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1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
and nombre de faits semblables, quoique différents par l’espèce et le degré . Telles sont les sensations de contact, de pressi
ont les sensations de température qui se produisent lorsqu’un certain degré de chaleur est ajouté ou ôté à notre température
lle en diffère, et, certainement, elle ne nous est pas connue au même degré que lui ni de la même façon. Car elle est aperçue
rouve commune à tous ces domaines si profondément distincts, c’est le degré d’intensité ; chaque sensation est capable de plu
sité ; chaque sensation est capable de plus et de moins ; elle est un degré dans une grandeur ; l’odeur, la saveur, le son, l
sé, etc. — Dans ce grand amas, on distingue deux qualités capables de degrés , l’intensité et l’acuité ; à cet égard, les diver
ous distinguons les divers sons de la gamme, sont constituées par les degrés de brièveté de la sensation élémentaire et par le
ées par les degrés de brièveté de la sensation élémentaire et par les degrés de proximité de ses maxima. Ici déjà la qualité s
— D’abord, pour l’intensité, la réduction est toute faite. Les divers degrés de force ou d’intensité de la même sensation de s
s de force ou d’intensité de la même sensation de son sont les divers degrés par lesquels elle passe de son minimum à son maxi
esquels elle passe de son minimum à son maximum, et l’on sait que ces degrés ont pour condition suffisante et nécessaire les d
que ces degrés ont pour condition suffisante et nécessaire les divers degrés de condensation de l’onde aérienne. Or, les mathé
t suivre la sensation élémentaire sous tous ses aspects et à tous ses degrés , bien au-delà de la portée de la conscience, en s
a conscience, en suivant par les mathématiques les changements et les degrés de sa condition. En second lieu, une analyse indi
imum, passe, dans la courte durée qu’elle occupe, par une infinité de degrés  ; à plus forte raison ces degrés sont-ils invisib
qu’elle occupe, par une infinité de degrés ; à plus forte raison ces degrés sont-ils invisibles à la conscience ; en sorte qu
e, comme on vient de le voir pour les sensations du son, avoir divers degrés de composition et de recul au-delà des prises de
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
oissante des ondes, et le spectre tout entier ne présenterait que les degrés d’intensité du rouge, tandis que, de fait, au min
e la vitesse et la longueur des ondes sont au-dessous ou au-dessus du degré de vitesse et de longueur qui correspond au centr
nimum. — Ainsi, à mesure que, du rouge au violet, on descend tous les degrés du spectre, les trois sensations composantes vari
les degrés du spectre, les trois sensations composantes varient d’un degré à chaque degré, mais chacune en un sens particuli
spectre, les trois sensations composantes varient d’un degré à chaque degré , mais chacune en un sens particulier, la première
seule sensation de couleur, elle aurait un maximum, un minimum et des degrés intermédiaires, rien de plus ; et, faute de pouvo
int de la rétine et excitent ainsi le maximum, le minimum et tous les degrés de chaque sensation élémentaire ; ensuite lorsque
sans démêler que l’un est négatif et l’autre positif. Les différents degrés du noir ou du manque de sensation viennent donc c
ion élémentaire ; l’épaisseur des ondes, par l’intensité du son ; les degrés de condensation de chaque onde, par les degrés d’
intensité du son ; les degrés de condensation de chaque onde, par les degrés d’intensité du son. Au contraire, dans la sensati
suelle de couleur et de lumière. Dans la seconde traduction, tous les degrés de vitesse et de longueur que peut prendre l’onde
sensations de contraction et de détente musculaires, avec tous leurs degrés jusqu’à l’effort douloureux, la fatigue et la cra
. » Le pharynx, l’œsophage et même l’estomac sentent, avec un certain degré d’exactitude, le passage, la chaleur et la présen
mais diversifiées par leur emplacement, l’ordre de leurs phases et le degré de leur intensité100. Nous n’y découvrons point d
dévoilé quelques-unes. Si l’on refroidit un membre jusqu’à un certain degré déterminé, il conserve la sensation de contact, m
et les assimilations moléculaires du nerf, se fassent avec un certain degré de vitesse. À un degré moindre, le nerf n’est plu
léculaires du nerf, se fassent avec un certain degré de vitesse. À un degré moindre, le nerf n’est plus capable de ce type sp
pe spécial d’action qui éveille la sensation de douleur, quoique à ce degré il soit encore capable de ce type spécial d’actio
dit encore Weber, la sensation de pression et le discernement de ses degrés si nombreux et si différents ne sont possibles qu
smettre qu’une seule et même sensation, laquelle n’est capable que de degrés … Mais les excitants extérieurs ordinaires n’attei
ncelle de feu. » — Autre analogie : on sait que, portées à un certain degré , les sensations de chaleur et de froid, comme cel
s, et croissantes d’un minimum à un maximum à travers une infinité de degrés intermédiaires. Le total est la sensation de l’ac
Le total est la sensation de l’accord ut mi, un composé du cinquième degré , comme tel produit en chimie organique. — Pareill
multanées de couleur, le rouge, le violet et le vert, chacune avec un degré particulier d’intensité. En quatrième lieu, chacu
es et croissantes d’un minimum à un maximum à travers une infinité de degrés . Telle est la sensation du blanc, un composé du c
elle est la sensation du blanc, un composé du cinquième ou du sixième degré . Cette analyse dégage trois principes importants.
énement infinitésimal, imperceptible aux sens, le mouvement, dont les degrés et les complications constituent le reste, phénom
e un événement infinitésimal, imperceptible à la conscience, dont les degrés et les complications constituent le reste, sensat
79. « Les personnes affectées d’achromatopsie ne distinguent que les degrés du clair et du sombre, ne voient les objets que t
e, mais encore celle de le diriger exactement et d’apprécier tous les degrés de la contraction musculaire ; du côté gauche, c’
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
emiers croisements et celle des hybrides. — II. La stérilité varie en degré  ; elle n’est pas universelle ; les croisements en
ssi stériles que Gærtner paraît le croire. II. La stérilité varie en degré  ; elle n’est pas universelle ; les croisements en
lité des croisements entre espèces diverses varie considérablement en degré et disparaît insensiblement ; d’autre part, que l
que tout croisement entre espèces distinctes soit frappé d’un certain degré de stérilité. La différence des faits constatés d
ralement les deux règnes du monde organisé. On a déjà remarqué que le degré de fécondité, soit des premiers croisements, soit
re, c’est la rapidité avec laquelle la corolle se fane. Or, depuis ce degré extrême de la stérilité, nous avons des hybrides
s conditions de vie défavorables que celle des espèces pures. Mais le degré de cette fécondité est également variable en vert
ues. Nul jusqu’ici n’a encore pu découvrir quelle est la nature ou le degré des différences apparentes, ou du moins reconnais
té d’opérer des croisements réciproques est très commune à un moindre degré . Il l’a remarquée entre deux formes aussi étroite
ganiques se confondent par leur mélange ? Mais pourquoi donc alors le degré de stérilité est-il si différent, selon que le cr
her le mélange de celles-ci et de celles-là ? Pourquoi donc encore le degré de stérilité est-il variable, par prédisposition
hybrides et ensuite arrêter la propagation subséquente par différents degrés de stérilité, qui ne sont en aucune façon corréla
système reproducteur a été spécialement affecté, bien qu’à un moindre degré que lorsque la stérilité en résulte. Il en est de
donc point surprenant que leur stérilité, bien que variable à certain degré , diminue rarement. Cependant il faut bien avouer
avait été exceptionnellement modifié de quelque manière ou en quelque degré . Rien n’est donc plus difficile que d’établir la
anchées ; ce qui montre avec toute évidence que la différence dans le degré de variabilité des uns et des autres tend à dimin
s, les métis soient en somme plus variables que les hybrides. Mais ce degré supérieur de variabilité chez les métis n’a rien
le fait est vrai, je puis affirmer que ce n’est qu’une différence de degré qui n’a rien d’absolu. Gærtner insiste surtout su
de l’enfant à ses parents sont absolument les mêmes, quel que soit le degré de ressemblance des parents entre eux, c’est-à-di
ement stériles. Cette stérilité est susceptible de présenter tous les degrés possibles, et elle est parfois si peu sensible, q
ble d’être affectée par des conditions favorables ou défavorables. Le degré de stérilité des croisements n’est pas toujours e
que les croisements entre espèces aient été spécialement frappés d’un degré de stérilité, variable pour chacune d’entre elles
es ont été spécialement doués d’une incapacité, également variable en degré et sous d’autres rapports encore fort analogues,
4 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
la plus haute, il n’y a pas opposition de nature, mais différence de degré , chacune n’étant qu’une des innombrables manifest
ents compliqués de l’homme adulte, le progrès se fait chaque jour par degré infinitésimal ; il est certain aussi qu’entre les
ondance, sous ses formes les plus hautes et les plus basses. Aussi le degré de vie varie comme le degré de correspondance. La
plus hautes et les plus basses. Aussi le degré de vie varie comme le degré de correspondance. La vie est riche ou pauvre sel
la réalité concrète ou abstraite du monde, il y a place pour tous les degrés possibles de correspondance ; mais le parallélism
lle-ci faible au début, s’affermissant peu à peu et se complétant par degrés . Suivons-le pas à pas dans cette exposition synth
. Suivons-le pas à pas dans cette exposition synthétique. Au plus bas degré , la correspondance entre l’être vivant et son mil
ation, la couleur, la texture, la dureté, le clivage, la fracture, le degré de transparence, l’éclat, le poids spécifique, le
ivers éléments. La coordination des correspondances parcourt tous les degrés possibles, depuis celle de l’animal poursuivi, qu
conduit à cette conclusion nécessaire, que l’intelligence n’a pas de degrés distincts, qu’elle n’est pas formée de facultés r
hénomènes les plus élevés sont les effets d’une complication qui, par degrés insensibles, est sortie des éléments les plus sim
’en serait pas moins vrai que la vie psychique, dans ses hauts et bas degrés , ne se distingue pas ainsi de l’autre ; mais que
ortes de rapports, l’un intime, l’autre tout fortuit, il y a tous les degrés possibles de cohésion. Pour que la correspondance
ance se réalise, il faut que l’intelligence reproduise aussi tous ces degrés . Aux séquences et coexistences fortuites, ou simp
nce in abstracto et les intelligences existantes la remplissent à des degrés plus ou moins imparfaits. » L’intelligence consid
hases successives de son développement. Action réflexe à son plus bas degré , elle devient instinct ; et de là sortent d’une p
vient mémoire. « Se rappeler la couleur rouge, c’est être à un faible degré dans cet état psychique que la présentation de la
Se rappeler un mouvement fait avec le bras, c’est sentir, à un faible degré , la répétition de ces états internes qui accompag
mencement d’excitation nerveuse. Il consiste à ressentir, à un faible degré , un mouvement, une sensation, une impression. Mai
é d’organiser les expériences ? — d’où proviennent les différences en degrés de cette faculté, possédée par diverses races d’o
riences que leur donne la vie domestique, n’arriveraient-ils pas à un degré égal et à une même espèce d’intelligence ? Compri
ès se fait par addition, par accroissement en complexité. Au plus bas degré , le désir ; puis quelques impulsions simples, cor
considérable et qui, dans le cas actuel, devient actif à un très haut degré . A cela il faut ajouter le sentiment que les phré
plus que tous les autres, l’amour de l’approbation est satisfait à un degré qui dépasse toutes les expériences antérieures :
iberté, la sympathie. Tous ces sentiments excités chacun au plus haut degré et tendant, chacun en particulier, à réfléchir so
al n’en voient qu’un petit nombre. Il n’y a donc qu’une différence de degré . Toute l’œuvre de la psychologie analytique, c’es
ent indéfinie. Il n’y a qu’une égalité, tandis qu’il peut y avoir des degrés sans nombre d’inégalités. » De là résulte une no
mme semblables ou dissemblables ; et comme la ressemblance à tous les degrés possibles, la probabilité des conclusions varie d
cité enfantine. L’auteur, prenant la vie psychologique à son plus bas degré , l’amène par additions successives à sa plénitude
sont exactement semblables aux deux fermes de l’autre en espèce et en degré , mais exactement l’inverse dans leur ordre de suc
5 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
où l’attention commence et où elle finit ; car elle comporte tous les degrés depuis l’instant fugitif accordé à une mouche qui
nce ou de décroissance continues. L’attention choisit entre plusieurs degrés de pression pour les comparer. Certaines erreurs
ste, qui, bien à tort, se réclame de lui. La surprise, à un plus haut degré l’étonnement, est un choc produit parce qui est n
énergiquement ;  les yeux S’ouvrent largement ainsi que la bouche… Le degré auquel s’ouvrent ces deux organes correspond à l’
rte résistance. Ce sont les deux pôles entre lesquels il y a tous les degrés possibles, avec un point où, au moins en théorie,
fectif que Preyer appelle l’« émotion d’étonnement ». À son plus haut degré , cet état produit l’immobilité temporaire des mus
e l’appétit de l’intelligence et qui se rencontre chez tous à quelque degré , si faible qu’il soit. Dans la deuxième période,
fisante aux exigences de la vie sociale ; ils sont capables à quelque degré d’attention volontaire. Mais bien petit est le no
cet état de concentration par arrêt des mouvements atteint souvent un degré extraordinaire : nous en parlerons plus loin. Rap
déterminé, existant « dans l’âme », différant de la perception non en degré , mais eu nature, lui ressemblant « tout au plus c
y a identité de nature, identité de siège et seulement différence de degré . L’image n’est pas une photographie, mais une rév
érales, est une thèse insoutenable ; il n’en explique que le plus bas degré , ne pouvant agir que sur de grosses ressemblances
en plus faibles, des analogies de moins en moins nombreuses. Tous les degrés de cette marche ascendante se rencontrent dans l’
s sans mot, images génériques avec mot, mot sans images. A ce dernier degré , nous trouvons les concepts purement scientifique
s éléments moteurs dans les perceptions, les images et, à plus faible degré , dans les concepts. Toutefois, cela n’établit pas
les muscles de la peau, en particulier ceux de l’occiput, avaient un degré très net de sensibilité morbide, chaque fois que
t dans les yeux, dirigée de côté dans les oreilles et variant avec le degré de l’attention, suivant que nous regardons attent
ue cela a été fait, que la conscience de l’effort, peut avoir quelque degré de plausibilité, être attribuée au courant centri
t différences avec l’attention. — L’extase : ses variétés, les divers degrés de l’extase. État de monoïdéisme complet. — 2° At
s, ou bien n’apparaissent que par éclairs. Cela se rencontre à divers degrés chez les idiots, les imbéciles, les faibles d’esp
plus légère de l’idée fixe. L’état de préoccupation nous conduit à un degré plus haut : le souci d’une personne malade, d’un
les hypocondriaques. On peut en suivre l’évolution, en noter tous les degrés  ; car cette maladie en comporte un grand nombre d
s deux aucune différence de nature ; il n’existe qu’une différence de degré  ; l’idée fixe a plus d’intensité et surtout plus
de l’idée, qui est normale, mais dans sa quantité, son intensité, son degré . Réfléchir sur l’origine des choses ou l’utilité
nir, avec Buccola,  « que l’idée fixe est l’attention à son plus haut degré , le terme extrême de sa faculté d’inhibition ». I
Maury s’exprime encore plus explicitement. « Une simple différence de degré sépare l’extase de l’action de fixer avec force u
pour l’idée fixe, on peut, entre l’état normal et l’extase, noter des degrés intermédiaires. Les hommes doués d’une puissante
attention dépendent de la vie affective et d’elle seule. Laissons les degrés intermédiaires pour arriver à l’extase franche, e
atteindre, il y a sept demeures à parcourir ; on la franchit par sept degrés d’« oraison ». Au stade préparatoire, on est enco
rète : la prière à haute voix, la parole articulée produit un premier degré de concentration, ramène dans une voie unique la
roulant en série. L’« oraison de recueillement » marque le troisième   degré . Ici, je l’avoue, l’interprétation m’embarrasse.
