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1 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
cherché à me mentir à moi-même ! Mais est-il au pouvoir de l’homme de croire ou de ne pas croire ? Je voudrais qu’il me fût po
à moi-même ! Mais est-il au pouvoir de l’homme de croire ou de ne pas croire  ? Je voudrais qu’il me fût possible d’étouffer la
e dans ces moments-là. Le cœur n’apprend que par la souffrance, et je crois , comme Kant, que Dieu ne s’apprend que par le cœu
i que je viens d’énoncer, et que je ne fais même pas en ma partie qui croit encore sans savoir pourquoi. Vous êtes obligé, po
ncore sans savoir pourquoi. Vous êtes obligé, pour être orthodoxe, de croire que je suis en cet état par ma faute, cela est du
cet état par ma faute, cela est dur. Pourtant, je suis bien disposé à croire qu’il y a beaucoup de ma faute. Celui qui connaît
e serai pas aussi tenace que Job sur le chapitre de mon innocence. Me croirais -je pur, je prierais seulement Dieu d’avoir pitié
vrai événement intellectuel et moral. J’ai étudié l’Allemagne et j’ai cru entrer dans un temple. Tout ce que j’y ai trouvé
hrist. Leur morale me transporte. Ah ! qu’ils sont doux et forts ! Je crois que le Christ nous viendra de là. Je considère ce
rsité et son esprit. Jésus-Christ n’est nulle part. J’ai été tenté de croire qu’il nous viendrait de l’Allemagne ; non que j’i
lutôt un certain esprit qu’un individu : c’est l’Évangile. Non que je croie aussi que cette apparition soit un renversement o
e. Mais peut-il le servir plus sincèrement qu’en se vouant à ce qu’il croit la vérité ? Ami, pardonnez-moi ce que je viens de
viens de vous dire. Ah ! si vous connaissiez ma tête et mon cœur ! Ne croyez pas que tout cela ait en moi une consistance dogm
l’homme ni l’humanité tels qu’ils existent de fait. Oui, mon ami, je crois encore : le prie, je dis le Pater avec délices. J
r de Dieu ; j’ai même des accès de dévotion, j’en aurais toujours, je crois  ; car la piété a une valeur, ne fût-elle que psyc
er cette faculté. Cette opération est difficile et douloureuse ; mais croyez bien que, si ma conscience morale ne s’y opposait
, et ne penserais plus critiquement, je serais un mystique déterminé. Croyez bien aussi qu’il faut que j’aie été rudement seco
tendue qui concourait avec une phase si singulière de mon existence ! Croiriez -vous que j’ai envié votre sort, et que j’appelais
Carbon, qui se chargea de tout et m’épargna cette fatale entrevue. Je crus devoir poursuivre dès lors ce que les circonstanc
ère, adieu pour toujours ! Adieu à ces joies pures et douces où je me croyais près de Dieu ; adieu à mon aimable passé, adieu à
rtie de mes soirées dans l’église Saint-Sulpice, et là je cherchais à croire  ; mais je ne pouvais. Oh ! oui, mon ami, ces jour
une autre raison péremptoire dont je vous parlerai tout à l’heure, je crus devoir refuser quelques propositions assez avanta
e que je viserai aux lettres afin de m’agréger à la philosophie. Ah ! croyez que tout cela est pâle pour moi, et que cet espri
d connaître par une lettre mon état intérieur et les démarches que je croyais devoir faire en conséquence. Il me comprit parfai
as. La vraie réponse sera quand nous nous embrasserons. En attendant, croyez à ma bien sincère amitié. Paris, 5 septembre 18
re que je suis dans cet état par ma faute ; je sais que vous devez le croire . Il m’est sans doute bien pénible de songer que l
rifice, au milieu de peines extérieures plus grandes qu’on ne saurait croire et qu’une délicatesse, fausse peut-être, me force
a vie en apparence plus sereines. Il faut se garder, mon cher ami, de croire sur le bonheur certaines généralités très fausses
doute plus guère. Expliquez-moi donc un peu comment vous faites pour croire . Mon pauvre ami, c’est trop tard pour vous dire :
cesse avec bonheur ces douces et suaves paroles : Dominus pars… et je crois être tout aussi agréable à Dieu, tout aussi fidèl
aussi agréable à Dieu, tout aussi fidèle à ma promesse, que celui qui croit pouvoir les prononcer avec un cœur vain et un esp
uelle qu’elle soit, et de disposer son cœur à la suivre partout où il croira la voir, dût-il lui en coûter les plus pénibles s
ui me rafraîchisse un peu au milieu de ces aridités. Adieu, chez ami, croyez à la sincérité de mon affection et promettez-moi
mais un abîme entre vos croyances et les miennes. Non, mon cher, nous croyons les mêmes choses, vous sous une forme, moi sous u
’Église, de bonne foi, l’a été. Vous me direz : « Dieu veut que l’on croie ces petites choses, puisqu’il les a révélées. » P
i comme pour vous. Pour être platonicien, fallait-il adorer Platon et croire toutes ses paroles ? Je ne trouve pas, dans la cl
és, vieux radoteurs… Ceux-ci sont les stricts orthodoxes. Ceux qui ne croient que par le cœur, comme des enfants, sans entrer d
t dans leurs principes, mais ils ne les poussent pas à bout. D’autres croient en rhéteurs, parce que les auteurs auxquels ils o
t été de cette opinion : sorte de religion classique, littéraire. Ils croient au christianisme comme les sophistes de la décade
ire. Ils croient au christianisme comme les sophistes de la décadence croyaient au paganisme. Je regrette de n’avoir pas le temps
che à se dresser un système de vie. Fort bien ; donnez-moi mieux, j’y croirai . Je la suis, faute de mieux, cette raison, et je
e les âmes simples possèdent, beaucoup de vrai, oh ! mon Dieu ! je le crois  ; mais la forme sous laquelle elles le possèdent
et je le prouverai. Mais j’explique cela. À ces époques-là, on devait croire aux religions. C’était la loi d’alors ; et ceux q
roire aux religions. C’était la loi d’alors ; et ceux qui n’y ont pas cru ont été en dehors de l’ordre commun. Il est temps
dehors de l’ordre commun. Il est temps qu’un autre ordre commence. Je crois même qu’il a commencé, et la dernière génération
aines choses, c’est être appelé à les réaliser. Adieu, mon très cher. Croyez à mon affection toute sincère. 26. Voir ci-des
ré la répugnance que lui inspirait ce moyen obreptice. Il n’avait pas cru devoir se refuser une faculté que tout le monde s
2 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
culières en très grand nombre. Si vous lisez Platon par exemple, vous croyez bien vous apercevoir que la première idée général
, il est trop Grec pour ne pas rester un peu polythéiste, pour ne pas croire que des forces multiples et diverses gouvernent l
tinct, mais une doctrine que d’autres doctrines ont amené peu à peu à croire vraie ; Dieu pour Platon est une conclusion ; la
influence du climat, par les lois. Mais cela est-il possible ? A quoi croit -il donc ? Il est à supposer qu’il croit à deux ch
cela est-il possible ? A quoi croit-il donc ? Il est à supposer qu’il croit à deux choses : c’est à savoir à l’empire des cho
l’empire des choses sur nous et au pouvoir de nous sur les choses. Il croit sans doute, comme a dit Montaigne, que la fatalit
it sans doute, comme a dit Montaigne, que la fatalité nous mâche ; il croit sans doute aussi que l’esprit humain peut réagir
s, extérieures que nous subissons, intérieures que nous saisissons ou croyons saisir ; extérieures que nous sentons, intérieure
us lisons Descartes. Première impression : quel positiviste ! Ne rien croire sur autorité, ne rien croire que sur observation
impression : quel positiviste ! Ne rien croire sur autorité, ne rien croire que sur observation faite par nous et réflexion f
 ? Par « l’évidence » c’est-à-dire par la nécessité où nous serons de croire à moins de renoncer à notre intellect lui-même, p
noncer à notre intellect lui-même, par la nécessité où nous serons de croire sous peine de suicide intellectuel. C’est le posi
s une illusion d’évidence et par lequel nous sommes donc assurés qu’à croire à notre évidence nous ne serons pas illusionnés.
-vérité, et Dieu qui ne peut pas nous tromper, c’est Dieu-bonté. Pour croire à notre évidence, c’est donc à Dieu-omniscient et
vidence, c’est donc à Dieu-omniscient et à Dieu-providence qu’il faut croire , et notre condition de connaissance, c’est donc D
oraliste, La Rochefoucauld par exemple. Nous nous apercevons qu’il ne croit à aucune vertu. Cela peut nous révolter. Cela peu
qu’il reconnaît qu’ils existent et à l’état pur. S’il dit : « si l’on croit que c’est par amour pour elle que l’on aime une f
aime une femme, on est bien trompé », il ne dit point : « si une mère croit que c’est par amour pour lui qu’elle aime son enf
un raisonnement un peu faible de l’auteur un raisonnement assez fort, croire toujours avoir raison contre lui. Cela nous mèner
x, ce qui donne à ce lecteur le plaisir d’avoir toujours raison ou de croire toujours avoir raison contre lui, par suite de qu
udhon lui-même et de le terrasser par procuration. Fortunati ambo. Je crois pourtant que c’est à distance égale ou à peu près
3 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Émile Zola »
aimé une charcutière ?… Ou, non moins sérieux mais plus impersonnel, croirait -il que la Charcuterie est l’Idéal des temps moder
vec l’amour d’un grand artiste pour une grande chose ? Ma foi ! je le croirais plutôt. Toujours est-il (voici la nouveauté !) qu
, et dont il finit par nous donner le mal au cœur, c’est de l’art. Il croit dire le dernier mot de l’art en faisant du boudin
vre de M. Zola) est la dernière expression, osée par un esprit que je crois systématiquement audacieux et coupeur de queues d
voie descendante qui nous conduit… j’ai déjà dit où… Il est jeune, je crois , et il a malheureusement de l’avenir. Il a débuté
lent, — dans un saloir qui ne le salera pas ! Cet homme, à qui on put croire du tempérament littéraire, qui peignit dans sa Th
qui devrait avoir plus d’esprit que cette cruche vide de Courbet, il croit , comme lui, que tous les objets sont égaux devant
qui, avec les mots seuls, et leurs entassements et leurs surcharges, croit arriver aux résultats du peintre plastique, comme
oses physiques, est d’une pauvreté psychologique qui fait pitié. J’ai cru un moment que ce drame serait politique, que la f
ée de son auteur que par son exécution pittoresque. Mais M. Zola, qui croyait à une fresque monumentale, n’est arrivé qu’à une
e fromages, et, comme ces fromages, leur sublime tragique a coulé… Je crois bien que le talent de M. Zola fera comme ces from
un art insensé et grotesque, en ces fromages, ennemis du tragique. Je crois bien que dans peu d’années le talent et les œuvre
charmante société à laquelle nous avons le bonheur d’appartenir fera croire à la vérité de l’avilissante théorie. Le livre de
mile Zola est, en effet, un de ces haïsseurs du catholicisme qui s’en croient en ce moment les fossoyeurs. Je ne pense pas qu’i
s bras de sa maîtresse d’un moment aussi vite qu’il y était entré, et croyez -vous que M. Zola lui fasse une gloire de son repe
, qui pourrait être si poétique dans sa pauvreté. La poésie ! M. Zola croit peut-être ne l’avoir gardée que pour sa bucolique
ore… Je l’ai dit plus haut, c’est la bassesse de l’inspiration. Je ne crois point que, dans ce temps de choses basses, on ait
dures. Il y en a tant dans ses livres, qu’il est impossible de ne pas croire qu’il brave l’opinion en les y mettant. Il les y
ar la nature, aux choses morales et religieuses de l’ancien monde qui croyait à Dieu, et aux chagrins de l’âme immortelle, et,
J’aimerais assez qu’on eût le courage de ses actes et de ce que l’on croit son talent. Voici un roman fait pour le bruit, et
t son trou dans une publicité presque insolente… Il a des amis qui ne croient peut-être pas en Dieu, mais qui croient en lui. I
solente… Il a des amis qui ne croient peut-être pas en Dieu, mais qui croient en lui. Il a des Mamelouks, comme Victor Hugo. Il
e, ce Franc, si franc, trop franc : ni la chute du ciel, auquel il ne croit pas, sur la lance qu’il n’a pas, — ni sa chute, à
un coupable : Le plus grand scélérat qui jamais ait été ! Mais, le croirez -vous jamais de M. Zola ? « un digne bourgeois, vi
souillé qui remue le fumier d’Augias et qui y ajoute !… Si vous ne me croyez pas, lisez L’Assommoir ! Plongez-vous dans ce tor
’ordure y veut être de l’art encore, et du plus grand ! M. Émile Zola croit qu’on peut être un grand artiste en fange, comme
un grand artiste en marbre. Sa spécialité, à lui, c’est la fange. Il croit qu’il peut y avoir très bien un Michel-Ange de la
t M. Zola trouve le moyen de l’être. Les photographies cyniques qu’il croit des tableaux, sont vulgaires au plus lamentable d
l’auteur l’a ratée ! Tel est l’inventaire du livre de M. Zola. Je ne crois pas qu’on ait jamais écrit rien de plus commun da
angue et des détails. Mais, pour mon compte, je connais mon temps, je crois cette fortune assurée. On voudra lire ce livre ph
t que là où ils ne sont pas, il n’y a jamais de chef-d’œuvre ! Ils ne croiront donc pas à celui de M. Zola. Dans L’Assommoir de
il n’est pas question plus de l’âme que de Dieu, qui n’est point, je crois , dans L’Assommoir, nommé une seule fois. Chose ad
l’affreuse canaille qui vit là-dedans ; car M. Zola n’a pas l’air de croire à la sainte canaille de Barbier. S’est-il complèt
si loin dans la double abjection du sentiment et du langage, que j’ai cru parfois à un parti-pris enragé, pour faire plus d
, dit-il, en parlant de lui-même. D’étude, et d’étude acharnée, je le crois , mais d’art ?… Son art est faux et singulièrement
ait un mot charmant : « La réflexion, c’est une bibliothèque… » Je ne crois qu’aux favoris de Dieu. M. Zola, qui est un écriv
nier mot du réalisme, mais ce dernier mot ne se répéterait pas. Je ne crois pas que M. Zola pût refaire un autre livre comme
4 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308
te fois, sans le flatter, et en le voyant tel qu’il est, tel que nous croyons le connaître ? La part encore lui restera bien as
en peut faire ; il en a tiré tout ce qu’elle renferme, et on pourrait croire qu’il est bien difficile désormais d’aborder ce g
oète s’attaque à Louis XVIII dans la personne de Denys le Tyran : Tu crois du Pinde avoir conquis la gloire, Quand ses lauri
nous occupe, je me bornerai à une simple remarque générale et que je crois conforme à l’expérience. Quand on a une fois, en
avec l’esprit qu’avec la grandeur, bien qu’il y atteigne par jets. Je crois littérairement ce point très essentiel à rappeler
lus et mieux que des chansons, qu’il est sans doute arrivé lui-même à croire qu’il ne s’est resserré dans ce genre que parce q
apporter à cette lecture d’étranger à l’œuvre même, j’en suis venu à croire qu’il est plutôt heureux pour lui d’avoir rencont
d’eau et ricochets de chanson, qui ont l’air de l’arrêter et qui font croire à plus d’abondance et de courant naturel dans sa
are). L’habileté, l’art, la ruse du talent de Béranger a été de faire croire à sa grandeur ; il a fait des choses charmantes,
cet espace, il eût été bien embarrassé de le remplir. Il nous a fait croire qu’il était gêné dans la chanson, quand il n’y ét
mer à moi-même par une entière lecture, et j’ose la dire parce que je crois que le moment est venu de dire, au moins en litté
ue le moment est venu de dire, au moins en littérature, tout ce qu’on croit vrai. Ce n’est pas une guerre de détail que je vi
nombreuse qu’elle soit, l’origine et la souche de toutes les vertus. Croirait -on que dans une chanson sur Les Rossignols, dont
h bien ! votre Lamennais, il est arien ; je lui ai fait dire qu’il ne croyait pas à… Je fais, moi, mon métier de diable. » Il l
t que jamais. Il m’a reçu très bonnement, et a comme pris garde (j’ai cru m’en apercevoir) de ne me rien dire de ces malice
il avait conseillé, m’a-t-il dit, le quinquina : « Mais Lamartine se croit médecin, ajouta-t-il ; il croit tout savoir parce
t, le quinquina : « Mais Lamartine se croit médecin, ajouta-t-il ; il croit tout savoir parce qu’il est poète, et il ne veut
inquina. » Je souriais tout bas de penser que Béranger, lui aussi, se croyait médecin, et qu’il ne s’apercevait pas que sa rema
ngs ne me paraissent pas si tranchés que ses admirateurs exclusifs le croient . Dans cette perfection tant célébrée, il entre au
pour en caresser d’autres. Béranger est arrivé, en définitive, je le crois , à la même conclusion que Voltaire, que Rabelais,
, comme lorsqu’il a écrit que « je n’avais jamais rien aimé et jamais cru à rien ». Je suis trop poli pour dire ce que je p
paroles plaintives, et après tout senties, de poète et d’artiste ; je croyais que M. de Pontmartin laissait ce procédé trop fac
nche et que moi je n’en ai pas de cocarde (car je n’en ai pas), il se croit un singulier droit, et il abuse étrangement de so
ues contradictions piquantes ; rien de plus. M. de Pontmartin, qui se croit des principes, est dans le rôle et dans la coteri
s et dans la comparaison des ouvrages, aucune fermeté, aucun fond. Il croit avoir des principes, il n’a que des indications f
Barbier, « il a de la parlotte en critique ». M. de Pontmartin peut croire que j’aime quelquefois à monter à l’assaut, et il
5 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
ns qu’il n’a pas dites, mais qu’on peut supposer assez facilement, je crois . D’abord, le genre était inexploité jusqu’à lui,
rait du genre. Voilà la première raison pour laquelle La Fontaine, je crois , s’est emparé de ce genre. Il y en a d’autres. So
racé les règles, que dans tout autre genre. Voilà les raisons qui, je crois , répondent à cette petite impertinence amusante d
l fait des fables ? » Pourquoi a-t-il fait des fables ? En vérité, je crois qu’il était capable de réussir  et il nous l’a mo
phie ; il ne faut pas non plus multiplier les classifications ; et je crois qu’il suffit, pour la clarté, de partager les fab
parce qu’elles sont très nombreuses que nos prédécesseurs ont souvent cru que les fables de La Fontaine étaient toutes cela
l’humanité sous des masques d’animaux et l’on ne voyait que cela. On crut que toutes ses fables avaient ce caractère, d’êtr
à rivaliser, mais il n’en est pas moins vrai qu’il n’y a chez lui, je crois , qu’une partie de la vérité. Il y a des fables où
lui-même, selon la physionomie que La Fontaine a découverte en lui, a cru voir en lui ; et c’est là le vrai La Fontaine ; j
t les animaux, et cette fois en eux-mêmes, comme ils sont ou comme il croit les voir, il nous peint les animaux pour qu’ils n
pas et qu’il y a, en effet, dans le mulet quelque chose de ce qu’il a cru y démêler. Le mulet a un certain air  peut-être t
. Les qualités des animaux, pour y venir décidément, il les a vues ou cru les voir, et, en tout cas, il a agi comme un obse
spicacité extraordinaires. Les qualités des animaux que La Fontaine a cru voir sont celles-ci : La solidarité avant tout. L
ai pas besoin de l’indiquer, n’est-ce pas   l’erreur consiste à avoir cru constater de la solidarité entre les animaux de d
re que, de loin, il a inspirés à Lamartine. Il a fait plus, et ici je crois en être sûr : je ne crois pas que Vigny malgré se
irés à Lamartine. Il a fait plus, et ici je crois en être sûr : je ne crois pas que Vigny malgré ses souvenirs de chasseur, q
malgré ses souvenirs de chasseur, qui certainement l’ont aidé, je ne crois pas que Vigny aurait écrit la Mort du Loup si La
re dont La Fontaine se réclame, ce sont des moines, des chartreux, je crois , qui ont observé le fait du chat-huant et des sou
soient qu’un corps vide d’esprit, Jamais on ne pourra m’obliger à le croire  ; Mais voici beaucoup plus… Et alors arrive l’hi
es et très clairs. Remarquez qu’autour de lui il y avait des gens qui croyaient à l’âme des bêtes, mais ils croyaient à leur âme
de lui il y avait des gens qui croyaient à l’âme des bêtes, mais ils croyaient à leur âme plus qu’à leur esprit, plus qu’à leur
e machine qui est jalouse ? A d’autres ! Voilà ce que l’on ne me fera croire jamais. » Quel est l’argument ? L’argument consis
sont plus intelligents que nous, et j’ai sans doute quelque raison à croire cela, mais si j’y crois, voici pourquoi. Ce qui f
ue nous, et j’ai sans doute quelque raison à croire cela, mais si j’y crois , voici pourquoi. Ce qui fait notre infériorité, a
difficile d’écouter parler les hommes pendant toute une journée sans croire qu’ils sont bien inférieurs à des animaux. Mais o
La Fontaine par Pascal encore. Pascal est cartésien sur ce point ; il croit que les animaux ne sont pas susceptibles de progr
; il croit que les animaux ne sont pas susceptibles de progrès, et il croit que c’est le progrès, le changement au moins, qui
l’intelligence. Mais vous allez voir qu’il laisse échapper ce que je crois être la vérité sur ce point. Il laisse échapper l
ières, et que, par conséquent, ils sont intelligents. C’est ce que je crois être la vérité. La différence entre l’homme et l’
ai sur le génie de La Fontaine les idées générales qu’il convient, je crois , de garder dans son souvenir.
6 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »
. Un artiste non plus. Un métaphysicien pas davantage, du moins je le crois . Il y a là, en effet, je ne sais quoi de contradi
lui-même l’aveu… — Et je me dis, presque avec colère : « Est-ce qu’il croit qu’un pareil bonheur est chose commune ? Est-ce q
-ce qu’il croit qu’un pareil bonheur est chose commune ? Est-ce qu’il croit que tout le monde l’a eu ? Est-ce que cela ne le
e est devenu croyant, augmente son angoisse et son désir. Il voudrait croire pour être tranquille, et n’y arrive pas. Tout ce
ses expériences d’« altruisme » ont échoué, et ses tentatives pour «  croire  » n’ont point mieux réussi. Mais n’ayez crainte,
une résignation déjà chrétienne. La vie n’a de sens que pour ceux qui croient et qui aiment : telle est sa conclusion. Son livr
, n’est pas original (mais un credo ne doit pas être original). — Je crois que l’humanité marche — quoique très lentement, a
, ou s’il se forme peu à peu dans le cerveau des êtres supérieurs. Je crois que tous les hommes sont réellement solidaires ;
érieurs. Je crois que tous les hommes sont réellement solidaires ; je crois aussi (ceci est de Pascal) que nous aimons les au
entie et de cet instinct développé peut découler toute une morale. Je crois que notre intérêt et notre plaisir, c’est d’aimer
e nous aimons et, par-delà, en vue de la communauté tout entière. Je crois que la morale est tantôt l’amour et tantôt l’acce
us et aux groupes de plus en plus larges dont nous faisons partie. Je crois que cette morale, dans le détail de ses prescript
uses et de celle qui est fondée sur une philosophie spiritualiste. Je crois aussi qu’on est bon et juste (quand on l’est) nat
le à l’ordre universel et qui dès lors n’est plus duperie : mais pour croire que ce n’en est pas une, il faut faire effort, et
non. Le don ou le pouvoir de vivre sur cet acte de foi implicite, je crois qu’il peut être développé ou diminué par l’éducat
7 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Ernest Renan, le Prêtre de Némi. »
e sérénité moins inquiétante pour nous. Voilà du moins ce que j’avais cru voir ; mais je n’en étais pas absolument sûr. La
vivre, comme par le fait de ne pas vivre assez  Voltinius : Albe, je crois , mourra par le gâchis  Titius : On va bien loin a
ant est malade lui offre de l’argent : « Garde tes offrandes… Oses-tu croire que la divinité dérange l’ordre de la nature pour
alement admis. » Mais, si la réalité ne démentait pas son rêve, il ne croirait pas, il serait sûr, et la certitude abolirait la
la foi. Car jusqu’à présent les personnages où l’on était autorisé à croire qu’il s’était incarné étaient toujours un composé
es pensées les plus chères à M. Renan, on peut constater que M. Renan croit encore à bien des choses. Car Antistius croit en
constater que M. Renan croit encore à bien des choses. Car Antistius croit en Dieu, ou plutôt, comme il est impossible que l
onception d’un Dieu personnel ne tourne pas à l’anthropomorphisme, il croit au divin. « Les dieux sont une injure à Dieu ; Di
une injure à Dieu ; Dieu sera, à son tour, une injure au divin. » Il croit à la raison, à un ordre éternel. Il croit au prog
, une injure au divin. » Il croit à la raison, à un ordre éternel. Il croit au progrès, au futur avènement de la religion pur
grossièreté de ses compatriotes l’ont dépouillé de ses illusions, il croit encore : « Ne serait-il pas mieux de les laisser
e sais qu’en cherchant le bien et le vrai je travaille pour toi. » Il croit à l’obligation de se sacrifier pour les fins de l
s fantaisies plus diaboliques. J’ai donné moi-même dans ce travers de croire que M. Renan manquait tout à fait de naïveté. J’e
nan manquait tout à fait de naïveté. J’en fais bien mon mea culpa. Je crois à présent que le meilleur moyen de comprendre M. 
que cette affirmation n’est en somme qu’une espérance ? C’est qu’il a cru autrefois, d’une foi entière et absolue à des dog
tianisme, l’onction chrétienne et le ton du mysticisme chrétien, nous croyons ces combinaisons préméditées et nous y goûtons co
8 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « J.-K. Huysmans »
tant, hélas ! il y en a, et plus qu’on ne voudrait et qu’on aurait pu croire , venant de l’auteur de ce livre, connu déjà par d
t pas souligné avec une épigraphe qui étonne et peut-être avertit… Le croirait -on ? l’auteur l’a tirée d’un des plus grands myst
, on l’a supprimée. De toutes les libertés auxquelles on fait mine de croire , c’est la liberté de l’âme à laquelle on croit le
elles on fait mine de croire, c’est la liberté de l’âme à laquelle on croit le moins. Maintenant, avant d’être passionné, on
issance, — ce qui ne me contrarie point, moi qui suis chrétien et qui crois au péché originel, mais ce qui devrait faire au m
he de M. Huysmans est une âme malade d’infini dans une société qui ne croit plus qu’aux choses finies. Arrivé à la dernière l
r l’y mettre. Seulement, je n’en suis pas bien sûr ! mais pourtant je crois qu’il s’en doute… en écrivant l’autobiographie de
ut, envahit le roman comme le reste. Depuis le glorieux Balzac, — qui croyait à Dieu et même à l’Église, et qui introduisit dan
curseurs de leur agonie. Rome et Byzance ont eu les leurs, mais je ne crois pas qu’on ait ramassé dans leurs ruines un livre
pas la spléenétique audace d’un simple romancier du xixe  siècle, qui croit pouvoir créer une vie à rebours de la vie. Le liv
ns son roman, plus Byzantin que Byzance même. La théologastre Byzance croyait à Dieu, puisqu’elle discutait sa Trinité, et elle
rgueil perverti de vouloir refaire la création de ce Dieu auquel elle croyait . Cette vieille et inepte amoureuse d’histrions et
eur ! prenez pitié du chrétien qui doute, de l’incrédule qui voudrait croire , du forçat de la vie qui s’embarque dans la nuit
9 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »
romanesque ; cela se tenait d’assez près. Je faillis me prendre ; je crois qu’elle le vit : le chevalier le vit aussi, du mo
i que j’en avais triomphé. Je ne suis ni assez fou ni assez vain pour croire avoir pu lui inspirer du goût à mon âge ; mais, s
ût à mon âge ; mais, sur certains propos qu’elle tint à Thérèse, j’ai cru lui avoir inspiré de la curiosité. Si cela est, e
Jean-Jacques, lui, ne fut pas si aimable ; consulté sur la pièce, il crut y voir de la ressemblance avec une pièce anglaise
profitables. Fabius, Quinctius et Régulus les eussent acceptées, sans croire blesser par-là leur désintéressement et leur frug
s pris la fuite, il aurait été condamné à la mort. J’ai de la peine à croire qu’on eût pu aller si loin sur la qualité d’étran
vé blessé de ses refus. Mais, malgré sa misanthropie apparente, je ne crois pas qu’il y ait nulle part un homme plus doux, pl
jugé digne d’être connu de vous, et en lui procurant cet honneur, je crois lui donner la preuve la plus marquée du cas que j
s de lui. » Hume était à Edimbourg lorsqu’il reçut cette lettre ; il crut comprendre que Rousseau était déjà arrivé à Londr
en suis à la fois touchée et offensée. Il faut, Monsieur, que vous me croyiez bien injuste. Que m’avez-vous fait pour que je so
peine, car elle prend soin de noter un changement avantageux qu’elle croirait , dit-elle, remarquer en lui, « si elle n’avait in
er avec une personne capable de sentir le prix de cette faveur et qui croit à la vertu. » Se peut-il une manière de sentir e
rompette des Encyclopédistes : la trompette sonna. Cette lettre qu’il crut devoir adresser au baron pour se mettre, à tout é
pleine connaissance du fait. Concevez tous les motifs que j’avais de croire l’histoire fabuleuse ; combien ma surprise et mon
nouvelle les clameurs contre les philosophes et la philosophie. J’ose croire que si vous eussiez été auprès de moi lorsque cet
possible de vous en justifier, quelque offensé que vous puissiez vous croire  ? Mais quelles sont donc ces injures dont vous vo
prodiges : vous n’êtes pas justifié pour cela, Monsieur. Vous l’avez cru trop tôt ; vous n’avez pas pris des mesures suffi
rop heureux d’être oublié de ceux dont on dédaigne les mœurs, dont on croit le cœur incapable de bonté, de reconnaissance et
es peines de la vie, qui les entremêlent de plaisir et d’agrément. Se croire entouré de trompeurs, d’ennemis, de créatures tou
êtes à nuire, c’est être bien à plaindre. « Mais pourquoi Rousseau ne croit -il pas à la bonté, à l’extrême bonté, lui qui adm
nté, à l’extrême bonté, lui qui admire Alexandre, parce que ce prince croyait à la vertu, y croyait au péril de sa vie ? Douter
, lui qui admire Alexandre, parce que ce prince croyait à la vertu, y croyait au péril de sa vie ? Douter qu’il existe un homme
ais, pour tout le reste, l’ensemble de ce jugement est parfait. Je ne crois pas avoir à m’excuser auprès de mes lecteurs pour
10 (1929) Dialogues critiques
n de trop, et qui vit en fraude. M. Pierre Très bien calculé, mais je crois qu’il y en a beaucoup plus que cela qui sont de t
niment mieux traité Barrès. La droite a voulu un homme à elle. Elle a cru que Bertrand lui offrait toutes garanties. Bourge
oré en patronnant Barrès à ses débuts et en restant son fidèle ami, a cru devoir servir de parrain académique à Bertrand. J
Aussi y a-t-il à l’Académie encore moins de gens de lettres qu’on ne croit . Certains qui méritaient ce titre lorsqu’ils y so
nom de l’intérêt des lettres qu’il faudrait la réclamer. M. Pierre Je crois qu’il serait préférable d’obtenir des réformes. M
re de son ami Renan s’écria : « Quelle modestie ! » M. Pierre Il faut croire que les journalistes sont modestes. Que pensez-vo
rs trouve une idée d’article et amuse un million de lecteurs. Si vous croyez que c’est facile ! M. Pierre Mais quels jugements
n’est peut-être pas aussi complètement retournée que vous semblez le croire . Pour vous, un duc est un homme comme un autre, e
les habitants des autres planètes qu’ils demeurent en paix. M. Pierre Croyez -vous qu’il y ait des hommes de lettres dans la pl
un journal ou une revue. Empiètement intolérable puisqu’ils laissent croire au public que leurs « sélections » sont approuvée
ic ne s’en rapporterait qu’aux « sélections » des comitards, s’il les croyait autorisées par l’Association en corps. Les indépe
l s’agit de littérature, chose sacrée, c’est de la simonie. M. Pierre Croyez -vous que l’indépendance ne s’accompagne pas aussi
de son système, et de se déclarer plus intellectualiste qu’on ne l’a cru . Ses livres sont bourrés de science qui démontre
n’y est pas mal pour rêver. M. Paul De quoi ? D’entrer à l’Académie ? Croyez -vous vraiment que c’en soit le chemin ? M. Pierre
re ajoute que rien ne pose mieux une maîtresse de maison, parce qu’on croit que tous les écrivains qui viennent boire son thé
ine de Thébaïde sans la moindre Thaïs. M. Paul Je ne dis pas cela. Je crois qu’il peut garder face humaine, rester sociable e
. M. Paul Cependant j’ai lu ce qu’en rapportaient les journaux, et je crois entrevoir quelques lueurs. M. Pierre Je vous admi
raît lumineuse. Il est clair que c’est du latin. M. Pierre Et vous ne croyez point qu’on parlât le latin quinze ou vingt mille
l y a dans cette hypothèse un je ne sais quoi qui la rend difficile à croire . J’ajoute qu’il en va de même de l’authenticité d
ujours. Rappelez-vous le meurtrier de Jaurès. M. Pierre Alors vous ne croyez pas que le jury a voulu condamner les pogroms ? M
yrans. M. Paul Mais Jaurès n’en était pas un. M. Pierre On avait fait croire à quelques exaltés qu’il pourrait le devenir. Le
lement tromper, mais il hait sincèrement la tyrannie. M. Paul Je l’ai cru jadis, à cause d’Harmodios et d’Aristogiton, à qu
rcé notre classique enfance. Maintenant j’en doute. M. Pierre Vous ne croyez à rien. M. Paul Voyez dans Shakespeare la foule a
s immortel, je l’espère bien. M. Paul Je n’en doute pas non plus ; je crois pourtant qu’on abuse. M. Pierre On ne parlera jam
e plaisent à imaginer le mal pour l’agrément de le flétrir. M. Pierre Croyez -vous que Mauclair ait tant d’imagination ? M. Pau
thomiste et grand inquisiteur Henri Massis. De pieuses paroissiennes croient que ses femmes damnées le sont pour avoir lu Volt
Moréas, ni Valéry ne sont baudelairomanes. C’est Henry Bataille qui a cru que Baudelaire avait inventé la poésie. Je persis
aille qui a cru que Baudelaire avait inventé la poésie. Je persiste à croire qu’elle date au moins d’Homère. Les petits pap
aime encore mieux ces respectables auteurs que bien des jeunes qui se croient plus avancés. M. Pierre Je respecte aussi ces émi
teur tenait tant au secret éternel, il n’avait qu’à ne pas écrire. Je crois d’ailleurs que le plus souvent il n’y tient pas,
écrits publics, parce que le talent ne peut pas mentir. M. Paul Je le crois en ce sens que nos rêves sont faits de la même ét
s lisez cela ? M. Paul Mais oui. C’est toujours drôle. M. Pierre Vous croyez que ces enquêtes peuvent résoudre un problème ? M
pas moins, et même de beaucoup le plus éminent. M. Pierre Vous ne le croyez pas poète avant tout ? M. Paul Certes, et essenti
s. M. Pierre Ne peut-il y avoir progrès ? M. Paul À cet égard, je ne crois pas. La presse et l’instruction primaire multipli
M. Paul Mais non ! Pour l’essentiel, je l’approuve. M. Pierre Je vous croyais anticlérical. M. Paul Mon ami, l’éminent psycholo
par la base. Ne parlons même plus de patriotisme, bien que nous ayons cru que le pire des malheurs — et le plus cruellement
anti-française. M. Pierre Qu’en eût pensé Barrès ? M. Paul Je ne puis croire qu’il eût, sous un tel changement de front, recon
C’est ce que réclamait un chroniqueur d’un journal de province qui a cru se débarrasser définitivement de Taine, en l’appe
. M. Pierre Votre confrère de province est donc réactionnaire ? Je le croyais radical-socialiste. M. Paul Il y a des obscuranti
nt parfois ce qui ne les amuse pas, mais qui leur paraît sérieux. Ils croient pouvoir trancher sur les arts et les lettres pure
iste rien au monde de plus vain et de plus ridicule que de penser. Il croit avoir radicalement exécuté et enterré un écrivain
11 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »
e-Beuve », Mme Sand vient de se découvrir critique… à la fin ! Elle a cru que cela poussait, quand rien ne pousse plus, la
morceaux détachés, jetés ici et là, et ramassés par une main qu’on ne croyait pas si prudente ; mais c’est très gros de visée.
s des imbéciles ! Vous vous êtes tous trompés sur moi. Vous avez tous cru — même vous, Monsieur Sainte-Beuve, qui voulez qu
la vie contre la Loi et l’Opinion, — ces choses mal faites. Vous avez cru enfin que j’étais l’ennemie du mariage tel que la
dernier de ses romans. Car je n’accepte pas pour mon compte, et je ne crois pas que les gens de la Libre-Pensée qui ont toujo
eu héroïques. Personne, dans aucun camp d’idées, je l’espère bien, ne croira à la bonne petite femme artiste, qui ne se doute
, avec nous, cette manière ! C’est nous qui avons créé sa suffisance… Croyez -vous qu’elle discute aujourd’hui ? Croyez-vous qu
i avons créé sa suffisance… Croyez-vous qu’elle discute aujourd’hui ? Croyez -vous qu’elle prenne la peine de discuter l’idée q
Non pas ! Fi donc ! Discuter ! À quoi bon ? Elle détruira très bien ( croit -elle) l’idée qu’elle a construite elle-même dans
ères très naïfs. Il est vrai qu’ailleurs elle ajoute : Je n’ai jamais cru à la moralité du roman. Chose commode de ne croir
oute : Je n’ai jamais cru à la moralité du roman. Chose commode de ne croire à rien pour se permettre tout ! Quand je fis Leli
que c’était que la philosophie, (Curieuse !) Et toujours naïve, elle crut qu’il n’y avait qu’à s’y mettre, pour être philos
le n’est pas dégoûtée ! En âme et en génie, je ne sais pas si elle se croit , mais je sais bien qu’elle veut qu’on la croie na
ne sais pas si elle se croit, mais je sais bien qu’elle veut qu’on la croie naïve comme de l’eau ! Et cette idée sur la spont
nt répété qu’elle avait du génie, que cette âme modeste a fini par le croire et même qu’elle avait le plus beau des génies, le
(il avait toujours tout vu !) la rosée tomber sur la mer Morte. » Je crois même que M. Louis Veuillot, ce rude contempteur d
rdis qui ne regardent jamais à rien. Tous, plus ou moins, nous avions cru qu’elle était un écrivain volontaire et travaille
e. Elle a le génie et elle a l’innocence ! le génie auquel nous avons cru si vite ! l’innocence à laquelle nous ne croyons
génie auquel nous avons cru si vite ! l’innocence à laquelle nous ne croyons pas ! Elle les a maintenant l’un et l’autre, — au
12 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
Béranger tout d’une pièce, tout en perfection, en vertu ; en qui l’on croie aveuglément ; un saint bon pour des dévots et tou
lairs, souvent redoutable, charmant presque toujours. Aux gens qui le croient trop fin, dites qu’il était sérieusement bon, éle
levé, fier, indépendant : aux gens qui le prennent sur l’écorce et le croient vulgaire, dites combien il était fin, délicat. Ch
pects. Il avait réellement la philosophie familière et souriante ; il croyait qu’on pouvait rendre la sagesse accessible et fac
e crotter un peu. Le jour où elle placera sa chaire sur une borne, je croirai au salut du peuple. » Ce jour est bien éloigné, s
isme un moyen politique. » — « Pour douter de ce que beaucoup de gens croient , disait-il encore, il n’en résulte pas que je ne
coup de gens croient, disait-il encore, il n’en résulte pas que je ne croie à rien. » A vingt ans, il faisait maigre le vendr
de tous les désaccords, comme si la Providence n’était pas. Béranger croit en Dieu comme Rousseau, et avec plus de conséquen
étés dans ce bas monde ; mais aussi il y a quelque philosophie, et je crois en avoir une part suffisante. Et puis, l’espéranc
bonne foi de ceux qui vous entourent, qu’on est toujours disposé à se croire plus qu’on n’est, à se supposer une valeur qu’on
ence. Mais je pense à vous, à votre position, mon noble apôtre, et je crois qu’après avoir écouté votre amitié pour moi, il f
« En êtes-vous bien sûr ? lui répond en badinant le chansonnier. Je crois plutôt que, nous autres, qui venons au monde pour
, me contentant de dire : “Oh ! Oh !”comme la bonne femme de Fénelon. Croiriez -vous que je frémis presque lorsque je vois qu’on
sséquer Dieu, si respectueux que soit l’opérateur. C’est que, moi, je crois comme les petits enfants, ce qui semble ne m’alle
uissant génie, toujours est-il que je suis tenté de crier au génie : “ Croyez , et fermez les yeux !” » Il me semble que ceci,
29) : « Au fait, disait-il, l’affaire a été beaucoup mieux que je ne croyais  : mais Dieu nous préserve à tout jamais d’avoir b
mblable chose ! Ah ! qu’il est ennuyeux de tendre ainsi la main !… Je crois que j’aurais mieux aimé six mois de plus en priso
n jugement, car je trouve des longueurs : à tout, — même à la vie, je crois . » Ainsi encore, à Latouche, auquel il reprochait
e la Correspondance est celle qui s’adresse à Mlle Béga, la fille, je crois , d’une de ses anciennes hôtesses de Passy. Il s’é
 : « La perfection du style doit être recherchée de tous ceux qui se croient appelés à répandre des idées utiles. Le style, qu
rtant fort curieux, là-dessus, à écouter de près, et pour ceux qui le croyaient des leurs, c’était un ami terrible. Il se dédomma
13 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
ourraient se détruire par maintes bonnes raisons et sans réplique. Je crois que M. de Feuquières pourra bien jouer des sienne
’année passée, et, si j’ose le dire, la bonne conduite à celle-ci. Je crois que j’en recevrai plus de louanges chez nos ennem
tiennent là-dessus. Je te parle confidemment comme à mon frère, et tu crois bien que je ne m’étale pas de cette manière en pu
ns notre pays. Il écrivait de là à son frère, le 13 septembre : « Je crois toujours de plus en plus que nos ennemis seront h
e concevoir là-dessus des facilités qui n’y sont point. » Catinat ne croyait pas cette utilité réelle pour l’avenir trop payée
oisilles, et je me trouve même assez défiguré83. Ma foi ! mon ami, je crois qu’il faut que je continue à vivre comme j’ai véc
es services que vous me rendez me sont si utiles et agréables, que je crois ne pouvoir mieux vous le témoigner qu’en vous fai
c’est qu’il y a des occasions où il faut laisser parler la nature. Je crois que c’est l’approbation qu’elle mérite. » Tout c
i ne pardonnait pas chez un autre une élévation à laquelle il s’était cru en état de prétendre. Catinat le connaissait bien
rend-il sa nomination : « Ah ! pour le coup, écrit-il à son frère, je crois que me voilà bien achevé d’être brouillé avec Rub
uble rôle qu’autorisait la Cour, n’en avait conçu nulle jalousie ; il croyait peu à la réussite de cette intrigue et s’occupait
ons particulières qui dérangent en un instant ce que les médecins ont cru arranger… Une fois pour toutes, le roi doit être
ère. Mais, ce qui était pis, Vauban, l’autorité même, Vauban semblait croire que Catinat aurait pu agir autrement et tenir le
son esprit, s’il était chargé en chef des affaires de ce pays-ci : je crois qu’il y serait pour le moins aussi fécond en inqu
peu de ménagement pour un homme qu’il aime ou qui est en droit de le croire . » Bien qu’endurci par l’expérience à tous les p
s que le roi prend avec une république, c’est ce que Son Altesse doit croire que Sa Majesté ne lui pardonnera peut-être jamais
lé après le prompt et heureux siège de Nice. Jamais général n’a moins cru à son étoile que Catinat ; mais l’étoile du roi,
l n’a moins cru à son étoile que Catinat ; mais l’étoile du roi, il y croit encore ; il a besoin d’y croire, car il va risque
e Catinat ; mais l’étoile du roi, il y croit encore ; il a besoin d’y croire , car il va risquer un grand coup, et elle va en e
bataille qui s’est donnée, en voici l’histoire : nous n’avons jamais cru jusqu’au 2, — et la bataille s’est donnée le 4, —
st donnée le 4, — que M. de Catinat vînt par la plaine ; l’on n’a pas cru praticable que l’armée de secours vînt par la val
s décidé encore si l’on en viendrait à une affaire décisive. » On en croira ce qu’on voudra, mais il paraît bien certain que
u fusil, et furent renversés. » Et dans un second rapport : « Je ne crois pas, Sire, qu’il y ait encore eu d’action où l’on
14 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
de commencer, permettez-moi d’exprimer un regret, qui ne sera, je le crois , que rarement exprimé. On nous avait annoncé que
las ! pour des raisons que j’ignore, et dont l’exposé ne peut pas, je crois , prendre place dans votre journal, mon espérance
si, mon cher M***, nous nous en tiendrons à la France, forcément ; et croyez que j’éprouverais une immense jouissance à prendr
ration. Et je ne suis pas le seul qu’oppriment ces amères réflexions, croyez -le bien ; et je vous le prouverai tout à l’heure.
ce mot est trop beau), pratique exclusive du métier, telles sont, je crois , quant à l’artiste, les raisons principales de so
d’un animal domestique ; l’allégorie serait vraiment trop obscure. Je crois plutôt que le titre a été composé suivant la rece
un mot, si M. Biard est éternel et omniprésent, comme Dieu. Je ne le crois pas, et je considère ces horreurs comme une grâce
uaire, le Credo actuel des gens du monde, surtout en France (et je ne crois pas que qui que ce soit ose affirmer le contraire
s que qui que ce soit ose affirmer le contraire), est celui-ci : « Je crois à la nature et je ne crois qu’à la nature (il y a
ffirmer le contraire), est celui-ci : « Je crois à la nature et je ne crois qu’à la nature (il y a de bonnes raisons pour cel
t je ne crois qu’à la nature (il y a de bonnes raisons pour cela). Je crois que l’art est et ne peut être que la reproduction
ographie nous donne toutes les garanties désirables d’exactitude (ils croient cela, les insensés !), l’art, c’est la photograph
de trop fort pour moi. » Je jure que j’ai entendu cela ; mais qui me croira  ? « Vous voyez bien que ce sont de grandes dames 
méchants et les dupes, puisse réussir d’une manière absolue, je ne le crois pas, ou du moins je ne veux pas le croire ; mais
ne manière absolue, je ne le crois pas, ou du moins je ne veux pas le croire  ; mais je suis convaincu que les progrès mal appl
trie ? » Je le sais, et cependant je leur demanderai à mon tour s’ils croient à la contagion du bien et du mal, à l’action des
antes divagations, la doctrine voulait dire, je lui fais l’honneur de croire qu’elle voulait dire : L’artiste, le vrai artiste
ance et la paresse, ne voulaient pas que la chose fût entendue ainsi, croyons simplement qu’ils voulaient dire : « Nous n’avons
ation du neuf. Comme elle a créé le monde (on peut bien dire cela, je crois , même dans un sens religieux), il est juste qu’el
e, un tout petit exemple, dont vous ne ferez pas mépris, je l’espère. Croyez -vous que l’auteur d’Antony, du Comte Hermann, de
Comte Hermann, de Monte-Cristo, soit un savant ? Non, n’est-ce pas ? Croyez -vous qu’il soit versé dans la pratique des arts,
en ait fait une étude patiente ? Pas davantage. Cela serait même, je crois , antipathique à sa nature. Eh bien, il est un exe
cette excellente Mme Crowe, de qui j’ai toujours admiré la faculté de croire , aussi développée en elle que chez d’autres la dé
s d’images peintes ou gravées n’avaient jamais pu se rassasier, et je crois que les mondes pourraient finir, impavidum ferie
leur orgueil à obéir à un code de fausse dignité. Pendant que ceux-ci croient représenter la nature et que ceux-là veulent pein
édien et l’artiste, au moment où ils exécutent l’ouvrage en question, croient à la réalité de ce qu’ils représentent, échauffés
nsi l’art est le seul domaine spirituel où l’homme puisse dire : « Je croirai si je veux, et, si je ne veux pas, je ne croirai
e puisse dire : « Je croirai si je veux, et, si je ne veux pas, je ne croirai pas. » La cruelle et humiliante maxime : Spiritu
eux de la critique, ouvrage remarquable à bien des égards, refusé, je crois , par le jury, mais qu’on put étudier aux vitres d
t : têtes, gestes, physionomies, et copié d’après la nature. Je ne le crois pas, d’abord parce que j’ai surpris dans l’arrang
nnes qui me lisent, quelques-unes voulaient chercher ces tableaux, je crois bon de les avertir qu’elles les trouveront au bou
tour sur ses toiles inspirées le sang, la lumière et les ténèbres. Je crois qu’il ajouterait volontiers, comme surcroît, son
mais naturelle, qui cède sans effort à son propre entraînement… Je ne crois pas m’y tromper, M. Delacroix a reçu le génie ; q
nt que les affaires d’art ne se traitent qu’entre aristocrates et qui croient que c’est la rareté des élus qui fait le paradis,
jamais mieux exprimée la solennité nécessaire de la Mise au tombeau. Croyez -vous sincèrement que Titien eût inventé cela ? Il
r, allusion à cet être trop palpable, qui est tout corps ? Et Bélinda croit -elle, en vérité, que ce Sagittaire ultra-substant
et la résistance proverbiale des filles à l’approche de l’Amour ? Je crois facilement qu’il lui faut tout un cœur pour lui t
pour lui tout seul ; car il doit le bourrer jusqu’à la réplétion. Je crois à sa confiance ; car il a l’air sédentaire et peu
loge dans l’œil bleu de Bélinda, ah ! je me sens hérétique, je ne le croirai jamais ; car elle n’a jamais eu une étable31 dans
cesse ce que j’appellerais volontiers une caricature à l’inverse. Je crois lui rendre un grand service en lui indiquant, si
, il n’est pas nécessaire de faire alliance avec la caricature, et je crois que l’habitude du commandement, surtout quand il
ture militaire considérée comme métier et spécialité. Pour moi, je ne crois pas que le patriotisme commande le goût du faux o
l n’y a qu’un tableau de tactique et de topographie. M. Horace Vernet crut une fois, plusieurs fois même, résoudre la diffic
es, et, transformant, comme tant d’autres, mes goûts en principes, je crois que la dimension n’est pas une considération sans
études italiennes, et cette figure de petite fille, qui s’appelle, je crois , Guillemette, a eu l’honneur de faire penser plus
es poëtes que quand on sent en soi une énergie égale à la leur. Je ne crois pas que le solide crayon qui a dessiné ce sabbat
 ? Cette comparaison est d’autant plus légitime que M. Leys a été, je crois , le maître de son ami, et que c’est aussi Pollux
heureux et abattu, le reître puissant, roux et velu, la gouge qui, je crois , n’est pas là, mais qui pouvait y être, cette fil
aiment poétique. L’esprit se porte tout d’abord vers Callot ; mais je crois n’avoir rien vu, dans la longue série de ses œuvr
olitude ! Considérez cela, mon cher ami, et dites-moi ensuite si vous croyez que M. Penguilly soit dénué d’esprit poétique. Av
res ; il sait faire grand dans le petit. VII. Le portrait Je ne crois pas que les oiseaux du ciel se chargent jamais de
on, de l’omnibus. En face de moi, je vois l’âme de la Bourgeoisie, et croyez bien que si je ne craignais pas de maculer à jama
e intensité d’expression ? Je ne sais ; ou plutôt je serais incliné à croire qu’en ceci, comme en bien d’autres choses humaine
e M. Ingres ont très-inutilement conservé un semblant de couleur. Ils croient ou feignent de croire qu’ils font de la peinture.
utilement conservé un semblant de couleur. Ils croient ou feignent de croire qu’ils font de la peinture. Voici un autre reproc
en promet bien d’autres. D’une manière sommaire, mais suffisante, je crois avoir expliqué pourquoi le portrait, le vrai port
onsiste à tuer en eux l’homme pensant et sentant, et malheureusement, croyez que, pour la plupart, cette opération n’a rien de
sprit aux beautés pittoresques de la saison triste. Mais personne, je crois , ne les sent mieux que M. Lavieille. Quelques-uns
r ; et, s’il veut gagner un peu de popularité, qu’il se garde bien de croire que le public soit arrivé à un égal enthousiasme
algré l’amour nécessaire qui doit féconder le plus humble morceau, je crois que le sujet fait pour l’artiste une partie du gé
décrépite d’un Papou ? Cherchons une explication moins ambitieuse, et croyons simplement qu’ayant entendu répéter fréquemment q
tits mondes dramatiques inventés par M. Butté et qui représentent, je crois , la Tour de Babel et le Déluge. Mais le sujet imp
s à la selle. L’idée de sagesse représentée par le hibou m’entraîne à croire que les marionnettes figurent les frivolités du m
agonie, reçoit avec résignation le baiser de l’immense squelette. On croit généralement, peut-être parce que l’antiquité ne
ette de M. Hébert n’est pas, à proprement parler, un squelette. Je ne crois pas cependant que l’artiste ait voulu esquiver, c
e grimace, La fête de la vie.∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ? Je crois , mon cher, que nous pouvons nous arrêter ici ; je
15 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes ; et à cette occas
un froid transport, ah ! si vous saviez le grec ! Ceux qui savent ou croient savoir l’hébreu, l’arabe, le syriaque, le cophte
jusque-là qu’à peine s’entendent-ils en le prononçant, et qu’à peine croient -ils parler la même langue ; tous y trouvent pourt
tait l’harmonie des mots de leur langue. Nous avons seulement lieu de croire , que l’inversion leur donnait plus de facilité qu
s plaintes à me faire à moi-même au sujet de la poésie française ; je crois savoir assez bien votre langue ; j’ai beaucoup lu
ne sentait pas le mérite de La Fontaine. Je n’ai pas eu de peine à le croire  ; mais comment veut-on après cela que j’ajoute fo
es modernes, j’imagine qu’il les rendrait un peu confus sur ce qu’ils croyaient si bien savoir. On pourrait encore le prouver par
nt d’un célèbre poète latin moderne : « Il réussit auprès de ceux qui croient qu’on peut faire de bons vers latins, et qui pens
amplectitur omnem, Cuncta parit, renovat, dividit, unit, alit. Je ne crois pas qu’on puisse renfermer plus de choses en moin
es vers grecs, et aussi bons que ceux d’Homère, car ils en étaient. Croit -on d’ailleurs, quand on met ainsi sans pitié un é
es pièces qui est dans le style le plus noble. Cet exemple suffit, je crois , pour prouver que ce n’est pas dans Térence qu’un
on paraît être Térence même : à cela je n’ai qu’une question à faire. Croit -on que le style épistolaire doive être le même qu
un auteur de lettres écrites en français, de dire qu’en le lisant on croit lire Molière ? J’ai entendu louer quelquefois des
était très latin, que l’ouvrage était plein de latinismes. Je veux le croire pour un moment, quoique je doute que les modernes
mmunément : d’après cette idée, un étranger qui écrirait en français, croirait , bien faire que d’emprunter beaucoup de phrases d
e où l’on aurait affecté beaucoup de latinismes ? Ce n’est pas tout : croit -on qu’un auteur qui n’aurait absolument formé son
s il n’avait parlé que français aux Italiens qu’il avait vus. Je veux croire , car je ne sais pas si les Italiens en conviendra
leur langue ; or cela suffisait à la rigueur pour la bien savoir, et croit -on qu’il ne les consultât pas sur ses productions
lus retrouvées quand ils ont hasardé de faire des vers dans la leur ? Croit -on que si Virgile, Horace, Ovide eussent été nos
compatriotes, ils n’eussent pas été d’excellents poètes français ? Et croit -on que s’ils revenaient au monde, ils ne se moqua
nd succès, par la beauté prétendue de la latinité, dont tout le monde croyait être juge, quoique personne ne le pût être. Parmi
mme contenant des choses qui ne s’y trouvent nullement. 3°. De ne pas croire (page 23) qu’un livre n’existe point, parce qu’il
eler (page 171) l’Imitation de J.-C. un ouvrage de goût  ; de ne pas croire (page 173) qu’il faille du goût pour être érudit 
celle des Hersan, des Rollin, des Coffin et des Grenan. J’ose même le croire supérieur aux Jouvency, aux Commire et aux autres
16 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Condorcet, nouvelle édition, avec l’éloge de Condorcet, par M. Arago. (12 vol. — 1847-1849.) » pp. 336-359
on de Condorcet que le public ne demandait pas, mais que sa famille a cru devoir élever comme un monument à sa mémoire, ren
esquelles, à ce qu’il semble, tout esprit cultive et attentif peut se croire en droit d’avoir un avis, son Éloge me paraît prê
lui-même, M. Arago appelle cette dernière l’édition de d’Arnaud. J’ai cru d’abord que c’était une simple faute d’impression
a Fontaine ? En un autre endroit, prenant La Harpe à partie, M. Arago croit justifier contre lui Condorcet, et il en triomphe
dernier moment, au bord extrême du précipice, et qui y tombent, j’ai cru utile de dégager mon point de vue avec franchise
dorcet et avait pu craindre de voir s’élever en lui un rival : « J’ai cru un moment qu’il valait mieux que moi, disait-il,
ndances, dix amis intimes ; et chacun d’eux, sans fatuité pourrait se croire son premier objet : jamais, jamais on n’a eu tant
pour le triomphe de sa cause, saura conniver aux excès tant qu’il les croira utiles, ne répudiera aucun auxiliaire, prendra un
rs, je ne puis rien espérer, lui écrit-il, d’un homme (M. Necker) qui croit que les tragédies de Shakespeare sont des chefs-d
et de son système relativement au perfectionnement de l’humanité. Il croyait tenir la clef du bonheur des hommes et des races
elles ont gardé quelque chose de plus net et de plus lumineux. Turgot croit à une intelligence suprême et ordonnatrice du mon
Turgot croit à une intelligence suprême et ordonnatrice du monde ; il croit à une continuation d’existence au-delà de cette v
e ; il croit à une continuation d’existence au-delà de cette vie ; il croit à une morale plus ferme et plus fondée en princip
t dans la nature et la mesure de progrès extrême et indéfini dont ils croient cette maturité du genre humain susceptible. S’ils
idée qui est la fausse vue de Condorcet ; son erreur propre, c’est de croire qu’on n’a qu’à vouloir et que tout est désormais
encore comme des phénomènes inexplicables, on serait presque tenté de croire qu’il consacre chaque jour quelques heures à l’ét
t de la sensibilité, et même une sensibilité toute physique. Il avait cru observer dans sa première jeunesse « que l’intérê
rcet, dans son besoin d’activité et de propagation extérieure, paraît croire qu’on ne peut éviter certains vices peu dangereux
ne affaire de la plus haute importance, dit-il (31 janvier 1792) ; on croirait que leurs commettants ne les ont envoyés à Paris
et du bienfait qui allait en rejaillir sur l’humanité entière, qu’il croyait qu’on pouvait bien l’acheter par quelques capitul
pel à la concorde et à l’union au sein de la Convention naissante. Il croit , en un mot, que ce qui était permis avant le 10 a
st possible que cela ne les convainque pas encore : permis à elles de croire que Condorcet écrivait et signait ce qu’il ne pen
17 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216
ut à fait religieux, une intelligence profondément religieuse, et qui croyait réellement et en toute chose au gouvernement de l
la terre. Rien n’est plus ordinaire que de rencontrer des hommes qui croient en Dieu et en la Providence, ou qui le disent, et
urs actions ou dans tous leurs jugements, se comportent comme s’ils y croyaient en réalité. On croit à la Providence en gros, on
leurs jugements, se comportent comme s’ils y croyaient en réalité. On croit à la Providence en gros, on croit au règne du has
me s’ils y croyaient en réalité. On croit à la Providence en gros, on croit au règne du hasard ou de l’intrigue dans le détai
ui s’appellent honnêtes gens, n’est pas si prompt à désespérer, et il croit découvrir des avertissements ou des châtiments sa
histoire qui donne aux événements un sens tout nouveau ; mais si l’on croit bien réellement à la Providence, à sa présence ré
ge les premières défaites de la Coalition armée contre la France ? Ne croyez pas qu’il aille se livrer, comme tant d’autres, à
la raison supérieure qui, dans l’ordre de la Providence à laquelle il croit , a pu déterminer le triomphe de la France sur les
omme la liberté de l’homme y joue un certain rôle, nous finissons par croire qu’elle y fait tout. L’idée de détruire ou de mor
’a jamais été mis à même d’agir et de pratiquer ses maximes. Il est à croire que, s’il avait été dans l’action, il y aurait ap
nstruction que donne nécessairement le malheur ; mais, quoique je les croie très capables de jouir de la royauté, je ne les c
quoique je les croie très capables de jouir de la royauté, je ne les crois nullement capables de la rétablir. Il n’y a certa
i ou cela. Telle est son opinion, bien remarquable chez un homme qui croyait sincèrement à la politique sacrée et aux légitimi
rconstance est des plus intéressantes, à l’examiner de près. Il est à croire que Napoléon connaissait M. de Maistre et s’était
e, hardie sans aucun doute, mais beaucoup moins téméraire qu’on ne le croit en Sardaigne : Au surplus, monsieur le chevalier
nies me 22. Alors des idées poignantes de famille me transpercent. Je crois entendre pleurer à Turin ; je fais mille efforts
commun, qui lui avait appris cette triste nouvelle : Vous ne sauriez croire à quel point cette pauvre femme m’est présente ;
épouvantables ; je ne vois au-delà que les remords. » Longtemps on ne crut avoir dans le comte Joseph de Maistre qu’un homme
de la vérité suprême, c’est l’intérêt que chacun met à sa passion : «  Croyez -moi, mon cher ami, entre l’homme et Dieu il n’y a
de son illustre père et les diverses pièces qui y sont jointes. Nous croyons savoir qu’avant la révolution de février 1848 un
’a pas découvert un nouveau Joseph de Maistre, comme il a l’air de le croire , et comme les ambitieuses formules qu’il met en œ
18 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »
e  parmi ces enveloppes mortelles, il y en a chez qui nous sentons ou croyons sentir une âme, une personne — peut-être parce qu
siècles passés hésite, se trouble, tourne en étonnement, et que je ne crois plus avoir devant moi qu’un acteur fastueux, ivre
ummel. Savez-vous un idéal plus antichrétien ? Et est-ce sa critique, croyez -vous, qui lui vaudra le paradis ? Je comprends et
ussi impitoyable que celle de Louis Veuillot. Mais Veuillot était, je crois , « humble de cœur » malgré tout, et il y avait ch
t pas « diabolique » non plus, quoi qu’on en ait dit et bien qu’il le croie peut-être. On a fort exagéré la corruption de M. 
i, le plaisir de la révolte par ressouvenir et par imagination. On ne croit plus, et pourtant certains actes mauvais semblent
s mauvais semblent plus savoureux parce qu’ils vont contre ce qu’on a cru . Par exemple, le ressouvenir des obligations de l
ssouvenir des obligations de la pudeur chrétienne, encore qu’on ne se croie plus tenu par elles, nous rend plus exquis les ma
moralement indifférent. L’idée de la loi violée (même quand nous n’y croyons plus) nous fait plus attentifs aux sensations don
l’urne de cristal où il gardait le cœur de l’enfant mort qu’il avait cru son fils, et lui jette à la tête ce cœur qu’elle
des femmes du faubourg Saint-Germain. Le faubourg ! M. d’Aurevilly y croit encore plus que Balzac ! Toutes ses grandes dames
s générale et qui a été celle de tous les romantiques. M. d’Aurevilly croit qu’il n’y a d’intéressant que l’extraordinaire. C
dernière illusion (est-ce la dernière ?) de M. d’Aurevilly consiste à croire que le dandysme est quelque chose de considérable
bsurde du monde, il arrive à l’imposer aux autres. Il réussit à faire croire à la partie oisive et riche de la société que d’i
sens et une puissance qu’ils n’ont point naturellement. Bref, il fait croire à ce qui n’existe pas. Il « règne par les airs »,
és sur l’aristocratie ? Qui distinguera son masque de son visage ? Je crois que ce qu’il y a de sincère en lui, c’est le goût
19 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276
mourir. Elle remue toujours sous ce poids terrible ; et c’est à faire croire , même à ceux qui le maudissent, que le paganisme
hoses qui n’en font qu’une, comme la sainte Trinité à laquelle ils ne croient pas, — pour ne point placer le monde antique, fil
r de la grandeur des sociétés, comme de celle des hommes : « Je ne le croyais pas si grand ! » disait Henri III en présence du
est pas si grande, allez ! sous la plume de Grenier, qu’on pouvait le croire … avant qu’il eût écrit. Quelques esprits, sublime
e livre de Grenier il le sera, en détail, par tout le monde, — qui ne croit qu’au détail, qui a besoin qu’on lui mette une mu
an, qui jamais n’a rien inventé de sa vie ; car pour inventer il faut croire à quelque chose, ne fût-ce qu’à ce qu’on invente 
à la fois dans ma double conscience de moderne et de chrétien. Je ne crois pas Grenier aussi tranché et absolu que moi dans
qui ne donne pas (malheureusement) tout ce qu’il promet, et même, le croira-t -on ? qui nous l’ôte, après nous l’avoir donné, da
n’y touche pas. Je ne veux point qu’on vienne me dire : Vous m’aviez cru  ; vous avez eu tort de me croire ; je crois maint
int qu’on vienne me dire : Vous m’aviez cru ; vous avez eu tort de me croire  ; je crois maintenant que moi-même je ne me crois
enne me dire : Vous m’aviez cru ; vous avez eu tort de me croire ; je crois maintenant que moi-même je ne me crois plus. Scep
avez eu tort de me croire ; je crois maintenant que moi-même je ne me crois plus. Scepticisme tardif ! Je veux, moi, défendre
intolérance. » (Comme si on n’était pas toujours intolérant, quand on croit à la vérité !) « Assurément, — dit-il toujours, 
20 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »
xigeants que nous ayons connus. En voulez-vous la preuve ? Vous aviez cru peut-être avec nous que nous avions la liberté re
t il n’est même le christianisme vrai qu’à ce prix. Ne riez pas et ne croyez pas que M. Saint-René Taillandier, qui écrit cela
ligion qui passe (on l’espère bien) et qu’on ne salue que parce qu’on croit qu’une fois passée elle ne reviendra plus et que
s mieux que de rester chrétien et tranquille, — l’unique chrétien, je crois , de la Revue des Deux-Mondes, mais pourtant c’est
ndier n’a pas même la perle de l’erreur. Il n’en a que la verroterie. Croira-t -on, par exemple, que dans sa fameuse introduction
ait confondu honteusement le monde religieux et le monde politique ? Croirait -on qu’il compte deux sortes d’esprits dans le dix
sont la philosophie et l’histoire de cet optimiste faux chrétien qui croit , dit-il, à la Providence divine, comme il croit à
ste faux chrétien qui croit, dit-il, à la Providence divine, comme il croit à la destinée, comme il croit à ce dix-neuvième s
it-il, à la Providence divine, comme il croit à la destinée, comme il croit à ce dix-neuvième siècle, qui a réveillé l’infini
inattendue à l’éloge de l’un et de l’autre. Par exemple : vous aviez cru , n’est-ce pas ? que M. Ernest Renan, quoique sort
ce qui, par parenthèse, n’est pas une injure, comme vous pourriez le croire , sous la plume du dévot libre au christianisme de
comme tout Allemand, mais ailleurs, quand il a besoin de flétrir, je crois , les vieux catholiques intolérants, il oublie que
21 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »
vue, et tant soit peu jacobin par ceux qui le jugent de plus près et croient le connaître mieux ; mais il nous apparaît déjà c
ces deux mois de bonheur à Colombier, et il a l’air, par moments, de croire en vérité que son avenir est là. Un voyage qu’il
t dans les villages, payer pour la chambre et pour la distinction. Je crois que je goûterai un peu mieux le repos, le luxe, l
me ne se donna tant de peine pour obtenir un peu de plaisir. » « Vous croirez que c’est une exagération ; mais quand je suis bi
re, où j’ai pu être entraîné par la manie racontante. Lisez, jugez et croyez ce que vous pourrez, et puis offrez à Dieu votre
ans119. Il est de retour en Suisse au commencement d’octobre 1787. Je crois bien qu’avant de se rendre à Lausanne il passa (e
livre de la Religion laisse lire à chaque page ce mot : Je voudrais croire ,— comme le petit livre d’Adolphe se résume en cet
e la consolation de me plaindre, une défiance presque universelle, je crois que ma santé et mes forces reviendraient. Enfin,
t ce qui m’y attache. Il met trop d’importance aux petites choses. On croirait , quand il vous parle du bonheur conjugal et de la
up souffrir et ne m’embellit pas. Je suis indigne de vous voir, et je crois qu’il vaut mieux m’en tenir à vous assurer de loi
emps de vous dire quelques mots, car je ne couche point ici, comme je croyais . Les chemins sont affreux, le vent froid, moi tri
e pas le lire avec vous. « Adieu, vous qui êtes meilleure que vous ne croyez (j’embrasserais Mme de Montrond sur les deux joue
remerciant. Sa manière d’obliger est si unie et si immaniérée, qu’on croit toujours qu’il est tout simple d’abuser de ses bo
ans paraître se soucier de sa belle, qui vient le pincer, à ce que je crois , ou lui faire quelque niche à laquelle son amant
tours sont changés ! A force de voir des hommes libres et heureux, je croyais pouvoir le devenir : l’insouciance et la solitude
ai pensé au moyen de vous écrire de la cour où je vais tout ce que je croirai intéressant ou tout ce que j’aurai envie de vous
dieu, je vous aime bien, vous le savez. » Mme de Charrière a lieu de croire , en effet, qu’il l’aime ; si sceptique qu’elle so
aisir. Je ne sais si je fais du galimatias ; vous en jugerez, mais je crois m’entendre. J’ai été présenté ce matin plus parti
ui j’avais été présenté hier en courant. J’ai été très-bien reçu ; je croirais presque qu’ils s’ennuient. Si l’on pouvait s’ennu
exemple. Je ne songe qu’à m’occuper de vous, et de moi avec vous. Je crois que si l’on me disait que vous ne liriez ma lettr
llai avant les autres. Mon estomac est beaucoup plus faible que je ne croyais  ; mais, en doublant peu à peu les doses, il faut
ouverains de l’Europe (vous n’écrivez du moins jusqu’ici, à ce que je crois , que pour l’Europe et pour les nations favorisées
à la cour de S.A.S. (monseigneur le duc régnant.) A Brunswick. » On croit que cette longue lettre est finie ; elle ne l’est
duchesse : they are ever puffing and blowing when they laugh, et ils croient qu’il faut être hors d’haleine pour être gai, et
de me faire faire des connaissances, et de me présenter partout où il croirait que je pourrais m’amuser. Voilà que le monsieur,
r acariâtre ; — vous êtes, dis-je, comme mon oncle. Il ne veut jamais croire que je l’aime : j’ai eu beau, pendant deux grands
naturelle et la plus empruntée deux fois par jour, il n’en veut rien croire . Vous venez me faire semblant de croire que votre
s par jour, il n’en veut rien croire. Vous venez me faire semblant de croire que votre manière d’écrire m’ennuie. Vous et mon
répondisse : Vous avez raison. Ce qui me fâche le plus, c’est que je crois que c’est par air. D’abord, quant à mon oncle, j’
e vous êtes intéressant ; je suis seulement fâché que vous vous soyez cru obligé de nous faire des remerciements ; vous vou
e, qui n’avez pas besoin de tordre le col à de pauvres arguments pour croire à notre amitié, pourquoi me dire : Si mes longs e
eux.   Le 12, à minuit.   « J’arrive d’une promenade à cheval où j’ai cru cent fois me casser le cou. Il gèle toujours plus
adame, à demain159. « Vous aurez ri de cette distraction qui m’a fait croire une fois que je vous retrouverais en sortant de l
uemment. Ce soir, en jouant au loto, j’ai pensé à vous, comme vous le croyez bien. Votre idée s’est apprivoisée, amalgamée, po
la que mon père et moi nous ne sommes jamais bien, et c’est aussi, je crois , de là que viennent beaucoup de mauvais ménages.
vous dirai : « Vous vous êtes trompée », et j’ose espérer que vous me croirez …   Le 16, au matin.   « … C’est après-demain seul
afait162 beaucoup de l’esprit, ou il afait métiokrement de l’esprit ? Croyez -vous qu’en ne paraissant pas un aigle, je paraîtr
gle, je paraîtrai beaucoup au-dessous de tous les oisons d’alentour ? Croyez -vous qu’en me montrant autant aigle que je puis,
aigle que je puis, j’en sois beaucoup plus recherché par ces oisons ? Croyez -vous enfin que l’opinion que j’ai de moi-même dép
oi un peu, singulière et charmante personne, où tend cette modestie ? Croyez -vous réellement que j’aie tant de penchant à la c
de ou quelque hofdame qui me tienne lieu de vous et de votre amitié ! Croyez -vous que tant de douceur, de bonté, de charme (je
e que vous avez pour moi) soit aisément remplacé et aisément oublié ? Croyez -vous que, quand même je ne serais point susceptib
st-ce un ton ? est-ce pour me dire quelque chose ? Je suis porté à le croire . Entre beaucoup d’amis, les reproches et les dout
t pour relever la conversation qui tombe. Mais en avons-nous besoin ? Croyez , madame, que rien ne me fera moins regretter ni m
gulière phrase ; mais vous la comprenez, et je vous demande pardon du croyez , madame, et de l’équivoque). Rien ne me fera oubl
écrire, et que du papier blanc soit la marque de souvenir qu’elle ait cru devoir m’envoyer.   « Le 20 de mars et le dix-neu
quand j’en fais, de parler168. En tout je suis (je ne sais si vous ne croirez pas que je vous trompe pour mes menus plaisirs) t
ent pourtant, elles sont en d’autres mains. Qu’y verrait-on ? Nous ne croyons pas nous tromper ni même deviner trop au hasard,
njamin Constant une Ellénore ; elle n’en eut jamais la prétention, je crois  ; son âge était trop disproportionné. Elle eut to
ué que M. de Constant père, accusé par des officiers de son régiment, crut devoir, dans le premier instant, se dérober par l
Celle-ci lui donna apparemment quelque conseil trop particulier, elle crut pouvoir toucher, en amie confiante et sûre, le po
ais vous éclairer ; mais, avec votre affectation de brièveté que vous croyez si majestueuse, je ne puis rien vous dire. Sur ce
it nous étale tour à tour sur ce point toutes ses vicissitudes : « Je crois que je me livrerai à la botanique, écrit-il le 17
a curiosité a passé trop vite. Vous ne me paraissez pas démocrate. Je crois comme vous qu’on ne voit au fond que la fourbe et
ntithèses, que Mme de Charrière a raison de lui répondre qu’elle n’en croit rien. Il le dit d’autres fois d’un ton de langueu
ant, faible, sot et vil, et de plus destiné à n’être que tel », il le croit très-habituellement, il ose l’écrire, et pourtant
curiosité, me persuade plus tous les jours ces vérités affligeantes. Croiriez -vous que les gens les plus violents dans l’Assemb
tendent ; ils se déshonorent pour la déshonorer. Ce Dumouriez que je croyais fol, mais de bonne foi, est du parti des émigrés.
t contre en ce grand et mobile esprit du futur tribun : « (1792.) Je crois bien qu’à deux cents lieues d’ici l’argument que
moins d’effet… » « (17 mai 1792.) Si nous parlons de gouvernement, je crois que vous serez contente de moi. En raisonnement,
is l’insertion pour la raison même pour laquelle vous ne l’aimez pas. Croyez -moi, nos doutes, notre vacillation, toute cette m
nos doutes, notre vacillation, toute cette mobilité qui vient, je le crois , de ce que nous avons plus d’esprit que les autre
ême il se relève le mieux qu’il peut, il est tenté de s’améliorer, de croire à l’inspiration morale ; il s’écrie (17 mai 1792)
rs ces montagnes. « Il serait singulier, disait-il, et pourtant je le crois presque, que moi qui ai toujours mis une sorte de
ne girondine s’établit et se dessine de plus en plus : il s’obstine à croire une république possible sans la Terreur, et il ne
out entendue. Il me semble que vous la jugez un peu sévèrement. Je la crois très-active, très-imprudente, très-parlante, mais
ne pour elle de toutes les manières. C’est là plus que du partage. Je crois que son activité est un besoin autant et plus qu’
n est de tous les muscadins du pays le plus élégant sans doute187. Je crois que cela est sans danger pour sa fortune. On fait
xtrêmement aimable… Benjamin est logé dans la rue du Colombier ; j’ai cru voir dans ce choix un souvenir sentimental. » « 2
omplétait l’autre ; il avait coutume de dire, et par malheur aussi de croire qu’une vérité n’est complète que quand on y a fai
e de la manière de l’opérer. Quand le canton de Vaud fut formé, il ne crut pas d’abord à la durée de cette création démocrat
embre 1779. « J’avais perdu toute espérance, ma chère grand’mère ; je croyais que vous ne vous souveniez plus de moi, et que vo
de la danse ; le menuet se termine toujours par quelques gambades. Je crois , ma chère grand’mère, que ce mal est incurable, e
 Eh bien ! votre lettre a réussi, elle a persuadé le roi. » — « Je le crois bien ; moi-même, elle m’a presque persuadé ! » C’
urent publiés contre M. de Constant, qui perdit un moment la tête, et crut devoir se dérober par une fuite momentanée à la h
avait vu plus de mystère qu’il n’y en avait peut-être au fond ; on le croyait dans une île de Calypso, et on en voulait tirer a
lade vous entendez la royauté, le clergé, la noblesse, les riches, je crois bien que l’émétique de Ferrand peut seul les tire
22 (1925) Dissociations
ut quelque chose, c’est par la persévérance de cette méthode. Il faut croire qu’elle est inutile et que j’ai parlé dans le néa
ne peut avoir aucun rayonnement. Voyez ce qui se passe à Alzonne. On croirait d’abord qu’il n’y a là qu’un cas de folie contagi
acle se produira-t-il avant que la foule se lasse ? On verra bien. Je crois qu’ils se trompent vraiment ceux qui voudraient f
beaucoup de carats. L’astrologue est beaucoup plus malin que l’on ne croit . L’âge L’habit militaire met ceux qui le po
r, mais, en dépit de l’aveu touchant de ces messieurs, j’en doute. Je crois fermement qu’il peut très bien arriver qu’un homm
répondre ? Roger était pourtant moine, et moine franciscain, mais il croyait cependant que le monde avait été donné à l’homme
dents et toujours prêts à se jeter à travers mille aventures dont ils croient toujours que l’issue tournera à leur profit. Ils
nt tranquillement que le baiser est un exercice antihygiénique. Je le croirais assez volontiers, mais cela m’est, et quasi à tou
s touchez pas, surtout avec les lèvres. La science le défend. » Je ne crois pas que le jour vienne jamais où les amants se dé
uc gastrique : rien donc ne saurait le clore plus raisonnablement. On croirait donc que ces docteurs en digestion ont apporté, o
nes dorsales et je ne sais pas du tout s’ils y ont réussi, mais on le croirait assez, à voir la prospérité de leurs établissemen
andements de la Ligue anti-alcoolique. Bien plus, je veux feindre d’y croire aveuglément. Cela me coûte d’autant moins que j’a
le sympathie pour aucun des individus de la « bande tragique », et je crois bien que Dieudonné a d’autres méfaits sur la cons
’est pas certain que la victime ne se trompe pas non plus. On peut en croire une empreinte, un signe matériel, mais un témoign
matière de témoignage ! On se dit : « Est-ce possible ? J’aurais bien cru . Pourtant… » Mais le fait est là qui vous démontr
core de se trouver privé de son portefeuille ou même de sa montre. Je crois que ceux qui veillent à la sécurité des personnes
s de son malheur, qui est arrivé comme je le dis, parce qu’elle ne se croyait entourée que d’honnêtes gens comme elle. Autre ca
lus délicate. Je n’en connais pas les dernières nouvelles, mais je ne crois pas que le négociant en question ait choisi le mo
toujours vrai. Est-ce qu’ils ne se raseraient que pour l’Europe ? J’e crois que la mode des faces glabres, pour être un peu p
perpétuellement furieux et travaillait continuellement. Pour se faire croire à lui-même qu’il prenait quelque répit, il fit se
s dernières années, de s’intéresser aux œuvres d’art et pour se faire croire qu’il était bon, à la philanthropie. C’est-à-dire
ient défendu d’y toucher. Mais il jouissait peut-être de l’idée qu’on croyait qu’il pouvait tout. Cependant, il n’eut jamais au
tient-il ? s’est demandé M. Bertillon. Il n’en sait vraiment rien. Il croit cependant que la science, ou plutôt le savoir a m
ne sais pas lequel des deux adversaires succombe d’ordinaire, mais je crois bien que c’est le homard, car ce n’est pas lui qu
n’est-elle qu’une illusion ? Si étrange que cela puisse paraître, je crois la question insoluble. Sans doute, presque chaque
ts de l’histoire, et même de la préhistoire, l’homme a toujours dû se croire au sommet ou ne rêver que d’améliorations sans ra
ue je vais dire est peut-être singulier, ceux même qui ont la foi n’y croient plus. La foi n’est plus l’essence de leur âme. C’
omme à cette époque lointaine. Ce n’est pas la première fois que l’on croit faire semblable découverte ; il faut attendre les
humaine, et ensuite la main batracienne ou la main saurienne. Comment croire que la nature, après avoir produit toute la série
d’une automobile et en sortit absolument aplatie, mais non morte. On croyait que ce n’était qu’une question d’heures : deux jo
Un physiologiste, un homme qui sait ce que c’est qu’un tissu vivant, croire qu’une jonglerie peut faire naître des corps orga
e la théologie et raisonnait là-dessus tout comme un imbécile. Pascal croyait aux amulettes et aux miracles de la Sainte-Epine.
ne expérience parfaite. Pour aller plus avant, il faut nécessairement croire qu’on va enfin trouver le bonheur. C’est cela qui
Bois de Boulogne, où je m’assis sous les arbres. C’est une chose, je crois , qu’on ne fit jamais, à cette date de l’année, et
t jamais de renseigner la postérité sur le temps qu’il faisait. À les croire , chacun vécut parmi une succession de phénomènes.
ons morts. On sent, en tout cela, la vanité d’un homme qui veut faire croire et qui peut-être croit qu’il a vécu en des temps
out cela, la vanité d’un homme qui veut faire croire et qui peut-être croit qu’il a vécu en des temps exceptionnels, marqués
t pour y venir beaucoup d’étrangers et d’habitants de la province. Je crois donc que le besoin est surtout de changer d’habit
as attendu l’école de navigation pour savoir naviguer. Il ne faut pas croire que lorsqu’on a organisé une école supérieure, on
. Peut-être, en effet, n’est-il pas si exceptionnel qu’on pourrait le croire tout d’abord. Il semblerait même assez représenta
leur que par la qualité de ses maîtres, Inaugurations Nous nous croyons bien libres de préjugés et au fond nous avons con
ns une merveille utile. Quelles seront nos sept merveilles ? Il est à croire qu’elles seront toutes de ce dernier genre, car n
e trouver le châtiment propice aux indisciplinés et aux paresseux. Je crois bien qu’à la place de leurs maîtres, je ne les pu
le pensum ont-ils donc la vertu de faire aimer le travail ? Je ne le crois pas. L’abolitionnisme L’abolitionnisme est
elles criailleries féminines. Mais, quoi qu’il arrive, il ne faut pas croire que la prolongation du service militaire puisse n
ls ont intérêt à conserver les arbres qui protègent plus qu’ils ne le croient les pâturages et les labours dont du moins ils ne
s « places du gouvernement » si chères à toute la province ? Je ne le crois pas. Ce qui éloigne les jeunes gens c’est d’abord
tes de réception sont établies d’avance. Est-ce vrai ? Si j’en devais croire mon expérience personnelle, je répondrais presque
vage et que, dernier progrès, la Révolution a aboli le servage ! N’en croyez rien et surtout ne croyez pas que l’esclavage rom
ès, la Révolution a aboli le servage ! N’en croyez rien et surtout ne croyez pas que l’esclavage romain fut aussi dur que celu
aturelles, qui mettaient sur le même plan l’animal et l’homme. On les croyait également responsables, ce qui revient au même qu
les croyait également responsables, ce qui revient au même que de les croire également irresponsables. Il y a une telle distan
e les deux régimes alimentaires est beaucoup moins rigide qu’on ne le croit généralement. Il en est des animaux, en particuli
rs de la civilisation est affligeante. Administrations Je ne me croyais pas destiné à entrer en relations avec l’administ
administration de la rue Guénégaud. Pourtant cela est arrivé, mais je crois qu’elles resteront lointaines. Elle n’est pas, en
pourriture est universelle. Mystères de la statistique J’aurais cru à une plaisanterie, pas bonne et très usée, si je
t au moins que la circonscription électorale fût l’arrondissement. Je crois que l’arrondissement est, comme le quartier, une
même point. Mais, si c’est cette dernière tendance qui l’emporte, je crois qu’il serait sage de laisser aux hommes de demain
rs et sa balustrade en bois, le long de l’actuel Olympia, à ce que je crois , où il y avait un dépôt de voitures ou d’omnibus.
