s œuvres. — La vraie critique est-elle celle des beautés ou celle des
défauts
. — Du pouvoir d’admirer ou d’aimer. — Difficulté
abstraction volontaire des détails trop mesquins, un oubli des petits
défauts
; car tout don de soi est aussi une sorte de pard
face d’un auteur, c’est précisément de critiquer, de voir surtout des
défauts
. C’est là le danger, la pente inévitable. « Contr
-t-il pas du plaisir, demande Candide, à tout critiquer, à sentir des
défauts
où les autres hommes croient voir des beautés ? »
ur qu’il le comprenne, s’assimile ce qu’il y a de meilleur en lui. Le
défaut
du critique, c’est souvent d’être l’homme de tous
a dit encore43 que « la critique des beautés est stérile », celle des
défauts
seule est utile et « nous instruit de la vraie na
incipe que les beautés de l’écrivain sont visibles pour tous, que ses
défauts
seuls sont cachés ; comme le devoir d’un bon crit
elque chose à ses lecteurs, il vaut mieux assurément leur montrer des
défauts
que de ne rien leur montrer du tout. Les critique
critique des beautés est et sera toujours plus complexe que celle des
défauts
. C’est un but beaucoup plus élevé ; on peut sans
ivre un but, qu’il est trop haut. La seule utilité de la critique des
défauts
, c’est de préserver le goût public contre certain
e ce double but, ce n’est pas la critique systématique et irritée des
défauts
qui convient, c’est la critique impartiale et cal
ui convient, c’est la critique impartiale et calme des beautés et des
défauts
. Genus irritabile, a-t-on dit des poètes. Passe p
seul l’esprit national, et il refuse à cet esprit les qualités ou les
défauts
variés qu’il admire ou pardonne chez toute autre
Chapitre XII. Du principal
défaut
qu’on reproche, en France, à la littérature du No
e que le goût condamne. Il n’existe de connexion nécessaire entre les
défauts
et les beautés, que par la faiblesse humaine, qui
ine, qui ne permet pas de se soutenir toujours à la même hauteur. Les
défauts
ne sont point une conséquence des beautés, elles
uence des beautés, elles peuvent les faire oublier. Mais loin que ces
défauts
prêtent au talent aucun éclat, souvent ils affaib
oduire. Si l’on demande ce qui vaut mieux d’un ouvrage avec de grands
défauts
et de grandes beautés, ou d’un ouvrage médiocre e
ur ainsi dire, de l’esprit de parti que du jugement. Ils tiennent aux
défauts
de leurs écrivains presque autant qu’à leurs beau
. Les beautés de Shakespeare peuvent, en Angleterre, triompher de ses
défauts
: mais ils diminuent beaucoup de sa gloire parmi
jet indigne et incapable. La prétendue incapacité était fondée sur le
défaut
corporel : « Le sieur de Pons a un corps bossu et
ne doit jamais s’offenser des reproches qui n’ont pour objet que des
défauts
ou des infirmités corporelles : Neque enim tu es,
ui se peut montrer du doigt)2. Je ne rougis donc point en avouant les
défauts
corporels que m’a donnés un accident involontaire
ts corporels que m’a donnés un accident involontaire et imprévu ; ces
défauts
ne souillent point l’âme, et l’Église les méconna
scandale aux fidèles. Il n’a pas semblé à l’Église que j’eusse aucun
défaut
ou aucune infirmité de cette dernière espèce, pui
aura mieux trouvé l’art de fasciner les esprits, en leur cachant les
défauts
de sa tragédie à force de splendeur et de magnifi
et commencée de bonne foi sans se ménager. Il y convenait de tous les
défauts
qu’on trouvait à sa pièce. C’était une vanité de
au théâtre ; il lui suffit que les beautés rachètent libéralement les
défauts
: C’est, dit-il, l’équitable appréciation de ces
s : C’est, dit-il, l’équitable appréciation de ces beautés et de ces
défauts
qui est l’objet de la bonne critique. La plupart
ces différentes parties, je cherche d’où n’aissent les beautez et les
défauts
, j’appuye toûjours mes conjectures par des exempl
génies n’en sont pas exempts ; ajoutez qu’on n’est point surpris des
défauts
des premiers, puisqu’on doit naturellement s’y at
fallu quelquefois détailler toute une tragédie, pour faire sentir le
défaut
d’un seul endroit ; encore le peu d’interêt qu’on
usser l’admiration pour eux, jusqu’à n’oser porter les yeux sur leurs
défauts
: car ils ne sont pas grands d’une perfection abs
qui consiste dans le grand nombre des beautez, et dans la rareté des
défauts
, par rapport à d’autres écrivains. La surprise de
sse été ravi de leur en faire honneur : mais il y auroit eu aussi des
défauts
à reprendre ; et peut-être la plûpart m’auroient
crois de quelques-uns, les connoisseurs sentiront toûjours à certains
défauts
, et même à des régularitez superstitieuses qu’il
u que ce qui frape presque tous les esprits ; qu’il regarde comme des
défauts
certains ce que reprend le plus grand nombre ; qu
; et il y a aparence que nous ne nous corrigerons pas aisément de ce
défaut
. La raison s’en offre d’elle-même. Un poëte veut
op générale, pour être absolument étrangere en quelque endroit. Notre
défaut
n’est donc pas tant de mettre toujours l’amour su
and on est bien tenté de quelque chose, on se contente d’exemples, au
défaut
de bonnes raisons. J’ai usé du moins d’une grande
ndre de pareilles libertés, mais je sais aussi que ce ne seroient pas
défauts
bien réels. Quelques réflexions ou quelque habitu
nd reprocher à l’auteur des fautes contre les regles des vers, ou des
défauts
de pensées et de stile. à l’égard de la versifica
vers de la Berenice de Corneille très-obscurs par quelques-uns de ces
défauts
. Domitie, déterminée par l’ambition, doit épouse
critique juste la versification d’une piece, que par le mérite ou le
défaut
de convenance. C’est une faute d’être fastueux où
des figures. Je ne veux qu’une scene de Venceslas pour exemple de ces
défauts
de stile que réprouve la nature et dont Racine a
uvent les plus beaux endroits de Corneille ne sont pas exempts de ces
défauts
dont son siécle lui faisoit un mérite : mais je n
ies qui forment son sentiment et sa pensée. Au reste, malgré tous les
défauts
que j’ai remarqués dans cette scene, elle demeure
t que parmi nous le pathétique qui suffit souvent à couvrir de grands
défauts
, n’empêche pas quelquefois qu’on ne soit blessé d
t le cardinal de Richelieu engagea l’academie françoise à relever les
défauts
, il a rarement discontinué. L’abbé Daubignac ne l
it et croît tous les jours, parce qu’un mérite dominant en couvre les
défauts
qui ne s’apperçoivent gueres que quand on les che
ic qui s’en est laissé séduire. Bien déterminés d’abord à trouver des
défauts
, n’y en eût-il point, ce qui à la vérité n’arrive
et bien dévelopés ; ils n’en feroient que des applications justes aux
défauts
d’un ouvrage, en faisant sentir precisément en qu
érite point de remerciment : il ne s’y est proposé que de relever des
défauts
; son objet unique a été de décrier tout l’ouvrag
seulement sur les beautés qu’on se cache, mais même sur le degré des
défauts
qu’on remarque. M. B. a éprouvé cet inconvénient
regle, on prétend que la multiplicité d’incidens est par elle-même un
défaut
; tâchons de nous juger nous-mêmes à ces deux éga
constances que je raconte sont difficiles à imaginer, et elles ont le
défaut
du romanesque. Ce n’est pas que je pousse le merv
en souvient, comme si c’étoit une raison de le lui redire. De là deux
défauts
: celui de la ressemblance et celui de la langueu
; et Corneille même s’en savoit si bon gré, que, malgré de si grands
défauts
, il a toujours crû Rodogune la plus belle de ses
rriver. Il y a trois reconnoissances dans Penelope, qui toutes ont le
défaut
que je conseille d’éviter. Quand Eumée a reconnu
sir propre du théatre qui est celui de l’imitation. C’est surtout ce
défaut
qui caractérise la tragedie de Pertharite dont le
tre, où l’on veut voir des hommes, et non pas des monstres. Un autre
défaut
contre le naturel des caracteres, ce seroit d’all
notre amour propre est flaté, sans qu’il y pense, de reconnoître nos
défauts
unis à de grandes qualités : ils acquierent par-l
dre vrayes, soit par l’horreur des objets représentés. Par le premier
défaut
les actions les plus sérieuses deviennent puérile
u’accoutumer les coeurs à la cruauté. Mais, en supposant une fois ces
défauts
évités, combien d’actions importantes que le spec
lée auparavant. Le premier acte de dom Sanche d’Aragon est presque un
défaut
, à force d’être beau dans ce genre ; et il faudro
sseroit le spectateur sur son plus grand plaisir. L’opera, malgré ses
défauts
, a cette avantage sur la tragedie, qu’il offre au
succès de l’opera ; elle eût pû de même réparer dans la tragedie les
défauts
qu’elle a d’ailleurs : mais comme le poëte n’en a
orner ces parodies, il faut convenir que s’ils tomboient sur de vrais
défauts
, comme il arrive quelquefois, il faudroit les loü
également bon pour leur dessein, autant la plus legere apparence d’un
défaut
, que le défaut le plus réel. Ils s’applaudiront m
our leur dessein, autant la plus legere apparence d’un défaut, que le
défaut
le plus réel. Ils s’applaudiront même d’avoir don
démêler pourquoi une tragedie plaît, que de chercher subtilement les
défauts
qui devoient l’empêcher de plaire ; car plus même
ent les défauts qui devoient l’empêcher de plaire ; car plus même ces
défauts
seroient réels, plus il faudroit qu’il y eût eu d
n veut du côté de la raison, mais peut-être toutes imparfaites par le
défaut
de l’ordre que demanderoit le sentiment. Ce n’est
s dans M. Racine, que dans tout autre. Ses beautés croissent ; et ses
défauts
diminuent par l’élégance singuliere de ses discou
roit pas raisonnable d’exiger que les disciples fussent exemts de ces
défauts
que les grands maîtres n’ont pû éviter toujours ;
nnage qui parle le premier dans une scene, peut tomber dans plusieurs
défauts
; ou en ne disant pas d’abord ce qui doit l’occup
le faire. Avec un peu d’attention on ne remarqueroit que trop de ces
défauts
dans les tragedies. Les exemples que je vais alle
directement au discours de Xipharés. Ce n’est là, si l’on veut, qu’un
défaut
de justesse grammaticale ; mais toûjours en est-c
et je ne me la permets aussi que par occasion. J’ai dit qu’un second
défaut
du dialogue est de ne pas répondre à un discours
une faute, mais qui n’empêche pas que ce n’en soit une. Un troisiéme
défaut
est de ne pas interrompre le personnage ou la pas
mant ? Cette patience que la nature désavoüe, est sans doute un grand
défaut
du dialogue. Heureux encore si ceux qui se le pe
on y auroit peut-être perdu, si Bajazet avoit interrompu à propos. Ce
défaut
est encore plus sensible dans le cinquiéme acte d
ans le cinquiéme acte du Cid ; et ce qui est remarquable, c’est qu’au
défaut
de ne pas interrompre, quand la passion l’exige,
nd nombre, on n’en est plus assez surpris, pour n’être pas blessé des
défauts
qui les amenent. C’est encore, ce me semble, une
ximes les sentimens particuliers de ses acteurs, ou plûtôt c’étoit le
défaut
de son tems. Le grand Corneille lui en avoit donn
quand ces fautes ne sont pas fréquentes, de les imputer avec mépris à
défaut
d’intelligence ; et pourvû que les auteurs en con
’estimable. La tragédie de Vinceslas me fournit un exemple du premier
défaut
. Ladislas, qui est le héros de la piece, est des
miration de ses vertus ? Mais Cinna lui-même est un exemple du second
défaut
, puisque dans le cours de la piece, il se rend co
termine en parricide. Je trouve dans Athalie un exemple du troisieme
défaut
. Joas est le personnage sur qui roule tout l’inté
alheureux contraste. Dans l’effort que je faisois, pour remédier à ce
défaut
, les deux fils d’Oedipe se sont présentés à mon i
tisfaire à l’étenduë reglée d’une tragedie. J’étois encore frapé d’un
défaut
considerable dans l’action d’Oedipe, telle que le
Toutes ces idées que je ne dois qu’à mon attention, pour remédier aux
défauts
qui m’avoient frapé, m’ont donné, en quelque faço
e la lecture et la représentation d’une piéce, que les beautés et les
défauts
des discours se sentent mieux dans la lecture, au
; et voici, ce me semble, deux raisons qui doivent y avoir laissé des
défauts
, même considerables. La premiere : c’est que quan
votre Oedipe du ton du monde le plus modeste, en y reconnoissant des
défauts
, et sans en relever les beautés, vous ajoûtez que
exemple, en disant que la piece est mauvaise d’ailleurs. Quelqu’autre
défaut
qu’elle puisse avoir, elle n’en prouvera pas moin
usera-t’il pas ? L’événement est des plus familiers ; et c’est sur ce
défaut
que rouloit la plaisanterie de ce tems-là. Mario
ne de l’estime des hommes. Ainsi, monsieur, cachez-vous long-tems les
défauts
des vers : j’aime à vous voir encore dans l’yvres
tout amoureux qu’il est de Celimene, est pourtant frappé de tous ses
défauts
, tandis que les marquis ne s’en doutent pas. Il s
illes, les Despreaux et les Racines : en un mot, il n’avoit aucun des
défauts
qui pourroient faire recuser un témoin sur le dég
de n’être pas assez sensibles à l’harmonie pour pardonner ces petits
défauts
; ils plaignent les autres à leur tour d’être ass
t pas ainsi que parle la nature. J’en conviens pourtant : n’a pas ces
défauts
qui veut. Je sais estimer le degré d’imagination
oriser les exagérations ; que le vrai mérite étoit de reconnoître les
défauts
par tout où ils sont ; que d’ailleurs les fautes
à relever ses beautés ; les autres assez hardis pour lui trouver des
défauts
, se sont révoltés contre l’admiration publique. D
é superficiellement du mérite de ses ouvrages, sur des beautés ou des
défauts
que d’ingénieux écrivains s’efforçoient tour à to
égarer les gens de bien. à l’égard de la poësie, on peut compter les
défauts
d’Homere, par les qualités mêmes que la poësie ex
vanité et de l’idolatre amour de son opinion. J’ai trop bien senti ce
défaut
dans les autres, pour ne me pas faire une loi de
sion de justifier un auteur qu’on croit avoir intérêt de trouver sans
défaut
; soit pour ne pas rougir d’avoir employé trop de
ir la sincérité sur le chapitre d’Homere, pour n’oser convenir de ses
défauts
qu’à l’oreille ? Il y a pourtant bien des gens de
le bien qu’il en veut dire. Il ne regardoit pas apparemment, comme un
défaut
bien méprisable, cette attention continuelle à so
conduite par la piété. Il s’ensuit de là que ce seroit un aussi grand
défaut
à un poëte de ne pas soutenir les caracteres, qu’
bassadeurs d’Agamemnon. Il seroit ridicule de reprocher ces prétendus
défauts
de bienséance à un poëte qui ne pouvoit pas peind
ément que sur la justice et la droiture des coeurs, et non pas sur le
défaut
de certaines richesses et sur l’ignorance des art
lquefois de l’or avec une certaine admiration, qui marque bien que le
défaut
de luxe venoit moins dans son tems, d’une simplic
u de parler des répétitions d’Homere ; car, quoi qu’il ait répandu ce
défaut
par tout, aussi bien dans les descriptions, dans
s discours, que dans les récits ; on peut dire cependant que c’est un
défaut
de tout le poëme, considéré comme le récit d’une
un défaut de tout le poëme, considéré comme le récit d’une action. Ce
défaut
regne dans Homere, à un excès qui ne devroit pas
fonds de grandeur et de pathétique, qui, quoiqu’affoibli par bien des
défauts
, ne laisse pas encore de se faire sentir. Mais, c
nterrompent, il y en a d’autres aussi, qui sont tellement blessés des
défauts
, que le beau même qui y tient, ne les touche plus
gamemnon, interrompt Achille : mais, soit la faute du poëte, soit le
défaut
de l’idiome, on ne sent pas moins le besoin qu’en
ésent dans le détail de ces discours, pour y démêler quelques-uns des
défauts
qui sont semés par tout dans ceux d’Homere. Ulys
roit, dans la bouche d’Achille. C’est un exemple d’un des plus grands
défauts
d’Homere ; il veut placer chemin faisant, tout ce
attendrir. Tout cela eût été bien plus touchant dans Homere, sans les
défauts
qui en éteignent presque le pathétique. Un de ces
e, sans les défauts qui en éteignent presque le pathétique. Un de ces
défauts
, c’est que Phénix employe des circonstances choqu
e qui est dans la nature, n’est pas pour cela bon à peindre. Un autre
défaut
, c’est que Phénix fait entrer deux longues histoi
diffuses dans la bouche des vieillards d’Homere, parce qu’en effet le
défaut
de la vieillesse est d’aimer trop à conter : mais
t pas si condamnable dans ses histoires ; mais il est ennuyeux, et ce
défaut
tient lieu de tous les autres. Enfin, Achille rés
d’Homere sous ces trois égards, pour en discerner les beautés et les
défauts
; selon la fin qu’il a dû se proposer. Il n’y a g
re. Si ces regles sont judicieuses, Homere est tombé dans deux grands
défauts
. Il employe souvent les mêmes sujets de comparais
s répétitions, et de la multiplicité, quand je le blâme, c’est par le
défaut
de variété, ou par une abondance vicieuse. Ce pri
çavante, les plus habiles alors ne sentiroient pas comme nous, ni les
défauts
ni les graces de ces endroits, où nous trouvons à
son siécle ; et il faut juger de son ouvrage, par les beautés et les
défauts
qui s’y trouvent, eu égard aux lumieres du nôtre.