e manière d’entendre cesse lorsque le ravissement est à son plus haut degré . » Qu’est-ce donc que la septième et dernière dem
Ce n’est pas, à mon avis, une vaine distinction que celle de ces deux degrés d’extase. À son plus haut degré, l’abolition même
ne distinction que celle de ces deux degrés d’extase. À son plus haut degré , l’abolition même de la conscience est atteinte p
tte manière d’entendre cesse quand le ravissement est à son plus haut degré . » On en pourrait citer d’autres empruntés au mêm
e nous a permis de suivre la conscience peu à peu jusqu’à son dernier degré de concentration, jusqu’au monoidéisme  absolu ;
a forme discursive : elle ne diffère d’une attention très forte qu’en degré . Seuls les grands mystiques, d’un élan plus vigou
nts se succèdent avec une telle rapidité qu’ils atteignent à peine le degré de la conscience complète et que souvent, pour le
t un groupe d’états assez nombreux où l’attention ne peut dépasser un degré très faible. Ce n’est pas qu’elle ait à lutter, c
out son éclat et consume tout le gaz, c’est l’hypnose avec ses divers degrés  Cette théorie de l’« attention concentrée » a su
e rapproche-t-il pas plutôt de l’idée fixe ? IV L’idiotie a des degrés , de la nullité complète de l’intelligence jusqu’à
pouvoir fermer les yeux pins d’une minute ou deux49.  » Au plus bas degré , ils n’ont pas même l’attention spontanée de l’an
s l’idée fixe faible ; la ligne se bifurque pour représenter les deux degrés extrêmes, l’idée fixe confirmée et l’extase. Reve
science. — Ces états impliquent toujours une innervation motrice à un degré quelconque. — Sur la condition physique la plus g
nclination, un désir impliquent toujours une innervation motrice à un degré quelconque. Le carnassier qui a saisi sa proie et
éalisés, mais la plus légère impulsion les fait passer à l’acte. À un degré plus faible, l’animal rôde, cherchant des yeux et
on motrice est beaucoup moins forte et vaguement adaptée. Enfin, à un degré plus faible encore, il est en repos dans sa taniè
aduit par aucun mouvement visible. Il est certain qu’entre ces quatre degrés il y a continuité et qu’il y a toujours en jeu un
mination nette : la nonchalance intellectuelle, la rêverie à tous ses degrés . Eliminons les états de passion et d’agitation vi
6 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
re eux, peuvent être composés d’éléments semblables ; qu’à un certain degré de simplicité leurs éléments ne sont plus aperçus
émentaires, celles-ci de même, et ainsi de suite ; qu’à chacun de ces degrés de composition le total se présente à nous avec u
composition chimique. Les deux règnes se confondent si bien par leurs degrés inférieurs, que plusieurs groupes, entre autres l
indications de la science concourent à le représenter comme autre en degré , mais le même en nature160 ; ce que nous appelons
la même réduction s’opèrent dans les événements moraux ; au plus haut degré de complication, ils constituent les images, les
tes et ces sensations rudimentaires que dénote l’action réflexe ; aux degrés suivants, ils sont encore des événements de la mê
tion diminuant avec celle du mouvement moléculaire, tant qu’enfin, au degré le plus simple de l’événement physique, correspon
enfin, au degré le plus simple de l’événement physique, correspond le degré le plus simple de l’événement moral. V La n
our aller jusqu’au sommet dont nous n’avons aucune idée précise. Tout degré , de complication d’un côté de l’échelle indique d
ré, de complication d’un côté de l’échelle indique de l’autre côté un degré de complication égal. Des deux côtés, à la base d
asse dans un temps très court par une série rigoureusement infinie de degrés . D’un côté à l’autre, depuis la base jusqu’au som
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
même groupe, il existe des animaux carnivores qui présentent tous les degrés intermédiaires entre des habitudes véritablement
une d’elles ne se soit formée successivement en passant par les mêmes degrés d’organisation que les Écureuils volants actuels,
r pour eux. Il ne faut pas inférer de ces observations que ces divers degrés d’imperfection dans la structure des ailes, imper
fection qui peut être le résultat du défaut d’exercice, indiquent les degrés naturels au moyen desquels tous les oiseaux ont a
peler sans cesse que les diverses formes organiques, qui ont servi de degrés de transition entre cet état de haute perfection
. La raison me dit que, si on peut démontrer qu’il existe de nombreux degrés de transition, depuis l’œil le plus parfait et le
iqué jusqu’à l’œil le plus imparfait et le plus simple, chacun de ces degrés de perfection étant utile à celui qui en jouit ;
ibrations moins subtiles qui produisent le son. Dans la recherche des degrés successifs de perfection par lesquels un organe a
collatéraux de la même souche originelle, afin de voir quels sont les degrés possibles. Il y a ainsi quelque probabilité que c
t les degrés possibles. Il y a ainsi quelque probabilité que certains degrés transitoires de perfection se soient transmis dep
ci, beaucoup trop brièvement, montrent cependant combien il existe de degrés divers dans la structure des yeux de nos crustacé
ction naturelle, bien qu’en pareil cas nous ne connaissions aucun des degrés de transition au moyen desquels cet organe a succ
des circonstances diverses, peuvent, de quelque manière et en quelque degré , tendre à produire une image plus distincte. Nous
représentants de cette classe se sont transformés. Pour découvrir les degrés primitifs de transition à travers lesquels cet or
lus ou moins complétement, les caractères de l’espèce par insensibles degrés . Quelques plantes, telles que certaines Légumineu
une difficulté toute spéciale. Il est impossible d’imaginer par quels degrés successifs d’aussi merveilleux organes se sont fo
pris de constater combien il est rare qu’on ne puisse trouver quelque degré intermédiaire de structure conduisant progressive
ls il doit lutter sans cesse pour vivre. Or, tel est bien en effet le degré de perfection atteint par la nature. Les producti
niment variables, ni reliées les unes aux autres par une multitude de degrés intermédiaires. Ce résultat provient en partie de
par sélection naturelle ; cependant, si nous connaissons une série de degrés intermédiaires de complication et de perfection,
antes, il acquière graduellement par sélection naturelle le plus haut degré de complication et de perfection qu’on puisse con
une supériorité relative dans la bataille de la vie ; c’est-à-dire un degré de perfection mesuré aux ressources locales. Il s
l’eau. La postérité de ce premier groupe, ainsi modifiée à différents degrés et en différents sens, dut multiplier rapidement
-même, par une longue série de transformations inconnues, dont chaque degré aurait été représenté par des groupes nombreux, p
endants collatéraux d’anciens reptiles, encore en voie d’affecter par degrés l’organisation interne des oiseaux, ils ne se fus
ire, s’élevant dans les couches supérieures des eaux, préludaient par degrés successifs et par un nombre considérable de group
léculaires, insensibles dans un muscle ordinaire, peuvent devenir par degrés sensibles et de plus en plus puissants dans un mu
s sensibles et de plus en plus puissants dans un muscle affectant par degrés la disposition myologique des organes électriques
à ne se perpétuer que chez celles où elle avait atteint le plus haut degré possible de force et de perfection, tandis qu’ell
8 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
d un coin de l’âme et gagnerait peu à peu de la place. A son plus bas degré , elle ressemble assez à une orientation de nos ét
i changerait de grandeur. On montrerait sans peine que les différents degrés de la tristesse correspondent, eux aussi, à des c
  Pour comprendre comment le sentiment du beau comporte lui-même des degrés , il faudrait le soumettre à une minutieuse analys
comprend alors pourquoi l’émotion esthétique nous paraît admettre des degrés d’intensité, et aussi des degrés d’élévation. Tan
esthétique nous paraît admettre des degrés d’intensité, et aussi des degrés d’élévation. Tantôt, en effet, le sentiment suggé
tat d’hypnose ; et ces phases correspondent moins à des variations de degré qu’à des différences d’état ou de nature. Mais le
la richesse de ce sentiment lui-même : en d’autres termes, à côté des degrés d’intensité, nous distinguons instinctivement des
, à côté des degrés d’intensité, nous distinguons instinctivement des degrés de profondeur ou d’élévation. En analysant ce der
correspondent donc à des changements d’état survenus en nous, et les degrés de profondeur au plus ou moins grand nombre de fa
par eux la frayeur devient une émotion, susceptible de passer par des degrés différents d’intensité. Supprimez-les entièrement
dépendent plus de nous. Il faut remarquer en outre qu’on s’élève par degrés insensibles des mouvements automatiques aux mouve
ement représentative, sa cause extérieure ne peut dépasser un certain degré de force ou de faiblesse sans provoquer de notre
ntendre de la même manière. Les sensations de son nous présentent des degrés bien accusés d’intensité. Nous avons déjà dit qu’
ations de chaud et de froid une distinction de nature, et non plus de degré . Mais l’observation psychologique va plus loin, c
ger constituent pour notre conscience des genres différents, mais les degrés de légèreté et de lourdeur sont autant d’espèces
une surface blanche par exemple, passe successivement par différents degrés de luminosité. Nous devons insister tout particul
culièrement sur ce dernier point. La physique nous parle en effet des degrés d’intensité lumineuse comme de quantités véritabl
e l’expérience et la science nous apprennent. On en dirait autant des degrés de saturation. En effet, si les diverses intensit
de nuances différentes comprises entre cette couleur et le noir, les degrés de saturation sont comme des nuances intermédiair
ous apparaîtraient alors comme autant de notes d’une gamme, comme des degrés plus ou moins élevés dans une échelle, comme des
servateurs différents augmente d’une manière à peu près continue de 3 degrés à 94, de 5 à 73, de 10 à 25, de 7 à 40. Mais lais
. Ainsi, rien n’empêcherait de mesurer la sensation de chaleur par le degré de température ; mais ce ne serait là qu’une conv
nt en pleine lumière : « On dira, par exemple, qu’une sensation de 50 degrés est exprimée par le nombre de sensations différen
uccéderaient depuis l’absence de sensation jusqu’à la sensation de 50 degrés … Je ne vois pas qu’il y ait là autre chose qu’une
9 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
otre corps est un instrument d’action, et d’action seulement. À aucun degré , en aucun sens, sous aucun aspect il ne sert à pr
S’agit-il de la perception extérieure ? Il n’y a qu’une différence de degré , et non pas de nature, entre les facultés dites p
en sont la cause, S’ils suffisent à la produire, je vais retomber, de degré en degré, sur l’hypothèse matérialiste de la cons
a cause, S’ils suffisent à la produire, je vais retomber, de degré en degré , sur l’hypothèse matérialiste de la conscience-ép
distinguer, on ne peut plus trouver entre elles qu’une différence de degré . Alors, profitant de ce que la sensation affectiv
e la perception, puisqu’il n’y a entre la présence et l’absence aucun degré , aucun milieu. D’où cette double thèse, inverse d
e chose qu’une fonction du cerveau, et il n’y a pas une différence de degré , mais de nature, entre la perception et le souven
n’y a pas entre le souvenir et la perception une simple différence de degré , mais une différence radicale de nature. VII.
anglais est là. Cet idéalisme consiste à ne voir qu’une différence de degré , et non pas de nature, entre la réalité de l’obje
mi d’autres contiguïtés, ne s’opère donc pas au hasard : il dépend du degré sans cesse variable de tension de la mémoire, qui
s (d’où une indication pour subdiviser l’étendue), et qu’on passe par degrés insensibles de l’affection à la perception (d’où
on celle de l’inétendu à l’étendu. Extension et tension admettent des degrés multiples, mais toujours déterminés. La fonction
pure, de substituer par là à des réalités souples, qui comportent des degrés , des abstractions rigides, nées des besoins de l’
10 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
tion de l’astronomie, à conduire finalement l’art de la navigation au degré de perfectionnement qu’il a atteint dans ces dern
s à servir de bases directes aux procédés généraux de la pratique. Au degré de développement déjà atteint par notre intellige
de plus, que, quand même la physique concrète aurait déjà atteint le degré de perfectionnement de la physique abstraite, et
urel, n’est applicable qu’à une science déjà parvenue à un assez haut degré de développement. Mais à mesure que la science fa
e fondement de l’étude de la suivante. Cet ordre est déterminé par le degré de simplicité, ou, ce qui revient au même, par le
erminé par le degré de simplicité, ou, ce qui revient au même, par le degré de généralité des phénomènes, d’où résulte leur d
les par la dépendance successive de leurs phénomènes, fixe ainsi leur degré de facilité. En même temps, par une considération
, sans exercer sur eux aucune influence. Entre ces deux extrêmes, les degrés de spécialité, de complication et de personnalité
daires, d’après une considération unique constamment suivie, celle du degré d’abstraction plus ou moins grand des conceptions
e des différentes sciences, laquelle consiste essentiellement dans le degré de précision des connaissances et dans leur coord
hématique, ce qui est le moyen de procurer à cette étude le plus haut degré possible de précision et de coordination, se trou
ossière, est encore extrêmement commune. Elle consiste à confondre le degré de précision que comportent nos différentes conna
é de précision que comportent nos différentes connaissances avec leur degré de certitude, d’où est résulté le préjugé très da
e toute autre, pourvu qu’elle sache renfermer ses conclusions dans le degré de précision que comportent les phénomènes corres
ue, par l’extrême simplicité de leurs phénomènes, elles comportent un degré infiniment plus parfait de systématisation, qui a
ation, fondé sur la dépendance successive des sciences en résultat du degré d’abstraction de leurs phénomènes respectifs, qui
11 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
e-même, on ne trouvera plus entre ces deux états qu’une différence de degré ou d’intensité. De là la distinction des états fo
iver alors, en effet, si les deux états différaient simplement par le degré , qu’à un certain moment la sensation se métamorph
e à n’établir entre le souvenir et la perception qu’une différence de degré est plus qu’une simple conséquence de l’associati
peut trouver entre la perception et le souvenir qu’une différence de degré , la perception déplaçant le souvenir et constitua
a bien autre chose entre le passé et le présent qu’une différence de degré . Mon présent est ce qui m’intéresse, ce qui vit p
en est précisément qu’on s’obstine à ne trouver qu’une différence de degré , et non pas de nature, entre les sensations actue
tré en effet que les objets situés autour de nous représentent, à des degrés différents, une action que nous pouvons accomplir
éterminent les uns les autres. Mais ces deux conditions admettent des degrés , et on conçoit que, nécessaires l’une et l’autre,
ce, au sens empirique du mot, implique toujours à la fois, mais à des degrés différents, l’appréhension consciente et la conne
tage de la pratique, l’ordre réel des choses, nous subissons à un tel degré l’obsession des images tirées de l’espace, que no
e-t-il, sans la considération abstraite des qualités communes, et, de degré en degré, le nominalisme va être amené à définir
ans la considération abstraite des qualités communes, et, de degré en degré , le nominalisme va être amené à définir l’idée gé
que nous paraissons former le long de ce mouvement épuisent tous les degrés successifs de la contiguïté et de la ressemblance
tion du moment pour lui présenter la face la plus utile. A ces divers degrés de contraction correspondent les formes variées d
tuelle. Elles répondent à deux dispositions mentales diverses, à deux degrés distincts de tension de la mémoire, ici plus rapp
s est déterminé lui-même par les nécessités du moment et aussi par le degré variable de notre effort personnel, serait une en
plan qu’il avait choisi de la vie mentale. La mémoire a donc bien ses degrés successifs et distincts de tension ou de vitalité
ntérieure, à un événement donné, il y a donc une simple différence de degré , et non pas de nature.   De ces diverses considér
cher à la réalité présente par quelque côté, c’est-à-dire pouvoir, de degré en degré et par des diminutions ou contractions p
réalité présente par quelque côté, c’est-à-dire pouvoir, de degré en degré et par des diminutions ou contractions progressiv
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
ment altéré ; mais nous ignorons, du moins quant à présent, par quels degrés de modification et pour quelle fin une plante pro
que des changements de cette nature dussent s’effectuer par de lents degrés  ? Et cependant, tout récemment, M. Lubbock a mont
s importantes pour nous sont celles qui, possédant jusqu’à un certain degré le caractère d’espèces, présentent cependant de p
ui s’accouplent pour chaque parturition et qui jouissent au plus haut degré de la faculté de locomotion, les formes douteuses
ui montre pour le moins combien il est général qu’il y ait un certain degré de variation. Mais s’il concentre son attention s
re les variétés un peu plus distinctes et plus permanentes, comme les degrés qui conduisent à des variétés plus permanentes et
ormant le passage aux sous-espèces et aux espèces. La transition d’un degré de différence à un autre plus élevé peut être att
pu prévoir ces résultats : car les variétés, pour acquérir un certain degré de permanence, ont nécessairement à lutter avec l
de chance de laisser une postérité qui, bien que modifiée en quelque degré , hérite cependant des avantages qui assurent à l’
nsi que les formes vivantes à travers le monde entier se divisent par degrés en groupes subordonnés à d’autres groupes. 59.
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
ultat très ultérieur de l’évolution mentale ; de plus, même à ce haut degré d’évolution qui caractérise l’intelligence contem
c, et une image faible du rouge à l’état naissant, c’est-à-dire trois degrés et trois espèces de représentations différemment
ue, en écoutant une cloche lointaine, quand le son atteint un certain degré de faiblesse, on ne sache plus si ce qu’on entend
enue la sensation du vent, et cette perception de la gravure, avec le degré précis d’intensité qu’elle avait à ce moment, s’e
me temps l’image de la gravure, qui subsistait encore avec son second degré d’intensité, s’est combinée (ainsi que celle du v
upplantée par la sensation de bougie éteinte, est descendue au second degré d’intensité, tandis que l’image du coup de vent é
intense de vent violent ; image de la gravure descendue à son second degré d’intensité. Combinaison des deux états de consci
nse de fenêtre ouverte ; image du coup de vent descendue à son second degré d’intensité ; image de la gravure descendue à son
ond degré d’intensité ; image de la gravure descendue à son troisième degré d’intensité. Combinaison des trois états dans l’é
ion intense de bougie éteinte ; image de la fenêtre ouverte au second degré d’intensité, du vent au troisième degré, de la gr
la fenêtre ouverte au second degré d’intensité, du vent au troisième degré , de la gravure au quatrième. Combinaison dans l’é
e avec laquelle elle rappelle la fenêtre ouverte est proportionnée au degré d’intensité et de clarté qu’elle avait au moment
la sensation de fenêtre ouverte ; or, ce n’était plus que son second degré d’intensité. Donc elle tendra moins à rappeler la
leur pleine intensité et clarté, parce qu’elles possédaient toutes ce degré au moment de sa combinaison avec elles. Au contra
ux termes. De plus, elle ne tendra pas à les rappeler avec leur plein degré d’intensité, mais seulement avec le degré qu’ils
es rappeler avec leur plein degré d’intensité, mais seulement avec le degré qu’ils avaient au moment de la combinaison. Dès l
arrière, mais renaissance simultanée des termes antécédents avec des degrés divers d’obscurité. Ce premier moment est ce que
ent, image à demi intense du vent et image de la gravure au troisième degré d’intensité : c’est le côté du passé ; d’autre pa
à l’expérience ; c’est, au contraire, l’expérience même parvenue à ce degré d’évolution où elle est capable de se réfléchir s
ce degré d’évolution où elle est capable de se réfléchir sur soi. Ce degré n’existe guère véritablement que chez l’homme, et
l’intelligence, qui, de représentations d’abord isolées, s’élève par degrés à la représentation d’une série intensive, extens
14 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
Analogie probable de ces événements et des sensations élémentaires. —  Degrés successifs et correspondance constante du mouveme
ses profondeurs de l’eau. Nous ayons constaté de plus qu’à un certain degré de profondeur cette roche qui disparaît n’en subs
subsiste pas moins et se prolonge indéfiniment, puisque à un certain degré de brièveté ou de faiblesse la sensation, quoique
u nerf change, l’excitant a beau être le même, la sensation change de degré , ou même de qualité. Par exemple, si le nerf est
arfois ; si son action se produisait encore selon l’ordre et avec les degrés ordinaires, le monde extérieur, et tout ce qui da
iverses fibres entrassent en action dans l’ordre compliqué et avec le degré exact que l’excitant extérieur peut seul leur imp
ses races d’hommes, « le volume de l’encéphale est en rapport avec le degré de l’intelligence ». — Toutes ces présomptions se
néral de gaîté ou de tristesse. Chaque image peut passer par tous les degrés d’éclat et de pâleur ; à une certaine limite, ell
s que pour cela elle s’éteigne et sans que nous sachions jusqu’à quel degré d’affaiblissement elle peut descendre. — On peut
nt, des myriades d’actions corticales, y subsistent ensemble à divers degrés de vivacité ou de langueur, d’obscurité ou de cla
r nature, hors des prises de la conscience. — Il y aurait ainsi trois degrés dans la sensation. Au plus haut degré, dans les l
nce. — Il y aurait ainsi trois degrés dans la sensation. Au plus haut degré , dans les lobes, la sensation devient capable de
, la sensation devient capable de réviviscence et s’appelle image. Au degré moyen, dans la protubérance, la sensation, incapa
ce, la sensation, incapable de réviviscence, reste brute. Au plus bas degré , dans la moelle, elle est à un état plus incomple
t avec d’autres pour faire un total. — Pareillement il y aurait trois degrés de complication dans l’action des centres nerveux
degrés de complication dans l’action des centres nerveux. Au plus bas degré , dans la moelle, naissent des actions fragmentair
provoquent les sensations élémentaires nulles pour la conscience. Au degré moyen, dans la protubérance, ces mêmes actions tr
ction totale qui provoque la sensation totale ordinaire. Au plus haut degré , dans les lobes, cette action totale, une seconde
à la sensation. Les premiers provoquent toujours, les seconds, et le degré de complication qu’on trouve dans les uns se trad
de complication qu’on trouve dans les uns se traduit, toujours par un degré de complication égal dans les autres. — À un cert
urs par un degré de complication égal dans les autres. — À un certain degré , les seconds peuvent être connus par une voie par
oie particulière et intime qu’on appelle conscience ; mais, même à ce degré , il arrive le plus souvent qu’ils ne sont pas con
ont chacune composées d’un minimum, d’un maximum avec une infinité de degrés intermédiaires, il faut admettre que, dans la cel
été composées chacune d’un minimum, d’un maximum avec une infinité de degrés intermédiaires ; de plus, si la sensation de son
on a cessé, son image dure plus ou moins longtemps, eu s’effaçant par degrés , comme un écho indéfiniment répété et de plus en
, 709 (Poules et Pigeons). 140. Cette transmission peut avoir divers degrés de rapidité. Voir la note 3 à la fin du volume.
