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1 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
s œuvres. — La vraie critique est-elle celle des beautés ou celle des défauts . — Du pouvoir d’admirer ou d’aimer. — Difficulté
abstraction volontaire des détails trop mesquins, un oubli des petits défauts  ; car tout don de soi est aussi une sorte de pard
face d’un auteur, c’est précisément de critiquer, de voir surtout des défauts . C’est là le danger, la pente inévitable. « Contr
-t-il pas du plaisir, demande Candide, à tout critiquer, à sentir des défauts où les autres hommes croient voir des beautés ? »
ur qu’il le comprenne, s’assimile ce qu’il y a de meilleur en lui. Le défaut du critique, c’est souvent d’être l’homme de tous
a dit encore43 que « la critique des beautés est stérile », celle des défauts seule est utile et « nous instruit de la vraie na
incipe que les beautés de l’écrivain sont visibles pour tous, que ses défauts seuls sont cachés ; comme le devoir d’un bon crit
elque chose à ses lecteurs, il vaut mieux assurément leur montrer des défauts que de ne rien leur montrer du tout. Les critique
critique des beautés est et sera toujours plus complexe que celle des défauts . C’est un but beaucoup plus élevé ; on peut sans
ivre un but, qu’il est trop haut. La seule utilité de la critique des défauts , c’est de préserver le goût public contre certain
e ce double but, ce n’est pas la critique systématique et irritée des défauts qui convient, c’est la critique impartiale et cal
ui convient, c’est la critique impartiale et calme des beautés et des défauts . Genus irritabile, a-t-on dit des poètes. Passe p
seul l’esprit national, et il refuse à cet esprit les qualités ou les défauts variés qu’il admire ou pardonne chez toute autre
2 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275
Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du No
e que le goût condamne. Il n’existe de connexion nécessaire entre les défauts et les beautés, que par la faiblesse humaine, qui
ine, qui ne permet pas de se soutenir toujours à la même hauteur. Les défauts ne sont point une conséquence des beautés, elles
uence des beautés, elles peuvent les faire oublier. Mais loin que ces défauts prêtent au talent aucun éclat, souvent ils affaib
oduire. Si l’on demande ce qui vaut mieux d’un ouvrage avec de grands défauts et de grandes beautés, ou d’un ouvrage médiocre e
ur ainsi dire, de l’esprit de parti que du jugement. Ils tiennent aux défauts de leurs écrivains presque autant qu’à leurs beau
. Les beautés de Shakespeare peuvent, en Angleterre, triompher de ses défauts  : mais ils diminuent beaucoup de sa gloire parmi
3 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — I » pp. 143-149
jet indigne et incapable. La prétendue incapacité était fondée sur le défaut corporel : « Le sieur de Pons a un corps bossu et
ne doit jamais s’offenser des reproches qui n’ont pour objet que des défauts ou des infirmités corporelles : Neque enim tu es,
ui se peut montrer du doigt)2. Je ne rougis donc point en avouant les défauts corporels que m’a donnés un accident involontaire
ts corporels que m’a donnés un accident involontaire et imprévu ; ces défauts ne souillent point l’âme, et l’Église les méconna
scandale aux fidèles. Il n’a pas semblé à l’Église que j’eusse aucun défaut ou aucune infirmité de cette dernière espèce, pui
aura mieux trouvé l’art de fasciner les esprits, en leur cachant les défauts de sa tragédie à force de splendeur et de magnifi
et commencée de bonne foi sans se ménager. Il y convenait de tous les défauts qu’on trouvait à sa pièce. C’était une vanité de
au théâtre ; il lui suffit que les beautés rachètent libéralement les défauts  : C’est, dit-il, l’équitable appréciation de ces
s : C’est, dit-il, l’équitable appréciation de ces beautés et de ces défauts qui est l’objet de la bonne critique. La plupart
4 (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458
ces différentes parties, je cherche d’où n’aissent les beautez et les défauts , j’appuye toûjours mes conjectures par des exempl
génies n’en sont pas exempts ; ajoutez qu’on n’est point surpris des défauts des premiers, puisqu’on doit naturellement s’y at
fallu quelquefois détailler toute une tragédie, pour faire sentir le défaut d’un seul endroit ; encore le peu d’interêt qu’on
usser l’admiration pour eux, jusqu’à n’oser porter les yeux sur leurs défauts  : car ils ne sont pas grands d’une perfection abs
qui consiste dans le grand nombre des beautez, et dans la rareté des défauts , par rapport à d’autres écrivains. La surprise de
sse été ravi de leur en faire honneur : mais il y auroit eu aussi des défauts à reprendre ; et peut-être la plûpart m’auroient
crois de quelques-uns, les connoisseurs sentiront toûjours à certains défauts , et même à des régularitez superstitieuses qu’il
u que ce qui frape presque tous les esprits ; qu’il regarde comme des défauts certains ce que reprend le plus grand nombre ; qu
 ; et il y a aparence que nous ne nous corrigerons pas aisément de ce défaut . La raison s’en offre d’elle-même. Un poëte veut
op générale, pour être absolument étrangere en quelque endroit. Notre défaut n’est donc pas tant de mettre toujours l’amour su
and on est bien tenté de quelque chose, on se contente d’exemples, au défaut de bonnes raisons. J’ai usé du moins d’une grande
ndre de pareilles libertés, mais je sais aussi que ce ne seroient pas défauts bien réels. Quelques réflexions ou quelque habitu
nd reprocher à l’auteur des fautes contre les regles des vers, ou des défauts de pensées et de stile. à l’égard de la versifica
vers de la Berenice de Corneille très-obscurs par quelques-uns de ces défauts . Domitie, déterminée par l’ambition, doit épouse
critique juste la versification d’une piece, que par le mérite ou le défaut de convenance. C’est une faute d’être fastueux où
des figures. Je ne veux qu’une scene de Venceslas pour exemple de ces défauts de stile que réprouve la nature et dont Racine a
uvent les plus beaux endroits de Corneille ne sont pas exempts de ces défauts dont son siécle lui faisoit un mérite : mais je n
ies qui forment son sentiment et sa pensée. Au reste, malgré tous les défauts que j’ai remarqués dans cette scene, elle demeure
t que parmi nous le pathétique qui suffit souvent à couvrir de grands défauts , n’empêche pas quelquefois qu’on ne soit blessé d
t le cardinal de Richelieu engagea l’academie françoise à relever les défauts , il a rarement discontinué. L’abbé Daubignac ne l
it et croît tous les jours, parce qu’un mérite dominant en couvre les défauts qui ne s’apperçoivent gueres que quand on les che
ic qui s’en est laissé séduire. Bien déterminés d’abord à trouver des défauts , n’y en eût-il point, ce qui à la vérité n’arrive
et bien dévelopés ; ils n’en feroient que des applications justes aux défauts d’un ouvrage, en faisant sentir precisément en qu
érite point de remerciment : il ne s’y est proposé que de relever des défauts  ; son objet unique a été de décrier tout l’ouvrag
seulement sur les beautés qu’on se cache, mais même sur le degré des défauts qu’on remarque. M. B. a éprouvé cet inconvénient
regle, on prétend que la multiplicité d’incidens est par elle-même un défaut  ; tâchons de nous juger nous-mêmes à ces deux éga
constances que je raconte sont difficiles à imaginer, et elles ont le défaut du romanesque. Ce n’est pas que je pousse le merv
en souvient, comme si c’étoit une raison de le lui redire. De là deux défauts  : celui de la ressemblance et celui de la langueu
 ; et Corneille même s’en savoit si bon gré, que, malgré de si grands défauts , il a toujours crû Rodogune la plus belle de ses
rriver. Il y a trois reconnoissances dans Penelope, qui toutes ont le défaut que je conseille d’éviter. Quand Eumée a reconnu
sir propre du théatre qui est celui de l’imitation. C’est surtout ce défaut qui caractérise la tragedie de Pertharite dont le
tre, où l’on veut voir des hommes, et non pas des monstres. Un autre défaut contre le naturel des caracteres, ce seroit d’all
notre amour propre est flaté, sans qu’il y pense, de reconnoître nos défauts unis à de grandes qualités : ils acquierent par-l
dre vrayes, soit par l’horreur des objets représentés. Par le premier défaut les actions les plus sérieuses deviennent puérile
u’accoutumer les coeurs à la cruauté. Mais, en supposant une fois ces défauts évités, combien d’actions importantes que le spec
lée auparavant. Le premier acte de dom Sanche d’Aragon est presque un défaut , à force d’être beau dans ce genre ; et il faudro
sseroit le spectateur sur son plus grand plaisir. L’opera, malgré ses défauts , a cette avantage sur la tragedie, qu’il offre au
succès de l’opera ; elle eût pû de même réparer dans la tragedie les défauts qu’elle a d’ailleurs : mais comme le poëte n’en a
orner ces parodies, il faut convenir que s’ils tomboient sur de vrais défauts , comme il arrive quelquefois, il faudroit les loü
également bon pour leur dessein, autant la plus legere apparence d’un défaut , que le défaut le plus réel. Ils s’applaudiront m
our leur dessein, autant la plus legere apparence d’un défaut, que le défaut le plus réel. Ils s’applaudiront même d’avoir don
démêler pourquoi une tragedie plaît, que de chercher subtilement les défauts qui devoient l’empêcher de plaire ; car plus même
ent les défauts qui devoient l’empêcher de plaire ; car plus même ces défauts seroient réels, plus il faudroit qu’il y eût eu d
n veut du côté de la raison, mais peut-être toutes imparfaites par le défaut de l’ordre que demanderoit le sentiment. Ce n’est
s dans M. Racine, que dans tout autre. Ses beautés croissent ; et ses défauts diminuent par l’élégance singuliere de ses discou
roit pas raisonnable d’exiger que les disciples fussent exemts de ces défauts que les grands maîtres n’ont pû éviter toujours ;
nnage qui parle le premier dans une scene, peut tomber dans plusieurs défauts  ; ou en ne disant pas d’abord ce qui doit l’occup
le faire. Avec un peu d’attention on ne remarqueroit que trop de ces défauts dans les tragedies. Les exemples que je vais alle
directement au discours de Xipharés. Ce n’est là, si l’on veut, qu’un défaut de justesse grammaticale ; mais toûjours en est-c
et je ne me la permets aussi que par occasion. J’ai dit qu’un second défaut du dialogue est de ne pas répondre à un discours
une faute, mais qui n’empêche pas que ce n’en soit une. Un troisiéme défaut est de ne pas interrompre le personnage ou la pas
mant ? Cette patience que la nature désavoüe, est sans doute un grand défaut du dialogue. Heureux encore si ceux qui se le pe
on y auroit peut-être perdu, si Bajazet avoit interrompu à propos. Ce défaut est encore plus sensible dans le cinquiéme acte d
ans le cinquiéme acte du Cid ; et ce qui est remarquable, c’est qu’au défaut de ne pas interrompre, quand la passion l’exige,
nd nombre, on n’en est plus assez surpris, pour n’être pas blessé des défauts qui les amenent. C’est encore, ce me semble, une
ximes les sentimens particuliers de ses acteurs, ou plûtôt c’étoit le défaut de son tems. Le grand Corneille lui en avoit donn
quand ces fautes ne sont pas fréquentes, de les imputer avec mépris à défaut d’intelligence ; et pourvû que les auteurs en con
’estimable. La tragédie de Vinceslas me fournit un exemple du premier défaut . Ladislas, qui est le héros de la piece, est des
miration de ses vertus ? Mais Cinna lui-même est un exemple du second défaut , puisque dans le cours de la piece, il se rend co
termine en parricide. Je trouve dans Athalie un exemple du troisieme défaut . Joas est le personnage sur qui roule tout l’inté
alheureux contraste. Dans l’effort que je faisois, pour remédier à ce défaut , les deux fils d’Oedipe se sont présentés à mon i
tisfaire à l’étenduë reglée d’une tragedie. J’étois encore frapé d’un défaut considerable dans l’action d’Oedipe, telle que le
Toutes ces idées que je ne dois qu’à mon attention, pour remédier aux défauts qui m’avoient frapé, m’ont donné, en quelque faço
e la lecture et la représentation d’une piéce, que les beautés et les défauts des discours se sentent mieux dans la lecture, au
; et voici, ce me semble, deux raisons qui doivent y avoir laissé des défauts , même considerables. La premiere : c’est que quan
votre Oedipe du ton du monde le plus modeste, en y reconnoissant des défauts , et sans en relever les beautés, vous ajoûtez que
exemple, en disant que la piece est mauvaise d’ailleurs. Quelqu’autre défaut qu’elle puisse avoir, elle n’en prouvera pas moin
usera-t’il pas ? L’événement est des plus familiers ; et c’est sur ce défaut que rouloit la plaisanterie de ce tems-là. Mario
ne de l’estime des hommes. Ainsi, monsieur, cachez-vous long-tems les défauts des vers : j’aime à vous voir encore dans l’yvres
tout amoureux qu’il est de Celimene, est pourtant frappé de tous ses défauts , tandis que les marquis ne s’en doutent pas. Il s
illes, les Despreaux et les Racines : en un mot, il n’avoit aucun des défauts qui pourroient faire recuser un témoin sur le dég
de n’être pas assez sensibles à l’harmonie pour pardonner ces petits défauts  ; ils plaignent les autres à leur tour d’être ass
t pas ainsi que parle la nature. J’en conviens pourtant : n’a pas ces défauts qui veut. Je sais estimer le degré d’imagination
5 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
oriser les exagérations ; que le vrai mérite étoit de reconnoître les défauts par tout où ils sont ; que d’ailleurs les fautes
à relever ses beautés ; les autres assez hardis pour lui trouver des défauts , se sont révoltés contre l’admiration publique. D
é superficiellement du mérite de ses ouvrages, sur des beautés ou des défauts que d’ingénieux écrivains s’efforçoient tour à to
égarer les gens de bien. à l’égard de la poësie, on peut compter les défauts d’Homere, par les qualités mêmes que la poësie ex
vanité et de l’idolatre amour de son opinion. J’ai trop bien senti ce défaut dans les autres, pour ne me pas faire une loi de
sion de justifier un auteur qu’on croit avoir intérêt de trouver sans défaut  ; soit pour ne pas rougir d’avoir employé trop de
ir la sincérité sur le chapitre d’Homere, pour n’oser convenir de ses défauts qu’à l’oreille ? Il y a pourtant bien des gens de
le bien qu’il en veut dire. Il ne regardoit pas apparemment, comme un défaut bien méprisable, cette attention continuelle à so
conduite par la piété. Il s’ensuit de là que ce seroit un aussi grand défaut à un poëte de ne pas soutenir les caracteres, qu’
bassadeurs d’Agamemnon. Il seroit ridicule de reprocher ces prétendus défauts de bienséance à un poëte qui ne pouvoit pas peind
ément que sur la justice et la droiture des coeurs, et non pas sur le défaut de certaines richesses et sur l’ignorance des art
lquefois de l’or avec une certaine admiration, qui marque bien que le défaut de luxe venoit moins dans son tems, d’une simplic
u de parler des répétitions d’Homere ; car, quoi qu’il ait répandu ce défaut par tout, aussi bien dans les descriptions, dans
s discours, que dans les récits ; on peut dire cependant que c’est un défaut de tout le poëme, considéré comme le récit d’une
un défaut de tout le poëme, considéré comme le récit d’une action. Ce défaut regne dans Homere, à un excès qui ne devroit pas
fonds de grandeur et de pathétique, qui, quoiqu’affoibli par bien des défauts , ne laisse pas encore de se faire sentir. Mais, c
nterrompent, il y en a d’autres aussi, qui sont tellement blessés des défauts , que le beau même qui y tient, ne les touche plus
gamemnon, interrompt Achille  : mais, soit la faute du poëte, soit le défaut de l’idiome, on ne sent pas moins le besoin qu’en
ésent dans le détail de ces discours, pour y démêler quelques-uns des défauts qui sont semés par tout dans ceux d’Homere. Ulys
roit, dans la bouche d’Achille. C’est un exemple d’un des plus grands défauts d’Homere ; il veut placer chemin faisant, tout ce
attendrir. Tout cela eût été bien plus touchant dans Homere, sans les défauts qui en éteignent presque le pathétique. Un de ces
e, sans les défauts qui en éteignent presque le pathétique. Un de ces défauts , c’est que Phénix employe des circonstances choqu
e qui est dans la nature, n’est pas pour cela bon à peindre. Un autre défaut , c’est que Phénix fait entrer deux longues histoi
diffuses dans la bouche des vieillards d’Homere, parce qu’en effet le défaut de la vieillesse est d’aimer trop à conter : mais
t pas si condamnable dans ses histoires ; mais il est ennuyeux, et ce défaut tient lieu de tous les autres. Enfin, Achille rés
d’Homere sous ces trois égards, pour en discerner les beautés et les défauts  ; selon la fin qu’il a dû se proposer. Il n’y a g
re. Si ces regles sont judicieuses, Homere est tombé dans deux grands défauts . Il employe souvent les mêmes sujets de comparais
s répétitions, et de la multiplicité, quand je le blâme, c’est par le défaut de variété, ou par une abondance vicieuse. Ce pri
çavante, les plus habiles alors ne sentiroient pas comme nous, ni les défauts ni les graces de ces endroits, où nous trouvons à
son siécle ; et il faut juger de son ouvrage, par les beautés et les défauts qui s’y trouvent, eu égard aux lumieres du nôtre.
