Chapitre deuxième Rapports du plaisir et de la
douleur
à la représentation et à l’appétition I. Rappo
la représentation et à l’appétition I. Rapport du plaisir et de la
douleur
à la représentation et à l’intelligence. Théories
e l’intelligence confuse ? — Théorie de Hartmann. Les plaisirs et les
douleurs
n’ont-ils par eux-mêmes aucunes différences quali
ent des différences quantitatives ? — II. Rapport du plaisir et de la
douleur
à l’appétition. La tendance précède-t-elle le sen
Nous pouvons maintenant déterminer les rapports du plaisir et de la
douleur
avec l’intelligence et avec la volonté ; question
t des « précipitations de pensées ». Si au contraire le plaisir et la
douleur
ont leur source profonde dans l’activité volontai
lligence est si peu le fond de la sensibilité que les plaisirs et les
douleurs
, en eux-mêmes, sont doués seulement d’intensité,
l’âme est de percevoir ou de représenter, faisait du plaisir et de la
douleur
un amas de perceptions ou représentations qui nou
angement d’état utile ou nuisible à la vie qui cause le plaisir ou la
douleur
; c’est au contraire le plaisir ou le déplaisir q
ion l’inconscience pour la changer en une conscience de plaisir ou de
douleur
. La forme la plus achevée de la doctrine qui expl
e contrariée. Comme on le voit, Herbart fait reposer le plaisir et la
douleur
non sur le contenu des idées, mais sur leur relat
s certaines qualités pour nous les représenter, mais le plaisir et la
douleur
sont des états irréductibles aux fonctions pureme
brûlure ou un coup. Nous ne saurions admettre avec M. Richet « qu’une
douleur
si rapide qu’on n’en conserve pas le souvenir, ne
rve pas le souvenir, ne soit rien ». — « Ce qui fait la cruauté de la
douleur
, dit-il, c’est moins la douleur elle-même, si int
n ». — « Ce qui fait la cruauté de la douleur, dit-il, c’est moins la
douleur
elle-même, si intense qu’elle soit, que le retent
’elle laisse après elle. » — Ce prétendu retentissement est, pour les
douleurs
physiques, la prolongation effective du trouble n
la prolongation effective du trouble nerveux et par conséquent de la
douleur
même : c’est mieux qu’un souvenir, c’est une réal
la douleur même : c’est mieux qu’un souvenir, c’est une réalité. Une
douleur
continuellement oubliée et continuellement reprod
de l’avenir et le souvenir du passé à l’horreur du présent, ajoute la
douleur
morale à la douleur physique ; mais celle-ci est
uvenir du passé à l’horreur du présent, ajoute la douleur morale à la
douleur
physique ; mais celle-ci est entière sans celle-l
ectuelles ne suffiront jamais à expliquer le réel et le concret de la
douleur
, l’aiguillon poignant de la souffrance. II
es partisans de Schopenhauer, notamment de Hartmann, le plaisir et la
douleur
empruntent à l’intelligence les qualités qu’ils s
eprenant une théorie exposée autrefois par Wundt45 ; le plaisir et la
douleur
, en eux-mêmes, peuvent bien présenter divers degr
és de force, mais aucune différence de qualité. A intensité égale, la
douleur
peut être continue ou intermittente, brûler, glac
oppresser ; l’ensemble du phénomène est d’ordinaire désigné du nom de
douleur
, mais il importe de ne pas confondre les deux élé
de ne pas confondre les deux éléments qui le composent, perception et
douleur
proprement dite. La perception peut être indiffér
oprement dite. La perception peut être indifférente, le plaisir et la
douleur
s’y ajoutent. Ce qui la confirme encore, selon de
supportera plus facilement le mal de dents pendant une journée que la
douleur
de se faire arracher la dent. On choisira entre l
même somme d’argent. Les différences qualitatives du plaisir et de la
douleur
tiennent donc aux perceptions qui s’y mêlent. Aus
aux perceptions qui s’y mêlent. Aussi, « à parler rigoureusement, la
douleur
ne se rattache à aucun lieu, et la localisation n
part, contribuent à diversifier les émotions. « Il suit de là que la
douleur
n’a pas seulement dans tous les cas la même quali
n’en est pas seulement ainsi, selon de Hartmann, des plaisirs et des
douleurs
qui se rapportent au corps ; ceux de l’esprit off
mon ami B meure, cela peut changer le degré, mais non la nature de ma
douleur
. » Selon nous, il y a sous tous les plaisirs, mê
mon ami meure, « cela peut changer le degré, mais non la nature de ma
douleur
». Parler ainsi, c’est se réfuter soi-même, car c
er soi-même, car c’est à peine si nous pouvons trouver entre les deux
douleurs
une commune mesure. On ne peut pas composer des p
tre indifférente que quand on en considère le contenu : autre est une
douleur
intense, autre est une peine intense, et il est d
, comment comprendre que ces deux événements pussent produire dans la
douleur
une si grande différence, même d’intensité ? Nous
moment idéal de transition, une limite commune entre le plaisir et la
douleur
, limite où il est impossible de se tenir, comme i
ns nettement ni le goût du café ni la place où la brûlure a lieu ; la
douleur
seule remplit la conscience, et non ses relations
re les résultats suivants : 1° l’élément affectif du plaisir ou de la
douleur
s’ajoute aux impressions sensibles ou s’en retran
rs ou des sons. 2° Cette addition ou soustraction du plaisir et de la
douleur
peut même être acquise par artifice ou habitude :
sont attachées à des organes déterminés, tandis que le plaisir et la
douleur
sont généralement produits par une stimulation et
eux en un sens favorable ou contraire à nos organes. Le plaisir et la
douleur
ne sont pas des impressions brutes venues du deho
st-il aujourd’hui moins long que le temps nécessaire pour éprouver la
douleur
de la blessure. C’est seulement au moment où l’ac
d une sensation de contact et, quelques dixièmes de seconde après, la
douleur
. » Ainsi la douleur, dit M. Richet, est en retard
ontact et, quelques dixièmes de seconde après, la douleur. » Ainsi la
douleur
, dit M. Richet, est en retard sur la sensation si
’équilibre vital. Il n’en résulte pas qu’à l’origine le plaisir et la
douleur
n’aient pas été antérieurs à tout le système télé
nt général et leurs conséquences finales. D’ailleurs, ce n’est pas la
douleur
du froid de l’acier ou de sa forme tranchante que
roid de l’acier ou de sa forme tranchante que nous sentons ; c’est la
douleur
de la blessure ou plutôt des ébranlements produit
rganes de sensation fonctionnant ainsi en avance sur le plaisir et la
douleur
. Ces organes se sont formés peu à peu parce qu’il
us-mêmes. Le tort de ces systèmes est de représenter le plaisir et la
douleur
comme un jugement, et comme un jugement de rappor
iat qui est le germe de tout jugement. Concluons que le plaisir et la
douleur
ont leurs qualités irréductibles et caractéristiq
t la cause première des tendances. Nous avons vu que le plaisir et la
douleur
sont liés, dans le système nerveux, à un dégageme
dans l’organe le mouvement et la fonction, d’où résultent plaisir et
douleur
, nous considérons la matière même et la substance
n à des composés plus simples. Or, nous avons vu que le plaisir et la
douleur
distincts sont liés à la désintégration de la sub
ement prendra nécessairement par la constitution même des organes. La
douleur
, chez les êtres ayant une sensibilité, accompagne
erait par les simples lois de la propagation du choc. Les plaisirs et
douleurs
différenciés et centralisés ne l’aideraient pas à
ction psychologique et métaphysique. Or, à ce double point de vue, la
douleur
est inintelligible si on ne suppose pas un obstac
cache la vraie et radicale origine de l’activité, du plaisir ou de la
douleur
, enfin de la pensée. La conséquence de ce qui pré
centre, en se proposant plus ou moins consciemment la cessation de la
douleur
. Les premiers appétits physiques et instinctifs,
ncipes d’une Psychologie des idées-forces. 44. Selon M. Richet, « la
douleur
est la perception d’une excitation forte », elle
me est plus développée. « Tel traumatisme qui serait pour l’homme une
douleur
intolérable est à peine une gêne pour certains an
e premier Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la
douleur
I. Part du mécanisme et de la sélection nature
sme et de la sélection naturelle dans l’évolution du plaisir et de la
douleur
. Insuffisance du darwinisme. — II. Causes physiol
isance du darwinisme. — II. Causes physiologiques au plaisir et de la
douleur
. Leur rapport à la vie. — III. La lutte pour la v
ogiques. Pour les partisans d’un mécanisme exclusif, le plaisir et la
douleur
sont encore des reflets passifs et inertes de mou
tisans de l’explication psychologique, au contraire, le plaisir et la
douleur
sont en quelque sorte l’âme même du mécanisme, le
vidu et de l’espèce. Il résulte de là que l’étude du plaisir et de la
douleur
est analogue, comme complication et comme difficu
er entre les philosophes relativement à la nature du plaisir et de la
douleur
. « Il serait à souhaiter, disait Leibniz, que la
ur le philosophe que celle oui concerne l’origine du plaisir ou de la
douleur
et leur rôle comme moteurs de l’universelle évolu
physiques auxquelles aboutit l’étude des rapports du plaisir et de la
douleur
avec la vie. I Part du mécanisme et de la sélec
sme et de la sélection naturelle dans l’évolution du plaisir et de la
douleur
. Insuffisance du darwinisme. On ne pouvait man
d’appliquer la doctrine biologique de la sélection au plaisir et à la
douleur
. C’est à cette théorie que Schneider, comme Spenc
ans la conscience et à y retenir », répond Spencer.— Qu’est-ce que la
douleur
? « Une manière d’être que nous cherchons à faire
des individus chez qui le plaisir soit lié aux actions nuisibles, la
douleur
aux actions utiles. Il a dû se produire à l’origi
mécanique. Mais, dira-t-on, il y a des exceptions à cette loi. Toute
douleur
particulière n’est pas nuisible à la vie, tout pl
e manière à supporter l’alcool impunément. On a objecté aussi la vive
douleur
du mal de dents, qui ne semble pas pourtant mettr
seulement pour la mastication, mais pour une foule d’usages. Sans la
douleur
, l’être vorace serait exposé à mâcher des objets
oïsme et « l’altruisme ». Si la relation générale du plaisir et de la
douleur
avec la vie demeure certaine, la nécessité d’une
ment insuffisante à expliquer la première origine du plaisir et de la
douleur
, même chez les espèces les plus infimes ? Le darw
l’espèce ; mais peut-on se figurer la sensibilité au plaisir ou à la
douleur
comme un accident de ce genre, comme une nouveaut
e nous explique plutôt le pourquoi que le comment du plaisir et de la
douleur
. Elle nous montre que le plaisir devait finalemen
cher aux actions utiles, à la vie individuelle ou spécifique ; que la
douleur
, au contraire, devait finalement s’attacher aux a
abord capable de jouir et de souffrir, qu’est-ce que le plaisir et la
douleur
en eux-mêmes et quelles en sont les conditions, l
ieur à ce dernier. Non seulement l’existence même du plaisir et de la
douleur
, comme faits d’ordre mental, reste inexplicable a
ie. II Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la
douleur
. Leur rapport à la vie. Le plaisir et la doule
plaisir et de la douleur. Leur rapport à la vie. Le plaisir et la
douleur
varient en raison de cinq conditions : 1° l’inten
inables discussions sur les causes physiologiques du plaisir et de la
douleur
proviennent de ce qu’on raisonne trop sur des org
t la relation des deux espèces de travail nerveux avec la peine et la
douleur
? — C’est ici que la divergence se produit entre
t de dépense avec insuffisance de réparation produit la fatigue et la
douleur
positive : une course trop rapide ou trop prolong
e. Si l’excès de mouvement musculaire, comme le manque, produit de la
douleur
, c’est qu’en ne proportionnant pas notre réaction
croît la puissance vitale. La condition des plaisirs distincts et des
douleurs
distinctes, c’est un changement appréciable pour
ience, mais c’est un problème important de savoir si le plaisir et la
douleur
sont liés au changement par leur essence même, ou
avoir plus de réalité psychique que la jouissance et la souffrance. «
Douleur
, tu n’es qu’un mot », disait le stoïque ; « doule
la souffrance. « Douleur, tu n’es qu’un mot », disait le stoïque ; «
douleur
, tu n’es qu’une relation », dit le psychologue fr
qu’il y a de plus constant chez l’homme. En un mot, le plaisir et la
douleur
n’expriment pas des relations objectives entre le
même que je jouis ou que je souffre. On objecte que le plaisir et la
douleur
, par leur nature même, sont des changements, non
me, qu’à l’existence continue, ou mieux à l’action continue. Seule la
douleur
implique par elle-même et dans tous les cas un ch
une idée profonde dans cette théorie d’Épicure que la cessation de la
douleur
n’est pas l’indifférence, mais le bien-être, un c
laisir tranché le suppose parce qu’il est un changement en mieux ; la
douleur
, parce qu’elle est un changement en pire ; mais t
on est comme un tressaillement qui contient en germe le plaisir ou la
douleur
, et il suffît d’augmenter l’intensité de cet élém
quement, la nature fait l’économie des stimulants du plaisir ou de la
douleur
, par cette raison simple que le cerveau n’est plu
’est pas celui dont parle Spencer et qui est tout mécanique, c’est la
douleur
, c’est le désir entravé, c’est la vie même de l’ê
un maximum, puis déclinent et peuvent même se changer en peines. Les
douleurs
déclinent moins rapidement et ne se changent pas
est trop grande, la peine prend la place du plaisir. D’autre part, la
douleur
peut rester plus longtemps au maximum que le plai
ême : l’action sera contrebalancée par des résistances et tournera en
douleur
. Ainsi s’introduisent dans la question les idées
: la lutte pour vivre est continuelle. Le plaisir est la victoire, la
douleur
est la défaite ; le plaisir est la vie, la douleu
st la victoire, la douleur est la défaite ; le plaisir est la vie, la
douleur
est la mort. Toute souffrance est une mort partie
pposition entre les plaisirs curatifs, ἰατρεῖαι ἡδοναί, remèdes de la
douleur
, soulagements du besoin, et les plaisirs essentie
timent de cette force qui produit en nous le plaisir. Au contraire la
douleur
, venant d’une cause qui offense les nerfs, nous d
ts, des peines infinitésimales et « imperceptibles », rudiments de la
douleur
véritable et « aiguillons du désir ». Leibniz cro
et la conscience de cet effort est, à un degré plus ou moins intense,
douleur
. Il solo principio motore dell’ uomo, avait dit e
incipio motore dell’ uomo, avait dit encore Verri, è il dolore 38. La
douleur
, répète Kant, est l’aiguillon de l’activité, et c
surtout dans l’activité que nous avons conscience de la vie ; sans la
douleur
il y aurait donc extinction de la vie39. La jouis
s facile et progressif de la vie, mais, comme la vie est effort, « la
douleur
doit précéder toute jouissance ». Ce sont de « fa
nt qui cause le plaisir… La jouissance n’est que la disparition d’une
douleur
et quelque chose de négatif. Se sentir vivre, jou
t forcé de sortir de l’état présent, qui doit être par conséquent une
douleur
toujours renaissante. » Schopenhauer n’a pas eu à
selon lui, ne serait senti qu’indirectement par l’intermédiaire de la
douleur
, et sur le caractère positif de la peine, seule s
laisirs qui se fassent sentir directement, sans l’intermédiaire d’une
douleur
préalable ; puis si ces plaisirs peuvent être, sa
isir est alors senti directement comme tel, non indirectement par une
douleur
qu’il remplacerait : la vue jouit sans avoir souf
p, une brûlure, une colique peuvent immédiatement causer une violente
douleur
. Une loi opposée se manifeste dans les sens supér
umière éblouissante, une odeur désagréable, ne sauraient produire une
douleur
de l’audition ou de la vision comparable en inten
comparable en intensité à celle d’une blessure ou d’une brûlure ; la
douleur
même des yeux ou des oreilles n’est dans ce cas q
ire, l’état passif de la sensibilité interne la rend plus propre à la
douleur
qu’au plaisir. Au reste, entre les sens supérieur
indépendance possible de la sensibilité par rapport au besoin et à la
douleur
, déjà manifeste pour les sens les plus élevés, es
ir ne pourrait se prolonger pendant deux instants sans intercaler une
douleur
entre le premier instant et le second. Dès lors,
n d’un manque. On se rappelle la fable de Platon sur le plaisir et la
douleur
sensibles, liés l’un à l’autre par Jupiter, si bi
ns aucune preuve et contre toute preuve, l’absence de plaisir avec la
douleur
, l’absence de douleur avec le plaisir. De plus, i
ntre toute preuve, l’absence de plaisir avec la douleur, l’absence de
douleur
avec le plaisir. De plus, il oublie, avec Kant, q
pour nous démontrer en dépit de tout notre misère, il soutient que la
douleur
tombe seule directement sous la conscience, tandi
saurait jamais échapper à la conscience : tel est le privilège de la
douleur
, cette violence faite au vouloir ; c’est ce qui l
’action qui lui succède ? Est-il nécessaire d’aller chercher dans les
douleurs
passées un point de comparaison pour sentir la vo
r qu’il existe des plaisirs directs, dus à un surplus d’activité sans
douleur
préalable, qui n’ont pas pour simple objet la pré
uemment le vrai et unique moteur de révolution universelle, est-ce la
douleur
? Cette doctrine de découragement ne se retrouve
« négatif », ne sont pas la vraie source des plaisirs positifs ni des
douleurs
positives. C’est en dépensant l’énergie des matér
’énergie des matériaux déjà appropriés que nous éprouvons plaisirs et
douleurs
; alors aussi se produit le développement de l’êt
ié à l’action, le bien-être à l’être et au déploiement de la vie ; la
douleur
, au contraire, n’est liée qu’à la résistance venu
résistance venue du dehors. D’où il suit que, chez l’être vivant, la
douleur
n’est pas, comme l’ont cru certains pessimistes,
à l’origine de l’évolution chez les êtres vivants que le malaise, la
douleur
, la faim est le principal aiguillon dont se sert
l’équilibre normal » : l’évolution est ou peut devenir un progrès. La
douleur
n’est donc point, comme le soutiennent Schopenhau
sance « pure et véritable », qui n’est pas seulement un « remède à la
douleur
», apparaît ainsi comme l’activité débordante, qu
ormale, tout en étant nuisibles à la santé générale. Le plaisir et la
douleur
résultent de sensations trop nombreuses que les a
I. 31. Darwin, Origines des espèces, p. 110. 32. « Le plaisir et la
douleur
ne sont pas des phénomènes réels, comme les sensa
ommence jamais ! Après l’Unité spirituelle, il écrivit le livre de la
Douleur
, un livre de mysticité tendre comme les Saints en
on — lequel, du reste, avait vendu de l’huile — était épicier. La
Douleur
[Le Constitutionnel, 14 janvier 1879.] V
leur [Le Constitutionnel, 14 janvier 1879.] V Son livre de la
Douleur
vient bien sous ma plume, dans un temps où les de
iciens. Ils ont tous les trois fait des livres sur le même sujet : la
Douleur
, — sujet mystérieux et terrible ! — et ils ont to
y a là de quoi l’empêcher de sortir. Et voilà pourquoi ce livre de la
Douleur
est resté si longtemps parfaitement ignoré en Fra
, de la Chute, etc., n’a pas (comme vous le voyez) que ce livre de la
Douleur
au riche budget de ses œuvres· Malheureusement, c
moins haut cependant pour les yeux que pour la pensée… Le livre de la
Douleur
que j’en détache aujourd’hui, — au moment où les
d’un sérieux… de luxe, en cette occurrence, M. Caro, — ce livre de la
Douleur
, par Saint-Bonnet, — dont M. Caro ne parlera jama
’un ressentiment désespéré contre l’insupportable et incompréhensible
douleur
de la vie. Ce ne sont pas des moralistes ordinair
ieux et platonicien Joubert, qui auraient pu écrire ce traité de « la
Douleur
», tracé d’une main si attendrie, mais si ferme,
ndante conception de la vie et de la destinée, et qui fait rentrer la
douleur
dans la notion la plus profonde des choses et dan
qu’on ne l’oublie pas : il n’y a dans ce livre de Saint-Bonnet sur la
douleur
ni stoïcisme, ni résignation, — ni le stoïcisme q
n passant, une raison à ajouter aux autres pour que ce traité de « la
Douleur
», qui ne s’arrête pas à la bagatelle des larmes
rité ! VI « Les hommes — dit Saint-Bonnet dans son livre de la
Douleur
— ont divisé les sciences. Au fond, il n’y en a q
juste de l’Infini. Or écoutez ce commencement superbe du livre de la
Douleur
: « L’homme est comme une production de l’Être en
et la nature humaines. Elles ouvrent le traité de Saint-Bonnet sur la
Douleur
et elles sont grosses de tout le livre. Il tient
on ne trouvera, pour mettre autour de son cœur navré par l’éternelle
douleur
de la vie, que des choses d’une vigueur sublime…
de la personnalité et du mérite dans l’homme, par l’effort et par la
douleur
. « Le mérite est l’apport de l’homme dans sa créa
de l’homme dans sa création », dit Saint-Bonnet. C’est l’effort et la
douleur
, fille de tout effort, qui font ce mérite, achève
dans la partie de son ouvrage qu’il intitule : La métaphysique de la
douleur
dans le temps… ! J’ai dit plus haut que cet ouvra
emps… ! J’ai dit plus haut que cet ouvrage devait faire comprendre la
