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1 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 519-526
elle a méconnu son talent. Ses Poésies fugitives sont infiniment plus dignes de l’attention du Lecteur. La plupart sont d’un g
par intervalles, plusieurs traits d’une éloquence vive, noble, & digne du ton qui convient à la Chaire. Ses Poésies Chré
ne du ton qui convient à la Chaire. Ses Poésies Chrétiennes sont plus dignes de l’oubli dans lequel elles sont tombées depuis
Son fils vient de les élever. O que de projets héroïques Seul il est digne d’achever ! C’est lui, c’est ce Sage intrépide, Q
2 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215
la poésie ; le tableau de Rome & de la puissance pontificale est digne du pinceau d’un grand maître ; le départ de Jacqu
de l’Abbé Terrasson, quoiqu’il y ait des portraits & des maximes dignes de Tacite. Après ces romans moraux, ou Poëmes en
rases empoulées sur les nouvelles du jour, qu’à tracer, d’une maniere digne du sujet, des événemens inéfables, dont toute la
ux héros de la scène françoise. Le Manlius de la Fosse est une piéce digne , à quelques égards, de Corneille. L’Amasis de la
plaît point aux Comédies de Regnard, dit M. de Voltaire, n’est point digne d’admirer Moliere. Né avec un génie vif, gai &
de Brueys & Palaprat, & l’Avocat Pathelin du premier ; piéces dignes de Moliere, dictées par une imagination vive &
où il se censure de la meilleure grace du monde. Un tel procédé étoit digne de lui. Il devoit désarmer la critique & il l
el, & on ne peut citer de lui que quelques Epigrammes, qui soient dignes d’un homme d’esprit qui se venge. Dans ses Epitre
ain. Ses Odes sont pleines d’idées, de tours, d’expressions, d’images dignes d’un rival de Pindare. Nous n’avons point de Poët
iqu’on ait beaucoup critiqué ses Poésies sacrées, il y a des morceaux dignes de Rousseau. Si la versification, dans d’autres t
sous silence les Odes de Racine pere & fils, quoiqu’elles soient dignes d’être connues ; l’Ode sur la prise de Namur par
rel, de l’enjouement, de l’énergie ; mais elle se permet des libertés dignes d’un cynique. Saint Gelais, son contemporain, di
yle & plus de finesse dans les pensées. Brebeuf a des Epigrammes dignes de Martial. Nous en avons cent de lui sur une fem
. Bernard n’eùt pas déplu à Anacréon. Les Amusemens de M. Legier sont dignes d’un homme d’esprit. Ils paroissent n’avoir rien
3 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
e désigner les ouvrages dramatiques dont les auteurs lui paraîtraient dignes des primes instituées par l’arrêté ministériel du
tés dans le cours de l’année au Théâtre-Français lui semblait le plus digne , littérairement, d’un encouragement et d’une réco
ase et déclamation suivie de beaucoup d’ennui. L’effet moral vraiment digne de ce nom, sur une scène élevée, doit sortir du s
la comédie Les Familles, et les auteurs du drame La Mendiante, comme dignes à quelque degré, et à des titres divers, de la pr
4 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »
ntellectuelle, prolongeait bien avant dans la nuit avec quelques amis dignes de l’entendre, sous les grands arbres du Jardin d
endre, sous les grands arbres du Jardin des Plantes, des entretiens «  dignes de Platon ! » C’était son mot. Il n’y trouvait de
s années, ce je ne sais quoi de ferme, de puissant dans la parole, de digne et de majestueux dans l’aspect, qui commande et q
o serait à faire, et, en en retranchant même ce qui ne paraîtrait pas digne de tous deux, il y aurait lieu d’y caractériser d
la science pour les seuls et vrais savants, pour ceux qu’il estimait dignes de ce nom. Il ne cessa d’être contraire à demi-vo
ntention que le legs précieux, ainsi transmis de main en main au plus digne , continuât de l’être encore sans courir la chance
5 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »
rist : Dieu faisait composer par ses prophètes des cantiques funèbres dignes des morts chrétiens, deux mille ans avant que ces
t pensé qu’il a écrit sous la dictée de ce prince des apôtres. Il est digne de remarque qu’il a raconté aussi la faute de son
distinction sans doute ! car il n’y a que l’ami de notre âme qui soit digne d’entrer dans le mystère de nos douleurs. Jean fu
dans le ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! mot digne des anges, et qui est comme l’abrégé de la religi
6 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
availle dans Rome, parvient donc bien-tôt à la réputation dont il est digne , principalement quand il est italien. Les italien
prévenu dans cette invention. J’ai même entendu dire à des personnes dignes de foi, que parmi le bas peuple de Rome, il s’éto
tion où les autres peintres ont atteint, et dans quelle classe il est digne d’être placé. L’idée de ces douze tableaux qui no
s l’avoir vû plusieurs fois, ni lui donner la préeminence dont il est digne , qu’après avoir comparé durant un temps le plaisi
7 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
ont ils firent un ample usage. Parmi les Poëtes, Claudien est le seul digne d’être compté. On lui érigea une statue même de s
onese & une foule d’autres Artistes qui se disputaient la palme ; dignes presque tous, en effet, de se la disputer. Le Tas
e avaient déja commencé cette preuve. Un Monarque, ami des Arts & digne de leurs hommages, François I, les appellait auto
a à ses successeurs. Il faut donc en rapporter l’origine à ce Prince, digne à tous égards des faveurs de la fortune qui, cepe
ui en sont l’objet. Aucune piece composée par les cinq Auteurs ne fut digne de faire la réputation d’un seul ; mais elles fir
’Auteur y joint à quelques maximes impraticables, des vues nouvelles, dignes d’être adoptées. Une preuve que ce livre est enco
Nous n’avions pas eu, avant le regne de François I, un seul Sculpteur digne d’attention. Ce Prince porta la sienne sur tout c
s anciens Temples pour juger de notre ancienne Architecture. Elle est digne , en tout sens, du nom qu’elle porte ; & malhe
it l’Auteur du Clovis d’avoir manqué de génie en traitant un sujet si digne par lui-même d’être bien traité. Il reprocha à l’
t encore à l’appui de cette favorable décision. De graces, de talens digne & rare assemblage, Captivant, à la fois, l’es
& de génie. A sa rencontre s’avançait, d’un air timide, un rival digne de lui ; c’était le charmant Auteur du Ververt, a
traits, ces détails, l’un de l’autre étonnés : D’étendre ou de créer, digne essor du génie ; D’unir l’esprit au goût, la forc
s en citaient pour preuve la fin de son épitaphe : Il fut trente ans digne d’envie, Et trente ans digne de pitié. Ils y joi
fin de son épitaphe : Il fut trente ans digne d’envie, Et trente ans digne de pitié. Ils y joignaient l’opinion d’un célebr
visager l’Auteur de Zaïre & celui de Radhamiste comme deux rivaux dignes d’eux. Celui-ci attirait, en particulier, l’atten
dressant à ses deux modernes Rivaux. Ces Romains si vantés, & si dignes de l’être, Semblent tous, à ma voix, reprendre un
au jour(a) ; celui de son auguste & vertueux pere(b) furent jugés dignes de transmettre à la postérité les motifs de nos r
adémie de s’être ainsi rectifiée, en ne proposant plus que des sujets dignes d’elle, & d’avoir eu souvent à couronner des
jets dignes d’elle, & d’avoir eu souvent à couronner des ouvrages dignes du sujet proposé. Il approuva encore plus le chan
mporte sur l’autre. La Bruyere trouva parmi nos moralistes des rivaux dignes de lui. Les Considérations sur les mœurs du dix-h
ste. On trouva que les préceptes qu’il traçait, comme Auteur, étaient dignes des exemples qu’il avait donnés comme Général. Le
p; qui se trouvaient épars dans différens recueils, parurent au Génie dignes d’être rapprochés, comme on rapproche les fleurs
ire de Julien & celle de Jovien (c). On voyait que l’Auteur était digne de luter avec ce même Tacite qu’il a heureusement
aient cette derniere opération d’après de laborieuses expériences. Le digne héritier du nom de Cassini s’exerçait efficacemen
er plutôt que peindre. Natoire, dont le pinceau docte & sage est digne de la grandeur des sujets qu’il traite & de l
ud & Largiliere trouverent dans nos Portraitistes plus d’un rival digne d’eux. Latour faisait passer dans le portrait de
t de former Girardon. Celui-ci, de son côté, ne se montrait pas moins digne de former les plus grands Eleves. Les Bains d’Apo
aient réalisé ce plan, faisaient aussi par eux-mêmes d’autres preuves dignes d’éloges. On en donna aux productions triomphales
au des jeunes Eleves de Mars, monument de magnificence & de bonté digne d’un Roi qui, non content de récompenser les serv
ure, Voulez-vous obtenir, voulez-vous mériter La gloire, le seul prix digne de vous tenter ? Marchez, ne voyez qu’elle au bou
lle fut oubliée ; mais bientôt l’Alaric eut le même sort. Il en était digne , & par l’idée que nous avons du héros, &
qui n’appartient qu’à l’Auteur ; mais cette maniere est grande & digne de l’Epopée. En citer des exemples formerait ici
i ose combattre contre Achille, & qui, même en lui cédant, paraît digne de l’avoir combattu. Tels ont été dans le genre E
parmi sous une Odyssée nouvelle où sera célébré un sage Empereut plus digne que le sage Ulysse même d’être chanté par un Home
tout annonce que Pierre le Grand trouvera dans cet Auteur un Chantre digne de lui. Son Poëme de Jumonville donne à cette pré
blime tableau d’Athalie : en un mot, le fils du grand Racine y paraît digne de porter ce nom célebre. La texture de cet ouvra
utenir le génie dans son essor. L’art de bien déclamer les vers était digne , sans doute, que la Poésie ornât ses préceptes. C
à Henri le Grand, celle qu’il adresse à Louis XIII, sont des modeles dignes d’être à jamais imités ; mais ils resterent long-
ependant il traduit, il imite Anacréon avec une élégance, une douceur dignes de ce Poëte. M. Poinsinet de Sivri, a de même tra
utint le genre, mais il n’y ajouta rien. Il faut l’envisager comme un digne Eleve de Moliere, & non pas comme son rival.
