ine, il grossit comme un porte-voix les ordres du maître, il parle au
dieu
qu’il mène à sa suite, comme à un tortionnaire so
îne ce malfaiteur aux roches escarpées… Châtie-le d’avoir outragé les
dieux
… Qu’il apprenne à respecter la tyrannie (Τυραννίδ
feu ? — « Le cœur me manque ! Enchaîner à ce roc battu par l’orage un
dieu
du même sang que moi ! Mais la nécessité me contr
pas sans reproche. N’était-ce pas folie que de déclarer la guerre aux
dieux
pour l’espèce humaine ? L’étincelle qu’il a dérob
ans La forge d’Éphestos. La Mythologie a été dure pour cet honnête
dieu
, bon sous sa rudesse, incarnation du Feu dans son
nation du Feu dans son plus noble et plus pur emploi. Ce manœuvre des
dieux
est en somme l’artiste du monde, sa forge a été l
uère cependant chez les poètes, que pour être indignement bafoué. Les
dieux
d’Homère rient aux éclats, quand il leur verse le
radition qu’Aristote nous a transmise, n’était que l’écho de celui du
dieu
qu’on croyait entendre éclater dans le pétillemen
i avait bâti et meublé les douze chambres splendides des Douze Grands
Dieux
. Pour lui-même, il s’était construit un palais d’
revenait, après avoir transpercé son but, se replacer dans la main du
dieu
, les deux Chiens d’or et d’argent qui gardaient l
uand je fus précipité d’en haut par ma mère qui voulait me cacher aux
Dieux
, parce que je boitais des deux pieds. J’aurais en
ne cordiale compassion : — « Calme-toi, n’aie plus de souci. Plût aux
dieux
que je pusse sauver de la mort lamentable ton fil
nce lui jette une dernière insulte : — « Maintenant, brave encore les
dieux
, vole ce qui est aux Immortels pour le donner à d
oleil, qui vois tout ! je vous atteste ! regardez-moi ! Voyez ce que,
dieu
moi-même, je souffre par les dieux ! Voyez ces ou
este ! regardez-moi ! Voyez ce que, dieu moi-même, je souffre par les
dieux
! Voyez ces outrages, et combien je devrai gémir
it furtif. Les Olympiens fendent aussi les airs : serait-ce un vol de
dieux
de proie, avides de contempler sa misère et de s’
’avoir pas été enfoui sous l’épaisseur du Tartare, parce qu’alors nul
dieu
ne pourrait le voir et se réjouir de ses maux : —
pourrait le voir et se réjouir de ses maux : — « Qui donc, parmi les
Dieux
, s’écrient-elles, a le cœur assez dur pour se com
é comme une mésalliance ; elles ne peuvent comprendre ce mystère d’un
dieu
se sacrifiant pour les hommes. — « Tu les as aidé
épondant avec leurs belles voix elles chantent le bonheur éternel des
Dieux
et les misères infinies des hommes, lesquels, ain
s des Océanides, Prométhée répond par un mot qui le met au-dessus des
dieux
: — « J’ai eu pitié des hommes ; c’est pourquoi o
VI. — Le secret de Prométhée. — Vicissitudes et règnes précaires des
dieux
de la Grèce. — Zeus, menacé par Prométhée, lui en
onflé d’une expérience qui va s’épancher en sentences. La crainte des
Dieux
nouveaux est le commencement et la fin de toute s
e dans l’Iliade. Homère fait de l’Océan le principe des choses et des
dieux
eux-mêmes (θεωνγενετίς), l’origine et le réservoi
voir de toute vie. Mais cette grandeur avait peu duré. Comme d’autres
dieux
des hautes époques, Océanos avait été lentement a
heureuses, séjour indéterminé des âmes justes. Il y régnait, ombre de
dieu
sur des ombres d’hommes. Les Titans eux-mêmes, li
e tes maux. Tu vois où conduit une langue effrénée. » Le bonhomme de
dieu
seul bien au fond qu’il rabâche un peu, et il l’a
nce agite visiblement le Titan, il se débat sous le froid verbiage du
dieu
aquatique, comme s’il subissait la question de l’
ant par les airs, au dos du monstre placide, aussi paisiblement qu’un
dieu
de l’Inde, porté par la tortue sacrée, sur la Mer
x, et gardée par Argos, personnification du firmament étoilé. Hermès,
dieu
des deux crépuscules, fermait, à celui du matin,
e heurtant à l’immobilité opprimée, la femme errante jetée en face du
dieu
enchaîné. Rien d’effrayant comme l’irruption esso
où elle se sentit secrètement troublée par les effluves du désir d’un
dieu
, et un doux chant d’élégie s’exhale de ses lèvres
, où sont les étables et les troupeaux de ton père, afin que l’œil du
dieu
ne brûle plus de désirs. » Ce frère de douleur qu
es, mais par un geste de bénédiction que leur hymen sera consommé. Le
dieu
posera sur son front une main caressante : un fil
st point pourtant si hardi qu’on pourrait le croire. La conception de
dieux
absolus, éternellement parfaits et immuables, éta
ps. — « Chantons », — dit un Hymne du Rig-Veda — « les naissances des
dieux
qui, célébrés par nos voix, verront le jour dans
x qui, célébrés par nos voix, verront le jour dans l’âge à venir. Les
dieux
existants naissent de ceux qui n’existent plus, e
versant le Soma sur l’autel d’Agni, confond dans un même hommage les
dieux
passés, présents et futurs, les aïeux et les enfa
sent à la vie céleste. — « Adoration aux grands dieux ! adoration aux
dieux
enfants ! adoration aux dieux jeunes ! adoration
ration aux grands dieux ! adoration aux dieux enfants ! adoration aux
dieux
jeunes ! adoration aux dieux âgés ! À tous ces di
ration aux dieux enfants ! adoration aux dieux jeunes ! adoration aux
dieux
âgés ! À tous ces dieux, un même sacrifice ! » La
! adoration aux dieux jeunes ! adoration aux dieux âgés ! À tous ces
dieux
, un même sacrifice ! » La Grèce avait hérité de c
grès de l’homme, s’adaptait à sa croissance et suivait sa marche. Ces
dieux
, qu’il chantait et qu’il adorait, le Grec sentait
lança son père Cronos, en tombant de son trône antique. Nul entre les
dieux
ne pourra lui enseigner un sûr moyen d’échapper à
s poètes l’ont défiguré à plaisir. Il convient donc de réhabiliter le
dieu
calomnié, et, comme firent les Athéniens après le
ce à l’horizon. Longtemps on l’adora sur les hauteurs, comme tous les
dieux
de la lumière. Quelques-unes de ses épithètes, «
clandestin dans cette nymphe élémentaire qui vit à l’écart des autres
dieux
, au fond d’une grotte profonde : maîtresse cachée
n ne possède qu’au sein des ténèbres. Hermès est donc, avant tout, un
dieu
de demi-teinte et de clair-obscur, nuancé des pâl
aires. Mais, le matin, l’enfant doit les rendre sous la contrainte du
dieu
dépouillé, les faire sortir de la noire étable où
de broderies féeriques, le rameau nu qu’on y a trempé. Chacun de ses
dieux
naît du point lumineux d’un astre, d’une motte du
ls à ceux qui développent l’arabesque, compliquent la personnalité du
dieu
primitif. Ses attributs physiques se prolongent e
passage du jour à la nuit, de la nuit au jour. Hermès devient donc le
dieu
des transitions, des amalgames, des échanges. Mes
itions, des amalgames, des échanges. Messager céleste, il précède les
dieux
et il les annonce ; ambassadeur aérien, il porte
t les réseaux des sentiers. Lui, le plus actif et le plus affairé des
dieux
, il consent à s’implanter dans les bornes qui por
deux ! Part à Hermès ! » s’écrie alors l’homme reconnaissant ; et le
dieu
sourit malignement dans l’ombre du visage que fer
a cachette vide. La parole est l’échange suprême, et l’interprète des
dieux
doit avoir la langue habile et agile. Hermès est
te des dieux doit avoir la langue habile et agile. Hermès est donc un
dieu
de l’éloquence, non point véhémente ni grandiose,
t. Coureur éternel des stades de l’Éther, Hermès fut naturellement le
dieu
des Gymnases. C’est à ce patronage qu’il doit sa
er un coq de combat, s’il remportait la victoire ; et la souplesse du
dieu
coulait dans ses muscles, et une vigueur généreus
nsition suprême. Quel devait être le guide du sombre voyage, sinon le
dieu
crépusculaire qui présidait au passage de la veil
rône : l’enfant recule effrayée devant cet abord redoutable ; mais le
dieu
souriant l’encourage, et l’enlace d’un bras prote
ours rapides, la captive reconnaissante s’était donnée, disait-on, au
dieu
qui lui rouvrait les portes du jour. X. — Le P
du jour. X. — Le Prométhée Délivré d’Eschyle. Tel était Hermès,
dieu
de paix, d’activité, de mouvement, de circulation
nes du couchant devinrent des vices, lorsqu’elles s’appliquèrent à un
dieu
figuré par des traits humains. Du fait que la nui
tes de la maison convoitée, et qui endormait ses chiens vigilants. Le
dieu
de nuit, dans la demi-teinte, se transforma en di
ens vigilants. Le dieu de nuit, dans la demi-teinte, se transforma en
dieu
de proie. L’emploi de Messager de Zeus contribua
e portait l’esclave cubiculaire des lits impudiques. On fit de lui un
dieu
à tout faire, une sorte de valet tragi-comique du
Prométhée, à sa fierté indomptable, le poète oppose la bassesse d’un
dieu
subalterne, sicaire et pourvoyeur d’un despote. I
i que je parle, menteur et rebelle, rebelle à outrance, offenseur des
Dieux
! à toi qui as transmis leurs honneurs aux Éphémè
nt immortels. Il est leur aîné, il les a vus naître et surgir sur des
dieux
tombés ; il les verra décroître, périr à leur tou
x. « Ta parole arrogante est bien celle qui convient à l’esclave des
Dieux
. Nouveaux venus, vous vous croyez inaccessibles a
ai bientôt tomber, lui aussi. Ai-je l’air, dis-moi, de vous craindre,
Dieux
récents ? Il s’en faut de beaucoup, il s’en faut
aptif de ce rocher que le serviteur de ton maître. » Chaque injure du
dieu
suscite une réplique qui l’écrase. Hermès a des s
côté, — « C’est comme si tu haranguais un flot de la mer. » Alors le
dieu
recourt à l’épouvante : pour venir à bout du rebe
r. » — Pour que le tourment du condamné ait un terme, il faudra qu’un
dieu
consente à le racheter en descendant aux Enfers.
fers. Rédemption si improbable qu’elle ressemble à une dérision. Quel
dieu
voudrait mourir pour sauver le damné de Zeus ? Pr
ond qui, rapproché de la nature cosmique du Titan, semble opposer aux
dieux
qui passent la pérennité de la nature qui demeure
est plus émouvante que ne serait la lutte de ses bras étreignant les
dieux
. Prométhée escaladant l’Olympe, debout sur l’Ossa
la révolte, déjà antique au temps du poète, du génie grec, contre des
dieux
orientaux qu’il n’avait pas encore refaits à sa r
pas encore refaits à sa ressemblance, ou la condamnation même de ces
dieux
jugés par lui trop imparfaits encore, malgré l’ép
ortait en lui, sur le droit et sur la justice, sur la discordance des
dieux
arbitraires et défectueux de son culte avec la su
ait tremblé sur Prométhée englouti, comme sous le Christ expirant. Ce
dieu
même obscurément annoncé, qui devait le racheter
toujours en marche, toujours en action, n’a pas cessé de dérober les
dieux
: l’histoire de la civilisation humaine est faite
r fait descendre sur la terre les chars enflammés qui emportaient les
dieux
sur les nues, le voilà en train de les relancer d
ence par la souffrance, et son génie par la dérision. La jalousie des
dieux
, déprimée en ingratitude chez les hommes, poursui
le modifie, selon l’extension que prend sa pensée. Il passe, comme un
dieu
de l’Inde, à travers un monde de métamorphoses do
u rang des Immortels et rappelé dans l’Olympe. Prométhée, converti au
dieu
transformé, lui révélait en échange le nom de la
e de paix. « — N’espère point la fin de ton supplice, avant qu’un des
dieux
veuille prendre ta place et descendre vers le som
au Titan rebelle. Il ne pouvait rétracter ni parjurer sa parole ; un
dieu
bienveillant se trouva pour remplir la condition
Chapitre III. Les
dieux
I Ce qu’il y a de plus singulier, je crois
mains des philosophes, les êtres perdent leur énergie efficace ; les
dieux
intérieurs qui vivent dans les choses sont anéant
s pauvres mynhers de la colère de son roi. — Et remarquez bien que ce
dieu
monarchique se trouve comme le roi placé entre le
Védas, chez Zoroastre, chez Homère, le divin enveloppe l’homme ; les
dieux
, encore à demi engagés dans la matière, ne font q
vants et des montagnes ondulent sous la lune dans la nuit « pleine de
dieux
. » Aujourd’hui dans cet abattis universel des dog
leur beauté. » Quelle place cette poésie pouvait-elle trouver sous le
dieu
classique, et quelle poésie pouvait trouver place
ctionnaire mythologique comme un code du savoir-vivre, et les pauvres
dieux
antiques arrivèrent à cette humiliation extrême d
i véritablement poëte qu’il pouvait se faire illusion et croire à des
dieux
morts. C’est chez lui qu’ils se sont réfugiés. Il
La Fontaine leur est dévot autant qu’il peut l’être envers quelqu’un,
dieu
ou homme ; il les aime ; il les a dans l’esprit h
s jours du vieillard et de ceux du jeune homme. » Il ne peint pas les
dieux
vaguement, avec des souvenirs de classe. Il disti
’est beaucoup Pour un habitant du Parnasse. Voilà donc les
dieux
païens qui subsistent dans la fable, et ce n’est
bsistent dans la fable, et ce n’est pas sans raison : car partout les
dieux
doivent convenir à leur peuple. Ils ne sont les d
car partout les dieux doivent convenir à leur peuple. Ils ne sont les
dieux
de ce peuple que parce qu’ils sont faits à son im
recque, la plus belle que la Grèce ait jamais mise au jour. Aussi les
dieux
païens, imités par le fabuliste, sont-ils les seu
poëme ; on ne pourrait à la fois prendre les hommes au sérieux et les
dieux
en plaisanterie. Il n’y a pas de milieu entre les
e, tandis que les bêtes sont les mêmes. Elles peuvent donc garder les
dieux
d’Homère, et les hommes ne le peuvent pas. Minerv
des rats et des grenouilles. Nous sommes habitués à voir ensemble les
dieux
de la nature et les objets naturels. Les animaux
qui n’ait pas réduit la mythologie en mascarade, et qui ait adoré les
dieux
antiques sans en faire des grotesques, des machin
ans en faire des grotesques, des machines ou des magots. Pour que ces
dieux
convinssent mieux encore à leur nouveau peuple, i
il leur a donné quelque chose d’enfantin. Il en a fait de bons petits
dieux
, bien indulgents, et quelquefois bien paternes. L
ns le giron de Jupiter, et l’irrévérencieux escarbot « sur la robe du
dieu
fait tomber une crotte. » Le dieu, la secouant,
rencieux escarbot « sur la robe du dieu fait tomber une crotte. » Le
dieu
, la secouant, jeta les oeufs à bas. Qua
ls sujets ? Tels sujets, tels maîtres. Il faut bien qu’il devienne le
dieu
des grenouilles, des souris, de la belette ; le v
s vaisseaux marchands. La vache Io donne son lait pour un fromage, le
dieu
Faune le fait, et le renard invite le loup son co
nt ou reviennent au colombier » ; et, dans le Styx par qui jurent les
dieux
, les grenouilles vont coasser après leur mort.
s mondes, celui des hommes, celui des plantes et des bêtes, celui des
dieux
. N’est-ce pas une puissance étrange que ce talent
sibles, qui les relie entre eux, qui, en dépit du siècle, amenant les
dieux
et les animaux dans la cité poétique, rassemble t
ue La Fontaine est capable, en dépit de son siècle, de comprendre les
dieux
comme les bêtes et de nous les rendre présents. C
entre eux ; il sait quelles bêtes peuvent exprimer les hommes, quels
dieux
peuvent convenir aux bêtes, quel ton général doit
Par où le saisir, comment le comprendre ? Quel filet jeter sur ce
dieu
fugace qui tantôt se joue à la claire surface des
uge ; autant de berceaux que de cuves. On se dispute, on s’arrache le
dieu
indécis ; chacun en prend un membre et croit l’av
incelles, les prières de l’homme et sa propre essence que boiront les
dieux
. Bacchus, dans sa gloire mythologique et mystique
mme une sève généreuse ; il nourrit la force des héros et la joie des
dieux
. — Un de ces hymnes nous montre Indra, le Roi sol
Orné par le sacrifice, je viens prendre l’holocauste que je porte aux
dieux
. Je suis enivré de Soma. On perd longtemps Bacch
doute sur le raisin le culte qu’ils avaient voué au Soma. L’entrée du
dieu
nouveau dans l’Hellade fut celle d’un, bon Génie
rmait le cortège. — En même temps, Athènes célébrait, en l’honneur du
dieu
, des cérémonies magnifiques. Bacchus, s’il s’en a
chalumeau. Mais bientôt une attraction mystérieuse précipite vers ce
dieu
rustique toutes les puissances instinctives du my
’il renouvelle. Le vin nouveau fait éclater les vieux vases. Ce petit
dieu
de maraîchers et de vignerons va troubler le mond
érir. II. — La légende Thébaine de Bacchus. — Cortège et orgies du
dieu
. C’est à Thèbes que se forme la grande légende
qu’il met en action. Sémélé, c’est la terre végétale fécondée par le
dieu
de l’air d’où s’écoulent les pluies du printemps,
nce. On y voit les analogies et les harmonies naturelles composer les
dieux
, comme on voit les abeilles creuser leurs cellule
s et Naïdes, Mimallones et Clodones : toutes enflammées de l’amour du
dieu
, gonflées de son souffle et de son esprit. Apollo
plus tard, sont marquées d’une férocité singulière. Il fut le dernier
dieu
, en Grèce, à exiger des victimes humaines pour le
fantasmagories sont familières à Bacchus. Il est, par excellence, un
dieu
thaumaturge, la magie est un de ses éléments. « L
par l’Hymne Homérique, et tant d’autres poètes à la suite, — Le jeune
dieu
, aux cheveux d’azur, un manteau de pourpre à l’ép
riait « de ses longs yeux bleus ». Le vieux pilote, qui se connaît en
dieux
, les ayant tant de fois rencontrés sur la vaste m
enfin quels sont ses amis, et ses trésors, et ses parents, puisqu’un
dieu
nous l’a envoyé. » — Cependant Bacchus, qui souri
ux un plus beau mirage. Par une exception assez rare, la vengeance du
dieu
est cette fois indulgente et douce : des marinier
mère, Bacchus, comme le fils d’AIcmène, tient du héros autant que du
dieu
. Son étonnante fortune vînt, en partie, de cette
sation hellénique domptant et absorbant les barbares, les lois et les
dieux
portés comme des lumières, par la force d’un bras
uples conquis, il répand le vin sur le sang versé. De bonne heure, le
dieu
part pour ses grandes guerres ; il subjugue, en c
le pied écraserait l’Hydre, dont la trompe broierait la Chimère, des
dieux
à six têtes et à douze bras, des ascètes qui peuv
mme avec leur serpent familier. Bacchus, qui connaît la puissance des
dieux
du pays, veut les surpasser en prodiges : assaut
ita ? Quoi qu’il en soit, Bacchus, dans l’Inde, prend vite l’air d’un
dieu
du pays. Alcibiade, réfugié en Perse, ne devint p
la grande communion humaine ; il lui donne des lois et lui révèle des
dieux
plus cléments. Il y sème des colonies et y dresse
les soldats d’Alexandre retrouveront plus tard. Les pagodes fêtent le
dieu
conquérant, le tamtam sonne ses victoires. Brahma
chus nommé Orotal, et ils prétendaient se couper les cheveux comme le
dieu
lui-même, c’est-à-dire en rond et en se rasant le
ius, un des surnoms de Bacchus. — Leur grand prêtre porte la tiare du
dieu
, il est vêtu de sa tunique de peau de cerf brodée
e, sur les convives sacrilèges, une fanfare de malédiction. Un de ces
dieux
étrangers faillit détrôner le dieu autochtone. En
fanfare de malédiction. Un de ces dieux étrangers faillit détrôner le
dieu
autochtone. Entre le Bacchus purement agraire des
autochtone. Entre le Bacchus purement agraire des premiers âges et le
dieu
de Thèbes, le Bacchus Lydien remplit l’interrègne
mpire occulte aussi vaste que son royaume extérieur. En sa qualité de
dieu
fécondant, Dionysos s’unit à Déméter et à Perséph
son père, qui lui permet de manier sa foudre, excite la jalousie des
dieux
. Les Titans, masqués de plâtre, pénètrent dans la
rte à Zeus, qui en tire un nouveau Bacchus. Celui-ci devient alors un
dieu
pathétique, lié aux veuvages et aux renaissances
se sur le Parnasse réveillaient, à grands cris, Bacchus Lichnités, le
dieu
nouveau-né, porté et bercé sur le van sacré. Ains
escend au monde souterrain, et s’y transfigure, dans les ténèbres, en
dieu
infernal. Une première fois déjà, il y était desc
hisme substitue une théosophie abstruse et confuse, qui décompose les
dieux
, les amalgame, les dissout, pour les précipiter d
lui, connue par la porte d’ivoire des mauvais songes, que les sombres
dieux
de l’Asie pénètrent en Grèce, qu’ils obscurcissen
tr’ouverte humide de parfums. C’est le jeune garçon printanier, qu’un
dieu
d’été, jaloux et torride, entrant dans le corps d
coulait une pluie de larmes brûlantes. Le simulacre en cire du jeune
dieu
gisait sur un lit couvert de feuillages, presque
s, courroucé, invoqua l’aide d’Artémis, sa haine virginale contre les
dieux
impudiques. La chasseresse relança sur Adonis le
leurs mythes dont Bacchus sera désormais l’agent enthousiaste. Leurs
dieux
mariés à leurs mères engendrent d’autres dieux qu
nt enthousiaste. Leurs dieux mariés à leurs mères engendrent d’autres
dieux
qui ne sont qu’eux-mêmes, reparaissant sous une a
et sanglantes, qui miment la « passion » et les amours incestueux du
dieu
, s’y étalent. L’Éros des haras et des étables, le
hez une race plus dure, qui versait à îlots le sang dans ses jeux, le
dieu
reprit ses instincts féroces, son mauvais génie s
lements sortir du bois sacré, Stimula. — Prodige sans doute, danse de
dieux
nocturnes : les passants hâtaient le pas en balbu
s encore, parce que le soufre vif y était mêlé à la chaux. Symbole du
dieu
pris pour le soleil, qui descend dans les ténèbre
e. Bacchus sortit taré de cette horrible aventure, surveillé comme un
dieu
suspect : on ne le toléra plus qu’au grand jour,
me, poursuit ses évolutions théurgiques. Jamais le vin dont il fut le
dieu
ne subit de manipulations plus forcées, de plus v
eigne indéchiffrable d’une logomachie pédantesque. Bacchus dévore les
dieux
, comme le Moloch punique dévorait les enfants, et
siris égyptien, le Sabasius phrygien, s’engouffrent en lui. Il est le
dieu
Panthée, solaire, terrestre, infernal, d’où tout
s s’acharnant à remplir de leurs spéculations et de leurs systèmes un
dieu
sans fond, à force d’avoir été élargi. — Un roman
les guerriers qu’abattait sa lance : Bacchus hérite des attributs des
dieux
qu’il supplante, mais non de leur force qui n’exi
bohème religieuse, l’exploitèrent misérablement. Ils firent de lui un
dieu
simoniaque et une idole de rapport. Sacrificateur
, au temps même de sa splendeur olympienne, était un diable parmi les
dieux
. Ses orgies où la lubricité s’accouplait à l’exta
pas nécessaire d’avoir été un homme vertueux ; le méchant devenait un
dieu
tout autant que l’homme de bien ; seulement il ga
ans la première31. Les Grecs donnaient volontiers aux morts le nom de
dieux
souterrains. Dans Eschyle, un fils invoque ainsi
Dans Eschyle, un fils invoque ainsi son père mort : « Ô toi qui es un
dieu
sous la terre ». Euripide dit en parlant d’Alcest
divinité bienheureuse32. » Les Romains donnaient aux morts le nom de
dieux
Mânes. « Rendez aux dieux Mânes ce qui leur est d
» Les Romains donnaient aux morts le nom de dieux Mânes. « Rendez aux
dieux
Mânes ce qui leur est dû, dit Cicéron ; ce sont d
sacramentelleDis Manibus, et en grec θεῖς χθονίοις. C’était là que le
dieu
vivait enseveli, Manesque sepulti, dit Virgile34.
rmentait les vivants ; en sorte que si les mânes étaient vraiment des
dieux
, ce n’était qu’autant que les vivants les honorai
on négligeait était un être malfaisant, celui qu’on honorait était un
dieu
tutélaire. Il aimait ceux qui lui apportaient la
ncontrait un tombeau, on s’arrêtait, et l’on disait : « Toi qui es un
dieu
sous la terre, sois-moi propice41 . » On peut ju
prière, ô mon père ; exauce mes vœux en recevant mes libations. » Ces
dieux
puissants ne donnent pas seulement les biens maté
donnait en offrande tout ce qu’on croyait pouvoir être agréable à un
dieu
, des fleurs, des fruits, de l’encens, du vin54. O
ur et la santé qui est si douce55. » Ainsi on voyait dans le foyer un
dieu
bienfaisant qui entretenait la vie de l’homme, un
ns le foyer un dieu bienfaisant qui entretenait la vie de l’homme, un
dieu
riche qui le nourrissait de ses dons, un dieu for
t la vie de l’homme, un dieu riche qui le nourrissait de ses dons, un
dieu
fort qui protégeait la maison et la famille. En p
esurant ses dons au culte qu’on lui rend58. Les Grecs l’appelaient le
dieu
de la richesse, κτήσιος59. Le père l’invoquait po
tel quelques charbons ardents ; car si le feu s’éteignait, c’était un
dieu
qui cessait d’être. À certains moments de la jour
urnée, on posait sur le foyer des herbes sèches et du bois ; alors le
dieu
se manifestait en flamme éclatante63. On lui offr
r et de ranimer ce feu sacré, de nourrir et de développer le corps du
dieu
. C’est pour cela qu’on lui donnait avant toutes c
n brûlant de la Grèce, l’huile, l’encens, la graisse des victimes. Le
dieu
recevait ces offrandes, les dévorait ; satisfait
u cœur de l’homme. Le repas était l’acte religieux par excellence. Le
dieu
y présidait. C’était lui qui avait cuit le pain e
; avant de boire, on répandait la libation de vin. C’était la part du
dieu
. Nul ne doutait qu’il ne fût présent, qu’il ne ma
e des mets offerts ? Ainsi le repas était partagé entre l’homme et le
dieu
: c’était une cérémonie sainte, par laquelle ils
ent. » Les Hindous, comme les Grecs et les Romains, se figuraient les
dieux
avides non seulement d’honneurs et de respect, ma
hma, les autres Zeus, les autres Janus ; chaque groupe s’est fait ses
dieux
. Mais tous ont conservé comme un legs antique la
au foyer qu’on adressait la première invocation69. Toute prière à un
dieu
, quel qu’il fût, devait commencer et finir par un
que nous lisons dans les hymnes du Rig-Véda : « Avant tous les autres
dieux
il faut invoquer Agni. Nous prononcerons son nom
le avant celui de tous les autres immortels. Ô Agni, quel que soit le
dieu
que nous honorions par notre sacrifice, toujours
s des brahmanes, le feu du foyer passait encore avant tous les autres
dieux
; non que Jupiter et Brahma n’eussent acquis une
on se souvenait que le feu du foyer était de beaucoup antérieur à ces
dieux
-là. Il avait pris, depuis nombre de siècles, la p
is, depuis nombre de siècles, la première place dans le culte, et les
dieux
plus nouveaux et plus grands n’avaient pas pu l’e
de la Grèce et de l’Italie prirent l’habitude de se représenter leurs
dieux
comme des personnes et de donner à chacun d’eux u
de plus accessible à l’homme ; il a été son intermédiaire auprès des
dieux
de la nature physique ; il s’est chargé de porter
yance des anciens n’en faisait qu’une religion. Foyer, Démons, Héros,
dieux
Lares, tout cela était confondu75. On voit par de
que l’on ne distinguait pas le foyer des Pénates, ni les Pénates des
dieux
Lares76. Nous lisons dans Servius : « Par foyers
6. Nous lisons dans Servius : « Par foyers les anciens entendaientles
dieux
Lares ; aussi Virgile a-t-il pu mettre indifférem
oyer qu’il lui remet. Dans un autre passage, Énée invoquait ces mêmes
dieux
les appelle à la fois Pénates, Lares et Vesta78.
culte des morts et du foyer, antique religion qui ne prenait pas ses
dieux
dans la nature physique, mais dans l’homme lui-mê
trine religieuse qu’à deux conditions : l’une, qu’elle lui annonce un
dieu
unique ; l’autre, qu’elle s’adresse à tous les ho
ditions. Non seulement elle n’offrait pas à l’adoration des hommes un
dieu
unique ; mais encore ses dieux n’acceptaient pas
offrait pas à l’adoration des hommes un dieu unique ; mais encore ses
dieux
n’acceptaient pas l’adoration de tous les hommes.
ration de tous les hommes. Ils ne se présentaient pas comme étant les
dieux
du genre humain. Ils ne ressemblaient même pas à
humain. Ils ne ressemblaient même pas à Brahma qui était au moins le
dieu
de toute une grande caste, ni à Zeus Panhellénien
était celui de toute une nation. Dans cette religion primitive chaque
dieu
ne pouvait être adoré que par une famille. La rel
nt portés sur le tombeau aux jours fixés, alors l’ancêtre devenait un
dieu
protecteur. Hostile à tous ceux qui ne descendaie
e que l’homme pût adorer son père ou son ancêtre. Faire de l’homme un
dieu
nous semble lecontre-pied de la religion. Il nous
profanes. Les Romains le cachaient au milieu de leur maison. Tous ces
dieux
, Foyer, Lares, Mânes, on les appelait les dieux c
leur maison. Tous ces dieux, Foyer, Lares, Mânes, on les appelait les
dieux
cachés ou les dieux de l’intérieur95. Pour tous l
s dieux, Foyer, Lares, Mânes, on les appelait les dieux cachés ou les
dieux
de l’intérieur95. Pour tous les actes de cette re
résidait pas dans les temples, mais dans la maison ; chacun avait ses
dieux
; chaque dieu ne protégeait qu’une famille et n’é
ns les temples, mais dans la maison ; chacun avait ses dieux ; chaque
dieu
ne protégeait qu’une famille et n’était dieu que
avait ses dieux ; chaque dieu ne protégeait qu’une famille et n’était
dieu
que dans une maison. On ne peut pas raisonnableme
humain ; son berceau a été la famille ; chaque famille s’est fait ses
dieux
. Cette religion ne pouvait se propager que par la
t un lien mystérieux entre l’enfant qui naissait à la vie et tous les
dieux
de la famille. Ces dieux étaient sa famille même,
e l’enfant qui naissait à la vie et tous les dieux de la famille. Ces
dieux
étaient sa famille même, θεοὶ ἐγγενεῖς ; c’était
’aurait divinisé lui-même, il devait être compté à son tour parmi ces
dieux
de la famille. Mais il faut remarquer cette parti
ces offrandes, ils réclament leur protection ; il les appellent leurs
dieux
, et leur demandent de rendre le champ fertile, la
ens. Deux familles vivent à côté l’une de l’autre, mais elles ont des
dieux
différents. Dans l’une d’elle, une jeune fille pr
a protection, le remercie de ses bienfaits. Ce foyer paternel est son
dieu
. Qu’un jeune homme de la famille voisine la deman
utres rites et de prononcer d’autres prières. Il s’agit de quitter le
dieu
de son enfance pour se mettre sous l’empire d’un
t de quitter le dieu de son enfance pour se mettre sous l’empire d’un
dieu
qu’elle ne connaît pas. Qu’elle n’espère pas rest
ne de sa famille. Il n’a rien de plus précieux que cet héritage ; ces
dieux
, ces rites, ces hymnes, qu’il tient de ses pères,
isait le mariage n’était pas celle de Jupiter, de Junon ou des autres
dieux
de l’Olympe. La cérémonie n’avait pas lieu dans u
u dans un temple ; elle était accomplie dans la maison, et c’était le
dieu
domestique qui y présidait. À la vérité, quand la
e dieu domestique qui y présidait. À la vérité, quand la religion des
dieux
du ciel devint prépondérante, on ne put s’empêche
abitude de se rendre préalablement dans des temples et d’offrir à ces
dieux
des sacrifices, que l’on appelait les préludes du
par l’effet de sa volonté, et qu’il faut que le maître du lieu et du
dieu
l’y introduise par un acte de sa puissance ? Quoi
deux époux en communion religieuse ensemble, et en communion avec les
dieux
domestiques117. Le mariage romain ressemblait bea
stconduite alors devant le foyer, là où sont les Pénates, où tous les
dieux
domestiques et les images des ancêtres sont group
. Dès lors ils sont associés dans le même culte. La femme a les mêmes
dieux
, les mêmes rites, les mêmesprières, les mêmes fêt
mme est entrée en partage de la religion du mari, cette femme que les
dieux
eux-mêmes, comme dit Platon, ont introduite dans
sorte de malédiction par laquelle la femme renonçait au culte et aux
dieux
du mari. Dès lors, le lien religieux était rompu.
sont pas encore altérées. Chacune d’elles possède une religion et des
dieux
, précieux dépôt sur lequel elle doit veiller. Le
ins, et faisait un sacrifice à son foyer. L’enfant était présenté aux
dieux
domestiques ; une femme le portait dans ses bras
Par là le nouveau venu était admis au foyer et associé à la religion.
Dieux
, objets sacrés, rites, prières, tout lui devenait
nt agnation. Platon dit que la parenté est la communauté des mêmes
dieux
domestiques160. Deux frères, dit encore Plutarque
es qui ont le devoir de faire les mêmes sacrifices, d’avoir les mêmes
dieux
paternels, de partager le même tombeau161. Quand
. Deux hommes pouvaient se dire parents, lorsqu’ils avaient les mêmes
dieux
, le même foyer, le même repas funèbre. Or nous av
la religion même. Chaque famille avait son foyer et ses ancêtres. Ces
dieux
ne pouvaient être adorés que par elle, ne protége
le, ne protégeaient qu’elle ; ils étaient sa propriété. Or, entre ces
dieux
et le sol, les hommes des anciens âges voyaient u
é sur le sol ; une fois posé, on ne doit plus le changer de place. Le
dieu
de la famille veut avoir une demeure fixe ; matér
a pensée et l’espérance qu’il restera toujours à cette même place. Le
dieu
s’installe là, non pas pour un jour, non pas même
mariage même entre deux familles n’établit pas d’alliance entre leurs
dieux
. Le foyer doit être isolé, c’est-à-dire séparé ne
accomplissent, ni même qu’il ait vue sur lui : aussi appelle-t-on ces
dieux
les dieux cachés, μύχιοι ou les dieux intérieurs,
ent, ni même qu’il ait vue sur lui : aussi appelle-t-on ces dieux les
dieux
cachés, μύχιοι ou les dieux intérieurs, Penates.
ur lui : aussi appelle-t-on ces dieux les dieux cachés, μύχιοι ou les
dieux
intérieurs, Penates. Pour que cette règle religie
ette enceinte est réputée sacrée168. Il y a impiété à la franchir. Le
dieu
veille sur elle et la tient sous sa garde : aussi
dieu veille sur elle et la tient sous sa garde : aussidonne-t-on à ce
dieu
l’épithète de ὲρκεῖος169. Cette enceinte tracée p
peut pas être commun à deux maisons ; car alors l’enceinte sacrée des
dieux
domestiques aurait disparu. À Rome, la loi fixe à
i doit toujours séparer deux maisons, et cet espace est consacré au «
dieu
de l’enceinte170 ». Il est résulté de ces vieille
tait générale en France au douzième siècle. Chaque famille, ayant ses
dieux
et son culte, a dû avoir aussi sa place particuli
re son droit. La maison est consacrée par la présence perpétuelle des
dieux
; elle est le temple qui les garde. « Qu’y a-t-il
lège. Le domicile était inviolable. Suivant une tradition romaine, le
dieu
domestique repoussait le voleur etécartait l’enne
e de propriété privée est manifeste en tout cela ! Les morts sont des
dieux
qui appartiennent en propre à une famille et qu’e
a fondé ce droit, peut-être parce qu’elle n’existait pas encore. Les
dieux
qui conférèrent à chaque famille son droit sur la
ui conférèrent à chaque famille son droit sur la terre, ce furent les
dieux
domestiques, le foyer et les mânes. La première r
Par cette cérémonie il croyait avoir éveillé la bienveillance de ses
dieux
à l’égard de son champ et de sa maison ; il avait
famille. Plus tard, la poésie aidant, le Terme fut considéré comme un
dieu
distinct et personnel. L’usage des Termes ou born
e mont Capitolin pour y avoir un temple, n’avait pas pu déposséder le
dieu
Terme. Cette vieille tradition montre combien la
sait pas on approcher de trop près : « car alors, comme dit Ovide, le
dieu
, qui se sentait heurté par le soc ou le hoyau, cr
il fallait renverser ou déplacer une borne : or, cette borne était un
dieu
. Le sacrilège était horrible et le châtiment sévè
Terme du soc de sa charrue, que l’homme et ses bœufs soient voués aux
dieux
infernaux190 » ; cela signifiait que l’homme et l
i : « Celui qui aura touché ou déplacé la borne sera condamné par les
dieux
; sa maison disparaîtra, sa race s’éteindra ; sa
actuellement vivant qui a établi son droit sur cette terre : c’est le
dieu
domestique. L’individu ne l’a qu’en dépôt ; elle
mort, réclame la faculté de faire un testament et qu’il s’écrie : « Ô
dieux
! n’est-il pas bien dur que je ne puisse disposer
t au-dessus du père lui-même : c’est la religion domestique, c’est ce
dieu
que les Grecs appellent le foyer-maître, ἑστία δέ
ule de prière qui doit attirer sur lui et les siens la protection des
dieux
. La famille et le culte se perpétuent par lui ; i
estique ; il peut presque dire comme l’Hindou : C’est moi qui suis le
dieu
. Quand la mort viendra, il sera un être divin que
inum Deorumque, ils ne voulaient pas dire que Jupiter fût le père des
dieux
et des hommes ; car ils ne l’ont jamais considéré
t un autre sens. Dans la langue religieuse on l’appliquait à tous les
dieux
; dans la langue du droit, à tout homme qui ne dé
er ; il ne peut pas approcher du tombeau de ta famille, il a d’autres
dieux
que toi et il ne peut pas s’unir à toi par une pr
x que toi et il ne peut pas s’unir à toi par une prière commune ; tes
dieux
repoussent son adoration et le regardent comme le
le ait eu son commencement et ses progrès comme l’idée religieuse. Le
dieu
des premières générations, dans cette race, était
intérieur des maisons. » — « Les Pénates, disent-ils encore, sont les
dieux
qui nous font vivre ; ils nourrissent notre corps
ice permis, plus de libation, plus de prière, plus de repas sacré. Le
dieu
est si sévère qu’il n’admet aucune excuse ; il ne
ue l’homme puisse reprendre son culte et rentrer en possession de son
dieu
, il faut au moins qu’il se purifie par une cérémo
et le fils, de son côté, est convaincu que son père mort deviendra un
dieu
et qu’il aura à l’invoquer. On peut deviner tout
udes et des souvenirs. Car pour nous la religion n’est pas là ; notre
dieu
est le Dieu de l’univers et nous le trouvons part
xauçait leurs vœux. Hors de sa demeure, l’homme ne se sentait plus de
dieu
; le dieu du voisin était un dieu hostile. L’homm
urs vœux. Hors de sa demeure, l’homme ne se sentait plus de dieu ; le
dieu
du voisin était un dieu hostile. L’homme aimait a
eure, l’homme ne se sentait plus de dieu ; le dieu du voisin était un
dieu
hostile. L’homme aimait alors sa maison comme il
étrangères au développement moral de cette partie de l’humanité. Ces
dieux
prescrivaient la pureté et défendaient de verser
est pas née de cette croyance, a du moins été fortifiée par elle. Ces
dieux
appartenaient en commun à tous les membres d’une
embres ont appris à s’aimer et à se respecter les uns les autres. Ces
dieux
vivaient dans l’intérieur de chaque maison : l’ho
u la religion de lagens Claudia à s’éteindre par ta faute290 ? » Les
dieux
de lagens, Dii gentiles, ne protégeaient qu’elle
part de la victime ou même s’il assistait seulement au sacrifice, les
dieux
de lagens en étaient offensés et tous les membres
un culte, comme la famille a le sien. Or, si l’on cherche quel est le
dieu
que chacune adore, on remarque que c’est toujours
a été enseveli dans le tombeau, soit honoré perpétuellement comme un
dieu
, et que ses descendants réunis chaqueannée près d
ancêtre connu, devait durer aussi longtemps que la famille et que ses
dieux
. — Il en était de même en Grèce ; Romains et Hell
le. Ce que nous avons vu de la famille, sa religion domestique les
dieux
qu’elle s’était faits, les lois qu’elle s’était d
’existait pas encore. Que l’on regarde cette religion domestique, ces
dieux
qui n’appartenaient qu’à une famille et n’exerçai
it alors étroite en proportion. Le temps où l’homme ne croyait qu’aux
dieux
domestiques est aussi le temps où il n’existait q
ire que de vivre en société civile et d’avoir dans chaque famille des
dieux
particuliers ? Mais il est clair que cette contra
urs lois aux générations suivantes. Chaque famille a sa religion, ses
dieux
, son sacerdoce. L’isolement religieux est sa loi
t de terre qui lui est attachée inséparablement par sa religion : ses
dieux
Termes en gardent l’enceinte, et ses mânes veille
partageait-il les fêtes308. Le foyer le protégeait ; la religion des
dieux
Lares lui appartenait aussi bien qu’à son maître3
nté, qui consiste, suivant l’expression de Platon, à adorer les mêmes
dieux
domestiques. La clientèle est un lien sacré que l
ant chacun son domaine, chacun son gouvernement intérieur, chacun ses
dieux
. Livre III. La cité. Chapitre premier.
