinaire, les mêmes circonstances qui ont favorisé l’éclosion du drame sont également celles qui l’ont empêché de s’élev
ou la philosophie d’un Schopenhauer, pas plus on ne saurait faire de drame ou de roman, comme nous le disions, pour établir
n est-ce encore l’auteur, dont la probité morale, en passant dans son drame , l’a comme animé de cet air de franchise et de na
leurs prétentions ? Que s’il faut également de la sensibilité dans le drame et dans l’art, n’est-il pas également vrai que le
de toutes les raisons qu’on peut donner pour expliquer l’insuccès du drame bourgeois du xviiie  siècle, nous touchons ici la
ame bourgeois du xviiie  siècle, nous touchons ici la plus solide. Le drame n’a pas été plus tôt organisé selon le rêve de se
soupçonné quelque chose, c’est que l’idée même que l’on se faisait du drame était une rupture avec la tradition latine. On a
on de la nature, dans ce genre utile et pittoresque que nous appelons drame . S’ils le perfectionnent, comme il y a grande app
nd peuple renie ses traditions ou ses origines, et si c’est ce que le drame bourgeois, au xviiie  siècle, a fait ou essayé de
elle des Dumas et des Augier, se dégageât des débris ou des ruines du drame , il allait falloir deux choses. En premier lieu,
frappent comme moi, ne direz-vous pas avec moi que, par rapport à ce drame bourgeois dont nous parlions l’autre jour, le Mar
uvres, que l’on dît du monologue d’Hamlet qu’il fait longueur dans le drame de Shakespeare… À mes yeux, au contraire, dans ce
marchais, il y en a même beaucoup, et, après avoir vu l’autre jour le drame bourgeois, le drame de Sedaine et de Diderot, fau
même beaucoup, et, après avoir vu l’autre jour le drame bourgeois, le drame de Sedaine et de Diderot, faute d’un peu de métie
ous le verrons, le passage de la comédie classique à la comédie ou au drame romantiques… Ironie singulière de la fortune, eff
ns qui l’ont fait réussir dans l’histoire, — dans le roman, — dans le drame . — Décadence rapide du théâtre romantique — La Lu
 Décadence rapide du théâtre romantique — La Lucrèce de Ponsard. — Du drame historique en général. — Le rôle de la comédie hi
s, que le peu d’espagnol dont Victor Hugo a égayé quelques-uns de ses drames  ! Ce qui m’étonne seulement, c’est qu’allant jusq
Tudor du « faux appareil de grandeur qui la couvrait », Hugo dans son drame ne s’est pas proposé, que je sache, autre chose ;
s. C’est là ce qui seulement constitue la vraie comédie, ainsi que le drame historique136. Quant au sujet propre de Pinto, p
ès clair, dans ses Mémoires, dans les Préfaces de quelques-uns de ses drames , mais il se fait pourtant entendre : Vers ce tem
avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame , nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osan
omposition, des caractères, non des rôles, des scènes paisibles, sans drame , mêlées à des scènes comiques et tragiques ; — da
Phèdre, que dans Christine ou dans Hernani ? Mais surtout, dans leurs drames , comme Corneille dans ses tragédies, qu’est-ce qu
i, c’est, Messieurs, que ce qu’il y a de vraiment « nouveau » dans le drame romantique, étant contraire à la notion même de l
étuelle intervention de la personnalité de Dumas ou d’Hugo dans leurs drames ne peut que nuire au développement de celle de le
on opinion, à lui, sur la critique, sur la comédie de mœurs ou sur le drame de passion, si nous le sentons, lui comme Hugo, d
de s’en faire. Si cependant, c’est le contraire même de la notion du drame , et, si c’est bien ainsi que les romantiques ont
e de la scène, la durée même d’attention que nous pouvons prêter à un drame , ne la comportent pas ; et cette fonction est pro
is on oublie qu’à peine peut-on jouer dans leur intégrité six ou huit drames de Shakespeare ; que son « théâtre », en tant que
os jours, il eût fait des romans ou des histoires de la moitié de ses drames … Ajouterai-je, en passant, qu’étant d’ailleurs le
tte Corday, le Lion amoureux, il y aurait lieu de se demander si le «  drame historique » n’est pas un genre aussi parfaitemen
qui s’accommode mal de ce que les genres intermédiaires, tels que le drame ou le roman historique, ont de conventionnel, d’i
, l’œuvre ne tiendra-t-elle pas toujours plutôt du grand opéra que du drame  ? C’est encore de ces questions que je n’ose tran
ue je n’ose trancher. Mais, Messieurs, quand je considère le passé du drame historique, et, depuis qu’on y tâche, le peu qu’i
Belle-Isle ou du Verre d’eau, — n’a servi que de transition entre le drame romantique de l’espèce de Ruy Blas, et la comédie
rame romantique de l’espèce de Ruy Blas, et la comédie de mœurs ou le drame passionnel, tels que nous les comprenons aujourd’
erait d’être absolument inutile à l’action. Je reprocherais encore au drame , si vous étiez curieux de le lire, ce que Dumas y
rapport de la qualité de la langue, — il restait à faire profiter le drame et la comédie des innovations du romantisme. Puis
point à vous parler, et que l’on pourrait définir assez exactement le drame bourgeois du xviiie  siècle, celui de Diderot et
re cents pièces qu’il a écrites seul ou en collaboration, — comédies, drames ou mélodrames, vaudevilles, opéras, opéras comiqu
e but, ce n’est que le moyen… Par la tragédie, par la comédie, par le drame , par la bouffonnerie dans la forme qui nous convi
dans cet art positiviste dont nous parlions tout à l’heure, ce que le drame romantique n’avait pas pu, Musset, lui, l’a réali
s, — celles de ses pièces qu’il estimait le plus, — tend déjà vers le drame , pour ne pas dire vers le mélodrame ; et il faut
osophe sans le savoir et de l’Essai sur la poésie dramatique, — si le drame bourgeois n’a pas donné ses chefs-d’œuvre, probab
u romantisme en général, si j’avais voulu vous définir étroitement le drame de Dumas et d’Hugo, je l’aurais fait par oppositi
ncore il aurait fallu modifier la formule, — je vous aurais montré le drame romantique se fondant sur la violation, la négati
les lieux, et l’occasion, peut donc bien entrer dans la définition du drame  ; et, effectivement, tour à tour ou ensemble, nou
extrêmement ingénieux ni ce qu’elle ajoute non seulement d’intérêt au drame , mais de grandeur encore au sacrifice, et par con
é d’y peindre c’est l’ardeur ou la soif du martyre ; si l’idée de son drame est enfin la victoire de l’esprit de Dieu sur les
ragaldabas sur la scène de l’Odéon, mais je puis bien dire ici que le drame fameux de M. Vacquerie mériterait d’être signé de
t nouveaux s’enivraient dans l’adolescence ? » 114. « Le plan d’un drame peut être fait et bien fait, — a-t-il dit textuel
rs Beaumarchais lui-même qui nous avertit qu’il a puisé l’idée de son drame dans le roman de Le Sage. 121. Je lis dans un de
d’ailleurs si vivement ; et, comme on peut voir une vague ébauche du drame d’Hugo dans Pinto, on peut reconnaître dans sa Pa
64 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre premier, premières origines du théâtre grec »
vie humaine en la reflétant. On ne peut qu’entrevoir la conception du drame dans le clair-obscur de ses origines ; celle de l
vers un sentiment. C’est dans les danses primitives que s’ébaucha le drame hellénique. Des rondes de bergers tournant sur le
sur le Dragon pythien, les combats et les exploits des Dioscures. Le drame naissant se mouvait, comme l’enfant, avant de par
es germes et toutes ces ébauches n’auraient pu suffire à engendrer le drame formé et complet, doué de l’action qui saisit et
du souffle de son esprit, c’est de l’enthousiasme de ses fêtes que le drame est né.
65 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »
ix-huit mois après Hernani, fut faite trois mois auparavant. Les deux drames ont été composés en 1829 : Marion de Lorme en jui
ucune mutilation, aucune soudure faite après coup dans l’intérieur du drame , aucune main-d’œuvre nouvelle, si ce n’est ce tra
bords extrêmes de son œuvre ces quelques rognures sans lesquelles le drame ne pourrait s’encadrer solidement dans le théâtre
ne scène d’histoire, la leçon du passé, soit qu’on lui fasse, dans un drame de passion, la leçon de tous les temps. Certes, s
les temps. Certes, selon nous, jamais moment n’a été plus propice au drame . Ce serait l’heure, pour celui à qui Dieu en aura
aute, que soutient une foi si légitime en elles-mêmes. L’auteur de ce drame , qui est bien fier de leur appartenir, qui est bi
ns leur bouche, quoiqu’il soit le moindre d’entre eux, l’auteur de ce drame espère tout de ses jeunes contemporains, même un
66 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala I Nous avons laissé la bell
ivre à jamais des liens d’une seconde naissance ! V Tel est ce drame  : on y aperçoit déjà un raffinement de style qui
ième mode de danses suppliantes, qui subsiste encore de nos jours. Le drame indien a donc sa source dans ces livres sacrés de
édie elle-même, quoique d’un genre de littérature aussi inférieure au drame héroïque, épique ou religieux, que le ridicule es
rdent l’océan Indien. Il grava sur la surface de ces rochers un grand drame héroïque plein des exploits de Rama. Les traditio
t au jour. VI La vertu, et non la passion, est le but moral des drames poétiques de l’Inde ; leur poésie, plus philosoph
où le plaisir même profite à la sainteté. Nous trouvons ces règles du drame indien profondément analysées dans une étude de M
tein, qui a mêlé un des premiers la philosophie à la traduction. Tout drame , dans la théorie indienne, doit être un ; car, sa
Grèce à Rome, de Rome à nous. Cette règle de l’unité d’action dans le drame admet néanmoins dans la pièce une diversion légèr
de tout être à la source de son être dans le sein de la Divinité. Le drame indien finit comme finirait logiquement le drame
n de la Divinité. Le drame indien finit comme finirait logiquement le drame chrétien, si le drame moderne, plagiat des littér
rame indien finit comme finirait logiquement le drame chrétien, si le drame moderne, plagiat des littératures antiques, n’éta
païen qu’il n’est chrétien. VII Quant au style dans lequel ces drames sont écrits, il égale et surpasse même en images,
lisation et de philosophie chez un peuple, le style des poèmes et des drames de l’Inde atteste évidemment une littérature prim
l’ornement et la manière efféminent le sentiment ou l’idée. Dans les drames indiens, dit le philosophe que nous citons, le di
les âmes. C’est d’abord l’amour, qui ne sert pas toujours de texte au drame indien, mais qui souvent en est le sujet ; l’amou
use et philosophique découverte en germe dans les épopées ou dans les drames de l’Inde primitive. Cette poésie ne reconnaît de
les, c’est que les personnages parlent plusieurs idiomes dans le même drame . Ils s’y servent même de deux langues mortes, le
mais non sacrée, réservée aux femmes qui représentent les héroïnes du drame . Le nombre immense des spectateurs comprenant, co
ues de l’Inde, Kalidasa et Bavahbouti, n’ont composé chacun que trois drames . « Si Kalidasa est l’Euripide de l’Inde, il est
eurs terreurs sacrées sur l’âme du jeune poète. » XII Un autre drame de l’Eschyle indien, Bavahbouti est une tragédie
67 (1889) Impressions de théâtre. Troisième série
t : d’abord, en nous laissant prévoir, dès le début, le dénouement du drame  ; puis, en prolongeant fort au-delà du vraisembla
s révélations et, par conséquent, de montrer, dans la conduite de son drame , cette habileté dont on le loue aujourd’hui. Veno
Il m’est d’autant plus agréable de voir s’agiter les personnages d’un drame que je sais mieux où le poète les mène. C’est l’i
entretient longuement de leur liaison. Puis, quand ils en viennent au drame , ils l’expédient en trois ou quatre scènes. Et, s
e je ne sache plus que penser ni que sentir. Je croyais assister à un drame pathétique et vrai, ce drame étant traité par le
ni que sentir. Je croyais assister à un drame pathétique et vrai, ce drame étant traité par le poète avec le plus grand séri
Or, c’est là une condition bien rigoureuse. Je me trouve en face d’un drame dont les développements donnent l’impression de l
n, je dirai presque une absurdité, dont je gouffre. Autrement dit, le drame lui-même m’intéresse, comme m’intéresserait, cond
s difficiles à accepter ; trop est trop ; et je ne crois pas qu’aucun drame , dans les temps anciens et modernes, ni même qu’a
t admise comme vraie, ait eu l’idée de « réaliser », sous la forme du drame , un conte proprement symbolique. Car alors ou le
rsonnages réels, me semblera absurde, ou je ne pourrai plus croire au drame , attendu qu’un conte et un drame, cela fait deux.
rde, ou je ne pourrai plus croire au drame, attendu qu’un conte et un drame , cela fait deux. Et je serai très malheureux. C’e
e roi, Antigone et Œdipe à Colone forment, comme vous savez, un vaste drame en trois parties qui sont liées entre elles, moin
ssante, etc… Théâtre japonais Odéon : La Marchande de sourires, drame japonais en cinq actes et deux parties en prose,
tre japonais (Revue d’art dramatique du 1er et du 15 avril), enfin le drame de Mme Judith Gautier ont fort embrouillé l’idée
de l’organisation matérielle de leur théâtre et de la forme de leurs drames m’a d’abord confirmé dans ce que j’avais cru entr
i est représentée tout entière avec ses abords et son voisinage… « Le drame japonais, étant une image aussi fidèle que possib
discontinuer ; aux moments où les acteurs cessent de parler et où le drame n’est plus qu’une pantomime, un personnage invisi
ompléter. C’est le contre-pied de notre art dramatique. » — Quant aux drames , ce ne sont que des canevas sur lesquels les acte
ncipale, — et cela, pour se rapprocher davantage de la réalité, « les drames de la vie réelle ne suspendant pas le cours ordin
étrangères plus ou moins banales Par suite, nulle unité d’action. Un drame est une succession de trois ou quatre situations
ion entre elles… « Ce décousu est encore l’image fidèle de la vie… Le drame japonais est une fenêtre ouverte sur un coin de l
ais est une fenêtre ouverte sur un coin de la vie terrestre. » Chaque drame dure huit ou dix heures… Voilà qui est bien. C’es
gentils des éventails et des paravents, comment agissent-ils dans ces drames  ? C’est ici que j’ai eu une surprise. « La passio
violents et féroces. Voici le très bref résumé du troisième acte d’un drame analysé par M. Lequeux, et qui s’appelle Ume-no-h
grec. Car, Sarcey le dit chaque fois que l’occasion s’en présente, un drame de M. d’Ennery et une tragédie de Sophocle ou d’E
ourd’hui. Enfin, je n’ai pas à expliquer, je pense, pourquoi tous les drames très anciens se ressemblent par la simplicité des
nt qui ait été, s’élaborent et vont se purifiant dans ces merveilleux drames  ? Je ne parle pas de la beauté de la forme, ni de
utres termes, il a réduit la part de la comédie et développé celle du drame . Mon cher camarade Emile Faguet le lui reproche a
voir dans Beaucoup de bruit. Il est bien entendu qu’elle contient un drame noir, mais si puéril et si volontairement invrais
mir un peu et se rassurer vite : beaucoup de peur pour rien. Tirez le drame en pleine lumière, restreignez la comédie à n’êtr
cela (mais ça me serait égal), et ensuite que les invraisemblances du drame paraîtront énormes. C’est un peu comme cela que M
ble par-dessus le marché. Et pourtant je réclame. D’abord, la part du drame est peut-être plus grande dans Shakespeare même q
de s’être laissé aller où l’entraînait sa pente, de s’être complu au drame mélancolique et gracieux (et non point, injuste F
j’en cours le risque. Oui, j’aime mieux le Claudio de M. Legendre. Un drame , dont l’invraisemblance n’est peut-être pas si « 
ée, je t’y vais laisser ! » Et alors… C’est ici le point culminant du drame . Polyeucte se dit : « C’est fini ; plus rien à fa
t cette vie, elle la communiquait à flots aux figures pâlies du vieux drame . Il est impossible, je crois, d’expliquer, avec u
immobiles, et que Corneille et Racine auraient conçu autrement leurs drames sur une scène libre et plus vaste. En est-on bien
r ce que parler veut dire. Et, cette convention admise, vous voyez le drame  ! Mais alors (ô surprise ! ) le Misanthrope serai
n le savoir », — une chose ressort de sa lettre : c’est que, dans les drames d’amour que nous présente l’ancien théâtre, la bi
des transformations du théâtre soient expliquées et définies. Sur le drame bourgeois, sur les origines de la comédie contemp
uter que le troisième acte tient de la « comédie larmoyante » ou du «  drame bourgeois ». Dans la pensée de Beaumarchais, la r
imir Delavigne Comédie-Française : Une famille au temps de Luther, drame en un acte, en vers, par Casimir Delavigne. 25
me Lloyd gesticulant dans les ténèbres ; car la plus grande partie du drame (qui est long ! ) se joue la rampe baissée, au br
en criant : « Ma mère, vous m’avez maudit ! » Je cherche pourquoi ce drame sombre, d’ailleurs bien construit et plein de cou
outes personnelles) — nous ne pouvons vraiment comprendre et aimer un drame ou un roman que dans la mesure où nous nous sento
e, ou, si vous aimez mieux, très particulière. Non seulement c’est un drame romanesque des plus adroitement agencés et des pl
se de scénique. L’univers lui semble une œuvre morale à la façon d’un drame bien fait et où tous les détails, même ceux que n
nque guère, je crois, que l’amateur d’escrime. Il y a d’abord dans ce drame une petite Anthologie des poètes français. On y t
chose de théâtral, qui me déplaît et parfois m’exaspère dans d’autres drames , est ici la vérité même. Oui, c’est bien ainsi qu
 sa salle » avec lui. Le cas d’Adrienne Lecouvreur, transportez-le du drame dans la comédie ou dans le roman pittoresque, et
x plaire à son amant. Aubanel Théâtre-Libre : Le Pain du péché, drame provençal de Théodore Aubanel, mis en vers frança
rtant pas faute d’avoir été averti et renseigné. Il y avait autour du drame , pendant les entr’actes, un bruit de félibres trè
on incertitude, c’est ma probité… La légende sur laquelle s’appuie le drame d’Aubanel ou, plutôt, dont ce drame n’est que le
légende sur laquelle s’appuie le drame d’Aubanel ou, plutôt, dont ce drame n’est que le développement, est racontée au secon
ette affirmation ne vous paraîtra pas trop audacieuse. Pour mettre en drame l’histoire du Pain du péché, il s’agissait de ren
e. Vous savez que, tandis que l’ancien théâtre glorifiait l’amant, le drame contemporain est, le plus souvent, l’apothéose du
souffert et qu’il est digne de sympathie ou de pitié. Mais le mari du drame d’Aubanel fait les choses les plus effroyables qu
des gestes et des mots — transposés — du béros d’Alphonse Daudet. Le drame ne s’intitulerait pas mal : le Pain du péché ou T
commis une mauvaise action en traitant çà et là, avec irrévérence, le drame de Théodore Aubanel. Les plus belles choses sont
l’Odéon : Centenaire Chevreul ; Charles VII chez ses grands vassaux, drame en cinq actes, en vers, d’Alexandre Dumas (repris
t il y a tant d’acteurs insupportables ! Enfin… comment dirai-je ? Le drame qui se déroule sur les planches, sans un arrêt, a
la prolonger, de la savourer. Je ne puis interrompre ni reprendre le drame à volonté, comme je fais d’an roman. Je ne puis r
dont un homme est capable de nos jours, sans avoir jamais vu jouer un drame de Victor Hugo ni une comédie d’Émile Augier. Et
VII chez ses grands vassaux. Il y a deux choses dans Charles VII : un drame d’amour qui semble directement inspiré d’Andromaq
même du sublime. C’est amusant, on ne peut le nier. L’autre partie du drame n’est pas désagréable non plus. Cela ressemble à
nnier d’Egypte. Mais voyez comme la tragédie racinienne tourne ici au drame . Oreste n’était pas assez étrange : voici un fils
r à Hernani, ressemblait à la fois à une tragédie de Voltaire et à un drame romantique. Les effets sont ceux qu’aimait et que
n réalité, je ne sais pas si c’est à une tragédie de Voltaire ou à un drame de Hugo que Charles VII ressemble le plus, et M. 