se point d’y revoir. Le Grondeur de Brueys & de Pallaprat est le digne pendant de ce tableau. Brueys eut même le mérite
e de l’Impertinent, serait, pour celle de M. Gresset, un sixieme acte digne des cinq premiers. Celle des Philosophes ne laiss
urs exempt. Voici une de ces occasions où Lamothe parut avec un éclat digne de la réputation qu’il eut de son tems & qu’i
lit encore avec indignation ces vers d’un grand Poëte, vers aussi peu dignes de l’Auteur que du sujet. Distilateur d’accords
aux avaient été manqués par ses prédécesseurs. Il y jetta une énergie digne du pinceau de Michel-Ange. Il emprunta aussi tour
Tant d’autres morceaux également connus, également goûtés, également dignes de l’être. Je pourrais joindre encore ici d’autre
l’avenir. Ce genre de Musique est pour nous une acquisition nouvelle, digne d’être conservée. Tout genre est bon, excepté l’e
’y trouve ; mais combien parmi ce nombre il s’en rencontre qui soient dignes d’être comptées. Elles en forment la moindre part
vers sur un cyprès. Hélas ! que l’on serait heureux Dans ce beau lieu digne d’envie, Si toujours aimé de Sylvie, L’on pouvait
u Lycée les Disciples sans talens, qu’à former ceux qui se montraient dignes de ses leçons. Rousseau porta aussi très-loin le
l’amitié de Mécene. Il imita beaucoup les Idylles de Théocrite, bien dignes d’être imitées. Mais je doute qu’un Poëte Françai
tint noblement cette démarche. Sa réponse d’Abailard à Héloïse est un digne pendant du premier tableau. On doit même ajouter
p; Cassius les derniers des Romains. Il a laissé quelques successeurs dignes de figurer dans la même arene. On en compte encor
r les détails & saisit heureusement l’ensemble d’un sujet. Il est digne , enfin, de sa célébrité & par le mérite de se
Tous ces Avocats, célebres dans leur tems, ont eu, dans le nôtre, de dignes successeurs. On n’oubliera point les noms d’Aubri
ls de nos Ambassadeurs à Rome, sont autant de monumens précieux & dignes d’être conservés. Ils brillent moins par les grac
aux unes comme aux autres. Cet éloquent Magistrat voit à ses côtés de dignes émules. Les autres Sénats suprêmes du Royaume nou
es de complimens, ou à discuter quelques points de morale souvent peu dignes d’être approfondis. C’était même, pour l’ordinair
e cette étude. Les tentatives ont été hardies, imposantes, les rivaux dignes de captiver l’attention du public. L’un, guidé pa
ianne & le Paysan parvenu comme deux productions originales & dignes de leur succès. Il faut laisser à l’Auteur sa man
le mérite de réussir après les précédentes. C’est dire qu’elles sont dignes de leur être associées. Il serait injuste d’oubli
ier Historien que la France ait produit, le premier du moins qui soit digne de ce titre, fut, comme on l’a dit, le célebre de
manieres de parler ; mais Mézerai n’avait pas ce style touchant & digne en plusieurs endroits du Prince dont Péréfixe écr
t à la gloire de Louis XIV d’avoir trouvé sous son regne un Historien digne de lui. Il chargea du soin d’écrire son Histoire
fastidieuses compilations ne fait dignement connaître ce Monarque si digne , à tous égards, d’être bien connu. Il ne doit cet
ien échapper de ce qui est nécessaire, approfondit tout ce qui en est digne , & que souvent n’indiquent pas même les Histo
déjà si avancé. Elle ne lui laisse que peu d’espérance de trouver un digne continuateur. C’est chez nous que les Turcs devra
e génie. Le dernier siecle offre encore beaucoup d’autres Traducteurs dignes d’éloges. Tel fut Maucroix à qui nous devons une
t sans maître, & sans avoir jamais été à la Chine. Il a laissé de dignes successeurs dans MM. de Guignes & le Roux des
es opinions par des expériences palpables ; un tel homme est au moins digne d’être écouté. Le puits de la vérité est bien pro
mp; marcher sans secours dans ce vaste labyrinthe. Il trouva un émule digne de lui dans le profond Leibnitz, & d’habiles
plée au nombre comme à la force des hommes. Il a trouvé, lui-même, un digne rival dans M. Richard qui joint, à ces prodiges d
de Lettres sur le costume & la poétique : attention louable & digne d’être imitée. Ce n’était pas faute de génie que
de leurs efforts. Mignard, qui fut leur contemporain, fut aussi leur digne émule, & l’emporta même sur eux par la fraîch
voir l’action même que son pinceau n’a fait qu’imiter. Il a trouvé de dignes successeurs dans MM. l’Enfant, & Cassanove. C
à qui nous devons la perfection de ce genre de Peinture. Il trouve un digne émule dans M. Robert à qui il n’a encore manqué q
ne. C’est un dépôt qu’il a confié au nôtre, & celui-ci en fait un digne usage. On fait qu’en pareil cas il n’est guere mo
parmi les modernes. Cependant il eut dès-lors un émule, ou plutôt un digne rival en France. C’est Jean Goujon le même à qui
l il paraît dans le Milon de Crotone & dans l’Andromede, morceaux dignes des plus beaux jours de l’antiquité. On dira de G
ne lui fait pas moins d’honneur que ses propres ouvrages, & était digne d’achever ceux que la mort ne lui permit pas de f
devons ceux de M. Falconnet, & l’on sait que le disciple est bien digne d’un tel Maître. C’est peu d’animer le marbre, il
resque généralement adoptée aujourd’hui. Gérard Audran eut des freres dignes de porter son nom, un entre autres qui aurait lui
n’est plus entre ses mains une copie, c’est une production originale, digne elle-même d’être copiée. D’autres Artistes se son
qui, par cette raison, doit réunir tous les suffrages. Il a trouvé un digne rival dans M. Balbâtre. Cet ingénieux Artiste joi
8 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
it à la monarchie universelle et perpétuelle, quand même il en serait digne , courrait risque de trouver bien des rebelles ; l
unaux où les grands génies sont déchirés par des gens qui ne sont pas dignes de les lire. Si la philosophie pratique, c’est-à-
efois plaisir aux traits qu’on lance contre eux. Un homme qui se sent digne par ses talents et son génie de devenir célèbre,
se dévouent au service des grands. Le tableau qu’il en a fait serait digne d’être placé à côté de celui d’Apelle sur la calo
nt des protecteurs encore plus méprisables qu’eux. L’homme de lettres digne de ce nom dédaigne également et de se plaindre de
que je ne veux pas que vous dépendiez de moi. Espèce d’héroïsme bien digne d’être proposé pour modèle à tous les bienfaiteur
part des princes, mais qu’il aime et qu’il connaît parce qu’il en est digne , sont le fruit de la liberté noble et sage qu’il
; que la véritable estime est celle qui est distribuée par des hommes dignes d’être estimés eux-mêmes ; que la charlatanerie e
tées ; les lettres, ce me semble, en seraient plus respectées et plus dignes de l’être. Je sais que les faux intérêts des homm
arce qu’un ami leur était plus cher qu’un protecteur. Un sentiment si digne de vous est tout ce que je puis imiter d’eux. Ce
ration réelle sur laquelle ils ne se méprennent pas quand ils en sont dignes  ; et comme la vanité n’a point de part à votre es
le peut rendre la société des grands et des gens de lettres également digne des uns et des autres. Votre commerce utile et ag
désir et la confiance de vous l’offrir. Je souhaiterais l’avoir rendu digne de la postérité, pour faire parvenir jusqu’à elle
server le souvenir de ceux qui les ont aimées, célébrer d’une manière digne de la France et de vous, tant d’établissements gl
9 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494
ames de Saint-Cyr dont la plume, par sa vivacité et ses couleurs, est digne cette fois d’une Caylus ou d’une Sévigné : Elle
intenon : ce fut quelque chose de plus hautement conçu, une fondation digne en tout de Louis XIV et de son siècle. M. Lavallé
e pas tomber tout à fait dans l’abaissement ; que ce serait une œuvre digne de sa piété et de sa grandeur, de faire un établi
élève dans cette maison, dont on peut dire que c’est un établissement digne de la grandeur du roi et de l’esprit de celle qui
ns points ; il lui semblait ridicule « que le maître fît des demandes dignes d’un écolier, et que l’écolier fît des réponses d
à l’état d’antiquité et de relique royale. Après Mme de Maintenon, de dignes héritières y maintinrent encore longtemps la cult
ouis XV qui les trouvait (cela est assez naturel) trop hautes et trop dignes , et de qui on a recueilli une parole défavorable
10 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Jean-Baptiste Rousseau »
r. Quand il eut quitté la France en 1712, et durant les trente années dignes de pitié qui succédèrent aux trente années dignes
t les trente années dignes de pitié qui succédèrent aux trente années dignes d’envie, Rousseau, successivement protégé du comt
et en lumières. Rousseau manqua à cette mission, dont il n’était pas digne . Il avait reçu comme une lettre morte les traditi
Baptiste, mais attendri cette fois comme Pluton, a jugées tout à fait dignes d’Orphée. Par malheur, ce qui glace aussitôt, c’e
ec lui, et l’eût appelé notre grand lyrique. C’est cette tactique peu digne , quoique éternelle, qui a provoqué dans cet artic
l’étranger, sa brouille avec le prince Eugène, etc., etc., il demeura digne à l’article du bannissement. Sa correspondance du
11 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chénier, André (1762-1794) »
lui un petit recueil d’idylles manuscrites où l’on trouve des choses dignes de Théocrite. Cela explique le mot de cet infortu
contre l’affectation d’une telle périphrase. Or, pourquoi ce qui est digne de blâme chez Delille ne le serait-il pas égaleme
Cette place ne sera jamais, je pense, celle des écrivains classiques dignes d’être proposés comme modèles, sans restriction,
12 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
riers osaient, dans leurs désirs, prétendre comme il sied à la vierge digne d’amour ; personne ne la haïssait ! Prodigieuseme
t, le guerrier choisi, était échanson, Hûnolt, camérier ; ils étaient dignes de remplir les emplois les plus élevés. « En véri
enne, les poursuites des autres n’étaient que du vent ; il était bien digne d’obtenir l’affection d’une belle femme. Depuis,
ur, ainsi qu’on fait dans les jeux, le fils de Sigelint paraissait si digne d’amour que mainte femme le désirait par tendress
le pays de Gunther une année tout entière, sans avoir vu la femme si digne d’amour, par qui lui vint ensuite beaucoup de bon
il devint plusieurs fois rouge et pâle. Le fils de Sigelint était là, digne d’amour, comme s’il eût été peint sur le parchemi
s amertume : il allait voir la fille de la belle Uote. La jeune fille digne d’amour salua Sîfrit avec grâce et vertu. « Lorsq
drale, on invita le héros hardi à aller derechef vers elle. La vierge digne d’amour commença d’abord à le remercier de ce que
ame Kriemhilt. » « Durant douze jours, on vit près du héros la vierge digne de louanges, quand elle s’avançait vers la cour,
nther dit : « Veux-tu m’aider, noble Sîfrit, à conquérir cette vierge digne d’amour ? Fais ce dont je te prie, et si cette be
larmes furent versées par mainte belle femme. « Et plus d’une enfant digne d’amour se tenait aux fenêtres. Un fort vent enfl
ui-même une rame. Ils s’éloignèrent de la terre, ces héros rapides et dignes de louanges. « Ils emportaient des mets succulent
e. S’il en avait le pouvoir, et s’il pouvait les conquérir, il serait digne d’être roi de vastes terres. Il a, parmi les autr
perdre ici l’honneur et la vie. Songez-y. » Ainsi répondit la vierge digne d’amour. « Sîfrit le rapide s’avança vers le roi
parla avec grande bonté. « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit, héros digne de louanges. Où est mon frère Gunther, le noble e
pria le messager de s’asseoir ; il y était tout disposé, et la femme digne d’amour lui dit : « Ce serait sans regret que pou
e le roi Gunther vous fait savoir avec ferme confiance. » « La vierge digne d’amour parla : Je suis toute prête à le faire. J
l’autre, les deux puissantes reines, et elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla : « J’ai u
rois sans conteste. » « Kriemhilt prit la parole : « Mon époux est si digne d’affection que je ne l’ai point loué sans motif.