e l’idée qu’on s’était faite de la divinité. Chaque famille avait ses
dieux
, et l’homme ne concevait et n’adorait que des div
ités domestiques. Mais il ne devait pas se contenter longtemps de ces
dieux
si fort au-dessous de ce que son intelligence peu
8. Il n’y avait pas de curie, de phratrie, qui n’eût son autel et son
dieu
protecteur. L’acte religieux y était de même natu
sacrées, dit un historien de cette époque, le repas dressé devant le
dieu
; les tables étaient de bois, suivant l’usage des
es décrets325. En elle, aussi bien que dans la famille, il y avait un
dieu
, un culte, un sacerdoce, une justice, un gouverne
ans chaque tribu il y eut un autel et une divinité protectrice326. Le
dieu
de la tribu était ordinairement de même nature qu
lle329. Chapitre II. Nouvelles croya nces religieuses. 1° Les
dieux
de la nature physique. Avant de passer de la f
et du Capitole romain. De ces deux religions, la première prenait ses
dieux
dans l’âme humaine ; la seconde prit les siens da
re, il avoua sa dépendance ; il les pria et les adora ; il en fit des
dieux
. Ainsi, dans cette race, l’idée religieuse se pré
des cérémonies et des pratiques absolument différentes. Le culte des
dieux
de l’Olympe et celui des héros et des mânes n’eur
de leur force naturelle. Chacune se la fit à sa façon. Entre tous ces
dieux
, issus d’esprits divers, il y eut des ressemblanc
ne très grande variété, parce que chaque esprit était l’auteur de ses
dieux
. Il résulta de là que cette religion fut longtemp
Il résulta de là que cette religion fut longtemps confuse et que ses
dieux
furent innombrables. Pourtant les éléments que l’
este, telles étaient les principales puissances dont on pût faire des
dieux
. Mais de chacun de ces éléments des milliers de d
n pût faire des dieux. Mais de chacun de ces éléments des milliers de
dieux
naquirent. C’est que le même agent physique, aper
s divers à l’astre brillant ne reconnurent pas qu’ils avaient le même
dieu
. En fait, chaque homme n’adorait qu’un nombretrès
que homme n’adorait qu’un nombretrèsrestreint de divinités ; mais les
dieux
de l’un ne semblaient pas être ceux de l’autre. L
se ressembler ; beaucoup d’hommes avaient pu donner séparément à leur
dieu
le nom d’Apollon ou celui d’Hercule, car ces mots
fférents groupes d’hommes ne pouvaient pas croire qu’il n’y eût qu’un
dieu
. On comptait des milliers de Jupiters différents
aque esprit et étant en quelque sorte sa propriété, il arriva que ces
dieux
furent longtemps indépendants les uns des autres,
’une époque où les hommes vivaient encore dans l’état de famille, ces
dieux
nouveaux eurent d’abord, comme les démons, les hé
e caractère de divinités domestiques. Chaque famille s’était fait ses
dieux
, et chacune les gardait pour soi, comme des prote
ure qu’une famille avait, en personnifiant un agent physique, créé un
dieu
, elle l’associait à son foyer, le comptait parmi
contre souvent chez les anciens des expressions comme celles-ci : les
dieux
qui siègent près de mon foyer, le Jupiter de mon
x entre lesquels l’unité ne put jamais s’établir. De là ces luttes de
dieux
dont le polythéisme est plein et qui représentent
lles, de cantons ou de villes. De là enfin cette foule innombrable de
dieux
et de déesses, dont nous ne connaissons assurémen
un culte ont été détruites. Il fallut beaucoup de temps avant que ces
dieux
sortissent du sein des familles qui les avaient c
e des Potitii. Mais, quand une famille consentit à partager ainsi son
dieu
, elle se réserva du moins le sacerdoce. On peut r
le sacerdoce. On peut remarquer que la dignité du prêtre, pour chaque
dieu
, fut longtemps héréditaire et ne put pas sortir d
s sortir d’une certaine famille335. C’est le vestige d’un temps où le
dieu
lui-même était la propriété de cette famille, ne
ion humaine. En effet les ancêtres, les héros, les mânes, étaient des
dieux
qui, par leur essence même, ne pouvaient être ado
nchissables lignes de démarcation entre les familles. La religion des
dieux
de la nature était un cadre plus large. Aucune lo
ces cultes se propageât ; il n’était pas dans la nature intime de ces
dieux
de n’être adorés que par une famille et de repous
it pas à enseigner à l’homme les devoirs de famille. Jupiter était le
dieu
de l’hospitalité ; c’est de sa part que venaient
ndigents », ceux qu’il fallait traiter « comme des frères ». Tous ces
dieux
prenaient souvent la forme humaine et se montraie
itée dans les familles, sous la protection du foyer domestique. Là le
dieu
nouveau avait obtenu une petite place, une étroit
peu du respect que les hommes avaient pour le foyer se portât vers le
dieu
. Peu à peu le dieu, prenant plus d’autorité sur l
les hommes avaient pour le foyer se portât vers le dieu. Peu à peu le
dieu
, prenant plus d’autorité sur l’âme, renonça à cet
mbellit, devint un temple. Le fo yer resta à l’entrée de la maison du
dieu
, mais il parut bien petit à côté d’elle. Lui qui
ord le principal, il ne fut plus que l’accessoire. Il cessa d’être le
dieu
et descendit au rang d’autel du dieu, d’instrumen
l’accessoire. Il cessa d’être le dieu et descendit au rang d’autel du
dieu
, d’instrument pour le sacrifice. Il fut chargé de
éidon et Athéné. Tout à côté, sur la petite colline de l’Aréopage, le
dieu
protecteur était Ares ; à Marathon, c’était un He
i de tous les autres cantons343. Chaque famille, comme elle avait son
dieu
et son autel, avait aussi son chef. Quand Pausani
les onze autres étaient pleinement indépendantes ; chacune avait son
dieu
protecteur, son autel, son feu sacré, son chef347
ion, mais nous ne le savons pas. Elle est humaine, et nous la croyons
dieu
. Elle est l’effet de notre puissance et elle est
uru. À l’origine, la famille vit isolée et l’homme ne connaît que des
dieux
domestiques, θεοἰ πατρὤοι, dii gentiles. Au-dessu
, dii gentiles. Au-dessus de la famille se forme la phratrie avec son
dieu
, θεὸς φράτριος, Juno curialis. Vient ensuite la t
son dieu, θεὸς φράτριος, Juno curialis. Vient ensuite la tribu, et le
dieu
de la tribu, θεὸς φὐλιος. On arrive enfin à la ci
la tribu, θεὸς φὐλιος. On arrive enfin à la cité, et l’on conçoit un
dieu
dont la providence embrasse cette cité entière, θ
traditions des Hindous, des Grecs, des Étrusques, racontaient que les
dieux
avaient révélé aux hommes les lois sociales. Sous
e légendaire il y a une vérité. Les lois sociales ont été l’œuvre des
dieux
; mais ces dieux si puissants et si bienfaisants
a une vérité. Les lois sociales ont été l’œuvre des dieux ; mais ces
dieux
si puissants et si bienfaisants n’étaient pas aut
e la destinée du peuple dépend, est toujours laissé à la décision des
dieux
. Si Romulus eût été Grec, il aurait consulté l’or
voisin des Étrusques, initié à la science augurale355, il demande aux
dieux
de lui révéler leur volonté par le vol des oiseau
nde aux dieux de lui révéler leur volonté par le vol des oiseaux. Les
dieux
lui désignent le Palatin. Le jour de la fondation
tait-il sur la scène un prêtre qui allumait un foyer en invoquant les
dieux
, un poète qui chantait des hymnes, et un devin qu
son ancienne patrie. Des apparitions miraculeuses attestèrent que les
dieux
nationaux des Messéniens, qui les avaient trahis
lphes, car la Pythie était alors du parti de Sparte. Par bonheur, les
dieux
avaient d’autres moyens de révéler leur volonté ;
e révéler leur volonté ; un prêtre messénien eut un songe où l’un des
dieux
de sa nation lui apparut et lui dit qu’il allait
âtir la ville. Un songe vint fort à propos à un autre Messénien : les
dieux
lui ordonnaient de se transporter sur le mont Ith
. Les prêtres offrirent d’abord un sacrifice ; on invoqua les anciens
dieux
de la Messénie, les Dioscures, le Jupiter de l’It
velle en commun avec les citoyens. C’était là l’important ; fixer les
dieux
avec eux était ce que ces hommes avaient le plus
’Épaminondas appelaient à eux leurs héros, leurs ancêtres divins, les
dieux
du pays. Ils croyaient, par des formules et par d
à poser leur propre foyer et à fixer dans leur nouvelle demeure leurs
dieux
nationaux. C’est pour cela qu’on lit dans Thucydi
autour d’un autel, elle était le domicile religieux qui recevait les
dieux
et les hommes de la cité. Tite-Live disait de Rom
mprégnée de religion et qui ne soit occupée par quelque divinité… Les
dieux
l’habitent. » Ce que Tite-Live disait de Rome, to
t été fondée suivant les rites, elle avait reçu dans son enceinte des
dieux
protecteurs qui s’étaient comme implantés dans so
un sanctuaire ; toute ville pouvait être appelée sainte374. Comme les
dieux
étaient pour toujours attachés à la ville, le peu
à la ville, le peuple ne devait pas non plus quitter l’endroit où ses
dieux
étaient fixés. Il y avait à cet égard un engageme
à cet égard un engagement réciproque, une sorte de contrat entre les
dieux
et les hommes. Les tribuns de la plèbe disaient u
mille leur répondit : « Notre ville a été fondée religieusement ; les
dieux
mêmes en ont marqué la place et s’y sont établis
os pères. Toute ruinée qu’elle est, elle est encore la demeure de nos
dieux
nationaux. » Les Romains restèrent à Rome. Quelqu
e de sacré et de divin s’attachait naturellement à ces villes que les
dieux
avaient élevées375 et qu’ils continuaient à rempl
u sacré ; c’était lui qui, par ses prières et ses rites, appelait les
dieux
et les fixait pour toujours dans la ville nouvell
eu du foyer qu’il avait allumé. On lui vouait un culte, on le croyait
dieu
et la ville l’adorait comme sa Providence. Des sa
ité romaine. C’est l’arrivée d’Enée, ou plutôt c’est le transport des
dieux
de Troie en Italie qui est le sujet de l’Enéide.
homme qui traversa les mers pour aller fonder une ville et porter ses
dieux
dans le Latium, dum conderet urbem Inferretque D
mpersonnalité, qui fasse de lui, non un homme, mais un instrument des
Dieux
. Pourquoi chercher en lui des passions ? il n’a p
onnage sacré, un grand prêtre, que le peuple « vénérait à l’égal d’un
dieu
», et que Jupiter préférait à Hector. Dans Virgil
préférait à Hector. Dans Virgile il est le gardien et le sauveur des
dieux
troyens. Pendant la nuit qui a consommé la ruine
ector lui est apparu en songe, « Troie, lui a-t-il dit, te confie ses
dieux
; cherche une nouvelle ville. » Et en même temps
tout entier ; car c’est par lui qu’Énée est devenu le dépositaire des
dieux
de la cité et que sa mission sainte lui a été rév
as la cité troyenne ; grâce à Enée, le foyer n’est pas éteint, et les
dieux
ont encore un culte. La cité et les dieux fuient
er n’est pas éteint, et les dieux ont encore un culte. La cité et les
dieux
fuient avec Enée ; ils parcourent les mers et che
jae… Énée cherche une demeure fixe, si petite qu’elle soit, pour ses
dieux
paternels : Dis sedem exiguam patriis. Mais le
sera liée pour toujours, ne dépend pas des hommes : il appartient aux
dieux
. Énée consulte les devins et interroge les oracle
u repos, entre lui et son amour, vient toujours se placer l’arrêt des
dieux
, la parole révélée, fata. Il ne faut pas s’y trom
pas s’y tromper : le vrai héros du poème n’est pas Énée : ce sont les
dieux
de Troie, ces mêmes dieux qui doivent être un jou
héros du poème n’est pas Énée : ce sont les dieux de Troie, ces mêmes
dieux
qui doivent être un jour ceux de Rome. Le sujet d
t être un jour ceux de Rome. Le sujet de l’Énéide, c’est la lutte des
dieux
romains contre une divinité hostile. Des obstacle
ille, leurs institutions, leurs croyances, leur empire : car sans ces
dieux
la cité romaine n’existerait pas380. Chapitre
ns ces dieux la cité romaine n’existerait pas380. Chapitre VI. Les
dieux
de la cité. Il ne faut pas perdre de vue que,
mille, de même la cité était la réunion de ceux qui avaient les mêmes
dieux
protecteurs et qui accomplissaient l’acte religie
oir de chasteté, la ville, qui se croyait alors menacée de perdre ses
dieux
, se vengeait sur la Vestale en l’enterrant toute
rd de l’étranger souillait l’acte religieux387. Chaque cité avait des
dieux
qui n’appartenaient qu’à elle. Ces dieux étaiento
ux387. Chaque cité avait des dieux qui n’appartenaient qu’à elle. Ces
dieux
étaientordinairement de même nature que ceux de l
lui avait donné une victoire ou avait amélioré ses lois, devenait un
dieu
pour cette cité391. Il n’était même pas nécessair
z eux pendant l’expédition de Xerxès393. Hippolyte était vénéré comme
dieu
à Trézène394. Pyrrhus, fils d’Achille, était un d
ait vénéré comme dieu à Trézène394. Pyrrhus, fils d’Achille, était un
dieu
à Delphes, uniquement parce qu’il y était mort et
Athènes, se disputent le corps d’un homme qui va mourir et devenir un
dieu
; Œdipe, d’après la légende, se prononce pour Ath
un jour à l’oracle de Delphes comment leur ville serait heureuse ; le
dieu
répondit qu’elle le serait, s’ils avaient soin de
ujours avec le plus grand nombre ; ils comprirent que par ces mots le
dieu
désignait les morts, qui sont en effet plus nombr
leur élever un temple dans la ville, pour augmenter le nombre de ses
dieux
protecteurs. Outre ces héros et ces génies, les h
ux protecteurs. Outre ces héros et ces génies, les hommes avaient des
dieux
d’une autre espèce, comme Jupiter, Junon, Minerve
ère de divinités domestiques ou locales. On ne conçut pas d’abord ces
dieux
comme veillant sur le genre humain tout entier ;
e et en Italie une foule de divinitéspoliades. Chaque ville avait ses
dieux
qui l’habitaient404. Les noms de beaucoup de ces
nités sont oubliés ; c’est par hasard qu’on a conservé le souvenir du
dieu
Satrapès, qui appartenait à la ville d’Élis, de l
dieu le même nom, gardons-nous de conclure qu’elles adoraient le même
dieu
; il y avait une Athéné àAthènes et il y en avait
deux armées ? Non certes ; car les anciens n’attribuaient pas à leurs
dieux
le don d’ubiquité407. Les villes d’Argos et de Sa
que qui exerce son action sur l’univers. Chacun de leurs innombrables
dieux
avait son petit domaine : à l’un une famille, à l
ellement, et chaque homme ou chaque groupe d’hommes a voulu avoir ses
dieux
. Aujourd’hui encore, chez les descendants de ces
rites. Si l’on passait d’une ville à une autre, on trouvait d’autres
dieux
, d’autres dogmes, d’autres cérémonies. Les ancien
spéciale à chaque cité411. En général l’homme ne connaissait que les
dieux
de sa ville, n’honorait et ne respectait qu’eux.
édie d’Eschyle, un étranger dit aux Argennes : « Je ne crains pas les
dieux
de votre pays, et je ne leur dois rien412. » Cha
t je ne leur dois rien412. » Chaque ville attendait son salut de ses
dieux
. On les invoquait dans le danger, on leur disait
lut de ses dieux. On les invoquait dans le danger, on leur disait : «
Dieux
de cette ville, ne faites pas qu’elle soit détrui
s’assurer leur protection que les hommes leur vouaient un culte. Ces
dieux
étaient avides d’offrandes : on les leur prodigua
e dans l’humanité. Aux âges anciens, le culte consistait à nourrir le
dieu
, à lui donner tout ce qui flattait ses sens, vian
es bienfaits et des services. Ainsi, dans l’Iliade, Chrysès dit à son
dieu
: « Depuis longtemps, j’ai brûlé pour toi des tau
ses, « si elle sauve Ilion414. » Il y a toujours un contrat entre ces
dieux
et ces hommes ; la piété de ceux-ci n’est pas gra
e ; nos intérêts sont communs ; si la ville prospère, elle honore ses
dieux
. Montrez que vous aimez notre ville ; pensez au c
divinités poliades ni même d’entrer dans leur temple417. Pour que ses
dieux
ne veillassent que sur elle, il était nécessaire
jamais, de la rendre riche et puissante. Ordinairement, en effet, ces
dieux
se donnaient beaucoup de peine pour leur ville ;
our que sa Carthage obtienne un jour l’empire du monde. Chacun de ces
dieux
, comme la Junon de Virgile, avait à cœur la grand
, comme la Junon de Virgile, avait à cœur la grandeur de sa cité. Ces
dieux
avaient mêmes intérêts que les hommes leurs conci
s Euripide un personnage qui dit, à l’approche d’une bataille : « Les
dieux
qui combattent avec nous ne sont pas moins forts
t dans toutes leurs expéditions les Tyndarides419. Dans la mêlée, les
dieux
et les citoyens se soutenaient réciproquement, et
ait leur devoir. Si au contraire on était vaincu, on s’en prenait aux
dieux
de la défaite ; on leur reprochait d’avoir mal re
ntre leurs temples420. Si une ville était vaincue, on croyait que ses
dieux
étaient vaincus avec elle421. Si une ville était
ses dieux étaient vaincus avec elle421. Si une ville était prise, ses
dieux
eux-mêmes étaient captifs. Il est vrai quesur ce
ient persuadés qu’une ville ne pouvait jamais être prise tant que ses
dieux
y résidaient ; si elle succombait, c’est qu’ils l
nnée. Lorsque Énée voit lesGrecs maîtres de Troie, il s’écrie que les
dieux
de la ville sont partis, désertant leurs temples
me la même croyance lorsque, à l’approche de l’ennemi, il conjure les
dieux
de ne pas quitter la ville423. En vertu de cette
cette opinion il fallait, pour prendre une ville, en faire sortir les
dieux
. Les Romains employaient pour cela une certaine f
ue, si on les prononçait exactement et sans y changer un seul mot, le
dieu
ne pouvait pas résister à la demande des hommes.
seul mot, le dieu ne pouvait pas résister à la demande des hommes. Le
dieu
, ainsi appelé passait donc à l’ennemi, et la vill
iégeait une ville, on ne manquait pas d’adresser une invocation à ses
dieux
pour qu’ils permissent qu’elle fût prise426. Souv
fût prise426. Souvent, au lieu d’employer une formule pour attirer le
dieu
, les Grecs préféraient enlever adroitement sa sta
e, si ce culte était continué sans interruption durant trente ans, le
dieu
n’appartiendrait plus aux Eginètes, mais aux Athé
s aux Eginètes, mais aux Athéniens. Il leur semblait, en effet, qu’un
dieu
ne pouvait pas accepter pendant si longtemps de g
leur côté, les retenaient de leur mieux. Quelquefois on attachait le
dieu
avec des chaînes pour l’empêcher de déserter. D’a
opposait à la formule par laquelle l’ennemi essayait de débaucher le
dieu
une autre formule qui avait la vertu de le reteni
ils tenaient secret le nom du principal et du plus puissant de leurs
dieux
protecteurs ; ils pensaient que, les ennemis ne p
ecteurs ; ils pensaient que, les ennemis ne pouvant jamais appeler ce
dieu
par son nom, il ne passerait jamais de leur côté
0. On voit par là quelle singulière idée les anciens se faisaient des
dieux
. Ils furent très longtemps sans concevoir la Divi
nale. Une ville était comme une petite Église complète, qui avait ses
dieux
, ses dogmes et son culte. Ces croyances nous semb
sont assis, et chaque groupe a immolé neuf taureaux en l’honneur des
dieux
. Ce repas, que l’on appelle le repas des dieux, c
reaux en l’honneur des dieux. Ce repas, que l’on appelle le repas des
dieux
, commence et finit par des libations et des prièr
en son nom, dans l’enceinte du prytanée, en présence du foyer et des
dieux
protecteurs. Les Grecs étaient convaincus que, si
us on est paré de fleurs, disait-on, et plus on est sûr de plaire aux
dieux
; mais, si tu sacrifies sans avoir une couronne,
une impiété grave dont la cité entière eût été responsable envers ses
dieux
. La religion allait jusqu’à fixer la nature des v
eurs ; tous, assis à la même table, chantent un hymne à la louange du
dieu
de la cité447. Cet usage se perpétua à Rome. Il y
e sur le même autel ; au milieu d’eux les aïeux sont présents, et les
dieux
protecteurs partagent le repas. De là vient l’int
abitude, par la communion sainte pieusement accomplie en présence des
dieux
de la cité. 2° Les fêtes et le calendrier.
e tout temps et dans toutes les sociétés, l’homme a voulu honorer ses
dieux
par des fêtes ; il a établi qu’il y aurait des jo
es. Dans le nombre de journées qu’il a à vivre, il a fait la part des
dieux
. Chaque ville avait été fondée avec des rites qui
sée des anciens, avaient eu pour effet de fixer dans son enceinte les
dieux
nationaux. Il fallait que la vertu de ces rites f
la vigne ; car elle disait aux hommes : Il y aura impiétéà offrir aux
dieux
une libation avec le vin d’une vigne non taillée4
religion n’était pas la même entre elles, et que les fêtes, comme les
dieux
, différaient. L’année n’avait pas la même durée d
r de n’être pas sous le coup de la colère ou de la rancune de quelque
dieu
. Il fallait donc, pour rassurer le cœur de l’homm
sul, le roi) commençait par s’assurer, à l’aide des auspices, que les
dieux
agréeraient la cérémonie. Puis il convoquait le p
e négligence dans le culte réparée, et la cité était en paix avec ses
dieux
. Pour un acte de cette nature et d’une telle impo
ime immolée, ne pouvait plus être un membre de la cité. Vis-à-vis des
dieux
, qui avaient été présents à la cérémonie, il n’ét
si, la place que chacun avait occupée dans l’acte religieux et où les
dieux
l’avaient vu était celle qu’il gardait dans la ci
un seul acte de la vie publique dans lequel on ne fît intervenir les
dieux
. Comme on était sous l’empire de cette idée qu’il
ésastre un certain jour : c’était, sans nul doute, que ce jour-là les
dieux
avaient été ou absents ou irrités ; sans doute en
nt d’entrer en séance, il fallait que les augures assurassent que les
dieux
étaient propices. L’assemblée commençait par une
ongtemps l’usage voulut qu’il commençât son discours par invoquer les
dieux
. Le lieude réunion du sénat de Rome était toujour
n fécial, la tête couverte d’un voile de laine suivant les rites, les
dieux
étant pris à témoin, déclarait la guerre en prono
a hache ; elle tombe : ses entrailles doivent indiquer la volonté des
dieux
. Un aruspice les examine, et, si les signes sont
iles, les circonstances les plus heureuses ne servent de rien, si les
dieux
ne permettent pas le combat. Le fond de l’art mil
ains était de n’être jamais obligé de combattre malgré soi, quand les
dieux
étaient contraires. C’est pour cela qu’ils faisai
en défense contre les coups de l’ennemi. Ils attendent le signal des
dieux
. Enfin les victimes présentent les signes favorab
tume était la conséquence de l’opinion qui attribuait la victoire aux
dieux
de la cité. Avant la bataille, l’armée leur avait
dressé une prière analogue à celle qu’on lit dans Eschyle : « A vous,
dieux
qui habitez et possédez notre territoire, si nos
des victimes. Arrivé au temple, le général immolait les victimes aux
dieux
. Chemin faisant, les soldats portaient tous une c
appé de l’absolue dépendance où les hommes étaient à l’égard de leurs
dieux
. Ni les Romains ni les Grecs n’ont connu ces tris
t peur et n’osait ni raisonner, ni discuter, ni regarder en face. Des
dieux
, des héros, des morts réclamaient de lui un culte
faire des ennemis. Leur amitié, l’homme y comptait peu. C’étaient des
dieux
envieux, irritables, sans attachement ni bienveil
hement ni bienveillance, volontiers en guerre avec l’homme482. Ni les
dieux
n’aimaient l’homme, ni l’homme n’aimait ses dieux
l’homme482. Ni les dieux n’aimaient l’homme, ni l’homme n’aimait ses
dieux
. Il croyait à leur existence, mais il aurait parf
ence, mais il aurait parfois voulu qu’ils n’existassent pas. Même ses
dieux
domestiques ou nationaux, il les redoutait, il cr
qu’on avait demandé ; c’était sans doute qu’elle avait étéentendue du
dieu
, qu’elle avait eu de l’action sur lui, qu’elle av
ues les formules dont les ancêtres s’étaient servis et auxquelles les
dieux
avaient cédé. C’était une arme que l’homme employ
é. C’était une arme que l’homme employait contre l’inconstance de ses
dieux
. Mais il n’y fallait changer ni un mot ni une syl
e devait être chantée. Car alors la prière eût perdu sa force, et les
dieux
fussent restés libres483. Mais la formule n’était
s moindres parties de son costume étaient réglés. En s’adressant à un
dieu
, il fallait avoir la tête voilée ; à un autre, la
ployer pour faire rôtir les chairs, tout cela était réglé pour chaque
dieu
par la religion de chaque famille oude chaque cit
ille oude chaque cité. En vain le cœur le plus fervent offrait-il aux
dieux
les plus grasses victimes ; si l’un des innombrab
oublait et bouleversait la religion de la patrie, et transformait les
dieux
protecteurs en autant d’ennemis cruels. C’est pou
ou une formule, c’eût été trahir la religion de la cité et livrer ses
dieux
à l’ennemi. Pour plus de précaution, on les cacha
sait le nom sacré du fondateur. Elle se continuait par la légende des
dieux
de la cité, des héros protecteurs. Elle enseignai
en expliquait les rites obscurs. On y consignait les prodiges que les
dieux
du pays avaient opérés et par lesquels ils avaien
ent habilement détourné un mauvais présage ou apaisé les rancunes des
dieux
. On y mettait quelles épidémies avaient frappé la
apporter à la religion, les victoires qui prouvaient l’assistance des
dieux
et dans lesquelles on avait souvent vu ces dieux
ent l’assistance des dieux et dans lesquelles on avait souvent vu ces
dieux
combattre, les défaites qui indiquaient leur colè
s. Toute cette histoire était la preuve matérielle de l’existence des
dieux
nationaux ; car les événements qu’elle contenait
énements qu’elle contenait étaient la forme visible sous laquelle ces
dieux
s’étaient révélés d’âge en âge. Même parmi ces fa
contraires à la vérité. Car on croyait que tout événement venait des
dieux
, qu’il révélait leur volonté, qu’il donnait lieu
crédulité, de la prédilection pour le merveilleux de la foi dans les
dieux
nationaux ; mais le mensonge volontaire ne se con
e cette tradition eût l’exactitude des annales. Le désir de louer les
dieux
pouvait être plus fort que l’amour de la vérité.
it une prière, et posant la main sur la tête du roi, il suppliait les
dieux
de marquer par un signe visible que ce chef leur
qu’un éclair ou le vol des oiseaux avait manifesté l’assentiment des
dieux
, le nouveau roi prenait possession de sa charge.
t bien le droit de s’assurer d’abord que ce roi était accepté par les
dieux
. Les anciens ne nous renseignent pas sur la maniè
e, que la cité voulait être bien sûre que ses rois étaient agréés des
dieux
. À cet effet, elle interrogeait les dieux eux-mêm
ses rois étaient agréés des dieux. À cet effet, elle interrogeait les
dieux
eux-mêmes, en leur demandant « un signe, σημεῖον.
eur indique que leurs rois sont coupables de quelque faute envers les
dieux
. Ils les suspendent alors de la royauté jusqu’à c
ait à toutes choses. L’homme se sentait à tout moment dépendre de ses
dieux
, et par conséquent de ce prêtre qui était placé e
05. C’était lui qui connaissait les formules de prière auxquelles les
dieux
ne résistaient pas ; au moment du combat, c’était
ui égorgeait la victime et qui attirait sur l’armée la protection des
dieux
. Il était bien naturel qu’un homme armé d’une tel
re du foyer était le dépositaire des choses saintes et le gardien des
dieux
. Comment hésiter à obéir à un tel homme ? Un roi
βασιλεῖς ἱεροί, ditPindare. On voyait en lui, non pas tout à fait un
dieu
, mais du moins « l’homme le plus puissant pour co
dieux et méprisé : singulière erreur ! les Romains l’appliquaient aux
dieux
dans leurs prières. Si les usurpateurs n’osèrent
dans ses mains les auspices, les rites, la prière, la protection des
dieux
. Un consul est quelque chose de plus qu’un homme
s tout sacerdoce ; la naissance semblait révéler assez la volonté des
dieux
. Lorsque les révolutions eurent supprimé partout
oir cherché, pour suppléer à la naissance, un mode d’élection que les
dieux
n’eussent pas à désavouer. Les Athéniens, comme b
y recourait pour le choix de son magistrat. On était persuadé que les
dieux
désignaient le plus digne en faisant sortir son n
t, en plein air, les yeux fixés au ciel, observant les signes que les
dieux
envoyaient, en même temps qu’il prononçait mental
à la magistrature. Si les présages étaient favorables, c’est que les
dieux
agréaient ces candidats. Le lendemain, le peuple
unissait au champ de Mars ; le même personnage qui avait consulté les
dieux
présidait l’assemblée. Il disait à haute voix les
là seulement les auspices avaient été favorables et l’assentiment des
dieux
était assuré528. Ce mode d’élection, qui fut scru
: Il crée les consuls ; car c’était lui qui découvrait la volonté des
dieux
. S’il ne faisait pas les consuls, c’était au moin
ux. S’il ne faisait pas les consuls, c’était au moins par lui que les
dieux
les faisaient. La puissance du peuple n’allait qu
ement que le choix du magistrat n’appartenait pas au peuple, mais aux
dieux
. L’homme qui allait disposer de la religion et de
, le plus habile ou le plus juste dans la paix, mais le plus aimé des
dieux
. En effet, le sénat athénien demandait au nouvel
En effet, le sénat athénien demandait au nouvel élu s’il possédait un
dieu
domestique533, s’il faisait partie d’une phratrie
amille était à jamais souillé et les descendants étaient détestés des
dieux
. Telles étaient les principales questions que l’o
Or, voici les premières lois qu’il écrit : « Que l’on n’approche des
dieux
qu’avec les mains pures ; — que l’on entretienne
t dans les repas sacrés que les mets prescrits ; — que l’on rende aux
dieux
Mânes le culte qui leur est dû. » Assurément le p
ntre eux. Les anciens disaient que leurs lois leur étaient venues des
dieux
. Les Crétois attribuaient les leurs, non à Minos,
ancienne, la déesse Égérie. Les Étrusques avaient reçu leurs lois du
dieu
Tagès. Il y a du vrai dans toutes ces traditions.
ût approuvée par les pontifes et que les augures attestassent que les
dieux
étaient favorables à la loi proposée542. Un jour
t pas un vain mot quand Platon dit qu’obéir aux lois, c’est obéir aux
dieux
. Il ne fait qu’exprimer la pensée grecque lorsque
Elle n’est pas tenue de donner ses raisons ; elle est, parce que les
dieux
l’ont faite. Elle ne se discute pas, elle s’impos
qui possède la religion de la cité. C’est celui qui honore les mêmes
dieux
qu’elle555. C’est celui pour qui l’archonte ou le
le registre des citoyens, a-t-il juré qu’il pratiquerait le culte des
dieux
de la cité et qu’il combattrait pour eux557. Voye
er, au contraire, est celui qui n’a pas accès au culte, celui que les
dieux
de la cité ne protègent pas et qui n’a pas même l
e protègent pas et qui n’a pas même le droit de les invoquer. Car ces
dieux
nationaux ne veulent recevoir de prières et d’off
que devant les feux sacrés, dans l’acte religieux qui est offert aux
dieux
nationaux, le visage d’un étranger se montre aux
otif et la vraie pensée des Athéniens : « C’est qu’il faut penser aux
dieux
et conserver aux sacrifices leur pureté. » Exclur
re, et il était saisi d’un scrupule religieux ; car il savait que les
dieux
nationaux étaient portés à repousser l’étranger e
lte, était rattaché à la cité par l’intermédiaire de son maître ; les
dieux
le protégeaient. Aussi la religion romaine disait
eau lustrale et le sang des victimes traçaient dans l’agora576 ». Les
dieux
de la cité n’existaient plus pour lui. Il perdait
l était véritablement sacré pour l’homme, car il était habité par ses
dieux
. État, Cité, Patrie, ces mots n’étaient pas une a
ie. En elle il trouvait son bien, sa sécurité, son droit, sa foi, son
dieu
. En la perdant, il perdait tout. Il était presque
dehors de la vie régulière et du droit ; partout ailleurs il est sans
dieu
et en dehors de la vie morale. Là seulement il a
tels seront renversés, ses foyers éteints, ses tombeaux profanés, ses
dieux
détruits, son culte effacé. L’amour de la patrie,
qu’ils considéraient comme leur Providence et qu’ils invoquaient. Les
dieux
de chaque homme étaient ceux qui habitaient sa ma
ille. L’exilé, en laissant sa patrie derrière lui, laissait aussi ses
dieux
. Il ne voyait plus nulle part de religion qui pût
opriété ; sa terre et tous ses biens étaient confisqués au profit des
dieux
ou de l’État586. N’ayant plus de culte, il n’avai
i deux villes, bien plus que la frontière qui divise deux États ; les
dieux
n’étaient pas les mêmes, ni les cérémonies, ni le
cité était interdit à l’homme de la cité voisine. On croyait que les
dieux
d’une ville repoussaient les hommages et lesprièr
bornes sacrées. C’était l’horizon de sa religion nationale et de ses
dieux
. Au-delà de ces bornes d’autres dieux régnaient e
sa religion nationale et de ses dieux. Au-delà de ces bornes d’autres
dieux
régnaient et l’on pratiquaitun autre culte594. Le
, c’était la barrière que chaque cité élevait entre l’étranger et ses
dieux
. Elle défendait à l’étranger d’entrer dans les te
ée qui ne pouvait venir à l’esprit de personne. La cité possédait des
dieux
, des hymnes, des fêtes, des lois, qui étaient son
rmer un même État avec la population d’Athènes. N’ayant pas les mêmes
dieux
, les Éginètes et les Athéniens ne pouvaient pas a
XV. Relations entre les cités ; la guerre ; la paix ; l’alliance des
dieux
. La religion, qui exerçait un si grand empire
tés étaient deux associations religieuses qui n’avaient pas les mêmes
dieux
. Quand elles étaient en guerre, ce n’étaient pas
n guerre, ce n’étaient pas seulement les hommes qui combattaient, les
dieux
aussi prenaient part à la lutte. Qu’on ne croie p
très vivace en vertu de laquelle chaque armée emmenait avec elle ses
dieux
. On était convaincu qu’ils combattaient dans la m
combattant contre l’ennemi, chacun croyait combattre aussi contre les
dieux
de l’autre cité ; ces dieux étrangers, il était p
chacun croyait combattre aussi contre les dieux de l’autre cité ; ces
dieux
étrangers, il était permis de les détester, de le
dans les deux armées pense et dit comme ce Grec dans Euripide : « Les
dieux
qui combattent avec nous sont plus forts que ceux
dans le genre de celle dont Macrobe nous a conservé la formule : « Ô
dieux
! répandez l’effroi, la terreur, le mal parmi nos
ux côtés avec cet acharnement sauvage que donne la pensée qu’on a des
dieux
pour soi et qu’on combat contre des dieux étrange
donne la pensée qu’on a des dieux pour soi et qu’on combat contre des
dieux
étrangers. Pas de merci pour l’ennemi ; la guerre
mal qu’on pouvait faire aux ennemis était toujours juste aux yeux des
dieux
et des hommes599. Le vainqueur pouvait user de sa
es arbres ; la récolte de l’ennemi était presque toujours dévouée aux
dieux
infernaux et par conséquent brûlée601. On extermi
ssociation religieuse et politique. Alors les cultes cessaient et les
dieux
étaient oubliés603. La religion de la cité étant
: « Je donne ma personne, ma ville, ma terre, l’eau qui y coule, mes
dieux
termes, mes temples, mes objets mobiliers, toutes
emples, mes objets mobiliers, toutes les choses qui appartiennent aux
dieux
, je les donne au peuple romain605. » À partir de
dieux, je les donne au peuple romain605. » À partir de ce moment, les
dieux
, les temples, les maisons, les terres, les person
s hérauts sacrés qui portent les offrandes destinées aux serments des
dieux
, c’est-à-dire les agneaux et le vin ; le chef de
; le chef de l’armée, la main sur la tête des victimes, s’adresse aux
dieux
etleur fait ses promesses ; puis il immole les ag
la libation, tandis que l’armée prononce cette formule de prière : Ô
dieux
immortels ! faites que, de même que cette victime
lée607, prononcent une formule de prière, et s’engagent vis-à-vis des
dieux
. Chaque peuple invoque ses dieux particuliers608
prière, et s’engagent vis-à-vis des dieux. Chaque peuple invoque ses
dieux
particuliers608 et prononce la formule de serment
ent qui lui est propre609. C’est cette prière et ce serment prêté aux
dieux
qui engagent les parties contractantes. Les Grecs
anc amène la victime ; les deux chefs font la libation, invoquent les
dieux
, énoncent leurpromesse ; puis la victime est égor
ui manquera aux conditions qu’on vient d’exprimer soit frappé par les
dieux
comme la victime vient d’être frappée par le féci
i victime immolée, ni prière prononcée, ni engagement pris envers les
dieux
. Aussi le Sénat se crut-il en droit de dire que l
chez les anciens que chaque homme n’avait d’obligations qu’envers ses
dieux
particuliers. Il faut se rappeler ce mot d’un cer
’une autre ville qui adorait Hercule : « Alabandos, disait-il, est un
dieu
, et Hercule n’en est pasun613. » Avec de telles i
it nécessaire que dans un traité de paix chaque cité prît ses propres
dieux
à témoin de ses serments. « Nous avons fait un tr
ions, disent les Platéens auxSpartiates, nous avons attesté, vous les
dieux
de vos pères, nous les dieux qui occupent notre p
Spartiates, nous avons attesté, vous les dieux de vos pères, nous les
dieux
qui occupent notre pays614. » On cherchait bien à
des divinités qui fussent communes aux deux villes. On jurait par ces
dieux
quisont visibles à tous, le Soleil qui éclaire to
es à tous, le Soleil qui éclaire tout, la Terre nourricière. Mais les
dieux
de chaque cité et ses héros protecteurs touchaien
véritablement liés par la religion. De même que pendant la guerre les
dieux
s’étaient mêlés aux combattants, ils devaient aus
s dans le traité. On stipulait donc qu’il y aurait alliance entre les
dieux
comme entre les hommes des deux villes. Pour marq
mme entre les hommes des deux villes. Pour marquer cette alliance des
dieux
, il arrivait quelquefois que les deux peuples s’a
es répondaient parfaitement à l’idée que les anciens se faisaient des
dieux
. Comme chaque cité avait les siens, il semblait n
dieux. Comme chaque cité avait les siens, il semblait naturel que ces
dieux
figurassent dans les combats et dans les traités.
t des gens des anciens fut longtemps fondé sur ce principe. Quand les
dieux
étaient ennemis, il y avait guerre sans merci et
-Live en dit la raison : dans le désastre de l’invasion gauloise, les
dieux
romains avaient trouvé un asile à Cæré ; ils avai
été adorés ; un lien sacré d’hospitalité s’était ainsi formé entreles
dieux
romains et la cité étrusque620 ; dès lors la reli
tés poliades, ses fêtes ; la confédération a eu aussi son temple, son
dieu
, ses cérémonies, ses anniversaires marqués par de
es hiéromnémons. Une victime était immolée devant eux en l’honneur du
dieu
de l’association, et les chairs, cuites sur l’aut
e se manifesta nettement à l’esprit des Grecs, ce fut surtout par les
dieux
qui leur étaient communs et par les cérémonies sa
mps que cette forme religieuse. Thucydide rappelle plusieurs fois les
dieux
qui sont communs aux Hellènes634, et lorsque Aris
es consistaient, non à délibérer sur des intérêts, mais à honorer les
dieux
, à accomplir les cérémonies, à maintenir la trêve
avait le même culte que la métropole645 ; elle pouvait avoir quelques
dieux
particuliers, mais elle devait conserver et honor
nt ils ne purent de longtemps se défaire. Elle montrait à l’homme des
dieux
partout, dieux petits, dieux facilement irritable
t de longtemps se défaire. Elle montrait à l’homme des dieux partout,
dieux
petits, dieux facilement irritables et malveillan
se défaire. Elle montrait à l’homme des dieux partout, dieux petits,
dieux
facilement irritables et malveillants. Elle écras
veillants. Elle écrasait l’homme sous la crainte d’avoir toujours des
dieux
contre soi et ne lui laissait aucune liberté dans
pour lui ce qu’est pour nous un temple ; il y trouve son culte et ses
dieux
. C’est un dieu que son foyer ; les murs, les port
st pour nous un temple ; il y trouve son culte et ses dieux. C’est un
dieu
que son foyer ; les murs, les portes, le seuil, s
’est un dieu que son foyer ; les murs, les portes, le seuil, sont des
dieux
; les bornes qui entourent son champ sont encore
, sont des dieux ; les bornes qui entourent son champ sont encore des
dieux
. Le tombeau est un autel, et ses ancêtres sont de
sieurs fois par an dans sa gens ou dans sa tribu. Par-dessus tous ces
dieux
, il doit encore un culte à ceux de la cité. Il y
, il doit encore un culte à ceux de la cité. Il y a dans Rome plus de
dieux
que de citoyens. Il fait des sacrifices pour reme
s de dieux que de citoyens. Il fait des sacrifices pour remercier les
dieux
; il en fait d’autres, et en plus grand nombre, p
e rue et chargée de mets ; sur des lits sont couchées les statues des
dieux
, et chaque Romain passe en s’inclinant, une couro
se aux pieds de la statue d’un dieu655. A tout moment il consulte les
dieux
et veut savoir leur volonté. Il trouve toutes ses
mais partout et toujours il est prêtre et sa pensée est fixée sur les
dieux
. Patriotisme, amour de la gloire, amour de l’or,
r, si puissants que soient ces sentiments sur son âme, la crainte des
dieux
domine tout. Horace a dit le mot le plus vrai sur
race a dit le mot le plus vrai sur le Romain : c’est en redoutant les
dieux
qu’il est devenu le maître de la terre, Dis te m
harge, après s’être recueilli pendant une nuit claire, a consulté les
dieux
: sa pensée était attachée à Camille dont il pron
t ses yeux étaient fixés au ciel où ils cherchaient les présages. Les
dieux
n’en ont envoyé que de bons ; c’est que Camille l
que les Étrusques connaissent mieux les rites qui sont agréables aux
dieux
et les formules magiques qui gagnent leur faveur.
