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1 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
à se reprocher que son ambition. Thucydide nous a conservé un de ses discours , qui est remarquable par la force des pensées &am
a pas autant que Périclès. Isocrate qui vint après eux, charma par un discours nombreux & cadencé, & sur-tout par cette
tout par cette douce harmonie qui a tant de pouvoir sur les ames. Son discours aux Athéniens pour les exhorter à la paix, est cé
lqu’un de nos Ecrivains du premier genre eût mis en françois tous les discours de ce célébre Orateur ; mais nous n’en avons que
triomphe que son éloquence méritoit autant que ses services. Ces deux discours ont été traduits en françois par trois auteurs di
onstant du public. Personne n’ignore que les Philippiques sont quatre discours que Démosthènes prononça devant le peuple d’Athèn
ctœ. On sçait que c’est un choix de harangues directes & d’autres discours tirés des quatre principaux Historiens latins, de
niere de s’exprimer courte & sentencieuse, ôtant toute liaison au discours , fit dire à l’Empereur Claude que son style étoit
re à lui-même, & que l’éloge l’affoiblit au lieu de l’élever. Ces discours d’appareil rendent légitimement suspect leur obje
u’eux. §. II. Des Prédicateurs François, & premiérement des discours de Morale. REservant à un autre article l’exa
emiers qui mirent quelque ordre & quelques raisonnemens dans leur discours , parce qu’on est obligé de raisonner méthodiqueme
ours son sujet, & que le Rhéteur paroît trop à découvert dans ses discours . On l’avoit obligé trop jeune à se livrer à l’exe
ple de cette solidité, de cette force de raison qui caractérisent ses discours . Mais si la logique de M. Massillon n’est pas aus
u P. Massillon, partagerent les succès. On ne trouve point dans leurs discours ces raisonnemens froids & ennuyeux, & ce
e placé au premier rang. La même raison qui nous a privé de plusieurs discours de Fénélon nous a enlevé ceux de Bossuet, qui com
r le champ. Cette facilité peut quelquefois donner plus de chaleur au discours  ; mais peut-être il n’en vaudroit pas mieux s’il
ses écrites surpassent-elles celles qui sont méditées. Le recueil des discours de l’Abbé Molinier est un excellent fond de Sermo
gue si sensiblement le génie du talent formé par le seul travail. Les discours imprimés à Avignon sous le titre de Sermons nouve
le parti de m’ensévelir dans les ténébres, n’osant me flatter que mes discours pussent avoir un mérite supérieur à la censure.”
l’Evangile, le fit changer de dessein. “J’avoue, ajoute-t’il, que mes discours ne sont pas tous d’une égale force, quoiqu’ils tr
up de force, de génie & d’éloquence ; on ne trouve point dans ses discours ces imprécations & ces emportemens qui déshon
faut avouer que ces deux qualités ne paroissent que rarement dans les discours de Tillotson ; du moins si l’on en juge par la tr
s hardis, de ces figures vives & frappantes qui caractérisent les discours des Orateurs du premier ordre. Fléchier excelloit
choses que des mots, ne cherche point à répandre des fleurs dans son discours , ni à charmer l’oreille par le son harmonieux des
eterre, & de Henriette-Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans. Ses discours , dit le P. de la Rue, étoient médités, plûtôt qu’
a plus parfaite est celle de Turenne. Il se surpassa lui-même dans ce discours  ; car les autres sont très-foibles, & péchent
é du style. Il y a des graces & de la force dans plusieurs de ses discours , mais il faut convenir, avec un excellent critiqu
e est vive & naturelle. Il y a quelques endroits foibles dans ses discours , mais c’est souvent une suite nécessaire de la di
1764., en deux vol. in-12. Un Journaliste, en faisant l’éloge de ces discours , trouvoit que l’auteur manquoit un peu de cette c
ues antithèses favorites. Mais ses beautés éclipsent ses défauts. Ses discours sont l’ouvrage d’un Prédicateur véritablement élo
tre d’autres qualités plus essentielles. Il a laissé plusieurs autres discours qu’on doit imprimer. Il y a des Orateurs qui sont
ncien Evêque de Troyes, est un Orateur exact, poli, élégant, dont les discours brillent par la netteté du plan, le choix de l’ex
uniquant par-tout sa vigueur & sa force, tous les endroits de son discours paroissoient également convainquans. “Si j’avois
geoit sans cesse. Un jour il consulta M. Daguesseau, son pere, sur un Discours qu’il avoit extrêmement travaillé, & qu’il vo
’à Paris, a tout d’un coup fleuri dans plusieurs villes ; témoins les discours sortis ou du Parquet, ou de l’assemblée des Chamb
ou du Parquet, ou de l’assemblée des Chambres de quelques Parlemens, discours qui sont des chefs-d’œuvre de l’art de penser &am
e penser & de s’exprimer, du moins à beaucoup d’égards. Voyez les discours de M.M. de Montclar, de la Chalotais, de Castillo
même noblesse & s’expriment avec la même force. §. VI. Des discours et des éloges Académiques. LEs fleurs de Rhét
pensée de Pope, & c’est celle qu’on peut appliquer à beaucoup de discours académiques. Ceux que l’Académie Françoise a recu
peut-être pas exempts de cette application, sur-tout s’il s’agit des discours des premiers Académiciens. “Il est aisé de voir,
voir, dit un Membre de ce Corps, par quelle fatalité presque tous ces discours académiques, lui ont fait si peu d’honneur : Viti
e c’est une loi dans l’Académie Françoise, de faire imprimer tous ces discours par lesquels seuls elle est connue, ce devroit êt
sévérité de ce jugement & le dégoût du public pour ces sortes de discours , j’ose avouer que j’en ai lu un grand nombre avec
principaux auteurs parfaitement bien tracés, &c. Ainsi, comme ces discours ne se relisent guéres, je crois qu’on pourroit en
e. Quoique le ton de ces sortes d’éloges ne doive pas être celui d’un discours oratoire, ils appartiennent cependant à ce genre
es, dont on ne doit pas lui tenir moins de compte que du fond même du discours . Il y a même quelques lecteurs qui les préférent
se & plusieurs autres Sociétés littéraires ont donné un choix des discours qu’elles ont couronnés ; le détail en seroit trop
2 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. le Cte Alfred de Vigny à l’Académie française. M. Étienne. »
Patru, on le sait, qui le premier introduisit à l’Académie la mode du discours de réception. Il s’avisa, à son entrée (1640), d’
croire que ses louanges étoient sincères. Je leur dis alors que, mon discours leur ayant fait quelque plaisir, il auroit fait p
s de taureaux, la société française a les réceptions académiques. Les discours de réception se ressentirent de la publicité dès
Fléchier, et je sens qu’animé par votre présence, par le sujet de mon discours (l’éloge de Louis XIV), par la majesté de ce lieu
ngue, durant bien des années, ne passa guère la demi-heure. Le fameux discours de Buffon lui-même, qui fut une sorte d’innovatio
la fin du siècle à viser à l’heure. M. Daunou remarquait, à propos du discours de réception de Rulhière, que, succédant à l’abbé
le d’un sermon de cet abbé. Garat, recevant Parny, parut long dans un discours de trois quarts d’heure. Mais, de nos jours, les
t à Louis XIV, s’en sont allés avec tant d’autres choses, le fond des discours s’est mieux dessiné : celui du récipiendaire est
et il célèbre l’ancien. En devenant plus simples dans leur sujet, les discours sont aussi devenus plus longs ; les hors-d’œuvre,
suite de la loi de progrès que nous avons signalée tout à l’heure, le discours de réception du nouvel académicien se trouve être
ux voiles et d’avoir arrangé au voile chaque pli. Dès le début de son discours , il a tracé dans une double peinture, pleine de m
Je faisais plus d’une de ces réflexions, à part moi, durant ce riche discours tout semé et comme tissu de poésie, et je me dema
de M. de Vigny. Je sais tout ce que permet ou ce qu’exige le genre du discours académique, même avec la sorte de liberté honnête
able. Cet inconvénient (car c’en est un) a été assez racheté, dans ce discours même, par la richesse des pensées, par le précieu
al, celui d’être taxé de rêve et de chimère. Mais je m’éloigne, et le discours de M. Molé, où rien n’est hors d’œuvre, me rappel
et qui a fini par être des plus intéressantes. On définirait bien ce discours en disant qu’il n’a été qu’un enchaînement de con
es, et considérer tous les aspects. Peu s’en était fallu que, dans le discours du récipiendaire, M. Étienne, à propos toujours d
i que pendant plus d’un siècle on célébrait régulièrement dans chaque discours  : cette fois la rentrée du cardinal a été imprévu
n remplie, toucher tous les points de justesse et de convenance : son discours répondait au sentiment universel de l’auditoire,
entre les hommes la distinction qu’il a posée au commencement de son discours  : il a mis d’une part les nobles songeurs, les pe
s est vidé et que la cause est entendue ? Dans toute cette fin de son discours , M. Molé s’est livré à des réflexions pleines de
3 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91
n’est autre, le plus souvent, qu’une transaction. Depuis ses derniers discours , qui sont aussi les plus éloquents, M. de Montale
le l’avoir compris, et c’est avec bonheur qu’on l’a entendu, dans ses discours sur la liberté d’enseignement, des 18 et 20 septe
eut plus qu’à se déployer ; il avait atteint toute son élévation. Son discours sur l’incorporation de Cracovie, du 21 janvier 18
devant certains spectacles, et son âme parle par sa blessure. Mais ce discours sur Cracovie fut surpassé encore par celui de l’a
s entré dans cette veine toute vive, il n’en sortit plus, et tout son discours ne fut qu’une évocation directe, personnelle, pro
le mot ne fut plus applicable que dans ce cas ; il n’y eut jamais de discours plus transportant. La noble Chambre fut près d’ou
dire que la Chambre des pairs eut son chant du cygne dans ce dernier discours de M. de Montalembert. Il y aurait eu pourtant, a
eulement logique, des observations à faire sur quelques parties de ce discours , si l’effet général n’avait tout couvert. Par exe
pas aux adversaires de s’y trop fier. Qu’on se rappelle ce spirituel discours (12 janvier 1849) dans lequel il conviait l’Assem
. Les interrupteurs évidemment n’ont rien à gagner avec lui. Dans son discours sur l’inamovibilité de la magistrature (10 avril 
et lui prêtant la main pour la première fois peut-être. Le passage du discours où le sacerdoce de la magistrature est pris et in
’accent sur ses lèvres. C’est ce même sentiment qui, dans son dernier discours sur les affaires de Rome (19 octobre), lui a fait
ône qu’elle avait dans nos cœurs. » Je n’ai rien à dire de ce dernier discours , qui retentit encore. Le passage sur l’Église d’a
rant, très propre à marquer les intentions généreuses ou ironiques du discours . Fils d’une mère anglaise, on croirait sentir dan
mprovise-t-il ou récite-t-il en partie ? a-t-il écrit des portions de discours à l’avance ou ne les a-t-il que préparées ? Ce so
aux gens du métier. Au début, il a commencé simplement par écrire ses discours et par les lire, puis par les réciter. La plume,
4 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478
é Portalis au Conseil des Anciens, débitant presque aveugle ses beaux discours . Le léger accent provençal qu’il gardait dans la
teur le plus fleuri et le plus éloquent, s’il savait s’arrêter. » Son discours , nourri de maximes, avait quelque chose d’un Nest
ait si fidèlement retenu. Lorsqu’on lit Portalis dans la suite de ses discours et de ses écrits, comme je viens de le faire, on
rouve en entier et littéralement, sauf de légères variantes, dans son Discours préliminaire sur le projet de Code civil. De même
s préliminaire sur le projet de Code civil. De même, dans son premier discours sur le Concordat (5 avril 1802), on retrouve fond
toute pareille, les beaux passages que nous avons déjà notés dans son discours au Conseil des Anciens en faveur des prêtres non
rs en réserve, dans le trésor de la mémoire, des portions entières de discours  ; et, si cet artifice est permis, c’est assurémen
e est la physique expérimentale de la législation. » Et dans un autre discours ou exposé de motifs, parlant de Montesquieu : « I
sage avait en lui toutes les piétés. Il en fit preuve dans un de ses discours les plus remarqués au Conseil des Anciens, quand
e même sentiment de piété, qui est propre à Virgile, respire dans son discours . Il établit les maximes hospitalières consacrées
re et accuse une touche plus ferme que celle qu’on rencontre dans ses discours publics ; il ose plus dans la familiarité et en c
ordat. La théorie du Code civil a été expliquée par Portalis en trois discours qui sont classiques dans la matière. On n’attend
réponse piquante, et plus vive de ton que ne le sont d’ordinaire ses discours officiels, s’adressait particulièrement à des obj
s bons esprits. Ces simples paroles qu’il a replacées depuis dans un discours public, mais dont on a ici la clef, nous rendent
, et plus doux dans le mode de résistance que ne l’était Portalis. Le discours prononcé par lui au Corps législatif, le 5 avril 
e la multitude, du courage d’ignorer et de la sagesse de croire. Ce discours tout entier est semé et comme tissu de vérités et
e cœur, mais qui n’enflamment plus la tête ». 72. [NdA] Dans ce même discours , Portalis, tout religieux qu’il est, explique en
yage en Égypte et en Syrie à propos des religieux du mont Sinaï et du discours que lui tient l’un d’eux sur les mobiles de leur
5 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre 2. La littérature militante »
Chapitre 2 La littérature militante 1. La poésie de combat. Discours de Ronsard. Les protestants : D’Aubigné et Du Bar
. Le parti des politiques : Jean Bodin. La Satire Ménippée. 1. Les discours de Ronsard ; D’Aubigné et Du Bartas. Si quelqu
é, tour à tour superbement lyrique ou âprement satirique que dans ses Discours  : jamais sa langue n’a été plus solidement et net
s théories poétiques, auxquelles il ne songeait plus guère alors. Les Discours sur les misères de France ou sur le tumulte d’Amb
ti se plut à exalter l’auteur des Semaines aux dépens de l’auteur des Discours . Oubliée en France et dans les pays catholiques,
ition. L’Hôpital ne se fait pas faute de citer à la file dans le même discours Philippe, Démétrius, Louis XII, Théopompe, Galba,
solide et efficace de raisons, et je ne sais pourquoi, quand on a ses discours du temps de la Ligue, notamment son Exhortation à
urée si basse, blâmait le goût de vaine érudition qui gâtait tous les discours  ; Pasquier s’en plaignait comme lui. Et les exemp
. Cependant les mêmes orateurs nous donnent la preuve que, hormis les discours d’apparat, ils savaient se décharger du fardeau d
es œuvres de Du Vair sont à cet égard significatives : après les sept discours du temps de la Ligue, d’une éloquence simple et v
artir de l’entrée du roi à Paris, que des harangues de cérémonie, des discours d’ouverture au Parlement de Provence ou aux Grand
strictement juridique et des gros effets de cour d’assises. Alors le discours d’affaires peut devenir une œuvre qui vaut et qui
oureux, sans ombre de prétention ni d’effets. On put lire en 1587 ses Discours politiques et militaires, où il avait versé toute
carades révolutionnaires : enfin les États, et cette fameuse suite de discours où, par un spirituel emploi de procédé satirique,
G. du Vair, Paris, 1857. Aubertin, Chabrier, ouvr. cités. 221. Six discours prononcés à Paris, un à Marseille. La septième pi
s à Paris, un à Marseille. La septième pièce, dans les Œuvres, est un discours non prononcé, un vif et fort pamphlet, que Du Vai
Ivry, au siège de Paris, et fut tué au siège de Lamballe. — Édition : Discours politiques et militaires, Bâle, 1537, in-4 ; coll
6 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
es faire sentir, que bien des gens font gloire de les renouveller. Ce discours ne sera donc point un éloge d’Homere, mais seulem
le ordonnance, caractéres démentis, pensées pueriles, sentimens faux, discours sans suite, narrations diffuses, comparaisons for
bien senti quelle difference il y avoit entre rapporter le sens d’un discours , ou faire tenir le discours même. Le poëte refroi
e il y avoit entre rapporter le sens d’un discours, ou faire tenir le discours même. Le poëte refroidiroit toujours les sentimen
dans celle des soldats, et Thersite ne tient pas contre Agamemnon des discours plus insolens qu’Achille même. Il n’y a si vailla
Et la diverse éducation ne se fait-elle pas toujours sentir dans les discours , quelque égale que soit la passion qui les inspir
richesses dont la cupidité s’est avisée depuis. Ne diroit-on pas à ce discours , qu’il y avoit plus de vertu dans le siecle d’Hom
ages ; nous avons à observer s’il se met bien à leur place, et si les discours qu’il leur prête sont du ton et dans l’ordre qu’e
, aussi bien dans les descriptions, dans les comparaisons et dans les discours , que dans les récits ; on peut dire cependant que
de répétition ; c’est quand les messagers redisent mot pour mot, les discours qu’ils sont chargés de faire. On prétend que cett
irer un sentiment tout contraire. Au neuviéme livre, il tient le même discours aux chefs de l’armée dans le dessein sérieux de l
dessein sérieux de les disposer à fuir en effet. Se peut-il que deux discours dont le but étoit si opposé, fussent précisément
en senti la difficulté ; elle prétend, pour la résoudre, que ces deux discours sont l’un et l’autre, une feinte. Je me réserve à
ai, il ne paroît pas assez soigneux du grand ni de l’agréable. Des discours Les discours qu’Homere prête à ses personnages
pas assez soigneux du grand ni de l’agréable. Des discours Les discours qu’Homere prête à ses personnages, sont une des p
que ordre, je regarde d’abord la maniere dont Homere amene et lie les discours de ses acteurs ; ensuite, si ces discours sont bi
ont Homere amene et lie les discours de ses acteurs ; ensuite, si ces discours sont bien à leur place, et enfin, si ceux qui son
çûs comme ils doivent l’être. La maniere dont Homere amene et lie les discours , est si languissante et si uniforme, qu’elle nuit
st si languissante et si uniforme, qu’elle nuit souvent à l’effet des discours mêmes. C’est toujours : un tel dit, un tel répond
ersonnage. Il nommera quelquefois vaillant, celui dont il rapporte un discours lâche ; et quelquefois sage, celui dont il rappor
te un discours lâche ; et quelquefois sage, celui dont il rapporte un discours imprudent. Quoique ces contradictions soient bien
e. Quelle différence, par exemple, entre ces deux manieres de lier un discours à un autre ? Agamemnon le conducteur des peuples
it en ces termes : superbe fils d’Atrée, etc. ou bien, en laissant le discours d’Agamemnon suspendu, superbe fils d’Atrée, inter
e l’employer, toute vive et toute agréable qu’elle est. à l’égard des discours , il y en a beaucoup qui sont à leur place, et bea
avec tant de fureur, … etc. " on peut remarquer en passant, dans ces discours , les injures grossieres, les histoires déplacées,
ere a pour la vraisemblance, en faisant tenir à ses héros de si longs discours , quand il n’est question que de se battre. Pourqu
és mal à propos en orateurs, puissent achever si tranquillement leurs discours  ? On a condamné dans un opéra de Quinault, la sce
ance ; on ne goûtoit pas que l’épée au côté, leur colere s’exhalât en discours  : cependant le contre-tems n’est pas là si consid
combats qui eût été trop ennuyeux sans cette licence. J’avoüe que ces discours délassent un peu l’esprit de la longueur et de l’
enir et à réveiller l’attention ? Je n’ai garde de confondre avec ces discours mal placés ceux que les chefs adressent à leurs t
’ils étoient entendus distinctement de toute l’armée. Il y a d’autres discours suivis que les vainqueurs adressent quelquefois à
ainqueur quelques paroles d’insulte et de triomphe ; mais non pas des discours continués et adressés personnellement au cadavre.