résolvent en français ‘par le masculin. On parle du sexe des mots, je crois bien moi-même avoir disserté là-dessus, mais, tou
quelques brins ne m’en étaient point parvenus dans la journée. Ne le croyez -vous pas ? Vous avez raison de ne pas le croire t
ans la journée. Ne le croyez-vous pas ? Vous avez raison de ne pas le croire tout à fait. Je suis d’une superstition sérieuse
ncore bien plus incapable de me fleurir moi-même de muguet pour faire croire qu’on a pense à moi. C’est ce que je vis hier. Co
rter les lourdes machines modernes. Et tout à l’avenant. C’est que je crois bien qu’il n’y a qu’un seul homme capable de surv
23 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
e affecte d’être impassible. Il veut être plus sec qu’un avare. Je le crois bien ! c’est un savant. N’être qu’un savant ! Voi
 c’était l’une et l’autre — était charmante. Ce jour-là, M. Taine, je crois , révéla le vrai sens dans lequel il aurait dû pou
les à chercher de l’érudition. Mais il a une bien autre visée ; il se croit une conception historique nouvelle. Et il n’y a r
es (ô professeur !) ; car tout homme qui écrit un livre d’histoire se croit le droit momentané d’enseigner. Or, la méthode po
logique et fataliste comme tout matérialiste de bon lieu qui ne peut croire qu’à la toute-puissance des faits, cette société
e d’une époque qui se vante, comme d’une très belle chose, de ne plus croire qu’à la souveraineté, des faits. Ah ! en voici,
me des carpes, ils tremblaient devant sa science, jeune encore. Je ne crois pas que M. Taine ait eu jamais, depuis ses débuts
ut anatomiste, qu’à l’animal qu’il a entre les mains. Et puisqu’il ne croit pas, comme nous, à l’esprit immortel de l’homme e
pourtant, pour qui sait voir, la misérable ne soit que cela. Elle se croit la santé. Elle se croit la pureté. Elle se croit
voir, la misérable ne soit que cela. Elle se croit la santé. Elle se croit la pureté. Elle se croit la grandeur et la beauté
it que cela. Elle se croit la santé. Elle se croit la pureté. Elle se croit la grandeur et la beauté. Elle se croit la divini
e se croit la pureté. Elle se croit la grandeur et la beauté. Elle se croit la divinité même, la seule divinité qui puisse ex
qu’il aurait pu y mettre, certainement, s’il l’avait voulu. On eût pu croire , s’il en avait mis, au prestige de ce talent qui
s de la Révolution ? Il y a des gens qui, après avoir lu M. Taine, le croient … mais pas moi ! On a dit, un jour, que la Terre s
n livre, il fait avec l’étiquette de leurs noms, pour que mieux on le croie , une pyramide de ces têtes coupées par ces Tamerl
vite ces horreurs, qui font un fleuve dans M. Taine. Mais n’allez pas croire que ce soit par faiblesse de nerfs ! N’allez pas
s n’allez pas croire que ce soit par faiblesse de nerfs ! N’allez pas croire que ce soit par peur de cette tête sanglante de l
cabre devant l’humanité, parce qu’elle est laide et que l’imbécile la croyait charmante ! Je sais de reste qu’à toutes les page
e matérialiste et l’athée, arrive à la même vérité que les hommes qui croient le plus à l’âme et à Dieu. Au milieu des lanterne
prit de son ordre, digne aussi d’être catholique. Ce grand homme, qui croyait profondément au Démon parce qu’il croyait profond
olique. Ce grand homme, qui croyait profondément au Démon parce qu’il croyait profondément à Dieu, et qui appelait la Révolutio
t ils poussèrent un cri, bientôt étouffé ; — car il ne faut pas qu’on croie jamais mortelle la blessure dont on peut mourir !
e des Origines de la France contemporaine, très digne du second, on a cru qu’on en diminuerait l’effet en n’en parlant pas,
lent, le mieux est de les étouffer, et on les étouffe, ou du moins on croit les étouffer, en ne leur répondant pas ! D’ailleu
geusement et si stoïquement rompu. Cette France contemporaine, qui ne croit plus à rien de ce qu’elle croyait autrefois, Dieu
u. Cette France contemporaine, qui ne croit plus à rien de ce qu’elle croyait autrefois, Dieu l’en a punie en la faisant croire
rien de ce qu’elle croyait autrefois, Dieu l’en a punie en la faisant croire bêtement en politique au gouvernement des majorit
LIONS ! » Chiffre effroyable ! mais M. Taine a fait l’addition. Je ne crois pas qu’on ait jamais appliqué de main historique
soufflet sur la joue de ce grand dadais de Suffrage universel, qui se croit fait pour gouverner le genre humain. Tel le sens,
24 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
oesie a eu de tout tems ses censeurs et ses panégyristes. Les uns ont cru qu’elle n’étoit propre qu’à corrompre l’esprit ;
hardies, et telles que l’eloquence n’oseroit les employer. Voilà, je crois , tout ce qu’il y a d’essentiel à la poësie. C’est
naturel de ses idées. La fiction est encore un détour qu’on pourroit croire inutile ; car pourquoi ne pas dire à la lettre ce
les genres de poësie, des vûës plus hautes et plus solides : ils ont cru que le but du poëme épique étoit de convaincre l’
urger les passions, et celle de la comédie de corriger les moeurs. Je crois cependant, avec le respect que nous devons à nos
la comparaison de l’objet même avec l’image ; soit enfin, comme je le crois , que toutes ces causes se joignent et agissent d’
ophe ne trouva dans la poësie qu’un plaisir souvent dangereux ; et il crut que la morale y étoit tellement subordonnée à l’a
s. Le public qui outre tout, et qui n’entre jamais dans aucun détail, croit d’ordinaire que l’ouvrage qui lui plaît le plus d
e étoit-il plus passionné que Sapho, et plus gracieux qu’Anacréon, on croiroit aujourd’hui l’amour et la bonne chere, des matiér
re et d’Horace. Il me suffit à présent de remarquer qu’Horace n’a pas cru qu’il y eût de sujets particuliers à l’ode. Les s
fecté d’être poëte : comme dans celle de la mort d’Hippolite, où l’on croit plutôt entendre l’auteur que le personnage qu’il
pompeuses, ne produisent pourtant aucune idée distincte. Si on les en croit , l’essence de l’enthousiasme est de ne pouvoir êt
cement, ni milieu, ni fin dans son ouvrage ; et cependant l’auteur le croiroit d’autant plus sublime, qu’il seroit moins raisonn
ieu de concourir ensemble à fixer et à éclairer l’esprit. Pour moi je crois indépendamment des exemples, qu’il faut de la mét
xciter quelqu’un à en trouver le faux, et à lui opposer la vérité. Je crois que le sublime n’est autre chose que le vrai et l
imaginé tout ce qui se peut dire. Je trouverois aussi raisonnable de croire que la nature s’est épuisée sur la différence des
’eux, ils ne laisseront pas d’avoir des différences considérables. Je crois de même que nos pensées, quoiqu’elles roulent tou
encore inspirer aujourd’hui ce qu’Anacréon pensa de son tems : et je crois qu’en effet nous avons beaucoup de chansons de so
ns les paroles d’Horace que l’apparence d’un contre-tems ; ainsi j’ai cru devoir mettre à la place de l’allusion, les chose
strophe, et il étoit obligé d’enjamber sur la suivante. J’ai peine à croire que ce ne fût pas-là un vrai défaut ; car la mesu
race est plus retenu sur cet usage, qu’il ne l’auroit été, s’il l’eût cru sans conséquence. Je n’ai rien dit de Sapho ni d’
; peut-être est-ce déja trop. Ses ouvrages ne sont plus lûs, et je ne crois pas que beaucoup de gens veuillent juger par leur
ux, et de m’en piquer moins. à en juger de sens froid, je ne sçaurois croire que l’orgueil soit une bienséance de la poësie. S
n audace poëtique dans l’ode de l’emulation. Quelques gens pourroient croire d’abord que j’y manque de respect aux anciens, et
ciens, et je me contente d’animer les modernes à une émulation que je crois nécessaire, et sans laquelle le génie refroidi se
éjugé légitime que je condamne, c’est un joug que je secouë ; et j’ai cru que cette expression devoit lever seule tous les
ic des témoignages si flateurs pour moi ; et c’est là-dessus que j’ai cru devoir me justifier. Je ne prétens point me défen
25 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
onciliation avec les principes fondamentaux de l’esprit moderne. Nous croyons que des cœurs chauds et purs (car pour nous tous
ts. On ne leur demande pas leur avis. Ils n’ont qu’une chose à faire, croire et obéir. L’Église catholique est une monarchie,
ur ! Or la société moderne prétend ne pas être tolérée ainsi. Elle se croit une société juste et vraie, plus juste et plus vr
deux points auxquels vous avez touché en m’écrivant. Je ne veux et ne crois rien accorder à l’école positiviste quand je dis
N’est-ce pas ce que vous dites vous-même, quand vous dites : « Je ne crois pas ma pensée adéquate à l’essence des choses. »
ens que j’y attache est celui que je viens d’indiquer, et qui est, je crois , pour les philosophes comme pour le public, son v
ser. Cette difficulté portait sur le singulier accord que nous avions cru remarquer entre la pensée de M. Guizot et celle d
cole. Je n’en citerai qu’un, qui est explicite et décisif. « Ceux qui croiraient que la philosophie positive nie ou affirme quoi q
C’est un espace où nos yeux ne pénètrent pas », dit l’autre. « Nous y croyons , dit encore M. Guizot ; mais il ne nous est pas d
ins. Les miracles, dira-t-on, sont divins, soit ; mais les raisons de croire aux miracles sont des raisons humaines, du même o
aisons humaines, du même ordre que celles que l’on donne pour n’y pas croire . Celui qui croit aux miracles, aux prophéties, à
u même ordre que celles que l’on donne pour n’y pas croire. Celui qui croit aux miracles, aux prophéties, à l’authenticité de
roit aux miracles, aux prophéties, à l’authenticité des Écritures, ne croit donc en définitive qu’a sa propre raison, et cett
que la philosophie ne donne qu’à très-peu d’âmes, on se placerait, je crois , sur un terrain inexpugnable, sur le terrain de l
r le sacré au profane, et les mystiques l’ont fait souvent, celui qui croit à la fidélité de la femme aimée n’y croit pas sur
ont fait souvent, celui qui croit à la fidélité de la femme aimée n’y croit pas sur un fondement scientifique ; non, sans dou
ée n’y croit pas sur un fondement scientifique ; non, sans doute : il croit , et tout est dit. Le cœur a des raisons que la ra
ns les combats de la vie ? Ce n’est point par ce côté que M. Guizot a cru devoir défendre le christianisme. Il ne veut pas
héisme a réussi à faire de sa cause la cause de la libre pensée. Nous croyons que, dans l’état actuel des opinions, le spiritua
l’hostie. Eh quoi, au point de vue chrétien, il serait indifférent de croire à la présence corporelle ou à la présence spiritu
ien en niant la divinité de Jésus-Christ, lors même qu’on continue de croire à la providence et à la création. Restent donc, p
roblèmes insondables. Je comprends l’impérieux besoin d’espérer et de croire dévorant l’impossible, pour ne pas dire plus ; ma
’un enfant innocent hérite des infirmités d’un père coupable, comment croire que l’on répond à cette question en transportant
alement conscience de sa liberté dans les deux cas. Pourquoi s’est-il cru plus libre en faisant le mal ? C’est ce qu’il fau
ependant, et résistent invinciblement au dogme chrétien, c’est qu’ils croient avoir dans leur âme une idée de justice supérieur
26 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
et qu’elle n’aura pas l’avantage de plaire à ceux qui, trop fins pour croire au vrai, trouvent le scepticisme lui-même beaucou
ce ton facile. De même qu’au XVIIIe siècle il était de mode de ne pas croire à l’honneur des femmes, de même il n’est pas de p
vernants. C’est une manière de prendre sa revanche, et aussi de faire croire qu’il est initié aux hauts secrets. L’honneur de
nts du cœur, et puis il est si commode à la fatuité aristocratique de croire que la masse du genre humain est absurde et mécha
er court aux raisonnements de ces impertinents philosophes, qui osent croire à la vérité et à la beauté. Ô vilaines âmes, qu’i
ther, la science comme l’esprit industriel, l’humanité en un mot. Ils croient faire l’apologie du christianisme en riant de tou
uoi donc employer contre nous une arme que vous nous avez reprochée ? Croyez -vous que si nous voulions nous moquer des théolog
moque d’un autre croyant ne voit-il pas qu’il s’expose, par ce qu’il croit , au même ridicule ? Laissons donc à la négation e
s points de vue tout arbitraires, ceux qui viennent les seconds ne se croient pas obligés par les vues des premiers ; au contra
Alors viendra un siècle dogmatique par la science ; on recommencera à croire au certain et à poser à deux pieds sur les choses
it tendre à élargir ce cercle ; mais enfin l’instrument est admis, on croit à la possibilité de croire. Ma conviction est qu’
cle ; mais enfin l’instrument est admis, on croit à la possibilité de croire . Ma conviction est qu’on arrivera, dans les scien
git plus de dire ce qui est, mais ce qu’il convient de dire. « Qui ne croit rien ne vaut rien », a dit M. de Maistre. La viei
t le dogmatisme scolastique : nous sommes dogmatiques critiques. Nous croyons à la vérité, bien que nous ne prétendions pas pos
à fait tort. Or, pour agir avec vigueur, il faut être un peu brutal, croire qu’on a absolument raison et que ceux qu’on a en
t le dogmatisme absolu des ignorants et des simples, qui affirment et croient par nature et n’ont pas aperçu les motifs de dout
tellius, qui occupaient vraiment le centre de l’humanité, comme on le croyait sans doute de leur temps ? Le centre du monde, c’
dans un cercle mort de conventions et de mensonges officiels. Et vous croyez que ce sera de là que sortira ce dont nous avons
n qui voudra s’engager dans cet étouffoir ? M. de Chateaubriand a, je crois , soutenu quelque part que l’intrusion des hommes
ire de l’édifice futur. Un sage des premiers siècles eût-il jamais pu croire que l’avenir était à cette secte méprisée, insoci
de taches à nos yeux. Les médecins ont un nom pour désigner ceux qui croient posséder le don des langues, de prédication, de p
Jean Journet, de nos jours, a été mis à Bicêtre ; or Jean Journet ne croit pas faire de miracles, parler des langues qu’il n
ettre, mais non perdre, une idée désormais fondée. 189. « Quand il croit avoir avancé quelque chose d’exagéré, dit Gœthe e
27 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278
uvenir. Une des plus singulières aberrations de Saint-Martin était de croire que ce Crocodile, avec un peu plus de travail et
té embarrassé un moment de résoudre cette question ; mais, comme j’ai cru à la main de la Providence dans notre Révolution,
ai cru à la main de la Providence dans notre Révolution, je puis bien croire également qu’il est peut-être nécessaire qu’il y
Dieu que partout là je me trouverais bien, parce que je sentais et je croyais que j’y serais avec lui. Quand j’appris la nouvel
ésent la différence d’esprit entre lui et M. de Maistre. Saint-Martin croit qu’il y a dans la Révolution française autre chos
t manifeste, c’est que Garat et les idéologues de seconde main qui se croyaient maîtres du jeu ont, ce jour-là, rencontré leur ma
t systématique, et toute personnelle à l’auteur. Lorsque Saint-Martin croit que les vérités religieuses n’ont qu’à gagner à l
, au lieu qu’il n’est pas même assez mesuré pour me faire justice. Je crois que les négligences et les imprudences où ma pare
sur la liste du jury pour le tribunal criminel de son département, il crut devoir se récuser par toutes sortes de raisons qu
haut que, ne me croyant pas le droit de condamner un homme, je ne me croyais pas plus en droit de le trouver coupable, et que
nir, de tels hommes ne voient plus rien de certain autour d’eux ; ils croient savoir au juste ce qui se passait dans le paradis
ément de Bernardin de Saint-Pierre en ce que, religieux comme lui, il croyait de plus à la chute, à une nature gâtée et corromp
e, à une nature gâtée et corrompue et portant l’empreinte du mal ; il croyait en un mot que, dans l’univers tel qu’il est, il y
l, frappait plus bas que moi. » Il diffère de lui surtout en ce qu’il croit essentiellement à un Dieu qu’on ne salue pas seul
— Dans ce souvenir rapide que je viens de lui consacrer et dont j’ai cru qu’il était digne, je ne vais point jusqu’à conse
monde comme environné du lieu de repos, que j’ai eu la présomption de croire que dans tous les lieux que j’habiterais il n’arr
l’été de 1791, pendant laquelle j’étais à Paris) ; tout cela me fait croire que, sans oser me regarder comme un préservatif p
nt que je l’habiterai ; non pas, comme je viens de le dire, que je me croie un préservatif, mais c’est parce que je crois que
s de le dire, que je me croie un préservatif, mais c’est parce que je crois que l’on me préserve moi-même, attendu que l’on s
chère, et combien je désire l’avancement du règne de mon Dieu… Vous croyez peut-être que la suite des événements va le détro
inés à mener à bon terme la Révolution : « Ils se tromperont s’ils se croient arrivés. Je les regarde au contraire comme des po
28 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »
quer, — et ce sont ceux qui ne les manquent pas ! Ce sont ceux qui ne croient pas les femmes plus à leur place là qu’ici, — au
ue dont nous parle la Palatine et elle a mis sur sa pensée, qu’elle a cru viriliser, une forme qui n’a pas gagné en énergie
ne imitation à froid et à balles forcées de sa manière : « Ô Fulvie ! croyez -moi, ne méconnaissez pas ainsi le pur idéal que D
t sourire celui qu’elle imite. Le grand moraliste chrétien La Bruyère croyait à la Chute. Mme Daniel Stern n’y croit pas. « Je
oraliste chrétien La Bruyère croyait à la Chute. Mme Daniel Stern n’y croit pas. « Je ne pense pas mal de l’espèce humaine, n
. « Je ne pense pas mal de l’espèce humaine, nous dit-elle, car je la crois plus abusée que perverse : je la plains plus que
par lesquels Mme Daniel Stern, cette effrayante éleveuse de pédantes, croit nous amener à l’émancipation définitive de son se
thèse tombée si bas que personne ne la relève plus. Mme Stern ne nous croira pas : avec son esprit plus haut que ses idées, av
de. Et cependant malgré les sots qui ont trouvé cela très joli et qui croient béatement à l’égalité des fonctions et des sexes,
les quitte pas impunément, ces jupes qui font la femme plus qu’on ne croit , en la voilant…, et lorsqu’une fois on en est imp
t retournée aux austères travaux pour lesquels, de bonne foi, elle se croit faite. Si je m’en souviens bien, elle a publié un
ue noir, qui rit de son transport, « Lui dit qu’il est Hercule. Il le croit … et s’endort ! » Je ne suis ni eunuque, Dieu mer
! ni noir, et je ne ris point du transport de Mme Stern, mais elle se croit Hercule et ne s’endort pas ! Et même elle se croi
tern, mais elle se croit Hercule et ne s’endort pas ! Et même elle se croit mieux qu’Hercule, qui fila un jour aux pieds d’Om
gles perdues, à retrouver et à reficher sur la pelote… Certes, je les crois très capables, entre les deux pots de confitures
ient point faites pour elle. Parce qu’elle est devenue maigre, elle a cru peut-être devenir homme, mais elle n’a été qu’une
ouve qu’il y a mieux que l’art, c’est la pensée philosophique, et qui croit l’avoir au fond de son creux, comme on a une perl
e plus insolemment placide. Rien ne bat sous sa mamelle gauche. Je le crois bien ; elle n’en a pas ! Et elle n’a pas eu besoi
sa Bonheur aux Beaux-Arts, nous aurons complet le triumféminat qui se croit un triumvirat ! La France sera sauvée ! Nous auro
29 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Recueillements poétiques (1839) »
du poëme qui seraient, sans cette indication, demeurées vagues, je le crois , et qui auraient passé sur le compte de la licenc
eil.  Rien n’est plus triste, sans doute, que cette nécessité où l’on croit être de venir mettre successivement une barre rig
: Tu n’iras pas plus loin, dans une louange chère au cœur et qu’on ne croyait pas pouvoir épuiser. Tout cela, d’ailleurs, est s
bord, et même, pour bien des cœurs épris de l’amant et qui bientôt se crurent dupés par le poëte, l’idéal, dès ce moment, fut r
me Jéhovah, l’homme à son image, mais qui le défigure à sa fantaisie, croit que j’ai passé trente années de ma vie à aligner
blic est en raison  composée de ce qu’il est et de ce qu’il a donné à croire par ses écrits et par ses paroles. On a les bénéf
andes choses qui doivent graduellement et religieusement s’accomplir. Croyez -vous qu’à une pareille époque, et en présence de
ceux qui ne sont, qui ne veulent être que littérateurs et poètes, qui croient ainsi servir le monde à leur manière et y remplir
ulement, pour la rendre possible, il importe précisément de ne pas la croire si facile, si prochaine, si universellement agréé
M. de Lamartine.  On se méprendrait au reste sur notre pensée si l’on croyait que nous voulons en rien blâmer l’illustre poëte
car ce n’est pas le talent du poëte qui diminue en rien, veuillez le croire  : il se poursuit, dans toute la largeur du souffl
Claudien,… mais à Horace ! Le poëte le lui redit en vingt façons ; il croyait lire Tibur, à l’exergue de la bague (du cachet),
ses vers en nous les prodiguant ! On voudrait qu’il crût, qu’il parût croire davantage à l’avenir de sa poésie : il compte si
ais quelle apothéose de l’espèce ; dans le particulier, il a l’air de croire si aisément à l’esprit horatien de ses amis, qu’i
de croire si aisément à l’esprit horatien de ses amis, qu’il pourrait croire par là-dessus à l’immortalité des beaux vers. Tou
bien de cordes, une seule, disaient les jaloux, mais plusieurs, je le crois , mais surtout des cordes assorties ; elle était b
et pénible incarnation de l’humanité en lui, qu’il nous développe, il croit qu’il ne parle plus de lui, tandis que le je y re
ent : y a-t-il telle chose qu’un art, et n’est-ce pas chimère que d’y croire et de s’y dévouer ? Qui sait ? me disais-je, peut
30 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
llait soit en restaurer un, soit en créer un nouveau. Et ceux qui ont cru qu’il fallait en créer un nouveau sont, de toute
j’ai étudiés dans le premier volume de ces Etudes. Mais ceux qui ont cru seulement qu’il fallait en restaurer un, ne se ra
existence ? Je n’en sais rien ; mais son esprit le fut toujours), qui croit profondément que le malheur de la France a été de
lérant comme une secte et libre comme une philosophie ; esprit que je crois que les contradictions n’émouvaient point ; qui e
plus grand tort, pour autant, de considérer comme un petit esprit, a cru que la philosophie, telle qu’elle existait de son
ituel et l’a abordé avec une franchise et une hardiesse absolues Il a cru , avec une égale conviction, que les pouvoirs spir
reste, qui ait été ce qu’on peut appeler un libéral radical, qui ait cru que la solution c’est la liberté, et que de la li
disons qu’il place le pouvoir spirituel dans chacun de nous, qu’il le croit immense, qu’il le croit capable de nous amener à
uvoir spirituel dans chacun de nous, qu’il le croit immense, qu’il le croit capable de nous amener à nous aimer les uns les a
ec trop d’esprit et trop de vraisemblance, a été cruel à ceux qui ont cru que l’humanité a tellement besoin d’une direction
ement dite, c’est ce qu’on ne sait pas et ce que, pour ma part, je ne crois point. Une troisième hypothèse à ajouter aux deux
aut le dire, ne contribue très fortement à ce qu’elles se forment. Je crois bien, en effet, que le fondement de toute religio
ce spirituelle est humilité et confiance. Humilité, qui nous pousse à croire que quelqu’un, ou quelque chose, homme, groupe, s
pas le Protée de la Fable, qui est gouailleur, un Protée sérieux, qui croyait toujours être fidèle à lui-même, et qui, par exem
misérable, il se rappelait sa vie de fastueux désordres, assurait et croyait peut-être que c’était une expérience, indispensab
he à instituer la religion de l’avenir. En nous demandant pourquoi il croit à la nécessité d’un nouveau pouvoir spirituel, co
’on répète les anciennes polémiques de Voltaire et de Diderot ; on se croit progressiste parce qu’on s’acharne à démolir ce q
et qui ait le droit d’avoir des idées. Seulement, tantôt il penche à croire que ce sont les savants et artistes qui sont les
nt les membres les plus intelligents de la nation, tantôt il penche à croire que ce sont plutôt les industriels, et tantôt enf
sophes du xviiie  siècle et do la première moitié du xixe  siècle. Il croit même, en fait, que jamais les hommes n’ont tiré m
e, ou à tous les deux, la condamneront. D’autres viendront aussi, qui croiront que la propriété telle qu’elle est n’est pas du t
tades, il n’a pas pu voir disparaître l’ancien pouvoir spirituel sans croire à la nécessité absolue d’en élever un autre et un
c’est de la liberté elle-même qu’il faut tirer l’harmonie. — Vous ne croyez pas que la liberté soit capable de fonder ce conc
jusque-là destinées à en contenir l’impétueux essor ; puisqu’ils ont cru devoir en outre la développer artificiellement pa
ore qu’un tel langage est révoltant pour un homme qui, comme Fourier, croit en Dieu. Pourquoi Dieu aurait-il créé les passion
en nous et leur puissance sur nous incrimine Dieu. Le déiste pur, qui croit en Dieu sans croire à un autre monde, s’étonne qu
ssance sur nous incrimine Dieu. Le déiste pur, qui croit en Dieu sans croire à un autre monde, s’étonne que Dieu ait rendu si
p contraire au système pour ne pas disparaître un jour ; mais Fourier croit qu’avant de supprimer ce dernier reste d’individu
die d’un chef de bureau. IV Je ne ferai pas d’objections de mon cru à ce système. Je relèverai seulement celles que l
a nature que par efforts énormes et par effets insensibles ; et on ne croit pas, comme Fourier, qu’il passera de l’état civil
ins très considérable des collectivistes modernes. Comme Rousseau, il croit fermement que la civilisation s’est trompée et qu
nt. La collectivité imposée par la force sociale serait viable, je le crois  ; mais si languissante, si absolument indifférent
de par la loi civile, qui serait établie par la civilisation ; et de croire que la civilisation rien serait pas capable. Il a
ais tout entière. Il fait ici et là de belles choses ; il n’est pas à croire qu’il enflamme jamais tout le genre humain de man
’il ne soit pas destiné à naître très prochainement ; et les candides croient toujours qu’il va naître demain. Mais que l’harmo
ncore une raison pour que celle-ci s’établisse. On se trompe quand on croit que l’humanité désire le bonheur. Elle désire, ce
x qui rêvent le bonheur de l’humanité dans la concorde. L’homme ne se croit pas heureux quand il l’est autant qu’un autre, ma
pais » a souvent tant de grâce et peut conduire un homme si loin ! Ne croyez pas cependant que Physcon désire les emplois ; se
a des suites graves chez les entêtés. Le propre de l’orateur étant de croire invinciblement ce qu’il dit, à la différence des
qu’il dit, à la différence des hommes du commun, qui disent ce qu’ils croient  ; étant de faire une phrase d’abord et d’y adhére
n d’air respirable. Lamennais est croyant comme il est vivant et veut croire comme il veut vivre, et même beaucoup plus. Au fa
ne et éclatante, en lui pleine et jaillissante ; et elle est ce qu’il croit pour le moment et ce qu’il croit toujours coin me
jaillissante ; et elle est ce qu’il croit pour le moment et ce qu’il croit toujours coin me s’il l’avait toujours cru, et ce
ur le moment et ce qu’il croit toujours coin me s’il l’avait toujours cru , et ce qu’il est sûr d’avoir cru toujours. Ce n’e
ujours coin me s’il l’avait toujours cru, et ce qu’il est sûr d’avoir cru toujours. Ce n’est pas orgueil ; ou ce n’est pas
Ne lui résistez jamais dans toute la vie civile. Quand il vous dira : Croyez à mon Dieu et non à Dieu, résistez-lui. — La libe
l la faut générale, universelle, traditionnelle. Mais que faudra-t-il croire  ? Quel sera le critérium de la certitude ? Ici La
sans doute incontestable. Voilà une grande présomption en sa faveur. Croire ce que pense tout le monde, c’est le vrai parti.
 sens commun » ? La vérité c’est donc ce que pense l’univers pensant. Croyons donc ce que les hommes croient, informons nous, l
t donc ce que pense l’univers pensant. Croyons donc ce que les hommes croient , informons nous, lisons les journaux ; la vérité,
t universel n’est nullement critérium de vérité. L’humanité entière a cru à des erreurs non seulement ridicules, mais monst
cru à des erreurs non seulement ridicules, mais monstrueuses, elle a cru à l’astrologie, à l’alchimie et à la sorcellerie 
alchimie et à la sorcellerie ; sachons du reste reconnaître qu’elle y croit encore ; l’humanité a été tout entière polythéist
’est un expédient. Nous nous en servons beaucoup, et légitimement, je crois , dans nos sciences toutes conjecturales de sociol
. Faire une chose parce qu’elle a été faite n’est pas déraisonnable ; croire une chose parce qu’elle a été crue est irrationne
, ou je ne sais quelle ombre, d’hypocrisie. Vous n’osez pas me dire «  Croyez parce qu’il faut croire, croyez parce que je le v
mbre, d’hypocrisie. Vous n’osez pas me dire « Croyez parce qu’il faut croire , croyez parce que je le veux, croyez parce que cr
hypocrisie. Vous n’osez pas me dire « Croyez parce qu’il faut croire, croyez parce que je le veux, croyez parce que croyez »,
e dire « Croyez parce qu’il faut croire, croyez parce que je le veux, croyez parce que croyez », qui est le vrai et franc lang
arce qu’il faut croire, croyez parce que je le veux, croyez parce que croyez  », qui est le vrai et franc langage de l’autorité
ous sert, au fond, qu’à voiler ce que l’autorité toute pure a de trop cru . Au lieu de dire : « Nous avons le dépôt de Dieu 
ns à prendre, a, même sur les croyances, une certaine influence. Nous croyons volontiers ce qu’on croit et ce qu’on a cru. Mais
s croyances, une certaine influence. Nous croyons volontiers ce qu’on croit et ce qu’on a cru. Mais cette influence est d’un
taine influence. Nous croyons volontiers ce qu’on croit et ce qu’on a cru . Mais cette influence est d’un caractère particul
s n’aimons pas à penser différemment des autres hommes ; mais nous ne croyons nullement être obligés à penser comme eux. Nous a
ces ressources assez précieuses pour nous faire accepter ce que l’on croit être la vérité. Mais, au fond, c’est un appel à l
en démonstration, serait un coup de partie. Point du tout. Oui, nous croyons beaucoup de choses parce qu’on les croit autour d
. Point du tout. Oui, nous croyons beaucoup de choses parce qu’on les croit autour de nous ; mais précisément à la condition
nt à la condition qu’on ne nous dise pas que nous avons raison de les croire pour cela. Car alors nous nous avisons que nous n
la. Car alors nous nous avisons que nous n’avons aucune raison de les croire , et que nous ne les croyons que par sentiment ; e
sons que nous n’avons aucune raison de les croire, et que nous ne les croyons que par sentiment ; et tout de suite nous avons q
que par sentiment ; et tout de suite nous avons quelque pudeur à les croire encore, et quelque désir de ne les croire plus, e
avons quelque pudeur à les croire encore, et quelque désir de ne les croire plus, et un commencement d’incroyance. L’influenc
ès moral et intellectuel, et qui fût la papauté. — Et la nécessité de croire à ce qu’enseignait ce pouvoir spirituel, et la co
nement dispensé par ce pouvoir était ce que l’humanité avait toujours cru . II La révolution de 1830 ne changea pas pr
ours été un révolté et un révolutionnaire. S’il est vrai, comme je le crois , et comme c’est très exact au moins pour Lamennai
t dont bénéficient les gouvernements civils, et dont il est permis de croire qu’il n’est pas mauvais qu’ils bénéficient. Ainsi
s pour estimer que le gouvernement de Juillet le fût discrètement. Il crut voir que décidément il fallait choisir entre la s
eux davantage sur le mouvement démocratique qui s’est produit. Il n’y croit pas. En 1830, il ne voit pas que la France est en
ns à rappeler qu’il n’y a pas là seulement, comme Lamennais semble le croire , le divorce de deux « éléments intellectuels », m
? » C’est que les uns disent : « Mon devoir de croyant est de ne pas croire en moi. Pour que ma foi ait un caractère religieu
ur que ma foi ait un caractère religieux, il faut que ce soit moi qui croie , et pour que ce soit moi qui croie, il faut que j
gieux, il faut que ce soit moi qui croie, et pour que ce soit moi qui croie , il faut que je considère et que je choisisse. Si
e humain, non seulement à une époque, mais à toutes les époques, et à croire l’avoir trouvée. Il a été comme forcé d’avoir une
s d’âmes. Absolument indemne de l’esprit du xviiie  siècle, dont j’ai cru voir et montrer que les De Maistre et les De Bona
sse : « Pourquoi les hommes se massacrent-ils au nom des idées qu’ils croient avoir ? Il doit y avoir à cela une raison ; mais
étiens de la loi de grâce. » Surtout il a lu Vico, avant Michelet, je crois , et à coup sûr en même temps que lui, et il est t
en même temps qu’il était très réactionnaire. Il trouva dans Vico, ou crut y trouver, de quoi satisfaire à ces deux instinct
à toute une théorie de la radicale impuissance de l’homme, Ballanche croit que la parole humaine est d’origine et de créatio
ons successives. Au commencement, l’homme était bien ce que De Bonald croit qu’il est encore, la chose de Dieu. La créature n
manité et vers quoi va-t-elle ? C’est à ces questions que Ballanche a cru pouvoir répondre. IV Ballanche est un Vico
Ballanche est un Vico éclairé par la Révolution française. — Vico croyait , en sa qualité de savant, mais aussi en sa qualit
anche, qui vient de voir la démocratie sortir de la monarchie ruinée, croit que la marche de l’humanité est celle-ci : 1° bar
stianisme laïque, d’un christianisme ésotérique et populaire, et il a cru que ce christianisme nouveau n’était pas à faire,
é » qui s’est emparé depuis quelque temps des esprits et des cœur. Ne croyez point à une légère influence des idées et surtout
idées et surtout des prétentions du xviiie  siècle sur Ballanche. Ne croyez point qu’il veuille dire, comme quelques-uns, que
car nous vivons de la pensée commune beaucoup plus que de ce que nous croyons être notre pensée propre ; surtout nous agissons
rd une trace dans les esprits, beaucoup plus forte peut-être qu’on ne croit . VI Tel fut à peu près cet homme singulier,
ni taquin, ni insolent, ni superbe. Profondément optimiste, ce qu’il croit , en bon sens quotidien, c’est que tout finira bie
’ils fussent ; la sécurité de sa conscience consistait en ce qu’il ne croyait point rompre avec un passé qu’il chérissait et vé
dra, dit qu’il est venu, et rien de plus. Il était peu soucieux et je crois incapable de dire en quoi ce christianisme consis
pour avoir vu les événements de 1864-1870, nous sommes très enclins à croire et à dire que le droit n’est rien et que la force
orains l’idée de la philosophie de l’histoire. Quand je dirais que je crois peu à cette science lorsqu’elle prétend mener à d
térieuse des plus beaux poèmes. Il y a beaucoup moins d’âmes qu’on ne croit dans le monde ; les historiens à penchants mystiq
ce qu’il me semble, de beaucoup d’inconséquences, et à la faveur, je crois , de beaucoup d’équivoques ; mais il s’agissait ce
sorti le moyen âge ? Tout entier du dogme de la prédestination : « Je crois voir le moyen âge tout entier naître du seul dogm
’est à un public essentiellement laïque qu’il s’adresse ; lui-même se croit parfaitement libre penseur, et, dans le sens vrai
e religion nouvelle avec elle n’était une révolution qu’en ce qu’elle croyait en être une, et que sur cette pensée, elle remuai
enraciner dans le monde5. » Il n’y a pas d’illusion plus forte que de croire que la force ne peut rien contre les idées. « Les
a considérant trop comme un « système », ce qu’elle n’a guère été, je crois , mais avec raison nonobstant, et dans un temps et
ue dans la Création il aura cette illusion de l’esprit qui consiste à croire qu’une idée est juste ou probable parce qu’elle f
leurs ruines, c’est toujours ce que Quinet avait cherché. Il l’avait cru trouver dans l’action de Dieu sur le monde, ou, a
mande à l’histoire naturelle des leçons de politique. Qui le pousse à croire qu’il les y trouvera ? Pourquoi la géologie consi
verse, même instinct : vouloir que tout se ressemble. Pourquoi ? Pour croire qu’on comprend, pour avoir un système, c’est-à-di
té ? car il y en a plusieurs. A la nature géologique ? Aimerez-vous à croire que les sociétés suivent dans leur développement
ques sur laquelle la science nous donne quelques lueurs ? Pourquoi le croiriez -vous ? Et quelle apparence qu’une race animale do
e eut habité les corps. « Dès lors l’animal qui veut changer, et qui croit gagner au changement, existait, et, comme dit trè
change, se métamorphose elle-même ; donc l’homme ne change point. Il croit changer. Il y a pour lui, pour lui seul, par illu
hange point, les récentes hypothèses des naturalistes nous invitent à croire qu’au cours du temps illimité les espèces ont cha
lique aussi l’histoire du monde par l’histoire de l’humanité, tant il croit à l’existence certaine d’une harmonie préétablie
t plus forte encore, la vraisemblance est altérée par ce que l’auteur croit qui la complète, et la créance du lecteur ébranlé
i la complète, et la créance du lecteur ébranlée, par ce que l’auteur croit qui la soutient. C’est bien là qu’on voit l’intré
de progrès ? Comme à peu près tous les hommes de son temps, il avait cru au progrès, non seulement indéfini, mais sans arr
n. Quinet en causant histoire naturelle avec ses auteurs, remarque ou croit remarquer « que la nature ne marche pas d’un pas
s, amené à cette idée, ou confirmé dans cette idée, peu familière, je crois , à Quinet antérieurement, que le simplisme est un
; parce qu’il ne se sentira plus isolé, ce que, jusqu’à présent, il a cru être. Il ne dira plus : « Il n’est rien de commun
é ou le mieux associé. — Seulement la science ne nous demande pas (je crois ) de la prendre pour guide moral ; elle ne veut êt
la prendre pour guide moral ; elle ne veut être que la science ; elle croit qu’il est fort salutaire que nous l’écoutions et
de son cœur ; et il a changé de croyance, mais sans que son besoin de croire en diminuât, et au contraire. Il n’a jamais gouve
vait l’esprit religieux. Je ne dis pas le sentiment religieux, que je crois qu’il n’eut jamais ; je dis l’esprit religieux. —
rations qui vivent en ces époques là sont à peu près sceptiques et se croient synthétiques. Elles ne sont que flottantes. Mme d
disait à peu près : « Je ne sais pas trop précisément à quoi il faut croire  ; mais je crois qu’il faut croire. Le xviiie  siè
s : « Je ne sais pas trop précisément à quoi il faut croire ; mais je crois qu’il faut croire. Le xviiie  siècle n’a que nié.
pas trop précisément à quoi il faut croire ; mais je crois qu’il faut croire . Le xviiie  siècle n’a que nié. L’esprit humain v
par la philosophie allemande, ou simplement par l’enthousiasme ; mais croyez à quelque chose. » Mme de Staël n’était pas un sy
une influence considérable. C’est alors que parut Cousin. Il aimait à croire  ; il sentait autour de lui le besoin de croire ;
ut Cousin. Il aimait à croire ; il sentait autour de lui le besoin de croire  ; il satisfit sa passion et il exploita ce besoin
er, de se défier, do railler, de se refuser à être dupes » et « de ne croire à rien sinon que deux et deux sont quatre. » Ils
de ne croire à rien sinon que deux et deux sont quatre. » Ils veulent croire à quelque chose. Moi aussi, du reste. Je sais ass
enseigner la religion ? Ce ne serait pas très bien, parce que je n’y crois pas. De plus, on me demanderait à quoi sert la ph
inutilité. De plus il n’est pas encore temps. Cette religion, ils n’y croient pas, ils y croient peu, ils y croient relativemen
il n’est pas encore temps. Cette religion, ils n’y croient pas, ils y croient peu, ils y croient relativement, ils y croient co
temps. Cette religion, ils n’y croient pas, ils y croient peu, ils y croient relativement, ils y croient comme à une chose qu’
n’y croient pas, ils y croient peu, ils y croient relativement, ils y croient comme à une chose qu’on respecte et non pas où l’
me à une chose qu’on respecte et non pas où l’on adhère, bref ils n’y croient pas. Ils sont détachés du xviiie  siècle par lass
l’air de les faire naître ; une philosophie qui cultiverait l’art de croire et en satisferait le penchant, une philosophie qu
sur un chemin qui de bien loin pouvait y conduire. — Les sensualistes croient que toutes leurs idées leur viennent des sens. Ad
’est pour eux que la combinaison de leurs sensations ; ils ne peuvent croire à rien qu’à eux-mêmes ; ils sont enfermés dans le
Et cet état de croyance toute subjective, cet état qui consiste à ne croire qu’à soi, c’est le scepticisme même. Aucune vérit
générale, aucune idée universelle ne peut sortir de cette manière de croire . Le sensualiste est en plein scepticisme. Il croi
cette manière de croire. Le sensualiste est en plein scepticisme. Il croit en sortir par des raisonnements extrêmement subti
mier acte de foi qui devra se passer, et se défier, de raisonnements. Croyez -vous les idéalistes d’outre-Rhin plus à l’abri de
ommes-nous pas en pur scepticisme ? Muni de cette doctrine, à quoi va croire l’homme ? A tout, avec cette restriction que du r
droit et que ses chemins sont plus courts ! Ce qu’il nous faut, c’est croire franchement que la raison nous dit vrai, vrai abs
s proportions plus vastes seulement, un laboratoire de d’un sophiste. Croyons en elle tout entière et non à une moitié d’elle.
en elle tout entière et non à une moitié d’elle. Second acte de foi. Croire à la raison. La raison humaine vaut pour l’absolu
en. Doutez-vous de la liberté, du libre arbitre humain ? Celui-ci n’y croit point parce qu’il ne peut le prouver. Celui-ci cr
n ? Celui-ci n’y croit point parce qu’il ne peut le prouver. Celui-ci croit qu’il existe dans un certain équilibre de l’âme,
epticisme partiel. Vous ne voulez pas être sceptiques, n’est-ce pas ? Croyez alors sans démonstration à tout ce qui se démontr
yez alors sans démonstration à tout ce qui se démontre difficilement. Croyez à la liberté humaine, comme à la vérité de la per
s les donnerons par surcroît ; mais la vraie preuve, c’est que vous y croyez , comme au non-moi, comme à la liberté, comme à la
Dieu est en elle, c’est qu’il existe hors d’elle, c’est qu’il existe. Croyons en Dieu par cela seul que nous en avons l’idée ;
u’il existe. Croyons en Dieu par cela seul que nous en avons l’idée ; croyons en Dieu parce que nous y croyons. C’est la vraie
cela seul que nous en avons l’idée ; croyons en Dieu parce que nous y croyons . C’est la vraie preuve. Les actes de foi devenaie
tait tout simplement ce que l’humanité connue, prise en son ensemble, croyait volontiers ; que, d’instinct, en sa qualité de pr
e lièrent plus tard entre elles et formèrent un pensées d’où il est à croire que c’est la vérité qui jaillit et non pas l’erre
une raison raisonnante, une raison procédant pas à pas de ce qu’elle croit découvert à ce qu’elle veut découvrir, et puis, d
que j’ai recours ailleurs. — Point du tout, répondait Cousin. Si vous croyez que raison c’est individualisme, c’est que vous n
un sensualiste nous dit que toutes nos idées nous viennent des sens, croyez -vous que vous acceptiez quoi que ce soit de son s
’un groupe et centre d’un groupe, et habitué à penser en commun, et à croire que l’humanité « est faite comme notre maison » p
r un tel n’est pas sceptique ; car il y a des choses auxquelles il ne croit pas. » Eux, croient à toutes choses également, et
sceptique ; car il y a des choses auxquelles il ne croit pas. » Eux, croient à toutes choses également, et c’est où ils trouve
bre même de leur esprit. — Tout différent d’eux, le sens commun, lui, croit à une partie de chaque doctrine, et pour le reste
nt merveilleux de ne s’en apercevoir pas. Un exemple : le sens commun croit au devoir et il y joint toujours l’idée du mérite
ar la satisfaction de ma conscience, en l’autre par le bonheur. Et je crois fermement que j’aurai ces récompenses ». — Si vou
ur. Et je crois fermement que j’aurai ces récompenses ». — Si vous le croyez fermement, vous ne faites pas le bien par devoir,
s ne faites pas le bien par devoir, mais par intérêt, et même vous ne croyez fermement que vous serez récompensé que pour vous
e, à chaque moment de son histoire, est faite de ce qu’il a besoin de croire pour se consoler ou pour entretenir ses espérance
s, ces philosophes raisonnent ainsi : ce qu’il est Ion que les hommes croient pour agir, pour agir bien et pour agir utilement
téressée dans notre croyance, ce qui fait que nous aimons ce que nous croyons , et que, si notre esprit épouse le Dieu révélateu
ifices métaphysiques d’outre-Rhin le jetèrent dans l’enthousiasme. Il crut bien un peu avoir fait comprendre à Hegel le syst
i aiment leur religion pour ses nouveautés, apparentes ou réelles, et croient l’aimer pour ses dogmes, et somme toute, l’aiment
iscipline et de dire non absolument ce qu’ils pensent, mais ce qu’ils croient qu’il faut dire. Or les disciples de Cousin étaie
le christianisme comme trop miraculeux pour des esprits virils, et il croyait , sous le nom de Providence, à une intervention co
mieux qu’il en était sorti. Le fameux « sens commun » où Cousin avait cru entendre la voix même de l’humanité n’était, pas
scepticisme ; quelques-uns même étaient beaucoup plus prêts qu’ils ne croyaient pour le positivisme. Au milieu de cette dispersio
esprits qui chercheront le vrai avec un profond respect pour ceux qui croient l’avoir trouvé, et un léger mépris pour ceux qui
y mette exagération, il n’est nullement mauvais qu’elle ait. Elle se croyait une église et le mot de sacerdoce n’était point a
ue je veux, disent ceux-là, c’est penser à ma guise, vivre à mon gré, croire à ma façon, et ce que je demande à la société ass
qu’elle ne me gêne point dans ces manières de vivre, de penser et de croire . En retour je ne la gênerai point non plus, et je
que. S’il ne tient pas à l’entente et à la discipline, c’est qu’il ne croit pas que l’humanité puisse gagner quelque chose à
doit bien se douter qu’en ordre dispersé elle ne fera rien. Quiconque croit à l’œuvre de l’humanité, quiconque croit un progr
elle ne fera rien. Quiconque croit à l’œuvre de l’humanité, quiconque croit un progrès possible, doit vouloir l’unité de plan
œuvre de création intellectuelle et morale, et sa naïveté l’aidera à croire qu’elle est relativement facile et de prompte réa
era. Il y en a bien d’autres : tous les penseurs, et même ceux qui se croient les plus énergiques adversaires de cette idée nou
othéiques, polythéiques et fétichiques. De telle sorte que l’humanité croit s’affranchir et se surcharge, croit marcher à la
es. De telle sorte que l’humanité croit s’affranchir et se surcharge, croit marcher à la simplification et se complique. Chaq
t théologie et métaphysique ? Par la liberté de penser, la liberté de croire et la liberté de parler. Rien de meilleur pour dé
eur pour détruire ; rien de plus vain pour fonder. On s’est habitué à croire que la liberté était quelque chose en soi, était
ance et inorganisatrice par définition. Elle consiste à dire : « Vous croirez ce que vous voudrez. D’accord, et, s’il s’agit de
st devenu l’opposé | d’hypothétique et de conjectural. Il signifie ne croire qu’aux faits et à certains rapports reconnus cons
les cerveaux humains ; par les idées de liberté et le tort qu’on a de croire qu’elles sont la solution définitive ; par l’indi
oderne aime en apparence le plus, c’est n’accepter aucune doctrine et croire qu’il en a une à lui ; cependant il semble qu’une
ques-uns au moins des caractères qu’avaient les anciennes. Les hommes croient à la science un peu comme ils croyaient autrefois
aient les anciennes. Les hommes croient à la science un peu comme ils croyaient autrefois aux choses de foi. Sceptiques, oui, en
en physique, non, en astronomie, non. Voilà des millions d’hommes qui croient que la terre est tournante et le soleil fixe, qui
mmes qui croient que la terre est tournante et le soleil fixe, qui le croient absolument, sans être aucunement capables de se l
ée de sentiment ni de passion ; mais c’est une foi. La foi consiste à croire sur parole quelque chose qu’on n’a pas découvert
de leur puissance, de leur décision. Elle est quelque chose que l’on croit et qu’on ne discute pas. Notez de plus que la sci
raissent perdre. Non seulement la science est une nouvelle manière de croire  ; elle est aussi une nouvelle manière de jouir pa
e que la métaphysique est le rêve d’un être qui, saisissant des lois, croit saisir des causes, ou la rhétorique d’un homme d’
ologique et d’esprit métaphysique. Ce n’est pas si peu qu’on pourrait croire . Les physiciens parlent du « fluide électrique »
its et d’en chercher les lois ; rien ne lui est plus dangereux que de croire découvrir des causes. La cause trouvée, ou crue d
L’homme qui a découvert une loi en cherche une autre ; l’homme qui a cru découvrir une cause est une espèce de dévot et de
ait d’aller au monde en partant de lui-même. Tel il se connaissait ou croyait connaître, tel il se connaissait ou croyait conna
Tel il se connaissait ou croyait connaître, tel il se connaissait ou croyait connaître l’univers. Ce qu’il connaissait de lui-
s dit : Le monde et moi, comme s’il ne faisait pas partie du monde, —  croit en effet très facilement, obstinément aussi, peut
er ; cet homme il s’agit de le faire rentrer dans le monde dont il se croit séparé : entre les lois de l’univers et la loi de
mme il s’agit de jeter le pont. Ce n’est pas aussi difficile qu’on le croit . Il suffit de reconnaître que l’homme se distingu
n homme tout nouveau, avons-nous dit. Sans doute. Cependant, qu’il ne croie pas être infiniment différent de ses ancêtres. Il
ant, qu’il ne croie pas être infiniment différent de ses ancêtres. Il croit à un Dieu un ; mais ce Dieu, universel pour sa ra
blique décline par suite de l’anarchie intellectuelle. Il ne faut pas croire que l’incertitude des idées générales soit sans i
e. C’est un « proverbe des gens d’esprit » que de dire : « L’homme ne croit qu’à ce qu’il ne comprend pas. » Il reste juste ;
aphysiciens leurs finalités, et il a la sienne : c’est le progrès. Il croit que les lois de l’évolution ont un but, et ce but
et ce but il le connaît : c’est le progrès, non pas indéfini, il n’y croit pas, mais le progrès se prolongeant d’une façon q
l’a jamais eue, et a eu plutôt l’idée contraire ; d’autre part, il ne croit pas du tout au progrès indéfini ; il a même une p
ond, c’était à lui-même qu’il obéissait, mais à lui agrandi, épuré et cru autre, ce qui était nécessaire pour qu’il obéit.
ste que, plus ou moins nombreux, ils s’en soient avisés. — ont vu, ou cru voir, que le monde était immoral, qu’il n’avait a
ue sur la religion humanitaire. C’est l’humanité adorée sans que l’on croie que ce soit elle qu’on adore. De tout ce qu’il y
nseur, à mon avis, que la France ait eu depuis Descartes. Comme ayant cru que l’intelligence, et l’intelligence seule, doit
eligions particulières comme autant d’institutions salutaires. Je les crois toutes bonnes quand on y sert Dieu convenablement
31 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
r l’éditeur. Je ne l’avais pas demandé. Il fut écrit en 1866, si j’en crois la date de l’avertissement, et on l’a publié seul
pas son vent, mais le pousse et l’augmente, au contraire, pour faire croire qu’il est très vivant, comme l’autre homme, en re
très vivant, comme l’autre homme, en retenant le sien, voulait faire croire qu’il était bien mort. Et, pardonnez-moi ! je me
! L’auteur de La Papesse Jeanne, et son consubstantiel traducteur, se croit un génie ambidextre. Les Anglaises ont deux bras
taire ! — et l’autre, c’est le vieux pistolet d’arçon d’un savant qui croit ne pouvoir jamais être, scientifiquement, désarço
ce que la Critique soit très large avec le génie. Je suis de ceux qui croient qu’il peut tout, s’il n’a pas le droit de tout, e
Quel ton superbe de dandy, qui ne tient pas plus à sa science, qu’il croit énorme, que lord Byron ne tient à son génie dans
istorique qui établit, ou qui tente d’établir, un point de fait qu’on croit déshonorant pour l’Église romaine, et avec lequel
te de ce jour-là. Ce fut dans le xviie  siècle que les catholiques se crurent obligés de répondre à l’absurde commérage des chr
out de plus de quatre-vingts ans après cet étouffement, qu’on pouvait croire définitif, voici que la vivace légende remue une
e in-douze, se remit à bouger sur sa planche pourrie ? Il a fallu, le croira-t -on ? que sous le ciel bleu de la Grèce, chez un p
Y changer rien ? Il n’y a pas même ajouté un pauvre petit mot de son cru … car il n’a pas de cru. C’est un stérile voué au
y a pas même ajouté un pauvre petit mot de son cru… car il n’a pas de cru . C’est un stérile voué au rabâchage des choses qu
32 (1912) Chateaubriand pp. 1-344
es, et peut-être beaucoup plus tard, dans l’extrême vieillesse, je ne crois pas qu’il ait excessivement souffert. Il a été tr
C’est un gamin un peu court, avec une grosse tête, robuste et dru. Je crois bien qu’il exagère, lorsqu’il dit : « J’étais sur
nous dit aussi que sa ferveur religieuse se ralentit alors ; et je le crois sans peine. À Combourg, où il a presque toujours
ouer assez dangereusement avec la mort. Mais je ne puis m’empêcher de croire qu’il a triché. Comme il rêvait et désirait tout,
cela éblouira sur le jacobinisme jusqu’à Joseph de Maistre. C’est, je crois , seulement de nos jours qu’on a su voir la Révolu
d’un voyage d’exploration (peut-être l’excellent homme feignit-il de croire à l’utilité et au sérieux de ce projet). Les gran
ire à partir du Niagara et que, souvent, il s’arrange pour nous faire croire qu’il a vu beaucoup plus de pays qu’il n’en a vis
auves-souris accrochées aux feuilles élèvent leur chant monotone : on croirait ouïr un glas continu. Ou encore : Les canards b
apparaissait donc pas, en tout cas, comme un devoir si impérieux. Je crois que, tout simplement, il en avait assez de l’Amér
. « Cette vie de soldat, dit Chateaubriand, est très amusante ; je me croyais encore parmi les Indiens. » Je ne pense pas que
chefs d’accusation contre Louis XVI. » Il avait donc, s’il faut l’en croire , le sentiment de tuer allègrement son roi en mang
on à qui les souvenirs et les munitions ne manqueront pas. Et si vous croyez que je ne l’aime pas tel qu’il est, combien vous
nt des boutiques de boulanger, mon tourment était horrible. » Nous le croyons parce qu’il le dit. Il avait refusé le schilling
ame Ives ; je couvris ses mains de mes baisers et de mes larmes. Elle croyait que je pleurais de bonheur, et elle se mit à sang
rt, même la faim ; et il venait d’avoir sa première peine d’amour, je crois . Et, plein de tout cela, il se soulageait en écri
uvelle France, glorieuse de ses nouvelles libertés » (car il paraît y croire encore en 1816), « fière même de ses crimes, stab
ment, sur la religion, il est divisé contre lui-même. S’il a cessé de croire d’assez bonne heure, il se souvient d’avoir cru,
e. S’il a cessé de croire d’assez bonne heure, il se souvient d’avoir cru , il a gardé le respect de l’Église et la sensibil
manière de Jean-Jacques, il glisse d’autres fois au matérialisme, il croit à la plus sombre fatalité ou, plus simplement, il
alisme, il croit à la plus sombre fatalité ou, plus simplement, il ne croit à rien, sinon à la tristesse et à l’absurdité de
me il le dira lui-même dans l’Essai, I, 22) « il ne sait pas ce qu’il croit et ce qu’il ne croit pas ». Sa tête est un chaos.
e dans l’Essai, I, 22) « il ne sait pas ce qu’il croit et ce qu’il ne croit pas ». Sa tête est un chaos. Il avait fait autref
blir la démocratie chez un peuple corrompu, cela est fou. Lui aussi a cru à la démocratie ; peut-être que ses opinions actu
ctes deviennent de plus en plus nombreuses. J’avoue (dit-il), que je crois en théorie au principe de la souveraineté du peup
à, Chateaubriand n’est, en effet, qu’un disciple de Rousseau. On peut croire qu’il est resté, comme son maître, vaguement chré
ité, ne font qu’un », il écrit : « Voilà mon système, voilà ce que je crois . Oui, tout est chance, hasard, fatalité dans ce m
de, la réputation, l’honneur, la richesse, la vertu même : et comment croire qu’un Dieu intelligent nous conduit ? Voyez les f
lement passer et mourir… », il écrit : « Quelquefois je suis tenté de croire à l’immortalité de l’âme, mais ensuite la raison
Or, si l’âme souffre par elle-même, indépendamment du corps, il est à croire qu’elle pourra souffrir également dans une autre
enverse de fond en comble le système chrétien. Au reste, personne n’y croit plus. » Bref, il nie le Dieu-Providence, l’immor
e ininterrompue de malheurs prodigieux et, proprement, d’horreurs. Je crois qu’on lit fort peu les Natchez, car ce n’est pas
crois qu’on lit fort peu les Natchez, car ce n’est pas une joie ; je crois qu’on les lit encore moins que le reste de l’œuvr
à elle, a été enlevé au ciel aussitôt après sa mort. Mais surtout je crois que le chevalier s’est dit : « Celle-là, nous l’a
religion de beaucoup de catholiques. Une jeune femme disait : « Je ne crois pas à Dieu, mais je crois à la sainte Vierge. » M
tholiques. Une jeune femme disait : « Je ne crois pas à Dieu, mais je crois à la sainte Vierge. » Marie répond aux deux saint
teur nous en fait une description voluptueuse, dont se souviendra, je crois , Alfred de Vigny dans Eloa : La reine des ténèbr
ndu. Pourquoi cette différence ? Chateaubriand ne nous le dit pas. Je crois que, tout simplement, travaillant sur l’énorme ma
entré en France. Il y a trouvé des amis que séduit sa personne et qui croient à son génie. Son Essai sur les Révolutions n’a pa
me plaindre de la société que ce philosophe avait à s’en louer, je ne crois point que la pure nature soit la plus belle chose
histoire à son ami. Atala est chrétienne. Elle n’est pas, comme on le croit , la fille de Simaghan ; elle est la fille de Lope
r l’herbe et une femme, à demi voilée, vint s’asseoir à mes côtés… Je crus que c’était la vierge des dernières amours, cette
s le commencement, le « frère d’Amélie ». Je ne serais pas éloigné de croire que René a été d’abord crayonné par Chateaubriand
et si nous n’avions pas lu les Mémoires d’outre-tombe, nous pourrions croire qu’en effet Chateaubriand a voulu écrire, dans Re
x histoires de volupté, René et Atala, auraient été écrites, si on en croyait l’auteur, pour secourir et fortifier l’apologie d
nt pas non plus les premières pages, plus anciennes, je persiste à le croire , et qui auraient aussi bien pu être écrites par F
etc… » Ensuite, il s’avise de vivre retiré dans un faubourg ; puis il croit que les bois lui seraient délicieux. Mais il est
idéal objet d’une flamme future ; je l’embrassais dans les vents ; je croyais l’entendre dans les gémissements du fleuve ; tout
l’homme de la société, il se fît simplement Peau-Rouge. Là, il avait cru oublier : mais « le souvenir de ses chagrins, au
ype que nous connaissions. Déjà l’Oreste de Racine est l’homme qui se croit marqué pour un malheur spécial, et qui s’enorguei
e d’Achille pour s’être sentie pressée dans ses bras ensanglantés, se croit maudite, et s’en vante, et, à cause de cela, s’ar
nc des chênes ; mes bras avaient besoin de serrer quelque chose. J’ai cru , dans mon délire, sentir une écorce aride palpite
e sein nu et déchiré, les cheveux trempés de la vapeur de la nuit, je croyais voir une femme qui se jetait dans mes bras ; elle
r après moi l’union d’une âme plus égale que la mienne. Toutefois, ne croyez pas désormais recevoir impunément les caresses d’
pas désormais recevoir impunément les caresses d’un autre homme ; ne croyez pas que de faibles embrassements puissent effacer
te donnant rien, car une plaie incurable était au fond de mon âme. Ne crois pas, Céluta, qu’une femme à laquelle on a fait de
pour laquelle on a formé des souhaits aussi odieux que les miens, ne crois pas que cette femme oublie jamais l’homme qui l’a
ous voudrions et ce que nous pouvons. Dans les deux cas, nous pouvons croire que notre imagination et notre désir dépassent la
ôt, à la fois, l’impossibilité de tuer le désir et l’impossibilité de croire qu’il puisse être contenté ; c’est l’éternelle et
n des plus illustres parmi les enfants des hommes, et je vous prie de croire qu’il s’en est aperçu. Senancour n’a rien été. Il
n, mais il n’a pas même été cela. On ne sait presque rien sur lui. On croit que le mariage qu’il avait fait n’était pas délic
r aime très profondément la nature. Il l’a beaucoup plus regardée, je crois , et a beaucoup plus vécu dans son intimité que Ch
as non plus, évidemment, un plaisir : si je le prétendais, vous ne me croiriez pas. C’est un état intermédiaire, non pas peut-êt
urnaturelles : ma conviction est sortie du cœur ; j’ai pleuré et j’ai cru . Il a donc reçu une lettre de sa sœur morte lui
jà et qui avait été aussi incrédule que lui, était repris du désir de croire . En 1790 déjà, Fontanes écrivait à Joubert : « Ce
te destruction violente soit, en général, un aussi grand mal qu’on le croit … Les véritables fruits de la nature humaine, les
deux volumes imprimés. En le recommençant, il le « christianisa », je crois , le plus qu’il put. Madame de Beaumont lui offrit
grâce de leurs représentations plastiques, des dogmes auxquels on ne croit pas… Cette piété n’est pourtant ni un mensonge, n
us le sens littéral le sens symbolique. Il n’est certes pas besoin de croire à un dogme révélé pour être profondément sincère
l’imagination était remuée par tout ce tragique. « J’ai pleuré, j’ai cru  », il faut tenir grand compte de cette déclaratio
and, affirmation de politique, émotion de poète, désir et illusion de croire , ne le gêne ni ne le dirige ; ne l’empêche ni d’é
es qu’un vrai chrétien ne se permettrait pas. Je sais bien qu’on peut croire sans une « pratique » complète. Mais enfin, chez
une époque assez difficile à déterminer, mais assez lointaine ; et je crois qu’il les faisait régulièrement dans les dernière
e impression est fondée, vous avouerai-je qu’elle ne m’empêche pas de croire à la sincérité religieuse de Chateaubriand ? 1° V
ite ou « foi divine » (au sens de foi à Dieu) consiste en ce que l’on croit une vérité révélée et qu’on la croit à cause de l
à Dieu) consiste en ce que l’on croit une vérité révélée et qu’on la croit à cause de l’autorité de Dieu qui la révèle. « 
plicite. « La foi explicite est celle qui a la notion de ce qu’elle croit . La foi implicite est celle qui ne conçoit ni ne
t. La foi implicite est celle qui ne conçoit ni ne connaît ce qu’elle croit , — ce qu’elle croit sans le connaître ou sans le
est celle qui ne conçoit ni ne connaît ce qu’elle croit, — ce qu’elle croit sans le connaître ou sans le concevoir étant impl
nce. « Ainsi le fidèle fait acte de foi implicite quand il dit : Je crois tout ce que croit ou enseigne l’Église, ou : Je c
fidèle fait acte de foi implicite quand il dit : Je crois tout ce que croit ou enseigne l’Église, ou : Je crois tout ce que D
and il dit : Je crois tout ce que croit ou enseigne l’Église, ou : Je crois tout ce que Dieu, vérité infinie, a révélé. « C
recte. « Ici encore les théologiens distinguent : 1° les raisons de croire objectives, et ce sont les miracles que met en li
es que met en ligne l’apologétique traditionnelle ; 2° les raisons de croire subjectives, qu’ils appellent du nom de “suppléan
vec la conviction et la confiance. Il nous dit : « Colomb s’obstine à croire un nouvel univers. » « L’amitié, le patriotisme,
riotisme, l’amour… sont une espèce de foi. » « C’est parce qu’ils ont cru que les Codrus, les Pylade, les Régulus… ont fait
dans l’univers », etc… Et ainsi, nous ne devons avoir aucune peine à croire au mystère de la Trinité ou au mystère de l’Incar
fleuries quand elles servent à ramener à lui. » Enfin : « Nous osons croire que cette manière d’envisager le christianisme pr
ns. En somme, dans cette deuxième et troisième parties, sans être, je crois , aussi profondément original que l’explique Fague
iniment la religion chrétienne et ses bienfaits. Combien de chrétiens croient « explicitement » et avec une exactitude théologi
nos temples que je publiai le Génie du christianisme ; les fidèles se crurent sauvés. » — « Un épisode du Génie du christianism
r sa surprise et elle semblait mourir désespérée et ravie. Elle avait cru qu’elle m’était à charge, et elle avait désiré s’
ièrement, dans les lettres, Chateaubriand, Victor Hugo, Balzac et, je crois même, Stendhal. Ils brûlaient du désir d’être aus
’épopée comme « le premier des genres », dans un temps où personne je crois , ne réclamait d’épopée, et où les circonstances s
u nom de ses haillons, le royaume du ciel : « Insensé, lui dit-il, tu croyais donc que l’indigence suppléait à toutes les vertu
pation de nos jours, source intarissable de larmes et de repentir. » ( Crois -tu ?). Ou bien : « Nous remplissions nos coupes d
eur : mais je cherche en vain l’accent nouveau, l’accent mystique. Je crois que le Christ n’est pas appelé une seule fois Jés
’un certain désordre d’esprit. Et je ne sais si je me trompe, mais je crois sentir quelque ressemblance secrète entre l’incoh
même sembla l’avoir oublié. » C’est peut-être sublime. Mais je ne le crois pas. Et si ce n’est pas sublime… Mais je me suis
r Épaminondas et Philopœmen, il les appelle « ces grands hommes ». Je crois que nous ne le ferions plus à présent, parce que
pourrez en jouir que si votre âme survit elle-même. Mais, si vous ne croyez pas à cette survie de votre âme, le plaisir d’êtr
ivains sont nombreux au dix-septième siècle : pas un d’eux ne peut se croire le roi de son temps. Au dix-huitième siècle, auto
ui n’a pas vu soi-même les paysages décrits ? On aime aujourd’hui, je crois , des descriptions plus simples de ton, moins orat
où il nous aidera à nous représenter ces choses, et pourvu que nous y croyions avec intensité. Et Chateaubriand n’a jamais cru q
ourvu que nous y croyions avec intensité. Et Chateaubriand n’a jamais cru que somptueusement et faiblement. En somme, il av
idée particulière… » Bref, il ne sent rien du tout. Un peu après, il croit décent de paraître ému, et voici ce qu’il trouve 
pour un jeune infidèle, d’une petite chrétienne un peu simple qui se croit condamnée à la virginité par le vœu de sa mère. L
ubriand avait souverainement l’invention des images, mais n’avait, je crois , que celle-là. Et c’est l’histoire éternelle. L’a
ure à jamais le dernier Abencérage. » Mais Lautrec : « Aben-Hamet, ne crois pas me vaincre en générosité… Si tu restes parmi
l’idée d’unir le sang de ses persécuteurs au sang des persécutés. Il croyait voir l’ombre de son aïeul sortir du tombeau et lu
et, qui a songé à se faire chrétien, demeure musulman, parce qu’il se croirait diminué si on le voyait changer, donc se renoncer
se rallier : son rôle, son parti, son orgueil le lui défendaient. Je crois qu’il en était assez malheureux. Il dit dans ses
res étrangères. Il aura la joie infinie de siéger dans un congrès. Il croira avoir fait tout seul la guerre d’Espagne, et que
u importe, n’a-t-il pas la conscription et la matière première ? On a cru qu’il avait perfectionné l’art de la guerre et il
ri IV… », cela, même soupçonné d’exagération, reste frappant. On peut croire que, par suite des immenses coups de faux du prem
ur ouvrage et comme le chef populaire d’un État libre. Les royalistes croyaient qu’il jouait le rôle de Monck et s’empressaient d
médité : … Il n’est que le fils de notre puissance, et nous l’avons cru le fils de ses œuvres. Sa grandeur n’est venue qu
l, avec ses guêtres à l’antique, tenant sa canne entre ses genoux, on croirait voir Louis XIV à cinquante ans. (J’aime moins de
r, et se donnera comme navré de l’entrée des Alliés à Paris. Et il le croira .) On lit dans les Mémoires : « Louis XVIII déclar
et les jambes enflées. Il comptait être tout, et immédiatement. Il se croyait l’homme nécessaire. Il s’étonne donc qu’on ne vie
riand écrivain, de l’avis des Ginguené et des Morellet. Chateaubriand croit que Louis XVIIl est littérairement jaloux de lui.
ngleterre. Son idéal est la royauté constitutionnelle, et parce qu’il croit à sa bonté, et sans doute aussi parce qu’il compt
e. Il ne pouvait contenir ni dissimuler son dégoût. Louis XVIII avait cru indispensable de ménager et même d’employer Fouch
s, seront sincèrement convertis à la religion et à la légitimité. Je crois qu’il eût plus facilement admis leur conversion,
et tous les anciens soldats de l’empereur. Presque tous les Français croyaient alors à la bienfaisance des principes de la Révol
ais des accidents. En somme, la Révolution était récente ; on pouvait croire qu’elle n’avait pas eu le temps de produire ses v
-pères, — voyaient sans faveur une guerre entreprise pour les moines, croyaient -ils, et pour ce misérable roi Ferdinand VII. Car
commentaire : « Tous les pusillanimes et les ambitieux qui m’avaient cru perdu commençaient à me voir sortir radieux des t
que extérieure est brillante et prospère. Le roi et M. de Polignac se croient assez forts pour faire les « Ordonnances ». Qu’es
une terreur de château organisée par des eunuques ». Toutefois, il ne croit pas encore tout à fait à la République, et soit q
uand je voyais sa tête baissée comme sous le glaive de la douleur, je croyais voir celle de Louis XVI attendant la chute du gla
, ce ne sont pas leurs idées, ce ne sont point les vérités qu’ils ont cru trouver, ce n’est point ce qu’ils ont pensé du mo
des événements auxquels il a assisté, qu’il a vus de ses yeux, qu’il croit souvent avoir dirigés. Il y a ses impressions de
et aux idées des générations nouvelles, et il s’arrangera pour qu’on croie qu’il les a devancées, alors que souvent il les s
plaisir de dire continuellement qu’il méprise les hommes et qu’il ne croit à rien, « la religion exceptée », et goûtera ains
à chaque page, ou peu s’en faut, que Chateaubriand, comme il est, je crois , le plus grand trouveur d’images, est l’écrivain
sérieux cette mascarade ? Pensez-vous que je sois assez bête pour me croire changé de nature parce que j’ai changé d’habit ?
t morbide chez ce fils et frère de neurasthéniques. (Des médecins ont cru démontrer récemment l’hystérie et la demi-folie d
hrase. Si je me suis étendu sur ce cas de Chateaubriand, c’est que je crois bien qu’il reste unique. Car sans doute il a légu
à contrôler l’illusion qu’elles ont créée ». Il assure que les Celtes croient aisément à leurs inventions, que « l’auto-suggest
e l’eau du Mississipi (il n’y a même que lui qui le sache). Là, je ne crois pas du tout à l’auto-suggestion. Mais, sur le dét
ésir de paraître tel qu’il voudrait avoir été. C’est là, chez lui, je crois , la part du mirage celtique. La vérité lui est mo
e partout délicieux ou magnifiques, les premiers livres ont gardé, je crois , un charme particulier. Ce coin de Bretagne, ces
sick, Chateaubriand entrevoit la possibilité d’une restauration où il croit qu’il serait tout et connaîtrait à son tour la pu
bstacle. » Sans doute, il fait de Bonaparte un monstre en morale. Il croit aux cruautés qu’on lui prête, et par exemple à l’
vrai qu’il vécut quatre-vingts ans. Quelques personnes ont affecté de croire au platonisme de ces amours : M. l’abbé Pailhès p
réserver de la honte d’être éphémère et à la rendre pathétique. Et je crois que tous deux, très experts dans la mise en scène
9 (il avait soixante et un ans). Voici ce qu’elle raconte (et vous en croirez ce que vous voudrez) : « Je lui écrivis un petit
déjà qu’un homme trouve du génie à la femme dont il est amoureux. Je crois le voir encore dans ce salon… Ce fut pourtant rap
ide et ridicule. Pouvait-il s’éprendre si vite ? Et moi, devais-je le croire sincère ? Pourquoi si peu de réflexion de mon côt
le détail ; car elle avait plus d’esprit que son mari. Même, si j’en crois sa façon d’écrire, à elle, je pense qu’elle avait
ez étrange, c’est le point de vue sous lequel il la considère : il en croit une nécessaire au soutien de l’État… Il croit néc
il la considère : il en croit une nécessaire au soutien de l’État… Il croit nécessaire aux autres et à lui-même de croire ; i
au soutien de l’État… Il croit nécessaire aux autres et à lui-même de croire  ; il s’en fait une loi, et il n’obéit pas. » (Il
madame Récamier, Chateaubriand, d’après Sainte-Beuve, dit ceci : « Je crois en Dieu aussi fermement qu’en ma propre existence
i : « Je crois en Dieu aussi fermement qu’en ma propre existence ; je crois au christianisme, comme grande vérité toujours, c
e grande vérité toujours, comme religion divine tant que je puis. J’y crois vingt-quatre heures ; puis le diable vient qui me
la foi. La foi est, au fond, acte de volonté. Et, outre la volonté de croire , il avait celle de bien composer sa vie. Il l’a s
nne cette vie splendide et vaine, vaine au jugement du chrétien qu’il croyait être, si ce « restaurateur du christianisme » ne
ent pour lui, ses amis s’alarmèrent. « Les uns avaient la bonté de me croire un trop grand personnage pour m’exposer aux siffl
artis une prose de tant de muscles et des vers de tant de lymphe. (Je crois que les meilleurs vers de Bossuet sont ces deux-c
rs sont timides et pâles. Et quand il veut y mettre de la couleur, je crois que c’est pire : Pour appui du dattier empruntan
plus tempéré dans sa conversion) trouvait quelque chose de lui-même, croyait -il, et des tableaux où se complaire. Ce roman de
lmont sublime ; il a subi profondément l’influence de Rousseau (et je crois , celle de la poésie anglaise, dans une mesure qu’
ies de Chateaubriand, a montré, avec une brièveté précise, et qui, je crois , n’oublie rien d’essentiel, ce que lui doivent La
e). Ce qu’il n’a pas eu, la grande action politique (et encore a-t-il cru qu’il l’avait), n’ajouterait rien à sa renommée.
