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1 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
aque dont l’exposition avait été trop courte pour que l’image s’y fût développée , et sa surprise fut grande lorsqu’un jour il trou
ure ordinaire. Il supposa que les vapeurs de ce corps pouvaient avoir développé l’image. Pour s’assurer du fait il prit une plaqu
donnent une forme plus précise : ils peuvent ainsi la fortifier et la développer , dans un sens parfois imprévu. Ils peuvent aussi
core de ce mode d’action quand nous étudierons comment l’invention se développe . L’idée directrice générale intervient pour chois
ner l’acte par lequel elle doit se satisfaire, comme nous avons vu se développer un désir intellectuel auquel manquait l’élément q
dées originales, mais ils ne les mûrissent pas, ils ne savent pas les développer , en tirer ce qu’elles contiennent. Ils font des c
i passent près d’elle, les attire et s’en nourrit. Elle grandit et se développe lentement et sûrement, puis on la voit un jour se
ent les unes des autres les différentes façons dont les inventions se développent et se transforment, et, s’il est possible de les
diverses phases, etc. Et chaque décision nouvelle vient fortifier et développer la première invention en lui apportant un nouveau
et qui n’ont pas été toujours suffisamment aperçues. L’être vivant se développe par une série de phénomènes physico-chimiques, qu
de lui si nous ne savons pas dans quelles conditions ce germe doit se développer , quelles sont les circonstances que lui offrira l
t surprendre, quoique très simple au fond : si nous poussons, si nous développons un peu le type de l’évolution par raisonnement, n
t qu’on en peut juger, qu’à un certain degré de l’organisation, et se développe quelque temps avec elle, décroit ensuite et finit
de raisonnement ni de volonté, qui peut vivre de sa vie propre et se développer selon ses propres lois, à l’insu de la conscience
comporter à l’égard d’une invention, et même après avoir, en sa vie, développé un certain nombre de créations intellectuelles, o
selon les esprits, rester une simple maxime, s’allonger en roman, se développer en comédie ou en drame, se transformer en sermon,
cès, de me mettre au travail, l’œuvre ne se fait pas, les idées ne se développent pas, le germe reste stérile, puis un jour, sans q
sujet de deux articles de la Revue philosophique que j’ai refondus et développés pour en faire ce volume. En somme nous ne pouvons
lement impliquées par le germe, viennent le fortifier en somme, et le développer . Dans les notes de M. Roger Dumas que j’ai déjà c
ur (sentiment dominant, idée maîtresse) se combinent pour enrichir et développer l’œuvre tout en lui conservant sa forme systémati
alamités qui fondent sur leurs descendants. « Voilà comment se trouve développée finalement la Tétralogie dont le scénario, à quel
la forme générale reste abstraitement identique. L’idée naîtra et se développera dans les mêmes conditions, se traduisant par des
dans cette fabrication la fonte à la tôle, crée des modèles nouveaux, développe son industrie et vient s’établir à Guise. Voilà d
entre le capital et le travail, le plan du familistère se forme et se développe . L’idée pressentie dès la jeunesse s’était consti
. L’idée maîtresse subsistait, jusqu’au bout sans doute, mais elle se développait de manière à être très sensiblement changée, comm
n’en est pas moins fort réelle. Nous allons voir un germe très net se développer , commencer une évolution régulière et susciter le
r régulièrement, puis l’un des éléments ainsi attirés et formés va se développer , entrer peu à peu en contradiction avec l’idée pr
en sa vitalité à voir l’enthousiasme qu’il inspire. Il va d’abord se développer comme à l’ordinaire : « Saisi par cette idée, con
de plusieurs manières. Tantôt c’est un des éléments de l’œuvre qui se développera de façon à finir par prédominer alors qu’il était
recule devant les conséquences des idées qu’il a laissées d’abord se développer et se refuse à suivre sa pensée où elle voudrait
a genèse d’une œuvre quelconque, des idées, des images apparaître, se développer , puis être rejetées de l’œuvre, pour être quelque
transformation ébauchée s’arrête, si les éléments discordants qui se développent dans une œuvre, au lieu d’exclure les premiers ou
tisé, c’est une déviation qui s’est produite. L’œuvre a évolué, s’est développée , mais il s’est aussi développé en elle des partie
est produite. L’œuvre a évolué, s’est développée, mais il s’est aussi développé en elle des parties parasites, discordantes, qui
ans lequel if s’accomplit et qui lui donne la force de vivre et de se développer . Alphonse Daudet, par exemple, nous raconte ainsi
ns de pareils cas, sont traités à part les uns des autres, et se sont développés individuellement ; le lien qui les a reliés est a
l’ancienne, avec l’idée première, des éléments mal disciplinés qui se développent irrégulièrement. En s’enrichissant, en se réalisa
ion, sans mélange d’impuretés ; dès qu’il tend à préciser et qu’il se développe , il est obligé de s’allier à d’autres systèmes, d
, a contre elle presque toutes les chances. Aussi voit-on rarement se développer les idées que font éclore dans un cerveau mal pré
ns des limites variables par une influence suffisante. L’invention se développe alors, non point par une chaîne de conséquences p
psychologique. Nous avons pu constater, en effet, que l’invention se développait selon des modes assez différents, et si au fond i
r mille exemples de ce genre… Si j’analysais presque toutes les idées développées dans cet ouvrage, je pourrais montrer que chacune
64. » L’autre façon dont l’esprit peut profiter de la déviation pour développer ses idées, se rattache à une classe de phénomènes
ible à des tendances vigoureuses qui lui permettent de vivre et de se développer . Le moyen peut échouer, dans la métaphore l’image
degré le type imaginatif. La tendance à la rêverie est excessivement développée chez lui, et la rêverie s’accompagne presque touj
croyais voulue… après coup. « Cette variété de rêverie utile est très développée chez moi et vient sans cesse à mon secours dans l
nt et tandis que ceux qui ne peuvent rien donner à l’invention qui se développe disparaissent peu à peu, les autres récoltent des
rectrice — peut devenir, comme l’autre, une occasion d’inventer ou de développer une invention. Aussi peut-il y avoir intérêt à ce
des degrés divers dans un même ensemble psychique. Telle invention se développe sur un point, s’arrête sur un autre, et par aille
proprement parler, avoir un développement. Sans doute une routine se développe , en ce sens qu’elle devient plus parfaite, plus a
eviendra routine à son tour. Nous avons vu que l’invention pouvait se développer par des déviations ; la routine se développe auss
l’invention pouvait se développer par des déviations ; la routine se développe aussi par cette déviation, l’invention, qui ne la
r et la faire reparaître sous une forme perfectionnée. L’imitation se développe en ce sens qu’on arrive à reproduire de mieux en
intérieures étaient trop rares et trop mesquines. Quelques-uns ont pu développer leurs idées, mais mal, au prix de déviations sans
qu’il vaut mieux sacrifier, quelle est celle qu’il faut conserver et développer à tout prix, c’est le problème qui s’impose à l’é
la spontanéité vivante de l’esprit, par l’harmonie qu’imposent et que développent l’idée maîtresse et le sentiment directeur. Il a
e beaucoup à celui d’une création intellectuelle. Un amour naît et se développe comme un drame ou comme une théorie. Tout n’est d
2 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
squelles il faut se guider dans l’ordonnance de la matière qu’on doit développer . Elles suffisent à vrai dire, et si l’on s’en pén
barrasser de rien. L’art n’intervient pas. Quand plusieurs actions se développent pendant une certaine durée en des lieux différent
mœurs du temps, après quoi il reprend encore les choses au début pour développer le gouvernement intérieur, les lois, les réformes
guerres de Germanie ou d’Arménie ? Tout ce qui ne commence pas, ne se développe pas, ne s’achève pas dans les limites d’une année
e. On ira de l’un à l’autre dans chaque série, et ainsi les séries se développeront en se réunissant et en se divisant sans cesse, ju
s’appliqueront à merveille aux narrations qu’on pourra vous donner à développer . Exposer son sujet, c’est-à-dire indiquer le temp
nécessaire de connaître pour comprendre ce qui va se passer ensuite ; développer le sujet, c’est-à-dire montrer le jeu des caractè
3 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
de remporter un tel prix ne tardent point à se présenter. L’émulation développe des talents, qui seraient demeurés inconnus, dans
t, dérouter la raison à force de véhémence ; mais la vertu n’osait se développer tout entière : elle voulait convaincre, et craign
ces de discussion, perd l’éloquence et dégrade l’esprit au lieu de le développer . Parler dans le sens du pouvoir injuste, c’est s’
losophie de progrès indéfinis. Cependant, comme les pensées nouvelles développent de nouveaux sentiments, les progrès de la philoso
caractérise l’éloquence, le mouvement qui l’inspire, le génie qui la développe , il faut une grande indépendance, au moins moment
eur et d’éloquence. Ce sentiment de mélancolie que chaque siècle doit développer de plus en plus dans le cœur humain, peut donner
e des facultés morales. C’est la dernière pensée que je me propose de développer en terminant cet ouvrage.
