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1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
même de la ressemblance et de la dissemblance, de l’identité et de la différence  ? — Oui. — La science ne réside donc pas dans la
ations est-elle saisie par une opération sensitive. Les sentiments de différence et de ressemblance. Passons maintenant aux rap
couleurs, sont sans doute des images sensibles, mais « le rapport de différence ou de ressemblance, lui, n’est pas imaginable » ;
ieux. Comment, en effet, prononcer « sur le même et l’autre », sur la différence et la ressemblance, en un mot sur la relation, pa
en vous, quelque signe d’égalité ou d’inégalité, quelque symptôme de différence ou de similitude, comment votre jugement « intell
tude, comment votre jugement « intellectuel » reconnaîtrait-il que la différence ou l’inégalité commence ici, que la ressemblance
happent à toute représentation de ce genre. Tels sont les rapports de différence et de ressemblance. Avant que j’aie reconnu la di
rapports de différence et de ressemblance. Avant que j’aie reconnu la différence ou la ressemblance, elles ne sont nullement repré
mblent ; vous avez donc les idées de chaque figure, plus l’idée de la différence ou de la ressemblance. Or, quel rapport y a-t-il
entre celle-ci et celles-là ? Les figures, on peut les dessiner ; la différence , la ressemblance, comment la dessiner ? Par quoi
senter ? Il n’y a pas de représentation sensible ou imaginative de la différence ou de la ressemblance94. — Sans doute, répondrons
emblance94. — Sans doute, répondrons-nous, on ne peut pas dessiner la différence ou la ressemblance comme on dessine deux têtes ;
iples de Platon, vous jugez que ces deux couleurs différent ; mais la différence vous apparaît-elle bleue ou rouge ? La différence
différent ; mais la différence vous apparaît-elle bleue ou rouge ? La différence a-t-elle une couleur ? Une différence ne peut jam
paraît-elle bleue ou rouge ? La différence a-t-elle une couleur ? Une différence ne peut jamais se représenter par quelque chose d
diffèrent95. » — Assurément, mais vous ne prouvez point par là que la différence ne se manifeste pas d’une manière sensible à la c
impression subie par la conscience, non un acte tout intellectuel. La différence des ténèbres à la lumière n’est assurément pas an
n’est assurément pas analogue aux ténèbres mêmes, ni à la lumière, la différence n’est pas une donnée des cinq sens ; mais ce n’es
sont pas moins sensitives. Quelle est donc la nature du sentiment de différence  ? Spencer, dans certains passages de sa Psycholog
cer, dans certains passages de sa Psychologie, dit que la relation de différence consiste seulement en deux états ; mais, si elle
aucune relation ne pourrait s’établir entre les deux. La relation de différence est un changement dans la conscience ; donc elle
mélange de deux sentiments simples différents produit un sentiment de différence . » Le sentiment transitionnel entre deux états, o
, selon nous, montre bien quelles sont les conditions du sentiment de différence  : deux états et un état mixte où les autres coexi
nt des sensations différentes n’épuise pas le contenu du sentiment de différence , qui enveloppe encore en soi un caractère propre
qualité et une quantité intensive capables de se retrouver au sein de différences très diverses, entre des termes très divers. La d
u sein de différences très diverses, entre des termes très divers. La différence de la lumière et des ténèbres n’est pas seulement
élange des deux sensations de lumière et de ténèbres, car alors toute différence apparaîtrait comme lumineuse ; elle est l’impress
fférence apparaîtrait comme lumineuse ; elle est l’impression même de différence , qui peut se retrouver également entre le doux et
tion que s’est révélé primitivement à nous le changement. La première différence que l’être animé saisisse, c’est celle du malaise
l’aise ; le premier éveil de l’intelligence, c’est la douleur. Or, la différence qui se produit dans le passage du plaisir à la do
sentiments en mutuelle résistance, une opposition, un contraste, une différence douloureuse, qui n’a rien encore d’abstrait. Cett
te, une différence douloureuse, qui n’a rien encore d’abstrait. Cette différence est saisie immédiatement, par le seul fait de la
dans ses chairs, les meurtrit, les écrase. La douleur est pour lui la différence instructive par excellence. Outre la sensation et
nouvelle de l’activité intelligente, un changement intellectuel, une différence dans la pensée, toute prête à être une différence
t intellectuel, une différence dans la pensée, toute prête à être une différence pensée. Enfin la douleur excite une réaction mot
nt d’état appelé peine (πόνος) : il achève en nous le sentiment de la différence , il lui communique un caractère de plus en plus a
re de plus en plus actif et dynamique : nous avons alors à la fois la différence subie comme douleur et la différence produite com
 : nous avons alors à la fois la différence subie comme douleur et la différence produite comme effort. Dans toute sensation, il y
llectuel et moteur commun à tous les cas : ce sera le sentiment de la différence . C’est donc, en dernière analyse, par la contrari
ires », où Platon voit une combinaison d’idées pures. Le sentiment de différence est dynamique : c’est celui de la passion provoqu
ction, de la résistance provoquant une exertion de puissance. Même la différence agréable est un état nouveau qui s’oppose à l’anc
orde. Il y a donc au moins trois états nécessaires au sentiment de la différence , et non pas seulement deux comme le dit Spencer :
e conscience simple, un, homogène ne peut, dira-t-on, représenter une différence  ; or, tout état sensitif, conflit et résistance n
utre chose ; il n’enferme donc pas la matière nécessaire de l’idée de différence . Ces difficultés rappellent les objections de Zén
résistance ou d’autre chose, pourra-t-elle constituer un sentiment de différence , de changement, de mouvement, de transition, de r
, allant du rouge au bleu, du bleu au rouge. De même, le sentiment de différence n’est pas un état de conscience simple et un, car
e, la cœnesthésie, qu’il faut chercher la « matière » du sentiment de différence . Encore n’est-ce là que le côté sensitif et récep
enir, se combinent en un sentiment de changement, en une « forme » de différence , et de plus s’alignent sur la ligne du temps. Les
tout par l’effort que nous saisissons directement et primitivement la différence . Dire : telles choses diffèrent, revient à dire :
de telle chose à telle chose. En d’autres termes, le sentiment de la différence est sensori-moteur ; nous subissons, puis faisons
rence est sensori-moteur ; nous subissons, puis faisons nous-mêmes la différence , et c’est en la réalisant par l’attention et par
ar la motion que nous en avons la claire conscience ; le sentiment de différence est donc une façon complexe non seulement d’être
opposition de cet état avec un état précédent. La discrimination des différences est donc identique à la conscience distincte elle
son opposition à un autre état ; c’est donc avoir le sentiment d’une différence , d’un changement ; en d’autres termes, c’est avoi
primitivement confondus dans un ensemble vague. Quant au jugement de différence , il n’est autre chose que la réflexion sur le sen
différence, il n’est autre chose que la réflexion sur le sentiment de différence , réflexion qui a lieu principalement lorsque le s
fférence, réflexion qui a lieu principalement lorsque le sentiment de différence a eu plusieurs fois l’occasion de se produire. En
un retentissement, le réfléchit sur lui-même. Si, de plus, le mot de différence a été lié au sentiment de différence, le jugement
lui-même. Si, de plus, le mot de différence a été lié au sentiment de différence , le jugement devient proposition. III Pass
une ressemblance. Selon Spencer, cette perception se réduirait à deux différences en sens inverse qui se neutralisent. Deux bougies
te théorie est insuffisante. Nous accorderons bien à Spencer que deux différences neutralisées provoquent la perception de la resse
n n’en peut conclure avec lui qu’elles la constituent. En effet, deux différences en sens contraire s’annulent et, s’il n’y a rien
t perception de la ressemblance, il est nécessaire que, sous les deux différences annulées, il y ait dans la conscience un certain
ce. Si donc la ressemblance est un état que nous sentons lorsque deux différences ont été neutralisées, elle n’est pas le sentiment
précisément parce que le sentiment de la ressemblance présuppose deux différences antérieures neutralisées : sans se confondre avec
tant davantage d’un état neutre où la vie suit son cours monotone. La différence , au contraire, est nettement sentie, comme on sen
est difficile à différencier, puisqu’il est précisément l’absence de différence , ils en concluent qu’il est quelque chose de pure
uffrir, et l’autre dans le mot : ne pas souffrir ; souffrir, c’est la différence  ; ne pas souffrir, c’est la non-différence, c’est
t, c’est le côté sensitif et moteur de la ressemblance succédant à la différence , de l’harmonie ou de l’identité succédant à l’opp
la douleur, à distinguer du changement l’absence de changement, de la différence la non-différence. A la non-différence correspond
sa suite les mouvements appropriés. Il en est de même du sentiment de différence . Et ce résultat est une conséquence de la sélecti
ut pas même besoin que le sentiment de la ressemblance ou celui de la différence se dégageât des émotions et mouvements semblables
que, dans le monde, il apparaisse un être chez qui le sentiment de la différence et de la ressemblance, contenu en germe dans les
ielles, il pourra adapter ses mouvements à des ressemblances ou à des différences plus intimes, plus cachées, qu’il aura remarquées
era la science proprement dite. Les idées mêmes de ressemblance et de différence , fixées dans le langage, seront devenues des cent
a causalité, et ils trouvent leur solution dans la classification des différences et ressemblances, qui subordonne toutes choses à
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
 : Variations des espèces à l’état de nature I. Variabilité. — II. Différences individuelles. — III. Genres polymorphes. — IV Es
uits de formes différentes, est due à une modification soudaine. II. Différences individuelles. — Il est encore des différences lé
ication soudaine. II. Différences individuelles. — Il est encore des différences légères, qu’on peut appeler différences individue
iduelles. — Il est encore des différences légères, qu’on peut appeler différences individuelles, et qu’on voit souvent se produire
de la même espèce soient jetés absolument dans le même moule. Or, ces différences individuelles sont de la plus haute importance po
de la même manière que l’homme accumule dans une direction donnée les différences individuelles qui apparaissent dans ses races dom
rences individuelles qui apparaissent dans ses races domestiques. Ces différences individuelles affectent généralement les organes
s genres polymorphes. — Il existe un phénomène, en connexion avec les différences individuelles, très difficile à expliquer. Je veu
otéiques ou polymorphes. Les espèces qui les composent présentent des différences extraordinaires ; et à peine deux naturalistes so
Babington compte 251 espèces, et M. Bentham seulement 112 : c’est une différence de 139 formes douteuses. Parmi les animaux qui s’
jamais de variétés ; en conséquence, ils considèrent les plus légères différences comme ayant une valeur spécifique ; et lors même
ment inconnu, il est tout d’abord fort embarrassé pour distinguer les différences qu’il doit considérer comme de valeur spécifique,
utres volatiles dont j’ai déjà parlé, il sera sous l’impression de la différence des formes qu’il a constamment sous les yeux ; et
s bien marquées, ou encore entre les variétés moins distinctes et les différences individuelles. Ces différences se fondent les une
e les variétés moins distinctes et les différences individuelles. Ces différences se fondent les unes dans les autres en une série
t l’idée de passage ou de transition. C’est pourquoi j’estime que les différences individuelles, bien que de peu d’intérêt pour le
passage aux sous-espèces et aux espèces. La transition d’un degré de différence à un autre plus élevé peut être attribuée simplem
turelle agissant de manière à accumuler dans une direction donnée des différences d’organisation presque insensibles, ainsi que je
plus variables. De même, le terme de variété, en comparaison avec les différences purement individuelles, est appliqué non moins ar
aturalistes sont obligés d’en déterminer le rang d’après la somme des différences qu’elles présentent, jugeant par analogie si elle
d’entre elles ou à toutes les deux le titre d’espèce. La somme de ces différences est donc l’un des plus importants critères que no
Westwood parmi les insectes, que dans les grands genres la somme des différences entre les espèces est parfois excessivement petit
iétés : car elles se distinguent les unes des autres par une somme de différence au-dessous de la moyenne. De plus, les espèces de
te à faire entre les variétés et les espèces : c’est que la somme des différences entre les variétés, qu’on les compare, soit entre
es, nous verrons comment on peut l’expliquer, et comment les moindres différences qui distinguent les variétés tendent à s’accroîtr
es qui distinguent les variétés tendent à s’accroître pour former les différences plus profondes qui séparent les espèces. Il est u
les formes qu’ils réunissent ; secondement, par une certaine somme de différences , car deux formes qui ne diffèrent que très peu so
des liens intermédiaires n’ont pas été découverts ; mais la somme de différences considérée comme nécessaire pour donner à deux fo
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
stérilité n’est pas une propriété spéciale, mais une conséquence des différences organiques. — V. Cause de la stérilité des premie
ement acquise par sélection, mais qu’elle est la conséquence d’autres différences peu connues successivement développées chez les e
n ont généralement confondu deux classes de faits, qui présentent des différences fondamentales : c’est d’une part la stérilité d’u
t et donnant lieu aux mêmes doutes que celles qui dérivent des autres différences de l’organisation. À l’égard de la fécondité des
re espèces distinctes soit frappé d’un certain degré de stérilité. La différence des faits constatés d’un côté et d’autre peut s’e
us semblables. Dans les limites du même genre, on rencontre les mêmes différences . Ainsi, les diverses espèces de Nicotiana (tabac)
usqu’ici n’a encore pu découvrir quelle est la nature ou le degré des différences apparentes, ou du moins reconnaissables, qui empê
ntes par leurs habitudes ou par leur aspect général et présentant des différences tranchées en chacun de leurs organes floraux, mêm
omplétement indépendante de leurs affinités systématiques ou de toute différence reconnaissable dans leur organisation totale. D’a
rouvent que la faculté de croisement est en connexion intime avec des différences de constitution inappréciables pour nous et qui,
exclusivement le système reproducteur. Il y a déjà longtemps que ces différences dans les résultats des croisements réciproques av
taines plantes marines ou Fucus. De plus, Gærtner a reconnu que cette différence dans la facilité d’opérer des croisements récipro
stérilité n’est pas une propriété spéciale, mais une conséquence des différences organiques. — D’après les diverses lois que nous
’une ou l’autre fournit le père ou la mère, il y a en général quelque différence , et parfois la plus grande différence possible, d
mère, il y a en général quelque différence, et parfois la plus grande différence possible, dans la facilité qu’on trouve à effectu
roiser, produisent des hybrides très féconds ? Pourquoi une si grande différence dans les résultats des croisements réciproques en
que celles des hybrides, est simplement une conséquence qui dépend de différences inconnues, affectant principalement le système re
principalement le système reproducteur des deux espèces croisées. Ces différences sont d’une nature si particulière et si bien déte
j’entends, quand je dis que la stérilité n’est qu’une conséquence des différences des deux organisations génératrices et non une pr
tel arbre ne peut se greffer sur tel autre, soit qu’il y ait quelque différence dans la vitesse de leur développement, dans la du
icotier et du Pêcher sur le Prunier. De même que Gærtner a trouvé des différences individuelles innées dans les mêmes espèces sous
stincte, que sous l’action de leur propre pollen. Quoiqu’il y ait une différence évidente et fondamentale entre la simple adhérenc
és l’un sur l’autre ne peuvent être considérées que comme dérivant de différences inconnues dans leur organisation végétative ; de
mplexes encore, qui gouvernent la faculté de croisement, dépendent de différences aussi inconnues dans leurs organes reproducteurs.
de différences aussi inconnues dans leurs organes reproducteurs. Ces différences , en l’un comme en l’autre cas, semblent jusqu’à u
ments et des hybrides qui en proviennent. Ces deux cas présentent des différences fondamentales ; car, ainsi que nous venons de le
cueillis ; et, quant à la stérilité des croisements, qu’on songe à la différence des résultats obtenus lorsqu’ils sont réciproques
ciente de l’homme, pour son utilité ou son agrément ; mais de légères différences dans le système reproducteur ou d’autres différen
mais de légères différences dans le système reproducteur ou d’autres différences en corrélation avec ce système, ne sont jamais et
eur de quelques-uns des descendants d’une espèce. Si l’on songe à ces différences entre les procédés sélectifs de l’homme et ceux d
me et ceux de la nature, on ne peut s’étonner le moins du monde de la différence des résultats. J’ai considéré jusqu’ici les crois
croisement entre deux formes quelconques, comme le critère absolu des différences de valeur spécifique. Gærtner a gardé pendant plu
que leur fécondation réciproque est d’autant plus difficile que leurs différences sont plus grandes. Jusqu’à quel point peut-on se
ifférente. Cependant ces variétés de Verbascum ne présentent d’autres différences que la couleur de leurs fleurs, et quelquefois un
térieurs, mais n’a jamais et ne peut avoir pour objet de produire des différences cachées dans les fonctions du système reproducteu
t d’espèces très tranchées ; ce qui montre avec toute évidence que la différence dans le degré de variabilité des uns et des autre
ères. Mais, si le fait est vrai, je puis affirmer que ce n’est qu’une différence de degré qui n’a rien d’absolu. Gærtner insiste s
de quelques-unes des expériences de Kœlreuter. Telles sont les seules différences que Gærtner ait pu découvrir entre les plantes hy
accorde parfaitement, au contraire, avec l’idée qu’il n’existe aucune différence essentielle entre les espèces et les variétés. I
nt jouit une espèce ou une variété de prendre sur une autre dépend de différences généralement inconnues dans leur organisme végéta
é plus ou moins grande avec laquelle deux espèces s’allient dépend de différences inconnues dans leur organisme reproducteur. Mais
rès distinctes ; parce que l’une et l’autre dépendent de la somme des différences de toute nature qui existent entre les deux espèc
rincipal d’exprimer, autant que possible, toutes les ressemblances ou différences qui groupent où séparent les espèces entre elles.
