d’une vision nouvelle des choses. J’entends bien que chaque Poète ne
crée
pas à nouveau l’univers, mais il le crée en parti
nds bien que chaque Poète ne crée pas à nouveau l’univers, mais il le
crée
en partie pour ceux qui savent le lire et le comp
e crée en partie pour ceux qui savent le lire et le compléter ; il le
créerait
totalement si son œuvre était l’Œuvre définitive
s justes limites, son œuvre est parfaite. L’important, c’est qu’il le
crée
pour lui-même, lorsque, par les notions peu à peu
sentit palpiter, s’il est artiste autant qu’il fut poète, alors sera
créée
l’œuvre qui dira toute sa pensée. MM. Vielé-Grif
rêves. YELDIS. En l’ignorant tu le blasphèmes, avec la force qu’il a
créée
en toi. Tout passe, mais il demeure, sans cesse n
e s’exile dans les cloîtres du songe. Mais voici la crise. « Pourquoi
créer
, pourquoi donner au monde mauvais la plus vierge
ns la vie présente, et sans voir qu’il a passagèrement déchu, il veut
créer
une Beauté qu’il imagine vivante et mortelle comm
la Vie et la voit éternelle en ses principes d’activité et d’amour. «
Crée
donc en la vie, tu créeras en l’éternité, et aime
rononce la vanité de tout effort — et pourquoi donc alors l’effort de
créer
? Ne devrait-elle pas indiquer au moins le ressor
œuvre que le moi tend à prendre conscience ; c’est en créant qu’il se
crée
. Si l’on veut laisser de côté un illogisme partie
ibre et d’harmonie ! — comme d’ailleurs Balzac, en dépit de sa hâte à
créer
, saluait un peu de son idéal personnel dans les p
Si l’on en croit les Grecs, le poète est celui qui fait, celui qui
crée
; il faut les croire ; — ΠΟΙΗΤΗΣ — dans ce simple
seul au monde, constituant à lui tout seul le monde, et continuant à
créer
. Car — et j’exagère à dessein — par définition il
continuant à créer. Car — et j’exagère à dessein — par définition il
crée
son œuvre de toutes pièces, de rien, ainsi que Di
éfinition il crée son œuvre de toutes pièces, de rien, ainsi que Dieu
créa
le monde ; il tire de lui-même son monde : à ce p
la réciproque fatale — aussi bien, il ne vaudra qu’autant qu’il aura
créé
— non pas indiqué, ébauché : créé. Si hautes que
, il ne vaudra qu’autant qu’il aura créé — non pas indiqué, ébauché :
créé
. Si hautes que semblent ses idées, si purs ses se
on disputera de ses vertus philosophiques ou humaines, — mais il aura
créé
. — Il faut se souvenir que le cerveau le moins hu
èmes ? Ils ont en face d’eux l’univers qui les tente. Eux aussi vont
créer
. Mais non plus seulement une œuvre : dans cette œ
t travaillant seulement sur épreuve, aux ciseaux. Si hâtivement qu’il
créât
pourtant, il créait ; il avait de l’art une conce
ment sur épreuve, aux ciseaux. Si hâtivement qu’il créât pourtant, il
créait
; il avait de l’art une conception instinctive qu
ération du vers, de l’inspiration, là, proclame pour tous le droit de
créer
, et selon soi-même. Ils dirent encore : « Celui-
te. Monde des idées et monde des corps, il saura célébrer toute chose
créée
… mais par le moyen artistique d’une nouvelle créa
stances et en contacts ce phénomène indistinct et solitaire. Or, pour
créer
ces apparences, le moi ou l’esprit fait un usage
est par ce double geste d’association et de dissociation que l’esprit
crée
la diversité du monde phénoménal et rend lu conna
ande leur activité, on ne saurait attribuer d’autre raison d’agir, de
créer
la réalité phénoménale et d’en déterminer les for
ui s’en peut emparer. En même temps le triomphe de ce pouvoir d’arrêt
crée
dans l’esprit une fiction : quelque objet fragmen
ausé par les lois formelles que l’on vient de dire, que s’élève, pour
créer
le réel, ce pouvoir arbitraire de l’esprit qui, s
a tirant du chaos pour la réaliser. *** En ce qui touche aux réalités
créées
sous l’action d’une utilité vitale, comme en ce q
us l’action d’une utilité vitale, comme en ce qui touche aux réalités
créées
sous l’action d’une utilité de connaissance, il e
i la rendent saisissable. Cela est aisé pourvu que parmi les réalités
créées
par cette autre faune de l’utilité, comme on l’a
te autre faune de l’utilité, comme on l’a fait à l’égard des réalités
créées
par une utilité de connaissance, on choisisse cel
r elles-mêmes aucune réalité objective, mais elles sont des moyens de
créer
des réalités, c’est-à-dire des phénomènes, mœurs,
, les écrivains et les poètes du siècle de Louis XIV avaient fini par
créer
eux-mêmes une littérature composite, moitié latin
us les vers : Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux. Il
créa
la langue improvisée, rapide, concise du journali
, rapide, concise du journalisme, et avec la langue du journalisme il
créa
cette puissance moderne de la multiplication de l
multiplication de l’intelligence d’un seul dans l’esprit de tous ; il
créa
le dialogue universel, incessant de l’esprit huma
t puissamment, contre l’intention de Richelieu son fondateur, sinon à
créer
(car ce ne sont pas les grammairiens qui créent l
son fondateur, sinon à créer (car ce ne sont pas les grammairiens qui
créent
les langues, ce sont les ignorants), du moins à c
a main qui prétendait la façonner à la servitude, n’avait pas tardé à
créer
contre tout despotisme une force ingouvernable pa
nature et à son insu le corps représentatif de la pensée. Elle avait
créé
, en face du corps de la noblesse, du corps parlem
rs à la médiocrité. Pourquoi, nous dira-t-on ? Parce que la nature ne
crée
pas quarante ou mille supériorités de la même tai
peut perdre l’une sans diminuer l’autre. Ce n’est pas le génie qui a
créé
l’Académie française, c’est Richelieu, c’est-à-di
é complétement trompée, et que là où le cardinal de Richelieu voulait
créer
une institution de servilité, il n’ait créé, sans
nal de Richelieu voulait créer une institution de servilité, il n’ait
créé
, sans le prévoir, une institution de force collec
ctive et d’indépendance. C’est ce qui arrive toutes les fois que l’on
crée
un corps : on croit créer un instrument, et l’on
C’est ce qui arrive toutes les fois que l’on crée un corps : on croit
créer
un instrument, et l’on crée un obstacle ; on veut
s fois que l’on crée un corps : on croit créer un instrument, et l’on
crée
un obstacle ; on veut organiser une règle, et on
ouvent le plus indigent des travaux humains. Je voulais que la France
créât
le budget des lettres ; je voulais que l’écrivain
mun, cours dans tout l’univers. Le véhicule des idées générales était
créé
et il s’appelait la littérature française. En peu
5
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XVI »
— La théorie et la pratique — Reproches immérités. — Enseigne-t-on à
créer
les images ? — La preuve par les écrivains. Les
cuse, entre autres reproches, de vouloir enseigner de toutes pièces à
créer
les images. M. Philéas Lebesgue est un de ceux qu
voir le don, il faut avoir le talent, et ni le don ni le talent ne se
créent
. Cela reste vrai même avec notre enseignement, mê
par l’un des derniers chapitres, celui qu’il intitule : « Comment on
crée
les images ». Là repose toute la science du Verbe
e ne suis guère disposé à croire avec lui que l’on puisse apprendre à
créer
des images ; à les recomposer, à les arranger, je
pas du tout l’air d’un paradoxe. Il est vrai que j’ai conseillé, pour
créer
les images, de les « renouveler », de « pousser l
’Ermitage, dès 1896 ; avec Gide, dont il est devenu un intime, il y a
créé
un mode de dialogue critique original, à partir d
novembre 1911, sa « tragédie populaire » en vers libre, Le Pain, est
créée
au Théâtre des Arts. L’intérêt de cette publicati
ibre et d’harmonie ! — comme d’ailleurs Balzac, en dépit de sa hâte à
créer
, saluait un peu de son idéal personnel dans les p
e. Si l’on en croit les Grecs, le poète est celui qui fait, celui qui
crée
; il faut les croire ; — ΠΟΙΗΤΗΣ — dans ce simple
seul au monde, constituant à lui tout seul le monde, et continuant à
créer
. Car — et j’exagère à dessein — par définition, i
continuant à créer. Car — et j’exagère à dessein — par définition, il
crée
son œuvre de toutes pièces, de rien, ainsi que Di
finition, il crée son œuvre de toutes pièces, de rien, ainsi que Dieu
créa
le monde ; il tire de lui-même son monde : à ce p
la réciproque fatale — aussi bien, il ne vaudra qu’autant qu’il aura
créé
— non pas indiqué, ébauché : créé. Si hautes que
, il ne vaudra qu’autant qu’il aura créé — non pas indiqué, ébauché :
créé
. Si hautes que semblent ses idées, si purs ses se
on disputera de ses vertus philosophiques ou humaines, — mais il aura
créé
. Il faut se souvenir que le cerveau le moins huma
oèmes ? Ils ont en face d’eux l’univers qui les tente. Eux aussi vont
créer
. Mais non plus seulement une œuvre : dans cette œ
travaillant seulement sur épreuves, aux ciseaux. Si hâtivement qu’il
créât
pourtant, il créait ; il avait de l’art une conce
ent sur épreuves, aux ciseaux. Si hâtivement qu’il créât pourtant, il
créait
; il avait de l’art une conception instinctive qu
ation du vers, de l’inspiration ; là, proclamé pour tous, le droit de
créer
, et selon soi-même. Ils dirent encore : « Celui-c
te. Monde des idées et monde des corps, il saura célébrer toute chose
créée
… mais par le moyen artistique d’une nouvelle créa
usement de Marivaux, et soudain, parle miracle de sa seule sincérité,
créait
dans un milieu de fiction aimable quelques êtres
on tempérament, réalisa son mode classique personnel. Il importe d’en
créer
d’autres. Aussi bien, si, quittant le point de vu
. Classicisme : précision et généralisation concordantes, capables de
créer
une « vie » et des « hommes » à côté de la vie et
re pièce révélait une esthétique unanimiste, et un don merveilleux de
créer
de la vie. La seconde une pleine possession de la
tèlement que nous admirons dans ses plus personnels poèmes ; il sent,
crée
des êtres, mais parle pour eux. Et non dans tout
l’art de « plein air » — il faut bien le dire — des Grecs, avec l’art
créé
par Racine, art nuancé, discret, subtil, art « en
ux exemples suffiront. Le vers-libre commande le geste, le vers-libre
crée
le mouvement, le vers-libre est par essence, dyna
ue le dramaturge n’a plus le droit d’aider, ces êtres se montrent, se
créent
, atteignent jusqu’à un paroxysme d’action, celui
se formulant à haute voix et devant tous, il s’affirme, se trouve, se
crée
. L’idée du « risque » naît en lui ; il suffira d’
force à exprimer le peu d’« idée » que renferme tout sentiment ; elle
crée
une véritable atmosphère où respirent Gygès, Nyss
qu’il faut de musique — deux pages — pour préparer à l’action et lui
créer
une ambiance ; de même, entre chaque tableau, jus
simple diction ; ils chantent, oui, mais comme on parle. M. Debussy a
créé
pour eux une sorte de chant naturel qui suit le t
à l’Œuvre, enveloppé tels drames scandinaves de l’atmosphère homogène
créée
par des décors de Denis, de Vuillard42, arabesque
ons, ne nous le dissimulons pas, moins esthétiques que sensuelles. Il
crée
immanquablement, à la longue, un amollissement qu
folle impatience règne !… l’impatience du créateur qui va achever de
créer
. C’est sur une œuvre d’art qu’il faut que le ride
suffit que leurs vues concordent. Celui-ci animera ce que celui-là a
créé
. Large éclat des décors ; fantaisie rare des cost
peintre s’étonne de ce que le geste du maître de ballet qui les mêle,
crée
avec ces couleurs des rapports et des chatoiement
des contes de notre enfance. Que cela est donc russe, que des Russes
créèrent
, mais que cela est donc aussi français ! Quelle f
ns la maturité de sa carrière : Andromaque, Phèdre et Iphigénie. Il a
créé
de toutes pièces Bérénice et Britannicus, Bajazet
poétique et une autre rythmique, pourquoi nous ne désespérons pas de
créer
peut-être une tragédie. Non pas « la tragédie » —
le signe d’un art décadent, ce n’est pas l’anarchie, l’impatience de
créer
autrement, la folie, mais bien précisément cette
éveillent. Les choses s’abîment dans les mots ; les mots, au rebours,
créent
les choses. Adonis naît d’Adonaï, Hadrien de Dioc
tase de Sainte-Thérèse ! M. d’Annunzio ne saurait plus douter d’avoir
créé
une œuvre belle ; il n’a daigné y fondre que des
rend le masque de la foi pour dissimuler sa défaite, et qui s’imagine
créer
encore, parce qu’il garde en main le métier le pl
lement celle-là ! Le plus souvent l’une supplée à l’autre : l’artiste
crée
ce qu’il n’a pas vécu. Si vous voulez parler de «
netière ne dit pas tout à fait vrai, quand il insinue que Racine « ne
crée
pas », mais qu’il « utilise ». Racine fait plus :
ntrigues et psychologue, créateur d’autres hommes… et qui se lasse de
créer
… Qu’il est donc près de nous !… Quel encouragemen
it ici autant de barbarismes, d’inversions saugrenues, de néologismes
créés
pour les besoins immédiats de la mesure ou de la
les et solides. Lorsque M. Rostand, dans la plénitude de sa maîtrise,
crée
avec application, sans souci de la scène, que cré
de de sa maîtrise, crée avec application, sans souci de la scène, que
crée-t
-il donc ? Il crée Un Soir à Hernani, c’est-à-dire
rée avec application, sans souci de la scène, que crée-t-il donc ? Il
crée
Un Soir à Hernani, c’est-à-dire du Hugo narratif,
ription alternant, la familiarité et l’emphase, tout l’art que Hugo a
créé
et dont la Légende des Siècles est le monument ad
ier de près, en philologue, la règle conventionnelle du numérisme77 a
créé
peu à peu chez nous une habitude d’oreille et de
(dont on s’étonnerait à juste titre de ne pas rencontrer le nom ici)
crée
de toutes pièces une forme intermédiaire entre le
aque unité expressive de la pensée, chaque unité logique du discours,
créera
une unité rythmique dans la strophe. Corollaire :
a césure « émotive » surajoutée prend le pas sur la césure obligée et
crée
à elle seule le rythme… Mais si l’alexandrin cont
e Chemineau (1897). 11. Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, a été
créé
le 27 décembre 1897, au Théâtre de la Porte Saint
que d’Émile Augier (1820-1889) a été lancée par La Ciguë (1844). 14.
Créées
respectivement en 1882 et en 1885, Les Corbeaux e
es les plus jouées d’Henry Becque (1837-1899). 15. Le Théâtre-Libre,
créé
par André Antoine en 1887, s’était efforcé de pro
ce moment, est l’auteur d’une dizaine de pièces dont plusieurs furent
créées
au Théâtre Antoine. 18. La pièce de Paul Hervieu
oine. 18. La pièce de Paul Hervieu (1857-1915), Les Tenailles, a été
créée
au Théâtre français en septembre 1895. 19. Mauri
ncore avec Lucien Descaves (1861-1949) pour Oiseaux de passage, pièce
créée
au Théâtre Antoine en 1904. 20. Fondé en 1893 pa
t, sans avoir subi le prestige du naturalisme. » Aurélien Lugné-Poe a
créé
La Noblesse de la terre, de Maurice de Faramond,
en 1906 avec son drame bourgeois, Le Voleur ; en 1911, Après moi est
créé
à la Comédie Française. 32. Le Roi Candaule a d
e en volume en 1901, aux Éditions de La Revue blanche. La pièce a été
créée
par Lugné-Poe le 9 mai 1901 ; mal accueillie par
4, L’Échange (dans sa première version) est publié en 1901 et ne sera
créé
sur scène qu’en 1914, par Jacques Copeau. 37. So
e, à Paris, sous la direction d’André Messager. 40. Monna Vanna est
créé
en 1902. 41. Enthousiasmé par le spectacle donné
trateur de la Comédie Française, Albert Carré (1852-1870) a notamment
créé
sur scène Pelléas et Melisande de Debussy. 44. L
elques œuvres lyriques, dont Bérénice (1909), « tragédie en musique »
créée
sur scène en 1911. 45. Shéhérazade, poème symph
osé par Stravinsky en 1909-1910, sur une commande de Diaghilev, a été
créé
à l’Opéra de Paris le 25 juin 1910 par les Ballet
et composé par Adolphe Adam sur un livret de Théophile Gautier, a été
créé
à l’Opéra de Paris en 1841. 47. Alexandre Nikola
noré, au Mercure de France (1911). 66. Cette pièce en alexandrin fut
créée
au Théâtre de la Porte Saint-Martin durant l’anné
temps, Constant Coquelin (dit aussi Coquelin l’aîné, 1841-1909) ayant
créé
le rôle de Cyrano, Sarah Bernardt (1844-1923) cel
uc de Reichstadt, l’Aiglon. 68. L’Aiglon, drame en six actes, a été
créé
le 15 mars 1900. Catulle Mendès a marqué à plusie
Bijoux de la délivrance (1872). 71. La comédie Les Romanesques a été
créée
le 21 mai 1894. 72. La Samaritaine, présentée c
Samaritaine, présentée comme un « évangile en trois tableaux », a été
créée
le 14 avril 1897. 73. Albert Glatigny (1839-1873
e ; proche de Moréas, il fut le secrétaire de la revue Vers et Prose,
créée
par Paul Fort. 98. L’Amour sacré, recueil de po
otre Âme. * * * Seul vit le Moi ; et seule est sa tâche éternelle :
créer
. Mais la création résulte des idées actuelles. No
tre essence intime ; puis, la croyant véritable, nous continuons à la
créer
pareille ; et nous souffrons ensuite de ses incoh
elles, même revêtues de l’unité parfaite. Il changera son habitude de
créer
; et, au-dessus de l’univers présent, il bâtira u
ntement à la vue de sa toute-puissance, souriant à l’Illusion qu’il a
créée
, reprenant, — mais pour se jouer, en charmeur, av
tait aussi le contemporain-de nos pessimismes : mais il a joyeusement
créé
pour nous un mode nouveau de l’émotion artistique
tacher à la destination totale de l’art. L’art, nous dit Wagner, doit
créer
la vie. Pourquoi ? Parce qu’il doit poursuivre vo
it extérieures à lui sont uniquement ses idées. Voir, entendre, c’est
créer
en soi des apparences, donc créer la Vie. Mais l’
nt ses idées. Voir, entendre, c’est créer en soi des apparences, donc
créer
la Vie. Mais l’habitude funeste des mêmes créatio
a cessé désormais de nous être un plaisir. Et la Vie que nous avions
créée
, créée afin de nous donner la joie créatrice, a p
é désormais de nous être un plaisir. Et la Vie que nous avions créée,
créée
afin de nous donner la joie créatrice, a perdu so
onde saint d’une meilleure vie : meilleure, parce que nous la pouvons
créer
volontairement, et savoir que nous la créons. C’e
parce que nous la pouvons créer volontairement, et savoir que nous la
créons
. C’est la tâche même de l’Art. Mais où l’artiste
’est que l’artiste, et ceux à qui il veut communiquer cette vie qu’il
crée
, ne pourront, par suite de leur habitude mentale,
la peinture fut modifié ; des signes nouveaux s’y introduisirent, qui
créèrent
à leur ton des sensations nouvelles. Cependant l’
entôt, comme aux littérateurs, leur art dut paraître insuffisant pour
créer
toute la vie qu’ils concevaient. Aussi voulurent-
Elle n’y suffirait nullement. Les poètes, les peintres symphonistes,
créent
bien des émotions, comme les musiciens ; mais ils
ymphonistes, créent bien des émotions, comme les musiciens ; mais ils
créent
des émotions tout autres, dont la différence, d’a
t surnaturelles. Plus tard, un non moindre génie, Pierre-Paul Rubens,
créa
les plus intenses symphonies de la couleur. Il fu
ien, serait-ce vraiment chimérique ? I L’Art, a dit Wagner, doit
créer
la Vie : non point la vie des sens ou la vie de l
ne, qui est tout cela. L’art doit encore être réaliste : la vie qu’il
créera
sera faite des éléments qui constituent la vie ap
sens du possible et du réel, à travers lequel, désormais, devra être
créée
toute vie. Par une illusion qu’il subit après se
ne récréation artistique. La littérature, dans son effort essentiel à
créer
une vie plus vivace, marche sans cesse vers l’ana
térogénéité intellectuelle. Le premier effort de la littérature fut à
créer
les légendes fabuleuses, les narrations épiques,
plus haut les origines de notre littérature. Les âmes antérieures ont
créé
une vie que nous sommes impuissants à reconstitue
nouvelles âmes arrivèrent au chemin de l’évolution artistique. Elles
créèrent
d’abord des légendes, puis des drames. Le théâtre
es : la vie colorée, chaude, bruyante, d’une race sanguine. Corneille
créa
les drames plus reposés, plus nobles, d’une race
ensuite par une philosophie pleine de lumière et de sincérité. L’âme
crée
ses idées : les idées résultent des voûtions, et
, comme des conflits de motifs, poursuivant le plaisir. Et ainsi il a
créé
des âmes qui sont des conflits de motifs : Julien
nos réalistes et naturalistes français, qui ramènent le romantisme à
créer
une vie toujours purement sensible, mais plus nor
destination assignée par Wagner à toute forme de l’art : elle a voulu
créer
, au-dessus de la réalité habituelle, la réalité s
s césures des phrases, à la façon de périodes mélodiques, destinées à
créer
l’émotion. L’éloquence de Cicéron, de Salluste, d
sujet notionnel de leurs œuvres. Ronsard, sous le prétexte d’élégies,
créa
de superbes symphonies de couleurs et de rythmes,
s plus sereines et plus hautes ; et cet inventeur prodigieux, Hugo, a
créé
la poésie romantique, évoquant les émotions d’une
, comprenez l’effort de vos devanciers : ils ont employé leurs âmes à
créer
une meilleure vie : poursuivez leur tâche en créa
rs modes vitaux : les artistes auront l’art ; et la vie complète sera
créée
, par l’alliance de tous ses modes. » IV Qu
jeudis ; dans la semaine où les âmes différentes, seules capables de
créer
un tel art et de le recevoir, où elles seront exc
es musiciens, toujours, furent pleinement réalistes ; ils n’ont point
créé
pour la musique des émotions nouvelles, mais seul
rme plus complexe, l’emploi des accords : quelques sons nouveaux sont
créés
, par des alliances de notes. Enfin, les notes et
aspect sensible, des choses qu’ils signifient : l’artiste plasticien
crée
la peinture au lieu de la statuaire, le littérate
selle, très simple et comprise par tout un peuple. Puis tels artistes
créèrent
des émotions qui devinrent incompréhensibles aux
argé d’une signification spéciale. Puis les Grecs Ctesibius et Hiéron
créèrent
un instrument déjà plus complexe, l’Orgue, dont l
oderne avait été préparée par quelques essais de Palestrina. Elle fut
créée
en Allemagne, vers la fin du xviie siècle, par l
le dernier représentant de la musique du moyen âge, Sébastien Bach a
créé
la musique moderne ; il lui a donné les émotions
nt plus cruel. Alors l’âme hautaine du poète — elle sait bien qu’elle
crée
volontairement sa peine — saisit le chant de ses
un peu triste. À l’art furent donnés quelques maîtres admirables qui
créèrent
sagement, par les procédés spéciaux de leur temps
ui enlèvent entièrement à la réalité coutumière, Beethoven seul les a
créés
. Il méritait d’être compris par un petit nombre,
nature humaine. VI Pendant que la musique instrumentale moderne
créée
par Sébastien Bach, était légitimée par le maître
l’asservit. Et cependant le romantisme eut un résultat précieux : il
créa
l’harmonie. Les musiciens antérieurs, et Beethove