son côté, a ouvert ses livres Sibyllins et y a cherché la volonté des
dieux
. Elle s’est aperçue que ses féries latines avaien
ource, s’emparer d’un prêtre étrusque et savoir par lui le secret des
dieux
. Un prêtre véien est pris et mené au Sénat : « Po
du succès ; car tous les oracles ont été révélés, tous les ordres des
dieux
accomplis ; d’ailleurs, avant de quitter Rome, il
dieux accomplis ; d’ailleurs, avant de quitter Rome, il a promis aux
dieux
protecteurs des fêtes et des sacrifices. Pour vai
ifes, les augures l’entourent ; revêtu dupaludamentum, il invoque les
dieux
: « Sous ta conduite, ô Apollon, et par ta volont
voue la dixième partie du butin. » Mais il ne suffit pas d’avoir des
dieux
pour soi ; l’ennemi a aussi une divinité puissant
res dites, les formules récitées, quand les Romains sont sûrs que les
dieux
sont pour eux et qu’aucun dieu ne défend plus l’e
, quand les Romains sont sûrs que les dieux sont pour eux et qu’aucun
dieu
ne défend plus l’ennemi, l’assaut est donné et la
rmules exactement dites suivant les rites. Ces formules adressées aux
dieux
les déterminent et les contraignent presque toujo
procession ; il est vêtu de la robe sacrée, la même dont on revêt le
dieu
aux jours de fête ; sa tête est couronnée, sa mai
itoyens, et il va rendre hommage à la majesté vraie du plus grand des
dieux
romains. Il gravit la pente du Capitole, et arriv
rivé devant le temple de Jupiter, il immole des victimes. La peur des
dieux
n’était pas un sentiment propre au Romain ; elle
de caractère et d’esprit ; mais il leur ressemble par la crainte des
dieux
. Une armée athénienne n’entre jamais en campagne
gieuses qu’aucun autre peuple grec661. « Que de victimes offertes aux
dieux
, dit Aristophane662, que de temples ! que de stat
ton, qui offrons les plus nombreux sacrifices et qui faisons pour les
dieux
les processions les plus brillantes et les plus s
e676. À la tribune, l’orateur débutevolontiers par une invocation aux
dieux
et aux héros qui habitent le pays. On mène le peu
e, c’est-à-dire des victimes et un chœur pour chanter les louanges du
dieu
pendant le sacrifice. Revenu à Athènes, il fait h
s du dieu pendant le sacrifice. Revenu à Athènes, il fait hommage aux
dieux
d’une partie de sa fortune, dédiant une statue à
eligieuses.Il ne passe pas un jour sans offrir un sacrifice à quelque
dieu
. Il a un devin attaché à sa maison, qui ne le qui
s. Surviennent des hommes qui arrivent d’Égypte ; ils ont consulté le
dieu
d’Ammon, qui commence à être déjà fort en vogue,
porte son foyer ; chaque vaisseau a un emblème qui représente quelque
dieu
. Mais Nicias a peu d’espoir. Le malheur n’est-il
dans l’inaction, offrant force sacrifices pour apaiser la colère des
dieux
. Pendant ce temps, les ennemis lui ferment le por
ls, témoignait de la joie et parcourait les temples en remerciant les
dieux
. Quelle était donc la puissance de l’État qui ord
e soumettre à la religion de la cité. On pouvait haïr ou mépriser les
dieux
de la cité voisine ; quant aux divinités d’un car
croyait pas qu’il pût exister de droit vis-à-vis de la cité et de ses
dieux
. Nous verrons bientôt que le gouvernement a plusi
onstitué que cette famille des anciens âges qui contenait en elle ses
dieux
, son culte, son prêtre, son magistrat. Rien de pl
lus fort que cette cité qui avait aussi en elle-même sa religion, ses
dieux
protecteurs, son sacerdoce indépendant, qui comma
que, d’après les idées des anciennes générations, le droit d’avoir un
dieu
et de prier était héréditaire. La tradition saint
paroles sacramentelles, les formules puissantes qui déterminaient les
dieux
à agir, tout cela ne se transmettait qu’avec le s
loi d’Athènes qui disait que pour être citoyen il fallait posséder un
dieu
domestique700. Aristote remarque « qu’anciennemen
s temps, un lieu d’habitation ; elle est le sanctuaire où siègent les
dieux
de la communauté ; elle est la forteresse qui les
ui se répétait encore au temps des guerres puniques, on demandait aux
dieux
d’être propices « au peuple et à la plèbe708 ». L
tait enfermée ; il fallait que chaque famille se fît sa croyance, ses
dieux
, son culte. Or il a pu arriver que des familles n
doit être établie et consacrée par un foyer, par un tombeau, par des
dieux
termes, c’est-à-dire par tous les éléments du cul
onséquent sa seule présence souille le sacrifice. Il est repoussé des
dieux
. Il y a entre le patricien et lui toute la distan
droit héréditaire le pouvoir d’attirer sur la ville la protection des
dieux
. On ne pouvait donc pas songer à se passer de roi
s le combat il est entouré de devins qui lui indiquent la volonté des
dieux
, et de joueurs de flûte qui font entendre les hym
oix et enfin les augures patriciens diront si le nouvel élu plaît aux
dieux
. Numa fut élu d’après ces règles. Il se montra fo
de les avoir modifiés et altérés. Aussi meurt-il comme Romulus ; les
dieux
des patriciens le frappent de la foudre et ses fi
nat ratifie l’élection, et enfin les augures la confirment au nom des
dieux
. Cette révolution ne plut pas à tout le monde dan
n elle seule enfin il trouvait un autel dont il pût approcher, et des
dieux
qu’il lui fût permis d’invoquer. Quitter cette fa
s de toute organisation sociale et de tout droit ; c’était perdre ses
dieux
et renoncer au droit de prier. Mais la cité étant
stait une société, des règles, des lois, des autels, des temples, des
dieux
. Sortir de la famille n’était donc plus pour eux
homme. Le lot qu’il occupait continuait à porter la borne sainte, le
dieu
Terme que la famille du maître avait autrefois po
était une œuvre inespérée, dit-il ; je l’ai accomplie avec l’aide des
dieux
. J’en atteste la déesse mère, la Terre noire, don
avait mis de côté l’ancienne religion de la propriété qui, au nom du
dieu
Terme immobile, retenait la terre en un petit nom
prunté à la langue de la religion ; on ne pouvait pas l’appliquer aux
dieux
, comme on faisait du mot roi ; on ne le prononçai
commandaient à la cité, qui faisaient le sacrifice et invoquaient les
dieux
pour elle ; en leur obéissant, on n’obéissait qu’
rter de la religion par l’antique principe qui prescrivait que chaque
dieu
appartint à une famille et que le droit de prier
conséquent pas de fête domestique, offraient leur sacrifice annuel au
dieu
Quirinus780. Quand la classe supérieure persistai
ouvent enfin on vit la plèbe se faire des objets sacrés analogues aux
dieux
des curies et des tribus patriciennes. Ainsi le r
hermès dans les rues et sur les places d’Athènes781. Ce furent là les
dieux
de la démocratie. La plèbe, autrefois foule sans
il lui semble que cette révolution n’a pour elle ni la justice ni les
dieux
et qu’elle porte atteinte à la religion. « Les di
a justice ni les dieux et qu’elle porte atteinte à la religion. « Les
dieux
, dit-il, ont quitté la terre ; nul ne les craint.
ge toutes les ressources de leur religion. En vain ils dirent que les
dieux
étaient irrités et que des spectres apparaissaien
vé bon souvenir, et quant aux dèmes, ils adoptèrent uniformément pour
dieux
protecteurs Zeus gardien de l’enceinte et Apollon
té. Chaque tribu eut un foyer et des sacrifices ; Servius établit des
dieux
Lares dans chaque carrefour de la ville, dans cha
réditaire, que ces foyers n’étaient pas des feux antiques, et que ces
dieux
Lares n’étaient pas de vrais ancêtres. Il eût ajo
rémonie religieuse ; il était élu sans auspices, et l’assentiment des
dieux
n’était pas nécessaire pour lecréer808. Il n’avai
igieuse des anciens. Il s’appliquait aux objets qui étaient voués aux
dieux
et que, pour cette raison, l’homme ne pouvait pas
corps lui-même du tribun811 qui était mis en en tel rapport avec les
dieux
que ce corps n’était plus un objet profane, mais
une formule de prière par laquelle il appelait sur soi la colère des
dieux
, s’il violait la loi, ajoutant que quiconque se r
ne hérésie dans une religion ; le culte public en était flétri. « Les
dieux
nous seront contraires, disait un patricien, tant
c. Il était nécessaire que les rites fussent bien observés et que les
dieux
fussent contents. Or les patriciens seuls avaient
es ne pouvaient être connus et pratiqués que par eux, et qu’enfin les
dieux
n’acceptaient pas le sacrifice du plébéien. Propo
ettait qu’avec le sang. La science des rites, comme la possession des
dieux
, était héréditaire. De même qu’un culte domestiqu
à croire qu’il était, même au point de vue du culte et à l’égard des
dieux
, l’égal du patricien. Il y avait deux principes e
être altéré, souillé par des mains indignes ; vous vous attaquez aux
dieux
mêmes ; prenez garde que leur colère ne se fasse
arrêt de la religion ; elle passait pour une révélation faite par les
dieux
aux ancêtres, au divin fondateur, aux rois sacrés
tres. Dans les codes nouveaux, au contraire, ce n’est plus au nom des
dieux
que le législateur parle ; les décemvirs de Rome
y rien changer. Sa première loi est celle-ci : « On devra honorer les
dieux
et les héros du pays et leur offrir des sacrifice
archontes étaient désignés par le sort, c’est-à-dire par la voix des
dieux
; il en fut autrement des stratèges. Comme le gou
strat. La cité ne voulait plus être liée par la prétendue volonté des
dieux
, et elle tenait à avoir le libre choix de ses che
e ses chefs. Que l’archonte, qui était un prêtre, fût désigné par les
dieux
, cela était naturel ; mais le stratège, qui avait
qui lui transmettait les auspices, après avoir pris l’assentiment des
dieux
. Les centuries ne votaient que sur les deux ou tr
centuries nomment qui elles veulent. L’élection n’appartient plus aux
dieux
, elle est dans les mains du peuple. Les dieux et
n n’appartient plus aux dieux, elle est dans les mains du peuple. Les
dieux
et les auspices ne sont plus consultés qu’à la co
tu ; elle ne régnait pas en vertu des croyances et par la volonté des
dieux
. Elle n’avait rien en elle qui eût prise sur la c
orité religieuse de l’eupatride qui disait la prière et possédait les
dieux
. Mais la richesse ne lui imposait pas. Devant la
piété. Elle ne pouvait pas appeler à son secours les ancêtres et les
dieux
. Elle n’avait pas de point d’appui dans ses propr
our du Pnyx en immolant des victimes et en appelant la protection des
dieux
. Le peuple était assis sur des bancs de pierre. S
dez le silence, disait-il, le silence religieux (εὐφημία) ; priez les
dieux
et les déesses (et ici il nommait les principales
le peuple, ou quelqu’un en son nom, répondait : « Nous invoquons les
dieux
pour qu’ils protègent la cité. Puisse l’avis du p
oine avait été attaché à un culte et avait été réputé inséparable des
dieux
domestiques d’une famille, nul n’avait pensé qu’o
t plus un terrain sacré et inviolable. Elle ne paraît plus un don des
dieux
, mais un don du hasard. On a le désir de s’en emp
limites d’une ville, et n’avait jamais pu franchir l’enceinte que ses
dieux
nationaux lui avaient tracée à l’origine. Chaque
tés du premier âge, de ces morts qui vivaient dans le tombeau, de ces
dieux
Lares qui avaient été des hommes, de ces ancêtres
du divin pour qu’on pût persister à croire que les morts fussent des
dieux
. On se figurait, au contraire, l’âme humaine alla
tion d’un être qui fût en dehors et au-dessus de la nature. Alors les
dieux
Lares et les Héros perdirent l’adoration de tout
, pouvaient bien n’être qu’un seul et même être ; et ainsi des autres
dieux
. L’esprit fut embarrassé de la multitude des divi
és, et il sentit le besoin d’en réduire le nombre. On comprit que les
dieux
n’appartenaient plus chacun à une famille ou à un
eux hymnes de la cité, des chants nouveaux où il n’était parlé ni des
dieux
Lares ni des divinités poliades, et où se lisaien
s’éloigna aussi de l’ancienne politique. Comme il ne croyait pas aux
dieux
du prytanée, il ne remplissait pas non plus tous
mmense. L’autorité des institutions disparaissait avec l’autorité des
dieux
nationaux, et l’habitude du libre examen s’établi
; avant lui, on ne concevait le devoir que comme un arrêt des anciens
dieux
; il montra que le principe du devoir est dans l’
a religion de la cité. On l’accusa avec vérité « de ne pas adorer les
dieux
que l’État adorait ». On le fit périr pour avoir
n. Socrate se croyait encore tenu d’adorer, autant qu’il pouvait, les
dieux
de l’État. Platon ne concevait pas encore d’autre
abins de Tatius. Le Quirinal reçoit son nom des Quirites sabins ou du
dieu
sabin Quirinus. Le Cœlius paraît avoir été habité
ville latine de Lavinium. Elle adopta dès l’origine le culte sabin du
dieu
Consus. Un autre dieu sabin, Quirinus, s’implanta
um. Elle adopta dès l’origine le culte sabin du dieu Consus. Un autre
dieu
sabin, Quirinus, s’implanta si fortement chez ell
elle qu’elle l’associa à Romulus, son fondateur. Elle avait aussi les
dieux
des Étrusques et leurs fêtes, et leur augurat, et
blir entre elle et lui un lien religieux ; il adopta donc le culte du
dieu
sabin Consus et en célébra la fête. La tradition
es cultes des cités voisines. Elle s’attachait autant à conquérir les
dieux
que les villes. Elle s’empara d’une Junon de Veii
omme d’un raffinement d’habile politique, de n’avoir pas imposé leurs
dieux
aux peuples vaincus. Mais cela eût été absolument
re à leurs idées et à celles de tous les anciens. Rome conquérait les
dieux
des vaincus, et ne leur donnait pas les siens. El
augmenter le nombre. Elle tenait à posséder plus de cultes et plus de
dieux
tutélaires qu’aucune autre cité. Comme d’ailleurs
x tutélaires qu’aucune autre cité. Comme d’ailleurs ces cultes et ces
dieux
étaient, pour la plupart, pris aux vaincus, Rome
te du connubium, celle de la présidence des féries latines, celle des
dieux
vaincus, le droit qu’elle prétendait avoir de sac
partie de la religion ; on aimait la patrie parce qu’on en aimait les
dieux
protecteurs, parce que chez elle on trouvait un p
des prières, des hymnes, et parce que hors d’elle on n’avait plus de
dieux
ni de culte. Ce patriotisme était de la foi et de
une forme nouvelle. On n’aima plus la patrie pour sa religion et ses
dieux
; on l’aima seulement pour ses lois, pour ses ins
ui des vieux âges. Comme le cœur ne s’attachait plus au prytanée, aux
dieux
protecteurs, au sol sacré, mais seulement aux ins
anée et d’être privé de l’eau lustrale ? On ne pensait plus guère aux
dieux
protecteurs, et l’on s’accoutumait facilement à s
ailles, leurs terres, leurs eaux, leurs maisons, leurs temples, leurs
dieux
». Ils avaient donc renoncé, non seulement à leur
ait siéger dans le Sénat ; puis, se tournant vers l’autel, il prit le
dieu
à témoin, disant : « Tu as entendu, ô Jupiter, le
ies qui sont sorties de la bouche de cet homme. Pourras-tu tolérer, ô
dieu
, qu’un étranger vienne s’asseoir dans ton temple
t que l’étranger fût détesté des hommes, parce qu’il était maudit des
dieux
de la cité. Il lui paraissait impossible qu’un La
eur, parce que le lieu de réunion du Sénat était un temple et que les
dieux
romains ne pouvaient pas souffrir dans leur sanct
mes ils lui vouaient un culte et lui élevaient des temples comme à un
dieu
. Chaque ville oubliait sa divinité poliade et ado
bliait sa divinité poliade et adorait à sa place la déesse Rome et le
dieu
César ; les plus belles fêtes étaient pour eux, e
ée par une vieille religion, dont le principal dogme était que chaque
dieu
protégeait exclusivement une famille ou une cité,
amille ou une cité, et n’existait que pour elle. C’était le temps des
dieux
domestiques et des divinités poliades. Cette reli
us haute et moins matérielle. Tandis qu’autrefois on s’était fait des
dieux
de l’âme humaine ou des grandes forces physiques,
t au-dessus d’elle. Tandis qu’autrefois chaque homme s’était fait son
dieu
, et qu’il y en avait eu autant que de familles et
. L’âme fut dans une autre relation avec la divinité : la crainte des
dieux
fut remplacée par l’amour de Dieu. Le christianis
les Grecs des temps anciens, ils croyaient que chaque race avait son
dieu
, que propager le nom et le culte de ce dieu c’éta
que chaque race avait son dieu, que propager le nom et le culte de ce
dieu
c’était se dessaisir d’un bien propre et d’un pro
la religion et l’État ne faisaient qu’un ; chaque peuple adorait son
dieu
, et chaque dieu gouvernait son peuple ; le même c
l’État ne faisaient qu’un ; chaque peuple adorait son dieu, et chaque
dieu
gouvernait son peuple ; le même code réglait les
code réglait les relations entre les hommes et les devoirs envers les
dieux
de la cité. La religion commandait alors à l’État
versons ces breuvages que boira la terre et qui pénétreront chez les
dieux
d’en bas. » (Perses, 610-620). — Lorsque les vict
isait des sacrifices offerts aux morts, θύω de ceux qu’on offrait aux
dieux
du ciel ; cette différence est bien marquée par P
56 et 1814. Le Ζεὺς κτήσιος, dont il est souvent fait mention, est un
dieu
domestique, c’est le foyer. 60. Isée, De Cironis
IV, 11, 6. Ovide, Trist., III, 13 ; V, 5. Les Grecs donnaient à leurs
dieux
domestiques ou héros l’épithète de ἑφέστιοι ou ἑσ
s. De même, dans les Vedas, Agni est encore invoqué quelquefois comme
dieu
domestique. 93. Isée, De Cironis hereditate, 15-
brillante de Zeus, et où l’on associa Zeus à la divinité du foyer, le
dieu
nouveau prit pour lui l’épithète de ἑρκεῖος. Il n
ns vrai qu’à l’origine le véritable protecteur de l’enceinte était le
dieu
domestique. Denys d’Halicarnasse l’atteste (I, 67
V, 66 ; Cicéron, De nat. deor., II, 26). Le même mot est appliqué au
dieu
Tibre dans les Prières ; Tiberine Pater, te, Sanc
precor (Tite-Live, II, 10). Virgile appelle Vulcain Pater Lemnius, le
dieu
de Lemnos. 255. Ulpien, au Digeste I, 6, 4 : Pat
fice qui s’y faisait. Cratinus (dans Athénée, XI, 3, p. 460) parle du
dieu
qui préside à la phratrie, Ζεὺς φράτριος. Pollux,
Poséidon Erechthée, Poseidon Ægéen, Poseidon Hélliconien, étaient des
dieux
divers qui n’avaient ni les mêmes attributs ni le
— Sophocle, Antigone, 190 : Γὴν πατρῴαν καὶ θεοὺς τοὺς ὲγγενεῖν. Ces
dieux
sont souvent appelés δαίμονες ἐγχώριοι. Comparer,
ue, Lycurgue, 31 ; Ephore, dans Strabon, VIII, 5, 5). Thésée était un
dieu
à Athènes, qui éleva un temple à ses ossements. A
6. 403. Hérodote, I, 61-88. Pausanias, III, 3. 404. On appelait ces
dieux
θεοὶ πολίεις (Pollux, IX, 40), πολιοῦχοι (Eschyle
e histoire qui montre Jupiter Capitolin et Jupiter Tonnant comme deux
dieux
différents. 409. Hérodote, V, 72 ; VI, 81. Spart
chefs, 217-220. « Étéocle : On le dit, quand une ville est prise, les
dieux
l’abandonnent. Le chœur : Veuillent les dieux qui
ne ville est prise, les dieux l’abandonnent. Le chœur : Veuillent les
dieux
qui sont ici ne jamais nous quitter, et que je ne
us, au mot Ἐφεσία. Les anciens croyaient qu’ils pouvaient obliger les
dieux
et les contraindre ; C’est la pensée que Virgile
cerent. Le mot epulum se disait proprement des repas en l’honneur des
dieux
. Festus, ed. Müller, p. 78 : Epulones… datum his
alido, 13). C’est qu’un défaut corporel, signe de la malveillance des
dieux
, rendait un homme indigne de remplir aucun sacerd
τῶν θεῶν οὐδὲ τιμᾶσθαι θέλει. Quelquefois, le vainqueur emportait les
dieux
chez lui. D’autres fois, s’il s’établissait sur l
uise, il s’arrogeait comme un droit le soin de continuer le culte aux
dieux
ou aux héros du pays. Tite-Live rapporte que les
lus attentifs que les autres peuples à ce qui concernait le culte des
dieux
. 662. Aristophane, Nuées, 305-309. 663. Platon,
aux vieux principes des religions poliades, avait été frappé par les
dieux
d’une mort subite au sortir de la curie. 948. Ap
ence de l’âge philosophique des Grecs. Il en a reçu l’incrédulité aux
Dieux
et la négation de l’âme spirituelle, le culte de
cette déesse de la beauté et de l’amour, qu’il supplie de désarmer le
dieu
de la force et de la guerre : « Mère des enfants
t de la guerre : « Mère des enfants d’Énée, charme des hommes et des
dieux
, bienfaisante Vénus ! qui, du milieu des astres c
la mythologie moins inventive que celle de Sapho. Le poëte invoque ce
dieu
de l’hymen dont le culte et les symboles, conserv
avoir postérité : on le peut avec toi. Qui oserait se comparer il tel
dieu
? « La terre, privée de tes cérémonies saintes, n
frontières. Elle le peut, grâce à toi. Qui oserait se comparer il tel
dieu
? » Puis à ces graves paroles en succèdent d’aut
s lever et de quitter ce riche banquet. La jeune vierge va venir ; le
dieu
d’hymen va s’avancer. Accours, ô Hymen ! accours,
a venir ; le dieu d’hymen va s’avancer. Accours, ô Hymen ! accours, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Voyez-vo
n rapide ? Ils vont chanter ce qu’il leur est donné de voir. Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’
t donné de voir. Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES HOMMES. « Une palm
ommenceront le chant ; et il vous appartiendra de répondre : Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’
ra de répondre : Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Astre du
cruel des soldats ennemis dans une ville emportée d’assaut ? Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’
ortée d’assaut ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES GENS. « Astre du s
avant que ta lumière se lève à l’horizon ? Qu’est-il accordé par les
dieux
de plus envié que cette heure propice ? Hymen, ô
ccordé par les dieux de plus envié que cette heure propice ? Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! viens à nous, Hymen, ô dieu de l’h
e heure propice ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous, Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « L’astre
elles accusent celui qu’au fond de l’âme elles souhaitent ? Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’
les souhaitent ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Telle qu
ux ; avec ta dot, ils ont transmis leurs droits à ton époux. Hymen, ô
dieu
de l’hyménée, viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’h
oits à ton époux. Hymen, ô dieu de l’hyménée, viens à nous ; Hymen, ô
dieu
de l’hyménée ! » Il y a sans doute un charme de
d’élite, qui souvent représentaient la jeunesse romaine aux fêtes des
dieux
. Quelque chose de la gravité patricienne semble i
mne du destin de Pélée. Car, dans les chastes maisons des hommes, les
dieux
alors avaient pour usage de descendre et de se mo
piété n’ayant pas encore cessé d’être en honneur. Souvent le père des
dieux
, dans la splendeur du temple, visitant les saints
taient venues, assista sur la terre à la course des chars. Souvent le
dieu
du vin, errant au sommet du Parnasse, excita lui-
les Delphiens, élancés hors des murs de leur ville, accueillaient le
dieu
par l’encens de leurs autels. Souvent, aux luttes
son fils trompé, n’a pas craint de rendre complices de son crime les
dieux
domestiques. Dès lors, le bien, le mal, confondus
alfaisant délire, ont repoussé loin de nous l’attention tutélaire des
dieux
. Ils ne daignent plus visiter de telles réunions
. Vêtues comme elles sont, on ne devrait ni approcher les statues des
dieux
, ni entrer sous les toits des hommes. » — La Pyth
vois domptées par le sommeil. Abominables vieilles filles, dont aucun
dieu
ne voudrait, ni aucun homme, ni aucune bête ! Ell
ent la mauvaise nuit du Tartare, également odieuses aux hommes et aux
dieux
. » Avant qu’elles se réveillent, Oreste aura le t
t lourds de cadavres. » Mais Phébus-Apollon cède bientôt à Hélios, un
dieu
subalterne, la personnification physique du Solei
e les plantes flétries. Avant tout et par-dessus tout, Apollon est le
dieu
qui guérit et qui répare, qui ressuscite et qui s
c, et leur fait honte du sommeil qui les a surprises. Haïe des autres
dieux
, diffamée et détestée aux Enfers, par qui sera-t-
pendant leur sommeil. Elles se retournent en hurlant de rage, vers le
dieu
qui l’a délivré ; les « chiennes d’Enfer » aboien
les voilà qui insultent leurs doyennes dans la vie divine. — « Jeune
dieu
! tu as outragé de vieilles déesses, en protégean
t homme fatal à celle qui l’enfanta !… Ce sont là les forfaits de ces
dieux
nouveaux. Voyez ce trône, nombril de la terre ! I
re en interdit, par leurs anathèmes, le temple profané par son propre
dieu
. Au bruit de cette émeute démoniaque, Apollon, ir
pollon du Vatican la figuration de celui d’Eschyle. Imaginons donc le
dieu
tel qu’il nous le montre, sa chlamyde volante sur
sublimes comme les rayons de son astre. On y sent l’aristocratie d’un
dieu
de haute race aux prises avec les démons d’une my
alés gémissent ! Voilà vos fêtes et vos délices, êtres en horreur aux
dieux
! C’est l’antre du lion altéré de sang qu’il vous
nces, je les décharge de ce souci ; mes imprécations font la paix des
dieux
. Mais qu’ils ne reviennent pas sur mes jugements
y dessiner en fils de pourpre les exploits des héros et la gloire des
dieux
. Le grand présent qu’on lui faisait, à Athènes, l
ustère Hésiode ne peut pas plus l’accoupler à un phénomène incarné en
dieu
, que le frivole Ovide ne peut la mêler aux scanda
e idéal que l’instinct primitif ne l’avait conçue. Autour d’elle, les
dieux
se pervertissent et les déesses se dépravent ; Ar
a répugnance, elle les apostrophe sans mépris. Moins irritable que le
dieu
passionné de Delphes, la sage Déesse s’informe av
au pied de ma statue, et à vous qui ne ressemblez a personne, que les
dieux
n’ont jamais vues parmi les déesses, et qui n’ave
la Justice ? — Ne désirez ni une vie sans frein ni l’oppression, Les
dieux
ont placé la force entre les deux, ni en deçà ni
ait, dans une enceinte à ciel ouvert, était celle où les Douze Grands
Dieux
avaient, disait-on, siégé pour juger Arès accusé
errait presque une parodie dans cet intermède judiciaire joué par des
dieux
. Nos anciens Mystères ont des tableaux analogues
acle. Dans le jugement d’Oreste, elle voyait la Justice à l’école des
dieux
, et initiée par eux aux formalités juridiques. Pa
mère ? Oses-tu renier son sang ? » — Oreste se trouble, il appelle le
dieu
à son aide, qu’Apollon parle pour lui. Ce paradox
e père ; la mère reçoit ce germe, et elle le conserve, s’il plaît aux
dieux
. » Eschyle n’a pas inventé ce sophisme ; Anaxagor
e père était le roi de la famille antique, son pontife et presque son
dieu
. Lui seul représentait la série passée des ancêtr
l’autre. Horus, fils d’Osiris, procède au pesage redoutable ; mais le
dieu
a pitié de la pauvre âme qui murmure, sans doute,
’Oreste les Érynnies répondent par des cris de rage : — « Ah ! jeunes
Dieux
! vous avez foulé aux pieds les lois antiques, en
ine : Ô Nuit ! ô ma mère ! entends-tu mes cris ? Les ruses des jeunes
Dieux
m’ont enlevé mes droits antiques, je ne suis plus
paroles, sûre comme je suis de l’appui de Zeus ? Seule entre tous les
dieux
, je sais où sont les clefs du lieu où la foudre d
stice symbolisé par l’Orestie. — Le Droit succède à la Terreur. — Les
Dieux
corrigés par l’homme. — Concordance entre la trag
e ornière semble sans issue ; comment sortir de cette damnation ? Les
Dieux
nouveaux ont jusqu’alors laissé faire ; ils n’éta
on religieuse. L’homme ne corrige ses lois qu’après avoir corrigé ses
dieux
. Toute sa vie sociale et morale s’empreint de l’i
mage qu’il se forme d’eux. L’idole méchante fait l’idolâtre cruel, le
dieu
bon améliore son adorateur. Carthage reflète sa m
vrée des traditions de mort qui pesaient sur elle, il fallait que des
dieux
meilleurs l’eussent emporté sur les divinités fér
plus qu’aux grands jours. Les Théories et les sacrifices allaient aux
dieux
embellis par le ciseau de l’art raffiné. Les trag
ette fête « des Belles-lettres » : ce serait Héphestos au banquet des
dieux
. Aux deux derniers siècles, Eschyle effarouche le
st alors que l’épouse de l’Archonte-roi se fiançait solennellement au
dieu
dans son temple : noces mystiques qui rappellent
sement de sa vigne, et la taille des ceps qui rappelait le martyre du
dieu
déchiré. Un enthousiasme inouï exaltait ces fêtes
e antique. Il voyait, dans ces vicissitudes de l’année, des luttes de
dieux
hostiles, des victoires et des catastrophes merve
loutissait sous la terre des déesses les mains pleines de fleurs, des
dieux
couronnés du feuillage et des fruits qui paraient
a nature suscitaient en lui. Bacchus, plus puissamment que tout autre
dieu
, ouvrait l’âme à ces enthousiasmes. Son règne vég
i se dégageaient de leurs phénomènes. Dieu de joie, il était aussi un
dieu
de douleur. Tiré de flancs embrasés, accouché par
i qu’il convient de célébrer, dans des hymnes sonores, les courses du
dieu
sur la montagne, au milieu des nymphes. C’est le
flûte chère à Bacchus s’insinua dans les fêtes et les sacrifices. Le
dieu
l’imposa à Athènes qui, comme sa patronne, l’avai
t de commémorations douloureuses formée par les adorateurs exaltés du
dieu
, et d’où la tragédie allait naître. Car les Bacch
ait les délices et les largesses, les munificences et les voluptés du
dieu
, on pleurait sur ses infortunes. Par instants, le
plus sérieux et plaintif ; il prit pour lui la charge des douleurs du
dieu
, laissant au chant comique ses joies en partage.
. La Muse dramatique, attachée comme une Pythie esclave au trépied du
dieu
, s’échappe ainsi du sanctuaire et passe du côté d
ntir, le pas est franchi, la liberté est conquise. Bacchus restera le
dieu
du théâtre, sa statue présidera toujours aux fête
ils y revendiquent leur droit et leur place, lis ne détrônent pas le
dieu
qui le gouverne, mais, ce sont eux qui vont le re
tumes successifs, imaginés par Thespis, le multiplièrent. Tour à tour
dieu
et roi, guerrier et messager, l’histrion, changea
s compagnons de Bacchus étaient restés attachés au cérémonial de leur
dieu
. Le drame avait beau s’élever et se purifier, s’a
tache. Derrière le décor, comme au bord de la fosse de l’Odyssée, les
dieux
et les héros, « les vieillards qui ont subi beauc
ités chrétiennes. » On pourrait en juger ainsi à la première vue. Les
dieux
des anciens partageant nos vices et nos vertus, a
t à la race humaine, et laissant ici-bas une mortelle postérité ; ces
dieux
ne sont qu’une espèce d’hommes supérieurs qu’on e
ances célestes, et ces passions ont cet avantage sur les passions des
dieux
du paganisme, qu’elles n’entraînent jamais après
égulier, plus savant que la doctrine fabuleuse qui confondait hommes,
dieux
et démons. Le poète trouve dans notre ciel des êt
ns une brillante hiérarchie d’amour et de pouvoir ; l’abîme garde ses
dieux
passionnés et puissants dans le mal comme les die
l’abîme garde ses dieux passionnés et puissants dans le mal comme les
dieux
mythologiques ; les hommes occupent le milieu, to
ouver bientôt qu’elles sont plus vastes et plus fortes que celles des
dieux
mythologiques. Le Dieu qui régit les mondes, qui
lus secrets replis du cœur humain : ce Dieu peut-il être comparé à un
dieu
qui se promène sur un char, qui habite un palais
e qu’on a dit contre les anges de Milton peut se rétorquer contre les
dieux
d’Homère : de l’une et de l’autre part, ce sont d
es fondements de Jérusalem, font presque un aussi grand effet que les
dieux
ennemis de Troie, assiégeant le palais de Priam ;
ui interdisait l’entrée et repoussait le contrevenant. Ici ce sera un
dieu
protecteur de la cité, lequel défendra, menacera,
ividu, et dans l’imagination individuelle la soudaine apparition d’un
dieu
qui empêche ou qui défend. Les choses prennent sa
out à la fois, arrangement et commandement ? Enfin nous parlions d’un
dieu
qui surgirait pour interdire, prévenir ou punir.
endra le culte des ancêtres. Les morts se seront alors rapprochés des
dieux
. Mais il faudra pour cela qu’il y ait des dieux,
alors rapprochés des dieux. Mais il faudra pour cela qu’il y ait des
dieux
, au moins en préparation, qu’il y ait un culte, q
e but. Franchissez les étapes d’une longue évolution : vous aurez les
dieux
protecteurs de la cité, qui doivent assurer la vi
ion contre la crainte, et elle n’est pas tout de suite croyance à des
dieux
. Il ne sera pas inutile de procéder ici à cette d
es participent de la personnalité sans être encore des personnes. Les
dieux
de la mythologie pourront sortir d’elles ; on les
entité permanente et individuelle ». Mais il ne dit pas qu’il y ait —
dieu
ou démon — une personnalité complète, capable d’a
ec les personnalités élémentaires qui se dessinent primitivement, des
dieux
de plus en plus élevés comme ceux de la fable, ou
la région moyenne, à égale distance des deux extrêmes, l’adoration de
dieux
auxquels on s’adresse par la prière. Il va sans d
end forcer le consentement de la nature, l’autre implore la faveur du
dieu
. Surtout, la magie s’exerce dans un milieu semi-p
en tout cas, à une personne ; c’est au contraire à la personnalité du
dieu
que la religion emprunte sa plus grande efficacit
is qui n’ont pas la personnalité complète, ni la dignité éminente des
dieux
. D’autre part, l’incantation peut participer à la
de cette même croyance, dans la direction inverse, les esprits et les
dieux
. Ni l’impersonnel n’a évolué vers le personnel, n
e bas et vers le haut, les forces sur lesquelles pèse la magie et les
dieux
auxquels montent les prières. Nous nous sommes ex
étendre sur le second. L’ascension graduelle de la religion vers des
dieux
dont la personnalité est de plus en plus marquée,
a religion se sera élevée jusqu’à ces grands personnages que sont les
dieux
, elle pourra concevoir les esprits à leur image :
, elle pourra concevoir les esprits à leur image : ceux-ci seront des
dieux
inférieurs ; ils paraîtront alors l’avoir toujour
humain passe naturellement par elle avant d’arriver à l’adoration des
dieux
. Il pourrait d’ailleurs s’arrêter à une étape int
ertains l’ont considéré comme plus naturel encore que l’adoration des
dieux
à forme humaine. Nous le voyons se conserver, viv
onserver, vivace et tenace, là même où l’homme se représente déjà des
dieux
à son image. C’est ainsi qu’il subsista jusqu’au
ainsi qu’il subsista jusqu’au bout dans l’ancienne Égypte. Parfois le
dieu
qui a émergé de la forme animale refuse de l’aban
n aperçoit encore par transparence au travers d’elle. Des esprits aux
dieux
la transition peut être insensible, la différence
peut être insensible, la différence n’en est pas moins frappante. Le
dieu
est une personne. Il a ses qualités, ses défauts,
. Il porte un nom. Il entretient des relations définies avec d’autres
dieux
. Il exerce des fonctions importantes, et surtout
chose, la croyance aux esprits se situe très près des origines ; les
dieux
ne paraissent que plus tard, quand la substantial
st haussée, chez tel ou tel d’entre eux, jusqu’à la personnalité. Ces
dieux
se surajoutent d’ailleurs aux esprits, mais ne le
pulaire. La partie éclairée de la nation n’en préférera pas moins les
dieux
, et l’on peut dire que la marche au polythéisme e
, que l’évolution aboutisse à un état définitif. Si élevé que soit le
dieu
, sa divinité n’implique aucunement l’immutabilité
n’implique aucunement l’immutabilité. Bien au contraire, ce sont les
dieux
principaux des religions antiques qui ont le plus
plus change, s’enrichissant d’attributs nouveaux par l’absorption de
dieux
différents dont ils grossissaient leur substance.