variétés domestiques ont été formées par la sélection continuelle de différences purement extérieures, sans égard aux différences
ction continuelle de différences purement extérieures, sans égard aux différences correspondantes, mais cachées du système reproduc
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
omaine d’un seul sens, il y a des discontinuités ou tout au moins des différences tellement accentuées, qu’elles sont comme des hia
lus. Est-il certain qu’il y ait dans les mouvements de la lumière une différence aussi capitale objectivement que cette opposition
ions venues du monde extérieur, et où peu à peu se sont produites des différences , c’est-à-dire des perceptions plus relevées, ayan
e selon le degré de modification interne, et ce degré est celui de la différence que j’aperçois entre l’état antérieur et l’état p
ensation d’une piqûre d’épingle il est difficile de n’admettre qu’une différence de plaisir et de douleur ; le bleu, comme tel, a
ait, plus on s’approche d’une sensation vraiment élémentaire, plus la différence entre la sensation de température et celle d’un e
osition qualitative ; car vous seriez alors obligé de montrer que les différences de qualités n’existent pas dans la conscience mêm
les qualités qu’ils semblent avoir ; vous ne pouvez donc ramener les différences apparentes à une unité réelle, puisque ce serait
férences apparentes à une unité réelle, puisque ce serait ramener les différences d’apparence à l’unité d’apparence 11. Dès lors, l
t de propre, puisqu’alors, nous venons de le voir, pour expliquer les différences qualitatives, on serait obligé de les supprimer e
ives, on serait obligé de les supprimer et de dire qu’il n’y a aucune différence pour la conscience entre sentir une brûlure ou se
onscience entre sentir une brûlure ou sentir une odeur. Expliquer les différences mêmes des qualités sensorielles en les ramenant à
’identité serait contradictoire ; on ne peut que montrer, ci côté des différences , des identités. C’est ce qu’ont fait Spencer et T
s composants. Oui, il est contradictoire de dire qu’il n’y ait aucune différence entre des sensations senties comme différentes, f
lexes en elles-mêmes ; la conscience est juge des qualités et de leur différence , mais elle n’est pas un instrument apte à mesurer
l’accès des surfaces olfactives, supprime les saveurs aromatiques. La différence entre la douceur au toucher d’une surface polie e
, quelque chose de l’état antérieur. Il y a donc toujours relation de différence au sein de la conscience, tant que la vie dure et
ls que soient les termes. Si nous ne saisissions que les relations ou différences d’intensité, par exemple la différence de 2 à 3,
sissions que les relations ou différences d’intensité, par exemple la différence de 2 à 3, non des intensités en elles-mêmes, le r
on à l’autre, il n’en résulte pas que ce soit la transition seule, la différence qui constitue subjectivement la sensation. Plonge
indépendante des relations nécessaires à son apparition, puisque des différences identiques de degrés thermométriques peuvent répo
nge sur un fond bleu ; s’ensuit-il que nous saisissions seulement des différences de couleurs, non des couleurs ? Nullement. De deu
classification ; il n’y a pas une sensation constituée par une simple différence  ; ou nous sentons réellement l’impression du vert
c’est l’erreur communément répandue, qui consiste à croire que toute différence est toujours un objet non de sensation ou représe
sentation, mais de jugement. Or, nous verrons plus loin qu’il y a des différences qui sont elles-mêmes des sensations distinctes et
es qui sont elles-mêmes des sensations distinctes et spécifiques, des différences qu’on sent, qu’on ne juge pas. James Ward a établ
établi ici une classification ingénieuse. On peut considérer : 1° des différences d’intensité, la qualité restant la même ; 2° des
: 1° des différences d’intensité, la qualité restant la même ; 2° des différences de qualité dans le domaine d’un même sens, forman
té dans le domaine d’un même sens, formant une sorte de continuum. La différence entre deux intensités de la même qualité ou entre
tés du même sens est elle-même une représentation distincte. Ainsi la différence entre le la du diapason et son octave ne se juge
du diapason et son octave ne se juge pas seulement, mais se sent. La différence entre un poids de deux kilogrammes et un poids de
ons du continuum d’un même sens. Au contraire, quand il s’agit, 3° de différences entre deux sensations de différentes classes, com
re deux sensations de différentes classes, comme la vue et l’ouïe, la différence des impressions ne constitue pas elle-même une re
nstitue pas elle-même une représentation distincte et particulière de différence . Je vois un éclair, j’entends un son ; entre les
rce qu’il y a discontinuité entre les deux sensations. Dès lors, leur différence ne constitue plus elle-même quelque chose de repr
mettrons un élément sensitif, mais moins caractérisé, jusque dans les différences entre les différentes classes de sensations. Même
ions. Même quand nous passons de l’éclair au son, il y a sentiment de différence sous forme de choc intérieur, de surprise, de cou
ise, de coup inattendu ; l’absence de continuité empêche seulement la différence d’offrir une quantité immédiatement appréciable,
mesure possible. Mais il y a toujours un élément sensitif, avec cette différence que, dans un cas, la continuité des sensations no
sensations nous fait sentir grosso modo la quantité déterminée de la différence même ; dans l’autre cas, la discontinuité des sen
ions de qualités et d’intensités se ramènent à des représentations de différences , il faut dire, au contraire, que les représentati
e différences, il faut dire, au contraire, que les représentations de différences se ramènent elles-mêmes à des représentations spé
, à des représentations directes et immédiates, dont les jugements de différence ne seront que l’expression ultérieure dérivée, ab
ère d’une sensation de son ou de toucher. Comment puis-je faire cette différence  ? se demande Wundt. — Evidemment, répond-il, grâc
le verrons plus tard22, un sentiment de ressemblance ; le rapport de différence suppose un sentiment de différence : il y a toujo
nt de ressemblance ; le rapport de différence suppose un sentiment de différence  : il y a toujours une certaine affection de la co
ppréhendée. « Ce dont nous sommes conscients dans la sensation est la différence , la relation de deux stimulations, qui, seulement
Toute sensation est un processus par lequel nous sommes avertis d’une différence définie entre deux stimulations. La stimulation d
e la stimulation actuelle est inconsciente, comment puis-je saisir la différence , alors qu’un des termes m’échappe ? N’est-il pas
termes m’échappe ? N’est-il pas plus naturel de dire que je saisis la différence d’état produite par la stimulation nouvelle (comm
5 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
ence idéale ne se nourrit que de quantité, nous réduisions toutes les différences des sociétés à des différences de nombres, et tou
e quantité, nous réduisions toutes les différences des sociétés à des différences de nombres, et toutes les causes de leurs évoluti
u’il existe entre leurs éléments plus ou moins de ressemblances ou de différences . En un mot, ce que nous pouvons affirmer de plus
t chez eux, avec leurs habitudes et leurs dieux, leur race91. Que des différences juridiques absolues coexistent avec des ressembla
ous portons sur leur valeur ; nous classons les gens « sur la mine ». Différence de caste, signifiait originellement différence de
gens « sur la mine ». Différence de caste, signifiait originellement différence de couleur (varna)93 ; et tout le système des cas
la consécration sociale de l’échelle ethnographique94 ». Du moins les différences ethnographiques ont-elles servi à justifier les i
s. Dans les sociétés où l’inégalité règne, on la déduit souvent de la différence des races. Platon justifie la hiérarchie qu’il ve
n de race prime tout » ? Qu’on ne croie pas d’ailleurs que seules des différences toutes physiques aient le privilège de retarder l
ctions encore extérieures, mais plus mobiles en quelque sorte que les différences congénitales, comme sont celles du vêtement, a so
e, lorsqu’elle compare les hommes, de leurs ressemblances ou de leurs différences extérieures, c’est ordinairement qu’elle prend ce
’elle prend celles-ci comme les manifestations de ressemblances ou de différences plus intimes. En Orient « un vêtement est une pro
st d’ailleurs assez puissante pour contrebalancer au besoin celle des différences extérieures ; ceux qui communient dans une même f
it que la dissemblance des convictions risque souvent d’entraîner des différences de traitement ? Dans combien de pays d’Europe le
pensions à équilibrer leurs prétentions qui s’opposent, que par leurs différences mêmes les personnalités se soient posées les unes
110. » Il semble que, par cela même que nous voyons se multiplier les différences individuelles, nous considérions chaque individu
différentes, n’a-t-elle pas pour résultat d’introduire entre eux des différences d’idées en même temps que d’habitude, et peut-êtr
lle impose sont susceptibles de se transmettre héréditairement, — des différences de races112 ? Sir Robert Peel 113 disait, en 1806
ilitude des individus, cette solidarité « organique » repose sur leur différence . C’est justement parce qu’ils sont très différent
formulés, ils sont garantis. En ce sens la solidarité qui naît de la différence des individus a pour condition une solidarité aut
es égaliser, s’ils sont réellement incomparables ? Pour estimer leurs différences , encore faut-il que vous les compariez d’un même
tinctions collectives, en multipliant ici les ressemblances et là les différences . Les barrières des classes, qui parquent les homm
imites, les ressemblances s’accroître comme, entre leurs limites, les différences . Les habitudes d’esprit anti-égalitaires sont ébr
euvent se reconnaître, de l’un et de l’autre côté des frontières. Les différences physiques collectives, qui pouvaient barrer la ro
étendues pour que la loi soit incontestée. Suivant M. Le Bon 130, les différences de volume du crâne existant entre individus de mê
de la civilisation. Mais, suivant M. Topinard 131, l’inégalité de ces différences mêmes peut tenir à l’inégalité des séries de crân
se défier de ces sortes d’impressions, et que, pour un étranger, les différences entre les représentants d’un même type ne devienn
« panmixie » ? L’universel croisement a pour résultat d’augmenter les différences individuelles. Il les augmente d’autant plus que
ion occidentale impose aux races qu’elle réunit la multiplication des différences individuelles en même temps que l’élimination des
ion des différences individuelles en même temps que l’élimination des différences collectives : et en conséquence, par les effets m
dée de l’égalité des hommes. Mais, parce que les ressemblances ou les différences ethniques se laissent, plus aisément peut-être qu
dées sociales. Bien d’autres ressemblances unissent, et bien d’autres différences séparent les hommes, qui sont capables ou de renf
s commun nous rappellera qu’une mode a pour conséquence d’effacer les différences de ceux qui la suivent, et d’autre part, de les d
, en même temps qu’elle y raffine, à l’intérieur des groupements, les différences individuelles. Par là s’expliquent les réflexions
sième période… où les ressemblances croissantes n’empêcheront pas les différences croissantes. » — De même M. Brunetière (Ibidem, V
etière (Ibidem, V, p. 626) : On ne se ressemblera pas tous ! Mais les différences n’auront « plus rien ou presque rien d’ethnique ;
6 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
on, d’un effort plus grand qu’un autre effort, et à établir ainsi des différences de quantité entre des états purement internes. Le
ans un assez grand nombre de cas ; mais on n’explique point alors les différences d’intensité que nous établissons entre les faits
eurs parties élémentaires, et que certains prévoient le moment où les différences intensives des qualités, c’est-à-dire de nos sens
ives des qualités, c’est-à-dire de nos sensations, se réduiront à des différences extensives entre les changements qui s’exécutent
et ces phases correspondent moins à des variations de degré qu’à des différences d’état ou de nature. Mais le mérite d’une oeuvre
ension devenant pression, fatigue, douleur. Or, nous ne voyons pas de différence essentielle entre l’effort d’attention et ce qu’o
ins grand nombre, dans une direction déterminée. Il n’y a donc pas de différence essentielle, au point de vue de l’intensité, entr
venir, plutôt qu’une traduction psychique de l’excitation passée. La différence est considérable cependant entre les deux hypothè
ations plus ou moins fortes influencent ce nerf diversement. Mais ces différences de sensations ne seraient point interprétées par
sations ne seraient point interprétées par votre conscience comme des différences de quantité, si vous n’y rattachiez les réactions
re des saveurs plus ou moins amères, vous ne démêleriez guère que des différences de qualité ; ce sont comme les nuances d’une même
s de qualité ; ce sont comme les nuances d’une même couleur. Mais ces différences de qualité s’interprètent aussitôt comme des diff
ur. Mais ces différences de qualité s’interprètent aussitôt comme des différences de quantité, à cause de leur caractère affectif e
stinguons une autre propriété caractéristique du son, la hauteur. Les différences de hauteur, telles que notre oreille les perçoit,
nces de hauteur, telles que notre oreille les perçoit, sont-elles des différences quantitatives ? Nous accordons qu’une acuité supé
’avons plus hésité à dire que notre oreille percevait directement des différences de quantité. Mais le son resterait qualité pure,
va plus loin, car une conscience attentive trouverait sans peine des différences spécifiques entre les diverses sensations de chal
en mesurent la cause extérieure : comment n’établirions-nous pas des différences quantitatives analogues entre les sensations qui
deur sont autant d’espèces de ces deux genres. Il faut ajouter que la différence de qualité se traduit spontanément ici en différe
t ajouter que la différence de qualité se traduit spontanément ici en différence de quantité, à cause de l’effort plus ou moins ét
que ma conscience localise ailleurs que dans le mouvement lui-même la différence entre la seconde série de sensations et la premiè
onde série de sensations et la première. Elle matérialise alors cette différence à l’extrémité du bras qui se meut ; elle se persu
e, et qu’il prétend mesurer. Tantôt il procédera à une intégration de différences infiniment petites, selon la méthode de Fechner ;
ple, est à égale distance du vert et du rouge. Seulement il y a cette différence que, dans toute notre expérience passée, la succe
nution progressive d’éclairage. De là vient que nous faisons pour les différences d’éclat ce que nous ne songeons pas à faire pour
les différences d’éclat ce que nous ne songeons pas à faire pour les différences de coloration : nous érigeons les changements de
préciation soient d’autant plus marqués qu’on augmentera davantage la différence d’éclat entre les anneaux A et B, car un effort d
ux tableaux dressés par M. Delbœuf 22. A mesure qu’il fait croître la différence d’éclat entre l’anneau extérieur et l’anneau moye
croître d’une manière continue la quantité objective de lumière, les différences entre les teintes grises successivement obtenues,
re, les différences entre les teintes grises successivement obtenues, différences qui traduisent chacune le plus petit accroissemen
n peut égaler l’une quelconque des sensations obtenues à la somme des différences qui séparent les unes des autres les sensations a
même nature qu’il faut ajouter à la première pour qu’une sensation de différence se produise, on aurait : ΔE/E=const. Cette formul
), C étant une quantité constante. On convient enfin de remplacer les différences très petites ΔS et ΔE par les différences infinim
ient enfin de remplacer les différences très petites ΔS et ΔE par les différences infiniment petites dS et dE, d’où une équation ce
les que si quelque fond identique demeure après l’élimination de leur différence qualitative ; et, d’autre part, cette différence
’élimination de leur différence qualitative ; et, d’autre part, cette différence qualitative étant tout ce que nous sentons, on ne
tation croît d’une manière continue, il n’a pas hésité à désigner ces différences de sensation par le même nom : ce sont des différ
à désigner ces différences de sensation par le même nom : ce sont des différences minima, en effet, puisqu’elles correspondent chac
us pouvez faire abstraction de la nuance ou qualité spécifique de ces différences successives ; un fond commun demeurera par où ell
dition suivra naturellement. Car si l’on traite comme une quantité la différence aperçue par la conscience entre deux sensations q
sidérer toute sensation S comme une somme, obtenue par l’addition des différences minima que l’on traverse avant de l’atteindre. Il
utiliser cette double définition pour établir une relation entre les différences ΔS+DE d’abord, puis, par l’intermédiaire des diff
que les mathématiciens pourront protester ici contre le passage de la différence à la différentielle ; les psychologues se demande
e la cause : mais quel rapport établir entre cet avertissement et une différence  ? Sans doute l’avertissement consiste ici en ce q
t devenu S′ ; mais pour que le passage de S à S′ fût comparable à une différence arithmétique, il faudrait que j’eusse conscience,
si S et S′ étaient des nombres, je pourrais affirmer la réalité de la différence S′ — S, lors même que S′ et S seraient seuls donn
conventionnel. Dans le premier cas, vous trouverez entre S et S′ une différence analogue à celle des nuances de l’arc-en-ciel, et
le ΔS, si vous voulez, mais c’est par convention que vous parlerez de différence arithmétique, par convention aussi que vous assim
′, alors que de l’une à l’autre il y a simplement passage, et non pas différence au sens arithmétique du mot. Mais si les deux ter
en outre du passage ; et quoique le contraste ne soit pas encore une différence arithmétique, il y ressemble par un certain côté 
s l’effet, et que l’idée de contraste viendra se fondre dans celle de différence arithmétique. Comme, d’autre part, nous aurons re
airement de jalons. En résumé, le contraste nous apparaîtra comme une différence , l’excitation comme une quantité, le saut brusque
é, combinant ces trois facteurs ensemble, nous aboutirons à l’idée de différences quantitatives égales. Or, nulle part ces conditio
ations qui se pourraient intercaler entre deux sensations données. La différence n’est donc pas aussi considérable qu’on le croit
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
e le système reproducteur a tout autant pour fonction de produire des différences individuelles ou de légères variations, que d’ass
déterminée dans l’ordre de la nature. Quel est l’effet direct que les différences de climat, de nourriture, etc., peuvent produire
ils ont vécu a été plus rude. Mais qui peut dire quelle part de cette différence doit être attribuée à ce que les animaux les plus
és comme supportant de préférence, soit un climat, soit un autre. Ces différences innées apparaissent d’une manière frappante dans
ces variétés sont d’origine très récente, elles ne peuvent devoir ces différences de constitution à l’habituation. L’Artichaut de J
ntée. Qu’on ne suppose pas non plus qu’il n’apparaisse jamais aucunes différences dans la constitution des jeunes plantules de Hari
de leur utilité et par conséquent de la sélection naturelle, c’est la différence si marquée qu’on observe entre les fleurs extérie
leurs centrales de quelques Composées et Ombellifères. Chacun sait la différence qui existe chez la Pâquerette, par exemple, entre
entre les fleurons de la circonférence et les fleurs du centre. Cette différence est souvent accompagnée de l’avortement de quelqu
nt, ainsi que l’a constaté Cassini. Quelques auteurs ont attribué ces différences à la pression, et la forme des graines produites
re qui leur est destinée ; mais, chez certaines Composées, il y a une différence entre les graines du pourtour et du centre, sans
ne différence entre les graines du pourtour et du centre, sans aucune différence entre les corolles. Néanmoins plusieurs de ces di
sans aucune différence entre les corolles. Néanmoins plusieurs de ces différences peuvent provenir de ce que la sève afflue inégale
ux pétales supérieurs, le nectaire n’est que raccourci. À l’égard des différences qu’on observe dans les capitules ou les ombelles
plantes, la sélection naturelle peut être intervenue. Mais quant aux différences dans la structure interne ou externe des graines,
ant aux différences dans la structure interne ou externe des graines, différences qui ne semblent pas toujours en rapport direct av
s, différences qui ne semblent pas toujours en rapport direct avec la différence des fleurs, il me paraît impossible qu’elles soie
quelque avantage à la plante83. Cependant parmi les Ombellifères ces différences sont d’une importance si évidente, qu’Auguste-Pyr
loppés. Mais que l’extension de cette règle ne soit pas limitée à des différences purement sexuelles, c’est ce que prouve avec tout
les individus de plusieurs de ces espèces, elles présentent de telles différences qu’on peut dire sans exagération que certaines va
tions de type. Ainsi, chez nos races de Pigeons, quelles prodigieuses différences n’observe-t-on pas dans le bec des Culbutants, da
partie de l’organisation. On peut comparer, par exemple, la somme des différences qui existent entre les mâles des Gallinacés, chez
ondaires se déploient d’une manière si remarquable, avec la somme des différences qui distinguent les femelles, et l’on ne conteste
donner rapidement aux espèces du même groupe une plus grande somme de différences dans leurs caractères sexuels que dans toute autr
utre partie de leur organisation88. C’est un fait remarquable que les différences secondaires entre les deux sexes de la même espèc
fait, les premiers que je trouve inscrits sur ma liste, et comme les différences y sont de nature fort étrange, leur connexion ave
ar les antennes antérieures et par la cinquième paire de pattes ; les différences spécifiques sont aussi principalement tirées de c
ue espèce ; mais que ces mêmes caractères présentent aussi de grandes différences entre les espèces proche-alliées, et que, chez un
es espèces proche-alliées, et que, chez un même groupe d’espèces, les différences sexuelles affectent généralement les mêmes partie
es affectent généralement les mêmes parties de l’organisation que les différences spécifiques. Or, ces diverses lois sont en étroit
les mêmes lois paraissent avoir agi pour produire, soit les moindres différences qui distinguent les variétés, soit les différence
soit les moindres différences qui distinguent les variétés, soit les différences plus grandes qui caractérisent et séparent les un
causé quelques modifications légères. Les habitudes en produisant des différences de constitution, le fréquent usage des organes en
me groupe. La variabilité des mêmes organes a généralement fourni les différences sexuelles entre les individus d’une même espèce e
es différences sexuelles entre les individus d’une même espèce et les différences spécifiques entre les espèces du même genre. Tout
nieuse de la nature. Quelle que puisse être la cause de chaque légère différence produite dans la postérité de communs parents, no
es ; et c’est l’accumulation constante par sélection naturelle de ces différences , lorsqu’elles sont avantageuses à l’individu, qui
ou inutiles, des organes de défense ou d’attaque, et, en général, des différences sexuelles affectant le squelette lui-même. Mais l
ces caractères sont presque toujours analogues, dans une espèce, aux différences purement individuelles qui distinguent ces divers
utiles, puisqu’ils ne sont jamais autre chose qu’une augmentation des différences individuelles indifférentes, et comme telles deme
ccasions d’agir. C’est pourquoi les espèces qui présentent de grandes différences sexuelles doivent aussi, en ce qui concerne ces m
8 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
celle qui les réduit à la loi unique de l’association, il y a la même différence , selon nous, qu’entre la physique qui attribue le
etc., c’est combiner des idées d’une manière déterminée ; et que les différences de facultés ne sont que des différences d’associa
nière déterminée ; et que les différences de facultés ne sont que des différences d’association. Elle explique tous les faits intel
rimitifs et fondamentaux de l’intelligence sont : la conscience de la différence , la conscience de la ressemblance et la rétentivi
enir. Le fait le plus primitif de la pensée, c’est donc le sens de la différence ou discrimination ; il consiste à voir que deux s
e conscience. S’il y a deux sensations successives et entre elles une différence de nature, moins encore, un simple hiatus entre d
ple hiatus entre deux moments d’une même sensation, moins encore, une différence d’intensité, alors il se produit une conscience p
peine, mais qui sont importants comme transitions, c’est-à-dire comme différences . La discrimination est le fondement de l’associat
raste. Quand l’intelligence s’est éveillée à la vie en saisissant une différence , que fait-elle ? elle la retient. La rétentivité
ivité est donc l’état qui succède immédiatement à la conscience de la différence . Elle consiste dans la persistance des impression
e concevoir une sensation et la percevoir réellement, il n’y a qu’une différence de degré. Et comme la sensation a son siège dans
énergies et d’activités particulières qui nous sont propres. Toute la différence entre une sensation idéale et une sensation actue
entre des agrégats continus, coexistants ; par exemple, on oublie les différences qui séparent un cheval, une chute d’eau, une mach
9 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
comme étant, les uns aussi bien que les autres, des hommes. Sous les différences que maintiennent entre eux les sociétés particuli
ité des hommes entraînerait-elle nécessairement la méconnaissance des différences qui séparent les individus ? Décréter a priori de
et préjugées. Mais est-il empêché, du même coup, de tenir compte des différences individuelles établies par l’expérience ? Au cont
ntraire qu’on tienne compte et qu’on tienne compte seulement de leurs différences individuelles. Déduire des commandements de l’éga
nt les mêmes pour tous les individus : qui veut mesurer exactement la différence de deux forces les fait partir du même niveau. De
veau. De ce point de vue, s’il est faux que l’égalitarisme, niant les différences des individus, vise à supprimer leur concurrence,
umanité et celle de l’individualité, — comme telles tenant compte des différences des hommes en même temps que de leurs ressemblanc
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
ribuées à une ou plusieurs espèces. — IV. Pigeons domestiques ; leurs différences et leur origine. — V. Principe de sélection appli
ollen. Or, la plupart des physiologistes admettent qu’il n’y a aucune différence essentielle entre un bourgeon et un ovule dans le
genre, dans leur organisation générale, elles présentent souvent des différences extrêmes dans un seul de leurs organes, soit qu’o
, on verra que nous ne pouvons espérer de rencontrer très souvent des différences génériques dans nos productions domestiques. D’ai
ons domestiques. D’ailleurs, dès qu’on essaye d’estimer la valeur des différences de structure qui distinguent nos races domestique
ne crois pas, et l’on verra tout à l’heure pourquoi, que la somme des différences constatées entre nos diverses races de Chiens se
à l’état de domesticité ; je pense, au contraire, qu’une part de ces différences est due à ce que nos races canines descendent de
t à courte face (Tumbler, C. gyratrix), on verra quelles surprenantes différences dans leur bec amènent des différences corresponda
, on verra quelles surprenantes différences dans leur bec amènent des différences correspondantes dans leur crâne. Le Messager, et
comme il les appellerait sans aucun doute. Si grandes que soient les différences entre les races de Pigeons, je me range pleinemen
s reçoivent de leurs observations constantes un sentiment profond des différences qui caractérisent les races, et quoique sachant b
’ils ne gagnent des prix dans les concours qu’au moyen de ces légères différences choisies avec soin, cependant ils négligent toute
te généralisation et se refusent à évaluer en leur esprit la somme de différences légères accumulées pendant un grand nombre de gén
des ; mais il serait bien hardi d’attribuer à de pareilles causes les différences du Cheval de trait et du Cheval de course, du Lév
déterminée, et pendant un grand nombre de générations successives, de différences absolument inappréciables pour des yeux non exerc
, de différences absolument inappréciables pour des yeux non exercés, différences que j’ai moi-même tenté en vain d’apercevoir. À p
n forme, en villosité ! et cependant les fleurs ne présentent que des différences insignifiantes ! Ce n’est pas que les variétés qu
t il ne faut jamais oublier l’importance, causeront toujours quelques différences  ; mais, en règle générale, je ne saurais douter q
ait jamais mélangé le pur sang de la race Bakewell ; et cependant la différence entre les Moutons de M. Buckley et ceux de M. Bur
tions de vie, des individus de la même espèce, ayant quelques légères différences de constitution ou de structure, peuvent souvent
e leur caractère si fréquemment anormal, de même que de leurs grandes différences extérieures, relativement aux légères différences
ue de leurs grandes différences extérieures, relativement aux légères différences de leurs organes internes. C’est que l’homme ne s
très apparente pour attirer l’attention d’un amateur. De très petites différences frappent tout d’abord un œil exercé, et il est de
ne faut pas juger non plus de la valeur accordée d’abord à de légères différences accidentelles chez un seul individu d’une espèce,
e, puisqu’il fournit des matériaux à l’action sélective, bien que des différences purement individuelles soient amplement suffisant