e, se rendant à la cour avec trente hommes qui portaient des costumes dignes d’un roi. Il fit dire à Gunther qu’il comptait al
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »
guère susceptible de ridicule. La duchesse de Bragance, qui parut si digne du trône que son époux lui dut en partie ; le bra
ms, des caractères, des motifs, des résultats d’un tel ordre, étaient dignes de la tragédie. Aussi, dans l’ouvrage dont nous p
il était de ces hommes qu’on croit toujours riches parce qu’ils sont dignes . Interdit du théâtre, il s’était jeté dans les sc
14 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid. »
grand labeur, entreprise à bonne fin, pour l’honneur des Lettres, est digne de tout encouragement et de tout éloge. En ce qui
dédaigner le plus, des passages étonnants, des pensées et des tirades dignes d’un esprit politique, véritablement romain. Lors
ez qu’il se défend l’usage de son propre bien, comme s’il n’était pas digne de s’en servir. » Tout cela admis et reconnu, il
onsacrées à Corneille, et, dans leur incomplet même, elles paraissent dignes du sujet. Le grand poète y est senti et loué de l
rouée par où les Suisses vainqueurs pénétrèrent. L’image en soi était digne d’être appliquée à Corneille. Une autre Étude plu
mière fois le mot qui a tant couru et qui, dans sa version vraie, est digne de Corneille lui-même : « La haute tragédie, disa
15 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34
as & ma langue ; je le sens, tu éleveras ma pensée, tu la rendras digne de l’Univers. Je ne dépendrai point du regard des
ir de leur existence ; cette injustice ne m’étonnera point, elle sera digne d’elle : mais l’œil qui aura suivi les travaux de
re qui faisoit sa cour au génie : Ainsi dans tous les tems les grands dignes de ce nom ont fait les premiers pas vers les Ecri
our daigner rabaisser quiconque ignore qu’il en est une, il ne jugera dignes de ses coups que ceux qui par leur puissance infl
ureux lien de la Société, mais connoissez aussi vos autres avantages. Dignes compagnes de l’homme, osez penser avec lui ; la N
16 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Seconde partie. » pp. 35-56
is aussi toutes les qualités dont elle t’a doué avec une magnificence digne d’elle & de toi. Elle t’a donné ce sentiment
e ! ô amour de l’estime ! C’est toi qui satisfais le penchant le plus digne de nous ; tu nous écartes des routes de la moless
erai elle est fouillée par des Auteurs mercenaires & méprisables, dignes milices de l’ignorance & de la calomnie dont
ardente, un amour excessif de la gloire conduisent à dépriser de trop dignes rivaux. Il appartient sans doute à la raison de d
ntérêts ne voyent que ce qui les blesse, vous hommes de Lettres & dignes de ce nom, vous ne profanerez point une plume qui
17 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
l’Égypte, l’Afrique, pays féconds en miracles, étaient remplis d’yeux dignes de les voir. Tout ce vaste corps était uni par la
nde ». À l’âge de sept ans, on le mit aux mains d’un précepteur, d’un digne vicaire de campagne, John Kirkby, sur lequel il a
ter d’après son premier précepteur, John Kirkby, et où nous voyons ce digne et indigent vicaire de village se promenant au bo
ture, et, soit qu’il parle en son nom, soit qu’il se souvienne de son digne précepteur, c’est toujours entre une lecture et u
plus guerrier, il sut par la pratique les détails du métier : il fut digne de parler ensuite de la Légion. « Le capitaine de
qu’il soit celui de Mlle Curchod. Qui ne sent pas son prix n’est pas digne d’elle ; mais qui l’a pu sentir et s’en détache e
18 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 263-264
qui excitent les passions & annoncent le génie, des ressorts plus dignes de Thalie que de Melpomene, seroient des défauts
de prévenir ses besoins. Un Prince qui honore ainsi les Lettres, est digne de tous leurs hommages.  
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 294-295
e Lettres n’oubliera ce Vers si caractéristique, où, d’un seul trait, digne de Michel-Ange, il peint le Temple de la Mort,
en a fait un Livre aussi amusant qu’instructif, & qui nous paroît digne de figurer parmi le petit nombre de bons Ouvrages
20 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
uctions des meilleurs modèles de l’Eloquence grecque & latine, si dignes elles-mêmes d’en servir en leur genre, soit pour
son Panégyrique de Trajan. Quoique cet Empereur fût un grand prince, digne de tous les prix de la vertu, quoique Pline ne le
modèle pour l’éloquence de la chaire, que Bourdaloue & Soanen. Ce digne Ministre de la parole n’est pas le seul de la Con
hant & onctueux. On y rencontre quelques-uns de ces grands traits dignes des beaux jours de l’éloquence françoise ; mais l
elle de l’éloquence de la chaire, nous avons encore quelques Orateurs dignes d’être placés à coté de ceux du dernier siécle. L
vinoit juste. Les Cochin & les Normant ont trouvé des successeurs dignes d’eux. On sçait que si l’éloquence de la Chaire a
rs Avocats françois, dit l’auteur des Nouveaux Mêlanges, sont devenus dignes d’être des Sénateurs Romains. Pourquoi sont-ils d
s recueils des Académies de Province offrent quelquefois des morceaux dignes de la Capitale. Mais il seroit difficile de les d
montrer en petit les grandes choses ; là quelques détails puérils peu dignes de la gravité d’un ouvrage philosophique. Voilà p
e, accoutumer le public à ce ton, & lui persuader qu’on peut être digne de lui plaire, en le conduisant par une route qui
21 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »
, il y trouva Dugommier, un vrai général en chef, une tête et un bras dignes du commandement, et il se contenta de retourner d
ession de Dagobert en Cerdagne, il y trouva des soldats tout faits et dignes des chefs les plus intrépides. Un jour que ces va
ncore, ce personnage populaire dans les camps et dans la montagne, et digne d’être connu de chacun ; je ne désirerais, dans l
n demeuré à jamais reconnaissant envers Dugommier, le premier général digne de ce nom qu’il ait rencontré, et qui ait deviné
— Heureux qui rencontre, ne fût-ce que tard, de justes occasions, de dignes et amples matières à déployer son zèle ! Guerre,
22 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
, un homme du plus rare mérite, uni depuis vingt-cinq ans à une femme digne de lui : un jour, en nous promenant ensemble nous
r vie, et les mêmes puissances attachent l’existence, à qui n’est pas digne de vous, ou ne vous entend pas, ou cesse de vous
ravaux de la pensée, les services rendus au genre humain, comme seuls dignes de l’estime des hommes. Il est quelques génies qu
nce de l’imagination, qui détache même le cœur, un autre objet, moins digne de sa tendresse, vous ait ravi cet amour dont dép
rop souvent, dans le cours de cet ouvrage, du suicide comme d’un acte digne de louanges ; je ne l’ai point examiné sous le ra
23 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — I » pp. 219-230
nt adressées en lui à l’homme, à la personne, ont été et sont sa plus digne récompense, et qu’elles n’en permettent plus d’au
-Jacques, la totalité des pièces qui restent en manuscrit et qui sont dignes de l’impression, c’est ce recueil que j’espère to
la gloire, la richesse et souvent les honneurs sont le prix des plus dignes dans l’art d’instruire et d’éclairer les hommes :
ons qu’il n’a pas, il lui en reste assez pour nourrir une fierté plus digne et plus légitime. Si la raison l’écrase et l’avil
24 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168
ais surtout ils n’ont pas eu de postérité littéraire et philosophique digne d’eux, et ceux qui se sont portés comme héritiers
mille fois inférieur à Richardson, à Fielding, à Goldsmith, mais bien digne de sa tendresse puisque à sa qualité d’étranger i
ais qui hasardait ainsi tout son avenir. Ce fut là le côté sérieux et digne de Victorin Fabre ; les exagérations trop fréquen
glorieux ne s’était plus renouvelé, et, depuis ce prix mémorable, le digne lauréat n’avait pu obtenir, dans les concours nom
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
iere avoit quarante ans, lorsqu’il fit les premieres de ces comédies, dignes d’être comptées au nombre des pieces qui lui ont
ploit, il n’avoit mis encore en évidence aucune qualité qui le rendît digne dès-lors aux yeux des hommes ordinaires d’être le
son génie dans le vatican. C’est-là qu’on voit ses premiers ouvrages, dignes du grand nom qu’il a présentement.