il eût été placé dans les bons siécles. L’iliade infectée de tous les
défauts
du tems ne laisse entrevoir qu’à ceux qui y font
riptions, récits, comparaisons, discours, tout présente pêle mêle les
défauts
et les beautés ; il n’y a presque pas un morceau
cependant, j’ose le dire, l’impression de la nouveauté avec tous ses
défauts
, devoit être plus agréable et plus vive que celle
essaire. Un sens peut être diffus en grec, et blesser l’esprit par ce
défaut
; si de quatre termes qu’on y emploie, il s’en tr
sept ou huit termes, et qu’on n’y en emploie pas davantage. Est-ce le
défaut
d’élégance qu’on reprocheroit à notre langue ? Ma
chaque langue, par rapport à ceux qui la parlent. On impute comme des
défauts
à la langue françoise, l’exactitude et la sagesse
utant qu’il seroit court, intéressant : et du moins exempt des grands
défauts
. Entre plusieurs raisons, ce qui a fait tort à no
de vûe ceux qu’on vouloit suivre. J’ai cru devoir remédier à ces deux
défauts
, en supprimant les préparations inutiles, et en r
ue cet endroit m’a paru faire à ceux qui l’ont entendu. à l’égard des
défauts
, je n’ai pas cru devoir retrancher ceux qui ne s’
aspect de l’éclat et de la beauté ; le poëme s’accommode assez de ces
défauts
-là, et ils n’empêchent pas qu’on ne réussisse ; p
me suis donc contenté de remédier, autant qu’il m’a été possible, aux
défauts
qui choquent ou qui ennuyent ; ceux-là ne se pard
s étoient vivantes, ce qui fait un prodige puérile. Le premier de ces
défauts
s’excuse mieux que les autres : on dit qu’Homere
is quelques années. J’ai donc imaginé un bouclier qui n’eût point ces
défauts
. Je n’y place que trois actions liées même l’une
i ces corrections sont bonnes, je ne prétends pas en tirer vanité. Le
défaut
étoit si sensible, qu’à moins d’être idolâtre d’H
s consoler de vos regrets. Ainsi, par exemple, vous, l’éléphant, quel
défaut
avez-vous ? Vous, lièvre, quel défaut avez-vous ?
exemple, vous, l’éléphant, quel défaut avez-vous ? Vous, lièvre, quel
défaut
avez-vous ? » etc. Et l’éléphant répond : « Mais
ire la vanité, l’amour-propre et le plaisir de se regarder au miroir,
défaut
précisément que les animaux n’ont ni les uns ni l
ouverain Nous créa besaciers tous de même manière, aveugles pour nos
défauts
et très clairvoyants pour les défauts d’autrui. C
ême manière, aveugles pour nos défauts et très clairvoyants pour les
défauts
d’autrui. C’est une façon de nous dire : « Faites
t difficile de dire mieux : « Je peins de hommes ! » D’abord tous les
défauts
que La Fontaine déclare avoir attribués aux anima
s que La Fontaine déclare avoir attribués aux animaux sont plutôt des
défauts
d’hommes, vous le voyez : j’ai mis là dans mes fa
nt de maîtres, pour qu’ils nous apprennent quelque chose et par leurs
défauts
, et par leurs qualités. Par leurs défauts C’est,
quelque chose et par leurs défauts, et par leurs qualités. Par leurs
défauts
C’est, par exemple, la fourmi économe, laborieus
exemple, la fourmi économe, laborieuse, très vénérable, mais qui a le
défaut
qu’ont quelquefois les trop laborieux et les trop
ête, et La Fontaine, qui devant les animaux, quand il les surprend en
défaut
, par accident, en défaut surtout de cruauté, de m
devant les animaux, quand il les surprend en défaut, par accident, en
défaut
surtout de cruauté, de méchanceté, s’empresse de
en fait de prudence et d’habiles tromperies. Voilà, un peu mêlés, les
défauts
et les qualités que La Fontaine voit dans un cert
ine voit dans un certain nombre d’animaux, mais c’est surtout sur les
défauts
que je viens d’insister. Les qualités des animaux
aie dit du mulet, presque jamais l’animal n’a rien qui ressemble à ce
défaut
. Ce qui vous intéressera peut-être, c’est que là
? Nous n’aurons pas de peine à les déduire. On a souvent dit que les
défauts
légers de nos semblables sont ceux qui nous font
moins je ne puis la croire tout à fait exacte. D’abord, en matière de
défauts
, la limite est malaisée à tracer entre le léger e
racer entre le léger et le grave : peut-être n’est-ce pas parce qu’un
défaut
est léger qu’il nous fait rire, mais parce qu’il
omme le rire. Mais on peut aller plus loin, et soutenir qu’il y a des
défauts
dont nous rions tout en les sachant graves : par
u’il en coûte un peu de le dire — que nous ne rions pas seulement des
défauts
de nos semblables, mais aussi, quelquefois, de le
Concluons donc enfin que le comique n’est pas toujours l’indice d’un
défaut
, au sens moral du mot, et que si l’on tient à y v
e d’un défaut, au sens moral du mot, et que si l’on tient à y voir un
défaut
, et un défaut léger, il faudra indiquer à quel si
au sens moral du mot, et que si l’on tient à y voir un défaut, et un
défaut
léger, il faudra indiquer à quel signe précis se
ent. Nous pouvons donc admettre qu’en règle générale ce sont bien les
défauts
d’autrui qui nous font rire — quitte à ajouter, i
d’autrui qui nous font rire — quitte à ajouter, il est vrai, que ces
défauts
nous font rire en raison de leur insociabilité pl
lutôt que de leur immoralité. Resterait alors à savoir quels sont les
défauts
qui peuvent devenir comiques, et dans quels cas n
igence pure ; le rire est incompatible avec l’émotion. Peignez-moi un
défaut
aussi léger que vous voudrez : si vous me le prés
entiellement risible que ce qui est automatiquement accompli. Dans un
défaut
, dans une qualité même, le comique est ce par où
s la nature. Ce mélange est la vanité. Je ne crois pas qu’il y ait de
défaut
plus superficiel ni plus profond. Les blessures q
ait dire que le remède spécifique de la vanité est le rire, et que le
défaut
essentiellement risible est la vanité. Quand nous
mposer à l’attention du poète comique. Nous avons montré que tous les
défauts
peuvent devenir risibles, et même, à la rigueur,
que le rire, en réprimant les manifestations extérieures de certains
défauts
, nous invite ainsi, pour notre plus grand bien, à
éfauts, nous invite ainsi, pour notre plus grand bien, à corriger ces
défauts
eux-mêmes et à nous améliorer intérieurement ? Il
loisir de regarder chaque fois où il touche. Le rire châtie certains
défauts
à peu près comme la maladie châtie certains excès
Les Confidences de M. de Lamartine, dans lesquelles les qualités, les
défauts
même avaient la séduction d’une plus jeune, plus
ne les aime pas. » Ils sont peu aimables en effet, et là est le grand
défaut
. Car pour le talent, au milieu des veines de mauv
s’acharnait pas du tout à ses phrases quand un ami sûr y relevait des
défauts
. Ainsi, pour ses articles des Débats, les belles
nant si, dans les Mémoires d’outre-tombe, on retrouve de ces premiers
défauts
qui étaient en lui et auxquels il dut revenir enc
dans les Études de la nature par la borne de l’intelligence et par le
défaut
d’élévation d’âme de l’écrivain ! En accordant c
ts par les beaux morceaux, nous n’avions pas été assez sensibles à ce
défaut
capital ; mais le public, moins attentif à la mai
e Rancé. À un endroit, parlant de la mort de La Harpe qui, malgré ses
défauts
bien connus, se convertit avant l’heure suprême,
sent et déroutent. On avait bien essayé, dans le temps, d’y saisir, à
défaut
d’autre lien, je ne sais quelle unité poétique qu
sants en talent et des plus célèbres de nos jours23. Par la nature de
défauts
qu’il démêle si bien dans les Mémoires et par les
nd. C’est de lui que viennent comme de leur source les beautés et les
défauts
que nous retrouvons partout autour de nous, et ch
e seule œuvre parfaite, un idéal de lui-même où les qualités avec les
défauts
nous apparaissent arrêtés à temps et fixés dans u
progrès que fait faire cet auteur à la langue française. — § IV. Des
défauts
de Balzac et de ses critiques. — Le père Goulu. —
dans Duperron. Leur seul mérite est de s’être débarrassés de certains
défauts
et d’avoir perfectionné certaines qualités de la
r une règle qui l’aide à mettre au jour ses qualités et à vaincre ses
défauts
. Il y a, d’ailleurs, de grandes ressemblances ent
vaient la valeur de chaque soldat dans une armée sans chefs. De là ce
défaut
de précision, qui devient sitôt insupportable, ap
e part, n’était point pressé d’arriver. On ne sentait pas non plus le
défaut
de noblesse dans le langage. Le goût ne pouvait s
e compter parmi les événements qui occupaient le public. § IV. Des
défauts
de Balzac et de ses critiques. — Le Père Goulu. —
es, croyant raffiner sur l’éloge de son éloquence, avaient dénoncé le
défaut
qui allait en dégoûter le public. A ceux qui repr
ands mots pour amplifier de petites choses. Ils n’exagéraient pas. Le
défaut
le plus choquant de Balzac, c’est ce manque de pr
ma chambre qui ferait des naufrages en pleine mer. » Goulu relève le
défaut
de couler d’une pensée noble dans une pensée bass
t grand soin que sa chute fût honnête, et ajoutant, par l’effet de ce
défaut
, « qu’elle cacha les parties qu’il faut couvrir a
: « Il n’y a de reptiles en mon jardin que des melons. » Il blâme le
défaut
de variété, la stérilité, le retour des mêmes idé
t pas plus près de la réalité que la chimère de son Prince. Les mêmes
défauts
y gâtaient l’effet des mêmes qualités. Comme Loui
ité, mais d’une bien moindre affection que sa réputation d’esprit. Le
défaut
général de ces traités, qui furent suivis d’un au
e lui valurent pas les récompenses solides qu’il ambitionnait, et ses
défauts
suscitèrent contre lui un injuste retour d’opinio
Massieu ne s’étoit pas assez étendu ; l’Abbé Goujet est tombé dans un
défaut
tout contraire. Le plus petit rimailleur a une pl
; qui tient une place distinguée parmi les Graces & les Muses. Le
défaut
général de sa versification est d’avoir plus de d
e sa versification est d’avoir plus de douceur que de force ; mais ce
défaut
(puisque je l’ose appeller ainsi) est un mérite d
rudition que de génie. C’est ce mêlange d’un savoir ennuyeux & le
défaut
d’imagination, qui ont un peu décrié le Sethos de
oderne, a d’assez grandes qualités, pour qu’on puisse convenir de ses
défauts
. Ses vers ne sont pas toujours coulans, sa dictio
elui d’Avocat) que pour le second ; mais au milieu de ses plus grands
défauts
, il est sublime. Serré & puissant dans le dia
;c. Le public frappé par le brillant des couleurs, ferme les yeux aux
défauts
; & si M. de Voltaire est moins estimé que no
uccès distingué. Le style de sa piéce est pur & coulant ; mais le
défaut
de contraste dans les caractères n’en rend pas la
ue tel qui prend un vol d’aigle Ira tomber dans les marais. Tous les
défauts
de nos tragiques modernes sont ingénieusement dét
es plaisanteries, il y en a plusieurs de fausses, il faut excuser ces
défauts
dans un homme qui a plus cultivé l’art de Sophocl
u’à satyriser nos ridicules passagers, nos modes nouvelles, enfin ces
défauts
éphémeres, ces goûts légers & bizarres que le
lyrique. Son style est trop souvent sec, froid, didactique. Mais ses
défauts
sont compensés par des pensées neuves, par des ré
dans d’autres tirades, est dure & foible, il faut espérer que ce
défaut
disparoîtra dans les nouvelles éditions de ses po
vers aussi bien que son pere ; mais il n’en avoit pas l’ame, & ce
défaut
de chaleur répand de la langueur sur ses ouvrages
ité, qui lorsqu’elle n’est point dirigée par le goût, peut devenir un
défaut
. Il joint toujours l’esprit au sentiment, sans qu
ut dire à la louange de son critique, qu’il ne l’a pas imité dans ses
défauts
. Le style de M. Barthe dans son héroïde de M. l’A
nt de facilité que d’agrémens. Les talens d’Ovide & peut-être ses
défauts
se font sentir dans tout ce qui est sorti de la p
ons italiens et les Matamores espagnols ; et comme on n’imite que les
défauts
, il n’eut que les défauts de tous les théâtres au
res espagnols ; et comme on n’imite que les défauts, il n’eut que les
défauts
de tous les théâtres auxquels il fit des emprunts
e lui parler la langue des sots. » Lope du moins n’était pas dupe des
défauts
d’une telle fécondité. Je n’en dirais pas autant
gles, le secret des beautés de son théâtre, en critiquant ses propres
défauts
il donnait le secret des beautés qui lui ont manq
rivain ne s’est examiné avec plus de désir véritable de connaître ses
défauts
, et d’en faire tourner la critique à la gloire de
’à les admirer, comme s’il n’y avait eu aucun mérite ; critiquant ses
défauts
sans les grossir par fausse modestie, ni les atté
s plus le tour d’imagination de l’époque, qui faisait aimer jusqu’aux
défauts
d’une si charmante nouveauté. Entrez dans le déta
ion, soit pour apprécier l’espèce d’autorité que voudraient tirer des
défauts
do Corneille certaines innovations téméraires dan
Où les beautés l’emportent en nombre, je ne me blesse pas de certains