as d’une souche unique, lors même qu’on ne supposerait que de légères différences entre les diverses souches originaires dont le sa
11 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
éorie de la conscience épiphénomène de la vie sociale. La cause de la différence entre les animaux et l’homme n’est nullement la s
t autre que la vie sociale. « La condition essentielle qui établit la différence entre l’homme et les animaux vient de ce que l’ho
rimitive a cédé la place à une plasticité croissante. Ainsi, voilà la différence cérébrale entre l’homme et l’animal ramenée à une
voilà la différence cérébrale entre l’homme et l’animal ramenée à une différence de milieu social. Comme la physiologie dont elle
terminisme social7. » Ainsi, par le processus social s’évanouit toute différence , toute inégalité et toute diversité originelles e
aunes, les races noires et les races blanches, il est évident que les différences physiques de ces races sont accompagnées de diffé
ident que les différences physiques de ces races sont accompagnées de différences intellectuelles. Ces différences ont été admirabl
es de ces races sont accompagnées de différences intellectuelles. Ces différences ont été admirablement étudiées par de Gobineau da
ini de dispositions singulières. Sous l’influence des métissages, les différences physiologiques se sont multipliées à l’infini et
nces physiologiques se sont multipliées à l’infini et ont produit des différences intellectuelles natives que M. Draghicesco juge à
ir le droit d’oublier les travaux des physiologistes modernes sur les différences intellectuelles produites par l’hérédité. Il les
e à déterminer, il est vrai, et à mesurer dans le détail. Beaucoup de différences dues à l’hérédité ont leur origine dans des diffé
. Beaucoup de différences dues à l’hérédité ont leur origine dans des différences de races. C’en est assez pour qu’on soit fondé à
M. Draghicesco admis, le lecteur ne peut plus affirmer qu’il y a une différence réelle entre le cantonnier et Renan. Nous arrivon
on courante chez ceux qui ont la pratique de renseignement : l’énorme différence dans la puissance d’attention qu’on peut remarque
dans la puissance d’attention qu’on peut remarquer chez les enfants, différence qui a sans aucun doute sa racine dans l’organisat
te qu’en dépit de leur désir d’uniformité, il subsistait toujours des différences entre deux façons de penser. Résignés à cette fat
moins), elle exprime notre moi individuel ; elle nous éclaire sur les différences ou les oppositions qui nous séparent des autres e
les uniques à l’affirmation de leur originalité. Et il ne fait aucune différence de qualité ni de valeur entre les originalités hu
urs leur pensée. L’individualisme aristocratique présente de notables différences avec l’individualisme stirnérien. L’individualism
r de la culture, la raison d’être de l’effort intelligent. On voit la différence qui existe entre cet individualisme et l’individu
à fond sans merci toutes ses idées et toutes ses croyances. Mais les différences que nous avons établies tout à l’heure entre l’in
peut faire abstraction de ces considérations. Car comment établir des différences de valeur entre les intelligences et entre les pe
érations d’utilité sociale et de culture humaine. Par suite, dernière différence , l’individualisme stirnérien implique une antinom
t 67 8. Draghicesco, op. cit., p. 140. 9. M. Draghicesco note cette différence  : Les choses qui nous sont hostiles dans le monde
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
effets de leur sélection systématique ; cependant, en pareil cas, les différences individuelles qu’ils choisissent dans un but part
rands résultats en accumulant seulement dans une direction donnée des différences individuelles, de même la sélection naturelle peu
elles, de même la sélection naturelle peut agir à l’aide de ces mêmes différences , et d’autant plus aisément qu’elle dispose d’un l
es vivants. Elle peut agir, sur chaque organe interne, sur la moindre différence d’organisation ou sur le mécanisme vital tout ent
tre immédiatement utile. Sous la loi de nature, la plus insignifiante différence de structure ou de constitution suffit à faire pe
t la chair est autrement colorée. Si, malgré le secours de l’art, des différences si légères décident du sort des variétés cultivée
utter contre d’autres arbres et contre une armée d’ennemis, ces mêmes différences doivent évidemment suffire à décider quelle varié
tera finalement sur les autres. Lorsqu’il s’agit d’évaluer de légères différences entre les espèces, il ne faut pas oublier que le
bitudes, mais diffèrent en conformation, en couleur ou en parure, ces différences résultent principalement de la sélection sexuelle
mâle exclusivement. Cependant je ne voudrais pas attribuer toutes les différences sexuelles à cette cause ; car nous voyons se prod
osition n’a rien d’improbable : car on observe fréquemment de grandes différences dans les tendances innées de nos animaux domestiq
Cependant si tous les hermaphrodites se croisent de temps à autre, la différence entre les hermaphrodites et les espèces unisexuel
able à l’action sélective de la nature ; mais il est probable que des différences purement individuelles lui suffisent pour produir
je les ai nommées, des espèces naissantes. Comment alors les moindres différences qui séparent les variétés s’accroissent-elles jus
es qui séparent les variétés s’accroissent-elles jusqu’à produire les différences plus grandes qui distinguent les espèces ? Il fau
és des espèces distinctes futures, ne présentent généralement que des différences mal définies. Le hasard seul, ou ce qu’on appelle
ien qu’à un plus haut degré. Mais on ne saurait expliquer de même des différences aussi considérables et aussi générales que celles
vites, et d’autres, les Chevaux les plus trapus et les plus forts. La différence première était peut-être insignifiante ; mais, da
ains éleveurs, et des plus robustes par les autres, a dû rendre cette différence assez prononcée pour qu’elle formât deux sous-rac
devenues deux races permanentes et bien distinctes. À mesure que ces différences devenaient plus frappantes, les sujets inférieurs
ce des caractères. Cette loi a pour effet d’augmenter constamment des différences d’abord à peine appréciables, et de faire diverge
, les avantages provenant de la diversité de structure, ainsi que les différences correspondantes de constitution et d’habitudes, f
variations divergentes d’organisation, s’élevant jusqu’à de nouvelles différences génériques, leur auraient été avantageuses. La di
: la figure donne donc un exemple des degrés par lesquels les petites différences qui distinguent les variétés s’accroissent jusqu’
nces qui distinguent les variétés s’accroissent jusqu’à présenter les différences plus profondes qui distinguent les espèces. En co
caractères qui résulte de la sélection naturelle, la somme totale des différences d’organisation entre les espèces extrêmes a14 et
ar suite de la divergence longtemps continuée des caractères et de la différence première de leurs types héréditaires distincts, s
e la beauté réellement merveilleuse de leur organisation. Les grandes différences qu’on observe entre les degrés divers d’organisat
parties de l’organisation. Mais il n’est pas probable que toutes ces différences se soient produites à la fois, et les lois mystér
ant les autres parties de leur organisation offrent toujours quelques différences . Le savant Allemand fait une autre objection d’un
questions. Mais, d’après l’hypothèse des créations indépendantes, ces différences n’ont-elles aucune raison d’être ? Qu’elles aient
porter sur leurs rivaux dans la bataille de la vie. Aussi les petites différences qui distinguent les variétés de la même espèce te
ce tendent constamment à s’accroître, jusqu’à ce qu’elles égalent les différences plus profondes qui séparent les espèces du même g
texte de la troisième édition anglaise, on lisait au contraire : « La différence de longueur de la corolle qui détermine, ou prévi
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
ne l’admet pas pour les relations de causalité, de ressemblance et de différence , etc., qui ne sont plus des reflets du dehors, ma
t bientôt ruiné ; un animal qui croirait les effets sans causes ou la différence des effets produite par les mêmes causes, et qui
, et par conséquent de toute expérience, c’est donc l’aperception des différences et des ressemblances, d’une certaine identité dan
les phénomènes, par la proportion de leurs ressemblances et de leurs différences , rentrent dans des classes ou genres, et qu’on pu
que, par conséquent, il y aura partout une certaine identité sous les différences , qui lui permette à la fois de distinguer et d’un
ple un son subit au milieu du silence, est lui-même un phénomène ; la différence , avec le choc qu’elle cause en nous et le sentime
out changement actuel éveille l’idée d’un changement précédent, toute différence qui se produit implique pour nous une autre diffé
écédent, toute différence qui se produit implique pour nous une autre différence . Au contraire, quand tout demeure identique, nous
que, nous ne cherchons pas derrière cette identité un changement, une différence  : nous nous y reposons. Mais tout cela n’est enco
ant, mais nous avons pour conséquence le contraire du néant. La seule différence qui pourrait motiver ce changement absolu, c’est
seule différence qui pourrait motiver ce changement absolu, c’est la différence de temps. Mais le temps est une abstraction ou un
ur réel, et que les mêmes principes subsisteront identiques malgré la différence du temps. Il faut donc considérer le temps réalis
tant et les mêmes causes A, B, C… à un autre instant, il n’y a qu’une différence de temps ; d’autre part, nous voyons que les même
ffets a, b, c… pendant un certain laps de temps appréciable ; donc la différence du temps n’a pas entraîné de différence dans les
e temps appréciable ; donc la différence du temps n’a pas entraîné de différence dans les effets. Dès lors, si les mêmes causes re
s effets. Dès lors, si les mêmes causes reparaissent avec cette seule différence de temps qui s’est montrée de fait indifférente,
rectrice d’identité aux choses successives. Il en est de même pour la différence de position dans l’espace, qui, à elle seule, est
e n’est pas l’identité qui a pour nous besoin d’explication, c’est la différence . Non seulement donc, si les causes sont les mêmes
ifférencie nécessairement des impressions différentes, en vertu de la différence même du siège cérébral. Grâce à cette assimilatio
issitude de tronçons séparés. Une séquence de ressemblances parmi des différences , voilà le processus de la conscience, de l’associ
, nous cherchons des principes semblables ; là où nous saisissons des différences , nous cherchons des principes différents. L’encha
. L’uniformité de la nature n’est que ce tissu de dissemblances et de différences . Notre conscience et la nature se répondent. — Ma
la pensée, par le principe de causalité efficiente nous maintenons la différence du réel et du pensé, tout au moins du réel et de
14 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
 ; mais dans une autre division elles diffèrent extrêmement, et leurs différences sont d’une valeur tout à fait subordonnée en clas
nt eu pour résultat de découvrir entre leurs divers représentants des différences importantes de structure d’abord négligées à tort
lement que de nombreuses espèces alliées, présentant divers degrés de différences , ont été subséquemment découvertes. Toutes les di
rand nombre de langues ou de dialectes modernes. Les divers degrés de différence entre les langues de même souche seraient exprimé
pose qu’on les placerait dans le groupe Nègre, quelles que soient les différences de couleur, ou autres plus importantes, qui les d
er sous une même espèce les individus d’origine identique, malgré les différences considérables que présentent souvent, soit les mâ
te l’étendue, afin de donner aussi une idée générale de la valeur des différences qui les distinguent. C’est ce que nous serions co
nres, de famille, d’ordre, etc., n’expriment que les divers degrés de différence entre les descendants d’un commun ancêtre, nous p
excepté ceux de la reproduction. Nous sommes si accoutumés à voir des différences de structure entre l’embryon et l’adulte, en même
nc expliquer ces divers faits de l’embryologie ? Comment expliquer la différence si générale, mais non pas universelle, qu’on obse
ement de la même souche sauvage. J’étais donc curieux de voir quelles différences on pouvait observer dans leurs petits. Des éleveu
e constatai que ces derniers étaient loin d’avoir acquis toutes leurs différences proportionnelles. On m’avait dit aussi que les po
e : ce qui me surprenait énormément, admettant comme probable que les différences entre ces deux races sont entièrement le résultat
’ai reconnu que ces derniers étaient bien loin de présenter les mêmes différences proportionnelles. Comme il me semblait suffisamme
butants. Quelques-uns de ces oiseaux, à l’état adulte, présentent des différences si considérables dans la longueur et la forme de
ux pussent aisément se distinguer les uns des autres, néanmoins leurs différences proportionnelles, en chacun de leurs caractères l
nsidérables et moins frappantes que chez les sujets adultes. Quelques différences très caractéristiques, telles que la largeur du b
les précédents, surtout à l’égard du Pigeon, semblent montrer que les différences caractéristiques qui donnent de la valeur à chaqu
ourte face prouve que cette. règle n’est pas universelle, car, ou les différences caractéristiques doivent avoir apparu à une pério
nt avoir apparu à une période plus hâtive que de coutume, ou bien ces différences , au lieu de s’être transmises à l’âge corresponda
urelle, aussi différents des adultes qu’on peut l’imaginer. De telles différences peuvent aussi se montrer en corrélation avec les
. Lorsque deux groupes d’animaux, quelles que soient actuellement les différences de leur organisation ou de leurs habitudes, passe
même sans aucune utilité, comme les organes rudimentaires ; la grande différence de valeur entre les caractères analogiques ou d’a
divers âges et même les variétés reconnues, quelles que fussent leurs différences de structure et d’organisation. Si l’on étend l’u
arbre généalogique des formes vivantes ; et que les degrés divers des différences acquises s’expriment par les termes de variétés,
n même nom collectif, qui fait seulement abstraction de leurs légères différences individuelles, ne serait-ce que de cette différen
de leurs légères différences individuelles, ne serait-ce que de cette différence primordiale qui distingue logiquement deux indivi
15 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
uences sociales et qui conclut de là à l’impossibilité de réduire les différences sentimentales non moins que les différences intel
ossibilité de réduire les différences sentimentales non moins que les différences intellectuelles. Les sociologues s’efforcent de m
tes nient absolument le pouvoir de l’éducation. Dans la mesure où les différences sentimentales entre individus tiennent à des diff
esure où les différences sentimentales entre individus tiennent à des différences de culture, l’éducation peut assurément tenter de
rences de culture, l’éducation peut assurément tenter de diminuer ces différences et d’uniformiser les sensibilités. Mais il ne fau
. L’individualisme stirnérien est une revendication en faveur de la «  différence  » affective, de l’originalité sentimentale quelle
nt. Il conviendrait encore, du moment où on se pose en champion de la différence humaine et de l’originalité, d’avoir des désirs v
usse indistinctement toutes les formes d’altruisme. Il ne fait aucune différence entre l’altruisme grégaire, expression de la brut
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
artmann. Les plaisirs et les douleurs n’ont-ils par eux-mêmes aucunes différences qualitatives, mais seulement des différences quan
ls par eux-mêmes aucunes différences qualitatives, mais seulement des différences quantitatives ? — II. Rapport du plaisir et de la
eur communiquent une couleur distinctive et établissent entre eux des différences discernables. Par exemple, le plaisir de la faim
eux-mêmes, peuvent bien présenter divers degrés de force, mais aucune différence de qualité. A intensité égale, la douleur peut êt
irs divers que l’on peut se procurer avec la même somme d’argent. Les différences qualitatives du plaisir et de la douleur tiennent
radical de l’action, il n’en résulte nullement qu’il n’existe aucune différence de qualité entre les différents plaisirs comme pl
essentielle que de Hartmann lui attribue. D’abord, il y au moins une différence de qualité indéniable qui appartient bien en prop
able qui appartient bien en propre à la sensibilité même, à savoir la différence du plaisir et de la peine : ce n’est pas avec des
cevoir. Maintenant, pourquoi ne pas admettre dans le plaisir même des différences de qualité qui ne soient pas indifférentes ? S’il
ue ces deux événements pussent produire dans la douleur une si grande différence , même d’intensité ? Nous n’avons pas d’un côté un
loppant, elle est obligée de faire attention aux ressemblances ou aux différences , à l’ordre des phénomènes, et elle finit par y fa
17 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
de la conscience avec le sentiment de l’existence individuelle99. La différence entre l’attention et la conscience pure et simple
ouïe, la vue, l’odorat, le goût gagnent en finesse et distinguent des différences qui, sans cela, n’auraient pas été distinctes ; c
ne nous garantit que, par un accroissement graduel d’attention, toute différence des sensations doive devenir pour nous reconnaiss
esurable. Dans la sensation de tonalité, si on rend assez petites les différences dans le nombre des vibrations, on obtient une sér
rait une seule sensation de son. Il y a donc entre les sensations des différences plus petites que les plus petites différences ape
ntre les sensations des différences plus petites que les plus petites différences aperceptibles. Et non seulement il y a des différ
s plus petites différences aperceptibles. Et non seulement il y a des différences de sensations senties, quoique non notées et aper
mple du jugement n’est autre que l’aperception d’un changement, d’une différence . L’animal, dans l’immobilité, voit tout d’un coup
tressaillement, une mise en garde de l’être animé. L’aperception des différences précède nécessairement celle des ressemblances, c
rique. Là où il y a pluralité aperçue, il y a discernement de quelque différence , et toute ressemblance suppose pluralité. L’aperc
rception de la ressemblance suit d’ailleurs immédiatement celle de la différence et achève le jugement. Dès que l’animal entend un
es espèces ; il ne se préoccupe que des qualités des choses, de leurs différences , des changements qu’elles impliquent ou produisen
 ; ce qui suppose une série de raisonnements où l’on tient compte des différences , des ressemblances et de leurs rapports selon les
tion subjective d’un certain mode de sentir et de réagir : contraste, différence , ressemblance, etc., avec les mouvements corrélat
e est d’abord, nous l’avons dit, l’aperception d’une nouveauté, d’une différence  ; par exemple, un rocher que l’animal avait toujo
que nous retrouvons au fond de toute pensée, avec la perception de la différence . L’enfant, apercevant une ressemblance entre la s
re, etc. (en un mot tous les cas positifs) ; 2° à la perception d’une différence entre le nombre des faits positifs et celui des f
c’est là raisonner ; car je n’ai besoin que de faire abstraction des différences et de considérer les ressemblances pour obtenir u
xpériences. Supposons qu’il se brûle deux ou trois fois. Dès lors, la différence de temps, s’il arrive à la concevoir, n’a pas eu
te induction : 1° conception d’une similitude dans l’avenir malgré la différence de temps, ou hypothèse ; 2° vérification de la no
aisons semblables. De même, si nous reconnaissons dans ces objets des différences , nous sommes aussi autorisés à conclure qu’ils so
est que les raisons des ressemblances l’emportent sur les raisons des différences . Tels sont les principes à l’aide desquels on jus
il n’y a point de conscience distincte sans la perception de quelque différence ou de quelque ressemblance, conséquemment sans un
18 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
a reproduit cette objection. On peut répondre, d’abord, qu’il y a une différence notable entre un petit coup et un souvenir de cou
c pas étonnant que nous arrivions à distinguer tout de suite, par une différence de qualités, ce qui est perception actuelle de ce
ciente de soi, il faut que nous puissions apercevoir tout ensemble la différence et la ressemblance du nouveau avec l’ancien, de l
outumé avec le familier. Reconnaître, c’est donc saisir à la fois des différences et des ressemblances, saisir des rapports, compar
termes, il faut dans la mémoire une certaine synthèse simultanée des différences successives. Spencer lui-même finit par reconnaît
les, n’est toujours point la perception ni de la régularité, ni de la différence , ni de la ressemblance : il n’est ni une conscien
s d’un ensemble complexe à développement continu. Voilà pourquoi leur différence réelle est en même temps une différence sentie, q
continu. Voilà pourquoi leur différence réelle est en même temps une différence sentie, que je pourrai ensuite dégager et abstrai
blit entre l’image mnémonique du plaisir et la réalité du plaisir une différence , et cette différence est appréciable pour la cons
émonique du plaisir et la réalité du plaisir une différence, et cette différence est appréciable pour la conscience par son caract
ontraire celui où elle reconnaît, et il a lieu lorsqu’au sentiment de différence succède celui de similitude. Dans ce second senti
font contraste au grand soleil mon corps et son ombre, parce que les différences sont données ensemble et éclairées d’une même lum
En outre, nous l’avons montré, la conscience des ressemblances et des différences , qui fait le fond de la reconnaissance, vient de
ncentrée et multipliée pour mériter le nom de conscience. C’est là la différence de l’art naturel et de l’art humain. Aux yeux du
19 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
n, en ce sens qu’il n’y a aucun moyen de traduire mathématiquement la différence entre les deux. Mais il ne faudrait pas conclure
comme simultanés ; mais les choses se passent de telle manière que la différence L2 — c2 T2 reste constante. C’est cette différen
le manière que la différence L2 — c2 T2 reste constante. C’est cette différence que j’appelais autrefois l 2. » Ainsi, prenant c
2, apparaîtrait à un observateur fictif en S comme la constance de la différence entre le carré d’un espace et le carré d’un temps
— t′₁ = 0 ; nous l’aurions ainsi résorbée dans la succession ; toute différence de nature eût encore été abolie entre les mesures
e somme de 4, 5, 6…. n carrés, chacun de ces carrés étant celui de la différence entre les distances des points A′ et B′ à l’un de
rés que nous aurons affaire. Convenons d’appeler équation les quatre différences équation , équation , équation , équation qu
it une dimension comme les autres. Nous devrons tenir compte de cette différence caractéristique, qui nous a préoccupé déjà et sur
sur lequel se déroulerait la cinématographie de l’univers, avec cette différence toutefois qu’il n’y a pas ici de cinématographe e
nd il faisait dire à son « voyageur dans le Temps » : Il n’y a aucune différence entre le Temps et l’Espace, sinon que le long du
représente plus que sous une forme abstraite comme l’invariance d’une différence entre deux carrés L2 et c 2T2, qui seraient seuls
ne dimension, nous n’avons pas de peine à traduire géométriquement la différence entre ces deux conceptions ; car dans l’Espace à
quand on se suppose à l’intérieur du système S, il n’y aurait pas une différence de nature. La ligne droite A′ B′ serait une ligne
assant du temps et le temps ramassant de l’espace, l’invariance de la différence équation pour toutes les vitesses attribuées au
t ensemble ou, plus précisément, l’invariance ne sera transférée à la différence équation que pour nos observateurs fantasmatiqu
20 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
nconnue d’après cet indice. — Méthode des concordances. — Méthode des différences . — Méthode des variations concomitantes. — Divers
ves pour les théorèmes des sciences dites de construction. Exemple. —  Différence des deux méthodes de preuve. — Les axiomes sont d
nalytiques. — Principe de l’inertie. — Énoncé exact de l’axiome. — La différence de lieu et d’instant est sans influence ou nulle,
récautions à prendre dans l’application de nos cadres à la réalité. —  Différence possible entre l’espace géométrique et l’espace p
Toutes les eaux sont froides. Un peu plus tard encore, il néglige les différences des diverses représentations et ne garde en lui q
point nos inconnues ; on doit donc les éliminer. — Or telles sont les différences de deux cas qui tous les deux présentent le carac
on doit donc les éliminer ; en d’autres termes, on doit éliminer les différences . Cette élimination faite, reste la portion commun
onnu, et nous les choisissons aussi différents que possible. Plus ces différences seront grandes, plus l’élimination sera vaste. Pl
le singe, le cheval, le rat, l’ornithorynque ; qu’on retranche leurs différences . Après cette élimination énorme, il ne restera qu
dent cherché. Telle est la première méthode ; par elle, on exclut les différences des cas considérés, ce qui met à part leurs resse
la retourner pour en posséder une autre, nommée par Mill méthode des différences . Soit un caractère connu, et prenons deux cas, le
en définie ; cette circonstance ajoutée ou retranchée, étant la seule différence qui sépare les deux cas, sera la condition cherch
exclut les ressemblances des cas considérés, ce qui pose à part leurs différences . Elle a pour préalable le choix de deux cas disti
grande possible entre les deux cas. Elle a pour but le dégagement des différences . Elle a pour effet l’isolement d’un reliquat, qui
ent dans ceux où nous ne pouvons suivre rigoureusement la méthode des différences , ce troisième moyen est très utile et nous condui
on oscillation pendant un temps de plus en plus long, il n’y a qu’une différence  : c’est que, dans le premier cas, les obstacles s
d’avance, et en découvrant, par l’extraction des concordances ou des différences , que ces antécédents sont deux diminutions ou aug
es de son antécédent. Ni la méthode ordinaire des concordances ou des différences , ni la méthode accessoire des résidus ou des vari
nque, car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différence , c’est de comparer des cas où le phénomène se ren
ffet se produit et un autre où il ne se produit point Mais, comme les différences qu’il y a entre le verre et les métaux polis sont
théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon la méthode de différence . Nous pouvons, en refroidissant la surface de n’i
it suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de différence . » § II. — Lois qui concernent les choses po
conclusion, nous avons en main une autre méthode inductive, celle des différences . Sitôt que nous supprimons l’égalité des grandeur
euxième ou la première, il n’importe pas ; ce caractère qui fait leur différence n’a pas eu d’influence sur le mouvement : par rap
égales et successives du temps, sont exactement les mêmes, sauf cette différence que la seconde est après la première ; l’autre es
ence que la seconde est après la première ; l’autre est que, si cette différence , posée une première fois, n’a pas eu d’effet sur
ée une première fois, n’a pas eu d’effet sur le mouvement, cette même différence , posée une seconde fois, n’aura pas non plus d’ef
que la seconde fois elle soit absolument la même, et que nulle autre différence influente et nouvelle ne soit intervenue. À quoi
ant à un instant différent, avec autorité et certitude, lorsque cette différence , ayant manifesté son manque absolu d’influence, p
considérée par rapport au mouvement comme nulle, et que, toute autre différence influente étant exclue par hypothèse, les deux li
s d’une grandeur donnée, à remarquer qu’ils sont les mêmes, sauf leur différence de position dans la grandeur ; que cette différen
mêmes, sauf leur différence de position dans la grandeur ; que cette différence elle-même est indifférente, c’est-à-dire nulle d’
omme méthode des résidus. Elle n’est qu’un autre cas de la méthode de différence et n’a que peu d’emplois. Les trois que nous avon
21 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
les autres images, recevant et rendant du mouvement, avec cette seule différence , peut-être, que mon corps paraît choisir, dans un
quissent à tout moment les démarches virtuelles. Il n’y a donc qu’une différence de degré, il ne peut y avoir une différence de na
les. Il n’y a donc qu’une différence de degré, il ne peut y avoir une différence de nature, entre la faculté dite perceptive du ce
rveau à celle de la moelle pour se convaincre qu’il y a seulement une différence de complication, et non pas une différence de nat
re qu’il y a seulement une différence de complication, et non pas une différence de nature, entre les fonctions du cerveau et l’ac
ons ces choses de plus près et voyons en quoi consiste au juste cette différence . S’il y avait plus dans le second terme que dans
t de mirage. Cela revient à dire qu’il y a pour les images une simple différence de degré, et non pas de nature, entre être et êtr
te étude, qu’elles ont raison l’une et l’autre, et qu’il n’y a pas de différence essentielle entre cette lumière et ces mouvements
ur ainsi dire, en représentation. Il semble donc bien qu’il y ait une différence de degré, et non pas de nature, entre l’affection
d’accueillir l’excitation, la repousse. Et ce n’est pas seulement une différence de degré qui sépare la perception de l’affection,
différence de degré qui sépare la perception de l’affection, mais une différence de nature. Ceci posé, nous avons considéré le Cor
t-à-dire son effort actuel sur elle-même. Telle est bien, au fond, la différence que chacun de nous établit naturellement, spontan