dont ils grossissaient leur substance. Ainsi, chez les Égyptiens, le
dieu
solaire Râ, d’abord objet d’adoration suprême, at
tés, se les assimile ou s’accole à elles, s’amalgame avec l’important
dieu
de Thèbes Amon pour former Amon-Râ. Ainsi Mardouk
’important dieu de Thèbes Amon pour former Amon-Râ. Ainsi Mardouk, le
dieu
de Babylone, s’approprie les attributs de Bel, le
ur. Ainsi dans la puissante déesse Istar viennent se fondre plusieurs
dieux
assyriens. Mais nulle évolution n’est plus riche
ssyriens. Mais nulle évolution n’est plus riche que celle de Zeus, le
dieu
souverain de la Grèce. Après avoir commencé sans
sociales qui prirent une complexité croissante ; il finit par être le
dieu
qui préside à tous les groupements, depuis la fam
et s’accomplir artificiellement sous les yeux mêmes des adorateurs du
dieu
. Les divinités de l’Olympe datent des poèmes homé
poètes : un décret du prince pouvait suffire à faire ou à défaire des
dieux
. Sans entrer dans le détail de ces interventions,
toutes, celle du pharaon qui prit le nom d’Iknaton : il supprima les
dieux
de l’Égypte au profit d’un seul d’entre eux et ré
de Râ ». Et la tradition égyptienne de traiter le souverain comme un
dieu
se continua sous les Ptolémées. Elle ne se limita
n, où l’empereur reçoit les honneurs divins pendant sa vie et devient
dieu
après sa mort, enfin à Rome, où le Sénat divinise
sien, Titus, Nerva, finalement tous les empereurs passent au rang des
dieux
. Sans doute l’adoration du souverain ne se pratiq
peuple ; il n’atteignait sûrement pas la province. C’est dire que les
dieux
de l’antiquité pouvaient naître, mourir, se trans
et le hasard des circonstances ont eu tant de part à leur genèse, les
dieux
ne se prêtent pas à des classifications rigoureus
ait été suivie régulièrement. Comme on se donnait le plus souvent des
dieux
pour les utiliser, il est naturel qu’on leur ait
C’est ce qui se passa à Rome. On a pu dire que la spécialisation des
dieux
était caractéristique de la religion romaine. Pou
e de la porte, à Vesta celle du foyer. Plutôt que d’attribuer au même
dieu
des fonctions multiples, apparentées entre elles,
tions multiples, apparentées entre elles, elle aimait mieux poser des
dieux
distincts, quitte à leur donner le même nom avec
des degrés différents. Depuis que l’homme cultive la terre, il a des
dieux
qui s’intéressent à la moisson, qui dispensent la
fonctions agricoles ont dû caractériser quelques-uns des plus anciens
dieux
, encore qu’on les ait perdues de vue lorsque l’év
ens dieux, encore qu’on les ait perdues de vue lorsque l’évolution du
dieu
eut fait de lui une personnalité complexe, chargé
igure la plus riche du panthéon égyptien, paraît avoir été d’abord le
dieu
de la végétation. Telle était la fonction primiti
e. Telle est la tendance la plus marquée de la fantaisie qui crée les
dieux
. Mais, en leur assignant des fonctions, elle leur
souveraineté qui prend tout naturellement la forme territoriale. Les
dieux
sont censés se partager l’univers. D’après les po
ondeurs de la mer habite Ea. Les Grecs partagent le monde entre Zeus,
dieu
du ciel et de la terre, Poséidon, dieu des mers,
partagent le monde entre Zeus, dieu du ciel et de la terre, Poséidon,
dieu
des mers, et Hadès, auquel appartient le royaume
de même nature ; ils ont donc, eux aussi, ce qu’il faut pour être des
dieux
. C’est en Assyrie que la croyance à la divinité d
déesse du Soleil est érigée en souveraine avec, au-dessous d’elle, un
dieu
de la lune et un dieu des étoiles ; dans la relig
rigée en souveraine avec, au-dessous d’elle, un dieu de la lune et un
dieu
des étoiles ; dans la religion égyptienne primiti
égyptienne primitive, où la lune et le ciel sont envisagés comme des
dieux
à côté du soleil qui les domine ; dans la religio
une divinité solaire) présente des attributs qui conviendraient à un
dieu
du soleil ou de la lumière ; dans l’ancienne reli
e la lumière ; dans l’ancienne religion chinoise, où le soleil est un
dieu
personnel ; enfin chez les Grecs eux-mêmes, dont
personnel ; enfin chez les Grecs eux-mêmes, dont un des plus anciens
dieux
est Helios. Chez les peuples indo-germaniques en
s, quoique ce soit en Grèce et à Rome seulement qu’il soit le roi des
dieux
, comme la divinité céleste des Mongols l’est en C
l’est en Chine. Ici surtout se constate la tendance des très anciens
dieux
, primitivement chargés de besognes toutes matérie
re à la bonne cause. Et l’Osiris égyptien, qui s’est confondu avec le
dieu
solaire après avoir été celui de la végétation, a
équitable et miséricordieux qui règne sur le pays des morts. Tous ces
dieux
sont attachés à des choses. Mais il en est — souv
ations avec des personnes ou des groupes. Peut-on considérer comme un
dieu
le génie ou le démon propre a un individu ? Le ge
onnalité. Mais plus le groupement est important, plus il a droit à un
dieu
véritable. En Égypte, par exemple, chacune des ci
xemple, chacune des cités primitives, avait son divin protecteur. Ces
dieux
se distinguaient précisément les uns des autres p
-ci avait adoptées. Il en fut ainsi, en Égypte même, pour Amon-Râ, le
dieu
de Thèbes. Il en fut ainsi en Babylonie, où la vi
adie. Souvent aussi protecteurs et protégés avaient partie liée ; les
dieux
de la cité bénéficiaient de son agrandissement. L
divinités rivales. Celles-ci pouvaient d’ailleurs se réconcilier, les
dieux
du peuple subjugué entrant alors dans le panthéon
ainqueur. Mais la vérité est que la cité ou l’empire, d’une part, ses
dieux
tutélaires de l’autre, formaient un consortium va
c’est pour notre commodité que nous définissons et classons ainsi les
dieux
de la fable. Aucune loi n’a présidé à leur naissa
mythologie romaine est pauvre, celle des Grecs est surabondante. Les
dieux
de l’ancienne Rome coïncident avec la fonction do
rps, je veux dire une figure imaginable. C’est à peine s’ils sont des
dieux
. Au contraire, chaque dieu de la Grèce antique a
imaginable. C’est à peine s’ils sont des dieux. Au contraire, chaque
dieu
de la Grèce antique a sa physionomie, son caractè
s à Rome. On sait comment les Romains identifièrent certains de leurs
dieux
avec ceux de l’Hellade, leur conférant ainsi une
e, à son tour, ne fait que développer en histoire la personnalité des
dieux
, et cette dernière création n’est que l’extension
, sans aucun doute ; elle est faite pour fabriquer des esprits et des
dieux
; mais comme elle continue ailleurs son travail d
oint d’appui dans le passé comme dans le présent ? Que sera-ce, si le
dieu
est chanté par les poètes, logé dans des temples,
mment les anciens assistaient, impassibles, à la genèse de tel ou tel
dieu
. Désormais, ils croiraient en lui comme en tous l
s. Ce serait inadmissible, si l’on supposait que l’existence de leurs
dieux
était de même nature pour eux que celle des objet
’une réalité qui n’était pas sans dépendre de la volonté humaine. Les
dieux
de la civilisation païenne se distinguent en effe
épendamment de l’homme, mais il dépend de l’homme d’y faire entrer un
dieu
, et de lui conférer ainsi l’existence. Nous nous
s’est posé lui-même, sans nous. On pourrait dire, de même, que chaque
dieu
déterminé est contingent, alors que la totalité d
, que chaque dieu déterminé est contingent, alors que la totalité des
dieux
, ou plutôt le dieu en général, est nécessaire. En
terminé est contingent, alors que la totalité des dieux, ou plutôt le
dieu
en général, est nécessaire. En creusant ce point,
ais ils réagissent aussitôt sur elle et la consolident : s’il y a des
dieux
, il faut leur vouer un culte ; mais du moment qu’
un culte ; mais du moment qu’il y a un culte, c’est qu’il existe des
dieux
. Cette solidarité du dieu et de l’hommage qu’on l
qu’il y a un culte, c’est qu’il existe des dieux. Cette solidarité du
dieu
et de l’hommage qu’on lui rend fait de la vérité
ncantation magique ; elle visait alors, sinon à forcer la volonté des
dieux
et surtout des esprits, du moins à capter leur fa
fidèle. Comment ne pas voir que cette habitude de prolonger l’idée du
dieu
, une fois évoquée, en paroles prescrites et en at
est sans doute, d’abord, une offrande destinée à acheter la faveur du
dieu
ou à détourner sa colère. Il doit être d’autant m
de généralement à voir les origines du sacrifice dans un repas que le
dieu
et ses adorateurs étaient censés prendre en commu
vait une vertu spéciale. Principe de vie, il apportait de la force au
dieu
pour le mettre à même de mieux aider l’homme et p
à la religion. Magie, culte des esprits ou des animaux, adoration des
dieux
, mythologie, superstitions de tout genre paraîtro
rescrire. Certes, l’humanité semble avoir souhaité en général que ses
dieux
fussent bons ; souvent elle a mis les vertus sous
eligions ont évolué à part, et que les hommes ont toujours reçu leurs
dieux
de la tradition sans leur demander d’exhiber un c
simple. Perturbation et fabulation se compensent et s’annulent. A un
dieu
, qui regarderait d’en haut, le tout paraîtrait in
ombes, les poursuivront pour des noces qu’ils auraient dû éviter. Les
dieux
détruiront leur corps, et la terre des Pélasges l
antique. — La parabole d’Aristodichos et la réponse d’Apollon. — Les
dieux
vengeaient les Suppliants livrés ou tués par leur
r, elle avait mis les Suppliants sous la protection du plus grand des
dieux
. A tous ses surnoms de gloire elle avait ajouté c
ter dans le temple auquel il demandait un asile, étreindre l’autel du
dieu
tutélaire, et y déposer une branche verte enroulé
l fait de frapper ce malheureux vagabond. Insensé ! si c’était un des
dieux
olympiens ? Car les Dieux, qui prennent toutes le
ureux vagabond. Insensé ! si c’était un des dieux olympiens ? Car les
Dieux
, qui prennent toutes les formes, passent souvent
quel point les Grecs croyaient le droit des Suppliants sacré pour les
dieux
, — Pactyas, le Lydien, chef d’une révolte contre
e marbre. Pausanias périt ainsi dans le sanctuaire d’Athéné, Mais les
dieux
réprouvaient ces cruels subterfuges, et d’effroya
la terre abordée. Appel à Zeus, père des Suppliants, invocations aux
dieux
de la contrée, aux dieux des hauteurs, aux dieux
à Zeus, père des Suppliants, invocations aux dieux de la contrée, aux
dieux
des hauteurs, aux dieux souterrains ; imprécation
nts, invocations aux dieux de la contrée, aux dieux des hauteurs, aux
dieux
souterrains ; imprécations contre les fils d’Égyp
temporaines, fuyant comme elles une poursuite impie, l’implorent d’un
dieu
différent. — « Ta droite, ô Éternel ! est une mai
age, à demi couverte par un bois sacré ; les statues des Douze grands
Dieux
la surmontent ; au pied de chaque statue, un aute
eur refuse l’asile invoqué. — « Elle est terrible, la colère de Zeus,
dieu
des Suppliants. Sa colère suit leur plainte vaine
roi, il se sent contraint comme par la formule d’une conjuration. Un
dieu
vient de passer entre lui et ces femmes, déjà sév
dois point vous livrer, puisque vous vous êtes assises à l’autel des
dieux
. Il ne faut point offenser l’hôte terrible, le Di
parles par énigmes. » — « Nous nous pendrons aussitôt aux statues des
dieux
. » — Terrible image qui rappelle les servantes d’
s. Le vote du peuple rassemblé dans l’Agora a été unanime comme si un
dieu
l’avait inspiré. « L’air s’est hérissé de mains d
t reparler. On entrevoit des vols de femmes à travers les légendes de
dieux
infernaux ou marins enlevant des nymphes. Perséph
dans le vaisseau vous gémirez plus à l’aise. » — Elles appellent les
dieux
au secours ; mais l’homme d’Égypte, adorateur des
on prévaudrait-il contre les cornes d’Apis ? — « Je ne crains pas les
Dieux
de cette terre ; ils n’ont point nourri mon enfan
rêve accablant : — « L’araignée m’enveloppe ! Voici le songe noir ! Ô
Dieux
! Ô Terre, ma mère !… Le serpent à deux pieds se
rts et raidissait ses colosses, la libre et riante Hellade créait ses
dieux
en chantant, et les sculptait dans les marbres pl
e, en prétendant que ce que je dis est une plaisanterie, j’invoque le
dieu
Mont pour témoigner que j’ai dit la vérité. » Le
hymne et le retourne de la joie vers l’anxiété. Elles suppliaient les
dieux
de les défendre toujours contre leurs odieux prét
t et les rapprochements qu’elle suggère, soulever le masque de chaque
dieu
et de chaque personnage entrant sur la scène pour
é, depuis trente ans, l’interprétation du polythéisme hellénique. Les
dieux
ont été ressaisis à leur origine naturelle, suivi
solaires qui les ont créés à l’horizon lointain de la haute Asie. Les
dieux
reviennent presque à chaque page, dans ces études
gage littéraire. Une tradition routinière a trop longtemps masqué les
dieux
helléniques sous les substituts des divinités lat
les représentent que dans leur extrême décadence. Le Jupiter de Rome,
dieu
d’État, tout rituel et tout officiel, n’est qu’un
paraît à Rome sous la figure pédantesque d’une déesse scolaire. Mars,
dieu
indigène et national du Latium, se distingue tout
erbier desséché à un champ en fleurs. Transplantés à Rome, les jeunes
dieux
de l’Hellade s’immobilisent et se glacent : avec
ujours sous leurs noms latins que la parodie a travesti et bafoué les
dieux
; c’est sous ces mêmes noms que le bel esprit des
e difficulté, j’ai pris soin d’ailleurs, à chaque première fois qu’un
dieu
paraît dans ce livre, d’accoler son nom latin à s
issance de Jupiter, il est tout à coup délivré par le fils même de ce
dieu
, et il peut s’écrier : Ô fils pour moi très cher
la religion, depuis les incantations de Médée jusqu’à l’avènement des
dieux
Cabires amenés dans la Grèce. Nul doute que, dans
cache pas les actions mauvaises. Ce que tu fais, songe que plusieurs
dieux
le voient122. » Bien d’autres exemples pourraient
llon, Apollon ! LE CHŒUR. « Pourquoi as-tu poussé ces cris, au nom du
dieu
? Il n’est pas là pour entendre tes gémissements.
llon, Apollon ! LE CHŒUR. « Avec de funestes paroles, elle appelle le
dieu
qui ne veut pas l’entendre. CASSANDRE. « Apollon
le dieu qui ne veut pas l’entendre. CASSANDRE. « Apollon ! Apollon !
dieu
des chemins publics, auteur de ma perte ! Car tu
à son âme asservie par l’esclavage. CASSANDRE. « Apollon ! Apollon !
dieu
des chemins publics, auteur de ma perte, où m’as-
n mensonge. CASSANDRE. « Eh bien ! tu me conduis vers une ennemie des
dieux
, la confidente des assassinats domestiques, la me
ste ! « J’ai frémi d’amour124 ; je me suis laissé ravir à la joie. Ô
dieu
Pan, ô dieu Pan ! ô Pan, qui marches sur la mer,
i frémi d’amour124 ; je me suis laissé ravir à la joie. Ô dieu Pan, ô
dieu
Pan ! ô Pan, qui marches sur la mer, apparais-nou
qu’Ajax, derechef oublieux du mal, accomplit toutes les offrandes aux
Dieux
, les adorant avec grande piété. Le temps use tout
iscours, sans crainte de la justice, sans respect pour les autels des
Dieux
, que la mauvaise fortune le saisisse, pour prix d
une cause de ruine. Apollon ne se reconnaît plus à ses honneurs : les
Dieux
s’en vont. » Cette invocation devant le peuple d
d’Athènes, cet appel à l’éternité de la loi morale, cette demande aux
Dieux
de manifester leur justice, n’était-ce pas l’hymn
e vaste Olympe habitent la cour paternelle, le palais d’or du roi des
dieux
. HIPPOLYTE. « Salut, ô la plus belle des vierges
uis-je sous l’abri des rochers brûlés des feux du soleil130, et qu’un
dieu
ne m’a-t-il fait oiseau léger, parmi les hôtes de
ses Chœurs des élans tout lyriques, même des hymnes à la louange des
dieux
, là où il ne s’en moquait pas. Entendez-vous, dan
ée s’ouvre, au milieu des cérémonies saintes, et où les offrandes des
dieux
, les temples, les statues, les processions à l’ho
les fêtes de ses temples et les discours de ses orateurs ? Après les
dieux
, et plus que les dieux, ce peuple, dont se moque
es et les discours de ses orateurs ? Après les dieux, et plus que les
dieux
, ce peuple, dont se moque souvent Aristophane, es
pressé des dards, on ne pouvait voir le ciel. Et cependant, grâce aux
dieux
, nous eûmes tout chassé vers le soir. La chouette
e, connaissant à fond par moi l’essence des oiseaux, la filiation des
dieux
et des fleuves, de l’Érèbe et du Chaos, vous dire
s fussent nés le Ciel, l’Océan, la Terre et la race incorruptible des
dieux
immortels ainsi nous sommes les plus anciens de t
et je vais composer mon chant à l’honneur de cette ville. Célèbre, ô
dieu
assis sur un trône d’or, la tremblante et glacial
du nuage d’encens des sanctuaires. — Et tout en haut, des groupes de
dieux
, de plus en plus vrais, de plus en plus justes, m
’élément céleste, de l’obliger à se fixer sur la terre, d’en faire un
dieu
et un serviteur irrésistiblement évoqué ? L’homme
cantique qui rythme la rotation de la tige dans le trou du disque, le
dieu
violenté ne paraîtrait pas ; la parole l’excite p
e Médiateur qui porte au ciel les prières et les vœux des hommes. Les
dieux
en descendent à sa voix bruyante, ils s’asseoient
du tison, il le sacre prêtre ; le Soma qui l’a enivré, il en fait un
dieu
adoré comme lui. Agni est « la tête du ciel et l’
d dans sa flamme. « Ô Agni », — s’écrie un hymne védique — « tous les
dieux
sont à toi, en toi et par toi ! » Mais ce dieu im
védique — « tous les dieux sont à toi, en toi et par toi ! » Mais ce
dieu
immensément agrandi sait se réduire à la mesure d
mpêche de mal faire. Comment pécher dans la maison qui a pour hôte un
dieu
vigilant ? — Un jour, un berger a cru l’offenser,
ère rayonne encore sur toutes les autres divinités. Toute prière à un
dieu
, quel qu’il soit, doit commencer et finir par une
issait à côté d’eux et sur eux. Il y avait antagonisme natif entre ce
dieu
d’équilibre et d’ordre, dont les violences même t
se à Sicyone, au temps d’une sorte de congrès fabuleux, « lorsque les
dieux
et les hommes disputaient entre eux » sans doute
t mangé, tout le jour, l’oiseau aux ailes éployées. » La vengeance du
dieu
n’était pas encore assouvie. Avant de l’envoyer a
s écloses, la voix chanta sur ses lèvres comme un oiseau matinal. Les
dieux
et les déesses vinrent, par ordre du maître, lui
e nourrissent la terre et la mer ». Quand la Femme fut accomplie, les
dieux
s’étonnèrent de leur œuvre, ils n’avaient pas cru
l’âge ». Cependant, après l’avoir ainsi parée et armée en guerre, les
dieux
envoyèrent Pandore à Épiméthée, le frère du Titan
oigts. Pandore souleva le couvercle du vase, et tous les Maux que les
dieux
y avaient enfermés, misères et maladies, guerres
e. Hippocrate déposa dans le temple de Delphes, entre les statues des
dieux
, un squelette d’airain rigoureusement reproduit.
. L’homme sort de ses mains à l’état de statue vivante, semblable aux
dieux
qu’il adorera, digne de les figurer dans leurs te
une héros et le vieux Titan. Tous deux amis des hommes et martyrs des
dieux
, champions de la justice, combattants du droit, r
de son pilori. Il était ainsi censé le traîner toujours après lui. Le
dieu
, rusant avec lui-même, pouvait dire qu’il ne s’ét
clamée envers l’ancien proscrit de l’Olympe, aurait paru offenser les
dieux
. Lucifer pardonné avait repris sa place dans le c
ve toujours féconde qu’elle lui transmettait. Chaque mort devenait un
dieu
domestique terrible ou propice, selon qu’il était
le transfigurait les bons et les méchants également. « L’air plein de
dieux
», dit quelque part Homère : la terre n’était pas
les hommes qui avaient quitté cette vie fussent comptés au nombre des
dieux
… Rendez aux dieux Mânes ce qui leur est dû ; ce s
ient quitté cette vie fussent comptés au nombre des dieux… Rendez aux
dieux
Mânes ce qui leur est dû ; ce sont des hommes qui
et que tu m’exauces. » — Plus tard, il lui dira : « Ô toi, qui es un
dieu
sous la terre ! » En déposant sur le tertre une t
morts, mais patron des entreprises voilées par la ruse. Le père et le
dieu
l’entendent : dans la nuit même qui a précédé son
. La chambre des femmes en a retenti. Les Devins, sous l’étreinte des
Dieux
, ont dit que les morts frémissaient sous la terre
châtiera. Avant d’être obsédé par les Érynnies, il est possédé par un
dieu
: c’est sur l’autel des Oracles qu’est aiguisé so
cris perçants aiguillonnent le mort au fond du tombeau. — « Plût aux
dieux
, ô Père ! que sous llion, tu fusses tombé frappé
saient sa sublimité. Elle se faisait toute à tous ; divine envers les
dieux
, héroïque avec les héros, populaire avec les escl
l’aimais dans mon cœur, autant que ton père, ô Achille semblable aux
Dieux
! Et tu ne voulais t’asseoir aux repas et manger
u’y a-t-il ? pourquoi ces clameurs ? » L’homme lui répond comme si un
dieu
l’inspirait : « Il y a que les vivants sont tués
ut-il tuer ma mère ? » — Pylade lui rappelle froidement les ordres du
dieu
. — « Et que fais-tu des oracles d’Apollon rendus
Pytho ? Mieux vaut avoir tous les hommes pour ennemis plutôt que les
dieux
. » — C’en est fait, le doute a cessé : Oreste, re
— C’en est fait, le doute a cessé : Oreste, redevenu le bourreau d’un
dieu
, n’a plus rien d’humain. Aux supplications de sa
ant ma mère, car elle s’était souillée du meurtre de mon père, et les
dieux
l’avaient prise en haine. » Mais il s’arrête, gla
qui a péri. Nous en sommes réduits à deux têtes1 pour conjecturer les
dieux
colossaux en qui s’était exprimée la pensée du gr
air. Les anciens eux-mêmes jugeaient que leur climat était un don des
dieux
: « Douce et clémente, disait Euripide, est notre
descendants d’Érechthée, heureux dès l’antiquité, enfants chéris des
dieux
bienheureux, vous cueillez dans votre patrie sacr
le en ruses, qui te surpasserait en adresse, si ce n’est peut-être un
dieu
! » — Et les fils sont dignes du père : à la fin
u’il trouva la proposition du carré de l’hypoténuse, qu’il promit aux
dieux
une hécatombe. C’est la vérité pure qui les intér
s et des Alpes ; c’est l’Olympe, et ils en avaient fait le séjour des
dieux
. Les plus grands fleuves, le Pénée et l’Achéloüs,
uvernée par les meilleures lois. Il n’y a point de place ici pour les
dieux
incommensurables et vagues, ni pour les dieux des
t de place ici pour les dieux incommensurables et vagues, ni pour les
dieux
despotes et dévorateurs. Le vertige religieux n’e
les esprits sains et équilibrés qui ont conçu un pareil monde. Leurs
dieux
deviennent vite des hommes ; ils ont des parents,
tous deux en or, vêtus d’or, beaux et grands comme il convient à des
dieux
; car les hommes étaient plus petits. » En effet,
improviste un personnage grand et beau, ils lui demandent s’il est un
dieu
. Des dieux si humains ne jettent pas le trouble d
un personnage grand et beau, ils lui demandent s’il est un dieu. Des
dieux
si humains ne jettent pas le trouble dans l’espri
et demande à Hermès s’il voudrait être à la place d’Arès : « Plût aux
dieux
, ô royal archer Apollon, que cela arrivât, et que
usse enveloppe de liens trois fois plus inextricables et que tous les
dieux
et les déesses le vissent, pourvu que je fusse au
chus seront traités bien plus lestement encore. Tout cela conduit aux
dieux
décoratifs de Pompéi, aux jolies et moqueuses gai
s de Lucien, à un Olympe d’agrément, d’appartement et de théâtre. Des
dieux
si rapprochés de l’homme deviennent bientôt ses c
ples, consacrée par les os des héros fondateurs et par les images des
dieux
nationaux, une agora, un théâtre, un gymnase, que
s publiques sans remettre son autorité à des représentants, fêter ses
dieux
sans s’enfermer dans les formules d’un dogme, san
a rien de plus agréable, quand les semailles sont faites et quand le
dieu
les arrose, que de causer ainsi avec le voisin :
rier de la route à Charinadès de venir boire avec nous pendant que le
dieu
nous aide et fait pousser nos récoltes… Ô vénérab
es idées et les institutions les plus graves deviennent riantes ; ses
dieux
sont les dieux heureux qui ne meurent pas ». Ils
institutions les plus graves deviennent riantes ; ses dieux sont les
dieux
heureux qui ne meurent pas ». Ils vivent sur les
nt, la plus belle vie est celle qui ressemble le plus à cette vie des
dieux
. Chez Homère, l’homme heureux est celui qui peut
». Les cérémonies religieuses sont un banquet joyeux dans lequel les
dieux
sont contents parce qu’ils ont leur part de vin e
s, sont une partie du culte. Ils n’imaginent pas que pour honorer les
dieux
, il faille se mortifier, jeûner, prier avec tremb
yager sur les sommets des choses, à parcourir en trois pas, comme les
dieux
d’Homère, une vaste région nouvelle, à embrasser
othèses, comme l’imagination mythologique maniait les légendes et les
dieux
. Si de leur œuvre nous passons à leurs procédés,
vie, avec toutes les choses graves de la vie, avec la religion et les
dieux
, avec la politique et l’État, avec la philosophie
ec n’est pas un lieu d’assemblée, mais l’habitation particulière d’un
dieu
, un reliquaire pour son effigie, l’ostensoir de m
lque part, compare les jeunes gens à de beaux coursiers consacrés aux
dieux
et qu’on laisse errer à leur fantaisie dans les p
e apparaît vingt fois dans une scène, en plein théâtre, aux fêtes des
dieux
, devant les magistrats, avec le phallus que porte
. Selon les Grecs, le plus agréable spectacle que l’on pût donner aux
dieux
était celui que présentent de beaux corps floriss
mme à Sparte, la cité tout entière41, formaient des chœurs devant les
dieux
; chaque ville importante avait ses poëtes qui fa
extrême qu’ils appelaient l’enthousiasme, indiquant par ce mot que le
dieu
était en eux ; il y était en effet, car il entre
n’a point aimés haïssent la voix des Pierides. Tel est cet ennemi des
dieux
, Typhon, le monstre aux cent têtes qui gît dans l
ère de leur culte, comme dans le caractère héroïque et moral de leurs
dieux
. La principale peuplade, celle des Spartiates, s’
d’une source ou d’une rivière, décoré par une quantité de statues do
dieux
et d’athlètes couronnés. Il avait son chef, ses m
me les plus petits… et que tous le contemplaient comme la statue d’un
dieu
». Et Chéréphon renchérissant : « Son visage est
e le plus beau des Grecs armés contre Mardonius. Toutes les fêtes des
dieux
, toutes les grandes cérémonies, amenaient un conc
beaux de tous, qu’a faits la statuaire grecque. Elle a fait aussi des
dieux
, et, du jugement de tous les anciens, ces dieux é
Elle a fait aussi des dieux, et, du jugement de tous les anciens, ces
dieux
étaient ses chefs-d’œuvre. Au sentiment profond d
née qu’expriment au même moment les vers d’Eschyle et de Pindare. Les
dieux
sont vivants, présents ; ils parlent ; on les a v
e, et ils lui bâtissent une chapelle près de l’Ilissus. A Delphes, le
dieu
déclare qu’il se défendra lui-même ; la foudre to
ent au secours des Grecs. Après la bataille, on offre en prémices aux
dieux
trois navires captifs ; l’un des trois est pour A
ordonnait de dénoncer ceux qui ne reconnaissaient pas l’existence des
dieux
ou qui enseignaient des doctrines nouvelles sur l
phrodite céleste, et achevé, comme disaient les Grecs, la majesté des
dieux
. Pour avoir le sentiment du divin, il faut être c
divin, il faut être capable de démêler, à travers la forme précise du
dieu
légendaire, les grandes forces permanentes et gén
e leur fécondité, de leur beauté, le langage avait peu à peu fait des
dieux
. Au fond du polythéisme est le sentiment de la na
; orbe du Soleil qui vois tout, je vous invoque ! voyez quels maux un
dieu
souffre par la main des dieux ! » Les spectateurs
t, je vous invoque ! voyez quels maux un dieu souffre par la main des
dieux
! » Les spectateurs n’ont qu’à se laisser conduir
ume, qui, sortant de la vague, vient ravir le cœur des mortels et des
dieux
. Lorsqu’un peuple sent la vie divine des choses n
» Ulysse, et il le recueillit à son embouchure. » Il est clair que le
dieu
n’est point ici un personnage à barbe caché dans
force même du fleuve fut consumée, et il cria : Héphœstos ! aucun des
dieux
ne peut lutter contre toi. Cesse donc. » Il parla
ique, uniforme, indifférent de la grande eau. D’autres fois le nom du
dieu
faisait entrevoir sa nature. Hestia signifie le f
orteuse de fruits, la verdoyante. Le soleil dans Homère, est un autre
dieu
qu’Apollon, et la personne morale se confond en l
u Banquet 60, selon les diverses interprétations du nom, la nature du
dieu
varie. Pour les uns, puisque amour signifie sympa
our signifie sympathie et concorde, l’Amour est le plus universel des
dieux
et, comme le veut Hésiode, l’auteur de tout ordre
oute harmonie dans le monde. Selon d’autres, il est le plus jeune des
dieux
, car la vieillesse exclut l’amour ; il est le plu
es éléments physiques61, si l’on remarque qu’il compte « trente mille
dieux
gardiens sur la terre nourricière », si l’on se s
que tout est né de l’humide, et, en même temps, que tout est plein de
dieux
, on comprendra le profond sentiment qui soutenait
vinait les forces intimes de la nature vivante sous les images de ses
dieux
. À la vérité, tous n’étaient pas au même degré in
lle, d’autres en qui les deux faces sont égales, d’autres enfin où le
dieu
devenu homme ne se relie plus que par des fils, p
e, le Zeus de l’Ithôme, le Zeus de l’Hymette. Au fond, comme tous les
dieux
, il est multiple, attaché aux divers endroits dan
t qui ne soit occupé par quelque divinité. » — « Je ne crains pas les
dieux
de votre pays, dit un personnage d’Eschyle, je ne
personnage d’Eschyle, je ne leur dois rien. » À proprement parler, le
dieu
est local63 ; car par son origine il n’est que la
ce qui l’entoure est pour lui une sorte de temple. « Àrgos, et vous,
dieux
indigènes, dit Agamemnon, c’est vous que je dois
décadence, qu’ils sont devenus idolâtres. « Si nous représentons les
dieux
sous des figures humaines, disaient-ils, c’est qu
tions d’un Athénien qui, mêlé au cortège solennel, venait visiter ses
dieux
. C’était au commencement du mois de septembre. Pe
courant, puis d’un élan remontait. Selon une parole de Pindare, « les
dieux
étaient amis des jeux », et l’on ne pouvait mieux
Campo-Santo et le Baptistère, ce plateau abrupt et tout consacré aux
dieux
disparaissait sous les monuments sacrés, temples,
e mate de ses côtes, tous les grands êtres éternels dans lesquels les
dieux
avaient leur racine, le Pentélique avec ses autel
o, la saison des fruits, honorées près de là, sont encore des noms de
dieux
agricoles. Tous ces noms expressifs enfonçaient l
vaient la mer infinie, Poséidon, qui embrasse et ébranle la terre, le
dieu
azuré, dont les bras enserraient la côte et les î
son torse musculeux, son puissant corps nu, avec un geste indigné de
dieu
farouche, pendant que derrière lui Amphitrite, Ap
d sola reoerentia vident. 20. Tournier, Némésis ou la Jalousie des
dieux
. 21. Eschyle, Prométhée. 22. « Ces races son
ays charmant, trouvant son bien en elle-même et dans les dons que les
dieux
lui ont faits. La pastorale à la façon de Théocri
Au Louvre. 60. Platon. 61. Voyez surtout la génération des divers
dieux
dans la Théogonie. Sa pensée flotte partout entre
t et divinisa les êtres matériels selon l’idée qu’elle se formait des
dieux
. Cette nature fut celle des poètes-théologiens, l
tes les sociétés païennes eurent chacune pour base sa croyance en ses
dieux
particuliers. Du reste, la nature des premiers ho
me erreur de leur imagination leur inspirait une profonde terreur des
dieux
qu’ils s’étaient faits eux-mêmes, et la religion
e un privilège de leur divine origine. Rapportant tout à l’action des
dieux
, ils se tenaient pour fils de Jupiter ; c’est-à-d
e réfugiaient dans leurs asiles, et qui, arrivant sans religion, sans
dieux
, étaient regardés par les héros comme de vils ani
its naturels Droit divin. Les hommes voyant en toutes choses les
dieux
ou l’action des dieux, se regardaient, eux et tou
t divin. Les hommes voyant en toutes choses les dieux ou l’action des
dieux
, se regardaient, eux et tout ce qui leur apparten
nements, les hommes croyaient que toute chose était commandée par les
dieux
. Ce fut l’âge des oracles, la plus ancienne insti
, a commencé le mal. Qu’est-ce que les Curetés, s’il vous plaît ? des
dieux
forgerons. Eh bien ! il fallait simplement mettre
u exilé, on fera silence. Il convient que vous vous taisiez devant un
dieu
. Æquum est, c’est Plaute qui parle, vos deo facer
Antiochus le Dieu. Disons-le en passant, tous ces gens-là étaient des
dieux
. Dieux soters, dieux évergètes, dieux épiphanes,
us le Dieu. Disons-le en passant, tous ces gens-là étaient des dieux.
Dieux
soters, dieux évergètes, dieux épiphanes, dieux p
sons-le en passant, tous ces gens-là étaient des dieux. Dieux soters,
dieux
évergètes, dieux épiphanes, dieux philométors, di
t, tous ces gens-là étaient des dieux. Dieux soters, dieux évergètes,
dieux
épiphanes, dieux philométors, dieux philadelphes,
là étaient des dieux. Dieux soters, dieux évergètes, dieux épiphanes,
dieux
philométors, dieux philadelphes, dieux philopator
x. Dieux soters, dieux évergètes, dieux épiphanes, dieux philométors,
dieux
philadelphes, dieux philopators. Traduisez : dieu
ux évergètes, dieux épiphanes, dieux philométors, dieux philadelphes,
dieux
philopators. Traduisez : dieux sauveurs, dieux bi
dieux philométors, dieux philadelphes, dieux philopators. Traduisez :
dieux
sauveurs, dieux bienfaisants, dieux illustres, di
s, dieux philadelphes, dieux philopators. Traduisez : dieux sauveurs,
dieux
bienfaisants, dieux illustres, dieux aimant leur
s, dieux philopators. Traduisez : dieux sauveurs, dieux bienfaisants,
dieux
illustres, dieux aimant leur mère, dieux aimant l
ors. Traduisez : dieux sauveurs, dieux bienfaisants, dieux illustres,
dieux
aimant leur mère, dieux aimant leurs frères, dieu
auveurs, dieux bienfaisants, dieux illustres, dieux aimant leur mère,
dieux
aimant leurs frères, dieux aimant leur père. Cléo
, dieux illustres, dieux aimant leur mère, dieux aimant leurs frères,
dieux
aimant leur père. Cléopâtre était déesse Soter. L
doutable. Il avait repris de force à l’Asie les deux mille cinq cents
dieux
égyptiens emportés jadis par Cambyse, parce qu’il
ce. Elle laissa Eschyle prisonnier de l’Égypte. C’était un prisonnier
dieu
. Cette fois le mot dieu est à sa place. On rendai
prisonnier de l’Égypte. C’était un prisonnier dieu. Cette fois le mot
dieu
est à sa place. On rendait à Eschyle des honneurs
rêver. Eschyle parlant d’Orphée, le titan mesurant l’hécatonchire, le
dieu
interprétant le dieu, quoi de plus splendide, et
t d’Orphée, le titan mesurant l’hécatonchire, le dieu interprétant le
dieu
, quoi de plus splendide, et quelle soif on aurait
Nous l’avons dit, dans la profonde et mystérieuse querelle entre les
dieux
célestes et les dieux terrestres, guerre intestin
s la profonde et mystérieuse querelle entre les dieux célestes et les
dieux
terrestres, guerre intestine du paganisme, Eschyl
ine du paganisme, Eschyle était terrestre. Il était de la faction des
dieux
de la terre. Les cyclopes ayant travaillé pour Ju
e. Dans l’Etna, il célèbre les Dioscures siciliens, les Paliques, ces
dieux
frères dont le culte, rattaché au culte local de
ère-pensée de la tempête ? Et la Puissance s’écrie : « Il n’est qu’un
dieu
libre, c’est Jupiter. » Eschyle a sa géographie ;
dirait qu’il exerce sur la nature, sur les peuples, et jusque sur les
dieux
, une sorte de magisme. Il reproche aux bêtes leur
chine de guerre, il les appelle « ces petits d’un cheval. » Quant aux
dieux
, il va jusqu’à incorporer Apollon à Jupiter. Il n
la dédicace Au Temps, Macrobe le fragment de l’Etna et l’hommage aux
dieux
Paliques, Pausanias l’épitaphe, le biographe anon
talité il dresse l’équité, à la terreur il oppose la miséricorde. Des
dieux
nouveaux interviennent, qui désarment les dieux a
e la miséricorde. Des dieux nouveaux interviennent, qui désarment les
dieux
anciens et les dépossèdent de leur règne inique.
Sypile couvert de ses troupeaux innombrables, commensal et voisin des
dieux
qui le conviaient à leurs banquets et descendaien
n faire part aux mortels. L’autre raconte qu’ayant un jour invité les
dieux
, et voulant les tenter ou les honorer, il égorgea
Cette légende de Tanlale tuant son fils pour l’offrir à la faim des
dieux
est sans doute une réminiscence des sacrifices hu
oble transformation, opérée par le génie clément de la race, quelques
dieux
venus de l’Asie avaient rapporté dans l’Hellade l
l’exaltation de l’armée ou de l’effroi du peuple pressé d’apaiser un
dieu
famélique. Chaque tribu, avant d’entrer en campag
ite lui substituaient une chèvre, un gâteau de miel ou des fleurs. Le
dieu
était censé ne rien voir ou fermer les yeux. A Té
rifice si barbare, disaient-ils, ne pouvait être agréable à aucun des
dieux
; car ce ne sont point des Typhons ni des Géants
victime ! Ne cherche pas une autre vierge, mais accepte celle que les
dieux
t’envoient. » La cavale, couronnée de guirlandes,
Pindare — alla vers la mer blanchissante, et il invoqua Poseïdon, le
dieu
des orages qui mugissent, le roi du Trident ». Le
a Poseïdon, le dieu des orages qui mugissent, le roi du Trident ». Le
dieu
exauça sa prière ; une vague immense jeta devant
châtie les attentats de l’homme par ses perturbations vengeresses. Un
dieu
consulté déclare que Thyeste doit être ramené dan
memnon surgit de leurs rangs, dans une grandeur souveraine, pareil au
dieu
du commandement. Et le roi Agamemnon était au mi
s attristent ; ils se défient de la victoire qu’elles annoncent : les
dieux
, s’ils l’ont permise, la feront sans doute payer
es démentent la joie qu’elle fait éclater. — « S’ils ont respecté les
dieux
et les temples de la ville conquise, les vainqueu
entraîner aux actions impies !… Si l’armée laissait derrière elle des
dieux
offensés, la ruine des vaincus susciterait leur v
chappe : — « Je pressens un grand malheur embusqué dans l’ombre ; les
Dieux
ont l’œil sur ceux qui ont fait périr beaucoup d’
te sans les comprendre, il voudrait bénir et il menace malgré lui. Un
dieu
est là, comme au festin de l’Odyssée, dont la con
à la main, dans la poussière d’or des glorieux messages. Il salue les
dieux
de la patrie, la terre natale qu’il désespérait d
digne d’être honoré entre les mortels ». — « Thaltybios semblable aux
dieux
par la voix », c’est ainsi que l’appelle Homère.
en défaut, et j’accomplirai ce que veut la destinée, avec l’aide des
dieux
. » La réponse d’Agamemnon est brève et défiante :
s cris. Ces tissus étendus sur mon passage éveilleraient l’envie. Aux
dieux
seuls de pareils honneurs ; je n’oserais jamais,
, marcher sur la pourpre. Honorez-moi comme un homme, et non comme un
dieu
. » — Par ces sages paroles, Agamemnon s’efforce d
, l’ennemie des superbes. Il sait que la pourpre irrite le regard des
dieux
autant que l’œil des taureaux, et que leur jalous
qu’il a ramenée de Troie. — « Sois bienveillante pour l’étrangère. Un
dieu
propice regarde d’en haut ceux qui commandent ave
ïque. Ses yeux ont vu ce que les yeux humains ne reverront plus : des
dieux
combattant parmi les mortels, des déesses fuyant
eune fille qui lui promit ses prémices et ne tint pas son serment. Le
dieu
irrité, ne pouvant lui retirer l’Esprit divinatoi
’attendait. Les Grecs divinisèrent plus tard cette triste martyre des
dieux
et des hommes, mais son culte resta lugubre comme
stée seule avec le Choeur, Cassandre éclate en cris fatidiques. — « Ô
Dieux
! Dieux ! Ô Terre ! Ô Apollon ! Apollon ! » Ses y
le avec le Choeur, Cassandre éclate en cris fatidiques. — « Ô Dieux !