. Et il a eu, en outre, l’illusion d’être supérieur à sa gloire et de croire qu’il la méprisait ; car personne n’a été ni plus
souvi. Dans ces Mémoires, qui sont des confessions autrement qu’il ne croyait , pour y avoir trop « composé » sa vie, et trop vi
33 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
relative à l’enseignement primaire, M. le comte de Ségur d’Aguesseau crut devoir présenter des observations d’un intérêt gé
tion profonde le danger moral qui, selon lui, menaçait la société. Il croyait voir un plan arrêté chez les ennemis de l’ordre,
nan ; c’est vous qui, en le nommant, l’avez mis en cause. « Renoncez, croyez -moi, à prolonger ce regrettable incident. « De to
m’accoutumerai jamais à retenir ma pensée, toutes les fois que je la croirai d’accord avec le vrai, avec le juste, et aussi av
mais je ne puis dire de mes regrets. «  Sainte-Beuve. »   Je ne me crois pas en droit de produire la réponse textuelle de
s quelques observations que j’ai aujourd’hui à lui soumettre. Mais je croirais manquer à ce que je dois à ma qualité d’homme de
sans discussion. Oh ! Ici, ma conscience d’écrivain et d’homme qui se croit le droit d’examen et de libre opinion se révolte,
le premier d’avoir à discuter ces livres devant vous. Ce sont livres, croyez -moi, qui ne veulent pas être lus et jugés en habi
jugés en habit brodé, messieurs les sénateurs, pas plus que Rabelais. Croyez -moi, parlons-en peu ici ; ce n’est pas le lieu. —
en Dieu ; car, à celui-là, vous ne lui refuserez pas, je le pense, de croire en Dieu, d’y croire à sa manière, qui.à l’heure q
ui-là, vous ne lui refuserez pas, je le pense, de croire en Dieu, d’y croire à sa manière, qui.à l’heure qu’il est, est celle
est celle de bien des gens. (Mouvement.) Faute de mieux, convenez-en, croire en Dieu comme Jean-Jacques Rousseau, c’est déjà q
y pousse de toutes ses forces, et je l’en loue. Mais est-ce que vous croyez que vous allez tailler au peuple ses lectures, lu
n des titres, dans le plus grave et le plus respecté des salons, — on croirait véritablement qu’il n’y a en politique qu’un cent
me, qu’après cette parole proférée, puis consignée au Moniteur, je ne crois point devoir appeler mon collègue, s’est oublié a
n tard. M. Sainte-Beuve. Je n’insiste pas, monsieur le Président. Je croyais qu’il m’était permis de me défendre. M. le Présid
est celle de savoir pourquoi je suis ici. Eh bien ! En conscience, je crois au contraire, comme je l’ai dit en commençant, me
situation, et personne parmi les lecteurs des deux séances ne voudra croire à ce renversement de rôles. « C’est vous qui le p
la critique, studieux des sciences naturelles, il n’y a plus moyen de croire aux vieilles histoires etaux vieilles Bibles. Dan
, ayant publié les lettres que lui a communiquées M. de Heeckeren, on croit devoir les joindre ici. Voici donc la seconde let
nte-Beuve, que vous me communiquez, une méprise si étrange que je n’y crois pas encore « M. Sainte-Beuve semble croire que je
prise si étrange que je n’y crois pas encore « M. Sainte-Beuve semble croire que je me risque pour supprimer en lui, dans les
34 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
cherche point de raisonnements pour m’empêcher d’avoir du plaisir. Je crois qu’on peut faire de bons jambons par d’autres pro
t plus sûres. Après lui il y eut, il est vrai, des métaphysiciens qui crurent avoir trouvé dans le livre même où Kant avait écr
té. Le Chevalier nous a juré qu’elles étaient intéressantes : je l’en crois sur sa parole. Mais, si elles sont si intéressant
la froide raison du dix-huitième siècle. Parce qu’elle est ivre, elle croit que tous les poètes le sont, l’ont été et doivent
onfidents, avec une énergie de conviction dont je ne me serais jamais cru capable, et qui me fait bien rire quand j’y pense
la plupart ne sont pas de ces oisifs dont je parlais précédemment, je crois que la simple politesse exige que nous changions
ffermira pas, que je ne me soucie pas de discuter ni de connaître. Je crois donc qu’il faut avoir le tact de leur épargner et
gne d’or satisfaire aux infirmités de la nature365, Fénelon aurait-il cru que la postérité pût jamais avoir si mauvais goût
Eh bien ! je n’ai pas de parti pris contre les tragédies en prose. Je crois qu’un poète dramatique peut se proposer de donner
les gestes et toutes les franchises naturelles de la réalité. Mais je crois aussi qu’il n’est point nécessaire qu’une œuvre d
saire qu’une œuvre d’art ait l’apparence d’une œuvre de la nature. Je crois que l’artiste peut avoir l’ambition de corriger l
l’ambition de corriger la nature et de s’élever au-dessus d’elle ; je crois en un mot, qu’il lui est permis de parler une lan
ans les choses nouvelles pour elle de l’art et de la poésie ; elle ne croit pas avoir raison contre tout le monde ; elle ne c
oésie ; elle ne croit pas avoir raison contre tout le monde ; elle ne croit pas avoir raison contre une portion éclairée du g
as avoir raison contre une portion éclairée du genre humain ; elle ne croit pas avoir raison même contre un seul bon juge qui
du laid. Il est dangereux de prononcer ce mot ; il est fort grave de croire à la chose. Car, s’il est bien constaté qu’une ch
é de sympathie ne faut-il point pour arriver jusque-là ! Pour moi, je crois qu’il faut être tolérant pour le goût des Hottent
ois qu’il faut être tolérant pour le goût des Hottentots ; mais je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’admirer leur Vénus. L
tente provisoire, en attendant une construction plus sérieuse ? Je le crois , et voici ce qui me donne cette confiance. La mét
é toutes sortes de fautes ; c’est par une illusion d’optique que l’on croit avoir évité toutes sortes de fautes, et que l’on
ritique qui dans l’âme d’Aristophane enferme un ingénieux démon qu’il croit immortel, et qu’il s’étonne de ne pas retrouver d
, et sourit. La plupart des critiques, la plupart même de ceux qui se croient philosophes, ne nous offrent dans leurs livres qu
me de la nature comme le jeu des secrets caprices du Destin. À les en croire , l’homme trouble l’harmonie de l’univers, plus qu
bles, jusqu’à leurs apparentes déviations de l’ordre et de la loi394. Croit -on qu’il y ait dans l’histoire, et, pour borner l
Goethe l’expression du génie métaphysique et profond de l’Allemagne ; croit -on qu’il soit beaucoup plus difficile de découvri
inance du sentiment, n’était pas si classique et si antique que je le croyais . » De même l’Alarcos de Frédéric Schlegel ne ser
ure insignifiante, notre musique tapageuse, notre poésie imbécile, et croyez avec moi à la liberté de l’art et à la liberté de
: Je veux mouvoir mon bras, je le meus. Il le mouvait en effet, et il croyait avoir démontré la liberté humaine. Nous sommes li
de notre nation412, développer, perfectionner notre talent personnel. Croyez -vous, Chevalier, qu’il n’y ait pas d’excellentes
tte musique du ciel avec candeur et bonne foi. Moi de mon côté, je ne croyais pas que mon système m’interdît l’admiration ; j’a
’est beau ! et j’étais si ému que, dans mon ravissement… parbleu ! je crois qu’après la pièce j’embrassai le Chevalier.   Mai
la traverse, croisée par une troisième qui les efface toutes deux. On croirait vraiment que le poète échappe à la loi de l’assoc
’ouverture, si bien que par moments l’auditeur pourrait être tenté de croire qu’une pure déduction mathématique a trouvé ce qu
dement sous la foi emphatique d’un siècle qui affirmait plus qu’il ne croyait , et l’hypocrisie lui prêtant déjà son manteau ; l
thrope. Se figure-t-on la haine que ce rieur accumulait sur sa tête ? Croit -on que sans l’autorisation, sans l’ordre exprès d
tout le monde. Mais un homme puissant, ami des dames qui pouvaient se croire offensées par la comédie nouvelle, en défendit la
lle dont les jansénistes accusaient les jésuites. Quelques-uns purent croire que le Tartuffe continuait les Provinciales, et d
omentanée des diverses opinions de l’Église de France. L’auteur avait cru devoir y faire d’importants changements, qui temp
n se tromperait grossièrement sur la portée de cette comédie, si l’on croyait y voir une cruelle raillerie à l’adresse du mari
ent persuadé qu’il n’y a rien qui lui pût faire faire une chose qu’il croirait choquer la justice… Il ne donne pas son amitié lé
t juste, il est ennemi de la flatterie ; il ne peut louer ce qu’il ne croit point digne de louanges, et ne peut abaisser son
int digne de louanges, et ne peut abaisser son âme à dire ce qu’il ne croit pas, aimant beaucoup mieux passer pour sévère aup
e sa passion n’eût pu l’obliger à trahir ses sentiments. En effet, je crois que s’il eût eu une maîtresse pâle, il n’eût jama
lettres, ces « gredins qui, pour être imprimés et reliés en veau, se croient d’importantes personnes dans l’État ». Un mépris
ues au fond de leurs âmes pour y voir ce qu’elles ne disaient pas. Je crois même qu’il avait des tablettes, et, qu’à la faveu
xtrême, Et lorsque pour toujours on perd ce que tu perds, La Sagesse, crois -moi, peut pleurer elle-même. On se propose à tor
net que je vous envoie n’est rien moins qu’une consolation. Mais j’ai cru qu’il fallait en user de la sorte avec vous, et q
leur qui me désespère. Ces remèdes peu sûrs, dont le simple vulgaire Croit que vous connaissez l’admirable vertu, Pour les m
ardins, je les en aime mieux. » Lettre sur l’éloquence. 359. « J’ai cru , je crois et je croirai que Paris est très supéri
je les en aime mieux. » Lettre sur l’éloquence. 359. « J’ai cru, je crois et je croirai que Paris est très supérieur à Athè
me mieux. » Lettre sur l’éloquence. 359. « J’ai cru, je crois et je croirai que Paris est très supérieur à Athènes en fait de
lle littérature. 363. Diderot est le premier qui ait dit : « Si l’on croit qu’il y ait beaucoup plus d’hommes capables de fa
vie de l’acteur, qui sans cesse se nie, se moque de lui-même, pour se croire , se sentir dans son masque, son rôle d’emprunt. M
35 (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques, extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil — II »
ne l’ont pas contractée, et qui réellement ont le droit de ne pas se croire obligées en bonne morale. Cette période de dix-ne
eté de la nation dont ils avaient d’abord observé la surface ; ils ne croyaient pas assez à l’influence puissante qu’avaient déjà
les, dont la moralité et le bien-être lui paraissaient, à tort, je le crois , choses désespérées. Dans un voyage qu’il fit à t
l y rétracte son ancienne idée d’un accommodement possible en 89 ; il croit reconnaître, avec M. de La Fayette, que la France
velléité de réticence, n’a pu s’empêcher de dire de ce dernier : « Il croyait à une morale fondée sur la nature de l’homme, ind
s une autre vie la récompense de leurs vertus et de leurs fautes ; il croyait à l’existence d’un Dieu bienfaisant et juste, à q
quelque atome de matière subtile : ce qui ne l’empêchait nullement de croire à l’immortalité. Jefferson y croyait fermement, p
e qui ne l’empêchait nullement de croire à l’immortalité. Jefferson y croyait fermement, pieusement : sa lettre sur la mort de
de cette Correspondance et augmentent le trésor du lecteur : « Je ne crois pas avec les La Rochefoucauld et les Montaigne qu
taigne que les quatorze quinzièmes des hommes soient des fripons : je crois que cette proportion doit être singulièrement res
j’ai toujours reconnu que les fripons abondent à la surface, et je ne crois pas que la proportion soit trop forte pour les cl
36 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
ste d’idéalisme, un vague instinct de ce qui est grand ; vraiment, je crois qu’ils ont été calomniés ; il convient de les enc
l’être celui de Jupiter, elle avait éternellement ignoré les astres ? Croyez -vous que, dans un pareil monde, nous serions ce q
plus ne nous coûtera pas davantage. Eh bien ! je répète ma question : croyez -vous que, dans un pareil monde, nous serions ce q
el changement ont dû subir nos âmes pour passer d’un état à l’autre ? Croit -on que, sans les leçons des astres, sous le ciel
nous défier des apparences. Le jour où Copernic a prouvé que ce qu’on croyait le plus stable était en mouvement, que ce qu’on c
que ce qu’on croyait le plus stable était en mouvement, que ce qu’on croyait mobile était fixe, il nous a montré combien pouva
mment estimer le prix de l’arme nouvelle ainsi conquise ? Les anciens croyaient que tout était fait pour l’homme, et il faut croi
 ? Les anciens croyaient que tout était fait pour l’homme, et il faut croire que cette illusion est bien tenace, puisqu’il fau
On aurait pu raisonner de même du temps de Ptolémée ; alors aussi, on croyait tout savoir, et on avait encore presque tout à ap
surés que l’avenir nous donnera plus encore. En résumé, on ne saurait croire combien la croyance à l’Astrologie a été utile à
princes n’avaient pas été si crédules, nous continuerions peut-être à croire que la Nature obéit au caprice, et nous croupirio
37 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
On n’a donc pas touché et on ne touchera donc pas bien profondément, croyons -nous, a son livre, tout en en citant beaucoup de
es et caparaçons d’éléphant ! Mais il n’y a rien, et vous pouvez nous croire . Nous sortons de ce livre comme on sort de l’engl
ogie pour le classer, et nous le classerons. III C’est — tenez, croyez -nous ! — un piètre révolutionnaire, — rien de moi
op entendues… Hélas ! si vous vous le rappelez, ces antinomies firent croire un instant que Proudhon descendait en droite lign
« Justice, c’est Révolution, et Révolution, c’est Justice ! » Nous ne croyons point que jamais thèse philosophique fût plus méd
, est le verbe incarné, sans culotte, de 1793, et il ne se gêne pas —  croyez -le encore ! — pour s’en caresser le menton. Pour
tte théorie de la Justice, qui nous fuit comme un farfadet quand nous croyons la tenir, il n’y a de réussi que les batifolages,
et charmant caractère ! Il nous trompe, mais il ne veut pas qu’on le croie  ! Il se moque de nous mais il ne veut pas être mo
roudhon était de bonne foi dans son livre, c’était un sot, et nous le croyions un homme d’esprit. À la page 216 de son second vo
éparé le cœur de l’esprit, dans leur déchiquetage de la vie ; ils ont cru racheter l’un par l’autre. Ils se sont trompés. R
uvres et travaillant de leurs mains pour vivre, tous deux opprimés, —  croyaient -ils, — parce qu’ils étaient nés au dernier rang d
’élançaient par-dessus le travail de ses mains ! Jamais Proudhon, qui croyait si fort à l’égalité des hommes, qui nous en a don
our l’emporter sur Rousseau, esprit maladif et inflammatoire, qui fît croire à ses muscles parce qu’il convulsait ses nerfs. D
fiance de sa logique, il n’a point compris où il arriverait. Il s’est cru plus que le Colomb d’un monde nouveau ; car le mo
trompait sur Dieu et la sienne. Il se trompait sur la science, qu’il croyait dans le progrès infini, comme Condorcet, qui posa
vres, qui ont tonné, qui se taisent maintenant, mais qui ne sont pas, croyez -le bien ! de vieux canons hors de service. Je n’a
norme grenouille en lunettes. Grün fut ravi et le trouva beau ! Je le crois . C’était un Allemand ! Eh bien, vous le voyez mai
s talon rouge et sans rubans verts, et cet Orgon aussi, cet Orgon qui croyait aux peuples et à l’égalité absolue aussi bêtement
ui croyait aux peuples et à l’égalité absolue aussi bêtement qu’Orgon croyait à Tartufe ; je vous l’ai montré lui-même, ce bonh
c le pavé de ses théories, pour lui ôter les mouches qui le dévorent, croit -il, et qu’il a sur le nez : les religions, le cap
 ! Vous avez devant vous la combinaison, beaucoup moins rare qu’on ne croit , mais, chez lui, très frappante, du coupable et d
que instant les doctrines de son père. Il ne lui pardonne pas d’avoir cru à la dégénérescence des peuples. Les peuples, dit
eaucoup dans la trompe étouffante du colosse. Quelque chose avait, je crois , paru déjà du livre posthume qu’on a publié. Les
en que les raisons données par Bonald, ce simplificateur sublime, qui croyait à la Révélation, ne sont pas et ne peuvent pas êt
s raisons d’affirmer la nécessité de la Famille pour Proudhon, qui ne croit pas même au Dieu de la chiquenaude de Pascal. Mai
ec l’indiscuté de la certitude et la sécurité d’un temps ordonné pour croire , mais La Bruyère lui-même n’a pas la vibration ch
les dans l’avenir que les femmes voudront sortir de cette place et se croiront le droit de la répudier. Et nous sommes à ce mome
du mépris. Mais c’est précisément cette étiquette que les femmes, qui croient faire l’opinion, et qui, malheureusement, la font
vous moquez bien de ce que les Énervés de ce monde hypocrite, qui ne croit pas même à ce qu’il dit, appellent, en pinçant le
38 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
un second volume j’ai groupé tous les philosophes politiques qui ont cru à la nécessité et à la possibilité d’organiser un
ptiques, ou des positivistes, ou de simples observateurs. Stendhal ne croit à rien, et si l’admiration est une espèce de foi,
schéens, si le premier des Nietzschéens n’était pas Voltaire Stendhal croit à la force comme d’autres croient au droit et n’e
schéens n’était pas Voltaire Stendhal croit à la force comme d’autres croient au droit et n’est pas éloigné de considérer l’éne
t dire — toujours — qu’en somme il avait peu de foi. Il aimait trop à croire à tout pour qu’il crût rien ; et c’est bien lui q
nouvelle du scepticisme, belle et généreuse, du reste, qui consiste à croire à tout. Sans doute, un temps, il a cru à la scien
e, du reste, qui consiste à croire à tout. Sans doute, un temps, il a cru à la science, comme un Comte, qu’il n’avait pas l
levé et relativement le plus net. Il est positiviste, sans doute ; il croit que les Révolutions humaines ont toutes des cause
lle il élève les regards et tend les bras. Il adore la Justice, et il croit que l’humanité se dirige vers la Justice, d’une l
peuple Est-ce la Ploutocratie ? Il est possible et j’ai tendance aie croire . Est-ce l’Eglise catholique avec sa clientèle ? E
bées parce qu’elles ont commis cette erreur du cœur et de l’esprit de croire qu’une victoire est une curée. Les unes après les
lles avaient, au moins, des chances de durée, et, pour mon compte, je crois que l’une ou l’autre ou la troisième aurait duré,
terait le goût d’aujourd’hui. » Je n’exagère point, on le sait, et je crois que j’atténue. — Qu’est-ce à dire ? Qu’il est à l
de ses sentiments, d’un de ses amours ou d’une de ses antipathies, je crois bien, et je crois que l’on verra tout à l’heure q
d’un de ses amours ou d’une de ses antipathies, je crois bien, et je crois que l’on verra tout à l’heure qu’il y plie les fa
ites classes, plutôt qu’un « observateur du cœur humain », comme il a cru être. C’est un Saint-Simon de table d’hôte. Mais
âté par ce caractère, quelles idées générales sont sorties, c’est, je crois , ce qu’il est assez intéressant d’examiner. II
orations, l’adoration de la volupté et l’adoration de l’énergie. Il a cru voir que l’homme n’avait qu’un seul penchant, qui
le don Juan, Alcibiade, Borgia, Raphaël, ou Napoléon. Il y a erreur à croire qu’il se soit jamais appelé Jésus ou Marc-Aurèle.
ent de folie tragique. Les anciens appelaient cela impotentia sui, et croyaient que c’était faiblesse. C’est le genre d’énergie q
mener sa vie comme une entreprise de commerce bien ordonnée. Stendhal croit voir cette raison-là chez les Américains, et sa d
lle à chaque homme de vivre à peu près comme ceux qui l’entourent, de croire que la majorité a à peu près raison, de tenir gra
, de chaque attitude ; ce modèle s’impose à chaque individu, et il se croit tenu de s’y conformer exactement, en ses actes, p
à l’exception, si l’on veut, de Fabrice, qui est fils de Français. Je crois voir dans cette idée de la candeur italienne, qu’
l’une conséquence, mais assaisonnement aussi de l’autre, c’est où il croit bien que l’humanité devrait tendre, et d’où il cr
tre, c’est où il croit bien que l’humanité devrait tendre, et d’où il croit que l’humanité devrait ne pas trop se hâter de s’
minant une belle vallée et entourée d’un torrent, comme Trezzo… On se croit presque l’ami intime d’une femme dont on regarde
qui parle. Or ces exagérations sincères, ces exagérations auxquelles croit celui qui les prodigue, c’est la cristallisation
’amour est né4. — L’observation est juste, mais ne s’applique pas, je crois , à l’amour-passion, dont traite notre docteur, ma
peu de conséquence qu’on les estime et que moi-même je les trouve. Je crois qu’on verra qu’elles achèvent son portrait. Stend
Stendhal manque de sûreté ; elle manque aussi de conclusions ; et je crois que nous ferons aussi bien de la laisser. V
al. Ce n’en est pas le moindre attrait. Cela émoustille. J’aimerais à croire que c’était tout ce qu’il voulait ; mais je ne le
J’aimerais à croire que c’était tout ce qu’il voulait ; mais je ne le crois point ; en choses de littérature et d’art, il est
ccès. Ce qu’il y a de piquant, c’est qu’avec tout cela Stendhal s’est cru romantique et a sonné la charge du mouvement roma
a découvrant on ne l’a pour ainsi dire pas comprise. — C’est bien, je crois , le cas de Stendhal. Il découvrait, ou semblait d
impatience des deux derniers obstacles, ou débris d’obstacles, qu’ils croient qui s’opposent encore à leur accès à tout. Leur u
mes en 1818. Une folle espérance a traversé la terre. Chaque plébéien croit avoir, veut avoir, ou est furieux de ne plus avoi
e-là avec tant de maîtrise et une telle intelligence de la vérité, je crois les voir et je crois qu’il y en a deux. D’abord n
trise et une telle intelligence de la vérité, je crois les voir et je crois qu’il y en a deux. D’abord nous sommes en 1830, e
ait, dans Volupté, tracé le portrait du jeune homme de 1830 tel qu’il croyait le connaître ; et ce portrait est si différent de
voyait-il devant lui une ère de prospérité et de volupté douce qu’il croyait préparer pour tous les hommes et pour laquelle il
t pour laquelle il donnait rendez-vous au genre humain. — Stendhal ne croit qu’à la sensation, tout en sachant qu’il n’y en a
Tocqueville ce devoir existe, et c’est bien un pur devoir ; car il ne croit pas beaucoup à l’influence des idées sur les dest
ffranchissent trop. Il est resté en horreur aux purs imbéciles qui se croient de l’esprit : c’est un double succès qui n’eût pa
u même, l’auteur est au milieu d’un groupe de penseurs ou de gens qui croient penser, avec lesquels il argumente, discute, conc
nique » historique, dont se moquait doucement Fénelon. Tocqueville ne croit nullement à cette anankè, et analyse très finemen
que tout devait être attribué à des incidents particuliers. Il est à croire que les uns et les autres se trompent. Je hais po
ppriment pour ainsi dire les hommes de l’histoire du genre humain… Je crois , n’en déplaise aux écrivains qui ont inventé ces
ur beaucoup dans ce que nous voyons dans le théâtre du monde. Mais je crois fermement aussi que le hasard n’y fait rien qui n
toire, et c’est de cela qu’il ne voulait point rechercher les lois ni croire que les lois existassent ou pussent être rédigées
chose ce qui fait le moins de bruit. Examinons ce qu’il a entendu ou cru entendre. III Un seul grand fait sociologiq
liberté n’est même pas autre chose. Le sujet d’un empire oriental se croit libre ; le peuple romain a très bien vu en César
e que possible au temps où Tocqueville l’exprimait. A cette époque on croyait le suffrage universel révolutionnaire. C’est le s
ue. Tocqueville ne dissimulait pas plus les inconvénients qu’il avait cru découvrir dans la démocratie que ses avantages. I
t cru découvrir dans la démocratie que ses avantages. Il est bien, je crois , le premier qui ait dit que la démocratie abaisse
de vue où l’on se place et le parti dont on est, on a pu dire et même croire  : ou que la France de 1780 était encore affreusem
ienfait, et le besoin qu’on en sentait en 1788 était tel qu’elle a pu croire que c’était la liberté véritable qu’elle avait ét
, elle n’admet point. Et si cet état social avait été fondé, comme le croient quelques-uns, par la Révolution, il y aurait quel
travers les excitations de son orgueil, qui était plus grand qu’il ne croyait , de ses colères qui n’étaient pas médiocres, de s
finesse d’esprit est tout. » Très savant, cependant, il ne faut pas croire que Proudhon, en tant que logicien enragé, ait eu
idées, nous laisser dans l’incertitude absolue de ce que nous devons croire vrai ou probable, ou possible, ou pratique ou imp
, et qui rend Protées eux-mêmes tous les objets qu’il regarde. A l’en croire c’est une méthode, et non pas autre chose. Il a p
ue mon tempérament est de me moquer un peu de tout, même de ce que je crois , et que cela fait le fond de ma conscience ». Sin
n fond de moquerie taquine qui s’appliquait fort bien même à ce qu’il croyait . Le premier mouvement de Proudhon est de nier en
is enfin une vérité comme centrale dans ce que la majorité des hommes croit vrai, ou qu’il y a dans ce que la majorité embras
n’était pas du tout de ces hommes-là, et sans qu’il s’y appliquât, je crois , sans qu’il y songeât peut-être, du fait de son i
méthode, qu’elle lui fut souvent un prétexte et un faux-fuyant. Je le crois fort, en ajoutant, car je l’estime, que c’était p
, un peu incohérente et mal réglée, mal surveillée, est indéfinie. Il croit qu’il va écrire une brochure, à propos d’un incid
n’était pas sceptique, mais qui avait en lui de quoi l’être et qui se croyait dogmatique, un homme qui de chaque question aperc
i de chaque question apercevait immédiatement le pour et le contre et croyait apercevoir la solution, c’était précisément Proud
qui, à certains égards, est un idéaliste effréné, en ce sens qu’il ne croit qu’aux idées pures qui sont les siennes et à la l
e ne la tient, et que ce savant, possesseur de la loi, tout un chacun croit l’être et personne ne l’est. Dès lors, on tâtonne
lequel choisir de ces expédients multiples ? Ce serait une erreur de croire qu’on a le choix. Ce sont les circonstances qui n
science accomplie et absolue. Que ce règne arrive ; mais tout porte à croire qu’il se fera attendre. Le principe des nationali
enir à l’ordre oratoire et non à l’ordre scientifique. C’est qu’il ne croit pas à cet « être collectif » dont on a tant parlé
tant parlé et qui s’appelle une nation. Je sais bien qu’il affirme y croire dans une lettre à Michelet ; mais ailleurs, — et
, non seulement il n’existe pas, mais il est funeste à l’humanité qui croit en lui. « L’idéal est source de tout péché », il
nation que les beautés de raison. Il est vrai. Est-ce une raison pour croire que ces beautés d’imagination qu’ils ont mises da
et c’est ce qu’il n’est pas facile de démontrer, ni d’accorder. Sans croire que le beau ait nécessairement une vertu moralisa
s malaisé de concevoir qu’il soit corrupteur par lui-même. C’est à le croire que Proudhon a toujours penché, et aie prouver qu
it antagonisme, je ne le vois pas. C’est cet antagonisme que Proudhon croit , voir, et c’est pourquoi le Dieu beau, le Dieu to
n Dieu vivant. Dieu n’est jamais assez vivant pour celui qui aime à y croire  ; et si les hommes se sont figuré leur Dieu si pe
une défiance invincible. Il a tant aimé les lois et les axiomes qu’il croit que l’homme peut être mû et transporté, pour le p
s qui, pour se complaire à un mot plus noble, ou pour déguiser le mot cru et dur sous le mot pompeux, disent justice au lie
onfondre. Démarche très intelligible pourtant, très explicable, et je crois sincère, de la pensée de Proudhon. Sans avoir à t
t qu’à chaque instant nous revendiquons le droit qui en résulte, nous croyons avoir toujours un droit dans notre main ; nous ne
; nous ne pouvons pas nous imaginer que nous soyons sans droit ; nous croyons être nés avec lin droit, ou avec plusieurs. De là
e que des idées fausses. C’est précisément pour cela que ceux qui ont cru à ces sortes de droits, mais qui, esprits vigoure
des contrats authentiques, non sur la justice, mais sur l’altruisme. Croyez -vous obligés, certes, mais non pas par la justice
sser agir la liberté sans renoncer à l’égalité, comme nous allons, je crois , le reconnaître ; et il me semble que le manque d
x hommes ; tel homme reçoit les émoluments de dix fonctions… » — Vous croyez échapper à l’anarchie en passant des choses d’ind
t par prodigalité des faveurs ; c’est l’anarchie de la sinécure. Vous croyez échapper à la barbarie, vous la retrouvez sous un
ni dignité, ni personnalité ; il est en état de barbarie morale. Vous croyez échapper à l’absolutisme, vous ne faites qu’en re
t Proudhon. C’est toujours à cela qu’il revient, et c’est ainsi qu’il croit se placer entre les économistes et les socialiste
qui n’est qu’apparente. Cette dualité de sa nature peut expliquer, je crois , même dans tout le détail, toutes ses considérati
tre ou même à atténuer la misère humaine : ce qui peut tendre à faire croire que ce ne sont peut-être pas des remèdes matériel
nes ; c’est ce qu’elles seront de plus en plus, de l’avis de ceux qui croient , qu’ils s’en louent, du reste, ou qu’ils s’en pla
uver à la fois tous les états d’âme. C’est bien dire qu’au fond il ne croit à rien, puisqu’il ne préfère pas. Cette éducatio
n autre l’apparence d’une évolution. Et, si l’on veut aussi, et je le crois , vers 1830, ses saillies de curiosité étaient plu
fut bien le même, en tout temps, curieux et simplement curieux, sans croire que sa curiosité le menât à rien. Seulement il le
omme de sensibilité, inquiète à la vérité, mais fort ordinaire, et il croyait un peu trop que c’était faire acte de poète que d
tolérance ne provient jamais que du scepticisme. L’homme ne peut pas croire énergiquement à quelque chose sans vouloir de tou
elque chose sans vouloir de toutes ses forces et par la force y faire croire les autres. Sa rudesse est en raison de sa convic
ntiellement mortelles et éphémères les idées vivantes. De ce que l’on croit aujourd’hui, disent-ils, on a cru le contraire, e
es idées vivantes. De ce que l’on croit aujourd’hui, disent-ils, on a cru le contraire, et l’on a cessé de le croire ; on c
aujourd’hui, disent-ils, on a cru le contraire, et l’on a cessé de le croire  ; on cessera de même de tenir pour vrai ce dont o
affirmer qu’il y vivait sans cesse, et voluptueusement, et qu’il n’y croyait point. Considérée comme recueil de faits, elle l’
ou pas encore, et sans doute jamais. On conçoit que, s’il se refuse à croire aux lois historiques, il se refuse encore plus à
l se refuse à croire aux lois historiques, il se refuse encore plus à croire à l’idée de progrès, qui est simplement une de ce
t la malice du monde en général restent les mêmes. » En un mot, il ne croit pas au progrès moral, qui est le seul progrès. Ce
ssentiel. Les hommes se divisent surtout en deux catégories, ceux qui croient que l’avenir peut être meilleur que le présent, c
qui croient que l’avenir peut être meilleur que le présent, ceux qui croient qu’il ne peut que lui être semblable. En d’autres
e partie de l’humanité espère, l’autre ne songe qu’à conserver, l’une croit qu’on marche, l’autre que le mieux qu’on puisse f
salutaire, il se demande quelquefois s’il l’est bien autant qu’il le croit . Sa « conviction sceptique », la seule qu’il ait,
il l’aimait avec cette passion très particulière de quelqu’un qui n’y croit pas. S’il nous échappe, semblait-il dire, c’est p
s celui-ci. J’y dis à peu près le contraire… » Cela signifie qu’il ne croyait jamais avoir trouvé le vrai et qu’il le cherchait
oujours comme s’il espérait pouvoir venir à bout de lui-même ; qui ne croit pas à la vérité et qui aime, comme impétueusement
es de l’homme et d’un homme que ses puissances ; ou, si l’on veut, il croyait que c’est par leurs vertus que les hommes se ress
a multiplicité aussi des modèles successifs : car c’est une erreur de croire qu’on connaît bien un homme quand on n’en connaît
-Beuve ; — tout ce que ce mot exclut à l’ordinaire, réalisme franc ou cru , force, profondeur, vigueur logique, grande imagi
’est pendant la période romantique qu’il a le plus écrit. Après avoir cru aimer le romantisme, ce lettré très préservé, sin
ns faire honneur, je ne dis pas à son imagination proprement dite, on croirait que je l’accuse de nous avoir trompés ; mais à ce
essemblent à des écoles antérieures. Il n’y manque presque jamais. On croit que c’est sa méthode ; c’est sa ressource. On cro
resque jamais. On croit que c’est sa méthode ; c’est sa ressource. On croit que c’est une malice ; c’est une nécessité. Or, c
sence des nouvelles écoles, ne les comprennent que superficiellement, croient reconnaître en elles d’anciens ennemis renaissant
t. Mouvement très naturel d’un esprit qui aimait la vérité et qui n’y croyait pas. On n’est maître ni de ses goûts ni de ses id
fluence a été, très probablement, beaucoup plus considérable qu’on ne croit communément. Rien n’égale l’influence des forces
oyaient en lui l’homme le plus impénétrable à toute foi, celui qui ne croit qu’à la science des faits et qui n’a pas même l’e
es billets de complaisance. Dans son habitude il se bornait à ne plus croire aux anciennes philosophies et à ne pas croire enc
il se bornait à ne plus croire aux anciennes philosophies et à ne pas croire encore aux nouvelles. Du côté du passé, il refusa
nu les livres de Sainte-Beuve pour des « cahiers de remarques », et a cru qu’il restait à extraire de ces carnets d’observa
on est quelquefois l’origine d’un mouvement intellectuel auquel on ne croyait pas, auquel on ne veut pas prendre part et qu’on
la renouvellent. Taine I On peut — quitte à ne s’y point croire enchaîné et à y être infidèle ici et là au cours
même d’une disposition du tempérament. De Taine, en conscience, Taine croyait n’avoir rien à craindre de semblable. Sa modestie
mme il est toujours incomplet et comme l’homme qui en fait profession croit toujours à quelques petites choses, ces quelques
toujours à quelques petites choses, ces quelques choses auxquelles il croit , il les dit, mais il les exprime sous le couvert,
ermement tracées et sévèrement maintenues, affirmer, dire ce que l’on croit comme chose qu’on croit. Cela encore est de la pr
rement maintenues, affirmer, dire ce que l’on croit comme chose qu’on croit . Cela encore est de la probité intellectuelle. Ai
pas des choses, mais de ses idées sur le petit nombre de choses qu’il croyait pouvoir comprendre, est à peu près, dans ses trai
ce point que son maître et plus affirmatif, ont raison. Si l’homme a cru , quelquefois, avoir une autre source de connaissa
dépendante et autonome, agissant en dehors des données des sens. Il a cru souvent en avoir une, et cette illusion vient de
en connaissons pas plus. Où notre illusion commence, c’est quand nous croyons en connaître plus en effet parce que nous avons c
heur en soi ; parce que nous avons créé ce mot, un mot abstrait, nous croyons avoir connu une chose de plus. La nature ne nous
res vivants ; parce que nous avons créé ce mot, un mot abstrait, nous croyons avoir connu une chose de plus. Nous avons pris un
pour des choses, mais pour des êtres. Quand nous disons la vie, nous croyons avoir trouvé une chose de plus dans la nature, et
dans la nature, et c’est déjà une illusion ; et nous avons tendance à croire que la vie est une cause, un agent, un être à par
ns tout ce qui est dans notre esprit, tout ce que nous connaissons ou croyons connaître, tout ce que nous rêvons, tout ce que n
ssons ou croyons connaître, tout ce que nous rêvons, tout ce que nous croyons ou désirons croire, à l’opération primitive par o
naître, tout ce que nous rêvons, tout ce que nous croyons ou désirons croire , à l’opération primitive par où il est entré en n
ulement nous ne le connaissons pas, et l’utilité est grande de ne pas croire pouvoir le connaître ; parce-que c’est le mélange
élabore, elle les déforme. Est-ce légitime ? C’est au moment où elle croit ajouter quelque chose aux données des sens que vo
e pur et simple de nos sensations ? Et ce témoignage même, pourquoi y croire plus qu’à autre chose ? Qui nous assure de son in
que à l’une quelconque de nos facultés. — Et en sens inverse, si nous croyons au témoignage de nos sens et à l’abstraction trav
lant sur ce qu’ils nous donnent, nous nous demandons pourquoi nous ne croirions pas à telle autre de nos puissances intimes. Pour
uand la conscience nous dit que nous sommes un être libre, nous ne la croirons pas, sans doute, parce que l’idée de la liberté n
venir, en pareille affaire, à « l’évidence » cartésienne. Ce que nous croyons , c’est ce qui nous paraît clair ; ce que nous pré
nous croyons, c’est ce qui nous paraît clair ; ce que nous préférons croire , c’est ce qui nous paraît plus clair. La nature d
e qui se saisit comme cause et qui ne se saisit pas comme effet. Nous croyons peut-être aller où nous sommes poussés. Nos desse
peut-être ce que nous étions absolument forcés de faire, et que nous croyons vouloir faire parce que nous le faisons En tout c
orge comme dans les temps préhistoriques « pour un morceau de poisson cru . » Il n’y a que des différences assez légères dan
-il tenir compte du succès qu’ont eu les pièces et ne pas s’aviser de croire que le Misanthrope est significatif de l’esprit d
lui était en eux. Taine avait une loi du monde ; il y tenait ; il la croyait juste ; il la croyait universelle ; il s’attaquai
ne avait une loi du monde ; il y tenait ; il la croyait juste ; il la croyait universelle ; il s’attaquait à l’exception même q
la, et que le système philosophique a précédé la méthode critique. On croit être sûr que ce n’est pas, à l’inverse, l’étude d
aurait conduit Taine à un système de philosophie déterministe ; on ne croit pas même que ces deux ensembles d’idées aient pu
sprit du philosophe. Il est possible ; mais ce n’est pas probable. On croit être sûr que c’est le système philosophique qui a
tée par sa considération de la « faculté maîtresse. » Cela consiste à croire que tout homme, et particulièrement tout homme su
ement de notions diverses dont le cerveau des modernes est surchargé, croyait un peu trop que sur ces esprits fatigués et émous
littérateur, d’homme qui avait commencé par l’histoire littéraire. Je crois connaître des lecteurs à qui cela suffit pour la
il suit qu’il signifie et prescrit juste le contraire de ce que Taine croyait qu’il signifiait et prescrivait. Cette observatio
. Donc le grief contre la Révolution qui consiste à montrer qu’elle a cru être une Révolution et ne l’a point été, en l’acc
que ce legs ne soit funeste. Il est possible ; mais cela tend à faire croire qu’il est nécessaire. Car, et ceci est la seconde
st que dans le détail qu’on pourra la redresser, ce que, du reste, je crois qui est passionnément désirable ; mais dans son e
ne connaît pas l’intelligence quand on ne connaît pas la folie, je le crois  ; on ne connaît pas l’homme quand on ne l’a pas v
’homme quand on ne l’a pas vu dans une période révolutionnaire, je le crois encore ; mais il faut d’abord étudier l’intellige
on ! Voici un naturaliste qui étudie les hommes en naturaliste et qui croit qu’on ne doit les étudier qu’en naturaliste, et q
sont comme la racine de nos sentiments généraux. Le philosophe qui ne croit pas à la liberté humaine croit à la sienne, ou ag
timents généraux. Le philosophe qui ne croit pas à la liberté humaine croit à la sienne, ou agit comme s’il y croyait, ou agi
roit pas à la liberté humaine croit à la sienne, ou agit comme s’il y croyait , ou agit comme s’il ne faisait que croire qu’il n
enne, ou agit comme s’il y croyait, ou agit comme s’il ne faisait que croire qu’il n’y croit point. Il le confesse quand il es
me s’il y croyait, ou agit comme s’il ne faisait que croire qu’il n’y croit point. Il le confesse quand il est sincère et dit
chir quand je ne vis que d’une vie intellectuelle. » De même Taine ne croit pas à la liberté humaine et ne peut s’empêcher de
à la liberté humaine et ne peut s’empêcher de s’irriter, comme s’il y croyait , contre des actes qui ne sont des crimes que si e
y ait aucune espèce de progrès accompli. Or c’est une illusion que de croire qu’aucun progrès moral ait été et soit l’effet du
ie et de combat qui égorge son semblable « pour un morceau de poisson cru  ». La seule différence c’est qu’aujourd’hui le po
nt, comme amélioration, résultat nul. Total égal. Il ne faut donc pas croire à cette « nouvelle idole » de la science, ni en r
s qui ne sont pas la destruction des précédentes ; à cause de cela on croit qu’elle fait œuvre. Elle agit en effet, mais elle
le travail scientifique indéfiniment ; mais n’ayons pas la candeur de croire qu’il nous mène ni au bonheur moral ni même au bo
désirer, de convoiter, de lutter et de souffrir. A quoi donc faut-il croire , ou plutôt, car nous voyons bien qu’il n’y a lieu
c faut-il croire, ou plutôt, car nous voyons bien qu’il n’y a lieu de croire à rien, quel parti faut-il prendre ? Travailler d
ne n’a donné un conseil ni à ses concitoyens, ni à ses semblables. Il croyait , comme c’est le dernier mot de ses Notes sur l’An
et tristement. Il était triste. La raison en est assez simple. Il ne croyait pas à la religion, et il n’aimait que la science,
l ne croyait pas à la religion, et il n’aimait que la science, sans y croire , ou si l’on aime mieux parler ainsi, il ne croyai
la science, sans y croire, ou si l’on aime mieux parler ainsi, il ne croyait qu’à la science et n’en attendait rien. Ce fut so
mportés : ils en ont été ravis. Ils y ont mis leur espérance. Ils ont cru tous, plus ou moins, et seulement avec les différ
poir la plus ou moins grande ardeur du tempérament, mais tous ils ont cru que l’amélioration, même morale, que le progrès,
pas. Ce n’est pas sa pensée qui est dogmatique, c’est sa méthode. Il croit sa méthode bonne, et c’est la seule chose où il a
seule chose où il ait confiance ; mais de la science elle-même il ne croit rien, si ce n’est qu’elle est vraie, qu’elle est
r la foi chrétienne dans toute sa pureté et dans toute sa rigueur. Il croyait avec naïveté, ardeur et joie. Ses premiers maître
aux arrivants, mais ne quittaient pas pour cela la maison. — Ce qu’il croyait dans la religion, c’était toute la religion, comm
yauté d’esprit dont il était capable, eut pour lui ce résultat, qu’il crut voir que le christianisme n’était pas fondé en fa
ute ; mais beaucoup plus que ne le sont bien des hommes qui fermement croient l’être. Mais l’avidité de son intelligence et la
e ou d’abstraction ; et nous verrons assez cela ; mais l’humanité, ou croira au Dieu providentiel, ou cessera de croire en Die
cela ; mais l’humanité, ou croira au Dieu providentiel, ou cessera de croire en Dieu. Au fond même, cette affirmation que Dieu
pleinement et sans détour, et sans retour, elle est le signe qu’on ne croit plus. On ne l’aurait pas si l’on croyait encore ;
ur, elle est le signe qu’on ne croit plus. On ne l’aurait pas si l’on croyait encore ; car on ne croit pas en Dieu sans se le f
ne croit plus. On ne l’aurait pas si l’on croyait encore ; car on ne croit pas en Dieu sans se le figurer, et l’on ne se le
u’agissant si tu songeais à moi », dirait Dieu à l’homme qui cesse de croire . Quoi qu’il en soit, c’est à cette limite qu’étai
; elle a un peu « le mérite » ou plutôt le caractère « de la foi, qui croit sans avoir vu » ; l’optimisme qu’elle contient es
d’une autre et d’une autre encore. Seulement, elles devront ne pas se croire définitives, ne se tenir que pour pierre d’attent
enir que pour pierre d’attente, et, à dire le mot, se constituer sans croire à elles-mêmes, et subsister sans croire qu’elles
re le mot, se constituer sans croire à elles-mêmes, et subsister sans croire qu’elles existent. — Renan sera donc métaphysicie
rien, historien en croyant fermement à l’histoire, métaphysicien sans croire à la métaphysique. Deux tâches : l’une très série
uite après, pour exprimer la même idée, il dira Dieu, afin de laisser croire qu’il n’y a au fond nulle différence entre les dé
exprimer l’évolution incessante de son objet. Il dirait au besoin, je crois , que tout ce qui a été pensé, a été en effet, et
a été ; elle nous apprend plus, en nous renseignant sur ce qu’elle a cru être ; elle nous livre ses premiers rêves, ses pr
on s’étaient posées d’abord en antagonistes dans son esprit. Il avait cru que, si l’on abandonnait l’une, il fallait ne cro
on esprit. Il avait cru que, si l’on abandonnait l’une, il fallait ne croire qu’à l’autre, s’attacher à l’autre de toute sa fo
 philologue » ne peut guère estimer qu’elles disparaîtront. Celui qui croit que la religion est un fait divin, né d’une révél
n nouvelle, et qu’il n’y ait plus de religion sur la terre. Celui qui croit que l’humanité enfante la religion dont elle a be
d’hommes dignes de ce nom que le savant et le penseur, au fond il ne croit « immortels », miroirs reflétant l’idéal et êtres
ernement. Il faut beaucoup d’humilité pour se dire : du moment que je crois m’entendre à la politique, je ne puis reprocher à
ême de croyance, donnent à chacun une expression si vive qu’on eut pu croire à chaque fois, que c’était le seul qu’il entendit
pas eu le fond. Il a eu un scepticisme intellectuel, qui consistait à croire que la vérité est « une pointe si subtile », comm
e par l’assurance du ton et la décision du geste. Que suis-je pour me croire assuré de ce dont ma raison m’assure ? » — En cel
lheur de n’être pas les vôtres, croyez-m’en si désolé que je voudrais croire qu’elles sont fausses ; et, tenez, voilà qui est
croire qu’elles sont fausses ; et, tenez, voilà qui est fait, je les crois du moins très contestables. » Ce genre de polite
l’importance et de la justesse de la sienne ; et l’on était libre de croire qu’il y avait là bonté naturelle, ironie secrète
romis entre une infinité de choses. » L’Albert de Werther, « quand il croit avoir avancé quelque chose d’exagéré, de trop gén
monstration humaine de ce qui dépasse la portée de l’observation ; il croyait en conséquence que les seuls instruments de conna
nce de l’homme sont l’observation, la science et le raisonnement ; il croyait que ces instruments étaient les outils sociaux, e
it d’organiser scientifiquement et rationnellement l’humanité ; et il croyait enfin que le processus laborieux et lent vers le
ux besoins également impérieux de notre nature. Chacun de ces besoins croit que l’autre est factice et va bientôt disparaître
et, à vrai dire selon les époques, l’un l’emporte sur l’autre à faire croire que l’autre n’était chez nous qu’accidentel et co
une représentation approximative. Son influence a été, comme on peut croire , très considérable. Toutes ses suggestions avaien
yen de faire encore sentir l’idéal aux hommes qui en ont perdu ou qui croient en avoir perdu le besoin. Ce qui reste surtout, e
39 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Alphonse Daudet, l’Immortel. »
s. Je ne vous dirai pas que « l’Académie est un salon », parce que je crois que ce mot est une bêtise, et parce qu’il ne nous
de repousser un si grand bien. Ils en ont la larme à l’œil. Et ils ne croient pas à sa sincérité : « Oui, ce sont de ces choses
vient peut-être d’un sentiment plus profond et plus réfléchi qu’on ne croit . Et si c’est à l’institution même que M. Daudet e
urs ? Et de quel droit, à quel titre définirait-elle « le goût » ? Je crois volontiers à la compétence de tel ou tel académic
ois volontiers à la compétence de tel ou tel académicien : je ne puis croire à celle de l’Académie. Au reste, je crois surtout
l académicien : je ne puis croire à celle de l’Académie. Au reste, je crois surtout à la mienne et, comme je sens qu’elle ne
l tend ses mains de christ aux jeunes générations… Avec tout cela, je crois bien qu’il lui arrive de dire des sottises  des s
et prodigieusement riche, ma surprise n’a pas été mince. Je l’aurais cru moins insensible, je ne dis pas à, l’argent, mais
e contradiction, ou crainte de déplaire à des amis envers qui l’on se croit engagé. Je ne prétends même pas que tant de prote
estations soient d’un goût très distingué. J’irai même plus loin : je crois qu’un pauvre diable médiocre et correct, ou génia
pète, c’est unique : à tel point que beaucoup refusent obstinément de croire à la sincérité de M. Daudet, ou prétendent qu’il
mois », a-t-il dit à l’un de ses compatriotes. Je songe là-dessus : «  Croit -il donc avoir fait quelque chose de si héroïque,
 Tsigane, oui. D’abord, parce qu’il le dit. Ensuite, parce que je le crois . Tsigane à Nîmes, à Lyon ; tsigane à Paris, dans
entaires, mais dont le relief et la couleur vibrante n’ont jamais, je crois , été égalées ? Gardons notre sagesse et laissons-
unique, c’est l’impression directe, immédiate, des choses. Il est, je crois , l’écrivain le plus sincèrement « réaliste » qui
à accorder parfaitement entre elles ces apparitions trop espacées. Je croyais , l’autre jour, voir des trous dans le développeme
is tout lui paraît préférable à l’exposition liée, unie, discursive. ( Croyez -vous cependant que nous ne nous intéresserions pa
leurs airs de tête nous révèle leur âme et tout leur passé ; et je ne croirai jamais qu’un romancier qui, rien qu’en notant des
40 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
s M. Bouglé, ce groupe prépondérant est aujourd’hui l’État. M. Bouglé croit d’ailleurs que le triomphe de l’État rationaliste
ces collectives ne se raisonnent pas et ne s’analysent pas. Celui qui croit ne se rend pas compte de sa croyance et il ne tie
yance. La question ne se pose pas pour lui en ces termes tranchants : croire ou ne pas croire. On se contente de croire à demi
n ne se pose pas pour lui en ces termes tranchants : croire ou ne pas croire . On se contente de croire à demi : on croit une c
en ces termes tranchants : croire ou ne pas croire. On se contente de croire à demi : on croit une chose sans en être bien sûr
hants : croire ou ne pas croire. On se contente de croire à demi : on croit une chose sans en être bien sûr et on y croit par
e de croire à demi : on croit une chose sans en être bien sûr et on y croit parce qu’on a intérêt à y croire, parce que cela
e chose sans en être bien sûr et on y croit parce qu’on a intérêt à y croire , parce que cela est commode, parce que d’autres y
intérêt à y croire, parce que cela est commode, parce que d’autres y croient , parce qu’il ne serait pas convenable de ne pas y
d’autres y croient, parce qu’il ne serait pas convenable de ne pas y croire . Et on a bien le sentiment au fond que toute cett
e soutenir mordicus comme une vérité. Le cas du menteur qui finit par croire à son propre mensonge n’est pas rare. Cet état d’
ence de Putois. Mais, bien entendu, il l’admet sans l’admettre ; il y croit sans y croire. Il fait semblant d’y croire, par c
s. Mais, bien entendu, il l’admet sans l’admettre ; il y croit sans y croire . Il fait semblant d’y croire, par concession à l’
dmet sans l’admettre ; il y croit sans y croire. Il fait semblant d’y croire , par concession à l’opinion, par déférence pour l
e. Toutes ces idéologies sont unitaires : elles ont pour but de faire croire à l’unité intellectuelle, morale, politique, juri
cole, etc. ; qu’ils énoncent des lèvres des vérités auxquelles ils ne croient pas très fortement au fond du cœur. Mais la disci
rté de jugement et se moque au fond de lui-même de l’opinion qu’il se croit tenu d’afficher en tant qu’être social. Les mytho
t son pouvoir d’illusion est à son maximum. D’autre part le besoin de croire est très grand et n’est pas combattu par l’esprit
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
des Esthétiques successives, auxquelles il a fini par ne plus pouvoir croire . Mais il n’est pas resté sceptique, comme le Chev
ire, Dorante, soit par indolence naturelle, soit (nous inclinons à le croire ) par artifice et par un peu de mauvaise foi, igno
térieux. Car enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire  ; nos propres sens seront esclaves en toutes chos
ipe de sa critique, et ce n’était pas seulement, comme on pourrait le croire , l’autorité d’Aristote et d’Horace, mais celle de
Telle était alors la force du principe d’autorité, que moi-même je me croyais engagé d’honneur à soutenir contre M. Lysidas, qu
us grand philosophe, l’auteur de cette vénérable Poétique. Mais il ne croit plus qu’Aristote fût inspire du ciel280. Aussi se
’idée de la poésie, et fait voir que Molière n’est pas poète. Mais je crois que sa critique est plus ambitieuse et non moins
e foi, mais de finesse et de clairvoyance. N’ayons pas l’injustice de croire qu’il ait voulu nous en imposer. Il a été dupe lu
’olives  : voilà le style comique. — Fort bien. Mais, Monsieur Josse, croyez -vous qu’il soit absolument nécessaire de dire : L
a est absurde ! Je n’en sais rien. Qui me garantit que j’ai raison de croire avec le sens commun que ce philosophe n’est qu’un
. Mais cette notion est impossible. Voilà un étrange embarras ! Je me croyais hors de l’impasse, et d’abord je me trouve en ple
peu d’avantage que la critique littéraire en retirerait. Eh bien, je crois que cette pensée peut nous consoler encore, et qu
est seule intéressante. Je ne suis point assez sceptique pour ne pas croire , et croire très fermement, que des rivages de l’A
intéressante. Je ne suis point assez sceptique pour ne pas croire, et croire très fermement, que des rivages de l’Attique à ce
femmes ; un homme grave laisser tomber ses lunettes dans sa soupe. Je crois aussi que du commencement à la fin du monde, des
; la voilà toute, et je trouverais étrangement hardi quelqu’un qui en croirait plus long sur cet article. Cependant les témérair
es, comiques pour toutes les époques et pour toutes les nations. Mais croit -on que, si l’on prenait cette peine, on rendît un
ouvera pas plus que les enfants du laboureur ne trouvèrent for qu’ils croyaient enfoui, et qui était partout. Critique de l’id
, et ses tourments d’esprit pour parer les accidents qui le menacent. Croyez -vous que nous eussions aussi bien vu cela, si le
à l’art des ouvriers, sur un témoignage intérieur, sur l’amour. Elle croit au génie de Molière, parce que ses comédies la to
croit au génie de Molière, parce que ses comédies la touchent ; elle croit à la beauté de L’École des femmes, parce qu’elle
nque, dans les livres de M. Lysidas, d’erreur ou de vérité, elle n’en croit , ni plus ni moins, ce qu’elle a senti par elle-mê
s elle étudie, elle compare, et attend d’avoir mieux compris. Elle ne croit pas avoir raison contre tout le monde. Bien plus,
nde. Bien plus, qu’un seul bon juge loue ce qu’elle condamne, elle ne croira pas avoir raison contre lui. Car elle sait qu’il
e est une sous des espèces variées. Cela n’est pas bien difficile. Le croirait -on ? Uranie aime mieux se taire, et ses lèvres dé
une étrange entreprise que celle d’ouvrir les yeux à des malades qui croient voir mieux que leur médecin. Quelle que soit l’im
rent Molière, peut-être seront-ils frappés de sa beauté ; mais ils ne croiront pas devoir cette révélation à Uranie, et ils cont
in de grâce et de modestie, qui compte sa propre parole pour rien, et croit avoir fait par ses commentaires tout ce qu’il peu
acrifice des espérances les plus chères au cœur de l’homme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus beau ? quoi de plus
le. Riez-vous, elle est comique… Que la Prudence me soit en aide ! Je crois que j’ai défini la comédie, et nécessairement j’a
sse des sages, en laissant à de plus fins que nous la satisfaction de croire qu’ils ont trouvé en quoi elle consiste. Car « la
ale à n’être plus que l’expérience de quelques cas particuliers320 ». Croyez -vous, M. Lysidas, que la France entière s’abuse e
ure mes critiques d’avoir assez bonne opinion d’eux-mêmes pour ne pas croire qu’une pièce qui les touche, et qui leur donne du
t plus loin le scepticisme, pas aussi loin pourtant qu’on pourrait le croire . Il ne prétendait pas que les fameuses règles pus
42 (1887) La banqueroute du naturalisme
e ou son unique originalité n’avait guère consisté qu’à imprimer tout crus dans ses romans des mots dont je gagerais qu’à pe
que je m’en fasse, pour vouloir la substituer à celle de M. Zola. Je crois seulement que, si le paysan, comme l’ouvrier, par
te, aux personnages qu’il prétend peindre, à cette réalité dont il se croit néanmoins l’interprète. M. Zola ne s’intéresse qu
apparat, si l’on peut ainsi dire, avait rayée de ses papiers. Ils ont cru que l’égalité des hommes dans la souffrance et da
devant la peinture de la laideur et de la vulgarité, c’est qu’ils ont cru que l’on avait inventé l’art pour nous en console
oque. Mais ce que je tiens à dire, parce que je n’en aurai jamais, je crois , de meilleure occasion que La Terre, c’est que ce
nos vaudevillistes, assez contens de nous avoir fait rire, n’ont pas cru qu’ils écrivaient, dans Le plus heureux des trois
e fer », voie montante et voie descendante, qui doivent compléter, je crois , l’épopée des Rougon-Macquart, tenons-nous pour a
maintenant dormir tranquille : il a surpassé son modèle. Je veux bien croire , — et la preuve que je le crois, c’est que je par
a surpassé son modèle. Je veux bien croire, — et la preuve que je le crois , c’est que je parle encore de M. Zola, — qu’il ne
le lui passerait encore ; mais il écrit pour les bourgeois ; et s’il croit qu’un ignoble blasphème ou une sale injure aient
caractères, où est la vérité ? Car je ne pense pas que M. Zola l’ait cru mettre au moins dans ces plaisanteries où, s’exer
er et serrer de plus près l’exact contour de la réalité ; nous avions cru qu’au théâtre, on pourrait se débarrasser des con
ui ne sont pas plus de deux ou trois ; et, dans le roman, nous avions cru que la vie contemporaine était assez complexe, as
ut-être pas réussi à faire encore de lui le « grand romancier » qu’il croit être, c’est bien eux qui ont fait de M. Zola le r
les écrirait pas. Que si là-dessus M. Zola, comme il en a bien l’air, croyait peut-être qu’il n’y a rien de plus dans La Terre,
43 (1949) La vie littéraire. Cinquième série
nt jamais les causes. Il serait pourtant curieux de les connaître. Je crois , pour ma part, en avoir trouvé une, et, sans me f
Arts enseignent les éléments de la peinture et de la sculpture. Je ne crois pas que cela puisse être contesté. Il est malheur
gnes d’un examen attentif que Mérimée et Théophile Gautier. J’ai bien cru trouver ensuite dans la nature d’esprit de M. Fag
un homme de goût. Et cela est encore très distingué. Il est enclin à croire que la littérature est la seule chose qui existe
ils étaient conformes aux miens. Il y a encore une raison qui me fait croire que son livre est bon. C’est qu’il m’a donné à pe
ateur. Quand nous le comprenons, nous sommes aussi poètes que lui. Et croyez -vous que nous aimerions tant nos Musset et nos Su
le Souvenir pour se contenter, et, quand nous lisons ces poèmes, nous croyons qu’ils sont faits pour nous, parce que nous les r
garité de son âme et la pauvreté grossière de sa pensée. Et c’est, je crois bien, celui-là qu’il préfère. Tous ces reproches,
st là un degré de vertu auquel je désespère d’atteindre jamais. Je me crois assez subtil pour saisir les imperfections de ceu
e ; renonce-t-il à ce rêve, aujourd’hui qu’il est riche et puissant ? Croit -il, au contraire, que les temps sont proches ? Es
Tour-d’Auvergne, le premier grenadier de France, qui était Breton, ne croyait pas qu’il y eût au monde une plus belle et plus a
peuple juif est-il docile à la voix de ces derniers nabis ? Je ne le crois pas. Les juifs sont nomades. Quand ils avaient un
nvie de cultiver leur jardin ? J’ai tort d’insister. Il serait fou de croire que les israélites quitteront la France, quittero
avoriser qu’il a pris l’hébreu pour base d’une langue universelle. Il croit l’hébreu très supérieur au volapuk. Il a raison.
lier qu’elle avait vu pendant son sommeil. Après cette réponse, on la crut perdue. Le duc de Telramund offrit de soutenir so
t quelle est ma nature. Elsa répondit : — Mon bouclier, mon ange ! tu crois à mon innocence, je serais criminelle si je n’ava
embrassés, dans un abîme de délices, et ils étaient si heureux qu’ils croyaient mourir. Pourtant, le poison versé par Ortrude brû
it revenir, sanctifié par les vertus du Saint-Graal, ton frère que tu croyais mort… S’il revient plus tard, quand je serai loin
lle et sur Charlemagne ! Il est aussi courtois que brave, il aime, il croit , il espère. Tous les romans de la Table ronde res
e me sens au cœur quelque respect pour les erreurs consolantes. Je ne crus pas toutefois devoir refuser la vérité à mon jeun
s ; aussi obtient-il de sa méthode des résultats considérables. Je ne crois pas lui faire un mauvais compliment en disant qu’
solument la tête… Il a fallu l’entraîner hors de la salle ; même on a cru un instant qu’il allait se trouver mal. » L’histo
s grenadiers, qui s’étaient précipités à l’entrée de la salle, que je crus un instant qu’il allait être étouffé. Il n’y avai
érer une parole, et, comme il n’était pas connu de l’hôtesse, qui les croyait tout simplement de la suite de ceux qui l’accompa
Ah ! çà, dites-moi donc, on va l’embarquer pour son île ? « — Mais je crois que oui. « — On le noiera, n’est-ce pas ? « — Je
le ridicule. » Cette documentation-là est pour établir que Napoléon croyait qu’on ne conduit les hommes que par l’intérêt. « 
vertu des hommes ce que leur intérêt lui refuserait certainement. Il croyait aux plus nobles énergies de l’homme. « Tant pis p
yait aux plus nobles énergies de l’homme. « Tant pis pour ceux qui ne croient point à la vertu. » (Correspondance, lettre du 14
Correspondance, lettre du 14 vendémiaire an V, 25 septembre 1797). Il croyait à la vertu jusque dans ses ennemis. « Quand nous
s de sa royauté. » C’est madame de Rémusat qui le dit. Et M. Taine le croit . Mais la générale Durand dit qu’au contraire il s
prodigalité de chevelure… Il avait l’air si minable que j’eus peine à croire d’abord que cet homme fût un général. Mais je cru
ue j’eus peine à croire d’abord que cet homme fût un général. Mais je crus sur-le-champ que c’était un homme d’esprit, ou du
se. Je ne dis point que M. Taine ne connaissait pas Napoléon, mais je crois qu’il ne le connaissait pas depuis assez longtemp
leurs défauts. Nous somme sceptiques et nous sommes crédules. Nous ne croyons à rien, cela nous mène à croire à tout. La crédul
ues et nous sommes crédules. Nous ne croyons à rien, cela nous mène à croire à tout. La crédulité fait la joie du sceptique, q
pas toujours bienveillante. Nous qui ne faisons jamais le mal nous y croyons volontiers. Nous savons que le siècle est plein d
rocédés historiques de M. Taine et d’en contester les résultats. J’ai cru pouvoir le faire moi-même, et non sans chaleur, b
ur, bien que j’eusse personnellement des obligations à M. Taine. J’ai cru , je crois encore que je lui dois la vérité aussi
que j’eusse personnellement des obligations à M. Taine. J’ai cru, je crois encore que je lui dois la vérité aussi bien que m
ait son intérêt en se faisant des ennemis dans tous les camps ? Je ne crois pas qu’il ait été juste ni envers l’ancien régime
arce que la Révolution en est sortie. Il n’est pas si difficile qu’on croit de réconcilier les pères et les enfants : il n’y
es enfants : il n’y faut que de l’intelligence et de la sympathie. Je crois que M. Taine n’a pas été juste, mais je crois qu’
et de la sympathie. Je crois que M. Taine n’a pas été juste, mais je crois qu’il a voulu être juste. Je crois, je sais qu’il
. Taine n’a pas été juste, mais je crois qu’il a voulu être juste. Je crois , je sais qu’il n’a cherché que la vérité. Et avec
le… Je courais, je volais, je franchissais les fossés tout pleins (je crois les voir) de gros bouillons blancs et de fleurs d
t en présence d’un esprit dont la curiosité est encyclopédique. Je ne crois pas qu’il y ait une seule chose au monde dont l’i
ela pour vivre. Car enfin il faut vivre ; du moins on le dit et on le croit . Mais il tenait caché sur son pupitre, sous les r
niste : la tristesse des grands railleurs était sur son visage, et je croirais volontiers que les trois quarts de ses livres ont
porté bonheur aux esprits les plus divers. Mais on nous permettra de croire que ces sortes de confessions sont plus touchante
rand Rousseau, que sa folie portait à se calomnier lui-même. J’aurais cru que Loti pouvait être l’homme tout à fait vrai. I
r viendra où, sans doute il dira tout, et le jour est proche, si j’en crois quelques lignes de son autobiographie, quelques l
le matin n’en produisaient pas ? Mais depuis lors ses réveils, à l’en croire , se sont assombris. Mes réveils, dit-il, ils son
tiquetés de pluie, un soir donc, Pierre (il avait alors onze ans, je crois ) vit passer dans une rue longue et solitaire une
de leur foi. Aussi bien, si l’on regardait trop aux principes, on ne croirait jamais. L’autre jour, au Palais-Bourbon, je ne sa
appétits lâchés dans les jouissances, les scandales mondains, etc… Je crois tout naïvement à un succès, car je soigne l’œuvre
gros livre où le docteur Lucas traite de ces matières, M. Émile Zola crut que tous les mystères de la conception lui étaien
éterai parce qu’il faut un baptême aux choses, pour que le public les croie neuves… Voyez-vous, je fais deux parts dans ce qu
que le maître de Médan n’est pas du tout le sectaire de lettres qu’on croit et qu’en réalité il n’est pas incapable d’ironie.
beaucoup ballottée, mais qui a un bon estomac, ne peut se défendre de croire à la bonté finale et définitive de l’univers. C’e
! avec quelle amère tristesse il se vit arraché à son rêve ! Ce qu’il croyait être les jardins d’Académos était un cirque plein
et s’enivrer d’harmonie. Si je n’avais lu son avertissement, j’aurais cru tout au contraire que le jeune reporter se plaisa
t infiniment à ces cris furieux dont il se prétend offensé ; j’aurais cru qu’il mettait toute son industrie à exciter les b
La matière demeure et la forme se perd, a dit le vieux Ronsard. J’ai cru et je crois encore que les formes d’art sont mouv
demeure et la forme se perd, a dit le vieux Ronsard. J’ai cru et je crois encore que les formes d’art sont mouvantes et, co
abaisserai pas à me défendre contre de telles attaques. Il en est qui croient que si je ne les loue pas, eux et leurs amis, c’e
ange. Mais pourquoi l’imputent-ils à ma méchanceté, quand ils peuvent croire tout aussi bien que c’est le fait de mon ignoranc
, dans… ? D’ailleurs, que sais-je et que savent les autres ? Ceux qui croient posséder la vérité sont bien heureux. Comment leu
sera peut-être le Poète ! Moi, je mourrais inconsolable si je pouvais croire que j’aie jamais méconnu un véritable artiste ; e
tte langueur où il entre de la pitié et du songe. Si l’on inclinait à croire qu’entendue ainsi la critique est trop imaginativ
ne mauvaise affaire. Paul Verlaine est semblable à ce bon Turc. Il ne croit pas être de la pièce que nous jouons en société.
Verlaine dit que ce n’est pas le bonheur, on n’a pas de peine à l’en croire . Certaines personnes ayant soutenu avec quelque l
à-haut quelqu’un de plus malin que nous et qu’il avait tort de ne pas croire en Lui et de ne pas s’y fier. Ce petit discours e
vre, il n’a rien dit de considérable qu’on ne sût déjà. PIERRE Je crois bien qu’en effet il a dit la vérité. Et c’est ce
ant en poussière, la chambre qu’elle habitait et que je rêve, dont je crois voir les meubles d’acajou et de cuivre, de style
nces de leur origine. C’est le fait d’une imbécillité orgueilleuse de croire qu’on a produit une œuvre qui se suffit à elle-mê
des femmes frisottées et le chignon tordu à la diable. PIERRE On croit que vous aimez la poésie, et vous n’êtes qu’un ar
ore les ailes de pigeon et les coques. Mais cette ode au Génie, qu’on croyait inspirée par un pur sentiment religieux et qui n’
membre de l’Institut ! M. Alexandre, qui est le meilleur des hommes, croit bien qu’il était innocent, parce que, donné et re
vriers et bourgeois qui n’existe pas, du moins à Paris. À le lire, on croirait à des préjugés de castes et à des haines privées,
rogressive. Mais on n’est pas bien habile à parler de paix, lorsqu’on croit comme lui que la guerre est partout allumée. Et p
aut vouloir sans relâche » ? Ayons ce zèle, travaillons à ce que nous croyons utile et bon, mais non point dans l’espoir d’un s
ge indifférent et sceptique, parce qu’il est un dogmatiste très doux, croit fermement à beaucoup de choses. Comme un chrétien
beau, le juste et le vrai. Voilà la morale pratique de M. Renan, qui croit fermement à la beauté morale et à la vérité scien
ions, sans même nous inquiéter s’ils en ont d’autres. M. Ernest Renan croit à la science et il a vécu dans cette foi toutes l
ne perdiez quelque chose à ne plus être un péché. Franchement, je ne crois pas que le rationalisme soit bon pour vous. À vot
quent beaucoup trop, qui disent que vous êtes malades quand nous vous croyons inspirées et qui appellent prédominance des mouve
qu’elle produisait, dit-on. À sa voix, s’écrie un bon frère que nous croirons moins qu’à demi, les gens d’armes renonçaient aux
é le panégyrique de sainte Lucie : — Et vous, mesdames, demande-t-il, croyez -vous que la bienheureuse Lucie soit arrivée au ci
est trois méchants métiers, savoir : avocat, médecin et soldat. Il ne croit pas non plus qu’il soit facile de faire son salut
petite troupe des connaisseurs, qui se reforme d’âge en âge. Si j’en crois mon propre sentiment, ils l’estimeront à l’égal d
ointe de mélancolie : « on me traite de paresseux, et vous aussi vous croyez à ma paresse légendaire. La vérité est que j’ai à
Comédie-Française, M. Paul Arène, connut le secret de cette vie qu’on croyait insouciante et joyeuse et qu’occupait un labeur i
elieu. Ce bureau était établi dans la maison où mourut Molière. On le croyait du moins alors et Monselet montait avec moins de
très distingués. On se rassembla pour trouver un titre. S’il en faut croire Monselet lui-même, qui semble avoir tourné l’anec
bouquinaille. On y respire la poussière subtile des âges évanouis. Je croirais volontiers que la plus vive sensualité de ce M. d
s juré au tribunal révolutionnaire, qui, emprisonné comme terroriste, croyait sauver sa vie en jetant l’insulte aux hommes qu’i
Robespierre. Ce chartreux était devenu un doux jacobin. Tout porte à croire qu’il avait gardé l’ingénuité rêveuse de son prem
de Dieu à correspondre avec le protecteur de l’Être suprême ? On l’a cru . Quoi qu’il en soit, quand le Comité donna l’ordr
ucoup de villes et de villages, il y avait d’excellents patriotes qui croyaient en Dieu et surtout au diable, et qui, pourvu qu’o
faisaient horreur. Il tenait leurs idées pour immorales, et, comme il croyait simplement que les idées formaient les mœurs, il
idées formaient les mœurs, il accusait d’immoralité tous ceux qui ne croyaient point en Dieu. Avec cette mauvaise foi ingénue et
jour, et, si l’on ne savait que ce mot est d’un sectaire, on pourrait croire qu’il est d’un homme d’esprit. Enfin, sans avoir
er les catholiques, que la Révolution avait irrités et désespérés. Je crois savoir que le docteur Robinet, qui prépare en ce
rand théocrate vers la démocratie. Mais on se tromperait bien si l’on croyait que M. Spuller a passé sans s’y intéresser profon
uller n’en est pas moins une nature religieuse ; si, comme on peut le croire , il y a de la religion dans le respect des consci
au contraire, le premier besoin de son âme. Il avait faim et soif de croire . Le doute l’effleura peut-être, mais ne lui fit p
airement malheureux. » Du fond de sa désolation, s’il avait cessé de croire , il l’aurait crié au monde. Réprima-t-il jamais l
puré, agrandi. » Et plus tard, quand enfin il rejeta les dogmes et ne crut plus au surnaturel, c’est encore du catholicisme
s loin la hardiesse ingénue. Une peinture de ce maître, conservée, je crois , au musée d’Anvers, représente Jésus crucifié dan
ligieuse et la marque sensible des progrès du néo-catholicisme. Je ne crois pas, pour ma part, au renouvellement du vieux dog
istes ne soulève pas, à mon sens, de si grandes questions. Il y a, je crois , dans ces essais beaucoup de fantaisie individuel
rits jeunes, que la science a lassés ou blessés. C’est M. de Uhde, je crois , qui le premier, dans une composition d’un sens p
’arrêter aux questions de ce genre. Il faut agir, peu importe le but, croire et agir. Seules importent la foi et l’action. Po
êtes supérieur ! Je suis de cœur avec vous, comme avec tous ceux qui croient et qui veulent agir. Pompilius était un sage ; i
ons où l’on cause, aux expositions de peinture et en voyage. Il avait cru d’abord à la réalité des phénomènes, et cette cro
t causé beaucoup de contrainte et d’ennui. Cela se conçoit : quand on croit à l’existence du monde extérieur, on est assujett
sa découverte : Je comprenais, dit-il, comment le monde, que j’avais cru réel, n’était que l’œuvre de ma volonté. L’esprit
l’œuvre de ma volonté. L’esprit ne sort jamais de lui-même : ce qu’il croit sentir au dehors de lui, c’est en lui qu’il le se
t le créateur de tout ce qui existe, et je l’avais dégradé jusqu’à le croire l’esclave des images qu’il créait. Et, depuis ce
j’ai connu des ombres qui se sont ensuite effacées, je serais fou de croire que je puisse mourir. Et Valerius Slavus, certai
endre la plainte des créatures, se réfugieront dans le rêve où ils se croiront dieux. Cela est beau et saint. Mais prenez bien
Tolstoï et de M. de Wyzewa. Je garde à la science non ma foi, car je crois qu’elle trompe comme le reste, mais un amour vif,
r Luc, VI, 20 : Beati pauperes : quia vestrum est regnum Dei . Je ne crois pas que l’interprétation de l’Église catholique a
s fanatique, et la tolérance, est si précieuse, à mon sens, que je ne crois pas qu’on l’achète trop cher au prix des plus dou
choses qu’il reflète, il ne les comprendra jamais. Les savants qui se croient plus avancés que le vulgaire dans la connaissance
candeur des enfants, et l’on voit tous les jours des ignorants qui se croient l’axe du monde. Hélas ! chacun de nous se voit le
ir que ce rêveur est encore dans l’illusion et qu’il ne faut pas même croire qu’on ne croit pas. Cela entraîne dans la concupi
est encore dans l’illusion et qu’il ne faut pas même croire qu’on ne croit pas. Cela entraîne dans la concupiscence, dans l’
que de vaines formules. Nos pères avaient eu d’autres sciences qu’ils croyaient éternelles comme nous les nôtres ; et c’est à pei
la vanité de la science, si cette vanité demeurait innocente. Mais il croit découvrir qu’elle est criminelle. La machine broi
’en alla entreprendre, à Antioche, des recherches métaphysiques qu’il croyait du moins inoffensives. Il fut amèrement détrompé
ussi, car on sent que le poète l’a réalisée dans son cœur. Mais je ne croirai jamais qu’il faille renoncer à la pensée pour éta
noncer à la pensée pour établir le royaume de Dieu en ce monde. Je ne croirai jamais que l’état de nature soit heureux et doux.
ns rien nous découvrir de l’intimité des choses ; ce n’est pas que je croie à l’innocence de l’industrie qui broie tant d’exi
vieille querelle. Ayant, voilà cinq ou six ans, voulu, et, peut-être, cru tuer Baudelaire, il n’est pas homme à souper avec
Et je veux bien qu’il se trouve de l’immoralité dans sa morale. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu au monde un poète moral
u’un tel homme devait se dégager. Ceux qui ne le connaissaient pas le croyaient volontiers indifférent et tout enfermé dans les s
nte délicate qu’il avait de déplaire, ne le firent céder sur ce qu’il croyait la vérité. Nous sommes plusieurs assez heureux po
qui font la dignité de l’homme et seules donnent du prix à la vie. Il crut que le bien était le bien, et il ne pensa jamais
out ce qui est beau, dans tout ce qui est bien. Il était optimiste et croyait qu’en définitive le bon l’emportait sur le mauvai
haient d’avoir nommé un protestant, M. Guizot, secrétaire général : «  Croyez -vous donc que je veuille le faire pape ? » Je ne
e voit pas a des baumes plus forts… Tout sens est confondu : l’odorat croit entendre ! Aux inutiles yeux, tous les contours s
a nuit qu’il s’était faite, il entendit le son d’une clochette, qu’il crut pendue au cou des moutons, et une voix pure qui l
èvres des joues de la jeune fille, de peur de les souiller. Car il se croyait encore lépreux, ne sachant pas que le sang de ses
t les permette. Ces Milésiennes font mon admiration. À chaque page je crois voir un tableau peint à la cire dans l’atelier de
t. A-t-il tort ou raison ? Mais qu’importe ! On est ce qu’on est ; on croit ce qu’on peut. Nous portons nos imaginations comm
solé qui met toute sa gloire Au bonheur ineffable, au seul bonheur de croire , Et qui, tout jeune encor, s’est crevé les deux y
son génie altier et colère. Il traite durement, par exemple, ceux qui croient que les poèmes et les comédies de Hroswitha sont
antissement en Dieu les envahissaient. Ils en vinrent naturellement à croire que la consommation des siècles était proche et,
ne de cette reine des proses est le texte même du bréviaire. Je ne le crois pas très bon et je soupçonne les strophes 9, 11,
nsors ut beatitatis Vivant cum justificatis Inaevum aeternitatis. Je crois qu’il faut la préférer, bien qu’elle n’offre poin
t a essayé du Dies irae une version rythmique, avec assonances. Je ne crois pas que cet essai soit tout à fait heureux. Mais
(je cite un endroit des Contemporains) est un platonicien éperdu. Il croit à des séries de rapports nécessaires et uniques e
e rapports nécessaires et uniques entre le visible et l’invisible… Il croit à une sorte d’universelle harmonie préétablie en
s les cerveaux bien faits, les mêmes symboles. Ou, si vous voulez, il croit que les justes correspondances entre le monde de
dont bien des parties sont secrètes. Je vous répondrai que non, sans croire sottement que ce que je n’entends pas soit ininte
e pour une exotique nature ! Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut
inachevé. J’aime infiniment, je l’avoue, ce qui n’est pas fini et je crois qu’il n’y a au monde que des fragments ou des déb
à l’Académie par le plus long « pour que cela l’amusât ». Aussi je ne crois pas qu’il exerce jamais une action décisive sur l
cela, André Maltère et ses deux belles amies ne sont pas éloignés de croire que les hommes, en s’affinant, n’auront plus que
lles pas, par endroits, d’un esprit encore impitoyable et dur ? Je le crois avec André Maltère à qui je pardonne de bon cœur
it une canaille ! Et il répond ingénument : — C’est vrai, mais je m’ croyais d’force. Forain est incomparable quand il expri
fine fleur de courtoisie qui ait jamais fleuri au monde. Si on le put croire d’origine française c’est faute d’avoir entendu l
d’âme. Sa théorie des milieux nous émerveillait. Pour ma part, je la croyais très bonne ; en quoi je ne me trompais point. Mai
obe. À six ans, quand je vis une mappemonde pour la première fois, je crus que les lignes qui y étaient tracées correspondai
de solitaire. Il s’étonnait parfois de choses très naturelles, et je crois qu’il est mort sans comprendre pourquoi ses livre
me d’un pont, regarde couler le torrent des apparences. M. Jean Lahor croit que tout est mirage et que nous ne savons rien de
, les sentiments les plus forts, les émotions les plus intimes. Je ne crois pas me tromper en signalant comme un chef-d’œuvre
r, ce monde est le pire des mondes possibles et, c’est le flatter, je crois , que de lui accorder quelque excellence, fût-ce c
semblent beaucoup à la Terre. Cette seule ressemblance nous permet de croire que le mal y règne comme ici et que la Terre n’es
ns. Ces vues philosophiques sont sans doute trop rapides. Mais je les crois justes et nous sentons bien, par ce que nous en a
’imagination et le sentiment. On ne lui reprochera pas du moins de se croire seul en possession de la vérité. Pour lui, la sci
terribles. La harpe éolienne que les souffles de l’air font chanter croira que le vent est un son. Nous sommes cette harpe.