défauts
échappés à la négligence ou à la faiblesse humain
ort de Pompée, Nicomède, Don Sanche, Sertorius, Othon, Héraclius, les
défauts
prennent le dessus, et il faut déjà que le respec
Enfin, dans le reste, à peine y a-t-il à recueillir, parmi les mille
défauts
d’une conception vicieuse, quelques beautés de bo
it glisser à chaque instant de ses qualités les plus élevées dans les
défauts
opposés, de la grandeur dans l’emphase, de l’éloq
sur ses œuvres ; tant de maladresse dans une si grande habileté ; des
défauts
si peu soupçonnés par lui et si mal surveillés, p
Corneille le trop facile avantage que Voltaire s’y donne sur certains
défauts
de ce théâtre dont il n’a pas toujours su préserv
on, c’est qu’elle se fait trop vite. Corneille tombait dans ce double
défaut
, bien plus par l’effet de cette vue fausse sur le
pendant du tour d’esprit et des mœurs de son temps. Il n’est guère de
défauts
dans Corneille qui ne lui soient venus de ses con
hie, dans l’éloquence et dans la poésie, les causes des succès et des
défauts
de la littérature italienne. La subdivision des é
Indes. Dans les comédies de Calderon, de Lopès de Vega, à travers des
défauts
sans nombre, on trouve toujours de l’élévation da
ertains ouvrages, il n’y resterait rien ; tandis qu’en corrigeant les
défauts
du genre espagnol, l’on arriverait à la perfectio
ombre l’Aminta du Tasse et le Pastor fîdo de Guarini, ont puisé leurs
défauts
dans la subtilité des Grecs du moyen âge. L’espri
e tout genre qui ne peuvent se transporter ailleurs, tandis que leurs
défauts
sont très contagieux. Si quelques passions profon
la simplicité des sentiments naturels. L’affectation est de tous les
défauts
des caractères et des écrits celui qui tarit de l
, au contraire, que cette extrême facilité de la langue est un de ses
défauts
, et l’un des obstacles qu’elle offre aux bons poè
e qui n’a rien d’analogue avec la littérature de son temps ; mais les
défauts
sans nombre qu’on peut lui reprocher sont, sans d
’ont pas, comme quelques-uns de nos écrivains, le but de réformer les
défauts
dont ils plaisantent ; ce qu’ils veulent seulemen
ns trop de décadence, cette série de publications dans lesquelles les
défauts
de l’auteur vont s’exagérant de plus en plus, san
t-elle donc au fond de sa boîte, cette fée absente qui, seule, a fait
défaut
à M. de Lamartine ? Je le dirai tout à l’heure, s
s esprits n’étaient-ils qu’étincelle légère ? Nous touchons ici à un
défaut
essentiel dans l’éducation de M. de Lamartine, à
ici revenus à cette fée absente, la seule, disions-nous, qui ait fait
défaut
au berceau du poète. Voyons si lui-même, dans son
’a rien fait pour corriger. On aurait tort de croire qu’à travers ces
défauts
qui blessent, il n’y ait pas, malgré tout, de cha
tirer de cette date récente, est toute littéraire ; elle porte sur un
défaut
qui affecte désormais la manière de M. de Lamarti
e à ses meilleurs moments. Je voudrais essayer ici de faire sentir ce
défaut
, de le faire toucher du doigt. Parmi les auteurs
s de larges babouches grecques, tordaient le satin des souliers… » Ce
défaut
, dont je ne fais que toucher quelques traits, est
maîtres les dressoient pour le théâtre, & tâchoient de réparer le
défaut
d’éducation. Ils leur apprenoient la bonne pronon
de tourner le dos à ceux avec lesquels il étoit en scène. Ce dernier
défaut
blessoit surtout le Grand. Il n’aimoit pas Baron
la déclamation qui convient le mieux à l’orateur sacré, & sur les
défauts
qui choquent le plus en lui. Riccoboni reproche a
uer d’eux. Cependant, continue-t-il, on ne doit pas regarder comme un
défaut
général celui de quelques particuliers. Il n’appa
oit exercer par Baron. Desfontaines passe ensuite à l’énumération des
défauts
qu’on remarque communément dans les prédicateurs,
ans avoir auparavant exercé ses talens en particulier, ou corrigé ses
défauts
en secret. » Il est étonné qu’il n’y ait pas une
e de celle de ces grands hommes, les imiter en tout, excepté dans les
défauts
qu’on leur a reprochés. Quant aux célèbres prédic
a jeté. Voilà la composition de Doyen. Reprenons-la, elle a assez de
défauts
et de beautés pour mériter un examen détaillé et
On ne sait à quoi tient ce louche du local, si ce n’est peut-être au
défaut
de la perspective, à la bizarrerie occasionnée pa
, il n’y en a pas quatre qui aient saisi le local. On aurait évité ce
défaut
ou par les avis d’un bon architecte, ou par une c
s’arrête, la composition laissera un vuide, un trou. Si l’on sent ce
défaut
et qu’on remplisse le vuide ou trou d’un accessoi
remplisse le vuide ou trou d’un accessoire inutile, on remédiera à un
défaut
par un autre. Un exemple excellent à proposer aux
duira et celui qui la regarde et celui qui tente de la décrire. Autre
défaut
et peut-être le plus considérable de tous, c’est
e dans la monotonie. Il faut être bien malheureux pour avoir ces deux
défauts
à la fois. S’il est vrai, comme on le reproche à
l’on prétend que l’ordonnance est la même, je ne suis plus surpris du
défaut
d’air et de plans ; il est presque inséparable de
e l’épaisseur de la toile et de la bordure. Ajoutez que tandis que le
défaut
d’air et de perspective porte les figures du deva
ure ou de la terrasse, ni de la partie vaporeuse et supérieure. Autre
défaut
, c’est que la fabrique est d’architecture grecque
é, ces trois qualités littéraires ne s’annoncent dans lui, qu’avec un
défaut
de consistance & de maintien, si l’on peut se
assez plaisant, sont sortis différens Ouvrages, tous marqués au même
défaut
de coction & de maturité : des Héroïdes, qui,
enti la prédiction. Pour Mélanie, le Rédacteur du Mercure, malgré les
défauts
du plan, le peu d’énergie des caracteres, la lang
ntre lui le Lecteur le plus porté à l’indulgence. C’est sur-tout à ce
défaut
de modestie & de bienséance, dans la maniere
soit une bonne Piece ? La correction du style peut-elle racheter les
défauts
de l’intrigue & des caracteres ?
aissantes à chaque periode, nous empêche d’appercevoir une partie des
défauts
réels de la piece, et il nous fait excuser l’autr
l’autre. C’est ainsi qu’un homme aimable en présence fait oublier ses
défauts
et quelquefois ses vices durant les momens où l’o
çait le succès de ces poëmes épiques, qu’on ne sçauroit imputer qu’au
défaut
de la poësie du stile. On n’y trouve presque poin
trouve presque point de sentimens naturels capables d’interesser. Ce
défaut
leur est commun. Quant aux images, Desmarets ne c
Toutes ses peintures sont des tableaux gothiques. De là vient le seul
défaut
de la pucelle, mais dont il faut, suivant M. Desp
aison57. La Messiade de Klopstock, à travers une foule innombrable de
défauts
, de longueurs, de mysticités, d’obscurités inexpl
de la littérature des Allemands, je dois arrêter l’attention sur les
défauts
de leurs écrivains, et sur les conséquences que c
n sur les défauts de leurs écrivains, et sur les conséquences que ces
défauts
pourraient avoir, si l’on ne parvenait pas à les
possèdent pas un génie tout à fait original, empruntent, les uns les
défauts
de la littérature anglaise, et les autres ceux de
pouvaient être égalées que par un génie semblable au sien, et que ses
défauts
devaient être soigneusement évités. Les Allemands
insi l’effet d’un très grand nombre de leurs plus belles pièces. À ce
défaut
, qui leur est commun avec les Anglais, ils joigne
nnent tous quelquefois le langage, d’un philosophe allemand. C’est un
défaut
réel dont les écrivains doivent se préserver. Leu
ture et de la raison pour se guider. Les Allemands ont quelquefois le
défaut
de vouloir mêler aux ouvrages philosophiques une
comme les plus heureuses qualités ont des excès toujours voisins des
défauts
, s’ils ne sont pas eux-mêmes des défauts, & q
s excès toujours voisins des défauts, s’ils ne sont pas eux-mêmes des
défauts
, & qu’il est facile aux grands talens de se c
s momentanés ne sauroient être le partage de la médiocrité ; mais les
défauts
sont d’autant plus sensibles, que les beautés qui
ous dirons que cet Ecrivain, à qui l’on ne peut contester, malgré ses
défauts
, les qualités qui caractérisent le génie, auroit
et Ouvrage chez les esprits frivoles, & en eût fait pardonner les
défauts
en faveur de la hardiesse des sentimens & de
à éclairer les hommes, & à les garantir de l’illusion. Malgré le
défaut
de précision dans les matieres, on peut conseille
re de ce Livre à ceux qui veulent avoir une idée nette des vices, des
défauts
, des vertus qui sont le partage de l’humanité. M.
ur-tout en négligeant d’analyser les beautés, après avoir discuté les
défauts
. Ce dernier devoir est d’autant plus indispensabl
peine, qu’on y rencontre des endroits foibles & mal traduits. Ces
défauts
doivent-ils empêcher de rendre justice aux vraies
prétendus philosophiques, sont froids & rampans ; de relever des
défauts
de poésie, de versification, de style & de go
zele. Au mérite de bien analyser un Ouvrage, d’en faire connoître les
défauts
, de donner d’excellens préceptes de goût, tous fo
ornemens. V. 15. La fourmi n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre
défaut
. Il y a là une équivoque, ou plutôt une vraie fa
raie faute. La Fontaine veut dire que d’être prêteuse est son moindre
défaut
, pour faire entendre qu’elle ne l’est pas ; et on
t on peut croire qu’il dit que de n’être pas prêteuse est son moindre
défaut
, c’est-à-dire qu’elle a de bien plus grands défau
se est son moindre défaut, c’est-à-dire qu’elle a de bien plus grands
défauts
que de ne pas prêter. Fable II. C’est ici q
donc la faute à Jupiter si nous ne nous apercevons pas de nos propres
défauts
. Esope, que Phèdre a gâté en l’imitant, dit, et b
dans les discours, dans les poèmes, dans les phrases même. Mais si ce
défaut
est fatigant, c’est surtout dans les ouvrages d’e
nt on a aperçu les bornes d’un coup d’œil. Fléchier a trop souvent ce
défaut
. On sait qu’il procède presque toujours par antit
ent que l’orateur s’oublie, et prend parti dans ce qu’il raconte. Son
défaut
est de toujours écrire, et de ne jamais parler. J
de bronze que l’artifice a fondues d’un seul jet. Après avoir vu les
défauts
de cet orateur, rendons justice à ses beautés. So
i n’est jamais impétueux et chaud, est du moins toujours élégant ; au
défaut
de la force, il a la correction et la grâce. S’il
risie universelle par laquelle on travaille ou à cacher de véritables
défauts
, ou à montrer de fausses vertus, ces airs mystéri
ie, et tout en éclairant les poètes de cette nouvelle école sur leurs
défauts
et leurs dangers, il les vengerait, par l’autorit
alors dans le goût du public ; il est certain qu’il a outré encore le
défaut
de localité et d’individualité qui est le péché o
où ils ont écrit ; et que la nature de leurs beautés et même de leurs
défauts
n’a aucune analogie. Comment donc obtenir une pla
es beautés toujours si neuves et si originales, et même avec quelques
défauts
qui en sont inséparables et qui du moins ne resse
fauts qui en sont inséparables et qui du moins ne ressemblent pas aux
défauts
de nos poètes. Il est temps que ses chefs-d’œuvre
e, sont interdits au versificateur. Il ne choque point, parce que ses
défauts
sont communs, ainsi que ses qualités ; c’est là l
ême et Racine soient parfaits Il y a quelquefois dans leurs ouvrages,
défaut
de force, défaut d’invention, défaut d’originalit
ent parfaits Il y a quelquefois dans leurs ouvrages, défaut de force,
défaut
d’invention, défaut d’originalité, comme les défa
quelquefois dans leurs ouvrages, défaut de force, défaut d’invention,
défaut
d’originalité, comme les défauts de Shakespeare e
défaut de force, défaut d’invention, défaut d’originalité, comme les
défauts
de Shakespeare et de Dante sont le mauvais goût,
t le mauvais goût, l’inconvenance et l’irrégularité. Chez les uns les
défauts
sont négatifs, et pour ainsi dire d’omission ; ch
e devrait donc apprendre à se montrer un peu indulgente pour certains
défauts
, et très difficile sur la nature des beautés. C’e
degré du médiocre au pire », si nous avons des voiles pour quelques
défauts
, du moins n’aurons-nous jamais de couronnes pour
üanges avec profusion. Ainsi Pindare qui étoit né intéressé (c’est un
défaut
qu’on lui reproche, et dont il se vante lui-même)
excite en soi, et à laquelle on s’abandonne ; source de beautés et de
défauts
, selon qu’elle est aveugle ou éclairée. Mais c’es
’on a aux anciens, qu’ils imputent à ingratitude d’y trouver quelques
défauts
, tombent ordinairement dans une espéce de contrad
pointes et les jeux de mots qui avoient été inventés pour suppléer au
défaut
du vrai, ont cessé de plaire, dès qu’il a reparu.