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
imentaires sont très variables. — VII. Les organes extraordinairement développés sont très variables. — VIII. Les caractères spéci
es qu’elles puissent être, jusqu’à ce qu’elles se soient suffisamment développées pour devenir appréciables pour nous81. On peut di
stiques, l’usage fréquent ou continuel de certains organes tend à les développer  ; tandis que le défaut d’exercice produit au cont
eu de les avoir le moins du monde réduites, les ont au contraire plus développées . C’est encore une conséquence de la sélection nat
acquises par le Protéolepas, certains organes très compliqués et très développés lui devinrent superflus, l’épargne de ces organes
écessaire ou utile, sans que pour cela d’autres parties ou organes se développent en un degré correspondant, si ce développement es
aucune utilité. Réciproquement, la sélection naturelle peut fort bien développer considérablement un organe quelconque sans nécess
e et aux tendances de réversion. VII. Les organes extraordinairement développés chez une espèce, en comparaison des antres espèce
cette règle ne s’applique à aucun organe, quelque extraordinairement développé qu’il soit, lorsque ce développement n’a rien d’a
espèce particulière de Chauves-Souris ayant des ailes remarquablement développées par rapport aux autres espèces du même genre. Ell
, être contestée, que, du reste, ils soient ou non extraordinairement développés . Mais que l’extension de cette règle ne soit pas
s-Gorges. Revenons maintenant à l’état de nature. Quand un organe est développé d’une manière extraordinaire chez une espèce quel
cette raison même que la variabilité de cet organe exceptionnellement développé a été considérable et qu’elle s’est continuée pen
ans la suite des temps, et que même les organes les plus anormalement développés puissent devenir constants, je ne saurais voir de
res qu’elles possèdent en commun ; que les organes extraordinairement développés chez une espèce, en comparaison avec l’état des m
sont fréquemment très variables ; qu’au contraire un organe, quelque développé qu’il soit, est peu variable, s’il présente ce mê
quelquefois des parties molles et internes. Quand un organe est bien développé , il tend peut-être à absorber la nourriture des o
lorsqu’une espèce pourvue d’un organe particulier extraordinairement développé est devenue la souche de nombreux descendants mod
5 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre IV. L’écrivain (suite) »
de notre civilisation nous impose ce contraste ; nous ne nous sommes développés qu’en nous disciplinant sous un gouvernement dist
latine a accaparé les idées générales qui pouvaient la nourrir et la développer  ; un petit peuple noir de théologiens et de dispu
és de la souche natale. Trois ou quatre hommes tout au plus ont su se développer en restant gaulois ; ce sont ceux qui, en prenant
a composition d’après une idée maîtresse, transformait ses originaux, développait un point, en abrégeait un autre, proportionnait l
nature, et y retrouvent une seconde vie semblable à l’autre. Ils s’y développent , ils y agissent par leurs propres forces et d’eux
qui, par un hasard admirable s’étant trouvé Gaulois d’instinct, mais développé par la culture latine et le commerce de la sociét
6 (1842) Discours sur l’esprit positif
’hui, qu’il faut principalement étudier l’esprit théologique, qui s’y développe avec une plénitude et une homogénéité ultérieurem
s la domination antérieure de l’imagination en laissant graduellement développer le sentiment universel, jusqu’alors presque insig
ues, trop souvent attribués surtout aux impulsions pratiques, qui les développent beaucoup, il est vrai, mais ne pourraient les fai
es autres phénomènes en tant qu’indispensables à connaître, soit pour développer nos forces, soit pour apprécier notre nature et n
leine réalité, soit scientifique, soit logique, puisque l’homme ne se développe point isolément, mais collectivement. En écartant
fin de remarquer spécialement l’heureuse tendance qui en résulte pour développer et consolider l’ascendant social de la saine phil
damental, à la fois scientifique et logique, dès lors progressivement développé entre les deux ordres d’idées. Les motifs logique
ntellectuelle que puisse réellement comporter l’immense crise sociale développée , depuis un demi-siècle, dans l’ensemble de l’occi
ssante à empêcher l’essor des opinions subversives, qui, après s’être développées surtout pendant sa principale restauration, sont
ormation, qui déjà tend à prévaloir en France, devra naturellement se développer partout de plus en plus, vu la nécessité croissan
es, des opinions incompatibles. D’après ce sentiment, de plus en plus développé , de l’égale insuffisance sociale qu’offrent désor
s garanties logiques sont d’ailleurs ensuite pleinement confirmées et développées par l’appréciation scientifique proprement dite,
ue le cours. spontané de l’évolution humaine, personnelle ou sociale, développe toujours leur commune influence, leur ascendant c
évocablement la morale de la politique, le catholicisme a dû beaucoup développer cette tendance continue ; puisque l’intervention
ente l’esprit positif comme étant, par sa nature, seul susceptible de développer directement le sentiment social, première base né
nue de calculs personnels envers les plus chers intérêts du croyant a développé , chez l’homme, même à tout autre égard, par voie
; puisque les sentiments bienveillants sont les seuls qui puissent se développer librement dans l’état social, qui naturellement l
mique s’efforce aujourd’hui d’éterniser, surtout parmi les géomètres, développe la vraie positivité, chez chaque intelligence, se
tion spontanée, une telle destination, quand elle sera convenablement développée , devra radicalement améliorer l’esprit scientifiq
e donc beaucoup que, dès son origine, la nouvelle école philosophique développe , autant que possible, ce grand caractère élémenta
ile agitation métaphysique, que d’inquiètes prétentions personnelles, développées par cette désastreuse éducation, ne tardent pas à
i contre la science, on conçoit aisément que les classes qu’il n’a pu développer doivent se trouver, par cela même, beaucoup moins
culative que nous avons reconnue inhérente à la vie industrielle pour développer involontairement l’esprit positif doit ordinairem
it beaucoup plus dangereuse si on l’étendait aux prolétaires, où elle développerait , outre le dégoût des occupations matérielles, d’e
aires que lui entretient la munificence nationale, peut journellement développer , devant d’immenses auditoires, l’universelle effi
aire du raisonnement décisif que l’initiation mathématique peut seule développer convenablement ? Pour faciliter l’usage habituel
ndamental de l’invariabilité des lois naturelles devait, en effet, se développer d’abord envers les phénomènes les plus simples et
ers préjuges analytiques se fortifient mutuellement, où d’ailleurs se développent des intérêts trop souvent abusifs, où enfin s’org
7 (1829) De la poésie de style pp. 324-338
peut-être ainsi à saisir le secret de cette manière qui consiste à ne développer jamais l’idée morale, mais à lui substituer un em
bref, symbole. L’artifice de cette forme de langage consiste à ne pas développer l’idée que l’on veut comparer à une autre, mais à
à ne pas développer l’idée que l’on veut comparer à une autre, mais à développer uniquement cette seconde idée, c’est-à-dire l’ima
aquilon,     Un jeune lys, l’amour de la nature. On voit que Racine développe avec autant de soin le premier terme de la compar
image, et on peut remarquer aussi que c’est en termes abstraits qu’il développe cette idée abstraite. Il en est partout de même d
procédé de M. Hugo est tout différent de celui de Racine. Le poète ne développe pas l’idée de la grandeur de Napoléon, mais il pa
ous, est devenu l’élément d’un style commun aujourd’hui, style qui ne développe jamais l’idée morale en termes abstraits, mais pr
ainsi que pour tout le reste, on voit à la fois ce style naître et se développer en France, en Angleterre, en Allemagne, et toujou
8 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Avertissement »
t connaître la méthode et les moyens qui aident tous les esprits à se développer librement, selon la diversité naturelle de leurs
mes qu’ils auront traitées que le maître leur apprendra à féconder, à développer , à ordonner un sujet, c’est par leurs propres tro
oivent la nature et les lois générales de l’art d’écrire, pour qu’ils développent en eux le sens critique, et que, mettant la consc
son style en formant son goût. L’essentiel est de lire les réflexions développées dans ce volume, d’une manière désintéressée, sans
9 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
phie cartésienne, dont l’esprit est foncièrement hostile à la foi, se développe dans une forme conciliable avec les dogmes de l’É
dispensant les hautes classes de travailler au bien public, ce loisir développe les relations sociales, et donne un éclat intense
de dogme. Puis, la lourde dévotion des dernières années de Louis XIV développe l’hypocrisie, dont l’impiété et la licence de la
aire et artistique : toute l’activité littéraire du xviiie  siècle se développe loin de la royauté, qui ne se rappelle guère que
que le mouvement, un mouvement abstrait et comme idéal. La phrase se développe comme une ligne ; elle n’a plus de corps, de mode
10 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIV. De la plaisanterie anglaise » pp. 296-306
ne observation très fine des caractères. Pour que le génie comique se développe , il faut vivre beaucoup en société, attacher beau
tre. L’esprit de ceux qui vous entourent, de la nation où vous vivez, développe en vous la puissance de la persuasion ou de la pl
les ; elle serait tout à fait inimitable là où les mêmes causes ne la développeraient pas. Quelques écrits de Fielding et de Swift, Per
ure française, manquent pour la plupart de finesse et d’agrément. Ils développent toutes les idées, ils exagèrent toutes les nuance
11 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
humanité. Si l’on entend, comme Hegel et M. Cousin, que l’humanité se développe à la manière de l’individu ; que les périodes de
ncessamment perfectible de Dieu ; si l’humanité, en un mot, vit et se développe en Dieu, et l’homme dans l’humanité, à plus forte
ue ce soit Moïse, Orphée, Jésus, Confucius ou Mahomet, il grandit, se développe miraculeusement, se perfectionne avant tous ses c
alise avec bien plus de préméditation qu’aux époques où les choses se développent instinctivement et obéissent à une force d’évolut
travers ses diverses servitudes, ces joies quand elle se repose et se développe harmonieusement, ces religions qui fondent, ces p
’il avait émise sur l’avenir de l’humanité, l’a de nouveau exposée et développée avec une admirable largeur de talent. Toutes nos
12 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
lapin, le lièvre, la caille, le perdreau même, la vie sociale est peu développée et la vie individuelle ne s’y soumet guère. Sans
duelle était incohérente, troublée et que leur intelligence fût assez développée cependant. Ou, sinon précisément une « morale »,
ciété. C’est la cité qui la crée. Ces théories qu’entrevit Comte, que développèrent M. de Roberty et plus tard M. Izoulet, que repren
iduelle. § 4 C’est pour le même motif qu’est née et que s’est développée la morale, au sens ordinaire du mot. Et, comme da
and, l’appareil qui devait y remédier s’est aussi bien plus largement développé . Quand une plaie déchire nos tissus et que des mi
organisé pour la vie individuelle, assez mal adapté à une vie sociale développée . Les circonstances qui l’ont amené à s’engager da
us la pression de l’intérêt personnel, par l’attraction aussi, qui se développe par l’habitude, par le jeu normal des institution
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
pour le progrès, les êtres en qui la conscience du moi était le plus développée ont dû remporter, survivre et se propager par sél
ôt plus ouvert, tantôt plus fermé, selon que l’être est plus ou moins développé . Le troisième problème, c’est de faire durer le p
sociales d’intelligibilité et de compréhensibilité ; la logique s’est développée comme un langage pratique et actif avant de deven
r forme la représentation « je pense », et cette représentation s’est développée en grande partie sous l’action de la société, s’e
r un produit des relations sociales, car ces relations ne peuvent que développer ce qui était déjà en germe dans les individus : l
commencée dans la sensibilité et l’appétit : pour se conserver et se développer , elle unifiera, elle aussi, elle réalisera, par u
14 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
elle. Car la vie est tendance, et l’essence d’une tendance est de se développer en forme de gerbe, créant, par le seul fait de sa
divergence des voies en même temps que la communauté de l’élan. Elles développeront ainsi deux séries de caractères, que nous trouver
s’attache moins à la présence des caractères qu’à leur tendance à se développer , et si l’on tient pour essentielle la tendance le
lidaire de certains dispositifs cérébraux. Plus le système nerveux se développe , plus nombreux et plus précis deviennent les mouv
e à la terre et qui trouve sa nourriture sur place, aurait-elle pu se développer dans le sens de l’activité consciente ? La membra
nce et inconscience n’en marquent pas moins les directions où se sont développés les deux règnes, en ce sens que, pour trouver les
omplémentaires qu’ils présentent, viendraient donc enfin de ce qu’ils développent deux tendances d’abord fondues en une seule. Plus
sur une ligne d’évolution le souvenir, pour ainsi dire, de ce qui se développe le long des autres lignes, nous devons conclure q
des tendances particulières qui naissent ainsi voudrait conserver et développer , de la tendance primitive, tout ce qui n’est pas
se perfectionne, plus les fonctions destinées à la soutenir ont à se développer et deviennent par conséquent exigeantes pour elle
és de tout genre sur lesquelles s’appuyer : celles-ci ne pouvaient se développer que sur d’autres activités, qui en impliquaient d
il faut entendre, quand il s’agit de l’être vivant, une aptitude à se développer dans les milieux les plus divers, à travers la pl
e. Maintenant, si l’on remarque que nulle part l’instinct n’est aussi développé que dans le monde des Insectes, et que dans aucun
la vie raisonnable trois degrés successifs d’une même tendance qui se développe , alors que ce sont trois directions divergentes d
ser l’organe. Les plus merveilleux instincts de l’Insecte ne font que développer en mouvements sa structure spéciale, à tel point
orce immanente à la vie était une force illimitée, elle eût peut-être développé indéfiniment dans les mêmes organismes l’instinct
s épaules de l’animal, il agit comme s’il savait que sa larve doit se développer dans l’estomac du cheval, et que le cheval, en se
era que c’est par un effort plus ou moins conscient que l’être vivant développe en lui un instinct supérieur. Mais il faudra adme
r instinct. L’évolution n’a fait qu’écarter l’un de l’autre, pour les développer jusqu’au bout, des éléments qui se compénétraient
nnerait la clef des opérations vitales, — de même que l’intelligence, développée et redressée, nous introduit dans la matière. Car
eptionnelles, se replacer dans les conditions de la vie végétative et développer en lui un équivalent de la fonction chlorophylien
ujettissement de l’esprit au corps, et les parties intellectuelles se développent avec une rapidité extraordinaire, la structure du
15 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
se de ses Confidences, Robert Houdin explique comment il procéda pour développer chez son jeune fils une mémoire intuitive et inst
oisi au hasard par un des spectateurs. Cette mémoire visuelle s’était développée à tel point qu’après quelques instants passés dev
ù la représentation simple est éparpillée en images, où les images se développent en phrases et en mots. Il est vrai que le rappel
ée, mais il contient à l’état d’implication réciproque ce que l’image développera en parties extérieures les unes aux autres. Analy
. Dans ces exemples, l’effort de mémoire paraît avoir pour essence de développer un schéma sinon simple, du moins concentré, en un