C’est à peine s’il commence à comprendre la vanité de tout ce qu’il a cru , de tout ce qu’il a aimé, le néant de la beauté,
rd et Bérard enseignaient des vérités d’amphithéâtre auxquelles on ne croit plus aujourd’hui, car la figure de la science est
44 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »
dissonance et en contraste avec ce qu’il nous avait donné le droit de croire ses incoercibles instincts. Madame André, qu’on p
ie de la côtelette de M. Richepin. Les superficiels auront peine à le croire . Le violent, l’absolu Richepin, s’est laissé tran
er pour emboîter le pas derrière les assommants de L’Assommoir. Il ne croit pas, comme ces imbéciles, avoir inventé la nature
Il ne croit pas, comme ces imbéciles, avoir inventé la nature. Il ne croit pas qu’une puanteur dans laquelle on ne peut pas
platement, cette nature… M. Richepin analyse trop l’âme pour n’y pas croire  ; son livre, comme la vie, est encore plus psycho
dans le roman de M. Richepin, lequel, naïf ou volontaire, — et je le crois plus volontaire que naïf, — révèle un grand empir
rares, et encore le romancier ne s’y arrête pas, ou, s’il les ose, le croiriez -vous jamais ? c’est par moralité, — son espèce de
s de Lucien Ferdolle. Qu’on aille les compter où elles sont ! Mais on croit toujours cela fini, et toujours cela recommence…
rmidable gouailleur de La Chanson des gueux, l’athée Richepin, qui ne croit à rien, qui ne croit pas à la puissance divine de
e La Chanson des gueux, l’athée Richepin, qui ne croit à rien, qui ne croit pas à la puissance divine de N.-S. Jésus-Christ i
divine de N.-S. Jésus-Christ immolé pour le salut du monde, finit par croire à la puissance divine d’un Bas-Bleu qui se sacrif
sujet ait été choisi et traité par un esprit qu’on n’aurait jamais pu croire celui de l’auteur de La Chanson des gueux, des Ca
45 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »
la suppose éclairée) a pour principe de tout prendre sur soi et de se croire suffisamment justifiée à faire administrativement
matériels et de ses jouissances : que, pour peu qu’on ait envie de le croire , on la peut juger provisoirement satisfaite sur s
re. Il a cela de particulier et de singulièrement honorable d’y avoir cru toujours, avant et pendant, et même aux plus dése
rs, avant et pendant, et même aux plus désespérés moments ; d’y avoir cru avec calme et avec une fermeté sans fougue. Que d
la brèche à l’assaut de l’ancien régime, combien peu continuèrent de croire à leur cause ! Mirabeau et Sieyès, ces deux intel
leurs convictions, bien peu le furent à leurs espérances. M. de Tracy croyait toujours à l’excellence de certaines idées, mais
it toujours à l’excellence de certaines idées, mais il avait cessé de croire à leur réalisation et à leur triomphe ; dans les
après lui la démission profonde de son cœur. La Fayette n’a cessé de croire et à l’excellence de certaines idées et à leur tr
e Lagrange et attendait la liberté publique. Mais avait-il raison d’y croire  ? est-ce à lui supériorité d’esprit autant que su
i supériorité d’esprit autant que supériorité de caractère, d’y avoir cru en un sens qui s’est trouvé à demi illusoire ?  —
ant tout, chez La Fayette, une supériorité de caractère et de cœur de croire à l’avénement invincible de certains principes ut
t judicieuses69, ce même La Fayette, ne l’avons-nous pas vu disposé à croire au premier venu soi-disant patriote, qui lui parl
x qu’il n’avait pas encore éprouvés, il l’avait en partie parce qu’il croyait en effet, et en partie peut-être parce que c’étai
quelque ordre religieux avec la puissance d’une idée morale fixe. Je crois que La Fayette, au Moyen Age, aurait été ce qu’il
dure pas, qu’il ne revienne pas en se creusant, bien qu’on veuille le croire effacé72. Il en est de même de certaines idées si
a fin son idole favorite. Il la sacrifia dans certains cas à ce qu’il crut de son devoir et de ses serments (ce qui est très
méritoire)  ; mais, par une sorte d’illusion propre aux amants, il ne crut jamais la sacrifier tout entière ni la perdre san
eu considérable ; pendant toute la campagne de 1780, M. de Rochambeau croit devoir rester à Rhode-Island. La Fayette s’en imp
ashington répondre : « C’est toujours bien fait, mon cher marquis, de croire les Français invincibles ; mais je vais vous conf
; mais n’est-ce pas que, lorsqu’ils ne se présentent point, on aime à croire que c’est que les choses et les idées n’étaient p
une révolution universelle. Ce qui me frappe, ce n’est pas tant qu’il croie , comme les plus habiles engagés dans le premier m
oire il fallait mettre dans les mains du jeune prince, ait dit : « Je crois qu’il ferait bien de commencer son histoire de Fr
e le sais, mais aussi de bien des jours assez dissemblables, j’ose le croire  ? Or ce peuple-là de Paris n’était lui-même qu’un
âtriques de l’Empire ? N’en voilà-t-il pas plus qu’il ne fallait pour croire encore au vieux défaut national, à la légèreté ?
l l’acceptèrent, Barras la lui rendit, et le vainqueur de l’Italie se crut heureux de courir les côtes pour être hors de Par
ralité, doué de qualités éminentes, vanté par les jacobins lorsqu’ils croyaient le moins à son retour, il offrait à d’autres le m
e création précise de chaque événement, auxquelles le vulgaire aime à croire comme aux sorciers. Les plus vils usurpateurs, et
ations politiques, philosophiques et religieuses, il a renoncé à être cru  ; il a fallu encourir la malveillance presque uni
e je dédie cette lettre commencée autrefois pour vous. Et pourquoi ne croirais -je pas l’écrire sous vos yeux, lorsque c’est au s
ua pas sa personne et son influence à une honorable impossibilité. Je crois que La Fayette, dans les excellents exposés qu’il
d’aujourd’hui, bien autrement fatalistes, rentre trop dans ce que je crois vrai pour que je ne cite pas ses paroles : « De m
toujours livré, nous dit-il lui-même (et, à dater de cette époque, je crois le mot exact), aux moindres espérances d’obtenir,
ésie, de la critique) se trouvent nombreux de nos jours ; on pourrait croire que c’est une espèce nouvelle qui a pullulé. Rien
il est si justement indigné ! à Dieu ne plaise que je me permette d’y croire  ! mais il est une observation que je dois faire,
s mots et perverti les idées, que la nation (à cette date de 1799) se croit anti-républicaine sans l’être ; il la compare tou
’il proposerait sont modestes, de simples palliatifs, les seuls qu’il croie proportionnés, dit-il encore, à l’état présent de
e, le chicaner agréablement sur sa disposition à l’espoir ; qui ne le croirait guéri ? Il lui répond d’Utrecht, à propos des imb
te est alors en Hollande ; on parle d’une invasion prussienne ; il la croit combinée avec la France et ne s’en inquiète ; ell
me permets de les appliquer à La Fayette lui-même qu’avec réserve. Je crois avec madame de Tessé que sa faculté d’espérer per
faut pêcher la liberté dont personne ne s’embarrasse, parce qu’on n’y croit pas plus qu’à la pierre philosophale….. », et qui
art faite à un certain pli très-creusé du caractère de La Fayette, je crois que l’expérience pour lui ne fut pas vaine, et qu
ne déjoua pas l’idée intérieure de La Fayette autant que lui-même le crut et le ressentit. Il écrivait en 1799 : « Les uns
xigeant ; les années de lutte, sous la Restauration, lui avaient fait croire à une forte et stable reconstitution d’esprit pub
certain moment, mécontent de l’œuvre à laquelle il avait aidé ; il se crut joué, il se repentit. La conclusion, nullement po
du Parnasse n’a tué l’ancien mauvais goût. Eh bien ! Boileau mourant croit tout perdu et manqué ; il en est à regretter les
es pensées au milieu de foules ces vicissitudes où souvent je me suis cru malheureux ; mais, jusqu’à présent, vous m’avez t
ze lorsque son cœur s’amalgama à tout ce qui pouvait m’intéresser. Je croyais bien l’aimer, avoir besoin d’elle ; mais ce n’est
 —  Sa tante, madame de Tessé, me disait hier : « Je n’aurais jamais cru qu’on pût être aussi fanatique de vos opinions et
pensée, un culte hors de ce monde (et j’ai plus que jamais besoin de croire que tout ne meurt pas avec nous), je me sens touj
accompagnements non moins certains, et beaucoup plus variés qu’on ne croirait , d’esprit, de jugement ouvert et circonspect, de
Sieyès un article essentiel au tome V des Causeries du Lundi.) Je ne crois pas m’être trop éloigné de La Fayette en tout cec
46 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
évolution, et qui enfin un jour était emporté par elle ! Qui n’aurait cru que cette âme, haute et passionnée, minée par le
rtaines paroles, à la société moderne. Cette société en est arrivée à croire à ses principes comme à des articles de foi, et l
cun droit de se refuser à l’examen qu’on lui demande. Tant qu’il peut croire que c’est sa ruine que l’on exige, il peut se ref
débat est possible, il est légitime, il est nécessaire. Or M. Guizot croit pouvoir établir démonstrativement ces trois propo
t des écoles qui ne le pensent pas. L’école positiviste, par exemple, croit qu’il n’y a pas lieu de les poser, parce que nous
se borner à l’étude du monde tel qu’il est ; mais en même temps qu’on croit écarter ces questions comme insolubles, on les tr
e la métaphysique, car la métaphysique est précisément la science qui croit pouvoir résoudre les problèmes du monde invisible
autre chose que la matière ; puis il confond ce qu’il a distingué et croit avoir expliqué le problème, en considérant comme
e le fond des choses, la réalité en soi. Suivant M. Jouffroy, l’homme croit par instinct et doute par raison. On serait tenté
rté, la fécondité des solutions chrétiennes. Il n’est pas de ceux qui croient que la religion ne doit satisfaire que le cœur. L
ons de M. Guizot en faveur de l’incarnation. Toutes les religions ont cru à l’incarnation de Dieu dans l’homme40 : ce n’est
essaire que l’expiation soit individuelle ? Dans tous les temps, on a cru à la réversibilité du dévouement, et souvent des
s naturelles. La croyance au surnaturel est universelle : quand on la croit éteinte dans l’esprit des hommes, elle reparaît s
ndre en beaucoup de circonstances la cause de l’Église catholique, se croit aussi le droit de signaler dans la conduite de ce
47 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
contentée de la transposer ; C’est convenu et c’est entendu. Nous ne croyons plus à l’aristocratie, c’est-à-dire aux privilège
t-à-dire aux privilèges de la naissance et nous avons raison. Nous ne croyons plus que le fils d’un Turenne ou d’un Luxembourg
let que se donne de ses propres mains le vieux monde renouvelé qui se croit rajeuni ! Présentement, tout père célèbre qui a f
ce sot-là. Et notez que je ne blâme nullement cette ambition, que je crois fatale à l’esprit humain, d’inventer des aristocr
Et s’il n’y avait que les enfants, ivres du mérite de leur père, qui crussent le continuer, on pardonnerait cette illusion à la
t ! le héros, non pas elle… heureusement ! Au lit de mort ! C’est, je crois , le premier roman de Mme Marie-Alexandre Dumas, m
l’autre, — la troisième personne de cette Trinité de Dumas, qui s’en croit l’Esprit-Saint peut-être, mais à qui je voudrais,
tendu raconter que la Grâce un jour l’avait touchée ; à Jérusalem, je crois , — une bonne place pour l’effet dramatique, chose
bottines, si elle en porte encore, au lieu de sandales ! — ce que je croirais . Qui dit Dumas dit art dramatique et préoccupatio
les rengaines dramatiques sur lesquelles cette grande pauvreté qui se croit un luxe, Je théâtre vit depuis des siècles, et qu
48 (1910) Propos littéraires. Cinquième série
e. Ce que la postérité artiste connaîtra d’Hugo et en adorera, que je crois , c’est le Victor Hugo épique, infiniment supérieu
uelque chose du xvie  siècle. Beaucoup plus élève de Régnier qu’on ne croit et qu’il n’a cru lui-même, il fait constamment la
e  siècle. Beaucoup plus élève de Régnier qu’on ne croit et qu’il n’a cru lui-même, il fait constamment la dissertation mor
ugo place l’objet de l’espérance et ici-bas et là-haut et partout. Il croit à la perfectibilité et il croit aussi à la vie fu
et ici-bas et là-haut et partout. Il croit à la perfectibilité et il croit aussi à la vie future et aux récompenses et aux c
vie future et aux récompenses et aux châtiments de la vie future. Il croit que, par une métempsycose, sinon de son invention
la pourpre dans les veines de ces vieux corps. À son tour le lecteur croyait qu’on lui disait pour la première fois que la ver
enchaînement de conquêtes, si grand, Si fort, si continu, qu’il fait croire au vulgaire Que la Victoire sert chez vous et que
tte idée qui a fait faire la moue à Victor Hugo ! Il est possible. Je croirais plutôt qu’il n’a pas voulu mêler un éloge des Ven
vers un peu dur que l’on sait : Ô vous dont le travail est joie. Je crois savoir pourquoi Hugo a été inquiet relativement à
l en grand orateur qu’il savait être et en satirique cuisant qu’il ne croyait pas être, de « mettre la morale à l’ordre du jour
d’avoir contre. Il faut dire aussi qu’il était indécis plus qu’il ne croyait . Ses idées étaient nettes comme sentiments et ne
avec décision, des idées qui n’étaient pas précises. Ajoutez que (je crois ) il se connaissait très peu en hommes et que le s
lle d’un autre. Il donna un coup de barre dans le sens du flot. Je ne crois pas (M. Quentin-Bauchart non plus) qu’il ait eu t
se plaindre ? Enfin, et nous sommes au point précis de la vérité, je crois , n’était-ce pas le devoir de ce chef de gouvernem
Pierre Leroux est né à Paris et non ailleurs, comme tout le monde le croit , le 17 germinal an V de la République, ou, si vou
liste (et c’est lui qui a inventé le mot de socialisme, à ce que l’on croit ), collectiviste et communiste — et libéral aussi,
e belle place dans ce cabinet, ce qui faisait dire à Dubois : — Il se croit fin. Il est maladroit. Moi, du moins, je l’entend
ses gros sabots. Mon idée sur Guizot, c’est qu’il était un vin de bon cru . Il s’est continuellement amélioré en vieillissan
e le sien quand on ne le tourmente pas trop pour formuler ce qu’il ne croit pas avoir suffisamment dégagé lui-même. Il a la f
de Pont-à-Mousson, où il enseignait le latin et l’histoire. Il est à croire qu’il enseignait le latin avec complaisance et l’
nt les moissons, On avait consumé les grains de l’autre année ; Et je crois voir encor la veuve infortunée, Le débile orpheli
fs à la neige avec cette pensée philosophique, rimée par un avocat du cru  : Daignez, Madame, accepter cet hommage, Ce simp
autobiographiques. Ce sont les héros mêmes de ces narrations que l’on croit entendre parler. Je ne m’attacherai qu’à trois ou
la sérénité, ni la santé de sa mère. Elle tenait donc du père ? Je ne crois pas : elle était extrêmement intelligente. Il y a
. Elle eut, pour la revivifier, une visite de Wolfgang, une seule, je crois , en 1775. Elle se ranima pendant quelques jours,
pelle plus Français (Franzosen), mais Francs (Franken). Il se plaît à croire que tous les Français descendent des Teutons qui
Francs. Ce qu’il y a de piquant, c’est que, précisément, les Français croyaient faire leur révolution contre la race conquérante,
es féconde, Est encore au-dessous de la réalité. 1793, comme on peut croire , le dégrisa. En général ce fut le procès de Louis
accord sur ceci : faire de la France une puissance de second rang. Je crois qu’on peut compter là-dessus entièrement. Ce n’ét
ncohérent. Il l’est certainement un peu, mais moins qu’on ne pourrait croire . Il ne l’eût pas été du tout, s’il avait rempli s
ue de Philippe-Auguste, est sorti de France pour la première fois, je crois , comme historien, par un volume léger en main, et
le qu’il y a eu suicide. Peut-on enterrer en terre sainte ? — Il faut croire plutôt à l’accident qu’à la volonté de mourir. Du
Il mourut à cinquante-cinq ans, après avoir régné dix-huit années. On croit toujours qu’il régna longtemps parce que, dans ch
sur ce voyage, qui a dû, cependant, avoir ses péripéties ? Il faut le croire , puisque M. France, qui a tout lu (oh ! tout n’es
ient annoncé l’avenir et l’avaient annoncé juste ; on était incliné à croire désormais ceux ou celles qui augureraient et qui
ance. D’abord, en fait, de ces jalousies, que quelques historiens ont cru voir, il n’y a aucune trace nette, ni même aucune
mme de génie ? Eut-elle l’intuition de l’art de la guerre ? M. France croit tout simplement que ce fut « une sainte », que to
culte à l’égard de la royauté ; il fléchit (moins, du reste, qu’on ne croit ) au dix-huitième siècle. Il devient ardent au dix
ard Herriot, professeur au lycée de Lyon, et l’un des chefs aussi, je crois , de la mairie de cette grande ville, vient de sou
hant même de sa nature, et elle y devint d’une force que personne, je crois , dans toute l’histoire universelle, n’avait attei
t aimé tout entier par Mme Récamier ; — et tel fut son secret, que je crois bien qu’elle a emporté dans sa tombe. À ce jeu ch
avant elle et dont, peut-être, elle a emporté le secret, mais que je crois qu’on essaiera toujours de retrouver ; et cette r
fois, m’a-t-on dit, assez embarrassants à donner. C’est une tâche. On croit que les académiciens ne font rien du tout, en tan
un peu plus ses coudées franches. Tenez ! l’Académie ne peut pas, je crois en être sûr, donner une seule bourse, soit d’étud
ance dans les Quarante qu’en votre neveu ? C’est trop d’un bon oncle. Croyez que l’Académie fera très probablement un usage pl
ombre — et peut-être pour une proie, ce qu’il est toujours permis de croire ou d’espérer. La plus belle consolatio senectutis
au moment même où il vous dit qu’il a désespéré il espère encore, le crois bien que certains, assez nombreux, se sont vus mo
is persuadé, et ce m’est encore aujourd’hui une consolation, qu’il ne croyait pas être si proche (lu terme, encore qu’il le dît
lace pour la douleur atroce et pour les affres effroyables. Tout fait croire , et on le sait par ceux qui ont été aussi près qu
uce, mais est beaucoup moins terrible que la plupart des hommes ne le croient . Il restera toujours que si la mort ne fait pas s
’un côté ce qu’elle nous fait perdre d’un autre. En mille choses j’ai cru le constater. Dans l’espèce qui nous occupe, c’es
le repos que la vie a troublé. Ce sont de très beaux vers ; mais ne croyez pas beaucoup à la sincérité du sentiment qui les
s sûr ; mais il est possible, et je dirai même que j’ai penchant à le croire . Donc, voici la suite des choses : Un peuple se c
urs façons. D’ordinaire, par l’influence de la paix acquise, que l’on croit assurée, que l’on croit éternelle. À quoi bon avo
par l’influence de la paix acquise, que l’on croit assurée, que l’on croit éternelle. À quoi bon avoir de la volonté d’indép
ation et abandonnement de soi-même à la suite de désastres qu’elle ne croit pas pouvoir réparer, laisse s’effacer en elle l’â
social à changer que notre tâche est beaucoup plus grande que nous ne croyions et par conséquent nous devons travailler. La rais
’obliger à ce que je désire. » Ce n’est pas mal féminin, non plus. Je crois que La Fontaine a une fable sur « l’humeur contre
n dirait du Nietzsche (quand il est bon) : « Par ce matin lumineux je crois voir. Tout affleure… La Vérité me jette, en mutin
l’art. C’est plus curieux encore, si c’est involontaire. Voyez. « Ne croyez pas m’avoir offensée. Vous ne sauriez que me dépl
sée. Vous ne sauriez que me déplaire. » Le voyez-vous, l’homme qui se croit impertinent et qui n’est qu’un imbécile ? La Bruy
ait cela qu’il leur fallait. » Encore du même genre sarcastique ; on croit entendre le rire des deux jeunes femmes qui desce
a toilette, en raison de ses revenus et non dans l’intention de faire croire à des revenus supérieurs aux siens, ce qui est la
revient une vingtaine de fois dans le cours de l’ouvrage. M. Prévost croit que la jeune femme doit continuer de se cultiver
inuer de se cultiver intellectuellement et il a bien raison ; mais il croit qu’elle aura beaucoup à lutter pour cela ; 1º par
r de l’intelligence et de la culture intellectuelle chez la femme, je crois que c’est encore plus faux. Ils ont horreur du ba
bable est que la bêtise cultivée avec persévérance en a davantage. Je crois pouvoir affirmer que la petite intellectuelle est
tite intellectuelle est très recherchée à la Bourse du mariage. Je le crois , je crois l’avoir constaté ; je puis me tromper.
lectuelle est très recherchée à la Bourse du mariage. Je le crois, je crois l’avoir constaté ; je puis me tromper. M. Prévost
semble en être resté à la Sophie de ce réactionnaire de Rousseau, et croire que le rêve de tout mari est « l’oie blanche », d
seulement sans ridicule, mais avec une haute raison. Voilà que je me crois de la grande sous-commission. Jamais on n’aurait
Dieu. » Et c’est une force. Quinet a bien raison. Et il ne faut pas croire qu’il soit si facile de se donner ce culte, cette
lu dans le temps quelques parties, en était fort content ; mais je ne crois nullement à ses éloges. Je suis sûr qu’il loue to
e et lire madame (les Mémoires d’exil, de Mme Quinet). Rien au monde, croyez -le, ne peut m’intéresser plus que… » Allons ! Mi
n un très bon article et surtout un bien joli mot, discutable — et je crois bien que je vais le discuter — mais très joli, et
comme homme, c’est un imbécile et il est tout simplement ravi. Il se croit aimé — et du reste il l’est — mais j’entends, il
ravi. Il se croit aimé — et du reste il l’est — mais j’entends, il se croit aimé comme on l’est à vingt-cinq ans et pour les
raisons. L’homme ne se sent pas vieillir. La femme non plus, mais, je crois , l’homme encore moins. Moins de choses l’en avert
é, et de plus d’une ! il n’a pas vieilli. Il est une exception. On se croit toujours exceptionnel. Il se laisse séduire à la
perspective de la mort, car encore est-il qu’elle arrive toujours, je crois , et que nous songeons quelquefois à ceci qu’elle
es est à tous les points de vue un malentendu. Malentendu du cœur qui croit aimer le présent et qui aime le passé ; malentend
er le présent et qui aime le passé ; malentendu de l’intelligence qui croit qu’elle est le cœur, et qui croit aimer quand seu
 ; malentendu de l’intelligence qui croit qu’elle est le cœur, et qui croit aimer quand seulement elle admire ; malentendu de
qui croit aimer quand seulement elle admire ; malentendu des sens qui croient , ou du moins on le croit pour eux, qu’on peut se
ment elle admire ; malentendu des sens qui croient, ou du moins on le croit pour eux, qu’on peut se passer de leur consenteme
combien y en a-t-il, y en a-t-il une seule qui raisonne ainsi ? Je ne crois guère. Croyez-vous ? En choses d’amour il n’y a q
a-t-il, y en a-t-il une seule qui raisonne ainsi ? Je ne crois guère. Croyez -vous ? En choses d’amour il n’y a qu’un mot qui t
r le mensonge Juillet 1902. Le mensonge est à l’ordre du jour… Ne croyez point du tout sur ce début que je veuille faire u
mais les yeux sont ratés merveilleusement. — Peut-être bien… Oui… je crois qu’elle louche. — Elle est louche comme un progra
e plaisir à une créature humaine, me paraît tout à fait honorable. Je crois que la limite est là. Mentez-vous pour éviter un
’apercevoir très précisément que l’on a changé de mobiles, et l’on ne croit pas avoir changé de mobiles, parce qu’on n’a pas
à le produire. Et en effet, il a tous les caractères de sa cause. Et croyez -vous qu’il n’y ait dans le mensonge que ce que je
esque le fond même de l’homme. Se voir tel qu’il est, d’abord est, je crois , impossible à l’homme ; et ensuite lui est si inf
Comme il montre bien que le menteur, après tout, c’est celui que l’on croit qui ne ment pas ! La même histoire, racontée par
e action dont le narrateur était capable. Seulement, de l’un on ne la croit pas, et de l’autre on la croit. Or, dans la bouch
t capable. Seulement, de l’un on ne la croit pas, et de l’autre on la croit . Or, dans la bouche de qui est-elle un mensonge ?
ui qui, par son ton, sa gravité, son sérieux, son autorité, vous fait croire qu’elle est arrivée en effet ; et non pas sur les
le, le moins menteur est celui qui ment toujours ; car l’autre, on le croit quelquefois, et celui-ci, on ne le croit jamais,
oujours ; car l’autre, on le croit quelquefois, et celui-ci, on ne le croit jamais, d’où il suit qu’il est inoffensif et amus
le nobiliaire et de son histoire à travers les âges. Beaucoup de gens croient que la particule, à savoir la préposition de deva
nières de voir, dans leurs manières de sentir, dans leurs manières de croire et en définitive dans leur parti, sinon dans leur
ient pas à ce qu’on le leur prît. Et ceux-là n’avaient pas besoin, je crois , de l’article 259 du code pénal pour appuyer leur
 259 du code pénal pour appuyer leurs légitimes revendications. Je ne crois pas que ce soit sur cet article que M. de Rosny s
aussi beaucoup de connaissances, souvent peu approfondies, — si j’en crois tel propos que me tint, un jour, un spécialiste s
des quadratures du cercle ! » Comme le plus grand sceptique du monde croit encore à beaucoup de choses, c’est-à-dire a moins
Nietzsche, M. de Gourmont est un peu païen et un peu immoraliste. Il croit que le rêve de beauté et le rêve de force sont, t
ire, la plus conforme à sa nature que l’humanité ait pu se donner. Il croit que la justice ne doit pas être opposée à la forc
tisan, encore, de l’immoralisme, en bon nietzschéen, en ce sens qu’il croit , qu’il a tendance à croire, que toute la morale c
lisme, en bon nietzschéen, en ce sens qu’il croit, qu’il a tendance à croire , que toute la morale consiste à faire de soi un ê
re de soi un être fort, parce qu’un être fort, c’est un être sain. Je crois entrevoir que pour lui, comme pour Nietzsche, la
peu transformées, et déguisées plutôt et travesties. Il sait bien, ou croit savoir, que la Révolution française est une crise
rts d’heure. L’une, même, affirma : — Trois quarts d’heure, au moins. Croyez -vous que ces gamines perdent leur temps à l’école
, à rattraper la gloire de son premier métier, celui des armes. Je ne crois pas que c’ait été tout à fait cela. Rien n’indiqu
n’en avait aucunement. Il est l’âme même du Palais-Royal. Il voit ou croit voir tout conspirer en faveur de ses desseins. Ph
preuves, ou plutôt la même conscience de leur authenticité ; mais j’y crois … Voilà bien des bavardages sur une chose dont je
e tous les Français du reste. Qu’il y ait coopéré, contribué, je n’en crois rien ; je crois que Laclos, depuis sa prison, éta
ais du reste. Qu’il y ait coopéré, contribué, je n’en crois rien ; je crois que Laclos, depuis sa prison, était guéri ; en to
l vous plaît, comme Buffon, et il rentra dans un tel silence que l’on crut qu’il était mort, à tel point que plus tard, quan
et pour qui l’homme même eût bien voulu se détendre et s’attiédir. Je crois que nous avons à peu près trouvé le personnage qu
t de cendres. À la réflexion, je sens ses misères morales comme je ne crois pas les avoir encore aussi vivement senties… » C
écisément le dos à la civilisation. La civilisation, et en cela je ne crois pas que les temps modernes diffèrent aucunement d
n sens, qui est solide, et à leur instinct de la civilisation qui, je crois , est encore un peu obscur, mais qui est droit. Le
uropéen, trop bourgeois de Londres ? Il est possible. Cependant je ne crois pas qu’on puisse errer beaucoup à suivre un peu s
. Il ne faut pas trop demander. Il ne faut pas même demander ce qu’on croyait être certain d’obtenir. Cela même est de l’indisc
histoire, pour la solution qui est la plus éloignée de la légende. Il croit qu’on erre d’autant moins qu’on voit moins de rom
gédie est, en tout cas, bien intéressant, et, s’il fut ce que M. Lang croit qu’il a été, il a dû avoir de fortes satisfaction
mprisonnements et de bastonnades et est-il mort en mécréant ? Les uns croient que le jésuite et l’aventurier ne font qu’un, les
ser ; mais à peu près seulement, il faut l’avouer aussi. Enfin, on la crut provisoirement et l’on arrêta deux des quatre fem
t tout aussi fou, sinon davantage. Elle a certainement dit ce qu’elle croyait être la vérité et ce qui l’était peut-être, et ce
peut-être, ne l’était point ; mais elle a certainement dit ce qu’elle croyait être la vérité. Elle était aussi innocente que po
des contradictions — et la voilà, la tyrannie de la logique ! — pour croire que, parce qu’il n’est pas prouvé qu’une des part
rter obstinément le roman et la légende de ces sortes d’histoires. Je croirais assez volontiers à une simple fugue d’Harrison, p
de produire. Ce livre est amusant au-delà de tout ce que vous pouvez croire . Il prouve ce qui a été si souvent dit : « Vous v
un cadavre. Je chicanerai seulement un peu M. Dumesnil sur ceci qu’il croit et qu’il répète à satiété que Maxime Du Camp, pri
e semble, c’est que Du Camp a dit Flaubert épileptique parce qu’il le croyait  ; parce que, à cette époque, la définition et dél
i fréquente, était mal connue et que même, si je ne me trompe, on n’y croyait pas ; parce qu’enfin, rien n’était plus naturel,
yait pas ; parce qu’enfin, rien n’était plus naturel, en 1880, que de croire Flaubert épileptique, surtout quand on le croyait
rel, en 1880, que de croire Flaubert épileptique, surtout quand on le croyait depuis 1843. Il ne faut donc substituer le diagno
le seul. Tous les épileptiques le sont depuis l’enfance. M. Dumesnil croit que l’on n’a relevé qu’un seul cas d’épileptique
is à ma raison. Elle dominait tout, quoique assiégée et battue. » Il croit même qu’il a joué avec son mal, ce qui, s’il est
e cœur cessa de battre. C’est l’apoplexie aussi nettement accusée, je crois , que possible. Mais Du Camp avait l’obsession de
bien d’autres. Enfin, la guerre d’Espagne lui ouvrit un horizon qu’il crut plus large ; et il se jeta avec vigueur et décisi
t pratiqué très sincèrement. Voilà pourquoi Béranger lui-même, qui se croyait le plus patriote des hommes et qui l’était, écriv
ceux-là qu’on veut séduire. L’argent aussi lui manqua totalement. Il croyait , peut-être avec raison, qu’il en aurait fallu ; p
l et de cinq mille francs par capitaine ; mais, enfin, il en fallait, croyait -il, et il n’en eut point du tout. Le gouvernement
Fabvier se reposa par un voyage en Italie sur lequel nous aurons, je crois , l’occasion de revenir, et il se retrouva à Paris
était général. Maréchal de camp, c’est général de brigade. Il s’était cru à la veille de l’être en 1814. Il avait attendu c
able entre le conspirateur de 1820 et le général Changarnier. On peut croire , sans qu’on le sache précisément, que Fabvier vit
ppeler duchesse de Frioul pour prendre le nom de Mme Fabvier. On peut croire , et « j’aime à croire » aussi, pour reprendre une
oul pour prendre le nom de Mme Fabvier. On peut croire, et « j’aime à croire  » aussi, pour reprendre une des expressions de M.
ils n’ont pas un dieu méchant, sauf un seul, et M. Henry ne peut pas croire que ce ne soit pas un intrus, un dieu qu’ils ont,
s forces de la nature par amour plus que par terreur. Ils veulent les croire bonnes et les adorer comme telles. Ce n’est pas p
dien, ce n’est pas Leconte de Lisle, ce n’est pas Lamartine, comme le croit M. Jules Lemaître ; c’est La Fontaine. Il n’est p
t très difficile à définir, qui n’est pas le néant, comme on l’a trop cru et trop dit, qui est une espèce d’ataraxie, de mo
blement, car la question est discutée, comme aussi bien elle sera, je crois , toujours discutable) est la source de tous les c
déjà la brise expirante Caresser ton sein d’un souffle léger ! Et je crois vous avoir montré que ce livre est infiniment ins
49 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
de Bacon, dans l’intimité même des choses. S’il est vrai, comme je le crois , que la divergence des opinions diverses qui se d
la pensée ; mais il ne s’agit point de mes propres expériences. J’ai cru m’apercevoir que le phénomène de la pensée ne s’o
a supposition que je fais devant ensuite être remplacée par ce que je crois être la vérité, ou même par tout autre système qu
é, posée comme fait primitif, antérieur à toute convention ; ceux qui croient , par l’association naturelle de leurs idées, et p
de ces lois dans un état abstrait de la nature de l’homme ; ceux qui croient à l’homme la puissance de faire des lois ; ceux q
ccorder aux intérêts toute la puissance qu’on est trop disposé à leur croire  : les opinions et les sentiments sont beaucoup pl
temps, et autant que le besoin s’en faisait sentir. Il est permis de croire que cette classe, devenue ainsi la plus nombreuse
nmoins un grand trouble dans les esprits ; c’est celui que nous avons cru devoir peindre comme tous les autres symptômes de
e que le principe générateur des sociétés humaines cesse d’agir. Vous croyez que les partisans des idées nouvelles ont brisé c
ui, dans ce moment, professent, à cet égard, les doctrines anciennes, croient jeter dans la société une lumière nouvelle, en an
que ce changement a pénétré dans le sanctuaire même de la pensée. Ils croient que la parole a eu une mission qui maintenant est
vent plutôt s’adresser aux enthousiastes des idées nouvelles ; car je crois que la mesure et la modération sont nécessaires,
omme les signes de nos pensées, et comme des méthodes, il ne faut pas croire que l’homme ait eu le pouvoir de faire sa langue
50 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
ncrédule. D’après cette signification, est libre penseur quiconque ne croit à rien, et moins l’on croit, plus on est réputé c
ification, est libre penseur quiconque ne croit à rien, et moins l’on croit , plus on est réputé capable de penser librement.
ce, que le plus haut degré de liberté d’esprit consiste à ne pas même croire à la liberté. On voit dans quelle logomachie on t
e de la foi, voudraient que l’État intervînt pour fixer ce qu’il faut croire et ce qu’il est permis de ne pas croire. Le retou
vînt pour fixer ce qu’il faut croire et ce qu’il est permis de ne pas croire . Le retour au moyen âge serait la vraie conséquen
’homme aurait-il le droit de préférer le faux au vrai ? Tous ceux qui croient à une vérité absolue, et qui par conséquent se pe
reuses. Ce qui fait pour moi la dignité de la pensée, c’est que je la crois capable de s’élever jusqu’à quelque chose au-dess
n : non-seulement dans la pratique, mais dans la spéculation même, je crois qu’il faut faire une large part au sentiment. La
c Descartes que l’homme a le droit d’examiner ce qu’on lui propose de croire et de ne se décider que sur l’évidence, ce n’est
utez les prédicateurs dans les chaires, ils vous diront que, si on ne croit pas à la religion, c’est qu’on ne l’a pas étudiée
commode qu’on leur nommât un tuteur pour gérer leurs affaires. Ils se croient assez éclairés pour les gérer eux-mêmes, c’est-à-
aboutit infailliblement au doute de Voltaire. Ceux qui parlent ainsi croient sans doute défendre la cause de la vérité ; mais
irement dans l’erreur. Telle est par exemple la situation de ceux qui croient à de fausses religions. Ils prennent pour vérité
n qu’aux critiques et aux adversaires, car nul n’oserait avouer qu’il croit à la religion sans avoir de bonnes raisons, et qu
utorité chargée d’interpréter ce qui est dans ce livre ; car ceux qui croient à cette autorité y croient ou bien à priori, parc
er ce qui est dans ce livre ; car ceux qui croient à cette autorité y croient ou bien à priori, parce qu’il leur semble que cel
dans l’hypothèse d’une révélation, ou à posteriori, parce qu’ils ont cru trouver dans les livres saints un texte qui fonde
trouver dans les livres saints un texte qui fonde cette autorité. Ils croient donc par des raisons qui ont pu leur paraître bon
t aussi bien voir le signe d’une volonté providentielle. Tout porte à croire que la société, après beaucoup d’épreuves passées
51 (1890) Nouvelles questions de critique
le des chartes, professeur à l’École des hautes études, fondateur, je crois , et directeur ou inspirateur de la Revue critique
s. Comme ils datent cependant, eux aussi, de quelques années, nous ne croyons pas devoir y insister particulièrement, de peur q
nt impliquées beaucoup plus de questions, et plus graves qu’on ne les croirait tout d’abord2. « On a célébré la poésie du moyen
? Est-ce là d’ailleurs affaire de goût individuel, comme il semble le croire , quand il dit « qu’il ne réclame pas pour cette p
ute, il a ses raisons d’admirer ; et les autres ont les leurs, qu’ils croient également bonnes, de ne pas admirer, ou d’admirer
hommes de la Renaissance ou du Moyen âge, on incline sans doute à le croire , on le dira prochainement ; — et en attendant, Mi
littérature ne m’apprend presque rien. » Mais, franchement, M. Taine croit -il que ce soit là le rôle de la littérature, et s
i, sans feinte ni paresse. En cette foi je veux vivre et mourir. Qui croira que M. Gaston Paris ait remplacé ces admirables v
e, la seule erreur des Grecs. Après avoir fait des chefs-d’œuvre, ils crurent pouvoir donner des règles pour en faire erreur pr
serait peut-être moins facile, et de plus longue haleine qu’on ne le croit . Ce qui du moins est certain, c’est qu’il faut qu
urs outrés de la poésie du moyen âge. Ils ont beau dire, ils ont beau croire peut-être eux-mêmes, ils en aiment surtout ce qu’
udes dont nous trouvons souvent commode de faire des règles ». Qui ne croirait à ce mot, ou plutôt qui ne croit aujourd’hui, que
ode de faire des règles ». Qui ne croirait à ce mot, ou plutôt qui ne croit aujourd’hui, que ces « règles » seraient autant d
l’on prend aux œuvres littéraires » ; et Molière ne se trompe que de croire ces observations toujours si aisées. Les règles d
s, il ne devait en subsister qu’une, qui serait le dérèglement. Je ne crois pas exagérer, ni céder au plaisir d’une vaine ant
rchitecture gothique et l’architecture grecque. Il se trompe, s’il le croit . Et pareillement, s’il aime la tragédie de Cornei
de Racine sur l’âme du xviie  siècle. On me pardonnera de persister à croire que, si ce point de vue n’est pas illégitime, il
tres s’assemble en séance publique, ce n’est pas pour se divertir. Je crois au contraire qu’une leçon, déjà datée de quinze a
nviendra peut-être que c’en serait assez pour donner à réfléchir. Qui croira , par exemple, pour ne parler ici que du seul xvii
la confusion des éditions que nous avons de l’Histoire naturelle. Je crois que l’on a prétendu les tenir au courant de la sc
; le premier enfin de Clitandre et de Pertharite ; et, le faisant, je croirais m’être montré tout aussi jaloux de leur gloire qu
ieux, qui, d’autant qu’ils les comprennent moins, s’évertuent à faire croire qu’ils les sentiraient davantage. Ainsi se font l
et, rien d’achevé, rien de définitif, puisqu’enfin l’écrivain n’a pas cru devoir les donner au public ; et quelque chose mê
oi, l’extrême modestie de certains historiens, quand ils ont l’air de croire que s’ils renouvellent l’histoire des Origines de
dans les cartons des archives. Mais plutôt j’aurais quelque tendance croire que, sans pièces inédites ni documents nouveaux,
n elle-même vaut l’obstination que nous mettons à la traiter. Nous le croyons , pour notre part et nous venons d’essayer de le m
as toujours la même chose » ; et Pierrot n’était point si sot, car je crois bien qu’il a fini par persuader Charlotte. 1er oc
é de beaucoup le mérite intrinsèque et réel ; et, pour ma part, je le croirais assez volontiers. On ne saurait cependant l’omett
lieu de l’édition de 1584, pourquoi est-ce l’édition de 1567 qu’il a cru devoir décrire, celle qui ne contient ni lit Fran
rée d’Honoré d’Urfé ? Et l’Introduction à la vie dévote ? M. Le Petit croit -il que l’on se fût plaint d’en rencontrer la desc
n, la date même des premières parties, la première et la deuxième, je crois , n’est-elle pas absolument certaine, et la recher
, soit seulement sept de moins, et non pas trente et une, comme on le croyait , que l’édition en 363 pages. La question étant de
agnas, etc., mais il convient d’être averti, pourtant, afin de ne pas croire , comme quelques récents éditeurs, que l’on va fai
scrupules ne sont pas du correcteur ou du prote, comme on pourrait le croire , mais de Bossuet, c’est une lettre curieuse, daté
e, M. Le Petit pourra même ajouter que Voltaire l’admirait tant qu’il crut devoir le réfuter, et que telle est l’origine de
t doit être une bonne âme, qui n’admire que ce qu’il approuve, qui se croit même obligé d’approuver tout ce qu’il admire : Vo
en pouvons parler sans complaisance ni malice. Aussi bien, si nous ne croyons pas, comme on l’entend dire quelquefois, que l’Ac
n livre curieux, un livre intéressant, moins neuf peut-être que ne le croit son auteur ; — et aussi où l’on voudrait voir, si
ire, d’une rhétorique, d’une poétique française », l’idée, si nous en croyons Condorcet, fut-elle accueilli favorablement ; et
, que le rédacteur de la Préface du Dictionnaire historique n’ait pas cru devoir y mentionner seulement le nom de Voltaire.
nclusions toute la certitude que l’on voudrait quelquefois nous faire croire  ; mais avec laquelle il faut compter pourtant, et
it si diligemment ses épreuves, mais que ses éditeurs n’ont pas moins cru devoir corriger leur tour ? Or, notez qu’il s’agi
emiers qui n’auraient commencé d’être employés, si nous l’en voulions croire , qu’au xviiie  siècle, par exemple, tandis que le
u’elle fût un lieu tout de loisir, ni une institution de luxe, qui se croit quitte moyennant un ou deux bals publics de récep
nts de littérature, d’histoire, et de sciences ? Sainte-Beuve, qui ne croyait pas à grand’chose, croyait cependant à la critiqu
ire, et de sciences ? Sainte-Beuve, qui ne croyait pas à grand’chose, croyait cependant à la critique officielle, à la littérat
oyait cependant à la critique officielle, à la littérature d’État, il croyait à Mécène, il croyait à Auguste. Mais pour nous, q
critique officielle, à la littérature d’État, il croyait à Mécène, il croyait à Auguste. Mais pour nous, qui n’y croyons plus,
t, il croyait à Mécène, il croyait à Auguste. Mais pour nous, qui n’y croyons plus, nous dirons seulement qu’autant que le Dict
ait beaucoup à dire, et du plan que les bénédictins eux-mêmes avaient cru devoir adopter, et des additions ou corrections q
est une commission, composée de trois ou quatre membres, et aidée, je crois , de quelques auxiliaires, qui rédige l’Histoire l
u’à Sainte-Beuve, que, si les historiens de la littérature en eussent cru pouvoir tirer autant de plaisir ou de profit que
trop lesquels, — mais on dit qu’il y en a, et pour aujourd’hui, je le crois , je veux le croire. Il y en a d’autres, au contra
ais on dit qu’il y en a, et pour aujourd’hui, je le crois, je veux le croire . Il y en a d’autres, au contraire, qui la souffre
des Bridaine et des Neuville. Je demande à M. Munier-Jolain s’il les croit beaucoup plus connus, célébrés ou vantés qu’Antoi
nnalités, quoi que l’on en ait dit, ni de « portraits », parce qu’ils croiraient ainsi dégrader à un honteux usage la dignité de l
les grands crimes ; et, en dépit de nos « criminologues », on aime à croire que, longtemps encore, on les traitera comme des
autre, si jamais quelqu’un écrivait cette histoire, il ne devrait pas croire qu’en « bannissant l’éloquence judiciaire de l’un
s qu’à leur seule ignorance ». Ils ont eu leurs raisons, que même ils croyaient tellement évidentes que, de peur de se faire moqu
en avaient jugé leurs contemporains tous trois ou tous quatre, et je crois qu’en dépit des progrès de la science et des chan
n la magnificence et la pompe ordinaire de son style, on est tenté de croire qu’ils n’ont pas toujours tort. Encore, faut-il b
s. » Par-delà le pouvoir de « l’ordre » et du « mouvement », Buffon a cru , sans aucun doute, à celui des mots et de la rhét
complet ; et sa gloire ne souffre de rien tant que de ce qu’il avait cru qui l’éterniserait. On pourrait beaucoup parler s
le répandre. Par une de ces interversions plus fréquentes qu’on ne le croit dans l’histoire de la science, les vérités de 185
ils ne voulaient que des « expériences » ; et c’était pour nous faire croire que la science n’enregistrait que des certitudes.
pendant, on nous enseigne précisément le contraire de ce que Flourens croyait si bien savoir ; et, de ces quatre plans, pour vo
la littérature ont un préjugé contre Buffon, et ce préjugé consiste à croire non-seulement que la science de Buffon a été, com
es logés », quel orgueil, ou plutôt quelle ridicule vanité de nous en croire le centre ! Ce lieu commun de la théologie chréti
ait la véritable et unique originalité de son style. Non seulement il croit que les grandes choses parlent assez éloquemment
fondements de l’État, et sur l’organisation de la société future. Je crois aussi qu’il n’en avait point, ou qu’il en avait p
saurait dire que Buffon soit tombé tout à fait dans l’oubli, mais je crois bien que nous donnerions volontiers la Théorie de
u’elles sont contenues dans la définition même du genre ; — mais il a cru que ces lois pouvaient servir de règles. Parce qu
taines qualités dans les œuvres en faisait le prix et la beauté, il a cru qu’on pouvait les détacher des œuvres. Tel un hom
ait comme eux, qui façonnerait enfin sa personne à leur image, et qui croirait ainsi créer en lui l’aptitude intérieure dont les
vre de génie. Faute d’un peu de chimie, si l’on peut ainsi dire, il a cru que, pour reproduire une combinaison, il suffisai
n peu d’histoire naturelle, il s’est trompé sur un autre point : il a cru que les genres sont fixes ; il n’a pas vu qu’au c
stait pas, il faudrait l’inventer pour le Neveu de Rameau. Mais je ne crois pas que ce brillant et fameux improvisateur doive
il en ait parlé avec l’outrageuse incontinence d’un vieillard qui se croit tout permis, cela empêche-t-il qu’il ne nous l’ai
romantisme enveloppera bientôt sous le nom de « couleur locale » ? Et croit -on enfin que, dans Zaïre ou dans Alzire, il fût d
nvaincre en feuilletant les lettres de ses années de jeunesse. Qui le croirait  ? les vers de Mahomet lui ont révélé son génie po
généreuse du bien moral agitait, et enflammait tout cela. » Qu’on ne croie pas au moins que cette « caractéristique générale
voir signalé l’importance, passons ; et disons que si M. Pellissier a cru pouvoir s’en tenir à parler de Chateaubriand et d
e divin Racine, et que notre prose avait toujours ignoré. » Voilà, je crois , passer la mesure ; et, sans rien dire ici de Bos
ond de vulgarité, de bassesse, et d’ordure où l’on peut bien dire, je crois , qu’elle se roule encore dans le roman de Rabelai
e l’Heptaméron, qui est aussi celui du Miroir de l’âme pécheresse, ne croyait pas en écrivant ses contes faire œuvre de morale,
epuis Malherbe. » La phrase n’est pas assez claire. Elle tend à faire croire que Malherbe aurait donné peu d’attention à la qu
il a faites ; et comment, enfin, la littérature du xixe  siècle a pu croire qu’elle avait rompu les derniers liens qui la rat
de liberté dans l’art ? On s’en ferait une idée bien courte, si l’on croyait que ce fût le droit de donner à l’action dramatiq
urd’hui mêmes, que l’on persiste à ne vouloir point voir. On feint de croire qu’il s’agirait de contrarier ou de gêner la libe
aient en apparence les commentateurs ou les historiens. Puisqu’ils ne croyaient pas leur personne moins intéressante pour nous qu
tion, puisqu’elle l’est de l’originalité du poète ou du romancier. Je crois entendre ici le vieux Corneille proclamant son fa
peut-être aller plus loin ? On le pourrait, si l’on le voulait. D’où croyez -vous, en effet, que vienne dans la poésie romanti
ait-ce pas Rousseau peut-être qui l’y aurait introduit ? et, comme je crois l’avoir indiqué quelque part, le romantisme, en s
. Eût-il pu s’en défendre ou s’en préserver plus longtemps ? Je ne le crois pas, si, comme j’ai tâche de le montrer, ce qui l
s assez bien qui sont ces adversaires, et que M. Pellissier n’ait pas cru devoir au moins rappeler leurs combats et leurs n
, c’est ce qu’ils réclamaient tous, et c’est un peu ce que l’on avait cru que le romantisme, quand il eut triomphé des dern
étonnera que M. Pellissier n’ait pas notée, ni seulement indiquée, je crois , c’est celle du naturalisme ou du réalisme en pei
ailleurs aussi personnelles, aussi rares, aussi distinguées qu’ils le croient , — et tous ensemble ils font bien une demi-douzai
lentine et les Angèle, des malades et des « névrosées », — quoique je crois que le mot ne fût pas encore inventé, — qui trouv
ujours flatté de concourir à une grande œuvre ; et, d’autant qu’on la croit plus grande, on y travaille plus courageusement.
st au contraire qu’indulgence, et non pas ironie, mais pitié, — je ne crois pas qu’elle procède chez eux d’aucune vue profond
ccoler deux génitifs ensemble », que d’agir, que de répandre ce qu’il croyait être la vérité. Il n’a point borné son rôle à cel
t plus important), ceux qui, comme nous, trouvant la vie mauvaise, ne croient pas que ce soit une raison de s’en désintéresser,
de question. Si j’ajoutais maintenant qu’une autre influence, dont on croirait d’abord qu’elle eût plutôt contrarié la précédent
ors, on reconnaît que son dilettantisme n’est pas ce que l’on pouvait croire  ; et qu’il lui a suffi, pour être précisément le
ous, il y a huit ou dix ans, que de choses auxquelles ce libre esprit croit fermement ; et, sous l’ironie de son dilettantism
ssaire. Et, précisément, si cette tendance au mysticisme, comme je le crois , est beaucoup plus commune en Russie et en Anglet
avis, beaucoup plus profondément que l’on n’a l’air quelquefois de le croire , — ce n’est pas sans doute par l’action, en dépit
Coppée, de prendre pour Hugo les sentiments de la postérité ? Nous le croyons comme lui et avec lui. Et M. Coppée a eu raison e
les assembleurs de rimes » le Dictionnaire de M. Duval, puisqu’il le croit capable, en dissipant les idées fausses que l’on
. Coppée ? Encore nous autres, critiques naïfs, dont M. Coppée semble croire que l’occupation habituelle est « d’éplucher les
ou sur Pindare, ou sur Ezéchiel, ou sur Isaïe, nous saurions, ou nous croirions savoir, et nous dirions pourquoi. Mais il est plu
consiste pas à formuler des jugements, ainsi que M. Coppée le semble croire , mais à les motiver, ce qui est tout autre chose 
ou la passion, comme Musset ; ou la nature et la joie de vivre. Je ne crois pas que la Mort ait jamais eu de plus grand poète
s c’est dans un autre sens et d’une autre manière que M. Coppée ne le croit . C’est parce qu’ils aiment, eux aussi, Victor Hug
parce qu’avec leur plaisir, leur affection en est comme offensée. Ils croyaient n’avoir affaire qu’au poète ou qu’à l’homme, et v
ient pas pour cela d’en avoir toujours une dans l’histoire. Si l’on a cru presque jusqu’à nous qu’il y avait non seulement
ais des règles des genres — et je me dispenserai de prouver qu’on l’a cru  ; — si l’on a cru que le génie lui-même ne pouvai
genres — et je me dispenserai de prouver qu’on l’a cru ; — si l’on a cru que le génie lui-même ne pouvait se passer tout à
hissant, de laisser paraître encore qu’il les connaissait ; si l’on a cru enfin que le caractère ou la beauté des œuvres dé
c que le naturalisme ? et, si l’on y mettait un peu de bonne volonté, croirons -nous qu’il fût si difficile de s’entendre sur le
se des mœurs, pour le cynisme des actes — et si du moins, comme je le crois , les Mémoires de Casanova ne sont pas de la litté
leur beau idéalde pâtissier confiseur » — c’est à Claude Lorrain, je crois , que M. Ruskin a jadis appliqué cette expression
iques ou les symbolistes. J’appelle de ce nom ceux qui veulent ou qui croient voir dans la nature quelque chose d’autre qu’elle
st la disposition particulière de notre âme qui insinue ce que nous y croyons voir. Mais, en fait, dans la vie et dans l’art, i
ement relatifs. Cependant les zoologistes et les botanistes n’ont pas cru pour cela que leurs définitions ou classification
n, les Cygnes ou l’Ancœus de M. Francis Vielé-Griffin. Ce sont là, je crois , presque tous les maîtres ou tous les futurs gran
te une portion de la jeunesse contemporaine, une réelle influence. On croit en eux, — ce qui est d’autant plus remarquable qu
ux, — ce qui est d’autant plus remarquable qu’ils n’ont pas l’air d’y croire eux-mêmes ; — on trouve en eux des « effets », de
sireux de leur prouver ma bonne volonté, que parmi les raisons que je crois voir de cette influence, j’écarterai toutes celle
inintelligibles, c’est de trahir, dans les rares endroits que l’on en croit comprendre, une ineffable ignorance de toutes cho
u de peine à grouper autour d’eux ou de leurs théories, tous ceux qui croient encore qu’on peut faire entrer des « idées » ou d
ntime. Cela ne veut pas du tout dire, comme je vois pourtant qu’on le croit , qu’un paysage change d’aspect avec l’état de l’â
listes ont donc, en second lieu, groupé autour d’eux tous ceux qui ne croyaient pas que l’Assommoir, avec tous ses mérites, fût l
sique des mots. Elle s’impose… par un charme indéfinissable, issu, je crois , de ces deux caractères : la propriété et la néce
a sensation musicale. Par exemple, en général, ceux qui aiment et qui croient comprendre la poésie de M. Paul Verlaine et de M.
t la formule enfin de ces « transpositions d’art », comme Gautier, je crois , les a heureusement appelées. Il nous suffit d’av
ent oublié, si même ils l’ont jamais su, je veux dire s’ils n’ont pas cru que l’art consiste à sortir de la nature. Hoffman
qu’aux romantiques, et je puis bien dire aux naturalistes ? Je ne le crois pas, pour diverses raisons que j’ai données, et a
on n’est pas seulement d’être lus, ou admirés, elle est encore d’être crus , d’être suivis, d’étendre enfin parmi les hommes,
nées ; si, tandis qu’ils établissaient démonstrativement, à ce qu’ils croient du moins, dans le secret du laboratoire ou dans l
ions ou en un endroit de leurs expériences ; que la « vérité » qu’ils croient avoir découverte n’est qu’une erreur plus subtile
t pas libre, et, selon la forte expression de Spinoza, que, lorsqu’il croit l’être, « il rêve les yeux ouverts », il ne faudr
e tracé de plus vrai ni de plus « sympathique », il faudra qu’on m’en croie sur parole. Mais c’est surtout le principal perso
é de l’espèce et l’avenir de l’humanité. Nous n’avons pas le droit de croire , par exemple, « que la théorie du bien et du mal
uxquels peut-être dans cinq cents ans on s’étonnera que nous ayons pu croire . Mais dans cinq cents ans, et dans mille ans, et
uvaient en moi de plus « bourgeois » et de plus « philistin ». — « Il croit à la nécessité d’un certain optimisme, disait l’u
Bourget — qui, d’ailleurs, tout disciple qu’il soit ou qu’il se soit cru jadis de Stendhal, de Baudelaire et de Flaubert,
nt se traiter eux-mêmes comme de simples amuseurs publics, puisqu’ils croiraient qu’on les insulte si l’on leur en donnait le nom.
ce que l’on pourrait appeler l’infatigable et l’éternelle errante. Je croyais bien, en le disant, n’avoir rien dit que d’assez
que d’assez simple, ou même d’un peu banal ; et j’avouerai que je le crois encore. Il me paraissait, il me paraît toujours é
l’a fait ingénieusement entendre. À son tour, un anonyme, que je dois croire encore plus autorisé, puisqu’il écrit dans la Rev
la dégageant de cette polémique, je la pose de nouveau comme j’avais cru le faire en parlant du Disciple. Il ne s’agit pas
ne dis pas de la nature, mais de l’ordre de ses pensées. Ainsi, je ne crois pas qu’un géomètre ou qu’un chimiste ait à se pré
s étonné que cette observation si simple, et sur laquelle pourtant je croyais avoir insisté suffisamment, n’ait frappé ni M. An
l’anonyme de la Revue scientifique, au contraire, est de ceux qui ne croient pas à l’influence des idées ou des théories sur l
avec la religion, et le bien avec Dieu. Mais on affecte volontiers de croire , parce que l’on en serait bien aise, que ceux qui
tout pour tout reconstruire ; et après vingt ans de luttes où l’on ne croirait pas que personne se fût souvenu de l’idée, la voi
innées ; et en même temps le principe ou la règle de l’éducation. On croit penser par soi-même ; on croit agir de son chef ;
rincipe ou la règle de l’éducation. On croit penser par soi-même ; on croit agir de son chef ; on prend en pitié les « préjug
que son maître est vraiment bien bon, pour ne pas dire bien naïf, de croire que les doctrines d’un savant l’engagent envers c
ents, mais non pas du moins dissolvants ni de moins désastreux. Je ne crois pas au moins que l’on puisse enseigner sans dange
ignale, et dites-nous ce que vous en pensez. Oui ou non, pensez-vous, croyez -vous qu’il soit permis l’homme de traiter l’homme
it permis l’homme de traiter l’homme comme un « moyen » ? Oui ou non, croyez -vous qu’il n’y ait ni « bien » ni mal » ? Oui ou
ou non, croyez-vous qu’il n’y ait ni « bien » ni mal » ? Oui ou non, croyez -vous que les noms de Baralipton ou de Frisesomoru
moi, ce que je pense des droits de la science et de la vérité. Car on croirait , à vous entendre, que la superstition de la « sci
première se pratique ou plutôt se célèbre dans vos laboratoires ; je crois me souvenir que la seconde s’enseignait autrefois
éponse à ces questions, elle ne sera, comme les « religions » qu’elle croit avoir remplacées, que ce que Pascal appelle un « 
losophes qui ont traité des passions et de la conduite de l’homme, on croirait , dit Spinoza, — et sachez qu’il songe à Pascal, —
l’on ne s’attendrait guère à la trouver, et que pour cette raison je crois devoir signaler ici : c’est le livre curieux de M
52 (1813) Réflexions sur le suicide
inte par ce découragement que ressentent quelquefois les êtres qui se croient inutiles sur la terre. Néanmoins Votre esprit tra
s héros vraiment magnanimes, loin de mépriser l’espèce humaine, ne se croient supérieurs aux autres hommes, que par les sacrifi
e les douleurs morales servent à régénérer l’âme. Il ne suffit pas de croire avec les Stoïciens, que la douleur n’est point un
tion de notre être. Si la réflexion et le sentiment nous conduisent à croire , qu’il y a toujours dans les voies de la Providen
se plaindre pour un bonheur de moins que pour une peine de plus, s’il croyait que la Divinité pût communiquer à la créature des
uissances dans la vie, le Sort et leur Volonté, qui peut, à ce qu’ils croient , influer sur ce sort ; ils passent donc d’ordinai
mais loin que le Sort soit aveugle, comme on se plaît à le dire, l’on croirait qu’il nous connaît, car presque toujours il nous
s de séjour sur cette terre, pour s’épurer des passions coupables. On croirait en effet que la vie a pour but de renoncer à la v
st donc pour l’homme religieux une juste punition à laquelle il ne se croit pas le droit de se soustraire : car quoique parmi
résignation touchante que s’exprime l’être religieux ; car plus il se croit criminel, moins il s’attribue le droit de quitter
imer ces chances ce qu’il veut d’après le calcul des probabilités. Je crois qu’on peut affirmer que le déshonneur non mérité
qui ne sont pas susceptibles de cette sorte de soulagement ; mais je crois qu’on peut hardiment prononcer qu’un travail fort
ongé il sut se résigner à son sort et sa patience fut récompensée. On croit que Job a précédé Moïse, il existait du moins bie
les Machabées, se dévouent à la mort pour accomplir un dessein qu’ils croient noble et salutaire, mais nulle part on ne trouve
ces mêmes de cette vie, tout en donnant des ailes pour y échapper. On croit s’affranchir du joug des événements humains en se
de la vie de J.-C. semble être destinée surtout à confondre ceux qui croient qu’on a le droit de se tuer pour échapper au malh
nt à soi-même est en tout l’opposé du Suicide. D’ailleurs, comment se croit -on assuré d’échapper par le Suicide à la douleur
ie ont souvent été pour nous l’occasion d’amers regrets ? Qui peut se croire plus sage et plus fort que la destinée, et lui di
e du moins l’orgueil humain ne s’y mêle pas ! Que le malheureux ne se croie pas plus homme en étant moins Chrétien, et que l’
cherchent le pouvoir et la fortune désirent bien cependant qu’on leur croie des qualités morales et surtout des facultés supé
nt point l’idée de la destinée religieuse ou philosophique de l’homme croient rendre service à leurs pères en les tuant, quand
refusa de se sauver de sa prison lorsqu’il était condamné à mort. Il crut devoir donner l’exemple de l’obéissance aux magis
ciel de la liberté m’a toujours paru le plus pur de tous ; mais je ne crois pas que ce soit à cette cause physique qu’on doiv
. Et tandis que le juste tremble souvent au lit de la mort ; elle se croit assurée de la destinée des bienheureux. Deux être
tué, dira-t-on, presque en même temps que son amie : mais peut-on se croire ainsi la féroce propriété d’une autre existence,
r attirer l’attention du public, pour l’emporter sur leur semblables, croient avoir fait des découvertes dans des contrées inco
t pas digne d’immoler cette gloire même à de plus hautes vertus. Nous croyons avoir montré que le Suicide dont le but est de se
’épines, qui n’a reposé sur ma tête que pour la dévouer à la mort. Je croyais , je vous l’avoue, que l’intention de Marie était
onnait à chaque instant la vie ; la vie ! quel mot j’ai prononcé ! je croyais jusqu’à ce jour qu’elle était mon droit et je rec
ce dans l’ancre de la foi qui m’a soutenue. — — Le peuple, dit Asham, croit coupables tous ceux qu’il voit périr de la mort d
mes efforts pour me donner le courage qui la brave ont été vains. Je crois donc qu’elle me sera toujours épargnée. Car il y
ents, là les oracles, là les prodiges, et tout ce que les anciens ont cru voir dans la nature n’était qu’un reflet de ce qu
plus d’effroi que mes bourreaux, lui répondis-je, si je pouvais vous croire  ; mais la religion à laquelle on immole sa vie, e
ul genre de Suicide qui soit permis à l’homme vertueux. Depuis que je croyais avoir fait mon devoir j’osais compter sur mon cou
penser, que leurs désirs ne se portent point vers une autre vie, ils croient pouvoir l’évoquer en eux-mêmes par l’énergie de l
ses incomplètes jouissances vous semblent d’un tel prix, pourquoi les croyez -vous irréparables ? Certes, notre imagination mêm
53 (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle
J’attribue la diminution de l’idée de patrie, comme tout le monde, je crois , à l’absence presque absolue de vie politique en
cet optimisme instinctif qui sent toujours le bonheur tout proche, se croit toujours tout près de le saisir, et en a perpétue
iècle prenant définitivement conscience nette de tout ce à quoi il ne croyait pas et ne voulait pas croire. Révélation, traditi
onscience nette de tout ce à quoi il ne croyait pas et ne voulait pas croire . Révélation, tradition, autorité, c’était le chri
s qu’un peuple se serre et se ramasse autour d’une idée à laquelle il croie , autour d’une conviction ; et jure et espère par
sité qu’il appelle l’émotion ; et celui-ci c’est le sentiment. Auquel croire  ? Le xviiie  siècle a répondu : à tous les deux.
 ; la majorité irréligieuse du xviiie  siècle, je n’oserais trop dire croit en Dieu, mais aime à y croire. La raison c’est pr
u xviiie  siècle, je n’oserais trop dire croit en Dieu, mais aime à y croire . La raison c’est précisément qu’elle est majorité
térature philosophique ; et c’est bien ce que les hommes du temps ont cru avoir. Il n’en est rien, je crois qu’on le reconn
t bien ce que les hommes du temps ont cru avoir. Il n’en est rien, je crois qu’on le reconnaît unanimement à cette heure. Il
eu d’essor. Deux siècles passés, ils ne compteront plus pour rien, je crois , dans l’histoire de la philosophie. Il était diff
radition ses contemporains qui s’en détachaient. Il prêcha Boileau et crut continuer Racine. Il fut franchement traditionnel
et l’esprit du xviiie  siècle, enseigne qu’au contraire de ce qu’il a cru , la tradition est aussi essentielle à la vie d’un
t des opinions très différentes de celles du xviiie  siècle. Elles ne croient ni au contrat social, ni à l’égalité parmi les ho
avec application, et retracé avec sincérité, sans plus de rigueur, je crois , que de complaisance. J’avertis, comme toujours,
cle ayant presque tous beaucoup écrit, j’ai indiqué, suffisamment, je crois , pour chacun d’eux, les œuvres essentielles qui p
ui. — Bayle a l’esprit d’examen minutieux, étroit et négateur ; il ne croit qu’au petit fait et aux grandes conséquences du p
e de la goutte d’eau perçant la pierre, qu’ils n’ont aucune raison de croire à ces choses sinon qu’ils y croient, qu’autant la
rre, qu’ils n’ont aucune raison de croire à ces choses sinon qu’ils y croient , qu’autant la foi y mène tout droit, autant tout
ent, quel qu’il puisse être, en éloigne, et qu’ainsi ils font bien de croire , ne peuvent mieux faire, sont admirablement bien
ncore dans Bayle, à la vérité en y mettant un peu de complaisance. Ne croyez pas, nous dit-il, que l’effort, humain ou divin,
, des enthousiastes, des énergumènes et de tous ceux en général qu’on croyait agités d’une divine fureur. » Certes Bayle ne se
ire, il ne se fait même aucun compliment d’être un honnête homme : il croit simplement qu’il n’est pas un fou. Entre les Dide
ucun plaisir ni de jeu, ni de bonne chère… Mais ils se trompent s’ils croient que leur bonheur surpasse le sien ; il (un savant
compilation ! Un répertoire ! » Et, en vérité, il semble bien qu’il a cru n’avoir fait qu’un dictionnaire. Et, par suite, o
philosophes de 1750 sont absolument étrangères à Pierre Bayle. Il ne croit ni à la bonté de la nature humaine, ni au progrès
enante. Certes Bayle ne songe point à un tel dessein, et personne n’a cru plus fort et n’a dit plus souvent que l’humanité
elle-là. Aucune rancune, aucune blessure ne peut gagner sur lui qu’il croie vrai ce qu’il croit faux. Il a des sentiments trè
une, aucune blessure ne peut gagner sur lui qu’il croie vrai ce qu’il croit faux. Il a des sentiments très vifs contre le cat
, ou il n’a pas assez vécu, ou il n’avait pas l’esprit assez prompt à croire pour accepter la nouvelle. Aussi toutes ses concl
r les unes dans les autres, pour montrer à quel point c’est vanité de croire qu’on appartient exclusivement à l’une d’elles. O
onfondre l’étoile de tout à l’heure dans une nébuleuse. Au fond il ne croit à rien, je ne songe pas à en disconvenir, mais il
Il consiste à affirmer qu’il ne faut pas s’adresser à la raison pour croire en Dieu, et que c’est lui demander ce qui n’est p
déisme administratif et policier de Voltaire, qui tient à Dieu sans y croire , ou y croit sans le respecter, comme à un directe
stratif et policier de Voltaire, qui tient à Dieu sans y croire, ou y croit sans le respecter, comme à un directeur de la sûr
es systèmes, et semble incliner, c’est du côté du manichéisme. Il n’y croit non plus qu’à rien, mais il y trouve, manifesteme
philosophique ramène. C’est parce qu’il y a du mal sur la terre qu’on croit en Dieu, et c’est parce qu’il y a du mal sur la t
de ses incertitudes et de son impuissance à se rendre compte. — Je le crois bien, puisque cette doctrine n’est pas autre chos
es combinaisons sociologiques5. Il est à l’opposé même des écoles qui croient qu’un grand peuple peut sortir d’une grande idée,
ue nous ferons plus tard, que son livre va un peu au hasard, comme il croyait qu’allait le monde. Il ne semble pas qu’il y ait
e à consulter plutôt qu’à lire. C’est le contraire. A le consulter on croit qu’il n’y a presque rien ; à le lire on fait à ch
ceux qui n’ont pas de bibliothèque et pour leur en tenir lieu. Je le crois bien, et il a fort bien atteint son but. Il était
utable au repos public que tout autre dogmatisme. De cet homme qui ne croyait à rien ils tirent des raisons à démontrer qu’il f
e qui ne croyait à rien ils tirent des raisons à démontrer qu’il faut croire à eux ; et de ce contempteur de l’humanité ils ti
et des « maladies populaires de l’esprit humain » ; et il n’est pas à croire que son scepticisme désenchanté et malicieux en e
est très intelligent ! — Sans aucun doute ; mais c’est une erreur de croire qu’il ne faille pour comprendre les choses d’art
d’avoir converti en poésie tout ce qu’elle touchait. — Il ne faut pas croire qu’en cela le xviiie  siècle soit la suite du xvi
aimable petite sœur errante comme vous. J’étais tout à fait fâché de croire que votre âme, au sortir de votre corps, ne dût p
ous sommes éclairés des lumières de la vraie religion et, à ce que je crois , des rayons de la vraie philosophie. » — Il n’a p
eu l’imprudence de ne pas pousser aussi loin que Fontenelle. Ils ont cru qu’ils pouvaient tirer avantage de deux choses :
t de lui-même et dans la mesure juste, disant précisément ce que l’on croit , après l’avoir entendu, qu’on allait dire. Tout a
cle rien de plus que ces deux banalités, ayant pour raison que je les crois vraies ; et pour ce qui est de donner au lecteur
reste, et modeste dans ses ambitions littéraires, ne fait donc, ou ne croit faire, que ce qu’on faisait avant lui. Il regarde
iste, nous ne cédons point à un goût de paradoxe ou de taquinerie, et croyons avoir raison ; mais qu’encore ce n’est qu’en son
n générale de la vie ; parce que de conception générale de la vie, je crois fort qu’il n’en a cure. Est-il pessimiste ou opti
iste ou optimiste ? Soyez sûr que je n’en sais rien, ni lui non plus. Croit -il l’homme né bon, ou né mauvais ? Il n’en sait r
afraîchir les couleurs. — Mais cela revient presque à dire, ou mène à croire que le « bon réaliste » ne doit pas avoir de pers
nt, plus que choses vues et faits divers, la sensation du réel. Et je crois que pour aboutir, ce qu’il faut à notre artiste,
de la perversité des autres : « Ah ! chevalier, je ne vous aurais pas cru capable d’un tel procédé. » C’est la vérité même.
e vie facile et simple. Ils n’ont pas une vie « intense », ce qui, je crois , est chose assez rare. Ils vivent comme vous et m
jours le mot de la Comtesse : « Ah ! chevalier, je ne vous aurais pas cru capable d’un tel procédé. » Il reçoit encore des
t il s’est dit : « cultivons notre jardin » ; et il le cultive. Il se croit sage ; mais dans cette sagesse la nécessité entra
t bien profonde. Mais, sans vouloir prétendre que c’est un mérite, je crois pouvoir dire que dans le genre qu’il a adopté c’e
ou adaptations de la littérature picaresque, sont du picaresque tout cru . Voilà des gens qui n’ont pas besoin de recevoir
s, peu nombreux dès à présent, font alors totalement défaut, il est à croire qu’on mettra son nom, avec honneur, dans la liste
ve tout, qui justifie tout, et qui même, exposant les choses qu’on ne croirait pas régulières, les met dans un biais qui nous as
où en serait-on s’il fallait louer ses compatriotes ?… On ne saurait croire le plaisir qu’un Français sent à dénigrer nos mei
es gens-là pensent plus que nous, dit-il ; et, dans le fond, il ne le croit pas… C’est qu’il faut que l’amour-propre de tout
l’ensemble et le contraste entre ces deux œuvres d’imagination, et je crois voir que ce sont bien des œuvres, en effet, où l’
ndu d’être habile. Marianne la définit elle-même bien finement : « On croit souvent avoir la conscience délicate, non pas à c
ns se tiendront dans les limites d’une dignité qui est ferme, sans se croire obligée d’être barbare. On est à l’église. On se
La Rochefoucauld un peu délayé. Marivaux connaît bien les femmes. Je crois qu’il ne connaît qu’elles ; mais il s’y entend. I
. Sur le reste je reviendrai, et j’aurai bien à dire ; mais ce que je crois voir pour le moment, c’est combien Marivaux a de
ve en larmes et supplie. Voyez-vous Gil Blas à la place de Jacob ? Je crois l’entendre : « Je m’en allai très confus et faisa
au de lumière et d’ombres que de nouveaux entours font sur lui, et il croit avoir écrit un grand roman. Mais il n’a pas assez
licence et de l’honnêteté. Il gronde Crébillon fils : Vous êtes trop cru , lui dit-il. Il faut des débauches dans un bon ou
mp libre à l’intempérance. » Voilà trop souvent sa manière. Il semble croire que son lecteur est très inintelligent et n’a jam
si piquant que ce qui m’arrivait ? Je viens de nommer Mme Dutour ; je crois par là avoir tout dit, et que Valville est à peu
ntimentale, il l’aurait apporté là, comme fit La Chaussée ; mais j’ai cru voir qu’il n’est chez lui que ressource d’emprunt
la louer beaucoup et de faire le surpris de sa pénétration. Elle m’en croyait enchanté. Savez-vous ce qui arriva ? C’est que pe
t qui les connût, et je les lui avais mises dans le cœur… dès lors je crois qu’elle s’occupa plus à les sentir qu’à les exami
j’étais sur le point de lui dire que je l’aimais, et peut-être de le croire  ! Il est très borné, avec toutes ses finesses. J’
e ; et cette petite découverte était une très grande nouveauté, Je ne crois pas exagérer aucunement. Avant Marivaux il y avai
ches eût paru moins du domaine de la comédie que du roman. Marivaux a cru que l’amour n’était pas un fait simple, qui ne pû
ions point Phèdre toujours pleurer et mourir, il faut que Thésée soit cru mort, puis que Thésée revienne, puis que les amou
’en est point fait encore une nouvelle, pas même celle qui consiste à croire que, s’il n’y en a pas encore, il y eu aura une u
émotion ; « Je me suis attaché dans ma jeunesse à des femmes que j’ai cru qui m’aimaient. Dès que j’ai cessé de le croire,
se à des femmes que j’ai cru qui m’aimaient. Dès que j’ai cessé de le croire , je m’en suis détaché soudain25 ». Il a l’âme la
« Il y a un autre magicien plus fort… c’est le Pape : tantôt il fait croire que trois ne sont qu’un ; que le pain qu’on mange
ntique. A-t-il lu Homère ? Je n’en sais rien. Le sentirait-il ? Je le crois  ; mais je ne réponds de rien. Ce qui « l’enchante
moins encore. La grande illusion des philosophes de ce temps a été de croire que Paris pensait pour le monde. L’idée de légifé
qui s’appelle encore Montesquieu, un rationaliste, un philosophe qui croit que la raison humaine est la reine de cette terre
’une loi bien faite peut faire une époque. — N’en doutez point, il le croit . C’est peut-être même ce qu’il croit le plus. Les
oque. — N’en doutez point, il le croit. C’est peut-être même ce qu’il croit le plus. Les sociétés, qui lui apparaissaient tou
s. » Elle oblige les hommes de par soi, et ils doivent se défendre de croire qu’elle résulte de leurs contrats. Si elle en dép
juste, est un non-sens. Or Montesquieu est né législateur. Il aime à croire aux causes intelligentes ; il aime à croire à la
né législateur. Il aime à croire aux causes intelligentes ; il aime à croire à la raison humaine modelant les peuples, formula
pports nécessaires qui résultent de la nature des choses » et s’il le croit , il ne croit pas moins que les lois sont des rapp
aires qui résultent de la nature des choses » et s’il le croit, il ne croit pas moins que les lois sont des rapports justes e
int la contrariété ? — Si vraiment Montesquieu n’a point remarqué, je crois , à quel point il était complexe, divers, fleuve o
aison législative ; il l’y subordonne. Ces puissances naturelles il y croit  ; mais il croit que le législateur peut et doit l
e ; il l’y subordonne. Ces puissances naturelles il y croit ; mais il croit que le législateur peut et doit les combattre (Li
stitutions humaines, non seulement explique le jeu des ressorts, mais croit qu’on en peut fabriquer, en fabrique, met ici plu
addition d’une roue ou d’un balancier, a le secret de l’équilibre, et croit avoir la puissance de l’établir. C’est ceci qu’il
n ; puis enfin, un savant qui, à force de connaître et de comprendre, croit pouvoir redresser, corriger, améliorer, guérir, q
comprendre, croit pouvoir redresser, corriger, améliorer, guérir, qui croit que les lumières peuvent être créatrices, que les
se trompe pas. Mais ceci est le dernier trait, le plus important, je crois , mais seulement le dernier. N’oublions pas les au
erait la fortune intellectuelle de l’un de nous, on est bien forçé de croire que c’est supériorité. De cette nature d’esprit q
onquête que celui qui est dans les horreurs de la guerre civile… » On croirait à un paradoxe. Il faut se défier des paradoxes de
que Montesquieu nous dit : « Dans tel cas… tout est perdu ! » on peut croire que ce qu’il désigne comme étant tout, est ce qu’
r. » — Voyez ce qu’il reprochait dans sa jeunesse, et injustement, je crois , à Louis XIV ; c’est surtout d’avoir été un sot40
re qui fait un exercice tyrannique de sa puissance  » 44. Reste qu’il croit à un Dieu très abstrait, qui ne diffère pas sensi
t, le pénètrent, le submergent et le noient ; et s’élève pourtant, ou croit s’élever, au moins parfois, à un état fugitif et
t et ne soit pas très intelligent53, qu’il soit si capricieux « qu’il croie mieux montrer sa puissance en changeant l’ordre d
é, la puissance des rois, se trouvèrent dans un tel concert que je ne crois pas qu’il y ait eu sur la terre de gouvernement s
peut-être un peu trop optimiste. Il l’est de deux manières : par trop croire aux hommes, et par trop croire à lui-même, Il a t
. Il l’est de deux manières : par trop croire aux hommes, et par trop croire à lui-même, Il a trop confiance dans la bonté hum
l’équilibre des forces mentales, et en un mot la raison. Montesquieu croit un peu trop que l’homme est capable de se gouvern
ne, qui est l’histoire du despotisme. Encore est-il qu’il semble trop croire , comme à des réalités et non pas seulement comme
texte précis, sans être jamais une « opinion particulière du juge ». Croit -il donc qu’un jury sera assez philosophe pour jug
elle et la vérité morale, cela mène encore à une illusion, qui est de croire que la vérité est commune. Faudrait-il aux hommes
ut-être bien. J’ai dit que Montesquieu est trop optimiste en ce qu’il croit trop aux hommes, ce aussi en ce qu’il croit trop
rop optimiste en ce qu’il croit trop aux hommes, ce aussi en ce qu’il croit trop en lui. J’entends par ceci qu’il croit peut-
mes, ce aussi en ce qu’il croit trop en lui. J’entends par ceci qu’il croit peut-être trop à l’efficace de son système, quand
de ne pas avoir confiance dans l’excellence de sa théorie, de ne pas croire , au moins à demi, qu’elle peut suffire et se suff
matique de Montesquieu. Il déteste tant le despotisme qu’il finit par croire presque que la liberté est un bien en soi, par co
libre ; quand il trace le cadre d’une constitution libre, c’est qu’il croit qu’il suffit presque de l’offrir à un peuple pour
r aux hommes que par l’éclat de la vérité qu’elle porte en elle, sans croire que les hommes sont séduits à la vérité rien qu’à
re que les hommes sont séduits à la vérité rien qu’à la voir. Si l’on croit à la fatalité des instincts humains, on sera peut
t sociologue dogmatique. Bossuet est optimiste au plus haut point. Il croit que tout, même le mal, est réglé et voulu par une
érieure ; et par conséquent que tout est bien. Montesquieu qui semble croire en Dieu, mais non pas à la Providence, ne peut pa
velle. Il s’est pénétré d’idées et en a fait comme sa substance. Il a cru qu’elles devaient gouverner le monde, ce qui est
, sur tous les tons, lui disent : « Laissez cela ; dédaignez. Si vous croyez que cela vaille la peine…. » Il ne veut rien ente
ne soient signés de noms qui ne sont pas le sien. Du reste, sauf, je crois , la Henriade et sauf, j’en suis sûr, le poème de
de, une abolition de l’égoïsme dans l’ivresse d’embrasser ce que l’on croit être le vrai. Songez au bonheur sensuel (ce sont
, ce semble ; et qu’est-il ? Est-il optimiste ? Est-il pessimiste ? —  Croit -il au libre arbitre humain ou à la fatalité ? Cro
il pessimiste ? — Croit-il au libre arbitre humain ou à la fatalité ? Croit -il à l’immortalité de l’âme, ou à l’âme purement
’immortalité de l’âme, ou à l’âme purement matérielle et mortelle ? —  Croit -il à Dieu ? Nie-t-il toute métaphysique et est-il
dire est-il encore métaphysicien ? — En histoire est-il fataliste, ou croit -il à l’action de la volonté individuelle sur le c
Non pas qu’il soit sceptique, ou qu’il soit « dilettante ». Il aime à croire , et il prend les idées au sérieux ; il est convai
u sérieux ; il est convaincu, et il est pratique. Ce qu’il dit, il le croit toujours, et ce menteur effronté dans la vie soci
la vie sociale est un sincère dans la vie intellectuelle. Et ce qu’il croit , il le croit jusqu’aux résultats, inclusivement ;
e est un sincère dans la vie intellectuelle. Et ce qu’il croit, il le croit jusqu’aux résultats, inclusivement ; il désire qu
lus, qui est comme la lassitude du désespoir. Est-il déterministe, ou croit -il au libre arbitre humain ? J’en suis aux questi
ratique, et très préoccupé du danger qu’il y aurait pour l’homme à se croire esclave de la force des choses : « Nier la libert
comme un être libre. » — « Le bien de la société exige que l’homme se croie libre ; je commence à faire plus de cas du bonheu
on de Dieu conduit, d’un seul pas, à le nier, et il est étonnant qu’à croire ainsi en Dieu, il n’ait pas lui-même conclu qu’il
rer l’horloge, c’est à la fois démontrer Dieu, et démontrer qu’on n’y croit point. C’est plaider pour Dieu en prenant à l’inv
le chemin qu’on prend d’ordinaire pour s’en écarter. C’est dire : Je crois en Dieu. Voir ma conception du monde. — Vous vous
l’idée de Dieu présente à son esprit d’une manière constante. Il n’y croit que quand il veut le prouver. Un pessimiste qui c
nstante. Il n’y croit que quand il veut le prouver. Un pessimiste qui croit en Dieu tire l’idée de Dieu du pessimisme même. L
u, reconstruit rapidement un système optimiste, c’est un homme qui ne croit en Dieu que tant qu’il l’enseigne. L’idée de Dieu
esque toutes les idées de Voltaire, l’idée de Dieu est une idée qu’il croit avoir, et non une idée dont il a pris la pleine p
ivait pas en société, ne vivrait plus. Dire : les hommes n’ont jamais cru qu’ils dussent se détruire les uns les autres, ce
’après l’avoir niée par ses principes généraux, puis avoir un instant cru l’apercevoir et la proclamer, il se trouve enfin
re est-il fataliste, providentialiste ou spiritualiste ; je veux dire croit -il à une simple série de chocs et de répercussion
intelligence se mêle à leur jeu et sans qu’ils aient aucun but ? — ou croit -il qu’il s’y mêle, ou plutôt que les embrasse une
iverselle, les guidant vers un but connu d’elle, inconnu d’eux ? — ou croit -il qu’à cette mêlée des événements se surajoutent
aîtresse de sa vie intellectuelle, qui en réalité n’en a pas eu. S’il croit en Dieu (et il croit qu’il y croit), à coup sûr l
tellectuelle, qui en réalité n’en a pas eu. S’il croit en Dieu (et il croit qu’il y croit), à coup sûr l’idée de la Providenc
qui en réalité n’en a pas eu. S’il croit en Dieu (et il croit qu’il y croit ), à coup sûr l’idée de la Providence lui est étra
alité objective, elle n’est pas en effet dans l’histoire, et vous n’y croyez pas. Mieux vaudrait ne pas l’énoncer, puisqu’elle
ait ne pas l’énoncer, puisqu’elle n’est qu’un mensonge d’art. Ou vous croyez à des lois réelles, c’est-à-dire à intention, pla
t fait l’histoire, ou qui la font, les démiurges de l’humanité. Il le croit ainsi, et aussi que lui-même en est un. C’est mêm
i, et aussi que lui-même en est un. C’est même un peu pour ceci qu’il croit cela. Seulement voici l’intelligence qui reparaît
par conséquent dans le libéralisme de son temps. Il n’a pas laissé de croire l’homme bon, capable de progrès par l’intelligenc
t perdu au contraire quand on le traite comme une troupe de taureaux. Croyez -vous que le peuple ait lu et raisonné dans les gu
solateur vague, Dieu rémunérateur et punisseur lointain, que vous n’y croyiez guère et que vous vouliez que les simples y croie
ain, que vous n’y croyiez guère et que vous vouliez que les simples y croient , c’est un dédain, peut-être une pitié : ce n’est
’anthropomorphisme, en question d’histoire, consiste principalement à croire que les hommes ont toujours été tout pareils à ce
ltaire, il crie ; « c’est faux ! » tout de suite. — « A qui fera-t-on croire  ?… », « Comment admettre ?… », « Il n’y a pas lie
era-t-on croire ?… », « Comment admettre ?… », « Il n’y a pas lieu de croire  ?… » sont les formules favorites de son Essai sur
nt les formules favorites de son Essai sur les mœurs. A qui fera-t-on croire que le fétichisme ait existé sur la terre ? A qui
on croire que le fétichisme ait existé sur la terre ? A qui fera-t-on croire qu’il y ait eu souvent des immoralités mêlées aux
souvent des immoralités mêlées aux cultes religieux ? A qui fera-t-on croire que le polythéisme ait été persécuteur ? A qui fe
-t-on croire que le polythéisme ait été persécuteur ? A qui fera-t-on croire que Dioclétien ait fait couler le sang des chréti
nes les autres ; et voilà que le christianisme détruit par vous, vous croyez l’intolérance exterminée du monde, ne sachant pas
sans procréateurs ! Ce n’est pas même à examiner. — Et cet autre qui croit à la variabilité des espèces, et que les nageoire
lus grave que chez d’autres, que se rattache toute sa philosophie. Ne croyez pas que, quand il passe de l’optimisme au pessimi
ateur ; croyance à Dieu, si vous voulez ; créance sur Dieu serait, je crois , mieux dit. Tout son « cause-finalisme », auquel
plutôt sa passion qu’il ne lui cède. Ses rancunes auraient intérêt à croire plutôt à un crime du fanatisme qu’à une erreur ju
’ordre, la bonne police pour tous, la religion pour le peuple, sans y croire  ; soit humain du reste, fasse jouer les tragédies
mation, puisqu’elle le proclame. — Voltaire, lui, ne s’humilie point, croit savoir (le plus souvent du moins) et tranche lest
nt, s’en écartait, à la littérature d’imagination. Et, sur cela, vous croyez qu’il est ancien, à la façon d’un Racine, d’un Bo
rtiste par l’étude de Voltaire critique. Ce n’est pas sans raison. Je crois en effet que l’art dans Voltaire n’est guère que
aire admire les Grecs, leur préfère Corneille, lui préfère Racine, et croit qu’après Racine, il n’y a qu’à imiter Racine en l
nque-t-il à Racine ? C’est de cette question et de la réponse qu’il y croit pouvoir faire, que toute la tragédie de Voltaire
n pour Racine et ses superbes mépris pour Corneille, Voltaire, qui se croit novateur, est beaucoup plus rapproché de Corneill
de l’obscurité qui règne dans ce maudit caveau. C’est Assur qu’Arsace croyait tuer. Il pourra se consoler. — Clytemnestre sera
s désespoirs. C’est la partie vraiment glorieuse de sa vie. On aime à croire qu’il s’y reposait et s’y épurait. A coup sûr il
pardonne tout et force, quoi qu’on en ait, à pardonner et oublier. On croit voir des mains de fée légères, adroites et fortes
trompe en se trompant sur elle : parce qu’elle comprend tout, elle se croit créatrice en toutes choses. Il n’y a guère de cri
uère de critique qui n’ait un moment, si court qu’on voudra, où il se croit capable de faire, et mieux, les œuvres dont il vo
gloire. Il y en a de plus grandes. Il est beaucoup plus rare qu’on ne croit que les grands hommes de lettres soient l’express
et s’accommodant des plus lourds, c’est un Français. Un homme qui se croit poète, qui est conservateur de toute son âme, et
orte hors de lui-même. Il en reçoit « l’enthousiasme » comme d’autres croient le recevoir du ciel. Relisez cette page si curieu
inville, qu’il m’est difficile d’analyser ici, mais que je prie qu’on croie que je ne calomnie pas en l’appelant une priapée
é longtemps une chimère et une impatience communes. Tous les deux ont cru fermement qu’état social, état religieux, état mo
thie pour le semblable, qui chez lui, en effet, est très vive ; et il croit que l’homme n’a vraiment pas besoin d’autre chose
machines et des fourberies de Scapin ? Diderot semble tout près de le croire . Il a ce sentiment, confus je l’ai dit, et qui hé
, parce que je ne résiste jamais à répéter un lieu commun quand je le crois juste. Diderot n’a pour ainsi dire pas d’imaginat
ents, chacun peu intéressant en lui-même, de manière à toujours faire croire que celui qu’il a laissé en train et qu’il doit r
, comme une sensation de fourmillement et de foisonnement copieux. On croit voir les récits sourdre, s’échapper, jaillir et c
les dramatistes prétendaient avoir devant les yeux ; ce qui conduit à croire qu’ils n’avaient en effet sous le regard qu’un mo
éorie de Diderot beaucoup plus clairement qu’il n’a fait ; mais je ne crois pas le trahir. Elle ne manque pas de justesse ; s
uveau que ce sera à elle d’éprouver. Mais Diderot a peut-être tort de croire qu’il faille substituer purement et simplement le
ère parce que j’étais né homme de famille, et dans ce cas, quand vous croyez et prétendez étudier ma condition, c’est mon cara
xactement défini par elle, qu’il devait s’imaginer, et par conséquent croire qu’il fallait peindre. De toutes ces théories, Di
si la plus désobligeante. On voit bien pourquoi et en quoi Diderot se croyait nouveau quand il insistait sur cette doctrine de
est un soliloque coupé par-des noms d’interlocuteurs. Comme Diderot a cru que le naturel consistait à mettre des points de
sistait à mettre des points de suspension au milieu des phrases, il a cru que le dialogue consistait à mettre beaucoup de t
ngueurs ; et que cette comédie ne peut être mise à la scène, et je le crois  ; mais le personnage central est singulièrement v
tableau, mais qu’il se connaisse en peinture, même pour son art je ne crois pas que ce soit inutile. Le peintre ne doit pas f
, admirablement un tableau. Là où il dit : bien composé, on peut l’en croire . L’heureuse conspiration en vue d’un effet d’ense
a toile presque comme elles étaient ordonnées dans ma tête. » — Je le crois fort, et cela va beaucoup plus loin qu’on ne pens
e, qu’on ne songe plus à la forme, qu’on ne s’en aperçoit plus, qu’on croit voir, sentir et penser soi-même, que l’intermédia
de réaction contre lui-même, comme de réflexion. Cette nature, il la croyait bonne ; le souci, le sentiment seulement, de notr
chaque révélation ç’a été un étonnement et une joie littéraire. On le croyait toujours la veille beaucoup moins grand. L’attent
e Rousseau, la revanche de la « nature » contre ce que les hommes ont cru devoir faire, depuis qu’ils existent, pour s’en d
ères écoles. — Serrer sur son cœur toute la troupe encyclopédique, et croire que ces gens de lettres, si pleins de beaux senti
les hommes. Ceci est un lieu commun. Je m’y résigne, parce que je le crois vrai. On en a contesté la vérité. J’y reviens par
en a contesté la vérité. J’y reviens parce que, contrôle fait, je le crois vrai. Rousseau trouve la société mauvaise. J’ai d
uoi. C’est un plébéien qui a voulu être du monde, qui en a été, qui a cru n’en pouvoir pas être, qui s’en est cru méprisé,
du monde, qui en a été, qui a cru n’en pouvoir pas être, qui s’en est cru méprisé, et qui s’en venge par en médire, tout en
’exprime, c’est la pensée éternelle de Rousseau. Et il est aisé de le croire , puisque c’est son âme même. « L’homme bon », c’e
arquez qu’il est beaucoup plus près de l’idée théologique qu’il ne le croit sans doute. Car, dans son système, la chute de l’
une sorte de paresse et d’abandonnement bien mal entendus. L’homme a cru que l’état social lui donnerait des moments de lo
un progrès, et le plus grand que l’humanité puisse faire, et il l’en croit capable ; car sa réaction est un violent effort p
dessein de revenir en avant, une fois le vrai chemin retrouvé, et il croit le voyage possible ; car son horreur pour la prét
eur pour la prétendue perfectibilité n’est que l’amour de celle qu’il croit vraie ; et non pas, comme les autres, il croit l’
l’amour de celle qu’il croit vraie ; et non pas, comme les autres, il croit l’homme bon et devenant meilleur ; mais il croit
comme les autres, il croit l’homme bon et devenant meilleur ; mais il croit l’homme bon, dépravé, et corrigible ; bon, déchu
ravé, et corrigible ; bon, déchu et capable de relèvement, ce qui est croire à la perfectibilité comme avec redoublement de fo
îche et naturelle, n’est qu’une histoire de Swift à laquelle l’auteur croirait . C’est l’Astrée de la sociologie. Aussi j’engage
sé ; pour Rousseau ce doit être l’extrême dégradation. De fait, il le croit , et il le crie de tout son cœur. Pour lui le théâ
œurs qui soient bonnes, assertion pleine d’une douce naïveté, on peut croire que les hommes assemblés ne peuvent aisément comp
sseau juge le théâtre funeste, et à indiquer pourquoi il est plutôt à croire que le théâtre est neutre. A un autre point de vu
génie pour que Monsieur Tartufe soit immortel, je suis très disposé à croire que c’est peu de chose, mais encore soyez sûr que
élevé ni d’un effet beaucoup plus salutaire que ceux des sens, je le crois assez ; on reconnaîtra sans doute qu’ils sont cep
livre. Le père n’y fait qu’une seule apparition insignifiante ; et je crois que, quand Émile a quinze ans, le père est mort.