ne prétendais l’autre jour, en faisant de Voltaire un préparateur du drame romantique. Je n’ai jamais constaté plus claireme
hé les moyens les plus courts de renseigner la princesse, au cours du drame , sur ce qu’elle a besoin de savoir pour agir ; et
nt dans la pièce le rôle le plus considérable. Même je ne sais pas de drame mondain où l’office tienne une pareille place… Ma
place… Mais vous en voyez maintenant la raison — et les avantages. Le drame , par là, marche d’un train d’enfer. Séverine est
ue je vais probablement me tuer. » Nous sommes tout de suite en plein drame . — Victor prévient Galanson, qui prévient Mme de
on abondante des valets les moyens de simplifier et de précipiter son drame , s’est donné du moins la peine de faire vivre ces
l’a di t ? Qu’en savez-vous ? Cela ressort-il si évidemment de votre drame  ? En aucune façon. Le prince est beaucoup plus co
gieusement comiques dès qu’ils ouvrent la bouche. Jusque-là, dans les drames ou les comédies de l’adultère, on avait pris pour
qui se sacrifie. Mais enfin, c’est bien, comme l’Etincelle, un petit drame à trois personnages. Vous pouvez supprimer la bon
bonne Mme de Moisand ; vous pouvez supprimer Hermine et Pepa ; et le drame restera intact ; même il vaudra mieux, à mon avis
té ; mais qui donc eût attendu de l’auteur de la Chanson des Gueux un drame aussi innocent ? Cela me désoriente et me scandal
qu’il flibuste, si j’ose m’exprimer ainsi. Horreur ! il y a dans son drame des passages qui font songer à Michel et Christin
bstinée et calme, dans leur croyance à l’impossible. Tout ce début du drame est comme tourné vers la mer qu’on voit au fond,
’attendrit en faveur du flibustier ; c’est elle qui, ayant apporté le drame , en apporte le dénouement… La comédie de M. Riche
hnet, La grande marnière Porte-Saint-Martin : La Grande Marnière, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Georges Ohn
est là un sens, une noble tâche. J’ai même plaisir à confesser que le drame , d’abord languissant et même, à ce qu’il m’a semb
jou intact… Erckmann-Chatrian, La guerre Châtelet : La Guerre, drame militaire à grand spectacle, en cinq actes et neu
vé qu’en dehors des scènes égayées par les facéties du juif Jonas, le drame avait des longueurs. Trop de stratégie et trop d’
y songer, ces ennemis de la guerre nous étalent tout le long de leur drame une foule de beaux sentiments qui sans la guerre
elle est aussi bienfaisante, et ce devrait être là le vrai sujet d’un drame qui porte ce nom redoutable et divin. La guerre,
t toutefois leur pièce est, malgré eux et par la force des choses, un drame patriotique. Malgré eux ? c’est trop dire. Après
Maujan, Jacques Bonhomme Théâtre de Paris : Jacques Bonhomme, drame en cinq actes, de M. Maujan. 6 novembre 1886.
avec les besoins sentimentaux d’un public populaire. Il n’y a pas de drames sans crise, sans partage de sentiments, sans lutt
e au moins de ces deux conditions est toujours nécessaire pour que le drame se noue), la haine sociale cesse d’occuper toute
Et, dès lors, quelque inique que soit le parti pris de l’auteur, son drame ne peut plus être entièrement faux ni entièrement
rame ne peut plus être entièrement faux ni entièrement malfaisant. Le drame doit imiter la vie, fût-ce de très loin ; et l’hi
a vie, fût-ce de très loin ; et l’histoire, c’est la vie du passé. Un drame ne se conçoit pas en dehors de toute justice hist
a suggérées, et c’est l’exposé de cette pièce qui les éclaircira. Le drame s’ouvre vers le milieu du quatorzième siècle, pen
t, je suis tranquille : quoi qu’il arrive, il y aura toujours dans le drame de M. Maujan assez de justice et de vérité pour q
dans le drame de M. Maujan assez de justice et de vérité pour que ce drame ne puisse pas faire grand mal à la foule enfantin
mœurs du temps) la sorcière Marie Laurent qu’on voit partout dans ce drame et qui n’y sert à rien. Il accorde à Guillaume le
re les prisonniers, on prend le château et… c’est ici que commence le drame . Il ne vous a pas échappé que les trois premiers
cques et Guillaume Bonhomme… A partir de ce moment-là, voyez-vous, le drame de M. Maujan avait beau être patronné par le Cons
municipal et se dérouler sous ses yeux, il ne pouvait plus être qu’un drame modérantiste, un drame girondin. La sympathie du
r sous ses yeux, il ne pouvait plus être qu’un drame modérantiste, un drame girondin. La sympathie du public allait forcément
iselle… J’attends qu’on nous donne, à ce même « Théâtre de Paris » un drame sous la Terreur, devant les électeurs de MM. Basl
s crimes nécessaires ! J’attends beaucoup de ce théâtre populaire. Le drame , en « réalisant », même grossièrement, les révolu
isir de bourgeois ou de noble. Il peut bien alors, si on lui donne un drame révolutionnaire, s’il y retrouve les déclamations
e M. Maujan n’ait pas un peu plus développé la dernière partie de son drame , cette éternelle histoire des montagnards et des
e nous sortirions du vulgaire mélodrame pour entrer peut-être dans le drame historique. Ai-je dit que, avec tous ses défauts,
e indissoluble, à la bonne heure ! C’était une matière inépuisable de drame et de comédie. Mais que voulez-vous faire avec le
de vivre, — sinon qu’il est immortel. Oui, le divorce est l’ennemi du drame  ; cela est si vrai que, depuis que cette issue es
ns leurs habitudes, la porte méchamment ouverte par M. Naquet. De ces drames retardataires, où la loi sur le divorce était con
me afin de goûter les joies d’un adultère original… Mais peut-être ce drame a-t-il été fait ?… — Ou bien vous vous contentere
tres termes, le divorce, comme autrefois le mariage, n’est matière de drame ou de comédie que dans les moments où ses effets
t telle que je suis obligé de vous expliquer par la parole écrite des drames exquis où nul ne dit mot et qui démontrent justem
Circé, c’est celle d’Adam et d’Ève avec un autre dénouement. Tous les drames qui, depuis les temps les plus reculés, nous mett
u théâtre écrit ou parlé disparaît dans la pantomime. Il n’est pas de drame où l’on ne puisse contester çà et là la vraisembl
ificielles, ces masques dont se couvraient les acteurs pour jouer les drames d’Eschyle et de Sophocle et qui, à coup sûr, ne d
ume. Et pourquoi non ? L’action est fort unie, comme il convient à un drame sans paroles ; les sentiments sont de ceux qui pe
entée : sept morceaux seulement ; et, encore, quatre appartiennent au drame , non à la tragédie proprement dite. Par contre, v
68 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe I Pour bien comprendr
introduire dans le théâtre allemand par l’analyse du Faust de Goethe, drame qui contient, dans l’imagination d’un poète aussi
ure allemande et tout le caractère du peuple allemand. L’auteur de ce drame de Faust, Goethe, presque notre contemporain, est
mplète étude sur le génie de Goethe et une incomparable traduction du drame de Faust ; nous nous en servirons, comme on se se
sait d’enthousiasme à cette poésie sérieuse comme une religion, où le drame du Calvaire se déroule entre le ciel et l’enfer e
ivait Werther pour les masses, il écrivait, pour l’élite, son premier drame , Goetz de Berlichingen. C’était un drame national
t, pour l’élite, son premier drame, Goetz de Berlichingen. C’était un drame national pour l’Allemagne, puisé dans les sources
isé dans les sources historiques du monde chevaleresque et féodal. Ce drame imprimé rallia à ce jeune homme la sérieuse admir
de Zeuxis ou de Phidias. Il envoyait de là à ses amis d’Allemagne les drames , les romans, les poèmes, les élégies qui tombaien
Nausicaa ; le Comte d’Egmont, tragédie moderne ; enfin Faust, moitié drame , moitié poème, toujours rêve, mais rêve du génie,
un Manichéen ; c’est le ciel et l’enfer dans un même cadre ; c’est le drame du bon et du mauvais principe dont la nature port
humain n’avait jamais osé, même dans l’antiquité, concevoir un pareil drame . Il faudrait convoquer la terre, le ciel et l’enf
t convoquer la terre, le ciel et l’enfer à y assister. XVIII Ce drame de Faust, le voici. Mais d’abord hâtons-nous de v
s. XIX Quoi qu’il en soit, Goethe eut ce bonheur de trouver son drame tout conçu dans l’esprit des peuples et tout popu
, car un poète anglais, Marlowe, l’avait déjà inventé dans un premier drame de Faust sous le nom de Méphistophélis. Goethe tr
ner l’œuvre de Dieu, l’homme et la femme. Y eut-il jamais un sujet de drame plus humain et plus surhumain à la fois ? Suivez
égeais pas la partie extatique de ce prodigieux poème pour laisser au drame pathétique l’espace qui lui appartient. Plaignez-
ches d’imagination, qui ne servent qu’à détruire la belle illusion du drame pathétique dans lequel nous allons enfin entrer.
vin ou satanique de l’amour, et dont on ne trouve de trace ni dans le drame antique ni dans le moderne. Shakespeare même dans
é dans l’esprit de l’auteur, qui prépare ainsi son pathétique dans le drame . D’abord il prouve l’innocente et naïve confiance
moins distrait et plus sensible, s’y retrouve tout entière. Dans quel drame antique, dans quel drame français trouverez-vous
nsible, s’y retrouve tout entière. Dans quel drame antique, dans quel drame français trouverez-vous une telle scène ? Racine
ence, et réservons pour le prochain entretien les développements d’un drame qui se joue dans l’âme plus encore que sur la scè
69 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Aubanel, Théodore (1829-1886) »
ougrano entraduberto) (1860). — Lou Pan dou pecat (Le Pain du péché), drame (1878). — Lou Pastre, drame (1880). — Lou Robator
. — Lou Pan dou pecat (Le Pain du péché), drame (1878). — Lou Pastre, drame (1880). — Lou Robatori, drame (1880). — Li Fiho d
du péché), drame (1878). — Lou Pastre, drame (1880). — Lou Robatori, drame (1880). — Li Fiho d’Avignoun (1891). OPINIONS.
s les phases de la passion s’y développent, comme les péripéties d’un drame . N’est-il pas évident, à première vue, qu’un tel
rtant pas faute d’avoir été averti et renseigné. Il y avait autour du drame , pendant les entractes, un bruit de félibres très
70 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Nerval, Gérard de (1808-1855) »
que, en collaboration avec M. Alexandre Dumas (1837). — L’Alchimiste, drame en 5 actes et en vers, avec M. Alexandre Dumas (1
n 5 actes et en vers, avec M. Alexandre Dumas (1839). — Léo Burclart, drame en 5 actes, en prose, avec M. Alexandre Dumas (18
ctes, en collaboration avec M. Alboize (1849). — Le Chariot d’enfant, drame en vers, en 5 actes et 7 tableaux, traduit du dra
Chariot d’enfant, drame en vers, en 5 actes et 7 tableaux, traduit du drame indien du roi Soudraka, en collaboration avec M. 
854). — Promenade autour de Paris (1855). — Misanthropie et repentir, drame en 5 actes, en prose, de Kotzebue, traduction (18
71 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
aussés quand ils ne sont pas dégradés. Il applaudit, comme jadis, des drames dont les héros et les héroïnes sont des personnag
ui en est résulté, il n’y a toujours que cela qui nous plaise. Roman, drame ou comédie, rien ne réussit encore aujourd’hui, q
ribuer tous les maux de notre temps aux mauvais romans et aux mauvais drames . Si coupable qu’ait été la littérature, elle n’a
une telle injustice : j’ai écarté tout ce qui, dans les romans ou les drames , m’a semblé provoqué par la situation ou exigé pa
s le domaine de la morale, l’apôtre de doctrines corruptrices. Si des drames violents, des spectacles lugubres et odieux avaie
dées du moment. On vit alors, comme au siècle dernier, le roman et le drame , prosélytes ardents de toutes les doctrines nouve
nent à la pensée dialoguée une puissance que rien n’égale, et font du drame le plus formidable enseignement que puisse recevo
te ; sans doute il serait ridicule de chercher dans des romans et des drames un système de théodicée. Mais ce qui est bien per
tions ont été rares, nous ferions observer que le roman et surtout le drame ne procèdent point d’ordinaire par formules abstr
affaiblir la loi et encourager au mal par une lâche indulgence.   Le drame , moins libre que le roman dans ses allures, se je
à signaler une théorie qui tient une large place dans le roman et le drame modernes, et que l’un et l’autre ont exploitée av
ur morale, de noblesse, d’héroïsme, que tous les autres caractères du drame pâlissent devant lui. L’idée a grandi depuis lors
une courtisane, mais un ange qui se relevait d’une chute 119. »   Un drame et un roman, dus tous deux à la même plume et por
le un éclat nouveau de popularité, ou pour mieux dire de scandale. Le drame procède par courtes maximes : « L’innocence des f
avons vu ; et ici encore, à l’appui de leur doctrine, le roman et le drame modernes ont invoqué l’autorité de l’Évangile. Il
vient volontiers notre littérature et qu’elle reproduit à satiété. Le drame de la Dame aux camélias se termine par ces mêmes
nce, et souvent occuper le premier rang. Qu’il s’agisse au surplus du drame ou du roman, nous verrons partout la littérature
e qui pour plaire et émouvoir n’a besoin que du simple et du vrai, le drame moderne chercha le succès dans le faux et l’exagé
upule et une surveillance perpétuelle La leçon morale qui sort de nos drames modernes, c’est qu’il ne faut qu’une seule bonne
lculs142. Entrez à ce théâtre où, après cent représentations, le même drame attire la foule. Quelle tranquillité dans le vice
dissements de la foule qui lui donnent raison ? Tout à côté, voici un drame qui nous représente une jeune fille pure et candi
e et ne tachera que le pavé149. » Voilà, par excellence, le héros du drame et du roman modernes : voilà le type qu’ils se pl
domaine de l’horrible. Les Mémoires du Diable, Les Quatre Sœurs, Les Drames inconnus, il suffît de rappeler le titre de ces r
ait émue la curiosité contemporaine. Il faudrait quasi citer tous les drames et mélodrames joués depuis trente ans, pour donne
sion l’honnêteté, la probité la plus vulgaire. Quant aux incidents du drame , c’est l’effraction, l’escroquerie au jeu, la fil
llée de boue, moitié tachée de sang. Qu’est-ce, je vous prie, dans le drame de Ruy-Blas, que Don César de Bazan, sinon une so
xes, c’est là le vrai sens de la croisade que prêchent le roman et le drame contre les lois premières des sociétés humaines.
obligation, et dispensé d’obéir aux lois. S’il y a du reste, dans ce drame d’Antony, une idée philosophique, c’est bien cell
, victimes du préjugé, pleins de ressentiments et de malédictions. Un drame qui parut quelques années plus tard, remit à la s
ec une physionomie plus violente et plus basse. Oscar, le héros de ce drame qui a pour titre : Le Brigand et le Philosophe 18
té qui l’a poussé à la révolte, au vol, au brigandage. Les auteurs du drame nous le disent en propres termes dans leur préfac
ce n’est là qu’une boutade poétique du brillant écrivain, si, dans un drame qui a suivi Stello d’assez près et qui a pour suj
nouvelles et plus violentes attaques contre la société. À entendre le drame , la société est sans entrailles. Elle n’estime qu
emme esclave ; l’esclave brise sa chaîne et court aux saturnales ! Le drame que nous avons cité plus haut, Le Brigand et le P
s chéris en frère : « Vieux vagabond, je meurs votre ennemi233. » Le drame et le roman ont répété à l’envi ce cri du Vieux V
rétendu antagonisme social le sujet d’un roman, et, qui pis est, d’un drame . Nous parlerons plus loin du drame. Le roman nous
d’un roman, et, qui pis est, d’un drame. Nous parlerons plus loin du drame . Le roman nous fournit ici, sous une forme plus l
x et le riche corrompu. Cette antithèse fait le fond de plusieurs des drames de M. Victor Hugo, Marie Tudor, Le Roi s’amuse, R
Marie Tudor, Le Roi s’amuse, Ruy-Blas, Angelo. Voyez, dans ce dernier drame , comme la fille du peuple, toute courtisane qu’el
dieuses de la société. Au premier rang nous rencontrons encore ici un drame dont nous avons parlé déjà, à propos de la théori
ntre la société et les lois, que celles qu’on lit dans cet incroyable drame . On croit rêver quand on songe qu’il y a vingt an
, dont nous avons cité quelques pages. De ce roman l’auteur a fait un drame , drame plus mauvais encore au point de vue moral
nous avons cité quelques pages. De ce roman l’auteur a fait un drame, drame plus mauvais encore au point de vue moral que le
nt des cris de colère et de douleur arrachés à la passion ? Suivez le drame jusqu’au dénouement. Trompé dans tous ses efforts
aste odieux et forcé du pauvre et du riche. Il l’a développé, dans le drame des Deux Serruriers, en tableaux qui font horreur
i bien que l’ordre social reste sous le coup des malédictions dont le drame est rempli269.   L’année qui précéda la révolutio
un grand succès populaire, sur un des théâtres du boulevard, un autre drame du même écrivain, où, à travers les phrases accou
lus à rien270… » En face de ce chiffonnier ivrogne mais vertueux, le drame place un misérable comme le banquier des Deux Ser
x proverbe qui dit : Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. Le drame refait ce dicton à sa manière, pour l’envenimer :
n est pas moins honorée ; c’est la richesse (pour parler le jargon du drame ) qui abandonne les enfants nés de ses débauches,
éâtre contre les riches se fit entendre dans la rue, on vit encore le drame , fidèle à son rôle, encourager les vainqueurs à l
iale. Au théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1850, fut représenté un drame , le plus terrible, le plus effrayant peut-être qu
de tant d’œuvres hideuses. Cela s’appelait La Misère 273 ; et dans ce drame , plein de sang, de larmes, d’horreurs entassées,
avortent misérablement dans l’impuissance : si bien que la morale du drame est que la science ne peut rien, que la charité n
rs ; la flamme et le fer ! le couteau et la torche ! Ce mot résume le drame , et les acclamations dont il était couvert ont as
jours le suicide ou imposé comme fatal, ou glorifié comme sublime. Un drame dont nous avons déjà dit quelques mots ailleurs,
apologie ouverte du suicide : mais demandez à tous ceux qui ont vu ce drame à la scène, quelle impression ils en ont remporté
héroïsme, leur impatience pour de la supériorité, ont, à l’exemple du drame , maudit la vie et la société ! Que de jeunes gens
sombre fureur, alla un jour s’asseoir dans le théâtre où se jouait ce drame de Chatterton, portant sous ses vêtements l’arme
7. Cette morale, elle a été mise en action sous nos yeux par tous les drames et les romans modernes. Et la conscience publique
ence. N’a-t-on pas vu des héros de Cour d’assises singer les héros du drame  ? N’a-t-on pas vu de misérables assassins se drap
excuse et le rachat de la passion ! C’est ainsi que les Madeleines du drame et du roman, sont devenues de notre temps un type
jouaient dans l’enceinte du Palais de Justice, comme elle courait aux drames du théâtre. Elle a dévoré les pages sinistres de
e part à l’une de ses héroïnes : « Un jour, en voyant je ne sais quel drame , en lisant je ne sais quel roman, Mme de Villefor
dans l’histoire de la littérature, que l’intervention du roman et du drame dans les questions sociales. Au xviiie  siècle, i
pas demandé, avec une sorte de fureur, aux monstrueuses fantaisies du drame et du roman, des excitations non moins dangereuse
ommes guéris, ce serait une grande illusion. Ce dégoût du roman et du drame hideux que nous signalions tout à l’heure, c’est
i ; la forme tragique semble usée. Et si une forme nouvelle, celle du drame , a aspiré à la remplacer, les véritables conditio
aspiré à la remplacer, les véritables conditions et les destinées du drame sont peut-être encore un problème. Quoi qu’il en
es mauvaises314. » Là gît en effet la véritable moralité de l’art. Le drame moderne a foulé aux pieds toutes ces lois : en ce
le. On ne saurait dire du roman moderne ce que nous venons de dire du drame  : quels qu’aient été ses écarts, le roman moderne
tion et de la rêverie ; il est à son gré satire ou élégie, comédie ou drame . Le monde entier lui appartient, le monde moral e
, est un art qui s’avilit et qui corrompt. Nous ne demandons point au drame et au roman de se faire précepteurs de morale. La
eçon de vertu ni le sermon ne sont dans les conditions de l’art. « Le drame ou le roman, on l’a dit avec justesse, n’ont pas
omme parce qu’il l’émeut à l’aide des émotions d’autrui. Le devoir du drame et du roman est seulement de ne point faire l’ima
1857. 2. En 1829, paraissent sur les théâtres du Boulevard plusieurs drames empruntés, comme on en verra plus tard tant d’aut
é des Mémoires de Vidocq ; Une nuit de Paris, vaudeville ; l’Enragée, drame en 3 actes. 3. Han d’Islande, Bug-Jargal. Le ro
itime. 24. La Salamandre, par Eug. Sue, t. II, p. 12. 25. Antony, drame par M. Alex. Dumas, acte  II, sc. iv. 26. Anton
5. Antony, drame par M. Alex. Dumas, acte  II, sc. iv. 26. Antony, drame par M. Alex. Dumas, acte III, sc. iii. 27. Chat
ntony, drame par M. Alex. Dumas, acte III, sc. iii. 27. Chatterton, drame par M. Alfred de Vigny, acte III, sc. viii. 28.