; mais il ne fit aucun usage artistique des termes qu’à profusion il
créait
. Tandis que les Italiens improvisaient quelques a
romantiques le compositeur Jacques Offenbach ? Celui-là, du moins, a
créé
une vie d’émotion spéciale. Son œuvre, close enco
plan total les développements de sa mélodie. Une consciente logique a
créé
le thème, avec — mais rien au-delà — son expansio
eule : M. Mallarmé crut que la poésie devait signifier quelque chose,
créer
un mode entier de la vie. Mais à cette destinatio
devait signifier, et par quels moyens. La poésie devait être un art,
créer
une vie. Mais quelle vie ? Une seule réponse étai
: la poésie, art des rythmes et des sons, devait, étant une musique,
créer
des émotions. Or les émotions, dans notre âme, so
que la langue émotionnelle des syllabes : et puis cette musique même
crée
une vie moins pleine que la musique dramatique, o
; ils vont dans un jardin prodigieux, hors du monde que leur habitude
créait
. Toutes fleurs s’étalent plus larges ; les tiges
nt les eaux sont gelées éternellement. Il aurait pu, jadis, chanter —
créer
— une autre région : là il aurait vécu, abrité de
gonie ; vainement il a nié l’espace qui le tient, et qu’il sait avoir
créé
. L’habitude cruelle le rive au sol : il peut mépr
sur Wagner ; il l’avait montré conduit par son génie, lui musicien, à
créer
le drame complet et vivant, qu’aurait dû créer la
génie, lui musicien, à créer le drame complet et vivant, qu’aurait dû
créer
la littérature. Ici, M. Mallarmé composait un poè
’analyse. Il ne s’est point arrêté cependant à ces formes qu’il avait
créées
. Logicien, il a poursuivi ses recherches ; et art
était une réalité de fiction, vivant dans l’âme du poète, contemplée,
créée
par ses yeux. Il a voulu ensuite analyser cette v
analyser cette vision : et, pour le considérer plus joyeusement, il a
créé
un monde plus subtil. Alors il a découvert que le
e ». Et non pas un fou pareil à tel autre récitateur merveilleux, qui
crée
aussi un monde différent, mais de façon instincti
rt enfin symbolique. Mais son œuvre devra sans doute à la vie qu’il y
crée
, à la noble hauteur des pensées et à l’expressive
oies d’une existence princière. Il sera un halluciné : mais, comme il
créera
ses rêves volontairement, dans toute leur suite,
te leur suite, il sera aussi un artiste. L’artiste est celui qui peut
créer
une vie. Cependant le prince, si même des nécessi
vain. C’est que l’art, en même temps qu’il exige un esprit capable de
créer
la vie, exige également la faculté de réaliser au
créer la vie, exige également la faculté de réaliser au dehors la vie
créée
; il comporte une part manuelle, le travail de la
l fraya. Son humeur impatiente, le continu besoin qu’il ressentait de
créer
, ne lui permettaient point des lectures bien vari
rt… L’Esprit est le fond de l’Univers. Comprendre, c’est le reflet de
créer
15. Une telle conception de l’univers eût peu sé
aître, à s’épandre en de multiples et incessantes idées. Vivre, c’est
créer
des idées ; jouir, c’est se sentir les créant. Ce
s étaient plus réelles que d’autres : nous nous sommes astreints à ne
créer
que celles-là. Et la joie naturelle des libres cr
éjà était énoncé dans Claire Lenoir : Comprendre, c’est le reflet de
créer
. Volontiers, dans ses livres, M. de Villiers ex
t il les conçoit réels. Il ignore notre vision moderne des choses. Il
crée
, à son insu, des âmes pareilles à son âme, parfai
nous, ne valent leur pleine valeur que pour l’âme princière qui les a
créées
. Et pourtant, celles mêmes qui paraissent le plus
rimés et rythmés régulièrement. Il a déféré à la prose le pouvoir de
créer
l’émotion par un enchaînement sonore de rythmes e
Mais, comme il vit avec une extrême intensité la vie des mondes qu’il
crée
, il sait traduire, dans sa phrase, l’émotion des
des apparences aujourd’hui nécessaires. Et, après que nous les avons
créées
, confuses et désordonnées, dans la Sensation, il
es avons créées, confuses et désordonnées, dans la Sensation, il faut
créer
ces apparences à nouveau par la Science, qui leur
isque l’Univers est la création tout apparente de l’âme, et que l’âme
crée
ses idées, nécessairement, sous le mode de la rel
lus exactement, il admet que l’esprit subit la connaissance, et ne la
crée
point. Force est maintenant à M. Renan de nous ex
ité des personnes humaines. L’humanité n’est pas une espèce homogène,
créée
d’un seul acte, avec une raison qui la distingue
ite aveuglément : la nature que nous avons autour de nous n’a pas été
créée
pour nous. Il faut donc que l’homme, comprenant l
— dans quelque Serapeumf bienheureux, ils échangeront leurs visions,
créeront
ensemble des vies suprêmes, par le moyen d’un voc
s ? Nous savons que le monde est un vain rêve ; que, seule, notre âme
crée
ses visions. Et, par la sainte jouissance de l’ar
fondée, où les Sages, à l’aide de merveilleux instruments chimiques,
créent
, suivant les besoins, des organes divers. La plup
ger. Tel serait, d’après M. Taine, notre régime moderne. Napoléon l’a
créé
pour son usage personnel : désormais son mécanism
ses d’une méthode invariable. Cette méthode, cependant, M. Taine l’a
créée
si complexe, et en même temps si homogène, qu’il
ment à se constituer une vision originale, au travers de laquelle ils
créent
ensuite leurs ouvrages, quelques-uns apportent na
s âmes ordinaires : et ce sont les âmes géniales, qui peuvent ensuite
créer
des œuvres admirables, ou baroques, ou vulgaires,
s, doivent sans cesse travailler à modifier cet esprit primitif, à se
créer
une âme nouvelle, meilleure, plus originale. Mais
e, que nulle de ces idées n’a été cherchée ; que ce genre n’a pas été
créé
par des méditations théoriques, mais s’est imposé
lzac, les Dickens et les Victor Hugo, ceux qui, avec des mots, ont su
créer
de la vie. On me dit que le public a cessé de le
é. Cette réalité n’est guère plus réelle, probablement, que celle que
crée
pour nous le génie des poètes ; mais, enfin, nous
iba les empiristes, ou évolutionnistes, qui admettent que le monde se
crée
au hasard, mais sous la domination de lois, et qu
la raison, fort simple, en est que l’univers est l’œuvre de nos âmes,
créé
par nous suivant les divers motifs que nous pouvo
, sinon toujours les idées, les pensées intimes de M. Crookes ? L’âme
crée
le monde, qui est son reflet, l’enfantement de se
ou d’une autre, c’est-à-dire suivant les motifs qui la dominent, elle
crée
le monde de différentes façons. Voilà pourquoi le
de certains ordres de faits : c’est un premier effort de ta pensée à
créer
l’univers harmonieusement. Tu t’amuseras de ses h
orps, de double personnalité, de clairvoyance, etc. Déjà même ils ont
créé
un mot scientifique, la télépathie ; et on sait q
ir d’adorer le Créateur dans le plus magnifique des lieux qu’il avait
créés
. Saint François, en vérité, n’est point venu en P
’apprête à les admirer ; à peine si on ne les félicite pas de vouloir
créer
à Orange un Bayreuth français. Et l’on offre à M.
ettre que l’homme qui avait écrit Tristan et qui était à la veille de
créer
Parsifal, ait agi sans discernement. Si Wagner n’
ien, serait-ce vraiment ridicule ? I L’Art, a dit Wagner, doit
créer
la Vie : non point la vie des sens, ou la vie de
ne, qui est tout cela. L’Art doit encore être réaliste ; la vie qu’il
créera
sera faite des éléments qui constituent la vie ap
n sens du possible et du réel, à travers lequel, désormais, doit être
créée
la vie. L’univers apparaît dominé par des lois co
ne recréation artistique. La littérature, dans son effort essentiel à
créer
une vie plus vivante, marche vers l’analyse, comp
térogénéité intellectuelle. Le premier effort de la littérature fut à
créer
les légendes fabuleuses, les narrations épiques,
lus haut les origines de notre littérature : les âmes antérieures ont
créé
une vie que nous sommes impuissants à reconstitue
nouvelles âmes arrivèrent au chemin de l’évolution artistique. Elles
créèrent
d’abord des légendes, puis des drames. Le Théâtre
haude, bruyante, — au fond creuse — une race très sanguine. Corneille
créa
les drames plus reposés, plus nobles, d’une autre
e drame : elle le tua. Dès le début un merveilleux artiste, Racine, a
créé
la vie artistique sur les éléments de cette vie n
s à des drames que les dialogues de Platon : moins encore, car Platon
créait
des entretiens véritables, tandis que souvent les
profonde et suprême, éclairée par une philosophie merveilleuse. L’âme
crée
ses idées : les idées résultent des volitions, et
Flaubert, c’est MM. de Goncourt et Zola qui ramènent le romantisme à
créer
une vie toujours purement sensible, mais plus nor
destination reconnue par Wagner à toute forme de l’Art : elle voulut
créer
, nu dessus de la réalité habituelle, la réalité s
s césures des phrases, à la façon de périodes mélodiques, destinées à
créer
l’émotion. L’éloquence de Tite-Live, de Cicéron,
lente et parfois monotone symphonie de nobles sentiments. Victor Hugo
créa
la poésie romantique, évoquant les émotions seule
, comprenez l’effort de vos devanciers : ils ont employé leurs âmes à
créer
une meilleure vie : poursuivez leur tâche en créa
leurs modes vitaux : les artistes amont l’Art : la vie complète sera
créée
, par l’alliance de tous ses modes 24. IV J’
eul besoin de sa hautaine différence, une vie supérieure, puissamment
créée
au dessus de notre réalité vulgaire qu’il ne perç
ages de ses œuvres ne vivent point pour nous la vie totale qu’il leur
crée
. Mais M. le comte de Villiers de l’Isle-Adam conn
ré ces défauts, une phrase surgit, qui bouleverse l’âme et la force à
créer
la plus intense vie d’une émotion précise.26 Un a
jeudis : dans la semaine où les âmes différentes, seules capables de
créer
un tel art et de le recevoir, où elles seront exc
rence légendaire et symbolique la vie très-moderne des émotions qu’il
créait
. [NdA] 20. L’histoire en ces temps antiques, fut
à analyser le langage, comment les premiers hommes auraient-ils pu le
créer
? L’objection ne porte que contre une invention r
appliqués au spontané. L’enfant qui apprend sa langue, l’humanité qui
crée
la science n’éprouvent pas plus de difficulté que
lité interne de l’esprit. Il est également faux de dire que l’homme a
créé
avec réflexion et délibération le langage, la rel
es à propos des choses, ou plutôt il se raconte lui-même. L’enfant se
crée
à son tour tous les mythes que l’humanité s’est c
ême. L’enfant se crée à son tour tous les mythes que l’humanité s’est
créés
: toute fable qui frappe son imagination est par
es plus importantes de la connaissance humaine que le XIXe siècle ait
créées
? Quel résultat historique que la classification
les langues, nous touchons le primitif. Les langues, en effet, ne se
créent
pas de procédés nouveaux, pas plus qu’elles ne se
effet, ne se créent pas de procédés nouveaux, pas plus qu’elles ne se
créent
de racines nouvelles. Tout progrès pour elles con
outer de nouveaux. Le peuple et les enfants seuls ont le privilège de
créer
des mots et des tours sans antécédent, pour leur
ombiner arbitrairement des sons pour désigner une idée nouvelle, ni à
créer
une forme grammaticale pour exprimer un nexe nouv
a pensée humaine. L’histoire des religions est encore presque toute à
créer
. Mille causes de respect et de timidité empêchent
eurs tout humaines. Longtemps encore après que les modernes se furent
créé
des moyens d’observation plus parfaits, il resta
es croyances superstitieuses. Chaque nation y dépense de son âme, les
crée
de sa substance. Tacite, quel que soit son talent
acré est une pro-duction exclusivement asiatique. L’Europe n’en a pas
créé
un seul 138. Un autre caractère non moins essenti
soient une affaire de race, puisque des peuples indo-germaniques ont
créé
des religions tout aussi bien que les peuples sém
ire, la Grèce présente des germes non équivoques des procédés qui ont
créé
en Orient des révélateurs, des hommes-dieux et de
ymbolisme allégorique. Puis enfin le symbolisme réfléchi, l’allégorie
créée
avec la conscience claire du double sens, lequel
us, Pan et les Grâces n’avaient pas pour les hommes primitifs qui les
créèrent
un sens différent de celui qu’ils ont dans le par
es étranges. Pleines de vie et de vérité pour les peuples qui les ont
créées
, elles ne sont pour nous qu’un objet d’analyse et
éaliser le beau est légitime, et le génie a toujours le même droit de
créer
. L’œuvre belle est celle qui représente, sous des
sur laquelle puisse s’appuyer le poète ou le romancier, est encore à
créer
; et c’est le poète même ou le romancier, ce sont
romancier, ce sont les Shakespeare ou les Balzac qui contribuent à la
créer
et en rassemblent d’instinct les éléments. Ce qui
innombrables fibres qui relient entre elles les cellules cérébrales.
Créer
, c’est savoir être à la fois subtil comme la pens
action, perpétuel rayonnement du dedans au dehors. La vraie beauté se
crée
ainsi elle-même à chaque instant, à chacun de ses
st peut-être une imposture. » Partout où l’expression se trouve, elle
crée
une beauté relative, parce qu’elle crée la vie. L
l’expression se trouve, elle crée une beauté relative, parce qu’elle
crée
la vie. Le formalisme dans l’art, au contraire, f
ses forces, et c’est surtout dans le domaine de la pensée qu’il peut
créer
quelque chose. Le poète même, pour créer, doit êt
aine de la pensée qu’il peut créer quelque chose. Le poète même, pour
créer
, doit être un penseur, un constructeur de système
é, que le génie semble aussi tout spontané, enfin que les êtres qu’il
crée
et anime de sa vie aient eux-mêmes cette spontané
s de contact avec elle qu’il nous intéresse le plus. Les grands types
créés
par les auteurs dramatiques et les romanciers de
e, d’un pays, enfin de tout un groupe d’autres êtres. Les personnages
créés
par Shakespeare sont symboliques en même temps qu
nément, tout comme la société, la famille, l’art, le langage. Vouloir
créer
artificiellement une religion est aussi impossibl
uloir créer artificiellement une religion est aussi impossible que de
créer
artificiellement une langue, une société, une épo
, est tout à fait semblable à l’illusion des utopistes qui voudraient
créer
a priori une société absolument nouvelle, ou à l’
lus philosophiques les sociétés existantes, de même qu’ils ne peuvent
créer
des langues (au moins en dehors de la science), m
giques, analytiques, en un mot philosophiques, de même ils ne peuvent
créer
des religions, mais ils peuvent transformer les r
e l’on proposait il y a une trentaine d’années. Alors on proposait de
créer
un dogme, une église, des cérémonies, tout à nouv
el presque tous nous avons été élevés. Or, autant il est difficile de
créer
dans une société des habitudes nouvelles sans auc
ils, comme Gil Blas, Manon Lescaut, Clarisse Harlowe et Candide. Dieu
crée
dans l’intuition ; l’homme crée dans l’inspiratio
ut, Clarisse Harlowe et Candide. Dieu crée dans l’intuition ; l’homme
crée
dans l’inspiration, compliquée d’observation. Cet
l’invention du poëte ; et, pendant que Shakespeare fait Shylock, elle
crée
le happe-chair. Shylock est la juiverie, il est a
fficacité des types. L’homme est une prémisse, le type conclut ; Dieu
crée
le phénomène, le génie met l’enseigne ; Dieu ne f
t un Adam ; à lui se rattache la famille des rêveurs. D’autres Adams,
créés
par les poètes, incarnent, celui-ci la passion, c
mlet. Qu’on ne l’oublie pas, l’esprit humain, à demi divin qu’il est,
crée
de temps en temps des œuvres surhumaines. Ces œuv
oir ? et qu’allons-nous devenir ? et dans le vaste ensemble des êtres
créés
, choses, hommes, animaux, plantes, rochers, tous
apitale de Shakespeare. Nulle figure, parmi celles que les poètes ont
créées
, n’est plus poignante et plus inquiétante. Le dou
c’est Cordelia. Une fois cette figure rêvée et trouvée, Shakespeare a
créé
son drame. Où mettre cette rassurante vision ? Da
r, à Uther Pendragon, il a bien le droit de croire au roi Lear, et de
créer
Cordelia. Ce terrain adopté, ce heu de scène dési
plendide de la vertu. Shakespeare, portant Cordelia dans sa pensée, a
créé
cette tragédie comme un dieu qui, ayant une auror
omme qui a inventé la pensée, c’est-à-dire si c’est l’homme qui s’est
créé
lui-même ; car il nous est aussi impossible de co
vait donné la pensée, ou le verbe intérieur et extérieur ; mais avoir
créé
la langue avant la pensée, ou la pensée avant la
l’homme le jour où l’âme a pensé, c’est-à-dire le jour où elle a été
créée
avec la faculté d’avoir des sensations, de produi
ples qui s’acharnent à s’en disputer des surfaces inaperçues, ou à se
créer
sur ce néant d’espace et de temps ce qu’ils appel
erfectibilité indéfinie de l’esprit humain sur cette terre, il aurait
créé
une langue une et immortelle entre tous les peupl
pas inventé à lui seul tout un ciel et toute une terre, qu’il n’a pas
créé
à lui seul sa langue poétique et le chant merveil
ormation géologique éloignée, elles semblent y avoir été soudainement
créées
, et on les classe simplement comme de nouvelles e
de nature existerait-elle, si chaque espèce avait été indépendamment
créée
? Nul ne saurait le dire. Beaucoup d’autres faits
ie. N’est-il pas étrange qu’un oiseau ayant la forme d’un Pic ait été
créé
pour se nourrir d’insectes sur le sol des plaines
moins rarement, ait été pourvue de pieds palmés ; qu’un Merle ait été
créé
pour plonger et pour se nourrir d’insectes sub-aq
nque, que, selon l’opinion commune, on suppose avoir été spécialement
créés
pour elle et adaptés aux conditions locales, soie
point de vue ordinaire, qui admet chaque espèce comme indépendamment
créée
, pourquoi les caractères spécifiques, c’est-à-dir
certaines espèces d’un genre, si les autres, qu’on suppose avoir été
créées
séparément, ont des fleurs de couleurs diverses,
ntraire, des plus étranges, si les espèces avaient été indépendamment
créées
et les variétés simplement produites par des caus
ption aussi juste et aussi grande de la Divinité, de croire qu’elle a
créé
seulement quelques formes originales, capables de
utres sont bien réelles, c’est-à-dire qu’elles ont été indépendamment
créées
. Une semblable conclusion me semble étrange. Ils
capables de déterminer ou même de conjecturer quelles sont les formes
créées
et quelles sont celles que les lois secondaires o
rs ? Le nombre infini des espèces animales ou végétales ont-elles été
créées
à l’état d’œuf ou de graines ou à l’âge de parfai
e de parfait développement ? Les mammifères, entre autres, furent-ils
créés
avec la marque mensongère de leur suspension à la
s croire que d’innombrables êtres dans chaque grande classe aient été
créés
avec les marques apparentes mais trompeuses de le
le progéniteur d’innombrables descendants vivants et détruits, a été
créé
. Dans un avenir éloigné, je vois des champs ouver
ment satisfaits de l’hypothèse que chaque espèce a été indépendamment
créée
. À mon avis, ce que nous connaissons des lois imp
ême au devoir », il devient enfant pour « la sainte affirmation » qui
créera
des « valeurs nouvelles ». La philosophie de Niet
nt droit à une inscription sur l’édifice composite. Nietzsche va donc
créer
et, lui qui jadis critiquait durement l’idée de s
Est-ce que je recherche le bonheur ? Je recherche mon œuvre. » Il va
créer
surtout deux doctrines : la doctrine du surhomme
omme et la doctrine du grand retour. Tout être doit « se surmonter »,
créer
un être supérieur et « l’homme est une corde tend
une corde tendue entre la bête et le surhomme ». Il faut que l’homme
crée
le surhomme. On voit sans peine qu’il n’y a là qu
e. » Il y a aussi un résidu plotinien dans l’idée de cette tendance à
créer
quelque chose de mieux que nous-même. Nietzche se
nivers. Lui aussi, il devra se surmonter ; et encore celui qu’il aura
créé
en se surmontant. Nulle part dans Nietzsche je ne
oir que le sens qu’on a intérêt à lui donner ». Nos désirs changeants
créent
à chaque instant en nous des « vérités » nouvelle
tacher à la destination totale de l’Art. L’Art, nous dit Wagner, doit
créer
la vie. Pourquoi ? Parce qu’il doit poursuivre, v
extérieures à lui sont, uniquement, ses idées. Voir, entendre, c’est
créer
en soi des apparences, donc créer la Vie. Mais l’
t, ses idées. Voir, entendre, c’est créer en soi des apparences, donc
créer
la Vie. Mais l’habitude funeste des mêmes créatio
é nos intérêts, il nous a été sans plaisir. Et la Vie que nous avions
créée
, créée afin de nous donner la joie créatrice, a p
ntérêts, il nous a été sans plaisir. Et la Vie que nous avions créée,
créée
afin de nous donner la joie créatrice, a perdu so
monde saint d’une meilleure vie : meilleur par ce que nous le pouvons
créer
volontairement, et savoir que nous le créons. C’e
ar ce que nous le pouvons créer volontairement, et savoir que nous le
créons
. C’est la tâche même de l’art. Mais où l’artiste
’est que l’artiste, et ceux à qui il veut communiquer cette vie qu’il
crée
, ne pourront par suite de leur habitude mentale,
lors, le vocabulaire de la peinture fut modifié : des signes nouveaux
créèrent
les sensations nouvelles. Cependant l’art des not
entôt, comme aux littérateurs, leur art dut paraître insuffisant pour
créer
toute la vie qu’ils concevaient. Aussi voulurent-
e l’émotion ? En aucune façon. Les poètes, les peintres symphonistes,
créent
bien des émotions comme les musiciens ; mais ils
symphonistes, créent bien des émotions comme les musiciens ; mais ils
créent
des émotions tout autres, dont la différence ne p
ls aient eu l’idée d’exposer, dans ce bazar, leurs œuvres honnêtement
créées
. C’est d’abord M. Kroyer qui a peint une fonderie
tions harmoniques. Déjà il négligeait, dans le besoin d’une émotion à
créer
, les couleurs et les lignes réelles des objets. P
ines, et pas seulement dans celui de la musique. L’art véritable doit
créer
la vie en dehors des modes et des goûts mercantil
M. Hennequin. Insuffisance des diverses théories. — Comment le génie
crée
un milieu social nouveau. L’innovation et l’imita
réalité quelconque, de refaire un monde partiel. Faire une synthèse,
créer
, c’est toujours de l’art, et, sous ce rapport, le
t nouveau dans le monde extérieur, tandis que le génie du pur artiste
crée
seulement pour lui et pour nous, cette différence
t dans des domaines divers à faire du réel, à faire même de là vie, à
créer
. Dans la composition des caractères, par exemple,
les plus hauts, l’une des marques du vrai génie, — il peut aboutir à
créer
des types parfaitement viables, parfaitement capa
’une l’autre, dans un désordre à peine moins grand que celui du rêve.