e de derrière la tête de Rousseau, beaucoup plus aristocrate qu’on ne croit . — Remarquez que si Rousseau respecte fort le dév
bons livres en très petit nombre : c’est l’éducation véritable. — Ne croyez pas que Mme de Maintenon en ait rêvé une autre. —
st pas oublié lui-même. Cette éducation sentimentale, libre (ou qu’il croit libre), vagabonde, pleine d’incidents et d’épisod
du reste, sans contrainte, en plein caprice, et d’avoir, comme il le croit , ne recevant rien, tout inventé. Ce n’est pas lui
institution, comme l’État, comme une Église ; elle tend à ce qu’elle croit être sa perfection, c’est-à-dire à son extension
crié qu’il fallait qu’il s’instruisit seul. C’est une chose à ne pas croire vraie, et à ne jamais oublier. Il a inventé « l’é
t peut-être un paresseux qui n’a fait que nous écouter ; — en un mot, croire que l’enfant est un être qui réfléchit un peu, et
croire que l’enfant est un être qui réfléchit un peu, et rien qu’à le croire , l’incliner doucement et sensiblement à être tel.
z-le, en face de l’enfant, tenir compte de nous et non de lui, ne pas croire à son originalité, mais seulement à la tradition
enfant » ; c’est une manière d’individualisme pédagogique, qui mène à croire qu’il ne faut pas dans une nation une seule forme
mie qu’il eût voulu avoir ; lord Bomstom est l’ami qu’il a cherché et cru trouver toute sa vie ; — sans compter que Wolmar
saisit. Tout son amour ancien se réveille et l’envahit, et alors elle croit l’avoir eu toujours en elle aussi fort et invinci
désarmée ; et elle bénit la mort qui l’affranchît d’un amour qu’elle croit invincible, et que, saine de corps et d’esprit, e
s trompées une heure. Les femmes étaient lasses, ou du moins il est à croire qu’elles devaient l’être, de romans où la femme n
l’âme, auquel il s’attache fortement sans renouveler les raisons d’y croire . Autrement dit, ce qui restait en son temps, à pe
rès bon compte. A en être, on ne perd rien, on ne risque rien et l’on croit gagner quelque chose, ce qui est gagner quelque c
opie, chéri d’autant plus que la malice des hommes le gêne ; le monde cru bon, non seulement malgré le mal, mais d’autant p
tement le contraire de ce que j’avance85… Ils disent : il ne faut pas croire que Rousseau ait à ce point l’horreur de l’état s
te loi que le peuple n’a pas ratifiée est nulle… Le peuple anglais se croit libre ; il se trompe fort ; il ne l’est que duran
te, et ne reconnaît à la foule aucune valeur législative ; mais il la croit très judicieuse dans le choix des personnes. « Le
des choses ; ils n’ont pas pu avoir l’idée d’une nation. Ils ont tous cru , plus ou moins, qu’une nation avait beaucoup d’un
ondée sur cette base unique. Là est l’erreur, qui part, à ce que j’ai cru voir, d’une psychologie des foules fausse ou inco
. Elle est essentiellement moderne ; elle est d’hier. Elle consiste à croire qu’il n’y a pas de souveraineté ; qu’il y a un am
édité sur les questions politiques, n’est point arrivé, quoi qu’il en croie , à un système arrêté, définitif et rigoureux ; et
té et la longue possession d’une doctrine comme une raison de n’y pas croire , il fallait s’attendre à ce qu’un esprit audacieu
ulût convaincre d’illusion l’instinct même par lequel le genre humain croit qu’il subsiste. — C’était, sous la forme d’un rêv
nner l’exemple ». Rousseau a donné l’exemple de la sensibilité qui se croit sanctifiante et d’une sorte d’attendrissement qui
aux idées simples aussi, et aux solutions claires et courtes, qu’elle croit faciles, et elle traitera de l’organisation d’un
e son temps, et l’imperfection relative des instruments en est cause, croit à l’organisation spontanée de la matière. Il croi
ents en est cause, croit à l’organisation spontanée de la matière. Il croit que de la pourriture, de la fermentation naissent
ux pourrait bien être la cause de ce qu’on appelle fermentation. J’ai cru qu’on pourrait présumer aussi que le venin de la
royance en la réalité de la classification. Il faut classer sans rien croire de la classification la plus séduisante, sinon qu
table des matières. Elle n’est jamais autre chose. Il ne faut jamais croire avoir saisi le plan de la nature ; car il n’est p
commande. La classification c’est un pli de l’esprit humain auquel il croit que la nature s’accommode et s’ajuste. La cause f
e de toutes ses volitions un plan de conduite. — On est amené ainsi à croire qu’il a un cerveau plus matériel, si s’on peut pa
pèces. Un grand fait nous incline, avant toute autre considération, à croire que l’espère animale change avec le temps. Ce gra
être possédé, il s’est tour à tour proposé une foule d’idées sans se croire attaché à aucune, faisant comme la science elle-m
Majestati naturae par ingenium  », est plus juste encore qu’elle n’a cru l’être, et les Templa serena de Lucrèce, c’est
urra de la nature, de cultiver en lui ce qui le met à part d’elle, de croire que ce qui l’en distingue est sans doute ce qui f
soyons sincères, et reconnaissons que s’il est loisible de dire et de croire que le progrès a son terme, et qu’au moment où no
gressiste, par la façon particulière dont il l’est. Le xviiie  siècle croit au progrès ; Buffon aussi ; mais le xviiie  siècl
ie  siècle croit au progrès ; Buffon aussi ; mais le xviiie  siècle y croit en révolutionnaire, Buffon y croit en naturaliste
n aussi ; mais le xviiie  siècle y croit en révolutionnaire, Buffon y croit en naturaliste ; et ce n’est pas du tout la même
aturaliste ; et ce n’est pas du tout la même chose. Le xviiie  siècle croit aux grands perfectionnements rapides et instantan
il est hautement spiritualiste, et peut-être beaucoup plus qu’il n’a cru lui-même, et d’un spiritualisme qui, n’ayant rien
ste, à presque tous les hommes de science quand ils rédigent : ils ne croient jamais avoir assez bien rédigé ; ils veulent touj
le style est l’homme même, ce qui ne veut nullement dire, comme on le croit trop souvent, que le style est une peinture du ca
. Voilà les parties solides et durables de ce morceau. Il ne faut pas croire qu’il révèle les véritables sources du grand styl
, le plan, l’ordre, l’unité, sont absolument nécessaires. Mais Buffon croit que de là naissent toutes les qualités du style,
plus généraux » (ce qu’il se garde bien de faire, je vous prie de le croire , quand il parle géologie), par les termes les plu
ne de combat et qu’elle déchoit à devenir un moyen de polémique. Il a cru qu’elle se suffit à elle-même, et qu’elle a un do
xcellemment de son goût. Il était romanesque comme Saint-Preux et, je crois , beaucoup davantage. Ses lettres du donjon de Vin
ole, qui, vous vous y attendiez fort bien, est la raison. Il semble y croire de toute son âme et de toute son espérance. Ni Mo
e toute son espérance. Ni Montesquieu, ni Dalembert, ni Condorcet n’y croient davantage. Très jeune, à propos de la réforme pol
avec un certain degré de candeur qui aurait fait sourire Voltaire : «  Croyons que si l’on excepte les accidents, suites inévita
hiavel. Il ne faut pas s’y tromper, comme on l’a fait quelquefois, et croire que Mirabeau a été improvisé par la Révolution. C
, doit chercher à tirer parti de tout ce qui est, comme il est. Je me crois obligé de porter désormais cette extrême toléranc
nstituante, en théorie du moins, a été la première Convention. Elle a cru que la liberté consiste à être gouverné par-des m
de Mirabeau c’est une « Démocratie royale », comme il n’a pas dit, je crois , mais comme on a beaucoup dit de son temps. Un pe
ernativement adorés et exécrés de la foule. — Cette destinée, qu’il a cru saisir, lui a manqué, et je ne dis point parce qu
rialiste » au sens purement littéraire du mot. N’oublions pas, car je crois que nous nous en sommes aperçus, que Chénier, à t
ul essai eût comme renouvelé André Chénier. Il l’eût renouvelé, je le crois assez ; car il le forçait de devenir comme le con
lus « dire et dire cent fois ce que nous avons lu » ; c’est de ne pas croire « qu’un objet né sur l’Hélicon a seul de nous cha
apprennent à écrire avec netteté, avec force et avec éclat, et qu’on croie bien qu’eux seuls, d’ici à longtemps, peuvent nou
imprimer en fait de poésie de son vivant. Il ne faut pas tout à fait croire cependant que Chénier ait éclaté tout à coup en 1
est un phénomène curieux de déplacement. Classique dans un siècle qui croit l’être et qui n’est que prosaïque ; classique et
54 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
ouronnée la philosophie d’Auguste Comte. En fait, si nous en voulions croire M. Ch. Renouvier, dans sa Philosophie analytique
comme involontaire de la « Métaphysique du Positivisme » en peut, je crois , servir d’un éloquent et mémorable exemple. II
C’est ce qu’il est encore, de nos jours, pour beaucoup de gens qui se croient , eux aussi, « avancés », et qui ne sont, au milie
on surannée de la « Science » que le positivisme, que l’on persiste à croire qui l’aurait établie, est au contraire venu ruine
es parties du monde ont un tel enchaînement l’une avec l’autre que je crois impossible de connaître l’une sans l’autre et san
us ne sommes jamais absolument sûrs de les connaître toutes. Ceux qui croyaient encore, vers le milieu du XIXe siècle, aux généra
sophes avaient essayé de transformer la science en une religion. On a cru plus d’une fois qu’ils s’inspiraient d’Auguste Co
essayer de réparer au moyen de la science les brèches que son exégèse croyait avoir faites dans l’édifice dix-huit fois séculai
ilosophie, depuis son origine, ait plus souvent agité, ni, si l’on en croyait du moins les historiens, résolu plus diversement,
’infiniment d’esprit. Aussi bien, pour la plupart d’entre eux, qui se croient des penseurs et qui ne sont que des artistes, — p
nte ; on s’approche pour l’étudier ; et on s’aperçoit, ou du moins on croit s’apercevoir, car il ne faut répondre ici de rien
et se passera toujours comme si le monde extérieur était ce que nous croyons qu’il est, laissons la question de son objectivit
r nous déguiser à nous-mêmes la profondeur de notre ignorance10. On a cru pouvoir dire que notre croyance « à la réalité d’
ique, une métaphysique nouvelle, du fond même de la doctrine que l’on croit qui l’aurait ruinée, — et qui elle-même l’a cru,
a doctrine que l’on croit qui l’aurait ruinée, — et qui elle-même l’a cru , dans « sa première phase. » On n’est jamais auss
elle qui se traduirait dans la phrase suivante : « Au moment qu’il la croyait perdue, Bonaparte gagna la bataille de Marengo. »
er aucune similitude de nature.Nous nous voyons bien plus loin que ne croyaient l’être les anciens savans ou philosophes de compr
la solution de ceux qu’au temps de Descartes ou de Condorcet, elle se croyait en droit d’espérer de trancher. À l’extrémité du
ourra déplacer, mais qu’on ne renversera pas, ou à laquelle, quand on croira l’avoir renversée, on ne continuera pas moins de
ets n’en apporte à la nature du soleil qui les éclaire13. » Et on l’a cru longtemps, et quelques savans ou quelques philoso
t on l’a cru longtemps, et quelques savans ou quelques philosophes le croient peut-être encore. Mais Descartes joue ici sur les
es ne sont plus toutes justes, le principe est demeuré le même, et je crois pouvoir dire que ceux-là seuls ne l’ont pas vu qu
 Pour le Centenaire d’Auguste Comte ». 4. J’inclinerais volontiers à croire que la constatation du « fait » équivaut à l’aveu
emière sur laquelle Taine a édifié sa Philosophie de l’Art ; et je la crois trop étroite. Si nous la prenions au pied de la l
55 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
s agréables. Je m’adresse sans crainte à cette jeunesse égarée, qui a cru faire du patriotisme et de l’honneur national en
. — Comme vous ne me persuaderez, jamais que des spectateurs français croient qu’il se passe vingt-quatre heures, tandis qu’ils
scène, on n’entend pas que l’illusion du spectateur aille au point de croire tout ce temps réellement écoulé. Le fait est que
e apparence trompeuse. Illusion signifie donc l’action d’un homme qui croit la chose qui n’est pas, comme dans les rêves, par
s, par exemple. L’illusion théâtrale, ce sera l’action d’un homme qui croit véritablement existantes les choses qui se passen
ortent des faits semblables. Eh bien ! ce soldat avait de l’illusion, croyait vraie l’action qui se passait sur la scène. Mais
. — Vous m’accordez donc l’illusion imparfaite ? Prenez garde à vous. Croyez -vous que, de temps en temps, par exemple, deux ou
e que ces moments d’illusion parfaite sont plus fréquents qu’on ne le croit , en général, et surtout qu’on ne l’admet pour vra
ge pour le conduire en prison. Toutes ces choses, nous ne pouvons les croire véritables, et jamais elles ne produisent d’illus
L’Académicien. — Voilà une métaphysique abominablement obscure ; et croyez -vous, avec cela, faire siffler Racine ? Le Roman
votre artillerie, César n’avait pas de canons ; est-ce que vous vous croiriez plus habile que César ? Si des gens d’un talent i
s, ou telle autre tragédie fort régulière de M. Lemercier ? Racine ne croyait pas que l’on pût faire la tragédie autrement. S’i
56 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83
ussi. C'est assez intéressant, mais trop long de documents, et, je le crois , un peu exagéré de conclusions, comme il arrive a
) ; il a ajouté un petit commentaire à ces lettres, dont il s’est, je crois , exagéré un peu l’importance littéraire ; comme é
it de lui-même ? — Vous aurez pu voir dans la Presse (du mardi 18, je crois ) des vers d’Alfred de Musset, sur la Mort du due
 ; il faudrait remonter aux chroniqueurs en vers du xiiie  siècle. Il croit servir le sens, il se trompe. Le sens lui-même so
neuf volumes publiés ont été payés à l’auteur trente mille francs, je crois . On va en faire une édition illustrée. Il en a dé
sur la Russie. On a tant abusé de l’hospitalité avec ce pays-là qu’il croit sans doute que cette promesse est une manière de
etc. ? Avec Dumas, on s’écrie toujours : C'est dommage. Je commence à croire qu’on a tort ; il est de ces natures qui n’auraie
mployer et produire dans tous les sens, et il y gagne encore de faire croire à un mieux possible qu’il ne lui eût été donné da
n’aille pas gâter cela. Qu'il se mette à notre portée, à nous qui ne croyons pas aux prophètes. Que ce séjour à Paris lui ait
57 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. (suite) »
renthèse que j’ouvre sur Gavarni, et je me la permets parce que je la crois aussi intéressante que neuve. Ai-je eu raison d’i
e ceux qui ont quelque peu connaissance de son œuvre ne seront, je le crois , tentés de le contester. Mais enfin abondance de
n rendez-vous ; ce rendez-vous ne se donna point non plus, on peut le croire , sans toutes sortes de façons et de cérémonies ;
, selon la nature ; il a le ciel dans le cœur ; mais, au moment où il croit tenir l’entière félicité, elle lui échappe ; on l
ce de je ne sais plus quel prince ou quelle princesse, — à cheval, je crois , — ne demandait rien aux gens et cherchait dans l
véritablement et qu’il a de la délicatesse, il ne s’irrite pas. Elle croit tout perdu pour une légère faveur ; il la raille
une exception, à ses yeux ; il la comprend, elle ; il l’accepte et la croit sur ce qu’elle dit et sur ce qu’elle oppose de ré
issonnait à de certains mots, elle marquait du dégoût. « Oh ! vous me croyez bien vulgaire, n’est-ce pas ? lui disait Michel e
la faiblesse le respect que je pourrais refuser à l’orgueil, si vous croyez descendre à mes yeux en devenant femme, simple et
es graves. Des mots d’histoire et de philosophie vous échappent. Vous croyez à l’histoire, et vous doutez de la vie ! » Marie
 c’est la seule chose d’elle qu’elle donne sans craindre trop. » Elle croit aimer : « Vous dites que vous m’aimez, Marie. Vou
il de lui répéter à propos de ces grands axiomes de tristesse ; je ne crois pas au triste. Le triste n’est pas vrai, car il s
us mauvais livre que beaucoup d’autres. Son moindre tort est de faire croire à un malheur de plus. Ce livre dispose l’imaginat
cette soudaine et délicieuse intelligence… Mais les femmes ne veulent croire qu’à l’amour parlé ; il faut leur chanter les dés
iez si fermement que j’étais froid et que j’analysais, que parfois je croyais que vous m’aimiez beaucoup et que je vous aimais
vous m’aimiez beaucoup et que je vous aimais peu. Vous m’auriez fait croire , Marie, que je ne vous aimais pas ! Votre orgueil
ds dans un chemin couvert ; à ce moment de fièvre et de désir où elle croit distinguer le bruit de ses pas sans l’apercevoir
58 (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419
Si vous saviez ce que vous avez fait de brochures, surtout, … et vous croyiez que c’était de la littérature ! Que de discours a
ns ! — C’est vous qui disiez cela, ma pauvre Chronique ; moi, je n’en croyais pas un mot. Mais, encore une fois, pourquoi suis-
ittéraire n’est pas, à proprement parler, de l’histoire. C’est là, je crois , une chicane : l’histoire de la littérature fait
posé sa candidature et n’a fait la moindre démarche ; je veux bien le croire , mais en sera-t-il toujours ainsi ? Nous aurions
solliciter le suffrage de quarante académiciens. Il y a tout lieu de croire que la nomination de M. Thiers deviendra un précé
déplorait avec affectation la mort de deux princes au berceau. Je ne crois pas trop m’avancer en offrant la même consolation
ellement sa place dans cette digression sur l’art dramatique moderne, croit s’ennoblir en faisant à peu près tout ce que fait
que celui qui a accompli les choses merveilleuses auxquelles l’avenir croira à peine, ce n’est pas l’homme du fabuleux Orient,
sait rien dire de sérieux sur aucun sujet, on parlait de la Femme. Je croirais plutôt que si l’on en parle, c’est tout bonnement
hommes n’accompliront jamais, et que les femmes pourraient tenter, je crois qu’on leur ferait place, — leur place, bien enten
nne l’emporta cinq fois sur Pindare dans les jeux de la Grèce : je le crois sans peine, puisqu’elle était fort belle ; je sui
oint obtenu, leur situation se modifiera d’elle-même. Il y a du vrai, croyez -le bien, dans ces deux aphorismes, qui semblent,
vant que celles-ci puissent à leur tour former des hommes. Pour cela, croyez -moi, mesdames, ne faites pas ce qu’on vous a fait
ppelle en France ; nous sommes bien loin même des Prussiens, que nous croyons occupés perpétuellement à faire l’exercice ; mais
, que le suffrage universel se prononçât en faveur du poète ; mais je crois qu’une pareille folie ne serait pas à craindre ch
ils fussent. Jusqu’à la lecture de cet ordre du jour j’avais toujours cru que nos soldats étaient les fils les plus heureux
pérer qu’on m’excusera de ne pas m’y étendre davantage. Ce n’est pas, croyez -le bien, que j’aie pris mon parti de la défaite d
ser tous les jours sur nous le joug de la domination latine ; mais je crois que s’il est bon d’avoir le courage de ses opinio
gravi le mont Auxois. Si j’étais un archéologue., je m’occuperais, je crois , de questions plus importantes que de fixer le li
ois, un membre du Jockey-Club m’eût parlé de bonnes drilles, j’aurais cru à un néologisme inconvenant. J’ai été aussi étonn
, a dit dans un de ses Entretiens, en parlant de Lucien Bonaparte, je crois , que c’était un jeune homme « qui écrivait des pa
de vous dire mon opinion : je suis Français avant tout, et je tiens à croire que Rouget de Lisle a composé l’air et les parole
le de gloire et pour savoir gré à ceux qui vous y font place. On peut croire que nos chefs sont de grands chefs, que notre peu
qui enseigne et qui donne aux autres la théorie avec l’exemple ». Le croiriez -vous ? J’ai pris la chose en mauvaise part, et à
acle caché et reconnaît avec surprise quelque racine du géant dont il croyait avoir dépassé le domaine, par cela seul qu’il s’é
eterre qu’il y a quelques années. J’ai besoin de me le redire pour le croire , tant il me semblerait naturel de supposer que ce
tières ont été prises par ceux-là même que la Montagne a fait périr ? Croit -on, en un mot, que les Girondins n’ont pas laissé
ion ; car il me semble y voir une pensée de conciliation, et j’aime à croire que chez lui la confusion n’est peut-être, après
ujours significative. M. Carnot, et cela devait être, est de ceux qui croient que les massacres pourraient bien n’avoir été que
Rhin, et il en a toujours parlé, dit son fils, avec horreur : « Il ne croyait pas que ces scènes eussent été délibérées et comb
croyait pas que ces scènes eussent été délibérées et combinées, il ne croyait pas surtout, comme le disait Napoléon à Sainte-Hé
e passer immédiatement de la Révolution à Sylvie. IV C’est, je crois , une des trop fameuses nièces de Mazarin qui s’es
urt, contribuer à son succès, si par succès on entend vente. Or je ne crois pas me tromper en disant que ces deux mots sont s
é d’adjectifs possessifs vraiment déplorable. Tout bien considéré, je crois que M. Feydeau a voulu faire rire. Si c’était là
prendre parfaitement cette définition du goût ; mais, en tout cas, je crois pouvoir affirmer que c’est là un programme d’éduc
républicain, et à voir ce qui se passe, l’on serait vraiment tenté de croire que nos pères, en lui donnant ce nom, avaient pré
eaux chevaliers ne rende le ruban rouge trop banal : la statistique a cru devoir tranquilliser à cet égard le public, — le
t de Napoléon Ier, il a répondu irrévérencieusement que, si nous nous croyions obligés de mener à bonne fin tous les projets enf
triotes et au grand ébahissement des Italiens, dont très naïvement on croyait avoir emprunté les usages. Que ne devait-on pas a
franchiront-ils de cette redevance de bois mort que chacun à son tour croit devoir payer, dans le vain espoir de faire bouill
lisme que l’auteur attaquait avec violence, mais cela est difficile à croire , bien que la chose se passât en 1839, c’est-à-dir
t devait être parfaitement dans ses aptitudes, et il y a tout lieu de croire qu’avec un peu plus d’expérience elle y eût excel
Il s’agit d’apprendre avec précaution à une mère que son fils qu’elle croit mort est vivant. C’est un point d’orgue entre la
plume souple et brillante, est une bouffonnerie qui fait rire. Je ne crois pas commettre de pléonasme en m’exprimant ainsi.
erbe de l’immortelle nature, l’homme, — roseau pensant, — a besoin de croire qu’il survivra au marécage où il a végété et où i
l’interroger : que peuvent-ils lui apprendre, ces barbares, qu’il ne croie déjà savoir ? Il se dit que c’est bien assez, si
rras il cause à tous les malheureux auxquels il fait l’honneur de les croire bien informés ! J’assistais l’autre jour à la con
enfin, qu’est-ce qui préoccupe les Parisiens dans ce moment-ci ? » Je crois que, s’il eût répondu franchement, le journaliste
Français, justement fier de son Code Napoléon, et toujours disposé à croire que tout ce qui lui appartient est parfait, jusqu
rame de Shakespeare, — espérons que c’était un des moins connus, — il crut avoir assisté à une première représentation, et q
usqu’à la fin, et presque à son insu, un amour mêlé de dépit, elle se croit dégagée envers lui, parce qu’il a compris le mari
minée par l’ennui et la tristesse… Elle meurt entre l’amant qu’elle a cru adorer et le mari qu’elle a cru haïr. Celui-ci ar
e… Elle meurt entre l’amant qu’elle a cru adorer et le mari qu’elle a cru haïr. Celui-ci arrive juste à temps pour pardonne
qu’il se décide à ces révélations du désenchantement conjugal ? On le croirait vraiment, à voir l’intérêt qu’il porte à ce jeune
ce bon Kestner à son ami Goethe, est moins rare qu’on ne pourrait le croire  ; mais Valvèdre pousse, en conscience, cette symp
et lui deviendront beaux-frères et les meilleurs amis du monde. Et ne croyez pas que Valvèdre soit le personnage le plus invra
est pas le centre et le but de l’univers, comme on l’a trop longtemps cru , il reste toujours le centre et le but légitime d
livrent à ces innocents divertissements, tout le reste de l’Europe se croit menacé. Je me demande si, en somme, l’harmonie gé
rien imaginé d’aussi familièrement improbable, depuis le temps où je croyais fermement que le petit Poucet avait pu reconnaîtr
nt en sont pleins, et jusque dans le lointain nébuleux de l’avenir on croit voir se presser des générations innombrables, des
s dantomanes ne peuvent pas se permettre de pareilles fantaisies ; je crois donc que c’est, en somme, sur les amateurs de bea
oir ces hommes musculeux qui roulent d’énormes sacs d’or, on pourrait croire que du temps de Dante l’avarice était un vice par
ent le meilleur. L’idée de l’immensité y est admirablement rendue. On croit sentir le souffle froid de l’infernale trombe qui
infaillibilité de la justice, — personne, que je sache, n’affecte d’y croire , — mais contre ceux qui pensent qu’elle pourrait
ace dans une revue du mois : c’est une histoire que chacun connaît ou croit connaître, je le veux bien, — aussi ne la vais-je
nir est extrêmement rare ; les annales judiciaires n’en signalent, je crois , qu’un autre exemple depuis celui de Lesurques. E
s de la campagne, appelées pour témoigner dans l’affaire du courrier, croient reconnaître en lui un des meurtriers et le désign
n Hérodote parmi nos chroniqueurs parisiens, et, en existât-il un, je crois qu’il serait fort mal accueilli s’il s’avisait d’
gal n’a été perçu que pendant cinq ans ? II Il y a tout lieu de croire que l’exemple de modération donné par le souverai
pour être tiré d’affaire par le Constitutionnel. Lorsqu’un Anglais se croit lésé, son premier mouvement est de déclarer qu’il
ntures au service d’une cause restreinte. Il en résulte que le public croit volontiers, quand il le voit entrer en campagne,
aucune. C’est bien triste à avouer, mais on est en général disposé à croire qu’elle ne s’attaque qu’à ceux qu’on lui a livrés
articles du docteur Véron contre les compagnies de chemins de fer ont cru y découvrir l’arrière-pensée de les voir remplace
t difficile. Tout récemment encore, une question a été soulevée qu’on croyait résolue par cela même qu’elle n’avait jamais été
éfaits, ou bien à être ses ennemis et alors à être brisés » ? Peut-on croire « qu’aucun cabaret n’était ouvert, qu’aucun enfan
s personnelles : tout cela compose un triste tableau qu’on aimerait à croire exagéré. Espérons que les étrangers ne formeront
indre inconvénient. Quelque étrange que cela paraisse, il y a lieu de croire que l’abus que signale M. le ministre se pratiqua
r cette question doit même donner de certaines inquiétudes à ceux qui croient que l’eau de la Seine est réellement insalubre. F
une autorité respectée avec la liberté. On se tromperait fort si l’on croyait voir dans les hommages qui entourent la royauté a
périeur. Il ne nous donnera ni la liberté ni la foi : autant vaudrait croire qu’en semant le parfum on ferait pousser la plant
nvaincu que le bataillon du Conservatoire ferait son devoir ; mais je crois que je compterais au moins autant sur l’École pol
ès vous, les fondements de la démocratie artistique, et que vous vous croirez sur le point de saluer l’avènement de la républiq
sser là, pour un instant, le plat de lentilles contre lequel il avait cru qu’un grand peuple pouvait impunément tout échang
esprits, et que, dans la préface publiée en tête de son drame, il ait cru devoir revendiquer impérieusement, pour l’homme p
agir et de penser selon sa conscience ». Espère-il sérieusement faire croire cela ? L’indépendance de caractère n’est pas chos
uter crier, se tâter, et se dire le lendemain : Dieu me pardonne ! je crois que j’ai fait du tapage ! j’ai vingt ans, je dois
dine ayant été publiée dans la Revue nationale. Il m’est difficile de croire que ceux qui l’ont lue aient résisté au désir de
on, qui écrit aujourd’hui avec le plus de pureté et d’élégance. Je le croirais volontiers, car un esprit aussi fin et aussi subt
’auteur avait parlé de l’allumette parfumée. Moi, je serais disposé à croire qu’il aura vu un jour une pièce de monnaie ainsi
trer dans sa patrie et que le véritable roman commence. Le cœur qu’il croyait mort se réveille ; il se reprend à aimer, à espér
e les femmes échappent naturellement ? Je ne serais pas éloigné de le croire . Toujours est-il que le caractère mou et indécis
iques extra-muros, et, comme toujours, ce ne sont pas les augures qui croient le plus fermement aux poulets sacrés. On a donc d
le temps qu’il leur faut pour se formuler, j’ai été souvent tenté de croire qu’ils étaient frappés lettre à lettre — par un p
teuil, bien entendu, — comme les messages spiritistes. Je ne veux pas croire que les académiciens ont le travail plus lent que
dira, s’il le faut, un soixante ; on dit bien un quinze-vingts. » Le croirait -on ? ma plaisanterie m’a valu un ennemi, car mon
d’organiser une manifestation contre le libre penseur, tous ceux qui croient qu’il doit exister pour la science des asiles inv
cience publique montre aujourd’hui des exigences dont on aurait pu la croire désaccoutumée ; le temps des équivoques est passé
, aurait-il pu continuer à professer ? Il y a, du reste, tout lieu de croire que son éclipse ne sera que temporaire, et qu’il
me poser des conditions ; il connaissait trop bien mon caractère pour croire que je pusse en accepter aucune. » Lorsque deux c
des gens, l’existence d’une agitation à laquelle ils se refusaient de croire , tant l’habitude en semblait perdue parmi nous. I
périphrase ? Ou bien MM. les membres du Sénat et du Corps législatif croient -ils réellement que ce soit là l’extrême Orient ?
qui ne s’occupent pas de produire les plus belles cartes du monde se croient dispensés des notions les plus élémentaires de gé
’Amérique a été peu suivie chez nous dans ses détails, c’est surtout, croyez -le bien, parce que les noms des États de la ci-de
s : vous avez de très grands pieds, et moi j’ai de forts grands yeux. Croyez -vous, quand même la chose serait vraie, que votre
accouplement, on l’avouera, que celui de ces deux derniers noms ! Je crois , pour moi, que Voltaire en savait plus long, tout
rle encore de lui dans huit jours, il faut qu’il recommence. J’aime à croire que le flot de l’oubli ne tardera pas à recouvrir
que tous les journaux ont comme cela quelqu’un à faire enrager, et je crois que les Misérables en profitent un peu. Quand le
tement perdu l’usage de ses mains. Toujours est-il qu’il n’y a eu, je crois , que deux sinistres de presse à déplorer à Paris
volumes de Rousseau, d’une édition fort commune. Peut-être aurait-il cru à quelque subite explosion de bibliomanie parmi l
ait, ces temps-ci, une autre vente d’un genre tout différent, dont je crois devoir dire quelques mots, bien que la matière so
ntes enroues de carrosse, — c’était une expression du temps. J’aime à croire qu’il en est de même aujourd’hui ; mais il serait
is pour un adorateur aveugle de la brute polytechnique, je persiste à croire qu’une « décision de saint Thomas d’Aquin, une pa
re de huit ans sera « la fervente petite vierge ». On se demande s’il croit la distinguer, par cette qualification, des petit
épaule trop saillante une hanche trop déprimée ; et M. Veuillot, qui croit à la tradition et à la légende, doute de l’histoi
ions, qui se terminent par ces strophes comminatoires qu’on a peine à croire écrites à Paris au dix-neuvième siècle : « Si tu
Europe avaient, eux aussi, des barrières morales infranchissables, je crois avec M. Veuillot qu’ils « auraient sauvé beaucoup
e sympathie. Et puisque j’ai parlé de la Pologne, le seul terrain, je crois , sur lequel je pouvais me rencontrer sans disside
es ; il me semble donc que le moment est venu de dire mon opinion. Je crois qu’elle est, au fond, celle de beaucoup de gens q
il répondit. » Cet évêque fait l’effet d’un saint embaumé, et si l’on croit volontiers à ses répliques, il est impossible de
mé, et si l’on croit volontiers à ses répliques, il est impossible de croire un seul instant à son existence. On se demande vr
ractère de Bossuet, et moins encore les dragonnades, mais pourtant je crois qu’à la place de monseigneur Bienvenu j’eusse tro
t là. Ayez de la chance, vous aurez le reste ; soyez heureux, on vous croira grand. En dehors des cinq ou six exceptions immen
sur le fond de l’ouvrage, c’est que, n’en déplaise à l’auteur, je la crois beaucoup plus susceptible que toutes ses théories
nes est du nombre, n’ont éprouvé ni surprise ni satisfaction. Ils ont cru comprendre que monseigneur de Toulouse, le plus p
n’y avait pas entendu malice, et que tout bonnement il ne s’était pas cru le droit, vis-à-vis de la population toulousaine,
, il n’en est pas moins un juif. Oui ! ces bons Parisiens que j’avais crus indifférents à son sort l’ont vu sortir, acquitté
uture dans le souvenir d’un déshonneur qu’on a esquivé, et quand elle croit les hommes plus assurés de ne pas tomber au fond
ont sondé la profondeur et respiré le vertige. Évidemment le capital croit plus au repentir qu’à la vertu ; celle-ci ne sera
qui domine chez nous, se révoltera à l’idée d’une législation où l’on croira voir des privilèges attachés à la fortune, et qu’
ande, devant qui on a imprimé une petite adresse en hollandais. Je ne croirai jamais, quant à moi, que cette illustre princesse
ir surtout frappé les observateurs parisiens : ils mangent du poisson cru , avec une très bonne sauce, et cela n’est pas tro
ançaise n’a été publiée que dans une Revue, — la Revue européenne, je crois . Ne mentionnons que pour mémoire un petit volume
i vous voulez, amoureux comme Roméo de cette divine Juliette que l’on croyait morte, et que nous avons vue de nos jours se réve
s. Tout cela est heureusement bien loin de nous, et l’on peut à peine croire que ces rêves ardents, ces espérances du héros de
fermer un grand éloge. Cet être courageux, naïf et fier à la fois, on croit l’avoir connu et aimé. C’est bien là un de ces pa
z nous avoir de l’esprit, et personne à Paris, que je sache, n’aurait cru faire l’éloge du fils de Méhémet-Ali en déclarant
tes que celles que racontent nos chroniqueurs sur l’Angleterre. Je ne croyais pas si bien dire le mois dernier en annonçant la
ons portées contre vous sont absurdes et faciles à repousser, ne vous croyez pas sans péché. À côté de ces étrangers qui jette
ements réfléchis seront recueillis plus tard dans les livres. Ne vous croyez pas sauvés. » Le vrai, c’est que les Anglais tie
r de plaire, qui est un hommage, devrait désarmer jusqu’à ceux qui se croient obligés d’être toujours amusants. Je trouve même
par des termes techniques et des considérations par trop légales. Je crois donc rendre un véritable service en signalant les
francs de M. Bischoffsheim, le banquier israélite. M. Bischoffsheim a cru pouvoir accompagner son offrande d’une lettre dan
artie du conseil auront suffi pour rassurer M. Bischoffsheim, mais je crois qu’à sa place j’aurais aimé à y faire entrer pour
accroissement du nombre des bienheureux, M. le curé de la Madeleine a cru devoir refuser, dit-on, de célébrer dans son égli
l’actualité. » Pour le coup, je tombai de mon haut. Faut-il vraiment croire que, pour comprendre l’importance de la grande qu
ce. Oui, les théoriciens modernes du merveilleux ont raison : il faut croire pour voir. Les bons vieux miracles d’autrefois se
tout naturels. Demandez plutôt à M. Hume. C’est parce que je n’ai pas cru à l’avance que les tables de M. Hugo n’ont pas to
le roman de Victor Hugo possède ces trois qualités indispensables. Je crois qu’on admettra que les invraisemblances dans les
produit de ses cheveux ou de ses dents à l’aller voir lorsqu’elle la croit en danger de mort ? Et M. Madeleine, — l’ex-força
en encore ces lignes assurément fort belles : « Quant à nous, qui ne croyons pas ce que ces femmes croient, mais qui vivons co
t fort belles : « Quant à nous, qui ne croyons pas ce que ces femmes croient , mais qui vivons comme elles par la foi, nous n’a
du dix-neuvième siècle eût pu être différente. » Il est difficile de croire que l’historien qui émet des idées si vagues et s
r des calembours, des jeux de mots qui s’enflent jusqu’au lyrisme. On croit entendre un orgue de cathédrale sur lequel on jou
Paris est « le plafond du genre humain » ; que celui qui voit Paris «  croit voir le dessous de toute l’histoire, avec du ciel
59 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
confonde des impostures, & que je réponde à des gentillesses, je crois devoir désabuser le Public sur un bruit qu’on a f
s un Journal* où les absurdités devroient être sans conséquence. J’ai cru d’abord qu’un peu de réflexion suffiroit pour dét
naire, dans un certain monde, que de tout avancer & de tout faire croire , au mépris de l’évidence ; & c’est ce monde q
induit en erreur par quelques exemplaires distribués furtivement, je crois devoir l’avertir qu’il y a actuellement sous pres
la Lettre auroit pu connoître aussi bien que les deux Contes. « Nous croyons devoir avertir nos Lecteurs, que M. l'Abbé Sabati
ins pas de dire que j'en ai été affligé pour vous. Je n'aurois jamais cru qu'un Homme de votre mérite & si indépendant
uestion. C'est plus qu'il n'en faut pour dissiper vos alarmes, que je crois devoir cacher à ce Public, dont on doit véritable
ne cessent de se couvrir !… Non, Monsieur, je le dirai encore, je ne croirai jamais que votre Lettre soit l'expression de vos
d'eux. Donnez-vous la peine de lire vous-même l'article où vous vous croyez blessé : vous verrez, Monsieur, que le ridicule r
omnies, de me déclarer pour être le seul Auteur des Trois Siecles, je crois devoir réfuter les imputations qui tendent à pers
peu propre à accréditer le mensonge, qu’à faire goûter la vérité, je crois devoir cependant m’inscrire en faux & contre
nt dérobés. Voilà ce que j'offre de prouver à tout Homme honnête, qui croira pouvoir se charger de la justification du Libelli
emptoire, & beaucoup plus humiliante pour ses Complices ; mais je crois devoir épargner au Public des détails scandaleux
e du mensonge & l'instrument de la méchanceté. « Vous ne sauriez croire , me dit-il, en parlant toujours de l'Homme qui l'
it-il, en parlant toujours de l'Homme qui l'a trompé, vous ne sauriez croire avec quel acharnement il vous poursuit. Il n'a pa
teur y parle d'avance le langage de la Postérité ; car il ne faut pas croire que la Postérité se laisse subjuguer par les homm
ue, aucun systême qu'il n'ait réfuté & défendu. Dans un temps, il croit à la révélation, à la divinité de Jésus-Christ, à
henticité des Livres Saints, & l'autorité des Conciles. Tantôt il croit la matiere coéternelle avec Dieu, & tantôt il
lume s'embarrasse & son génie semble l'abandonner. Je ne veux pas croire que ce soit pour cette raison qu'il a si souvent
Voltaire est un Génie à qui rien n'échappe. La Postérité refusera de croire que tant de Productions soient sorties de la même
re que M. de Voltaire n'est pas si inexact, ni si frivole que vous le croyez , dans la partie Historique. J'ai vérifié la plupa
persiflés, les voilà aussi-tôt devenues des Euménides ; car, si j’en crois les rapports, elles ne peuvent entendre prononcer
la gloire du Génie François. Vous jugerez sans doute qu’il a fallu la croire bien bonne, cette Académie, pour compter assez su
ets de la Secte les répetent dans les sociétés, & les bonnes Gens croient tout cela. On s’est fait, pour me décrier, ces fo
justice du reproche. Telle est la politique de la Philosophie ; elle croit se sauver, par des récriminations, de l’opprobre
; Helvétius, ainsi que les Lettres qui terminent le quatrieme volume. Croiriez -vous que dans un de ces Libelles, vraiment philos
ur un silence d’admiration. Tel est l’honneur que ces prétendus Sages croient faire à notre Nation ! Jugez, mon cher ami, si de
60 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242
origine beaucoup plus loin que la fin du règne de Louis XIV. Ils ont cru qu’elle datait de la Régence et de ses libertinag
essent. Ils ne voient que ce qui est immédiatement derrière eux. Ah ! croyez -le bien, la sagacité des hommes n’est pas plus gr
-même, devait le chercher et le prendre partout où il fut. Il était à croire que cette tête remonterait le vulgaire courant qu
gaire courant que tout le monde a descendu. Il était enfin naturel de croire qu’elle percerait assez avant dans l’intimité cac
ionnaire avant la Révolution, le penseur et l’observateur auxquels je croyais avoir affaire ici s’effacent, et le livre sur leq
ée pour couronner les intentions vertueuses ; et, d’ailleurs, elle ne croit guères, cette critique, qui connaît ses auteurs,
qui tient plus de place dans le livre de M. Rocquain que Voltaire, le croirait -on ? oui ! que Voltaire, — il est impossible de n
ocquain est un triste glorificateur de la Révolution française. Mais, croyez -le ! il tient pour elle et il tient pour ceux qui
estime qu’un livre doit donner exactement la nature d’un homme, et je crois aux livres comme Lavater croyait à la figure huma
exactement la nature d’un homme, et je crois aux livres comme Lavater croyait à la figure humaine. M. Félix Rocquain est un esp
de longues études. On est toujours dupe de la grosseur des colis. On croit qu’il y a là quelque chose. Je n’ai trouvé dans c
61 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — II. (Fin.) » pp. 361-379
qu’un déiste optimiste et bienveillant, qui se plaisait volontiers à croire à l’excellence et à la divinité de l’intelligence
outer à la masse des connaissances une seule idée lumineuse et vraie, croient l’enrichir de leurs idées creuses… » Dans la fami
mort, Bailly fut nommé pour remplacer M. de Tressan (1783). Buffon se croyait des droits sur lui, et, à la première élection, i
i écrivait comme un maçon, mais qui composait comme un architecte. Il croyait juste de le préférer alors à l’abbé Maury. Il ref
ernement. Je ne prévis point la Révolution telle qu’elle a été, et je crois que nul homme n’a pu la prévoir… Il était loin d
ses Mémoires, le lendemain et à la veille des catastrophes funestes, croyait sa carrière publique close et couronnée, et qui p
e s’annonce comme possible. Dès les premières séances, Bailly, qui se croyait peu connu dans cette assemblée des électeurs du t
blée leur envoyait. C’était le langage du temps, et c’est parce qu’on croyait trop alors à ces anges répandus partout sur la te
s un avenir prochain, et désirait qu’il n’y fût point engagé : Je ne croyais point aux dangers, dit Bailly, mais j’aimais asse
rs, dit Bailly, mais j’aimais assez mon repos et ma médiocrité. Je me croyais peu nécessaire aux États généraux ; sans facilité
la nomination ceux qui tenaient des pensions du gouvernement ; il se crut obligé de déclarer à l’Assemblée qu’il tenait, de
ensions du gouvernement, la plus grande partie de sa fortune : Je ne crois pas que l’on pense à moi pour la députation, disa
-il, mais je dois cet éclaircissement, qui m’en éloigne à jamais ; je crois même devoir prévenir mes collègues que dans le ca
noblesse de dire, en apprenant que Bailly allait être nommé : « Je le crois bien ! si la chose était possible, M. Bailly sera
udente, aurait autant aimé qu’il n’y allât point ; seulement, elle ne crut pas l’en devoir dissuader : J’étais curieux, nou
grand chemin uni où l’on n’avait qu’à marcher droit en se tenant, il croira , à dater de ce moment, à je ne sais quel moteur i
62 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »
mais trop chargé, trop savant et, peu s’en faut, pédant. M. Richepin croit mieux peindre en n’employant que des mots aussi f
rfection de sa rhétorique nous met en défiance. Nous sommes tentés de croire qu’un si savant homme, si profondément imbu des m
ondre : « Monsieur sait tous mes noms. » Bohème, Rabelais, si l’on en croit sa légende ; bohème, Régnier : on sait comment il
chepin. Ce sera le virtuose du rut, de l’athéisme nu, du matérialisme cru , et ce prestigieux versificateur sera de plus en
ous connaître le châtiment ? Quand le festin est fini, M. Richepin se croit obligé d’être triste. Or, nous ne saurions dire à
ncolique » lui sont interdits. Au moment où nous allions peut-être le croire et nous attendrir, la grossièreté inévitable (qu’
lyrique penser comme un antidéiste des Batignolles. Eh ! qui donc ne croit pas en Dieu ? Il y a tant de façons d’y croire !
olles. Eh ! qui donc ne croit pas en Dieu ? Il y a tant de façons d’y croire  ! Si on n’y croit pas comme le charbonnier, on y
c ne croit pas en Dieu ? Il y a tant de façons d’y croire ! Si on n’y croit pas comme le charbonnier, on y croit comme Kant ;
de façons d’y croire ! Si on n’y croit pas comme le charbonnier, on y croit comme Kant ; si on n’y croit pas comme Kant, on y
n’y croit pas comme le charbonnier, on y croit comme Kant ; si on n’y croit pas comme Kant, on y croit comme M. Renan, ou mêm
bonnier, on y croit comme Kant ; si on n’y croit pas comme Kant, on y croit comme M. Renan, ou même comme Darwin ou comme Her
comme M. Renan, ou même comme Darwin ou comme Herbert Spencer. Ne pas croire en Dieu, c’est nier le mystère de la vie et de l’
un sujet plus grave. Presque à chaque page, quand on est tout près de croire le poète emporté par un sentiment vrai, un mot ma
t à l’éternel instinct qui a créé les dieux. Ces dieux auxquels il ne croit pas, il les injurie continuellement, par une conv
souvent que l’écrivain y gagne ; mais il y perd aussi quelquefois. Je crois que M. Richepin y perd. Il est supérieur à l’imag
63 (1892) Impressions de théâtre. Sixième série
e peu de succès qu’il obtint de son vivant. Quand on songe que Racine croyait fermement faire tout au moins quelque chose d’ana
nt combien il est difficile de voir dans les œuvres du passé, — et je crois bien aussi dans celles du présent, — ce qui y est
et d’adorables silences. Mais, au contraire, une des habitudes et, je crois , un des partis pris d’Euripide, c’est de faire di
utale ; et Admète finit par mettre son père à la porte. Et jamais, je crois , on n’a plus cruellement exprimé l’affolement égo
et l’égoïsme de tout être vivant. Là est la marque d’Euripide, et je crois que, si vous partez de cette réflexion, beaucoup
tout ce qu’il contenait de situations trop dures, de sentiments trop crus , ou de gaietés trop débridées. Dans son adaptatio
« cocuaige » ) pour avoir à peu près tout le théâtre contemporain. Ne croyez pas non plus que ces enlèvements, ces naufrages,
 ! Mais il était déjà vieux quand il a fait cette bêtise-là. Ou bien, crois -tu, Démiphon, que ma vieille figure aura maintena
s vous demandez, après cela, ce que Molière a bien pu apporter de son cru . Rien, si ce n’est son lucide génie. Comparez sa
ité, Ibsen, dans le Canard sauvage, n’en est plus si sûr. Du moins il croit qu’elle n’est faite que pour quelques esprits. Il
s, il veut être à la hauteur de ce qu’attendait de lui son ami. Il se croit donc obligé de faire certains gestes, de prendre
ose qui m’indigne. Pas même de remords ! gina : Dis donc, Ekdal, que crois -tu que tu serais devenu, si tu n’avais pas trouvé
xaltation morale qui pousse cette enfant, dès l’instant où elle ne se croit plus aimée, à s’évader de la vie, à s’en aller vo
soit se soumettre. Et elle est monstrueusement orgueilleuse. Elle se croit élevée au-dessus des lois divines et humaines par
hent de voir la rare valeur morale de ces deux bonnes créatures. Elle croit , la malheureuse ! qu’il n’y a pas de vie distingu
n’y a pas de vie distinguée sans chevaux, sans piano, sans luxe. Elle croit qu’il est distingué d’avoir un salon. Elle croit
ano, sans luxe. Elle croit qu’il est distingué d’avoir un salon. Elle croit qu’il n’est pas distingué d’avoir des enfants. Br
et à haïr Théa de toute son âme. Serait-ce qu’elle aime Eilert ? Elle croit l’avoir aimé un instant, autrefois, le jour où il
abord à son mari qu’elle a brûlé le cahier d’Eilert, et elle lui fait croire que c’est par zèle conjugal, parce qu’Eilert étai
avait de mieux à faire, et cela lui vaut du moins notre pitié. Et je crois que la pièce a une morale, bien que cette morale
glé tout le détail du crime. On tuera les deux chambellans pour faire croire que ce sont eux qui ont assassiné leur maître. Ce
y Macbeth est une âme impénétrable et dure comme le diamant ; elle ne croit point au surnaturel, elle n’aperçoit point les sp
e comme les autres ; il sent qu’il ne dormira plus jamais : ……… J’ai cru , dans l’ombre, entendre Crier : « Plus de sommeil
riminel à sa perte par les voies qu’il soupçonne le moins et où il se croit le plus assuré. D’une part, les trois sibylles an
esque nationales, et où l’« Hippolyte porte-couronne » lui-même s’est cru obligé d’enlever la petite Aricie, crainte d’être
is, du moins, il prend ses chutes au sérieux ; il souffre, et même se croit obligé de souffrir après chacune d’elles. Ton cœ
. Les femmes te seront cruelles ; Toutes celles qui passeront, Tu les croiras bonnes et belles, Tu verras l’étoile à leur front
de leur rêve… De même, parmi les femmes que tu rencontres et que tu crois vivantes, combien dont le cœur est déjà glacé ! A
dans leurs regards clairs ou mystérieux,                           Tu croiras voir luire une flamme… Garde-toi ! le reflet est
ue le Conte d’Avril est la meilleure, car je n’en sais rien ; mais je crois bien que c’est la plus pure et comme la plus flui
outais plus longtemps ton histoire, Mon petit Silvio, je finirais par croire . Qu’une autre femme un jour me pourra mieux charm
s connaître La douceur cependant l’échauffe et le pénètre… Ainsi j’ai cru sentir, en des instants d’émoi, Un amour inconnu
o qu’il est tout à fait inutile de vous expliquer, le duc est amené à croire que son petit page l’a desservi et supplanté aupr
et changeant, Plaignant tous mes soucis et tous les partageant… Je le croyais du moins… Je ne puis plus le croire… A qui donc s
is et tous les partageant… Je le croyais du moins… Je ne puis plus le croire … A qui donc se fier ?… Quelle trahison noire !… S
 Francisque Sarcey sur le Misanthrope. 17 novembre 1890. Je veux croire pour vous que vous êtes comme moi. Ceux des grand
s ? Qui sait si, parmi les opinions par nous reçues et dont nous nous croyons le plus assurés, il n’y a pas des inepties pitoya
ne santé d’esprit un peu grossière et un bon sens par trop direct. Je crois même que c’est là le sentiment de tous les jeunes
dites pas que c’est M. Ollier, Saint-Cyran ou Pascal, — car vous n’en croyez rien ; ne dites pas non plus que c’est Bourdaloue
ser librement qu’ils sont à peu près incapables de penser. Mais j’ose croire que, tout de même, ce n’est pas le cas pour l’aut
tel point que, des années après sa mort, les montagnards des Alpes la croyaient encore vivante et refusaient, diton, de reconnaît
son premier mari ? La question est oiseuse, puisqu’on ne veut pas le croire . Et on ne veut pas le croire parce qu’on l’aime.
on est oiseuse, puisqu’on ne veut pas le croire. Et on ne veut pas le croire parce qu’on l’aime. Jeanne fut évidemment de ces
ulées par ses ennemis contre la jeune veuve, moins coupable qu’ils ne croient , mais moins innocente qu’elle ne dit ; enfin l’ac
certains endroits, on pressent la tragédie ; on l’entend sourdre, on croit qu’elle va se déployer… Mais non ; la tragédie, c
et mes jours empoisonnés par le pressentiment du malheur. » On ne le croirait pas, tant elle a paru, durant tout le reste de la
de génie, mais qui ne peut pas laisser son tutu-panpan tranquille. Je crois que c’est un peu la faute de la langue. Elle est
des dilemmes. Les nuances et les distinguo sont bons pour ceux qui ne croient pas, soit par indolence, soit par complexion d’es
Mais les auteurs d’aujourd’hui, qui sont des gens d’un autre air, se croiraient déshonorés s’ils savaient ce qui se passe au comp
rences de temps, de mœurs, de circonstances et de personnes ; mais ne croyez -vous pas que la voix inattendue de Jean-Jacques,
de troubler leur frivolité et de bousculer leur quiétude. Jamais, je crois , à aucune époque, écrivain n’eut une telle puissa
ces sortes d’« illustrations » animées du célèbre roman. Mais il faut croire que c’était nous demander trop d’effort et trop d
d’entre nous, ces souvenirs étaient un peu lointains et imprécis. Je crois , d’ailleurs, que ce formidable Balzac commence à
venons à ces « morceaux détachés » du Père Goriot, dont M. Tabarant a cru que la juxtaposition ferait un drame. Nous sommes
s répète si souvent que ce fou est sublime, que nous finissons par le croire . La paternité de Goriot est un cas de pathologie
ennent la matière à l’état brut et la rendent centuplée de valeur. Il croyait aux courtisanes conseillant les diplomates, aux r
. Il a un amour quasi enfantin du mélodramatique et du mystérieux. Il croit à la toute-puissance des sociétés secrètes, et, c
omme empêtré de matière, cette espèce de taureau est un mystique ; il croit au spiritisme et à tous les genres de surnaturel.
grossissant, le don singulier de confondre ce qu’il voit et ce qu’il croit voir, et de rendre l’un et l’autre avec une force
jours), et les choses les plus connues ne le sont jamais autant qu’on croit . Voici. Le génial tragédien Kean est un sympathiq
t « illusions » et tout « attitudes ». Sa première illusion, c’est de croire , — comme l’indique d’ailleurs le sous-titre de la
en va un peu autrement… Mais que voulez-vous répondre à un homme qui croit , dur comme fer, que, pour avoir du génie, il est
qu’ainsi ses vices sont artificiels et scéniques comme ses vertus. Il croit , secondement, qu’un grand artiste doit avoir des
animaux domestiques. Lui-même a eu un lion qui s’appelait Ibrahim. Il croit aussi qu’il est nécessaire et tout à fait convena
que la noblesse de l’art est égale à celle du sang, etc. Notre homme croit également convenable que le grand artiste, en dép
donne au comédien une connaissance profonde de la nature humaine. Il croit fermement être un très subtil psychologue. Quand
tre d’aller les chercher au plus profond de la pensée… Eh bien ! j’ai cru lire dans la vôtre… pardon, Miss, si je me trompe
’est l’impuissance de produire qui les a jetés dans la critique ». Il croit pareillement que tout critique qui « attaque le t
e, et se résout et se dissipe en gestes et en paroles convenues. — Il croit aimer Eléna, — bien qu’il traite lui-même cet amo
ginaire » (mais ce n’est peut-être qu’une impropriété de terme), — il croit l’aimer parce qu’il se doit à lui-même d’aimer un
attitudes qu’il comportait, en un clin d’œil il aime Miss Anna. — Il croit aimer Miss Anna, parce qu’il l’a sauvée et que, g
ver, soyez sûrs que la pauvre petite pleurera toutes ses larmes. — Il croit être jaloux du prince de Galles, parce qu’il y vo
uvre Bob, qu’il ne jouera pas, parce qu’on lui a fait du chagrin ; il croit qu’il ne veut pas jouer, — et il sait pourtant bi
et parce que, au surplus, il ne pourra guère faire autrement. — Il se croit , dans l’acte de la taverne, profondément indigné
verait, réduite sans doute et atténuée, ou dissimulée ; mais enfin je crois qu’on l’y retrouverait encore par-ci par-là. L
pas tout à fait retrouvé l’autre soir le mérite singulier que j’avais cru voir dans les Petits Oiseaux, il y a une quinzain
1e Blandinet est doux, timide, confiant et crédule. Il est bon et il croit absolument à la bonté des hommes. Il n’ose pas au
onnellement. Et, soudain, voilà mon Blandinet devenu féroce ; lui qui croyait à tout, il ne croit plus à rien. Il ôte les clefs
in, voilà mon Blandinet devenu féroce ; lui qui croyait à tout, il ne croit plus à rien. Il ôte les clefs des meubles. Il se
rancs et lui apporte un acte d’association. Son frère François, qu’il croyait dur et intéressé, ne se montre pas moins généreux
sucre, et que sa femme était rentrée depuis longtemps alors qu’il la croyait au bain. Et Blandinet s’écrie : « Mon Dieu ! mon
it qu’après tout les chances d’erreur sont presque égales, à toujours croire à la méchanceté des hommes ou à n’y croire jamais
presque égales, à toujours croire à la méchanceté des hommes ou à n’y croire jamais ; mais que, d’ailleurs, on perd plus qu’on
fiant un peu ; et qu’enfin le meilleur principe de conduite, c’est de croire que les hommes ne valent rien et de les traiter,
istingués, les plus secs et les moins indulgents de ce temps-ci, — je crois que les pièces de M. Dumas sont, dans le théâtre
, pendant et après ; si vous le lui confessez vous-même, et s’il vous croit , et si, vous croyant, il se remet à vous désirer
dit-elle à Lebonnard, vous avez raison, mon ami, c’est écœurant. Il a cru que j’avais été la maîtresse de ce don Alphonse q
oué. J’aurais pu vous adjoindre un Chinois ou un Touareg, il y aurait cru comme aux autres. Et quand il a été bien convainc
ration : « Mon ami, a-t-elle-dit, allez donc voir sur le balcon, j’ai cru entendre des pas. » Maurice est allé voir, et ell
ot : « Je vous aime », et où, ce mot ayant échappé à Maurice, elle le croit perdu et constate ensuite, avec une surprise joye
gnificatifs de tous ces puppazi de la fausse amitié, et que nous nous croyons à cent lieues des hommes de chair et d’os et bien
atre-vingt mille citoyens d’un plaisir innocent et dont ils s’étaient crus assurés, mais dont, à la vérité, ils pourront se
Révolution, c’est que les monarchistes l’ont acclamée. On ne saurait croire combien de dantonistes ont surgi ces jours-ci par
en à voir là-dedans. » Barrère s’est écrié (en sorte que l’on pouvait croire d’abord qu’il s’adressait au ministre) : « Assez
 », tel a été le « tarte à la crème » jacobin. Et c’est pourquoi j’ai cru que cette comédie parlementaire relevait du feuil
l’argent malhonnête, — de la préférer même pour nous, ou du moins de croire que nous la préférions. Léon Laya ne s’est pas se
nir au Duc Job, l’esprit secret en est radicalement anti-évangélique. Croyez , d’ailleurs, que j’accorde au bon Léon Laya toute
littératurite aiguë. Il veut écrire ; il s’imagine avoir du génie et croit dur comme fer que c’est la faute de sa mère et de
 Eh bien ! as-tu travaillé ? lui demande la bonne femme. — Oui, et je crois même avoir trouvé quelque chose qui n’est pas tro
tout à fait corrigé. C’est qu’en réalité son cas est incurable. J’ai cru comprendre que la jolie Mme Ducler, qui, jusque-l
s préjugés des bourgeois les plus croupissants. Ce préjugé consiste à croire que la littérature est, par elle-même, une occupa
stre de brasserie, de petit pion de la littérature nouvelle. Il ne se croirait pas d’une essence supérieure à celle de sa mère e
erait pas de sa mère trop de reconnaissance ; il songerait qu’elle le croit sans doute assez bon pour ne pas sentir trop amèr
à plusieurs reprises, un certain faible pour le Théâtre-Libre et j’ai cru à la sincérité de quelques-uns des efforts qui y
en outre, il continue trop à ne pas être toujours aussi vrai qu’il le croit . Premièrement, donc, on s’y répète à satiété. Un
dée qu’ils semblent avoir « du sexe à qui ils doivent leur mère », je crois qu’un moraliste ou un politique aurait raison de
bon. On se réjouit en quelque sorte du mal de la création parce qu’on croit que c’est la marque d’une grande force d’esprit d
t ce que vous pourrez vous permettre. Pour être bon, il faut du moins croire un peu au bien ; il faut croire, non pas précisém
ttre. Pour être bon, il faut du moins croire un peu au bien ; il faut croire , non pas précisément que le monde est bon, mais q
agatrice de la vie et de l’espérance, instigatrice de l’action, je ne crois pas qu’elle soit jamais tombée dans un pareil dis
tite bourgeoisie qu’il y a le moins de vertu : au contraire ; mais je crois que c’est souvent là que la pratique, telle quell
ttre doucement des crimes pour sauver leur considération, et qu’elles croiraient peut-être, en cela, faire leur devoir. Je reconna
apper les spectateurs et les moraliser par l’effroi, je persisterai à croire qu’il est périlleux de détailler ces vérités par
rrive à me poser cette question : — Un homme de bonne volonté, et qui croirait fermement que les actes qu’il prête à Baugréant,
sons que j’ai indiquées. Prenez au reste que je n’ai rien dit si vous croyez encore (moi, je n’en suis plus si sûr) que la lit
rds, ne la vît plus qu’avec une auréole de sainte… Henri mort, elle a cru pouvoir rentrer dans la maison maternelle ; elle
maman, dit Christine ; je ne puis pas vous laisser accabler Julie… Ne croyez pas à un engouement de jeune fille… Je lui suis i
rette profondément… Je meurs en pensant beaucoup à elle… Si jamais tu crois la consoler en le lui disant, fais-le. Pourtant,
’homme qu’elle a tant aimé. Mais enfin, dans tout ceci, elle pourrait croire d’abord qu’elle agit en religieuse, en servante d
 ; elle jure qu’elle a été prise de force, un soir de pardon. Yves la croit , — car il l’aime ; et il lui pardonne, — pour la
; viens demeurer chez nous avec elle et son enfant, que tout le monde croira être de toi. Cela fera taire les langues et nous
s obligés de suppléer. Peut-être est-ce un peu trop. Je suis tenté de croire que ce premier acte, qui est d’ailleurs rapide et
te plus ramassé, mais à peine plus clair que la vie, et je persiste à croire que c’est là un défaut, et qui va contre l’objet
besoin de se juger, de se confesser, de se faire pardonner, et qui se croit absous de ses mauvaises actions par le sincère dé
écite certains vers que Renato déclamait, l’autre jour. Lazzaro les a crus composés pour Vanina. — Hélas ! dit-elle en chanc
des mots habilement enchaînés, il perdra l’habitude et bientôt ne se croira même plus le droit de les juger au nom d’une règl
uez-le), Germaine, serait plus touchante et nous ferait plus aisément croire à la profondeur de sa passion. Mais quoi ! M. Geo
re sur les meubles. Et, encore une fois, je regrette que l’auteur ait cru devoir donner à Germaine ces façons et ces goûts
s irrémédiable ; au contraire. Or, ce que Germaine avait prévu sans y croire est arrivé. Au bout d’une heure, Fériaud regrette
’a-t-il pas été de l’adorer uniquement et absolument ? Et, s’il s’est cru mal aimé, ne pouvait-il le lui dire ? N’avait-il
sa fille en devient plus significatif. Puis, l’idée que sa femme a pu croire « qu’il ne se serait pas battu » et l’exaspératio
tisfaisant. Je ne prétends pas qu’il soit satisfaisant ; mais j’avais cru qu’il était clair. Le marquis est sorti, après av
ui, mais il dit travailler pour les autres, et quelquefois même il le croit . Et, au fond, si vous prenez patience, vous verre
s nommerai point, l’ont laissée ouverte. Je constate sans récriminer, croyez -le bien. Mes confrères ont été obligés de faire i
omplaît, n’a pas fait attention à cette belle fille. Mais Marthe a pu croire , cependant, que c’était pour elle qu’il venait da
e. Jacques, ainsi qu’il l’a promis, la traite comme une enfant ; elle croit que c’est cela le mariage ; elle va mieux, elle s
que je me sois trompé, et de deux façons. Ma première erreur a été de croire que l’idée de Jacques de Thièvres n’avait presque
, très unis et par suite très acceptables. Comment ne l’aurais-je pas cru  ? Le rêve de Jacques, je me souviens fort bien de
té un peu pédante de quelques spectateurs. Ma seconde erreur a été de croire que l’idée de la mort n’était point d’une tristes
un autre, de même force, m’a accusé de « cruellisme ». Bref, j’avais cru faire un drame clair : on l’a trouvé obscur ; j’a
ef, j’avais cru faire un drame clair : on l’a trouvé obscur ; j’avais cru faire un drame tendre : on l’a trouvé féroce. Seu
créer de pied en cap un autre personnage. Il a aimé ma pièce, il y a cru  ; il l’a soutenue, à la première, sur ses robuste
blié cet intéressant jeune homme. Et il a bien fait. Je suis tenté de croire que l’éclosion des Adolphes est un accident négli
eux fois dans sa vie, un criminel. Mais le peuple ne voudra jamais le croire . Alors à quoi bon le dire (sinon dans des journau
ne apparence, car le bouddhiste, s’il est persuadé que tout est vain, croit que ce qui l’est encore le moins, c’est la bonté.
ns d’abord, et nous ne douterons plus de la réalité du monde, et nous croirons que nous avons quelque chose à y faire. Le rêve i
quelque précision qu’au nom d’une foi positive. Etes-vous chrétien ? Croyez -vous au péché originel et à la divinité de Jésus 
chrétien ? Croyez-vous au péché originel et à la divinité de Jésus ? Croyez -vous à la révélation ? Etes-vous catholique ? Cro
inité de Jésus ? Croyez-vous à la révélation ? Etes-vous catholique ? Croyez -vous à la perpétuité de la révélation et au Pape
rpétuité de la révélation et au Pape infaillible ? Etes-vous déiste ? Croyez -vous à un Dieu créateur, à un Dieu providence et
it responsable de la misère universelle. Oui, c’est fort triste de ne croire à rien, et peut-être aussi que c’est très lâche…
plusieurs années : la foi sans objet ; le sentiment qui fait dire : «  Croyons  ! croyons d’abord !… Nous verrons ensuite à quoi
années : la foi sans objet ; le sentiment qui fait dire : « Croyons ! croyons d’abord !… Nous verrons ensuite à quoi il convien
oyons ! croyons d’abord !… Nous verrons ensuite à quoi il convient de croire . » Celui-là implique une extrême agitation et com
leurs représentations plastiques, les dogmes religieux auxquels on ne croit pas, auxquels même on ne souffre point de ne pas
auxquels on ne croit pas, auxquels même on ne souffre point de ne pas croire  : car, si on en souffrait, on retomberait dans ce
heure, la foi sans objet ou, plus clairement, le besoin invincible de croire coexistant avec l’incertitude non moins invincibl
cet amour-là n’implique nullement la communauté de foi. Que dis-je ? Croire à une religion, ce ne serait communier qu’avec un
s le sens littéral, le sens symbolique. Il n’est certes pas besoin de croire à un dogme révélé pour être profondément sincère
es religions n’avaient point de dogmes précis auxquels on fût tenu de croire sous peine de perdition. J’imagine que les artist
nne, faisant parler la chaste Artémis à l’existence de laquelle il ne croyait assurément pas, a dû connaître la même espèce de
s les âges et tous les pays, ce sera le bourgeois : car si Barthomieu croit à la bonne nouvelle, il n’y croit que longtemps a
ra le bourgeois : car si Barthomieu croit à la bonne nouvelle, il n’y croit que longtemps après les autres ; et apparemment l
remment les Barthomieu de l’avenir, qui n’auront point vu l’ange, n’y croiront plus du tout. Voilà donc Myrtil et Marjolaine con
animaux, Fait de tous les malheurs humains ses propres maux. Mais il croyait aussi toute joie insensée ; Jamais un Dieu vivant
nt très lointaines dans le temps et dans l’espace, et ainsi l’on peut croire que c’est cette double perspective qui les simpli
64 (1907) Jean-Jacques Rousseau pp. 1-357
ré moi ; et je connaissais de nouveau que cet homme, de qui l’on peut croire que tant de maux publics ont découlé (à son insu,
s est si singulier ! Il est même unique dans notre littérature et, je crois bien, dans toutes les littératures du monde. Ce v
ingulières et les plus passionnantes qui aient jamais été écrites. Je crois donc qu’une étude sur Jean-Jacques pourrait être
quelque chose d’une confession religieuse. Cela seul me ferait assez croire à leur vérité, qui du reste a été peu contestée,
invente (à moins que certains aveux pénibles ne soient là pour faire croire à la vérité du reste) ; mais il y a apparence, au
time que, si la véracité de Jean-Jacques peut être en défaut, il faut croire du moins à sa sincérité. Joignez qu’il a, au plus
il passe par Genève, voit son père à Nyon (pour la première fois, je crois , depuis huit ou neuf ans), et se rend de Fribourg
arens refroidie. Il invente un nouveau système pour noter la musique, croit sa fortune faite, et se met en route pour Paris.
t. Quand il s’enfuit de Genève, à seize ans : « L’indépendance que je croyais avoir acquise, écrit-il, était le seul sentiment
en moi qu’un laquais, elle m’empêcha de lui paraître autre chose… Je crois que j’éprouvai dès lors ce jeu malin des intérêts
ter, de m’asseoir… De quelque façon que je m’y sois pu prendre, je ne crois pas qu’il me soit jamais arrivé de faire seul ce
ou d’un oiseau ». Je passe ses autres maux : coliques néphrétiques ( croit -il) à partir de 1750, esquinancies fréquentes, he
ame de Larnage, laquelle, il est vrai, y mit beaucoup du sien, car il crut d’abord qu’elle voulait se moquer de lui. (Le pau
sa jeunesse que l’acte est chose indifférente en soi, et elle l’avait cru . Elle se donnait à ses amis pour leur faire plais
un nouveau système de notation par les chiffres (le même système, je crois , qui a été repris et perfectionné par Galin-Paris
araît à mesure qu’on lit davantage l’un et l’autre.) Mais, si nous en croyons Jean-Jacques, son patron M. de Montaigu était un
squ’à son délogement pour l’Ermitage ». Arrêtons-nous sur Thérèse. Je crois bien qu’aucun des critiques ou historiens de Rous
, il est vrai, plus bornée et plus facile à tromper que je ne l’avais cru  » ; mais il ajoute aussitôt : « Mais pour son car
lique où Thérèse pourra aller à la messe. A Motiers même, quand il se croit prêt à mourir, il assure l’avenir de Thérèse ; il
x de Genève ? » un autre jour, s’ennuyant à Wootton : « Est-ce que tu crois que ce monsieur Hume est tant que cela ton ami ? 
s. — Et, parce que Jean-Jacques avait absolument besoin d’elle, il la croyait . Oui, tout cela est possible ; mais, avec tout ce
ir célèbre, quand les belles dames s’amusaient à causer avec elle, je crois qu’elle y eut ensuite quelque mérite. À dater de
sseau, aveux faits sans nécessité, « pour que mes amis, dit-il, ne me crussent pas meilleur que je n’étais ». — « Je le dis à to
s’étaient aperçus d’aucune des cinq grossesses. En somme, si l’on en croit Rousseau, il le dit tout justement parce que, s’i
onte-t-il, à madame Dupin, et cela fait une difficulté : mais on peut croire ici Thérèse stylée par lui, et que, par suite, le
e. D’après madame Macdonald, Thérèse, cinq fois de suite, aurait fait croire à Rousseau qu’elle était enceinte, qu’elle était
rime pas le consentement de Rousseau à l’abandon de ces enfants qu’il croyait avoir. Donc, elle ne l’absout pas. Ici, se place
que des doutes sur sa paternité. — Et, d’autre part, s’il avait su ou cru Thérèse infidèle, nous aurait-il parlé de sa « fi
uvriers ou paysans plutôt qu’aventuriers et coureurs de fortune, « il crut faire un acte de citoyen et de père et se regarda
es sciences et les arts.) Enfin, cinquième raison, déjà donnée : il a cru agir comme un citoyen de la république de Platon.
iante et miraculeuse vraisemblance. Hélas, je vois bien qu’il faut le croire … Et alors, de quelque indulgence qu’on se veuille
t (et de seconde main), l’autre d’un ennemi, mais d’un ennemi qui, je crois , avait de la sincérité. Je ne me prononce point.
re, la question étant posée en termes trop généraux et d’ailleurs, je crois , insoluble. Mais, naturellement, dans cette polém
que et le temps où il composait des prières pour madame de Warens. Je crois qu’il n’avait jamais cessé d’être préoccupé de « 
ue je puis dater mon entier renoncement au monde… Et, de loin, il le croit . En réalité, sa réforme fut, d’abord, surtout ext
ent même où il obtient ce succès de vertu, nous sommes bien forcés de croire (car ces choses se passent en 1750 et 1751) qu’il
re, et réciproquement. A peine a-t-il résolu d’être meilleur qu’il se croit déjà meilleur. Le grand ennemi des sciences et de
roi voulait l’annoncer lui-même à l’auteur. Et maintenant écoutez : Croira-t -on que la nuit qui suivit une aussi brillante jou
roman. » — Il continue : Ô homme, voici ton histoire, telle que j’ai cru la lire, non dans les livres de tes semblables qu
t-ce que la « nature » ? — Je puis vous dire dès maintenant que je ne crois pas que Jean-Jacques ait donné nulle part une déf
a de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez aveugles pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile. Que
paradoxe léger, si cher à son temps. C’est le défi à la raison, tout cru , tout nu, et sans esprit, puisque Rousseau n’en a
i, pour notre malheur, a cueilli les fruits de l’arbre de la science. Croyez bien que Rousseau se divertit à rêver. Mais, au s
a éveillé en lui, pour toute sa vie, la haine de l’injustice. Mais je crois bien que ce sont là des réflexions « après coup »
que, si jamais il l’avait eue intégralement. Jugeant qu’un homme doit croire en Dieu et, pour le reste, suivre la religion de
st vous qui l’avez choisi, c’est l’amitié qui vous l’offre. » — Je ne crois pas, raconte Rousseau, avoir été de mes jours plu
ment, m’inspire beaucoup de méfiance. Enfin, voici l’essentiel et, je crois , le vrai. Lorsque Rousseau était arrivé à Paris,
musaient-ils entre eux de ses bizarreries. Mais ils n’y mettaient, je crois , nulle malveillance. Voici une page de Marmontel
eu croyable. Sa célébrité subite a pu les ennuyer un moment ; mais je crois qu’ils ne lui furent ennemis que plus tard, après
ique, à son ordinaire. Jean-Jacques fut vivement blessé. Dès lors, il croit à un complot formé par ses amis (Grimm, Diderot,
. Eugène Ritter : J.-J. Rousseau et madame d’Houdetot. Mais voici, je crois , tout ce qu’il vous importe de savoir, et ce qui
barbet). Lui, va la voir à son château d’Eaubonne. Il s’enflamme, il croit aimer pour la première fois, et que c’est la gran
la maisonnette de M. Mathas, procureur fiscal du prince de Condé. Je crois que, là du moins, il payait un petit loyer : M. 
t mes forces, et je passai toute l’année 1758 dans un état qui me fit croire que je touchais à la fin de ma carrière. Et voic
iderot faisaient déjà à madame Levasseur une petite pension, si on en croit madame d’Épinay). Peu de temps après son arrivée
, de lui prouver que tout était bien. Voltaire en paraissant toujours croire en Dieu n’a réellement jamais cru qu’au diable, p
Voltaire en paraissant toujours croire en Dieu n’a réellement jamais cru qu’au diable, puisque son Dieu prétendu n’est qu’
ption de l’État. Sur le fond même de la Lettre sur les spectacles, je crois bien, comme Rousseau, que le théâtre ne peut rien
fait. Il ne vaut que ce que vaut le public lui-même. — Rousseau, qui croit les choses mauvaises à proportion qu’elles s’éloi
ir. J’en veux pourtant citer une, — atroce, celle-là, si, comme je le crois , c’est une allusion à l’abandon des enfants de Ro
é à mes préceptes, cela doit-il m’empêcher de les proclamer si je les crois vrais ? N’importe, il reste que cet homme qui con
es n’en avait que faiblement conscience, c’est donc bien, comme je le crois , qu’il était né avec « le coup de marteau ».   Ma
s défauts aimables, «  tandis que je sentais, dit-il, moi qui me suis cru toujours et qui me crois encore, à tout prendre,
tandis que je sentais, dit-il, moi qui me suis cru toujours et qui me crois encore, à tout prendre, le meilleur des hommes, q
quer en des mains aristocratiques. Et tant de récidives nous feraient croire que, dans le fond, il aimait cette servitude-là.