avec l’image imprime à la pensée abstraite sa direction. Celle-ci se développe ensuite en images représentées qui prennent conta
mouvement du « schéma dynamique » dans la direction de l’image qui le développe . C’est une transformation continue de relations a
ou en images. C’est, pour le romancier ou le dramaturge, une thèse à développer en événements, un sentiment, individuel ou social
mette de s’insérer ensemble dans le schéma. Il s’agit, ici encore, de développer un schéma en images. Mais l’ancien groupement lut
schéma organisateur rejette les images qui ne sont pas capables de le développer , et confère ainsi une individualité véritable au
16 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
ieuse : c’est que leur plan s’est fait en un moment, et leur œuvre se développe selon un modèle idéal que leur imagination contem
qu’on rencontre, est-ce bien là qu’il faut la mettre ? Est-elle assez développée , trop, ou trop peu ? Le sentiment des proportions
i l’auteur se laissera aller sans nécessité, et même à contretemps, à développer quelque idée favorite ; il s’épanchera sur ce qui
s sont droites, égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée , la proposition est le discours en abrégé. « Quic
17 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
les dégage, c’est le travail qui les précise, c’est l’effort qui les développe . Ce désir d’art entrevu, cette formation en persp
te de volonté. Ce que nous prétendons, c’est que c’est la volonté qui développe , forme et exerce cette faculté. Ce que nous soute
ui a coûté ; il a peiné, travaillé, persisté, et le labeur a fini par développer ses dispositions naturelles, et c’est ainsi qu’il
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
leur interdit en même temps un certain degré d’indépendance. Ils ont développé d’une manière supérieure la théorie métaphysique
t un grand crédit politique, le besoin de les observer pour y réussir développe un grand nombre de pensées fines ; et si, d’un cô
s sensible ; si l’on pouvait le réfuter avec les formes qui servent à développer les vérités élémentaires, les esprits les plus co
e moins grande part aux considérations morales dans les motifs qu’ils développent , le sens positif des paroles s’écarte moins du bu
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190
connoître & à l’étudier. Le but que l’Auteur s’y propose, est de développer les erreurs dans lesquelles nous entraînent les s
nfinité d’observations importantes sur la Physique expérimentale, d’y développer ce que la Métaphysique a de plus sublime, & l
ême le P. Malebranche se seroit égaré dans ses Hypotheses, elles sont développées avec tant d’adresse, de force & de séduction 
20 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
quelle il appliquait l’ancien système de M. Schelling, méthodiquement développé , à toutes les parties ries connaissances humaines
de vingt années6 : « À mesure que la philosophie allemande s’est plus développée et que nous l’avons mieux connue, nous nous en so
iproque. L’État ne limite donc pas la liberté comme on le dit ; il la développe et l’assure. De plus, dans la société primitive,
ague contemplation. Il est de l’essence de tout ce qui est fort de se développer , de se réaliser. Le culte est donc le développeme
léments qui sont dans l’individu, avec cette différence qu’ils y sont développés sur une plus grande échelle, et que par conséquen
e dis le développement, car il n’y a point d’histoire de ce qui ne se développe point. Et quelle est l’idée impliquée dans celle
tant il y en a dans l’espèce, autant l’histoire et la civilisation en développent . Il répugne (et on l’a dit ici20 beaucoup mieux q
ur ne s’occupe que de ce qui dure, de ce qui en durant s’organise, se développe , et arrive à une existence historique. Ainsi, com
ous ne retrouviez pas dans l’histoire, c’est-à-dire qui n’eût pas été développé par l’espèce entière pendant deux, trois, quatre
nce comme tous les autres éléments de la nature humaine ; si elle s’y développe exactement de la même manière que dans la conscie
du caractère général de l’esprit grec, qui est le mouvement. Tout se développe donc, et par conséquent tout tend à se séparer de
if, tout cela est oriental ; c’est sur cette base étrangère que s’est développé l’esprit grec ; c’est de là qu’il est parti pour
e la civilisation règne une pensée obscure, intime, profonde. Elle se développe comme elle peut dans les lois, les arts, la relig
ler, la philosophie. Si donc tout cela en tombant dans l’histoire s’y développe d’une manière raisonnable, il s’ensuit qu’après a
cice ? C’est là la question vitale de la philosophie. La raison s’est développée bien longtemps avant qu’on ait recherché comment
t développée bien longtemps avant qu’on ait recherché comment elle se développait  ; et en philosophie comme en toute autre chose, l
lexion a commencé le jour où, au lieu de laisser la raison humaine se développer selon les lois qui sont en elle, on lui a demandé
dire brusquement que la raison humaine, de quelque manière qu’elle se développe , quoi qu’elle considère, soit quelle s’arrête à l
r. Pense-t-elle à tous les phénomènes extérieurs ou intérieurs qui se développent devant elle, à cette scène mobile d’événements et
une cause absolue, elle n’a pas besoin d’une force étrangère pour se développer . Soit donné seulement l’être en soi, la substance
y ait en nous un principe d’intelligence, il faut que ce principe se développe et se prenne lui-même comme objet de sa propre in
est-à-dire une triplicité qui se résout en unité, et une unité qui se développe en triplicité. L’unité de cette triplicité est se
r quelconque implique le savoir de soi-même, non sans doute un savoir développé , mais ce savoir qui consiste du moins à savoir qu
mmes les trois termes qui sont dans la réflexion scientifique la plus développée . La seule différence d’un homme à un homme est le
le savoir, il est évident qu’il faut avoir reconnu dans quel ordre se développent les différences que nous avons signalées dans la
ffit pas, et elle vous suggère celle de l’infini. Dans l’intelligence développée , dans les langues, qui sont ce que l’intelligence
nalyse que dans la synthèse primitive, les catégories sous leur forme développée et scientifique ne contiennent rien de plus que l
plus d’éclat ; mais enfin, avec plus ou moins d’énergie, la pensée se développe spontanément dans tous les êtres pensants, et c’e
r d’où elles viennent. Elles viennent d’une seule cause. La raison se développe de deux manières. Spontanéité ou réflexion, aperc
fférents éléments dont se compose la conscience du genre humain ne se développent dans l’histoire qu’à la condition d’être successi
u’à cette condition seule, les éléments fondamentaux de l’humanité se développent . Encore une fois, savez-vous ce qu’il faut pour q
remplacent. De même dans l’histoire générale tout se succède, tout se développe , tout sert à l’accomplissement du but de l’histoi
ire ne peut pas ajouter un seul élément à la nature humaine : elle la développe et rien de plus ; voilà sa seule puissance, et pa
a succession ; et la succession suppose qu’au moment où un élément se développe , les autres ne se développent pas encore ou ne se
ion suppose qu’au moment où un élément se développe, les autres ne se développent pas encore ou ne se développent plus. De là, la n
lément se développe, les autres ne se développent pas encore ou ne se développent plus. De là, la nécessité de diverses époques dan
u genre humain n’est pas autre chose qu’un des éléments de l’humanité développé à part, et occupant sur la scène de l’histoire un
a et il ne peut y avoir que trois grandes époques. Que peut en effet développer l’histoire, sinon l’humanité ? et que peut-elle d
t en effet développer l’histoire, sinon l’humanité ? et que peut-elle développer dans l’humanité, sinon les éléments qui la consti
possible que cette idée ait tout son développement, si elle n’est pas développée à peu près exclusivement : supposez en effet qu’e
développée à peu près exclusivement : supposez en effet qu’elle soit développée en même temps que celle de l’infini, le développe
est complète lorsqu’elle a fait passer l’idée qu’il lui est donné de développer à travers toutes ces sphères. Ainsi l’époque qui
r le fini ? même absurdité. L’espèce humaine ne se serait donc jamais développée dans toute sa liberté ! La liberté n’aurait jamai
la sainte et immortelle triplicité dans laquelle, sans se diviser, se développe son essence. Ainsi Dieu et la nature, la raison é
glacée et que rien ne s’y dissolve, que tout dure et en même temps se développe , que tous les extrêmes y soient et avec leur harm
me, mais placée en des circonstances différentes qui la modifient, se développe partout avec ses différences et avec ses harmonie
st tout simplement inintelligible ; les événements par lesquels il se développe , n’ayant pas de but commun, n’ont pas de mesure c
un peuple comme d’un individu. Un individu n’est pas complet s’il n’a développé en lui, dans la mesure de ses forces, l’idée de l
en lui : je, veux parler de la métaphysique. La pensée de l’homme se développe de différentes manières, mais elle n’arrive à se
: il faut qu’elle saisisse l’idée que tous ces éléments renferment et développent  ; ensuite il faut qu’elle suive cette idée dans s
prises exclusivement, qui ont besoin d’une domination momentanée pour développer tout ce qui est en elles, et en même temps pour f
vile arrive à sa forme indépendante. Cela fait, l’homme, après s’être développé complètement, se dissipe ; le peuple finit ; un n
pal honneur est d’avoir établi que tous les éléments de l’humanité se développent harmonieusement et progressivement. L’ouvrage de
e et dans une époque, la philosophie, qui représente la réflexion, se développe après tous les autres éléments de ce peuple et de
ie moderne naît au dix-septième siècle. Elle s’y forme, s’accroit, se développe en tout sens ; et quand elle est solidement const
répéter, que toutes les puissances de l’âme humaine soient connues et développées . C’était en Angleterre que la philosophie de la s
la scène du monde, sous son nom propre. La philosophie cartésienne se développe au dix-huitième siècle en deux systèmes opposés,
ole de Kant, après l’empirisme et le sensualisme de l’école de Locke, développés et épuisés dans leurs derniers résultats possible
e ; non seulement on les trouve dans la conscience, telle qu’elle est développée actuellement, mais on les trouve dans le premier
enne est loin d’avoir reculé : loin de là, elle s’est de toutes parts développée  ; et, je le répète, cette Charte, qui sortit des
n particulier, mais à l’esprit commun qui les anime tous et qui ne se développe complètement que par la lutte même de tous les pr
utre parti. Sa nature toute-puissante, toute juste, toute sage, s’est développée avec cette spontanéité qui contient la liberté to
, un être réel dont tous les attributs, distincts et inséparables, se développent conformément à la nature infinie, sans effort et
encore plus qu’à son plus humble degré, tout est déterminé, tout est développé , tout est distinct, comme tout est un. La richess
ieu ? Il y a plus ; loin d’altérer l’unité en moi, la multiplicité la développe et en fait paraître la fécondité. De même la rich
e indéfinie d’effets sans une cause première, une substance qui ne se développerait jamais, ou un riche développement de phénomènes s
21 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 221-222
uvent les meilleures pensées. Cet Ecrivain étoit capable de très-bien développer les différens ressorts du cœur & de l’esprit
êler les passions & les caprices des hommes, plus d’adresse à les développer , plus d’énergie & de vivacité pour les peindr
22 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
térieure de leur corps un peu élargie et la peau de leurs flancs plus développée qu’à l’ordinaire, jusqu’aux Écureuils dits volant
les Chauves-Souris. Il est pourvu d’une membrane latérale extrêmement développée , qui s’étend de l’angle de la mâchoire jusqu’à la
appropriées à des habitudes très différentes ne se sont que rarement développées en grand nombre et sous de nombreuses formes subo
pas probable que des poissons, capables de véritable vol, aient pu se développer sous de nombreuses formes spécifiques, de manière
dit Milne Edwards, « des renflements lenticulaires paraissent s’être développés . » Quelquefois même ces lentilles peuvent se déta
bres d’une grande classe ; car, en pareil cas, cet organe doit s’être développé antérieurement à la formation du groupe, c’est-à-
nservation des individus chez lesquels elles s’étaient successivement développées , m’a quelquefois semblé difficile à expliquer. J’
ue, peuvent s’expliquer par l’hérédité des caractères. Une queue bien développée s’étant formée d’abord chez un animal aquatique,
es insectes. Si l’on pouvait prouver qu’un organe a pu quelquefois se développer chez une espèce quelconque, exclusivement pour le
r degrés l’organisation interne des oiseaux, ils ne se fussent jamais développés . C’est à ces types de transition entre les reptil
aites des groupes supérieurs, mais, au contraire, les types les moins développés , les moins accusés, les moins bien adaptés à leur
e nos premiers poissons ou reptiles volants eussent des pieds, qui se développèrent peut-être seulement chez ces derniers, et surtout
résorption et défaut d’exercice, tandis que la vessie natatoire s’est développée en poumon. (Trad.) 101. Des expériences récente
es, se dégage en un temps donné, est tellement petite, que la chaleur développée ne peut s’y accumuler, et la phosphorescence du b
tion en un mot, et c’est pour cette raison que beaucoup de chaleur se développe aussi dans certains cas de floraison. Peut-être a
23 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
les diverses parties de ce cours. L’explication précédente est assez développée pour motiver la manière dont j’ai circonscrit le
n est conduit à séparer dans l’ordre dogmatique, se sont, en réalité, développées simultanément et sous l’influence les unes des au
précédente, qui doit d’ailleurs, comme on le voit, être spécialement développée plus tard, tend à préciser davantage, en le prése
i constitue un nouveau motif pour que les sciences correspondantes se développent plus rapidement. (2) Ayant ainsi indiqué la règle
lidement entre les deux classes de corps. Ce n’est pas ici le lieu de développer , dans ses diverses parties essentielles, la compa
la méthode soit essentiellement identique dans toutes, chaque science développe spécialement tel ou tel de ses procédés caractéri
devant se reproduire fréquemment dans la suite, il est inutile de la développer davantage en ce moment. (5) Je dois néanmoins ici
ormateurs positifs. Cette considération sera, plus tard, spécialement développée  ; je dois ici me borner à l’indiquer, uniquement
emier terme, dont l’importance propre exigeait un examen spécial plus développé . On voit, en effet, que les phénomènes géométriqu
24 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 295-296
l a ajoutées, manquent de justesse, & plusieurs ne sont pas assez développées . Cette maniere d’écrire par phrases, en prétendan
un même objet, c’est-à-dire, qu’il faut que, de pensée en pensée, ils développent un sujet, afin que les traits de lumiere suppléen
25 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
après tous les malheurs, a toujours su se frayer une route, et s’est développée successivement dans tous les pays, dès qu’une tol
, dans ces circonstances périlleuses qui élèvent l’homme courageux et développent en lui toutes ses facultés à la fois. Cette éloqu
d’étouffer, puisqu’il est si rare d’y atteindre, renaît, grandit, se développe et s’empare de tous les sujets importants. Partou
que l’on puisse s’exposer en l’exprimant, il faut la braver ; l’on ne développe utilement que les principes dont on est intimemen
26 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292
suffit seule pour conserver la couronne poétique à Fénélon, se trouve développée dans les Ouvrages de cet Ecrivain, par des raison
les différentes circonstances où il se trouve, ne servent qu’à mieux développer son caractere, sans jamais le démentir, l’affoibl
sentir ce que peut la prudence soutenue par la valeur ; l’Enéide, de développer la piété jointe au courage & à la constance.