Créer
, pour l’artiste, c’est alors simplement rêver tou
ie assez intense pour animer tour à tour chacun des personnages qu’il
crée
, sans qu’aucun d’eux soit une simple reproduction
ividuum ineffabile), et, par là, il doit, dans la mesure du possible,
créer
25. La distinction entre les génies subjectifs et
oyait voir le diable se dresser devant lui, alors qu’en réalité il le
créait
de toutes pièces avec sa propre personnalité. Le
une organisation mentale analogue et inférieure à celle qui a servi à
créer
l’œuvre, et qui peut en être déduite. » Personne,
génie même, le monde de volontés, de passions, d’intelligences qu’il
crée
dans son esprit et qui est une spéculation sur le
C’est un phénomène analogue aux faits astronomiques d’attraction qui
créent
au sein d’un grand système un système particulier
sorte que le dialogue se multiplie. Et ce dialogue en se multipliant
crée
une sorte de clearing-house, de chambre de compen
res, des gens qui se sont établis critiques de profession, comme on a
créé
des langueyeurs de porcs pour examiner si ces ani
ici par gens de lettres, ce ne sont pas, comme on voit, des gens qui
créent
, mais des gens qui lisent, qui jugent, qui parlen
qui parlent et qui jugent ; la critique d’artiste le camp de ceux qui
créent
et qui rayonnent ; la critique des professeurs es
t le monde du passé, qu’elle bâtit ses monuments historiques, qu’elle
crée
ces grandes suites littéraires qui sont l’honneur
est en somme l’éducation d’une aptitude à un plaisir. Dites que, pour
créer
un homme complet et sain, l’éducation du goût ne
un siècle, ce siècle de Louis XIV, découpé dans la durée et vraiment
créé
par le génie à la fois abstrait et précis d’un Vo
uivre, en classer les courants, voir en les écrivains des manières de
créer
, d’épouser, d’infléchir, de modifier ces courants
tre positiviste, ou de l’élan vital bergsonien. À l’artiste employé à
créer
une œuvre présente, au journaliste occupé à jouir
s nettes ? » La tâche propre de la critique professionnelle, c’est de
créer
un monde d’idées, de rapports, d’intelligence. Ce
en d’action sur la matière, et toutes les fois qu’en art il s’agit de
créer
, de réaliser un Parthénon, une Andromaque, une Sy
alie ou une symphonie comportent de précision chez l’auteur qui les a
créés
, même chez l’exécutant qui nous les fait entendre
disons-nous, étant une manière de jouir de l’œuvre d’art et non de la
créer
, ne comporte pas de précision. Mais la critique,
art de comprendre par l’intelligence, et même encore comme un art de
créer
. On doit donc admettre que la critique doive cher
incère ? Chez les artistes ? Pas précisément. L’artiste est fait pour
créer
, et, encore une fois, le goût à lui tout seul ne
est fait pour créer, et, encore une fois, le goût à lui tout seul ne
crée
rien. Un artiste de trop de goût risquera même de
rce que sur ce qui est, sur les œuvres réalisées. Dès qu’il s’agit de
créer
quelque chose de tout à fait nouveau, le goût seu
e critique n’a pas seulement à goûter ; il a encore à comprendre et à
créer
. Si peu dogmatique qu’il soit, il faut bien qu’il
rdre, celui du temps. Faire de la critique, en France du moins, c’est
créer
un ordre, ou plutôt des ordres. À ce point de vue
ent jamais, qu’un artiste de génie ait devant les yeux, avant d’avoir
créé
une œuvre, le modèle de cette œuvre. Il a des int
-dire quand elle est faite. Il en est de même des genres littéraires.
Créer
dans un genre, c’est ajouter à ce genre. Ajouter
est avouer, en somme, que les genres ne sont que des êtres de raison,
créés
par les critiques, et utiles à la critique. La fo
s au moins des lois de la vie, il n’en résulte pas que nous puissions
créer
la vie même. » En second lieu elle a cru que les
n’écrivent point. Les critiques à leur tour sont des artistes qui ne
créent
point, et, comme nous disions, des âmes sans corp
héose d’Homère, n’est d’ailleurs que l’une, la principale, des suites
créées
par la critique pour voir clair, pour penser logi
ées. C’est cela le travail. Je ne pourrais rien faire de bon si je ne
créais
pas ces suites, je ne pourrais rien faire de vrai
s écrivains, que l’artiste est un créateur et que le critique, qui ne
crée
rien, n’a pour métier que de regarder, de juger e
r que de regarder, de juger et surtout de louer ce que les autres ont
créé
. D’autre part, l’éloge le plus haut qu’on puisse
tecte « construit » une maison de rapport, tandis que Michel-Ange a «
créé
» le dôme de Saint-Pierre. Construire implique l’
tion d’un plan, une application de l’intelligence mécanicienne ; mais
créer
c’est participer à la puissance même de la nature
quand il s’accentue, s’impose, occupe la place prépondérante ? * * *
Créer
n’est pas imiter. Créer c’est faire du nouveau. S
impose, occupe la place prépondérante ? * * * Créer n’est pas imiter.
Créer
c’est faire du nouveau. Si nous découvrons ou rec
iquer les œuvres d’art l’opération au moyen de laquelle l’artiste les
crée
. Il a cru modeler la création critique sur la cré
se que provisoirement, en vue de leur opération principale qui est de
créer
des cœurs humains, vivants, synthétiques. Vient u
is par son éducation de logicien et par l’influence de Balzac. Balzac
crée
volontiers, au contraire de Stendhal et de Flaube
erveau à des droites et à des angles. Ne confondons pas construire et
créer
. Méfions-nous de l’idée maîtresse, de la faculté
git de la vie, le mot engendrer prend un tout autre sens. Il signifie
créer
du nouveau, créer un être qui vit une vie imprévi
mot engendrer prend un tout autre sens. Il signifie créer du nouveau,
créer
un être qui vit une vie imprévisible, une vie aut
en épousons la beauté ne diffère pas en nature du sentiment qui les a
créées
. Le meilleur de la critique réside dans cette sym
elation. Il lui faut autre chose pour qu’elle se nourrisse et qu’elle
crée
. Rien de plus juste que ces lignes de Marmontel :
maticien, mais il l’engendre par sympathie, comme fait l’être vivant.
Créer
pour lui, c’est sympathiser. Et l’expérience nous
Amitiés françaises, ces amitiés dans lesquelles et par lesquelles se
crée
une continuité de famille et de nation. Ainsi des
emaître, n’en est pas moins un hommage. Campistron comme Sainte-Beuve
crée
quelque chose à l’occasion de Racine. Le malheur
e quelque chose à l’occasion de Racine. Le malheur pour lui est qu’il
crée
pour lui ressembler, tandis que la création du cr
ur imite l’artiste ; le critique s’efforce d’imiter non la nature qui
crée
les choses et les hommes, comme fait l’artiste, n
recrée une nature, comme fait l’imitateur, mais bien la nature qui a
créé
l’artiste, c’est à dire la nature envisagée dans
haut du génie, deux opérations aussi distinctes, aussi opposées, que
créer
et comprendre. L’esprit humain sous toutes ses fo
consiste non pas, comme l’a pensé longtemps la critique classique, à
créer
du génie, mais à créer un Génie. C’est la majuscu
e l’a pensé longtemps la critique classique, à créer du génie, mais à
créer
un Génie. C’est la majuscule qui change tout. La
x siècles précédents, vous verrez que ce qui a manqué à celle-ci pour
créer
une grande œuvre, c’est précisément cette idée ou
rme en quelque sorte communiste, le problème de la vie. Ces Sages ont
créé
une école — le Suburbanisme — puisqu’aussi bien o
ecques, une sorte d’Acropole. C’est dans ce paysage de toute aménité,
créé
pour aiguiser et raffiner les émotions, que je re
rit. Nous assistons à une apothéose du cerveau, de l’intelligence qui
crée
et produit pousse et fructifie, d’où jaillit, inc
l’obscurité. La biographie n’existe pas ; chaque mot qui n’a pas été
créé
, a subi un viol muet. Seul ce qu’un homme constru
e de la réalité quoique ce réel pourri fût si tangible ; mais elle se
crée
elle-même avec une énergie inouïe et brutale ses
grande girandole aérienne. Les aviateurs futuristes sont on train de
créer
aujourd’hui une nouvelle forme d’art qui exprimer
era le drame aérien. Russolo, l’inventeur des bruiteurs futuristes, a
créé
une capote métallique qui augmente les bruits du
alogues, pantomimes, danses et grands poèmes, mots-libristes aériens,
créés
par les poètes futuristes Marinetti, Buzzi, Corra
iocrité triomphe. Prouvez-nous le contraire ; aidez-nous à vivre et à
créer
. Si notre effort vous est sympathique, procurez-n
universelle de 1900 ont fait sa célébrité. Sa fille, Suzanne Lalique,
crée
également des bijoux et des objets d’art. Elle es
supériorité et la souveraineté de l’homme qui, à un jour donné, avait
créé
cette chose inouïe, universelle et compacte, qui
ierre. Ce jour-là, il fut le maître de la France par la Terreur qu’il
créait
. Cela ne dura pas ; cela ne pouvait pas durer. La
par ce lâche et ce sot. Nodier l’a rêvassé presque grand. Balzac l’a
créé
, — comme il a créé Marat, comme il a créé Catheri
sot. Nodier l’a rêvassé presque grand. Balzac l’a créé, — comme il a
créé
Marat, comme il a créé Catherine de Médicis, comm
é presque grand. Balzac l’a créé, — comme il a créé Marat, comme il a
créé
Catherine de Médicis, comme il créait tout, cet h
comme il a créé Marat, comme il a créé Catherine de Médicis, comme il
créait
tout, cet homme qui avait l’inconvénient du génie
nt mais non le but du poème dont la fonction est avant toute chose de
créer
de la beauté. La Philosophie étudie les condition
saisit les rapports idéaux des Formes entre elles, et le symbole est
créé
par la cohésion soudaine de celles-ci, lorsqu’ell
un symbole qu’au même titre que les diverses images de la nature. Il
crée
une œuvre symbolique le peintre, non point copist
Un poète, s’il est préoccupé de philosophie, ou simplement s’il veut
créer
des strophes ayant une vie objective, devra symbo
irecte la plus vulgaire ; l’autre s’imagine y échapper, mais ce qu’il
crée
n’est pas un symbole, c’est une desséchante allég
en dissimulent le défaut. D’ailleurs, si cette méthode de poésie peut
créer
des monstres et si, à mon avis, elle reste inféri
ellement de la forme première par analyse ou par antithèse ? Le poète
crée
un symbole s’il fait surgir l’idée en un tel ense
’allégorie, avant qu’on la saisisse, est au moins une image nouvelle,
créée
par le poète. L’emblème est une image admise de t
rouve dans l’orchestique sa raison d’être. De même la musique ne peut
créer
un paysage ; mais elle l’évoque en exprimant les
ne italienne, qu’elle a pris un titre royal 1. La Hollande, qui s’est
créée
elle-même, par un acte d’héroïque résolution, a n
s fort que le droit des habitants de cette province sur eux-mêmes. On
crée
ainsi une sorte de droit primordial analogue à ce
pas de place en histoire ni en philologie. Dans le groupe humain qui
créa
les langues et la discipline aryennes, il y avait
et des dolichocéphales. Il en faut dire autant du groupe primitif qui
créa
les langues et l’institution dites sémitiques. En
le : ces divisions de langues indo-européennes, sémitiques et autres,
créées
avec une si admirable sagacité par la philologie
r la configuration du sol. Nous venons de voir ce qui ne suffit pas à
créer
un tel principe spirituel : la race, la langue, l
delà du IVe ou du Ve siècle 1236. L’œuvre essentielle de Jésus fut de
créer
autour de lui un cercle de disciples auxquels il
éalisme est la plus haute règle de la vie détachée et vertueuse. Il a
créé
le ciel des âmes pures, où se trouve ce qu’on dem
ti, cependant, on ne sortira pas de la notion essentielle que Jésus a
créée
; il a fixé pour toujours l’idée du culte pur. La
caractères dont la grandeur nous étonne. Bien loin que Jésus ait été
créé
par ses disciples, Jésus apparaît en tout comme s
flexion ne réussit à produire ensuite les chefs-d’œuvre que la nature
crée
à ces moments-là par des génies inspirés. Ce que
clinons-nous devant ces demi-dieux. Ils surent ce que nous ignorons :
créer
, affirmer, agir. La grande originalité renaîtra-t
lligence sourde et obtuse dégageait successivement de la boue pour se
créer
à elle-même des organes ; puis enfin de la forme
e rayon, ce mouvement, cette puissance végétative, qui donc les avait
créés
avant que votre humanité fangeuse se dégageât de
mment aussi sage, aussi puissant et aussi bon alors qu’aujourd’hui, a
créé
dès le premier jour tout être et toute race d’êtr
croire que Dieu, comme un ouvrier impuissant et maladroit, n’a pas su
créer
du premier jet l’homme dans toute la plénitude de
erfection sont les attributs de l’être des êtres. » Elle dit : « Il a
créé
et il crée sans limite de temps, d’espace, de pui
ont les attributs de l’être des êtres. » Elle dit : « Il a créé et il
crée
sans limite de temps, d’espace, de puissance, aut
ssance et de fécondité créatrices. Être, pour l’Être des êtres, c’est
créer
! » Elle monte par la pensée au fond des firmamen
ion, la douleur, la mort seraient les conditions fatales de tout être
créé
, c’est-à-dire borné ? Non ; car Dieu étant infini
issait à peine de lui-même et déjà il était le seul maître des mondes
créés
par lui ; il remplit le ciel et la terre : à quel
ne de symbole. « Dieu pensa ; il se dit : Voilà les mondes ! Je vais
créer
maintenant les hôtes de ces mondes. Il créa un êt
ilà les mondes ! Je vais créer maintenant les hôtes de ces mondes. Il
créa
un être revêtu d’un corps ; il le vit ; et la bou
imitive date de la création, que Dieu est contemporain de l’âme qu’il
créa
pour l’entrevoir et pour l’adorer, et que s’il y
a même lumière, la même rosée, la même volupté matinale que moi, être
créé
par la même Providence, doué peut-être à un degré
pas en elles-mêmes. Apprends que celui par qui toutes choses ont été
créées
est incorruptible, immuable, inaltérable, et que
ne peut s’accomplir dans l’inaction. Ce monde plein de travaux a été
créé
pour d’autres devoirs encore que la contemplation
l dans la thèse de M. Le Roy, c’était cette affirmation que le savant
crée
le fait ; c’en était en même temps le point essen
crois bien que c’était là une concession), n’est-ce pas le savant qui
crée
le fait brut ; c’est du moins lui qui crée le fai
n’est-ce pas le savant qui crée le fait brut ; c’est du moins lui qui
crée
le fait scientifique. Cette distinction du fait b
est en dehors de la science. Enfin je ne puis admettre que le savant
crée
librement le fait scientifique puisque c’est le f
x. On pourra dire à la rigueur que le second, c’est nous qui l’aurons
créé
. De sorte que la part de collaboration personnell
traduction du second. Et alors a-t-on le droit de dire que le savant
crée
le fait scientifique ? Tout d’abord il ne le crée
dire que le savant crée le fait scientifique ? Tout d’abord il ne le
crée
pas ex nihilo puisqu’il le fait avec le fait brut
rs le même fait exprimé dans un autre langage. En résumé, tout ce que
crée
le savant dans un fait, c’est le langage dans leq
eur éducation dans un monde différent du nôtre, auraient été amenés à
créer
une géométrie non-euclidienne. Si ces êtres étaie
littéralement, il n’avait plus de quoi manger. Pendant ce temps il ne
créa
rien. Mais — quelle preuve que l’idée de Parsifal
(III, 77) ; et en 1880 il répète : « si on me demandait ; voulez-vous
créer
une religion ? je répondrais que cela est impossi
M. de Wyzewa a résumé la théorie wagnérienne de l’Art : « l’Art doit
créer
la Vie … il faut, au-dessus de ce monde des appar
âtir le monde saint d’une meilleure vie : meilleur par ce que nous le
créons
… » Il montre ensuite que « l’artiste ne peut pre
gner, tout en se servant de signes empruntés à cette Réalité, a voulu
créer
une Vie aussi éloignée que possible des « apparen
ants, que pour entrer dans les jardins enchantés que Klingsor « s’est
créés
dans le désert » et qu’il a peuplés de Floramyes.
ristan (que le maître considérait comme un acte du Ring) Wagner avait
créé
l’image de la vie-réelle, du « monde qui n’est qu
à l’Amour, et il voulut, totalement représenter la vie de l’Ame ; il
créa
toutes ces âmes, spéciales chacunes, chacunes pro
inégalement heureux, dès là, en quelques figures, je sens réellement
créée
la supérieure vie : ainsi, l’âme qu’est Wotan, —
t un opéra en cinq actes de Meyerbeer sur un livret de Scribe. Il fut
créé
en 1865 à l’opéra de Paris. [NdE] ar. Les Vainq
elui d’en trouver les principes, le talent d’analyser les idées, d’en
créer
de nouvelles & de les multiplier par une médi
les unes aux autres. Il est donc indifférent pour sa gloire qu’il ait
créé
des systêmes qu’on ne peut regarder que comme de
de l’homme, que pour remonter avec plus de certitude à celui qui l’a
créé
. Avec des qualités aussi propres à attirer le res
ber à celles-là et à ceux-ci. J’assignais aux Allemands la mission de
créer
un art à la fois idéal et profondément humain sou
créant la plus grande somme de Vie que peut — et pourra, longtemps —
créer
la Prose, comme en Tristan est créée la plus gran
ue peut — et pourra, longtemps — créer la Prose, comme en Tristan est
créée
la plus grande somme de Vie que notre Musique peu
Tristan est créée la plus grande somme de Vie que notre Musique peut
créer
. Il avait ébauché un autre roman réaliste41 l’ava
hal était demeuré un Artiste. Il avait dressé, vivantes, des âmes qui
créaient
leur vie, sous le motif unique du plaisir ; et de
nt les œuvres nous sont données : chacun pourra, les ayant vécues, se
créer
, ensuite, ces faits, revivre l’âme de Wagner et l
e devenons indifférents à la violence. Jésus ne dit point : souffrez,
créez
-vous des douleurs. Il dit : pour détruire en vous
désirs, de tous ses désirs. Il ignorera les inventions funestes, qui
créent
des besoins inassouvis. Il ignorera les mystères
e Ame, et que Notre Ame la doit compléter. Seule vit notre Ame ; elle
crée
, seule, nos visions, et les hommes, et les animau
tes dépendantes du moi personnel, opposé à toute la variété des êtres
créés
. Et de l’opposition a surgi la Lutte, où nous pér
ons nos membres au travail régulier, restituons à la Machine que nous
créons
ce rouage nécessaire. Puis affranchissons notre A
toï, dans l’inactive ataraxie. Au-dessus des Apparences mauvaises, il
crée
d’autres Apparences, l’Univers radieux de sa Divi
bandonnons au monde des Apparences nos corps qui sont apparence. Mais
créons
l’apparence supérieure de l’art. Dans l’Art est l
? tu as aimé deux, si tu demandais la troisième, douce consolation te
créerait
la chère. Alberich Gracieux chant chante vers moi
L’héritage du monde, en propre celui gagnerait, qui en l’Or du Rhein
créerait
l’Anneau, d’où immesurable puissance lui serait d
oëte, ayant élevé au degré suprême la forme poétique, — après l’avoir
créée
, — renonce l’Art, et s’occupe à la Religion, médi
meilleurs écrivains du commencement du dix-septième siècle. Descartes
crée
la méthode, et ne fait que régler la langue ; Cor
escartes crée la méthode, et ne fait que régler la langue ; Corneille
crée
la langue et la méthode. Jusqu’à lui, l’histoire
encore, et qui commence par imiter ce qui réussit, en attendant qu’il
crée
des choses inimitables. § II. Corneille, inven
matique, donne le premier modèle de la tragédie. Tout était donc à
créer
au temps de Corneille ; car si l’on ne peut série
vec la vie, il n’y a rien d’exagéré à dire que Corneille avait tout à
créer
. Ceux-là surtout le savent qui, n’étant point aut
manqué à Corneille, donnons-nous le plaisir d’admirer tout ce qu’il a
créé
. Il a créé toutes les formes du poème dramatique.