15 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
ue l’humanité aime à reconnaître pour siens se sont rencontrés. À des degrés inférieurs, il est encore d’honorables places à s
s des proportions différentes, serait jugé avoir rempli, au plus haut degré , les mêmes conditions ». Dans ces termes, en effe
t réussi sur des théâtres populaires, un ouvrage qui réunît à quelque degré les conditions morales, si désirables surtout pou
amilles, et les auteurs du drame La Mendiante, comme dignes à quelque degré , et à des titres divers, de la prime proposée. El
t utile, la Commission n’en a trouvé aucun qui lui parût réunir, à un degré suffisant, la double condition voulue. Pour parer
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
une série de différenciations et d’intégrations, sont parvenues à un degré d’intensité, de durée et de qualité capable de le
té capable de les rendre distinctes dans la conscience. Par suite, le degré de perfectionnement atteint par chaque organe des
’électricité, — que les animaux inférieurs possèdent en germe au même degré que la sensation de la lumière ou de la chaleur,
s et James Ward, — où chaque mouvement procède de tous les autres par degrés insensibles. Au contraire, dans le monde des sens
re tout d’un coup un nouvel organe sensitif. Il a fallu traverser des degrés sans nombre pour transformer peu à peu la sourde
ible que la sensation de la lumière solaire. C’est par les différents degrés de nos sensations de lumière que l’on a classé le
ngement dont j’ai conscience me paraît plus ou moins intense selon le degré de modification interne, et ce degré est celui de
t plus ou moins intense selon le degré de modification interne, et ce degré est celui de la différence que j’aperçois entre l
sation Vraiment indivisible et simple ; cette sensation a toujours un degré divisible ; sans quoi vous ne sauriez la comparer
soi-même, la sensation d’une pluralité. 1° Elle sent une pluralité de degrés dans une sensation vive de lumière blanche ; elle
mme une échelle dynamométrique inscrite à l’avance. L’employé lit les degrés de pesanteur dans son imagination. La vérité, sel
titue subjectivement la sensation. Plongez la main dans de l’eau à 40 degrés  : si votre main était auparavant dans de l’eau à
l’eau à 40 degrés : si votre main était auparavant dans de l’eau à 10 degrés , vous aurez une sensation de chaleur ; si elle ét
ous aurez une sensation de chaleur ; si elle était dans de l’eau à 70 degrés , vous aurez une sensation de fraîcheur. Oui, mais
s nécessaires à son apparition, puisque des différences identiques de degrés thermométriques peuvent répondre à des sensations
ne lettre de trente grammes. Dans ce dernier cas, nous parcourons des degrés dans un même continuum ; dans l’autre cas, nous f
et senti. Tout processus sensoriel est donc bien en même temps, à des degrés divers, émotionnel et moteur. Dès lors, à tous l
17 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
l’une de ces planètes est la terre. La terre passe à son tour par des degrés divers de condensation. À l’un de ces degrés, ell
passe à son tour par des degrés divers de condensation. À l’un de ces degrés , elle est susceptible d’entretenir la vie : à un
À l’un de ces degrés, elle est susceptible d’entretenir la vie : à un degré supérieur, elle donne naissance à l’humanité. L’h
toujours en se développant comme la nébuleuse primitive. A un premier degré , elle est inconsciente et forme un tout quasi ind
er degré, elle est inconsciente et forme un tout quasi indivis ; à un degré supérieur, elle se partage en consciences distinc
e à la loi de la condensation et de la concentration. Or le plus haut degré de la concentration connu, c’est la conscience. O
loppe sans cesse ; il n’est pas, il devient, il se fait. Le plus haut degré de divinité que nous connaissions est la conscien
sions est la conscience humaine ; mais on peut concevoir un plus haut degré de divinité possible, ce serait une concentration
nature, en se développant, suit une ligne continue, ou si à certains degrés elle ne franchit pas certains intervalles pour en
gradation et du progrès. Il signifie seulement que la nature agit par degrés , qu’elle ne s’élève à une forme qu’après avoir ép
oir épuisé toute la série possible des formes inférieures, que chaque degré de l’être contient quelque chose du précédent et
ue chose du précédent et quelque chose du suivant. Que d’ailleurs ces degrés successifs soient distincts les uns des autres, e
, et même qu’il puisse y avoir des intervalles plus grands à certains degrés de l’échelle, c’est ce qui n’a rien de contraire
pas tout aussi bien des intervalles d’essence que des intervalles de degré  ? Et pour en revenir au point en question, pourqu
eures à celles-là, et enfin une force absolue, jouissant du plus haut degré et de la plus haute forme possible de l’activité
affirmerions-nous d’une manière absolue qu’il en est ainsi à tous les degrés de l’échelle de la nature ? Soit, dira-t-on ; mai
, ce qu’elle a de commun avec l’animalité, comment dans la nature les degrés supérieurs naissent des inférieurs. Dans la litté
ence absolue, — ce n’est autre chose que la nature même à son moindre degré  : c’est le sommeil de la nature. Non, le Dieu ain
i, offre donc d’immenses difficultés qu’ils n’ont pas connues au même degré . Or voici ce qui arrive souvent chez les esprits
e, reconnaissez qu’il y a des sciences de diverse nature et de divers degrés . Pourquoi la métaphysique ne serait-elle pas une
firmation d’un être absolu, nécessaire et parfait. Partout où quelque degré de réalité se présente à nous dans la nature, nou
r le rendre accessible à notre raison et à notre cœur. Il y a là deux degrés d’affirmation qu’il ne faut pas confondre. Je dis
ues, plus dignes d’un théologien que d’un métaphysicien. Cependant un degré de réflexion de plus nous y fait découvrir au con
il est en même temps un néant d’être. Il faut donc attribuer quelque degré de détermination au principe premier ; mais pourq
uelque degré de détermination au principe premier ; mais pourquoi tel degré plutôt que tel autre ? Si vous lui supposez quelq
ne puis concevoir un être parfait, car, par cela seul que je fixe un degré de perfection, j’en puis concevoir un plus grand,
s suivant une loi interne et par un progrès latent qui le conduit par degrés continus du moins parfait au plus parfait. Dans l
e la nature nous offre trois classes d’êtres, ou, si l’on veut, trois degrés d’êtres profondément différents : au premier degr
l’on veut, trois degrés d’êtres profondément différents : au premier degré , la matière brute, obéissant à des lois mécanique
ques, se développant en apparence sans raison et sans but ; au second degré , la vie, dont le caractère le plus saisissant est
bjet d’un instinct aveugle, d’une activité qui s’ignore. Au troisième degré sont les êtres intelligents qui poursuivent le bu
, prouverait contre l’individualité des espèces animales dans les bas degrés de l’échelle, mais non pas contre l’hypothèse d’u
mme il n’y a aucune raison de fixer à l’absolu ou à l’être en soi tel degré de perfection ou de détermination plutôt que tel
18 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
suivantes : C’est d’abord que les organes et les instincts sont, à un degré si faible que ce soit, variables. C’est ensuite q
ue utile déviation de structure ou d’instinct. C’est enfin que chaque degré de perfection d’un organe quelconque peut avoir e
de perfection d’un organe quelconque peut avoir existé, chacun de ces degrés étant bon dans son espèce. La vérité de ces propo
Il est sans doute extrêmement difficile même de conjecturer par quels degrés successifs beaucoup d’organismes se sont perfecti
liant les unes aux autres toutes les espèces de chaque groupe par des degrés de transition aussi serrés que nos variétés actue
elles ne nous montrent pas entre les espèces passées et présentes les degrés de transition infiniment nombreux et serrés que r
peut continuer à se transmettre pendant une suite presque infinie de degrés généalogiques. D’autre part, il est prouvé que la
riétés ou espèces naissantes, gardent elles-mêmes, jusqu’à un certain degré , le caractère de variétés : car elles diffèrent l
apte l’organisation des habitants d’une contrée que dans la mesure du degré de perfectionnement de leurs associés ; nous ne p
des variétés bien tranchées, dont les caractères ont atteint un haut degré de permanence, nous pouvons comprendre ce fait :
pourquoi leur postérité hybride suit les mêmes lois complexes dans le degré ou la nature de ses ressemblances avec l’une ou l
. » Un théologien célèbre m’écrivait un jour « qu’il avait appris par degrés à reconnaître que c’est avoir une conception auss
toujours à admettre tout grand changement dont nous ne voyons pas les degrés intermédiaires. C’est une difficulté semblable qu
, entre deux formes quelconques, si elles ne sont pas reliées par des degrés intermédiaires, sont regardées, par le plus grand
ce que l’on sait ou l’on croit les unes actuellement reliées par des degrés intermédiaires et que les autres l’ont été à une
observe chez toutes les espèces sociales que forment généralement les degrés les plus élevés des principales classes du règne
19 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
ou précipité, net ou obscur, systématique ou décousu, et jusqu’à quel degré . Ce sont donc de grands signes que le choix des m
puis celle de la tempérance, puis celle de la charité et de tous les degrés de la charité. La religion vient alors achever la
que pour éclairer la raison, ou pour élever de temps en temps et d’un degré seulement le ton ordinaire. Il y a de la force da
c’est par l’observation que, dans l’intimité de la conscience et à un degré où Kant n’avait pas pénétré, sous la relativité e
; c’est que je me suis enfoncé dans l’intimité de la conscience, à un degré où vous n’avez pas pénétré27. » Je me suis quelq
empêche de se faire illusion et le porte à mesurer perpétuellement le degré de probabilité de ce que les autres appellent cer
neraient du public. Il faut qu’il soit au-dessus du public, mais d’un degré seulement. On doit ressembler à ceux qu’on persua
té, principe, fin et milieu, au sommet de l’être et à son plus humble degré , infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’es
20 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
, mais seulement que de nombreuses espèces alliées, présentant divers degrés de différences, ont été subséquemment découvertes
ets aussi qu’entre les différentes branches ou groupes alliés au même degré de consanguinité avec leur commun progéniteur, la
odifiés d’une seule espèce sont représentés ici comme parents au même degré de consanguinité. On peut par métaphore les appel
uinité. On peut par métaphore les appeler cousins au même millionième degré . Cependant ils diffèrent considérablement et à di
llionième degré. Cependant ils diffèrent considérablement et à divers degrés les uns des autres. Les formes descendues de A, m
ui entre des êtres organisés, tous parents les uns des autres au même degré de consanguinité, a pu devenir très différente. N
nce à un grand nombre de langues ou de dialectes modernes. Les divers degrés de différence entre les langues de même souche se
ujours de la connexion généalogique plus ou moins étroite avec divers degrés de modification. La classification des variétés s
’élément généalogique dans ses classifications ; car, dans le dernier degré de ses groupements subordonnés, c’est-à-dire dans
utes, quelques-uns de ses caractères, modifiés, il est vrai, à divers degrés et de diverses manières ; et ces diverses espèces
rmes de genres, de famille, d’ordre, etc., n’expriment que les divers degrés de différence entre les descendants d’un commun a
l’embryon restera sans modification, ou ne sera modifié qu’en moindre degré , par les effets de l’usage ou du défaut d’exercic
u très semblables, et que, par conséquent, ils sont parents à ce même degré . L’identité de la structure embryonnaire révèle d
les individus de la même espèce, sont très sujets à varier dans leur degré de développement ou sous d’autres rapports. De pl
outes un même rudiment d’organe, ce rudiment présente quelquefois des degrés très divers de développement ou d’atrophie. On en
udimentaire. Tout changement de fonction qui peut s’effectuer par des degrés insensibles est du ressort de la sélection nature
plus grands chez l’embryon que chez l’adulte. Mais si chaque nouveau degré d’atrophie s’héritait, non à l’âge correspondant,
ruire n’est que l’arbre généalogique des formes vivantes ; et que les degrés divers des différences acquises s’expriment par l
celui de cinquième génération ; car, dans la théorie de l’auteur, un degré généalogique ne représente pas un individu et la
ont la plus grande ressemblance attributive possible, au point qu’aux degrés les plus immédiats de leur succession généalogiqu
21 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
, encore une autre âme, entre nous et les anges Commune en un certain degré  ; Et ce trésor à part créé Suivrait, parmi les ai
t d’existence. C’est ici qu’il faut faire attention et voir comme les degrés de la morale de La Fontaine. Si vous me le permet
cela dans une intention qui lui est favorable, je commencerai par le degré le plus bas. Ce que La Fontaine nous conseille —
e que La Fontaine nous conseille — j’ai dit que je commencerai par le degré le plus bas — c’est la lâcheté, c’est la veulerie
ue j’ai, aujourd’hui du moins, à vous recommander. » Voilà le premier degré de La Fontaine moraliste. A un degré un peu au-de
recommander. » Voilà le premier degré de La Fontaine moraliste. A un degré un peu au-dessus, ce que La Fontaine nous recomma
second des conseils moraux de La Fontaine, la résignation. Troisième degré , en montant toujours, le travail. Il faut travail
bord, puis résignation, puis travail. En quatrième lieu, au quatrième degré , toujours en montant, prudence. La prudence, la p
a fable de le Meunier, son Fils et l’Ane. Nous en sommes au quatrième degré . Le cinquième est celui-ci : La Fontaine recomman
e que l’auteur est de cette idée pénétré lui-même. Voilà le cinquième degré , qui nous rapproche déjà de la morale, pas beauco
22 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
teintes, soit entre elles, soit avec les espèces vivantes. — VIII. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à
nt pas avoir changé avec la même vitesse, ni s’être modifiées au même degré . Dans les couches tertiaires les plus anciennes,
ue toute forme qui ne se modifie pas de quelque manière ou en quelque degré , doit être sujette à extermination. De là nous po
e d’abord naissance à deux ou trois variétés qui se convertissent par degrés en espèces ; que celles-ci à leur tour produisent
irconstance ou plusieurs avaient agi ensemble ou séparément ; en quel degré chacune d’elles avait agi et à quelle phase de la
différaient par un moins grand nombre de leurs caractères ; car à ce degré généalogique reculé ils ne s’étaient pas encore é
rès inégales et se seraient modifiés très diversement et à différents degrés . Comme nous possédons seulement le dernier volume
mutation lente et à peine sensible des formes spécifiques. VIII. Du degré de développement des formes anciennes, comparé à
es formes vivantes. — Nous avons vu dans le quatrième chapitre que le degré de différenciation et de spécialisation des organ
t beaucoup diminué, tandis que d’autres ordres intermédiaires, par le degré de leur organisation, se sont considérablement ac
c une parfaite exactitude, à travers des rapports aussi complexes, le degré de supériorité relative des organismes imparfaite
sorte que la succession géologique des formes éteintes est en quelque degré parallèle au développement embryogénique des form
escendants modifiés différeront presque de la même manière et en même degré . Mais après de longs intervalles et après des cha
ement ensemble, ni avec la même vitesse de transformation, ni en égal degré , bien que, dans le cours prolongé du temps, toute
23 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »
ecueil d’observations. » Il s’agirait, croyons-nous, de préciser le degré de vérité de ces attitudes glacées et de ces pose
 » par « laparotomie », « membre carbonisé » par « brûlure du sixième degré  », « jambe broyée » par « fracture comminutive du
À cette ultime période, l’observation artistique — quel que soit son degré de vérité scientifique — s’est délibérément écart
isées par nous pour les besoins de l’analyse, se retrouvent à quelque degré chez tous. 9. Ce que Tardieu traduit avec une s
24 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
mbre de phrase. La définition est ainsi faite en plusieurs temps, par degrés successifs, et cette façon de procéder, qui n’est
’une graine, acquiert par des différenciations successives un certain degré de développement ; il forme des organes, les uns
x, comparée à l’évolution rapide des corps vivants, une différence de degré qui, au point de vue pratique, suffit à les disti
absolu que le croyait Tiedemann ; toutefois, il a, tout au moins, un degré d’intensité et d’énergie qui spécialise l’être vi
titution chimique. Est-il possible que les êtres vivants tombent à ce degré d’indifférence chimique absolue ? Quelques physio
ment atténuée que ses manifestations échappent à l’observation par le degré même de leur affaiblissement. Cela n’est vrai, ni
is ce n’est pas tout. Il faut encore que ces conditions existent à un degré , à une dose déterminée ; alors la vie brillera de
e sorte de couche mucilagineuse ; la température ambiante, de 21 à 25 degrés , était très favorable à la germination, et cepend
mple, la germination n’a pas lieu. Mais cet air lui-même doit être au degré convenable de richesse en oxygène. S’il en a trop
us convenable pour une rapide germination est comprise entre 19 et 29 degrés  ; au-delà, le développement paraît difficile. 1r
esson à la température ambiante du mois de juin, oscillant de 18 à 25 degrés . Dès le lendemain, au bout de vingt-quatre heures
éprouvettes ont été laissées à l’air ambiant du laboratoire (17 à 21 degrés ). Les deux autres éprouvettes ont été plongées da
rouvettes ont été plongées dans un bain d’eau chauffée entre 38 et 39 degrés . Dès le lendemain les graines avaient germé dans
activement. Quant à l’autre éprouvette restée dans le bain de 38 à 39 degrés , le septième jour elle n’offrait encore aucune tr
laissé les éprouvettes plus de huit jours à la température de 38 à 39 degrés , la germination n’a plus eu lieu. De sorte que j’
es contenant des graines de cresson alénois dans une étuve sèche à 32 degrés  ; elles ont germé très bien quoique peut-être un
germination marchait avec activité. En résumé, on voit que de 35 à 40 degrés la germination du cresson alénois est ralentie ou
mènes vitaux exige non seulement le concours de la chaleur, mais d’un degré de chaleur fixé pour chaque être. Je rapprocherai
avoir qu’on anesthésie les grenouilles à cette même température de 38 degrés , qui est cependant la température de la vie norma
e ensuite on élève de nouveau la température, c’est seulement vers 20 degrés qu’on les voit sortir de leur état de mort appare
ont subi un abaissement considérable de température, jusqu’à 15 ou 20 degrés au-dessous de zéro. Elles résistent moins bien qu
istent moins bien que les rotifères aux températures élevées, et à 70 degrés au-dessus de zéro elles périssent infailliblement
œufs pendant vingt-quatre heures à l’action d’une température de zéro degré , puis, que l’on fasse intervenir la chaleur, le d
l nous avons mis en fermentation de la levure de bière desséchée à 40 degrés et conservée depuis deux ans ; elle s’est peu à p
lasticité, leur densité, leur ténacité, sont d’abord modifiées par un degré de dessiccation de la substance organisée poussée
précédemment signalés. Si on la dessèche lentement (au-dessous de 45 degrés ) elle devient jaune, cassante, en perdant environ
siccation, on peut la soumettre à une température sèche élevée, à 100 degrés par exemple, sans qu’elle perde la faculté de se
agule lentement ; on fait dessécher à une température inférieure à 45 degrés le sang contenu dans une veine jugulaire, par exe
l’accomplissement des fermentations, à la fois une température et un degré d’humidité convenables ; faute de quoi l’action s
’addition de l’eau, à une température voisine de celle du corps, à 40 degrés , fera reparaître la digestion suspendue. On compr
vail évolutif dont l’œuf d’oiseau doit être le siège exige un certain degré de température assez voisin de celui de l’animal
ément. Si l’on soumet au contraire l’œuf à la température de 38 ou 40 degrés , l’activité vitale va s’exalter, la respiration,
es limites, si, pour la grenouille, par exemple, elle atteint 37 à 40 degrés , l’animal se trouve au contraire anesthésié et en
ourdi. Il en est de même pour les graines qui, excitées à germer à 20 degrés , sont engourdies à 35 degrés. Nous plaçons sous v