26 (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190
ls leur ont procurée, ils en ont du moins parlé avec une impartialité digne d’éloge.   Pour peu qu’on jette les yeux sur les
, le plus éloquent des Romains, eût été peut-être moins admiré, moins digne de l’être, sans les leçons qu’il prit des Rhéteur
la richesse & toutes les beautés. Virgile lui-même, le seul Poëte digne de traduire Homère, éprouva les mêmes difficultés
siècles les délices & l’admiration des gens de Lettres, vraiment dignes de ce nom, prouvent bien la supériorité des Grecs
es armes, apprit ainsi des Gaulois, qu’il étoit une autre gloire plus digne du sage & plus utile, celle des Lettres. Tell
toire travestie perdit son exactitude & sa sévérité ; les Romans, digne nourriture des esprits vides & inappliqués, p
ayant été proscrits, on leur substitua un nouveau genre de spectacle, digne de la grossière simplicité de ces temps-là. Les t
ère des sciences s’étendoit, la nature se hâtoit de former des hommes dignes de la parcourir : l’éloquence devenoit plus mâle
rrière, & voyoit dans Racine, qui commençoit à paroître, un rival digne de lui disputer, ou de partager sa gloire. Elevé
u que des événemens propres à faire germer dans son ame ces sentimens dignes des premiers Romains, & si bien exprimés dans
au point de se déclarer contre l’Auteur le plus tendre, & le plus digne de lui plaire ?   En effet, que de charmes, que
raire que, sans les Anciens, ces Modernes si célèbres aujourd’hui, si dignes de l’être, seroient peut-être demeurés dans l’oub
sente dans l’heureux sujet de la Métromanie. Cette Comédie admirable, digne du génie de Molière, est la seule Comédie, qui ex
u la majesté de la Scène Lyrique souillée par de pitoyables Bouffons, dignes à peine des tréteaux d’Italie, tandis que l’Orphé
 ? Hé-bien ! mettons-les à l’abri de toute censure, & rendons-les dignes de voir le jour, sans le craindre. Que tout y res
27 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 377-379
les Ecrivains dans la composition de l’Histoire de France ; il seroit digne de marcher à côté d’eux, s’il se fût un peu moins
itique, que nous jugeons indispensable, M. l’Abbé Garnier nous paroît digne d’être cité parmi les Historiens qu’on estime. Il
28 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295
i parmi ceux qui, tout en les louant, ont su peindre les hommes. Jugé digne de succéder à Buffon pour son fauteuil à l’Académ
e médecine, fille régénérée de l’ancienne, et l’Académie de médecine, digne héritière et représentation vivante de l’ancienne
s médecins dits sociétaires. Une nuée de pamphlets et de pasquinades, dignes des beaux temps de la guerre autrefois déclarée p
e s’occuper avec la plus grande activité du soin de former des sujets dignes d’une école aussi illustre ! De telles paroles p
représente enfin, au milieu d’un désert, cette scène touchante et si digne d’avoir des admirateurs. Ici le mauvais goût, la
29 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »
de se produire : Goudouli est le plus célèbre ; mais combien d’autres dignes de plus de renom et d’un auditoire plus étendu !
illemarqué, de décider si le breton en est pur et classique, s’il est digne du siècle d’Arthur. Pour moi, une pièce qui me pa
re ; il lui retire son hommage pour le transporter sur une fleur plus digne  ; il dit tout cela en vers bien tournés et bien f
especte ce qu’il a fait. C’est par ces vers nobles, purs et sonores, dignes échos de la muse classique, que le poëte vieillis
oublie rien. Boulay-Paty, nous te saluons une dernière fois, brave et digne poëte, fidèle jusqu’à la fin au vœu de toute ta v
30 (1874) Premiers lundis. Tome I « Tacite »
que cette théorie au fond ne contrarie nullement l’hommage dû au plus digne interprète de Tacite, et que, puisqu’elle put s’a
l’historien de Néron et de Tibère amena dans la lice des émules plus dignes de lui ; mais ils n’y tinrent pas longtemps : d’A
es Histoires, traduit par l’illustre auteur, nous l’avons trouvé plus digne qu’on ne croit de Tacite et de lui, par le ton li
31 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XV. Des ouvrages sur les différentes parties de la Philosophie. » pp. 333-345
ne des idées, & un Traité des sensations. Ces trois morceaux sont dignes d’un Philosophe, qui connoît toute la marche de l
e à tout homme qui aime la Religion ? Ce livre trop fameux & trop digne de l’être, a été proscrit par les deux Puissances
ournis aux Astronomes. Il a donné encore une histoire de l’Astronomie digne de ses profondes connoissances. La description de
32 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 163-165
ligni, & par des Poésies légeres dont il prépare une édition plus digne du Public, que celle qui a paru en trois volumes,
, & nous font aimer nos devoirs. Ce sont-là les vrais Philosophes dignes de l’estime des Citoyens ; & non ces esprits
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 66-69
st étonnant qu'il soit sorti de sa plume un si grand nombre de Pieces dignes de rester au Théatre, & revues avec plaisir.
de les peindre dans leur jour le plus brillant, la rendront toujours digne d'être proposée pour modele. Dans les Pieces d'in
34 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Lettres de Rancé abbé et réformateur de la Trappe recueillies et publiées par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont-Ferrand. »
erre de Veretz, il se développe un peu plus et laisse entrevoir à son digne précepteur quelque chose de l’état de son âme : «
il n’y a rien en moi qui ne soit tout à fait misérable et qui ne soit digne de votre compassion bien plus que de votre estime
rvée, mais de plus en plus profonde avec les années, qu’il accorde au digne vieillard, son ancien maître ; les jours où, au l
eté de Dieu ; qu’étant arrivé au comble de l’iniquité, il n’étoit pas digne du bien que nous prétendions y faire, et que nous
35 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
de la grande réputation du philosophe Thémiste, j’ai cru qu’il était digne de l’empereur et de vous de récompenser sa vertu,
ent honorer Thémiste, j’ai voulu aussi honorer le sénat, que j’ai cru digne de posséder un si grand homme. Vous lui communiqu
e rendons un tribut de reconnaissance et de tendresse ; c’est le plus digne du prince. Au lieu des moissons et des fruits de
t accordés dans les villes, les honneurs prodigués à ceux qui en sont dignes . La sagesse est la seule qui répande encore plus
36 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 16, de quelques tragedies dont le sujet est mal choisi » pp. 120-123
z elle. Je répondrai donc que ces combats que livre Titus ne sont pas dignes de lui, ni dignes d’occuper la scene tragique dur
ai donc que ces combats que livre Titus ne sont pas dignes de lui, ni dignes d’occuper la scene tragique durant cinq actes. Al
37 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gourmont, Remy de (1858-1915) »
iques, du Château singulier. Je dirai plus : il y a ici des fragments dignes des plus beaux chapitres de l’Adorant (Sixtine)…
res de l’Adorant (Sixtine)… Cela me confirme dans l’appréciation très digne que je me suis formée de M. de Gourmont, à savoir
38 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 104-107
ere-saison lui a été mortelle : il n’a pu finir son premier cours. Ce digne Ouvrage mourut à sa troisieme apparition, malgré
Laus de Boissy a fait huit ou dix Comedies, dont aucune n’a été jugée digne des honneurs de la représentation ; des Drames, d
39 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 236-239
& que l’on n’ouvre guere deux fois. C’est un Recueil d’impudences dignes de Diogene le cynique, & de tours dignes de P
un Recueil d’impudences dignes de Diogene le cynique, & de tours dignes de Panurge. On met tout cela sur le compte d’un R
40 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
e du bon goût commença à éclairer l’Europe, il y eut des auteurs plus dignes de tracer le tableau des révolutions du monde. Le
ant trop embrasser, & ils ont passé trop légérement sur des faits dignes de l’attention de la postérité. §. II. Hist
nd nombre d’objets, & ne passe pas trop légérement sur les choses dignes d’attention ; il est bien fait, ainsi que les aut
, & les phrases doivent se présenter d’elles-mêmes à un historien digne de ce nom. L’Abbé Tailhié a profité de ce qu’il y
t le dernier renferme l’histoire d’Auguste par Larrei. Ce recueil est digne d’être mis à la suite des Révolutions de l’Abbé d
souvent négligé. En attendant qu’on écrive une histoire de Louis XIV. digne de ce Prince, nous avons ce que M. de V. a fait e
ans la premiere narration, en eussent fait un monument bien autrement digne d’un grand maître que ce recueil d’articles sépar
tué à la St. Barthelemi, Magistrat intégre, vertueux, instruit & digne d’un meilleur sort. Les Mémoires de Condé, ou rec
. deux vol. Cet ouvrage, très-mal écrit, renferme pourtant des choses dignes d’être lues. Mémoires du Maréchal de Bassompierr
eurs. Le récit de ce qu’il fit contre les fanatiques des Cevennes est digne d’être lu. Il imita alors Fabius par sa prudente
il faut distinguer Grotius, Strada & Bentivoglio. Le premier est digne d’être comparé à Tacite. Cette petite obscurité d
e la réputation, & elle en mérite, La latinité de cet ouvrage est digne du siécle d’Auguste, mais la vérité y manque souv
Turcs, des Mogols, par M. de Guignes, 1756. six vol. in-4°. Ce livre, digne d’orner tous les cabinets des savans, est le frui
tat de donner des instructions sures. Son style simple & uni, est digne de la majesté de l’histoire. Quoique le livre du
41 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. » pp. 184-196
nné quelques traductions qu’on ne lit point, se croyoit un personnage digne d’entrer en lice avec le héros de la littérature.