rneille, donnons-nous le plaisir d’admirer tout ce qu’il a créé. Il a
créé
toutes les formes du poème dramatique. Il a donné
le mettre sur la voie de la comédie bourgeoise, et il lui laissait à
créer
tout entière la haute comédie. Il n’en est pas de
postérité. Le mérite en est à Corneille, qui, en créant l’art, avait
créé
un public pour le goûter. Quel esprit sain n’eût
impatiences contre les incorrections d’une langue où Corneille semble
créer
, par la façon dont il les fait siennes, jusqu’aux
vaines, équivoques, auxquelles résiste la langue même que Corneille a
créée
. On sait d’ailleurs, par l’anecdote de Baron, lui
me, et en y ajoutant. Il y avait en effet toute une langue nouvelle à
créer
, pour la variété, la profondeur, la finesse de nu
ont regarder la critique comme une besogne inférieure. Le critique ne
crée
pas16, disent-ils. Mais par ces temps d’imitation
é nous le devons à l’invasion des amateurs. Ce n’est plus l’œuvre qui
crée
la personnalité de l’auteur, c’est la personnalit
e notre pays dont la grandeur littéraire est la plus belle gloire. Il
créera
ainsi deux catégories : dans l’une se rangeront l
que de la Gazette de France et de la Revue Encyclopédique, a réussi à
créer
un mouvement et à faire partager sa haine du roma
à faire partager sa haine du romantisme. Il a donné, s’il ne l’a pas
créé
, une vive impulsion au mouvement fédéraliste. Le
ssorts d’une idée dramatique, idée que le ciel, la race, la terre ont
créée
. M. Gabriel Boissy défend avec une activité inlas
sûre, mais surtout curieuse, sa critique minutieuse. Il a contribué à
créer
une méthode bibliographique dont l’usage s’est gé
ste bien doué ne doit souffrir que pendant la gestation. Mais il doit
créer
avec facilité, pour que sa création porte les mar
e dérobe, pour le pousser, compact et indivisé, dans un présent qu’il
créera
en s’y introduisant. Bien rares sont les moments
aturellement, parce que c’est la même inversion du même mouvement qui
crée
à la fois l’intellectualité de l’esprit et la mat
j’aurai avancé dans le sens tout négatif du relâchement, plus j’aurai
créé
d’extension et de complication ; plus la complica
ité positive, la même inversion d’un certain mouvement originel, peut
créer
tout à la fois l’extension dans l’espace et l’ord
à l’infini des parties et leur parfaite coordination entre elles sont
créées
du même coup par une inversion qui est, au fond,
nduire comme celle de déduire, l’intellectualité tout entière. Il les
crée
dans l’esprit. Mais il crée aussi, dans les chose
e, l’intellectualité tout entière. Il les crée dans l’esprit. Mais il
crée
aussi, dans les choses, l’« ordre » que notre ind
-représentation. Allons plus loin : la pseudo-représentation pourrait
créer
un pseudo-problème, si M. Jourdain demandait à so
’ordre que l’on confond d’ordinaire ensemble. Comme cette confusion a
créé
les principales difficultés du problème de la con
’ordre, ou enfin la représentation pure et simple du mot vide qu’on a
créé
en accolant le préfixe négatif à un mot qui signi
avons beau tendre au plus haut point le ressort de notre activité et
créer
ainsi ce qu’aucun assemblage pur et simple de mat
s’ajouter à celles-là pour faire un nouveau poème. Mais que le poète
crée
le poème et que la pensée humaine s’en enrichisse
er les diverses énergies du monde physique, lors même qu’on n’eût pas
créé
le concept d’énergie. Elle exprime essentiellemen
bscur dans l’idée de création si l’on pense à des choses qui seraient
créées
et à une chose qui crée, comme on le fait d’habit
ion si l’on pense à des choses qui seraient créées et à une chose qui
crée
, comme on le fait d’habitude, comme l’entendement
s que celles que l’entendement a constituées. Parler de choses qui se
créent
reviendrait donc à dire que l’entendement se donn
ation vide et vaine. Mais que l’action grossisse en avançant, qu’elle
crée
au fur et à mesure de son progrès, c’est ce que c
parlons consiste, en somme, dans une exigence de création. Il ne peut
créer
absolument, parce qu’il rencontre devant lui la m
endance primordiale en telles et telles tendances complémentaires qui
créent
des lignes divergentes d’évolution. Contingents l
nts individués et que pourtant c’est la matérialité du langage qui la
crée
. Mais à travers les mots, les vers et les strophe
s il n’échappe à l’automatisme que pour un instant, juste le temps de
créer
un automatisme nouveau les portes de sa prison se
trement que par métaphore, d’entreprise et d’effort. Il s’agissait de
créer
avec la matière, qui est la nécessité même, un in
vaguement, mais elle ne se fût pas accusée sans la matière. Ainsi se
créent
sans cesse des âmes, qui cependant, en un certain
ans la religiosité excitée puissamment par Rousseau. C’est lui qui a
créé
les symboles de la religion philosophique, le cul
Francesca, à Roméo et Juliette. Cependant Bernardin de Saint-Pierre a
créé
deux types, qui vivent : ce n’est pas peu sans do
et suaves figures de poème ; un sentiment élégiaque et lyrique les a
créées
. Ils sont de la famille des êtres que créeront Ch
égiaque et lyrique les a créées. Ils sont de la famille des êtres que
créeront
Chateaubriand, Byron et Lamartine. Mais ils sont
que, lui commande de se rapprocher de sa mère sous peine de mort ; il
crée
la famille, cette sainte unité de l’ordre social.
a bonté, leur commande de soigner, d’allaiter, d’élever l’enfant ; il
crée
la continuité de l’espèce, il dépasse déjà la loi
ent perpétuel, emporté à tous les abîmes par le tourbillon même qu’il
crée
et accélère sans cesse en lui et autour de lui !
on exemple ; mais ne tenant pas plus à ses vérités qu’à ses rêves, et
créé
pour lancer le monde, plutôt que pour le diriger
aucun ne nous semble plus voisin de la perfection que le gouvernement
créé
ou réformé par le législateur rationnel de l’extr
re et en unité vingt-cinq siècles ; jamais l’esprit législatif a-t-il
créé
et régi une telle masse humaine en une seule nati
e la Divinité créatrice se donne à elle-même, depuis qu’elle a daigné
créer
l’homme jusqu’à la consommation des temps. Ce ser
sont ni les despotes, ni les aristocrates, ni les démocrates, qui ont
créé
le divin phénomène de la société politique ; ce n
c les sens ! XV Ce pacte de la société vraie, le voici : Dieu a
créé
l’homme corps et âme, à la fois ; Corps, pour s’e
temps se déroule, et prépare avec lui un avenir qu’elle contribuera à
créer
. Même, l’acte volontaire, dont nous parlions à l’
apporter sans cesse quelque chose de nouveau dans le monde. Oui, elle
crée
du nouveau en dehors d’elle, puisqu’elle dessine
dessine dans l’espace des mouvements imprévus, imprévisibles. Et elle
crée
aussi du nouveau à l’intérieur d’elle-même, puisq
es et libres : cette chose, qui déborde le corps de tous côtés et qui
crée
des actes en se créant à nouveau elle-même, c’est
un mur. Cette phosphorescence, s’éclairant pour ainsi dire elle-même,
crée
de singulières illusions d’optique intérieure ; c
s’oppose à ce que la plus petite parcelle de force ou de mouvement se
crée
dans l’univers, et que, si les choses ne se passa
as. Il est d’ailleurs bien possible que, si la volonté est capable de
créer
de l’énergie, la quantité d’énergie créée soit tr
i la volonté est capable de créer de l’énergie, la quantité d’énergie
créée
soit trop faible pour affecter sensiblement nos i
alculable mathématiquement. L’âme humaine devenait ainsi incapable de
créer
; il fallait, si elle existait, que ses états suc
les exposer d’ailleurs, et de manière assez habile pour, du mélange,
créer
le plus d’incertitude dans l’esprit du lecteur no
ve entre-pénétrée : Analyse et Synthèse. J’ai su que cette volonté ne
créerait
point une Œuvre tout de suite en contact avec le
et donne naissance à une double évolution. Par Stéphane Mallarmé, se
crée
le mouvement de « poésie Symboliste » qui, nous
sonnels et puissants. L’autre détermination poétique vient de moi, et
crée
la « poésie Scientifique » c’est-à-dire partant
de timbres-vocaux. « L’évolution de l’idée génératrice de la strophe
crée
le poème particulier ou chapitre en vers d’un poè
, à travers laquelle évoluent les diverses durées), M. Gustave Kahn a
créé
une évidente indétermination Rythmique qu’entre
ctéristique du superbe talent de Verhaeren. Cette essentielle émotion
créera
plus tard, en toute son œuvre, cette sorte d’atmo
à travers l’exemple Wagnerien. C’est dans la Légende, ressuscitée ou
créée
par son esprit touchant à l’essence des choses et
tels que l’étaient les césures. D’une part, la pensée, avons-nous vu,
crée
en dehors de pré-conception son propre et divers
conscient. — Donc, son plus de science (d’où, son plus de conscience)
crée
son plus de valeur intellectuelle et morale. — D’
oète demeurant dans la naïve et présomptueuse conception de l’univers
créé
pour l’homme. Nous avons dispersé cela, vers le S
les de l’Homme : qu’il se sente avec nous, devenir le lieu où va à se
créer
sa conscience émue, l’Unité du monde ! Je devais
t son directeur, que deux partis littéraires, pour et contre, en sont
créés
. Et ensuite, avec développements, dans la Revue L
avec le langage de tout le monde, et que la rapidité de la conception
crée
à chaque moment un langage nouveau, hiéroglyphiqu
tains, méconnaissables à tous, où ils s’associent selon des affinités
créées
par les caprices les plus imprévus de notre mémoi
temps de les y mettre effectivement. Ce travail achève l’invention et
crée
le style : les choses, rapprochées, se limitent,
t, l’art est complet. Shakspeare, comme Michel-Ange, semble avoir été
créé
pour résoudre ce problème étrange dont le simple
lleurs, le drame comme il le sent, le drame comme il voudrait le voir
créer
par un homme de génie, le drame selon le dix-neuv
nt dans l’histoire : une reine, un favori, un bourreau. À l’homme qui
créera
ce drame il faudra deux qualités : conscience et
par conséquent des mécanismes ; mais ce sont des organes temporaires,
créés
pour la circonstance, et qui manifestent déjà, se
le et libre. L’être vivant choisit ou tend à choisir. Son rôle est de
créer
. Dans un monde où tout le reste est déterminé, un
te est déterminé, une zone d’indétermination l’environne. Comme, pour
créer
l’avenir, il faut en préparer quelque chose dans
rse de la seconde, si la conscience est de l’action qui sans cesse se
crée
et s’enrichit tandis que la matière est de l’acti
de véritables oeuvres d’art ; mais ces imprévisibles formes, une fois
créées
, se répètent machinalement : l’individu ne choisi
regarde son enfant est joyeuse, parce qu’elle a conscience de l’avoir
créé
, physiquement et moralement. Le commerçant qui dé
efflorescence d’imprévisible nouveauté ; la force qui l’anime semble
créer
avec amour, pour rien, pour le plaisir, la variét
ançant à travers cette œuvre d’art qu’est le corps humain, et qu’il a
créée
au passage, le courant indéfiniment créateur de l
ologie et la raison sont ici d’accord : le génie, c’est la faculté de
créer
. Mais prenons garde que ce dernier mot ne nous tr
sens chimique où l’on dit qu’avec de l’oxygène et de l’hydrogène est
créée
de l’eau. Toute création se réduit à une modifica
eusement des données de sensibilité en faits d’intelligence. L’enfant
crée
de la sorte une foule d’idées ; il a du génie ; c
sûre, et elle a raison. (Par la suite, il multiplie les idées qu’il a
créées
par celles que ses antécesseurs : parents, maître
ent toutes faites.) Seulement, nous ne savons aucun gré à l’homme qui
crée
des idées déjà frappées et mises en circulation.
son esprit souple laisse déborder l’émotion qui remplit son cœur ; il
crée
par la surabondance de sa sensation qui se répand
ffit du métier qui est facile. Le génie est d’avoir l’idée : celle-ci
crée
d’elle-même le seul vêtement qui lui soit propre.
ologie et la raison sont ici d’accord : le génie, c’est la faculté de
créer
. Mais prenons garde que ce dernier mot ne nous tr
sens chimique où l’on dit qu’avec de l’oxygène et de l’hydrogène est
créée
de l’eau. Toute création se réduit à une modifica
eusement des données de sensibilité en faits d’intelligence. L’enfant
crée
de la sorte une foule d’idées ; il a du génie ; c
sûre, et elle a raison. (Par la suite, il multiplie les idées qu’il a
créées
par celles que ses antécesseurs : parents, maître
ssent toutes faites.) Seulement, nous ne savons aucun gré l’homme qui
crée
des idées déjà frappées et mises en circulation.
son esprit souple laisse déborder l’émotion qui remplit son cœur ; il
crée
par la surabondance de sa sensation qui se répand
publique, il suffit du métier. Le génie est d’avoir l’idée : celle-ci
crée
d’elle-même le seul vêtement qui lui soit propre.
sser entièrement de la tradition, à renouveler totalement leur art, à
créer
en un mot un style moderne. L’ensemble chez eux n
ue revient l’honneur d’avoir accompli la révolution décisive, d’avoir
créé
, sans conteste, une architecture nouvelle. Le bat
es, les meubles, sont exécutés d’après ses plans, et non seulement il
crée
, par exemple, une table de salle à manger, mais e
est tout aussi remarquable chez lui que l’unité de conception. Ayant
créé
un style moderne, il ne s’est pas borné à en repr
ue par elles-mêmes. La façon dont Horta a compris l’art décoratif lui
crée
une place bien à part dans l’ensemble des novateu
42
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VI »
u inhabituel, … les Pyrénées. » Ce qui veut dire que, si Taine s’est
créé
un style plastique, c’est qu’il avait des disposi
vait vues. Cela va de soi. Nous n’avons jamais prétendu qu’on peut se
créer
une faculté par un simple acte de volonté. Ce que
faculté. Ce que nous soutenons, c’est que certains écrivains se sont
créé
ou ont modifié leur style par cela seul qu’ils l’
c Charles VII chez ses grands vassaux ; Kean et Caligula (qui fit
créer
le verbe caliguler dans le sens de se dépenser be
ent scénique, son style vivant et lâché. Pour un coup de maître, il a
créé
dès son premier essai le drame historique et popu
malgré les vers, un des meilleurs drames historiques de Dumas). Il a
créé
le drame populaire de cape et d’épée par un chef-
nd et de mettre très haut, malgré les dédains des lettrés. Enfin il a
créé
le drame moderne avec Antony, où s’incarnent, d’u
uille des chiffres, retenons-le et adoptons-le comme une intention de
créer
cette réalité : la génération de Napoléon. Mme de
a ordinairement chez un ou deux milliers de jeunes gens l’idée de se
créer
une vie intéressante en « faisant de la littératu
e génération, c’est l’émigration. La plupart des valeurs nouvelles se
créent
dans l’émigration, ou par elle, ou par la vie à l
x émigrés et au clergé le droit que les légistes de Louis XIV avaient
créé
pour dépouiller les religionnaires et détruire le
’exil et l’épreuve à réviser leurs valeurs, et à en connaître ou à en
créer
d’autres. Les dieux qu’elles ont emportés prennen
ne nouvelle, il y a les émigrés qui n’ont pas de jeunesse et ceux qui
créent
une jeunesse. Trois dissonances, qui produisent c
t, pour les citoyens et les hôtes de la République des Lettres, avait
créé
ou suggéré une littérature populaire, même populi
Duchêne d’Hébert. Hébert a un vrai tempérament : de journaliste, il a
créé
un style populaire et puissant d’une verve et d’u
de la rue. D’abord Diderot et Mercier l’avaient préparé, lui avaient
créé
un style trépidant et haché d’exclamations et de
age vertueux. Malgré tout, le peuple va au drame, le besoin finit par
créer
l’organe, et dès 1798 Guilbert de Pixerécourt don
siècle littéraire que pour le siècle politique. Comme Louis XIV, il a
créé
un climat, avec plus de volonté et moins de bonhe
se est convertible en l’or d’un goût sûr, éprouvé, authentique. Et il
crée
en partie, il popularise et anime trois valeurs q
e furent pas un succès et ils l’ont été de moins en moins. René, qui
créait
en France le court roman autobiographique, à prén
nir son masque, à l’accepter dans la belle figure extérieure qu’il se
créait
, et même quand il portait, comme dit Courier, ce
uel, en le portant à la perfection, Chateaubriand ajoute l’expression
créée
, la courbe finale et l’image détachée. Il a styli
encore auprès de ses héritiers. Rayonnements. Chateaubriand a
créé
un style du génie romantique, comme Louis XIV a c
Chateaubriand a créé un style du génie romantique, comme Louis XIV a
créé
un style de la royauté. Et les deux styles se res
élan de bataille, son sang militant, son pathos, Chateaubriand lui a
créé
comme Louis XIV, son décor, son style, son ethos.
on et l’Enthousiasme, si les erreurs et les légèretés y abondent, ont
créé
ou mis en lumière, pour les Français, un pays du
difficiles. Mais il y a fallu une et même deux générations. Corinne a
créé
le prestige de la vie cosmopolite et du dialogue
n salon, se prolonge dans le temps et dans l’espace autour de Coppet,
crée
sur le Léman un des climats intellectuels du mond
critique, d’une culture politique. Il est le père du roman d’analyse,
créé
sans mère, cela se voit. Et Mme de Staël et lui s
pas chez Benjamin comme elle l’impliquera chez Amiel, l’impuissance à
créer
et à organiser littérairement. Il lui suffit de l
ntique. Aux temps actuels de continuer cet effort. Aux Germains de se
créer
une littérature conforme à leur propre antiquité
sinon le plus vivant des esprits du xviiie siècle a ouvert la voie,
créé
une méthode et une école. Sa philosophie a prépar
ations, rejets, — et le Racine des Plaideurs était déjà là. Mais il a
créé
une certaine cime de poésie pure, qui est le vers
s des Ïambes, les lui donnèrent. Dans un rythme uniforme et puissant,
créé
par Chénier, c’est une fusion unique d’élan, d’in
e la société, comme d’un vivant qui transcende les individus, qui est
créé
directement par Dieu, qui a pour organe le pouvoi
aine mesure la manière et le style de Joseph de Maistre, que Veuillot
créera
le grand journalisme catholique. Le journalisme s
de liberté, il a épuisé son encre à batailler contre tout cela. Il a
créé
, pour le xixe siècle, le style du combat contre
Université, de la Faculté des Lettres, de l’École Normale, par qui se
crée
une critique de la chaire, rivale pas toujours co
inutieusement ce qu’était la tragédie, un peu pour ceux qui l’avaient
créée
, mais surtout pour ceux qui en fabriquaient, et p
e lira plus. Mais, de même que la chanson de Béranger était soutenue,
créée
même, par sa musique et son refrain, de même elle
set. Mais ces deux noms, et un certain dialogue Lamartine-Musset, ont
créé
une équivoque, donné même l’occasion d’un contres
ique romantique. Pour ce qui concerne le roman, cette génération en a
créé
, au contraire, de toutes pièces les techniques, a
dénominations de romantiques et de classiques, que les Allemands ont
créées
depuis plusieurs années, servent à désigner deux
qui dépendent de la sensibilité d’une époque, conserve, reproduit, ne
crée
plus ou crée au compte-gouttes et avec une mauvai
de la sensibilité d’une époque, conserve, reproduit, ne crée plus ou
crée
au compte-gouttes et avec une mauvaise conscience
r de nom sans changer de rôle et de direction. Plus précisément, il a
créé
des partis. La République des lettres a pris une
déale. Mais l’âme n’est pas donnée, portée par une facilité. L’âme se
crée
par le sacrifice, par l’effort qui remonte une pe
. La ballade n’est pas fabriquée à l’atelier comme dans Hugo, elle se
crée
dans une nature et d’une nature, sous les yeux du
ardent la marque de l’outil intérieur et de la tension triste qui les
créèrent
. Mais sa vocation était de les créer en poète, de
de la tension triste qui les créèrent. Mais sa vocation était de les
créer
en poète, de porter des mythes comme le « fablier
es civiles appartiennent aux pompes et au culte républicain, où elles
créèrent
le même éclat que la fête de l’Être Suprême sous
, l’exogamie inattendue, de ce Verbe et de la Chose vue. Hugo n’a pas
créé
la vision épique, mais il a créé l’épopée visionn
rbe et de la Chose vue. Hugo n’a pas créé la vision épique, mais il a
créé
l’épopée visionnaire. Le Sacre de la Femme, le Pe
ère de peintre officiel de Victor Hugo. Bientôt, quelques jeunes gens
créent
la vignette, la gravure et la lithographie romant
avec laquelle nous parlons de l’école du Doyenné, c’est lui qui en a
créé
le style, dans Les Jeunes-France, tableau savoure
dation du groupe. Avec le Daniel Jovard, des Jeunes-France, Gautier a
créé
un type littéraire plus solide et plus substantie
récit français. L’évocation du Valois dans Sylvie et dans Angélique a
créé
littérairement la poésie de l’Île-de-France. Sylv
théâtre est fait de femmes pour beaucoup plus de la moitié, et Dumas
crée
dans Antony le ténébreux et fatal héros romantiqu
est-il alors à la pointe de son élan créateur. À vrai dire, Dumas ne
crée
pas avec la Tour le drame de cape et d’épée, qui
Tudor, autre très grande dame. La Création romantique. Ce qu’a
créé
, dans Hernani et Marion de Lorme, Victor Hugo, c’
esle aussi, tandis que la postérité d’Antony reste vivante. Antony a
créé
en effet cette réalité dramatique simple et soupl
d’être plein de mouvement et d’idées dramatiques, et son ive acte a
créé
pour un demi-siècle tout un style de la comédie e
faire le style de sa vie. Et surtout il y a la vie du style. Musset a
créé
dans On ne badine pas avec l’amour et dans cet On
ues, service que plus que personne il mit debout quand tout y était à
créer
, où il fut un très grand fonctionnaire, couplé ic
ques l’union de Dieu et de son Église. Le Père Goriot ne pouvait être
créé
que par le père du Père Goriot, le « Christ de la
nry Monnier a tiré les caricatures et les types de ses Employés. Il a
créé
ce comique administratif français que devait repr
ès Birotteau pour pousser et achever la contrepartie. Henry Monnier a
créé
Joseph Prudhomme. Dans une bien curieuse lettre à
dessus de la région où se forment les types littéraires et où Monnier
crée
Joseph Prudhomme. Balzac a pourtant créé un type,
es littéraires et où Monnier crée Joseph Prudhomme. Balzac a pourtant
créé
un type, un seul : Gaudissart. Le nom de Gaudissa
ort. C’est que le monde de la Comédie est le plus vaste que l’art ait
créé
, et qu’il est difficile de tenir sous un seul reg
édecin de la marine, rapporta de ses voyages le roman maritime, qu’il
créa
(Atar-Gull est peut-être son chef-d’œuvre, dédié
romancier qui est devenu lui-même un type : c’est Paul de Kock, qui a
créé
le roman gai, en a jeté par centaines à un public
: la littérature enfantine, encouragée par le Journal des Enfants que
crée
en 1833 Loève-Veimars, et qui commence dès ses pr
e, Molière et Racine. Il s’agit d’un genre dominateur, absorbant, qui
crée
un besoin, s’impose aux acteurs et au public, auq
à ce procédé que Hugo a obtenu cette réussite unique dans le roman :
créer
un saint, Mgr Myriel. Il a incorporé dans le roma
e des écrivains. On repartait à neuf avec des cadres frais. Le besoin
créa
l’organe : une jeunesse sortie des écoles occupa
, avec des interruptions dues à la politique, de 1812 à 1830, n’a pas
créé
le mot, il a donné l’exemple de la chose, il l’a
Entre ces récits romancés et l’histoire critique, Barante et Thierry
créèrent
l’histoire pittoresque par tableaux, narrations,
e de l’humanité en tant qu’elle dure, une mystique des peuples qui se
créent
et qui créent, c’est avec ces forces, ces divinit
é en tant qu’elle dure, une mystique des peuples qui se créent et qui
créent
, c’est avec ces forces, ces divinités à lui, que
ions. En matière d’histoire le terme d’intuition semblerait avoir été
créé
et mis au monde pour lui. L’Histoire de France et
teurs, augustes ou non, comme en avait Bossuet, mais des disciples, a
créé
un courant, subsistant encore, de foi et d’enthou
de l’Italie, des Géorgiques. Rien entre l’un et l’autre. Le Tableau a
créé
une habitude et un style de liaisons entre l’homm
tures de sa critique. Laissant le « moment » à l’Histoire, le Tableau
crée
une composition de la « race » et du « milieu ».