r la pureté de l’image. Mais le psychologue qui ferme les yeux sur la différence de nature, sur la différence de fonction entre la
le psychologue qui ferme les yeux sur la différence de nature, sur la différence de fonction entre la perception et la sensation,
action simplement possible, — ne peut plus trouver entre elles qu’une différence de degré. Profitant de ce que la sensation (à cau
i bien que celle de l’esprit, est celle qui consiste à ne voir qu’une différence d’intensité, au lieu d’une différence de nature,
e qui consiste à ne voir qu’une différence d’intensité, au lieu d’une différence de nature, entre la perception pure et le souveni
par conséquent à ne trouver entre la perception et le souvenir qu’une différence de degré, et non plus de nature. Cette erreur a p
ar en faisant du souvenir une perception plus faible, on méconnaît la différence essentielle qui sépare le passé du présent, on re
a rendait pas à la fois inexplicable et inutile ! Mais dès lors toute différence est abolie entre la perception et le souvenir, pu
pourra donc subsister entre la perception et la mémoire qu’une simple différence de degré, et pas plus dans l’une que dans l’autre
u’on voudra d’un temps indéfiniment divisible. Or, où est au juste la différence entre la matière, telle que le réalisme le plus e
tre cette perception de la matière et la matière même il n’y a qu’une différence de degré, et non de nature, la perception pure ét
eux hypothèses. Dans la seconde, en effet, il ne devra y avoir qu’une différence d’intensité, ou plus généralement de degré, entre
rouvons qu’il n’y a pas entre le souvenir et la perception une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature,
le souvenir et la perception une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature, les présomptions seront en fa
22 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
tion de la vie et pour les circonstances qu’elle traverse, avec cette différence toute. fois que l’évolution ne dessine pas une ro
les caractères essentiels de la plupart des autres manifestations. La différence est dans les proportions. Mais cette différence d
es manifestations. La différence est dans les proportions. Mais cette différence de proportion suffira à définir le groupe où elle
qu’ils empruntent leur nourriture. On ne saurait donc tirer de cette différence une définition statique qui tranche automatiqueme
n de savoir si l’on a affaire à une plante ou à un animal. Mais cette différence peut fournir un commencement de définition dynami
nt directement de l’atmosphère, de la terre et de l’eau. Mais à cette différence s’en rattache une autre, déjà plus profonde. L’an
ivant. La cause profonde de ces dissonances gît dans une irrémédiable différence de rythme. La vie en général est la mobilité même
. Ces animaux pouvaient ressembler à certains de nos Vers, avec cette différence toutefois que les Vers aujourd’hui vivants auxque
e nerveux des Arthropodes et sur celui des Vertébrés nous avertit des différences . Chez les premiers, le corps est formé d’une séri
tions divergentes d’une activité qui s’est scindée en grandissant. La différence entre elles n’est pas une différence d’intensité,
s’est scindée en grandissant. La différence entre elles n’est pas une différence d’intensité, ni plus généralement de degré, mais
e et instinct sont choses de même ordre, qu’il n’y a entre eux qu’une différence de complication ou de perfection, et surtout que
dividus et leur impose ainsi des instincts différents, on observe une différence correspondante de structure : on connaît le polym
e complet de l’intelligence et de l’instinct, on trouve entre eux une différence essentielle : l’instinct achevé est une faculté d
lement élégantes, d’un seul et même problème. De là, il est vrai, des différences profondes de structure interne entre l’instinct e
nstinct est conscient. Nous répondrons qu’il y a ici une multitude de différences et de degrés, que l’instinct est plus ou moins co
s une partie au moins de ses démarches. Mais il faut signaler ici une différence , trop peu remarquée, entre deux espèces d’inconsc
De ce point de vue, on définirait la conscience de l’être vivant une différence arithmétique entre l’activité virtuelle et l’acti
pensée et consciente dans le cas de l’intelligence. Mais c’est là une différence de degré plutôt que de nature. Tant qu’on ne s’at
, on ferme les yeux sur ce qui est, au point de vue psychologique, la différence capitale entre l’intelligence et l’instinct. Pour
érence capitale entre l’intelligence et l’instinct. Pour arriver à la différence essentielle, il faut, sans s’arrêter à la lumière
touchons au point qui intéresse le plus notre présente recherche. La différence que nous allons signaler entre l’instinct et l’in
les principes du néo-darwinisme, on voit dans l’instinct une somme de différences accidentelles, conservées par la sélection : tell
laquelle le souvenir est attaché étant la même de part et d’autre, la différence psychologique entre les deux souvenirs ne pourra
les deux souvenirs ne pourra pas avoir sa raison dans telle ou telle différence de détail entre les deux mécanismes cérébraux, ma
ifférence de détail entre les deux mécanismes cérébraux, mais dans la différence entre les deux cerveaux pris globalement : le plu
er une place privilégiée. Entre les animaux et lui, il n’y a plus une différence de degré, mais de nature. En attendant que cette
’une comparaison entre le cerveau de l’homme et celui des animaux. La différence paraît d’abord n’être qu’une différence de volume
omme et celui des animaux. La différence paraît d’abord n’être qu’une différence de volume et de complexité. Mais il doit y avoir
dans l’accomplissement de l’acte, se ressaisit et se libère 76.   La différence doit donc être plus radicale que ne le ferait cro
ts chargés de la surveillance, n’eût trouvé entre elles qu’une légère différence de complication. C’est tout ce qu’on peut apercev
que l’autre est libre de s’amuser à sa guise, et que, par ce côté, la différence entre les deux machines est radicale, la première
retenait l’attention captive, la seconde lui donnant congé. C’est une différence du même genre, croyons-nous, qu’on trouverait ent
23 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
de greffer l’un sur l’autre certains arbres ; mais qu’elle dépend de différences de constitution dans le système reproducteur des
ces croisées. La vérité de cette conclusion est établie par la grande différence des résultats obtenus au moyen de croisements réc
out si elles étaient trouvées en des étages géologiques divers, leurs différences fussent-elles même légères. De nombreuses formes
ctères d’une espèce en choisissant à chaque génération successive des différences individuelles assez légères pour échapper à des y
sur ses produits domestiques en ajoutant les unes aux autres de pures différences individuelles. Or, chacun admet qu’il y a au moin
es différences individuelles. Or, chacun admet qu’il y a au moins des différences individuelles à l’état de nature. Outre ces diffé
au moins des différences individuelles à l’état de nature. Outre ces différences , tous les naturalistes ont admis aussi l’existenc
rsonne ne saurait établir une ligne de démarcation certaine entre les différences individuelles et les variétés peu tranchées ou en
de variétés : car elles diffèrent les unes des autres par de moindres différences que les espèces de genres moins nombreux. Les esp
rs longtemps continué de leurs modifications successives, les légères différences , qui caractérisent les variétés de la même espèce
isent les variétés de la même espèce, tendent à s’accroître jusqu’aux différences plus grandes qui caractérisent les espèces du mêm
des autres formes pour être susceptibles de définitions, et si leurs différences définissables sont assez importantes pour mériter
ernier point deviendra beaucoup plus essentiel qu’à présent ; car des différences , si légères qu’elles soient, entre deux formes qu
peser avec plus de soin et à évaluer plus haut la somme actuelle des différences qui existent entre elles. Il est très possible qu
ons des habitants du monde entier. Même aujourd’hui, en comparant les différences des habitants de la mer des deux côtés opposés d’
stème général de classification, mais qui doivent aussi présenter des différences fondamentales et se refuser à faire partie de la
bles, aurait maintenu entre elles des ressemblances profondes que les différences survenues subséquemment dans les conditions de vi
24 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
emps, tous les habitants de la France sont des Français. L’idée d’une différence de races dans la population de la France, si évid
z les écrivains et les poètes français postérieurs à Hugues Capet. La différence du noble et du vilain est aussi accentuée que pos
ence du noble et du vilain est aussi accentuée que possible ; mais la différence de l’un à l’autre n’est en rien une différence et
que possible ; mais la différence de l’un à l’autre n’est en rien une différence ethnique ; c’est une différence de courage, d’hab
e de l’un à l’autre n’est en rien une différence ethnique ; c’est une différence de courage, d’habitudes et d’éducation transmise
25 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
choc nerveux soit la dernière unité de conscience, et que toutes les différences entre nos états de conscience, résultent des mode
us complexe au plus simple : les rapports de coexistence, succession, différence . Les deux premiers reposent en dernière analyse s
s reposent en dernière analyse sur celui-ci ; la succession étant une différence d’ordre ; la coexistence une non-différence d’ord
e et la pensée la plus haute, il n’y a pas opposition de nature, mais différence de degré, chacune n’étant qu’une des innombrables
ondance croît en spécialité. L’organisme est en état de percevoir des différences de plus en plus petites. Dans l’évolution de la f
cise. Il s’agit maintenant pour l’être vivant de saisir, non plus des différences , mais des ressemblances ; de former en lui des gr
stement des rapports internes aux rapports externes, avec cette seule différence que dans l’instinct la correspondance est très si
vient la faculté d’organiser les expériences ? — d’où proviennent les différences en degrés de cette faculté, possédée par diverses
éducation qu’un homme ? Si l’on objecte que le langage fait toute la différence , alors pourquoi le chat et le chien, soumis aux m
e à la pensée. Tous deux consistent à saisir des ressemblances et des différences , seulement le savant en aperçoit des centaines, d
fant et l’animal n’en voient qu’un petit nombre. Il n’y a donc qu’une différence de degré. Toute l’œuvre de la psychologie analyti
pèces de raisonnement qualitatif, le parfait et l’imparfait. Toute la différence consiste en ce que nous passons de l’égalité à la
ssance est pour ainsi dire complété. Il a conscience des plus petites différences de position. Il en a une perception extrêmement c
mènent tous en dernière analyse à des rapports de ressemblances et de différence . Mais, différence peut se traduire par changement
nière analyse à des rapports de ressemblances et de différence. Mais, différence peut se traduire par changement et ressemblance p
ient organisés, c’est-à-dire classés suivant des ressemblances et des différences . En résumé donc, le premier acte de la conscience
cte de la conscience, le plus simple de tous, est la perception d’une différence  ; le deuxième acte, la perception d’une ressembla
e ; et tout son progrès consiste à accumuler des ressemblances et des différences . L’unité de composition est établie et vérifiée p
t ni naître ni se maintenir, sans qu’il se produise dans son état des différences . Elle doit toujours passer d’un certain état à un
te le plus simple de la conscience, c’est d’abord la perception d’une différence , ensuite par la perception d’une ressemblance.
26 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
é qu’elle remplissait auparavant. En même temps se sont produites des différences dans la densité et la température, entre l’extéri
ariaient selon la distance au centre. Enfin, que l’on réfléchisse aux différences si nombreuses entre les planètes et satellites, s
nes métalliques, irrégularités sans fin, montagnes, continents, mers, différences de climats ; bref, une telle variété de phénomène
embres antérieurs et postérieurs plus d’hétérogénéité. Il y a plus de différences entre le crâne et la face chez l’homme, que chez
homme est guerrier, chasseur, pêcheur et ouvrier, etc. ; il n’y a de différences que celles qui résultent des sexes. La première d
, malgré ces pertes successives. D’un autre côté, il y a aussi quatre différences principales entre les sociétés et les organismes
les grands centres de commerce et d’industrie. 4° La plus importante différence , c’est que dans le corps animal il n’y a qu’un ti
classes laborieuses et les classes très cultivées, il y a une grande différence de susceptibilité intellectuelle et émotionnelle,
En somme, les ressemblances sont fondamentales, essentielles, et les différences tout extérieures et, à la rigueur, contestables.
t déterminé deux planètes déterminées seront en conjonction, voilà la différence de la prévision qualitative et de la prévision qu
27 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
de l’image elle-même, on ne trouvera plus entre ces deux états qu’une différence de degré ou d’intensité. De là la distinction des
ssée, pour distinguer le souvenir de la perception, et pour ériger en différence de nature ce qu’il a condamné par avance à n’être
n différence de nature ce qu’il a condamné par avance à n’être qu’une différence de grandeur. Imaginer n’est pas se souvenir. Sans
on qui consiste à n’établir entre le souvenir et la perception qu’une différence de degré est plus qu’une simple conséquence de l’
d’objet, on ne peut trouver entre la perception et le souvenir qu’une différence de degré, la perception déplaçant le souvenir et
ort. Mais il y a bien autre chose entre le passé et le présent qu’une différence de degré. Mon présent est ce qui m’intéresse, ce
un ? La raison en est précisément qu’on s’obstine à ne trouver qu’une différence de degré, et non pas de nature, entre les sensati
pas de nature, entre les sensations actuelles et le souvenir pur. La différence , selon nous, est radicale. Mes sensations actuell
emble de sensations naissantes. Ayant ainsi effacé, par avance, toute différence de nature entre la sensation et le souvenir, ils
es choses, parce que nous avons contracté l’habitude de souligner les différences , et au contraire d’effacer les ressemblances, ent
de leur pureté originelle. Le premier se traduit par le souvenir des différences , le second par la perception des ressemblances au
ité des objets nous échapperait, suppose une faculté de remarquer les différences , et par là même une mémoire des images, qui est c
soin va droit à la ressemblance ou à la qualité, et n’a que faire des différences individuelles. À ce discernement de l’utile doit
espèces les traits caractéristiques d’un genre ? Or, il n’y a pas de différence essentielle entre l’opération par laquelle cet ac
ne goutte d’eau : l’animalcule sentira la ressemblance, et non pas la différence , des diverses substances organiques qu’il peut s’
quelque côté. S’agit-il de ressemblance ? Si profondes que soient les différences qui séparent deux images, on trouvera toujours, e
ts, en brodant sur la ressemblance, ce canevas commun, la variété des différences individuelles. Et nous allons aussi du tout aux p
de souvenirs antérieure, à un événement donné, il y a donc une simple différence de degré, et non pas de nature.   De ces diverses
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
n identique et d’un état identique. Le second est l’aperception d’une différence  : je jouissais, je souffre ; j’aperçois la différ
erception d’une différence : je jouissais, je souffre ; j’aperçois la différence , et l’image de la jouissance reste dans ma mémoir
oir une négation, ni pour mettre le signe — à la place du signe +. La différence est la chose du monde qui nous est le plus famili
plus familière, puisque nous n’avons une conscience distincte que des différences  ; nous sommes donc habitués à concevoir ou le con
Riehl, on s’en souvient, toute sensation étant le discernement d’une différence entre l’état actuel senti et un autre état non se
l’est pas. C’est entre deux états de conscience qu’on peut saisir une différence . Ce n’est pas le non-senti et l’inconscient que n
29 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
présentation. S’agit-il de la perception extérieure ? Il n’y a qu’une différence de degré, et non pas de nature, entre les faculté
l est perçu. Entre l’affection sentie et l’image perçue, il y a cette différence que l’affection est dans notre corps, l’image hor
viraient à les distinguer, on ne peut plus trouver entre elles qu’une différence de degré. Alors, profitant de ce que la sensation
thèse La mémoire n’est qu’une fonction du cerveau, et il n’y a qu’une différence d’intensité entre la perception et le souvenir. —
moire est autre chose qu’une fonction du cerveau, et il n’y a pas une différence de degré, mais de nature, entre la perception et
pur », qu’il n’y a pas entre le souvenir et la perception une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature.
le souvenir et la perception une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature. VII. Signalons tout de
e l’idéalisme anglais est là. Cet idéalisme consiste à ne voir qu’une différence de degré, et non pas de nature, entre la réalité
s états de même nature, entre lesquels on ne peut plus trouver qu’une différence d’intensité. Mais la vérité est que notre présent
ités traitées comme des changements calculables, il n’y a donc qu’une différence de rythme de durée, une différence de tension int
calculables, il n’y a donc qu’une différence de rythme de durée, une différence de tension intérieure. Ainsi, par l’idée de tensi
30 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
tèmes sociologiques ont exprimé ce même fait chacun à leur façon : la différence même de leurs principes ou de leurs méthodes rend
ridique, il est trop clair qu’en la réclamant on ne nie nullement les différences individuelles : on veut au contraire qu’il soit t
alité des droits des concurrents, a justement pour but de mesurer les différences de leurs facultés. Mais, avec la conscience de ce
er les différences de leurs facultés. Mais, avec la conscience de ces différences , l’exigence de l’égalité économique et politique
s croire que l’égalitarisme économique impliquerait la négation de la différence des capacités, et qu’il donnerait tout uniment à
d’un système d’institutions, qui a pour fin la juste appréciation des différences individuelles. L’égalité politique serait ainsi c
ir les sociétés modernes, occidentales, c’est qu’on tienne compte des différences des hommes en même temps que, de leurs ressemblan
aire et où finit le capitaliste, — il faut observer qu’ici encore les différences de fait n’entraînent nullement des différences de
rver qu’ici encore les différences de fait n’entraînent nullement des différences de droit. Il n’y a pas de lois faites pour interd
que celle de l’humanité, demandant par suite qu’on tienne compte des différences en même temps que des ressemblances des hommes, p
31 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
les trouvera un peu différentes, selon les divers auteurs69. Mais ces différences importent peu, car on n’aboutit par là qu’à une s
désavantage particulier qu’en chimie, en botanique, en zoologie, les différences et les ressemblances sont constituées par des élé
te de quelques ressemblances grossières et à la constatation sèche de différences indéfinissables en nombre indéfini. III Cep
ques impaires, mais où dominent les plus aiguës. D’où il suit que les différences de timbre consistent en l’addition au son fondame
tantôt stridents ou rudes, tantôt veloutés ou unis. En sorte que ces différences de la sensation, jusqu’ici irréductibles et notée
uisent que le chaos. On voit maintenant en quoi consistent toutes les différences et toutes les particularités du son. Étant donnée
sienne ; alors le son a tel ou tel timbre. — En sorte que toutes les différences de son, en apparence irréductibles, se réduisent
es différences de son, en apparence irréductibles, se réduisent à des différences de grandeur introduites dans la même sensation él
ences de grandeur introduites dans la même sensation élémentaire, ces différences étant fournies tantôt par la grandeur ou intensit
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
out entier dans l’eau froide, il y aura entre les deux sensations une différence d’intensité, mais l’une n’est-elle pas aussi plus
ropres sentiments de passivité, et qu’en général il ne perçoit que la différence numérique des impressions ou des choses. « En fai
tact, de l’ouïe et surtout des organes internes, autre chose que des différences numériques ou des différences de temps : il y a u
s organes internes, autre chose que des différences numériques ou des différences de temps : il y a une extensivité vague ; un aveu
tés générales saisies par une expérience générale ; il en résulte une différence non d’origine, mais simplement de généralité. On
, Kant ne l’admet que pour les sensations de la vue et du tact. Cette différence de fait entre les diverses qualités sensitives da
continues, qui, comme telles, ne peuvent être distinguées que par des différences qualitatives ; 2° idée d’une relation caractérist
caractéristique entre partie et partie, qui n’est plus simplement une différence entre elles, mais une distance, c’est-à-dire une
sonnement, ni conscient ni inconscient, par la seule perception d’une différence rapide ayant un caractère original, d’un changeme
ent, comme quand on vous touche les deux mains à la fois ; mais cette différence n’apparaîtrait pas comme proprement spatiale, com
te différence n’apparaîtrait pas comme proprement spatiale, comme une différence de position, si le mouvement de la main gauche ve
si les diverses positions du membre mû n’avaient entre elles d’autres différences que celles qui naissent du mouvement même, s’il n
ui naissent du mouvement même, s’il n’y avait pas encore en elles des différences de coloris produites par le rapport vaguement sen
l’extériorité mutuelle des parties de la ligne, qui est une série de différences spatiales, tout comme vous saisissez la différenc
est une série de différences spatiales, tout comme vous saisissez la différence même du noir et du blanc ? Y a-t-il plus de raiso
: elle suppose trois dimensions nettement distinguées, une absence de différences qualitatives entre les diverses parties de l’espa
33 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
s où nous vivons, et qui les rendent si remarquables, je veux dire la différence qui existe entre nos mœurs et nos opinions. Les m
ans cette heureuse nécessité. Nos vieilles chroniques font une grande différence , sous le rapport des mœurs et des opinions, entre
s et des opinions, entre les Français du nord et ceux du midi : cette différence peut se comparer avec celle que les poètes et les
euples du Péloponnèse et ceux de la Grèce proprement dite. Mais cette différence , qui fut si considérable autrefois parmi nous, s’
dans la maison de mon Père. » L’égalité est dans la société, sauf la différence des fortunes, sauf la différence des rangs, sauf
égalité est dans la société, sauf la différence des fortunes, sauf la différence des rangs, sauf la différence des facultés, sauf
auf la différence des fortunes, sauf la différence des rangs, sauf la différence des facultés, sauf enfin l’inégalité. Je n’ignore
 : je voulais seulement mettre sur la voie d’expliquer pourquoi cette différence entre les mœurs et les opinions se fait sentir av
34 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
e, mais à la vérité beaucoup plus légère et plus imparfaite. C’est la différence des longues et des brèves, plus sensible dans cet
gues et ces brèves ; mais enfin nous en marquons aussi quelquefois la différence , et plus souvent même que dans notre langue, quoi
ngues, chez nous le plus grand nombre n’est ni long ni bref. Or cette différence marquée des longues et des brèves doit nous faire
ar la manière différente dont ils appuient sur ces notes. Mais quelle différence de ce plaisir estropié, si je puis parler de la s
elle d’un autre ? Je sais qu’il y a des auteurs où nous sentons cette différence d’harmonie jusqu’à un certain point ; que Virgile
de mélodie et de rondeur dans le premier que dans le second. Mais la différence s’évanouit, ce me semble, presque entièrement, qu
bien savoir, et être en état de la bien écrire ? Il y a même ici une différence au désavantage du latin ; c’est que la langue fra
discours sérieux ? Mais, dit-on, nous connaissons, en latin même, la différence des styles ; nous sentons, par exemple, que la ma
rler et de l’écrire. Plaisante raison ! Nous sentons, il est vrai, la différence d’un style simple à un style épigrammatique, d’un
cevons que le latin du moyen âge est barbare. Donc nous en sentons la différence d’avec le bon latin, quoique le latin soit une la
35 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
la conception universelle que se trouvent les germes des plus grandes différences humaines. Quelques races, par exemple les classiq
le passage de la représentation à la résolution, on y trouverait des différences élémentaires de la même importance et du même ord
du travail et de l’action dérivent de là. Il en est ainsi des autres différences primordiales ; leurs suites embrassent une civili
pporte avec lui à la lumière, et qui ordinairement sont jointes à des différences marquées dans le tempérament et dans la structure
enté n’est pas détruite ; la sauvagerie, la culture et la greffe, les différences de ciel et de sol, les accidents heureux ou malhe
patries définitives, nous pouvons affirmer cependant que la profonde différence qui se montre entre les races germaniques d’une p
es helléniques et latines de l’autre, provient en grande partie de la différence des contrées où elles se sont établies, les unes
tructure du drame, l’espèce des corps ont persisté. Mais entre autres différences , il y a celle-ci, qu’un des artistes est le précu
ar la grandeur et la direction des forces qui le produisent. La seule différence qui sépare ces problèmes moraux des problèmes phy
s ou moins arrêtés et de personnages plus ou moins précis, avec cette différence que dans le premier cas on croit qu’ils existent,
tat est une famille artificielle, ultérieure et étendue ; et sous les différences qu’introduisent le nombre, l’origine et la condit
e avec des proportions et des particularités si différentes selon les différences des races et des civilisations. Il en est ainsi p
36 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
qui se recrutent, d’ailleurs, dans des milieux assez hétérogènes, la différence entre ces deux espèces de jugements est purement
e ceci et Nous sommes un certain nombre à aimer ceci, il n’y a pas de différence essentielle. On a cru pouvoir échapper à ces diff
, au point de vue anatomique, physiologique et psychologique, que des différences de degrés ; et pourtant l’homme a une éminente di
pport encore, il ne peut y avoir entre les unes et les autres que des différences de degrés. Mais il y a surtout un ordre de valeur
it regarder comme la hiérarchie naturelle des êtres, elle nivelle les différences , elle différencie les semblables, en un mot elle
éalité ? De ce qui précède il résulte qu’il n’existe pas entre eux de différences de nature. Un jugement de valeur exprime la relat
onc et il doit n’y avoir qu’une seule faculté de juger. Cependant, la différence que nous avons signalée chemin faisant ne laisse
er fonctionne différemment selon les circonstances, mais sans que ces différences altèrent l’unité fondamentale de la fonction. On
37 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
sse sans peine ; mais c’est que l’on convient alors de négliger leurs différences individuelles pour ne tenir compte que de leur fo
’à gauche. Mais précisément parce que nous interprétons ensuite cette différence de qualité dans le sens d’une différence de situa
s interprétons ensuite cette différence de qualité dans le sens d’une différence de situation, il faut bien que nous ayons l’idée
se distinguent néanmoins les uns des autres. Plus on insistera sur la différence des impressions faites sur notre rétine par deux
éterminations de notre propre étendue, nous présentent bien alors une différence de qualité ; c’est même pourquoi nous échouons à
é ; c’est même pourquoi nous échouons à les définir. A vrai dire, les différences qualitatives sont partout dans la nature ; et l’o
croître les deux intervalles M′ M et MM”, à mesure aussi diminuera la différence entre les deux vitesses des mouvements uniformes
existe évidemment entre vj et vn une certaine vitesse vm telle que la différence entre cette vitesse et vh, vj, …, d’une part, vp,
ent le nombre de ces intervalles de durée, on remplacera la notion de différence par celle de différentielle : c’est toujours à un
r, deux conceptions, l’une qualitative et l’autre quantitative, de la différence entre le même et l’autre. Tantôt cette multiplici
de veille, l’expérience journalière devrait nous apprendre à faire la différence entre la durée-qualité, celle que la conscience a
ssion d’aujourd’hui était absolument identique à celle d’hier, quelle différence y aurait-il entre percevoir et reconnaître, entre
evoir et reconnaître, entre apprendre et se souvenir ? Pourtant cette différence échappe à l’attention de la plupart ; on ne s’en
reçues par plusieurs sens. Ou bien on conserve à ces sensations leurs différences spécifiques, ce qui revient à dire qu’on ne les c
à dire qu’on ne les compte pas ; ou bien on fait abstraction de leurs différences , et alors comment les distinguera-t-on sinon par
38 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre III. Madame de Staël »
politiques qui modifient l’esprit de la littérature… En observant les différences caractéristiques qui se trouvent entre les écrits
ie, à sa doctrine du progrès, et qu’elle se contente de constater des différences  : si c’est sa pensée, la correction est heureuse.