d’État, par Frédéric Soulié, t. II, conclusion, p. 390. 97. Antony, drame par M. Alex. Dumas, acte IV, scène viii. 98. An
par M. Alfred de Musset, ch. v, t. Ier, p. 94. 115. Marion Delorme, drame par Victor Hugo, acte V, sc. ii (1re édition). Ce
anes, t. Ier, p. 96. 119. Id., p. 130. 120. La Dame aux camélias, drame par M. Alex. Dumas fils, acte III, sc. iii. 121.
a Dame aux camélias, roman, p. 30 et 31. 124. La Dame aux camélias, drame , acte V, sc. vii. 125. Isidora, par G. Sand, t.
nce de sophisme qui a débordé dans les livres. 129. Lucrèce Borgia, drame , par M. Victor Hugo. 130. Angelo, drame, par le
res. 129. Lucrèce Borgia, drame, par M. Victor Hugo. 130. Angelo, drame , par le même. 131. Le Roi s’amuse, drame, par l
ictor Hugo. 130. Angelo, drame, par le même. 131. Le Roi s’amuse, drame , par le même. — Voir la préface. 132. M. Saint-M
es de Paris. 135. Splendeurs et misères des courtisanes. — Vautrin, drame , par M. de Balzac. 136. Vautrin, drame, acte I
des courtisanes. — Vautrin, drame, par M. de Balzac. 136. Vautrin, drame , acte III, scène x. « Vautrin, dit Raoul, ce gén
d.) 137. Id., acte V, scène xiii. 138. Le comte Hermann (voir le drame de ce nom, par M. M. Dumas), se tue aussi, non, i
ans une appréciation particulière et détaillée. 143. Diane de Lys, drame , par M. Alex. Dumas fils, acte V, scène v. 144.
par M. Alex. Dumas fils, acte V, scène v. 144. Louise de Nanteuil, drame en 5 actes, par M. Léon Gozlan. 145. Claudie, d
se de Nanteuil, drame en 5 actes, par M. Léon Gozlan. 145. Claudie, drame , par G. Sand, acte II, sc. xiii. 146. Panégyriqu
fant du siècle, de M. Alfred de Musset (p. 148 et s.). 149. Antony, drame , par M. Al. Dumas, acte II, sc. iv. 150. « Leon
209. Édition Charpentier, 1839. 153. Id., — p. 199. 154. Vautrin, drame , acte IV, sc. v. 155. Splendeurs et misères des
Séchard, par M. de Balzac, ch. xxxiii, t. II, p. 227. 176. Antony, drame , acte II, sc. iv. 177. Id., ibid. 178. Id.,
d., ibid. 178. Id., ibid. 179. Antony, acte III, sc. iii. 180. Drame en 5 actes, par MM. Félix Pyat et Aug. Luchet. — 
h. xxxvii, p. 406. 184. Stello, ch. xix, p. 163. 185. Chatterton, drame , acte Ier, sc. ii. 186. Id., ibid. 187. Id.,
. » Le Rouge et le Noir, par Stendhal, t. II, ch. 44. 258. Vautrin, drame , par M. de Balzac, acte III, sc. iii. — C’est bie
mmun. » Le Père Goriot, t. Ier, p. 280. 259. Le Riche et le Pauvre, drame , par Émile Souvestre, acte Ier, sc. viii. 260.
e III, sc. vi. 262. Id., acte V, sc. vi. 263. Les Deux Serruriers, drame en 5 actes, par M. Félix Pyat (25 mai 1841), acte
 xi. 268. Acte V, sc. ii. 269. Nous aurions pu citer encore ici un drame de M. Félix Pyat (Diogène, 5 actes, 6 janvier 184
e Ier, sc. ire ). 270. Prologue, sc. ire (Le Chiffonnier de Paris, drame en 5 actes, par M. Félix Pyat. — 1847). 271. Le
ser ensuite d’infanticide la pauvre ouvrière qui l’a recueilli. 273. Drame en 5 actes, par M. Ferdinand Dugué. 274. L’allus
inand Dugué. 274. L’allusion ironique à la France se montre, dans le drame même, aussi transparente que possible. (Voyez act
ce que Delphine est devenue de nos jours ? 290. C’est le titre d’un drame de M. Alex. Dumas (Kean, ou Désordre et génie). —
ales, trad. par M. Ed. Laboulaye, p. 87. 308. Préface de Chatterton, drame , p. 25 (1835). 309. Voyez ci-dessus, première pa
72 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
lus riche d’observations et reproduira plus complètement la vie qu’un drame même excellent. ) Or, l’œuvre dramatique est comm
de relier artificiellement entre elles les scènes dans lesquelles son drame se déroule. De plus, tandis que le romancier use
e. Cette convention vaut, non seulement pour les faits antérieurs au drame , mais pour les moyens qui, dans le cours même du
antérieurs au drame, mais pour les moyens qui, dans le cours même du drame , amènent telle situation dramatique — toujours à
ait toujours haïr, bien que triomphant. » Le public, au moins dans le drame et dans la comédie sérieuse, entend que le bien o
à telle ou telle des forces en présence. Il a besoin d’aimer, dans un drame , un ou plusieurs personnages, de prendre parti po
que par réflexion votre délicatesse ? Rien n’empêche d’ailleurs qu’un drame parfait soit par surcroît une œuvre de belle litt
rs siècles et de nos jours. Mais il faut, avant toutes choses, que le drame soit bien fait en tant que drame, et il ne l’est
il faut, avant toutes choses, que le drame soit bien fait en tant que drame , et il ne l’est qu’aux conditions que j’ai dites
 ? je veux être peuple. » Et il a bien fait : c’est à la foule que le drame s’adresse ; c’est au point de vue de la foule que
plus qu’il n’a fait entre les conventions qu’impose la forme même du drame et celles qu’imposent les préjugés, les habitudes
pose les plus graves altérations de cette réalité. Sans compter qu’un drame est joué par des acteurs et que, neuf fois sur di
joué par des acteurs et que, neuf fois sur dix, les acteurs gâtent le drame . Conclusion : mieux vaut lire une pièce que de la
parce que vous cherchez dans un ouvrage dramatique autre chose que le drame même ; mais c’est demander des dattes à un pommie
73 (1903) Propos de théâtre. Première série
La morale au théâtre 5 avril 1889. La Morale dans le drame , l’épopée et le roman, étude philosophique et lit
uver encore dans le livre de M. Arréat une analyse très judicieuse du drame de Georges Büchner, ce Danton qui, précisément, v
mmes faire certaines grimaces. Je ne vois guère de tragédie, ou grand drame , antique ou moderne, qui ne porte sur un des troi
t je me sers avec plaisir de ses expressions mêmes, c’est que dans le drame plus qu’ailleurs, l’homme agit, tandis que dans l
ue dans le roman et le poème épique, etc., il est agi plutôt. Dans le drame il est saisi comme cause ; dans les autres poèmes
a toujours un grand poème moral qui est comme l’âme de chacun de ses drames . Je ne sais pas ce qu’il paraîtrait à nos yeux si
ntre nos mains ses cent tragédies. Mais il se trouve qu’avec les sept drames qui nous ont été conservés de lui, nous avons un
reconnaissez son style], nous voulons que les forces essentielles du drame , après avoir agi les unes sur les autres, ou l’un
Théâtre indien 1er août 1888. Priyadarsika, — Madhava et Malati, drames indiens, traduits par M. G. Strehly. La Bibliot
me à Çakountala, Le Chariot de terre cuite, qui vraiment est un petit drame très vivant, très « humain », où je trouve enfin
e Çakountala, par M. Bergaigne ; et voici que j’ai sous les yeux deux drames de très inégale longueur et d’égal intérêt, tradu
stant. Ces Indiens, je n’ai pas besoin de le dire, n’ont pas connu le drame tel que nous l’entendons, et Aristote les étonner
dire conte, et « pièce de théâtre », et cela se voit assez à lire les drames indiens. Une histoire quelconque, un conte des Mi
i occidentale n’interdit de faire cet essai. Pour eux, un roman ou un drame , c’est la même chose littéralement. Un drame est
Pour eux, un roman ou un drame, c’est la même chose littéralement. Un drame est un roman débité par des acteurs, rien autre.
les hasards ; il n’est qu’une nouvelle ou il est tout une Clélie. Un drame de même. Un roman change de lieu selon les besoin
élie. Un drame de même. Un roman change de lieu selon les besoins, un drame en fait tout autant. Je ne vois que l’unité d’act
ité d’action qu’ils observent, ce me semble, très attentivement. Leur drame est une seule aventure, plus ou moins précipitée,
seule. Je ne vois pas qu’ils aient contrevenu à cet usage. Quand leur drame est court, c’est une espèce d’églogue dramatique,
le tour particulier et les limites aussi de leur imagination. Dans un drame court, ils se contentent d’une intrigue légère et
d’une intrigue légère et facile, un peu enfantine même ; et quand le drame est long, c’est la même chose, mais avec un prodi
in, tout aimable. Le roi de Kaouçambi (ce sont toujours des rois ; le drame sanscrit n’est autre chose qu’un divertissement d
rence. Ce n’est pas bien méchant. Il y a des détails exquis. Quand le drame est long, comme dans Madhava et Malati, ah ! c’es
vré de toutes ces fantaisies quand il nous a donné son Nana-Sahib, ce drame incohérent où, d’ailleurs, on a entendu les plus
mplement parce que c’est moi qui ai la parole, ce qui manque dans ces drames indiens, à nos yeux d’Occidentaux, du moins, c’es
autrement dit une espèce de caractère ; cet être, en vérité, dans ces drames indiens, on ne le trouve pas. L’auteur de Madhava
ination ? Ce n’est certes pas elle qui donnera la moindre valeur à un drame . » Oh ! Monsieur Bhavabhouti, je suis tout à fait
tes les délices de mon cœur. Mais que faut-il donc pour écrire un bon drame  ? Le voici : « La hardiesse et la noblesse dans l
ce. Je ne vois pas sensible vestige d’héroïsme dans l’amour parmi les drames sanscrits ; je n’y vois pas une intrigue bien var
ie de croire qu’ils ne les oublient jamais. Oh ! non ! La moitié d’un drame sanscrit est en descriptions. Cela signifie que l
cieusement remarqué) les personnages ne sont pas l’essentiel dans les drames indiens. La nature, la matière inintellectuelle e
t presque sur le point de dire : le fond. La nature n’est pas dans le drame indien un magnifique décor comme dans le Prométhé
e Corneille, ou « l’ombre des forêts » de Racine ; elle entre dans le drame de tous les côtés à la fois, le surplombe, l’ense
contemplations » et « méditations » des acteurs, comme j’ai dit. « Le drame grec a ses instants de rêverie », a dit, je crois
 Le drame grec a ses instants de rêverie », a dit, je crois, Hugo. Le drame indien a de bonnes demi-heures de contemplation e
t un très beau pays. Ces morceaux descriptifs sont continuels dans le drame indien, et nul doute qu’ils n’en fussent un des p
rs attraits et peut-être le principal. La nature entre encore dans le drame indien par les comparaisons perpétuelles. Ce jeun
ù elle était toujours de dépasser les vingt-quatre heures. La muse du drame indien ne perd jamais de vue le cadran solaire, d
out, c’est une rafraîchissante occupation d’été que la lecture de ces drames où la nature étend les grandes ombres pacifiques
en a pas souvent. Mais c’est un homme d’imagination puissante dans le drame et ravissante dans la fantaisie. À la vérité, pou
n n’intervienne. » C’est assez juste, quoiqu’on pût trouver dans les drames de Corneille un assez bon nombre d’événements déc
s… deux voies sont ouvertes. On peut reculer le fait tout à la fin du drame et disposer sous les yeux du public les ressorts
e dans la mort d’Hippolyte. On peut aussi placer le fait au centre du drame … et étaler aux yeux du public l’aspect horrible r
on seulement, on peut, mais on doit reculer ce fait jusqu’à la fin du drame . Jean de La Taille, Scaliger, Ronsard, Castelvetr
çaise. Nous ne voyons nullement « le fait tragique placé au centre du drame  ». Nullement. Nous sommes pleinement dans une tra
èce. Nous n’avons nullement ici « le fait tragique placé au centre du drame  ». Car enfin personne ne me contestera que, tant
(parfaitement !) ne pourrait s’appeler un mélodrame. Car, enfin, tout drame où il y aura des caractères n’intéressera pas uni
l’intérêt de curiosité, et il est assez difficile de me fabriquer un drame où il paraîtra des hommes et des femmes et où il
ucte [Les Grands Maîtres du dix-septième siècle a] [1888.] I. Le drame religieux Polyeucte est une « tragédie chréti
tragédie chrétienne », comme le portent les titres du temps. C’est un drame religieux. Le drame religieux est de toutes les é
», comme le portent les titres du temps. C’est un drame religieux. Le drame religieux est de toutes les époques, de toutes ce
religieux est de toutes les époques, de toutes celles du moins où le drame a été une préoccupation populaire, intimement mêl
édies chrétiennes ou bibliques. Au xviie  siècle, avant Corneille, le drame religieux avait été complètement mis en oubli, re
drame religieux avait été complètement mis en oubli, remplacé par le drame romanesque ou la tragédie romaine. Les contempora
ance générale, paraissait une nouveauté. Il conçut Polyeucte comme un drame sérieux et édifiant, comme une illustre matière s
me candide, qui ne voyait aucun mal à mêler les affaires de la foi au drame si pur qu’il avait créé en France. Les esprits re
ressort dramatique, c’était introduire plus que le religieux dans le drame , c’était y mettre le « miraculeux », ce merveille
aire dans le sujet, et du compliqué dans l’intrigue, Il a, faisant un drame chrétien, accepté et admis tout le christianisme
’homme qui doit être en lui ; et, où il n’y a pas lutte, il n’y a pas drame . Polyeucte est homme, et tout son rôle est le com
n grand succès. Seulement l’admiration du public se prit à un côté du drame qui n’est pas celui que nous admirons aujourd’hui
importante à connaître, au moins en ses traits généraux. Il y a deux drames dans Polyeucte, étroitement unis et concourant en
ituations, et deux progressions et évolutions de caractères. C’est au drame dont le fond est Pauline que s’attacha l’estime d
ristianisme, le revirement fut complet. On s’avisa de s’apercevoir du drame dont Polyeucte lui-même est le fond, on sentit ce
ourage, sa sublime folie de la Croix. C’est là, en effet, qu’était le drame religieux, celui qu’avait conçu, senti et voulu C
e. Dans l’un et dans l’autre point de vue, c’est toujours un des deux drames qu’elle contient que l’on admire aux dépens de l’
s sentiments » de Sévère et de Pauline, ou quand on ne voyait dans le drame que la grande figure de Polyeucte, c’est que Paul
Pauline aime encore Sévère et aime déjà Polyeucte au commencement du drame , et qu’elle aime ardemment Polyeucte à la fin ; c
agnanimité, et par Sévère, Félix au repentir tardif ; il tire tout le drame à lui, l’entraîne à son dénouement, qui est la pr
s de la pièce devant la tombe ouverte d’un martyr de la foi. Voilà le drame chrétien tel que Corneille l’a sans doute conçu d
). Toute une histoire de l’établissement du christianisme est dans ce drame . Par Polyeucte tout seul on peut apprendre que, p
es, et l’idée de patrie, et la raison même. Il n’y a peut-être pas de drame qui ouvre tout autour de lui de plus profondes pe
mais qui se pose de temps en temps, si Tartuffe est une comédie ou un drame . Elle passionnait presque Stendhal, cette questio
gnés ; car il m’est impossible de ne pas considérer Tartuffe comme un drame assez rude. Tartuffe et Don Juan sont les deux pi
Elle commence comme une comédie, s’assombrit par degrés et devient un drame presque terrible. (Nous ne tenons pas compte, n’e
s les temps et de tous les lieux ; certainement encore le fond de son drame est toujours une pure et simple « comédie », c’es
z fréquemment et ne laissent pas de faire quelque dissonance dans ces drames de la passion pure et de l’être humain gouverné,
édie qui risquait bien, il faut le reconnaître, d’être une manière de drame physiologique sous le glacis d’un vers élégant, s
courage qu’au mauvais état de ses affaires ». En un mot, il revint au drame véritablement historique, et au héros cornélien.
tance, agrandit son rôle, fit de ses rapports avec Mithridate tout un drame d’amour infiniment captivant et touchant ; si bie
t captivant et touchant ; si bien qu’il y eut sous sa main comme deux drames , l’un historique, l’autre psychologique, l’un fai
omains, l’autre de Mithridate en face de Monime ; et comment ces deux drames se sont fondus en une seule tragédie, et comment
. III J’ai dit qu’en composant Mithridate, Racine avait rêvé un drame , et qu’en chemin, il en avait rencontré un autre.