— L’agréable portrait qu’il nous fait d’elle se termine ainsi : « Je crus m’apercevoir, dès la première visite, que, malgré
cette impression traîne bien ! Rousseau retombe malade. Cette fois il croit avoir la pierre. Le maréchal lui amène le célèbre
u’on a revus. Ils se piquent de liberté et de hardiesse d’esprit. Ils croient d’ailleurs n’applaudir qu’à des phrases amusantes
athées dans une estime réciproque ; d’apprendre à ceux-ci qu’on peut croire en Dieu sans être hypocrite, et aux croyants qu’o
dit Rousseau au livre IX des Confessions. Cela est plausible. Mais je crois que le roman de Julie s’est formé dans son esprit
une place et qu’une dame de condition voulait me voir. A ce mot je me crus tout de bon dans les hautes aventures, car j’en r
e Rousseau, équivoque que j’ai déjà signalée. Saint-Preux et Julie se croient vertueux parce qu’ils « adorent » la vertu et qu’
nature le plus délicieux moment de ma vie ! Et cætera, et cætera. Je crois , pour moi, que ce style emphatique et pleurard es
ersion » (c’est le vrai mot). Et même il s’avisera (après coup, je le crois ) qu’il n’a fait Julie d’abord coupable que pour l
remplir pour eux-mêmes : tout cela me fit une telle impression que je crus sentir intérieurement une révolution subite. Une
les rétablir selon la loi du devoir et de la nature. Et encore : Je crus me sentir renaître, je crus recommencer une autre
devoir et de la nature. Et encore : Je crus me sentir renaître, je crus recommencer une autre vie. Puis, rentrée à la ma
ans réserve fait partie de la fidélité que je dois à mon mari. » Elle croit devoir consulter là-dessus Saint-Preux lui-même.
e lui et qu’elle a fait une fausse couche). Il (l’heureux époux) vous croit digne d’avoir été aimé d’elle, et il vous offre s
de la Profession de foi du Vicaire Savoyard, et elle meurt. Voilà, je crois bien, comment cette histoire s’est formée et déve
, porté doucement et loin par un flot lent et presque insensible ; on croit ne pas sortir de la place, et l’on arrive au bout
rrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteur, vous pouvez m’en croire . Je prédis à quiconque a des entrailles et néglig
l’article : Économie politique écrit pour l’Encyclopédie (en 1745, je crois ), Rousseau pensait que l’objet de l’éducation est
nt demandé à Rousseau. Cette fois enfin il nous répond ; et c’est, je crois , la seule fois dans toute son œuvre. Mais peut-ê
rcher ce qui nous est agréable, ce qui nous convient, et, ce que nous croyons être le bonheur ou la perfection, et à fuir le co
ville célèbre, ville de bruit, de fumée et de boue, où les femmes ne croient plus à l’honneur ni les hommes à la vertu. Adieu,
emmes, il ne s’agit pas tant de leur expliquer les raisons qu’on a de croire , que de leur exposer nettement ce qu’on croit. »
les raisons qu’on a de croire, que de leur exposer nettement ce qu’on croit . » — Pour la culture de leur esprit : — Pas de li
le et ancestrale, comme dans la troisième partie de la Julie. Mais je crois aussi qu’il le fait un peu exprès pour ennuyer se
de ces femmes émancipées, de ces femmes philosophes et athées et qui croient avoir l’esprit libre ! Il raille, dans une page f
oir féminin, mais qui a, dit-on, les vertus d’un honnête homme. Il ne croit pas à ces vertus : « Le grand frein de leur sexe
i Paris était anéanti ». Et l’on marie enfin Émile et Sophie. Et vous croyez que, cette fois, le rôle du précepteur est termin
er l’enfance et de la vouloir gaie et heureuse. Il est bien encore de croire que faire un homme, ce n’est pas fabriquer une ma
Nul enseignement ne comporte plus d’artifice que cet enseignement qui croit respecter la nature. Le gouverneur en est réduit
qué par le système d’éducation de Rousseau ; — et nous commençons, je crois , à en entrevoir les résultats, — résultats qu’on
ries) qui n’ait pas été conçu et écrit sous le coup de la passion. Je crois simplement que Rousseau à Montmorency reprit et r
e de « magnifiques et souverains seigneurs ». Ce n’est que par là, je crois , qu’on peut « insérer », comme je disais, le Cont
dire, au bout du compte, le gouvernement, l’institution sociale) ? Je crois pouvoir résoudre cette question. Il y a, à l’ori
Et il conclut ainsi sur ce point : … Sans pouvoir obliger personne à croire à ces dogmes, le peuple peut bannir de l’État qui
croire à ces dogmes, le peuple peut bannir de l’État quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais co
vie future, comprennent la sainteté du contrat social et des lois, on croit entendre ici les considérants des arrêts qui, tre
obscurité. — Tantôt Rousseau suppose le « Contrat », tantôt il paraît croire à sa réalité historique. — On ne sait jamais bien
uvé le gouvernement démocratique. (Et il peut le soutenir et même le croire , le livre étant plein de contradictions.) Il écri
alheureusement elle n’est pas trouvable, et j’avoue ingénument que je crois qu’elle ne l’est pas, mon avis est qu’il faut pas
déclarait préférer « le despotisme le plus arbitraire » ! Jamais, je crois , grâce à la crédulité et à la bêtise humaine, plu
isciple la doctrine du plus pur et du plus émouvant spiritualisme. Je crois utile de résumer sa très simple argumentation. Vi
c’est le triomphe terrestre des méchants. Et la création ? faut-il y croire  ? — Le vicaire croit du moins à la formation et à
restre des méchants. Et la création ? faut-il y croire ? — Le vicaire croit du moins à la formation et à la mise en ordre du
t tant de gens se tourmentent, je ne m’en mets nullement en peine… Je crois toutes les religions bonnes quand on y sert Dieu
celui du cœur. Cette profession de foi du vicaire savoyard reste, je crois , le plus beau Credo du spiritualisme qui ait été
seau, cependant, n’avait pas changé sur ce point. Déjà, vers 1755, je crois , à un souper chez mademoiselle Quinault raconté p
u’on dise du mal de son Dieu, qui est présent ; et moi, messieurs, je crois en Dieu… Je sors si vous dites un mot de plus. Et
évite d’Ephraïm. Il n’est point trop inquiet. Il aime sa patrie et il croit qu’elle le lui rend. Son génie fait honneur à Gen
n neveu de Roguin lui offre un petit pavillon où il s’installe. Il se croit tranquille : mais, trois semaines après, le Sénat
a le plus tendrement aimés. — Jean-Jacques respire. De nouveau il se croit tranquille. Il se promène ; il fait de la botaniq
après que, forcé par de nouvelles attaques de recourir aux sondes, je crus pouvoir prendre ce nouvel habillement à Motiers,
de vivre, avec beaucoup de gens, selon le commun usage. » C’est, je crois , vers le même temps, que Rousseau prend ce pli, d
ine qu’après sa magnifique réplique à l’archevêque de Paris, Rousseau crut qu’il allait rentrer en grâce auprès de la partie
singulière gens que messieurs vos ministres : on ne sait ni ce qu’ils croient , ni ce qu’ils ne croient pas ; on ne sait même pa
eurs vos ministres : on ne sait ni ce qu’ils croient, ni ce qu’ils ne croient pas ; on ne sait même pas ce qu’ils font semblant
u’ils ne croient pas ; on ne sait même pas ce qu’ils font semblant de croire  ; leur seule manière d’établir leur foi est d’att
sa religion, me plaît extrêmement, je l’avoue. Cette aventure eut, je crois , pour l’âme de Rousseau, des conséquences que nou
: … De quoi s’agit-il au fond de cette affaire ? Du sincère désir de croire , d’une soumission du cœur plus que de la raison ;
e pour être en paix avec soi ; j’aime cet état, j’y veux vivre… Je ne crois pas, mais je veux croire, et je le veux de tout m
soi ; j’aime cet état, j’y veux vivre… Je ne crois pas, mais je veux croire , et je le veux de tout mon cœur. Soumis à la foi
e de très bons prêtres… Mais toujours il leur conseille l’effort pour croire et la soumission : voilà le fait. A tout mettre a
uoique pasteur, une très belle lettre de réconfort et d’exhortation à croire du moins à Dieu (Monquin, 14 fév. 1769). — Et je
Savoyard. (Bourgoin, 15 janvier 1769.) J’y relève ces mots : … J’ai cru dans mon enfance par autorité, dans ma jeunesse p
enfance par autorité, dans ma jeunesse par sentiment ; maintenant je crois parce que j’ai toujours cru. Tandis que ma mémoir
jeunesse par sentiment ; maintenant je crois parce que j’ai toujours cru . Tandis que ma mémoire éteinte ne me remet plus s
avait cessé d’être catholique au sens entier du mot, c’est-à-dire de croire aux dogmes et à la hiérarchie du catholicisme. Il
st pas non plus la négation. C’est d’un homme qui se souvient d’avoir cru . Beaucoup de prêtres en France savaient du moins
acques était raillé sur sa manie soupçonneuse et son « besoin » de se croire persécuté. Comme, après tout, il l’avait été réel
— Et les autres griefs de Jean-Jacques sont à l’avenant. Il reste, je crois , que Hume, à l’origine, a manqué un peu de délica
— inquiet, effaré, malade, — poussant la manie du soupçon jusqu’à se croire visé par deux vers inoffensifs d’une tragédie de
amais de mal de personne, — (excepté, vers la fin, de ceux par qui il croit être persécuté, et seulement en tant qu’ils le pe
s à déposer dans des cahiers sa folie, ses visions de monomane qui se croit victime d’une conspiration universelle ; il écrit
ais je n’en ai plus le temps. Je vous dirai seulement ce que Rousseau croit voir. Voici. … On dispose autour de lui les murs,
ui diminuer ses mémoires, se chargeant de la différence… Et ainsi, je crois , du reste.) « On » conspire contre lui. Qui encor
sur le complot organisé et sur les persécutions spéciales dont il se croit victime. Oui, il est bien fou sur ce point. Mais,
e prouvent pas grand’chose ; et l’un de ses meilleurs amis, Corancez, croit au suicide ; et M. Berthelot, qui a tenu dans ses
oison, ou un coup de pistolet au cœur. La piété de Rousseau me ferait croire à la mort naturelle ; mais à cette époque, il n’é
ette à la tête d’un homme à qui il prête toutes les vertus et dont il croit être adoré. Puis il s’aperçoit que son nouvel ami
que cet ami aime moins qu’il n’est aimé. Douloureusement déçu, il se croit trahi ; et de cette prétendue trahison de quelque
forme-t-il pas la réalité de la même manière dans ses autres écrits ? Croire la nature bonne parce qu’il se sent bon en suivan
en suivant la nature, c’est-à-dire en faisant tout ce qui lui plaît ; croire la société mauvaise parce qu’il a souffert de la
la passion, qu’une certaine langueur à la fois brûlante et inactive, croire qu’un mari, une femme, son ancien amant et une te
de se sentir en communion civique avec ses chers Genevois retrouvés, croire que c’est assurer le bonheur et la liberté de l’h
à l’État ; — ou bien, dans sa vie même, parce qu’il aime la vertu, se croire vertueux, et, parce qu’il est sensible, se croire
l aime la vertu, se croire vertueux, et, parce qu’il est sensible, se croire le meilleur des hommes, et le croire au point où
et, parce qu’il est sensible, se croire le meilleur des hommes, et le croire au point où il le croit ; — ou bien enfin, comme
ble, se croire le meilleur des hommes, et le croire au point où il le croit  ; — ou bien enfin, comme dans les Dialogues, croi
au point où il le croit ; — ou bien enfin, comme dans les Dialogues, croire que l’univers le persécute parce qu’il a rencontr
sorti de lui-même, n’a plus constamment rapporté tout à lui, — et n’a cru , du reste, à la perversité de plus d’individus qu
sseau, si vous aimez Rousseau avec intransigeance, et si vous désirez croire à la cohérence et à l’unité de son œuvre, et à sa
plus rectiligne et le plus géométrique entre les grands écrivains. Je crois que ces innocents seront loin de compte. D’abord,
romanciers : et Jean-Jacques est toujours poète ou romancier. — Et je crois vous avoir montré, en effet, que tous ses ouvrage
nfants et à passer un peu plus de temps à la campagne, il ne faut pas croire qu’il ait transformé et régénéré la société franç
çoit le progrès. Il n’a pas leur foi béate en cette idole. Il n’a pas cru , comme eux, que le progrès matériel et intellectu
s incontestablement nouveau, où il l’est avec plénitude, éclat et, je crois , bienfaisance, c’est dans le sentiment qu’il a de
fait, le bonheur final où la race humaine aspire et vers lequel elle croit marcher se conçoit bien mieux sous cette forme qu
devaient être si malfaisantes après lui, — de son propre aveu il n’y croyait pas au sens exact du mot : il les rêvait ; et c’e
qui fait à chaque instant table rase de toute l’œuvre humaine, et qui croit faire avancer les hommes en rompant la continuité
d’un Bossuet ou d’un Auguste Comte. J’ai adoré le romantisme, et j’ai cru à la Révolution. Et maintenant je songe avec inqu
que l’homme qui, non tout seul assurément, mais plus que personne, je crois , se trouve avoir fait chez nous ou préparé la rév
t cette note à la suite de la liste des souscripteurs : « L’éditeur a cru devoir à sa délicatesse de présenter cette liste,
65 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153
fet de déformer un de tes ongles ou de noircir une de tes dents, « Je croirais à tes serments, ma chère. Mais plus tu les violes
recques, sans compter certaines combinaisons de vers qui lui sont, je crois , personnelles. En sorte qu’il fait songer à Ronsa
is fort convenable en discours : de sorte que ceux de sa caste purent croire que, sauf dans ses vers (mais des vers, n’est-ce
de votre vie évaporée. Tous vos bals n’étaient pas dansés encore, je crois , et, quoi que vous en disiez, vous n’y preniez po
riant à ces zèles pieux, respectueux de tous les rites, mourait, sans croire à rien, avec une tranquillité farouche. Sans croi
es, mourait, sans croire à rien, avec une tranquillité farouche. Sans croire à rien ? Je me trompe. Voici la dernière ligne de
de sa dernière lettre à sa jeune parente : « Vous parlez beaucoup de croire et de croyants. Croyez en moi, avec une ferme foi
à sa jeune parente : « Vous parlez beaucoup de croire et de croyants. Croyez en moi, avec une ferme foi ». C’est-à-dire : — Cr
et de croyants. Croyez en moi, avec une ferme foi ». C’est-à-dire : — Croyez en mon orgueil, en cet orgueil sauveur par qui j’
. En réalité, il était déjà « en route » vers Dieu. Car, lorsque l’on croit à Dieu assez pour le maudire, c’est bien simple :
articulière des écrits de M. Henri Lavedan, d’où vient-elle donc ? Je crois l’entrevoir. La Haute et le Nouveau Jeu, Leur Cœu
les plus surprenants tableaux de mauvaises mœurs dites élégantes, je crois démêler, chez Henri Lavedan, une peur d’être dépa
sé, une ardeur de frapper plus fort que les autres et de peindre plus cru , une excitation et comme une ébriété de pinceau.
 : « Il y a la manière », répond le mot de Mme Blandain : « Vous vous croyez des Grammont-Caderousse ». Joignez un goût d’arti
e joute. On ne parle pas toujours, au Palais-Bourbon, si mal que vous croyez . Et l’éloquence, quand elle s’y rencontre, y est,
aires ont échangé des propos tout à fait obligeants. Ils paraissaient croire au talent et même à la bonne foi l’un de l’autre.
cet état sentimental et qu’ils s’en savent bon gré, volontiers ils se croient dispensés d’être précis dans le discours et scrup
précis dans le discours et scrupuleux dans l’action. Ils vont jusqu’à croire que la facile magnanimité de leur rêve les autori
ssement peut donc être universel sans être unanime. Mais j’aime mieux croire à l’unanimité de celui-là, et que toute la Chambr
onhomie. Sans doute, dans les passages proprement « éloquents », j’ai cru retrouver quelque reste d’artifice quand il y par
ne couleur si particulière ! Et Sapho est donc un chef-d’œuvre, et je crois que l’Évangéliste en est un autre. Et ces livres
petite bergère ; il aime ses visions ; il aime Notre-Dame de Lourdes. Croit -il en elle ? Non ; car, le soir même de l’apparit
ertu de l’eau miraculeuse ; et il sait encore d’autres choses. Il ne croit , pas, et cependant !… Du moins, il aime ardemment
e croit, pas, et cependant !… Du moins, il aime ardemment ce qu’il ne croit pas tout à fait, et qu’il voudrait croire. Il est
l aime ardemment ce qu’il ne croit pas tout à fait, et qu’il voudrait croire . Il est comme sont aujourd’hui beaucoup d’entre n
66 (1913) La Fontaine « I. sa vie. »
t, et de Poitevins de l’autre, et ceci me fait un plaisir extrême. Ne croyez pas que ce soit que je sois heureux que La Fontai
t de mère, de famille paternelle et maternelle, du même pays, oui, je crois qu’il n’est pas inutile d’étudier la race dont il
des documents assez curieux qui dérivent de Furetière et qui lui font croire — oui, il le croit, mais j’aimerais mieux : suppo
curieux qui dérivent de Furetière et qui lui font croire — oui, il le croit , mais j’aimerais mieux : supposer — que La Fontai
on souvenir. Je ne m’étendrai pas en considérations sur ce point ; je crois bien, seulement, que les esprits tout à fait supé
t de Château-Thierry. A-t-il connu à Paris Cyrano de Bergerac ? On le croit  ; je ne sais. A coup sûr, il a connu Jean Sobiesk
dait donc la succession de son père. Mais, pendant ce temps, son père crut devoir le marier. C’était en 1647. Il y a deux év
elques petites charges de magistrature et qui étaient plus riches, je crois , que les La Fontaine, déjà un peu gênés, mal acco
et disant : « Ah ! ma femme, je ne l’ai pas trouvée ; elle était, je crois , au salut ! ». Ceci est une anecdote à peu près a
l n’y a qu’une exception à cette règle. Oui, il y a eu un père, et je crois qu’il y a eu une mère aussi, qui ont poussé leur
ns la maison de Fouquet, cela est rectifié par M. Roche, et aussi, je crois , par M. Michaut, mais surtout par M. Roche, qui s
se reprocher. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi le vent et les étoiles, Il est bie
digne de pardon. Oronte est à présent un objet de clémence : S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance, Il est asse
qu’il y a là plus qu’une coïncidence, car je ne suis pas de ceux qui croient que l’esprit peut suppléer au cœur. Il est éviden
sse. A la suite de la disgrâce de Fouquet, La Fontaine est envoyé, je crois , en Limousin. Encore des discussions sur ce point
ons sur ce point. Fut-il exilé en Limousin par l’ordre du roi ? Je le crois . Fut-il en Limousin simplement pour accompagner s
très répandue, n’étant pas très estimée des beaux esprits, qui, eux, croyaient que tout l’intellectualisme résidait dans les let
savante de la Satire sur les femmes. J’y insiste un peu, parce que je crois que le séjour de La Fontaine chez Mme de La Sabli
S’il y a une philosophie de La Fontaine  et qui est fort curieuse  je crois que c’est au monde, à la société de Mme de La Sab
e. Ils se présentèrent tous les deux, et ceci est assez amusant et je crois que vous allez approuver : La Fontaine eut quinze
pt. L’Académie considérait Boileau comme la moitié de La Fontaine. Je crois que c’est mesurer assez juste. Seulement il y ava
ie française après la carrière si glorieuse qu’il avait parcourue. Je crois , tout simplement, qu’il tenait, le pauvre homme,
r plaire aux Vendôme, qui, eux, sont des vicieux authentiques ? Je le crois  Vous me direz : « Il est à peu près aussi vilain
e-quatorze ans. Je vous ai raconté la vie de La Fontaine parce que je crois bien qu’il faut raconter même les existences dont
rs finir par raconter l’existence des grands hommes de lettres. Je le crois , parce que d’abord, la vérité a peut-être ses dro
67 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538
turaliste Gessner, Buffon avait dit de celui qui l’avait faite : « Je crois que c’est Gessner. » — Or toute la botanique mode
tel temps il parut une tragi-comédie intitulée Le Cid, qui était, je crois , de Pierre Corneille ? » En lisant les Observatio
es auparavant : J’ai vu pour la première fois de ma vie ce que je ne croyais pas qui puisse exister : c’est un homme dont l’âm
vance. Voyageant en Suisse dans l’été de l’année 1792, à l’époque, je crois , du 20 juin, il entra un matin à Lausanne chez un
n les lumières modernes ; il aurait voulu la liberté de la presse, et croyait peu à l’efficacité de la censure, quand une fois
s d’un homme doivent le soustraire à la punition due à ses fautes, je crois que tout le monde doit être soumis aux lois ; mai
 : Si vous approuvez cette idée, disait-il en finissant, et que vous croyiez qu’on la puisse mettre à exécution, j’en parlerai
endre une mauvaise cause ». Mais, franchement, Malesherbes ne pouvait croire que Les Cacouacs, malgré leur vogue d’un jour, eu
ordant ce nom qui n’avait pas tout à fait pour lui le même sens. Vous croyez , peut-être que les encyclopédistes étaient satisf
ttérature, faisait avertir Fréron, et on lui demandait sur quoi il se croyait fondé pour attaquer si violemment l’Encyclopédie
, son amour-propre prenait le dessus et s’exaltait jusqu’à dire : Je crois que je m’y connais un peu, monsieur ; je sais ce
e ma famille. Mais, puisque vous me demandez ce que j’en pense, je ne crois pas que la vie de M. de Lamoignon ait produit des
les laisserez pas avilir en les prodiguant avec trop de facilité. Ne croyez pas, monsieur, que l’éloge le mieux fait et le mi
Solatia luctus exigua, misero sed debita patri ». Enfin, monsieur, je croyais mon neveu digne des larmes du public, et je ne cr
, monsieur, je croyais mon neveu digne des larmes du public, et je ne crois mon cousin digne que des larmes de ses amis : vou
les principes de l’antique droit, de l’antique liberté à laquelle il croyait trop peut-être, de même qu’il se confiait trop au
bons et des honnêtes gens, voilà sa morale ; mais, pour cela, il doit croire au mal et aux méchants, y croire beaucoup et s’en
sa morale ; mais, pour cela, il doit croire au mal et aux méchants, y croire beaucoup et s’en défier sans relâche. Grand magis
ur les distances et sur les incidents du voyage. Il avait, en un mot, cru à la Terre promise avant le passage de la mer Rou
herbes, lui proposa de jouer à la cachette, et que cette petite fille croyait que son vieil ami y prenait autant de plaisir qu’
68 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
s triplex du magistrat ! heureux s’il a rendu pitoyables ceux qui se croient justes ! heureux si, à force de creuser dans le j
trouvait quelque liberté d’esprit. Un jour enfin, c’était, à ce qu’il croit , le lendemain de l’exécution d’Ulbach, il se mit
les de l’ancien régime. Celle-là était la guenille sanglante. Nous la crûmes dans le tas. Nous la crûmes brûlée comme les autr
e-là était la guenille sanglante. Nous la crûmes dans le tas. Nous la crûmes brûlée comme les autres. Et pendant quelques sema
faiseurs de lois parler humanité, philanthropie, progrès, il s’était cru perdu. Il s’était caché, le misérable, il s’était
ondamné, mais nous les retrouverons si l’on conteste le fait, et nous croyons que c’est à Pamiers ; vers la fin de septembre do
ment à Bicêtre un homme, un condamné à mort, un nommé Désandrieux, je crois  ; on l’a mis dans une espèce de panier traîné sur
n peut s’échapper d’une prison ? faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment os
la théorie de l’exemple. Mais vous, est-ce bien sérieusement que vous croyez faire un exemple quand vous égorgillez misérablem
nt dans le droit, dans le juste, dans le bien. Jouvenel des Ursins se croyait un juge ; Élie de Thorrette se croyait un juge ;
e bien. Jouvenel des Ursins se croyait un juge ; Élie de Thorrette se croyait un juge ; Laubardemont, La Reynie et Laffemas eux
se croyait un juge ; Laubardemont, La Reynie et Laffemas eux-mêmes se croyaient des juges ; vous, dans votre for intérieur, vous
ui a des prétentions au style et aux lettres, qui est beau parleur ou croit l’être, qui récite au besoin un vers latin ou deu
it dans un temps donné user la peine de mort. On est parfois tenté de croire que les défenseurs de la peine de mort n’ont pas
lui. Vous frappez un innocent. Ou cet homme a une famille ; et alors croyez -vous que le coup dont vous l’égorgez ne blesse qu
spérance mettez-vous sur l’échafaud maintenant que la grosse foule ne croit plus ? maintenant que toutes les religions sont a
rez à votre aumônier de prison, excellent vieillard sans doute ; mais croit -il et fait-il croire ? Ne grossoie-t-il pas comme
de prison, excellent vieillard sans doute ; mais croit-il et fait-il croire  ? Ne grossoie-t-il pas comme une corvée son œuvre
s développer ailleurs, sur cette matière, le système d’idées que nous croyons applicable. Mais, indépendamment des abolitions p
a rien à dire. Et l’ordre ne disparaîtra pas avec le bourreau ; ne le croyez point. La voûte de la société future ne croulera
69 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
u’il s’agit, non pas de Malherbe, comme quelques-uns ont incliné à le croire , mais de Voiture. C’est ici que je rappelle que,
u près et — sommairement — elle est bien ce que je vais vous dire, je crois  : La Fontaine est un épicurien (au point de vue d
tes, j’y reviens, mais à un autre point de vue que tout à l’heure. Il croyait à l’âme des bêtes, oui, mais il a senti le besoin
ible danger, un danger immense. Pourquoi encore ? Parce que celui qui croira à l’âme des bêtes pourra ne pas croire à l’immort
i encore ? Parce que celui qui croira à l’âme des bêtes pourra ne pas croire à l’immortalité de l’âme humaine. Là-dessus Desca
ux ont une âme, et cette autre idée qu’il est très dangereux que l’on croie à l’âme des bêtes. Alors, vous savez  je vous l’a
ien scandalisé, semble-t-il dire, que l’on m’accusât de vouloir faire croire à une pareille chose. Que ferai-je, dit-il, de l’
ses traits généraux. Un épicurien, au fond ; une grande réserve : il croit à la Providence, il croit à l’intervention de la
picurien, au fond ; une grande réserve : il croit à la Providence, il croit à l’intervention de la divinité dans les affaires
y a encore d’assez grands rapports entre sa moralité et sa morale. Je crois bien que c’est M. Doumic qui a dit un jour, avec
oumic là-dessus. Cependant, je vous montrerai que La Fontaine — je le crois — touche à la morale, à quelque chose, du moins,
l’Aigle. Le corbeau est un sot qui, voyant l’aigle enlever un agneau, croit qu’il en fera bien autant et reste empêtré dans l
le Souriceau. Celui-ci est un sot qui a bien failli mourir, car il a cru trouver un ami dans le chat et un ennemi dans le
front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il du but, quitte-t-il
eaucoup en vérité ! Reprenez la définition que j’ai donnée, et que je crois être assez juste, de la morale. La morale, c’est
i l’enfant, très jeune, veut être le loup, ou veut être le renard, je crois qu’il y a, en vérité, une contradiction de cette
r tout à l’heure. L’enfant va dire : « Eh bien ! c’est ce qu’il faut croire  ; il faut croire que le loup a raison, il est le
L’enfant va dire : « Eh bien ! c’est ce qu’il faut croire ; il faut croire que le loup a raison, il est le plus fort, sa rai
ontraire de ce que nous sommes. Il n’y a rien de plus sûr, et on peut croire Sainte-Beuve sur ce point. Mais laissons l’épigra
des raisons littéraires : La Fontaine a une langue très difficile, et croyez -en un vieux professeur, il n’y a pas d’auteur où
70 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413
raintes extrêmes. On a du loisir et de la liberté d’esprit et l’on se croit en droit d’en profiter sans beaucoup de reconnais
lui étaient faites, et qui méritaient au moins d’être écoutées : « Je crois à la vérité absolue, s’écria-t-il en rompant la c
rois à la vérité absolue, s’écria-t-il en rompant la conversation, je crois au bien. » Il appelait apparemment le bien ce qu’
re en vigueur les formes parlementaires et délibératives ? On pouvait croire , au premier abord, qu’il y avait de leur côté de
s, par une habituelle et libre ouverture de l’intelligence, vous êtes crus et êtes, en effet, si supérieurs aux plus hommes
sément au cœur de l’homme. Votre faible a été, de tout temps, de vous croire privilégiés, ne vous y fiez pas trop ; vous êtes
té à n’avoir ni dépit ni colère, à garder de vos idées ce que vous en croyez juste et durable, sauf à les confronter perpétuel
L’espoir des grandes actions vous tente et vous soutient, j’aime à le croire  : en attendant, les actions vaines ne prennent pa
me dit-il en parlant de l’une de ces batailles, je fus deux heures à croire que mon fils était mort : le roi eut la bonté de
oins sympathique que celle des ambitieux ou des gouvernants déçus. Je crois bien ne pas trop différer en cela de la société d
ps. On m’assure qu’il y a pour le moment des protestants français qui croient à la révocation de l’édit de Nantes ; il y a des
t à la révocation de l’édit de Nantes ; il y a des universitaires qui croient ou qui crient à l’invasion du Moyen Âge : eh bien
ient ou qui crient à l’invasion du Moyen Âge : eh bien ! des gens qui croiraient de ces choses dix ans de suite, n’en sortiraient
eux qui leur succéderont soient meilleurs et ne deviennent pas pires. Croiriez -vous cependant que cet homme disgracié trouve enc
le monde de Mme de Staël, mais il n’est pas d’elle, comme je l’avais cru d’abord ; il n’est pas même de Turgot, à qui je l
71 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »
milieu de l’effacement ou du dessèchement trop général des âmes. On a cru y remarquer en même temps un peu trop de mollesse
méditant dans le silence du cabinet sur notre Constitution nouvelle, croyaient y apercevoir quelques imperfections, qui soupçonn
 ? Suppose-t-elle le désir, le dessein de la renverser ?… Vous ne les croirez pas (les accusateurs), vous, citoyens de bonne fo
s croirez pas (les accusateurs), vous, citoyens de bonne foi, vous en croirez un homme vrai qui connut les royalistes qu’il vou
des bataillons entiers. — Ils étaient abusés, direz-vous. J’aime à le croire  ; mais enfin des hommes qui furent abusés au poin
hostile, provoqua la lettre de Mme de Staël qu’on va lire, et qui, je crois , est la première en date de la série que nous pos
urais montré que votre peine est beaucoup moins fondée que vous ne le croyez . Rien de plus simple que votre lettre à l’époque
 ? Touche-t-elle en rien à la moralité du caractère ? Si, comme je le crois , vous avez depuis senti combien les principes de
re à cette première saison et comme à ce printemps de l’amitié que je crois pouvoir rapporter le petit billet suivant, qui n’
e à l’imprimeur) ayant été inquiété ou même incarcéré, Camille Jordan crut devoir se faire connaître, et l’affaire n’eut poi
né des inquiétudes sur mon repos cet hiver. Je suis décidée à n’y pas croire . D’ailleurs, cela fût-il vrai, vous me trouverez
ce que l’âme nous inspire. Je n’ai point encore vu Mme de Krüdner. Je crois que vous ne savez peut-être pas qu’au milieu de l
ion : « Elle met le traducteur sur la première ligne des écrivains. » Croyez -moi, c’est ainsi que tous les hommes dignes de vo
s d’un mois de vos amis. Réfléchissez à mon projet, et n’allez pas le croire mauvais parce que j’y trouverais du bonheur. — Ad
il sans cesse interrompu achèvent de m’ôter la force. J’étais loin de croire que je souffrirais ce que je souffre ; je me sera
à ce pauvre enfant. Quel mal le 4er C (premier consul) m’a fait ! Je crois encore pour l’honneur du cœur humain que, s’il en
que vous inspirent les personnes en qui vous vous confiez et que vous croyez meilleures que vous. — Benj. (Benjamin) est excel
t un homme d’esprit et intéressant par son enthousiasme pour ce qu’il croit bon et vrai. Il a avec lui une grosse Allemande,
t un pauvre président du tribunal criminel, beau-frère de Villers, ne croit pas pouvoir me voir sans courir le risque d’être
ce que je fais. Je change d’avis quatre fois par jour ; cependant je crois que je vais à Francfort. Adieu, cher Matthieu, ne
pelais Pylade et Oreste, Gérando et vous, et, par une équivoque, il a cru que je proposais à Gérando de venir en Italie ave
voir Mme Camille. Il m’a répondu qu’elle était à la campagne, et j’ai cru entrevoir dans la physionomie qu’il eût été indis
courbé mille fois plus grands que moi, le Dante, Cicéron, etc. Enfin, croyez -moi, l’on m’a dit sur ma peine, comme on dit sur
d ce qui vous concerne a captivé toute mon attention. — Quand je vous crois heureux, je pense quelquefois que vous ne m’aimez
ni de deux mois. Il y a des négociations de paix, dit-on, mais on n’y croit pas. — J’ai écrit à M. de Lally pour savoir de lu
sage de vos talents dans le noble sens que votre âme vous inspire. Je crois que c’est une grande erreur de borner les devoirs
vous. Cela ne vaut-il pas quelques jours et quelques lieues ? « Je me crois ici jusqu’au 45 juillet. » Sur cette même lettre
1810), Coppet. « J’ai beaucoup souffert, mon cher Camille, et vous le croirez aisément. — Je n’ai pas voulu passer par Lyon, pa
et hiver, ce me sera un moment bien doux et le dernier, car vous m’en croyez bien, ou je mourrai ou je m’en irai. — -Quoi ! mo
patrie, me semblait une pétition et non une louange, et que j’aurais cru manquer de respect en me le permettant, — Il a di
avec le procédé qu’on avait tenu envers Mme de Staël. C’est à n’y pas croire , tant la contradiction entre ce qu’il prescrivait
sé de n’être pas venu me voir : quand vous vous y étiez refusé, je ne croyais pas au nouveau paroxysme de persécution que j’ai
l’homme, de manière qu’il est impossible de lui écrire directement. —  Croyez -vous que Mme Lyonne de Boyer ait vraiment envie d
s ni pensées ? — Adieu. » Il ressort de ces lettres que Mme de Staël croyait avoir à se plaindre de quelques-uns de ses amis.
uses : j’en voudrais sûrement davantage ; mais, cher Camille, je m’en crois bien autant que vous, et sûrement j’ai plus d’usa
eux que j’aime, et j’étais si souffrante en arrivant à Turin que j’ai cru tomber tout à fait malade. Je commence depuis deu
n plus petit cercle et ne se lient à aucun intérêt politique. — Je ne crois pas qu’il y ait de pays où l’on tienne plus à la
ation de visite avec tout le monde. — Werner, que vous connaissez, je crois (auteur Attila et de Luther, deux tragédies qui o
i ai parlé de Corinne ; il ne savait pas ce que je voulais dire. Il a cru que c’était une ville d’Italie qu’il no connaissa
us prie, à Camille Jordan. Il m’a bien négligée depuis un an, mais je crois encore que nous nous entendons sur tout. Il pourr
arti de 1815, malheureusement plus vivace en France qu’on ne l’aurait cru , et qu’il lui concède une influence croissante da
t touchant épuisement. Un témoin de ce temps-là, un anonyme en qui je crois reconnaître la plume distinguée de Henri de Latou
omphe légal le grand citoyen fut nommé député sept fois, j’ai peine à croire que de ces sept élections il n’en fût pas revenu
ont traversé la politique, et qui y ont marqué par le talent, — je ne crois pas qu’en aucun temps on puisse trouver une plus
côté, de son aïeul maternel. 109. Ce qui ne veut pas dire, comme l’a cru un de ses biographes, qu’il entra au séminaire ;
ison à Saint-Brice, La première fois, elle y resta quelques jours, se croyait hors d’inquiétude ; la seconde fois, déjà relancé
int-Brice, l’illustre exilée avait déjà quitté Paris. — Il est même à croire que le billet de Récamier ne fut pas remis à Mme 
et la décision était prise. 140. De quel jeune homme s’agit-il ? On croit deviner que c’est M. de Rocca. 141. Le baron Deg
72 (1907) Propos littéraires. Quatrième série
usement bienfaisant. De nos jours, même les optimistes, même ceux qui croient fermement que le futur vaudra mieux que le présen
ments prévus se ramèneront en somme à une grande amélioration, qui le croit si fort qu’il s’excuse à la fin d’avoir peut-être
au catholicisme que M. Desjardins veut aboutir ? Et, généralement, on croyait que c’était là, en effet. Je le croyais pour mon
boutir ? Et, généralement, on croyait que c’était là, en effet. Je le croyais pour mon compte, et M. Rod aussi, et bien d’autre
utes les doctrines et toutes les classes de la société. Tous ceux qui croient au devoir et qui ont de l’espérance sont avec lui
ouvelle religion sera une religion purement morale. En sera quiconque croira au Devoir, et croira que l’humanité a une Destiné
une religion purement morale. En sera quiconque croira au Devoir, et croira que l’humanité a une Destinée. Devoir et Destinée
déclarée que très sympathique. J’y souscris pleinement, comme on peut croire , de tout mon cœur d’honnête homme. Seulement j’ai
ous aimez à dire, pour avoir l’air d’avoir une idée à vous ; et je ne crois pas qu’il ait beaucoup changé depuis ma mort. L’a
les chrétiens sans mysticisme et sans théologie, les chrétiens qui ne croient pas à la divinité du Christ et qui ne sont pas tr
ra pas faire accepter et pratiquer ces états d’âme à un homme qui n’y croira pas objectivement ; qu’on ne pourra pas les propo
de christianisme. Aucun de ces essais n’a réussi beaucoup. Aucun, je crois , ne réussira pleinement. Le probable, c’est qu’il
rituel supérieur empruntant à tous ce qu’ils ont de commun, voilà, je crois , la chimère ; et j’estime que la tentative de M. 
pour les écrivains amusants, pour les professeurs de littérature qui croient à l’importance de leur office ; une pointe d’orgu
os psychologues trouvent à cette idée et lui attribuent. Cependant je crois qu’il y en a d’autres, et que l’idée de justice-é
N’y a-t-il là que des coïncidences ? C’est probable ; pourtant je ne crois pas qu’un peuple artiste soit jamais violemment é
’un peuple égalitaire soit jamais extrêmement artiste. Il ne faut pas croire que les Athéniens, avec leurs esclaves et leurs «
pas le besoin, si connu des philosophes, de « ramener à l’unité ». Je crois même qu’il appelle quelque part cette manie une m
nde. L’homme a l’instinct de l’imitation aussi fort, et plus fort, je crois , que l’instinct altruiste. Parmi les hommes, rema
st de la même famille que le Sganarelle de L’École des maris : Et je crois voir en nous, de mêmes soins nourris, Ces deux fr
n peu d’être des hommes. La société humaine est moins fondée qu’on ne croit sur la famille, M. Ribot le démontre très bien ;
non ! Vous dites : jamais de la vie ! Eh bien… Et l’arc-en-ciel ? Je crois que vous êtes collés. — Nous le sommes. Remarques
enter à peu de frais, et c’est être bien entêté de son opinion que de croire que, par le fait d’une transposition si parfaitem
abusive ; en voilà une manière de raisonner ! Dites donc ! Quand nous croyons échapper à l’anthropomorphisme et à l’anthropocen
u demeurant, si vous voulez fonder une religion à base biologique, je crois bien que vous n’y arriverez guère. La biologie c’
l est de son âge. Comme il accuse les parlementaires, avec raison, de croire que la France est née en 1789, tout de même la je
née en 1789, tout de même la jeunesse, de quelque temps qu’elle soit, croit que le monde intellectuel est né l’année où elle
suis à l’égard du progrès comme les athées à l’égard de Dieu. Ils n’y croient pas ; mais ils le détestent. Ils lui disent : « T
n’existes pas, mais je te hais. » Ils sont logiques. Moi aussi, je ne crois pas au progrès… enfin, je n’y crois guère ; mais
s sont logiques. Moi aussi, je ne crois pas au progrès… enfin, je n’y crois guère ; mais je me défie de lui extraordinairemen
de la très surannée et indéfendable économie politique classique. Je crois même, très sincèrement, que, s’il y a quelqu’un à
mbetta et il professe pour Jules Ferry une assez haute admiration. Je crois que tous les hommes de mon âge seront un peu surp
temps. À ce titre c’est historique. Le vieux Thiers, après le 24 Mai, croyait avoir encore assez d’avenir pour remonter une foi
nistère, en causant, entre amis : « Gambetta ? Eh bien ! Gambetta, je crois bien que je le mettrai aux Étrangères. Il faut lu
est-Charles ne nous a montré que la façade de Gambetta. C’est qu’il a cru qu’il était tout en façade. À mon avis, c’est là
ez mon sentiment personnel, où je n’engage, bien entendu, que moi, je crois que Ferry fut aussi ignorant et aussi indigent d’
r. Mais encore, il avait une telle promptitude d’assimilation, que je crois bien qu’il écoutait tout en parlant et qu’il fais
il fut mis à la porte avec horreur. Pendant tout un jour Musset avait cru que c’était un chien du château, et le châtelain
i appartenir, truc vulgaire de chauve-souris ; il faut à chacun faire croire qu’on est adoré dans l’autre. Le chien, a dit Rab
en, a dit Rabelais, est la bête du monde la plus philosophe. Le chien cru chien de Musset nous le prouve bien. Cette histoi
ysionomie, c’était l’accent, c’était le geste… » Allons, oui, il faut croire que c’était le geste. Je crois fermement que c’ét
tait le geste… » Allons, oui, il faut croire que c’était le geste. Je crois fermement que c’était le geste. Poètes italien
ue ami, pour cela que tu m’as amenée aux chers lieux, où, un jour, je crus sentir en moi s’ouvrir le printemps ? » Elle se
st un avis à donner et au public français et aux poètes français, qui croient trop volontiers qu’il est inutile, s’il n’est pas
rtions étonneront peut-être au premier regard. Il faut s’entendre. Je crois voir et je vois très clairement par la lecture de
pour un jour, comme il lui est arrivé quelquefois, quoi qu’on puisse croire . On le voit tel ici, le jour, par exemple, de la
aine. C’est un problème historique qui n’a pas encore été élucidé, je crois , et qui le sera sans doute dans le second volume
e armée de mercenaires, procéderaient à la conquête du monde. Je n’en crois rien du tout. En régime socialiste les riches et
t donné et s’accusant de s’être trompée. Seulement il ne faudrait pas croire que le socialisme fût plus près de l’aristocratie
e. La sainte Évolution veut que le fort survive seul. Mon Dieu, je ne crois pas céder à une sensibilité exagérée ni funeste,
je ne crois pas céder à une sensibilité exagérée ni funeste, et je ne crois pas mériter d’être traité de socialiste, ce qui,
es dieux s’en vont. En voici un nouveau : l’Évolution. Je veux bien y croire  ; mais je ne suis tenu à rien envers lui. Que la
vaille que l’on détruise tout altruisme au cœur de l’humanité ? Je ne crois pas. Songez donc que l’altruisme aussi est une be
à celle qui existe, et le devoir de ne pas écraser celle qui est, je crois au moins qu’on peut hésiter. Pourquoi encore aide
te, puis optimo-pessimiste, si je puis dire, finissant à peu près par croire que le monde est mauvais, mais que l’humanité peu
volonté du reste, est au fond un optimiste. Car avoir toujours un peu cru et s’arrêter définitivement à croire, que l’homme
ptimiste. Car avoir toujours un peu cru et s’arrêter définitivement à croire , que l’homme, très bas tombé, peut un jour se « r
la croyance où l’on est que le monde et l’homme sont mauvais. Plus on croit le monde mauvais et l’homme gâté, plus il faut un
me, plus il faut comme une intensité extraordinaire d’optimisme, pour croire que l’homme est capable de se relever tout seul e
eul et de refaire l’univers bon. Il n’y a de pessimiste que celui qui croit que l’homme est mauvais et restera tel, — et celu
elui qui croit que l’homme est mauvais et restera tel, — et celui qui croit que l’homme est mauvais et qu’un secours versé d’
tim et paulatim in lucem editum) ». C’est saint Thomas, qui incline à croire à une sorte de création potentielle, c’est-à-dire
p tôt, car il est long à démêler cet insaisissable, il sent que Marie croit l’aimer plutôt qu’elle ne l’aime. Marie, c’est la
er plutôt qu’elle ne l’aime. Marie, c’est la chercheuse d’idéal qui a cru le trouver et qui, déjà, a la nostalgie du rêve d
ié, pour ne point chagriner celui qu’elle aime en somme puisqu’elle a cru l’aimer ; celui qu’elle aime en somme puisqu’elle
négation et tout amour. Dans l’impossibilité où je serai désormais de croire en elle, la rancœur subsistera qui me tient comme
, à trouver un talent singulièrement original à M. Claude Lorris et à croire que c’est un romancier distingué et un écrivain d
s n’embrassant que trente-quatre ans de son existence, on est fondé à croire que la biographie complète de George Sand compren
-monument ! Ce qu’il nous faut, c’est bien la statue tout entière. Je crois même que c’est sur ce qui n’est pas le buste qu’o
e comprendre, en un sujet où il faut surveiller sa plume : en vérité, croyez -vous qu’entre George Sand telle que vous nous l’a
critique, a un goût extrêmement douteux. On lira avec étonnement, je crois , que « ce sont les souvenirs d’Italie et de Georg
e la maladie de Musset, à Venise, avait été une fièvre typhoïde. N’en croyez rien. M. Wladimir Karénine est sûr que c’était le
aux petits soins auprès de lui, non sans quelque valetage, si l’on en croit Lemercier (voir Sainte-Beuve, Causeries du lundi,
faux qu’on ne sait par quelle lubie Volney a pu le prononcer. Volney croyait que la France ne voulait pas de religion ; mais i
Volney croyait que la France ne voulait pas de religion ; mais il ne croyait pas qu’elle voulût des Bourbons ; il ne pouvait p
il ne croyait pas qu’elle voulût des Bourbons ; il ne pouvait pas le croire . Son mot était donc une pure impertinence toute g
ance veut une religion ? Jamais de la vie !” (C’était son idée ; nous croyons tous que toute la France est exactement de notre
tait une chose à recueillir et à faire connaître. Elle n’existait, je crois , qu’à un exemplaire, à la Bibliothèque nationale.
ts des chanoines et puis : … Mais je ne vois plus rien à dire. Je le crois , on ne devine pas cela. Eh bien ! les chanoines o
 ; car tous les discours des Assemblées révolutionnaires, excepté, je crois , ceux de Barnave, furent écrits ; mais encore fal
enchaînement de conquêtes, si grand, Si fort, si continu, qu’il fait croire au vulgaire Que la Victoire sert chez vous et que
tte idée qui a fait faire la moue à Victor Hugo ? Il est possible. Je croirais plutôt qu’il n’a pas voulu mêler un éloge des Ven
vers un peu dur que l’on sait : Ô vous dont le travail est joie. Je crois savoir pourquoi Hugo a été inquiet relativement à
i que l’homme en question ne dit au public exactement que ce qu’il ne croit pas, il resterait toujours ceci : l’auteur qui s’
nier d’un succès ? Vous avez écrit le Génie du Christianisme, sans en croire un mot — ne m’interrompez pas, — sans en croire u
hristianisme, sans en croire un mot — ne m’interrompez pas, — sans en croire un mot ; vous l’écriviez en vivant à la campagne
ns ces conditions, on écrit un très beau livre chrétien, mais on n’en croit pas un mot. — Et puis ce livre a eu un succès de
Chateaubriand a été beaucoup plus sincère qu’il ne paraît et qu’il ne croyait lui-même ! Il n’a été, comme apologiste, qu’un ar
par l’effet de leur grand désir de la trouver. Pour moi, bonhomme, je crois très fort à la sincérité de Chateaubriand, parce
u’on ne peut guère mettre en balance quarante volumes avec un seul et croire que c’est plutôt le volume unique qui révèle la p
s en vogue qu’il admire. Et je n’en cherche pas plus long et je ne me crois pas tout à fait en droit d’en chercher plus long.
mémoire à Sainte-Beuve. Il n’en a donné aucun exemple. Il faut plutôt croire à une indiscrétion, à une infiltration par indisc
briand au tiroir de Sainte-Beuve, il y a eu un tuyau. Voilà ce que je crois . Oui, Chateaubriand a gardé avec un soin jaloux l
page dans ses fiches ; il la recopiait quand il en avait besoin et il croyait de très bonne foi qu’elle était restée dans les M
Mémoires, n’y faisant aucune tache au point de vue littéraire (je le crois bien !), n’y faisant aucune tache même au point d
elui-ci par exemple : « Ce qu’on appelle différenciation, ce qui fait croire à la réalité du progrès des choses par la substit
il combat cette nouvelle forme du fatalisme historique qui consiste à croire ou à dire qu’en histoire politique le bien vient
formule et devient une théorie. Cette théorie finit par s’imposer. On croit que c’est l’idée qui a vaincu, c’est le besoin se
nsformation sociale il n’y a qu’un malaise économique. M. Tarde, lui, croit que les idées pures, les idées qui ne sont pas in
montrer aux gouvernants quel est l’essentiel de leur mission. Ceux-ci croient trop de plus en plus, pour toutes sortes de raiso
que relativement égoïste et qu’il ne l’est que très relativement. Ne croyez pas que les pouvoirs agissent dans leur intérêt t
e plutôt que de ses désirs, il y aurait beaucoup à dire là-dessus. Je crois bien que le pouvoir, pour être durable, doit être
ent, l’expression et des désirs et des croyances de la foule. Mais je crois surtout qu’il est l’expression, qu’il est l’organ
yances. Je ne sais pas si c’est la crainte qui fit les dieux, mais je crois être sûr que c’est la crainte qui a fait les rois
est que la foule ne sait nettement ni ce qu’elle désire ni ce qu’elle croit , mais sait très précisément ce qu’elle redoute. C
avoir l’intelligence très lucide et très étendue pour savoir ce qu’on croit et pour savoir ce qu’on désire, la foule désire e
oir ce qu’on croit et pour savoir ce qu’on désire, la foule désire et croit très vaguement ; mais elle craint, à tort ou à ra
sel, j’avoue que je ne connais pas du tout cette Chambre-là et que je croyais que le suffrage universel avait été décrété par l
idicules qu’on a un peu. Il y aurait même à philosopher sur ceci. Je crois bien que ce n’est pas absolument vrai ; j’incline
en venue. Mais il y a le scénario d’un roman satirique qui aurait, je crois , été bien drôle. C’eût été comme le portrait d’un
nd de Goncourt n’avait pas un caractère à être heureux. S’il a eu, ou cru avoir, ce qui est la même chose, beaucoup d’infor
p cette doctrine, et que Bismarck était moins raffiné que cela. Il ne croyait pas au droit, tout simplement, et n’en avait cure
e que le « Parlement allemand » lui offrait, c’est beaucoup moins, je crois , par répugnance à l’endroit de l’assemblée démocr
age universel. Bismarck, frappé par l’exemple de la France de 1865, a cru qu’il n’y avait rien de plus conservateur et qui
des nations, peut être très long ou assez court. Je suis de ceux qui croient que ce temps pour l’Allemagne sera prolongé. L’Al
ner de la politique la morale et l’idée de droit ; on peut et on doit croire que la considération de ces deux grandes forces m
. Il avait quelque chose de son compatriote le grand Béarnais, que je crois bien qu’il a songé assez souvent à imiter. Il éta
ever au-dessus de la démocratie, je lui serai toujours fidèle. Je n’y crois pas, du reste ; mais j’en serai toujours. On ne d
donnerai le thé aux femmes avancées. Faudra-t-il couper mes cheveux ? Croyez -vous qu’on puisse émanciper avec des cheveux long
n’est pas née du tout pour cela. C’est le philosophe Saint-Martin, je crois , qui a parlé de « cette gaîté légère de la femme
as du tout changé sa nature, comme je le disais tout à l’heure ; elle croira l’avoir changée ; elle ne l’aura que chargée d’un
Heureusement elle a un devoir à accomplir et elle s’y attache, sans y croire guère, et comme un vieillard s’attache à une mani
e de Monod, et les citations de Bossuet sont même plus nombreuses, je crois , que celles du célèbre pasteur protestant. Il fau
choix de ce texte vous surprend, dit en commençant l’orateur. Comment croire que parmi ces personnes qui sont devant moi il y
jour, je n’ai pas menti, non, mais par une réticence qui a pu laisser croire que je pensais de telle façon, j’ai trahi la véri
u comme il nous montre (car vraiment devant ces textes si vivants, je crois y être, et entendre sa voix profonde et voir sa f
peu. Non pas qu’il y ait dit du mal ou de Bossuet ou de Monod. Ne le croyez capable ni de l’un ni de l’autre. Non pas que je
vre, et qui, tout compte fait, représente véritablement la nation. Je crois que cela est incontestable, et je me crois peu su
éritablement la nation. Je crois que cela est incontestable, et je me crois peu suspect de partialité dans l’examen de cette
ence qu’il prononce les graves paroles suivantes, dont il n’est pas à croire qu’il fut plus tard pénétré jusqu’au fond du cœur
contribua fort honnêtement au coup d’État de septembre 1616. On peut croire , et M. Zeller croit, il me semble, que Richelieu,
tement au coup d’État de septembre 1616. On peut croire, et M. Zeller croit , il me semble, que Richelieu, alors aumônier de l
n arrestation. Richelieu dit lui-même dans ses Mémoires : « La reine crut que j’aurais assez de fidélité et d’adresse pour
civilisation est la cause générale du goût du suicide. Là-dessus, je crois qu’on est unanime. Maintenant il faut entrer dans
iques et des israélites. L’explication me paraît hasardée. Je prie de croire que je suis désintéressé dans la question et n’ap
essé dans la question et n’apporte ici aucun souci de secte ; mais je crois assez volontiers que relativement à la religion,
n’a pas de religion. Toute religion est un lien très fort quand on y croit , vous commandât-elle de ne vous point sentir liés
tants, ce que j’en conclurais, c’est que ceux-là qui se tuent le plus croient moins à leur religion que les autres. Je n’en con
t on ne se doute pas assez, c’est qu’on ne peut vas s’aimer soi-même. Croire que l’on peut s’aimer soi-même est parfaitement u
lame de cristal. Et, sans doute, il a de « mauvais prêtres » ; et je crois bien que par-ci par-là on l’a un peu accusé d’ant
les rapporter, en déclarant, à chacune d’elles, qu’il ne faut pas en croire un mot ; et ceux qui scrupuleusement, obstinément
de l’Europe depuis 1795 jusqu’à 1870 ? Si vous voulez mon opinion, je crois que c’est à Barras. Et les âmes sensibles, que je
avec réticence ou dans le dessein de la présenter avec ménagement. Je crois qu’il lui serait impossible, non seulement d’aban
’est là du courage. Certains esprits ne sont satisfaits que quand ils croient avoir si bien prévu tout ce qu’on peut dire contr
ent : il faut suivre sa nature et ne point forcer son talent. Mais je crois bien que le véritable critique n’est nullement te
oser que la critique rende quelques services, ce que, du reste, je ne crois point. Mais comme, après tout, il est possible qu
u’ils écrivent des choses admirables. Il est écouté par eux ; c’est à croire  ; mais il ne s’adresse pas à eux. Le critique des
es snobs de cercle, les snobs de villes, les snobs des champs ; et je crois même, maudite soit ma mémoire si elle manque de l
ay il y a un snob qui est qualifié snob parce que, à table d’hôte, je crois , il se sert, pour porter les morceaux à sa bouche
73 (1892) Essais sur la littérature contemporaine
e fond des choses. La duperie, s’il faut qu’il y en ait une, c’est de croire et d’enseigner que nous ne pouvons pas sortir de
t ce que je me permets de nier ; et nos critiques impressionnistes se croient ici trop originaux. Il n’est pas vrai que les opi
es, de l’expression de leurs sympathies personnelles, à ce qu’ils ont cru devoir dire de M. Zola : il n’y a que les mots de
ature comme en tout, nous allons à ceux qui nous flattent ou que nous croyons qui nous profiteront. Je veux faire la part plus
ne ou d’admiration. Car les générations héritent, plus qu’elles ne le croient , de tout ce qui les a précédées : Nisard aimait à
t ; mais, en attendant, je ne la recommande pas moins à tous ceux qui croiront devoir mettre la vérité au-dessus d’eux-mêmes et
l’individualité de ses propres sensations. La seule précaution que je crois qu’on doive prendre alors, c’est, en perfectionna
ons, n’en altère-t-elle point la justesse et la vérité ? C’est ce que croient tous ceux qui, comme Villemain ou Guizot jadis, c
mêmes, mais l’entendant comme il la faut entendre, n’en ont pas moins cru à l’existence d’une critique objective ; — et nou
nt pas moins cru à l’existence d’une critique objective ; — et nous y croyons avec eux. Je ne sais, en effet, si l’on voit les
’ils en aient, sont déterminées ou causées, plus souvent qu’ils ne le croient , par l’éducation littéraire qu’ils ont reçue. Ils
ainsi que, dans les Mémoires ou dans les Confessions des autres, nous croyons aimer ce que nous y trouvons de semblable ou d’ap
res de ses Études littéraires sur le xixe  siècle ; et je ne puis pas croire que M. Paléologue l’ignore, ou qu’il ne l’ait pas
l’humanité demeureront à jamais inédites » ? J’ai quelque peine à le croire  ; et, pour parler franchement, je n’en ai guère m
gouvernement de la Restauration, dont il avait la petite vanité de se croire l’un des soutiens, lui fit attendre aussi neuf an
ne d’être rappelée ? « Dans le naufrage universel des croyances, j’ai cru apercevoir un point qui m’a paru solide… Je l’ai
milieu de tous nos vices… C’est une vertu tout humaine que l’on peut croire née de la terre, sans palme céleste après la mort
céleste après la mort, c’est la vertu de la vie. » Avons-nous tort de croire que ce panégyrique de « la vertu de la vie », en
vers le poète, M. Paléologue ne nous en a rien dit, et, tout pesé, je crois qu’il a bien fait. Mais voici peut-être une quest
loa n’appartient certainement qu’à Vigny, et il est bien difficile de croire qu’en écrivant la Chute d’un ange, Lamartine ne s
d’un ange, Lamartine ne s’en soit pas souvenu. M. Paléologue m’a paru croire aussi qu’on retrouverait quelques traces d’une in
donné lui-même à son Déluge, à son Éloa ; et pour des symboles, je ne crois pas qu’il y en ait beaucoup de plus beaux que cet
bolistes actuels ; et M. Henri de Régnier ou M. Francis Vielé-Griffin croiront sans doute que je plaisante si je dis que je ne l
exécution était inférieure chez lui à la conception, n’en eût pas, je crois , demandé davantage. Il en a même demandé moins, d
nde comme volonté et comme représentation, c’est probablement qu’il a cru qu’on avait assez mal jugé Schopenhauer, en Franc
t que le procès du pessimisme n’était pas encore terminé. Nous qui le croyons comme lui, nous ne nous pardonnerions pas de lais
uvent qu’une chose, qui est qu’ils n’entendent pas la doctrine qu’ils croient réfuter. Mais ils le prouvent bien plus éloquemme
res termes, que « notre erreur fondamentale à tous, consistant à nous croire réciproquement les uns pour les autres des non-mo
e dans le siècle où nous sommes, c’est depuis que nous avons cessé de croire que la vie est mauvaise en son fond ? On pourrait
pour les mêmes raisons qu’on a toujours vu, dans l’histoire, ceux qui croyaient le moins à leur libre arbitre, — stoïciens dans l
le miracle ou le mythe, elles avaient donc aussi mis l’obligation de croire , l’abdication du sens propre, l’acte de foi ; Sch
lus du matérialisme et du positivisme, ni même du rationalisme. On ne croit plus qu’il soit ni permis ni possible à l’homme d
e Panama ! De là cette renaissance de l’idéalisme. De là ce besoin de croire , qui se manifeste quelquefois d’une étrange maniè
ilosophie de Schopenhauer en particulier, nous en offrent les moyens. Croyons fermement avec lui que la vie est mauvaise ; et a
attachement qui fait une moitié de nos souffrances et de nos misères. Croyons que l’homme est mauvais ; et, en conséquence, pro
ne autre moitié des maux qui rendent la vie si laborieuse à vivre. Et croyons que la mort, dont on nous a fait si longtemps un
avons mêlé de lâcheté dans tous nos actes, et de la braver au besoin. Croyons -le, parce que tout cela est aisé à croire ; croyo
et de la braver au besoin. Croyons-le, parce que tout cela est aisé à croire  ; croyons-le, parce que tout cela est bon à prati
braver au besoin. Croyons-le, parce que tout cela est aisé à croire ; croyons -le, parce que tout cela est bon à pratiquer ; et
é à croire ; croyons-le, parce que tout cela est bon à pratiquer ; et croyons -le enfin parce que tout cela est maintenant court
n, les filles belles, et la vie joyeuse ; ou les optimistes, ceux qui croient que la nature est une « mère » pour l’homme ; ou
ons de la science et de la philosophie, M. Sully Prudhomme a toujours cru que, sans perdre, par là même, son contact avec l
t sans doute la « position » n’a rien qui répugne à la poésie, il eût cru manquer non seulement à son sujet, mais à sa cons
ombré, Ce qu’il nommait le ciel, sous leurs pieds a sombré. Non ! ne croyez point que, pour écrire ces vers, il ait suffi de
inet à son tour, a cherché les raisons de cette indifférence, et il a cru les trouver dans cette observation, assez désobli
le théologien du critique, quelques protestants ont failli nous faire croire que la critique de Vinet, qui n’en est qu’à peine
ut-être ? Et, indépendamment de toute idée religieuse, ne peut-on pas croire que, de tous les problèmes, le plus important et
plus tragique pour nous, c’est encore celui de notre destinée ? Je le crois , pour ma part ; et qu’il l’est même d’autant plus
souveraine de ses prescriptions. Mais, au contraire, dès que nous ne croyons plus, dès que nous revendiquons et dès que nous r
pour achever sa doctrine et compléter son œuvre, il a le premier, je crois , ou l’un des premiers, essayé de saisir d’un coup
ustifier la tentative, et, pendant cinquante ou soixante ans, on a pu croire qu’on avait enrayé le progrès du naturalisme. Mai
elle, et en même temps fortifie la tradition du xvie . Encore ici, je crois que Vinet a raison, et quand il aurait tort, — je
beaucoup de raisons, plus rares en critique qu’ailleurs. Car, vous ne croyez pas sans doute, — je ne nomme ici que des morts,
doute, — je ne nomme ici que des morts, tout à fait morts, — vous ne croyez pas qu’ils eussent l’âme noble, les La Harpe ou l
uoi le Mahomet ?… Mais, après tout cela, je n’en persiste pas moins à croire qu’au fond du symbolisme il y a deux ou trois idé
ne comparaison ou une allégorie plus prolongées et plus obscures ? Je croirais plutôt le contraire, et que, comme les figures on
re emparés du nom de symbolistes, qu’au contraire ce serait plutôt de croire qu’ils en sont les premiers inventeurs. Et il est
oute, c’est qu’ils ne l’ont pas pu ; mais s’ils ne l’ont pas pu, j’en crois voir une raison qu’il est bon de leur signaler. À
ns et pour les romanciers. Romancier lui-même, je suis bien obligé de croire qu’il songeait à ses propres romans. Car, en véri
on ait seulement retenu les titres. Les romanciers voudront-ils m’en croire  ? Le triomphe de la critique serait un jour de n’
genre qui pût se flatter d’une longue carrière, un genre dont on eût cru volontiers la fortune inépuisable, il semble que
aire des « expériences » ou à rassembler des « documents », — ils ont cru que les « documents » ou les « expériences » avai
intéressant ni de plus curieux pour nous qu’eux-mêmes, et, comme ils croient d’ailleurs se bien connaître, c’est ainsi qu’ils
nnaissances, il se pourrait que ce fût, en tout temps, celle que nous croyons avoir de nous-mêmes ; et qu’en tout temps aussi,
Landivisiau, quand une paysanne portera son « costume national », on croira qu’elle est déguisée… Mais je crois, moi, qu’ils
era son « costume national », on croira qu’elle est déguisée… Mais je crois , moi, qu’ils se trompent, et sans remonter au tem
omanciers de ne pas le savoir ou de ne s’en plus souvenir. J’ose bien croire , en effet, que rien n’a contribué davantage à dés
r, nous sommes bien las des filles et des hommes de lettres ; — et je crois que le public en est las comme nous. Qu’avant don
ualités qu’il y a mises, ou les intentions qu’il y a voulu mettre, il croit , — et il le déclare, — qu’elles seront celles du
les romans ne sont pas romanesques ? » Ainsi s’écrie l’un d’eux, qui croit peut-être que les siens le sont. Mais quoi ! tout
dé que l’on expulsât le romanesque du roman ? D’autres ont affecté de croire que le romanesque, c’était « la chaise de poste »
Il est surtout une phrase qui leur échappe à tous, et dont je ne puis croire qu’ils aient mesuré la portée. « Pas d’étiquettes
on plus. Car, pour ceux-ci, supposé qu’ils aient quelque chose qu’ils croient intéressant à dire, ils voudront le dire eux-même
ou au Germinal de M. Zola. Si l’on ne changeait pas de volume, on ne croirait pas avoir changé d’auteur en passant des Poèmes r
it bien ne pas en être, on affecte de n’en être pas, et en vérité, je crois qu’on finit par croire que l’on n’en est plus. On
, on affecte de n’en être pas, et en vérité, je crois qu’on finit par croire que l’on n’en est plus. On perd du même coup le b
, ou Mademoiselle de la Seiglière, ou Valentine et Indiana ? Je ne le crois pas. Je craindrais plutôt qu’on n’essayât d’un se
aux dépens de la complexité de la vie ? Je serais parfois tenté de le croire . Mais quand je le croirais plus fermement encore,
té de la vie ? Je serais parfois tenté de le croire. Mais quand je le croirais plus fermement encore, je ne sais si j’oserais le
ment qu’étant capable de s’intéresser à plus de choses que l’on ne le croit , c’est le privilège du talent, si même ce n’est l
au lecteur s’ils en sont plus grands pour n’en avoir pas eu ; si l’on croit que leur œuvre en soit plus durable ; et s’ils n’
i « principes », on ne suit point du tout son tempérament, comme l’on croit  : on suit la mode. Mais, dans la réalité, on n’éc
mais il ne faut pas non plus la diminuer ; et on aurait grand tort de croire qu’il n’y en ait pas de plus vitales, mais on se
plutôt la rareté des sensations qu’elle nous procure. M. Taine avait cru qu’autant au moins que David Copperfield et que l
eurs de Renée Mauperin et de Germinie Lacerteux, c’est que nous avons cru que tout le monde en était convaincu comme de l’é
étudiera de plus près qu’on ne l’a fait encore le mal du siècle, — je crois que quelqu’un s’en est donné la tâche, — Mademois
mple. Il ne s’est pas donné son talent ; il a même failli, si nous en croyons ce que nous raconte M. Maurice Spronck, l’égarer
, et quant à la pensée qui circule sous ces formes magnifiques, je ne crois pas que M. Spronck ait ajouté ni changé grand-cho
ert veulent-ils donc enfin nous le faire prendre en haine ? « Elle ne croyait pas que les choses pussent se représenter les mêm
tre la grande épreuve des « représentants de la prose française ». Je crois d’ailleurs, tout récemment encore, avoir fait à F
 Spronck eût pu sans doute examiner, et dont je ne puis m’empêcher de croire que la discussion attentive aurait diminué quelqu
out cas du plus connu, traitée par des moyens qui se disent ou qui se croient nouveaux, portée enfin par une cabale dont l’into
me ils les appellent, n’avaient pas quelque raison d’être, au lieu de croire , ou d’affecter de croire, qu’établis par le hasar
vaient pas quelque raison d’être, au lieu de croire, ou d’affecter de croire , qu’établis par le hasard, c’est la routine qui l
ise plaisanterie, si le mot de « tableau » n’était, comme on l’a paru croire , qu’un synonyme plus ambitieux des mots « d’acte 
an naturaliste ? À moins encore que nous ne nous trompions quand nous croyons que Madame Bovary a précédé de cinq ou six ans Ge
du Zola, mais du Busnach, alors, le mélodrame fit courir Paris. Je ne crois pas, ni ne souhaite au surplus, que Germinie Lace
ue si maintenant l’action a été jusqu’ici la première loi du théâtre, croirons -nous qu’aucune réforme doive jamais prévaloir con
mmérité. Pour admirer le Demi-Monde ou au Père prodigue, nous ne nous croyons pas tenus de méconnaître l’Assommoir ni Germinal,
ur faut, en vérité, trop peu de franchise ou de bonne volonté pour le croire , — que nous leur demandions de marier Jupillon av
eprésenter la nature et la vie telles qu’elles sont, ou telles qu’ils croient les voir ; et, nous, le seul droit que nous récla
stinguer ; et, quand ils sont grossiers, c’est justement alors qu’ils croient faire ce que dans un autre monde on appellerait d
re habileté de l’auteur dramatique est de ménager d’autant plus qu’il croit avoir des choses plus hardies à nous dire. Mais M
ution trop inférieure, et l’artiste enfin trop au-dessous de ce qu’il croit être. Nous nous disons aussi qu’il n’est pas le s
de faire ce que l’on voudrait ! On a une idée, et l’on sait, ou l’on croit savoir, on entrevoit plutôt comment il faudrait l
urs assez mal faite, sans art et sans adresse, est assez amusante. Je crois , au surplus, l’avoir fait jadis observer : il y a
re, un drame de la vie réelle, une vengeance de femme à laquelle il a cru nous intéresser ? À moins encore, qu’au détriment
ntentions des auteurs ; mais il faut bien avouer qu’il a raison, s’il croit que M. Hennique et M. Brieux ne savent pas encore
, utile, ou seulement désirable ? C’est ce que l’on a quelque peine à croire d’abord, et c’est ce que l’on croit d’autant moin
st ce que l’on a quelque peine à croire d’abord, et c’est ce que l’on croit d’autant moins qu’on y réfléchit davantage. Il y
si l’on ne voit pas très clairement ce que l’auteur a voulu faire, je crois pourtant qu’il le savait lui-même ; mais il est a
ran domestique. Est-ce à l’avidité de sa femme et de son fils, qui le croyaient déjà mort, et qui ne peuvent se consoler de le vo
éter, comme l’auteur du Maître avec celui de s’agiter. On en voit, je crois , la raison : c’est que leurs sujets n’en sont poi
ns de l’art pour l’art qui ont égaré nos jeunes auteurs. Ils semblent croire que des mœurs bien observées ou des caractères bi
aquelle les jeunes gens ne sauraient trop se tenir en garde, c’est de croire qu’il suffise qu’ils s’intéressent à l’art pour q
partout, mais surtout en art, de l’intention à l’exécution, qu’ils en croient ceux qui, n’ayant en portefeuille ou en projet ni
point pour ce qui leur manque, mais pour ce qu’ils ont ; et qu’on ne croie pas qu’ils aient épuisé, ni peut-être connu toute
eux ou trois scènes de mélodrame qu’y a intercalées Beaumarchais ? Et croyez -vous encore que Ruy Blas y perdît, si vous en ret
isme » dont la plupart des auteurs, depuis une vingtaine d’années, se croient obligés de faire montre, c’est encore de quoi nou
nt que l’on débarrasse la scène de quelques conventions surannées, je crois qu’il faut le demander avec eux ; et nous le dema
enfin que ces règles ou ces lois ne sont point si nombreuses qu’on le croit  ; qu’en raison même de leur origine, elles se réd
’un aura dit que « la vraie éloquence se moque de l’éloquence », l’en croirons -nous sur sa parole ? ou prétendrons-nous peut-êtr
d’hui du reproche de rhétorique celui de tous nos contemporains qui a cru le plus fermement au pouvoir des « vocables », à
ien de le vouloir préciser. On ne manquerait pas de me demander si je crois donc le posséder moi-même ; et il est vrai que la
la littérature grecque, la rhétorique doit sans doute répondre, et je crois qu’en effet elle répond à quelque besoin général,
t, nous ne devons ni leur sacrifier, ni déguiser pour eux ce que nous croyons être la justice et la vérité, mais nous devons le
reilles, leurs habitudes, et leurs préjugés. N’est-ce pas ainsi, — je crois que la remarque vaut bien qu’on la fasse en passa
monde, elle se rapprocherait assurément de son véritable objet. On ne croirait pas que l’originalité consiste à ne ressembler à
cœurs. C’est ce que ne peuvent tolérer ceux qui, pour eux, ne veulent croire , comme ils disent, qu’à ce qui se prouve. Aussi,
de faire valoir cette parole, — et c’en est une définition que je ne crois pas qu’on puisse me disputer, — ni la logique ni
s fait que du bien ? On montrerait aisément qu’elle aurait tort de le croire  ; et, plus d’un service que nous devons aux savan
és et de l’abus qu’on peut faire de ses exemples ou de ses leçons, je crois , et peut-être voit-on, que ce serait tout simplem
ue est-elle un organisme ? On le dit ; je n’en sais rien, et je ne le crois pas ; mais ce qu’elle est certainement, ce qu’ell
’abus de la rhétorique dans l’usage de ces procédés mêmes. Je ne puis croire qu’ils nous aient rendu là de si mauvais services
elle littérature ? et ne perdrait-on pas la moitié du profit que l’on croit en tirer ? Ce serait oublier, comme on dit, d’all
ur retenir quelque chose des vertus éducatrices que nous persistons à croire qui sont celles du latin, pour être vraiment dign
éliminer cette nécessité de l’effort, sans laquelle, tout ce que l’on croit apprendre, on ne le retient guère, ou plutôt on l
agination, mais notre enseignement secondaire aura beau se dire et se croire « classique », il sera ce qu’est aujourd’hui notr
de la syntaxe particulière n’empêchent que l’on retrouve ou que l’on croie retrouver promptement le même fond de préoccupati
ple, à Bruxelles, si l’on se réveille à Francfort ou à Milan, à peine croit -on avoir changé de ville, tant les rues, tant les
implement que je le pense, ou plutôt que je le sens ainsi. Puisque je crois donc que la littérature française classique, — et
la littérature latine ; et ce qu’il faut entendre par ce mot, nul, je crois , ne l’a mieux ni si bien dit qu’Eugène Fromentin,
ie , ni de xviiie  siècle, ou parlons-en, si nous le voulons, mais ne croyons pas que cette chronologie abstraite réponde à la
— n’a pas réussi jusqu’à ce jour ni ne réussira, je l’espère, à faire croire aux jeunes gens que le mépris mystique de l’art s
roît ! Non, jeune fille, non, général ; remerciez-les, mais ne les en croyez pas ; ni vous surtout, jeunes gens ! C’est le vie
ètes, je n’en vois guère ; et, pour les auteurs dramatiques, j’aime à croire que la race n’en est pas perdue, mais, en vérité,
où sont-ils cette année ? Que si donc le public ne demande, comme le croit M. Rousse, « qu’à se débarrasser de l’effroyable
lus large, à notre avis, et surtout plus profond que ne le paraissent croire d’une part quelques romanciers ou quelques symbol
des sensations rares au moyen d’une écriture artiste, laisserons-nous croire à M. Rousse qu’on ait fait œuvre de « littérature
ingénues ? Si la comédie, le roman et le drame ne sont pas, comme le croit M. de Goncourt, toute la « littérature », admettr
se avec rien » ? Non que ce fût un art à dédaigner, si du moins on en croit une parole de Racine, qui définissait précisément
imite le pouvoir des Académies. Ainsi comprise et définie, je ne puis croire que ce soit une pure vanité que la « littérature 
vanité que la « littérature » ; et, en vérité, ceux qui le disent le croient sans doute, mais comment alors, et pourquoi conti
n’en donne pas ? Car, en vérité, si nous courons quelque danger, qui croira que ce soit de voir trop d’écrivains, je ne dis p
leur gloire qu’à remplir les promesses de leur nom. Tout le monde se croit apte à tout. On ignore qu’en quelque métier que c
que l’exemple soit un moyen de répandre autour de soi les idées qu’on croit justes ; mais il n’est pas le seul ; et pourquoi
à l’humanité même qu’à la gloire de leur auteur. Et je vois bien, je crois bien voir où nous mènerait le mépris de leur trad
n littérature qu’ailleurs ; et sans doute on ne se trompe pas si l’on croit que le public ne demande au « littérateur » que d
ande au « littérateur » que de lui plaire, mais on se trompe, si l’on croit que le « littérateur » y réussisse autrement qu’à
ce dédain de la littérature. Tout ce que je dirai, c’est que, si j’ai cru longtemps : — qu’en se faisant une loi de ne jama
re possible les principes du jugement esthétique ou moral ; — si j’ai cru que l’on réconcilierait les auteurs et la critiqu
e, Il est de sel attique assaisonné partout, Et vous le trouverez, je crois , d’assez bon goût. 10. Voyez notamment, dans Hi
74 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
s de ses études, et, quittés les bancs, on ne le lit plus parce qu’on croit l’avoir lu et qu’on se tient quitte envers lui. Q
e tout, c’est donc que le tout est plus grand que la partie ? — Je le crois . — Et si le tout est plus grand que la partie, c’
a jeunesse, tous les philosophes grecs des temps passés. Tout porte à croire qu’il avait eu une jeunesse, élégante et amoureus
cas particulier et observons-les dans ce cas. Le cas le voici : nous croyons tous avoir à souffrir de leur part les plus terri
malade un salaire et le font mourir. Voilà, n’est-ce pas, ce que nous croyons des médecins. De leur côté, les pilotes font mill
se défie de tout ce qui ne lui ressemble pas, et une ignorance qui se croit supérieure à tout ce qui ne lui ressemble point,
u à ses malades ses instructions écrites ; puis qui revient et qui se croit obligé à ne pas s’écarter des instructions écrite
atoire. Ils étaient assez différents les uns des autres comme on peut croire , puisqu’ils étaient instruits, intelligents et cu
de l’injuste, ce qui était la discipline même des sophistes ; mais à croire qu’ils n’existent pas et à faire pénétrer douceme
omme le fait parler Platon, montre ces hommes de diverses classes qui croient posséder la sagesse et à qui il a montré qu’ils n
tacitement, il est vrai, mais on enseigne très efficacement à n’y pas croire  ; — ou enfin ce sont de simples artisans et manou
e m’aperçus en même temps qu’à cause de leur faculté poétique, ils se croyaient les plus sages des hommes dans toutes les autres
utant des exercices des chœurs et de la composition des dithyrambes ? Crois -tu que Cinesias, fils de Mélès, se soucie beaucou
ns le même genre ; nous sommes vos rivaux et vos concurrents. Or nous croyons que la vraie loi peut seule atteindre à ce but et
la multitude toute bienséance et toute retenue, et elle en vint à se croire en état de juger par elle-même… ». « C’est ainsi
car, en somme, il s’est exposé à la loi d’asébeia toute sa vie, et je crois qu’il faut estimer Platon extrêmement courageux),
on que le fait parler Platon dans l’Apologie, déclare hautement qu’il croit aux Dieux ; mais il le déclare et surtout le prou
un peu équivoque : « Tout le monde, dit-il en substance, sait que je crois aux Démons, puisque j’en ai un. Or qu’est-ce que
s ? Ce sont les enfants des Dieux. Comment voulez-vous donc que je ne croie pas aux Dieux ?… » — Il est presque loisible de p
e, Platon commence par parler des Dieux auxquels il est évident qu’il croit et qui sont tout simplement les astres du ciel ;
discourt de cette façon : « Quant aux autres divinités, nous ne nous croyons pas capables d’en expliquer l’origine. Le mieux e
e ils le disent, doivent connaître leurs ancêtres. Le moyen de ne pas croire en cela des fils de Dieux, bien que leurs raisons
out en très peu de mots, contrairement à ses habitudes. Il a l’air de croire , comme les hommes du xviie  siècle, que la mythol
es on en peut distinguer trois principales. La première est de ne pas croire aux dieux [ou à Dieu : j’ai dit que Platon admet
on admet continuellement cette synonymie]. — La seconde est de ne pas croire à la Providence et d’imaginer un Dieu ou des dieu
ou des dieux indifférents aux choses humaines. — La troisième est de croire « qu’on gagne les dieux par des prières ». Ces tr
é sont aussi graves et aussi funestes les unes que les autres. Ne pas croire à la Divinité provient toujours d’une perversité
Divinité provient toujours d’une perversité naturelle ou acquise. — Y croire , mais se persuader « qu’elle ne se met point en p
veut pas qui soient jugés, et c’est une sorte d’anarchisme moral. — Y croire , croire qu’elle s’occupe de nous, mais croire qu’
qui soient jugés, et c’est une sorte d’anarchisme moral. — Y croire, croire qu’elle s’occupe de nous, mais croire qu’elle peu
d’anarchisme moral. — Y croire, croire qu’elle s’occupe de nous, mais croire qu’elle peut être fléchie par des sacrifices et d
c’est d’abord en avoir un incroyable mépris et mieux vaudrait n’y pas croire  ; c’est ensuite la prendre pour complice et puise
es tournantes et les mouvements obliques ? Est-ce coquetterie ? On la cru , peut-être avec raison. Est-ce regret et, comme o
Platon est hanté par le mythe comme un voyant par des visions. Je ne crois pas qu’il faille du tout dire que ses mythes sont
it de Platon, du moins un des éléments principaux de sa pensée. Je le crois , sans doute, surtout un esprit abstrait ; mais je
sée. Je le crois, sans doute, surtout un esprit abstrait ; mais je le crois en même temps un esprit qui a besoin de voir la m
aveu, ou un vague regret ou un vague retour. C’est Mme de Rémusat, je crois , qui a dit : « On n’est jamais uniquement ce qu’o
’égalité à base de sentiment patriotique. La vraie égalité consiste à croire que, malgré tant d’inégalités, on aime également
ait bien qu’il devait être vrai et qu’en tout cas il était élégant de croire que la démocratie contenait en son fond quelque c
ses. Il avait un fond de frivolité et d’outrecuidance qui lui faisait croire que le monde était destiné à être sa conquête, et
et c’est bien un trait et une marque de sa versatilité naturelle. Il croit être démocrate, et s’il l’était ce ne serait déjà
et très féminin, il se trompe sur ce qu’il appelle persuasion : il se croit persuadé quand il est flatté et il trouve une fou
artistes. Ce sont gens qui ont un certain sentiment du beau, mais qui croient fermement que cela suffit à l’humanité. Ils sont
ls n’ont, à la vérité, aucune influence sur l’élite, qui en partie ne croit à rien, en partie ne croit qu’à la divinité du be
ne influence sur l’élite, qui en partie ne croit à rien, en partie ne croit qu’à la divinité du beau, en partie croit secrète
croit à rien, en partie ne croit qu’à la divinité du beau, en partie croit secrètement, et avec des allures de conspirateurs
démagogues par des caresses et des déclarations d’amour ; lui faisant croire tous les matins qu’il va être vainqueur de la ter
isqu’ils ne le seront pas par eux-mêmes. Tout cela est juste. Mais je crois bien aussi qu’un peuple qui cesse d’être un peupl
malaisé de déterminer ; parce qu’il n’est pas si facile que l’on peut croire de distinguer une hypothèse raisonnable d’un rais
nous appliquons à quelque chose que nous localisons en nous, que nous croyons en nous, ce besoin de respect et de terreur, ce b
elle restitue, rétablit et édifie la religion au moment même qu’elle croit l’effacer et par les moyens mêmes par lesquels el
ême qu’elle croit l’effacer et par les moyens mêmes par lesquels elle croit la détruire. J’en reviens à ce que je disais : en
s paroles vraies ; et que ni Socrate ni Jésus n’aient écrit, il est à croire que c’est un des grands malheurs de l’humanité, —
fait la même chose ; mais il ne s’en faut pas d’autant qu’on pourrait croire , et à regarder le monde l’homme ne peut pas s’emp
rait croire, et à regarder le monde l’homme ne peut pas s’empêcher de croire qu’il en est regardé aussi et comme embrassé ; et
ligion et rendre les services spirituels que celle-ci avait rendus ou cru rendre, sans le mélange d’erreurs rationnelles et
s concitoyens, et tout autant pour ces deux raisons que pour appuyer, croyait -il, et assurer sa morale sur des fondations ferme
e de tant de contes saugrenus qu’on sera toujours excusable de ne pas croire , non seulement à ces anecdotes, mais même à eux.