il eût été placé dans les bons siécles. L’iliade infectée de tous les défauts du tems ne laisse entrevoir qu’à ceux qui y font
riptions, récits, comparaisons, discours, tout présente pêle mêle les défauts et les beautés ; il n’y a presque pas un morceau
cependant, j’ose le dire, l’impression de la nouveauté avec tous ses défauts , devoit être plus agréable et plus vive que celle
essaire. Un sens peut être diffus en grec, et blesser l’esprit par ce défaut  ; si de quatre termes qu’on y emploie, il s’en tr
sept ou huit termes, et qu’on n’y en emploie pas davantage. Est-ce le défaut d’élégance qu’on reprocheroit à notre langue ? Ma
chaque langue, par rapport à ceux qui la parlent. On impute comme des défauts à la langue françoise, l’exactitude et la sagesse
utant qu’il seroit court, intéressant : et du moins exempt des grands défauts . Entre plusieurs raisons, ce qui a fait tort à no
de vûe ceux qu’on vouloit suivre. J’ai cru devoir remédier à ces deux défauts , en supprimant les préparations inutiles, et en r
ue cet endroit m’a paru faire à ceux qui l’ont entendu. à l’égard des défauts , je n’ai pas cru devoir retrancher ceux qui ne s’
aspect de l’éclat et de la beauté ; le poëme s’accommode assez de ces défauts -là, et ils n’empêchent pas qu’on ne réussisse ; p
me suis donc contenté de remédier, autant qu’il m’a été possible, aux défauts qui choquent ou qui ennuyent ; ceux-là ne se pard
s étoient vivantes, ce qui fait un prodige puérile. Le premier de ces défauts s’excuse mieux que les autres : on dit qu’Homere
is quelques années. J’ai donc imaginé un bouclier qui n’eût point ces défauts . Je n’y place que trois actions liées même l’une
i ces corrections sont bonnes, je ne prétends pas en tirer vanité. Le défaut étoit si sensible, qu’à moins d’être idolâtre d’H
6 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
s consoler de vos regrets. Ainsi, par exemple, vous, l’éléphant, quel défaut avez-vous ? Vous, lièvre, quel défaut avez-vous ?
exemple, vous, l’éléphant, quel défaut avez-vous ? Vous, lièvre, quel défaut avez-vous ? » etc. Et l’éléphant répond : « Mais
ire la vanité, l’amour-propre et le plaisir de se regarder au miroir, défaut précisément que les animaux n’ont ni les uns ni l
ouverain Nous créa besaciers tous de même manière, aveugles pour nos défauts et très clairvoyants pour les défauts d’autrui. C
ême manière, aveugles pour nos défauts et très clairvoyants pour les défauts d’autrui. C’est une façon de nous dire : « Faites
t difficile de dire mieux : « Je peins de hommes ! » D’abord tous les défauts que La Fontaine déclare avoir attribués aux anima
s que La Fontaine déclare avoir attribués aux animaux sont plutôt des défauts d’hommes, vous le voyez : j’ai mis là dans mes fa
nt de maîtres, pour qu’ils nous apprennent quelque chose et par leurs défauts , et par leurs qualités. Par leurs défauts  C’est,
quelque chose et par leurs défauts, et par leurs qualités. Par leurs défauts  C’est, par exemple, la fourmi économe, laborieus
exemple, la fourmi économe, laborieuse, très vénérable, mais qui a le défaut qu’ont quelquefois les trop laborieux et les trop
ête, et La Fontaine, qui devant les animaux, quand il les surprend en défaut , par accident, en défaut surtout de cruauté, de m
devant les animaux, quand il les surprend en défaut, par accident, en défaut surtout de cruauté, de méchanceté, s’empresse de
en fait de prudence et d’habiles tromperies. Voilà, un peu mêlés, les défauts et les qualités que La Fontaine voit dans un cert
ine voit dans un certain nombre d’animaux, mais c’est surtout sur les défauts que je viens d’insister. Les qualités des animaux
aie dit du mulet, presque jamais l’animal n’a rien qui ressemble à ce défaut . Ce qui vous intéressera peut-être, c’est que là
7 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
 ? Nous n’aurons pas de peine à les déduire. On a souvent dit que les défauts légers de nos semblables sont ceux qui nous font
moins je ne puis la croire tout à fait exacte. D’abord, en matière de défauts , la limite est malaisée à tracer entre le léger e
racer entre le léger et le grave : peut-être n’est-ce pas parce qu’un défaut est léger qu’il nous fait rire, mais parce qu’il
omme le rire. Mais on peut aller plus loin, et soutenir qu’il y a des défauts dont nous rions tout en les sachant graves : par
u’il en coûte un peu de le dire — que nous ne rions pas seulement des défauts de nos semblables, mais aussi, quelquefois, de le
Concluons donc enfin que le comique n’est pas toujours l’indice d’un défaut , au sens moral du mot, et que si l’on tient à y v
e d’un défaut, au sens moral du mot, et que si l’on tient à y voir un défaut , et un défaut léger, il faudra indiquer à quel si
au sens moral du mot, et que si l’on tient à y voir un défaut, et un défaut léger, il faudra indiquer à quel signe précis se
ent. Nous pouvons donc admettre qu’en règle générale ce sont bien les défauts d’autrui qui nous font rire — quitte à ajouter, i
d’autrui qui nous font rire — quitte à ajouter, il est vrai, que ces défauts nous font rire en raison de leur insociabilité pl
lutôt que de leur immoralité. Resterait alors à savoir quels sont les défauts qui peuvent devenir comiques, et dans quels cas n
igence pure ; le rire est incompatible avec l’émotion. Peignez-moi un défaut aussi léger que vous voudrez : si vous me le prés
entiellement risible que ce qui est automatiquement accompli. Dans un défaut , dans une qualité même, le comique est ce par où
s la nature. Ce mélange est la vanité. Je ne crois pas qu’il y ait de défaut plus superficiel ni plus profond. Les blessures q
ait dire que le remède spécifique de la vanité est le rire, et que le défaut essentiellement risible est la vanité. Quand nous
mposer à l’attention du poète comique. Nous avons montré que tous les défauts peuvent devenir risibles, et même, à la rigueur,
que le rire, en réprimant les manifestations extérieures de certains défauts , nous invite ainsi, pour notre plus grand bien, à
éfauts, nous invite ainsi, pour notre plus grand bien, à corriger ces défauts eux-mêmes et à nous améliorer intérieurement ? Il
loisir de regarder chaque fois où il touche. Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie châtie certains excès
8 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
Les Confidences de M. de Lamartine, dans lesquelles les qualités, les défauts même avaient la séduction d’une plus jeune, plus
ne les aime pas. » Ils sont peu aimables en effet, et là est le grand défaut . Car pour le talent, au milieu des veines de mauv
s’acharnait pas du tout à ses phrases quand un ami sûr y relevait des défauts . Ainsi, pour ses articles des Débats, les belles
nant si, dans les Mémoires d’outre-tombe, on retrouve de ces premiers défauts qui étaient en lui et auxquels il dut revenir enc
dans les Études de la nature par la borne de l’intelligence et par le défaut d’élévation d’âme de l’écrivain ! En accordant c
ts par les beaux morceaux, nous n’avions pas été assez sensibles à ce défaut capital ; mais le public, moins attentif à la mai
e Rancé. À un endroit, parlant de la mort de La Harpe qui, malgré ses défauts bien connus, se convertit avant l’heure suprême,
sent et déroutent. On avait bien essayé, dans le temps, d’y saisir, à défaut d’autre lien, je ne sais quelle unité poétique qu
sants en talent et des plus célèbres de nos jours23. Par la nature de défauts qu’il démêle si bien dans les Mémoires et par les
nd. C’est de lui que viennent comme de leur source les beautés et les défauts que nous retrouvons partout autour de nous, et ch
e seule œuvre parfaite, un idéal de lui-même où les qualités avec les défauts nous apparaissent arrêtés à temps et fixés dans u
9 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
progrès que fait faire cet auteur à la langue française. — § IV. Des défauts de Balzac et de ses critiques. — Le père Goulu. —
dans Duperron. Leur seul mérite est de s’être débarrassés de certains défauts et d’avoir perfectionné certaines qualités de la
r une règle qui l’aide à mettre au jour ses qualités et à vaincre ses défauts . Il y a, d’ailleurs, de grandes ressemblances ent
vaient la valeur de chaque soldat dans une armée sans chefs. De là ce défaut de précision, qui devient sitôt insupportable, ap
e part, n’était point pressé d’arriver. On ne sentait pas non plus le défaut de noblesse dans le langage. Le goût ne pouvait s
e compter parmi les événements qui occupaient le public. § IV. Des défauts de Balzac et de ses critiques. — Le Père Goulu. —
es, croyant raffiner sur l’éloge de son éloquence, avaient dénoncé le défaut qui allait en dégoûter le public. A ceux qui repr
ands mots pour amplifier de petites choses. Ils n’exagéraient pas. Le défaut le plus choquant de Balzac, c’est ce manque de pr
ma chambre qui ferait des naufrages en pleine mer. » Goulu relève le défaut de couler d’une pensée noble dans une pensée bass
t grand soin que sa chute fût honnête, et ajoutant, par l’effet de ce défaut , « qu’elle cacha les parties qu’il faut couvrir a
 : « Il n’y a de reptiles en mon jardin que des melons. » Il blâme le défaut de variété, la stérilité, le retour des mêmes idé
t pas plus près de la réalité que la chimère de son Prince. Les mêmes défauts y gâtaient l’effet des mêmes qualités. Comme Loui
ité, mais d’une bien moindre affection que sa réputation d’esprit. Le défaut général de ces traités, qui furent suivis d’un au
e lui valurent pas les récompenses solides qu’il ambitionnait, et ses défauts suscitèrent contre lui un injuste retour d’opinio
10 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215
Massieu ne s’étoit pas assez étendu ; l’Abbé Goujet est tombé dans un défaut tout contraire. Le plus petit rimailleur a une pl
; qui tient une place distinguée parmi les Graces & les Muses. Le défaut général de sa versification est d’avoir plus de d
e sa versification est d’avoir plus de douceur que de force ; mais ce défaut (puisque je l’ose appeller ainsi) est un mérite d
rudition que de génie. C’est ce mêlange d’un savoir ennuyeux & le défaut d’imagination, qui ont un peu décrié le Sethos de
oderne, a d’assez grandes qualités, pour qu’on puisse convenir de ses défauts . Ses vers ne sont pas toujours coulans, sa dictio
elui d’Avocat) que pour le second ; mais au milieu de ses plus grands défauts , il est sublime. Serré & puissant dans le dia
;c. Le public frappé par le brillant des couleurs, ferme les yeux aux défauts  ; & si M. de Voltaire est moins estimé que no
uccès distingué. Le style de sa piéce est pur & coulant ; mais le défaut de contraste dans les caractères n’en rend pas la
ue tel qui prend un vol d’aigle Ira tomber dans les marais. Tous les défauts de nos tragiques modernes sont ingénieusement dét
es plaisanteries, il y en a plusieurs de fausses, il faut excuser ces défauts dans un homme qui a plus cultivé l’art de Sophocl
u’à satyriser nos ridicules passagers, nos modes nouvelles, enfin ces défauts éphémeres, ces goûts légers & bizarres que le
lyrique. Son style est trop souvent sec, froid, didactique. Mais ses défauts sont compensés par des pensées neuves, par des ré
dans d’autres tirades, est dure & foible, il faut espérer que ce défaut disparoîtra dans les nouvelles éditions de ses po
vers aussi bien que son pere ; mais il n’en avoit pas l’ame, & ce défaut de chaleur répand de la langueur sur ses ouvrages
ité, qui lorsqu’elle n’est point dirigée par le goût, peut devenir un défaut . Il joint toujours l’esprit au sentiment, sans qu
ut dire à la louange de son critique, qu’il ne l’a pas imité dans ses défauts . Le style de M. Barthe dans son héroïde de M. l’A
nt de facilité que d’agrémens. Les talens d’Ovide & peut-être ses défauts se font sentir dans tout ce qui est sorti de la p
11 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
ons italiens et les Matamores espagnols ; et comme on n’imite que les défauts , il n’eut que les défauts de tous les théâtres au
res espagnols ; et comme on n’imite que les défauts, il n’eut que les défauts de tous les théâtres auxquels il fit des emprunts
e lui parler la langue des sots. » Lope du moins n’était pas dupe des défauts d’une telle fécondité. Je n’en dirais pas autant
gles, le secret des beautés de son théâtre, en critiquant ses propres défauts il donnait le secret des beautés qui lui ont manq
rivain ne s’est examiné avec plus de désir véritable de connaître ses défauts , et d’en faire tourner la critique à la gloire de
’à les admirer, comme s’il n’y avait eu aucun mérite ; critiquant ses défauts sans les grossir par fausse modestie, ni les atté
s plus le tour d’imagination de l’époque, qui faisait aimer jusqu’aux défauts d’une si charmante nouveauté. Entrez dans le déta
ion, soit pour apprécier l’espèce d’autorité que voudraient tirer des défauts do Corneille certaines innovations téméraires dan
Où les beautés l’emportent en nombre, je ne me blesse pas de certains défauts échappés à la négligence ou à la faiblesse humain
ort de Pompée, Nicomède, Don Sanche, Sertorius, Othon, Héraclius, les défauts prennent le dessus, et il faut déjà que le respec
Enfin, dans le reste, à peine y a-t-il à recueillir, parmi les mille défauts d’une conception vicieuse, quelques beautés de bo