personnel, on est près de crier à Racine : « Laissez les Romains ; le drame , c’est un sultan jaloux et une favorite malheureu
ithridate, du vieillard amoureux et du patriote, c’est précisément le drame  ! — À la bonne heure ! Et l’on peut croire que Ra
que Racine l’a bien compris, et on va le voir. Mais la matière de son drame était tel que nécessairement Mithridate amoureux
e toutes les scènes entre Pharnace, Xipharès et Monime. — Et les deux drames vont ainsi, paraissant indépendants l’un de l’aut
eux drames vont ainsi, paraissant indépendants l’un de l’autre, et le drame politique beaucoup moins important que le drame d
’un de l’autre, et le drame politique beaucoup moins important que le drame d’amour, jusqu’à ce que, au quatrième acte, Mithr
t son patriotisme a besoin. Et c’est là qu’est le lien entre les deux drames , le moment, qui semble unique, où ils n’en formen
e théâtre. Quand on est né poète dramatique, on n’abandonne jamais le drame . Racine mûrit, vieillit, il est mari, père, homme
e force supérieure, qui sera sensible en effet, si les personnages du drame en reconnaissent dans leurs actes l’influence obs
ut conduit » ; et la tragédie humaine sera comme l’ombre ici-bas d’un drame divin joué au fond de l’infini par le poète étern
as d’un drame divin joué au fond de l’infini par le poète éternel. Le drame français n’admet pas l’enfant. Au xvie  siècle pe
temple, si les terreurs religieuses d’Oreste doivent être le fond du drame  ; — autre chose encore : quand l’exaltation du se
et grave, mais expressive, pour soutenir sa voix : tout cela c’est le drame complet, varié, puissant, exprimant l’âme humaine
que cause sainte. Quel décor !… Pardon, mon Dieu ! mais si c’était un drame religieux, où serait le scandale ? Tout l’art gre
qu’une tragédie où il n’y a pas d’amoureuse ?” Je construis en moi ce drame idéal, ce poème rêvé, le plus beau de tous, celui
d’Agrippine, qu’aux destinées du monde, intéressées pourtant dans ce drame d’antichambre. Dans Athalie, Joad et Athalie sont
ntichambre. Dans Athalie, Joad et Athalie sont bien le fond ; mais le drame a des prolongements et des avenues ouvertes sur l
si, quand on ne se contente point de lire, mais quand on sait voir le drame représenté, ou se le représenter à soir même. Le
e rôle de Josabeth est charmant. C’est une élégie qui circule dans le drame sombre, et, à tout prendre, atroce. Tous ces pers
u rôle qu’il a joué dans le changement de dynastie. Joad est l’âme du drame , âme froidement énergique, adroite, habile, maîtr
e ou politique. Il est possible dans une tragédie religieuse, dans un drame ayant ce caractère sacré que le drame grec avait
ne tragédie religieuse, dans un drame ayant ce caractère sacré que le drame grec avait toujours. Il n’est pas encore tout à f
st pas encore tout à fait à sa place dans Esther qui, au fond, est un drame intime, une tragédie bourgeoise où la religion es
oir matière de véritable tragédie lyrique, il fallait entreprendre un drame dont la religion fût le fond même. Athalie est pe
rame dont la religion fût le fond même. Athalie est peut-être le seul drame français comportant le plein développement de ce
es grecques), sentant, traduisant et renvoyant toutes les émotions du drame , aidant aux péripéties et au dénouement par la pi
rant qu’un intérêt dramatique très médiocre. Dans Athalie, qui est un drame très violent, après ce cinquième acte si terrible
l n’y avait plus qu’à laisser tomber la toile. Mais, même au cours du drame , l’importance matérielle du chœur est restreinte.
me moderne est bien plus à sa place dans la bouche d’un personnage du drame que dans les cantiques du chœur. À la vérité, ce
ilà le lyrisme moderne, celui que Shakspeare a versé à flots dans ses drames . Racine en a eu, en plein xviie  siècle français,
nre particulier de lyrisme est bien entendu. L’art du lyrique dans le drame moderne est là : faire sortir le lyrisme des pass
re révélation générale des mœurs et des sentiments des personnages du drame . Elles doivent être ensuite un moyen au service d
l’arche, les retraites cachées, le dépôt d’armes. Le Temple a dans le drame son histoire, et comme une vie propre. Perfection
st ce glaive enfin qui marche devant eux ? Le goût de Racine pour le drame où tout est bien lié, et procède sans heurt ni la
sorties, les groupes et les évolutions se dessinant à son esprit, le drame se levant et vivant devant lui, qualité essentiel
grand machiniste, c’est Joad. La mise en scène est la mise en jeu du drame lui-même. Non seulement elle est un moyen d’actio
ndication de la voie à suivre, pour élargir, amplifier et enrichir le drame français, trop souvent réduit jusque-là à n’être
e, et au fond n’est-ce pas plutôt une comédie aimable et triste qu’un drame héroïque ou une tragédie au sens vrai du mot ? »
uement de Racine est le seul logique et presque nécessaire et que son drame est le vrai drame de la jalousie avec ses conséqu
st le seul logique et presque nécessaire et que son drame est le vrai drame de la jalousie avec ses conséquences naturelles e
auvais présage. 1. Mot de Quinet (La Révolution). 2. Voir notre Drame ancien, drame moderne (Colin). 3. Voir le détail
. 1. Mot de Quinet (La Révolution). 2. Voir notre Drame ancien, drame moderne (Colin). 3. Voir le détail de cette affa
74 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309
ndis que les conditions générales de l’Europe évoluaient déjà vers le drame , les conditions particulières de l’Italie étaient
nivers par la fécondité de son génie, il a fabriqué des romans et des drames , pour lesquels il n’a aucune aptitude. Je sais bi
é par la rhétorique… de D’Annunzio ? S’il disait que le lyrisme et le drame peuvent se combiner, je serais parfaitement d’acc
identiques, c’est rendre inutiles les mots mêmes de « lyrisme » et «  drame  », mots que M. Croce distingue fort bien quand il
anzi delle Belle mani ? » On ne saurait mieux dire. Les romans et les drames de D’Annunzio sont des collections de morceaux ly
es collections de morceaux lyriques, ce ne sont ni des romans, ni des drames , ni même des poèmes lyriques. Flaubert mêlait aus
sait déjà à M. Dimanche) ; j’entends par là les quelque vingt romans, drames et poèmes promis depuis plusieurs années sur la c
promise, je cherche en vain, chez D’Annunzio, un bon roman et un bon drame . — Des romans, le meilleur (relativement) est peu
tristement. Le pire c’est que, à force de fabriquer des romans et des drames , D’Annunzio a compromis l’intégrité de son lyrism
st chose faite. Il lui est arrivé ce qui arrive à Lorenzaccio dans le drame de Musset : à force de jouer la comédie, il se fa
udrais pas qu’on vit là un éloge absolu de la tragédie, aux dépens du drame tel que le conçoit notre goût moderne ; pourtant
ieur. Mais au fond les fantômes de Shakespeare, les hallucinations du drame moderne (par exemple chez Ibsen), ne sont qu’une
iels racontent eux-mêmes les faits qui précèdent et qui expliquent le drame  ; mais ils racontent bribes par bribes ; il faut
cas le ton général de la tragédie (considérée comme forme spéciale du drame ) ne supporterait pas les plaisanteries chères à H
e, et ses personnages ne sont-ils pas des souverains ? Et que dire du drame intime de Hamlet qui n’est certainement pas celui
le succès. Ce jugement paraîtra sévère ; j’ai dit ailleurs ce que le drame moderne a de bon et de grand à nos yeux ; je dira
haut, et pour une raison psychologique bien plus profonde. Puisque le drame est par définition un conflit fatal (de deux volo
conditions réalisées, le moindre ébranlement amène la catastrophe. Le drame est en quelque sorte une avalanche ; si ses phase
toutes pleines encore de lyrisme et d’épopée, pour examiner ses douze drames . Les Soutiens de la société (1877) ; quatre acte
e d’en haut, chez Borkmann ; IV devant la maison (unité relative). Le drame commence au soir et dure environ quatre heures, l
lons, en mettant à part cet « épilogue », nous trouvons que, sur onze drames , quatre observent strictement l’unité de lieu, qu
le dialogue mille détails de la réalité passagère, puisque le but du drame devrait être une vérité psychologique, durable, e
s et d’effet rapide. Je sais aussi que, dans les époques de crise, le drame à thèse fera toujours, forcément, une part assez
istes sincères, artistes avant tout, ils ont fait œuvre de beauté. Le drame moderne, grâce à une compréhension plus large de
75 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Ernest Renan, le Prêtre de Némi. »
et plus triste. Il semble enfin que, des opinions confrontées dans le drame , une affirmation se dégage, plus nette qu’on ne l
ien fait de ressusciter cette vieille forme du conte, du dialogue, du drame philosophique, si fort en honneur au siècle derni
ce que nous avons d’important à dire. Je me figure que le conte ou le drame philosophique serait le genre le plus usité dans
tacher que des intelligences enfantines. Au contraire, le conte ou le drame philosophique est le plus libre des genres, et ne
mélange de haute saveur. On voltige sur les âges ; c’est charmant. Ce drame contient, du reste, une douce satire politique, l
mystiques, une philosophie de l’histoire, une conception du monde. Ce drame contient même un drame, qu’il faut raconter brièv
hie de l’histoire, une conception du monde. Ce drame contient même un drame , qu’il faut raconter brièvement. II Une tra
rofit du feu. III Il est difficile, diriez-vous, d’imaginer un drame plus décourageant et plus sombre, et voilà qui ne
76 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre III, naissance du théâtre »
mènes visibles que son imagination recouvrait d’une figure idéale. Un drame indistinct dont les péripéties étaient le combat
la Strophe, les danses évoluèrent régulièrement autour de l’autel. Le drame naissant semblait encastré dans le rituel de Bacc
istingue du chant collectif sans s’en détacher encore tout à fait. Le drame se dessine et s’accuse en lui ; il est « aux poin
stiques, une couronne ou un trépied étaient décernés au vainqueur. Le drame devient alors une des vocations du génie d’Athène
un groupe, il put s’adresser à l’autre ; l’altercation, ce ressort du drame , essaya ainsi ses premiers mouvements. Nouveauté
condamna Phrynicos à une amende de dix mines et interdit à jamais son drame . Pratinas vient ensuite, et chasse les Satyres de
ons de Bacchus étaient restés attachés au cérémonial de leur dieu. Le drame avait beau s’élever et se purifier, s’assombrir e
Mais ces vieux Démons étant en somme vénérables, il fonda pour eux le Drame Satyrique qu’on jouait à la suite de la trilogie.
77 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »
ur et touchant, placé au centre de l’œuvre, et rayonnant à travers le drame entier, devrait être l’âme de toute cette action.
. Car c’est là, à notre avis, une condition suprême. Quel que soit le drame , qu’il contienne une légende, une histoire ou un
i vous le voulez, c’est le droit souverain du poëte, marcher dans vos drames des statues, faites-y ramper des tigres ; mais en
s au sublime et au pathétique, commencer par l’épopée et finir par le drame . Après avoir, comme il vient de l’indiquer et san
’ouvrage sa division naturelle. L’auteur résolut donc de composer son drame en trois parties. Et, en effet, si l’on veut bien
e, la Patrie ; la troisième, la Paternité. La division et la forme du drame une fois arrêtées, l’auteur résolut d’écrire sur
logie signifie seulement et essentiellement poëme en trois chants, ou drame en trois actes. Seulement, en l’employant, l’aute
e que le poëte doit au peuple. La comédie même, quand elle se mêle au drame , doit contenir une leçon, et avoir sa philosophie
78 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vacquerie » pp. 73-89
6. L’auteur, — qui est poète à sa manière, qui a fait Tragaldabas, un drame qu’on aurait dit une parodie de Hugo et qui n’éta
qu’il y a de plus important dans la réflexion de l’humanité, comme le drame est ce qu’il y a de plus sublime dans son inspira
drame est ce qu’il y a de plus sublime dans son inspiration. Faire un drame , pour Sophocle, Calderon et Shakespeare, c’était
t qu’à la religion du tréteau, une mine d’insolentes métaphores. « Le drame , — répète-t-il, — c’est la philosophie vivante et
enir derrière, à comparer malhonnêtement la vieille tragédie au jeune drame , et à ramasser non plus la plume du poète, qu’il
e gracioso de la critique : « La tragédie est le jambage de l’art. Le drame en est le mot écrit. » Et, comme le grimacier n’e
préoccupations : « La tragédie — dit-il — est le nez du théâtre et le drame en est la figure. » Il y a un mot qu’on a rappelé
ien que Les Burgraves et Tragaldabas ne puissent être effacés par les drames de l’avenir, l’auteur de Profils et Grimaces est
79 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »
Dame aux Camélias La Dame aux Camélias, dont l’éclatant succès du drame de M. Alexandre Dumas fils a popularisé le romane
pâle et frêle fantôme de la jeune morte, revenue à la vie rêveuse du drame et de la nuit pour recommencer, comme pendant sa
rite, celui de la Manon Lescaut du dix-neuvième siècle. Il y avait un drame dans son récit, il en est sorti sans effort, comm
e. Elle ne s’y fait pas longtemps attendre : car ne demandez pas à ce drame de réalité et de franchise les petits moyens et l
faut de toute nécessité qu’il se brise et qu’il meure. Mais voici le drame qui monte et qui s’élève. Armand est à Paris. Mar
émotions dans la salle. Nous ne croyons pas que, depuis longtemps, le drame ait poussé une plus large et plus pathétique clam
la toile tombe, comme un suaire, sur cette mort consolée. Tel est ce drame ardent, vivace, passionné, qui inaugure un nom, q
on e acqua. Aucune contrainte, aucune prétention, aucune emphase. Son drame ne discute pas, il se contente de vivre et de pal
Ce qui choquerait plus encore si l’émotion, à ce moment palpitant du drame , vous permettait de juger, c’est le moyen qu’empl
iamants dont elle est couverte, au plus offrant des entreteneurs ! Le drame a beau dire une telle récidive met en garde contr
les faire, lorsque la Dame aux Camélias fit ses débuts au théâtre. Le drame dégageait une flamme de jeunesse, une fièvre de p
de Lys Je n’ai pas de temps à perdre au seuil de Diane de Lys. Ce drame est de ceux que l’on raconte tout au long et sans
étude et amour facile dans l’atelier laborieux, et rien n’annonce le drame qui s’avance. Et pourtant un corbeau jette des cr
une souffrance amère, et que, quoiqu’elle ne fasse que passer dans le drame , elle ne reste pas moins une de ses plus vives im
cle. Vous souvenez-vous de l’entrée de la courtisane dans son premier drame , et quel haut parfum de mauvais lieu elle exhalai
toutes les joies et à tous les excès de l’adultère. Tel qu’il est, ce drame a le diable au corps et a ensorcelé tout Paris. J
raités en ennemis par elle. Ce qu’il faut dire aussi, à la louange du drame de M. Dumas, c’est que, s’il montre pour l’amant
80 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
aint-Martin traite ses auteurs dramatiques, quand il leur commande un drame pour les lions de Van Amburgh. Même, à ce sujet,
esprit fort, un hypocrite ; il ne devient un hypocrite qu’à la fin du drame , et quand il faut absolument pousser jusqu’au bou
 ? dans des œuvres si compliquées, pour déplacer ainsi l’action et le drame , et pour faire reposer l’intérêt, non pas sur le
, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le drame moderne, de cet admirable vagabondage de la poési
t quatre sont huit. » Pour ce qui est de la partie bouffonne des deux drames , elle n’est pas moindre dans l’Hamlet que dans le
t besoin de vous faire remarquer que Shakespeare, pour l’unité de son drame , aussi bien que Molière, a recours à un mort qui
es comédiens eux-mêmes. Les uns et les autres, ils s’attendaient à un drame fantastique (le fantastique, tout comme le burles
il leur fallut écouter, d’un bout à l’autre, ces paroles austères, ce drame sérieux, aux lieu et place de la bouffonnerie qu’
e Festin de Pierre, commandé par le machiniste, devient le plus grand drame et le plus formidable de la scène française. Chos
n argot ; tant il est difficile de se tenir longtemps à la majesté du drame , à la hauteur du discours ! Quanta ad rem tanta
e solennelle et sépulcrale, et que voulait-il que nous fissions de ce drame sans fin ? Rétrécissons cette comédie et la metto
comme quoi Molière s’est trompé en donnant cette vaste étendue à son drame  ; on comprendra, grâce à Thomas Corneille, qu’il
c’est ainsi Qu’ils ont raisonné ! ils n’ont pas vu que dans ce grand drame qu’ils défaisaient à plaisir, il s’agissait de la
ot, rien n’était plus étrange et plus inattendu dans ce siècle, qu’un drame pareil accompli à l’aide d’un pareil héros. On co
à force de probité, de croyance et de bon sens. À la fin donc ce beau drame était retrouvé tout entier ! À la fin il se montr
e l’avait supprimée à la seconde représentation ? Pas une scène de ce drame n’explique mieux le caractère de notre héros ; en
sement lui vient du fantôme ; une fois que le fantôme pénètre dans le drame , aussitôt le drame change de face ; la passion gr
fantôme ; une fois que le fantôme pénètre dans le drame, aussitôt le drame change de face ; la passion grandit avec la terre
c’était là non seulement diminuer la péripétie imposante de ce grand drame , mais encore c’est la détruire entièrement. La ve
rda bien de nous ramener ce mendiant qui était le si mal venu dans ce drame de joie, de duels, de dettes non payées, d’enfant
ayées, d’enfants railleurs, de filles abusées, de pères conspués ; un drame où tout abonde de ce qui est le vice, l’ironie, l
it rester fort paisiblement à cheval sur son tombeau ! La moralité du drame pouvait se passer de tout cet appareil. La vengea
êle encore aux souvenirs poétiques du grand siècle, nous ramènent aux drames sans fin dont les amours de Louis XIV ont été le
sans fin dont les amours de Louis XIV ont été le sujet, et parmi ces drames (car il faut que l’on sache de quelle façon ces r
lle façon ces royales amours ont été traitées), j’en choisis deux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français
é traitées), j’en choisis deux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français, et un drame anglais, écrit en ang
ux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français, et un drame anglais, écrit en anglais, par un bel esprit célè
roduit la Saint-Barthélemy et L’Âne mort. » Voici, pour commencer, le drame de l’Ambigu-Comique. On dirait que l’Ambigu-Comiq
poésie et de grâce dans ces amoureuses faiblesses ; le voilà, dans un drame vulgaire, qui court sur les toits pour faire l’am
lle différence, grand Dieu ! Il faut vous dire que pour donner à leur drame la couleur de cette brillante époque, les auteurs
lent. Le rôle de madame de Montespan est beaucoup trop odieux dans ce drame  ; on fait une trop méchante femme de cette reine
s qu’il nous est bien permis d’en usurper quelques-uns. D’ailleurs ce drame anglais est si complètement et si curieusement bo
lwer se pouvait faire instruire de l’époque et des personnages de son drame . Il eût trouvé, dans les œuvres mêmes de Bossuet,
Meaux raconte d’un style attristé, grave et touché tout ensemble, ce drame caché dont M. Bulwer et ses complices ont fait un
la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui parle, il ajoute (et voilà le drame ) ! « Madame de La Vallière m’a obligé de traiter
eux doit succomber. » Il paraît que dès le premier jour de ce triste drame , toutes ces belles inventions furent vivement rép
t respect bien placé porte sa récompense, M. Bulwer n’eût pas fait ce drame déshonorant pour son esprit. Tout ce qui se passe
! Ô mon Dieu ! — Adieu pour toujours24 ! » Ainsi finit ce malheureux drame . — Je me trompe ; il n’y avait que le marquis de
un chef-d’œuvre heureusement retrouvé, par exemple, on eût annoncé ce drame immense et qui ne fut jamais fait, cette comédie
ironie sans respect, le doute sans examen, l’athéisme sans motif ; un drame où le héros, qui insulte Dieu, ne sait pas même r
st pas assez châtié. Il faut dire aussi que si l’on veut soumettre ce drame même à la critique, la critique aura beaucoup à r
e drame même à la critique, la critique aura beaucoup à reprendre. Ce drame de Don Juan manque d’unité, non pas cette unité d
bien elle attend les événements sans rien faire, pour les tourner au drame et aux coups de théâtre. Notez bien que chacun de
ouit seule, a beau paraître deux fois, au commencement et à la fin du drame , rien n’empêche qu’elle ne soit un personnage épi
81 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »
osités, toutes les colères, pour venir ensuite débuter un soir par un drame indifféremment attendu, impartialement écouté, co
ions, dans cet état de la salle que nous appelons le vrai prologue du drame , avoir découvert rien qui ressemblât nulle part à
, ce qu’il faut moins que jamais reproduire, ceux-là, épris contre le drame moderne d’une ferveur novice de croisés, et qui n
ltantes et bien récréantes ; on aurait tiré un coup de canon en plein drame , que cela n’eût pas été trop au-dessus de leurs e
on disait qu’il ne ferait jamais un orateur politique. Le passage du drame est pour George Sand une transgression beaucoup m
œur pur qui va cesser de l’être ; c’est l’antique et éternel sujet du drame depuis Phèdre jusqu’à nous. Cosima est une jeune
erait la mort. — Il est vrai que si Cosima se tue à ce moment dans le drame , c’est parce que la faute en son cœur était conso
82 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »
saisit le fort et le faible, comme il met le doigt sur le point où le drame dévie. S’il est obligé de répéter après d’autres
Parny est ravi, transporté par la Tour de Nesle, non seulement par le drame , mais par le style. « Le récit de Buridan : En 12
sseurs et de critiques qu’Esther était une fort belle élégie, mais un drame assez faible : M. Weiss l’appelle « un des plus v
tion dramatique manque un peu dans Bérénice. « Il y a au contraire un drame , le plus douloureux, le plus fier, le plus délica
raire un drame, le plus douloureux, le plus fier, le plus délicat des drames . Élégie tant que vous voudrez, mais élégie souver
talie : « Voilà la filiation : Molière, Paul de Kock, Labiche. » — Le drame d’Antony, étant un drame psychologique, « tient d
ion : Molière, Paul de Kock, Labiche. » — Le drame d’Antony, étant un drame psychologique, « tient de la méthode du XVIIe siè
e se croyait pas né spécialement pour en faire. A propos d’un mauvais drame de Ponson du Terrail, il nous trace de Henri IV,
tu par la gloire, choquait plus en sa nudité. » — A propos de Kléber, drame militaire, il développe ingénieusement et magnifi
Famille d’Arbelles, pour les comédies de M. Delpit, préférant dans un drame , pourvu qu’il ait quelque vie et quelque envolée,
83 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
mis à contribution. Les poèmes dramatiques de Wagner ne sont pas des drames au sens absolu du mot : il y a beaucoup trop de l
de la musique, elle se formule suivant les nécessités intérieures du drame , dont elle est l’expression la plus intense ; ell
t nouveau, qui ne peut s’expliquer que par la tendance convergente du drame récité vers la musique et de la musique vers le d
convergente du drame récité vers la musique et de la musique vers le drame que l’on peut constater dès la fin du siècle dern
que l’on peut constater dès la fin du siècle dernier. Le Tondrama, le drame sonore de Wagner, est tout uniment la réalisation
ation d’une pièce dramatique qui n’offrirait pas les insuffisances du drame parlé pour exprimer toutes les subtilités du sent
dernier et du commencement de celui-ci, n’est pas autre chose que le drame issu directement de ces pénétrantes visions music
uise son unité dans la continuité de l’inspiration musicale, c’est le drame qui n’est plus de la parole et de l’action mises
l’inconscience. De là des à-peu-près dans ce genre : « La réunion du drame à la musique a été imaginée en Italie au xve (?)