cette raison nous nous rendrons très bien compte. Mais à quoi il faut croire fermement, c’est à un Dieu suprême, maître et gou
gétaux, éléments qui s’y trouvent ou qui s’y peuvent trouver. Il faut croire à ce Dieu suprême surtout à cause de la morale et
x », politiciens aussi pour la plupart. Il en est d’autres encore qui croient que les dieux existent, mais qu’ils ne s’occupent
s ad honores et des athées pratiques. Et il y en a d’autres enfin qui croient qu’il existe des dieux, mais qu’ils sont aisés à
ciples exactement dans le même état moral où ils les mettraient s’ils croyaient et disaient que la Divinité n’existe pas. Il faut
’ils croyaient et disaient que la Divinité n’existe pas. Il faut donc croire à un Être suprême pour ne pas courir le risque, t
e, toujours imminent, d’être un malhonnête homme. Seulement il faut y croire d’une certaine façon et l’imaginer d’une certaine
morale les mesures de sa métaphysique — il y va de la morale que l’on croie à la Divinité d’une certaine manière et non pas d
évorante poursuit cet homme sur la terre féconde”. » — Il ne faut pas croire que « Zeus est distributeur des biens et des maux
si important, on peut prendre les choses d’un autre biais. Les hommes croient généralement à des dieux, à un grand nombre de di
nous l’avons déjà indiqué, Platon considère comme des athées ceux qui croient qu’il y a des dieux, mais qu’ils ne s’occupent pa
ée. L’injustice ne triomphe pas ici-bas et c’est une pure illusion de croire qu’elle triomphe. Elle triompherait si l’injuste
ation où est l’injuste triomphant ; mais ce n’est pas une raison pour croire que l’injuste soit heureux dans cette même situat
de la justice et pour la réaliser, pour la faire régner ici-bas, ils croient que nous parlons en moralistes et en nous plaçant
rez pas du tout. » C’est donc une sottise, une simple illusion que de croire au bonheur de l’injuste. Dès lors le grief contre
s sûr, mais il est très probable que, comme les hommes l’ont toujours cru , l’âme est immortelle et que la Divinité punit et
été, c’est un quasi-athéisme équivalant à l’athéisme lui-même, que de croire que la Divinité ne s’occupe pas de nous. La Divin
la Divinité est providentielle ou elle est comme si elle n’était pas. Croyons donc soit à un Dieu, soit à des dieux subordonnés
la terre et dans toute la création. Ce qui peut pousser d’ailleurs à croire , sans l’affirmer précisément, que notre âme est i
re confus. Que ce soit l’âme individuelle qui se souvienne quand elle croit apprendre ou comprendre, ou que ce soit l’âme com
à ce que l’âme qui est doive être plus tard. Nous inclinerons donc à croire que les âmes humaines, émanations de l’âme suprêm
ectuel. La faute purement morale elle-même est plus grave qu’on ne le croyait avant de considérer qu’il y a du divin en nous qu
ein même de l’intelligence divine. Il importe de savoir cela ou de le croire pour être persuadé que toute œuvre humaine doit n
Travaillons donc à bien penser ; voilà le principe de la morale », je crois savoir et vous savez pourquoi il a mis : « bien »
c’est pour cela qu’il n’est nullement inutile, comme quelques-uns le croient , de se livrer aux recherches métaphysiques.   Et
ire et si nous voulons le faire, quel est le bien ? Le bien, comme le croient à peu près tous les hommes, est-il le plaisir ? C
Il cède à sa nature même sans le savoir et il acquiesce à sa loi sans croire qu’il s’y conforme. La loi de l’homme est d’être
alheur qu’il tend. Mais il est plus philosophique peut-être encore de croire que, le soin légitime de l’homme étant d’éviter l
on se dit, après quelque méditation, qu’il est aussi ridicule de les croire susceptibles de plaisirs que susceptibles de doul
nt de ne pas confondre le plaisir avec le bien, mais de se dire et de croire qu’il n’y a entre le plaisir et le bien aucun rap
re estime après les dieux et les êtres qui les suivent en dignité. On croit rendre à cette âme l’honneur qu’elle mérite ; mai
ien de ce qui est mauvais n’est digne qu’on l’honore. Ainsi quiconque croit relever son âme par des connaissances, de la rich
illeure, s’imagine qu’il l’honore ; mais il n’en est rien. Les hommes croient que les louanges qu’ils prodiguent à leur âme son
trop fié aux hommes, ou étourdiment et sans discernement, et y avoir cru trop de léger, de même on devient ennemi de la ra
trop de léger, de même on devient ennemi de la raison pour avoir trop cru aux raisonnements et pour avoir fait des raisonne
u’après s’être fié à un homme, sans aucun examen, et l’avoir toujours cru sincère, honnête et fidèle, on trouve enfin qu’il
usieurs épreuves semblables, voyant qu’on a été trompé par ceux qu’on croyait ses meilleurs et ses plus intimes amis, las enfin
quand on a pris l’habitude de disputer toujours pour et contre, on se croit à la fin très habile et l’on s’imagine être le se
et en faisant nos efforts pour démêler cette vérité dont nous devons croire qu’elle a le dépôt. L’ouvrier a des devoirs enver
a le dépôt. L’ouvrier a des devoirs envers son instrument. Il doit le croire bon, accuser plutôt sa main que son outil ; il do
doit le croire bon, accuser plutôt sa main que son outil ; il doit le croire bon et s’efforcer de le rendre meilleur, le soign
ton ne se pose pas cette question et n’a pas à se la poser, puisqu’il croit que qui sait le bien fait le bien, et que qui ne
manité et pour lui-même. L’illusion des hommes sur ce point, c’est de croire qu’il vaut mieux commettre l’injustice que de la
nde quel peut être le plaisir de l’injuste commettant l’injustice. Il croit évidemment avoir le plaisir de se sentir puissant
théorie ou leur passion de volonté de puissance. Le bien de l’homme, croient -ils et répètent-ils toujours, quand on les presse
ne qui est beaucoup plus forte que l’autre. L’illusion qui consiste à croire que l’homme qui gouverne selon la justice ne gouv
ne négation du réel et en vérité un irréel. L’illusion qui consiste à croire que l’homme qui domine par la justice ne domine p
c tout à fait une niaiserie. L’illusion, au contraire, qui consiste à croire que l’homme qui gouverne pour l’injuste a fait qu
es passions ; et ensuite il travaille incessamment à relever ce qu’il croit abattre et, faisant régner l’injuste, il fait dés
e qu’il aime ; il juge mal de ce qui est juste, bon et beau, quand il croit devoir toujours préférer ses intérêts à ceux de l
nt de l’âme qui n’a rien en soi de répréhensible, mais qui fait qu’on croit embrasser tout l’horizon et, pour ainsi parler, t
dire de la beauté elle-même ; et, pour n’en pas médire, il cherche et croit trouver le moyen de la rattacher elle-même à la m
confirmant l’autre, du reste, on ferait facilement, ce qui serait, je crois , la véritable théorie de l’amour. Je dis : l’une
i est une ignorance et une maladie. Il se trompe sur son objet, qu’il croit fini, et qui est infini, qui est l’infini lui-mêm
u’il croit fini, et qui est infini, qui est l’infini lui-même ; qu’il croit trouver dans les choses imparfaites et qui n’est
ire et comme celui de l’amour ? Et tous les autres plaisirs du corps, croyez -vous qu’il les recherche, par exemple les beaux h
riser. « Les Crétois en leur législation, du reste si excellente, ont cru qu’il fallait aguerrir les jeunes gens aux fatigu
l parfois l’arrêter et le faire douter de lui-même. Quelquefois il ne croit pas savoir alors qu’il sait, et quelquefois il cr
uelquefois il ne croit pas savoir alors qu’il sait, et quelquefois il croit savoir cependant qu’il ne sait rien. Dans ce dern
on l’est à l’égard des injustes qui sont nos tyrans extérieurs et qui croient nous opprimer, mais ne nous oppriment point, en t
ant que nous nous sentons beaucoup plus supérieurs à eux qu’ils ne se croient supérieurs à nous. Le juste est donc un homme qui
s des imbéciles. Il leur a dit qu’il n’y a rien de plus sot que de se croire heureux pour une jolie femme, un beau discours, u
e leur a pas dit d’être bons, et c’est une lacune bien grave. Et l’on croit s’apercevoir qu’il n’avait aucune raison de le le
peu davantage. Les philosophes ont cette tendance, en général, de se croire très supérieurs aux hommes d’État ; il est probab
e cas et je m’aperçus en même temps qu’à cause de leur poésie, ils se croyaient les plus sages des hommes dans toutes les autres
sait rien. Il ne sait rien, parce qu’il ne sait que son art et qu’il croit que cela suffit. Il ne sait rien, parce qu’il exe
ciale, à la vie active, à la vie vraiment humaine sont exactement, ou croient être dans le même cas que l’art du sculpteur ou d
it plutôt une manière d’être. Si je les presse, ils vont plus loin ou croient y aller et ils me répondent, avec une certaine hé
eauté vraie importe à la morale qui préfère le bien au beau, mais qui croit , comme on l’a vu ailleurs, que l’admiration de la
ie de l’âme, c’est-à-dire au bien de l’âme. Remarquez que quand l’art croit que son objet est l’agréable, il ne se trompe poi
, au moins une belle vision morale. En certain temps il a été jusqu’à croire (au xviie  siècle, au xviiie  siècle) que les plu
egré des politiciens, des sophistes et des rhéteurs, pour lesquels je crois que tu n’as qu’une estime extrêmement modérée. — 
ifférent chez le politicien et chez l’artiste. — Pas autant que tu le crois  ; car c’est aux mêmes hommes que l’un et l’autre
timents et du même état d’esprit et d’âme. — Il se pourrait ; mais je crois que je n’ai pas bien dit, tout à l’heure, conceva
est faite pour plaire ? — Évidemment, et il n’y a que cela. — Je n’en crois rien du tout, mon très reconnaissant ami. — Comme
ura dû : étudier le goût public, en lui-même, ce qui est possible, je crois , et dans les succès ou insuccès de ses confrères,
qui domine toutes ses pensées et qui les inspire, nous trouverons, je crois , qu’il a et un sentiment dominant et un principe
t des choses dans la vérité, Socrate, après laquelle tu cours, à t’en croire . La mollesse, l’intempérance, la licence, lorsqu’
à beaux caprices me fait l’effet à moi, comme à un poète sicilien, je crois , non pas d’une magnifique force de la nature, com
qui laisse échapper tout ce qu’il reçoit à mesure qu’il le reçoit et croit le saisir. Le passionné est un homme qui puise de
assionné est un homme qui puise de l’eau ou du vin dans un crible. Il croit boire la vie et il la fait passer à travers lui,
sera une revanche et un triomphe de la justice ; et tout me ramène à croire que la justice a toujours le dernier mot. Il me s
rudente, à ce qu’il me semble, et par dialectique serrée, à ce que je crois . — Impossible de mieux dire que le gouvernement d
lles et de porter le fer et le feu chez des nations amies, lorsqu’ils croient qu’il leur en reviendra le moindre avantage. Comm
y a de vrai dans ces objections. Seulement dans toute entreprise nous croyons qu’il est très conforme au bon sens que celui qui
mille aussi étroitement unie que possible. Il faut que chacun d’eux «  croie voir dans les autres un frère ou une sœur, un fil
enfant collectif pourra être élevé. — Comme l’enfant adopté ! — Je ne crois pas. L’enfant adopté est un enfant choisi ; l’enf
eu. Mais, au fond, l’idée est la même. Est platonicien tout homme qui croit que la destinée de l’homme est de trouver l’idée
mocratie avec un profond sentiment démocratique, celui qui consiste à croire que force, richesse et même talents ne sont rien
point de vue, il fut nul ou il fut immense. Platon s’est proposé, je crois , de régénérer Athènes et non pas de régénérer l’h
ais probablement parce que le génie n’est point si personnel qu’on le croit généralement, mais, force par lui-même, a besoin,
monde en tant qu’elle survit à tout ce qui pour un temps l’opprime ou croit l’opprimer. Le christianisme a dépassé Platon en
il est vrai, et c’est ce que l’on n’aura jamais ni assez dit ni assez cru . Mais il faut dire aussi et aussi croire que le c
ra jamais ni assez dit ni assez cru. Mais il faut dire aussi et aussi croire que le christianisme est tout pénétré de Platon.
s beau que lui. Et cette idée est éminemment platonicienne. Platon se croit , d’une certaine façon, obligé envers Dieu ou enve
jours de le faire, de l’exagération nécessaire que les grands maîtres croient , avec raison, devoir donner à leur système et à l
ttra. Ils visent un peu plus haut que le but pour y toucher, et je ne crois pas que ce soit le fait de mauvais tireurs. Il fa
sera oublié définitivement que lorsque tous les hommes en seront à ne croire qu’à la force et à croire qu’elle est féconde et
que lorsque tous les hommes en seront à ne croire qu’à la force et à croire qu’elle est féconde et qu’elle peut fonder quelqu
tre cet espoir. D’ici là, Platon vit dans les consciences de ceux qui croient devoir sacrifier quelque chose d’eux à l’idée. On
de ceux qui croient devoir sacrifier quelque chose d’eux à l’idée. On croyait que Platon était descendant des anciens rois d’At
très précisément, un des aspects du divin. Il est de ceux qui y font croire . Il a été homme de son temps et je suis certain q
les citoyens ou seulement de la caste des guerriers. Quelques-uns ont cru qu’il l’entendait de tous les citoyens. Et il fau
75 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
iens fervents, les autres parce qu’ils restaient à demi chrétiens, et croyaient l’être tout à fait : d’où il suit que les uns n’o
que. Le Français du xviiie  siècle et du commencement du xixe  siècle croit en lui, croit à la perfectibilité indéfinie, et c
is du xviiie  siècle et du commencement du xixe  siècle croit en lui, croit à la perfectibilité indéfinie, et croit que savoi
du xixe  siècle croit en lui, croit à la perfectibilité indéfinie, et croit que savoir est la clef de tous les progrès, et l’
e part, plus ou moins généreusement mesurée, de liberté de penser, de croire , d’écrire, de vivre et de s’élever à leur guise.
qui est guide et qui est fait pour suivre, et ils se résignent, non à croire , mais à déclarer que tous sont égaux. De même que
ement. Les hommes que nous étudierons dans ce volume n’ont pas vu, je crois , le problème moral du xixe  siècle dans toute son
ne pas commencer par raisonner ; et elles consistent à aimer ce qu’on croit , mais encore plus à croire ce qu’on aime, et à cr
nner ; et elles consistent à aimer ce qu’on croit, mais encore plus à croire ce qu’on aime, et à croire parce qu’on aime. Il n
à aimer ce qu’on croit, mais encore plus à croire ce qu’on aime, et à croire parce qu’on aime. Il n’y a point de religion sans
que leurs raisonnements. D’autres, sentant qu’il fallait choisir, ont cru que la démocratie était un plus grand danger que
la liberté est besoin de petit nombre ; l’égalité et le plaisir de se croire souverain est besoin de tous. Le courant démocrat
mère à qui il demandera toujours ce qu’il doit lire et ce qu’il doit croire . Puis, il fut magistrat lui-même, mais, au contra
re compte, si vous voulez les hommes égaux, c’est qu’au fond vous les croyez pareils. Vous parlez des droits de l’homme, vous
faites une constitution pour l’homme. Cela s’entend ; c’est que vous croyez que d’un homme à un autre, il n’y a point de diff
penchants de former un cœur. Vous comptez les grains de sable et vous croyez que le total est une maison. Je fonde mon État su
 ; car la vie repose sur un principe absolument insaisissable. — Vous croyez , avec Rousseau, que la société sort d’une délibér
son arbrisseau tous les matins pour mesurer ses racines. De même vous croyez que l’État repose sur une constitution écrite. C’
atriotisme n’est pas un sentiment égoïste un peu épuré, comme vous le croyez  ; ce n’est pas chez moi le respect de vos droits
te que Rousseau ; il l’est peut-être moins. L’aristocratie consiste à croire que le peuple n’a pas de droits, que l’individu n
Ils ont « le dépôt des vérités conservatrices. » Rousseau a raison de croire que les vérités conservatrices sont aux mains de
e La Harpe est un peu un disciple du xviiie  siècle ; il a penchant à croire que c’est la loi qui doit être libérale à sa plac
eux-mêmes. Vous ne gagnez qu’une chance de conflit. — L’erreur est de croire que les corps de l’État sont des corps ; ce sont
e. Avec les éléments nouveaux, vous ferez moins bien que jadis. Je le crois  ; mais il serait pire encore d’ignorer ce qu’est
e Napoléon Ier, l’horreur enfantine des hommes de l’ancien régime. Il croit son empire caduc parce qu’il est factice : une mo
ortelle à la religion. » S’il parle ainsi, et cent fois, c’est qu’il croit à une mission providentielle de la France : « Ges
de grand ne se fait dans notre Europe sans les Français… » — Et s’il croit à une mission providentielle des Français, c’est
Montesquieu lui-même, qui est surtout un critique sociologue, ne s’en croit pas moins obligé à donner, en tête de son Esprit
stérieuse qui préside aux destinées du monde. Les hommes ont toujours cru qu’il ne suffisait pas de tuer par besoin ou par
au meurtre, c’est le sang versé comme une prière. Tous les hommes ont cru cet acte de foi nécessaire et l’ont religieusemen
conclusion qui l’éclaire et en même temps le purifie. Il ne faut pas croire , en effet, que le christianisme soit une vue nouv
mprendrait rien. Tout ce que le christianisme enseigne, les hommes le croyaient , sans l’entendre, sans s’en rendre compte, avec é
mpte, avec étonnement, inquiétude et terreur ; tout ce que les hommes croyaient , le christianisme l’enseigne avec une explication
et pourvu d’un flambeau. Les hommes, avant Jésus-Christ, ont toujours cru que l’injustice était la loi de l’univers : c’éta
le martyre du Juste ; les hommes avant Jésus-Christ avaient toujours cru à la loi du sang : ils avaient si bien raison, qu
ls le sang de l’éternelle victime ; les hommes avant Jésus-Christ ont cru à la réversibilité, au péché originel, dont la tr
mystère est le christianisme lui-même ; les hommes avant Jésus-Christ croyaient que le mal l’emportait ici-bas, était le maître d
fine et très innocente. En te voyant coudre avec ferveur, on dira : «  Croiriez -vous que cette jeune demoiselle lit Klopstock ! »
e lit Klopstock ! » et lorsqu’on te verra lire Klopstock, on dira : «  Croiriez -vous que cette demoiselle coud à merveille ! » Pa
istre dans Joseph de Maistre. Très souvent, en lisant les Soirées, on croit relire Candide. Cela ne va pas sans nous imposer
ce genre, Montaigne par certains côtés, Pascal plus souvent qu’on ne croit , Voltaire quelquefois, ont cela de terrible que,
e méthode exige que le but soit perpétuellement voilé pour qu’on s’en croie très loin quand on y touche, et que brusquement i
oublez. Parce que, et non quoique, c’est une belle imagination ; mais croyez bien qu’au fond de tout chrétien, ou simplement d
bien humble, bien doux, point grand philosophe et très éloigné de se croire hérétique, qui aime Dieu, non point comme justici
justicier créateur du mal, mais comme être bon victime du mal, qui le croit souffrant, qui le croit opprimé par l’injustice,
l, mais comme être bon victime du mal, qui le croit souffrant, qui le croit opprimé par l’injustice, qui le chérit à ce titre
Quand il a démontré qu’il faut être infaillibiliste ou hérétique, il croit avoir tout dit. En logique, c’est possible ; mais
il était en cela du temps qui devait le suivre, à ce point qu’on a pu croire qu’il l’avait fait naître. Le xixe  siècle prend
en souffre tant qu’elle les souffre toutes, et si ces deux hommes se croient d’accord, c’est qu’ils se rencontrent, et encore
le plus court et le plus direct. — L’un est paradoxal à outrance, et croit trop simple pour être vraie une idée qui n’étonne
e ces esprits modernes pour lesquels la vérité éternelle, et qu’il ne croit que répéter, s’est obscurcie. — L’un est mystific
nt les reines du monde. — Du moins, elles sont les siennes, et s’il a cru que les idées gouvernent les hommes, c’est qu’il
et est dans ces trois lignes. Terreur du doute, aveu que le besoin de croire est en son fond le besoin d’agir, et que si l’on
une politique tout entière et une démonstration de la religion qu’il croit la vraie. Puisque vous êtes monarchiste, montrez-
scolastique. Cette idée, — je n’ai aucune velléité de parodie, et ne crois ni trahir ni travestir un penseur sérieux et véné
st perdu » ; ayant à peine un système, parmi tous les systèmes, qu’il croie un peu moins imparfait que les autres ; théoricie
de foi, à leur manière, autant qu’il est possible de l’être. Ils ont cru à la logique, à la réalité objective d’une constr
construction dialectique, autant qu’un scolastique du moyen âge a pu croire à la « parole » et au dixit du Maître. Pour eux,
alectique et cette intrépide confiance aux principes qu’on a une fois cru découvrir, qu’on arrive très vite aux égarements
que tout lui est venu ; seulement ce n’est pas la sensation, comme le croyait Condillac, qui l’a lentement instruit et pourvu ;
nes sont des illusions. Parce que les hommes combinent des idées, ils croient penser. C’est une erreur. Ils disposent, engrènen
ngage il n’y aurait ni arts, ni société, en un mot pas d’humanité. Or croyez -vous que l’homme ait été capable de découvrir, de
uand nous faisons un mot nouveau, vous savez assez que seulement nous croyons le faire. Nous le tirons d’un autre, nous obéisso
par le pessimisme, c’est beaucoup plus le faire désirer que le faire croire  ; c’est faire souhaiter qu’il soit vrai comme com
e, cet homme « qui n’a pas vécu assez longtemps pour devenir athée », croit à une sorte de Dieu constitutionnel, qui a créé,
ne éducation, de conception théologique. Le chrétien moderne lui-même croit à la création, mais n’y songe pas. Le chrétien mo
x ennemies personnelles, que le monde est très ancien. Il ne faut pas croire le monde très ancien ; cela mène, par un manque d
manque d’esprit philosophique, il est vrai, mais enfin cela mène à le croire éternel. La création est d’hier. Hier vous n’étie
hristianisme et l’athéisme. Soyez chrétiens. Il a raison, en ce qu’il croit que l’idée de création n’a été nette que chez les
philosophes chrétiens du IVe siècle, ou aux docteurs du moyen âge. Je crois qu’il avait beaucoup étudié les uns et les autres
e que le premier ancêtre de l’homme pourrait bien être un poisson, il croit avoir broyé l’adversaire. C’est triompher vite. O
langage ? Dieu sait si de Bonald y tient ! On se demande pourquoi il croit qu’il y va de Dieu. Voici une hypothèse. L’homme
une idée si absolue, et la voir si directe et si contraignante. Sans croire la matière éternelle, ils la croient bien ancienn
directe et si contraignante. Sans croire la matière éternelle, ils la croient bien ancienne et ayant accompli bien des révoluti
ueil de son humilité, mais il a bien eu l’humilité. Que les hommes se croient capables de quelque chose, il est persuadé que ce
u’il faisait dans ses « recherches philosophiques. » Car de Bonald se croit « traditionniste » en politique, et c’est chose é
égard, ils sont au commencement des choses, ou, tout au moins, ils y croient être, et ils font ce qu’ils feraient au début du
jours à lui, le plus souvent il est « Rousseau retourné. » Rousseau a cru à un « état de nature » ; de Bonald croit que la
usseau retourné. » Rousseau a cru à un « état de nature » ; de Bonald croit que la société a toujours existé. Rousseau croit
nature » ; de Bonald croit que la société a toujours existé. Rousseau croit que l’homme naît bon, et que la société le déprav
croit que l’homme naît bon, et que la société le déprave ; de Bonald croit , non pas que l’homme naît mauvais, mais qu’il naî
. Vive et gaie en sa jeunesse, où elle voit le bonheur devant elle et croit l’atteindre ; vive et triste dans son âge mûr, av
nom ou sous un autre, n’est point si ancienne dans le monde. Les uns croient qu’elle n’a que dix-huit cents années, les autres
à outrance, et théorie de la perfectibilité humaine. Il faut toujours croire à quelque chose. Les anciens croyaient à l’État,
ibilité humaine. Il faut toujours croire à quelque chose. Les anciens croyaient à l’État, les chrétiens à Dieu, le xviiie  siècle
anciens croyaient à l’État, les chrétiens à Dieu, le xviiie  siècle a cru à l’homme. D’une part, il a cru l’homme profondém
chrétiens à Dieu, le xviiie  siècle a cru à l’homme. D’une part, il a cru l’homme profondément respectable, ayant des droit
Laissez-le faire ; laissez-le passer. Ayez grande confiance en lui ; croyez sa nature très bonne en son origine, excellente e
gique très particulière le moyen d’être un misanthrope optimiste ; il croyait l’homme bon en soi et devenu mauvais par la maniè
ent à la perfection, mais y reviendraient, ce qui est, par un détour, croire à la perfectibilité plus que personne. C’est tout
aient là leurs leçons. Car si le xviiie  siècle presque tout entier a cru au progrès social par l’influence de la littératu
u progrès social par l’influence de la littérature, Rousseau, qui n’y croit point, se reconnaîtrait dans ce sentiment amer de
ogrès, mais s’y attache encore et les aime, d’autant plus qu’elle les croira réparatrices, plus opiniâtre à croire à ce qui pr
aime, d’autant plus qu’elle les croira réparatrices, plus opiniâtre à croire à ce qui promet un grand avenir à mesure qu’elle
t la révolution française du xviiie  siècle ? Pour ce dernier cas, on croit être bien sûr du rapport de cause à effet, et c’e
t la pensée de Rousseau, et notez que je ne suis pas si éloigné de le croire  ; mais, encore qu’il procède du Vicaire savoyard,
s qualités de l’excellent romancier s’y trouvent. Tout à l’heure nous croyions voir que Mme de Staël, analysant en critique les
très nette, ou du moins un sentiment très fort de la patrie ; jusqu’à croire , ce qui peut mener un peu loin, « qu’on ne se tro
e nous en faisons avec de l’esprit et de la plaisanterie. » — Il faut croire que, par tout pays, il est bien malaisé d’être si
ence logique de tout cela. Elle tient à ce dernier point, ne veut pas croire que la croyance aux récompenses futures soit un r
sa pensée philosophique dans cette belle vue d’ensemble : « Que l’un croie que la divinité se révèle à chaque homme en parti
elui qui sent en lui-même le goût des choses éternelles ; qu’un autre croie que la nature fait entendre la volonté de Dieu à
te loi du devoir devenue passion du devoir qu’elle se confie, qu’elle croit qu’il faut se confier. Elle arrive ainsi à une do
emands, à « la religion de l’enthousiasme. » Écouter la voix du cœur, croire à une révélation perpétuelle de ce Dieu qui est e
, et pourtant je ne sais si Mme de Staël est aussi chrétienne qu’elle croit l’être. Quand on y regardera de très près, on en
use encore, la foi, l’amour divin, la conscience, l’effusion en Dieu, croit que ce sont là de grandes forces, et ne veut pas
p des jugements littéraires de son livre de 1800. Avec Voltaire, elle croyait , à cette époque, que le théâtre doit se proposer
littéraire, n’est point si pénétré d’inspiration chrétienne qu’ils le croient . Il l’est fort peu. Ce xviie  siècle, si accusé d
t, l’atmosphère morale de la nation s’était trouvée changée ; que, si croire tout progrès impossible mène à une sorte de torpe
; que, si croire tout progrès impossible mène à une sorte de torpeur, croire le progrès aisé et l’homme fort mène à une sorte
rte de naïveté féroce et de fureur candide, optimisme des foules, qui croient que, seule, la mauvaise volonté de quelques geôli
donner une sorte d’histoire de l’idée de patrie au xviiie  siècle. On croit avoir beaucoup dit quand on a constaté l’affaibli
1788 à 1790, n’a fait que changer d’absolutisme. Les constituants ont cru établir un Etat quand ils ne faisaient que déplac
poussé à la caricature. Cent fois le mot : « J’aurais mieux fait, je crois , d’épouser Isabelle », est là, en toutes lettres.
très distingué, point niaisement, point bassement, comme ceux qui se croient meilleurs que lui parce qu’ils aménagent sagement
ce attendrissante. Vous ne la trouvez nullement ; votre erreur est de croire que Constant a voulu la faire. Les premiers mots
our lui en elle-même, à un autre titre que comme demeure d’Ellénore ? Croyez -vous qu’il la voie, qu’il sache la couleur des vo
de plus. Il ne l’aimerait pas en amoureux s’il pouvait la peindre. Ne croyez pas à l’amour de ceux qui savent vous décrire la
et du sang » que Sainte-Beuve ne voyait point dans Adolphe, et que je crois qu’il était le seul à ne pas y voir, rien ne semb
uvernement est un organe de l’État qui a une tendance invincible à se croire l’État lui-même et à le devenir, en effet, par us
ssion de la personne humaine, et la plus lourde. Rousseau a tort ; il croit que « chaque individu aliène ses droits à la comm
is employer toutes mes forces, et ne me prendre rien de celles que je croirai devoir lui refuser ? Mais je vais me faire, et je
ce que c’est impossible, ou dans un texte constitutionnel, comme vous croyez faire, parce que c’est illusoire ; il reste que v
oïsme qu’à la condition de devenir une vertu. Ne nous pressons pas de croire à un peu de déclamation classique quand Montesqui
dont personne n’avait l’idée nette et sûre. Qu’il fallût se décider à croire que la liberté, ou tenue pour un dogme, ou consid
e part du pouvoir, cette autre du citoyen, quelle doit-elle être ? Je crois qu’il ne l’a pas très bien vu. Mais aussi c’est à
sans religion… Et cette supposition est toute gratuite. Tout porte à croire que ce n’est pas de l’absence de religion qu’il f
doctrines philosophiques, les théories d’émancipation religieuses, se croient démocratiques en ce qu’elles tâchent à secouer un
jusqu’au moment où le peuple, pour singer l’élite, affecte de ne plus croire , et où l’élite, pour continuer à se distinguer de
e ramène toujours à être un appel à lui-même ; — à chaque instant, on croirait que cela va être le livre de Benjamin Constant, l
enre humain comme de la souveraineté illimitée du peuple. Les uns ont cru qu’il devait y avoir quelque part une raison infa
nisées en sociétés religieuses et en gouvernements religieux, et il a cru les trouver chez les Grecs et les Romains. Il est
propres et son gouvernement sur les esprits ; cela lui suffit ; il y croit voir la liberté. Parce qu’il ne trouve point, sép
tre que la liberté pure et simple, c’est-à-dire la liberté de ne plus croire même à lui, c’est-à-dire à n’être pas. C’est le p
Elles ne lui ont point été données. Il dit de Wieland : « Il voudrait croire , parce que cela conviendrait à son imagination, q
là. En 1816, il est avec le gouvernement contre la chambre ; et je le crois bien, car la chambre de 1816 n’est pas autre chos
! — En 1828, il est avec la chambre contre le gouvernement ; et je le crois bien, car le gouvernement de 1828 prétend être Lo
théorie ferme et constante, c’est dans la charte qu’il la trouve, ou croit la trouver. C’est la charte, suivant lui, qui a d
ndait avec opiniâtreté. » — Tout ceci a disparu. La Révolution, qui a cru fonder la liberté, n’a fait que déplacer la souve
leur consolation. Il est d’hygiène sociale qu’ils en aient, ou qu’ils croient en avoir une. — Et cette liberté deviendra un pri
’ôter ses prétendus titres au gouvernement parlementaire. Les députés croient toujours qu’ils sont les représentants du peuple
p la reconnaître. Les députés sortis de ces grandes assises du peuple croient toujours être au commencement du monde et avoir t
duelle, personnelle, domestique, Royer-Collard ne parle-t-il pas ? Je crois bien le voir : c’est parce que, pour Royer-Collar
tère tout pratique, nullement philosophique, nullement général, et on croit pouvoir le dire, nullement élevé de ce libéralism
, et on croit pouvoir le dire, nullement élevé de ce libéralisme ? Il croit , et ce n’est pas une vue fausse, que toute libert
ance ! confiance ! » n’est pas le mot de Royer-Collard. Il a toujours cru que tout allait sombrer. Il a toujours dit : « No
droit, rattaché, je suppose, à la liberté de penser, à la liberté de croire , à la liberté d’être un être intelligent ; ce n’e
t et avec plus de pénétration que personne, vu juste ce qu’il fallait croire et dire en politique de 1815 à 1840. L’immense au
ient l’omnipotence centrale (quand il les énumère, complaisamment, on croit s’être trompé de volume et lire une page de Bonal
accepter celles-là que de dire : il y en avait, je les admire, je les crois nécessaires, et je n’en veux plus. Ajoutons que c
aurait trop louer Royer-Collard de l’a voir fait avec décision ; mais croire que ces pouvoirs soient toute la liberté possible
ient, il n’y aurait plus qu’à désespérer, c’est désespérer trop vite. Croire que, si la démocratie s’établissait, non seulemen
seau, et (je dirai presque conséquemment) de ses adversaires, d’avoir cru que la démocratie, et pour parler plus clair, qu’
ître autant que de celles qu’on trouve adultes et toutes grandes ; et croire que, les anciennes venant à disparaître, c’est un
e énergie : elle continue. — Surtout c’est probablement une erreur de croire que, les conquêtes libérales du passé disparaissa
re comme exerçant un droit, il empiète, il est usurpateur ; car il se croit souverain ; il croit que l’assemblée dont il fait
droit, il empiète, il est usurpateur ; car il se croit souverain ; il croit que l’assemblée dont il fait partie peut s’attrib
ctionnaires il conclut que la chambre protège beaucoup les commis… Je crois , moi, que les émigrés qui siègent dans cette cham
ieures à leur intérêt personnel. Il me plaît ou il m’appartient de le croire  ; mais ni la raison ni la morale ne m’en font un
e ; mais ni la raison ni la morale ne m’en font un devoir. De même je crois que les fonctionnaires conservent leur indépendan
eur indépendance dans cette chambre ; mais je ne suis obligé ni de le croire ni de le dire… La prudence commune, cette prudenc
ait pour les Pensées de Pascal la plus profonde admiration ; il est à croire qu’il ne négligeait pas les Provinciales. Instinc
ts et accommoder aux faits la théorie de Montesquieu ; et il a vu, ou cru voir (conviction qui, émanant d’un si grand espri
, soit qu’elle nie que la politique soit une science, soit qu’elle se croie par privilège pourvue naturellement de celle-ci.
aventureuses de droite et de gauche, un « entredeux » auquel il faut croire et se tenir, le reste devant seulement être connu
is pour en trouver le centre et pour s’y porter, et pour y rester. Il croyait que savoir, penser, réfléchir, raisonner ne sont
Certain, nul ne l’était plus que lui. Il était la certitude même. Il croyait en lui intrépidement, et franchement, et loyaleme
ur lui objet de certitude et matière de foi ; c’est-à-dire et qu’il y croyait et qu’il l’embrassait de toutes les ardeurs les p
embarras et qu’il ne craint pas la responsabilité. » Vous pouvez l’en croire , et que non seulement il ne craint pas la respons
marquons d’abord que, si le juste milieu était sa nature, comme je le crois , il était aussi son habitude d’esprit, prise de t
e de jeunesse. Guizot n’est pas, comme d’autres, et comme on pourrait croire qu’il est, un professeur arrivé tard à la vie pol
accommoder. Il ne désespère pas du succès de cette tentative, tant il croit qu’au succès il y aurait profit moral et profit p
ntact au moins, à unir et souder le tout. Il demande au philosophe de croire un peu au surnaturel, de l’admettre au moins comm
fait tort. Le surnaturel est essentiellement naturel à l’homme. Il y croit toujours. C’est un besoin et une nécessité de sa
l ne s’ensuive point qu’il existe ; que, tout de même, de ce que nous croyons invinciblement au surnaturel, il ne s’en s’ensuiv
turel que toutes les choses que nous ne pouvons ni prouver, ni ne pas croire . Cette concession obtenue, ou tenue pour faite, G
qui a été comme la marque de ce siècle, marque bien superficielle, je crois , et destinée à s’effacer vite, mais que personne
si, dans son église particulière, il a été « orthodoxe », c’est qu’il croit fermement qu’une religion est nécessairement et d
partis unis par un programme commun et obéissant à un chef habile. Il croyait , ou bien plutôt il aimait à croire, qu’un système
et obéissant à un chef habile. Il croyait, ou bien plutôt il aimait à croire , qu’un système n’est pas chose très différente d’
838, composée de centre droit, centre gauche et gauche dynastique. Il croyait ou voulait croire qu’un mouvement religieux peut
ntre droit, centre gauche et gauche dynastique. Il croyait ou voulait croire qu’un mouvement religieux peut être une manœuvre.
habituées à être désignées par un seul nom, celui de tiers état, ont cru qu’elles n’étaient en effet qu’une seule classe,
e, et, sans l’avoir jamais dit formellement, évidemment très enclin à croire que l’homme ne vaut que groupé, qu’associé, que c
a vu la classe moyenne où elle n’était pas, en France, en 1830. Il a cru que la classe moyenne était la grande bourgeoisie
vue historique, moitié par grande admiration pour la classe moyenne, croyaient l’être, tandis qu’ils étaient l’aristocratie de l
le défaut d’une aristocratie, pour cette raison précisément qu’ils ne croyaient pas en être une. Une aristocratie avérée, si on m
llibilité au juste milieu, qu’il était, et à la classe moyenne, qu’il croyait être. — Or la certitude exagérée est cause d’erre
vateur ou l’historien que pour l’homme d’Etat. Il n’y en a pas eu, je crois , où la France intellectuelle ait été plus divisée
ot a repoussé de toutes ses forces. S’il a vu plus loin, ce que je ne crois pas, mais ce qui est possible, il a pu voir le pa
encore par sa loi de 1833 pour pouvoir gouverner le pays. Il a pu le croire sage, bien intentionné et conservateur, mais très
ais très capable d’être séduit et trompé par les apparences ; il a pu croire qu’avec un gouvernement comme celui de Guizot, de
à l’esprit de chimère, de précipitation et d’aventures ; mais il a pu croire aussi qu’il soutiendrait par esprit de conservati
el. Et sans faire d’hypothèses, et à prendre les choses en gros, il a cru qu’il fallait marcher pas à pas, et que l’interve
e le suffrage universel en 1848, c’était vraiment trop tôt. — Il a pu croire encore, en se reportant à ses principes généraux,
ouve qu’elle est mûre. Et je ne vois nullement pourquoi Guizot aurait cru devoir laisser à un autre le soin d’accomplir la
t de l’honneur. — C’était chose aussi où il y avait des tracas, et je crois bien que c’est un peu pour cela que Guizot s’y es
verné en France. Elles n’ont pas gouverné avec lui, quoi qu’il en ait cru . Ce qu’il a pris pour elles était autre chose. La
ve par le fait n’a pas été faite. Aujourd’hui même il ne faudrait pas croire que les classes moyennes soient arrivées par un d
pour tout nier ; deux siècles plus tard, c’était une raison pour tout croire . » 5. La Religion Romaine de Gaston Boissier
76 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »
p troublée. C’était le trompe-l’œil d’une facture matérielle que l’on croit supérieure parce qu’elle est très compliquée et d
chef, comme l’autre Ronsard, d’une école qui n’a pas vécu. Ronsard se crut un inventeur parce qu’il grécisait en français, —
qu’il grécisait en français, — comme on disait alors, — et M. Hugo se croit inventeur à son tour, et un inventeur colossal, p
ogiste, le moraliste et le médecin. Nous citerons beaucoup, pour être cru dans nos affirmations absolues, mais ce que nous
ace pour se mouvoir, et c’est même une des raisons de M. Hugo pour se croire un Léviathan poétique, mais aujourd’hui la diffor
r, et qu’en lui ils vont se reconnaître. « Ah ! insensé, dit-il, qui crois que je ne suis pas toi ! » Quelle finesse ! Nous
eils de l’auteur, mais jamais dans cet achèvement prodigieux. Ici, le croira-t -on ? mais il faut lire ! le poète a tour à tour d
et l’étang à la macreuse, et puis, les laisser dans l’ornière ! Et ne croyez pas qu’ils soient clairsemés et qu’on les épingle
r dans cette note, prétentieuse et puérile. Le Polyphème du pathos se croit les grâces d’un Daphnis d’églogue. Si je n’étais
es qui commencent à : Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire , et qui se terminent par : Puisque ces choses s
ant, tête chère et sacrée,         Petit être joyeux, Si beau qu’on a cru voir s’ouvrir à son entrée         Une porte des
e est une belle chose, transparente, rafraîchissante et lumineuse. On croit qu’une tragédie de M. de Jouy ferait du bien, et
en ont fait sortir. Et ces messieurs sont de très bonne foi. Nous les croyons d’une sincérité qui les honore. L’exil a fasciné
uelques esprits, la preuve a été suffisante ; mais, pour d’autres, le croira-t -on ? elle est imparfaite. Nous allons donc l’ache
e a fait le mal ! Et, comme il est toujours fort gai, quand il ne le croit pas, il ajoute : Faisons un pas de plus dans ces
le poing de Han d’Islande sur ces cristaux et sur ces fleurs. M. Hugo croit à la métempsychose, c’est tout simple. Nous l’avo
empsychose, il pouvait trouver de beaux vers. Il pouvait, puisqu’il y croit (y croit-il ? quelque chose fonctionne-t-il à la
e, il pouvait trouver de beaux vers. Il pouvait, puisqu’il y croit (y croit -il ? quelque chose fonctionne-t-il à la manière d
bien été païen et Grec, et il a été poète ! Mais André Chénier ne se croyait pas un penseur, que dis-je ? le penseur ! le Moïs
risme de M. Hugo n’est qu’une imposture, et que son air effaré, qu’il croit inspiré, n’est qu’une odieuse grimace devant un m
, de parti pris aussi, faites en tremblant sur le marbre qu’elles ont cru rayer, mais, en réalité, rien d’appuyé, d’allant
bitait parmi nous. Quand donc on annonça La Légende des siècles, nous crûmes ne trouver, dans les deux formidables volumes don
manière définitive. Une Critique qui a du cœur souffre plus qu’on ne croit des morts qu’elle est tenue de constater ! Eh bie
poèmes nouveaux que dans tous ses autres ouvrages : mais, qu’il nous croie  ! il serait absolument supérieur le jour où, au l
égende des siècles dans laquelle j’ai retrouvé vivant M. Hugo, que je croyais mort, mais qui sont, tous deux, d’une inspiration
e nous n’avons cessé de le dire, le rejaillissement d’un talent qu’on croyait englouti à cent pieds sous terre dans le faux ; m
77 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »
nous ne contestons pas son poignet au nouvel historien, mais nous ne croyons pas qu’il parvienne à exécuter le tour de force q
métaphysique, même ceux qui méprisent le plus la métaphysique et qui croient le moins en avoir. Eh bien, la philosophie d’Hipp
sonne, n’approchent de la simplicité de fatalisme de Castille, qui ne croit à rien qu’à ceci peut-être, qui, du reste, est un
étails de ces soixante années prodigieuses, l’auteur des Soixante ans croie — comme cet enfant qui s’imaginait faire tenir l’
te bouche de pierre dont parle Diderot, et qu’il exigeait de ceux qui croient au Destin. Son style manque de la rigueur incisiv
ne pour Marie-Antoinette. Du moins, quand les historiens de son parti croient faire du patriotisme en insultant Marie-Antoinett
s il retournera le miroir. Nature artiste, qui s’invente politique et croit l’être, et, pour ne pas manquer son coup, donne d
ion avouée. Il ne l’a pas voulu. Il s’est préféré autrement. Il s’est cru brouillé avec la fantaisie, parce qu’il épousait
grimé, cet insensible : L’insensible Hippolyte est-il connu de toi ? Crois -tu qu’il puisse aimer ? — Madame, je le crois. E
e est-il connu de toi ? Crois-tu qu’il puisse aimer ? — Madame, je le crois . Eh bien, je suis de l’avis de la suivante d’Ari
vis de la suivante d’Aricie, et moi aussi, ma parole d’honneur, je le crois  ! Il peut aimer. Ce qui ne veut pas dire qu’il so
78 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228
n, l’élever, de longue main, en vue de ce grand fait du mariage qu’il croit la destinée la plus sublime de la femme, ce notab
té que les moralistes de l’ancien temps, les moralistes anti-rêveurs, croyaient éternelle, — comme, du reste, ici-bas, toutes les
ste, ici-bas, toutes les manières d’être heureux, — Alexandre Weill a cru qu’il pourrait, en s’y prenant bien, la diminuer,
y prenant bien, la diminuer, ou complètement s’en rendre maître. Il a cru , l’habile homme ! que ce n’était là qu’une façon
voir le hasard et organiser l’imprévu, toutes choses semblables. Il a cru que dans le mystère, le mystère profond de la vie
formait pour le monde et la politique son gentilhomme de fils qui, je crois , aurait été un assez pauvre diplomate, et, à ce q
lemand, mais qui ne doit pas être né très loin de l’Allemagne si j’en crois certains reflets gardés sur sa pensée, qui pense
danger se pencher sur ces deux abîmes ! Weill est un moraliste qui ne croit point à la supériorité de l’homme sur la femme :
mps, qui prêchent philosophiquement ou poétisent l’adultère ; mais il croit — Weill, que nous appellerons désormais Candide e
; car la science, encore plus que le latin, brave l’honnêteté et s’en croit le droit. Je conviens qu’ici elle brave l’honnête
uisqu’elle peut inventer son bonheur et sa vertu à elle seule, et, le croirez -vous ! « de prime saut », vous qui pensez que la
79 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368
, voilà que la folie des mémoires prend toutes les têtes et qu’on les croit tous sublimes, de cela seul qu’ils sont des mémoi
s les Mémoires de Saint-Simon, qui ne nous les épargne pas ; car il y croyait comme un dévot croit à son culte ! C’était bien s
-Simon, qui ne nous les épargne pas ; car il y croyait comme un dévot croit à son culte ! C’était bien suffisant, et Dangeau
geau, un Dangeau de Dangeau ?… II Franchement, c’est à ne pas y croire , qu’une telle publication, on ne sait pourquoi de
e, en avant, en arrière et sur les côtés, et le valet de chambre, qui croit sans douté qu’il n’y a que des corps glorieux à l
alité de grand seigneur, parfaitement myope et naturellement fat, qui croyait la monarchie éternelle, se dire qu’il faisait là
cela est-il bon ?… Lui, le duc de Luynes, je le veux bien, il pouvait croire , toujours en sa qualité de grand seigneur, qui ve
t Mlle La Roche-sur-Yon s’assit à gauche sur un pliant, à ce que l’on croit  !!! » À ce que l’on croit ! ô l’honnête homme ! I
assit à gauche sur un pliant, à ce que l’on croit !!! » À ce que l’on croit  ! ô l’honnête homme ! Il n’en est pas sûr. « Du m
ns cela devait être », ajoute-t-il pour se calmer. Mais le à ce qu’on croit  ! n’en est pas moins superbe dans son incertitude
if) que deux anecdotes de ces quatre immenses volumes, dont l’une, je crois , sur Louis XIV, qui, ennuyé du joug qu’il faisait
80 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
dont on ignore le nom ; ces deux femmes, en lisant le roman nouveau, crurent se reconnaître, l’une dans le personnage de Clair
n de l’auteur est telle, qu’une foule de contemporains, à la lecture, croient aussitôt s’y reconnaître : ils s’y reconnaissent
la santé, la soi-disant Claire écrira à Jean-Jacques : « Avez-vous pu croire que nous en ignorassions le déplorable état ? » M
: « Avec quel plaisir son cœur s’épanche sur ce charmant texte ! » Je crois sentir, en un mot, dans ce style si régulier, si
r montrer, avant tout, ce qu’était Mme de La Tour, cette Julie qui se croyait en droit d’être comparée à Julie d’Étanges, et po
re. D’après ce portrait, qui est pourtant bien le mien, vous allez me croire belle comme un ange ? Point du tout ! je n’ai qu’
rimerie », quelque chose enfin qui, à lui soupçonneux, lui avait fait croire un moment que ce pouvait être un homme qui se dég
consentement de sa famille, elle n’abusa point de son malheur pour se croire le droit de se consoler. Elle a un tort pourtant
s hommes : « Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. » C
ous avez des pareils, ou du moins des semblables, plus que vous ne le croyez . » Mme de La Tour ne lit pas comme son amie Clair
s’exagérait le sens, et qu’elle relisait sans cesse, lui avaient fait croire qu’elle avait pu, un instant, occuper dans son cœ
’arrive au moment où je suis entouré d’importuns et d’étrangers… J’ai cru devoir vous donner avis de sa réception, afin de
énumère ses maux physiques, les obsessions dont il est ou dont il se croit l’objet, les importuns, les espions, que sais-je 
t pas encore arrivé à Calais sans s’être brouillé avec lui, Hume n’en croyait rien ; il le voyait si doux, si poli, si modeste,
du dire que vous étiez à Paris, mon cher Jean-Jacques ; je n’ai pu le croire , puisque je ne le savais pas par vous-même. » Mai
e que je ne vais voir personne… Et il lui fait sentir, à elle qui se croyait déjà une vieille amie, qu’elle n’est pour lui qu’
celles du retour et du malheur. Elle eut à se séparer de son mari et crut devoir répudier même son nom ; elle se fit appele
81 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
il vivait très renfermé, bien qu’il fît preuve, assure-t-on (et je le crois sans peine), de l’esprit le plus fin et le plus g
tesse du métaphysicien et un coup de chapeau pour la forme. Sieyès ne croyait guère plus à l’histoire qu’à la théologie ou à la
il point par cela même de Jean-Jacques Rousseau ? Pas autant qu’on le croirait . Il accorde de prime abord à la société tout ce q
ratie, n’avait pas moins d’éloignement pour la démocratie pure, et il croyait que l’art consistait précisément à rendre la forc
grand mot ; mais ce qui me paraît certain, et ce qui le serait, je le crois , pour tous ceux qui auraient jeté les yeux sur ce
ar là, selon lui, qu’il faudrait commencer ; car une découverte qu’il croit avoir faite, c’est que « nos langues sont plus sa
à l’homme, par une image un peu bizarre, mais très ingénieuse : « Je crois que la tête de l’homme est une somme de petites c
plus espérer qu’une vie chargée des poids horribles du désordre. On croit entendre dans ces passages le poète romain Lucrèc
le de presque tous les solitaires, si puissants qu’ils soient, est de croire qu’une réformation radicale est possible, et que
Mais ici il est trop facile de lui répondre : L’homme est ainsi fait. Croire que le peuple aime moins la parole dorée que le b
îner, non avec du fer, mais avec des chaînes de bon or. — Quoi ! vous croyez qu’on pourrait le gagner ? — Je n’en doute pas ;
chère, et par conséquent l’argent. — Combien faudrait-il lui donner ? Croyez -vous qu’une pension de six mille livres sur une a
ote, sans pour cela qu’on soit obligé d’en tirer la même conséquence. Croire que l’homme qui, dès 1772, réformait solitairemen
sociale la plus rationnelle et la plus compliquée. Un moment il s’est cru , comme Mme de Staël le disait de lui, le grand pr
es. Taisons-nous ! Ce taisons-nous est le refrain perpétuel. Lui qui croyait tenir la vérité et n’avoir qu’à la distribuer aux
ance : Ils me recherchent !!! Je déteste la société, parce qu’on n’y croit pas à la bonté morale. Si l’on parle des mesures
trer en participation de l’habile dessein qu’ils vous supposent ; ils croient à votre infamie, parce qu’eux s’en revêtiraient c
dopté par des coteries de vils coquins ! Les hommes, je le répète, ne croient ni à la probité ni à la bonté morale. Tout esprit
ourtant échappé si souvent à leurs pièges ? C’est qu’ils n’ont jamais cru que ma réponse fût celle que je devais ou voulais
ême, il n’était pas aussi peu secourable que quelques personnes l’ont cru . Il donnait sans paraître. Son neveu, sa nièce, f
rlatan. Il ne pouvait lire jusqu’au bout un seul de ses livres. Je le crois bien : ils étaient de deux familles directement o
82 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
prend lui-même, écrasé par la plus magnifique des contradictions. Le croirait -on ? il ne s’aperçoit pas que ce qu’il dit de l’o
l’Église et Notre-Seigneur Jésus-Christ. Michelet est un déiste, qui croit que les fleurs, l’histoire naturelle et le déisme
des faussetés qui ressemblent fort à des impostures ? « Si les femmes croyaient au péché originel, — affirme-t-il sciemment — ell
-t-il sciemment — elles ne soigneraient plus l’enfant… Mais elles n’y croient pas. » Et toutes les mères chrétiennes, humbles,
ombé d’une folie dans une autre folie. Il a cascadé dans l’erreur. Ne croyez pas à Michelet ! La physiologie n’est pas pour lu
ière fois dans l’Histoire, et ce premier tressaillement hardi fut, le croira-t -on ? causé par la sainte figure de Jeanne d’Arc.
s Fils [Le Constitutionnel, 13 décembre 1869.] V Qui l’aurait cru  ? La seule chose que nous apprend le livre intitu
oujours en l’homme un bout d’intelligence qui ne tient pas — comme le croyait ou comme le disait Helvétius, dont Michelet sembl
tice comme elle n’est pas, mais comme ils ont dit et voulu nous faire croire , les révolutionnaires, qu’elle était, dans la Rév
ir de se douter de cela. Est-ce mauvaise foi ?… Est-ce ignorance ? Je crois très fort à l’ignorance des choses chrétiennes da
des choses chrétiennes dans un temps qui n’est plus chrétien, et j’y crois chez les gens sous d’autres rapports les plus ins
des plus forts de l’École des Chartes. Mais, en théologie, je ne les crois pas gigantesques. En théologie, tous les deux don
pas coûté à la tête légère de Michelet un bien grand effort de génie. Croirez -vous à cette impuissance ?… Nous dictons à ceux q
ophétisait ! Mauvais métier, a-t-on dit, que celui de prophète. Je le crois bien, c’est si insolent que de vouloir l’être ! I
que les événements viennent camper à vos prophéties. Michelet, qui ne croyait pas aux prophètes comme nous les entendons, nous
let nous les donne dans son Cours, et nous allons les juger. Mais, le croira-t -on ? il ne les a pas inventés, et c’est toujours
henni, il s’est assez emporté, mais, comme nous autres chrétiens, il croit que la question politique n’est qu’une question m
ue nous avons tous en nous, et qui s’y révolte lilliputiennement, n’y croit pas ! Michelet, dans ce Cours, qui fut pour lui c
démarqué le nom de Jésus-Christ pour qu’on ne le reconnaisse pas ! Le croiront -ils, ceux-là qui prennent Michelet sur le pied du
rique et du rénovateur social qu’il se donne, dans ce Cours de 1847 ? Croiront -ils qu’il n’est que l’homme d’un Christianisme dé
’honorer comme une forte tête, un esprit mâle, une clarté d’en haut ? Croiront -ils que cet éloquent Michelet — qu’on n’a pas enc
83 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »
te Joseph cet exploit de collège : « Eh bien ! curé, lui répondit-il, croiriez -vous que je serais homme à vous réciter sur l’heu
capitale, était vive : il n’hésitait pas dans la sentence quand il la croyait dictée par la conscience et par la vérité ; mais
qu’il sacrifiait sa volonté. Éblouissant, séduisant comme on peut le croire , et même très-souvent gai dans la conversation, i
s les intérêts des deux États, et que les Français s’accoutument à se croire nos concitoyens. Toujours ce peuple aimable aura
pandre l’enfance au dehors. L’homme moral est plus tôt formé qu’on ne croit . Au reste, aucun système d’éducation ne saurait ê
de à la portée du peuple, une petite lettre de Paul-Louis en style du cru . Partant le sel en est gros et gris, mais il y en
ouvantés que nous l’étions alors ; nous avons un peu repris nos sens. Croyez -moi, disons tout rondement que nous n’en voulons
s. Croyez-moi, disons tout rondement que nous n’en voulons plus. Vous croirez peut-être qu’il y a de l’imprudence à parler si c
n’est pas tout. Quand même nous demeurerions Français, il ne faut pas croire que ce fût pour longtemps ; un peu plus tôt, un p
érent d’être dans un pays ou d’y aller. Et nos bons amis les Suisses, croyez -vous qu’ils soient bien amusés d’entendre les tam
rait les griffes assez fortes pour la retenir dans le moment présent, croyez -vous que ce fût pour longtemps ? Bah ! les choses
machine dura je ne sais combien de temps, trente ou quarante ans, je crois . Sainte Vierge Marie ! cela ne fait-il pas dresse
sible que nous fussions mêlés là-dedans ? Libéra nos, Dominus. « Vous croyez peut-être, vous autres petits messieurs qui avez
eur dans ce moment, pour raison ; mais seriez-vous assez simples pour croire que, dès qu’on sera maître de lui, on ne vous cha
nglas est, à ce qu’on dit, un des bons enfants de l’Assemblée ; je ne crois pas qu’il aime à tourmenter son prochain. Cependa
elle n’est que gaie. Et ceci n’est pas, autant qu’on pourrait bien le croire , un accident du genre. Certes M. de Maistre, par
ution a souvent eu, s’écrie l’auteur, la fantaisie de plaisanter : on croit voir rire l’Enfer : il est moins effrayant quand
ntelligences sévères. Il nous met presque dans l’alternative ou de ne croire à aucune loi régulatrice, ou de croire avec lui.
ue dans l’alternative ou de ne croire à aucune loi régulatrice, ou de croire avec lui. En s’emportant dans ce vigoureux écrit
dînait seul, avec du pain sec. C’est ainsi que savent vivre ceux qui croient . Comme diplomate pratique, il n’est pas difficile
ne sachant où frapper d’abord, mais voulant tout saccager de ce qu’il croit l’erreur, tout reconquérir et venger comme avec l
stions, écrivait-il à une amie, j’ai deux ambitions : la première, le croirez -vous ? ce n’est pas d’avoir raison, c’est de forc
n interprète vivant et d’un pontife de vérité : « Nous seuls, dit-il, croyons à la parole, tandis que nos chers ennemis s’obsti
l, croyons à la parole, tandis que nos chers ennemis s’obstinent à ne croire qu’à l’écriture…. Si la parole éternellement viva
Necker. Il promit. A quelque temps de là, vers 1819, à l’occasion, je crois , du congrès de Carlsbad ou d’Aix-la-Chapelle, par
arut une brochure de l’abbé de Pradt où M. Necker était maltraité. On crut un moment que M. de Maistre en était l’auteur. Qu
de limites indécises. L’omniprésence de sa foi y pourvoyait. Si j’en crois de bons témoins, il mérite d’être reconnu celui d
mesure qu’il s’en éloigne, il va s’enfonçant dans la prédiction ; il croit sentir en lui je ne sais qu’elle force indéfiniss
quant. Dans la seconde, il veut pousser son œuvre individuelle, qu’il croit universelle, son pur paradoxe absolu ; il veut fa
t qu’il ne le dit) dans le passé, dans un passé récent, il a l’air de croire qu’on pourra les replanter exactement tels ou à p
igieuse, il y a moyen encore, dans tout cela, de retrouver Dieu. — Je crois avoir répondu fort terre-à-terre, mais non pas tr
qu’elle suppose et qu’elle impose. De ce qu’une chose, selon qu’il le croit , est nécessaire pour le salut moral du genre huma
(je ne les en blâme pas) et tous les intéressés qui font semblant de croire ont beau voiler l’abîme rouvert, l’anxiété doulou
uloureuse de bien des âmes le trahit. Entre une Rome à laquelle on ne croit plus qu’assez difficilement, et une Providence ph
dans ce terrible ouvrage du Pape, beaucoup de choses ont été (qui le croirait  ?) adoucies, plus d’un trait relatif à Bossuet, p
touchante ! Il s’agissait d’un paysage ; M. de Maistre ne s’était pas cru capable de le peindre. Je voile ses Lettres sur l
cées particulièrement chez les Révérends Pères ; on trouverait, je le crois , dans les greffes des anciens Parlements, beaucou
e, Gibbon), pour les démasquer dans leurs circuits et leurs ruses. Il crut voir en Bacon un tel adversaire tout fourré d’her
t content quand il a dit : les Géorgiques de l’âme. En cela même nous croyons que M. de Maistre se montre infiniment trop sévèr
qui, d’un côté ou d’un autre, croulera. Excommunié par de Maistre qui croyait , peu accueilli par les héritiers de ce Descartes
le en miracles ? Nous en verrons d’autres, tenez cela pour sûr, et ne croyez pas que rien finisse comme on l’imagine. Les Fran
’enthousiasme et d’inspiration. Je ne cesserai de le dire comme de le croire , l’homme ne vaut que parce qu’il croit. Qui ne cr
sserai de le dire comme de le croire, l’homme ne vaut que parce qu’il croit . Qui ne croit rien ne vaut rien. Ce n’est pas qu’
ire comme de le croire, l’homme ne vaut que parce qu’il croit. Qui ne croit rien ne vaut rien. Ce n’est pas qu’il faille croi
u’il croit. Qui ne croit rien ne vaut rien. Ce n’est pas qu’il faille croire des sornettes ; mais toujours vaudrait-il mieux c
s qu’il faille croire des sornettes ; mais toujours vaudrait-il mieux croire trop que ne croire rien. Nous en parlerons plus l
re des sornettes ; mais toujours vaudrait-il mieux croire trop que ne croire rien. Nous en parlerons plus longuement. Quel imm
rdait ses forces, écrivait un témoin ami, mais nous étions loin de le croire en danger ; nous supposions plutôt cet affaibliss
le mettre dans son costume de chancelier, il me promit de venir, je «  crois , le jour de l’an où il devait faire sa cour au ro
venir, et cela avec un sourire si calme et si naturel que l’on aurait cru qu’il s’agissait d’un petit secret qui aurait pu
Principe générateur les beaux paragraphes XXXV et XXXVI. 185. Je ne crois pas commettre une indiscrétion et je remplis un d
à M. le comte Eugène de Costa, compatriote de M. de Maistre ; mais je crois sentir encore plus qu’envers d’aussi délicates na
ar l’autre, de se placer tour à tour sur chacun des revers des monts. Croirait -on bien, par exemple, à lire ces assertions posit
dès 1810 ; l’exact Quérard le porte à cette année également ; mais je crois que c’est une méprise qui provient de la date mis
baromètre qui annonça le beau temps, et, parce qu’il l’annonçait, on crut qu’il l’avait fait. » Et lorsque, ne voulant pas
us… Je suis bien sûr que j’aurais été entendu de lui, et j’ai lieu de croire que je ne l’aurais pas été de Condillac…. Aussi l
84 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
he, la gloire de l’esprit est la seule véritable, et il est permis de croire qu’un jour les philosophes et les savants hériter
rt et s’épuise en adorations devant la vie naïve, devant l’enfant qui croit et sourit à toute chose, devant la jeune fille qu
ssistant il ne pensait pas faire une œuvre religieuse, peut-être même croyait -il faire un péché. Ce partage était dans la néces
flatterie pour un homme qui cherche la trinité en toute chose et qui croit , Dieu me pardonne ! à l’efficacité du nom de Jého
re les mains d’une analyse rigoureuse ? Je ne sais, et à vrai dire je crois la question impertinente ; car il faut s’arrêter
sition n’est que dans les faits. Le spiritualiste n’est pas celui qui croit à deux substances grossièrement accouplées ; c’es
ce fait psychologique, c’est abuser des termes. L’humanité a toujours cru à quelque chose qui dépasse le fini ; ce quelque
chose, il est convenable de l’appeler Dieu. Donc l’humanité entière a cru à Dieu. À la bonne heure. Mais n’allez pas, abusa
lez pas, abusant d’une définition de mots, prétendre que l’humanité a cru à tel ou tel Dieu, au Dieu moral et personnel, fo
ieu-là est si peu inné que la moitié au moins de l’humanité n’y a pas cru et qu’il a fallu des siècles pour arriver à formu
ffaires, en disant : cela ne me regarde pas ; dites-moi ce qu’il faut croire , je le crois. Étrange non-sens, car, les formules
sant : cela ne me regarde pas ; dites-moi ce qu’il faut croire, je le crois . Étrange non-sens, car, les formules n’ayant de v
en de dire : « Je me repose sur le pape ; il sait, lui, ce qu’il faut croire , et je crois comme lui. » On s’imagine que la foi
 Je me repose sur le pape ; il sait, lui, ce qu’il faut croire, et je crois comme lui. » On s’imagine que la foi est comme un
un talisman qui sauve par sa vertu propre ; qu’on sera sauvé si l’on croit telle proposition inintelligible, sans s’embarras
monde, tu n’es plus bonne que pour séparer. L’homme mûr ne peut plus croire ce que croit l’enfant ; l’homme ne peut plus croi
s plus bonne que pour séparer. L’homme mûr ne peut plus croire ce que croit l’enfant ; l’homme ne peut plus croire ce que cro
mûr ne peut plus croire ce que croit l’enfant ; l’homme ne peut plus croire ce que croit la femme ; et ce qu’il y a de terrib
lus croire ce que croit l’enfant ; l’homme ne peut plus croire ce que croit la femme ; et ce qu’il y a de terrible, c’est que
e et l’enfant joignent leurs mains pour vous dire : « Au nom du ciel, croyez comme nous, ou vous êtes damné. » Ah ! pour ne pa
u ciel, croyez comme nous, ou vous êtes damné. » Ah ! pour ne pas les croire , il faut être bien savant ou bien mauvais cœur !
portion de mon sort. Jusqu’ici je t’ai appelé d’un nom d’homme ; j’ai cru sur parole celui qui dit : je suis la vérité et l
de Dieu ; âmes flétries qui affectent la finesse et rient de ceux qui croient  ; âmes basses et terrestres, destinées à jaunir d
aimèrent à être appelés des hommes de l’autre monde ; des hommes qui crurent à la vérité et se passionnèrent à sa recherche, a
85 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
art les murs et les meubles, tout est ancien à Saint-Sulpice ; on s’y croit complètement au xviie  siècle. Le temps et les co
ore quelques directeurs qui avaient vu M. Émery ; il n’y en avait, je crois , que deux qui eussent des souvenirs d’avant la Ré
ler de « monsieur Bossuet », de « monsieur Fénelon » 18, on se serait cru devant un disciple immédiat de ces grands hommes.
es habitudes studieuses, mon silence, ma modestie leur plurent, et je crois que plusieurs d’entre eux firent tout bas la réfl
s directeurs et les élèves la cordialité ; c’est là une plante qui ne croit guère qu’en Bretagne ; mais les directeurs ont un
dernier siècle et dans la première moitié de celui-ci, me frappa ; je crus entrer dans un temple. C’était bien là ce que je
Daniel est contemporain d’Antiochus Épiphane ? L’orthodoxie oblige de croire que les livres bibliques sont l’ouvrage de ceux à
aisser tout ce qu’on aime périr corps et biens. Les gens du monde qui croient qu’on se décide dans le choix de ces opinions par
orte que le spectateur. En me livrant ainsi à la force des choses, je croyais me conformer aux règles de la grande école du xvi
t dans le présent, ne me faisait la moindre impression. Si j’avais pu croire que la théologie et la Bible étaient la vérité, a
ni Pie V ; mais, si je n’avais pas des raisons matérielles de ne pas croire au catholicisme, ce ne seraient ni les atrocités
de Saint-Sulpice, en ne dissimulant rien de la carte de ce qu’il faut croire , étaient tout simplement d’honnêtes gens. Ce ne s
de Chambord de n’être pas légitimiste. Il y aura des scissions, je le crois plus que jamais, mais le vrai catholique dira inf
exiblement : « S’il faut lâcher quelque chose, je lâche tout ; car je crois à tout par principe d’infaillibilité et le princi
qu’on ignore. Je ne me suis jamais prêté à ces mensonges. Je n’ai pas cru respectueux pour la foi de tricher avec elle. Ce
ent bien que ce qu’on a éprouvé, et ce sujet est si délicat que je ne crois pas qu’il y ait deux hommes au monde plus incapab
as dans l’éternité ! Vanité des vanités ! Un an après, le mal que je croyais passager avait envahi ma conscience tout entière.
n sacrifice fait à la conscience, et Dieu sait s’il me coûterait ! Je crois que toi, du moins, tu saurais le comprendre. Oh !
terais fidèle à Jésus, s’empara de moi, et, si j’avais été capable de croire aux apparitions, j’aurais certainement vu Jésus m
sortie du séminaire sera pour ma mère une énigme inexplicable ; elle croira que c’est pour un caprice que je l’ai tuée. En vé
et, quels que soient les maux que la Providence me réserve encore, je croirai toujours qu’elle me mène à mon plus grand bien po
de ma vie ? Je ne sais ; mais l’activité trouve partout son aliment. Croyez bien qu’il faut que j’aie été rudement éprouvé, p
ement ; mais je ne puis me dissimuler les points vulnérables que j’ai cru y trouver et sur lesquels on ne peut transiger, v
nous le christianisme rationnel et critique ? Je vous avouerai que je crois avoir trouvé dans quelques écrivains allemands le
86 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
ses sonnets, en parlant de la femme qui régnait dans son cœur, a fait croire que son amour avait toujours été dégagé de toute
constamment respectueuse ? Pour ma part, je l’avoue, j’ai peine à le croire . D’ailleurs, le désir, l’espérance, la prière n’ô
vaincu de la folie de ses premières espérances, il voulut voyager, et crut , dans l’ingénuité de son cœur, que les voyages le
elle cessé de parler, à peine avait-elle épuisé les arguments qu’elle croyait victorieux, que le cœur recommençait à murmurer,
sances humaines. Après cette épreuve dont il sortit triomphant, il se crut vraiment digne d’être couronné au Capitole, et ne
thode, qui peut, au premier aspect, sembler singulière, n’est pas, je crois , sans avantage lorsqu’il s’agit d’un homme tel qu
dédain. Un jour le poète conçoit les espérances les plus hardies, il croit toucher au bonheur ; son espérance est déçue, et
mblent devoir être préférées dans la plupart des cas. Cependant je ne crois pas que la pensée de Pétrarque, développée dans d
, qu’il n’y ait absolument rien à reprendre dans les Trois Sœurs ; je crois qu’il est permis, sans se rendre coupable d’irrév
enfin, essayant une dernière fois l’éloge des yeux de Laure, qu’il ne croit jamais pouvoir célébrer en termes assez magnifiqu
ays où je t’ai plu est revêtu d’une beauté souveraine. » Nous devons croire que Pétrarque n’aurait pas mis dans la bouche de
l serait impossible d’établir des maximes générales. Il est permis de croire que, si Laure se fût donnée à son amant, elle n’e
assions, pour la vérité même ! L’esprit s’habitue si complaisamment à croire qu’il possède une clairvoyance souveraine ! La co
e ; mais on peut aimer la France d’un amour ardent et sincère sans se croire obligé d’admirer les Messéniennes comme le dernie
rer les Messéniennes comme le dernier mot de la poésie lyrique, et je crois , pareillement, qu’on n’offense pas l’Italie en re
n’est autre chose que la forme poétique. Or, je ne conçois pas, je ne crois pas qu’il soit permis de concevoir la forme poéti
’aventure. En traduisant nettement l’impression que j’ai reçue, je ne crois pas perdre mes paroles. Qui sait si l’exemple de
nous voile une partie de sa pensée. En France, nous sommes habitués à croire que la langue toscane est la langue italienne par
r une supériorité absolue sur les autres dialectes de l’Italie. Je ne crois pas que personne songe à récuser le témoignage, à
e, c’est-à-dire abstraction faite des détails philologiques. Or je ne crois pas que le nom de Giusti garde longtemps sa popul
j’ai reçue, mon opinion s’est formée par une lecture attentive, et je crois que, parmi les compatriotes de Giusti, le mérite
Est-il permis de voir en lui un poète d’un talent très pur ? Je ne le crois pas. Le talent de Giusti ne va pas au-delà d’une
ont je parle, peut-être n’arrive-t-elle pas entière jusqu’à nous ; je crois que celui qui l’a créée la savoure tout entière ;
uit-elle à répéter ce qui a déjà été dit cent fois ? Giusti n’a pu le croire . Cependant je n’aperçois, nulle part, la ferme vo
vre. Est-ce de sa part modestie ou insouciance ? Giusti, en écrivant, croit -il toutes ses pensées menacées d’une prochaine in
sa part ni modestie ni insouciance. Parmi les vertus de Giusti, je ne crois pas qu’il faille compter l’humilité. Je suis loin
ovisation explique seule de telles velléités. Aussi je n’hésite pas à croire que Giusti se contentait trop facilement, et que,
tiquée que par un esprit délié. Cependant je ne voudrais pas laisser croire que j’admire sans réserve le talent de Parini. Sa
n France, les poètes, dans la seconde moitié du xviiie  siècle, ne se croyaient pas encore dispensés de placer leur fantaisie sou
gouement que de justice. En exposant les motifs de mon opinion, je ne crois pas avoir fait une chose absolument inutile.
agne et de la France. Dans sa préface, il avoue naïvement qu’il ne se croit pas obligé d’inventer tous les ans des fictions a
s prétentions ; mais il nous est permis de lui demander pourquoi il a cru devoir imposer à Ernest Maltravers les souffrance
s choisissent pour principal personnage un poète ou un peintre, ne se croient pas dispensés de nous montrer l’artiste à l’œuvre
t appartiennent à Lumley. Je ne demande pas à M. Bulwer pourquoi il a cru devoir créer un barbarisme tel que Cesarini, car
e l’homme de génie. Nous sommes donc obligé, cette fois encore, de le croire sur parole. Il est vrai que, pour caractériser la
qu’ils lui ont infligé, il les a résumés dans Castruccio Cesarini. Je crois qu’il a eu tort d’écouter sa mémoire. Assurément
pris de vertige. Pour ma part, je l’avoue, je ne consentirai jamais à croire que Castruccio écrive sous la dictée de Lumley, s
à trente ans sans manquer à la promesse qu’elle s’est faite. Elle se croit à l’abri du danger, mais une parole sincère, pron
ne de confiance dans la sincérité des pensées livrées au public, elle croit que l’auteur lui répond de l’homme, et converse h
lle lui défend d’interroger le cœur où elle veut se réfugier. Elle ne croit pas que l’homme choisi par elle soit séparé de l’
se sent digne d’amour et s’affirme qu’elle est aimée. Un jour elle se croit trahie ; elle supplie celui qu’elle aime de se ju
un amour sincère résiste même à la plus injurieuse défiance, et ne se croit pas déshonoré en réfutant la calomnie. Le désespo
n d’enchaîner l’attention, provoque souvent l’impatience. Il faut, je crois , expliquer le dépit du lecteur par le nombre des
n, les serments d’amour adressés à Valérie par Maltravers. Il est, je crois , inutile d’insister sur toutes ces misérables inv
ni. Castruccio écrit des vers amoureux sur l’album de Florence, et se croit aimé d’elle. Il ne pense pas qu’elle puisse voir
temps et qui finit par impatienter. Je regrette que M. Bulwer se soit cru obligé de semer dans la conversation de ses perso
e l’ardeur de la gloire et le goût de la vraie galanterie. Je ne puis croire que M. Bulwer ait eu l’intention de rapetisser le
mme qu’elle n’aime plus, ou plutôt qu’elle n’a jamais aimé ? Je ne le crois pas. M. Bulwer en a jugé autrement ; car, dans sa
uisé en moine franciscain, et la sermonne tout à son aise. Comme elle croit reconnaître sa voix, il se fait passer pour le fr
is XIV, employait des circonlocutions très polies, et il n’aurait pas cru servir les intérêts de la morale et de l’église e
n conviens, ferait une étrange figure à côté de madame de Genlis ; je crois pourtant qu’il eût enseigné à M. Bulwer quelque c
nce pour l’unité de caractère, et il a théoriquement raison ; mais je crois que les juges compétents préféreront toujours l’I
Si M. Bulwer ne partageait pas l’espérance de M. Macready, s’il ne se croyait pas appelé à régénérer la scène anglaise, à ressu
osé une seconde fois à l’indifférence du parterre. Personne ne voudra croire que M. Bulwer se soit résigné à écrire la Dame de
lui est dû, et ne songe pas à les remercier de leur admiration. Elle croit que sa beauté lui permet de prétendre aux premier
e généralement des hommes doués d’une aptitude encyclopédique ; je ne crois guère aux génies capables de, se placer entre Pit
edevient maître de lui-même, et il rend à Pauline sa liberté, qu’elle croyait avoir perdue sans retour. Il écrit à M. Deschapel
onde tentative, démontrer l’étendue de ses facultés dramatiques, nous croyons qu’il n’a pas réussi dans son projet. Il fera don
r M. Bulwer dans sa seconde pièce, est d’un effet malheureux, et nous croyons que l’exemple de Shakespeare ne saurait justifier
erait pas une source moins féconde qu’Alighieri ; mais il ne faut pas croire que toutes les pensées qui nous ravissent, sous l
radier savent très bien que le statuaire, en copiant le modèle, ne se croit pas obligé de construire le squelette avant d’att
uivre dans ses dernières conséquences sa double définition, il paraît croire que la peinture peut aborder tous les sujets, que
t trop évident que M. Guizot n’a pas d’amis prompts à le censurer. Il croit volontiers que ses moindres idées sont bonnes à r
travail sur Raphaël, et surtout aux considérations générales qu’il a cru pouvoir présenter sur la peinture et la statuaire
se trouve prévu dans l’analyse des œuvres de Shakespeare. Jamais, je crois , l’unité d’action n’a été mieux défendue, jamais
ience, c’est-à-dire que ces pages sont parfaitement inutiles. Il faut croire , pourtant, qu’il ne s’est rencontré personne d’as
a fallu, pour réunir ces documents, une érudition rare ; cependant je croirais me rendre coupable d’injustice en estimant la val
pouvait suggérer, il l’a développé avec une rare intelligence, et je crois impossible de conserver l’ombre d’un doute après
, M. Guizot a su l’entourer d’une évidence lumineuse, et personne, je crois , après avoir suivi le développement de sa pensée,
attendu, une manifestation imprévue de l’énergie humaine, il répond : Croyez -vous donc que ce fait si légitime soit sans raiso
ez-vous donc que ce fait si légitime soit sans raison dans le passé ? croyez -vous donc que la défaite de la royauté soit un éc
ent des événements accomplis ne permet pas au pinceau de s’égarer. Je crois donc que M. Guizot s’est trompé, en négligeant de
très étroitement à la réforme de l’église. Ainsi le parti légal, qui croyait trouver dans l’application loyale et complète des
capitulaires se rapportent à des sujets très divers, et j’ai lieu de croire que la plupart de ses auditeurs ont accueilli ave
évitablement au système féodal. M. Augustin Thierry avait cherché, et croyait avoir trouvé les origines de la féodalité dans la
classer M. Guizot parmi les plus grands écrivains de notre temps, je crois pouvoir affirmer qu’il ne s’est jamais occupé de
ans réserve ce qu’ils appellent l’art d’élever le débat. Pour moi, je crois que M. Guizot a souvent abusé de cette faculté. E
ait obtenir l’assentiment du penseur solitaire. Il est donc permis de croire que M. Guizot ne sera pas, pour la génération qui
aturels, inévitables des précédents ouvrages de l’auteur ? Pouvait-on croire que M. Michelet ne porterait pas dans la philosop
Niebuhr et suivi par M. Michelet convient-il à l’histoire ? Je ne le crois pas. L’historien allemand et l’historien français
bscurs, aussi indéchiffrables que les feuillets réunis ? Eh bien ! le croirait -on ? ce procédé emprunté à la Science nouvelle, à
ureusement l’étude vigilante de notre histoire tout entière, comme je crois l’avoir démontré, a exercé sur M. Michelet une ac
vail en deux parties : partie religieuse, partie politique. On devait croire que cette division servirait à l’élucidation de l
immense dans la révolution, mais dont il a cependant trouvé moyen, le croirait -on ? d’exagérer l’importance. Dans son ardeur de
t, toutes ses émotions, tous ses souvenirs ; le lecteur ignorant peut croire à chaque instant qu’un aveu passionné va s’échapp
al ; le jugement des faits est-il interdit à l’historien ? Comment le croire  ? comment oser prêter à Quintilien un si étrange
ine justice à la moralité des principes qui lui servent de guides. Je crois qu’il aime, qu’il veut sincèrement le bien. S’il
ends pas qu’on le maudisse, qu’on le voue à la haine publique, car je crois qu’il est de bonne foi dans son erreur. À force d
l a franchi les limites assignées à la durée du travail humain ; il a cru doubler ses forces par la persévérance, et sa vol
aine, c’est une question épuisée depuis longtemps, et sur laquelle je crois parfaitement inutile de revenir. Reste à savoir s
illi avec sympathie les prétentions dogmatiques de l’imagination ; je crois qu’il faut laisser à chacune de nos facultés ses
ie le prestige des personnages consacrés par l’éloignement ? Je ne le crois pas. Il est plus à son aise dans son Berrym que d
ait pas pu triompher de mon ignorance ; j’ai succombé, parce que j’ai cru  ; j’ai livré ma jeunesse et ma beauté ; ma faute,
ans regret, sans hésiter, sa vie contre la vie du séducteur ; mais il croit que Claudie aime encore l’homme qui l’a trompée,
vengé depuis longtemps, s’il n’eût consulté que son courage, mais il croit que Claudie n’a pas renoncé à toutes ses illusion
e vaine poussière, les promesses et les serments qu’elle a reçus ; il croit qu’elle espère encore une réparation, la seule qu
ducteur de Claudie, d’abord plein d’empressement et d’ardeur quand il croyait , en épousant la jeune fille qu’il a trompée, paye
e, je ne doute pas qu’ils ne reconnaissent dans Denis Ronciat le type cru , mais le type complet du paysan perverti par l’oi
et parfois aussi le théâtre qu’on appelle la maison de Molière. Je ne crois pas qu’il existe, pour la composition d’un poème
ble avoir tout accepté, la réflexion ne perd pas ses droits, et je ne crois pas qu’il soit permis de louer Claudie sans restr
our à tour ingénieux et pathétiques, n’a donné à personne le droit de croire qu’il veuille renverser une école, élever une éco
as permis de conserver le moindre doute à cet égard. Cependant, je ne crois pas que les esprits délicats mettent Claudie sur
e son œuvre prochaine réfutera victorieusement les reproches que j’ai cru devoir lui adresser. Il se décidera, je l’espère,
simplicité parfaite : il a usé, il a abusé de toutes les joies, il le croit du moins, et se réfugie dans le suicide comme dan
s de saveur. Las de tous les plaisirs que la richesse peut donner, il croit avoir épuisé la vie. Avant de boire la ciguë qui
oix confuse de remercier son bienfaiteur, le vieil homme, que Clinias croyait avoir terrassé sans retour, relève la tête et aff
railleries et des mensonges de Cléon et de Pâris. Si Clinias, qui se croit mort à l’amour et qui n’a jamais aimé, si Clinias
s sa valeur intrinsèque, mais d’après le succès de la Ciguë. La foule croyait que l’auteur n’avait plus rien à apprendre, que l
, avec spontanéité ; rien ne languit, tout marche rapidement, et nous croyons volontiers à l’existence de ce monde imaginaire.
nde gouverne sa dupe n’est pas rendue avec moins d’adresse : donner à croire à Mucarade qu’il n’est pas aimé pour sa richesse,
femme est toujours mieux aimée par son mari que par son amant. Je ne crois pas qu’il soit possible d’apercevoir, au fond de
e, n’a qu’à le pousser du doigt. Ces prémisses une fois posées, et je crois qu’il serait difficile d’en contester la vérité,
it pour Gabrielle tout ce qu’il peut faire, ou du moins tout ce qu’il croit utile à son bonheur, et le sentiment du devoir ac
t-elle pas à jouir paisiblement du bien-être qu’il lui donne ? Julien croit fermement que la sécurité, la certitude de retrou
elle efface toutes ses railleries ! Le spectateur ne consent pas à le croire . Quand Stéphane conçoit le projet d’enlever sa ma
éreusement la confiance du mari. Julien a beau estimer Stéphane et le croire incapable d’une action dont il aurait à rougir, c
sermonner, de lui prêcher l’oubli et le mépris de la passion ? Je ne crois pas qu’on le rencontre dans le monde où nous vivo
ns aimer Gabrielle d’une affection bien vive, nous devons du moins le croire d’après la conduite qu’il a tenue jusqu’ici, il n
cène réduisent-ils à néant les objections que je viens d’exposer ? Je crois pouvoir dire non, sans mériter le reproche de pré
ir les sentiments placés dans la bouche de Julien ; mais personne, je crois , n’a le droit de voir dans ces applaudissements l
me jour s’achève. Psaumis qui convoite lui-même la beauté de Laïs, se croit maître du terrain par le départ d’Ariobarzane ; m
locution usitée n’offre pas à l’esprit un sens facile à saisir. Je ne crois pas inutile de relever ces fautes purement gramma
tes me semble réunir toutes les conditions du dialogue comique. Je ne crois pas qu’il soit possible de porter plus loin la cl
es puérils les conseils que je lui donne ; l’avenir prononcera. Je ne crois pas que l’unité de style entrave en aucune occasi
fuse. Si l’auteur a voulu nous peindre la courtisane amoureuse, et je crois qu’il serait difficile de lui prêter une autre in
Ponsard présente certainement de graves difficultés ; cependant je ne crois pas que la figure de Charlotte Corday doive être
question, je l’avoue, a quelque chose de décourageant, et pourtant je crois qu’il n’est pas impossible de la résoudre victori
les regards ardents qui l’ont suivie jusqu’au pied de l’échafaud, ne croyons pas qu’elle ait quitté la vie sans déchirement. E
s périodes combinées avec tant de coquetterie ? J’ai grand-peine à le croire . La déclaration adressée à Charlotte me semble un
nnalité, absence d’unité dans le style. Quant au premier reproche, je crois en avoir établi nettement la légitimité. Il est i
e répondra qu’il est girondin comme Charlotte Corday. Je consens à le croire  ; toutefois, à parler franchement, cette opinion,
e ? Craint-il qu’on ne l’accuse d’injustice envers la Montagne ? S’il croit avoir contenté les admirateurs de Robespierre et
ent postérieure à la neuvième ode du troisième livre, où M. Ponsard a cru trouver le germe d’une comédie. Cette dernière od
as aux caractères que Molière a mis sur le théâtre, et pourtant je ne crois pas qu’il soit donné à personne de rajeunir un te
sième livre contient le germe d’une comédie, et pour ma part je ne le crois pas, je ne conçois qu’un seul moyen de le féconde
Comment se fût-elle défiée de ses forces ? Comment eût-elle refusé de croire à l’universalité de son talent ? Il serait temps
l lui resterait encore bien du chemin à faire pour égaler Talma. Elle croit avoir franchi les dernières limites de son art, e
considèrent la forme tragique comme un non-sens dans notre temps. Je crois la tragédie tout aussi logique, tout aussi accept
daigné ou méconnu les leçons de Shakespeare et de Calderon, n’ont pas cru que la forme tragique fût incompatible avec l’esp
ellement de la forme tragique. Il s’est trompé comme les peintres qui croient dépasser Raphaël et Nicolas Poussin, parce qu’ils
l est difficile de saisir la limite où finit la naïveté. M. Ponsard a cru pouvoir mettre en scène, indistinctement, tous le
uité ; comment donc est-il arrivé à calomnier les bacchantes ? A-t-il cru pouvoir compter sur l’ignorance de l’auditoire ?