it glisser à chaque instant de ses qualités les plus élevées dans les défauts opposés, de la grandeur dans l’emphase, de l’éloq
sur ses œuvres ; tant de maladresse dans une si grande habileté ; des défauts si peu soupçonnés par lui et si mal surveillés, p
Corneille le trop facile avantage que Voltaire s’y donne sur certains défauts de ce théâtre dont il n’a pas toujours su préserv
on, c’est qu’elle se fait trop vite. Corneille tombait dans ce double défaut , bien plus par l’effet de cette vue fausse sur le
pendant du tour d’esprit et des mœurs de son temps. Il n’est guère de défauts dans Corneille qui ne lui soient venus de ses con
12 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
hie, dans l’éloquence et dans la poésie, les causes des succès et des défauts de la littérature italienne. La subdivision des é
Indes. Dans les comédies de Calderon, de Lopès de Vega, à travers des défauts sans nombre, on trouve toujours de l’élévation da
ertains ouvrages, il n’y resterait rien ; tandis qu’en corrigeant les défauts du genre espagnol, l’on arriverait à la perfectio
ombre l’Aminta du Tasse et le Pastor fîdo de Guarini, ont puisé leurs défauts dans la subtilité des Grecs du moyen âge. L’espri
e tout genre qui ne peuvent se transporter ailleurs, tandis que leurs défauts sont très contagieux. Si quelques passions profon
la simplicité des sentiments naturels. L’affectation est de tous les défauts des caractères et des écrits celui qui tarit de l
, au contraire, que cette extrême facilité de la langue est un de ses défauts , et l’un des obstacles qu’elle offre aux bons poè
e qui n’a rien d’analogue avec la littérature de son temps ; mais les défauts sans nombre qu’on peut lui reprocher sont, sans d
’ont pas, comme quelques-uns de nos écrivains, le but de réformer les défauts dont ils plaisantent ; ce qu’ils veulent seulemen
13 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Les Confidences, par M. de Lamartine. (1 vol. in-8º.) » pp. 20-34
ns trop de décadence, cette série de publications dans lesquelles les défauts de l’auteur vont s’exagérant de plus en plus, san
t-elle donc au fond de sa boîte, cette fée absente qui, seule, a fait défaut à M. de Lamartine ? Je le dirai tout à l’heure, s
s esprits n’étaient-ils qu’étincelle légère ? Nous touchons ici à un défaut essentiel dans l’éducation de M. de Lamartine, à
ici revenus à cette fée absente, la seule, disions-nous, qui ait fait défaut au berceau du poète. Voyons si lui-même, dans son
’a rien fait pour corriger. On aurait tort de croire qu’à travers ces défauts qui blessent, il n’y ait pas, malgré tout, de cha
tirer de cette date récente, est toute littéraire ; elle porte sur un défaut qui affecte désormais la manière de M. de Lamarti
e à ses meilleurs moments. Je voudrais essayer ici de faire sentir ce défaut , de le faire toucher du doigt. Parmi les auteurs
s de larges babouches grecques, tordaient le satin des souliers… » Ce défaut , dont je ne fais que toucher quelques traits, est
14 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
maîtres les dressoient pour le théâtre, & tâchoient de réparer le défaut d’éducation. Ils leur apprenoient la bonne pronon
de tourner le dos à ceux avec lesquels il étoit en scène. Ce dernier défaut blessoit surtout le Grand. Il n’aimoit pas Baron 
la déclamation qui convient le mieux à l’orateur sacré, & sur les défauts qui choquent le plus en lui. Riccoboni reproche a
uer d’eux. Cependant, continue-t-il, on ne doit pas regarder comme un défaut général celui de quelques particuliers. Il n’appa
oit exercer par Baron. Desfontaines passe ensuite à l’énumération des défauts qu’on remarque communément dans les prédicateurs,
ans avoir auparavant exercé ses talens en particulier, ou corrigé ses défauts en secret. » Il est étonné qu’il n’y ait pas une
e de celle de ces grands hommes, les imiter en tout, excepté dans les défauts qu’on leur a reprochés. Quant aux célèbres prédic
15 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
a jeté. Voilà la composition de Doyen. Reprenons-la, elle a assez de défauts et de beautés pour mériter un examen détaillé et
On ne sait à quoi tient ce louche du local, si ce n’est peut-être au défaut de la perspective, à la bizarrerie occasionnée pa
, il n’y en a pas quatre qui aient saisi le local. On aurait évité ce défaut ou par les avis d’un bon architecte, ou par une c
s’arrête, la composition laissera un vuide, un trou. Si l’on sent ce défaut et qu’on remplisse le vuide ou trou d’un accessoi
remplisse le vuide ou trou d’un accessoire inutile, on remédiera à un défaut par un autre. Un exemple excellent à proposer aux
duira et celui qui la regarde et celui qui tente de la décrire. Autre défaut et peut-être le plus considérable de tous, c’est
e dans la monotonie. Il faut être bien malheureux pour avoir ces deux défauts à la fois. S’il est vrai, comme on le reproche à
l’on prétend que l’ordonnance est la même, je ne suis plus surpris du défaut d’air et de plans ; il est presque inséparable de
e l’épaisseur de la toile et de la bordure. Ajoutez que tandis que le défaut d’air et de perspective porte les figures du deva
ure ou de la terrasse, ni de la partie vaporeuse et supérieure. Autre défaut , c’est que la fabrique est d’architecture grecque
16 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 39-51
é, ces trois qualités littéraires ne s’annoncent dans lui, qu’avec un défaut de consistance & de maintien, si l’on peut se
assez plaisant, sont sortis différens Ouvrages, tous marqués au même défaut de coction & de maturité : des Héroïdes, qui,
enti la prédiction. Pour Mélanie, le Rédacteur du Mercure, malgré les défauts du plan, le peu d’énergie des caracteres, la lang
ntre lui le Lecteur le plus porté à l’indulgence. C’est sur-tout à ce défaut de modestie & de bienséance, dans la maniere
soit une bonne Piece ? La correction du style peut-elle racheter les défauts de l’intrigue & des caracteres ?
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
aissantes à chaque periode, nous empêche d’appercevoir une partie des défauts réels de la piece, et il nous fait excuser l’autr
l’autre. C’est ainsi qu’un homme aimable en présence fait oublier ses défauts et quelquefois ses vices durant les momens où l’o
çait le succès de ces poëmes épiques, qu’on ne sçauroit imputer qu’au défaut de la poësie du stile. On n’y trouve presque poin
trouve presque point de sentimens naturels capables d’interesser. Ce défaut leur est commun. Quant aux images, Desmarets ne c
Toutes ses peintures sont des tableaux gothiques. De là vient le seul défaut de la pucelle, mais dont il faut, suivant M. Desp
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
aison57. La Messiade de Klopstock, à travers une foule innombrable de défauts , de longueurs, de mysticités, d’obscurités inexpl
de la littérature des Allemands, je dois arrêter l’attention sur les défauts de leurs écrivains, et sur les conséquences que c
n sur les défauts de leurs écrivains, et sur les conséquences que ces défauts pourraient avoir, si l’on ne parvenait pas à les
possèdent pas un génie tout à fait original, empruntent, les uns les défauts de la littérature anglaise, et les autres ceux de
pouvaient être égalées que par un génie semblable au sien, et que ses défauts devaient être soigneusement évités. Les Allemands
insi l’effet d’un très grand nombre de leurs plus belles pièces. À ce défaut , qui leur est commun avec les Anglais, ils joigne
nnent tous quelquefois le langage, d’un philosophe allemand. C’est un défaut réel dont les écrivains doivent se préserver. Leu
ture et de la raison pour se guider. Les Allemands ont quelquefois le défaut de vouloir mêler aux ouvrages philosophiques une
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 139-145
comme les plus heureuses qualités ont des excès toujours voisins des défauts , s’ils ne sont pas eux-mêmes des défauts, & q
s excès toujours voisins des défauts, s’ils ne sont pas eux-mêmes des défauts , & qu’il est facile aux grands talens de se c
s momentanés ne sauroient être le partage de la médiocrité ; mais les défauts sont d’autant plus sensibles, que les beautés qui
ous dirons que cet Ecrivain, à qui l’on ne peut contester, malgré ses défauts , les qualités qui caractérisent le génie, auroit
20 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 470-471
et Ouvrage chez les esprits frivoles, & en eût fait pardonner les défauts en faveur de la hardiesse des sentimens & de
à éclairer les hommes, & à les garantir de l’illusion. Malgré le défaut de précision dans les matieres, on peut conseille
re de ce Livre à ceux qui veulent avoir une idée nette des vices, des défauts , des vertus qui sont le partage de l’humanité. M.
21 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518
ur-tout en négligeant d’analyser les beautés, après avoir discuté les défauts . Ce dernier devoir est d’autant plus indispensabl
peine, qu’on y rencontre des endroits foibles & mal traduits. Ces défauts doivent-ils empêcher de rendre justice aux vraies
prétendus philosophiques, sont froids & rampans ; de relever des défauts de poésie, de versification, de style & de go
zele. Au mérite de bien analyser un Ouvrage, d’en faire connoître les défauts , de donner d’excellens préceptes de goût, tous fo
22 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
ornemens. V. 15. La fourmi n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre défaut . Il y a là une équivoque, ou plutôt une vraie fa
raie faute. La Fontaine veut dire que d’être prêteuse est son moindre défaut , pour faire entendre qu’elle ne l’est pas ; et on
t on peut croire qu’il dit que de n’être pas prêteuse est son moindre défaut , c’est-à-dire qu’elle a de bien plus grands défau
se est son moindre défaut, c’est-à-dire qu’elle a de bien plus grands défauts que de ne pas prêter. Fable II. C’est ici q
donc la faute à Jupiter si nous ne nous apercevons pas de nos propres défauts . Esope, que Phèdre a gâté en l’imitant, dit, et b
23 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »
dans les discours, dans les poèmes, dans les phrases même. Mais si ce défaut est fatigant, c’est surtout dans les ouvrages d’e
nt on a aperçu les bornes d’un coup d’œil. Fléchier a trop souvent ce défaut . On sait qu’il procède presque toujours par antit
ent que l’orateur s’oublie, et prend parti dans ce qu’il raconte. Son défaut est de toujours écrire, et de ne jamais parler. J
de bronze que l’artifice a fondues d’un seul jet. Après avoir vu les défauts de cet orateur, rendons justice à ses beautés. So
i n’est jamais impétueux et chaud, est du moins toujours élégant ; au défaut de la force, il a la correction et la grâce. S’il
risie universelle par laquelle on travaille ou à cacher de véritables défauts , ou à montrer de fausses vertus, ces airs mystéri
24 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
ie, et tout en éclairant les poètes de cette nouvelle école sur leurs défauts et leurs dangers, il les vengerait, par l’autorit
alors dans le goût du public ; il est certain qu’il a outré encore le défaut de localité et d’individualité qui est le péché o
où ils ont écrit ; et que la nature de leurs beautés et même de leurs défauts n’a aucune analogie. Comment donc obtenir une pla
es beautés toujours si neuves et si originales, et même avec quelques défauts qui en sont inséparables et qui du moins ne resse
fauts qui en sont inséparables et qui du moins ne ressemblent pas aux défauts de nos poètes. Il est temps que ses chefs-d’œuvre
e, sont interdits au versificateur. Il ne choque point, parce que ses défauts sont communs, ainsi que ses qualités ; c’est là l
ême et Racine soient parfaits Il y a quelquefois dans leurs ouvrages, défaut de force, défaut d’invention, défaut d’originalit
ent parfaits Il y a quelquefois dans leurs ouvrages, défaut de force, défaut d’invention, défaut d’originalité, comme les défa
quelquefois dans leurs ouvrages, défaut de force, défaut d’invention, défaut d’originalité, comme les défauts de Shakespeare e
défaut de force, défaut d’invention, défaut d’originalité, comme les défauts de Shakespeare et de Dante sont le mauvais goût,
t le mauvais goût, l’inconvenance et l’irrégularité. Chez les uns les défauts sont négatifs, et pour ainsi dire d’omission ; ch
e devrait donc apprendre à se montrer un peu indulgente pour certains défauts , et très difficile sur la nature des beautés. C’e
degré du médiocre au pire », si nous avons des voiles pour quelques défauts , du moins n’aurons-nous jamais de couronnes pour
25 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
üanges avec profusion. Ainsi Pindare qui étoit né intéressé (c’est un défaut qu’on lui reproche, et dont il se vante lui-même)
excite en soi, et à laquelle on s’abandonne ; source de beautés et de défauts , selon qu’elle est aveugle ou éclairée. Mais c’es
’on a aux anciens, qu’ils imputent à ingratitude d’y trouver quelques défauts , tombent ordinairement dans une espéce de contrad
pointes et les jeux de mots qui avoient été inventés pour suppléer au défaut du vrai, ont cessé de plaire, dès qu’il a reparu.