nce est donné de manière frappante par cette École Normale qu’ils ont
créée
, la fille aînée des Régents. Pour la première foi
ire La suite du mouvement de 1820. Le mouvement de 1820 avait
créé
un genre important et majestueux : de 1820 l’hist
il occupa à l’École Libre des Sciences Politiques, alors fondée pour
créer
des esprits politiques et un état d’esprit politi
urd’hui scolaire. Et il est remarquable que ce poète des mythes n’ait
créé
aucun mythe vivant, n’ait eu ni son Centaure ni s
rande allure, le Forgeron peut passer pour le seul mythe grec vivant,
créé
et créateur, qu’ait laissé le Parnasse, et par le
par la Caricature et le Charivari, nés en même temps qu’Henry Monnier
créait
cet oncle du Garçon, Joseph Prudhomme. Ces journa
r elles. Elles avaient fait le principal public de Balzac. Flaubert a
créé
en Emma Bovary la femme française moyenne la plus
e, c’est la politique. Flaubert est le seul écrivain français qui ait
créé
avec Homais un type politique, qui l’ait créé ave
rivain français qui ait créé avec Homais un type politique, qui l’ait
créé
avec divination comme Balzac avait peint à l’avan
r des « définitions », aidé d’ailleurs par le souvenir de Balzac, qui
crée
volontiers un personnage comme Grandet ou Hulot a
ésonance littéraire, sont rendues sensibles, circulantes, populaires,
créent
un style. Comme à Port-Royal tout cela se passe d
et sa tardive jeunesse dans Marc-Aurèle. Les Dialogues philosophiques
créent
un style de la pensée. Les Souvenirs d’enfance et
énile. Renan, qui n’a acquis son style littéraire que tard, a presque
créé
, dans sa vie et dans sa pensée, un style de la vi
otiers du document sont aussi des bibelotiers du style. Ils n’ont pas
créé
le roman écrit documentairement puisqu’il y a Cha
roman écrit documentairement puisqu’il y a Champfleury, mais ils ont
créé
le roman écrit artistement, soit la célèbre écrit
lassiques, ou le truculent chez les bousingots. Le mot de modernisme,
créé
par les Goncourt, est de grande conséquence. On r
ction d’un artiste par une femme, par une mauvaise liaison, avait été
créé
par les Goncourt dans Manette Salomon, dont Sapho
à vrai dire ce n’est guère là qu’imitation publicitaire du sous-titre
créé
par Flaubert pour Madame Bovary, Mœurs de provinc
romancier créateur ne le desservent plus. Ensuite, là seulement il a
créé
un type, et même des types. Tartarin est devenu l
Rien d’épique au contraire dans les Goncourt et Daudet. Zola, lui, a
créé
dans le sillage de Flaubert le naturalisme épique
maison d’un littérateur. Il n’est sorti un jour de lui-même que pour
créer
un robot de la littérature, le des Esseintes d’À
naires, les Pères de la réaction, et, pour employer un mot qu’a sinon
créé
, du moins relevé Barbey d’Aurevilly, les Prophète
. C’est un des plus grands poètes en prose de notre littérature. Il a
créé
un type, ce Homais agrandi au clair de lune qu’es
réaliste. Mais Murger laissa à Champfleury et à Flaubert le soin de
créer
ce roman, tandis que Dumas fut son propre Champfl
empérament est cependant moins curieux et moins créateur. Dumas avait
créé
la pièce moderne. C’est lui, et non un autre, qui
nc son bien où il le trouvait, Augier eut le bonheur et l’habileté de
créer
les Précieuses ridicules de la pièce moderne. Un
chie de Juillet. Il est de ceux qui avec Pierre Leroux s’efforcent de
créer
en 1848 un spirituel républicain, et il rédige, à
es savants, les professeurs, les magistrats. Une providence artiste a
créé
l’affaire Dreyfus, pour leur servir de champ clos
it le public distingué. Zola, qui était la matière faite homme, avait
créé
dans les Rougon-Macquart le roman physiologique.
appelait Chateaubriand René. Le bon Maître signifie Jérôme Coignard,
créé
d’abord pour la Rôtisserie de la Reine Pédauque e
maître d’hôtel littéraire, Arthur Meyer. D’ailleurs on peut très bien
créer
des types avec des personnages parfaitement faux.
du roman ne lui manquait. Ce qui lui manqua, ce fut cette volonté de
créer
, d’inventer, cette rupture de l’artiste avec son
à la tradition de notre littérature d’analyse morale et contribuent à
créer
pour leurs usagers une catégorie particulière du
pparemment, la forme la plus facile du roman, puisqu’il consiste à se
créer
ou à se fabriquer un double, où il appartient au
s de Barrès ont séduit par leurs mythes. Et la Lorraine elle-même est
créée
par lui comme un mythe. Gide a écrit des mythes p
quarantaine de livres, dialogues et romans, qui eurent grand succès,
créèrent
un genre, ou le renouvelèrent, mais dont peut-êtr
autobiographiques délicieux, mourut très jeune ; il était parti pour
créer
le style d’une bohème lettrée, qui se galvauda et
d’une génération ; se déclare à la tribune ou sur la place publique,
crée
une action, entre dans l’ordre de l’État, et cela
, a été une date. Barrès y a posé en une lumière inattendue, vraiment
créée
, les problèmes de critique et de bonne foi qui co
e qu’elle le fasse un jour) à la somme de nouveauté cohérente qu’elle
crée
. Dans Une saison en enfer, digne de son titre, Ri
littérature un siège pour son séant, non un marchepied pour son élan,
créait
un atelier, fournissait des cadres honnêtes de po
s. Les militants sont les symbolistes de la première heure qui ont
créé
les cadres et posé les problèmes de l’école. Leur
, en propageant leur manière parmi des milliers de poètes de province
créé
et perpétué longtemps un style provincial. Or Jam
facture. Il écrit un bon style de théâtre, franc, aéré, solide. Il a
créé
dans l’Envers d’une sainte et dans l’Âme en folie
, incohérent et violent. Les Affaires sont les affaires, où Mirbeau a
créé
avec Isidore Lechat une vivante et violente figur
Colibri, la Marche nuptiale, la Vierge folle. Comme Porto-Riche, il a
créé
des figures de femmes qu’on n’a pas oubliées, et
ns contrepartie française suffisante l’action des nouvelles mystiques
créées
par les générations ses contemporaines d’Italie e
nous songeons aux grandes inventions qui ont marqué le xixe siècle,
créé
le genre de vie du capitalisme et de la grande in
ost, Braga) pour tenter d’incorporer le sport à la littérature, et de
créer
une manière de lyrisme des jeux et des mouvements
rottes qui date de la fin du xixe siècle, et pour laquelle il fallut
créer
le mot de spéléologie. Mais précisément, dans le
che qu’il y ait eu depuis 1830 dans l’histoire du roman. Barnabooth a
créé
un style du voyage comme Meaulnes un style de l’a
roman comme dans la nouvelle et surtout dans le récit de voyage, il a
créé
un style. Ce style est accordé à une coupe moment
n même élan. À côté et au-dessus de la famille naturelle la société a
créé
le groupe, a procédé par groupes. De là, en y joi
ration. La guerre a ajouté à son exigence d’aventure, elle ne l’a pas
créée
. La Correspondance de Rivière et d’Alain-Fournier
lon les tempéraments, paraît de bon usage. Très neuf quand Claudel le
créa
il y aura bientôt un demi-siècle, son fleuve réal
sement que la comédie du couple, celle dont autrefois Amoureuse avait
créé
le type. Le fabuleux succès poétique de Toi et Mo
dées sur la scène avec une intelligence probe et passionnée, et qui a
créé
un théâtre à lui, avec les Ratés, le Simoun, le T
et qui ont aussi leur légende (biographie fabuleuse), mais bien moins
créée
que celle des initiateurs (mythe pur). Tels sont
artielle, de l’exactitude, de la précision, de la distinction ; on ne
crée
plus, on analyse. La pensée se morcelle et se déc
individualités aussi caractérisées ne se laissent pas lier en gerbe.
Créer
aujourd’hui ces grandes unités religieuses, ces g
degré supérieur de clarté et de détermination. L’analyse ne sait pas
créer
. Un homme simple, synthétique, sans critique, est
ertes, voilà une science grossière s’il en fut jamais. Eh bien ! elle
créait
plus que la nôtre, grâce à sa grossièreté même. L
gulières, ce qui était en puissance devient un acte ; mais rien ne se
crée
, rien ne s’ajoute. Je me suis souvent servi avec
onde comme une manifestation de bonté et dire comme Platon : « Dieu a
créé
le monde par bonté », nous touchons au ridicule e
cule et c’est une simple absurdité que de concevoir une puissance qui
crée
des êtres par bonté pour les faire souffrir. Mais
timent général de l’existence : il faut vivre de toutes ses forces et
créer
de la beauté vivante, en soi et hors de soi, par
ne race, à savoir la grecque, qui a été organisée en société et qui a
créé
la vie libre, belle et forte, il ne s’est pas arr
s le Peuple. » C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs ceux qui
créèrent
les peuples et qui suspendirent au-dessus des peu
L’Instinct de faiblesse », le sentiment de sa faiblesse, voilà ce qui
crée
en l’homme le besoin de religion ; et ce besoin c
se, voilà ce qui crée en l’homme le besoin de religion ; et ce besoin
crée
son organe ; et tant que le besoin subsiste l’org
n appui, d’un soutien, bref cet instinct de faiblesse 12 qui, s’il ne
crée
pas les religions, les métaphysiques et les princ
t toujours une longue fête de reconnaissance. » Cette religion, ainsi
créée
et ainsi organisée, se transmet par l’habitude et
on — renouvelé la nature humaine ; seulement elle l’a faussée. Elle a
créé
des sentiments nouveaux qui sont antihumains au p
enfer, des esprits trompeurs. D’abord cela est douteux que ce qui est
créé
pour la propagation de l’espèce soit trompeur en
t, on rêve toujours ; et donc, en prétendant détruire l’amour, il l’a
créé
. « Cette diabolisation d’Éros a fini par avoir un
s, et qui ne chante pas la romance sentimentale, mais qui agit et qui
crée
. — Qu’est-ce à dire ? Que le progrès de Faust a c
ême désir d’un appui, d’un soutien, ce même instinct de faiblesse qui
crée
ou conserve les religions et les métaphysiques ».
une action parce que cette action a été longtemps réprouvée. Elle ne
crée
pas de valeurs », et l’on en conviendra surtout s
e, mais a quelque chose « d’antireligieux. » Sa prétention c’est de «
créer
à l’homme un droit de se prendre pour condition e
est la vérité même que : tantôt cette pensée, sous forme de religion,
crée
la morale, la construit, la développe et la laiss
nir, pour se prouver, pour se donner un air raisonnable et à son tour
crée
la religion. Religion et morale se créent alterna
air raisonnable et à son tour crée la religion. Religion et morale se
créent
alternativement, ou dans le même temps, l’une l’a
que nous avons montré qu’elle se confond avec la religion, qu’elle la
crée
et est créée par elle, etc. ; mais il y a eu un m
ns montré qu’elle se confond avec la religion, qu’elle la crée et est
créée
par elle, etc. ; mais il y a eu un moment, peut-ê
ques-uns s’obstinent à le prétendre ; mais fort et beau, et fait pour
créer
de la force et de la beauté, et de la beauté sous
ette foi, il veut le réaliser. Il veut, et c’est tout dire en un mot,
créer
une humanité affranchie, et rendue à sa vraie nat
aujourd’hui vertu par excellence. » — La compassion, pour peu qu’elle
crée
véritablement de la souffrance — et cela doit êtr
t conquis à leur tour. Et ces peuples, ce sont eux, pourtant, qui ont
créé
la civilisation. On ne peut pas dire qu’ils aient
de fondateur et de conquérant ; et pour ce qui est de la société, il
crée
pour elle une de ces réserves de travail accumulé
indiscernables : « Quoi donc ! Le dernier but de la science serait de
créer
à l’homme autant de plaisir et aussi peu de peine
pparence de la supériorité sur les hommes plus intellectuels, pour se
créer
la joie de la vengeance accomplie, au moins pour
la plèbe, elle est perdue et avec elle la civilisation qu’elle avait
créée
et dont elle porte encore, en vain, le drapeau. C
le peuple ». C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui
créèrent
les peuples et qui suspendirent au-dessus d’eux u
as ou presque point par compassion, mais plutôt par une impulsion que
crée
la surabondance de la puissance. Il honore le pui
e nous offre la science moderne, on peut, et c’est notre devoir même,
créer
une race supérieure non seulement à l’humanité ac
e quelquefois à moitié et que personne ne peut affirmer irréalisable.
Créer
le surhumain c’est le devoir présent, comme, du r
i longtemps, c’est l’amoindrissement de l’homme ; car il faut d’abord
créer
un large fondement sur lequel pourra s’édifier l’
lade plein de force active et de surabondance, et qui, sans critique,
crée
et donne la beauté dans une forme précise, juste
ladie de surexcitation : « Ce sont des conditions exceptionnelles qui
créent
l’artiste, à savoir tous les états intimement lié
d’un style ont là leur origine : elles éloignent en même temps, elles
créent
la distance, elles défendent l’entrée, tandis qu’
avoir son contre-coup sur le fond même, sur les mœurs elles-mêmes, et
créer
peu à peu un peuple de sauvages sur lequel régner
! Combien différemment l’un et l’autre aimaient l’existence, non pas
créée
par une volonté aveugle et inculte que l’on maudi
mais plutôt sont considérés comme un charme de plus et un aiguillon à
créer
un contraste à la souveraineté et à la noblesse d
oser des évaluations de vérité à celui qui aura, non pas trouvé, mais
créé
des évaluations esthétiques, des évaluations par
cessaire, que tout passe et aussi revient, et que, cependant, il faut
créer
quelque chose qui n’ait pas été. — Il ne me sembl
éternelle que tout passe et que tout revienne et que certains hommes
créent
à nouveau des états de société, des états d’human
ce aussi que c’est parce qu’il n’y a pas d’idéal qu’il faut savoir en
créer
un pour avoir un but, ce qui est à peu près démon
le exige moins des petits et leur permet moins ; c’est vrai ; mais, à
créer
un abîme brusquement ouvert entre les uns et les
s ce n’est pas à ce point de vue que j’avais à me placer. » L’artiste
crée
du beau, le savant découvre du vrai, la politique
r. » L’artiste crée du beau, le savant découvre du vrai, la politique
crée
du bien public. Il est probable, quoique je n’en
nère en elle ce qui, en son principe et au commencement des choses, a
créé
— et c’est parfaitement vrai — la civilisation et
rtiste, c’est que le fond de sa pensée est que l’humanité existe pour
créer
de la beauté. La philosophie de tout artiste dépe
tre de la critique des valeurs supérieures : « Serait-il désirable de
créer
des conditions où tout l’avantage se trouverait d
bêtes à cornes ?… C’est peut-être le contraire qui serait à désirer :
créer
des conditions où « l’homme juste » serait abaiss
ant une morale très particulière, parce que l’humanité est faite pour
créer
de la beauté. Je n’en suis pas sûr du tout. L’hum
st vrai ; il n’en résulte pas que toute action humaine doive tendre à
créer
de la beauté et que toute action humaine qui n’y
t d’hommes énergiques, ces artistes en actions, parce que ces gens-là
créent
de la beauté, dont la foule ne se soucie point et
ent de la beauté, dont la foule ne se soucie point et que la foule ne
crée
que quand on la force à la produire : ce n’est pl
e, le bonheur du peuple ; — mais que l’élite ne se croie obligée qu’à
créer
de la beauté par ses efforts et ceux du peuple, e
bonne règle de vie que celle que, loyalement et avec effort, on s’est
créée
. Le fond de Nietzsche, c’est ceci : « Il n’y a pa
e aussitôt la jouissance : il dispose de l’infini, mais il faut qu’il
crée
incessamment des infinis nouveaux. Renonçant à ré
a mieux jugé que la plupart des conseillers de Charles X la situation
créée
par la Révolution : nécessité de rassurer les acq
hristianisme ». Il n’appartient guère, fût-ce à un livre de génie, de
créer
de pareils courants : et, comme je l’ai dit de la
oisie qui se piquait de « lumières » ne l’était pas moins. Un préjugé
créé
par les philosophes faisait le christianisme barb
avait que des petits esprits, des imbéciles pour y croire. Il fallait
créer
un préjugé contraire, rassurer l’amour-propre du
rouvé souverain : il répondait exactement au besoin en ne visant qu’à
créer
de nouvelles associations dans les âmes. Le chris
, l’analyse impersonnelle d’un Racine. Chateaubriand est incapable de
créer
une âme qui ne soit pas la sienne. Tous les perso
’un esprit fin, chercheur, de cet esprit qui empêche un homme de rien
créer
et qui souvent fatigue le lecteur, parfois aussi
e, mobile et changeante comme la psychologie humaine. L’esprit humain
crée
vraiment la nature, à mesure qu’il la contemple,
ècles, n’ont jamais été occupés, en dehors des exercices vitaux, qu’à
créer
et à recréer les choses. Bacon a écrit un traité
t incontestée, affirme celle de la critique. Les poètes, les artistes
créent
des fantômes qui parfois deviennent immortels dan
rtels dans la tradition des hommes. Le critique, comme le philosophe,
crée
des valeurs. L’œuvre d’art ne conclut pas. Là où
des hommes supérieurs à leur œuvre, et à l’inverse. Les valeurs qu’il
crée
dès ce moment ne sont pas définitives ; il le sen
que les valeurs les plus certaines et les plus définitives qu’il ait
créées
sont celles qui trouvent leur place entre Ronsard
qui trouvent leur place entre Ronsard et Victor Hugo. C’est lui qui a
créé
Ronsard et toute la pléiade, et tout le mouvement
en était restée sur ce grand poêle à la valeur singulièrement erronée
créée
par Boileau. C’est le seul jugement de Boileau qu
devait plus s’étonner de rien. Dans quelle mesure Sainte-Beuve a-t-il
créé
la valeur de Chateaubriand ? L’évaluation serait
d qu’elle faisait paraître est bien le nôtre, telle que sa valeur fut
créée
dès 1848, à Liège. Sainte-Beuve a fixé le caractè
re jusqu’à en voiler la vue. Le génie critique de Sainte-Beuve fut de
créer
des jardins et de planter des arbres autour des c
faisons maintenant le juge. » Il a fait le juge et ses jugements ont
créé
les valeurs littéraires d’après lesquelles nous j
de tout entier, des vicissitudes et des calamités infinies des choses
créées
. Un silence nu, un calme suprême planeront dans l
olontiers. C’est souvent une des occupations des hommes de chercher à
créer
dans leur vie des circonstances qui les replongen
age. Il n’est pas l’homme de la tradition ; il imagine, il innove, il
crée
; il n’a pas peur d’être original. On le représen
stème nerveux », où se trouve critiqué le mot de Lamarck, « le milieu
crée
l’organe », il m’est venu quelques doutes sur la
et n’existait pas, comme si l’intelligence, croyant s’aider de l’œil,
créait
cet objet à mesure qu’elle le veut connaître. Le
effet ; discontinues, elles se font sentir. La lumière discontinue a
créé
l’œil, comme la goutte d’eau crée un trou dans le
nt sentir. La lumière discontinue a créé l’œil, comme la goutte d’eau
crée
un trou dans le granit. Un être quel qu’il soit,
sens doivent donc correspondre à des réalités extérieures. Us ont été
créés
, non par l’être percevant, mais par le milieu per
tre percevant, mais par le milieu perceptible. C’est la lumière qui a
créé
l’œil, comme, à nos maisons, elle a créé les fenê
ible. C’est la lumière qui a créé l’œil, comme, à nos maisons, elle a
créé
les fenêtres. Dans les milieux sans lumière, les
venus aveugles, mais ayant besoin cependant d’un habitat lumineux, se
créent
dans la nuit des abîmes non pas des yeux, mais de
ls directement producteurs de lumière : et cette lumière artificielle
crée
à nouveau l’œil atrophié. Les sens sont donc bien
le système nerveux qui, ayant l’intuition d’un milieu à percevoir, se
crée
des organes aptes à cette perception. Mais il y a
l’aptitude sensorielle étant une propriété du système nerveux, il se
créerait
ensuite des organes pour percevoir plus distincte
rganes dont il dispose qu’en cherchant à modifier ces organes ou en à
créer
de nouveaux. C’est un pouvoir qui le dépasse évid
puisque l’œil est le travail même de la lumière, comme la vrille qui
crée
un trou le crée strictement à sa taille, à sa for
st le travail même de la lumière, comme la vrille qui crée un trou le
crée
strictement à sa taille, à sa forme, à son image.