lus j’ai peine à m’expliquer une telle étourderie, car je ne veux pas croire que M. Ponsard ignore la mort de Penthée. Pourquo
ne à construire le lit nuptial. Est-ce que par hasard l’auteur aurait cru que l’équerre sert à équarrir ? Je n’ose l’affirm
uve rien de pareil. L’auteur nous offre quelques miettes d’Homère, et croit qu’à l’ombre de ce grand nom il peut défier la ra
ter, et son cœur se peupla bientôt de souvenirs. Voltaire, si nous en croyons une lettre adressée par lui à Thiriot un an après
Roxane et Cornélie lui allaient mieux que Célimène. Il est permis de croire que le commerce familier de Molière n’a pas été i
 ? Pourquoi ? C’est qu’il n’aimait pas d’un amour sincère celle qu’il croyait aimer, c’est qu’il n’y avait pas dans son cœur pl
Avait-il à se plaindre de sa femme ? Aucun témoignage n’autorise à le croire . Elle l’aimait et ne pouvait cacher sa jalousie ;
entendus de la bouche d’Adrienne. En écoutant Pauline et Camille, il croyait l’écouter elle-même. À la bonne heure ! Mais La F
La Fontaine comme de sa lecture familière. Le duc de Bouillon, qui se croit trompé par la Duclos et qui se réjouit de sa trah
es voix joyeuses qui éclatent dans la chambre voisine, la duchesse se croit surprise par son mari, et s’écrie : Si le duc me
our vous confondre. Pourtant la duchesse s’enfuit et se cache. Le duc croit que Maurice a donné rendez-vous à la Duclos, et d
de la sauver, de ranimer ses forces en lui rendant le bonheur qu’elle croyait perdu sans retour. Toutes ces paroles de tendress
u’elle a su mettre dans quelques vers de cette fable, La Fontaine, je crois , s’étonnerait fort, en l’écoutant, de l’accent pa
arguerite n’avait parlé ni des saints, ni du purgatoire, donc elle ne croyait ni au purgatoire, ni aux saints. Ce n’est pas là
es sentiments de Guillaume Briçonnet, très chrétiens, je veux bien le croire , sont noyés dans un tel déluge de métaphores, et
re sa revanche ? Le roi avait dit : « Ma sœur m’aime trop pour jamais croire ce qui sera contraire au bien de mon État ; elle
our jamais croire ce qui sera contraire au bien de mon État ; elle ne croira jamais que ce que je voudrai. » Déconcertés par c
ille le germe d’une tolérance à toute épreuve ? J’en ai dit assez, je crois , pour démontrer qu’il ne faut pas attribuer à Mar
enfaitrice. Grâce aux avis officieux du connétable, Henri d’Albret se crut trompé par Marguerite, et se laissa emporter par
que M. Scribe et M. Legouvé ont voulu construire une comédie. Ils ont cru qu’en mettant aux prises la duchesse d’Alençon et
Ier. Cependant, tout en reconnaissant le mérite de leur franchise, je crois devoir protester contre l’usage qu’ils ont fait d
ensée, ils ont appelé le traité de Madrid la revanche de Pavie. Je ne crois pas qu’il soit possible de porter plus loin le mé
ité ; il n’y a pas de commentaire possible sur un texte effacé. Or je crois pouvoir démontrer facilement que les auteurs de l
re, m’a rappelé les plus candides émotions de ma jeunesse. Je me suis cru , pendant quelques instants, ramené sous les voûte
çoise de Foix, de toutes les dames de la cour de France. S’il faut en croire les galants poètes qui ont cherché dans le traité
d, mon dessein n’est pas de tancer M. Scribe sur son ignorance. Je ne crois pas qu’il ait péché par oubli. Il a voulu nous mo
fait preuve d’une intelligence précoce ; personne, en l’écoutant, ne croirait avoir devant les yeux une jeune fille de dix-sept
négative. Nous admirons sincèrement Cinna, Andromaque et Zaïre ; nous croyons comprendre tout ce qu’il y a d’excellent dans les
 ; mais notre admiration, si profonde qu’elle soit, ne va pas jusqu’à croire que ces maîtres illustres aient exploré le terrai
grand cœur aux qualités déployées par mademoiselle Rachel ; mais nous croyons qu’il lui reste encore beaucoup à faire pour méri
e et de s’expliquer que de vivre et d’accomplir leur volonté. Nous ne croyons pas qu’il soit possible de pousser plus loin l’an
la passion est plus près de la vie active que la pensée. Pourtant, je crois que Racine est aussi loin que Corneille de la vra
ité absolue, varie nécessairement selon les temps et les lieux, et je crois que si Racine revenait parmi nous, il comprendrai
rt est assez belle pour exciter l’envie ; mais il n’est pas permis de croire que l’intelligence et le naturel contiennent l’ar
i elle veut avoir plus de profondeur que Corneille et Racine, Ou elle croit que l’auditoire ne comprend pas les rôles d’Émili
u sacrifice que nous lui demandons. Alors, mais alors seulement, nous croirons qu’elle a pénétré la véritable intention du poète
Ce prologue, assurément, ne manque ni d’énergie, ni de majesté. Je ne crois pas qu’il soit possible de pousser plus loin la t
, gouverner, c’est protéger. Elles s’accuseraient d’impiété, si elles croyaient que le sang qui ruisselle sur les membres de Prom
les conseils de l’Océan avec une longanimité remarquable. Il feint de croire que l’avocat de Jupiter parle au nom de la justic
e en relief les différents moments de cette imposante tragédie, et je crois n’avoir rien omis d’important. Bien qu’Eschyle ne
roduit ses théories et ses œuvres. L’époque consulaire et impériale a cru de bonne foi ressusciter et continuer le siècle d
t continuer le siècle de Louis XIV, qu’elle ne comprenait pas. Elle a cru , dans l’ode, dans la tragédie, se rattacher à l’a
des grandes choses accomplies chaque jour, les poètes de cette époque croyaient naïvement continuer Corneille, parce qu’ils lui e
un devoir patriotique. Le présent leur paraissait si grand, qu’ils ne croyaient pas faire injure au passé, en y cherchant un miro
ent tellement à la vie de chaque jour, que chacun de nous pourrait se croire capable de les écrire. C’est, toute proportion ga
eurs s’étonnent sérieusement de l’admiration prodiguée au bonhomme et croient pouvoir en faire autant ! Assurément je ne préten
s pour me conformer à l’usage reçu, c’est la sobriété. L’auteur ne se croit jamais obligé de parler lorsqu’il n’a plus rien à
me dise sur tous les tons que je prêche dans le désert, je persiste à croire qu’il est bon de toucher du doigt, de sonder la p
magne comprendraient la langue des Burgraves ? Pour ma part, je ne le crois pas. L’auteur se vante en mainte occasion d’avoir
r, c’est la coupe d’un pourpoint ou le chapiteau d’une colonne. Il se croirait coupable s’il confondait un chapiteau gothique av
i vantée, ce n’est pas avec une arrière-pensée de réaction, car je ne crois pas au retour du passé. C’est au nom de la raison
populaire que l’imagination puisse saisir. Toutefois, je suis loin de croire que les opinions littéraires adoptées par les esp
fourni le sujet de comparaisons fécondes ; il n’a plus été permis de croire que le goût fût le patrimoine exclusif de la Fran
a tenté de se dérober sous les flots d’une parole intarissable. Je ne crois pas sans intérêt d’étudier les causes de cette dé
mpte pas un seul disciple vraiment digne de ce nom. Tous ceux qui ont cru l’imiter, depuis M. Reboul jusqu’à M. Autran, se
néant de ces contrefaçons. Le tableau peut sembler sévère, mais je le crois vrai. Le roman, le théâtre et la poésie lyrique s
s que j’ai signalées. La critique a-t-elle fait son devoir ? Je ne le crois pas. Je sais très bien qu’il ne lui est pas donné
de la vérité philosophique, ni de la vérité historique. Or, si je ne crois pas qu’il soit défendu à la critique de se montre
is pas qu’il soit défendu à la critique de se montrer spirituelle, je crois , en même temps, que la critique purement spiritue
és rend la tâche de la critique sincère beaucoup plus facile qu’on ne croit  : il n’y a pas d’héroïsme à ne pas mentir. Mais à
ntairement la franchise avec la méchanceté, si la foule ignorante les croit sur parole, à quoi bon prêcher la vérité ? Il y a
mêmes réprimandes, démontrer les mêmes principes, la foule a fini par croire à la justice de ces réprimandes, à la vérité de c
s ailes du génie. Plaisante accusation, vraiment ! Si le poète qui se croit doué de génie possède vraiment le don qu’il s’att
renommée. Telle a toujours été ma conviction, et depuis vingt ans je crois que la critique sincère a fidèlement accompli cet
depuis longtemps fait justice de ces ridicules accusations ; mais je crois utile de définir nettement ce que j’entends par e
as d’exprimer mon opinion avec une entière franchise, c’est que je la crois digne d’entendre la vérité. Si le roman, le théât
viril, j’en conviens, est loin d’avoir le même charme. Toutefois, je crois fermement que la littérature française, en se mod
87 (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série
considérable, moins importante, moins littéraire surtout qu’on ne le croit . Songez qu’une tragédie : Zaïre ; cinq ou six com
son seul crime, si c’en est un, serait d’avoir manqué de génie. Je le crois volontiers ainsi ; — quoique d’ailleurs ce que je
Bajazet se jouassent dans cinq appartements différents du sérail, je crois que sa tragédie n’en serait pas moins tout ce qu’
ier, en revanche les éditions s’en succédaient d’année en année. — Je crois que l’on en a compté, de 1585 à 1618, plus d’édit
ce du siècle qui finit, tout imprégné des souvenirs classiques, on le croit tout d’abord. Mais tout à coup, entre 1620 et la
e confident de ses impressions, sans jamais négliger les moyens qu’il croyait avoir de s’en faire un admirateur. Artiste avant
t rendu compte. On a peine à saisir la différence que Hardy a mise ou cru mettre entre ses tragédies et ses tragi-comédies.
tout ce qu’on pourra nous dire du décor simultané, nous persistons à croire que ce sont ces grandes causes qui ont contribué
ervantès et les pièces de Lope de Vega étaient sa mine d’or. » Qui ne croirait , en lisant ces lignes, que les Nouvelles de Cerva
fait œuvre de génie, cette œuvre n’a pas consisté, comme on le semble croire , à tirer quelque chose du néant, ni même à s’insu
Cousin. Si d’ailleurs ces peintures sont aussi fidèles que le paraît croire M. Le Breton, et si tant de Lettres, tant de Mémo
seigner l’histoire même, sous le voile de la fiction ? On le pourrait croire , à les entendre se vanter de ne rien dire « qu’il
é plus d’une fois de mauvais romanesque à la vérité de l’histoire, je crois qu’on pourrait l’imputer à la fâcheuse émulation
annicus, sa Bérénice, son Mithridate, sa Phèdre même, si, comme je le crois , c’est ce qui explique, de 1670 à 1690 environ, l
eoise de son quartier. » Et ce que Boileau, pour beaucoup de raisons, croyait sans doute être une critique, M. Le Breton fait o
Ce qui n’est pas douteux, c’est que s’il n’y a guère d’allusions, je crois , dans Ibrahim ou dans Almahide, il y en a beaucou
ce parce que j’en suis l’auteur ? On le dira sans doute, mais je n’en croirai rien ; et ma grande raison en est qu’il a pour lu
s romanciers du xviie  siècle, soit en France, soit en Allemagne, ont cru devoir les diviser en deux catégories : l’une com
ie  siècle, mais moins distincts, ou plus mêlés que ne le donnerait à croire la division de l’ouvrage de M. Körting. Il n’y a
original après Sainte-Beuve et après M. Taine. Mais si — comme on le croit généralement et comme M. Le Breton a soin de le r
y en a guère qui nous soient moins connues. Nous connaissons, ou nous croyons connaître la littérature allemande ; nous en parl
Espagne, a très soigneusement relevé les emprunts que nos auteurs ont cru jadis pouvoir faire au théâtre espagnol. Nous y i
ville ou du Palmerin d’Angleterre avec le Guzman d’Alfarache. Faut-il croire qu’il y ait une poésie du désordre et de l’escroq
consacré la troisième de ses Études ; et enfin pour tout ce que l’on croit , sur la parole de Victor Hugo lui-même, qu’il y a
ois cents ans, du génie de la langue espagnole ? Ou bien nous faut-il croire que, depuis trois cents ans, tout le monde en Fra
ture française — ou européenne même, — à M. Morel-Fatio ; et je ne la crois pas, au surplus, très différente ni très éloignée
deux des « quatre animaux » d’Escobar, dans l’allégorie dont Pascal a cru pouvoir si fort s’égayer, — et c’était contre Les
’Eudoxe : « Si je ne craignais d’être aussi téméraire, dit Pascal, je crois que je suivrais l’avis de la plupart des gens que
que je suivrais l’avis de la plupart des gens que je vois, qui, ayant cru jusqu’ici, sur la foi du public, que ces proposit
bséquente ? Je n’ai garde de méconnaître l’intérêt du problème, et je crois que je pourrais le montrer au besoin. Mais ce que
re : elle ne m’a même été donnée que pour cela. C’est ce que Pascal a cru , et c’est ce que nous croyons comme lui. Sans se
donnée que pour cela. C’est ce que Pascal a cru, et c’est ce que nous croyons comme lui. Sans se séparer de l’Église, et même e
en propres termes, — mais, des amusantes et des scandaleuses, il n’a cru devoir prendre que celles qui convenaient à la gr
ommune des fidèles. Et on lui reproche aussi d’avoir écrit comme s’il croyait que les casuistes eussent permis ou autorisé par
uppose — et le fait est qu’il l’est terriblement, — Escobar a-t-il pu croire que les confesseurs eussent à eux seuls consommé
tins. Et on ne s’en étonne pas seulement, on lui en fait un crime. On croit faire merveille de trouver chez Louis Lopez ou ch
ulaient ? si ces « janissaires de l’Église catholique » — puisqu’on a cru les honorer en les nommant de ce, nom — en ont se
suavius deportatur. » Et il dit encore plus loin, d’une manière qu’on croirait ironique et presque voltairienne, si d’ailleurs s
des vertus chrétiennes ; ni nous ne sommes jamais assurés, quand nous croyons le mieux agir, qu’il ne se mêle à nos actes quelq
jours contre eux et avec lui ? Non, sans doute ; et ce qu’on peut, je crois , lui reprocher à bon droit, c’est, par exemple, d
Il s’agissait des deniers du collège de Louvain, dont Jansénius avait cru pouvoir appliquer une part à l’entretien de M. de
uet-apens ou par surprise ; et, en vérité, c’est ce que Pascal semble croire qu’ils disent. Ni dans la Treizième Provinciale n
ens des premiers temps avec les chrétiens d’aujourd’hui. Tout porte à croire qu’il est antérieur d’un ou deux ans aux Provinci
nces des Provinciales. III Sainte-Beuve, dans son Port-Royal, a cru pouvoir jadis les résumer en trois mots : « En s’
ues, et la tournure n’est-elle pas admirable ? Car n’eussiez-vous pas cru que le pire malheur, pour un chrétien, fût d’avoi
ission de les réfuter, preuve assez évidente, peut-être, qu’il ne les croyait pas dangereuses à la religion ? Et l’on sait, d’a
ecteur y veut bien réfléchir, qu’il l’y voie plus que nous. Ce que je crois seulement devoir ajouter — et qui peut servir d’u
nous ne méconnaissons pas la grandeur — a-t-elle bien été ce que l’on croit  ? et ne commet-on pas enfin une erreur assez grav
soixante ans plus tard, sur ceux-là mêmes de nos grands écrivains qui croyaient , et que l’on croit, sur leur parole, qui l’ont le
sur ceux-là mêmes de nos grands écrivains qui croyaient, et que l’on croit , sur leur parole, qui l’ont le moins subie. I.
chose d’analogue à cette Apologie de la religion chrétienne, dont on croit distinguer, dans les Pensées de Pascal, au moins
ui, dans sa Théologie naturelle, traduite par Montaigne ; — et ils ne croient pas davantage à l’objectivité du devoir, à l’univ
i révéler les principes de sa méthode future, nous voudrons bien l’en croire . Nous dirons donc seulement que, de 1625 à 1629,
nsé, il l’est bien plus encore de savoir ce que ses contemporains ont cru qu’il avait pensé. Car les doctrines et les systè
tribuer à nous induire en erreur sur la nature de son influence. Nous croirions en effet que ce qu’il y a de capital ou d’essenti
. Dira-t-on que c’est nous qui l’y insinuons, cette ironie que nous y croyons voir ? Mais ce que certainement nous ne mettons p
sibilité des mystères soit « une preuve de leur vérité », mais ils ne croient pas qu’elle suffise, et, persuadés qu’ils ne sont
ce sont encore ces cinq ou six idées essentielles. C’est ainsi qu’ils croient tous à la toute-puissance de la raison, et que ce
he, par la sincérité de leur sentiment religieux ; c’est ainsi qu’ils croient tous au progrès, puisque c’est Spinoza qui a dit
de bonnes choses, et l’Église, parce qu’ils l’ont abandonnée, n’a pas cru devoir se passer pour cela du secours des Origène
xercer sur son temps une action réelle, il ne suffit pas, comme on le croit , d’avoir beaucoup écrit ni même d’avoir été beauc
et l’on se trompe également sur les imitateurs de son style que l’on croit que Descartes aurait suscités. À défaut de ses ex
Descartes, n’en ont pas demandé davantage, et, si l’on voulait les en croire , ils extrairaient au besoin, des Méditations méta
passionnées ne Font pas attendu. J’aimerais mieux, en vérité, si l’on croyait que le génie de Racine tout seul n’eût pu suffire
Descartes soient tombées dans l’indifférence. Ou bien encore faut-il croire que ni Molière ni Racine ne pouvaient s’accommode
gouvernement des choses du monde et de la vie ? On le peut ; et je le crois dans une certaine mesure. Mais la vraie raison, c
uel plaisir à en démontrer la faiblesse et la vanité. C’est où l’on a cru voir quelquefois un signe ou une conséquence de s
it, s’il en était besoin, la sincérité et la solidité de sa foi. Pour croire au Dieu qu’il enseigne, Pascal n’a pas besoin de
que l’on a tirées de l’ordre de la nature, c’est — « donner sujet de croire que les preuves de notre religion sont bien faibl
s ». — Quel dommage que Port-Royal, dans son édition des Pensées, ait cru devoir atténuer ici l’expression de Pascal ! Féne
de notre religion prouve la vérité de notre religion », — et si nous croyions par raison, c’est alors que nous n’aurions vraime
ar raison, c’est alors que nous n’aurions vraiment plus de raisons de croire . Y a-t-il rien de plus contraire à l’esprit du ca
 : in statu naturæ lapsæ , la condition de l’homme est misérable, il croit , avec Jansénius, qu’elle l’est presque plus encor
u’il est chrétien, et qu’un chrétien cesserait de l’être s’il pouvait croire à la bonté de l’homme et au prix de la vie. Que d
adictions ne pourrait-on pas encore signaler, si l’on le voulait ! Je crois , toutefois, que ce sont ici les principales, et q
ans cette précaution oratoire, mais un peu moins pourtant que l’on ne croit  ; et quand il y en aurait encore davantage, il re
l’école de Bacon, de Locke et de Newton, ils se proclament et ils se croient indépendants de leurs vraies origines, nouveaux o
t de trop belles espérances n’aboutir qu’à des effets trompeurs, pour croire au progrès tel que l’ont conçu nos philosophes du
que nous avons gardés pour les derniers, c’est au progrès qu’ils ont cru , au progrès constant, à la marche continue de l’h
s le plus hostile, mais au moins le plus récalcitrant. Voltaire, pour croire au progrès, et surtout au progrès moral, a trop c
progrès universel des arts et des sciences, il ne peut s’empêcher de croire que ses tragédies, à lui, sa Zaïre et sa Mérope,
re de ses contemporains, et notamment des encyclopédistes. Diderot ne croit rien d’impossible à l’homme ; Turgot enchérit sur
ni d’ailleurs, supposé. Mais leur homme idéal et abstrait, ils l’ont cru bon, ils l’ont cru perfectible, ou, si l’on aime
posé. Mais leur homme idéal et abstrait, ils l’ont cru bon, ils l’ont cru perfectible, ou, si l’on aime mieux, ils ont cru
t cru bon, ils l’ont cru perfectible, ou, si l’on aime mieux, ils ont cru et ils ont enseigné, par une conception que l’on
ils ont cru et ils ont enseigné, par une conception que l’on pourrait croire imitée du platonisme, si l’on n’en connaissait ma
en éloigner l’homme social, et la grande erreur du siècle est d’avoir cru qu’elle l’en devait rapprocher. On le voit donc :
n vérité, quelle que soit mon insuffisance, ce que je n’aurais jamais cru , c’est qu’il fût aussi malaisé de persuader à que
ique et d’amour des plaisirs faciles ; ou au contraire, comme nous le croyons , s’il enveloppait deux ou trois idées très précis
le xvie  siècle, qu’ils réduisent à trois ou quatre noms, et dont on croirait qu’ils ignorent que le xviie  siècle est issu tou
nce de la nature, toute la philosophie de l’École des femmes. Mais je croyais également retrouver celle de Tartufe dans la fame
le et des Des Barreaux, il se forme une coalition de tous ceux qui ne croient point que la vertu se puisse, comme disait Montai
ent, et en voici quelques-uns : « Les beaux esprits, disaient-ils, ne croient point en Dieu que par bienséance, et par maxime d
lent être à peu près l’unique vengeance qu’il en ait tirée. Mais s’il croyait à peu de choses, et, en quittant Paris, s’il avai
llard, comme il semble qu’on se le représente, et beaucoup de gens se croient jeunes à son âge. Ce qu’il a contre lui, c’est do
rai qu’il y aurait encore d’excellentes raisons, sinon du ne pas l’en croire , mais de faire pourtant comme si l’on ne l’en cro
n du ne pas l’en croire, mais de faire pourtant comme si l’on ne l’en croyait pas. On me permettra de n’en donner qu’une : c’es
les Des Barreaux ou les Saint-Pavin, que « d’obliger un bon esprit à croire tout ce qui est dans la Bible, jusques à la queue
sion de combat, de lutte, et de victoire sur elle-même, Molière, lui, croit , comme nous l’avons montré, précisément le contra
, lui, croit, comme nous l’avons montré, précisément le contraire. Il croit « qu’il ne faut rien refuser à notre corps ou à n
nous en l’exercice de leurs puissances et facultés naturelles » ; il croit qu’en suivant nos instincts, nous obéissons au vœ
re ; et, puisqu’enfin nous faisons nous-mêmes partie de la nature, il croit qu’on ne saurait dire s’il y a plus d’insolence e
e ; ils n’expriment qu’une partie de sa pensée seulement, celle qu’il croit la plus conforme aux préjugés de son public ; et
seulement de la perfectionner. Les contemporains — qu’il en faut bien croire sur leurs impressions — ne s’y trompèrent point ;
e sa volonté devait demeurer toujours au-dessus d’elle. Et si nous ne croyons pas, pour beaucoup de raisons, qu’il ait provoqué
a pièce était « capable de produire de très dangereux effets », il se crut sans doute assez fort pour empêcher les choses d’
l trait qui n’atteigne encore à travers eux tous leurs successeurs, — croyait -il peut-être rendre le même service à l’hygiène q
eur genre, que celles des dévots. Eux aussi, comme les dévots, ils se croient plus forts ou plus habiles que la nature, et ils
Avec leurs remèdes, comme les autres avec leurs « grimaces », ils se croient assez habiles pour en contrarier les opérations ;
t né, comme on l’a dit, naturellement triste, on est presque tenté de croire que son naturalisme eût fini, s’il avait vécu dav
t au cœur, et qu’il en fût sans doute plus profondément imbu qu’il ne croyait lui-même ! Écoutez plutôt l’Angélique de George D
davantage de celui de l’édition de 1670, donnée par Port-Royal, on a cru , on croit trop souvent encore que Pascal a écrit
ge de celui de l’édition de 1670, donnée par Port-Royal, on a cru, on croit trop souvent encore que Pascal a écrit pour lui-m
entre 1660 et 1680, le fond de la pensée de nos « libertins ». Ils ne croyaient pas précisément que la nature fût bonne, an sens
plus tard l’auteur de la Nouvelle Héloïse et de l’Émile, mais ils ne croyaient pas non plus qu’elle fût mauvaise. Ils professaie
toutes ses comédies. Les partisans en étaient plus nombreux qu’on ne croit au xviie  siècle, et — pour n’en citer qu’un ici 
comme ils sont, J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font, Et je crois qu’à la cour de même qu’à la ville, Mon flegme es
, est toujours du xviie  siècle, et, nourri dans le jansénisme, il ne croit pas plus que Molière à la bonté de la nature. Il
sénisme, il ne croit pas plus que Molière à la bonté de la nature. Il croit seulement à l’inutilité d’abord, et ensuite à la
n utilité particulière et sur le bien général. Tu es en délire, si tu crois qu’il y ait rien, soit en haut, soit en bas, dans
Je demande pardon pour cette dernière ligne. Obligés que nous nous croyons , quand nous le citons, de ne citer toujours qu’un
e que d’insinuer ainsi dans son œuvre quelque chose de plus qu’il n’y croyait mettre lui-même. Le talent, qui sait tout ce qu’i
la lui eût accordée que, comme j‘ai tâché de le montrer plus haut, je crois qu’il eût encore attaqué dans la religion tout ce
ertes. Ce qui n’était qu’une doctrine secrète ou réservée, dont on ne croyait pas que le vulgaire fût encore capable, il l’a en
is au lieu d’être un simple amuseur ou un « bouffon de génie », je ne crois pas qu’il puisse être indifférent à sa gloire d’a
fon, Montesquieu n’a point écrit de Mémoires sur lui-même, il n’a pas cru devoir « se confesser », et sa Correspondance, as
, très habilement fait. C’est un gentilhomme, tout d’abord, ou qui se croit tel, et qui ne badine point sur l’article de sa n
olontiers de manquer de naissance ou d’éducation, et qui trop souvent croient faire acte de « citoyen », en le faisant de gross
ation était la plus forte, mais, en la déclarant publiquement, il eût cru déroger ; et, ne pouvant se tenir d’écrire, il vo
de but à ses démarches, et de centre à son livre. Si nous en voulions croire Édouard Laboulaye, dans son édition — et M. Zévor
l’idée. Car, l’interprétation n’a peut-être pas l’avantage, comme le croyait Laboulaye, de « rajeunir Montesquieu » — elle l’e
erprétation de l’Esprit des lois, plus large, plus conforme aussi, je crois , à la pensée de l’auteur, ne détruit pas la premi
’a-t-il pas dit lui-même ? « J’ai d’abord examiné les hommes, et j’ai cru que dans cette infinie diversité de lois et de mœ
nglaise, comme quand il plaide contre l’esclavage, que Montesquieu ne croit point l’esclavage nécessaire, ni le régime parlem
ec la société formée ? Ne serait-ce pas aussi pour cela qu’il n’a pas cru devoir discuter plus à fond le problème de la lib
é l’attaquer de front ». Et, en réalité, sur ce point particulier, je crois que Condorcet se trompe ; mais s’il se trompe, c’
lleurs beaucoup moins fatigante, et plus profitable aussi qu’on ne le croit . Si Voltaire est en effet souvent superficiel, il
abbé Grizel, ou comme l’Histoire d’un bon Bramin — de choses que nous croyons avoir inventées ou trouvées d’hier. Conformément
ur la formation ou le développement des idées de Voltaire. Si l’on en croyait effectivement la plupart des biographes, les Alle
français de Voltaire, avec cette singulière manie que nous avons d’en croire les étrangers sur eux-mêmes et sur nous, une para
rte. La plus ancienne édition qu’on en connaisse est de 1738, mais on croit communément que l’épître dut paraître en 1734 ou
Dictionnaire philosophique, ni du Commentaire sur Corneille. Mais je crois devoir ajouter qu’il en est de la Correspondance
eurs plus habile, en lui rendant ce qu’il lui empruntait, à lui faire croire qu’il le lui donnait. Or, jusqu’aux environs de 1
ans l’histoire de ses démêlés avec Jean-Jacques Rousseau ? Les uns le croient , dont M. Bengesco ; et les autres non. Mais il es
es familières, quelque négligence et surtout quelque incorrection, on croyait lui rendre hommage en redressant les unes, et l’h
Voltaire, nous nous féliciterons qu’on le fasse. Mais, après cela, ne croyons pas — si nous y gagnons toujours quelque chose, n
naître l’histoire du « ménage » et des « finances » de Voltaire, — ne croyons pas que sur la plus diverse, sur la plus vivante,
patience, de précision, et de plus d’ingéniosité souvent qu’on ne le croit , la bibliographie n’est pas l’histoire littéraire
e un « bon garçon », mais d’ailleurs un assez vilain homme, et qui se croyait l’égal de Voltaire pour quelques farces de la Foi
des comédiens, a un succès prodigieux. Il y a plus ; on commence à la croire une bonne tragédie, à l’applaudir.O sæclum insipi
nne tragédie, à l’applaudir.O sæclum insipiens et inficetum. » Ils se croyaient en ce temps-là d’excellents juges à Dijon ; — et
re est la tragédie du cœur et le chef-d’œuvre de l’intérêt… Aurait-on cru qu’après Racine on pût sur la scène ajouter quelq
es pays, la tragédie des cœurs tendres et des âmes pures. » Voilà, je crois , ce qui s’appelle louer. On peut joindre à ces té
éroïque de Corneille a pu passer dans celle de Rodrigue, mais vous ne croyez pas que le vieux Crébillon, dans son taudis de la
sait toute seule. » C’est que, pendant ces vingt-deux jours, il avait cru lui-même à sa fable ou à son roman. Pendant près
eauté de la pièce en a fait depuis la durée. Car, c’est une erreur de croire qu’il n’y ait que les œuvres « bien écrites » qui
orte Atrée ? Que nous importe Rhadamiste ? Ce fils de Pharasmane, qui croit depuis dix ans avoir assassiné sa femme, la retro
biage qui ne trompait personne, pour l’effet, est antichrétien » ? et croit -il, par hasard, avec Condorcet, que le public en
avant que l’hyménée Joigne à jamais nos cœurs et notre destinée, J’ai cru sur mes projets, sur vous, sur mon amour, Devoir
aurice de Saxe, quand il faisait sa cour à Adrienne Lecouvreur, et je crois entendre celle-ci lui répondre à son tour : Ces
toujours. Et ce mérite, qui en est bien un, si vous étiez tenté de le croire vulgaire, je veux dire commun, si vous ne l’estim
a tragédie classique a voulu la lui disputer, et un instant elle a pu croire qu’elle y avait réussi, ou du moins qu’en échange
à moins que ce ne soit bien profondément mépriser ses semblables. Je crois que Voltaire les méprisait et s’en moquait à la f
ance. Une autre raison nous y oblige encore. C’est la façon dont il a cru servir une grande cause par le moyen du mensonge.
ue mon procureur, que mon tailleur, que mes valets, que ma femme même croient en Dieu, et je m’imagine que j’en serai moi moins
suite à son pot de chambre. » Que trouve-t-on à de spirituel ? et qui croira que ces grossièretés soient de l’homme dont le no
pprendre au futur d’Alembert l’état de vitrier. Il faut attribuer, je crois , dans la composition successive du caractère et d
ucun de ceux que j’ai vus, dit-il au début de ses Confessions ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. » E
t tel qu’il est, et on l’a trouvé plus extraordinaire encore qu’il ne croyait l’être lui-même ! Calculez, si vous le pouvez, ce
teurs, et de l’autre à Paris par les « philosophes » ; il commença de croire à la réalité de la conspiration dont il ne s’étai
lui ; son unique occupation devint de déjouer les complots dont il se croyait le but ; et la folie s’empara, pour ne plus la qu
s ont un rapport direct et immédiat avec leur propre histoire. Ils se croient l’objet de l’attention universelle, et toutes les
uvent aussi de la folie jusque dans la raison. « On se trompe si l’on croit , disent les aliénistes, que raison et folie soien
ns, nous en trouverons de folie dans l’Émile et dans l’Héloïse. Je le crois , et j’en vois, pour l’Héloïse, dans telles ou tel
 », comme dit la chanson ; mais c’est surtout la faute à ceux qui ont cru qu’en lui prenant sa manière, ils lui prenaient a
s le roman ou ailleurs, a toujours toute l’importance que l’on paraît croire  ? On peut bien dire, en tout cas, que, depuis plu
ter, en effet : tout au rebours de ce que l’on a l’air aujourd’hui de croire , c’est par là que les romans périssent, par le do
romanesque ou psychologique du récit. Et si peut-être, comme nous le croyons , la première qualité d’un roman est d’en être un,
la femme une arme de ses succès mêmes. Si c’est bien là, comme je le crois , ce que Mme de Staël a voulu dire avec son épigra
nos sentiments, les mystères de notre sort. » Il serait difficile, je crois , d’entendre plus largement l’usage de la morale d
, mais surtout les commentaires qu’on en a donnés, tendraient à faire croire que cette matière de la luxure tient beaucoup plu
. Il est daté de 1705. Fénelon supplie le souverain pontife de ne pas croire qu’en lui adressant ce Mémoire secret « clam lege
Cette assertion a eu le malheur d’exaspérer un M. Mahrenholtz, qui se croit des droits sur Voltaire pour avoir compilé et tra
88 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »
e peine pour prouver qu’un ouvrage est mauvais, c’est presque laisser croire qu’il peut n’être pas tout à fait médiocre. Il ex
ins, car pourquoi serions-nous plus difficiles, et de quel droit nous croirions -nous plus de talent ? » En d’autres termes, nous
in pratique et les sottises qu’on nous prête. Ce qu’on voudrait faire croire au public, c’est que nous avons dit qu’il suffisa
i suffit à juger un livre ! Et c’est lui qui me traite de pédagogue ! Croit -il qu’il me serait difficile de découvrir chez lu
ées jusqu’à cinq rédactions essentiellement littéraires. « M. Albalat croit tout le temps que Pascal joue avec les mots, que
ion est naturelle à un esprit nourri de rhétorique classique. » Je ne crois pas seulement que Pascal joue avec les mots ; je
sique. » Je ne crois pas seulement que Pascal joue avec les mots ; je crois qu’il joue aussi (dans le meilleur sens) avec sa
je crois qu’il joue aussi (dans le meilleur sens) avec sa pensée ; je crois qu’il la change, qu’il la pousse, qu’il la renfor
orce ; et, comme il lui faut des mots pour exprimer ce qu’il sent, je crois , en effet, que sa pensée dépend souvent des mots,
t, je crois, en effet, que sa pensée dépend souvent des mots, mais je crois aussi que ses mots dépendent également de sa pens
rme. C’est une épée à deux tranchants32. »‌ Ces lignes suffisent, je crois , à clore la discussion. Mais on n’en finit jamais
e peur de se trouver trop de défauts, il sera toujours plus simple de croire qu’on n’en a point.‌ Au résumé, à quoi, où abouti
89 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
, — qui lui ont rendu ce flatteur honneur de la singerie, — ont pu se croire de la même force d’ennui, et l’étaient peut-être,
On me dit que la Revue Contemporaine n’a pas rendu l’esprit et je le crois bien, mais cela veut dire qu’elle n’est pas morte
ent, un succès qui se consolida, et avec une telle force qu’on put le croire indestructible… Pendant vingt-cinq ans pour le mo
er, ce succès étrange, ou l’interrompre un seul jour… C’est à n’y pas croire  ! Pendant vingt-cinq ans, Buloz a pu se montrer i
vie, n’a pas encore été remplacée et attend toujours ses successeurs, crut , quand la Revue des Deux Mondes parut, tenir sa R
ise avec la naïveté de gens à talent, toujours un peu fats, et qui se croient irrésistibles. On leur prouva bientôt qu’ils ne l
nt très vite tout ce que nous l’avons vu depuis… Prote parvenu, il se crut le dictateur de la littérature française parce qu
iscrètement, en gens fiers blessés qui avaient la fierté pudique. Ils croyaient peut-être — toujours fats ! — que leur retraite s
né de ce journal, dont il était la vie et la gloire, n’a bougé, et je crois même qu’il en est venu d’autres ! Taconnet a gagn
epuis la cause de sa fortune. Mais ce serait une calomnie, si l’on en croit les Mémoires d’un Bourgeois de Paris. Véron ne le
ignonnait pour le compte du gouvernement et pour le sien… Il laissait croire , avec des airs discrets et importants, que la Rev
le mit là peut-être pour adoucir ses mœurs. Quoi qu’il en soit, il le crut utile. Il agit avec lui comme avec Armand Bertin,
90 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice Bouchor »
Maurice Bouchor53 I Je crois bien que je tiens un poète… On le trouve ici sous
les lèvres de la publicité, en attendant celles de la gloire… Sterne croyait à la providence des noms. Eh bien, moi aussi ! To
ice Bouchor a osé… Ce moderne si fier, si enivré d’être un moderne, a cru qu’il pourrait moderniser Faust. Seulement, voyez
isme et de la Négation ! et Bouchor en est un. Ces jeunes gens qui ne croient , comme on dit, ni à Dieu ni à Diable, et qui font
goûtés ! Mais on ne joue pas avec la légende du Diable sans bientôt y croire . Cette vieille légende dont on se moque, à son to
profonde.  Le Christianisme a pénétré si avant dans son âme que je ne crois pas qu’il lui soit possible de l’en arracher… Et
nés dans leur pensée avant de l’être dans l’enfer ; des athées qui ne croient pas à l’enfer et qui l’ont brûlant dans leur poit
qui est la gloire de tout poème, et qu’avait même cet Homère qu’on a cru plusieurs ! Le Faust moderne a la supériorité de
n dans le tourbillon d’une poésie désordonnée et débauchée comme lui. Croyait -il au diable, ce démoniaque ?… Il devait y croire
bauchée comme lui. Croyait-il au diable, ce démoniaque ?… Il devait y croire , en se regardant… Du reste, je l’ai dit aux premi
91 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
d’avoir abusé de la crédulité des autres, ils perdent le droit d’être crus quand ils devraient réellement l’être. Mme Dubarr
and champ aux spéculations de toute la Cour. Mme Dubarry persistait à croire que la fièvre du roi ne durerait certainement que
e pas douter que leurs désirs ne fussent absolument accomplis. Chacun croyait ce qu’il voulait croire, et chacun croyait égalem
sirs ne fussent absolument accomplis. Chacun croyait ce qu’il voulait croire , et chacun croyait également sans fondement. Tand
solument accomplis. Chacun croyait ce qu’il voulait croire, et chacun croyait également sans fondement. Tandis que ce grand int
cins, on les chambra ; on fit envisager aux honnêtes, ou à ceux qu’on croyait tels, combien le roi avait été frappé de l’idée d
avait été frappé de l’idée de cette troisième saignée, combien il se croirait malade s’il se la voyait faire, et quel était le
esse et de cette pusillanimité. On parlait plus clair à ceux que l’on croyait moins honnêtes, et on leur montrait que la troisi
iance du roi dans cet horrible rapport avaient tourné la tête, qui se croyait un personnage, un homme à crédit, que cette idée
nous dire à tous dans la chambre que le roi voulait être seul. Je ne croyais pas alors que son motif fût la bassesse et l’envi
roi pouvait devenir inquiétant ; mais la maîtresse et son favori n’en croyaient encore rien et n’en voulaient rien croire. L’inqu
resse et son favori n’en croyaient encore rien et n’en voulaient rien croire . L’inquiétude commençait pourtant à se répandre d
ait malade, ne pas le soigner aussi bien et mieux que les autres ; je croyais mon devoir attaché à ne le quitter que le temps a
elles avaient formé de ne point abandonner leur père. On aura peine à croire que cet acte de piété filiale ait excité aussi pe
e soumettaient à un danger aussi évident. Leur oisiveté ordinaire fit croire à quelques-uns que c’était pour se donner une occ
e à quelques-uns que c’était pour se donner une occupation ; d’autres crurent que Mmes de Narbonne et de Durfort, célèbres ouvr
an quand il était en santé. Il y a des gens qui sont nés valets ; je crois que, sans calomnie, on peut ranger M. de Bouillon
u’elle n’avait été réellement, et, hors M. d’Aiguillon, tout le monde croyait le roi à deux jours de sa mort. La joie était gra
opinion, quand on y attache un grand prix, et quelque raison que l’on croie avoir de l’être, on la voit encore avec plaisir ê
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
à celui qu’elles doivent produire ; quand on prêchera la licence, on croira qu’il s’agit de subordination ; quand on armera l
Peuples & les vengeurs de la raison, ont trouvé moyen de se faire croire & de se faire bénir, tandis que la plupart de
; en un mot, l’Homme de guerre, de même que le Dévot fanatique, ne se croit pas fait pour penser. Il devient cruel, inhumain,
le plus lestement possible. O tigres défiés par d’autres tigres, vous croyez donc passer à l’immortalité ? Oui, en exécration
itaire Philos. pag. 84.. Les prédications des Prêtres, s’il faut l’en croire , n’ont pour objet que la perversité du genre huma
iculieres, sans rien perdre de l’estime publique, les Philosophes ont cru pouvoir s’en prendre à l’Espece humaine, sans cra
rtiges ; ne vous laissez pas duper par des raisonnemens captieux ; ne croyez point à des réputations usurpées ; ne vous fiez p
s de dire qu’il est le plus grand de tous les Princes attaqués, qu’il croiroit que tout le monde s’entretiendroit de ses combats
en seroient informées. Il en est de même de nos Philosophes : ils se croient les Etres les plus importans de ce globe ; la glo
qui les ont mises au jour à ce dessein. Que feu M. de Voltaire m’ait cru digne de sa colere, il m’a fait honneur, & j’
cru digne de sa colere, il m’a fait honneur, & j’ai l’orgueil de croire que je n’en étois pas indigne. Qu’il ait osé impr
nsé de ce que je n’avois pas trouvé assez de gaieté dans son Poëme, a cru m’humilier, en cherchant à m’enlever la partie la
les contrefactions sans nombre qu’on en a faites, nous avons lieu de croire que l’Ouvrage en lui-même lui a paru & honnêt
ion publiée en 1779 ; comme il a été fort goûté du Public, on n’a pas cru devoir le supprimer. Encyclopédie, article Autori
ouvenir de l’amitié qu’il avoit pour moi me rendra toujours chere, je crois devoir déclarer que je ne le regarde point comme
rit de bigoterie & de fanatisme n’y régnoit point encore. Si j’en crois le bruit public, c’est maintenant en France l’esp
mes Censures, en les attribuant à des motifs étrangers à mon zele, je crois devoir déclarer que je n’ai été payé par personne
re eux, c’est se fermer la porte à toute espece de fortune. *. Je ne crois pas devoir dissimuler que le même Auteur & ce
s pardonnées, quand même il eût su les assaisonner d’un peu d’esprit. Croira-t -on que, pour procurer du débit à son Ouvrage, qui
93 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
te d’Espagne. Elle mourut subitement le quatrième jour et quand on la croyait mieux. Le dauphin était inconsolable, il l’aimait
comme bien l’on pense, à la négociation. Et tout d’abord le maréchal crut devoir prendre une précaution d’homme sage et qui
’ailleurs, ne paraissent pas avoir été bien grandes. Le duc de Luynes croit être certain que l’intention du roi, dans les pre
rquis d’Argenson, qui est une bête, dira à M. le comte de Loss, et je crois bien faire de vous faire passer, Sire, en droitur
me s’ils n’étaient point patriotes : on se trompe sur eux, mais on le croit . En même temps qu’il écrivait en ces termes au ro
e assez de temps pour voir notre divine princesse reine de France. Je crois que cela lui ira fort bien. Elle a toujours été m
, et plus qu’il n’en paraît avoir. Le roi l’aime plus par sagesse, je crois , que par d’autre raison… » Qu’en dites-vous ? Un
si l’on veut examiner ce que j’ai fait depuis la prise de Prague, je crois qu’on pourra dire que j’ai ranimé le courage et l
nce de Conti ait acquis ce titre comme une récompense de services, je crois avoir droit de me plaindre. Après cela, j’aime le
tre nous, cette patente l’a satisfait et a réparé sa réputation qu’il croyait perdue. Voilà ce qu’il pense, et moi je crois que
é sa réputation qu’il croyait perdue. Voilà ce qu’il pense, et moi je crois que c’est une chose embarrassante pour le roi et
r le roi et qui empêchera que l’on ne se serve de lui autant qu’il le croit . En tous cas, cela ne ferait rien pour vous, et l
au Trésor royal. C’est le plus grand bénéfice de sa charge. » On ne croyait nullement déroger, à faire ce métier de femme de
de jouer comme avec un gentil épagneul et un lutin espiègle : il faut croire que le physique du ministre y prêtait. Dans une l
vous dis rien de trop, mais je n’en dis pas tant aux autres. » Je le crois bien, ceci est osé ; mais on n’est pas Richelieu
94 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Michelet »
gulier traité de l’Amour n’est donc pas du tout, comme on pourrait le croire en ouvrant au hasard une de ses pages, la fantais
ent pas de peau. C’est bien toujours Michelet ! Savez-vous ce qu’il a cru faire avec son livre de l’Amour ?… De la casuisti
ut sembler comique, mais elle est exacte et sincère ; car Michelet se croit sérieusement prêtre, le prêtre vrai des temps nou
fermer. Tous ceux qui gagnent jusqu’ici aux amusements des Écoles se croient menacés d’une révolution morale qui, sans faute,
e nouvelle, — incroyable encore ! Mais Michelet ne la discuta pas. Il crut l’impétueux. Il le crut avec cette simplicité sai
encore ! Mais Michelet ne la discuta pas. Il crut l’impétueux. Il le crut avec cette simplicité sainte, ordinaire aux homme
Michelet n’est pas un amant, c’est un adorateur. Il est solennel. Il croit manquer de respect quand il dit : une femme. Il d
-il un troisième. Pastoral, de la teinte La Réveillère-Lépeaux, il ne croit qu’à la religion botanique, et il a le culte des
Pays, 13 février 1861.] On n’en a jamais fini avec Michelet. Vous le croyez fatigué, défaillant et près de s’éteindre, c’est
as ! car c’est le poisson qui est le fond du livre de Michelet, je ne crois pas que cela passionne le public comme l’Oiseau,
indrait le poisson comme Rubens dans sa Pêche miraculeuse, je ne puis croire qu’il raccommodât l’imagination avec le sujet qu’
ue pour les profits graves, nous ne sommes pas, du reste, de ceux qui croient qu’un livre ne peut avoir qu’un seul accent. L’am
point de vue du talent, ce que j’aime le mieux dans son livre. Je la crois très vraie, très observée sur le vif, réelle enfi
n de ces contes merveilleux auxquels le privilège de l’enfance est de croire , et son inconvénient… de vouloir nous le répéter 
poisson qui s’arrange son arête ! Le crustacé, un retardataire qui ne croit pas au progrès et qui rit !… Certes ! je ne pense
95 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
que de parcourir le cercle entier de la science humaine, et semblait croire qu’il ne fût pas permis d’aborder la poésie sans
poète a voulu exprimer. Un autre défaut de cette pièce sur lequel je crois utile d’insister, d’autant plus qu’il se rencontr
André Chénier, c’est l’usage ou plutôt l’abus de la périphrase. Je ne crois pas qu’il y ait dans le poème des Jardins ou de l
érieux la gloire des triomphateurs ; il ne tiendrait qu’au lecteur de croire qu’André Chénier sympathise avec Collot d’Herbois
e la puérilité à tenter l’analyse d’un tel monologue. Cependant je ne crois pas inutile d’appeler l’attention sur la coquette
hase ; la jeunesse de l’auteur explique suffisamment ce défaut, et je crois même qu’il est difficile de célébrer le dévouemen
rflu d’appeler l’attention sur cet ensemble harmonieux ; cependant je crois devoir signaler dans cette ode si justement popul
ère, c’est conquérir, et légitimer sa conquête en la fécondant. Je ne crois pas qu’il y ait dans notre langue un morceau d’un
vanités impatientes, et qu’alors comme aujourd’hui, nombre de poètes croyaient leur journée perdue s’ils n’avaient recueilli, en
rdre qu’il faut chercher la démonstration de cette vérité ; or, je ne crois pas qu’un seul poète de notre langue, pas même l’
e que dans les périodes qu’André Chénier prête à Homère. Cependant je crois que l’idylle sur la Liberté révèle chez le poète
oute l’occasion de connaître l’amour autrement que par le plaisir. Je crois plutôt que sa prédilection pour l’art antique tra
ter avec l’élévation et la pureté de ces poétiques héroïnes ; mais je crois qu’il serait difficile, sinon impossible, de cons
est pour lui un besoin plus impérieux que la clairvoyance, et s’il se croyait obligé d’épier toutes les démarches de Manon, il
x. Que sa crédulité amène le sourire sur les lèvres des hommes qui se croient supérieurs au danger parce qu’ils se sont réfugié
te dans ses bras en lui jurant qu’elle n’a jamais aimé que lui, et il croit fermement qu’elle est sincère. En le fuyant, elle
son récit en poussant trop loin l’analyse du cœur de des Grieux. Nous croyons qu’il a bien fait de se fier à la sagacité du lec
lui dit pas l’emploi de ses journées, il a de légitimes raisons pour croire qu’elle le trompe, et cependant une caresse suffi
maudit la jalousie comme une injure faite à son idole ; s’il pouvait croire que Manon eût deviné son inquiétude, il tomberait
retour. Nous désirons que l’avenir démente nos prophéties, mais nous croyons sincèrement que nos craintes sont partagées par u
ernir ou s’écrouler les idoles qu’il avait adorées avec ferveur. Il a cru devoir confesser hautement la ruine de ses premiè
lé de la ductilité qu’il sait donner à sa parole, il arrive bientôt à croire que la poésie peut se passer d’idées et de sentim
u statue. M. Hugo professe pour la rime un respect religieux, et nous croyons qu’il a raison, car la prosodie de notre langue e
leinement réussi, et les Orientales ont réalisé sa volonté. Mais nous croyons que la poésie, soit qu’elle puise aux sources de
su y déployer. Sans m’inscrire contre le jugement de la majorité, je crois devoir cependant énoncer des réserves importantes
age. Il est impossible, en parcourant les stances de cette élégie, de croire que le poète ait réellement éprouvé ce qu’il tent
de la douleur, tant d’images coquettes et puériles, et l’on arrive à croire que M. Hugo ne regrette aucune croyance, que tout
a tête, il a dû lutter avec de terribles visions. Le jour où il s’est cru dieu, il avait épuisé toutes les angoisses de l’o
un seul qui voit dans ces Odes une série d’œuvres achevées ? je ne le crois pas. Ainsi, les premières années de l’adolescence
es cailloux. Séduit par le murmure de ses strophes harmonieuses, il a cru qu’il avait asservi la poésie à ses caprices, et
n et la pensée n’animent pas ces chants mélodieux. Il était permis de croire que M. Hugo comprenait toute la puérilité de la p
r, les Chants du crépuscule et les Voix intérieures nous autorisent à croire qu’il a dédaigné l’étude des questions philosophi
nages de ce livre appartiennent-ils à la famille humaine ? Nous ne le croyons pas. Le talent littéraire de M. Hugo s’est-il mon
ressemble à bien des héros de garnison, je ne le nie pas ; mais je ne crois pas que de pareils héros puissent jamais exciter
on de la bonté, mais c’est un monstre, et nous ne pouvons consentir à croire que les monstres aient droit de bourgeoisie dans
de la laideur visible, placer l’amour, comme l’a fait M. Hugo, c’est croire que l’étonnement peut remplacer l’émotion, c’est
cette scène étrange est décrite avec une singulière puissance ; je ne crois pas que cette fange, où s’agitent tous ces mendia
passions humaines. L’imagination, éblouie pendant quelques instants, croit assister à l’agrandissement du domaine de la pens
la complaisance et la docilité du vocabulaire, elle arrive bientôt à croire que la langue est tout entière dans les mots ; et
ieusement la connaissance des hommes, et nous avons quelque raison de croire que M. Hugo ne les a jamais étudiés. Nous ne croy
quelque raison de croire que M. Hugo ne les a jamais étudiés. Nous ne croyons pas, nous sommes loin de croire qu’il ait tenu to
ugo ne les a jamais étudiés. Nous ne croyons pas, nous sommes loin de croire qu’il ait tenu toutes ses promesses ; mais lors m
héorie, se rendrait elle-même coupable d’enfantillage ; il vaut mieux croire que M. Hugo, désirant écrire pour la scène, a vou
gné de donner à ses œuvres ses préfaces pour bouclier, cependant nous croyons que ses théories dramatiques n’ont été forgées qu
d’autres arguments que la préface de Cromwell. Pour notre part, nous croyons sincèrement qu’identifier le drame et la réalité
ster sur cette vérité, depuis longtemps acquise à l’évidence. M. Hugo croit que le triomphe du drame est de compléter l’histo
and bruit de l’érudition historique de leur maître ; mais, à moins de croire qu’il oublie volontairement tout ce qu’il sait, d
bue. Les plus ignorants savent que l’auteur de Notre-Dame de Paris se croit dispensé de l’étude par la toute-puissance de son
ans, il combat pour la célébrité, pour la popularité de son nom ; il croyait avoir touché le but, et il comprend qu’il s’était
sitaient encore à publier leurs pensées ; oublier cette gloire, qu’il croyait si solidement assise, sera sans doute pour lui un
rité des épisodes, par la grâce et la sobriété du style. Cependant je crois inutile de m’y arrêter, car toutes les qualités q
le précision. Dès qu’ils entrent en scène, dès qu’ils parlent, chacun croit les reconnaître et les accueille comme d’anciens
t de naturel et de vivacité dans les tableaux qu’il nous présente. Il croit à ses personnages, il les a vus, il les a écoutés
sinés avec une moindre habileté. M. de Belnave, en épousant Marianna, croit que tous ses devoirs se réduisent à l’aimer. Sûr
sement et la flatterie comme des enfantillages dignes de pitié, et il croirait insulter sa femme en cherchant à deviner ses capr
âpreté, qui révolteront peut-être les cœurs ignorants, mais que nous croyons pouvoir louer sans réserve ; car l’amour est assu
r le récit de ses exploits de garnison. Pour dire toute ma pensée, je crois qu’il eût mieux valu ne pas mettre aux prises M. 
placer la générosité de M. de Belnave dans un jour plus éclatant. Je crois pouvoir louer sans réserve la lutte de Marianna e
e de l’absent, il s’attendrit avec elle sur la perte irréparable ; il croit à l’éternité de la douleur et il partage son dése
enfant et cette femme que le malheur n’a pas instruite, on a peine à croire que Marianna va se venger sur Henri comme George
me cruauté. La victime se fait bourreau avec une joie féroce. Mais je crois devoir blâmer d’une façon absolue les menaces de
s’arrêter pour soupirer une élégie, on est tenté de se demander s’il croit encore aux acteurs qu’il abandonne si facilement,
même habileté. L’histoire de Fernand est celle de bien des hommes qui croiront , en lisant le roman de M. Sandeau, lire le récit
e. Il s’éloigne avec l’espérance que son départ assure sa liberté. Il croit que sa maîtresse devinera sans peine le motif de
re dominé par la même passion, dévoré de la même ardeur, elle ne peut croire que l’affection de Fernand soit éteinte sans reto
mort de sa victime. Ses vœux sont exaucés, il est libre enfin, il le croit du moins. Sa poitrine se dilate. Il a beau faire,
à lui avouer sa richesse pour la partager avec lui. Ce château qu’il croyait perdu sans retour, elle l’a racheté. J’ai omis, p
ou l’inquiétude. L’auteur semble si convaincu de ce qu’il raconte, il croit si bien au caractère, aux paroles de ses personna
auteur sur la manière dont il a su m’attacher. Je ne suis pas loin de croire que les paysans tels qu’il nous les peint se renc
e du bonheur qu’elle donne et des devoirs dont elle se compose. Je ne crois pas que M. Sandeau ait choisi la vie de famille c
deau ait choisi la vie de famille comme un thème à développer ; je ne crois pas qu’il se soit proposé de réfuter, dans chacun
end l’art d’écrire au sérieux et se contente difficilement ; aussi je crois que ses livres ne sont pas menacés d’un oubli pro
la critique à le juger avec une indépendance inexorable. Puisqu’il a cru , en effet, pouvoir négliger les éléments les plus
onçue par l’auteur. Toutefois, avant d’aborder cette double tâche, je crois devoir dire avec franchise ce que je pense de l’œ
rôle à jouer dans l’histoire et qui s’appelle imagination. Si donc je crois de voir rappeler les principaux épisodes dont se
Méranie, ce n’est pas pour superposer la tragédie à l’histoire. Je ne crois pas qu’il soit possible d’identifier l’histoire e
, nous avons le droit de le gourmander, et même il nous est permis de croire qu’il n’a pas étudié suffisamment la donnée qu’il
aration pour un jeu de mots, pour une fantaisie de langage ; qu’on ne croie pas que nous opposons le roi au royaume avec le s
ns la lutte engagée entre la couronne de France et le saint-siège. Je crois donc que le poète ne pouvait légitimement se disp
ages, du talent qu’il a montré dans l’expression de sa pensée sans se croire obligé à l’unité de style. Pour le moment, je doi
96 (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363
re : c’est une de vos originalités, et non pas la moins charmante. Je crois que vous avez un talisman. Vous faites ce que vou
: — C’est un bénédictin narquois. On se connaît mal soi-même, mais je crois que la définition est bonne. Je me fais assez l’e
a mémoire. Mais, à vous parler franchement, cher monsieur Hébrard, je crois qu’il est plus sage de planter des choux que de f
e douzaine d’autres beaux romans. Ayant lu des récits enchanteurs, il crut aux enchantements. Il crut que la vie était aussi
omans. Ayant lu des récits enchanteurs, il crut aux enchantements. Il crut que la vie était aussi belle que les contes, et i
rend, mon prince, comme il comprend Racine, parce qu’il est poète. Je crois vous comprendre un peu aussi, parce que je viens
t votre mélancolie. On l’a justement jugée si profonde, qu’on n’a pas cru que les catastrophes domestiques les plus épouvan
teur Claudius avait mis, de votre temps, les affaires du Danemark. Je crois qu’en effet vous aviez grand souci des destinées
ue votre mélancolie fût tout à fait celle de M. Émile de Laveleye. Je crois qu’elle était plus haute encore et plus intellige
ye. Je crois qu’elle était plus haute encore et plus intelligente. Je crois qu’elle était inspirée par un vif sentiment de la
rdelia, et vous son préféré, et Timon d’Athènes. Oui, Timon ! C’est à croire , décidément, que Shakespeare était pessimiste, co
roi aussi porte un beau chapeau à la Henri IV, comme Louis XVI. Vous croyez sans doute que je vais sourire et me moquer, et t
êtes prompt et lent, audacieux et timide, bienveillant et cruel, vous croyez et vous doutez, vous êtes sage et par-dessus tout
omain : « Qu’est-ce que la vérité ? » Il admire les croyants et il ne croit pas. On peut dire qu’avec lui la critique est déc
l’on a aujourd’hui à Paris. Le mal de Sérénus fut l’impossibilité de croire . Sa sœur était chrétienne ; elle était belle ; el
Voilà l’histoire de Sérénus. Et remarquez bien que l’impossibilité de croire , qui est le mal de ce galant homme, ne sévit pas
n âme. Elle le dévore tout entier. En politique comme en amour, il ne croit pas. Il ne trouve de raison de se déterminer que
attendue, heureuse. Il faut dire aussi que la fourmi n’est pas ce que croit le fabuliste ; elle est économe de la fortune pub
t les choses sans appuyer, laissant ainsi à l’auditoire le plaisir de croire qu’il collabore, en l’écoutant, avec l’homme d’es
monsieur, répliqua doucement Sandeau. Je me hâte d’ajouter que je ne crois pas un mot de cette histoire et que je ne la cont
une politique étroite et violente attirera sur la France ? Si nous en croyons ce paisible conducteur de nos âmes, on ne peut éc
demande presque rien, ont pensé les âmes pieuses, c’est qu’il ne nous croit pas capables de grand’chose. Il nous méprise. — E
es chances pour qu’on en garde en soi quelque chose. Je suis tenté de croire que l’énergie dans le travail, l’absolue franchis
ce qu’il poursuit partout, c’est le trafic honteux de l’amour. À l’en croire , publique ou cachée, la prostitution a tout envah
de Babylone, de Sodome et de Lesbos. Par moments, cette Bête, que je croyais reconnaître pour celle que saint Jean avait vue,
ut la nature, qui, après tout, est plus indifférente que méchante. Je croirai même qu’ils ont, elle et lui, un idéal secret. Pa
déal secret. Par malheur, ce n’est pas le nôtre, et j’ai tout lieu de croire qu’il est inférieur au nôtre. Les hommes valent m
, soyez sûrs qu’ils le feraient tout de suite. M. Alexandre Dumas les croit pires qu’ils ne sont ; il a pour cela deux bonnes
ou cela est un signe des temps. Et, neuf fois sur dix, la chose qu’on croyait nouvelle est en réalité vieille comme le monde. I
’avenir sera beau, puisqu’il sortira d’eux. Et personne ne s’avise de croire qu’avant nous les choses humaines étaient mêlées
ut à fait pareils à nos pères, nous leur ressemblons plus que nous ne croyons et quelquefois plus que nous ne voulons. Il est i
uisait les riches à ne point mépriser les pauvres ; il les gardait de croire que le travail des mains avilit ceux qui s’y livr
s soirs un lapin blanc dans la chambre de madame l’abbesse… » Mais je crois que Galichet me fait dire des sottises. Oh ! les
et tous ces malheureux, il nous les montre si distinctement, que nous croyons les voir devant nos yeux et que nous les trouvons
e la nature : elle m’étonne, elle m’irrite. Je voudrais savoir ce que croit et sent en dedans de lui cet homme impitoyable, r
-il gai ? Est-il triste ? S’amuse-t-il lui-même en nous amusant ? Que croit -il de l’homme ? Que pense-t-il de la vie ? Que pe
omme à chercher des remèdes pour des maux incurables. J’inclinerais à croire que sa philosophie est contenue tout entière dans
emande vainement avec des larmes ce qu’il faut faire et ce qu’il faut croire . Il ne prenait point les idées des femmes ; il ét
ées s’il avait pu, et s’il n’avait été aussi incapable d’aimer que de croire . Du moins savait-il qu’elles seules donnent quelq
ertis Devovet… Le fit-elle sans le vouloir ? Benjamin Constant ne le croyait pas, et il est bien probable qu’il avait raison.
s naïfs à côté des siens et semblait raisonnable auprès de lui. Il ne croit à rien et il s’efforce de goûter les délices dont
posé ! Quel exemple d’obéissance passive ! » Il n’a pas de foi et il croit à tous les mystères, même à ceux qu’enseignait ma
onie dans cette vie, il fit son dernier bonheur de la roulette. On le croyait méchant. Il ne l’était pas. Il était capable de s
s d’état de parler, elle indiquait par des gestes les secours qu’elle croyait encore possible de lui donner. Elle me serrait la
l’ambition et le hasard à la vie publique, professa la liberté sans y croire . Un roman et un ordre du jour : Le Cavalier Mi
que M. Zola est moins fidèle à ses doctrines qu’il ne dit et qu’il ne croit . Il n’a pas réussi à étouffer sa robuste imaginat
l’honneur de porter l’uniforme ». C’est lui-même qui le dit, et je le crois  ; mais il est certain qu’il n’a pas réussi du tou
ns l’état-major du régiment où l’auteur fit son volontariat. Je ne le crois pas. Ils sont inventés : je le veux. Encore sont-
n’y faut pas de microscope. Ce serait me flatter, sans doute, que de croire que l’honorable colonel du 21e chasseurs s’inspir
sa misère et dans sa gloire. Il voudrait qu’elle pensât davantage. Je crois qu’il a tort et que l’armée ne doit pas penser, p
ent la mesure de police prise par le colonel du 21e chasseurs, s’il a cru voir dans mon livre une seule phrase qui fût de n
r extrême. Je dirai : « J’étais là ; telle chose m’advint » : Vous y croirez être vous-même. Il est vrai qu’il dit cela à un
et si tout cela est arrivé, et s’il existe encore des fées. Voilà, je crois , les deux raisons principales pour lesquelles nou
s grands hommes, et même ceux des petits hommes, lorsqu’ils ont aimé, cru , espéré quelque chose et qu’ils ont laissé un peu
qui ne sait lire que les lettres moulées de son livre de messe et qui croit fermement que ma maison est hantée par l’âme d’un
saluer en elle une aïeule. Car nous avons tous eu une grand’mère qui croyait à l’âme du sabotier. Notre science, notre philoso
é en ce temps-ci d’ouvrages de ce genre, intimes et personnels. Je ne crois pas qu’il faille être extraordinaire pour avoir l
ille être extraordinaire pour avoir le droit de dire ce qu’on est. Je crois au contraire que les confidences des gens ordinai
ent que dans l’art et pour l’art. On ne trouverait pas facilement, je crois , un second exemple de cette perpétuelle tension d
les Paraboles de Don Guy, Hieronymus, le Lévrier de Magnus). Mais je crois que cette haine, qui est bonne pour faire des ver
ative du xiiie  siècle est admirable. Nous avons de fortes raisons de croire qu’au début de la guerre de Cent ans la condition
s de votre courage et de votre simplicité. S’il est vrai, comme je le crois , que vous valiez moins que nous ne valons, je ne
alité d’un vers. J’en fais une affaire de goût et de sentiment. Je ne croirai jamais qu’il y ait rien d’absolu à cet égard. M. 
jamais qu’il y ait rien d’absolu à cet égard. M. Leconte de Lisle le croit . C’est d’ailleurs un sceptique. Il a sur le monde
ces vaines. Eh bien, ce philosophe qui nie si fermement l’absolu, qui croit que tout est relatif, que ce qui est bon pour l’u
n éloquent et fanatique défenseur de l’orthodoxie du vers. Et si vous croyez que je l’en blâme, si vous croyez que je prends p
de l’orthodoxie du vers. Et si vous croyez que je l’en blâme, si vous croyez que je prends plaisir, en faisant cette remarque,
ction, ce sont les vers. Quand il pense, il doute. Dès qu’il agit, il croit . Il ne se demande pas alors si un beau vers est u
’éternelle Maïa avant même d’en être sortis. Il ne raisonne plus ; il croit , il voit, il sait. Il possède la foi et avec elle
que j’admire infiniment quelques observations humbles mais fermes. Je crois que la postérité n’est pas infaillible dans ses c
est pas infaillible dans ses conclusions. Et la raison que j’ai de le croire , c’est que la postérité, c’est moi, c’est nous, c
louanges et de réprobation. La muse des Girondins était bien naïve de croire à notre sagesse et à notre équité. Je ne sais si
ent à eux seuls toute la postérité. Ce sont donc les savants que vous croyez infaillibles. Mais non, car vous savez bien que l
ffort de quinze années, retombe. Certaines illusions se dissipent. On croyait qu’un si grand poète avait pensé davantage. Il fa
ur peser la lumière ; il photographia la lune, il trouva un métal, il crut même trouver une apparence nouvelle des choses, u
eux, aux menteurs bienfaisants qui, par la magie de leur art, me font croire que j’ai entrevu un pan de la robe blanche, un pl
tre curiosité. Il fut merveilleux ; il est devenu absurde et nous n’y croyons pas. Nous ne croyons pas non plus aux diableries
merveilleux ; il est devenu absurde et nous n’y croyons pas. Nous ne croyons pas non plus aux diableries dont le moyen âge éta
n produisait plus ; la science en enfanta. C’est une grande erreur de croire que la superstition est exclusivement religieuse.
ait. Je suis comme le baron de Gleichen : je veux qu’on m’amuse et je crois qu’il n’y a pas de bonheur sans illusion. Mais le
s’est glissé malgré moi dans mon cœur et il ne m’est plus possible de croire en Kout-Houmi. La vérité est que le monde inconnu
it sur la voie d’une découverte, d’une idée qui semblait féconde ; on croyait saisir de profil la fuyante nymphe ; on y attacha
science nouvelle une nouvelle morale ? M. Gilbert-Augustin Thierry le croit , il ne le prouve pas. Il a visé haut et voulu abo
e des deux bouts. Étant à Bordeaux, en 1862, il fit grand honneur aux crus du Médoc et puis s’en vanta justement. « J’ai bu,
entendu. Ce qu’il a fait, on le sait trop. Mais que pense-t-il ? que croit -il ? Quelle idée se fait-il de lui-même, de la vi
une vertu. C’est une heureuse illusion que celle des âmes simples qui croient que ce poète est religieux ; n’a-t-il pas gardé d
irs, Bêtes ni gens, n’en est surpris. ................. * * * * * Je crois que le Bonheur entrera plus vite et plus profondé
poème de M. Sully-Prudhomme serait-il bien venu. Eût-il, comme je le crois pour conclusion le néant du bonheur, nous enseign
Pendant qu’ils nous content joliment les affaires de leur cœur, nous croyons entendre celles de notre propre cœur et nous somm
aine, Et le vieux sang latin bleuit encor ma veine. Il est permis de croire que c’est grâce à cette double origine qu’il unit
Marie Bashkirtseff a fait les siens. Elle a tout dit, s’il faut l’en croire  ; mais elle n’était pas d’humeur à s’adresser à u
ne s’y laissa pas prendre. « Je serais au comble de la joie si je le croyais , dit-elle ; mais je doute, malgré son air vrai, g
sse. Et pourtant elle aime la vie. « Je la trouve bonne, dit-elle. Le croira-t -on ? Je trouve tout bon et agréable, jusqu’aux la
ourir, c’est un mot qu’on dit et qu’on écrit facilement, mais penser, croire qu’on va mourir bientôt ? Est-ce que je le crois 
ement, mais penser, croire qu’on va mourir bientôt ? Est-ce que je le crois  ? Non, mais je le crains. » Et, quelques jours pl
tait un poète assez plat, quelque chose comme notre Ponsard. Je ne le crois pas. Je crois que Byron est un des plus grands po
assez plat, quelque chose comme notre Ponsard. Je ne le crois pas. Je crois que Byron est un des plus grands poètes du siècle
as. Je crois que Byron est un des plus grands poètes du siècle, et je crois que Dickens exerça plus qu’aucun autre écrivain l
Dickens exerça plus qu’aucun autre écrivain la faculté de sentir ; je crois que ses romans sont beaux comme l’amour et la pit
ses romans sont beaux comme l’amour et la pitié qui les inspirent. Je crois que David Copperfield est un nouvel évangile. Je
inspirent. Je crois que David Copperfield est un nouvel évangile. Je crois enfin que M. Dick, à qui j’ai seul affaire ici, e
moins, on ne lui entendit jamais prononcer un seul mot qui pût faire croire qu’il se rappelait en quoi que ce fût ce terrible
re une véritable sympathie pour les fous qui lui ressemblent. Mais je crois que c’est le petit nombre. Il en est des fous com
tra et fit mouvoir devant lui des figurines obscènes. L’excellent duc crut en toute candeur que c’étaient des jouets d’enfan
malheureux du chevalier. « À la régularité de ses traits, si l’on en croit ce témoin, Sophie joignait une physionomie animée
e que je vais faire une confidence qui mourra dans son sein et que je crois nécessaire à votre repos. — Ne vous abusez pas ;
ens. Dans un engagement, le colonel commandant la légion, un Italien, crut voir que les Français commençaient à plier. Il se
moins dans l’affaire, même La Fayette, même M. Laffitte. On voudrait croire qu’un tel exemple fit une impression profonde sur
ltat pour donner ma démission, fondée sur la double injustice dont je crois avoir à me plaindre. Je ne crois pas, en effet, q
ndée sur la double injustice dont je crois avoir à me plaindre. Je ne crois pas, en effet, que rien puisse motiver mon renvoi
e appelé à combattre dans les rangs de mes camarades et vous prier de croire aux sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’êtr
qu’il avait d’abord secrètement vilipendé dans les journaux. On veut croire que le chef qu’il accuse a beaucoup de torts. Il
re que le chef qu’il accuse a beaucoup de torts. Il est impossible de croire qu’il les ait tous. On a beau se reporter aux tem
es insignes distinctifs de leur uniforme. Le gouvernement français ne crut pas devoir ratifier cette capitulation, et Carrel
olument aujourd’hui à tout homme d’honneur la conduite que Carrel put croire permise. ] Lui-même, ayant occasion de rappeler,
rmes couverts au fils auguste de Vénus d’avoir fait le 2 Décembre. Je crois bien que cet article fut poursuivi ; car il soule
lui-même. Il professait une riante obéissance aux lois éternelles. Il croyait hautement aux dieux bons cachés dans la nature. D
le de M. de Ronchaud lui-même. Comme il avait beaucoup de candeur, il croyait à la bonté de la nature, et cette illusion fit la
ée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie. Le Maître est de
e il ignore la beauté des choses. Il n’a pas de goût, et je finis par croire que le manque de goût est ce péché mystérieux don
urs de ces ouvrages ont diminué depuis dix ans ; je suis disposé à le croire  ; mais il est certain qu’ils sont très nombreux e
faiblie par le travail et par l’âge, voici notre nouvel ouvrage. Nous croyons n’y avoir rien omis d’essentiel. — Il se peut, ré
rrel, qui pourtant l’estimait, a dit : « Lorsqu’il écrit, on pourrait croire qu’il improvise. » Sa phrase, souvent molle et fl
rit et des lettres. Il a fait l’histoire des affaires. Le mot est, je crois , de M. Nisard. Soit ! Ce n’est pas la plus aisée
a maternité : « Mon fils profite à vue d’œil, il devient charmant, je crois même lui avoir déjà entendu dire papa ; mon amour
ère de mon fils, et que, loin de me maltraiter comme tout le monde le croit , il m’a toujours témoigné tous les égards, seule
surpris d’apprendre, en décembre 1847, la fin de Marie-Louise, qu’on croyait morte depuis longtemps. Médiocre dans une haute f
ette bonne humeur que les contemporains aimaient en elle. « Vous ne croiriez jamais, mon cher père, combien il (l’empereur) es
roi… j’aurai à trembler pour un mari et pour un frère. Cependant, ne croyez pas, mon cher père, que je me montre en cette cir
lit, Catherine, qui avait conservé toute sa connaissance, mais qui ne croyait pas que la mort fut si proche, demanda quelle éta
e ni bien efficace. L’énergie s’y tourne vite en résignation. On veut croire que la meilleure manière de restaurer le latin es
vaine obstination. Je porte aux études latines un amour désespéré. Je crois fermement que, sans-elles, c’en est fait de la be
oute autre à former les esprits. En parlant ainsi, je ne m’abuse pas, croyez -le bien, sur l’étendue du génie des compatriotes
édéric Plessis, en nous refusant toutefois, par un sentiment pieux, à croire à l’entier accomplissement de la menace prophétiq
ente imagination se nourrissait de science et de poésie. Au fait, que croyait donc M. Gabriel de Chénier des poésies de Sapho ?
ie fût dissipée et livrée à des plaisirs échevelés. » Et, feignant de croire que « l’éditeur critique de 1862 et 1872 » a fait
jusqu’à l’abus. » M. Becq de Fouquières, ai-je besoin de le dire, ne crut jamais à un André Chénier si raisonnable. Il pers
cadémicien qui aime beaucoup les livres, M. Xavier Marmier, incline à croire qu’il y a des bibliothèques dans l’autre monde.
point un mécontent, loin de là ; il inclinait même à l’optimisme. Il croyait au bien. Il avait en diverses matières la convict
u’on lui fît un mérite de cette constance qui honore sa vie : « Je me croirais bien humble, disait-il, de me glorifier de cette
nion de fidèles, il a au plus haut point le sentiment religieux. Sans croire , il est infiniment apte à saisir toutes les délic
a l’âme, étant artiste et poète. C’est généralement une imprudence de croire à la nouveauté des idées et des sentiments. Il y
ut a été dit et senti, et nous retrouvons le plus souvent ce que nous croyons découvrir. Pourtant, les intelligences de ce temp
nouveau, ou du moins un sens nouvellement exercé chez l’homme. Je le crois , bien qu’il puisse y avoir là une part d’illusion
La Grèce intelligente souffrit, dès l’enfance, de l’impossibilité de croire . Sa religion ne fut que l’amusement de son incréd
nt petit peuple n’accrut pas son mal en ajoutant à l’impossibilité de croire l’impossibilité d’aimer. Il eut la sagesse de pou
es, par ceux qui doutent ou qui nient que par ceux qui adorent et qui croient . En effet, le solitaire dont c’est l’ouvrage alli
a fois sensuel et sentimental. Du soir qu’il la rencontra, René Vinci crut à l’inaltérable pureté de Suzanne Moraines ; il e
nsonge d’une femme aimée est le plus doux des bienfaits, tant qu’on y croit . Mais on n’y croit pas longtemps. Il y a dans tou
aimée est le plus doux des bienfaits, tant qu’on y croit. Mais on n’y croit pas longtemps. Il y a dans tout mensonge, même le
son, qui nous dit d’espérer contre toute espérance ? C’en est fini de croire , et pour toujours. Comme on voudrait douter au mo
mes que de dire, avec de certains sourires, des vérités auxquelles ne croient pas ceux à qui elles les disent ; elles se donnen
hanté, tandis qu’un poète me prête sa lorgnette magique. Oui, je veux croire que Tahiti, c’est l’Arcadie encore, et je veux cr
e. Oui, je veux croire que Tahiti, c’est l’Arcadie encore, et je veux croire à la beauté mahorie. Je me persuade que Rarahu ét
a souci de sa dignité ; il a de la pudeur. Il n’emploie pas les mots crus . Peu importent les raisons qui le font agir ainsi
97 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
otre temps ou des autres siècles, permet le mieux d’exprimer ce qu’on croit avoir, touchant les objets les plus intéressants
nse, formeraient une masse au moins égale d’imprimé. De tout cela, je crois avoir exploré et retenu l’essentiel. Ce qui est s
plaisir de dauber sur ce troupeau de farceurs illustres et vénérés ! Croirait -on, à les voir couverts de cheveux blancs, de cro
brodés, fiers, bien nourris, maîtres de cette société qu’ils grugent… croirait -on que leurs calculs sont dérangés, que leur somm
tourne vers le peuple, que nul n’a aimé plus constamment que lui ; il croit découvrir chez les paysans « un fonds d’idées sai
d’un bourgeois, qui n’est que cela. Faire des besognes auxquelles on croit à moitié ou pas du tout ; écrire des livres où l’
eté de sa vie. Mystérieux phénomène moral : il avait des remords sans croire pourtant qu’il fît des choses défendues ni qu’il
uses ». C’est son frère qui nous le dit, et je n’ai aucune peine à le croire . Dès cette époque, il remarquait que les exemplai
de propos, est, dans le détail journalier, humble et populaire. Et ne croyez pas qu’il outre à plaisir, et par une sorte de dé
ient par leur naissance à la noblesse ou à la bourgeoisie. Certes ils croyaient que le catholicisme est le salut de la société hu
connaît bien et qui est un de ses oracles. C’est avec le coeur qu’il croit . Il reçoit comme mystère ce qui est mystère. La T
e du doute ». À mon sens, c’est assez souvent une plaisanterie. Je ne crois que difficilement à la douleur métaphysique. Du m
des esprits, même éminents, qui ne souffraient pas du tout de ne pas croire , et à qui il ne semblait point nécessaire, pour v
des gestes pieux et qui, mis au pied du mur, confesseraient qu’ils ne croient même pas à la divinité du Christ. Il vous les eût
nation provisoire, la patrie, etc. ». Que pèsent ces mots pour qui ne croit plus qu’aux besoins de son ventre et aux joies de
vivante du nihiliste. Et ce qu’il a exprimé, on ne peut s’empêcher de croire qu’il le découvrait en lui-même, en y descendant
le droit de les confondre. Nous disons, nous, qu’aucun des hommes qui croient ainsi n’est du nombre de ceux qui sauvent les peu
ion de ses enfants, et agrandir celle des auteurs chrétiens. Il osait croire que la pratique de Lucrèce, d’Horace et d’Ovide,
Les conséquences de cette anomalie, que personne n’aperçoit, sont, je crois , incalculables. Il n’y a pas lieu de s’étonner qu
la plupart des prêtres. Tant il avait raison, et plus encore qu’il ne croyait  ! Tant il est vrai que notre société n’est plus c
cher, c’est d’avoir été trop porté à taxer de mauvaise foi ceux qu’il croyait dans l’erreur : mais il est clair qu’en cela il é
l a été traité lui-même pendant quarante ans. Et vous ne me ferez pas croire que c’est toujours lui qui a commencé. Oui, ce fu
personnelles, et ce n’est pas uniquement parce qu’il le dit que je le crois . … Quant aux haines personnelles, je les ignore.
point à Dieu… les coupables actions de grâces du pharisien. Je ne me crois pas meilleur que cette foule qui rampe autour de
missions volontaires aux indispensables hiérarchies extérieures qu’il croyait établies ou consenties par Dieu pour le bien du m
occasion. Cependant ma pensée est droite et logique : mais j’ai trop cru au devoir, et j’en ai trop parlé. C’est la seule
dire tout à fait. Et que d’autres on sent qu’il n’ose pas aimer ! Je crois bien qu’il ne fut sans entrailles, même littérair
est, au fond, un très vif sentiment d’adoration pour soi-même … » Il croyait d’autre part que, si on lisait moins de romans, i
ation peut être sincère, émouvant, vivant. Seulement, le public ne le croit pas ; beaucoup de chrétiens même s’en défient par
si je ne m’abuse, il y a peut-être, aujourd’hui encore, des âmes qui croient à la révélation, au péché, à la grâce et à tout c
iquement qu’il l’ait combattu, que du libéralisme bourgeois. Bref, il croit que la philosophie ne peut rien pour le bonheur,
umain. Il a eu, souvent, de la peine à comprendre que l’on pût ne pas croire au surnaturel, et à son surnaturel à lui, sans êt
erbe de l’esprit ». Sincèrement, je ne me sentirais pas diminué si je croyais ce que Pascal, Racine et Bossuet ont cru. Je suis
tirais pas diminué si je croyais ce que Pascal, Racine et Bossuet ont cru . Je suis humble, ou j’y tâche. L’humilité est un
votre frère Eugène que vous aimiez tant, et qui, je suis tenté de le croire , se convertit, d’abord, un peu pour vous faire pl
ntez la croix ; Et, si l’on me donne une pierre, Gravez dessus : J’ai cru , je vois.     Dites entre vous : « Il sommeille
98 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
atière et de l’esprit. Nous n’entrons pas ici, comme on pourrait le croire , dans la métaphysique ; du moins n’y sera-t-il qu
ujours ; que si je rentrais dans la chambre, je le verrais encore. Je crois que Calcutta existe, quoique je ne le voie pas ;
sur la rive de l’Hougly, j’aurais des sensations qui m’amèneraient à croire que Calcutta existe. Dans ces deux cas (et tous y
nie une possibilité permanente de sensation. Si l’on me demande si je crois à la matière, je demanderai si l’on accepte cette
, je demanderai si l’on accepte cette définition. Si on l’accepte, je crois à la matière ; et ainsi font tous les Berkeleyens
re ; et ainsi font tous les Berkeleyens. Dans tout autre sens, je n’y crois pas. Et j’affirme avec confiance que cette idée d
conception de la matière ; mais qu’elle n’explique pas pourquoi nous croyons que ces objets permanents sont extérieurs, c’est-
t n’être, pour l’esprit comme pour la matière, qu’une possibilité. Je crois que mon esprit existe, même quand il ne sent pas,
et n’a pas conscience de son existence. A quoi cela se réduit-il ? à croire à une possibilité permanente de ces états. Ainsi
omme le mien qu’une série de sentiments. Car, comment suis-je amené à croire que les êtres que je vois marcher et que j’entend
mme passée et comme future. Et nous sommes réduits à l’alternative de croire que l’esprit, le moi, est quelque chose de différ
99 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »
de) où elle vit modestement, entre son piano et son lit de fer (je le crois de fer, effectivement), ce qui, par parenthèse, e
tout le monde. C’est du cosaque ratatiné… Quand on a les raisons que croit avoir la dame cosaque du livre de M. Franz, de dé
esse et la folie du plus satané orgueil que le diable, auquel elle ne croit pas, mais à qui elle fait croire, ait jamais dépa
orgueil que le diable, auquel elle ne croit pas, mais à qui elle fait croire , ait jamais départi à une aimable femme, on n’a p
es de conduite, si être Cosaque, c’est être extravagant, ce que je ne crois point pour l’honneur de l’Ukraine ! Donc de la Co
couleuvre qui s’était mise à siffler sur le tombeau du poëte et avait cru , de son venin, y laisser une tache immortelle ?…
t-on réellement aimé, dans ce livre de Souvenirs, qu’un critique, qui croit un peu trop vite ce qu’on dit, appelait dernièrem
ne religieuse portugaise, par exemple, à l’authenticité desquelles je crois cependant assez peu, il y a un accent… qui n’est
me et qu’on l’y a pris, car le Don Juan ici, c’est Madame, — si on en croit Madame, — et Monsieur, c’est Mademoiselle Jocriss
puisque personnellement je n’ai pas l’honneur de la connaître, je ne crois point qu’elle l’ait aimé, et je vais aller bien p
je vais aller bien plus loin, je vais désespérer ses amoureux, je ne crois pas qu’elle puisse jamais aimer personne ! Ce qu’
100 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Lamennais »
lier ces Paroles d’un croyant que, dans la cécité de son illusion, il croyait un livre exclusivement politique, et qui firent l
ar des ressentiments qui avaient, ce semble, le droit d’exister. Nous croyons qu’il n’en restera rien, mais, prenez garde ! il
oup M. Forgues, on le voit bien, et qui sera plus longtemps qu’ils ne croient désagréable aux philosophes, même aux plus résolu
pas passer outre ?… En vérité, ce n’est pas fin. Quant à nous, qui ne croyons pas qu’une telle justification est possible, nous
avait le masque colossal que le génie se compose lui-même et qui fait croire à la toute-puissance de la vie et de l’intensité
midable qui vivait sous cette visière baissée de son génie, était, le croira-t -on ?… mais la Correspondance est là… une malingre
urnal, le plus grand acte de sa vie, et ce fut elle encore qui le fit croire à l’avenir de l’humanité, avec l’obstination d’un
e goutte d’éther qui tue, il ne l’avait point, ou du moins on pouvait croire , d’après ses livres, qu’il ne l’avait pas. Hormis
avons su un gré infini, nous n’avions rien de Lamennais qui pût faire croire qu’il était spirituel comme de Maistre, par exemp
fre davantage de ses maladies, — une vraie anarchie de santé ! — « Je crois — écrit-il en se ravisant — que j’ai une Charte e
ouvent sur la monarchie. Il commençait à s’en détacher en 1827, et il croyait que tout le monde était comme lui : « Je ne vois
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