douleur
et l’accepter, mais ce n’était pas assez dire. Ce
e de bien plus grand vraiment qu’à l’acceptation pure et simple de la
douleur
! Il conclut à la faire entrer dans le désir et l
drames cet éclair en passant, et comme passent les éclairs : que « la
douleur
est une culture ». Dans un seul mot, c’était le l
igieux et du plus métaphysique des génies. Il a vu aussi, lui, que la
douleur
était une culture pour l’âme de l’homme, et il l’
rgi, et en a fait la nappe de lumière qui s’étend dans ce livre de la
Douleur
et qui finit par allumer et rouler dans ses plis
le de sa foi et l’ardeur et l’adoration des mystiques. L’auteur de la
Douleur
a souvent des élancements vers ce qu’il appelle l
rs Celui qu’elle appelait « son Dieu ». Son livre, qui traite de « la
Douleur
», et qui est plutôt un hymne à la douleur « rega
livre, qui traite de « la Douleur », et qui est plutôt un hymne à la
douleur
« regardée à la lueur des choses divines », n’exp
eur « regardée à la lueur des choses divines », n’explique pas que la
douleur
. Il explique aussi l’amour, et le sacrifice, et l
toujours et nécessairement inspirés par l’amour, — cet amour dont la
douleur
, « l’auxiliaire de la création depuis le malheur
de les discuter, — Saint-Bonnet a grande chance, avec son livre de la
Douleur
autant qu’avec ses autres livres, de rester sans
ent pas moins un rôle prépondérant ; ensuite un état de plaisir ou de
douleur
qui est l’élément affectif proprement dit ; enfin
t absolument point être séparé et détaché de toute connaissance : une
douleur
enveloppe l’idée de ce qui la cause, une émotion
s sont probablement les plus nombreuses, sans les étudier. Plaisir et
douleur
, tels sont les deux faits primitifs. Mais ces fai
ensations s’appellent idées. De même toute sensation de plaisir et de
douleur
peut être reproduite par l’esprit, et il se forme
roduite par l’esprit, et il se forme ainsi des idées de plaisir et de
douleur
. Une idée de plaisir ou de douleur est un état de
e ainsi des idées de plaisir et de douleur. Une idée de plaisir ou de
douleur
est un état de conscience très net et connu de ch
hacun. Mais l’idée d’un plaisir n’est pas un plaisir, et l’idée d’une
douleur
n’est pas une douleur. L’idée de se brûler la mai
n plaisir n’est pas un plaisir, et l’idée d’une douleur n’est pas une
douleur
. L’idée de se brûler la main ne cause pas une dou
r n’est pas une douleur. L’idée de se brûler la main ne cause pas une
douleur
, et l’idée de goûter du sucre ne cause pas un pla
se pas un plaisir. L’idée d’un plaisir s’appelle désir ; l’idée d’une
douleur
s’appelle aversion. Les sensations agréables ou d
ause de l’antipathie ou haine47. Les causes de nos plaisirs et de nos
douleurs
sont, comme nous l’avons déjà vu, prochaines ou é
ces causes n’est associée qu’avec un nombre limité de plaisirs ou de
douleurs
. Comparez, par exemple, une cause immédiate de pl
ler, comme on le voit, ces causes éloignées de nos plaisirs et de nos
douleurs
: causes égoïstes, causes sociales, causes esthét
e, beaucoup plus certaine pour lui qu’aucune autre, de plaisirs et de
douleurs
. Il est pour lui un objet d’un grand intérêt, en
e suite d’idées intéressantes, c’est-à-dire d’idées de plaisirs ou de
douleurs
, s’associe avec l’enfant. Sa vivacité et sa simpl
onc pour l’auteur, but, fin, terme. Non-seulement les plaisirs et les
douleurs
, mais aussi les causes de plaisir et de douleur,
les plaisirs et les douleurs, mais aussi les causes de plaisir et de
douleur
, deviennent des motifs d’actions. Ces causes, en
tants, l’anxiété qu’on éprouve. Au sortir de l’enfance, l’image de la
douleur
est inséparable d’une sorte d’attendrissement qui
qu’on y pense ; et quel bien, d’ailleurs, en pourrait-on retirer ? La
douleur
est fixe, et rien ne peut la déplacer qu’un événe
isse s’appuyer pour vaincre le reste. L’imagination a tout envahi, la
douleur
est au terme de toutes les réflexions, et il en a
, et il en arrive subitement de nouvelles qui découvrent de nouvelles
douleurs
. L’horizon recule devant soi à mesure que l’on av
la dégradation de soi flétrit l’âme, sans rien ôter à l’énergie de la
douleur
; il n’est point de situation dans laquelle on pu
es les jouissances, de toutes les distractions, pour ne sentir qu’une
douleur
; il faut, enfin, que quelque chose de sombre, de
e devient le principe unique de la vie, on ne se reconnaît que par sa
douleur
. Si les paroles pouvaient transmettre ces sensati
veulent se donner l’apparence de la passion, parlent du charme de la
douleur
, des plaisirs qu’on peut trouver dans la peine, e
les âmes ardentes accueilleront tous les moyens de se préserver de la
douleur
, c’est à ceux qui savent la craindre que ces dern
connaissance des hommes, de leurs habitudes et de leurs préjugés. La
douleur
et la mort sont les premiers moyens des situation
tragiques, et la religion modifie toujours puissamment l’action de la
douleur
, et la terreur de la mort. Voyons donc quels effe
. Quelle impression recevaient-ils par le tableau de la mort et de la
douleur
? et de quelle manière devaient-ils peindre les é
attribuer, chez les anciens, l’allégement d’une certaine intensité de
douleur
, aux superstitions du paganisme. Les songes, les
. Tout, chez les Grecs, a le charme et l’avantage de la jeunesse : la
douleur
elle-même, si l’on peut le dire, y est encore dan
profond. Ce qu’on représente de nos jours, ce n’est plus seulement la
douleur
offrant aux regards un majestueux spectacle, c’es
ment la douleur offrant aux regards un majestueux spectacle, c’est la
douleur
dans ses impressions solitaires, sans appui comme
s ses impressions solitaires, sans appui comme sans espoir ; c’est la
douleur
telle que la nature et la société l’ont faite. Le
aucun résultat moral : il n’unit presque jamais par des réflexions la
douleur
physique16 à la douleur de l’âme. Un cri de souff
l n’unit presque jamais par des réflexions la douleur physique16 à la
douleur
de l’âme. Un cri de souffrance, une plainte sans
s tragiques anglais, que les écrivains modernes nous ont donnée de la
douleur
; aucun d’eux ne présente une philosophie sensibl
caractère du style, que l’auteur lui-même a éprouvé quelques-unes des
douleurs
qu’il représente. Le goût des Grecs, dans les tra
ragiques de l’amour maternel ont tous une analogie quelconque avec la
douleur
de Clytemnestre, et le dévouement filial doit tou
’aperçut qu’il n’était qu’affligé, et que la dévotion passait avec la
douleur
. Il avait beaucoup d’esprit, mais c’était tout. I
l vertueux : « Priez Dieu d’accroître mon courage et de me laisser ma
douleur
. » On a dans plusieurs lettres de lui, et dans d
e la vie n’a pu occuper un moment en mourant, et qui n’a senti que la
douleur
de me quitter ; qui était si parfaite, que mon im
aimer, sans pouvoir jamais en découvrir aucun de ne la pas aimer. Sa
douleur
, comme toutes les vraies douleurs, est inépuisabl
ouvrir aucun de ne la pas aimer. Sa douleur, comme toutes les vraies
douleurs
, est inépuisable dans l’expression et se complaît
dant la mort, mener une vie plus triste qu’elle, et j’aime si fort ma
douleur
qu’il me semble que c’est encore un moindre malhe
deurs, tout ce qu’il ne pouvait plus partager ; il n’aimait que cette
douleur
, la seule chose qui lui restât de son amie ; il e
ant que ma raison soit encore éveillée et m’ait appris la cause de ma
douleur
. » Tout cela est très vrai, d’un accent très sent
jours heureux que vous voyez ; il a plu à Dieu de me faire sentir la
douleur
mortelle de les voir finir ; et il lui plaît enco
ortelle de les voir finir ; et il lui plaît encore d’entretenir cette
douleur
si vive dans mon cœur… Tous mes jours sont trempé
faire, au milieu de tout cela je suis heureux, sans perdre rien de ma
douleur
. Personne ne saurait connaître la douceur qu’il y
saurait connaître la douceur qu’il y a à s’affliger et à sacrifier sa
douleur
à Dieu, que ceux qui l’ont sentie. Mais bientôt
de cœurs assez profondément tendres pour savoir conserver une grande
douleur
. Dès l’abord, M. de Tréville, cet homme d’esprit,
sais que vous me faites l’honneur de me dire que le temps adoucit les
douleurs
les plus vives ; mais les grandes afflictions fon
paraître, et il ajoutait comme dernière raison à toutes les autres sa
douleur
et l’idée de celle qu’il avait perdue et qui lui
it arrivé à cette période finale où l’on cherche à se distraire de sa
douleur
; il n’était plus dans celle où on la veut nourri
Hongrie, et avait une certaine auréole d’extraordinaire, même par sa
douleur
et sa pénitence manquée : c’était assez pour avoi
r qui j’avais tout quitté. Je suis un exemple qu’on ne meurt point de
douleur
, puisque je ne suis pas mort en la perdant. » Si
tion de contact, sensation de température, sensation de plaisir et de
douleur
. — Chacune de ces espèces peut être conservée ou
s les sensations totales de contact, de température, de plaisir et de
douleur
, s’expliquent par l’arrangement différent des mêm
tions de contact, de contraction musculaire, de chaleur, de froid, de
douleur
locale, et toutes leurs espèces. — Considérons d’
s voies respiratoires et qui a pour canaux des nerfs de contact et de
douleur
. — Je pense aussi que dans plusieurs cas, par exe
, en outre les diverses sensations de froid, de chaud, de contact, de
douleur
, de secousse électrique qu’un excitant appliqué a
chatouillement, de contact, de pression passive, de température et de
douleur
superficielles. En d’autres termes, ces malades n
les doigts et les mains insensibles à toute impression de contact, de
douleur
et de température ; mais chez lui les sensations
contact, de froid et de chaud, de plaisir et de douleur98. « Outre la
douleur
que détermine un coup d’épée ou de bistouri, les
les, sont perçus comme sensations profondes de contact, de choc et de
douleur
. » En outre, traversés par l’électricité ou excit
illement semblable aux autres, et capable comme les autres de devenir
douleur
s’il est poussé loin. On arrive ainsi à démêler,
lles de contact, celles de froid et de chaud, celles de plaisir et de
douleur
. — De plus, on les retrouve toutes les trois, plu
nsations spontanées, picotements, démangeaisons, frissons, toutes les
douleurs
variées et difficiles à définir qui servent de sy
rez des sensations de contact, de froid ou de chaud, de plaisir ou de
douleur
, plus ou moins obscures, plus ou moins mal délimi
es deux autres étant conservés101. — En certains cas, la sensation de
douleur
est seule abolie. Les malades peuvent éprouver en
act d’une épingle ; mais, si au même endroit on enfonce l’épingle, la
douleur
ne se produit pas. « Je sens bien, dit l’un d’eux
e parfois l’application d’un cautère rougi à blanc ne provoque aucune
douleur
. À l’hôpital Saint-Antoine, une jeune fille hysté
tant abolis. Certains malades, qui n’éprouvent plus les sensations de
douleur
ni de température, éprouvent encore sur les mêmes
contact. D’autres, plus nombreux, n’éprouvent plus les sensations de
douleur
et de contact, mais seulement celles de températu
celles de température. D’autres enfin, qui éprouvent encore celles de
douleur
, n’éprouvent plus celles de température et de con
né, il conserve la sensation de contact, mais n’éprouve plus celle de
douleur
; par exemple, « appliquez autour d’un genou, pen
ve d’autre sensation que la pression du fer ». Ainsi, la sensation de
douleur
est sujette à une condition particulière ; pour q
plus capable de ce type spécial d’action qui éveille la sensation de
douleur
, quoique à ce degré il soit encore capable de ce
la sensation de pression et de contact. — On voit que la sensation de
douleur
exige pour se produire une condition de plus que
expérience. Très souvent, les malades qui ont perdu les sensations de
douleur
conservent les sensations de contact. Très rareme
tres l’impression du froid et du chaud, les autres l’impression de la
douleur
, chacune de ces trois classes de nerfs pouvant êt
ette sensation n’est point celle du froid ; vous n’éprouvez que de la
douleur
. Par conséquent, lorsque vous avez une sensation
out à l’heure lorsqu’il agissait sur le nerf cubital, la sensation de
douleur
. C’est le cas pour certains malades. À ce sujet M
avant-bras une sensation de pression, mais seulement une sensation de
douleur
sourde. « Partant, dit encore Weber, la sensation
ions de chaleur et de froid, comme celles de pression, se changent en
douleur
pure. — « Enfin posez sur la peau un corps mauvai
d’essence et opposées de qualité. Très probablement, la sensation de
douleur
n’est qu’un maximum ; car toutes les autres, cell
imum de vitesse et de grandeur, ils éveillent en nous la sensation de
douleur
. V Tâchons de jeter sur tous ces faits une
par exemple, la capacité d’éprouver les sensations du toucher, de la
douleur
, du froid, du chaud, du chatouillement, et conser
verse s’observe rarement : lorsque le tact est aboli, du même coup la
douleur
se perd, ou, en d’autres termes, l’existence de l
ux-mêmes et cherchent, comme un malade qui se retourne dans un lit de
douleur
, quelle est la position la moins pénible qu’ils p
le dissimuler, il y a, sous le rapport des impressions causées par la
douleur
, autant de différence entre les individus, qu’il
reconnaît qu’il est ordonné à l’homme sur cette terre de supporter la
douleur
, on ne saurait s’excuser ni par la violence de ce
orter la douleur, on ne saurait s’excuser ni par la violence de cette
douleur
, ni par la vivacité du sentiment qu’elle cause. C
réparti, tandis que le superflu est diversifié de mille manières. La
douleur
physique et la douleur morale sont une et même ch
superflu est diversifié de mille manières. La douleur physique et la
douleur
morale sont une et même chose dans leur action su
; car la maladie est une peine aussi bien qu’une souffrance ; mais la
douleur
physique fait d’ordinaire périr le corps, tandis
s la douleur physique fait d’ordinaire périr le corps, tandis que les
douleurs
morales servent à régénérer l’âme. Il ne suffit p
égénérer l’âme. Il ne suffit pas de croire avec les Stoïciens, que la
douleur
n’est point un mal ; il faut être convaincu qu’el
; pour une contrariété, que pour un chagrin. Le moindre sentiment de
douleur
peut révolter l’âme, s’il ne tend pas à la perfec
tre la part qu’il a dans un ensemble soumis à d’invariables lois ? La
douleur
est un des éléments nécessaires de la faculté d’ê
n corps à son âme, tandis que, quand on se tue par l’impatience de la
douleur
, on sacrifie presque toujours sa conscience à ses
partie, et quand une secousse très vive s’opère en nous-mêmes, notre
douleur
s’offre souvent à notre imagination sous un aspec
el se confondait notre existence, repose glacé dans le tombeau. Cette
douleur
, l’unique peut-être qui dépasse ce que Dieu nous
ntradictoires ; et nul n’a le droit de contester à qui que ce soit sa
douleur
. Mais dans tout chagrin de l’âme, où l’amour-prop
ou les menaces d’un maître ont fait craindre à un homme tel degré de
douleur
, et qu’il apprenne que la moitié de ce qu’il redo
ce monde, et souvent aussi des meilleurs moyens pour en obtenir. Les
douleurs
physiques, les infirmités incurables, toutes ces
tout parmi les modernes, ce genre de malheur qui porte à se tuer. Les
douleurs
qui sont dans le cours ordinaire des choses accab
du combat. Et d’ailleurs l’éducation, que nous devons recevoir de la
douleur
, porte nécessairement sur la portion de notre car
étienne nous impose relativement au Suicide ? Lorsque l’Ancien des
douleurs
, Job fut atteint par tous les genres de maux, lor
écial de la doctrine de J.-C. que l’explication du sens inconnu de la
douleur
. On trouve de très belles choses en fait de moral
qui est une et même chose, n’existerait pas, s’il n’y avait pas de la
douleur
dans le fond du cœur de l’homme. Le Suicide réflé
ngtemps son Père dans le jardin des oliviers, et les angoisses· de la
douleur
couvraient son front. — Mon Père, s’écria-t-il,
Que veut-on chercher de plus dans l’Évangile sur la résignation à la
douleur
et sur le devoir de la supporter avec patience et
D’ailleurs, comment se croit-on assuré d’échapper par le Suicide à la
douleur
qui nous poursuit ? Quelle certitude les Athées p
mpire de César, de tels hommes ne se sont pas tués pour échapper à la
douleur
: mais l’un a voulu sauver sa patrie, et l’autre
habitudes. Mais dès que leurs passions sont irritées, ils bravent la
douleur
, et cette dernière douleur que nous appelons la m
urs passions sont irritées, ils bravent la douleur, et cette dernière
douleur
que nous appelons la mort, dont ils n’ont sans do
onsolé de n’avoir plus vingt-cinq ans . — En effet il est bien peu de
douleurs
plus amères que la perte de la jeunesse. L’homme
eût déjà franchi le tombeau. C’est ainsi qu’il faut s’armer contre la
douleur
. C’est ainsi que dans la force de l’âge même, sou
s pieuses, personne n’aurait pu se défendre de donner des larmes à la
douleur
qui rend insensé, quel que soit le genre de folie
me est encore plus rapproché pour moi que pour un vieillard, mais les
douleurs
rassemblées sur mes derniers jours seront amères.
fiance ? — De ma propre faiblesse, repris-je, j’ai toujours craint la
douleur
physique et mes efforts pour me donner le courage
lait moins religieux que moi, reprit bientôt tout son avantage sur ma
douleur
rebelle. — Vous ne devez pas, me dit-il, vous ser
t pas réservé, quelle est la terre qui pourrait porter le poids de ma
douleur
! mon père, quoi j’ai pu regretter si vivement le
lle est comme l’effet mécanique, et non statique, du plaisir et de la
douleur
dans le domaine mental. Il y a dans l’émotion un
inctifs de la volonté réagissant sous l’influence du plaisir ou de la
douleur
; ces mouvements modifient, d’une part, le cours
Voilà pourquoi nous contractons les sourcils dans la lutte et dans la
douleur
. On voit la nécessité, pour expliquer le langage
uelle qu’en tut d’ailleurs la nature : une forte joie comme une forte
douleur
met en branle le corps entier. De plus, ajoute Sp
ain ou superficiel ; il est difficile d’admettre que le plaisir et la
douleur
, dès le début, se manifestent l’un comme l’autre
par un même accroissement général d’activité. Selon Spencer même, la
douleur
est essentiellement une diminution de l’activité
rale des mouvements, une différence de qualité entre le plaisir et la
douleur
. Reprenons donc le problème du côté psychologique
ctuel, — perception ou idée, — puis un élément sensible, — plaisir et
douleur
, — enfin un élément volitif, — désir et aversion.
essentiellement une augmentation de l’activité vitale, tandis que la
douleur
on est une diminution : c’est donc là le principe
partir pour rechercher par quels mouvements se traduiront plaisirs et
douleurs
. Les animaux les plus rudimentaires, voisins de l
de l’objet nuisible, descente de l’activité au-dessous de la normale,
douleur
et mouvement de contraction générale qui en devie
et c’est, à notre avis, parce que le premier mouvement en face de la
douleur
, étant un mouvement de conservation et de concent
tendance à épargner la force qu’on sent diminuer : on se retire de la
douleur
, on tâche de se ressaisir. Le premier stade de la
etire de la douleur, on tâche de se ressaisir. Le premier stade de la
douleur
ne dure pas longtemps, la réaction commence aussi
à la peine : elle se défend, elle lutte. Après le premier coup de la
douleur
qui abat, du moins quand elle est massive, on voi
t aussi du travail, accompagnent la peine. La dernière période de la
douleur
est toujours l’épuisement, la prostration, la per
lle, les sentiments agréables ou désagréables, joie, estime, crainte,
douleur
, mépris, se manifestent par des contractions musc
e cerveau sympathise avec les organes, qu’il change en tristesse leur
douleur
, en sentiment leur sensation ; il leur renvoie sa
C’est qu’il existe une antithèse fondamentale entre le plaisir et la
douleur
, entre l’acceptation par la volonté et la répulsi
s émotions feintes des véritables. Par exemple, dans la comédie de la
douleur
, l’expression est presque toujours exagérée et ho
e distraction subite fait disparaître tout d’un coup la mimique de la
douleur
; enfin et surtout, l’expression est presque touj
ue presque absolument de ces formes concentriques qui accompagnent la
douleur
sincère : tout, comme on dit, reste en dehors. Il
s sourcils et l’abaissement des coins des lèvres, qui accompagnent la
douleur
ou le chagrin. L’enfant qui pleure, tout en pouss
moral. Mantegazza, sous le nom de synonymies mimiques, rapproche les
douleurs
de l’odorat et la mimique du dédain, les plaisirs
ique du dédain, les plaisirs de l’odorat et la volupté amoureuse, les
douleurs
de l’amertume et celles du chagrin ou de l’amour-
et celles du chagrin ou de l’amour-propre contrarié, les plaisirs ou
douleurs
de l’ouïe et les affections tendres, les plaisirs
sirs ou douleurs de l’ouïe et les affections tendres, les plaisirs ou
douleurs
de la vue et les affections intellectuelles, etc.