t un produit, elle n’en est pas moins productrice à son tour. Elle ne
crée
pas le monde, elle le juge. Elle ne le détruit pa
tie sentimentale appartient au christianisme qui a, en grande partie,
créé
cette psychologie particulière. Il est d’ailleurs
, est l’auxiliaire de la vie ; né de la sensibilité, il la sème et la
crée
à son tour ; il est ta fleur de la vie et, graine
ion utile du XIXe siècle, la vapeur, a été faite bien avant que ne se
créât
la théorie de la vapeur ; la science a perfection
-être son utilité ; mais oserait-on affirmer que la chimie aurait été
créée
par le génie vital, s’il y avait de tels génies,
intellectuelle s’attellera à une autre besogne. Et quand on pourrait
créer
un rotifère dans un laboratoire, à quoi cela serv
Livrés à leur fougue naturelle, les dynamistes seraient incapables de
créer
autre chose qu’un désordre changeant : il faut qu
variables, tandis que le goût véritable de la perfection s’attache à
créer
pour tous les objets une forme générale parfaitem
ussi, elles seront différentes. Des sites disparaissent ; d’autres se
créent
. Cette vilaine petite gare de chemin de fer, sans
oir s’est donné tout entier. Degas, au contraire, créant une œuvre, a
créé
une école. Aujourd’hui presque toute la peinture
on du ton a servi son talent, cela est certain ; mais elle ne l’a pas
créé
. Sans ce procédé, son génie eût-il été mal à l’ai
he matière amorphe s’organise et palpite ; un mot puissant, une image
créée
y projettent comme un afflux de sève ; la lumière
ersistance de Chateaubriand révèle encore ceci : « Il semble que pour
créer
il ait souvent besoin de la suggestion d’une page
ssibles au commun des lecteurs, on écrira : Chace orne dans son ceur
crée
à sa fantèzie… 15. S. — Cette lettre a deux sons
bien plus souvent que par l’admiration. Ce sont leurs ennemis qui ont
créé
la gloire de Ronsard et celle de Victor Hugo. Mal
er le peuple en une langue qu’ils croient révolutionnaire, et qui fut
créée
au quatorzième siècle — en pleine nuit du moyen â
française. La hardiesse de son style faisait scandale. Songez qu’il a
créé
des manières de dire telles que « Faire sensation
huit cents ans fit la France comme nous l’entendons, la France qui a
crée
tout ce dont nous vivons, ce qui nous lie, ce qui
on la règle posée par l’illustre fondateur des États-Unis d’Amérique,
créerait
nécessairement pour son gouvernement central, à A
mais on vit alors combien il est difficile aux nations modernes de se
créer
d’autres maisons souveraines que celles qui sont
bourgeoise ne peut susciter la quantité de dévouement nécessaire pour
créer
un ordre de choses et pour le maintenir. Il y a d
e est aussi bien celui qui la garantit par ses armes que celui qui la
crée
par son travail. L’économie politique, uniquement
ême. Le règne éphémère mais brillant de Napoléon Ier avait suffi pour
créer
un titre auprès de ce peuple, étranger, à toute i
parti démocratique des deux Internationales (comme on dit en Prusse )
créeront
à M. de Bismark et à ses successeurs de perpétuel
une œuvre aristocratique aussi. Patrie, honneur, devoir, sont choses
créées
et maintenues par un tout petit nombre au sein d’
es qui l’avaient faite ce qu’elle était ? La France de même avait été
créée
par le roi, la noblesse, le clergé, le tiers état
es chances de la nation à celles d’une famille, une telle institution
crée
les conditions les plus favorables à une bonne co
aires pourrait constituer un acte analogue au grand fait national qui
créa
la dynastie capétienne, ou à la décision de l’uni
oportion est faible et devient alors bienfaisante. Le moyen âge avait
créé
deux maîtrises de la vie de l’esprit, l’Église, l
Université ; les pays protestants ont gardé ces deux cadres ; ils ont
crée
la liberté dans l’Église, la liberté dans l’Unive
écoles spéciales, imaginées par la Révolution, les chétives facultés
créées
par l’Empire, ne remplacent nullement le grand et
eau système des universités autonomes et rivales, système que Paris a
créé
au moyen âge et que toute l’Europe a conservé, ex
erons personne, nous ne ferons que reprendre notre tradition. Il faut
créer
en France cinq ou six universités, indépendantes
ans rien sentir du mouvement salutaire, de la communauté d’esprit que
crée
l’université. Ces universités établies dans des v
éveillait ; car le but de l’humanité n’est pas de jouir ; acquérir et
créer
est œuvre de force et de jeunesse : jouir est de
à une grande œuvre. Ces sociétés sont particulièrement nobles ; elles
créent
la science ; elles dirigent l’esprit humain ; ell
demain un arbre en fleur, une cime, un dôme paré de vives couleurs et
créé
, pour ainsi dire, par la baguette d’un magicien.
bouillonnant des mains de l’éternel créateur ! Voilà la vie. Dieu l’a
créée
infatigable, inépuisable, innombrable dans les vé
éatrice. C’est donc la pensée divine qui, s’associant avec la matière
créée
par Dieu, forme le monde. Dieu, en appliquant sa
à nous comme matière ; mais en réalité, et par rapport à Dieu qui les
crée
et qui les gouverne, ils ne sont ni grands ni pet
vertu. Donc il n’y a point de matière sans mystère, car qui l’aurait
créée
? Point de lois physiques sans mystère, car qui l
e misère morale. Quel rapport peut-il exister entre le créateur et le
créé
? Aucun, si ce n’est ce mot qui fait incliner tou
humiliation de la raison. Voici la mienne : Dieu, l’auteur des choses
créées
, n’est pas matière et ne peut pas être matière, c
t à la mort, qui la décomposent et la transforment. Les êtres qu’il a
créés
dans ces conditions sont aussi nombreux, aussi in
ce que c’est que son unité ou sa dualité ? Dites-moi le jour où il a
créé
cette substance visible qu’on appelle matière ? Q
naux. Ils venaient bien tard pour inventer. Qu’ont-ils fait ? Croyant
créer
peut-être, ils ont encore imité ; mais, cette foi
tique n’a pas plus inventé les unités, que l’auteur de la Logique n’a
créé
les syllogismes ; que ces lois, établies pour les
les écrivains modernes qui ont imité les auteurs anciens, au lieu de
créer
comme eux ; qui leur ont emprunté, avec les forme
les autres dans les annales de l’ancien Univers, et toutes imitées ou
créées
avec un égal génie, sont des œuvres modernes et f
les confond, on les accouple monstrueusement, et l’on croit en avoir
créé
de nouveaux. Tantôt guidés par d’illustres devanc
me personne, ce que personne n’a jamais pensé. Pour y parvenir, on se
crée
des procédés, des artifices particuliers de dicti
pensées. En notre temps notoirement pratique, où, si peu de chose se
créent
, du moins aucune ne se perd, le jeune homme qui s
garçon, doué certes du talent de M. Thomas Grimm (au moins), saura se
créer
une aussi belle situation que ce distingué polygr
namique vraie pour toute association. Des esprits nés sans doute pour
créer
de belles œuvres sont incités par contagion à pro
posent, mais qu’elles ne peuvent composer. C’est cette impuissance de
créer
qui découvre le côté faible et le néant de l’homm
nt à une seule parole de Dieu comme rien est à tout, comme les choses
créées
sont à la nécessité. Voyez l’homme à ses travaux
s’allument. Armé du feu, que va tenter ce nouveau Prométhée ? Va-t-il
créer
un monde ? Non ; il va détruire : il ne peut enfa
ls l’Empereur Napoléon justifiait l’Adoption : le contrat artificiel,
créé
par une volonté qui tente de suppléer aux insuffi
figure dans l’histoire littéraire, et par l’élan de leurs appétitions
créé
l’état d’esprit romantique, il nous est aisé de d
vons la marque romantique dans cette exaspération de la sensation qui
crée
l’amertume dans la volupté. Lorsque, à la suite d
e. Qu’on n’aille pas les chercher dans ses romans, où l’obligation de
créer
des personnages crée la nécessité correspondante
es chercher dans ses romans, où l’obligation de créer des personnages
crée
la nécessité correspondante d’ordonner des séries
e journalière. Qu’il y ait correspondance entre la vie vécue et l’art
créé
, c’est alors un rythme magnifique, donnant satisf
on va bien voir ! — De là au fait d’exagérer sa sensation, même de la
créer
artificiellement, pour en modeler l’expression su
relâchement, de dissipation, de bohémianisme, pour laquelle on eût pu
créer
ce mot de Murgérisme ! Quelques années après les
avec quelque épisode de notre vie émotive, comme pour l’auteur qui le
créa
de le pouvoir rattacher à son expérience personne
ne pourrait retrouver, dans ce magnifique répertoire de souvenirs que
crée
une expérience personnelle subordonnée à l’observ
r la concentration d’un art où trois figures en contraste suffisent à
créer
l’intérêt8 Combien différente la méthode de Mme
es passionnées qu’elles soient l’une de l’autre : en voilà assez pour
créer
un intérêt d’intrigue qui nous tient en haleine.
guère moins attirantes. Elles ne se trouvent pas là par obligation de
créer
un milieu, et parce qu’il faut de toute nécessité
oute grande œuvre apparaît comme la combinaison des deux éléments qui
créent
la personne humaine : Intelligence et Sensibilité
ù de moins en moins participent les mouvements de l’âme, atteignant à
créer
une désagrégation de l’être moral qui va presque
ions mêmes de la vie, et comme c’est une question vitale, suffisant à
créer
l’intérêt d’un ouvrage, de savoir qui sera le plu
les de ses sensations, celle-là sortant franchement d’elle-même, pour
créer
la forme romanesque la plus objective qui jusqu’a
acceptent. Tous leurs gestes s’humilient devant la loi de Nature qui
créa
la hiérarchie des sexes en amour. Et cela, c’est
e discerne plus bien les intentions formelles de la Nature quand elle
créa
la dualité des sexes. La conception de l’Androgyn
nité de constitution mentale chez celle dont la vie a ce double but :
créer
, conserver. Petite fille, déjà nous la voyons qui
la petite fille s’était appliqué à conquérir. Car il ne suffit pas de
créer
; encore faut-il conserver, et ce geste est encor
e correspondante à son besoin de fixité. Tel est donc le type normal.
Créer
, Conserver… ce sont les deux termes où vient abou
omplications sentimentales, qui faisaient contrepoids à l’instinct et
créaient
un rempart de toutes leurs défenses assemblées. P
ou Gérôme, de même une génération entière de romanciers et de poètes
crée
le roman impressionniste et le vers libre sans s’
ce qu’ils font et l’effet que leur volonté produira sur l’époque. Ils
créent
, et là s’arrête leur pouvoir. S’ils tentent, en t
ouvrir les raisons essentielles de l’association des idées équivaut à
créer
. Qu’est-ce qu’un poète ? Un homme capable de cons
lé le roman d’aventures symboliques avec le Voyage de Shakespeare, et
créé
une forme nouvelle de livre sentimental avec cett
raire annuel. Et une pareille organisation, transportée à l’étranger,
créerait
un échange international de volumes sobres, débor
ndus est patria, velut piscibus æquor » (De vulg. eloq., I. 6), et il
crée
une œuvre sans égale au monde : l’ascension de la
e qui, dépouillé de toute vie nationale, se replie sur lui-même et se
crée
un monde nouveau dans le domaine de l’esprit. C’e
qu’un seul et même homme. À elle seule, la science n’eût pas suffi à
créer
l’humanisme, qui consiste moins dans la découvert
l’Italie, débarrassée de certaines contingences par son malheur même,
créait
Pétrarque, marchait à la Renaissance, et se prépa
ette nation italienne qu’ils ont rêvée, qu’ils ont voulue, qu’ils ont
créée
, eux, les chefs d’une légion héroïque au service
yque en vertu de laquelle l’homme se croit libre de se modifier et de
créer
sa destinée. *** Parmi les fausses conceptions qu
iculière que la vie, au prix de tant d’efforts, et de tâtonnements, a
créée
. Cependant, l’illusion qui fait agir les amants a
e et le souci constant de rendre son existence meilleure le conduit à
créer
les sciences. Il s’empare de forces naturelles qu
ique pour les interpréter à son profit, son effort artistique pour se
créer
des jouissances nouvelles. Mais il ne peut modifi
e même désir d’intervenir utilement parmi la complexité des organes a
créé
la physiologie d’où une science plus désintéressé
dans sa propre physiologie, le Génie de la Connaissance semble avoir
créé
une cause d’effort qui, s’étant une fois exercée,
vait condamnés, et dont quelques-uns se reproduiront, a pour effet de
créer
, par l’hérédité, une race naturelle de malades qu
la nature, l’amour, image terrestre de ce suprême amour qui aspire à
créer
, qui jouit de créer, et qui sans savoir ce qu’il
image terrestre de ce suprême amour qui aspire à créer, qui jouit de
créer
, et qui sans savoir ce qu’il veut éprouve, en cré
chose d’analogue au plaisir que la création divine donne à celui qui
crée
, — l’attrait divin, le plaisir de Dieu en créant
divin principe, Dieu ! La pensée qui a tout conçu avant d’avoir rien
créé
; La pensée éternelle du Cosmos, qui est Dieu !
c’est l’esclave organisé dont les lois éternelles ou périssables sont
créées
pour recevoir et subir les lois de Dieu. Donc la
es pour recevoir et subir les lois de Dieu. Donc la pensée divine qui
crée
en pensant, et la matière inférieure qui reçoit e
s, mais il conclut Dieu, le régulateur des univers qu’il lui a plu de
créer
, et de créer pour leur faire part de son éternité
nclut Dieu, le régulateur des univers qu’il lui a plu de créer, et de
créer
pour leur faire part de son éternité ! Voilà le C
antes et éparses, du véritable organisme systématique et fonctionnant
créé
par le Maître, j’espère d’ailleurs compléter plus
nt plus cruel. Alors l’âme hautaine du poète — elle sait bien qu’elle
crée
volontairement sa peine — saisit le chant de ses
un peu triste. A l’art furent donnés quelques maîtres admirables, qui
créèrent
sagement, par les procédés spéciaux de leurs temp
ui enlèvent entièrement à la réalité coutumière, Beethoven seul les a
créés
. Il méritait d’être compris par un petit nombre,
ature humaine. VI Pendant que la musique instrumentale moderne,
créée
par Johannes Bach, à jamais était légitimée par l
on l’asservit. Cependant le romantisme eut un résultat précieux : il
créa
l’harmonie. Les musiciens antérieurs, et Beethove
e de timbres : mais il ne fit aucun usage artistique des termes qu’il
créait
. Tandis que les Italiens improvisaient quelques a
romantiques le compositeur Jacques Offenbach ? Celui-là, du moins, a
créé
une vie d’émotions spéciale. Son œuvre, close enc
trahie par ceux-là même qui en firent la fortune. On s’est obstiné à
créer
un antagonisme entre deux états de l’être, dont l
vivantes, dont l’union intime engendre seule le juste équilibre, on a
créé
une fausse opposition. La bio-sociologie de ces d
e l’ensemble des facultés distinctives et personnelles d’un individu,
crée
la solidarité, c’est-à-dire l’ensemble des facult
vail et la différenciation de plus en plus complexe des fonctions ont
créé
entre les groupes humains des relations matériell
r dessus les frontières, pour témoigner de l’unité de nos intérêts et
créer
une solidarité qui nous est nécessaire. » C’est u
u contraire un élargissement de conscience chez les individus qui les
créent
. Quoi de plus sacré que le lien qui unit étroitem
’il dit, ne serait pas encore la Création, mais l’histoire des choses
créées
, ce qui est différent. La conception du monde n’e
Ce n’est pas la création de la langue qu’il y écrit, c’est la langue
créée
, et il affirme qu’elle s’est créée comme cela, sa
gue qu’il y écrit, c’est la langue créée, et il affirme qu’elle s’est
créée
comme cela, sans autre preuve qu’une affirmation
même, Bonald parlait bien de création, et non, comme Quinet, de chose
créée
. Mais Quinet n’est ni un théologien, ni un métaph
ur de son siècle, mais rien de plus. Lui qui ne fut jamais capable de
créer
un type (il n’y en a pas un seul dans ses ouvrage
rages : Sangrado et Turcaret ne sont que des noms heureux), Le Sage a
créé
, sans le vouloir, quelque chose de plus mince et
r, quelque chose de plus mince et de plus odieux que ses œuvres. Il a
créé
cette chose moderne, le roman d’aventures, — qui
même, Le Sage, pouvait être à Ponson du Terrail… Or, ce genre qu’il a
créé
— le roman de feuilleton et d’aventures — est dev
ie nature de la vie, la signification profonde du mouvement évolutif.
Créée
par la vie, dans des circonstances déterminées, p
ité, qu’il la déforme et qu’il la transforme, peut-être même qu’il la
crée
, comme nous créons les figures d’hommes et d’anim
orme et qu’il la transforme, peut-être même qu’il la crée, comme nous
créons
les figures d’hommes et d’animaux que notre imagi
n’ont pu combler, — consiste pour les uns en l’universalité des êtres
créés
, devient pour d’autres, comme Aristote, le princi
entraînent fatalement des changements dans notre manière de sentir et
créent
des états d’âme nouveaux. D’étroites corrélations
e Rouen ». La fin de la poésie vraie, de la poésie pure 18 consiste à
créer
non du joli mais du beau, oui du beau. Un madriga
que les symbolistes aient échoué. Leur dessein subsiste d’avoir voulu
créer
une poésie amplement représentative du réel conçu
est que je ne m’affirme pas devant la forêt, je vis dedans ; celle-ci
crée
en moi un intérieur. À présent le soleil s’est év
aphysique ou du subconscient, l’inconnaissable, il convenait aussi de
créer
un mode d’expression capable de dépasser l’appare
itue un tout indécomposable qui s’offre le portrait fugace d’une âme,
crée
une ambiance, imprime une direction, nous fait co
toujours d’une sorte de langage intérieur61, de même parler ou écrire
crée
spontanément des états d’âme et fait rougeoyer no
Cette invention est capitale et tout à la gloire des poètes actuels :
créer
un rythme correspondant aux « représentations sou
lle de l’idée se sont rompus sous la poussée de la vie. Chaque pensée
créera
sa forme et le vers, enfin sensibilisé, nous offr
n’ignore pas que l’art précède l’esthétique et que les chefs-d’œuvre
créent
les règles. Si donc je me suis offert le plaisir
symboles, plus intimes qu’aucune sorte de signes, sont des analogies
créées
spontanément par la conscience pour se dire à ell
l’on voulait bien y réfléchir, puisqu’on loue les parnassiens d’avoir
créé
pour eux un vers nouveau, qui n’est pas le vers r
te apparaît : qu’il n’ait qu’un peu de talent, il est poète ; il peut
créer
, et il crée — en proportion de l’autorité qu’il a
qu’il n’ait qu’un peu de talent, il est poète ; il peut créer, et il
crée
— en proportion de l’autorité qu’il a sur les sig
es arts ? influence qui a, pour ainsi dire, changé l’esprit humain et
créé
dans l’Europe moderne des peuples tout différents
il est moins difficile de faire les cinq actes d’un Œdipe-Roi, que de
créer
les vingt-quatre livres d’une Iliade. Autre chose
, en ses mains, uni toutes les forces des bonnes volontés éparses, et
créé
le théâtre du Drame avec Musique, la Tétralogie e
ffet de notre Âme. Seul vit le Moi, et seule est sa tâche éternelle :
créer
. Mais la création résulte des idées actuelles ; n
tre essence intime ; puis, la croyant véritable, nous continuons à la
créer
pareille ; et nous souffrons de ses incohérences,
elles, même revêtues de l’Unité parfaite. Il changera son habitude de
créer
, et, au dessus de l’Univers présent, il bâtira un
Contentement, à la vue de sa puissance, souriant à l’Illusion qu’il a
créée
, reprenant, pour se jouer, en charmeur, avec elle
aussi, le contemporain affiné de nos pessimisme* ; il a, joyeusement,
créé
le monde nouveau de l’émotion artistique ; et il
joyeusement, créé le monde nouveau de l’émotion artistique ; et il a
créé
l’émotion douloureuse, parce qu’il la trouvait pl
usique exprime, avant toute chose, une tendance à priori de l’homme à
créer
le Drame, de même que nous construisons le Monde
n impression totale la plus profonde, le monde si complexe des formes
créées
par Shakespeare, avec l’extraordinaire relief des
Sigurd est un opéra en quatre actes et neuf tableaux d’Ernest Reyer
créé
en 1884 à la Monnaie de Bruxelles puis en 1885 à
un guide ; son œuvre n’est point d’inventer, mais de conduire. Il ne
crée
pas les idées, il les répand. Celles de M. Cousin
par exemple que la création25 est fort aisée à comprendre et que Dieu
créa
le monde comme nous créons nos actions, « qu’il c
on25 est fort aisée à comprendre et que Dieu créa le monde comme nous
créons
nos actions, « qu’il crée parce qu’il est une for
ndre et que Dieu créa le monde comme nous créons nos actions, « qu’il
crée
parce qu’il est une force créatrice absolue, et q
ever la morale. La méthode prouve d’abord que Dieu existe, puis qu’il
crée
le monde avec sagesse, et enfin, qu’il couronne s
es et les propriétés des sujets, ces universaux poétiques, ces genres
créés
par l’imagination (generi fantastici), firent pla
l’imagination (generi fantastici), firent place à ceux que la raison
créa
(generi intelligibili), c’est alors que vinrent l
conserve les diverses tendances qui ont bifurqué en grandissant. Elle
crée
, avec elles, des séries divergentes d’espèces qui
vie sociale. Il y a simplement le mouvement général de la vie, lequel
crée
, sur des lignes divergentes, des formes toujours
contraire si l’évolution est une création sans cesse renouvelée, elle
crée
au fur et à mesure, non seulement les formes de l
on dira que les végétaux se distinguent des animaux par le pouvoir de
créer
de la matière organique aux dépens d’éléments min
x est né, comme les autres systèmes, d’une division du travail. Il ne
crée
pas la fonction, il la porte seulement à un plus
grande somme possible d’indétermination. Cet effort ne peut aboutir à
créer
de l’énergie, ou, s’il en crée, la quantité créée
ination. Cet effort ne peut aboutir à créer de l’énergie, ou, s’il en
crée
, la quantité créée n’appartient pas à l’ordre de
t ne peut aboutir à créer de l’énergie, ou, s’il en crée, la quantité
créée
n’appartient pas à l’ordre de grandeur sur lequel
e de service que les végétaux en général rendent aux animaux. Si l’on
créait
pour ces végétaux microscopiques un règne spécial
i ont pour rôle de le réparer, de le nettoyer, de le protéger, de lui
créer
un milieu intérieur constant, enfin et surtout de
e. Indéterminées, je veux dire imprévisibles, sont les formes qu’elle
crée
au fur et à mesure de son évolution. De plus en p
même. Notre liberté, dans les mouvements mêmes par où elle s’affirme,
crée
les habitudes naissantes qui l’étoufferont si ell
stème nerveux. Il est probable que l’effort du règne animal aboutit à
créer
des organismes encore simples, mais doués d’une c
prolonge l’organisme naturel. Pour chaque besoin qu’il satisfait, il
crée
un besoin nouveau, et ainsi, au lieu de fermer, c
e par l’action qui remplissait la représentation. L’obstacle n’a rien
créé
de positif ; il a simplement fait un vide, il a p
peut se satisfaire entièrement, parce que toute satisfaction nouvelle
crée
de nouveaux besoins. Bref, si l’instinct et l’int
et le danger dans l’ordre spéculatif (elle conduit à des impasses et
crée
artificiellement des problèmes philosophiques ins
la même stabilité que les objets, sur le modèle desquels ils ont été
créés
. Ils constituent, réunis, un « monde intelligible
nécessaire aux hommes, et qu’il fallait soit en restaurer un, soit en
créer
un nouveau. Et ceux qui ont cru qu’il fallait en
er un, soit en créer un nouveau. Et ceux qui ont cru qu’il fallait en
créer
un nouveau sont, de toute évidence, absolument di
s, tout en les déclarant périmées ; comme réformateur et inventeur, à
créer
de toutes pièces une religion nouvelle, qui n’a p
n morale que quand elle en manque elle en restaure une ancienne ou en
crée
une. Je suis persuadé qu’ils ont raison ; mais il
le temps qui leur reste, et ils développent leur intelligence, et ils
créent
, suivant leurs affinités, plusieurs cités spiritu
C’est se renoncer, se déclasser et s’affaiblir. Tous les efforts pour
créer
des ordres pauvres ne sont pas autre chose qu’un
à se grouper autour d’un Charlemagne ; ou elle aura des raisons de le
créer
ou d’y acquiescer ; ou le Charlemagne aura des ra
ation qui n’est plus accommodé au temps où ils vivent. Il ne faut pas
créer
des états d’esprit anachroniques. L’état d’esprit
prit nouveau. Seul, Saint-Simon voulait un pouvoir spirituel nouveau,
créé
de toutes pièces et animé d’un esprit absolument
gerie. Prime au plus rusé, dissimulé et menteur. Prime à celui qui se
créera
des appuis, c’est-à-dire à l’intrigant, à l’adula
sire que la discorde s’établisse dans toutes les riches familles et y
crée
de bons procès ; — le juge désire que la France c
uffirait pas au bout de quelques siècles. Peut-être alors faudrait-il
créer
de nouveau l’individualisme sous toutes ses forme
u l’individualisme sous toutes ses formes et avec tous ses agréments,
créer
à nouveau la guerre, le parasitisme, la concurren
, qui est le vrai nom dont l’état dit de civilisation doit s’appeler.