’oreille, & ne la fatigue jamais ; ces tournures nombreuses où se développent tous les secrets de l’harmonie périodique, &
27 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
illeurs le fait inventé dans un roman, ce sont les sentiments qu’on y développe qui laissent une trace profonde ; et cette maladi
nécessairement, au milieu de la société, ces mouvements impétueux qui développent à tous les regards ce qu’il y a de plus vrai dans
mettre de l’exaltation, que dans tous les autres. Wieland a très bien développé , dans son Pérégrinus Protée, les inconvénients de
te quelconque d’idées justes puisse être trouvée à la fois. Un siècle développe deux ou trois idées de plus ; et ce siècle, avec
ces lumières ne portaient avec elles que la destruction, si elles ne développaient jamais aucun principe de vie, et ne donnaient poi
28 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
nthousiasme. D’abord les sensualistes, puis les Écossais commentés et développés par M. Royer-Collard, puis M. de Biran, ensuite K
que plaisir, lorsqu’il voit un système se former dans son cerveau, se développer et embrasser l’univers dans ses conséquences. Ne
la cause, qui de sa nature est au-dessus du temps et de l’espace, se développe nécessairement, et tombe pour se développer dans
u temps et de l’espace, se développe nécessairement, et tombe pour se développer dans la diversité, dans la limitation, dans la pl
stance ne peut pas ne pas passer à l’acte, elle ne peut pas ne pas se développer … L’absolu est la cause absolue, qui absolument cr
29 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
la forme de M. Victor Hugo, est normale pour tous les passages où il développe quelque réflexion, et constitue le procédé de son
qu’elle ouvre, non la loi des développements mais la nature des idées développées , le caractère commun et saillant des scènes, des
imples et fausses, que l’on appelle les lieux communs ; il se prête à développer les thèmes empruntés, qui ne sont issus ni de sa
ssé tel quel, sans addition originale, mais mis en splendides images, développé en impérieuses redites, violemment heurté par le
vreté d’idées qu’étale le poète en toutes les pièces où il a tenté de développer quelque idée métaphysique donnée comme originale.
ensar Dudar et Ce qu’on entend sur la montagne sont à lire. Le déisme développé dans les dernières pièces des Contemplations est
. La réponse sera donnée par un nouvel ordre de faits que nous allons développer . Quand M. Hugo s’est emparé d’une pensée vulgaire
s. Que l’on admette ce don d’exprimer longuement et de penser peu, de développer magnifiquement et abondamment, le moindre jet d’é
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 371-373
neuf ; mais c’est beaucoup de s’attacher aux vérités connues, de les développer & de les mettre à la portée de tous les Espri
d’elle-même, & précédant toute détermination à la volonté, y est développé dans tous ses mouvemens, & réduit à une théor
31 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
ces entre elles. Le Papou, dont le corps et le bras sont souvent bien développés , a de très petites jambes et rappelle ainsi les q
omme peut assembler une machine ; il ne peut faire une machine qui se développe elle-même. Que notre harmonieux univers ait autre
nsion des perceptions par le moyen du raisonnement. 2° La science non développée est une prévision qualitative ; la science dévelo
La science non développée est une prévision qualitative ; la science développée est une prévision quantitative. Prévoir qu’un mor
ut assigner aucune limite à la grande succession de phénomènes qui se développent toujours devant lui. S’il regarde intérieurement,
écouverte d’une science influe sur les autres. M. Spencer a repris et développé ces idées dans sa Classification des Sciences, et
32 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
mais un écrivain n’exprima le sentiment qu’il éprouvait, jamais il ne développa les pensées qui lui appartenaient réellement, san
nt possibles6. Les professeurs écossais, Ferguson en particulier, ont développé ce système sous la monarchie libre de la Grande-B
idées philosophiques, que les atroces sentiments que la terreur avait développés  : Les fils sont plus grands que leurs pères, Et
tragiques n’ont fait qu’imiter les Grecs et les sujets grecs ; 3º. je développe un fait que je croyais trop authentique pour avoi
33 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Prosper Mérimée. »
n société, et ses rapports cachés ou visibles avec le milieu où il se développe , sont curieux à étudier ; mais c’est bien long, B
d’essentiel n’a été omis, où n’a été admis rien de superflu ; nous en développons la richesse secrète ; nous nous apercevons que da
la, la Vénus d’Ille, Lokis, etc.Autre plaisir. Mérimée aime à voir se développer librement, bonne ou mauvaise, la bête humaine ; e
34 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Guy de Maupassant »
rins. J’écrivis alors, étourdiment :    « Tels sont les lieux communs développés par M. de Maupassant. Je ne vous les donne pas po
ur devrait vous empêcher de répéter trop longuement des plaintes déjà développées par d’autres. Un écrivain célèbre qui souffre de
dès lors qu’est-ce que la gloire du chantre d’Achille ? J’ai l’air de développer gravement un truisme. C’est que je le trouve cons
35 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »
es yeux comme on se rappelle les chansons du mari. Dans la famille se développait un goût d’artistique curiosité. Les habitants de
nger de la méthode logique dans la politique. Nous aurions pourtant à développer ce qu’il y a d’excessif dans l’opposition qu’il y
t si passionnés. Les milieux de grande culture variée où il allait se développer ne firent que fournir une riche abondance d’argum
36 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 227-229
ature ; M. l’Abbé Batteux, d’après l’Essai sur le Beau du P. André, a développé , étendu ce principe, & l’a appliqué avec beau
la, il entre dans la définition du goût, il en expose les sources, il développe les moyens propres à le former & à l’entreten
37 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » pp. 430-432
ver le plaisir qui naît de la surprise & de l’intérêt. L’Auteur y développe , y discute, avec autant de sagacité que de justes
ls & judicieux, dont la plume rejette tout ce qui ne tend point à développer , à faire saisir & à constater les faits essen
38 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
ne à ces deux penseurs se rencontrait une vue neuve et profonde, qui, développée avec la patience du génie allemand, eût peut-être
mment l’idée de Maine de Biran aurait-elle pu jeter des racines et se développer dans cette dispersion indéfinie ? Lorsqu’en 1840
i craint trop d’ennuyer, plus occupé d’ailleurs de se défendre que de développer ses doctrines, n’a pas rendu jusqu’ici à son vrai
e ; c’est par un progrès nature, c’est en croyant l’approfondir et la développer , c’est en y appliquant une analyse plus exacte et
ans l’article Conscience du Dictionnaire des sciences philosophiques, développé avec beaucoup de force le point de vue de Biran ;
39 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
vers l’autre, comme il arrive pour les deux courants de pensée qui se développent simultanément dans une phrase métaphorique. Ainsi
dans la mesure où la série des images qu’ils peuvent nous suggérer se développera réellement en nous dans la contemplation rêveuse.
icilement chanter ; les beaux vers semblent appeler d’eux-mêmes, pour développer toute leur poésie, l’expression musicale. Il y a
ce chant intérieur, thème initial, toujours improvisé, qu’ensuite on développe à loisir. L’auditeur à son tour, s’il a lui-même
sera pas pour cela interrompu ; longtemps encore il continuera de se développer en nous-mêmes par son mouvement propre ; et c’est
s les descriptions qui servent de pause au récit. Alors les images se développent à loisir. Rappelons-nous quelques vers qui nous a
oète incomplet, déséquilibré, en qui l’imagination s’est démesurément développée aux dépens de l’intelligence ? En fait il est des
nsées en une brève formule, une multitude d’images que nous pourrions développer si nous en avions le loisir. Mais c’est préciséme
’elle les tient à l’état virtuel qu’elle est une pure idée générale : développez son contenu, ce n’est plus elle que vous concevez
a liberté de création, pour que les produits de son génie puissent se développer avec un calme artistique, dans la paix et l’harmo
reclus en lui-même, n’a plus aucune occasion de se renouveler, de se développer  ; il tourne dans un cercle d’idées et de sentimen
nt dans l’imagination ; et c’est précisément la fonction du poète, de développer ces images consécutives ou déterminantes de l’émo
tale, très inégalement répartie. On doit la supposer particulièrement développée chez les romanciers, chez les poètes, et chez tou
trouve dans notre propre cœur un écho qui la prolonge et achève de la développer . Si par excellence l’émotion exprimée est de cell
de mai fait passer dans l’esprit du poète une série d’images qu’elle développe un instant pour le tenter, symbole poétique de ce
idées sont trouvées par distraction, pendant que l’on travaille à en développer d’autres, comme si par une sorte d’irradiation ne
nfin choisi. Une idée s’est imposée à l’esprit et veut être réalisée, développée . Alors on se met sérieusement à l’œuvre et la pér
cevoir ce chant intérieur, cette harmonie profonde qui d’elle-même se développe en lui. Compose-t-il un roman ? Comme Alexandre D
sa nature distraite et aberrante. L’excitation même du travail mental développe cette tendance des images à la prolifération spon
faire travailler sur commande. Le difficile, c’est de l’astreindre à développer les idées dans l’ordre qu’on s’est fixé d’avance.