Dieux
! Ô Terre ! Ô Apollon ! Apollon ! » Ses yeux se d
des meurtres passés, des meurtres prochains. — « Demeure détestée des
dieux
! Complice des assassinats ! Époux égorgé ! Le pa
r l’arrête : — « Ô malheureuse ! pourquoi, comme la génisse vouée aux
dieux
, courir à l’autel ? » — « Mon jour est venu, je n
Apollon. Des repos d’une douceur touchante succèdent à ses crises. Le
dieu
qui la fatigue s’arrête par instants ; alors la v
ut expier notre action, c’est assez que nous subissions la colère des
dieux
. » — Égisthe cède, le Chœur obéit, mais il protes
e ciel s’éleva dans l’opinion des hommes, et avec lui s’élevèrent les
dieux
et les héros. Pour retrouver l’astronomie poétiqu
ré de la nature sociale des peuples ; ils admettent difficilement les
dieux
étrangers, à moins qu’ils ne soient parvenus au d
planètes paraissant beaucoup plus grandes que les étoiles fixes, les
dieux
montèrent dans les planètes, et les héros furent
rent attachés aux constellations. Aussi les Phéniciens trouvèrent les
dieux
et les héros de la Grèce et de l’Égypte déjà prép
prises, furent donc placés dans le ciel, ainsi qu’un grand nombre des
dieux
principaux, et servirent l’astronomie des savants
vulgaire, les premiers peuples écrivirent au ciel l’histoire de leurs
dieux
et de leurs héros……
nt vieilli dans ce poème : le ciel d’abord, qui a été dépeuplé de ses
dieux
; les nations ensuite, telles que les Troyens et
du carquois. Sa course rapide fait résonner derrière lui les dards du
dieu
courroucé. Il s’approche, sombre, terrible comme
e la mort aux animaux et aux hommes. Apollon, représenté ici comme le
dieu
de la santé, sème la peste dans le camp. La mort
s, d’aller enlever Briséis à Achille. Achille la cède, en prenant les
dieux
et les hommes à témoin ; puis il s’assied pour pl
met néanmoins d’aller sur l’Olympe implorer pour lui le souverain des
dieux
, Jupiter. IV Le poète profite de cette susp
terre au ciel. Thétis, agenouillée devant Jupiter, implore le roi des
dieux
pour son fils Achille. Jupiter, qui craint de méc
ssion. Il se contente de lui faire un signe de tête muet, serment des
dieux
. « Il fronce ses noirs sourcils ; sa chevelure di
e la soumission ; il lui représente le danger d’irriter le maître des
dieux
, qui, dans un mouvement d’impatience, le précipit
e par le pied du ciel dans l’île de Lemnos. Puis, il verse à tous les
dieux
réconciliés et souriants le nectar, breuvage des
ctar, breuvage des immortels. « Un rire inextinguible dérida tous les
dieux
et toutes les déesses en voyant le ridicule Vulca
n boitant, autour des tables, dans le palais de l’Olympe. Apollon, le
dieu
de l’intelligence sous toutes ses formes, et les
entissent contre le roc escarpé qui les brise, etc. » On sacrifie aux
dieux
. Le sang, le feu, la fumée qui monte de la graiss
iter. Jupiter la réprimande amoureusement de son imprudence. Mars, le
dieu
de la guerre, va encourager les Troyens dans leur
le sentir, parce que tous ces héros étaient leurs ancêtres, tous ces
dieux
leurs dieux. Mais là est le vice des poèmes natio
parce que tous ces héros étaient leurs ancêtres, tous ces dieux leurs
dieux
. Mais là est le vice des poèmes nationaux ; ils n
se pour conserver son sang-froid. Il engage sa mère à aller prier les
dieux
à la citadelle. Hécube, sa mère, s’y rend avec le
éri, le berce dans ses bras ; puis, adressant à Jupiter et aux autres
dieux
sa prière : « Jupiter, s’écrie-t-il, et vous tou
aux autres dieux sa prière : « Jupiter, s’écrie-t-il, et vous tous,
dieux
qui ne mourez pas ! faites que cet enfant soit, a
rent ton poème. Cependant tu fus homme : on le sent à tes pleurs ; Un
dieu
n’eût pas si bien fait gémir nos douleurs ! Il fa
rs, où d’un limon moins vieux La nature enfantait des monstres ou des
dieux
, Le ciel t’avait créé, dans sa magnificence, Comm
de ! Cependant l’univers, de tes traces rempli, T’accueillit comme un
dieu
… par l’insulte et l’oubli ! On dit que, sur ces b
souffert pour toi, beaucoup supporté, pensant en moi-même que, si les
dieux
ne m’avaient pas accordé de famille, je t’adopter
ueurs de la destinée ! Il ne faut pas avoir un cœur impitoyable : les
dieux
eux-mêmes se laissent fléchir !… Les Prières sont
it avec quel don de poésie dans la vérité le chantre des héros et des
dieux
sait poétiser les plus vulgaires ustensiles du mé
e figuré par la ceinture de Vénus. Junon invoque aussi le Sommeil. Ce
dieu
monte sur la cime d’un pin du mont Ida pour en de
our où ils furent unis par l’Amour à l’insu de Saturne et du père des
dieux
. Un nuage descend sur le gazon de l’Ida, germant
accourent pour calmer sa douleur et pour encourager sa vengeance. Les
dieux
lui prêtent une armure divine à la place de ses p
n vers presque burlesques les travaux et les aventures de Vulcain, ce
dieu
forgeron, époux de Vénus, condamné à faire rire l
ndamné à faire rire l’Olympe comme un bouffon de cour. « Il dit : le
dieu
massif et difforme s’éloigne en boitant de l’encl
sont encore qu’une magnifique, mais interminable mêlée d’hommes et de
dieux
, combattant, avec des succès divers, sous les mur
nt, père infortuné d’une fille plus infortunée encore ! Ah ! plût aux
dieux
qu’il ne m’eût point donné le jour ! Maintenant t
raîne trois fois dans la poussière autour du tombeau de Patrocle. Les
dieux
indignés se soulèvent à la voix d’Apollon. Jupite
en versant des larmes abondantes, comme s’il allait à la mort. » Les
dieux
invisibles protègent son voyage. Mercure, sous le
ans le fleuve, la conservation miraculeuse du cadavre de son fils. Le
dieu
déguisé monte sur le char, prend les rênes, fouet
c’est pour le racheter que j’apporte de nombreux présents… Crains les
dieux
, ô Achille ! Prends compassion de moi en songeant
; la tente retentit de leurs sanglots. Mais, quand ce héros égal aux
dieux
est rassasié de larmes et qu’il a assoupi ses reg
mangé et bu, contemple Achille, « si grand et si fort semblable à un
dieu
». Achille contemple à son tour et admire « le vi
logiens, des historiens, des artistes, des artisans de son temps, des
dieux
et des hommes ? l’encyclopédie chantée par un poè
iers de Mars ! vous avez toute la nature, tous les hommes et tous les
dieux
de l’Olympe, le monde matériel complété par le mo
s Grecs, qui divinisaient tout, n’aient pas fait d’un pareil homme un
dieu
! Lamartine. 1. Une peinture trouvée tout ré
possédés. Son maléfice était certain, sa force était inévitable. Les
Dieux
ne pouvaient en préserver le maudit, l’Imprécatio
le bouclier de Polynice et un lion sur celui de Tydée : évidemment le
dieu
lui amenait les époux promis. Adraste sépara et r
ynice, qui avait rapporté de Thèbes un collier splendide, présent des
dieux
à Harmonia, lorsqu’elle épousa le héros Cadmos, l
vent, dans les hallucinations du peuple affolé, l’horrible forme d’un
dieu
famélique, réclamant la chair d’une victime pour
que le Chœur des femmes entonne sa longue plainte par des litanies de
dieux
protecteurs appelés à l’aide : Arès d’abord, patr
e détestée des sages ! Se prosterner en hurlant devant les images des
Dieux
, est-ce là le moyen de sauver Thèbes et d’aguerri
est un secours aux heures du péril, tout salut humain descendant des
Dieux
. — Et elles prient toujours, quoique à voix plus
ternements à cheveux épars ! — « Je ne vous blâme point d’honorer les
dieux
, mais n’empêchez pas les citoyens de courir aux a
ent à pleine poitrine vers le ciel, dans l’anxiété du combat. — « Aux
Dieux
de la ville, aux Dieux du pays, aux Dieux des cha
ers le ciel, dans l’anxiété du combat. — « Aux Dieux de la ville, aux
Dieux
du pays, aux Dieux des champs et de l’Agora, je j
’anxiété du combat. — « Aux Dieux de la ville, aux Dieux du pays, aux
Dieux
des champs et de l’Agora, je jure, si la victoire
ingénue : don pour don, réciprocité entre le ciel et la terre. Si le
dieu
assiste l’homme, l’homme le rassasiera d’hécatomb
le et d’orgueil. Il s’écrie qu’il abattra Thèbes envers et contre les
Dieux
, et qu’il se soucie de la foudre comme d’un éclai
car il marche l’œil farouche et l’esprit furieux. » Sa lance est son
dieu
, c’est par elle qu’il jure l’écroulement de Thèbe
llants de Thèbes. Amphiaraos excepté, tous blasphèment et défient les
Dieux
; jusqu’à ce lionceau de montagne auquel le poil
t à tout, fait face à toute chance et se remet du reste à l’arrêt des
Dieux
. Némésis aux écoutes, n’y trouverait pas une paro
iter dans le fratricide. — « Ô race d’Œdipe, haïe et aveuglée par les
Dieux
! Voici que les malédictions de mon père s’accomp
l’envoie, avec lui-même, aux Enfers dans un souhait forcené ; — « Les
Dieux
nous pressent d’en finir. Eh bien donc, vogue au
abord et le reste après. » Les femmes insistent encore, attestant les
Dieux
qu’un sacrifice suppliant fléchira peut-être ; ma
se sent condamné, et il accepte désespérément sa réprobation. — « Les
Dieux
depuis longtemps nous ont rejetés, ils ne demande
e lutte épique. C’était d’abord Capanée, le gigantesque insulteur des
Dieux
, foudroyé par Zeus au moment où il enjambait les
l’herbe empreinte de l’amertume infernale. Amphiaraos, adoré comme un
dieu
à Thèbes et à Argos, prophétisait toujours du fon
inture bonne ou mauvaise ? Certainement vous ne le croyez pas. Et les
dieux
mieux révérés peut-être que quand ils sortirent d
e. Eh bien, mon ami, comptez que les temples et les chaumières et les
dieux
resteront dans cet état misérable jusqu’à ce qu’i
iomphe élevé au vainqueur, une grande fabrique de pierre consacrée au
dieu
. D’abord l’arc de triomphe et le temple ne se fer
nouveau domicile. De tout temps les souverains ont été les émules des
dieux
. Lorsque le dieu aura une vaste demeure, le souve
De tout temps les souverains ont été les émules des dieux. Lorsque le
dieu
aura une vaste demeure, le souverain exhaussera l
utes parts de grandes surfaces nues qu’il faudra couvrir. Les chétifs
dieux
domestiques ne répondront plus à l’espace qu’on l
nnées par les fonctions habituelles, il me semble qu’il n’y a que les
dieux
et l’homme sauvage, dans la représentation desque
utour d’elle Jupiter avec son aigle, Pallas, Vénus, Hercule, tous les
dieux
d’Homere et de Virgile. Ce ne sera plus la boutiq
era plus la boutique d’une petite bourgeoise, ce sera l’assemblée des
dieux
, ce sera l’Olympe ; et que m’importe, pourvu que
. Athénée et Plutarque le raillent même d’avoir été trop plein de son
dieu
. Ils disent qu’il buvait pour exciter son génie,
par un trait de la tragédie de Sisyphe, qui lui parut lancé contre un
dieu
, envahit la scène, et aurait mis Eschyle en pièce
y jouait une de ses trilogies. L’accident passa pour un châtiment des
dieux
offensés, et un scholiaste attribue à ce désastre
rrain nouveau. Le géant se mit en mouvement : en trois pas, comme les
dieux
de l’Iliade, il parcourut cette scène élargie, l’
anteur aux paroles magiques n’évoquait, pas seulement la personne des
dieux
, mais aussi leur cortège et leur attirail, leurs
s d’autres moules toutes les formes de sa vie publique et privée. Ses
dieux
se rassérènent, ses marbres se détendent, ses loi
e est si unanime qu’il semble concentré dans un être unique. Voix des
dieux
ou voix du peuple, il sort d’une foule qui n’a qu
mais vivantes, sur des peuplades à demi sauvages. En ce temps-là, les
dieux
jeunes et beaux, éloquents et nobles qui peuplent
. La main de l’artiste, la parole du poète n’avaient pas dégrossi ces
dieux
ébauchés. Le vague du mythe physique se mêlait en
e venue au monde de l’histoire, elle transforma et rajeunit les vieux
dieux
; elle les refit à son image et les doua de son â
tous deux en or, vêtus d’or, beaux et grands comme il convient à des
dieux
, car les hommes étaient plus petits ». Les idoles
, car les hommes étaient plus petits ». Les idoles antiques, dont les
dieux
nouveaux procédaient, furent comme jetées dans le
u des générations nouvelles, Eschyle garde le respect et le souci des
dieux
abolis. Il semble même les préférer aux nouveaux
ques. Il tient pour eux, se sentant un peu de leur race, contre les «
dieux
de fraîche date » ; il relève comme un gant de gu
par-delà la voûte des sanctuaires. La façon mémo dont il conçoit les
dieux
de son temps dissipe leur figure et détruit leur
polythéisme retentissent douloureusement dans son âme. Les luttes des
dieux
détrônés et des dieux régnants, leurs vengeances
nt douloureusement dans son âme. Les luttes des dieux détrônés et des
dieux
régnants, leurs vengeances et leurs châtiments ar
ographie en harmonie avec cette physique. Ils composèrent le monde de
dieux
du ciel, de l’enfer (dii superi, inferi), et de d
ent le monde de dieux du ciel, de l’enfer (dii superi, inferi), et de
dieux
intermédiaires (qui furent probablement ceux que
a suite par l’architecture. La fable des géants faisant la guerre aux
dieux
et entassant Ossa sur Pélion, Olympe sur Ossa, do
pe sur Ossa, doit avoir été trouvée depuis Homère. Dans l’Iliade, les
dieux
se tiennent toujours sur la cime du mont Olympe
. Il suffisait donc que l’Olympe s’écroulât pour en faire tomber les
dieux
. Cette fable, quoique rapportée dans l’Odyssée, y
protection des lois qui n’existaient point encore, en appelaient aux
dieux
des torts qu’ils souffraient, implorabant deorum
premier sens, le sens propre de cette expression. Ils appelaient les
dieux
en témoignage de leur bon droit, ce qui était pro
es ceux qui défendent les causes devant les tribunaux. Ces appels aux
dieux
étaient faits d’abord par des hommes simples et g
jugements divins étaient divinisés eux-mêmes, puisqu’ils voyaient des
dieux
dans tous les objets. Lar signifiait la propriété
un du peuple était dévoué, consacré à Jupiter ; le fils dénaturé, aux
dieux
paternels ; à Cérès, celui qui avait mis le feu à
s comme divines. Les hérauts qui déclaraient la guerre appelaient les
dieux
de la cité ennemie hors de ses murs, et dévouaien
urs produit des guerres, s’ils n’eussent jugé que le parti auquel les
dieux
se montraient contraires, était le parti injuste.
était pas seulement en vigueur parmi les hommes ; ceux-ci jugeant les
dieux
d’après eux ; croyaient qu’ils l’observaient auss
ie. On ne peut croire que Plaute ait voulu mettre sur le théâtre des
dieux
qui enseignassent le parjure au peuple ; encore b
élève. Ainsi une grande armée est défaite par une petite, parce qu’un
dieu
, lui portant envie, la frappe de la foudre ou rép
de poursuivre l’expédition projetée, sous peine d’être châtié par les
dieux
. Xerxès, effrayé, fit appeler Artabane. Pour mett
oir et de s’endormir sur son trône : — « Car, lui dit-il, si c’est un
dieu
qui l’envoie, pour qui ce soit une joie que nous
nvaincu. La cause était jugée, la guerre serait heureuse, puisque les
dieux
la voulaient : elle fut aussitôt résolue. Les Gre
ige triomphal, planant sur ces multitudes ondoyantes, à la façon d’un
dieu
dont une mer roulant vers une plage bercerait la
gacréon exhorta ses concitoyens à monter au temple et à remercier les
dieux
de ce que le Grand Roi n’avait point coutume de s
asion avec la famine. En même temps que ses races, l’Asie amenait ses
dieux
sur l’Europe : des dieux féroces, affamés de mort
même temps que ses races, l’Asie amenait ses dieux sur l’Europe : des
dieux
féroces, affamés de mort, et dont les rites étaie
enégats de la Grèce sont désormais excommuniés de sa vie sublime. Les
Dieux
eux-mêmes trahissaient ou décourageaient. La vape
ombèrent atterrés sur le pavé du temple, laissant passer la colère du
dieu
. Rapporter à Athènes ces affreux augures, c’était
le golfe Maliaque la fit reculer vers l’Euripe. Ce fut alors que les
Dieux
frappèrent leur premier coup sur les Perses. Delp
r les Vents. Les Athéniens venaient de sacrifier à Borée, un de leurs
dieux
autochthones, le ravisseur violent d’Orithye, le
rgence du péril n’avait pu leur faire ajourner ces fêtes sacrées, les
dieux
devant passer avant les Barbares. Que de grandeur
llait compter encore les épargnes des cités déposées sous la garde du
dieu
, dans l’intérieur des chapelles : Delphes était u
itises de l’armée persane ; sa renommée éblouissait le monde comme le
dieu
qui le possédait. Quel butin olympien, quel coup
ême temps l’intérieur du temple retentit de ce cri que poussaient les
dieux
combattant sous les murs de Troie, et qu’Homère c
ait la résurrection, l’espérance reverdissait en plein désespoir. Les
Dieux
, si lents à se déclarer, semblaient, en effet, re
: fonte d’avalanche humaine, cohue de troupeaux débandés que Pan, le
dieu
des paniques, semblait pousser du fer de sa houle
raiterons pas avec Xerxès, mais nous combattrons contre lui, avec les
dieux
et les héros dont il a brisé les statues et brûlé
Les Grecs étant du même sang, parlant la même langue, ayant les mêmes
dieux
et les mêmes temples, quelle bonté ce serait pour
noms et de double sens, comme à des conseils indirects donnés par les
dieux
. Léotychidès accepta l’augure, l’expédition fut a
ient illuminer l’Occident. Ne lui apportaient-ils pas leur Ormuzd, le
dieu
de la lumière, le Soleil vivant ? C’était chez lu
luait toute émancipation et toute tolérance. Point de milieu entre le
dieu
splendide et le dieu sinistre, entre le ciel et l
ion et toute tolérance. Point de milieu entre le dieu splendide et le
dieu
sinistre, entre le ciel et l’enfer : la terre éta
Plaie des Ténèbres plus profonde que celle de l’Égypte. Mais le faux
dieu
du jour stérile, derrière lequel se cachait le dé
démon nocturne, rencontra sur la mer brillante de l’Hellade le jeune
dieu
de la vraie lumière. Il y eut choc entre les deux
, aurait-elle pu naître à l’ombre des Babels massives de l’Asie ? Les
Dieux
qui commençaient à rompre les gaines grossièremen
mains humaines ! Le mot d’Homère sur l’homme, disant que « quand les
Dieux
le réduisent en esclavage, ils lui enlèvent la mo
e des colosses postés aux avenues du palais : — Il est semblable à un
dieu
, « Fils de la Pluie d’or » : il a « l’œil sanglan
doration monarchique : — « L’Astre s’avance, éclatant comme l’œil des
dieux
, la Mère du Roi, notre Reine. Prosternons-nous !…
au sanctuaire d’Ormuzd pour y sacrifier, et tandis qu’elle offrait au
dieu
le gâteau de farine, un aigle s’est abattu sur l’
ndant, il faut bien que les hommes subissent les maux envoyés par les
Dieux
. Dis-nous donc tout. Dis-nous ceux des chefs qui
e comme le prophète Édomite : « Puis-je dire autre chose que ce qu’un
dieu
me met sur la bouche ? » C’est bien un dieu, en e
autre chose que ce qu’un dieu me met sur la bouche ? » C’est bien un
dieu
, en effet, qui lui dicte ce bulletin lyrique, rap
lez ! Délivrez la patrie, vos enfants, vos femmes, et les temples des
dieux
de vos pères, et les tombeaux de vos ancêtres ! M
s’est retourné, l’embuscade a fait volte-face. « En effet, quand un
dieu
eut donné la victoire aux Grecs, le même jour, to
s d’en haut. « Alors, plus d’un qui auparavant niait qu’il y eut des
dieux
, pria et adora le Ciel et la Terre. Quand l’armée
ette voie glacée ; et ceux des nôtres qui purent passer, avant que le
dieu
lançât ses rayons, eurent la vie sauve. Mais bien
comme pour forcer le mort d’en sortir. M’entend-il, le Roi égal aux
Dieux
? M’entend-il pousser des sons discords, confus,
dans une guerre désastreuse. Les Perses l’appelaient le confident des
Dieux
, et il était conseillé par eux, puisqu’il conduis
revenir à la lumière, pour bien des causes, et surtout parce que les
dieux
d’en bas sont plus prompts à prendre qu’à rendre.
Hellé. » — « Il a fait cela, il a fermé le grand Bosphore ? » — « Un
dieu
sans doute l’a aidé » — « Hélas ! quelque puissan
e de l’onde en y naviguant ; choses permises, enseignées même par des
dieux
. Mais défigurer la face vénérable de la Mère comm
eau claire. Celui qui traverse un fleuve avec des mains impures, les
dieux
le prennent en haine et lui préparent des calamit
tion de Darius apprenant le forfait de Xerxès. Le Détroit d’Hellé, un
dieu
maritime, outrageusement ployé sous le bat d’un p
chemin immense. Espérait-il donc, lui mortel, l’emporter sur tous les
dieux
, sur Poséidon ? » — Atossa accuse les courtisans
ahissant l’Hellade, ils n’ont pas craint de renverser les statues des
dieux
et de mettre le feu à leurs temples. Les autels o
tissez Xerxès par vos sages conseils, afin qu’il cesse d’offenser les
dieux
par son audace insolente. Et toi, vieille et chèr
our révéler l’avenir et ramener les hommes à la mesure réglée par les
dieux
. La moralité religieuse de la tragédie, c’est lui
rriers morts !… Jetez des cris discordants, affreux, lamentables ! Un
dieu
s’est tourné contre moi, il a fauché la sombre me
cherchant un modèle dans le pouvoir et la prudence du plus grand des
dieux
. Callimaque de Cyrène était fils d’un Grec nommé
? Le culte chanté par le poëte est tout politique. À l’invocation du
dieu
, au récit savant, pour être plus religieux, de so
que légende, succède cette pensée que Jupiter est particulièrement le
dieu
des rois ; et de là, un tableau pompeux de la roy
. « Ce n’est pas le destin, dit le poëte145, qui t’a fait maître des
dieux
, mais ton bras, la force et la puissance placées
e poëte. Tout cela, comme secondaire, tu l’as volontiers laissé à des
dieux
inférieurs ; mais tu l’es réservé pour toi les co
lui-même se pare. » Tout semble ici plus fastueux et plus sévère. Le
dieu
des rois est à part, comme eux. Il a près de lui
bre, Eschyle représente comme présidant à la vengeance exercée sur un
dieu
bienfaiteur de l’homme, sur le dieu philanthrope,
ant à la vengeance exercée sur un dieu bienfaiteur de l’homme, sur le
dieu
philanthrope, dit le poëte, qui s’est avisé de do
au genre humain le feu et la science. Le poëte alexandrin assigne au
dieu
protecteur des rois l’attribut qu’il leur souhait
e s’est empreinte du monothéisme hébreu. Dans Pindare, Apollon est le
dieu
de Delphes, le dieu des athlètes vainqueurs et de
monothéisme hébreu. Dans Pindare, Apollon est le dieu de Delphes, le
dieu
des athlètes vainqueurs et des poëtes. Il se plaî
ux des portes, tombez, et vous aussi, verrous qui les fermez ! car le
dieu
n’est pas loin. Mais vous, enfants ! montez la mé
l’a vu est grand ; qui ne le voit pas reste petit. Nous te verrons, ô
dieu
puissant au loin ! et nous ne serons jamais au de
ris qui nous restent. Ainsi, dans l’hymne de Callimaque à Apollon, ce
dieu
privilégié de la cour savante de Ptolémée, l’érud
n du Psalmiste, ces vers pieusement adulateurs : « Qui lutte avec les
dieux
soit en guerre avec mon roi ! qui résiste à mon r
oite du père, elle reçoit ses commandements, pour les transmettre aux
dieux
; car elle est au-dessus d’un ange, et c’est elle
ence de bien dire, célébrer Ptolémée ! Les hymnes rehaussent même les
dieux
. » Ce ton de panégyriste enthousiaste, rappelant
son palais, comme l’épargne de la fourmi laborieuse. Les temples des
dieux
en reçoivent une grande part. C’est par eux qu’il
théose et de servilité les offrandes et l’encens partout consacrés au
dieu
présent, au prince qui règne, le poëte s’arrête à
ridicule et l’absurdité. Jamais homme n’eut une idée plus bizarre des
dieux
: il multiplie pour eux les foiblesses et les mis
droit que son épée, et qu’il se vengeât aussi impitoyablement que les
dieux
se vengent. La preuve qu’Homere ne regardoit pas
es dispositions avec mépris, c’est qu’il les donne presque à tous ses
dieux
et à ses héros, à proportion de leur puissance et
parce qu’ils en sont les victimes : ils ne le traitent que comme les
dieux
qui ne leur sont pas favorables. Homere les fait
t de leurs usages ; de l’histoire de leurs rois, et de celle de leurs
dieux
. Je me dispense d’y chercher d’autre mystere, ave
un certain espace de tems, qu’elle ne marche qu’avec le ministere des
dieux
, que la narration même soit d’une certaine étendu
é le merveilleux. Tout le ciel est intéressé à son action. Il y a des
dieux
grecs et des dieux troyens ; et ce sont de nouvea
out le ciel est intéressé à son action. Il y a des dieux grecs et des
dieux
troyens ; et ce sont de nouveaux chefs que le poë
, des chevaux parlans, des trépieds qui vont seuls aux assemblées des
dieux
, des statues d’or qui agissent et qui pensent ; t
ieu du poëme, pour faire parade de prescience et de pouvoir, fait aux
dieux
un abrégé exact de tout le reste de l’action ; de
faits par les mêmes fictions qui auroient charmé des enfans ? Des
dieux
Il falloit que les grecs fussent encore dans l
ent encore dans l’imbécillité de l’enfance, pour s’être contentés des
dieux
d’Homere : car, quoi qu’on en dise, il n’en a int
e méprisables, de quelque côté qu’on les considere. Qu’est-ce que des
dieux
qui n’ont point fait l’homme, nés comme lui dans
et multipliés par les mariages, à la maniere des races humaines ? Des
dieux
sujets aux infirmités et à la douleur, qui blessé
e monstrueux de divinité, Homere nous laisse encore entrevoir que ses
dieux
ne sont pas immortels. Tel dieu s’est vû sur le p
nous laisse encore entrevoir que ses dieux ne sont pas immortels. Tel
dieu
s’est vû sur le point de périr ; et ce n’étoit pa
ecours que le poëte a grand soin de nous marquer. Si l’on regarde ces
dieux
du côté de l’intelligence et de la volonté, ils o
n célebre rhéteur a pensé qu’il avoit plû à Homere de faire autant de
dieux
de ces hommes qui allérent au siege de Troye, et
es qui allérent au siege de Troye, et en revanche, de ne faire de ses
dieux
que de simples hommes. L’orateur philosophe a déc
é formellement qu’Homere auroit mieux fait d’élever l’homme jusqu’aux
dieux
, que d’abaisser les dieux jusqu’à l’homme. Cepend
uroit mieux fait d’élever l’homme jusqu’aux dieux, que d’abaisser les
dieux
jusqu’à l’homme. Cependant, jusqu’où va la passio
nsés et religieux d’ailleurs, ont voulu réhabiliter la mémoire de ces
dieux
, qui n’ont pas toujours trouvé grace devant leurs
e qu’on ne justifieroit pas avec cela ? On prétend que cette foule de
dieux
dans l’iliade, ne blesse pas l’unité d’une puissa
uelquefois de Junon, les reproches d’injustice que les plus sages des
dieux
font à Jupiter même, et en un mot, leurs sédition
demandois raison à M. Despreaux de la bizarerie et de l’indécence des
dieux
d’Homere. Il dédaigna de les justifier par le sec
peindre, il avoit voulu égayer le fonds de sa matiere aux dépens des
dieux
mêmes, et qu’il leur avoit fait joüer la comedie
apidité de la pensée. Ainsi, quelque mépris que méritent au fonds les
dieux
de l’iliade, Homere personnellement seroit encore
e encore à chaque pas, des occasions de scandale. Des héros Les
dieux
ne sont dans l’iliade que des personnages épisodi
ontre Pâris : mais à peine a-t-il manqué son coup, qu’il blasphême le
dieu
qu’il vient d’invoquer. Achille frémit de rage de
r. Mais je ne m’étonne pas que l’impiété fût si ordinaire alors ; les
dieux
à qui l’on avoit affaire, étoient de bonne compos
y passe, on diroit que la vengeance étoit alors le souverain bien des
dieux
et des hommes. J’ose encore ajouter que la valeur
Achille, par sa force prodigieuse et par le secours sur-abondant des
dieux
, n’ayant rien à craindre, on ne seroit pas conven
Neptune est impatient de secourir les grecs. Homere raconte que ce
dieu
va chercher son char en un certain lieu ; qu’il a
es retrouver à son retour : détail qui ne convient ni à la majesté du
dieu
, ni à son impatience. Je ne craindrai point de di
dis autant de ces longues épithetes, et de ces attributs attachés aux
dieux
et aux héros ; quand même il seroit vrai que ces
rêt qu’on prenoit à la suite des combats. S’il décrit les voyages des
dieux
, c’est avec un amas de circonstances qui impatien
chevaux de l’écurie ; on tire le char de la remise ; on attelle ; le
dieu
part ; il se repose en des lieux que le poëte déc
dieu part ; il se repose en des lieux que le poëte décrit encore ; le
dieu
reprend sa route, et il arrive enfin : mais ce n’
s soins qu’il a pris de son enfance ; il le conjure par l’exemple des
dieux
de laisser désarmer sa colere, et il se jette à s
es ont presque toutes de la noblesse et de l’agrément. La majesté des
dieux
, la splendeur des astres, le courroux des flots e
ct au chef de l’armée, et à l’autre qu’il doit de l’égard au fils des
dieux
. Voilà dans la bouche de Nestor, un jugement d’Ho
mens du poëte renfermés dans les sentimens et dans les actions de ses
dieux
. Thétis au premier livre, conseille à Achille la
mme qu’Homere distingue par tout, par une protection particuliere des
dieux
? Je remarque, à cette occasion, que la morale la
s sensible de l’iliade, c’est le besoin que nous avons du secours des
dieux
; Homere n’est point ménager de preuves sur cet a
oit pû se fier à la nature, il les fait inspirer expressément par les
dieux
. Priam ne se seroit point avisé de redemander le
rage et la force des héros ne leur suffisent pas pour vaincre, si les
dieux
ne s’en mêlent. Apollon aide Hector à triompher d
’en perdoit tout le fruit, en donnant pour cause de la protection des
dieux
, plutôt leur caprice, que notre religion et notre
rtu ? Et que leur importe de sçavoir qu’ils ont besoin du secours des
dieux
, si l’on ne leur enseigne aucun moyen de l’attire
liere, l’étendue et la force de l’esprit du poëte. Ce qui regarde les
dieux
y est absurde ; ce qui regarde les héros y est so
nt ou qui ennuyent ; ceux-là ne se pardonnent point. J’ai laissé aux
dieux
leurs passions ; mais j’ai tâché de leur donner t
i avoir fait faire des trépieds qui marchent seuls aux assemblées des
dieux
, et des statues d’or qui parlent et qui pensent,
e, l’homme a chanté généralement en vers la nature, le firmament, les
dieux
, la piété, l’amour, cette autre piété des sens et
, fille de Damata, est ravie à sa mère à la fleur de ses jours par le
dieu
de l’abîme ou de l’enfer. Ce dieu l’épouse, et l’
mère à la fleur de ses jours par le dieu de l’abîme ou de l’enfer. Ce
dieu
l’épouse, et l’entraîne dans un monde inférieur e
nde inférieur et souterrain. Elle devient la reine des morts. Mais le
dieu
de l’abîme, son époux, la rend chaque année pour
mort, sur les hauteurs de l’Himalaya, ces Alpes de l’Inde, et que les
dieux
l’y reçoivent sur un char aérien pour lui donner
les amis qu’il a laissés dans les angoisses de la vie terrestre. Les
dieux
, touchés de ce dévouement, se laissent fléchir ;
soi-même à l’amour des hommes, exemple de cette charité qui plaît aux
dieux
, et qui s’étend au-delà des hommes à toute la cré
Ô Damayanti, écoute-moi ! Il est un prince nommé Nala, semblable aux
dieux
jumeaux qui habitent le ciel ; c’est le dieu de l
mmé Nala, semblable aux dieux jumeaux qui habitent le ciel ; c’est le
dieu
de l’amour lui-même, revêtu d’une forme terrestre
urhumaines. Ô vierge à la taille svelte et élancée, nous avons vu des
dieux
, des demi-dieux, des hommes, des géants, des géni
èbre de Damayanti les fait accourir de tous les royaumes voisins. Les
dieux
, c’est-à-dire les génies intermédiaires qui habit
vinité, d’aller lui-même annoncer au père de celle qu’il aime que les
dieux
, charmés de la beauté et des vertus de Damayanti,
e dans son cœur sur l’amour même ; il fléchit volontairement sous les
dieux
; il s’immole à sa piété ; il accomplit le cruel
compli par Nala, Damayanti lui jure qu’elle saura tromper la ruse des
dieux
déguisés en prétendants ; qu’elle le reconnaîtra,
ation d’un Salvator Rosa ait jamais conçus. Les chefs, les héros, les
dieux
y passent en revue, dans leur majesté et leur ter
itable ? Elle le cherche, et commence à soupçonner le déguisement des
dieux
, qui, pour parvenir à leur but, veulent tromper s
s’élevant au-dessus d’elle-même, se met en prière ; elle conjure les
dieux
dans des strophes d’un pathétique admirable, et l
de l’amazone et la candeur d’une fille tendre et innocente. Enfin les
dieux
, après avoir suffisamment éprouvé la sincérité de
pas craint, lui dit-il, de me confesser en m’honorant en présence des
dieux
; moi, je te serai fidèle tant que ma raison n’au
mortelle de mon âme. » On pressent les catastrophes dans la joie. Les
dieux
applaudissent, et ratifient l’union des époux. Da
XXIX Nala emmène sa jeune épouse au royaume de son père. Un des
dieux
, témoins de son mariage avec Damayanti, le poursu
émoins de son mariage avec Damayanti, le poursuit de sa jalousie : ce
dieu
trouble sa raison, il le possède, suivant l’expre
ignation, plus de désespoir, plus de remords et plus de reproches aux
dieux
, que n’en contiennent même les lamentations de Jo
donne, et qui peuvent seuls te sauver de son sort ! Abandonne-moi aux
dieux
qui me poursuivent, et enfuis-toi seule vers le r
ruse de son amour pour le forcer par la jalousie à se découvrir. Les
dieux
, par une pluie de fleurs qui tombe miraculeusemen
nnaît plus d’ennemi. Il pousse la charité divine jusqu’à pardonner au
dieu
jaloux la cause de tous ses malheurs. Le commenta
as surtout qu’il y a lieu d’attribuer l’inspiration à la Muse ou à un
dieu
de la poésie, comme Apollon. Quand la poésie est
ent martyrs de leur foi : Socrate fut accusé d’introduire de nouveaux
dieux
dans l’Etat171 ; Jeanne d’arc, de reconnaître une
divin dont il parlait fréquemment, son oracle personnel, la voix d’un
dieu
sans nom. Toujours il avait dû se féliciter d’avo
prévoir par nous-mêmes ce qui peut nous être utile dans l’avenir, les
dieux
nous viennent en aide par la divination ; réponda
us enseignent ce qu’il y a de mieux à faire. — Mais toi, Socrate, les
dieux
ont l’air de te traiter avec plus d’amitié encore
gie (ouvrage suspect, mais non convaincu de fausseté) : « Une voix de
dieu
vient me signifier ce qu’il faut faire190. » A qu
steur et insensé si, annonçant certaines choses comme révélées par un
dieu
, il eût été convaincu de mensonge ; il est donc c
l’Apologie : « Ayant annoncé à bon nombre de mes amis les desseins du
dieu
, jamais je n’ai été convaincu de mensonge192. » D
t point quelque chose d’humain, mais un certain empêchement divin… Le
dieu
ne m’a pas permis de te parler jusqu’ici, afin qu
leur et plus sage que ton tuteur Périclès. — Qui est ce tuteur ? — Le
dieu
qui, avant ce jour, ne m’a pas permis de te parle
e ce qu’on pourrait prendre… pour le plus grand des maux, le signe du
dieu
ne s’est opposé à moi, ni ce matin, quand je suis
y opposa pas ; car il respectait toujours l’oracle intérieur dont les
dieux
l’avaient favorisé. Mais il dut improviser sa déf
ose étrange, reprit Hermogène. — Que trouves-tu d’étrange à ce que le
dieu
lui-même croie meilleur que je meure dès à présen
to divin, et Socrate conclut ainsi : « C’est donc avec raison que les
dieux
m’ont détourné de méditer un discours201 » Le tém
r ce phénomène une influence décisive. Socrate ne croyait guère à des
dieux
personnels ; s’il eut eu pareille croyance, sans
ne prose, ou même en vers ; l’oracle se fût nommé ; peut-être même le
dieu
eût apparu sous une forme visible. Mais Socrate e
eu eût apparu sous une forme visible. Mais Socrate enseignait que les
dieux
sont invisibles, et l’Olympe de la religion offic
éveiller son ironie, devait-il être discret : Socrate eut douté d’un
dieu
trop évident ou trop bruyant. Il n’a pas eu d’hal
rivilège singulier dont il est l’objet : apparemment, il est aimé des
dieux
, puisqu’ils prennent soin de le garantir de toute
nnaître le bien ; celui qui a la raison théorique complète, comme les
dieux
et par leur secours, a toute la raison pratique.
ance que les événements ne vinrent jamais troubler. X. Suite : les
dieux
d’Homère ; la prosopopée Socrate ne rattachait
popée Socrate ne rattachait ses idées propres sur les rapports des
dieux
avec les hommes qu’aux idées religieuses de son t
erve ; enfin, prédiction et conseil ont souvent dans les discours des
dieux
de l’Olympe le rapport de principe à conséquence
ychologique qu’Homère exprime à sa façon quand il fait intervenir les
dieux
dans les résolutions des mortels ; mais ce qui, d
catégoriques ou d’inspirations irrationnelles, il attribue encore aux
dieux
les sages raisonnements qui, pour une pensée calm
hique naturel, fréquent surtout aux époques primitives ; la voix d’un
dieu
apparent ou caché en est l’imitation consacrée da
phoriquement, me paraît s’expliquer à peu près comme les conseils des
dieux
d’Homère et comme les prosopopées, par des allusi
ment méchants. Socrate croyait à la divination et à la providence des
dieux
; c’est un point que M. Fouillée a supérieurement
ctement […], littéralement le divin, seul terme employé (avec […], un
dieu
, comme synonyme) par Xénophon et Platon. […] ne s
ut à sa manière avec beaucoup de précision : « […] ne peut être qu’un
dieu
ou l’œuvre d’un dieu… » 183. Poétique, ch. IX.
beaucoup de précision : « […] ne peut être qu’un dieu ou l’œuvre d’un
dieu
… » 183. Poétique, ch. IX. 184. Le principal es
ges réunis par M. Fouillée, particulièrement cette expression : « Les
dieux
donnent des signes aux hommes sur leurs affaires.
lons la parole intérieure morale, car le demonium et, en général, les
dieux
auraient révélé seulement l’avenir, y compris les
elle et sienne, elle aurait même fortune que les statues récentes des
dieux
, en présence de leurs statues antiques : c’est-à-
ravaillées avec plus d’art, sont admirées, mais qu’elles ont moins du
dieu
en elles. » Devant Eschyle, son ancien de si peu
experts au métier de la poésie, feront indifféremment des hymnes aux
dieux
, des cantates aux rois, des tragédies, des épigra
isées qui les séparaient, tout était parsemé d’autels, de statues des
dieux
et de symboles poétiques, depuis le souvenir du c
à la sainte Junon, reine d’Argos aux brodequins dorés, à la fille du
dieu
porte-égide, Minerve aux yeux pers, à Phébus Apol
erre, au vaste Océan, à la Nuit sombre et à la race sacrée des autres
dieux
: célébrons ces Muses, qui enseignaient une si be
ui pouvait surtout animer et servir la Grèce entière, le culte de ses
Dieux
protecteurs et l’émulation fortifiante de ses jeu
emples de ce génie plus habile à diffamer les hommes qu’à chanter les
Dieux
. « Pour moi, dit-il110, ma loi est de m’abstenir
çant au-dessus de nos têtes, l’épouvantable calamité de la guerre, un
dieu
l’a détourné. La crainte, en s’éloignant, a empor
aines : et nous, nous allons demander, dans nos hymnes, la faveur des
Dieux
qui sont les conducteurs des défunts sous la terr
ls. « M’entend-il ce roi, dans sa béatitude et dans son sort égal aux
dieux
? M’entend-il poussant des sons barbares, discord
ux malheurs. M’entend-il du fond de l’abime ?… « Dieu du sombre Adès,
dieu
conducteur, renvoie à la lumière Darius ! Quel ro
e guerre meurtrière ; et il fut nommé par les Perses le confident des
dieux
; et il était lui-même bien conseillé par les die
le confident des dieux ; et il était lui-même bien conseillé par les
dieux
, puisqu’il conduisait heureusement notre armée. —
de l’empire persan, gloire des guerriers, grandeur qu’a moissonnée le
dieu
! La terre pleure la jeunesse née de son sein, et
ne nuée, se jette entre le héros grec et Enée qu’on voit renversé. Le
dieu
l’effraye de son regard et de son égide. Cependan
es figures se remuent. Il ne craint pas le travail. On reproche à ses
dieux
de n’être qu’esquissés ; c’est qu’on n’a pas enco
n’a pas encore saisi l’esprit de sa composition. Dans son tableau les
dieux
sont d’une taille commune et les hommes sont giga
oète. Dans l’Iliade les hommes sont plus grands que nature ; mais les
dieux
sont d’une stature immense. Imaginez qu’Apollon f
rage aurait perdu son intérêt et son effet. C’eût été la querelle des
dieux
et non celle des hommes. Mais ayant à donner l’av
es. Mais ayant à donner l’avantage de la grandeur à ses héros sur ses
dieux
, que vouliez-vous que le peintre fît de ceux-ci,
confondre les beautez et les fautes. Je crois sentir ensuite que les
dieux
et les heros, tels qu’ils sont dans le poëme grec
nt d’Achille par l’ânesse de Balaan, les hommes combattans contre les
dieux
, par Jacob luttant contre l’ange, le songe d’Agam
ien qu’à elle. Je pense donc avec Mr l’archevêque de Cambray, que les
dieux
de l’iliade ne valent pas nos contes de fées : c’
’en suis tenu précisément à l’ordre de son poëme, au caractere de ses
dieux
et de ses héros, au choix des actions, à la conve
, qui déclare qu’Homere est le prémier avec Hesiode qui ait donné aux
dieux
leurs noms, et qui leur ait assigné leurs honneur
éternellement puni dans le Tartare, pour avoir parlé indignement des
dieux
. Ce jugement si sévere du philosophe suppose que
gement si sévere du philosophe suppose que le poëte avoit dégradé les
dieux
avec connoissance de cause ; et il revient assez
Longin dit qu’il semble qu’Homere ait voulu faire des hommes de ses
dieux
, et des dieux de ses hommes. Ciceron souhaiteroi
u’il semble qu’Homere ait voulu faire des hommes de ses dieux, et des
dieux
de ses hommes. Ciceron souhaiteroit qu’il eût fa
ontes cyniques de Bocace. Lucien raille Homere non seulement sur ses
dieux
, mais encore sur ses héros, sur ses prodiges puér
ce grand poëte. Me D est dans le cas. Quintilien qui fait presque un
dieu
d’Homere, adopte pourtant le sentiment d’Horace ;
Les peres y sont durs et cruels, les héros foibles et passionnez, les
dieux
misérables, inquiets et querelleurs. Que par un a
querelleurs. Que par un amour déreglé du merveilleux, Homere met ses
dieux
à tous les jours, et que ce sont autant de forçat
s et les démons dans les différens partis, comme Homere distribuë ses
dieux
entre les grecs et les troyens. Les démons tienne
ffrois de ces préparations glaçantes qui m’empêchoient de l’être. des
dieux
. il faut encore combattre ces dieux de l’iliade ;
qui m’empêchoient de l’être. des dieux. il faut encore combattre ces
dieux
de l’iliade ; ces dieux que les géants entreprire
être. des dieux. il faut encore combattre ces dieux de l’iliade ; ces
dieux
que les géants entreprirent autrefois de chasser
teint l’âge d’homme . Je suis bien loin d’avoir une haute idée de ces
dieux
; je ne crois pas qu’il faille entasser Ossa sur
effort, et je ne tirerai pas vanité de ma victoire. Qu’est ce que des
dieux
qui n’ont point fait l’homme ? Ai-je dit, en comm
t se souvenir qu’Homere appelle presque toûjours Jupiter, le pere des
dieux
et des hommes, j’ai peine à comprendre qu’elle ai
! Selon elle, Homere auroit crû sérieusement Jupiter, le créateur des
dieux
et des hommes ? Il l’auroit crû le pere de Saturn
t pas, en quel sens oppose-t-elle au prémier reproche que je fais aux
dieux
d’Homere, ce titre tant répété dans l’iliade de p
is aux dieux d’Homere, ce titre tant répété dans l’iliade de pere des
dieux
et des hommes ? Ce n’est pas la seule contradicti
de relever la majesté de Jupiter : car elle abandonne volontiers les
dieux
inférieurs, et elle ne prend à coeur que l’intere
nc le destin avant que Jupiter fût né ? Quel étoit le destin quand ce
dieu
fut enchaîné par les autres dieux, et qu’il couru
t né ? Quel étoit le destin quand ce dieu fut enchaîné par les autres
dieux
, et qu’il courut risque de perdre l’empire du mon
le mont Ida par sa femme et par le sommeil ? Surprise dont le pauvre
dieu
fut si honteux et si fâché, qu’il s’en falut peu
iel, d’où vient donc que le trouble regnoit plus que jamais entre les
dieux
? D’où vient qu’ils se querellent, qu’ils s’outra
les grecs périssent pour satisfaire à son dépit ? Dans le conseil des
dieux
, Jupiter veut irriter Junon ; Junon s’emporte con
et Minerve perfide. Jupiter dit à Mars qu’il est le plus méchant des
dieux
, et que c’est le fruit des beaux exemples de sa m
aphe, Minerve l’arrête, lui peint la colere de Jupiter, et dit que le
dieu
confondra l’innocent avec le coupable, et les pun
fort mauvais expédient pour fortifier les troyens, en permettant aux
dieux
de se mettre de la partie. Il semble même que les
ermettant aux dieux de se mettre de la partie. Il semble même que les
dieux
qui se déclarent pour les grecs, soient plus fort
ine imprudence ? Jupiter sent son coeur pénétré de joye, de voir les
dieux
divisez et combattans l’un contre l’autre. Ce Jup
visez et combattans l’un contre l’autre. Ce Jupiter est l’Achille des
dieux
, il imite bien par cette férocité le héros qu’il
qu’elle respecte. Longin et Ciceron n’ont pas seulement condamné les
dieux
d’Homere, ils ont condamné Homere de les avoir fa
celui de tant de grands hommes . J’avois exposé mes scrupules sur ces
dieux
de l’iliade, à Mr Despreaux ; et j’ai rapporté un
ur justifier Homere. C’est qu’il avoit égayé son poëme aux dépens des
dieux
, en leur faisant joüer la comédie dans les entre-
aux s’est servi des propres termes d’égayer sa matiere aux dépens des
dieux
, et de leur faire joüer la comédie. Il ne reste p
héros. les héros de l’iliade ne sont pas plus dignes d’estime que les
dieux
. Je leur ai reproché une vanité grossiere, une co
grecs, en leur faisant une proposition de la part de Pâris : plût aux
dieux
qu’il fût mort avant ce funeste voyage. un heraul
tor fut lâche. Il n’y a pas moyen de soûtenir aucun caractere avec un
dieu
aussi capricieux que ce Jupiter. Ménélas déliber
ine à fuir, sur ce qu’il n’est pas raisonnable de combattre contre un
dieu
qu’il s’imagine suivre Hector. Cependant, dit-il,
or. Cependant, dit-il, s’il avoit un second, il combattroit contre ce
dieu
. Un dieu, selon lui, ne vaut précisément que deux
dant, dit-il, s’il avoit un second, il combattroit contre ce dieu. Un
dieu
, selon lui, ne vaut précisément que deux hommes.
fois, la même peinture sert à plusieurs batailles. Dans le combat des
dieux
, un des combattans dit à son adversaire les mêmes
y en a de raisonnables et de vrai-semblables, où l’on fait parler les
dieux
et les hommes ; il y en a de morales sans vraisem
e fois m’a-t-elle quitté pour vous aller voir ? Les chevaux mêmes des
dieux
ont-ils jamais été mieux traitez ? Piquez-vous do
herissent le plus ; et moyennant cette belle composition si digne des
dieux
d’Homere, Minerve descend au camp des troyens, et
contre lui, ce traité ridicule et cruel qu’ils passent à la face des
dieux
, et mille autres endroits d’aussi mauvais exemple
et ses plaintes d’enfant à sa bonne mere, ce Jupiter enchaîné par les
dieux
, et qui ne doit son salut qu’à un géant, la feint
près les idées reçûës, il ne pouvoit peindre que ce qu’il voyoit. Ses
dieux
, tout méprisables qu’ils sont, sont pourtant ceux
re exprès de Jupiter d’armer ses troupes, et d’attaquer Troye que les
dieux
lui livrent. Il assemble aussi-tôt les chefs, qu’
qu’il tient à ses troupes. mes amis, héros de la Grece, disciples du
dieu
Mars, Jupiter m’afflige d’une maniere bien cruell
u Mars, Jupiter m’afflige d’une maniere bien cruelle. Cet impitoyable
dieu
qui m’avoit promis, qui m’avoit assuré par un sig
ntraire. Jupiter , dit-il, l’afflige d’une maniere bien cruelle : ce
dieu
impitoyable lui avoit promis la prise de Troye ;
à encourager encore, parce qu’elle fait compter sur la protection des
dieux
. Ces vaisseaux triomphants qu’Argos nous vit mont
ir les secours des troyens, et que j’y mêle trop aussi la volonté des
dieux
. Il falloit donner un tour plus adroit aux raison
er aux grecs tes prétendus oracles d’Apollon, que les malheurs que ce
dieu
leur a envoyez viennent de ce que je n’ai pas vou
eur brutal, indigne de la confiance des grecs et de la protection des
dieux
qui l’ont mis à leur tête. Qu’est-ce encore que c
urs feras-tu tes plaisirs, d’annoncer nos malheurs ? Des volontez des
dieux
incommode ministre, ta voix nous est toûjours d’u
ersonnages que Pirithous, Drias, Cenée, Exadius , Polipheme égal aux
dieux
, Thésée fils d’égée, semblable aux immortels. Voi
; l’un et l’autre ont ici d’inviolables droits ; l’un est le fils des
dieux
, l’autre est le chef des rois. Ainsi, tu dois, At
. L’un et l’autre ont ici d’inviolables droits : l’un est le fils des
dieux
, l’autre est le chef des rois. Voilà Agamemnon et
et incertaines sur les actions et les sentimens des hommes, et si les
dieux
et les héros admirez par le poëte, y donnoient à
es ou triviales ou mal placées ; et afin que les injustices mêmes des
dieux
perdissent leur autorité, j’ai dit d’eux dans le
de sa famille et de la captivité d’Andromaque, et de plus il prie les
dieux
de détourner ces maux. Dieux sauvez Andromaque, e
ité d’Andromaque, et de plus il prie les dieux de détourner ces maux.