lie au xve (?) siècle en vue de ressusciter ce qu’on croyait être le drame musical des Grecs. C’est une forme artificielle,
et du xviiie  siècle, s’écartant de plus en plus du type primitif du drame lyrique, rêvé et réalisé par Péri, Caccini et Mon
érite de Wagner est d’avoir reconnu l’erreur de l’alliance factice du drame et de la musique que nous montre l’opéra, avec pl
pénétration d’analyse qui leur faisait défaut, et d’avoir rétabli le drame lyrique sur sa vraie base, la musique, en tant qu
On peut appliquer à chacune de ses partitions, comme à chacun de ses drames , ce que Kant dit de sa Critique de la raison pure
J’en appelle à tous ceux qui sont allés à Bayreuth. À l’audition des drames de Wagner dans cet admirable cadre, nous ne somme
t qu’un chapitre complémentaire du grand ouvrage de Wagner : Opéra et Drame . Reprenant la thèse favorite de Wagner sur l’unit
rame. Reprenant la thèse favorite de Wagner sur l’unité nécessaire du drame musical, il rattache la décadence de la tragédie
son étude de la tragédie hellénique retrouvée en son essence dans le drame musical, le Tondrama, de Richard Wagner. « Le dé
Le chœur, aux yeux de Nietzsche, est la partie la plus importante du drame grec. L’action est l’accessoire ; elle n’est qu’u
nt à mesure que la musique, l’élément dionysien pénètre de nouveau le drame . C’est à Wagner que nous devons le retour à la fu
chant articulé, du chant accompagné de paroles et, par extension, du drame musical. Schopenhauer fait remarquer à ce propos
n humaine, il accroîtra à l’infini la force expressive du texte ou du drame et sera profondément émouvant. C’est sur ces obse
a définition la plus vraie que l’on puisse donner de son Tondrama. Ce drame sonore, ce drame du son est essentiellement music
lus vraie que l’on puisse donner de son Tondrama. Ce drame sonore, ce drame du son est essentiellement musical, il est issu d
si Nietzsche établit une analogie entre la tragédie hellénique et le drame wagnérien, ce n’est pas une pure ressemblance de
gique ? Pourquoi la Musique se trouve-t-elle unie au tragique dans le drame eschylien comme dans le drame wagnérien ? C’est c
trouve-t-elle unie au tragique dans le drame eschylien comme dans le drame wagnérien ? C’est ce que nous allons exposer dans
; la Camerata florentine ; la symphonie moderne ; essence musicale du drame wagnérien d’après Nietzsche. Une question a vi
e tragédie sur un sujet moderne. L’envers immédiat de la comédie, le drame , dont le sujet est tiré de la vie actuelle, est u
ier, trop individuel, qu’il ne généralise pas. Les personnages de nos drames modernes sont parfaitement ridicules ; ils sont s
, à Richard III, à Lear et même à Othello. C’est que, dans ces grands drames , Shakespeare, comme les tragiques grecs, s’inspir
s ne sont parvenues jusqu’à nous qu’à l’état d’œuvres littéraires, de drames parlés. Il nous manque la musique qui en était l’
age où Wagner a exposé ses idées et ses désirs esthétiques : Opéra et Drame . Ce n’est pas diminuer cette grande et belle étud
sens des idées du maître. Lui, il parlait plutôt en artiste. Opéra et Drame est une sorte de confession, dans laquelle, avec
de, une solidité d’argumentation que l’on ne trouve pas dans Opéra et Drame . Ainsi, la nature véritable des rapports de Wagne
plus clairement que Wagner lui-même. Quand celui-ci affirmait que le drame lyrique, l’opéra ne pouvait s’établir que sur la
les traditions populaires ne lui servent que de symbole général ; le drame repose sur une idée philosophique bien à lui et q
même l’identité est si parfaite qu’on peut aller jusqu’à dire que le drame musical de Wagner s’est constitué et formé exacte
effet, qu’elle est issue. La symphonie est la source d’où a jailli le drame wagnérien. Pouvons-nous, par exemple, concevoir l
a jailli le drame wagnérien. Pouvons-nous, par exemple, concevoir le drame de Wagner sans la miraculeuse progression qui va
quoi ce phénomène, accru jusqu’à la reconstitution de la tragédie, du drame musical, n’a pu se produire chez nous qu’à la fin
méconnurent complètement la priorité nécessaire de la musique dans le drame . Leur invention, le chant parlant, était une réac
ole qui redevient ici l’élément prédominant, que dans leurs prétendus drames ils se virent contraints d’intercaler des morceau
en ce que la musique, dans celui-ci, est non un moyen d’expression du drame , mais une sorte de hors-d’œuvre qui se superpose
, mais une sorte de hors-d’œuvre qui se superpose à celui-ci. Dans le drame wagnérien, elle n’est plus seulement l’intermédia
l’opéra. Elle est plus que cela, elle est une conception nouvelle du drame . Et en ce sens, Wagner est, en effet, un poète dr
cé entre la Mort de Siegfried et Frédéric Barberousse, il condamne le drame non musical qui est l’œuvre du seul poète dramati
ires ne voulaient voir dans ses poèmes que des tentatives informes de drames , où ils reconnaissaient volontiers des dons poéti
pte de l’étroite relation de la forme musicale avec les nécessités du drame , ne parvenaient à y reconnaître qu’un assemblage
, s’il n’y avait eu en lui le musicien ? Supprimez la musique de ses drames , ceux-ci resteraient-ils ce qu’ils sont à nos yeu
r son art. Nietzsche suppose une sorte d’harmonie préétablie entre le drame et la musique, aussi bien dans la tragédie antiqu
musicien, il affirme au contraire résolument que le rapport entre le drame et la musique est tout juste l’opposé. « La Musiq
ue est tout juste l’opposé. « La Musique est l’idée même du Monde, le drame n’est qu’un reflet de cette idée, une image isolé
dent par conséquent à se formuler d’une façon active et plastique. Le drame naît de la musique parce que celle-ci est le cœur
Le drame naît de la musique parce que celle-ci est le cœur même de ce drame  ; elle est l’expression générale de toutes les ap
est l’expression générale de toutes les apparences dont se compose le drame . Nous ne pourrions pas autrement nous expliquer l
leur charme poétique. Gardons-nous cependant de conclure de là que le drame wagnérien se passerait mieux de l’appareil théâtr
ce qu’aucune parole ne pourrait égaler. Eh bien, la tragédie, le vrai drame , le voilà ! Il est tout entier dans la musique, e
ait lire, n’est pas la Naissance de la tragédie, mais la Naissance du drame wagnérien du génie de la Musique. IX. Pour et
échappe à leur compréhension… Et puis il ne faut pas oublier que les drames de Wagner ne sont pas faits pour être lus, qu’ain
, qu’ainsi ils ne comportent pas le genre de clarté indispensable aux drames parlés. Ceux-ci n’agissent sur nous que par les m
sion totale. C’est le pouvoir qu’a eu Wagner. Chacun des actes de ses drames constitue à la fois l’histoire particulière d’une
as, non pas de la musique, mais une langue, un outil, une servante du drame , ancilla dramatica. La musique de Wagner, non pla
montre d’une façon si persuasive l’étroite union de la musique et du drame , il déclare que pour celui qui ne voit pas ce qui
poète qui fait appel à la philosophie, le musicien qui fait appel au drame , le penseur qui fait appel à la rhétorique. » Pu
tous les autres arts ? Que dirait Eschyle, que dirait Sophocle d’un drame de Shakespeare ? Que penseraient Phidias ou Appel
Musikdrama. Dans ce court écrit, il s’explique sur la dénomination de drame musical, donnée à ses œuvres, et il déclare qu’el
t qu’il croit avoir créée ; car, suivant cette dénomination, c’est le drame qui reste l’essentiel. « Or, dit-il, la musique
la musique nous est représentée dans un rapport inexact à l’égard du drame (Schauspiel) si on ne la considère que comme une
flue et gênante ; aussi a-t-elle été exclue complètement du véritable drame . Ici, au contraire (dans son œuvre à lui), elle e
lée à reprendre son antique dignité de source (Mutterschooss) même du drame . En cette qualité, elle n’a à prendre place ni de
. En cette qualité, elle n’a à prendre place ni devant ni derrière le drame  ; elle n’est pas sa rivale, mais sa mère. Elle ch
d Wagner par H. de Wolzogen. 8. H. de Wolzogen, Erinnerungen. 9. Le Drame Wagnérien, par H. S. Chamberlain. Voir l’Introduc
84 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »
guë. Le rire sonore et franc de la gaieté de Molière alterne, dans ce drame romanesque, avec la passion lyrique de la poésie
’il ne dépend que de lui de décider et d’affermir. Diane, son nouveau drame a tous les symptômes de la convalescence : la fai
najon, est faux au point de vue des mœurs de l’époque et du milieu du drame . Non, jamais un raffiné du temps de Louis XIII n’
brûlant de trouble et d’amour. Il faut épier les personnages dans ce drame et ne pas perdre un seul de leurs signes, de leur
ait d’une cour d’amour. C’est une des faiblesses et des déceptions du drame que cette conspiration en l’air qui se borne à ch
il le temps de rentrer dans son mur. Ce Laffemas, dont le roman et le drame écartèlent depuis si longtemps la mémoire dans un
de ces conflits de récriminations, de querelles et d’injures, dont le drame moderne a déjà tant abusé. Le roi chasse Richelie
née de sa mélancolique abnégation ? S’il est une figure à laquelle le drame ne doive toucher qu’avec respect et tremblement,
ion subite n’est ni dans la vérité de la nature, ni dans l’intérêt du drame . Elle rompt son unité, elle transpose son émotion
part pour l’échafaud, quand Richelieu se ravise et lui fait grâce. Le drame ne finit pas, il s’éteint en languissant dans un
t de Marguerite. On le voit à travers notre analyse, ce qui manque au drame de M. Augier, c’est l’unité, l’ensemble, l’ordonn
uant à la jalousie de madame de Rohan, elle n’a pas sur la surface du drame deux lignes de profondeur et de substance. C’est
tismes et les tournures de Molière, et, comme ils sont mêlés, dans ce drame qui se souvient aussi de la Marion Delorme de Vic
85 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface et note de « Notre-Dame de Paris » (1831-1832) — Note ajoutée à l’édition définitive (1832) »
d’une façon en quelque sorte nécessaire, avec tous ses chapitres ; un drame naît avec toutes ses scènes. Ne croyez pas qu’il
es dont se compose ce tout, ce mystérieux microcosme que vous appelez drame ou roman. La greffe ou la soudure prennent mal su
pas viable ? Vous ne lui rendrez pas le souffle qui lui manque. Votre drame est né boiteux ? Croyez-moi, ne lui mettez pas de
des chapitres d’art et d’histoire qui n’entamaient en rien le fond du drame et du roman, que le public ne s’apercevrait pas d
s fort judicieuses, qui n’ont cherché dans Notre-Dame de Paris que le drame , que le roman. Mais il est peut-être d’autres lec
86 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
a d’amour, caressant aux oreilles comme les danses aux yeux. Puis, le drame était repris, et l’ennui des actions sans intérêt
e expressive des suprêmes vies ; Gluck entrevoyait dans la musique un drame de vie ; le drame complet d’art complet naissait 
uprêmes vies ; Gluck entrevoyait dans la musique un drame de vie ; le drame complet d’art complet naissait ; et Richard Wagne
aissait ; et Richard Wagner achevait ces créations d’humaine vie, ces drames , Tristan, la Tétralogie, Parsifal. Maintenant le
aine vie, ces drames, Tristan, la Tétralogie, Parsifal. Maintenant le drame est roi. Un musicien n’est plus guère qui se veui
musiciens expriment faussement des émotions fausses. Ce n’est pas le drame qui règne, c’est un spectre de drame, non, une ca
motions fausses. Ce n’est pas le drame qui règne, c’est un spectre de drame , non, une caricature. Je gémis sur les innombrabl
: le théâtre de Gluck et de Beethoven, celui de Wagner, le théâtre du drame intense, profond, impitoyable de la vie ; — et le
réveiller ! Le musicien, qui choisit ce thème pour introduction à son drame d’amour, ne pouvait, puisqu’ici il se sentait ent
entendons la promesse, et — nous espérons ! [1880] IV. Esquisse au drame musical buddhique : les vainqueurscd En 1853,
printemps de 1857, éveillée au jour du Vendredi-Saint. L’esquisse du drame buddhique les Vainqueurs fut composée entre celle
es Maîtres Chanteurs, et l’on peut dire qu’il emplit et anime tout le drame . Si l’on tient compte du nombre de mesures, de l’
une allure plus souple, plus rapide pour se prêter mieux à la vie du drame . Sous une forme contenue et voilée, il accompagne
e et le chant de Walther. Il est le véritable motif qui anime tout le drame , et pour donner une faible idée de sa circulation
t mollement autour de lui ? En se bornant à la seule étude musical du drame , on voit que chaque personnage se trouve éclairé
ettement la circulation de ce même dessin mélodique à travers tout le drame musical ; la vie, l’organisation de cette idée ré
87 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
lité magnifique de Pompée et de César, combien les premiers essais de drames avaient-ils du se produire à Rome avec moins de p
ion d’Homère, ne croyez pas qu’il renouvelle la pompe et la poésie du drame joué dans Athènes. Avec les rares fragments qui n
traste charmant et tout lyrique qui formait en partie l’exposition du drame d’Euripide, rien de ce chœur de jeunes Chalcidien
t brûlant de la flamme d’Eschyle, le vieil Ennius donna parfois à ses drames la hauteur divine de l’enthousiasme lyrique. Le s
is ; et là sans doute, comme dans l’Agamemnon d’Eschyle, l’héroïne du drame sera Cassandre, prophétesse, amante et victime dé
, bien éloigné de la mémoire et de la vue des spectateurs romains les drames de la vieille école. Cela devrait dater déjà de p
sujets mêmes, traités tant de fois à Rome, ne donnent l’idée que d’un drame d’autant plus bienséant sous l’empire qu’il était
Pollion, que Virgile comparait à Sophocle, nous ne connaissons de ses drames que le conseil d’Horace lui disant : « Laisse que
de la tyrannie ? quels acteurs auraient pu jouer les scènes des vieux drames interprétées par la terreur ou la haine présente 
88 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
Diderot, ou de Diderot lui-même faisant parler un père dans un de ses drames  : Tu me recommandes modestement de t’aimer un pe
re et de fortune. En cela aussi il a fait école : des millions et des drames  ! ç’a été, depuis, la devise de plus d’un. Duvern
ns un de ses Factums : c’est l’histoire de Clavico dont on a fait des drames , mais le seul vrai drame est chez Beaumarchais. D
st l’histoire de Clavico dont on a fait des drames, mais le seul vrai drame est chez Beaumarchais. Dans le procès qu’il eut d
blic ; il va débuter, et ses premiers débuts ne sont pas heureux. Son drame d’Eugénie, donné en février 1767 à la Comédie-Fra
ie, donné en février 1767 à la Comédie-Française, est dans le goût du drame sérieux, honnête et domestique, que Diderot essay
ns l’Essai ou préface que Beaumarchais a fait imprimer en tête de son drame , il expose sa théorie, qui n’est autre que celle
tenir la négative, il faut lui demander si ce qu’il entend par le mot drame ou pièce de théâtre n’est pas le tableau fidèle d
théâtre n’est pas le tableau fidèle des actions des hommes. Dans ce drame d’Eugénie, et dans celui des Deux Amis qui suivit
eaumarchais (nous dit Collé) a prouvé, à ne point en douterb, par son drame qu’il n’a ni génie, ni talent, ni esprit. » Cette
89 (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série
rties dont l’Orestie se compose, les types des principales espèces de drame qui se sont ensuite développées au cours des âges
espèces de drame qui se sont ensuite développées au cours des âges : drame de passion, ou de fatalité intérieure ; drame d’a
ées au cours des âges : drame de passion, ou de fatalité intérieure ; drame d’aventures, ou de fatalité extérieure ; enfin, d
té intérieure ; drame d’aventures, ou de fatalité extérieure ; enfin, drame philosophique et religieux. Tout cela s’y trouve,
’y trouve, mais n’éclate peut-être pas toujours au premier regard. Le drame s’y débat sous une enveloppe encore à moitié lyri
à son retour dans Argos, assassiné par sa femme) est le prototype du drame passionnel. Car notez que c’est bien parce qu’ell
articulier les Euménides sont le premier type, et le plus parfait, du drame philosophique et religieux. Je ne pense pas qu’il
tragédies de Corneille. Il y a aussi une thèse morale (comme dans les drames de Dumas fils, si vous voulez). Aux circonstances
eut d’une morale nouvelle, déjà presque évangélique. Le dénouement du drame , c’est la substitution d’une loi clairvoyante et
de temps et de lieu, n’est-ce pas tout justement ce qu’on a appelé le drame romantique ? ) Une conception du monde, si grandi
* * Peut-être ne retrouverez-vous point tout cela au complet dans le drame qu’on va jouer devant vous. Mais vous y retrouver
 : dans ses pièces les plus bouffonnes, nous affectons de flairer des drames . C’est un autre travers. Pourtant il est certain
 ! Ce n’est pas qu’elle soit très exactement appropriée à ce terrible drame . Mais elle est charmante en elle-même, elle est p
considérée ainsi, elle grandirait encore ; car ce qui s’agite dans ce drame , ce sont les destinées mêmes d’une des principale
r nous ce que fut pour les Athéniens l’Orestie ou Œdipe à Colone : le drame national et religieux par excellence. Je ne puis
n. Alexandre Dumas Comédie-Française : Henri III et sa Cour, drame en cinq actes en prose, d’Alexandre Dumas. 7 j
non celui de mon voisin, et, comme l’ignorance où j’étais du premier drame de Dumas a certainement influé sur l’impression q
nc ce qu’il m’a paru. Henri III contient un tableau historique et un drame de passion. Le tableau d’histoire a soixante page
ue et un drame de passion. Le tableau d’histoire a soixante pages, le drame de passion en a quinze. J’ai compté. Les deux son
i compté. Les deux sont parfaitement indépendants l’un de l’autre. Le drame . Il est tout entier dans trois scènes. 1e La duch
cette scène ; la « trouvaille », comme on dit ; ce pour quoi tout le drame a été fait : le duc : … Malédiction ! malédictio
ce moment, le duc entre chez la duchesse et voici la dernière page du drame . le duc : Ah ! c’est vous, Madame. Eh bien ! je
’ai résumées tout à l’heure, cela fait douze ou quinze. C’est tout le drame . Il est violent et rapide. Il n’émeut pas ; seule
t, après tout, il y fallait songer. Même, j’approuve beaucoup dans ce drame le rôle de la douleur physique. L’auteur, un gran
oute-puissance de la douleur de la chair, subitement affirmée dans un drame romanesque, c’est-à-dire dans un genre où la conv
en plein mensonge, de la condition humaine. Mais, d’ailleurs, dans ce drame en trois scènes, rien qui ressemble à un caractèr
eux se confond avec tous les individus de sa catégorie littéraire. Le drame n’est, au fond, qu’une pantomime véhémente entre
. Et alors me voilà obligé de recommencer publiquement la critique du drame de Dumas, juste la veille du jour où je livre moi
tais promis ; que la pièce se compose d’un tableau historique et d’un drame de passion ; que le tableau d’histoire (qui rempl
tout le second et tout le quatrième acte) a soixante pages et que le drame en a quinze (j’avais pris soin de compter) ; que
aussi, argumentabor. 1e Si le lien entre le tableau d’histoire et le drame de passion que contient Henri III était si étroit