sairement obscur, et qu’un poëte tombe d’autant plus aisément dans ce défaut , que ce qu’il a dit, réveillant en lui l’idée de
illant en lui l’idée de ce qu’il a voulu dire, il supplée toujours au défaut de son expression, sans s’appercevoir qu’elle ne
enfin, autant qu’on le peut, il faut distinguer dans les auteurs les défauts de leur tems d’avec leurs défauts particuliers. P
aut distinguer dans les auteurs les défauts de leur tems d’avec leurs défauts particuliers. Pour donner une idée de Pindare ave
ber sur la suivante. J’ai peine à croire que ce ne fût pas-là un vrai défaut  ; car la mesure de chaque strophe avoit sans dout
oit qu’à de grands sujets. On pourroit encore reprocher à Malherbe un défaut qui lui est commun avec la plûpart des auteurs :
dmira toute entiére. Les autres furent toutes convaincuës de quelques défauts  ; et rien ne prouve mieux, dit M. Pélisson, que l
point comment et jusqu’où les choses sont belles, et qui prodigue aux défauts mêmes les éloges qui ne sont dûs qu’aux vraies be
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 32, de l’importance des fautes que les peintres et les poëtes peuvent faire contre leurs regles » pp. 273-274
côté de l’autre et qu’on en voit l’ ensemble du même coup d’oeil, les défauts qui sont dans son ordonnance nuisent beaucoup à l
que, et comme il faut emploïer plusieurs jours à lire ce dernier, les défauts qui sont dans l’ordonnance et dans la distributio
distribution de ces poëmes ne viennent pas sauter aux yeux comme des défauts pareils qui sont dans un tableau. Pour remarquer
27 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
s a bientôt fanées. M. Vielé-Griffin serait fréquemment tenté par ce défaut , s’il n’y échappait en exprimant alors sa pensée
ale et plastique7. Comme l’allégorie, un tel poème a sensiblement les défauts de l’expression directe ; la pensée captive ne s’
; mais quelle vie intérieure plus profonde elles auraient eue sans ce défaut  ! Témoin cette pièce de M. Grégoire Le Roy, leque
sidiane. Je n’ai pas à rechercher maintenant tous les mérites et les défauts de cette pièce, mais à en indiquer seulement la m
e gravité noble et sans des formes harmonieuses qui en dissimulent le défaut . D’ailleurs, si cette méthode de poésie peut crée
n des points de vue s’apparie à M. de Régnier. Chez Hector Berlioz le défaut est apparent au point qu’il exaspère parfois. On
ueils de vers : l’ordonnance, parfaite pour chacune des parties, fait défaut au livre entier qui, collection de symboles, donn
er la sécheresse par des images diverses, sans pouvoir lui enlever ce défaut  : qu’elle limite l’idée et la glace en la précisa
ins heureux. D’habitude elle naît d’un manque d’imaginative et est le défaut commun des littérateurs moins artistes que poètes
28 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
& précis de leurs ouvrages ; il en découvre les beautés comme les défauts . Les Muses & les Graces semblent avoir travai
hétorique complette que l’on vante avec raison, & qui n’a d’autre défaut que d’être trop prolixe. Ses préceptes brillant
qui les accablent, au peu de soin qu’ils prennent de s’instruire, au défaut de génie, à la suite du travail. Mais dans d’autr
plûtôt qu’aux vraies productions de génie. Il y a d’ailleurs un autre défaut  : c’est que sur un grand nombre d’exemples que l’
erlocuteurs ; (car son livre est en forme d’entretien.) Avec tous ces défauts , il faut avouer qu’il y a une telle abondance de
ence. C’est ce qui a engagé M. Gibert à faire remarquer plusieurs des défauts qui se trouvent dans ces Dialogues ; les réfléxio
l esprit qu’il est plus aisé de censurer que d’éviter : mais dans les défauts même de Fénélon, on reconnoît toujours sa belle a
ée de la route ordinaire des Rhéteurs. L’auteur ayant réfléchi sur un défaut essentiel des Rhétoriques de Collège, qui est de
ieurs autres lui ont fait ; mais il tombe lui-même dans plusieurs des défauts que ces critiques ont repris. L’ouvrage du Pere d
29 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. De Mascaron et de Bossuet. »
prit encore que de génie. Quelquefois son âme s’élève ; mais, soit le défaut du temps, soit le sien, quand il veut être grand,
de la poésie et de l’éloquence. Bossuet a encore quelques-uns de ces défauts  ; mais qui ne sait par combien de beautés il les
tère qui se trouve dans ces éloges funèbres, on est fâché d’avoir des défauts à y relever. Mais, malgré ces taches, Bossuet n’e
ienne le reprendre, et le repousse encore plus haut qu’il n’était. Ce défaut , comme on voit, tient à de grandes beautés ; car
poètes. Une seule beauté de ces grands écrivains fait pardonner vingt défauts . Jamais, surtout, orateur sacré n’a parlé de Dieu
u’il inspire. Tel est cet orateur célèbre, qui par ses beautés et ses défauts , a le plus grand caractère du génie, et avec lequ
30 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Éloges académiques de M. Pariset, publiés par M. Dubois (d’Amiens). (2 vol. — 1850.) » pp. 392-411
tesse, qu’elle l’est peu par le reste des qualités ou même des légers défauts qui la composent. L’éloge ne s’y monte jamais au
e réduisant comme il convient, exprime assez bien ses qualités et ses défauts . Savant médecin et anatomiste, Vicq d’Azyr posséd
ette fonction délicate, et il ne s’est pas toujours montré exempt des défauts qu’il y faudrait éviter. Je tâcherai de faire en
effet, de l’abondance de Massillon. Mais, prenez garde ! ce sont les défauts de Massillon qui deviennent ici les qualités de P
toujours les lignes du nu. Chez Pariset, l’anatomie trop souvent fait défaut , même l’anatomie au moral : en peignant ses perso
l’autre ». On ne saurait mieux dire ; et, certes, ce n’est pas là le défaut qu’on reprochera à Pariset. Ce n’est pas de lui q
eux. Pariset a fait les éloges de Corvisart et de Pinel, et, sauf les défauts de détail que j’ai indiqués, il y a réussi avec d
s simple bon goût de s’en abstenir. Mais c’est assez insister sur les défauts d’un talent distingué, dont les éloges, après tou
31 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
louanges : ce n’est qu’ensuite qu’il nous instruit en relevant leurs défauts  ; mais ici l’approbation est sans cesse accompagn
our Jean-Jacques Rousseau le rend très-clairvoyant à l’endroit de ses défauts . La personnalité, la chimère, la moralité de tête
, sans doute, car il nous semble que, s’il a relevé avec justesse les défauts et les travers de Jean-Jacques Rousseau, il n’a p
t nerveuse, qui assurent à la littérature du xixe  siècle, malgré ses défauts , une sorte de solidité, et lui permettent de sout
rales explique les beautés de nos écrivains, il en explique aussi les défauts . L’abus du détail dans les descriptions, les sent
de la forme sur le fond, et quelquefois le contraire, — tels sont les défauts qui ne permettent pas à la littérature contempora
littérature contemporaine de se considérer comme classique. Tous ces défauts viennent de l’oubli du principe des vérités génér
e du xviie  siècle n’est qu’une forme de classique qui n’est pas sans défaut  ; qu’on pourrait soutenir très-fortement que le c
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
autez de leurs productions. Il n’en parle que comme un pere parle des défauts de son fils. Cesar, né avec le génie de la guerre
rendre à mauvais augure la critique d’un jeune homme qui remarque des défauts dans les ouvrages des grands maîtres : il y en a
pour connoître s’il doit les estimer, de calculer les beautez et les défauts qu’il y compte, et qu’il ne forme son avis sur le
re. On y voit des pensées nouvelles. On y remarque à travers bien des défauts , un esprit qui veut atteindre à de grandes beaute
he dans ses manieres, devient ordinairement un artisan excellent. Ses défauts mêmes sont une preuve de l’activité de son génie.
33 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
leury et laissa libre cours aux mauvaises influences : « Il avait ses défauts , écrivait d’Argenson après quelques années (1748)
n bon guide et un conseiller utile, qui le tenait en garde contre ses défauts . Il continua d’étudier et d’attendre. Cette posit
tère : qu’aurait-il dit lorsqu’il en fut sorti ? On voit nettement le défaut de la cuirasse ; pour vivre et résister dans un t
ur les hommes ; je m’affectionne ou je m’indigne. Peut-être est-ce un défaut , et je le reconnais pour tel dans les occasions o
n goût porté au grand et à l’élevé pour soi-même. Mais voici le grand défaut , c’est cette concentration dans son propre avanta
ifférence a donc malheureusement causé cette ignorance, plutôt que le défaut de capacité. Cependant il faut convenir que la fa
aide indirectement pour ses propres qualités et un peu aussi pour ses défauts  ; continuant donc son monologue et ce parallèle s
tait un motif de congé, avait engagé son aîné à s’en accommoder à son défaut et nullement à son détriment : ce qui n’empêcha p
l leur reste quelque franchise, c’est pour ne pas cacher leurs grands défauts , de malice. Sur la conversation en particulier,
34 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
tyle des Caractères, et du jugement qu’en a porté Suard. — § VII. Des défauts de. La Bruyère, et pourquoi il y a lieu de les no
e la convenance, et une certaine indifférence qui laisse à chacun ses défauts , et qui paraît satisfaite qu’un homme imparfait n
es mêmes qui tout à l’heure allons fort baisser le ton, à la vue d’un défaut déjà vieux, planté en nous ou qui y pousse. Mais
le même effort d’esprit il les découvre et les exprime. § VII. Des défauts de La Bruyère, et pourquoi il y a lieu de les not
ur choque d’autant plus qu’il s’agit du type même de la pétulance, du défaut de suite, de la mobilité, de l’absence. « Ceci, d
théories imaginées par les écrivains pour se mettre en paix sur leurs défauts . L’art ne consiste pas à contenter tous les goûts
ur n’avoir pas à faire de choix, je ne rejette le tout. Au reste, ces défauts de La Bruyère sont inhérents à la forme même de s
leau lui-même, toutes les transitions sont-elles irréprochables ? Les défauts de La Bruyère lui donnent une physionomie à part,
urs du dix-septième siècle. Il est peut-être le seul qui ait d’autres défauts que ceux de l’imperfection humaine113 : c’est pou
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’usage ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélect
dans une certaine direction déterminée. II. Effets de l’usage ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélect
u continuel de certains organes tend à les développer ; tandis que le défaut d’exercice produit au contraire leur diminution e
i ne renferment aucune bête féroce, semble devoir être le résultat du défaut d’exercice. L’Autruche habite pourtant les contin
t rudimentaire chez quelques autres genres, comme résultant d’un long défaut d’exercice chez leurs ancêtres. Car si ces tarses
age. Pourtant, nous pourrions aisément, en quelques cas, attribuer au défaut d’exercice des organes des modifications de struc
la sélection naturelle, mais probablement combinée avec les effets du défaut d’exercice de cet organe. Ainsi, on a remarqué en
tat de l’organe visuel provient d’une atrophie graduelle résultant du défaut d’exercice, mais aussi de la sélection naturelle.
conçoit donc que la sélection naturelle vienne constamment en aide au défaut d’exercice pour rendre l’atrophie de l’œil de plu
ux qui vivent dans l’obscurité, je ne puis attribuer leur perte qu’au défaut d’exercice. Deux individus de l’une de ces espèce
En somme, on peut conclure, je pense, que l’habitude et l’usage ou le défaut d’exercice des organes ont quelquefois joué un rô
de structure de divers organes, mais que les effets de l’usage ou du défaut d’exercice de ces organes se sont souvent combiné
on des parties opposées sont un effet de la sélection naturelle et du défaut d’exercice, ou si l’excès de croissance de certai
au libre jeu des diverses lois de croissance, aux effets du continuel défaut d’exercice et aux tendances de réversion. VII. L
es organes en leur donnant plus de force et de développement, et leur défaut d’exercice en les affaiblissant, semblent avoir e
érations successives, et qui comprend comme conséquence l’usage ou le défaut d’exercice des organes, le changement des instinc
entique. Les circonstances locales décident de l’usage fréquent ou du défaut d’exercice des organes, et l’on sait que chez les
36 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 440-443
restées au Théatre, sans qu’on s’empresse de les faire reparoître. Le défaut de simplicité dans le plan, les négligences dans
& pathétique. La premiere est beaucoup mieux conduite ; mais les défauts de l’élocution nuisent au mérite qu’elle a d’aill
rsonnages différens. Pour apprécier en deux mots les talens & les défauts dramatiques de M. de la Grange, qu’on réunisse, d
37 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 100-103
d’avoir abrégé l’Auteur Latin, sous prétexte de faire disparoître les défauts qui le déparent, & de rapprocher les beautés
uloir le réduire, le rend maigre, décharné, & c’est sur-tout à ce défaut de juste embonpoint qu’on doit attribuer le peu d
oit déjà, lui donner celles qui lui manquoient, & la corriger des défauts qui en rendoient l’exécution moins heureuse. Tell
38 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41
ion pour les traits intéressans qu’on lui offre assez fréquemment. Ce défaut est beaucoup plus sensible dans son Poëme sur la
romper, & celui d’ennuyer le Lecteur. M. Clément a profité de ces défauts communs à plusieurs Poëmes didactiques, & les
xpressions, qu’elle manque de synonymes, & qu’elle a sur-tout ces défauts pour rendre les choses rustiques** ». La stérili
es ; les périphrases, les métaphores ne peuvent-elles pas suppléer au défaut de l’expression littérale ? Sans nommer le brique
n désireroit seulement qu’il eût été moins prolixe dans cet Ouvrage ; défaut qu’il n’a pas plus évité dans ses excellentes Rem
39 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347
ir de soutenir son Ouvrage contre l’inconstance des temps, malgré les défauts multipliés qu’on y remarque. Telles sont les vrai
, le nombre de ses domestiques, ses bonnes fortunes, ses* vertus, ses défauts , ses goûts, ses dégoûts, ses maladies, sont des o
ce qu’alors on n’est pas censé s’adresser au Public. *. Si c’est un défaut de parler de soi, dit le P. Malebranche, c’est un
40 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
ingénieuses ; et relever avec un mépris réciproque jusqu’aux moindres défauts de leurs ouvrages. C’est un spectacle agréable po
ere est de ne point l’adorer ; il m’avertit ensuite d’éviter certains défauts de son ouvrage ; et enfin je me crois en état d’é
ne tend qu’à faire voir par un raisonnement sérieux et détaillé, les défauts et les beautez des ouvrages. Mais autant que la c
-nous pas de pareilles dans les anciens, dont nous fassions sentir le défaut , et si l’on veut, tout le ridicule qui ne les int
à la trentiéme partie ; et que quand elles ne choqueroient pas par le défaut de bienséance, elles ennuyeroient encore beaucoup
ivole de la nouveauté. Je n’ai prétendu remarquer dans Homere que les défauts les plus apparens ; dès-là il étoit impossible qu
ersation. L’un me condamne, parce qu’il entend dire que je trouve des défauts dans un poëte admiré depuis trois mille ans : l’a
urquoi chercher la question au-delà des faits ? J’ai trouvé plusieurs défauts dans Homere ; Me D prétend que ce sont autant de
it pas qu’Homere eût des idées bien saines de la vertu. Il trouve des défauts avilissans dans les héros de l’iliade, contraires
s entr’eux ; autant de différences de sentimens, autant de preuves du défaut de l’ouvrage. Voilà Homere. Les auteurs ont été p
oëmes n’ayent pas réussi ? Mais pour éclaircir le paradoxe, voici les défauts qui les ont décriez. Nos auteurs ont prodigué mal