les graines qui, excitées à germer à 20 degrés, sont engourdies à 35 degrés . Nous plaçons sous vos yeux deux grenouilles, l’u
eux deux grenouilles, l’une que nous avons plongée dans de l’eau à 37 degrés , vous voyez qu’elle est engourdie et ne fait plus
de loi de la nutrition au moyen des réserves est constante et que, au degré près, les choses se passent de la même manière da
réglée, en ce sens qu’elle ne saurait augmenter au-delà d’un certain degré la quantité d’eau qui existe dans le sang ; les e
la source de la chaleur qu’il conserve dans son milieu intérieur à un degré à peu près fixe, 38 à 40 degrés pour les mammifèr
onserve dans son milieu intérieur à un degré à peu près fixe, 38 à 40 degrés pour les mammifères, 45 à 47 degrés pour les oise
un degré à peu près fixe, 38 à 40 degrés pour les mammifères, 45 à 47 degrés pour les oiseaux. La régulation calorifique se fa
maux inférieurs ne possèdent point de tube digestif, et que, dans des degrés plus élevés, les mâles de certaines espèces, tell
constitution végétale que comme des parties de soutien. À un moindre degré , cela se rencontre chez les animaux ; le squelett
tible dans le cas de combustion lente ; à le porter, au contraire, au degré où il devient incanheadent dans le cas de combust
anisatrice ou création organique. Cette création organique est à deux degrés . Tantôt elle assimile la substance ambiante, pour
assemblage de cellules plus ou moins reconnaissables, modifiées à des degrés divers, associées, assemblées de différentes mani
sse ou cytoblastème possède, grâce à sa composition chimique et à son degré de vitalité, le pouvoir de donner naissance à de
itoire donne bientôt naissance à des états plus complexes. Le premier degré de la complication, c’est la formation du noyau p
braneuse qui sera distincte plus tard. Voilà un second âge, un second degré de complication. La cellule nous apparaît alors c
ytode est une forme un peu plus compliquée présentant déjà un premier degré de différenciation. Il y a une couche corticale o
nter également des états transitoires d’organismes qui passeront à un degré plus élevé. Partant de cet état de gymnocytode ce
te. Les considérations précédentes établissent donc que la vie, à son degré le plus simple, dépouillée des accessoires qui la
t dire avec Huxley44 que c’est la base physique de la vie. Le dernier degré de simplicité que puisse offrir un organisme isol
encaissée la matière vivante, le protoplasma. Loin d’être le dernier degré de la simplicité que l’on puisse imaginer, la cel
llule végétale celui de phytoblaste. À ses débuts, et à son plus haut degré de simplicité, le phytoblaste nous apparaît comme
sma, elle est pour ainsi dire un épiphénomène, un fait consécutif, un degré dans cette série indéfinie de différenciations qu
de la création organique ou synthèse vitale aurait ainsi pour premier degré et pour condition essentielle la synthèse chimiqu
ma, dans laquelle se manifestent les actes essentiels de la vie. À un degré plus élevé, les matériaux prennent un caractère m
substances albuminoïdes, qui sont considérées à juste titre comme le degré le plus élevé de la synthèse vitale. Mais ces pro
n traitant les matières albuminoïdes par une solution de baryte à 150 degrés , il a obtenu des principes définis et cristallisa
de la vie, chez la plante aussi bien que chez l’animal, existe à son degré le plus simple dans le protoplasma. C’est l’irrit
festation de l’irritabilité. La sensibilité, qui est, à son plus haut degré , un phénomène complexe, n’est au fond, comme nous
ttribut exclusif des animaux. Beaucoup de plantes en sont douées à un degré plus ou moins éminent. Les légumineuses appartena
s cellules de levure. On place les deux tubes dans un bain-marie à 35 degrés , et bientôt on voit la formation de gaz se dévelo
tant. Or, il est certain que dans cette réaction l’on trouve tous les degrés depuis la réaction purement nutritive ou trophiqu
rent des éléments secondaires nombreux. Chez l’homme, et au plus haut degré de complexité, la sensibilité constitue la foncti
, considérée comme propriété du système nerveux, ne serait donc qu’un degré élevé d’une propriété plus simple qui existe part
sensibilité insensible, ou l’irritabilité. Ces suppressions sont des degrés différents de l’action du même agent, et par cons
on du même agent, et par conséquent les phénomènes eux-mêmes sont des degrés différents d’un même phénomène élémentaire. La ma
les substances et la matière vivante amorphe. C’est comme un nouveau degré de complication dans l’étude de la vie. Après avo
et à longue portée est représentée par la cellule, qui est le premier degré de la synthèse morphologique, commun à tous les ê
n individuel. Cette doctrine de M. Balbiani semble donc, à un certain degré , rajeunir la célèbre théorie de l’involution ou d
emina de Baër). — Œuf d’une arachnide (Agelena labyrinthica) à divers degrés de développement. A B, de profil ; C, de face. D
s. On entrevoit dès les premiers moments un plan idéal qui se réalise degré par degré ; on en saisit l’ébauche grossière d’ab
evoit dès les premiers moments un plan idéal qui se réalise degré par degré  ; on en saisit l’ébauche grossière d’abord, qui s
ction. Quant à la création organique, elle est pour ainsi dire à deux degrés . Elle comprend : la synthèse chimique ou formatio
s établi dans la leçon V, une complication de la notion vitale. À son degré le plus simple (réalisé isolément d’ailleurs dans
tions correspondent fondamentalement à la réalisation en nature et en degré des quatre conditions de cette vie : humidité, ch
est donc la forme vivante la plus simple ; elle nous offre le premier degré de la complication morphologique, et l’on peut di
ologie générale, dans la leçon précédente. On la trouve pourvue, à un degré plus élevé, de toutes les propriétés vitales qui
plus nuancés que la société dont il s’agit est arrivée à un plus haut degré de développement. Tel est l’animal complexe. L’or
ndaires. Depuis l’être cellule jusqu’à l’homme, on rencontre tous les degrés de complication dans ces groupements ; les organe
. Les manifestations vitales sont mieux isolées, plus nettes dans les degrés élevés de l’échelle que dans ses degrés inférieur
isolées, plus nettes dans les degrés élevés de l’échelle que dans ses degrés inférieurs, et c’est pourquoi la physiologie des
n de leur existence, c’est accomplir un progrès comparable, à quelque degré , à celui qui a été-réalisé dans une autre branche
25 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
nheur la direction favorable aux actes, est lui-même déterminé par le degré de convergence des forces léguées par l’hérédité,
rnit du moins un moins qui permet d’apprécier avec quelque rigueur le degré de force ou de santé d’un être — individu ou coll
es circonstances différentes, une ampleur variable. Pour apprécier le degré de bienfaisance de l’évolution bovaryque qui s’ac
te autre. Elle nous avertit de tenir compte dans nos appréciations du degré comparatif de virtualité des réalités en jeu. Or,
atif de virtualité des réalités en jeu. Or, on peut se représenter le degré de ce pouvoir virtuel conditionné en chaque réali
type : fixées dès les premiers temps de leur vie commune aux plus bas degrés de l’échelle sociale par des circonstances longte
urée, se montrent toujours capables de métamorphoses malgré leur haut degré de perfection. Il en est ainsi des oiseaux17. ***
26 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
le plaisir et la peine5 cq — ou tout au moins ne le possèdent qu’à un degré très faible. Comme le constate M. J. Milsandcr (L
’intérêt, quelque transport, de l’enthousiasme, c’est-à-dire tous les degrés divers de la simple excitation neutre et qui rest
le Bon Samaritain de Rembrandt, sont des œuvres excitantes à un haut degré parce qu’elles sont tristes, et dénuées cependant
ement relative, c’est-à-dire produisant des effets très différents en degré sur des personnes différentes, il ne servirait à
érature anglaise, de Taine ; la Vie de Jésus, de Renan ; à un moindre degré quant au contenu, les Oraisons de Démosthènes et
re enfin originale, mais de dégager de cet écrit critique au deuxième degré , les raisons pour lesquelles il frappe ou émeut.
’espèce. Il est vrai que peu d’hommes s’accordent à ressentir le même degré d’émotion à propos de la lecture d’un même livre 
é dans l’appréciation des œuvres d’art affecte, en majeure partie, le degré mais non la nature du sentiment qu’elles provoque
27 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
Pour arriver à l’unité absolue de mouvements, il ne reste plus qu’un degré à franchir ; c’est de confondre avec les actions
a mécanique. Entre tous ces mouvements, il n’y a qu’une différence de degré , laquelle a son principe dans une plus ou moins g
de concentration. La chaîne entière des êtres n’est que l’échelle des degrés que parcourent ces forces élémentaires du minéral
t comme vivant et libre, c’est-à-dire tout peuplé de forces de divers degrés , mécaniques, physiques, chimiques, organiques, ps
, le bien. Toutes les différences qui les distinguent ne sont que les degrés divers d’une même activité spontanée. C’est donc
it attestées comme essentielles entre les êtres, ne sont plus que les degrés d’un seul et même type ; toute diversité se confo
l’homme, spontanéité de l’amour en Dieu, voilà la liberté à tous ses degrés . Elle a pour mesure non la puissance de l’effort,
l’exercice d’une faculté supérieure. Il résulte de là que le dernier degré d’abaissement comme le plus haut point d’élévatio
end bien à la justice, cette chose morale qui a pour mesure propre le degré de mérite proportionnel à l’effort de volonté. La
l devient impossible à la conscience de l’homme religieux de fixer le degré de mérite de ses actes. Encore une contradiction
ent les enseignements de la conscience. Toutes ne le font pas au même degré ni de la même manière. La spéculation matérialist
plus. Le Dieu auquel elle se donne ne diffère d’elle-même que par le degré de perfection ; la volonté divine à laquelle elle
28 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
is parce qu’il servira de plus à montrer comment peut s’effectuer par degrés la séparation des sexes dans les plantes dont nou
varieraient dans une certaine direction déterminée, bien qu’à divers degrés , comme étant les plus propres à remplir les place
elles se modifient et progressent, les autres devront progresser à un degré correspondant, sous peine d’être bientôt détruite
ortance. Nous avons vu que certaines variétés présentent à un si haut degré les caractères d’espèces, qu’on se perd souvent e
ore de la souche mère sous les mêmes rapports, bien qu’à un plus haut degré . Mais on ne saurait expliquer de même des différe
uteuse de sous-espèces ; mais il nous faut seulement supposer que les degrés de modifications ont été plus importants ou plus
formes ou espèces bien définies : la figure donne donc un exemple des degrés par lesquels les petites différences qui distingu
seront même modifiés, et auront progressé en se diversifiant à chaque degré généalogique, de manière à s’adapter à des situat
erger de a5, à une époque beaucoup plus reculée, seraient de quelques degrés plus distinctes que les trois premières ; et enfi
us supposons alors inconnues et éteintes, elle sera encore en quelque degré intermédiaire entre les deux groupes d’espèces de
s que ceux qui vivent actuellement, sont cependant souvent en quelque degré intermédiaires entre des groupes existants. Ce fa
utres, ce qu’on entend par progrès organique. Parmi les vertébrés, le degré d’intelligence et les ressemblances de structure
s généralement applicable et la meilleure. Elle consiste à évaluer le degré de supériorité d’un être organisé d’après la loca
uraliste qui a disséqué quelques-uns des êtres aujourd’hui rangés aux degrés les plus bas de l’échelle naturelle, n’a pu manqu
de leur organisation. Les grandes différences qu’on observe entre les degrés divers d’organisation qui composent chaque groupe
es deux classes, ou même de la classe tout entière jusqu’au plus haut degré possible d’organisation, ne la conduirait pas à p
ncore dans le monde, cependant l’échelle présentera toujours tous les degrés possibles de perfection ; car les progrès de cert
n mouvement progressif fût uniformément retardé, en raison directe du degré d’élévation du niveau supérieur de l’organisation
rts mutuels des êtres organisés, c’est-à-dire en raison du nombre des degrés que comprend, dans un lieu donné, la série des êt
ermes extrêmes de l’échelle des êtres vivants sont éloignés, plus les degrés de la série des êtres qui vivent aux dépens les u
29 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
les, puis l’organisation compliquée et perfectionnée lentement et par degrés  ; l’organe créé par les habitudes, par le besoin,
pinion publique, les promoteurs de la philosophie nouvelle : à divers degrés , ils sont tous versés dans les sciences physiques
mitateur comme le singe, mais plus intelligent, capable de passer par degrés du langage des gestes au langage articulé, ayant
l’esprit public, l’éducation, la forme des jugements, la nature et le degré des peines, la condition des femmes, l’institutio
t une marche particulière. Tel est d’abord le climat, c’est-à-dire le degré du chaud et du froid, du sec et de l’humide, avec
le et cultivé. Considérons les débuts de la vie, l’animal au plus bas degré de l’échelle, l’homme à l’instant qui suit sa nai
tre idée générale. Pareillement, de plusieurs idées générales du même degré , nous en extrairons une autre plus générale, et a
30 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
il avait entendu dans le passé : voilà la mémoire complète. Mais quel degré d’importance relative faut-il attribuer à ces tro
effort pour survivre ou revivre. Ces représentations offrent tous les degrés de vivacité et de ténacité. Il est clair, par exe
ue, pour se rappeler la couleur rouge, il faut éprouver, à un certain degré , quelque chose de l’état cérébral et mental que l
une réaction cérébrale ayant pour corrélatif mental l’attention, à un degré quelconque, et conséquemment une concentration qu
ons, bien plus qu’à l’intensité proprement dite. Nous prenons pour un degré de quantité ce qui est réellement une qualité. En
t non pas seulement possible, elle implique une aperception à quelque degré , et cette aperception, à son tour, implique toujo
ur l’explication du souvenir, sont simplement, à nos yeux, le premier degré des lois psychiques, de même les lois sociologiqu
repensant, une impression éprouvée qu’en l’éprouvant de nouveau à un degré plus faible, une action accomplie qu’en la recomm
ectement provoquées, et il y a surtout entre elles des différences de degré . Ajoutons que ces réactions centrales sont, en de
’émotion en elle-même. Ces remarques sont importantes pour établir le degré d’influence que les idées peuvent avoir sur la pr
31 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La civilisation et la démocratie française. Deux conférences par M. Ch. Duveyrier »
ême, des droits de chacun ; le prolétaire en voie de s’affranchir par degrés et sans trop de secousse, la femme trouvant d’élo
excuser. “Je puis assurer à Monsieur, dit-il, que le bain est au même degré qu’hier.” — “Monsieur ! s’écrie Mirabeau. Ah ! dr
, leur faculté colonisatrice, avaient essentiellement et au plus haut degré le sentiment de cette chose que les modernes appe
mme et comme couronnement, l’examen de ces deux questions : 1º à quel degré de sa civilisation peut-on estimer que soit arriv
erai pas à rappeler les principaux traits du tableau : « Mais à quel degré de prospérité, s’écrie tout à coup l’historien co
e, nous rapporte là de Mirabeau, est vrai de bien d’autres à tous les degrés . J’en sais, pour mon compte, des exemples piquant
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
alités qu’ils semblent avoir, mais, en eux-mêmes, ils ne sont que des degrés divers d’intensité dans la volonté inconsciente e
le plaisir et la douleur, en eux-mêmes, peuvent bien présenter divers degrés de force, mais aucune différence de qualité. A in
ractère. « Que mon ami A ou que mon ami B meure, cela peut changer le degré , mais non la nature de ma douleur. » Selon nous,
ut intellectuelle qui serait indifférente, pour ne leur laisser qu’un degré intensité qui seul serait agréable ou pénible. La
u’on m’arrache une dent, ou que mon ami meure, « cela peut changer le degré , mais non la nature de ma douleur ». Parler ainsi
son énergique d’un instrument comme la trompette les excite à un haut degré  ; d’autres sensations visuelles ou auditives prod
que la représentation ; mais, selon nous, la représentation à quelque degré , ou plutôt, comme disent les Allemands et les Ang
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 31, de la disposition du plan. Qu’il faut diviser l’ordonnance des tableaux en composition poëtique et en composition pittoresque » pp. 266-272
ein, l’expression et le coloris. Après avoir supposé que le vingtiéme degré de sa balance marque le plus haut point de perfec
t possible d’atteindre en chacune de ces parties : il nous dit à quel degré chaque peintre est demeuré. Mais pour n’avoir pas
ans des propositions insoutenables, comme est celle de placer au même degré de sa balance Paul Veronése et le Poussin en qual
34 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
tivité mentale qui peut subsister dans le sommeil profond, il y a des degrés à l’infini. La rêverie est dans les degrés interm
ommeil profond, il y a des degrés à l’infini. La rêverie est dans les degrés intermédiaires. Pour la caractériser, il faut la
se presque tous les frais de nos représentations. Enfonçons-nous d’un degré encore dans la rêverie. Approchons-nous de l’hypn
uté. Nous déterminerons enfin, par le même procédé de comparaison, le degré d’illusion que produisent les images de la rêveri
paraître poétique, devait nous donner le sentiment du beau à quelque degré . Est-ce tout à fait ce sentiment-là que nous donn
-mêmes paraîtraient assez complexes à l’analyse, entreront à tous les degrés et en proportions indéfiniment variables dans l’é
la beauté ; mais il en est au moins une condition, et même le premier degré . Sur ce point, tous les rêveurs sont unanimes : i
ar-delà de vastes plaines, aux confins de l’horizon, ont au plus haut degré ce caractère. Aussi la poésie d’un paysage est-el
uent plus rapprochée de l’homme. Cette métamorphose comporte bien des degrés . On peut pousser le jeu plus ou moins avant, s’en
el. Dans ces diverses œuvres d’art il serait difficile de préciser le degré de l’illusion produite. Il peut varier beaucoup,
us ou moins accusé de l’imitation. Le plus souvent on s’en tiendra au degré intermédiaire, à l’illusion consciente et volonta
écho affaibli de ces accords sublimes ; qu’il puisse nous rendre à un degré atténué cette harmonie intérieure et le souvenir
ous communiquera des émotions que nous n’avions jamais éprouvées à ce degré  ; il nous fera contempler la nature à travers ses
plaisir d’entrer dans le tableau, de porter l’illusion à un plus haut degré , de nous figurer ce que nous éprouverions, si nou
ns indiqué la marche typique, dans laquelle l’imagination atteint par degrés son plein développement. Elle est aussi la plus n
ous représenter. Elle est poétique, elle aussi. Elle peut l’être à un degré éminent. Je ne sais si aucun poème, aucune œuvre
s les états de l’âme, telle nuance d’allégresse ou de mélancolie, tel degré de tension ou d’abandon, la plus riche plénitude
sicales tout concourt à porter l’impression de poésie à son plus haut degré . Certaines symphonies doivent compter parmi les p
 ; mais en fait, et pour cette raison même, ils ne me donnent à aucun degré l’impression de poésie. Je dois faire encore à ce
plus beaux poèmes. Veut-on des exemples de la suggestion portée à son degré le plus intense ? C’est dans l’épopée en prose, d
l’on regarderait et non comme de simples représentations. C’est à un degré à peine atténué ce qui se produit dans la somnole
imaginatives qui déterminent de véritables hallucinations, il est des degrés à l’infini. De ces degrés divers, quel est le plu
nt de véritables hallucinations, il est des degrés à l’infini. De ces degrés divers, quel est le plus favorable ? Examen fait,
quel est le plus favorable ? Examen fait, on reconnaîtra que c’est le degré moyen, où ne se produit que l’illusion consciente
hercher spécialement dans les passages qui produisent à son plus haut degré l’impression poétique, par opposition à ceux qui
pression poétique, par opposition à ceux qui ne la produisent à aucun degré . On conçoit plus facilement que cette poésie doit
s imagée, l’intelligence joue toujours un rôle. Il y a d’ailleurs des degrés à l’infini dans l’abstraction ; on ne saurait dir
e à faire croire à la présence des objets. La poésie, à son plus haut degré d’élévation, est tout extérieure. Lorsqu’elle se
y a loin. Il est bien rare en somme que nos sentiments atteignent ce degré d’intensité, où ils cesseraient d’être poétiques.