Dieux
sauvez Andromaque, et qu’Hector seul périsse. Da
. Joignez à la valeur une douceur modeste ; faites vôtre devoir ; les
dieux
feront le reste. sentimens de Diomede . mais Diom
ne . les deux camps sont mêlez, et dans le choc fatal le mortel et le
dieu
font un carnage égal. Moindre est le bruit des fl
le corps de Patrocle . autour du corps sanglant s’échauffe le combat.
Dieux
! Qui pourroit compter ceux que la mort abbat ? D
lui donc d’avoir présenté la force comme la mesure de la grandeur des
dieux
; laissons Jupiter démontrer, par la force avec l
elle il enlèverait la grande chaîne de la fable, qu’il est le roi des
dieux
et des hommes ; laissons Diomède, secondé par Min
mblable dans un pareil système ; laissons Minerve, dans le combat des
dieux
, dépouiller Vénus et frapper Mars d’un coup de pi
sage d’amuser le peuple grossier, de la grossièreté des héros et des
dieux
. Mars, en combattant Minerve, l’appelle κυνόμυια
lle à restituer Chryséis au prêtre d’Apollon, son père, tandis que le
dieu
, pour venger Chryséis, ravage l’armée des Grecs p
lui permettre de supposer tant de légèreté, tant de mobilité dans les
dieux
et les héros ; de montrer les uns, sur le moindre
qui sont le fondement de la vie sociale, furent personnifiés dans les
Dieux
. Jupiter symbolisa l’ordre public et l’autorité d
e la ville d’Athènes. Rome n’eut point, à proprement parler, d’autres
Dieux
que Rome même. Le patriotisme était la seule vert
arfaitement l’idéal de la tragédie ? Le tragique, c’est la guerre des
Dieux
dans l’Humanité, c’est la discorde de ce petit no
nommés, et qui constituent le fond divin de la nature humaine. — Les
Dieux
sont unis dans l’Olympe, où Hébé leur verse, avec
ger pacifiquement180. Mais cette largeur est rare, et la concorde des
Dieux
dans l’Humanité n’est qu’un beau rêve. Ici, les a
ter, protecteur de la cité ; mais il amasse sur sa tête la colère des
Dieux
infernaux, sombres vengeurs des liens du sang. An
on impiété, il la fera descendre vivante au séjour de Pluton, le seul
dieu
qu’elle révère183, afin que Pluton montre sa puis
ur avoir été juste, une barbare loi Ordonne que je meure,
Dieux
saints ! et tous les fronts rougissent devant moi
demeurera pas impunie ; Jupiter ne le sauvera pas de la vengeance des
Dieux
souterrains. Déjà le devin Tirésias est venu l’av
te, il maintient la neutralité la plus absolue, et rendant à tous les
Dieux
un honneur égal, il éprouve pour l’action qui se
rs-d’œuvre. La contradiction, auparavant extérieure, qui divisait les
Dieux
, devint intérieure, et les héros perdirent leur b
ens était de s’immoler à son ambition égoïste et froide avec tous les
Dieux
qui battaient dans leur sein195. Il fallait qu’el
ragédie a perdu sa base substantielle et vraie, qui est la guerre des
Dieux
, c’est-à-dire des sentiments à la fois généraux e
is-je pas appeler cette félicité intérieure de l’homme le sourire des
Dieux
, c’est-à-dire des sentiments pathétiques, remonté
a tragédie humaine au séjour idéal de leur concorde harmonieuse ? Les
Dieux
en paix dans l’Olympe, les sentiments pathétiques
onne humaine, en lutte contre le Divin ; 2º La félicité souriante des
Dieux
, qui savent combien vaine est la lutte ; 3º La s
e la comédie n’étaient purement et simplement que des sots, et si les
Dieux
se contentaient de sourire soit dans la conscienc
et social des temps héroïques, la mythologie parodiant la nature des
Dieux
, le scepticisme sur la place publique, dans les f
einture des caractères remplacèrent sur la scène l’antique guerre des
Dieux
. Mais il ne faut pas exagérer ce prix de la perso
i de l’art classique. La comédie est 2º : l’indifférence absolue des
Dieux
, témoins impassibles et souriants de l’escarmouch
en regard de la sottise la sagesse, et à côté du vice la vertu ? Les
Dieux
sont tranquilles ! Ils savent combien vaine est l
la synthèse de la sottise individuelle et du sourire indifférent des
Dieux
dans l’âme du personnage comique. C’est le point
re de la comédie, puisqu’elle a pour principe, non plus la guerre des
Dieux
et sa fatale issue, mais, de même que la comédie,
Dans la conscience d’un homme véritable, il y a place pour plusieurs
Dieux
; il renferme dans son sein toutes les puissances
tent fermes et sûres d’elles-mêmes. … C’est la sérénité souriante des
dieux
de l’Olympe, leur égalité d’âme inaltérable, paro
la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la vraie foi aux
Dieux
, l’art solide, qu’Aristophane se montre comique,
la religion et l’art . T. V, p. 161. 208. L’anthropomorphisme des
Dieux
grecs, dans les fables où ils se rapprochent trop
hane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature des
Dieux
, des vrais principes de la vie politique et moral
résente La Fontaine. Et, d’autre part, paraissent les personnages des
dieux
de l’ancienne mythologie, à savoir Apollon et les
enne mythologie, à savoir Apollon et les muses. Apollon s’ennuie, les
dieux
mêmes s’ennuient, comme dira dans Psyché La Fonta
, les dieux mêmes s’ennuient, comme dira dans Psyché La Fontaine, les
dieux
mêmes s’ennuient parce que la littérature (au mom
t à fait piquante qui répond précisément à la question et au désir du
dieu
: il nous faut du nouveau. La Fontaine semble dir
s. Acanthe dit à Clymène : Laissez-moi mon amour, Madame, au nom des
dieux
. Elle répond : Toujours ce mot ! toujours ! Ac
: Psyché est renvoyée, chassée et repoussée au fond du désert, et les
dieux
lui infligent une série d’épreuves qui, je vous l
de son sommeil, qui est traversé de rêves bizarres et terribles, les
dieux
finissent par s’apitoyer. Vénus supplie Jupiter,
point il est vain. C’est ainsi que lorsque Psyché supplie l’Amour, le
dieu
Amour, de se révéler à elle, l’Amour lui fait une
t vers la fin de sa vie) : « — Apprenez-moi, du moins, dit Psyché au
dieu
, les raisons qui vous rendent si opiniâtre. — Je
’on le fait naître. « … Et comment ne vous ennuieriez-vous pas ? Les
dieux
s’ennuient bien ! Ils sont contraints de se faire
il n’y ait quelque chose en moi de surnaturel. Nécessairement je suis
dieu
, ou je suis démon, ou bien enchanteur. Si vous tr
ur. Si vous trouvez que je sois démon, vous me haïrez ; et si je suis
dieu
, vous cesserez de m’aimer, ou, du moins, vous ne
imerez plus avec tant d’ardeur ; car il s’en faut bien qu’on aime les
dieux
aussi violemment que les hommes… » C’est infinim
rence, et très profond quand on y réfléchit. On ne peut pas aimer les
dieux
comme on aime les hommes ; parce qu’on ne peut pa
e puis être de ceux-là ; et possible suis-je tous les trois ensemble,
dieu
, démon et enchanteur. Ainsi le meilleur pour vous
e, de cet autre conte : Le jeune Amour, bien qu’il ait la façon D’un
dieu
qui n’est encor qu’à sa leçon, Fut de tout temps
nt vivement. Cette poésie fut d’abord divine : ils rapportaient à des
dieux
la cause de ce qu’ils admiraient. Voyez le passag
mer d’occident en orient ; ils affirmaient aussi qu’ils voyaient les
dieux
. Maintenant encore les sauvages de l’Amérique di
celles qu’on imagina ; c’est ce Jupiter roi et père des hommes et des
dieux
, dont la main lance la foudre ; image si populair
appelée par les Grecs théologie, c’est-à-dire, science du langage des
dieux
. Ainsi Jupiter acquit ce regnum fulminis, par leq
acquit ce regnum fulminis, par lequel il est le roi des hommes et des
dieux
. Il reçut alors deux titres, optimus dans le sens
t poètes théologiens, c’est-à-dire sages qui entendent le langage des
dieux
, exprimé par les auspices de Jupiter. Ils furent
Grecs, μύσται, [qu’Horace traduit fort bien par les interprètes des
dieux
], lesquels expliquaient les divins mystères des
rde donc avec le mot célèbre, … La crainte seule a fait les premiers
dieux
; mais les hommes ne s’inspirèrent pas cette cra
ire universelle, en partant de l’âge appelé par les Égyptiens âge des
Dieux
, par les Grecs, âge d’or. Faute de connaître la c
dans Virgile). — Les anciens Germains, selon Tacite, adoraient leurs
Dieux
dans des lieux sacrés qu’il appelle lucos et nem
nt celle des sépultures ; après Jupiter, Junon et Diane, naissent les
dieux
Manes. φύλαξ, cippus, signifient tombeau ; de là
i), aborigènes, αυτοχθονες. — Humanitas, ab humando. Apollon est le
dieu
de la lumière, de la lumière sociale, qui environ
er à la vie sédentaire et à la civilisation ; elle implore l’aide des
dieux
(qui président aux auspices et à l’hyménée). Elle
is de l’agriculture furent exprimés symboliquement par trois nouveaux
dieux
, savoir : Vulcain, le feu qui avait fécondé la te
bonds qui envahissaient leurs terres, donnèrent lieu à la création du
dieu
Mars. Mais les héros reçoivent ceux qui se présen
’orgueil du langage aristocratique, porte aux hommes les messages des
dieux
……
ux les forfaits et les vices, la foule pouvait être tentée de voir un
dieu
dans un si méchant homme. Mais ce qui doit étonne
erchez pas l’enthousiasme lyrique dans les hymnes dont Auguste est le
dieu
. C’est assez d’avoir pu rallier à ce nom, par un
udant pour le roi de Syracuse : « Hymnes qui régnez sur la lyre, quel
dieu
ou quel héros allons-nous célébrer ? » Le reste e
ouer de tout ce qu’il invoque : « Quel homme, ou quel héros, ou quel
dieu
choisis-tu de célébrer, ô Clio, sur la lyre ou su
ce, que tout à l’heure le poëte n’admettait pas dans le ciel après le
dieu
suprême, il la réserve pour Auguste ; et il la lu
irat, Octave, parmi ses soins réparateurs, avait compris le culte des
dieux
. « J’ai, dit-il lui-même dans le sommaire de sa v
usqu’à ce que tu aies réparé les temples, les demeures croulantes des
dieux
et leurs images souillées de poudre. « En te fais
et leurs images souillées de poudre. « En te faisant petit devant les
dieux
, tu commandes aux nations : c’est là le principe
nations : c’est là le principe de tout ; là tu dois tout ramener. Les
dieux
, mis en oubli, ont frappé de grands malheurs la d
d’un époux sans égal vienne à sa rencontre, après les sacrifices aux
dieux
, et avec elle la sœur de l’illustre chef, et, sou
en qui soit d’un mortel. C’est un doux péril, ô Bacchus, de suivre le
dieu
qui ceint sa tête du pampre verdoyant. » Ce sont
it entendre à la table hospitalière du roi Alcinoüs, leurs hymnes aux
dieux
, ne s’éloignent en rien, pour l’expression et le
e tu veux honorer, sainte déesse, inépuisable génie ! Salut, mère des
dieux
, épouse du ciel étoilé ! en retour de mes chants,
de pénétrer, ni de savoir, ni de redire ; car une grande crainte des
dieux
enchaîne ici la voix. Heureux celui des hommes qu
n doive nier, rien qui puisse surprendre : car Jupiter, le maître des
dieux
, fait du plein midi sortir la nuit, quand il a vo
notre cœur noyé sous le chagrin. Mais à des maux extrêmes, ô ami, les
dieux
ont donné pour remède la ferme hardiesse de l’âme
licence de sa vie et de ses vers, eut un nom honoré des hommes et des
dieux
, selon le langage païen. Ce nom continua de vivre
pris du sentiment de l’envie ; je n’ambitionne pas les grandeurs des
Dieux
, ni je n’aspire aux pompes de la tyrannie ; je la
caprices du sort. Il avait lu dans Archiloque50 : « Confiez tout aux
Dieux
. Souvent, du milieu des maux, ils relèvent les ho
ymnes, devait être, ce semble, le poëte lyrique des Furies et non des
Dieux
. On vanta cependant, nous l’avons dit, son hymne
la cruauté d’un époux qu’elle ne sait pas avoir été aveuglée par les
dieux
, mais qu’elle croit perfide. Les religieux qui l’
son peuple. Il monte sur son char de guerre pour aller combattre. Le
dieu
Indra le protège, et fait voler son char sur les
craint d’abandonner sa vertueuse épouse », lui répond la nourrice. «
Dieux
! C’est ma propre histoire », se dit le héros à l
nti comblé de vos faveurs. Un religieux. Prince, c’est ainsi que les
dieux
dispensent leurs bienfaits. Douchmanta. Et les m
voici enfin délivré du poids de mes remords ! Sacountala , à part.
Dieux
! il est donc vrai que c’était involontairement q
e siège de ton empire. Douchmanta. Ainsi que l’ordonne le maître des
dieux
. Canoua. Puisse Indra, satisfait de tes nombreux
lique, étaient censées avoir été apportées du ciel aux hommes par les
dieux
. Un cénobite de la religion de Wichnou reçoit la
erte par lui dans les Védas ou livres sacrés. Une divinité, épouse du
dieu
Siva, enseigne aux femmes de l’Inde un troisième
emblable au Vulcain de l’Olympe grec, nommée Hanoumun, a pour père le
dieu
des tempêtes. Dans son enfance il voulut courir a
ses guerres le demi-dieu Rama, incarnation belliqueuse de Wichnou, le
dieu
suprême, Hanoumun vint, dit-on, se reposer un jou
versement les yeux. Ainsi le sombre azur, qu’on suppose la couleur du
dieu
père et conservateur des êtres, Wichnou, est auss
ouge pourpre, image du sang répandu. Cette couleur appartient à Siva,
dieu
de la guerre et de la destruction des êtres. L’hé
se, symbole de la divinité du cœur, représentée par Indra, le roi des
dieux
secondaires. Le gris, couleur de la cendre, de la
es nuances, est le symbole du surnaturel ; il est réservé à Brama, le
dieu
créateur. Ainsi, par une analogie aussi morale qu
dialecte sacré réservé aux acteurs qui représentent les héros ou les
dieux
, et une autre langue antique aussi, mais non sacr
s forêts, pour nous former à la sagesse sous des maîtres inspirés des
dieux
. « Nous arrivons ensemble », continue-t-il en s’a
abitée par des anachorètes et par des nymphes consacrées au culte des
dieux
. L’une d’elles apporte son tribut de fleurs au sa
sauve l’éléphant de la reine, mais sans reconnaître encore Sita : les
dieux
la rendent invisible. Rama lui parle comme dans u
on écuyer de pousser son char vers le temple où il doit sacrifier aux
dieux
. Il emporte avec lui la statue adorée qui lui rep
e partage ! Ô Terre, déesse toute-puissante, et toi, brillant Soleil,
dieu
de ma race, sages et saints, qui deviez la protég
teurs contemplent les merveilles qui vont éclater par la puissance du
dieu
! » Sita paraît soulevée et portée par les eaux d
pour lui-même des vers de Chérile. Il lui était plus aisé de se faire
dieu
que de susciter un grand poëte ; et, quand il vou
l’autre main, rappelle la gigantesque monstruosité des temples et des
dieux
indiens, venant remplacer les lignes sublimes du
quelque commentaire nous atteste ‘qu’il avait composé des hymnes aux
dieux
; et les siècles, à travers tant de ruines, ont c
’être mortel ; puisqu’il n’y a pas pour les humains, ni même pour les
dieux
, autre emploi plus grand que de célébrer, en espr
les débauches. « Oh ! comme les plus grands141 et les plus aimés des
Dieux
sont les bienvenus dans Athènes ! Voici que ce jo
amis étaient les astres, et lui le soleil ! « Salut, fils du puissant
dieu
Neptune et de la déesse Aphrodite ! Les autres di
fils du puissant dieu Neptune et de la déesse Aphrodite ! Les autres
dieux
, ou sont trop éloignés, ou n’ont pas d’oreilles :
alité. Nous t’adressons nos prières. Et d’abord, assure-nous la paix,
dieu
chéri ! par tu en es le maître. Puis, le Sphinx q
ns lyriques furent sans doute les auteurs des hymnes en l’honneur des
dieux
, analogues à ceux que l’on attribue à Homère, et
s auteurs des vers saliens, sorte d’hymnes chantés dans les fêtes des
dieux
par les prêtres saliens. Ce dernier mot vient peu
les qui étaient essentiellement religieux, ne pouvaient louer que les
dieux
. Au moyen âge, les prêtres qui seuls alors étaien
voyait paraître, selon Horace, divers genres de personnages, héros et
dieux
, rois et artisans, enfin esclaves. La satire, tel
e la tragédie. (Vico.) 91. Il peut être vrai en ce sens que Bacchus,
dieu
de la vendange, ait commandé à Eschyle de compose
ès leur système religieux et politique ? Leur religion attribuait aux
dieux
une grande puissance sur les remords des coupable
la plupart de leurs pièces sur l’action continuelle de la volonté des
dieux
, étaient dispensés d’un certain genre de vraisemb
ain, étaient à peine indiqués. Il suffisait aux Grecs d’un oracle des
dieux
pour tout expliquer. Oreste tue sa mère ; Électre
rations et les craintes ; les héros agissent toujours par l’ordre des
dieux
. Racine, en imitant les Grecs dans quelques-unes
raisons tirées des passions humaines, les forfaits commandés par les
dieux
; il place un développement moral à côté de la pu
ranche d’olivier ornée de bandelettes, ou tenait embrassé l’autel des
dieux
: tel est le sujet unique de la tragédie des Supp
dans le genre grec, un amour qu’il faut attribuer à la vengeance des
dieux
. Mais combien on voit néanmoins dans le même suje
On représentait les tragédies grecques dans les fêtes consacrées aux
dieux
; elles étaient presque toutes fondées sur des do
la haine des Sophistes, la haine des prêtres de la mythologie et des
Dieux
. Platon ne peut pas souffrir les Athéniens et, co
on forcée : elle naît en quelque sorte avec eux ; ils la tiennent des
Dieux
en présent ; elle est franche et n’a rien de fard
n ne respecte ni ses promesses ni ses serments, on ne connaît plus de
Dieux
; on imite et l’on renouvelle l’audace des ancien
onsidère le poète, comme un être tout passif, qui est inspiré par les
dieux
, qui subit leur inspiration sans avoir rien de sp
avoir rien de spontané et de personnel, comme un être aimanté par les
dieux
, qui aimante à son tour le rapsode, lequel aimant
rs d’elle-même. Ailleurs il établit comme une hiérarchie qui part des
dieux
pour descendre jusqu’au plus bas degré des âmes h
des âmes humaines, et dans cette hiérarchie le premier rang après les
dieux
est attribué, comme on peut s’y attendre, au phil
ug des lois », et de là à ne respecter « ni promesse, ni serments, ni
dieux
, imitant et renouvelant l’audace des anciens Tita
ours combattant leurs pères ! — C’est Hésiode racontant la guerre des
dieux
les uns contre les autres. Le beau modèle à propo
que Jupiter la frappait. Il ne faut point qu’on entende dire que les
dieux
parcourent le monde et s’en vont de ville en vill
moins des obstacles. V. Les haines de Platon : les Prêtres et Les
Dieux
Pour des raisons très analogues à celles qui
aton déteste les prêtres et la mythologie. D’abord et avant tout, les
Dieux
et les prêtres ont été cause autant que les poète
thène et d’Eschine, de montrer dans leurs adversaires des ennemis des
Dieux
. Ce qui peut dans les temps modernes [ceci est un
la consolation de tuer au moins Socrate, lequel s’était moqué et des
Dieux
et des « mangeurs de fèves », c’est-à-dire des él
s plébéiens. On comprend donc que Platon n’aime ni les prêtres ni les
Dieux
et ait pour la mythologie et les mythologues auss
e crois qu’il faut estimer Platon extrêmement courageux), dit : « les
Dieux
» aussi souvent que « Dieu ». Mais on peut consid
fait parler Platon dans l’Apologie, déclare hautement qu’il croit aux
Dieux
; mais il le déclare et surtout le prouve d’une m
i un. Or qu’est-ce que c’est que les Démons ? Ce sont les enfants des
Dieux
. Comment voulez-vous donc que je ne croie pas aux
s enfants des Dieux. Comment voulez-vous donc que je ne croie pas aux
Dieux
?… » — Il est presque loisible de prendre cela po
autre de l’Apologie. Toujours est-il que voici comme Platon parle des
Dieux
à son ordinaire. Il fait dire spirituellement à S
ns l’Euthyphron : « Selon toi une même chose paraît juste à certains
Dieux
et injuste aux autres, et ce dissentiment est la
— Sans doute. — Il suit de là qu’une même chose est aimée et haïe des
Dieux
; qu’elle leur est en même temps agréable et désa
s le Timée, qui est de ton dogmatique, Platon commence par parler des
Dieux
auxquels il est évident qu’il croit et qui sont t
t et qui sont tout simplement les astres du ciel ; puis, arrivant aux
Dieux
mythologiques, il en discourt de cette façon : «
’en rapporter à ceux qui en ont parlé autrefois, et qui, issus de ces
Dieux
, comme ils le disent, doivent connaître leurs anc
nnaître leurs ancêtres. Le moyen de ne pas croire en cela des fils de
Dieux
, bien que leurs raisons ne soient ni vraisemblabl
l’usage. Telle est donc, nous n’en doutons pas, la généalogie de ces
Dieux
: De la Terre et du Ciel naquit l’Océan… » Il y
ssage de quoi boire autant de ciguë qu’il en faut pour aller voir les
Dieux
de très près. Enfin tout à fait sérieusement, ce
e jamais dire parmi nous que Junon…, ni raconter tous ces combats des
Dieux
inventés par Homère, qu’il y ait ou non des allég
il n’est pas moins audacieux sur les rapports entre les hommes et les
dieux
. Les prières, les offrandes, les sacrifices et ce
pas digne de la moindre considération : « Sacrifier c’est donner aux
dieux
; prier c’est leur demander… Il suit de là que la
uit de là que la sainteté est la science de donner et de demander aux
dieux
… Pour bien demander, il faut leur demander ce de
ainteté, mon cher Euthyphron, est donc une espèce de trafic entre les
dieux
et les hommes. — Ce sera un trafic, si tu le veux
strateurs de la « sainteté » et des relations entre les hommes et les
dieux
, et ils donnent à ces rapports un caractère de co
es discours, les plus étranges sont ceux qu’ils tiennent au sujet des
dieux
et de la vertu. Les dieux, disent-ils, n’ont souv
nges sont ceux qu’ils tiennent au sujet des dieux et de la vertu. Les
dieux
, disent-ils, n’ont souvent pour les hommes vertue
antements, par des fêtes et par des jeux, en vertu du pouvoir que les
dieux
leur ont donné. Si quelqu’un a un ennemi à qui il
lui faire du mal : ils ont certains secrets pour lier le pouvoir des
dieux
et en disposer à leur gré. Et ils confirment tout
ar l’autorité des poètes… Pour prouver qu’il est facile d’apaiser les
dieux
, ils allèguent ces vers d’Homère : “Les dieux mêm
st facile d’apaiser les dieux, ils allèguent ces vers d’Homère : “Les
dieux
mêmes se laissent fléchir par des paroles flatteu
ours sur la nature du vice et de la vertu et sur l’idée qu’en ont les
dieux
et les hommes feront-ils dans l’âme d’un jeune ho
ut distinguer trois principales. La première est de ne pas croire aux
dieux
[ou à Dieu : j’ai dit que Platon admet continuell
nde est de ne pas croire à la Providence et d’imaginer un Dieu ou des
dieux
indifférents aux choses humaines. — La troisième
s aux choses humaines. — La troisième est de croire « qu’on gagne les
dieux
par des prières ». Ces trois sortes d’impiété son
de vous que vous nous prouviez par de bonnes raisons qu’il existe des
dieux
et qu’ils sont d’une nature trop excellente pour
uption, de perversité et de décadence, ses devins, ses prêtres et ses
dieux
mêmes. VI. Malgré ses haines… Et cependant
eût aucunement cédé à cette tendance. Il a détesté les prêtres et les
dieux
; et, non seulement c’est un esprit religieux et
matins qu’il va être vainqueur de la terre et qu’il est le mignon des
dieux
tout-puissants. Ils l’habituent au vice en le lui
as j’aurai eu une destinée très glorieuse et littéralement digne d’un
dieu
, et dans les trois cas j’aurai fait mon devoir d’
i la morale sera-t-elle obligatoire ? Au nom des hommes ou au nom des
dieux
. La morale sera sociologique ou théologique, et l
héologique plus que jamais. La morale me commandera-t-elle au nom des
dieux
? Je viens de montrer qu’à prendre ce nouveau bia
avons pas changé de place. Nous avions un Dieu proche, nous avons des
dieux
éloignés et il n’en est que cela. Les dieux me co
eu proche, nous avons des dieux éloignés et il n’en est que cela. Les
dieux
me commandent d’un peu plus loin et voilà tout. O
in de culte, ce besoin de religion que nous appliquions autrefois aux
dieux
. En tout cas, une conscience qui n’est pas la rai
Et, quoi qu’il en puisse être, voici sa métaphysique. Existe-t-il des
dieux
? Ce n’est pas très sûr et l’on en a entouré l’id
Dieu suprême, maître et gouverneur de l’univers et de tous les êtres,
dieux
inférieurs, hommes, animaux, végétaux, éléments q
ne sont que trop disposés à les suivre ? À la fois qu’il n’y a pas de
dieux
et qu’il n’y a pas de morale ; à la fois que les
n’y a pas de dieux et qu’il n’y a pas de morale ; à la fois que les «
dieux
n’exister point par nature, mais par invention hu
aux cœurs les jeunes gens lorsqu’ils viennent à se persuader que ces
dieux
, tels que la loi prescrit d’en reconnaître, n’exi
a des athées très hommes de bien, et « qui ne reconnaissent point de
dieux
, mais qui, ayant d’ailleurs un caractère naturell
aussi pour la plupart. Il en est d’autres encore qui croient que les
dieux
existent, mais qu’ils ne s’occupent pas du tout d
s pratiques. Et il y en a d’autres enfin qui croient qu’il existe des
dieux
, mais qu’ils sont aisés à fléchir par les prières
Homère ni à aucun autre poète assez insensé par blasphémer contre les
dieux
et pour dire que “sur le seuil du palais de Zeus
s nos forces… Notre première loi et notre première règle touchant les
dieux
sera d’obliger nos citoyens à reconnaître, soit d
re les choses d’un autre biais. Les hommes croient généralement à des
dieux
, à un grand nombre de dieux. C’est une opinion qu
is. Les hommes croient généralement à des dieux, à un grand nombre de
dieux
. C’est une opinion que nous pouvons accepter pour
un Dieu suprême, créateur de puissances moindres que lui. Il crée les
dieux
supérieurs, déjà fort au-dessous de lui, et les d
ui. Il crée les dieux supérieurs, déjà fort au-dessous de lui, et les
dieux
inférieurs, infiniment au-dessous de ce qu’il est
t les dieux inférieurs, infiniment au-dessous de ce qu’il est. Et les
dieux
supérieurs forment les âmes, et les dieux inférie
ous de ce qu’il est. Et les dieux supérieurs forment les âmes, et les
dieux
inférieurs forment les corps, et les dieux supéri
s forment les âmes, et les dieux inférieurs forment les corps, et les
dieux
supérieurs mettent dans les âmes un mélange de bi
mélange de bien et de mal, de bonnes et de mauvaises passions, et les
dieux
inférieurs forment les corps où il n’y a presque
z pas ce qui limite Dieu, que ce soit la nécessité ou que ce soit des
dieux
inférieurs à lui. Ce qui limite Dieu le justifie,
qué, Platon considère comme des athées ceux qui croient qu’il y a des
dieux
, mais qu’ils ne s’occupent pas de nous. Les dieux
oient qu’il y a des dieux, mais qu’ils ne s’occupent pas de nous. Les
dieux
ont toutes les qualités et par conséquent ils ne
ivre. On voit très bien le raisonnement des hommes qui ont refusé aux
dieux
la connaissance ou le souci des choses humaines.
s fréquent de l’injustice dans la société. Ils disent : « Comment les
Dieux
peuvent-ils souffrir cela, si ce n’est parce qu’i
vier le bonheur de l’injuste, ni surtout en tirer un grief contre les
dieux
, parce que ce bonheur tout simplement n’existe pa
n que de croire au bonheur de l’injuste. Dès lors le grief contre les
dieux
s’évanouit. Du reste l’argument tiré du mal sur l
st comme si elle n’était pas. Croyons donc soit à un Dieu, soit à des
dieux
subordonnés à un Dieu suprême, qui veillent sur n
isir comme s’il n’existait pas ? Quand on réfléchit sur la nature des
dieux
, on se dit, après quelque méditation, qu’il est a
te qu’on n’aurait pas même l’idée de la guerre ? Donc qui dit que les
dieux
goûtent un plaisir éternel dit un non-sens, une c
i n’a aucune signification, ou, en d’autres termes, en disant que les
dieux
ont un plaisir éternel, il dit, sans le savoir, q
lui-là donc qui veut vivre la vie divine, c’est-à-dire ressembler aux
dieux
le plus possible, il a précisément pour première
nous. Nous honorons l’humanité en nous-mêmes. « L’âme est, après les
dieux
, ce que l’homme a de plus divin et ce qui le touc
onner que notre âme ait la première place dans notre estime après les
dieux
et les êtres qui les suivent en dignité. On croit
r, elle qui mérite, comme nous l’avons dit, le premier rang après les
dieux
. » Il faut donc honorer son âme en faisant tous
« de raisonner avec soi-même et de se convaincre qu’on ignore si les
dieux
qui règnent dans les enfers ne nous y réservent p
lave, le maître en extase devant l’esclave et l’esclave en posture de
dieu
devant le maître. Ce qui trompe en ceci c’est que
représenter l’homme « comme une machine animée sortie de la main des
dieux
, soit qu’ils l’aient faite pour s’amuser ou qu’il
oyer sa volonté de puissance et de la satisfaire. Il domine selon les
dieux
; il domine selon la loi religieuse, il domine se
l’excès dans le rire et dans les larmes. Nous sommes convenus que les
dieux
ne doivent ressentir ni plaisir ni tristesse. Il
plaisir ni tristesse. Il faut être non point, sans doute, pareils aux
dieux
, mais imitateurs des dieux, en ne ressentant et n
ut être non point, sans doute, pareils aux dieux, mais imitateurs des
dieux
, en ne ressentant et ne voulant ressentir que des
ès, qui sont plus dangereux que les revers pour la paix de l’âme. Les
dieux
ont voulu être tranquilles et que nous fussions i
comme à un Dieu… Cette affection, les hommes l’appellent amour ; les
Dieux
lui donnent un nom si singulier qu’il vous fera p
de leur poète qu’ils ont conservés : “Les mortels le nomment Éros, le
dieu
ailé ; les immortels l’appellent Étéros, le dieu
le nomment Éros, le dieu ailé ; les immortels l’appellent Étéros, le
dieu
qui donne des ailes.” » L’amour n’est qu’un souv
st ce qui fait qu’il est une harmonie, un concours et un concert. Les
dieux
ont voulu que les contraires se recherchassent et
st pas besoin de fer pour travailler l’argile ni pour tisser ; et les
Dieux
ont voulu que ces deux arts pourvussent à nos bes
des mensonges et, tenant pour vrai ce qu’on leur disait touchant les
Dieux
et les hommes, ils en faisaient la règle de leur
reçu de leurs ancêtres des principes différents touchant le culte des
Dieux
et les rapports sociaux ; si celles-ci montrent d
; elle naît pour ainsi dire avec eux ; ils l’ont comme un présent des
dieux
; elle est franche et n’a rien de fardé…. » Il y
ichit, fait du bien à ses amis, du mal à ses ennemis, qu’il offre aux
dieux
des sacrifices et des présents magnifiques et se
ie bien plus aisément que le juste la bienveillance des hommes et des
Dieux
eux-mêmes. On a fait remarquer aussi que les pèr
uins habiles. N’est-il pas vrai, du reste, à le bien prendre, que les
dieux
eux-mêmes enseignent l’injuste, puisqu’on les voi
a voie est unie ; elle est près de chacun de nous ; au contraire, les
dieux
ont placé devant la vertu les sueurs et les souff
e normale est pour eux le déploiement large d’une volonté libre ? Les
dieux
, les héros, les rois sont-ils moraux, dans les hi
re ni plus juste. Dans une telle cité, qu’elle ait pour habitants des
dieux
ou des enfants des dieux, la vie est parfaitement
e telle cité, qu’elle ait pour habitants des dieux ou des enfants des
dieux
, la vie est parfaitement heureuse. C’est pourquoi
tisserand possible est un homme bien doué, qui, par sa nature si les
dieux
l’ont ainsi voulu, par la situation indépendante
x en affirmant aux citoyens que la part de chacun est « consacrée aux
dieux
» ; en réglant que « les prêtres et prêtresses, d
ans les premiers, seconds et même troisièmes sacrifices, prieront les
dieux
de punir d’une peine proportionnée à sa faute qui
de nourriture ni trop peu pour l’année. On leur fera entendre que les
dieux
ont mis dans leur âme de l’or et de l’argent divi
uoique très peu, l’idée du devoir, sous forme d’idée d’obéissance aux
dieux
. Mais l’idée de l’adoration de la morale, parce q
aton se croit, d’une certaine façon, obligé envers Dieu ou envers les
dieux
; mais où il tend surtout, c’est bien à faire viv
es Scythes, qui enfonçaient un couteau en terre, l’adoraient comme un
dieu
, et justifiaient leurs meurtres par cette religio
farouches du paganisme produisit chez elles l’usage de sacrifier aux
dieux
des victimes humaines. Lorsque les Phéniciens éta
arie des nations à l’époque même où les anciens Germains voyaient les
dieux
sur la terre, où les anciens Scythes, où les Amér
stition fanatique qui, frappant les premiers hommes de la crainte des
dieux
que leur imagination avait créés, leur faisait ob
’il n’eût pas mieux valu ne croire aucune divinité, que de rendre aux
dieux
ce culte impie. Mais il a tort d’opposer l’athéis
alité de César ; son ambition infatigable, sa fortune accusatrice des
dieux
; il n’est rien là qui ne devînt nuisible à dével
perpétuer dans le souvenir, par le merveilleux idéal, les actions des
dieux
, les hauts faits des héros, les fondations des ét
nneur de ce roi des poètes : « Reconnais, lui dit-il, les soins d’un
dieu
qui t’aime. « Ta vie était liée au long tissu des
dirigea les vrais Aristarques ? Ne lui siérait-il pas de s’écrier : Ô
dieu
du goût ! sois mon guide, que ta lumière me décou
tre. Nous en avons exclu les ressorts surnaturels, l’intervention des
dieux
, les dénouements incroyables, tous les moyens pro
ros dans sa narration n’apparaissent que sous l’influence directe des
dieux
célestes, terrestres, et infernaux. Les événement
les enfers, enfin le monde connu, et tous les mondes soupçonnés. Les
dieux
consacrés dans les religions, les puissances motr
ui marchent gaîment ou fortement liées ensemble, ont pour moteurs les
dieux
de deux ou trois religions, les nécromants, les f
igne pas même raconter les exploits des héros, mais les aventures des
dieux
et des déesses ; il ne chante pas sur la terre, m
ssage. « Des montagnes, des bois, des fleuves d’alentour, « Tous les
Dieux
alarmés sortent de leur séjour, « Incertains pour
s rien de si grand n’a paru sur tes bords. Si le héros était le seul
dieu
de l’action, le récit des Nymphes l’agrandirait-i
gite de sentiments, et par cette allégorie annonce une lutte entre un
dieu
et le héros. Voilà le Rhin qui agit, et qui, de p
semblable plus recommandé que le vrai, soit à l’égard des actions des
dieux
, soit relatif à celles des hommes ? Omettra-t-on
l’annoncer d’un ton inspiré sans s’être rendu quelque muse ou quelque
dieu
favorable par une noble invocation ? Pourrait-on
s-nous que les plus habiles n’ont chanté que les sublimes actions des
dieux
ou des hommes presque divinisés. Aussi les épopée
ut s’arma pour la réparation d’un attentat à la majesté des lois, aux
dieux
hospitaliers, à la foi des traités les plus saint
euples si mortelles, « D’Achille humilié l’homicide repos, « Tous les
dieux
partagés veillant sur des héros. « Junon pousse l
yeux « Plus loin du sombre enfer que la terre des cieux. « Et si les
dieux
encor doutent de ma puissance, « Qu’au haut du ci
poids. Jamais poète donna-t-il une image plus forte du pouvoir d’un
dieu
suprême. On sent que nulle hyperbole n’irait au-d
de Vénus effet impérieux, « Qui subjugue les cœurs des hommes et des
dieux
. « Mais du peuple amassé quel guerrier fend la pr
« Ne peut au grand Achille inspirer la terreur, « Et l’aiguillon d’un
dieu
les presse avec fureur. « Homère dit enfin la
Parque a jeté sur ses yeux, « Sa vaste tête, Olympe ouvert à tous les
dieux
. Je ne crois pas ce dernier trait sur Homère, t
paix. Sujet de l’Énéide. Un homme fugitif de Pergame porte ses
dieux
et ses destins dans le Latium : il cherche une pa
ccinctement chaque fois que leur nom, se présentera. Voici comment le
dieu
lui parle de Virgile, « Virgile fait descendre É
jamais n’achèveront : les profondes portes de je ne sais quel Pluton,
dieu
des enfers, s’ouvrent ; là des fleuves de feu cru
u monde ; et pour ne savoir éviter de se passionner de la crainte des
dieux
, elle se forge l’attente de maux inévitables enco
nœud unique le tissu des aventures dont se compose la généalogie des
dieux
; sa narration n’est donc pas proprement celle d’
quoi de si important que sa rédemption ? Les païens sentirent que les
dieux
n’auraient pu sans injustice condamner l’humanité
é par les choses, assiste aux délibérations des héros, au conseil des
dieux
, aux chocs des combats, ne fait rien raconter aux
s mers inconnues, soutient des guerres chez Aeétèsn, et, à l’aide des
dieux
et de l’amour d’une magicienne, fille de ce monar
rtageaient l’empire ; « Quels étaient son pouvoir, ses habitants, ses
dieux
, « Quand le peuple troyen aborda dans ces lieux.