ssent absurdes à force de singularité. Ce ne sont pourtant pas là les défauts qui ont le plus nui à nos poëmes. Le Tasse n’a pa
une, de demeurer froid où je devrois être émû ; l’autre, de sentir le défaut qui est la cause de mon ennui. Voilà ce que j’ai
ble plûtôt que leurs vices fassent de leur simplicité même un nouveau défaut . des differens genres d’éloquence. Homere a empl
ncore ici l’écriture sainte pour justifier la narration d’Homere, des défauts que je lui impute, et sur tout des répétitions. J
oëte grec. Mais parce que dans ces parties mêmes, je trouve de grands défauts mêlez aux grandes beautez, Me D conclut que je mé
critiques comme des jugemens que nous portons, n’y a-t-il pas un égal défaut de lumiere à voir les choses plus parfaites qu’el
oir les choses plus parfaites qu’elles ne le sont, ou à y trouver des défauts qui n’y sont pas ? La bonne vûë consiste à apperc
cipe que j’ai examiné les discours d’Homere ; j’y ai trouvé plusieurs défauts dont Me D ne convient pas ; elle veut même, à son
dont Me D ne convient pas ; elle veut même, à son ordinaire, que ces défauts soient autant de beautez, et cela n’est pas étonn
e. Je souscris donc comme elle à leurs suffrages, je conclus même des défauts considérables d’Homere, qu’il falloit que son exp
ndes beautez ; l’expression a soûtenu ceux d’Homere, malgré de grands défauts . Mais je soûtiens toûjours que personne aujourd’h
faveur d’une allégorie forcée, ils tournent en beautez profondes les défauts mêmes qui sautent aux yeux. Ils admirent alors l’
u’ils commentent ; ils ne sçauroient se résoudre à convenir d’un seul défaut , ils se reprochent même d’en avoir senti quelques
sance de nôtre langue ; ce sera toûjours la grossiereté du sens ou le défaut de convenance qui auront éxigé la suppression ; o
ût, au lieu que jusques-là je n’avois travaillé qu’à pallier certains défauts qui n’en étoient pas, si l’on veut, du temps d’Ho
Cet homme pourroit faire un poëme où le génie perceroit à travers le défaut de sa matiere ; mais que seroit-ce que ces héros 
son d’allier dans la même personne les grandes qualitez et les grands défauts , d’y faire voir cette alternative de vices et de
iger, qu’on ne me tînt pas compte de mon art même à diminuer certains défauts . Encore deux exemples de cet art perdu. Après que
tir à en faire le calcul : aux harangues des combattans, qui outre le défaut de vrai-semblance, rentrent souvent encore dans l
n ai sacrifié pour cela de tout faits, et où rien ne me blesse que le défaut de passion. Me D regrette outre cela, des images
cette intempérance d’imagination qui les accumule sans besoin, et ce défaut de justesse qui lui fait comparer les objets par
cipalement du courage des grecs enflammé tout à coup par Minerve. Ce défaut de choix dans Homere se sent encore mieux dans le
ce fruit, s’il s’en avise. Nos tragiques tomboient autrefois dans ce défaut , ils réfroidissoient leur plus grand pathétique p
êvées que la passion désavouë ; et depuis, l’opera s’est emparé de ce défaut par droit de bienséance, pour se ménager des airs
comme le plus grand éloge de mon poëme, qu’on y ait repris de pareils défauts . Ce n’est pas qu’en d’autres endroits Me D ne m’a
e Paris qui en ont donné un extrait honorable : c’est qu’Homere a des défauts , … etc. Qui feroit la recapitulation de mes disc
e difference près, que j’y trouve les beautez moins fréquentes et les défauts plus nombreux que ne fait M. Boivin, nous paroiss
ere le secours qu’on lui prête aujourd’hui. Convenir qu’il a bien des défauts leur auroit semblé un blasphême ; et à l’heure qu
s. Puisqu’il ne s’agit plus à present que du plus ou du moins sur les défauts d’Homere : l’affaire est bien avancée, le tems et
41 (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »
esque des ballades est celle de la Fée et la Péri. Les beautés et les défauts qu’on peut y remarquer se retrouvent plus ou moin
ou moins dans toutes les pièces du recueil. Nous insisterons sur les défauts en particulier : quoique divers en apparence, ils
lat, trop de saillie, et l’a altérée en y ajoutant : c’est même là le défaut ordinaire d’un esprit impétueux et fort. Son acti
ur une ou deux fois qu’elle rencontre avec bonheur, est vingt fois en défaut , froissant ce qu’elle ne devait que toucher, dépa
eulement une impression personnelle, nous avons déjà remarqué que ses défauts disparaissent. Plus de divagations alors, plus d’
42 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Latine. » pp. 147-158
entes. Pourquoi, disoit Erasme, adorer tout dans Cicéron, jusqu’à ses défauts , ses longueurs, longueurs, ses digressions &
it pas qu’elles fissent illusion, & qu’on ne distinguât point les défauts dont elles sont accompagnées, ni qu’elles préjudi
nombreux & véhément, ils ne devînssent diffus & déclamateurs, défauts dans lesquels dégénère le plus souvent le stile d
enir pourtant que, si le stile grave, périodique & soutenu, a ses défauts , le stile contraire, fleuri, coupé, brillanté, ép
43 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « III »
avons dit textuellement ceci : « Le goût est la faculté de sentir les défauts ou les beautés d’un ouvrage. » Nous serions curie
rier, en effet, et l’on peut changer d’opinion sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage ; mais, quels que soient ces beautés
les défauts d’un ouvrage ; mais, quels que soient ces beautés ou ces défauts , le goût consiste et consistera toujours dans la
théories imaginées par les écrivains pour se mettre en paix sur leurs défauts . L’art ne consiste pas à contenter tous les goûts
44 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XV »
és créatrices éclatent à chaque ligne et font oublier toute espèce de défauts . Ce n’est pas précisément le cas des écrivains or
as les mêmes qualités, ils ont tout à perdre à se permettre les mêmes défauts , alors surtout qu’il ne peut y avoir que du profi
is ce principe parfaitement raisonnable. Il n’y a pas, d’ailleurs, de défauts littéraires dont on ne puisse trouver des exemple
que j’avais ce volume sous la main. Je crois, en effet, ces sortes de défauts moins fréquents dans ses chefs-d’œuvre ; mais tro
45 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
ions dans un personnage épique, c’était manquer de jugement. C’est le défaut d’Homère imaginant un Achille qui s’emporte, et q
rite, dit-il dans son Discours sur Homère, consiste à reconnaître les défauts partout où ils sont. Non, je n’en conviens pas. C
tient à nous persuader que tout le mérite du critique est de voir les défauts partout où ils sont, c’est pour rehausser ce qu’i
ce qu’un autre a pu penser comme eux. C’est toucher du même coup le défaut et la vanité qui s’y intéresse. Vanité, désir de
rtune passagère. Cependant n’est pas spécieux qui veut, et nul n’a ce défaut sans en avoir la qualité. Se jouer entre le vrai
s de ce grand homme, l’esprit et les artifices, là où le génie a fait défaut au sujet ou le sujet au génie. Lui qui ne savait
, les fins portraits qu’il a tracés. Chaque personnage a le sien. Les défauts y sont touchés avec discrétion, pour relever les
universel. Il aime les morts comme nous aimons les absents, dont les défauts s’oublient, et dont les qualités nous deviennent
s’en faut pourtant que le bon Fontenelle s’y soit corrigé de tous les défauts du mauvais. Il a gardé les réticences calculées,
habitudes dont, fort heureusement pour lui, il ne se défera pas. Ses défauts même tiennent plus du dix-septième siècle que du
e là le caprice des vues particulières, et le goût du paradoxe par le défaut de justesse et par la peur de ne pas faire ses af
es progrès mêmes qu’ils ont fait faire à la raison. Au reste, que les défauts des écrivains du dix-huitième siècle leur viennen
46 (1899) Le roman populaire pp. 77-112
r écrivains et sont comptés dans la « littérature » ? Non, le moindre défaut du roman-feuilleton est peut-être de manquer d’ar
s livres qui se réclament du naturalisme, je dirais que son principal défaut littéraire a été de méconnaître la réalité ; je m
fini, comme d’un événement des siècles disparus, disait : « Ce fut le défaut des réalistes de goûter une volupté à surprendre
un passé d’un recul si profond, mais il avait raison en signalant ce défaut littéraire qui n’est autre chose — il n’est pas i
qui n’est autre chose — il n’est pas inutile de le remarquer — qu’un défaut de sympathie véritable pour l’objet qu’on dépeint
auquel un roman peut aller, et, si le livre est déparé par d’énormes défauts , il a néanmoins la simplicité, l’ampleur et, par
ue nous préparons l’avènement d’un quatrième État, aussi bien par nos défauts et nos négligences, que par nos efforts directs ?
une catégorie de lecteurs, par la peinture de leurs mœurs et de leurs défauts . Il les fatigue bientôt, soit que les lecteurs, c
e et souvent un grand talent, pour un petit public, déjà las de leurs défauts et de leurs qualités même. En poésie, les mêmes c
47 (1910) Rousseau contre Molière
e était l’ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un défaut  ; mais une dépravation de la nature et le plus gr
« Voilà donc de quel côté le caractère du misanthrope doit porter ses défauts [mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’
thrope doit porter ses défauts [mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’Alceste ne doivent être que ceux qui dérivent d
hise lui a souvent porté malheur : « Veuillez m’en dispenser. J’ai le défaut d’être un peu plus sincère en cela qu’il ne faut 
ande », répond Oronte. Alors soit, répond Alceste, retombant dans son défaut persistant, la candeur, et du reste ne pouvant gu
us le rêve Rousseau ; il est irrité contre, d’une façon générale, les défauts universels des hommes ; mais il ne s’en plaint pa
quante qui pourrait en effet, à la rigueur, être habitué aux vices et défauts des hommes, continuer de les haïr, mais n’en être
ausant avec un ami, il ne les ménage pas au moins : Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme vices unis à l’humai
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, un
ue votre bile. Mais, rien n’étant parfait ni personne, Philinte a un défaut dont il ne fait pas mention dans le portrait qu’i
et le porte-parole de l’auteur, mais un honnête homme qui a quelques défauts , exactement, symétriquement, comme Alceste. « Ce
nêtes gens très différents, qui ont tous les deux des qualités et des défauts et qui sont très vrais l’un et l’autre. Mais Phil
ue leur peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exe
oir l’auteur crie à son public : « Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts , et de deux sortes : des défauts tenant à son car
« Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts, et de deux sortes : des défauts tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité 
 : des défauts tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité ; des défauts tenant à sa situation de misanthrope parmi des mo
nsuite, comme il n’y a pas une qualité humaine qui ne soit mêlée d’un défaut , ils font un peu sourire. D’abord ce prompt détac
ose attaquer un tel homme ! on ose y toucher ! on ose lui trouver des défauts  ! Mais peignez-le donc tel qu’il est, à savoir im
’il a tort. Alceste est le portrait atténué de Rousseau. Or, tous ces défauts , Rousseau sent confusément qu’il les a et, par co
de non-consentement et ses synonymes ! C’est qu’il sent très bien le défaut de son ouvrage et qu’il se dit que, même dans une
il est assez dangereux de montrer un fils méprisant son père, pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer
rme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer à son père pour le même défaut à l’état bénin ou à l’état naissant. Pour avoir v
omédie, comme de la satire, est celui-ci : En rendant sévère pour les défauts , elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle
les serviteurs. Ici il se trompe presque complètement à mon avis. Le défaut de Rousseau, ailleurs qu’en critique aussi, est d
méchant ; mais qu’on ne veut pas être ridicule. » Il lui a donné des défauts , non pas opposés, précisément, ni inconciliables,
et ses rires, ce qui est une monstruosité morale à ce qui n’est qu’un défaut et même la simple déviation d’une qualité.   Là-d
ser par force sa fille et qui le vole ; ou d’un homme qui n’a d’autre défaut que d’aimer sa religion d’un zèle indiscret et de
ble de bonnes choses, personne ne s’est senti tonifié. Raillé sur ses défauts , oui, et c’est ce que Rousseau exprime par « la l
ous trouverez que les vices de caractère en sont l’instru ment et les défauts naturels le sujet » c’est-à-dire, car la formule,
de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en pleine lumière les défauts de l’autre. Son sujet, par exemple, est la bêtise
taler dans toute son ampleur la bêtise d’Orgon ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts natur
on ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts naturels, innés, auxquels par conséquent on pourr
— Je n’en sais rien », répondait-il. C’est la différence entre les «  défauts naturels » et les « vices de caractère » dont nou
ble. On est responsable de ses « vices de caractère » et non de « ses défauts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais
ses défauts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le défaut naturel se rapproche du vice de caractère de mani
s vous ne le faites que par vanité. La vanité, oh ! que voilà bien un défaut bourgeois et qui gâte la moitié de la bourgeoisie
suis avec vous en toutes vos idées ; mais vous êtes faible. C’est un défaut naturel que l’on ne peut guère corriger. Peut-êtr
es boudeur, contrariant, d’humeur fâcheuse, irascible. Caractère sans défaut , humeur désagréable. Il faudrait adoucir tout cel
quins, dans ses pièces, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts , les petits défauts, même, et laissé les vices tr
es, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts, les petits défauts , même, et laissé les vices tranquilles. « J’enten
sont point le domaine et la matière de la comédie et que ce sont les défauts qui en sont la matière et le domaine.   Au fond,
ns le ridicule des hommes et à rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde » et « il y faut plaisanter et f
die ne doit guère s’attaquer qu’aux travers, qu’aux ridicules, qu’aux défauts , sans aller plus loin : « Entrer dans le ridicule
oin : « Entrer dans le ridicule des hommes et rendre agréablement les défauts de tout le monde. » Ce qui manque peut-être au XV
lus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux défauts , lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire
si éloigné d’avoir raison. Le ridicule, au contraire, le travers, le défaut , excite sa joie, sa malice, son ironie, ses facul
en a fait l’expérience. Son Don Juan, œuvre admirable malgré certains défauts de composition, a peu réussi. C’est que c’est une
e la loi peut avoir effet, que vient-elle faire ? Peindre les simples défauts , c’est bien son office. Voyez Turcaret le modèle
’ordinaire ; il n’attaque pas les vices, il attaque et ridiculise les défauts et travers, parce que lui-même, sans plus considé
rance et de Paris, qui aime mieux, de son naturel même, se moquer des défauts que s’irriter contre les vices. Il n’aime point d
ent » des fripons, des sots qui en même temps que leur sottise ont un défaut déjà assez grave : Dandin, vanité ; Jourdain, van
sent. Songeant évidemment à La Chaussée, Rousseau dit ensuite : « Ces défauts sont tellement inhérents à notre théâtre qu’en vo
la gloire. Hélas, peut-on, mortels, balancer sur le choix ? C’est un défaut de mêler des pensées religieuses où elles n’ont q
où elles n’ont que faire ; mais Molière est un peu plus éloigné de ce défaut -là qu’il ne serait naturel au siècle où il vécut.