t, sollicitent également la pensée ; elles tendent d’elles-mêmes à se développer  ; spontanément elles nous suggèrent des images. O
iendra ses idées en suspens jusqu’à ce que le moment soit venu de les développer . On s’appliquera à ne pas engager trop tôt ses ré
sa tête, en une perspective illimitée, toute une série d’idées, qu’il développera l’une après l’autre ; ainsi il s’avance avec cert
e la composition réfléchie consistera dans l’effort de l’idée pour se développer en images de plus en plus concrètes et déterminée
métrie quelconque, il se laisse entraîner par la nouvelle image et la développe pour son compte. La comparaison est devenue digre
mentale est toujours la même, le but poursuivi est toujours le même : développer les images, les intensifier, les transporter « à
ents », de l’abstrait au concret. Où le poète prend-il les images qui développent son idée ? Le plus souvent c’est dans son idée mê
ause, un instant de silence et de recueillement, qui nous permette de développer à loisir les images suggérées, de nous pénétrer d
se des types romanesques ou dramatiques. Nous avons vu comment ils se développent dans l’esprit du poète, par la méthode d’inspirat
mouvement du « schéma dynamique » dans la direction de l’image qui le développe … Le sentiment de l’effort d’intellection se produ
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 285-288
plus touchant, il dévoile les richesses de la miséricorde divine, il développe les routes de la Providence, il étale la magnific
le peuvent offrir de sagesse, de majesté, de puissance, de bonté, est développé avec des traits qui caractérisent le Génie créate
41 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »
ute rien aux doctrines (si cela peut s’appeler des doctrines) qu’il a développées dans ses précédentes publications. C’est toujours
it fortement généralisateur, il pose plus pour les idées qu’il ne les développe . D’autres les développeront pour lui. Dans un tem
eur, il pose plus pour les idées qu’il ne les développe. D’autres les développeront pour lui. Dans un temps donné, il sera peut-être,
42 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
le Rythme est le mouvement lui-même ; il est inutile, je suppose, de développer ce pléonasme ! Il est évident aussi que, longueme
n de l’espace. Il est malaisé d’abstraire l’Harmonie du Rythme qui se développe en elle. Telle qu’elle se manifeste — harmonies p
le vers ne va point sans une plastique modelée en sûrs contours : il développe avec style l’équilibre des proportions dans l’esp
es la cohésion des sons n’est pas assez totale ; parfois même ils s’y développent , on le dirait, suivant un hasard propice plutôt q
rythmes et de mesures. Bien plus, nulle technique n’est plus propre à développer les accents divers de la parole que celle qui fai
r est une joie puissante, puisqu’en l’action, puisqu’en les images se développe et se précise le moi. Il ne pouvait tolérer longt
ogressive des manières d’art et des règles admises par autrui peuvent développer ce goût et faire du poète un artiste. N’est-il do
stature en présentant au Rythme un mystérieux miroir. Si le rythme se développe dans les harmonies, l’âme devient et se révèle pa
43 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
nitive, que lorsque les diverses parties en auront été successivement développées . Tel est l’inconvénient ordinaire des définitions
é naissance à ce nouveau cours, et qui seront d’ailleurs spécialement développées , dans la suite, avec toute l’extension que réclam
it de la philosophie positive, que ce cours tout entier est destiné à développer , je dois maintenant examiner à quelle époque de s
; sans jamais pouvoir changer de caractère, il ne lui restera qu’à se développer indéfiniment par les acquisitions toujours croiss
d, change peu à peu, à mesure que les divers ordres de conceptions se développent . Par une loi dont la nécessité est évidente, chaq
du monde savant sera dès lors complètement fondée, et n’aura qu’à se développer indéfiniment, en conservant toujours le même cara
alités ; car, tant que les différentes sciences positives ont été peu développées , leurs relations mutuelles ne pouvaient avoir ass
ont pas pris l’initiative, témoignent assez que, de toutes parts, se développe le sentiment spontané de cette nécessité. Mais, t
44 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »
t un fait — que dans les pays où une grande éloquence politique s’est développée . Ce n’est qu’à l’éloquence politique que l’éloque
son métier de roi. Il s’attacha à lui former surtout le caractère, à développer la raison, en ornant l’esprit. Afin d’éviter et l
tre : le P. Caffaro se rétracta bien vite après la Lettre de Bossuet, développée ensuite dans les admirables et dures Maximes et r
t donc sur l’orateur qu’il faut porter d’abord notre étude. Il nous a développé son idéal dans l’Oraison funèbre du P. Bourgoing
de la seconde. Dans cette seconde partie, il fait voir comment s’est développée providentiellement la religion, sans interruption
ure. Il divisait, subdivisait, multipliait les énumérations d’idées à développer , les récapitulations d’idées développées : mais t
it les énumérations d’idées à développer, les récapitulations d’idées développées  : mais tout cela n’avait rien de factice ni de pé
’amplifier sa matière, avec force hyperboles et grands mouvements. Il développait de belles périodes, avec une exubérance cicéronie
se par phrase. Il construisit ses sermons sur une seule idée, dont il développait les divers aspects. Théologien solide, discutant
45 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « V » pp. 19-21
trusque. Le récit si dramatique de Tite-Live a été très-bien suivi et développé , ainsi qu’un très-beau récit d’Ovide (Fastes, liv
e Il). L'auteur n’a manqué aucun des heureux motifs indiqués et les a développés avec un talent que tous, je crois, salueront. — P
46 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 56-59
la Lorraine commerçante, couronné en 1759 par l’Académie de Nanci, il développe , avec autant de précision que de clarté, ce que l
Le Panégyriste considere son Héros sous tous les rapports qui peuvent développer son caractere, & le faire admirer autant que
47 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre II. De l’Allégorie. »
rés. Cette passion, active comme sa mère, peut à son tour croître, se développer , prendre des traits, devenir un être distinct. Ma
vérité. 59. Les faits sur lesquels cette assertion est appuyée sont développés dans la note K, à la fin du volume. 60. Voyez l
48 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
premières manifestations écrites de ce dogme immense qui mûrit et se développe de jour en jour. Il a mérité que le caractère d’i
el et du temporel, que dans une mesure imparfaite. Le mosaïsme, moins développé en dogme que la religion chrétienne ; s’en tenant
pensées se reproduisent à tout instant dans l’application, déduites, développées , élaborées à leur tour. Ce qui peut y être consid
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
les et perfectionnées ; mais quand le talent poétique d’une nation se développe comme à Rome, au milieu d’un siècle éclairé, il s
es idées philosophiques ; mais lorsqu’elle les trouve déjà connues et développées , elle fournit sa course avec bien plus d’éclat. L
i d’Auguste, pour qu’il soit possible de la recommencer ici ; mais je développerai seulement une observation importante pour le syst
50 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23
ttribue, mais encore chaque passion est approfondie dans ses sources, développée avec ses diverses nuances, manifestée par le lang
emords, cesse d’être dangereux, & devient un principe fécond pour développer avec succès les différentes impressions dont l’am
our avoir, le premier, employé son crédit à lui fournir les moyens de développer son génie. Racine, encore jeune & inconnu, av
51 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
tres. Comme l’a montré Darwin, dans la nature organique il ne peut se développer , en moyenne, que des organes utiles de fait à l’i
e froid ou par la chaleur. Les êtres chez qui elle ne s’est pas assez développée en intensité et en qualité ont été fatalement vic
avait point de nécessité vitale à ce que le sens de l’électricité se développât d’une façon spéciale chez les animaux supérieurs
oit exister distinctement chez la torpille ou le gymnote, — se serait développée davantage ; nous sentirions autour de nous les mo
servations fortuites, comme celle de la force attractive ou répulsive développée par le frottement de la résine, nous n’aurions eu
ssure la supériorité à certaines races et, avec une force supérieure, développe une jouissance supérieure. Il en résulte que nos
r les habitants de notre planète, ce qui fait qu’elles ne se sont pas développées par sélection ; mais qui sait si, comme on l’a su
même temps émotion et motion. Les sensations, telles qu’elles se sont développées par une différenciation et intégration successive
llement montré que les sensations soient une même qualité diversement développée . En effet, nous avons déjà dit que la résistance
52 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »
acultés d’artiste, que son inaction forcée, ses passions rentrées ont développées . Borné du côté de l’intelligence, il a une sensib
ite, avec son expression particulière de physionomie : ailleurs il le développe , le fouille, en dévide les entrailles, n’y laisse
quelques traits, par un dessin large, hardiment simplifié ; tantôt il développe d’immenses tableaux, comme ceux de la mort de Mon
53 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »
, en effet, qu’un des caractères généraux de la littérature qui s’est développée en ce siècle, orientée tantôt vers la science et
me cause : le journal périodique, quotidien surtout, a singulièrement développé la légèreté, la curiosité du public ; il l’entret
fet, et qui ne sait que, si le besoin crée l’organe, l’organe fixe et développe le besoin ? Le journalisme nourrit les défauts do
54 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75
ciales. Pour dire la même chose en d’autres termes, un être humain se développe dans trois milieux : l’un, le milieu psycho-physi
ience, a dit Buffon. Il est bien autre chose, à coup sûr ; mais il se développe , assurément aussi, par cette gymnastique intellec
me à leur idéal esthétique, je me dis qu’au nombre des influences qui développent les facultés contenues dans l’organisme initial,
55 (1861) La Fontaine et ses fables « Conclusion »
e en Allemagne de nos jours. Car le génie n’est rien qu’une puissance développée , et nulle puissance ne peut se développer tout en
n’est rien qu’une puissance développée, et nulle puissance ne peut se développer tout entière, sinon dans le pays où elle se renco
56 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17
n physique et mentale d’une nation, avec la nature du pays où elle se développe , avec toutes les branches de la civilisation dont
érie des œuvres environnantes. La suite de cet ouvrage est destinée à développer le détail du plan général que je viens d’esquisse
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 527-532
aire la plus embrouillée, il sait tirer une proposition unique, qu’il développe avec une supériorité qui intéresse par la maniere
lque génie naturel qu’il ait d’ailleurs, peut se former le goût & développer sa raison. D’après cela, que penser de cette éloq
58 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
res sont d’une aussi grande utilité que d’autres organes parfaitement développés , et, quelquefois même, ils fournissent des signes
fonction, en cet état, est d’employer leurs sens, si remarquablement développés , et leur puissance de natation rapide à chercher
ement sous tous les rapports, et cependant les uns ont des ailes très développées , et les autres seulement des rudiments de membran
ez fréquents de mammifères mâles dont les mamelles se sont pleinement développées à l’âge adulte, et ont sécrété du lait. De même,
De même, chez le genre Bos la mamelle unique présente quatre mamelons développés et deux rudimentaires ; mais chez nos Vaches dome
is chez nos Vaches domestiques quelquefois ces deux derniers mêmes se développent et donnent du lait. Dans des plantes de la même e
il n’est point surmonté d’un stigmate. Cependant le style reste bien développé et garni de poils, comme dans les autres Heurs pa
xemples semblables sont assez nombreux. Néanmoins tout organe, si peu développé qu’il soit, ne saurait être considéré comme rudim
ble de dire de quelle manière une partie quelconque de l’organisme se développera , et si elle est aujourd’hui naissante. Si nous re
successeurs, pourvus de ce même organe à un état plus parfait et plus développé . L’aile du Manchot lui est fort utile, car elle l
 ; et les freins ovigères de certains Cirripèdes, qui ne sont que peu développés , et qui ont cessé de servir à retenir les œufs, s
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92
uel historien a semblé plus fait que M. Thiers pour en raconter et en développer les merveilles, tant civiles que militaires, tous
lève comme le premier souffle de cet air public qui va circuler et se développer durant plus de trente ans avec toutes les variati
pour la discussion éloquente des affaires publiques qui venait de se développer dans notre pays. Il suffit chez une nation vive q
60 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
s événements qui nous sont connus, c’est la civilisation du monde. Je développerai ailleurs cette assertion ; ce qu’il m’importe d’o
ut produire, par la parole, un grand résultat politique, ce talent se développe nécessairement. Quand on connaît la valeur du pri
per le peuple qu’avec peu d’arguments exprimés fortement et longtemps développés , soit que les harangues des Grecs eussent le même
61 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
Or nous montrions jadis que l’essence d’une tendance vitale est de se développer en forme de gerbe, créant, par le seul fait de sa
érale de la vie, les tendances ainsi créées par voie de dichotomie se développent le plus souvent dans des espèces distinctes ; ell
sont constituées par dissociation. Et elles ne peuvent d’ordinaire se développer que successivement. Si elles sont deux, comme il
lution, on reviendra chercher celle qu’on a laissée en arrière. On la développera à son tour, négligeant maintenant la première, et
autre la guette sans cesse pour savoir si son tour est venu. Ainsi se développera le contenu de la tendance originelle, si toutefoi
devenu la préoccupation principale de l’humanité. A voir comment il a développé l’esprit d’invention, comment beaucoup d’inventio
que autre frénésie, dont celle-ci aurait pris la suite, et qui aurait développé en sens opposé une activité dont elle se trouve ê
vie résultent bien d’une « dichotomie », sont bien susceptibles de se développer en « double frénésie », ont bien enfin ce qu’il f
e. Beaucoup estiment que c’est l’invention mécanique en général qui a développé le goût du luxe, comme d’ailleurs du simple bien-
tion, permettait de pousser plus loin la culture intellectuelle et de développer les vraies originalités. On a reproché aux Améric
62 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
la satire des mœurs mondaines, le ton se fait plus âpre ; Montesquieu développe , et cette fois avec la supériorité de son génie,
e, jusqu’à l’origine des sociétés ; et, suivant sa fantaisie, il nous développe une sorte de mythe à la façon de Platon, qui est
st celle où Montesquieu énumère les causes de la grandeur romaine. Il développe avec toute sa science et sa pénétration les rapid
magistrat tenait une certaine sensualité que les mœurs contemporaines développèrent en polissonnerie intellectuelle. Après s’être don
mmune morale, puisqu’il ne servirait à rien de les violer. La théorie développée dans ce curieux opuscule a laissé des traces dans
63 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491
ce que j’entends par ces mots dont je me sers si souvent, concevoir, développer et mettre en vers. Je m’y prends toujours à trois
puis avoir, sans prendre garde aux termes, c’est là ce que j’appelle développer . J’appelle enfin versifier, non-seulement mettre
d’un Charles Ier , qu’immédiatement après le Philippe j’entrepris de développer en français ; au troisième acte de l’ébauche, mon
suivre. Même chose arriva à une tragédie de Roméo et Juliette, que je développai pourtant tout entière, mais avec effort et non sa
l’auditeur, et d’entretenir la chaleur de l’action. La tragédie ainsi développée , lorsqu’il ne reste plus au poète d’autre souci q
plus pendant nombre d’années. Cependant, ayant repris le cothurne, je développai en très peu de temps et tout ensemble, l’Agamemno
ie. Pour ce qui est d’Oreste, il m’était venu un scrupule avant de le développer  ; mais, comme ce scrupule était chose mesquine en
Me trouvant donc à Sienne, ainsi que je l’ai dit, et ayant achevé de développer l’Agamemnon, sans ouvrir même une seule fois celu
que, pour ne pas devenir plagiaire, lorsque je me vis sur le point de développer l’Oreste, j’allai consulter mon ami, je lui racon
64 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
entanée puisque, par leur nature même, les œuvres nées de ces arts se développent exclusivement dans l’Espace. L’immobilité de l’at