rivilège de ce classique chef-d’œuvre de ressembler à ces statues des
dieux
qu’on ne contemple qu’avec un saint respect, et q
nt entraîner au fil de quelques amoureuses aventures racontées par le
dieu
du goût en personne. Ne nous mortifions pas si ru
des îles entières par les racines, et qu’ils les lancèrent contre les
Dieux
; s’il nous en décrit un en particulier, prenant
nt, et dans ces mêmes lieux, « De ton premier abri fais hommage à tes
Dieux
. Ne voit-on pas que cette circonstance, qu’on ju
complissement d’une prédiction, et se soumettant aux décrets de leurs
Dieux
, nécessité non moins forte, à laquelle ils ne peu
de la fureur des feux ? « Muses, racontez-nous ce grand bienfait des
Dieux
. « Parlez : ce fait remonte au berceau de l’histo
u’il serait absurde d’exiger dans un sujet moderne l’intervention des
dieux
de l’antiquité ; mais sa logique dévie des termes
eproche à La Motte de s’en écarter. Il ne s’agit pas d’introduire les
dieux
de la mythologie grecque dans un sujet de notre h
nsion indéfinie, et pour cela convient aux actions et aux paroles des
dieux
, dont les attributs ne peuvent être exagérés, pui
uvoir à son moindre sourcillement : les modernes, convaincus que leur
dieu
n’est que volonté, raison et préscience, se sont
majesté qui commandent les respects. Quelle philosophie eût rendu les
dieux
aussi présents aux hommes, involontairement frapp
s ressemblances qu’établit ce merveilleux divin entre les combats des
Dieux
païens avec les Titans, et ceux de nos anges avec
popées, servit à perpétuer également de siècle en siècle le culte des
dieux
et celui dès muses : elles ne le négligèrent jama
e exprimés par ceux du corps ». Oui certes ; mais on n’y voit pas les
dieux
des païens exprimant les passions des patriarches
on ouvrage semble une création : pourquoi ? C’est qu’en prenant leurs
dieux
, il s’est emparé de même de l’un des héros de leu
t. « Toujours neuf sans être bizarre, « Créant ses héros et ses
Dieux
, « Que loin des gouffres du Tartare « Son vaste
ant la terre, « Le trident s’ouvre les enfers : « Tes noirs sourcils,
dieu
du tonnerre, « D’un signe ébranlent l’univers.
rcils, dieu du tonnerre, « D’un signe ébranlent l’univers. « Le
dieu
qui foudroyait soupire, « Et l’Ida se couvre de f
« Et son Olympe et ses héros, « Et sa Muse favorisée « Des regards du
dieu
de Claros ! « Mes amis, qu’Apollon nous gar
ètes, qui d’ailleurs, comme le remarque Fénelon, n’ont pas fait leurs
dieux
, mais les ont pris tels qu’ils les ont trouvés. U
rs dieux, mais les ont pris tels qu’ils les ont trouvés. Une fois ces
dieux
admis dans la pensée sous des apparences corporel
humains, et que dans toutes les religions l’homme a prétendu que les
dieux
l’avaient fait à leur image, parce qu’il n’a pu s
profonde « Où Saturne roule en son lieu, « Le seul temple digne d’un
dieu
« Est l’édifice entier du monde. Principe du
les Grecs, cessera de paraître absurde et contraire à la dignité des
dieux
, quand vous apercevrez en cette fiction délicieus
ur sa destinée : vous devenez Troyen en lisant Virgile : dès lors ses
dieux
sont les vôtres ; et plein de foi dans sa religio
la force des vents qui soulève les eaux, c’est une divinité, c’est un
dieu
, dont le courroux s’allie pour exercer immédiatem
incipes ou causes remontent jusqu’à l’inconnu : il en est de même des
dieux
reçus d’autorité, soit d’une révélation quelconqu
telligible ne nous paraîtra pas si merveilleuse que les créations des
dieux
qui passent notre intelligence, et que leurs acti
interprète du sort un chimérique personnage ; car on comprend que le
dieu
qui la tourmente figure le trouble passionné du g
acle, lorsque les rois, qu’effrayait l’avenir, imposèrent silence aux
dieux
. Les prêtresses de Delphes, loin de s’affliger de
ion des philtres et des charmes tout-puissants qui lui soumettent les
dieux
, les astres, les enfers, le destin, et la nature
e abandonné. Elle le traîne dans son séjour obscur et fangeux, où les
dieux
infernaux ne craignent pas d’envoyer les mânes, p
malheur et l’opprobre de l’avenir. Son génie ne pouvant supposer des
dieux
qui secondassent le triomphe du plus atroce des c
ment plongé dans l’imaginaire, qu’il se demande quelle loi soumet les
Dieux
aux rites criminels de son Émonide : « Est-ce de
t ses pénates, dans les champs de la Thrace. « À la belle Vénus, aux
dieux
dont les auspices « Sont aux nobles projets funes
e, étalent la verdure : « Mes mains les destinaient aux autels de mes
dieux
, « Lorsqu’un soudain prodige est offert à mes yeu
e plus rapide des vents, les destins veulent qu’un homme secondé d’un
dieu
le terrasse avant peu de jours : aussitôt la terr
qui leur tiendrait ce langage ? « Comme avec irrévérence « Parle des
dieux
ce maraud ! Il vaut mieux leur rappeler ma dévot
e la tempête : enfin l’Aurore ouvre les portes de l’Orient : Apollon,
dieu
du jour, touché des misères de son auguste favori
du jour, touché des misères de son auguste favori, demande au roi des
dieux
de rappeler Junon ; il s’élance, et du haut du ci
aux intempéries de l’air : on voit ce qu’en a fait l’intervention des
Dieux
et des Nymphes. Quelque heureux usage que j’aie p
utres intrigues amoureuses, d’autres rivalités allégoriques entre des
Dieux
inférieurs et des Nymphes qui s’attiraient ou se
tracé : « Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé ; « Que pour ses
dieux
Énée ait un respect austère. « Conservez à chacun
tre les divinités ; et même elle fait agir et parler les premiers des
Dieux
. Je n’ai encore vu cette considération dans aucun
en dît de lui, qu’il était le seul poète qui eût vu, où fait voir les
Dieux
. Auguste figure du premier dieu d’Homère. S
oète qui eût vu, où fait voir les Dieux. Auguste figure du premier
dieu
d’Homère. Son Jupiter domine sur les déités co
s la prosopopée de son Ode à la Paix, « … Ces combats affreux où le
dieu
Mars lui-même « De son sang immortel vit bouillon
el la voûte inaccessible, « Et vint porter sa plainte au monarque des
dieux
. « Mais le grand Jupiter, dont la présence
ots foudroyants confondit son espoir : « Va, tyran des mortels,
dieu
barbare et funeste, « Va faire retentir tes regre
d’habiter sur les bords du Cocyte, « Que de tenir ta place entre les
dieux
du ciel. « Ah ! lorsque ton orgueil languis
ctères de ses guerriers ; ainsi que dans les traits du premier de ses
Dieux
. Touchant portrait d’Hector dans l’Iliade.
battu, lorsqu’à toute la puissance de l’amour se joint la volonté des
Dieux
, se laisse insensiblement vaincre à leurs efforts
e. « Globe resplendissant, majestueux flambeau, « Toi qui sembles le
dieu
de ce monde nouveau, « Toi dont le seul aspect f
rayons eût éclipsé tes feux ; « Et sur mon trône d’or, presque égal à
dieu
même, « J’aurais vu sous mes pieds ton brillant d
uerriers dont j’ai séduit la foi ? « Ah ! quand ils m’opposaient à ce
dieu
que je brave, « Leur ai-je donc promis de devenir
elle : « Que du monde entre nous l’empire soit égal ; « Qu’il soit le
dieu
du bien, je le serai du mal. « C’en est fait ; je
de la conquérir, ou persistera-t-il dans son dessein avec l’aide des
Dieux
, et doublement soutenu par sa valeur et par l’amo
le entre enfin ; elle entre, et menace à la fois « Et les temples des
dieux
et les palais des rois. « Ô Troie ! Ú ma patrie !
ésents à ma triste mémoire ! « Murs peuplés de héros et bâtis par les
dieux
! « Quatre fois, près d’entrer, le colosse odieux
us, nous malheureux qu’attendait le trépas, « Nous rendions grâce aux
dieux
; et notre aveugle joie « Faisait fumer l’encens
celui de la pudeur mourante. Ainsi ce sont les éléments, ce sont les
Dieux
, c’est la nature entière qui fait les frais de ce
e, il se ferait un jeu ! « Détruire est d’un démon, et créer est d’un
dieu
. « Le voilà donc ce dieu, dirait le noir abîme ;
« Détruire est d’un démon, et créer est d’un dieu. « Le voilà donc ce
dieu
, dirait le noir abîme ; « L’ange périt, et l’homm
les présages, « La foudre réjouit le héros éclairé « Par les avis du
dieu
dont l’appui s’est montré. « Sur la table voisine
ouillaient le lit d’esclaves infidèles, « Sans redouter les lois, les
dieux
armés pour elles « L’inévitable mort enfin plane
oler un chantre harmonieux « Qui célèbre en ses vers les héros et les
dieux
, « Qu’instruit son seul génie, et tout plein des
ées accessibles à l’intelligence humaine. Le merveilleux concerne les
dieux
et tout ce qui se fait par l’entremise des êtres
dèle de l’honneur de son sexe. La piété d’Énée envers son père et ses
dieux
, la vertu de Socrate et celle de Caton, se sacrif
dmire en ces vers qui expriment si majestueusement la promptitude des
dieux
à passer d’un lieu dans un autre. « Autant qu’un
nière il se mêle souvent avec lui. La poésie, après s’être figuré les
dieux
et tous les êtres inconnus qu’elle suppose, et qu
rs, et l’industrie surnaturelle en Vulcain. Or le sublime relatif aux
dieux
consistera, comme relativement aux hommes, dans l
portée de l’homme, mais que le sublime nous élève aussi haut que les
dieux
; que tout ce qu’on gagne à ne point faillir, c’e
andis par le simple naturel, Virgile apprit à tracer le contraste des
dieux
de bois d’Évandre, et des statues d’or de César,
e Vénus descendue de l’Olympe : « La beauté dont les traits même aux
dieux
sont si doux, « Est quelque chose encor de plus d
chaume hospitalier ! « ……… Usez du peu que nous avons : « L’aide des
dieux
a fait que nous le conservons : « Usez-en ; salue
s surnaturelles, qui paraissent ne pouvoir être infligées que par des
Dieux
. Répétons-nous que la loi du beau, dans les arts,
gal de celle qui sortit du cerveau de Jupiter, « Monte au séjour des
dieux
, sa demeure éternelle, « Voûte d’or et d’azur que
e blasphème : elles babillent indiscrètement sur la quantité de leurs
dieux
, ainsi que nos incrédules parlent scandaleusement
ue, un coup de tonnerre abat soudain le caquet de ces audacieuses. Le
dieu
païen qui n’a point de subalternes pour surveille
Leurs métiers sont brisés ; on élève en leur place « Une chapelle au
dieu
, père du vrai nectar. « Pallas a beau se plaindre
e part « Au destin de ces sœurs par elles protégées ; « Quand quelque
dieu
, voyant ses bontés négligées, « Nous fait sentir
re vengerait-elle ses commandements, ses jeûnes et ses carêmes, si le
dieu
des orgies sanctifiées, fermant les ateliers et l
s païennes n’ont encouru que la peine d’une métamorphose, quand leurs
dieux
les punissaient directement, nous n’en serions pa
e à chaque immortel les vœux qui lui sont dus. « Les jours donnés aux
dieux
ne sont jamais perdus. Au seul aperçu de la mora
d homme de l’Allemagne moderne, — que dis-je encore ! un Olympien, un
dieu
, un Jupiter, — ce livre va les exalter de plus be
on a ramassé pieusement tout ce qui est sorti de la bouche sacrée du
dieu
Gœthe pendant les dernières années de son passage
rateurs du Grand Lama se roulaient autour du cou pour s’attester leur
dieu
, selon les histoires… Ils disaient que c’était là
on soit vif pour lui, le pauvre homme ! Eckermann, c’est le bedeau du
dieu
Gœthe. C’était un fort honnête Allemand, qui entr
che de son habit. Il ne lui apportait pas sa casquette bleue quand le
dieu
, comme un simple mortel, allait promener en voitu
temps l’avait rendu spectateur. Il était entré dans l’immobilité des
dieux
d’Épicure. Du haut de cette immobilité empyréenne
ents qui vont à fond et des idées qui me disent que je suis devant le
dieu
Gœthe, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle. En mé
jusqu’à sa radicale indifférence à tout ce qui n’était pas son moi de
dieu
qu’on n’ait prise pour du stoïcisme recouvrant le
s rien savoir l’une de l’autre, concevoir des idées uniformes sur les
dieux
et sur les héros, ce peuple, dis-je, ne put s’emp
es héros, ce peuple, dis-je, ne put s’empêcher de croire que tous les
dieux
des navigateurs qui venaient commercer chez lui,
divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des
dieux
, âge des héros, âge des hommes ; 2º pendant ces t
ques siècles après celui du Latium, l’âge de Saturne, dans lequel les
dieux
vivaient sur la terre avec les hommes. Dans cet
s trois âges que reconnaissaient les Égyptiens, Hermès devait être un
dieu
, puisque sa vie embrassait tout ce qu’on appelait
e un dieu, puisque sa vie embrassait tout ce qu’on appelait l’âge des
dieux
dans cette nomenclature19. (An du monde, 3223-322
lature19. (An du monde, 3223-3223.) L’âge héroïque qui suit celui des
dieux
, est caractérisé par Hercule, Orphée et le second
s tant de siècles auparavant Deucalion a enseigné la piété envers les
dieux
, dont Hellen a formé une même nation en leur donn
qui ont fait conjecturer à Cicéron, dans son livre sur la Nature des
Dieux
, qu’Orphée n’a jamais existé. Elles s’appliquent,
et sacerdotale : « Le bien, ou le saint, est ce qui est agréable aux
dieux
. » Socrate relève cette réponse, et demande à Eu
» Socrate relève cette réponse, et demande à Euthyphron comment, les
dieux
de l’Olympe et de l’État étant multiples, et souv
du mal en soi. Une seule chose est claire : c’est qu’il se moque des
dieux
, et qu’il sape le polythéisme par ses conséquence
i était-il déjà cité devant les juges pour cause d’impiété envers les
dieux
d’Athènes. Un jeune homme d’Athènes, plus politiq
us, qui voulait se faire un nom populaire en se posant en vengeur des
dieux
chers à l’ignorance et au fanatisme du bas peuple
ristocratique. Le peuple croyait défendre sa liberté en défendant ses
dieux
, à la voix d’un de ses tribuns qui l’ameutait con
r vos généraux, à Potidée, à Amphipolis, à Délium, aujourd’hui que le
dieu
de l’oracle intérieur m’ordonne de passer mes jou
voulant me justifier, je prouverais moi-même que je ne crois pas aux
dieux
: mais j’y crois plus que mes accusateurs ! » Ic
n grec le Logos, modèle ou type de cette création ; Une hiérarchie de
dieux
secondaires créés et subordonnés au Dieu unique ;
archie de dieux secondaires créés et subordonnés au Dieu unique ; Ces
dieux
secondaires, ou ces anges, ces démons, ces esprit
vie et l’éternité, on se sent homme si on regarde Socrate, on se sent
dieu
quand on l’écoute. Si j’avais un athée à converti
et je pensais qu’il ne sortait de ce monde que sous la protection des
Dieux
, qui lui destinaient, dans l’autre monde, une fél
e on le dit des initiés, elle passe véritablement l’éternité avec les
dieux
(les êtres divins). « Mais, poursuit-il, si elle
e jour-là qu’ils n’ont jamais fait, dans leur joie d’aller trouver le
dieu
qu’ils servent. Mais la crainte que les hommes on
e que je sers Apollon aussi bien qu’eux, que je suis consacré au même
dieu
; que je n’ai pas moins reçu qu’eux de notre comm
mais au moins il est permis et il est juste de faire ses prières aux
dieux
, afin qu’ils bénissent notre voyage et le rendent
tés du paganisme. Il parle deux fois d’Apollon, il fait sa prière aux
dieux
avant d’avaler la coupe ; il demande si l’on peut
recommande à Criton de sacrifier un coq à Esculape, pour remercier le
dieu
de la médecine de l’avoir guéri du mal de la vie.
e souvenir que Socrate ne rejetait pas, dans sa pensée, l’idée de ces
dieux
inférieurs, de ces divinités secondaires, de ces
, un Dieu unique, absolu, dominateur, qui régit l’univers et même les
dieux
intermédiaires entre l’univers et lui. Quant au m
e l’amour proprement dit, c’est un culte ; il y a une prêtresse et un
dieu
. Seulement, Rousseau était un dieu malade, quinte
culte ; il y a une prêtresse et un dieu. Seulement, Rousseau était un
dieu
malade, quinteux, atteint de gravelle, et qui ava
elle, et qui avait moins de bons que de mauvais jours : Goethe est un
dieu
supérieur, calme, serein, égal, bien portant et b
es et les premiers indices de son génie en éveil. Jamais enfance d’un
dieu
n’a été épiée et recueillie dans ses moindres évé
tte la queue sur son bras, et s’élance sur la glace comme un fils des
dieux
. Ah ! Bettine, si tu l’avais vu ! il n’y a plus r
simple récit de la mère tout l’orgueil de Latone : C’est un fils des
dieux
? Ne croirait-on pas vraiment entendre, non la fe
ondition de ne pas trop le laisser approcher de lui. Le privilège des
dieux
est, comme on sait, une éternelle jeunesse : même
rêcher, lui disait-il, tes évangiles de la nature. » Il se sentait le
dieu
fait homme de cet Évangile-là. Elle lui rendait s
se prendre au fond ; bienveillant comme on se figure que le serait un
dieu
; véritablement olympien : ce mot-là, de l’autre
st pas le côté supérieur de Goethe. On a dit de Goethe que c’était un
dieu
olympien, mais ce n’était certes pas un dieu de l
de Goethe que c’était un dieu olympien, mais ce n’était certes pas un
dieu
de l’Olympe d’Homère : quand de telles batailles
les batailles se livrent sous Ilion, Homère y fait descendre tous ses
dieux
. Après Hofer, comme seconde infidélité de Bettina
encore toute ruisselante de la vie et comme imprégnée du souffle des
dieux
. Jamais le sentiment mystérieux de l’âme des chos
amour dans son tremblement devant la nature. Il se livre vraiment aux
dieux
qu’il ne connaît pas et qui sont les dieux de son
. Il se livre vraiment aux dieux qu’il ne connaît pas et qui sont les
dieux
de son cœur ; le Dieu qu’il connaît n’est que le
t qui sont les dieux de son cœur ; le Dieu qu’il connaît n’est que le
dieu
de sa raison. [Le Centaure, préface (1900).]
l plane et n’effleure que la surface brillante de l’univers, comme un
dieu
innocent et ignorant de ce qui est au-dessous, ou
médie italienne fraternisant parmi des plasticités somptueuses et les
Dieux
souriants, doux au bonheur des hommes, — ainsi la
divin poète qui chanta dans un jardin de joie, Erynna, le Festin des
Dieux
et l’Âme de Coelio, et qui écrivit aussi le Forge
rce Qui coule nue et vive entre les cailloux clairs, Banville, jeune
dieu
des époques de lumière, Poète dont la voix tour à
rse le sourire, la joie et la lumière, Banville, sois béni entre les
dieux
du vers… Ta statue est bâtie au palais des oiseau
ur ton épaule Chante le rossignol, face à face à tes eaux, Banville,
dieu
des strophes, du rire et des oiseaux ! Le printa
e, dieu des strophes, du rire et des oiseaux ! Le printanier soleil,
dieu
d’argent des beaux rythmes Père des anémones, des
ntemplateur des éphèbes, des naïades Banville, fils d’Éros, fils des
dieux
, fils de Diane, Comme un pasteur paisible qui rit
; des artistes Toscans et Samnites, leurs temples grossiers et leurs
dieux
de bois ou de terre cuite ; les peuples et les ro
eurent la coutume de louer leurs grands hommes ; ils adoraient leurs
dieux
sous des toits de chaume ; ils célébraient les hé
L’orateur, en louant ce grand homme, nous dit Cicéron, « remercia les
dieux
de ce qu’ils avaient fait naître Scipion dans Rom
r10 plaça son image dans un temple domestique, et l’honora à côté des
dieux
. Pendant sa vie, il s’attacha moins sans doute à
us avez justifié ce grand nom que vous portiez. Il semble que ce même
dieu
qui a donné Rome aux nations, vous eût donnés à R
st le sceau de la gloire, car ce sont toujours les plus braves que le
dieu
des combats choisit pour victimes. Ainsi les enne
tel ; jamais un tel honneur n’a été rendu à aucune armée, et plût aux
dieux
que nous pussions faire davantage ! la récompense
l était beau à Cicéron, au retour de son bannissement, d’invoquer ces
dieux
du Capitole, qu’il avait préservés des flammes ét
n fréquentant chez les courtisanes, Hérakléa, fière et pure, prie les
Dieux
, honore les vertus anciennes et pousse à la lutte
refuse de sortir ; Chrysès, le grand-prêtre, vient proclamer que les
Dieux
ordonnent d’ouvrir aux Barbares : Hérakléa renie
er que les Dieux ordonnent d’ouvrir aux Barbares : Hérakléa renie les
Dieux
, qui conseillent la lâcheté, et l’empereur, après
exemple, qui termine le second acte, où Hérakléa cesse de croire aux
Dieux
, et, bravant le grand-prêtre Chrysès, décide l’em
feu de mille étoiles. Douze signes célestes, disposés par la main des
Dieux
, ornent son contour, & la divisent en autant
& suspend à la voûte du Temple sa riche toison. Mais le pere des
Dieux
protégea sa victime au milieu des flammes, &
sema son front & sa toison d’astres éclatans ». « Près de lui les
Dieux
ont placé ce Taureau également fameux, qui mérita
t le cercle radieux ». « Mais combien d’autres encore insérés par les
Dieux
au nombre des astres, occupent au loin l’espace d
handelles les Vents les Postillons d’Eole, le Tonnerre le Tambour des
Dieux
; le total de l’Ouvrage eût été dans le goût de c
ur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre. Je suis le
dieu
sans nom aux visages divers, Mon âme il illimitée
ent sans fin les deux ; Je vois naître en mon sein et mourir tous les
dieux
. C’est mon sang qui coula dans la première aurore
e beau, ne pas avoir de génie, ne pas être tout-puissant, ne pas être
dieu
… rien ne serait plus triste que cette mesquine et
ntaire Connaissent grâce à toi le rythme harmonieux ; Et si, tous les
dieux
morts, tu restes solitaire, Garde au moins les ve
rts, tu restes solitaire, Garde au moins les vertus que tu prêtas aux
dieux
! Et toute la dernière pièce, Vers dorés : Sois
ata, etc. « Alors la vierge : Il est temps d’interroger le destin. Le
dieu
! Voilà le dieu ! Elle dit, etc. » Énée adresse
s la vierge : Il est temps d’interroger le destin. Le dieu ! Voilà le
dieu
! Elle dit, etc. » Énée adresse sa prière à Apol
Énée adresse sa prière à Apollon ; la Sibylle lutte encore ; enfin le
dieu
la dompte, les cent portes de l’antre s’ouvrent e
deus ! La Sibylle touche, saisit l’Esprit, elle en est surprise : Le
dieu
! voilà le dieu ! c’est son cri. Ces expressions
e touche, saisit l’Esprit, elle en est surprise : Le dieu ! voilà le
dieu
! c’est son cri. Ces expressions : Non vultus, no
par les religions qui avaient hanté son esprit malade, prêtant à ses
dieux
les passions dont il était agité. Il se dit alors
bien naïf, le vieux Kaïn, et trop dupe de son bon cœur. Eh ! oui, les
dieux
passeront, mais après ? l’humanité en sera-t-elle
aduire aux sens, mais telle que imagination la conçoit, contemplez le
dieu
Hâri, le principe suprême, dans la Vision de Brah
montagne où siège Baghavat et, sortant de l’Illusion qui enveloppe le
dieu
, entrent en lui et s’unissent à l’Essence premièr
u’il se soit enfoncé dans le nirvâna, le solitaire, « rêvant comme un
dieu
fait d’un bloc sec et rude », sent à leur voix su
in. Ou bien il subit ses passions qu’il dit lui être envoyées par les
dieux
: Sua cuique deus fit dira cupido 10 « Chère fil
elles, chers au poète de Kaïn : c’est Khirôn puni pour avoir rêvé des
dieux
meilleurs que ceux de l’Olympe ; c’est Niobé, fid
r et des géants, qui sont les puissances mauvaises ; la naissance des
dieux
bienfaisants, des Ases, qui domptent Ymer et de s
i, le dernier-né d’Ymer, et le Serpent, et le Loup Fenris et tous les
dieux
du Mal vaincus par les Ases bienheureux ; la venu
les dieux du Mal vaincus par les Ases bienheureux ; la venue du jeune
dieu
Balder ; puis la suprême révolte de Loki, du Serp
ils subissent la fascination de leurs propres théogonies ou que leurs
dieux
désertés leur deviennent plus chers, résistent au
ou que leurs dieux désertés leur deviennent plus chers, résistent au
dieu
nouveau. Le vieux barde de Temrah se tue sous les
ms dans le ciel radieux Comme un grand holocauste offert aux nouveaux
dieux
. Hélas ! je crois, seigneur, en y réfléchissant,
n des lignes et des couleurs ; planer au-dessus de tout cela comme un
dieu
à qui cela est égal et qui connaît le néant du mo
s savez très bien ce que c’est que la Némésis : c’est la jalousie des
dieux
contre l’homme, cette jalousie étant personnifiée
ui a créé la maladie. Lorsque Prométhée eut créé la race humaine, les
dieux
, voyant des êtres semblables à eux, n’en eurent p
umains, œuvre de Prométhée, Furent participants du feu qu’au sein des
dieux
Il déroba pour nous d’une audace effrontée, Jupit
lle maux divers S’en vinrent au secours de notre intempérance. Un des
dieux
fut touché du malheur des humains : C’est celui q
ique, les vers, Et l’or, si c’est un bien que l’or pour l’univers. Ce
dieu
, dis-je, touché de l’humaine misère, créa la méd
ns la contradiction. Il nous a indiqué que les maux nous viennent des
dieux
qui sont jaloux de l’homme, et puis, ailleurs, il
verse Vénus sur ce pauvre jeune homme sitôt sacrifié à la colère des
dieux
. C’est un tableau, mais c’est un tableau délicieu
rse. Ainsi jamais le Temps ne remonte à sa source. Vainement pour les
dieux
il fuit d’un pas léger, Mais vous autres, mortels
ci. Nous sommes en Grèce, dans la Grèce européenne, et le culte de ce
dieu
, bizarre encore, et qui le sera toujours du reste
ieu, bizarre encore, et qui le sera toujours du reste, le culte de ce
dieu
oriental qui s’appelle Dionysos, qui s’appelle Ba
l qui s’appelle Dionysos, qui s’appelle Bacchus aussi, le culte de ce
dieu
vient d’être introduit dans la Grèce, et les fill
sont pour la vieille religion ancestrale, se refusent au culte de ce
dieu
étrange ; elles restent chez elles pendant les fê
n la nature ; Sur le point de jouir, tout s’enfuit de nos mains : Les
dieux
se font un jeu de l’espoir des humains. « Sur le
oie, et c’est de toi que vint Cette querelle envenimée Où du sang des
dieux
même on vit le Xanthe teint. Qu’est-ce que c’est
ant du doigt, et qu’ils imaginaient comme des êtres animés, comme des
dieux
; avec les noms de ces trois divinités, ils expri
latives au ciel, à la terre, à la mer. Il en était de même des autres
dieux
: ils rapportaient toutes les fleurs à Flore, tou
bre, aux trois âges écoulés depuis le commencement du monde, âges des
dieux
, des héros et des hommes. La première langue avai
t à Jupiter (les parties grasses des victimes). De l’ancien nom de ce
dieu
Jous, dérivèrent les génitifs Jovis et juris. — L
ancienne que la sienne, qui est l’héroïque ; il l’appelle langue des
dieux
. D’abord dans l’Iliade : Les dieux, dit-il, ap
oïque ; il l’appelle langue des dieux . D’abord dans l’Iliade : Les
dieux
, dit-il, appellent ce géant Briarée, les hommes
n ; plus loin, en parlant d’un oiseau, son nom est Chalcis chez les
dieux
, Cymindis chez les hommes ; et au sujet du fleuv
eux, Cymindis chez les hommes ; et au sujet du fleuve de Troie, les
dieux
l’appellent Xanthe, et les hommes Scamandre . Dan
ages analogues : ce que les hommes appellent Charybde et Scylla, les
dieux
l’appellent les Rochers errants ; l’herbe qui do
lysse contre les enchantements de Circé est inconnue aux hommes, les
dieux
l’appellent moly . Chez les Latins, Varron s’occu
les Latins, Varron s’occupa de la langue divine ; et les trente mille
dieux
dont il rassembla les noms, devaient former un ri
onnaissait que le nécessaire. Les Grecs comptaient aussi trente mille
dieux
, et divinisaient les pierres, les fontaines, les
de langues et d’alphabets, nous établirons le principe suivant : les
dieux
, les héros et les hommes commencèrent dans le mêm
les hommes commencèrent dans le même temps. Ceux qui imagineront les
dieux
étaient des hommes, et croyaient leur nature héro
érances des hommes. Nul des habitants de la terre n’a encore reçu des
dieux
un gage assuré de l’événement futur ; mais, sur l
aux mortels, soit la sagesse, soit la beauté, soit la gloire : et les
dieux
mêmes ne président pas, sans les Grâces majestueu
ymnes à Apollon et à Diane, ses dithyrambes, ses hymnes à Cérès et au
dieu
Pan, ses prosodies ou chants de procession, ses e
ête romaine, on montrait encore, dans ce temple, près de la statue du
dieu
, la chaire de fer, où le poëte s’était assis pour
ique un caractère plus doux. « Ce que je dois faire pour te plaire, ô
dieu
de la foudre, fils de Cronos, pour être aimé des
ous une image vivante du principe éternel : car seule, elle vient des
dieux
. Elle sommeille, durant l’activité du corps ; mai
si nommé par le poëte, n’est pas le Jupiter corrupteur et profane, le
dieu
de la fable et du vice : c’est plutôt la pure et
llante Athènes. Il n’a pas seulement, comme le dit Horace, chanté les
dieux
et les rois issus des dieux : il a aimé cette for
eulement, comme le dit Horace, chanté les dieux et les rois issus des
dieux
: il a aimé cette forme de puissance ; il l’a lou
sseoir sur le sol est un rude labeur, à moins que tout à coup quelque
dieu
ne se fasse le gouverneur de ceux qui conduisent.
géants ; ils furent domptés par le tonnerre et par les flèches de ce
dieu
Apollon, qui, d’un cœur bienveillant, a reçu le f
nqueur à la course des chars : « Hymnes qui régnez sur la lyre, quel
dieu
, quel héros ou quel homme allons-nous célébrer ?
essée. Enfin il doit être un homme pieux et rempli de la présence des
dieux
et du culte de la Providence, car il parle du cie
uve Mélès, où l’on célébrait en plein champ une fête en l’honneur des
dieux
, fut surprise par les douleurs de l’enfantement.
x par les femmes du mont Rhodope, irritées de ce qu’il enseignait des
dieux
plus grands que les leurs ; que sa tête, séparée
précoce faisait présager je ne sais quelle gloire à la maison où les
dieux
l’avaient conduit ; il proposa à Crithéis de l’ép
enseigner lui-même dans l’école et de succéder un jour à Phémius. Les
dieux
lui destinaient à son insu moins de bonheur et un
l’Odyssée sont ses propres aventures transfigurées dans la langue des
dieux
. Il devint aveugle. Il revint à Smyrne, puis il a
côte accoururent pour lui demander des oracles, comme à une voix des
dieux
sur la terre. Il continua à parler en langage div
sé tout entière dans leur mémoire avec ses chants ; en la rendant aux
dieux
il ne l’enlevait pas à la terre : elle était deve
en esclavage dans le sein de sa mère par les Grecs ; la vengeance des
dieux
dans la mort précoce d’Achille ; les suites de l’
’homme intellectuel et moral serait éclos dans ce barbare, auquel les
dieux
auraient enseigné ainsi Homère ? Eh bien ! ce qu’
e depuis vingt-cinq ans (1860). — Le Capitaine Fracasse (1863). — Les
Dieux
et les Demi-dieux de la peinture, avec A. Houssay
la barbe légère, calme comme celle d’un lion, fière comme celle d’un
dieu
, aux yeux doux, profonds, infinis, où le front ol
aîné par les coursiers d’azur, ni le Zeus-Clarios de Tégée, à la fois
dieu
de l’éther et de la lumière. [Camées parisiens (1
ais qui chérissait Homère, Il errait, poursuivant, fidèle à tous ses
dieux
, Sa beauté, — strophe ardente ou marbre radieux,
les poètes, Tel qu’on voit Apollon sur un socle romain Tenir un petit
dieu
d’ivoire dans sa main, Et qui, plein de pudeur e
épas t’exile, Faisais des Voluptés les prêtresses du Beau ! Ah ! les
dieux
(si les dieux y peuvent quelque chose) Devraient
Faisais des Voluptés les prêtresses du Beau ! Ah ! les dieux (si les
dieux
y peuvent quelque chose) Devraient ravir ce corps
et poussière. Aimer ? La coupe d’or ne contient que du fiel. Comme un
dieu
plein d’ennui qui déserte l’autel, Rentre et disp
ils firent à Euripide, lorsqu’il lui arriva de parler indécemment des
dieux
. Un acteur, qui jouoit dans une de ses tragédies,
dans l’ignorance & dans la superstition. On a pris pour autant de
dieux
les perfections de l’être suprême, représentées s
. Un poëte chrétien doit se passer, disent-ils, de cette multitude de
dieux
, de déesses & de cérémonies. Ils veulent qu’i
teur ; de supposer des aîles aux vents pour en faire les messagers de
dieu
; de prêter une voix de tonnerre aux cieux pour p
té payenne* : Bannissons de nos vers tout ornement profane, Tous ces
dieux
supposés que notre dieu condamne. Mais bientôt i
de nos vers tout ornement profane, Tous ces dieux supposés que notre
dieu
condamne. Mais bientôt il revint à son premier s
de l’année ; & que, bien loin que nous eussions trop de tous les
dieux
& de toutes les déesses de l’antiquité, il se
s’il en usoit autrement, s’il introduisoit, dans un long ouvrage, les
dieux
& les déesses, & toutes les idées mytholo
s danses autour du trépied sacré, pour appeler la présence propice du
dieu
. Enfin il avait paru au milieu de l’été, entre le
éolienne. Ailleurs, Alcée innovait encore dans l’histoire d’un autre
dieu
, de l’Amour, ce premier-né du Chaos, selon la tra
ux détails animaient cette généalogie peu connue. Enfin, traitant les
dieux
comme les hommes, Alcée, dans un autre hymne à Me
, avait raconté, d’après Homère, les tromperies les plus piquantes du
dieu
. Quelle que fût la faible orthodoxie d’un tel écr
voici, dans la lettre morte de la prose : « Il est pour moi égal aux
dieux
l’homme qui s’assied en face de toi et t’écoute d
amours, ses jalousies, elle eut pour sujet de ses vers la louange des
dieux
, les fêtes de famille de la Grèce, les épithalame
à l’art de Minerve, et lui, dans ses labeurs, recueillant les dons du
dieu
Mercure ; elle ayant sa lyre, et lui passionné po
er quelques traits de plus, les frises des temples et les statues des
dieux
. Mais, avant ce changement du monde, lorsque le p
il n’y a rien d’utile, mais avoir toujours présente la providence des
dieux
. » Ce langage n’est-il pas d’un sage et religieu
té d’Hésiode, comme tous deux ayant raconté d’anciennes histoires des
dieux
. Cette idée même se concilie facilement avec les
enne, et dans les mêmes termes, il promettait que l’homme deviendrait
dieu
après la mort. Le pieux orgueil d’un tel espoir s
conseille. « C’est une loi de la nécessité89, un antique décret des
Dieux
. Si par égarement quelque génie a souillé de sang
uvert aux étrangers, vous, ignorants du mal, salut ! Je viens à vous,
dieu
immortel, non plus homme ; je me mêle à la foule
avoir passé par les cieux, tout son langage recommandait le culte des
dieux
et le respect de la vertu. Dans son explication d
noble parure et voulant être la mère d’une race paisible et amie des
dieux
. Il est malaisé d’ailleurs de découvrir si le pre
séparé du corps, tu viendras dans le milieu libre de l’air, tu seras
dieu
impérissable, incorruptible, non plus soumis à la
son âge ? Est-ce pour qu’il se regarde comme un être à part, comme un
dieu
, et le tout parce qu’il aime son père, sa mère et
ante ? V. 16…. Et d’autres dons des cieux, Que les enfans des autres
dieux
. La Fontaine l’a déjà dit, à peu-près douze ou t
udit. C’est de quoi personne n’est en peine. V. 32. Je veux, dit le
dieu
de la guerre… Cette idée de représenter tous les
e veux, dit le dieu de la guerre… Cette idée de représenter tous les
dieux
, ou tous les génies, ou toutes les fées qui se ré
taine. Quant à M. le duc du Maine, il est fâcheux que l’assemblée des
dieux
ait oublié à son égard un article bien important
ère, et de dire : V. 10. Le renard un soir apperçut, etc. V. 33…. Le
dieu
Faune l’a fait, La vache Io donna le lait : La F
arti, je me frotterais les mains d’aise, et je me dirais à moi-même :
dieu
soit loué ! Je ne me déplairai pas six mois devan
te largement ; il y a de la souplesse, du sentiment, de la vie. Pour
dieu
, mon ami, détournez-vous de ce coin, ne regardez
unesse et elle a vingt-quatre ans au moins. C’est celle qui verse aux
dieux
l’ambroisie, ce breuvage qui alume dans les âmes
iste. L’artiste aura choisi le jour où Ganimède fut admis au rang des
dieux
. Les bras de cette Hébé ne finissent point. un bu
mère dans Virgile ; dans le statuaire, c’est un enragé qui charge les
dieux
d’imprécations. Les dessins lavés au bistre et à
pratiquer une tête. deux médaillons. du même. Je ne les ai point vus,
dieu
merci. Lorsque Mouchy demanda à Pigalle sa nièce
égende de quelques siècles, les plus lointains, de l’Orient, père des
dieux
féroces et des conquérants aussi féroces que les
ient, père des dieux féroces et des conquérants aussi féroces que les
dieux
; il avait successivement assoupli sa langue et s
aines. Mais sa vie littéraire n’était point scellée dans la tombe des
dieux
disparus, et, par une métamorphose qui surprendra
estement aussi, au moment où il est de rite de ne parler de cet autre
dieu
mort qu’avec un léger sourire, il s’avoue l’un de
ῖρ ὀρέγεσται. « Souvenez-vous de votre père, ô Achille, semblable aux
dieux
! il est courbé comme moi sous le poids des année
heter son corps, et je vous apporte une immense rançon. Respectez les
dieux
, ô Achille ! ayez pitié de moi ; souvenez-vous de
l’orgueilleux Achille, θεοῖς ἐπιείκελ’ Ἀχιλλεῦ, Achille semblable aux
dieux
. Priam doit se faire une grande violence pour par
rès avoir parlé des hommes au fils de Thétis, lui rappelle les justes
dieux
, et il le ramène une dernière fois au souvenir de
iere, excepté ceux de pure plaisanterie, sont élégans. Le mélange des
dieux
& des hommes dans cette piece unique en son g
la faveur ; on mérite & on demande hautement des récompense,. Le
dieu
Faveur, chez les mythologistes romains, étoit fil
a reçu l’ordre de son pere de ne plus revoir Achille, elle s’écrie :
dieux
plus doux vous n’aviez demandé que ma vie. Le vér
ns le chant cette mesure qui approche de la saphique. L’amour est un
dieu
| que la terre adore, Il fait nos tourmens, | il
ut finit. La nature est inépuisable, Et le travail infatigable Est un
dieu
qui la rajeunit. Au premier vers s’il y avoit un
ples sont absurdes. Ainsi les Egyptiens avoient été gouvernés par les
dieux
pendant beaucoup de siecles ; ils l’avoient été e
nq mille combattans du village des Sabins ; qu’ensuite il soit devenu
dieu
: que Tarquin l’ancien ait coupé une pierre avec
de Faune rappelloit son aventure avec Hercule & Omphale, quand ce
dieu
amoureux d’Omphale prit le lit d’Hercule pour cel
mme, & qui vouloit avoir un enfant, témoigna sa douleur aux trois
dieux
. On n’ose exprimer ce qu’ils firent sur la peau d
aucune loi qui ordonnât qu’on adorât des idoles, qu’on les servît en
dieux
, qu’on les crût des dieux. Quand les capitaines r
u’on adorât des idoles, qu’on les servît en dieux, qu’on les crût des
dieux
. Quand les capitaines romains & carthaginois
e, disoient-ils, que nous jurons la paix : or les statues de tous ces
dieux
, dont le dénombrement étoit très long, n’étoit pa
ès long, n’étoit pas dans la tente des généraux ; ils regardoient les
dieux
comme présens aux actions des hommes, comme témoi
une religion véritable. Quand le consul Pline adresse ses prieres aux
dieux
immortels, dans l’exorde du panégyrique de Trajan
e conclure qu’on adorât réellement une idole. Homere ne parle que des
dieux
qui habitent le haut olympe : le palladium, quoiq
tres. Les femmes en tems de sécheresse portoient les statues des faux
dieux
après avoir jeûné. Elles marchoient piés nuds, le
ieu seul. Les Grecs & les Romains augmenterent le nombre de leurs
dieux
par des apothéoses ; les Grecs divinisoient les c
se pas soupçonner seulement qu’on puisse se méprendre aux statues des
dieux
, & les confondre avec les dieux mêmes. Ses in
isse se méprendre aux statues des dieux, & les confondre avec les
dieux
mêmes. Ses interlocuteurs foudroient la religion
un tronc de figuier ; un charpentier ne sachant s’il feroit de moi un
dieu
ou un banc, se détermina enfin à me faire dieu, &
s’il feroit de moi un dieu ou un banc, se détermina enfin à me faire
dieu
, &c. Que conclure de cette plaisanterie ? Pri
cquoient. Consultez tous les auteurs qui parlent des statues de leurs
dieux
, vous n’en trouverez aucun qui parle d’idolâtrie
e chose de divin ; mais certainement l’opinion regnante étoit que les
dieux
avoient choisi certains autels, certains simulacr
ent de le croire, prétendoient avoir le secret de faire descendre les
dieux
dans les statues, non pas les grands dieux, mais
cendre les dieux dans les statues, non pas les grands dieux, mais les
dieux
secondaires, les génies. C’est ce que Mercure Tri
ires, les génies. C’est ce que Mercure Trismégite appelloit faire des
dieux
; & c’est ce que S. Augustin réfute dans sa c
une ame à une statue pour la faire parler. En un mot, les images des
dieux
n’étoient point des dieux ; Jupiter & non pas
la faire parler. En un mot, les images des dieux n’étoient point des
dieux
; Jupiter & non pas son image lançoit le tonn
mens différens sur l’origine de ce culte rendu à Dieu, ou à plusieurs
dieux
, sous des figures sensibles : cette multitude de
scendant avoit deux yeux par-derriere, comme par-devant, qu’il devint
dieu
, & qu’il donna l’Egypte à son fils Taut ; voi
a presqu’île de l’Inde. Les Grecs sur-tout multiplierent les noms des
dieux
, les statues & les temples ; mais en attribua
prème puissance à leur Zeus, nommé par les Latins Jupiter, maître des
dieux
& des hommes. Les Romains imiterent les Grecs
Romains imiterent les Grecs : ces peuples placerent toûjours tous les
dieux
dans le ciel sans savoir ce qu’ils entendoient pa
on comptoit le soleil ; mais depuis, la demeure ordinaire de tous les
dieux
fut l’étendue du ciel. Les Romains eurent leurs d
. Pluton fut alors oublié ; Vesta prit sa place. Ensuite venoient les
dieux
minorum gentium, les dieux indigetes, les héros,
Vesta prit sa place. Ensuite venoient les dieux minorum gentium, les
dieux
indigetes, les héros, comme Bacchus, Hercule, Esc
es dieux indigetes, les héros, comme Bacchus, Hercule, Esculape ; les
dieux
infernaux, Pluton, Proserpine ; ceux de la mer, c
mphitrite, les Néréïdes, Glaucus ; puis les Driades, les Naïades, les
dieux
des jardins, ceux des bergers. Il y en avoit pour
les filles nubiles, pour les mariées, pour les accouchées ; on eut le
dieu
Pet. On divinisa enfin les empereurs : ni ces emp
e dieu Pet. On divinisa enfin les empereurs : ni ces empereurs, ni le
dieu
Pet, ni la déesse Pertunda, ni Priape, ni Rumilia
ertunda, ni Priape, ni Rumilia la déesse des tetons, ni Stercutius le
dieu
de la garde-robe, ne furent à la vérité regardés
e la terre. Les empereurs eurent quelquefois des temples ; les petits
dieux
Pénates n’en eurent point ; mais tous eurent leur
elle vertu, quelle puissance leur attribuoit-on ? Croira-t-on que les
dieux
descendoient du ciel pour venir se cacher dans ce
’ai voulu qu’on m’enlevât, emmenez-moi vîte ; Rome est digne que tout
dieu
s’y établisse ». La statue de la fortune avoit p
la vieille à qui Encolpe donna un écu pour acheter des oies & des
dieux
, pouvoit fort bien le croire. Les idoles rendoien
tatues parloient au nom de la divinité. Comment, au milieu de tant de
dieux
, & de tant de théogonies différentes & de
d’un mal de l’erreur même : car chaque nation reconnoissant plusieurs
dieux
inférieurs, trouvoit bon que ses voisins eussent
e voit dans l’histoire profane aucun conquérant qui ait maltraité les
dieux
d’un peuple vaincu. Les Gentils n’avoient aucune
re romain qu’Epictete dans l’esclavage, parle souvent à la vérité des
dieux
, soit pour se conformer au langage reçu, soit pou
eur d’un pere, de l’autorité d’un monarque, & du respect pour ses
dieux
; comme Rubens a eu l’art de peindre dans les reg
r, un débauché, un méchant, un quérelleur, un impie, un écrivain sans
dieu
, sans foi, sans religion quelconque ; & l’on
u confesseur, il changea de langage ; qu’au lieu de blasphêmer contre
dieu
, contre les saints & la vierge, comme il avoi
nini, qui, pressé, avant qu’on le jettât au feu, de demander pardon à
dieu
, au roi & à la justice, répondit : Je ne con
à dieu, au roi & à la justice, répondit : Je ne connois point de
dieu
, je n’ai jamais offensé le roi, & je donne la
ps vides de faits, qui devraient en être remplis ; tels que l’âge des
dieux
, dans lequel nous avons trouvé les origines de to
s que l’âge des héros, où l’on place tous les événements de l’âge des
dieux
, dans la supposition que toutes les fables ont ét
es ont conduits leurs courses vagabondes, et alors commence l’âge des
dieux
qui dure neuf siècles. Déterminés dans le choix d
t des nations, en montrant comment elles s’accordèrent à élever leurs
dieux
jusqu’aux étoiles, usage que les Phéniciens portè
voilé ses contours naturels. Soit qu’elle consacre les mouvements des
Dieux
de l’Olympe, soit qu’elle célèbre les hauts faits
r qu’héroïque ; enfin, n’étant pas si crédule que la muse grecque aux
dieux
de sa théogonie, la muse de Virgile, sagement éco
es et aux pontifes leurs vases d’or et d’airain, les statues de leurs
dieux
, leurs temples même, et surtout leur liberté. Pui
pressent ; mues par des passions ardentes, ces peuplades adorent les
dieux
avec fanatisme, embrassent les vertus avec enthou
eur retraite. « ………… Incertains sur quel bord « Vont nous guider les
dieux
, va nous jeter le sort. Cette dure perplexité s’
ale que Satan fait de ses terribles légions : là sont peints tous les
dieux
du paganisme, sous la figure des princes des démo
ns son action transmise par la Genèse, mais seulement les figures des
dieux
mensongers, dont les esprits de ténèbres se revêt
iger les hommes qui suivent une autre croyance par l’intervention des
dieux
d’un culte qu’ils méprisent ? On ne peut générale
de son carquois dans le cœur de Gabrielle et de son amant, soumis au
dieu
des bosquets d’Idalie ? Ce sont pourtant là des e
mmortels qui roulent d’eux-mêmes et se rangent dans le conseil où les
Dieux
se viennent asseoir. J’éprouve la même agréable s
a création d’un peuple antérieur à tous les autres. Je lui prêtai des
dieux
, emblèmes de nos connaissances : il eut donc un c
t imaginaires : mais l’instruction vint à mon aide pour le fonds. Des
dieux
représentèrent le centre attirant de l’univers et
geant aux deux extrémités de l’axe de la sphère céleste devinrent les
dieux
des pôles ; d’autres divinités résidèrent parmi l
lles qui régnèrent dans la demeure des volcans, je rencontrai même un
dieu
foudroyant qui, mieux que Mars, représente la gue
accorder les coursiers de l’invincible Achille : même invocation aux
dieux
; même espoir de réussite ; même carnage des Rutu
iversité des tons de sa muse. Son imagination assiste à l’origine des
dieux
et des âges ; elle plane sur la liquide étendue d
: « Que n’imagina point la déesse implacable, « Lorsqu’il portait ses
dieux
chez ces fameux Albains, « Nobles fils d’Ilion,
es chants dignes des exploits de votre fameuse contrée, si propice au
dieu
Mars, et qu’ils se répandent et se répètent dans
avec l’idée d’une conquête chrétienne, celle de l’asservissement des
dieux
du paganisme qui interviennent en sa fiction ; et
; « Du jour que s’enflamma la querelle homicide « D’Achille fils des
dieux
, et du superbe Atride. On voit que cette énoncia
« Eux seuls je les proclamerai, ces hommes qui hasardèrent pour leur
dieu
, pour leur souverain, une précieuse vie qu’ici mê
xprimer par des sons les divers efforts des géants luttant contre les
dieux
: « Là se ruait Mimas, là Typhon se battait, « E
t à la fois sa terreur et le secours qu’elle reçoit de l’influence du
dieu
qui l’aime. « Mais que devient Psyché, seule, en
ous deux. « Soudain Nisus s’écrie : Ô moitié de mon âme ! « Est-ce un
dieu
qui m’inspire ? est-ce un dieu qui m’enflamme ?