s et la fin. Si les difficultés qu’offre toujours la composition d’un drame sont comme des problèmes dont il s’agit de trouve
ce quatrième acte, qui, selon moi, « n’a pas ombre de rapport avec le drame  », s’ouvre par une scène où Saint-Mégrin reçoit l
clut victorieusement : « Mais il n’est question, au contraire, que du drame dans ce quatrième acte !… » Pardon ! Il en est qu
onnaître que je m’étais peut-être trompé. Il est très probable que le drame de Dumas a été, dans son temps, plus original que
u près indépendantes l’une de l’autre. J’ignore donc absolument si ce drame est bien ou mal fait : mais je suis sûr qu’une de
le second et le quatrième acte de Henri III, quoique indépendants du drame de passion, si… enfin, s’ils m’avaient plu, ô La
tre écrivain, imaginant à mesure, et sans plus se soucier du mien, un drame que lui seul était capable de faire. Ainsi le pre
et Eriphile, et tous les héros et toutes les héroïnes des plus beaux drames et des plus beaux romans d’amour offrent, à qui s
e le sommes pas à volonté. Menus-Plaisirs : les Filles de marbre, drame en cinq actes, de Théodore Barrière et Lambert Th
te trop sur ces ridicules couplets. Mais c’est que toute l’ineptie du drame y est déjà contenue. Ce sont eux qui donnent le t
e. Comment se forme leur liaison, nous n’en savons rien, car, dans ce drame d’un maître de la scène, rien n’est expliqué et l
dans les cabarets à la mode, que nous voyons, d’un bout à l’autre du drame de Barrière, mêlé aux filles, qui vit avec elles
autre. Mais voilà ! il est entendu, dans la plupart des romans et des drames , que l’amour confère à ceux qui en sont possédés
t prendre au sérieux ces figures toutes conventionnelles, l’esprit du drame en serait profondément altéré. On aurait la doule
n de faux bonshommes vraiment dignes de ce nom, de rassembler dans un drame les principales espèces d’hypocrisie (et Dieu sai
rières et intermittentes de la veuve et de son neveu tenaient dans le drame une place un peu excessive et que certains person
e de la vérité d’une œuvre. Montrer, en étudiant les personnages d’un drame , ce qu’il y a de fatalités dans les vices des méc
pires que nous et aussi ceux qui sont meilleurs, c’est montrer que ce drame ne nous offre pas seulement des mannequins à figu
’là un qui n’a pas volé son nom ! » ) — un sujet simple et hardi ; un drame qui fait beaucoup penser sans que rien y tourne à
nées (sinon dans sa préface), nous oublions un peu d’être émus par le drame . Et, sans doute, nous finissons par nous réfugier
qu’elle se traite encore un peu doucement. De tous les personnages du drame , c’est elle qui a le plus gravement manqué au dev
, comme je l’indiquais au commencement, que gît la vérité profonde du drame de M. Dumas. Les théologiens, si j’ai bonne mémoi
épigraphe : « Il sera beaucoup pardonné à qui a beaucoup aimé. » Nul drame d’une humanité plus vraie, ni où M. Dumas ait mis
e, de pitié et de larmes. Auguste Vacquerie Gymnase : Jalousie, drame en quatre actes, de M. Auguste Vacquerie. 10 d
querie. Cela rendra plus clair ce que j’ai à vous dire de son dernier drame . « Don Jorge, Jean Baudry, Louis Berteau sont con
a pièce de M. Vacquerie. Il y a déjà des chances sérieuses pour qu’un drame de tant de suc — et d’où l’on peut tirer ainsi, s
des scènes d’une grande beauté, prises en elles-mêmes ; dans tout le drame , quelque chose de sombre, d’énergique, d’un peu t
titions. Bref, M. Vacquerie a joué de malheur : car il a mis dans son drame le genre de beautés auquel le public des première
parce que, ayant voulu y retrouver ce que j’admirais dans ses autres drames , je l’ai retrouvé en effet. J’en suis bien fâché 
ont pourtant ! Il est donc évident qu’on pouvait tirer de Germinie un drame fort émouvant. Seulement il fallait, pour cela, «
rtout péché par paresse Ce qu’il nous a donné n’est ni un roman ni un drame  ; ce sont des images découpées dans un roman, et
Edmond et Jules de Goncourt Thèâtre-Libre : La Patrie en danger, drame en cinq actes, d’Edmond et Jules de Goncourt.
es de Goncourt. 25 mars 1889. Le Théâtre-Libre nous a donné un «  drame  » écrit il y a vingt ans par MM. de Goncourt : la
rrêté, n’a point pensé ni parlé ainsi… Mais, au reste, chacun dans ce drame a la rage d’exagérer le type dont il est le repré
e toujours l’aspect du courage… Enfin, je ne doute point que, dans le drame de MM. de Goncourt, l’attitude de chacun des cond
uer, invinciblement, parce qu’ils ont commencé… Si Boussanel, dans ce drame , n’est pas un vain fantôme, ceux qu’il représente
s cartons qui marchent, — un peu. La Patrie en danger est vraiment un drame à « tiroirs ». J’entends que MM. de Goncourt y on
ste. Mais voyez les inconvénients de ce système qui fait d’un acte de drame une malle anglaise, une malle à documents. Les au
etc… » Ces prouesses de style sont continuelles. Chose singulière, ce drame écrit par deux artistes dont la prétention la plu
lus constante a été de nous donner la sensation directe de la vie, ce drame sent le cabinet de travail, la petite table et l’
e poussière et d’odeur. Dostoïewsky Odéon : Crime et Châtiment, drame en sept tableaux, tiré du roman de Dostoïewsky, p
Hugues Le Roux et Paul Ginisty. 24 septembre 1888. Un très vieux drame , c’est la lutte du policier et de l’assassin, la
une tendresse bizarre… — Et c’est pourquoi Crime et Châtiment est un drame mal bâti, conclut M. Sarcey, tout en rendant just
stice au talent des deux jeunes auteurs. Mais c’est peut-être que ce drame est autre chose, en effet, que l’histoire d’une c
de la pierreuse mystique. Mais ne nous plaignons pas, il y a dans ce drame bien de l’adresse et de l’ingéniosité et un vrai
, n’est pas encore trop clair, MM. Le Roux et Ginisty ont su tirer un drame , poignant par endroits, intéressant d’un bout à l
depuis si longtemps. Ostrowsky Théâtre Beaumarchais : L’Orage, drame en cinq actes et six tableaux, d’Ostrowsky, tradu
vilisé que les autres… Mais voici venir les principaux personnages du drame  : la belle Katerina, son mari Kabanov, sa belle-m
la nuit, à l’endroit où Boris l’attend. Ici, nouvelle interruption du drame . La vieille Kabanova et la pèlerine Fekloucha éch
ressemble à un « saut dans les ténèbres »… Troisième interruption du drame  ; troisième entrée du méchant Dikoï et du rêveur
tte petite Varvara (Varia pour ses intimes) est le seul personnage du drame qui n’ait pas paru trop dépaysé boulevard Beaumar
d’autre moyen de vous donner quelque idée du ton et de la couleur du drame . On le sent à la fois très étrange et, dans les s
ment « pécher ». Et c’est pourquoi ce mot revient si souvent dans les drames russes que nous connaissons. Je feuillette l’Orag
rsonnages de nos Mystères. Et ce qui fait peut-être l’originalité des drames russes et leur donne tant de saveur, c’est que de
arbe-Bleue, pourraient devenir de superbes et mystérieuses figures de drames , et de substance si riche qu’il y aurait de quoi
ac et Ganderax aient trop d’esprit, et ne leur demandez point plus de drame qu’ils n’ont voulu nous en donner Attendiez-vous
d’hui encore, — oh ! oui, terriblement d’aujourd’hui, — cette peur du drame , ce refus de s’émouvoir et de nous émouvoir, et m
à l’opérette, ô Meilhac ! » et Meilhac a répondu : « Prenons garde au drame , ô Ganderax ! » Et c’est pourquoi Yvonne et Chamb
sme à la plupart de nos contemporains !… Théâtre-Libre : Rolande, drame en quatre actes, en prose, de M. Louis de Gramont
se, de M. Louis de Gramont. 12 novembre 1888. La moitié d’un bon drame , simple, véridique, robuste, à la Becque, — et mo
sûr que la nouvelle nous a donné des chefs-d’œuvre), je dirais que le drame de M. Louis de Gramont me paraît dévier au beau m
u beau milieu de son développement. Je dirais que le vrai sujet de ce drame est évidemment la lutte du père et de la fille ;
90 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Table »
Table I — 8 Février 1885 Chronique de Janvier ( Drame musical ou Opéra ; les Concerts ; le mouvement Wa
onique (Lohengrin et les œuvres de Wagner à Paris ; les opéras et les drames de Wagner). Le Prélude de Lohengrin, paraphrase
Posthumes, par Teodor de Wyzewa. Edouard schure : Seconde édition du Drame musical avec la nouvelle préface. Mois Wagnérien,
es Maîtres. III : Programme au prélude de Parsifal. IV : Esquisse au drame buddhique : les Vainqueurs. Amfortas, paraphras
91 (1879) À propos de « l’Assommoir »
héâtre de la Renaissance monta Thérèse Raquin ce fut un scandale ; ce drame eut, si je ne me trompe, sept représentations ; c
à voix haute, joignit les mains devant la poitrine, commença le grand drame divin, d’une face toute pâle de foi et d’amour….
d le roman parut, est revenue à l’ordre du jour dans les critiques du drame . Nous lisons dans le Petit National (21 janvier) 
ionnent pas et meurent bientôt dans la solitude. III.Histoire d’un drame M. Zola, dont les trois tentatives dramatiques
ue très clairement les raisons qui l’ont engagé à rester en dehors du drame  : « Personnellement, dit-il dans son feuilleton 
désir du succès ou de l’argent. Nous allons raconter l’histoire de ce drame , qui, comme beaucoup de choses, est né du hasard.
teront la pierre à M. Zola. M. William Busnach n’avait jamais fait de drame et ne songeait guère à en faire. Il s’en tenait à
ue se dessinait, s’imposait  On comprend que la lugubre apparition du drame ait d’abord effrayé deux vaudevillistes. Néanmoin
premier pas de Coupeau vers l’ivrognerie  Après la première, comme le drame était trop long, on a dû supprimer encore le tabl
t remplie ? Il est difficile de le croire. Dans plusieurs passages du drame de l’Ambigu, on retrouve la touche vigoureuse du
elle base s’appuient la plupart du temps ses détracteurs. Une fois le drame achevé, il s’agissait de le faire jouer ; là comm
M. Zola nous a présentés comme l’incarnation du peuple….. ….. Que le drame soit bon ou mauvais, qu’il réussisse ou qu’il tom
ait, dès à présent, annoncer qu’il éreintera, dans son feuilleton, le drame que son livre a inspiré    ….. ….. A l’encontre d
a critique. On craignit qu’il ne se formât une cabale pour siffler le drame . Mais il n’en fût rien. D’ailleurs, les mauvaises
oit, ce fait minime produisit tout un mouvement dans l’opinion, et le drame de M. Busnach en profita. On ne pouvait pas voir
récompensée de son dévouement : elle la méritait bien. V.Roman et drame Un drame tiré d’un roman a rarement la valeur
de son dévouement : elle la méritait bien. V.Roman et drame Un drame tiré d’un roman a rarement la valeur littéraire d
nt elle ne peut donner qu’une faible idée. Les auteurs ont cherché le drame dans la rivalité de Gervaise et de Virginie. Selo
s doute, bien des détails restent inexpliqués ; l’on n’assiste pas au drame , à son abrutissement dans tous ses actes et dans
on, rigoureuse dans le roman, est-elle parfaitement illogique dans le drame  : On ne meurt pas de faim, quand on a encore le c
icat, par exemple, sont dépensés pour essayer de submerger le nouveau drame , les auteurs et leurs théories ; instructive, par
’ornière habituelle sont suffisantes pour donner de l’importance à un drame , et on ne peut pas nier qu’il s’en trouve dans l’
, c’est là un raisonnement comme un autre. Généralement, pourtant, ce drame tant décrié a eu l’étrange avantage de gagner la
92 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
C’est pourquoi la comédie est bien plus près de la vie réelle que le drame . Plus un drame a de grandeur, plus profonde est l
la comédie est bien plus près de la vie réelle que le drame. Plus un drame a de grandeur, plus profonde est l’élaboration à
à l’unisson d’elle-même ? Il y a dans l’Avare une scène qui côtoie le drame . C’est celle où l’emprunteur et l’usurier, qui ne
uvent être le fils et le père. Nous serions véritablement ici dans le drame si l’avarice et le sentiment paternel, s’entrecho
t-il, la première différence essentielle entre la haute comédie et le drame . Il y en a une seconde, plus apparente, et qui dé
ions de Tartuffe. Mais c’est là ce que la comédie a de commun avec le drame , et pour s’en distinguer, pour nous empêcher de p
s serons dans la comédie. Le personnage de Tartuffe appartiendrait au drame par ses actions : c’est quand nous tenons plutôt
sa conduite. On comprend ainsi que l’action soit essentielle dans le drame , accessoire dans la comédie. À la comédie, nous s
dans une situation différente. Nous n’avons pas cette impression à un drame . Ici personnages et situations sont soudés ensemb
s événements font partie intégrante des personnes, de sorte que si le drame nous racontait une autre histoire, on aurait beau
approchement accidentel pour lui appliquer le nom connu d’un héros de drame et de roman, pour un instant au moins elle côtoie
l’essence de la comédie, et qu’elle s’oppose par là à la tragédie, au drame , aux autres formes de l’art, il faudrait commence
éalité. L’art dramatique ne fait pas exception à cette loi. Ce que le drame va chercher et amène à la pleine lumière, c’est u
ans ce qu’elle a de plus profond. C’est un plaisir de ce genre que le drame nous procure. Sous la vie tranquille, bourgeoise,
ions qui font tout sauter. Tantôt il obliquera, comme fait souvent le drame contemporain ; il nous révélera, avec une habilet
e notre personnalité. Nous avons cette impression au sortir d’un beau drame . Ce qui nous a intéressés, c’est moins ce qu’on n
ouvel apprentissage. C’est donc bien une réalité plus profonde que le drame est allé chercher au-dessous d’acquisitions plus
93 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
euples, comme l’âme des grands individus qui les représentent dans le drame historique, disparaît de la scène pour faire plac
enseigner la politique et la morale par des tableaux où l’épopée, le drame , l’éloquence, ont la plus large part, ce fut la t
. La seule puissance qui domine les héros de l’histoire comme ceux du drame antique, c’est le destin, ce mystérieux acteur qu
est le destin, ce mystérieux acteur qui conçoit, compose, exécute son drame à lui, sans se soucier aucunement du drame bruyan
çoit, compose, exécute son drame à lui, sans se soucier aucunement du drame bruyant et superficiel que joue l’humanité ; mais
blent l’effet moral. Toute la philosophie de l’historien sur ce grand drame militaire se résume en deux mots, il est vrai, dé
’influence des idées et à l’action des volontés, et qui a fini par un drame révolutionnaire bien différent de l’espèce d’évol
oire d’une nation ou d’une époque. L’homme reste toujours le héros du drame historique ; mais il n’en est plus le seul acteur
ectifs, celui-là par ses œuvres personnelles, le principal intérêt du drame  ; les personnages y conservent la conscience et l
otre révolution. Pour un observateur superficiel, qu’y a-t-il dans ce drame glorieux et sanglant ? Qui voit-on se mouvoir sur
s ou moins fortement exprimé cette vérité que les acteurs d’un pareil drame n’ont jamais eu leur pleine liberté d’action, soi
ou économiques évidentes qui pèsent sur le développement de ce grand drame , telles que la guerre étrangère, la guerre civile
la contingence, la nature sous la volonté, elle laisse aux acteurs du drame historique, individus ou peuples, la liberté de l
rnier écrivain professe une admiration excessive pour tels acteurs du drame révolutionnaire qu’il identifie presque avec les
du savant et du philosophe ; il n’en a pas pour l’âme, qui cherche un drame dans l’histoire, et qui ne l’y trouve plus, si la
nsidérable, trop visible, pour ne pas inspirer au spectateur d’un tel drame plus de curiosité d’observation que de désir d’ac
re physique. Il y a donc une large part à faire à la fatalité dans le drame de l’histoire. Mais, quand l’historien l’a reconn
94 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
doit le relever avec lui. C’est moins l’analyse que l’enquête de son drame que nous allons faire. Les griefs s’y pressent, l
mbole ? Mais le second acte nous réserve d’autres surprises. Quand un drame glisse sur la pente du faux, avec ce violent part
t-être dans un roman ; il impatiente, comme un hors-d’oeuvre, dans un drame dont l’action se fait si longtemps attendre. Et p
re, posé en face de la lune qui le revêt d’une mystique blancheur. Un drame naturel et vrai n’aurait nul besoin de ce factice
e d’être moins sévère. Aussi bien le public avait jugé, avant moi, ce drame avorté. Les personnages qu’il met en scène sont i
Noire et du canon légendaire qu’il veut conquérir ? On ne fait pas un drame , vivant et viable, avec des caractères et des res
e chaire par-dessus la scène. Certes, il est de toute évidence que le drame ne doit pas seulement agir, mais qu’il doit aussi
re lui a ménagé des échos dans les monologues et les apartés. Mais le drame , en mêlant la conscience à la vie, ne doit pas le
renié par son père et abandonné par la loi. Dès la première scène, le drame se jette dans l’action : c’est en plein mouvement
poignant qui dénonce sa maternité. Il faut passer cette rengaine à un drame qui en a si peu. Madame Guichard a tout compris,
sensitive. J’ai dû relever ce défaut, parce qu’il est unique dans ce drame profondément vrai et vivant, qui ne laisse une ob
95 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
lacée dans un milieu qu’elle combat, gouverne ou transforme, c’est le drame . Il y a là quelque chose de supérieur. Ce manieme
re passer son chemin. La tragédie dite classique fait des larves ; le drame fait des types. Une leçon qui est un homme, un my
hakespeare par Oreste et par Hamlet, ces deux tragédies étant le même drame . Jamais sujet ne fut plus identique en effet. Les
cimetière, foudroie sa mère, venge son père, et termine le redoutable drame de la vie et de la mort par un gigantesque point
ez-lui, comme à Oreste, du midi dans les veines, il tuera sa mère. Ce drame est sévère. Le vrai y doute. Le sincère y ment. R
et de faire effort deux fois pour se débarrasser de lui, au milieu du drame par la hache ou le poignard, et au dénouement par
jesté du lugubre est dans Hamlet. Une ouverture de tombe d’où sort un drame , ceci est colossal. Hamlet est, à notre sens, l’œ
i. VI Près de Hamlet, et sur le même plan, il faut placer trois drames grandioses : Macbeth, Othello, le Roi Lear. Hamle
beth ; la nature devient âme contre l’homme qui est devenu force.” Ce drame a les proportions épiques. Macbeth représente cet
delia. Une fois cette figure rêvée et trouvée, Shakespeare a créé son drame . Où mettre cette rassurante vision ? Dans un sièc
our porter un ange ouvrant sur leur cime ses ailes dorées. Tel est ce drame , le Roi Lear, Le père est le prétexte de la fille
96 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’I
ame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphr
eur gaulois que l’auteur ne manque pas de fourrer dans un coin de son drame , et à qui il prête un rôle honorable pour flatter
rants grands par le cœur. Blandine eût gardé, dans le commencement du drame , l’attitude effacée et muette que lui prête habil
nuances sous la pourpre du commun martyre eût été ici presque tout le drame . Au reste, dans ce drame que je rêve, Blandine ne
u commun martyre eût été ici presque tout le drame. Au reste, dans ce drame que je rêve, Blandine ne payerait point de mine.