i ne les éprouvons en effet que par sympathie, et par conséquent à un degré assez atténué pour pouvoir en faire, si intenses,
able à l’effet poétique. Nous avons déjà montré quel devait être leur degré d’intensité. Ce que nous cherchons ici, c’est que
iffère de sa réelle vision. La différence n’est pas seulement dans le degré d’intensité. Se représenter la souffrance par exe
a souffrance par exemple, ce n’est pas réellement souffrir, même à un degré atténué et d’une manière superficielle : c’est to
lté de représentation concrète du sentiment comporte bien entendu des degrés divers ; elle doit être, comme les facultés de vi
e de beauté prime tous les autres ; il les résume et les implique. Le degré d’intensité des sentiments, leur caractère égoïst
qu’ils ont pu varier indéfiniment leur rythmique, et la porter à son degré de perfection actuel. S’ils s’étaient contentés,
la prostration qui suit ces élans de l’imagination. La rêverie, à ce degré , est une sorte d’ivresse qui se paie. Elle décolo
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ation physique, que nous devrions trouver dans la nature, non pas les degrés transitoires eux-mêmes par lesquels chaque instin
t. J’ai constaté avec surprise combien il était aisé de découvrir des degrés de transition conduisant d’instincts très simples
claves qu’on ne l’observe chez la variété suisse. Par quelle série de degrés transitoires l’instinct de la Fourmi sanguine s’e
. Si nous cherchons à établir une série, peu étendue, il est vrai, de degrés transitoires, nous trouvons l’un des termes extrê
et la grossière simplicité des cellules du Bourdon, on trouve, comme degré de perfection intermédiaire, les cellules de la M
beille domestique. Mais la sélection naturelle ne saurait dépasser ce degré de perfection architectural ; car le rayon de l’A
inct ou la structure qui a commencé à varier légèrement, ni par quels degrés successifs beaucoup d’instincts se sont peu à peu
est dont il serait impossible d’expliquer l’origine. Nous manquons de degrés de transition pour nous aider à conjecturer quell
des mâles et des femelles, mais les unes des autres, et parfois à un degré presque incroyable, de manière enfin à être divis
utres ainsi avantageusement modifiés, tous les neutres arrivèrent par degrés à présenter le nouveau caractère acquis. Mais si
de différentes tailles, présentaient cependant une série complète de degrés de transition qui reliaient insensiblement ces ca
ulement il faudrait admettre, en pareil cas, qu’une série complète de degrés intermédiaires a existé antérieurement comme elle
ule de légères modifications, en quelque direction et jusqu’à quelque degré que ce soit. Je ne prétends pas que les faits rap
incts les plus remarquables, acquis d’abord, au moins jusqu’à certain degré , par une accumulation héréditaire chez d’anciens
36 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
mble être devenue plastique, et tend à s’éloigner au moins en quelque degré de celle du type originel. Toute variation intran
’expliquerons tout à l’heure, la sélection naturelle détermine à quel degré les caractères nouvellement acquis peuvent se per
autres de la même manière, mais dans la plupart des cas à un moindre degré que les espèces voisines ou proches alliées du mê
is par le croisement on peut obtenir seulement des formes, en quelque degré intermédiaires entre leurs parents ; et, si nous
lusieurs des raisons qui m’ont amené à cette opinion sont en quelques degrés applicables à d’autres cas, je les exposerai succ
n tel concours de circonstances extraordinaires présente le plus haut degré d’improbabilité. Quelques faits concernant la cou
é. D’après ce qu’on sait des Chiens, cette hypothèse présente un haut degré de probabilité, si on ne l’applique qu’à des espè
part de nos végétaux domestiques, jusqu’à ce qu’ils aient acquis leur degré actuel d’utilité, il devient facile de comprendre
igènes n’ont pas été améliorées par une sélection continue jusqu’à un degré de perfection comparable à celui de nos plantes p
peut-être encore en certains districts plus qu’en d’autres, selon le degré de civilisation de leurs habitants. Mais il y aur
es favorables ou défavorables au pouvoir sélectif de l’homme. Un haut degré de variabilité est évidemment favorable, puisqu’i
eurs l’ont pensé. Les effets de la variabilité sont modifiés à divers degrés par l’hérédité et la réversion des caractères. La
37 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
immédiat. On cite, par exemple, le passage où Platon, marquant divers degrés d’intelligence chez les hommes et le rang analogu
Et, chose extraordinaire, en même temps qu’elle conserve au plus haut degré l’empreinte d’une race particulière et séparée, e
types principaux, les types naturels de la beauté lyrique à tous ses degrés  : la naïve allégresse, la douceur gracieuse, la f
es nommés cantiques d’ascension que le peuple chantait en montant les degrés du temple : « Oh ! voici venir la joie et la dou
es ont éclaté sur le monde ; et la terre tremblante s’est émue. » Ce degré suprême de force dans le calme de l’expression, c
nes, parce qu’elles ne semblent que le suprême effort et le plus haut degré des dons qui sont en nous. Tel nous paraît ce psa
st ce moment où l’âme, ravie au-dessus d’elle-même, épuise le dernier degré de douleur, de joie, d’amour, qu’il lui soit poss
trois siècles avant les luttes de la Grèce contre l’Asie barbare, le degré de sublime où, devant les maux de la patrie juive
38 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295
die dangereuse, soins de l’amour et de l’amitié, ingratitude. Premier degré de ma fortune. Protecteur qui m’instruit, libell
, libelle infâme dont il se charge, expiation de l’iniquité. Deuxième degré . Tendresse d’un professeur, réputation élevée à
on élevée à l’ombre de la sienne, oubli, morsures cruelles. Troisième degré . Poissons disséqués, mémoires, lauriers académiq
degré. Poissons disséqués, mémoires, lauriers académiques. Quatrième degré . Commission pour consoler et guérir, massacre, c
pour consoler et guérir, massacre, compilation épidémique. Quatrième degré . Compagnie écumée, bon grain mêlé à l’ivraie. So
Compagnie écumée, bon grain mêlé à l’ivraie. Société établie. Sixième degré . Intrigue, calomnie, etc., etc., jusqu’à la Fort
39 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
inférieures, mais, au contraire, de revendiquer pour les premières un degré de réalité au moins égal à celui que tout le mond
éconcerteront. Or il s’en faut que la sociologie en soit arrivée à ce degré de maturité intellectuelle. Tandis que le savant
individuelle et ceux de la vie collective sont hétérogènes à quelque degré  ; on peut même dire qu’une entente, sinon unanime
dont elle est composée tendent à se concentrer et à s’unifier, et le degré d’unité que présente un panthéon religieux corres
et le degré d’unité que présente un panthéon religieux correspond au degré d’unité atteint au même moment par la société. Si
difficile (nous ne disons pas impossible) de les modifier que, à des degrés divers, elles participent de la suprématie matéri
40 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
nais, M. Guizot, M. Cousin, M. de Rémusat, M. Rossi, sont tous, à des degrés divers, philosophes et publicistes, et leur philo
ait peu de goût pour la métaphysique ; mais il possédait au plus haut degré et pratiquait merveilleusement la méthode philoso
l’une à l’autre : de telle sorte qu’il est possible, en descendant de degré en degré, de passer sans interruption des théorie
’autre : de telle sorte qu’il est possible, en descendant de degré en degré , de passer sans interruption des théories les plu
retours de fortune. Ajoutez à cela le suffrage universel, mais à deux degrés  ; vous avez toute la théorie politique de Destutt
41 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
qu’aperçoit la réflexion est sonore, c’est la parole intérieure ; un degré de plus dans la réflexion fait voir le second, l’
et seulement exprimées par ces images qui ne les constituent à aucun degré . Il est en effet impossible de comprendre par quo
t cheval, son que l’animal ne saurait produire et qui ne fait à aucun degré partie de son existence ; 2° le hennissement, le
ologue et pour le sens commun, les espèces font partie du genre à des degrés divers, les unes plus les autres moins ; ces degr
ie du genre à des degrés divers, les unes plus les autres moins ; ces degrés disparaissent si l’on envisage les genres et les
ticulières et les pensées les plus générales, il y a continuité ; les degrés inférieurs de la généralité admettent encore l’im
des autres images, c’est-à-dire de la chose signifiée, par un certain degré d’indépendance, que si, tout en restant associée
 ; dans toute idée dont une image sonore était constitutive à quelque degré , cette image était extraite par l’attention du mé
chant ainsi du groupe dont elle faisait partie, lui confère à un haut degré ce que nous avons appelé l’indépendance. Ainsi, d
sont les trois qualités qui constituent le signe intérieur aux divers degrés de son évolution progressive, tandis que, le sign
ou décroître en intensité selon la fréquence des remémorations et le degré de l’attention ; mais, si elle meurt, elle meurt
sinon, elle s’affaiblit encore, et, lorsqu’elle a atteint un certain degré de faiblesse, elle ne saurait plus être ravivée p
i qu’il en soit, les mots les plus usés réveillent toujours à quelque degré le groupe d’images qui leur est habituellement as
n, il ne serait pas exact d’affirmer que les mots n’éveillent à aucun degré les pensées correspondantes : sans doute, alors,
ue, au moins pendant un instant très court, mais non pas nul, et à un degré si faible que l’on voudra, pourvu qu’il soit posi
 ; mais l’attention travaille sans cesse à maintenir la conscience au degré nécessaire et suffisant ; par des remémorations a
orte de distinguer. Ou l’emploie pour désigner, — soit un très faible degré de conscience : or un fait de conscience, quelqu’
ble degré de conscience : or un fait de conscience, quelqu’en soit le degré , est quelque chose d’incontestablement psychique,
1867, p. 516-517). 302. Le thème a la même vertu, mais à un moindre degré  ; faire un thème est sans doute une occasion d’ap
exercices d’invention (discours, narrations, etc.), ils n’ont à aucun degré la valeur pédagogique dont nous parlons, la pensé
42 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
t moment les démarches virtuelles. Il n’y a donc qu’une différence de degré , il ne peut y avoir une différence de nature, ent
onstituent dans l’univers des « centres d’indétermination », et si le degré de cette indétermination se mesure au nombre et à
ela revient à dire qu’il y a pour les images une simple différence de degré , et non pas de nature, entre être et être conscie
ulions examiner. Ce troisième argument se tire de ce qu’on passe, par degrés insensibles, de l’état représentatif, qui occupe
il en conclut que cet état est absolument inextensif, Mais alors les degrés successifs de l’extension, et l’étendue elle-même
en représentation. Il semble donc bien qu’il y ait une différence de degré , et non pas de nature, entre l’affection et la pe
’excitation, la repousse. Et ce n’est pas seulement une différence de degré qui sépare la perception de l’affection, mais une
ent possible, — ne peut plus trouver entre elles qu’une différence de degré . Profitant de ce que la sensation (à cause de l’e
’une occasion de se souvenir, de ce que nous mesurons pratiquement le degré de réalité au degré d’utilité, de ce que nous avo
souvenir, de ce que nous mesurons pratiquement le degré de réalité au degré d’utilité, de ce que nous avons tout intérêt enfi
à ne trouver entre la perception et le souvenir qu’une différence de degré , et non plus de nature. Cette erreur a pour premi
bsister entre la perception et la mémoire qu’une simple différence de degré , et pas plus dans l’une que dans l’autre le sujet
eption de la matière et la matière même il n’y a qu’une différence de degré , et non de nature, la perception pure étant à la
devra y avoir qu’une différence d’intensité, ou plus généralement de degré , entre la perception et le souvenir, puisqu’ils s
n’y a pas entre le souvenir et la perception une simple différence de degré , mais une différence radicale de nature, les prés
fait intervenir dans la perception quelque chose qui n’existe à aucun degré dans le souvenir, une réalité intuitivement saisi
43 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
al qui le continue et le rend efficace. La mémoire n’est donc à aucun degré une émanation de la matière ; bien au contraire,
rythmes différents, qui, plus lents ou plus rapides, mesureraient le degré de tension ou de relâchement des consciences, et,
détermine ainsi et la force de concentration de leur perception et le degré de leur liberté. L’indépendance de leur action su
tés d’ordre différent, qu’elles participent toutes de l’étendue à des degrés divers, et qu’on ne peut méconnaître ces deux vér
tre elles. L’idée que toutes nos sensations sont extensives à quelque degré pénètre de plus en plus la psychologie contempora
ssi, en ce qui concerne l’esprit, l’idée illusoire qu’il n’y a pas de degrés , pas de transition possible, entre l’étendu et l’
ir ? Il faut remarquer que la première distinction ne comporte pas de degrés  : la matière est dans l’espace, l’esprit est hors
r elle aussi qu’il s’en distingue d’abord, on conçoit une infinité de degrés entre la matière et l’esprit pleinement développé
seulement indéterminée, mais raisonnable et réfléchie. Chacun de ces degrés successifs, qui mesure une intensité croissante d
ensités possibles de la mémoire, ou, ce qui revient au même, tous les degrés de la liberté. Dans la première hypothèse, celle
tion irréductible, entre la matière proprement dite et le plus humble degré de liberté ou de mémoire ? Oui sans doute, la dis
. Or, nous l’avons montré, la perception pure, qui serait le plus bas degré de l’esprit, — l’esprit sans la mémoire, — ferait
44 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
uite au silence. Il n’en est plus de même plus tard, du moins au même degré . Avec l’évolution des sociétés, avec leur croissa
là des questions secondaires. L’originalité sentimentale présente des degrés et des aspects infinis. Il faut tous les admettre
. — Soyons moins exclusifs. Il y a bien des formes de vie et bien des degrés de vitalité. Il y a aussi bien des formes et des
e et bien des degrés de vitalité. Il y a aussi bien des formes et des degrés de beauté. Sunt multae mansiones in domo… L’art
le signe auquel se reconnaissent les nobles exemplaires humains, à un degré supérieur ces « superbes plantes tropicales, ces
45 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
rencontrez les merveilleux instincts des abeilles et des fourmis. De degré en degré vous arrivez aux poissons, aux amphibies
ez les merveilleux instincts des abeilles et des fourmis. De degré en degré vous arrivez aux poissons, aux amphibies, dans le
c’est-à-dire les deux hémisphères) est déjà visible, et présente à un degré rudimentaire la forme qu’il conservera dans toute
t les plus forts. On a donc pensé à peser les cerveaux aux différents degrés de la série animale, et à comparer cette échelle
ans un savant mémoire17 où il établit, contre l’opinion reçue, que le degré du développement de l’intelligence, loin d’être e
46 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
attributs humains, c’est en général tout ce qui est doué d’un certain degré de perfection, c’est-à-dire de réalité, qui doit
unir. Ici encore je ne connais aucune mesure qui permette de fixer le degré d’union en deçà ou au-delà duquel on sera ou l’on
 siècle. Elle est dans Descartes, je le reconnais, mais à quel faible degré  ! Comme il oublie vite le sujet pensant pour l’êt
que je veuille dire qu’avant cette grande époque on n’ait eu à aucun degré l’idée de la personne humaine. Partout où il y a
ne humaine. Partout où il y a une législation, on distingue à quelque degré la personne et la chose. Le christianisme ne doit
47 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
pontanée, forte dans l’attention volontaire. C’est donc simplement le degré de résistance qui, par le degré d’effort qu’il ex
volontaire. C’est donc simplement le degré de résistance qui, par le degré d’effort qu’il exige pour être surmonté, caractér
on volontaire et de l’attention spontanée n’est qu’une distinction de degré . L’attention n’est pas un fait additionnel, quelq
’attention est, au fond, la conscience même, et principalement, à son degré de développement supérieur, la conscience de soi
mot), l’objectivation d’une croyance intérieure qui, selon ses divers degrés , est certitude, doute ou probabilité. Il faut don
e aujourd’hui, les sensations les plus indifférentes, si elles ont le degré d’intensité voulu pour être affirmées, ont par ce
le degré d’intensité voulu pour être affirmées, ont par cela même le degré d’intensité voulu pour être aperçues et remarquée
d’intensité voulu pour être aperçues et remarquées, conséquemment le degré d’intérêt nécessaire pour provoquer une certaine
es. Au point de vue physiologique, il y a sub-excitation d’un certain degré d’énergie motrice dans les circonvolutions du cer
onde nerveuse qui tend à se propager et se propage toujours à quelque degré . Le caractère général dépend de ce fait que l’ima
iction et affirmation sans réserve, mais seulement probabilité, et le degré de cette probabilité sera la résultante des expér
e la volupté, l’imagination devient expressive. L’expression a divers degrés , selon que l’analogie est plus ou moins grande en
actions, toute notre philosophie et notre science même sont à quelque degré symboliques, car nous ne connaissons rien d’une m
48 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »
vrai, dans le vif, voilà son champ et son horizon ; l’art au premier degré et de premier jet, ce fut le sien. Je ne parle qu
ons eu. La salle de Constantine à Versailles témoigne de ce plus haut degré de son talent8. J’ai voulu parcourir au Cabinet d
t à un si haut rang posthume. Il serait juste, pour apprécier tout le degré de mérite de ces premiers dessins d’Horace Vernet
héros de la popularité. Tous ceux qui furent un jour populaires à ce degré , on tient à le leur faire payer plus tard par un
ère dont il représente notre nature et notre époque ; aussi a-t-il un degré de vérité, de grâce, de génie, que le talent ne d