erver l’espoir ; j’ai voulu m’occuper des moyens d’éviter les grandes
douleurs
. Chaque instant de la durée des peines morales me
le malheur doit se calculer ; et le seul système vrai pour éviter la
douleur
, c’est de ne diriger sa vie que d’après ce qu’on
de l’histoire ont consacré. Il faut compter dans chaque caractère les
douleurs
qui naissent des contrastes de bonheur ou d’infor
re le consolateur et l’infortuné ; ce n’est pas des torts, mais de la
douleur
qu’il importe de s’occuper ; c’est donc au nom du
moyen plus sûr, parce qu’il est bien plus vrai. Quand le tableau des
douleurs
est vivement retracé, quelles leçons peuvent ajou
’élever jusques à une sorte d’abstraction qui me permit d’observer la
douleur
en mon âme, d’examiner dans mes propres impressio
qu’en s’en éloignant. J’ai essayé si ce qu’il y a de poignant dans la
douleur
personnelle, ne s’émoussait pas un peu, quand nou
ystème de Robespierre. Ce n’est pas le nombre des individus, mais les
douleurs
qu’il faut compter ; et si l’on pouvait supposer
ur un objet sans défense, qu’à l’aspect de l’abandon, qu’au cri de la
douleur
; lui seul défend les vaincus après la victoire,
unes véritables, toutes celles qui sont vraiment dignes de pitié ; la
douleur
qui accuse, est toujours écoutée ; la douleur a r
nt dignes de pitié ; la douleur qui accuse, est toujours écoutée ; la
douleur
a raison contre les vainqueurs du monde ; que veu
ur sur soi-même ; si, par abstraction, vous vous figuriez un genre de
douleurs
qui exigeât, pour la souffrir, une organisation t
tout-à-fait différente de la vôtre, vous auriez encore pitié de cette
douleur
; il faut que les caractères les plus opposés pui
éférence implicite, qui n’enveloppe pas de comparaison. J’éprouve une
douleur
, et immédiatement je veux sa suppression, comme l
je veux sa suppression, comme le montre mon effort réactif contre la
douleur
. Je n’ai pas besoin pour cela d’instituer une com
est inséparable de la sensation. Discerner le plaisir de manger et la
douleur
de la faim, c’est indivisiblement préférer l’un à
es des atomes psychiques, on n’en ferait pas sortir un plaisir ou une
douleur
, une pensée, une volition. En second lieu, les di
s la sensation de piqûre n’est nullement la sensation d’aiguille ; la
douleur
particulière de la piqûre est un phénomène qui n’
hairs sont de simples antécédents et ne constituent pas le réel de la
douleur
même. Ici encore on confond les antécédents avec
tuelle qui constitue et caractérise le phénomène comme psychique. Une
douleur
, une pensée, une volition ne peuvent plus être co
re à la façon d’une vibration sonore et d’une vibration lumineuse. La
douleur
, la pensée, la volition sont toujours la douleur
ration lumineuse. La douleur, la pensée, la volition sont toujours la
douleur
de quelque être, la pensée de quelqu’un, quoiqu’i
, ni comme un fait brut sans aucune explication. Nous trouvons que la
douleur
est une véritable explication et de la volonté d’
a douleur est une véritable explication et de la volonté d’écarter la
douleur
et de l’aide apportée à la volonté par l’intellig
supprimer des distinctions spécifiques. Un plaisir ne devient pas une
douleur
parce que tous les deux sont définis états de con
ans le sujet qu’une forme impersonnelle. C’est oublier le plaisir, la
douleur
, le désir et l’aversion. Au point de vue de l’obs
trouble organique les conditions antécédentes et objectives de notre
douleur
; mais penser ces conditions ou même les percevoi
rmes de mouvements dans l’espace. En second lieu, nos plaisirs et nos
douleurs
ne sont pas des phénomènes détachés, des affectio
férente d’elles-mêmes. En consentant au plaisir, en luttant contre la
douleur
, nous avons conscience de quelque chose en nous q
e de quelque chose en nous qui n’est plus simplement le plaisir ni la
douleur
. Ce quelque chose, est-ce vraiment une chose, un
a conscience de son consentement au plaisir, de son aversion pour la
douleur
, et cela au moment même où il accepte et repousse
lation sont les fonctions intellectuelles du sujet ; le plaisir et la
douleur
en sont les fonctions affectives ; l’appétition e
s ma souffrance et est lié à cette souffrance, mais qui n’est plus la
douleur
même que présentement j’éprouve. L’idée de souffr
ion que je fais du phénomène actuel pour le ranger dans la classe des
douleurs
avec accompagnement des mots : je souffre. Bref,
sentation d’objets se mêle toujours à l’affection du plaisir ou de la
douleur
, ainsi qu’à la volonté. Dans la passion de la col
de la discrimination et de l’assimilation, par le plaisir même et la
douleur
comme tels, et enfin par la conscience du désir o
ns de qualité affective, passant du plaisir ou de l’indifférence à la
douleur
. L’exemple des sensations de lumière, qui restent
’activité ne survient donc pas après coup par-dessus le plaisir ou la
douleur
, comme une force nouvelle qui interviendrait pour
pour les satisfaire ; l’activité est déjà au fond du plaisir et de la
douleur
, qu’on ne doit pas se représenter comme des états
moins transformée, pendant le plaisir et après le plaisir, pendant la
douleur
et après la douleur. Comme le mouvement libéré pa
endant le plaisir et après le plaisir, pendant la douleur et après la
douleur
. Comme le mouvement libéré par la dépense nerveus
du côté psychique, manquât une réaction à l’égard du plaisir ou de la
douleur
. Le mécanisme doit, à l’origine, envelopper les g
t. C’est donc bien le mouvement appétitif, sans idée de plaisir et de
douleur
futures, mais sous l’influence d’une peine ou d’u
du vouloir dans le premier branle donné à l’organisme en réponse à la
douleur
? Nous verrons plus loin que l’expression des émo
ontanément conscience de soi sous les deux formes du plaisir et de la
douleur
; bref, nous avons besoin des trois moments du pr
peut s’en trouver un qui ait la chance d’éloigner la cause même de la
douleur
. C’est le dernier d’une série d’essais désordonné
efficace devient plus distinct et est trié par sélection. Dès que la
douleur
revient, ce mouvement se produit et, cette fois,
retirerions les doigts de la flamme, même si nous n’éprouvions pas la
douleur
de la brûlure, — pourquoi pas si nous éprouvions
l’existence sans quelque action qui la manifeste, ni le plaisir ou la
douleur
sans une facilité ou difficulté dans cette action
aspèrent ici du fait qu’il s’agit d’introspection douloureuse. Car la
douleur
— surtout mentale — est aiguisante et féconde, el
rit42, atteignait au plus terrible pittoresque dès qu’il peignait ses
douleurs
: « Je deviens aveugle, disait-il, de jour en jou
us, la res angusta domi ; ma maladie est la res angusta corporis. Les
douleurs
les plus fugaces deviennent des points d’orgue, l
dire : « Vous souffrez : notez-le. » Mais cette transformation de la
douleur
en production artistique n’est pas absolue : la v
vie sans avoir — fût-ce une minute — fait œuvre d’artiste. Il est des
douleurs
mesquines, les plus aiguës pour certains. Et l’on
atient sujet délicat et favori de conversation. « Les Tartarins de la
douleur
», les appelait Daudet en y mettant au premier ra
, complétée de traits empruntés à ceux qu’il appelait ses « sosies de
douleur
» : H. Heine et Aubryet. Cette sorte de testament
et Aubryet. Cette sorte de testament littéraire devait s’appeler Mes
Douleurs
. « Je sais, disait-il, à ce sujet au Dr Cabanès,
mpathie première de l’entourage pour le débutant en ces interminables
douleurs
, l’indifférence finale de tous pour ces dénoûment
éristique : « … la sensation qu’un étau lui comprimait les tempes ».
Douleurs
névralgiques « qui lui coupaient en deux la face,
ne lui permettaient plus d’absorber des mets variés et lourds. » Les
douleurs
« allaient au ventre ballonné, dur, aux entraille
èrent au monde. » Il fut transporté sans pompe, mais non sans unanime
douleur
, à San Lorenzo, tombeau de sa famille. Michel-Ang
uence : « De quoi puis-je aujourd’hui t’entretenir, si ce n’est de ma
douleur
? car, en songeant à la perte que nous avons épro
puisse goûter aucun repos. Si quelque chose au moins peut alléger ma
douleur
, c’est que tu me restes, ô mon frère, toi que j’h
onsolent ; le concours de ceux qui pleurent avec nous notre perte, la
douleur
générale qui se manifeste dans toute la ville, le
ygne près d’expirer, le rossignol privé de ses petits, exhalent leurs
douleurs
en gémissements plaintifs. Ah ! malheureux ! malh
douleurs en gémissements plaintifs. Ah ! malheureux ! malheureux ! Ô
douleur
! ô douleur ! — Le voilà gisant dans la poussière
gémissements plaintifs. Ah ! malheureux ! malheureux ! Ô douleur ! ô
douleur
! — Le voilà gisant dans la poussière, et frappé
x une source intarissable de larmes !… Etc. » On calomnia jusqu’à sa
douleur
, en attribuant ces strophes, dont Politien mourut
que mon esprit recule même devant un souvenir qui doit renouveler ma
douleur
, je cède cependant à vos si vives et si honnêtes
. « Pendant deux mois, Laurent de Médicis avait été tourmenté par ces
douleurs
qu’on appelle hypocondriaques, parce qu’elles s’a
, parce qu’elles s’attachent aux cartilages des viscères. Quoique ces
douleurs
, par leur violence, ne tuent personne, elles pass
ou ignorance et incurie des médecins ? pendant le traitement pour ses
douleurs
, une fièvre se déclara, et la plus perfide de tou
vers le fond du lit, et là, pour ainsi dire, je lâchai la bride à ma
douleur
et à mes larmes. Je repris bientôt ma place, aprè
paroles et aux prières du prêtre, nullement ému de l’expression de la
douleur
de ses familiers qui éclatait et ne se dissimulai
Laurent seul avait appris à mourir. Seul il ne donnait aucun signe de
douleur
, de trouble et de tristesse. Jusqu’à son dernier
yable vertu ses gémissements et ses pleurs, de peur d’ajouter, par sa
douleur
, à la maladie et aux sollicitudes de son père. Ma
re d’exister, le philosophe seul sait supporter cette transition sans
douleur
. Si nos facultés, si nos désirs, qui naissent de
r ; les désirs, à la perte des biens dont ils inspirent le besoin. La
douleur
de la destruction se fait sentir avec toute la fo
ouvent à conserver des jours dont tous les instants sont une nouvelle
douleur
, peut-on courir les hasards, presque certains, d’
parce qu’il faut rassembler dans un même moment tous les motifs de sa
douleur
pour lutter contre l’indivisible pensée de la mor
’est pas de l’insensibilité, quoiqu’elle diminue l’atteinte des vives
douleurs
il faut une grande force d’âme et d’esprit pour a
our de lui, contraste avec son agitation intérieure, et en accroît la
douleur
. C’est par de la distraction qu’il faut d’abord e
de finit par effrayer l’homme malheureux, il croit à l’éternité de la
douleur
qu’il éprouve. La paix qui l’environne semble ins
lantes parmi les animaux ; Démocrite leur accordait les sentiments de
douleur
et de volonté, les disait tristes à la chute de l
le4, soit de leurs racines, elles valent pour la goutte de la main et
douleurs
semblables (fig. 3). Il en est de même du ricin,
ins roseaux, certaines graminées ; la salsepareille noueuse calme les
douleurs
de la goutte, ainsi que les racines de l’iris et
si l’attache-t-on au bras gauche de la femme enceinte ; au moment des
douleurs
, on la passe à la cuisse gauche ; il faut l’enlev
ier sur l’Intelligence et les Instincts : « C’est pour moi une grande
douleur
de voir méconnaître le transformisme au moment où
iatus. » Voilà ce qui, dans le livre de M. G. Bohn, a causé la grande
douleur
de M. Le Dantec, qui a protesté, et, je le reconn
ompense. Leur vie future ne comportait, en principe, que l’ennui ; la
douleur
y était réservée à quelques grands criminels ou à
les livres sur l’amour, qui sont des confessions involontaires. La
douleur
Deux femmes viennent de s’unir pour écrire un
douleur Deux femmes viennent de s’unir pour écrire un livre sur la
douleur
, sur les deux douleurs, la douleur physique et la
viennent de s’unir pour écrire un livre sur la douleur, sur les deux
douleurs
, la douleur physique et la douleur morale. L’une
s’unir pour écrire un livre sur la douleur, sur les deux douleurs, la
douleur
physique et la douleur morale. L’une s’appelle Io
ivre sur la douleur, sur les deux douleurs, la douleur physique et la
douleur
morale. L’une s’appelle Ioteyko et l’autre Stefan
ra pas de paradoxe pour avoir admis les deux grandes catégories de la
douleur
, la douleur physique et la douleur morale. Mais i
radoxe pour avoir admis les deux grandes catégories de la douleur, la
douleur
physique et la douleur morale. Mais il ne faudrai
les deux grandes catégories de la douleur, la douleur physique et la
douleur
morale. Mais il ne faudrait pas croire qu’elles v
s deux un abîme. C’est avec raison qu’elles disent qu’il n’y a pas de
douleur
physique sans élément moral, et pas de douleur mo
ent qu’il n’y a pas de douleur physique sans élément moral, et pas de
douleur
morale sans élément physique. Le sujet de leur ét
ale sans élément physique. Le sujet de leur étude est spécialement la
douleur
physique, mais elles ont dû présenter un historiq
istorique de la question, et c’est ce qui m’arrêtera tout d’abord. La
douleur
a beaucoup inspirées poètes, les moralistes, les
e échappé à la contagion. Depuis le christianisme, principalement, la
douleur
a été glorifiée avec enthousiasme. On s’est ingén
sentiment est parfaitement exprimé dans cette pensée de Balzac : « La
douleur
ennoblit les personnes les plus vulgaires. » Le v
orme philosophique : « Ce qui fait la conscience de l’homme, c’est la
douleur
. » Les poètes, cependant, se sont distingués dans
t. Voici Alfred de Musset : Rien ne nous rend si grand qu’une grande
douleur
. Voici Victor Hugo : Moi, la douleur m’éprouve
us rend si grand qu’une grande douleur. Voici Victor Hugo : Moi, la
douleur
m’éprouve et mes chants viennent d’elle. J’aime
nent d’elle. J’aime par-dessus tout cette pensée d’un inconnu : « La
douleur
est l’un des principaux stimulants de la vie. » G
ïveté, réserve aux femmes l’ennoblissement ou l’embellissement par la
douleur
: « La douleur, dit-elle, n’embellit que le cœur
aux femmes l’ennoblissement ou l’embellissement par la douleur : « La
douleur
, dit-elle, n’embellit que le cœur de la femme. »
beauté ou un homme de la perte de sa fortune. A-t-on voulu parler des
douleurs
de sentiment ? C’est assez probable. Mais on ne v
hi par son ami. La conséquence immédiate, et parfois lointaine, de la
douleur
morale est la dépression, la diminution de force.
u’a constaté presque seul entre les anciens écrivains, Bossuet : « La
douleur
, dit-il, abat à la fin et rend l’âme paresseuse.
il, abat à la fin et rend l’âme paresseuse. » Rien de plus exact. Une
douleur
morale où l’on se complaît, ou dont on n’arrive p
armonie. Loin de faire, comme dit Gœthe, la conscience de l’homme, la
douleur
engourdit chez l’homme à la fois la sensibilité e
engourdit chez l’homme à la fois la sensibilité et l’intelligence. La
douleur
morale est le plus grand malheur qui puisse nous
t faux ce mot de J.-J. Rousseau ; « L’homme qui ne connaîtrait pas la
douleur
ne connaîtrait ni l’attendrissement de l’humanité
ouceur de la commisération. » D’abord l’homme qui n’a jamais connu la
douleur
est un mythe, une abstraction philosophique. Ensu
ment singulier. Autant le bonheur est expansif et généreux, autant la
douleur
est avare et taciturne. Jean-Jacques le prouva lu
ean-Jacques le prouva lui-même en fuyant ses amis dans ses moments de
douleur
et d’affaissement, en ne trouvant l’inspiration q
écrire un peu plus haut : « Le bonheur est expansif et généreux. » La
douleur
morale ne va jamais sans un élément physique qui
arfois une sorte de longue convalescence, un état de vie ralentie. La
douleur
physique, au contraire, j’entends la douleur même
état de vie ralentie. La douleur physique, au contraire, j’entends la
douleur
même, et non la maladie, dès qu’elle a cessé, lai
le patient dans un état de bien-être, de joie. C’est peut-être que la
douleur
physique entretient l’homme, dans l’optimisme, da
rance, et que sa cessation donne l’impression d’un désir accompli. La
douleur
morale, au contraire, nous absorbe, nous ôte l’es
uloureux spectacle de cet état qui a fait parler de la noblesse de la
douleur
. Et assurément, la mère inconsolable est, de tous
sera toujours, peut-être, car il est, comme on l’a si bien dit, « des
douleurs
qui ne nous laissent la vie que pour nous défendr
d’en jouir ». Cette constatation désolante s’applique aussi bien à la
douleur
physique qu’à la douleur morale ; mais, dans ce d
atation désolante s’applique aussi bien à la douleur physique qu’à la
douleur
morale ; mais, dans ce dernier cas, elle prend un
ique, il semble, car la sensibilité est attaquée directement. Dans la
douleur
morale, il y a toujours comme un voile, comme une
e une ouate, entre la cause et le fait même de la souffrance. Dans la
douleur
physique, le coup est brutal ; il est ressenti sa
s les sciences, il y a des faits qu’il faut se borner à constater. La
douleur
est de ceux-là. Cependant, on s’est demandé si el
été développée par M. Richet, c’est que l’avertissement que donne la
douleur
vient généralement un peu tard, quand la destruct
coup d’animaux, chez lesquels on ne peut soupçonner le souvenir de la
douleur
, évitent très bien, sans cet avis préalable, par
par les autres. Un chien et un homme ressentent tout à coup une vive
douleur
interne. C’est un cancer qui se dévoile. A quoi b
e vive douleur interne. C’est un cancer qui se dévoile. A quoi bon la
douleur
, puisque, selon l’ordre naturel le mal est non se
urel le mal est non seulement sans remède, mais sans rémission. Cette
douleur
peut cependant être utile à l’homme, puisqu’il po
la thérapeutique. Mais on ne croira pas que la nature ait inventé la
douleur
pour avertir l’homme qu’il ferait bien d’aller co
bien d’aller consulter son médecin. Mettons que l’homme se sert de la
douleur
présente pour éviter une plus grande douleur futu
ue l’homme se sert de la douleur présente pour éviter une plus grande
douleur
future, mais ne mêlons pas à cette invention de l
invention de l’intelligence humaine les grandes lois biologiques. La
douleur
est un fait, voilà tout. Elle n’est d’ailleurs pa
’y avait pas de maladies, mais seulement des malades. Il n’y a pas de
douleur
, il y a des êtres qui la ressentent à des degrés
es, elle augmente ou diminue, selon des caprices, la sensibilité à la
douleur
. Cependant, s’il y a des différences individuelle
ité, il y a quelques lois générales. On admet que la sensibilité à la
douleur
diminue avec l’âge, en même temps que diminue la
es instruments peuvent mesurer la sensibilité, peuvent-ils mesurer la
douleur
, qui est un fait de conscience et une question d’
Je croirais volontiers que, chez les deux sexes, la sensibilité à la
douleur
atteint son maximum à l’âge, assez variable, où s
s et à la logique générale : « Dans le jeune âge, la sensibilité à la
douleur
est peu développée chez les deux sexes. Elle croî
lège, compensé, il est vrai, par le privilège opposé, de ressentir la
douleur
selon sa plus haute intensité ? Il y a là une que
rquons d’ailleurs que l’on ne peut faire d’expériences qu’au sujet de
douleurs
insignifiantes, de piqûres, par exemple. Ainsi le
bien peu de chose. Il semble constant que la femme résiste mieux à la
douleur
que l’homme. Il est donc assez raisonnable de dir
insi que j’interprète dans tous les cas le fait de la résistance à la
douleur
. Les races qui résistent particulièrement à la so
n’est pas douteux non plus, d’une façon générale, que l’aptitude à la
douleur
ne croisse avec la civilisation, et, dans l’intér
Si le paysan et l’ouvrier sont, moins que le rentier, sensibles à la
douleur
, c’est souvent parce qu’ils n’ont pas le temps de
z l’homme, comme le dit Lucas-Championnière, aucune égalité devant la
douleur
. Chacun s’en tire comme il peut, et généralement
ez mai. Il y a bien les anesthésiques, mais plus on est sensible à la
douleur
, moins on est sensible aux anesthésiques. La natu
sion n’est pas nécessaire, car bien des incroyants ont ressenti cette
douleur
de vivre, sans jamais avoir été tentés de cherche
aisir que pour le réprouver, et les poètes mêmes, si abondants sur la
douleur
, et si éloquents, ont traité le plaisir avec un c
mélancolies baudelairiennes ou verlainiennes. Baudelaire parlait à la
douleur
comme à une compagne trop fidèle et un peu turbul
me à une compagne trop fidèle et un peu turbulente : Sois sage, ô ma
douleur
, et tiens toi plus tranquille. Quel est le poète
nsibilité dorsale. Sixte disait : « C’est très intéressant, quand une
douleur
vous a brisé le cœur, d’observer les mouvements —
3. Dans la Revue philosophique, 1908. 34. Psycho-Physiologie de la
douleur
, par I. Ioteyko et M. Stefanowska. Paris, Alcan,
’expérience, ni à l’histoire, ni à la nature. C’est le paradoxe de la
douleur
, de la misère et de la mort ; c’est le défi à tou
première déception de cœur ou d’esprit le fait fondre en larmes. « La
douleur
est la seule vérité irréfutable d’ici-bas. Il n’y
re indéfinis, que cette couche où nous ne sommes retournés que par la
douleur
en attendant la mort ?… Je n’ai jamais compris qu
dition humaine et mortelle ici-bas, c’est-à-dire la philosophie de la
douleur
! La philosophie de la douleur sanctifiée par l’a
bas, c’est-à-dire la philosophie de la douleur ! La philosophie de la
douleur
sanctifiée par l’acceptation et consolée par l’es
à vivre, à aimer, à espérer, à agir. Que dit cette philosophie de la
douleur
dans tous ces pays, dans toutes ces époques, dans
e l’Inde. « L’homme est un insecte éphémère, né des ténèbres et de la
douleur
un matin, pour mourir dans les ténèbres et dans l
s et de la douleur un matin, pour mourir dans les ténèbres et dans la
douleur
un soir. Il ronge pendant quelques évolutions de
n être que par quelques frissons de plaisir et par des convulsions de
douleur
. Il n’est qu’un point sensitif et douloureux dans
t qu’un point sensitif et douloureux dans la création. Sa plus grande
douleur
est de s’ignorer lui-même. Toute sa nature semble
insi. Conjecturons donc. « Est-ce que la brièveté, l’imperfection, la
douleur
, la mort seraient les conditions fatales de tout
ans tous les cas, mystère ! Il n’y a d’évident que le sentiment de la
douleur
. L’humanité ne s’atteste que par son gémissement.