ure raide de sang coagulé. Et ainsi Blandine deviendrait le centre du drame , ce qu’elle n’est pas dans la pièce de M. Barbier
ontrent dans une scène qui est, à coup sûr, la plus précieuse de leur drame . Dans une salle des catacombes, à la lueur des to
97 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXI » pp. 87-90
par manière d’accompagnement. Il lui reproche de n’avoir pu faire de drame , comme si, pour être critique, il fallait nécessa
n ne répondait pas du tout, — qu’à la prochaine occasion, au prochain drame du matamore. Comme correctif essentiel du feuille
de l’entrain, de la gaieté, de la dextérité et de la charpente ; son drame a du jarret et la planche joue sous lui ; il mani
de même que Molière, moins oratoirement, avait dit à Bossuet, dans le drame d’Adolphe Dumas : Vous êtes un brave homme. Et da
98 (1895) Impressions de théâtre. Huitième série
trou, et dans les romans de Mlle de Scudéry d’une part, — et dans les drames et romans de Hugo, de Sand et de Dumas d’autre pa
il soit grotesque. Pour peu que l’on y songe, on entrevoit soudain Un drame sous la farce, un martyr chez Dandin, etc… Oh !
cœur ? « Cruel », Georges Dandin l’est tout justement à la façon d’un drame de chez Guignol. On berne Georges, on tape sur lu
oire éternelle de la séparation des cœurs aimants… Oui, c’est bien un drame , harmonieux délicieusement, infiniment douloureux
eur de Titus et de Bérénice, une douleur peut-être pire. Dès lors, le drame se déroule tout seul, à ce qu’il semble. Antiochu
ns, mésestimerait Titus d’avoir lâché Rome pour elle. Tout le long du drame vous entendrez ce nom de Rome sonner au commencem
sole, lui apporte presque les espérances de la vie éternelle. Dans le drame ainsi conçu, la passion de Phèdre n’est qu’un « m
— « Et cet Hémon, qu’on voit apparaître subitement vers le milieu du drame  ? D’où vient-il, celui-là ? Il dit crânement ses
te scène tient plus de la pantomime, — et quelle pantomime ! — que du drame . Ces jeunes gens s’imaginent qu’il s’agit de frap
ce qu’on n’entendait pas. Oh ! que le public avait raison ! Et que ce drame est admirable, en effet ! Qui ne sentirait l’immo
ut le mouvement extérieur et tous les éclatants contrastes des vastes drames de Hugo (je ne dis pas le style, par où Hugo rest
t Marino Faliero sont conçus suivant une poétique aussi libre que les drames même de Victor Hugo. Nous n’en conclurons point q
-il ?… La pièce de Casimir Delavigne est pleine de sens, parce que le drame surgit, ici, moins encore des travers, vices ou p
indigné. Alexandre Dumas PORTE-SAINT-MARTIN : Monte-Cristo, drame d’Alexandre Dumas et Auguste Maquet, version nouv
main de M. Emile Blavet, qui a su enfermer tout Monte-Cristo dans un drame de dimensions amples, mais non point extravagante
l’Astre noir. ) Voilà ce que j’ai compris, pour ma part, au dernier drame de M. Ibsen… Ce drame pourrait bien être, à lui a
à ce que j’ai compris, pour ma part, au dernier drame de M. Ibsen… Ce drame pourrait bien être, à lui aussi, sa dernière tour
char du Soleil. Malgré tout, il est impossible, n’est-ce pas ? qu’un drame signé Ibsen soit sans intérêt. Mme Solness et la
génie : moi et Ibsen, en admettant qu’Ibsen en ait. » Il écrivit des drames et des poèmes romantiques, et fut le Victor Hugo
ilà dix ou douze, ans, les cours de Charcot à la Salpêtrière. D’où le drame  : Au-dessus des forces humaines, qui passe pour s
fondément émouvante dans son développement. La pensée est impie et le drame est pieux. C’est un thème positiviste traité par
, consentir à un peu d’effort. Mais enfin je ne vois pas pourquoi les drames de la conscience religieuse ne seraient pas aussi
as aussi tragiques et aussi féconds en émotions que, par exemple, les drames de la vie conjugale, pourquoi l’anxiété de perdre
e, c’est que les théâtres de Paris nous ont peu familiarisés avec les drames du premier genre. « On demande un miracle, un vra
à la fois. Gerhart Hauptmann Théâtre-Libre : Les Tisserands, drame en cinq actes, en prose, de M. Gerhart Hauptmann.
actement la disposition d’esprit où nous conduit et où nous laisse le drame de l’auteur allemand. Si ce drame a pu être quali
ù nous conduit et où nous laisse le drame de l’auteur allemand. Si ce drame a pu être qualifié de « socialiste » (il ne s’agi
n : cela ne pouvait toujours pas leur faire de mal. Mais racontons le drame . Quand je dis raconter… cela ne se raconte guère,
st aveugle et sourde. Et telle est la justice ici-bas. Il y a dans ce drame bien des choses qui rappellent Germinal, savez-vo
ladine et Palomides ; Intérieur ; La Mort de Tentagiles, trois petits drames pour marionnettes, par M. Maurice Maeterlinck (ch
Edmond Deman, Bruxelles). 1er juillet 1894. Encore trois petits drames de rêve, ou plutôt de réalité ramenée à une sorte
mieux ce qu’il a fait ou voulu faire. Il appelle cela « trois petits drames pour marionnettes. » Puisse ce judicieux avertiss
pour ces « deux adverbes joints ») aux sentiments et aux actes où le drame et le roman trouvent leur matière accoutumée. Des
Astolaine, je t’aime aussi… plus que celle que j’aime. » Car, dans ce drame simplifié, les marionnettes supérieures assistent
te rhétorique discursive et ne prononcent que les mots essentiels des drames humains ; des mots tels que : … Chaque jour je l
réalise quelquefois. Ses poèmes dialogués sont de la quintessence de drame dans du rêve. J’aurais bien voulu ne lui rien rep
ncore supérieure à l’Intruse et aux Aveugles. Les conditions du petit drame sont toutes naturelles et vraies ; et l’angoisse,
planches). Nous ne sommes jamais plus angoissés que lorsque, dans un drame , nous savons qu’il est arrivé malheur à un person
ladine et Palomides ; Intérieur ; la Mort de Tintagiles, trois petits drames pour marionnettes de M. Maurice MæterlincK (chez
juin 1893. Je continue, je l’avoue, à subir le sortilège des petits drames de M. Maurice Maeterlinck. La Mort de Tintagiles
es personnages nous seront connus, et plus nous nous intéresserons au drame . Or, non seulement le petit prince Tintagiles est
par une porte entr’ouverte… Mais, d’abord, tout ce vague agrandit le drame , comme le crépuscule agrandit les formes dans la
urne en terreur. — Notez, d’ailleurs, que, si le lieu de la scène, le drame lui-même et les personnages sont aussi généralisé
ésenté M. Hermann Heyermans dans Ahasvère est une vision plutôt qu’un drame . Nous sommes en Russie, dans une maison de juifs
e ne m’y opposerai point. Ahasvère n’est donc qu’un noir croquis. Le drame n’est pas assez développé, ni les caractères et l
sujet indiqué par M. Heyermans ne serait qu’un épisode accessoire du drame que pourraient inspirer, à un auteur dramatique q
suis sûr, me qualifier d’antisémite. Ah ! oui, il y aurait là un beau drame à faire. On reprendrait Shylock, on le moderniser
, une des plaies des sociétés modernes. Et il y aurait aussi, dans ce drame , un coulissier et un journaliste, il y aurait une
ée du roman de M. Emile Zola, par M. Charles Samson. 19 mars. Le drame méritoire de M. Charles Samson, Une page d’amour,
ous intéresse comme victime ; et la jalousie devient alors matière de drame . Mais cette petite Jeanne Grandchamp ne parle poi
, nous le refaisons nous-mêmes sur ses descriptions. Mais revenons au drame de M. Charles Samson. Tout compte fait, il reste
que je voudrais seulement un peu plus poussée. * * * [Vaudeville : Drames sacrés, un prologue et dix tableaux, en vers, de
9 mars.] Ce qui ressort le plus clairement de la représentation des Drames sacrés, au Vaudeville, c’est que M. Eugène Morand
feront ainsi très agréablement leur semaine sainte ; car les vers des Drames sacrés sont harmonieux et fleuris ; car elles aim
et des variations… J’aurais donc souhaité vivement retrouver dans le drame toute la poésie du roman. A vrai dire, si elle n’
ent. ) Tibère à Caprée Porte-Saint-Martin : Tibère à Caprée, drame en cinq actes, sept tableaux, de M. Stanislas Rzé
s, sept tableaux, de M. Stanislas Rzéwuski. — Bibliographie : Tibère, drame en cinq actes, huit tableaux, de M. Ferdinand Dug
éviens que les réflexions suivantes ne m’ont pas été inspirées par le drame de M. Rzéwuski : Tibère à Caprée. Je ne l’ai pas
e ne sais pas du tout ce qu’il y a là-dedans ; mais, puisque c’est un drame qui se passe à Rome et sous l’Empire, et qu’il s’
e d’un jeune Gaulois. Et, là-dessus, je lis le Tibère de M. Dugué. Ce drame est amusant ; il est, en quelques en droits, rema
eurs yeux encore frais. Oui, on dirait parfois que les personnages du drame romantique ont des sensations d’enfants de trois
… Et je n’y regrette point davantage le christianisme ni la Gaule. Le drame de M. Ferdinand Dugué n’en a pas moins, comme j’a
pour en revenir à M. Stanislas Rzéwuski, s’il n’a mis, lui, dans son drame , ni Gaule, ni christianisme, ni « couleur locale 
il homme, mais non point un ogre, un monstre uniforme et sommaire. Le drame , très touffu, n’est pas facile à résumer. Simplif
profond encore, qu’entre Louis XI et saint François de Paule dans le drame de Casimir Delavigne. Toutefois, Tibère subit l’i
is. Que vous dirai-je ? Il y a, dans ce Tibère à Caprée, un très beau drame , — mais trop de choses autour. Les premiers table
odes inutiles, et qui ne sont pas tous clairs comme eau de roche ; le drame finit au cinquième tableau, et les deux derniers
ler, d’abattre tout au travers à pleins ciseaux pour que, du coup, le drame parût valoir dix fois mieux ; et enfin cela mérit
ce en quatre actes, de M. Edouard Pailleron. 18 février 1894. Un drame pas tout neuf et un vaudeville pas tout frais, — 
nouvelle pièce de M. Edouard Pailleron : Cabotins ! Voyons d’abord le drame  : Mlle Louise-Valentine (elle n’a pas d’autre nom
ieux bohème Grigneux. C’est peut-être que son histoire forme un autre drame dans le drame même. Grigneux est un raté sympathi
igneux. C’est peut-être que son histoire forme un autre drame dans le drame même. Grigneux est un raté sympathique, un artist
sont donc les « cabotins » ? Attendez ; voici le vaudeville après le drame et, après la Denise adoucie, le Député de Bombign
e drame et, après la Denise adoucie, le Député de Bombignac atténué : drame et vaudeville ne se tenant, d’ailleurs, que par l
et le son de ses vers, M. Georges Rodenbach a su créer autour de son drame une atmosphère pieuse, recueillie et blanche. Nou
ieux rattachée à la tradition. Gigolette Ambigü : Gigolette, drame en neuf tableaux, de MM. Edmond Tarbé et Pierre D
e. À l’heure qu’il est, la « gigolette » pure a droit de cité dans le drame et dans la comédie. Et voilà que son vrai nom s’é
gardaient fixement devant eux, les paupières battantes… » Le reste du drame est d’assez grosse nourriture, mais très habileme
plus tôt que les occasions. … N’allez pas croire, maintenant, que le drame de M. Maurice Bouchor ait rien d’abstrait. D’abor
aïeux, Sa femme, ses enfants, sa patrie et ses dieux. Enfin un petit drame humain est mêlé assez intimement à cette « Divine
e poésie agreste et rurale, dont le second et le quatrième tableau du drame de M. Bouchor sont tout imprégnés Toute la saveur
toi, père, couper nos blés ! Supérieurs par l’effort de la pensée au drame de la Nativité, les Mystères d’Eleusis l’égalent
99 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
ici c’est l’homme qui parle, et il faut que l’homme parle pour que le drame ne soit pas trop métaphysique. Tantôt il dit : « 
n hellénique, sacer interpresque deorum. La composition matérielle du drame n’est pas moins belle que sa composition morale,
oup plus dramatique (un père vouant son fils à Némésis) que le simple drame presque matériel qui consiste en ce qu’un père es
érêt et faveur. Une jolie musique de M. Francis Thomé accompagnait le drame . Elle a été fort goûtée et très chaleureusement a
il préparera cela. Il fera parler d’Œdipe plusieurs fois au cours du drame et dirigera en quelque sorte toute la tragédie de
soit ménagé et tenu en haleine, il faut que les forces principales du drame longtemps se menacent de loin, puis se rapprochen
ivollet la ramène au goût du sien ; il l’a romantisée ; il en fait un drame romantique. C’est-à-dire ? C’est-à-dire que, tant
cé entre la Thébaïde de Racine et les Phéniciennes de M. Rivollet, le drame d’Euripide paraît romantique si l’on songe à la T
es deux frères. La scène est mêlée de lyrisme comme il convient en un drame romantique, et cette brute d’Etéocle parle aussi
out de même » vous le voyez ici, elle n’était pas opéra autant que le drame romantique, encore qu’elle le fût beaucoup plus q
n, la disposition et la structure dramatiques. En un mot, ce sont des drames , moins les acteurs pour les jouer. M. Le Braz en
re qu’ils aient pu être des pantomimes, ne sont manifestement pas des drames ou comédies, nous sommes autorisés à douter très
tites lampes fumeuses, sur la table à manger de la famille, les vieux drames qui avaient fait l’amusement de leurs ancêtres et
Laoudour… » C’étaient des cloërs qui le plus souvent bâtissaient les drames pieux dont pendant trois cents ans la Bretagne s’
ne sont pas, par exemple, si tristes que l’on a dit. Ils ont aimé le drame , comme vous venez de vous en convaincre ; ils ont
Bretons n’ont pas de théâtre. Ils n’en ont pas, parce que tous leurs drames bretons sont des drames français, parfaitement co
éâtre. Ils n’en ont pas, parce que tous leurs drames bretons sont des drames français, parfaitement connus, qu’ils ont traduit
semble qu’il n’y a absolument rien à opposer. Et si le mot « tous les drames bretons », dont je me servais tout à l’heure, n’e
pas littéralement, n’est pas mathématiquement exact, si deux ou trois drames ou comédies bretonnes n’ont pas d’originaux connu
ce qui serait tout naturel, le Roi Lear n’est pas parmi les meilleurs drames de Shakespeare, sans être, du reste, parmi ceux q
est la manière dont il nous montre la progression, dans l’horreur, du drame lui-même, le sens profond de l’œuvre apparaît non
et l’écrasement de la nation où il a été fait. À cet égard l’unité du drame , l’unité morale du drame c’est le spectre du roi
ion où il a été fait. À cet égard l’unité du drame, l’unité morale du drame c’est le spectre du roi assassiné. Comme dans Esc
où peuvent se rencontrer sans invraisemblance tous les personnages du drame . Un détail seulement « m’a donné quelque ennui ».