et redoutables ; ce sont personnages de tragédie. Ils se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des défauts mo
ie. Ils se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des défauts moraux inoffensifs (anomalies morales) et enfin d
re, est, comme pour tout le vulgaire, dans les anomalies qui sont des défauts , est dans les anomalies qui sont des vertus, mais
ur rester plus facilement les maîtres. Elles s’en prennent à nous des défauts que nous leur reprochons. Quelle folie ! Depuis q
Bruyère dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs défauts naturels : « Paresse de leur esprit, soin de leur
e ; Alceste lest par sa franchise, sa vive et prompte pénétration des défauts des hommes et la force de caractère par laquelle
n des auteurs. On réussit auprès de ses contemporains par leurs pires défauts , si on les a soi-même d’une manière éclatante, et
ns les auteurs anciens ce à quoi elle tient le plus, c’est-à-dire ses défauts encore, et, quand elle les y trouve, elle fait à
48 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
, & d’une sagacité merveilleuse pour saisir les beautés & les défauts d’un Ouvrage ; un Ecrivain correct, zélé pour les
arrêter la plume des Ecrivains en état d’éclairer le Public sur leurs défauts & leurs travers, ont eu le crédit de faire su
permis aux Journalistes & aux Esprits éclairés qui en sentent les défauts , de les mettre en évidence, pour en corriger les
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
ur le goût et sur les manières. Il est donc utile de caractériser les défauts qu’on peut reprocher à quelques prétentions, à qu
rouvée souvent réunie à l’exercice d’une autorité quelconque. Or, les défauts de la puissance sont contagieux. En France surtou
, et les sentiments les plus nobles ne produisent aucun effet, si des défauts de goût remarquables détournent l’attention, bris
vous écoutent, ou qui vous lisent, à leur amour-propre ; mais si les défauts de goût offrent aux juges, quels qu’ils soient, u
mœurs, si les manières vulgaires, ces manières qui font ressortir les défauts et les désavantages de tous les caractères, conti
itesse est un avantage si léger, qu’on peut en être privé sans que ce défaut porte la moindre atteinte aux grandes et véritabl
gent tout ce que chaque homme a de distingué, et n’intimident que les défauts . Il ne faut pas se tromper sur les signes extérie
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
les grands titres de Buffon, nous a mis en garde contre le principal défaut de l’Histoire naturelle des animaux. Ce défaut, q
de contre le principal défaut de l’Histoire naturelle des animaux. Ce défaut , qui le croirait ? c’est que l’historien n’est pa
Nous leur ferons des qualités de tout ce qui nous plaira en eux, des défauts de tout ce qui nous y déplaira. Nous les verrons
ut au moins un principe intérieur spirituel ; il charge les autres de défauts qui supposent une perversité calculée. La descrip
ssante ni sa raison plus sûre. Il semble s’y être corrigé de tous les défauts où il était comme engagé de réputation, par l’écl
, si ravi de trouver un homme où il croyait rencontrer un auteur. Les défauts , c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le style, ces
s qui s’affaissent sous le poids des terrasses. L’appropriation a des défauts  ; le lieu reste grandiose. Ainsi, dans le style d
51 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322
auroit fini avec sa vie, & même avant. Mais en reconnoissant les défauts du Bel-Esprit, on ne peut s’empêcher de rendre ju
Société, un égoïsme qui rapprochoit tout de lui-même ; c’est un grand défaut , sans doute, mais on peut le lui pardonner, en ce
vives lumieres, enrichi des plus vastes connoissances ; tels sont les défauts & les qualités qui fixeront le jugement qu’on
52 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre II. Vue générale des Poèmes où le merveilleux du Christianisme remplace la Mythologie. L’Enfer du Dante, la Jérusalem délivrée. »
oduction bizarre découlent presque entièrement du christianisme ; ses défauts tiennent au siècle et au mauvais goût de l’auteur
avoir exécuté son dessein. Toutefois ce sujet a, pour un Français, le défaut d’être étranger. Or, c’est un autre principe de t
uné qui composa ce chef-d’œuvre dans sa jeunesse, on y sent aussi les défauts d’un âge qui n’était pas assez mûr pour la haute
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
nies, abondant et suave, est-il donc vrai de dire que certains de ses défauts se peuvent rapprocher de ceux de Lamotte ? Ses se
s de ses défauts se peuvent rapprocher de ceux de Lamotte ? Ses seuls défauts ne sont-ils pas, non le précieux, mais le relâché
s Grecs avaient un précepte dont je ne puis donner ici que le sens, à défaut des mots mêmes qui, par leur jeu et leur cliqueti
ar produire dans le nombre de ses rejetons un individu qui réunit les défauts et les qualités de tous ses ancêtres, en sorte qu
à l’univers. » Et il énumère les qualités nombreuses et les quelques défauts essentiels qui font de lui l’image brillante du F
54 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78
r être charmés. Raphaël est un livre d’amour écrit avec de prodigieux défauts , mais aussi avec des qualités rares, par la plume
ce temps-ci la plus riche, la plus abondante et la plus flexible. Les défauts qui y circulent, et qui souvent y débordent, sont
uts qui y circulent, et qui souvent y débordent, sont précisément les défauts de notre temps, c’est-à-dire ceux auxquels les le
uand on est jeune, fût-on la distinction même, on glisse vite sur ces défauts à une première lecture ; on s’attache à ce qui pl
nérations surviennent vite, qui ne se laissent plus prendre aux mêmes défauts , qui en veulent d’autres, qui veulent surtout qu’
murmures et des eaux. Un critique éminent, M. Joubert, parlant de ces défauts , bien moins développés, mais déjà sensibles, chez
55 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
nt ; mais Duclos, pour l’envie, n’a rien de Chamfort dans le cœur. Le défaut de Duclos, dans ce monde élégant qui en souffrait
s original et de plus vif. Il mettait tout en viager. À la longue les défauts prirent le dessus ; cet homme qui dîna en ville j
et l’originalité relative de La Nouvelle Héloïse. Celle-ci a bien des défauts sans doute ; elle a aussi ses grossièretés, ses r
moment où Gresset eut l’idée de faire sa comédie du Méchant (1747). À défaut des grands mouvements de l’âme humaine, Duclos ex
es et les exemples qui pourraient égayer ou illustrer la matière font défaut  : on a du moins un recueil d’observations fines,
lui donnera le moins de peine. Il connaît bien sa nation : « Le grand défaut du Français est d’être toujours jeune, et presque
’hommes parmi nous qui puissent s’appuyer de l’expérience. » Avec ces défauts qu’il signale, il est loin de déprécier la nation
56 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
Geoffroy, né en 1743, était de beaucoup leur aîné à tous. Malgré ses défauts et même ses vices, Geoffroy était un critique d’u
Journal des débats, il sentit que le feuilleton des théâtres faisait défaut . Geoffroy y réussit singulièrement. Il eut assez
leur génie. Il aime Molière, sa franchise, son naturel, sa gaieté ; à défaut d’autres, ce sont là les vertus de Geoffroy. De c
d’autres, ce sont là les vertus de Geoffroy. De ce qu’un homme a des défauts et pis encore, ce n’est jamais une raison de mépr
littéraire que d’aller chercher des circonlocutions pour exprimer des défauts qu’on peut très clairement spécifier d’un seul mo
stances) dans les critiques de l’époque impériale. On verra assez les défauts de Geoffroy, et j’ai surtout tenu ici à indiquer
fine, il manquait du sentiment élevé de la poésie. Il laissa voir ce défaut quand il eut à parler des Martyrs de M. de Chatea
57 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Frédéric le Grand littérateur. » pp. 185-205
enargues bientôt également le saluera, sans rien entrevoir encore des défauts de l’homme, et d’après les seules beautés de son
ndre Ovide ? Vous dédiâtes L’Art d’aimer… Ce sont là de ses moindres défauts . Sur ce chapitre des vers, finissons-en avec Fréd
, il en est à peine question avec Frédéric ; il en sent très bien les défauts , qui étaient encore sans compensation à cette dat
rudent et modeste n’a pas eu le temps ou le désir de s’apercevoir des défauts qui altéraient souvent ce fonds de sagesse et d’a
ridicule qu’il avait saisi dans ce caractère honorable. C’était là un défaut capital de Frédéric ; il se privait difficilement
il avait découvert leur côté faible, il les piquait sans pitié par ce défaut de la cuirasse ; il faisait d’eux ses plastrons,
i, de quelque côté que je le prenne, et jusque dans les années où ses défauts se marquèrent le plus, je ne puis que conclure en
58 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23
agiques. S’ensuit-il de ces éloges justement mérités, qu’il soit sans défauts , & qu’il n’ait pas payé le tribut à cette max
étoient plus exemptes de cet amour qui en fait languir l’action ? Ce défaut n’empêche pas néanmoins qu’elles ne soient supéri
se régler sur leurs observations, & à bannir de ses Tragédies les défauts qu’ils y reprenoient. Aussi la Thébaïde & Ale
 ; Qu’ils soient de vos Ecrits les confidens sinceres, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’ar
59 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »
e écrite purement et où le fait est bien raconté, a, ce me semble, le défaut de n’avoir qu’un but vague, incertain, et qu’on a
inciale. V. 17….. Ce petit animal T’en avait-il fait davantage ? Le défaut de cet Apologue est de manquer d’une exacte juste
manquer d’une exacte justesse dans la morale qu’il veut insinuer. Ce défaut vient de ce qu’il est dans la nature qu’un autour
e XXI. V. 1. La perte d’un époux ne va pas sans soupirs. Le seul défaut de cette fable est de n’en être pas une. C’est un
60 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »
Du caractère général de cet esprit, manifesté par les qualités et les défauts de Montaigne, et de ce que le xvie  siècle laissa
istoire des écoles, nous dissertons ingénieusement des mérites et des défauts de chacune. Mais qui donc s’attache aux principes
Du caractère général de cet esprit, manifesté par les qualités et les défauts de Montaigne, et de ce que le xvie  siècle laissa
à l’individu, la pensée dégénérant en un jeu d’esprit. Tels sont les défauts des écrivains penseurs du xvie  siècle ; et j’ent
les défauts des écrivains penseurs du xvie  siècle ; et j’entends par défauts , non les taches de détail qui gâtent un ouvrage e
davantage d’éclairer la volonté que d’étendre le savoir, qu’éclate ce défaut d’autorité, le pire peut-être dans les ouvrages d
it ? La langue des écrivains en prose du xvie  siècle trahit tous ces défauts . C’est une langue chargée et mal ordonnée. L’excè
’est une langue chargée et mal ordonnée. L’excès des mots y répond au défaut de choix dans les idées, le désordre y répond à l
esprits les plus difficiles l’envie de remarquer quelques traces des défauts du temps parmi tant de beautés aimables que lui i
61 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
la repasse, n’a été qu’une application de leurs qualités et de leurs défauts . Seulement, ces qualités et ces défauts, transpor
de leurs qualités et de leurs défauts. Seulement, ces qualités et ces défauts , transportés dans le monde, ont amené les dissona
apparence les plus flatteuses, du public. On réussit surtout par ses défauts . Quand je suis très content de moi, je suis appro
vie, avec le droit d’y faire des ratures, je n’y changerais rien. Les défauts de ma nature et de mon éducation, par suite d’une
a fallu bien plus d’indulgence à mes amis pour me pardonner un autre défaut  : je veux parler d’une certaine froideur, non à l
erie inconsciente, d’avouer, avec une humilité sans grand mérite, des défauts légers et tout extérieurs pour s’attribuer par ri
mon pays ont eu pour moi bien plus d’indulgence. Malgré de sensibles défauts , malgré l’humilité de son origine, ce fils de pay
est à lui que je dois d’avoir évité dans ma manière d’écrire quelques défauts tout à fait choquants, que de moi-même je n’aurai
-même d’une âme bien équilibrée et d’un corps supportable, malgré ses défauts , m’a jusqu’ici maintenu dans une philosophie tran
62 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
& de la partialité ; elle sait apprécier les beautés, démêler les défauts , modérer les louanges, fixer les degrés de gloire
s lequel il les annoncés ? Les grands Poëtes sont bien éloignés de ce défaut . Au lieu de s'amuser à faire le portrait de leurs
encore le mérite de la Henriade, comparée aux autres Poëmes, c'est le défaut de merveilleux. On a prétendu excuser M. de Volta
ue, malgré le talent qu'il a de peindre, & d'embellir jusqu'à ses défauts , il n'a pu se concilier les suffrages du Public.
esse & l’obscénité en forment l’intérêt principal ; & que ces défauts ne sauroient être rachetés par l’agrément des dét
ure injuste des autres Poëmes ; la connoissance des beautés & des défauts de la Poésie & de l’Eloquence, dans la Langue
ou quatre Odes & quelques Epigrammes ; reprocher à Corneille les défauts de son Siecle, & lui donner le nom de Déclama
ici le lieu d’examiner comment, avec des travers, des foiblesses, des défauts , des excès si révoltans, cet Auteur a pu se procu
ique ; ce qui prouve la stérilité de sa maniere, & plus encore le défaut de ce jugement qui sait proportionner les couleur
63 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
trie. M. de la Place admire les Anglois de n’avoir pas donné dans le défaut qu’on nous reproche. La galanterie, à ce qu’il re
ir longtemps d’ambition, & de politique. Enfin, si l’amour est un défaut au théâtre, ce défaut trouve, aux yeux de ses déf
n, & de politique. Enfin, si l’amour est un défaut au théâtre, ce défaut trouve, aux yeux de ses défenseurs, son excuse da
cules qu’on remarque dans la société. On feindra des vertus & des défauts hors de nature, pour arracher des larmes. On sacr
décence & la bonne plaisanterie. Molière a les beautés & les défauts des uns & des autres. Dans Régnard, que de ga
nt les corsaires de la littérature : ils ne cherchent qu’à saisir les défauts & les ridicules d’un auteur, pour en faire tr
sure qu’en leurs mains, elle devient le flambeau dont on éclaire les défauts d’un auteur qui avoit surpris l’admiration . Entr
usseau. On soutien contre lui, que la comédie préserve de beaucoup de défauts & même de vices. On répéte ce propos usé, « q
me de vices. On répéte ce propos usé, « que Molière a plus corrigé de défauts à la cour, lui seul, que tous les prédicateurs en
Inès aura des endroits aussi beaux     Qu’en a le Cid, sans avoir ses défauts .     Quelqu’un lui dit, en secouant la tête :    
Monsieur le fat, par trop vous vous vantez. Donnez-nous seulement les défauts de Corneille ;     Nous vous quittons de ses beau
64 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
être agréable, mais de nous corriger. Les moralistes ont peut-être le défaut de trop se complaire à la morale ; c’est un emplo
ourdaloue, il n’y a rien pour l’imagination, et c’en est peut-être le défaut . Je sais bien que le christianisme fait la guerre
ces flots-là ne vont à aucun rivage. Le style de Massillon a tous les défauts de l’amplification ; les figures de mots y abonde
la langue trouverait à y redire, on se heurte, dans Massillon, à deux défauts communs à tous les rhéteurs dans toutes les langu
pécieuse et la fausse précision. Pour un esprit attentif, ce sont des défauts bien autrement graves que les grosses fautes ; ca
eut louer dans le Petit Carême sont mêlées, dans l’Avent, de moins de défauts . A l’époque où il prêchait l’Avent, Massillon éta
sa très juste maxime, « qu’il ne faut pas juger des hommes par leurs défauts . » Remarquer les défauts de Corneille est le droi
qu’il ne faut pas juger des hommes par leurs défauts. » Remarquer les défauts de Corneille est le droit de la vérité ; s’y mont
c’est un travers. Vauvenargues n’y a pas échappé. Il est trop ému des défauts de Corneille, et surtout do cette grandeur outrée
es préventions, qu’il exagère. Dans Corneille, il est trop choqué des défauts que tout monde y voit ; les défauts qu’il reproch
Corneille, il est trop choqué des défauts que tout monde y voit ; les défauts qu’il reproche à Molière, il les lui prête. Et ce
teurs qui savent parler à un homme de génie de ses qualités et de ses défauts sans intérêt. Il l’aime comme un homme mûr aime u
ien. Celles de Vauvenargues défendaient le génie du maître contre les défauts de son temps. Il était d’ailleurs dans les condit
65 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353
jugeant que suivant son goût particulier, selon les beautés & les défauts relatifs à son caractère, à ses études, à son dég
donna, à Rome, une scène dans le même goût. Voulant faire trouver en défaut les aveugles enthousiastes de l’antiquité, il ent
le plus grand soutien, & le premier génie de la nation ; mais au défaut de talens, il avoit un amour véritable pour eux,
’idolâtrie, mais un culte raisonné : à l’exception de quelques légers défauts qu’il reconnoît en eux, il les trouve divins en t
ans le fond très-impartial, balançant également les beautés & les défauts , sans aucune acception ni des personnes, ni des s
t contre son équité ; qu’il connoissoit aussi peu les beautés que les défauts des anciens ; qu’il avoit multiplié le nombre des
u’il avoit même poussé la mauvaise foi jusqu’à créer plusieurs de ces défauts . Racine, Despréaux, & tous ceux qui rassuroie
ctionné, & les ouvrages, pour être anciens, n’en ont pas moins de défauts . La première machine à rouage & à ressort n’a
a princesse Nausicaa lavant ses robes. Une image contraire eût été un défaut , la poësie n’étant qu’une imitation ; & « si
omme en peinture, la division d’intérêt est le plus grand de tous les défauts . Cependant, lorsqu’on presse les admirateurs de V
ntaines rejette surtout les correctifs proposés, afin de remédier aux défauts dans les six derniers chants. Son étonnement est
ou la nouvelle Héloïse, si lue & si critiquée, remplie de tant de défauts , & de tant de beautés, mérite surtout ce repr
rence qu’on donne aux romanciers Anglois, on se jette ensuite sur les défauts de la plus grande partie des nôtres ; comme si l’
66 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337
ur de tant d’autres, dont le dénouement est si peu naturel, & les défauts si sensibles ; comment avec une Prose si négligée
Réformateur qui entreprend de l’exterminer, a d’avantage. Il est des défauts qui n’ont besoin que d’être fidélement retracés,
es hommes, & sa femme les aimoit ; l’un tiroit sa gloire de leurs défauts , l’autre tiroit son plaisir de leurs foiblesses.