en ! puisque l’homme ne peut ni se nier ni s’expliquer humainement sa
douleur
, quelle est la philosophie la plus raisonnable, d
dorable dans son mystère ? Toutes les révoltes de la nature contre la
douleur
, toutes les imaginations de la philosophie, de la
ttéraires de l’Inde, a réfléchi au lieu de rêver, et a trouvé dans la
douleur
même les deux seuls remèdes à la douleur : l’acce
e rêver, et a trouvé dans la douleur même les deux seuls remèdes à la
douleur
: l’acceptation et la sanctification. Cette philo
and il sanglote, ou d’espérer quand il désespère. Elle lui dit : « Ta
douleur
est méritée ou ta douleur est méritoire ; accepte
rer quand il désespère. Elle lui dit : « Ta douleur est méritée ou ta
douleur
est méritoire ; accepte-la de la main de Dieu com
urai pas, parce que j’ai les larmes rares à l’enthousiasme comme à la
douleur
, mais je remerciai Dieu à haute voix, en me relev
reuil tomba, l’épaule cassée par la balle, bondissant en vain dans sa
douleur
sur l’herbe rougie de son sang. XXXI « Qu
t des larmes. Je n’oublierai jamais ce regard auquel l’étonnement, la
douleur
, la mort inattendue semblaient donner des profond
douce, même contre mon assassin. Il n’y a que de l’étonnement, de la
douleur
, des larmes.” « Voilà littéralement ce que me di
donnent ici ces sensations du chaud et du froid, du plaisir ou de la
douleur
; mais ces choses n’existent pas en elles-mêmes.
on sang autour de lui : tous nos guerriers restent muets, accablés de
douleur
: tous détournent la vue et pleurent. Fingal s’ef
hés de ta gloire. Quand la joie habitera-t-elle dans Selma ? Quand la
douleur
sortira-t-elle de Morven ? Mes enfants périssent
il, les cris de ces animaux fidèles, l’éclat soudain de ces chants de
douleur
ont attendri mon âme, cette âme jusqu’alors insen
Mais où s’égarent les paroles de Carril ? Le fils du ciel sent-il la
douleur
? Toujours pur et brillant dans sa course, il se
profonde, et elles me disaient : « Pourquoi es-tu si obstinée dans ta
douleur
, toi la première des belles de Lutha ? Ton amant
gne dans les palais ; mais cette joie bruyante ne fait que couvrir la
douleur
qui habite au fond des cœurs. C’est le faible et
nt l’amour n’était pas éteint par la perfidie de son amant, mourut de
douleur
en apprenant sa mort. Ossian et Toscar rétabliren
ille du généreux Toscar ? Quel deuil dans le palais de Lutha ! quelle
douleur
pour la vieillesse de mon fils ! J’entends le zép
rocher, au milieu des vagues de l’Océan : mon âme serait accablée de
douleur
; mais le bruit de sa mort n’aurait pas frappé mo
dit qu’il s’était enfoncé dans l’épaisseur de la forêt pour cacher sa
douleur
et ses larmes ; mais, hélas ! il était muet sous
hant de Trathal est remarquable par le touchant épisode de la mort de
douleur
de son épouse Sulandona. L’épouse de Trathal éta
vas-tu, comme le cygne, portée sur le sein de l’onde, aimable dans sa
douleur
, quoique solitaire ? Oui, tu l’as trouvée comme j
. « Suloicha, dit-elle, viendra peut-être. » Elle fut consumée par la
douleur
avant la fin de la troisième lune. Elle mourut av
Ses compagnons attristés s’assemblent autour de lui. Ils charment sa
douleur
par leurs concerts, et invitent les ombres des cy
s dix hivers ont blanchi les forêts. Durant tout ce temps, l’homme de
douleur
a vécu seul dans sa caverne. Il n’écoute que les
ire ; arrête sur ma tombe tes yeux baignés de larmes ; frappe dans ta
douleur
ton sein palpitant. Quoique tu sois belle comme l
her Connal, au combat. Elle bande son arc et tire sur Dargo ; mais, ô
douleur
! le trait s’égare, et va percer Connal. Il tombe
leurant : « Ô mon ami ! mon amant ! mon cher Connal ! » Mais enfin la
douleur
termina ses jours. C’est ici que la terre renferm
valles de silence que laissent les orages. Je m’assieds seule avec ma
douleur
, et je vais attendre dans les larmes le retour du
le tête dans un nuage. Je touchai la harpe avec Ullin, et le chant de
douleur
recommença. Ryno. Les vents et la pluie ont cessé
ront ta gloire, ils entendront parler de Morar. Aux chants d’Alpin la
douleur
s’éveilla dans nos âmes, mais le soupir le plus p
obile. Mon fils tombe sur le rocher, se débat et meurt. Quelle fut ta
douleur
, ô Daura, quand tu vis le sang de ton frère coule
s’éteignit comme le murmure du zéphyr mourant dans le feuillage ; la
douleur
avait épuisé ses forces ; elle expira… Elle te la
tristesses de la parole une sympathie qu’elle ne connaissait pas ? La
douleur
, la gloire et la guerre étaient devenues les muse
la note fondamentale est le délaissement intime, la plaie secrète, la
douleur
. Sa Jobbie, par exemple, est une jolie et svelte
rer plus tard comme pleure le cœur. Il ne faut pas laisser lire notre
douleur
Par les indifférents dont le regard épie Tout ce
me sers de l’orgueil comme on se sert d’un glaive. Pour te vaincre, ô
douleur
, qui remonte et me mords. Mon front est-il courbé
n’est pas moi ! C’est ainsi (autant que je l’imagine), que sa propre
douleur
trop morne et trop tristement monotone s’est tran
st transformée et colorée comme à travers un prisme en une variété de
douleurs
poétiques passionnées et touchantes. Mais la pièc
s mesurer l’heure ; Laissez dans le sommeil mes esprits absorbés ; La
douleur
est moins vive alors que l’âme pleure : Ô mes
s à l’une le droit de classer l’autre. Sans doute, l’impression de la
douleur
est absolue pour celui qui l’éprouve, et chacun l
réfléchissant sur les générations qui se sont succédées au milieu des
douleurs
, en observant ces mondes innombrables, où des mil
ne l’étude, est le plus efficace secours qu’elle puisse apporter à la
douleur
; car aucun homme ne saurait vivre à l’aide d’une
e ne met jamais en relation avec la volonté des hommes, quel genre de
douleur
pourrait-il donc faire éprouver ? Dans cette sort
rs, mais pendant ce temps son âme continue d’être la proie d’une même
douleur
. Il accomplit les actions ordinaires de la vie co
es prodiges. Le malheureux alors revient à l’étude pour échapper à la
douleur
, il arrache un quart d’heure d’attention à traver
que pour le blesser. Oh Dieu ! faites qu’il s’élève au-dessus de ces
douleurs
dont les hommes ne cesseront de l’accabler ! fait
rmine cette poésie que toute cette poésie : Mais non ! sur un lit de
douleurs
, Grimaçant à peine un sourire, J’accomplis mon ru
e ceux-là qui sont les plus grands parce qu’ils sont les phénix de la
douleur
! ce cri nous le promet toujours ; mais il ne nou
xprime ; mais ce n’est pas un désespoir. Moi qui suis persuadé que la
douleur
peut magnifiquement féconder un homme, je m’atten
u’il s’est nommé lui-même, sous l’analogie de quelques-unes des mêmes
douleurs
, — un Scarron à imagination de plus haute origin
inq à peine, et encore en celles-là il n’y a pas l’empreinte de cette
douleur
qui change la face d’un homme et qui la divinise,
oulait dans le bleu, et qu’en voilà descendu maintenant, cloué par la
douleur
à terre, et comme Byron, leur maître à tous, à ce
e résonance ! Ils ont le droit de parler de leurs misères et de leurs
douleurs
. On l’a vu, il s’est appelé Scarron ! Scarron ! c
e plus exquis. III19 La maladie même et les plus épouvantables
douleurs
n’ont pas éteint en Heine le feu sacré du talent
première chute de cheval. » Ce n’est qu’un épicurien, sentant trop la
douleur
pour la nier, — mais un épicurien de la Pensée, u
nt de force morale et de volonté héroïque… En ces livres, parfumés de
douleur
, il n’est que ce qu’il a été toute sa vie, dans s
t pour nous dans leurs œuvres, pas une seule ne tombe sur leur lit de
douleur
pour en atténuer la flamme, et il reste pour eux
fait perdre l’opiniâtreté du rire. Scarron, qui tirait la langue à la
Douleur
, comme ces polissons de lazzaroni montrent leur d
les souffrances qu’il a endurées en riant. On ne le lit plus. Sans la
Douleur
, l’immortalisante Douleur, il serait oublié… Mais
durées en riant. On ne le lit plus. Sans la Douleur, l’immortalisante
Douleur
, il serait oublié… Mais Heine ne rit pas, lui. Il
s une hécatombe de sots que nous eussions sacrifiée pour racheter les
douleurs
de Henri Heine, mais ce serait, ma foi ! tous les
la beauté de son génie poétique que par la sincérité tragique de ses
douleurs
. C’est de ces effrayantes douleurs que le dernier
e par la sincérité tragique de ses douleurs. C’est de ces effrayantes
douleurs
que le dernier volume de la Correspondance nous e
et qui n’est qu’une mélancolie. Et, en effet, cloué qu’il fût par la
douleur
, crispé, raccourci par de hideuses crampes à la c
e plus amer regret de sa longue agonie !… Mais du moins ce fut là une
douleur
de poète, — et du poète qui avait chanté l’amour
-il dans le phénomène terrible de la misère, de l’oppression et de la
douleur
, autre chose qu’un fait matériel auquel on répond
pour l’homme même qui les opprime, pour la créature humaine enfin, la
douleur
et la misère ont leur source là où aucune philoso
e savait mieux que l’Économie politique de nos jours le mystère de la
douleur
humaine et ses profondes complexités. Elle ne s’a
pris, ou ne s’est pas rappelé, quand il a pensé à alléger la masse de
douleurs
et de misères pour lesquelles l’Église catholique
qu’à quel point il devait aller et s’arrêter, se serait demandé si la
Douleur
, contre laquelle la sensibilité se révolte avec t
rre. Aujourd’hui, un ordre nouveau se présente ; ne croyez pas que la
douleur
va s’affaiblir. Plus l’âme s’accroît, plus la sen
) s’explique par la liberté, mais la liberté ne s’explique que par la
douleur
. L’homme est le produit de sa force. Il est le fi
est le produit de sa force. Il est le fils de l’obstacle. Retirer la
douleur
, ce serait retirer la création tout entière. » Qu
fficilement la mesure. Ainsi il nous paraît évident qu’on éprouve une
douleur
plus intense à se sentir arracher une dent qu’un
ité, la pesanteur devenant à un certain moment fatigue, et la fatigue
douleur
. Pourtant le sujet s’imaginera avoir conscience d
iguës, la colère, la frayeur, et certaines variétés de la joie, de la
douleur
, de la passion et du désir. Montrons brièvement q
n surface ou change de nature, la tension devenant pression, fatigue,
douleur
. Or, nous ne voyons pas de différence essentielle
danger qu’il importe d’éviter. Il y a aussi une acuité de joie et de
douleur
, de désir, d’aversion et même de honte, dont on t
nt en quoi consiste l’intensité d’une sensation affective, plaisir on
douleur
. Peut-être la difficulté de ce dernier problème t
ément parce que ce mouvement se traduit en sensation de plaisir ou de
douleur
, il demeure inconscient en tant que mouvement mol
uvement moléculaire. Mais on pourrait se demander si le plaisir et la
douleur
, au lieu d’exprimer seulement ce qui vient de se
sans passer par l’intermédiaire de la conscience. Si le plaisir et la
douleur
se produisent chez quelques privilégiés, c’est vr
onscients. Si ce raisonnement est fondé, on ne devra pas comparer une
douleur
d’intensité croissante à une note de la gamme qui
ui lui est faite. En d’autres termes, nous évaluons l’intensité d’une
douleur
à l’intérêt qu’une partie plus ou moins grande de
rvé qu’on rapportait son mal à un endroit d’autant plus précis que la
douleur
est plus faible : si elle devient plus intense, o
la rapporte à tout le membre malade. Et il conclut en disant que « la
douleur
s’irradie d’autant plus qu’elle est plus intense
retourner cette proposition, et définir précisément l’intensité de la
douleur
par le nombre et l’étendue des parties du corps q
win a tracé une peinture saisissante des réactions consécutives à une
douleur
de plus en plus aiguë : « Elle pousse l’animal à
ontraction des muscles intéressés que nous mesurons l’intensité d’une
douleur
? Analysez l’idée que vous vous faites d’une souf
tions diverses pour y échapper ? On conçoit qu’un nerf transmette une
douleur
indépendante de toute réaction automatique ; on c
e les accompagner. Sans ces réactions consécutives, l’intensité de la
douleur
serait une qualité, et non pas une grandeur. Nous
ur nous par une sensation caractéristique, qui n’est pas encore de la
douleur
, mais qui présente des analogies avec l’éblouisse
hatouillement, puis un contact auquel succède une piqûre, ensuite une
douleur
localisée en un point, enfin une irradiation de c
ite une douleur localisée en un point, enfin une irradiation de cette
douleur
dans la zone environnante. Et plus vous y réfléch
vous représentez pas par là que le contact est devenu pression, puis
douleur
, et que cette douleur elle-même, après avoir pass
par là que le contact est devenu pression, puis douleur, et que cette
douleur
elle-même, après avoir passé par plusieurs phases
uteurs anglais et allemands, est l’écrivain qui a peint le premier la
douleur
morale au plus haut degré ; l’amertume de souffra
et des caractères différents, ont un même caractère d’égarement49. La
douleur
parle seule en eux ; l’idée dominante a fait disp
lainte volontaire ; ils s’abandonnent à l’émotion que fait naître une
douleur
qui ne répond plus d’elle. La folie, telle qu’ell
ur le théâtre français de sévères règles de convenances, même pour la
douleur
. Elle est en scène avec elle-même ; les amis lui
âme admirable, c’est l’isolement. Il place à côté des tourments de la
douleur
, l’oubli des hommes et le calme de la nature, ou
connaître ce qu’il y a de plus déchirant pour l’homme, ce qui rend la
douleur
poignante. Celui qui souffre, celui qui meurt en
suppose même un caractère à l’égal du talent, c’est d’avoir conçu la
douleur
pesant tout entière sur la victime : et tandis qu
onne, et portant dans son sein le trouble d’un criminel, alors que la
douleur
lui commande une juste vengeance. 49. Johnson a
losophes sur la véritable importance des attachements du cœur, et les
douleurs
sans bornes, qu’on éprouve en s’y livrant. Il n’e
mort. Quelle ressource dans le monde peut-il exister contre une telle
douleur
? Le courage de se tuer ; mais dans cette situati
vous a trahi ; et le laisser à celle qu’il préfère, est une image de
douleur
qui se place au-delà du tombeau, comme si cette i
le est mécontente d’elle-même ; elle se repent, elle se dévore, et la
douleur
n’est supportable que lorsqu’elle jette dans l’ab
t réciproque, on souffre, mais l’on peut et rêver et se plaindre : la
douleur
n’est point attachée à ce qu’il y a de plus intim
ce qui respire, tout ce qui vit sous l’empire de la mort. Ah ! cette
douleur
, sans bornes, est la moins redoutable de toutes :
; ils peuvent passer pour bons, et leur avoir causé la plus affreuse
douleur
, que la puissance humaine puisse produire dans un
rd, en souvenir de honte, quand elle n’est plus aimée ; et lorsque la
douleur
, qui d’abord n’a qu’une idée, appelle enfin à son
’une vertu calme ; toutes au moins sont marquées du sceau fatal de la
douleur
: et pendant ce temps, les hommes commandent les
comme Dieu ! Ce premier cri du cœur humain, qui éclate de colère, de
douleur
, de plénitude ; ce premier rugissement de la fibr
tarde pas à reparaître. Ce n’est pas au moment du coup qu’on sent la
douleur
, c’est au contrecoup : il faut du temps à tout, m
qui semble emporter les digues de son âme. Ce n’est encore que de la
douleur
. Nous avons traduit nous-même ces premières larme
amais mes pas ! L’homme vit un jour sur la terre Entre la mort et la
douleur
; Rassasié de sa misère, Il tombe enfin comme la
sile ; Là, j’ai dans l’ombre un lit tranquille, Lit préparé pour mes
douleurs
. Ô tombeau, vous êtes mon père ! Et je dis aux ve
u poète arabe, à la voix de Dieu dont sa propre parole est l’écho. La
douleur
crie, l’orgueil murmure, le désespoir doute, l’im
Job, quand il s’écrie, dans une apostrophe aussi intarissable que les
douleurs
de l’humanité : « Périsse le jour où il a été di
era pas ailleurs. » Puis, ménageant avec une touchante compassion la
douleur
et la vanité de Job : « Cependant, ô Job ! » lui
rsqu’ils écoutent qui les égare. « Il les adjure aussi souvent par la
douleur
dans leur lit, et il y dessèche leurs os par la m
mortelle ; elle verrait et elle comprendrait ; ou, si elle avait une
douleur
, elle n’en aurait du moins qu’une, la douleur de
; ou, si elle avait une douleur, elle n’en aurait du moins qu’une, la
douleur
de ne pas pouvoir comprendre Dieu ; car, excepté
ransformées en sentiments. Mais c’est par là aussi qu’elle éprouve la
douleur
toute intellectuelle de sa condition d’ici-bas et
entiment, imprime à l’âme, par les passions, par le plaisir et par la
douleur
, une activité organique qu’elle n’aurait pas eue
ntré dans le monde, selon la tradition chrétienne ; avec le péché, la
douleur
et la mort. Peut-être aussi n’est-ce qu’une épreu
tte vie est un supplice ; il n’y faut pas chercher autre chose que la
douleur
. Mais ce supplice est une réhabilitation après la
u blasphème, ce suicide de l’âme ? Quant à moi, j’avoue avec honte et
douleur
que c’est le crime qui m’a le plus tenté dans ma
i son sort est rude et intolérable, il ne sent l’existence que par la
douleur
, et regrette le néant, où il dormait du moins san
e d’une profonde sensibilité, qui n’a pas eu la force de supporter sa
douleur
. Certes, si les grands esprits, au lieu de s’arrê
e. Laissons-lui au moins la dignité de ses chaînes et l’orgueil de sa
douleur
, et, si nous ne respectons pas l’homme dans Dieu,
t l’effort des muscles, elles se révèlent à nous par le plaisir ou la
douleur
qu’elles nous causent ; elles sont, affectives le
distingue sept espèces : Les sensations dues à l’état des muscles, la
douleur
ressentie lorsqu’on les coupe, la souffrance caus
ralgies, l’épuisement nerveux, le tic douloureux sont des exemples de
douleurs
venant du tissu lui-même. La circulation et la re
ffets organiques, c’est-à-dire par une influence sur les viscères. La
douleur
trouble la digestion, la joie l’active, la peur d
on qui en fait le fond est celle-ci : tous nos plaisirs et toutes nos
douleurs
, quelle qu’en soit la nature, peuvent-ils s’expli
de la vie affective, qu’il fallait chercher les germes des plaisirs,
douleurs
, passions de toute sorte, que le jeu de la vie fé
a connaissance est d’autant plus claire et complète. Le plaisir et la
douleur
ont été faibles ; et vice versa. 161. Voir en pa
ette question est la monographie de M. Bouillier, du Plaisir et de la
Douleur
. 167. V. Müller, tome II, page 312.