 : si c’est sa pensée, la correction est heureuse. Cherchant donc des différences , elle classe les littératures en littératures du
uisque le rapport est étroit entre la littérature et les mœurs, cette différence devra produire en Allemagne et en France des litt
elle veut y substituer un idéal nouveau. Elle dispute finement sur la différence du bon goût de la société et du bon goût de la li
utuellement se prêter. Il y a quelque chose de très singulier dans la différence d’un peuple à un autre ; le climat, l’aspect de l
constitution philosophique, ne peut subsister que si vous classez les différences d’éducation avec encore plus de soin que la féoda
39 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
ins différentes l’une de l’autre ? Et si on saisit du premier coup la différence du rouge et du bleu sur le fond blanc, n’est-ce p
ne chose, d’avoir la penser ou le nom de cette chose : pour sentir la différence du plaisir à la douleur, il n’est pas besoin de p
laisir à la douleur, il n’est pas besoin de penser ni de nommer cette différence  ; de même, pour sentir cette différence particuli
de penser ni de nommer cette différence ; de même, pour sentir cette différence particulière qui constitue un changement interne,
at de conscience corrélatif à l’objet futur, offrant en eux-mêmes une différence , doivent se différencier pour la réflexion, et qu
ra ces deux états les verra en effet différer. L’aperception de cette différence est le début de la distinction intellectuelle ent
ssé est surtout un objet de vision passive. Aussi y a-t-il encore une différence de sentiment entre l’image du passé et l’image an
timent entre l’image du passé et l’image anticipée de l’avenir. Cette différence est un des éléments qui servent à nous faire dist
era encore ses antécédents : vent, gravure. Mais il y aura une grande différence entre les deux modes de reproduction. L’image de
un seul moment par un grand nombre de sensations actuelles ayant des différences spécifiques (signes locaux) ». Pour percevoir l’é
ens. Bien n’est plus propre que la musique à nous faire comprendre la différence de ces diverses choses : qualité, intensité, nomb
ieur. Penser, en un mot, c’est établir des relations tout au moins de différence et de ressemblance ; or, il n’y a de différence e
ions tout au moins de différence et de ressemblance ; or, il n’y a de différence et de ressemblance aperçue qu’entre des objets co
fet : 1° à l’intensité des images représentées ; 2° à l’intensité des différences entre ces images ; 3° au nombre de ces images et
s entre ces images ; 3° au nombre de ces images et au nombre de leurs différences  ; 4° à la vitesse de succession de ces images ; 5
es images, entre leurs intensités, entre leurs ressemblances ou leurs différences , entre leurs durées diverses, et enfin entre leur
40 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
distinguent des précédents que par une complexité plus grande. Cette différence peut bien impliquer que l’emploi du raisonnement
nd difficilement utilisables et la méthode de concordance et celle de différence . Elles supposent, en effet, que les cas comparés
nces où le caractère rigoureusement unique d’une concordance ou d’une différence fût établi d’une manière irréfutable. On n’est ja
uelques applications particulières de la méthode de concordance ou de différence  ; ce serait attribuer à ce genre de preuves une a
e ils ont employé de préférence la méthode de concordance ou celle de différence et surtout la première, ils se sont plus préoccup
Division du travail social, p. 87. 85. Dans le cas de la méthode de différence , l’absence de la cause exclut la présence de l’ef
41 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexandre de Humboldt »
nnu ses cinq races il ajoute : « Il n’en est pas moins vrai qu’aucune différence radicale et typique ne régit ces groupes », comme
ous connaissons, le Humboldt du Kosmos et de l’Atlas, et que la seule différence qu’il y ait entre cet ogre de faits, aux bottes d
ui trottine de Berlin à Postdam et de Postdam à Berlin, n’est pas une différence de nature mais une différence de théâtre et un ch
m et de Postdam à Berlin, n’est pas une différence de nature mais une différence de théâtre et un changement de contemplation ! Ic
courant de la plume, mais telles qu’elles sont, — et voilà encore une différence à marquer entre la vigoureuse commère du globe et
42 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIV. Alexandre de Humboldt »
nu ses cinq races, il ajoute : « Il n’en est pas moins vrai qu’aucune différence radicale et typique ne régit ses groupes », comme
ous connaissons, le Humboldt du Kosmos et de l’Atlas, et que la seule différence qu’il y ait entre cet ogre de faits, aux bottes d
ui trottine de Berlin à Postdam et de Postdam à Berlin, n’est pas une différence de nature, mais une différence de théâtre et un c
et de Postdam à Berlin, n’est pas une différence de nature, mais une différence de théâtre et un changement de contemplation ! Ic
courant de la plume, mais telles qu’elles sont, — et voilà encore une différence à marquer entre la vigoureuse commère du globe et
43 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
s et d’eau douce appartenant à des espèces encore vivantes. La grande différence des poissons qui vivent sur les deux versants opp
érance ou en Australie, il faut bien admettre qu’indépendamment de la différence des conditions physiques, des différences numériq
ttre qu’indépendamment de la différence des conditions physiques, des différences numériques aussi considérables doivent avoir une
section de la même classe doivent être nécessairement locales. Cette différence entre les espèces d’une même station semble dépen
différents de ce qu’ils sont autre part. On explique généralement ces différences par l’influence des conditions physiques de ces î
’on observe sur les côtes de l’Amérique du Sud ; il y aurait même des différences remarquables à tous égards. Au contraire, la natu
mblance que les Galapagos ont avec les îles du Cap Vert ; mais quelle différence complète entre leurs habitants ! Les populations
grants se soient différemment modifiés, quel que soit le degré de ces différences . Longtemps cette objection me parut difficile à l
apagos qu’on retrouve en d’autres parties du monde, nous trouvons des différences considérables entre les diverses îles. Cette diff
trouvons des différences considérables entre les diverses îles. Cette différence aurait pu être prévue, comme une conséquence du f
lles des terres basses ou sèches environnantes, en dépit de la grande différence des stations ; c’est que les espèces distinctes q
re soient particulières et autochtones ; et pourquoi, en raison de la différence des moyens de migrations, un groupe d’êtres peut
44 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
ée sur la différenciation native, physiologique, des individus sur la différence des aptitudes et des goûts. Bien loin de là. Nous
ux. Car autre chose est la différenciation sociale ; autre chose la «  différence  » intime et profonde entre individus : je veux di
a « différence » intime et profonde entre individus : je veux dire la différence intellectuelle et sentimentale, la différence d’â
vidus : je veux dire la différence intellectuelle et sentimentale, la différence d’âmes. Cette dernière différence n’est pas affai
intellectuelle et sentimentale, la différence d’âmes. Cette dernière différence n’est pas affaire d’organisation sociale. Elle ne
vec le groupe entraîne pour l’individu des sanctions ; — 3º troisième différence qui résulte de la précédente : différence d’évalu
sanctions ; — 3º troisième différence qui résulte de la précédente : différence d’évaluation morale. Le mensonge égoïste est jugé
45 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
durée, dérive en grande partie de la mémoire. Or, où est au juste la différence entre les qualités hétérogènes qui se succèdent d
tre les divisions ainsi marquées et des étapes proprement dites cette différence capitale qu’à une étape on s’arrête, au lieu qu’i
un changement de heu ? Il faudra alors ériger la diversité de lieu en différence absolue, et distinguer des positions absolues dan
la lumière et l’obscurité, entre des couleurs, entre des nuances, la différence est absolue. Le passage de l’une à l’autre est, l
mesure ; les mouvements, toujours divisibles, se distinguent par des différences calculables de direction et de vitesse. On se pla
’espace, de l’autre la conscience avec les sensations. Et, certes, la différence reste irréductible, comme nous l’avons montré nou
ent de savoir si les mouvements réels ne présentent entre eux que des différences de quantité, ou s’ils ne seraient pas la qualité
érogènes qu’ils ne le paraissent superficiellement, et d’attribuer la différence d’aspect des deux termes à la nécessité, pour cet
aux divisions pratiquées dans le sens de la largeur, c’est-à-dire aux différences instantanées de grandeur et de position, et s’eff
s’efforçant non moins vainement d’engendrer avec la variation de ces différences , la succession des qualités sensibles. Se rallie-
ènes comme l’espace ; et comme on ne veut plus voir entre eux que des différences calculables de direction et de vitesse, toute rel
médiate : nous ne trouvons plus une distance infranchissable, plus de différence essentielle, pas même de distinction véritable en
e opinion à Kant, puisque l’Esthétique transcendantale ne fait pas de différence entre les données des divers sens en ce qui conce
46 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
les. — Analogie des ordonnances. — Identité des matériaux. — La seule différence entre nos composés mentaux et les composés réels,
née, qui est la planète. — À la vérité, entre les deux cas il y a une différence grave. Dans le premier, le caractère explicatif e
vers toute masse avec laquelle ils seraient en rapport. — Mais cette différence des deux cas n’altère en rien leur ressemblance f
s découlent une prodigieuse quantité de lois partielles ; et la seule différence qui sépare les sciences ainsi faites des sciences
— Peut-être, au contraire, à un certain point de décomposition, toute différence cesse entre le composé et les facteurs, et les pr
i dans un sens, là-bas dans un autre, pour accommoder ses détails aux différences et aux changements du milieu. Les mêmes pièces du
ur un type commun transmis par hérédité, la sélection a superposé les différences utiles. De même, dans une maison, des charpentier
ébré. La seconde, postérieure, issue de ce dernier, y a superposé les différences qui constituent la classe, c’est-à-dire l’oiseau,
eur raison d’être ; qu’elle est un produit comme eux, et que toute la différence entre les deux produits consiste en ce que, le pr
correspond à la sphère ou à l’ellipse idéale. — Reste donc une seule différence pour séparer nos composés artificiels des composé
l’un mental, l’autre réel, ils s’adaptent l’un à l’autre, sauf cette différence que le second, outre les éléments constitutifs du
us tenons compte tour à tour de cette adaptation générale et de cette différence subsidiaire. Nous démêlons par les sciences de co
ès exacte, mais non pas tout à fait exacte. Cela fait, en vertu de la différence subsidiaire, nous introduisons peu à peu dans not
ait antiscientifique ; on conclura uniquement et nécessairement à des différences de conditions dans les phénomènes, qu’on puisse o
roupe exactement semblable de conditions exactement semblables. Cette différence de situation n’introduit dans le groupe aucune co
endroit du caractère et, par rapport à lui, seront aussi nuls que les différences de temps et de lieu. Mais, que le groupe efficace
imaginons vaguement un autre cas absolument semblable et tel que les différences par lesquelles il se distingue du premier, notamm
tous les procédés éliminatifs, toutes les méthodes de concordance, de différence , de variation concomitante, qui composent l’induc
47 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
des idées, & qu’ils prennent différentes dénominations, selon la différence des points de vûe sous lesquels on envisage leur
tre est formé, soit par dérivation, soit par composition ; avec cette différence néanmoins, qu’on peut appeller racines génératric
essoires des cas & des nombres. Voyez Cas & Nombre . De cette différence d’idées accessoires naissent deux sortes de dériv
sortes de fréquentatifs, distingués les uns des autres, & par la différence de leurs terminaisons, & par celle de leur or
e doit pas conclure pour cela que ces tems ayent une même valeur ; la différence d’inflexions suppose une différence originelle de
s tems ayent une même valeur ; la différence d’inflexions suppose une différence originelle de signification, qui ne peut être cha
goût, pour plus d’énergie, pour faire image, &c. Ainsi il y a une différence réelle & inaltérable entre le futur absolu &a
on. Il est vrai que la distinction des déclinaisons doit résulter des différences de la totalité des cas ; mais ces différences sui
isons doit résulter des différences de la totalité des cas ; mais ces différences suivent exactement celles du génitif, & par c
ot Roma. Il y a précisément entre urbs Romae & urbs Roma, la même différence qu’entre vas auri & vas aureum ; aureum est u
s. La méthode de Port-Royal remarque que l’on confond quelquefois ces différences  ; & cela peut être vrai : mais nous devons ob
on nom de cette honorable commission. Duché & Comté n’ont pas des différences si marquées ni si certaines dans les deux genres 
emoire s’est insensiblement perdue ; ainsi nous connoissons encore la différence des noms féminins, malus pommier, prunus prunier,
m pomme, prunum prune ; mais nous n’avons que des conjectures sur les différences des mots acinus & acinum, baculus & bacul
pre, de prescrire leurs bornes respectives, & de déterminer leurs différences . C’est pour les avoir confondues que le P. Buffie
sultats des combinaisons infinies de ces circonstances, produisent la différence prodigieuse que l’on trouve entre les mots des di
s XIV : en un mot plus les termes comparés se rapprocheront, plus les différences paroîtront diminuer ; mais elles ne seront jamais
yez Sens & Trope . Le sens spécifique est celui qui résulte de la différence des points de vûe, sous lesquels l’esprit peut en
mes & Synonymie . Le sens accidentel est celui qui résulte de la différence des relations des mots à l’ordre de l’énonciation
e du discours, la Logographie doit donner les moyens de distinguer la différence des sens, & en quelque sorte les différens de
s. Voy. Lettres . Le son est une simple émission de la voix, dont les différences essentielles dépendent de la forme du passage que
iblement les choses représentées par les consonnes ; autrement quelle différence trouveroit-elle entre les mots vanité, qualité, q
moins l’explosion, en quoi consiste l’essence de l’articulation ; la différence n’est que dans la cause. Les autres articulations
ppellerois homonymes équivoques, des mots qui n’ont entre eux que des différences très-légeres, ou dans la prononciation, ou dans l
ar des mots qui, malgré leur ressemblance, ont pourtant entre eux des différences , légeres à la vérité, mais réelles. L’usage des h
à l’un des sens ne convient pas à l’autre, par la raison même de leur différence , & que dans l’une des deux acceptions, on ava
r en bien juger ; & l’on ne doit en fixer les especes que par les différences spécifiques qui en déterminent les services réels
e qui est indiqué par le nom même de cette partie d’oraison. Ainsi la différence de l’inversion & de l’anastrophe est, en ce q
peut-être entre la maniere commune & la maniere allemande d’autre différence que celle qu’il y auroit entre deux tableaux, où
er à des idées étrangeres. 2°. La traduction littérale fait sentir la différence des deux langues. Plus le tour latin est éloigné
are capro (cornu ferit ille) caveto. Virg. Ce n’est donc point de la différence des relations temporelles que vient celle de ces
atif, & suffire pour en constituer un mode particulier ; comme la différence de ces mêmes pronoms suffit pour établir celle de
n qui savoit louer avec tant d’art, & qui connoissoit si bien les différences délicates des mots les plus aisés à confondre, di
ement à les partager en deux classes générales, caractérisées par des différences purement matérielles, mais pourtant essentielles,
françois, liv. II. ch. j. Le P. Buffier & M. Restaut, à quelques différences près, ont adopté le même système & tous ont e
sivement propres au verbe, en ont été regardées par Scaliger comme la différence essentielle : tempus autem non videtur esse affec
rbe . Or cette idée de l’existence se manifeste à l’infinitif par les différences caractéristiques des trois especes générales de t
gr. ch. j. regl. 4.) donne cette pratique comme un usage élégant. La différence qu’il y a donc à cet égard entre la langue grecqu
e de l’autre il n’est que bien rarement employé avec l’article. Cette différence tient à celle des procédés des deux langues en ce
s. La voix du doute & du dissentement est volontiers nasale, à la différence que le doute est allongé, étant un sentiment ince
e des diverses especes d’interjections, & chercher entr’elles des différences spécifiques bien caractérisées, c’est me semble,
à remarquer sur les usages des interjections, la distinction de leurs différences spécifiques est absolument inutile au but de la G
re place que d’autres vûes peuvent leur assigner : mais à travers ces différences considérables du génie des langues, on reconnoît
es des bons auteurs, nous ne sommes pas toujours en état de sentir la différence délicate qu’il y a entre une expression & une
t-il, (pag. 295.) de cet examen se réduit à reconnoître quelle est la différence de la structure des mots dans les deux langues, &
ens de tous les tems. M. Pluche & M. Chompré sentent-ils bien les différences harmoniques de ces trois constructions également
ras, litteras tuas accepi, tuas accipio litteras ? S’ils démêlent ces différences & leurs causes, ils feront bien de communique
par exemple, l’ironie du P. du Cerceau, sur la décadence du goût. La différence que Quintilien met entre ces deux especes est la
ui pour nos organes, & il ne nous est pas possible d’imaginer les différences qui faisoient prononcer la lettre l, ou foible, o
ong & moins sourd que le son muet e ; mais il n’y a point d’autre différence , pourvu qu’on mette dans la prononciation la rapi
prononciation. Il se prononce en effet comme telle, avec cette seule différence qu’on appuie un peu moins sur l’e feminin qui, sa
us étoit à l’as, comme le sextertium au pondus. C’est l’origine de la différence des genres : as sextertius, syncope de semisterti
à l’expression de cette idée moins générale & plus restrainte. La différence que l’on vient d’assigner entre langue & idio
qu’il a été possible d’en donner, & par l’exposition précise des différences qui le distinguent des mots qui lui sont ou synon
es & génériques, il en falloit connoître les propriétés & les différences  ; il falloit des observations & des définitio
s & de genres, faute d’avoir considéré les êtres par toutes leurs différences . Pour pousser les divisions assez loin, il eût fa
ses, de préjugés, ni d’aucunes des autres causes qui occasionnent les différences des langues ? Les muets de naissance, que nous sa
ains du siecle dernier, sans appercevoir entre eux & nous que des différences légeres qui n’y causent aucune confusion ; ils en
que le Créateur même a établies, différens degrés d’identité selon la différence des degrés de liaison qu’il y a entre un homme &a
charité universelle : si l’on en met les degrés en parallele avec les différences du langage, plus il y aura d’exactitude dans la c
, du même esprit, du même génie, & elles n’ont entr’elles que des différences numériques & individuelles : les différences
t entr’elles que des différences numériques & individuelles : les différences qu’on y apperçoit dans la suite tiennent à des ca
re homme & homme, dès qu’il y a diversité d’individus, il y a des différences plus ou moins sensibles de figure, outre celles q
de figure, outre celles qui sont dans l’intérieur de la machine : ces différences sont plus marquées, à proportion de la diminution
êmes effets. Ainsi tous les sujets d’une même nation ont entr’eux des différences individuelles avec les traits de la ressemblance
plus subsister que les traits de la ressemblance spécifique sous les différences tranchantes des Blancs & des Negres, des Lapo
pects. Mais elles admettent toutes, sur ces deux objets généraux, des différences qui tiennent au génie des peuples qui les parlent
ne est encore entée sur le même fonds que la nôtre ; mais, avec cette différence , que ce fonds nous est naturel, & qu’il n’a s
même par-tout : mais, dans le détail des individus, on rencontre des différences qui sont les suites nécessaires des circonstances
es où se sont trouvés les peuples qui parlent ces langues ; & ces différences constituent un second caractere distinctif du gén
de modes, de religion, &c. & voilà une source prodigieuse de différences entre les langues modernes & les anciennes. U
fférences entre les langues modernes & les anciennes. Une seconde différence des langues, par rapport aux diverses especes de
espece, & ne convient qu’aux mots de cette seule espece. C’est la différence de ces points de vue généraux, de ces idées spéci
de ces points de vue généraux, de ces idées spécifiques, qui fonde la différence de ce que les Grammairiens appellent les parties
ion, l’adverbe, la conjonction, & l’interjection : & c’est la différence des points de vue accessoires, dont chaque idée s
ne peut convenir qu’à un seul mot de la même espece. Ainsi c’est à la différence de ces idées singulieres que tient celle des indi
spece subalterne de chacune des parties d’oraison : & c’est de la différence des idées accessoires dont chaque idée individuel
essoires dont chaque idée individuelle est susceptible, que dépend la différence des mots de la même espece que l’on appelle synon
cessoires. Or c’est justement ici que se trouve une seconde source de différences entre les mots des diverses langues. Il y a telle
cuus animus, un esprit libre, &c. Voyez Hypallage . Cette seconde différence des langues est un des grands obstacles que l’on
ues considérées sous ce double point de vue, de ressemblance & de différence dans le matériel des sons. Des mémoires M. S. de
ésistible, qu’elles ont introduit invinciblement dans les langues des différences matérielles, dont il seroit peut-être encore plus
lles observations, ou du moins d’après l’impression qui résulte de la différence matérielle des mots dans chaque langue, que l’emp
. §. III. Ce que nous venons d’observer sur les convenances & les différences , tant intellectuelles que matérielles, des divers
loyer les mots qu’il faut recourir, pour reconnoître l’identité ou la différence du génie des langues, & pour statuer si elles
, grossis avec le tems & accumulés à la longue, produit enfin une différence qui caractérise deux langues sur un même fonds. L
lement transpositives ; mais en cela même elles peuvent avoir quelque différence . Si la construction analogue est leur caractere
in indispensable d’être entendu, ne lui a pas permis de recevoir. Ces différences ont leurs causes comme tout le reste ; & elle
ge comme vicieuse & barbare. Dans l’un & dans l’autre cas, la différence la plus marquée entre l’idiome ancien & le mo
e l’impression des habitudes nationales. Or il doit résulter de cette différence d’organisation, une différence considérable dans
tionales. Or il doit résulter de cette différence d’organisation, une différence considérable dans les sons & articulations do
t à la durée de l’émission, un son peut être bref ou long ; & ces différences , quand même on voudroit les indiquer, comme il co
, par la définition que j’ai donnée des lettres, qu’il y a une grande différence entre ces caracteres & les élémens de la voix
e litterâ. Il semble que les Grecs aient fait aussi attention à cette différence , puisqu’ils avoient deux mots différens pour ces
ffinité & d’analogie qui laissent souvent entr’elles assez peu de différence  : c’est cette affinité qui est le premier fondeme
garde toutes les voyelles comme une seule, variée seulement selon les différences de l’état du tuyau par où sort la voix, & qui
forte. Les deux autres articulations g & q ont entr’elles la même différence , la premiere étant foible & la seconde forte 
ces lettres sont plus ou moins commuables entr’elles, à raison de ces différences . Ainsi le changement de z en s est une regle géné
sorte de sifflement. Elles different des linguales sifflantes par la différence des dispositions organiques, qui font du même org
n renouvellée de l’esprit à des idées qu’il a déjà apperçues. Mais la différence des points de vûe accessoires qu’ils ajoûtent à c
servant d’allusions extraordinaires, quoique justes.] « Il y a cette différence , reprend M. du Marsais, entre la métaphore &
rincipaux fondemens, quand il n’est plus question que d’expliquer les différences matérielles du mot primitif & du dérivé. (B.