s grecs de devant Troye. Idoménée, fier de sa victoire, lui tient ce discours , après l’avoir tué. " Othryonée, vous serez le pl
pas encore acquis là-dessus, la finesse des derniers tems. Enfin, les discours les plus mal placés de tous, sont ceux que les ho
ages étoient encore très-imparfaits. Hector dans un combat, tient ce discours à ses chevaux... etc. Voici encore un discours d
s un combat, tient ce discours à ses chevaux... etc. Voici encore un discours d’Antiloque à ses chevaux ; car ces discours n’en
.. etc. Voici encore un discours d’Antiloque à ses chevaux ; car ces discours n’ennuyent point. " il n’est plus tems de ménager
tems de ménager vos forces ; il faut voler... etc. " on voit par ces discours , qu’Homere ne mettoit pas grande différence entre
aissé de l’imiter une fois dans cette absurdité. Je choisis entre les discours bien placés, ceux que les ambassadeurs d’Agamemno
du génie d’Homere. Outre que l’occasion demandoit nécessairement ces discours , ils sont encore rangés avec art, et dans un ordr
sse parle le premier ; une éloquence adroite fait le caractere de son discours  ; ainsi l’esprit est agréablement attaché par le
sujet heureusement. Il faut descendre à présent dans le détail de ces discours , pour y démêler quelques-uns des défauts qui sont
ût-il été plus grand, s’il eût été continu ? Achille en répondant au discours d’Ulysse, autorise d’abord son ressentiment de l’
elle soit de la passion ; outre qu’Achille ne cherche pas à orner son discours , et que ce n’est pas même son talent, son dépit n
son ne soit pas choquante, comme beaucoup d’autres répanduës dans les discours de l’iliade, j’ai cru devoir la relever, pour fai
ere ne contraste pas assez le style de son propre recit, et celui des discours de ses acteurs : ce qui me paroît cependant indis
défaut, c’est que Phénix fait entrer deux longues histoires dans son discours  ; la premiere, absolument hors de place, puisque
s sages ; qu’ainsi, c’étoit assez au poëte de faire sentir dans leurs discours l’inclination de l’âge, sans l’outrer, comme si c
t la charge de digressions. On ne sçait ce qui blesse le plus dans le discours de ce prétendu sage, ou l’envie demesurée de parl
l’impétuosité du dépit même : je ne desirerois qu’une chose dans son discours  ; c’est qu’il finît par un trait d’indignation, q
ans l’ame du lecteur le même mouvement que le reste y fait naître. Un discours doit avoir son unité comme toutes les autres part
se peut, une idée plus vive que tout ce qui précede. Si le fonds d’un discours est l’éloquence, la fin doit en être le trait le
ique, comme celui de Phénix, la fin doit en être touchante : celle du discours de Phénix ne l’est pas. Si le fonds en est l’indi
i est propre ; autrement l’oreille est blessée. Il faut de même qu’un discours composé dans un certain mouvement, soit rangé dan
agé de faire voir, contre le sentiment de Madame Dacier, que des deux discours où Agamemnon propose la fuite à ses soldats et à
ans le piége, ils arrêtent et raniment les lâches qui auront pris son discours à la lettre. Après ces préparations, il parle en
oit douté, d’autant plus aisément qu’ils avoient déja entendu le même discours , lorsqu’il n’étoit qu’une feinte. Cependant perso
es condamne. Commençons par les jugemens du poëte, renfermés dans les discours de ses acteurs. Au premier livre, Achille parle a
assuré du succès. Le sage Nestor applaudit sans restriction à tout ce discours  ; ainsi Homere n’en condamne ni l’insolence, ni l
ence n’y paroissent qu’ébauchés ; descriptions, récits, comparaisons, discours , tout présente pêle mêle les défauts et les beaut
’expression, inconnue peut-être jusqu’alors, une harmonie nouvelle du discours , et par dessus tout cela, si l’on veut, la pronon
lage des mots ; c’est ce qui met de la grace et de l’harmonie dans le discours , je prétends seulement qu’on peut avoir cet égard
mettons rien de sonore s’il n’est utile au sens ; nous voulons que le discours soit harmonieux seulement par les expressions néc
s, les comparaisons plus exactes et moins fréquentes. J’ai dégagé les discours de tout ce que j’ai crû contraire à la passion qu
7 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
plet, non rangé par ordre chronologique, comprenant des récits et des discours [Greek : lechthenta ê prachthenta], composé d’apr
hieu », « Évangile selon Marc », le premier caractérisé par ses longs discours , le second surtout anecdotique, beaucoup plus exa
e premier sur les petits faits, bref jusqu’à la sécheresse, pauvre en discours , assez mal composé. Que ces deux ouvrages tels qu
parce que l’écrit de Matthieu pour Papias se composait uniquement de discours en hébreu, dont il circulait des traductions asse
un exemplaire complet. Celui qui n’avait dans son exemplaire que des discours voulait avoir des récits, et réciproquement. C’es
me de Marc. Les Logia nous sont sans doute représentés par les grands discours de Jésus qui remplissent une partie considérable
ésus qui remplissent une partie considérable du premier évangile. Ces discours forment, en effet, quand on les détache du reste,
sus chez les synoptiques repose sur deux documents originaux : 1° les discours de Jésus recueillis par l’apôtre Matthieu ; 2° le
able, en tous cas, c’est que de très bonne heure on mit par écrit les discours de Jésus en langue araméenne, que de bonne heure
nts précis et qui sentent si bien le témoin oculaire, trouve-t-on ces discours totalement différents de ceux de Matthieu ? Comme
celui des synoptiques. De l’autre, il met dans la bouche de Jésus des discours dont le ton, le style, les allures, les doctrines
originale, le naturel, l’ineffable vérité, le charme sans pareil des discours synoptiques, le tour profondément hébraïque de ce
areil des discours synoptiques, le tour profondément hébraïque de ces discours , les analogies qu’ils présentent avec les sentenc
he de la gnose obscure, de la métaphysique contournée qui remplit les discours de Jean, parleraient assez haut. Cela ne veut pas
parleraient assez haut. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait dans les discours de Jean d’admirables éclairs ; des traits qui vie
traits qui viennent vraiment de Jésus 48. Mais le ton mystique de ces discours ne répond en rien au caractère de l’éloquence de
sur ses bords. Une circonstance, d’ailleurs, qui prouve bien que les discours rapportés par le quatrième évangile ne sont pas d
oit de composer une vie de Jésus qui ait un sens en tenant compte des discours que Jean prête à Jésus. Cette façon de se prêcher
ns naïveté, ces longs raisonnements à la suite de chaque miracle, ces discours raides et gauches, dont le ton est si souvent fau
maître 56, n’y figure qu’une seule fois 57. En revanche, le style des discours prêtés à Jésus par le quatrième évangile offre la
gie avec celui des épîtres de saint Jean ; on voit qu’en écrivant les discours , l’auteur suivait, non ses souvenirs, mais le mou
meilleur biographe, comme si Platon, tout en prêtant à son maître des discours fictifs, connaissait sur sa vie des choses capita
a tracé le quatrième évangile, et tout en inclinant à croire que les discours au moins ne sont pas du fils de Zébédée, nous adm
diverse. Matthieu mérite évidemment une confiance hors ligne pour les discours  ; là sont les Logia, les notes mêmes prises sur l
voir bien des perplexités ? On peut dire que parmi les anecdotes, les discours , les mots célèbres rapportés par les historiens,
’on excepte certains axiomes courts et presque mnémoniques, aucun des discours rapportés par Matthieu n’est textuel ; à peine no
ications qui nous rendent d’une manière si vive la physionomie de ses discours , et en se bornant à dire avec Josèphe et Tacite «
t, cependant, n’ont pas un caractère historique supérieur à celui des discours et des récits qui composent les évangiles. Elles
’on lise attentivement Matthieu, on trouvera dans la distribution des discours une gradation fort analogue à celle que nous veno
4. Souvent on sent que l’auteur cherche des prétextes pour placer des discours (ch. III, V, VIII, XIII et suiv.). 55. Par exemp
8 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
titulée : l’ombre d’Homere. Cette ode renferme l’idée générale de mon discours et de mon poëme. Il est naturel de commencer par
ice flatteuse que je lui rends avec plaisir en tant d’endroits de mon discours , et elle n’y a vû que les censures que j’ai osé f
cier. Mr De La M a un art admirable pour rendre froids et plats les discours les plus forts et les plus nobles.on diroit que M
t ce que j’ai trouvé scandaleux, et j’ai dit sur cela un mot dans mon discours auquel Me D n’a pas répondu. Les vrais caracteres
vous me dites d’Homere, et vos idées ne m’étoient point nouvelles. ce discours reprimoit bien la petite vanité que m’auroit pû d
atisfaire à ces reproches généraux pour débarrasser l’apologie de mon discours de ce qui l’auroit renduë confuse : mais elle est
nt qu’on n’aime pas les gros livres. Je continuërai en justifiant mon discours avec le moins de préoccupation qu’il me sera poss
ici quelques unes de ses réfléxions. Après une longue remarque sur le discours de Phoenix : " finissons, dit-il, par un mot qui
éressantes, par des incidents mieux préparez et moins prévûs, par des discours plus grands, mieux choisis, et mieux arrangez dan
ra choisir de l’iliade, je trouverai de lui plus d’une action et d’un discours qu’on ne prendroit pas pour être de lui. Homere a
ion, Patrocle perd par là tout le mérite et tout le pathétique de son discours , qui ne paroît plus qu’une affaire de mémoire, pl
e ; des héros qui n’osent regarder des armes ! Achille fait un grand discours à énée avant que de combattre. énée condamne ce b
acquitta fidellement de sa commission, que de répéter mot pour mot le discours qu’on l’a chargé de faire, et que le lecteur sçai
it que cette espece de répétition, on en seroit quitte pour passer le discours déja connu ; mais il y en a plus de dix autres es
nt donc jugez raisonnables. deux réponses : la prémiere, que hors les discours des messagers qu’il eut été facile de retrancher,
étail des offres de son général. Me D prétend qu’il faloit répéter le discours qu’on vient de lire un instant auparavant. commen
parole ? Quand il dit expressément qu’un homme fit à un autre le même discours qu’on vient de voir ? Faut-il qu’il employe une s
cours qu’on vient de voir ? Faut-il qu’il employe une seconde fois le discours mot pour mot ? Vous voulez apparemment confronter
Virgile, peut-être ne décideroit-on pas si hardiment pour Homere. du discours . les loüanges exagérées et les critiques injustes
orts qu’ils ont entr’eux. C’est dans ce principe que j’ai examiné les discours d’Homere ; j’y ai trouvé plusieurs défauts dont M
e par faire l’apologie des loüanges éxagérées. Homere amene tous ses discours d’une maniere uniforme et languissante : c’est to
e de maintenir les régles établies par les autres. J’ai pris pour des discours mal placez, ceux que les héros se tiennent dans l
et enfin les harangues qu’ils font à leurs chevaux. Pour exemple des discours des combattans, je n’avois pas choisi à beaucoup
our Aristote feroit de ses licences, autant de régles. D’ailleurs ces discours sont si chargez de fanfaronades, d’histoires et d
imagination sans discernement, que le P. Rapin lui reproche. Pour les discours adressez aux cadavres, Me D dit d’abord que ceux
s morts. C’est déja quelque chose ; cette défaite est un aveu que les discours sont vicieux s’ils s’adressent à des cadavres ; m
le foible de cette conjecture, qu’elle veut justifier à la lettre ces discours sans replique adressez à des cadavres. l’histoire
oit là-dessus bien des différences à examiner ; sçavoir d’abord si le discours étoit long : car je suis convenu que dans ces occ
oit échapper quelques paroles d’insulte ou de triomphe, et non pas un discours suivi ; sçavoir encore si le discours n’étoit pas
e ou de triomphe, et non pas un discours suivi ; sçavoir encore si le discours n’étoit pas fait pour les témoins qui l’entendoie
dre commun, et qu’elle blesse par une singularité excessive. Pour les discours adressez aux chevaux, on m’allegue deux raisons q
mes choses ! Ces raisons me paroissent dans leur genre au-dessous des discours mêmes qu’on veut justifier. le poëme épique, me d
P. Le Bossu, n’a-t-elle pas mieux démêlé ses idées ? La fable est un discours inventé pour corriger les moeurs par des instruct
rlent à tout, et qui font tout parler. Mais on confond encore ici des discours figurez et allegoriques avec des discours sérieux
s on confond encore ici des discours figurez et allegoriques avec des discours sérieux et naïfs ; la différence est grande. Que
vaux l’entendent ; encore nos cochers ne leur feroient-ils jamais des discours si suivis, ni si raisonnez, que ceux du sage Hect
nnez, que ceux du sage Hector et du prudent Antiloque. Mettons ici le discours même d’Hector ; je le parodierai ensuite exacteme
bienséance de stile, pourvû que le raisonnement en profite. Voici le discours d’Hector. Xanthe et Podarge, et vous Ethon et La
une autrefois. Combien de circonstances faudroit-il retrancher de ce discours pour le ramener à la nature ? Celui du sage Hecto
s excusables dans le cocher que dans le héros. J’ai remarqué dans les discours bien placez, des circonstances froides, inutiles,
re raison qui doit être leur véritable maître. Qu’ils lisent donc les discours dont il s’agit ; sans dessein de les trouver ni b
erdre ici l’occasion d’avoüer une de mes fautes. J’ai traduit dans le discours de Phoenix : combien de fois avez-vous vomi dans
e prouve évidemment, ce me semble, qu’il en a fait deux. C’est sur le discours qu’Agamemnon fait dans le ixe livre aux chefs de
il a fait à ses troupes dans le second. J’ai prétendu que de ces deux discours l’un étoit simulé, et l’autre sérieux. Me D préte
servir les véritables vûës d’Agamemnon. Ainsi de l’aveu de Me D si le discours est sérieux, Diomede est en effet un insolent ; e
ans le piége, ils arrêtent et raniment les lâches qui auront pris son discours à la lettre. Après cette préparation, il parle en
oit douté d’autant plus aisément, qu’ils avoient déja entendu le même discours , lorsqu’il n’étoit qu’une feinte. Cependant perso
tifie pas. Que répond à cela Me D ? que malgré toutes mes raisons, le discours d’Agamemnon est simulé, que Diomede en pénetre le
ent que la crainte et la consternation s’emparerent des rois après le discours d’Agamemnon. Diomede ne laisse pas soupçonner qu’
oësie, où j’appliquerai les principes que j’en ai déja posez dans mon discours . à l’égard de l’expression, nous sommes d’accord
ance que l’apologie de mon poëme n’a rien de commun avec celle de mon discours . Mes réfléxions pourroient être raisonnables, que
s en parleront toûjours avec orgüeil ; ou s’ils se forcent à quelques discours modestes, on appercevra du moins dans leur air ce
ous de nouveaux noms, les épisodes désinteressans, le grand nombre de discours semblables, les harangues des combattans, les car
les autres en ayent leur part. Mon iliade fut enfin imprimée avec ce discours sur Homere, qui m’a fait des critiques obstinez d
t sans prévention. Ces adorateurs irritez déja de la hardiesse de mon discours , ont regardé le poëme avec indignation. Autant de
énie de M. Racine fut originairement grecque ; que la conduite et les discours y fussent précisément les mêmes que dans la piece
les caracteres les plus froids et les plus bizarres. Phoenix dans son discours à Achille, auroit pû ne s’en pas tenir au vin que
. Je croirois donc qu’il faudroit définir la poësie, l’art qui par le discours en vers, imite la nature avec choix et avec un de
le de donner certaines idées, ou d’exciter certains sentimens. Par le discours , je distingue la poësie de la peinture et de quel
istingue la poësie de la peinture et de quelques autres arts ; par le discours en vers, je la distingue de l’éloquence qui imite
rêts ; c’est au lecteur à y prendre garde, et je m’en fie bien à lui. discours d’Agamemnon . dans le second livre de l’iliade, A
t la fuite ; les chefs lui applaudissent ; et voici en conséquence le discours qu’il tient à ses troupes. mes amis, héros de la
in d’Agamemnon, et en lui passant son dessein, les imprudences de son discours même. à l’égard du dessein, je ne crois pas qu’on
oûjours à réparer ma faute en l’avoüant. à l’égard des imprudences du discours même d’Agamemnon, en supposant son dessein raison
qu’il leur propose une fuite honteuse. Voilà bien des fautes dans un discours peu étendu ; et l’on ne dira pas que ce sont là d
loire, et qui les verra deshonorez. Malgré tous ces adoucissemens, le discours est encore vicieux, parce que j’y fais trop valoi
ndre dire, qu’on aimeroit mieux qu’ils ne périssent pas. Est-ce là le discours d’un général qui doit être le pere de ses troupes
être le pere de ses troupes. Voyons à présent comment j’ai rendu ce discours . Jusqu’à quand, malheureux, dans tes tristes fure
e à sa perte : c’est la passion dominante d’Agamemnon : et si tout le discours étoit aussi raisonnable, je m’en applaudirois moi
u que j’aurois dû, sans hésiter, sacrifier toûjours l’un à l’autre. discours de Nestor . après la querelle grossiere de deux r
il est le plus ferme rempart des grecs dans les sanglans combats. ce discours de Nestor est-il, comme le dit Homere, une grande
mes leçons, car c’est le meilleur parti. Mais j’ai grand peur que ce discours n’ait pas plus d’effet que celui de Nestor, qui t
imé. C’est dans ce principe que j’ai retranché bien des sentences des discours de l’iliade. Et Me D prétend que j’en ai ôté par-
encens et les autels, ils sont des passions les joüets immortels. des discours et des sentimens. les discours sont une partie du
des passions les joüets immortels. des discours et des sentimens. les discours sont une partie du poëme aussi considérable que l
avec la situation présente et avec le caractere établi : la bonté des discours consiste dans un ordre conforme aux intérests et
es pensées, et qui outre cela, de tous les arrangemens possibles d’un discours , présente le plus propre à faire croître le plais
mere : et en effet les mêmes négligences sont semées par tout, et les discours les plus importans sont souvent chargés de circon
bles que cette réponse de l’intendante d’Andromaque. Mais passons aux discours mêmes d’Hector et d’Andromaque. J’y remarque que
a douleur d’Andromaque dans toute sa force ; sentiment essentiel à ce discours , au lieu que le tour d’Homere l’affoiblit. à l’ég
timent, et à mesure que l’indiscrétion et le peu de convenance de ses discours me blessoient. Je me demandois raison de mes répu
Je ne dirai rien des changemens considérables. J’en ai rendu dans mon discours sur Homere, des raisons ausquelles il me paroît q
efois : il sentiroit par exemple que j’ai changé mal-à-propos dans le discours d’Achille, l’ironie qu’il fait sur les retranchem
du héros s’éleve un nouveau trouble ; il brûloit d’un courroux que ce discours redouble : dans un silence affreux il demeure un
vain ; le coeur plus prompt décide ; il est prest à frapper, etc. du discours d’Ulisse à Achille . la gloire vous attend, mon f
qu’Homere a des défauts, … etc. Qui feroit la recapitulation de mes discours sur l’iliade, n’auroit presque qu’à copier les mê
9 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »
litique ce que l’on pourrait appeler l’éloquence administrative : les discours , les rapports, par lesquels des avocats généraux
La Chalotais, dans son Essai d’éducation nationale, Servan, dans son Discours sur l’administration de la justice criminelle, ma
très nécessaire à notre éducation psychologique. En second lieu, les discours de la période révolutionnaire n’apportent pas un
pistes de Diderot et de Rousseau. Un faux goût d’antiquité décore les discours de toute sorte d’ornements mythologiques, grecs,
paraisons, allusions, citations qui servaient depuis deux siècles aux discours latins des écoliers. En général aussi, le dédain
ie  siècle, se retrouve chez nos orateurs : ils les écartent de leurs discours , ils construisent a priori, posent des principes
, et il travaille avec elle à établir une constitution en France. Ses discours sont substantiels, solides, faits véritablement p
était mot pour mot ce que lui avait fourni l’avocat Pellenc. Pour ses discours à l’Assemblée nationale, le même Pellenc, le Gene
ffaires, il dut recourir à des secrétaires pour la préparation de ses discours , c’était une économie de temps, et non un supplém
dans sa carrière politique : jamais le sentiment ne lui a arraché un discours , inspiré un acte ; tout en lui est d’un politique
a pente du despotisme parlementaire. C’est l’idée qui lui a dicté son discours sur le droit de paix et de guerre, le dernier de
e, volontairement un peu froide. On peut en prendre une idée dans son Discours sur le droit de paix et de guerre, où il combatta
comme il était, il dressait avec un souci méticuleux les plans de ses discours , numérotant les idées, marquant les paragraphes,
giques, qui se gravent dans les esprits ou mordent les cœurs : et son discours échappe au verbiage, aux phrases vagues et au jar
stoire tout juste comme le tableau de la politique athénienne dans le Discours pour la Couronne, de l’histoire arrangée pour per
s proclamations sont divisibles par articles et paragraphes comme des discours de Conciones. Au début, les origines révolutionna
10 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
tribune et prononçait l’éloge funèbre. Nous avons encore trois de ces discours  ; l’un est de ce Périclès, qui fut tout à la fois
araître l’envie, et donne leur place à ceux qui ont été grands. » Ce discours de Périclès, qu’il faut voir tout entier dans Thu
chez les femmes même, faisait préférer la gloire à la vie. Le second discours de ce genre que nous ayons, est de Démosthène. So
louer les guerriers morts dans cette bataille. Il faut avouer que ce discours n’est pas digne de la réputation de l’orateur. Ce
toute l’éloquence d’un ennemi et d’un rival, s’écrie, dans le fameux discours qu’il prononça contre lui : « Comment, avec ces m
mblée. Ce mouvement seul, il faut en convenir, vaut mieux que tout le discours que prononça Démosthène, après la bataille, en l’
faire un pas dans la Grèce sans trouver de grands noms. Le troisième discours que nous avons à citer est de Platon ; il est ren
ndre, et Socrate, qui l’a retenu, a la complaisance de le répéter. Le discours est censé d’Aspasie, mais on aperçoit Platon cach
eurs. Les guerriers de la Grèce, après avoir lu ou entendu de pareils discours , devaient être plus enflammés que dans les pays o
t sa vie, et l’oubli après sa mort. Au reste il paraît que ce dernier discours ne fut pas prononcé. Platon, qui ne se mêla jamai
11 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
es à développer les principes qu’on a établis sur l’éloquence dans le discours précédent ; les éloges de justice et de devoir, a
les éloges de justice et de devoir, auxquels on a été obligé dans ce discours , et les bornes qui lui étaient d’abord prescrites
eilleur ; la tristesse délicieuse et douce, que produisent en nous un discours , un tableau touchant, nous donne bonne opinion de
se représente Cicéron au milieu du barreau, animant par ses pleurs le discours le plus touchant, tenant le fils de Flaccus entre
l’âme des autres le mouvement qui nous anime, il s’ensuit que plus le discours sera simple dans un grand sujet, plus il sera élo
du sujet, ou plutôt du sentiment qu’il produit, passe de lui-même au discours . L’éloquence ne ‘consiste donc point, comme quelq
ence proprement dite ne peut donc régner que par intervalles, dans un discours de quelque étendue, l’éclair part et la nue se re
La diction n’a proprement de rapport qu’aux qualités grammaticales du discours , la correction et la clarté : le style au contrai
en rendre tellement esclave qu’elle nuise à la vivacité nécessaire du discours  ; de légères fautes sont alors une licence heureu
, n’est pas de l’éloquence. Cependant si l’orateur doit bannir de son discours la finesse épigrammatique, qui n’est souvent que
rit aperçoivent et saisissent ; et pourquoi n’y aurait-il pas dans un discours d’éloquence des traits uniquement réservés aux se
licatesse, l’avons portée jusqu’à l’excès dans nos écrits et dans nos discours . Mais, quelque peu philosophe qu’une nation puiss
oût. Venons à l’harmonie, un des ornements les plus indispensables du discours oratoire. Demander s’il y a une harmonie du style
rriger. Les anciens étaient extrêmement délicats sur cette qualité du discours  ; on le voit surtout par un passage de Cicéron1,
s, qu’on aurait mis en pièces. Deux choses charment l’oreille dans le discours  ; le son, et le nombre : le son par la qualité de
cousu ni obscur, a le premier de tous les mérites, celui de rendre le discours semblable à la marche de l’esprit, et à cette opé
ose du monde qui nous intéresserait le plus, s’en acquitterait par un discours étudié, compassé, chargé de figures et d’ornement
12 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
nos phrases, nous l’entendons : elle nous rappelle la trame de notre discours , elle nous dicte les mots qui vont suivre ; elle
uté sans fausse note. Encore faut-il que la suite de sons, musique ou discours , qui retient notre attention, soit entendue sans
à la seule pensée, souvent elle trace à notre insu le canevas de nos discours à venir, et toujours elle est un écho, un écho lo
lité. Il est difficile de mesurer avec exactitude la durée moyenne du discours intérieur pendant la journée de chacun de nous ;
détermination de la pensée8. Le mot logos avec sa double acception de discours et de pensée ou raison, permettait aux écrivains
l est question, en termes assez énigmatiques, de la suppression des «  discours  » pendant la « pure contemplation » ou dans l’« o
se rapporte que l’oraison de cette sainte « était de faire cesser les discours par intervalles pour la présence de Dieu » ; le m
ssible » ; la Mère de Chantal « réduisait la suppression des actes de discours … au temps de l’oraison ». Que de telles expressio
images, des expressions, du langage humain, … sans raisonnement, sans discours , puisqu’il s’agit seulement de recueillir le frui
s’agit seulement de recueillir le fruit et la conséquence de tous les discours précédents, goûte le plus pur de tous les êtres,
s parfait possible en cette vie, la parole intérieure cesse d’être un discours suivi pour devenir une série d’interjections sans
ôt que l’imagination s’arrête, l’esprit ne marche plus qu’à l’aide du discours . » Sur la question des origines, Condillac avait
ement les mots qui sont l’expression de ces pensées et qui deviennent discours lorsqu’il les fait entendre aux autres. » — « Phi
le intérieure. — Quand nous nous taisons, elle prépare à l’avance nos discours à venir ; l’orateur se forme par l’exercice « sou
la contemplation des choses visibles exige des idées générales et un discours intérieur ; il fait mieux : il reconnaît la préém
, Académie de médecine, 1865. 4. Sophiste, p. 263-264 : « Pensée et discours […], c’est la même chose, avec cette seule différ
ui vient de la pensée par la bouche avec des sons articulés s’appelle discours . De plus, il y a quelque chose que nous savons êt
s. De plus, il y a quelque chose que nous savons être contenu dans le discours , … l’affirmation et la négation ; quand cela se f
ensation » ; etc. — Théétète, p. 189-190 : « J’entends par pensée… un discours que l’âme s’adresse à elle-même sur les objets qu
ger ; ainsi juger, selon moi, c’est parler, et le jugement […] est un discours prononcé, non à un autre de vive voix, mais en si
eure à son travail (et date de 1896)] — On voit que Platon entend par discours intérieur la succession des pensées, la pensée di
ensée discursive. Le logos esô d’Aristote [c’est-à-dire le logos esô ( discours intérieur)], dont nous allons parler, est la rais
t en mouvement, elle est une succession ; elle est donc analogue à un discours  ; aussi le discours oral est-il sa véritable expr
est une succession ; elle est donc analogue à un discours ; aussi le discours oral est-il sa véritable expression ; l’écriture,
non par métaphore, semble-t-il, mais à parler rigoureusement, que le discours peut être vrai ou faux, comme le jugement. 7. D
se rapporte exactement au logos du Phèdre de Platon (p. 276 A), « le discours que la science écrit dans l’âme de celui qui étud
), « le discours que la science écrit dans l’âme de celui qui étudie, discours qui peut se défendre, parler et se taire quand il
, discours qui peut se défendre, parler et se taire quand il le faut, discours vivant et animé (qui réside dans l’intelligence)
ivant et animé (qui réside dans l’intelligence) du savant, et dont le discours écrit n’est que le simulacre. » Le logos esô d’Ar
même en silence, pourvu que l’on prononce intérieurement une sorte de discours  » (silentio, dum tamen quasi dicat intra seipsum)
’élan, Bossuet décrit toujours le même état ; il ne prétend pas qu’un discours de Dieu remplace la parole intérieure personnelle
de la publication de la Législation primitive. Il l’a exposé dans le Discours préliminaire de cet ouvrage, dans le 1er chapitre
elle est la seule vraie méthode en métaphysique. 50. Législ. prim., Discours prélim., p. 19, 20. 21, et ch. I, § 9 ; Dissertat
rtation, p. 262. 52. Dissertation, p. 263-264. 53. Législ. prim., Discours prélim., p. 37. 54. Législ. prim., Discours pré
4. 53. Législ. prim., Discours prélim., p. 37. 54. Législ. prim., Discours prélim., p. 35, et livre premier ; Pensées divers
re étudié, la pensée de Bonald est très confuse : voir Législ. prim., Discours prélim., p. 29, note ; Dissertation, p. 250 ; Rec
sourds-muets ne parlent pas naturellement par gestes : Législ. prim., Discours prélim., p. 28 ; Dissert., p. 264-265 ; Recherche
ltérieur (voir notre présentation) sur la continuité et la part de ce discours intérieur dans la pensée (voir notamment les diff
ourant de conscience chez William James en 1890). 2. « le logos esô ( discours intérieur) ou logos entèi psukhèi (discours dans
890). 2. « le logos esô (discours intérieur) ou logos entèi psukhèi ( discours dans l’âme) qu’Aristote oppose au logos exô (disc
entèi psukhèi (discours dans l’âme) qu’Aristote oppose au logos exô ( discours extérieur) » 3. Richard Simon (1638-1712), né et
13 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
sion dramatique. Prologue. C’est, dans le poème dramatique, un discours qui précède la pièce, et dans lequel on introduit
rlocuteurs. Ce mot vient du grec προ (pro), devant, et λογος (logos), discours  ; præloquium, discours qui précède quelque chose.