, quelque chose dont l’impression ne s’est plus retrouvée depuis à ce degré , même quand chacun s’est ensuite développé dans s
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
ignes plus ou moins fidèles des choses, mais c’est là une question de degré  : tout est signe fidèle et infidèle à la fois. Le
cles. Ou plutôt, ces deux effets sont toujours simultanés, mais à des degrés divers, qui déterminent ou une attitude plus prop
action musculaire, comme quand on veut soulever un poids ; 2° de son degré d’énergie, qui peut vaincre ou ne pas vaincre la
faire la synthèse et, comme la biologie, montrer les conditions, les degrés et les formes typiques de l’évolution mentale, ai
peut se représenter un état de conscience qui n’aurait pas un certain degré , qui ne serait pas plus ou moins fort ou plus ou
mais nous pouvons prédire que, quelles qu’elles soient, elles ont des degrés et une plus ou moins grande intensité ; sinon, ce
leur appliquer la mesure. On dit : « J’éprouve à la température de 30 degrés une certaine sensation de chaleur ; j’en éprouve
sensation de chaleur ; j’en éprouve une autre à la température de 20 degrés  ; chacun de ces deux états de conscience forme un
es sur nos sens, et que ces actions ne sauraient se concevoir sans un degré d’intensité quelconque. En nous représentant l’es
e, qui n’est autre pour nous que le processus appétitif à son premier degré  : sensation, émotion et réaction motrice. Nous es
50 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
quelques résultats importants, et M. le docteur Broca affirme que le degré de capacité des crânes correspond au degré d’inte
cteur Broca affirme que le degré de capacité des crânes correspond au degré d’intelligence des différentes races. Ainsi tous
peu ; l’homme de génie, celui dont la cervelle en serait saturée à un degré convenable. » En Allemagne, Feurbach avait pris t
gradant toujours dans les diverses races humaines, et qu’aux plus bas degrés elle est à peine supérieure à celle du singe ou d
vie, leur langue. Un tel fait n’indique-t-il pas qu’il y a entre les degrés les plus distants de l’espèce humaine un lien fra
51 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
s où l’on ne peut entrer dans aucune charge quand on n’a pas pris ses degrés dans l’université. Dans d’autres on ne l’exige qu
e et jouir du droit de tuer méthodiquement. Tout homme qui a pris ses degrés dans une université est en droit d’y donner des c
. Cette science si utile, et qui a été portée en France à un si haut degré de perfection, n’a pas encore, dans les universit
es, et auquel ceux qui, sans être professeurs publics, ont pris leurs degrés , peuvent être agrégés. Ce travail consiste à fair
e les fils des hommes avaient poussé leurs connaissances au plus haut degré . Ils étaient près d’atteindre le ciel, et d’en sa
52 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
oins fort, accompagné des mêmes émotions, agréable ou déplaisant à un degré moindre, suivi des mêmes jugements, et non de tou
autre celle des sons. — Pour mon compte, par exemple, je n’ai qu’à un degré ordinaire celle des formes, à un degré un peu plu
, par exemple, je n’ai qu’à un degré ordinaire celle des formes, à un degré un peu plus élevé celle des couleurs. Je revois s
ntion pour distinguer la copie de l’original. On peut suivre tous les degrés par lesquels l’image ordinaire atteint ce comble
ciait distinctement l’effet d’ensemble. Les grands musiciens ont à un degré éminent cette audition interne. On sait que Mozar
isible encore si l’on considère des circonstances où l’image prend un degré supérieur d’intensité. — Un premier excitant est
loin que, dans les deux cas, les glandes salivaires suintent au même degré . C’est pourquoi, quand un physiologiste veut se p
sations produites en nous par le monde extérieur s’effacent alors par degrés  ; à la fin, elles semblent suspendues, et les ima
peu, le regard de l’autre œil devient vague, et cet œil se ferme. Par degrés , toutes les sensations extérieures s’effacent, ou
ons normales reparaître, non pas subitement, mais par portions et par degrés . « Durant l’opération, dit Nicolaï, ma chambre se
sible cinq ou six secondes, puis disparaissait en s’affaiblissant par degrés jusqu’à ce qu’il ne restât plus qu’une vapeur opa
53 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 78-80
ensables au genre lyrique, duquel on peut dire, Qu'il n'est point de degrés du médiocre au pire. Une autre preuve que cet Au
des Odes sacrées de M. l'Abbé Reyrac, n'ont pu leur donner le moindre degré de chaleur & de vie. On seroit tenté de croir
54 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
nt point de valeur en eux-mêmes, et représentent seulement les divers degrés de notre science de la nature. Cependant ce ne so
s permet pas de la méconnaître partout où elle se manifeste à quelque degré  ? N’est-ce pas quelque chose que cet amour de la
jourd’hui, rien de plus généralement admis (excepté dans les plus bas degrés de la controverse) que ce procédé qui consiste to
’en expliquant, c’est-à-dire en liant les vérités l’une à l’autre par degrés intermédiaires. Quelques esprits ont clairement a
rement aperçu ces difficultés, et ils ont dit que l’éclectisme est un degré nécessaire de la philosophie, mais que ce n’est p
rs, ni celle des poètes, ni celle du peuple. Ils connaissent tous les degrés du vrai, et n’en dédaignent aucun, aussi éloignés
55 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
que fonction déterminée de l’activité humaine, l’artiste possède à un degré éminent quelque faculté particulière, et toutes l
n degré éminent quelque faculté particulière, et toutes les autres au degré moyen. Si l’on nous posait ainsi la question : « 
c plus d’éclat. Jamais peut-être un peintre de notre école n’eut à ce degré le don de la vision, je veux dire la faculté de t
mpression intense qu’ils n’existent pas de la même manière et au même degré que les objets réels. Ils ne sont que représentés
e, ou conçues dans un rêve ; ces visions veulent prendre le plus haut degré de réalité possible. S’il disposait d’un pouvoir
 Tout son être se contractait dans un effort pour élever au plus haut degré de l’intensité la représentation du sentiment ext
n même temps on verra l’œuvre d’art se modifier, prendre à chacun des degrés de ce développement un caractère nouveau, atteind
tagés. Il va sans dire que les peintres qui la possèdent au plus haut degré l’emploieront davantage, et par conséquent seront
des lignes change : les couleurs mêmes sont modifiées. Tous à quelque degré , surtout dans l’enfance, nous possédons cette fac
s nous la donnons si nous le voulons bien, la laissons aller jusqu’au degré qui nous est précisément le plus agréable, et la
, quand elle se prolonge, a pour effet d’assoupir notre conscience au degré voulu. Ces figures rayonnées et comme scintillant
relief, ces jambes ont leur développement normal. L’artiste doué à un degré éminent de la faculté de voir dans l’espace prend
s critiques d’art ne me semblent pas avoir mis à son rang, avait à un degré surprenant cette faculté de voir dans l’espace et
s si elle a été conçue et exécutée par un artiste qui avait à quelque degré le don de poésie, elle éveillera en nous des impr
ou telle formule. Étudions l’œuvre de quelque décorateur qui ait à un degré éminent le don de l’évocation poétique, Émile Gal
telligences, même sur les plus positives. Ce n’est qu’une question de degré . Devant les œuvres d’art dont je viens de parler,
tort ou raison de tenir en plus haute estime les œuvres qui ont à un degré éminent cet attrait poétique. On nous dit que dan
sentira que « cela se gâte ». Au contraire, quand il s’en tiendra au degré voulu, il aura le sentiment d’une harmonie entre
qui de la base du monument jusqu’au buste qui le couronne conduit par degrés le regard et ramène l’attention vers la figure pr
ra volontiers une qualité morale par l’image d’un animal qui ait à un degré éminent cette qualité : le coq sera l’emblème de
rizon ; Puis, âme encore aveugle et brisant ma prison, Je montai d’un degré dans l’échelle des êtres, Je fus un chêne, et j’e
ssions de crépuscule. Enfin, vous montreriez que vous êtes privé à un degré surprenant du sens du symbole, si pour relier vot
. Les symbolistes sont souvent obscurs. Ils le sont même parfois à un degré si surprenant, qu’il est évident qu’ils le font e
u trop de peine à établir que l’artiste devait être doué au plus haut degré de l’imagination représentative. Reconnaîtra-t-on
et conscients, dans le grand concert. Tout n’est pas adorable au même degré dans le monde. Le hasard y joue un certain rôle,
là que l’œuvre est artistique. Le talent de l’expression, poussé à un degré extraordinaire, donnera l’impression du grand art
n fasse d’originaux. De là des mécomptes. Léonard de Vinci avait à un degré éminent cette faculté d’invention qui demande de
e certains artistes ont de l’imagination dans le même sens et au même degré que les poètes comiques ou tragiques et que les r
a nature. Dans ce travail de transformation nous distinguerons divers degrés , qui nous fourniront une sorte de progression, de
est mise en pleine évidence et devient presque excessive. Au premier degré , l’imagination s’écarte peu de la nature ; elle e
été d’expression qui va de l’exquis à l’effrayant par une infinité de degrés , le mystère de ces existences si différentes de l
r à deviner ce qui se passe en lui, toute la différence étant dans le degré . Il observe la nature, accumule les notes et les
essaire à l’artiste pour trouver l’expression. Elle doit exister à un degré éminent chez ceux qui savent imaginer des figures
Grâce à ce don de mimétisme moral que l’artiste doit posséder au même degré que le romancier ou le poète dramatique, il se le
aliste au travail, transformant les objets réels pour les amener à un degré plus élevé de perfection et de beauté. Quiconque
magination créatrice pour dépasser la nature, on peut distinguer deux degrés , et comme un double élan qui la porte vers un idé
compte que ce qui vous manque pour amener votre œuvre à un plus haut degré de perfection, ce n’est pas le goût, c’est l’idée
livré, ses recherches, ses expériences avant de porter son idéal à ce degré de précision et de perfection. On ne trouve pas l
ur les mains. C’est une véritable tricherie. Si nous avions à quelque degré le sens des harmonies physiologiques, l’artifice
us y trouvons la forme humaine châtiée, élaborée, amenée au plus haut degré de perfection qu’ils aient pu concevoir. Pourquoi
t-il pas chance pour que l’œuvre ainsi composée atteigne au plus haut degré de perfection ? On estimera peut-être qu’ici l’im
de la forme la plus svelte à la plus compacte en passant par tous les degrés intermédiaires. Parmi tous ces types possibles, i
ce de l’art décoratif à la fantaisie Supposons un esprit doué à un degré éminent du pouvoir de créer des formes, et par co
e, les émotions esthétiques que seul il nous donne, au moins à un tel degré . Chaque art a sa mission. Il est fait pour nous a
dégage, leur tendance au symbolisme. Restait à savoir s’il a au même degré l’imagination créatrice. Écartant le préjugé réal
raire parvenir à la maîtrise de son art, s’il n’est doué au plus haut degré de l’esprit d’invention. Il faut qu’il ait l’inve
56 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
eu à peu elle perdit ses prononciations barbares, et se rapprocha par degrés de l’harmonie : car il en est des langues comme d
asards, la langue française se formait, s’enrichissait, s’épurait par degrés . Bientôt cette partie des hommes qui pense, tandi
n grand homme66, nous en a conservé la peinture ; et si on excepte le degré d’exagération théâtrale qu’il faut toujours pour
ination est la première qui s’éveille. Ce n’est que lentement, et par degrés , que l’âme se replie sur elle-même. Elle commence
veut produire, et les instruments qu’elle a ; qu’elle estime par quel degré il faut ou ralentir, ou presser le mouvement. Tou
urs. La société, après les guerres civiles, dut acquérir en France ce degré de perfection qui, est nécessaire pour les arts,
57 (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — I »
en brouillard ou éclater en tonnerre. Son style alors s’amollira par degrés , et l’harmonie, dans les instants de repos, ne se
pour leur aïeule, donnent des coups de pinceau à la Delille : … par degrés s’affaisse la lumière, L’ombre joyeuse danse auto
rtout présente d’un bout à l’autre cette inadvertance à un incroyable degré . Bug-Jargal, en effet, n’est qu’un récit fait au
58 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
uisser. Les héros, récemment sortis des géants, étaient au plus haut degré grossiers et farouches, d’un entendement très bor
bonheur aux dieux même.... la pensée n’atteint pas ici le plus haut degré du sublime, parce que l’amant ne la particularise
le même poète dans une autre comédie porte le sentiment au plus haut degré de sublimité en le singularisant et l’appropriant
59 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
. II. Les diverses sensations n’ont pas toutes cette aptitude au même degré . — Exemples. — Circonstances générales qui augmen
enses, sans avoir perdu une seule parcelle de leur détail, ni un seul degré de leur vivacité. M. Brierre de Boismont50, ayant
er un caractère commun. L’impression primitive a été accompagnée d’un degré d’attention extraordinaire, soit parce qu’elle ét
rgie, sa facilité à renaître, toutes ses qualités intrinsèques par le degré d’attention et par le nombre de répétitions qu’au
refroidies à leur tour, elles descendent au fond par portions et par degrés , et c’est l’afflux ultérieur qui fait la nouvelle
t parfaitement tout ce qui avait précédé cette période. Il guérit par degrés . » Un autre malade, qui était venu à Édimbourg de
l’ivresse et après plusieurs maladies, les passions prennent un autre degré et un autre tour, non seulement les deux personne
60 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
is oblique et la température journalière est la même, à deux ou trois degrés près, tout le long de l’année. Toutes ces circons
st le plus souvent sans nuages. Le thermomètre oscille entre 22 et 23  degrés centigrades, ce qui n’est point une chaleur accab
cette heure, où la moyenne thermométrique est comprise entre 33 et 34  degrés centigrades, la voix des mammifères et des oiseau
e retrouve dans la faune de tous les climats, mais nulle part au même degré de perfection que sous les tropiques. C’est à la
pure ou de principe incorporé dans la matière est la même à tous les degrés de l’échelle. « Les principes incorporés peuvent
cipes incorporés peuvent varier et varient, en effet, à chacun de ces degrés  ; mais la question de l’incorporation, c’est-à-di
aduelle de toutes les qualités ou propriétés qu’on observe aux divers degrés de l’échelle des êtres. Il a dépouillé, en idée,
bstance même des propriétés progressives qu’elle manifeste aux divers degrés de l’échelle, cette substance supérieure. « Mais
61 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »
il jetait sa gourme, il éclatait. Puis, nous ne pouvons être juges du degré de reconnaissance qu’il devait à MM. de Port-Roya
si la première de ces sensibilités ne suppose pas la seconde, et à un degré éminent, et n’en est pas la forme supérieure et l
médie tragique » parce qu’elle admet l’amour, passion comique sauf le degré ou les conséquences, et si « à tel passage on peu
e, qui admet l’ambition, passion tragique sauf les conséquences ou le degré , pourra donc être appelé tragédie comique, et peu
vres de nos classiques qui peuvent prêter à ces remarques ; car ni le degré inférieur du tragique n’équivaut au comique, ni l
 ; car ni le degré inférieur du tragique n’équivaut au comique, ni le degré supérieur du comique n’équivaut au tragique. Et e
l faut bien reconnaître qu’au temps de Racine on n’avait pas, au même degré qu’aujourd’hui, l’intelligence du passé, le senti
tragédie n’exprime que des passions exceptionnelles au moins par leur degré ) que sous l’homme civilisé surgisse un sauvage po
62 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
tes, les minéraux que par rapport à ce roi de la création et selon le degré d’utilité qu’il en pouvait tirer : c’était là un
vrais caractères. Buffon est un grand esprit éducable, et ce sont les degrés successifs de cette éducation positive qu’il est
compagnaient leur professeur jusqu’à son jardin. Ce fut là le dernier degré de splendeur de l’aimable science. Ainsi parle L
e en terrasse et en ouvrant les grilles qui fermaient chaque suite de degrés , arrivant ainsi d’un pas seigneurial jusqu’au cab
x. Ses idées relatives à l’influence qu’exercent la délicatesse et le degré de développement de chaque organe sur la nature d
63 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
e confondaient. Ce petit drame dit des Trois Maries se retrouve à des degrés divers de développement, mais sous forme égalemen
rvente, se suffisant à elle-même, et dont on peut retrouver à certain degré le sentiment, l’esprit d’édification et d’adorati
e le haut moyen âge, il faut voir le drame religieux se détachant par degrés de l’autel, traduit, délayé en langue vulgaire (e
on consentait, à introduire une part de français. C’était un premier degré de sécularisation, un premier pas vers le profane
leurs, l’entrelardement devait être en français. C’est ainsi que, par degrés , on en vient aux drames les plus anciens composés
64 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens. par M. Le Play, conseiller d’État. (Suite et fin.) »
porter un défi à la société moderne. De telles idées, en un mot, à ce degré de crudité et de réaction, tendaient à ramener vi
lus éminent et le plus imposant, mais dont M. Rubichon nous marque le degré le plus hardiment rétrograde. Avec de tels hommes
des grands intérêts sociaux. » On n’arrive pas du premier jour à ce degré de conviction et de vertu. « La liberté de discus
n soit prêtre ou fidèle, ministre ou dépositaire du pouvoir à quelque degré , juge, militaire, — car les militaires eux-mêmes
squ’au bout ; on ne le déjoue pas. M. Le Play, qui sait qu’il faut un degré d’optimisme pour l’action et qui s’est voué de cœ
65 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
e, et sauf le cas exceptionnel de l’inspiration (dont la verve est un degré inférieur), sa rapidité est en raison inverse de
orrecte que notre parole extérieure. Cela arrive évidemment à quelque degré à tous les enfants durant une certaine période de