langues en analogues & transpositives, il doit naître encore des différences dans la méthode de les enseigner, aussi marquées
ui-même, oneri, furfuri, &c. à l’ablatif ; parce qu’il y a peu de différence entre les voyelles e & i, d’où vient même que
premier, & se bornera à ce qui est propre à la langue latine. Ces différences propres naissent du génie de cette langue, qui a
plûtôt conçu ; la correspondance en seroit plûtôt sentie ; & les différences des deux langues en seroient saisies & justif
qu’il conduit avec moins d’appareil. Je conviens volontiers de cette différence , pourvu que l’on me permette d’en ajouter quelque
ar conséquent c’est dans tous les tems la même mesure de progrès, aux différences près qui peuvent naître, ou des développemens nat
ases. Alors ils seront au niveau de la marche ordinaire ; mais quelle différence entr’eux & les enfans qui suivent la méthode
ent préliminaire aux procédés raisonnés par lesquels je débute. Cette différence vient premierement de ce que M. du Marsais pense
ombres, les cas, les genres & les personnes, qui varient selon la différence des mêmes accidens dans le nom ou le pronom qui e
t du mode participe ; & tout cela est impersonnel. Cette premiere différence des modes porte sur celle de leur destination dan
ient tous se prendre indistinctement les uns pour les autres sans ces différences individuelles qui naissent de la maniere de repré
vous eût dit : voilà que je ressens une vive & subite douleur. La différence qu’il y a, c’est que vous êtes bien plus persuadé
ication à la convention usuelle & fortuite de chaque nation. Deux différences purement matérielles, mais qui tiennent apparemme
déclinables présentent également à l’esprit des idées des êtres ; la différence de ces especes doit donc venir de la différence d
idées des êtres ; la différence de ces especes doit donc venir de la différence des points de vûe sous lesquels elles font envisa
elles font envisager les êtres. Cette conséquence se confirme par la différence même des lois qui reglent par-tout l’emploi des n
à l’esprit des êtres indéterminés ; & il nous reste à trouver la différence caractéristique de ces deux especes. Cependant le
ns relatives aux genres, dont on a vu que la distinction porte sur la différence spécifique des noms, c’est-à-dire sur la nature d
ifs métaphysiques en pronoms, indique de part & d’autre les mêmes différences  ; & la distinction effective que l’on a faite
les modes sont également relatifs aux vûes de l’énonciation. Mais la différence des cas dans les noms n’empêche pas qu’ils ne gar
sentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée de leur nature. La différence des modes ne doit donc pas plus altérer la signif
atif de l’adjectif convenientem. Ne nous contentons pas d’observer la différence des prépositions & des adverbes ; voyons enco
signifie, comme les trois autres, malgré ou nonobstant cela, avec les différences délicates que l’on peut voir dans les synonymes d
, conclusives, causatives, transitives & déterminatives, selon la différence des rapports qui fondent la liaison des propositi
distinction de sexe. On trouvera dans les mêmes idées accessoires la différence des noms substantifs amant & ami, des adjecti
cipales & accessoires de la signification objective, que porte la différence réelle des mots honnêtes & deshonnêtes, que l
synonymes, caractérisés par l’identité du sens principal, malgré les différences matérielles, on peut opposer les mots homonymes,
ela suffit ici : car c’est) « ce qui fait, ajoute-t-il, cette grande différence qui est entre les langues. Ce que les Latins appe
donne cette division, parce qu’elle n’est établie, dit-il, sur aucune différence fondée dans la nature des consonnes. En effet, s’
e par accident la lettre n soit le signe de la nasalité, parce que la différence du signe n’en met aucune dans le son représenté.
prépositif est un i prononcé avec une extrème rapidité. Quelle autre différence trouve-t-on, que cette prononciation rapide, entr
la méthode latine & nous nous servons de in. Ainsi la principale différence entre les mots négatifs & les mots privatifs,
jectifs ou concrets en trois especes générales, caractérisées par les différences de l’attribut déterminé qui est renfermé dans la
i, du verbe exister, par exemple, est un & invariable ; & les différences que la Métaphysique pourroit y trouver, selon la
néral, abstraction faite de l’effet, & qu’on ne peut concevoir de différence entre action & action, que par la différence
ne peut concevoir de différence entre action & action, que par la différence des effets. Il paroît au reste que c’est de l’eff
euvent servir, sans inconséquence & sans équivoque, à désigner la différence des accidens de leur conjugaison. S’il est import
es & génériques, il en falloit connoître les propriétés & les différences  ; il falloit des observations & des définitio
t réels soit abstraits, parce qu’on ne peut nombrer que des êtres. La différence des principes qui reglent le choix des nombres à
la plûpart du monde se laisse tromper : telle est la raison de cette différence qui paroissoit bien extraordinaire à Vaugelas, re
(voyez Lèttres), que la multiplication des lettres pour désigner les différences prosodiques des sons n’est pas sans quelques inco
s envisagent les choses sous divers aspects : c’est le principe de la différence de leurs idiomes ; fenestra exprimoit chez les La
’Alexandrie, lib. III. ch. xxix. L’optatif en général admet les mêmes différences de tems que le subjonctif. Quelques auteurs de ru
l’énonciation. J’ajouterai ici ce qu’a écrit M. l’abbé Girard sur la différence des trois mots harangue, discours, oraison : quoi
oir aucun égard aux différentes manieres d’écrire qui résultent de la différence des genres, des nombres, des personnes, & aut
& qu’on en fît autant après le nominatif pluriel, en indiquant la différence d’orthographe qu’exige ce nombre, & marquant
marques du maître qui doivent fixer l’attention des disciples sur ces différences  ; voici donc un exemple de ce que je veux dire pa
sous le même aspect : & les adjectifs mêmes ne demandent d’autres différences , que celles que l’on va voir dans l’exemple suiva
e uter, tra, trum, & de solus, a, um, qui sont distingués par des différences qui se retrouvent dans les autres adjectifs de la
des observations particulieres, ou orales, ou écrites, à assigner les différences des conjugaisons, & à l’exercice à les inculq
exprimer l’existence d’un sujet sous un attribut, puisqu’il admet les différences de tems qui en sont une suite immédiate & néc
ur ad perpetuum virtutis amorem in homine aliquo significandum. Cette différence de signification attachée à celle de la syntaxe u
comme legere ou lego libros. D’ailleurs, il y a assurément une grande différence de sens entre ces deux phrases, je l’ai vû parlan
i un avis sérieux. Au contraire notre participe actif admet les trois différences générales de tems, mais toujours dans le sens ind
rdinaire des hommes qui jugent sur l’apparence : or il y a une grande différence entre ces deux points de vûe, & un homme déli
our rejetter cette distinction, sur-tout si on peut l’établir sur une différence réelle de service, qui seule doit fixer la divers
dance. C’est encore la même chose dans notre langue ; & outre les différences qui distinguent essentiellement le nom & l’ad
epartir, dont j’ai expliqué ailleurs les différens sens attachés à la différence de la conjugaison. Voyez Neutre . §. III. Des ver
’on les place indifféremment dans la classe des particules, malgré la différence & de leurs noms & de leurs services, qui
différente, ce qui est très-propre à distinguer ; discerner, voir les différences  ; disposer, placer les diverses parties, &c.
que des objets plus prochains, là des objets plus éloignés : de-là la différence de sens que reçoivent les mots, selon qu’on les t
bien, quand cette marchandise sera débitée J’en acheterai d’autre. La différence de ces deux phrases est dans le tems : cette marc
re comme le sujet à qui on parle, Domine probasti me : c’est la seule différence qu’il y ait entre ces deux cas ; & parce que
prononce de différentes manieres & à des sens différens, selon la différence des points que l’on ajoute aux consonnes dont il
p; celles du second en rapport de partie intégrante, c’est fonder une différence trop réelle sur une distinction purement nominale
. « Pour rendre plus sensible, dit-il, ensuite (tom. II. p. 461.) la différence qu’il y a entre la distinction que doivent marque
s partiels y soit rendue sensible, ce qui ne peut se faire que par la différence marquée des repos & des caracteres qui les re
nes que la nôtre ; celle des livres grecs a encore parmi nous quelque différence avec la vulgaire ; & celle des livres hébreux
e P. R liv. VII. Introd. §. 3. n’avoient que le point pour toutes ces différences , le plaçant seulement en diverses manieres, pour
; le leur, la leur, les leurs, pour la troisieme du pluriel. L’exacte différence qu’il y a entre les deux especes, c’est que les p
cevoir la détermination qui est indiquée par l’article. C’est donc la différence que j’ai observée entre les deux especes de posse
onne est du feminin, & l’autre, quand elle est du masculin. Cette différence ne sert qu’à déterminer le choix du mot, & n’
dit. p. 123. Contre, malgré, nonobstant ont un fond commun & des différences caractéristiques, que ce même académicien expose
ais princip. l. II. p. 193. & il approfondit encore davantage les différences de contre & de malgré, dans son livre des syn
prépositions opposées après & derriere sont analogues, & les différences en sont à-peu-près les mêmes. On trouvera dans le
n fonds commun ; & rien n’est plus propre à faire bien sortir les différences des synonymes, que celles de leurs opposés. 3°. M
dans le pronom, & que c’est une propriété essentielle du nom. La différence des genres vient dans les noms de celle de la nat
l’idée déterminative caractérise l’espece des noms ; & de même la différence des personnes vient dans les pronoms de celle de
s aspects, & si l’on n’avoit pas senti, du-moins confusément, les différences caractéristiques que l’analyse y découvre. Les no
’idée précise d’une relation personnelle à l’acte de la parole. Cette différence est le juste fondement de ce cri général de toute
t plus raisonnable que de différencier les especes de pronoms par les différences mêmes de leur nature commune. Il est donc faux de
autres que ceux que l’on nomme communément personnels. Il y a quelque différence entre le françois & le latin sur le nombre de
er mon langage à la conclusion que je viens d’établir, il y a quelque différence entre les deux langues sur le nombre des pronoms.
des patois sont les usages anciens de la langue nationale, comme les différences des patois viennent de celles des causes qui ont
que j’établis ici, ne fait que le confirmer. Il. J’ai annoncé quelque différence entre le françois & le latin sur le nombre de
mp; le latin sur le nombre des pronoms ; voici en quoi consiste cette différence . C’est qu’en latin il n’y a point de pronom direc
amp; elle pour le féminin ; mais il est aisé d’y remarquer une grande différence . Premierement, on n’a jamais employé notre il &am
qu’ils sont absens ou plus éloignés. C’est en quoi consiste aussi la différence des deux noms ceci & cela mentionnés plus hau
est synonyme de chaque ; & il y a de part & d’autre les mêmes différences . Quelqu’un s’emploie seul, mais avec une relation
, on n’y trouvera pas autre chose. Cela étant, je le demande : quelle différence y a-t-il entre un jugement qui est la perception
aucun à celui qu’il nomme complexe. Il y a cependant une très-grande différence entre le sujet simple & l’incomplexe : le suj
e est cette espece de modulation qui rend le son grave ou aigu. « La différence qu’il y a entre l’accent prosodique & le musi
des dixiemes, des trentiemes de ton. Il y a, ajoute-t-il, bien de la différence entre le sensible & l’appréciable ». L’accen
e n’avois jamais apperçu, & que je n’apperçois point encore cette différence  ; & je suis à cet égard organisé comme M. Har
i la sagacité de l’illustre secrétaire de l’acad. Françoise, c’est la différence même des sons qui suivent l’une ou l’autre de ces
s qui sont breves, & longues celles qui sont longues ; avec cette différence seulement, qu’il faut à l’un sept ou huit fois pl
syllabique étant envisagé comme indivisible par l’auteur, la moindre différence qu’il puisse y avoir d’un de nos tems syllabiques
-être le parti le plus sûr pour graduer d’une maniere raisonnable les différences de quantité qui distinguent les syllabes. Pour ce
, & par conséquent plus sensibles, plus susceptibles des moindres différences  ; & de l’autre, plus d’habitude & plus d’
uivre ce qui plaît. A peine distinguons-nous dans les sons toutes les différences appréciables ; nos dames y démêlent toutes les nu
semblables les uns aux autres ; ils different ensuite à raison de la différence des idées spécifiques qui constituent les diverse
es l’une & l’autre par le même mouvement organique, avec la seule différence du plus ou du moins de force ; s est le signe de
n ne sauroit faire assez de cas. Il est donc important d’examiner les différences de ces synonymes ; je commencerai par les deux mo
ignification formelle ; ce que je rappelle, afin de faire observer la différence qu’il y a entre la signification & l’acceptio
cette langue. Nos dictionnaires, §. 5. n’ont point assez remarqué ces différences , je veux dire, les divers sens que l’on donne par
y auroit du rigorisme à condamner tout sens adapté. Il y a bien de la différence entre rapporter un passage comme une autorité qui
es distinctives ajoutées à l’idée commune qui les rapproche. De-là la différence que les Grammairiens ont mise entre les deux mots
nom substantif, dans le sens que j’ai donné à ce mot, & c’est la différence qu’il y a entre le vrai & la vérité ; la même
i fait appercevoir entre les êtres comparés : il y a en effet la même différence entre la comparaison & le rapport, qu’entre l
rès ou fort, & ils disent sehr weiss, très-sage, fort sage. Cette différence des Italiens & des Allemands ne prouve rien a
mes ; mais l’une des deux manieres ne prouve pas moins que l’autre la différence réelle du sens ampliatif, & du sens superlati
les deux formes : c’est à la vérité reconnoître bien positivement la différence & la distinction des deux sens ; mais où les
& les donner pour d’exacts correspondans l’un de l’autre, quelque différence qu’ils ayent en effet. Pour répandre la lumiere s
simple ou l’article possessif, & c’est par-là qu’est désignée la différence des deux sens : sur quoi est fondé cet usage ? Qu
tement d’un article simple ou d’un article possessif ; ce qui fait la différence du comparatif propre & du superlatif. Outre c
ve que M. Restaut se trompe encore, & n’a pas assez approfondi la différence des mots, quand il rend son prétendu conditionnel
que produit l’idée générale, fait donc les mots synonymes ; & la différence qui vient de l’idée particuliere qui accompagne l
lectures pourront leur présenter dans nos meilleurs écrivains, de la différence réelle qu’il y a entre plusieurs synonymes de not
les opuscules sur la langue françoise, on trouve l’examen exprès des différences des mots mauvais & méchant, gratitude & r
occasionnées. Mais la besogne la plus utile pour constater les vraies différences de nos synonymes, consiste à comparer les phrases
ns différens écrivains, que ce qu’enseigne l’abbé Girard au sujet des différences qui distinguent les synonymes, n’est rien moins q
s (trop. part. III. art. xij. pag. 304), sentoient mieux que nous ces différences delicates, dans le tems même qu’ils ne pouvoient
nt quòd sustinent. Cicéron observe (tusc. II. n. 15.) qu’il y a de la différence entre dolere & laborare, lors même que ce der
e voluerunt. Non-seulement Cicéron a remarqué, comme grammairien, les différences délicates des synonymes, il les a suivies dans la
nt à y faire une attention spéciale ; Cicéron en a très-bien senti la différence , & en a tiré un grand parti. Répondant à Atti
dans les commentaires de Donat & de Servius : elles font voir les différences qu’il y a entre plusieurs mots que l’on prend com
donner quelque embarras, parce qu’il est aisé de se méprendre sur des différences quelquefois assez peu sensibles. « Je ne disconv
ce grammairien ayant assigné avec tant de justesse & de vérité la différence qu’il y a entre construction & syntaxe (voyez
ndiquer toutes les idées comprises dans la nature des tems, & les différences qui peuvent en constituer les especes : quand ell
exact des prétérits ; & l’idée de postériorité offre nettement la différence des futurs. Il n’est pas possible que les tems de
des Grammairiens, me paroissent assez propres à caractériser ces deux différences de tems. On peut donner le nom d’indéfinis à ceux
araison qu’ils different, & c’est delà qu’il convient de tirer la différence de leurs dénomitions. Je disois donc que j’étois,
sine ea ratione. Il semble même que ce savant romain n’ait mis aucune différence entre ce qui est analogique, & ce qui est fon
analogie distinctive dans les trois langues, quoiqu’il y ait quelque différence de l’une à l’autre. Nous nous servons en françois
er amare, (je suis pour aimer) ; je crois cependant qu’il y a quelque différence , parce que les langues n’admettent ni mots, ni ph
communes à tous les verbes. Ces additions se font de maniere, que les différences de verbe à verbe caractérisent les différentes co
rendre garde de regarder comme anomalie, ce qui n’est en effet qu’une différence nécessaire dans l’analogie. Le verbe aimer fait j
(voyez Verbe). Mais cette distinction reçoit d’un mode à l’autre des différences si marquées, que cela mérite une attention partic
té produit l’abondance, & il y a entre l’un & l’autre la même différence qu’entre la cause & l’effet ; la fécondité ét
e faire connoître ce qu’on pense, sont encore distinguées par quelque différence particuliere, qui fait qu’on les rapporte chacune
ece à part. Voyez Figure . Il y a dans les tropes une modification ou différence générale qui les rend tropes, & qui les disti
le grammairien philosophe. Ibid.] « Toutes les fois qu’il y a de la différence dans le rapport naturel qui donne lieu à la signi
contraire est fondée sur un rapport d’opposition, de contrariété, de différence , &, pour ainsi dire, sur le contraste qu’il y
relation, quelque liaison, quelque sorte d’union : mais il y a cette différence , que, dans la métonymie, l’union n’empêche pas qu
encore ensemble les mots qui commencent par U & par V, ou dont la différence commence par l’une de ces deux lettres ; ainsi l’
l’on définit ; en un mot, il faut déterminer le genre prochain par la différence spécifique. C’est ce que l’on fait aussi, quand o
l’idee accessoire doit être la même que l’idée fondamentale, sauve la différence des aspects, ou que le mot est le même dans les d
nce des aspects, ou que le mot est le même dans les deux cas, hors la différence des constructions. Il faut observer que cette réf
ctifs, passifs, ou neutres, en absolus ou relatifs, &c. selon les différences essentielles ou accidentelles de la modification
; l’articulation. Le son est une simple émission de la voix, dont les différences essentielles dépendent de la forme du passage que
iration peut fournir & air. Ce qui marquoit, selon le P. Lami, la différence des voyelles aux consonnes, ne marque, selon M. d
ce des voyelles aux consonnes, ne marque, selon M. du Marsais, que la différence des voyelles entr’elles ; & cela est beaucoup
j’ai appuyé volontiers sur cet objet, afin de rendre plus sensible la différence réelle des sons & des articulations, & co
mentaux : au lieu qu’il n’y a dans la disposition de l’organe, aucune différence sensible qui puisse caractériser les variations d
. K. M.) USAGE, COUTUME Usage Usage, s. m. (Gram.) La différence prodigieuse de mots dont se servent les différens
48 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
es. — Exemples. — La loi générale s’applique au cas dont il s’agit. —  Différence absolue entre le procédé pair lequel nous acquéro
roduit dans la substance grise, son circuit de cellule à cellule, ses différences selon qu’il éveille une sensation de son ou une s
s, nous devrons nous défier de la tendance qui nous porte à poser une différence , surtout une différence absolue, entre leurs obje
ier de la tendance qui nous porte à poser une différence, surtout une différence absolue, entre leurs objets. Or, lorsque nous exa
s signes, des signes et indices d’inconnues. — Il y a donc une grande différence entre les deux points de vue. Par la conscience,
que produit le tronçon d’une grenouille décapitée. « Il n’y a pas de différence radicale entre les animaux et les végétaux », à c
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
l’image et la sensation, entre lesquelles il n’y aurait plus d’autre différence que celle d’intensité. Même dans la sensation, un
d’autre différence que celle d’intensité. Même dans la sensation, une différence d’intensité entraîne toujours avec elle une diffé
sensation, une différence d’intensité entraîne toujours avec elle une différence de qualité, à plus forte raison quand on passe de
at, réceptacle et moteur tout ensemble, serait le phonographe68 ». La différence entre le cerveau et le phonographe, c’est que, da
moire. La matière organique est à la fois sentante et agissante, à la différence des pures machines. La harpe vivante diffère des
mme telles sont surtout, à notre avis, la conscience de relations, de différences , de changements et de mouvements : conséquemment
st agir ou pâtir, tout comme savoir c’est faire. Il y a toutefois une différence importante entre les sensations et les émotions,
ndirectes. Entre la forme vive et la forme idéale il n’y a plus alors différence essentielle de nature ; les deux formes sont égal
entrales, indirectement provoquées, et il y a surtout entre elles des différences de degré. Ajoutons que ces réactions centrales so
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
ndre raisonnables, par des voies simples et communes. » D’où vient la différence  ? C’est qu’en 1696 les dévots gouvernaient ; il f
âture pour le paradoxe ? § IV. La Bruyère, moraliste littérateur ; différence entre lui et ses devanciers. L’aptitude de La
que rendre au public ce que le public lui a prêté. Voilà par quelles différences profondes La Bruyère se distingue de ses devancie
s pour les autres l’objet d’une curiosité stérile qui s’amuserait des différences  ; elles peuvent se donner réciproquement des leço
’a distingué. C’est cette ressemblance nécessaire des styles, dans la différence des sujets ou du génie particulier des grands écr
qui est dans sa nature et dans son dessein. Si l’on tient à noter des différences , ce doit être dans le génie particulier et le des
its avides de nouveautés préféreront peut-être à La Bruyère. La seule différence à remarquer entre La Bruyère et les grands écriva
51 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Philosophie du costume contemporain » pp. 154-161
s son principe, pour l’homme et pour la femme. Il ne dissimule pas la différence des sexes, mais il ne s’attache pas à l’accentuer
a aidé à cette évolution, en supprimant, surtout pour les hommes, les différences de costume entre les classes. — Aujourd’hui, il n
borent de beaux tissus aux couleurs éclatantes. Chez nous autres, les différences ne sont que dans la qualité cachée des étoffes et
52 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
e d’un désir de se distinguer et d’être distingué47. La beauté est la différence humaine, l’exception humaine sous sa forme la plu
oles sont ici secondaires. Ce qui est intéressant, ce ne sont pas des différences d’écoles, mais des différences d’âmes. Et il peut
ui est intéressant, ce ne sont pas des différences d’écoles, mais des différences d’âmes. Et il peut y avoir autant ou plus d’origi
une dissociation des éléments sociaux, une volonté d’indépendance, de différence individuelle, d’exception et de sécession, d’isol
évolte antisociale. Car se sentir différent, se décerner ce brevet de différence , « n’est-ce pas s’égaler à toute la société ? N‘e
53 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
ividu isolé, différent par hypothèse, des autres ; conscient de cette différence et entendant y persévérer ; un individu dissident
caractère social (ou grégaire) et le caractère individualiste. Cette différence n’est pas l’effet de la vie sociale et, de même,
ulu, il devient égotisme, c’est-à-dire égoïsme théorétisé, volonté de différence et d’isolement, dilettantisme amoral et antisocia
tre tous. Se sentir et se vouloir diffèrent, se décerner ce brevet de différence , n’est-ce pas s’égaler à toute la société, n’est-
il aspire à plus d’indépendance et de puissance ; il revendique sa «  différence  » comme un gage de supériorité et un principe d’a
54 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
e qu’elle va trouver les mêmes ressorts pour les ébranler, avec cette différence remarquable qui a sans doute frappé Eschyle : c’e
c’est-à-dire, avec un air plus vif et plus animé, à proportion de la différence qui doit se trouver entre la durée de l’un et cel
lance ne saurait être toujours si parfaite, qu’elle n’admette quelque différence en faveur des beautés de l’art, l’art même, pour
agédies. Je me contente de remarquer, par ce que je viens de dire, la différence exacte des expositions du poème épique et de cell
t d’esprit considérable dans Eschyle, d’avoir le premier aperçu cette différence de l’épique et du tragique, en faisant naître l’u
55 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »
ue M. Quinet, ce bas-bleu teint par M. Quinet ! Je ne vois pas grande différence dans la manière de ces époux : On pourrait aiséme
es un quart ; nos montres génevoises avancent de vingt minutes. Cette différence d’aiguilles est toute une révélation, un changeme
d’écrire comme ça. Seulement, si elle l’avait écrite, il y aurait une différence , la différence de l’amour ! Elle l’aurait nommé,
ça. Seulement, si elle l’avait écrite, il y aurait une différence, la différence de l’amour ! Elle l’aurait nommé, elle, son cher
56 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171
dans cette œuvre d’un homme du xixe  siècle que dans la sienne, et la différence qu’il y a entre les deux œuvres de ces Ménechmes,
les deux œuvres de ces Ménechmes, à distance, n’est pas seulement une différence de cent ans ! Aussi, lorsque je dis « Ménechmes »
nin est tout un drame et tout un roman, pathétique et terrible. Cette différence dans la composition de ce qui n’est qu’un dialogu
— à ce qui est une question de société et de nature humaine, — cette différence doit produire mille autres conséquences différent
57 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
e déplacement élémentaire correspond une sensation élémentaire. — Les différences des sensations totales ont toutes pour cause les
 ; ils ressembleraient aux diverses parties d’un dessin où toutes les différences sont celles du blanc, du gris et du noir. — D’aut
ensations et nos manques de sensation ; ce qui la frappe, ce sont des différences entre nos états, et, à cause de cela, elle met en
emble à l’antécédent immédiat de l’action du nerf optique, sauf cette différence que, dans le second cas, le type et les éléments
et la sensation de froid ou de chaud ne fait que traduire en gros la différence d’intensité qui sépare deux systèmes d’ondulation
gement ou le raccourcissement des muscles. Mais ce n’est point là une différence d’action, c’est une différence d’excitant ; il n’
es muscles. Mais ce n’est point là une différence d’action, c’est une différence d’excitant ; il n’y a dans la sensation musculair
aigne, soit à tout autre de ses accompagnements intérieurs. Quant aux différences de ces rhythmes, il n’est pas impossible de s’en
ait, plus on s’approche d’une sensation vraiment élémentaire, plus la différence entre la sensation de température et celle d’un e
me à l’endroit des saveurs et des sensations tactiles. — Mais ici une différence se présente. Nous pouvons faire à propos des save
t être elles-mêmes des totaux composés des mêmes éléments, sans autre différence que celle du nombre, de l’ordre et de la grandeur
58 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
peu près la même chose que l’affectation dans le langage ; avec cette différence que ce qui est écrit doit être naturellement un p
tes latins, que nous avons la bonté d’admirer : d’ou peut venir cette différence  ? et si Virgile ou Horace revenaient au monde pou
s de ces deux mots différera, non par des nuances fines, mais par des différences très marquées et très grossières ; ainsi les mots
clairs et choisis. Il faut encore distinguer, dans les synonymes, les différences qui sont uniquement de caprice et d’usage quelque
es. Un auteur qui écrit sur cette matière, doit marquer avec soin ces différences , au moins par des exemples qui donnent occasion a
itution ne puisse être réciproque : ainsi, quand on voudra marquer la différence entre pleurs et larmes, on pourra donner pour exe
ation. Qu’on nous permette de faire ici quelques réflexions sur cette différence entre la prononciation et l’orthographe ; elles a
nent au sujet que nous traitons. Il serait fort à souhaiter que cette différence fût proscrite dans toutes les langues. Il y a pou
arce que la prononciation de ces mots est la même, à quelques légères différences près. Cependant ces quatre mots désignent quatre
tan et temps, un accent dont on conviendrait, marquerait aisément la différence sans multiplier d’ailleurs la manière d’écrire un
nts arrivés dans cette orthographe et dans notre prononciation. Cette différence entre notre manière de lire et d’écrire, différen
nonciation. Cette différence entre notre manière de lire et d’écrire, différence si bizarre et à laquelle il n’est plus temps aujo
nger ; on s’est contenté de l’adoucir, et de là est venue une seconde différence entre la prononciation et l’orthographe étymologi
nce entre la prononciation et l’orthographe étymologique. C’est cette différence qui fait prononcer l’s de temps comme un z, le d
un bon dictionnaire de langue n’en doit pas moins tenir compte de la différence entre l’orthographe et la prononciation, et des v
à et bas, etc. ; un dérivé est formé d’une seule racine avec quelques différences dans la terminaison, comme fortement de fort, etc
tie s’appliquer à ceux-là. Nous nous contenterons donc de marquer les différences principales qu’il doit y avoir entre un dictionna
sera possible, dans un dictionnaire de langue morte : par exemple, la différence de vereor et de metuo, si bien marquée au commenc
ir, même imparfaitement, deux langues, pour en être convaincu : cette différence d’expression et de construction constitue princip
, et se révolte quand on lui en présente. Il est vrai qu’il y a cette différence entre le public et les critiques subalternes, que
59 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
s pas de suivre l’auteur dans son examen des idées de ressemblance et différence , antécédent et conséquent, position dans l’espace
fait de conscience primitif consiste d’abord dans l’aperception d’une différence , ensuite dans l’aperception d’une ressemblance. R
e rouge, rougeur signifie le rouge sans quelque chose. Il y a la même différence entre l’étendue concrète et l’étendue abstraite.