sairement obscur, et qu’un poëte tombe d’autant plus aisément dans ce
défaut
, que ce qu’il a dit, réveillant en lui l’idée de
illant en lui l’idée de ce qu’il a voulu dire, il supplée toujours au
défaut
de son expression, sans s’appercevoir qu’elle ne
enfin, autant qu’on le peut, il faut distinguer dans les auteurs les
défauts
de leur tems d’avec leurs défauts particuliers. P
aut distinguer dans les auteurs les défauts de leur tems d’avec leurs
défauts
particuliers. Pour donner une idée de Pindare ave
ber sur la suivante. J’ai peine à croire que ce ne fût pas-là un vrai
défaut
; car la mesure de chaque strophe avoit sans dout
oit qu’à de grands sujets. On pourroit encore reprocher à Malherbe un
défaut
qui lui est commun avec la plûpart des auteurs :
dmira toute entiére. Les autres furent toutes convaincuës de quelques
défauts
; et rien ne prouve mieux, dit M. Pélisson, que l
point comment et jusqu’où les choses sont belles, et qui prodigue aux
défauts
mêmes les éloges qui ne sont dûs qu’aux vraies be
côté de l’autre et qu’on en voit l’ ensemble du même coup d’oeil, les
défauts
qui sont dans son ordonnance nuisent beaucoup à l
que, et comme il faut emploïer plusieurs jours à lire ce dernier, les
défauts
qui sont dans l’ordonnance et dans la distributio
distribution de ces poëmes ne viennent pas sauter aux yeux comme des
défauts
pareils qui sont dans un tableau. Pour remarquer
s a bientôt fanées. M. Vielé-Griffin serait fréquemment tenté par ce
défaut
, s’il n’y échappait en exprimant alors sa pensée
ale et plastique7. Comme l’allégorie, un tel poème a sensiblement les
défauts
de l’expression directe ; la pensée captive ne s’
; mais quelle vie intérieure plus profonde elles auraient eue sans ce
défaut
! Témoin cette pièce de M. Grégoire Le Roy, leque
sidiane. Je n’ai pas à rechercher maintenant tous les mérites et les
défauts
de cette pièce, mais à en indiquer seulement la m
e gravité noble et sans des formes harmonieuses qui en dissimulent le
défaut
. D’ailleurs, si cette méthode de poésie peut crée
n des points de vue s’apparie à M. de Régnier. Chez Hector Berlioz le
défaut
est apparent au point qu’il exaspère parfois. On
ueils de vers : l’ordonnance, parfaite pour chacune des parties, fait
défaut
au livre entier qui, collection de symboles, donn
er la sécheresse par des images diverses, sans pouvoir lui enlever ce
défaut
: qu’elle limite l’idée et la glace en la précisa
ins heureux. D’habitude elle naît d’un manque d’imaginative et est le
défaut
commun des littérateurs moins artistes que poètes
& précis de leurs ouvrages ; il en découvre les beautés comme les
défauts
. Les Muses & les Graces semblent avoir travai
hétorique complette que l’on vante avec raison, & qui n’a d’autre
défaut
que d’être trop prolixe. Ses préceptes brillant
qui les accablent, au peu de soin qu’ils prennent de s’instruire, au
défaut
de génie, à la suite du travail. Mais dans d’autr
plûtôt qu’aux vraies productions de génie. Il y a d’ailleurs un autre
défaut
: c’est que sur un grand nombre d’exemples que l’
erlocuteurs ; (car son livre est en forme d’entretien.) Avec tous ces
défauts
, il faut avouer qu’il y a une telle abondance de
ence. C’est ce qui a engagé M. Gibert à faire remarquer plusieurs des
défauts
qui se trouvent dans ces Dialogues ; les réfléxio
l esprit qu’il est plus aisé de censurer que d’éviter : mais dans les
défauts
même de Fénélon, on reconnoît toujours sa belle a
ée de la route ordinaire des Rhéteurs. L’auteur ayant réfléchi sur un
défaut
essentiel des Rhétoriques de Collège, qui est de
ieurs autres lui ont fait ; mais il tombe lui-même dans plusieurs des
défauts
que ces critiques ont repris. L’ouvrage du Pere d
prit encore que de génie. Quelquefois son âme s’élève ; mais, soit le
défaut
du temps, soit le sien, quand il veut être grand,
de la poésie et de l’éloquence. Bossuet a encore quelques-uns de ces
défauts
; mais qui ne sait par combien de beautés il les
tère qui se trouve dans ces éloges funèbres, on est fâché d’avoir des
défauts
à y relever. Mais, malgré ces taches, Bossuet n’e
ienne le reprendre, et le repousse encore plus haut qu’il n’était. Ce
défaut
, comme on voit, tient à de grandes beautés ; car
poètes. Une seule beauté de ces grands écrivains fait pardonner vingt
défauts
. Jamais, surtout, orateur sacré n’a parlé de Dieu
u’il inspire. Tel est cet orateur célèbre, qui par ses beautés et ses
défauts
, a le plus grand caractère du génie, et avec lequ
tesse, qu’elle l’est peu par le reste des qualités ou même des légers
défauts
qui la composent. L’éloge ne s’y monte jamais au
e réduisant comme il convient, exprime assez bien ses qualités et ses
défauts
. Savant médecin et anatomiste, Vicq d’Azyr posséd
ette fonction délicate, et il ne s’est pas toujours montré exempt des
défauts
qu’il y faudrait éviter. Je tâcherai de faire en
effet, de l’abondance de Massillon. Mais, prenez garde ! ce sont les
défauts
de Massillon qui deviennent ici les qualités de P
toujours les lignes du nu. Chez Pariset, l’anatomie trop souvent fait
défaut
, même l’anatomie au moral : en peignant ses perso
l’autre ». On ne saurait mieux dire ; et, certes, ce n’est pas là le
défaut
qu’on reprochera à Pariset. Ce n’est pas de lui q
eux. Pariset a fait les éloges de Corvisart et de Pinel, et, sauf les
défauts
de détail que j’ai indiqués, il y a réussi avec d
s simple bon goût de s’en abstenir. Mais c’est assez insister sur les
défauts
d’un talent distingué, dont les éloges, après tou
louanges : ce n’est qu’ensuite qu’il nous instruit en relevant leurs
défauts
; mais ici l’approbation est sans cesse accompagn
our Jean-Jacques Rousseau le rend très-clairvoyant à l’endroit de ses
défauts
. La personnalité, la chimère, la moralité de tête
, sans doute, car il nous semble que, s’il a relevé avec justesse les
défauts
et les travers de Jean-Jacques Rousseau, il n’a p
t nerveuse, qui assurent à la littérature du xixe siècle, malgré ses
défauts
, une sorte de solidité, et lui permettent de sout
rales explique les beautés de nos écrivains, il en explique aussi les
défauts
. L’abus du détail dans les descriptions, les sent
de la forme sur le fond, et quelquefois le contraire, — tels sont les
défauts
qui ne permettent pas à la littérature contempora
littérature contemporaine de se considérer comme classique. Tous ces
défauts
viennent de l’oubli du principe des vérités génér
e du xviie siècle n’est qu’une forme de classique qui n’est pas sans
défaut
; qu’on pourrait soutenir très-fortement que le c
autez de leurs productions. Il n’en parle que comme un pere parle des
défauts
de son fils. Cesar, né avec le génie de la guerre
rendre à mauvais augure la critique d’un jeune homme qui remarque des
défauts
dans les ouvrages des grands maîtres : il y en a
pour connoître s’il doit les estimer, de calculer les beautez et les
défauts
qu’il y compte, et qu’il ne forme son avis sur le
re. On y voit des pensées nouvelles. On y remarque à travers bien des
défauts
, un esprit qui veut atteindre à de grandes beaute
he dans ses manieres, devient ordinairement un artisan excellent. Ses
défauts
mêmes sont une preuve de l’activité de son génie.
leury et laissa libre cours aux mauvaises influences : « Il avait ses
défauts
, écrivait d’Argenson après quelques années (1748)
n bon guide et un conseiller utile, qui le tenait en garde contre ses
défauts
. Il continua d’étudier et d’attendre. Cette posit
tère : qu’aurait-il dit lorsqu’il en fut sorti ? On voit nettement le
défaut
de la cuirasse ; pour vivre et résister dans un t
ur les hommes ; je m’affectionne ou je m’indigne. Peut-être est-ce un
défaut
, et je le reconnais pour tel dans les occasions o
n goût porté au grand et à l’élevé pour soi-même. Mais voici le grand
défaut
, c’est cette concentration dans son propre avanta
ifférence a donc malheureusement causé cette ignorance, plutôt que le
défaut
de capacité. Cependant il faut convenir que la fa
aide indirectement pour ses propres qualités et un peu aussi pour ses
défauts
; continuant donc son monologue et ce parallèle s
tait un motif de congé, avait engagé son aîné à s’en accommoder à son
défaut
et nullement à son détriment : ce qui n’empêcha p
l leur reste quelque franchise, c’est pour ne pas cacher leurs grands
défauts
, de malice. Sur la conversation en particulier,
tyle des Caractères, et du jugement qu’en a porté Suard. — § VII. Des
défauts
de. La Bruyère, et pourquoi il y a lieu de les no
e la convenance, et une certaine indifférence qui laisse à chacun ses
défauts
, et qui paraît satisfaite qu’un homme imparfait n
es mêmes qui tout à l’heure allons fort baisser le ton, à la vue d’un
défaut
déjà vieux, planté en nous ou qui y pousse. Mais
le même effort d’esprit il les découvre et les exprime. § VII. Des
défauts
de La Bruyère, et pourquoi il y a lieu de les not
ur choque d’autant plus qu’il s’agit du type même de la pétulance, du
défaut
de suite, de la mobilité, de l’absence. « Ceci, d
théories imaginées par les écrivains pour se mettre en paix sur leurs
défauts
. L’art ne consiste pas à contenter tous les goûts
ur n’avoir pas à faire de choix, je ne rejette le tout. Au reste, ces
défauts
de La Bruyère sont inhérents à la forme même de s
leau lui-même, toutes les transitions sont-elles irréprochables ? Les
défauts
de La Bruyère lui donnent une physionomie à part,
urs du dix-septième siècle. Il est peut-être le seul qui ait d’autres
défauts
que ceux de l’imperfection humaine113 : c’est pou
I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’usage ou du
défaut
d’exercice des organes en relation avec la sélect
dans une certaine direction déterminée. II. Effets de l’usage ou du
défaut
d’exercice des organes en relation avec la sélect
u continuel de certains organes tend à les développer ; tandis que le
défaut
d’exercice produit au contraire leur diminution e
i ne renferment aucune bête féroce, semble devoir être le résultat du
défaut
d’exercice. L’Autruche habite pourtant les contin
t rudimentaire chez quelques autres genres, comme résultant d’un long
défaut
d’exercice chez leurs ancêtres. Car si ces tarses
age. Pourtant, nous pourrions aisément, en quelques cas, attribuer au
défaut
d’exercice des organes des modifications de struc
la sélection naturelle, mais probablement combinée avec les effets du
défaut
d’exercice de cet organe. Ainsi, on a remarqué en
tat de l’organe visuel provient d’une atrophie graduelle résultant du
défaut
d’exercice, mais aussi de la sélection naturelle.
conçoit donc que la sélection naturelle vienne constamment en aide au
défaut
d’exercice pour rendre l’atrophie de l’œil de plu
ux qui vivent dans l’obscurité, je ne puis attribuer leur perte qu’au
défaut
d’exercice. Deux individus de l’une de ces espèce
En somme, on peut conclure, je pense, que l’habitude et l’usage ou le
défaut
d’exercice des organes ont quelquefois joué un rô
de structure de divers organes, mais que les effets de l’usage ou du
défaut
d’exercice de ces organes se sont souvent combiné
on des parties opposées sont un effet de la sélection naturelle et du
défaut
d’exercice, ou si l’excès de croissance de certai
au libre jeu des diverses lois de croissance, aux effets du continuel
défaut
d’exercice et aux tendances de réversion. VII. L
es organes en leur donnant plus de force et de développement, et leur
défaut
d’exercice en les affaiblissant, semblent avoir e
érations successives, et qui comprend comme conséquence l’usage ou le
défaut
d’exercice des organes, le changement des instinc
entique. Les circonstances locales décident de l’usage fréquent ou du
défaut
d’exercice des organes, et l’on sait que chez les
restées au Théatre, sans qu’on s’empresse de les faire reparoître. Le
défaut
de simplicité dans le plan, les négligences dans
& pathétique. La premiere est beaucoup mieux conduite ; mais les
défauts
de l’élocution nuisent au mérite qu’elle a d’aill
rsonnages différens. Pour apprécier en deux mots les talens & les
défauts
dramatiques de M. de la Grange, qu’on réunisse, d
d’avoir abrégé l’Auteur Latin, sous prétexte de faire disparoître les
défauts
qui le déparent, & de rapprocher les beautés
uloir le réduire, le rend maigre, décharné, & c’est sur-tout à ce
défaut
de juste embonpoint qu’on doit attribuer le peu d
oit déjà, lui donner celles qui lui manquoient, & la corriger des
défauts
qui en rendoient l’exécution moins heureuse. Tell
ion pour les traits intéressans qu’on lui offre assez fréquemment. Ce
défaut
est beaucoup plus sensible dans son Poëme sur la
romper, & celui d’ennuyer le Lecteur. M. Clément a profité de ces
défauts
communs à plusieurs Poëmes didactiques, & les
xpressions, qu’elle manque de synonymes, & qu’elle a sur-tout ces
défauts
pour rendre les choses rustiques** ». La stérili
es ; les périphrases, les métaphores ne peuvent-elles pas suppléer au
défaut
de l’expression littérale ? Sans nommer le brique
n désireroit seulement qu’il eût été moins prolixe dans cet Ouvrage ;
défaut
qu’il n’a pas plus évité dans ses excellentes Rem
ir de soutenir son Ouvrage contre l’inconstance des temps, malgré les
défauts
multipliés qu’on y remarque. Telles sont les vrai
, le nombre de ses domestiques, ses bonnes fortunes, ses* vertus, ses
défauts
, ses goûts, ses dégoûts, ses maladies, sont des o
ce qu’alors on n’est pas censé s’adresser au Public. *. Si c’est un
défaut
de parler de soi, dit le P. Malebranche, c’est un
ingénieuses ; et relever avec un mépris réciproque jusqu’aux moindres
défauts
de leurs ouvrages. C’est un spectacle agréable po
ere est de ne point l’adorer ; il m’avertit ensuite d’éviter certains
défauts
de son ouvrage ; et enfin je me crois en état d’é
ne tend qu’à faire voir par un raisonnement sérieux et détaillé, les
défauts
et les beautez des ouvrages. Mais autant que la c
-nous pas de pareilles dans les anciens, dont nous fassions sentir le
défaut
, et si l’on veut, tout le ridicule qui ne les int
à la trentiéme partie ; et que quand elles ne choqueroient pas par le
défaut
de bienséance, elles ennuyeroient encore beaucoup
ivole de la nouveauté. Je n’ai prétendu remarquer dans Homere que les
défauts
les plus apparens ; dès-là il étoit impossible qu
ersation. L’un me condamne, parce qu’il entend dire que je trouve des
défauts
dans un poëte admiré depuis trois mille ans : l’a
urquoi chercher la question au-delà des faits ? J’ai trouvé plusieurs
défauts
dans Homere ; Me D prétend que ce sont autant de
it pas qu’Homere eût des idées bien saines de la vertu. Il trouve des
défauts
avilissans dans les héros de l’iliade, contraires
s entr’eux ; autant de différences de sentimens, autant de preuves du
défaut
de l’ouvrage. Voilà Homere. Les auteurs ont été p
oëmes n’ayent pas réussi ? Mais pour éclaircir le paradoxe, voici les
défauts
qui les ont décriez. Nos auteurs ont prodigué mal
ssent absurdes à force de singularité. Ce ne sont pourtant pas là les
défauts
qui ont le plus nui à nos poëmes. Le Tasse n’a pa
une, de demeurer froid où je devrois être émû ; l’autre, de sentir le
défaut
qui est la cause de mon ennui. Voilà ce que j’ai
ble plûtôt que leurs vices fassent de leur simplicité même un nouveau
défaut
. des differens genres d’éloquence. Homere a empl
ncore ici l’écriture sainte pour justifier la narration d’Homere, des