Créons
la sociabilité vraie, détruisons l’incohérence, t
n pour la destruction, et même admirable pour cela, impuissant à rien
créer
ou fonder, stérile, vide. Demandez à M. Auguste C
l n’y a point d’effort fait, c’est un peu inutile. Ensuite la liberté
crée
l’harmonie elle-même. C’est dans sa nature, en ce
r un homme qui, comme Fourier, croit en Dieu. Pourquoi Dieu aurait-il
créé
les passions si les suivre devait être funeste à
cts secrets et puissants de tout le monde. A parcourir le monde qu’il
crée
, on s’écrie tour à tour : « Comme on respire ! »
’il ne s’y soumettra point, un tel mot n’ayant plus de sens, qu’il la
créera
de lui-même, d’instinct, de par son instinct harm
s instants de sa vie ; et en cet état il est très vrai que la liberté
créera
de l’ordre et que l’ordre augmentera la somme de
gmentera la somme de liberté de chacun, et que cette nouvelle liberté
créera
un ordre encore plus parfait, et indéfiniment, et
ront attraction » par la contagion du bonheur. Qu’un phalanstère soit
créé
, il sera prouvé que les hommes n’ont qu’à s’enten
des flots. Comme il était plus simple de dire que ce qui manque pour
créer
l’harmonie c’est la concorde elle-même, que ce qu
créer l’harmonie c’est la concorde elle-même, que ce qui manque pour
créer
la concorde c’est la concorde, et qu’en un mot ce
’ont pas eu d’autre but, et n’ont pas eu d’autre effet. L’homme les a
créées
tour à tour pour se changer, et il y a réussi. Il
me force sociale, centrale, emmagasinée dans les États modernes, pour
créer
l’ordre économique qu’ils estiment rationnel. Sur
t par tous ceux qui y participeraient, une collectivité qui ne serait
créée
que par la passion qu’aurait tout le monde de viv
aisément agir ; mais elle n’est pas une force par elle-même ; elle ne
crée
rien ; elle ne tend à rien créer ; elle est simpl
pas une force par elle-même ; elle ne crée rien ; elle ne tend à rien
créer
; elle est simplement le plaisir que sent un être
à la fois constamment et vivement, ce qu’il faudrait pour que l’amour
créât
quelque chose, non ! C’est pour cela que l’amour
ue nous apercevons un peu avant les autres et que nous avons l’air de
créer
parce que nous les avons pressenties ; ce ne sont
es diminuent. Quelques idées justes, toujours exagérées, des chimères
créées
par la plus fougueuse imagination optimiste que j
, mélancolique au fond, mais capable d’embrasser et de refléter et de
créer
tous les genres possibles de beauté ; mais une im
e de sortir de son âme et de s’appuyer sur une autre liberté, et d’en
créer
d’autres. Autant dire qu’elles n’existent pas, n’
rtu de propagation et de fécondité. Et il ne la trouva point ni ne la
créa
, image, encore, et plus que jamais, de son siècle
est une promotion » toute promotion aussi augmente la responsabilité,
crée
une responsabilité nouvelle. Le plébéianisme, c’e
ennités. » — Le dessein providentiel est accompli. Le christianisme a
créé
l’égalité morale entre les hommes ; la démocratie
sif dans le progrès, deuxième solution de l’initiation progressive, a
créé
une sorte d’égalité intellectuelle, en ce sens qu
as nui. Enfin Ballanche n’a pas seulement inspiré, il a bien vraiment
créé
le catholicisme libéral. Le mot seul a été invent
ence Bossuet. Car la philosophie de l’histoire, depuis ceux qui l’ont
créée
jusqu’à ceux, exclusivement, qui semblent y avoir
re religieuse, c’est toute l’histoire. C’est l’instinct religieux qui
crée
les sociétés : « Si vous ne placez quelque divin
sives. A telle religion tel peuple, non point parce que tel peuple se
crée
telle religion, théorie positiviste qu’il faut la
viste qu’il faut laisser à Montesquieu, mais parce que telle religion
crée
tel peuple, lui donné l’existence, puis le modèle
. Tel Olympe, telle terre, tel Dieu, tels hommes. C’est Mercure qui a
créé
Dave, et le cyclope l’esclave des mines. D’où est
histoire religieuse et l’histoire civile ; il les multiplie et il les
crée
jusqu’à donner l’apparence d’une espèce de monoma
ns, puis des convenances, choses qui n’ont certes pas la puissance de
créer
l’ordre civil, ni même de le soutenir. L’erreur d
même plan. Il le faut bien dans son système, puisque, n’y ayant pour
créer
continûment la société humaine que la religion, s
telle ou telle. Les païens faisaient la nature tout humaine ; ils la
créaient
à leur image, autrement dit, ils la voyaient avec
es mêmes choses, dans l’immense nature, que l’on sentira le besoin de
créer
une morale parfaitement séparée d’elle et indépen
e sens commun de l’humanité, non à philosopher le sens commun, mais à
créer
un sens commun qui serait philosophique. Surtout
vie intellectuelle que celle de Victor Cousin. Il a restauré, presque
créé
l’enseignement philosophique en France. Il a fait
à l’homme. Autant de phénomènes, autant de dieux particuliers qui les
créent
, comme nous soulevons une pierre ou brandissons u
récisément contre la constitution de la science à mesure même qu’elle
crée
la science ; un autre effet de cette marche de la
este de théologie exténuée et effacée, et il ne va pas plus loin qu’à
créer
un système d’allégories ; mais encore il habitue
trine capable de se transformer en réalité, de produire des faits, de
créer
un état moral et un état social. C’est faux. La l
’état social que l’on rencontre ; elle n’est pas une force capable de
créer
un état moral ou un état social quelconque. Elle
sent qu’ils cessent ou vont cesser de l’exercer ; donc conflit voulu,
créé
de rien quand il n’a pas de matière, inventé pour
Les philosophes du xviiie siècle, à la suite du protestantisme, ont
créé
cet individualisme affolé. Ont-ils eu tort ? Pas
de concevoir autre chose que lui, et de concevoir quoi que ce soit de
créé
comme fait autrement que ce qu’il fait lui-même.
nde résultât de lui. Au fond, dans les anciennes conceptions, l’homme
créait
l’univers. A le comprendre organisé sur le modèle
s. A le comprendre organisé sur le modèle de lui-même, vraiment il le
créait
à son image ; il entretenait en lui-même cette il
ette illusion que le monde procédait de lui. Ce n’est pas l’homme qui
crée
le monde, c’est le monde qui crée l’homme. Dès qu
it de lui. Ce n’est pas l’homme qui crée le monde, c’est le monde qui
crée
l’homme. Dès que l’homme aura cette idée bien net
t nouvelles ! Car les anciens n’étaient pas sûrs que le monde eût été
créé
par un seul Dieu, et en tous cas le voyaient admi
orterait. Le leur : car, n’y ayant pas de limite au libre examen, ils
créaient
une religion illimitée, donc indéfinie, donc indé
t organisateur de l’esprit humain. « L’homme artificiel » de Diderot,
créé
par la civilisation pour remplacer l’homme nature
nde que l’homme avait imaginé sur le modèle de lui-même ; qu’il avait
créé
, à qui il avait donné pour âmes ou pour âme, des
ités positives de notre époque. C’était dans son souverain pouvoir de
créer
un monde imaginaire que Villiers prenait le droit
nt une minute à ce qu’existe une réalité en dehors de celles qu’il se
crée
à lui-même. Tribulat Bonhomet est stupide parce q
une première poussée, fut la sève vivace qui les animait, le désir de
créer
du neuf, de trouver des moyens nouveaux d’express
uveaux d’expression et des nuances nouvelles de sentiment, non pas de
créer
une mode en poésie, mode curieuse et subtile, mai
le de nous arrêter un instant sur les moyens d’expression que se sont
créés
les poètes d’aujourd’hui. Pendant très longtemps
mporain et que c’est bien un trait d’individualisme que d’avoir voulu
créer
une métrique pour ainsi dire individuelle. Tout e
hérentes clameurs : — il faut donc à l’Artiste-véritable. à celui qui
crée
, unit et transfigure, ces deux indissolubles dons
les accents qui vous impressionnent en mon œuvre ne sont inspirés et
créés
, en principe, que de cela seul. Tel fut le sens e
’avenir ! Et il y avait là un homme qui se sentait en lui la forcé de
créer
quelque chose d’aussi élevé, d’aussi sublime. On
Postillon de Lonjumeau est un opéra-comique en 3 actes d’Adolphe Adam
créé
à l’Opéra-Comique en 1836. Benvenuto Cellini de B
ra en deux actes sur la vie du sculpteur et orfèvre florentin. Il fut
créé
à l’Opéra de Paris en 1838. Quant aux Troyens, il
d’une grande fresque lyrique de Berlioz en cinq actes et deux parties
créée
en 1863 au moins dans une version tronquée. [NdE]
u, comme l’auteur du Système de la Nature, que le jésuite Needham eût
créé
des anguilles, et que Dieu n’avait pu créer l’hom
que le jésuite Needham eût créé des anguilles, et que Dieu n’avait pu
créer
l’homme. Needham ne leur aurait pas paru philosop
ique et l’astronomie pour connaître l’Être-Suprême ? Celui qui nous a
créés
tous doit être manifesté à tous, et les preuves l
grand crime. J’osai me révolter contre mon Créateur : C’est peu de me
créer
, il fut mon bienfaiteur. Il m’aimoit ; j’ai forcé
mphante de la céleste Jérusalem par la bouche du prophète Isaïe. « Je
créerai
, dit le Seigneur, un nouveau ciel et une nouvelle
me nagera dans la joie durant toute l’éternité dans les choses que je
crée
pour votre bonheur : car je ferai que Jérusalem s
ne l’a que par la parole. Dire que l’homme a pu inventer la parole et
créer
les langues est une haute folie, si ce n’est une
nt la mission est finie. Nous le voyons pour le grec, qui n’a rien pu
créer
sous les Ptolémée, qui ne peut rien créer à prése
ur le grec, qui n’a rien pu créer sous les Ptolémée, qui ne peut rien
créer
à présent quoiqu’il soit une langue vulgaire dans
-là, comblant l’espace qui le tiendrait séparé des temps postérieurs,
créerait
dans l’avenir des événements et des chefs d’empir
ême ; car il ne faut pas qu’un homme de talent s’imagine qu’il puisse
créer
la poésie, s’il ne la trouve pas toute faite. Voi
étrangère ; et, méconnaissant ses véritables attributions, elle veut
créer
, usurpation dont elle est punie à l’instant même
quelques milliards d’animalcules qui broutent cette planète n’ont été
créés
par Dieu et doués d’organes et de sens que pour c
on inéluctable. Il mit d’abord quelques croquis dans un petit journal
créé
par William Duckett ; puis Achille Ricourt, qui f
arme cruel et surprenant du daguerréotype ; mais Monnier ne sait rien
créer
, rien idéaliser, rien arranger. Pour en revenir à
légende, le dessin étant impuissant à dire tant de choses. Gavarni a
créé
la Lorette. Elle existait bien un peu avant lui,
t, pour cette raison, il a beaucoup agi sur les mœurs. Paul de Kock a
créé
la Grisette, et Gavarni la Lorette ; et quelques-
Juillet ; une idée lumineuse s’abattit dans son cerveau ; Mayeux fut
créé
, et pendant longtemps le turbulent Mayeux parla,
eur s’agiter des ailes nobles. Il est inquiet d’apprendre, inquiet de
créer
harmonieusement ; il aime le beau, il aime l’amou
-il point des serfs ? N’y a-t-il point des salariés ? Comment se sont
créés
les Maîtres ? Comment quelques hommes ont-ils pu
rand. Et je la prêcherai plus persuasivement à mes frères qui ont été
créés
comme moi pour t’admirer, t’aimer et te servir. I
permettent le paisible emploi, de peur que ces jeunes hommes ne s’en
créent
à leur guise. Pour nous, épris seulement des divi
ste héroïne, la fresque ardente où se répandent les hautes foules que
créa
Zola ! Les puissantes statues de Rodin, en qui la
rel, où nous pourrions la dépenser magnifiquement. En attendant, nous
créons
des poèmes. Au lieu d’évoquer de charmantes amant
que. Toute action vise à obtenir un objet dont on se sent prive, ou a
créer
quelque chose qui n’existe pas encore. En ce sens
vers à un Principe immanent ou transcendant qui le supporte ou qui le
crée
, ma pensée ne se repose dans ce principe que pour
réponse. Mais qu’un principe logique tel que A = A ait la vertu de se
créer
lui-même, triomphant du néant dans l’éternité, ce
donc jamais formée par la pensée. L’effort par lequel nous tendons à
créer
cette image aboutit simplement à nous faire oscil
me. Dès lors la négation aurait, comme l’affirmation, la puissance de
créer
des idées, avec cette seule différence que ce ser
nd. C’est donc en vain qu’on attribuerait à la négation le pouvoir de
créer
des idées sui generis, symétriques de celles que
le pouvoir de créer des idées sui generis, symétriques de celles que
crée
l’affirmation et dirigées en sens contraire. Aucu
sol » et « humide » sont des concepts plus ou moins artificiellement
créés
par l’esprit de l’homme, je veux dire extraits pa
oi-même, de sorte qu’il serait absurde de lui attribuer le pouvoir de
créer
des représentations d’un nouveau genre, des idées
r quelque chose. D’une manière générale, le travail humain consiste à
créer
de l’utilité ; et, tant que le travail n’est pas
ion avec laquelle il coïncidait. On ne voit pas que la trajectoire se
crée
tout d’un coup, encore qu’il lui faille pour cela
temps, et que si l’on peut diviser à volonté la trajectoire une fois
créée
, on ne saurait diviser sa création, qui est un ac
rsel. Elle est l’insaisissable rien qui, se glissant entre les Idées,
crée
l’agitation sans fin et l’éternelle inquiétude, c
cherche d’elle-même. Seulement il faudra admettre ici que le champ se
crée
au fur et à mesure de la course, et que la course
y est installée, une valeur et une réalité absolues, c’est qu’il s’y
crée
sans cesse, non pas sans doute dans tel ou tel sy
ucun temps. C’est que le résultat en est donné. C’est que l’image est
créée
déjà et que, pour l’obtenir, il suffit d’un trava
infiniment vite au point d’être instantané. Mais, pour l’artiste qui
crée
une image en la tirant du fond de son âme, le tem
e d’art. Et c’est ce rien qui prend du temps. Néant de matière, il se
crée
lui-même comme forme. La germination et la florai
s cette direction devait nécessairement procéder comme si le temps ne
créait
et n’anéantissait rien, comme si la durée n’avait
aussi pour quelque chose. Artistes à jamais admirables, les Grecs ont
créé
un type de vérité suprasensible, comme de beauté
l’éternité. L’une et l’autre répugnent à l’idée d’une réalité qui se
créerait
au fur et à mesure, c’est-à-dire, au fond, d’une
ces premiers hommes, qui nous représentent l’enfance du genre humain,
créaient
eux-mêmes les choses d’après leurs idées. Mais ce
le de Dieu : Dieu dans sa pure intelligence connaît les êtres, et les
crée
par cela même qu’il les connaît ; les premiers ho
qu’il les connaît ; les premiers hommes, puissants de leur ignorance,
créaient
à leur manière par la force d’une imagination, si
en. Originairement Jupiter fut en poésie un caractère divin, un genre
créé
par l’imagination plutôt que par l’intelligence (
didactisme la clef théorique de cette faculté du vrai romancier, qui
crée
des personnages avec sa substance propre (ce que
ces deux types extrêmes. En d’autres termes, le romancier authentique
crée
ses personnages avec les directions infinies de s
les directions infinies de sa vie possible, le romancier factice les
crée
avec la ligne unique de sa vie réelle. Le vrai ro
ne savons pas ce qu’est, au fond, un enfant. Mais l’art dispose, pour
créer
des enfants vivants, d’une hypothèse commode, féc
ou à la Niobé du Voyage en Italie. M. Bourget estime que Taine « eût
créé
un type nouveau de fiction, comme il a créé depui
et estime que Taine « eût créé un type nouveau de fiction, comme il a
créé
depuis un type nouveau d’histoire. Je vois en esp
man les thèses auxquelles les Origines ont donné la forme historique,
créer
un roman social, un roman argumenteur, oratoire e
lui de la vie vraie et le remplacer subtilement pour aider l’auteur à
créer
, sous des apparences d’hommes, des points de vue,
est leur opposition, et, par suite, leur harmonie. Le roman passif ne
crée
pas le principe de son ordre. Il le reçoit tout f
s par l’unité d’une époque ou celle d’une existence humaine, mais est
créé
par une libre disposition du romancier. Il isole
plus prévues. Elzéar Bayonne, Rose Esther, Kermaheuc, Cantador, sont
créés
devant nous, forgés, élevés, pour devenir des per
te. Il est une synthèse de l’abbé Dumont et du Cédar tombé, de l’ange
créé
par Dieu, défait par sa propre volonté, refait pa
ons formelles de Flaubert, à l’état, de sa conscience claire quand il
créait
ses personnages, encore une fois nous ne pouvons
’est l’affaire du psychologue de nous faire voir comme il en sort, de
créer
entre eux la ligne visible et complète d’une logi
s heures de vie frémissante où l’esprit de M. Barrès connaît qu’il se
crée
des limites pour l’ivresse de les dépasser, qu’il
r domaine, se sentir les coudées franches, respirer à pleins poumons,
créer
dans l’espace avec les matériaux d’un chantier in
pas seulement comme celui d’Hector Servadac pour les enfants. Il sait
créer
des femmes vivantes, touchantes, amoureuses, mais
alise l’intelligence. Aussi ne faudra-t-il pas demander au dernier de
créer
des personnages vivants. Mais (c’est elle que j’a
tent des lecteurs, en passionnent d’autres, excitent des discussions,
créent
des amitiés, deviennent peu à peu les murs, les a
romantiques, avaient paru une condition élémentaire de l’œuvre, s’est
créé
dans la France du xixe siècle à une époque qu’il
un corps exact et une âme vraie, de se chercher des synonymes, de se
créer
des substituts et d’envoyer à sa place dans la vi
ou peupliers. Plus justement il semble que toutes ces figures soient
créées
comme Ève d’une de ses côtes, et nous rendent les
génie de l’inexactitude, et il s’est accommodé avec ce génie pour se
créer
une autre mémoire, d’autres mémoires, qui sont bi
r de lui une galerie riche, diverse, inattendue, ne point se répéter,
créer
courageusement du nouveau, à ses risques et péril
iot paraît douée uniquement et exclusivement du génie de sentir et de
créer
la vie : l’un et l’autre se connaissaient, se fré
mes qu’une part minime et toujours décroissante de la richesse qu’ils
créent
et répandent. Tel le caissier de la Banque de Fra
eurs de vie. Si les Français sont plus artistes, si la vie qu’ils ont
créée
atteint des profondeurs uniques de subtilité et d
e une nation pour lesquels la durée existe, possède une vertu propre,
crée
un droit, une vérité, une beauté. Il n’en a sans
iot du point de vue même de cette vie et de cette durée que son génie
créait
et respectait : de sorte qu’un philosophe, en acc
de Madame Bovary, celle dont parle Perdican, la vie de l’être factice
créé
par l’ennui et l’orgueil ou par la bêtise sociale
Puis cette sécrétion se comporte sur lui comme un enduit protecteur,
crée
un calus d’indifférence, engendre des attitudes u
de magie. Toutes les autres affections ont besoin du passé : l’amour
crée
, comme par enchantement, un passé dont il nous en
nis. » La profondeur d’Adolphe consiste ici à avoir montré comment se
crée
cette mémoire, comment se forme et se remplit l’ê
inemment. Ces termes scolastiques signifient simplement qu’il ne peut
créer
des êtres dont les perfections soient égales ou s
me qu’on ne conçoit pas que Dieu puisse réaliser dans l’être libre et
créé
, dont la volonté est infinie comme l’est la volon
gence et de création pareille à la sienne, de même que Dieu peut tout
créer
(même selon Descartes des triangles dont les troi
et où s’immatriculent les génies. Non seulement un génie ne peut pas
créer
un génie imaginaire, mais encore il échoue presqu
concurrence sérieuse à l’état civil d’Ajaccio. Prenez le poète qui a
créé
évidemment les héros les plus grands, Corneille.
e Cyrano au petit chapeau. Ainsi un grand poète a toute latitude pour
créer
des êtres sublimes par leur abnégation, leur héro
ne, la bonne volonté, autant ses moyens sont restreints quand il veut
créer
des intelligences ; j’entends de grandes intellig
un sens assez clair pour me dispenser de toute explication. Mais pour
créer
le génie il ne faut pas imiter la nature, il faud
ce qui dépasse l’imitation. Le génie, lui, imite la nature lorsqu’il
crée
les êtres que la nature ou la société produisent
, rendre les autres inutiles. Mais si le génie imite ce que la nature
crée
en série, il ne saurait imiter le génie, qui est
n’est pas capable de soutenir la concurrence de la nature, qui seule
crée
des génies. Et le roman de l’intelligence n’est p
c’est-à-dire dans le vague et l’abstraction ; l’homme de génie qu’il
crée
nous donnera l’impression de tout sauf du génie.