lois, destructeur du tyran de l’éloquence, héros véritable & seul digne des lauriers arrachés à l’usurpateur. C’étoit un
dicieux que sa lettre au chancelier Séguier, en réponse à celle où ce digne chef de la magistrature lui disoit : « Je viens d
42 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
attendent souvent les plus grands hommes avant d’avoir des historiens dignes d’eux, — quand ils en ont toutefois, car le plus
se voueront au service de sa renommée, mais il n’aura pas d’historien digne de son génie, qui le comprenne et qui le juge ; c
l’être supérieur qui fascine jusqu’au point de faire croire qu’on est digne d’en écrire la vie, et l’illusion même du plus mi
43 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre X. Machines poétiques. — Vénus dans les bois de Carthage, Raphaël au berceau d’Éden. »
Messager. Aussitôt il s’écrie : Ève, accours ! viens voir ce qui est digne de ton admiration ! Regarde vers l’orient, parmi
Une de ses pensées est belle comme l’âme entière de l’homme, lorsque, digne de son immortalité, elle médite profondément. Son
44 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319
oup de choses, vraies, hardies & fortes. Plusieurs chapitres sont dignes des Lettres Persannes. Le sel de la plaisanterie
stament, comme Neuton fit son apocalypse ; mais cet ouvrage n’est pas digne de lui. Celui d’Alberoni vaut beaucoup mieux ; l’
45 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
s imaginations si heureuses s'arrêteront-elles dans le cours de leurs dignes inventions : Aussi je ne désespere pas que quelqu
otre part, je n'oublierai jamais, que depuis dix ans vous m'avez jugé digne de vos bontés, malgré la Ratomanie & le Table
ociété. La célébrité pendant la vie est un but honnête, & le plus digne prix des bons Ouvrages. Après la mort, elle est p
Abrégé d’une Vie non seulement très-intéressante, mais encore la plus digne d’être proposée pour modele à tous les Souverains
773. Monseigneur, C’est présenter à Votre Altesse Royale un hommage digne d’elle, que de lui offrir le Tableau historique d
e lui offrir le Tableau historique des actions de deux Souverains, si dignes de l’admiration de l’Europe. La gloire de Marie-T
de dire au sujet de mes Lettres. 3°. De me présenter un seul témoin, digne de foi, qui ait vu, avant la publication des Troi
ort fou il y a trois ans, & qui n'a pas laissé seulement un Prône digne d'être imprimé. Son nom l'auroit infailliblement
46 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511
sait aimer, il sait combattre ; Il envoie en ce beau séjour Un brevet digne d’Henri quatre, Signé Louis, Mars et l’Amour. C’
nous le peint à l’avance comme un modèle de chasteté et de pudeur, et digne en tout de l’âge d’or37. L’aimable abbé, qui ne v
ngt ans. M. de Marigny, frère de Mme de Pompadour, homme de mérite et digne de sa sœur par plus d’un bon côté, se contentait
l’influence de Mme de Pompadour, et ranger sous son nom plus d’objets dignes d’attention que Diderot lui-même n’en énumérait.
mportance d’un art auquel il devait de magnifiques services de table, dignes d’être offerts en cadeau aux souverains. Sous l’i
peut être considérée comme la dernière en date des maîtresses de roi, dignes de ce nom : après elle, il serait impossible de d
47 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
dons naturels et des dons acquis nécessaires pour écrire une histoire digne de ce nom. Ces dons, ou ces conditions nécessaire
nes. « Tu as un frère, ton égal en noblesse, ton supérieur par l’âge, digne en tout de la haute fortune où je t’appelle, si t
ne en tout de la haute fortune où je t’appelle, si tu n’en étais plus digne encore toi-même. « Tu es parvenu à cet âge où l’o
tat pouvait subsister et se pondérer seul et sans modérateur, j’étais digne peut-être de recommencer les temps et les institu
mpire. Descendre ou naître des princes est un hasard qui ne nous rend digne d’aucune estime ; dans l’adoption, le choix est e
48 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Vauvenargues. (Collection Lefèvre.) » pp. 123-143
devant Vauvenargues de ces distractions et de ces poursuites, si peu dignes de l’ami d’un sage. Ce fut au printemps de 1740 q
ce de l’intérêt général au personnel est la seule définition qui soit digne de la vertu, et qui doive en fixer l’idée. Au con
omme avec ceux de son siècle, et qui lui arrachera cette belle parole digne d’un ancien : « Nous sommes susceptibles d’amitié
3, restera attaché à son nom, comme au nom de celui qui était le plus digne de le trouver et de le dire : « Les grandes pensé
sé son éloge, M. Gilbert remporta le prix entre plusieurs concurrents dignes d’estime. Animé par son succès, il se mit alors à
49 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Marguerite, reine de Navarre. Ses Nouvelles publiées par M. Le Roux de Lincy, 1853. » pp. 434-454
ai admiré et aimé en vous tant de dons éminents de Dieu, une prudence digne même d’un philosophe, la chasteté, la modération,
acun quelque histoire qu’il aura vue ou bien ouï dire à quelque homme digne de foi. Car il est bien entendu qu’on ne dira qu
ntil esprit, qui lui a été si universellement accordé ; elle a été la digne sœur de François Ier, la digne patronne de la Ren
niversellement accordé ; elle a été la digne sœur de François Ier, la digne patronne de la Renaissance, la digne aïeule de He
a digne sœur de François Ier, la digne patronne de la Renaissance, la digne aïeule de Henri IV par la clémence comme par l’en
50 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
aulois, trop gaulois, dira-t-on, c’est-à-dire peu moral, médiocrement digne , exempt de grandes passions et enclin au plaisir.
t9, ) » les larmes sincères, l’invective, le vigoureux style oratoire digne de Machiavel, toute cette invention italienne nou
jamais fait mieux ni pis. Tout cela ne compose pas un caractère bien digne . Il n’y a pas dans ces moeurs de quoi soutenir un
font rien ; il a peut-être eu plus de bonheur, il est peut-être plus digne d’admiration que le personnage le plus correct et
51 (1854) Préface à Antoine Furetière, Le Roman bourgeois pp. 5-22
lle accusation d’avoir dérobé le travail de ses confrères. Il eût été digne de l’Académie, digne de M. Villemain, de rendre e
r dérobé le travail de ses confrères. Il eût été digne de l’Académie, digne de M. Villemain, de rendre enfin justice au mérit
table ouvrage — a été dédié par lui au bourreau, comme au seul patron digne d’une telle œuvre. Ce mensonge, dont l’audace con
in mitigé, tout plein d’ordures et d’impiétés, un fauteur de débauche digne du bourreau ; Furetière pousse l’animosité jusqu’
52 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455
te assez peu de survivre ; que les meilleurs, après tout, et les plus dignes , ont surnagé et nous en tiennent lieu ; que ces p
loin que quelques-uns d’un peu intéressants se perdent tout entiers, dignes et moins dignes nous vivrons tous avec part au so
es-uns d’un peu intéressants se perdent tout entiers, dignes et moins dignes nous vivrons tous avec part au soleil et presque
53 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Bruyère » pp. 111-122
e est infiniment plus grand qu’on ne croit des ouvrages épuisés, très dignes pourtant d’avoir leur place au soleil des bibliot
ions et de toutes les passions de son temps, ayant le pied, — un pied digne du talon rouge, — et l’œil, — un œil capable de t
e faire bien comprendre ; Adrien Destailleur semblait un commentateur digne de La Bruyère. Il avait pendant neuf ans (nous di
54 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
bles même s’éleva l’ordre des pères qui par leur âge étaient les plus dignes de gouverner ; et entre les pères eux-mêmes, les
ices dont ils ne savent point rougir, fussent regardés comme les plus dignes de gouverner, comme les meilleurs120. Lorsque le
lois sont des volontés sans passion, en d’autres termes, des volontés dignes du sage, du héros de la morale qui commande aux p
55 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
e, que de ne pas regarder la Littérature comme un des objets les plus dignes de l’attention du Ministere. Les Productions de l
’autorité des Loix quiconque s’en écarte ? Ne seroit-il donc pas plus digne du zele des Protecteurs de la Littérature, &
56 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56
ceux du nôtre, ont regardé son Poëme des Jardins comme une Production digne du temps d’Auguste. Virgile, dans ses Géorgiques,
l’avoir pas fait, qu’il a produit, de son propre fond, des Réflexions dignes du P. Rapin lui-même. Après s’être exercé dans la
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284
n’est plus ici que le grand propriétaire le mieux entendu et le plus digne de présider son conseil général. Tout ce récit de
et vivant auprès de lui. Il va donc la trouver un jour, cette matrone digne et haute, à la ride austère, et lui dit : « Je n
dans cette île, et terminer ma carrière dans un repos qui serait peu digne de moi. D’ailleurs, faute d’argent, je serai bien
58 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »
ié, rien ! » Alors, voilà Sentinelli qui se relève avec ce grand cri, digne au moins du dernier mot que dira la reine : Au n
ination pour qu’elle se transforme en poésie… » Critique admirable et digne absolument de l’esprit sans règle et sans frein d
Quel beau commencement d’une vie littéraire qui reste l’une des plus dignes d’envie de ce siècle, malgré les fréquentes misèr
59 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »
s’efface. Donoso Cortès et Raczynski étaient, de facultés, peut-être dignes d’avoir une politique à eux qu’ils auraient appli
faut qu’un autre diplomate comme eux, — et s’il ne l’est pas, il est digne de l’être, — le comte Adhémar d’Antioche, intervi
qu’il pût bénéficier de cette lumière et qu’on vit mieux qu’il était digne de la partager. C’étaient assurément, l’un et l’a
60 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Malherbe et son école. Mémoire sur la vie de Malherbe et sur ses œuvres par M. de Gournay, de l’Académie de Caen (1852.) » pp. 67-87
, élevée et douce : il en est resté quatre ou cinq odes au plus, mais dignes d’Horace, qu’on y retrouve imité sans servilité e
ut, Malherbe, même dans sa maigreur et son peu d’étoffe, est toujours digne et a des moments d’une élégance parfaite et ravis
vie champêtre, célébrée sans motif et sans but, une description plus digne réellement de Vanière et de Gessner que d’Horace.