t du grec προ (pro), devant, et λογος (logos), discours ; præloquium, discours qui précède quelque chose. L’objet du prologue, c
préparatifs disparaît. Il est difficile, en effet, de croire que les discours de deux personnages passionnés aient d’autre obje
quelque description brillante qui passionne son exposition, comme le discours de Cinna aux conjurés, comme le récit de la mort
e tragique en France. Monologue et monodie. Le monologue est le discours d’un seul personnage. Encore que je n’aie point t
le mot grec pour signifier l’entretien d’un homme seul, mais bien un discours en tout semblable, sans aucune variété. J’estime
ge, par exemple, plusieurs églogues grecques et latines, et plusieurs discours du chœur dans les premières comédies, et que Stri
s comédies, et que Striblin appelle monodies, mettant de ce nombre le discours d’Électre seule dans Euripide, et un autre encore
garde, on reconnaîtra qu’il n’est pas seul sur le théâtre, et que son discours s’adresse à des gens qui le suivent en personne,
partie du poème ancien, mais non pas de l’action théâtrale ; c’est un discours qui s’adresse aux spectateurs et en leur faveur,
la vérité de l’action, quelque raison qui l’ait pu obliger à faire ce discours  ; autrement c’est un vice dans la représentation 
me à faire quelques plaintes en paroles interrompues, mais non pas un discours de suite et tout raisonné : ou bien il faudrait q
sse dans leur cœur ? Si quelqu’un était surpris à tenir tout seul des discours si passionnés et si continus, ne serait-il pas lé
gue. Le dialogue est proprement l’art de conduire l’action par les discours des personnages, tellement que chacun d’eux dise
it une raison, prise de la situation et du caractère, pour éluder les discours qu’on leur adresse ; ce qui serait alors une just
onsume quelquefois en deux ou trois répliques. Il est vrai que chaque discours fait une magnifique suite de vers, qui s’embellis
e nouvelles pensées et de nouveaux sentiments. Alors la continuité du discours n’empêche pas qu’il n’y ait une sorte de dialogue
s excursions du dialogue. Aparté. C’est le nom qu’on donne à un discours que tient un personnage, pour n’être pas entendu
s connaître. C’est la Menardière qui, dans sa Poétique, a donné à ces discours le nom d’aparté, qui a passé dans la langue drama
pe. Il y a des aparté très naturels et même nécessaires ; ce sont les discours que tient un acteur, tandis que l’autre lit une l
14 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Une Réception Académique en 1694, d’après Dangeau (tome V) » pp. 333-350
is qu’il avait sujet de s’en plaindre, et il s’en plaignit au roi. Ce discours de l’abbé de Caumartin était fort éloquent et for
it sentir tout le comique et le dramatique. Nous avons d’ailleurs les discours qui furent prononcés de part et d’autre, et nous
voisin de La Bruyère reçu l’année d’auparavant et avec un si éloquent discours , put lui dire : « Ah ! monsieur, vous ne nous avi
oche avant la cérémonie. C’était d’ailleurs la division exacte de son discours que l’orateur venait de marquer selon sa méthode.
té de ne rien dire de son prédécesseur Barbier d’Aucour. Cependant le discours tel qu’il est imprimé contient quelques éloges tr
’autant plus que cet endroit est comme enchâssé dans le tissu même du discours . Il n’y aurait pourtant rien d’absolument impossi
’il le passe sans nous… Ne vous étonnez pas, messieurs, du zèle de ce discours  : chaque mot est un trait de flamme… Cela parais
e ce ton, même alors, — surtout alors62. Il y avait dans cette fin de discours des choses d’ailleurs assez honorables sur les im
à l’instart fut réveillée. La moitié de son succès était déjà dans le discours qu’on venait d’entendre. Le public, ou du moins c
émoigner notre profonde reconnaissance. Tel est presque en entier ce discours qui fit alors tant de bruit, qu’on n’osa imprimer
te séance et sur les suites, dit que l’abbé de Caumartin « composa un discours confus et imité au possible du style de M. de Noy
a, on le voit, n’est pas tout à fait juste, et il ne manque rien à ce discours pour être en parfait contraste avec le genre de l
t que l’abbé de Caumartin lui avait d’avance soumis hypocritement son discours , que le prélat l’avait lu, approuvé, corrigé, dit
ue dis-je ? on l’avait fait servir lui-même, dans quelques phrases du discours , d’instrument et de passeport à la moquerie. Le r
sais quel esprit malin à moi inconnu jusqu’ici, a fait contre moi un discours à l’Académie, critique, caustique, satirique, com
15 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
d’expressions impropres, qui échappent, malgré qu’on en ait, dans le discours  : ou ils mettent, proportion gardée, le même soin
ire et allonger des périodes ; et peu à peu l’on en vient enfin à des discours en forme, toujours ou presque toujours en langue
forme, toujours ou presque toujours en langue latine. On donne à ces discours le nom d’amplifications ; nom très convenable en
oriare aliquis. Contresens Vice dans lequel on tombe quand le discours rend une autre pensée que celle qu’on a dans l’es
t l’art d’expliquer un chiffre, c’est-à-dire, de deviner le sens d’un discours écrit en caractères différents des caractères ord
exemple, chaque lettre était imprimée par un seul chiffre, et que le discours fût en français, ce catalogue servirait à trouver
les q, à cause de la fréquence des et, des qui, que, surtout dans un discours un peu long ; 4°. les s, à cause de la terminaiso
mot à la place d’un autre : non seulement l’harmonie et l’agrément du discours en souffriraient, par l’obligation où l’on serait
rait se servir de longues et de brèves, ce qui abrégerait beaucoup le discours . Au reste, la prosodie de notre langue n’est pas
ent de la même façon, ce qui pourrait produire de l’obscurité dans le discours . Ainsi ces quatre mots, tan, tant, tend, temps, d
u mot a, troisième personne du verbe avoir ; comme si le sens seul du discours ne suffisait pas pour faire cette distinction. En
ge que dans la conversation, et qu’on ne devrait pas employer dans le discours oratoire ; c’est ce qu’un auteur de dictionnaire
n eloqui, parler, signifie proprement et à la rigueur le caractère du discours  ; et en ce sens il ne s’emploie guère qu’en parla
ant de la conversation, les mots style et diction étant consacrés aux discours oratoires. On dit d’un homme qui parle bien, qu’i
n ne se dit proprement que des qualités générales et grammaticales du discours , et ces qualités sont au nombre de deux, la corre
e bonne foi à les acquérir. Style au contraire se dit des qualités du discours , plus particulières, plus difficiles et plus rare
t un don de la nature. Les règles ne rendront jamais un ouvrage ou un discours éloquent ; elles servent seulement à empêcher que
moins par l’imagination, qui produit en ce moment le même effet. Nul discours ne sera éloquent s’il n’élève l’âme : l’éloquence
ôt du sentiment qu’il produit, passe de lui-même et nécessairement au discours . J’ajoute que plus le discours sera simple dans u
passe de lui-même et nécessairement au discours. J’ajoute que plus le discours sera simple dans un grand sujet, plus il sera élo
la durée. L’éloquence ne peut donc régner que par intervalles dans un discours de quelque étendue ; l’éclair part et la nue se r
en avait porté la peine : la témérité du fils a prouvé la sagesse des discours du père. Cependant Cicéron paraît ici encore plu
edit nullement ce que nous avons avancé plus haut, que l’éloquence du discours est le fruit de la nature et non pas de l’art. Il
ilieu du barreau, animant par ses pleurs et par une voix touchante le discours le plus pathétique, tenant le fils de Flaccus ent
, prononcée par ce grand orateur ! L’action fait plus que d’animer le discours , elle peut même inspirer l’orateur, surtout dans
possit.   Disertus est donc celui qui a le talent de persuader par le discours , c’est-à-dire, qui possède ce que les anciens app
es de l’élocution oratoire. La clarté, qui est la loi fondamentale du discours oratoire, et en général de quelque discours que c
st la loi fondamentale du discours oratoire, et en général de quelque discours que ce soit, consiste non seulement à se faire en
lorsqu’on ne pourrait lever l’équivoque sans affaiblir la vivacité du discours . L’orateur peut même se permettre quelquefois la
assez de scrupule pour ne pas s’en affranchir lorsque la vivacité du discours l’exige. La correction et la clarté sont encore p
rection et la clarté sont encore plus étroitement nécessaires dans un discours fait pour être lu, que dans un discours prononcé 
roitement nécessaires dans un discours fait pour être lu, que dans un discours prononcé ; car, dans ce dernier cas, une action v
ils ne l’ont fait qu’eu égard aux différents objets que peut avoir le discours  : le style qu’ils appelaient simple, est celui qu
la délicatesse, l’avons portée à l’excès dans nos écrits et dans nos discours  ; mais quelque arbitraires que puissent être nos
harmonie, une des qualités qui constituent le plus essentiellement le discours oratoire. Le plaisir qui résulte de cette harmoni
timent est peut-être le mieux fondé : car, il en est de l’harmonie du discours , comme de l’harmonie poétique et de l’harmonie mu
s, qu’on aurait mis en pièces. Deux choses charment l’oreille dans le discours , le son et le nombre : le son consiste dans la qu
é des mots ; et le nombre, dans leur arrangement. Ainsi l’harmonie du discours oratoire consiste à n’employer que des mots d’un
la prévention des pédants. Ce que nous appelons ici harmonie dans le discours , devrait s’appeler plus proprement mélodie : car
s espèces de style. Mais quelque harmonie qui se fasse sentir dans le discours , rien n’est plus opposé à l’éloquence qu’un style
aise ; il ne faut, pour s’en convaincre, que lire les ouvrages et les discours même des principaux membres qui la composent. C’e
es Grands, modèle le plus parfait que nous connaissions en ce genre ; discours plein de vérité, de simplicité et de noblesse, qu
Orator, et dans lequel il traite à fond du nombre et de l’harmonie du discours . Quoique ce qu’il en dit soit principalement rela
rhéteurs ont écrit des volumes : elles servent sans doute à rendre le discours plus animé ; mais si la nature ne les dicte pas,
insipides. Elles sont d’ailleurs presque aussi communes, même dans le discours ordinaire, que l’usage des mots pris dans un sens
: cet objet est un de ceux que le récipiendaire doit remplir dans son discours de réception. Dans ce discours oratoire, on se bo
le récipiendaire doit remplir dans son discours de réception. Dans ce discours oratoire, on se borne à louer en général les tale
et le champ serait par ce moyen un peu plus libre dans ces sortes de discours , dont la matière n’est d’ailleurs que trop donnée
persuade, touche, émeut, élève l’âme : on dit, un auteur éloquent, un discours éloquent, un geste éloquent. Érudit On appe
16 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »
rquer Fénelon ; aussi nulle tradition ne put s’établir ; et les rares discours que l’on a recueillis, dans les temps où la faibl
it se passer d’éloquence ; on lit encore avec intérêt certains de ses discours qui nous mettent bien au courant des affaires. Ai
ublique ; et, comme le faisait très bien remarquer M. Brunetière, les discours chrétiens des Bourdaloue et des Bossuet ne sont p
ant Bossuet, tout est ridicule, emphatique, précieux, pédant dans les discours des prédicateurs. La vérité est, au contraire, qu
ne assez égale médiocrité. L’oraison funèbre et le panégyrique, comme discours d’apparat, restent singulièrement au-dessous des
unes prédicateurs, M. Vincent contribua plus que personne à mettre le discours chrétien dans la voie de la sérieuse et utile sim
aité du libre arbitre, la Politique tirée de l’Écriture Sainte, et le Discours sur l’histoire universelle. Une fois l’éducation
sprit, mette de côté tout désir de plaire, tire toute la force de son discours de l’étude de l’Ecriture, et de l’ardeur de sa fo
he logique et de grande rhétorique. Surtout il y a trop de tout : les discours sont trop longs. L’expérience, le travail corrigè
ses sermons. Il se préparait fortement, rédigeait presque parfois le discours , relisait son canevas ou son brouillon avant de m
se rapprocha de l’improvisation : le travail qui eut encore élevé son discours , l’eût écarté de la bassesse populaire que sa rai
ment à son usage. Mais la logique est la charpente ou le squelette du discours  : Bossuet parle à toute l’âme, de toute son âme ;
d’un homme sert à illustrer l’instruction. Il a pris de ce biais ces discours d’apparat, ne pouvant concevoir un discours chrét
Il a pris de ce biais ces discours d’apparat, ne pouvant concevoir un discours chrétien qui ne tendit à l’édification. Il ne s’e
t fait de l’éloge des morts une méditation sur la mort. L’occasion du discours en devient la base : à la lumière de la mort Boss
et. Il y a un élément personnel et lyrique encore dans ces admirables discours , envers qui l’on n’est pas juste, faute de les re
té populaire, où il ne voit qu’un déguisement de la force brutale. Le Discours sur l’Histoire universelle est d’abord un abrégé
; mais personne, avant Fustel de Coulanges, ne le verra davantage. Le Discours sur l’Histoire universelle est l’œuvre d’un théol
nseignement : son éloquence fut toujours didactique, et chacun de ses discours fut un cours. Bourdaloue n’a point de biographie 
es yeux sont clos ; la mémoire travaille pour représenter la suite du discours appris par cœur ; et parfois l’orateur reprend qu
on morale : il fait appel à son autorité pour courber le cœur440. Son discours a un caractère avant tout moral et pratique : il
n. Mais nous n’avons guère de lui que des harangues de cérémonie, des discours solennels où il s’est forcé pour être majestueux
controversistes, plutôt qu’orateurs ; la théologie déborde dans leurs discours en arides dissertations, en polémiques ardues. Le
dans ses analyses, rude, tendre, pressant dans ses exhortations. Son discours est logique, serré, clair, un peu trop orné de li
protestantes, Paris, veuve de S. Mabre Cramoisy, 1688, 2 vol. in-4 ; Discours sur l’histoire universelle, Paris, Mabre Cramoisy
17 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »
re collectif qui dit bien, en un seul mot, le sens particulier de ces discours . Ils ont, en effet, un sens particulier. Ils sont
tout à la fois sacerdotal et politique. Le livre qui a recueilli ses discours s’appelle maintenant Le Pouvoir chrétien. Du rest
la vérité morale et dogmatique du christianisme qui circule dans ces discours et qui appartient au premier curé de village auta
me l’on disait autrefois, le Carême du P. Ventura est composé de neuf discours . Rapports entre Dieu et les pouvoirs humains, — N
e, la restauration et l’affermissement de l’Empire. Eh bien ! dans ce discours où les caractères d’une restauration providentiel
nces divines, et le voilà qui se demande alors, comme dans ses autres discours il ne se l’était jamais demandé jusque-là, ce qu’
ment du livre est imposant, et nous attendions à cette place, dans ce discours final, quelque chose de péremptoire sur lequel le
ces sermons qui, s’ils ne sont pas davantage, resteront de très beaux discours prononcés devant Sa Majesté l’Empereur. Ils sont
rdra, sans souci, pour ne pas en dévier. 27. Le Pouvoir chrétien, discours prononcé à la chapelle impériale des Tuileries, p
18 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »
est censé s’occuper que de sujets à l’ordre du jour, la critique d’un discours que j’avais prononcé autrefois sur la tombe d’un
cé autrefois sur la tombe d’un de mes amis, le docteur Armand Paulin, discours qui n’avait pas moins de neuf années de date (ce
de neuf années de date (ce que le critique se gardait bien de dire), discours oublié de moi-même et que je n’avais jamais songé
oulin, que ses amis appellent un homme d’esprit, me dénonçait pour ce discours comme faisant honte à l’Académie française, comme
rire couramment deux lignes sans pataquès ; et il notait dans ce seul discours jusqu’à cinquante-trois fautes de langue et de go
oi ! je suis appelé à parler sur la tombe d’un ami intime, j’écris ce discours le matin même de la cérémonie funèbre ; je le pro
garde fidèlement le souvenir de mon ami, mais je ne pense plus à mon discours . Et vous, confrère et médecin, qui trouvez d’aill
ire. Ainsi pour le reste. Jamais, d’ailleurs, morceau ne fut moins un discours de rhétorique ni d’Académie que celui-là : c’est
19 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
ès de l’esprit humain et au maintien de la liberté. La force dans les discours ne peut être séparée de la mesure. Si tout est pe
on, les sophismes les plus révoltants remplissaient seuls de certains discours  ; les phrases de parti, que répétaient à l’envi l
té même : mais on pourrait extraire des adresses, des journaux et des discours , des pages nombreuses, dans lesquelles on verrait
importante solidarité, se sont accoutumés en France à ne regarder les discours que comme le mot d’ordre qui doit rallier des sol
ant à la véhémence du caractère, s’est empressée de justifier par des discours les doctrines les plus absurdes et les actions le
ctrines les plus absurdes et les actions les plus injustes. À qui ces discours étaient-ils destinés ? Ce n’était pas aux victime
ès des actions blâmables que la colère aurait inspirées, qu’après ces discours dans lesquels la bassesse ou la cruauté se distil
ce sont les orateurs ou les écrivains qu’il faut accuser, lorsque des discours prononcés au milieu d’un très grand nombre d’homm
prises, sans être devenues communes. Ce qui est sublime dans quelques discours anciens, ce sont les mots que l’on ne peut ni pré
yle, les idées accessoires sont susceptibles de perfectionnement, les discours des modernes peuvent acquérir, par leur ensemble,
le. Examinez tous les sujets de discussion parmi les hommes, tous les discours célèbres qui ont fait partie de ces discussions,
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Émile Augier » pp. 317-321
eau rôle. L’entrée en matière, j’allais dire l’entrée en scène de son discours a été pittoresque, et telle que M. de Salvandy l’
terprète heureux et fidèlement inspiré. M. Augier, vers la fin de son discours , n’a pas craint de dire quelques vérités au spiri
n esquissé. Le public, très attentif pendant cette première partie du discours , attendait cependant la seconde, celle où le dire
nt d’abord, au même titre, d’autres œuvres de talent. Le succès de ce discours de M. Lebrun était particulièrement agréable aux
d’indignation entre toutes celles qui s’élèvent. Un dernier trait du discours de M. Lebrun a été l’éloge de Béranger et cette e
d’Émile Augier et de Béranger. » 55. [NdA] Par M. Legouvé dans son discours de réception. 56. [NdA] L’attentat Orsini. 7. P
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235
bon temps. Les recueils de l’Académie française nous ont conservé le discours par lequel le président débuta dans les lettres p
Le président eut le prix en 1707, à l’âge de vingt-deux ans, pour un discours sur ce sujet proposé par l’Académie, « qu’il ne p
e curé de Saint-Eustache, ne peuvent contenir leur admiration pour ce discours , « que la piété et l’éloquence, est-il dit, sembl
chait quelqu’un qui fît convenablement, avec sûreté et tact, tous ces discours officiels, moins celui du premier président, de q
qui passait sa vie avec lui dans les mêmes sociétés, lui parla de son discours prochain et des divers canevas ou projets qu’il e
rs ; il lui demanda de mettre tout cela en ordre et de lui rédiger un discours qui fût en situation : ce que fit volontiers notr
si le garde des sceaux (d’ArmenonvilIe) aurait consenti à adopter un discours qu’il n’avait pas composé ; enfin si M. le premie
réciter mot pour mot. Ce qui augmente le mérite de l’ensemble de ces discours , c’est la variété des tons qu’il a fallu prendre.