C’est que la création poétique ressemble à l’autre, et que celui qui
crée
imite Dieu. M. Giraudoux a détaché de Simon — ou
oux a détaché de Simon — ou de lui-même — une côte. Le monde que nous
créons
, ou le monde qui se crée de nous, c’est une femme
de lui-même — une côte. Le monde que nous créons, ou le monde qui se
crée
de nous, c’est une femme, c’est de la nature fémi
. La poésie de Victor Hugo après 1851 s’explique comme un effort pour
créer
l’île Hugo, (Mais le Père est là-bas dans l’île
à la traduction. Et la traduction même n’est pas nécessaire pour lui
créer
un public international. Elle n’est pas nécessair
à l’état civil, mais à la nature, qu’il devient une nature. Ainsi se
créent
la force et l’être de La Foire aux vanités, du Mo
es personnages : « Pourquoi l’être humain ne saurait-il respirer sans
créer
d’abominables conflits ? Pourquoi l’essaimage aut
des « compositions » oratoires ou dramatiques, mais de la vie qui se
crée
elle-même à travers une succession — d’épisodes.
ever comme elle fait dans la réalité et dans un tact de romancier qui
crée
, au lieu de l’avoir fait conclure comme conclut u
eurs, est arrivé cependant, et par ses qualités et par ses défauts, à
créer
un foyer, celui de ces ardents dont il écrit le m
ure ionienne. Avec Tom et Maggie, une nature Tulliver progresse et se
crée
, sur une pluralité complémentaire de tableaux, co
n vital d’une famille, ou plutôt de deux familles, qui se cherche, se
crée
, expérimente, à travers l’auteur et sous nos yeux
l’interaction d’une société entière, d’une humanité qui marche et se
crée
. S’il y a chez Balzac peu de romanesque psycholog
nt aussi l’Église ne court pas. Mais Pascal, inventeur des omnibus, a
créé
avec les Petites Lettres une littérature qui cour
voilà partis dans les collections religieuses. Tous les jours il s’en
crée
une nouvelle. Et à ce propos, qui diable a choisi
squ’ici elle n’a été gagnée par personne ; le romancier doit viser et
créer
au-dessous de lui, et non au-dessus. Mais enfin L
conde nature, comparable aux autres formes de seconde nature que nous
crée
le développement humain, celle des boissons ferme
en où les nuages passent, où les pluies se forment, où les climats se
créent
, je veux dire celui d’une littérature vivante, c’
e la nôtre, à nous imposer et à nous suggérer la croyance en le monde
créé
par l’artiste. Mais il y a des degrés et dans l’œ
e, où ils fournissent leur chair et leur sang aux personnages fictifs
créés
par les romanciers, comme le sang noir versé par
Mais il n’en resterait pas moins à se demander pourquoi et comment se
crée
plus spécialement le sentiment du « déjà vu » dan
l’esprit, la maladie et la dégénérescence sont réellement capables de
créer
quelque chose, et si les caractères positifs en a
orale. Là où il faiblit, des symptômes apparaissent, que nous croyons
créés
pour la circonstance, mais qui, en réalité, ont t
Mais si, dans le domaine de l’esprit, la maladie n’est pas de force à
créer
quelque chose, elle ne peut consister que dans le
; elle en est contemporaine. Au fur et à mesure que la perception se
crée
, son souvenir se profile à ses côtés, comme l’omb
s qu’il se tourne vers elle. Supposons en effet que le souvenir ne se
crée
pas tout le long de la perception même : je deman
, moins on comprendra que le souvenir puisse naître jamais s’il ne se
crée
pas au fur et à mesure de la perception même. Ou
pourquoi nous jugeons que le souvenir d’une perception ne saurait se
créer
avec cette perception ni se développer en même te
ifestation sous laquelle transparaît son essence. 12. Le mot a été
créé
par M. Dugas (Un cas de dépersonnalisation, Revue
n’importe quel homme. Souvent, il est vrai, la tendance nouvelle est
créée
et simultanément mise en lumière sous la forme sp
savons par les renseignements qu’il a lui-même donnés, comment Darwin
créa
sa théorie de la sélection naturelle. On voit ici
re de nouveaux éléments dans les perceptions qui se présentent ; elle
crée
ces éléments en transformant ces perceptions, com
épond à une excitation mécanique par une sensation lumineuse, et elle
crée
en même temps le nouveau phénomène, la forme conc
t des excitations qu’il en reçoit pour construire des synthèses qu’il
crée
selon ses propres aptitudes, selon les tendances
r un auteur et provoquer une création intellectuelle. « L’indignation
crée
le vers » et l’on trouve que bien d’autres émotio
raire, dans les faits que je vais mentionner à présent, les idées que
crée
l’intelligence ne serviront qu’à donner au sentim
ère excite la soif, ou la vue d’une friandise l’appétit. Ces faits ne
créent
pas la tendance, mais ils la rendent consciente e
s que la société les lui donne. Il peut les modifier, les refaire, en
créer
de nouveaux, il ne saurait tout changer. Ni l’Ori
lus ou moins conscients ? Tel imite qui, peut-être, aurait à peu près
créé
ce qu’il va subir. Il n’est pas surprenant que da
imite, et, en la recréant, on la transforme. Parfois même l’imitateur
crée
encore d’une manière assez remarquable. C’est le
à penser et à agir comme eux. C’est la pression de la routine ici qui
crée
l’imitation, comme, dans des circonstances analog
s, comme lorsqu’il faut rompre les associations d’idées ordinaires et
créer
une conception neuve, il se produit un phénomène
e l’imitation, dans les plus hautes il met tout l’être en émoi, il le
crée
en partie, et va devenir le principe d’un automat
binaisons d’événements ou de tons qui peuvent être les plus propres à
créer
l’effet en question. » Ayant ainsi expliqué le p
t pour penser, comme d’autres parlent… » « L’affabulation du roman se
crée
donc peu à peu, presque toute seule, les trouvail
les divers incidents du roman est arrêtée… Quand les personnages sont
créés
et vivent, il faut les baptiser, M. Zola prend al
l’origine et le type d’une série de formations analogues et qu’il se
crée
ainsi une sorte de forme abstraite à laquelle se
montrer la forme inconsciente, irraisonnée de l’évolution d’un germe
créé
par le hasard des circonstances et la merveilleus
ls de chauffage, substitue dans cette fabrication la fonte à la tôle,
crée
des modèles nouveaux, développe son industrie et
ulait en articles d’association légale, l’association familistérienne
créée
de fait longtemps auparavant55 ». Ainsi était ét
es d’art, avec les mêmes tâtonnements, les mêmes synthèses partielles
créées
par la combinaison des circonstances et de la ten
re, l’une et l’autre forme peuvent satisfaire le désir de l’auteur de
créer
une belle œuvre littéraire, ou son envie de gagne
ir de plaire à Rachel, et s’était concrétée dans le désir complexe de
créer
un drame où Rachel tînt une place dominante et qu
à une traduction où l’auteur adapte à une langue nouvelle, les idées
créées
par un autre. Encore l’invention est-elle plus gr
peu à peu sa personnalité, on s’invente soi-même exactement comme on
crée
une œuvre d’art ou de science, assez inconsciemme
car elle ne modifie pas d’un coup tout l’esprit, elle n’arrive pas à
créer
subitement l’automatisme et la routine, elle lais
lle ils n’ont pas su s’adapter. L’idée fausse parfois l’esprit qui la
créa
. Darwin n’a jamais bien vu les conséquences philo
er un sens et une portée souvent imprévus au développement d’un germe
créé
sous l’influence de désirs et d’idées dominantes
n tranche, et, en vertu du livre révélé, il répond que Dieu un jour a
créé
la terre, et puis l’homme. La création du monde e
u qu’on soit logique et conséquent. Il est bien clair que Dieu, ayant
créé
la terre et l’homme tout exprès, et l’un pour l’a
dû laisser ce dernier à l’aventure ni dans l’embarras. « Le Dieu qui
crée
est aussi le Dieu qui conserve », le Dieu qui sur
le Dieu qui surveille, le Dieu qui guide. Voltaire, avec son Dieu qui
crée
l’homme et le laisse faire ensuite comme le plus
chapper aux apparences trompeuses, il sait que le talent de la parole
crée
plus de choses encore qu’il n’en exprime. Le mot
ui de telle classe, enfin celui qui devait naître de l’esprit général
créé
par de semblables rapports. Il existait des socié
rangères à sa véritable valeur ; la société, dis-je, en France, avait
créé
cette puissance du ridicule que l’homme le plus s
ncourageait à l’enthousiasme de la gloire et de la vertu. La nature a
créé
des remèdes aux grandes douleurs de l’homme ; le
que les gouvernés ont peine à supporter ; les esprits qui ne sont pas
créés
pour la servitude, éprouvent d’abord une sorte de
généreux, tel est l’art d’inspirer un respect durable. Il importe de
créer
en France des liens qui puissent rapprocher les p
à des gens de lettres par toute l’Europe que les théoriciens peuvent
créer
une littérature ou lui imposer une direction : on
ce que l’imitation de l’antiquité avait aidé les grands classiques à
créer
: une poésie originale, qui fût vraiment une œuvr
rtistes et ses grands poètes, un Marivaux, un Buffon, un Rousseau, se
créent
une prose, et laissent le vers, dont ils ne saven
ofond de l’Art poétique, un artiste capable de sentir la nature et de
créer
la beauté, nous sommes tentés d’en faire un révol
des anciens partis, nous ne sommes point encore revenus des préjugés
créés
contre lui par l’acharnement qu’on mit au temps d
il se peut qu’en face de cette nature sévère et inflexible que nous a
créée
le rationalisme, quelques-uns se prennent à regre
la science nous révèle est de beaucoup supérieur au monde fantastique
créé
par l’imagination. On eût mis l’esprit humain au
découvert l’infinité des mondes ? Et pourtant on était libre alors de
créer
des merveilles ; on taillait en pleine étoffe, si
t en beauté tout ce qu’on peut concevoir, que l’utopiste qui se met à
créer
de fantaisie le meilleur monde n’imagine qu’enfan
erser le monde atomique et mécanique. De même, pour que l’humanité se
crée
une nouvelle forme de croyances, il faut qu’elle
e modifier l’objet observé multiplie les faits. Ainsi le microscope a
créé
l’embryogénie, l’anatomie microscopique, l’anatom
urs. Ainsi les nouvelles compositions et décompositions chimiques ont
créé
la chimie organique et une partie de la physiolog
e et une partie de la physiologie récente. Ainsi les vivisections ont
créé
presque toute la physiologie du système nerveux.
rvés et par l’invention des instruments observateurs. La même analyse
crée
les sciences morales, et par le même moyen. « Rab
s, il a fallu transformer l’instrument observateur. L’historien s’est
créé
un thermomètre, son âme. En s’observant, en étudi
âme extraordinaire, brûlée de foi, d’enthousiasme et d’amour », qui a
créé
en même temps que la figure de Romney celle d’Aur
miration pour le génie anglo-saxon l’ont bien servi. Sans effort il a
créé
un symbole puissant et original. Son Centaure vit
. Après ses études critiques si intelligentes et si suggestives, il a
créé
lui aussi des formes, des âmes et de la beauté, a
stère même de l’œuvre d’art. L’artiste, en créant le fond, doit aussi
créer
la forme. Or, le fond évolue perpétuellement ; la
savoir s’il a droit à telle ou telle « licence », c’est folie ! Qu’il
crée
de la Beauté ! Qu’il nous fasse comprendre le Mys
ns énergiquement le principe de la liberté illimitée du poète : qu’il
crée
de nouveaux rythmes, de nouveaux vers, de nouvell
es gestes de mensonge, il peut simuler la force et faire croire qu’il
crée
quelque chose en édifiant des châteaux de cartes
châteaux de cartes ; mais, s’il n’est pas un véritable artiste, il ne
créera
rien, car la création, pour l’artiste comme pour
es ces richesses et au besoin, si elles sont encore insuffisantes, de
créer
de nouveaux modes d’expression pour la poésie. Le
ion qui nécessairement deviendrait fausse si demain un poète de génie
créait
en poésie un mode d’expression admirable et nouve
r à connaître la raison des choses, mais nous devons, si nous voulons
créer
véritablement des œuvres, savoir quelles sont les
ynamisme qui ne peut être que psychique, puisque son action aboutit à
créer
des personnages de pensée et de rêve, et qui semb
réalité, c’est-à-dire au fond immortel de l’esprit humain. Ce qu’il a
créé
, n’essayons pas de le mettre en poussière. Cherch
raits ténus, et avoir figuré de beaux mouvements d’âme, ils n’ont pas
créé
de héros vivants. Mais puisque nous avons résolu
ces « allures extérieures », s’appliqueraient à se singulariser, à se
créer
un univers personnel, et qui sacrifiant leur fonc
t de l’interpréter. Saint-Georges de Bouhélier. Les arts prochains
créeront
-ils de nouveaux mythes ? Ou bien les réalisations
forme qui lui paraît la plus aimable. Il agit selon sa volonté. Il se
crée
un univers spécial. Si vous ouvrez un volume de M
ure lui enseigne les rythmes. » « Comme si le poète méditait ! Il ne
crée
rien, étant tour à tour océan, esclave, branche b
ple d’une époque de vie. Il faut chanter non pas dans l’unique but de
créer
des strophes inanimées. Le poète aime que la foul
mais il est juste d’avouer qu’il a célébré la Vie, plus qu’il ne l’a
créée
. Il ne l’a pas fait tressaillir, palpitante comme
d’une famille. Chaque faculté ancestrale trouve son développement, se
crée
et s’épanouit en l’un quelconque de ses descendan
s sublime et néglige les individus pour les archétypes. Ainsi il peut
créer
des héros véridiques et atteindre, en même temps,
point d’âme. Et certains ont perdu la leur. Et ce sont celles-ci qui
créent
les poètes. Âmes de pirates, de rois et de labour
ociales et naturelles de la vie. Un autre génie, Goethe, par exemple,
créera
les acteurs de ses romans : il les investira de s
il ressuscite le Dieu Mort qui gît en chacun des hommes. Le poète ne
crée
rien. « Et c’est l’eurythmie de la Nature qui dét
hose est balancée et sonne selon un rythme. Ce n’est pas le poète qui
crée
le rythme, mais c’est le rythme essentiel des cho
imentales que se caractérise le second. L’auteur des Fleurs du Mal se
créera
donc une sensibilité autonome et exceptionnelle,
e vue que toutes les considérations précédentes avaient pour objet de
créer
, on pense devoir mettre en évidence ce fait : l’i
ccompli, d’un pouvoir antérieur au fait même de l’intelligence et qui
crée
l’intelligence avec le phénomène ; il est corréla
faut constater, c’est que cette croyance absurde fut assez forte pour
créer
une réalité, pour être un moule, pour contraindre
indécision sur toutes les idées de l’auteur : « L’État — dit-il — ne
crée
pas toujours le progrès, mais il peut le créer. »
« L’État — dit-il — ne crée pas toujours le progrès, mais il peut le
créer
. » Et voilà que l’éternel embarras recommence ! Q
r. » Et voilà que l’éternel embarras recommence ! Quel est l’État qui
crée
le progrès ? Est-ce Louis XVI absolu, — concessio
onstitue la forme… « Le poète délaissant la copie du monde extérieur
créera
ses formes esthétiques par le dégagement de l’ess
re, ne voulaient rien garder de nos vieux usages et ambitionnaient de
créer
de toutes pièces un nouveau mode d’expression. On
ternel le nomme Elu, et le ciel Eloa. Plus parfait que tous les êtres
créés
, il occupe la première place près de l’Être infin
èrent près du trône céleste avec tous leurs flots de lumière. Dieu le
créa
le premier. Il puisa dans une gloire céleste son
dans ses ouvrages l’incomparable vérité, se rapportèrent à ces genres
créés
par l’imagination (generi fantastici), dont nous
ntière, que consiste toute la convenance, toute la grâce d’une fable.
Créés
par de si puissantes imaginations, ces caractères
ait sortir des régions vagues et obscures de l’intelligence : elle la
crée
autant qu’elle en est créée. On a profit aussi à
es et obscures de l’intelligence : elle la crée autant qu’elle en est
créée
. On a profit aussi à écouter les autres, et plus
re et que les conditions mêmes de la vie phénoménale les condamnent à
créer
sans cesse des perspectives plus ou moins fausses
ofit. Se croyant destiné à atteindre la vérité, l’homme à tout moment
crée
le réel. La vérité prise pour but est le moyen d’
ge sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigation,
créée
par le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille
la nature semblait avoir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et se
créa
des sujets. Son bras terrible est encore étendu s
ille que la société elle-même. « Brahma, dit le philosophe du Gange,
créa
à l’usage des rois le génie des peines. Ce génie
eines. Ce génie est la justice même, le protecteur de tout ce qui est
créé
. Par le respect de ce génie de la justice et des
ent ou en vertu de son essence : il faudrait pour cela que Dieu l’eût
créé
mauvais, ce qui est impossible. Si donc l’homme e
qui ne peuvent vivre et briller qu’ensemble ; que la nation qui a pu
créer
des couleurs capables de résister à l’action libr
faut un décret particulier, un fiat de la puissance créatrice. Il est
créé
comme un monde. Voyez ce qu’il est dans l’opinion
s grand des thaumaturges, à l’humble François, dont l’ascendant inouï
créa
la pauvreté volontaire, pour faire équilibre aux
amusante, mais subalterne, du génie. Il veut faire rire, et il était
créé
pour faire penser ; il marche, en un mot, entre V
, à côté de l’ensemble de sensations hétérogènes qu’est la réalité, —
créer
des séries sensationnelles plus homogènes, donc p
met du fictif, et de l’art — cette vie plus intense que la vie réelle
créée
dans la vie à côté de la réalité — et ne sera-ce
t au geste pour former le drame ; la musique, donc, un auxiliaire qui
crée
autour du drame un milieu de rêve, qui intensifie
lons, d’une tristesse placide, cette magnitude d’effort humain, l’art
créé
par un Wagner. Qu’elle est belle et qu’elle est v
e Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret de Scribe et Delavigne,
créé
le 29 février 1828 à Paris. La Muette connut un i
ti sur un livret en langue française d’Alphonse Royer et Gustave Vaëz
créé
à l’Opéra de Paris le 2 décembre 1840. Le Prophèt
é à l’Opéra de Paris le 2 décembre 1840. Le Prophète de Meyerbeer fut
créé
à l’opéra de Paris en 1849. Les Troyens, opéra en
lioz sur un livret du compositeur, inspiré de l’Énéide de Virgile fut
créé
en 1863 au Théâtre Lyrique à Paris. [NdE] ah. Le
pporter la chasteté demandée dans la communauté se châtre lui-même et
crée
un jardin enchanté, peuplé de créatures séductric
arfait, si nous appliquons ce mot à Dieu, l’Être des êtres ; l’esprit
créé
, borné, fini, impuissant et imparfait, si nous ap
correspondante aussi à la nature intellectuelle et morale de cet être
créé
appelé homme ici-bas, et on ne sait de quel nom d
s, un des plus parfaits instruments de pensée donnés à un peuple pour
créer
et pour répandre son esprit dans l’univers et pou
née d’elle-même. L’infâme cynique Rabelais, cet Aristophane gaulois,
créait
une langue avec de la boue, comme l’antiquité ava
e gaulois, créait une langue avec de la boue, comme l’antiquité avait
créé
une Vénus avec de l’écume. Le sceptique Montaigne
humeur, vertueux par dégoût. Tacite et Juvénal dans la même page, il
crée
une langue à la vigueur de ses aversions et de se
auser. L’entretien est une de leurs fonctions les plus usuelles. Elle
créa
la langue de l’entretien. L’entretien avec les pe
e qu’on nomme style, et jugez s’il est au pouvoir de la rhétorique de
créer
dans un homme ou dans une femme une telle réunion
. Ce caractère sacerdotal de la haute littérature de ce siècle devait
créer
un genre de style complétement propre au christia
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