es de toutes sortes qu’il emprunte à Martial, à Catulle ou à de moins dignes , à correspondre avec les académiciens en renom, a
mbinées et fondues au sein d’une inspiration vive, il s’est montré un digne élève de Malherbe. On trouverait difficilement la
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453
en négligé pour le bien élever et le mettre dans le monde sur un pied digne de son nom. Elle le plaça aux jésuites, puis à l’
out ce que votre tendresse vous porte à faire pour lui donner un état digne de son nom ; mais j’espère que vous ne vous serez
t à M. de Meilhan, qui avait eu sur les amis je ne sais quelle pensée digne de La Rochefoucauld (et elle avait pu elle-même d
qui, aux années actives, se résume en ces deux mots : Elle a aimé son digne oncle, et elle a souffert par son fils. Née et vi
bert, elle goûtait surtout les sentences. « S’il y a quelques maximes dignes de moi, envoyez-les, écrivait-elle à M. de Meilha
62 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers. »
ons pas à y revenir. — Il y avait encore la marquise de Boufflers, la digne mère du léger et spirituel chevalier, l’amie du b
et par son rang. Cet avant-dernier du nom se montrait bien en tout le digne héritier de sa race. On sait ce que Saint-Simon a
un tel début d’atrocité. Mais il y a mieux : un voyageur instruit et digne d’estime, Dutens, qui était allé à Véretz chez le
quement sur ce pied que nous le rencontrons ici. Un autre témoin fort digne d’être écouté à son sujet, Dutens, un esprit séri
tenant faire le sacrifice de votre temps, là où vous n’êtes pas jugée digne de tout honneur25. « Et pourquoi repousseriez-vou
63 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103
e tire pas tellement à conséquence qu’elle ne fasse encore sourire le digne cardinal au moment où il la condamne : on sent qu
’oreille et plus gonflé que léger, on saisit au passage quelques vers dignes d’être retenus, mais aucun de ces traits dont le
semble qu’au moment où il plaidait pour les agréments d’un autre, le digne biographe l’aurait pu faire en un style plus pers
t encore avoir de bons, d’aimables instants en petit comité, entre le digne évêque M. de la Motte, qui le dirigeait, et MM. d
permet-elle de lui envoyer quelques vers de Gresset qui me paraissent dignes d’elle ? Il n’a osé dire dans sa lettre qu’il dés
64 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
le de Claire, et qui dénonçait à Jean-Jacques l’admiratrice nouvelle, digne elle-même d’être admirée. Après d’assez longs élo
 Tour était une personne de mérite et de vertu. Mariée à un homme peu digne , et de qui elle finit par se séparer sur le conse
beau génie du siècle ; moi j’ai le meilleur cœur du monde… Vous êtes digne qu’on vous élève des statues ; moi je suis digne
du monde… Vous êtes digne qu’on vous élève des statues ; moi je suis digne de vous en élever. » Tout cela est déclamatoire,
de même d’un seul. Quiconque ne se passionne pas pour moi, n’est pas digne de moi. » Voilà la fibre malade qui se met à vibr
65 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur Bazin. » pp. 464-485
ui traitent de l’histoire de France. Pendant dix ans, M. Bazin a paru digne de garder son rang après M. Augustin Thierry, et
. Mais les trois autres publications constituent une œuvre véritable, digne de trouver place dans toute bonne bibliothèque mo
ts, était le Voltaire de ce petit groupe qui comptait de jeunes noms, dignes déjà de s’associer avec le sien. Le caractère de
alent d’écrire soutenu dans un long ouvrage, sont des qualités rares, dignes d’un succès durable. Les récits de M. Bazin, san
r, par exemple, pourquoi le connétable de Luynes, pour le moins aussi digne d’être haï et méprisé que le maréchal d’Ancre, n’
66 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
Saint-Simon, c’est Louis XIV qui va la lui faire, et dans des termes dignes de tous deux : À peine remarquons-nous, dit ce r
ue-t-il, ne peut s’empêcher de mal raisonner. » Et par une conclusion digne d’un moraliste, il ajoute finement : « Je crois q
flexion morale qu’il entremêle à la politique, Louis XIV se montre un digne contemporain de Nicole et de Bourdaloue. Jusque d
son, et qui semblent venir du ciel, connus à tous les hommes, et plus dignes de considération en ceux qu’il a lui-même placés
ut à l’autre la présence et la dictée du maître. Tout y est simple et digne de celui qui a dit : On remarque presque toujour
67 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — I. » pp. 455-475
, à n’être qu’un individu marqué au coin de la plus commune humanité, digne de lui pourtant par le cœur, et capable d’appréci
, c’est l’absence de toute ironie, et, même dans le doute, un sérieux digne de ces sujets graves. Il y a un moment touchant,
en partie sur Frédéric, qui savait si bien les comprendre, et qui fut digne , à cet âge, de les inspirer : Varsovie, 3 novemb
épond par cette lettre qui, dans sa sobriété, devra paraître bonne et digne encore, mais qui éveille une impression de contra
eu qu’il vous rétablisse encore une fois, et vous ait en sa sainte et digne garde. Ainsi écrivait le roi honnête homme au fi
68 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »
; aujourd’hui on va tout avoir, tout ce qui est essentiel du moins et digne d’être mis au jour ; on n’a négligé que les lettr
nt de la jeunesse et du temps. Ce sentiment-là, quel poète était plus digne de l’inspirer que Virgile ? Sensible, mélancoliqu
ieté légère qui dissipe la tristesse de l’homme. » Si quelqu’un était digne d’éprouver la vérité de ce qu’a dit Bernardin de
lligence ferme, cette demoiselle de Gournay qui se voua à lui, fut sa digne héritière littéraire, son éditeur éclairé, mais q
commerce. Ce n’est pas les charmes de votre esprit que je ne suis pas digne d’apprécier, qui me l’ont fait désirer, ce sont l
sans contredit le seul dont ils n’aient pas à se plaindre et le plus digne de vous ; mais ne gâtez pas un acte de vertu si g
ar un dépit déguisé et par un sentiment injuste envers un homme aussi digne de votre estime par sa conduite, que vous-même êt
ne de votre estime par sa conduite, que vous-même êtes, par la vôtre, digne de l’estime de tous les honnêtes gens. J’oserai d
uand donc aurons-nous de Rousseau une édition tout à fait complète et digne de lui ? Quand songera-t-on à réunir en un seul m
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16
ments de cette force, c’est une proposition à se faire berner et très digne de risée. Il faudra voir cependant s’il n’y a poi
vence, qui, par leur naissance et par leur mérite, sont beaucoup plus dignes que moi d’obtenir cet honneur ; mais vous, mon ch
n Vauvenargues endetté et sans ressemblance. Le Vauvenargues ferme et digne , tel qu’il se présentait à ses autres amis, même
vec le marquis de Mirabeau, fort belle des deux parts, et tout à fait digne de leurs noms. J’en parlerai prochainement.
70 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
Le ministre Colbert le chargea de faire la liste des sçavans les plus dignes des bienfaits du roi. L’académie Françoise le com
e confondre. Il ajoutoit qu’il avoit une vengeance toute prête, & digne d’un homme de sa réputation. C’est du fameux poëm
ui. La guerre alors fut très-vive entre ce poëte religieux & les dignes rivaux des Théophile, des Des-Barrau, des Bardouv
parut alors. L’auteur ne fait qu’y répéter, en vers froids. & peu digne de lui, ce que Pascal avoit mis si vivement &
71 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXI » pp. 281-285
umas qui prêtera sa plume, pour plus d’authenticité, aux souvenirs du digne général ; et « la Presse, dit le Globe, s’extasia
us les esprits modérés et sains, à tous les talents restés sérieux et dignes , pour s’unir, se serrer en groupe, et pour résist
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194
; car cette Hymne, De qui les vers sont d’or, d’un autre homme n’est digne Que toi, dont le nom, la Muse & le parler
Ses Tragédies même, malgré leurs disgraces, offrent plusieurs traits dignes d’un Eleve de Melpomene. Ce sera donc pour ne s’ê
73 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127
resque autant qu’aux poëtes, Carle Maratte, lui-même ne s’est pas crû digne de mêler son pinceau avec celui de Raphaël. Peu d
qu’au pastel, afin, dit-il, que s’il se trouve un jour quelqu’un plus digne que moi d’associer son pinceau avec celui de Raph
74 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
uper dans tous les instants des choses qui sont le plus véritablement dignes d’estime ; mais comme cette faculté n’a été donné
tant de temps, de génie, d’artifices, avait eu un plus juste et plus digne objet, dans quel calme heureux et consolant tu ve
e sa robe éclatante aux yeux de l’astre du jour ; « Ainsi Landino, ce digne émule de la gloire des anciens, t’a rendu ta grâc
urs langues, et par l’instruction qu’il avait sur toutes les sciences dignes d’estime ; en sorte que l’on peut dire qu’il n’y
ous voir à Florence ; ainsi préparez-vous à la recevoir d’une manière digne de son mérite. » Mais Cassandra s’était mariée,
bur. Que de fois n’ai-je pas erré sur les traces de ce palais avec un digne successeur de Laurent, le dernier grand-duc de To
75 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
urs Balzac est recommandé par un jugement de Descartes, d’autant plus digne de considération que l’éloge n’y paraît être qu’u
r le meilleur précepteur des hommes de génie. Malherbe et Balzac sont dignes d’admiration, pour avoir formé la foule, et l’avo
it quelque temps flatté ? Peut-être le cardinal l’en trouva-t-il trop digne au temps de son succès, et trop peu digne le jour
dinal l’en trouva-t-il trop digne au temps de son succès, et trop peu digne le jour où ce succès diminua, et où la santé de B
rt à Balzac de l’un de ses principaux mérites : car si cet auteur est digne de louange, c’est surtout pour la façon dont il i
à Mlle de Rambouillet, avec ces billets d’envoi si musqués et si peu dignes d’un homme. On peut dire de Voiture, avec bien pl
76 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
maître de conférences à l’École normale, il ne faudrait pas être trop digne d’un prix à l’Académie française, et surtout l’av
chtoniquement athéniennes. Jamais personne, en son temps, ne fut plus digne de porter la cigale d’or dans ses cheveux — Mais
d’être éclairés. Pour lui comme pour nous, Thucydide est un Grec très digne du temps de Périclès, mais, pour nous, c’est just
77 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »
emps et par les circonstances, que l’éternel but de tous les pouvoirs dignes de ce nom. Quelquefois, cela s’était vu, on avait
elon nous, assez contenu son récit entre ces quelques hommes vraiment dignes du regard de l’histoire, et il est tombé dans les
que nous appréciions très bien ce qu’il y eut de cruel et de vraiment digne de regret dans nos pertes, à cette époque de notr
78 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
e la mort n’y sert pas quelquefois davantage. Ce qui rend Rodrigue si digne d’attention, est-ce le péril qu’il court en comba
à les faire. On croirait d’abord que le courage serait d’autant plus digne d’admiration, qu’il se résout à un plus grand mal
se de leur passion, ils ne nous paraissent alors que des furieux plus dignes de nos larmes que de notre estime ; et loin qu’il
……………………………                         Venge-moi, venge-toi ; Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. Dans les Horaces, c
Tout vaincu que je suis, et voisin du naufrage, Je médite un dessein digne de mon courage, Vous en serez bientôt instruits p
rs, il dit à son ami : Ne me regarde plus que comme un furieux, Trop digne du courroux des hommes et des dieux, Qu’a proscri
mords, assemblage funeste ; Indigne de la vie et de ton amitié, Objet digne d’horreur, mais digne de pitié ; Traître envers l
ste ; Indigne de la vie et de ton amitié, Objet digne d’horreur, mais digne de pitié ; Traître envers la nature ; envers l’am
Tout vaincu que je suis, et voisin du naufrage, Je médite un dessein digne de mon courage… et c’est d’aller attaquer Rome.