sa compagnie. Hénault imita tous les tons. » On remarqua même que le discours du garde des sceaux eut quelque chose d’impératif
ette même année (1723), et il y succéda au cardinal Dubois. Il fit un discours tout à la louange de ce dernier, comme on le pens
nt il était membre, pour le recevoir, n’eut pas le temps d’écrire son Discours et demanda au récipiendaire de le lui composer ;
r de se célébrer lui-même par la bouche de son ami. En effet, dans le Discours de M. de Morville, nous lisons, et les assistants
e amitié si désirable. Et ce qui ne laisse pas d’être assez joli, le discours de M. de Morville eut beaucoup plus de succès que
s jours et des circonstances d’apparat ; qui écrivaient sous main les discours , les déclarations solennelles, et quelquefois réd
22 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
es, les mots qui composent les phrases, les phrases qui composent les discours , tout s’attire et se déploie ensemble ; tout se d
s on parle de vertu en commettant des crimes. Le premier de ces trois discours est l’Apologie ; qu’on se peigne un vieillard de
s dieux le savent, mais aucun homme ne le sait. » Tel est ce premier discours de Platon, où il a développé l’âme de Socrate ; i
montre la raison et parle en paix à ceux qui la condamnent. Au second discours , la scène change. Socrate est dans la prison, et
son pays, que répondra-t-il ?… Ô Socrate ! tu entendrais souvent des discours qui te feraient rougir… Est-ce pour tes enfants q
t par lui dire : « Marchons par où Dieu nous conduit. » Le troisième discours , beaucoup plus connu que les deux autres, est ce
te de l’œil ; nous ne perdons pas un de ses mouvements, pas un de ses discours  ; nous le voyons quand on lui amène ses deux enfa
i avaient condamné Socrate, lurent du moins avant de mourir ces trois discours où il est représenté si vertueux et si grand. Jug
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
ux qui s’y succedent les uns aux autres, à mesure que les periodes du discours se succedent les unes aux autres. Chaque genre de
le qu’elle seroit énoncée en stile prosaïque devient dans ses vers un discours éloquent qui nous frappe et que nous retenons. Po
re vivement les objets. Mais qu’on ne s’attende point à voir dans son discours une précision seche qui écarte toutes les figures
uvoir et de nous séduire, ni qui se borne aux raisons concluantes. Ce discours est rempli d’images et de peintures, et c’est à n
plus frequentes dans la plûpart des genres de la poësie que dans les discours oratoires. La rhetorique qui veut persuader notre
tôt que la rime et la césure. Suivant Horace on peut être poëte en un discours en prose et l’on n’est souvent que prosateur dans
e en un discours en prose et l’on n’est souvent que prosateur dans un discours écrit en vers. Quintilien explique si bien la na
24 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVI » pp. 64-69
XVI Ce 15 juin 1843. polyniaiserie. —  discours de lamartine a macon. — un portrait de libri. — p
rie pour quelque chose), M. de Lamartine prononçait à Mâcon un de ces discours que Granier de Cassagnac appelle crûment des gueu
) : « La langue des hommes est flexible, et elle a toutes sortes de discours  — de toutes les couleurs, — et le pâturage des pa
pas la sienne. — Rien de nouveau dans cette dernière huitaine que le discours de Lamartine à Mâcon. Paris se dépeuple, on part
ue. — Nous avons du moins de l’autre côté des détroits les admirables discours d’O'Connell. — Je vous recommande à ce sujet la f
bé en enfance, s’en va avant peu de mois mourir. 18. A propos de ce discours , le Journal de Saône-et-Loire rapporte gravement
25 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par
la démocratie en France ; la seconde fois, ces jours derniers, par le Discours dont il s’agit, et qui est à double fin. Ce Disco
derniers, par le Discours dont il s’agit, et qui est à double fin. Ce Discours , en effet, est destiné à servir d’introduction à
leterre, et en est-elle encore à chercher son établissement ? » Si le Discours de M. Guizot était purement politique, je le lais
on goût, qui sont d’accord pour s’en tenir à la littérature ; mais ce Discours n’est politique que par le sens et par le but ; i
and ils se présentent de front. Si je venais à passer sous silence ce Discours pour parler d’un livre de poésie, d’un roman anci
s’y remet aujourd’hui, et il signale cette rentrée par le remarquable Discours qu’on peut lire. À travers les interruptions et l
. C’est quand M. Guizot se livre à sa manière favorite, comme dans le Discours récent, que tout alors se tourne naturellement ch
empé qu’auparavant ; sa pensée en est sortie non modifiée. Le présent Discours , qu’il vient de publier, l’atteste. Ce Discours e
modifiée. Le présent Discours, qu’il vient de publier, l’atteste. Ce Discours est écrit de main de maître, mais aussi d’un ton
en des cas, lorsqu’on la prodigue, elle peut sembler un instrument du discours , un effet oratoire et social, bien plutôt encore
son intérieure de cette philosophie imposante. Que si l’on examine le Discours par rapport au sujet même qui y est traité, c’est
s conclusions disputées que chacun tire à soi. On relèverait dans son Discours des portraits tracés avec vigueur et relief, nota
26 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129
êt, un péril : incedo per ignes… Et voilà ce qui fait que le genre du discours académique, dont on dira tout ce qu’on voudra, es
ère Lacordaire, avait quelque effort à faire pour se mettre au ton du discours académique, de ce discours qui doit être lu et qu
ue effort à faire pour se mettre au ton du discours académique, de ce discours qui doit être lu et qui n’est, si je puis ainsi p
ous autres critiques littéraires qui y regardons de plus près. Lu, le discours trahira de grandes irrégularités de style, et plu
ux yeux, même à l’audition. Les honneurs de la séance ont été pour le discours de M. Guizot. Ç’a été celui d’un maître, d’un ora
re. Un petit détail où la curiosité l’attendait : — il a commencé son discours en disant monsieur et non pas mon père. C’est le
leurs destinées, cette vue ingénieuse semblait terminer à souhait un discours constamment applaudi. M. Guizot a pourtant voulu
27 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348
M. Villemain. — Les Mystères de Paris      61 XVI. — Polyniaiserie. —  Discours de Lamartine à Mâcon. — Un portrait de Libri. — P
e de Victor Hugo. — Affreuse catastrophe. — Vers de Victor Hugo. — Le discours du cardinal Pacca. — Sénilité fleurie. — Notes de
de l’enseignement. — Prochaine inauguration du monument de Molière. —  Discours du roi moins universitaire que celui de M. Villem
. — Vie de l’abbé de Rancé. — Inauguration de la statue de Molière. —  Discours d’Arago. — Enterrement de Charles Nodier. — Odes
d’Armand Marrast dans la question de l’enseignement universitaire. —  Discours de l’archevêque de Paris. — Le roi en conçoit de
Discours de l’archevêque de Paris. — Le roi en conçoit de l’humeur. —  Discours de M. de Montalivet, le fidus Achates du roi. — C
oi sur l’enseignement secondaire. — Peisse     215 LVII. — Réponse au discours de M. de Montalembert     218 LVIII. — L'abbé Dup
28 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32
e dans les trois portions de sa Chrestomathie, dont les deux premiers discours préliminaires sont d’importantes dissertations, e
vangélique, sa doctrine et sa manière se peuvent approfondir dans ses Discours sur quelques sujets religieux, dont la troisième
ition, publiée en 1836, contient de remarquables additions. Plusieurs discours , notamment les deux qui ont pour titre : l’Étude
que dans ses écrits subséquents, ou d’un ordre moins local, dans les discours de sa Chrestomathie d’abord, que nous trouvons M.
ut : il l’a, selon nous, dépassé de beaucoup, ou mieux, surpassé. Son discours à M. Monnard, dans lequel il discute les avantage
que Buffon, reparlant du style, aurait écrit, j’aurais, dans le même discours , et dans le style de M. Vinet en général, là enco
voir comparer avec convenance et avantage à celle de M. Vinet dans ce discours . Combien d’heureux traits d’une concision ingénie
, à un écrivain plus distingué que proclamé, à notre abbé Gerbet. Les Discours religieux, réunis au nombre de vingt-cinq, offren
Jean-Jacques ou de Fénelon, on pourrait avancer parallèlement que les discours de M. Vinet le sont à certains morceaux de Pascal
cune peut-être n’est expressément contraire ni à repousser. A part le discours sur la Foi d’autorité, où encore ce genre de foi
cette lecture en n’apercevant jamais que le chrétien. Quant aux deux discours sur l’Étude sans terme, nous y pourrions louer lo
s y pourrions louer longuement le moraliste, et même, dans le premier discours , admirer des traits d’imagination et de pensée co
plus contestée que de lui. Il a publié en 1841 un volume de Nouveaux Discours religieux ; ses nombreux articles littéraires dan
n du Cours de Littérature de La Harpe (1826), l’excellent, le complet Discours préliminaire, non signé, mais qui trahit, à chaqu
n Essai sur la manifestation des convictions religieuses (1842). 14. Discours préliminaire, tome I. 15. Par exemple, une lectu
29 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
x des mots, à la structure de la période, & à toute l’œconomie du discours oratoire, montre qu’il n’ignoroit rien de ce qui
dicte pour courir après celles que l’art suggére. On vouloit dans un discours des pointes, de jeux de mots, des traits brillans
es préceptes pour aider à trouver les pensées qui doivent composer le discours . Il explique dans le second Livre, les différente
iscours. Il explique dans le second Livre, les différentes parties du discours & l’arrangement qu’il faut y garder. L’élocut
une sorte de détail de ces regles touchant les principales parties du discours , & ce qu’il dit, peut faire plaisir à ceux mê
rce que ces figures sont, selon lui, des tours si naturels à tous les discours humains, que l’art ne fait qu’y prêter des noms,
noms, pour faire souvenir que leur variété sert à en mettre dans les discours , ce qui se présente, ajoute-t’il, comme de soi-mê
trouve une longue apologie des Sermons de St. François de Sales ; un discours sur la nécessité & les avantages de la Théolo
ctrine perverse dans ses citations. En condamnant le brillant dans le discours , il dit qu’un homme qui s’en défait écrase tous s
par le P. Gaichiés de l’Oratoire. Elles ont été recueillies avec ses Discours académiques, à Paris 1738. in-12. Il y a peu de l
s opuscules de cet Ecrivain. Dans celui-ci il exclut de la chaire les discours où l’on ne traiteroit que des mystères, où l’on n
, & il recommande cette pratique ; mais il voudroit que dans tout discours on eût pour but unique de diminuer le nombre des
de la déclamation qui leur convient, selon les différentes sortes de discours qu’ils ont à prononcer. Le ton de zéle doit domin
30 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
pas eu d’entretiens à proprement parler : chaque leçon était un seul discours du professeur, et les deux volumes ne sont autre
fesseur, et les deux volumes ne sont autre chose qu’un recueil de ces discours au nombre de vingt sur l’histoire ancienne et cel
jours, par un titre présomptueux, de rappeler Bossuet pour ce célèbre Discours sur l’Histoire universelle, et l’on a raison si l
rpasse, qui les menace par moments, ne saurait les écraser. Ce fameux Discours de Bossuet, qui fut composé (du moins la première
titre complet de l’ouvrage, et qui en exprime l’idée, est celui-ci : Discours sur l’Histoire universelle à Monseigneur le Dauph
utant qu’on le fait cette sécheresse extrême de la première partie du Discours sur l’Histoire universelle ; elle serait un vrai
i défaut, si cette première partie était capitale et le fonds même du Discours . Mais ce n’en est que l’exorde ou la narration ;
ls. Les Juifs deviennent ainsi le centre et comme la clef de voûte du Discours . Cette seconde partie va être toute une explicati
es choses de Jésus-Christ, même par l’amertume. Cette architecture du Discours sur L’Histoire universelle, à la bien prendre, es
ien prendre, est admirable en son genre : il y a deux sommets dans ce Discours  ; l’un de ces sommets est Moïse, l’autre plus éle
éloquence et de poésie présentées à l’Académie française… une page du discours de M. de La Chapelle, directeur de l’Académie, ré
31 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Ponsard » pp. 301-305
séance de l’Académie française, où M. Ponsard vient de prononcer son discours de réception, a été une des mieux remplies et à l
audissement universel. M. Ponsard a prouvé, une fois de plus, dans ce discours académique, que là, comme au théâtre, il y a des
de le louer en le jugeant, de reprendre les points principaux de son discours qui prêtent à une réponse, d’en rabattre légèreme
lace aussi dans les paroles du directeur. Mais à quoi bon analyser un discours plein de pensées, et que chacun va lire ? Je n’ai
ression même de M. Nisard, que constater la bonne qualité de ces deux discours et le retentissement que cette honnêteté, cette d
32 (1875) Premiers lundis. Tome III «  La Diana  »
oit de dire ce que je pensais après avoir lu l’excellent et spirituel discours que M. le comte de Persigny a prononcé à Montbris
, par tous nos confrères de la presse, et nous nous en félicitons. Ce discours , prononcé le 29 août dernier, à la séance d’inaug
st de nature à faire naître plusieurs réflexions. Je ne sépare pas le discours de tous les actes qui l’ont précédé, du rôle acti
d à infuser une chaleur de foi politique inaccoutumée. En revenant au discours du Forez, on retrouve là dans la piquante théorie
es yeux sans trop d’orgueil et sans trop d’envie. Mais il y a dans ce discours une autre idée toute pratique, et qui mérite qu’o
otique étincelle, c’est ce que nous nous sommes plu à relever dans un discours , spirituel assurément, mais qui n’aurait pas été
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292
ès qu’il les prodigue ou les excede, dès qu’il en fait la base de ses Discours , il cesse d’être Orateur, parce que tous les Arts
va chercher bien loin, le réduit à alonger & à faire languir son discours  ; il lui faut deux ou trois vers postiches, pour
se prêter aux idées du Tribunal qui devoit adjuger la couronne à son Discours  ; il falloit rendre un hommage à l’Auteur de la H
& les humilier par sa supériorité. Rien de plus éloquent que ses Discours , &, entre autres, celui qu’il prononça pour l
tres, celui qu’il prononça pour le Sacre de l’Electeur de Cologne. Ce Discours est un vrai modele à proposer aux Orateurs Chréti
crétaire perpétuel de l’Académie Françoise. **. L’Epopée se dit du Discours en Prose ou en Vers. Arist. Poét. ch. 1. M. Dacie
fort bien pu comprendre, sous le nom d’Epopée ou de Poëme Epique, les Discours en prose, puisqu’en effet, ils peuvent être de vé
. 13. *. Eloge de François de Salignac de la Motte Fénélon, &c. Discours qui a remporté le prix de l’Académie Françoise en
34 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 329-336
supérieure à celle des plus célebres Orateurs Grecs & Latins. Son Discours sur l’Histoire universelle est un chef-d’œuvre, q
ité de la matiere. Malgré les difficultés qui se présentoient dans un Discours dont le but est de développer le chaos des temps,
es trophées de la mort ; voilà quel doit être le but de ces sortes de Discours , & celui que l’Evêque de Meaux a rempli avec
urer, & dont par conséquent nous ne pouvons rien dire.   *. Ce Discours , dit avec raison l’Auteur du Siecle de Louis XIV
es & à son goût, & ne pas dire, dans un autre Ouvrage, que le Discours sur l’Histoire universelle n’est qu’une éloquente
35 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
uts ensemble qu’on peut imaginer. Qu’on prenne le genre qu’on voudra, discours , histoires, romans, comédies, on verra qu’il y a
elle appuie une autre vérité qui a besoin de son secours….. « Tout le discours est un : il se réduit à une seule proposition mis
portes, quand toutes les rues sont droites, égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée, la proposition est
rie. Le discours est la proposition développée, la proposition est le discours en abrégé. « Quiconque ne sent pas la beauté et l
s déranger le tout…… « Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne possède pas assez sa matière ; il n’a qu’un go
l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le discours est parfait. » Ceux qui penseraient que le mérit
ns ; et comme si les mêmes pensées ne formaient pas un autre corps de discours par une disposition différente, aussi bien que le
36 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — II. (Fin.) » pp. 198-216
 » Et il le décrit, ne faisant grâce d’aucune circonstance. On a deux discours de Bossuet sur le même sujet, ou du moins un disc
ance. On a deux discours de Bossuet sur le même sujet, ou du moins un discours entier et le précis ou canevas d’un autre qu’il p
on éprouve comme le passage d’un climat à un autre. « En suivant les discours de Bossuet dans leur ordre chronologique, a très
rconstances dans lesquelles ils ont été composés, quelques-uns de ces discours de Bossuet peuvent rebuter ou surprendre des espr
à Metz ; le second, qu’on a tout entier, l’a été également. Ce second discours est pénible, quelque peu subtil, et sent l’appare
et éternel bonheur. Et ici remarquez qu’il ne fait pas comme dans le discours de Metz où il songeait bien plus à diviser, à app
auteur (du bonheur céleste) ! pourrais-je vous renfermer dans un seul discours  ? Allons ensemble, mes frères ; entrons en cet ab
r subjuguer. Maintenant, il est juste de dire que dans ces sermons ou discours prononcés par Bossuet de 1661 à 1669 et au-delà,
eaux endroits qu’on rencontre répétés jusqu’à deux et trois fois d’un discours à l’autre. De ce nombre, je citerai tout un dével
ri de Bossuet en particulier (1663). Il y a des beautés dans ces deux discours  ; on cite souvent, de l’Oraison funèbre du père B
s années après l’oraison funèbre (1667) ; mais, chose singulière ! ce discours où Bossuet avait dû répandre les reconnaissances
37 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LV » pp. 213-214
armand marrast dans la question de l’enseignement universitaire. . —  discours de l’archevêque de paris. — le roi en conçoit de
discours de l’archevêque de paris. — le roi en conçoit de l’humeur. —  discours de m. de montalivet, le fidus achates du roi. — c
que l’éclectisme a toujours mal menés et méprisés avec hauteur. — Le discours de l’archevêque de Paris au roi, à l’occasion de
e. Le roi s’est fâché de ce qui avait l’air d’une leçon. En lisant ce discours assez embrouillé de l’archevêque, on se demande s
38 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXV » pp. 299-300
çaise. La séance pour la réception de M. Mérimée a eu lieu le 6 ; le discours du récipiendaire a complétement réussi. M. Mérimé
eaux peuvent l’être en Espagne. — Nous allions oublier de dire que le discours de M. Étienne (auteur des Deux Gendres), qui répo
tion. Une autre remarque nous est suggérée encore ; c’est que dans ce discours d’Académie, M. Mérimée ne s’est en rien départi d
ible, et un genre d’audace bien que née d’une peur. Tout cela rend ce discours sobre très-piquant.
39 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
de ses comédies ne pêche par le plan & l’ordonnance. Il donne un discours sous ce titre : Térence justifié, ou discours sur
ordonnance. Il donne un discours sous ce titre : Térence justifié, ou discours sur la troisième comédie de Térence, adressé à M.
discours sur la troisième comédie de Térence, adressé à M. Ménage. Le discours fit effet. Il mortifia celui qui l’avoit occasion
n 1652, donna une édition de ses œuvres. Il y avoit mis sa réponse au discours de d’Aubignac, précédée de ce même discours. Cet
y avoit mis sa réponse au discours de d’Aubignac, précédée de ce même discours . Cet abbé regarda cela comme un outrage. Il se re
gnac parut sans aucun changement. Il le fit imprimer avec son premier discours sur Térence. Le tout fut donné sous ce titre : Té
que Corneille n’avoit pas cité la Pratique du théâtre dans ses trois Discours sur le dramatique. On sçait que la Pratique du th
ries. On n’estime point les vers de Pélisson, mais bien ses excellens Discours pour M. Fouquet, son Histoire de l’Académie, &
40 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »
ntôt Guizot, qui fournissait au maréchal de Gouvion Saint-Cyr le beau discours sur la loi militaire de 1818. Deux orateurs domin
chancelante. Un des plus grands monuments de son éloquence, c’est le discours par lequel il refusait d’admettre dans le corps é
brûlants. Plus clairvoyant que les prélats qui s’inquiétaient de ses discours , il tâchait, en saisissant le plus vif des consci
tifique. Mais l’affaire du P. Didon, ce n’est pas le livre : c’est le discours , l’action directe et personnelle sur les âmes.