sent surtout sur ceux qui peuvent augmenter le plaisir ou diminuer la
douleur
. Nos mouvements spontanés donnent naturellement n
ments spontanés donnent naturellement naissance à un plaisir ou à une
douleur
. Se produit-il un plaisir ? Alors, comme il y a a
accroissement de mouvement et par suite de plaisir. Se produit-il une
douleur
? la douleur diminuant l’énergie vitale, les mouv
de mouvement et par suite de plaisir. Se produit-il une douleur ? la
douleur
diminuant l’énergie vitale, les mouvements qui on
a douleur diminuant l’énergie vitale, les mouvements qui ont causé la
douleur
diminueront aussi, et cette diminution sera un re
es sensations tactiles qu’on dresse les animaux ; on leur inflige une
douleur
pour les conduire au but qu’on désire. L’animal p
que la fonction propre de nos facultés actives, c’est de détourner la
douleur
, de conserver et de reproduire le plaisir185. C’e
asser sous les titres suivants : Tous les phénomènes de plaisir et de
douleur
dérivant du système musculaire, des sensations or
tif obtenu par elle, puisqu’elle ne doit sa naissance qu’à une grande
douleur
, qu’on croit adoucir en la faisant partager à cel
mouvement contraire, l’imagination de la pitié offre la peinture des
douleurs
qu’elle excite à soulager. L’opposition de votre
tre le crime étant d’abord ce qui est le plus apparent dans sa propre
douleur
, on croit, en satisfaisant ce mouvement, échapper
ée de diverses manières ; après s’être vengé, l’on reste seul avec sa
douleur
, sans autre idée que la souffrance ; vous rendez
jet : tous les genres d’égarement sont excusables dans les véritables
douleurs
; mais ce qui démontre cependant combien la venge
ccent profond et surmonté de cette poésie qui n’est pas ivre, même de
douleur
, quoique la douleur ait été véritablement sa gran
monté de cette poésie qui n’est pas ivre, même de douleur, quoique la
douleur
ait été véritablement sa grand’pinte ; tel est le
’histoire, Et je ne te dirai rien que la vérité, Aucun récit banal de
douleur
. — Dans sa gloire, C’est un noble type arrê
st gai, écoutez plutôt : Vous voulez savoir la cause, La cause de ma
douleur
J’ai frappé chez le bonheur, Et j’ai trouvé porte
ouchante image de Shakespeare, la Patience qui sourit longuement à la
Douleur
, a mieux aimé entrer à la Grand’Pinte et se verse
il touche par là au Réalisme, cet idéaliste de sentiment. Il fait La
Douleur
du charretier ! et il associe ses bêtes à la souf
961) [Bibliographie] Et chanta la feuillée (1896). — La Belle
Douleur
(1897). OPINION. Georges Rency Charle
Georges Rency Charles Bernard, un des nôtres, dont la Belle
Douleur
m’a charmé, nous donna jadis Et chanta la feuillé
r elles-mêmes, et que n’unissait le lien d’aucune idée. Dans la Belle
Douleur
, l’horizon s’est élargi, des personnages apparais
mur latéral et postérieur du tombeau, regarde s’il n’y reste rien. La
douleur
de ces suivantes est forte. Elles sont bien renve
s deux petits bras étendus vers sa mère, et faites qu’il réponde à sa
douleur
. Cela fait, tout sera ensemble, et votre scène se
pouvais, libre dans mon malheur, Par des larmes au moins soulager ma
douleur
! Triste destin des rois ! Esclaves que nous somm
st de joindre à l’action de leur maîtresse, tout le spectacle de leur
douleur
. Et puis, elles sont bien plus certaines qu’Andro
que un mouvement sympathique—. Problème : Comment la perception de la
douleur
chez autrui peut-elle devenir agréable dans l’art
nce à l’équilibre des molécules vivantes qui la constituent, et toute
douleur
, tout plaisir, qui sont des ruptures d’équilibres
se au plus haut point la morale et l’art. Puisque la perception de la
douleur
chez autrui est en quelque sorte le prélude d’une
ption de la douleur chez autrui est en quelque sorte le prélude d’une
douleur
chez nous-mêmes, comment cette douleur peut-elle
quelque sorte le prélude d’une douleur chez nous-mêmes, comment cette
douleur
peut-elle en venir à procurer indirectement quelq
ntôt agréables par l’afflux de force nerveuse qu’elles provoquent. La
douleur
d’un individu ne se transmet donc pas nécessairem
ividu ne se transmet donc pas nécessairement à un autre sous forme de
douleur
; ou, en tout cas le trouble nerveux qui se trans
, c’est que le sentiment d’un encouru danger par un individu ou d’une
douleur
subie par lui en vienne à provoquer, chez un autr
la rendre sociable en quelque sorte. Si je suis ému par la vue d’une
douleur
représentée, comme dans le tableau de la Veuve du
le s’est établi, malgré les barrières physiques, entre le génie et la
douleur
avec laquelle il sympathise : il y a donc là une
ait pas ce qu’on donne en sauvant la vie, mais en vous arrachant à la
douleur
, en renouvelant la source de vos jouissances, on
qui ne cessent d’errer sur nos têtes, et son âme, encore ouverte à la
douleur
, a besoin de s’appuyer par le genre de prière qui
content, Almont l’abandonne, mais s’il est humilié, s’il cause de la
douleur
, il le replace, il le relève, il en fait l’appui
ui, sans qu’il ne vous offre un motif de courage, et qu’ôtant à votre
douleur
ce qu’elle a de fixe, il n’occupe votre imaginati
êts, ou seulement par indifférence pour l’image, pour la pensée de la
douleur
qu’ils n’éprouvent pas. Que Dieu récompense Almon
stan et Isolde 69 « … Celui qui s’accroît en science s’accroît en
douleur
. » L’Ecclésiaste. II Voici, d’abord, quel
ressemble à celle de Wotan au second acte de la Walküre ; lorsque la
douleur
l’accable, l’allitération disparaît et la rime pr
uperficielle, de la musique de Parsifal nous amène devant un monde de
douleur
et de péché ; la teinte triste et recueillie du p
déjà le sens général de l’œuvre. La souffrance et la délivrance de la
douleur
: voilà les deux pôles entre lesquels se développ
: voilà les deux pôles entre lesquels se développe l’action. Mais la
douleur
elle-même est complexe ; elle est représentée dan
osphère de souffrance l’entoure et ces différentes incarnations de la
douleur
viennent comme s’essayer sur lui ; de ce contact
son développement que le but sera atteint et que la délivrance de la
douleur
par la connaissance venue de la pitié pourra enfi
ons trouvé, dit Shopenhauer, la vie en totalité ayant pour essence la
douleur
, et nous avons vu comment chaque désir vient d’un
t du monde, qui consiste en un pénible mouvement de déchirement. » La
Douleur
est donc la base de l’existence humaine d’après c
t de nous débarrasser du désir de vivre (des Willens zum Leben) et la
douleur
nous y pousse. « Il serait plus exact de placer l
Plus on souffre, plus on est près du vrai but de la vie. En fait, la
douleur
est le processus de la délivrance par lequel seul
La vie est comme un processus de purification dont la lessive est la
douleur
. » Mais à la Leiden (souffrance) vient s’ajouter
demande-t-il à Gurnemanz. A un moment de sa vie il rencontre enfin la
Douleur
. Elle l’avait déjà comme enveloppé de son influen
a mère le réveillait au matin). » Il l’a quittée et elle est morte de
douleur
: « Ihm brach das Leid das Herz, und — Herzeleide
brusquement, et avec elle, apparaît pour la première fois chez lui la
douleur
, et, comme la première fois qu’elle atteint l’hom
ysique. Mais cette impression disparaît et, devant le spectacle de la
douleur
que lui présente Gurnemanz, il reste ignorant et
aelen und ertroeten). La femme, qui lui a donné la connaissance de la
douleur
, souffre aussi du désir, elle attend la délivranc
n sortant du Temple, si on ose se former l’idée de ces mystères de la
douleur
, il me semble que la vie comme l’âme de Madame Ro
à un cœur profond et à un esprit juste parlant en toute sincérité des
douleurs
vraies, de ces douleurs véritablement ineffables
n esprit juste parlant en toute sincérité des douleurs vraies, de ces
douleurs
véritablement ineffables et qui surpassent tout c
re, puisqu’elle seule est de force à soutenir et à consoler de telles
douleurs
. Un jour (20 avril 1793) le misérable Hébert, ave
decin… Heureusement, ce mot échappé par mégarde dans cette image de
douleur
fait un effet étrange et qu’une parole à la Bossu
man, le drame, s’introduire dans le sanctuaire, à jamais voilé, de sa
douleur
. « Je n’aime pas les scènes », dit-elle un jour u
rapprocher. Elle fit preuve d’un grand bon sens jusque dans l’extrême
douleur
. Sortie de France, à Vienne, puis à Mittau où on
es années au sein de l’émeute. C’est là le cadre de cette destinée de
douleur
et de sacrifice, sur laquelle l’Antiquité eût ver
ur ceux et celles qui trouveraient que j’ai parlé bien longuement des
douleurs
de Mme Valmore, et qui, se reportant à leurs prop
Et moi donc, suis-je sur des roses ? » Je leur répondrai : Toutes les
douleurs
humaines sont sœurs ; à chacun la sienne. Il ne s
nt sœurs ; à chacun la sienne. Il ne s’agit pas de venir comparer les
douleurs
; de rapport exact, de mesure commune entre elles
orte ; elles n’ont point, hélas ! à se jalouser. Mais le propre de la
douleur
en Mme Valmore et ce qui la différencie des autre
ine liberté d’esprit et le mouvement spontané de cœur vers toutes les
douleurs
environnantes ; c’est qu’elle n’était jamais asse
eurs environnantes ; c’est qu’elle n’était jamais assez remplie de sa
douleur
à elle pour ne pas rester ouverte à toutes celles
ndu, écrivait Fontanes, et commencé dans des jours d’oppression et de
douleur
, paraît quand tous les maux se réparent, et quand
l’ouvrage. Toutes les consolations l’accompagnent, les haines et les
douleurs
s’apaisent à sa présence. Les vœux qu’elle formai
ger la clef, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la
douleur
. » « Il ressemblait à une conque de nacre, conten
donnait une page suspecte de ses Mémoires personnels, purifiée par la
douleur
et par la religion. Ce fut le sceau de cet admira
dans tous les lieux d’alentour la sainte allégresse de son père, les
douleurs
et les joies encore plus ineffables de sa mère !
ntis qu’elle me devait venir d’une autre source ; et, dans une sainte
douleur
qui approchait de la joie, j’espérai me rejoindre
la tombe quelque grande vision de l’éternité ? « Amélie, accablée de
douleur
, était retirée au fond d’une tour, d’où elle ente
des hommes, je me transportais par la pensée au milieu des scènes de
douleur
et de joie qu’elles éclairaient, et je songeais q
re. « Pour bien sentir quelle dut être dans la suite l’amertume de ma
douleur
, et quels furent mes premiers transports en revoy
ensée au monde ; que, si je l’aimais, j’éviterais de l’accabler de ma
douleur
. Elle ajoutait : « Cependant, si votre projet est
ita un mouvement de surprise et d’admiration. Vaincu par la glorieuse
douleur
de la sainte, abattu par les grandeurs de la reli
lant son courage, me lance un regard où il y a tant de reproche et de
douleur
, que j’en suis atterré. La religion triomphe. Ma
on chagrin, et je m’aperçus, avec un secret mouvement de joie, que la
douleur
n’est pas une affection qu’on épuise comme le pla
rop tard. Quinze jours après ta mort, la réponse est venue m’apporter
douleurs
au lieu d’espérance. Que de regrets de n’avoir pa
ne viennent pas ! Mon Dieu, recevez ce que j’en souffre et toutes les
douleurs
de cette affection. Voilà que cette âme m’attrist
z cette âme si faite pour vous connaître et vous servir ! Oh ! quelle
douleur
de voir s’égarer de si belles intelligences, de s
onvulsion s’associe par un mouvement désordonné à la convulsion de sa
douleur
! Le 26 août. « Quelques gouttes de pluie sur l
en demeurée près de toi pour te voir mourir. Un ecce homo, l’homme de
douleur
, tous les autres derrière celui-là. Souffrances d
tard. Que je n’aie pas ces deux regrets : oh ! que je n’aie pas cette
douleur
à deux tranchants, qui me fendrait l’âme à la mor
véritable. Les autres ne sont que des ombres. « Accablement, poids de
douleurs
; essayons de soulever ce mont de tristesse. Que
r ? Que devenez-vous, vous, ami tant atterré par sa mort, quand votre
douleur
se tourne vers l’autre monde ? Oh ! la foi ne vou
les yeux. Journée, soirée si diversement mémorables, date de tant de
douleurs
, je n’en puis ôter mon âme. Je m’enfonce en toute
ter une grive : « Triste date du 2 avril ! La vie est toute coupée de
douleurs
. Les oiseaux n’ont pas de chagrin sans doute, du
ais à des relations qu’ils aiment et dont ils sont aimés ! Les vraies
douleurs
, comme le vrai attachement, sont au désert. XV
s doux mystères. Les notes se multiplient, les morts surviennent, les
douleurs
enseignent les résignations, la religion console,
ane en s’efforçant au plaisir superficiel ; mais tout autour, joie et
douleur
, profondeur et poésie et noblesse farouche, la vi
goélands et le grand cygne sauvage ». Souvent leur pensée se réfugie,
douleur
farouche et qui se cache, dans « le pan maternel
n mon Ciel l’Espérance n’a lui. Quand mon âme souffrait de ces mille
douleurs
, Pour égayer un peu ma tristesse chérie, Le Print
deux poèmes de rêve, Le Chemin de l’Irréel (1895) et le Chemin de la
Douleur
(1901) que nous trouvons Émile Boissier complet,
s Demains Qui sacreront en lui l’apôtre de l’Idée. Le Chemin de la
douleur
fait suite au Chemin de l’Irréel. Le poète, déliv
e passée et de la souffrance actuelle semblent crier l’éternité de la
douleur
. Le poète écoute, dans la prière désolée de la fe
réelle est le creuset d’une joie de bientôt. Mais il faut rejeter les
douleurs
imaginaires et l’humanité doit marcher libre, déb
comme la mer immense envahit peu à peu une barque frêle, les voix des
douleurs
arrivent à eux et les troublent. Va-t-elle donc,
rs mélodieux. Lorsque, comme au Chemin de l’Irréel et au Chemin de la
Douleur
, leurs mélopées éveillent en nous des sentiments
ons pas d’âge, Car tu seras la Vie impersonnelle et sage Qui berce la
Douleur
entre ses deux bras nus. Je t’apprendrai le sens
allons et des plaines. Je fais subir la même épreuve au Chemin de la
Douleur
: L’heure semblait verser une calme indolence
nétrantes que celles goûtées au Chemin de l’Irréel et au Chemin de la
Douleur
. [Adolphe Lacuzon] Adolphe Lacuzon est coup
, qui blâme dans le pathétique de la tragédie grecque une peinture de
douleurs
ou de crimes mauvaise pour les âmes, n’aurait-il
t les Béotiens de Thespies. Le poëte de Thèbes eut il supporter cette
douleur
, dans la joie publique de la victoire qui suivit
e affligés dans a l’âme, ô Muse aux paroles d’or, délivrés de grandes
douleurs
, ne restons pas comme abattus et sans couronne ;
surpassa jamais ce témoignage de la bouche des vaincus, ce tribut de
douleur
et d’effroi ? C’est, avec plus de grandeur, et da
us entendiez retentir, comme l’hymne de votre délivrance, ces cris de
douleur
de l’Asie vaincue ? « Ô mes amis116 », dit la re
mains déchirent leurs voiles, mouillent leur sein de larmes, dans la
douleur
qu’elles partagent. « Les Persanes en pleurs, sou
ce et ses routes funestes ? » Que pouvait-il s’ajouter à ce chant de
douleur
, à ce témoignage des vaincus ? le drame dans l’od
t il est accueilli. Rien de plus terrible que cette contagion de deux
douleurs
s’accroissant l’une l’autre et formant la scène f
e mal de la patrie… » Et ces cris de détresse, ces échos de mutuelle
douleur
, se continuent, s’entrechoquent, durant une longu
logues où se plaisait le poétique génie de la Grèce, mais que la mâle
douleur
d’un guerrier et d’un ami empreint cette fois d’u
yeux qu’une journée de printemps, et bientôt après, avait répandu sa
douleur
, à la mort prématurée du jeune prince d’Angleterr
s aux factions de Florence, vainqueurs ou dans l’exil, chantaient les
douleurs
et les joies d’une passion qu’on pourrait souvent
senti l’amour pur, vrai, profond ; il en a rendu les illusions et la
douleur
, avec une force qui rejette bien loin toute la po
t que la prière du poëte à la Mort, pendant la maladie de Béatrix. La
douleur
d’Horace sur la perte d’un ami, son effort pour c
n’ont pas d’espérance, comme devait le dire un jour l’Apôtre. Quelle
douleur
plus pathétique dans la prière du poëte, supplian
ntré l’amour qui règne sur ma vie. Leurs vêtements sont déchirés ; la
douleur
, peinte sur leurs visages. On voit que tout leur
iche qu’on la suppose, qui a pu construire ces idéales hiérarchies de
douleurs
, d’expiations et de béatitudes, où se complaît le
main qui se mêle à cet idéal. Le poëte nous ramène à la terre par ses
douleurs
, comme il nous élève à Dieu par son génie ; mais
l’effort du pyrrhonisme ne saurait obscurcir : c’est le plaisir et la
douleur
. — Mais le plaisir et la douleur varient d’homme
t obscurcir : c’est le plaisir et la douleur. — Mais le plaisir et la
douleur
varient d’homme à homme, selon les tempéraments,
ue cela, si l’on commence par écarter tous les plaisirs et toutes les
douleurs
d’opinion, qui sont des inventions humaines, et q
os primitives et naturelles fonctions, nous avons des plaisirs et des
douleurs
— en petit nombre, mais bien réels — qui nous son
rd. « Notre grande et puissante mère nature » nous enseigne à fuir la
douleur
et à chercher le plaisir : elle nous fournit les
ement certaine. 3° L’ennemi de la vie, ce n’est pas la mort, c’est la
douleur
, et c’est elle qu’il faut fuir de toutes les forc
que vous voudrez239. » Montaigne est de sa nature plus sensible à la
douleur
physique qu’à la douleur morale : il nous le dit.