ie : Ô moitié de mon âme ! « Est-ce un dieu qui m’inspire ? est-ce un
dieu
qui m’enflamme ? Répétition qui ne semble là que
s l’instinct impérieux, « Prenons-nous nos transports par un avis des
dieux
? Moins de paroles suffisent à Lebrun pour rend
« ……………… Ou de ce qu’il désire « Notre cœur aveugle se ferait-il un
dieu
? Delille continue à doubler et souvent tripler
du vin les vapeurs les enivrent ; « La nuit, leur négligence, et les
dieux
, nous les livrent. L’assurance qui endort les La
ma vue et mes adieux, « Je pars sans l’embrasser ; car j’atteste les
dieux
« Que jamais…, non jamais mon âme déchirée « Ne s
taient des chants encore. Écoutez Lebrun décrivant les chagrins de ce
dieu
de l’harmonie : « Mais lui, belle Eurydice, en d
aux d’une chaîne immense les cieux, les terres, les mers, et tous les
dieux
unis pour l’ébranler ; et il dit à ce grand poète
rien, mais aux religions qui répondent par la voix et la présence des
dieux
quelles imaginent, et dont elles ont établi la cr
ant leur image et leur culte, autorisa le docte Homère à supposer les
dieux
en commerce avec les héros. Il n’inventa ni les u
i des rois ; et désormais la solennelle promesse du plus puissant des
dieux
s’accorde au vœu du ressentiment d’un mortel offe
llas, déesse favorable à la Grèce guerrière et disciplinée ; Neptune,
dieu
redoutable qui, lui-même, apporta sur les bords p
ôté d’elles, et les héros auront à combattre et leurs pareils, et les
dieux
même ; celui-ci reculera devant Apollon lançant s
e son art ; on lui imputa d’avoir fait les hommes plus grands que les
dieux
: cette erreur est son éloge ; car la mesure qu’o
aire, sans qu’ils apparaissent gigantesques : mais envisagez bien les
dieux
qui les conduisent, vous verrez qu’ils les surpas
on tirer de ceci ? Que la plupart des poètes ont eu peine à créer des
dieux
qui atteignissent aux dimensions des héros d’Homè
’Homère, et que pourtant ses héros sont loin encore de la hauteur des
dieux
qu’a su peindre son génie ! Ce n’est pas tout que
’action, et l’y maintenir avec force et splendeur. L’intervention des
dieux
ne le constitue pas, si l’on ne réalise leur prés
ccoutumé ; elle n’osera monter sur le char de l’homicide Mars, car ce
dieu
va le faire atteler par la Peur et par la Mort :
ublier ? Notons des passages plus sérieux, et revenons à Pallas et au
dieu
Mars, l’un et l’autre déjà cités dans notre exemp
rs est encore blessé par Diomède qu’encourage la déité guerrière ; ce
dieu
n’exhale pas un gémissement comme la plaintive Vé
s Grecs, sur l’aveugle désespoir et la rage belliqueuse que figure le
dieu
défenseur des Troyens. S’obstinerait-on à douter
zur du ciel ; Junon, sa sœur et son épouse, était la nue. L’un est le
dieu
tranquillement assis sur le haut du mont Ida, d’o
te, qui la suit dans sa course aérienne, imagine une visite rendue au
dieu
du Sommeil qui d’ordinaire accompagne l’obscurité
Injure ? Ce sont les Prières qui viennent en suppliant aux genoux du
dieu
toujours prêt à les venger des hommes impitoyable
ors de son trône « ………………… Il pâlit, il s’écrie : « Il a peur que ce
dieu
dans cet affreux séjour, « D’un coup de son tride
x vivants cet empire odieux, « Abhorré des mortels et craint même des
dieux
. Ailleurs il exalte les choses mortelles autant
onnaître ; car le poète vous dira de la plupart qu’ils sont égaux aux
dieux
, ou semblables aux immortels ; il les appellera l
us les droits de l’empire en vos mains confiés, « Cruel ! c’est à ces
dieux
que vous sacrifiez. Cette ambitieuse politique,
domine les mouvements les plus terribles des batailles. Vainqueur du
dieu
Mars lui-même, il n’est le second des héros qu’à
e en font le modèle parfait des guerriers saintement armés pour leurs
dieux
, pour leurs foyers, pour leur pays, et pour leurs
créditait en l’accusant de n’avoir peint que des héros grossiers, des
dieux
grossiers, et des sentiments analogues à leurs te
ût bien compris l’ancien système allégorique, il n’eût pas trouvé les
dieux
d’Homère grossiers comme ses héros ; il ne lui eû
e gardien, abandonnât ce héros prêt à périr ; car il eût pensé que ce
dieu
ne figurait autre chose que la lumière du jour en
rainte, de l’espoir, de la menace, de l’ironie, et de la douleur. Les
dieux
, les guerriers, qu’elles précipitent les uns cont
revers dépendent de son repos ou de son action, il a l’air d’être le
dieu
du destin des armées. L’intérêt, ou nœud de l
l’intelligence dans les attributs, l’idéalité et les discours de ses
dieux
; le sublime des expressions passionnées dans ses
figure des deux urnes remplies des biens et des maux, dont le roi des
dieux
épanche le mélange sur les tristes mortels. Il fa
ximes, d’avis, d’instructions utiles et salutaires sur la crainte des
dieux
, la résignation au malheur, la pitié envers nos s
Ah ! (dit-il en pleurant son ami), périsse la discorde, et parmi les
dieux
et parmi les hommes ! Périsse la colère qui troub
être punis par les hommes, mais par leurs propres passions, dont les
dieux
permettent que les funestes effets deviennent leu
onie, qui personnifie toute la nature en une multitude innombrable de
dieux
, de déesses, et de nymphes, puissances merveilleu
es héros crédules aux erreurs mythologiques ? Leur soumission à leurs
dieux
imaginaires permet aux plus intrépides de reculer
tant au génie la réunion de deux torrents, les animent tout à coup en
dieux
écumant de courroux, et menaçant d’engloutir le h
els, leurs portes s’ouvrant, se fermant d’elles-mêmes, les sièges des
dieux
roulant à leurs voix, et choisissant la place qu’
ndue, forte et pleine, à moins que les aventures merveilleuses de ses
dieux
, corrélatives au fait principal, ne se rangent pa
versé, dissipé les plus belliqueux Troyens, il s’est attaqué même aux
dieux
avec l’aide de Minerve, et son audace a forcé Mar
; « Du jour que s’enflamma la querelle homicide « D’Achille fils des
dieux
, et du superbe Atride. « Quel dieu vint les
micide « D’Achille fils des dieux, et du superbe Atride. « Quel
dieu
vint les armer ? Apollon, ce fut toi « Qui fis pa
e de leur roi. « Le fier Agamemnon, par un refus sinistre, « Avait du
dieu
vengeur insulté le ministre, « Lorsque des fils d
« Atrides, et vous Grecs, généreux combattants, « Puissent enfin les
dieux
, de l’Olympe habitants, « Vous ramener vainqueurs
! une fille chérie « À mes dons, à mes pleurs, au ministre sacré « Du
dieu
, dont l’arc terrible est au loin révéré. «
: l’or qu’il présente, et les larmes d’un père, « Et d’un prêtre des
dieux
l’auguste caractère, « Font pencher tous les Grec
; « Si dans mon camp jamais tu hasardes tes pas, « Le sceptre de ton
dieu
ne te sauverait pas ; « Et, soumise à mon lit, au
« L’arc en main, et le cœur enflammé de vengeance. « Sur l’épaule du
dieu
ses flèches en fureur « Font rendre au carquois d
tretiens avec Hélène, et enfin l’engagement général des armées et des
dieux
qui les secondent. Une agréable incidence les tra
s les digues au débordement du carnage : le fils de Pélée vaincra les
dieux
des fleuves, et joignant Hector sous les murs de
l’égard des formules répétées qu’il multiplie, et des messages de ses
dieux
ou de ses héros, dont les paroles exactement tran
bles de Jupiter ; et par une idéale grandeur qui prête le pouvoir des
dieux
aux monarques, leurs messagers n’oseront changer
il immortalisait la science des enfants d’Épidaure, en asseyant Péon,
dieu
de la médecine, entre les puissances de l’Olympe,
e, l’idiome de la poésie, qu’il fit nommer après Orphée la langue des
dieux
. À son aide, il embellit les vérités morales de f
ravis a ces bords odieux « La gloire d’enfanter un chantre aimé des
dieux
. « Il s’écrie, et le temps, vengeur de son génie
………………………………………… « Si des vers où Phébus consacre par ta voix, « Les
dieux
et les héros, et les temps et les lois ; « Si tes
Ceux qui ont l’audace (fait-il dire à Dioné) de combattre contre les
dieux
, ne demeurent pas longtemps sur la terre, leurs t
oir que la langue des Grâces. Cette indifférence fondamentale sur les
dieux
, sur les vertus stoïques, sur les formes politiqu
s de la nature supérieure à l’humanité. « C’est donc en vain que les
dieux
, dans leur prévoyance, ont séparé les terres des
s vivants : c’est ainsi que, sur des ailes refusées à l’homme par les
dieux
, Dédale osa tenter le vide des airs, le bras d’He
lames ? Plus de voiles, déchirées déjà par tant de tempêtes ; plus de
dieu
qu’il te reste à invoquer sous les périls qui pès
! toi maintenant le regret et la terreur constante de ma vie, que les
dieux
te gardent des écueils écumants des Cyclades ! »
l’amitié. Plus loin ce sont des vœux modérés du poète, adressés à ses
dieux
le jour où il leur consacre un autel. « Pourmoi,
obscure qui supporte le poids du jour, tu mourras victime dévouée au
dieu
qui ne pardonne pas. Nous sommes tous chassés ver
utre défense que les rameaux de myrte et de laurier, enfant à qui les
dieux
seuls pouvaient inspirer tant de confiance ! »
ec une pieuse reconnaissance, toutes les protections miraculeuses des
dieux
sur sa vie. « Je suis votre protégé, ô Muses ! v
blasphémer. Cette ode est grave comme un grondement de la colère des
dieux
dans la poitrine du poète. Dans l’ode suivante, u
es de toutes ses poésies légères, il redescend avec la souplesse d’un
dieu
dans les prairies de l’Anio, pour y placer un dia
de Thurium, Calaïs pour qui je consentirais à mourir deux fois si les
dieux
à ce prix consentaient à épargner la vie de ce be
de leur pourpre, pour vous en porter en hommage les prémices, ô vous,
dieu
des jardins, et toi, dieu des forêts qui veilles
en porter en hommage les prémices, ô vous, dieu des jardins, et toi,
dieu
des forêts qui veilles sur la borne des héritages
ippes, qui me dépouilla tout honteux de mes ailes d’espérance, de mes
dieux
lares et de mes patrimoines paternels, la pauvret
n nom en mourant lui-même ; enfin, si vous n’avez pas grand souci des
dieux
, et si les étoiles vous semblent trop haut pour é
élevé par le duc de Beauvilliers et par M. de Fénélon. Ces sortes de
dieux
, et la raison qui tient le haut bout est d’un sty
leusement. V. 25. Ce n’est pas ce qu’on croit, que d’entrer chez les
dieux
. Vers excellent ; mais je n’aime point l’habit d
… Je sais que la vengeance Est un morceau de roi, car vous vivez en
dieux
. J’ai négligé alors d’y mettre un correctif, pou
and on écrit une fable aussi charmante que celle-ci. V. 8. (C’est un
dieu
.). Cette parenthèse est pleine de grâces, et les
s six vers suivans ne disent pas grand chose : Junon et le maître des
dieux
, qui seraient fiers de porter les messages de la
’a presque plus le courage de critiquer La Fontaine. V. 26. Même des
dieux
: ce que le monde adore Vient quelquefois parfume
au vieillard de Virgile, Homme égalant les rois, homme approchant des
dieux
, Et, comme ces derniers, satisfait et tranquille.
général. Il nie que cela puisse arriver. V. 56. Ces secours, grâce à
dieu
, ne nous manqueront pas : Les honneurs et le gain
tienne qu’à certains jours, au sortir du temple, après avoir prié les
dieux
du foyer et frotté d’huile leurs images, les labo
mains chantaient en dansant, répétant trois fois chaque verset : « Ô
Dieux
lares, soyez-nous en aide ! Ne laisse pas, ô Mars
is rassasié, ô Mars !157 touche du pied le seuil et cesse de frapper.
Dieux
, qui êtes entre le ciel et la terre, venez tous.
ous l’appellation latine qu’elle reçut plus tard. Mais, en retour, un
dieu
tout italique, ignoré de la Grèce, Janus, était a
ur, un dieu tout italique, ignoré de la Grèce, Janus, était appelé le
dieu
des dieux dans ces hymnes saliens dont Horace dev
eu tout italique, ignoré de la Grèce, Janus, était appelé le dieu des
dieux
dans ces hymnes saliens dont Horace devait se moq
stituait solennellement ces jeux Apollinaires, dont la dédicace et le
dieu
devaient annuellement ramener pour la rudesse rom
, sans asile, où me réfugier ? à qui m’adresser, moi ? Les autels des
dieux
ne sont plus debout dans ma patrie. Ils gisent br
ivres sacrés de la Perse, raconte qu’à l’origine du monde, Ormuzd, le
dieu
céleste, remit au héros Yma des armes invincibles
le sorte que ce grand espace devint trop étroit pour les contenir. Le
dieu
accorda à Yma trois cents autres pays encombrés b
et éblouissement, le Grand Roi régnait dans une profondeur, masqué en
dieu
, invisible et inabordable. Le peuple ne le connai
décrète que quiconque, dans l’espace de trente jours, priera un autre
dieu
que lui, sera jeté dans la fosse aux lions. Danie
Il n’y avait guère que deux liens entre ses tribus querelleuses : les
Dieux
d’Homère et d’Hésiode, et, chaque année, des Jeux
é récemment un papyrus d’Herculanum soutenant cette thèse : « Que les
dieux
parlent grec. »
constatons le rôle de la divinité dans quelques-uns de nos contes. Le
dieu
s’appelle Allah dans les contes des peuples ancie
des peuples anciennement islamisés et il a, en gros, le caractère du
dieu
de Mahomet. Chez les Bambara à demi-fétichistes,
ouala et la conception arabe est déjà déformée sensiblement. Quant au
dieu
des Môssi, il est d’un caractère plus autochtone,
en est de même d’Outênou, la divinité des Gourmantié. En général, ces
dieux
sont des souverains débonnaires et qui tiennent à
i méchantes, ni foncièrement férues de hiérarchie. Pour messagers ces
dieux
ont les malakas de même qu’un nâba môssi, ses sor
sés. Comme nature, les guinné sont intermédiaires entre l’homme et le
dieu
supérieur dénommé ou pressenti. Lorsque cette div
ordre passèrent au rang de grandeurs déchues, presque de démons. Les
dieux
de l’antiquité ne furent-ils par rabaissés au ran
r rabaissés au rang de démons au moyen âge lorsque le Christ régna en
dieu
incontesté sur le monde ?73. Nous allons les étud
la brousse. Ceci semble confirmer mon hypothèse que ce sont d’anciens
dieux
inférieurs comme le furent par exemple les dryade
ropre mère ; épouse chaste et dévouée à tous les devoirs, toi que les
dieux
m’ont envoyée pour être mon amie, toi que tes par
ou de l’arc, semblable en majesté au chef des immortels, en éclat au
dieu
puissant de la lumière, était l’amour et l’admira
ciel, cherchaient à attirer sur le monarque les faveurs de Brahma (le
dieu
de l’Inde, le dieu créateur). Un nombreux cortège
attirer sur le monarque les faveurs de Brahma (le dieu de l’Inde, le
dieu
créateur). Un nombreux cortège de citoyens de tou
Où es-tu née, toi qui resplendis de toute la divinité d’une fille des
dieux
? En t’apercevant seulement, j’ai senti que mon c
bre anachorète Visoumitra, dont la sainteté a excité la jalousie d’un
dieu
secondaire qui aspirait à surpasser en austérité
it à surpasser en austérité et en perfection toutes les créatures. Ce
dieu
, tremblant d’être surpassé lui-même par l’anachor
nes. Mais seconde-moi dans ma périlleuse épreuve, ordonne toi-même au
dieu
des airs de se jouer avec grâce dans les plis de
utour de moi les parfums de l’ivresse. » Rassurée par la promesse du
dieu
qui lui promet son secours, « la divine bayadère
es droits de Sacountala à sa main, et pour se faire commander par les
dieux
et par les hommes son bonheur. XV Voyons ma
partir pour Somatirtha, où il se rend dans l’intention d’invoquer les
dieux
, pour détourner de la tête de Sacountala des malh
endres bourgeons, obscurci par la fumée qui s’élève des oblations aux
dieux
; et, près de nous, ces faons légers qui, sans au
e, et par la vue d’un groupe de jeunes filles consacrées au culte des
dieux
. L’entretien de ces jeunes filles entre elles, qu
téressés ainsi pour elles n’en auront que plus de mérite aux yeux des
dieux
. Sacountala. Parfaitement senti, ma chère Preyam
te du vaste Océan ; si, dans les combats acharnés qu’ils livrent, les
dieux
attribuent autant à son arc redoutable qu’aux fou
s reste plus qu’à parler de deux machines poétiques : les voyages des
dieux
et les songes. En commençant par les derniers, no
oit l’heure où, du jour adoucissant les peines, Le sommeil, grâce aux
dieux
, se glisse dans nos veines ; Tout à coup, le fron
u moins, dans ses derniers adieux, Pergame à ton amour recommande ses
dieux
! Porte au-delà des mers leur image chérie, Et fi
rd le contraste entre cet effroyable songe et l’heure paisible où les
dieux
l’envoient à Énée. Personne n’a su marquer les te
étaient de foi. Le peuple s’attendait à retrouver sur les autels ses
dieux
et ses déesses avec les charmes caractéristiques
lle, un dévot n’en était pas moins porté à révérer les épaules de son
dieu
sur le dos d’un mortel quel qu’il fût. Ainsi je n
étaient vrais ; c’est qu’en effet il était dans les cieux, parmi les
dieux
; c’est qu’il jouissait réellement de l’objet de
. Il ne leur a manqué que de nous dire plus souvent où l’on voyait ce
dieu
ou cette déesse dont ils caressaient l’original v
l’origine de tous ces éloges des mortels, empruntés des attributs des
dieux
, et de toutes ces épithètes indivisiblement attac
et de toutes ces épithètes indivisiblement attachées aux héros et aux
dieux
? C’étaient autant d’articles de la foi, autant d
Il semble qu’on vous propose là d’aller coucher avec la mère de votre
dieu
. Il faut avouer aussi que ces belles et grandes i
ination qu’elle tolère est l’impérieux appel de son génie : C’est un
dieu
qu’on ignore et qui me survivra. Le dieu, donc,
el de son génie : C’est un dieu qu’on ignore et qui me survivra. Le
dieu
, donc, a emprunté sa voix grave et forte, et elle
s et des hommes, toujours avec un accent presque mâle. Mais comme les
dieux
sont faillibles, à l’image des simples mortels et
eurs, la manie de Caligula de faire enlever de toutes les statues des
dieux
leur tête, pour y placer la sienne ; le palais d’
ssait du prince, le peintre, le sculpteur, l’architecte, faisaient un
dieu
: l’orateur ou le poète qui n’eût fait qu’un homm
e empereur. « Il nous est permis, dit l’orateur, de nous plaindre des
dieux
, lorsqu’ils négligent l’univers. C’est dans ces m
ont englouties ; fléaux qui désolent le monde, non par la volonté des
dieux
, mais parce qu’alors leurs regards ne tombent poi
ne pouvait sans injustice quitter le fardeau de l’empire ; « mais les
dieux
l’ont permis, lui dit l’orateur, parce que la for
de la vertu, et sur les fables extravagantes qu’ils ont debitées des
dieux
. Tout cela n’est point la poësie ; et cette manié
ouvoit pardonner non plus qu’à Hésiode, d’avoir parlé indignement des
dieux
; et il les croyoit éternellement punis dans le t
ile, le sage imitateur d’Homere, soutint mieux que lui la majesté des
dieux
, et imagina un héros, je ne dis pas plus agréable
ci leurs raisons. Les premiers vers ont été employés à la loüange des
dieux
. Les poëtes ont été les premiers philosophes. Je
rs ces faits, sans en admettre les conséquences. On pouvoit loüer les
dieux
en prose, et se servir du langage ordinaire pour
s la poësie, s’imaginent qu’elle ne doit chanter que les loüanges des
dieux
et des héros ; et ils tirent de ces sujets mêmes
ge des héros, dont prétendoient descendre les siens, et sur celle des
dieux
qui protégeoient, ou qui avoient fondé la ville d
tiéres essentielles à l’ode, avec autant de raison que la loüange des
dieux
et des héros. Horace qui se fit un caractére ori
iers à l’ode. Les siennes roulent indifféremment sur les loüanges des
dieux
et des héros, sur la galanterie, la table, la mor
e leur imagination échauffée avec la fureur des prêtres, lorsque leur
dieu
les agitoit, et qu’ils prononçoient les oracles.
tune calmant d’un mot les flots irrités, Jupiter faisant trembler les
dieux
d’un clin d’oeil ; ce n’est qu’à de pareilles ima
itable de ses sujets ; et d’ailleurs les fables qu’il y racontoit des
dieux
, intéressoient alors les peuples autant qu’elles
de faire du bruit le tourmente. Et le voilà qui « tombe » Dieu et les
dieux
dans des vers d’un athéisme carnavalesque et fora
coureurs toujours en fuite, Insoucieux des morts, ne sachant pas les
dieux
, Et massacraient gaîment, pour les manger ensuite
d’artifice littéraire, ce qui appartient au Touranien contempteur des
dieux
et des lois et ce qui appartient à l’Arya enfileu
ue, qui vous avertit que le poète s’amuse. Il nous dit en parlant des
dieux
: Et je vais leur souffler au c… pour me distrai
contenu de ces mots. Et il ne s’aperçoit pas, lui, le pourfendeur des
dieux
, que, tandis qu’il symbolise aussi malproprement
ui adresse des discours, il obéit à l’éternel instinct qui a créé les
dieux
. Ces dieux auxquels il ne croit pas, il les injur
des discours, il obéit à l’éternel instinct qui a créé les dieux. Ces
dieux
auxquels il ne croit pas, il les injurie continue
et vous crever le ventre ! » Et il tend ses muscles, et il offre aux
dieux
le caleçon. C’est l’Arpin de l’athéisme. On ne pe
esse est achevée, puisqu’elle est railleuse et impie. Il atteste les
dieux
, la perfide s’en moque. On assiste aux émotions
beaux testons, ses beaux écus, ses beaux royaux. Et quel brave petit
dieu
joyeux que Mercure, sachant les moeurs des gens,
ire. » Du reste, il est moral justement de la façon qui convient à un
dieu
des voleurs. « Tu as dorénavant de quoi te faire
er chaque fois que les hommes Achetaient de son sang l’indulgence des
dieux
. Les preuves d’ingratitude vont s’aggravant, et
omme j’ai à parler devant vous, je demande auparavant cette grâce aux
dieux
immortels de régler ma langue de sorte que je ne
îtres communs. Il faut que le barbare soit religieux, qu’il sente les
dieux
présents, qu’il porte dans son coeur leur justice
preté, de l’audace.) « Notre triste destinée en voulant ainsi, et les
dieux
irrités contre nous à cause de nos fautes nous ay
e ! les pauvres captifs attachés à ces mêmes chars se plaignaient aux
dieux
dans leur coeur et leur demandaient justice. » (R
és, non-seulement de penser, mais de tenir pour certain qu’il y a des
dieux
qui leur feront justice… En notre pays et par tou
t dormir en repos ; puisqu’il voit tout à la fois qu’il a offensé les
dieux
, scandalisé les voisins, perdu ses amis, fait ce
lat. Et c’est là un sauvage indigné, désespéré, qui menace au nom des
dieux
avec une sorte d’emportement prophétique ! Dites
ni plus vaillants que nous ; mais bien comme nous avions offensé nos
dieux
et qu’ils voulaient nous châtier, par un jugement
rhétoricien qui fait jouer la prosopopée !) « Ô secrets jugements des
dieux
! quoique je sois obligé d’admirer vos oeuvres et
et véhémente de la juste indignation contenue. Cet homme-là croit aux
dieux
, et il parle comme s’il les sentait derrière lui,
mains et vous, Sénat, assis pour m’écouter, Je supplie avant tout les
dieux
de m’assister. Veuillent les immortels conducteur
ore les meilleurs qui régnaient, optimi. Les réfugiés, impies et sans
dieu
, obéissaient à des hommes pieux, qui adoraient la
u’ils la divisassent par leur ignorance, et qu’ils se figurassent les
dieux
d’après la variété de leurs manières de voir ; ét
prudents qui cherchaient à connaître par les auspices la volonté des
dieux
, à des héros qui domptaient la terre par leurs tr
été humaine ne peut subsister un moment sans ordre, c’est-à-dire sans
dieu
, la Providence fit naître l’ordre civil avec la f
n’étaient pas ainsi consacrées. — Au gouvernement théocratique où les
dieux
gouvernaient les familles par les auspices, succé
raient de la main ; plus tard ils dirent Neptune. C’est la langue des
dieux
dont parle Homère. Les noms des trente mille dieu
’est la langue des dieux dont parle Homère. Les noms des trente mille
dieux
latins recueillis par Varron, ceux des Grecs non
cle et leur patrie. Comment s’étonner que l’antiquité en ait fait des
dieux
? Considérez les noms d’Hermès, de Romulus, d’Her
en ville, tantôt sur les places publiques, tantôt dans les fêtes des
dieux
. Alors comme aujourd’hui les aveugles devaient me
ourrait s’étonner encore qu’il ait élevé les hommes à la grandeur des
dieux
, et rabaissé les dieux aux faiblesses humaines ?
e qu’il ait élevé les hommes à la grandeur des dieux, et rabaissé les
dieux
aux faiblesses humaines ? le vulgaire ne fait-il
sé les dieux aux faiblesses humaines ? le vulgaire ne fait-il pas les
dieux
a son image ? Le génie d’Homère s’explique aussi
ratique. Voilà l’âge d’or, tant célébré par les poètes, l’âge où les
dieux
règnent sur la terre. Toute la vertu de cet âge,
it et la raison, c’est ce qui est ordonné d’en haut, c’est ce que les
dieux
ont révélé par les auspices, par les oracles et a
es requises avaient été accomplies. Le premier tribunal fut celui des
dieux
; c’est à eux qu’en appelaient ceux qui recevaien
auts qui les déclaraient, dévouaient les ennemis, et appelaient leurs
dieux
hors de leurs murs ; les vaincus étaient considér
dieux hors de leurs murs ; les vaincus étaient considérés comme sans
dieux
; les rois traînés derrière le char des triomphat
et de là immolés. Les duels furent encore une espèce de jugement des
dieux
. Les républiques anciennes, dit Aristote dans sa
la cause réellement juste, croyaient juste celle que favorisaient les
dieux
. Le droit héroïque fut celui de la force. La viol
ultés. De même que Dieu est l’esprit du monde, l’esprit humain est un
dieu
dans l’homme. Ne vous est-il pas arrivé de faire,
que vous admiriez ensuite, et que vous étiez tentés d’attribuer à un
dieu
plutôt qu’à vous-mêmes ? — Dans le discours de 17
térilité par l’opinion ancienne qui ne voyait que des démons dans les
dieux
du paganisme, ou renfermée dans le système presqu
ment, dans les Cours & dans les Temples, que l'homme a besoin des
Dieux
& des Rois. Ce sont des Dieux cruels qui ont
s Temples, que l'homme a besoin des Dieux & des Rois. Ce sont des
Dieux
cruels qui ont besoin de Rois qui leur ressemblen
ois qui leur ressemblent ; ce sont des Rois méchans qui ont besoin de
Dieux
tyrans, pour se faire respecter, &c ». Nous n
cachait : nous verrons bientôt pourquoi. V. 7. Elle est commune aux
dieux
, etc… On peut observer qu’en ceci, comme en bien
er qu’en ceci, comme en bien d’autres choses, les hommes ont fait les
dieux
à leur image. Au reste, il y a à la fois de l’esp
Et cet autre vers : V. 62. Achetaient de son sang l’indulgence des
dieux
. La Fontaine tire un parti ingénieux du ton qu’i
as se voit haï des cieux, Qu’il considère Hécube, il rendra grâce aux
dieux
; sont excellens ; mais la moralité qu’ils ensei
jambes. Le premier pauvre sortit de la mosquée, en rendant grâce aux
dieux
. » Fable XIV. V. 4. J’en vois peu dans la
’il faut l’envisager dans l’Apologue), quel rapport, dis-je, entre ce
dieu
et un aventurier faisant une action folle, danger
ent le son poétique par l’accent musical. Il invoque également et les
dieux
et les hommes, persuade un peuple, anime un batai
es, écoutez ma prière ! Accordez-moi la riche abondance qui vient des
dieux
immortels, et donnez-moi d’obtenir toujours de to
urs l’heure vengeresse arrive à la suite. La richesse que donnent les
dieux
demeure stable, des fondements jusqu’au faite ; c
s beaux sillons de l’homme, monte jusqu’à la demeure inaccessible des
dieux
et éclaircit la face du ciel, tandis que l’éclat
au loin ; et il prévoit le mal qui de loin vient à l’homme : car les
dieux
communiquent avec lui. Mais ce que veut le destin
a marque et son emploi. Le premier vers désigne les Spartiates par le
dieu
même dont ils se croyaient descendus ; le reste e
Hommes et
dieux
, études d’histoire et de littérature, par M. Paul
le goût des beautés neuves et des comparaisons éclairées. Hommes et
Dieux
, c’est le titre du premier livre qu’il publie, et
ation comme dans ses écrits, j’ai compris qu’il a bien réellement des
dieux
, et il a eu droit, par une sorte d’invocation, de
tait à peu près inévitable. J’ai dit que M. de Saint-Victor avait ses
dieux
: il est difficile, quand on a ses dieux, de ne p
M. de Saint-Victor avait ses dieux : il est difficile, quand on a ses
dieux
, de ne pas avoir ses démons aussi et ses diables,
expiations, des maladies et des remèdes qui détournent la colère des
dieux
. Le docte voyageur recueille d’autres souvenirs,
ore que poétique. On racontait qu’il avait été jadis foudroyé par les
dieux
, pour avoir révélé aux hommes, dans les mystères,
qui s’y prêtaient d’eux-mêmes, dans les hymnes de reconnaissance aux
dieux
, les Péans, les Prosodies, les Parthénies. On ne
e le chantre Arion, sauvé des flots par un dauphin, aurait adressé au
dieu
Neptune : « Dieu de la mer, ô le plus grand des
rait adressé au dieu Neptune : « Dieu de la mer, ô le plus grand des
dieux
, Neptune au trident d’or, toi qui de tes ondes em
rquement de la flotte persane. — Défection de Sparte. — Apparition du
dieu
Pan au messager d’Athènes. — Miltiade. Darius
vec le refus de Sparte, Phédippide rapportait à Athènes l’oracle d’un
dieu
. En traversant la forêt du mont Parthénion, Pan l
e de l’envahisseur. Il lui fallait un héros pour oser et vaincre, les
dieux
l’envoyèrent. MiItiade revenait d’une colonie de
place, en agitant sa palme, comme un coursier épuisé par l’élan d’un
dieu
. Marathon ne fut sans doute qu’une escarmouche au
d’une touche plus décidée que de coutume. Mais où est le caractère du
dieu
des batailles ? Où est celui de Bellone ? Où est
e Bellone ? Où est la verve ? Comment reconnoitre dans ce morceau, le
dieu
dont le cri est comme celui de dix mille hommes.
la déesse horrible qui ne respire que le sang et le carnage, dont les
dieux
retiennent les bras retournés sur son dos et char
uête qui suivra.) et vous appelez cela la jouissance du souverain des
dieux
, et de la première des déesses ! Et ce Jupiter-là
lez me faire relire l’endroit d’Homère et vous n’y gagnerez pas. " le
dieu
qui rassemble les nuages dit à son épouse, rassur
poient des gouttes d’une rosée étincelante. Le père des hommes et des
dieux
enchaîné par l’amour et vaincu par le sommeil, s’
ront, mais ces cheveux qui se mirent une fois à floter sur la tête du
dieu
; mais ces os saillants et larges de l’orbite, qu
sens, le désordre de ses vêtemens ; et tu ne t’élances pas sur elle,
dieu
des filoux !… aux traits de la passion, se joigne
e, avec des vestiges bien marqués du caractère perfide et libertin du
dieu
. La chaleur point à travers les pores de ces deux
le, a été poursuivi sur les mers et sur les terres, par la colère des
dieux
qui s’étoient plu à mettre sa constance à toutes
rs. Lucrèce s’adresse à Vénus et la prie d’assoupir entre ses bras le
dieu
des batailles et de rendre la paix aux romains, l
x donner la paix aux mortels ; car c’est sur ton sein que le terrible
dieu
des batailles vient respirer de ses travaux ; c’e
s bras de Vénus. Second instant, second tableau ; celui où la tête du
dieu
repose sur les genoux de la déesse, et où il puis
alerie. Lucrèce a dit (…). Mère des romains, charme des hommes et des
dieux
; de la région des cieux où les astres roulent au
cher Naigeon, que vous réserviez votre bile et votre fureur, pour les
dieux
, pour les prêtres, pour les tyrans, pour tous les
une agréable épître de 1790, et par son zèle à défendre la Guerre des
Dieux
dans la Décade. Le jeune créole, à peine hors des
s maximes les plus usuelles de ce code relâché : Quel mal ferait aux
Dieux
cette volupté pure ? La voix du sentiment ne peut
ous les moyens empoisonnés. Dussault a très-bien dit de la Guerre des
Dieux
que ce poëme figurera dans l’histoire de la Révol
œuvre : « L’auteur, disait-il, l’a conçue de manière que les uns (les
Dieux
) sont aussi ridicules dans leur victoire que les
ombre des chefs-d’œuvre de notre langue. » Le succès de la Guerre des
Dieux
fut tel, que trois éditions authentiques parurent
prétexte qu’elle est la leur182. L’année même où parut la Guerre des
Dieux
, et qui fut celle où s’exhalait le dernier soupir
our en gaieté et qui avait fait esclandre. Le succès de la Guerre des
Dieux
ne fit que mettre Parny en verve, et il continua
pourtant se préparait. Au lendemain de l’apparition de la Guerre des
Dieux
, une place se trouvait vacante à l’Institut ; il
peut considérer comme une revanche sociale de celui de la Guerre des
Dieux
. Garat, au nom de l’Institut, devait répondre à P
oup de choses, et, lorsqu’il en vint à prononcer le mot de Guerre des
Dieux
, l’auditoire, qui l’attendait là et qui commençai
rler à M. de Parny de son poëme honteusement célèbre de la Guerre des
Dieux
. En a-t-il fait l’éloge ? en a-t-il fait la censu
et des bons. Les Muses sont des déesses, et les déesses chantent les
dieux
, tandis que nous, nous sommes des mortels, et les
ileau on puisse dire : « Parny buvait de l’eau quand il chantait les
Dieux
! » Mais pourquoi n’oserait-on pas tout révéler
▲