défauts
que je lui impute, et sur tout des répétitions. J
oëte grec. Mais parce que dans ces parties mêmes, je trouve de grands
défauts
mêlez aux grandes beautez, Me D conclut que je mé
critiques comme des jugemens que nous portons, n’y a-t-il pas un égal
défaut
de lumiere à voir les choses plus parfaites qu’el
oir les choses plus parfaites qu’elles ne le sont, ou à y trouver des
défauts
qui n’y sont pas ? La bonne vûë consiste à apperc
cipe que j’ai examiné les discours d’Homere ; j’y ai trouvé plusieurs
défauts
dont Me D ne convient pas ; elle veut même, à son
dont Me D ne convient pas ; elle veut même, à son ordinaire, que ces
défauts
soient autant de beautez, et cela n’est pas étonn
e. Je souscris donc comme elle à leurs suffrages, je conclus même des
défauts
considérables d’Homere, qu’il falloit que son exp
ndes beautez ; l’expression a soûtenu ceux d’Homere, malgré de grands
défauts
. Mais je soûtiens toûjours que personne aujourd’h
faveur d’une allégorie forcée, ils tournent en beautez profondes les
défauts
mêmes qui sautent aux yeux. Ils admirent alors l’
u’ils commentent ; ils ne sçauroient se résoudre à convenir d’un seul
défaut
, ils se reprochent même d’en avoir senti quelques
sance de nôtre langue ; ce sera toûjours la grossiereté du sens ou le
défaut
de convenance qui auront éxigé la suppression ; o
ût, au lieu que jusques-là je n’avois travaillé qu’à pallier certains
défauts
qui n’en étoient pas, si l’on veut, du temps d’Ho
Cet homme pourroit faire un poëme où le génie perceroit à travers le
défaut
de sa matiere ; mais que seroit-ce que ces héros
son d’allier dans la même personne les grandes qualitez et les grands
défauts
, d’y faire voir cette alternative de vices et de
iger, qu’on ne me tînt pas compte de mon art même à diminuer certains
défauts
. Encore deux exemples de cet art perdu. Après que
tir à en faire le calcul : aux harangues des combattans, qui outre le
défaut
de vrai-semblance, rentrent souvent encore dans l
n ai sacrifié pour cela de tout faits, et où rien ne me blesse que le
défaut
de passion. Me D regrette outre cela, des images
cette intempérance d’imagination qui les accumule sans besoin, et ce
défaut
de justesse qui lui fait comparer les objets par
cipalement du courage des grecs enflammé tout à coup par Minerve. Ce
défaut
de choix dans Homere se sent encore mieux dans le
ce fruit, s’il s’en avise. Nos tragiques tomboient autrefois dans ce
défaut
, ils réfroidissoient leur plus grand pathétique p
êvées que la passion désavouë ; et depuis, l’opera s’est emparé de ce
défaut
par droit de bienséance, pour se ménager des airs
comme le plus grand éloge de mon poëme, qu’on y ait repris de pareils
défauts
. Ce n’est pas qu’en d’autres endroits Me D ne m’a
e Paris qui en ont donné un extrait honorable : c’est qu’Homere a des
défauts
, … etc. Qui feroit la recapitulation de mes disc
e difference près, que j’y trouve les beautez moins fréquentes et les
défauts
plus nombreux que ne fait M. Boivin, nous paroiss
ere le secours qu’on lui prête aujourd’hui. Convenir qu’il a bien des
défauts
leur auroit semblé un blasphême ; et à l’heure qu
s. Puisqu’il ne s’agit plus à present que du plus ou du moins sur les
défauts
d’Homere : l’affaire est bien avancée, le tems et
esque des ballades est celle de la Fée et la Péri. Les beautés et les
défauts
qu’on peut y remarquer se retrouvent plus ou moin
ou moins dans toutes les pièces du recueil. Nous insisterons sur les
défauts
en particulier : quoique divers en apparence, ils
lat, trop de saillie, et l’a altérée en y ajoutant : c’est même là le
défaut
ordinaire d’un esprit impétueux et fort. Son acti
ur une ou deux fois qu’elle rencontre avec bonheur, est vingt fois en
défaut
, froissant ce qu’elle ne devait que toucher, dépa
eulement une impression personnelle, nous avons déjà remarqué que ses
défauts
disparaissent. Plus de divagations alors, plus d’
entes. Pourquoi, disoit Erasme, adorer tout dans Cicéron, jusqu’à ses
défauts
, ses longueurs, longueurs, ses digressions &
it pas qu’elles fissent illusion, & qu’on ne distinguât point les
défauts
dont elles sont accompagnées, ni qu’elles préjudi
nombreux & véhément, ils ne devînssent diffus & déclamateurs,
défauts
dans lesquels dégénère le plus souvent le stile d
enir pourtant que, si le stile grave, périodique & soutenu, a ses
défauts
, le stile contraire, fleuri, coupé, brillanté, ép
43
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« III »
avons dit textuellement ceci : « Le goût est la faculté de sentir les
défauts
ou les beautés d’un ouvrage. » Nous serions curie
rier, en effet, et l’on peut changer d’opinion sur les beautés ou les
défauts
d’un ouvrage ; mais, quels que soient ces beautés
les défauts d’un ouvrage ; mais, quels que soient ces beautés ou ces
défauts
, le goût consiste et consistera toujours dans la
théories imaginées par les écrivains pour se mettre en paix sur leurs
défauts
. L’art ne consiste pas à contenter tous les goûts
44
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XV »
és créatrices éclatent à chaque ligne et font oublier toute espèce de
défauts
. Ce n’est pas précisément le cas des écrivains or
as les mêmes qualités, ils ont tout à perdre à se permettre les mêmes
défauts
, alors surtout qu’il ne peut y avoir que du profi
is ce principe parfaitement raisonnable. Il n’y a pas, d’ailleurs, de
défauts
littéraires dont on ne puisse trouver des exemple
que j’avais ce volume sous la main. Je crois, en effet, ces sortes de
défauts
moins fréquents dans ses chefs-d’œuvre ; mais tro
ions dans un personnage épique, c’était manquer de jugement. C’est le
défaut
d’Homère imaginant un Achille qui s’emporte, et q
rite, dit-il dans son Discours sur Homère, consiste à reconnaître les
défauts
partout où ils sont. Non, je n’en conviens pas. C
tient à nous persuader que tout le mérite du critique est de voir les
défauts
partout où ils sont, c’est pour rehausser ce qu’i
ce qu’un autre a pu penser comme eux. C’est toucher du même coup le
défaut
et la vanité qui s’y intéresse. Vanité, désir de
rtune passagère. Cependant n’est pas spécieux qui veut, et nul n’a ce
défaut
sans en avoir la qualité. Se jouer entre le vrai
s de ce grand homme, l’esprit et les artifices, là où le génie a fait
défaut
au sujet ou le sujet au génie. Lui qui ne savait
, les fins portraits qu’il a tracés. Chaque personnage a le sien. Les
défauts
y sont touchés avec discrétion, pour relever les
universel. Il aime les morts comme nous aimons les absents, dont les
défauts
s’oublient, et dont les qualités nous deviennent
s’en faut pourtant que le bon Fontenelle s’y soit corrigé de tous les
défauts
du mauvais. Il a gardé les réticences calculées,
habitudes dont, fort heureusement pour lui, il ne se défera pas. Ses
défauts
même tiennent plus du dix-septième siècle que du
e là le caprice des vues particulières, et le goût du paradoxe par le
défaut
de justesse et par la peur de ne pas faire ses af
es progrès mêmes qu’ils ont fait faire à la raison. Au reste, que les
défauts
des écrivains du dix-huitième siècle leur viennen
r écrivains et sont comptés dans la « littérature » ? Non, le moindre
défaut
du roman-feuilleton est peut-être de manquer d’ar
s livres qui se réclament du naturalisme, je dirais que son principal
défaut
littéraire a été de méconnaître la réalité ; je m
fini, comme d’un événement des siècles disparus, disait : « Ce fut le
défaut
des réalistes de goûter une volupté à surprendre
un passé d’un recul si profond, mais il avait raison en signalant ce
défaut
littéraire qui n’est autre chose — il n’est pas i
qui n’est autre chose — il n’est pas inutile de le remarquer — qu’un
défaut
de sympathie véritable pour l’objet qu’on dépeint
auquel un roman peut aller, et, si le livre est déparé par d’énormes
défauts
, il a néanmoins la simplicité, l’ampleur et, par
ue nous préparons l’avènement d’un quatrième État, aussi bien par nos
défauts
et nos négligences, que par nos efforts directs ?
une catégorie de lecteurs, par la peinture de leurs mœurs et de leurs
défauts
. Il les fatigue bientôt, soit que les lecteurs, c
e et souvent un grand talent, pour un petit public, déjà las de leurs
défauts
et de leurs qualités même. En poésie, les mêmes c
e était l’ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un
défaut
; mais une dépravation de la nature et le plus gr
« Voilà donc de quel côté le caractère du misanthrope doit porter ses
défauts
[mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’
thrope doit porter ses défauts [mal écrit, veut dire sans doute : les
défauts
d’Alceste ne doivent être que ceux qui dérivent d
hise lui a souvent porté malheur : « Veuillez m’en dispenser. J’ai le
défaut
d’être un peu plus sincère en cela qu’il ne faut
ande », répond Oronte. Alors soit, répond Alceste, retombant dans son
défaut
persistant, la candeur, et du reste ne pouvant gu
us le rêve Rousseau ; il est irrité contre, d’une façon générale, les
défauts
universels des hommes ; mais il ne s’en plaint pa
quante qui pourrait en effet, à la rigueur, être habitué aux vices et
défauts
des hommes, continuer de les haïr, mais n’en être
ausant avec un ami, il ne les ménage pas au moins : Oui, je vois ces
défauts
dont votre âme murmure Comme vices unis à l’humai
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses
défauts
avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, un
ue votre bile. Mais, rien n’étant parfait ni personne, Philinte a un
défaut
dont il ne fait pas mention dans le portrait qu’i
et le porte-parole de l’auteur, mais un honnête homme qui a quelques
défauts
, exactement, symétriquement, comme Alceste. « Ce
nêtes gens très différents, qui ont tous les deux des qualités et des
défauts
et qui sont très vrais l’un et l’autre. Mais Phil
ue leur peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces
défauts
humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exe
oir l’auteur crie à son public : « Estimez Alceste ! Je lui donne des
défauts
, et de deux sortes : des défauts tenant à son car
« Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts, et de deux sortes : des
défauts
tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité
: des défauts tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité ; des
défauts
tenant à sa situation de misanthrope parmi des mo
nsuite, comme il n’y a pas une qualité humaine qui ne soit mêlée d’un
défaut
, ils font un peu sourire. D’abord ce prompt détac
ose attaquer un tel homme ! on ose y toucher ! on ose lui trouver des
défauts
! Mais peignez-le donc tel qu’il est, à savoir im
’il a tort. Alceste est le portrait atténué de Rousseau. Or, tous ces
défauts
, Rousseau sent confusément qu’il les a et, par co
de non-consentement et ses synonymes ! C’est qu’il sent très bien le
défaut
de son ouvrage et qu’il se dit que, même dans une
il est assez dangereux de montrer un fils méprisant son père, pour un
défaut
énorme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer
rme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer à son père pour le même
défaut
à l’état bénin ou à l’état naissant. Pour avoir v
omédie, comme de la satire, est celui-ci : En rendant sévère pour les
défauts
, elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle
les serviteurs. Ici il se trompe presque complètement à mon avis. Le
défaut
de Rousseau, ailleurs qu’en critique aussi, est d
méchant ; mais qu’on ne veut pas être ridicule. » Il lui a donné des
défauts
, non pas opposés, précisément, ni inconciliables,
et ses rires, ce qui est une monstruosité morale à ce qui n’est qu’un
défaut
et même la simple déviation d’une qualité. Là-d
ser par force sa fille et qui le vole ; ou d’un homme qui n’a d’autre
défaut
que d’aimer sa religion d’un zèle indiscret et de
ble de bonnes choses, personne ne s’est senti tonifié. Raillé sur ses
défauts
, oui, et c’est ce que Rousseau exprime par « la l
ous trouverez que les vices de caractère en sont l’instru ment et les
défauts
naturels le sujet » c’est-à-dire, car la formule,
de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en pleine lumière les
défauts
de l’autre. Son sujet, par exemple, est la bêtise
taler dans toute son ampleur la bêtise d’Orgon ; et remarquez que les
défauts
ainsi livrés à notre risée sont des défauts natur
on ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des
défauts
naturels, innés, auxquels par conséquent on pourr
— Je n’en sais rien », répondait-il. C’est la différence entre les «
défauts
naturels » et les « vices de caractère » dont nou
ble. On est responsable de ses « vices de caractère » et non de « ses
défauts
naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais
ses défauts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le
défaut
naturel se rapproche du vice de caractère de mani
s vous ne le faites que par vanité. La vanité, oh ! que voilà bien un
défaut
bourgeois et qui gâte la moitié de la bourgeoisie
suis avec vous en toutes vos idées ; mais vous êtes faible. C’est un
défaut
naturel que l’on ne peut guère corriger. Peut-êtr
es boudeur, contrariant, d’humeur fâcheuse, irascible. Caractère sans
défaut
, humeur désagréable. Il faudrait adoucir tout cel
quins, dans ses pièces, il reste qu’il a presque toujours attaqué les
défauts
, les petits défauts, même, et laissé les vices tr
es, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts, les petits
défauts
, même, et laissé les vices tranquilles. « J’enten
sont point le domaine et la matière de la comédie et que ce sont les
défauts
qui en sont la matière et le domaine. Au fond,
ns le ridicule des hommes et à rendre agréablement sur le théâtre les
défauts
de tout le monde » et « il y faut plaisanter et f
die ne doit guère s’attaquer qu’aux travers, qu’aux ridicules, qu’aux
défauts
, sans aller plus loin : « Entrer dans le ridicule
oin : « Entrer dans le ridicule des hommes et rendre agréablement les
défauts
de tout le monde. » Ce qui manque peut-être au XV
lus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux
défauts
, lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire
si éloigné d’avoir raison. Le ridicule, au contraire, le travers, le
défaut
, excite sa joie, sa malice, son ironie, ses facul
en a fait l’expérience. Son Don Juan, œuvre admirable malgré certains
défauts
de composition, a peu réussi. C’est que c’est une
e la loi peut avoir effet, que vient-elle faire ? Peindre les simples
défauts
, c’est bien son office. Voyez Turcaret le modèle
’ordinaire ; il n’attaque pas les vices, il attaque et ridiculise les
défauts
et travers, parce que lui-même, sans plus considé
rance et de Paris, qui aime mieux, de son naturel même, se moquer des
défauts
que s’irriter contre les vices. Il n’aime point d
ent » des fripons, des sots qui en même temps que leur sottise ont un
défaut
déjà assez grave : Dandin, vanité ; Jourdain, van
sent. Songeant évidemment à La Chaussée, Rousseau dit ensuite : « Ces
défauts
sont tellement inhérents à notre théâtre qu’en vo
la gloire. Hélas, peut-on, mortels, balancer sur le choix ? C’est un
défaut
de mêler des pensées religieuses où elles n’ont q
où elles n’ont que faire ; mais Molière est un peu plus éloigné de ce
défaut
-là qu’il ne serait naturel au siècle où il vécut.