, 1816. in-8 ; Procès de Pierre Clavier-Blondeau, 1810. in-8 ; Simple discours de Paul-Louis, vigneron de la Charonnière, aux me
ambassadeur à Naples en 1822. Il s’était séparé des libéraux en 1820. Discours . 2 vol. in-8, 1865. — Le comte Max.-Séb. Foy (177
s ou individuels les anciens soldats de la Révolution et de l’Empire, Discours , 2 vol. in-8, 1826. 690. Camille Jordan (1771-18
cours, 2 vol. in-8, 1826. 690. Camille Jordan (1771-1821), Lyonnais. Discours . in-8. 1826. — Le duc Victor de Broglie (1785-186
doctrinaires, plusieurs fois ministre sous Louis-Philippe : Ecrits et Discours . 1863, 2 vol. in-8 ; Souvenirs, 4 vol. in-8, G. L
la philosophie grecque et la religion chrétienne, 1833, 2 vol. in-8. Discours , 1828, 2 vol. in-8. Mélanges de littérature et de
faça après 1830. A consulter : Vie politique de M. Royer-Collard, ses discours et ses écrits, publ. par M. de Barante, 1861, 2 v
les Derniers Jansénistes. Spuller, Royer-Collard, 1895, in-16. 693. Discours du 17 mai 1820, sur la loi électorale. 694. Disc
5, in-16. 693. Discours du 17 mai 1820, sur la loi électorale. 694. Discours du 21 nov. 1815, sur l’inamovibilité des juges.
694. Discours du 21 nov. 1815, sur l’inamovibilité des juges. 695. Discours à propos de la loi sur la presse (janvier 1820) :
émoires pour servir à l’histoire de mon temps, 1858-67, 8 vol. in-8 ; Discours académiques, 1861, in-8 : Histoire parlementaire
scours académiques, 1861, in-8 : Histoire parlementaire de la France ( discours prononcés aux Chambres de 1819 à 1848), 5 vol. in
lat et de l’Empire, 20 vol. in-8. 1845-1802 ; De la propriété, 1848 ; Discours parlementaires, publ. p. Calmon, C. Levy, 16 vol.
41 (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458
Discours préliminaire On ne sçauroit si peu réussir qu’
, et non plus les personnes à ménager. Quoique ce ne soit ici que des discours séparez, faits chacun à l’occasion d’une seule tr
ient ni l’habitude, ni le talent des vers, à quoi j’ajoûte un nouveau discours sur les vers mêmes, et sur le degré de poësie qui
valoir plus en dix jours que dix années de ses propres réflexions. Discours 1 Premier discours sur la tragédie, à l’occasi
rs que dix années de ses propres réflexions. Discours 1 Premier discours sur la tragédie, à l’occasion des machabées. Ces
Premier discours sur la tragédie, à l’occasion des machabées. Ces discours , comme je l’ai dit, n’ont pas pour but mon apolog
qu’il soit présent dans chaque scene, et qu’on ne s’y permette aucun discours , qui sous prétexte d’ornement, puisse distraire l
assujetissement aux conditions qui constituent les vers, ou comme les discours et les pensées mêmes réduites à ces conditions. F
ficateurs ; et les autres reproches ne pouront plus tomber que sur le discours même. Il se présente un peu plus de réflexions à
nte un peu plus de réflexions à faire sur la versification entant que discours  ; et je vais tâcher de les mettre dans le plus gr
ur de ses promesses ; tout cela répand de soi-même un sublime dans le discours qui le plus souvent ne coûte pas plus qu’une autr
’être naturel ; je veux dire de ne faire tenir aux personages que des discours tels que la nature les inspireroit à des hommes q
ous trois ont succombé aux vices de leur tems, pour ce qui regarde le discours  : j’ose même avancer qu’il leur a fallu, je ne di
ai à lui répondre qu’en ne négligeant rien de ce qui la regarde comme discours , j’ai dit en même-tems tout le nécessaire à l’aut
on des vers qui ne manquant d’aucune des conditions que je demande au discours , soient d’ailleurs désagréables à l’oreille ? à p
ux vers, ne sera jamais que l’assemblage de toutes les convenances du discours , jointes exactement aux regles de la versificatio
es du discours, jointes exactement aux regles de la versification. Discours 2 Discours à l’occasion de la tragedie de Romu
, jointes exactement aux regles de la versification. Discours 2 Discours à l’occasion de la tragedie de Romulus. Comme on
ouvelles que pour eux, et qu’ils sont tout étonnés de savoir, que des discours du monde, ramassés sans choix, sans examen et san
pour le spectateur ; et ils ne sont autre chose que l’assemblage des discours qu’on leur fait tenir. On peut bien dire qu’un pe
e les gens sur leur parole, parce qu’alors il y a une personne et des discours  ; ce n’est pas de même au théatre, ce sont les di
rsonne et des discours ; ce n’est pas de même au théatre, ce sont les discours qui constituent la personne, et il n’y a rien à d
s du succès de ses artifices et de sa rage ? On ne devine point leurs discours  ; et, dès qu’ils parlent, on sent qu’ils ne peuve
et que la reconnoissance est consommée, la laisser dégénérer en longs discours sur l’état présent des choses, à moins qu’ils ne
ntimidoient ou regagnoient les esprits. S’ils avoient tenu de pareils discours par prudence, ils ne les auroient pas tenus de ce
que le spectateur assiste à des événemens et non pas simplement à des discours , comme dans la plûpart des pieces. Je ne recomman
se des mesures de Proculus, que le besoin que j’en avois moi-même. Discours 3 Discours à l’occasion de la tragedie d’Inés.
de Proculus, que le besoin que j’en avois moi-même. Discours 3 Discours à l’occasion de la tragedie d’Inés. à l’occasion
à l’action, les uns par leur silence même, comme les autres par leurs discours . Quand Alphonse a écouté Henrique qui, malgré les
ion, et que l’ame en est quelquefois plus fortement remuée que par le discours . Ainsi cette conduite que la parodie fait regarde
ortes pour déployer assez de passion, ou ils n’ont pas mis dans leurs discours ces mêmes délicatesses, ni cette même chaleur qu’
mêmes délicatesses, ni cette même chaleur qu’ils prodiguent dans les discours des amans : en un mot ils ont moins fait sentir l
l’une à l’autre, ce que la vertu exige qu’elles se soient ; que leurs discours , que leurs actions soient tout ensemble passionné
doit les laisser. Après quoi l’auteur ne doit plus perdre de tems en discours qui, tout beaux qu’ils seroient, auroient du moin
croissent ; et ses défauts diminuent par l’élégance singuliere de ses discours . Corneille n’avoit pas encore ces scrupules : il
tendrir sur ce qu’on leur confie et sur ce qui arrive ; et à quelques discours près qu’ils sement dans la piece, plûtôt pour lai
se dans leur coeur ! Si quelqu’un étoit surpris à tenir tout seul des discours si passionnés et si continus, ne seroit-il pas lé
t. Par exemple, je me reproche d’avoir, contre ce principe, outré les discours d’Alphonse dans la troisiéme scene de ma tragedie
public. Le dialogue est proprement l’art de conduire l’action par les discours des personnages, tellement que chacun d’eux dise
eût une raison prise de la situation et du caractere, pour éluder le discours qu’on lui adresse, ce qui seroit alors une justes
ennemi de Pharnace ! vous, seigneur ! ne se lie point directement au discours de Xipharés. Ce n’est là, si l’on veut, qu’un déf
J’ai dit qu’un second défaut du dialogue est de ne pas répondre à un discours tout ce qu’on y doit répondre. Dans le troisiéme
ais il est faux au fonds et dans l’ordre des sentimens, parce que les discours d’un des personnages ne font pas sur l’autre l’im
qu’il étoit vaincu, il se contente d’entamer de tems en tems quelques discours que Chimene interrompt autant de fois, comme si e
; et c’est en vûë de ce pathétique, qu’il a arrangé le silence et les discours de ses personnages. On étoit trop heureux alors d
Iphigenie encor n’y sera pas long-tems. Conçoit-on que sur un pareil discours , Achile, qui vient exprès, pour épouser Iphigenie
ant plus nécessaire. Excepté les délibérations et les conseils où les discours doivent être graves et continus, le reste demande
nsomme quelquefois en deux ou trois repliques. Il est vrai que chaque discours fait une magnifique suite de vers qui s’embelliss
ut son désespoir, sans que personne l’interrompe ; i 299 et ces trois discours consomment la scene entiere. Toute vive qu’elle e
sans laisser voir ce qu’il pense. On est impatient des effets que les discours des acteurs font les uns sur les autres. Ce sont,
de nouvelles pensées et de nouveaux sentimens. Alors la continuité du discours n’empêche pas qu’il n’y ait une sorte de dialogue
n ai été garanti que par un peu d’attention aux effets du théatre. Discours 4 Discours à l’occasion de la tragedie D’Oed
ti que par un peu d’attention aux effets du théatre. Discours 4 Discours à l’occasion de la tragedie D’Oedipe. J’exposer
et la représentation d’une piéce, que les beautés et les défauts des discours se sentent mieux dans la lecture, au lieu que la
contre nature, qu’un héros, qu’une princesse asservissent tous leurs discours à un certain nombre de sillabes ; qu’ils y ménage
it d’une recherche aussi puerile que pénible ? Que cette mascarade du discours est étrange ! Et n’est-ce pas le triomphe de l’ha
ne ; faites disparoître ses rimes ; vous ne retrouverez plus dans les discours qu’une élegance naturelle et proportionnée aux ra
vers sublime, et peut-être, de proche en proche, une longue suite de discours . M. Despreaux m’a dit lui-même qu’il avoit été v
ine et Severe, dites-vous, sont les véritables maîtres du théatre. Ce discours est d’un homme sensible et qui est frapé vivement
, plutôt qu’exposer des sentimens. Au lieu de ne se permettre que des discours naturels, on les surcharge d’expressions poëtique
ces avantages, qu’il reste à la prose celui d’être plus maîtresse du discours . Vous n’aviez, pour me combattre, à m’objecter qu
42 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307
rnière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. Lundi 4 juillet 1853. Je comptai
nt : il a commencé, en quelques paroles très émues, par préconiser le discours éloquent qu’on allait entendre, et que, disait-il
philosophie-là touche de bien près à la sophistique. Bossuet, dans le Discours sur l’histoire universelle, après avoir énuméré l
utre espèce de philosophie, qui ne consistait point en disputes ni en discours , mais dans la frugalité, dans la pauvreté, dans l
e qui, plus tard, s’apaisa fort et s’évanouit. Mais comment, dans son discours , M. Mignet n’a-t-il pas même mentionné ce morceau
pas ? Il s’agissait de faire applaudir par un auditoire de salons un discours dont les allusions allaient adroitement flatter e
lles il s’abandonnait quelquefois, il retrouvait l’onction. Il y a un discours prononcé par lui à une distribution des prix du c
ment ornée et même assouplie, cette manière, dans les derniers de ses discours . Il garde pourtant une certaine monotonie d’ensem
n’a jamais rien eu à faire avec les grâces négligées. Dans le dernier discours sur Jouffroy, il me semble avoir sacrifié plus qu
critique littéraire, et M. Mignet en a mêlé un peu trop à son dernier discours , sans compter que son apprêt était à double fin.
43 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LE COMTE MOLÉ (Réception à l’Académie.) » pp. 190-210
it La Bruyère, lequel s’en est si fort souvenu dans la préface de son discours de réception. Mais ces petits groupes très-mobile
déclarer, même s’il m’arrivait par mégarde de me risquer à toucher au discours de M. Dupin. Pas un mot de politique, ceci seulem
it le plus, la société française elle-même ? M. Molé, au début de son discours , a parlé avec modestie, avec émotion, des jours d
ernard, et dont l’éloge l’a ramené à ce touchant souvenir. De tout le discours de M. Dupin, j’aime à me rappeler un mot qui aura
ître une teinte marquée de cette époque qui se réfléchissait dans son discours  ; c’était un certain accent de doctrines religieu
is d’en faire preuve à loisir. Je ne relèverai que quelques traits du discours çà et là. On a fort applaudi et l’on goûte de nou
nt ministres, etc. Vous voyez, messieurs (l’ouvrage est sous forme de discours ), par le seul énoncé, que cette partie des devoir
nt d’elle-même au bon point. 103. Il est juste de reconnaître que le discours de réception qui est, à proprement parler, le men
par Richelieu. Le premier académicien qui ait introduit la mode de ce discours est Patru. Il imagina, à son entrée (1640), d’adr
e croire que ses louanges étoient sincères. Je leur dis alors que mon discours leur ayant fait quelque plaisir, il auroit fait p
44 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
é par le vieux marquis, a décidé que Maréchal serait le porte-voix du discours . A défaut de talent il a des poumons. Il saura li
ue. Je passe sur l’invraisemblance d’un parti réduit, pour rédiger un discours , à emprunter la plume d’un bravo de lettres. Mais
n dans la foule, la licence est déjà terrible ; mais, qu’à travers le discours de l’orateur ou le journal du publiciste, elle fr
oue. Le second acte nous introduit chez M. Maréchal, tout glorieux du discours confié à sa voix de chantre. Tandis qu’il déclame
n lui l’homélie qu’il vient de mettre au net pour son sot patron. Les discours font d’étranges miracles dans la comédie de M. Au
Aux arguments du vieux libéral, le légitimiste frais éclos oppose le discours que va prononcer son ancien patron. « C est moi q
pie, la baronne brouille Maréchal avec son parti, en lui retirant son discours . Le comité vient de décider qu’il serait récité p
que lui fait son père d’écrire pour Maréchal une réponse véhémente au discours ultramontain qu’on lui a volé ? Le bourgeois, fur
ents à vue d’un charlatan politique ! il fabriquera sans scrupule les discours postiches d’un tribun de paille ! il se fera le s
en nettement de Giboyer père. Il réussit pourtant, et avec tapage, ce discours révolutionnaire récité par un député posé, la vei
quence, et quels sauts périlleux ne lui ferait pas faire l’appât d’un discours . Le dénouement était compromis : la comédie pench
45 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — II. (Suite et fin.) » pp. 436-455
quérant, qu’il nommait le Libérateur… Puis est venue une citation du discours de Bernardin de Saint-Pierre sur l’aigle, — l’aig
e. » Mais le Nestor mélodieux n’en avait pas assez pour prononcer son discours en séance publique ; ce fut François de Neufchâte
Neufchâteau qui le lut pour lui. Je ne sais s’il le lut mal, mais ce discours très long et plein de hors-d’œuvre, venant après
is ce discours très long et plein de hors-d’œuvre, venant après trois discours consécutifs, parut peu agréable à l’assemblée. Éc
son échec du mieux qu’ils peuvent ; mais la conclusion, c’est que ce discours est venu une heure trop tard, et qu’il a paru rem
érée dans la Gazette de France du 28 novembre, disait, en arrivant au discours de Bernardin de Saint-Pierre : Peut-être l’atten
ois de Neufchâteau de la prendre pour lui ; la première partie de son discours a été écoutée, et elle méritait de l’être. Trois
xons, Clovis, Louis XIV. Je n’ai rien retenu de la dernière partie du discours qu’une longue nomenclature de noms et de personna
suis désarmée. La comparaison de l’aigle qui ne vint qu’à la fin du discours après l’homélie philosophique, et qui, détachée a
x aimé applaudir, dans la première partie de la séance, un passage du discours de Raynouard où, parlant de je ne sais quel poète
capable de se plier aux divers emplois, j’aurais cité précisément ce discours . Et sur cette critique que je viens de faire en p
46 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
Discours sur le système et la vie de Vico Dans la rapid
ceux qui ne pouvaient entrer ici ont été rejetés dans l’appendice du discours . Jean-Baptiste Vico, né à Naples, d’un pauvre li
était plus étudiée que dans les Méditations de Descartes, et dans son Discours sur la méthode, où il désapprouve la culture de l
rassée, et par laquelle il régnait sur l’Europe. Il faut voir dans le discours où il compare la méthode d’enseignement suivie pa
u’il a publiés depuis, n’ont plus un caractère polémique. Ce sont des discours publics, des opuscules, où il établit séparément
ius fixa ses idées et détermina la conception de son système. Dans un discours prononcé en 1719, il traita le sujet suivant : « 
afficha ses thèses de omni scibili. En effet Vico n’avait pu dans un discours montrer que la partie philosophique de son systèm
fréquemment par les vice-rois espagnols ou autrichiens à composer des discours , des vers, des inscriptions pour les occasions so
’assure sa gloire, et je ne refuse point sa mort8 ! » Appendice du discours Cet appendice renferme la vie de Vico, la lis
ie de Vico, que nous avons déjà donnés au commencement et à la fin du discours . Vico naquit en 1668, et non en 1670, comme on le
place lui donna l’occasion d’exposer partiellement, dans une suite de discours d’ouverture, les idées qu’il devait réunir dans s
on doit y suivre, des fins de l’homme, du citoyen, du chrétien. » Ces discours , généralement admirables par la hauteur des vues,
étiez tentés d’attribuer à un dieu plutôt qu’à vous-mêmes ? — Dans le discours de 1700, Dieu, juge de la grande cité, prononce c
indiquer l’ordre naturel dans lequel nous les devons apprendre. — Les discours de 1699 et de 1700 sont les seuls qu’on ait conse
lume du Recueil des Opuscules de Vico. Nous avons parlé déjà de deux discours plus remarquables encore (De nostri temporis stud
Damiano a été reproduite en 1821, par M. Colangelo11. On a vu dans le discours , comment Vico abandonna la méthode analytique qu’
s donné un extrait. Les autres pièces sont moins importantes. — 1715. Discours sur les repas somptueux des Romains, prononcé en
loisir de composer La Science nouvelle (Voy. l’avant-dernière page du discours .) — Lettre fort belle sur un ouvrage qui traitait
rd ennemi de Vico, Aulisio se réconcilia avec lui après la lecture du discours De nostri temporis studiorum ratione. Nous n’avon
gue à celle du dernier morceau qu’il a écrit en prose (Voy. la fin du Discours ). C’est une réponse au cardinal Filippo Pirelli,
, nous avons rapporté seulement le nom de l’auteur. France. Bossuet. Discours sur l’histoire universelle, 1681. — Voltaire. Phi
t les mœurs des nations, commencé en 1740, imprimé en 1785. — Turgot. Discours sur les avantages que l’établissement du christia
ssais sur l’histoire de l’humanité, 1780. — Price… 1787. — Priestley. Discours sur l’histoire ; traduits. Allemagne. Iselin. Hi
47 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »
Les Odes de Jean-Baptiste Rousseau. — § II. La Henriade de Voltaire ; Discours en vers ; Epîtres et satires ; Poésies légères. —
pplication habile d’une recette. § II. La Henriade de Voltaire. Discours en vers ; Êpîtres ; Poésies légères. Voltaire a
n écrivain en vers, il est souvent poète. Tel nous le voyons dans ses Discours en vers, dans ses Épîtres et ses Satires, et surt
mme on l’a dit, être tout le monde. Je mettrais au troisième rang les Discours en vers sur l’homme, parce que Voltaire y prêche.
e. C’est en effet sa morale à lui. Celle des païens est meilleure. Le discours qui nous conseille d’être modérés en fait de scie
crets de la nature : Felix qui potuit rerum cognoscere causas !… Le discours septième nous enseigne que la bienfaisance est la
mieux, avec Épictète et Marc-Aurèle, le reconnaître à nos devoirs. Le Discours sur la liberté nous laisse libres de croire qu’el
sur la liberté nous laisse libres de croire qu’elle n’existe pas. Le Discours sur la modération nous invite à nous ménager dans
ager dans les plaisirs pour être en état de recommencer. La morale du Discours sur la nature de l’homme, est qu’on n’y connaît r
erdre son temps à la chercher. Enfin je ne vois qu’une vérité dans le Discours sur l’envie, c’est qu’il ne faisait pas bon criti
er de Saint-Lazare vint le chercher pour l’échafaud ! 36. Lamotte, Discours sur l’ode. 37. Discours IIe. 38. Stances à M. 
e chercher pour l’échafaud ! 36. Lamotte, Discours sur l’ode. 37. Discours IIe. 38. Stances à M. d’Arnaud. 39. En 1819.