est, comme la Poésie, dans le temps par la musique apparente qu’elle développe , dans l’espace par la couleur et l’attitude, dans
es en silhouette radieuse, bientôt fondues. Mais, quoique ses vers ne développent pas toujours une action et qu’ils se complaisent
udre en un geste. Mais ce n’est pas à dire que les gestes ne puissent développer naturellement de la noblesse : dans un ensemble o
65 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
vait de bonne heure rendu sujet à une maladie nerveuse singulière qui développa encore sa sensibilité naturelle si vive. La renco
prouver la Divinité par les ouvrages de la nature. » Et continuant de développer sa pensée, il prétend que ces discours, qui tende
rche, c’est un maître qui indique et confirme la voie. Il démontre et développe toute la suite de son discours et de sa conceptio
l invisible : Pascal pour nous est tout cela. Le monde marche ; il se développe de plus en plus dans les voies qui semblent le pl
66 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IV. De l’analogie. — Comparaisons et contrastes. — Allégories »
La réflexion travaillera là-dessus, éclaircira l’impression confuse, développera le germe, et joindra les objets par les côtés où
           Et du coup te cassa les reins. Lorsque la comparaison se développe avec cette ampleur et cette richesse, sans perdre
67 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
e notre activité dans le sens d’une division du travail toujours plus développée , c’est que c’était aussi le sens de la moindre ré
de plus indéterminé et de plus souple et les facultés de réflexion se développent  ; mais ces mêmes facultés sont indispensables aux
ur exclusivement psychique, à savoir la tendance qui pousse l’homme à développer de plus en plus sa nature. Les faits sociaux déri
les plus complexes de la civilisation ne sont que de la vie psychique développée . Aussi, alors même que les théories de la psychol
ormation chez les Kabyles. La famille patriarcale était presque aussi développée chez les Juifs que chez les Indous, mais elle ne
objet de la sociologie serait de retrouver l’ordre selon lequel s’est développée cette tendance. Mais, sans revenir sur les diffic
males. En principe, il n’y a qu’à laisser les forces individuelles se développer en liberté pour qu’elles s’organisent socialement
68 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »
t défaut. Oui ; mais il a pris sa revanche par sa mémoire qu’il avait développée de bonne heure comme par pressentiment, qu’il a m
ent paresseux et vindicatif. Cependant un sentiment de solidarité s’y développe chez lui ; opprimé, il prendra aussitôt parti pou
sitaire ont laissé dans mon âme des traces ineffaçables ; elles y ont développé de bonne heure les instincts de solidarité au poi
69 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
ite pourrait à peine obtenir grâce pour une supériorité véritable. Je développerai les diverses causes de cette singularité. Je comm
ns délicatesse comme sans esprit ; elles n’ont plus eu de motifs pour développer leur raison : les mœurs n’en sont pas devenues me
Il est utile aux lumières et au bonheur de la société que les femmes développent avec soin leur esprit et leur raison. Une seule c
70 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
era le premier instruit ; et cette révélation lui donnera occasion de développer le caractère du généreux qui se sacrifie. Pharasm
vu dans Corneille et dans Racine que la tragédie est une action où se développent les types complets des caractères et des passions
tous les autres personnages ont pour fonction d’exciter « la mère » à développer toutes les agitations, toutes les douleurs, les e
71 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
ique, et l’autre dans le terrain anatomique. Mais ces deux racines se développèrent séparément et isolément par les efforts des chimi
artie l’impulsion ; et si le mouvement de rénovation ne s’y est point développé , tandis qu’il s’étendait en Allemagne et qu’il y
devenue aujourd’hui distincte, autonome, et, pour se constituer et se développer , il faut qu’elle ait une installation à elle, sép
isée aux causes qui tendent sans cesse à la détruire. Cuvier lui-même développe , dans un passage souvent cité, cette pensée que l
ans cet être avec l’organisation la disposition moléculaire apte à la développer . C’est l’horloger qui a construit l’horloge, et e
e la germination, la chaleur, l’humidité, l’air, et elle va germer et développer une plante nouvelle. Nous vous montrerons qu’il e
leur refuse toute espèce d’action réciproque. « Le corps, dit-il, se développe mécaniquement, et les lois mécaniques ne sont jam
soit envisagé dans son expression la plus outrée et tel que Stahl l’a développé ou dans la forme plus adoucie et plus scientifiqu
oint par une lutte contre les conditions cosmiques que l’organisme se développe et se maintient ; c’est, tout au contraire, par u
n. Quand, à la surface des infusions, il se forme une pellicule où se développent des monades, des vibrions, des bactéries, on voit
nt sa maturité. Celles-ci s’étaient introduites dans la jeune plante, développée par la germination, entre les gaines des feuilles
à l’état parfait ; ses organes sexuels, qui ne s’étaient point encore développés , apparaissent et atteignent leur perfectionnement
la placera dans des conditions convenables, elle revivra et pourra se développer de nouveau. Voici un tube dans lequel nous avons
vement, les feuilles apparaissent, les bourgeons s’entr’ouvrent et se développent , des parties nouvelles, racines, branches, s’éten
rra rester un certain temps dans cet état de vie engourdie, prêt à se développer en un animal nouveau si les conditions de l’incub
nt affaiblis. Il survient alors une véritable fièvre. J’ai longuement développé ailleurs l’histoire de tous ces mécanismes27 ; je
ces combustibles est prêt à s’y combiner, à créer ainsi un travail, à développer des forces. La séparation effectuée par la plante
ivent occuper dans un conspectus physiologique, nous réservant de les développer plus tard en faisant connaître nos recherches per
s les êtres microscopiques, vibrions, bactéries et moisissures qui se développent dans les liquides en décomposition quelle que soi
lorsqu’il ne contient plus d’oxygène, lorsque les premiers infusoires développés l’ont consommé en totalité. Alors, les « vibrions
ultze, 1861) que l’élément musculaire volontaire, la fibre striée, se développait aux dépens d’une cellule unique, dont le noyau se
brions, d’un poids si faible qu’on ne saurait l’évaluer. Ces êtres se développent avec une activité prodigieuse, et l’on peut obten
ue a peut-être d’excessif. Le mycoderma aceti, le vibrion qui se sont développés dans le milieu artificiel constitué par M. Pasteu
e qu’une seule synthèse, celle du protoplasma qui s’accroîtrait et se développerait au moyen de matériaux appropriés. De ce corps com
le d’albumine dérivée de la molécule albumineuse primitive et unique, développée à l’origine du monde terrestre. D’un autre côté,
un espace de temps plus court que celui de la gestation. Les plaques développées sur la face interne de l’amnios, dont elles troub
tes les autres. C’est d’une partie dû protoplasma de l’ancêtre que se développe le nouvel être, et c’est par la reproduction ince
ganique proprement dits, en vertu desquels la graine germe, pousse et développe sa radicelle, sa tigelle, etc. ; 2° les phénomène
. fig. 11 et 23). Je n’y ai jamais réussi. Les œufs se sont très bien développés dans l’éprouvette qui recevait l’air ordinaire, m
un bain-marie à 35 degrés, et bientôt on voit la formation de gaz se développer avec activité dans le tube contenant de l’eau suc
des origines, et il rattache l’œuf à l’organisme maternel non encore développé , existant seulement en puissance, c’est-à-dire à
ormation ou préexistence du germe non pas seulement dans l’œuf qui le développera , mais la préformation indéfinie et de tout temps
x du célèbre embryologiste Caspar-Frederick Wolff, que l’organisme se développe de l’œuf par épigenèse. Les partisans de l’involu
artie de cet amas cellulaire qui en forme la limite vers le centre se développe bientôt activement ; elle fournit une nouvelle co
t pensé que ce qu’il y a de commun dans un groupe animal est toujours développé dans l’embryon plus tôt que ce qu’il y a de spéci
’une portion localisée de l’œuf fractionné (evolutio in una parte) se développe dans deux directions différentes, en présentant l
e grand nombre des rayonnés. Il constitue le type périphérique, et se développe par le mode appelé evolutio radiata par Baër et K
e qui en réalité s’exécutent isolément. Si vous voyez deux organes se développer successivement ou simultanément pour concourir en
ormation de l’autre ; ce serait une erreur : les deux organes se sont développés aveuglément par suite d’une consigne qui peut par
à fait inutile. Nous ferons à ce sujet une remarque générale qui sera développée ultérieurement dans des études plus spéciales. Le
, on le transporte dans un autre territoire organique, on le verra se développer et donner dans ce lieu insolite un os nouveau. Pa
un os nouveau. Par exemple, chez le lapin, chez le cobaye, on a fait développer en diverses régions, sous la peau, des fragments
e partie d’un végétal et la transporter à distance de manière à faire développer un végétal nouveau. C’est sur ce fait qu’est fond
ent en dernière analyse de ces manifestations cellulaires, exagérées, développées et concertées les unes avec les autres. Dans ces
s conditions de sa génération, de sa détente, de la puissance qu’elle développe , de sa condensation. Cette première étude corresp
et l’être, une fois animé de l’étincelle, continuait à vivre et à se développer sans secousse en suivant la voie continue qui lui
 : celui de la naissance et celui de la continuation de la vie qui se développe et se maintient. Voilà ce qui ne saurait plus sub
il doit suivre. En un mot, c’est la même évolution qui dure et qui se développe . Mais, en réalité, le seul fait saisissable, actu
oint de vue dans la physiologie, étude de phénomènes de la vie qui se développe , aussi bien que de la vie qui se maintient 76.
72 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ennent autant d’Hydres nouvelles, un oeuf d’Oursin dont les fragments développent des embryons complets : où donc était, nous dit-o
me complet. La poussée en vertu de laquelle l’être vivant grandit, se développe et vieillit, est celle même qui lui a fait traver
pitale qui sépare le temps concret, le long duquel un système réel se développe , et le temps abstrait qui intervient dans nos spé
l’Oiseau se distingue à peine de celui du Reptile, et que l’individu développe à travers la vie embryonnaire en général une séri
idus vivants, — soit enfin dans quelque cause inconnue de la vie, qui développerait ses effets comme si les uns engendraient les autr
urant qui va d’un germe a un germe par l’intermédiaire d’un organisme développé . Tout se passe comme si l’organisme lui-même n’ét
d’évolution divergentes. Quelque chose a grandi, quelque chose s’est développé par une série d’additions qui ont été autant de c
sélection que s’il fonctionne. Que la fine structure de la rétine se développe et se complique, ce progrès, au lieu de favoriser
iser la vision, la troublera sans doute, si les centres visuels ne se développent pas en même temps, ainsi que diverses parties de
paraît déjà difficile à éviter quand on considère un organe qui s’est développe sur une seule grande ligne d’évolution, l’œil des
le ne serait pas non plus réglée par un déterminisme sui generis, qui développerait des caractères déterminés dans un sens déterminé,
, ramener la modification originelle dans l’organisme que le germe va développer , mais il y a autant et plus de chances pour qu’il
est l’exception et non pas la règle. Comment attendre d’elle qu’elle développe un organe tel que l’œil ? Quand on pense au nombr
à la génération suivante de germes par l’intermédiaire des organismes développés qui forment entre les germes le trait d’union. Ce
0-151. 10. Dans son beau livre sur Le génie dans l’art, M. Séailles développe cette double thèse que l’art prolonge la nature e
mare et Moussu, Transmission expérimentale aux descendants de lésions développées chez les ascendants(C. R. de l’Ac. des sciences,
73 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIII »
ur originalité, mais cette originalité a eu une évolution, elle s’est développée . Il y a loin des Vierges de Verdun à la Légende d
ion pittoresque, on est bien forcé de conclure que le don d’écrire se développe et que l’on devient original par le travail.‌ L’o
74 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
’ai essayé de montrer dans cet ouvrage. Je n’ai pas la prétention d’y développer des idées nouvelles : tout au contraire ; c’est l
oques de calme, quand les sociétés vivent de leur vie régulière et se développent dans des conditions normales, cela l’est bien plu
s le domaine des idées comme dans le domaine des faits, il ne fit que développer les germes existants. Quoi qu’il en soit, tout, d
pre, selon qu’il suscite en elle des sentiments généreux ou vils et y développe de bons ou de mauvais instincts. Après avoir expo
ent a sur ce point une théorie qui vaut la peine d’être notée. Il l’a développée dans un livre détestable à tous égards, plein de
uis vingt ans, se sont inspirés des idées sensualistes, ont mis à les développer plus de pudeur, ou, si l’on veut, plus d’habileté
iscutée entre deux amis, et les théories de la Physiologie du Mariage développées ex professo par l’un d’eux, Henri de Marsay. Son
e garder. Ce grief que vient d’énoncer Jacques, un autre écrivain l’a développé dans cette page du Juif errant. C’est Adrienne de
La Comtesse de Rudolstadt, et qui a paru un peu après, est venu nous développer ouvertement, sans réticences et, sans formules mé
ge principal, et fournir à la philosophie de l’amour l’occasion de se développer et finalement de triompher d’un semblant de contr
ane purifiée, réhabilitée par l’amour, le même écrivain l’a repris et développé dans Angelo, où il le revêt de tant de grandeur m
mme sa chasteté perdue121. » C’est le mot de Marion Delorme. Le roman développe la théorie : « Je suis tout simplement convaincu
teuses, on peut dire que son influence est salutaire ou funeste. Elle développe en effet en nous, par une loi de sympathie secrèt
nsées par la contemplation du beau et du bien, autant il l’abaisse et développe en elle les sentiments mauvais, quand il expose à
principes sur lesquels repose l’ordre humain, par lesquels vit et se développe la civilisation. Ce n’est pas la forme, c’est le
udite par les puissances de la terre 182. » Et ailleurs, après avoir développé la même pensée, Stello le poète conclut : « Donc,
ne forme tranchante et sentencieuse, une idée que nous allons voir se développer et grandir à la hauteur d’une théorie : c’est que
s plus d’un ouvrage célèbre : c’est même une des idées que le roman a développées avec le plus de complaisance, et, on peut le dire
mauvaise. Déjà nous avons vu ailleurs la première de ces propositions développée  : c’est maintenant le tour de la seconde. « Nos
ctrine qui, reportant à la société la responsabilité des vices qui se développent et des crimes qui se commettent dans son sein, ex
st au nom de l’humanité qu’on le prononce. On accuse la famille de ne développer chez l’homme que les instincts égoïstes, et d’éto
ondément dans le sol : or, le sol où il vit, où il a grandi, où il se développe , c’est la famille. Tranchez les racines par où il
ent, ses doctrines s’accusent. Écoutez Le Compagnon du tour de France développer la même pensée qu’exprimait tout à l’heure Lélia 
les hommes naissent égaux en droit, c’est-à-dire avec un droit égal à développer leurs facultés et à tendre à l’accomplissement de
goureuse, ce seront les pauvres, les prolétaires. Telle est la pensée développée dans nombre de productions de ce temps-ci, et don
ses romans, on trouve cette idée incessamment reproduite et amèrement développée , que notre organisation sociale et politique est
ir dans la misère et l’abandon. Telle est la thèse que M. de Balzac a développée dans Les Illusions perdues, dans Une Imprimerie d
vertus. On voit poindre ce système dans Valentine de Mme Sand ; il se développe dans Isidora, Le Meunier d’Angibault, Le Péché de
violentes, ce contraste odieux et forcé du pauvre et du riche. Il l’a développé , dans le drame des Deux Serruriers, en tableaux q
ittérature a inoculées aux générations contemporaines, ou dont elle a développé en elles le germe. De ces maladies, quelques-unes
ire quels progrès elle fit dans les esprits. Son effet direct fut d’y développer , sous le nom de poésie intime, de mélancolie ou d
déjà ; à savoir qu’il n’y a, dans les sentiments qu’a exprimés et que développe notre littérature, rien que d’artificiel et de fa
poésie ! La vraie grandeur de l’homme, elle n’est que dans la passion développée , surexcitée ; dans le déploiement de toutes ses f
nt que les fruits verts ou gâtés : c’est une maladie de ce genre qu’a développée dans les imaginations la mauvaise littérature. No
nsongères la société, les hommes, le monde où nous devons vivre, elle développe les idées les plus fausses, les illusions et les
société, ses peintures révoltantes, ses indignes calomnies, sinon de développer ce mauvais sentiment caché sous un nom honnête ?