60 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
olie gloire, ce qu’on appelait autrefois l’esprit français. Une autre différence encore qu’il faut noter entre ces dîners, dont pr
nt même, en approuvant : « Tiens, c’est une idée ! » D’où vient cette différence  ? Ah ! toute la différence de cet accueil vient d
Tiens, c’est une idée ! » D’où vient cette différence ? Ah ! toute la différence de cet accueil vient de la gimblette. Nous, nous
61 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 126-127
simple & tantôt noble, tantôt grave & tantôt rapide, selon la différence des objets qui se présentent. M. l’Abbé Pluquet &
etz, principalement, offre une bigarrure de style qui déplaît, par la différence qui se trouve entre un article & un autre art
62 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
ésentation ne tombe que sous la catégorie de la ressemblance et de la différence . On peut la comparer à son objet ou à une autre r
Joconde n’agit sur le portrait de la Fornarina. La ressemblance et la différence sont des rapports tout extrinsèques, pour un troi
ter comme une simple ressemblance avec le soleil, ou comme une simple différence , c’est mettre des spéculations de métaphysicien à
ne s’est développée qu’en vue du choix ; si nous avons conscience des différences , principalement sensitives, c’est que ces différe
conscience des différences, principalement sensitives, c’est que ces différences sensitives entraînent des différences réactives.
ement sensitives, c’est que ces différences sensitives entraînent des différences réactives. On peut même aller plus loin et dire q
ment expérimentés au moment où ils se produisent. Il y a dès lors une différence fondamentale entre ce qui est senti et ce qui n’e
existe que pour un témoin, n’apparaît qu’à un spectateur. C’est cette différence qu’on exprime par le mot général de conscience ;
ouvenirs d’autres sons se réveillent, quatrième fait ; j’aperçois des différences et ressemblances, cinquième fait ; les noms des n
ns à notre tour. Il a eu le tort, en effet, de réduire entièrement la différence entre la « sensation » et l’« idée » à celle des
63 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
ieux ; mais après avoir expliqué la similitude, il faut expliquer les différences . Ici certains anatomistes se sont crus obligés, p
ent une question des plus difficiles et des plus complexes, celle des différences de l’homme et de l’animal. Cette question mérite
sation ? M. Vogt s’étonne que certains listes, ne considérant que les différences corporelles, trouvent à peine de quoi faire du ge
ire du genre humain une famille distincte, tandis qu’à considérer les différences morales et intellectuelles ils en feraient volont
iers des singes, intervalle qui ne s’explique pas suffisamment par la différence de leur organisation encéphalique. 20. MM. Broc
64 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
dées sociales le nombre et le rapprochement, les ressemblances et les différences des individus associés : posons-nous cette même q
ersection possible sans délimitation préalable. Or, malgré toutes les différences que ses espèces peuvent présenter, quels sont les
e plusieurs organisations à la fois. Ce n’est pas là une des moindres différences qui séparent la spécialisation biologique de la s
mêmes. — Et ainsi la complication sociale, aidant au raffinement des différences en même temps qu’à l’élargissement des ressemblan
ple, égalise en principe tous les fidèles. La cité céleste ignore les différences terrestres. À la porte de l’Église tous les honne
Marx le dit de son côté180 : « L’argent en qui s’effacent toutes les différences qualitatives entre les marchandises, efface à son
ion des hommes181. Le « droit du marché » ne voulait connaître aucune différence de naissance, et c’est peut-être parce que le dro
65 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
 Procédé par lequel nous leur attribuons le mouvement. — Analogies et différences de ce procédé et du procédé par lequel nous attri
t semblait un corps extérieur à nous, indépendant et stable. La seule différence , c’est que tout à l’heure un corps indépendant, e
l’expérience ultérieure de constater entre lui et l’objet réel aucune différence . — Quel est cet objet réel ? Et en a-t-il un ? Et
le mouvement d’un membre ou d’un autre organe mû par des muscles. La différence entre six pouces et dix-huit pouces est exprimée
ns comparer les différents modes de l’étendue, en d’autres termes des différences de longueur, de surface, de situation et de forme
s, il faut absolument avoir acquis ce discernement des plus délicates différences . » Reste un troisième point de vue ; car il y a
eci s’explique suffisamment par la tendance de l’esprit à inférer une différence dans les choses d’après une différence dans les n
ance de l’esprit à inférer une différence dans les choses d’après une différence dans les noms, je me reconnais obligé à montrer c
e toutes nos sensations et quelque chose qui soit autre qu’elles. Les différences que notre conscience reconnaît entre une sensatio
naît entre une sensation et une autre nous donnent l’idée générale de différence et associent indissolublement à chaque sensation
n, dépouillez les sensations composantes de toute qualité et de toute différence intrinsèques ; considérez-les abstraitement, comm
66 (1894) Propos de littérature « Introduction » pp. 9-10
ur œuvre identique. On ne pouvait, de bonne foi, trouver entre eux de différence . Enfin un genre de sport fut quelque temps très e
t Vielé-Griffin le sont aussi par leurs écrits, mais à cause de leurs différences mêmes, — en ce sens spécial que l’un complète l’a
67 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
s causes qui nous sont complétement inconnues. Audubon a constaté des différences très remarquables entre les nids d’oiseaux de la
et toujours beaucoup plus persécutés par l’homme. La preuve que cette différence n’a pas d’autre cause, c’est que dans les îles in
our du troupeau, au lieu de lui courir sus. Je ne saurais voir aucune différence entre ces divers actes et ceux qu’accomplit le pu
dinaire, leur principale occupation serait la chasse aux Aphis. Cette différence dans les habitudes des maîtres et des esclaves de
efois même n’ont point d’yeux. Pour ce qui concerne les instincts, la différence entre les ouvrières et les femelles fertiles est
’innombrables exemples, à l’état domestique et à l’état de nature, de différences de structure corrélatives, soit à certaines phase
ie de l’individu, soit à l’un ou à l’autre sexe. Nous connaissons des différences corrélatives, non seulement à l’un des sexes excl
la mâchoire du Saumon mâle. Nous voyons même se manifester de légères différences dans les cornes de notre bétail en corrélation av
s fécondes et les ouvrières stériles de la même espèce la prodigieuse différence que nous observons aujourd’hui chez beaucoup d’es
les neutres des diverses espèces de Fourmis anglaises de surprenantes différences , soit sous le rapport de la taille, soit sous cel
e occidentale. Il me sera plus aisé de faire évaluer l’importance des différences que je constatai entre les ouvrières de cette tri
nçois Huber peuvent avoir été de même parfaitement exactes ; et cette différence des témoignages prouverait seulement la variabili
68 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
pensée soit représentée par A et une autre par B : quelle prodigieuse différence n’y aurait-il pas entre l’homme qui développera c
main : mais de quoi vous servira de trouver trois nombres tels que la différence des carrés de deux, ajoutée au nombre trois, fass
e au nombre trois, fasse toujours un carré, et que la somme des trois différences , ajoutée au même cube, fasse toujours un carré ?
ment contre les mathématiques et ceux qui les préfèrent à tout. Cette différence d’opinions vient de l’erreur commune, qui confond
69 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »
contraire à quel point entre nous, modernes, et la Grèce antique, la différence est profonde, et par conséquent toute imitation i
ce est profonde, et par conséquent toute imitation insensée. Et cette différence nous frappe d’autant plus que, dans tout le cours
la faire saillir. Et qu’avait-il besoin de le faire, du reste ? Cette différence ne prend-elle pas tout d’abord aux yeux l’esprit
l au brigandage, l’absence de la famille ; la communauté ! Malgré des différences bien plus dans la forme que dans le sens des chos
70 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
géographique actuelle des êtres organisés ne peut s’expliquer par les différences locales des conditions physiques. — II. — Importa
ribution géographique des êtres organisés ne peut s’expliquer par les différences locales des conditions physiques. — Si l’on consi
ces des habitants des diverses régions ne peuvent s’expliquer par des différences climatériques ou par d’autres conditions physique
ons physiques entre les deux continents, on constate les plus énormes différences dans leurs productions vivantes. Dans l’hémisphèr
nexion, de la manière la plus étroite et la plus importante, avec les différences qu’on observe entre les productions des diverses
tions exclusivement arctiques. Le même fait apparaît dans les grandes différences des habitants de l’Australie, de l’Afrique et de
ablement pas existé depuis aussi longtemps dans leur état actuel, les différences que de telles barrières apportent dans l’aspect g
ment des Chevaux des autres races, et qui cependant ne doit point les différences et la supériorité qui le distinguent à la descend
ernant la distribution géographique, tels, par exemple, que la grande différence des faunes marines des deux côtés opposés de chaq
réation séparée et indépendante des formes présentant entre elles des différences de valeur spécifique. Par les termes de parenté,
espèces convergentes vers l’ancien type de la race. De sorte que les différences génériques pourraient ainsi être ultérieurement r
rences génériques pourraient ainsi être ultérieurement réduites à des différences purement spécifiques, et celles-ci à de simples v
al, assez régulière dans le ciel ne permettent pas de supposer que la différence de température des espaces qu’elles traversent to
71 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
isant les auteurs dramatiques que tous les autres, que d’observer les différences de style entre les divers personnages. Les auteur
la fin de la pièce ; or, observez le style, et vous verrez que de ces différences dans le caractère et de ces différences d’âge, le
le, et vous verrez que de ces différences dans le caractère et de ces différences d’âge, le style même vous avertit. Il est à remar
dernier degré devant « le pauvre homme ». Or, cela est marqué par des différences de style qui sont extrêmes. Quand Orgon parle à s
chercher, et précisément, c’est en le cherchant là qu’on saisira les différences entre le style personnel et le style qu’il invent
72 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
simple complexus de sensations passives et externes. C’est sur cette différence même et sur elle seule que peut se fonder la dist
usil aboutit à celui de la balle traversant l’air ; mais il y a cette différence que le mouvement de la détente, celui des gaz exp
é à tout mode de conscience n’a pas la vertu de supprimer les réelles différences entre les modes de conscience ; or, l’attitude se
ution. Entre ce commencement et l’exécution complète, il n’y a qu’une différence  : 1° de prolongation dans le temps ; 2° d’intensi
jusqu’au bout. Pratiquement et socialement, il y a certes une grande différence , comme il y a une différence entre deux heures et
et socialement, il y a certes une grande différence, comme il y a une différence entre deux heures et une seconde, entre une force
73 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
l’espèce que les mêmes éléments qui sont dans l’individu, avec cette différence qu’ils y sont développés sur une plus grande éche
castes dans l’espèce humaine, l’homme est égal à l’homme, et la seule différence qui existe et qui puisse exister d’homme à homme
le différence qui existe et qui puisse exister d’homme à homme est la différence du plus au moins, la différence de la forme de la
puisse exister d’homme à homme est la différence du plus au moins, la différence de la forme de la connaissance. Un pâtre en sait
u grec quelques siècles avant celui de Périclès, vous y trouverez une différence frappante. Dans les unes, des bras serrés auprès
sophie de cette époque aux autres éléments contemporains ; avec cette différence qu’en se plaçant dans la philosophie on s’établit
raison ; 2º réduction à deux, l’unité et la variété, l’identité et la différence , l’être absolu et l’être relatif, la cause absolu
nce et du phénomène, de l’être et du paraître, de l’identité et de la différence , etc. Arrivés à cette réduction, examinons le rap
ini et leur rapport. — Tous les hommes possèdent ce fait ; leur seule différence vient de la prédominance de tel ou tel élément de
est dans l’égale possession des trois éléments de la conscience ; ses différences viennent de la prédominance de l’un d’eux sur les
érences viennent de la prédominance de l’un d’eux sur les autres. Ces différences constituent les différentes époques de l’histoire
s les rapports mathématiques des nombres, ceux qui n’admettent pas la différence du beau et du laid, du juste et de l’injuste. Pou
nécessaire de l’intelligence, c’est la conscience56, c’est-à-dire la différence . Il ne peut y avoir connaissance que là où il y a
l’intelligence réalisée, et la conscience implique la diversité et la différence . Transportez ceci de l’intelligence humaine à l’i
te, là où le fond se ressemble si fort, d’insister hostilement sur la différence de la forme. La religion est la philosophie de l’
causation et de création dont nous possédons une image ; et toute la différence de notre création à celle de Dieu est la différen
age ; et toute la différence de notre création à celle de Dieu est la différence générale de Dieu à l’homme, la différence de la c
tion à celle de Dieu est la différence générale de Dieu à l’homme, la différence de la cause suprême et absolue à une cause relati
de à Dieu, rapport qui est à la fois un rapport de ressemblance et de différence  ; car il répugne que Dieu en se manifestant ne pa
nifestation ne reste pas différent de cette manifestation de toute la différence de la cause et de l’effet. L’univers est donc un
nce humaine. C’est sur ce fond commun que le temps dessine toutes les différences qui distinguent l’homme de l’homme. Les trois ter
t alors l’homme sait mieux ce qu’il savait déjà. Il n’y a pas d’autre différence de l’homme à l’homme. Telle est la supériorité de
qui sont dans la réflexion scientifique la plus développée. La seule différence d’un homme à un homme est le plus ou moins de cla
entique à lui-même, s’il ne soutenait pas relativement à lui-même des différences graves, il n’aurait pas d’histoire, car il n’y a
umain soutient avec lui-même, dans le cours de sa destinée, les mêmes différences que l’individu soutient relativement à lui-même d
nce les trois éléments fondamentaux de la conscience, admet aussi des différences dans le degré de clarté avec lequel il les reconn
é d’attention qu’il dirige tantôt sur l’un et tantôt sur l’autre. Les différences caractéristiques qui divisent le développement de
conscience de l’individu sont les différentes époques de sa vie ; les différences que subit le genre humain dans son développement
t évident qu’il faut avoir reconnu dans quel ordre se développent les différences que nous avons signalées dans la conscience du ge
ne dans l’aperception spontanée de la vérité. — Réflexion, élément de différence . — Nécessité et utilité de la réflexion. — Histoi
ice le plus simple de la raison. Cependant, sous cette unité sont des différences  ; il y a dans le genre humain, de siècle à siècle
n, de siècle à siècle, de peuple à peuple, d’individu à individu, des différences manifestes. Il ne faut pas les nier, il faut les
forme de la pensée. Nous avons vu que la spontanéité n’admet guère de différences essentielles. Reste donc que les différences frap
tanéité n’admet guère de différences essentielles. Reste donc que les différences frappantes qui se voient dans l’espèce humaine na
flexion ; c’est là qu’est la racine de l’erreur, et celle aussi de la différence . Il n’y a guère de différence dans l’aperception
acine de l’erreur, et celle aussi de la différence. Il n’y a guère de différence dans l’aperception de la vérité, ou bien les diff
’y a guère de différence dans l’aperception de la vérité, ou bien les différences sont peu importantes ; c’est sur l’erreur essenti
s ; c’est sur l’erreur essentiellement mobile et diverse que tombe la différence , et l’erreur naît d’une vue incomplète et partiel
iverselle, c’est-à-dire dans l’histoire. L’unité y est aussi avec ses différences nécessaires, qui grandissent en proportion de la
stoire n’a point d’âge d’or ; elle commence au règne de fer, avec les différences et les contradictions du temps et du mouvement. E
nité primitive, ne supposant aucune distinction, n’admet ni erreur ni différence  ; mais la réflexion, en divisant les éléments de
tantôt l’autre, amène la diversité de l’erreur, et par conséquent la différence . Ainsi l’homme, qui au fond et dans l’élan sponta
succession nécessaire des points de vue de la réflexion constitue les différences réelles de l’homme vis-à-vis de lui-même. Il en e
ple, en est l’expression dernière. — Des ressemblances et surtout des différences des divers peuples d’une même époque. — Idée de l
onstances différentes qui la modifient, se développe partout avec ses différences et avec ses harmonies ? Telle est la première que
qui est réel, tout ce qui vit est complexe, mélangé, divers, plein de différences . Si donc il y a nécessairement dans toute époque
eux. Ils ont nécessairement des ressemblances plus grandes que leurs différences , puisque tous appartiennent à une seule et même é
nt pas ne pas différer. La philosophie de l’histoire doit étudier ces différences , les embrasser dans leurs causes et dans leurs ef
et borné peut exprimer la vérité universelle et absolue. Comment ces différences des différents peuples vivent-elles ensemble ? Ne
tre les mains du temps est opposé et ennemi, et les diversités et les différences deviennent dans l’histoire des contradictions et
seule époque, mais dans celle-là il n’y aura aucun progrès ; car les différences ne se fondront pas, et chaque peuple restera éter
ucydide ; comparez-les avec ceux de Démosthène, et vous verrez quelle différence il y a entre l’éloquence du chef d’un grand peupl
et met gratuitement contre soi les mêmes chances d’erreur, avec cette différence que les premières erreurs étaient inévitables, qu
ez la révolution de l’Angleterre avec la nôtre et voyez leur profonde différence  : d’un côté, tout est local et part de motifs sec
u petit nombre qui subsistent, la difficulté de l’idiome, la profonde différence des idées et des formes, tout oppose à l’historie
n’ose reconnaître que l’être est commun à l’un et à l’autre, sauf la différence du degré, comme si tout ce qui n’est pas n’était
pas avoir des traits caractéristiques. Tout ce qui est tel ou tel. La différence est un élément aussi essentiel à l’être que l’uni
eunesse de madame de Longueville, chap. ier , p. 63, etc. 92. Sur la différence de l’histoire proprement dite et de la philosophi
74 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ous allons le voir, le seul sens suivant lequel il faut comprendre la différence importante qui sépare les sciences d’observation
ssance de l’investigateur d’agir sur les phénomènes, que se trouve la différence qui sépare les sciences dites d’expérimentation,
Donc, s’il n’y a pas, au point de vue de la méthode philosophique, de différence essentielle entre les sciences d’observation et l
L’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée Malgré la différence importante que nous venons de signaler entre les
est en effet qu’une constatation de fait dans les deux cas ; la seule différence consiste en ce que le fait que doit constater l’e
astique et l’expérimentateur procèdent tous par une idée a priori. La différence consiste en ce que le scolastique impose son idée
vrai, les conséquences le sont aussi. Toutefois, il y a là une grande différence à signaler, en ce sens que le point de départ n’e
rience pour contrôler la conclusion de ce raisonnement déductif Cette différence entre les mathématiciens et les naturalistes est
des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a sous ce rapport aucune différence entre les principes des sciences biologiques et c
e et semblable. Mais ces conditions diverses ne sauraient établir une différence de nature entre les divers êtres vivants ; elles
ne apparence différentes de ceux des corps bruts, ils n’offrent cette différence qu’en vertu de conditions déterminées ou détermin
ait antiscientifique ; on conclura uniquement et nécessairement à des différences de conditions dans les phénomènes, qu’on puisse o
s. Les faits ne s’excluant jamais, ils s’expliquent seulement par les différences de conditions dans lesquelles ils sont nés. De so
s phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts, une différence fondée sur ce que l’on peut connaître la nature d
plus délicates à saisir que dans les corps bruts ; c’est là toute la différence . En résumé, si notre sentiment pose toujours la q
Je me réserve de traiter ailleurs la question de savoir s’il y a des différences qui séparent les forces des corps vivants de cell
tales qui s’appliquaient aux corps vivants comme aux corps bruts ; la différence pour les corps vivants résidait seulement dans un
rai, comme nous l’avons dit, que la vie n’introduit absolument aucune différence dans la méthode scientifique expérimentale qui do
n appliquée à la médecine. En effet, c’est là que nous trouverons les différences dues aux influences de l’âge, du sexe, de l’espèc
he de cruauté que leur adressent les gens étrangers à la science ; la différence des idées explique tout. Le physiologiste n’est p
ées qu’on appelle des empoisonnements ; car, au fond, il n’y a pas de différences dans l’étude des actions physiologiques, morbides
hes spéciales. Mais la diversité spécifique ne constitue pas la seule différence que présentent les animaux soumis à l’expérimenta
ncore, par les conditions où ils se trouvent, un très grand nombre de différences qu’il importe d’examiner ici ; car c’est dans la
d’une variabilité extrême et qui, à un moment donné, introduisent des différences considérables au point de vue de l’expérimentatio
les divergences d’opinions entre physiologistes ont eu pour cause des différences anatomiques dont on n’avait pas tenu compte dans
êt, mais que je crois abordables et susceptibles d’être réduits à des différences de propriétés physico-chimiques de milieu. Dans l
spèce animale les races peuvent encore présenter un certain nombre de différences très intéressantes à connaître pour l’expérimenta
i-même à toutes les périodes de son évolution, c’est ce qui amène les différences relatives à l’âge. Dès la naissance, les phénomèn
s du tout les mêmes résultats35. L’hibernation amène aussi de grandes différences dans les phénomènes de la vie, et ce n’est pas du
aux de même classe, de même ordre ou de même espèce, il y a aussi des différences constantes ou passagères que le physiologiste méd
decin doit absolument connaître et expliquer, parce que, bien que ces différences ne reposent que sur des nuances, elles donnent au
e ces substances sont les mêmes chez l’homme et les animaux, sauf des différences de degrés. Dans les recherches de physiologie pat
l’homme et les animaux, il faut bien reconnaître aussi qu’il y a des différences . Ainsi, au point de vue physiologique, l’étude ex
qu’ils éprouvent. Au point de vue pathologique, on constate aussi des différences entre l’homme et les animaux ; ainsi les animaux
maux des diverses classes ou des diverses espèces. Mais, loin que ces différences puissent être des motifs pour nous empêcher d’exp
ssantes du contraire. Les diverses espèces d’animaux nous offrent des différences d’aptitudes pathologiques très nombreuses et très
iques ou pathologiques tout à fait spéciales ; j’ai constaté même des différences individuelles souvent assez tranchées. Or, l’étud