67 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
s beaux côtés, comme vous faites, et que de fermer les yeux sur leurs défauts , et de n’avoir au contraire les yeux ouverts que
eurs défauts, et de n’avoir au contraire les yeux ouverts que sur les défauts des Modernes, et que de les tenir opiniâtrement f
chargée de couleur et très chargée d’huile, fait la fonction et a le défaut d’un vernis ; l’huile se sèche, et jaunit en se s
68 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
s bonnes mœurs. Les défenseurs d’Homere, en avouant une partie de ses défauts , ne tarissent point sur ses beautés. Suivant eux
noître le Poëte Grec avec toutes ses grandes qualités, comme avec ses défauts , quoique ceux-ci y soient quelquefois déguisés ou
laisanteries sont basses & ses vers manquent d’harmonie. Ces deux défauts cependant n’ont point empêché que l’on ne l’ait m
ui reproche de n’avoir pas assez de force comique ; mais il répare ce défaut par tant de qualités, qu’en le lisant on ne s’en
un long ouvrage que tout soit également beau. Supposé qu’il y eût des défauts , ce ne sont pas au moins des défauts qui viennent
nt beau. Supposé qu’il y eût des défauts, ce ne sont pas au moins des défauts qui viennent du fond vicieux ou de la mauvaise co
y a du feu & de l’élévation, mais diffuse & allongée. Le même défaut ne se fait pas sentir dans les Satyres & les
haque mot, par conséquent peu de sentiment & de passion. Un autre défaut , c’est qu’il aime à s’égayer jusques dans les suj
in avec la fidélité la plus scrupuleuse, sans couvrir ni déguiser ses défauts , & sans lui faire rien perdre, autant que pou
les bonnes qualités de Properce & d’Ovide & n’en a point les défauts . On remarque plus de travail dans les Elégies de
amp; ne met presque rien à sa place. “Ce n’est là qu’une partie des défauts qu’il y auroit à remarquer dans son Poëme. Il en
est sans doute une belle partie ; mais c’est peut-être encore un des défauts de son Poëme. La Philosophie d’Homére bien démêlé
donc lire la Pharsale, tant pour la Poésie de style où parmi tous ces défauts il y a de belles choses, que pour les traits de g
p; propre à faire connoître le Lucain du tems de Néron, avec tous les défauts de sa jeunesse, & ceux qu’il tenoit du mauvai
69 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
nous donne de son esprit et de son caractère, il nous dit : J’ai un défaut effroyable pour les affaires, qui gâte et qui dét
ue vous m’écrivez quand vous êtes désaccoutumée de moi ; vous avez un défaut effroyable, c’est que, dès qu’on vous perd de vue
 le Prince n’a aucune vertu ; ses vices ne sont affaiblis que par ses défauts , et il serait le plus méchant homme du monde, s’i
jours conduit par quelque sorte d’intérêt prochain ou éloigné, et, au défaut de l’intérêt, par la haine, par l’envie ou par un
 ; les ressorts de son âme sont si liants qu’ils en sont faibles ; ce défaut contribue encore à le rendre aimable, mais il est
, il ne voyait de retraite pour un honnête homme que les capitales. À défaut des grandes choses et des hauts emplois qui lui f
vie. En France, en effet, on a toujours voulu des places, ou, à leur défaut , on a demandé des distinctions. Parlant de cette
longée et affaiblie, mais aimable encore et élégante, de Louis XIV. À défaut d’imagination, on y sent l’urbanité. — Des quatre
70 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357
trouve du mérite, un fonds solide et spirituel, de l’avenir, mais des défauts , mais des idées qui font lieu-commun parfois, mai
tins comme en ses autres écrits, M. Nisard n’évite donc pas plus d’un défaut de l’école, tout en s’élevant contre les écoles.
i la plaide sur un plus haut ton parce qu’elle est sa cause. Tous les défauts de goût ne consistent pas (tant s’en faut !) dans
en remercie. De grandes et réelles qualités sont compatibles avec ce défaut qui n’est pas si nuisible au succès, quand il est
, et pourtant… étant, comme dirait La Fontaine : dans un individu, un défaut radical n’empêchant pas de grandes qualités et de
de grandes qualités et de vrais talents en lui à côté, au sein de ce défaut , et ces grands talents ou ce génie n’empêchant pa
in de ce défaut, et ces grands talents ou ce génie n’empêchant pas le défaut de revenir les gâter et y faire tache : c’est là
rtout d’exemples et de détails plus féconds, vous empêcherez quelques défauts dans d’estimables esprits ; vous les empêcherez,
71 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
es observations à d’autres poètes de ces jours, — des qualités et des défauts qui se rattachent de plus loin à la philosophie,
on en même temps qu’à sa tendance vers l’allégorie ; et, marquée d’un défaut qu’on dirait contraire, cette expression rigoureu
e montre relativement restreint ce qui n’est pas toujours, en soi, un défaut à mes yeux ; n’y a-t-il même pas pour un poète un
ont plus de la langue chantée, ou qui ramènent trop près de nous. Ces défauts sont visibles dans les œuvres les plus anciennes
é des apparences. Mais je ne sais. Au moins est-il lui-même, avec des défauts que j’ai indiqués, avec les qualités qu’on a défi
n de ce qu’on voit et connaît, on risque d’être loin de soi-même : le défaut de cette tendance c’est d’amener à une littératur
 de Régnier est en effet d’une réserve telle qu’elle fut longtemps un défaut . Il répugne, on le dirait, aux abandons sans réti
ujours avec l’afféterie comme le suppose le langage courant, mais son défaut est d’arrêter un peu trop à des formes extérieure
72 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
& dans le ravissement où il jette le lecteur, il oublie tous les défauts de l’auteur : ces enchantemens qui semblent appar
se passent toutes les scènes. Mais la lecture laissa appercevoir des défauts qui échappent presque toujours à la représentatio
’on ne trouve que la même pensée, ses images peu naturelles, tous ces défauts dégoûtent ou impatientent du moins un lecteur fra
ais. Les plaisirs les plus lascifs y sont peints sans voile. Un autre défaut de ce Poëme, c’est le peu de liaison qui regne da
oût & du génie de leur poésie. Leurs versificateurs ont de grands défauts  ; mais ils ont aussi de grandes beautés. Nos prod
t cependant pas empêché qu’on compare Milton à Homere qui a aussi ses défauts , & qu’on le mette au-dessus du Dante, dont le
ucteur de Milton ; il a fait entrer toutes ses beautés & tous ses défauts dans la nouvelle version qu’il nous a donnée de c
uvent bas dans le familier, & enflé dans le noble. Mais un de ses défauts les plus remarquables, est son goût pour les jeux
73 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
lté presque insurmontable, parce que leur beauté même tient à quelque défaut de vraisemblance qu’on ne peut éviter : c’est alo
le génie développe toutes ses ressources. L’art consiste à couvrir ce défaut par des beautés d’un ordre supérieur. Telle étai
! L’auteur saisit le moment d’une émotion si vive pour vous cacher le défaut de son sujet. Quel intérêt il annonce ! il vous d
i-même en otage, sans l’aveu de son maître ? L’auteur a bien senti ce défaut . Il en tire une beauté. Séide, en voyant Mahomet,
i abhorre en lui son rival, est aussi une beauté qui naît de ce léger défaut . Sémiramis est encore un modèle admirable de la
ns bien sûrement ce qui sied, et nous remarquerons jusqu’aux moindres défauts et jusqu’aux moindres contrariétés qui pourraient
74 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217
ume, particulièrement, en est tout à fait purgé. Mais ceci tient à un défaut de composition et à quelque chose de successif da
er rosière. Il y a eu là une substitution subtile, qui rentre dans le défaut de continuité dont j’ai parlé ; le cœur ému du le
en fermant le livre, la clef finale de la destinée d’aucun. C’est un défaut essentiel dans toute œuvre d’art. J’insiste sur c
uarts des gens jugent un livre d’après une page, sur une beauté ou un défaut , sur une impression isolée, et non par une idée r
e temps de la confection. Si j’ai dit et redit de tant de manières le défaut qui me semble fondamental, j’ai trop peu loué le
75 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
pas autant que font beaucoup d’autres qui n’en sentent pas mieux les défauts que moi. J’y vois d’abord deux scènes placées, po
ysage est sans vigueur. En ai-je dit assez ? Eh bien, malgré tous ces défauts , quoiqu’assez chaud de mon naturel et peu disposé
e mérite de ce morceau est plus avancé que celui qui en apperçoit les défauts . La sculpture ne l’aurait guère ordonné autrement
p, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise couleur grise, au défaut d’esprit, d’expression, et de toutes les parties
er, écrire, ne sache ni dessiner, ni peindre, ni colorier. Combien de défauts dans leurs ouvrages qui m’échappent, faute d’avoi
76 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »
e dans l’art d’écrire. Mais, ceci accordé, nous disions aussi que ces défauts sont néanmoins à éviter, parce qu’ils ne sont néc
écouvre chez les meilleurs écrivains des spécimens de toute espèce de défauts  ; mais, parce que ces négligences n’ont pas nui à
me de très grands artistes. Nous faisions seulement remarquer que les défauts qu’ils peuvent avoir n’ajoutent rien à leurs qual
lités, et que leurs qualités sont même infiniment supérieures à leurs défauts , parce que ces qualités sont fondamentales et con
77 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »
rofit de l’observation et des faits. Si malheureusement il a le grand défaut moderne, le défaut de presque tous les voyageurs
ion et des faits. Si malheureusement il a le grand défaut moderne, le défaut de presque tous les voyageurs actuels (j’en excep
es de race voyageuse. Son livre l’atteste par ses qualités et par ses défauts . Ces qualités sont presque brillantes. Elles appa
que brillantes. Elles appartiennent à l’esprit de l’auteur, comme ses défauts à ses idées. Salvador, que nous ne connaissons pa
78 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
i ayent jamais été dans la bouche des hommes, on ne s’apperçoit de ce défaut que lorsqu’on lit leurs traducteurs. Démosthènes
iez l’original. Le mérite de tout traducteur se réduit presque par le défaut de nos jargons modernes à être exacts, précis &am
reur Claude que son style étoit du sable sans chaux. Mais comme à ces défauts Sénéque joignit un esprit vigoureux & élevé,
Massillon n’est pas aussi profonde que celle du Pere Bourdaloue ; ce défaut , si c’en est un, n’est-il pas compensé par l’onct
îmes ; mais il y a trop de brillant & pas assez de profondeur. Ce défaut regne encore dans les Sermons du P. de la Boissie
in pour quelques antithèses favorites. Mais ses beautés éclipsent ses défauts . Ses discours sont l’ouvrage d’un Prédicateur vér
oucher. Son pere lui répondit avec autant de finesse que de goût : Le défaut de votre ouvrage est d’être trop beau ; il seroit
avoit remplie avec tant de succès. Si on peut lui reprocher de légers défauts (& pourquoi ne hazarderions-nous pas une crit
récision, la lumiere & l’élégance. Ils n’ont pas senti que si les défauts de cet Ecrivain célébre blessent moins chez lui q
pantes, tantôt fines, qui les effacent, mais parce qu’on sent que ces défauts sont naturels en lui, & que le propre du natu
a pente, & qui inonde ce qu’il ne devroit qu’arroser. Cet heureux défaut qui caractérise le vrai talent de l’élocution, es
79 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Sophocle, et Euripide. » pp. 12-19
ois roides morts sur le théâtre. Des femmes grosses accouchèrent. Ces défauts de la scène étoient inséparables de l’imagination
ment & vivement les choses. Sophocle vint, qui corrigea ces mêmes défauts , qui ramena tout à l’ordre, au vraisemblable, à l
ons, de ne montrer aucune intelligence du théâtre. Ils s’imputent les défauts qu’ils n’ont point, & laissent ceux qu’ils on
80 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
itiques remarquent que les peintures religieuses font de plus en plus défaut . Je ne sais s’ils ont raison quant au nombre ; ma
semblaient un peu plaqués sur la décoration qui les entoure. Mais ce défaut , je l’avoue, en me rappelant l’ardente naïveté de
ément la recherche de ce mystère. Telle qu’elle est, et avec tous ses défauts , cette toile est la meilleure et incontestablemen
u’il aurait dû ajouter que tous les peuples étalent naïvement le même défaut sur leurs théâtres et dans leurs musées. Voyez, m
e par des moyens acceptés d’avance par le public, et enfin un certain défaut , horriblement difficile à définir, que j’appeller
orriblement difficile à définir, que j’appellerai, faute de mieux, le défaut de tous les littératisants. Je désire qu’un artis
oser que ces personnages sont d’une religion qui n’est pas la leur. A défaut des explications du livret (Prédication maronite
es, mais comme des scènes jouées avec l’exagération nécessaire, et ce défaut , si c’en est un, prête à ces ouvrages je ne sais
, selon son goût dominant, à déformer son modèle. Trouvez-vous que ce défaut soit léger et ce reproche immérité ? Parmi les ar
ont obtenu la vogue, les uns par leurs qualités et d’autres par leurs défauts . Le public, qui aime passionnément sa propre imag
p jolis ; encore dois-je dire que dans les portraits dont je parle le défaut en question a pu être exigé par le modèle ; mais
humaine ; mais je serais obligé, à propos de telle qualité ou de tel défaut , de tomber dans des rabâchages, et nous sommes co
timent actuel que l’artiste y sait mettre. La plupart tombent dans le défaut que je signalais au commencement de cette étude :
ses œuvres sont généralement poétiques, et je les préfère avec leurs défauts à beaucoup d’autres plus parfaites, mais privées
ui ; mais il m’a quelquefois fatigué. Et puis il tombe dans le fameux défaut moderne, qui naît d’un amour aveugle de la nature
la solitude. Ce n’est pas seulement les peintures de marine qui font défaut , un genre pourtant si poétique ! (je ne prends pa
e qui doit être compté comme qualité en peinture peut devenir vice ou défaut , où la perfection est d’autant plus nécessaire qu
d’une imagination profonde qui chez nous maintenant fait trop souvent défaut . On ne trouvera donc pas surprenant que je sois b
. Si Canova fut quelquefois charmant, ce ne fut certes pas grâce à ce défaut . Tout le monde a loué fort justement son Taureau
ai de plus remarquer que c’est là une sculpture toute spéciale où les défauts , quelquefois très-voulus, disparaissent sous un f