et redoutables ; ce sont personnages de tragédie. Ils se moquent des
défauts
physiques (anomalies matérielles), des défauts mo
ie. Ils se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des
défauts
moraux inoffensifs (anomalies morales) et enfin d
re, est, comme pour tout le vulgaire, dans les anomalies qui sont des
défauts
, est dans les anomalies qui sont des vertus, mais
ur rester plus facilement les maîtres. Elles s’en prennent à nous des
défauts
que nous leur reprochons. Quelle folie ! Depuis q
Bruyère dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs
défauts
naturels : « Paresse de leur esprit, soin de leur
e ; Alceste lest par sa franchise, sa vive et prompte pénétration des
défauts
des hommes et la force de caractère par laquelle
n des auteurs. On réussit auprès de ses contemporains par leurs pires
défauts
, si on les a soi-même d’une manière éclatante, et
ns les auteurs anciens ce à quoi elle tient le plus, c’est-à-dire ses
défauts
encore, et, quand elle les y trouve, elle fait à
, & d’une sagacité merveilleuse pour saisir les beautés & les
défauts
d’un Ouvrage ; un Ecrivain correct, zélé pour les
arrêter la plume des Ecrivains en état d’éclairer le Public sur leurs
défauts
& leurs travers, ont eu le crédit de faire su
permis aux Journalistes & aux Esprits éclairés qui en sentent les
défauts
, de les mettre en évidence, pour en corriger les
ur le goût et sur les manières. Il est donc utile de caractériser les
défauts
qu’on peut reprocher à quelques prétentions, à qu
rouvée souvent réunie à l’exercice d’une autorité quelconque. Or, les
défauts
de la puissance sont contagieux. En France surtou
, et les sentiments les plus nobles ne produisent aucun effet, si des
défauts
de goût remarquables détournent l’attention, bris
vous écoutent, ou qui vous lisent, à leur amour-propre ; mais si les
défauts
de goût offrent aux juges, quels qu’ils soient, u
mœurs, si les manières vulgaires, ces manières qui font ressortir les
défauts
et les désavantages de tous les caractères, conti
itesse est un avantage si léger, qu’on peut en être privé sans que ce
défaut
porte la moindre atteinte aux grandes et véritabl
gent tout ce que chaque homme a de distingué, et n’intimident que les
défauts
. Il ne faut pas se tromper sur les signes extérie
les grands titres de Buffon, nous a mis en garde contre le principal
défaut
de l’Histoire naturelle des animaux. Ce défaut, q
de contre le principal défaut de l’Histoire naturelle des animaux. Ce
défaut
, qui le croirait ? c’est que l’historien n’est pa
Nous leur ferons des qualités de tout ce qui nous plaira en eux, des
défauts
de tout ce qui nous y déplaira. Nous les verrons
ut au moins un principe intérieur spirituel ; il charge les autres de
défauts
qui supposent une perversité calculée. La descrip
ssante ni sa raison plus sûre. Il semble s’y être corrigé de tous les
défauts
où il était comme engagé de réputation, par l’écl
, si ravi de trouver un homme où il croyait rencontrer un auteur. Les
défauts
, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le style, ces
s qui s’affaissent sous le poids des terrasses. L’appropriation a des
défauts
; le lieu reste grandiose. Ainsi, dans le style d
auroit fini avec sa vie, & même avant. Mais en reconnoissant les
défauts
du Bel-Esprit, on ne peut s’empêcher de rendre ju
Société, un égoïsme qui rapprochoit tout de lui-même ; c’est un grand
défaut
, sans doute, mais on peut le lui pardonner, en ce
vives lumieres, enrichi des plus vastes connoissances ; tels sont les
défauts
& les qualités qui fixeront le jugement qu’on
oduction bizarre découlent presque entièrement du christianisme ; ses
défauts
tiennent au siècle et au mauvais goût de l’auteur
avoir exécuté son dessein. Toutefois ce sujet a, pour un Français, le
défaut
d’être étranger. Or, c’est un autre principe de t
uné qui composa ce chef-d’œuvre dans sa jeunesse, on y sent aussi les
défauts
d’un âge qui n’était pas assez mûr pour la haute
nies, abondant et suave, est-il donc vrai de dire que certains de ses
défauts
se peuvent rapprocher de ceux de Lamotte ? Ses se
s de ses défauts se peuvent rapprocher de ceux de Lamotte ? Ses seuls
défauts
ne sont-ils pas, non le précieux, mais le relâché
s Grecs avaient un précepte dont je ne puis donner ici que le sens, à
défaut
des mots mêmes qui, par leur jeu et leur cliqueti
ar produire dans le nombre de ses rejetons un individu qui réunit les
défauts
et les qualités de tous ses ancêtres, en sorte qu
à l’univers. » Et il énumère les qualités nombreuses et les quelques
défauts
essentiels qui font de lui l’image brillante du F
r être charmés. Raphaël est un livre d’amour écrit avec de prodigieux
défauts
, mais aussi avec des qualités rares, par la plume
ce temps-ci la plus riche, la plus abondante et la plus flexible. Les
défauts
qui y circulent, et qui souvent y débordent, sont
uts qui y circulent, et qui souvent y débordent, sont précisément les
défauts
de notre temps, c’est-à-dire ceux auxquels les le
uand on est jeune, fût-on la distinction même, on glisse vite sur ces
défauts
à une première lecture ; on s’attache à ce qui pl
nérations surviennent vite, qui ne se laissent plus prendre aux mêmes
défauts
, qui en veulent d’autres, qui veulent surtout qu’
murmures et des eaux. Un critique éminent, M. Joubert, parlant de ces
défauts
, bien moins développés, mais déjà sensibles, chez
nt ; mais Duclos, pour l’envie, n’a rien de Chamfort dans le cœur. Le
défaut
de Duclos, dans ce monde élégant qui en souffrait
s original et de plus vif. Il mettait tout en viager. À la longue les
défauts
prirent le dessus ; cet homme qui dîna en ville j
et l’originalité relative de La Nouvelle Héloïse. Celle-ci a bien des
défauts
sans doute ; elle a aussi ses grossièretés, ses r
moment où Gresset eut l’idée de faire sa comédie du Méchant (1747). À
défaut
des grands mouvements de l’âme humaine, Duclos ex
es et les exemples qui pourraient égayer ou illustrer la matière font
défaut
: on a du moins un recueil d’observations fines,
lui donnera le moins de peine. Il connaît bien sa nation : « Le grand
défaut
du Français est d’être toujours jeune, et presque
’hommes parmi nous qui puissent s’appuyer de l’expérience. » Avec ces
défauts
qu’il signale, il est loin de déprécier la nation
Geoffroy, né en 1743, était de beaucoup leur aîné à tous. Malgré ses
défauts
et même ses vices, Geoffroy était un critique d’u
Journal des débats, il sentit que le feuilleton des théâtres faisait
défaut
. Geoffroy y réussit singulièrement. Il eut assez
leur génie. Il aime Molière, sa franchise, son naturel, sa gaieté ; à
défaut
d’autres, ce sont là les vertus de Geoffroy. De c
d’autres, ce sont là les vertus de Geoffroy. De ce qu’un homme a des
défauts
et pis encore, ce n’est jamais une raison de mépr
littéraire que d’aller chercher des circonlocutions pour exprimer des
défauts
qu’on peut très clairement spécifier d’un seul mo
stances) dans les critiques de l’époque impériale. On verra assez les
défauts
de Geoffroy, et j’ai surtout tenu ici à indiquer
fine, il manquait du sentiment élevé de la poésie. Il laissa voir ce
défaut
quand il eut à parler des Martyrs de M. de Chatea
enargues bientôt également le saluera, sans rien entrevoir encore des
défauts
de l’homme, et d’après les seules beautés de son
ndre Ovide ? Vous dédiâtes L’Art d’aimer… Ce sont là de ses moindres
défauts
. Sur ce chapitre des vers, finissons-en avec Fréd
, il en est à peine question avec Frédéric ; il en sent très bien les
défauts
, qui étaient encore sans compensation à cette dat
rudent et modeste n’a pas eu le temps ou le désir de s’apercevoir des
défauts
qui altéraient souvent ce fonds de sagesse et d’a
ridicule qu’il avait saisi dans ce caractère honorable. C’était là un
défaut
capital de Frédéric ; il se privait difficilement
il avait découvert leur côté faible, il les piquait sans pitié par ce
défaut
de la cuirasse ; il faisait d’eux ses plastrons,
i, de quelque côté que je le prenne, et jusque dans les années où ses
défauts
se marquèrent le plus, je ne puis que conclure en
agiques. S’ensuit-il de ces éloges justement mérités, qu’il soit sans
défauts
, & qu’il n’ait pas payé le tribut à cette max
étoient plus exemptes de cet amour qui en fait languir l’action ? Ce
défaut
n’empêche pas néanmoins qu’elles ne soient supéri
se régler sur leurs observations, & à bannir de ses Tragédies les
défauts
qu’ils y reprenoient. Aussi la Thébaïde & Ale
; Qu’ils soient de vos Ecrits les confidens sinceres, Et de tous vos
défauts
les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’ar
e écrite purement et où le fait est bien raconté, a, ce me semble, le
défaut
de n’avoir qu’un but vague, incertain, et qu’on a
inciale. V. 17….. Ce petit animal T’en avait-il fait davantage ? Le
défaut
de cet Apologue est de manquer d’une exacte juste
manquer d’une exacte justesse dans la morale qu’il veut insinuer. Ce
défaut
vient de ce qu’il est dans la nature qu’un autour
e XXI. V. 1. La perte d’un époux ne va pas sans soupirs. Le seul
défaut
de cette fable est de n’en être pas une. C’est un
Du caractère général de cet esprit, manifesté par les qualités et les
défauts
de Montaigne, et de ce que le xvie siècle laissa
istoire des écoles, nous dissertons ingénieusement des mérites et des
défauts
de chacune. Mais qui donc s’attache aux principes
Du caractère général de cet esprit, manifesté par les qualités et les
défauts
de Montaigne, et de ce que le xvie siècle laissa
à l’individu, la pensée dégénérant en un jeu d’esprit. Tels sont les
défauts
des écrivains penseurs du xvie siècle ; et j’ent
les défauts des écrivains penseurs du xvie siècle ; et j’entends par
défauts
, non les taches de détail qui gâtent un ouvrage e
davantage d’éclairer la volonté que d’étendre le savoir, qu’éclate ce
défaut
d’autorité, le pire peut-être dans les ouvrages d
it ? La langue des écrivains en prose du xvie siècle trahit tous ces
défauts
. C’est une langue chargée et mal ordonnée. L’excè
’est une langue chargée et mal ordonnée. L’excès des mots y répond au
défaut
de choix dans les idées, le désordre y répond à l
esprits les plus difficiles l’envie de remarquer quelques traces des
défauts
du temps parmi tant de beautés aimables que lui i
la repasse, n’a été qu’une application de leurs qualités et de leurs
défauts
. Seulement, ces qualités et ces défauts, transpor
de leurs qualités et de leurs défauts. Seulement, ces qualités et ces
défauts
, transportés dans le monde, ont amené les dissona
apparence les plus flatteuses, du public. On réussit surtout par ses
défauts
. Quand je suis très content de moi, je suis appro
vie, avec le droit d’y faire des ratures, je n’y changerais rien. Les
défauts
de ma nature et de mon éducation, par suite d’une
a fallu bien plus d’indulgence à mes amis pour me pardonner un autre
défaut
: je veux parler d’une certaine froideur, non à l
erie inconsciente, d’avouer, avec une humilité sans grand mérite, des
défauts
légers et tout extérieurs pour s’attribuer par ri
mon pays ont eu pour moi bien plus d’indulgence. Malgré de sensibles
défauts
, malgré l’humilité de son origine, ce fils de pay
est à lui que je dois d’avoir évité dans ma manière d’écrire quelques
défauts
tout à fait choquants, que de moi-même je n’aurai
-même d’une âme bien équilibrée et d’un corps supportable, malgré ses
défauts
, m’a jusqu’ici maintenu dans une philosophie tran
& de la partialité ; elle sait apprécier les beautés, démêler les
défauts
, modérer les louanges, fixer les degrés de gloire
s lequel il les annoncés ? Les grands Poëtes sont bien éloignés de ce
défaut
. Au lieu de s'amuser à faire le portrait de leurs
encore le mérite de la Henriade, comparée aux autres Poëmes, c'est le
défaut
de merveilleux. On a prétendu excuser M. de Volta
ue, malgré le talent qu'il a de peindre, & d'embellir jusqu'à ses
défauts
, il n'a pu se concilier les suffrages du Public.
esse & l’obscénité en forment l’intérêt principal ; & que ces
défauts
ne sauroient être rachetés par l’agrément des dét
ure injuste des autres Poëmes ; la connoissance des beautés & des
défauts
de la Poésie & de l’Eloquence, dans la Langue
ou quatre Odes & quelques Epigrammes ; reprocher à Corneille les
défauts
de son Siecle, & lui donner le nom de Déclama
ici le lieu d’examiner comment, avec des travers, des foiblesses, des
défauts
, des excès si révoltans, cet Auteur a pu se procu
ique ; ce qui prouve la stérilité de sa maniere, & plus encore le
défaut
de ce jugement qui sait proportionner les couleur
trie. M. de la Place admire les Anglois de n’avoir pas donné dans le
défaut
qu’on nous reproche. La galanterie, à ce qu’il re
ir longtemps d’ambition, & de politique. Enfin, si l’amour est un
défaut
au théâtre, ce défaut trouve, aux yeux de ses déf
n, & de politique. Enfin, si l’amour est un défaut au théâtre, ce
défaut
trouve, aux yeux de ses défenseurs, son excuse da
cules qu’on remarque dans la société. On feindra des vertus & des
défauts
hors de nature, pour arracher des larmes. On sacr
décence & la bonne plaisanterie. Molière a les beautés & les
défauts
des uns & des autres. Dans Régnard, que de ga
nt les corsaires de la littérature : ils ne cherchent qu’à saisir les
défauts
& les ridicules d’un auteur, pour en faire tr
sure qu’en leurs mains, elle devient le flambeau dont on éclaire les
défauts
d’un auteur qui avoit surpris l’admiration . Entr
usseau. On soutien contre lui, que la comédie préserve de beaucoup de
défauts
& même de vices. On répéte ce propos usé, « q
me de vices. On répéte ce propos usé, « que Molière a plus corrigé de
défauts
à la cour, lui seul, que tous les prédicateurs en
Inès aura des endroits aussi beaux Qu’en a le Cid, sans avoir ses
défauts
. Quelqu’un lui dit, en secouant la tête :
Monsieur le fat, par trop vous vous vantez. Donnez-nous seulement les
défauts
de Corneille ; Nous vous quittons de ses beau
être agréable, mais de nous corriger. Les moralistes ont peut-être le
défaut
de trop se complaire à la morale ; c’est un emplo
ourdaloue, il n’y a rien pour l’imagination, et c’en est peut-être le
défaut
. Je sais bien que le christianisme fait la guerre
ces flots-là ne vont à aucun rivage. Le style de Massillon a tous les
défauts
de l’amplification ; les figures de mots y abonde
la langue trouverait à y redire, on se heurte, dans Massillon, à deux
défauts
communs à tous les rhéteurs dans toutes les langu
pécieuse et la fausse précision. Pour un esprit attentif, ce sont des
défauts
bien autrement graves que les grosses fautes ; ca
eut louer dans le Petit Carême sont mêlées, dans l’Avent, de moins de
défauts
. A l’époque où il prêchait l’Avent, Massillon éta
sa très juste maxime, « qu’il ne faut pas juger des hommes par leurs
défauts
. » Remarquer les défauts de Corneille est le droi
qu’il ne faut pas juger des hommes par leurs défauts. » Remarquer les
défauts
de Corneille est le droit de la vérité ; s’y mont
c’est un travers. Vauvenargues n’y a pas échappé. Il est trop ému des
défauts
de Corneille, et surtout do cette grandeur outrée
es préventions, qu’il exagère. Dans Corneille, il est trop choqué des
défauts
que tout monde y voit ; les défauts qu’il reproch
Corneille, il est trop choqué des défauts que tout monde y voit ; les
défauts
qu’il reproche à Molière, il les lui prête. Et ce
teurs qui savent parler à un homme de génie de ses qualités et de ses
défauts
sans intérêt. Il l’aime comme un homme mûr aime u
ien. Celles de Vauvenargues défendaient le génie du maître contre les
défauts
de son temps. Il était d’ailleurs dans les condit
jugeant que suivant son goût particulier, selon les beautés & les
défauts
relatifs à son caractère, à ses études, à son dég
donna, à Rome, une scène dans le même goût. Voulant faire trouver en
défaut
les aveugles enthousiastes de l’antiquité, il ent
le plus grand soutien, & le premier génie de la nation ; mais au
défaut
de talens, il avoit un amour véritable pour eux,
’idolâtrie, mais un culte raisonné : à l’exception de quelques légers
défauts
qu’il reconnoît en eux, il les trouve divins en t
ans le fond très-impartial, balançant également les beautés & les
défauts
, sans aucune acception ni des personnes, ni des s
t contre son équité ; qu’il connoissoit aussi peu les beautés que les
défauts
des anciens ; qu’il avoit multiplié le nombre des
u’il avoit même poussé la mauvaise foi jusqu’à créer plusieurs de ces
défauts
. Racine, Despréaux, & tous ceux qui rassuroie
ctionné, & les ouvrages, pour être anciens, n’en ont pas moins de
défauts
. La première machine à rouage & à ressort n’a
a princesse Nausicaa lavant ses robes. Une image contraire eût été un
défaut
, la poësie n’étant qu’une imitation ; & « si
omme en peinture, la division d’intérêt est le plus grand de tous les
défauts
. Cependant, lorsqu’on presse les admirateurs de V
ntaines rejette surtout les correctifs proposés, afin de remédier aux
défauts
dans les six derniers chants. Son étonnement est
ou la nouvelle Héloïse, si lue & si critiquée, remplie de tant de
défauts
, & de tant de beautés, mérite surtout ce repr
rence qu’on donne aux romanciers Anglois, on se jette ensuite sur les
défauts
de la plus grande partie des nôtres ; comme si l’
ur de tant d’autres, dont le dénouement est si peu naturel, & les
défauts
si sensibles ; comment avec une Prose si négligée
Réformateur qui entreprend de l’exterminer, a d’avantage. Il est des
défauts
qui n’ont besoin que d’être fidélement retracés,
es hommes, & sa femme les aimoit ; l’un tiroit sa gloire de leurs
défauts
, l’autre tiroit son plaisir de leurs foiblesses.