érimentale de ces diversités peut selon nous donner l’explication des différences individuelles que l’on observe chez l’homme, soit
tant pas précisément ce que les philosophes ont appelé la méthode par différence . Quand un expérimentateur est en face de phénomèn
qu’il sépare successivement chacun de ces corps un à un, et voit par différence ce qui appartient à chacun d’eux dans le phénomèn
dans une résultante harmonique finale. En physiologie la méthode des différences est rarement applicable, parce qu’on ne peut pres
organe, dont les effets se trouvent alors dégagés et exprimés par la différence que l’on observe entre les deux animaux. L’expéri
ppose que les deux animaux comparés sont assez semblables pour que la différence que l’on constate sur eux, à la suite de l’expéri
r eux, à la suite de l’expérience, ne puisse pas être attribuée à une différence tenant à leur organisme même. Quand il s’agit d’e
ultanément sur des parties similaires du même individu. En effet, les différences sont plus difficiles à saisir à mesure que les ph
ste pas ; car à jeun l’urine diffère de celle de la digestion, et ces différences disparaissent dans le mélange. Le sublime du genr
érament, et une foule d’autres circonstances apporteront toujours des différences , d’où il résulte que la moyenne ou le rapport que
phénomène dans des conditions identiques, et ce sont précisément ces différences de conditions qu’il faut chercher à déterminer af
à Magendie, c’était de ne pas avoir cherché lui-même la raison de la différence des deux résultats ; mais la critique d’exclusion
se rencontrer des circonstances particulières qui eussent expliqué la différence des résultats sur la grenouille et sur le crapaud
’empoisonne néanmoins si l’on augmente assez la dose. De sorte que la différence signalée se réduisait à une question de quantité
oins de matière glycogène, de sorte que je n’étais jamais sûr que les différences trouvées fussent le résultat de la différence d’a
ais jamais sûr que les différences trouvées fussent le résultat de la différence d’alimentation. Pour enlever cette cause d’erreur
olédoque et un conduit pancréatique. Je donnais ainsi la raison de la différence des résultats obtenus, et je concluais qu’en phys
s suivies de guérison dans un cas et de mort dans l’autre. Toutes ces différences tenaient, suivant lui, à ce que la vie modifie pa
e l’autre, et que par suite il devait exister entre les individus des différences qu’il était impossible de déterminer. Il ne voulu
, lesquels sont seuls à notre portée. On établit par ce travail leurs différences et leurs analogies et une lumière nouvelle résult
é relative des phénomènes. Nous ne saurions trouver, en effet, aucune différence radicale entre la nature des phénomènes physiolog
75 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
ne serait pas tout à fait la même pour toutes les Étoiles, et que les différences nous feraient connaître le mouvement absolu de la
ait songer aux harmoniques que l’on rencontre en acoustique ; mais la différence est grande ; non seulement les nombres de vibrati
mais elles sont de toute autre nature et pour ne citer qu’une de ces différences , pour les harmoniques d’ordre élevé le nombre des
76 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
plus exacte de l’esprit français est la langue française. — § VI. Des différences générales entre ta langue française et les langue
, qu’on a vu se développer la littérature française et, sauf quelques différences de détail, toutes les littératures modernes. Nous
hose que l’esprit ancien ? C’est en effet l’esprit ancien, avec cette différence , tout à son avantage, que le caractère pratique y
prit français diffère de l’esprit des autres nations modernes. Les différences sont grandes entre l’esprit français et ce qui pa
mère Virgile et Dante, Tacite et Machiavel ? Doit-on conclure de ces différences que seuls nous représentons l’esprit humain ? Non
plus de traits essentiels. Mais il faut savoir confesser en quoi ces différences sont à notre désavantage. Il nous manque peut-êtr
bien n’est-il pas à la merci des hommes et, des choses ? § VI. Ces différences générales entre les langues littérales du midi et
77 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
pénètrent pas. » Plus je médite ces belles paroles, moins je vois la différence qui les sépare de la pensée de M. Littré. « Ce qu
dérables, propres à entraîner la conviction. Quelle est donc alors la différence de la philosophie et de la religion ? A quel titr
écider en matière de foi ? On sait de plus qu’indépendamment de cette différence fondamentale il y a des différences de dogme ou d
de plus qu’indépendamment de cette différence fondamentale il y a des différences de dogme ou de pratique importantes entre les deu
s deux églises. Pour n’en citer qu’une seule, ce n’est pas une petite différence que celle qui consiste à admettre ou à rejeter la
lus orthodoxe se dégage de plus en plus des liens dogmatiques. Quelle différence subsiste-t-il aujourd’hui, autre qu’une différenc
ogmatiques. Quelle différence subsiste-t-il aujourd’hui, autre qu’une différence administrative, entre l’église de Luther et celle
78 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
re ces lois sont-elles intelligibles ? N’y a-t-il entre elles que des différences de généralité et de complexité, ou l’apparition d
gique générale, ainsi que s’exprimait Leibnitz. S’il en est ainsi, la différence entre les lois mathématiques et les lois logiques
et Aristote, ce qui paraît frapper surtout l’esprit humain, c’est la différence du mouvement et du repos. On part de cette opposi
es mathématiques. Celles-ci ne déclarent A égal à B, en tant que leur différence peut être rendue plus petite que toute quantité d
en s’il n’y a, dans l’objet de ces deux sciences, rien de plus qu’une différence de complication et de degré. Le caractère essenti
endre de la chaleur, le frottement empêche la réversibilité. Or cette différence est générale : aucun phénomène physique ne peut s
anique n’attribuait qu’à la force prise en général. De là résulte une différence capitale entre la physique et la chimie. Cette ir
rangements divers, à rendre compte des phénomènes chimiques. Mais ces différences , surtout la différence de valence, constituent en
dre compte des phénomènes chimiques. Mais ces différences, surtout la différence de valence, constituent encore des différences sp
différences, surtout la différence de valence, constituent encore des différences spécifiques. Cette dernière différence, qui conce
lence, constituent encore des différences spécifiques. Cette dernière différence , qui concerne le nombre des atomes susceptibles d
’il tient pour contingent, à l’arbitre d’une puissance infinie. Cette différence semble résulter de la notion qu’on s’est faite de
ue genre de tissu paraît avoir une irritabilité spéciale ; mais cette différence résulte de la complication des tissus et du mode
ue dans les objets de ces sciences. Un phénomène met en saillie cette différence , c’est la mort. Elle ne peut s’expliquer dans le
ts. Il n’y a pas précisément entre eux unité de composition et simple différence de degré : ils s’étagent les uns au-dessus des au
nt à la morphologie le pas sur la physiologie. Il faisait résulter la différence des fonctions et des formes des conditions dans l
ns les composés. Mais, quand il s’agit du monde organique, une petite différence peut être de grave conséquence. Le signe de la ca
nt présupposés dans les éléments mêmes que l’on prend pour donnés. La différence n’est que mesure. En réalité, on se donne la facu
’âme est essentiellement constituée par la propriété de percevoir une différence  ; c’est la spécification de cette propriété qui f
simple, jusqu’aux actes plus complexes, tels que la perception d’une différence , l’action de compter, de nommer, le raisonnement
is, obligée de substituer aux sensations elles-mêmes les plus petites différences perceptibles, elle prend pour accordé que des dif
lus petites différences perceptibles, elle prend pour accordé que des différences aussi petites que possible sont égales. Or rien n
ipe de tolérance mutuelle ? Considérons le capital et le travail : la différence qui les sépare ne les empêche pas de se combattre
79 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
que nous étudierons d’abord, dans le cas du rappel des souvenirs, la différence entre la représentation spontanée et la représent
à l’extrême difficulté que nous éprouvons à définir avec précision la différence entre les deux attitudes que prend l’esprit quand
accord », dit un des personnages consultés. Et c’est justement cette différence de physionomie qui permet de retenir plusieurs pa
ra-t-il de l’état de relâchement intellectuel ? Il faudra chercher la différence en dehors de la représentation elle-même. Il faud
ation, se placer en face de la représentation elle-même, chercher une différence interne entre la représentation purement passive
texture intérieure diffère, pourquoi chercher ailleurs que dans cette différence la caractéristique de l’effort intellectuel ? Pui
intellectuel ? Puisqu’il faudra toujours finir par reconnaître cette différence , pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le mouv
ccupent des positions analogues ou complémentaires, en dépit de leurs différences de forme concrète. Il faut donc bien que le probl
80 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
pour éclairer notre conscience. Regardons les méthodes d’accord et de différence , les méthodes des résidus et des variations, mais
son espèce, non par accident, mais par essence : c’est ce qui fait la différence du texte littéraire et du document d’archives. Ai
e en histoire, on peut s’attacher au général et faire abstraction des différences individuelles. Nous, même en cherchant le général
individuelles. Nous, même en cherchant le général, nous retenons les différences individuelles. Nous nous confondrions dans l’hist
81 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
nté est diverse et inégale chez les différents individus humains. Ces différences individuelles tiennent d’une part à des condition
is ici comme ailleurs, les conditions, sociales ne sont pas tout. Les différences et inégalités individuelles du vouloir humain pro
ne rencontre qu’ils firent ensemble de la famille impériale montre la différence qu’il y a entre une personnalité qui sait « plier
plication et une dépendance de cette antinomie primordiale. 31. Ces différences originelles dans les volontés sont reconnues par
82 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
uestion simplement sur le terrain de la psychologie, on trouve que la différence entre les deux philosophies consiste dans les thé
d’elles. Elles en dépendent toutes deux, quant à leurs matériaux. La différence fondamentale a rapport non aux faits eux-mêmes, m
n un mot qu’on peut en déterminer la genèse. Fixons par un exemple la différence des deux Écoles en psychologie. Les transcendenta
s explique. Sur cette partie du sujet, il y a, comme on le pense, des différences de doctrines, et la théorie, comme toute théorie
83 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
onnexion avec la souche mère de chaque genre par une série graduée de différences à peu près égales à celles qui distinguent aujour
ue variabilité à chaque espèce ; mais aussitôt qu’ils rencontrent des différences un peu plus grandes entre deux formes, ils les ra
ranger toutes comme autant d’espèces distinctes. On sait sur quelles différences presque insensibles beaucoup de paléontologistes
ertiaires sont spécifiquement distinctes, tout en admettant que leurs différences sont très légères. De sorte qu’à moins de suppose
t que ces espèces tertiaires récentes ne présentent réellement aucune différence avec leurs représentants vivants, ou à moins d’ad
e qu’une grande partie de la formation subsiste, d’autant plus que la différence des deux mouvements est plus grande ; si la diffé
nt plus que la différence des deux mouvements est plus grande ; si la différence est en sens contraire, non seulement la formation
éralogique du dépôt en voie de s’accumuler, et probablement aussi une différence dans la vitesse d’accumulation, provenant d’une d
aussi une différence dans la vitesse d’accumulation, provenant d’une différence dans la vitesse de désagrégation des nouvelles fo
u’il y a seulement analogie, de même qu’une opinion plus tranchée des différences que l’esprit tend à élever jusqu’à la valeur d’op
84 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
st impossible. — Raisons de cette impossibilité. — Divers exemples. —  Différence entre l’image vague suscitée par le nom et le car
ague suscitée par le nom et le caractère précis désigné par le nom. —  Différence de l’image sensible et de l’idée pure. III. Forma
finissent par coïncider avec les nôtres. — Acquisition du langage. —  Différence de l’intelligence humaine et de l’intelligence an
classe se présente à notre mémoire ou à notre expérience. — La seule différence qu’il y ait pour nous entre le mot bara, qui ne s
écouverte qui, ajoutant à leur sens, limite leur application 6. La différence est analogue si l’on compare les synonymes de deu
85 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
ne, avant et depuis la perte de la liberté, offre à l’observation des différences remarquables. Les habitudes républicaines se prol
doit produire partout des résultats à peu près semblables, malgré la différence des temps. Mais cette affectation est le défaut d
ous les hommes entre eux : l’historien doit prononcer fortement leurs différences . Les anciens, qui se complaisaient dans l’admirat
86 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
analyse exacte des phénomènes de conscience, la distinction entre les différences , si fines pourtant et si petites, des sentiments
s donne la figure, la position et la grandeur réelles. Mais comme les différences dans la réalité sont aussi communément accompagné
es différences dans la réalité sont aussi communément accompagnées de différences dans les apparences, l’esprit induit le réel en s
87 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
Sa pression, comparée à celle des autres habitudes, est telle que la différence de degré équivaut à une différence de nature. Rem
autres habitudes, est telle que la différence de degré équivaut à une différence de nature. Remarquons en effet que toutes les hab
illeurs par certains côtés aux lois de la nature. Je veux bien que la différence soit radicale aux yeux du philosophe. Autre chose
niste survient, faite de toutes les forces sociales accumulées : à la différence des mobiles individuels, qui tireraient chacun de
nous le répétons, le même contraste qu’entre le clos et l’ouvert ; la différence entre les deux objets est de nature, et non plus
caractéristique et instructif. Et ceci même nous fait pressentir une différence de nature, et non pas seulement de degré, entre l
rive à l’humanité : entre une morale sociale et une morale humaine la différence n’est pas de degré, mais de nature. La première e
ience aperçoit entre les deux premiers sentiments et le troisième une différence de nature. Ceux-là impliquent un choix et par con
ancienne illusion et celle que nous y avons surajoutée il y a la même différence qu’entre le sentiment primitif, émanant de l’obje
hautes facultés de l’esprit est de ne pas voir où est précisément la différence entre l’intelligence qui comprend, discute, accep
le ne voit plus entre elles, supposées alors de même qualité, que des différences de grandeur. La vérité est que dans chaque cas l’
on ? Quiconque s’exerce à la composition littéraire a pu constater la différence entre l’intelligence laissée à elle-même et celle
a morale qu’on lui propose, étant donné qu’elle ne peut apprécier des différences de valeur que par des comparaisons avec une règle
eurs être ensuite démontrée si elle n’était d’abord sentie. C’est une différence de ton vital. Celui qui pratique régulièrement la
a quelque chose du même genre dans la création artistique, avec cette différence que le succès, s’il finit par venir à l’œuvre qui
alité », au « respect du droit », on verra qu’il n’y a pas une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature,
 », on verra qu’il n’y a pas une simple différence de degré, mais une différence radicale de nature, entre les deux idées de justi
nt profond de la disposition naturelle. Si radicale que soit alors la différence entre le civilisé et le primitif, elle tient uniq
88 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
us même, et vous en scavez plus que vous ne dites. Vous avez senti la différence de la chose générale et de la chose individuelle
de ce qui est, rien même de ce qui puisse être. Convenez donc que la différence du portraitiste et de vous, homme de génie, consi
d’après une copie. Et puis, mon ami, croyez-vous qu’il n’y ait aucune différence entre être de l’école primitive et du secret, par
et voir simplement la chose faite ? Croyez-vous qu’il n’y ait aucune différence entre Pigale et Falconnet à Paris, devant le glad
e donner toute l’importance qu’elle mérite, parceque peu saisiront la différence d’une notion qu’on fait ou qui se fait d’elle-mêm
89 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »
ur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connois la différence  : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la venge
ration ; on sait que ces vers : Des dieux que nous servons connais la différence , etc., sont les paroles mêmes de François de Guis
90 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174
dans ces sortes de matières, s’est aussi rangé de cet avis. Toute la différence qui se trouve entr’eux, c’est que l’un prétend qu
tain point : cette langue mérite certainement d’être cultivée. Quelle différence de celui qui la possède, & qui a fait de bonn
où tendent tous les genres. L’auteur de l’Esprit des loix veut que la différence des gouvernemens, des religions, des mœurs &
91 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
si différent, quant au chien et quant à l’échevin ? La cause de cette différence vient de ce que le chien n’étant pas obligé d’êtr
un peu dans celle du mouton, du pourceau et de la chèvre, avec cette différence que le chapon est plus maître d’échapper à son so
n que c’est l’éducation qui met, entre un homme et un autre, l’énorme différence qui s’y trouve quelquefois : c’est d’ailleurs une
92 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
des nations distinctes, parlant un langage différent. Toutefois, ces différences n’ont jamais consisté qu’en certaines particulari
animé que Villehardouin. Il mêle quelques jugements à ses récits. la différence du maréchal de Champagne, qui va toujours en avan
nville et les Chroniques de Jehan Froissart (1333-1419). De profondes différences sont à remarquer entre ces deux monuments, et ces
ofondes différences sont à remarquer entre ces deux monuments, et ces différences sont de nouveaux traits de l’esprit français, de
e savoir appliqué avec un certain degré de goût. La plus sensible des différences entre Froissart et ses devanciers, c’est que ceux
rouver enfin un historien qui s’émeut du mal et du bien, qui fait une différence entre la victoire et la défaite, entre la paix et
son scel sa bouche, et son dire lettriage (lettre écrite). N’y avoit différence de son dire et faire, fors du temps entre deux. E
rs, et peut-être plus de variété dans la phrase. Mais voici la grande différence  : la langue de Froissart est presque exclusivemen
93 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
petit ; elle distingue, sépare, divise, cherche les exceptions et les différences . Mais un amas de faits bien constatés n’est pas u
ines sont identiques en nature et ne varient qu’en degré, comme si la différence de degré ne pouvait pas être telle souvent, qu’el
ce de degré ne pouvait pas être telle souvent, qu’elle équivaut à une différence de nature ; que dans l’homme elle a pris les facu
travaux si amples, si chargés de détails des naturalistes. D’où cette différence , sinon de la méthode employée ? l’une colligeant
les faits avec une patience infatigable, notant les exceptions et les différences  ; l’autre se bornant à une esquisse vague et à qu
er l’un des procédés les plus rigoureux de la méthode : la Méthode de différence . Les études sur la folie, bien incomplètes encore
, la plus importante et la plus concrète des trois, rechercherait les différences psychologiques qui résultent de la différence de
ois, rechercherait les différences psychologiques qui résultent de la différence de sexes et des tempéraments. Elle déterminerait
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Fanny. Étude, par M. Ernest Feydeau » pp. 163-178
» et il se sera mis résolument à l’œuvre. Seulement reconnaissons les différences du procédé et des habitudes de vie. À la suite de
achevée empreint dans l’ensemble, je n’ai pu m’empêcher d’admirer la différence des temps, des sociétés, des écoles diverses. Tou
t cela est subtil et alambiqué. Il m’est impossible de bien saisir la différence qu’il semble mettre dans cette alternative : Sera
e pâte, diraient les gens du métier, et éclairés en toute lumière. La différence des manières saute aux yeux. Ce n’est pas que du
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
a religion n’avaient pourtant rien obtenu. On voit la raison de cette différence  : le roi, fatigué de madame de Montespan comme eu
oute point que l’amour ne soit égal à ce qu’il était, et que toute la différence n’aille qu’à plus de mystère : ce qui le fera dur
Un moment après être arrivé, le roi alla faire ses visites. La seule différence , c’est qu’on joue dans ces grands appartements qu
qu’on joue dans ces grands appartements que vous connaissez. » (Cette différence était fort grande pour les relations d’intimité.)
96 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
oi, comme cause absolue, contient la puissance de la variété et de la différence . Elle la contient ; mais, tant qu’elle ne l’a pas
ntraîné si loin, qu’il oubliait sa chère méthode psychologique, seule différence qui le séparât encore « de ses amis, de ses maîtr
peu dans le spiritualisme, philosophie d’un orateur. II Quelle différence y a-t-il entre un philosophe et un orateur ? Un p
fera croire au public qu’entre ses deux philosophies, il n’y a qu’une différence de style. S’il expose de nouveau sa doctrine, il
97 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IV. De l’analogie. — Comparaisons et contrastes. — Allégories »
, dont l’usage est fréquent, consiste à chercher des analogies ou des différences  : on se demandera à quoi l’objet ressemble le plu
insupportables que celle de trouver partout des ressemblances ou des différences  ; c’est une recherche des plus fatigantes, et qui
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 493-499
eles qui ont dirigé M. de la Chaussée dans ses compositions. Toute la différence se réduit à un peu plus de dignité dans les perso
des Princes ou des Héros ; ici, des hommes d’un rang inférieur. Cette différence ne sauroit donc être regardée comme une création.
99 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
e-t-on que ce sont des portraits, et cela sans s’y méprendre ? Quelle différence y a-t-il entre une tête de fantaisie et une tête
t achevés en même temps, et exposés au même sallon, ils montrèrent la différence du maître et de l’écolier. Le tour est fin et me
100 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
attitudes d’utilité, présentant entre elles des ressemblances ou des différences plus ou moins fortes, ont été détachées de la tig
s esclaves. Le monde antique s’était constitué sur le sentiment de la différence et de l’inégalité entre les hommes : il avait ain
proclamait la fraternité humaine, l’égalité de tous et la vanité des différences , tenait en mépris l’effort intellectuel et la rec
n de faire entrer en ligne de compte coefficient d’égoïsme. L’idée de différence suffit à expliquer la menace de dissociation que
À l’appui du développement précédent il importe de noter ici, qu’à la différence du groupe anglo-saxon, le peuple français a peu e
propriés. Il est trop évident qu’ils ont un intérêt majeur à nier ces différences , afin de jouir immédiatement et d’une manière int
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