ini vigoureux et patient des visages. Je ne trouve pas que ce soit un défaut de chiffonner une chemise ou une cravate et de to
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ser son système à toutes les autres. La seconde vérité, c’est que les défauts essentiels sont les conditions des beautés essent
utés essentielles, aphorisme qui peut s’exprimer ainsi : Chacun a les défauts de ses qualités. N’ayons garde de mépriser cette
ns les hommes tels qu’ils sont, en bloc, avec leurs qualités et leurs défauts , comme manifestations d’une même puissance, et ne
vous les aimez tellement qu’il vous est impossible d’apercevoir leurs défauts . Eh bien ! je vous défie de goûter autant que moi
82 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
e, mais c’est toûjours le même. Bien des peintres sont tombés dans le défaut de mettre des contrastes par-tout & sans ména
accessoires. Une femme qui aura une grande réputation & un leger défaut , pourra le mettre en crédit & le faire regard
& nous sommes agréablement surpris de ce qu’elle a sû vaincre des défauts que nos yeux nous montrent, & que le coeur ne
devrions être : de même, lorsque nous voyons dans un visage un grand défaut , comme par exemple un très-grand nez, nous rions
raits du visage ne doit pas être. Ainsi les contrastes sont cause des défauts , aussi bien que des beautés. Lorsque nous voyons
voyons qu’ils sont sans raison, qu’ils relevent ou éclairent un autre défaut , ils sont les grands instrumens de la laideur, la
commune & aisée à trouver, elles ne plaisent point & sont un défaut , parce qu’elles ne causent point de surprise ; &a
83 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
Grammaire françoise que nous connoissions, n’est tombé dans aucun des défauts de l’Abbé Girard. Son ouvrage renférme des précep
s, pour un livre satyrique & contraire aux bonnes mœurs. Ces deux défauts ont été corrigés dans l’édition que l’infatigable
pas eu ordinairement de pareilles vues en écrivant. Ce sont tous ces défauts du Dictionnaire de Trévoux qui ont fait naître l’
ir ; & je ne suis pas surpris que le P. Bouhours y ait trouvé des défauts . Il avouoit, par exemple, que l’auteur avoit appr
conviennent point aux pensées.” Cependant M. de V. en censurant les défauts des écrivains de nos jours, ne condamne pas tous
e si fondamentalement opposées à la Religion qu’une vie déréglée.” Un défaut d’ailleurs remarquable dans le Dictionnaire de le
lecteur, d’autres dont l’intelligence est beaucoup plus difficile. Ce défaut caractérise en particulier le Dictionnaire des pr
84 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legouis, Louis »
et éclairé dans un plus grand nombre. Si l’on admet qu’un sonnet sans défaut vaut seul un long poème, le livre de M. Legouis é
able. Mais la quantité énorme de ces sonnets fait clairement voir les défauts du genre, et l’on sait ce que fait naître l’unifo
85 (1874) Premiers lundis. Tome I « Fenimore Cooper : Le Corsaire Rouge »
erme, plus large, plus originale ; il a osé avoir ses qualités et ses défauts propres ; en un mot, sans jamais cesser d’apparte
i sa route à part, et le colon s’est émancipé. Pour commencer par ses défauts , il en a d’assez graves sans doute. D’ordinaire,
qu’on les a connus, Œil-de-Faucon et Tom Coffin. Aussi, malgré leurs défauts , les romans de l’auteur américain sont-ils de ceu
86 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »
ris. Je ne fus pas prêtre de profession, je le fus d’esprit. Tous mes défauts tiennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre.
n, je le fus d’esprit. Tous mes défauts tiennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre. Mes maîtres m’avaient appris le mépris
renverser les fondements. À la même cause se rattache un autre de mes défauts , une sorte de mollesse dans la communication verb
mettre à la poste quelque chose de pitoyable. En somme, dans tous mes défauts actuels, je retrouve les défauts du petit séminar
e pitoyable. En somme, dans tous mes défauts actuels, je retrouve les défauts du petit séminariste de Tréguier. J’étais né prêt
: un prêtre manqué. Quellien a très bien compris ce qui fera toujours défaut à mon église, c’est l’enfant de chœur. Ma vie est
ssi peu gênant que possible dans l’exercice de mon autorité. Certains défauts que j’ai fussent devenus des qualités. Certaines
l avait eue avec lui sur le ton de la plus chaleureuse sympathie. Les défauts de l’éducation qu’il donnait étaient les défauts
reuse sympathie. Les défauts de l’éducation qu’il donnait étaient les défauts mêmes de son esprit. Il était trop peu rationnel,
rées de Saint-Pétersbourg. Ce style, dont je ne vis que plus tard les défauts , m’excitait vivement. Les discussions du romantis
87 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 489
es Troyennes & Philoctete, quoiqu’elles ne soient pas exemptes de défauts . Il est vraisemblable qu’avec plus de travail &am
e s’y rencontrent que par intervalles, & n’en rachetent point les défauts , raison décisive pour n’occuper qu’un rang médioc
88 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XX. De Libanius, et de tous les autres orateurs qui ont fait l’éloge de Julien. Jugement sur ce prince. »
iteraient pas le même enthousiasme aujourd’hui. Je ne parle point des défauts de goût, des citations multipliées d’Homère, de l
l’éloquence, et annonce plus de lecture que de génie ; ce sont là les défauts du siècle plus que de l’orateur : mais il en a d’
rler impunément des vertus et des crimes. Son obscurité n’était qu’un défaut , sans avoir rien de piquant ; elle tenait seuleme
uve de la noblesse dans les sentiments, quelques belles idées, et des défauts de goût. Il est de l’an 362. Pour connaître l’esp
mbattre, mais qu’il lui manqua le courage d’ignorer ; que, malgré ses défauts , car il en eut plusieurs, les païens durent l’adm
89 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 293
plus de chaleur, & se guérir sur-tout d’une diffusion assommante, défaut ordinaire aux vieux Ecrivains, & sur-tout à c
de bonne heure à s’en garantir. Ces deux Ouvrages, qui, malgré leurs défauts , n’ont pas laissé d’avoir du débit, viennent d’êt
90 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 538-539
ndrions pas affoiblir les éloges dus à ses talens, qui, avec quelques défauts de son Siecle, ont des qualités estimables qu’on
cours académique sur le Goût, où il s’est encore moins garanti de ces défauts  ; à cela près, ce petit Ouvrage ne sauroit être t
91 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre neuvième. »
t, et plus, s’il se peut, est ridicule. Tout ce Prologue pêche par un défaut de liaison dans les idées, et aucune beauté de dé
t de liaison dans les idées, et aucune beauté de détail ne rachète ce défaut . Les deux historiettes suivantes ne sont point de
ton du cœur qui y règne d’un bout à l’autre, a obtenu grâce pour les défauts qu’une critique sévère lui a reprochés. Le discou
peut), ou s’en aller et laisser là la besogne. Cette fable a aussi le défaut de rentrer dans la morale de plusieurs autres Apo
92 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Catulle Mendès »
s livres actuels, si petitement bas, pour la plupart ; et, malgré ses défauts qui sont nombreux, peut-être n’y a-t-il avec M. C
e trop ardent pour avoir l’observation du romancier. De là les grands défauts d’un roman qui veut être une étude de la société
’il ait du succès ou qu’il n’en ait pas, que le livre périsse par les défauts que j’ai signalés ou par ses qualités, parfois pl
e j’ai signalés ou par ses qualités, parfois plus dangereuses que les défauts quand on vise le succès pour l’atteindre, ce livr
93 (1875) Premiers lundis. Tome III «  Chateaubriand »
primitivement qu’un épisode de la grande épopée des Natchez en a les défauts . Je dis roman et j’ai tort. Dans la pensée de l’a
nt regardée par les uns comme son mérite, et par les autres comme son défaut  ; il ne dépend pas même de sa forme, objet plus i
e point, que je n’ai aucune inquiétude. Au surplus, eut-il cent mille défauts , il a tant de beautés qu’il réussira : voilà mon
94 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »
plus courte phrase. Sans doute, il n’y faut pas d’excès, et c’est un défaut qu’un style trop compact, où les idées sont si bi
dessin en est mou et le contour indécis. Cependant ce n’est pas là le défaut le plus commun dans les écoles et dans les lycées
ppent leur esprit en sens contraire de la nature ; ils y prennent des défauts qui ne sont pas de leur âge. On ne voit presque r
95 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 145-146
oins attaché à ce qui tendoit à favoriser ses opinions particulieres. Défaut qu’un Ecrivain estimable ne sauroit trop éviter.
un nouvel Ouvrage, qui peut servir de suite au précédent, & où le défaut d’exactitude & de fidélité se fait un peu moi
96 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
de celle de Malherbe, pour le soin excessif donné au détail. Ces deux défauts vont d’ordinaire ensemble. C’est en négligeant le
de si mauvais. C’est la punition des imitateurs, de n’imiter que les défauts , en les aggravant79. C’est par ces pauvretés qu’o
n et de la vérité, en arrive à jouer avec ses qualités comme avec ses défauts , et à s’amuser de soi-même. C’est vers le temps q
exercer sur la poésie. Il possédait toutes les qualités opposées aux défauts qu’il avait à corriger ; c’étaient comme autant d
r patrons ; les seconds l’ont entendu, comme Marmontel, d’un prétendu défaut d’élévation et d’étendue. Quoi donc ? est-ce que
vers qui termine l’excellente description du sonnet : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème126 . « Cela est un peu
urs, nous tâchons de nous y conformer, et de nous en aider contre nos défauts . Non seulement l’application en est commune à la
u’ils défendent contre Boileau, ce sont le plus souvent leurs propres défauts , et ce dont ils lui en veulent, c’est d’avoir été
ent empêché les belles parties, ou n’aient pas par avance signalé les défauts  ? Il resterait à prétendre qu’il peut y avoir de
its si gourmands de louanges135 », y ripostent par tous les moyens. A défaut d’apologies écrites dans le style des Satires. il
vères plaisirs : J’aime mieux mon repos qu’un embarras illustre… Mes défauts désormais sont mes seuls ennemis. C’est l’erreur
satires morales, fruits de cet âge où l’on a un sentiment si vif des défauts et des vices des hommes, et la prétention de les
esure que les jours s’écoulent, et qui nous rend plus faciles sur les défauts d’autrui et plus attentifs aux nôtres. Pour le Lu
dylles composées dans le cabinet par des savants154 ; contre tous les défauts de langage attachés au mauvais emploi de l’esprit
par Boileau à l’esprit français, sous d’autres noms je vois les mêmes défauts . Les Chapelain, les Scudéry, les Cotin, ne sont s
lain, les Scudéry, les Cotin, ne sont si populaires que parce que les défauts qui se personnifient en eux sont éternels. Tel no
oi si bien orné. Ne puis-je faire ôter les ronces, les épines, Et des défauts sans nombre arracher les racines165 ! L’idée d’u
qui, ne pouvant juger de ces sortes d’emprunts, ne se choquent que du défaut de suite et des lacunes. Boileau fait une poétiqu
172. Mais ces beaux côtés du Lutrin ne m’en dérobent pas le principal défaut , qui est la disproportion entre la richesse de l’
l n’y a rien de poétique à défendre l’esprit français contre certains défauts , non moins éternels que ses qualités180 ; à moins
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 232-233
Il est à croire que la maturité de l’âge eût corrigé en lui quelques défauts de style, & une certaine affectation de point
es que le bon goût réprouve. Ce qu’il a écrit en François n’a pas ces défauts . Rien de si agréable & de si intéressant que
98 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
l l’aime et lui est demeuré reconnaissant. Il sait les faibles et les défauts de son bienfaiteur, mais il insiste sur ses belle
ujourd’hui à nous faire une plus juste idée de ses talents qu’un seul défaut obscurcissait. II. M. de Harlay avait commencé pa
lui fallait absolument prendre la place et l’office du prédicateur en défaut . Harlay se fit prier et désigna l’un des assistan
nage, sinon un caractère, tout plein de belles qualités, avec un seul défaut , capital il est vrai, et qui finit par dominer tr
pser le reste. On a dit de César qu’il avait tous les vices et pas un défaut  ; et dans sa carrière de suprême ambition ses vic
, au contraire, que, dans l’ordre régulier des choses, il suffit d’un défaut , d’un vice mal placé, pour tuer un homme. Mais qu
99 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert  » pp. 423-443
é qui aurait bien son prix, et qu’il ne faudrait pas trop mépriser, à défaut d’autres. Je me figure quelquefois le jeune Siècl
e à quelques idées générales ; mais je ne me suis jamais dissimulé un défaut , selon moi capital, qui a présidé à toute la form
ître ? soyez sûr qu’il en a un. Phanor est né disciple. » (1836.) Ce défaut n’avait nullement échappé à ses meilleurs amis. J
comme une riche draperie, dissimule et cache bien des lacunes ou des défauts , et M. de Montalembert orateur avait de plus en p
t jamais de l’humanité ! L’humanité ! j’ai touché le point faible, le défaut de la cuirasse de cet esprit tout féodal, aristoc
ontalembert a eu de bonne heure tout son talent : il gardera tous ses défauts jusqu’à son dernier soupir. Les véhémences et les
100 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145
sont mal faites. Ce sont des bossues qui ont de jolies têtes, mais le défaut à la taille crève les yeux. Tout se tient, dans l
s, mais le défaut à la taille crève les yeux. Tout se tient, dans les défauts et les qualités : esprit difficile, haïsseur du c
és, qu’il faut bien appeler les Précieux. Le mot dit tout ensemble le défaut et la qualité. Au sommet de l’art et de l’intelli
toutes choses, qui est le fond de sa nature, fut la cause de quelques défauts , qu’il n’a plus, quand il débuta dans les lettres
. Il allait au marivaudage, à la préciosité, que sais-je, moi ? Beaux défauts , s’il y en avait de beaux ! car ce sont les défau
s-je, moi ? Beaux défauts, s’il y en avait de beaux ! car ce sont les défauts des esprits élevés, qui dédaignent les idées et l
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