id espagnol fut la première pièce, parmi les modernes, où l’amour fut digne de la scène tragique ; c’est là que Corneille app
avili, et l’autre paraîtrait injuste. Il faut qu’ils soient tous deux dignes de ce qu’ils font l’un pour l’autre ; et le témoi
sition, soient assez forts pour se balancer et assez grands pour être dignes du combat qu’ils se livrent, que le parti le plus
consentir. L’intérêt de sa gloire, et l’intérêt de sa tendresse sont dignes de se balancer mutuellement. Il n’y a point non p
que pas une de ces variations qui ne forme un tableau, et qui ne soit digne du pinceau d’un Caravage. On a observé qu’il fau
e, que j’en serai peu touché, si vous ne me l’avez pas montré d’abord digne de ma compassion, et de ma pitié. La décoration
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
vers quoi on le voulait diriger, afin de s’y préparer et de se rendre digne de l’emploi par l’étude approfondie et le travail
al ; tout mon dessein, en acceptant pareil emploi, a été de me rendre digne et de me mettre à portée des places du ministère,
toujours passé dans leur temps pour gens francs, nobles, courageux et dignes de l’ancienne Rome, surtout de nulle intrigue à l
vec humeur et conclut en ces mots : « Enfin, pour tout dire, c’est le digne ami de Voltaire, et Voltaire son digne ami. » En
nfin, pour tout dire, c’est le digne ami de Voltaire, et Voltaire son digne ami. » En février 1741, M. d’Argenson succéda à s
80 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
rairement, et nous dessine dans l’esprit une figure de plus d’un bien digne et bien estimable guerrier. Je n’ai certes pas la
rable gaucherie ! Pelleport avait pour principe que, quand on se sent digne , il faut obtenir sans solliciter. Le récit qu’il
tte héroïque, dès l’abord si disproportionnée. « L’armée fut toujours digne d’elle-même, mais elle était trop jeune. » — Et p
i puisse équivaloir aux propres paroles, à la fois si contenues et si dignes de réflexion, d’un si brave et si loyal témoin :
er combat peint bien la campagne de France tout entière, et en est le digne couronnement. Nous venions de chasser l’ennemi, l
81 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »
tilège s’accomplissait, au son de la flûte bucolique, dans un paysage digne d’encadrer les magies amoureuses de la Symétha de
icien de génie ; il a composé, entre autres merveilles, une symphonie digne de Beethoven. C’est là l’erreur capitale de la co
vec gloire ; Cet effort de vertu couronne sa mémoire. Mais, lorsqu’un digne objet a pu nous enflammer, Qui le cède est un lâc
e grand artiste qu’il a découvert et auquel il veut faire des loisirs dignes de son génie ! Cet homme assurément aimait fort
rend à rougir de sa fiancée maintenant, et qui se demande si elle est digne d’entrer dans sa baronnie d’occasion. Il ne prend
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337
rtuffe, au Misanthrope, aux Femmes savantes, il n’en seroit pas moins digne de toute la réputation dont il jouit. Ses autres
res se flétrir, se dessécher, & à devenir eux-mêmes le jouet d’un digne Successeur de Moliere, dont le plus utile essai s
83 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131
dans les intrigues de leurs pieces. Tous les hommes que nous trouvons dignes de notre estime nous interessent à leurs agitatio
e dont l’ambition est de se rendre le maître de soi-même pour devenir digne de commander aux autres. Ce dernier s’interessera
84 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257
nt comme outragé, croit rétablir son honneur en déployant une justice digne de la sagesse qu’il a montrée. Il enlève Briséis
a table, et pour un mot que lui arrache le regret d’avoir perdu un si digne fils, Achille oublie les saintes lois de l’hospit
85 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
nt ces trois hommes de lettres incomparables il n’y a presque rien de digne d’attention dans la littérature latine, excepté L
es soins paternels. On voit battre dans chaque vers le cœur d’un fils digne d’avoir un tel père. « Revenons à moi, Mécène !
t ce qui leur était suspect de regretter la liberté. Cicéron fut jugé digne de la mort ; il la reçut en héros et en philosoph
r avait amélioré le petit-neveu de César : en régnant il était devenu digne de régner. Il cherchait à consoler le monde romai
riguant ; vous ne l’accordez qu’avec précaution et à ceux qui en sont dignes . Dira-t-on que je la dois au hasard de la fortune
acher par un lien plus durable une jeune et belle esclave affranchie, digne d’un attachement sérieux. C’est pendant un des sé
Un simple particulier dans l’aisance, dit Suétone, trouverait à peine digne de lui le mobilier, les lits, les tables d’August
âme, sa vie et son style, écrivait à Ferney des familiarités d’esprit dignes de Tibur. Seulement le vieillard de Ferney n’avai
86 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
é et simplicité pour se laisser voir tels qu’ils sont à ceux qui sont dignes de les bien voir. Il y aurait un article facile à
ierre III. — Catherine II. » A part ce début et comme ce frontispice digne d’Aristote, de Polybe ou de Machiavel, il n’y a r
iques. Elle ajoute que si elle avait rencontré un époux tant soit peu digne de tendresse, elle était femme à s’y attacher ; m
aussitôt élevée à ce rang de grande-duchesse, elle en parut hautement digne et sut se concilier tous les cœurs par sa conduit
87 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [I] »
une pure dévastation et un brigandage, c’est un art, une science, et digne , à ce titre, de toute l’attention des esprits écl
agne couronnée par la victoire de Zurich, les efforts combinés de ses dignes compagnons d’armes, les Dessolle, les Soult, les
vrit de gloire, Jomini par sa bravoure personnelle montra qu’il était digne d’un tel chef, et non pas seulement un militaire
mp de la théorie : il suscita de nouveaux historiens et des critiques dignes de lui. Un Français, Guibert, parla de lui aux Fr
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
age à l’humilité même. Elle aimait les femmes poètes, celles qui sont dignes de ce nom ; elle les louait volontiers, elle les
ncer et qui s’attendait si peu à la voir finir, eut un hymne de deuil digne de son noble objet, et dans lequel cependant elle
pour le consoler, l’image du Christ, et rencontrait ce vers sublime, digne d’être à jamais retenu : Lui dont les bras cloué
89 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »
econde moitié de la Convention ne dépare pas la première, elle en est digne , et quoique le jugement dans notre esprit ne soit
antes, qui viennent les dernières après tant de morts illustres, sont dignes de figurer avec elles sur les mêmes tables de pro
pas ; il est maudit ; et ceux qui meurent à son service, fussent-ils dignes de regrets, ne peuvent espérer pour eux pitié et
90 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Eugène Pelletan » pp. 203-217
eugle de parti pris et gardé… Mais le fond de cela n’est vraiment pas digne de la forme. En voulant descendre des hauteurs hu
s rire, dans l’histoire, mériterait d’être relevé comme une impudence digne de John Falstaff, si Pelletan, maladroit au pamph
te gloire, du reste, que de pocher une biographie avec la vie la plus digne , la plus fière et la plus translucide de pureté,
91 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »
res, qui ne savaient qu’opprimer, combattre et chasser ; opinion bien digne en effet de ces deux époques, et qui, au bout de
uverne et l’asservisse. S’il ne trouve pas un homme, dans son siècle, digne de lui commander, il va demander un maître aux si
ence, est le tableau des qualités que doit avoir un prince, pour être digne de commander aux hommes. Je crois qu’on ne sera p
92 (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »
s, comme ses dernières paroles. L’évêque de Nîmes, M. de Becdelièvre, digne successeur de Fléchier par ses vertus conciliante
e ; ce jour-là, il parla longuement et gravement ; ses paroles furent dignes et contenues ; elles devaient retentir bien haut
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
ient été les bâtards de Henri IV, et qu’elle devait rendre ses élèves dignes de leur haute destinée, par leur moralité et leur
est assez bien placée ; si madame de Scarron y a contribué, elle est digne d’envie. Sa joie est la plus solide qu’on puisse
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 40-47
Pieces de Hardi, de Jodelle, de Boisrobert & de Mairet n’étoient dignes que des treteaux. La Sophonisbe de ce dernier fut
seule pouvoit développer ses richesses, en lui présentant des sujets dignes de son activité. Toutes ces Pieces ne sont pas ég
95 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre IV. De quelques poèmes français et étrangers. »
a patrie eût pu servir d’appui, S’il n’eût produit deux fils trop peu dignes de lui. ……………………………………………… Mais Dieu fait sur ces
u’après tout, il fut le plus infortuné des mortels. C’est un sophisme digne de la dureté de notre siècle, d’avoir avancé que
96 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
hefs-d’œuvre de notre scène, et les grands acteurs qui en étaient les dignes interprètes : Le Kain et Préville, mesdemoiselles
collèges de Paris, Geoffroy subit cette épreuve avec une philosophie digne d’être remarquée : aussi se plaisait-il à raconte
t avoir son côté plaisant, et sous plus d’un aspect cette scène était digne des pinceaux de Thalie. Les révolutions qui, de q
éniste. Geoffroy supporta longtemps avec patience une position si peu digne de lui : il se plaisait même au milieu de ses pet
Raucourt, et mesdames Talma, Vestris et Fleury, formaient un ensemble digne de soutenir la gloire de l’ancienne Comédie-Franç
n style pur et correct, par une marche régulière une élégance souvent digne de Racine, et une grandeur qui s’approche quelque
brochure de quelques pages a renfermé des vérités et des observations dignes de figurer dans le jugement de l’Académie. Le tit
illes réflexions auraient été plus intéressantes pour le public, plus dignes de Voltaire, que ce triste catalogue de vétilles
asile contre les chaleurs de l’été, nousont paru jadis des conquêtes dignes de notre valeur, etc. » Assurément après tant de
qu’avec votre faveur j’espère puiser assez pour être un jour un œuvre digne de vos mains. » Ainsi le visage du cardinal étai
s écoliers. Le rhéteur Sénèque, cet écrivain si énervé, ne paraît pas digne d’avoir été choisi pour modèle par le plus énergi
, prête à tomber sous les coups de quelques jeunes enragés ! Il était digne du commentateur de Corneille de négliger les brou
e le sublime de la modération et du patriotisme : Auguste nous paraît digne de ce trône, qu’il est prêt à sacrifier au bien p
texte de l’assassiner ? On est fâché que Maxime joue ici le rôle d’un digne Romain, et Cinna d’un fourbe, qui emploie le raff
tenus ; celui qui a élevé jusqu’aux nues les romans de Voltaire était digne de ravaler les sublimes conceptions de Corneille.