s beaux côtés, comme vous faites, et que de fermer les yeux sur leurs
défauts
, et de n’avoir au contraire les yeux ouverts que
eurs défauts, et de n’avoir au contraire les yeux ouverts que sur les
défauts
des Modernes, et que de les tenir opiniâtrement f
chargée de couleur et très chargée d’huile, fait la fonction et a le
défaut
d’un vernis ; l’huile se sèche, et jaunit en se s
s bonnes mœurs. Les défenseurs d’Homere, en avouant une partie de ses
défauts
, ne tarissent point sur ses beautés. Suivant eux
noître le Poëte Grec avec toutes ses grandes qualités, comme avec ses
défauts
, quoique ceux-ci y soient quelquefois déguisés ou
laisanteries sont basses & ses vers manquent d’harmonie. Ces deux
défauts
cependant n’ont point empêché que l’on ne l’ait m
ui reproche de n’avoir pas assez de force comique ; mais il répare ce
défaut
par tant de qualités, qu’en le lisant on ne s’en
un long ouvrage que tout soit également beau. Supposé qu’il y eût des
défauts
, ce ne sont pas au moins des défauts qui viennent
nt beau. Supposé qu’il y eût des défauts, ce ne sont pas au moins des
défauts
qui viennent du fond vicieux ou de la mauvaise co
y a du feu & de l’élévation, mais diffuse & allongée. Le même
défaut
ne se fait pas sentir dans les Satyres & les
haque mot, par conséquent peu de sentiment & de passion. Un autre
défaut
, c’est qu’il aime à s’égayer jusques dans les suj
in avec la fidélité la plus scrupuleuse, sans couvrir ni déguiser ses
défauts
, & sans lui faire rien perdre, autant que pou
les bonnes qualités de Properce & d’Ovide & n’en a point les
défauts
. On remarque plus de travail dans les Elégies de
amp; ne met presque rien à sa place. “Ce n’est là qu’une partie des
défauts
qu’il y auroit à remarquer dans son Poëme. Il en
est sans doute une belle partie ; mais c’est peut-être encore un des
défauts
de son Poëme. La Philosophie d’Homére bien démêlé
donc lire la Pharsale, tant pour la Poésie de style où parmi tous ces
défauts
il y a de belles choses, que pour les traits de g
p; propre à faire connoître le Lucain du tems de Néron, avec tous les
défauts
de sa jeunesse, & ceux qu’il tenoit du mauvai
nous donne de son esprit et de son caractère, il nous dit : J’ai un
défaut
effroyable pour les affaires, qui gâte et qui dét
ue vous m’écrivez quand vous êtes désaccoutumée de moi ; vous avez un
défaut
effroyable, c’est que, dès qu’on vous perd de vue
le Prince n’a aucune vertu ; ses vices ne sont affaiblis que par ses
défauts
, et il serait le plus méchant homme du monde, s’i
jours conduit par quelque sorte d’intérêt prochain ou éloigné, et, au
défaut
de l’intérêt, par la haine, par l’envie ou par un
; les ressorts de son âme sont si liants qu’ils en sont faibles ; ce
défaut
contribue encore à le rendre aimable, mais il est
, il ne voyait de retraite pour un honnête homme que les capitales. À
défaut
des grandes choses et des hauts emplois qui lui f
vie. En France, en effet, on a toujours voulu des places, ou, à leur
défaut
, on a demandé des distinctions. Parlant de cette
longée et affaiblie, mais aimable encore et élégante, de Louis XIV. À
défaut
d’imagination, on y sent l’urbanité. — Des quatre
trouve du mérite, un fonds solide et spirituel, de l’avenir, mais des
défauts
, mais des idées qui font lieu-commun parfois, mai
tins comme en ses autres écrits, M. Nisard n’évite donc pas plus d’un
défaut
de l’école, tout en s’élevant contre les écoles.
i la plaide sur un plus haut ton parce qu’elle est sa cause. Tous les
défauts
de goût ne consistent pas (tant s’en faut !) dans
en remercie. De grandes et réelles qualités sont compatibles avec ce
défaut
qui n’est pas si nuisible au succès, quand il est
, et pourtant… étant, comme dirait La Fontaine : dans un individu, un
défaut
radical n’empêchant pas de grandes qualités et de
de grandes qualités et de vrais talents en lui à côté, au sein de ce
défaut
, et ces grands talents ou ce génie n’empêchant pa
in de ce défaut, et ces grands talents ou ce génie n’empêchant pas le
défaut
de revenir les gâter et y faire tache : c’est là
rtout d’exemples et de détails plus féconds, vous empêcherez quelques
défauts
dans d’estimables esprits ; vous les empêcherez,
es observations à d’autres poètes de ces jours, — des qualités et des
défauts
qui se rattachent de plus loin à la philosophie,
on en même temps qu’à sa tendance vers l’allégorie ; et, marquée d’un
défaut
qu’on dirait contraire, cette expression rigoureu
e montre relativement restreint ce qui n’est pas toujours, en soi, un
défaut
à mes yeux ; n’y a-t-il même pas pour un poète un
ont plus de la langue chantée, ou qui ramènent trop près de nous. Ces
défauts
sont visibles dans les œuvres les plus anciennes
é des apparences. Mais je ne sais. Au moins est-il lui-même, avec des
défauts
que j’ai indiqués, avec les qualités qu’on a défi
n de ce qu’on voit et connaît, on risque d’être loin de soi-même : le
défaut
de cette tendance c’est d’amener à une littératur
de Régnier est en effet d’une réserve telle qu’elle fut longtemps un
défaut
. Il répugne, on le dirait, aux abandons sans réti
ujours avec l’afféterie comme le suppose le langage courant, mais son
défaut
est d’arrêter un peu trop à des formes extérieure
& dans le ravissement où il jette le lecteur, il oublie tous les
défauts
de l’auteur : ces enchantemens qui semblent appar
se passent toutes les scènes. Mais la lecture laissa appercevoir des
défauts
qui échappent presque toujours à la représentatio
’on ne trouve que la même pensée, ses images peu naturelles, tous ces
défauts
dégoûtent ou impatientent du moins un lecteur fra
ais. Les plaisirs les plus lascifs y sont peints sans voile. Un autre
défaut
de ce Poëme, c’est le peu de liaison qui regne da
oût & du génie de leur poésie. Leurs versificateurs ont de grands
défauts
; mais ils ont aussi de grandes beautés. Nos prod
t cependant pas empêché qu’on compare Milton à Homere qui a aussi ses
défauts
, & qu’on le mette au-dessus du Dante, dont le
ucteur de Milton ; il a fait entrer toutes ses beautés & tous ses
défauts
dans la nouvelle version qu’il nous a donnée de c
uvent bas dans le familier, & enflé dans le noble. Mais un de ses
défauts
les plus remarquables, est son goût pour les jeux
lté presque insurmontable, parce que leur beauté même tient à quelque
défaut
de vraisemblance qu’on ne peut éviter : c’est alo
le génie développe toutes ses ressources. L’art consiste à couvrir ce
défaut
par des beautés d’un ordre supérieur. Telle étai
! L’auteur saisit le moment d’une émotion si vive pour vous cacher le
défaut
de son sujet. Quel intérêt il annonce ! il vous d
i-même en otage, sans l’aveu de son maître ? L’auteur a bien senti ce
défaut
. Il en tire une beauté. Séide, en voyant Mahomet,
i abhorre en lui son rival, est aussi une beauté qui naît de ce léger
défaut
. Sémiramis est encore un modèle admirable de la
ns bien sûrement ce qui sied, et nous remarquerons jusqu’aux moindres
défauts
et jusqu’aux moindres contrariétés qui pourraient
ume, particulièrement, en est tout à fait purgé. Mais ceci tient à un
défaut
de composition et à quelque chose de successif da
er rosière. Il y a eu là une substitution subtile, qui rentre dans le
défaut
de continuité dont j’ai parlé ; le cœur ému du le
en fermant le livre, la clef finale de la destinée d’aucun. C’est un
défaut
essentiel dans toute œuvre d’art. J’insiste sur c
uarts des gens jugent un livre d’après une page, sur une beauté ou un
défaut
, sur une impression isolée, et non par une idée r
e temps de la confection. Si j’ai dit et redit de tant de manières le
défaut
qui me semble fondamental, j’ai trop peu loué le
pas autant que font beaucoup d’autres qui n’en sentent pas mieux les
défauts
que moi. J’y vois d’abord deux scènes placées, po
ysage est sans vigueur. En ai-je dit assez ? Eh bien, malgré tous ces
défauts
, quoiqu’assez chaud de mon naturel et peu disposé
e mérite de ce morceau est plus avancé que celui qui en apperçoit les
défauts
. La sculpture ne l’aurait guère ordonné autrement
p, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise couleur grise, au
défaut
d’esprit, d’expression, et de toutes les parties
er, écrire, ne sache ni dessiner, ni peindre, ni colorier. Combien de
défauts
dans leurs ouvrages qui m’échappent, faute d’avoi
76
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XIV »
e dans l’art d’écrire. Mais, ceci accordé, nous disions aussi que ces
défauts
sont néanmoins à éviter, parce qu’ils ne sont néc
écouvre chez les meilleurs écrivains des spécimens de toute espèce de
défauts
; mais, parce que ces négligences n’ont pas nui à
me de très grands artistes. Nous faisions seulement remarquer que les
défauts
qu’ils peuvent avoir n’ajoutent rien à leurs qual
lités, et que leurs qualités sont même infiniment supérieures à leurs
défauts
, parce que ces qualités sont fondamentales et con
rofit de l’observation et des faits. Si malheureusement il a le grand
défaut
moderne, le défaut de presque tous les voyageurs
ion et des faits. Si malheureusement il a le grand défaut moderne, le
défaut
de presque tous les voyageurs actuels (j’en excep
es de race voyageuse. Son livre l’atteste par ses qualités et par ses
défauts
. Ces qualités sont presque brillantes. Elles appa
que brillantes. Elles appartiennent à l’esprit de l’auteur, comme ses
défauts
à ses idées. Salvador, que nous ne connaissons pa
i ayent jamais été dans la bouche des hommes, on ne s’apperçoit de ce
défaut
que lorsqu’on lit leurs traducteurs. Démosthènes
iez l’original. Le mérite de tout traducteur se réduit presque par le
défaut
de nos jargons modernes à être exacts, précis &am
reur Claude que son style étoit du sable sans chaux. Mais comme à ces
défauts
Sénéque joignit un esprit vigoureux & élevé,
Massillon n’est pas aussi profonde que celle du Pere Bourdaloue ; ce
défaut
, si c’en est un, n’est-il pas compensé par l’onct
îmes ; mais il y a trop de brillant & pas assez de profondeur. Ce
défaut
regne encore dans les Sermons du P. de la Boissie
in pour quelques antithèses favorites. Mais ses beautés éclipsent ses
défauts
. Ses discours sont l’ouvrage d’un Prédicateur vér
oucher. Son pere lui répondit avec autant de finesse que de goût : Le
défaut
de votre ouvrage est d’être trop beau ; il seroit
avoit remplie avec tant de succès. Si on peut lui reprocher de légers
défauts
(& pourquoi ne hazarderions-nous pas une crit
récision, la lumiere & l’élégance. Ils n’ont pas senti que si les
défauts
de cet Ecrivain célébre blessent moins chez lui q
pantes, tantôt fines, qui les effacent, mais parce qu’on sent que ces
défauts
sont naturels en lui, & que le propre du natu
a pente, & qui inonde ce qu’il ne devroit qu’arroser. Cet heureux
défaut
qui caractérise le vrai talent de l’élocution, es
ois roides morts sur le théâtre. Des femmes grosses accouchèrent. Ces
défauts
de la scène étoient inséparables de l’imagination
ment & vivement les choses. Sophocle vint, qui corrigea ces mêmes
défauts
, qui ramena tout à l’ordre, au vraisemblable, à l
ons, de ne montrer aucune intelligence du théâtre. Ils s’imputent les
défauts
qu’ils n’ont point, & laissent ceux qu’ils on
itiques remarquent que les peintures religieuses font de plus en plus
défaut
. Je ne sais s’ils ont raison quant au nombre ; ma
semblaient un peu plaqués sur la décoration qui les entoure. Mais ce
défaut
, je l’avoue, en me rappelant l’ardente naïveté de
ément la recherche de ce mystère. Telle qu’elle est, et avec tous ses
défauts
, cette toile est la meilleure et incontestablemen
u’il aurait dû ajouter que tous les peuples étalent naïvement le même
défaut
sur leurs théâtres et dans leurs musées. Voyez, m
e par des moyens acceptés d’avance par le public, et enfin un certain
défaut
, horriblement difficile à définir, que j’appeller
orriblement difficile à définir, que j’appellerai, faute de mieux, le
défaut
de tous les littératisants. Je désire qu’un artis
oser que ces personnages sont d’une religion qui n’est pas la leur. A
défaut
des explications du livret (Prédication maronite
es, mais comme des scènes jouées avec l’exagération nécessaire, et ce
défaut
, si c’en est un, prête à ces ouvrages je ne sais
, selon son goût dominant, à déformer son modèle. Trouvez-vous que ce
défaut
soit léger et ce reproche immérité ? Parmi les ar
ont obtenu la vogue, les uns par leurs qualités et d’autres par leurs
défauts
. Le public, qui aime passionnément sa propre imag
p jolis ; encore dois-je dire que dans les portraits dont je parle le
défaut
en question a pu être exigé par le modèle ; mais
humaine ; mais je serais obligé, à propos de telle qualité ou de tel
défaut
, de tomber dans des rabâchages, et nous sommes co
timent actuel que l’artiste y sait mettre. La plupart tombent dans le
défaut
que je signalais au commencement de cette étude :
ses œuvres sont généralement poétiques, et je les préfère avec leurs
défauts
à beaucoup d’autres plus parfaites, mais privées
ui ; mais il m’a quelquefois fatigué. Et puis il tombe dans le fameux
défaut
moderne, qui naît d’un amour aveugle de la nature
la solitude. Ce n’est pas seulement les peintures de marine qui font
défaut
, un genre pourtant si poétique ! (je ne prends pa
e qui doit être compté comme qualité en peinture peut devenir vice ou
défaut
, où la perfection est d’autant plus nécessaire qu