e y a trouvé de l’encouragement, que de l’autre elle a contribué à la développer davantage. Comment n’eût-on pas accueilli avec fa
s faveurs ? III. Le droit au bonheur On se rappelle cette thèse développée par l’auteur de Stello et de Chatterton, en faveu
r davantage dans nos idées et dans nos habitudes, qui est né et s’est développé d’abord dans les classes moyennes, la mauvaise li
liqué aux choses de l’esprit ? On cultive le goût, on le forme, on le développe  ; mais on ne le donne point ; pas plus qu’on ne d
n caractère tout religieux. La raison en est que les idées qui y sont développées appartiennent à un ordre purement historique et d
75 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
u pathétique des mélodrames, l’auteur anglais s’attache constamment à développer le plus copieusement du monde les thèmes les plus
lieu d’un calme languissant, et tous les traits du tableau servent à développer cette impression de somnolent repos. Dans une des
plutôt qu’ils ne le constituent, sont enfin outré et poussés à bout, développés sans mesure, et cependant vrais de la vérité part
ortes d’émotions, ne peut faire une description, poser un personnage, développer une scène, sans intervenir et marquer directement
utrancier, qui charge ses phrases de verve, qui se lance sans cesse à développer abondamment n’importe quelle idée, qui, usant tan
ns et volonté, p. 21) et quand Dickens aura à poser un caractère ou à développer une scène, il le fera, avec la verve excessive, l
n somme, ses livres sont bien plutôt une suite d’épisodes détachés et développés chacun pour son compte, que des récits bien assem
ion nerveuse incessante, qui le poussait de lieu en lieu, qui lui fit développer et remanier autant ses entreprises que les arrang
76 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
du christianisme, à quelque objet qu’elles aient été appliquées, ont développé les facultés de l’esprit pour les sciences, la mé
fortifiaient le caractère des hommes éclairés, et les hommes éclairés développaient l’esprit des hommes énergiques. Ce mélange s’est
Néanmoins c’est un genre d’effort intellectuel, qui a singulièrement développé les facultés de l’esprit. Si l’on ne juge le résu
l’on part et le but où l’on veut arriver. Sans doute, si les facultés développées dans ce genre de travail n’avaient point été depu
77 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
dinairement favorable à la philosophie : c’est ce que j’aurai lieu de développer en parlant de la littérature allemande. Mais, en
lus favorable aux ouvrages d’imagination, si la littérature eût pu se développer en Espagne. Parmi leurs romans, le Cid nous donne
e la sensibilité profonde. Aucun élément de philosophie ne pouvait se développer en Espagne ; les invasions du Nord n’y avaient po
ndants des poètes scandinaves et des bardes écossais. C’est ce que je développerai dans le Chapitre suivant.
78 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre III. Madame de Staël »
toutes les contraintes et les limites ; elle veut le plus possible se développer en tout sens ; elle veut jouir d’elle-même. Mais
ction reflétée dans une âme qui s’en éprend : elle veut donc être, se développer , afin d’être digne d’être aimée. Là est le bonheu
actuelle a quelque chose d’abstrait et mécanique. Mais ces formules, développées et complétées par d’abondantes dissertations, son
et nul homme, quelque supérieur qu’il soit, ne peut deviner ce qui se développe naturellement dans l’esprit de celui qui vit sur
79 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
un désir9 est considéré comme l’expression consciente d’une aptitude développée , et demandant à se manifester, d’une force de l’o
même de ces formes sensuelles de l’intelligence se sera ordinairement développée aux dépens de son idéation, en sorte qu’il posséd
i unitaire, a été, comme l’indique la note d’Émile Hennequin, surtout développée en France par Taine en 1870 avec De l’Intelligenc
physique. (NdE) da. L’idée de « dégénérescence » a été introduite et développée en France par le médecin B. A. Morel en 1857 dans
80 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
ugelas, et l’on se pique de bien parler et bien écrire. On s’étudie à développer une idée, à la présenter successivement sous plus
n, si ce n’est dans la possession de cette raison, dans l’art de bien développer , dans la bonne composition, dans la faculté d’exp
sur lesquelles il s’exerce sont les lieux communs ; et, comme il les développe , il les rend plus communs encore. Ils étaient nou
ons qu’un historien accepte cette idée générale ou toute autre, et la développe , non pas en termes généraux, comme on vient de le
81 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »
, nous n’avons pas cette histoire. Il n’a point trouvé en lui-même ni développé dans les autres l’esprit philosophique ; il a la
l’esprit philosophique ; il a la gloire d’avoir montré en lui-même et développé dans les autres l’esprit d’érudition. Feuilletez
de Marguerite Périer, plusieurs paragraphes consacrés à sa tante, qui développent et achèvent la première biographie… Nous rétablis
us jette au hasard dans le temps et dans l’espace ; et pour un qui se développe , il y en a mille qui avortent, ou qui restent à d
82 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Ponsard, François (1814-1867) »
x annales du moyen âge — et quel tableau magnifique ! — ne pouvait se développer à l’aise que dans un large cadre. Le drame popula
, lui donner les plus nobles et les plus claires leçons de vertu, lui développer les plus beaux traits de « morale en action », et
83 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 40-47
lui-même vers les plus grands objets, & la Tragédie seule pouvoit développer ses richesses, en lui présentant des sujets digne
s. Les Grecs, quoique les premiers modeles de Corneille, n’ont jamais développé avec autant de force & de hardiesse les grand
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 196-203
eux parlé des Romains. On voit qu’il n’a étudié les Anciens, que pour développer sa raison & épurer son goût, non pour étaler
oide & géométrique ; de l’autre, des idées fines & profondes, développées avec délicatesse & vivacité. Dans le Chapitre
85 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
reste impuissante. Les principes de la médecine expérimentale seront développés dans notre ouvrage au triple point de vue de la p
questions de méthode dans les sciences ; et de nos jours, M. Chevreul développe dans tous ses ouvrages des considérations très im
te dans d’autres pays où règne la même maladie, pour voir si elle s’y développe dans les mêmes conditions. Cette seconde observat
le qui constituent en quelque sorte le sol dans lequel ces vérités se développent . Il faut avoir été élevé et avoir vécu dans les l
et ainsi que cela a lieu constamment quand un même savant découvre et développe à lui seul toute une question scientifique. Mais
ngendre l’idée a priori ou l’intuition ; la raison ou le raisonnement développe ensuite l’idée et déduit ses conséquences logique
e servira seulement à diriger les idées chez ceux qui en ont et à les développer afin d’en retirer les meilleurs résultats possibl
raine ; la méthode, c’est le sol qui lui fournit les conditions de se développer , de prospérer et de donner les meilleurs fruits s
ne poussera jamais dans le sol que ce qu’on y sème, de même il ne se développera par la méthode expérimentale que les idées qu’on
ont rares ; dans toutes les sciences, le plus grand nombre des hommes développe et poursuit les idées d’un petit nombre d’autres.