48 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106
Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) [ Discours ] I C’est d’Italie que partit le signal e
réagir contre la licence croissante des mœurs. Lisez à cet égard les Discours politiques et militaires de La Noue ; la Sagesse
même. De ces trois intentions, la première se marque surtout dans les Discours du brave La Noue, si l’on ne saurait être en effe
i tous ou presque tous y sont demeurés depuis lors. La Noue, avec son Discours sur les Amadis, n’a pas prévalu davantage contre
château d’Odos] 1º Les Sources. — Brantôme : Les Dames Illustres, Discours  VI, article 6 ; — Bayle : Dictionnaire historique
s de la France]. Voyez encore sur Amadis de Gaule : La Noue, dans ses Discours politiques et militaires. Le sieur des Essars n’e
La Pléiade française ; — Sainte-Beuve, loc. cit. ; —  F. Brunetière : Discours prononcé à l’inauguration de la statue de J. du B
Ronsard, le prosateur ou l’orateur se développent en lui ; — [Cf. les Discours des misères de ce temps] ; — et, à ce propos, du
ard ; — et de la parenté du genre lyrique et du genre oratoire. — Des Discours de Ronsard comme témoins de cette parenté. — L’in
comme témoins de cette parenté. — L’inspiration patriotique dans les Discours . — Si du Bellay a eu le pressentiment de la satir
cours. — Si du Bellay a eu le pressentiment de la satire, ce sont les Discours de Ronsard qui l’ont constituée comme genre dans
un avant-goût des Provinciales [Cf. Sacy, Variétés littéraires]. — Le Discours merveilleux des déportements de Catherine de Médi
c à en mentionner ici les principales rééditions, qui sont : Celle du Discours merveilleux, dans les Archives curieuses de l’his
y [Paris, 1510 ; † 1590, Agen] 1º Les Sources. — Bernard Palissy, Discours admirables de l’art de terre, édit. B. Fillon, t.
forme de vanité particulière aux « autodidactes ». — La dédicace des Discours admirables au seigneur de Pons. — L’œuvre de Pali
urront apprendre à multiplier et augmenter leurs trésors, 1563 ; — et Discours admirables de la nature des eaux et des fontaines
ison de Montluc et de La Noue ; — supériorité morale du second. — Les Discours politiques et militaires. — Ils sont l’ouvrage de
s. — Curieux rapports entre Bodin, Palissy et La Noue. — Division des discours de La Noue : Discours militaires proprement dits
entre Bodin, Palissy et La Noue. — Division des discours de La Noue : Discours militaires proprement dits [11, 13, 14, 15, 16, 1
e la guerre avec une page célèbre des Soirées de Saint-Pétersbourg. —  Discours politiques [1, 4, 6, 12, 20, 21, 22] ; — Comparez
i IV. — Mais les plus intéressants pour l’histoire des idées sont les Discours moraux [5, 3, 5, 6, 7, 10, 19, 23, 24, 25] et par
ours moraux [5, 3, 5, 6, 7, 10, 19, 23, 24, 25] et parmi ceux-ci, les Discours  23, sur la pierre philosophale ; 6, contre les Am
s ; — La Noue précurseur de Bossuet [Maximes sur la comédie] dans son Discours contre les Amadis ; — et de Rousseau dans son Dis
édie] dans son Discours contre les Amadis ; — et de Rousseau dans son Discours contre les Épicuriens. — C’est dire de lui qu’il
de lui qu’il est surtout un « moraliste ». — La composition dans les Discours de La Noue ; — le tour oratoire ; — la fermeté de
eté de la langue et du style ; — la passion patriotique. — Succès des Discours . — Quelques mots des Mémoires de La Noue. — Sa mo
Mémoires de La Noue. — Sa mort au siège de Lamballe. 3º Les Œuvres. —  Discours politiques et militaires du sieur François de La 
s, 1896 ; — Villemain, Éloge de Montaigne, 1812 ; — J.-V. Le Clerc, «  Discours sur la vie et les ouvrages de Montaigne », en têt
liaison avec Estienne de La Boétie ; — et à ce propos du Contr’un, ou Discours sur la servitude volontaire, qui n’est qu’une déc
es, idolâtres, juifs, hérétiques et schismatiques, Bordeaux, 1593 ; —  Discours chrétiens de la Divinité, Création, Rédemption, B
ère. Recommandation singulière qu’il fait au prédicateur de semer son discours d’« exclamations familières : comme ô Dieu ! bont
49 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
ie cartésienne a été faite par quatre ou cinq lignes qui sont dans le Discours de la Méthode. Et c’est tout. Et ces quatre ou ci
ion du réel pur. Et dans Descartes je vois de bien grands désordres. Discours de la Méthode et qu’il vaut mieux écrire discours
grands désordres. Discours de la Méthode et qu’il vaut mieux écrire discours de la méthode pour bien conduire sa raison et pou
livré un secret d’infaillible et de totale certitude. Il en est de ce discours de la méthode comme des fameuses règles baconienn
canicien et un physicien de génie qui ne procédait pas directement du discours de la méthode, qui n’était pas en liaison directe
ecte, en fonction continue et pour ainsi dire en création continue du discours de la méthode. Quoi qu’il en eût et qu’il en pens
nouveaux aspects de la réalité physique. Ce n’est pas en fonction du discours de la méthode que l’on réadoptera l’hypothèse des
ens pour assurer l’ordre ni pour assurer la pensée ni pour assurer le discours ni pour assurer la méthode. On la reprendra parce
pothèse des tourbillons cartésiens parce quelle sera en règle avec le Discours de la Méthode mais parce qu’elle sera en règle, o
elle sera en règle, ou que l’on pensera qu’elle sera en règle avec le discours de la réalité. On ne reprendra pas l’hypothèse de
nque de culture. C’est montrer qu’on n’est pas de ce pays-là.   Si le discours de la Méthode a un sens, c’est bien qu’il faut al
ue l’on saute entre le point de suspense et le point d’arrivée. Si le discours de la Méthode a un sens, c’est bien qu’il faut qu
che, droite. Or Descartes est un homme qui dans la deuxième partie du Discours de la Méthode veut que l’on n’avance que pied à p
e. Qu’importe. Ce qu’il faut savoir, c’est si les premiers mots de ce Discours de la Méthode ont été le point d’origine d’un imm
histoire ne compte que trois ou quatre de ces grands ébranlements.   Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et che
niquement parce qu’on s’était proposé de ne pas oublier de respirer. Discours de la méthode pour bien conduire, c’est vraiment,
veut c’est tout, parce que c’est le cartésianisme. Et encore dans ce discours de la méthode il n’y a qu’une partie, sur six, la
50 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
t en cause dans ces endroits, et qui donne tel conseil, qui tient tel discours . La modestie, au moins une modestie relative, est
après quelques propos il lui donna occasion de parler ainsi. Suit un discours de Mme l’Amirale (Charlotte de Laval), tenu au mi
les trempent. Il intervient plus d’une fois dans son Histoire par des discours qu’il est censé tenir à son prince ; il aime cett
il la traite en homme de talent et en écrivain. Un de ses plus beaux discours est celui qu’il adresse au roi de Navarre captif
li. Encore si les choses honteuses vous étaient sûres, etc. Voilà un discours tout à fait dans le goût et le ton de ceux des me
sitions et d’antithèses pour les pensées comme pour les mots : un tel discours retravaillé et refait après coup est certes d’un
depuis duc de Bouillon, opina le premier : c’était un homme de grands discours et habile à donner des infinités de raisons à l’a
s’exprima en sens contraire et changea la face de la délibération. Ce discours de d’Aubigné est de toute fierté et de toute beau
a tête à ses ennemis. » Il échappa au roi de Navarre sur la fin de ce discours de s’écrier : « Je suis à lui ! » Telle était alo
Réforme considérée comme parti politique. 64. [NdA] Se rappeler le discours de Porcie à Brutus dans le Jules César : Dites-m
51 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272
il n’est pas plus. Prenez ses ouvrages, et jugez ! Qu’est-ce que son discours l’Universalité de la langue française ? Son titre
discours l’Universalité de la langue française ? Son titre le dit, un discours  ! Que sont les Actes des Apôtres, cette causerie
sations de journal, qui ressemblent très fort à des improvisations de discours  ! Il en est de même des articles, plus graves cep
nal politique. Qu’est-ce que ses Lettres à M. Necker, si ce n’est des discours avec tous les caractères du discours ? Qu’est-ce
res à M. Necker, si ce n’est des discours avec tous les caractères du discours  ? Qu’est-ce que le Petit Almanach des grands homm
imère caressée de toute sa vie, sinon encore, comme toute préface, un discours préliminaire, — un discours ! C’est ainsi qu’il f
ie, sinon encore, comme toute préface, un discours préliminaire, — un discours  ! C’est ainsi qu’il fut toujours cloué au discour
préliminaire, — un discours ! C’est ainsi qu’il fut toujours cloué au discours , quand il voulut s’échapper au livre. C’est ainsi
chantillon des aptitudes littéraires et philosophiques de Rivarol, le Discours (si connu du reste) sur l’universalité de la lang
lité de la langue française, couronné par l’Académie de Berlin, et le Discours (moins apprécié) sur l’homme intellectuel et mora
n’est point par les doctrines. J’ai signalé déjà le spiritualisme du Discours sur l’homme intellectuel et moral. Par l’élévatio
52 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »
rêtre et tyran, après sa mort devint dieu. Il ne nous reste aucun des discours d’Auguste ; nous savons seulement que ce meurtrie
et éloge. Jusqu’à lui les Césars avaient composé eux-mêmes tous leurs discours  ; pour lui il s’était persuadé qu’un prince a mie
qui cent cinquante ans après, pressé par Caracalla de lui composer un discours pour justifier devant le sénat de Rome le meurtre
iné les guerres civiles qui le mirent sur le trône. Il paraît que son discours était écrit avec soin : il le lut au lieu de le r
le Jules César de Shakespeare une imitation éloquente et forte de ce discours d’Antoine ; et le même morceau, fort embelli dans
i dans la tragédie française de La Mort de César, est sûrement un des discours les plus éloquents qu’il y ait jamais eu dans auc
53 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »
arrangements symétriques dans les jardins, dans les palais, dans les discours , dans les poèmes, dans les phrases même. Mais si
rque et l’on sent tous les repos de son imagination : au lieu que les discours de son rival, et peut-être tous les grands ouvrag
et qui était assortie à l’organe de l’orateur. Il n’y a aucun de ses discours qui n’ait de riches détails. Les oraisons funèbre
l’orateur a parlé comme son siècle. Je passe rapidement sur tous les discours , pour venir à celui qui a, et qui mérite en effet
u, au lieu de le montrer ; car il en est quelquefois de ces sortes de discours comme des cérémonies d’éclat, ou un grand homme e
 ; vous savez que la flatterie jusqu’à présent n’a pas régné dans mes discours . Oserais-je dans celui-ci, où la franchise et la
is encore citer d’autres endroits qui ont une beauté réelle ; mais le discours en général est au-dessous de son sujet ; on y tro
54 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 94-98
Mais nous assurerons avec la même vérité, qu'après la lecture de son Discours sur les progrès des Lettres en France, mis à la t
es applaudis de voir nos principes conformes aux siens. Cet excellent Discours qui présente les révolutions de notre Littérature
sprit & la dégradation dans laquelle il nous a précipités. Un tel Discours ne peut être que le fruit de l'érudition la plus
Bibliographie de du Verdier, & qui paroît une suite naturelle du Discours sur les progrès des Lettres, est un morceau de cr
55 (1874) Premiers lundis. Tome II « Étienne Jay. Réception à l’Académie française. »
nistre de Louis XVIII, rédacteur, pour toute littérature, de quelques discours sur les affaires du clergé en 89 et du préambule
de Montesquiou a paru au public le trait le plus piquant peut-être du discours de M. Jay. Toujours, sur cette question de savoir
urs la satire qu’on fait du mauvais. Nous avons cru remarquer dans le discours de M. Arnault, et aux endroits les plus fulminant
es distincts, ils ne sont pas. Nous n’en voudrions pour preuve que le discours de réception prononcé aujourd’hui par M. Jay : M.
ds et la pose toute martiale qu’il affectait, n’a pu communiquer à ce discours la moindre apparence de vie, le moindre éclair. L
56 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396
ce dernier lui donna une chaire de rhétorique à Charlemagne. Un petit discours , prononcé sur la tombe de Luce, fit admirer chez
ns ses trois morceaux académiques couronnés, l’Éloge de Montaigne, le Discours sur la Critique, l’Éloge de Montesquieu, ce senti
ent ; l’appréciation littéraire est déjà consommée et supérieure. Ces discours , par leur façon nette, leste, piquante, et leur t
e saillir et à éclairer. Avec lui jamais d’ennui ni de pesanteur. Le Discours sur la Critique montre à quel degré le jeune écri
e l’Académie, en présence de Delille, lut, en 1814, un morceau de son Discours sur la Critique, dans une séance à laquelle assis
manière, M. Villemain poussait trop loin le scrupule. L’habitude des discours académiques, qui consiste à revêtir, selon le pré
’éloquence. On n’a rien conservé des leçons de ces années. Le premier discours d’ouverture imprimé est une revue du xvie et du
ain y demeura jusqu’en 1830. Des trois premières années, on n’a qu’un discours d’ouverture de 1824, imprimé ; vers 1826-1827, d’
ague échappée et prête à faire écume, rentrait tout à coup au sein du discours avec grâce, et la nuance de plaisir et de pensée,
emain afin de bien saisir ce qui était derrière, l’idée et le sens du discours n’en souffraient jamais. Pour le prendre au compl
u où M. Villemain, professeur, a toujours aimé toucher vers la fin du discours , comme on arrivait avec joie près du temple de De
uvelles ? J’ai souvenir de quelques promenades d’alors et de bien des discours sensés, fleuris, mélancoliques un peu, car il éta
ons de Victorin Fabre, dernier élève sérieux de l’autre école121. Le discours que M. Villemain a mis en tête du Dictionnaire de
les vider : ce n’est pas à dire pour cela qu’il les éclaire moins. Ce discours devra donc fournir matière à plus d’une discussio
57 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Broglie. » pp. 376-398
que celle de l’utilité commune ou de l’intérêt bien entendu. Tous ses discours , tous ses écrits sous la Restauration viendraient
exe, que nous avons le regret d’étudier trop rapidement. Ses premiers discours , ses opinions exprimées à la Chambre des pairs, a
ictions et de ses instincts comme de son raisonnement même. Parmi ses discours de cette période, il en est deux qu’il est imposs
ui s’élève ici jusqu’à la passion et à l’éloquence. Le premier de ces discours est celui qu’il prononça au sujet de la guerre d’
lant, je le relève. Que si vous le voulez absolument, mettez ce noble discours en regard d’autres discours plus récents du même
ous le voulez absolument, mettez ce noble discours en regard d’autres discours plus récents du même honnête homme politique, les
de l’expérience, l’éternelle leçon qui recommence toujours. Le second discours , dont il est impossible de ne pas faire mention,
es de loi. Au milieu de toutes les parties sérieuses et élevées de ce discours , je remarque un exemple d’une des qualités et des
les d’ironie prolongée et prenant l’accent d’un haut dédain, dans les discours prononcés par M. de Broglie quand il fut au pouvo
courte préparation pour donner à sa parole improvisée tout l’air d’un discours médité ; il n’y paraît pas de différence. Sa pens
a connu ce jour-là. Une haute ironie règne dans bien des passages des discours que M. de Broglie prononça à cette occasion devan
58 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « L’abbé Maury. Essai sur l’éloquence de la chaire. (Collection Lefèvre.) » pp. 263-286
circonstances pour s’expliquer le succès extraordinaire qu’obtint ce discours . Non seulement on claqua des mains en pleine chap
de vue sa carrière dans le monde, l’abbé Maury recueillit en 1777 ses Discours choisis sur divers sujets de religion et de litté
tile en me dévouant à un simple travail de mémoire. Je prépare quatre discours nouveaux pour le Carême prochain, et, au milieu d
ranc de Pompignan, que succéda Maury. On loua quelques parties de son discours de réception ; mais ce qui parut à tout le monde
venons à ses talents. Aujourd’hui, lorsqu’on veut lire le recueil des discours prononcés par l’abbé Maury à l’Assemblée constitu
e politique de l’abbé Maury, il ne suffit pas de lire les lambeaux de discours qu’on a conservés, il faut en avoir la clef, et l
ntendre ; en vain, abandonnant et reprenant le sujet principal de son discours , se perdit-il dans les digressions les plus étran
aury, ou même dans l’Histoire parlementaire de MM. Buchez et Roux, le discours avec les circonstances indiquées des interruption
l’Assemblée et d’une telle parade de résistance, l’éclat de certains discours où le bon sens et l’esprit de parti se combinaien
ncipal ; il s’entend à poser l’architecture et les grandes avenues du discours  ; il les démontre en maître chez les maîtres. Bos
conceptions uniques, dans cet art, dans cet empire de gouvernement du discours , où il est sans rival, « dans cette puissance de
59 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — I. » pp. 262-280
énéraux, l’ordre et la distribution qui règnent dans chaque partie du discours , la clarté et, si l’on peut parler ainsi, la popu
s qu’il y ait rien de plus parfait dans le genre pur du sermon que ce discours qui fut fait pour le mercredi des Cendres (1672),
tention avec laquelle on est pendu à la force et à la justesse de ses discours , et je ne respirais que quand il lui plaisait de
dement de sa passion ! On aurait beau nous faire là-dessus de longs discours  ; on aurait beau nous redire tout ce qu’en ont di
apaisée, qui est désormais la mienne en vieillissant, je trouvais ce discours aussi excellent de forme que de fond, beau et bon
jusque-là. Quand on demande à Bourdaloue ces traits, ces lumières du discours qui lui manquent, et qu’on lui oppose sans cesse
. C’est en effet l’impression que donne la savante disposition de son discours , cette forme de dialectique morale et de démonstr
ements et nos paroles ». En terminant cette oraison funèbre, genre de discours pour lui tout nouveau, et dans lequel il ne deman
vos grâces… Le vœu de Bourdaloue fut rempli : peu de temps après ce discours , le prince de Condé se convertit sincèrement, il
vieillards que j’ai vus dans mon enfance m’ont fait connaître que ce discours n’était pas sans quelque fondement. On retrouve e
60 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XX. De Libanius, et de tous les autres orateurs qui ont fait l’éloge de Julien. Jugement sur ce prince. »
jeune prince de le voir, et il se faisait apporter en secret tous ses discours , qu’il achetait à prix d’or. Il parvint d’abord à
t parler à l’empereur pour ses concitoyens. Comme il mettait dans son discours cet accent fier et vigoureux de la liberté et du
laissent à d’autres l’espérance d’être grands. Il faut avouer que les discours de Libanius n’exciteraient pas le même enthousias
a recherche. Photius lui reproche de laisser trop apercevoir dans ses discours l’empreinte du travail, et d’avoir éteint, par un
tyle même tient plus du coloris du poète que de l’orateur. Le premier discours qu’il prononça à la mort de Julien ressemble moin
itaient le lieu où réside le pouvoir. Libanius, dans tout le reste du discours , qui est fort étendu, parcourt en détail la vie d
ue de dignité, et un genre de sensibilité plutôt tendre que forte. Le discours finit par une apostrophe touchante à Julien même.
urèle. Son extérieur était simple, son caractère ne l’était pas ; ses discours , ses actions avaient de l’appareil et semblaient
61 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre premier. Du Christianisme dans l’éloquence. »
ence connus. Les modernes doivent à la religion catholique cet art du discours qui, en manquant à notre littérature, eût donné a
funèbres de Bossuet et les Sermons de Bourdaloue et de Massillon. Les discours des orateurs chrétiens sont des livres, ceux des
ens sont des livres, ceux des orateurs de l’antiquité ne sont que des discours . Avec quel goût merveilleux les saints docteurs n
d ne s’est élevé à la grande éloquence, dans quelques passages de son discours pour Louis XVI, que parce que son sujet l’a entra
62 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
sans figures qui s’en éloigneroient, s’il étoit possible de faire un discours où il n’y eut que des expressions non figurées. C
diocrité est insuportable : la poésie, la musique, la peinture, et le discours public. » il n’y a point là de figure ; c’est-à-d
ajoute, « quel suplice que d’entendre déclamer pompeusement un froid discours , ou prononcer de médiocres vers avec emphase ! »
aune, etc. Il en est de même des assemblages de mots qui composent le discours  ; un lecteur instruit raporte un tel mot, une tel
oyées à propos, donent de la vivacité, de la force, ou de la grace au discours  ; car outre la propriété d’exprimer les pensées,
ou à toucher. Mais, quoique les figures bien placées embélissent le discours , et qu’elles soient, pour ainsi dire, le langage
ngage de l’imagination et des passions ; il ne faut pas croire que le discours ne tire ses beautés que des figures. Nous avons p
eule fait le prix. Ainsi, quand on dit que les figures embélissent le discours , on veut dire seulement, que dans les ocasions où
ici les autres sens dans lesquels un même mot peut être pris dans le discours . Article 5, le traité des tropes est du ressor
ble signification des mots, et en quel sens ils sont employés dans le discours . Il n’est pas possible de bien expliquer l’auteur
elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre raison du discours , et donent de la précision et de la justesse. Les
a entre le sens propre et le sens figuré. Un mot est employé dans le discours , ou dans le sens propre, ou en général dans un se
yeux, le feu de l’imagination, la lumiére de l’esprit, la clarté d’un discours . masque dans le sens propre, signifie une sorte d
lêtrir la réputation, s’enivrer de plaisir, etc. Les tropes ornent le discours . Mr Fléchier voulant parler de l’instruction qui
es, dont l’imagination est agréablement ocupée. Les tropes rendent le discours plus noble : les idées comunes ausquelles nous so
pres, et qu’ils aient contribué depuis à la beauté et à l’ornement du discours , de même à peu près que les vêtemens ont été empl
i sentent les convenances. Ceux qui cherchent trop l’ornement dans le discours tombent souvent dans ce défaut, sans s’en apercev
n, je crois plutot que les expressions figurées donent de la grace au discours , parce-que, come ces deux grands homes le remarqu
primitive. Les mots les plus comuns et qui reviènent souvent dans le discours , sont ceux qui sont pris le plus fréquemment dans
rive qu’une fois en une année, pour l’année même. Nous disons dans le discours ordinaire, c’est un vin de quatre feuilles, pour
s, qui rendent agréables à l’oreille un air, un vers, une période, un discours . Il y a un certain nombre qui rend les périodes h
qu’il ne veut point que lorsqu’on écrit en prose il se trouve dans le discours le même assemblage de piés, ou le même nombre de
u à ce mot de Térence, (…). C’est-à-dire, je ne sai point deviner les discours énigmatiques. Dans notre Andriène françoise on a
es : un home qui ment, imite quelquefois si bien la contenance et les discours de celui qui ne ment pas, que lui trouvant les mê
lement que si l’on se servoit de mots propres, et qu’elles rendent le discours plus énergique ; par exemple, quand on dit d’un h
tion et par métaphore, ce qui est le sujet, l’argument, le thème d’un discours , d’un poème, ou de quelqu’autre ouvrage d’esprit.
eunesse ; le feu de l’amour ; l’aveuglement de l’esprit ; le fil d’un discours  ; le fil des afaires. c’est par métaphore que les
où tout le monde peut aler prendre, pour ainsi dire, la matière d’un discours , et des argumens sur toutes sortes de sujets. L’a
pas inutile de les conoitre ; on en peut faire usage pour réduire un discours à certains chefs ; mais ce qu’on peut dire pour e
l’allégorie n’est même qu’une métaphore continuée. L’allégorie est un discours , qui est d’abord présenté sous un sens propre, qu
un sens figuré ; c’est-à-dire, que tous les mots d’une phrase ou d’un discours allégorique forment d’abord un sens litéral qui n
Quand on a comencé une allégorie, on doit conserver dans la suite du discours , l’image dont on a emprunté les premières express
est essenciel à l’allégorie. Vous pouvez entendre à la lettre tout ce discours d’une bergère, qui touchée de ne pouvoir mener se
orie : nous en avons de fort belles en vers françois. L’énigme est un discours qui ne fait point conoitre l’objet à quoi il conv
et à quoi il convient, et c’est cet objet qu’on propose à deviner. Ce discours ne doit point renfermer de circonstance qui ne co
ronie. Ainsi l’ironie fait une satire, avec les mêmes paroles dont le discours ordinaire fait un éloge. Tout le monde sait ce ve
nséance, ou pour un plus grand éclaircissement, ou pour l’ornement du discours , ou enfin par nécessité. Par bienséance, lorsqu
raphrases, la paraphrase est une espèce de comentaire : on reprend le discours de celui qui a dèja parlé, on l’explique, on l’ét
plique, elle develope. On se sert de périphrases pour l’ornement du discours , et surtout en poésie. Le génie de la poésie cons
n par des images qui au fond se réduisent souvent à une pensée que le discours ordinaire exprimeroit avec plus de simplicité, ma
ici qu’on ne doit se servir de périphrases que quand elles rendent le discours plus noble ou plus vif par le secours des images.