ontaigne est de sa nature plus sensible à la douleur physique qu’à la
douleur
morale : il nous le dit. Le malheur est que contr
qu’à la douleur morale : il nous le dit. Le malheur est que contre la
douleur
physique le détachement ne sert à rien : il n’y a
oulage aussi. C’est alors qu’il faut user d’industrie, ne lâcher à La
douleur
que les parties de notre être et de notre vie que
ayon du soleil est tombé jusqu’à moi, Et qu’en un jour de deuil et de
douleur
suprême, Les pleurs que je versais m’ont fait pen
d’immortalité, disait-il, s’était éveillée en son âme ; les anges de
douleur
lui avaient parlé, et il avait naturellement song
e, dans l’alliance des deux sources d’impressions, c’est-à-dire d’une
douleur
si profonde et d’une âme si ouverte encore aux im
le ne se marie heureusement comme ici avec la passion saignante et la
douleur
sincère. La poésie, cette chaste consolatrice, y
ient pour lui ce pèlerinage et le réveil des souvenirs. Il n’est pire
douleur
, a dit Dante, que de se rappeler les jours heureu
tir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires
douleurs
linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs
s-tu qu’il n’est pire misère Qu’un souvenir heureux dans les jours de
douleur
? Quel chagrin t’a dicté cette parole amère,
ton être encore va grandir ! LA GARDIENNE. Toute expansion n’est que
douleur
, car elle doit demeurer stérile. Va, fuis l’actio
t et se perpétue par l’Amour. — Si la vie offre de graves motifs à la
Douleur
elle en offre aussi à la Joie et, en son résultat
is achever et formuler ainsi : « La Joie c’est la libre expansion. La
Douleur
, c’est ce qui t’arrête. Que la vie contienne la D
expansion. La Douleur, c’est ce qui t’arrête. Que la vie contienne la
Douleur
, qu’importe ? Elle est, et tu existes en elle. Ai
ute flamme de la Joie, mais M. de Régnier s’appuie à la stature de la
Douleur
que la résignation rend encore plus humaine et si
a dans la cité des larmes ; c’est par moi qu’on va dans l’éternité de
douleur
; c’est par moi qu’on va chez la race condamnée !
ien d’ardents désirs ont dû mener ces deux âmes à leur dernier pas de
douleur
! ” « Ensuite je me tournai de leur côté et je le
» « Et elle à moi : “Il n’y a pas” », soupira-t-elle, de plus grande
douleur
pour l’âme que de se retracer, dans le jour de so
piation rigoureuse, l’éternelle consolation de ne faire qu’un dans la
douleur
, comme ils n’ont fait qu’un dans la faute ; La pi
principal coupable, l’amant, qui se tait, qui sanglote de honte et de
douleur
d’avoir causé la mort et la damnation de celle qu
aures, les Harpies, les lacs de bitume d’où s’élèvent en mugissant de
douleur
des bustes à demi consumés, des âmes liées à des
gée par derrière, il commença ainsi : « “Tu veux que je renouvelle la
douleur
désespérée qui me tenaille le cœur, rien qu’en pe
sur l’horizon. « Quand un peu de clarté eut pénétré dans le cachot de
douleur
, je parcourus de l’œil les quatre visages de mes
ls ; j’y retrouvai avec horreur l’image du mien. « Dans l’excès de ma
douleur
, je me mordis les deux mains, et eux, pensant que
pelai deux d’entre eux après qu’ils étaient morts. Ensuite, ce que la
douleur
n’avait pu faire, la faim l’acheva. » X En
au ne peut aller plus loin. Quel beau ? me dira-t-on. Le beau dans la
douleur
; le pathétique, le serrement de cœur par la piti
; le pathétique, le serrement de cœur par la pitié au spectacle de la
douleur
d’autrui ; la consonance sublime entre le sanglot
concentre fortement en elle-même sous une impression de plaisir ou de
douleur
qui s’empare tout entière d’une de ses facultés,
e pour avoir rejeté son César. « Ah ! Italie esclave ! hôtellerie de
douleur
, navire sans nocher dans la grande tempête, non r
— tel j’étais ; et elle me dit alors : “Puisque tu éprouves une telle
douleur
à entendre, lève la barbe, et tu en sentiras bien
emaines ? Il souffre, mais il ne fléchit pas. Voilà le noviciat de sa
douleur
. La fureur du peuple s’éteint comme sa faveur, Ge
te mort du cœur qui jouit d’elle-même, Cet avant-goût du ciel dans la
douleur
suprême, Ô mon Dieu, c’est ta volonté
es dans le monde : la philosophie du plaisir, ou la philosophie de la
douleur
; la philosophie des rêves, ou la philosophie rée
ué ou adopté la philosophie réelle, c’est-à-dire la philosophie de la
douleur
méritoire ou expiatoire ; et ajoutons ici la plus
’ai tout donné, je veux qu’on me rende tout, dit le Seigneur, joie et
douleur
! La preuve la plus évidente que vous m’ayez donn
us et que je recevrai. XI L’humilité, qui prévient toutes les
douleurs
de l’orgueil blessé, est la vertu la plus directe
l. Vous devez tout souffrir avec joie pour l’amour de Dieu ; travaux,
douleurs
tentations, vexations, chagrins, nécessités, mala
illerez pas longtemps ici-bas, et vous ne serez pas toujours dans les
douleurs
; attendez un peu et vous verrez bientôt la fin d
euse définition de la philosophie de la lutte, de l’abnégation, de la
douleur
divinisée : Mon fils, dit le Maître, observez bi
rêves. La philosophie de la jouissance porte un défi impuissant à la
douleur
, et rit entre deux sanglots ; la philosophie du p
futur en une vallée de délices. La philosophie réelle ne défie pas la
douleur
, elle ne la nie pas : elle s’y plonge comme dans
feu d’expiation, de régénération ou d’épreuve. Elle s’enveloppe de sa
douleur
même, en la sentant avec la chair, mais en la sur
orps fragile, nous ne pouvons être sans péché, ni sans ennui, ni sans
douleur
. Il nous serait doux de jouir d’un repos exempt d
bon, ce qui m’est agréable. Rappelez-vous vos péchés avec une grande
douleur
et un profond regret ; et ne pensez jamais être q
Madame, datée de Saint-Cloud le 10 juin 1669, qui portait : Dans la
douleur
que vous devez avoir des injustices qu’on vous fa
de mauvais offices. Cette lettre renferme encore l’expression d’une
douleur
bien sensible pour une mère. Cosnac avait écrit u
antes que je le suis, et qui ressentent aussi vivement que je fais la
douleur
de ne se pas voir en état de vous tirer de celui
, à deux heures et demie du matin, le 30, elle expira dans toutes les
douleurs
de la plus violente colique. On a les détails de
n’exprime pour son compte aucun soupçon. Il ne laisse éclater que sa
douleur
, et c’est ici que je demande à citer en entier un
lle de cette mort). Puisqu’il y a eu des personnes qui sont mortes de
douleur
, il m’est honteux d’avoir pu survivre à la mienne
ue je retins à coucher avec moi, pour ne le pas laisser en proie à sa
douleur
, en quitta le monde et prit le parti de la dévoti
déclamatoire, ce problème est posé dans le Désespoir : Héritiers des
douleurs
, victimes de la vie, Non, non, n’espérez pas que
immense, Engloutisse à jamais dans l’éternel silence L’éternelle
douleur
. Lamartine reprend plus tard la question : Le s
moi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Est-il donc, ô
douleur
, deux axes dans les cieux, Deux âmes dans mon sei
isme. « Il est mauvais et lâche de chercher à se dissiper d’une noble
douleur
pour ne pas souffrir autant. Il faut y réfléchir
e vers de Musset leur sentiment profond. L’homme est un apprenti, la
douleur
est son maître, Et nul ne se connaît, tant qu’il
. . . . . . . . . — Une mélancolique et piteuse chanson, Respirant la
douleur
, l’amour et la tristesse. Mais l’accompagnement p
ce inonde, la seule attestation suprême de l’au-delà, c’est encore la
douleur
et les larmes ; pleurer, n’est-ce pas sentir sa m
fort étonné un ancien : « Rien ne nous rend plus grand qu’une grande
douleur
. » (Nuit de mai.) « Le seul bien qui me reste au
» (Tristesse.) La profondeur de l’amour, pour Musset, se mesure à la
douleur
même que l’amour produit et laisse en nous : aime
de Sortit en pleurant du chaos ! Puisque tu voulais le soumettre Aux
douleurs
dont il est rempli, Tu n’aurais pas dû lui permet
ionnel, qui est l’éveil d’un certain nombre d’images de plaisir ou de
douleur
, venant s’associer au forni originel, le colorer
tion, laisse à son minimum d’intensité l’élément, éveil des images de
douleur
ou de plaisir qui s’associent ordinairement à cet
er, d’après laquelle les plaisirs sont des sentiments modérés, et les
douleurs
des sentiments extrêmes, on apercevra aussitôt la
ictif, esthétique, ne sera extrême que comme excitation, et non comme
douleur
. L’Hamlet, la Divine Comédie, la symphonie en ut
ristes, et dénuées cependant de tristesse, parce qu’elles n’ont de la
douleur
que le choc et non la blessure. Les mots « sensat
excitation intense ; en d’autres termes, le transport, le heurt de la
douleur
, sans son amertume ou sa terreur. Et la douleur e
sport, le heurt de la douleur, sans son amertume ou sa terreur. Et la
douleur
entière, la vraie, le désir de l’éviter, étant le
rt est la création en nos cœurs d’une puissante vie sans acte et sans
douleur
; le beau est le caractère subjectif, déterminant
liées que celles des animaux, et pleines, en outre, d’épouvante et de
douleur
, à cause des vagues ressouvenirs d’une vie plus c
ni trop violemment dans son corps, et qu’on est préservé des extrêmes
douleurs
morales par la littérature et l’analyse (lesquell
t son œuvre. Au reste, le naturalisme a deux grandes ennemies : la
douleur
et la mort. Et il ne sert de rien de dire que ce
Cas de Mme Luneau ou même de Marroca fût le vrai, il faudrait que la
douleur
fût absente du monde, et qu’on pût ne jamais song
ais la part que prend la plaque n’est nullement de la spontanéité. La
douleur
que cause la faim a pour facteur non seulement l’
u malaise et de l’aise ; le premier éveil de l’intelligence, c’est la
douleur
. Or, la différence qui se produit dans le passage
eur. Or, la différence qui se produit dans le passage du plaisir à la
douleur
est une résistance, une action contrariée. Après
ent d’un ennemi pénètre dans ses chairs, les meurtrit, les écrase. La
douleur
est pour lui la différence instructive par excell
e dans la pensée, toute prête à être une différence pensée. Enfin la
douleur
excite une réaction motrice énergique, qui se tra
f et dynamique : nous avons alors à la fois la différence subie comme
douleur
et la différence produite comme effort. Dans tout
une résistance bien vite vaincue du souvenir contre la réalité, de la
douleur
évanouissante contre le plaisir qui déborde. Il y
um. Supposez donc dans la conscience : 1° un changement de plaisir en
douleur
; 2° un changement en sens opposé, un retour de l
plaisir en douleur ; 2° un changement en sens opposé, un retour de la
douleur
au plaisir, dont l’image avait subsisté pendant l
tour de la douleur au plaisir, dont l’image avait subsisté pendant la
douleur
même : ce nouvel état sensitif coïncidera avec l’
tendance au bien-être, la « volonté de vivre », qui luttait contre la
douleur
, sera alors satisfaite ; le besoin sera rempli, l
de la conscience, l’animal arrive, indépendamment du plaisir et de la
douleur
, à distinguer du changement l’absence de changeme
u matin, le roi, étant à Trianon de la veille, se sentit incommodé de
douleurs
de tête, de frissons et de courbature. La crainte
ouchât de fort bonne heure, il fut plus tourmenté pendant la nuit des
douleurs
qu’il avait ressenties pendant le jour, et auxque
que comme le présage d’une maladie. Il voyait avec les mêmes yeux les
douleurs
dont le roi se plaignait, et en rabattait dans so
naissait le roi comme Lemonnier, pensait comme lui sur la réalité des
douleurs
dont le roi se plaignait et s’inquiétait, mais re
ns la nuit avec assez de force, il y eut même de l’augmentation ; les
douleurs
de tête devinrent plus fortes, et nous apprîmes à
ns un petit, pour la commodité de son service ; son affaissement, ses
douleurs
, sa pesanteur augmentaient, et, malgré l’opinion
i ont cette maladie. Son affaissement continuait ; il se plaignait de
douleurs
sourdes de tête, et l’agitation était excessive m
par des moments de sommeil ; car heureusement leur inquiétude et leur
douleur
ne leur ôtaient pas toute faculté de dormir. Sur
ls d’un frotteur. M. d’Aumont ne restait pas court aux expressions de
douleur
et de regret de M. de Bouillon ; il enchérissait
ieu commun, et le poëte pénitent, tout en se ressouvenant des grandes
douleurs
et infortunes bibliques, trouve en lui-même son i
m’humilie, Je ferai de mon âme une lyre au Seigneur… Il dénombre ses
douleurs
comme Job, mais il n’en fait pas de reproche à Di
us pénétrante et plus âcre. Ce volume est tout entier inspiré par les
douleurs
de l’exil, par les joies du retour, joies si mêlé
pas vrai, Byron, martyr des derniers jours ? Oh ! qui jamais a su ta
douleur
tout entière, L’amertume des pleurs tombés de ta
és ! pardonnez-leur, mon Père ! Ma mère sous leurs coups est morte de
douleur
, Son martyre a duré trente ans ! pardonne-leur !
tent la fumée et le four éclatant : Le travail fait les cœurs ; cette
douleur
sacrée Donne un si mâle espoir qu’on la souffre e
rien la sérénité de ses pensées et la vivacité de ses affections. La
douleur
profonde qu’il laisse à ses amis de Genève sera r
paroles. Aussi, malgré ses souffrances des derniers temps, malgré les
douleurs
si légitimes et si inconsolables qu’il laisse en
ans qu’il en sût la cause. Il n’accusait que ses yeux, dont l’état de
douleur
s’aggravait et ne laissait pas de l’alarmer. En 1
écrits, ne peut donner idée du charme de son intimité. Les horribles
douleurs
qu’il endurait n’altéraient en rien son égalité d
, se préparer à un second voyage de Vichy. Avant de partir, il eut la
douleur
de voir mourir sa mère. Au retour de Vichy (août
l’âge et le climat, octogénaire comme le père de Topffer, aura eu la
douleur
, lui aussi, de voir disparaître ce filial héritie
i frêle à la volupté lie, Quand par tant d’autres nœuds tu tiens à la
douleur
, Si jamais, par les yeux d’une femme sans cœur, T
e, mais déjà touché au cœur par cette pointe salutaire de la première
douleur
, qui guérit ceux qu’elle blesse. L’accent de ces
tomne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau, Et pour qui la
douleur
n’est qu’une goutte d’eau ? Ô poëte ! un baiser,
; L’herbe que je voulais arracher de ce lieu, C’est ton oisiveté : ta
douleur
est à Dieu. Quel que soit le souci que ta jeuness
ont faite au fond du cœur ; Rien ne nous rend si grands qu’une grande
douleur
. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poët
à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa
douleur
; Et regardant couler sa sanglante mamelle, Sur s
r c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la
douleur
est son maître, Et nul ne se connaît, tant qu’il
abandonné d’une infidèle amante, Pour la première fois j’ai connu la
douleur
, Transpercé tout à coup d’une flèche sanglante, S
vu, Lamartine, et son sang est ton sang. Son bonheur est le tien ; sa
douleur
est la tienne ; Et des maux qu’ici-bas il lui fau
in ? Est-ce que ce poignard d’Alep ou de Grenade, Poétique hochet des
douleurs
de parade, Dont la lame au soleil ruisselle comme
elle qui ne laissait plus à mon âme la crainte de la séparation ou la
douleur
de l’absence. L’éternité me semblait avoir commen
ir de tes années assombries, des accents inattendus d’inspiration, de
douleur
, de piété, de pathétique, d’enthousiasme pour la
s par une orgie pour finir par un suicide. J’arracherais ensuite avec
douleur
, mais avec une douleur sans pitié, la moitié des
nir par un suicide. J’arracherais ensuite avec douleur, mais avec une
douleur
sans pitié, la moitié des pages de tes deux volum
tions désolées d’Atossa, son rapport lugubre. Cette marée montante de
douleurs
ne cesse d’enfler et de croître, submergeant tout
pousser des sons discords, confus, lamentables ? Je crie vers lui mes
douleurs
. M’entend-il d’en bas ? — Ô Terre ! et toi, Condu
ernel, engourdie par l’immobilité souterraine, lente à s’émouvoir des
douleurs
terrestres qui s’agitaient autour de sa tombe. L’
t, elle fait germer l’épi de la ruine, et elle récolte une moisson de
douleurs
. Pour vous, songez à ces châtiments. Souvenez-vou
s couleurs qu’il portait, les ayant déchirés dans l’emportement de sa
douleur
. Console-le par de douces paroles, il ne voudra é
re émouvoir le public d’Athènes par la mise en scène de ces orgies de
douleur
. Il s’accordait, au contraire, à son dédain pour
tre en sanglots. — « Frappe la poitrine ! » crie l’hymne Mysien ! — «
Douleur
! douleur ! » Ce n’est pas tout, Xerxès règle leu
glots. — « Frappe la poitrine ! » crie l’hymne Mysien ! — « Douleur !
douleur
! » Ce n’est pas tout, Xerxès règle leur pantomim
ent ! » — « Déchire avec tes ongles les plis de tes vêtements ! » — «
Douleur
! douleur ! » — « Arrache tes cheveux ! pleure su
« Déchire avec tes ongles les plis de tes vêtements ! » — « Douleur !