d’une imagination profonde qui chez nous maintenant fait trop souvent
défaut
. On ne trouvera donc pas surprenant que je sois b
. Si Canova fut quelquefois charmant, ce ne fut certes pas grâce à ce
défaut
. Tout le monde a loué fort justement son Taureau
ai de plus remarquer que c’est là une sculpture toute spéciale où les
défauts
, quelquefois très-voulus, disparaissent sous un f
ini vigoureux et patient des visages. Je ne trouve pas que ce soit un
défaut
de chiffonner une chemise ou une cravate et de to
ser son système à toutes les autres. La seconde vérité, c’est que les
défauts
essentiels sont les conditions des beautés essent
utés essentielles, aphorisme qui peut s’exprimer ainsi : Chacun a les
défauts
de ses qualités. N’ayons garde de mépriser cette
ns les hommes tels qu’ils sont, en bloc, avec leurs qualités et leurs
défauts
, comme manifestations d’une même puissance, et ne
vous les aimez tellement qu’il vous est impossible d’apercevoir leurs
défauts
. Eh bien ! je vous défie de goûter autant que moi
e, mais c’est toûjours le même. Bien des peintres sont tombés dans le
défaut
de mettre des contrastes par-tout & sans ména
accessoires. Une femme qui aura une grande réputation & un leger
défaut
, pourra le mettre en crédit & le faire regard
& nous sommes agréablement surpris de ce qu’elle a sû vaincre des
défauts
que nos yeux nous montrent, & que le coeur ne
devrions être : de même, lorsque nous voyons dans un visage un grand
défaut
, comme par exemple un très-grand nez, nous rions
raits du visage ne doit pas être. Ainsi les contrastes sont cause des
défauts
, aussi bien que des beautés. Lorsque nous voyons
voyons qu’ils sont sans raison, qu’ils relevent ou éclairent un autre
défaut
, ils sont les grands instrumens de la laideur, la
commune & aisée à trouver, elles ne plaisent point & sont un
défaut
, parce qu’elles ne causent point de surprise ; &a
Grammaire françoise que nous connoissions, n’est tombé dans aucun des
défauts
de l’Abbé Girard. Son ouvrage renférme des précep
s, pour un livre satyrique & contraire aux bonnes mœurs. Ces deux
défauts
ont été corrigés dans l’édition que l’infatigable
pas eu ordinairement de pareilles vues en écrivant. Ce sont tous ces
défauts
du Dictionnaire de Trévoux qui ont fait naître l’
ir ; & je ne suis pas surpris que le P. Bouhours y ait trouvé des
défauts
. Il avouoit, par exemple, que l’auteur avoit appr
conviennent point aux pensées.” Cependant M. de V. en censurant les
défauts
des écrivains de nos jours, ne condamne pas tous
e si fondamentalement opposées à la Religion qu’une vie déréglée.” Un
défaut
d’ailleurs remarquable dans le Dictionnaire de le
lecteur, d’autres dont l’intelligence est beaucoup plus difficile. Ce
défaut
caractérise en particulier le Dictionnaire des pr
et éclairé dans un plus grand nombre. Si l’on admet qu’un sonnet sans
défaut
vaut seul un long poème, le livre de M. Legouis é
able. Mais la quantité énorme de ces sonnets fait clairement voir les
défauts
du genre, et l’on sait ce que fait naître l’unifo
erme, plus large, plus originale ; il a osé avoir ses qualités et ses
défauts
propres ; en un mot, sans jamais cesser d’apparte
i sa route à part, et le colon s’est émancipé. Pour commencer par ses
défauts
, il en a d’assez graves sans doute. D’ordinaire,
qu’on les a connus, Œil-de-Faucon et Tom Coffin. Aussi, malgré leurs
défauts
, les romans de l’auteur américain sont-ils de ceu
ris. Je ne fus pas prêtre de profession, je le fus d’esprit. Tous mes
défauts
tiennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre.
n, je le fus d’esprit. Tous mes défauts tiennent à cela ; ce sont des
défauts
de prêtre. Mes maîtres m’avaient appris le mépris
renverser les fondements. À la même cause se rattache un autre de mes
défauts
, une sorte de mollesse dans la communication verb
mettre à la poste quelque chose de pitoyable. En somme, dans tous mes
défauts
actuels, je retrouve les défauts du petit séminar
e pitoyable. En somme, dans tous mes défauts actuels, je retrouve les
défauts
du petit séminariste de Tréguier. J’étais né prêt
: un prêtre manqué. Quellien a très bien compris ce qui fera toujours
défaut
à mon église, c’est l’enfant de chœur. Ma vie est
ssi peu gênant que possible dans l’exercice de mon autorité. Certains
défauts
que j’ai fussent devenus des qualités. Certaines
l avait eue avec lui sur le ton de la plus chaleureuse sympathie. Les
défauts
de l’éducation qu’il donnait étaient les défauts
reuse sympathie. Les défauts de l’éducation qu’il donnait étaient les
défauts
mêmes de son esprit. Il était trop peu rationnel,
rées de Saint-Pétersbourg. Ce style, dont je ne vis que plus tard les
défauts
, m’excitait vivement. Les discussions du romantis
es Troyennes & Philoctete, quoiqu’elles ne soient pas exemptes de
défauts
. Il est vraisemblable qu’avec plus de travail &am
e s’y rencontrent que par intervalles, & n’en rachetent point les
défauts
, raison décisive pour n’occuper qu’un rang médioc
iteraient pas le même enthousiasme aujourd’hui. Je ne parle point des
défauts
de goût, des citations multipliées d’Homère, de l
l’éloquence, et annonce plus de lecture que de génie ; ce sont là les
défauts
du siècle plus que de l’orateur : mais il en a d’
rler impunément des vertus et des crimes. Son obscurité n’était qu’un
défaut
, sans avoir rien de piquant ; elle tenait seuleme
uve de la noblesse dans les sentiments, quelques belles idées, et des
défauts
de goût. Il est de l’an 362. Pour connaître l’esp
mbattre, mais qu’il lui manqua le courage d’ignorer ; que, malgré ses
défauts
, car il en eut plusieurs, les païens durent l’adm
plus de chaleur, & se guérir sur-tout d’une diffusion assommante,
défaut
ordinaire aux vieux Ecrivains, & sur-tout à c
de bonne heure à s’en garantir. Ces deux Ouvrages, qui, malgré leurs
défauts
, n’ont pas laissé d’avoir du débit, viennent d’êt
ndrions pas affoiblir les éloges dus à ses talens, qui, avec quelques
défauts
de son Siecle, ont des qualités estimables qu’on
cours académique sur le Goût, où il s’est encore moins garanti de ces
défauts
; à cela près, ce petit Ouvrage ne sauroit être t
t, et plus, s’il se peut, est ridicule. Tout ce Prologue pêche par un
défaut
de liaison dans les idées, et aucune beauté de dé
t de liaison dans les idées, et aucune beauté de détail ne rachète ce
défaut
. Les deux historiettes suivantes ne sont point de
ton du cœur qui y règne d’un bout à l’autre, a obtenu grâce pour les
défauts
qu’une critique sévère lui a reprochés. Le discou
peut), ou s’en aller et laisser là la besogne. Cette fable a aussi le
défaut
de rentrer dans la morale de plusieurs autres Apo
s livres actuels, si petitement bas, pour la plupart ; et, malgré ses
défauts
qui sont nombreux, peut-être n’y a-t-il avec M. C
e trop ardent pour avoir l’observation du romancier. De là les grands
défauts
d’un roman qui veut être une étude de la société
’il ait du succès ou qu’il n’en ait pas, que le livre périsse par les
défauts
que j’ai signalés ou par ses qualités, parfois pl
e j’ai signalés ou par ses qualités, parfois plus dangereuses que les
défauts
quand on vise le succès pour l’atteindre, ce livr
primitivement qu’un épisode de la grande épopée des Natchez en a les
défauts
. Je dis roman et j’ai tort. Dans la pensée de l’a
nt regardée par les uns comme son mérite, et par les autres comme son
défaut
; il ne dépend pas même de sa forme, objet plus i
e point, que je n’ai aucune inquiétude. Au surplus, eut-il cent mille
défauts
, il a tant de beautés qu’il réussira : voilà mon
plus courte phrase. Sans doute, il n’y faut pas d’excès, et c’est un
défaut
qu’un style trop compact, où les idées sont si bi
dessin en est mou et le contour indécis. Cependant ce n’est pas là le
défaut
le plus commun dans les écoles et dans les lycées
ppent leur esprit en sens contraire de la nature ; ils y prennent des
défauts
qui ne sont pas de leur âge. On ne voit presque r
oins attaché à ce qui tendoit à favoriser ses opinions particulieres.
Défaut
qu’un Ecrivain estimable ne sauroit trop éviter.
un nouvel Ouvrage, qui peut servir de suite au précédent, & où le
défaut
d’exactitude & de fidélité se fait un peu moi
de celle de Malherbe, pour le soin excessif donné au détail. Ces deux
défauts
vont d’ordinaire ensemble. C’est en négligeant le
de si mauvais. C’est la punition des imitateurs, de n’imiter que les
défauts
, en les aggravant79. C’est par ces pauvretés qu’o
n et de la vérité, en arrive à jouer avec ses qualités comme avec ses
défauts
, et à s’amuser de soi-même. C’est vers le temps q
exercer sur la poésie. Il possédait toutes les qualités opposées aux
défauts
qu’il avait à corriger ; c’étaient comme autant d
r patrons ; les seconds l’ont entendu, comme Marmontel, d’un prétendu
défaut
d’élévation et d’étendue. Quoi donc ? est-ce que
vers qui termine l’excellente description du sonnet : Un sonnet sans
défaut
vaut seul un long poème126 . « Cela est un peu
urs, nous tâchons de nous y conformer, et de nous en aider contre nos
défauts
. Non seulement l’application en est commune à la
u’ils défendent contre Boileau, ce sont le plus souvent leurs propres
défauts
, et ce dont ils lui en veulent, c’est d’avoir été
ent empêché les belles parties, ou n’aient pas par avance signalé les
défauts
? Il resterait à prétendre qu’il peut y avoir de
its si gourmands de louanges135 », y ripostent par tous les moyens. A
défaut
d’apologies écrites dans le style des Satires. il
vères plaisirs : J’aime mieux mon repos qu’un embarras illustre… Mes
défauts
désormais sont mes seuls ennemis. C’est l’erreur
satires morales, fruits de cet âge où l’on a un sentiment si vif des
défauts
et des vices des hommes, et la prétention de les
esure que les jours s’écoulent, et qui nous rend plus faciles sur les
défauts
d’autrui et plus attentifs aux nôtres. Pour le Lu
dylles composées dans le cabinet par des savants154 ; contre tous les
défauts
de langage attachés au mauvais emploi de l’esprit
par Boileau à l’esprit français, sous d’autres noms je vois les mêmes
défauts
. Les Chapelain, les Scudéry, les Cotin, ne sont s
lain, les Scudéry, les Cotin, ne sont si populaires que parce que les
défauts
qui se personnifient en eux sont éternels. Tel no
oi si bien orné. Ne puis-je faire ôter les ronces, les épines, Et des
défauts
sans nombre arracher les racines165 ! L’idée d’u
qui, ne pouvant juger de ces sortes d’emprunts, ne se choquent que du
défaut
de suite et des lacunes. Boileau fait une poétiqu
172. Mais ces beaux côtés du Lutrin ne m’en dérobent pas le principal
défaut
, qui est la disproportion entre la richesse de l’
l n’y a rien de poétique à défendre l’esprit français contre certains
défauts
, non moins éternels que ses qualités180 ; à moins
Il est à croire que la maturité de l’âge eût corrigé en lui quelques
défauts
de style, & une certaine affectation de point
es que le bon goût réprouve. Ce qu’il a écrit en François n’a pas ces
défauts
. Rien de si agréable & de si intéressant que
l l’aime et lui est demeuré reconnaissant. Il sait les faibles et les
défauts
de son bienfaiteur, mais il insiste sur ses belle
ujourd’hui à nous faire une plus juste idée de ses talents qu’un seul
défaut
obscurcissait. II. M. de Harlay avait commencé pa
lui fallait absolument prendre la place et l’office du prédicateur en
défaut
. Harlay se fit prier et désigna l’un des assistan
nage, sinon un caractère, tout plein de belles qualités, avec un seul
défaut
, capital il est vrai, et qui finit par dominer tr
pser le reste. On a dit de César qu’il avait tous les vices et pas un
défaut
; et dans sa carrière de suprême ambition ses vic
, au contraire, que, dans l’ordre régulier des choses, il suffit d’un
défaut
, d’un vice mal placé, pour tuer un homme. Mais qu
é qui aurait bien son prix, et qu’il ne faudrait pas trop mépriser, à
défaut
d’autres. Je me figure quelquefois le jeune Siècl
e à quelques idées générales ; mais je ne me suis jamais dissimulé un
défaut
, selon moi capital, qui a présidé à toute la form
ître ? soyez sûr qu’il en a un. Phanor est né disciple. » (1836.) Ce
défaut
n’avait nullement échappé à ses meilleurs amis. J
comme une riche draperie, dissimule et cache bien des lacunes ou des
défauts
, et M. de Montalembert orateur avait de plus en p
t jamais de l’humanité ! L’humanité ! j’ai touché le point faible, le
défaut
de la cuirasse de cet esprit tout féodal, aristoc
ontalembert a eu de bonne heure tout son talent : il gardera tous ses
défauts
jusqu’à son dernier soupir. Les véhémences et les
sont mal faites. Ce sont des bossues qui ont de jolies têtes, mais le
défaut
à la taille crève les yeux. Tout se tient, dans l
s, mais le défaut à la taille crève les yeux. Tout se tient, dans les
défauts
et les qualités : esprit difficile, haïsseur du c
és, qu’il faut bien appeler les Précieux. Le mot dit tout ensemble le
défaut
et la qualité. Au sommet de l’art et de l’intelli
toutes choses, qui est le fond de sa nature, fut la cause de quelques
défauts
, qu’il n’a plus, quand il débuta dans les lettres
. Il allait au marivaudage, à la préciosité, que sais-je, moi ? Beaux
défauts
, s’il y en avait de beaux ! car ce sont les défau
s-je, moi ? Beaux défauts, s’il y en avait de beaux ! car ce sont les
défauts
des esprits élevés, qui dédaignent les idées et l
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