ui n’ajoutent aucune idée accessoire, elles ne servent qu’à rendre le discours languissant : si après avoir dit d’un home acablé
èveur, mélancolique et de mauvaise humeur, vous ne rendez guère votre discours plus vif par de telles expressions. M. Boileau su
rop enflées. Celles qui ne servent ni à la clarté, ni à l’ornement du discours , sont défectueuses. C’est une inutilité desagréab
e je viens de le remarquer ; c’est la phrase même, et non la suite du discours , qui doit faire entendre la pensée, si ce n’est d
, des autres sens dans lesquels un même mot peut être employé dans le discours Outre les tropes dont nous venons de parler et
noitre pour mettre de l’ordre dans les pensées, pour rendre raison du discours et pour bien entendre les auteurs. C’est ce qui v
déterminé, indét. Chaque mot a une certaine signification dans le discours  ; autrement il ne signifieroit rien : mais ce sen
dans les écrits d’un certain home, et qu’elle en a un autre dans les discours et dans les ouvrages d’un autre home : mais il ne
e son principe. sens allégorique. Le sens allégorique se tire d’un discours , qui, à le prendre dans son sens propre, signifie
es panégiriques des saints et dans les oraisons funèbres, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous par
abstraite. Les mots qui expriment ces idées nous servent à abréger le discours , et à nous faire entendre avec plus de facilité ;
ce qui met de l’ordre et de la nèteté dans nos pensées et abrège nos discours . Il en est de même de tous les autres noms d’arts
sseaux ? Monsieur l’abé Girard a dèja examiné cette question, dans le discours préliminaire qu’il a mis à la tête de son traité
63 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 532-537
p; la Poésie. On chercheroit en vain, dans ses Epîtres & dans ses Discours philosophiques, ce ton d’aigreur & de cynisme
r comble d’erreur, ennemi du vrai beau. Nous ne citerons rien de ses Discours philosophiques, parce que tout y est d’une égale
au d’éloquence qui nous retrace la noble simplicité des Anciens ; son Discours de réception à l’Académie, malgré tout le persiff
l’honnête homme, du sage Littérateur, du vrai Philosophe ; ses autres Discours Académiques offrent par-tout l’Ecrivain élégant,
64 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387
Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) [ Discours ] I La littérature n’est pas toujours « l
confier d’éternel à des langues toujours changeantes » [Cf. Bossuet, Discours de réception], il est également vrai qu’on ne don
irait d’eux, le jeune bachelier qui s’exprimait en ces termes dans un Discours daté de 1750 : « On voit s’établir des sociétés,
y a pas un mot dans ce passage, ni d’ailleurs une ligne dans tout son Discours , qui ne rappelle quelque endroit de l’Esprit des
n dans la supériorité de ses lois ? Ajouterons-nous après cela que le Discours de Turgot, écrit et prononcé en latin, par un inc
aient presque des savants eux-mêmes. Montesquieu avait débuté par des discours sur l’Usage des glandes rénales, 1718, sur la Cau
bientôt ce que « prouve » une tragédie ? Et d’Alembert enfin, dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie, ne craindra pas d
andide, ch. 25]. De cet endroit de Candide rapprochons un passage du Discours sur l’histoire universelle [Cf. partie III, ch. 5
qui la désolent et d’assurer la durée des Empires » [Cf. De l’esprit, discours  II, ch. 17]. Qu’est-ce à dire, sinon que le progr
dès qu’on cesse d’être passionné », écrit Helvétius [Cf. De l’esprit, discours  III, ch. 8] ; et quant à Diderot, le vice de « to
pour arracher la racine productrice de ses vices » [Cf. De l’esprit, discours  II, ch. 15]. Et puisque c’est ainsi partout, entr
re dans la littérature ? D’Alembert en fait naïvement l’aveu, dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie. « On abuse des me
ion « d’admiration et de terreur universelles » que les deux premiers Discours de Rousseau. Que ne se vante-t-il aussi d’avoir p
stime qu’elle en a fait, ni dans les raisons de cette estime. Dans le Discours de Dijon, dans le Discours sur l’inégalité, dans
dans les raisons de cette estime. Dans le Discours de Dijon, dans le Discours sur l’inégalité, dans la Lettre sur les spectacle
e l’Iliade et de l’Odyssée. L’archéologie même et l’érudition, que le Discours préliminaire de l’Encyclopédie condamnait naguère
emiers travaux de Montesquieu ; — leur caractère scientifique ; — ses Discours sur la Cause de l’écho, 1718 ; sur l’Usage des gl
 ». — Comparaison du livre de Montesquieu avec la troisième partie du Discours sur l’histoire universelle ; —  et dans quelle me
1737 [Cf. Émile Saigey, La Physique de Voltaire, Paris, 1873] ; — les Discours sur l’homme, 1738 ; — les Éléments de la philosop
s, 1709 ; † 1777, Amiens] 1º Les Sources. — D’Alembert, Réponse au discours de réception de l’abbé Millot, 1777 ; — le Père D
édie. Et 3º de quelques pièces en prose, parmi lesquelles on cite son Discours de réception, 1748. On a publié de lui en 1810 un
ont droit dans ce système. — Que cette intention se retrouve dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie. — Autres nouveaut
ns le Discours préliminaire de l’Encyclopédie. — Autres nouveautés du Discours , qui vont beaucoup plus loin qu’on ne le croirait
e Descartes que de celle de Bacon. — Qu’il faut d’ailleurs joindre au Discours , pour en avoir le véritable sens, l’article Encyc
scours, pour en avoir le véritable sens, l’article Encyclopédie. — Le Discours était de D’Alembert et l’article est de Diderot.
t de la mort du Père Berthier, 1759 ; — Les Quand, 1760, réponse à un discours académique où Lefranc de Pompignan avait attaqué
ait être traitée comme une physique expérimentale » [Cf. De l’esprit, Discours II, chap. 15] ; — que les questions morales ne so
le sont toujours cachés au fond de sa législation » (Cf. De l’esprit, Discours II, ch. 15) ; — et, sur cela, qu’il n’est rien qu
ur cela, qu’il n’est rien que ne puisse l’éducation [Cf. De l’esprit, Discours III]. — Émoi suscité par son livre. — Complète et
, 1748 ; — Le Fils naturel, 1757 ; — Le Père de famille, précédé d’un Discours sur la poésie dramatique, 1758 ; — Essai sur la v
Les principaux ouvrages (littéraires) de D’Alembert sont, en plus du Discours préliminaire de l’Encyclopédie, 1750 ; — son écri
pour Mme d’Épinay. — Collaboration de Rousseau à l’Encyclopédie. — Le discours de Dijon, 1749 ; — et dans quelles conditions Rou
celles de Marmontel et de Morellet, Mémoires]. — Succès foudroyant du Discours , 1750 ; — et qu’il en faut voir les raisons dans
1752 ; — l’article Économie politique de l’Encyclopédie, 1755 ; — le discours sur l’Origine et les fondements de l’inégalité, 1
trat social ; — et toujours oratoire, mais moins déclamatoire que les Discours de 1750 et 1755. — De quelques idées secondaires
1747 ; — L’Engagement téméraire (comédie en vers), 1747. 1750-1765. —  Discours sur les sciences et les arts, 1750 ; — et pièces
sciences et les arts, 1750 ; — et pièces relatives aux réfutations du Discours , 1751-1752 ; — Lettre sur la musique française, 1
du Discours, 1751-1752 ; — Lettre sur la musique française, 1753 ; —  Discours sur l’économie politique, 1755 ; — Discours sur l
sique française, 1753 ; — Discours sur l’économie politique, 1755 ; —  Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité, 1
ue ; — par la condition des personnages ; — par la solennité de leurs discours  ; — par leur préoccupation de la morale ; — et pa
es Contes ; — des poèmes didactiques ou philosophiques : tels que les Discours sur l’homme, le Poème sur la loi naturelle, le Po
de son temps ; — raisons de cette influence ; — et ses suites [Cf. le Discours de réception de Ducis]. La tragédie philosophiqu
Hérault de Séchelles, Voyage à Montbard, Paris, 1785 ; — Vicq d’Azyr, Discours de réception, 1788 ; — Condorcet, Éloge de M. le
a donnés ; — et d’abord, au point de vue purement littéraire, si son Discours sur le style, — qui n’est que son Discours de réc
urement littéraire, si son Discours sur le style, — qui n’est que son Discours de réception à l’Académie française, — a vraiment
65 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »
il existe, parmi les œuvres de l’historien ecclésiastique Eusèbe, un discours grec qui passe pour la traduction d’un discours l
ésiastique Eusèbe, un discours grec qui passe pour la traduction d’un discours latin attribué à Constantin, et dans ce discours,
r la traduction d’un discours latin attribué à Constantin, et dans ce discours , qui n’est qu’une démonstration du Christianisme,
t et commente. Cette églogue se lit aujourd’hui en vers grecs dans le discours . Mais la traduction diffère notablement de l’églo
core, est ainsi amené de point en point à douter de l’authenticité du discours attribué à l’Empereur, et, rassemblant tous les i
els devaient être le lieu de la scène, le rôle des acteurs, le ton du discours , les qualités du style ; mais l’organisation inté
66 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »
temps de les dire et qu’on avait la patience de les entendre. III. Le discours de réception de M. de Vigny à l’Académie français
ut bien commencer dès lors à l’agacer un peu. Quoi qu’il en soit, les discours faits, ils durent être lus avant la séance publiq
ion qui précéda de deux ou trois jours la séance solennelle, ces deux discours , qui devaient prendre une physionomie si accentué
son succès. Comment put-il donc se faire qu’à la séance publique les discours aient rendu un effet et un son tout différents ?
fets d’audience, et ceci en ferait partie. M. de Vigny avait écrit un discours fort long, dont le sujet principal, comme on sait
t le sujet principal, comme on sait, était l’éloge de M. Étienne ; ce discours , le plus long qui se fût jusqu’alors produit dans
pour lui et eût pu s’appliquer à lui-même. La cérémonie commença. Son discours élégant et compassé fut débité de façon à donner
çonnées à la lecture devant la Commission. C’était exactement le même discours , et il paraissait tout autre. Chaque auditeur éta
s tout succès dramatique (et ce fut un succès dramatique que celui du discours de M. Molé), il y a ce qui est dans l’œuvre même
côté, et cette dernière part est souvent celle qui compte le plus. Le discours de M. de Vigny, avec les circonstances du débit,
l’orateur rival, devenu tout d’un coup adversaire. Après un spirituel discours de M. de Vigny, débité avec bon goût et bonne grâ
et que j’allais oublier avait contribué, dès les premiers moments du discours de M. Molé, à armer ce discours en guerre, à l’am
ontribué, dès les premiers moments du discours de M. Molé, à armer ce discours en guerre, à l’amorcer en ce sens. Il faut savoir
rs en guerre, à l’amorcer en ce sens. Il faut savoir en effet que les discours communiqués à l’avance, une fois lus et arrêtés,
que des hommes, traduisait ainsi l’impression qu’il avait reçue de ce discours  : « M. de Vigny a commencé par dire que le public
u sortir de la séance : « Eh bien, je vous l’avais bien dit que votre discours était un peu long. » — « Mais je vous assure, mon
ure-t-on, prétendait, par suite de cette même illusion encore, que le discours devenu si désagréable pour lui n’était plus exact
tions, sans savoir ni le premier ni le dernier mot de la comédie. Les discours écrits ont repris toute leur froideur sur le papi
67 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Réception à l’Académie Française »
s une affaire de tactique et de bon ton de ne pas se prononcer : leur discours de réception a ressemblé souvent à un discours du
as se prononcer : leur discours de réception a ressemblé souvent à un discours du trône, vague et insignifiant à dessein. L’opin
ion et de loyauté, voilà ce qui nous a surtout frappé dans l’éloquent discours de M. de Lamartine. La vie pleine et compacte de
nts de l’auditoire. Mais c’est quand M. de Lamartine, au terme de son discours , est venu à jeter un regard en arrière et autour
il s’est étendu sur le poème des Alpes de M. Daru. Toute la partie du discours de M. Cuvier qui se rapporte à cet homme d’État e
68 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
étique. Vous allez la suivre dans les récits, les descriptions et les discours . Elle porte sa vertu jusque dans les moindres org
et fit aussi le dîner du milan. » Ne prenons dans la Fontaine que les discours et les sentiments de la grenouille. Une grenouil
er mérite du poëte est l’exactitude minutieuse, le premier mérite des discours sera d’être directs, car les personnages effectif
était pas là. Mais, puisqu’ils parlent eux-mêmes, il faudra que leurs discours soient remplis de traits particuliers : car chacu
ible révolutionnaire, et Rousseau n’a trouvé ni pis ni mieux dans son discours sur l’inégalité. Jean lapin allégua la coutume e
arités qui n’appartiennent qu’à lui et que seul il peut y trouver. Le discours prend aussitôt un tour particulier ; il se distin
et de l’inutile ? Une chose toute-puissante, le but. Tout récit, tout discours , toute description, tout ensemble de récits, de d
rs, toute description, tout ensemble de récits, de descriptions et de discours , concourt à un effet, et n’a son prix et son entr
vertu moyenne tour à tour dans le récit, dans la description, dans le discours et dans l’ensemble. La fable du bûcheron la montr
d, meurt vengé sur son corps.177 VII Même changement dans les discours . La Fontaine a pris à Pilpay celui du pigeon. Mai
es parties éparses défilent lentement sans aller au but, il a fait le discours d’un amant, dont chaque mot est une preuve de ten
roverse pleine de rhétorique et de pédanterie. En doute-t-on après ce discours  ? Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre. L’un d
dien ; c’est ce sentiment qui a choisi les personnages, approprié les discours , relié les détails, soutenu le ton, apporté les p
înantes ! Comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus d’accent dans son discours  ? Pourquoi songe-t-il à être utile aux Romains ?
votre tour. Il y a un éclat sur ce mot d’esclaves, et à l’instant le discours tourne. La brusquerie, les interrogations pressée
e livre ; il suit sa passion sans égard pour les règles ; il ploie le discours , il casse en deux ses phrases, il s’arrête net au
ue refuge aux lois ; encore leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce discours un peu fort     Doit commencer à vous déplaire.
69 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIV » pp. 294-298
tant attendue de M. Saint-Marc Girardin à l’Académie française ; les discours du récipiendaire et de M. Victor Hugo ne donnent
uré, dit-on, près d’un an. M. Saint-Marc Girardin, vers la fin de son discours , avait assez délicatement touché cette situation
ugo, en répondant, a eu un vrai succès dans la première partie de son discours  ; mais bientôt un grand lieu commun sur les femme
a pu dire (Revue des Deux Mondes du 1er février) que M. Hugo dans son discours atteignait par instants à l’éloquence, mais jamai
70 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
’avait point du tout avant lui. Je vais tâcher de faire connaître ces discours , beaucoup moins connus qu’ils ne méritent de l’êt
our la loi même, il faut quelquefois s’en écarter. » Et dans le même discours , faisant allusion à la fable célèbre des deux ton
e au moins de lui inspirer les sentiments qu’il devait avoir. Dans un discours tout entier, il lui parle de clémence. « Avant So
l, de déraciner la haine et d’apprivoiser la fureur. » Dans un autre discours adressé au même prince, après la cinquième année
menaces pour faire changer personne de religion. Nous n’avons plus le discours de Thémiste, mais il nous reste celui où il félic
éloge est un tribut qu’on paie à la vertu. » Dans un de ses derniers discours à Théodose, il s’interrompt tout à coup : « Tu vo
rier de cesser de combattre, qu’au philosophe de se taire. » Dans un discours à Théodose, il rappelle le jour ou cet empereur,
71 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
magination et un certain feu d’expression dans cette sage conduite du discours , qu’il avait pu apprendre à leur école. Balzac ét
le louer plus dignement, emprunte le langage de l’ode : Balzac, tes discours relevés Par ses caractères gravés Étonnent comme
ues antiques, sur quelque vérité générale, avec toutes les parties du discours . Ce que Descartes y admirait n’a pas cessé d’être
n, après ce mélange de toutes les langues et de tous les tons dans un discours dont les parties ne tiraient pas leur valeur de l
chemin de nuances, d’épithètes, d’emprunts aux autres langues, que le discours , n’ayant à aller nulle part, n’était point pressé
à la fortune que ce qu’on appelait Lettres n’eussent été harangues ou discours d’Etat ; mais que, dans un pays où la volonté d’u
r « un peu de capacité, et quelque chose de bon et de relevé dans ses discours . » Mais pour cette réputation d’unique éloquent,
point surtout, il est très abondant, et il tire à chaque instant son discours sur les blessures faites à sa vanité. Il répondai
654. Bien des chefs-d’œuvre avaient déjà paru : le Cid, Polyeucte, le Discours de la méthode. L’année 1656 allait en voir paraît
ites et Port-Royal, représenté par Pascal. Mais ce que Balzac appelle Discours , et qu’il adresse à un personnage imaginaire du n
atin. 2. Balzac y répondait le 30 mars 1658. « J’ai reçu, dit-il, le discours latin que vous avez fait : je n’oserais l’appeler
Histoire de son esprit. C’est le titre que Descartes donna d’abord au Discours de la méthode. 3. Il est né entre 1594 et 1597.
72 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
langueur, la froideur, l’ennui surgissent. Il est nécessaire dans un discours et une dissertation, dans un paragraphe de discou
écessaire dans un discours et une dissertation, dans un paragraphe de discours et de dissertation, tout autant que dans un roman
erses vues un court moment où l’on ne voit rien. Quand il y a dans le discours un véritable mouvement, nulle part on n’aperçoit
ase de la fin, celles qui doivent achever l’impression et conclure le discours  ; on reprend son propos, on revient sur ses pas,
a place à l’instant qu’on les a saisies, le mouvement sera vif, et le discours sera bref ; si chacune d’elles, au contraire, est
rnée et retournée sous tous ses aspects, le mouvement sera lent et le discours sera ample. Entre ces deux mouvements, il y a une
73 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344
endent presque ridicules aux yeux d'un Homme sensé. La plupart de ces Discours sont sans plan, sans ordonnance, sans suite. Ils
scope. Les armes de la Nature se changent sous sa main en ornemens du Discours . Personne n'ignore qu'il est nécessaire de plaire
déplacées dans des Ouvrages de pure littérature, plus encore dans des Discours . Qu'on parcoure les différens Eloges de M. Thomas
ctivité des forces & le temps de l'exécution *. Lisez la Note du Discours , & vous saurez que cela signifie que le Maréc
uvres. On pourroit dire d'abord que c'est beaucoup pour une espece de Discours préliminaire ; mais on fait volontiers grace à ce
lle dans le Menteur. *. C'est ainsi que s'exprime M. Thomas dans son Discours prononcé à l'Académie Françoise, le jour de sa Ré
74 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »
e finir avec l’ancien régime, elle est le moule d’où sortent tous les discours , tous les écrits, jusqu’aux phrases et au vocabul
sprit régnant  En premier lieu, le vocabulaire s’allège. On exclut du discours la plupart des mots qui servent à l’érudition spé
propres tombent en désuétude. Un jour, à l’Académie, Gresset, dans un discours , en osa lâcher cinq ou six359 : il s’agissait, je
et avait perdu le ton  Par degrés, on en vient à ne plus composer le discours que « d’expressions générales ». Même, selon le p
cadre est fait, les places sont désignées d’avance. Chaque partie du discours a la sienne : défense d’en omettre ou d’en transp
fice partiel, un lieu distinct, et il n’y en a qu’un. À mesure que le discours avance, chaque emplacement doit se remplir à son
a pas de genre où il ne pénètre et n’introduise les qualités d’un bon discours  Il domine dans les genres qui, par eux-mêmes, ne
comme dans un morceau d’éloquence ; mais encore il n’y tolère que des discours parfaits. Point de personnage qui n’y soit un ora
es Contes populaires de Perrault et ceux de Grimm, etc. 368. Racine, Discours académique pour la réception de Thomas Corneille 
n entre les deux frères de dona Elvire (Festin de Pierre, III, 5). Le discours d’Ergaste dans l’École des maris. Celui d’Eliante
sous la connaissance des hommes s’entresuivent de même. » (Descartes, Discours de la méthode, I, 142.) — Au dix-septième siècle,
75 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VII. D’Isocrate et de ses éloges. »
richesses immenses ; le fils d’un roi lui paya soixante mille écus un discours ou il prouvait très bien qu’il faut obéir au prin
la fois des guerriers et des hommes instruits. C’est à la tête de ce discours qu’Isocrate se plaint que de son temps on aimait
contemporains. » Le quatrième éloge, et en même temps le plus fameux discours d’Isocrate, est celui qui est intitulé le Panégyr
rre chez leurs communs ennemis. On a dit que c’était la lecture de ce discours qui avait décidé Alexandre à conquérir l’Asie. Je
ns, dans les tribunaux. Isocrate prit enfin le parti de répondre ; ce discours d’un vieillard, qui, pour réfuter l’envie, fait l
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129
ntéresser par une morale aussi sage que fine & naturelle. Dans le Discours pour la Profession de Madame Louise-Marie de Fran
ies à l'auguste cérémonie qui y donnoit lieu. L'idée principale de ce Discours est grande, les tableaux en sont frappans, les dé
fin l'idée des sacrifices héroïques qu'il avoit à célébrer. Dans son Discours de réception à l'Académie Françoise, autre genre
77 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 203-204
Clermont-Tonnerre, Evêque de Noyon, qui dédaigna de le louer dans son Discours de Remercîment. M. l’Abbé de Caumartin, alors Dir
ors Directeur de l’Académie, répara cette omission dans sa réponse au Discours du Prélat ; & chaque louange qu’il donna au R
oit pas voulu faire de vive voix : Barbier d’Aucour fut loué dans son Discours imprimé. Tout le monde fait que M. de Clermont-To
78 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
e doivent point séparer ; il va s’attacher à représenter dans un même discours le Sauveur miséricordieux et le Sauveur inexorabl
d, on voit « l’écume au mors du jeune coursier ». Le premier point du discours où l’orateur glorifie la bonté de Jésus, toute co
’âge en certains endroits. Après avoir, dans la première partie de ce discours , déroulé et comme épuisé toutes les tendresses et
nvallation, non de lignes, mais de murailles ? Depuis ce temps, quels discours pourraient vous dépeindre leur faim enragée, leur
e. Il n’est que l’homme du Très-Haut en ces moments. Un passage de ce discours en donne la date : à l’occasion des discordes civ
cri de douleur et d’alarme. La langue de ce sermon, comme de tous les discours de ces années, est un peu plus ancienne que celle
tait-il de sa personne dans sa jeunesse, à l’âge où il prononçait ces discours , déjà si puissants, avec une autorité précoce qui
it dans ses regards ; les traits de son génie perçaient dans tous ses discours . Il suffit de considérer le portrait de Bossuet,
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310
pondu en grande partie à l’attente. M. Biot a voulu lire lui-même son discours  ; il a pensé que la personne même donnait un inté
ntale. Les lecteurs vont se dédommager à présent, et ils goûteront ce discours net, ingénieux et sensé, nourri de conseils, aigu
ité et le coulant de la parole. Il a été trop bien loué dans les deux discours qu’on va lire pour que je me permette d’y rien aj
ayer. Sa mémoire a obtenu aujourd’hui toutes les couronnes. La fin du discours de M. Guizot a un cachet d’élévation qu’il a tenu
80 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des princes vivants. »
qu’oses-tu permettre, et que vas-tu entendre ? Ferme l’oreille à des discours dangereux ; tu mérites sans doute l’hommage qu’on
mains au ciel pour remercier les dieux d’avoir prolongé ta vie. Quel discours , prononcé devant toi, serait plus éloquent ! » On
écédente ; ce qui n’était donc qu’un remerciement devint peu à peu un discours , et le discours devint un panégyrique, et le pané
i n’était donc qu’un remerciement devint peu à peu un discours, et le discours devint un panégyrique, et le panégyrique fut ce q
81 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
rtésianisme comme philosophie et comme méthode littéraire. — § IV. Du Discours de la méthode. — § V. Comparaison entre l’esprit
rtels, ou bien par leur méthode, leur logique, par la beauté de leurs discours , par l’art de faire servir les vérités de la vie
sauf Corneille, lequel écrivait le Cid l’année même où paraissait le Discours de la méthode. § IV. Du Discours de la méthode
Cid l’année même où paraissait le Discours de la méthode. § IV. Du Discours de la méthode. Tant de nouveautés si étonnante
onnantes et si fécondes parurent pour la première fois dans ce fameux Discours de la méthode, le premier de nos ouvrages en pros
Les autres écrits de Descartes ne furent que les développements de ce Discours , et les preuves des principes qui y sont exposés.