douleur
! » — « Arrache tes cheveux ! pleure sur l’armée
aletantes, ses trilles de sanglots, ses onomatopées qui font rugir la
douleur
. On sent que le vertige gagne par degrés les Viei
son pinceau. Il est pour un grand peintre une infinité de joïes et de
douleurs
differentes qu’il sçait varier encore par les âge
r les paroles de Jesus-Christ, et qui se fait remarquer à travers les
douleurs
du supplice. Rubens sans mettre des diables à cô
is larron s’est donc soulevé sur son gibet, et dans cet effort que la
douleur
lui a fait faire, il vient d’arracher la jambe qu
ue jamais dans ce lac de l’âme, uni à la surface, et dont les grandes
douleurs
ont creusé et abîmé le fond. Le chant du pâtre, l
en lui à des places secrètes, et le provoque à dire les joies ou les
douleurs
des mortels. Tant de flambeaux chéris, qui pour l
il ne les a trouvées nulle part ; mais partout des vices, partout des
douleurs
: depuis le déluge, dit-il, Auburn ni Éden n’exis
es années encore, et il s’est tu, ou du moins il n’a plus repassé ses
douleurs
. L’amitié du Botaniste a pu les ignorer jusqu’au
r cette vie toute pratique, de laquelle le Botaniste nous a dit : La
douleur
qu’elle roule était tombée au fond ; Je ne soupço
serein ; On n’y pouvait rêver la trace d’un chagrin Qu’au pli que la
douleur
laisse dans le sourire, À la compassion plus tend
t jouer avec mélancolie ? Mais quand il la revoit si changée, quelle
douleur
est la sienne, mêlée de funèbre pressentiment ! L
ns de famille, vous avez éprouvé quelqu’une de ces grandes et saintes
douleurs
qui devraient rendre bon pour toute la vie, lisez
autres ; baignez-vous, baignez-les dans ces salutaires et abondantes
douleurs
! Après un court voyage à Paris (vers 1800), où i
se dissipent dans cet air vif des sapins et des mélèzes. Il y a de la
douleur
toujours (car l’homme la traîne partout), mais mo
eu, l’excitation violente du premier instant manque au souvenir de la
douleur
, car ce souvenir n’est qu’une excitation produite
nts, il faut que je me représente les dents où j’ai localisé jadis la
douleur
, puis le mot douleur même, qui sert de signe ; ma
e représente les dents où j’ai localisé jadis la douleur, puis le mot
douleur
même, qui sert de signe ; mais comment arriver à
l en lui-même ? Pour cela il faut que je reproduise incomplètement la
douleur
. Il est des philosophes qui déclarent la chose im
ent ma pensée sur une des molaires de droite, je localise d’avance la
douleur
que je vais essayer d’évoquer ; puis j’attends. C
bles et qui doit correspondre à la réaction générale provoquée par la
douleur
. Puis cette réaction se précise à mesure que je f
lancinant traverse de part en part un organe ; c’est le trajet de la
douleur
. Je me représente aussi la réaction motrice occas
mal de dents sourd qui préexistait ou si j’avais moi-même réveillé la
douleur
endormie. Je retire de l’expérience un agacement
ngue sur les gencives. En somme, pour provoquer la reproduction de la
douleur
, je suis obligé de remonter la série des effets e
tance dans la question du bonheur humain), ce serait de savoir si les
douleurs
laissent plus de traces et se rappellent plus ais
oisses ou des remords, et qu’il ne les apaise qu’en les exprimant, sa
douleur
devient du génie, et il sort alors de son âme des
nsibles quand le Lépreux de la cité d’Aoste parut, — l’évangile de la
douleur
. — Il lui manquait une page que Job lui-même n’av
ui manquait une page que Job lui-même n’avait pas écrite : la suprême
douleur
de l’isolement dans le martyre. Xavier de Maistre
fois disparu. Ce n’est pas un homme qui a écrit le Lépreux, c’est la
douleur
faite homme. Cette page n’existait pas encore pou
moi. Je marchais une nuit à grands pas dans ma cellule, tourmenté de
douleurs
affreuses. Au milieu de la nuit, m’étant assis un
tenir : je me jetai sur mon lit dans un état impossible à décrire. Ma
douleur
ne me permit de voir dans cet ordre juste, mais s
sœur y avait laissé pour moi. Mes larmes, retenues jusqu’alors par la
douleur
, s’échappèrent en torrents : tous mes funestes pr
e Lépreux, à la fin de ce récit, couvrit son visage de ses mains ; la
douleur
ôtait la voix au voyageur. Après un instant de si
’extasier ; il n’y a qu’à tomber à genoux devant cet interprète de la
douleur
suprême, et à verser autant de larmes qu’il y a d
inspiré par celui qui a fait du cœur humain (dit-on) le clavier de la
douleur
? Laisse-nous copier ces pages comme la partition
pas comme une pluie insensible qui amollit les sens et qui fait de la
douleur
non pas la déclamation de l’écrivain, mais l’impr
i bas pour lui faire exprimer ce qu’il y a de plus instinctif dans la
douleur
? Et quel autre qu’un solitaire absolu pouvait co
timent, et c’est par mes blessures que j’ai trop appris à compter ses
douleurs
. Un jour heureux, un être distingué rattachent à
es influent sur les résolutions, de se regarder souffrir, sans que sa
douleur
soit allégée par le don de l’observer en soi-même
le charme des affections abandonnées, ils sont heureux ; mais que de
douleurs
peuvent naître de la poursuite de tels biens ! De
vous, peut seul porter du secours au plus intime, au plus amer de la
douleur
. Mais quand cet objet unique serait rencontré, la
sa main est naturellement posée sur sa baguette ; comme il regarde la
douleur
d’Esther ; comme il en est pénétré. Il est entour
st certainement une des plus belles choses que je connaisse. La belle
douleur
que celle d’Esther ! La noblesse et la simplicité
toucher de son sceptre une femme charmante, adorée et qui se meurt de
douleur
! Si c’est là le rôle d’un souverain en pareil ca
émoires aimantes, à l’expression de certains sentiments, de certaines
douleurs
. Marceline Desbordes est née à Douai le 20 juin
u du berceau, qui l’appela Marie, Dit : « Tu vivras d’amère et divine
douleur
; Puis, tu nous reviendras toute pure et guérie,
ieux, je t’invoque, épargne-moi, ne me dompte point par trop d’amères
douleurs
, ô déesse vénérée ! Autrefois dès que tu entendai
23 juillet 1859, après deux années d’une maladie cruelle. Elle eut la
douleur
de voir mourir sous ses yeux ses deux filles, la
de la perte foudroyante de M. Martin (du Nord), que je suis saisie de
douleur
par celle de Mlle Mars, cette bien-aimée de toute
reras ton nom de considération et d’estime. Je ne sais, après tant de
douleurs
, ce qui pouvait me toucher davantage. Je t’aime b
se tous du fond de mon cœur. Mon cher mari en fait autant. J’ai eu la
douleur
de le voir fort malade de chagrin. Ondine l’a été
de bien des difficultés ; c’est un déchirement, et je suis inerte de
douleur
. » « (5 décembre 1853)… J’ai tant de raisons de s
ur la Providence, comme Job, et de se demander le pourquoi de tant de
douleurs
et d’afflictions réunies en une seule destinée :
le Eugénie de Guérin. Mais quelle différence, me disais-je, entre les
douleurs
de l’une et celles de l’autre : l’une, la noble c
les renforcer par l’attention qu’on y donne. C’est avec ce cortège de
douleurs
qu’on avance vers la mort sans aucun courage ni p
es jusqu’au moment où nous aimons ; là commence la réalité. Une vive
douleur
, la perte d’un frère tué à Silistrie, affligeait
ie : Ne faites pas comme à Genève, ne vous faites pas valoir par la
douleur
, mais rappelez-vous que la vie est un combat, qu’
t, qu’il faut y vaincre ses ennemis et non les adorer. Le culte de la
douleur
n’est qu’un amour-propre travesti ; c’est la faib
’est la faiblesse couronnée. Les sottises mystiques s’emparent de ces
douleurs
-là ; elles prouvent le peu de confiance réelle qu
ui ai dit ce que je vous avais écrit. Il me dit : Un grand remède aux
douleurs
de l’âme, c’est d’enseigner ; rien ne donne plus
abord, l’un au moins était sauvé, et il y avait un allégement dans la
douleur
: Que je vous dise vite ce qu’on peut dire avant
ilà la voûte du cachot rompue, et un beau rayon vient briller sur les
douleurs
qui tenaient votre âme captive. Chère amie, que v
de chef et de tuteur de peuple, il fut atteint de la plus cruelle des
douleurs
. Parmi ses neveux, il en avait un qu’il aimait, q
ssent avec lui. Voilà ce que c’est que de vivre : on n’y gagne que la
douleur
d’enterrer ses plus chers parents. Je vous embras
evoir ! Mais après quelques jours (le 9 juin), il revenait sur cette
douleur
par une lettre trop belle, trop à l’honneur de sa
qui commence doit finir. Tout cela, mon cher frère, n’éteint point la
douleur
. Je me dissipe, et c’est au temps à faire le rest
nflé ; lui si sincèrement ému, il donne l’idée de l’affectation de la
douleur
. Ce grand roi n’a plus l’air que d’un pompeux éco
c’est cette lettre qu’on vient de lire, écrite dans l’effusion de la
douleur
par un roi qui ne veut être qu’un homme, un homme
e de la jeune et aimable figure qui a disparu. Notez que, la première
douleur
épanchée, Frédéric n’aimait pas à y revenir en pa
nsée. Je ne me suis arrêté qu’au moment où je ne sais quelle violente
douleur
vint m’avertir que j’avais pris la route du déses
âpres sentiers de l’expérience, je n’accuse pas les événements et les
douleurs
qui m’ont enfin rendu à moi-même. L’éducation de
vivace comme les sentiments qui y croissent après ce rude travail. La
douleur
élague du cœur tout ce qui est chétif et petit, t
se aboutit à un abîme, et vous ne trouverez en chemin que fatigues et
douleurs
. Vous avez besoin de repos ; vous ne l’aurez que
murmures des eaux. Il me semblait que je pleurais avec un ami dont la
douleur
était la même, et que nos sanglots éclataient sou
ulées et dont il devait mourir. Cependant, au milieu de ces nouvelles
douleurs
dont quelques-unes furent poignantes, les hautes
i est plus nécessaire que sa vie, puisqu’il se tue pour échapper à la
douleur
. S’il est donc vrai que choisir le malheur est un
ance inaperçue, un obscur hommage refusé, deviendraient l’objet de la
douleur
et de l’envie. Aman, vainqueur des Juifs, était m
nt des caractères communs, mais aucune ne laisse après elle autant de
douleurs
que les revers de la gloire ; il n’y a rien d’abs
pour l’homme dans la nature, il ne juge que parce qu’il compare ; la
douleur
physique même est soumise à cette loi : ce qu’il
à cette loi : ce qu’il y a de plus violent dans le plaisir ou dans la
douleur
est donc causé par le contraste ; et quelle oppos
e, mais le repentir concentre toutes les pensées, et dans ce genre de
douleur
, le volcan se referme pour consumer en dedans. Ta
? Où sont ces hommes qui ont pris le parti de se laisser mourir ? Une
douleur
capable de ce projet extrême est muette, tranquil
n modelée, et il y a, certes, de très-belles parties et du ciseau. la
douleur
. du même. On dit que cela est beau, que cette têt
re bien travaillé. Je dis moi, contre le sentiment général, que cette
douleur
n’est que celle d’une vierge au pied de la croix
t les mains sur ces joues, elles feraient la plus belle explosion. La
douleur
donne de la bouffissure, mais non jusques là. C’e
hors de nous. En s’étudiant soi-même, l’on verra que, dans toutes les
douleurs
de la vie, on est porté à croire les autres plus
ougit point des regrets. Cette résignation peut seule faire servir la
douleur
même aux plus sublimes effets du talent. L’éloque
on n’éprouve point, en les voyant disparaître de l’histoire, la même
douleur
qu’inspire la perte du nom et du caractère des Ro
s des Grecs ; ils étudiaient, pour être admirés ; ils supportaient la
douleur
, pour exciter l’intérêt ; ils adoptaient des opin
ont tristes. Chaque fleur semble Frémir de souffrance, et une secrète
douleur
Vibre dans les trilles du rossignol. Ailleurs, d
iques, ce passage d’un état d’âme paisible à une subite crispation de
douleur
, la révulsion nerveuse qui s’est opérée tout à co
commencement de démence, une sorte de spasme hystérique, un excès de
douleur
morale que l’âme ne peut souffrir sans être arrac
uisent une à une toutes les promesses de ses yeux ; l’amant, abîmé de
douleur
, ne pouvant être aussi oublieux que sa maîtresse,
s jeunes gens qui sont le plus touchés par son génie, la cause de ses
douleurs
amoureuses si vite oubliées et si variables qu’on
de Salamine, le sang de sa race était trop pénétré d’une religion de
douleur
, pour que Heine pût librement revenir aux Anthest
âlirent toujours plus, s’effacèrent et s’évanouirent. » Les jours de
douleur
étaient venus. Un mal incurable et lent, qui s’ét
r un nouveau choix de ses tragédies ; puis, incapable de supporter sa
douleur
, il veut se distraire en changeant de place et pa
parle de cette période dans l’histoire de sa vie ; on se rappelle sa
douleur
quand la comtesse, encore soigneuse de sa renommé
en recevant ce coup si rapide et si inattendu, les effets de ma juste
douleur
auraient été bien plus terribles ; mais, quand on
À chaque pas de cette même route où s’étaient dissipées en venant ma
douleur
et mes noires pensées, je les retrouvai au retour
es pensées, je les retrouvai au retour plus poignantes. Vaincu par la
douleur
, je composai peu de vers et ne fis que pleurer ju
; j’espérai qu’en changeant de lieux et d’objet j’allais affaiblir ma
douleur
sans rien perdre de sa mémoire. Dans le courant d
voir à se défendre ni des distractions du plaisir, ni de celles de la
douleur
, rien n’abrège autant les heures et ne les multip
enflammée. À peine redevenu sain de corps et d’esprit, j’oubliai les
douleurs
de cette longue absence qui, heureusement pour mo
se réchauffer, descendre et marcher un peu, il en fut empêché par des
douleurs
d’entrailles. Il rentra avec un accès de fièvre q
rd tourmenté d’une envie de vomir, il passa la nuit sans trop grandes
douleurs
, et le lendemain, non seulement il s’habilla, mai
trouva bon. Mais, dans la nuit du 5 au 6, il fut repris de très vives
douleurs
d’entrailles. Le docteur ordonna des sinapismes a
e de ne pouvoir marcher. On lui fit prendre de l’opium, qui calma les
douleurs
et lui fit passer une nuit assez tranquille. Tout
rretière, tout cela me rend le passé vivant, et m’accable de toute la
douleur
du présent… Oh ! mon unique ami, qu’ils sont malh
uelques minutes. Nous sommes donc le 28. Qu’importe ?… Je suis fou de
douleur
, mon désespoir surpasse mes forces… J’ai fait une
ment point malheureux pour telle ou telle chose, mais j’ai en moi une
douleur
permanente qui prend différentes formes. Vous sav
é, j’ai peur de devenir fou… Depuis deux mois, toutes mes facultés de
douleur
se sont réunies sur un point. J’ose à peine vous
fou ; mais je vous en supplie, ne voyez là-dedans qu’une forme de la
douleur
… ; voyez le mal et non pas son objet. Eh bien ! c
rir comme celle des heureux les fait jouir ?… Souvent j’anatomise mes
douleurs
, je les contemple froidement. L’idée qui prédomin
bre de sphère en sphère jusqu’à moi ; il semble qu’une possibilité de
douleurs
tranquilles et majestueuses s’offre à l’horizon d
’y soûle, on s’y tue, on s’y prend aux cheveux ! Et s’il parle de la
douleur
: Par toi . . . . . . . . Dans le suaire des nua
troublées que la plupart de celles qu’il lui doit : Sois sage, ô ma
Douleur
, et tiens-toi plus tranquille Tu réclamais le Soi
cend ; le voici. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ma
Douleur
, donne-moi la main ; viens par ici, … Vois se pen
evé au-dessus de soi ; plus disposé non à se ramasser sur ses propres
douleurs
, mais à en sentir la vanité pour soi-même. Enfin
eadem. 316. Le Guignon 317. Le Couvercle. 318. Alchimie de la
douleur
. 319. La Cloche fêlée. 320. Recueillement. 32
commerce pénible de la société. En fréquentant le monde, j’aurais la
douleur
de sentir empirer mes idées sur le genre humain,
les âmes par l’expansion de la vôtre ! » Et confondant un moment ses
douleurs
avec celles du maître, mêlant ses larmes aux sien
our le guérir par le spectacle de ce que c’est qu’une vraie et réelle
douleur
: « 4 mai 1783. « Il faut, mon ami, que je me pr
ue courage contre l’adversité, mais je n’ai point de force contre les
douleurs
de la nature. Ô ma fille ! hélas ! je le sais, el
ivre au jour le jour, et ne compter sur rien : il n’y a de sûr que la
douleur
. » Une telle lettre redouble encore de valeur ap
l’homme « au front de marbre et aux mains en feu », dominera même les
douleurs
; s’il doit les ressentir pour son compte, il est
tions sublimes de Byron et de Lamartine ; l’accent fut si sincère, la
douleur
si grande, l’expression si riche, qu’il faut tout
et qui reviennent si souvent dans le cours de la vie, à l’heure de la
douleur
, de l’injustice, de la maladie, en présence de la
ns, l’hypocrisie de notre vertu, les injustices de notre société, les
douleurs
sans nombre de notre histoire. Il lui semble, non
la poésie lyrique, parce qu’elle seule exprime les grandes et intimes
douleurs
de l’âme. Un critique a remarqué qu’involontairem
vons pas rester insensibles : ce spectacle nous rappelle l’homme, les
douleurs
de sa condition, une foule d’idées tristes56. » À
n d’artistes n’y verront qu’un sujet de tableau ! — Poursuivi par une
douleur
fixe, il l’épanchait jusque dans une distribution
mère du Christ assise, et dans le vôtre aussi. Cette mère se meurt de
douleur
dans le Carrache, et chez vous aussi. Cette doule
mère se meurt de douleur dans le Carrache, et chez vous aussi. Cette
douleur
attache toute l’action des autres personnages du
nt les cris les plus aigus, avec un visage où les traces de la longue
douleur
se confondent avec celles du désespoir ; vous ave
e Jamais ! ô jamais plus ! Lorsqu’on subit à ce degré le poids de la
douleur
présente, monotone, effective, on sent trop fort
nner en faveur du sentiment commun qui nous attire vers la même noble
douleur
. Voici donc cette réponse : Non, tous n’ont pas
s autel et sans flamme Chaque jour immolé ! L’âme du moins y gagne en
douleurs
infinies ; Du trésor invisible elle sent mieux le
r la mort de Mme Guizot, la Passion. Elles sont courtes, parce que la
douleur
trop vraie n’a qu’un cri, parce qu’une aile saign
Nous devons dire pourtant, de peur de ne rien exagérer, que ce cri de
douleur
se trouve imité ou même traduit de la pièce de Sh
et l’impertinence ne sont chez elles qu’une forme particulière de la
douleur
. Adolphe est las de lui-même et de sa puissance i
, que les rides anguleuses ont inscrit sur son front sa plainte et sa
douleur
. Serait-il vrai que la destinée humaine répudie,
ouffre : il y a des larmes que nulle prière ne peut sécher. Quand ces
douleurs
et ces larmes sont venues, l’amour s’éteint et se
ante, elle s’emporte, elle implore sa colère : elle s’irrite de cette
douleur
si peu virile, et lui souhaiterait de l’orgueil,
devient orage. Si elle eût pleuré, il était sauvé ; mais elle a vu sa
douleur
sans la partager, elle l’a jugé, elle a mesuré sa
t gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste beauté La
douleur
fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa maje
à l’égarement de Velléda : « Jamais, seigneurs, je n’ai éprouvé une
douleur
pareille. Rien n’est affreux comme de troubler l’
cence… » Ces paroles d’Eudore font sourire : c’est plutôt douceur que
douleur
qu’il veut dire ; il n’en est pas de comparable,
puta pas sa vie à la souffrance : Elle but d’un seul trait le vase de
douleur
, Dans sa première larme elle noya son cœur, Et, s
t qui n’était que le retentissement harmonieux et déjà lointain d’une
douleur
vraie. L’office fini, je rentrai, muet et mélanco
omprend pas ce monde des larmes. La définition de l’univers, c’est la
douleur
d’être né, qui contient la douleur de mourir. Ajo
définition de l’univers, c’est la douleur d’être né, qui contient la
douleur
de mourir. Ajoutez-y la douleur de vivre sur cet
la douleur d’être né, qui contient la douleur de mourir. Ajoutez-y la
douleur
de vivre sur cet océan d’ignorance et d’incertitu
ts que nous tendons à supprimer. Je m’aperçois très bien que, dans la
douleur
, mon effort est limité, contrarié, contraint. Je
ain qui presse, la résistance dans la main pressée, la pression et la
douleur
éprouvées dans cette main et qui varient selon qu
t musculaire et de résistance, mais je ne sens plus la pression et la
douleur
. J’arrive ainsi à distinguer mon corps de tout au
s de tout autre et à supposer dans les autres corps tantôt volonté et
douleur
, tantôt simplement activité, pression, résistance
ans doute, ces bouleversements de l’âme où l’homme éprouve toutes les
douleurs
que ses facultés lui permettent de ressentir ; ma
nt si profond, qu’aucune idée ne peut se joindre à l’impression de la
douleur
; il n’y a rien dans le passé, il n’y a rien dans
auses de son infortune, sans se relever par de grands souvenirs où la
douleur
puisse s’attacher.