lement privés. Seulement les bonnes méthodes peuvent nous apprendre à développer et à mieux utiliser les facultés que la nature no
mauvaise méthode, tandis qu’une bonne méthode peut l’accroître et le développer . En un mot, une bonne méthode favorise le dévelop
’a rien à craindre ; car, tant que l’idée est juste, on continue à la développer  ; quand elle est erronée, l’expérience est là pou
précis et d’après des principes connus et établis, le raisonnement se développera d’une façon certaine et nécessaire, tandis que, q
aurai l’occasion d’y revenir en donnant des exemples particuliers qui développeront ma pensée. Je me résumerai en disant que l’expéri
aux êtres vivants, d’être parfaitement fixé sur les notions que nous développons en ce moment. Quand on examine un organisme vivan
-organique et le milieu intérieur ou intraorganique. Chaque année, je développe dans mon cours de physiologie à la Faculté des sc
tence, et dans lequel disparaîtraient tous ceux qui ne pourraient s’y développer . Mais, quelles que soient les variétés de phénomè
r un ensemble harmonique des phénomènes Jusqu’à présent nous avons développé des considérations expérimentales qui s’appliquai
lexes qu’elles soient, mais bien la création, de cette machine qui se développe sous nos yeux dans les conditions qui lui sont pr
ture de l’être vivant et l’essence même de la vie. Quand un poulet se développe dans un œuf, ce n’est point la formation du corps
tion vitale. Dans tout germe vivant, il y a une idée créatrice qui se développe et se manifeste par l’organisation. Pendant toute
et une chimie qui s’accomplissent sur le terrain vital spécial où se développent , se créent et s’entretiennent, d’après une idée d
odalité. Ce qui le prouve, c’est qu’on voit un être vivant naître, se développer , devenir malade et mourir, sans que cependant les
sans qu’elle le sût, afin de voir après sa mort si les vers s’étaient développés dans ses intestins26. D’autres ont fait des expér
des membres disposées d’une manière déterminée. Le génie de Cuvier a développé ces vues et en a tiré une science nouvelle, la pa
tous les êtres vivants, ils sont soumis aux mêmes lois organiques, se développent , vivent, deviennent malades et meurent sous des i
ammatoires du péritoine ou d’autres organes qui ne se rencontrent pas développées au même degré chez l’homme que chez les animaux d
r et à définir le principe de l’expérimentation comparative ; il sera développé à propos des cas particuliers dans le cours de ce
ns isolées. La physiologie, la pathologie et la thérapeutique se sont développées comme des sciences distinctes les unes des autres
 : c’est là son caractère, c’est là son but. Il est nécessaire ici de développer ma pensée. J’ai entendu souvent dire à des médeci
erdent de leur importance à mesure que les sciences expérimentales se développent . L’esprit de l’homme suit une marche logique et n
a science active expérimentale, en leur faisant comprendre qu’elle se développe dans les laboratoires, au lieu de laisser croire
longtemps sur un sujet aussi important et qu’il serait impossible de développer ici suffisamment ; je terminerai en disant qu’il
osmopolites, et il semble peu important qu’une vérité scientifique se développe sur un point quelconque du globe dès que tous les
imentale. Ce serait, on le comprend, rassembler tout ce qui doit être développé plus tard dans cet ouvrage. Je me bornerai donc à
investigation expérimentale physiologique Les idées que nous avons développées dans les deux premières parties de cette introduc
iologique, afin de montrer l’application des principes que nous avons développés dans la première partie de cette Introduction et
. Je ne poursuivrai pas plus loin ces expériences que j’ai longuement développées dans un travail spécial45. J’ai voulu seulement m
risme que j’ai exprimé plus haut peut s’appuyer sur ce que nous avons développé ailleurs (voy. p. 109), à savoir, que pour les sc
ne s’illuminent pas dans toutes leurs parties à la fois ; elles ne se développent que successivement. En physique et en chimie, il
énomènes qu’elle étudie. Je n’ai pas à revenir sur ce point qui a été développé déjà sous toutes les formes. Mais, outre ces diff
thologie mais peu à peu, à mesure que la physiologie expérimentale se développera . Il y a sans doute aujourd’hui des maladies, comm
dre de vue la réalité des faits. Le doute est, ainsi que nous l’avons développé ailleurs, la base de l’expérimentation ; toutefoi
périmentale. Je n’ai pas à revenir, ici, sur ce que j’ai si amplement développé ailleurs, à savoir, que la spontanéité des êtres
nce qu’à l’étranger, en fournit la preuve évidente. C’est pourquoi je développe dans mes travaux et dans mon enseignement au Coll
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356
alloit interroger les Législateurs eux-mêmes, se mettre à leur place, développer ce qu’ils ne laissoient qu’entrevoir, analyser le
à former, à agrandir, soit à ébranler, à ruiner leur Empire, tout est développé avec une sagacité étonnante pour quiconque est en
87 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
résentation idéale que l’Humanité se donne à elle-même du drame divin développé par elle dans l’histoire. Les intérêts généraux d
la partager en deux grandes divisions. 1º Les personnages comiques se développent simplement en soi et pour soi. Ce ne sont, pour a
vices aux regards du public avec une sorte de coquetterie. 2º Ils se développent dans leur rapport avec une idée morale, avec quel
ses héros tragiques, et n’empêche pas ce qui est humain en eux de se développer librement. Ses figures comiques sont peut-être pl
e Berlichingen, les romanciers dans leurs romans, ont repris le thème développé dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à j
tion, p. 59. 176. D’après son essence même, l’idée du beau doit se développer dans une série de déterminations successives dont
doit en être rempli et pénétré, mais en même temps être capable de le développer et de l’exprimer convenablement… On a apposé Volt
déjà dans la comédie grecque, mais surtout chez Plaute et Térence, se développe la tendance opposée. Dans la comédie moderne, cel
surtout par la finesse et l’habileté à dessiner les caractères, ou à développer une intrigue bien imaginée. T. V, p. 216, 217 e
88 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
de l’Abeille domestique et de beaucoup de Fourmis, ne peuvent s’être développés ainsi exclusivement par habitude héréditaire. II
modifications des organes corporels apparaissent accidentellement, se développent par l’usage ou l’habitude, et diminuent ou se per
t des acquisitions d’instincts. Aucun instinct complexe ne saurait se développer par sélection naturelle, sans une lente et gradue
érie de degrés transitoires l’instinct de la Fourmi sanguine s’est-il développé  ? Je n’entreprendrai pas de le conjecturer. Cepen
ni par quels degrés successifs beaucoup d’instincts se sont peu à peu développés , surtout lorsqu’ils sont en relation avec des org
uoique les mâles et les femelles fécondes aient des yeux simples bien développés . J’étais si certain de trouver, entre les différe
dans l’ambre de la Baltique. Leurs instincts étaient sans doute aussi développés qu’aujourd’hui, et plus multiples, en raison même
e peut que les Fourmis, en suçant autrefois les Aphis de force, aient développé chez eux cette surabondance d’excrétion, au point
ons les moins avancées comme civilisation, et les individus les moins développés sous le rapport intellectuel, multiplient plus ra
89 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323
ulièrement à la littérature du Midi, l’autre à celle du Nord. J’en ai développé les diverses causes. Ce qu’il me reste à examiner
Anglais ! comme ils sont féconds dans les sentiments et les idées que développe la solitude ! Quelle profonde philosophie que cel
de l’enfance s’épanouit sous leurs yeux, et chaque jour qui s’écoule développe une nouvelle grâce. La vertu du père et la beauté
90 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre II. Le lyrisme bourgeois »
se fut pour nos trouvères un utile exercice, où leur esprit s’affina, développa certaines facultés de raisonnement et d’abstracti
dignité des vers, et à l’aide de leurs procédés de facture, on vit se développer une poésie plus matérielle, qui donnait satisfact
nous courra sus : La plus incertaine, c’est l’heure. Mais surtout il développe ces idées avec un remarquable talent oratoire. Et
91 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »
a philosophie même à l’idolâtrie du texte perpétuellement commenté et développé . L’intelligence, dans l’exercice logique, sacrifi
t admirer et prendre, ce qui nous était utile et nécessaire pour nous développer . Il nous fallait l’idée de l’art, idée à laquelle
isation supérieure, qui la domina si puissamment, la France préserva, développa même son originalité littéraire : chaque élément
92 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »
ine et Hippolyte. C’est M. Crépet qui nous en donne le scénario assez développé dans le volume qu’il vient de publier : Œuvres po
 » Le pire, c’est que je sens ce malheureux parfaitement incapable de développer ces notes sibyllines. Les « pensées » de Baudelai
mis dans la vie humaine et des ressources qu’elle apporte à l’art de développer la sensibilité… Le baudelairisme serait donc, en
93 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVIII. Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. »
e la vraie religion est bien son œuvre. Après lui, il n’y a plus qu’à développer et à féconder. « Christianisme » est ainsi devenu
valait l’homme à des époques où l’originalité de chacun avait pour se développer un champ plus libre. Supposons un solitaire demeu
égorie mystique, en Italie, en Perse, dans l’Inde ; au XVIe, l’art se développe d’une façon toute semblable en Italie, au Mont-At
94 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
rée. Maintenant il faut que ma pensée se suffise à elle-même, pour se développer , ou pour se modifier au besoin, à mesure que j’av
on sociale se perfectionne, en un mot à mesure que le genre humain se développe , la pensée va s’affranchissant, de plus en plus,
bbé Morellet, dans son Traité de l’imitation musicale, a parfaitement développé la marche de l’esprit humain dans l’emploi de ces
95 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
famille qui s’ajoute encore à la poésie du passé, sentiments créés et développés par l’intimité domestique, voilà, en quelques mot
un chef-d’œuvre. Les influences d’une enfance catholique, et qui eût développé l’âme comme le catholicisme sait la développer, a
catholique, et qui eût développé l’âme comme le catholicisme sait la développer , auraient donné à ce livre de la Famille une prof
96 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre IV. Le roman »
les faits particuliers de l’histoire. La Bruyère, par ses Caractères, développa chez les lecteurs la curiosité du détail extérieu
ais où l’invention devient plus personnelle à mesure que l’ouvrage se développe , gagnerait à être allégé de plusieurs nouvelles e
ns. Lesage a gardé le procédé de Mlle de Scudéry, celui qui permet de développer un sujet en dix tonies. Chaque personnage raconte
fondamental de notre croyance à la réalité des choses. Rousseau nous développe une vie. Lesage et Marivaux l’ont fait sans doute
97 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »
La forte culture classique de M. Richepin a pu contribuer elle-même à développer sa passion de la vie irrégulière et insurgée. Il
la Et veut manger de tout pendant que tout est là… Et l’allégorie se développe avec une brutalité croissante. Eh quoi ! c’est ce
s autres. Conclusion : Mangeons, buvons et ne pensons à rien. Il nous développe cela avec une allégresse et une fierté sans parei
l traite à chaque instant la Nature de catin, et de pis encore, et il développe en images ignobles le contenu de ces mots. Et il
98 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
ystème de M. de Lamennais, mais qui est surtout attrayant quand il se développe historiquement sous la plume de l’abbé Gerbet, n’
ux mensuel intitulé Le Mémorial catholique, et qu’il eut commencé à y développer ses idées avec modération, avec modestie, et pour
s passagères, avait suivi une loi de progrès dans l’Église et s’était développé successivement ; et il le démontrait par l’histoi
jours vécu trop près de sa pensée, n’ayant jamais eu l’occasion de la développer en public : en effet, sa santé délicate, sa voix
99 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
t, disait-il, est la plus haute activité de l’homme physiquement bien développé , en harmonie avec lui-même et avec la nature… ; i
u moins claire de la vie, interprétée et révélée par l’Art ; elles se développent ensuite parallèlement à la civilisation, c’est-à-
dans le plan de l’ouvrage, parce que ce plan n’est pas régulièrement développé suivant le schéma traditionnel de ce genre de com
nt avec raison contre l’art particulariste, contre l’art exclusif, il développe le programme d’un art qu’il croit universel et qu
jeunes esprits, qu’il aiguise leurs facultés d’observation ? Comment développeraient -ils l’instinct créateur, ceux précisément chez qu
vocale au sens ordinaire. La symphonie vocale et instrumentale ne se développe point suivant les lois absolument spéciales de la
eulement des idées de tout point analogues à celles que Wagner devait développer plus tard, mais encore la vision très nette d’un
seurs est plutôt une émanation de l’oratorio dramatique et religieux, développé par les maîtres italiens du xviie et du xviiie  
l est fait mention de ces objets ; qu’il n’y a nulle part une mélodie développée  ; que toute la partition est un entrelacement per
e, qu’en tout ce travail il ne pousse jamais à fond, se contentant de développer superficiellement quelques observations plus ou m
musique la tragédie perdue depuis l’antiquité. Cette thèse originale, développée d’une façon très intéressante, a pour fondement l
sence absolument musicale. Il est curieux d’observer que cette thèse, développée par Nietzsche à propos de la tragédie grecque, tr
h bien, d’instinct, Wagner retrouve les éléments sur lesquels s’était développée la tragédie antique : irrésistiblement, il se sen
et difficile à expliquer, c’est qu’en Grèce, le chant lyrique se soit développé si rapidement qu’il a pu atteindre son apogée dan
s leur devons l’harmonie et le contrepoint sur la base desquels s’est développé notre art symphonique, qui est la formule définit
us drames ils se virent contraints d’intercaler des morceaux de chant développés , des cantilènes conçues dans la forme traditionne
re de Bayreuth et dans lequel, selon toute vraisemblance, Nietzsche a développé , avec son originalité propre, les vues mêmes de W
nt intuitif, il est un voyant. Nietzsche insiste sur cette idée et la développe  : « L’Anneau du Nibelung est un énorme système de
misérable, embarrassé, dilettantesque, continue Nietzsche, son art de développer , son effort pour combiner ce qui n’a pas grandi s
s justes. En 1877, il écrivait ceci : « Plus la musique française se développera selon les véritables besoins de l’âme moderne, pl
ui conduit à Rome. » Au même ordre d’idées se rattache une vue qu’il développe largement dans Choses humaines : à savoir que la
st un produit tardif de toute civilisation. « De tous les arts qui se développent toujours dans un terrain déterminé de culture, da
; mais dans les arts qui, comme la peinture et la musique, ne se sont développés que tout récemment, dont les procédés totalement
hant et toute l’hymnodie de l’Église catholique. La polyphonie qui se développe au xive  siècle et qui poursuit son évolution jus
t l’ont amené à un degré plus ou moins élevé de civilisation. Elle se développe parallèlement à leur langue et d’une façon analog
nde ; l’harmonie aussi se modifiera, et le rythme à peine exploité se développera . » M. Saint-Saëns est revenu sur cette thèse à di
e qu’elle a été constituée par Monteverde et Zarlino et qu’elle a été développée par les grands maîtres classiques, depuis Bach ju
rront faire autrement ; et c’est ainsi qu’ils le continueront, qu’ils développeront ce qu’il a apporté de nouveau dans l’admirable éd
100 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228
re & les faits curieux dignes d’exercer la critique, & de les développer ensuite dans d’abondantes remarques mises au bas
ngereux, qu’il fait briller le plus sa dialectique & le talent de développer . Il se comparoit au Jupiter assemble nuages d’Hom
/ 1838