éreuses, font éprouver un genre d’émotion plus noble, plus-doux, plus digne des honnêtes gens, plus utile aux mœurs et à la s
éresser la nation ? N’est-il pas plus glorieux pour la poésie et plus digne d’un poète, de recommander à la sensibilité des s
ne estime usurpée, lorsque sa gloire est une affaire de parti, il est digne d’un critique courageux d’éclairer le public, et
i-même ; tous ces gens-là font pitié au philosophe, et lui paraissent dignes des Petites-Maisons ; aussi les poètes tragiques
son mari ; voilà des caractères plus nobles, plus intéressants, plus dignes de la philosophie que tous ces maniaques et ces p
me ; l’hôtel de Rambouillet, qui méconnut ce prodigieux mérite, était digne d’admirer les sonnets et les madrigaux de l’abbé
humilie la raison, et qui toujours prépare les infidélités. Il était digne de Corneille d’épurer la scène, et d’élever une a
e refus que son amant éprouva de la part de son père, lui offrait La digne occasion d’une rare constance, c’est-à-dire, la
ucte que comme d’un fou : il ne voit que Sévère et Pauline qui soient dignes de son attention. Ceux-là du moins soutiennent no
uteurs ; il est triste pour Corneille de n’avoir pas eu un interprète digne de lui, un commentateur exempt de passions et de
traduites ; mais ils ne pouvaient regarder un amoureux comme un héros digne de figurer sur le théâtre de Melpomène. Pourquoi
Mort de Pompée, par exemple, l’amour de César et de Cléopâtre est-il digne de la tragédie ? Je réponds qu’en cela Corneille
passion fatale d’Oreste est véritablement un malheur extraordinaire, digne de la tragédie. On ne peut pas dire la même chose
ouvrage fort d’idées et de choses, et qui ne présente que des objets dignes d’occuper et d’intéresser des hommes instruits et
e n’aspirerais au bonheur de vous plaire Qu’après avoir mis bas un si digne adversaire : C’était pour acquérir un droit si pr
r. Il faut convenir que Pierre Messier n’était pas un nom brillant et digne d’un héros de théâtre ; il prit celui de Belleros
re, comme dans Tancrède. Ces absurdités et une foule d’autres étaient dignes d’éveiller la critique sévère de M. de La Harpe ;
ent rendues trop fameuses : ce mépris n’a rien qui ne soit naturel et digne de ces grands poètes. Si Corneille, dans son exam
n : on passe rapidement ses chefs-d’œuvre en revue, comme n’étant pas dignes d’une plus longue discussion ; on décide, on tran
imes d’Arsinoé, augmente l’intérêt du dénouement, lorsqu’il se montre digne frère de Nicomède, et lui sauve, par un coup inat
e sur tout ce qui l’environne. Je persiste à croire que cela est plus digne d’être offert à des gens raisonnables, que le spe
s, et se désolant comme des lâches. Combien est plus touchant et plus digne de nos pleurs le prince qui contemple d’un œil se
p haut pour que l’outrage puisse l’atteindre ; personne ne lui paraît digne de sa colère, et les plus mortelles offenses ne l
jugé à propos d’associer dans sa pièce à Sertorius et à Pompée, sont dignes de ces deux héros. Viriate, reine de Portugal, ve
ce qui n’empêche pas que cet entretien de Pompée et d’Aristie ne soit digne de l’auteur de Cinna ; il ne lui manque que des a
Corneille avait la modestie d’appeler son père, quoiqu’il fût à peine digne d’être son écolier. Du temps de Rotrou on ne conn
tente pas de céder à la fougue insolente de Ladislas, il la juge même digne de récompense ; il pousse jusque-là l’artifice, o
la sorcellerie, confiées jusqu’alors à des vieilles abominables, bien dignes de la familiarité des furies, passèrent tout à co
e l’antiquité. Son ami Pirithoüs, que la fable nous présente comme le digne compagnon de ses travaux et de ses exploits, n’es
n’est point question du mamamouchi ; de même le Festin de pierre est digne de son auteur, partout où la statue ne paraît pas
urait sans doute dénoué sa pièce d’une manière plus naturelle et plus digne de son génie. Lovelace est puni dans Richardson ;
a chute de l’Avare. Pour que le Don Juan de Molière obtînt un accueil digne de son auteur, il fallut que Thomas Corneille le
s provinciales , comme l’auteur les appelle lui-même, assurément très dignes d’être bernées. Il y avait loin de ces folles cré
iens se sont avisés de remettre précisément celle qui paraît le moins digne de son illustre auteur ; c’est la seule où Molièr
é la morale. L’état de la femme en société est un des objets les plus dignes des regards d’un observateur philosophe ; partout
le, et des expressions dont le sens ne peut tromper personne, étaient dignes d’un si grand courroux ! La politesse est essenti
doit avoir plus d’égards pour un simple ridicule, pour une folie plus digne de pitié que de colère : voilà pourquoi il n’en v
lités, ces distinctions entre l’amant et le mari, ne paraissaient pas dignes d’un roué tel que Jupiter, supérieur à ces vaines
. Les plaisanteries de Mercure sur les inventions des poètes sont peu dignes d’un dieu tel que Mercure, et encore moins dignes
des poètes sont peu dignes d’un dieu tel que Mercure, et encore moins dignes de Molière, qui est le dieu de la comédie françai
sification de Plaute. » Ce poète, en effet, est plein de jeux de mots dignes de Brunet ; mais il a du mouvement, de la chaleur
e l’école, tout contribuait à leur donner l’air de pédants maussades, digne gibier de comédie : ils étaient si graves et si t
er d’industrie très distingué dans son art, et ses prouesses seraient dignes de fixer les regards de la police. Pourceaugnac
an 10 (18 février 1802) Les trois premiers actes de cette pièce sont dignes de Molière : le dénouement, la cérémonie turque,
liberté à Maroc, et le christianisme au Japon. Ce serait une question digne des Legouvé, des Ségur et autres écrivains galant
rable Arténice, que le duc de Montausier avait épousée. Elle était la digne fille de sa mère, et l’on aurait pu s’écrier, en
e de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. Il faut retourner ce jugeme
tenon n’en eut pas moins de respect pour la faculté. Le sévère Fagon, digne émule de Purgon, n’en purgea pas moins Louis XIV
97 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
gue des grandes et saines intelligences. Il lui fallait un traducteur digne de lui. Je ne savais du grec classique que ce que
secourable, tantôt redoutable à la Grèce républicaine. Philippe était digne par son génie et par son caractère d’être le père
emps après, quelque chose d’analogue au fils de son médecin. Il était digne d’avoir écrit cette lettre, comme Aristote était
ecin. Il était digne d’avoir écrit cette lettre, comme Aristote était digne de l’avoir reçue. VI À l’âge de dix-sept an
lle étaient le premier miracle, et où un peuple plus miraculeux était digne de les voir, de les entendre et de les admirer, l
édoniens, et devait nécessairement leur paraître un acte humiliant et digne de vils esclaves. Mais il n’est guère possible d’
iscours que Quinte-Curce fait prononcer à Hermolaüs ; ce qui est très digne de remarque, puisqu’il en résulte que cet histori
dire. S’il était Macédonien, j’aurais fait entrer avec toi un maître digne de t’avoir pour disciple ; mais, étant Olynthien,
point à comprendre au nombre des citoyens non-seulement ceux qui sont dignes de ce titre, mais aussi tous les citoyens bâtards
98 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »
t, par la vigueur des idées comme par celle du pinceau, il était bien digne de produire un vrai poëme didactique dans le gran
la plus douce liqueur. » « L’étude du cœur de l’homme est notre plus digne étude : Assis au centre obscur de cette forêt so
core à la bouche, Ruminer tout le sang dont il a bu les flots. Arts dignes de nos yeux ! pompe et magnificence Dignes de not
il a bu les flots. Arts dignes de nos yeux ! pompe et magnificence Dignes de notre liberté, Dignes des vils tyrans qui dévo
s dignes de nos yeux ! pompe et magnificence Dignes de notre liberté, Dignes des vils tyrans qui dévorent la France, Dignes de
gnes de notre liberté, Dignes des vils tyrans qui dévorent la France, Dignes de l’atroce démence Du stupide David qu’autrefois
99 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
, je suis certain même, que l’auteur de Chérie, si fier, si noble, si digne , si pointilleux, sur le point d’honneur littérair
cadémie Goncourt rend parfois des arrêts équilibrés, raisonnables, et dignes d’approbation. Enfin les prix littéraires donnent
ent pour ceux qui les obtiennent et pour ceux qui n’en sont pas jugés dignes  ; mais c’est là un vœu tout platonique. Souhaiton
, les industries, le commerce, les administrations. Cela fera de plus dignes hommes et de plus beaux livres que tous les prix
vain, capable de la dignité de se suffire sans rien quémander, semble digne d’être encouragé dans sa qualité de travail pour
d’heureuses et rares exceptions. Le plus malin l’emporte sur le plus digne , c’est la dure loi de la dure vie. L’État devrait
100 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
lique par l’impression. Nous avons jugé comme lui qu’elle n’était pas digne de paroître telle qu’il l’a laissée, à côté des c
r par le menu tout ce monde. Nous connaissons à fond M. de Novion, le digne président, qui est si galant auprès de mesdames s
nser… » Madame Talon elle-même, dont M. Nau est le bras droit, cette digne mère qui est venue là pour tenir le ménage de mon
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