rangle l’homme, et l’enthousiasme le suffoque. On dit que les grandes
douleurs
sont muettes. C’est dans les moments où l’on sent
ous, où nous trouvons exprimée, avec la plus déchirante éloquence, la
douleur
d’un père dont la fille est morte, d’une mère que
t Cicéron, cette mère est Mme de Sévigné, et c’est pour cela que leur
douleur
est immortelle. De tout temps des pères ont pleur
(1868-1943) [Bibliographie] Les Noces de Sathan (1892). — La
Douleur
d’aimer (1893). — Le Satanisme et la Magie (1895)
. — L’Ève nouvelle (1896). — La Femme inquiète (1897). — Une Nouvelle
Douleur
(1899). OPINIONS. Lucien Muhlfeld Noc
e mélancolique. On y sent un cœur ému et, lorsqu’il nous parle de ses
douleurs
, qui ont été grandes, il excite notre intérêt et
nt des heures de maladie, et qu’on a si bien nommées un requiem de la
douleur
, laisseront certainement trace dans la mémoire de
son objet sur notre corps, devenir affection et plus particulièrement
douleur
. Ainsi, on passe insensiblement du contact de l’é
e insensiblement du contact de l’épingle à la piqûre. Inversement, la
douleur
décroissante coïncide peu à peu avec la perceptio
timement liée à mon existence personnelle : que serait, en effet, une
douleur
détachée du sujet qui la ressent ? Il faut donc b
à expliquer, qu’elle ne réussit même à éclaircir, ni la nature de la
douleur
ni celle de la perception. Que des états affectif
n, devient affection par un accroissement d’intensité. Il y a dans la
douleur
quelque chose de positif et d’actif, qu’on expliq
tion graduelle de l’excitant finisse par transformer la perception en
douleur
, c’est incontestable ; il n’en est pas moins vrai
utre, cette propriété nouvelle, source d’action positive, qu’on nomme
douleur
. Revenons maintenant à notre hypothèse, et montro
s préliminaires sont indispensables sur la signification réelle de la
douleur
. Quand un corps étranger touche un des prolongeme
relative à laquelle la division du travail le condamne. Ainsi naît la
douleur
, laquelle n’est point autre chose, selon nous, qu
n place, — une espèce de tendance motrice sur un nerf sensible. Toute
douleur
doit donc consister dans un effort, et dans un ef
it donc consister dans un effort, et dans un effort impuissant. Toute
douleur
est un effort local, et c’est cet isolement même
ux effets d’ensemble. C’est aussi parce que l’effort est local que la
douleur
est absolument disproportionnée au danger couru p
au danger couru par l’être vivant : le danger peut être mortel et la
douleur
légère ; la douleur peut être insupportable (comm
l’être vivant : le danger peut être mortel et la douleur légère ; la
douleur
peut être insupportable (comme celle d’un mal de
ril insignifiant. Il y a donc, il doit y avoir un moment précis où la
douleur
intervient : c’est lorsque la portion intéressée
tre corps blessée et l’âme, nous n’en connaissons que le résultat, la
douleur
. 4. Enfin, nous ne nous attribuons pas les phénom
e des obstacles, nous ressentons ce qu’on appelle du plaisir ou de la
douleur
. Ce n’est point là une action : tout au contraire
s caractères opposés à ceux de l’activité. En effet, le plaisir et la
douleur
peuvent bien résulter d’actions, mais ils se prod
lté d’agir ; la sensibilité ou faculté d’éprouver du plaisir et de la
douleur
; l’intelligence ou faculté de connaître. Pour dé
parfum. Toutes ces choses peuvent être accompagnées de plaisir ou de
douleur
, et des mouvements qui en dérivent immédiatement
L’exemple [mot grec] donc mal choisi. Leçon 7 Du plaisir et de la
douleur
La sensibilité, nous l’avons vu, est la facult
ilité, nous l’avons vu, est la faculté d’éprouver du plaisir et de la
douleur
. Qu’est-ce donc que le plaisir et la douleur ? On
uver du plaisir et de la douleur. Qu’est-ce donc que le plaisir et la
douleur
? On ne saurait donner à cette question une répon
aite. On peut seulement déterminer les caractères du plaisir et de la
douleur
, et en chercher les causes. Ces états de conscien
nscience présentent trois caractères essentiels : 1. Le plaisir et la
douleur
sont des phénomènes affectifs, c’est-à-dire se pr
ans la vie psychologique. Nous réagissons bien soit pour affaiblir la
douleur
, soit pour augmenter le plaisir, mais la passivit
s pouvons détourner le regard de notre conscience du plaisir ou de la
douleur
, ou les rendre plus intenses en fixant sur eux no
nses en fixant sur eux notre attention ; nous pouvons trouver dans la
douleur
même des plaisirs très délicats : la mélancolie p
es épicuriens, qui ont cru pouvoir par la seule volonté, supprimer la
douleur
. 3. Le troisième caractère de ces sentiments est
out ce qui est sensible est relatif, ce qui est plaisir pour l’un est
douleur
pour l’autre. L’homme qui s’est livré aux travaux
certains philosophes le plaisir ne consiste que dans l’absence de la
douleur
. On ne peut avoir de plaisir sans connaître la do
’absence de la douleur. On ne peut avoir de plaisir sans connaître la
douleur
; ce sont deux ennemis, et l’on ne peut pourtant
tte thèse dans l’ouvrage Le Monde comme volonté et représentation. La
douleur
est suivant lui le fait positif, primitif. Le pla
us manquait. Or ce manque est douloureux : le plaisir sort donc de la
douleur
. Cette doctrine a de tristes conséquences : si le
e a de tristes conséquences : si le plaisir n’est que l’absence de la
douleur
, s’il nous faut acheter la moindre jouissance par
t-elle indifférente. Mais le plaisir compense-t-il même exactement la
douleur
? Égale-t-il les souffrances supportées pour l’ob
que le plaisir n’ait pas d’existence positive, c’est que la somme des
douleurs
dépasse la somme des plaisirs. Mais on ne peut ad
is par M. Francisque Bouillier dans son ouvrage : Du plaisir et de la
douleur
. Voici cette théorie : Nous jouissons quand notre
Mais est-ce la seule ? La théorie précédente ne rend pas compte de la
douleur
qu’on éprouve après une grande dépense d’activité
la sensibilité, elle ne comprendrait que l’étude du plaisir et de la
douleur
. Mais on rattache en outre à la sensibilité certa
à la sensibilité certains mouvements inséparables du plaisir et de la
douleur
: suivant qu’un objet nous cause l’un ou l’autre
pour elle-même quand bien même on admettrait qu’elle renferme plus de
douleur
que de plaisir, avant tout nous tenons à la garde
’inclination est satisfaite ou non, il se produit du plaisir ou de la
douleur
. Mais plaisir et douleur sont des termes généraux
te ou non, il se produit du plaisir ou de la douleur. Mais plaisir et
douleur
sont des termes généraux ; les diverses variétés
r caractère commun la passivité. De plus, tandis que le plaisir et la
douleur
sont localisés, les émotions ne le sont pas. En g
tion définie à un double point de vue. Par rapport au plaisir et à la
douleur
: elle en est une forme, mais s’en distingue en c
du combat, ne sent sa blessure que la bataille une fois terminée. La
douleur
s’est pourtant produite, a été perçue, mais incon
it par l’action sur notre esprit d’un objet conforme à sa nature ; la
douleur
, par le contraire. Nous ne connaissons que nous ;
onne un plaisir calme, tranquille ; le plaisir du sublime est mêlé de
douleur
. Quand nous avons contemplé le sublime, il se pro
s contemplé le sublime, il se produit en nous, selon Kant, une légère
douleur
, une sorte d’aspiration vers cet infini du sublim
ient morts ; l’instinct de la nourriture lui est aussi nécessaire, la
douleur
qui résulte de la privation de nourriture n’indiq
e de la sensibilité qui est la faculté d’éprouver du plaisir ou de la
douleur
. Supposons une impression agréable au premier abo
ce cas les larmes comme un signe réfléchi ou simplement instinctif de
douleur
. Les faits ne suffisent donc pas à démontrer qu’i
plaisir, et le plaisir immédiat, dût-il entraîner pour plus tard des
douleurs
. Le laisser-aller au plaisir est la seule conditi
un pas de plus. Remarquant qu’après le plaisir venaient toujours des
douleurs
qui le dépassaient en intensité, il pensa que l’i
nce établit que les premiers entraînent toujours après eux de grandes
douleurs
: ils bouleversent l’âme, en troublent l’équilibr
à un autre. Ce qui fait mon plaisir peut être pour vous une source de
douleur
; ce qui m’afflige peut au contraire vous rendre
De plus on porte généralement atteinte à ses jours pour échapper à la
douleur
, à la fatigue de la vie, on considère donc son co
mposer des mutilations. Le corps n’est pas plus un instrument pour la
douleur
que pour le plaisir. Le corps ne nous a pas été d
in est la morale, c’est-à-dire le développement de notre personne. La
douleur
n’a pas plus de valeur morale en elle-même que le
it Rousseau. Si la vérité toute nue devait causer à autrui une grande
douleur
, et que cette douleur lui fût d’ailleurs inutile,
ité toute nue devait causer à autrui une grande douleur, et que cette
douleur
lui fût d’ailleurs inutile, nous devons la lui ép
r beaucoup d’exemples où le moral influe sur le physique. La joie, la
douleur
peuvent causer la mort d’un homme, le plaisir est
mal est donc la condition du bien. Le mal physique se résume dans la
douleur
physique à tous les degrés. D’où vient-il ? Sans
de quelques individus est la condition de ce grand bien. En outre, la
douleur
est une épreuve salutaire : c’est la meilleure de
ssimisme sur cette théorie que le plaisir n’est qu’une négation de la
douleur
. Il n’apparaît donc, selon lui, que précédé de ce
n peut goûter dans la vie est infiniment inférieure à la quantité des
douleurs
qui nous sont assurées. Dans le bilan des plaisir
ntensité et d’une certaine durée notre corps ne peut le supporter. La
douleur
au contraire dure bien plus longtemps : on ne l’o
, elle revient obséder l’esprit, si bien que le fond de la vie est la
douleur
, et que le plaisir ne vient que par instants en i
mais un plaisir ne peut même être considéré comme l’équivalent d’une
douleur
de durée égale. Il y a, dit Hartmann, plus de dou
quivalent d’une douleur de durée égale. Il y a, dit Hartmann, plus de
douleur
à entendre des sons désagréables que de plaisir à
musique harmonieuse, et si nous devions acheter ce plaisir par cette
douleur
, nous n’y consentirions jamais. La douleur est do
heter ce plaisir par cette douleur, nous n’y consentirions jamais. La
douleur
est donc en somme la loi de la vie, l’état à peu
pas aptes à goûter ce nirvana qui le charme. On ne peut dire que les
douleurs
soient en quantité supérieures aux plaisirs : des
on mathématique. Ensuite, s’il est vrai que le plaisir et fugitif, la
douleur
ne l’est-elle pas également ? La vie sensible est
re cœur pour beaucoup de sentiments à la fois. Mais, dit Hartmann, la
douleur
obsède l’esprit alors même qu’elle n’est pas actu
e subjective : bien des gens trouvent qu’un plaisir compense bien une
douleur
égale, et achèteraient volontiers une heure de bo
, prêt à se produire chez tous les hommes en quantité supérieure à la
douleur
; mais la conquête n’en est pas impossible, et il
ristote et de Platon) II, Lect. XLIII. Bouillier, Du plaisir et de la
douleur
. Aristote, Morale à Nicomaque, Livre X. Platon, P
à elle-même, indulgente aux autres, cette âme a pour ses compagnes en
douleur
des conseils pleins d’une douceur infinie et d’un
ongtemps mon âme agenouillée : Mon père a des secrets pour vaincre la
douleur
. J’irai, j’irai lui dire, au moins avec mes larme
las ! et presque heureuse, Colombe aux plumes d’or, femme aux tendres
douleurs
; Elle meurt tout à coup d’elle-même peureuse, Et
ils, si elle n’avait pressenti, même avant de les épuiser, toutes les
douleurs
. Des deux filles qu’elle perdit, l’une, l’aînée,
e on l’a dit souvent, paraît au-dessus de lui-même ; il semble que la
douleur
publique ait donné plus de mouvement et d’activit
armonie, pour son caractère majestueux et sombre, et pour l’espèce de
douleur
auguste qui y règne. Les deux premières parties p
se lasse, la paix s’éloigne, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
faiblesse ; de l’instruire par ses erreurs, par ses besoins, par ses
douleurs
même ; de lui faire sentir la main de la nature q
e : tel est le fait de la pensée, tel est le fait du plaisir ou de la
douleur
; tel est même le fait du vouloir, au sens le plu
l du mot, comme réaction ou appétition provoquée par le plaisir ou la
douleur
. Mais le psychologue ne saurait admettre que la l
is est-ce comme sujet passif que le moi doit imprimer sa marque ? Une
douleur
rendue originale par la manière dont elle est sub
ns, mais aussi dans nos sentiments profonds, dans nos plaisirs et nos
douleurs
les plus intenses, qui intéressent notre être tou
nt vibrer en toutes ses parties et aboutissent à un cri de joie ou de
douleur
sans précédents en nous. Le désespoir d’avoir per
feste, c’est l’impulsion résultant d’une sensation, par exemple d’une
douleur
intense. La sensation pénible et l’impulsion cons
eau se trouver déterminé par quelque chose de soi, à savoir sa propre
douleur
, il est évident qu’il n’est pas libre. On peut se
cas qui nous occupe, le mode de l’action contraignante exercée par la
douleur
échappe à la conscience. Il y a des raisons organ
chappe à la conscience. Il y a des raisons organiques qui font que la
douleur
produit des vagues de mouvements réflexes et de m
ici et subit le résultat, sans apercevoir les intermédiaires entre la
douleur
antécédente et l’impulsion conséquente. L’unité d
Ne vous a-t-il pas ouvert, par sa mort, la porte d’un séjour d’où la
douleur
sera bannie, et où tous seront rétribués suivant
ve expliqué, entre un passé qui l’a produit, et un avenir réparateur.
Douleur
dans le présent, donc crime dans le passé, mais e
philosophes, le monde, l’ont pris à leur tour, et ont tout effacé. Ô
douleur
de l’âme humaine, souillée d’abord des superstiti
doué de sympathie et d’intelligence est destiné à être dévoré par la
douleur
et le doute. À quoi me sert que la vie antérieure
ce Fils de Dieu, m’attestait la vérité de sa parole. Dans toutes mes
douleurs
, dans toutes mes angoisses, dans toutes mes faibl
e commisération. Cette routine aveugle d’hommes pleins de vices et de
douleurs
, et s’attachant à perpétuer dans leurs enfants le
attachant à perpétuer dans leurs enfants les mêmes vices et les mêmes
douleurs
; cette lâcheté de l’esprit qui pose des principe
ourir vos cimetières sans essuyer la sueur de son front dévoré par la
douleur
et le doute ? La ville des morts ressemble à la v
tout mon amour, toute mon espérance, toute ma vie » ; et voilà que la
douleur
et la mort me flétrissent ce que j’avais voulu sa
re humain ! XX. Avez-vous au moins des chants pour endormir mes
douleurs
? Les philosophes ont engendré le doute ; les poè
eux-mêmes d’une foule de fantômes désolés qui me peignent toutes les
douleurs
, et qui semblent tous avoir lu la terrible devise
i les poètes, qui ont tant répété sur toutes les variations ce cri de
douleur
: Mon âme est triste jusqu’à la mort ; ni les phi
e luttent confusément, comme dans le chaos. Il y a alors une crise de
douleur
et d’enfantement, de misère morale et physique ex
m’a servi de boussole et de preuve dans tout ce Discours ; oui, cette
douleur
de notre époque annonce l’enfantement d’une socié
anisme et de son culte ? que faisons-nous dans nos fautes et dans nos
douleurs
? Nous rentrons en nous-mêmes, et nous nous livro
té ; dans l’autre, une simple agglomération d’hommes, et une crise de
douleur
semblable à ces crises de notre corps où les prin
t tout à fait obscurcie pour tous, il arrive cependant que toutes les
douleurs
que la société ressent dirigent presque exclusive
es Parques et les Furies ne souffraient point avec les coupables. Les
douleurs
de nos puissances infernales sont donc un moyen d
i le Tasse, ni Milton, ne sont parfaits dans la peinture des lieux de
douleur
. Cependant quelques morceaux excellents, échappés
coup, tomba sur ses genoux au fond de la barque: il en éprouva grande
douleur
. Jamais le héros de Troneje n’avait rencontré si
e m’apprit pas cela. Je veux être mon propre camérier ! « — Hélas ! ô
douleur
! dit dame Kriemhilt, pourquoi mon frère et Hagen
t bien que c’était celle de Sîfrit. En reconnaissant l’épée, toute sa
douleur
la reprit. La poignée était d’or, le fourreau, un
on ne pouvait autrement provoquer le combat, Kriemhilt — son ancienne
douleur
était toujours là au fond de son âme — fit porter
elle fut racontée aux guerriers d’Etzel, — c’était pour eux une amère
douleur
, — que Blœde et ses hommes avaient été tués, et q
rt devant ton frère. Alors l’homme-lige de Gunther connaîtra enfin la
douleur
. Tu as causé ici tant de maux au roi Etzel ! » Il
i rougi de sang ? J’imagine que de vos blessures vous souffrez grande
douleur
. Qui que ce soit, dans ce pays, qui vous les a fa
nça de pleurer le fort Irinc ; elle s’affligeait de ses blessures. Sa
douleur
était poignante. Le noble et brave guerrier parla
-vaillant, portait les signes de la mort. C’était pour tous une amère
douleur
que l’homme-lige d’Hâwart dût succomber. Ceux du
iment. Le seigneur Dietrîch déposa à terre son bon bouclier. Plein de
douleur
et de soucis, Dietrîch prit la parole: « Pourquoi
onneur ou je souffrirai la mort, et pour vous j’oublierai ma profonde
douleur
. « — Renoncez à votre demande reprit Hagene, il n
ous défends, maître Hildebrant, d’en dire davantage. Une assez grande
douleur
m’afflige, moi guerrier exilé. « Maintenant, ajou
me un mal, mais aussi comme un progrès. Nul enfantement n’a lieu sans
douleur
. Byron nous semblait porter le signe de deux dest
ons-nous, la poésie ne faisait pas entendre aujourd’hui ce concert de
douleur
qui annonce le besoin d’une régénération sociale
de cette régénération ; si elle ne versait pas dans ces âmes, avec la
douleur
de ce qui est, le désir de ce qui doit être, elle
eux-mêmes d’une foule de fantômes désolés qui me peignent toutes les
douleurs
, et qui semblent tous avoir lu la terrible devise
âge de l’auteur, suivant son sexe, son pays, sa position sociale, ses
douleurs
personnelles, et au milieu des événements générau
comment il fit Werther avec sa propre vie, avec ses amours, avec ses
douleurs
, avec son sang pour ainsi dire. On dirait, tant i
d par la réflexion, c’est-à-dire qu’il avait été sceptique, mais avec
douleur
; et c’est alors, c’est dans la virginité de son
oésie qui, au lieu de nous porter au suicide, nous soutienne dans nos
douleurs
. Je sais que l’art a tourné aujourd’hui vers un p
ant donné un plaisir, l’être réagit pour le retenir, étant donnée une
douleur
, l’être réagit pour l’écarter, sans avoir besoin
médiat de l’état actuel. Quand un être vivant, sous l’influence de la
douleur
, fait des mouvements en tous sens et réagit énerg
iquement, il lui est inutile de concevoir la suppression future de la
douleur
; il n’a besoin que de sentir la douleur actuelle
la suppression future de la douleur ; il n’a besoin que de sentir la
douleur
actuelle, obstacle à son bien-être également sent
ir la douleur actuelle, obstacle à son bien-être également senti ; la
douleur
entraîne le besoin de changement, donc de mouveme
e, c’est-à-dire à nous détruire nous-mêmes et à changer le plaisir en
douleur
. C’est alors que nous réagissons contre le milieu
t récepteur de l’arc nerveux au segment instituteur. Le plaisir et la
douleur
, par cela même, sont ramenés à une intensité extr
a ligne de la plus grande résistance », par exemple de la plus grande
douleur
: la bombe de canon qui s’enfonce dans une murail
ions au sortir de l’Inconscient et selon le tourment de volupté ou de
douleur
de spontanés et d’égotistes organismes poétiques
umineuses Apparences, — tandis que la noire et violâtre volupté de la
douleur
s’était étendue sous l’envergure morte de l’Homme
, — quand l’Amour qu’il apportait, lui-même entraînait le poids de la
douleur
et du renoncement. Toute notre poétique légende a
poètes n’est que la survie dégénérée des rapsodes du plaisir et de la
douleur
, et des philosophes qui ne peuvent se passer d’Ed
s’éleva inquiet de sa dualité et de sa géniture et de l’heur et de la
douleur
: la Matière devint sentimentale. À travers les h
te muet et l’émotion l’analogie se dénonce, de même les sensations de
douleur
, de plaisir, de stupeur, de quiétude, se traduiro
de délié, de rare, de menu, d’aigu et de pénétrant, et de deuil et de
douleur
, o et r, s et x, pour les grandes passions, et la
de vénérer. Passivité. — Méditation Ordre. Volupté, amour, passion,
douleur
. — Instinct de se vouer. Méditation. — Vouloir pa
que sous les deux poids qu’il traîne à sa suite, l’humiliation et la
douleur
. N’importe ! C’est un commencement, cela… C’est u
it présentement sur l’adultère. Quand le génie manque, quelquefois la
douleur
travaille, mais elle ne peut pas le remplacer ! E
?… On ne sait pas, de manière à n’en pas douter, même le sens que la
douleur
donne ici à sa plainte, et l’on se dit : Est-ce u
r, c’est précisément le contraire que M. Feydeau avait à montrer. Les
douleurs
de l’adultère sorties de l’adultère, tenant uniqu
rrivée du mari, aucun remords, aucune tristesse, aucun trouble, leurs
douleurs
et leurs jalousies, après l’arrivée du mari dans
itonnés de l’intimité, mais cet affreux tu à toi de l’adultère où, de
douleur
en douleur, de pudeur en pudeur, et de honte en h
l’intimité, mais cet affreux tu à toi de l’adultère où, de douleur en
douleur
, de pudeur en pudeur, et de honte en honte, les d
le lui répéter ! Si le mariage est une alcôve, c’est bien peu, et les
douleurs
de l’adultère méritent plus de mépris que de piti
assions mêmes qu’on accuse d’égoïsme, et puisant de la force dans ses
douleurs
, en un moment où tant de voix parlaient et pleura
i persiste se soumet à la violence la plus pénible ; ce n’est pas une
douleur
enveloppée de chants, ce n’est pas même une bless
a boue ; toutes les limites de la langue, du goût, de l’art, et de la
douleur
exprimable, sont franchies. On souffre de voir un
ombien ont souvent de génie enfoui et rebelle, combien de laborieuses
douleurs
subissent ceux même qu’elle ne devra pas couronne
bien, les yeux crevés. Verlaine ne fut pas harmonieux à cause de ses
douleurs
; il fut harmonieux malgré ses douleurs. Nous n’a
pas harmonieux à cause de ses douleurs ; il fut harmonieux malgré ses
douleurs
. Nous n’avons pu l’empêcher d’être un poète. Nous
à des hontes ; il n’a aucune force de résistance et nous avons eu la
douleur
de voir cet homme, en qui pourtant vit quelque no
uer un jour de courage civique. Séduit par son charme timide, par ses
douleurs
presque vaillantes et par ses tremblantes inquiét
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