e reproche d’avoir dit que le Misanthrope est plutôt un tableau qu’un drame , une peinture d’un coin de la société du temps qu
tre chose ; que le Tartuffe, seul, est à la fois portrait, tableau et drame . Eh bien, quoique étant de moi, ça ne me paraît
dans le Misanthrope et que cette pièce est bien plus un tableau qu’un drame  ». « Me permettez-vous de prendre le contre-pied
aucoup mieux qu’un tableau, que c’est vraiment une pièce d’action, un drame  ? « Je commence, si vous le voulez bien, par mon
rtain point à un autre. Il y a toujours une action dramatique dans un drame  : sans cela il n’y aurait pas de drame du tout ;
une action dramatique dans un drame : sans cela il n’y aurait pas de drame du tout ; mais il y en a plus ou moins. Tout le m
voir que lui et que nous en devions perdre de vue d’autres parties du drame qui ne sont pas du tout négligeables, par exemple
le procès perdu et les diffamations. Ce sont là autant de moments du drame , d’importance inégale sans doute, mais qui tous f
re personnage, ce serait ne rien connaître à l’essence et aux lois du drame . Cette erreur, Monsieur, ne peut être la vôtre. V
ez, mieux que personne, que ce qui distingue un simple spectacle d’un drame et toutes les Agrippine de l’Hippodrome du Britan
le ; et vous le savez aussi mieux que personne, si Britannicus est un drame , c’est moins parce que des faits s’y succèdent (o
ts de l’âme » ; ce qui revient à dire : ce qu’il faut avant tout à un drame , c’est un personnage, c’est une âme dramatique, c
c’est une âme dramatique, c’est-à-dire vivante. — Des faits ? Oui, le drame en veut, mais il n’en veut qu’autant qu’il faut p
e est dramatique : c’est ce qui fait de la tragédie de Britannicus un drame excellent. Mais, aussi, que le personnage princip
ns le Misanthrope et la « scène des caquets ». S’il est un endroit du drame où l’action paraisse stagnante, c’est, n’est-il p
entiment contre la vilenie mondaine, cette pure conversation donne au drame de l’action. Et ainsi après cette scène où Alcest
rd et plus lente, sa pesée, si je puis dire, s’exerce pourtant sur le drame tout entier, puisqu’elle concourt pour sa part à
lui d’avoir fait cette sorte de monstrueux chef-d’œuvre que serait un drame … sans action. Peut-être aussi en Molière, non plu
féeries, etc., dont abondait tout le boulevard ; aussi pour voir des drames et des vaudevilles ; enfin pour voir la Révolutio
sur son sexe. La pièce réussit du reste par-dessus les nuages. Jamais drame ne fut applaudi avec autant de frénésie. Ce ne fu
re contemporaine dans les théâtres, cela n’ait été un acheminement au drame historique proprement dit qui fleurit ou qui sévi
ut simplement du pré-romantisme au théâtre. Il s’agit des origines du drame romantique en tant que destiné à supplanter et à
. Marc des Granges l’a dit, que Geoffroy avait annoncé l’avènement du drame romantique dès 1810, qu’il avait dit : Prenez gar
ier plan Melpomène et Thalie fuyaient épouvantées, poursuivies par le Drame qui tenait de la main gauche une torche allumée e
une torche allumée et de l’autre brandissait un poignard. Derrière le Drame étaient groupés les principaux personnages de ce
érécourt précurseur, inventeur, créateur, tout simplement, de tout le drame romantique, de tout le théâtre dramatique du dix-
e de Dumas fils). Pixérécourt avait donné en 1798 la Forêt de Sicile, drame lyrique qu’il ne faut guère compter, et, égalemen
qu’à son tour il était gros de nouveautés tout à fait singulières. Le drame de la Chaussée, Diderot et Sedaine est une comédi
s, peu de péripéties, une part très faible donnée à l’imagination. Le drame de Pixérécourt est plein d’incidents extraordinai
s complications un peu plus enfantins que ceux de Corneille. Bref, le drame de la Chaussée, de Diderot et de Sedaine est enco
lus attendrie seulement que celle de Marivaux et de Destouches, et le drame de Pixérécourt est très nettement une tragédie po
e de Pixérécourt est très nettement une tragédie populaire. C’est le drame , tel que nous le connaissons depuis quatre-vingts
1822), etc., etc. A Pixérécourt et Caignez s’ajouta Cuvélier avec ses drames militaires, les Français en Pologne (1808), la Be
distribuer ; les autres s’appelèrent du nom de leurs pères. Tous ces drames contenaient exactement la Préface de Cromwell. Mé
ma mieux se tuer qu’être violée par son seigneur ; ou il remontait au drame sans nom particulier qui se jouait souvent au com
(1802), La princesse des Ursins, en prose (1826). Pour ce qui est du drame du boulevard : Pixérécourt : Les Maures d’Espagne
’une part la tragédie classique devient moderne, et, d’autre part, le drame populaire — et pour se renouveler et pour se haus
iers historique. De ce rapprochement, une fusion devait naître, et le drame romantique est une manière de confluent. Le drame
evait naître, et le drame romantique est une manière de confluent. Le drame romantique est un composé de tragédie classique m
e drame romantique est un composé de tragédie classique moderne et de drame populaire historique ; ou, bien plutôt, le drame
ssique moderne et de drame populaire historique ; ou, bien plutôt, le drame romantique est tout simplement le drame populaire
torique ; ou, bien plutôt, le drame romantique est tout simplement le drame populaire historique, se donnant, par l’emploi du
sique moderne renouvelée et rajeunie, mais n’étant en son fond que le drame populaire historique plus soigné et écrit par des
liero (1829), en vers et joué à la Porte-Saint-Martin, fut le premier drame romantique. Il était très précisément le confluen
me romantique. Il était très précisément le confluent et la fusion du drame populaire historique et de la tragédie classique
nal. Il ne s’était pas contenté, vers 1816, de prendre une couleur de drame historique ; il avait subi un peu et accepté très
fut joué à la Comédie française, oui, certes ; mais en soi c’était un drame des boulevards analogue à ceux qu’on y jouait dep
que ceux-ci avaient fait chez eux. Or, tout à fait sans le savoir, le drame des boulevards était shakspearien, non point du t
me sera shakspearien par la structure et par la forme extérieure tout drame inexpérimenté, irréfléchi et instinctif. 3° Parce
e tout drame inexpérimenté, irréfléchi et instinctif. 3° Parce que le drame du Boulevard était à décoration, à machines, à éc
ter et pour agrandir et pour enflammer les deux formes principales de drame que les théâtres du Boulevard pratiquaient depuis
cendres ». Le retour des cendres, en 1840, a été le plus brillant des drames populaires du cycle napoléonien ; et les précéden
onné une assez brillante reprise d’Angelo. Je n’insisterai pas sur ce drame lui-même, qui n’a guère que des défauts et qui, m
orale. Depuis 1832 Victor Hugo, remarquez d’abord ceci, a délaissé le drame en vers pour le drame en prose. Son dernier drame
tor Hugo, remarquez d’abord ceci, a délaissé le drame en vers pour le drame en prose. Son dernier drame en vers est le Roi s’
ceci, a délaissé le drame en vers pour le drame en prose. Son dernier drame en vers est le Roi s’amuse (1832) et il ne revien
dernier drame en vers est le Roi s’amuse (1832) et il ne reviendra au drame en vers que par Ruy Blas, en 1838. Mais il adonné
reviendra, d’un beau coup d’aile, à la « poésie dramatique », au beau drame de fantaisie, d’amour et d’éloquence, par le pres
re, il fera, retrouvant le fond même de sa nature, qui est épique, le drame qui n’est plus un drame pour le théâtre, le poème
le fond même de sa nature, qui est épique, le drame qui n’est plus un drame pour le théâtre, le poème épique dialogué, la gra
plus bas de cette pente. Voyez comme c’est fait, cet Angelo. C’est un drame fait pour les acteurs, uniquement pour les acteur
x effets et qui est varié, étant mi-partie de comédie et mi-partie de drame . Les souvenirs ou les traditions de M. Duquesnel
où nous sommes. 14 mars 1904. François Coppée Pour la Couronne, drame en cinq actes, en vers. (Théâtre Sarah-Bernhard
me le jour que la vocation de Mlle Cormont est dans la tragédie et le drame en vers. Je ne doute point qu’elle ne s’y fasse u
que chose de très analogue à Amoureuse de M. de Porto-Riche. C’est un drame de passion triste et sombre et navrante, fait exp
Et mais, s’il vous plaît, parce qu’ils ne seront rien du tout dans le drame et n’y reparaîtront même pas. C’est la seule rais
tache un peu du peloton. C’est Brocéliande, de M. Georges Chesley. Ce drame , écrit depuis longtemps, a son histoire, aussi tr
cours de M. Gaston Paris sans doute), il conçut l’idée maîtresse d’un drame sur Tristan, eut la vision des personnages princi
et quant à l’Odéon, il ne s’aventure guère à la tragédie ou au grand drame en vers signé d’un nom nouveau. Il est donc proba
ui sont infiniment heureux et qui donnent une vie extraordinaire à ce drame psychologique, excellemment psychologique. Mais l
malaisé à tirer au clair qu’il y avait de quoi renoncer au sujet d’un drame sur Scarron à cause précisément de Françoise. L’a
ant qu’on les juge, et l’on ne sait pas ce qu’est devenue Natacha. Ce drame , comme je vous le disais, ne signifie pas grand c
emier acte est de pure comédie, de l’aveu de tous, et le troisième de drame violent, de l’aveu de tous. Et c’est le même pers
100 (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série
l taillée qu’est une traduction, sous ces Empereur et Galiléen, « un drame historique en deux parties…, qui synthétise toute
Suède pour l’engager à soutenir les intérêts des frères danois, et un drame sur Catilina, où ce conspirateur est présenté com
de ses incroyables lenteurs et, quelquefois, de ses demi-ténèbres, le drame vous prend, vous tient et ne vous lâche plus. Il
ommes, nous avons une si misérable peur de la lumière ! » Le reste du drame nous montre Mme Alving faisant tout pour calmer,
e est atroce. A ce moment le soleil apparaît, resplendissant (tout le drame s’est passé jusque-là sous une pluie ruisselante
nu à l’action principale. Il me reste à vous dire l’impression que ce drame m’a laissée et ce que j’ai pu y comprendre. L’œuv
nterminables comme cette pluie qui bat les vitres. Là-dessous, un des drames les plus violents qu’on puisse concevoir ; drame
Là-dessous, un des drames les plus violents qu’on puisse concevoir ; drame intérieur, drame de conscience, silencieusement t
es drames les plus violents qu’on puisse concevoir ; drame intérieur, drame de conscience, silencieusement terrible, avec que
ntière, sciemment et violemment. Pourtant, dans la première partie du drame , Mme Alving hésite encore. Il semble qu’elle n’ai
, vers la joie, vers le soleil. « Le soleil » c’est le dernier mot du drame . Au fond il y a, dans le mouvement de l’altière h
la vie, de lui découvrir un sens et de lui assigner un but ! Dans ce drame , qui nous montre l’austérité boréale béant de dés
race sensiblement différente de la nôtre : de là le double intérêt du drame d’Ibsen. N. B.— Quoique j’aie lu les Revenants a
à la George Sand. Théâtre d’Ibsen (suite) : la Maison de poupée, drame en trois actes, en prose. 26 août 1889. Un jo
 : — Pourquoi est-ce de Norvège que je reçois aujourd’hui de si beaux drames  ? « Je répondrai pour vous, continue le compatrio
ne littérature savante, nos antiques légendes se sont transformées en drames , toujours en drames… Je viens de publier, dans la
te, nos antiques légendes se sont transformées en drames, toujours en drames … Je viens de publier, dans la Revue d’art dramati
é de toute la nation. Dans le reste de l’Europe, ce sont les derniers drames d’Ibsen, ceux qu’il a écrits dans son âge mûr, qu
liste détaillée des principales œuvres d’Ibsen (dix-huit comédies ou drames , un volume de poésies) ; il me dit les dates, les
is meilleure que lui, et qui consent à l’épouser. C’est tout un petit drame à côté du premier, et que je n’ai pas le loisir d
été ou de moi. » Tout simplement. Par bonheur, un peu avant la fin du drame , notre petite Lélia du pôle Nord redevient une fe
le dit nous est moins nouveau que la façon dont elle le dit. Les deux drames les plus connus d’Ibsen, Maison de poupée et Reve
oir m’arrêter si longtemps sur Maison de poupée. J’aime davantage ce drame à mesure que j’y songe. Il y a autour de l’action
n à sa place. 16 septembre 1889. C’est ce même Ostrowsky dont le drame le plus connu, l’Orage, a été donné l’hiver derni
lus de théologie que de christianisme dans Polyeucte ; si le héros du drame est chrétien, il l’est dans des conditions except
int de mal ; mais enfin, avec leurs gaucheries et leurs lenteurs, les drames russes nous donnent cette impression que ce sont
, traduit du russe, par M. Victor Derély (chez Albert Savine) : Baal, drame en quatre actes. 8 octobre 1889. Voici un nou
tion d’avancement ; mais il n’y a de changé que le nom ». Baal est un drame d’amour et d’argent. Si je cherche quelles sont l
êlée humaine ? bien d’autres instincts, d’autres intérêts et d’autres drames que ceux de l’amour ? Et l’on est pris de doutes.
e, et il se fait de tout cela tant de combinaisons diverses ! ) — Les drames de l’amour sont toujours mêlés plus ou moins dire
s drames de l’amour sont toujours mêlés plus ou moins directement aux drames des autres passions : car, ou la passion d’acquér
affolé par le remords, vient se livrer, spontanément à la justice. Le drame est assez puissant. La femme infidèle est pure co
Destinée m’eût ravi. Mais je commence à me méfier et à croire que les drames de cette espèce sont, en Russie, de fabrication c
ôt que repentante. Et malgré la solennité de l’épigraphe biblique, le drame n’a rien de déclamatoire ni de convenu ; il est v
la façon animée et lucide dont nous sont expliquées, tout le long du drame , les choses d’administration et les affaires d’ar
r donné une si excellente traduction. Voulez-vous le ton ordinaire du drame  ? Tamerlan, pendant une bataille, s’adresse au ro
s acteurs annamites m’ont ôté le courage de chercher à comprendre les drames qu’ils nous jouent. J’imagine cependant qu’on y t
étrange, au sortir de tout ce sang. Mais c’est peut-être l’endroit du drame où Marlowe a été le plus près de la vérité humain
t à l’autre de la pièce. Et c’est déjà un assez mauvais signe pour le drame que ce qui en fait le nœud ne puisse être exprimé
utalité des soldats. Vous voyez dès lors où devrait être l’intérêt du drame . Il faudrait nous faire connaître et nous analyse
oublier un instant ; et, d’ailleurs, l’oublier, ce serait oublier le drame lui-même. Cet acte, le meilleur des cinq, est don
t si elle revient, la situation est la même qu’au premier acte, et le drame recommence. Corneille s’en est tiré comme il a pu
’est une invention convenable à un conte ou à un roman plutôt qu’à un drame . Corneille, lui, a tout simplement fait de cette
au théâtre du dix-huitième siècle. Il a écrit, dans son âge mûr, des drames en prose, d’une observation plus forte, d’une vér
ngénues, les hommes du monde et les vieux soldats de quelques-uns des drames qui ont, dans ces derniers temps, fait le plus de
du jugement de l’auteur sur un de ses personnages. Quel est, dans le drame de Pierre Newski, après Vladimir et Osip, le pers
upérieur au comte Vladimir, lequel se conduit, d’un bout à l’autre du drame , comme une brute déchaînée. Enfin, Osip aime Anna
ant que le Demi-Monde n’en est pas moins une très belle œuvre, que le drame qui s’y joue entre Suzanne et Nanjac est singuliè
nalement, de mon impuissance à comprendre, c’est que, tout le long du drame , j’ai cette impression, que l’auteur ne voit ni n
rard, et si le duc de Septmonts n’inspire qu’une horreur tempérée, le drame n’a plus de sens. Il est même impossible d’en par
ment ce grossissement dans la vie réelle, si nous les mettons dans un drame en tant que comédiens, il faudra donc que, pour r
épondra au chiffre 3. Mais si le comédien, pris comme personnage d’un drame , doit exprimer ses sentiments les plus vrais et l
aimerait. Au foyer des artistes, le jour de la répétition générale du drame où la Célénia fait sa rentrée. Joli remue-ménage 
ère… cela arrive, cela est dans la vie ; mais cela est aussi dans des drames et dans des romans ; et, tandis que Célénia va s’
, nous devons l’admettre ; mais aussi parce qu’elle sait que, dans un drame qui se respecte, il sied qu’une héroïne, pour qui
u’il n’ait pas de caractère propre et ne soit qu’un grand amoureux de drame , pareil à des centaines d’autres grands amoureux.
souvenir et la vision de Paris, et comment le comte Wittold, dans le drame de Rzewuski, meurt d’être exilé de la ville délic
s vive. Eugène Manuel Comédie Française : reprise des Ouvriers, drame en un acte en vers, de M. Eugène Manuel. 1890.
de M. Eugène Manuel. Le public revoit toujours avec plaisir ce petit drame consolant. L’optimisme de Greuze, de Florian, de
e la poésie… voilà l’audacieuse et paradoxale inspiration de ce petit drame innocent, très élégant d’ailleurs et très aimable
a femme est l’œuvre du mari ! Cela est charmant. Mais voici venir le drame pédagogique. Jeanne « la sainte » rentre fort tro
ec un peu de bonne volonté, il n’est pas difficile de deviner dans ce drame , à côté du poète ou par-dessous, l’inspecteur de
t plus guère d’aujourd’hui, pourrait être de demain, respire dans ces drames . L’auteur a connu de près la plupart des grands é
ce cœur ? Vous sentez venir, n’est-ce pas ? le christianisme. Dans un drame en vers et dont l’action a pour théâtre la Rome i
aisément se tourner en conte libertin. M.Édouard Grenier en a fait un drame délicat et tendre, et y a répandu la grâce décent
nce. Ne dois-je pas vous expliquer que je me trouve, pour entendre un drame sur Jeanne d’Arc, dans des dispositions particuli
que ce qu’il s’est cru obligé d’ajouter pour donner une apparence de drame à ce « mystère » (l’amour de Thibaut, les scènes
enri de Bornier Comédie française : Reprise de la Fille de Roland, drame en quatre actes, en vers, de M. Henri de Bornier.
e j’en aie dit moi-même, Victor Hugo est dieu. Mais, d’autre part, le drame de M. Henri de Bornier a ce mérite capital d’être
plein monde féodal, guerrier et mystique. L’atmosphère morale dont le drame doit être enveloppé nous est tout de suite rendue
’ont aussi ; de là la belle couleur héroïque et chrétienne de tout le drame . Tous les personnages de la Fille de Roland se se
plus religieuse ardeur. Et c’est aussi cette idée qui, remplissant le drame de M. Henri de Bornier, lui communique sa princip
de gré à M. de Bornier ! Que je lui sais de gré d’avoir mis dans son drame peu d’amour, ou, du moins, peu de discours amoure
t M. Taine et toute la critique après lui ; et c’est même Guizot. Les drames du grand poète ont été rêvés de nouveau par toute
genre de représentation est peut-être ce qui convient le mieux à des drames très lointains, très singuliers et irréels, comme
onne. (J’oubliais de vous dire que M. Rzewuski a déjà donné plusieurs drames en russe, à Pétersbourg. ) Si d’aventure il s’éta
us de litotes et de périphrases. Heureusement, le Comte Witold est un drame très intéressant, tout à fait remarquable en plus
près d’elle. Il a accepté. Il doit arriver le jour même où s’ouvre le drame . Toute la maison est en l’air, dans l’attente du
n inexorable et cruel amour. Et, comme vous le verrez par la suite du drame , c’est le boulevard qui est vainqueur. La comtess
vardiers sur le retour, personne ne vous obligeait à rester. Le petit drame de M. Méténier n’est que l’histoire d’un coup de
ntiments sont rudimentaires et d’une violence uniforme, comme dans un drame japonais. Une figure pourtant semble un peu plus
collectionne. Catulle Mendès Théâtre-Libre : La Reine Fiammette, drame en six actes, en vers, de M. Catulle Mendès. 2
es prêtres, il l’a dans l’esprit. C’est ainsi qu’il a fait un superbe drame romantique qui pourrait fort bien avoir été écrit
té qu’elle suppose chez le poète… La Reine Fiammette est donc bien un drame romantique ; mais c’est aussi le rêve alanguissan
délicieusement femme ! Comme nous l’aimons ! Elle suffit à remplir le drame d’un parfum capiteux. C’est la Grâce, la Séductio
mette n’a plus peur. Ils mourront ensemble : quelle joie ! Tel est ce drame  : il est plus que distingué. Cette frimousse d’am
us scandaliserai-je beaucoup si j’ose définir la Reine Fiammette : un drame horizontal, et de grande marque ? Henry Céard
’ont échappé, et que c’est donc lui qui a tort. Reprenons l’exposé du drame . Henriette a refusé sa main à Charmeretz. Elle a
auvre bonheur, comme ils se résignaient à leur séparation. Tel est ce drame , tout en nuances, tout en observations de choses
chagrins, ses angoisses, de les lui faire confesser, et d’assister au drame secret et ininterrompu de son amour inquiet, clai
t de constater simplement que l’effet en a été fort singulier. Car ce drame bref et distingué, et qui n’est pas à proprement
r ce drame bref et distingué, et qui n’est pas à proprement parler un drame , mais une sorte de chronique dialoguée, nous a su
uement très exacts ; mais ils le paraissent, et cela suffit. Point de drame , au sens où on entend ordinairement ce mot ; poin
st absent de cette histoire de la mort du duc d’Enghien ! Imaginez un drame dont on ne vous mettrait sous les yeux que le der
midable et que l’ombre de cet invisible planerait sinistrement sur le drame . J’estimais, il y a deux ans, que M. Hennique s’é
cause de ce que nous savions. En un sens, c’est nous qui faisions le drame . Il serait curieux de voir ce qu’il en resterait
e Térence. D’abord, les comédies de Hroswitha sont des tragédies, des drames . On y meurt, et même beaucoup. Mais, comme ces mo
moins enfantine de l’excellente nonne est assurément Callimaque. « Ce drame est plein, dans sa sécheresse gothique, des troub
vraiment pures ont une grâce d’état. Je reconnais, au son même de ces drames d’une brutalité candide, que si la bonne Hroswith
étage, des bonshommes de cire reproduisent les principales scènes du drame de Dumas et de Gaillardet. Rassurez-vous : les or
cution ; — ici et là, de sang, de chair coupée et meurtrie… . Mais le drame de M. Émile Moreau vaut encore par tout autre cho
vigne et le Torquemada de Victor Hugo, ces deux frères inattendus. Ce drame , qui n’est qu’une série d’interrogatoires, est fo
a en aide, et il se recommande aux prières des assistants. Tel est ce drame . — Je n’ai pas sous la main les livres qui me per
s à travers les théâtres étrangers et pour étudier avec vous quelques drames russes on norvégiens, de délicieuses pièces « mal
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