ne songea pas à la méditer comme le commencement d’une autre vie. Le Discours de la méthode est le récit des réflexions qu’il a
ntaire original des littératures grecque et latine. Descartes, par le Discours de la méthode, a mis du premier coup l’esprit fra
Grandeur et importance pratique des idées, exactitude du langage ; le discours réduit à ce qui est essentiel ; les nuances négli
feste de l’esprit moderne contre l’esprit du moyen âge, dans les deux discours préliminaires ; ce titre d’Art de penser, substit
l, « Aimez donc la raison », à toutes les pages de l’Art poétique, ce Discours de la méthode de la poésie française. Qui ne sait
ête, lesquels n’étonnent guère moins par ce qu’ils rejettent de leurs discours que par ce qu’ils y reçoivent. Descartes a donné
econnaître les véritables traits, nous le devons à Descartes. 19. Discours de la méthode, deuxième partie, § I. 20. Baillet
on à cette solitude, le traitaient de Tennebrio et de Lucifuga. 22. Discours de la méthode. 23. lbid. 24. Il s’étonnait que
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262
remier règne de la grande éloquence avant la venue de Bourdaloue. Ces discours si loués des contemporains et qu’ils s’accoutumai
Le Dieu, il n’y a plus moyen d’en douter, le caractère ordinaire des discours de Bossuet, tels qu’il les faisait avec une grand
prenaient, les récitaient avec plus ou moins d’art ou de naturel : le discours qu’ils savaient le mieux par cœur était celui qu’
ait autre, non pas qu’il ne lui arrivât sans doute de répéter le même discours  ; il y en a qu’on lui redemandait d’une année à l
ement, lui a-t-on ouï dire cent fois, son action aurait langui et son discours se serait énervé. Sur cette matière informe il fa
ulait se servir, puis, se recueillant l’après-dînée, il repassait son discours dans sa tête, le lisant des yeux de l’esprit, com
entre beaucoup de narratifs à quoi il n’y a rien à changer », ou des discours de doctrine dans lesquels l’exposition du dogme d
83 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVII. De l’éloquence au temps de Dioclétien. Des orateurs des Gaules. Panégyriques en l’honneur de Maximien et de Constance Chlore. »
in prononça deux panégyriques devant Maximien. Pour bien juger et des discours et de l’orateur, il est bon de se rappeler que Ma
Rome suppliante et à genoux, lui tendant les mains, lui adressant un discours pathétique et touchant, pour le conjurer de voulo
un monument flatteur du respect de la puissance pour les talents. Le discours d’Eumène roule tout entier sur les bienfaits acco
dicules ou atroces, on en trouve un de raisonnable : mais le sujet du discours est ce qu’il y a de mieux dans le discours même.
onnable : mais le sujet du discours est ce qu’il y a de mieux dans le discours même. Il est adressé à un gouverneur de province,
84 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
les prêtres chrétiens montèrent publiquement dans les chaires, et les discours religieux succédèrent dans l’empire aux discours
les chaires, et les discours religieux succédèrent dans l’empire aux discours politiques. Du temps de Cicéron et de César, on a
étude et la méditation des livres sacrés, répandirent souvent sur ces discours une teinte orientale, inconnue jusqu’alors aux or
torien suspect, et panégyriste comme on l’était dans ces temps-là. Ce discours , singulier dans sa forme, est en même temps un pa
s un panégyrique, un sermon, un catéchisme, une profession de foi, un discours de métaphysique et d’éloquence, un mélange de la
85 (1874) Premiers lundis. Tome II « Dupin Aîné. Réception à l’Académie française »
des compliments obligés, tenu de s’astreindre à certaines formules de discours et à certaines idées héréditaires de fauteuil en
é une preuve de tact que de comparer M. Cuvier à Galilée, au sujet du Discours sur les révolutions du globe, et de dire que, s’i
si prudent que celui que garda toute sa vie l’académicien Conrart. Le discours de M. Dupin s’est terminé par un avertissement au
res du même genre, passées et futures, M. Arnault l’a terminée par un discours sur l’apologue et par la lecture de quelques fabl
86 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »
n curieux traité de l’Éloquence Française, ses œuvres morales, et ses discours chrétiens, on se convaincra que ce remarquable or
ales. Il est frappant que ses plus longues pièces portent le titre de Discours , et ce qu’il appelle Hymne de saint Louis est un
e n’avaient fait qu’y toucher : Vauquelin fit cinq livres de satires, discours d’un bon homme qui sait par cœur Horace, Perse, J
et lsaïe. Le tendre François de Sales, sous l’aménité fleurie de ses discours , arme la volonté, et lui donne tout, pour lui tou
ance commence à percer l’originalité classique. On fleurit encore ses discours de souvenirs ; François de Sales met de l’histoir
lyrisme. Dans la prose, deux grands genres se laissent discerner : le discours moral et l’éloquence religieuse. Enfin, ici s’att
 : mais Saint-Cyran l’a défendu. Éditions : les Trois Vérités, 1593 ; Discours chrétiens, 1600 ; De la sagesse, en trois livres,
s-Mornay (1549-1623) ; soldat, négociateur, théologien, a écrit : les Discours sur la vie et sur la mort (1575), les Vindiciæ co
au xvie s. H. Cherrier, Bibliogr. de R., 1884, in-12. 255. Dans ses Discours de la vie et de la mort (1575). 256. Dans ses Ép
87 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
s les démonstrations dont les hommes accompagnent ordinairement leurs discours , où dont ils se servent quelquefois pour donner l
r quelque chose. Ils devoient, pour user de cette expression, être un discours suivi. Voici les preuves que j’ai promises. Apul
s. Les gestes naturels sont ceux dont on accompagne naturellement son discours , et dont on se sert en parlant. Ce geste, qui, po
’une expression poëtique, parle aux yeux, donne bien plus de force au discours . Il anime à la fois, et la personne même qui parl
du corps, ce qu’on auroit bien de la peine à faire comprendre par un discours suivi ou par une page d’écriture. Je crois cepend
angeoit ensuite les mots ou le tour de la phrase, sans que le sens du discours en fut énervé, et il falloit que Roscius à son to
88 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. De Mascaron et de Bossuet. »
e l’élégance l’autre. Au reste, il ne faut pas confondre les derniers discours de cet orateur avec les premiers. À mesure qu’il
c des images vives, à agrandir l’âme, à l’étonner, à répandre dans le discours un sentiment qui se mêle à chaque idée, et lui do
ant ou domptant tout ce qui lui résiste. Cette idée, répandue dans le discours d’un bout à l’autre, y jette une terreur religieu
efforts d’une voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces discours . Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
en il est long et froid, et vide d’idées dans quelques parties de ses discours . Personne ne saisit plus fortement ce que son suj
nité, et la secrète profondeur de ses plans. La divinité est dans ses discours comme dans l’univers, remuant tout, agitant tout 
89 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »
rnaud, qui avait la parole à l’ouverture de la séance, ayant, dans un discours plus vif et plus incisif qu’aucun des précédents,
e un grand acte d’humilité que de venir parler immédiatement après le discours éloquent qui vibre encore ; mais je m’y résigne.
atière. Messieurs, si l’on pouvait faire abstraction des remarquables discours en sens divers qui ont rempli les dernières séanc
si nourrie, si éloquente. Il y a été prononcé, en sens contraire, des discours pleins d’une haute raison ou d’un ardent patrioti
uxembourg, depuis l’ancienne Chambre des pairs. Eh bien, cet éloquent discours a-t-il retenti dans le public, de même qu’il avai
nce se rétablit un peu.) M. Sainte-Beuve, reprenant la lecture de son discours  : Un détail encore m’affecte dans la loi : le rét
a Guéronnière. On ne peut pas interrompre un orateur au milieu de son discours . M. le Président. J’invite l’Assemblée au silence
eut le laisser parler pendant une heure et mettre dans le Moniteur un discours que personne n’a entendu. M. le comte de Nieitwe
résident. La morale de cette observation, c’est que, pour entendre un discours , il faut écouter. J’invite au silence… (Le bruit
z ! M. Sainte-Beuve, poursuivant au milieu du bruit la lecture de son discours . Je sais qu’on me dira que la loi actuelle ne s’o
e manquée dans le présent, et avec un vœu formel pour l’avenir. 56. Discours prononcé au Sénat. 57. « Tout français majeur et
90 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
tour de lui ses condisciples et de leur répéter ou de leur refaire le discours qu’ils venaient d’entendre. Il entra dans la cong
ce dernier automne la postérité des chefs-d’œuvre s’y continuait. Les discours de Massillon ont cela de particulier, au point de
aire, qu’ils ne furent jamais imprimés de son vivant ; le seul de ses discours qu’il publia lui-même, et pour lequel il se vit c
ent plus vif et plus présent des passions humaines dans l’économie du discours religieux, et d’attendrir légèrement la parole sa
s prosateurs, semble l’avoir eu présent à la pensée lorsque, dans son Discours sur le style, il a dit : Pour bien écrire, il fa
saurait être dans un sermon ce qu’elle est dans les autres genres de discours  ; le mouvement ne saurait, sans inconvenance ou s
es grâces, qui touchait plus que les grâces mêmes ; une politesse, de discours qui trouvait toujours à placer ce qu’on aimait le
use description dans la réponse de M. Languet, archevêque de Sens, au discours de réception du duc de Nivernais qui succéda à Ma
91 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
cri de douleur dont il a consigné l’expression dans le premier de ses discours politiques. Ce qu’on appelle discours politiques
pression dans le premier de ses discours politiques. Ce qu’on appelle discours politiques de M. de Rohan est un recueil soit de
pelle discours politiques de M. de Rohan est un recueil soit de vrais discours tenus dans les assemblées des protestants, soit d
raisonner sur les faits et à se rendre compte à lui-même. Ce premier discours semble n’être qu’un épanchement. Mandé à la premi
Maurice de Nassau. C’est là, sous la tente, qu’il écrivit ce premier discours , en se livrant cette fois à l’émotion de ses sent
lu récemment, et se l’imaginent de souvenir. Le fait est que dans les discours , dans les apologies, dans les lettres, dans ce qu
et nous raconte les détails de l’entrevue ; il nous donne leurs deux discours , celui de Luynes et sa propre réponse. Ces deux d
e leurs deux discours, celui de Luynes et sa propre réponse. Ces deux discours sont fort bons, mais ils ont plus de relief que l
92 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. »
ment, et sur le plan même que le collègue venait de tracer, il fit un discours des mieux accueillis. On raconte le même tour de
erait puéril aujourd’hui de venir rechercher minutieusement, dans ces discours de profession ou de circonstance, des contrastes
de la religion, de la tolérance, de la patrie et de l’humanité », un discours ou sermon où il se montrait pénétré de reconnaiss
irement tomber sa tête, — celui qui lui aurait prédit que son premier discours à cette Convention nationale serait non plus pour
stible et régénératrice, l’aurait certainement bien étonné. Un second discours ou sermon « sur la vocation à la liberté et sur l
violences avaient déjà eu lieu en effet, desquelles il paraît par ce discours avoir sincèrement désiré l’effacement et l’oubli.
ze ans après environ, et déjà préfet de Mayence, ayant à prononcer un discours pour la première séance publique de la Société de
Et se voyant amené, par l’ordre des idées qu’il développait dans ce discours , à parler de la Révolution française, explosion e
93 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle (suite.) Lundi 23 j
te.) Lundi 23 janvier 1865. Dans une analyse sincère de ce célèbre Discours de Bossuet, on est aujourd’hui entre deux écueils
c’est que la prétention de Bossuet, dans cette seconde partie de son Discours où il déroule et interprète l’histoire du peuple
ns, Richard Simon, ce contemporain étouffé de Bossuet, brille dans le Discours sur l’Histoire universelle par son absence. C’est
culières d’horreur qu’elle présente ; il y insiste de nouveau dans ce Discours , il les étale et les commente, y voyant l’image a
ésor de réflexions chrétiennes édifiantes que cette seconde partie du Discours , mais ce n’est plus de l’histoire. Et au point de
Non, Bossuet n’était que le prophète du passé. La troisième partie du Discours sur l’Histoire universelle vient un peu tard. Bos
94 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
annoncer les grands objets de la religion. Tout le reste, division de discours , preuves triomphantes & naturelles, érudition
s les plus stériles & les plus spéculatifs, il avoit mis dans ses discours du corps & de la consistance ; qu’il n’en éto
omme de ceux qu’on a nouvellement traduits, & qui ne sont que des discours familiers, composés à la hâte, sans préparation &
ervé une puérilité consacrée. Par cette annonce ridicule, l’action du discours est nécessairement affoiblie. Un sermon devient l
cher sur un texte, d’en faire une espèce de devise ou d’énigme que le discours développe. L’opinion de deux hommes, tels que Fén
ulagent la mémoire de l’auditeur, & contribuent à mettre, dans un discours , de la méthode & de la clarté. Si l’abbé Gouj
ader & toucher. C’est les mettre, selon lui, dans le cas que leur discours ressemble à un squelette décharné, sans consista
95 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »
ivains en tirent de merveilleux effets ; mais un débutant allonge son discours plutôt qu’il ne le fortifie par les épithètes, qu
ne s’enchaînent plus, ne s’engrènent plus les unes aux autres, et le discours perd sa cohésion. C’est, comme le disait Caligula
inégales, tortueuses et mal éclairées. Il est nécessaire aussi que le discours ait de l’enchaînement et de la cohésion. Sans dou
urte proposition. Mais comme l’abus de ces termes de liaison donne au discours un air pesant et pédant, et comme d’autre part il
96 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre IV. Bossuet orateur. »
-nous de Bossuet comme orateur ? à qui le comparerons-nous ? et quels discours de Cicéron et de Démosthène ne s’éclipsent point
ême que poussière. Trois choses se succèdent continuellement dans les discours de Bossuet : le trait de génie ou d’éloquence ; l
à l’interprétation d’un songe, en même temps qu’il a déployé, dans ce discours , sa haute capacité pour les abstractions philosop
celles de l’oraison de madame Henriette : mais quand nous avons lu ce discours avec attention ; quand nous avons vu l’orateur em
97 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ropre de la philosophie positive : ce qui est l’objet essentiel de ce discours . Nous voyons, par ce qui précède, que le caractèr
elativement à l’étude des phénomènes sociaux, et dont j’espère que ce discours laisse déjà entrevoir le germe, ne sauraient avoi
général de la philosophie positive, ainsi que je l’ai définie dans ce discours . En un mot, regardant toutes les théories scienti
rendre la méthode positive pour avoir lu les préceptes de Bacon ou le discours de Descartes. J’ignore si, plus tard, il deviendr
ujourd’hui l’établissement de la philosophie positive définie dans ce discours , c’est de présider à la refonte générale de notre
t général, résultat direct de la philosophie positive définie dans ce discours . (4) Non seulement l’étude spéciale des généralit
uisse générale du grand tableau que j’ai entrepris d’indiquer dans ce discours manquerait d’un de ses éléments les plus caractér
nt placés graduellement les diverses considérations indiquées dans ce discours , il est aisé à la fois et de caractériser netteme
En me rattachant à la loi fondamentale énoncée au commencement de ce discours , je crois pouvoir résumer exactement toutes les o
l est évident, par toutes sortes de raisons dont j’ai indiqué dans ce discours quelques-unes des principales, que la philosophie
feste à tous ceux chez lesquels les éclaircissements contenus dans ce discours auraient pu laisser quelques doutes à cet égard.
loigné, à les réduire rigoureusement à une seule. J’ai tenté, dans ce discours , de déterminer, aussi exactement qu’il a été en m
98 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre I. Les mémoires »
à l’idée, mais représentative de la vie. La Recette véritable et les Discours admirables n’ont pas encore dans notre littératur
urbulence de ses sujets dans la guerre étrangère : ce n’est pas là le discours d’un fanatique. Voilà l’homme : il n’est pas éton
idial de Rennes, puis conseiller au Parlement de Bretagne. Éditions : Discours d’aucuns propos rustiques, facétieux, et de singu
s le pseudonyme de Léon Ladulphi, anagramme de N. du Fail ; Contes et Discours d’Eutrapel, 1585. Œuvres, Bibl. elzév., 2 vol. 18
rendre à multiplier et à augmenter leurs trésors, la Rochelle, 1563 ; Discours admirables de la nature des eaux et fontaines tan
res ; Fleuranges ; G. du Bellay, sieur de Langrey ; La Noue (dans ses Discours politiques et militaires) — Castelnau ; Marguerit
99 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
expériences, Que les peuples sans lois, sans arts et sans sciences. ( Discours sur les Arts, les Sciences et les Lettres. On dir
tent pas du tout le cachet de Voltaire, à moins qu’il ne s’agisse des discours moraux ou philosophiques qu’il introduit dans ses
ors, sont tout simplement du Voltaire proprement dit, du Voltaire des Discours sur l’homme ; il y a certainement là la marque de
ite exception  et encore elle est pour ainsi dire secondaire  pour le discours de Phénix. Vous savez très bien que, dans l’lliad
tente, d’en sortir et de revenir combattre avec les Grecs ; et là le discours qui touche le plus Achille est le discours de son
avec les Grecs ; et là le discours qui touche le plus Achille est le discours de son bon vieux père nourricier, Phénix, qui le
paternelle, qui le supplie de revenir auprès des Grecs. Eh bien ! le discours de Phénix est intéressant, et une petite étude qu
tite étude que je vous recommande en passant, serait de rapprocher le discours de Phénix, dans Homère, du discours de Phénix dan
passant, serait de rapprocher le discours de Phénix, dans Homère, du discours de Phénix dans l’Achille de La Fontaine, qui est
t parmi le monde un tas de sottes gens Qui briguent des flatteurs les discours obligeants : Ceux-là me plaisent fort ; je fuis c
, Qui, venant sur nos mœurs fondre comme des aigles. Pensent, en beau discours nous peignant la vertu, Nous donner de l’horreur
100 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256
a première des œuvres littéraires de Cicéron, c’est le recueil de ses discours . Mais ces discours sont trop nombreux pour que no
es littéraires de Cicéron, c’est le recueil de ses discours. Mais ces discours sont trop nombreux pour que nous les parcourions
avant Cicéron. Elle connaissait, elle pratiquait ces règles innées du discours , le commencement, le milieu, la fin, l’exorde, l’
cs, il s’était, de bonne heure, proposé de donner à la parole dans le discours toute la solidité, toute la durée, toute l’élégan
et d’étude qui le laissa promptement sans rival à Rome. Ses premiers discours contre le proconsul Verrès, spoliateur et assassi
un modèle d’éloquence accusatrice. Il n’y a rien de comparable à ces discours contre Verrès, que les deux immortels discours de
en de comparable à ces discours contre Verrès, que les deux immortels discours de Burke et de Sheridan contre lord Hastings et c
nvention qui précédèrent la mort des Girondins. Mais, si ces derniers discours étaient aussi envenimés, ils n’étaient pas aussi
aussi oratoires : l’homme y était animé à la vengeance, l’artiste en discours n’y était pas aussi complet. Il faut lire les sep
rtiste en discours n’y était pas aussi complet. Il faut lire les sept discours successifs de Cicéron dans l’accusation contre Ve
tion d’éloquence écrite, rien n’est égal dans aucune langue. Dans ses discours contre Catilina on sent autant l’orateur, mais on
on était très embarrassée et donne une apparence d’inconséquence à ce discours aux yeux de ceux qui ne connaissent pas parfaitem
indre à fuir de peur d’avoir à le juger. Voilà tout le mystère de ces discours qui ont fait accuser Cicéron de pusillanimité par
que nous pourrions en faire vous montreraient dans tous les genres de discours ce feu, ce débordement, cet ordre, cette majesté,
urelle à tous ! Quoi de plus agréable à l’esprit et à l’oreille qu’un discours poli, orné, rempli de pensées sages et nobles ! Q
s concitoyens. Ce n’est là en effet que du style, mais quel style ! Discours de Cicéron au peuple. « Romains, dans le temps où
ues. Je crois d’ailleurs en avoir dit assez ; je termine donc ici mon discours . Mais si, dans la suite, nous renouons ces entret
ui nous détourne d’offenser nos semblables par nos actions ou par nos discours , et de rien faire, en un mot, a qui soit indigne
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