ême, trop faible pour être remémorée ; c’est qu’elle ne possède qu’un degré de conscience infinitésimal. Mais alors elle est
, en vertu des lois de l’habitude, descendre progressivement tous les degrés de la conscience ; elle ne peut en posséder aujou
degrés de la conscience ; elle ne peut en posséder aujourd’hui qu’un degré infinitésimal, inappréciable, subjectivement iden
tude (habitude négative) ; le maintien de l’image sonore à un certain degré de conscience est un effet de l’attention constan
ans cesse la conscience de l’image sonore, et la maintient ainsi à un degré suffisant d’intensité, tandis que l’image tactile
probable une conscience infinitésimale de l’image tactile ; or, à ce degré inobservable, nous n’avons jamais nié l’image tac
que l’image tactile n’a pas chez tous les peuples exactement le même degré de faiblesse, qu’elle dépasse zéro d’une quantité
orce permanente, la volonté mentale ou l’attention, qui, à différents degrés , s’exerce à chaque moment sur eux et de laquelle
haut par le son de sa voix et par le tactum buccal ; mais un certain degré de préoccupation peut l’empêcher de remarquer les
suite de l’usage constant que nous en faisons, ont atteint en nous le degré maximum de l’habitude, se font irrésistiblement,
ne sont pas extériorisés. En résumé, l’idée du moi ou du mien a deux degrés  : — implicite, elle résulte de l’absence de la pe
66 (1762) Réflexions sur l’ode
ité tant d’éloges ? C’est sans doute parce qu’il portait au plus haut degré le mérite de l’expression et du nombre ; deux cho
n doit à ce poète, celui de tous les anciens qui a réuni au plus haut degré le plus de sortes d’esprit et de mérite, l’élévat
à peu que la lumière se fait sentir et aimer ; c’est en avançant par degrés insensibles, qu’elle en fait désirer une plus gra
67 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tailhade, Laurent (1854-1919) »
st bien de ce temps, de cette heure même, et il contient au plus haut degré les qualités essentielles à la jeune génération a
eurs de son inspiration, par ce lyrisme mystique et sensuel qui, à ce degré , n’est que de ce siècle, que Laurent Tailhade nou
68 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre II. Causes générales qui ont empêché les écrivains modernes de réussir dans l’histoire. — Première cause : beautés des sujets antiques. »
Rome et Athènes, parties de l’état de nature pour arriver au dernier degré de civilisation, parcourent l’échelle entière des
mmencé par le premier pas ; ils ne se sont point formés eux-mêmes par degrés  : ils ont été transportés du fond des forêts et d
69 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — I »
ndent par l’étude et s’accouchent eux-mêmes avec art. Ils montent par degrés , parcourent les intervalles et ne s’élancent pas
D’où il suit que, dans les ouvrages des esprits supérieurs, il est un degré relatif où chaque esprit inférieur s’élève, mais
est construite de telle sorte qu’à toute hauteur il se rencontre des degrés et des points d’appui avec perspective pour les i
ssaierons de monter, après tant d’autres adorateurs, quelques-uns des degrés , glissants désormais à force d’être usés, qui mèn
sévères qu’il avait reçues de ses premiers maîtres s’affaiblirent par degrés dans le monde nouveau où il se trouva entraîné. S
es esprits supérieurs, les génies à pic, ne prêtent pas pied à divers degrés aux esprits inférieurs, ils en portent un peu la
70 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Quatre moments religieux au XIXe siècle. »
Aucun écrivain, avant M. de Chateaubriand, n’avait eu cet art au même degré . Saint Jérôme, le plus passionné des Pères, avait
ccroire ni à soi ni aux autres ; n’être ni dupe, ni charlatan à aucun degré  ; ne jamais aller prendre et montrer des vessies
imagination qui lui est cher y trouve son compte ; il n’admet à aucun degré la critique historique, appliquée aux choses sacr
t dans le même sentiment. 84. Cette légende n’est admissible à aucun degré . « D’abord Marie de Magdala n’a rien de commun av
71 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66
a toujours un principe de haine. C’est l’amour des sens à ses divers degrés , de la simple débauche à la pure folie passionnel
ers degrés, de la simple débauche à la pure folie passionnelle. À son degré supérieur, cet amour-là est « le grand amour », c
e Michelet badine, car ce poète est dépourvu d’esprit à un surprenant degré . « Voici votre sujet, ô Reine !… Il croira monter
lime à ce point, mais on soupçonne aussi que la femme n’est pas, à ce degré , blessée, malade, infirme, irresponsable, incapab
72 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
des notions importantes, et d’où plusieurs autres dérivent. Ainsi le degré d’effort ou de force dépensée mesure non-seulemen
ntre six pouces et dix-huit pouces est représentée par les différents degrés de contraction de quelque groupe de muscles ; ceu
endent le membre inférieur. » Enfin la connaissance que nous avons du degré de rapidité de nos mouvements, nous permet d’esti
dans l’énergie vitale coïncide toujours avec une augmentation dans le degré de plaisir. Un goût sucré, un contact agréable ne
73 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Th. Gautier. Émaux et Camées »
imagination objective, le poète n’est déjà plus matérialiste au même degré . Le poète du matérialisme adoré, étreint, possédé
e parle pas seulement de ses vers, l’intimité de sa poésie y gagne un degré supérieur de transparence et de lumière. Jamais l
tres vers de M. Gautier, que la faculté de l’expression, arrivée à ce degré fulgurant de supériorité, crée la poésie et la cr
74 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
clats pulvérisés. C’est en partant d’eux que nous devons remonter, de degré en degré, jusqu’au mouvement originel. Quand l’ob
vérisés. C’est en partant d’eux que nous devons remonter, de degré en degré , jusqu’au mouvement originel. Quand l’obus éclate
eule propriété de la vie végétale qui ne se soit retrouvée, à quelque degré , chez certains animaux, pas un seul trait caracté
fait que canaliser dans des sens déterminés, et porter à un plus haut degré d’intensité, une activité rudimentaire et vague,
ail. Il ne crée pas la fonction, il la porte seulement à un plus haut degré d’intensité et de précision en lui donnant la dou
ès réalisé a été surtout un progrès du système nerveux avec, à chaque degré , toutes les créations et complications de pièces
végétative, dans la vie instinctive et dans la vie raisonnable trois degrés successifs d’une même tendance qui se développe,
e elles n’est pas une différence d’intensité, ni plus généralement de degré , mais de nature. Il importe d’approfondir ce poin
que tard, et lorsque l’intelligence, ayant porté la fabrication à son degré supérieur de puissance, fabrique déjà des machine
lligence, car façonner la matière brute suppose déjà chez l’animal un degré supérieur d’organisation, où il n’a pu s’élever q
ent. Nous répondrons qu’il y a ici une multitude de différences et de degrés , que l’instinct est plus ou moins conscient dans
ciente dans le cas de l’intelligence. Mais c’est là une différence de degré plutôt que de nature. Tant qu’on ne s’attache qu’
, il coïncide avec le travail d’organisation. Certes, il y a bien des degrés de perfection dans le même instinct. Entre le Bou
s. Sans doute, ces instincts n’ont pas dû atteindre tout d’un coup le degré de complexité qu’ils ont aujourd’hui ; ils ont év
ompliquant lui-même dans un seul et même sens, comme s’il montait les degrés d’une échelle, les espèces que leur instinct clas
rivilégiée. Entre les animaux et lui, il n’y a plus une différence de degré , mais de nature. En attendant que cette conclusio
75 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
e. De là notre troisième et dernière proposition : III. On passe, par degrés insensibles, des souvenirs disposés le long du te
ntion et de la mémoire. Pour montrer comment un souvenir pourrait, de degré en degré, venir s’insérer dans une attitude ou un
de la mémoire. Pour montrer comment un souvenir pourrait, de degré en degré , venir s’insérer dans une attitude ou un mouvemen
core moins clair, ou c’est toujours à une métaphore qu’on revient. De degré en degré, on sera amené à définir l’attention par
s clair, ou c’est toujours à une métaphore qu’on revient. De degré en degré , on sera amené à définir l’attention par une adap
présente qui détermine l’orientation de notre esprit ; mais selon le degré de tension que notre esprit adopte, selon la haut
plus ou moins loin l’interprétation : bref, c’est passer par tous les degrés de l’attention et exercer plusieurs puissances su
écrocher son idée. À vrai dire, il n’y a jamais là qu’une question de degré  : raffinée ou grossière, une langue sous-entend b
es-souvenirs dans des centres plus ou moins éloignés. C’est alors par degrés successifs que l’idée arrive à prendre corps dans
as une forme distincte, celle même de l’« objet virtuel » qui tend de degré en degré à s’actualiser. De là une différence Imp
rme distincte, celle même de l’« objet virtuel » qui tend de degré en degré à s’actualiser. De là une différence Importante d
76 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »
me le pourrait être un fils retrouvé de Chateaubriand, a au plus haut degré et possède en toute sincérité la religion de l’ar
prononcent d’une manière très-ferme. Il tient en tout à observer les degrés  ; il ordonne volontiers la littérature et l’art c
rien de plus vrai ni de mieux senti ; mais il n’y a pas seulement des degrés , il y a des exclusions, il y a des anathèmes : c’
77 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
st le mobile de leurs efforts, leur interdit en même temps un certain degré d’indépendance. Ils ont développé d’une manière s
té ou l’agrément. Les Anglais, dans leurs poésies, portent au premier degré l’éloquence de l’âme ; ils sont de grands écrivai
es expressions. La langue anglaise n’a pas encore acquis peut-être le degré de perfection dont elle est susceptible. Ayant pl
78 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
cet homme prodigieusement brave, voyant la noble Reine descendre les degrés pour sortir du palais, s’adressa à son compagnon
in et les mets qu’ils apportent aux convives. Il rencontra devant les degrés maint ennemi vigoureux. « Comment donc ! sommelie
s-uns de si lourds coups d’épée, que tous par crainte remontèrent les degrés . Sa force puissante avait accompli de grands prod
u sortir ; mais Dancwart n’en laissa aucun ni monter ni descendre les degrés . Il en résulta une grande presse vers la porte, e
ncwart le rapide se plaça en dehors de la porte, et il repoussait des degrés quiconque se présentait pour y monter. On entenda
, ces chants que Volkêr chante aux Hiunen, quand ils s’approchent des degrés . Son archet est trempé dans le sang. « — Je regre
dessus de sa tête ; mais quand cet escalier eût eu trois fois plus de degrés , Hagene ne lui eût pas laissé porter un seul coup
ement. Hagene, la bonne épée, ne l’attendit pas. Il bondit en bas des degrés à sa rencontre, lançant un javelot et brandissant
a Reine prit la parole: « Vous, guerriers adroits, approchez-vous des degrés et vengez mon offense. Je vous en serai toujours
e bon et rapide guerrier. Avec quelle promptitude Hagene s’élança des degrés au devant de lui. La bonne épée de Nibelung reten
79 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
ténèbres de l’oubli, d’après quel principe instituer entre elles des degrés et une sorte de hiérarchie ? De quel droit déclar
us pouvons dire déjà que toute œuvre qui a réussi à atteindre un haut degré dans l’un ou l’autre de ces cinq ordres de beauté
dres différents de beauté ; elle est supérieure, si elle possède à un degré très élevé une des qualités essentielles à l’un d
rès élevé une des qualités essentielles à l’un de ces ordres ou, à un degré suffisamment élevé, la plupart des qualités qu’il
soit supérieure elle-même dans cet ordre et qu’elle ait de plus à un degré élevé ou du moins suffisant les qualités d’ordre
80 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292
ns le maniement des choses de son temps. Je le crois bien : il y a un degré d’incisif dans l’observation, de révolte dans l’i
ençant par les deux fils du moribond, par leurs épouses, et ainsi par degrés sur tous les intéressés : Tous les assistants, d
ose de sa propre sagacité. Il oublie que cette sagacité, poussée à ce degré , est un don qui, heureusement, n’a été accordé qu
. » Mais il est difficile de rester prudent et sage quand on lit à ce degré jusqu’au fond dans l’âme des autres hommes ; il e
 ; ou, si cela est, il ne l’a calomniée que comme Alceste, et avec ce degré d’humeur qui est le stimulant des âmes fortes et
81 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
ersation parcourait des sujets qui ne lui devinrent familiers que par degrés  ; mais il y avait autre chose encore. Son esprit
onomistes et autres ; elle l’étudie et cherche à se rendre compte par degrés de son originalité, de son genre et de sa mesure
accorder toujours aux individus avec qui il était en rapport le juste degré d’estime qui pouvait leur appartenir. Il y avait
t lorsqu’ils écoutent… ». M. Necker, on le verra, possédait à un haut degré cette finesse et presque ce raffinement d’observa
sseoir, une manière de regarder autour d’elles, qui désigne déjà leur degré de confiance, et ce qu’elles pensent de leur prop
82 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
qu’il ne le paraît à première vue, mais la distinction, pour être de degré seulement, n’en serait pas moins réelle, et cela
tre, on peut dire qu’il n’y a rien en nous que nous n’ayons à quelque degré inventé. Nous n’en conclurons pas que tout est in
il n’est pas satisfait (et même lorsqu’il est satisfait, quoique à un degré moindre, puisqu’il l’est toujours incomplètement)
ulement cela d’une manière absolue, — toutes ces idées sont à quelque degré des inventions. Et nous pouvons constater que l’é
complit pas sans quelque trouble. Selon la nature de ce trouble et le degré de difficulté du travail, c’est la tristesse ou l
produit. Encore faut-il que le trouble atteigne pour cela un certain degré . Il est aisé de comprendre que le phénomène affec
iner des systèmes de pensées et d’actes, toujours variables à quelque degré , mais toujours de même nature. Aussi ne faut-il p
a rien en nous qui nous appartienne absolument et ne soit, à quelque degré , social. D’autre part, les moyens extérieurs dont
nette et plus ou moins profonde tous les faits psychiques qui, à des degrés divers, sont l’expression de sa personnalité. J’a
adoptant. Et pour oser le faire alors, il faut souvent posséder, à un degré généralement plus faible, les qualités qui ont fa
nt d’autres et parfois en transforment l’esprit général ; c’est, à un degré moindre, le cas du vulgarisateur qui, en quelque
supérieure de l’imitation une forme inférieure de l’invention. À ses degrés inférieurs, au contraire, l’imitation se rapproch
ls il ne serait pas. Comme l’invention encore, il peut avoir tous les degrés de nouveauté, de fécondité, de force et d’importa
tion assez complexe, dont les autres éléments sont encore — à certain degré au moins — des inventions analogues à elle-même,
r le papier pour composer la stance suivante… d’abord pour établir le degré suprême et pouvoir ainsi, plus à mon aise, varier
ces qu’elles viendront compléter. Sans doute ceci est vrai, à quelque degré , de tous les inventeurs ; cependant il s’en faut
cience qui ne naît guère, autant qu’on en peut juger, qu’à un certain degré de l’organisation, et se développe quelque temps
u de se répéter, elle transforme ses produits. Quand elle arrive à ce degré , on voit l’ensemble des éléments de l’invention s
ntraîne des hypertrophies ou des atrophies qui, poussées à un certain degré , occasionneront un changement notable dans l’équi
le fondement d’une véritable méthode. M. de Curel présente à un haut degré le type imaginatif. La tendance à la rêverie est
nt mal coordonnées entre elles, et ce hasard-là — extérieur à quelque degré à la tendance directrice — peut devenir, comme l’
pports. Souvent le développement et son contraire se produisent à des degrés divers dans un même ensemble psychique. Telle inv
ère, un automatisme plus automatique, c’est encore inventer à quelque degré . Et réciproquement on peut dire que toute inventi
t ne doit pouvoir pousser à bout ses idées, parce que personne n’a au degré suffisant ni toutes les connaissances qui pourrai
n. On n’arrive ni à la vérité ni au bien tout d’un coup, mais par des degrés successifs ; seulement chaque degré cherche à se
ien tout d’un coup, mais par des degrés successifs ; seulement chaque degré cherche à se faire prendre pour le dernier, et il
83 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. (Suite et fin.) »
lesse, ils s’abusent et la trompent. La fermentation est au plus haut degré , les plus folles espérances sont entretenues et c
dans un pays si vaste et chez un peuple à imagination vive, doué à ce degré de la faculté d’illusion : « L’établissement et
cisément nécessaires. Il n’était pas jusqu’à l’observateur du dernier degré qui, au lieu de me donner la simple note de ce qu
nous voyons toujours une forêt. » J’eus bien de la peine à ramener au degré de précision nécessaire ces renseignements, qui s
84 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
eindre ce mélange de maux, qui seul peut conduire un homme au dernier degré du désespoir. Les peines de la nature peuvent lai
de l’honnêteté même peut conduire à la folie ; elle fait voir à quel degré de sensibilité l’ébranlement devient trop fort po
sensible, on s’y confie entièrement, et l’on peut arriver au dernier degré du malheur, sans que rien vous ait fait connaître
sme. Un joug volontaire met cependant obstacle, à quelques égards, au degré de lumières qu’on pourrait acquérir en Allemagne,
85 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
uite, de l’attaque et du repas ; elle fait donc renaître à un certain degré les sentiments et les mouvements impliqués dans l
t ce qui constitue l’impulsion, le penchant. « Ressentir à un faible degré les états de conscience impliqués dans les actes
ummum d’intensité et à s’élever ainsi dans la conscience au plus haut degré de clarté possible. Il y a dans cette opinion une
d’inquiétude et de besoin d’agir. C’est seulement par le passage à un degré de conscience plus élevé que l’impulsion primitiv
86 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »
de d’autant mieux qu’ils s’écoulent plus lentement : passé un certain degré de véhémence, elle cesse de percevoir, avec le ch
tat de ralentissement du mouvement. Elle est du mouvement ralenti, au degré et dans les limites où la perception dans la cons
87 (1772) Éloge de Racine pp. -
conceptions si vastes. Chacun des arts de l’esprit a été imaginé par degrés , et développé successivement. Un homme a ajouté a
action fit un second pas bien important. Cette action se modifia par degrés , devint plus ou moins attachante, plus ou moins v
ce et des Sénèque ; qui seul enfin élève les ouvrages de l’homme à ce degré de perfection qui semblait au dessus de sa foible
gique. Il en fut parmi nous le premier modèle, et le porta au dernier degré de perfection. Il ouvrit la carrière, et posa la
du génie. Mais cette impression si vive et si prompte s’affaiblit par degrés . L’homme, revenu de son premier étonnement, relèv
hevées qui réunissent tous les genres de beautés dans le plus éminent degré , sans autres défauts que ces taches légères qui a
e comme lui, parce que l’examen du style peut être porté à un certain degré d’évidence ; au lieu qu’ils n’ont pas renoncé au
88 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
firmation proprement dite en ce qu’elle est une affirmation du second degré  : elle affirme quelque chose d’une affirmation qu
La position d’une réalité implique la position simultanée de tous les degrés de réalité intermédiaires entre elle et le pur né
s, l’intervalle entre elles l’est également, il s’ensuit que tous les degrés descendants de l’être, depuis la perfection divin
puisque son mouvement est la mesure de tous les autres 103. Puis, de degré en degré, nous verrons la perfection décroître ju
son mouvement est la mesure de tous les autres 103. Puis, de degré en degré , nous verrons la perfection décroître jusqu’à not
présence de ce Tout et de ce Zéro équivaut à la position de tous les degrés de réalité qui mesurent l’intervalle entre les de
lus alors, pour expliquer les caractères spécifiques de chacun de ces degrés de réalité intermédiaires, qu’à mesurer la distan
’à mesurer la distance qui le sépare de la réalité intégrale : chaque degré inférieur consiste en une diminution du supérieur
ais, du point de vue d’où nous l’envisageons, c’est une différence de degré plutôt que de nature. L’esprit humain a passé du
e est un absolu pour ma conscience, car elle coïncide avec un certain degré d’impatience qui est, lui, rigoureusement détermi
idération de la matière, de la vie et de la pensée, elle remplace les degrés successifs de complication, que supposait le méca
egrés successifs de complication, que supposait le mécanisme, par des degrés de réalisation d’une Idée ou par des degrés d’obj
ait le mécanisme, par des degrés de réalisation d’une Idée ou par des degrés d’objectivation d’une Volonté, elle parle encore
ou par des degrés d’objectivation d’une Volonté, elle parle encore de degrés , et ces degrés sont ceux d’une échelle que l’être
és d’objectivation d’une Volonté, elle parle encore de degrés, et ces degrés sont ceux d’une échelle que l’être parcourrait da
ps que la marche de l’esprit vers la rationalité, où serait suivie de degré en degré la complication des correspondances entr
marche de l’esprit vers la rationalité, où serait suivie de degré en degré la complication des correspondances entre l’exter
participe de l’un et de l’autre sans être aucun des deux. Au plus bas degré de l’échelle animale, chez des êtres vivants qui
89 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
édiaires ; elle ne peut franchir d’un coup qu’un bien petit nombre de degrés dans l’échelle des idées et des sentiments. Enfin
il y aura, selon l’écrivain, selon le sujet, selon le lecteur, mille degrés depuis la simplicité rigoureuse jusqu’à la plus s
iscours sera ample. Entre ces deux mouvements, il y a une infinité de degrés , selon qu’on précipitera plus ou moins le passage
90 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Mm. Jules et Edmond de Goncourt. » pp. 189-201
a. Ils avaient grandi de la grandeur de leur sujet. En gravissant les degrés de l’échafaud de la reine, ils étaient montés à l
ette société puissante, idéale et réelle de Balzac, et réelle au même degré qu’idéale, quoique l’idéal dans Balzac atteigne à
nalis, de Bianchon, de Nathan, de Bixiou, de Blondet, etc., chacun un degré de l’esprit humain et de la civilisation parisien
91 (1842) Discours sur l’esprit positif
n ordinairement plus puissante. L’adoration des astres caractérise le degré le plus élevé de cette première phase théologique
nsemble de l’évolution humaine, se trouve inévitablement parvenu à ce degré de prolongation abusive où il tend à perpétuer in
es d’animalité, se trouve poussée, dans notre organisme, au plus haut degré que puisse exiger l’exploration totale du monde e
leur ont servi de base, du moins tant qu’on n’y doit pas dépasser le degré primitif de précision effective. Depuis que la su
Alors, en effet, régnera partout, sous divers modes, et à différents degrés , cette admirable constitution logique, dont les p
ie de nos, conceptions se trouve nécessairement limitée, à un certain degré , par l’obligation fondamentale de leur réalité, c
y être, contestée. C’est, en effet, le même problème humain, à divers degrés de difficulté, que de constituer l’unité logique
, en tendant à déterminer, d’après les exigences de l’application, le degré de précision et d’étendue de notre prévoyance rat
miques, ce Traité me fournira l’occasion naturelle de caractériser le degré précis de leur développement auquel il faut attri
le principe des conditions d’existence, qui en offre, à un plus haut degré , toutes les propriétés logiques, sans présenter a
ance constante du véritable esprit philosophique à obtenir partout le degré de précision compatible avec la nature des phénom
iales, pour leur faire acquérir, par une élaboration systématique, un degré de généralité et de consistance qu’elles ne pouva
soire ou puérile la possession d’un tel privilège, qui, même dans son degré actuel de dissémination, n’inspire habituellement
parties constituantes de chaque étude fondamentale, en sorte que les degrés dogmatiques et les phases historiques peuvent se
ionnelle, s’obstinent aveuglément, à retenir l’esprit humain dans, ce degré purement initial du, véritable essor spéculatif,
à l’état sociologique final, en parcourant successivement les quatre degrés intermédiaires, astronomique, physique, chimique
92 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
imé à me figurer, moyennant quelques images qui parlent aux yeux, ces degrés successifs d’approximation, en quelque sorte décr
t toute aristocratie dominante et proportionnait le rang des chefs au degré dans lequel ils approchaient le roi. Les assemblé
son excellent esprit n’est pas. M. de Saint-Priest possède à un haut degré les qualités littéraires : il en faisait déjà pre
dits sans nombre, ce riant paysage des Géorgiques ne s’effaça que par degrés et disparut lentement devant le soleil du christi
mes ou ridicules, placés par l’esprit, le cœur et le sang, au dernier degré de l’échelle sociale. La jeunesse imprévoyante et
93 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
on nous, l’utilité peut constituer parfois dans les objets un premier degré de beauté très inférieure ; mais l’utilité n’est
cela même à l’intelligence une satisfaction et acquiert ainsi quelque degré de beauté, loin de nous la pensée que tout ce qui
ordinairement un côté social, et par là encore il acquiert un certain degré élémentaire de beauté, car nous sympathisons avec
thie, des diverses parties du moi nous a semblé constituer le premier degré de l’émotion esthétique ; la solidarité sociale e
r devant nous, tantôt une échelle dont nous montons ou descendons les degrés , tantôt un savant arrangement de lignes concentri
94 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre premier. Du rapport des idées et des mots »
dées qui manquent aux mots. Dès que l’idée en est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclôt, se présente et la re
mes sont donc équivalents. Le difficile, c’est d’atteindre ce dernier degré où l’idée se parfait dans le mot propre et défini
95 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre III. Partie historique de la Poésie descriptive chez les Modernes. »
ec et italien. Pétrarque, l’Arioste et le Tasse l’élevèrent à un haut degré de perfection. Mais cette description manque de v
er, Waller et Milton l’avaient déjà fait connaître. Elle y perdit par degrés ses manières affectées ; mais elle tomba dans un
96 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
de Napoléon III, moins la guerre. De la sorte il amènera la France au degré d’abaissement où arrive toute société qui renonce
la précision de l’esprit, toutes qualités que développe au plus haut degré l’éducation prussienne, et que notre éducation fr
souverain n’a même en un tel système que de faibles inconvénients. Le degré de raison nationale émanant d’un peuple qui n’a p
e place que la naissance et l’anoblissement légal. Le suffrage à deux degrés introduirait un principe aristocratique bien meil
uadée que les questions qui la préoccupent absorbent le monde au même degré . Les questions de rivalité entre les races et les
t parfaitement universel, ne soit plus direct, c’est d’introduire des degrés dans le suffrage. Toutes les constitutions de la
qui ne fonctionna jamais, admirent ce principe élémentaire. Les deux degrés corrigeraient ce que le suffrage universel a néce
a nécessairement de superficiel ; la réunion des électeurs au second degré constituerait un public politique digne de candid
Dans ce système, les opérations pour le choix des électeurs du second degré seraient, il est vrai, publiques ; mais il y aura
evoir réciproque, responsabilité, solidarité. Les électeurs du second degré seraient des aristocrates locaux, des autorités,
ont pour la lettre et ceux qui s’en tiennent à l’esprit. À un certain degré de la culture rationnelle, la croyance au surnatu
artage l’école de campagne. L’esprit humain est une échelle où chaque degré est nécessaire ; ce qui est bon à tel niveau n’es
pour conséquence de les faire battre, il est difficile de dire à quel degré d’abaissement pourrait descendre l’espèce humaine
llibilité fait exception ; car ce dogme est « pratique » au plus haut degré , et atteint toute l’organisation de l’Église cath
97 (1889) Derniers essais de critique et d’histoire
istoire se ramène à la psychologie. Entre les innombrables espèces et degrés de plaisirs, il en est un particulier à chaque âm
et le chœur universel des forêts, des fleuves et des mers. Alors, par degrés , le travail qui s’est fait dans l’esprit des prem
is droits de la draperie tombante, ces pieds nus aussi blancs que les degrés de marbre sur lesquels ils se posent, ces grands
ls sont, avec leurs habitudes paresseuses d’esprit, les conduire, par degrés et sans qu’ils s’en doutent, vers les vues d’ense
thénien sont des morceaux du premier mérite. L’auteur a, au plus haut degré , le tact et la divination historiques, le talent
goût, et l’on peut dresser en quelque sorte une échelle indiquant le degré de tolérance relative des races en fait de comple
. — Voilà ce que j’entendais dire dans tous les cercles et aux divers degrés de l’échelle. Par malheur, l’opinion publique n’a
nt tour à tour dans chaque pays la dimension des groupes locaux, leur degré de liberté et d’initiative ; les attributions de
de père en fils, ce que comporte le caractère de chaque nation ou le degré de civilisation de chaque pays. Tout cela aboutit
de suffrage illusoire. Accommodons la loi à son état d’esprit, à son degré d’intelligence ; nous ne la faisons pas pour l’ho
rs, forestiers, compagnons, qui, vivant aux champs, ont à peu près le degré de culture de leur voisin qui fauche ou laboure.
lie. De loin en loin il devise avec ses voisins qui ont juste le même degré d’information que lui. S’il apprend quelque nouve
es envoie au chef-lieu d’arrondissement ; que ces électeurs du second degré , une fois réunis, lui nomment son député. Par ce
le suffrage universel indirect, ils nommeront les électeurs du second degré chargés d’aller choisir ce député au chef-lieu. —
certitude. Désormais, dans chaque commune, cent électeurs du premier degré nommeront un électeur du second degré. Je ne limi
mune, cent électeurs du premier degré nommeront un électeur du second degré . Je ne limite pas votre choix ; quel que soit vot
er, paysan, cela vous regarde. Je n’exige de lui aucune preuve, aucun degré de fortune ou d’éducation ; je n’exclus que les f
’abstractions. En effet, suivons les conséquences. Ce suffrage à deux degrés est si bien conforme à la nature des choses qu’en
eur qui, sous l’empire, ont été effectivement les électeurs du second degré . Toutes les fois que le gouvernement interviendra
rence avouée, il en sera de même. Aussi bien, des électeurs du second degré sont tellement nécessaires qu’aujourd’hui, dans l
mmune où, au mois de juillet dernier, l’élection s’est faite à quatre degrés . Vingt journalistes de Paris, réunis en comité, a
t 130 voix ; il y eut donc là trois sortes d’intermédiaires et quatre degrés de suffrage bien comptés. Qu’on le sache ou qu’on
as appelés publiquement à faire un choix exprès, l’électeur du second degré est de mauvaise espèce. — Tantôt il est l’agent é
tenace. Il juge donc par lui-même, et choisit ses électeurs du second degré en connaissance de cause, à peu près comme son co
et d’un consentement unanime, il a fait l’office d’électeur du second degré . — Je pense donc que le groupe des électeurs ains
publique l’adulte ne sache pas raisonner. — Grâce au suffrage à deux degrés , les électeurs élus font leur apprentissage, et c
il se propose et qu’il atteint. VIII Le mode de suffrage à deux degrés qu’on vient de décrire n’est pas le seul applicab
amment celui qui ne ferait point élire à part les électeurs du second degré , et donnerait cet emploi aux membres du conseil m
écidera ; l’essentiel, c’est que l’élection du député se fasse à deux degrés . Ainsi se fera chez nous l’éducation politique de
des représentants. Toujours, dans une démocratie, le suffrage à deux degrés choisit mieux que le suffrage direct. Là-dessus l
est produite par l’élection directe et ce Sénat par l’élection à deux degrés . C’est par cette différence de leurs sources qu’i
rent….Je ne ferai pas difficulté de l’avouer ; je vois dans le double degré électoral le seul moyen de mettre l’usage de la l
mployer en partie, et notamment pour le choix des électeurs du second degré , soit que le conseil municipal les fournisse, soi
sse, soit qu’on les nomme à part. Contre le suffrage universel à deux degrés , je n’ai recueilli que deux objections : 1° « Les
nit la substance aux pensées vraies comme aux actions nobles, et, par degrés , change en une riche moisson la maigre récolte de
d’une humanité plus belle et meilleure. Celle-ci est de deux ou trois degrés supérieure à la nôtre ; les hommes y ont plus de
us aérien, plus lumineux, celui du désir et du rêve ; et elles ont le degré et le genre de solidité que comporte ce monde sup
es conversations. Il semblait qu’il n’eût pas d’amour-propre, même au degré permis. Réservé, modeste à l’excès, au lieu de s’
t multiple, sombre peu à peu ; l’Oriental, passif et fixe, émerge par degrés . Au bout d’un temps, les curiosités, les désirs,
la nature l’avait préparé en eux ; ils l’avaient eux-mêmes dégagé par degrés  ; cela fait, ils ne tâtonnaient plus. Désormais,
ont tirées sont des statues et des bas reliefs antiques. Jusqu’à quel degré doit-on transformer le modèle vivant, et comment
omme et de la femme au xviiie  siècle, et de les retrouver à tous tes degrés de l’échelle sociale, c’est-à-dire de prendre les
ais en public et au milieu de la foule ; c’est qu’il avait, à un haut degré , la faculté singulière qui, par-delà le monde env
poussés jusqu’au modelé complet ; mais les autres, quel que soit leur degré d’avancement, depuis le simple croquis ou la silh
98 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »
e, de préjugés se propageant, l’un après l’autre. — C’est comme trois degrés gravis, successivement, par le public parisien, v
tels étonnants préjugés, le public parisien est arriéré. Ce troisième degré de Wagnérisme, auquel il se tient, a été dépassé,
r, héritier des Maîtres classiques, et dramaturge. C’est un quatrième degré , auquel les Français arriveront, sans doute. Mais
, dont très peu de gens ont une idée, — le Wagnérisme. Là est le haut degré , auquel on doit arriver, progressivement. Déjà, n
faudrait en finir de ces vieilles sottises, et franchir ce troisième degré , et, — lorsque, dans le reste du monde, l’Associa
à l’heure fixée, à mon rendez-vous. Et je les tasserai, par quarante degrés de chaleur, autour du parterre d’un Théâtre que j
lle, entre les arts, des lois spéciales. Elle atteint à son plus haut degré dans l’inspiration musicale, où la volonté indivi
endons qu’un des drames wagnériens ait été représenté ». Le quatrième degré serait de reconnaître en lui le dramaturge, hérit
99 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — I. » pp. 381-397
d’autres : il y a, dans les divers états de la société et aux divers degrés de la civilisation, des facultés nécessaires et d
ehardouin, par exemple, pour nous en tenir à lui, possédait à un haut degré le don de la parole et l’art d’insinuer les conse
enre. La parole est une faculté qui, à toutes les époques, et dans un degré éminent, est donnée naturellement à quelques-uns 
n longueur, il avait fini par les croire échouées : en descendant les degrés du palais, il trahissait aux yeux de tous son éto
100 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La Divine Comédie de Dante. traduite par M. Mesnard, premier vice-président du Sénat et président à la Cour de cassation. » pp. 198-214
abordait Dante comme le jeune lévite approche de l’autel et monte les degrés du sanctuaire. Fauriel, l’ancien ami et l’admirat
a religion et que beaucoup de philosophie y ramène, de même il y a un degré de poésie qui éloigne de l’histoire et de la réal
un degré de poésie qui éloigne de l’histoire et de la réalité, et un degré supérieur de poésie qui y ramène et qui l’embrass
ennent aux deux dernières parties de son poème et s’y développent par degrés . C’est là que cette âme hautaine redevient presqu
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